Première page
Page précédente
Page suivante
Dernière page
Illustration précédente
Illustration suivante
Réduire l’image
150%
Agrandir l’image
Revenir à la taille normale de l’image
Adapte la taille de l’image à la fenêtre
Rotation antihoraire 90°
Rotation antihoraire 90°
Imprimer la page
- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- LISTE DES VOLUMES
- Première image
- PAGE DE TITRE
- FOVILLE, A de. L'Industrie des transports dans le passé et dans le présent : progrès réalisés effets directs et indirects (p.1)
- DUCHESNE, Léon. La Microphotographie (p.61)
- Programme des conférences publiques organisées en 1893 au Conservatoire National des Arts et Métiers (p.110)
- GRAVIER, Charles. Les Procédés usuels de la photographie et leurs applications (p.113)
- BALAGNY, G. Les Procédés pelliculaires et leurs applications aux encres grasses. Conférence du 3 avrl 1892 (p.159)
- LAUSSEDAT. Discours prononcé le 26 décembre 1892 aux obsèques de M. J.-F. FAVRE, bibliothécaire du Conservatoire des Arts et Métiers (p.195)
- LAUSSEDAT. Discours prononcé le 12 mai 1893 aux obsèques de A.-V. CAMPION, conservateur des collections du Conservatoire des Arts et Métiers (p.197)
- FRIBOURG. La Photographie militaire et la photocartographie (p.201)
- OCAGNE, Maurice d'. Le Calcul simplifié par les procédés mécaniques et graphiques. Première conférence : Les instruments et les machines arithmétiques (p.231)
- [OCAGNE, Maurice d']. Description et indication du mode d'emploi de la machine arithmétique à mouvement continu de M. TCHEBICHEF (p.269)
- LAUSSEDAT, A. Les Applications de la perspective au lever des plans : vues dessinées à la chambre claire - photographies. Troisième article (p.283)
- OCAGNE, Maurice d'. Le Calcul simplifié par les procédés mécaniques et graphiques. Deuxième conférence : les instruments logarithmiques les tracés graphiques, les tables numériques ou barèmes (p.323)
- Programme pour l'année 1893-94 des cours publics et gratuits de Haut enseignement du Conservatoire National des Arts et Métiers (p.350)
- Liste générale des conférences sur les sciences et les arts appliqués à l'Exposition universelle de Chicago, organisées en 1894 au Conservatoire National des Arts et Métiers (p.354)
- Table des matières (p.357)
- Table des planches (p.358)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- Les Trains de voyageurs de la Compagnie d'Orléans en 1840, 1854, 1867, 1878 et 1889. Tableau exposé en 1889 par HEURTEAU, directeur de la compagnie (pl.1)
- Accélération des voyages en France depuis 200 ans d'après CHEYSSON, album de 1888 (pl.2)
- Chênes au carrefour de l'Epine, photocollographie J. ROYER Nancy, cliché pelliculaire BALAGNY (pl.3)
- Au quai de Javel (Hiver), photocollographie J. ROYER Nancy, cliché pelliculaire BALAGNY (pl.4)
- La première épreuve obtenue en aérostat (1858) par NADAR (pl.5)
- Specimen du lever photographique canadien, environs de Bow-Lake, dans les montagnes rocheuses (district d'Alberta N.W.T.) (pl.6)
- Photographie aérostatique en ballon libre par P. NADAR, ascension du 2 juillet 1886, Bellème, Orne, vue partielle, altitude 1100 m. Héliogravure DUJARDIN (pl.7)
- Dernière image
258
à pousser en avant. Une fois que tout a été ainsi ramené à o, on lâche le bouton ; un ressort rappelle alors la crémaillère dans sa position de repos où elle cesse d’engrener avec les roues dont il vient d’être question.
Mais le détail mécanique le plus intéressant de cette machine, qui rend son jeu absolument sûr et lui donne une supériorité marquée sur plusieurs de ses congénères, est celui dont je vais parler maintenant. Il s'agit d’un dispositif propre à empêcher que l’inertie des pièces du mécanisme ne les entraîne, en vertu de la vitesse acquise, au delà de la position dans laquelle elles doivent s'arrêter. Ce dispositif, auquel le constructeur a donné le nom de croix de Malte, et qui fonctionne aussi bien pour les appareils de retenue que pour les tambours, est combiné de telle sorte qu’au moment précis où ces divers organes ont effectué le mouvement exigé par l’opération qu'on a à faire, une pièce rigide pressée contre eux vient les immobiliser complètement.
Tel est, dans ses grands traits, l’arithmomètre Thomas. Il y aurait encore, je le répète, nombre de particularités intéressantes au point de vuemécaniqueàsignalerdanscette machine, mais il ne m’est pas possible d’entrer ici dans plus de détail.
J’ajouterai toutefois que l’usage de l’arithmomètre n’est pas limité aux seules multiplication et division. En particulier, grâce à un théorème sur la suite des nombres impairs qui permet de ramener l’extraction de la racine carrée à une série de soustractions, il se prête très aisément aussi à celte opération. Le savant physicien alsacien Ilirn a publié, en i863, dans les Annales du Génie civil, une notice curieuse où il signale divers usages auxquels peut se prêter l’arithmomètre.
Si, tout en me bornant d’ailleurs à des généralités, je me suis autant étendu sur l’arithmomètre Thomas, c’est, d’une part, que cette machine est la première en date de celles qui ont vraiment pénétré dans la pratique, de l’autre, qu’elle continue à être la plus répandue; mais les principes qui ont présidé à sa construction ont reçu depuis lors d’autres applications, nombreuses et variées, dont quelques-unes marquées au coin de l’esprit le plus inventif. Et si l’on doit constater que ces machines ne sont pas parvenues à détrôner l’arithmomètre
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,60 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
à pousser en avant. Une fois que tout a été ainsi ramené à o, on lâche le bouton ; un ressort rappelle alors la crémaillère dans sa position de repos où elle cesse d’engrener avec les roues dont il vient d’être question.
Mais le détail mécanique le plus intéressant de cette machine, qui rend son jeu absolument sûr et lui donne une supériorité marquée sur plusieurs de ses congénères, est celui dont je vais parler maintenant. Il s'agit d’un dispositif propre à empêcher que l’inertie des pièces du mécanisme ne les entraîne, en vertu de la vitesse acquise, au delà de la position dans laquelle elles doivent s'arrêter. Ce dispositif, auquel le constructeur a donné le nom de croix de Malte, et qui fonctionne aussi bien pour les appareils de retenue que pour les tambours, est combiné de telle sorte qu’au moment précis où ces divers organes ont effectué le mouvement exigé par l’opération qu'on a à faire, une pièce rigide pressée contre eux vient les immobiliser complètement.
Tel est, dans ses grands traits, l’arithmomètre Thomas. Il y aurait encore, je le répète, nombre de particularités intéressantes au point de vuemécaniqueàsignalerdanscette machine, mais il ne m’est pas possible d’entrer ici dans plus de détail.
J’ajouterai toutefois que l’usage de l’arithmomètre n’est pas limité aux seules multiplication et division. En particulier, grâce à un théorème sur la suite des nombres impairs qui permet de ramener l’extraction de la racine carrée à une série de soustractions, il se prête très aisément aussi à celte opération. Le savant physicien alsacien Ilirn a publié, en i863, dans les Annales du Génie civil, une notice curieuse où il signale divers usages auxquels peut se prêter l’arithmomètre.
Si, tout en me bornant d’ailleurs à des généralités, je me suis autant étendu sur l’arithmomètre Thomas, c’est, d’une part, que cette machine est la première en date de celles qui ont vraiment pénétré dans la pratique, de l’autre, qu’elle continue à être la plus répandue; mais les principes qui ont présidé à sa construction ont reçu depuis lors d’autres applications, nombreuses et variées, dont quelques-unes marquées au coin de l’esprit le plus inventif. Et si l’on doit constater que ces machines ne sont pas parvenues à détrôner l’arithmomètre
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,60 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
- 1e série, tome 1, 1861
- 1e série, tome 2, 1862
- 1e série, tome 3, 1862
- 1e série, tome 4, 1863
- 1e série, tome 5, 1864
- 1e série, tome 6, 1865-1866
- 1e série, tome 7, 1866-1867
- 1e série, tome 8, 1867-1869
- 1e série, tome 9, 1870-1872
- 1e série, tome 10, 1873-1877
- 1e série, tome 11, 1879
- 2e série, tome 1, 1889
- 2e série, tome 2, 1890
- 2e série, tome 3, 1891
- 2e série, tome 4, 1892
- 2e série, tome 5, 1893
- 2e série, tome 6, 1894
- 2e série, tome 7, 1895
- 2e série, tome 8, 1896
- 2e série, tome 9, 1897
- 2e série, tome 10, 1898
- 3e série, tome 1, 1899
- 3e série, tome 2, 1900
- 3e série, tome 3, 1901
- 3e série, tome 4, 1902
- 4e série, numéro spécial, 1933
- 4e série, fascicules 1 à 3, 1934
Droits réservés - CNAM