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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
LE PALAIS DE CRISTAL
203
contestable, nous avons pensé qu’il y avait deux voies à suivre.
4° La fondation de récompenses annuellement distribuées à ceux des jeunes artistes appartenant à tous les ordres de l’art, peinture, sculpture, architecture, etc., quelle que soit leur origine, qu’ils viennent de l’École des Beaux-Arts ou d’autres écoles, et qui aient été appelés dans un concours par un comité de manufacturiers, de fabricants et d’industriels. Ce comité indiquerait lui-même le sujet de travail qu’il jugerait le plus intéressant et le plus actuel , selon les besoins de l’industrie ;
2° Une Exposition de dessins et de modèles.
On voit tout de suite le but que nous nous proposons d’atteindre par ces deux institutions.
On sait combien les avenues de l’art sont encombrées, et s’il est beaucoup d’appelés, on sait qu’il est bien peu d’élus. De jeunes élèves à l’École des Beaux-Arts, qui sont arrivés seulement dans l’ordre hiérarchique au grade de médaülistes, sont encore indécis sur leur avenir. Arriveront-ils au premier rang? resteront-ils stationnaires? Dans cet encombrement des écoles, sont-ils sûrs de trouver une carrière ouverte à leurs aspirations, une réalisation de leurs espérances? et si même ils ont assez de talent réel pour que leurs vœux ne soient pas une illusion, seront-ils assurés de ne pas se voir vaincus dans une lutte où ils rencontreront tant de rivaux?
Le remède à ce mal, ne serait-il pas plutôt dans des issues ouvertes à l’art, en rapport avec les besoins de la vie publique où les artistes, s’inspirant toujours de grandes œuvres, feraient passer dans le domaine de l’industrie, les idées fécondes qu’ils trouvent auprès des maîtres. Au lieu de s’égarer dans les illusions d’une gloire qui leur échappe ; au lieu de perdre la sève de leur talent dans une misère imminente ; au lieu de compromettre leur avenir dans des entraînements irréfléchis, faute de travail ; ils deviendraient des hommes utiles à la société ; ils enrichiraient de leurs études l’art de l’orfèvrerie, du bronze, de la serrurerie, des tissus, etc.
Et que l’on y songe : cette spécialité d’artistes industriels, qui ont concouru à la grande réputation de notre pays, tènd à diminuer : et en voici une raison péremptoire.
Jusqu’à présent, l’artiste qui cherche à s’unir à l’industrie, est considéré par les écoles, comme un inférieur dans l’ordre des artistes qui cherchent à conquérir la gloire si légitime des concours de Fin -stitut : il est donc exclu de l’exposition des beaux arts, sauf quelques exceptions auxquelles nous applaudirions quoiqu’elles ne soient pas encore la règle.
Se présente-t-il à l’Exposition des produits de Vindustrie? Là, nouvelle exclusion. Le mot seul, produit de l’industrie, l’explique : il faut être fabricant, et fournir son contingent de produits manufacturés pour être admis à cette exposition, à ses prérogatives, à ses récompenses, à sa gloire.
Il y a plus, c’est qu’à l’égard de la fabrication l’art n’est presque qu’une matière première.
Ainsi, la première partie de notre proposition consisterait donc dans l’institution d’un concours pour encourager et récompenser la jeunesse qui se voue à l’art industriel. Cette pensée, du reste, a déjà trouvé son application à Lyon, et dans une capitale qui, depuis des années, ouvre des expositions aux artistes industriels.
La seconde partie de notre proposition est, on le voit, le développement complet de la première. C’est un des remèdes les plus efficaces aux souffrances de l’art et des artistes.
Il s’agit d’une Exposition des arts industriels, sauf à rattacher à cette exposition la partie du concours, émise plus haut, et dont les manufacturiers ou fabricants seraient les initiateurs et auraient la direction.
Il est inutile, il serait superflu, d’ajouter des développements à ceux qui précèdent, au point de vue moral.
Nous sommes sur le point de trouver dans le concours de nos confrères de l’Association des Lettres, des Arts et de l’Industrie, les moyens propres à réaliser cette pensée.
Un emplacement très-favorable à l’Exposition des œuvres de l’art, industriel nous est offert. Là seront disposés les dessins et les modèles de toute œuvre d’art qui, par sa nature, doit être reproduite par la fabrication.
Dans quelques jours nous serons en mesure de
donner à tous les artistes industriels le programme de cette Exposition.
Dans ce grand champ pacifique de l’industrie où se lancent tous les peuples, l’industrie française tient le premier rang à cause de son goût et de son culte pour l’art. Néanmoins, un grand nombre d’artistes industriels, laborieux ouvriers qui apportent leur tribut et concourent par leurs travaux à cette gloire de l’industrie française, restent ignorés. Ce que nous demandons, c’est de leur ouvrir la carrière, afin que bien des mérites inconnus ou cachés puissent enfin se produire au grand jour.
IiLAGMANN, SCUlptCUr.
NOUVELLES DE L’EXPOSITION DE LONDRES,
On lit dans le Pays :
« Je me suis procuré le nombre des récompenses de premier ordre décernées à la France par le jury de l’Exposition de Londres. Ce nombre est de 55; je ne connais pas tous les noms des titulaires; mais en voici quelques-uns :
« 4 ° Médailles diplomatiques ou collectives :
« Ministère de la guerre, pour les produits de l’Algérie.
» Ministère de la guerre, pour les cartes du dépôt.
» Ministère de la marine, pour les cartes du dépôt.
» École des mines, pour les cartes du dépôt.
» Manufacture de Sèvres. — Porcelaines, émaux.
» Manufacture des Gobelins. — Tapisseries.
» Chambre de commerce de Lyon, pour la collection d’échantillons anciens et les soins donnés à l’Exposition.
» 2° Médailles industrielles :
MM. Ducel, fontes d’ornement.
Muel, fontes.
Japy, outils.
Popelin-Ducarre
Derosne et Cail, machines.
Maës de Clichy, cristaux.
Matifat, bronzes.
Vittoz, bronzes.
Lemonnier, bijouterie.
Froment-Meurice, orfèvrerie.
Rudolphe, orfèvrerie.
Marrel frères, id.
Gueyton, id.
Erard, pianos et harpes.
Ducroquet, orgues.
Sax, instruments de cuivre.
Vuillaume, d° à cordes
Fourdinois, meubles.
Barbedienne, id.
Délicourt, papiers peints.
Soleil, instruments de précision.
Deleuil, id.
DeMilly, bougies stéariques.
Constantin, fleurs artificielles.
« Je ne vous donne là que 34 médailles sur 55 ; il en reste donc 24 dont les titulaires ne m’ont pas été désignés; tout ce que je puis dire, c’est que les industries suivantes ont obtenu une première récompense :
« Soies,
« Vitraux peints,
« Horlogerie,
« Produits chimiques,
« Cuirs,
« Toiles à voiles,
« Cordages de marine.
« En ajoutant ces sept industries aux trente et une médailles dénommées plus haut, j’arrive à trente-huit, de telle sorte qu’il y en a dix-sept que j’ignore, mais que je ferai tous mes efforts pour vous donner bientôt.
« En somme, cinquante-cinq premières médailles et plus de deux cents de seconde classe, c’est une belle part pour nos 4 ,740 exposants.
« biaise. »
— On dit que le prince Albert et les commissaires ont résolu de tenir parole au public, et que le Palais de Cristal sera enlevé. Toutes les pétitions présentées à la cliambre des lords, en faveur du maintien du palais, partaient du même bureau à Londres. Il n’a été signé aucune pétition de Londres proprement dit, et si les paroisses de Londres venaient à voter, elles se prononceraient contre la conservation
du Palais de Cristal. Ce palais accomplira sa destination.
Samedi dernier l’ordre du jour appelait, à l’Assemblée nationale, la discussion sur la prise en considération de la proposition de M. de l’Espinasse, tendant à faire accorder une récompense nationale à M. Sudre, inventeur delà téléphonie.
Voici cette proposition :
« Conformément au décret du 3 août 4 990, il sera alloué à M. Sudre, inventeur d’une méthode de téléphonie applicable à l’art de la guerre et de la marine, une somme de 50,000 fr., à titre de récompense nationale et en dédommagement des sacrifices si considérables qu’il a déjà faits pour le perfectionnement de cette découverte.»
La commission propose la prise en considération.
NOUVELLES POMPES
inventées par jim. bateman, moore et chrimes.
Ce qui constitue la différence existant entre les pompes de MM. Bateman, Moore et Chrimes et les autres systèmes connus, c’est d’abord la matière nouvelle employée par eux pour leurs soupapes, et ensuite le mouvement de rotation appliqué à la tige du piston au lieu du simple mouvement de va et vient usité jusqu’ici. Y a-t-il un avantage réel dans l’emploi de ces modifications? Il est impossible de rien préjuger encore à cet égard et l’avenir seul pourra prononcer. Contentons-nous aujourd’hui de décrire ces appareils.
La figure I représente la section verticale d’une pompe selon le système de MM. Rateman et Moore, à l’échelle P un quart de la grandeur réelle; le corps de pompe est représenté attaché à la boîte de la valve, le tout prêt à fonctionner.
La valve A est une boule de gutta-percha et pourrait être composée de toute autre matière élastique ; l’orifice est bordé de caoutchouc volcanisé et la fermeture s’opère par la seule pression de l’eau.
La figure 2 représente la valve du système de M. Chinne. Cette valve est ajustée aussi au corps de pompe dont on ne voit que la partie inférieure, le haut étant en tout semblable à ce qui existe dans la figure 4. Dans ce système, la valve A se compose d’un disque de métal que la pression de l’eau soulève et presse contre un orifice en cuir ou en caoutchouc. Un ressort à hélice est placé sous le disque pour l’empêcher de retomber quand l’eau ou la pression cesse d’agir dans le réservoir.
Dans l’un et l’autre système, la valve s’ouvre sous l’effort d’une tige A.
Le corps de pompe consiste en un tube de cuivre ou de fer, à travers lequel l’eau est enlevée. Sa partie inférieure se termine par un pas de vis mâle, un collet rembourré d’une rondelle de cuir, et des pitons faisant saillie sur la paroi extérieure. L’ajustement, avec la voile de la soupape, s’opère par les moyens suivants :
La partie supérieure de cette boîte est taraudée intérieurement pour recevoir le bout mâle du corps de pompe; elle est surmontée, en outre, de deux oreilles ayant la forme d’une L renversée dont la figure 3 et 4 représentent la section, et dans lesquelles les pitons du corps de pompe sont destinés à s’adapter.
Deux tuyaux de décharge sont placés au haut du corps de pompe et dirigés d’une manière quelconque ; ils se terminent en pas de vis pour faciliter leur raccordement avec des tuyaux de conduite. Le chapeau à vis qui ferme l’un des tuyaux de décharge de la Fig. /, n’a d’autre destination que d’indiquer la possibilité de se servir d’une seule ou de plusieurs issues.
Au centre du corps de pompe et dans toute sa longueur, s’élend une tige dont la partie inférieure taillée à vis, est destinée à se mouvoir daus un support placé au fond et taraudé au même pas ; sa partie supérieure repose dans une boite à étoupe. Le mouvement est donné au moyen d’une manivelle ou d’un manche de béquille comme dans le plan. On comprend que le résultat de ce mouvement est. de faire appuyer l’extrémité de la tige sur la soupape et delà forcer à descendre; alors l’eau s’introduit dans le corps de pompe.
i Voir pour les dessins à la page ci-apré*. !
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contestable, nous avons pensé qu’il y avait deux voies à suivre.
4° La fondation de récompenses annuellement distribuées à ceux des jeunes artistes appartenant à tous les ordres de l’art, peinture, sculpture, architecture, etc., quelle que soit leur origine, qu’ils viennent de l’École des Beaux-Arts ou d’autres écoles, et qui aient été appelés dans un concours par un comité de manufacturiers, de fabricants et d’industriels. Ce comité indiquerait lui-même le sujet de travail qu’il jugerait le plus intéressant et le plus actuel , selon les besoins de l’industrie ;
2° Une Exposition de dessins et de modèles.
On voit tout de suite le but que nous nous proposons d’atteindre par ces deux institutions.
On sait combien les avenues de l’art sont encombrées, et s’il est beaucoup d’appelés, on sait qu’il est bien peu d’élus. De jeunes élèves à l’École des Beaux-Arts, qui sont arrivés seulement dans l’ordre hiérarchique au grade de médaülistes, sont encore indécis sur leur avenir. Arriveront-ils au premier rang? resteront-ils stationnaires? Dans cet encombrement des écoles, sont-ils sûrs de trouver une carrière ouverte à leurs aspirations, une réalisation de leurs espérances? et si même ils ont assez de talent réel pour que leurs vœux ne soient pas une illusion, seront-ils assurés de ne pas se voir vaincus dans une lutte où ils rencontreront tant de rivaux?
Le remède à ce mal, ne serait-il pas plutôt dans des issues ouvertes à l’art, en rapport avec les besoins de la vie publique où les artistes, s’inspirant toujours de grandes œuvres, feraient passer dans le domaine de l’industrie, les idées fécondes qu’ils trouvent auprès des maîtres. Au lieu de s’égarer dans les illusions d’une gloire qui leur échappe ; au lieu de perdre la sève de leur talent dans une misère imminente ; au lieu de compromettre leur avenir dans des entraînements irréfléchis, faute de travail ; ils deviendraient des hommes utiles à la société ; ils enrichiraient de leurs études l’art de l’orfèvrerie, du bronze, de la serrurerie, des tissus, etc.
Et que l’on y songe : cette spécialité d’artistes industriels, qui ont concouru à la grande réputation de notre pays, tènd à diminuer : et en voici une raison péremptoire.
Jusqu’à présent, l’artiste qui cherche à s’unir à l’industrie, est considéré par les écoles, comme un inférieur dans l’ordre des artistes qui cherchent à conquérir la gloire si légitime des concours de Fin -stitut : il est donc exclu de l’exposition des beaux arts, sauf quelques exceptions auxquelles nous applaudirions quoiqu’elles ne soient pas encore la règle.
Se présente-t-il à l’Exposition des produits de Vindustrie? Là, nouvelle exclusion. Le mot seul, produit de l’industrie, l’explique : il faut être fabricant, et fournir son contingent de produits manufacturés pour être admis à cette exposition, à ses prérogatives, à ses récompenses, à sa gloire.
Il y a plus, c’est qu’à l’égard de la fabrication l’art n’est presque qu’une matière première.
Ainsi, la première partie de notre proposition consisterait donc dans l’institution d’un concours pour encourager et récompenser la jeunesse qui se voue à l’art industriel. Cette pensée, du reste, a déjà trouvé son application à Lyon, et dans une capitale qui, depuis des années, ouvre des expositions aux artistes industriels.
La seconde partie de notre proposition est, on le voit, le développement complet de la première. C’est un des remèdes les plus efficaces aux souffrances de l’art et des artistes.
Il s’agit d’une Exposition des arts industriels, sauf à rattacher à cette exposition la partie du concours, émise plus haut, et dont les manufacturiers ou fabricants seraient les initiateurs et auraient la direction.
Il est inutile, il serait superflu, d’ajouter des développements à ceux qui précèdent, au point de vue moral.
Nous sommes sur le point de trouver dans le concours de nos confrères de l’Association des Lettres, des Arts et de l’Industrie, les moyens propres à réaliser cette pensée.
Un emplacement très-favorable à l’Exposition des œuvres de l’art, industriel nous est offert. Là seront disposés les dessins et les modèles de toute œuvre d’art qui, par sa nature, doit être reproduite par la fabrication.
Dans quelques jours nous serons en mesure de
donner à tous les artistes industriels le programme de cette Exposition.
Dans ce grand champ pacifique de l’industrie où se lancent tous les peuples, l’industrie française tient le premier rang à cause de son goût et de son culte pour l’art. Néanmoins, un grand nombre d’artistes industriels, laborieux ouvriers qui apportent leur tribut et concourent par leurs travaux à cette gloire de l’industrie française, restent ignorés. Ce que nous demandons, c’est de leur ouvrir la carrière, afin que bien des mérites inconnus ou cachés puissent enfin se produire au grand jour.
IiLAGMANN, SCUlptCUr.
NOUVELLES DE L’EXPOSITION DE LONDRES,
On lit dans le Pays :
« Je me suis procuré le nombre des récompenses de premier ordre décernées à la France par le jury de l’Exposition de Londres. Ce nombre est de 55; je ne connais pas tous les noms des titulaires; mais en voici quelques-uns :
« 4 ° Médailles diplomatiques ou collectives :
« Ministère de la guerre, pour les produits de l’Algérie.
» Ministère de la guerre, pour les cartes du dépôt.
» Ministère de la marine, pour les cartes du dépôt.
» École des mines, pour les cartes du dépôt.
» Manufacture de Sèvres. — Porcelaines, émaux.
» Manufacture des Gobelins. — Tapisseries.
» Chambre de commerce de Lyon, pour la collection d’échantillons anciens et les soins donnés à l’Exposition.
» 2° Médailles industrielles :
MM. Ducel, fontes d’ornement.
Muel, fontes.
Japy, outils.
Popelin-Ducarre
Derosne et Cail, machines.
Maës de Clichy, cristaux.
Matifat, bronzes.
Vittoz, bronzes.
Lemonnier, bijouterie.
Froment-Meurice, orfèvrerie.
Rudolphe, orfèvrerie.
Marrel frères, id.
Gueyton, id.
Erard, pianos et harpes.
Ducroquet, orgues.
Sax, instruments de cuivre.
Vuillaume, d° à cordes
Fourdinois, meubles.
Barbedienne, id.
Délicourt, papiers peints.
Soleil, instruments de précision.
Deleuil, id.
DeMilly, bougies stéariques.
Constantin, fleurs artificielles.
« Je ne vous donne là que 34 médailles sur 55 ; il en reste donc 24 dont les titulaires ne m’ont pas été désignés; tout ce que je puis dire, c’est que les industries suivantes ont obtenu une première récompense :
« Soies,
« Vitraux peints,
« Horlogerie,
« Produits chimiques,
« Cuirs,
« Toiles à voiles,
« Cordages de marine.
« En ajoutant ces sept industries aux trente et une médailles dénommées plus haut, j’arrive à trente-huit, de telle sorte qu’il y en a dix-sept que j’ignore, mais que je ferai tous mes efforts pour vous donner bientôt.
« En somme, cinquante-cinq premières médailles et plus de deux cents de seconde classe, c’est une belle part pour nos 4 ,740 exposants.
« biaise. »
— On dit que le prince Albert et les commissaires ont résolu de tenir parole au public, et que le Palais de Cristal sera enlevé. Toutes les pétitions présentées à la cliambre des lords, en faveur du maintien du palais, partaient du même bureau à Londres. Il n’a été signé aucune pétition de Londres proprement dit, et si les paroisses de Londres venaient à voter, elles se prononceraient contre la conservation
du Palais de Cristal. Ce palais accomplira sa destination.
Samedi dernier l’ordre du jour appelait, à l’Assemblée nationale, la discussion sur la prise en considération de la proposition de M. de l’Espinasse, tendant à faire accorder une récompense nationale à M. Sudre, inventeur delà téléphonie.
Voici cette proposition :
« Conformément au décret du 3 août 4 990, il sera alloué à M. Sudre, inventeur d’une méthode de téléphonie applicable à l’art de la guerre et de la marine, une somme de 50,000 fr., à titre de récompense nationale et en dédommagement des sacrifices si considérables qu’il a déjà faits pour le perfectionnement de cette découverte.»
La commission propose la prise en considération.
NOUVELLES POMPES
inventées par jim. bateman, moore et chrimes.
Ce qui constitue la différence existant entre les pompes de MM. Bateman, Moore et Chrimes et les autres systèmes connus, c’est d’abord la matière nouvelle employée par eux pour leurs soupapes, et ensuite le mouvement de rotation appliqué à la tige du piston au lieu du simple mouvement de va et vient usité jusqu’ici. Y a-t-il un avantage réel dans l’emploi de ces modifications? Il est impossible de rien préjuger encore à cet égard et l’avenir seul pourra prononcer. Contentons-nous aujourd’hui de décrire ces appareils.
La figure I représente la section verticale d’une pompe selon le système de MM. Rateman et Moore, à l’échelle P un quart de la grandeur réelle; le corps de pompe est représenté attaché à la boîte de la valve, le tout prêt à fonctionner.
La valve A est une boule de gutta-percha et pourrait être composée de toute autre matière élastique ; l’orifice est bordé de caoutchouc volcanisé et la fermeture s’opère par la seule pression de l’eau.
La figure 2 représente la valve du système de M. Chinne. Cette valve est ajustée aussi au corps de pompe dont on ne voit que la partie inférieure, le haut étant en tout semblable à ce qui existe dans la figure 4. Dans ce système, la valve A se compose d’un disque de métal que la pression de l’eau soulève et presse contre un orifice en cuir ou en caoutchouc. Un ressort à hélice est placé sous le disque pour l’empêcher de retomber quand l’eau ou la pression cesse d’agir dans le réservoir.
Dans l’un et l’autre système, la valve s’ouvre sous l’effort d’une tige A.
Le corps de pompe consiste en un tube de cuivre ou de fer, à travers lequel l’eau est enlevée. Sa partie inférieure se termine par un pas de vis mâle, un collet rembourré d’une rondelle de cuir, et des pitons faisant saillie sur la paroi extérieure. L’ajustement, avec la voile de la soupape, s’opère par les moyens suivants :
La partie supérieure de cette boîte est taraudée intérieurement pour recevoir le bout mâle du corps de pompe; elle est surmontée, en outre, de deux oreilles ayant la forme d’une L renversée dont la figure 3 et 4 représentent la section, et dans lesquelles les pitons du corps de pompe sont destinés à s’adapter.
Deux tuyaux de décharge sont placés au haut du corps de pompe et dirigés d’une manière quelconque ; ils se terminent en pas de vis pour faciliter leur raccordement avec des tuyaux de conduite. Le chapeau à vis qui ferme l’un des tuyaux de décharge de la Fig. /, n’a d’autre destination que d’indiquer la possibilité de se servir d’une seule ou de plusieurs issues.
Au centre du corps de pompe et dans toute sa longueur, s’élend une tige dont la partie inférieure taillée à vis, est destinée à se mouvoir daus un support placé au fond et taraudé au même pas ; sa partie supérieure repose dans une boite à étoupe. Le mouvement est donné au moyen d’une manivelle ou d’un manche de béquille comme dans le plan. On comprend que le résultat de ce mouvement est. de faire appuyer l’extrémité de la tige sur la soupape et delà forcer à descendre; alors l’eau s’introduit dans le corps de pompe.
i Voir pour les dessins à la page ci-apré*. !
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 99,07 %.
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