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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
166
LE PALAIS DE CRISTAL
ajoutée aux dommages-intérêts, et l’on édicta bientôt contre les contrefacteurs la déchéance de la maîtrise, l’interdiction du commerce de libraire ou d’imprimeur j enfin une peine corporelle en cas de récidivé.
La question de la contrefaçon n’était pas la seule qui préoccupât les législateurs. La durée du privilège concédé devait naturellement se placer à côté de la création du droit, et tout d’abord , le silence de la loi lit croire à la présomption de pérennité en faveur de la propriété de l’œûvrè littéraire.
N’était-ce pas là comme lé cri du droit naturel ? le silence des arrêts, des lettrés patentes, des déclarations, quand la durée rï’était pas limitée fexpres-sément, n’avait-îl pas un sens formel, et ne disait-il pas toute la pensée des temps qui ont procédé le dix-huitième et le dix-neuvième siècles?
Jusqu’en 1789 , la législation subsista telle que nous venons de l'indiquer; et, à cette époque, l’abolition de tous les privilèges rendant inutile l’autorisation royaje de publier dont l’auteur avait besoin, la liberté de la pressé, en donnant un nouvel essor à la pensée, donna une nouvelle importance au droit de la propriété littéraire.
11!. LOI de 1793.
Ici, la loi procède par réglementation ; et elle ne pouvait faire autrement, puisque le privilège n’existait plus.
L’auteur, qui n’a plus besoin d’êtrè autorisé, doit néanmoins avertir le pouvoir exécutif de l’instant où son œuvre est publiée. La loi change la mesure prise par l’autorité royale, ën une simplé formalité de dépôt préalable.
Puis, la législature se demande si l’œuvre de la pensée peut bien constituer un droit analogue aux autres droits de propriété, eii ce sens que s’inspirant des œuvres déjà ptfiiïiéës, l’ouvrage d’un écrivain peut n’être qu’une tradition, et que l’auteur doit ainsi au droit public, une parcelle du sien propre; qu’en tout cas, la pérennité, en matière de droit de propriété littcbprè, ne saurait être une conséquence équitable des emprunts faits à ce vaste domaine dans lequel glané largement l’écrivain ; et que, pour si grande que puisse être sa peine, l’auteur ne peut prétendre à jo'ùil* toiijoüfs et Sans réserve des produits que peut lui assurer le génie.
Sa Spontanéité est contestable ; son initiative est en question ; ,son droit tient par quelques liens plus bu moins réels au droit général; et Si, j)bur lès choses matérielles, il faut parfois prôuOncër eh favèur de la société qui la réclame, une diminution de droit au moyen de l’expropriation, il résulte, aux yeux des législateurs de 1793, cette conséquence qu’on doit du moins poser certaines limites à la jouissance du droit de propriété littéraire.
Est-ce par un sentiment d’équité bien entendue, est-ce par mégarde que cette doctrine dût triompher? Toujours est-il que la loi de 1793 limite la durée du droit à la vie de l’auteur et à dix années après sa mort. Cette loi ne s’occupait pas des œuvres posthumes: un décret du 1ergerminal an XIII s’en occupa; puis, en 1810, la législation garantit aux veuves pendant toute leur vie, pour le cas où leurs conventions matrimoniales ne s’y opposeraient pas, un droit de propriété sur les ouvrages dé leur mari ; et aux enfants le même droit, pendant vingt ans après la mort de leur père : enfin, le 3 août 1844, une loi consacre pour les veuves et héritiers des auteurs dramatiques la conservation pendant vingt ans du droit de représentations après la mort de l’auteur.
IV.
DE LA PROPRIÉTÉ ARTISTIQUE.
Ce fut aussi la loi de 1793 qui assura un droit de propriété aux artistes, ou plutôt qui consacra de nouveau celui qu’ils possédai ut.
11 était écrit dans les nouveaux reglements accordés en mars 1730 à l’Académie de Saint-Luc, aux artistes peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs, architectes, etc..., et ce fut dans les termes suivants, que nous citons exprès parce que nous aurons occasion souvent d’y revenir, que l’article l«'! de la loi du 19 juillet 1793 vint consacrer ce droit :
« Les peintres et dessinateurs qui feront graver des tableaux ou dessins, jouiront, durant leur vie, du droit exclusif de vendre, faire vendre, di.ffri-bu t leurs ouvrages et d’en céder la propriété en tout ou en partie... »
^ Puis cet article fut suivi, plus tard, del’art. 425 du Code pénal, ainsi conçu :
« Toute édition d’écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture, ou de toute autre production, imprimée oü gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs est une contrefaçon : toute contrefaçon est un délit. »
Le droit de propriété pour la sculpture était garanti, avant 1793, par des règlements spéciaux, notamment par une sentence de police du 1 1 juillet 1702, le règlement dé mars 1730, accorde à l’Académie de Saint-Luc, une sentence de police du 16 juillet 1766, ët enfin une déclaration du roi du 15 mars 1777.
D’après ces documents, les fondeurs, ciseleurs, bijoutiers; orfèvres, et, en général, tous ceux qui faisaient des modèles avaient droit à une égale protection.
L’article 7 de la loi du 19 juillet 1793, qui protège « les ouvrages de littérature , et de gravure, ou toute autre production de l'esprit ou du génie appartenant aux beaux-arts, » embrasse nécessairement la sculpture, par la généralité de ses termes.
Il en ëst de même de l’architecture et dé la musique.
V.
On le voit, la loi a toujours voulu consacrer le droit de propriété littéraire et artistique, et, pourtant son application n’a pas été toujours conforme aux principes d’équité naturelle qui l’ont inspirée.
Dans l’élaboralion officielle du projet général que nous préparons, et auquel nous avons convié tous les hommes voués à la défense de nos principes, nous aurons occasion dé relever les anomalies que la jurisprudence a révélées, depuis la loi de 1793, dans tous lès ordres de la përisëe : pour îé fnoment, constatons lés' ôbstaclës que cette législation rencontre sous deux rapports :
1° La contrefaçon à l’intérieur;
2° La contrefaçon à l’étranger.
C’est sur ce double point de vue que, depuis longues années, les publicistes, les hommes d’Etat, cherchent à résoudre les difficultés de la question qui nous occupe; et maintenant que nous sommes arrivés à compléter les ressources dont nous avions besoin pour bien établir notre point de départ et notre bût, nbüs ëntrërè'ns dans la fifatiqüë; èt, demanderons, arlièîë par article, la réforme des lois intérieüfeS et internationales qüî règlent si mal lés droits de la pliopiiiÉfÉ iktellectueLlé.
Alexandre Laya,
Rédacteur en chef, avocat à la Cour d'appel de Paris.
UE Y [JE Î)È L’EXPOSITION.
Exposition Française.
Des bronzes. — Des mœurs intimes de l’Exposition. —Des télég'aphes électriques dans l’intérieur du Palais. — Froment Meuricc et Mortimer. — ÔÉuvres d’art: Clcsingëir, Pradier.
Tout le monde s’accorde, à Londres, pour adini-rer la partie de l’Exposition française qui comprend lés bronzes ,- et en particulier, les pendules. On sait quelle supériorité ont acquise en ce genre les De-nière, les Susse* les Düponchël : examinons les divers fabricants qui ont marché sur leurs traces et qui ont conquis le premier rang.
M. Victor Paillard est un de ces fabricants, tels que nous aimons à les voir se produire : C’est l’ouvrier devenu artiste; commençant par des études de peu d’importance d’abord, et s’élevant graduellement, par l’amour de l’art, à faire faire un pas à l’industrie;
Nous ne saurions faire de cet exposant un éloge plus digne de lui, qu'en empruntant au rapport de M. Léon Feuchères sur lui l’appréciation suivante :
« Elève de Chi navart pour l’art, et de Martinet, ciseleur habile, pour la fabrication du bronze, M. Victor Paillard a commencé sa carrière industrielle par un etablissement de petits bronzes connus sous le nom de presses ou serre-papiers. Le mérite déjà appréciable qui ressortait deces productions modestes, lui valut l’entrée comme premier chef d’atelier dans la grande fabrique de M. Denière père. Après sept années d’une direction aussi habile qu’intelligente, jointe à une assiduité rare et à une probité incontestable, M. Victor Paillard fonda seul une maison qu’il porta en peu de temps au plus haut degré de la fabrication bronzière. Pour la première fois, il parut à l’Exposition dé 1839. et tout d’abord con-
quit une médaille d’argent; en 1844 une nouvelle médaille d’argent vint récompenser de nouveaux efforts et de nouveaux succès.
« En 1849, M. Paillard fut jugé digne de recevoir la médaille d’or. »
Malheureusement, il a cru devoir ne se présenter cette année qu’escorté de sa renommée et il n’a exposé que des objets qui n’avaient pas été travaillés pour l’exposition de 1851. Peut-être, il faut le dire, l’appel qui a été fait à l’industrie aurait-il dû saisir plus tôt lés futurs exposants; et c’est une chose digne de remarque que l’industrie, prise en quelque sorte au dépourvu, ait produit les chefs-d’œuvre que l’on admire à Londres.
Cela prouve que le travail dans les pays où la propriété industrielle tend à prendre une hase solide, est incessant, n’attend pas pour produire une occasion déterminée, et, dans un moment de surprise, arrive toujours à temps.
Voici les principaux objets exposés par M. Victor Paillard :
Un grand candélabre Louis XIV. Un enfant en bronze est posé sur le socle doré, comme dans les grands chandeliers d’église. Il porte un cornet duquel sort un bouquet de dix-sept lumières. Ce morceau est beau d’ensemble et d’une exécution large. Il a été exposé en 1849.
Une pendule couronûéë d’enfants jouant avec des oiseaux, sculptée par Charles Yon, clans le goût de la belle époquei de lôüis XV. Les candélabres, de même style, qui i’aceômpagn'ent, sont fabriqués avec un grand soin et dorés, les figures au demi-mat, lés ornements à l’or iriouîti. Expb'sëe en 1844.
Une jolie pendule rëûüissanèë et deux candélabres. La pendillé est composée de deux figures de femmes couchées, entré lesquelles s’élève un petit vase. Elle a été exposée èn 1844. Lés cahdélabfes ne sont guère ën rapport avec elle, h'iën qüè les ornements du bouquet èt du sodé présêfitërii ùhè grande analogie avec la décoration employée clans la pendule. On recônilaît, en effet, au’ modelé dès figures la manière Lottis XVI : dtissi hé sont-elles autres que les enfants aux cors de chassé què l’on voit dans le musée de Sèvres.
La charmante petite pendule de l’Ange au clavecin, par Sauvageau, exposée en 1849. Ce petit groupe en bronze argenté; tout plein d’un gracieux sentiment, est monté sur un socle de marbre noir, et accompagné de d ux jolies vases-candélabres bien en rapport avec la pendule.
Un beau groupe de Daphnis et Chloé, par Jean Feuchère, exécuté en bronze d’une manière dont l’artiste doit être pleinement satisfait : exposé en 1849.
Un groupé de deux Amours se disputant un cœur. Ce morceau a été fondu sur un vieux biscuit de Sèvres : exposé en 1849.
Un bénitier, dont la coquille est supportée par deux anges de bronze: exposé en 1844.
Une réduction de la Sapho de Pradier, bronze argenté, qui date de 1848.
Une paire de vases Louis XV, en porcelaine tendre, ornés de peintures modernes. Ces vases sont montés en bronzes dorés. 11 est à regretter que le style des bronzes ne soit pas assez pur, et que les peintures n’aient pas le caractère du vieux Sèvres.
Enfin, une très-grande pendule à girandoles, dans un style composé, qui n’est ni renaissance, ni Louis XIV, ni Louis XV, mais qui n’en est que plus louable, en cë qu’elle porte le caractère particulier de l’ornement au dix neuvième siècle. Entre tous les objets exposés par M. Paillard, cette pendule est, sans contredit, ce qu’il y a de mieux exécuté. La monture en est très-recommandable, et la ciselure porte partout la trace évidente d’une main savante et exercée.
Ces deux derniers objets seulement n’ont jamais été exposés •• Au reste, ce n’est pas seulement à M. Paiii ird que doit s’adresser ce reproche, et nous ne doutons pas que, si le temps eut été sutlisant, nos f Urinants de bronze n’eussent été prêts et n’eussent livré de nouvi lies œuvres. On comprend, en effet, le différence qu’il y a entre cette partie de l’industrie et beaucoup d’autres.
Les fabricants de meubles, d’étoffes, les constructeurs de machines même, sont forcés d’avoir sans cesse leurs ateliers eu travail : la nouveauté, le progrès dans la science, leur commandent une préoccupation incessante, que rien ne doit ralentir, et qu’aucune occasion ne doit activer.
Tandis que l’Art dé bronzier qui a produit plu-
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LE PALAIS DE CRISTAL
ajoutée aux dommages-intérêts, et l’on édicta bientôt contre les contrefacteurs la déchéance de la maîtrise, l’interdiction du commerce de libraire ou d’imprimeur j enfin une peine corporelle en cas de récidivé.
La question de la contrefaçon n’était pas la seule qui préoccupât les législateurs. La durée du privilège concédé devait naturellement se placer à côté de la création du droit, et tout d’abord , le silence de la loi lit croire à la présomption de pérennité en faveur de la propriété de l’œûvrè littéraire.
N’était-ce pas là comme lé cri du droit naturel ? le silence des arrêts, des lettrés patentes, des déclarations, quand la durée rï’était pas limitée fexpres-sément, n’avait-îl pas un sens formel, et ne disait-il pas toute la pensée des temps qui ont procédé le dix-huitième et le dix-neuvième siècles?
Jusqu’en 1789 , la législation subsista telle que nous venons de l'indiquer; et, à cette époque, l’abolition de tous les privilèges rendant inutile l’autorisation royaje de publier dont l’auteur avait besoin, la liberté de la pressé, en donnant un nouvel essor à la pensée, donna une nouvelle importance au droit de la propriété littéraire.
11!. LOI de 1793.
Ici, la loi procède par réglementation ; et elle ne pouvait faire autrement, puisque le privilège n’existait plus.
L’auteur, qui n’a plus besoin d’êtrè autorisé, doit néanmoins avertir le pouvoir exécutif de l’instant où son œuvre est publiée. La loi change la mesure prise par l’autorité royale, ën une simplé formalité de dépôt préalable.
Puis, la législature se demande si l’œuvre de la pensée peut bien constituer un droit analogue aux autres droits de propriété, eii ce sens que s’inspirant des œuvres déjà ptfiiïiéës, l’ouvrage d’un écrivain peut n’être qu’une tradition, et que l’auteur doit ainsi au droit public, une parcelle du sien propre; qu’en tout cas, la pérennité, en matière de droit de propriété littcbprè, ne saurait être une conséquence équitable des emprunts faits à ce vaste domaine dans lequel glané largement l’écrivain ; et que, pour si grande que puisse être sa peine, l’auteur ne peut prétendre à jo'ùil* toiijoüfs et Sans réserve des produits que peut lui assurer le génie.
Sa Spontanéité est contestable ; son initiative est en question ; ,son droit tient par quelques liens plus bu moins réels au droit général; et Si, j)bur lès choses matérielles, il faut parfois prôuOncër eh favèur de la société qui la réclame, une diminution de droit au moyen de l’expropriation, il résulte, aux yeux des législateurs de 1793, cette conséquence qu’on doit du moins poser certaines limites à la jouissance du droit de propriété littéraire.
Est-ce par un sentiment d’équité bien entendue, est-ce par mégarde que cette doctrine dût triompher? Toujours est-il que la loi de 1793 limite la durée du droit à la vie de l’auteur et à dix années après sa mort. Cette loi ne s’occupait pas des œuvres posthumes: un décret du 1ergerminal an XIII s’en occupa; puis, en 1810, la législation garantit aux veuves pendant toute leur vie, pour le cas où leurs conventions matrimoniales ne s’y opposeraient pas, un droit de propriété sur les ouvrages dé leur mari ; et aux enfants le même droit, pendant vingt ans après la mort de leur père : enfin, le 3 août 1844, une loi consacre pour les veuves et héritiers des auteurs dramatiques la conservation pendant vingt ans du droit de représentations après la mort de l’auteur.
IV.
DE LA PROPRIÉTÉ ARTISTIQUE.
Ce fut aussi la loi de 1793 qui assura un droit de propriété aux artistes, ou plutôt qui consacra de nouveau celui qu’ils possédai ut.
11 était écrit dans les nouveaux reglements accordés en mars 1730 à l’Académie de Saint-Luc, aux artistes peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs, architectes, etc..., et ce fut dans les termes suivants, que nous citons exprès parce que nous aurons occasion souvent d’y revenir, que l’article l«'! de la loi du 19 juillet 1793 vint consacrer ce droit :
« Les peintres et dessinateurs qui feront graver des tableaux ou dessins, jouiront, durant leur vie, du droit exclusif de vendre, faire vendre, di.ffri-bu t leurs ouvrages et d’en céder la propriété en tout ou en partie... »
^ Puis cet article fut suivi, plus tard, del’art. 425 du Code pénal, ainsi conçu :
« Toute édition d’écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture, ou de toute autre production, imprimée oü gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs est une contrefaçon : toute contrefaçon est un délit. »
Le droit de propriété pour la sculpture était garanti, avant 1793, par des règlements spéciaux, notamment par une sentence de police du 1 1 juillet 1702, le règlement dé mars 1730, accorde à l’Académie de Saint-Luc, une sentence de police du 16 juillet 1766, ët enfin une déclaration du roi du 15 mars 1777.
D’après ces documents, les fondeurs, ciseleurs, bijoutiers; orfèvres, et, en général, tous ceux qui faisaient des modèles avaient droit à une égale protection.
L’article 7 de la loi du 19 juillet 1793, qui protège « les ouvrages de littérature , et de gravure, ou toute autre production de l'esprit ou du génie appartenant aux beaux-arts, » embrasse nécessairement la sculpture, par la généralité de ses termes.
Il en ëst de même de l’architecture et dé la musique.
V.
On le voit, la loi a toujours voulu consacrer le droit de propriété littéraire et artistique, et, pourtant son application n’a pas été toujours conforme aux principes d’équité naturelle qui l’ont inspirée.
Dans l’élaboralion officielle du projet général que nous préparons, et auquel nous avons convié tous les hommes voués à la défense de nos principes, nous aurons occasion dé relever les anomalies que la jurisprudence a révélées, depuis la loi de 1793, dans tous lès ordres de la përisëe : pour îé fnoment, constatons lés' ôbstaclës que cette législation rencontre sous deux rapports :
1° La contrefaçon à l’intérieur;
2° La contrefaçon à l’étranger.
C’est sur ce double point de vue que, depuis longues années, les publicistes, les hommes d’Etat, cherchent à résoudre les difficultés de la question qui nous occupe; et maintenant que nous sommes arrivés à compléter les ressources dont nous avions besoin pour bien établir notre point de départ et notre bût, nbüs ëntrërè'ns dans la fifatiqüë; èt, demanderons, arlièîë par article, la réforme des lois intérieüfeS et internationales qüî règlent si mal lés droits de la pliopiiiÉfÉ iktellectueLlé.
Alexandre Laya,
Rédacteur en chef, avocat à la Cour d'appel de Paris.
UE Y [JE Î)È L’EXPOSITION.
Exposition Française.
Des bronzes. — Des mœurs intimes de l’Exposition. —Des télég'aphes électriques dans l’intérieur du Palais. — Froment Meuricc et Mortimer. — ÔÉuvres d’art: Clcsingëir, Pradier.
Tout le monde s’accorde, à Londres, pour adini-rer la partie de l’Exposition française qui comprend lés bronzes ,- et en particulier, les pendules. On sait quelle supériorité ont acquise en ce genre les De-nière, les Susse* les Düponchël : examinons les divers fabricants qui ont marché sur leurs traces et qui ont conquis le premier rang.
M. Victor Paillard est un de ces fabricants, tels que nous aimons à les voir se produire : C’est l’ouvrier devenu artiste; commençant par des études de peu d’importance d’abord, et s’élevant graduellement, par l’amour de l’art, à faire faire un pas à l’industrie;
Nous ne saurions faire de cet exposant un éloge plus digne de lui, qu'en empruntant au rapport de M. Léon Feuchères sur lui l’appréciation suivante :
« Elève de Chi navart pour l’art, et de Martinet, ciseleur habile, pour la fabrication du bronze, M. Victor Paillard a commencé sa carrière industrielle par un etablissement de petits bronzes connus sous le nom de presses ou serre-papiers. Le mérite déjà appréciable qui ressortait deces productions modestes, lui valut l’entrée comme premier chef d’atelier dans la grande fabrique de M. Denière père. Après sept années d’une direction aussi habile qu’intelligente, jointe à une assiduité rare et à une probité incontestable, M. Victor Paillard fonda seul une maison qu’il porta en peu de temps au plus haut degré de la fabrication bronzière. Pour la première fois, il parut à l’Exposition dé 1839. et tout d’abord con-
quit une médaille d’argent; en 1844 une nouvelle médaille d’argent vint récompenser de nouveaux efforts et de nouveaux succès.
« En 1849, M. Paillard fut jugé digne de recevoir la médaille d’or. »
Malheureusement, il a cru devoir ne se présenter cette année qu’escorté de sa renommée et il n’a exposé que des objets qui n’avaient pas été travaillés pour l’exposition de 1851. Peut-être, il faut le dire, l’appel qui a été fait à l’industrie aurait-il dû saisir plus tôt lés futurs exposants; et c’est une chose digne de remarque que l’industrie, prise en quelque sorte au dépourvu, ait produit les chefs-d’œuvre que l’on admire à Londres.
Cela prouve que le travail dans les pays où la propriété industrielle tend à prendre une hase solide, est incessant, n’attend pas pour produire une occasion déterminée, et, dans un moment de surprise, arrive toujours à temps.
Voici les principaux objets exposés par M. Victor Paillard :
Un grand candélabre Louis XIV. Un enfant en bronze est posé sur le socle doré, comme dans les grands chandeliers d’église. Il porte un cornet duquel sort un bouquet de dix-sept lumières. Ce morceau est beau d’ensemble et d’une exécution large. Il a été exposé en 1849.
Une pendule couronûéë d’enfants jouant avec des oiseaux, sculptée par Charles Yon, clans le goût de la belle époquei de lôüis XV. Les candélabres, de même style, qui i’aceômpagn'ent, sont fabriqués avec un grand soin et dorés, les figures au demi-mat, lés ornements à l’or iriouîti. Expb'sëe en 1844.
Une jolie pendule rëûüissanèë et deux candélabres. La pendillé est composée de deux figures de femmes couchées, entré lesquelles s’élève un petit vase. Elle a été exposée èn 1844. Lés cahdélabfes ne sont guère ën rapport avec elle, h'iën qüè les ornements du bouquet èt du sodé présêfitërii ùhè grande analogie avec la décoration employée clans la pendule. On recônilaît, en effet, au’ modelé dès figures la manière Lottis XVI : dtissi hé sont-elles autres que les enfants aux cors de chassé què l’on voit dans le musée de Sèvres.
La charmante petite pendule de l’Ange au clavecin, par Sauvageau, exposée en 1849. Ce petit groupe en bronze argenté; tout plein d’un gracieux sentiment, est monté sur un socle de marbre noir, et accompagné de d ux jolies vases-candélabres bien en rapport avec la pendule.
Un beau groupe de Daphnis et Chloé, par Jean Feuchère, exécuté en bronze d’une manière dont l’artiste doit être pleinement satisfait : exposé en 1849.
Un groupé de deux Amours se disputant un cœur. Ce morceau a été fondu sur un vieux biscuit de Sèvres : exposé en 1849.
Un bénitier, dont la coquille est supportée par deux anges de bronze: exposé en 1844.
Une réduction de la Sapho de Pradier, bronze argenté, qui date de 1848.
Une paire de vases Louis XV, en porcelaine tendre, ornés de peintures modernes. Ces vases sont montés en bronzes dorés. 11 est à regretter que le style des bronzes ne soit pas assez pur, et que les peintures n’aient pas le caractère du vieux Sèvres.
Enfin, une très-grande pendule à girandoles, dans un style composé, qui n’est ni renaissance, ni Louis XIV, ni Louis XV, mais qui n’en est que plus louable, en cë qu’elle porte le caractère particulier de l’ornement au dix neuvième siècle. Entre tous les objets exposés par M. Paillard, cette pendule est, sans contredit, ce qu’il y a de mieux exécuté. La monture en est très-recommandable, et la ciselure porte partout la trace évidente d’une main savante et exercée.
Ces deux derniers objets seulement n’ont jamais été exposés •• Au reste, ce n’est pas seulement à M. Paiii ird que doit s’adresser ce reproche, et nous ne doutons pas que, si le temps eut été sutlisant, nos f Urinants de bronze n’eussent été prêts et n’eussent livré de nouvi lies œuvres. On comprend, en effet, le différence qu’il y a entre cette partie de l’industrie et beaucoup d’autres.
Les fabricants de meubles, d’étoffes, les constructeurs de machines même, sont forcés d’avoir sans cesse leurs ateliers eu travail : la nouveauté, le progrès dans la science, leur commandent une préoccupation incessante, que rien ne doit ralentir, et qu’aucune occasion ne doit activer.
Tandis que l’Art dé bronzier qui a produit plu-
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 96,96 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
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