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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
LE PALAIS DE CRISTAL
111
la vapeur et la voile. — Une expérience du plus haut intérêt se fait en ce moment à Toulon, à bord du vaisseau le Charlemagne, de 90 canons, sur lequel on vient de pratiquer le système mixte de la vapeur et de la voile. Cet essai a pour but de résoudre le problème qui consiste à appliquer aux vaisseaux une grande et puissante machine, sans diminuer leur marche et tout en conservant la totalité de leurs approvisionnements et de leur artillerie’. On a adopté pour le Charlemagne le système de l’hélice, et le poids de la machine qui a été posée a changé dans la pratique les données qui ont présidé à sa construction. La marche du vaisseau a été complètement dérangée. On a essayé, pour l’alléger, de réduire certaines parties de ses approvisionnements, et, cette mesure n’ayant pas suffi, on a résolu de le décharger à l’arrière d’une portion de son artillerie, moyen qui, dans tous les cas, aura pour effet de diminuer sa force militaire. Tel est l’état de cette question, qui préoccupe au plus haut point tout le corps de la marine à Toulon.
CHEMIN DE FER D’ALEXANDRIE AU CAIRE. — On
assure que l’exécution du chemin de fer projeté entre Alexandrie et le caire est ajournée. Le pacha d’Egypte, qui devait faire ce travail à ses frais, sous la direction d’un ingénieur anglais d’un grand mérite, M. Stephenson, alléguerait la pénurie actuelle de son trésor ; mais au fond, cet ajournement n’aurait d’autre cause que les protestations de la Porte, de la Russie, de la France et de quelques autres puissances.
lignes a vapeur. — Nous apprenons qu’il est question de la création de deux lignes à vapeur qui auraient une grande importance pour notre possession de Taïti. La première de ces lignes, organisée par une compagnie anglaise, irait de Panama à Taïti, à la Nouvelle-Zélande et à Sydney. La seconde irait de San-Francisco anx îles Sandwich, à à Taïti, à la Nouvelle-Zélande et à Sydney. Si ces projets se réalisent, on comprend que notre possession de Taïti, qui est, sans contredit, un des points les plus avantageux de l’Océanie, entrera dans une phase toute nouvelle et pourra acquérir une importance incalculable.
VARIÉTÉS BIBLIOGRAPHIQUES.
DE L’INFLUENCE DES MÉCANIQUES SUR LE PRIX DES SALAIRES ET LE BIEN-ETRE DU PEUPLE.
(Suite et fin. — Voir les numéros 4 et G du Palais de Cristal. )
Mais suivons encore M. Réranger dans son intéressante démonstration. Il ne faut pas, dit-il, entendre par augmentation ou diminution de salaire, une plus ou moins grande quantité d’argent reçu. Qu’importe la valeur numérique, c’est la valeur relative qui fait tout. Si en 1851 on vit aussi à son aise avec 5 francs qu’on le faisait avec 10 francs en 1810, et que la journée qui se payait 6 francs à cette époque ne se paie plus aujourd’hui que 4, il est évident que la somme de 4 francs sera encore préférable à celle de 6, eu égard aux deux époques: or, il s’agit d’examiner si Ton est dans ce cas.
Il faut encore avoir soin de faire exception de toutes les denrées de première nécessité dont le prix n’a aucun rapport avec l’objet qui nous occupe ici. Ainsi le pain, le vin, etc., ne peuvent et ne doivent pas être compris dans cet examen, puisqu’ils sont des produits de la terre, et que leurs prix varient suivant leur abondance ou leur rareté ; il doit porter entièrement sur les produits de l’industrie. Par exemple, si l’habit que Ton payait 100 francs en 1810, ne coûte maintenant que 66 francs, il est évident que le revenu de celui qui porte cet habit se trouve augmenté d’un tiers sur cet article seulement ; si une chemise qui coûtait 9 francs, ne coûte plus que 4 fr. 50 c., il est évident que l’augmentation du revenu est de moitié sur cet objet ; si les bas, les mouchoirs, les cravates, les châles, les bonnets, sont des deux liers moins chers aujourd’hui qu’en 1810, l’augmentation de salaire ou de revenu sera des deux tiers, supposé que le prix de la journée soit demeuré le même.
Si, par suite de la diminution de prix des divers objets nécessaires à son ménage, un ouvrier, qui ne gagne que 1,200 francs, se trouve maintenant vivre aussi commodément qu’il l’aurait fait en 1810 avec le double de cette somme, son gain ou tout au moins ses jouissances, ce qui revient au même, n’ont-ils pas augmenté de moitié?
<)r, si Ton pousse plus loin l’examen, et que Ton
compare 1730 et 1830, on trouvera qu’avec un revenu de quatre mille francs, on ne vivait pas aussi bien à la première de ces époques, qu’on le peut faire à la seconde, avec le quart de cette somme.
Toutes les fois qu’un objet baisse de prix au point d’être à la portée de tous, n’est-ce pas là une véritable augmentation de salaire ou de revenu pour tous, mais spécialement pour les pauvres, puisque, coûte qui coûte, le riche trouve toujours moyen de satisfaire toutes ses fantaisies ?
Combien de personnes font en voiture ou en diligence une course ou un voyage qu’elles auraient été obligées de faire à pied, il y a soixante ou quatre-vingts ans ; aujourd’hui cette course ne coûte que 1 fr. 50. c.; mais n’est-il pas évident que celui qui peut donner cette somme, se trouve précisément dans la même situation que le riche qui louait autrefois un carrose pour vingt-quatre francs ?
Ce qui vient d’être dit est d’une vérité incontestable, et peut aussi bien s’appliquer aux superfluités, aux choses d’agrément qu’uax besoins réels ; ainsi beaucoup de personnes lisent, parce que les livres et les journaux sont à très-bon marché; mais aune époque fort peu éloignée de nous, eussent-ils été moitié moins chers qu’aujourd’hui, le peuple n’en aurait pas pu approcher, parce qu’il n’avait qu’a peine le nécessaire, et ne pouvait rien distraire de son gain pour son agrément. D’où vient donc, si les salaires son diminués, que les travailleurs peuvent se rapprocher plus facilement des habitudes et des jouissances des riches? N’est-ce pas parce que les machines abréviatives du travail ont fait baisser les prix de tous les objets nécessaires au ménage, et que, si le travailleur a reçu moins d’argent, il en a eu moins encore à dépenser pour le nécessaire, et qu’il lui en est resté pour le superflu ?
L’écrivain-ouvrier aborde en terminant une série d’arguments non moins décisifs. Il compare entre elles les nations qui ont le plus favorisé l’introduction et l’usage des mécaniques, xiprès une large part de louanges faite à la prévoyante sollicitude des divers gouvernements de la France qui ont, par de bonnes lois, favorisé ce mouvement véritablement émanci-pateurr, en ce qu’il tend à dégager de plus en plus le travail de l’esprit de celui de la matière, il rend justice au génie manufacturier de nos voisins d’outre-Manche.
L’Angleterre, dit M. Béranger, avec un ciel nébuleux, des froids plus rigoureux que les nôtres, nous a cependant précédés dans la carrière de l’industrie, sous le règne de la liberté, malgré l’infériorité de la fertilité de son sol. Depuis quarante ans nous l’avons atteinte au moins, et nous devons la dépasser promptement, puisque notre pays est plus riche en hommes et en produits naturels (4).
L’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Egypte, qui sont, à coup sûr, des pays bien supérieurs en beauté et en fertilité à la France et à l’Angleterre, croupissent dans l’ignorance, le fanatisme et la misère, tandis que l’Allemagne, malgré son climat rude et son sol originairement peu fertile, suit de près la France et l’Angleterre. Cet état de prospérité, elle le doit à son travail ; car le peuple le plus heureux sera toujours celui qui saura tirer le meilleur parti de ce que la nature lui a donné.
Dans ce rapide coup d’œil jeté sur une des questions de notre industrie, les plus vitales, les plus importantes, par les nombreux intérêts qui s’y rattachent, nous avons procédé par de longues citations du livre de M. Béranger. A part les justes éloges qui reviennent de droit à l’auteur, nous avons pensé que le meilleur moyen de coucourir à l’expansion des vérités qu'il renferme, c’était de leur laisser le langage simple et pittoresque dont il les a revêtues. Les discours académiques ne sont pas essentiellement indispensables quand il s’agit de vérités, répétons-le, qu’il est toujours bon de vulgariser. Espérons donc qu’au milieu des passions politiques qui grondent autour de nous, une voix amie, — de celles qui ne savent point farder leur pensée sous les beaux semblants d’une fausse philantrhopie, espérons que cette voix pénétrera jusqu’au cœur de l’ouvrier vraiment digne de ce titre. Puisse-t-elle contribuer à lui faire reconnaître le néant de certaines théories industrielles au souffle embrasé des révolutions, et à lui prouver une fois de plus que brûler n’est pas répondre !
Eyariste.
(i) Dix années ont suffi pour justifier ces prévisions. Les merveilles dont le Cristal-Palace offre le précieux spécimen sont la pour prouver que la France industrielle et arlisfique ne redoute la comparaison avec aucune de ses rivales.
Explication des Dessins.
CORPS DE BIBLIOTHÈQUE.
(Fronlispice.j
Nous n’ajouterons que quelques observations critiques à l’éloge qu’a fait M. Blanqui de ce morceau capital, observations qui, d’ailleurs ne s’adressent point à nos habiles ouvriers, mais bien à l’auteur du plan. Il nous paraît assez peu approprié à son usage : les entrecolonnements sont massifs, les parements pleins du bas rétrécissent l’espace déjà si parcimonieusement affecté aux livres, dont les lignes droites s’harmonisent assez peu avec les contours brisés des panneaux supérieurs.
LE MASSACRE DES INNOCENTS.—ARIANE ABANDONNÉE.
— SAINTE ÉLISABETH I)E HONGRIE.
(Page 105 )
Nous réunissons à dessein, dans cette page, trois statues dont les sujets n’ont aucun rapport : le massacre des Innocents, la douleur d’Ariane, l’austère et sereine figure d’Élisabeth de Hongrie.
C’est qu’il est glorieux pour la statuaire, d’essence antique avant tout, d’avoir été pliée par nos artistes modernes à la traduction de sentiments et de pensées inconnus des anciens.
L’école moderne peut aborder une Ariane et traiter ce sujet avec plus ou moins de bonheur. La mère, qui s’accroupit et se fait petite, et veut couvrir son enfant de son corps pour le dérober aux sicaires d’IIérode, rentre même, si Ton veut, dans la catégorie des Niobés. Mais Élisabeth de Hongrie, l’un des symboles vivants du christianisme, appartient à un tout autre ordre d’idées et de sentiments. Il n’y a entre Ariane et la femme juive angoissée pour son enfant, que la distance d’un siècle à un autre, de l’amante à la mère. Il y a une ère, un monde entre ces deux conditions de la femme et cette reine qui est une sainte, la reine du miracle des roses, la femme dont la famille n’est plus composée seulement d’enfants sortis de ses entrailles, mais de tous les pauvres que Jésus-Christ lui commande d’adopter pour siens et de traiter comme si c’était lui-même.
La statue d’Elisabeth de Hongrie rend bien cette transfiguration de l’âme humaine. Elisabeth règne de pose et de geste, abstraction faite du diadème qui pare sa tête. On la devine mère, à la façon des saintes et des vierges, sans qu’il y ait à ses pieds ni dans ses bras aucun enfant.
On peut reprocher à l’Ariane d’être une belle fille éplorée et peu vêtue; car sa douleur n’a rien de la majesté de Didon ni de Phèdre. On peut reprocher à sa désinvolture d’être plus moderne que sa coiffure et que sa tunique. Mais Elisabeth est bien la reine catholique si justement canonisée.
Quant à la mère épouvantée qui serre son enfant en danger contre un sein tari par la frayeur, elle symbolise si admirablement le sujet qu’elle représente, qu’à défaut d’épigraphe, chacun s’écrierait encore, croyant voir le couteau levé sur ce groupe de douleur : C’est le massacre des innocents !
LA REINE ÉLISABETH D’ANGLETERRE.
(Page <06.)
Ce groupe exécuté en argent, par M. Ancock , est d’un effet satisfaisant, quoique un peu lourd dans son ensemble. Les figures et les ornements sont bien fouillés, la figure d’Élisabeth et celle du page sont bien rendues; les draperies et les ornements attestent un savoir faire exercé, et qui fait honneur à l’artiste.
Benedigt.
Correspond an ce.
M. H. F... à Bruxelles. — Le prix de six pences (12 sous) primitivement fixé par notre éditeur de Londres pour le Palais de Cristal, a dû être porté à 73 c. par suite de l’augmentation de main-d’œuvre résultant du transport de notre matériel d’impression à Paris. Cette augmentation n’est que la représentation exacte de'nos déboursés.
M. F. de la P... à Morts. — Nous avons suspendu la publication de la liste des exposants dans notre journal, mais nous en faisons l’objet d’un travail spécial qui paraîtra prochainement sous ce titre : Catalogue officiel des Exposants de Londres, (France et Belgique.)
M. R... au château de la Crusca, près Milan. — Votre beau mémoire sera analysé dans un article qui paraîtra prochainement dans le Palais de Cristal.
M I.... à Madrid. — Nous vous expédions les 300 exemplaires que vous demandez. Nous faisons traite sur vous. Veuillez prendre note.
Le. gérant : MANSARD.
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111
la vapeur et la voile. — Une expérience du plus haut intérêt se fait en ce moment à Toulon, à bord du vaisseau le Charlemagne, de 90 canons, sur lequel on vient de pratiquer le système mixte de la vapeur et de la voile. Cet essai a pour but de résoudre le problème qui consiste à appliquer aux vaisseaux une grande et puissante machine, sans diminuer leur marche et tout en conservant la totalité de leurs approvisionnements et de leur artillerie’. On a adopté pour le Charlemagne le système de l’hélice, et le poids de la machine qui a été posée a changé dans la pratique les données qui ont présidé à sa construction. La marche du vaisseau a été complètement dérangée. On a essayé, pour l’alléger, de réduire certaines parties de ses approvisionnements, et, cette mesure n’ayant pas suffi, on a résolu de le décharger à l’arrière d’une portion de son artillerie, moyen qui, dans tous les cas, aura pour effet de diminuer sa force militaire. Tel est l’état de cette question, qui préoccupe au plus haut point tout le corps de la marine à Toulon.
CHEMIN DE FER D’ALEXANDRIE AU CAIRE. — On
assure que l’exécution du chemin de fer projeté entre Alexandrie et le caire est ajournée. Le pacha d’Egypte, qui devait faire ce travail à ses frais, sous la direction d’un ingénieur anglais d’un grand mérite, M. Stephenson, alléguerait la pénurie actuelle de son trésor ; mais au fond, cet ajournement n’aurait d’autre cause que les protestations de la Porte, de la Russie, de la France et de quelques autres puissances.
lignes a vapeur. — Nous apprenons qu’il est question de la création de deux lignes à vapeur qui auraient une grande importance pour notre possession de Taïti. La première de ces lignes, organisée par une compagnie anglaise, irait de Panama à Taïti, à la Nouvelle-Zélande et à Sydney. La seconde irait de San-Francisco anx îles Sandwich, à à Taïti, à la Nouvelle-Zélande et à Sydney. Si ces projets se réalisent, on comprend que notre possession de Taïti, qui est, sans contredit, un des points les plus avantageux de l’Océanie, entrera dans une phase toute nouvelle et pourra acquérir une importance incalculable.
VARIÉTÉS BIBLIOGRAPHIQUES.
DE L’INFLUENCE DES MÉCANIQUES SUR LE PRIX DES SALAIRES ET LE BIEN-ETRE DU PEUPLE.
(Suite et fin. — Voir les numéros 4 et G du Palais de Cristal. )
Mais suivons encore M. Réranger dans son intéressante démonstration. Il ne faut pas, dit-il, entendre par augmentation ou diminution de salaire, une plus ou moins grande quantité d’argent reçu. Qu’importe la valeur numérique, c’est la valeur relative qui fait tout. Si en 1851 on vit aussi à son aise avec 5 francs qu’on le faisait avec 10 francs en 1810, et que la journée qui se payait 6 francs à cette époque ne se paie plus aujourd’hui que 4, il est évident que la somme de 4 francs sera encore préférable à celle de 6, eu égard aux deux époques: or, il s’agit d’examiner si Ton est dans ce cas.
Il faut encore avoir soin de faire exception de toutes les denrées de première nécessité dont le prix n’a aucun rapport avec l’objet qui nous occupe ici. Ainsi le pain, le vin, etc., ne peuvent et ne doivent pas être compris dans cet examen, puisqu’ils sont des produits de la terre, et que leurs prix varient suivant leur abondance ou leur rareté ; il doit porter entièrement sur les produits de l’industrie. Par exemple, si l’habit que Ton payait 100 francs en 1810, ne coûte maintenant que 66 francs, il est évident que le revenu de celui qui porte cet habit se trouve augmenté d’un tiers sur cet article seulement ; si une chemise qui coûtait 9 francs, ne coûte plus que 4 fr. 50 c., il est évident que l’augmentation du revenu est de moitié sur cet objet ; si les bas, les mouchoirs, les cravates, les châles, les bonnets, sont des deux liers moins chers aujourd’hui qu’en 1810, l’augmentation de salaire ou de revenu sera des deux tiers, supposé que le prix de la journée soit demeuré le même.
Si, par suite de la diminution de prix des divers objets nécessaires à son ménage, un ouvrier, qui ne gagne que 1,200 francs, se trouve maintenant vivre aussi commodément qu’il l’aurait fait en 1810 avec le double de cette somme, son gain ou tout au moins ses jouissances, ce qui revient au même, n’ont-ils pas augmenté de moitié?
<)r, si Ton pousse plus loin l’examen, et que Ton
compare 1730 et 1830, on trouvera qu’avec un revenu de quatre mille francs, on ne vivait pas aussi bien à la première de ces époques, qu’on le peut faire à la seconde, avec le quart de cette somme.
Toutes les fois qu’un objet baisse de prix au point d’être à la portée de tous, n’est-ce pas là une véritable augmentation de salaire ou de revenu pour tous, mais spécialement pour les pauvres, puisque, coûte qui coûte, le riche trouve toujours moyen de satisfaire toutes ses fantaisies ?
Combien de personnes font en voiture ou en diligence une course ou un voyage qu’elles auraient été obligées de faire à pied, il y a soixante ou quatre-vingts ans ; aujourd’hui cette course ne coûte que 1 fr. 50. c.; mais n’est-il pas évident que celui qui peut donner cette somme, se trouve précisément dans la même situation que le riche qui louait autrefois un carrose pour vingt-quatre francs ?
Ce qui vient d’être dit est d’une vérité incontestable, et peut aussi bien s’appliquer aux superfluités, aux choses d’agrément qu’uax besoins réels ; ainsi beaucoup de personnes lisent, parce que les livres et les journaux sont à très-bon marché; mais aune époque fort peu éloignée de nous, eussent-ils été moitié moins chers qu’aujourd’hui, le peuple n’en aurait pas pu approcher, parce qu’il n’avait qu’a peine le nécessaire, et ne pouvait rien distraire de son gain pour son agrément. D’où vient donc, si les salaires son diminués, que les travailleurs peuvent se rapprocher plus facilement des habitudes et des jouissances des riches? N’est-ce pas parce que les machines abréviatives du travail ont fait baisser les prix de tous les objets nécessaires au ménage, et que, si le travailleur a reçu moins d’argent, il en a eu moins encore à dépenser pour le nécessaire, et qu’il lui en est resté pour le superflu ?
L’écrivain-ouvrier aborde en terminant une série d’arguments non moins décisifs. Il compare entre elles les nations qui ont le plus favorisé l’introduction et l’usage des mécaniques, xiprès une large part de louanges faite à la prévoyante sollicitude des divers gouvernements de la France qui ont, par de bonnes lois, favorisé ce mouvement véritablement émanci-pateurr, en ce qu’il tend à dégager de plus en plus le travail de l’esprit de celui de la matière, il rend justice au génie manufacturier de nos voisins d’outre-Manche.
L’Angleterre, dit M. Béranger, avec un ciel nébuleux, des froids plus rigoureux que les nôtres, nous a cependant précédés dans la carrière de l’industrie, sous le règne de la liberté, malgré l’infériorité de la fertilité de son sol. Depuis quarante ans nous l’avons atteinte au moins, et nous devons la dépasser promptement, puisque notre pays est plus riche en hommes et en produits naturels (4).
L’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Egypte, qui sont, à coup sûr, des pays bien supérieurs en beauté et en fertilité à la France et à l’Angleterre, croupissent dans l’ignorance, le fanatisme et la misère, tandis que l’Allemagne, malgré son climat rude et son sol originairement peu fertile, suit de près la France et l’Angleterre. Cet état de prospérité, elle le doit à son travail ; car le peuple le plus heureux sera toujours celui qui saura tirer le meilleur parti de ce que la nature lui a donné.
Dans ce rapide coup d’œil jeté sur une des questions de notre industrie, les plus vitales, les plus importantes, par les nombreux intérêts qui s’y rattachent, nous avons procédé par de longues citations du livre de M. Béranger. A part les justes éloges qui reviennent de droit à l’auteur, nous avons pensé que le meilleur moyen de coucourir à l’expansion des vérités qu'il renferme, c’était de leur laisser le langage simple et pittoresque dont il les a revêtues. Les discours académiques ne sont pas essentiellement indispensables quand il s’agit de vérités, répétons-le, qu’il est toujours bon de vulgariser. Espérons donc qu’au milieu des passions politiques qui grondent autour de nous, une voix amie, — de celles qui ne savent point farder leur pensée sous les beaux semblants d’une fausse philantrhopie, espérons que cette voix pénétrera jusqu’au cœur de l’ouvrier vraiment digne de ce titre. Puisse-t-elle contribuer à lui faire reconnaître le néant de certaines théories industrielles au souffle embrasé des révolutions, et à lui prouver une fois de plus que brûler n’est pas répondre !
Eyariste.
(i) Dix années ont suffi pour justifier ces prévisions. Les merveilles dont le Cristal-Palace offre le précieux spécimen sont la pour prouver que la France industrielle et arlisfique ne redoute la comparaison avec aucune de ses rivales.
Explication des Dessins.
CORPS DE BIBLIOTHÈQUE.
(Fronlispice.j
Nous n’ajouterons que quelques observations critiques à l’éloge qu’a fait M. Blanqui de ce morceau capital, observations qui, d’ailleurs ne s’adressent point à nos habiles ouvriers, mais bien à l’auteur du plan. Il nous paraît assez peu approprié à son usage : les entrecolonnements sont massifs, les parements pleins du bas rétrécissent l’espace déjà si parcimonieusement affecté aux livres, dont les lignes droites s’harmonisent assez peu avec les contours brisés des panneaux supérieurs.
LE MASSACRE DES INNOCENTS.—ARIANE ABANDONNÉE.
— SAINTE ÉLISABETH I)E HONGRIE.
(Page 105 )
Nous réunissons à dessein, dans cette page, trois statues dont les sujets n’ont aucun rapport : le massacre des Innocents, la douleur d’Ariane, l’austère et sereine figure d’Élisabeth de Hongrie.
C’est qu’il est glorieux pour la statuaire, d’essence antique avant tout, d’avoir été pliée par nos artistes modernes à la traduction de sentiments et de pensées inconnus des anciens.
L’école moderne peut aborder une Ariane et traiter ce sujet avec plus ou moins de bonheur. La mère, qui s’accroupit et se fait petite, et veut couvrir son enfant de son corps pour le dérober aux sicaires d’IIérode, rentre même, si Ton veut, dans la catégorie des Niobés. Mais Élisabeth de Hongrie, l’un des symboles vivants du christianisme, appartient à un tout autre ordre d’idées et de sentiments. Il n’y a entre Ariane et la femme juive angoissée pour son enfant, que la distance d’un siècle à un autre, de l’amante à la mère. Il y a une ère, un monde entre ces deux conditions de la femme et cette reine qui est une sainte, la reine du miracle des roses, la femme dont la famille n’est plus composée seulement d’enfants sortis de ses entrailles, mais de tous les pauvres que Jésus-Christ lui commande d’adopter pour siens et de traiter comme si c’était lui-même.
La statue d’Elisabeth de Hongrie rend bien cette transfiguration de l’âme humaine. Elisabeth règne de pose et de geste, abstraction faite du diadème qui pare sa tête. On la devine mère, à la façon des saintes et des vierges, sans qu’il y ait à ses pieds ni dans ses bras aucun enfant.
On peut reprocher à l’Ariane d’être une belle fille éplorée et peu vêtue; car sa douleur n’a rien de la majesté de Didon ni de Phèdre. On peut reprocher à sa désinvolture d’être plus moderne que sa coiffure et que sa tunique. Mais Elisabeth est bien la reine catholique si justement canonisée.
Quant à la mère épouvantée qui serre son enfant en danger contre un sein tari par la frayeur, elle symbolise si admirablement le sujet qu’elle représente, qu’à défaut d’épigraphe, chacun s’écrierait encore, croyant voir le couteau levé sur ce groupe de douleur : C’est le massacre des innocents !
LA REINE ÉLISABETH D’ANGLETERRE.
(Page <06.)
Ce groupe exécuté en argent, par M. Ancock , est d’un effet satisfaisant, quoique un peu lourd dans son ensemble. Les figures et les ornements sont bien fouillés, la figure d’Élisabeth et celle du page sont bien rendues; les draperies et les ornements attestent un savoir faire exercé, et qui fait honneur à l’artiste.
Benedigt.
Correspond an ce.
M. H. F... à Bruxelles. — Le prix de six pences (12 sous) primitivement fixé par notre éditeur de Londres pour le Palais de Cristal, a dû être porté à 73 c. par suite de l’augmentation de main-d’œuvre résultant du transport de notre matériel d’impression à Paris. Cette augmentation n’est que la représentation exacte de'nos déboursés.
M. F. de la P... à Morts. — Nous avons suspendu la publication de la liste des exposants dans notre journal, mais nous en faisons l’objet d’un travail spécial qui paraîtra prochainement sous ce titre : Catalogue officiel des Exposants de Londres, (France et Belgique.)
M. R... au château de la Crusca, près Milan. — Votre beau mémoire sera analysé dans un article qui paraîtra prochainement dans le Palais de Cristal.
M I.... à Madrid. — Nous vous expédions les 300 exemplaires que vous demandez. Nous faisons traite sur vous. Veuillez prendre note.
Le. gérant : MANSARD.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,80 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
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