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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
LE PALAIS DE CRISTAL.
18?
On a appliqué pour sa fabrication une méthode nouvelle qui constitue un progrès sur les principes suivis autrefois. On assure que ce beau travail inaugurera une nouvelle salle d’exposition décorée avec un goût remarquable et dans laquelle se trouveront, en médaillons, les portraits des célébrités de cet établissement, au nombre desquels on remarquera celui de Gilles Gobelin, teinturier de Reims, qui vivait sous François Ier, et qui en fut le fondateur ; celui de Colbert, qui en fut, en 1,666, le second créateur ; ceux des peintres Lebrun et Mignard, qui y furent attachés, et celui de Vaucanson qui, après une fermeture de plusieurs années le fit rouvrir sous Louis XV.
— M Edmond Séveste, à qui le ministère de l’intérieur avait accordé le privilège du troisième Théâtre-Lyrique, à la charge de l’exploiter dans la salle du Théâtre-Historique, avait adressé au ministre une demande à l’effet d’être autorisé à l’exploiter éventuellement dans une autre salle qui pouvait devenir vacante, pourvu qu’elle fût comprise entre la Bastille et la Porte-Saint-Martin.
La commission des théâtres a décidé, samedi, qu’il n’y avait pas lieu d’autoriser M. Séveste à exploiter la nouvelle scène lyrique ailleurs qu’au Théâtre-Historique.
— Le sultan vient de fonder à Constantinople une Académie des sciences, qui portera le nom d’Ends-chumeni Danisen (Cercle du savoir).
Les statuts de ce nouvel établissemeut ont déjà été publiés. Ils se composent de vingt-six paragraphes qui contiennent, entre autre choses : que l’objet principal de la Compagnie est de publier des ouvrages scientifiques originaux, et la traduction turque d’ouvrages d’utilité générale, écrits dans les autres langues; que le nombre de ses membres résidants est fixé à quarante, et que celui de ses membres correspondants sera illimité; que la Compagnie décernera des récompenses de trois espèces, savoir : des sommes d’argent, des mentions honorables et des médailles.
L’Académie tiendra provisoirement, et jusqu’à l’ouverture de l’Université, déjà fondée à Constantinople, une ou deux séances par mois.
—M. Auvray, statuaire, vient de terminer un fort beau buste du général Saudeur, l’une des gloires de l’Empire. La famille en a demandé la commande pour Versailles.
—On lit au Moniteur universel : La 10e légion de la garde nationale de Paris, d’accord avec les petites sœurs des pauvres ayant fondé des lits, à la maison de retraite des vieillards, M. Thénot a offert à sa compagnie, la 7e du 3e bataillon delà 10e légion, un grand tableau pastel-paysage, afin que le prix puisse concourir à cette bonne œuvre. Le pastel de M. Thénot ayant été mis en loterie, il vient d’être gagné par M. d’Aunay, qui avait pris le [numéro 86.
Nous ajouterons à la note du Moniteur, que M. Thénot, a aussi donné un pastel-paysage de grande dimension, un site des Pyrénées, à la société de Saint-Vincent-de-Paul, pour la loterie de l’œuvre du patronage des jeunes apprentis, et que lors de l’Exposition des objets d’art et d’industrie, offerts avec tant d’empressement par les artistes, les fabricants et les commerçants de Paris, exposition qui a eu lieu dans l’Orangerie du Luxembourg, le pastel de M. Thénot a partagé avec un charmant tableau deM. AryScheffer, le larmoyeur, les honneurs de cette exhibition à laquelle se faisaient cependant remarquer une foule de statues, peintures et dessins de nos premiers artistes, tels que, MM. Bazin, Bourgeois, Calmels, Duseigneur, Gaiimard, Guet, Husson, Marquet, Biggi, Watelet, Mesdemoiselles Al-lain, Bosa Bonheur et madame Pauline Stéphen.
— Notre correspondance de Belgique nous apprend que M. Barthélémy Frison, l’un de nos habiles statuaires, vient d’obtenir au concours qui a eu lieu à Mous, le 10 de ce mois, la statue de Rolland de Lattre, musicien célèbre du XVI0 siècle. Le projet de M. Frison a été couronné par le jury, qui s’est prononcé à l’unanimité; celte statue doit être inaugurée sur la place de Mous, dans dix-huit mois, terme de rigueur prescrit par le programme.
SOUSCRIPTION
POUR ÉLEVER UN MONUMENT AUX INVENTEURS DE l’hÉLIOGRAPIUE ,
B LE P G E et DAGUERRE.
Deux hommes de génie ont donné à la France
la gloire jd’avoir accompli l’une des plus utiles et des plus admirables découvertes de ce siècle.
De ces deux enfants de notre pays, l’un, au milieu d’une société intelligente ét libérale, est mort dans la solitude et la pauvreté.
Josepii-Nicephore Niépce, oublié, attend une réparation.
Son collaborateur, à qui l’opinion publique a rendu plus de justice, vient de terminer sa carrière. Les étrangers reprocheront-ils à notre patrie de s’être montrée tour à tour dédaigneuse d’un génie modeste, et ingrate envers un nom justement célèbre?
Sur la proposition de plusieurs membres de la Société Iïêliographigue, et entre autres de M. Charles Chevalier, ingénieur opticien, une souscription vient d’être ouverte pour élever un monument à la mémoire de ces deux artistes.
On remarque parmi les souscripteurs :
MM. de Montfort, baron Gros, comte Olympe d’Aguado, Benjamin Delessert, Ed. Durieu, Mestral, Renard, Puecli etCe, Poirier, Charles Chevalier, J. Sabatier-Blot, Vaillat, Lebas, Belloc, Leblanc, A. Bibot, Bisson, Maxime du Camp, Robert, de Witt, Francis TVey.
COURRIER DE PARIS ET DE LONDRES.
La saison anglaise, si toutefois il y a eu saison,
. est close : la reine donne le signal en partant pour l’île de Wight; mais l’affluence des étrangers est toujours la même. Londres ne peut changer d’aspect : Londres reste et restera jusqu’à la fin de l’Exposition cette espèce de caravansérail où, sous prétexte de visiter les merveilles du Palais de Cristal, tous les provinciaux de l’univers vont prendre un avant-goût des plaisirs de la capitale. La capitale, bien entendu, c’est Paris.
Paris leur envoie là ses échantillons; là on exhibe tous les plaisirs qui ne nous servent plus, les opéras en congé, les cantatrices qui se reposent, les tirades qui reprennent haleine, enfin tous les succès avancés, tous nos artistes essoufflés qui vont, après une saison sérieuse, faire de la villégiature devant un public moins gênant, et dont l’enthousiasme de convention est bien plus lucratif que l’admiration sincère de nos bons juges.
Là on chante et*on déclame à demi-voix; le prix des places est doublé. Mlle Nau arrive en fredonnant Lucie, on applaudit à outrance; arrivent un, puis deux, trois de ces acteurs de carton, espèce de confidents lyriques que M. Lumley a en magasin pour donner la réplique à nos chanteurs ; alors, battements, hurrahs frénétiques, et pour peu que l’orchestre joue faux, l’enthousiasme n’a plus de bornes... On jetterait, les banquettes sur la scène
Et pourtant ils ont plus de bonheur qu’ils ne méritent; ils sont bien heureux là-bas : sua si bona norint, les Welches ! ils sont bien heureux, non pas parce que l’on monte au théâtre de Sa Majesté la Corbeille d’oranges, avec l’Alboni et Mlle Nau, non pas parce que l’Alboni va leur rester tout un mois et passer en revue les miracles de son répertoire, l’Alboni (soit rappelé en passant), l’Alboni, qu’ils n’applaudissaient pas il y a deux ans; ils sont bien heureux, non pas parce que M1!eRachel et sa troupe mécanique jouera Faleria jusqu’au 30 juillet, je ne leur envie pas ce laudanum, ô mon Dieu ! Mais voici le secret de leur bonheur immérité: ils verront toute une semaine danser la Gerrito au théâtre de la Reine, et, plus favorisés que nous, ils ne verront pas St-Léon.
A Londres, je le sais, la Cerrito en prend à son aise, et là-bas peut bien éblouir à bon compte, mais qu’importe? Qu’elle veuille bien seulement lever le petit doigt, tourner un talon, faire trois ou quatre pas, puis sourire, il y aura toujours dans ce corps de fée ces ondulations ténues, ce frémissement fantastique dont les milliers de lignes ravissantes se dessinent, se croisent et s’effacent à vol de pensée, et qui font, à chaque seconde, de la Cerrito tout un poème imprévu, de chacun de ses regards qui n’ont pourtant rien que de terrestre, le rêve le plus jeune, lepJusehaste, le plus provoquant. Est-ce juste? Mar-garita... la perle est à Londres; et à nous, il reste Mlle Robert, une danseuse d’été ; MUe Robert prend les costumes, les mouvements de tète, les airs de chevilles, les jetés de bras de la Cerrito; artiste fort distinguée, elle suit scrupuleusement et avec une rare intelligence la tradition tixée par la prima, et pourtaut n’obtient qu’un succès d’estime; c’est que la danse comme la poésie, comme l’amour, doit sans doute
beaucoup à l’art; mais seul, l’art n’y peut, c’est un don. Viva Cerrito] A nous ses pirouettes; et que diable ! MUe Robert aux Anglais.
Une dernière nouvelle : Mme Barberini, une célébrité italienne, cantatrice quelque peu vagabonde, doit débuter ces jours-ci au théâtre de la Reine.
On s’occupe beaucoup du banquet et de la fête offerte ou plutôt promise par notre préfet de la Seine à la municipalité de Londres et à la commission de l’industrie, présidée par le prince Albert.
On le sait, le jour est fixé : l’invitation est acceptée. Le 2 août, le prince Albert viendra dîner sans façon chez M. Berger, danser chez le ministre de l’intérieur et souper chez le président ; enfin tout se terminera par une partie de campagne à St-Cloud. Il n’est d’autre bruit à la cour, et le prince prépare déjà sa plus belle jarretière pour faire honneur à ses hôtes.
En France, nous avons bien autre chose à penser: des inaugurations toujours et par-dessus tout ; d’abord celle de la statue de Gresset à Amiens, encore une ! Le chemin de fer de Nantes dans huit jours, deux ! La statue de Marceau à Chartres avant un mois, trois! Sans compter celles que j’ignore et toutes celles qu’on va imaginer dans le courant de la semaine.
Certes, après tout, l’abus est ridicule, mais, en réalité, cela n’est pas ennuyeux ; la patrie de Grès-1 set, en particulier, a magnifiquement agi ; nous avons assisté, le second jour, à la plus belle cavalcade qui se puisse imaginer. Nous disons le second jour de la fête, car le premier avait été absolument consacré par le ciel à lessiver à fond la ville au moyen de quatorze heures de pluie battante, afin sans doute de la rendre tout à fait digne de la superbe cérémonie du lendemain.
Cela était fort beau : toutes les corporations de la ville en costume Louis XV, d’une grande richesse et d’une rigoureuse exactitude, sontvenues en un défilé de deux heures saluer la statue du charmant auteur de Fert-Vert et entendre le compliment pâteux, adressé au marbre blanc, par M. Ancelot, qui, avec M. Patin et M. Nisard, singuliers confrères de Gresset, représentait l’Académie française.
M. Porion, maire d’Amiens, et représentant du peuple, a parlé à- son tour, mais avec beaucoup plus de succès que le directeur posthume du héros de la fête.
A deux heures, courses au trot : Ah ! les vilains chevaux ! les pauvres bêtes ! il ne devrait pas être permis de détourner ainsi de pauvres créatures de leur destination naturelle; faire courir, faire trotter, veux-je dire, cela est déjà bien fort, de malheureux animaux qui n’y ont jamais songé ; un seul avait du bouquet, du nerf, de la verve; aussi a-t-il gagné les deux derniers prix en un tour de jambe, dans sa promenade du matin. Ils n’avait pu concourir pour la première épreuve, les conditions du programme exigeaient des chevaux nés dans le département, à vrai dire cela était joli ! mais il est impossible déjuger le département de la Somme sur de pareils échantillons, ce serait à croire qu’il ne produit que des chevaux de corbillard. Du reste, il s’agissait du plus beau prix, la précaution du programme est justifiée.
Le soir, il y a eu fête nautique, concert, fanfares, M. Tellier et ses trompes, que nous entendrons bientôt à la salle Sax, ont fait merveille.
A Paris, nouvelle agréable : Par ordonnance du préfet de police, toutes les musiques mendiantes, — ambulantes ou roulantes ou stationnaire—musiques grinçantes ou filées — musiques soufflées, sif-tlées, pincées, hurlées, frottées, tapées ou tournées sont radicalement chassées de la voie publique. Nul n’a échappé à M. Carlier, il n’y a plus de clarinettes fêlées et de violons aveugles, on n’a épargné que l’orchestre du Théâtre-Français.
Et qu’on ne nous accuse pas de calomnier un orchestre renouvelé il y a un an par M. Houssaveet confié, a-t-on dit, à M. Offenbach, que nous n’y avons jamais vu ; qu’on ne nous accuse pas, nous l’avons entendu dimanche à dix reprises, nous l’avons reconnu cet air lamentable, connu sous le nom caracté.isfujue d’air du Théâtre-Français, air à dormir, air à faire douter des bienfaits de la colophane; nous les avons reconnues dimanche, la plupar de ces physionomies benoîtes et endormies, qui le jouent depuis cinquante-cinq ans sans caniche et sans sébile. Qu’on ne nous parle pas d’orchestre renouvelé : cet hiver dans les entr’actes, M. Offenbach a fait donner quelques concerts par un de ses élèves,
(Voir la suite page 18o.)
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On a appliqué pour sa fabrication une méthode nouvelle qui constitue un progrès sur les principes suivis autrefois. On assure que ce beau travail inaugurera une nouvelle salle d’exposition décorée avec un goût remarquable et dans laquelle se trouveront, en médaillons, les portraits des célébrités de cet établissement, au nombre desquels on remarquera celui de Gilles Gobelin, teinturier de Reims, qui vivait sous François Ier, et qui en fut le fondateur ; celui de Colbert, qui en fut, en 1,666, le second créateur ; ceux des peintres Lebrun et Mignard, qui y furent attachés, et celui de Vaucanson qui, après une fermeture de plusieurs années le fit rouvrir sous Louis XV.
— M Edmond Séveste, à qui le ministère de l’intérieur avait accordé le privilège du troisième Théâtre-Lyrique, à la charge de l’exploiter dans la salle du Théâtre-Historique, avait adressé au ministre une demande à l’effet d’être autorisé à l’exploiter éventuellement dans une autre salle qui pouvait devenir vacante, pourvu qu’elle fût comprise entre la Bastille et la Porte-Saint-Martin.
La commission des théâtres a décidé, samedi, qu’il n’y avait pas lieu d’autoriser M. Séveste à exploiter la nouvelle scène lyrique ailleurs qu’au Théâtre-Historique.
— Le sultan vient de fonder à Constantinople une Académie des sciences, qui portera le nom d’Ends-chumeni Danisen (Cercle du savoir).
Les statuts de ce nouvel établissemeut ont déjà été publiés. Ils se composent de vingt-six paragraphes qui contiennent, entre autre choses : que l’objet principal de la Compagnie est de publier des ouvrages scientifiques originaux, et la traduction turque d’ouvrages d’utilité générale, écrits dans les autres langues; que le nombre de ses membres résidants est fixé à quarante, et que celui de ses membres correspondants sera illimité; que la Compagnie décernera des récompenses de trois espèces, savoir : des sommes d’argent, des mentions honorables et des médailles.
L’Académie tiendra provisoirement, et jusqu’à l’ouverture de l’Université, déjà fondée à Constantinople, une ou deux séances par mois.
—M. Auvray, statuaire, vient de terminer un fort beau buste du général Saudeur, l’une des gloires de l’Empire. La famille en a demandé la commande pour Versailles.
—On lit au Moniteur universel : La 10e légion de la garde nationale de Paris, d’accord avec les petites sœurs des pauvres ayant fondé des lits, à la maison de retraite des vieillards, M. Thénot a offert à sa compagnie, la 7e du 3e bataillon delà 10e légion, un grand tableau pastel-paysage, afin que le prix puisse concourir à cette bonne œuvre. Le pastel de M. Thénot ayant été mis en loterie, il vient d’être gagné par M. d’Aunay, qui avait pris le [numéro 86.
Nous ajouterons à la note du Moniteur, que M. Thénot, a aussi donné un pastel-paysage de grande dimension, un site des Pyrénées, à la société de Saint-Vincent-de-Paul, pour la loterie de l’œuvre du patronage des jeunes apprentis, et que lors de l’Exposition des objets d’art et d’industrie, offerts avec tant d’empressement par les artistes, les fabricants et les commerçants de Paris, exposition qui a eu lieu dans l’Orangerie du Luxembourg, le pastel de M. Thénot a partagé avec un charmant tableau deM. AryScheffer, le larmoyeur, les honneurs de cette exhibition à laquelle se faisaient cependant remarquer une foule de statues, peintures et dessins de nos premiers artistes, tels que, MM. Bazin, Bourgeois, Calmels, Duseigneur, Gaiimard, Guet, Husson, Marquet, Biggi, Watelet, Mesdemoiselles Al-lain, Bosa Bonheur et madame Pauline Stéphen.
— Notre correspondance de Belgique nous apprend que M. Barthélémy Frison, l’un de nos habiles statuaires, vient d’obtenir au concours qui a eu lieu à Mous, le 10 de ce mois, la statue de Rolland de Lattre, musicien célèbre du XVI0 siècle. Le projet de M. Frison a été couronné par le jury, qui s’est prononcé à l’unanimité; celte statue doit être inaugurée sur la place de Mous, dans dix-huit mois, terme de rigueur prescrit par le programme.
SOUSCRIPTION
POUR ÉLEVER UN MONUMENT AUX INVENTEURS DE l’hÉLIOGRAPIUE ,
B LE P G E et DAGUERRE.
Deux hommes de génie ont donné à la France
la gloire jd’avoir accompli l’une des plus utiles et des plus admirables découvertes de ce siècle.
De ces deux enfants de notre pays, l’un, au milieu d’une société intelligente ét libérale, est mort dans la solitude et la pauvreté.
Josepii-Nicephore Niépce, oublié, attend une réparation.
Son collaborateur, à qui l’opinion publique a rendu plus de justice, vient de terminer sa carrière. Les étrangers reprocheront-ils à notre patrie de s’être montrée tour à tour dédaigneuse d’un génie modeste, et ingrate envers un nom justement célèbre?
Sur la proposition de plusieurs membres de la Société Iïêliographigue, et entre autres de M. Charles Chevalier, ingénieur opticien, une souscription vient d’être ouverte pour élever un monument à la mémoire de ces deux artistes.
On remarque parmi les souscripteurs :
MM. de Montfort, baron Gros, comte Olympe d’Aguado, Benjamin Delessert, Ed. Durieu, Mestral, Renard, Puecli etCe, Poirier, Charles Chevalier, J. Sabatier-Blot, Vaillat, Lebas, Belloc, Leblanc, A. Bibot, Bisson, Maxime du Camp, Robert, de Witt, Francis TVey.
COURRIER DE PARIS ET DE LONDRES.
La saison anglaise, si toutefois il y a eu saison,
. est close : la reine donne le signal en partant pour l’île de Wight; mais l’affluence des étrangers est toujours la même. Londres ne peut changer d’aspect : Londres reste et restera jusqu’à la fin de l’Exposition cette espèce de caravansérail où, sous prétexte de visiter les merveilles du Palais de Cristal, tous les provinciaux de l’univers vont prendre un avant-goût des plaisirs de la capitale. La capitale, bien entendu, c’est Paris.
Paris leur envoie là ses échantillons; là on exhibe tous les plaisirs qui ne nous servent plus, les opéras en congé, les cantatrices qui se reposent, les tirades qui reprennent haleine, enfin tous les succès avancés, tous nos artistes essoufflés qui vont, après une saison sérieuse, faire de la villégiature devant un public moins gênant, et dont l’enthousiasme de convention est bien plus lucratif que l’admiration sincère de nos bons juges.
Là on chante et*on déclame à demi-voix; le prix des places est doublé. Mlle Nau arrive en fredonnant Lucie, on applaudit à outrance; arrivent un, puis deux, trois de ces acteurs de carton, espèce de confidents lyriques que M. Lumley a en magasin pour donner la réplique à nos chanteurs ; alors, battements, hurrahs frénétiques, et pour peu que l’orchestre joue faux, l’enthousiasme n’a plus de bornes... On jetterait, les banquettes sur la scène
Et pourtant ils ont plus de bonheur qu’ils ne méritent; ils sont bien heureux là-bas : sua si bona norint, les Welches ! ils sont bien heureux, non pas parce que l’on monte au théâtre de Sa Majesté la Corbeille d’oranges, avec l’Alboni et Mlle Nau, non pas parce que l’Alboni va leur rester tout un mois et passer en revue les miracles de son répertoire, l’Alboni (soit rappelé en passant), l’Alboni, qu’ils n’applaudissaient pas il y a deux ans; ils sont bien heureux, non pas parce que M1!eRachel et sa troupe mécanique jouera Faleria jusqu’au 30 juillet, je ne leur envie pas ce laudanum, ô mon Dieu ! Mais voici le secret de leur bonheur immérité: ils verront toute une semaine danser la Gerrito au théâtre de la Reine, et, plus favorisés que nous, ils ne verront pas St-Léon.
A Londres, je le sais, la Cerrito en prend à son aise, et là-bas peut bien éblouir à bon compte, mais qu’importe? Qu’elle veuille bien seulement lever le petit doigt, tourner un talon, faire trois ou quatre pas, puis sourire, il y aura toujours dans ce corps de fée ces ondulations ténues, ce frémissement fantastique dont les milliers de lignes ravissantes se dessinent, se croisent et s’effacent à vol de pensée, et qui font, à chaque seconde, de la Cerrito tout un poème imprévu, de chacun de ses regards qui n’ont pourtant rien que de terrestre, le rêve le plus jeune, lepJusehaste, le plus provoquant. Est-ce juste? Mar-garita... la perle est à Londres; et à nous, il reste Mlle Robert, une danseuse d’été ; MUe Robert prend les costumes, les mouvements de tète, les airs de chevilles, les jetés de bras de la Cerrito; artiste fort distinguée, elle suit scrupuleusement et avec une rare intelligence la tradition tixée par la prima, et pourtaut n’obtient qu’un succès d’estime; c’est que la danse comme la poésie, comme l’amour, doit sans doute
beaucoup à l’art; mais seul, l’art n’y peut, c’est un don. Viva Cerrito] A nous ses pirouettes; et que diable ! MUe Robert aux Anglais.
Une dernière nouvelle : Mme Barberini, une célébrité italienne, cantatrice quelque peu vagabonde, doit débuter ces jours-ci au théâtre de la Reine.
On s’occupe beaucoup du banquet et de la fête offerte ou plutôt promise par notre préfet de la Seine à la municipalité de Londres et à la commission de l’industrie, présidée par le prince Albert.
On le sait, le jour est fixé : l’invitation est acceptée. Le 2 août, le prince Albert viendra dîner sans façon chez M. Berger, danser chez le ministre de l’intérieur et souper chez le président ; enfin tout se terminera par une partie de campagne à St-Cloud. Il n’est d’autre bruit à la cour, et le prince prépare déjà sa plus belle jarretière pour faire honneur à ses hôtes.
En France, nous avons bien autre chose à penser: des inaugurations toujours et par-dessus tout ; d’abord celle de la statue de Gresset à Amiens, encore une ! Le chemin de fer de Nantes dans huit jours, deux ! La statue de Marceau à Chartres avant un mois, trois! Sans compter celles que j’ignore et toutes celles qu’on va imaginer dans le courant de la semaine.
Certes, après tout, l’abus est ridicule, mais, en réalité, cela n’est pas ennuyeux ; la patrie de Grès-1 set, en particulier, a magnifiquement agi ; nous avons assisté, le second jour, à la plus belle cavalcade qui se puisse imaginer. Nous disons le second jour de la fête, car le premier avait été absolument consacré par le ciel à lessiver à fond la ville au moyen de quatorze heures de pluie battante, afin sans doute de la rendre tout à fait digne de la superbe cérémonie du lendemain.
Cela était fort beau : toutes les corporations de la ville en costume Louis XV, d’une grande richesse et d’une rigoureuse exactitude, sontvenues en un défilé de deux heures saluer la statue du charmant auteur de Fert-Vert et entendre le compliment pâteux, adressé au marbre blanc, par M. Ancelot, qui, avec M. Patin et M. Nisard, singuliers confrères de Gresset, représentait l’Académie française.
M. Porion, maire d’Amiens, et représentant du peuple, a parlé à- son tour, mais avec beaucoup plus de succès que le directeur posthume du héros de la fête.
A deux heures, courses au trot : Ah ! les vilains chevaux ! les pauvres bêtes ! il ne devrait pas être permis de détourner ainsi de pauvres créatures de leur destination naturelle; faire courir, faire trotter, veux-je dire, cela est déjà bien fort, de malheureux animaux qui n’y ont jamais songé ; un seul avait du bouquet, du nerf, de la verve; aussi a-t-il gagné les deux derniers prix en un tour de jambe, dans sa promenade du matin. Ils n’avait pu concourir pour la première épreuve, les conditions du programme exigeaient des chevaux nés dans le département, à vrai dire cela était joli ! mais il est impossible déjuger le département de la Somme sur de pareils échantillons, ce serait à croire qu’il ne produit que des chevaux de corbillard. Du reste, il s’agissait du plus beau prix, la précaution du programme est justifiée.
Le soir, il y a eu fête nautique, concert, fanfares, M. Tellier et ses trompes, que nous entendrons bientôt à la salle Sax, ont fait merveille.
A Paris, nouvelle agréable : Par ordonnance du préfet de police, toutes les musiques mendiantes, — ambulantes ou roulantes ou stationnaire—musiques grinçantes ou filées — musiques soufflées, sif-tlées, pincées, hurlées, frottées, tapées ou tournées sont radicalement chassées de la voie publique. Nul n’a échappé à M. Carlier, il n’y a plus de clarinettes fêlées et de violons aveugles, on n’a épargné que l’orchestre du Théâtre-Français.
Et qu’on ne nous accuse pas de calomnier un orchestre renouvelé il y a un an par M. Houssaveet confié, a-t-on dit, à M. Offenbach, que nous n’y avons jamais vu ; qu’on ne nous accuse pas, nous l’avons entendu dimanche à dix reprises, nous l’avons reconnu cet air lamentable, connu sous le nom caracté.isfujue d’air du Théâtre-Français, air à dormir, air à faire douter des bienfaits de la colophane; nous les avons reconnues dimanche, la plupar de ces physionomies benoîtes et endormies, qui le jouent depuis cinquante-cinq ans sans caniche et sans sébile. Qu’on ne nous parle pas d’orchestre renouvelé : cet hiver dans les entr’actes, M. Offenbach a fait donner quelques concerts par un de ses élèves,
(Voir la suite page 18o.)
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,44 %.
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