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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
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- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE DES MATIERES (p.168)
- Préface par le Professeur Raymond Saint Paul, Directeur du C.N.A.M (p.5)
- La vulgarisation scientifique en France de 1855 à 1914 : contexte, conceptions et procédés par Bruno Béguet (p.6)
- Le monde des vulgarisateurs par Catherine Bénédic (p.30)
- Dictionnaire des vulgarisateurs (p.41)
- Le livre de vulgarisation scientifique par Bruno Béguet (p.50)
- La Bibliothèque des merveilles (p.69)
- Les collections de vulgarisation (p.70)
- Les revues de vulgarisation scientifique par Florence Colin (p.71)
- Cosmos et La Nature (p.92)
- Les publications annuelles (p.93)
- Liste des revues créées en France de 1850 à 1914 (p.94)
- La science amusante par Patrick Le Boeuf (p.96)
- Quelques aspects de la science dans le roman par Florence Carneiro et Brigitte Rozet (p.112)
- La science mise en scène : les pratiques collectives de la vulgarisation au XIXe siècle par Bruno Béguet (p.129)
- Le Conservatoire, Sorbonne et musée de l'industrie (p.148)
- La science dans le livre pour enfants par Dominique Diguet (p.151)
- L'imagerie de la vulgarisation (Illustrations) (p.162)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- H. De Graffigny. De la terre aux étoiles. 1882 (n.n.)
- A. Bleunard, La Babylone électrique, 1888 (n.n.)
- En appuyant leurs pattes sur une de nos plus hautes maisons, ils auraient pu manger au balcon d'un cinquième étage. (C. Flammarion, Le Monde avant la création de l'homme, 1886) (p.4)
- L. Figuier, Les Merveilles de la science, 1867 : portrait d'Arago et frontispice de l'ouvrage (p.10)
- La Science illustrée, 1892 (p.13)
- La Nature, 1889 (p.19)
- L. Figuier, Les Merveilles de l'industrie, 1873. A. Clerc, Physique et chimie populaires, 1881 (p.22)
- C. Flammarion, Histoire du ciel, 1872 (p.30)
- Menu dessiné par Louis Poyet, La Nature, 1901 (p.38)
- Jean-Henri Fabre. Gaston Tissandier. Louis Poyet (p.45)
- Camille Flammarion. Wilfrid de Fonvielle. Abbé Moigno. Henri de Parville (p.46)
- A. Mangin, Les Mystères de l'océan, Mame, 1864 (spécimen de l'ouvrage) (p.53)
- L. Du Temple, Les Sciences usuelles et leurs applications, Hetzel, 1873. L. Figuier, Les Merveilles de la science, Furne et Jouvet, 1867 (p.54)
- A. Clerc, Physique et chimie populaires, Rouff 1881. A. Bitard, Les Arts et métiers illustrés, Rouff 1883 (p.57)
- A. Berget, Le Radium…, Librairie universelle, 1904. P. Giffard, Le Phonographe…, Dreyfous, 1878 (p.60)
- C. Flammarion, Le Monde avant la création de l'homme, Flammarion, 1886. J. Lecornu, La Navigation aérienne, Nony, 1903. A. Mangin, L'Air et le monde aérien, 6e éd., Mame, 1893. J. Rambosson, Histoire des astres, Firmin-Didot, 1874 (p.65)
- Le Monde et la science, Schwarz, 1911-1913 (p.67)
- H. de Parville, L'Electricité et ses applications, Masson, 1881. E. Coustet, L'Electricité (...) à la portée de tous, Tallandier, 1907. W. de Fonvielle, Le Monde des atomes, Hachette, 1885 (Bibliothèque des merveilles). L. Figuier, Les Mystères de la science, Librairie illustrée, 1892 (p.68)
- La Science illustrée, année 1888. La Nature, n° du 31 décembre 1904. La Science et la vie, novembre 1917. La Science et la vie, février 1928 (p.72)
- La Nature, 1894 (p.73)
- Goutte d'eau vue au microscope, La Science pour tous, 1856 (p.77)
- Science, arts, nature, 1904. La Vie scientifique, 1897 (p.81)
- Cosmos, 1885. L'Astronomie, 1884 (p.84)
- La Science populaire, 1882 et 1880 (p.88)
- [L'année scientifique et industrielle] (p.93)
- H. Decremps, La Magie blanche dévoilée, 1784 (p.97)
- Récréations scientifiques, in La Nature, 1880 (p.101)
- Tom-Tit, La Science amusante, 2e série, 1891. G. Tissandier, Les Récréations scientifiques, 1881 (p.103)
- Tom-Tit, La Science amusante, séries 1, 2, 3, Larousse, 1889-1893. Guyot, Récréations physiques, Gueffier, 1773. G. Tissandier, Les Récréations scientifiques, 1881 (p.105)
- Fig. 116. Le rat condamné à mort (p.109)
- La Rotation de la Terre (p.111)
- A. Robida, Voyages très extraordinaires de Saturnin Farandoul, Librairie illustrée, 1879. H.de Graffigny et G. Le Faure, Aventures extraordinaires d'un savant russe, Edinger 1889. Journal des voyages, 1907 (p.112)
- H. de Graffigny, De la terre aux étoiles, 1882. H.de Graffigny et G. Le Faure, Aventures extraordinaires d'un savant russe..., 1889. D.de Chousy, Ignis, in La Science illustrée, 1896. A. Bleunard, Toujours plus petits, in La Science illustrée, 1893 (p.117)
- L. Gastyne, Sous les flots, in La Science illustrée, 1891. A. Robida, front. de la Vie électrique, Librairie illustrée, 1892. A. Robida, la Vie électrique (p.118)
- Prospectus des Voyages extraordinaires de Saturnin Farandoul d'A. Robida, 1879 (p.125)
- Cours public au Conservatoire des Arts et Métiers (Magasin pittoresque, 1882) (p.132)
- Exposition des Trésors du Talisman au Muséum d'Histoire naturelle (La Nature, 1884) (p.137)
- Aquarium géant du Trocadéro, Exposition de 1900 (La Nature, 1900). Panorama du pétrole, Exposition de 1889 (La Nature, 1889) (p.140)
- La Nature, 1882. La Nature, 1889 (p.143)
- Bijoux électriques Trouvé (p.147)
- Le musée du Conservatoire des Arts et Métiers en 1885 (La Nature) (p.148)
- E. van Bruyssel, Les Clients d'un vieux poirier, in Magasin d'éducation et de récréation, Hetzel 1869 (p.153)
- A. Castillon, front. des Récréations physiques, Hachette, 1861 (Bibliothèque Rose). J. Macé, front. des Serviteurs de l'estomac, Hetzel, 1866 (p.155)
- H. de la Blanchère, Voyage au fond de la mer, Furne, 1868. Le Petit Français illustré, 1903. Mme de Grandmaison, En automobile, Roger et Chernovez, s. d. (vers 1900). E. Desbeaux, Les Pourquoi de Melle Suzanne, Ducrocq, 1881 (p.161)
- 1. C. Flammarion, W. de Fonvielle, C. Glaisher et G. Tissandier, Voyages aériens, 1870. 2. C. Brongniart, Histoire naturelle populaire, 1892 (p.162)
- 3. J. Pizzetta, Le Feu et l'eau, 1884. 4. A. Boscowitz, Les Volcans, éd. de 1888. 5. L. Figuier, Les Merveilles de la science, 2, 1868 (p.163)
- 6. C. Flammarion, W. de Fonvielle..., Voyages aériens, 1870. 7. H. Filhol, La Vie au fond des mers, 1885. 8. A. Guillemin, Le Monde Physique, 1882. 2 : La Lumière. 9. A. Guillemin, Le Ciel, 5° éd., 1877 (p.164)
- 10. F.A. Pouchet. L'Univers, 1865. 11. C. Flammarion, Les Terres du ciel, éd. de 1884. 12. C. Flammarion, Le Monde avant la création de l'homme, 1886. 13. C. Flammarion, Astronomie populaire, 1880 (p.165)
- 14. O. Bourbeau, L'Electricité chez soi, 1908. 15. E. Hospitalier, L'Electricité dans la maison, 1885. 16. Max de Mansouty, L'année industrielle, 1887. 17. La Nature, 1887 (p.166)
- 18. P. Boitard, Curiosités d'histoire naturelle et astronomie amusante, 1862. 19. A. Castillon, Récréations physiques, 1861. 20. La Science et la vie, 1913 (p.167)
- E. Müller, Causeries sur la nature et l'industrie, 1881 (n.n.)
- Dernière image
poursuit des études de chimie à Nantes, pour se consacrer finalement à l'étude des sciences naturelles. Il se livre à des recherches sur les poissons et la pêche maritime, et a l'idée d'appliquer la photographie à ses études. Il fait en 1855, avec l’astronome H. Faye, les premières photographies solaires; on lui doit l’emploi du collodion sec. Chargé par le Ministère du commerce de reproduire photographiquement les différentes espèces de poissons et d'aménager des établissements de pisciculture, il a réuni ses planches en un album présenté à l'Exposition Universelle de 1867. Il a publié, en outre, des ouvrages sur la photographie (dont une bibliographie des travaux français et étrangers sur la photographie, de 1863 à 1866), des livres de vulgarisation, et a collaboré à divers journaux parmi lesquels le Magasin pittoresque, Le Siècle, le Journal pour tous. Le Figaro.
PRINCIPAUX TITRES : Plantes et animaux ; récits familiers d’histoire naturelle, 1867 - Voyage au fond de la mer, 1868 - L'Esprit des poissons, 1870 - Le Club des toqués : aventures sous-marines et sublunaires, 1878 - Sous les eaux, 1879 - Les Animaux racontés par eux-mêmes, 1884 - Sur la plage, 1889.
LECOUTURIER, Henri, 1819-1860
Après des études de droit, les sciences occupent toute son attention à partir de 1844. Il publie en 1855 Cosmosophie, ou La Science du socialisme universel, ouvrage violemment anticlérical dans lequel il prône le nécessaire socialisme dans l'ordre social, par analogie avec le socialisme à l'œuvre dans la nature. Il devient rédacteur scientifique au Pays en 1854, puis au Moniteur universel. Préoccupé des services que pourrait rendre une publication scientifique à bon marché, à la fois populaire et sérieuse il fonde en 1856 Le Musée des sciences et La Science pour tous, puis collabore à La Science pittoresque. Ce précurseur mourra quelques années plus tard, laissant inachevé un Panorama des mondes: astronomie populaire dont le premier volume parut en 1858. Il avait fondé en 1857 le Cercle de la presse scientifique avec Louis Figuier.
MANGIN, Arthur, né en 1824.
Chimiste de formation, il participe activement au mouvement de 1848; de mars à juillet il est employé au Ministère de l’Instruction publique. Il se consacre par la suite à des travaux de vulgarisation scientifique, collabore à de nombreux journaux parmi lesquels le Nouveau journal des connaissances utiles, le Magasin pittoresque, le Musée des familles et le Correspondant. Son engagement antérieur ne l’empêche pas de devenir un des auteurs à succès de la maison Marne, à laquelle il donne, à partir de 1855, un nombre important d'ouvrages de vulgarisation, très fréquemment réédités jusqu'à la fin du siècle. Souvent luxueux, ils n’étaient pas seulement destinés à un public d'enfants, comme en témoigne le Voyage scientifique autour de ma chambre à la manière de Xavier de Maistre.
PRINCIPAUX TITRES : Délassements instructifs, 1855 - Variétés industrielles, 1855 - La Navigation aérienne, 1855 - Les Savants illustres de la France, 1857 - Merveilles de l’industrie, 1858 - Le Feu du ciel, 1861 - Voyage scientifique autour de ma chambre, 1862 - Les Mystères de l’océan, 1864 - L'Air et le monde aérien, 1865 - Le Désert et le monde sauvage, 1866 - Les Jardins, 1867 - Nos ennemis et nos alliés: études zoologiques, 1870.
MEUNIER, Victor-Amédée, 1817-1903.
Naturaliste de formation, journaliste, il débute dans L’Echo du monde savant. Il publie en 1845, une Flistoire philosophique des progrès de la zooologie générale placée sous le patronage de son maître Geoffroy Saint-Hilaire, et prend part à diverses publications scientifiques et politiques, dont le Mémorial encyclopédique et progressif des connaissances humaines (1841-1846), qu’il dirige, l’Encyclopédie nouvelle de P. Leroux (1834) et la Revue synthétique (1842-1844). Il collabore aux journaux fouriéristes La Phalange puis, en 1845, La Démocratie pacifique, de Victor Considérant, et s'y montre un redoutable polémiste, notamment dans un texte provocant destiné à montrer les convergences du christianisme primitif et du socialisme (,Jésus-Christ devant les Conseils de guerre, 1848). Il dirige Le Socialiste de la Côte-d'Or en 1850, puis abandonne le journalisme proprement politique après le coup d'Etat de 1851 et se consacre jusqu’en 1855 au feuilleton scientifique de La Presse. Il fit de cette rubrique une “revue démocratique et socialiste du mouvement des sciences”(Préf. de Science et
démocratie, 1865). Il fonde L’Ami des sciences cette même année, titre auquel il adjoint La Presse des enfants avec le concours de sa femme, romancière d'origine anglaise qui traduisit plusieurs contes d'Edgar Poe. Il crée en 1867 Le Courrier des sciences de l’industrie et de l’agriculture et dirige la revue Cosmos, de 1867 à 1870. Il est chargé du feuilleton scientifique du Siècle, de L’Opinion nationale, puis du Rappel dans les années 1880. Ses feuilletons seront réunis dans La Science et les savants en... de 1864 à 1867. V. Meunier fut sans doute le plus engagé des vulgarisateurs ; il consacra la plus grande partie de sa production à rompre des lances avec l’Institut et le Muséum, peuplés de “princes de la science” et de “savants officiels” dont la République aurait dû précipiter la chute... Il se montra un des plus fervents supporters de Pouchet, dans la querelle de la génération spontanée.
PRINCIPAUX TITRES ; Dans la Bibliothèque des merveilles : Les Grandes chasses, 1866, Les Grandes pêches, 1867. Les Animaux d’autrefois, 1868 - Les Ancêtres d’Adam, 1875 - Les Excentricités scientifiques, 1888 - Les Excentricités physiologiques, 1889 - Scènes de la vie des animaux, 1894. Il est également l'auteur, entre autres ouvrages de polémique scientifique, de L’Apostolat scientifique, (1857) de Science et démocratie (1865-1866) de Scènes et types du monde savant (1889).
Son fils, Stanislas Meunier, 1843-1925, éminent géologue qui fut professeur au Muséum d'histoire naturelle à partir de 1892, publia quelques titres de vulgarisation (Promenade géologique à travers le ciel, 1875 -Excursions géologiques à travers la science, 1881 - Nos terrains, 1898). Rédacteur scientifique à L’Opinion nationale comme son père, il collabora à La Nature et à Cosmos. Son épouse, institutrice, signa “Madame Stanislas Meunier” plusieurs ouvrages de vulgarisation, parmi lesquels : Misère et grandeur de l’humanité primitive, 1889 - Le Monde animal, 1880 - Le Monde végétal, 1881 - Le Monde minéral, 1883.
MOIGNO, Abbé François, 1804-1884.
D'origine bretonne. Moigno, après des études chez les jésuites, entre au séminaire où sa vocation scientifique se révèle en 1836, la Compagnie lui procure une chaire de mathématiques à Paris. Il noue des relations avec des scientifiques tels que Cauchy, Arago, Ampère, tout en donnant des articles dans L’Univers et L’Union, et en se préoccupant d'œuvres sociales, puisqu'il figure parmi les fondateurs de la Société de Saint-François-Xavier. En 1841, une spéculation industrielle malheureuse, ainsi que le début de la publication de ses Leçons de calcul différentiel et intégral, irritent l’Ordre; ses supérieurs l'invitent alors à aller professer l'hébreu et l'histoire au séminaire de Laval. Accepter ce déplacement, c'est renoncer à la science. Moigno résiste, prétendant poursuivre le cours de ses études, et l’Ordre l’exclut... Il entreprend en 1845 pour le journal L’Epoque un voyage à travers l’Europe, au cours duquel il rencontre John Tyndall et A. de Humboldt, puis il devient rédacteur scientifique à La Presse et au Pays. En 1852, il prend la direction de la revue scientifique hebdomadaire Cosmos, qu il quitte pour fonder en 1863, Les Mondes: les deux titres fusionneront en 1874. A plusieurs reprises, Moigno tente de promouvoir d'ambitieux programmes de conférences scientifiques, qui, faute de moyens, échoueront tous. A cette activité vulgarisatrice, il joint de nombreuses recherches scientifiques, dans des domaines aussi divers que le calcul différentiel, la télégraphie électrique (son Traité de télégraphie électrique date de 1849) ou l'optique. Chez Gauthiers-Villars, il dirige à partir de 1864 la série des Actualités scientifiques. Cet engagement dans le camp de la science ne l’a pas empêché de conserver une place au sein de l'Eglise ; en 1873, il est nommé chanoine du chapitre de Saint-Denis, après avoir occupé d'obscures fonctions pendant plus de vingt ans. 11 consacre les dernières années de sa vie à la rédaction des cinq volumes de Splendeurs de la foi : accord parfait de la révélation et de la science, de la foi et de la raison, dont le titre résume parfaitement l'objectif poursuivi pendant toute sa vie par ce vulgarisateur catholique, travailleur infatigable à jamais impécunieux... Sous le nom de “l'abbé Omnish”, il est décrit ainsi par H. de Parville dans Un Habitant de la planète Mars en 1865 : “Qui ne le connaît sur la surface du globe ? Bon confrère et réellement savant, il a peu de rivaux, s'il en a”. Ce fut pourtant un adversaire redoutable de tous les scientismes, qu’il a pourfendus comme autant d'ennemis jurés de la religion catholique.
PRINCIPAUX TITRES ; Comme vulgarisateur, Moigno fut surtout un homme de presse et de conférences (voir “La Science mise en scène”,
47
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PRINCIPAUX TITRES : Plantes et animaux ; récits familiers d’histoire naturelle, 1867 - Voyage au fond de la mer, 1868 - L'Esprit des poissons, 1870 - Le Club des toqués : aventures sous-marines et sublunaires, 1878 - Sous les eaux, 1879 - Les Animaux racontés par eux-mêmes, 1884 - Sur la plage, 1889.
LECOUTURIER, Henri, 1819-1860
Après des études de droit, les sciences occupent toute son attention à partir de 1844. Il publie en 1855 Cosmosophie, ou La Science du socialisme universel, ouvrage violemment anticlérical dans lequel il prône le nécessaire socialisme dans l'ordre social, par analogie avec le socialisme à l'œuvre dans la nature. Il devient rédacteur scientifique au Pays en 1854, puis au Moniteur universel. Préoccupé des services que pourrait rendre une publication scientifique à bon marché, à la fois populaire et sérieuse il fonde en 1856 Le Musée des sciences et La Science pour tous, puis collabore à La Science pittoresque. Ce précurseur mourra quelques années plus tard, laissant inachevé un Panorama des mondes: astronomie populaire dont le premier volume parut en 1858. Il avait fondé en 1857 le Cercle de la presse scientifique avec Louis Figuier.
MANGIN, Arthur, né en 1824.
Chimiste de formation, il participe activement au mouvement de 1848; de mars à juillet il est employé au Ministère de l’Instruction publique. Il se consacre par la suite à des travaux de vulgarisation scientifique, collabore à de nombreux journaux parmi lesquels le Nouveau journal des connaissances utiles, le Magasin pittoresque, le Musée des familles et le Correspondant. Son engagement antérieur ne l’empêche pas de devenir un des auteurs à succès de la maison Marne, à laquelle il donne, à partir de 1855, un nombre important d'ouvrages de vulgarisation, très fréquemment réédités jusqu'à la fin du siècle. Souvent luxueux, ils n’étaient pas seulement destinés à un public d'enfants, comme en témoigne le Voyage scientifique autour de ma chambre à la manière de Xavier de Maistre.
PRINCIPAUX TITRES : Délassements instructifs, 1855 - Variétés industrielles, 1855 - La Navigation aérienne, 1855 - Les Savants illustres de la France, 1857 - Merveilles de l’industrie, 1858 - Le Feu du ciel, 1861 - Voyage scientifique autour de ma chambre, 1862 - Les Mystères de l’océan, 1864 - L'Air et le monde aérien, 1865 - Le Désert et le monde sauvage, 1866 - Les Jardins, 1867 - Nos ennemis et nos alliés: études zoologiques, 1870.
MEUNIER, Victor-Amédée, 1817-1903.
Naturaliste de formation, journaliste, il débute dans L’Echo du monde savant. Il publie en 1845, une Flistoire philosophique des progrès de la zooologie générale placée sous le patronage de son maître Geoffroy Saint-Hilaire, et prend part à diverses publications scientifiques et politiques, dont le Mémorial encyclopédique et progressif des connaissances humaines (1841-1846), qu’il dirige, l’Encyclopédie nouvelle de P. Leroux (1834) et la Revue synthétique (1842-1844). Il collabore aux journaux fouriéristes La Phalange puis, en 1845, La Démocratie pacifique, de Victor Considérant, et s'y montre un redoutable polémiste, notamment dans un texte provocant destiné à montrer les convergences du christianisme primitif et du socialisme (,Jésus-Christ devant les Conseils de guerre, 1848). Il dirige Le Socialiste de la Côte-d'Or en 1850, puis abandonne le journalisme proprement politique après le coup d'Etat de 1851 et se consacre jusqu’en 1855 au feuilleton scientifique de La Presse. Il fit de cette rubrique une “revue démocratique et socialiste du mouvement des sciences”(Préf. de Science et
démocratie, 1865). Il fonde L’Ami des sciences cette même année, titre auquel il adjoint La Presse des enfants avec le concours de sa femme, romancière d'origine anglaise qui traduisit plusieurs contes d'Edgar Poe. Il crée en 1867 Le Courrier des sciences de l’industrie et de l’agriculture et dirige la revue Cosmos, de 1867 à 1870. Il est chargé du feuilleton scientifique du Siècle, de L’Opinion nationale, puis du Rappel dans les années 1880. Ses feuilletons seront réunis dans La Science et les savants en... de 1864 à 1867. V. Meunier fut sans doute le plus engagé des vulgarisateurs ; il consacra la plus grande partie de sa production à rompre des lances avec l’Institut et le Muséum, peuplés de “princes de la science” et de “savants officiels” dont la République aurait dû précipiter la chute... Il se montra un des plus fervents supporters de Pouchet, dans la querelle de la génération spontanée.
PRINCIPAUX TITRES ; Dans la Bibliothèque des merveilles : Les Grandes chasses, 1866, Les Grandes pêches, 1867. Les Animaux d’autrefois, 1868 - Les Ancêtres d’Adam, 1875 - Les Excentricités scientifiques, 1888 - Les Excentricités physiologiques, 1889 - Scènes de la vie des animaux, 1894. Il est également l'auteur, entre autres ouvrages de polémique scientifique, de L’Apostolat scientifique, (1857) de Science et démocratie (1865-1866) de Scènes et types du monde savant (1889).
Son fils, Stanislas Meunier, 1843-1925, éminent géologue qui fut professeur au Muséum d'histoire naturelle à partir de 1892, publia quelques titres de vulgarisation (Promenade géologique à travers le ciel, 1875 -Excursions géologiques à travers la science, 1881 - Nos terrains, 1898). Rédacteur scientifique à L’Opinion nationale comme son père, il collabora à La Nature et à Cosmos. Son épouse, institutrice, signa “Madame Stanislas Meunier” plusieurs ouvrages de vulgarisation, parmi lesquels : Misère et grandeur de l’humanité primitive, 1889 - Le Monde animal, 1880 - Le Monde végétal, 1881 - Le Monde minéral, 1883.
MOIGNO, Abbé François, 1804-1884.
D'origine bretonne. Moigno, après des études chez les jésuites, entre au séminaire où sa vocation scientifique se révèle en 1836, la Compagnie lui procure une chaire de mathématiques à Paris. Il noue des relations avec des scientifiques tels que Cauchy, Arago, Ampère, tout en donnant des articles dans L’Univers et L’Union, et en se préoccupant d'œuvres sociales, puisqu'il figure parmi les fondateurs de la Société de Saint-François-Xavier. En 1841, une spéculation industrielle malheureuse, ainsi que le début de la publication de ses Leçons de calcul différentiel et intégral, irritent l’Ordre; ses supérieurs l'invitent alors à aller professer l'hébreu et l'histoire au séminaire de Laval. Accepter ce déplacement, c'est renoncer à la science. Moigno résiste, prétendant poursuivre le cours de ses études, et l’Ordre l’exclut... Il entreprend en 1845 pour le journal L’Epoque un voyage à travers l’Europe, au cours duquel il rencontre John Tyndall et A. de Humboldt, puis il devient rédacteur scientifique à La Presse et au Pays. En 1852, il prend la direction de la revue scientifique hebdomadaire Cosmos, qu il quitte pour fonder en 1863, Les Mondes: les deux titres fusionneront en 1874. A plusieurs reprises, Moigno tente de promouvoir d'ambitieux programmes de conférences scientifiques, qui, faute de moyens, échoueront tous. A cette activité vulgarisatrice, il joint de nombreuses recherches scientifiques, dans des domaines aussi divers que le calcul différentiel, la télégraphie électrique (son Traité de télégraphie électrique date de 1849) ou l'optique. Chez Gauthiers-Villars, il dirige à partir de 1864 la série des Actualités scientifiques. Cet engagement dans le camp de la science ne l’a pas empêché de conserver une place au sein de l'Eglise ; en 1873, il est nommé chanoine du chapitre de Saint-Denis, après avoir occupé d'obscures fonctions pendant plus de vingt ans. 11 consacre les dernières années de sa vie à la rédaction des cinq volumes de Splendeurs de la foi : accord parfait de la révélation et de la science, de la foi et de la raison, dont le titre résume parfaitement l'objectif poursuivi pendant toute sa vie par ce vulgarisateur catholique, travailleur infatigable à jamais impécunieux... Sous le nom de “l'abbé Omnish”, il est décrit ainsi par H. de Parville dans Un Habitant de la planète Mars en 1865 : “Qui ne le connaît sur la surface du globe ? Bon confrère et réellement savant, il a peu de rivaux, s'il en a”. Ce fut pourtant un adversaire redoutable de tous les scientismes, qu’il a pourfendus comme autant d'ennemis jurés de la religion catholique.
PRINCIPAUX TITRES ; Comme vulgarisateur, Moigno fut surtout un homme de presse et de conférences (voir “La Science mise en scène”,
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