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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
LE PALAIS DE CIUSTAL.
QUESTIONS A RÉSOUDRE PAR L’ASSEMRLÉE INTERNATIONALE.
première série. — De la Propriété Intellectuelle.
lv« «ps*'ssSiosï. Les œuvres de l'intelligence sont-elles susceptibles de constituer une propriété analogue à la propriété ordinaire?
♦•8e 4gss«*&t§«ïa. Cette propriété se traduisant toujours en un objet matériel, échangeable, réel et transmissible, offre-t-elle des différences qui soient nature à empêcher qu’on ne l’assimile, en tout point, à la propriété ordinaire?
îi<: eincMtfgim. V a-t-il profit pour la société qu’une propriété soit dans le domaine public ou dans le domaine privé, si elle est en voie d’exploitation ?
4e «piesSiftaî. Est-il conforme au droit naturel et au oroit écrit de dépouiller les enfants de ce droit de propriété ?
5e quc«(ion. N’est-il pas d’une sage économie, en matière d’organisation politique et sociale, de donner à chacun l’espoir de parvenir au bien-être par son génie, son talent et sa probité ? et n’est-il pas plus profitable à la société d’augmenter le nombre des propriétaires et des contribuables?
«u quesilon. Les littérateurs, les artistes et les inventeurs, en général, ont-ils des droits à la possession perpétuelle ou temporaire de leurs œuvres et doivent-ils être maintenus hors du droit commun ?
question. Cette nature de propriété est-elle susceptible, comme toute autre, d’être aliénée, imposée et expropriée pour cause d’utilité publique?
deuxième série. — Des Formalités.
lre question. S’il est jugé nécessaire d’instituer la propriété nouvelle, ne pourrait-on, par une simple déclaration de principe, l’assimilera la propriété des mines pour les formalités et redevances?
‘8e qiiofiîsoH. Ne serait-il pas juste qu’aucun brevet ne fut accordé qu’après publication intégrale de la demaude et purge préalable de toute opposition légale?
Ne doit-il pas être stipulé que, dans aucun cas, le breveté ne peut nuire aux droits acquis antérieurement à sa demande?
N’est-il pas suffisant de ne mettre à la concession d’un brevet et à 1 ’exequatur d’une industrie, d’au lre condition que celle de n’être pas exploitée publiquement dans le pays depuis trois ou cinq ans ?
Æe question. N’est-il pas avantageux pour la société de permettre ta résurrection des innombrables brevets tombés dans le domaine et le délaissement publics en donnant la préférence aux anciens titulaires qui la réclameraient dans Tannée?
troisième suivie. — Impôts et Déchéance.
Irc question. Les produits de toute invention étant, susceptibles de s’acroître indéfiniment, ne serait-il pas juste que les brevets fussent frappés d’un impôt croissant, tandis que la propriété qui ne peut s’étendre resterait frappée d’un impôt fixe?
N est-il pas certain que l’impôt croissant appliqué à la propriété intellectuelle amènera un dégrèvement croissant sur la proprié.é foncière qui s'apporte aujourd’hui tout le fardeau?
quest i., ». N’est-il pas juste de ne mettre d autie terme a la durée des brevets que celui de 1 abandon du titulaire même, abandon démontré par son refus de payer la taxe annuelle?
quatrième série. — Des Tribunaux Civils.
Question. Le gouvernement et les tribunaux ont-ils quelque intérêt autre qu’un intérêt de curiosité scientifique de se livrer à la recherche de l’origine des inventions ; et ne faut-il pas, en sauvegardant le principe de leur juridiction, en matière de propriété, instituer pour éclairer leur jugement, des conseils d’hommes compétents?
cinquième série. — Des Etrangers.
Ire ((iicuion. Est-il avantageux ponr un pavs d accoi der les mêmes droits aux inventeurs étrangers qu’aux nationaux ?
2e quesiion. Est-il indifférent qu’une industrie soit exploitée dans le pays ou à l’étranger et que le prix de la main d’œuvre appartienne à l’un ou à l’autre?
3e (nicstîon. Quelle inlluenee l’institution des brevets a-t-elle exercée sur la prospérité des pays qui l’ont admise, et quels progrès ont fait les peuples qui n’ont ni reconnu, ni protégé la propriété intellectuelle ?
sixième série. — De la Contrefaçon.
tt»e*tion. Est - il plus profitable pour les États civilisés d’abolir la contrefaçon internationale que de la favoriser? Quelles preuves tire-t-on de l’exemple de la Relgique ?
L’ESPAGNE A L’EN ROSIT IÜ N.
(Deuxième article.)
Encore mal logés, mal vêtus, et même mal nourris, quoique placés dans un milieu naturellement fécond en matériaux de construction, d’ornemept et d’alimentation , l’Espagne peut être comparée à ces individus qui, doués d’une grande beauté physique, se fient paresseusement à leurs avantages natifs sans se préoccuper de cette question d’élégance ou de civilisation pour la solution de laquelle les sociétés ont inventé l’art, autrement dit la culture des éléments.
. Nous voyons chaque jour des hommes qui, sous l’éclat d’une grande perfection plastique, cachent beaucoup de gaucherie et de rudesse, tandis qu’on en rencontre d’autres dont les défauts de conformation sont gracieusement corrigés par la finesse de leur esprit et l’attrait de leurs manières, attrait et finesse toujours dûs à l’art, à la culture, à l’éducation pratique. Or, ce qui est vrai pour les individus est certain pour les sociétés ; malgré les avantages extérieurs de climat ou de territoire dont le hasard a favorisé certains peuples, il en est qui sont restés pauvres, vulgaires ou sans illustration; il en est d’autres, au contraire, qui, jetés comme l’Anglais sur un point géographiquement fâcheux, sont parvenus à occuper un rang brillant parmi les nations policées.
I)’où il faut induire que la beauté du pays qu’ils habitent n’est pas plus, pour les peuples, une condition de civilisation , que la perfection des formes corporelles n’est, pour les individus, une condition d’élégance. Posons toutefois, en fait, qu’un peuple qui appuieraiffses développements artificiels sur des bénéfices de nature, acquerrait une incontestable supériorité sur celui qui ne pourrait fonder sa civilisation que sur des éléments matériellement ingrats; la France a prouvé cette thèse, l’Amérique en poursuit actuellement la démonstration , et nous avons assez de documents pour établir que l’Espagne pourrait, s’il lui prenait fantaisie de mettre sa volonté en harmonie avec ses ressources, jouer un magnifique rôle sur la scène industrielle et artistique du monde civilisé.
Les termes mêmes de cette courte introduction laissent deviner qu’il s’ag t ici non pas de spécifier les progrès que l’Espagne a effectués, mais bien de supputer ceux qu’elle peut faire. Riche en éléments de toute sorte, cette nation est encore pauvre de manufactures; la nature a beaucoup fait pour elle, mais elle a jusqu’à ce jour be ucoup compté sur la générosité de son terroir et de son soleil et peu ou point sur ses bras ou son intelligence propres; c’est pourquoi nous voyons abonder les matières premières à l’exposition espagnole pendant que les produits de la main d’œuvre s’v montrent extrêmement rares; l’Espagne a exhibé des objets qui font honneur à la Providence. Son petit musée tourne particulièrement à la gloire de Dieu et, au point de vue de l’abnégation traditionnelle, on ne peut qu’applaudir à sa modestie; cependant, comme l’humanité a reçu 1 cencepour informer, déformer et transformer l’œuvre primaire du créateur et comme c’est particulièrement dans l’usage de cette licence que se trouve la consécration du génie des peuples, il n’est, pas hors de propos d’aviser les populations pieuses de la Péninsule que l’homme peut, sans cesser d’être, chrétien, porter une main irrévérencieuse sur la nature brute et convertir en effets d’accommodement social les matériaux rudimentaires de la mine et de la végétation.
Ce conseil n’a rien de plaisant quand on songe que les premières usines (ingénias) qu’établirent quelques industriels dans les provinces centrales dès
1820, furent considérés par les paysans espagnols, comme des œuvres de méchant esprit. Tout progrès étant une dérogation aux routines pour lesquelles les peuples casaniers ont une vénération fanatique, il en résulte que le développement de l’industrie ne peut s’opérer en Espagne que grâce à la ténacité des hommes de génie et souvent au péril de leur vie. L’intelligence publique s’est un peu élargie sur le littoral et dans les grands centres de population; mais, dans les terres, au milieu de PEstramadure, par exemple, une machine à vapeur ne saurait être établie sans entraîner avec elle l’idée de sorcellerie et les Estreminos, placés dans les environs des engrenages infernaux, ne manqueraient pas d’attribuer à cette vicinité diabolique tous les sinistres climatériques qui les pourraient venir frapper.
Cette sueeptibilité de l’esprit espagnol est nn effet immédiat de la superstition qui provient, à son tour, de l’espèce de claustration dans laquelle vit ce peuple, séparé de toute communication et de tout frottement avec les populations externes. L’Espagne a encore peu de chemins et le génie delà voierie a d’autant moins d’activité dans ce pays, qu’il a, lui aussi, à compter avec l’esprit de routine. Nous citerons, à ce propos, un fait qui donnera la mesure de la lenteur à laquelle est assujetti le progrès chez le peuple espagnol ; ce fait s’est accompli non pas dans la Péninsule, où les traditions de l’intolérance sont restées vivaces, mais dans une république espagnole de l’Amérique, où le caractère métropolitain devrait avoir subi des modifications notoires à cause de la liberté et du mélange des races que comporte l’état des lieux. Par les scrupules singuliers d’un de ses enfants libres et avancés on pourra juger des irrésolutions de la mère-patrie.
La capitale de la république Hispano-Américaine, a laquelle nous taisons allusion, se trouve séparée du port de mer par la chaîne des Cordilières, de sorte que, pour aller d’une ville à l’autre, il faut monter jusqu’au sommet de la montagne et redescendre ensuite à peu près jusqu’au niveau du point de départ; c’est un trajet d’environ sept à huit lieues pour franchir une distance qui, à vol d’oiseau, se résume, dans une lieue Tout au plus ; c’est-à-dire qu’en perçant la montagne et en formant un tunnel pour aller de la capitale au port de mer, on abrégerait la distance à parcourir des sept huitièmes. Un entrepreneur anglais proposa, il y a une dizaine d’années, à la législature du pays, un plan d’exécution pour ce tunnel; le plan fut discuté et la proposition rejetée à une forte majorité, sous le spécieux prétexte que la Providence ayant, dans sa sagesse, placé une montagne entre la mer et les plaines continentales, ce serait aller contre ses vues impénétrables que de creuser un tunnel pour relier entre eux des points qu il avait plu à Dieu de séparer dès le commencement. La notice paraîtra d’une circulation difficile, mais son exactitude nous a été attestée sur les lieux mêmes, et nous devons dire qu’en la supposant de pure invention, elle n’en mérite pas moins d’être mentionnée, attendu que les usages d’un peuple sont souvent révélés par les inventions auxquelles il donne lieu.
Cela dit, autant pour constater la situation de l’esprit public dans la Péninsule que pour décharger le gouvernement de ce pays des accusations de rétrogradation qu’il ne mérite pas, attendu qu’un gouvernement ne peut pas aller plus vite que le peuple duquel il se déduit, nous aborderons notre sujet.
Nous avons dit que l’Exposition espagnole, peu significative en fait d’objets manufacturés, était fort riche en matières premières; encore, comme l’observe fort just ment dans ses Notes, M. Ramon delà Sagra, les échantillons envoyés à Londres sont-ils insuffisants et incomplets, non-seulement en ce qui touche les productions industrielles, déjà si réduites, mais encore par rapport aux minéraux qui, constituant la principale branche des ressources nationales, forment la section la plus importante de l’Exposition. L’Espagne pouvait ne pas mettre d’a-mour-propre dans son apport au bazar universel, mais elle eût dû y mettre plus d’exactitude. Il est prouvé, par exemple, que ses mines de mercure sont les plus abondantes du monde et que leur gisement mérite de fixer à un haut degré l’attention des géologues. Cependant, dit l’habile commissaire, la série qui est à l’Exposition semble plutôt faite pour la boite d’un élève que pour donner une idée, même approximative, de merveilleuses galeries’ cJ’AI-maden.
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QUESTIONS A RÉSOUDRE PAR L’ASSEMRLÉE INTERNATIONALE.
première série. — De la Propriété Intellectuelle.
lv« «ps*'ssSiosï. Les œuvres de l'intelligence sont-elles susceptibles de constituer une propriété analogue à la propriété ordinaire?
♦•8e 4gss«*&t§«ïa. Cette propriété se traduisant toujours en un objet matériel, échangeable, réel et transmissible, offre-t-elle des différences qui soient nature à empêcher qu’on ne l’assimile, en tout point, à la propriété ordinaire?
îi<: eincMtfgim. V a-t-il profit pour la société qu’une propriété soit dans le domaine public ou dans le domaine privé, si elle est en voie d’exploitation ?
4e «piesSiftaî. Est-il conforme au droit naturel et au oroit écrit de dépouiller les enfants de ce droit de propriété ?
5e quc«(ion. N’est-il pas d’une sage économie, en matière d’organisation politique et sociale, de donner à chacun l’espoir de parvenir au bien-être par son génie, son talent et sa probité ? et n’est-il pas plus profitable à la société d’augmenter le nombre des propriétaires et des contribuables?
«u quesilon. Les littérateurs, les artistes et les inventeurs, en général, ont-ils des droits à la possession perpétuelle ou temporaire de leurs œuvres et doivent-ils être maintenus hors du droit commun ?
question. Cette nature de propriété est-elle susceptible, comme toute autre, d’être aliénée, imposée et expropriée pour cause d’utilité publique?
deuxième série. — Des Formalités.
lre question. S’il est jugé nécessaire d’instituer la propriété nouvelle, ne pourrait-on, par une simple déclaration de principe, l’assimilera la propriété des mines pour les formalités et redevances?
‘8e qiiofiîsoH. Ne serait-il pas juste qu’aucun brevet ne fut accordé qu’après publication intégrale de la demaude et purge préalable de toute opposition légale?
Ne doit-il pas être stipulé que, dans aucun cas, le breveté ne peut nuire aux droits acquis antérieurement à sa demande?
N’est-il pas suffisant de ne mettre à la concession d’un brevet et à 1 ’exequatur d’une industrie, d’au lre condition que celle de n’être pas exploitée publiquement dans le pays depuis trois ou cinq ans ?
Æe question. N’est-il pas avantageux pour la société de permettre ta résurrection des innombrables brevets tombés dans le domaine et le délaissement publics en donnant la préférence aux anciens titulaires qui la réclameraient dans Tannée?
troisième suivie. — Impôts et Déchéance.
Irc question. Les produits de toute invention étant, susceptibles de s’acroître indéfiniment, ne serait-il pas juste que les brevets fussent frappés d’un impôt croissant, tandis que la propriété qui ne peut s’étendre resterait frappée d’un impôt fixe?
N est-il pas certain que l’impôt croissant appliqué à la propriété intellectuelle amènera un dégrèvement croissant sur la proprié.é foncière qui s'apporte aujourd’hui tout le fardeau?
quest i., ». N’est-il pas juste de ne mettre d autie terme a la durée des brevets que celui de 1 abandon du titulaire même, abandon démontré par son refus de payer la taxe annuelle?
quatrième série. — Des Tribunaux Civils.
Question. Le gouvernement et les tribunaux ont-ils quelque intérêt autre qu’un intérêt de curiosité scientifique de se livrer à la recherche de l’origine des inventions ; et ne faut-il pas, en sauvegardant le principe de leur juridiction, en matière de propriété, instituer pour éclairer leur jugement, des conseils d’hommes compétents?
cinquième série. — Des Etrangers.
Ire ((iicuion. Est-il avantageux ponr un pavs d accoi der les mêmes droits aux inventeurs étrangers qu’aux nationaux ?
2e quesiion. Est-il indifférent qu’une industrie soit exploitée dans le pays ou à l’étranger et que le prix de la main d’œuvre appartienne à l’un ou à l’autre?
3e (nicstîon. Quelle inlluenee l’institution des brevets a-t-elle exercée sur la prospérité des pays qui l’ont admise, et quels progrès ont fait les peuples qui n’ont ni reconnu, ni protégé la propriété intellectuelle ?
sixième série. — De la Contrefaçon.
tt»e*tion. Est - il plus profitable pour les États civilisés d’abolir la contrefaçon internationale que de la favoriser? Quelles preuves tire-t-on de l’exemple de la Relgique ?
L’ESPAGNE A L’EN ROSIT IÜ N.
(Deuxième article.)
Encore mal logés, mal vêtus, et même mal nourris, quoique placés dans un milieu naturellement fécond en matériaux de construction, d’ornemept et d’alimentation , l’Espagne peut être comparée à ces individus qui, doués d’une grande beauté physique, se fient paresseusement à leurs avantages natifs sans se préoccuper de cette question d’élégance ou de civilisation pour la solution de laquelle les sociétés ont inventé l’art, autrement dit la culture des éléments.
. Nous voyons chaque jour des hommes qui, sous l’éclat d’une grande perfection plastique, cachent beaucoup de gaucherie et de rudesse, tandis qu’on en rencontre d’autres dont les défauts de conformation sont gracieusement corrigés par la finesse de leur esprit et l’attrait de leurs manières, attrait et finesse toujours dûs à l’art, à la culture, à l’éducation pratique. Or, ce qui est vrai pour les individus est certain pour les sociétés ; malgré les avantages extérieurs de climat ou de territoire dont le hasard a favorisé certains peuples, il en est qui sont restés pauvres, vulgaires ou sans illustration; il en est d’autres, au contraire, qui, jetés comme l’Anglais sur un point géographiquement fâcheux, sont parvenus à occuper un rang brillant parmi les nations policées.
I)’où il faut induire que la beauté du pays qu’ils habitent n’est pas plus, pour les peuples, une condition de civilisation , que la perfection des formes corporelles n’est, pour les individus, une condition d’élégance. Posons toutefois, en fait, qu’un peuple qui appuieraiffses développements artificiels sur des bénéfices de nature, acquerrait une incontestable supériorité sur celui qui ne pourrait fonder sa civilisation que sur des éléments matériellement ingrats; la France a prouvé cette thèse, l’Amérique en poursuit actuellement la démonstration , et nous avons assez de documents pour établir que l’Espagne pourrait, s’il lui prenait fantaisie de mettre sa volonté en harmonie avec ses ressources, jouer un magnifique rôle sur la scène industrielle et artistique du monde civilisé.
Les termes mêmes de cette courte introduction laissent deviner qu’il s’ag t ici non pas de spécifier les progrès que l’Espagne a effectués, mais bien de supputer ceux qu’elle peut faire. Riche en éléments de toute sorte, cette nation est encore pauvre de manufactures; la nature a beaucoup fait pour elle, mais elle a jusqu’à ce jour be ucoup compté sur la générosité de son terroir et de son soleil et peu ou point sur ses bras ou son intelligence propres; c’est pourquoi nous voyons abonder les matières premières à l’exposition espagnole pendant que les produits de la main d’œuvre s’v montrent extrêmement rares; l’Espagne a exhibé des objets qui font honneur à la Providence. Son petit musée tourne particulièrement à la gloire de Dieu et, au point de vue de l’abnégation traditionnelle, on ne peut qu’applaudir à sa modestie; cependant, comme l’humanité a reçu 1 cencepour informer, déformer et transformer l’œuvre primaire du créateur et comme c’est particulièrement dans l’usage de cette licence que se trouve la consécration du génie des peuples, il n’est, pas hors de propos d’aviser les populations pieuses de la Péninsule que l’homme peut, sans cesser d’être, chrétien, porter une main irrévérencieuse sur la nature brute et convertir en effets d’accommodement social les matériaux rudimentaires de la mine et de la végétation.
Ce conseil n’a rien de plaisant quand on songe que les premières usines (ingénias) qu’établirent quelques industriels dans les provinces centrales dès
1820, furent considérés par les paysans espagnols, comme des œuvres de méchant esprit. Tout progrès étant une dérogation aux routines pour lesquelles les peuples casaniers ont une vénération fanatique, il en résulte que le développement de l’industrie ne peut s’opérer en Espagne que grâce à la ténacité des hommes de génie et souvent au péril de leur vie. L’intelligence publique s’est un peu élargie sur le littoral et dans les grands centres de population; mais, dans les terres, au milieu de PEstramadure, par exemple, une machine à vapeur ne saurait être établie sans entraîner avec elle l’idée de sorcellerie et les Estreminos, placés dans les environs des engrenages infernaux, ne manqueraient pas d’attribuer à cette vicinité diabolique tous les sinistres climatériques qui les pourraient venir frapper.
Cette sueeptibilité de l’esprit espagnol est nn effet immédiat de la superstition qui provient, à son tour, de l’espèce de claustration dans laquelle vit ce peuple, séparé de toute communication et de tout frottement avec les populations externes. L’Espagne a encore peu de chemins et le génie delà voierie a d’autant moins d’activité dans ce pays, qu’il a, lui aussi, à compter avec l’esprit de routine. Nous citerons, à ce propos, un fait qui donnera la mesure de la lenteur à laquelle est assujetti le progrès chez le peuple espagnol ; ce fait s’est accompli non pas dans la Péninsule, où les traditions de l’intolérance sont restées vivaces, mais dans une république espagnole de l’Amérique, où le caractère métropolitain devrait avoir subi des modifications notoires à cause de la liberté et du mélange des races que comporte l’état des lieux. Par les scrupules singuliers d’un de ses enfants libres et avancés on pourra juger des irrésolutions de la mère-patrie.
La capitale de la république Hispano-Américaine, a laquelle nous taisons allusion, se trouve séparée du port de mer par la chaîne des Cordilières, de sorte que, pour aller d’une ville à l’autre, il faut monter jusqu’au sommet de la montagne et redescendre ensuite à peu près jusqu’au niveau du point de départ; c’est un trajet d’environ sept à huit lieues pour franchir une distance qui, à vol d’oiseau, se résume, dans une lieue Tout au plus ; c’est-à-dire qu’en perçant la montagne et en formant un tunnel pour aller de la capitale au port de mer, on abrégerait la distance à parcourir des sept huitièmes. Un entrepreneur anglais proposa, il y a une dizaine d’années, à la législature du pays, un plan d’exécution pour ce tunnel; le plan fut discuté et la proposition rejetée à une forte majorité, sous le spécieux prétexte que la Providence ayant, dans sa sagesse, placé une montagne entre la mer et les plaines continentales, ce serait aller contre ses vues impénétrables que de creuser un tunnel pour relier entre eux des points qu il avait plu à Dieu de séparer dès le commencement. La notice paraîtra d’une circulation difficile, mais son exactitude nous a été attestée sur les lieux mêmes, et nous devons dire qu’en la supposant de pure invention, elle n’en mérite pas moins d’être mentionnée, attendu que les usages d’un peuple sont souvent révélés par les inventions auxquelles il donne lieu.
Cela dit, autant pour constater la situation de l’esprit public dans la Péninsule que pour décharger le gouvernement de ce pays des accusations de rétrogradation qu’il ne mérite pas, attendu qu’un gouvernement ne peut pas aller plus vite que le peuple duquel il se déduit, nous aborderons notre sujet.
Nous avons dit que l’Exposition espagnole, peu significative en fait d’objets manufacturés, était fort riche en matières premières; encore, comme l’observe fort just ment dans ses Notes, M. Ramon delà Sagra, les échantillons envoyés à Londres sont-ils insuffisants et incomplets, non-seulement en ce qui touche les productions industrielles, déjà si réduites, mais encore par rapport aux minéraux qui, constituant la principale branche des ressources nationales, forment la section la plus importante de l’Exposition. L’Espagne pouvait ne pas mettre d’a-mour-propre dans son apport au bazar universel, mais elle eût dû y mettre plus d’exactitude. Il est prouvé, par exemple, que ses mines de mercure sont les plus abondantes du monde et que leur gisement mérite de fixer à un haut degré l’attention des géologues. Cependant, dit l’habile commissaire, la série qui est à l’Exposition semble plutôt faite pour la boite d’un élève que pour donner une idée, même approximative, de merveilleuses galeries’ cJ’AI-maden.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 97,75 %.
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