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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
travaillerez et dormirez au besoin sans aucun danger:
LA BOTTE MARINE.
Figurez-vous une grande botte en tôle de trente à cinquante pieds de long, dont l’embouchure est attachée aux flancs d’un bateau, tandis que le pied traîne au fond de l’eau sur le sable. Il est évident que vous descendrez facilement, armé d’une lanterné dans cette espèce de puits en tôle, avec une corde à noeuds ou des tasseaux posés à cet effet. — Vous ne perdrez pas le ciel de vue et vous pourrez causer avec vos amis. — Vous voilà donc couché sur un matelas , dans le pied de la botte, vous placez votre lanterne sous l’embouchure d’un petit tuyau qui conduit sa fumée jusqu’en haut et opère la ventillation de cet étroit habitacle.— La lanterne, placée devant un verre, permet de voir, par d’autres verres scellés dans les parois, les épaves que vous cherchez ; — dès que vous avez découvert quelque chose à votre portée, vous l’accrochez avec des crampons munis de cordes et vous criez de virer le cabestan du navire qui enlève tantôt un tonneau, tantôt Uti canon, tantôt une poutre.
Si vous devez couper quelque chose qui vous gène vous prenez une scie ou une hache accrochées à l’extérieur de la botte-marine : S’il s’agit de pêcher des huîtres, du corail ou des éponges (I ), vous les détachez, vous en emplissez des sacs et vous criez: all right ! quand ils sont pleins.
Mille plongeurs malais, indous ou colies, fussent-ils capables de rester trois minutes sous l’eau, ne feraient pas autant d’ouvrage qu’une botte marine.
Nous croyons qu’il ne se passerait pas beaucoup d’années avant que dix compagnies ne se fussent formées et enrichies par ce moyen, s’il était patenté ; mais comme nous le jetons à la voirie du domaine public, personne n’en profitera.
Nous allions oublier de dire comment le pêcheur de la botte-marine peut passer ses bras hors de sa prison pour manœuvrer ses outils; cela est fort simple ; on réserve des trous dans lesquels il fourre ses bras jusqu’à l’épaule ; il peut donc choisir et décrocher les instruments de sa boutique extérieure. C’est bien, dites-vous, mais vous voudriez savoir, peut-être, comment l’eau n’entre pas chez lui quand j? retire ses bras? — Vous ne devinez pas? il faut donc tout vous dire ? Eh bien ! il ne fourre pas ses bras dans l’eau, mais dans des gants en gutta percha, avec des doigts en caoutchouc vulcanisés ou dans des sortes de brassarts articulés, comme ceux des vielles armures ou des queues de homard, combinés de manière à ce que l’eau n’exerce pas de pression sur la membrane intérieure et que les anneaux ou rondelles métalliques seules en supportent le poids
Si vous n’avez pas assez d’esprit d’invention pour compléter cet appareil, nous suppléerons volontiers à ce qui pourrait vous manquer, à condition que vous gardiez pour vous toutes les perles que vous ramasserez; pour ce qui est des éponges, c’est autre chose ; nous retenons la plus grosse, il y en a qui pèsent 15 kilog. au Canada ; nous en avons vu à l’exposition, mais nous préférons celles de Tur quie, elles sont moins lourdes et plus fines.
Nous vous dirons en passant, qu’il existe dans le golfe du Mexique, un successeur de.Nicolas-pesce le Napolitain, qui remplit un sac de cuir dur avec les feuilles de certaine plante arrosées d’une certaine substance. Il se fourre la tète dedans et reste huit minutes sous l’eau; nous croyons que la substance est de la chaux, ou de l’eau de chaux, et que l’herbe est une herbe quelconque; la chaux s’empare d’une partie de l’acide carbonique qu’il expire et les feuilles contiennent une petite provision d’air dans leurs interstices.
Ce sac serait d’un grand secours aux plongeurs de profession, à ceux de Ceyland, surtout, qui ne peuvent demeurer sous l’eau que pendant une minute et demie, pour rapporter une demie douzaine d’huîtres, qui ne contiennent souvent rien du tout ; ce que voyant, le lieutenant Elliotse mit à chercher le moyen de distinguer les huîtres fécondes, des huîtres qui ne le sont pas; il reconnut bientôt que la perle était provoquée par une espèce d’insecte téré-
(i) Triturer des éponges et les dinamiser homœpathi-quement était le désespoir des hahnemaniens. Le docteur Mure, a résolu ce problème. Sa machine de por-phire vient d’être acquise, par un docteur anglais, à ïrn prix considérable.
LE PALAIS DE CRISTAL.
braire, qui s’attachait sur les coquilles pour y forer ua trou, par lequel il introduit son aiguillon ou son suçoir, pour se nourrir de la substance de l’huître ; celle-ci sentant venir l’ennemi, comme une somnambule, s’applique à neutraliser son travail en déposant sur le point faible, la substance de la nacre qu’elle sècrette.
Plus l’insecte pousse sa mine, plus elle augmente l’épaisseur de sa fortification ; si son ennemi est fort et persévérant, la perle devient très-grosse; mais tous ces foreurs ne sont pas des j\mlots, ils se découragent quelquefois et creusent un nouveau puits ce qui produit une nouvelle perle.
Si plusieurs insectes s’unissent en ateliers nationaux pour travailler à côté l’une de l’autre, l’huître étend sa fortification à tous les trous voisins et produit ces grosses perlasses mal formées, dont le musée de Dresde est rempli, et dont M. Hope d’Amsterdam a exposé un échantillon monstrueux; c’est-à-dire gros comme la main d’un petit enfant; il faut bien spécifier pour ne pas donner lieu à la méprise de ce rapporteur qui a pris le bloc de cristal natif, exposé par le duc de Devonshire, pour le Ko-i-noor.
Le lieutenant Elüot s’étant procuré un certain nombre d’huîtres munies de leurs ennemis, les a déposées dans un bassin placé dans son appartement où il a pu observer, à son aise, toutes les manœuvres que nous venons de décrire.
Mais ces insectes s’étant multipliés, il leur fournit des huîtres intactes qui furent également fécondées. Bientôt l’idée lui vint d’établir une fabrique de perles, laquelle réussit parfaitement.
Il a déjà expédié à un de 'ses amis d’Ecosse, une certaine quantité d’insectes que celui-ci a mis de suite à l’œuvre sur de grosses moules nationales anglaises qui produisent des perles, dont on peut voir de très-beaux échantillons à l’Exposition ; mais elles sont un peu grises et noirâtres, parce que l’orient de la nacre de moule n’est ni aussi pur ni aussi blanc que celui de la nacre de l’huître.
Les moules de Belgique portent également des perles, mais elles sont très petites ; on en a cependant trouvé dans un ruisseau du Luxembourg qui avaient la grosseur d’un pois.
Les inventeurs sont, dit-on $ en marché avec le gouvernement pour la vente d’une douzaine de leurs insectes, qu’on déposerait dans les ruisseaux à moules de la Belgique : l’introduction de cette industrie serait un nouveau bienfait pour le pays, qui se délivrerait ainsi du tribut qu’il paye à l’étranger, probablement avec de la dentelle de Bruxelles.
Depuis longtemps les Chinois possèdent le secret du lieutenant Elliot; ils forcent les huîtres à produire des perles en introduisant dans leur coquille, quand elle s’ouvre, un petit grain de^ quartz anguleux qui les gêne et qu’elles entourent de nacre pour les arrondir et ne plus en être blessée; ces perles ne tiennent pas à la coquille et sont parfaitement rondes. Les dames qui désireraient savoir si leurs perles sont de fabrique chinoise n’ont qu’à les écraser, elles en seront aussi sûres, quand elles y trouveront le grain de sable en question, que M. Dumas a été sûr du nombre d’atômes d’acide carbonique que contenait le diamant qu’il a brûlé. D’autres Chinois pratiquent de petits trous avec des aiguilles d’aciersurles coquilles; l’huitre croyant avoir affaire à son ennemi le taret, se fortifie contre celui-ci, et forme de la sorte des perles aussi grosses que celles dont Cléopâtre a fait son déjeûner.
On ne sait pas jusqu’où pourrait s’étendre l’esprit de l’invention, si on ne s'appliquait’pas à le comprimer; mais c’est, un peu la faute des inventeurs, qui se vantent tout haut de venir faire une révolution dans le monde industriel ; or, comme on a peur des révolutions, on craint les révolutionnaires; c’est pour cela qu’on les repousse et qu’on les condamne à l’amende des brevets pour refroidir 1 esprit de révolte qui les anime.
Nous les engageons à être plus modestes et à cacher leur jeu afin, qu’on les laisse opérer en paix leur Dévolution, qui se fera sans que les hommes d’Etat s’en doutent.
Il est prudent de ne pas remuer l’oreiller du statu quo sur lequel ils dorment si bien.
A propos d’huîtres, comme nos pères disaient à propos de bottes, pour faire une transition, nous dirons un mot des applications sur la mousseline, des fragments d’élitres d’insectes bleus et rouges, dont les Mexicains et les Indiens ont eu, peut-être en même temps, l’idée d’ornér leurs vêtements; ils se procurent une provision de carapaces de oantha-
231
rides, de coléoptères et d’autres insectes à chasubles irisées, dont ils parsèment les robes de bal de leurs élégantes, ils les arrangent même en pétales et en font des fleurs et des bouquets. De semblables essais ont été tentés en France, sans avoir obtenu grand succès; mais un fabricant de Manchester fait quelque chose de plus manufacturier : il découpe au rouleau gravé, des feuilles de velours qu’il colle avec une solution de gutta-percha sur la mousseline ou le tulle; il les répand en semis, ou les arrange en guirlandes pleines de grâce.
Nous allons voir cette industrie d’application prendre un très-grand développement, avant peu d’années : la gutta-perecha, étant insoluble dans l’eau, comme le caout-chouc, va s’étendre à tous nos vêtements; Macintosh, annonce qu’il confectionne des habits complets sans un coup d’aiguille, et il y a déjà des paletots de ce genre aux vitrines de quelques modistes parisiens. Désormais, tous nos vêtements seront collés et vraiment nos tailleurs méritent de l’être, car ils abusent de l’aiguille d’une manière étrange, quand iis disent qu’un habit leur coûte 80 francs de façon.
L’aiguille, cette sublime invention a donc fait son temps, comme les locomotives font le leur, rt nous serons bien étonnés de dévoir mépriser, à la prochaine exhibition, tout ce que nous admirons aujourd’hui dans le Palais de Cristal, si l’on ne tue pas l’inventeur, cet être abominable qui finira par nous donner tout ce qui nous manque, sans fatigue et sans peine; car le,présomptueux, parce qu’on ne cesse de l’appeler créateur, s’imagine sans doute que c’est à lui que s’adresse cette longue prière de l’humanité souffrante : Domine, libéra nos a malo ! Monsieur, délivrez-nous du mal, s’il vous plaît !
JOBARD.
DE LA RUSSIE INDUSTRIELLE.
(Quatrième article. )
En quittant le sanctuaire splendide où scintille cette magnificence aristocratique donl nous avons essayé de donner une idée dans notre dernier article, nous sentons et l’insuffisance du cadre qui nous est dévolu et la pauvreté des couleurs dont nous avons fait usage; du reste, l’imperfection du tableau sera nettement expliquée lorsque nous aurons dit que le seul apport du prince Demidoff, se composant d’uneeentaine d’objets s’élevant ensemble à une valeur de plus de 500,000 fr. et formant une sorte de musée particulier, demanderait déjà tout un volume à celui qui en voudrait rendre convenablement compte. A propos de ce remarquable exposant nous devons relever une erreur qui s’est glissée dans notre dernier numéro; la fameuse porte en malachite qui a excité à un si haut degré l’admiration des visiteurs est d’une élévation de 14 pieds et demi et non pas de 10 comme cela a été dit par incorrection; quant à la série d’objets qui accompagnent cette pièce monumentale, on en trouvera la nomenclature dans une autre page à côté du dessin d’un des grands vases dont il a déjà été fait mention.
Le personnel des Beaux-Arts russes aura, sans doute, à nous accuser de beaucoup d’omissions, car le nombre et la valeur des artistes de ce pays dépassent le temps et l’espace que nous avons à leur consacrer; mais comme cette accusation, que nous partagerons avec bien d’autres, ne peut finalement que témoigner de l’importance de ceux qui la formulent, il en résulte que, flatteuse pour ceux-ci, elle devient, somme toute, assez légère pour nous. Nos omissions n’iront pas, toutefois, jusqu’à perdre de vue les travaux délicats et d’une rare perfection du comte Tolstoy.
Grand dessinateur, mouleur de premier ordre, le comte Tolstoy, vice-président de l’Académie impé riale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, s’est appliqué à-la galvano-plaslique et il a obtenu dans celte voie spéciale des résultats considérables. On voit, dans la part qui leconcerne à l’Exposition, une belle reproduction de la porte d’entrée de la cathédrale de Moscou; quaire portails colossaux de 30 pieds d’élévation, ont été exécutés sur ce modèle par le comte Tolstoy, qui expose encore divers bas-reliefs, notamment une Vierge et l’Enfant Jésus, exécutés pour'servir de fronton au portail, et un sujet de l’Odyssée. On remarque, en outre, un beau médaillon représentant l’empereur Nicolas revêtu de l’anc'en costume des guerriers Slaves. Mais le noble artiste ne s’est pas arrêté à ce genre, dans lequel il
(Voir la smle page 234.)
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LA BOTTE MARINE.
Figurez-vous une grande botte en tôle de trente à cinquante pieds de long, dont l’embouchure est attachée aux flancs d’un bateau, tandis que le pied traîne au fond de l’eau sur le sable. Il est évident que vous descendrez facilement, armé d’une lanterné dans cette espèce de puits en tôle, avec une corde à noeuds ou des tasseaux posés à cet effet. — Vous ne perdrez pas le ciel de vue et vous pourrez causer avec vos amis. — Vous voilà donc couché sur un matelas , dans le pied de la botte, vous placez votre lanterne sous l’embouchure d’un petit tuyau qui conduit sa fumée jusqu’en haut et opère la ventillation de cet étroit habitacle.— La lanterne, placée devant un verre, permet de voir, par d’autres verres scellés dans les parois, les épaves que vous cherchez ; — dès que vous avez découvert quelque chose à votre portée, vous l’accrochez avec des crampons munis de cordes et vous criez de virer le cabestan du navire qui enlève tantôt un tonneau, tantôt Uti canon, tantôt une poutre.
Si vous devez couper quelque chose qui vous gène vous prenez une scie ou une hache accrochées à l’extérieur de la botte-marine : S’il s’agit de pêcher des huîtres, du corail ou des éponges (I ), vous les détachez, vous en emplissez des sacs et vous criez: all right ! quand ils sont pleins.
Mille plongeurs malais, indous ou colies, fussent-ils capables de rester trois minutes sous l’eau, ne feraient pas autant d’ouvrage qu’une botte marine.
Nous croyons qu’il ne se passerait pas beaucoup d’années avant que dix compagnies ne se fussent formées et enrichies par ce moyen, s’il était patenté ; mais comme nous le jetons à la voirie du domaine public, personne n’en profitera.
Nous allions oublier de dire comment le pêcheur de la botte-marine peut passer ses bras hors de sa prison pour manœuvrer ses outils; cela est fort simple ; on réserve des trous dans lesquels il fourre ses bras jusqu’à l’épaule ; il peut donc choisir et décrocher les instruments de sa boutique extérieure. C’est bien, dites-vous, mais vous voudriez savoir, peut-être, comment l’eau n’entre pas chez lui quand j? retire ses bras? — Vous ne devinez pas? il faut donc tout vous dire ? Eh bien ! il ne fourre pas ses bras dans l’eau, mais dans des gants en gutta percha, avec des doigts en caoutchouc vulcanisés ou dans des sortes de brassarts articulés, comme ceux des vielles armures ou des queues de homard, combinés de manière à ce que l’eau n’exerce pas de pression sur la membrane intérieure et que les anneaux ou rondelles métalliques seules en supportent le poids
Si vous n’avez pas assez d’esprit d’invention pour compléter cet appareil, nous suppléerons volontiers à ce qui pourrait vous manquer, à condition que vous gardiez pour vous toutes les perles que vous ramasserez; pour ce qui est des éponges, c’est autre chose ; nous retenons la plus grosse, il y en a qui pèsent 15 kilog. au Canada ; nous en avons vu à l’exposition, mais nous préférons celles de Tur quie, elles sont moins lourdes et plus fines.
Nous vous dirons en passant, qu’il existe dans le golfe du Mexique, un successeur de.Nicolas-pesce le Napolitain, qui remplit un sac de cuir dur avec les feuilles de certaine plante arrosées d’une certaine substance. Il se fourre la tète dedans et reste huit minutes sous l’eau; nous croyons que la substance est de la chaux, ou de l’eau de chaux, et que l’herbe est une herbe quelconque; la chaux s’empare d’une partie de l’acide carbonique qu’il expire et les feuilles contiennent une petite provision d’air dans leurs interstices.
Ce sac serait d’un grand secours aux plongeurs de profession, à ceux de Ceyland, surtout, qui ne peuvent demeurer sous l’eau que pendant une minute et demie, pour rapporter une demie douzaine d’huîtres, qui ne contiennent souvent rien du tout ; ce que voyant, le lieutenant Elliotse mit à chercher le moyen de distinguer les huîtres fécondes, des huîtres qui ne le sont pas; il reconnut bientôt que la perle était provoquée par une espèce d’insecte téré-
(i) Triturer des éponges et les dinamiser homœpathi-quement était le désespoir des hahnemaniens. Le docteur Mure, a résolu ce problème. Sa machine de por-phire vient d’être acquise, par un docteur anglais, à ïrn prix considérable.
LE PALAIS DE CRISTAL.
braire, qui s’attachait sur les coquilles pour y forer ua trou, par lequel il introduit son aiguillon ou son suçoir, pour se nourrir de la substance de l’huître ; celle-ci sentant venir l’ennemi, comme une somnambule, s’applique à neutraliser son travail en déposant sur le point faible, la substance de la nacre qu’elle sècrette.
Plus l’insecte pousse sa mine, plus elle augmente l’épaisseur de sa fortification ; si son ennemi est fort et persévérant, la perle devient très-grosse; mais tous ces foreurs ne sont pas des j\mlots, ils se découragent quelquefois et creusent un nouveau puits ce qui produit une nouvelle perle.
Si plusieurs insectes s’unissent en ateliers nationaux pour travailler à côté l’une de l’autre, l’huître étend sa fortification à tous les trous voisins et produit ces grosses perlasses mal formées, dont le musée de Dresde est rempli, et dont M. Hope d’Amsterdam a exposé un échantillon monstrueux; c’est-à-dire gros comme la main d’un petit enfant; il faut bien spécifier pour ne pas donner lieu à la méprise de ce rapporteur qui a pris le bloc de cristal natif, exposé par le duc de Devonshire, pour le Ko-i-noor.
Le lieutenant Elüot s’étant procuré un certain nombre d’huîtres munies de leurs ennemis, les a déposées dans un bassin placé dans son appartement où il a pu observer, à son aise, toutes les manœuvres que nous venons de décrire.
Mais ces insectes s’étant multipliés, il leur fournit des huîtres intactes qui furent également fécondées. Bientôt l’idée lui vint d’établir une fabrique de perles, laquelle réussit parfaitement.
Il a déjà expédié à un de 'ses amis d’Ecosse, une certaine quantité d’insectes que celui-ci a mis de suite à l’œuvre sur de grosses moules nationales anglaises qui produisent des perles, dont on peut voir de très-beaux échantillons à l’Exposition ; mais elles sont un peu grises et noirâtres, parce que l’orient de la nacre de moule n’est ni aussi pur ni aussi blanc que celui de la nacre de l’huître.
Les moules de Belgique portent également des perles, mais elles sont très petites ; on en a cependant trouvé dans un ruisseau du Luxembourg qui avaient la grosseur d’un pois.
Les inventeurs sont, dit-on $ en marché avec le gouvernement pour la vente d’une douzaine de leurs insectes, qu’on déposerait dans les ruisseaux à moules de la Belgique : l’introduction de cette industrie serait un nouveau bienfait pour le pays, qui se délivrerait ainsi du tribut qu’il paye à l’étranger, probablement avec de la dentelle de Bruxelles.
Depuis longtemps les Chinois possèdent le secret du lieutenant Elliot; ils forcent les huîtres à produire des perles en introduisant dans leur coquille, quand elle s’ouvre, un petit grain de^ quartz anguleux qui les gêne et qu’elles entourent de nacre pour les arrondir et ne plus en être blessée; ces perles ne tiennent pas à la coquille et sont parfaitement rondes. Les dames qui désireraient savoir si leurs perles sont de fabrique chinoise n’ont qu’à les écraser, elles en seront aussi sûres, quand elles y trouveront le grain de sable en question, que M. Dumas a été sûr du nombre d’atômes d’acide carbonique que contenait le diamant qu’il a brûlé. D’autres Chinois pratiquent de petits trous avec des aiguilles d’aciersurles coquilles; l’huitre croyant avoir affaire à son ennemi le taret, se fortifie contre celui-ci, et forme de la sorte des perles aussi grosses que celles dont Cléopâtre a fait son déjeûner.
On ne sait pas jusqu’où pourrait s’étendre l’esprit de l’invention, si on ne s'appliquait’pas à le comprimer; mais c’est, un peu la faute des inventeurs, qui se vantent tout haut de venir faire une révolution dans le monde industriel ; or, comme on a peur des révolutions, on craint les révolutionnaires; c’est pour cela qu’on les repousse et qu’on les condamne à l’amende des brevets pour refroidir 1 esprit de révolte qui les anime.
Nous les engageons à être plus modestes et à cacher leur jeu afin, qu’on les laisse opérer en paix leur Dévolution, qui se fera sans que les hommes d’Etat s’en doutent.
Il est prudent de ne pas remuer l’oreiller du statu quo sur lequel ils dorment si bien.
A propos d’huîtres, comme nos pères disaient à propos de bottes, pour faire une transition, nous dirons un mot des applications sur la mousseline, des fragments d’élitres d’insectes bleus et rouges, dont les Mexicains et les Indiens ont eu, peut-être en même temps, l’idée d’ornér leurs vêtements; ils se procurent une provision de carapaces de oantha-
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rides, de coléoptères et d’autres insectes à chasubles irisées, dont ils parsèment les robes de bal de leurs élégantes, ils les arrangent même en pétales et en font des fleurs et des bouquets. De semblables essais ont été tentés en France, sans avoir obtenu grand succès; mais un fabricant de Manchester fait quelque chose de plus manufacturier : il découpe au rouleau gravé, des feuilles de velours qu’il colle avec une solution de gutta-percha sur la mousseline ou le tulle; il les répand en semis, ou les arrange en guirlandes pleines de grâce.
Nous allons voir cette industrie d’application prendre un très-grand développement, avant peu d’années : la gutta-perecha, étant insoluble dans l’eau, comme le caout-chouc, va s’étendre à tous nos vêtements; Macintosh, annonce qu’il confectionne des habits complets sans un coup d’aiguille, et il y a déjà des paletots de ce genre aux vitrines de quelques modistes parisiens. Désormais, tous nos vêtements seront collés et vraiment nos tailleurs méritent de l’être, car ils abusent de l’aiguille d’une manière étrange, quand iis disent qu’un habit leur coûte 80 francs de façon.
L’aiguille, cette sublime invention a donc fait son temps, comme les locomotives font le leur, rt nous serons bien étonnés de dévoir mépriser, à la prochaine exhibition, tout ce que nous admirons aujourd’hui dans le Palais de Cristal, si l’on ne tue pas l’inventeur, cet être abominable qui finira par nous donner tout ce qui nous manque, sans fatigue et sans peine; car le,présomptueux, parce qu’on ne cesse de l’appeler créateur, s’imagine sans doute que c’est à lui que s’adresse cette longue prière de l’humanité souffrante : Domine, libéra nos a malo ! Monsieur, délivrez-nous du mal, s’il vous plaît !
JOBARD.
DE LA RUSSIE INDUSTRIELLE.
(Quatrième article. )
En quittant le sanctuaire splendide où scintille cette magnificence aristocratique donl nous avons essayé de donner une idée dans notre dernier article, nous sentons et l’insuffisance du cadre qui nous est dévolu et la pauvreté des couleurs dont nous avons fait usage; du reste, l’imperfection du tableau sera nettement expliquée lorsque nous aurons dit que le seul apport du prince Demidoff, se composant d’uneeentaine d’objets s’élevant ensemble à une valeur de plus de 500,000 fr. et formant une sorte de musée particulier, demanderait déjà tout un volume à celui qui en voudrait rendre convenablement compte. A propos de ce remarquable exposant nous devons relever une erreur qui s’est glissée dans notre dernier numéro; la fameuse porte en malachite qui a excité à un si haut degré l’admiration des visiteurs est d’une élévation de 14 pieds et demi et non pas de 10 comme cela a été dit par incorrection; quant à la série d’objets qui accompagnent cette pièce monumentale, on en trouvera la nomenclature dans une autre page à côté du dessin d’un des grands vases dont il a déjà été fait mention.
Le personnel des Beaux-Arts russes aura, sans doute, à nous accuser de beaucoup d’omissions, car le nombre et la valeur des artistes de ce pays dépassent le temps et l’espace que nous avons à leur consacrer; mais comme cette accusation, que nous partagerons avec bien d’autres, ne peut finalement que témoigner de l’importance de ceux qui la formulent, il en résulte que, flatteuse pour ceux-ci, elle devient, somme toute, assez légère pour nous. Nos omissions n’iront pas, toutefois, jusqu’à perdre de vue les travaux délicats et d’une rare perfection du comte Tolstoy.
Grand dessinateur, mouleur de premier ordre, le comte Tolstoy, vice-président de l’Académie impé riale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, s’est appliqué à-la galvano-plaslique et il a obtenu dans celte voie spéciale des résultats considérables. On voit, dans la part qui leconcerne à l’Exposition, une belle reproduction de la porte d’entrée de la cathédrale de Moscou; quaire portails colossaux de 30 pieds d’élévation, ont été exécutés sur ce modèle par le comte Tolstoy, qui expose encore divers bas-reliefs, notamment une Vierge et l’Enfant Jésus, exécutés pour'servir de fronton au portail, et un sujet de l’Odyssée. On remarque, en outre, un beau médaillon représentant l’empereur Nicolas revêtu de l’anc'en costume des guerriers Slaves. Mais le noble artiste ne s’est pas arrêté à ce genre, dans lequel il
(Voir la smle page 234.)
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 99,04 %.
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