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- TABLE DES MATIÈRES
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- LISTE DES VOLUMES
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- PAGE DE TITRE
- TREIZIÈME PARTIE. L'OUTILLAGE ET LES PROCÉDÉS DES INDUSTRIES MÉCANIQUES (p.1)
- L'ÉLECTRICITÉ (SUITE.) (GROUPE VI DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE INTERNATIONALE DE 1889.) (p.1)
- CHAPITRE VI. -- MACHINES-OUTILS DE LA CLASSE 53 (p.3)
- CHAPITRE VII. -- MATÉRIEL ET PROCÉDÉS DE LA FILATURE ET DE LA CORDERIE (p.15)
- CHAPITRE VIII. -- MATÉRIEL ET PROCÉDÉS DU TISSAGE (p.71)
- 1. Métier simple à bras. Ses origines (p.71)
- 2. Origines des métiers mécaniques pour tissus unis. Leurs progrès jusqu'au milieu du XIXe siècle (p.73)
- 3. Les métiers à la marche ou à la tire, pour façonnés, jusqu'au milieu du XIXe siècle. La Jacquard (p.79)
- 4. Les métiers à la barre, les métiers à navettes changeantes, jusqu'au milieu du XIXe siècle (p.85)
- 5. Les battants-brocheurs, les métiers à espolins et à roquetins multiples, le tissage des tapis, des moquettes et des velours, jusqu'au milieu du XIXe siècle (p.87)
- 6. Les métiers pour tissus pleins aux expositions de 1851 à 1878 (p.90)
- 7. Les métiers pour tissus pleins à l'Exposition de 1889 (p.96)
- 8. Métiers à mailles (p.97)
- 9. Matériel des apprêts (p.106)
- 10. Statistique commerciale (p.108)
- CHAPITRE IX. -- MATÉRIEL ET PROCÉDÉS DE LA COUTURE ET DE LA CONFECTION DES VÊTEMENTS (p.110)
- CHAPITRE X. -- MATÉRIEL ET PROCÉDÉS DE LA CONFECTION DES OBJETS MOBILIERS ET D'HABITATION (p.122)
- CHAPITRE XI. -- MATÉRIEL ET PROCÉDÉS DE LA PAPETERIE, DES TEINTURES ET DES IMPRESSIONS (p.140)
- 1. Matériel et procédés de la papeterie (p.140)
- 2. Matériel et procédés de la typographie (p.151)
- 3. Matériel et procédés de la lithographie et de la taille-douce (p.167)
- 4. Matériel de blanchiment, de teinture, d'impression et d'apprêt des tissus (p.169)
- 5. Matériel de l'industrie du papier peint (p.180)
- 6. Statistique commerciale (p.182)
- CHAPITRE XII. -- MACHINES, INSTRUMENTS ET PROCÉDÉS USITÉS DANS DIVERS TRAVAUX (p.183)
- CHAPITRE XIII. -- CARROSSERIE ET CHARRONNAGE. -- BOURRELLERIE ET SELLERIE (p.204)
- CHAPITRE XIV. -- MATÉRIEL DES CHEMINS DE FER (p.238)
- 1. Origines des chemins de fer (p.238)
- 2. Résistances au développement des chemins de fer. Issue de la lutte (p.242)
- 3. Généralités. Tracé et travaux d'art (p.243)
- 4. Voie (p.247)
- 5. Appareils de sécurité de la voie (p.249)
- 6. Locomotives (p.251)
- 7. Voitures et wagons (p.256)
- 8. Appareils de sécurité du matériel roulant (p.266)
- 9. Aménagements du matériel pour le transport des blessés (p.271)
- 10. Chemins de fer secondaires (p.272)
- 11. Chemins de fer de divers systèmes (p.277)
- 12. Tramways (p.281)
- 13. Locomotives routières. Voitures mécaniques (p.284)
- 14. Statistique (p.285)
- 15. Conclusions (p.293)
- CHAPITRE XV. -- ÉLECTRICITÉ (p.297)
- 1. Observations préliminaires (p.297)
- 2. Découverte de l'électro-magnétisme. Premières applications. Premiers moteurs électriques (p.298)
- 3. Découverte de l'induction. Premières machines magnéto-électriques et dynamo-électriques (p.299)
- 4. Progrès successifs des machines dynamos. Leur emploi comme moteurs (p.300)
- 5. Accumulateurs (p.307)
- 6. Éclairage électrique (p.308)
- 7. Application des moteurs électriques aux transports (p.310)
- 8. Électro-chimie et électro-métallurgie (p.311)
- 9. Soudure électrique (p.313)
- 10. Télégraphie (p.313)
- 11. Téléphones (p.320)
- 12. Phonographe (p.323)
- 13. Applications de l'électricité aux signaux de chemins de fer et aux freins de sécurité (p.324)
- 14. Horlogerie électrique. Chronographie. Instruments enregistreurs et avertisseurs (p.329)
- CHAPITRE XVI. -- MATÉRIEL ET PROCÉDÉS DU GÉNIE CIVIL, DES TRAVAUX PUBLICS ET DE L'ARCHITECTURE (p.332)
- 1. Observations préliminaires (p.332)
- 2. Éléments de liaison des maçonneries (p.332)
- 3. Maçonneries (p.344)
- 4. Applications de la mécanique à la construction (p.348)
- 5. Ponts en maçonnerie (p.352)
- 6. Ponts métalliques (p.355)
- 7. Ponts suspendus (p.359)
- 8. Routes et chemins vicinaux (p.360)
- 9. Travaux édilitaires (p.362)
- 10. Navigation intérieure (p.370)
- 11. Travaux maritimes (p.377)
- 12. Objets divers (p.383)
- 13. Statistique (p.384)
- CHAPITRE XVII. -- HYGIÈNE ET ASSISTANCE PUBLIQUE (p.388)
- CHAPITRE XVIII. -- MATÉRIEL DE LA NAVIGATION ET DU SAUVETAGE (p.436)
- 1. Le matériel de la navigation jusqu'à la fin du XVIIIe siècle (p.436)
- 2. La marine à voiles ou à rames pendant le XIXe siècle (p.447)
- 3. Généralités sur la navigation à vapeur. Les propulseurs et les machines (p.458)
- 4. La marine commerciale à vapeur depuis ses origines (p.468)
- 5. La navigation fluviale à vapeur (p.474)
- 6. La marine militaire moderne (p.475)
- 7. Les bateaux sous-marins (p.479)
- 8. Navigation de plaisance (p.480)
- 9. Sauvetage maritime (p.482)
- 10. Sauvetage d'incendie (p.483)
- CHAPITRE XIX. -- MATÉRIEL ET PROCÉDÉS DE L'ART MILITAIRE (p.485)
- TABLE DES MATIÈRES (p.559)
- TREIZIÈME PARTIE. L'OUTILLAGE ET LES PROCÉDÉS DES INDUSTRIES MÉCANIQUES (p.1)
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300
EXPOSITION DE 1889.
Immédiatement après, on proposa d’utiliser le courant même de la machine ou une fraction de ce courant pour déterminer l’excitation. Sur cette donnée nouvelle, la maison Siemens, recourant aune armature spéciale qui porte son nom et qui avait été antérieurement appliquée à de petites machines de l’ancien type (1854), construisit en 18 6 y des machines dynamo-électriques manœuvrées à la main par quarante hommes et produisant un arc puissant. L’ensemhle de chaque machine et du foyer lumineux correspondant formait un assortiment destiné à des usages militaires.
4. Progrès successifs des machines dynamos. Leur emploi comme moteurs. — Jusqu’à cette époque, il n’existait que des machines à courants alternatifs ou redressés, malgré la tentative faite en 1853 par le docteur Werner Siemens, pour mettre à la disposition de la télégraphie une machine à courants continus (teller-mas-chine ou machine-assiette).
Cependant le Nuovo Cimento avait publié en i864 la description d’un petit moteur électrique de M. Pacinotti, dans lequel l’induit mobile était composé d’un grand nombre de spires enroulées autour d’un anneau en fer doux. Ces spires recevaient le courant d’une pile par l’intermédiaire d’un commutateur à galets. Les points d’entrée et de sortie restaient ainsi fixes dans l’espace pendant la rotation de l’anneau; les aimantations et désaimantations du fer se succédaient avec une bien moindre rapidité ; le couple tendant à faire tourner la machine avait une valeur pratiquement constante, au lieu de n’agir que par saccades, et le courant, au lieu d’être renversé simultanément dans tout l’anneau, y gardait constamment la même direction, étant seulement renversé dans chaque spire au moment où elle passait devant les galets. Pendant de longues années, le modèle de cette machine est resté à l’Université de Pise; il figurait en i 8 81 à l’Exposition d’électricité. Comme petit moteur, l’appareil ne présentait aucune supériorité sur ses devanciers : aussi attira-t-il bien peu l’attention. Mais, par une expérience des plus intéressantes, M. Pacinotti avait reconnu qu’en plaçant sa machine entre les pôles d’aimants per-
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,62 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
EXPOSITION DE 1889.
Immédiatement après, on proposa d’utiliser le courant même de la machine ou une fraction de ce courant pour déterminer l’excitation. Sur cette donnée nouvelle, la maison Siemens, recourant aune armature spéciale qui porte son nom et qui avait été antérieurement appliquée à de petites machines de l’ancien type (1854), construisit en 18 6 y des machines dynamo-électriques manœuvrées à la main par quarante hommes et produisant un arc puissant. L’ensemhle de chaque machine et du foyer lumineux correspondant formait un assortiment destiné à des usages militaires.
4. Progrès successifs des machines dynamos. Leur emploi comme moteurs. — Jusqu’à cette époque, il n’existait que des machines à courants alternatifs ou redressés, malgré la tentative faite en 1853 par le docteur Werner Siemens, pour mettre à la disposition de la télégraphie une machine à courants continus (teller-mas-chine ou machine-assiette).
Cependant le Nuovo Cimento avait publié en i864 la description d’un petit moteur électrique de M. Pacinotti, dans lequel l’induit mobile était composé d’un grand nombre de spires enroulées autour d’un anneau en fer doux. Ces spires recevaient le courant d’une pile par l’intermédiaire d’un commutateur à galets. Les points d’entrée et de sortie restaient ainsi fixes dans l’espace pendant la rotation de l’anneau; les aimantations et désaimantations du fer se succédaient avec une bien moindre rapidité ; le couple tendant à faire tourner la machine avait une valeur pratiquement constante, au lieu de n’agir que par saccades, et le courant, au lieu d’être renversé simultanément dans tout l’anneau, y gardait constamment la même direction, étant seulement renversé dans chaque spire au moment où elle passait devant les galets. Pendant de longues années, le modèle de cette machine est resté à l’Université de Pise; il figurait en i 8 81 à l’Exposition d’électricité. Comme petit moteur, l’appareil ne présentait aucune supériorité sur ses devanciers : aussi attira-t-il bien peu l’attention. Mais, par une expérience des plus intéressantes, M. Pacinotti avait reconnu qu’en plaçant sa machine entre les pôles d’aimants per-
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,62 %.
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- Tome premier. Historique des expositions universelles. Préliminaires de l'exposition universelle de 1890
- Tome deuxième. Travaux de l'exposition universelle de 1889
- Tome troisième. Exploitation, services divers, régime financier et bilan de l'exposition universelle de 1889
- Tome quatrième. Les beaux-arts, l'éducation, l'enseignement, les arts libéraux (Groupes I et II de l'exposition universelle de 1889. Exposition centennale de l'art français)
- Tome cinquième. Le mobilier, le tissus et les vêtements (Groupes III et IV de l'exposition universelle de 1889)
- Tome sixième. Les industries extractives, les produits bruts et ouvrés. L'outillage et les procédés des industries mécaniques (Groupes V et VI de l'Exposition universelle de 1889)
- Tome septième. L'outillage et les procédés des industries mécaniques. L'électricité (suite) (Groupe VI de l'exposition universelle de 1889)
- Tome huitième. Les produits alimentaires. L'agriculture, l'aquiculture et l'horticulture. (Groupes VII, VIII et IX de l'exposition universelle de 1889)
- Tome neuvième. L'économie sociale. L'exposition rétrospective du travail et des sciences anthropologiques. Résumé et conclusions
- Pièces annexes. Actes officiels. Tableaux statistiques et financiers
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