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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
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- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- Avertissement (p.r5)
- Introduction (p.r7)
- [Table des matières] (p.r15)
- Recherches sur la meilleure manière de fabriquer les aiguilles aimantées. [Extrait du t. IX des Savants étrangers (1777)] (p.1)
- Recherches théoriques et expérimentales sur la force de torsion et sur l'électricité des fils de métal. [Extrait des Mémoires de l'Académie royale des Sciences (1784)] (p.65)
- Mémoires sur l'électricité et le magnétisme (p.107)
- Premier Mémoire. - Construction et usage d'une balance électrique fondée sur la propriété qu'ont les fils de métal d'avoir une force de torsion proportionnelle à l'angle de torsion (1785). (p.107)
- Deuxième Mémoire. - Où l'on détermine suivant quelles lois de fluide magnétique ainsi que le fluide électrique agissent soit par répulsion, soit par attraction (1785). (p.116)
- Troisième Mémoire. - De la quantité d'électricité qu'un corps isolé perd dans un temps donné, soit par le contact de l'air plus ou moins humide, soit le long des soutiens plus ou moins idio-électriques (1785). (p.147)
- Quatrième Mémoire. - Où l'on démontre deux principales propriétés du fluide électrique : la première, que ce fluide ne se répand dans aucun corps par une affinité chimique, ou par une attraction élective, mais qu'il se partage entre différents corps mis en contact, uniquement par son action répulsive ; la seconde, que dans les corps conducteurs le fluide parvenu à l'état de stabilité est répandu sur la surface du corps et ne pénètre pas dans l'intérieur (1786). (p.173)
- Cinquième Mémoire. - Sur la manière dont le fluide électrique se partage entre deux corps conducteurs mis en contact, et de la distribution de ce fluide sur les différentes parties de la surface de ces corps (1787). (p.183)
- Sixième Mémoire. - Suite des recherches sur la distribution du fluide électrique entre plusieurs conducteurs. Détermination de la densité électrique dans les différents points de la surface de ces corps (1788). (p.230)
- Septième Mémoire. - Du magnétisme (1789). (Extrait des Mémoires de l'Académie royale des Sciences.) (p.273)
- Détermination théorique et expérimentale des forces qui ramènent différentes aiguilles, aimantées à saturation, à leur méridien magnétique. [Extrait du t. III des Mémoires de l'Institut, an IX (1801).] (p.320)
- Expériences destinées à déterminer la cohérence des fluides et des lois de leur résistance dans les mouvements très lents. [Extrait du t. III des Mémoires de l'Institut, an IX (1801).] (p.333)
- Résultat des différentes méthodes employées pour donner aux lames et aux barreaux d'acier le plus grand degré de magnétisme. [Extrait du t. VI des Mémoires de l'Institut (1806).] (p.361)
- Influence de la température sur le magnétisme de l'acier. (Extrait, d'après Biot, d'un Mémoire inédit. (p.373)
- ADDITION. Sur la distribution à la surface de deux sphères conductrices électrisées, et l'attraction de ces sphères, d'après Poisson et Sir W. Thomson (p.379)
- Dernière image
BT LE MAGNÉTISME. — 7* MÉMOIRE. 27}
Enfin nous avons prouvé (Mémoires île. 1786) que les actions attractives et répulsives des molécules magnétiques étaient en raison directe de l’intensité magnétique et de l’inverse du carré de leurs distances.
Tous ces faits étant connus, voici les principaux objets que j’ai cherché à déterminer dans le Mémoire que je présente :
i°Le rapport des forces directrices qui ramènent au méridien magnétique des aiguilles de différentes dimensions, mais de môme nature, lorsqu’elles sont aimantées à saturation; 2“ l’intensité magnétique de chaque point d’une aiguille; 3° dans quelles limites il faut renfermer les hypothèses d’attraction et de répulsion des lluides aimantaires, pour que ces hypothèses puissent cadrer avec l’expérience ; 4" les moyens pratiques les plus avantageux indiqués par l’expérience et la théorie, pour aimanter les aiguilles à saturation et pour former des aimants artificiels d'une grande force.
II.
Je me suis servi ( fig. 2, Pl. VII), dans la plus grande partie des expériences, d’une balance de torsion absolument semblable à la balance électrique décrite dans les différents Mémoires que j’ai déjà donnés (Volume de 1787); il n’y a que le support de l'aiguille (fig. i) dont la forme est particulière, et telle que l’exige le nouveau genre d’expériences auxquelles il est destiné.
Dans le dessin de ce support (fig. 1), ab représente la pince qui saisit par sa partie supérieure le fil de suspension ng; ce fil, ainsi que nous l’avons dit dans les Mémoires sur l’électricité, est pris à son extrémité supérieure par une autre pince qui fait partie du micromètre (voir le Volume de l’Académie, 1785, p. 56g; 1787, P- 421)i pince ab saisit par son extrémité inférieure b un étrier 1232, formé avec une lame de cuivre très légère. Dans cet étrier on place un petit plan de carton PL, couvert, dans sa surface supérieure, d’un enduit de cire d’Espagne, sur lequel on donne l’empreinte du fil d’acier que l’on veut soumettre aux expériences, ce qui donne la facilité, dans les essais successifs, de placer toujours le fil dans le même endroit ; sous le milieu de cet étrier, on soude, par son extrémité supérieure/, un fil de cuivre ej, dont
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Enfin nous avons prouvé (Mémoires île. 1786) que les actions attractives et répulsives des molécules magnétiques étaient en raison directe de l’intensité magnétique et de l’inverse du carré de leurs distances.
Tous ces faits étant connus, voici les principaux objets que j’ai cherché à déterminer dans le Mémoire que je présente :
i°Le rapport des forces directrices qui ramènent au méridien magnétique des aiguilles de différentes dimensions, mais de môme nature, lorsqu’elles sont aimantées à saturation; 2“ l’intensité magnétique de chaque point d’une aiguille; 3° dans quelles limites il faut renfermer les hypothèses d’attraction et de répulsion des lluides aimantaires, pour que ces hypothèses puissent cadrer avec l’expérience ; 4" les moyens pratiques les plus avantageux indiqués par l’expérience et la théorie, pour aimanter les aiguilles à saturation et pour former des aimants artificiels d'une grande force.
II.
Je me suis servi ( fig. 2, Pl. VII), dans la plus grande partie des expériences, d’une balance de torsion absolument semblable à la balance électrique décrite dans les différents Mémoires que j’ai déjà donnés (Volume de 1787); il n’y a que le support de l'aiguille (fig. i) dont la forme est particulière, et telle que l’exige le nouveau genre d’expériences auxquelles il est destiné.
Dans le dessin de ce support (fig. 1), ab représente la pince qui saisit par sa partie supérieure le fil de suspension ng; ce fil, ainsi que nous l’avons dit dans les Mémoires sur l’électricité, est pris à son extrémité supérieure par une autre pince qui fait partie du micromètre (voir le Volume de l’Académie, 1785, p. 56g; 1787, P- 421)i pince ab saisit par son extrémité inférieure b un étrier 1232, formé avec une lame de cuivre très légère. Dans cet étrier on place un petit plan de carton PL, couvert, dans sa surface supérieure, d’un enduit de cire d’Espagne, sur lequel on donne l’empreinte du fil d’acier que l’on veut soumettre aux expériences, ce qui donne la facilité, dans les essais successifs, de placer toujours le fil dans le même endroit ; sous le milieu de cet étrier, on soude, par son extrémité supérieure/, un fil de cuivre ej, dont
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