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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
226
LE PALAIS DE CRISTAL-
Nouvelles conditions (rationnement.
Au journal LE PALAIS DE CRISTAL.
A partir du 1er août courant, le prix de l’abonnement est fixé de la manière suivante :
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Nota — En adressant franco un mandat de 12 fr. 50 c. à l’ordre du gérant, les abonnés pour la durée de l’Exposition, recevront le journal jusqu’au 1er août 1852. Pour les nouveaux Abonnés, collection antérieure au 1er août, 12 fr. 50 c (Ajouter 2 fr. ou 3 fr. 50 c. pour la prime).
BULLETIN INDUSTRIEL.
I.
RÉFORME DE LA LOI DE I 844.
Ainsi que nous l’annoncions dans notre dernier numéro, T agitation pacifique que nous provoquons fait de rapides progrès. De toutes parts, nous recevons des adhésions ferventes: l’Industrie veut enfin être délivrée des entraves qui l’étreignent; elle sent que la législation qui la régit ne peut subsister plus longtemps : Les adversaires les plus décidés des droits imprescriptibles du génie et du travail, commencent à porter leurs réflexions sur une question brûlante ; ils dédaignaient le droit de la propriété intellectuelle ; ils se refusaient à en examiner à fond le principe; ils méconnaissaient l’influence salutaire qui devait nécessairement s’exercer sur les produits moraux et matériels de ce travail vivifiant de l’invention qui s’éteint dans la lutte et qui peut s’illuminer dans le triomphe. Nous recevons des adhésions de la part de publicistes qui, jusqu’à ce jour, ne consentaient même pas à s’éclairer ; en un mot, la réforme des vieux préjugés, des vieilles traditions, des vieilles lois se prépare : elle se fera.
Au commencement du mois d’octobre prochain, la question sera mise à l’ordre du jour, non pas à l’état de spéculation stérile, mais comme projet définitif de loi sur la propriété intellectuelle : et quand des esprits supérieurs, quand des hommes, appartenant à toutes les branches de l’industrie moderne, viendront enfin discuter courageusement, hardiment, sans réserve, une loi qui renferme le salut des producteurs les plus utiles pour l’humanité, il est probable, il est certain que les pouvoirs se décideront à leur tour, à se laisser saisir de cette question qui, si elle triomphe, peut, nous le répétons parce que nous en sommes convaincus, donner un nouvel élan à l’industrie, c’est-à-dire à la production, au génie, à l’économie, au bien-être universel.
Eh ! que l’on ne croie pas que nous nous fassions illusion. Nous savons que nous avons affaire à des incrédules : Nous nous attendons aux criailleries de certains économistes, qui prennent leurs chiffres pour vérités évangéliques, et qui ont formé contre le progrès une camarilla entêtée, renfermée dans la citadelle de leurs doctrines, et se croyant forts parce que l’on ne daigne pas les attaquer. Que le jour de la discussion arrive ; on ne les retrouvera plus. Les inventeurs ! il n’en parlaient qu’avec des sarcasmes : mais le génie marche toujours; et plus ses droits deviendront forts, plus les sarcasmes perdront de leur à-propos ; peut-être, à leur tour, les économistes viendront-ils réclamer un brevet qu’on leur accordera pour avoir inventé la courte échelle des grandeurs qu’ils se sont faite à eux-mêmes et qui les a fait monter les uns sur les autres au faîte des honneurs, où du reste, une fois arrivés, ils se sont empressés de ne plus rien chiffrer, de ne plus parler de leurs calculs, et se sont bien gardés surtout de faire, en quoi que ce soit, l’application de ces grandes théories vides et impraticables dont ils se sont
servi pour parvenir, et qu’ils ont reniées du moment où ils sont parvenus.
Nous avons assisté, hier, à la séance du Comité des inventeurs et des artistes industriels ; et là, en présence de nos collègues, parmi lesquels se trouvait M. Jobard (de Bruxelles) qui, pendant son séjour momentané à Paris, assiste assiduement à nos travaux, la question de notre meeting d’octobre s’est agitée. Nous faisons appel à tous les hommes qui veulent, comme nous, une réforme radicale de la loi de 1844 : Préparons nous à la discussion.
Afin de ne pas perdre un temps précieux, nous aurons, avant les séances qui seront consacrées à la discussi on ^ élaboré un projet de loi qui sera distribué le premier jour. Si des modifications, si des amendements sont proposés, ils devront se produire lors des débats, qui s’ouvriront dans la seconde séance : mais, d’ici là, nous convions nos lecteurs et le corps si nombreux des inventeurs, des artistes, des littérateurs, qui sentent tout l’intérêt de cette grande question, de nous adresser leurs observations, leurs projets, leurs adhésions. Déjà, nous en avons en réserve un grand nombre ; et, à cet égard, un mot est nécessaire :
En France on a l’habitude, déplorable selon nous, de ne rien faire tant que les pouvoirs organisés ne sont pas saisis d’une question. En Angleterre, on prépare dans le calme, au milieu des préoccupations des hommes politiques et des législateurs, des travaux qui leur viennent en aide, se présentent à leurs yeux comme autant d’enquêtes utiles à l’élaboration des lois, sont l’écho de l’opinion publique, rectifient, de cette sorte, les erreurs qui pourraient prendre crédit dans le sein du Parlement.
Il se passe, chez nos voisins, en matière législative, ce qui se pratique en matière de désordre; on n’a pas idée, chez nous, deces réunions-monstresquelesAn-glais ont coutume de provoquer, lorsqu’il se présente une question d’intérêt public à discuter. En France, l’émeute, et peut-être une révolution s’en suivrait; l’aspect seul de ces masses réunies suffirait pour effrayer les esprits, et de l’effroi des spectateurs naîtrait, sans doute, l’audace des acteurs. Le flot révolutionnaire grandirait ; et au lieu d’une réunion d’hommes se préparant à une discussion utile et sage , on serait tout surpris de voir s’amonceler des vagues d’hommes ardents, prompts à briser ce qui se trouverait sur leur passage ; le but même de ces réunions serait oublié. Il faut, chez nous, des masses de troupes pour contenir des masses d’hommes sans armes : En Angleterre, le sentiment de l’ordre est tel, que chaque citoyen se fait, de lui-même, le gardien de l’ordre général; et la loi qui donne, dans tous les pays, le droit de contenir et d’arrêter un turbulent s’applique en Angleterre, pendant qu’elle n’est, chez nous, qu’une lettre morte. Chez nos voisins, pas de police occulte, pas de ces moyens secrets, cachés, soupçonneux, qui jettent dans les populations le germe de la défiance et des calomnies. Tous les amis de l’ordre se tiennent par la main, au grand jour ; et c’est ainsi que, sans danger, sans désordre,, les meetings, les hustings (réunions d’électeurs), les fêtes publiques, ne sont pour le pouvoir l’objet d’aucune crainte, et ne causent aucune levée de troupes.
En matière législative cette merveilleuse faculté de pouvoir réunir sur un seul point les intéressés pour discuter la question, qui sera bientôt à l’ordre du jour, rend un double service à la loi même en discussion ; le législateur et le pays sont ainsi, par le fait, en communication permanente de pensée et d’efforts dans un but commun. L’enquête est continuelle; la loi se fait alors, non plus alors par surprise, au pas de course d’une discussion sans examen, comme presque toutes les lois spéciales, mais sous l’influence de ces lumières qui se répandent du dehors au-dedans, qui viennent, dans les hésitations de législateurs quelquefois incompétents, les décider au nom des intéressés, dont la voix est entendue parce qu’elle est modérée et pleine de réserve; et c’est ainsi, comme on le verra plus loin, à propos de la loi des brevets qui vient d’être ajournée par le Parlement, après avoir été adoptée, que les exigences légitimes de l’opinion viennent changer complètement les prémisses d’une discussion, et souvent même les décisions prises par le législateur.
Si nous avous donné à notre pensée quelque développement, ce n’est pas sans motif.
Nous désirons faire, à l’occasion de la réforme salutaire que nous poursuivons, une tentative de ces enquêtes raisonnables, sensées, et tout à la fois effi-
caces et puissantes, que nos voisins savent produire avec tant de succès. Dans une question de cette nature, qui a pour base le travail, l’ordre, la conservation des intérêts sacrés d’une propriété respectable à l’égal de la propriété immobilière, nous aurons le concours des amis de la tranquillité publique; et notre discussion, soyons-en sûrs, s’ouvrira et se maintiendra dans le calme le plus absolu.
Il nous reste maintenant à en préparer les éléments.
Nous avons, dans nos numéros précédents (voiries nos 8 à J 4) exposé nos principes, et formulé en partie nos projets. Nous appelons l’attention de nos lecteurs sur plusieurs points très-importants du programme de la discussion qui s’ouvrira, et à laquelle nous leur demandons de venir prendre part.
Nous leur présentons ici, sous forme de questions à résoudre, les différents points sur lesquels devra rouler la discussion, et qui d’avance doivent, en les préoccupant, provoquer de leur part des observations que nous leur demandons de nous adresser, afin qu’au jour de la discussion générale, un rapport en soit fait, et que le projet définitif qui sera proposé, puis adopté, réponde bien aux vœux des inventeurs, des artistes et des littérateurs.
§ Ier. — Toute bonne loi doit reposer sur l’interprétation saine, sensée, claire et sans ambages, du principe qui la dicte. Or, selon nous, la définition de I’Invention n’est pas encore faite dans nos lois, selon les progrès qui sont faits chaque jour.
§ 2.—Dans notre pensée, la durée des brevets est la question fondamentale de la sécurité publique : Plus le droit sera fortement garanti, plus le génie produira à l’aise, et trouvant dans cette garantie un élément de fortune matérielle, plus il se développera et plus l’humanité profitera de cette production, de ce travail incessant du génie.
Ici les droits de la société se présentent à leur tour, et contre la garantie qu’elle assure, la société demande l’équivalent de la sauvegarde que l’inventeur lui doit. C’est une question de transaction ou d’équilibre.
§ 3. L’industrie, pour être prospère, doit repousser tous les moyens illicites ou félons ; elle doit conquérir dans le monde, sur les marchés du globe, une réputation de probité intacte. U ne faut pas que les œuvres faites avec loyauté souffrent de la déloyauté avec laquelle certains produits usurpent leurs noms sur les places où le commerce français n’occupe pas le rang qu’il devrait occuper. Il faut que le discrédit qu’entraîne la calomnie desfausses marques fasse place au crédit légitime dont jouirait l’industrie française, qui trouve des ennemis dans ses contrefacteurs, surtout à l’étranger, où la contrefaçon sait prendre le titre même de l’original.
g 4. Il faut s’entendre sur le mot de propriété; examiner de quelle part doit venir la consécration du droit; voir si Y examen préalable, cette odieuse sujétion qui n’a que le caprice et l’ignorance pour guide peut être adopté pour régulateur de ce droit sacré.
Cela fait, il convient de manifester confiance et respect pour les tribunaux5, en ce qui concerne leur compétence sur la question de la propriété en général, et ne rien faire qui puisse affaiblir leur juridiction, qui doit être le fondement delà loi sur ces matières ; mais on doit examiner si, pour être guidés dans les questions en litige sur les droits de l’inventeur, il n’est pas convenable, et même absolument •nécessaire, de donner aux tribunaux ordinaires des Conseils spéciaux, composés d’hommes compétents, qui puissent éclairer les magistrats sur les questions techniques, en sorte que l’enquête sur ce point ne soit pas seulement facultative, mais obligatoire.
g 5. Un des points les plus délicats sur cette matière, une des préoccupations les plus vives de notre esprit, c’est la nécessité de provoquer, de la part des nations étrangères, l’examen international de cette grande question. La propriété intellectuelle a ses plus ardents ennemis à l’étranger. La contrefaçon y règne impudemment ; et certes, cette piraterie officielle, ce vol accrédité, passé dans les rangs du commerce, cette industrie qui a su donner à l’escopette du bandit la forme d’une arme de légitime défense, n’est pas une des monstruosités les moins curieuses de notre siècle. 11 faut bien pourtant arriver à la briser dans les mains de ceux, qui la manient si habilement. 11 faut donc arriver bientôt à appeler, par voie de conventions internationales, les Etats étran-
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Nota — En adressant franco un mandat de 12 fr. 50 c. à l’ordre du gérant, les abonnés pour la durée de l’Exposition, recevront le journal jusqu’au 1er août 1852. Pour les nouveaux Abonnés, collection antérieure au 1er août, 12 fr. 50 c (Ajouter 2 fr. ou 3 fr. 50 c. pour la prime).
BULLETIN INDUSTRIEL.
I.
RÉFORME DE LA LOI DE I 844.
Ainsi que nous l’annoncions dans notre dernier numéro, T agitation pacifique que nous provoquons fait de rapides progrès. De toutes parts, nous recevons des adhésions ferventes: l’Industrie veut enfin être délivrée des entraves qui l’étreignent; elle sent que la législation qui la régit ne peut subsister plus longtemps : Les adversaires les plus décidés des droits imprescriptibles du génie et du travail, commencent à porter leurs réflexions sur une question brûlante ; ils dédaignaient le droit de la propriété intellectuelle ; ils se refusaient à en examiner à fond le principe; ils méconnaissaient l’influence salutaire qui devait nécessairement s’exercer sur les produits moraux et matériels de ce travail vivifiant de l’invention qui s’éteint dans la lutte et qui peut s’illuminer dans le triomphe. Nous recevons des adhésions de la part de publicistes qui, jusqu’à ce jour, ne consentaient même pas à s’éclairer ; en un mot, la réforme des vieux préjugés, des vieilles traditions, des vieilles lois se prépare : elle se fera.
Au commencement du mois d’octobre prochain, la question sera mise à l’ordre du jour, non pas à l’état de spéculation stérile, mais comme projet définitif de loi sur la propriété intellectuelle : et quand des esprits supérieurs, quand des hommes, appartenant à toutes les branches de l’industrie moderne, viendront enfin discuter courageusement, hardiment, sans réserve, une loi qui renferme le salut des producteurs les plus utiles pour l’humanité, il est probable, il est certain que les pouvoirs se décideront à leur tour, à se laisser saisir de cette question qui, si elle triomphe, peut, nous le répétons parce que nous en sommes convaincus, donner un nouvel élan à l’industrie, c’est-à-dire à la production, au génie, à l’économie, au bien-être universel.
Eh ! que l’on ne croie pas que nous nous fassions illusion. Nous savons que nous avons affaire à des incrédules : Nous nous attendons aux criailleries de certains économistes, qui prennent leurs chiffres pour vérités évangéliques, et qui ont formé contre le progrès une camarilla entêtée, renfermée dans la citadelle de leurs doctrines, et se croyant forts parce que l’on ne daigne pas les attaquer. Que le jour de la discussion arrive ; on ne les retrouvera plus. Les inventeurs ! il n’en parlaient qu’avec des sarcasmes : mais le génie marche toujours; et plus ses droits deviendront forts, plus les sarcasmes perdront de leur à-propos ; peut-être, à leur tour, les économistes viendront-ils réclamer un brevet qu’on leur accordera pour avoir inventé la courte échelle des grandeurs qu’ils se sont faite à eux-mêmes et qui les a fait monter les uns sur les autres au faîte des honneurs, où du reste, une fois arrivés, ils se sont empressés de ne plus rien chiffrer, de ne plus parler de leurs calculs, et se sont bien gardés surtout de faire, en quoi que ce soit, l’application de ces grandes théories vides et impraticables dont ils se sont
servi pour parvenir, et qu’ils ont reniées du moment où ils sont parvenus.
Nous avons assisté, hier, à la séance du Comité des inventeurs et des artistes industriels ; et là, en présence de nos collègues, parmi lesquels se trouvait M. Jobard (de Bruxelles) qui, pendant son séjour momentané à Paris, assiste assiduement à nos travaux, la question de notre meeting d’octobre s’est agitée. Nous faisons appel à tous les hommes qui veulent, comme nous, une réforme radicale de la loi de 1844 : Préparons nous à la discussion.
Afin de ne pas perdre un temps précieux, nous aurons, avant les séances qui seront consacrées à la discussi on ^ élaboré un projet de loi qui sera distribué le premier jour. Si des modifications, si des amendements sont proposés, ils devront se produire lors des débats, qui s’ouvriront dans la seconde séance : mais, d’ici là, nous convions nos lecteurs et le corps si nombreux des inventeurs, des artistes, des littérateurs, qui sentent tout l’intérêt de cette grande question, de nous adresser leurs observations, leurs projets, leurs adhésions. Déjà, nous en avons en réserve un grand nombre ; et, à cet égard, un mot est nécessaire :
En France on a l’habitude, déplorable selon nous, de ne rien faire tant que les pouvoirs organisés ne sont pas saisis d’une question. En Angleterre, on prépare dans le calme, au milieu des préoccupations des hommes politiques et des législateurs, des travaux qui leur viennent en aide, se présentent à leurs yeux comme autant d’enquêtes utiles à l’élaboration des lois, sont l’écho de l’opinion publique, rectifient, de cette sorte, les erreurs qui pourraient prendre crédit dans le sein du Parlement.
Il se passe, chez nos voisins, en matière législative, ce qui se pratique en matière de désordre; on n’a pas idée, chez nous, deces réunions-monstresquelesAn-glais ont coutume de provoquer, lorsqu’il se présente une question d’intérêt public à discuter. En France, l’émeute, et peut-être une révolution s’en suivrait; l’aspect seul de ces masses réunies suffirait pour effrayer les esprits, et de l’effroi des spectateurs naîtrait, sans doute, l’audace des acteurs. Le flot révolutionnaire grandirait ; et au lieu d’une réunion d’hommes se préparant à une discussion utile et sage , on serait tout surpris de voir s’amonceler des vagues d’hommes ardents, prompts à briser ce qui se trouverait sur leur passage ; le but même de ces réunions serait oublié. Il faut, chez nous, des masses de troupes pour contenir des masses d’hommes sans armes : En Angleterre, le sentiment de l’ordre est tel, que chaque citoyen se fait, de lui-même, le gardien de l’ordre général; et la loi qui donne, dans tous les pays, le droit de contenir et d’arrêter un turbulent s’applique en Angleterre, pendant qu’elle n’est, chez nous, qu’une lettre morte. Chez nos voisins, pas de police occulte, pas de ces moyens secrets, cachés, soupçonneux, qui jettent dans les populations le germe de la défiance et des calomnies. Tous les amis de l’ordre se tiennent par la main, au grand jour ; et c’est ainsi que, sans danger, sans désordre,, les meetings, les hustings (réunions d’électeurs), les fêtes publiques, ne sont pour le pouvoir l’objet d’aucune crainte, et ne causent aucune levée de troupes.
En matière législative cette merveilleuse faculté de pouvoir réunir sur un seul point les intéressés pour discuter la question, qui sera bientôt à l’ordre du jour, rend un double service à la loi même en discussion ; le législateur et le pays sont ainsi, par le fait, en communication permanente de pensée et d’efforts dans un but commun. L’enquête est continuelle; la loi se fait alors, non plus alors par surprise, au pas de course d’une discussion sans examen, comme presque toutes les lois spéciales, mais sous l’influence de ces lumières qui se répandent du dehors au-dedans, qui viennent, dans les hésitations de législateurs quelquefois incompétents, les décider au nom des intéressés, dont la voix est entendue parce qu’elle est modérée et pleine de réserve; et c’est ainsi, comme on le verra plus loin, à propos de la loi des brevets qui vient d’être ajournée par le Parlement, après avoir été adoptée, que les exigences légitimes de l’opinion viennent changer complètement les prémisses d’une discussion, et souvent même les décisions prises par le législateur.
Si nous avous donné à notre pensée quelque développement, ce n’est pas sans motif.
Nous désirons faire, à l’occasion de la réforme salutaire que nous poursuivons, une tentative de ces enquêtes raisonnables, sensées, et tout à la fois effi-
caces et puissantes, que nos voisins savent produire avec tant de succès. Dans une question de cette nature, qui a pour base le travail, l’ordre, la conservation des intérêts sacrés d’une propriété respectable à l’égal de la propriété immobilière, nous aurons le concours des amis de la tranquillité publique; et notre discussion, soyons-en sûrs, s’ouvrira et se maintiendra dans le calme le plus absolu.
Il nous reste maintenant à en préparer les éléments.
Nous avons, dans nos numéros précédents (voiries nos 8 à J 4) exposé nos principes, et formulé en partie nos projets. Nous appelons l’attention de nos lecteurs sur plusieurs points très-importants du programme de la discussion qui s’ouvrira, et à laquelle nous leur demandons de venir prendre part.
Nous leur présentons ici, sous forme de questions à résoudre, les différents points sur lesquels devra rouler la discussion, et qui d’avance doivent, en les préoccupant, provoquer de leur part des observations que nous leur demandons de nous adresser, afin qu’au jour de la discussion générale, un rapport en soit fait, et que le projet définitif qui sera proposé, puis adopté, réponde bien aux vœux des inventeurs, des artistes et des littérateurs.
§ Ier. — Toute bonne loi doit reposer sur l’interprétation saine, sensée, claire et sans ambages, du principe qui la dicte. Or, selon nous, la définition de I’Invention n’est pas encore faite dans nos lois, selon les progrès qui sont faits chaque jour.
§ 2.—Dans notre pensée, la durée des brevets est la question fondamentale de la sécurité publique : Plus le droit sera fortement garanti, plus le génie produira à l’aise, et trouvant dans cette garantie un élément de fortune matérielle, plus il se développera et plus l’humanité profitera de cette production, de ce travail incessant du génie.
Ici les droits de la société se présentent à leur tour, et contre la garantie qu’elle assure, la société demande l’équivalent de la sauvegarde que l’inventeur lui doit. C’est une question de transaction ou d’équilibre.
§ 3. L’industrie, pour être prospère, doit repousser tous les moyens illicites ou félons ; elle doit conquérir dans le monde, sur les marchés du globe, une réputation de probité intacte. U ne faut pas que les œuvres faites avec loyauté souffrent de la déloyauté avec laquelle certains produits usurpent leurs noms sur les places où le commerce français n’occupe pas le rang qu’il devrait occuper. Il faut que le discrédit qu’entraîne la calomnie desfausses marques fasse place au crédit légitime dont jouirait l’industrie française, qui trouve des ennemis dans ses contrefacteurs, surtout à l’étranger, où la contrefaçon sait prendre le titre même de l’original.
g 4. Il faut s’entendre sur le mot de propriété; examiner de quelle part doit venir la consécration du droit; voir si Y examen préalable, cette odieuse sujétion qui n’a que le caprice et l’ignorance pour guide peut être adopté pour régulateur de ce droit sacré.
Cela fait, il convient de manifester confiance et respect pour les tribunaux5, en ce qui concerne leur compétence sur la question de la propriété en général, et ne rien faire qui puisse affaiblir leur juridiction, qui doit être le fondement delà loi sur ces matières ; mais on doit examiner si, pour être guidés dans les questions en litige sur les droits de l’inventeur, il n’est pas convenable, et même absolument •nécessaire, de donner aux tribunaux ordinaires des Conseils spéciaux, composés d’hommes compétents, qui puissent éclairer les magistrats sur les questions techniques, en sorte que l’enquête sur ce point ne soit pas seulement facultative, mais obligatoire.
g 5. Un des points les plus délicats sur cette matière, une des préoccupations les plus vives de notre esprit, c’est la nécessité de provoquer, de la part des nations étrangères, l’examen international de cette grande question. La propriété intellectuelle a ses plus ardents ennemis à l’étranger. La contrefaçon y règne impudemment ; et certes, cette piraterie officielle, ce vol accrédité, passé dans les rangs du commerce, cette industrie qui a su donner à l’escopette du bandit la forme d’une arme de légitime défense, n’est pas une des monstruosités les moins curieuses de notre siècle. 11 faut bien pourtant arriver à la briser dans les mains de ceux, qui la manient si habilement. 11 faut donc arriver bientôt à appeler, par voie de conventions internationales, les Etats étran-
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 99,11 %.
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