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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- LISTE DES VOLUMES
- Première image
- L'étain (p.1)
- Le ravitaillement en médicaments (p.7)
- Les motocycles électriques (p.10)
- L'ultra-violet solaire (p.16)
- Chauffage central naturel et gratuit (p.19)
- L'age de l'univers (p.21)
- Bulletin astronomique : la voûte céleste en mars 1942 (p.23)
- Les dinosaures (p.33)
- Les herbes à fumer (p.40)
- L'école des Chartes et la géophysique (p.51)
- L'utilisation des eaux d'égout (p.52)
- Les thés indigènes (p.53)
- L'ultramicroburette mesurant 1.100 000 de CC (p.54)
- Bulletin astronomique : la voûte céleste en avril 1942 (p.55)
- Dernière image
- Première image
- Fig. 1. -- Type de gîte filonien. Coupe du Cerro de Potosi, Bolivie (p.1)
- Fig. 2. -- Région de gîtes alluvionnaires. -- Carte des massifs granitiques de l'île de Banka (p.2)
- Fig. 3. -- Une drague pour l'extraction de l'étain en fonctionnement sur une terrasse d'alluvions stannifères en Malaisie (p.2)
- Fig. 4. -- Lance d'abatage hydraulique dite " Monitor " (p.3)
- Fig. 5. -- Abatage du minerai d'étain au " Monitor " par de puissants jets d'eau en Nigerie (p.4)
- Fig. 6. -- Désagrégation et manoeuvre du minerai d'étain en tête des sluices en Malaisie (p.4)
- Fig. 7. -- Train de laminoirs pour la fabrication de la tôle pour fer blanc. Les pupitres à gauche de la figure portent les commandes de marche et de contrôle (p.5)
- Fig. 8. -- Machine d'essai des boîtes de fer blanc. Cette machine contrôle la bonne tenue au vide et à la pression. Elle vérifie cinq récipients par seconde (p.5)
- Fig. 9. -- Hall d'inspection des fouilles de fer blanc pour la recherche et l'élimination des défauts d'aspect (p.6)
- Fig. 10. -- Graphique des cours de l'étain métal de 1925 à 1938 (p.7)
- Fig. 1. -- Le motocycle de Trouvé (p.10)
- Fig. 2. -- Le trois roues du comte Carli de Castelnuovo (p.10)
- Fig. 3. -- Le tricycle de de Graffigny (p.11)
- Fig. 4. -- Le motocycle Libbez (p.11)
- Fig. 5. -- Le tandem Pingault (p.11)
- Fig. 6. -- La bicyclette " Electra " (p.11)
- Fig. 7. -- Une motocyclette scooter (p.11)
- Fig. 8. -- L'" Electrocycle " (p.12)
- Fig. 9. -- Remorque portant les accus et le moteur et poussant la bicyclette de Durandeau (p.12)
- Fig. 10. -- Roue motrice Clément (p.12)
- Fig. 11. -- Scooteur Féron (p.12)
- Fig. 12. -- Bicyclette électrique italienne (p.13)
- Fig. 13. -- Un triporteur " taxi " (p.13)
- Fig. 14. -- La motocyclette William-Mourlot (p.13)
- Fig. 15. -- La motocyclette Renaud (p.13)
- Fig. 16. -- L'électro-pousseur (p.13)
- Fig. 17. -- Bicyclette motorisée (p.14)
- Fig. 18. -- Motocyclette électrique montée avec une batterie d'aviation (p.14)
- Fig. 19. -- Bicyclette transformée avec moteur et accus de démarrage d'auto (p.14)
- Fig. 1. -- Déplacement des courbes de rayonnement en fonction de la température. Émissions d'un corps porté à 100, 400 et 1 775° C. et courbe d'émission du soleil (p.16)
- Fig. 2. -- Effet de l'atmosphère sur le rayonnement solaire. Le spectre s'arrête vers 2 900 Å ; le maximum est déplacé du vert au jaune. En comparaison, la courbe de sensibilité de l'oeil humain (p.16)
- Fig. 3. -- Facteur de réduction pour l'ultra-violet de longueur d'onde inférieure à 3 130 A, en fonction de la masse d'air m ou de la pression équivalente (d'après Coblentz et Stair) (p.17)
- Fig. 4. -- Variation de l'énergie ultra-violette de longueur d'onde inférieure à 3 130 A., en fonction de la massivité, à l'observatoire de Flagstaff (p.17)
- Fig. 5. -- Radiomètre à ultra-violet utilisé par Coblentz et Stair pour la mesure du rayonnement solaire. L'écran S déplacé montre le diaphragme D et la chambre où se trouvent les filtres arrêtant les rayons ultra-violets de 2 900 à 3 130 Å (p.17)
- Fig. 6. -- Variation annuelle de l'énergie solaire ultra-violette, à diverses heures du jour, pendant l'année 1930, à Washington (d'après Coblentz et Stair) (p.17)
- Fig. 7. -- Variation journalière, de 6 à 19 heures, observée en juin à l'observatoire de Flagstaff (d'après Coblentz et Stair) (p.18)
- Fig. 8. -- A droite, photomètre en ultra-violet de Fabry et Buisson. A gauche, enregistrement de l'énergie solaire entre 3 140 et 2 912 Å obtenu par ces savants à Marseille en juin 1920 (p.18)
- Fig. 1. -- Vue générale de Chaudes-Aigues, la ville chauffée naturellement (p.19)
- Fig. 2. -- La fontaine des eaux chaudes du Par, d'après une ancienne gravure (p.19)
- Fig. 3. -- La fontaine de la source du Par, aujourd'hui (p.19)
- Fig. 4. -- Piscine d'eau chaude dans une vieille maison de Chaudes-Aigues (p.20)
- Fig. 5. -- Canalisation d'eau chaude en sapin, montrant le raccordement de deux tuyaux (p.20)
- Fig. 6 et 7. 6. On vient chercher l'eau chaude à la source du Par. -- 7. Des fontaines d'eau chaude et d'eau froide jaillissent dans les rues de Chaudes-Aigues (p.20)
- Fig. 8 et 9. 8. En certains points, on voit les canalisations en bois et leurs raccords. -- 9. L'eau chaude de la source du Par sert aussi à ébouillanter les bêtes abattues (p.21)
- Fig. 1. -- Schéma de l'éclipse totale de Lune des 2-3 mars (p.23)
- Fig. 2. -- Vénus et Mercure dans le ciel du matin le 7 mars ; phases et proportions des diamètres apparents respectifs (p.24)
- Fig. 1. -- Principe du cylindrographe (p.30)
- Fig. 2. -- Schéma de l'appareil de Moessard (p.30)
- Fig. 3 a. -- Vue en coupe (p.30)
- Fig. 3 b. -- Vue en plan (p.30)
- Fig. 3 c. -- Le cylindrographe (p.30)
- Fig. 1. -- Filiation et période d'extension des Pseudosuchiens, etc (p.33)
- Fig. 2. -- Graphique résumant l'histoire des Dinosaures. D'après M. Boule et J. Piveteau (Les Fossiles, Masson et Cie, éd.) (p.34)
- Fig. 3. -- Diplodocus. D'après W. E. Swinton. The Dinosaurs (p.34)
- Fig. 4. -- En haut : Reconstitution du Brontosaurus dans son habitat fluvio-terrestre ; en bas : Squelette du Brontosaurus monté au Muséum américain. d'Histoire Naturelle. D'après Osborn : L'origine et l'évolution de la vie (p.35)
- Fig. 5. -- Iguanodon Bernissartensis. D'après W. E. Swinton : The Dinosaurs (p.35)
- Fig. 6. -- Stegosaurus ungulatus Jurassique supérieur du Colorado (p.36)
- Fig. 7. -- Triceratops Prorsus. D'après W. E. Swinton : The Dinosaurs (p.36)
- Fig. 8. -- Stegosaurus ungulatus (p.37)
- Fig. 9. -- Diplodocus Carnegiei du Jurassique supérieur du Wyoming (U. S. A.). Moulage d'un squelette complet. Galerie de Paléontologie du Muséum de Paris (p.37)
- Fig. 1. -- Dispositif pour observation des thermoluminescences (p.40)
- Fig. 1. -- Russerole ou Raisin d'ours (p.40)
- Fig. 2. -- 1 à 8, feuilles de Busserole ; 9, feuille d'Airelle myrtille ; 10 et 11, feuilles de Buis (d'après Hegi, loc. cit.) (p.41)
- Fig. 3. -- Mélilot, plante fourragère, abondante dans les champs, le long des chemins, sur les talus (p.41)
- Fig. 4. -- La Bardane (p.41)
- Fig. 5. -- Le Pas d'âne au moment de sa floraison (p.42)
- Fig. 6. -- Pas d'âne en feuilles ; les fleurs ont alors disparu (p.42)
- Fig. 7. -- L'Arnica (p.42)
- Fig. 8. -- Le Doronic mort aux panthères : feuillage (p.43)
- Fig. 9. -- Feuilles d'autres espèces de Doronics (p.44)
- Fig. 1. -- Procédé ordinaire de congélation du sol par machine frigorifique séparée et circulation de saumure (p.45)
- Fig. 2. -- Congélation directe du sol par évaporation du fluide frigorigène à l'intérieur des sondes (d'après Rodio) (p.45)
- Fig. 3. -- Consolidation en sous-oeuvre des fondations de l'abside de la cathédrale de Ribe par injections chimiques Joosten (p.46)
- Fig. 4. -- Pétrification chimique du sol pour l'exécution d'une voûte de métro (p.46)
- Fig. 5. -- Travaux exécutés par pétrification dans le sous-sol de la City Mill River (p.47)
- Fig. 6. -- Progression d'un bouclier sous un cours d'eau (p.47)
- Fig. 7. -- La pétrification du sous-sol protège également le chantier souterrain et les ouvrages supérieurs (p.48)
- Fig. 1. -- La vallée de Larderello (p.49)
- Fig. 2. -- Au bord de la route, un soffioni jaillit, formant un lagoni dont les eaux sont chargées d'acide borique (p.49)
- Fig. 3. -- Un " soffionissimo " foré et capté (p.49)
- Fig. 4. -- Vue générale de l'exploitation de Larderello (p.50)
- Fig. 5. -- Au seuil de l'exploitation, les bustes du Français François de Larderel et de son fils (p.50)
- Fig. 1 à 4. -- Quelques aspects de l'usine de Clichy (p.52)
- Fig. 1. -- L'ultramicroburette Dallemagne (p.54)
- Fig. 1. -- Conjonction de Saturne et d'Uranus, le 28 avril (p.55)
- Fig. 2. -- Marche de Neptune dans la Vierge, en 1942 (p.56)
- Fig. 1. -- Pot thermogène en terre, couvrant une casserole (p.59)
- Fig. 2. -- Pot à fleurs et cloche calorifugée recouvrant un récipient sur le feu (p.59)
- Fig. 1. -- Sulfiteur à combustion (p.63)
- Dernière image
N° 3077
LA NATURE
15 Janvier 1942
L'ÉTAIN
L’étain était déjà connu des Égyptiens et des Hébreux au temps de Moïse. On pense qu’il leur était procuré par les Phéniciens qui le tiraient probablement des Iles Sorlingues.
Le fait que ce métal était préparé par les moyens dont disposaient les industries humaines primitives est dû à la facilité du traitement métallurgique des minerais et non à leur abondance, car leur localisation est très limitée et leurs aires de dispersion à la surface du globe sont réduites.
On a trouvé de l’étain natif, mais il ne s’agit là que de curiosités minéralogiques. Le seul minerai important et qui fournit à l’industrie moderne la presque totalité de l’étain est la cassitérite, bioxyde d’étain : Sn02. Son nom dérive du mot grec désignant le métal.
La cassitérite se présente en cristaux de forme tétragonale, de couleur foncée du brun au noir, de densité élevée : 6,g et de dureté de 6 à 7.
De très beaux échantillons ont été recueillis dans les mines d’Erzgebirge en Saxe et dans les gîtes des Cornouailles.
On trouve également l’étain associé dans des formations de minéraux complexes : stannile, tealite, franckeite, cylindrite ; ce sont des sulfures dans lesquels l’étain se trouve associé à d’autres métaux : fer, cuivre, plomb, antimoine.
j Enfin, dans la nordenskioldine, l’étain est associé a du borate de calcium, ce qui présente un grand intérêt pour l’étude de la genèse des gîtes d’étain et des conditions dans lesquelles se sont produites les minéralisations des gisements.
Le principal minerai d’étain, la cassitérite, a été reproduit artificiellement. Il s’en forme par oxydation du métal dans les usines métallurgiques et les fonderies d’étain ou de bronze.
Daubrée a fait la synthèse de la cassitérite par l’ac-jtion de la vapeur d’eau sur du tétrachlorure d’étain •idans un tube de porcelaine chauffé au rouge ; Sainte-Claire Deville l’a obtenue par l’action de l’acide chlorhydrique gazeux sur l’oxyde d’étain amorphe à haute
température, également par l’action de la vapeur d’eau sur le chlorure stanneux, et enfin en chauffant au rouge du fluorure stanneux et de l’acide borique.
Ces expériences conduisent à cette conclusion que les gisements d’étain naturels sont d’origine pneu-matoly tique.
Ces gîtes de pneumatolyse se sont formés dans les failles de roches éruptives ou magmatiques à la fin de leur solidification ; les vapeurs minéralisatrices venant des profondeurs ont déposé sur leur trajet leurs minéraux, réagissant ou non sur les parois de la roche et formant ainsi des venues dites de pneumatolyse.
Ces dépôts minéraux sont fréquemment associés aux pegmatites, roches qui se distinguent par ce fait
que leurs éléments peuvent atteindre des dimensions énormes : des cristaux de plusieurs mètres cubes. Les pegmatites les plus répandues sont celles du granit ; elles sont formées des mêmes éléments: quartz, feldspath, mica, mais en très gros grains. Souvent ces pegmatites sont minéralisées par des substances peu abondantes : bore, lithium, thorium, métaux du groupe des terres rares, béryllium, uranium, etc.
L’étain se trouve généralement dans, ou à proximité des roches riches en silice : pegmatites, granités plus ou moins altérés.
Le type des formations stannifères est celui de filons de quartz ou de pegmatites recoupant des granités, les bords de cette dernière roche étant altérés en greisen, granit dont les feldspaths ont été transformés en mica comme on l’observe notamment aux mines d’Erzgebirge, en Saxe et dans les Cornouailles. Ces filons sont dus à des venues puissantes de vapeurs minéralisées apportant les métaux, des dérivés fluorés, du bore qui se retrouvent dans la masse déposée ; ils donnent toute sa signification théorique à l’existence d’un minerai rare comme la nordens-kibldine qui montre l’association bore-étain, en même temps que la présence de topaze, de fluorine, de
4.838
Fig. 1. — Type de gîte jilonien. Coupe du Cerro de Potosi, Bolivie.
Des schistes siluriens enveloppent la roche éruptive qui est recoupée par les filons dans sa partie haute.
D’après Raguin. Géologie des gîtes minéraux. Masson et Cie, éditeurs, 1940.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,97 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
LA NATURE
15 Janvier 1942
L'ÉTAIN
L’étain était déjà connu des Égyptiens et des Hébreux au temps de Moïse. On pense qu’il leur était procuré par les Phéniciens qui le tiraient probablement des Iles Sorlingues.
Le fait que ce métal était préparé par les moyens dont disposaient les industries humaines primitives est dû à la facilité du traitement métallurgique des minerais et non à leur abondance, car leur localisation est très limitée et leurs aires de dispersion à la surface du globe sont réduites.
On a trouvé de l’étain natif, mais il ne s’agit là que de curiosités minéralogiques. Le seul minerai important et qui fournit à l’industrie moderne la presque totalité de l’étain est la cassitérite, bioxyde d’étain : Sn02. Son nom dérive du mot grec désignant le métal.
La cassitérite se présente en cristaux de forme tétragonale, de couleur foncée du brun au noir, de densité élevée : 6,g et de dureté de 6 à 7.
De très beaux échantillons ont été recueillis dans les mines d’Erzgebirge en Saxe et dans les gîtes des Cornouailles.
On trouve également l’étain associé dans des formations de minéraux complexes : stannile, tealite, franckeite, cylindrite ; ce sont des sulfures dans lesquels l’étain se trouve associé à d’autres métaux : fer, cuivre, plomb, antimoine.
j Enfin, dans la nordenskioldine, l’étain est associé a du borate de calcium, ce qui présente un grand intérêt pour l’étude de la genèse des gîtes d’étain et des conditions dans lesquelles se sont produites les minéralisations des gisements.
Le principal minerai d’étain, la cassitérite, a été reproduit artificiellement. Il s’en forme par oxydation du métal dans les usines métallurgiques et les fonderies d’étain ou de bronze.
Daubrée a fait la synthèse de la cassitérite par l’ac-jtion de la vapeur d’eau sur du tétrachlorure d’étain •idans un tube de porcelaine chauffé au rouge ; Sainte-Claire Deville l’a obtenue par l’action de l’acide chlorhydrique gazeux sur l’oxyde d’étain amorphe à haute
température, également par l’action de la vapeur d’eau sur le chlorure stanneux, et enfin en chauffant au rouge du fluorure stanneux et de l’acide borique.
Ces expériences conduisent à cette conclusion que les gisements d’étain naturels sont d’origine pneu-matoly tique.
Ces gîtes de pneumatolyse se sont formés dans les failles de roches éruptives ou magmatiques à la fin de leur solidification ; les vapeurs minéralisatrices venant des profondeurs ont déposé sur leur trajet leurs minéraux, réagissant ou non sur les parois de la roche et formant ainsi des venues dites de pneumatolyse.
Ces dépôts minéraux sont fréquemment associés aux pegmatites, roches qui se distinguent par ce fait
que leurs éléments peuvent atteindre des dimensions énormes : des cristaux de plusieurs mètres cubes. Les pegmatites les plus répandues sont celles du granit ; elles sont formées des mêmes éléments: quartz, feldspath, mica, mais en très gros grains. Souvent ces pegmatites sont minéralisées par des substances peu abondantes : bore, lithium, thorium, métaux du groupe des terres rares, béryllium, uranium, etc.
L’étain se trouve généralement dans, ou à proximité des roches riches en silice : pegmatites, granités plus ou moins altérés.
Le type des formations stannifères est celui de filons de quartz ou de pegmatites recoupant des granités, les bords de cette dernière roche étant altérés en greisen, granit dont les feldspaths ont été transformés en mica comme on l’observe notamment aux mines d’Erzgebirge, en Saxe et dans les Cornouailles. Ces filons sont dus à des venues puissantes de vapeurs minéralisées apportant les métaux, des dérivés fluorés, du bore qui se retrouvent dans la masse déposée ; ils donnent toute sa signification théorique à l’existence d’un minerai rare comme la nordens-kibldine qui montre l’association bore-étain, en même temps que la présence de topaze, de fluorine, de
4.838
Fig. 1. — Type de gîte jilonien. Coupe du Cerro de Potosi, Bolivie.
Des schistes siluriens enveloppent la roche éruptive qui est recoupée par les filons dans sa partie haute.
D’après Raguin. Géologie des gîtes minéraux. Masson et Cie, éditeurs, 1940.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,97 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
- 1873 : Première année : n. 1 à 26
- 1874 : Deuxième année, premier semestre : n. 27 à 52
- 1874 : Deuxième année, deuxième semestre : n. 53 à 78
- 1875 : Troisième année, premier semestre : n. 79 à 104
- 1875 : Troisième année, deuxième semestre : n. 105 à 130
- 1876 : Quatrième année, premier semestre : n. 131 à 156
- 1876 : Quatrième année, deuxième semestre : n. 157 à 182
- 1877 : Cinquième année, premier semestre : n. 183 à 208
- 1877 : Cinquième année, deuxième semestre : n. 209 à 234
- 1878 : Sixième année, premier semestre : n. 235 à 260
- 1878 : Sixième année, deuxième semestre : n. 261 à 287
- 1879 : Septième année, premier semestre : n. 288 à 313
- 1879 : Septième année, deuxième semestre : n. 314 à 339
- 1880 : Huitième année, premier semestre : n. 340 à 365
- 1880 : Huitième année, deuxième semestre : n. 366 à 391
- 1881 : Neuvième année, premier semestre : n. 392 à 417
- 1881 : Neuvième année, deuxième semestre : n. 418 à 443
- 1882 : Dixième année, premier semestre : n. 444 à 469
- 1882 : Dixième année, deuxième semestre : n. 470 à 495
- 1883 : Onzième année, premier semestre : n. 496 à 521
- 1883 : Onzième année, deuxième semestre : n. 522 à 547
- 1884 : Douzième année, premier semestre : n. 548 à 574
- 1884 : Douzième année, deuxième semestre : n. 575 à 600
- 1885 : Treizième année, premier semestre : n. 601 à 626
- 1885 : Treizième année, deuxième semestre : n. 627 à 652
- 1886 : Quatorzième année, premier semestre : n. 653 à 678
- 1886 : Quatorzième année, deuxième semestre : n. 679 à 704
- 1887 : Quinzième année, premier semestre : n. 705 à 730
- 1887 : Quinzième année, deuxième semestre : n. 731 à 756
- 1888 : Seizième année, premier semestre : n. 757 à 782
- 1888 : Seizième année, deuxième semestre : n. 783 à 808
- 1889 : Dix-septième année, premier semestre : n. 809 à 834
- 1889 : Dix-septième année, deuxième semestre : n. 835 à 861
- 1890 : Dix-huitième année, premier semestre : n. 862 à 887
- 1890 : Dix-huitième année, deuxième semestre : n. 888 à 913
- 1891 : Dix-neuvième année, premier semestre : n. 914 à 939
- 1891 : Dix-neuvième année, deuxième semestre : n. 940 à 965
- 1892 : Vingtième année, premier semestre : n. 966 à 991
- 1892 : Vingtième année, deuxième semestre : n. 992 à 1017
- 1893 : Vingt-et-unième année, premier semestre : n. 1018 à 1043
- 1893 : Vingt-et-unième année, deuxième semestre : n. 1044 à 1069
- 1894 : Vingt-deuxième année, premier semestre : n. 1070 à 1095
- 1894 : Vingt-deuxième année, deuxième semestre : n. 1096 à 1121
- 1895 : Vingt-troisième année, premier semestre : n. 1122 à 1147
- 1895 : Vingt-troisième année, deuxième semestre : n. 1148 à 1174
- 1896 : Vingt-quatrième année, premier semestre : n. 1175 à 1200
- 1896 : Vingt-quatrième année, deuxième semestre : n. 1201 à 1226
- 1897 : Vingt-cinquième année, premier semestre : n. 1227 à 1252
- 1897 : Vingt-cinquième année, deuxième semestre : n. 1253 à 1278
- 1898 : Vingt-sixième année, premier semestre : n. 1279 à 1304
- 1898 : Vingt-sixième année, deuxième semestre : n. 1305 à 1331
- 1899 : Vingt-septième année, premier semestre : n. 1332 à 1357
- 1899 : Vingt-septième année, deuxième semestre : n. 1358 à 1383
- 1900 : Vingt-huitième année, premier semestre : n. 1384 à 1409
- 1900 : Vingt-huitième année, deuxième semestre : n. 1410 à 1435
- 1901 : Vingt-neuvième année, premier semestre : n. 1436 à 1461
- 1901 : Vingt-neuvième année, deuxième semestre : n. 1462 à 1488
- 1902 : Trentième année, premier semestre : n. 1489 à 1514
- 1902 : Trentième année, deuxième semestre : n. 1515 à 1540
- 1903 : Trente et unième année, premier semestre : n. 1541 à 1566
- 1903 : Trente et unième année, deuxième semestre : n. 1567 à 1592
- 1904 : Trente-deuxième année, premier semestre : n. 1595 à 1618
- 1904 : Trente-deuxième année, deuxième semestre : n. 1619 à 1644
- 1905 : Trente-troisième année, premier semestre : n. 1645 à 1670
- 1905 : Trente-troisième année, deuxième semestre : n. 1671 à 1696
- 1906 : Trente-quatrième année, premier semestre : n. 1697-1722
- 1906 : Trente-quatrième année, deuxième semestre : n. 1723-1748
- 1907 : Trente-cinquième année, premier semestre : n. 1749-1774
- 1907 : Trente-cinquième année, deuxième semestre : n. 1775-1801
- 1908 : Trente-sixième année, premier semestre : n. 1802-1827
- 1908 : Trente-sixième année, deuxième semestre : n. 1828-1853
- 1909 : Trente-septième année, premier semestre : n. 1854-1879
- 1909 : Trente-septième année, deuxième semestre : n. 1880-1905
- 1910 : Trente-huitième année, premier semestre : n. 1906-1931
- 1910 : Trente-huitième année, deuxième semestre : n. 1932-1957
- 1910 : Suppléments pour l'année 1910 : n. 1906-1957
- 1911 : Trente-neuvième année, premier semestre : n. 1958-1983
- 1911 : Trente-neuvième année, deuxième semestre : n. 1983-2009
- 1912 : Quarantième année, premier semestre : n. 2010-2035
- 1912 : Quarantième année, deuxième semestre : n. 2036-2062
- 1913 : Quarante et unième année, premier semestre : n. 2063-2088
- 1913 : Quarante et unième année, deuxième semestre : n. 2089-2114
- 1914 : Quarante deuxième année, premier semestre : n. 2115-2140
- 1914 : Quarante deuxième année, deuxième semestre : n. 2141-2152
- 1915 : Quarante-troisième année, premier semestre : n. 2153-2178
- 1915 : Quarante-troisième année, deuxième semestre : n. 2179-2204
- 1916 : Quarante-quatrième année, premier semestre : n. 2205-2230
- 1916 : Quarante-quatrième année, deuxième semestre : n. 2231-2257
- 1916 : Quarante-quatrième année. [Premières et dernières de couverture]
- 1917 : Quarante-cinquième année, premier semestre : n. 2258-2283
- 1917 : Quarante-cinquième année, deuxième semestre : n. 2284-2309
- 1918 : Quarante-sixième année, premier semestre : n. 2310-2335
- 1918-1919 : Quarante-sixième année, deuxième semestre, 1918-1er semestre 1919 : n. 2336-2361
- 1919 : Quarante-septième année, deuxième semestre : n. 2362-2387
- 1920 : Quarante-huitième année, premier semestre : n. 2388-2412
- 1920 : Quarante-huitième année, deuxième semestre : n. 2413-2438
- 1921 : Quarante-neuvième année, premier semestre : n. 2439-2464
- 1921 : Quarante-neuvième année, deuxième semestre : n. 2492-2516
- 1922 : Cinquantième année, premier semestre : n. 2490-2516
- 1922 : Cinquantième année, deuxième semestre : n. 2517-2543
- 1923 : Cinquante et unième année, premier semestre : n. 2544-2569
- 1923 : Cinquante et unième année, deuxième semestre : n. 2570-2595
- 1924 : Cinquante-deuxième année, premier semestre : n. 2596-2621
- 1924 : Cinquante-deuxième année, deuxième semestre : n. 2622-2647
- 1925 : Cinquante-troisième année, premier semestre : n. 2648-2673
- 1925 : Cinquante troisième année, deuxième semestre : n. 2674-2699
- 1926 : Cinquante-quatrième année, premier semestre : n 2700-2725
- 1926 : Cinquante quatrième année, deuxième semestre : n. 2726-2751
- 1927 : Cinquante-cinquième année, premier semestre : n. 2752-2763
- 1927 : Cinquante-cinquième année, deuxième semestre : n. 2764-2775
- 1928 : Cinquante-sixième année, premier semestre : n. 2776-2787
- 1928 : Cinquante-sixième année, deuxième semestre : n. 2788-2799
- 1929 : Cinquante-septième année, premier semestre : n. 2800-2811
- 1929 : Cinquante-septième année, deuxième semestre : n. 2812-2823
- 1930 : Cinquante-huitième année, premier semestre : n. 2824-2834
- 1930 : Cinquante huitième année, deuxième semestre : n. 2836-2847
- 1931 : Cinquante neuvième année, premier semestre : n. 2848-2859
- 1931 : Cinquante neuvième année, deuxième semestre : n. 2860-2871
- 1932 : Soixantième année, premier semestre : n. 2872-2883
- 1932 : Soixantième année, deuxième semestre : n. 2884-2895
- 1933 : Soixante et unième année, premier semestre : n. 2896-2907
- 1933 : Soixante et unième année, deuxième semestre : n. 2908-2919
- 1934 : Soixante-deuxième année, premier semestre : n. 2920-2931
- 1934 : Soixante-deuxième année, deuxième semestre : n. 2932-2943
- 1935 : Soixante-troisième année, premier semestre : n. 2944-2955
- 1935 : Soixante-troisième année, deuxième semestre : n. 2956-2967
- 1936 : Soixante-quatrième année, premier semestre : n. 2968-2979
- 1936 : Soixante-quatrième année, deuxième semestre : n 2980-2991
- 1937 : Soixante-cinquième année, premier semestre : n. 2992-3003
- 1937 : Soixante-cinquième année, deuxième semestre : n. 3004-3015
- 1938 : Soixante-sixième année, premier semestre : n. 3016-3027
- 1938 : Soixante-sixième année, deuxième semestre : n. 3028-3039
- 1939 : Soixante-septième année, premier semestre : n. 3040-3051
- 1939-1940 : Soixante-huitième année : n. 3052-3064, deuxième semestre 1939, année 1940
- 1941 : Soixante-neuvième année : n. 3065-3076, 1941-1942
- 1942 : Soixante-neuvième année : n. 3077-3078, 1942
- 1945 : [Soixante-treizième année] : n. 3079-3102
- 1946 : Soixante-quatorzième année. n. 3103-3126
- 1947 : Soixante-quinzième année. n. 3127-3126
- 1948 : Soixante-seizième année. n. 3151-3164
- 1949 : Soixante-dix-septième année. n. 3165-3176
- 1950 : Soixante-dix-huitième année. n. 3177-3188
- 1951 : Soixante-dix-neuvième année. n. 3189-3200
- 1952 : Quatre-vingtième année. n. 3201-3212
- 1953 : Quatre-vingt-unième année. n. 3213-3224
- 1954 : Quatre-vingt-deuxième année : n. 3225-3236
- 1955 : Quatre-vingt-troisième année : n. 3237-3248
- 1956 : Quatre-vingt-quatrième année : n. 3249-3260
- 1957 : Quatre-vingt-cinquième année : n. 3261-3272
- 1958 : Quatre-vingt-sixième année : n. 3273-3284
- 1959 : Quatre-vingt-septième année : n. 3285-3296
- 1960 : Quatre-vingt-huitième année : n. 3297-3308
- 1961 : Science Progrès. Quatre-vingt-neuvième année
- 1962 : Science Progrès. Quatre-vingt-dixième année
- Tables cumulatives 1873-1882
- Tables cumulatives 1883-1892
- Tables cumulatives 1893-1902
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