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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
250
2° Que les stéréotypes sont obtenus plus promptement; 15 ou 20 minutes suffisant pour obtenir un certain travail ou plusieurs pages.
3° Que la dimension n’est plus limitée, puisqu’avec le moule en papier on reproduit de grands sujets, tels que pages de journaux, gravures, etc.
4° Que le moule en papier pouvant facilement prendre la forme cintrée, on peut obtenir des stéréotypes ronds destinés aux presses cylindriques.
5° Qu’ils n’ont plus besoin d’être dressés ni tournés, la fonte les reproduisant tels qu’ils doivent être mis sous presse.
6°Que U, s moules peuvent seconserver inaltérables pendant plusieurs années, avant comme après la fonte.
7° Enfin que le prix de revient offre sur l’ancien système une diminution de 25 p. °/0.
La reproduction des principaux ouvrages de la librairie française par les procédés de M. Curmer, n’est du reste que le corollaire des avantages qui viennent d’être énumérés ci-dessus.
Un nouveau mode de reproduction de musique vient d’être exposé à Londres par M. Curmer. Ce mode donne des stéréotypes sans le secours préalable de la composition typographique. Immédiatement obtenu dans le moule, il présente tous les avantages des stéréotypes de texte, il imprime avec la même facilité, et réduit de 50 p. % la dépense énorme qui résulte des compositions typograghiques par les procédés employés jusqu’à ce jour. Chaque page de stéréotype pour musique, le manuscrit livré, est rendue à l’imprimeur, à raison de 10 fr. ; soit, pour une romance de deux pages, 20 fr., pouvant être tirées, de 50 à 100 mille, à la mécanique typographique. (Voir le spécimen ci-contre.)
RAPPORT DE M. MICHEL CHEVALIER.
(Suite et fin.-—Voir le dernier numéro.)
« La première machine à vapeur de Watt, pour les « manufactures, ne fonctionnait qu’en 1785 (1 ). L’ap-« plication de la vapeur à la navigation fluviale « n’est définitivement acquise que depuis 1807, « époque du premier voyage de Fulton sur le fleuve « Hudson, et l’Europe n’en fut en possession « qu’en 1811 (2). La grande navigation maritime à « vapeur ne remonte, comme une industrie établie, « qu’à 1837. L’emploi des forces électriques dans « les arts métallurgiques est plus récent encore; « leur application à la télégraphie date de quelques « années seulement, et l’on n’a pas encore résolu le « problème d’utiliser ces forces pour la locomot'on; « cependant on a l’espoir fondé d’y réussir. La pho-« tographie qui commence à devenir une industrie, « est l’emploi des forces de la lumière ; les enfants de « dix ans l’ont vu naître. »
Veut-on apprécier par un fait à quel degré de puissance l’industrie est arrivée dans notre civilisation, par l’appropriation des forces de la nature ? Voici ce fait :
« On a calculé que la force mécanique, déployée « dans les filatures de coton et les fabriques de cali-« cot de la Grande-Bretagne, faisait en fils et en « tissus écrus, tout ce qu’on pourrait obtenir avec « deux cent millions de personnes qui fileraient « avec le rouet, qui tisseraient à la main. Or, deux « cent millions de personnes, c’est à peu près la « moitié de la portion valide du genre humain, les « deux sexes compris, et d’après les relevés qu’a « soigneusement résumés notre confrère, M. Porter, « dans son Progrès de la Nature, le nombre des « personnes employées dans les filatures et les fa-« briques de calicot de la Grande-Bretagne n’ex-« cexle pas, aujourd’hui, 400,000 à 500,000. »
Quelques faits témoignent de la date, au reste toute récente, de nos progrès industrie s. On doit rapprocher ces faits de l’historique qui précède. Ainsi, les draps aujourd’hui sont trois fois et six fois moins cher qu’en 1815. Les cotonnades huit et dix fois moins cher. Le fer brut, deux fois. Les machines à vapeur sont connues depuis 1814. Les chemins de fer, depuis 1830. Les bornes-fontaines, l’é-
(1) Elle fut établie à Papplewick, dan? leNoüingham-shire. Ce ne fut qu’en l7i)u qu’il y en eut à Manchester. En I80i> Manchester n’en comptait que 52, d’une force collective de 450 chevaux.
(2) Sur la Clyde, le premier bateau s’appelait la Comète-, il n’avait qu’une force de r, chenaux. Deux ans après, on en lança sur la même rivière deux autres, l’un de 8, l’autre de 14 chevaux.
LE PALAIS DE CRISTAL.
clairage au gaz^datent de la même époque. La navigation à voile a de nos jours un frêt double et triple de celui de 1815. Le zinc, le caoutchouc, la gutta-percha se sont introduits depuis quelques années à peine dans l’usage. La bougie stéarique n’a que vingt ans de date. Des progrès énormes ont été faits tout récemment pour la fabrication des glaces, bronzes et porcelaines. La fabrication du papier est devenue prodigieuse. Nous avons aujourd’hui du papier continu de toute longueur ; à Y Exposition universelle, on en voit des pièces de plusieurs kilomètres. « Cette fabrication se fait avec une machine « si intelligente et si preste, dit M. Michel Chevalier, « que recevant par un bout la pâte qui sort de la « cuve, elle livre, deux ou trms minutes après, à « l’autre bout, du papier tout séché, tout collé sur « lequel on peut écrire.»
IV.
Une question fort intéressante se propose à notre examen. La supériorité industrielle des peuples constituant le groupe de la civilisation chrétienne, est assurément incontestable mais relativement à ce groupe : «Quesont, les uns par rapport aux autres, « dans l’industrie, les peuples de ce groupe? Est-il « parmi eux des premiers et des derniers ? A quels « signes certains la prééminence des uns sur les « autres peut-elle se reconnaître? »
Le savant rapporteur répond ainsi à cette question : « La civilisation chrétienne est une, égale à « elle-même, solidaire dans toutes ses parties. »
Pour démontrer cette assertion, M. Michel Che valier entreprend une belle et curieuse explication, dont nous avons le regret de ne pouvoir donner qu’un résumé. L’Europe est une, parce qu’il y a eu dans son histoire une suite non interrompue de causes d’identité : l’identité des éléments nationaux primitifs, Rqme et la Germanie; l’identité de l’éducation religieuse, le catholicisme; l’identité du travail intellectuel; les sciences, les arts, les lettres ont formé, de tout temps, parmi nous un seul État: « la République des Lettres. » En politique, les mêmes causes ont agi sur nous: l’Europe s’ébranle ensemble et se mêle pour faire les croisades ; elle fait ensemble et simultanément les révolutions qui partout constituent la liberté des communes , créent une nouvelle classe de citoyens, la bourgeoisie ; abaissent la féodalité, et contribuent à la formation des grands États monarchiqnes. Comment des différences profondes se seraient conservées au milieu de toutes ces causes continues d’uniformité? Napoléon disait : « Votre guerre européenne est une guerre « civile. » M. Michel Chevalier niontre l’uniformité du développement industriel s’imposant en Europe par la force de certains usages hygiéniques, domestiques, somptuaires, communs à toutes les classes dans nos diverses sociétés. Un fait, notamment, la formation des armées régulières de terre et de mer a soumis à runiformité de fabrication des produits d’une catégorie très-nombreuse.
En définitive , il y a dans notre civilisation occidentale ou chrétienne, unité , identité de développement induslriel. Mais l’égalité de forces qui est la conséquence nécessaire de cette manière d’être, donne lieu, entre autres effets, à une rivalité inces^ santé dont quelques traits nous intéressent particuliérement. Ainsi, en ce moment, la bonneterie saxonne triomphe en Angleterre même de celle de Nottingham. Pour les toiles peintes, la France commence à l’emporter sur l’Angleterre, de même pour les mousselines de laine, de même et mieux encore pour les mérinos et la filature de la laine. A cet égard, une grande reconnaissance est due, dans notre pays, à l’admirable machine dite la Peigneuse, concernant la fabrication des laines longues et demi-longues , et pour laquelle est brevetée la maison Schlumberger , de Guerswiller, en Alsace. Nous ne parlerons pas des œuvres de nos dessinateurs et coloristes de Paris et de Mulhouse, ainsi que de ceux de nos produits où l’art s’allie au travail industriel. Pour les machines à vapeur ordinaires, l’égalité commence à s’établir entre l’Angleterre et la France. On remarque, toutefois, que dans nos machines la consommation du combustible est moindre, la détente variable de la vapeur mieux entendue, mieux utilisée La supériorité de nos machines hv-drauliques est à peu près incontestée. L’art de la monture était anglais, il a fait dans notre pays des progrès qui l’y ont naturalisé, etc., etc.
Mais l’égalité de la force industrielle de chacun des peuples de l’Europe do une lieu à un autre phé-
nomène qui est digne de remarque ; nous voulons parier de la simultanéité de nos diverses découvertes concernant l’application de la science à l’industrie. Sur ce point, nous laisserons dire M. Michel Chevalier, qui, dans son rapport, expose ce phénomène de la manière la plus piquante :
a L’assistance réciproque des nations, pour l’a-« vancement de l’industrie, date déjà de loin ; mais , « elle est aujourd’hui de tous les États ; elle existe « tellement, qu’il est difficile de savoir quel estl’au-« teur véritable des découvertes et des inventions « les plus utiles et les plus renommées.
« Demandez quel est l’inventeur de la machine à « yapeur? En France, on vous nommera Salomon « de Causs ou Papin-, en Angleterre, le marquis de « JVorcester, alors qu’il était prisonnier à la Tour « de Londres. Parlez de la machine de navigation : « un Espagnol vous citera un personnage qui fit « marcher un navire devant Philippe II, dans le « port de Barcelonne, sans le secours de la rame ni « de la voile; les Français produiront la preuve que, « sous Louis XVI, le marquis de Jouffroi eut un « bateau bel et bien à vapeur sur la Seine, et les « Américains réclameront avec énergie pour Robert a Fulton. S’il s’agit de la locomotive, les Anglais « diront que l’homme auquel le genre humain est « véritablement redevable de ce merveilleux appa-« reil est Stephenson; c’est depuis lui qu’il y a eu « des machines locomotives sans interruption; les « Français réclameront pour un des frères Séguin, « qui, avant Stephenson, avait imaginé et appliqué « la chaudière tubulaire, âme de la machine à va-« peur, les Anglais alors répliqueront par le nom de « Trewithick, dont les faits et gestes remontent à « 1802, et les Français le prenant de plus haut, fe-« ront valoir l’appareil de Çugnot, qui existe en-« core au Conservatoire des Arts et Métiers, et les « Américains intervenant dans les débats prouveront « qu'Olivier Evans, leur mécanicien du commen-« cernent du siècle, avait fabriqué une machine qui « marcha dans les rues de Philadelphie. S’agit-il de « l’éclairage au gaz ? L°s Anglais s’en donnent pour « les inventeurs ; le fait est qu’ils l’ont pratiqué les « premiers ; mais les Français en revendiquent « l’honneur pour un des leurs, l’ingénieur Lebon, « qui en 1786, c’est-à-dire avant l’Anglais Mur-« doclb, avait conçu et monté son thermolampe; sur « quoi les Anglais répliquent que le véritable invente teur est le docteur Chyton, qui , dès 1737, avait « parlé des gaz qu’il appelait Y esprit de houille. « Parlerai -je de l’art qui consiste à substituer dans « le travail des métaux les courants électriques à « l’action du feu ? C’est un art qui a déjà réalisé « des merveilles et auquel de grandes autorités ont « prédit un immense avenir. On nommera ex æquo « M. de Ruolz et M. Elkington, dont une déci-« sion judiciaire a déclaré le brevet d’invention par-« failement valable. Il y a arrêt, dit-on, donc il n’y « a plus qu’à se soumettre; je m’incline devant la « justice et je reconnais que la législation des bre-« vêts d’invention étant ce qu’elle est, M. de Ruolz « et M. Elkington sont légalement des inventeurs « qui ont donne à la société cet art nouveau. Il n’en « est pas moins vrai qu’en me plaçant sur le terrain à de l’histoire de la technologie, je constate que « MM. de Ruolz et Elkington ont été précédés par « le professeur Jacobi, de Saint-Pétersbourg, dont « ]es beaux essais de 1837 et 1838 eurent tant de « retentissement et à qui l’on doit aussi la statuaire « électro-chimique....
« Cependant, dès que je suis à Jacobi, mon émet barras s’accroît; la preuve est acquise qu’un Ante glais. M. Spencer, arrivait de son côte et en même te temps à des résultats semblables. Mais pendant « que nous sommes à décerner la même auréole à « Jacobi età Spencer, on nous produit une lettre « de Brugnaiclli, disciple du fameux Loi ta, d’où « il résulte qu’en 1820, il s’était livré à des tentali-te ves du même genre, non sans quelque succès. »
Dans la suite, et pour mieux dire, dans le courant de son Rapport, M. Michel Chevalier caractérise la production industrielle des peuples Hindoux, Maho-métans et Océaniens. Dans cette partie de sa tâche, l’illustre savant, on le sent, a été retenu par le respect et la bienveillance. Nous avons convié tous les peuples à une solennelle comparaison. 11 ne nous sied pas de triompher. Il nous sied de ne méconnaître aucun mérite, d’être justes pour tous les efforts, de ne point désespérer, d’encourager, d’aider toutes les ambitions légitimes. Nous avons
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,19 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
2° Que les stéréotypes sont obtenus plus promptement; 15 ou 20 minutes suffisant pour obtenir un certain travail ou plusieurs pages.
3° Que la dimension n’est plus limitée, puisqu’avec le moule en papier on reproduit de grands sujets, tels que pages de journaux, gravures, etc.
4° Que le moule en papier pouvant facilement prendre la forme cintrée, on peut obtenir des stéréotypes ronds destinés aux presses cylindriques.
5° Qu’ils n’ont plus besoin d’être dressés ni tournés, la fonte les reproduisant tels qu’ils doivent être mis sous presse.
6°Que U, s moules peuvent seconserver inaltérables pendant plusieurs années, avant comme après la fonte.
7° Enfin que le prix de revient offre sur l’ancien système une diminution de 25 p. °/0.
La reproduction des principaux ouvrages de la librairie française par les procédés de M. Curmer, n’est du reste que le corollaire des avantages qui viennent d’être énumérés ci-dessus.
Un nouveau mode de reproduction de musique vient d’être exposé à Londres par M. Curmer. Ce mode donne des stéréotypes sans le secours préalable de la composition typographique. Immédiatement obtenu dans le moule, il présente tous les avantages des stéréotypes de texte, il imprime avec la même facilité, et réduit de 50 p. % la dépense énorme qui résulte des compositions typograghiques par les procédés employés jusqu’à ce jour. Chaque page de stéréotype pour musique, le manuscrit livré, est rendue à l’imprimeur, à raison de 10 fr. ; soit, pour une romance de deux pages, 20 fr., pouvant être tirées, de 50 à 100 mille, à la mécanique typographique. (Voir le spécimen ci-contre.)
RAPPORT DE M. MICHEL CHEVALIER.
(Suite et fin.-—Voir le dernier numéro.)
« La première machine à vapeur de Watt, pour les « manufactures, ne fonctionnait qu’en 1785 (1 ). L’ap-« plication de la vapeur à la navigation fluviale « n’est définitivement acquise que depuis 1807, « époque du premier voyage de Fulton sur le fleuve « Hudson, et l’Europe n’en fut en possession « qu’en 1811 (2). La grande navigation maritime à « vapeur ne remonte, comme une industrie établie, « qu’à 1837. L’emploi des forces électriques dans « les arts métallurgiques est plus récent encore; « leur application à la télégraphie date de quelques « années seulement, et l’on n’a pas encore résolu le « problème d’utiliser ces forces pour la locomot'on; « cependant on a l’espoir fondé d’y réussir. La pho-« tographie qui commence à devenir une industrie, « est l’emploi des forces de la lumière ; les enfants de « dix ans l’ont vu naître. »
Veut-on apprécier par un fait à quel degré de puissance l’industrie est arrivée dans notre civilisation, par l’appropriation des forces de la nature ? Voici ce fait :
« On a calculé que la force mécanique, déployée « dans les filatures de coton et les fabriques de cali-« cot de la Grande-Bretagne, faisait en fils et en « tissus écrus, tout ce qu’on pourrait obtenir avec « deux cent millions de personnes qui fileraient « avec le rouet, qui tisseraient à la main. Or, deux « cent millions de personnes, c’est à peu près la « moitié de la portion valide du genre humain, les « deux sexes compris, et d’après les relevés qu’a « soigneusement résumés notre confrère, M. Porter, « dans son Progrès de la Nature, le nombre des « personnes employées dans les filatures et les fa-« briques de calicot de la Grande-Bretagne n’ex-« cexle pas, aujourd’hui, 400,000 à 500,000. »
Quelques faits témoignent de la date, au reste toute récente, de nos progrès industrie s. On doit rapprocher ces faits de l’historique qui précède. Ainsi, les draps aujourd’hui sont trois fois et six fois moins cher qu’en 1815. Les cotonnades huit et dix fois moins cher. Le fer brut, deux fois. Les machines à vapeur sont connues depuis 1814. Les chemins de fer, depuis 1830. Les bornes-fontaines, l’é-
(1) Elle fut établie à Papplewick, dan? leNoüingham-shire. Ce ne fut qu’en l7i)u qu’il y en eut à Manchester. En I80i> Manchester n’en comptait que 52, d’une force collective de 450 chevaux.
(2) Sur la Clyde, le premier bateau s’appelait la Comète-, il n’avait qu’une force de r, chenaux. Deux ans après, on en lança sur la même rivière deux autres, l’un de 8, l’autre de 14 chevaux.
LE PALAIS DE CRISTAL.
clairage au gaz^datent de la même époque. La navigation à voile a de nos jours un frêt double et triple de celui de 1815. Le zinc, le caoutchouc, la gutta-percha se sont introduits depuis quelques années à peine dans l’usage. La bougie stéarique n’a que vingt ans de date. Des progrès énormes ont été faits tout récemment pour la fabrication des glaces, bronzes et porcelaines. La fabrication du papier est devenue prodigieuse. Nous avons aujourd’hui du papier continu de toute longueur ; à Y Exposition universelle, on en voit des pièces de plusieurs kilomètres. « Cette fabrication se fait avec une machine « si intelligente et si preste, dit M. Michel Chevalier, « que recevant par un bout la pâte qui sort de la « cuve, elle livre, deux ou trms minutes après, à « l’autre bout, du papier tout séché, tout collé sur « lequel on peut écrire.»
IV.
Une question fort intéressante se propose à notre examen. La supériorité industrielle des peuples constituant le groupe de la civilisation chrétienne, est assurément incontestable mais relativement à ce groupe : «Quesont, les uns par rapport aux autres, « dans l’industrie, les peuples de ce groupe? Est-il « parmi eux des premiers et des derniers ? A quels « signes certains la prééminence des uns sur les « autres peut-elle se reconnaître? »
Le savant rapporteur répond ainsi à cette question : « La civilisation chrétienne est une, égale à « elle-même, solidaire dans toutes ses parties. »
Pour démontrer cette assertion, M. Michel Che valier entreprend une belle et curieuse explication, dont nous avons le regret de ne pouvoir donner qu’un résumé. L’Europe est une, parce qu’il y a eu dans son histoire une suite non interrompue de causes d’identité : l’identité des éléments nationaux primitifs, Rqme et la Germanie; l’identité de l’éducation religieuse, le catholicisme; l’identité du travail intellectuel; les sciences, les arts, les lettres ont formé, de tout temps, parmi nous un seul État: « la République des Lettres. » En politique, les mêmes causes ont agi sur nous: l’Europe s’ébranle ensemble et se mêle pour faire les croisades ; elle fait ensemble et simultanément les révolutions qui partout constituent la liberté des communes , créent une nouvelle classe de citoyens, la bourgeoisie ; abaissent la féodalité, et contribuent à la formation des grands États monarchiqnes. Comment des différences profondes se seraient conservées au milieu de toutes ces causes continues d’uniformité? Napoléon disait : « Votre guerre européenne est une guerre « civile. » M. Michel Chevalier niontre l’uniformité du développement industriel s’imposant en Europe par la force de certains usages hygiéniques, domestiques, somptuaires, communs à toutes les classes dans nos diverses sociétés. Un fait, notamment, la formation des armées régulières de terre et de mer a soumis à runiformité de fabrication des produits d’une catégorie très-nombreuse.
En définitive , il y a dans notre civilisation occidentale ou chrétienne, unité , identité de développement induslriel. Mais l’égalité de forces qui est la conséquence nécessaire de cette manière d’être, donne lieu, entre autres effets, à une rivalité inces^ santé dont quelques traits nous intéressent particuliérement. Ainsi, en ce moment, la bonneterie saxonne triomphe en Angleterre même de celle de Nottingham. Pour les toiles peintes, la France commence à l’emporter sur l’Angleterre, de même pour les mousselines de laine, de même et mieux encore pour les mérinos et la filature de la laine. A cet égard, une grande reconnaissance est due, dans notre pays, à l’admirable machine dite la Peigneuse, concernant la fabrication des laines longues et demi-longues , et pour laquelle est brevetée la maison Schlumberger , de Guerswiller, en Alsace. Nous ne parlerons pas des œuvres de nos dessinateurs et coloristes de Paris et de Mulhouse, ainsi que de ceux de nos produits où l’art s’allie au travail industriel. Pour les machines à vapeur ordinaires, l’égalité commence à s’établir entre l’Angleterre et la France. On remarque, toutefois, que dans nos machines la consommation du combustible est moindre, la détente variable de la vapeur mieux entendue, mieux utilisée La supériorité de nos machines hv-drauliques est à peu près incontestée. L’art de la monture était anglais, il a fait dans notre pays des progrès qui l’y ont naturalisé, etc., etc.
Mais l’égalité de la force industrielle de chacun des peuples de l’Europe do une lieu à un autre phé-
nomène qui est digne de remarque ; nous voulons parier de la simultanéité de nos diverses découvertes concernant l’application de la science à l’industrie. Sur ce point, nous laisserons dire M. Michel Chevalier, qui, dans son rapport, expose ce phénomène de la manière la plus piquante :
a L’assistance réciproque des nations, pour l’a-« vancement de l’industrie, date déjà de loin ; mais , « elle est aujourd’hui de tous les États ; elle existe « tellement, qu’il est difficile de savoir quel estl’au-« teur véritable des découvertes et des inventions « les plus utiles et les plus renommées.
« Demandez quel est l’inventeur de la machine à « yapeur? En France, on vous nommera Salomon « de Causs ou Papin-, en Angleterre, le marquis de « JVorcester, alors qu’il était prisonnier à la Tour « de Londres. Parlez de la machine de navigation : « un Espagnol vous citera un personnage qui fit « marcher un navire devant Philippe II, dans le « port de Barcelonne, sans le secours de la rame ni « de la voile; les Français produiront la preuve que, « sous Louis XVI, le marquis de Jouffroi eut un « bateau bel et bien à vapeur sur la Seine, et les « Américains réclameront avec énergie pour Robert a Fulton. S’il s’agit de la locomotive, les Anglais « diront que l’homme auquel le genre humain est « véritablement redevable de ce merveilleux appa-« reil est Stephenson; c’est depuis lui qu’il y a eu « des machines locomotives sans interruption; les « Français réclameront pour un des frères Séguin, « qui, avant Stephenson, avait imaginé et appliqué « la chaudière tubulaire, âme de la machine à va-« peur, les Anglais alors répliqueront par le nom de « Trewithick, dont les faits et gestes remontent à « 1802, et les Français le prenant de plus haut, fe-« ront valoir l’appareil de Çugnot, qui existe en-« core au Conservatoire des Arts et Métiers, et les « Américains intervenant dans les débats prouveront « qu'Olivier Evans, leur mécanicien du commen-« cernent du siècle, avait fabriqué une machine qui « marcha dans les rues de Philadelphie. S’agit-il de « l’éclairage au gaz ? L°s Anglais s’en donnent pour « les inventeurs ; le fait est qu’ils l’ont pratiqué les « premiers ; mais les Français en revendiquent « l’honneur pour un des leurs, l’ingénieur Lebon, « qui en 1786, c’est-à-dire avant l’Anglais Mur-« doclb, avait conçu et monté son thermolampe; sur « quoi les Anglais répliquent que le véritable invente teur est le docteur Chyton, qui , dès 1737, avait « parlé des gaz qu’il appelait Y esprit de houille. « Parlerai -je de l’art qui consiste à substituer dans « le travail des métaux les courants électriques à « l’action du feu ? C’est un art qui a déjà réalisé « des merveilles et auquel de grandes autorités ont « prédit un immense avenir. On nommera ex æquo « M. de Ruolz et M. Elkington, dont une déci-« sion judiciaire a déclaré le brevet d’invention par-« failement valable. Il y a arrêt, dit-on, donc il n’y « a plus qu’à se soumettre; je m’incline devant la « justice et je reconnais que la législation des bre-« vêts d’invention étant ce qu’elle est, M. de Ruolz « et M. Elkington sont légalement des inventeurs « qui ont donne à la société cet art nouveau. Il n’en « est pas moins vrai qu’en me plaçant sur le terrain à de l’histoire de la technologie, je constate que « MM. de Ruolz et Elkington ont été précédés par « le professeur Jacobi, de Saint-Pétersbourg, dont « ]es beaux essais de 1837 et 1838 eurent tant de « retentissement et à qui l’on doit aussi la statuaire « électro-chimique....
« Cependant, dès que je suis à Jacobi, mon émet barras s’accroît; la preuve est acquise qu’un Ante glais. M. Spencer, arrivait de son côte et en même te temps à des résultats semblables. Mais pendant « que nous sommes à décerner la même auréole à « Jacobi età Spencer, on nous produit une lettre « de Brugnaiclli, disciple du fameux Loi ta, d’où « il résulte qu’en 1820, il s’était livré à des tentali-te ves du même genre, non sans quelque succès. »
Dans la suite, et pour mieux dire, dans le courant de son Rapport, M. Michel Chevalier caractérise la production industrielle des peuples Hindoux, Maho-métans et Océaniens. Dans cette partie de sa tâche, l’illustre savant, on le sent, a été retenu par le respect et la bienveillance. Nous avons convié tous les peuples à une solennelle comparaison. 11 ne nous sied pas de triompher. Il nous sied de ne méconnaître aucun mérite, d’être justes pour tous les efforts, de ne point désespérer, d’encourager, d’aider toutes les ambitions légitimes. Nous avons
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,19 %.
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