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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
146
LE PALAIS DE CRISTAL
AVIS IMPORTANT
A MM. les inventeurs, artistes industriels, hommes de lettres, peintres, architectes, sculpteur.s, graveurs, dessinateurs, etc.
Nous recevons de toutes parts les adhésions les plus empressées et les plus formelles à la nouvelle marche que nous venons d’imprimer à notre recueil.
Le Palais de Cristal, qui n’a aucun caractère politique, a fait appel aux hommes qui sont préoccupés de l’importance du grand problème de la propriété intellectuelle, et qui veulent réaliser l’alliance des arts et de l’industrie. Cet appel a été entendu.
Nous sommes heureux de pouvoir, dès aujourd’hui, faire connaître à nos lecteurs la première liste des personnages importants qui donnent leur adhésion complète à nos principes et qui nous ont promis leur concours, dans l’ordre des sciences, des lettres, des arts et de l’industrie.
Avant tout, citons et remercions avec reconnaissance, M. Jobard (de Bruxelles), le promoteur le plus ardent de la propriété intellectuelle, et qui déjà nous a donné des témoignages de sympathie, en nous adressant des articles de sa main. (Voir le numéro de ce jour et celui de la semaine dernière.)
Dans une réunion qui a eu lieu le 8 de ce mois, le COMITÉ des inventeurs et des artistes industriels , sous la présidence de M. le baron Taylor, a promis son concours et son adhésion aux princi -pes développés dans les derniers numéros de notre journal, par notre rédacteur en chef M. Alexandre Lava. Etaient présents à cette réunion :
MM. Andraud , ingénieur mécanicien;
Acklin, id.
Bertiiollet, architecte;
Boquillon, bibliothécaire du Conservatoire des Arts et Métiers;
Comte (Achille), professeur de l’Université ;
Cadiat aîné, ingénieur-constructeur ;
Jules Gaudry, ingénieur, inspecteur du matériel au chemin de fer de Strasbourg ;
Duval, ingénieur colonial;
Michel, chimiste;
Ch. Rociiet, sculpteur ;
Silbermann , conservateur des galeries au Conservatoire des Arts et Métiers ;
Cii. Tessier, fabricant de bronzes, ancien élève de l’Ecole normale ;
lesquels donnent ce concours au nom du Comité des Inventeurs et artistes industriels dont l’adhésion est ainsi consacrée et qui se compose de :
MM. Armand (de Melun), représentant du peuple ;
Armand Séguier, de l’Institut ;
Pecqueur, ingénieur mécanicien;
Tresca, ancien élève de l’Ecole Polytechnique.
Etienne Blanc, avocat, auteur des ouvrages les plus importants sur la propriété industrielle ;
Gaigneau, fabricant;
de Ciiazelles, représentant ;
Alcan, professeur à l’Ecole des arts et manufactures ;
Martelet, professeur au Conservatoire des arts et métiers ;
Le marquis de Pastoret ;
Galy-Cazalat ;
Bailly de Merlieux, secrétaire-général de la Société d’nor ticulture ;
etc., etc.
A ces adhésions nous devons joindre celles des membres du Comité des peintres, sculpteurs, architectes, graveurs et dessinateurs dont les noms suivent :
MM. Dauzats, peintre;
Albert Lenoir, architecte;
Cibot, peintre;
Coupery,id ;
Bouchet, peintre dessinateur;
Fréchot, architecte;
Lemaire, graveur;
Rociiet, sculpteur;
Duval-Lecamus, peintre ;
etc., etc.
Enfin, le Palais de Cristal devant être l’organe des intérêts de la propriété intellectuelle, c’est-à-dire de la littérature aussi bien que des arts et de l’industrie, nous sommes heureux d’annoncer le con-
cours de nos littérateurs les plus aimés et dont les noms suivent :
MM. Léon Gozlan,
Alphonse Royer,
Eugène Guinot,
Gustave Vaez,
Paul Meurice,
Aug. Vacquerie,
Roger de Beauvoir,
Armand de Barenton,
Francis Wey,
Eugène Mirecourt,
Léo Lespès,
Louis Lurine,
Henri Celliez,
Marie Aycard,
Félix Deiuège,
Etienne Enault,
Emmanuel Gonzalès,
J.-B. Laffitte,
Gustave de Noireterres,
Gustave de Lalandelle,
J. J. Arnoijx, etc. etc.
Nos lecteurs comprendront toute l’importance que doit prendre un recueil qui est ainsi voué à la défense de la propriété intellectuelle par les hommes d’élite qui composent la grande famille des littérateurs, savants, artistes et industriels.
Dans très-peu de temps, nous publierons des travaux importants, dans tous les ordres de la pensée.
Nous pouvons déjà annoncer que, sous le rapport del’art architectural, nous devons à M. Albert Lenoir, un de nos architectes les plus éminents, un beau travail qui est en cours d’exécution et qui paraîtra dans un de nos plus prochains numéros. C’est la reproduction complète du Palais de l’Exposition de Londres, dont l'auteur a exécuté un Polyorama qui sera exposé très-prochainement dans une des salles de la Société des Arts et de l'Industrie, au Bazar Bonne-Nouvelle.
On le voit, nous faisons tous nos efforts pour nous placer à la hauteur de notre double mission. Science industrielle et beaux-arts, nous unissons dans notre recueil tout le sérieux d’une des questions les plus graves, celle de la propriété intellectuelle, au charme le plus séduisant, celui que l’on trouve dans les productions littéraires et artistiques, empruntées à nos meilleurs écrivains, à nos plus grands artistes.
Avec ce double drapeau, qui n’a rien de politique, nous arriverons à servir de centre et d’organe à tous ceux qui, dans un sentiment commun, travaillent depuis si longtemps à Talliance des sciences,
DES LETTRES, DES ARTS ET DE L’INDUSTRIE, et 110US
trouverons une fervente adhésion à nos principes parmi les amateurs et les hommes du monde qui prennent tant à cœur les travaux de la pensée, lesquels savent seuls consoler de toutes les préoccupations.
Le gérant du Palais de Cristal, Mansard.
BULLETIN INDUSTRIEL.
Ia Projet de loi sur les brev.ets d’invention à la Cliambre des lords (dernières nouvelles).
2“ Meeting, à Londres, sur la propriété littéraire.
I.
Nous recevons de Londres une communication particulière et ofticieuse relative à la troisième lecture et à l’adoption, par la Chambre des lords, du projet de loi sur les Brevets d’invention (Patents), présenté par lord Granville.
Le monde industriel n’apprendra pas sans émotion l’étrange résultat des efforts combinés depuis longtemps de la presse anglaise, des inventeurs, tant anglais qu’étrangers, et de tous les hommes d’état qui poursuivaient le triomphe de nos principes. On s’attendait à ce que la législation déplorable, qui régit en Angleterre les droits du génie, fut bientôt l’objet d’une rétorme complète : or, le projet de loi, tel qu’il vient d’être adopté par la Chambre des lords, contient des dispositions qui, non-seulement ne paraissent pas être tutélaires de ces droits sacrés, mais qui viennent encore ajouter de nouvelles entraves à l’émancipation de l’industrie. On se demande si la Chambre haute n’a pas voulu, en quelque sorte, protester contre le grand fait de l’Exposition de 1851, en trompant l’espérance légitime des nombreuses
sociétés formées pour réclamer énergiquement en faveur de la propriété industrielle.
Heureusement que la Chambre des communes, animée d’un tout autre esprit, saura bien repousser ce projet de loi malencontreux; et, au besoin, il n’est pas possible que le ministère anglais qui a présidé, sous l’inspiration directe de la reine Victoria et du prince Albert, à l’Exposition de Londres, ne rejette pas tout ce qui, dans cette loi, viendrait contrarier la marche des pouvoirs dans l’affermissement définitif des droits depuis si longtemps réclamés.
Parmi les termes incroyables du projet, nous trouvons, comme l’imprime souvent dans ses spirituels écrits le défensenr le plus considérable de la propriété intellectuelle, M. Jobard (de Bruxelles), nous trouvons « une nouvelle circonvallation de chevaux de frise hérissés de broussailles inextri-quables. »
Voilà la chambre des lords qui ne se contente pas des obstacles déjà exorbitants d’un prix élevé dans la délivrance des patents, des arguties innombrables des disclamer et des caveat, contre lesquels on proteste de tous côtés; elle fait bien plus; elle a la fantaisie, aujourd’hui, d’ajouter à ces entravesle luxe de pénalités, de pénalités corporelles. « Seront punis, dit-elle, de la prison, les titulaires qui n’auraient pas déclaré exactement le montant de leurs transactions et la qualité réelle du cessionnaire d’un brevet. »
Elle refuse de patenter les inventions qui auraient été ébruitées à l’étranger, et dont on retrouverait les traces dans un livre imprimé en langue quelconque.
Encore un pas, et nous redescendons le passé ; nous voilà en plein moyen-âge !
On va plus loin : Le signe caractéristique du système prohibitif en matière de génie, est sans contredit Y examen préalable. On sait ce que c’est, à quelles conséquences anormales, dangereuses, entachées d’arbitraire ou de concussion, conduit directement ce déplorable système. La Chambre des lords le rétablit.
Enfin, chose bien étrange, en présence de ce beau Palais de Cristal, édifié au nom des peuples réunis parle lien industriel, les lords traitent les étrangers en Barbares, ils ne sont plus admis aux mêmes droits que les nationaux ; sorte de défi jeté à la décision récente de lord Campbell, et dont nous parlerons plus loin.
Nous devrions peut-être, en notre qualité de Français, nous féliciter de cette inspiration qui a poussé les lords à cette singulière élucubration : c’est préparer à la France une sorte de revanche à la révocation de Y Édit de Nantes ; c’est ouvrir les barrières de notre nation au génie proscrit de l’Angleterre, qui viendra s’abriter chez nous sous le drapeau delà propriété intellectuelle.
Mais, en théorie, en principe, nous ne pouvons que nous affliger de ce résultat imprévu, surtout en matière fiscale.
Aujourd’hui, on peut obtenir une patente pour l’Angleterre et les colonies, moyennant la somme de 2,650 fr. en négligeant l’Ecosse et l’Irlande, ce que beaucoup d’inventeurs étaient heureux de pouvoir faire, pour diminuer leurs charges; désormais ils ne le pourront plus, et devront payer au minimum 4,125 fr. sans les colonies.
Cette abolition de la patente pour les colonies fait naître deux pensées : lachambre des lords est d’avis ou bien que les patentes s’opposent au développement de l’industrie ou bien qu’elles le favorisent. Dans l’une ou l’autre hypothèse, cela dénote, de sa part, l’intention de ne pas laisser l’industrie se développer dans ses vastes possessions coloniales laissant, sous ce rapport, dans le statu quo les Etats semi-barba-resques qui les entourent.
Nons ne pouvons en croire nos yeux : dans un moment où l’alliance des hommes qui ont la richesse avec les hommes qui produisent se manifeste avec tant d’éclat, sous les yeux delà Chambre des lords, on se demande comment il est possible qu’un pareil projet de loi vienne se jeter à la traverse de tant d’efforts généreux pour sauver le travail et l’industrie.
Mais, nous le répétons, la Chambre des communes brisera ces entraves , et saura sauver les inventeurs industriels de la prison qui les menace, de l’inhospitalité quel’on veut édicter contre les droits du génie, des mesures fiscales contre lesquelles se révoltent
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LE PALAIS DE CRISTAL
AVIS IMPORTANT
A MM. les inventeurs, artistes industriels, hommes de lettres, peintres, architectes, sculpteur.s, graveurs, dessinateurs, etc.
Nous recevons de toutes parts les adhésions les plus empressées et les plus formelles à la nouvelle marche que nous venons d’imprimer à notre recueil.
Le Palais de Cristal, qui n’a aucun caractère politique, a fait appel aux hommes qui sont préoccupés de l’importance du grand problème de la propriété intellectuelle, et qui veulent réaliser l’alliance des arts et de l’industrie. Cet appel a été entendu.
Nous sommes heureux de pouvoir, dès aujourd’hui, faire connaître à nos lecteurs la première liste des personnages importants qui donnent leur adhésion complète à nos principes et qui nous ont promis leur concours, dans l’ordre des sciences, des lettres, des arts et de l’industrie.
Avant tout, citons et remercions avec reconnaissance, M. Jobard (de Bruxelles), le promoteur le plus ardent de la propriété intellectuelle, et qui déjà nous a donné des témoignages de sympathie, en nous adressant des articles de sa main. (Voir le numéro de ce jour et celui de la semaine dernière.)
Dans une réunion qui a eu lieu le 8 de ce mois, le COMITÉ des inventeurs et des artistes industriels , sous la présidence de M. le baron Taylor, a promis son concours et son adhésion aux princi -pes développés dans les derniers numéros de notre journal, par notre rédacteur en chef M. Alexandre Lava. Etaient présents à cette réunion :
MM. Andraud , ingénieur mécanicien;
Acklin, id.
Bertiiollet, architecte;
Boquillon, bibliothécaire du Conservatoire des Arts et Métiers;
Comte (Achille), professeur de l’Université ;
Cadiat aîné, ingénieur-constructeur ;
Jules Gaudry, ingénieur, inspecteur du matériel au chemin de fer de Strasbourg ;
Duval, ingénieur colonial;
Michel, chimiste;
Ch. Rociiet, sculpteur ;
Silbermann , conservateur des galeries au Conservatoire des Arts et Métiers ;
Cii. Tessier, fabricant de bronzes, ancien élève de l’Ecole normale ;
lesquels donnent ce concours au nom du Comité des Inventeurs et artistes industriels dont l’adhésion est ainsi consacrée et qui se compose de :
MM. Armand (de Melun), représentant du peuple ;
Armand Séguier, de l’Institut ;
Pecqueur, ingénieur mécanicien;
Tresca, ancien élève de l’Ecole Polytechnique.
Etienne Blanc, avocat, auteur des ouvrages les plus importants sur la propriété industrielle ;
Gaigneau, fabricant;
de Ciiazelles, représentant ;
Alcan, professeur à l’Ecole des arts et manufactures ;
Martelet, professeur au Conservatoire des arts et métiers ;
Le marquis de Pastoret ;
Galy-Cazalat ;
Bailly de Merlieux, secrétaire-général de la Société d’nor ticulture ;
etc., etc.
A ces adhésions nous devons joindre celles des membres du Comité des peintres, sculpteurs, architectes, graveurs et dessinateurs dont les noms suivent :
MM. Dauzats, peintre;
Albert Lenoir, architecte;
Cibot, peintre;
Coupery,id ;
Bouchet, peintre dessinateur;
Fréchot, architecte;
Lemaire, graveur;
Rociiet, sculpteur;
Duval-Lecamus, peintre ;
etc., etc.
Enfin, le Palais de Cristal devant être l’organe des intérêts de la propriété intellectuelle, c’est-à-dire de la littérature aussi bien que des arts et de l’industrie, nous sommes heureux d’annoncer le con-
cours de nos littérateurs les plus aimés et dont les noms suivent :
MM. Léon Gozlan,
Alphonse Royer,
Eugène Guinot,
Gustave Vaez,
Paul Meurice,
Aug. Vacquerie,
Roger de Beauvoir,
Armand de Barenton,
Francis Wey,
Eugène Mirecourt,
Léo Lespès,
Louis Lurine,
Henri Celliez,
Marie Aycard,
Félix Deiuège,
Etienne Enault,
Emmanuel Gonzalès,
J.-B. Laffitte,
Gustave de Noireterres,
Gustave de Lalandelle,
J. J. Arnoijx, etc. etc.
Nos lecteurs comprendront toute l’importance que doit prendre un recueil qui est ainsi voué à la défense de la propriété intellectuelle par les hommes d’élite qui composent la grande famille des littérateurs, savants, artistes et industriels.
Dans très-peu de temps, nous publierons des travaux importants, dans tous les ordres de la pensée.
Nous pouvons déjà annoncer que, sous le rapport del’art architectural, nous devons à M. Albert Lenoir, un de nos architectes les plus éminents, un beau travail qui est en cours d’exécution et qui paraîtra dans un de nos plus prochains numéros. C’est la reproduction complète du Palais de l’Exposition de Londres, dont l'auteur a exécuté un Polyorama qui sera exposé très-prochainement dans une des salles de la Société des Arts et de l'Industrie, au Bazar Bonne-Nouvelle.
On le voit, nous faisons tous nos efforts pour nous placer à la hauteur de notre double mission. Science industrielle et beaux-arts, nous unissons dans notre recueil tout le sérieux d’une des questions les plus graves, celle de la propriété intellectuelle, au charme le plus séduisant, celui que l’on trouve dans les productions littéraires et artistiques, empruntées à nos meilleurs écrivains, à nos plus grands artistes.
Avec ce double drapeau, qui n’a rien de politique, nous arriverons à servir de centre et d’organe à tous ceux qui, dans un sentiment commun, travaillent depuis si longtemps à Talliance des sciences,
DES LETTRES, DES ARTS ET DE L’INDUSTRIE, et 110US
trouverons une fervente adhésion à nos principes parmi les amateurs et les hommes du monde qui prennent tant à cœur les travaux de la pensée, lesquels savent seuls consoler de toutes les préoccupations.
Le gérant du Palais de Cristal, Mansard.
BULLETIN INDUSTRIEL.
Ia Projet de loi sur les brev.ets d’invention à la Cliambre des lords (dernières nouvelles).
2“ Meeting, à Londres, sur la propriété littéraire.
I.
Nous recevons de Londres une communication particulière et ofticieuse relative à la troisième lecture et à l’adoption, par la Chambre des lords, du projet de loi sur les Brevets d’invention (Patents), présenté par lord Granville.
Le monde industriel n’apprendra pas sans émotion l’étrange résultat des efforts combinés depuis longtemps de la presse anglaise, des inventeurs, tant anglais qu’étrangers, et de tous les hommes d’état qui poursuivaient le triomphe de nos principes. On s’attendait à ce que la législation déplorable, qui régit en Angleterre les droits du génie, fut bientôt l’objet d’une rétorme complète : or, le projet de loi, tel qu’il vient d’être adopté par la Chambre des lords, contient des dispositions qui, non-seulement ne paraissent pas être tutélaires de ces droits sacrés, mais qui viennent encore ajouter de nouvelles entraves à l’émancipation de l’industrie. On se demande si la Chambre haute n’a pas voulu, en quelque sorte, protester contre le grand fait de l’Exposition de 1851, en trompant l’espérance légitime des nombreuses
sociétés formées pour réclamer énergiquement en faveur de la propriété industrielle.
Heureusement que la Chambre des communes, animée d’un tout autre esprit, saura bien repousser ce projet de loi malencontreux; et, au besoin, il n’est pas possible que le ministère anglais qui a présidé, sous l’inspiration directe de la reine Victoria et du prince Albert, à l’Exposition de Londres, ne rejette pas tout ce qui, dans cette loi, viendrait contrarier la marche des pouvoirs dans l’affermissement définitif des droits depuis si longtemps réclamés.
Parmi les termes incroyables du projet, nous trouvons, comme l’imprime souvent dans ses spirituels écrits le défensenr le plus considérable de la propriété intellectuelle, M. Jobard (de Bruxelles), nous trouvons « une nouvelle circonvallation de chevaux de frise hérissés de broussailles inextri-quables. »
Voilà la chambre des lords qui ne se contente pas des obstacles déjà exorbitants d’un prix élevé dans la délivrance des patents, des arguties innombrables des disclamer et des caveat, contre lesquels on proteste de tous côtés; elle fait bien plus; elle a la fantaisie, aujourd’hui, d’ajouter à ces entravesle luxe de pénalités, de pénalités corporelles. « Seront punis, dit-elle, de la prison, les titulaires qui n’auraient pas déclaré exactement le montant de leurs transactions et la qualité réelle du cessionnaire d’un brevet. »
Elle refuse de patenter les inventions qui auraient été ébruitées à l’étranger, et dont on retrouverait les traces dans un livre imprimé en langue quelconque.
Encore un pas, et nous redescendons le passé ; nous voilà en plein moyen-âge !
On va plus loin : Le signe caractéristique du système prohibitif en matière de génie, est sans contredit Y examen préalable. On sait ce que c’est, à quelles conséquences anormales, dangereuses, entachées d’arbitraire ou de concussion, conduit directement ce déplorable système. La Chambre des lords le rétablit.
Enfin, chose bien étrange, en présence de ce beau Palais de Cristal, édifié au nom des peuples réunis parle lien industriel, les lords traitent les étrangers en Barbares, ils ne sont plus admis aux mêmes droits que les nationaux ; sorte de défi jeté à la décision récente de lord Campbell, et dont nous parlerons plus loin.
Nous devrions peut-être, en notre qualité de Français, nous féliciter de cette inspiration qui a poussé les lords à cette singulière élucubration : c’est préparer à la France une sorte de revanche à la révocation de Y Édit de Nantes ; c’est ouvrir les barrières de notre nation au génie proscrit de l’Angleterre, qui viendra s’abriter chez nous sous le drapeau delà propriété intellectuelle.
Mais, en théorie, en principe, nous ne pouvons que nous affliger de ce résultat imprévu, surtout en matière fiscale.
Aujourd’hui, on peut obtenir une patente pour l’Angleterre et les colonies, moyennant la somme de 2,650 fr. en négligeant l’Ecosse et l’Irlande, ce que beaucoup d’inventeurs étaient heureux de pouvoir faire, pour diminuer leurs charges; désormais ils ne le pourront plus, et devront payer au minimum 4,125 fr. sans les colonies.
Cette abolition de la patente pour les colonies fait naître deux pensées : lachambre des lords est d’avis ou bien que les patentes s’opposent au développement de l’industrie ou bien qu’elles le favorisent. Dans l’une ou l’autre hypothèse, cela dénote, de sa part, l’intention de ne pas laisser l’industrie se développer dans ses vastes possessions coloniales laissant, sous ce rapport, dans le statu quo les Etats semi-barba-resques qui les entourent.
Nons ne pouvons en croire nos yeux : dans un moment où l’alliance des hommes qui ont la richesse avec les hommes qui produisent se manifeste avec tant d’éclat, sous les yeux delà Chambre des lords, on se demande comment il est possible qu’un pareil projet de loi vienne se jeter à la traverse de tant d’efforts généreux pour sauver le travail et l’industrie.
Mais, nous le répétons, la Chambre des communes brisera ces entraves , et saura sauver les inventeurs industriels de la prison qui les menace, de l’inhospitalité quel’on veut édicter contre les droits du génie, des mesures fiscales contre lesquelles se révoltent
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,73 %.
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