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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
162
LE PALAIS DE CRISTAL.
AVIS IMPORTANT.
L’accueil fait au Tournai dès son début, les demandes nombreuses qui nous parviennent de toutes parts, nous déterminent à en continuer la publication sans nous arrêter au terme Lxé de la clôture de l'Exposition universelle, terme d’ailleurs trop restreint pour permettre une reproduction complète de tous les chefs-d’œuvre renfermés dans le bâtiment de liyde Park.
Notre Journal prend donc une place définitive dans la presse parisienne.
Comme précédemment, nous propagerons par la gravure et par l’examen critique, les objets dignes de fixer l'attention du public à quelque nation, à quelque industrie qu’ils appartiennent. Nous défendrons courageusement les droits de la propriété intellectuelle; nous poursuivrons la réalisation de l’alliance des arts et de l’industrie, nous suivrons attentivement les progrès de l’agriculture et surtout les modifications apportées aux instruments aratoires ; nous constaterons avec soin chaque pas fait par la mécanique et toutes les sciences appliquées-, nous serons des premiers à relater les découvertes lointaines de nos voyageurs et à accompagner l’archéologue dans ses méditatives explorations. Les travaux historiques, philosophiques et littéraires ne peuvent pas-nous être étrangers. Un bulletin bibliographique tiendra nos lecteurs au courant des grandes publications, comme aussi des œuvres d’imagination et de style.
Une semaine dramatique complétera l’ensemble de nos travaux hebdomadaires.
Le Palais de Cristal, qui était seulement une publication passagère, devient le recueil privilégié, la revue obligée de l’agriculteur, de l’ouvrier, de l’artiste, de l’industriel et de l’homme du monde.
Le,gérant, Mansaiid.
SfoB.velies irabonnemcnt.
A partir çlu Içr.p.opt prochain, le prix de Fa-bonnement fixé de la manière suivante :
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Nota — En adressant franco un mandat de 12 fr. 50 c. à l’ordre du gérant, les abonnés actuels recevront le journal jusqu'au 1er août 1952. (Ajouter 2 fr 50 c. pour la prime.)
EXHIBITION.
Progrès de la marine en sens contraire. — Bateau-manteau et bateau-paletot. — Renchérissement delà façon des babils en sens inverse du bon matché des drapé. — Les régates et les paris. — L''S Anglais sont aussi sûrs de l'emporter au jeu du libre-échange qu’au jeu de la régate.— LRS libre-éch.ingisti's ont parié de faire passer la f .rturie d une classe su I aptre. — Le libre-échange est une vérité îelative. Le ïiioiicuitopolr ,est une vérité absolue, — L’Armanuse et le pone-amare de belvigne. — Nouveau Phare de Babbage répétant son nom.*— Des pickpocket officiels. — Grand défaut de la belle machine (je \Vatt. _ Les constructeurs anglais méprisent trop ies travaux" de nos académies. — bsence de moyens de sûreté, d’économie et de surveillance dans les travaux publies — Les 200 machines à vapeur de Penn. — Bon tnaiché des transports parle monopole, cherté par la libre concurrence — Laisser fairp c’egt empêcher de faire. — Avis aux ministres. ’
L’Angleterre et les Etats-Unis, ces deux grands Ilurgraves de l’Océan, devaient se distinguer par des innovations marilimes; en effet, tandis qu'une partie de leurs inventeurs marche en avant dans la construction de ces monstres marins qui labourent sans sourciller les vagues turieuses, l’autre partie retourne en arrière et n’est pas loin d’atteindre l’enfance de 1 art, en imitant les pirogues indiennes et les canots des Esquimaux.
Le Palais de Cristal présente des specimen remarquables de ces efforts en sens contraire. Les États-Unitaires qui travaillent le caoutchouc de manière â faire honte aux Européens, ont exposé de nombreuses formes de banques insubmersibles, de pontons portatifs, et jusqu’à des bafeavx-mcmfea ux, dans lesquels le passager qui les porte n’a qu’a souffler pour flotter comme un cygne ; c’est pres-(ju’aussi bien que l’habit complet du Groënlandais, composé de la peau d’un phoque, cousue avec scs boyaux, à l’aide d’aiguilles faites avec ses arêtes, par la famille même du sauvage, lequel n’a qu’à retirer une cheville de bois d’un petit tube dans lequel il souffle pour se gonfler. Il peut alors courir, sans s’enrhumer, sur les eaux glaciales du cercle polaire , à la recherche des phoques, dont il boit l’huile en guise de champagne U dont il conserve la chair dans la neige pour la partager avec ses chiens.
Un constructeur de Londres a presque atteint la perfection des constructeurs de la Nouvelle-Zemble, qui se fournit dans un trou ménagé dans le milieu de leur esquif en se serrant la ceinture avec une membrane cousue autour du trou de l’homme; de sorte qu’ils n’ont que le tronc hors de l’eau et les bras libres pour manier leurs courtes rames.
L’inventeur anglais a parfaitement imité le gabarit de ces navettes inarines; mais d rt’a pas mis son homme en sûreté ; il est agsis dans un espace vide suffisant pour étendre ses jambes; deux supports latéraux en fer se projettent en dehors, à droite et à gauche, pour donner un point d’appui à ses raines. Tout le reste de la barquette est recouvert de toile caoutchouquée, qui empêche l’humidité d’y pénétrer. La rapidité avec laquelle une p reille mquche d’eau voyage est incroyable, elle surpasse celle d’un cheval de poste ; mais gare au .manque d’équilibre, il suffit, à l’amateur d’éternuer pour aller prendre un bain total. On pourrait appeler ces nacelles bateau-paletot, en opposition aux bateaux-manteaux des Américains, lesquels peuvent offrir asile à un camarade, tandis que la barque, perséiste ou égoïste dont nous parlons, n’offre du plaisir que pour un,
Ceci nous rappelle les vers de notre ami Thouret, le misantrope, qui n’a jamais fait que ceux-là ; mais ils sont bons :
Serions-nous parvenus à la fatale époque Où l’homme, fatigué de sa vieille défroque,
Jette l’ample manteau delà fraternité Pour l’étroit paletot de la pcrséïté?
Dites-done à nos saint Martin de partager leur sac, aussi laid qu’étriqué, avec un pauvre; ils vous répondront que c’était bon du temps que le drap coûtait cher; mais aujourd’hui qu’il est à si bon marché, ils n’ont, pas le moyen de mettre plus d’ampleur à leur enveloppe, parce que les tailleurs augmentent le prix de la façon à mesure que celui du drap diminue. Naguère, c’était 25 francs la façon et 50 francs le drap; aujourd’hui, c’est 25 francs le drap et 100 francs la façon.
Mais revenons à nos poissons. On construit pour les régates des flûtes allongées où huit, dix ou douze rameurs se placent à la lile ; un certain nombre de ces barques alignées partent au signal du canon pour remonter la Tamise ; les bateaux à vapeur ont la complaisance de se ranger et de s’arrêter pour les laisser passer; les nobles parieurs les suivent à cheval ; le canon gronde sur leur passage pour les exciter, et, c.nq milles sont parcourus dans un quart d’heure.
Le vainqueur ne gagne souvent que d’une demi-longueur de barque, c’est la première manche ; ils reviennent ensuite au point de départ. Si la même barque garde la corde, les vaincus, découragés, regagnent le cabaret en jurant, comme des matelots, et s’accusant l’un l’autre d’avoir ménagé leurs bras ou trop enfoncé la rame.
l)e grands paris sont engagés dans ces jeux depuis la fermeture du club de Crawckford.
C’est à qui chois ra les matelots les plus robustes et [es mieux entraînés, que l’on voit sans cesse s’exercer à ramer avec ensemble, dans de petites nacelles d’étude, destinées à cet usage. Aussi quand les Français et les Belges aceeptenMa lutte; les Anglais sont aussi sûrs de les vaincre au jeu de la régate, qu’à celui du libre-échange, qu’ils ne leur proposent que parce qu’ils se savent outillés et dressés pour la victoire.
Nous ne manquons pas d’amateurs, qui, placés en dehors de l’arène, sur des chaires élevées, et à
l’abri des horions et des éclaboussures du tournoi, nous excitent au combat uniquement dans l’intérêt du pari qu’ils ont fait, dirait-on, de faire passer le bien-être d’une classe de travailleurs sur une autre, par exemple, du laboureur sur le vigneron, du fabricant, sur le marchand, du product ur sur le consommateur, etc.
C’est faire trop bon marché des droits acquis; et le manque de respect pour les droits acquis produit, les .grèves et, enfante des révolutions; Ca France, qui sort d’en prendre, en a assez pour le moment et nous engageons nos éloquents professeurs à employer leur talent de bien dire à apaiser, plutôt qu’à exciter de nouvelles tempêtes.
C’est dans l’intérêt de Injustice qu’ils travaillent, disent-ils, mais iis ne pourraient réussir, iis le sa vent bien, qu’en commettant de très-nombreuses injustices Une pareille thèse n’a point de chances pour le moment. Mais il s’en présente une bien meilleure qui pourrait tenir lieu de toutes les autres ; parce que c’est ht thèse de la justice sans mélange d’injustice, d'la vérité sans un atome de mensonge, du droit rigoureux, inflexible, absolu; du droit commun enfin, qui contient tous les droits, et les droits de tous.
Chacun doit être propriétaire et responsable de ses œuvres. La réalisation de ce principe en deux personnes est le point d’appui sur lequel les vrais économistes devraient placer leur 1 vier, pour soulever la locomotive embourbée du progrès et la remettre sur ses rails. Ils ne tarderaient pas à s’apercevoir qu’ils s’appuient sur un terrain solide, car nul n’oserait s’opposer à leurs efforts sans se faire écraser sous le poids du fulcrum qu’ils auraient entre les mains.
Le monautopole n’est pas une vérité relative, comme celle du libre-échange, c’est une vérité concrète, une des bases fondamentales .de la sociabilité universelle, que les premiers législateurs ont oubliée; aussi ne nous ont-ils laissés qu’une soe’été boiteuse, qui risque à tout instant de se casser le cou, faute de cette seconde jambe, que nous appelons la propriété intellectuelle, indispensable, jumelle de la propriét é matérielle, sans laquelle la société ne pourra jamais arriver à la terre de promission qui l’attend.
Nos lecteurs seront peut-être étonnés de la persistance que nous mettons à reprendre notre système ; mais ils savent aussi bien que nous qu’on ne distingue pas plus une vérité qui ne fait que passer avec les erreurs, qu’un honnête homme perdu dans la foule; mais si cet. homme s’obstine à repassser et à vous saluer souvent, vous finirez, comme disait Fontenelle, par le regarder et lui demander son nom. Nous pensons aussi qu’à force d’ôter son chapeau à messieurs les économistes, ils demanderont au monautopole ce qu’il est, et ce qu’il leur veut. Nous sommes bien sûr que leur protection ne lui manquera plus quand ils le connaîtront.
Le monautopole est comme ces barques insubmersibles des Américains, auxquelles on ne fait pas attention, et qui contiennent cependant le germe de la navigation sans dangers, c’est un vaisseau frété pour l’avenir et richement lesté. Mais nous avons beau crier aux passagers qui se disputent sur le pont : « Ouvrez vos écoutilles, descendez à fond de cale, et vous en rapporterez des trésors! » les malheureux, assourdis par la discussion qui s’est engagée autour du compas affollé de la politique, n’entendent rien et perdent leur temps à chercher le rumb des îles fortunées. C’est en vain que nous les invitons à consulter notre boussole, ils ne veulent, pas même l’ouvrir. Voilà pourquoi l’Océan Pacifique leur reste fermé; ils périront sans doute avant d’avoir doublé le cap des tempêtes.
S’ils s’accrochaient du moins à Varmanase du docteur Parades, représentée par le pmie-amarre du capitaine Del vigne, beaucoup échapperaient au naufrage.
A propos de ce porte-amarre, doubles essais ont si bien réussi sur les cotes de France, cl que l’on va répéter à JVulwich, par ordre de l’amirauté, nous ne pouvons mieux faire que de les recommander à notre anu Dussard, ancien préfet de Rouen, qui a fait exéciLer ces essais en sa présence; c’est à lui de rendre témoignage à la vérité, dans les intéressants articles qu’il fournit au Siècle. Nous ne citerons qu’un fait dont nous sommes convaincus • c’est que M. Delvigne a trouvé le meilleur moyen d’envoyer, avec un mortier portatif, une ligne de 2, 3 et 400 mètres de la côte au navire, et vice rersa, sans la
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LE PALAIS DE CRISTAL.
AVIS IMPORTANT.
L’accueil fait au Tournai dès son début, les demandes nombreuses qui nous parviennent de toutes parts, nous déterminent à en continuer la publication sans nous arrêter au terme Lxé de la clôture de l'Exposition universelle, terme d’ailleurs trop restreint pour permettre une reproduction complète de tous les chefs-d’œuvre renfermés dans le bâtiment de liyde Park.
Notre Journal prend donc une place définitive dans la presse parisienne.
Comme précédemment, nous propagerons par la gravure et par l’examen critique, les objets dignes de fixer l'attention du public à quelque nation, à quelque industrie qu’ils appartiennent. Nous défendrons courageusement les droits de la propriété intellectuelle; nous poursuivrons la réalisation de l’alliance des arts et de l’industrie, nous suivrons attentivement les progrès de l’agriculture et surtout les modifications apportées aux instruments aratoires ; nous constaterons avec soin chaque pas fait par la mécanique et toutes les sciences appliquées-, nous serons des premiers à relater les découvertes lointaines de nos voyageurs et à accompagner l’archéologue dans ses méditatives explorations. Les travaux historiques, philosophiques et littéraires ne peuvent pas-nous être étrangers. Un bulletin bibliographique tiendra nos lecteurs au courant des grandes publications, comme aussi des œuvres d’imagination et de style.
Une semaine dramatique complétera l’ensemble de nos travaux hebdomadaires.
Le Palais de Cristal, qui était seulement une publication passagère, devient le recueil privilégié, la revue obligée de l’agriculteur, de l’ouvrier, de l’artiste, de l’industriel et de l’homme du monde.
Le,gérant, Mansaiid.
SfoB.velies irabonnemcnt.
A partir çlu Içr.p.opt prochain, le prix de Fa-bonnement fixé de la manière suivante :
Un ............... 25 fr.
Six *no,is........ 12 fr. 50 c.
UP'UT 0i?on]oexïient d’j.in an pris avant le 1er janvier donpje (droit, .moyennant 2 fr. 50 c. seulement pour frais de port, à une magnifique
VUE INTERIEURE du PALAIS DE L’EXPOSITION , imprimée et coloriée avec luxe sur papier double-colombier de 1 m. 20 c. sur O m. 90 c.
Nota — En adressant franco un mandat de 12 fr. 50 c. à l’ordre du gérant, les abonnés actuels recevront le journal jusqu'au 1er août 1952. (Ajouter 2 fr 50 c. pour la prime.)
EXHIBITION.
Progrès de la marine en sens contraire. — Bateau-manteau et bateau-paletot. — Renchérissement delà façon des babils en sens inverse du bon matché des drapé. — Les régates et les paris. — L''S Anglais sont aussi sûrs de l'emporter au jeu du libre-échange qu’au jeu de la régate.— LRS libre-éch.ingisti's ont parié de faire passer la f .rturie d une classe su I aptre. — Le libre-échange est une vérité îelative. Le ïiioiicuitopolr ,est une vérité absolue, — L’Armanuse et le pone-amare de belvigne. — Nouveau Phare de Babbage répétant son nom.*— Des pickpocket officiels. — Grand défaut de la belle machine (je \Vatt. _ Les constructeurs anglais méprisent trop ies travaux" de nos académies. — bsence de moyens de sûreté, d’économie et de surveillance dans les travaux publies — Les 200 machines à vapeur de Penn. — Bon tnaiché des transports parle monopole, cherté par la libre concurrence — Laisser fairp c’egt empêcher de faire. — Avis aux ministres. ’
L’Angleterre et les Etats-Unis, ces deux grands Ilurgraves de l’Océan, devaient se distinguer par des innovations marilimes; en effet, tandis qu'une partie de leurs inventeurs marche en avant dans la construction de ces monstres marins qui labourent sans sourciller les vagues turieuses, l’autre partie retourne en arrière et n’est pas loin d’atteindre l’enfance de 1 art, en imitant les pirogues indiennes et les canots des Esquimaux.
Le Palais de Cristal présente des specimen remarquables de ces efforts en sens contraire. Les États-Unitaires qui travaillent le caoutchouc de manière â faire honte aux Européens, ont exposé de nombreuses formes de banques insubmersibles, de pontons portatifs, et jusqu’à des bafeavx-mcmfea ux, dans lesquels le passager qui les porte n’a qu’a souffler pour flotter comme un cygne ; c’est pres-(ju’aussi bien que l’habit complet du Groënlandais, composé de la peau d’un phoque, cousue avec scs boyaux, à l’aide d’aiguilles faites avec ses arêtes, par la famille même du sauvage, lequel n’a qu’à retirer une cheville de bois d’un petit tube dans lequel il souffle pour se gonfler. Il peut alors courir, sans s’enrhumer, sur les eaux glaciales du cercle polaire , à la recherche des phoques, dont il boit l’huile en guise de champagne U dont il conserve la chair dans la neige pour la partager avec ses chiens.
Un constructeur de Londres a presque atteint la perfection des constructeurs de la Nouvelle-Zemble, qui se fournit dans un trou ménagé dans le milieu de leur esquif en se serrant la ceinture avec une membrane cousue autour du trou de l’homme; de sorte qu’ils n’ont que le tronc hors de l’eau et les bras libres pour manier leurs courtes rames.
L’inventeur anglais a parfaitement imité le gabarit de ces navettes inarines; mais d rt’a pas mis son homme en sûreté ; il est agsis dans un espace vide suffisant pour étendre ses jambes; deux supports latéraux en fer se projettent en dehors, à droite et à gauche, pour donner un point d’appui à ses raines. Tout le reste de la barquette est recouvert de toile caoutchouquée, qui empêche l’humidité d’y pénétrer. La rapidité avec laquelle une p reille mquche d’eau voyage est incroyable, elle surpasse celle d’un cheval de poste ; mais gare au .manque d’équilibre, il suffit, à l’amateur d’éternuer pour aller prendre un bain total. On pourrait appeler ces nacelles bateau-paletot, en opposition aux bateaux-manteaux des Américains, lesquels peuvent offrir asile à un camarade, tandis que la barque, perséiste ou égoïste dont nous parlons, n’offre du plaisir que pour un,
Ceci nous rappelle les vers de notre ami Thouret, le misantrope, qui n’a jamais fait que ceux-là ; mais ils sont bons :
Serions-nous parvenus à la fatale époque Où l’homme, fatigué de sa vieille défroque,
Jette l’ample manteau delà fraternité Pour l’étroit paletot de la pcrséïté?
Dites-done à nos saint Martin de partager leur sac, aussi laid qu’étriqué, avec un pauvre; ils vous répondront que c’était bon du temps que le drap coûtait cher; mais aujourd’hui qu’il est à si bon marché, ils n’ont, pas le moyen de mettre plus d’ampleur à leur enveloppe, parce que les tailleurs augmentent le prix de la façon à mesure que celui du drap diminue. Naguère, c’était 25 francs la façon et 50 francs le drap; aujourd’hui, c’est 25 francs le drap et 100 francs la façon.
Mais revenons à nos poissons. On construit pour les régates des flûtes allongées où huit, dix ou douze rameurs se placent à la lile ; un certain nombre de ces barques alignées partent au signal du canon pour remonter la Tamise ; les bateaux à vapeur ont la complaisance de se ranger et de s’arrêter pour les laisser passer; les nobles parieurs les suivent à cheval ; le canon gronde sur leur passage pour les exciter, et, c.nq milles sont parcourus dans un quart d’heure.
Le vainqueur ne gagne souvent que d’une demi-longueur de barque, c’est la première manche ; ils reviennent ensuite au point de départ. Si la même barque garde la corde, les vaincus, découragés, regagnent le cabaret en jurant, comme des matelots, et s’accusant l’un l’autre d’avoir ménagé leurs bras ou trop enfoncé la rame.
l)e grands paris sont engagés dans ces jeux depuis la fermeture du club de Crawckford.
C’est à qui chois ra les matelots les plus robustes et [es mieux entraînés, que l’on voit sans cesse s’exercer à ramer avec ensemble, dans de petites nacelles d’étude, destinées à cet usage. Aussi quand les Français et les Belges aceeptenMa lutte; les Anglais sont aussi sûrs de les vaincre au jeu de la régate, qu’à celui du libre-échange, qu’ils ne leur proposent que parce qu’ils se savent outillés et dressés pour la victoire.
Nous ne manquons pas d’amateurs, qui, placés en dehors de l’arène, sur des chaires élevées, et à
l’abri des horions et des éclaboussures du tournoi, nous excitent au combat uniquement dans l’intérêt du pari qu’ils ont fait, dirait-on, de faire passer le bien-être d’une classe de travailleurs sur une autre, par exemple, du laboureur sur le vigneron, du fabricant, sur le marchand, du product ur sur le consommateur, etc.
C’est faire trop bon marché des droits acquis; et le manque de respect pour les droits acquis produit, les .grèves et, enfante des révolutions; Ca France, qui sort d’en prendre, en a assez pour le moment et nous engageons nos éloquents professeurs à employer leur talent de bien dire à apaiser, plutôt qu’à exciter de nouvelles tempêtes.
C’est dans l’intérêt de Injustice qu’ils travaillent, disent-ils, mais iis ne pourraient réussir, iis le sa vent bien, qu’en commettant de très-nombreuses injustices Une pareille thèse n’a point de chances pour le moment. Mais il s’en présente une bien meilleure qui pourrait tenir lieu de toutes les autres ; parce que c’est ht thèse de la justice sans mélange d’injustice, d'la vérité sans un atome de mensonge, du droit rigoureux, inflexible, absolu; du droit commun enfin, qui contient tous les droits, et les droits de tous.
Chacun doit être propriétaire et responsable de ses œuvres. La réalisation de ce principe en deux personnes est le point d’appui sur lequel les vrais économistes devraient placer leur 1 vier, pour soulever la locomotive embourbée du progrès et la remettre sur ses rails. Ils ne tarderaient pas à s’apercevoir qu’ils s’appuient sur un terrain solide, car nul n’oserait s’opposer à leurs efforts sans se faire écraser sous le poids du fulcrum qu’ils auraient entre les mains.
Le monautopole n’est pas une vérité relative, comme celle du libre-échange, c’est une vérité concrète, une des bases fondamentales .de la sociabilité universelle, que les premiers législateurs ont oubliée; aussi ne nous ont-ils laissés qu’une soe’été boiteuse, qui risque à tout instant de se casser le cou, faute de cette seconde jambe, que nous appelons la propriété intellectuelle, indispensable, jumelle de la propriét é matérielle, sans laquelle la société ne pourra jamais arriver à la terre de promission qui l’attend.
Nos lecteurs seront peut-être étonnés de la persistance que nous mettons à reprendre notre système ; mais ils savent aussi bien que nous qu’on ne distingue pas plus une vérité qui ne fait que passer avec les erreurs, qu’un honnête homme perdu dans la foule; mais si cet. homme s’obstine à repassser et à vous saluer souvent, vous finirez, comme disait Fontenelle, par le regarder et lui demander son nom. Nous pensons aussi qu’à force d’ôter son chapeau à messieurs les économistes, ils demanderont au monautopole ce qu’il est, et ce qu’il leur veut. Nous sommes bien sûr que leur protection ne lui manquera plus quand ils le connaîtront.
Le monautopole est comme ces barques insubmersibles des Américains, auxquelles on ne fait pas attention, et qui contiennent cependant le germe de la navigation sans dangers, c’est un vaisseau frété pour l’avenir et richement lesté. Mais nous avons beau crier aux passagers qui se disputent sur le pont : « Ouvrez vos écoutilles, descendez à fond de cale, et vous en rapporterez des trésors! » les malheureux, assourdis par la discussion qui s’est engagée autour du compas affollé de la politique, n’entendent rien et perdent leur temps à chercher le rumb des îles fortunées. C’est en vain que nous les invitons à consulter notre boussole, ils ne veulent, pas même l’ouvrir. Voilà pourquoi l’Océan Pacifique leur reste fermé; ils périront sans doute avant d’avoir doublé le cap des tempêtes.
S’ils s’accrochaient du moins à Varmanase du docteur Parades, représentée par le pmie-amarre du capitaine Del vigne, beaucoup échapperaient au naufrage.
A propos de ce porte-amarre, doubles essais ont si bien réussi sur les cotes de France, cl que l’on va répéter à JVulwich, par ordre de l’amirauté, nous ne pouvons mieux faire que de les recommander à notre anu Dussard, ancien préfet de Rouen, qui a fait exéciLer ces essais en sa présence; c’est à lui de rendre témoignage à la vérité, dans les intéressants articles qu’il fournit au Siècle. Nous ne citerons qu’un fait dont nous sommes convaincus • c’est que M. Delvigne a trouvé le meilleur moyen d’envoyer, avec un mortier portatif, une ligne de 2, 3 et 400 mètres de la côte au navire, et vice rersa, sans la
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 96,92 %.
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