Première page
Page précédente
Page suivante
Dernière page
Illustration précédente
Illustration suivante
Réduire l’image
100%
Agrandir l’image
Revenir à la taille normale de l’image
Adapte la taille de l’image à la fenêtre
Rotation antihoraire 90°
Rotation antihoraire 90°
Imprimer la page
- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
190
voilà tout, — rien n’a été changé dans les bonnes traditions de la musique classique — au Théâtre-Français. C’est à n’v pas tenir, cet air est insipide ; mais, dit-on, son souvenir se rattache à celui de tant d’inappréciables solennités! On en éprouve la sensation dans les dents, mais il a accompagné toutes les gloires de notre première scène ; sans doute respectons le : mais de grâce, le temps de la postérité est venu pour lui, honorons sa mémoire.
Enfin, ([iieUÎ. lloussaye fasse comme il l’entendra. Mille remercîments, toujours au préfet de police, j’aime mieux savoir tous les instruments infirmes réunis là par mesure de grande voirie qu’éparpillés au coin des rues : au moins on est prévenu ; et sans chercher bien loin, il est des accents plus doux.
L’Opéra recomplète magnifiquement son répertoire; M. Delagrave, le ténor sympathique a abordé le rôle de Fernand dans la Lavorite-, son succès, moindre que dans Lucie a été tel pourtant que personne ne songeait à regretter Roger, dont les qualités, toutes différentes dans le même rôle, n’avaient point ob-nu cet hiver moins bel accueil. M. Delagrave tiendra fort bien le personnage, mais, nous le répétons, son meilleur rôle en général est celui d’Edgar, sa voix douce, délicate, sympathique, sait mieux exprimer la tendresse, les émotions contenues, les sentiments doux, le désespoir simplement touchant que la malédiction, la passion violente, l’exaltation un peu outrée, qu’il a pourtant su rendre avec un art infini.
A bientôt le Juif errant, cinq actes et dix tableaux, de MM. Scribe, Saint-George et lldevy, divertissements de saint Léon; chanté par Roger, Mo-relli, Mme Viardot et une cantatrice nouvelle, Mlle Lagrua qui, aujourd’hui, dit-on, chante en Saxe je ne sais quoi ni comment. Auparavant et très-prochainement nous assisterons à une reprise vivement désirée du Comte Or y â– . le rôle est confié à M. Delagrave.
N’oublions pas non plus que M,le Marie Dussy qui, avons-nous dit, avait échoué dans le page des Huguenots, a fort joliment chanté, vendredi, les couplets du chancelier de Y Enfant Prodigue.
Au Gymnase, La femme qui trompe son mari: un petit tableau populaire joué avec une tendresse et des larmes véritables par Mlle Figeac et Lafontaine. C’est un succès, un succès d’acteurs surtout. Voulez-vous l’analyse :
Il était une fois, une fois n’est pas coutume, un très-bon ménage: François est un excellent ouvrier, fort amoureux de sa femme : mais pendant la première année de son mariage elle va passer quatre mois en province auprès d’un parent malade, paraît-il. A son retour, je ne sais trop pourquoi son mari la surveille, la suit et découvre qu’elle a mis à Neuilly, en nourrice, un enfant dont elle s’est déclarée la mère. Abomination ! malédiction ! désespoir! François se grise, se fait chasser de l’atelier, maltraite sa femme, pleure, veut partir et enfin garde son secret.
— Qu’as-tu François? que veux-tu? parle. Je t’en supplie, — à genoux — je t’aime.
Et cela avec de petits airs désolés, une petite mine franche, des yeux vraiment rouges, et une petite voix tremblante, et de petits sanglots à fendre l’âme des personnes désintéressées dans la question, et des petites mains jointes, des mouvements de désespoir sculptés par Pradier, et des tendresses à faire pâmer le fidèle Mesrour des Mille et une nuits. Décidément rien n’est plus gentil que Mlle Figeac; et ' François résiste ; mais l’oncle de rigueur (c’est un parrain pourtant cette fois), sert de truchement et tout s’explique. Le coupable c’est François, il a séduit l’an passé une petite Adrienne qui est morte de chagrin en apprenant le mariage du Don Juan. Madame François a intercepté la lettre classique des adieux, vous savez: « Quand vous recevrez cette lettre, etc. » Seulement, par extraordinaire, la lettre était chargée— d’Adrien, que madame François a adopté en secret.
Allons, enfants de ce beau jour, etc.
Allons dîner à Neuilly.
Lafontaine devient un comédien fort remarquable; Perrin tient déjà très-convenablement les Ferville; quand à MUe Figeac, une seule de ses petites larmes vaut toute la pièce, avec M. Lafontaine, cl M. Perrin, et M. Lesueur, et le soufileur, et l’orchestre, et les décorations, y compris et les auteurs, le directeur et les pompiers.
Montansier nous a mis en scène, sous le titre osé de Y Amant de cœur, la nouvelle à la main dont
LE PALAIS DE CRISTAL.
voici le résumé : Madame Leloup aime son petit maître à chanter, c’est Hyacinthe. M. Leloup, financier, très-ladre , aime MUe ***, aspirante à l’Opéra. Mme Leloup désire aimer en paix Hyacinth-Saint-Preux : elle craint que l’avarice de son époux ne lui fasse perdre les bonnes grâces de Mlle *** profitant d’une porte de communication invraisemblable, entre son hôtel et la chambre de Margot, elle prodigue des magnificences anonymes : Margot les attribue à Leloup, et Leloup-Grassot, qui sait parfaitement n’avoir rien donné, se croit Yamant de cœur, se cache dans les armoires, fait toutes les politesses, toutes les courbettes du monde au prétendu protecteur, à Hyacinthe, le véritable Tircis de Margot, qui n’est que fat et non point infidèle. Enfin Mme Leloup met le comble à sa générosité : elle avait donné un domino garni de dentelle, un ameublement splendide, des diamants, un tableau magnifique qui représente Cupidon se roulant sur l’herbe (l’administration a même fait les frais du tableau), Enfin, Mine Leloup donne par dessus le marché son amoureux. Tout se termine à la satisfaction générale. Grassot, cédant à la menace du scandale , paie, de plus il obtient l’ordre de début de Margot et une place pour son rival.
Décidément, il n’y a rien de remarquable dans l’ouvrage que le beau tableau emprunté à la galerie de M. Dormeuil, et qui représente comme nous Ta vous dit : Cupidon se roulant sur l’herbe, mais à vrai dire, cela mérite d’être vu.
Mieheau, delà Comédie-Française, est mort vendredi. C’était un excellent homme, qui est fort regretté de ses camarades, plus qu’officiellement, plus, dit-on, qu’il n’est d’usage.
G. DE BODCONVILLE.
STEEPLE CHASE DE LA MARCHE.
Une foule nombreuse et élégante, composée de la société d’élite de Paris et de quelques habitants des villas qui entourent le délicieux village de Marnes, était réunie, dimanche dernier, dans la jolie propriété de la Marche. Des équipages nombreux avaient transporté de Yille-d’Avray, Meudon, Saint-Cloud, Belle-vue, Chaville, Auteuil, des amateurs de course.
Un Steeple Chase était ouvert aux propriétaires de chevaux de course. 1# terre de la Marche est merveilleusement appropriée à cette destination.
Deux engagements ont eu lieu : Dans le premier. Cinq chevaux : Emilius, appartenant à M. Hardy et monté par Arthur; Black Devil, à M. Guy de Montécot, par lui-même-, Bride Groom à M. Jackson, par lui-même; Blue Devil, à M. Pool, par M. E. de Perre-gaux ; Hardi, à M. Aumont, par Edouards; enfin le Poney à M. Ciifton, monté par lui-même.
Un des coureurs, M. Edouards, après être arrivé second devant le fossé rempli d’eau s’est précipité au beau milieu ; mais il s’est relevé : Emilius est arrivé le premier au but et a gagné le prix de 1,200 fr.
Une course aux haies a suivi ce premier engagement. Les chevaux engagés étaient Nox MicyDolly, lrish Broown, White Face, May Day, Chance. Un des coureurs, M. Need est tombé après avoir sauté la dernière haie : On le croyait grièvement blessé, mais heureusement il n’avait eu qu’une foulure.
M. le président de la République avait honoré ces courses de sa présence. On remarquait parmi les spectateurs plusieurs notabilités parlementaires et quelques écrivains ou directeurs de journaux. M. de Rémusat paraissait prendre un vif plaisir à cette fête.
BREVETS ANGLAIS.
John Plaît, de Oldham, et Bichard Burch, de llevrood, pour certains perfectionnements dans les métiers à tisser. (Scellé, 3 juillet.)
James Howard, de l’usine Britannia-Bedford, pour des perfectionnements dans les charrues, et autres appareils et machines employées à la culture. (Scellé, 3 juillet.)
John Aston, Birmingham, pour des perfectionnements dans les boutons, ornements d’habillement, cl pour les machines à les fabriquer (Scellé, 3 juillet.)
Charles Payne, Surrey, pour des perfectionnements dans les procédés pour sécher les matières animales et végétales, et pour chantier et refroidir les liquides. (Scellé, 3 juillet.)
Robert Haynes Easum, Stepney, fabricant de cor-
des, pour perfectionnements dans la fabrication des cordes. (Scellé, 3 juillet.)
William Ilamer, Manchester, pour des perfectionnements dans le tissage. (Scellé, 3 juillet.)
George Kemp, Carnavon, pour une nouvelle méthode , afin d’obtenir les forces motrices par le magnétisme électrique. (Scellé, 3 juillet.)
Richard Jex Crikmer et Fred1' William Crikmer, de Burmondsey, pour des perfectionnements propres à serrer, garnir les stufting boxes (soupapes à étou-pes) et pistons. (Scellé, 3 juillet.)
Charles Cowper, de Londres, pour des perfectionnements dans la prépai ation du coton pour le teindre et le blanchir. (Scellé, 3 juillet.)
Charles Barlow, de Londres, pour des perfectionnements dans les machines rotatives. (Scellé, 3 juillet.)
FAITS DIVERS.
TRAVAUX ET ARTS.
Dans sa séance de mercredi, le conseil municipal de la Seine, conformément aux propositions du préfet, vient de voter un emprunt de 50 millions pour la construction des halles et la continuation de la rue de Rivoli jusqu’à l’Hôtel de-Ville.
Il v a donc trois grands projets à exécuter par la Ville :
1° La construction des halles centrales;
2° Le prolongement de la rue de Rivoli jusqu’à la place de l’Hôtel-de-Ville (on sait que ce prolongement s’exécute déjà jusqu’à la rue de la Bibliothèque, par le concours simultané de la Ville et de l’État) ;
3° L’ouverture d’une large ru3 qui descendra du débarcadère du chemin de fer de Strasbourg jusqu’au boulevart, entre les portes St-Denis et St-Martin.
— Le conseil municipal de la Seine vient de voter un nouveau crédit de 80,000 fr., à joindre aux 100,000 fr., affectés précédemment aux peintures historiques de Saint-Vincent-de-Paul. — La dépense totale a été autorisée jusqu’à concurrence de 253,310 fr.
— La cour intérieure du Louvre est à peu de chose près terminée en ce qui concerne les travaux d’ornementation des plateaux, du pavage et du nivellement de la chaussée affectée au passage du public. On va mettre la main aux ouvrages d’art. Il s’agit de remplir le vide laissé au centre par l’enlèvement de la statue équestre du duc d’Orléans, et de placer sur les piédestaux attenant aux façades, les statuettes indispensables à l’harmonie complète de toutes les parties de ce bel édifice.
Le centre de la cour sera occupé par une fontaine monumentale, non parcelle des Innocens, comme il en a été question dans le temps (cette fontaine est la propriété de la ville de Paris, qui aura à en faire un bon usage lorsque les halles centrales seront faites), mais par une fontaine dont M. Duban a su créer le type et qui s’allie parfaitement au style du monument.
Cette fontaine, sur le terre plein circulaire, semblerait écrasée par les formidables façades du Louvre ; aussi pour la bien escorter et afin de maintenir l’effet qu’elle est appelée à remplir, l’architecte Ta fait garder par quatre grandes statues allégoriques qui seront placées au-devant de chaçune des balustrades à jour, en pierre, qui terminent les plateaux gazonnés vers le rond point.
Le ministre de l’intérieur consacrera aux décorations de la cour du Louvre les sujets ou copies des statues antiques que chaque pensionnaire de Rome envoie au gouvernement, et qui, affectés jusqu’à ce jour à la décoration de la cour et de l’intérieur de l’École des Beaux-Arts, ne peuvent tous trouver place dans l’enceinte de cet édifice.
Si parmi les ouvrages d’art, déjà placés sur les piédestaux de l’école des Beaux-Arts il s’en trouve qui, par leur sujet, leur attitude ou leur mérite, seraient mieux dans la cour du Louvre, l’architecte les désignera au ministre qui en ordonnera la translation.
— L’empereur de Russie vient d’engager plusieurs ouvriers tisseurs et teinturiers pour une fabrique semblable à celles de Beauvais et des Gobelins, qu’il se propose de fonder à Saint-Pétersbourg. On assure qu’on a découvert que les eaux de la Néwa étaient bonnes pour ce genre spécial de teinturerie.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,39 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
voilà tout, — rien n’a été changé dans les bonnes traditions de la musique classique — au Théâtre-Français. C’est à n’v pas tenir, cet air est insipide ; mais, dit-on, son souvenir se rattache à celui de tant d’inappréciables solennités! On en éprouve la sensation dans les dents, mais il a accompagné toutes les gloires de notre première scène ; sans doute respectons le : mais de grâce, le temps de la postérité est venu pour lui, honorons sa mémoire.
Enfin, ([iieUÎ. lloussaye fasse comme il l’entendra. Mille remercîments, toujours au préfet de police, j’aime mieux savoir tous les instruments infirmes réunis là par mesure de grande voirie qu’éparpillés au coin des rues : au moins on est prévenu ; et sans chercher bien loin, il est des accents plus doux.
L’Opéra recomplète magnifiquement son répertoire; M. Delagrave, le ténor sympathique a abordé le rôle de Fernand dans la Lavorite-, son succès, moindre que dans Lucie a été tel pourtant que personne ne songeait à regretter Roger, dont les qualités, toutes différentes dans le même rôle, n’avaient point ob-nu cet hiver moins bel accueil. M. Delagrave tiendra fort bien le personnage, mais, nous le répétons, son meilleur rôle en général est celui d’Edgar, sa voix douce, délicate, sympathique, sait mieux exprimer la tendresse, les émotions contenues, les sentiments doux, le désespoir simplement touchant que la malédiction, la passion violente, l’exaltation un peu outrée, qu’il a pourtant su rendre avec un art infini.
A bientôt le Juif errant, cinq actes et dix tableaux, de MM. Scribe, Saint-George et lldevy, divertissements de saint Léon; chanté par Roger, Mo-relli, Mme Viardot et une cantatrice nouvelle, Mlle Lagrua qui, aujourd’hui, dit-on, chante en Saxe je ne sais quoi ni comment. Auparavant et très-prochainement nous assisterons à une reprise vivement désirée du Comte Or y â– . le rôle est confié à M. Delagrave.
N’oublions pas non plus que M,le Marie Dussy qui, avons-nous dit, avait échoué dans le page des Huguenots, a fort joliment chanté, vendredi, les couplets du chancelier de Y Enfant Prodigue.
Au Gymnase, La femme qui trompe son mari: un petit tableau populaire joué avec une tendresse et des larmes véritables par Mlle Figeac et Lafontaine. C’est un succès, un succès d’acteurs surtout. Voulez-vous l’analyse :
Il était une fois, une fois n’est pas coutume, un très-bon ménage: François est un excellent ouvrier, fort amoureux de sa femme : mais pendant la première année de son mariage elle va passer quatre mois en province auprès d’un parent malade, paraît-il. A son retour, je ne sais trop pourquoi son mari la surveille, la suit et découvre qu’elle a mis à Neuilly, en nourrice, un enfant dont elle s’est déclarée la mère. Abomination ! malédiction ! désespoir! François se grise, se fait chasser de l’atelier, maltraite sa femme, pleure, veut partir et enfin garde son secret.
— Qu’as-tu François? que veux-tu? parle. Je t’en supplie, — à genoux — je t’aime.
Et cela avec de petits airs désolés, une petite mine franche, des yeux vraiment rouges, et une petite voix tremblante, et de petits sanglots à fendre l’âme des personnes désintéressées dans la question, et des petites mains jointes, des mouvements de désespoir sculptés par Pradier, et des tendresses à faire pâmer le fidèle Mesrour des Mille et une nuits. Décidément rien n’est plus gentil que Mlle Figeac; et ' François résiste ; mais l’oncle de rigueur (c’est un parrain pourtant cette fois), sert de truchement et tout s’explique. Le coupable c’est François, il a séduit l’an passé une petite Adrienne qui est morte de chagrin en apprenant le mariage du Don Juan. Madame François a intercepté la lettre classique des adieux, vous savez: « Quand vous recevrez cette lettre, etc. » Seulement, par extraordinaire, la lettre était chargée— d’Adrien, que madame François a adopté en secret.
Allons, enfants de ce beau jour, etc.
Allons dîner à Neuilly.
Lafontaine devient un comédien fort remarquable; Perrin tient déjà très-convenablement les Ferville; quand à MUe Figeac, une seule de ses petites larmes vaut toute la pièce, avec M. Lafontaine, cl M. Perrin, et M. Lesueur, et le soufileur, et l’orchestre, et les décorations, y compris et les auteurs, le directeur et les pompiers.
Montansier nous a mis en scène, sous le titre osé de Y Amant de cœur, la nouvelle à la main dont
LE PALAIS DE CRISTAL.
voici le résumé : Madame Leloup aime son petit maître à chanter, c’est Hyacinthe. M. Leloup, financier, très-ladre , aime MUe ***, aspirante à l’Opéra. Mme Leloup désire aimer en paix Hyacinth-Saint-Preux : elle craint que l’avarice de son époux ne lui fasse perdre les bonnes grâces de Mlle *** profitant d’une porte de communication invraisemblable, entre son hôtel et la chambre de Margot, elle prodigue des magnificences anonymes : Margot les attribue à Leloup, et Leloup-Grassot, qui sait parfaitement n’avoir rien donné, se croit Yamant de cœur, se cache dans les armoires, fait toutes les politesses, toutes les courbettes du monde au prétendu protecteur, à Hyacinthe, le véritable Tircis de Margot, qui n’est que fat et non point infidèle. Enfin Mme Leloup met le comble à sa générosité : elle avait donné un domino garni de dentelle, un ameublement splendide, des diamants, un tableau magnifique qui représente Cupidon se roulant sur l’herbe (l’administration a même fait les frais du tableau), Enfin, Mine Leloup donne par dessus le marché son amoureux. Tout se termine à la satisfaction générale. Grassot, cédant à la menace du scandale , paie, de plus il obtient l’ordre de début de Margot et une place pour son rival.
Décidément, il n’y a rien de remarquable dans l’ouvrage que le beau tableau emprunté à la galerie de M. Dormeuil, et qui représente comme nous Ta vous dit : Cupidon se roulant sur l’herbe, mais à vrai dire, cela mérite d’être vu.
Mieheau, delà Comédie-Française, est mort vendredi. C’était un excellent homme, qui est fort regretté de ses camarades, plus qu’officiellement, plus, dit-on, qu’il n’est d’usage.
G. DE BODCONVILLE.
STEEPLE CHASE DE LA MARCHE.
Une foule nombreuse et élégante, composée de la société d’élite de Paris et de quelques habitants des villas qui entourent le délicieux village de Marnes, était réunie, dimanche dernier, dans la jolie propriété de la Marche. Des équipages nombreux avaient transporté de Yille-d’Avray, Meudon, Saint-Cloud, Belle-vue, Chaville, Auteuil, des amateurs de course.
Un Steeple Chase était ouvert aux propriétaires de chevaux de course. 1# terre de la Marche est merveilleusement appropriée à cette destination.
Deux engagements ont eu lieu : Dans le premier. Cinq chevaux : Emilius, appartenant à M. Hardy et monté par Arthur; Black Devil, à M. Guy de Montécot, par lui-même-, Bride Groom à M. Jackson, par lui-même; Blue Devil, à M. Pool, par M. E. de Perre-gaux ; Hardi, à M. Aumont, par Edouards; enfin le Poney à M. Ciifton, monté par lui-même.
Un des coureurs, M. Edouards, après être arrivé second devant le fossé rempli d’eau s’est précipité au beau milieu ; mais il s’est relevé : Emilius est arrivé le premier au but et a gagné le prix de 1,200 fr.
Une course aux haies a suivi ce premier engagement. Les chevaux engagés étaient Nox MicyDolly, lrish Broown, White Face, May Day, Chance. Un des coureurs, M. Need est tombé après avoir sauté la dernière haie : On le croyait grièvement blessé, mais heureusement il n’avait eu qu’une foulure.
M. le président de la République avait honoré ces courses de sa présence. On remarquait parmi les spectateurs plusieurs notabilités parlementaires et quelques écrivains ou directeurs de journaux. M. de Rémusat paraissait prendre un vif plaisir à cette fête.
BREVETS ANGLAIS.
John Plaît, de Oldham, et Bichard Burch, de llevrood, pour certains perfectionnements dans les métiers à tisser. (Scellé, 3 juillet.)
James Howard, de l’usine Britannia-Bedford, pour des perfectionnements dans les charrues, et autres appareils et machines employées à la culture. (Scellé, 3 juillet.)
John Aston, Birmingham, pour des perfectionnements dans les boutons, ornements d’habillement, cl pour les machines à les fabriquer (Scellé, 3 juillet.)
Charles Payne, Surrey, pour des perfectionnements dans les procédés pour sécher les matières animales et végétales, et pour chantier et refroidir les liquides. (Scellé, 3 juillet.)
Robert Haynes Easum, Stepney, fabricant de cor-
des, pour perfectionnements dans la fabrication des cordes. (Scellé, 3 juillet.)
William Ilamer, Manchester, pour des perfectionnements dans le tissage. (Scellé, 3 juillet.)
George Kemp, Carnavon, pour une nouvelle méthode , afin d’obtenir les forces motrices par le magnétisme électrique. (Scellé, 3 juillet.)
Richard Jex Crikmer et Fred1' William Crikmer, de Burmondsey, pour des perfectionnements propres à serrer, garnir les stufting boxes (soupapes à étou-pes) et pistons. (Scellé, 3 juillet.)
Charles Cowper, de Londres, pour des perfectionnements dans la prépai ation du coton pour le teindre et le blanchir. (Scellé, 3 juillet.)
Charles Barlow, de Londres, pour des perfectionnements dans les machines rotatives. (Scellé, 3 juillet.)
FAITS DIVERS.
TRAVAUX ET ARTS.
Dans sa séance de mercredi, le conseil municipal de la Seine, conformément aux propositions du préfet, vient de voter un emprunt de 50 millions pour la construction des halles et la continuation de la rue de Rivoli jusqu’à l’Hôtel de-Ville.
Il v a donc trois grands projets à exécuter par la Ville :
1° La construction des halles centrales;
2° Le prolongement de la rue de Rivoli jusqu’à la place de l’Hôtel-de-Ville (on sait que ce prolongement s’exécute déjà jusqu’à la rue de la Bibliothèque, par le concours simultané de la Ville et de l’État) ;
3° L’ouverture d’une large ru3 qui descendra du débarcadère du chemin de fer de Strasbourg jusqu’au boulevart, entre les portes St-Denis et St-Martin.
— Le conseil municipal de la Seine vient de voter un nouveau crédit de 80,000 fr., à joindre aux 100,000 fr., affectés précédemment aux peintures historiques de Saint-Vincent-de-Paul. — La dépense totale a été autorisée jusqu’à concurrence de 253,310 fr.
— La cour intérieure du Louvre est à peu de chose près terminée en ce qui concerne les travaux d’ornementation des plateaux, du pavage et du nivellement de la chaussée affectée au passage du public. On va mettre la main aux ouvrages d’art. Il s’agit de remplir le vide laissé au centre par l’enlèvement de la statue équestre du duc d’Orléans, et de placer sur les piédestaux attenant aux façades, les statuettes indispensables à l’harmonie complète de toutes les parties de ce bel édifice.
Le centre de la cour sera occupé par une fontaine monumentale, non parcelle des Innocens, comme il en a été question dans le temps (cette fontaine est la propriété de la ville de Paris, qui aura à en faire un bon usage lorsque les halles centrales seront faites), mais par une fontaine dont M. Duban a su créer le type et qui s’allie parfaitement au style du monument.
Cette fontaine, sur le terre plein circulaire, semblerait écrasée par les formidables façades du Louvre ; aussi pour la bien escorter et afin de maintenir l’effet qu’elle est appelée à remplir, l’architecte Ta fait garder par quatre grandes statues allégoriques qui seront placées au-devant de chaçune des balustrades à jour, en pierre, qui terminent les plateaux gazonnés vers le rond point.
Le ministre de l’intérieur consacrera aux décorations de la cour du Louvre les sujets ou copies des statues antiques que chaque pensionnaire de Rome envoie au gouvernement, et qui, affectés jusqu’à ce jour à la décoration de la cour et de l’intérieur de l’École des Beaux-Arts, ne peuvent tous trouver place dans l’enceinte de cet édifice.
Si parmi les ouvrages d’art, déjà placés sur les piédestaux de l’école des Beaux-Arts il s’en trouve qui, par leur sujet, leur attitude ou leur mérite, seraient mieux dans la cour du Louvre, l’architecte les désignera au ministre qui en ordonnera la translation.
— L’empereur de Russie vient d’engager plusieurs ouvriers tisseurs et teinturiers pour une fabrique semblable à celles de Beauvais et des Gobelins, qu’il se propose de fonder à Saint-Pétersbourg. On assure qu’on a découvert que les eaux de la Néwa étaient bonnes pour ce genre spécial de teinturerie.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,39 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
Droits réservés - CNAM