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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- LISTE DES VOLUMES
- Première image
- Janvier 1886 (p.1x1)
- Dimanche 3 Janvier 1886 (p.2x1)
- Dimanche 10 Janvier 1886 (p.2x9)
- Dimanche 17 Janvier 1886 (p.17)
- Dimanche 24 Janvier 1886 (p.25)
- Dimanche 31 Janvier 1886 (p.33)
- Dimanche 7 Février 1886 (p.1)
- Dimanche 14 Février 1886 (p.49)
- Dimanche 21 Février 1886 (p.57)
- Dimanche 28 Février 1886 (p.65)
- Dimanche 7 Mars 1886 (p.73)
- Dimanche 14 Mars 1886 (p.81)
- Dimanche 21 Mars 1886 (p.89)
- Dimanche 28 Mars 1886 (p.97)
- Dimanche 4 Avril 1886 (p.105)
- Dimanche 11 Avril 1886 (p.113)
- Dimanche 18 Avril 1886 (p.121)
- Dimanche 25 Avril 1886 (p.129)
- Dimanche 2 Mai 1886 (p.141)
- Dimanche 9 Mai 1886 (p.149)
- Dimanche 16 Mai 1886 (p.161)
- Dimanche 23 Mai 1886 (p.169)
- Dimanche 30 Mai 1886 (p.177)
- Dimanche 6 Juin (p.185)
- Dimanche 13 Juin (p.193)
- Dimanche 20 Juin (p.201)
- Dimanche 27 Juin (p.209)
- Dimanche 4 Juillet (p.217)
- Dimanche 11 Juillet (p.225)
- Dimanche 18 Juillet (p.233)
- Dimanche 25 Juillet (p.241)
- Dimanche 1er Aout (p.249)
- Dimanche 8 Aout (p.257)
- Dimanche 15 Aout (p.265)
- Dimanche 22 Aout (p.273)
- Dimanche 29 Aout (p.281)
- Dimanche 5 Septembre (p.293)
- Dimanche 12 Septembre (p.301)
- Dimanche 19 Septembre (p.309)
- Dimanche 26 Septembre (p.321)
- Dimanche 3 Octobre (p.329)
- Dimanche 10 Octobre (p.337)
- Dimanche 17 Octobre (p.345)
- Dimanche 24 Octobre (p.353)
- Dimanche 31 Octobre (p.365)
- Dimanche 7 Novembre (p.373)
- Dimanche 14 Novembre (p.381)
- Dimanche 21 Novembre (p.393)
- Dimanche 28 Novembre (p.401)
- Dimanche 5 Décembre (p.413)
- Dimanche 12 Décembre (p.421)
- Dimanche 19 Décembre (p.429)
- Dimanche 26 Décembre (p.437)
- Dernière image
- Première image
- Elévation latérale d'une travée à deux voies superposées (1x6)
- Une gare (1x6)
- Breveté en France et à l'étranger en date du 27 aout 1883 (1x6)
- Elévation latérale d'une travée à trois voies superposées (1x6)
- Un pilier (1x6)
- Système Milinaire Frères, constructeurs à Paris (1x8)
- Construction d'une demi-travée sans décoration (1x9)
- Ascenseur hydraulique pour changement d'étage du matériel roulant (1x10)
- Projet de tracé du métropolitain aérien avec Embranchements pour la Banlieue et correspondant avec toutes les Lignes de Chemins de fer ordinaires comme l'indique le Plan (1x11)
- Travées de grilles dormantes depuis 11 fr. le mètre courant (1x12)
- Nouveau modèle de grille monumentale à 2 ventaux avec pilastres, fer forgé tourné en spirale avec âme intérieure ; portes bâtardes ouvrant dans les pilastres (1x12)
- Travées de grilles dormantes depuis 11 fr. le mètre courant (1x12)
- Râteliers de toutes sortes et de toutes dimensions (1x12)
- Ecurie modèle (1x12)
- Exposition de Boston. Spécimen du diplôme de l'exposition de Boston (p.4)
- Exposition internationale d'économie domestique, Amsterdam 1869 (2x12)
- Exposition universelle de 1878 (n.n.)
- International exhibition 1876 (p.28)
- Projet d'exposition universelle au Champ-de-Mars et annexes (p.36)
- Plan général (p.36)
- Coupe en travers sur la Seine (p.36)
- Pieu à vis (p.36)
- Exposition universelle de 1855, industrie des Beaux-Arts (p.44)
- The worlds industrial cooton centennial exposition (p.52)
- Spécimen du diplôme de l'exposition de Londres (p.60)
- Machine à river et percer les tôles (p.68)
- Machine à chocolat (p.68)
- Locomotive Norris (p.68)
- Pétrin mécanique (coupe verticale) (p.68)
- Pétrin mécanique (Elévation) (p.68)
- Generosos Animos Labor Nutrit (n.n.)
- La paix et la justice. Pendule en bronze par Boyer (p.84)
- Service de dessert, par Denière (p.84)
- Statue équestre de Jean de Boulogne, par Eck-Durand (p.84)
- L'éducation de l'amour, de Pradier (p.84)
- Bouclier en fer et en or de le Froment-Meurice (p.84)
- Calice en or exécuté pour le pape. Coupe en argent, par Froment-Meurice (p.84)
- Sculpture en marbre, par Seguin (p.92)
- Statues, statuettes et objets divers en carton-Pierre, par Romagnesi (p.92)
- Pistolet par Gastine-Renette (p.92)
- Boîte de pistolet paar Gastine-Renette (p.92)
- Sabre ciselé, par Rudolphi (p.92)
- Bibliothèque par Durand fils (p.92)
- Meuble à hauteur d'appui avec incrustations de pierres fines, par Théret (p.92)
- Projet de l'exposition universelle de 1889 par Paul Fouquiau, architecte à Paris (p.100)
- Le marchand de boissons algérien (p.108)
- Le cuisinier japonais (p.108)
- Le tisseur de châle hindous (p.108)
- La « devoukha » russe (p.108)
- Le tailleur algérien (p.108)
- Les fontaines japonaises (p.116)
- Le cabaret hollandais (p.116)
- Le nègre marchand de bonbons (p.116)
- Le cordonnier algérien (p.116)
- Le café Maure (p.116)
- Façade japonaise (p.124)
- Façade chinoise (p.124)
- Façade des Etats-Unis d'Amérique (p.124)
- [Façade suisse] (p.134)
- La façade russe (p.134)
- La façade autrichienne (p.144)
- La façade des Pays-Bas (p.144)
- [La façade du Danemark] (p.154)
- Les façades des sections d'Annam, de Perse, de Siam, de Tunis, de Monaco et de la République de Saint-Marin (p.154)
- Henner. - L'orpheline (p.164)
- Léon Bonnat. - Portrait de M. Pasteur et de sa petite fille (p.164)
- Jules Breton. - La bretonne (p.164)
- Cabaillot-Lassalle. - Départ pour la vendange (p.164)
- J. - P. Laurens. - Le grand inquisiteur chez les rois catholiques (p.164)
- Debat-Ponsant. - Vendanges dans le Médoc (p.164)
- Bisson. - Coin d'atelier (p.164)
- Mlle Abbema. - La Tragédie. - La Comédie (p.164)
- Benner. - Madeleine (p.164)
- Danger. - Le modèle (p.164)
- Brouillet. - Le Carrier blessé (p.172)
- Albert Fourié. - Un jour de fête (p.172)
- Jean Béraud. - Le dépôt des filles à la préfecture (p.172)
- Paysages et Marines (p.172)
- Roll. - Etude (p.172)
- G. Duez. - Portrait de Mme D… (p.172)
- M. Edouard Lockroy, ministre du commerce et de l'industrie (p.177)
- L. Lemaine. - Roses et Pivoines (p.188)
- Guilbert. - Daphnis et Chloé (p.188)
- Othemar. - Chrysanthèmes (p.188)
- Claris. - Aux avant-postes (p.188)
- G. Jeannot. - Un champ de bataille (p.188)
- Marius Roy. - La Part des Pauvres (p.188)
- Saintin. - Ménagères (p.188)
- Whitman. - Paysage, l'Hiver (p.188)
- Mme Baury-Saurel. - Portrait (p.188)
- Champ-de-Mars (Façade sur la Seine) (n.n.)
- Profil et coupe (n.n.)
- Plan du Champ-de-Mars (n.n.)
- Projet de Tour de 300 m (n.n.)
- Vue extérieure et intérieure des Magasins et Ateliers de la Manufacture Auguste Frétin (p.200)
- Projet de MM. Eiffel et Sauvestre (n.n.)
- Elévation principale et plan (n.n.)
- Projet de M. Dutert (n.n.)
- Vue à vol d'oiseau et plan (n.n.)
- Projet de M. Raulin (n.n.)
- Projet de MM. Nachon et Cassien-Bernard (n.n.)
- Projet de M. de Perthe (n.n.)
- Projet de M. Fouquiau (n.n.)
- Projet de M. Ballu (n.n.)
- Projet de M. Paulin (n.n.)
- Projet de M. Pierron (n.n.)
- Projet de M. Yaudoyer (n.n.)
- Projet de MM. Hochereau et Girault (n.n.)
- Village indien (n.n.)
- Vue générale des jardins (n.n.)
- Visiteurs se rendant à la partie basse de l'Exposition (n.n.)
- La façade belge (n.n.)
- Vue extérieure des bâtiments (n.n.)
- Hall central (n.n.)
- Section des Beaux-Arts (n.n.)
- Section coloniale (n.n.)
- M. Alphand, directeur des travaux de l'exposition de 1889 (p.257)
- M. Georges Berger, directeur général de l'exploitation de l'exposition de 1889 (p.265)
- Palais de l'industrie (n.n.)
- M. Grison, directeur général des finances de l'exposition de 1889 (p.281)
- Le Trocadéro en septembre 1886 (n.n.)
- Le Champ-de-Mars en 1886 (n.n.)
- La façade principale du Champ-de-Mars en 1878 (n.n.)
- Entreprise générale de Dallages Mosaïques Vénitiennes & Romaines (n.n.)
- Exposition de Liverpool. Galerie centrale (Section Maritime) (n.n.)
- Exposition de Liverpool. Galerie Centrale (Section Mécanique) (n.n.)
- M. Dutert (p.332)
- M. Bouvard (p.332)
- M. Formigé (p.332)
- Le tramway électrique de M. E. Julien quittant le palais de l'industrie (n.n.)
- Exposition internationale des arts et des sciences industriels. Vue de la Section Russe (n.n.)
- M. Teisserenc de Bort, Sénateur, Vice-président (p.358)
- M. Tirard, Sénateur, Vice-président (p.358)
- M. Christophle, Gouverneur du Crédit Foncier, Vice-président (p.358)
- M. Bouvier, Député, Vice-Président (p.358)
- M. Méliodon, Secrétaire général du Crédit Foncier, secrétaire (p.358)
- M. V. Le Bourhis (p.362)
- Commission de contrôle et des finances de l'exposition de 1889. Membres représentant l'Etat (p.368)
- Commission de contrôle et de finances de l'exposition de 1889. Membres représentant le conseil municipal (p.376)
- M. E. Sueur (p.380)
- Commission consultative de contrôle et de finance de l'exposition de 1889. Membres représentant l'association de garantie (p.385)
- Commission consultative de contrôle et de finance de l'exposition de 1889. Membres représentant l'association de garantie (suite) (p.386)
- Commission consultative de contrôle et de finance de l'exposition de 1889. Membres représentant l'association de garantie (fin) (p.388)
- M. Simonet (p.392)
- Exposition universelle de 1889. - Direction générale de l'exploitation (p.396)
- Projet de cadre pour l'affichage des barrières d'enceinte (p.402)
- Exposition de 1889. - Les représentants des ministères auprès du commissaire général (p.406)
- M. Pierre Lapeyre (p.412)
- Service des travaux. L'exposition de 1889 (p.416)
- Tour de 300 mètres, G. Eiffel, Ingénieur constructeur (n.n.)
- Dernière image
Deuxième année.
LE MONITEUR DE L’EXPOSITION DE 1889.
Janvier 1886. — 5.
Extrait du registre du Bureau d’essai pour les substances minérales.
Sable fin et silice . Alumine .... Peroxyde de fer .
Chaux............
Magnésie . . . ' .
Perte par calcination
Paris, 20 décembre 1878. A B
Argile rouge. Argile jaune.
58,00
l8,00 8,00 0,80 i,3o 13,60
99,7°
80,60 6,60 4,oo o,3o 1,00 70 0 99,80
75,60
9,°°
4,60
o,3o
9,40
10,00
99>9°
L’Ingénieur des Mines, Directeur du Bureau d’essai, Signé : A. Carnot.
Il est donc bien établi que les argiles d’Airel et Moon, d’une richesse exceptionnelle en silices, sont dépourvues de tout fossile.
Des expériences très intéressantes ont eu lieu au Laboratoire de l’École nationale des ponts et chaussées, à Paris.
Il s’agissait de déterminer, d’une manière précise, la résistance à l’écrasement des briques pressées, fabriquées par la tuilerie d’Airel et Moon (Manche)-
Les briques à éprouver sont placées entre les plateaux d’une presse hydraulique, que l’on fait fonctionner jusqu’à écrasement de la matière comprimée. Un appareil analogue au manomètre des machines à vapeur indique exactement la pression sous laquelle a lieu cet écrasement.
D’après les ouvrages de MM. Debauve, Claudel et Lejeune, ingénieurs distingués, qui ont traité spécialement cette question, les diverses briques soumises à leur examen ont donné les résultats suivants :
125
110
102
40
Brique dure de Bourgogne, très cuite, écrasement sous.................i5o kil. par cent, carré
Brique de Sarcelles, très cuite, écrasement sous . .
Brique de Montereau, écrasement sous ....
Brique de Hammersmith, écrasement sous ....
Brique des environs de Paris, écrasement sous* .
Les briques, provenant de la tuilerie d’Airel et Moon, ont donné les résultats ci-après :
Briques pressées rouges, écrasement sous une charge . moyenne de................ 336 kil. par cent, carré.
Briques pressées brunes (grésées), sous une charge moyenne de ...... 5i2 ~
Ces résultats sont consignés officiellement dans le procès-verbal d’épreuves n° 2177, en date du 14 septembre 1883, rédigé par M. Durand-Claye, ingénieur en chef, directeur du laboratoire 'de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, à Paris.
Le produit le plus difficile à fabriquer en céramique ordinaire est évidemment la tuile qui tient toujours à se déformer par suite de sa faible" épaisseur. L’usine est à même d’en fabriquer plus de 10,000 en 24 heures et les tuiles d’Airel, dont nous parlons, présentent les caractères suivants :
Régularité complète de formes.
Légèreté exceptionnelle (33 kilogrammes par mètre carré ; la tuile de Montchanin pèse 40 kilogrammes).
Couleur uniforme, d’un beau rouge clair.
Sonorité métallique.
Imperméabilité absolue.
Les briques pleines et creuses laissent loin derrière elles, comme beauté et qualité, tout ce qui a été fait jusqu’à ce jour en Bourgogne et en Normandie.
Par suite des nombreuses commandes qui affluent à l’usine, de nouvelles machines perfectionnées viennent d’être installées et permettent de faire 800 à 1000 boisseaux par jour et autant de tuyaux à emboitement d’un diamètre de 40 centimètres et au-dessus. Ces tuyaux offrent une supériorité que l’expérience a plus d’une fois démontrée sur ceux genre Doulton ; cette supériorité incontestable existait alors que les tuyaux d’Airel étaient faits à la main et par conséquent n’avaient pas une aussi grande régularité de forme.
Aussi, malgré son peu d’années d’existence et alors que son installation est à peine achevée, la tuilerie d’Airel et Moon a obtenu une médaille d’argent et 4 premiers prix en 14 mois. Au concours de Caen, en i883, elle obtenait la médaille d’or pour la supériorité de ses matériaux de construction. Le jury était composé des ingénieurs et architectes les plus compétents. En juillet i885 elle obtenait à Coutances le seul diplôme d’honneur accordé.
Depuis cette époque les nombreuses fournitures faites à la Cie des chemins de fer de l’Ouest aux Ponts et Chaussées, aux.principaux entrepreneurs-l’adoption exclusive de ces produits pour la construction du haras de Saint-Lô, toutes ces fournitures ont placé la tuilerie d’Airel et Moon au premier rang des établissements céramiques de l’Ouest: Nous comprenons donc facilement, après de semblables résultats, que la tuilerie d’Airel et Moon
ait obtenu la plus haute récompense décernée dans la 8e section (architecture et travaux publics), par le jury de cette section à l’Exposition du Travail 1885, au palais de l’Industrie.
Ce jury était ainsi composé :
MM. Thomas, architecte du gouvernement.
Normand, — —
Nèce, architecte de l’Exposition du Travail.
Hall, architecte.
Caligny, architecte.
Dosse, capitaine du génie.
Montjoye, entrepreneur de travaux publics.
Veissier, entrepreneur.
PARQUETS, PLANCHERS,
HOURDIS & PAVAGES, SYSTÈMES GUÉRIN
Nous signalerons à nos lecteurs un nouveau système de parquet fixé sans clous, dont M. Guérin, 34, rue Laugier est l’inventeur et qui a été exposé au palais de l’Industrie. Nous appelons l’attention des personnes qui s’intéresent à la construction sur ces différents genres ainsi que sur des systèmes de planchers, hourdis et pavages en bois dont nous allons donner les principaux avantages.
Les parquets fixés sans clous s’adaptent comme ceux ordinaires, peuvent être démontés et refixés facilement, sans déchet, par n’importe qui. Les lames, n’étant pas clouées aux lambourdes ou solives, sont indépendantes de ces dernières et entre elles ; il en résulte que pour une cause quelconque : pose de conduite d’eau, d’air, d’acoustique, fils téléphoniques, réparations en cas d’usure, nettoyage du plancher, etc., on peut enlever le parquet et le remettre en place sans déchet, tandis que les parquets cloués occasionnent une perte de bois et une main-d’œuvre coûteuses. Dans des pièces où il existe des passages fréquentés, on peut quand ils sont usés les changer avec les parties qui ne fatiguent pas ou qui sont sous les meubles. Enfin ce système par sa rapidité de pose peut-être employé quand il est de toute nécessité que le travail soit fait rapidement afin de ne pas interrompre la circulation comme dans les magasins, cafés, etc. Les divers rapports qui ntsété faits et les nombreuses applications que M. Guérin a faites de son système, nous autorisent à croire que les parquets sans clous sont destinés à prendre une grande extension.
Nous trouvons aussi à son exposition un plancher dont toutes les parties sont démontables : parquet sans clous, lambourdes non scellées, système Fradelle, hourdis Perrière ; un type de plancher économique pour maisons à bon marché, entretoises sapin recevant le lattis et dessus le parquet, fils de fer à l’endroit des semelles des poutres évitant la production des crevasses dans le plafond ; une série de systèmes très ingénieux: frise à rabat pour le cloutage des tapis, lambourde-frise pour poudrières où il ne doit y avoir aucun clou, lambourde-frise peur cloisons , lambourde-frise pour réparations, parquet à feuil-lard en bois de fil donnant une grande durée d’usure, parquet à goujons pour plancher économique, lambourde et frise à nervure pour application sur bitume, panneaux mobiles pour soirées, bals, cours, jardins, etc.
Enfin une invention toute récente de M. Guérin est celle des hourdis en bois, donnant une économie de poids et de hauteur dans le plancher, grande solidité, plus de vermines dans les greniers, moins de danger d’incendie, plus d’infection par les rats ou souris empoisonnés sous le plancher; planchers pour ateliers : pavage à morceaux biseautés pour empêcher les chevaux de glisser dans les cours ; passages de portes-cochères, etc.
Les personnes qui s’occupent du bâtiment pourront examiner les divers avantages des différents systèmes que nous venons d’indiquer, qui par leur simplicité et leur facilité d’application font grand honneur à l’inventeur; celui-ci après bien des recherches est parvenu à présenter des innovations pratiques destinées à un grand développement; c’est le meilleur souhait que nous puissions faire à M. Guérin et nous aurons accompli notre tâche si nous avons pu par cet article porter à la connaissance de tous -l'utilité de ses inventions.
M. Guérin oublie de nous dire quelques mots sur la question d’hygiène qui pour nous joue le
rôle le plus important dans son système.
Supposons une épidémie dans un hôpital dans un lycée ou une caserne : la facilité qu’il nous donne d’enlever facilement et rapidement les frises d’un parquet ne nous fournit elle pas aussi les moyens de purger immédiatement les lames et les entresous. Il y a là un point véritablement intéressant à étudier et à faire connaître à nos constructeurs.
Nous souhaitons donc ardemment la grande publicité de ce système que nous devons aux recherches de M. Guérin et dont le résultat est si précieux.
LE
La création d’un chemin de fer métropolitain, admise en principe depuis plusieurs années et dont l’utilité s’impose chaque jour de plus en plus en raison de l’encombrement des voies publiques, est sur le point d’entrer en voie de réalisation.
Nous n’insisterons pas sur la nécessité d’augmenter les moyens de transport reconnus insuffisants, tant pour l’intérieur de Paris que pour la banlieue ; nous nous bornerons à dire que le but à atteindre consiste dans la possibilité de créer des voies nouvelles pouvant être établies dans les avenues ou boulevards, sans les encombrer ni y gêner la circulation, et d’offrir au public les moyens de se transporter rapidement, et à bon compte, soit dans l’intérieur de Paris, soit aussi dans la banlieue.
Pour la résolution de ce problème deux systèmes de chemin de fer sont en présence :
LA VOIE SOUTERRAINE ET LA VOIE AÉRIENNE.
Disons de suite que la Société des Ingénieurs civils, dans sa séance du 3 août 1883, ayant paru favorable à la voie aérienne, et tenant compte du peu d’attrait que peut avoir la circulation souterraine pour le. public parisien, il ne s’agissait plus que de rechercher les moyens les plus pratiques, et aussi les plus économiques, pour l’établissement d'un chemin de fer aérien dans la capitale.
C’est sur ces données que MM. MILI-NAIRE, frères, ont étudié, depuis longtemps déjà, la réalisation de ce projet pour lequel ils prenaient un brevet dès le 27 août 1883, et s’ils n’ont pas plus tôt soumis à l’appréciation publique le résultat de leurs études, c’est qu’ils tenaient à compléter, le plus tôt possible, les renseignements concernant leur système de chemin de fer aérien à voies super-posées dont le côté pratique est facile à saisir et dont ils donnent ici la description et les dessins de plusieurs types à deux et trois voies superposées. — La 3e Commission municipale, dans sa séance du 26 février 1885, après examen attentif du projet ci-après détaillé, ne lui a pas été défavorable.
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LE MONITEUR DE L’EXPOSITION DE 1889.
Janvier 1886. — 5.
Extrait du registre du Bureau d’essai pour les substances minérales.
Sable fin et silice . Alumine .... Peroxyde de fer .
Chaux............
Magnésie . . . ' .
Perte par calcination
Paris, 20 décembre 1878. A B
Argile rouge. Argile jaune.
58,00
l8,00 8,00 0,80 i,3o 13,60
99,7°
80,60 6,60 4,oo o,3o 1,00 70 0 99,80
75,60
9,°°
4,60
o,3o
9,40
10,00
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L’Ingénieur des Mines, Directeur du Bureau d’essai, Signé : A. Carnot.
Il est donc bien établi que les argiles d’Airel et Moon, d’une richesse exceptionnelle en silices, sont dépourvues de tout fossile.
Des expériences très intéressantes ont eu lieu au Laboratoire de l’École nationale des ponts et chaussées, à Paris.
Il s’agissait de déterminer, d’une manière précise, la résistance à l’écrasement des briques pressées, fabriquées par la tuilerie d’Airel et Moon (Manche)-
Les briques à éprouver sont placées entre les plateaux d’une presse hydraulique, que l’on fait fonctionner jusqu’à écrasement de la matière comprimée. Un appareil analogue au manomètre des machines à vapeur indique exactement la pression sous laquelle a lieu cet écrasement.
D’après les ouvrages de MM. Debauve, Claudel et Lejeune, ingénieurs distingués, qui ont traité spécialement cette question, les diverses briques soumises à leur examen ont donné les résultats suivants :
125
110
102
40
Brique dure de Bourgogne, très cuite, écrasement sous.................i5o kil. par cent, carré
Brique de Sarcelles, très cuite, écrasement sous . .
Brique de Montereau, écrasement sous ....
Brique de Hammersmith, écrasement sous ....
Brique des environs de Paris, écrasement sous* .
Les briques, provenant de la tuilerie d’Airel et Moon, ont donné les résultats ci-après :
Briques pressées rouges, écrasement sous une charge . moyenne de................ 336 kil. par cent, carré.
Briques pressées brunes (grésées), sous une charge moyenne de ...... 5i2 ~
Ces résultats sont consignés officiellement dans le procès-verbal d’épreuves n° 2177, en date du 14 septembre 1883, rédigé par M. Durand-Claye, ingénieur en chef, directeur du laboratoire 'de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, à Paris.
Le produit le plus difficile à fabriquer en céramique ordinaire est évidemment la tuile qui tient toujours à se déformer par suite de sa faible" épaisseur. L’usine est à même d’en fabriquer plus de 10,000 en 24 heures et les tuiles d’Airel, dont nous parlons, présentent les caractères suivants :
Régularité complète de formes.
Légèreté exceptionnelle (33 kilogrammes par mètre carré ; la tuile de Montchanin pèse 40 kilogrammes).
Couleur uniforme, d’un beau rouge clair.
Sonorité métallique.
Imperméabilité absolue.
Les briques pleines et creuses laissent loin derrière elles, comme beauté et qualité, tout ce qui a été fait jusqu’à ce jour en Bourgogne et en Normandie.
Par suite des nombreuses commandes qui affluent à l’usine, de nouvelles machines perfectionnées viennent d’être installées et permettent de faire 800 à 1000 boisseaux par jour et autant de tuyaux à emboitement d’un diamètre de 40 centimètres et au-dessus. Ces tuyaux offrent une supériorité que l’expérience a plus d’une fois démontrée sur ceux genre Doulton ; cette supériorité incontestable existait alors que les tuyaux d’Airel étaient faits à la main et par conséquent n’avaient pas une aussi grande régularité de forme.
Aussi, malgré son peu d’années d’existence et alors que son installation est à peine achevée, la tuilerie d’Airel et Moon a obtenu une médaille d’argent et 4 premiers prix en 14 mois. Au concours de Caen, en i883, elle obtenait la médaille d’or pour la supériorité de ses matériaux de construction. Le jury était composé des ingénieurs et architectes les plus compétents. En juillet i885 elle obtenait à Coutances le seul diplôme d’honneur accordé.
Depuis cette époque les nombreuses fournitures faites à la Cie des chemins de fer de l’Ouest aux Ponts et Chaussées, aux.principaux entrepreneurs-l’adoption exclusive de ces produits pour la construction du haras de Saint-Lô, toutes ces fournitures ont placé la tuilerie d’Airel et Moon au premier rang des établissements céramiques de l’Ouest: Nous comprenons donc facilement, après de semblables résultats, que la tuilerie d’Airel et Moon
ait obtenu la plus haute récompense décernée dans la 8e section (architecture et travaux publics), par le jury de cette section à l’Exposition du Travail 1885, au palais de l’Industrie.
Ce jury était ainsi composé :
MM. Thomas, architecte du gouvernement.
Normand, — —
Nèce, architecte de l’Exposition du Travail.
Hall, architecte.
Caligny, architecte.
Dosse, capitaine du génie.
Montjoye, entrepreneur de travaux publics.
Veissier, entrepreneur.
PARQUETS, PLANCHERS,
HOURDIS & PAVAGES, SYSTÈMES GUÉRIN
Nous signalerons à nos lecteurs un nouveau système de parquet fixé sans clous, dont M. Guérin, 34, rue Laugier est l’inventeur et qui a été exposé au palais de l’Industrie. Nous appelons l’attention des personnes qui s’intéresent à la construction sur ces différents genres ainsi que sur des systèmes de planchers, hourdis et pavages en bois dont nous allons donner les principaux avantages.
Les parquets fixés sans clous s’adaptent comme ceux ordinaires, peuvent être démontés et refixés facilement, sans déchet, par n’importe qui. Les lames, n’étant pas clouées aux lambourdes ou solives, sont indépendantes de ces dernières et entre elles ; il en résulte que pour une cause quelconque : pose de conduite d’eau, d’air, d’acoustique, fils téléphoniques, réparations en cas d’usure, nettoyage du plancher, etc., on peut enlever le parquet et le remettre en place sans déchet, tandis que les parquets cloués occasionnent une perte de bois et une main-d’œuvre coûteuses. Dans des pièces où il existe des passages fréquentés, on peut quand ils sont usés les changer avec les parties qui ne fatiguent pas ou qui sont sous les meubles. Enfin ce système par sa rapidité de pose peut-être employé quand il est de toute nécessité que le travail soit fait rapidement afin de ne pas interrompre la circulation comme dans les magasins, cafés, etc. Les divers rapports qui ntsété faits et les nombreuses applications que M. Guérin a faites de son système, nous autorisent à croire que les parquets sans clous sont destinés à prendre une grande extension.
Nous trouvons aussi à son exposition un plancher dont toutes les parties sont démontables : parquet sans clous, lambourdes non scellées, système Fradelle, hourdis Perrière ; un type de plancher économique pour maisons à bon marché, entretoises sapin recevant le lattis et dessus le parquet, fils de fer à l’endroit des semelles des poutres évitant la production des crevasses dans le plafond ; une série de systèmes très ingénieux: frise à rabat pour le cloutage des tapis, lambourde-frise pour poudrières où il ne doit y avoir aucun clou, lambourde-frise peur cloisons , lambourde-frise pour réparations, parquet à feuil-lard en bois de fil donnant une grande durée d’usure, parquet à goujons pour plancher économique, lambourde et frise à nervure pour application sur bitume, panneaux mobiles pour soirées, bals, cours, jardins, etc.
Enfin une invention toute récente de M. Guérin est celle des hourdis en bois, donnant une économie de poids et de hauteur dans le plancher, grande solidité, plus de vermines dans les greniers, moins de danger d’incendie, plus d’infection par les rats ou souris empoisonnés sous le plancher; planchers pour ateliers : pavage à morceaux biseautés pour empêcher les chevaux de glisser dans les cours ; passages de portes-cochères, etc.
Les personnes qui s’occupent du bâtiment pourront examiner les divers avantages des différents systèmes que nous venons d’indiquer, qui par leur simplicité et leur facilité d’application font grand honneur à l’inventeur; celui-ci après bien des recherches est parvenu à présenter des innovations pratiques destinées à un grand développement; c’est le meilleur souhait que nous puissions faire à M. Guérin et nous aurons accompli notre tâche si nous avons pu par cet article porter à la connaissance de tous -l'utilité de ses inventions.
M. Guérin oublie de nous dire quelques mots sur la question d’hygiène qui pour nous joue le
rôle le plus important dans son système.
Supposons une épidémie dans un hôpital dans un lycée ou une caserne : la facilité qu’il nous donne d’enlever facilement et rapidement les frises d’un parquet ne nous fournit elle pas aussi les moyens de purger immédiatement les lames et les entresous. Il y a là un point véritablement intéressant à étudier et à faire connaître à nos constructeurs.
Nous souhaitons donc ardemment la grande publicité de ce système que nous devons aux recherches de M. Guérin et dont le résultat est si précieux.
LE
La création d’un chemin de fer métropolitain, admise en principe depuis plusieurs années et dont l’utilité s’impose chaque jour de plus en plus en raison de l’encombrement des voies publiques, est sur le point d’entrer en voie de réalisation.
Nous n’insisterons pas sur la nécessité d’augmenter les moyens de transport reconnus insuffisants, tant pour l’intérieur de Paris que pour la banlieue ; nous nous bornerons à dire que le but à atteindre consiste dans la possibilité de créer des voies nouvelles pouvant être établies dans les avenues ou boulevards, sans les encombrer ni y gêner la circulation, et d’offrir au public les moyens de se transporter rapidement, et à bon compte, soit dans l’intérieur de Paris, soit aussi dans la banlieue.
Pour la résolution de ce problème deux systèmes de chemin de fer sont en présence :
LA VOIE SOUTERRAINE ET LA VOIE AÉRIENNE.
Disons de suite que la Société des Ingénieurs civils, dans sa séance du 3 août 1883, ayant paru favorable à la voie aérienne, et tenant compte du peu d’attrait que peut avoir la circulation souterraine pour le. public parisien, il ne s’agissait plus que de rechercher les moyens les plus pratiques, et aussi les plus économiques, pour l’établissement d'un chemin de fer aérien dans la capitale.
C’est sur ces données que MM. MILI-NAIRE, frères, ont étudié, depuis longtemps déjà, la réalisation de ce projet pour lequel ils prenaient un brevet dès le 27 août 1883, et s’ils n’ont pas plus tôt soumis à l’appréciation publique le résultat de leurs études, c’est qu’ils tenaient à compléter, le plus tôt possible, les renseignements concernant leur système de chemin de fer aérien à voies super-posées dont le côté pratique est facile à saisir et dont ils donnent ici la description et les dessins de plusieurs types à deux et trois voies superposées. — La 3e Commission municipale, dans sa séance du 26 février 1885, après examen attentif du projet ci-après détaillé, ne lui a pas été défavorable.
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- Première année n. 1, 1885 - n. 52, 1885 + supplément contenant la Liste des récompenses de l'Exposition d'Anvers
- Deuxième année, numéro spécial janvier, n. 1, 1886 - n. 104, 1886
- Troisième année, n. 105, 1887 - n. 156, 1887
- Quatrième année, n. 157, 1888 - n. 209, 1888
- Cinquième année, n. 210, 1889 - n. 235, 1889; suppléments n. 210, 1889 - n. 232, 1889 ; n. 235, 1889
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