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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
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- TEXTE OCÉRISÉ
- LISTE DES VOLUMES
- Première image
- PAGE DE TITRE
- Dimanche 2 Janvier 1887 (n.n.)
- Dimanche 9 Janvier 1887 (p.453)
- Dimanche 16 Janvier 1887 (p.465)
- Dimanche 23 Janvier 1887 (p.477)
- Dimanche 30 Janvier 1887 (p.485)
- Dimanche 6 Février 1887 (p.497)
- Dimanche 13 Février 1887 (p.505)
- Dimanche 20 Février 1887 (p.513)
- Dimanche 27 Février 1887 (p.525)
- Dimanche 6 Mars 1887 (p.533)
- Dimanche 13 Mars 1887 (p.545)
- Dimanche 20 Mars 1887 (p.553)
- Dimanche 27 Mars 1887 (p.565)
- Dimanche 3 Avril 1887 (p.577)
- Dimanche 10 Avril 1887 (p.585)
- Dimanche 17 Avril 1887 (p.593)
- Dimanche 24 Avril 1887 (p.601)
- Dimanche 1er Mai 1887 (p.609)
- Dimanche 8 Mai 1887 (p.617)
- Dimanche 15 Mai 1887 (p.629)
- Dimanche 22 Mai 1887 (p.641)
- Dimanche 29 Mai 1887 (p.649)
- Dimanche 5 Juin 1887 (p.657)
- Dimanche 12 Juin 1887 (p.665)
- Dimanche 19 Juin 1887 (p.673)
- Dimanche 26 Juin 1887 (p.681)
- Dimanche 3 Juillet 1887 (p.689)
- Dimanche 10 Juillet 1887 (p.701)
- Dimanche 17 Juillet 1887 (p.709)
- Dimanche 24 Juillet 1887 (p.717)
- Dimanche 31 Juillet 1887 (p.725)
- Dimanche 7 Août 1887 (p.733)
- Dimanche 14 Août 1887 (p.741)
- Dimanche 21 Août 1887 (p.749)
- Dimanche 28 Août 1887 (p.757)
- Dimanche 4 Septembre 1887 (p.765)
- Dimanche 11 Septembre 1887 (p.773)
- Dimanche 18 Septembre 1887 (p.781)
- Dimanche 25 Septembre 1887 (p.789)
- Dimanche 2 Octobre 1887 (p.797)
- Dimanche 9 Octobre 1887 (p.805)
- Dimanche 16 Octobre 1887 (p.813)
- Dimanche 23 Octobre 1887 (p.821)
- Dimanche 30 Octobre 1887 (p.833)
- Dimanche 6 Novembre 1887 (p.841)
- Dimanche 13 Novembre 1887 (p.849)
- Dimanche 20 Novembre 1887 (p.857)
- Dimanche 27 Novembre 18887 (p.865)
- Dimanche 4 Décembre 1887 (p.873)
- Dimanche 11 Décembre 1887 (p.881)
- Dimanche 18 Décembre 1887 (p.889)
- Dimanche 25 Décembre 1887 (p.897)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- Vue à vol d'oiseau de l'exposition maritime du Havre en 1887 (p.449)
- M. Crespin de la jeannière (p.452)
- L'exposition de 1889. – Comités techniques (p.459)
- Mme. Vve. Boucicaut (n.n.)
- L'exposition de Charles Toché à la sale Petit (n.n.)
- Les comités départementaux. – M. Hendle, préfet de la Seine Inférieure (n.n.)
- Les comités départementaux. – M. Henri Loze, préfet de la Somme (n.n.)
- Exposition universelle de 1889. Vue générale des chantiers pour la construction de la Tour Eiffel (n.n.)
- M. Jospeh Lafourcade, Jardinier en chef du service des parcs et jardins de l'exposition (n.n.)
- M. Jules Lion. Ingénieur des travaux (n.n.)
- M. Georges Delatte. Préfet, président d'honneur du comité départemental des côtes – du - nord (n.n.)
- Général, Manigat. Ministre de l'Instruction publique d'Haïti (p.521)
- Chantier du Champ – de - Mars (n.n.)
- Fac – similé du diplôme de Liverpool (n.n.)
- Chantier du Champ – de - Mars (n.n.)
- Façade principale de l'exposition de Toulouse (1887) (pl.0)
- Exposition universelle de 1889. – Fondations de la Tour Eiffel (Chantier du Champ – de – Mars) (pl.0)
- Exposition de 1889. – M. Kohn, préfet. Président d'honneur du comité départemental de la Haute - Garonne (p.581)
- M. Savoye. Chef du cabinet du Directeur général de la comptabilité (p.581)
- Fondations de la Tour Eiffel (Chantiers du Champ – de – Mars). Caissons métalliques (n.n.)
- Vue des chantiers du Champ – de Mars (n.n.)
- L'achèvement du boulevard Haussmann. – Le percement de la Voie Nouvelle. – Etat actuel de la Rue Taitbout ay boulevard Haussmann (n.n.)
- L'achèvement du boulevard Haussmann. – Vue de la Voie Nouvelle et du Boulevard des Italiens (n.n.)
- Jules Lefèvre. – 1457. Portraits de Mlle Mary et de Mr Robert G*** (p.621)
- Roll. – 2064. – Marche en avant (n.n.)
- Jean Béraud. – 183. – Au Palais (n.n.)
- Brouillet. – 363. – Une leçon clinique à la Salpetrière (p.624)
- L. Bonnat. – Portrait d'Alexandre Dumas (p.633)
- Carolus Dura. - Andromède (p.633)
- Hennep. – Une Créole (p.633)
- F. Flameng. – Abélard sur la montagne Sainte – Geneviève. – (Fragment) (p.633)
- Ch. Chaplin. – Dans les rêves. – Dessin original aux trois crayons (n.n.)
- Karbowski. - Décoration (p.636)
- A. Fourié. – Un repas de noces à Yport (p.636)
- Les premières fermes métalliques de l'exposition (n.n.)
- L'achèvement du boulevard Haussmann. Projet de M.H. Schmit, architecte (n.n.)
- L'achèvement du boulevard Haussmann. Kiosques et passerelle (n.n.)
- M. Dautresme. Ministre du Commerce et de l'Industrie (n.n.)
- Exposition universelle de 1889. – Chantiers de la société des atliers de Saint - Denis (n.n.)
- Exposition universelle de 1889. – Chantiers de MM. Joret et Cie (n.n.)
- L'éclairage électrique à l'opéra (n.n.)
- M. Ferdinand de Lesseps (p.694)
- M. Charles de Lesseps (p.695)
- Tour Eiffel (inauguration du montage) (n.n.)
- M. Paul Aumont (p.724)
- Exposition universelle de 1889. – Vue d'ensemble du chantier de la Tour Eiffel (n.n.)
- Exposition universelle de 1889. – Vue d'ensemble des chantiers (n.n.)
- Exposition universelle de 1889. – Soubassement de la Tour Eiffel (n.n.)
- Exposition universelle de 1889. – Vue des bâtiments de l'exploitation (n.n.)
- Exposition universelle. Expositions diverses (vue des fermes métalliques) (n.n.)
- Exposition universelle de 1889. – Fondations du palais des machines (n.n.)
- Fontaine destinée au jardin situé sous la Tour Eiffel. Sculpteur M. F. de Saint - Vidal (n.n.)
- Exposition universelle de 1889. – Vue d'ensemble du Champ – de - Mars (n.n.)
- Palais des Beaux – Arts et des Arts libéraux. Coupe des fermes (n.n.)
- Exposition universelle de 1889. Tour Eiffel, échafaudage d'un pilier (n.n.)
- Exposition universelle de 1889. – Vue d'ensemble de la Tour Eiffel (n.n.)
- Dernière image
LE MONITEUR DE L’EXPOSITION DE 1889.
Dimanche 3o Janvier i8S'
490 et 491 — Deuxième Année. — N° 109
LES
COMITES DÉPARTEMENTAUX
RÉUNION
DU COMITÉ DÉPARTEMENTAL
DE LA SEINE-INFÉRIEURE
g janvier 1887
Présidence de M. Hendlé, préfet de la Seine-Inférieure
M. le Préfet prenant place au bureau, assisté de de M. G. Berger, après avoir déclaré la séance ouverte, prononce les paroles suivantes :
Messieurs,.
Le gouvernement de la République a pensé que le plus bel hommage qu’il pût rendre au souvenir de la Révolution de 1789 était de fêter par une Exposition universelle cette date à jamais glorieuse, qui fut pour tous les peuples le point de départ d’une ère nouvelle. Paris s'apprête à réunir en 1889 toutes les œuvres du progrès que l’esprit humain a conçues et réalisées dans les arts et la science depuis un siècle, et la République convie toutes les nations civilisées à la plus noble et la plus pacifique des manifestations. Cette fois encore le génie de la France rayonnera sur le monde et dans ce généreux élan qui attestera la puissance de notre activité nationale, j’ai la certitude que le département de la Seine-Inférieure saura manifester avec éclat, dans ce domaine industriel, commercial, agricole, artistique, les forces vives de sa grandeur. Pour préparer et accomplir une telle œuvre, nous avons compté sur votre concours dévoué. Je vous remercie, messieurs, d’avoir répondu à l’appel de M. le ministre du commerce et de l’industrie et je déclare constitué.le comité départemental de la Seine-Inférieure pour l’Exposition universelle de 1889 (Applaudissements unanimes).
M. Hendlé ajoute que, président d’honneur désigné du comité départemental de l’Exposition, il désire partager ce privilège avec un homme qui a été ministre du commerce et qui, en cette qualité, a donné le branle à l’Exposition de 1889. Il a désigné M. Lucien Dautresme.
M. Lucien Dautresme est nommé président d’honneur par acclamation. Il propose à son tour à l’assemblée de voter d’ensemble pour la prési-dence effective du comité et désigne pour ces fonctions M. Besselièvre. « Il a été, dit-il, le président de l’Exposition de Rouen, qui a si bien réussi en 1884; son nom est un gage de succès. » M. Besselièvre est nommé par acclamation.
M. Thouroude, de Rouen, est nommé de même, à l’unanimité, trésorier du comité.
La séance est ensuite suspendue pour que l’as-semblée indique, par arrondissement, les membres du bureau. Il est définitivement constitué ainsi:
Présidents d’honneur, MM. Hendlé et Lucien Dautresme.
Président effectif, M. Besselièvre (Rouen). — Trésorier général, M. Thouroude. — Secrétaire pour Y arrondissement de Rouen, M. Paul Plon, d’Elbeuf.
Arrondissement du Havre. — M. Fauquet-Le-maitre, industriel, vice-président; M. Henri Des-genétais, secrétaire.
Arrondissement de Dieppe. — M. Martin, armateur, président du conseil d’arrondissement, vice-président; M. Mulot, secrétaire.
Arrondissement d’Yvetot. — M. Saint-Requier, agriculteur, vice-président ; M. Fournier, secrétaire.
Arrondissement de Neufchâtei. —M. Ménard-Guyan, agriculteur, vice-président ; M. Sagnier, industriel, maire de Blangy, secrétaire.
M. Georges Berger, après les remerciements d’usage, déclare que l’Exposition de 1889 s’annonce sous les plus heureux auspices :
« Nos services, dit-il, sont installés depuis cinq mois à peine et il n’a pas fallu plus de temps pour voir se dessiner le succès. Les souscriptions volontaires sont venues à nous plus abondantes qu’il ne le fallait pour . assurer le capital de garantie. Nous avons reçu des demandes nombreuses et importantes d’industriels et d’artistes de première marque. Déjà nous avons à notre disposition un nombre de chevaux-vapeur suffisant pour la plus grande manifestation de force motrice et électrique qui se soit produite jusqu’ici.
« L’Exposition de 1889 se prépare donc dans des conditions exceptionnelles.Si on l’a envisagée avec crainte ou début, on peut être confiant aujourd’hui. On a pu discuter son opportunité ; du moment qu’elle est résolue, il faut qu’elle réus-
sisse. L’honneur national y est engagé (Vifs applaudissements).
M. Georges Berger montre ensuite les résultats économiques que F Exposition pourra donner. Il aborde le règlement de l’Exposition et ses conditions :
« Nous comptons sur vous tous, dit-il aux membres du Comité, pour nous transmettre à bref délai les demandes d’admission de vos industriels et de vos agriculteurs les plus capables de vous représenter avec éclat. Vous serez vous-mêmes les juges de l’importance et de l’espace à accorder à vos exposants etvos décisions seront respectées. Nous encouragerons surtout les expositions collectives, d’abord parce qu’elles entraînent moins de_frais pour les exposants, ensuite parce qu’elles évitent ces accaparements d’espaces, si fâcheux dans les Expositions précédentes, si trompeurs souvent au point de vue de l’importance réelle des industries représentées.
« Nous voulons faire une Exposition concrète et exacte où le jury trouve les produits courants des industriels et non des produits exceptionnels, fabriqués pour la circonstance et non répandus dans le commerce ».
M. Georges Berger examine le plan de l’Exposition et montre les différentes places affectées aux beaux-arts, à l’agriculture, aux industries, etc. Il explique comment, par son étendue même, l’Exposition ne pouvait comporter un palais unique, si avantageux à tant d’égards, et surtout pour l’examen simultané et comparé des produits similaires internationaux.
« Notre galerie des machines, dit-il, sera une chose unique, par son étendue, par sa richesse et même par sa construction. Elle sera d’une élévation inusitée, les fermes métalliques qui la couvriront ayant une hauteur sous clef de quarante [mètres, — quatre mètres de plus que la colonne Vendôme, — et une portée de cent dix mètres.
dépourvue d’un certain caractère esthétique par l’harmonie de ses proportions.
On nous a dit : « Votre Exposition sera écrasée par la tour Eiffel ! » Bah! Pas plus qu’une ville n’est écrasée par l’arc-en-ciel ! J’ai fait jalonner la place des piliers de la tour Eiffel. Quand on se rend au Champ-de-Mars, on aperçoit de loin ces longs piquets. Si, par la pensée, on imagine l’arc de quarante mètres qui les dominera, il semble que cet arc se perd dans les nuages. La tour Eiffel sera vue de très loin. A l’Exposition, ceux qui voudront la voir lèveront le nez en l’air. Les myopes passeront dessous sans la voir, à moins qu ils. ne se heurtent aux piliers.
Mais il y a dans cette tentative un intérêt scientifique considérable. Les savants de l’Institut applaudissent à cette construction. Outre les expériences qui pourront être faites sur la chute des corps, n y en aura-t-il pas déplus curieuses encore sur les courants électriques de l’atmosphère ?
La tour Eiffel recevra constamment la visite de la foudre, sans aucun danger, d’ailleurs, pour les promeneurs de l’Exposition. Qui sait si cette électricité ne pourra pas être utilisée sur place ?
Qui sait si, dans vingt ou trente ans, il ne se construira pas un peu partout dans le monde des tours Eiffel pour recueillir sans effort, dans l’air, cette électricité que nous produisons aujourd’hui avec tant de peine ? »
M. Besselièvre remercie l’assemblée de l’honneur qu’elle lui a fait et rappelle que l’Exposition de Rouen en 1884 a brillamment réussi parce que tous les membres du comité marchaient d’accord. Il compte que la même union conduira au même succès. Il y a dans le comité actuel beaucoup des membres au comité de 1884. Avec eux et avec le puissant concours de M. Berger et de M. Hendlé, la Seine-Inférieure marquera sa place à une Exposition qui sera tout à l’honneur de la France et de la République (Applaudissements).
M. HENDLÉ, préfet de la Seine-Inférieure. - â– HENRI LOZÉ, préfet de la Somme.
« Comme portée les Anglais avaient fait quelque chose d’approchant, mais l’arc partant du sol, la portée était appuyée par des tirants dissimulés. Chez nous il n’y aura ni tirants dissimulés ni tirants apparents, grâce au savoir de nos ingénieurs. C’est un véritable tour de force.
_ << Dans cette galerie nous aurons à notre disposition pour faire mouvoir les machines exposées une force motrice de 2,5oo chevaux. Il y en avait 600 en 1867 et L900 en 1878. Si comme il est probable, nous employons l’électricité pour l’éclairage de l’Exposition ouverte le soir, une force motrice considérable nous est déjà assurée.
« Les travaux de cette galerie sont déjà adjugés. Nous avons eu en cette circonstance une joie et une déception. En. raison de la crise persistante pesant sur les affaires, nous avions pensé obtenir un rabais de 3o 0/0. Nous avons eu le plaisir de
voir ces travaux adjugés à des maisons françaises de premier ordre, avec un rabais de 9 0/0..
M. Georges Berger entretient le Comité des espaces réservés à l’agriculture le long delà Seine; des expositions des divers ministères — notamment pour la guerre , d’une revue complète de l’histoire des costumes et de l’armement — de la participation des colonies, brillamment assurée d’après les dépêches de M. de Lanessan, etc., etc.
«Je ne puis, dit-il, passer sous silence cette tour Eiffel, si connue déjà du monde entier et aussi tant de fois critiquée. Aujourd’hui, c’est une affaire décidée, et les derniers contrats entre M. Eiffel et l’Etat ont été signés avant-hier. Sans doute ce ne sera pas une œuvre-d’art, je le reconnais volontiers. Un phénomène industriel, un monstre métallurgique est difficilement artistique. Je crois cependant que la tour Eiffel ne sera pas
â– M. Hendlé a invité ensuite les membres du co-nuté à réunir et à constituer les sous-comités dans les arrondissements. Puis, M. Lyonnais a demandé un kiosque pour une exposition ouvrière, mon-trant.ce quia été fait enFra nce et au dehors pour les ouvriers, soit par les patrons, soit par les commu-neU s°it par l’État, soit par l’initiative des ouvriers.
M. Georges Berger reprend la parole:
* Nous avons abandonné, dit-il, l’idée de recommencer la magnifique Exposition rétrospective des arts faites en 1878. Il y a à cela plusieurs raisons. Depuis cette époque, les collections auxquelles nous aurions fait appel se sont peu enrichies. Nous aurions répété 1878 en moins bien, car, pour des Expositions partielles, on a lassé et ecouragé les collectionneurs. On leur emprunte toujours leurs œuvres d’art si précieuses et parfois °h casse leurs bibelots.
« Nous ferons une revue de l’histoire du travail, depuis la naissance de l’homme, depuis le squelette, première machine mise au service d’une volonté. A travers les âges, nous arriverons à 1789, qui n’est pas seulement une grande date politique et sociale, mais une grande date industrielle. Nous montrerons les premiers métiers de Philippe de Girard,de Jacquard,les morceaux du premier ballon de Montgolfier. Nous venons même de mettre la main sur unemachine à vapeur d’un type disparu.
« Nous cherchions la machine à simple effet. Nous l’avons trouvée à la dernière fête des Tuileries, dans le cirque Corvi, théâtre des singes. Ce cirque avait pour produire son électricité une machine dans la coulisse. La vapeur poussait en l’air le piston ; un enfant ramenait celui-ci en tirant une ficelle. Nous avons la machine. Voilà comment on enrichit une exposition rétrospective. »
RÉUNION
DU COMITÉ DÉPARTEMENTAL
DE LA SOMME
20 Janvier 1887
Présidenge de M. Lozé, préfet de la Somme
M. le préfet, prenant place au bureau assisté de M. Berger, directeur général de l’exploitation de l’Exposition, déclare la séance ouverte et prononce ensuite les paroles suivantes :
Messieurs,
Le gouvernement, avec l’assentiment des Chambres, a décidé qu’une exposition universelle s’ouvrirait à Paris, dans deux ans, pour rehausser l’éclat du Centenaire de la Révolution de 1789.
. Il a considéré qu’aucun fait ne pouvait être plus significatif que la comparaison de ces deux époques ; il a pensé que ce serait rendre un suprême hommage à la puissance de l’esprit moderne, issu de la Révolution, que de montrer les progrès qu’il a fait faire à l’humanité, les découvertes dont il a enrichi lé domaine de la science et des arts dans l’espace d’un siècle.
En conviant toutes les nations à prendre part à cette lutte pacifique la France sait qu’elle n’a pas à en redouter le résultat. C’est avec une ferme assurance qu’elle descendra dans l’arène. N’est-ce pas surtout au moment où la concurrence est si vive, où toutes les rivalités se donnent carrière, qu’il convient de prouver que les productions de son industrie, aussi bien que ces créations artistiques, sont toujours dignes du renom de distinction, d’élégance et de goût que leur assure le génie particulier de notre race? Et ne lui appartient-il pas aussi de montrer aux yeux de l’univers ce que les conceptions de ses ingénieurs et le labeur de ses savants ont fait pour la marche du progrès et de la civilisation dans le monde? Certes, sous ce rapport notre pays n’est pas déchu de son rang.
Messieurs, j’ai la ferme confiance que, grâce à vous, notre département si laborieux, si riche, si remarquable par la variété et l’excellence des ses produits industriels ou agricoles, saura garder dans cette grande manifestation nationale où l’honneur est engagé, la place qu’il a si brillamment tenue dans le passé.
Je déclare constitué le Comité départemental de la Somme.
Ces paroles sont suivies de nombreux applaudissements.
M. le préfet présente à l’assemblée M. Berger qui a bien voulu venir de Paris pour assister à cette réunion, mais avant de lui donner la parole, il invite le comité départemental à constituer son bureau.
Sur sa proposition, MM. Goblet et Dauphin, représentants de la Somme, membres du gouvernement, sont nommés présidents d’honneur par acclamation.
M. Ch. Labbé, président de la chambre de commerce d’Amiens, est proclamé président du comité départemental et M. Decais-Matifas en est nommé secrétaire-trésorier.
La séance étant suspendue, un scrutin a lieu pour la désignation des présidents des sous-comités d’arrondissement qui, d’après la décision de l’assemblée, seront en même temps vice-présidents de l’assemblée départementale.
 Le dépouillement du scrutin donne des résultats d’après lesquels sont nommés :
MM. E. Gallet, président du sous-comité d’Amiens ;
Mondiaux, président du sous-comité d’Abbeville ;
Magniez, président du sous-comité de Pé-ronne ;
Jametel, président du sous-comité de Mont-didier.
Les représentants de l’arrondissement de Doul-lens n’étant pas présents, il est décide que le président du sous-comité de cet arrondissement sera désigné dans une réunion ultérieure.
M. le préfet propose que chaque sous-comité nomme son secrétaire dans la première séance.
Invité par M. le préfet à venir siéger auprès de lui, M. Labbé remercie la. commission de l’honneur qu’elle vient de lui faire en le nommant son président. U sait que cet honneur s’adresse moins à l’homme qu’au chef des corps qui représentent le commerce et l’industrie de la région. Il n’en est
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Dimanche 3o Janvier i8S'
490 et 491 — Deuxième Année. — N° 109
LES
COMITES DÉPARTEMENTAUX
RÉUNION
DU COMITÉ DÉPARTEMENTAL
DE LA SEINE-INFÉRIEURE
g janvier 1887
Présidence de M. Hendlé, préfet de la Seine-Inférieure
M. le Préfet prenant place au bureau, assisté de de M. G. Berger, après avoir déclaré la séance ouverte, prononce les paroles suivantes :
Messieurs,.
Le gouvernement de la République a pensé que le plus bel hommage qu’il pût rendre au souvenir de la Révolution de 1789 était de fêter par une Exposition universelle cette date à jamais glorieuse, qui fut pour tous les peuples le point de départ d’une ère nouvelle. Paris s'apprête à réunir en 1889 toutes les œuvres du progrès que l’esprit humain a conçues et réalisées dans les arts et la science depuis un siècle, et la République convie toutes les nations civilisées à la plus noble et la plus pacifique des manifestations. Cette fois encore le génie de la France rayonnera sur le monde et dans ce généreux élan qui attestera la puissance de notre activité nationale, j’ai la certitude que le département de la Seine-Inférieure saura manifester avec éclat, dans ce domaine industriel, commercial, agricole, artistique, les forces vives de sa grandeur. Pour préparer et accomplir une telle œuvre, nous avons compté sur votre concours dévoué. Je vous remercie, messieurs, d’avoir répondu à l’appel de M. le ministre du commerce et de l’industrie et je déclare constitué.le comité départemental de la Seine-Inférieure pour l’Exposition universelle de 1889 (Applaudissements unanimes).
M. Hendlé ajoute que, président d’honneur désigné du comité départemental de l’Exposition, il désire partager ce privilège avec un homme qui a été ministre du commerce et qui, en cette qualité, a donné le branle à l’Exposition de 1889. Il a désigné M. Lucien Dautresme.
M. Lucien Dautresme est nommé président d’honneur par acclamation. Il propose à son tour à l’assemblée de voter d’ensemble pour la prési-dence effective du comité et désigne pour ces fonctions M. Besselièvre. « Il a été, dit-il, le président de l’Exposition de Rouen, qui a si bien réussi en 1884; son nom est un gage de succès. » M. Besselièvre est nommé par acclamation.
M. Thouroude, de Rouen, est nommé de même, à l’unanimité, trésorier du comité.
La séance est ensuite suspendue pour que l’as-semblée indique, par arrondissement, les membres du bureau. Il est définitivement constitué ainsi:
Présidents d’honneur, MM. Hendlé et Lucien Dautresme.
Président effectif, M. Besselièvre (Rouen). — Trésorier général, M. Thouroude. — Secrétaire pour Y arrondissement de Rouen, M. Paul Plon, d’Elbeuf.
Arrondissement du Havre. — M. Fauquet-Le-maitre, industriel, vice-président; M. Henri Des-genétais, secrétaire.
Arrondissement de Dieppe. — M. Martin, armateur, président du conseil d’arrondissement, vice-président; M. Mulot, secrétaire.
Arrondissement d’Yvetot. — M. Saint-Requier, agriculteur, vice-président ; M. Fournier, secrétaire.
Arrondissement de Neufchâtei. —M. Ménard-Guyan, agriculteur, vice-président ; M. Sagnier, industriel, maire de Blangy, secrétaire.
M. Georges Berger, après les remerciements d’usage, déclare que l’Exposition de 1889 s’annonce sous les plus heureux auspices :
« Nos services, dit-il, sont installés depuis cinq mois à peine et il n’a pas fallu plus de temps pour voir se dessiner le succès. Les souscriptions volontaires sont venues à nous plus abondantes qu’il ne le fallait pour . assurer le capital de garantie. Nous avons reçu des demandes nombreuses et importantes d’industriels et d’artistes de première marque. Déjà nous avons à notre disposition un nombre de chevaux-vapeur suffisant pour la plus grande manifestation de force motrice et électrique qui se soit produite jusqu’ici.
« L’Exposition de 1889 se prépare donc dans des conditions exceptionnelles.Si on l’a envisagée avec crainte ou début, on peut être confiant aujourd’hui. On a pu discuter son opportunité ; du moment qu’elle est résolue, il faut qu’elle réus-
sisse. L’honneur national y est engagé (Vifs applaudissements).
M. Georges Berger montre ensuite les résultats économiques que F Exposition pourra donner. Il aborde le règlement de l’Exposition et ses conditions :
« Nous comptons sur vous tous, dit-il aux membres du Comité, pour nous transmettre à bref délai les demandes d’admission de vos industriels et de vos agriculteurs les plus capables de vous représenter avec éclat. Vous serez vous-mêmes les juges de l’importance et de l’espace à accorder à vos exposants etvos décisions seront respectées. Nous encouragerons surtout les expositions collectives, d’abord parce qu’elles entraînent moins de_frais pour les exposants, ensuite parce qu’elles évitent ces accaparements d’espaces, si fâcheux dans les Expositions précédentes, si trompeurs souvent au point de vue de l’importance réelle des industries représentées.
« Nous voulons faire une Exposition concrète et exacte où le jury trouve les produits courants des industriels et non des produits exceptionnels, fabriqués pour la circonstance et non répandus dans le commerce ».
M. Georges Berger examine le plan de l’Exposition et montre les différentes places affectées aux beaux-arts, à l’agriculture, aux industries, etc. Il explique comment, par son étendue même, l’Exposition ne pouvait comporter un palais unique, si avantageux à tant d’égards, et surtout pour l’examen simultané et comparé des produits similaires internationaux.
« Notre galerie des machines, dit-il, sera une chose unique, par son étendue, par sa richesse et même par sa construction. Elle sera d’une élévation inusitée, les fermes métalliques qui la couvriront ayant une hauteur sous clef de quarante [mètres, — quatre mètres de plus que la colonne Vendôme, — et une portée de cent dix mètres.
dépourvue d’un certain caractère esthétique par l’harmonie de ses proportions.
On nous a dit : « Votre Exposition sera écrasée par la tour Eiffel ! » Bah! Pas plus qu’une ville n’est écrasée par l’arc-en-ciel ! J’ai fait jalonner la place des piliers de la tour Eiffel. Quand on se rend au Champ-de-Mars, on aperçoit de loin ces longs piquets. Si, par la pensée, on imagine l’arc de quarante mètres qui les dominera, il semble que cet arc se perd dans les nuages. La tour Eiffel sera vue de très loin. A l’Exposition, ceux qui voudront la voir lèveront le nez en l’air. Les myopes passeront dessous sans la voir, à moins qu ils. ne se heurtent aux piliers.
Mais il y a dans cette tentative un intérêt scientifique considérable. Les savants de l’Institut applaudissent à cette construction. Outre les expériences qui pourront être faites sur la chute des corps, n y en aura-t-il pas déplus curieuses encore sur les courants électriques de l’atmosphère ?
La tour Eiffel recevra constamment la visite de la foudre, sans aucun danger, d’ailleurs, pour les promeneurs de l’Exposition. Qui sait si cette électricité ne pourra pas être utilisée sur place ?
Qui sait si, dans vingt ou trente ans, il ne se construira pas un peu partout dans le monde des tours Eiffel pour recueillir sans effort, dans l’air, cette électricité que nous produisons aujourd’hui avec tant de peine ? »
M. Besselièvre remercie l’assemblée de l’honneur qu’elle lui a fait et rappelle que l’Exposition de Rouen en 1884 a brillamment réussi parce que tous les membres du comité marchaient d’accord. Il compte que la même union conduira au même succès. Il y a dans le comité actuel beaucoup des membres au comité de 1884. Avec eux et avec le puissant concours de M. Berger et de M. Hendlé, la Seine-Inférieure marquera sa place à une Exposition qui sera tout à l’honneur de la France et de la République (Applaudissements).
M. HENDLÉ, préfet de la Seine-Inférieure. - â– HENRI LOZÉ, préfet de la Somme.
« Comme portée les Anglais avaient fait quelque chose d’approchant, mais l’arc partant du sol, la portée était appuyée par des tirants dissimulés. Chez nous il n’y aura ni tirants dissimulés ni tirants apparents, grâce au savoir de nos ingénieurs. C’est un véritable tour de force.
_ << Dans cette galerie nous aurons à notre disposition pour faire mouvoir les machines exposées une force motrice de 2,5oo chevaux. Il y en avait 600 en 1867 et L900 en 1878. Si comme il est probable, nous employons l’électricité pour l’éclairage de l’Exposition ouverte le soir, une force motrice considérable nous est déjà assurée.
« Les travaux de cette galerie sont déjà adjugés. Nous avons eu en cette circonstance une joie et une déception. En. raison de la crise persistante pesant sur les affaires, nous avions pensé obtenir un rabais de 3o 0/0. Nous avons eu le plaisir de
voir ces travaux adjugés à des maisons françaises de premier ordre, avec un rabais de 9 0/0..
M. Georges Berger entretient le Comité des espaces réservés à l’agriculture le long delà Seine; des expositions des divers ministères — notamment pour la guerre , d’une revue complète de l’histoire des costumes et de l’armement — de la participation des colonies, brillamment assurée d’après les dépêches de M. de Lanessan, etc., etc.
«Je ne puis, dit-il, passer sous silence cette tour Eiffel, si connue déjà du monde entier et aussi tant de fois critiquée. Aujourd’hui, c’est une affaire décidée, et les derniers contrats entre M. Eiffel et l’Etat ont été signés avant-hier. Sans doute ce ne sera pas une œuvre-d’art, je le reconnais volontiers. Un phénomène industriel, un monstre métallurgique est difficilement artistique. Je crois cependant que la tour Eiffel ne sera pas
â– M. Hendlé a invité ensuite les membres du co-nuté à réunir et à constituer les sous-comités dans les arrondissements. Puis, M. Lyonnais a demandé un kiosque pour une exposition ouvrière, mon-trant.ce quia été fait enFra nce et au dehors pour les ouvriers, soit par les patrons, soit par les commu-neU s°it par l’État, soit par l’initiative des ouvriers.
M. Georges Berger reprend la parole:
* Nous avons abandonné, dit-il, l’idée de recommencer la magnifique Exposition rétrospective des arts faites en 1878. Il y a à cela plusieurs raisons. Depuis cette époque, les collections auxquelles nous aurions fait appel se sont peu enrichies. Nous aurions répété 1878 en moins bien, car, pour des Expositions partielles, on a lassé et ecouragé les collectionneurs. On leur emprunte toujours leurs œuvres d’art si précieuses et parfois °h casse leurs bibelots.
« Nous ferons une revue de l’histoire du travail, depuis la naissance de l’homme, depuis le squelette, première machine mise au service d’une volonté. A travers les âges, nous arriverons à 1789, qui n’est pas seulement une grande date politique et sociale, mais une grande date industrielle. Nous montrerons les premiers métiers de Philippe de Girard,de Jacquard,les morceaux du premier ballon de Montgolfier. Nous venons même de mettre la main sur unemachine à vapeur d’un type disparu.
« Nous cherchions la machine à simple effet. Nous l’avons trouvée à la dernière fête des Tuileries, dans le cirque Corvi, théâtre des singes. Ce cirque avait pour produire son électricité une machine dans la coulisse. La vapeur poussait en l’air le piston ; un enfant ramenait celui-ci en tirant une ficelle. Nous avons la machine. Voilà comment on enrichit une exposition rétrospective. »
RÉUNION
DU COMITÉ DÉPARTEMENTAL
DE LA SOMME
20 Janvier 1887
Présidenge de M. Lozé, préfet de la Somme
M. le préfet, prenant place au bureau assisté de M. Berger, directeur général de l’exploitation de l’Exposition, déclare la séance ouverte et prononce ensuite les paroles suivantes :
Messieurs,
Le gouvernement, avec l’assentiment des Chambres, a décidé qu’une exposition universelle s’ouvrirait à Paris, dans deux ans, pour rehausser l’éclat du Centenaire de la Révolution de 1789.
. Il a considéré qu’aucun fait ne pouvait être plus significatif que la comparaison de ces deux époques ; il a pensé que ce serait rendre un suprême hommage à la puissance de l’esprit moderne, issu de la Révolution, que de montrer les progrès qu’il a fait faire à l’humanité, les découvertes dont il a enrichi lé domaine de la science et des arts dans l’espace d’un siècle.
En conviant toutes les nations à prendre part à cette lutte pacifique la France sait qu’elle n’a pas à en redouter le résultat. C’est avec une ferme assurance qu’elle descendra dans l’arène. N’est-ce pas surtout au moment où la concurrence est si vive, où toutes les rivalités se donnent carrière, qu’il convient de prouver que les productions de son industrie, aussi bien que ces créations artistiques, sont toujours dignes du renom de distinction, d’élégance et de goût que leur assure le génie particulier de notre race? Et ne lui appartient-il pas aussi de montrer aux yeux de l’univers ce que les conceptions de ses ingénieurs et le labeur de ses savants ont fait pour la marche du progrès et de la civilisation dans le monde? Certes, sous ce rapport notre pays n’est pas déchu de son rang.
Messieurs, j’ai la ferme confiance que, grâce à vous, notre département si laborieux, si riche, si remarquable par la variété et l’excellence des ses produits industriels ou agricoles, saura garder dans cette grande manifestation nationale où l’honneur est engagé, la place qu’il a si brillamment tenue dans le passé.
Je déclare constitué le Comité départemental de la Somme.
Ces paroles sont suivies de nombreux applaudissements.
M. le préfet présente à l’assemblée M. Berger qui a bien voulu venir de Paris pour assister à cette réunion, mais avant de lui donner la parole, il invite le comité départemental à constituer son bureau.
Sur sa proposition, MM. Goblet et Dauphin, représentants de la Somme, membres du gouvernement, sont nommés présidents d’honneur par acclamation.
M. Ch. Labbé, président de la chambre de commerce d’Amiens, est proclamé président du comité départemental et M. Decais-Matifas en est nommé secrétaire-trésorier.
La séance étant suspendue, un scrutin a lieu pour la désignation des présidents des sous-comités d’arrondissement qui, d’après la décision de l’assemblée, seront en même temps vice-présidents de l’assemblée départementale.
 Le dépouillement du scrutin donne des résultats d’après lesquels sont nommés :
MM. E. Gallet, président du sous-comité d’Amiens ;
Mondiaux, président du sous-comité d’Abbeville ;
Magniez, président du sous-comité de Pé-ronne ;
Jametel, président du sous-comité de Mont-didier.
Les représentants de l’arrondissement de Doul-lens n’étant pas présents, il est décide que le président du sous-comité de cet arrondissement sera désigné dans une réunion ultérieure.
M. le préfet propose que chaque sous-comité nomme son secrétaire dans la première séance.
Invité par M. le préfet à venir siéger auprès de lui, M. Labbé remercie la. commission de l’honneur qu’elle vient de lui faire en le nommant son président. U sait que cet honneur s’adresse moins à l’homme qu’au chef des corps qui représentent le commerce et l’industrie de la région. Il n’en est
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- Première année n. 1, 1885 - n. 52, 1885 + supplément contenant la Liste des récompenses de l'Exposition d'Anvers
- Deuxième année, numéro spécial janvier, n. 1, 1886 - n. 104, 1886
- Troisième année, n. 105, 1887 - n. 156, 1887
- Quatrième année, n. 157, 1888 - n. 209, 1888
- Cinquième année, n. 210, 1889 - n. 235, 1889; suppléments n. 210, 1889 - n. 232, 1889 ; n. 235, 1889
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