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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
LE PALAIS DE CRISTAL.
imprimerie, était le Palais-Cardinal, qui avait appartenu au cardinal de Rohan. C’est là que madame Campan , dans ses Mémoires, place les scènes d’intrigues qui furent attribuées à Marie-Antoim tte.
Parmi les objets exposés par l’Imprimerie Nationale , on compte trois volumes de poètes orientaux; un spécimen, volume in-folio des caractères étrangers que possède l’Imprimerie; trois cartes imprimées par un nouveau procédé typographique, et parmi lesquelles est la carte du bassin de la France.
Enfin, le magnifique frontispice que nous donnons, page 153, et qui en esttête d’un ouvrage indien de la presqu’île du Gange. La pl;:que est imprimée en or et diverses couleurs; il y a huit tirages.
Voici la traduction des trois mots que l’on remarque au centre de cette belle page :
Medjmd — Recueil,
D’Jmstal — Des Proverbes ,
LU Meydâny — De Meïdany.
Tout le monde est d’accord à reconnaître la supériorité des types de notre Imprimerie Nationale.
En publiant, dans notre prochain numéro quelques-uns des caractères typographiques confiés à la direction savante de MM. de St-George, Rousseau et Rénémesnil, nous aurons à faire ressortir la différence qui existe entre ces richesses et les types de l’Imprimerie autrichienne. Il est même une erreur que nous devons signaler tout d’abord : c’est qu’on a dit que l’Autriche avait exposé 235 typés différents ; cela est inexact ; parmi ces types, il en est un grand nombre d’analogues. Nous y reviendrons.
SUR LE JURY DES RÉCOMPENSES.
Un des plus beaux attributs d’un jury destiné à décerner des récompenses, c’est, sans contredit; une impartialité complète.
Or, le moment décisif approche, où l’on va répartir les récompenses entre les exposants; moment suprême pour l’Angleterre. Chacun se demande si elle saura achever largement cette grande œuvre de l’exposition si largement exécutée. Nous ne voulons certes pas mettre en doute l’impartialité du jury anglais, mais n’est-il pas à craindre que se trouvant en majorité, les jurés anglais ne se laissent surprendre à certains sentiments jaloux qui pourraient les influencer d’une manière fâcheuse, en ce qui concerne la France.
Nous devons les prévenir d’avance contre des insinuations dont la nouvelle fâcheuse est venue jusqu’à nous. On laisse courir le bruit que, toutes les fois que l’Angleterre n’est pas jugée digne d’être placée au premier rang, on cherche à obtenir du jury qu’il mette au premier rang toute autre nation que la nôtre.
Pour exprimer clairement cette malheureuse tendance, nous ne citerons que trois exemples : s’il s’agit des meubles, on parle de l’Autriche, s’il s’agit d’orfèvrerie d’art, on désigne la Prusse, enfin s’il est question de joaillerie, on oppose la Russie.
Certes, nous n’ajoutons aucune foi à ces bruits malencontreux; nous ne faisons que les signaler, précisément parce que nous avons pleine et entière confiance dans la loyauté et dans l’esprit hospitalier de nos voisins.
Il faut ajouter qu’en présence d’un cri général, d’admiration qni s’exprime tout haut, sans réticence, sans ambages, le France n’a rien à craindre même de la partialité, dont nous repoussons la moindre insinuation.
Placée en face du monde entier comme juge, l’Angleterre sera ce qu’elle aime à se proclamer, équitable dans son verdict : et si nous relevons ces bruits de la coulisse, c’est que le jury est en ce moment comme la femme de César ; il ne doit pas même être soupçonné.
Alexandre Laïa.
ACTES OFFICIELS.
BREVETS ANGLAIS SCELLÉS^DU '14 AU 24 JUIN.
James Hincks, de Birmingham, pour des perfectionnements dans la construction de diviseurs métalliques de la soie et autres fils dans les appareils employés à leur confection.
Prosper Durand, rue Mazagran, Paris ; pour des lerfectionnements dans les moyens de communiquer par télégraphe et autres.
Thomas Crook et James Mason, de Preston, pour des perfectionnements dans les métiers à tisser.
Francis John Silvaind Hessburn de Nolting-hall,
pour des perfectionnements dans les voitures et autres véhicules.
Godfrey Ermen, de Manchester, pour de certains perfectionnements dans les filatures.
Richard Flescher, d’Ebrington, pour des perfectionnements dans les moyens d’obtenir les forces motrices.
John Holmes, Birmingham, pour des perfectionnements dans les machines pour assouplir et frapper les métaux.
John Brajet, de Manchester, pour des perfectionnements dans les procédés de teinture et dans la préparation des bois de teinture.
Richard E. Ilodges et William Brochedon, Mid-dlesex, pour des perfectionnements dans les instruments de chirurgie.
Alexander Paches, de Birmingham, pour des perfectionnements dans les procédés propres à séparer l’argent et autres métaux.
Georges Jordan Firmins, Middlesex, pour des perfectionnements dans la fabrication de l’oxalate de potassium.
COURRIER DE PARIS ET DE LONDRES.
Les Anglais ont inventé Jenny Lind : ce fut un événement européen. Jusque-là, les compositeurs, les artistes arrivaient à Londres avec une réputation et des feuilletons tout faits; ils trouvaient des dilet-tanti dociles qui payaient et contresignaient, sans songer le moins du monde, non pas seulement à contester, mais même à discuter les jugements portés soit en Allemagne, soit en France. Je ne sais quel Barnum leur souffla que Jenny Lind était un rossignol, toujours est-il que, cette fois, le premier cri d’enthousiasme fut poussé à Londres ; on en fut si fier, si étonné, que l’exaltation fut portée au fanatisme ; il n’y eut bientôt ni assez de trompettes, ni assez d’excentricités pour apprendre à l’univers que, de la façon la plus heureuse et la plus inattendue, la société anglaise venait de manifester une opinion personnelle en musique, et la réputation de Jenny Lind dût rester sous la protection de l’orgueil national.
Par un hasard incompréhensible, ces singuliers amateurs 11e s’étaient point trompés; leur jugement fut provisoirement confirmé de ci et de là. Dès lors l’exaltation n’eut plus de bornes-ils voulurent avoir la primeur d’un opéra, et juger eux-mêmes, dégagés de toute influence étrangère, quelque grande œuvre inédite ; la commande fut faite, et immédiatement partition, compositeur, poète, exécutants, tout fut expédié de Paris. La l'empesta fut jouée et applaudie à outrance au théâtre de Sa Majesté; celte fois la chance avait tourné, et ce beau succès vint crever misérablement au théâtre Italien de Paris; mais le mal était fait, la prétention est restée, les Anglais sont désormais convaincus de leur autorité en musique; et, à l’avenir, il faudra bien, bon gré mal gré, que chaque année quelque compositeur en renom vienne, pour une œuvre nouvelle, leur demander la recommandation, je veux dire le prestige de leur suffrage.
A bout de résistance, enfin, M. Thalberg s’est décidé ces jours-ci à cette exhibition sans conséquence ; car M. Thalberg, le grand pianiste, vient de composer et de faire jouer au théâtre de la Reine un grand opéra en quatre actes, Florinda ou les Maures en Espagne. 11 est assez difficile d’imaginer ce qu’a pu produire, en fait de composition dramatique, un musicien dont le principal mérite est de donner lieu à des effets étranges, à des excentricités merveilleuses parfois, au moyen de fantaisies mécaniques d’exécution. Je ne sais trop, après tant de tours de force, ce qui peut rester d’inspiration pour exprimer des idées ou des sentiments; les amis de l’artiste assurent que l’orchestration est prodigieuse; maintenant l’opéra est-il beau, est-il bon? On ne peut pas savoir : à la première représentation, il n’y avait que des Anglais.
Toujours est-il que le compositeur est dans les meilleures conditions de succès : il a pour poète M. Scribe, pour interprètes Lablache, Calzolari, Sims-Reeves et les deux Cruvelli. Nous reviendrons sur cette tentative. Mais conçoit-on qu’on aille chercher, même provisoirement, de pareils juges? E11 ce moment-ci, du reste, compris ou non, les mus'ciens abondent à Londres : Sivori, Piatti, Osborne, Vieux-Temps, Mme ügalde y font au moins autant de bruit que MUe Rachel au théâtre de Saint-James.
A New-Market et à New-Gastle les courses ont été j
155 .
froides et sans incident; elles n’ont occupé que les intéressés.
M. Paxton ne cesse d’appeler l’attention du public et du gouvernement sur l’avenir du Palais d’Hyde-Park. 11 parle, pétitionne, imprime, enfin il se reremue de son mieux pour obtenir qu’on éternise par décret le fragile édifice. M. Paxton voudrait en faire un jardin d’hiver ou plutôt de toutes saisons, une sorte d’oasis, de printemps éternel au milieu des brouillards de Londres, une campagne pour le bourgeois, enfin le ciel d’Italie de la petite propriété. Nous n’y voyons pas d’inconvénient : ce sera une curieuse expérience. Comme 011 a les eaux minérales, on aura le midi artificiel ; on obtiendra la guérison des poitrinaires en serre chaude. Voilà M. Paxton, qui ne s’en doutait guère, devenu un bienfaiteur du pauvre. Que l’industrie se hâte donc de déménager.
Londres regorge toujours de Français : comme nous le disions samedi dernier, leur principale occupation consiste toujours à s’escrimer contre les policemen. Ils s’escriment aussi plus souvent encore contre la langue : mais elle, elle leur résiste et ils l’assassinent, comme disait Antony. Ce sont des drôleries dignes de Levassor ou d’André Hoffmann.
Les plus comiques sont ceux qui parlent avec un dictionnaire. Un journaliste parisien qui a pris ce système s’indignait, il y a quelques jours, contre ce malheureux idiome : « les trois quarts des mots, disait-il, sont exactement les mots français, et la moitié du dernier quart ne diffère des mots correspondant dans notre langu que par l’orthographe, c’est-à-dire par des lettres doublées ou dédoublées mal à propos : seulement, quand il s’agit de prononcer il y a de quoi pouffer de rire à l’idée de l’air que chantent les Anglais sur ces paroles-là.
Et il en concluait, généralisant peut-être outre mesure :
— Décidément l’anglais! c’est uniquement l’art de mal prononcer le français ; c’est une habitude à prendre. Je m’y ferai...
Voilà qui vaut mieux, je crois, que le goddem de Figaro, ce fameux goddem qui, à en croire le barbier, faisait le fonds de la langue.
Et notre journaliste tâche de se souvenir des études qu’il a faites au théâtre Montansier ; et il parle à tout le monde comme Levassor dans Les Trois Dimanches. Mais à Londres on n’est point endurant, et voilà la vingtième fois qu’on lui dit en fort bon français :
— C’est ma charge que vous faites, elle n’est pas bonne; vous êtes un insolent, etc.
Et tous les désagréments qui s’ensuivent, et qui se traduisent en une langue commune à toutes les nations.
A Paris, il est encore question, tout comme samedi dernier , d’un voyage présidentiel : inauguration toujours. Aujourd’hui, inauguration d’une statue; hier, demain, inaugurations de chemins de fer; car nous n’en finissons pas avec les inaugurations. Pour cinq ou six méchants railways longs comme le bras, voilà plus de trente inaugurations; cela devient une plaisanterie. Chaque fois qu’on plante une guérite de cantonnier, v’ian, vivat! enthousiasme général, un banquet et des discours; on dérange tout le monde pour aller pompeusement inaugurer la guérite, le rateau, la lanterne et la limousine.
Du moins, l’inauguration de la statue de Jeanne-Hachette^ Beauvais, avait un caractère particulier: c’était un hommage rendu, par la ville et par le chef de l’État, à un des grands souvenirs de notre histoire. L’évêque a prononcé un discours éloquent; il a rappelé d’une manière très-touchante les mérites de l’héroïne. La cérémonie a été belle et imposante; la ville avait déployé toutes ses magnificences pour la solennité; du reste, toutes les précautions avaient été prises. Le sang n’est pas très-beau dans l’Oise, paraît-il, et les jolies filles manquant à quelques lieues à la ronde, le maire avait pris soin d’en faire expédier de Paris pour le cortège de Jeanne-Hachette.
Tout s’est parfaitement passé. Le président a été fort bien accueilli ; il est reparti le soir même.
A Paris même, peu ou point de nouvelles: Des Ihéàtreset desconcerts, rien de saillant. La salle-ventriloque de M. Barthélémy 11’a point r’ouvert ses portes depuis le concert de l’association des artistes dramatiques. L’Ambigu, pourtant, a repris avec quelque solennité un mélodrame du bon temps qui a eu trois cents représentations en 1825 : cela s’appelle le
(Voir la suit e page 158.
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imprimerie, était le Palais-Cardinal, qui avait appartenu au cardinal de Rohan. C’est là que madame Campan , dans ses Mémoires, place les scènes d’intrigues qui furent attribuées à Marie-Antoim tte.
Parmi les objets exposés par l’Imprimerie Nationale , on compte trois volumes de poètes orientaux; un spécimen, volume in-folio des caractères étrangers que possède l’Imprimerie; trois cartes imprimées par un nouveau procédé typographique, et parmi lesquelles est la carte du bassin de la France.
Enfin, le magnifique frontispice que nous donnons, page 153, et qui en esttête d’un ouvrage indien de la presqu’île du Gange. La pl;:que est imprimée en or et diverses couleurs; il y a huit tirages.
Voici la traduction des trois mots que l’on remarque au centre de cette belle page :
Medjmd — Recueil,
D’Jmstal — Des Proverbes ,
LU Meydâny — De Meïdany.
Tout le monde est d’accord à reconnaître la supériorité des types de notre Imprimerie Nationale.
En publiant, dans notre prochain numéro quelques-uns des caractères typographiques confiés à la direction savante de MM. de St-George, Rousseau et Rénémesnil, nous aurons à faire ressortir la différence qui existe entre ces richesses et les types de l’Imprimerie autrichienne. Il est même une erreur que nous devons signaler tout d’abord : c’est qu’on a dit que l’Autriche avait exposé 235 typés différents ; cela est inexact ; parmi ces types, il en est un grand nombre d’analogues. Nous y reviendrons.
SUR LE JURY DES RÉCOMPENSES.
Un des plus beaux attributs d’un jury destiné à décerner des récompenses, c’est, sans contredit; une impartialité complète.
Or, le moment décisif approche, où l’on va répartir les récompenses entre les exposants; moment suprême pour l’Angleterre. Chacun se demande si elle saura achever largement cette grande œuvre de l’exposition si largement exécutée. Nous ne voulons certes pas mettre en doute l’impartialité du jury anglais, mais n’est-il pas à craindre que se trouvant en majorité, les jurés anglais ne se laissent surprendre à certains sentiments jaloux qui pourraient les influencer d’une manière fâcheuse, en ce qui concerne la France.
Nous devons les prévenir d’avance contre des insinuations dont la nouvelle fâcheuse est venue jusqu’à nous. On laisse courir le bruit que, toutes les fois que l’Angleterre n’est pas jugée digne d’être placée au premier rang, on cherche à obtenir du jury qu’il mette au premier rang toute autre nation que la nôtre.
Pour exprimer clairement cette malheureuse tendance, nous ne citerons que trois exemples : s’il s’agit des meubles, on parle de l’Autriche, s’il s’agit d’orfèvrerie d’art, on désigne la Prusse, enfin s’il est question de joaillerie, on oppose la Russie.
Certes, nous n’ajoutons aucune foi à ces bruits malencontreux; nous ne faisons que les signaler, précisément parce que nous avons pleine et entière confiance dans la loyauté et dans l’esprit hospitalier de nos voisins.
Il faut ajouter qu’en présence d’un cri général, d’admiration qni s’exprime tout haut, sans réticence, sans ambages, le France n’a rien à craindre même de la partialité, dont nous repoussons la moindre insinuation.
Placée en face du monde entier comme juge, l’Angleterre sera ce qu’elle aime à se proclamer, équitable dans son verdict : et si nous relevons ces bruits de la coulisse, c’est que le jury est en ce moment comme la femme de César ; il ne doit pas même être soupçonné.
Alexandre Laïa.
ACTES OFFICIELS.
BREVETS ANGLAIS SCELLÉS^DU '14 AU 24 JUIN.
James Hincks, de Birmingham, pour des perfectionnements dans la construction de diviseurs métalliques de la soie et autres fils dans les appareils employés à leur confection.
Prosper Durand, rue Mazagran, Paris ; pour des lerfectionnements dans les moyens de communiquer par télégraphe et autres.
Thomas Crook et James Mason, de Preston, pour des perfectionnements dans les métiers à tisser.
Francis John Silvaind Hessburn de Nolting-hall,
pour des perfectionnements dans les voitures et autres véhicules.
Godfrey Ermen, de Manchester, pour de certains perfectionnements dans les filatures.
Richard Flescher, d’Ebrington, pour des perfectionnements dans les moyens d’obtenir les forces motrices.
John Holmes, Birmingham, pour des perfectionnements dans les machines pour assouplir et frapper les métaux.
John Brajet, de Manchester, pour des perfectionnements dans les procédés de teinture et dans la préparation des bois de teinture.
Richard E. Ilodges et William Brochedon, Mid-dlesex, pour des perfectionnements dans les instruments de chirurgie.
Alexander Paches, de Birmingham, pour des perfectionnements dans les procédés propres à séparer l’argent et autres métaux.
Georges Jordan Firmins, Middlesex, pour des perfectionnements dans la fabrication de l’oxalate de potassium.
COURRIER DE PARIS ET DE LONDRES.
Les Anglais ont inventé Jenny Lind : ce fut un événement européen. Jusque-là, les compositeurs, les artistes arrivaient à Londres avec une réputation et des feuilletons tout faits; ils trouvaient des dilet-tanti dociles qui payaient et contresignaient, sans songer le moins du monde, non pas seulement à contester, mais même à discuter les jugements portés soit en Allemagne, soit en France. Je ne sais quel Barnum leur souffla que Jenny Lind était un rossignol, toujours est-il que, cette fois, le premier cri d’enthousiasme fut poussé à Londres ; on en fut si fier, si étonné, que l’exaltation fut portée au fanatisme ; il n’y eut bientôt ni assez de trompettes, ni assez d’excentricités pour apprendre à l’univers que, de la façon la plus heureuse et la plus inattendue, la société anglaise venait de manifester une opinion personnelle en musique, et la réputation de Jenny Lind dût rester sous la protection de l’orgueil national.
Par un hasard incompréhensible, ces singuliers amateurs 11e s’étaient point trompés; leur jugement fut provisoirement confirmé de ci et de là. Dès lors l’exaltation n’eut plus de bornes-ils voulurent avoir la primeur d’un opéra, et juger eux-mêmes, dégagés de toute influence étrangère, quelque grande œuvre inédite ; la commande fut faite, et immédiatement partition, compositeur, poète, exécutants, tout fut expédié de Paris. La l'empesta fut jouée et applaudie à outrance au théâtre de Sa Majesté; celte fois la chance avait tourné, et ce beau succès vint crever misérablement au théâtre Italien de Paris; mais le mal était fait, la prétention est restée, les Anglais sont désormais convaincus de leur autorité en musique; et, à l’avenir, il faudra bien, bon gré mal gré, que chaque année quelque compositeur en renom vienne, pour une œuvre nouvelle, leur demander la recommandation, je veux dire le prestige de leur suffrage.
A bout de résistance, enfin, M. Thalberg s’est décidé ces jours-ci à cette exhibition sans conséquence ; car M. Thalberg, le grand pianiste, vient de composer et de faire jouer au théâtre de la Reine un grand opéra en quatre actes, Florinda ou les Maures en Espagne. 11 est assez difficile d’imaginer ce qu’a pu produire, en fait de composition dramatique, un musicien dont le principal mérite est de donner lieu à des effets étranges, à des excentricités merveilleuses parfois, au moyen de fantaisies mécaniques d’exécution. Je ne sais trop, après tant de tours de force, ce qui peut rester d’inspiration pour exprimer des idées ou des sentiments; les amis de l’artiste assurent que l’orchestration est prodigieuse; maintenant l’opéra est-il beau, est-il bon? On ne peut pas savoir : à la première représentation, il n’y avait que des Anglais.
Toujours est-il que le compositeur est dans les meilleures conditions de succès : il a pour poète M. Scribe, pour interprètes Lablache, Calzolari, Sims-Reeves et les deux Cruvelli. Nous reviendrons sur cette tentative. Mais conçoit-on qu’on aille chercher, même provisoirement, de pareils juges? E11 ce moment-ci, du reste, compris ou non, les mus'ciens abondent à Londres : Sivori, Piatti, Osborne, Vieux-Temps, Mme ügalde y font au moins autant de bruit que MUe Rachel au théâtre de Saint-James.
A New-Market et à New-Gastle les courses ont été j
155 .
froides et sans incident; elles n’ont occupé que les intéressés.
M. Paxton ne cesse d’appeler l’attention du public et du gouvernement sur l’avenir du Palais d’Hyde-Park. 11 parle, pétitionne, imprime, enfin il se reremue de son mieux pour obtenir qu’on éternise par décret le fragile édifice. M. Paxton voudrait en faire un jardin d’hiver ou plutôt de toutes saisons, une sorte d’oasis, de printemps éternel au milieu des brouillards de Londres, une campagne pour le bourgeois, enfin le ciel d’Italie de la petite propriété. Nous n’y voyons pas d’inconvénient : ce sera une curieuse expérience. Comme 011 a les eaux minérales, on aura le midi artificiel ; on obtiendra la guérison des poitrinaires en serre chaude. Voilà M. Paxton, qui ne s’en doutait guère, devenu un bienfaiteur du pauvre. Que l’industrie se hâte donc de déménager.
Londres regorge toujours de Français : comme nous le disions samedi dernier, leur principale occupation consiste toujours à s’escrimer contre les policemen. Ils s’escriment aussi plus souvent encore contre la langue : mais elle, elle leur résiste et ils l’assassinent, comme disait Antony. Ce sont des drôleries dignes de Levassor ou d’André Hoffmann.
Les plus comiques sont ceux qui parlent avec un dictionnaire. Un journaliste parisien qui a pris ce système s’indignait, il y a quelques jours, contre ce malheureux idiome : « les trois quarts des mots, disait-il, sont exactement les mots français, et la moitié du dernier quart ne diffère des mots correspondant dans notre langu que par l’orthographe, c’est-à-dire par des lettres doublées ou dédoublées mal à propos : seulement, quand il s’agit de prononcer il y a de quoi pouffer de rire à l’idée de l’air que chantent les Anglais sur ces paroles-là.
Et il en concluait, généralisant peut-être outre mesure :
— Décidément l’anglais! c’est uniquement l’art de mal prononcer le français ; c’est une habitude à prendre. Je m’y ferai...
Voilà qui vaut mieux, je crois, que le goddem de Figaro, ce fameux goddem qui, à en croire le barbier, faisait le fonds de la langue.
Et notre journaliste tâche de se souvenir des études qu’il a faites au théâtre Montansier ; et il parle à tout le monde comme Levassor dans Les Trois Dimanches. Mais à Londres on n’est point endurant, et voilà la vingtième fois qu’on lui dit en fort bon français :
— C’est ma charge que vous faites, elle n’est pas bonne; vous êtes un insolent, etc.
Et tous les désagréments qui s’ensuivent, et qui se traduisent en une langue commune à toutes les nations.
A Paris, il est encore question, tout comme samedi dernier , d’un voyage présidentiel : inauguration toujours. Aujourd’hui, inauguration d’une statue; hier, demain, inaugurations de chemins de fer; car nous n’en finissons pas avec les inaugurations. Pour cinq ou six méchants railways longs comme le bras, voilà plus de trente inaugurations; cela devient une plaisanterie. Chaque fois qu’on plante une guérite de cantonnier, v’ian, vivat! enthousiasme général, un banquet et des discours; on dérange tout le monde pour aller pompeusement inaugurer la guérite, le rateau, la lanterne et la limousine.
Du moins, l’inauguration de la statue de Jeanne-Hachette^ Beauvais, avait un caractère particulier: c’était un hommage rendu, par la ville et par le chef de l’État, à un des grands souvenirs de notre histoire. L’évêque a prononcé un discours éloquent; il a rappelé d’une manière très-touchante les mérites de l’héroïne. La cérémonie a été belle et imposante; la ville avait déployé toutes ses magnificences pour la solennité; du reste, toutes les précautions avaient été prises. Le sang n’est pas très-beau dans l’Oise, paraît-il, et les jolies filles manquant à quelques lieues à la ronde, le maire avait pris soin d’en faire expédier de Paris pour le cortège de Jeanne-Hachette.
Tout s’est parfaitement passé. Le président a été fort bien accueilli ; il est reparti le soir même.
A Paris même, peu ou point de nouvelles: Des Ihéàtreset desconcerts, rien de saillant. La salle-ventriloque de M. Barthélémy 11’a point r’ouvert ses portes depuis le concert de l’association des artistes dramatiques. L’Ambigu, pourtant, a repris avec quelque solennité un mélodrame du bon temps qui a eu trois cents représentations en 1825 : cela s’appelle le
(Voir la suit e page 158.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,53 %.
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