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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
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- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- INSTRUCTION HISTORIQUE [signé H.T.] (p.1)
- DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L'EXPOSITION (p.60)
- France (p.66)
- Algérie (p.68)
- Colonies françaises (p.72)
- Royaume-uni de la Grande-Bretagne (p.74)
- Possessions des Indes (p.93)
- Australie (p.96)
- Canada (p.98)
- Colonies anglaises (p.101)
- Suède, Norvège et Danemark (p.103)
- Pays-Bas (p.107)
- Colonies néerlandaises (p.109)
- Royaume de Belgique (p.111)
- Villes hanséatiques (p.113)
- Royaume de Prusse (p.115)
- Grand-duché de Bade (p.123)
- Royaume de Wurtemberg (p.125)
- Royaume de Saxe (p.127)
- Royaume de Bavière (p.129)
- Confédération suisse (p.130)
- Empire d'Autriche (p.133)
- États sardes (p.142)
- Grand-duché de Toscane (p.147)
- États pontificaux (p.149)
- Royaume d'Espagne (p.151)
- Royaume de Portugal (p.155)
- Royaume de Grèce (p.158)
- Empire ottoman (p.160)
- Égypte (p.161)
- Tunis (p.163)
- États-Unis d'Amérique (p.163)
- Mexique (p.167)
- États de l'Amérique du Sud (p.169)
- EXAMEN COMPARATIF DES PRODUITS (p.171)
- 1re CLASSE. Art des mines et métallurgie (p.173)
- 2e CLASSE. Art forestier, chasse, pêche, et récolte des produits obtenus sans culture (p.202)
- 3e CLASSE. Agriculture, y compris toutes les cultures de végétaux et d'animaux (p.217)
- 4e CLASSE. Mécanique générale appliquée à l'industrie (p.240)
- 5e CLASSE. Mécanique spéciale et matériel des chemins de fer et des autres modes de transport (p.280)
- 6e CLASSE. Mécanique spéciale et matériel des ateliers industriels (p.313)
- 7e CLASSE. Mécanique spéciale et matériel des manufactures de tissus (p.348)
- 8e CLASSE. Arts de précision; industrie se rattachant aux sciences et à l'enseignement (p.379)
- 9e CLASSE. Industrie concernant l'emploi économique de la chaleur, de la lumière et de l'électricité (p.415)
- Combustibles (p.416)
- Fabrication des bougies (p.420)
- Chauffage et ventilation (p.424)
- Emploi de la chaleur dans les arts (p.431)
- Éclairage par les liquides (p.440)
- Éclairage au gaz (p.444)
- Phares (p.447)
- Production et emploi de l'électricité (p.449)
- Galvanoplastie (p.451)
- Moteurs électriques (p.452)
- Télégraphie électrique (p.454)
- 10e CLASSE. Arts chimiques, teintures et impressions, industries des papiers, des peaux, du caoutchouc, etc. (p.464)
- 11e CLASSE, Préparation et conservation des substances alimentaires (p.503)
- 12e CLASSE. Hygiène, pharmacie, médecine et chirurgie (p.525)
- 13e CLASSE. Marine et art militaire (p.551)
- 14e CLASSE. Constructions civiles (p.565)
- 15e CLASSE. Industrie des aciers bruts et ouvrés (p.603)
- 16e CLASSE. Fabrication de métaux d'un travail ordinaire (p.619)
- 17e CLASSE. Orfèvrerie, bijouterie, bronzes d'art (p.631)
- 18e CLASSE. Industrie de la verrerie et de la céramique (p.657)
- CLASSES 19 A 23. Manufactures de tissus (p.680)
- 24e CLASSE. Ameublement et décoration (p.718)
- 25e CLASSE. Articles de vêtements, de modes et de fantaisie (p.738)
- 26e CLASSE. Dessin et plastique appliqués à l'industrie (p.753)
- 27e CLASSE. Fabrique des instruments de musique (p.773)
- [TABLE DES MATIÈRES] (p.795)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- [Planche double]. PALAIS PRINCIPAL : Plan des galeries (n.n.)
- [Planche double]. PALAIS PRINCIPAL : Rez-de-chaussée (n.n.)
- [Planche double]. PLAN GENERAL DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1855 (n.n.)
- [Planche double]. PANORAMA ET JARDIN. Palais principal (n.n.)
- [Planche dépliante]. Palais de l'industrie (Annexe) : Rez-de-Chaussée (Du milieu de l'allée d'Antin à la place de la Concorde). Rez-de-Chaussée. (Du pont de l'Alma au milieu de l'allée d'Antin]. Galeries (Du milieu de l'allée d'Antin à la place de la Concorde) (n.n.)
- Dernière image
VISITE A L’EXPOSITION UNIVERSELLE.
61
Plus rapprochée du centre de la capitale, entourée de nombreux monuments admirablement placés, la grande fête industrielle est moins isolée en France qu’elle ne Pétait au milieu de Ilyde-Park.
Une différence essentielle doit d’ailleurs être faite ; tandis que l’exposition de l’Industrie attirait à Londres tous les visiteurs, nous avons cette fois plusieurs expositions qui se disputent les regards; l’exposition des Beaux-Arts, celle de la Société d’horticulture, qui se renouvelle chaque semaine, celle des animaux reproducteurs qui, par suite des conditions spéciales qu’elle entraîne, n’a pu durer que peu de temps.
Si nous entrons au palais de l’Industrie par la porte principale, nous ne sommes pas, il faut en convenir, éblouis comme on l’était à Londres par ce vaste transept au fond duquel quelques arbres restés debout venaient former une imposante ornementation. L’entrée de notre bâtiment étant placée sur sa longue face il n’était pas possible de ménager un effet, de même imporiance. L’œil est plutôt étonné des nombreuses merveilles qu’il rencontre à chaque pas qu’il n’est ébloui par la première inspection.
On trouve trop petit le Palais lorsqu’on le compare à celui de Londres, mais celui de Londres n’offrait pas cette somptuosité des objets disposés dans la nef, il ne possédait pas ce balcon qui permet d’embrasser d’un coup d’œil tout l’ensemble; il n’avait pas surtout ces galeries supérieures dont les voûtes sont d’un admirable aspect.
Le grandiose du bâtiment de Iiyde-Park n’était pas exempt d'une certaine monotonie que le nôtre ne comporte pas; la rotonde du Panorama, la galerie circulaire qui l’entoure, le Jardin avec ses instruments agricoles et la carrosserie, ne ressemblent en rien au palais principal ; consacrés à des produils de natures différentes, chacun de ces emplacements est approprié à cette nature même.
Tous les espaces sont si bien utilisés et la variété en est si gl’ande que l’on croirait avoir tout vu lorsqu’on se trouve an bas de l’escalier de jonction : on croit sortir de la vaste enceinte et l'on se trouve dans un nouveau monde, qui n’a ni commencement ni fin, qui renferme les richesses naturelles les plus variées et les plus inattendues d’un côté, tandis que de l’autre se déroulent une innombrable quantité d’engins
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La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
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Plus rapprochée du centre de la capitale, entourée de nombreux monuments admirablement placés, la grande fête industrielle est moins isolée en France qu’elle ne Pétait au milieu de Ilyde-Park.
Une différence essentielle doit d’ailleurs être faite ; tandis que l’exposition de l’Industrie attirait à Londres tous les visiteurs, nous avons cette fois plusieurs expositions qui se disputent les regards; l’exposition des Beaux-Arts, celle de la Société d’horticulture, qui se renouvelle chaque semaine, celle des animaux reproducteurs qui, par suite des conditions spéciales qu’elle entraîne, n’a pu durer que peu de temps.
Si nous entrons au palais de l’Industrie par la porte principale, nous ne sommes pas, il faut en convenir, éblouis comme on l’était à Londres par ce vaste transept au fond duquel quelques arbres restés debout venaient former une imposante ornementation. L’entrée de notre bâtiment étant placée sur sa longue face il n’était pas possible de ménager un effet, de même imporiance. L’œil est plutôt étonné des nombreuses merveilles qu’il rencontre à chaque pas qu’il n’est ébloui par la première inspection.
On trouve trop petit le Palais lorsqu’on le compare à celui de Londres, mais celui de Londres n’offrait pas cette somptuosité des objets disposés dans la nef, il ne possédait pas ce balcon qui permet d’embrasser d’un coup d’œil tout l’ensemble; il n’avait pas surtout ces galeries supérieures dont les voûtes sont d’un admirable aspect.
Le grandiose du bâtiment de Iiyde-Park n’était pas exempt d'une certaine monotonie que le nôtre ne comporte pas; la rotonde du Panorama, la galerie circulaire qui l’entoure, le Jardin avec ses instruments agricoles et la carrosserie, ne ressemblent en rien au palais principal ; consacrés à des produils de natures différentes, chacun de ces emplacements est approprié à cette nature même.
Tous les espaces sont si bien utilisés et la variété en est si gl’ande que l’on croirait avoir tout vu lorsqu’on se trouve an bas de l’escalier de jonction : on croit sortir de la vaste enceinte et l'on se trouve dans un nouveau monde, qui n’a ni commencement ni fin, qui renferme les richesses naturelles les plus variées et les plus inattendues d’un côté, tandis que de l’autre se déroulent une innombrable quantité d’engins
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