Première page
Page précédente
Page suivante
Dernière page
Illustration précédente
Illustration suivante
Réduire l’image
100%
Agrandir l’image
Revenir à la taille normale de l’image
Adapte la taille de l’image à la fenêtre
Rotation antihoraire 90°
Rotation antihoraire 90°
Imprimer la page
- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
LE palais de cristal.
127
pal défait est peut-être d’appartenir au genre irréprochable.
Ce genre, en matière d’art, n’est souvent autre chose <{ue la solennité stérile de ces œuvres, qui ne sont douées ni de mouvement, ni d’audace. L’auteur dramatique de nos jours, doit être irréprochable quant au style, et quant à la moralité de son œuvre; mais il ne doit pas négliger de risquer d’encourir quelques reproches, de la part de ceux qui prennent la stérilité pour la sagesse, l’asservissement des traditions pour la raison, l’immobilité pour la prudence.
Ceci n’est pas un paradoxe;
C’est la loi de tous les progrès.
A côté de cette fausse sagesse, de cet encroûtement, marche bientôt l’ennui; cette affreuse maladie de l’esprit qui a inspiré au poète ce cri :
... Tout est permis hors le genre ennuyeux.
Mais, ce n’est pas tout :
Nous éprouvons une répugnance invincible contre toute comédie politique, lorsque les passions sont en jeu; lorsque la politique nous tient sous sa main de fer; lorsqu’elle est inscrite sur tous les murs; lorsqu’on peut en dire, ce qu’on disait du drame, dans les temps de révolution, « la politique ! ! elle court les rues ! »
Ce n’est pas, du reste, que l’œuvre de M. Lia- • dières soit, en cela, bien redoutable. Heureusement, pour le parterre, elle n’allumera aucune guerre civile; elle passera très-froidement au sein de notre société moderne, plutôt comme un ressouvenir du temps passé que comme une peinture des mœurs politiques de nos jours.
Aussi, lorsque le roi Louis-Philippe, qui aimait et patronaitM Liadières, apprit, que l’ouvrage .de son aide de camp avait paru de nature à encourir la disgrâce de MM. les censeurs, s’écria-t-il, un peu épi-grammatiquement selon nous : « La censure est plus sévère que le roi ! ! »
Quant à la comédie en elle-même, c’est une de ces œuvres dont l’analyse est inutile. C’est une critique générale sur les ministres trop confiants, les journalistes trop complaisants et les femmes politiques trop intrigantes. Quelques vers de la facture que vous savez, qui date dé Collin d’Harleville et d’Andrieux, moins la finesse ; voilà l’œuvre.
Décidément, nous avons bien peur de le dire, le nouveau comité de lecture eut été aussi rigoureux que la censure.
G.- DE BOUCONVILLE.
Correspondance.
Lettre adressée au gérant du Palais de Cristal par le Comité des Inventeurs et artistes industriels.
Nous recevons une lettre qui témoigne delà sympathie que portent à notre journal un grand nombre d’inventeurs et d’artistes industriels. La lettre qui suit nous a été adressée par quelques membres de leur comité. On sait que ce comité compte parmi ses membres : MM. Armand Séguier, de l’Institut ; Armand de Melun, représentant; Pecqueur; Jobard (de Bruxelles); Etienne Blanc ; Tresca ; général de Rumi-gny ; dePastoret ; de Chazelles, représentant; Sil-bermann; Bréguet; etc. etc.
« A Monsieur le Directeur du Palais de Cristal.
« Monsieur,
« Nous sommes très-reconnaissants de l’envoi que vous avez bien voulu nous faire de trois exemplaires du dernier numéro du Palais de Cristal, et nous avons lu avec un vif plaisir l’article remarqua ble, rédigé par M. Alexandre Lava, sur la propriété des brevets d’invention.
« Nous suivrons avec l’intérêt qu’il inspire, le journal précieux que vous venez de fonder, et sommes assurés d’avance d’y voir traitées avec sympathie les questions industrielles pour la défense desquelles notre association a été fondée.
« Veuillez agréer, etc.
Signés : Taylor, Duval-Pirou; A. Michel, Bocquillon , Achille Comte, Galy-Cazai.at , Niepce de Saint-Victor, Acklin, An-draud, Ch. Tessier,Cadiat, etc.
ACTES OFFICIELS.
ÉTRANGER.
UNION'DOUANIÈRE ET COMMERCIALE DE I.'ALLEMAGNE. — Le rapport de la troisième commission des conférences de Dresde sur la réalisation d’une union
douanière et commerciale de l’Alleinagnevient d’être publié après avoir subi des modifications, et l’appui des gouvernements lui est assuré. 11 en résulte que cette question sera soumise aux délibérations de la diète Germanique, et que dans l’année 1858 un congrès sera convoqué à Francfort pour la discuter. Jusque-là aucun Etat ne pourra conclure un traité de commerce qui serait de nature à empêcher cette union. L’union devra embrasser même les provinces non allemandes de l’Autriche. C’est une nouvelle preuve que l’entrée de l’Autriche dans la Confédération Germanique avec tous ses Etals est considérée comme certaine.
CONVENTION COMMERCIALE ENTRE LA SUISSE ET LA
sardaigne. — Le traité de commerce entre la Confédération Helvétique et le gouvernement Sarde est conclu ; on n’attend plus que la ratification des chambres sardes et de l’Assemblée nationale fédérale.
FAITS DIVERS.
Canalisation de l’Ebre. — Le gouvernement espagnol vient d’accorder à M. Pourcet la concession définitive de la canalisation de l’Ebre. L’exécution de cette œuvre hardie, dont n’ont cessé de se préoc>-cuper les divers ministères qui se sont succédés depuis i 843 en Espagne, est confiée à un des plus habiles ingénieurs français, M. Job.
Nous aurons plus tard à examiner la question de la navigation de l’Ebre, au point de vue des avantagés qui en résulteront pour le commerce extérieur en général, et pour nos départements méridionaux en particulier. Qu’il nous suffise aujourd’hui de dire que de l’accomplissement de cette entreprise, dépend la régénération agricole d’un bon tiers de la Péninsule. Combinée avec l’exécution des chemins de fer commencés ou projetés dans les autres parties du territoire, la canalisation de l’Ebre sera, on peut le dire sans exagération, un des plus grands faits politiques de notre époque; aujourd’hui, en effet, que les matières téndent de plus en plus à se classer par influence commerciale, il suffirait à l’Espagne d’employer ses immenses forces productives pour redevenir une puissance de premier ordre.
Industrie de la nouvelle galles du sud. —Une nouvelle concurrence va être faite à nos produits vinicoles sur les marchés* de l’Angleterre, et de là sans doute, sur ceux de l’Europe. La nouvelle Galles du sud (Australie) vient d’envoyer à Londres, par le navire Waterloo, une première consignation de 3,000 gallons de vins, sous ces désignations quelque peu ambitieuses d’Hermitage, de Sauterné, d’Australie.
Le palais de cristal, catalogue universel. — Quelques journaux publient une lettre dans laquelle on émet l’idée, fort heureuse assurément de réunir dans un catalogue illustré, les produits les plus remarqués à l’exposition universelle de Londres.
Le Palais de Cristal, qui n’en est plus à l’état de théorie, c’est-à-dire de prospectus, réalise complètement le vœu émis par la lettre dont il est question. Chacun de ses numéros reproduit dans ses dessins, avec l’exactitude la plus scrupuleuse, les objets qui attirent le plus particulièrement l’attention des visiteurs, et cela sans distinction d’origine ou de provenance. Le Palais de Cristal est donc un catalogue vraiment universel, et qui fait de la gloire de chacun, la gloire de tous; celle qui, par conséquent, doit le plus contribuer au perfectionnement de l’art, de la science et- de l’industrie.
concours agricoles. — La Société d’agriculture de Montreuil a fixé le concours annuel des bestiaux et des instruments aratoires, au dimanche 6 juillet, 9 heures du matin.
Au concours agricole de Trivaux, on a fait fonctionner une charrue d’un nouveau genre, ditafouil-leuse, qui atteint un haut degré de perfection.
— Les travaux de la nouvelle église de Sainte-Clotilde, sur la place Belle-Chasse, se poursuivent avec activité, et au point où ils sont parvenus, commencent à laisser entrevoir le genre d’ornementation de détail dont la sculpture s’enrichira.
La partie la plus avancée et même terminée est le faîte des deux faces latérales ; les sommets angulaires et les aiguilles triangulaires qui les accompagnent sont couronnés par des fleurons imitant, à peu de choses près, la fleur de lys héraldique. Des dessins en angles décorent la base des aiguilles. Un pareil système d’ornementation entourera les deux tours.
Des galeries extérieures, sculptées à jour, en forme
de rosaces, sont déjà placées à la naissance de la toiture; celle-ci toute en charpente de fer, est déjà posée, et consiste en vastes arceaux sur lesquels portent de fortes membrures et des tiges plus légères où sont fixées les voliges.
Ces travaux, dont le caractère artistique commence à se dessiner, arrêtent déjà de nombreux passants, et l’on peut augurer que ce monument religieux ne sera pas au-dessous de ceux que le moyen âge nous a laissés, et qu’on admire dans la capitale.
— On sait que les deux escaliers qui conduisent au palais de la Bourse, sur la façade principale et la rue Notrc-Dame-des-Victoires, sont fermés par des murs de soutènement, (pie dominent des piédestaux. Sur l’un d’eux, rue Notre-Dame-des-Victoires, on vient de placer une belle statue, due au ciseau de notre célèbre artiste Pradier. C’est celle de l’Industrie. L’artiste l’a personnifiée sous les traits d’une jeune femme, dont la figure, pleine d’expression, semble, en se reposant d’un travail achevé, méditer de nouvelles œuvres. Elle est assise sur une enclume, tient de sa main gauche un marteau posé sur son épaule, et tandis que la main droite s’appuie sur des engrenages, des scies circulaires, etc., son pied repose sur un globe. Sur l’un des bords de l'enclume qui lui sert de siège, on voit une coupe en bronze remplie de joyaux, de colliers qui en débordent; et sous un manteau qui, tombant gracieusement, enveloppe la statue, on voit s’abriter une ruche, symbole du travail. Cette œuvre, remarquable à tous égards, et que ne répudierait pas un musée, fait honneur à l’artiste qui l’a conçue. Malheureusement, on ne nous promet son pendant que dans dix-huit mois.
ÉCOLE DE MARINE MARCHANDE. A CETTE. — Ail
moment où les tendances.vers l’industrie deviennent universelles, tout ce qui peut intéresser le commerce et particulièrement lés différents modes d’exportation doit attirer l’attention publique.
Nous devons signaler à nos lecteurs l’achèvement tout récent d’un établissement nouveau dont le port de Cette vient d’être doté.
Il s’agit d’une école de marine marchande.
En 1842, un ancien fournisseur des armées de la République et de l’Empire, M. Bousquet, originaire du département de l’Hérault, est mort à Paris. Il léguait à son département une somme de 900,000 fr. destinée, aux termes de son testament, à la création, dans le port de Cette, d’une école de marine marchande. Le conseil général, réuni en session extraordinaire le 25 mars 1843, accepta le legs, et l’Ecole a été terminée il y a quelques semaines seulement, Ce n’est qu’en 1847 qu’on avait pu jeter les fondements de cet édifice.
— Une industrie des plus considérables de Paris, celle de la fabrication des pâtes alimentaires est, depuis nombre d’années réprésentée avec une grande distinction par M. Groult jeune.
Les produits qu’il a exposés à Londres se recommandent par une grande pureté et par une excessive modicité de prix. Grâce à M. Groult, l’alimentation a gagné quantité de substances jusqu’ici inconnues aux tables et aux fortunes modestes.
Nous ne saurions d’ailleurs mieux apprécier ces services dont nous sommes redevables à M. Groult que ne l’a fait le rapport du jury de l’exposition de 1849.
Yoici en quels termes il s’exprimait :
« M. Groult, jeune, a obtenu une médaille de bronze à l’exposition de 1839, et le rappel de cette'médaille en 1844, pour les services qu’il a rendus à l’industrie alimentaire, en ccntralisant.la fabrication et la vente des pâtes et des farines de légumes cuits pour potages et purées. Cette industrie spéciale, qui ne date que de 1831, est en effet due à M. Groult. Avant lui, ces divers produits se trouvaient épars chez plusieurs commerçants et ne formaient qu’une partie accessoire de leur industrie. Il possède aujourd’hui, à Vitry-sur-Seine, une usine importante dans laquelle 11 emploie une machine à vapeur de la force de six chevaux, un grand appareil en bois pour euiie les légumes à la vapeur, des moulins et meules perfectionnés, etc.; il occupe, tant à Yitry qu’à Paris, quarante personnes. Grâce aux soins qu’il apporte à ses préparations, à leur qualité toujours uniforme et à leur prix modéré, il est arrivé à un chiffre d’affaires qui, en 1847 a dépassé 300,000 fr.
« Les produits de M. Groult, qui sont aujourd’hu très-variés, ont amélioré sensiblement l’alimentation delà classe moyenne :1a consommation pour les
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,70 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
127
pal défait est peut-être d’appartenir au genre irréprochable.
Ce genre, en matière d’art, n’est souvent autre chose <{ue la solennité stérile de ces œuvres, qui ne sont douées ni de mouvement, ni d’audace. L’auteur dramatique de nos jours, doit être irréprochable quant au style, et quant à la moralité de son œuvre; mais il ne doit pas négliger de risquer d’encourir quelques reproches, de la part de ceux qui prennent la stérilité pour la sagesse, l’asservissement des traditions pour la raison, l’immobilité pour la prudence.
Ceci n’est pas un paradoxe;
C’est la loi de tous les progrès.
A côté de cette fausse sagesse, de cet encroûtement, marche bientôt l’ennui; cette affreuse maladie de l’esprit qui a inspiré au poète ce cri :
... Tout est permis hors le genre ennuyeux.
Mais, ce n’est pas tout :
Nous éprouvons une répugnance invincible contre toute comédie politique, lorsque les passions sont en jeu; lorsque la politique nous tient sous sa main de fer; lorsqu’elle est inscrite sur tous les murs; lorsqu’on peut en dire, ce qu’on disait du drame, dans les temps de révolution, « la politique ! ! elle court les rues ! »
Ce n’est pas, du reste, que l’œuvre de M. Lia- • dières soit, en cela, bien redoutable. Heureusement, pour le parterre, elle n’allumera aucune guerre civile; elle passera très-froidement au sein de notre société moderne, plutôt comme un ressouvenir du temps passé que comme une peinture des mœurs politiques de nos jours.
Aussi, lorsque le roi Louis-Philippe, qui aimait et patronaitM Liadières, apprit, que l’ouvrage .de son aide de camp avait paru de nature à encourir la disgrâce de MM. les censeurs, s’écria-t-il, un peu épi-grammatiquement selon nous : « La censure est plus sévère que le roi ! ! »
Quant à la comédie en elle-même, c’est une de ces œuvres dont l’analyse est inutile. C’est une critique générale sur les ministres trop confiants, les journalistes trop complaisants et les femmes politiques trop intrigantes. Quelques vers de la facture que vous savez, qui date dé Collin d’Harleville et d’Andrieux, moins la finesse ; voilà l’œuvre.
Décidément, nous avons bien peur de le dire, le nouveau comité de lecture eut été aussi rigoureux que la censure.
G.- DE BOUCONVILLE.
Correspondance.
Lettre adressée au gérant du Palais de Cristal par le Comité des Inventeurs et artistes industriels.
Nous recevons une lettre qui témoigne delà sympathie que portent à notre journal un grand nombre d’inventeurs et d’artistes industriels. La lettre qui suit nous a été adressée par quelques membres de leur comité. On sait que ce comité compte parmi ses membres : MM. Armand Séguier, de l’Institut ; Armand de Melun, représentant; Pecqueur; Jobard (de Bruxelles); Etienne Blanc ; Tresca ; général de Rumi-gny ; dePastoret ; de Chazelles, représentant; Sil-bermann; Bréguet; etc. etc.
« A Monsieur le Directeur du Palais de Cristal.
« Monsieur,
« Nous sommes très-reconnaissants de l’envoi que vous avez bien voulu nous faire de trois exemplaires du dernier numéro du Palais de Cristal, et nous avons lu avec un vif plaisir l’article remarqua ble, rédigé par M. Alexandre Lava, sur la propriété des brevets d’invention.
« Nous suivrons avec l’intérêt qu’il inspire, le journal précieux que vous venez de fonder, et sommes assurés d’avance d’y voir traitées avec sympathie les questions industrielles pour la défense desquelles notre association a été fondée.
« Veuillez agréer, etc.
Signés : Taylor, Duval-Pirou; A. Michel, Bocquillon , Achille Comte, Galy-Cazai.at , Niepce de Saint-Victor, Acklin, An-draud, Ch. Tessier,Cadiat, etc.
ACTES OFFICIELS.
ÉTRANGER.
UNION'DOUANIÈRE ET COMMERCIALE DE I.'ALLEMAGNE. — Le rapport de la troisième commission des conférences de Dresde sur la réalisation d’une union
douanière et commerciale de l’Alleinagnevient d’être publié après avoir subi des modifications, et l’appui des gouvernements lui est assuré. 11 en résulte que cette question sera soumise aux délibérations de la diète Germanique, et que dans l’année 1858 un congrès sera convoqué à Francfort pour la discuter. Jusque-là aucun Etat ne pourra conclure un traité de commerce qui serait de nature à empêcher cette union. L’union devra embrasser même les provinces non allemandes de l’Autriche. C’est une nouvelle preuve que l’entrée de l’Autriche dans la Confédération Germanique avec tous ses Etals est considérée comme certaine.
CONVENTION COMMERCIALE ENTRE LA SUISSE ET LA
sardaigne. — Le traité de commerce entre la Confédération Helvétique et le gouvernement Sarde est conclu ; on n’attend plus que la ratification des chambres sardes et de l’Assemblée nationale fédérale.
FAITS DIVERS.
Canalisation de l’Ebre. — Le gouvernement espagnol vient d’accorder à M. Pourcet la concession définitive de la canalisation de l’Ebre. L’exécution de cette œuvre hardie, dont n’ont cessé de se préoc>-cuper les divers ministères qui se sont succédés depuis i 843 en Espagne, est confiée à un des plus habiles ingénieurs français, M. Job.
Nous aurons plus tard à examiner la question de la navigation de l’Ebre, au point de vue des avantagés qui en résulteront pour le commerce extérieur en général, et pour nos départements méridionaux en particulier. Qu’il nous suffise aujourd’hui de dire que de l’accomplissement de cette entreprise, dépend la régénération agricole d’un bon tiers de la Péninsule. Combinée avec l’exécution des chemins de fer commencés ou projetés dans les autres parties du territoire, la canalisation de l’Ebre sera, on peut le dire sans exagération, un des plus grands faits politiques de notre époque; aujourd’hui, en effet, que les matières téndent de plus en plus à se classer par influence commerciale, il suffirait à l’Espagne d’employer ses immenses forces productives pour redevenir une puissance de premier ordre.
Industrie de la nouvelle galles du sud. —Une nouvelle concurrence va être faite à nos produits vinicoles sur les marchés* de l’Angleterre, et de là sans doute, sur ceux de l’Europe. La nouvelle Galles du sud (Australie) vient d’envoyer à Londres, par le navire Waterloo, une première consignation de 3,000 gallons de vins, sous ces désignations quelque peu ambitieuses d’Hermitage, de Sauterné, d’Australie.
Le palais de cristal, catalogue universel. — Quelques journaux publient une lettre dans laquelle on émet l’idée, fort heureuse assurément de réunir dans un catalogue illustré, les produits les plus remarqués à l’exposition universelle de Londres.
Le Palais de Cristal, qui n’en est plus à l’état de théorie, c’est-à-dire de prospectus, réalise complètement le vœu émis par la lettre dont il est question. Chacun de ses numéros reproduit dans ses dessins, avec l’exactitude la plus scrupuleuse, les objets qui attirent le plus particulièrement l’attention des visiteurs, et cela sans distinction d’origine ou de provenance. Le Palais de Cristal est donc un catalogue vraiment universel, et qui fait de la gloire de chacun, la gloire de tous; celle qui, par conséquent, doit le plus contribuer au perfectionnement de l’art, de la science et- de l’industrie.
concours agricoles. — La Société d’agriculture de Montreuil a fixé le concours annuel des bestiaux et des instruments aratoires, au dimanche 6 juillet, 9 heures du matin.
Au concours agricole de Trivaux, on a fait fonctionner une charrue d’un nouveau genre, ditafouil-leuse, qui atteint un haut degré de perfection.
— Les travaux de la nouvelle église de Sainte-Clotilde, sur la place Belle-Chasse, se poursuivent avec activité, et au point où ils sont parvenus, commencent à laisser entrevoir le genre d’ornementation de détail dont la sculpture s’enrichira.
La partie la plus avancée et même terminée est le faîte des deux faces latérales ; les sommets angulaires et les aiguilles triangulaires qui les accompagnent sont couronnés par des fleurons imitant, à peu de choses près, la fleur de lys héraldique. Des dessins en angles décorent la base des aiguilles. Un pareil système d’ornementation entourera les deux tours.
Des galeries extérieures, sculptées à jour, en forme
de rosaces, sont déjà placées à la naissance de la toiture; celle-ci toute en charpente de fer, est déjà posée, et consiste en vastes arceaux sur lesquels portent de fortes membrures et des tiges plus légères où sont fixées les voliges.
Ces travaux, dont le caractère artistique commence à se dessiner, arrêtent déjà de nombreux passants, et l’on peut augurer que ce monument religieux ne sera pas au-dessous de ceux que le moyen âge nous a laissés, et qu’on admire dans la capitale.
— On sait que les deux escaliers qui conduisent au palais de la Bourse, sur la façade principale et la rue Notrc-Dame-des-Victoires, sont fermés par des murs de soutènement, (pie dominent des piédestaux. Sur l’un d’eux, rue Notre-Dame-des-Victoires, on vient de placer une belle statue, due au ciseau de notre célèbre artiste Pradier. C’est celle de l’Industrie. L’artiste l’a personnifiée sous les traits d’une jeune femme, dont la figure, pleine d’expression, semble, en se reposant d’un travail achevé, méditer de nouvelles œuvres. Elle est assise sur une enclume, tient de sa main gauche un marteau posé sur son épaule, et tandis que la main droite s’appuie sur des engrenages, des scies circulaires, etc., son pied repose sur un globe. Sur l’un des bords de l'enclume qui lui sert de siège, on voit une coupe en bronze remplie de joyaux, de colliers qui en débordent; et sous un manteau qui, tombant gracieusement, enveloppe la statue, on voit s’abriter une ruche, symbole du travail. Cette œuvre, remarquable à tous égards, et que ne répudierait pas un musée, fait honneur à l’artiste qui l’a conçue. Malheureusement, on ne nous promet son pendant que dans dix-huit mois.
ÉCOLE DE MARINE MARCHANDE. A CETTE. — Ail
moment où les tendances.vers l’industrie deviennent universelles, tout ce qui peut intéresser le commerce et particulièrement lés différents modes d’exportation doit attirer l’attention publique.
Nous devons signaler à nos lecteurs l’achèvement tout récent d’un établissement nouveau dont le port de Cette vient d’être doté.
Il s’agit d’une école de marine marchande.
En 1842, un ancien fournisseur des armées de la République et de l’Empire, M. Bousquet, originaire du département de l’Hérault, est mort à Paris. Il léguait à son département une somme de 900,000 fr. destinée, aux termes de son testament, à la création, dans le port de Cette, d’une école de marine marchande. Le conseil général, réuni en session extraordinaire le 25 mars 1843, accepta le legs, et l’Ecole a été terminée il y a quelques semaines seulement, Ce n’est qu’en 1847 qu’on avait pu jeter les fondements de cet édifice.
— Une industrie des plus considérables de Paris, celle de la fabrication des pâtes alimentaires est, depuis nombre d’années réprésentée avec une grande distinction par M. Groult jeune.
Les produits qu’il a exposés à Londres se recommandent par une grande pureté et par une excessive modicité de prix. Grâce à M. Groult, l’alimentation a gagné quantité de substances jusqu’ici inconnues aux tables et aux fortunes modestes.
Nous ne saurions d’ailleurs mieux apprécier ces services dont nous sommes redevables à M. Groult que ne l’a fait le rapport du jury de l’exposition de 1849.
Yoici en quels termes il s’exprimait :
« M. Groult, jeune, a obtenu une médaille de bronze à l’exposition de 1839, et le rappel de cette'médaille en 1844, pour les services qu’il a rendus à l’industrie alimentaire, en ccntralisant.la fabrication et la vente des pâtes et des farines de légumes cuits pour potages et purées. Cette industrie spéciale, qui ne date que de 1831, est en effet due à M. Groult. Avant lui, ces divers produits se trouvaient épars chez plusieurs commerçants et ne formaient qu’une partie accessoire de leur industrie. Il possède aujourd’hui, à Vitry-sur-Seine, une usine importante dans laquelle 11 emploie une machine à vapeur de la force de six chevaux, un grand appareil en bois pour euiie les légumes à la vapeur, des moulins et meules perfectionnés, etc.; il occupe, tant à Yitry qu’à Paris, quarante personnes. Grâce aux soins qu’il apporte à ses préparations, à leur qualité toujours uniforme et à leur prix modéré, il est arrivé à un chiffre d’affaires qui, en 1847 a dépassé 300,000 fr.
« Les produits de M. Groult, qui sont aujourd’hu très-variés, ont amélioré sensiblement l’alimentation delà classe moyenne :1a consommation pour les
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,70 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
Droits réservés - CNAM