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- TABLE DES MATIÈRES
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- TEXTE OCÉRISÉ
- PAGE DE TITRE (Première image)
- INDEX (n.n.)
- DOCUMENTS OFFICIELS : Décrets relatifs à l'ouverture d'une Exposition universelle; d'une Exposition des beaux-arts (p.r1)
- Nomination de la Commission impériale (p.r2)
- Règlement général pour l'Exposition universelle (p.r4)
- Système de classification des produits de l'Exposition universelle (p.r12)
- Décret relatif aux récompenses à décerner par le Jury international (p.r44)
- Règlement pour servir de base aux opérations du Jury international (p.r46)
- Nombre des jurés et répartition pour chaque classe des beaux-arts (p.r49)
- Circulaires diverses (p.r50)
- Membres du Jury de l'Exposition de l'industrie et répartition par classes (p.r54)
- Décret relatif à la clôture de l'Exposition universelle (p.r64)
- Relation de la distribution des récompenses aux exposants (p.r65)
- Nominations dans l'ordre impérial de la Légion d'honneur (p.r71)
- Récompenses pécuniaires aux exposants (p.r75)
- Ier GROUPE. INDUSTRIES AYANT POUR OBJET PRINCIPAL L'EXTRACTION OU LA PRODUCTION DES MATIÈRES
- CLASSE I. - Art des mines et métallurgie (p.1)
- CLASSE II. - Art forestier, chasse, pêche et récoltes de produits obtenus sans culture (p.45)
- Statistique et documents généraux (p.47)
- Exploitations forestières (p.65)
- Industries forestières (p.70)
- Chasse des animaux terrestres et amphibies (p.73)
- Récolte de produits obtenus sans culture (p.75)
- Destruction des animaux nuisibles (p.78)
- Acclimatation des espèces utiles de plantes et d'animaux (p.78)
- Exposition spéciale d'histoire naturelle industrielle (p.81)
- CLASSE III. - Agriculture (y compris toutes les cultures de végétaux et d'animaux) (p.83)
- Statistique et documents généraux (p.84)
- Cartes agronomiques (p.89)
- Engrais et amendements (p.91)
- Drainage et irrigations (p.98)
- Constructions rurales (p.103)
- Matériel agricole (p.108)
- Laines (p.148)
- Cocons (p.157)
- Huiles à manger (p.159)
- Tabac en feuilles (p.160)
- Racine de garance (p.164)
- Produits agricoles (p.164)
- Coopérateurs (p.179)
- IIe GROUPE. INDUSTRIES AYANT SPÉCIALEMENT POUR OBJET L'EMPLOI DES FORCES MÉCANIQUES
- CLASSE IV. - Mécanique générale appliquée à l'industrie (p.187)
- Appareils de pesage et de jaugeage employés dans l'industrie (p.187)
- Organes de transmission et pièces détachées (p.190)
- Manèges et moulins à vent (p.192)
- Moteurs hydrauliques (p.192)
- Machines à vapeur (p.193)
- Chaudières à vapeur (p.219)
- Appareils fumivores (p.220)
- Accessoires des chaudières à vapeur (p.222)
- Machines servant à manoeuvrer les fardeaux (p.222)
- Machines hydrauliques, élévatoires et autres (p.223)
- Ventilateurs et souffleries (p.226)
- Dessins de machines (p.228)
- Coopérateurs (p.228)
- CLASSE V. - Mécanique spéciale et matériel des chemins de fer et des autres modes de transport: Transport par chemins de fer (p.231)
- CLASSE VI. - Mécanique spéciale et matériel des ateliers industriels (p.267)
- Considérations générales (p.267)
- Machines et outils à travailler le bois, la pierre et les métaux (p.270)
- Machines pour les industries alimentaires, l'exploitation des mines, etc. (p.291)
- Appareils et machines en usage dans l'agriculture (p.296)
- Machines employées dans la meunerie, la panification, etc. (p.317)
- Machines spéciales à certaines industries (p.327)
- Machines relatives aux arts de l'impression et de la reliure; machines diverses (p.332)
- Machines et appareils divers (p.346)
- Coopérateurs (p.350)
- CLASSE VII. - Mécanique spéciale et matériel des manufactures de tissus (p.351)
- Machines à filer le coton (p.351)
- Machines à imprimer, apprêter et sécher les tissus (p.361)
- Machines à teiller le lin (p.364)
- Pièces détachées de machines pour tissage (p.365)
- Machines à peigner et filer le lin et le chanvre (p.365)
- Machines à filer la laine (p.371)
- Machines à travailler la soie (p.377)
- Machines à fabriquer les divers tissus (p.383)
- Machines à tricoter, faire le tulle, coudre et broder (p.389)
- Coopérateurs (p.395)
- IIIe GROUPE. INDUSTRIES SPÉCIALEMENT FONDÉES SUR DES AGENTS PHYSIQUES ET CHIMIQUES, OU SE RATTACHANT AUX SCIENCES ET À L'ENSEIGNEMENT
- CLASSE VIII. - Arts de précision, industries se rattachant aux sciences et à l'enseignement (p.397)
- Instruments divisés (p.397)
- Instruments d'optique (p.402)
- Instruments de mathématiques (p.404)
- Horlogerie (p.406)
- Instruments de physique, de chimie et de météorologie (p.424)
- Sphères terrestres, cartes, plans et documents de géographie, de topographie et de statistique (p.435)
- Modèles, cartes, ouvrages, instruments et appareils destinés à l'enseignement (p.437)
- CLASSE IX. - Industries comprenant l'emploi économique de la chaleur, de la lumière et de l'électricité (p.441)
- Chauffage et ventilation des édifices publics (p.442)
- Appareils de torréfaction et autres (p.445)
- Appareils de chauffage (p.447)
- Blanchissage (p.449)
- Charbons artificiels (p.450)
- Chauffage au gaz (p.451)
- Appareils divers (p.451)
- Appareils d'éclairage (p.452)
- Phares lenticulaires (p.455)
- Production et emploi de l'électricité (p.456)
- CLASSE X. - Arts chimiques, teinture et impressions, industries des papiers, des peaux, du caoutchouc, etc. (p.467)
- Produits chimiques (p.468)
- Produits pharmaceutiques (p.485)
- Bougies stéariques (p.486)
- Allumettes chimiques (p.507)
- Huiles (p.518)
- Savons (p.522)
- Essences pour parfumerie (p.534)
- Vernis (p.537)
- Cirages (p.539)
- Cires à cacheter (p.539)
- Noirs de fumée, d'os, etc. (p.539)
- Encres d'imprimerie (p.540)
- Caoutchouc et gutta-percha (p.541)
- Cuirs et peaux (p.548)
- Papiers et cartons (p.554)
- Teintures et impressions (p.560)
- Toiles cirées (p.574)
- Matières tinctoriales et organiques (p.575)
- Extraits colorants (p.577)
- Encres à écrire (p.579)
- Crayons (p.580)
- Blanc de céruse (p.581)
- Blanc de zinc (p.591)
- Outremer artificiel (p.600)
- Couleurs artistiques (p.607)
- Tabacs fabriqués (p.609)
- Coopérateurs (p.610)
- CLASSE XI. - Préparation et conservation des substances alimentaires (p.613)
- Farines (p.613)
- Pâtes et vermicelles (p.615)
- Biscuits (p.616)
- Amidons et fécules (p.617)
- Fabrication du sucre (p.618)
- 1° Sucre de cannes (p.618)
- 2° Sucre de betteraves (p.620)
- 3° Raffineries de sucres (p.626)
- 4° Sucres et alcools (p.627)
- Vins, eaux-de-vie, etc. (p.629)
- Capsules métalliques et appareils culinaires (p.645)
- Conserves alimentaires (p.647)
- Moutardes (p.650)
- Chocolats (p.651)
- Cafés, thés, cacaos, cannelles et vanilles (p.653)
- Fruits desséchés (p.656)
- Liqueurs sucrées et fruits conservés (p.656)
- Confiserie (p.658)
- Conservation des grains (p.659)
- Appareils des boulangeries (p.660)
- Appareils des féculeries (p.661)
- Appareils et procédés des distilleries et sucreries (p.661)
- Coopérateurs (p.664)
- IVe GROUPE. INDUSTRIES SE RATTACHANT SPÉCIALEMENT AUX PROFESSIONS SAVANTES
- CLASSE XII. - Hygiène, pharmacie, médecine et chirurgie (p.665)
- CLASSE XIII. - Marine et art militaire (p.675)
- CLASSE XIV. - Constructions civiles (p.719)
- Ve GROUPE. MANUFACTURE DES PRODUITS MINÉRAUX
- CLASSE XV. - Industrie des aciers bruts et ouvrés (p.871)
- CLASSE XVI. - Fabrication des ouvrages en métaux d'un travail ordinaire (p.891)
- Considérations générales (p.891)
- Élaboration des métaux et des alliages durs par voie de moulage (p.893)
- Fabrication des feuilles, des fils, des gros tubes, etc., de métaux et d'alliages durs (p.895)
- Chaudronnerie, tôlerie, ferblanterie et élaborations diverses de feuilles de métaux et d'alliages durs (p.898)
- Petite serrurerie et quincaillerie (p.903)
- Élaboration du zinc, du plomb, de l'étain et des alliages blancs divers (p.905)
- Élaboration industrielle des métaux précieux (p.906)
- Coopérateurs (p.906)
- CLASSE XVII. - Orfèvrerie, bijouterie, bronzes d'art (p.909)
- CLASSE XVIII. - Industries de la verrerie et de la céramique (p.927)
- VIe GROUPE. MANUFACTURES DE TISSUS
- CLASSE XIX. - Industrie des cotons (p.957)
- CLASSE XX. - Industrie des laines (p.987)
- Peignage et filature de laine (p.987)
- Draps (p.994)
- Tissus de laine lisses, croisés, non foulés ou légèrement foulés (p.1008)
- Couvertures et feutres (p.1013)
- Tissus mélangés (p.1015)
- Tissus de poils de chèvre (p.1019)
- Châles de l'Inde, châles brochés (p.1021)
- Gilets brochés et de fantaisie (p.1025)
- Velours d'Utrecht, peluches de laine et de poils de chèvre (p.1026)
- Étoffes pour ameublements (p.1027)
- Industrie des crins (p.1029)
- Coopérateurs (p.1030)
- CLASSE XXI. - Industrie des soies (p.1039)
- CLASSE XXII. - Industrie des lins et des chanvres (p.1067)
- CLASSE XXIII. - Industries de la bonneterie, des tapis, de la passementerie, de la broderie et des dentelles (p.1079)
- VIIe GROUPE. AMEUBLEMENT ET DÉCORATION, MODES, DESSIN INDUSTRIEL, IMPRIMERIE, MUSIQUE
- CLASSE XXIV. - Industries concernant l'ameublement et la décoration (p.1113)
- Considérations générales (p.1113)
- Ébénisterie, marqueterie, sculpture, tapisserie, etc. (p.1117)
- Objets de décoration et d'ameublement en pierre, marbre, matières dures, pierres artificielles, stuc, mosaïque (p.1135)
- En métal (p.1140)
- En carton-pierre, pâte moulée ; meubles en laque et papier mâché ; cadres dorés et vernis (p.1142)
- Meubles et objets divers en roseaux; nattes, paillassons, grosse brosserie, ustensiles divers (p.1145)
- Papiers peints, cuirs et tissus pour tentures, stores, peinture en décor (p.1146)
- Décoration et ameublement des édifices religieux (p.1150)
- Coopérateurs (p.1153)
- CLASSE XXV. - Confection des articles de vêtements; fabrication des objets de mode et de fantaisie (p.1159)
- Boutons (p.1160)
- Lingerie (p.1163)
- Corsets (p.1165)
- Bretelles et jarretières (p.1167)
- Vêtements d'hommes (p.1168)
- Vêtements de femmes (p.1172)
- Chaussures (p.1173)
- Ganterie (p.1179)
- Coiffures (p.1181)
- Perruques, ouvrages en cheveux (p.1186)
- Fleurs artificielles et plumes (p.1187)
- Articles à l'aiguille et au crochet (p.1189)
- Éventails et écrans à la main (p.1191)
- Parapluies, ombrelles et cannes (p.1193)
- Tabletterie (p.1195)
- Peignes (p.1199)
- Brosserie (p.1200)
- Plumeaux (p.1201)
- Pipes et accessoires (p.1201)
- Petits meubles de fantaisie (p.1204)
- Vannerie et sparterie fines (p.1212)
- Cartonnages, papiers de fantaisie (p.1213)
- Jouets d'enfants (p.1217)
- Collections diverses (p.1220)
- Coopérateurs (p.1162)
- CLASSE XXVI. - Dessin et plastique appliqués à l'industrie; imprimerie en caractères et en taille-douce, photographie, gravure, etc. (p.1221)
- Dessins industriels (p.1221)
- Lithographie (p.1229)
- Photographie (p.1233)
- Plastique, ivoires, moulage et estampage (p.1243)
- Typographie (p.1247)
- Appareils de typographie (p.1258)
- Calligraphie (p.1263)
- Gravure (p.1268)
- Reliure (p.1290)
- Registres (p.1296)
- Cartes à jouer (p.1307)
- Supplément (p.1318)
- Coopérateurs (p.1243)
- CLASSE XXVII. - Fabrication des instruments de musique (p.1321)
- 1. Instruments à vent à embouchure latérale et à anches (p.1321)
- 2. Instruments de cuivre à embouchure conique ou à bocal (p.1330)
- 3. Instruments à vent, à clavier (p.1337)
- 3. Instruments à vent, à clavier (p.1345)
- 4. Instruments à cordes, à archet (p.1348)
- 5. Instruments à cordes, à clavier (p.1355)
- Pianos exceptionnels (p.1364)
- Instruments à cordes pincées (p.1367)
- 6. Instruments à percussion (p.1367)
- 7. Boîtes à musique (p.1368)
- 8. Objets accessoires des instruments de musique (p.1369)
- Coopérateurs (p.1372)
- VIIIe GROUPE. BEAUX-ARTS
- CLASSE XXVIII. - Peinture, gravure et lithographie (p.1373)
- CLASSE XXIX. - Sculpture et gravure en médailles (p.1377)
- CLASSE XXX. - Architecture (p.1379)
- CLASSE XXXI. - Produits de l'économie domestique (p.1383)
- Considérations générales sur le bon marché (p.1383)
- Logement (p.1401)
- Objets, ustensiles, etc., d'ameublement; appareils d'hygiène, de chauffage, etc. (p.1402)
- Substances alimentaires (p.1410)
- Tissus de coton, pur et mélangé (p.1420)
- Draperie et étoffes de laine (p.1423)
- Vêtements confectionnés et chaussures (p.1425)
- Table alphabétique des matières (p.1427)
- Corrections et additions (p.1575)
- Dernière image
CINQUIÈME CLASSE.
236
MM. de Marsilly, ingénieur des mines, et Chobr-zinski , ingénieur de la traction au chemin de fer du Nord, à Paris.— MM. de Marsilly et Chobrzinski exposent une grille, dite grille en escalier, pour l’emploi de la houille en nature dans les loyers des machines locomotives. Cette grille, dont l’usage est répandu depuis longtemps en Allemagne pour brûler les combustibles menus et non collants dans les foyers des fours à puddler ou à réchauffer, et même des chaudières de machines fixes, a reçu en France, sur les indications de M. de Marsilly, ingénieur des mines à Amiens, et par les soins de M. Chobrzinski, une application nouvelle et très-utile dans les foyers des machines locomotives. Le résultat, constaté par l’application à un grand nombre de machines, est très-favorable pour la production de la vapeur et pour la consommation du combustible , qui descend au-dessous de celle du coke ; la fumée est brûlée d’une manière beaucoup plus complète que lorsqu’on emploie la houille sur les grilles ordinaires ; elle cesse d’être sensible lorsqu’on emploie des charbons un peu maigres, comme ceux de Cardiff et du bassin du Centre en Belgique. Ce système paraît devoir permettre dans tous les cas, avec un peu de soin de la part des mécaniciens, de brûler de la bouille en nature dans les trains de grande vitesse, sans incommodité pour les voyageurs.
Le Jury est d’avis qu’il y a lieu de récompenser par la médaille de 2 e classe l’application faite par MM. de Marsilly et Chobrzinski de cette nouvelle grille aux foyers des machines locomotives.
M. J.-J. Meyer , à Paris. — M. Meyer expose une machine locomotive construite pour le chemin de fer de Paris à Orsay.
Cette machine, dessinée par M. Meyer sur le programme qui lui a été fourni par M. Arnoux, a été exécuté par M. Anjubault, constructeur à Paris.
M. Arnoux, après avoir perfectionné les véhicules de son système, s’est appliqué à le compléter, en créant une machine à roues accouplées, présentant une adhérence assez grande pour remorquer de fortes charges sur des rampes d’une forte inclinaison : il a imaginé de rendre indépendants les deux systèmes de roues accouplées de chaque côté de la machine, en commandant chaque système par deux cylindres : l’un inférieur, l’autre extérieur.
Les deux essieux moteurs sont coupés au milieu, et chaque moitié peut tourner indépendamment de l’autre , sans que cependant la rigidité transversale des essieux soit détruite. Un ingénieux emmanchement des deux bouts de demi-essieux l’un sur l’autre permet d’atteindre ce but, et les roues peuvent néanmoins effectuer, par leur développement, des parcours proportionnels aux longueurs des rails.
M. Meyer a heureusement vaincu les difficultés d’agencement d’un tel système, qui se présente, à la vérité, avec une certaine apparence de complications, mais qui donne cependant une machine solide, susceptible de marcher vite et de remorquer de lourds convois, tout en parcourant avec aisance les courbes du plus petit rayon, dont les premiers essais ont constaté le succès. Les difficultés d’exécution ont été résolues avec intelligence par M. Anjubault, constructeur qui commence et dont le Jury a constaté avec satisfaction le mérite.
Cette machine complète le système de M. Arnoux et ouvre une voie nouvelle dans laquelle les ingénieurs et
les constructeurs trouveront matière à perfectionnement et à simplification.
Telle qu’elle se produit de son premier jet, la machine exposée par M. J.-J. Meyer a excité l’attention du Jury de la Ve classe, qui décerne à cet ingénieur-constructeur une médaille de 2 e classe.
Mention honorable.
M. Vancamp, mécanicien au chemin de fer de Lyon. — Segments de piston. — La disposition présentée par M. Vancamp est simple et offre peu de chances de dérangement; elle a été adoptée pour un assez grand nombre de machines locomotives.
AUTRICHE.
Grande médaille d’honneur.
M. Guillaume Engerth (n° 327), à Vienne.—M.En-gerth, conseiller technique à la direction générale des chemins de fer de l’État, en Autriche, a exposé, sous forme de dessins, la machine locomotive qu’il a proposée pour la section du Sœmmering sur le chemin de fer deVienne à Trieste; plusieurs machines de ce système, construites pour des chemins de fer français, figurent d’ailleurs dans l’Annexe.
Le système de M. Engerth se compose de deux éléments distincts : i° l’emploi d’un châssis brisé qui permet de rapprocher les roues motrices vers l’avant de la machine, pour faciliter leur passage dans les courbes de petit rayon et dans les changements de voies, et de supporter sur un châssis indépendant le foyer, auquel on peut dès lors donner les dimensions nécessaires pour une grande chaudière; 20 l’emploi d’un système d’engrenages qui réunit le train des roues du châssis mobile avec celui des roues motrices et permet de faire concourir le poids total de l’appareil à l’adhérence, sans qu’il perde la propriété de circuler avec facilité dans des courbes de petit rayon.
Par l’introduction, dans le système des supports de la machine, d’un double châssis, dont les deux parties sont réunies par une articulation placée sous la chaudière , en avant du foyer, M. Engerth n’a pas seulement résolu, d’une manière très-heureuse la question de l’emploi des machines d’une grande puissance dans les courbes de très-petit rayon; de l’avis de beaucoup de personnes, il a levé une difficulté sérieuse qui s’opposait à l’accroissement de la puissance des machines à marchandises sur les chemins de fer à grand trafic, ou à l’adoption de proportions satisfaisantes entre les divers éléments qui concourent à produire la puissance motrice.
En présence de deux systèmes, dont l’un consistait à sacrifier la répartition du poids sur les trois essieux accouplés et à augmenter outre mesure leur écartement extrême, en rejetant l’un d’eux à l’arrière du foyer, et dont l’autre reculait devant la nécessité d’augmenter la dimension du foyer dans une juste proportion avec les tubes, ou renonçait à répartir convenablement la charge, en plaçant les trois essieux moteurs entre la boîte à feu et la boîte à fumée, le système de M. Engerth, qui levait ces difficultés, ne devait pas manquer d’être accueilli avec faveur par les constructeurs et par les ingénieurs chargés de l’exploitation. C’est surtout ainsi que s’explique son adoption sur plusieurs des grandes lignes de chemins de fer en France.
L’emploi de l’engrenage, que M. Engerth n’a intro-
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236
MM. de Marsilly, ingénieur des mines, et Chobr-zinski , ingénieur de la traction au chemin de fer du Nord, à Paris.— MM. de Marsilly et Chobrzinski exposent une grille, dite grille en escalier, pour l’emploi de la houille en nature dans les loyers des machines locomotives. Cette grille, dont l’usage est répandu depuis longtemps en Allemagne pour brûler les combustibles menus et non collants dans les foyers des fours à puddler ou à réchauffer, et même des chaudières de machines fixes, a reçu en France, sur les indications de M. de Marsilly, ingénieur des mines à Amiens, et par les soins de M. Chobrzinski, une application nouvelle et très-utile dans les foyers des machines locomotives. Le résultat, constaté par l’application à un grand nombre de machines, est très-favorable pour la production de la vapeur et pour la consommation du combustible , qui descend au-dessous de celle du coke ; la fumée est brûlée d’une manière beaucoup plus complète que lorsqu’on emploie la houille sur les grilles ordinaires ; elle cesse d’être sensible lorsqu’on emploie des charbons un peu maigres, comme ceux de Cardiff et du bassin du Centre en Belgique. Ce système paraît devoir permettre dans tous les cas, avec un peu de soin de la part des mécaniciens, de brûler de la bouille en nature dans les trains de grande vitesse, sans incommodité pour les voyageurs.
Le Jury est d’avis qu’il y a lieu de récompenser par la médaille de 2 e classe l’application faite par MM. de Marsilly et Chobrzinski de cette nouvelle grille aux foyers des machines locomotives.
M. J.-J. Meyer , à Paris. — M. Meyer expose une machine locomotive construite pour le chemin de fer de Paris à Orsay.
Cette machine, dessinée par M. Meyer sur le programme qui lui a été fourni par M. Arnoux, a été exécuté par M. Anjubault, constructeur à Paris.
M. Arnoux, après avoir perfectionné les véhicules de son système, s’est appliqué à le compléter, en créant une machine à roues accouplées, présentant une adhérence assez grande pour remorquer de fortes charges sur des rampes d’une forte inclinaison : il a imaginé de rendre indépendants les deux systèmes de roues accouplées de chaque côté de la machine, en commandant chaque système par deux cylindres : l’un inférieur, l’autre extérieur.
Les deux essieux moteurs sont coupés au milieu, et chaque moitié peut tourner indépendamment de l’autre , sans que cependant la rigidité transversale des essieux soit détruite. Un ingénieux emmanchement des deux bouts de demi-essieux l’un sur l’autre permet d’atteindre ce but, et les roues peuvent néanmoins effectuer, par leur développement, des parcours proportionnels aux longueurs des rails.
M. Meyer a heureusement vaincu les difficultés d’agencement d’un tel système, qui se présente, à la vérité, avec une certaine apparence de complications, mais qui donne cependant une machine solide, susceptible de marcher vite et de remorquer de lourds convois, tout en parcourant avec aisance les courbes du plus petit rayon, dont les premiers essais ont constaté le succès. Les difficultés d’exécution ont été résolues avec intelligence par M. Anjubault, constructeur qui commence et dont le Jury a constaté avec satisfaction le mérite.
Cette machine complète le système de M. Arnoux et ouvre une voie nouvelle dans laquelle les ingénieurs et
les constructeurs trouveront matière à perfectionnement et à simplification.
Telle qu’elle se produit de son premier jet, la machine exposée par M. J.-J. Meyer a excité l’attention du Jury de la Ve classe, qui décerne à cet ingénieur-constructeur une médaille de 2 e classe.
Mention honorable.
M. Vancamp, mécanicien au chemin de fer de Lyon. — Segments de piston. — La disposition présentée par M. Vancamp est simple et offre peu de chances de dérangement; elle a été adoptée pour un assez grand nombre de machines locomotives.
AUTRICHE.
Grande médaille d’honneur.
M. Guillaume Engerth (n° 327), à Vienne.—M.En-gerth, conseiller technique à la direction générale des chemins de fer de l’État, en Autriche, a exposé, sous forme de dessins, la machine locomotive qu’il a proposée pour la section du Sœmmering sur le chemin de fer deVienne à Trieste; plusieurs machines de ce système, construites pour des chemins de fer français, figurent d’ailleurs dans l’Annexe.
Le système de M. Engerth se compose de deux éléments distincts : i° l’emploi d’un châssis brisé qui permet de rapprocher les roues motrices vers l’avant de la machine, pour faciliter leur passage dans les courbes de petit rayon et dans les changements de voies, et de supporter sur un châssis indépendant le foyer, auquel on peut dès lors donner les dimensions nécessaires pour une grande chaudière; 20 l’emploi d’un système d’engrenages qui réunit le train des roues du châssis mobile avec celui des roues motrices et permet de faire concourir le poids total de l’appareil à l’adhérence, sans qu’il perde la propriété de circuler avec facilité dans des courbes de petit rayon.
Par l’introduction, dans le système des supports de la machine, d’un double châssis, dont les deux parties sont réunies par une articulation placée sous la chaudière , en avant du foyer, M. Engerth n’a pas seulement résolu, d’une manière très-heureuse la question de l’emploi des machines d’une grande puissance dans les courbes de très-petit rayon; de l’avis de beaucoup de personnes, il a levé une difficulté sérieuse qui s’opposait à l’accroissement de la puissance des machines à marchandises sur les chemins de fer à grand trafic, ou à l’adoption de proportions satisfaisantes entre les divers éléments qui concourent à produire la puissance motrice.
En présence de deux systèmes, dont l’un consistait à sacrifier la répartition du poids sur les trois essieux accouplés et à augmenter outre mesure leur écartement extrême, en rejetant l’un d’eux à l’arrière du foyer, et dont l’autre reculait devant la nécessité d’augmenter la dimension du foyer dans une juste proportion avec les tubes, ou renonçait à répartir convenablement la charge, en plaçant les trois essieux moteurs entre la boîte à feu et la boîte à fumée, le système de M. Engerth, qui levait ces difficultés, ne devait pas manquer d’être accueilli avec faveur par les constructeurs et par les ingénieurs chargés de l’exploitation. C’est surtout ainsi que s’explique son adoption sur plusieurs des grandes lignes de chemins de fer en France.
L’emploi de l’engrenage, que M. Engerth n’a intro-
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