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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
LE PALAIS DE CRISTAL.
23
ceux des exposants qui ont déjà élevé leurs machines souffrent de la négligence et du manque de ponctualité des autres ; et plusieurs des machines qui étaient posées avant l’ouverture de l’Expositoin sont restées couvertes avec soin, depuis ce temps, pour les garantir de la poussière que soulèvent leurs voisins retardataires. On a dû déplacer une belle horloge avec son carillon, placée au centre d’un des passages, afin défaire entrer la locomotive dont nous avons parlé, et maintenant on la rétablit dans sa première position. Les machines françaises sont très-serrées, tandis que l’espace accordé aux Américains n’est pas à moitié rempli ; aussi a-t-on fort bien fait de donner à la France une partie de cet espace qui formait le coin Sud-est du bâtiment, tandis qu’une autre portion au coin Nord-est a été donné à la Belgique. Dans l’espace additionnel ainsi concédé à la France, il y a quelques voitures, une machine à vanner, et de beaux spécimens de cordes et de câbles.
Dans la principale division des machines françaises se trouvent diverses machines à battre, nettoyer, carder et filer le coton, des machines à nettoyer la laine, des machines à laver et sécher, une machine à coudre, une machine à graver les rouleaux métalliques pour l’impression des cotonnades, des machines à tricoter, des machines à clous ; des presses lithographiques, à copier et autres ; des outils à percer, des machines à bouteilles et pour préparer l’eau de seltz, des poêles, une grande machine à papier; près de la locomotive ci-dessus mentionnée, des machines à peser, un appareil pour distiller l’eau de la mer, une machine à cuire le sucre dans le vide, une turbine, un appareil de sûreté pour les chaudières à vapeur, une machine à pompe horizontale, une machine à soulever les minéraux dans les mines, une machine à peser les monnaies, etc.
La Compagnie du Zinc de la Vieille Montague a envoyé une grande quantité de zinc manufacturé. Le plus remarquable de ces objets est la grande statue de la Reine placée dans la nef, et dont le piédestal est également de zinc, et une fonte de la célèbre statue d’Eve à la fontaine par Baily, et une ou deux autres placées dans son voisinage. Le reste des articles de zinc se trouve parmi les machines françaises et com prend des statuettes, des bustes, des chandeliers et autres moulages ; des feuilles de zinc roulé, des modèles de toitures en zinc, des tuyaux, des corniches, et des chapelets de zinc roulé, etc. Une partie seulement de ces articles appartient à la classe dont nous occupons maintenant, mais nous les citons pour appeler l’attention sur l’exactitude et la perfection avec lesquelles on moule maintenant le zinc, ce qui fera sans doute employer ce métal à des usages auxquels il paraissait d’abord ne pouvoir être appliqué avec avantage.
Dans la partie belge il y a deux locomotives, une machine pour la marine, et quelques autres plus petites ; des ventilateurs pour les navires et les mines et des appareils pour remonter les mineurs ; une traverse de chemin de fer, en fer forgé, suivant le procédé breveté de Marshal, un grand modèle de pont-levis, une machine à nettoyer le riz, une machine à écosser, des machines à tresser, des machines à tailler des peignes, a sculpter le bois, à tondre les draps, à tricoter des bas ; des moulins à blé, des poêles, des garde-mangers en fer, des tuyaux et des casseroles de cuivre, des faulx, des limes, etc,, et cinq ou six voitures. La di vision belge n’est cependant pas encore complète. Quelques-unes des machines, surtout des machines et des outils d’agriculture, vont être, dit-on, placées dans le coin Nord-est du bâtiment que les Etats-Unis n’ont pas rempli.
La Hollande expose un moulin à sucre, une grue pour enlever et peser, des clous, des étaux et des outils, un cylindre de fonte pour calandrer le velours, une machine électro-magnétique et quelques autres engins.
L’Autriche n’expose que très-peu de machines.
La Prusse et le Zollverein ont envoyé quelques machines très-bien exécutées ; nous citerons, entre autres, des presser à frapper la monnaie par Uhlhorn, une machine à tailler les bouchons, un métier à la Jacquart, une machine à tondre le drap, des machines à carder, un coupe-paille, une machine à peser, une machine à fondre des caractères, une pompe à vapeur, un appareil à cuire le sucre dans le vide et le modèle d un autre appareil analogue, un tour et ses outils, des scies, des serrures, des balances et des poids, des fours chimiques, des poêles de fer et de faïence, des batteries galvaniques, des échantillons de fer, des roues et des ressorts de wagons, des rouleaux, &c. Il y a également quelques voitures, et dans un des Etats de 1 Allemagne nous avons remarqué une machine à composer les caractères d’imprimerie et qui peut egalement les distribuer.
Les Etats-Unis ont beaucoup d’espace ; chaque machine est donc placée de manière à ce qu’on puisse circuler librement autour d’elle. La plupart de ces machines s’appliquent à l’agriculture, mais nous en remarquons cependant qui appartiennent à la classe que nous traitons. Nous appellerons notamment l’attention sur la machine calorique d’Erricson, en raison t e la perfection de la main-d’œuvre qui distingue cet ouvrage, et parce que c’est une tentative pour tirer de
air échauffé la force que l’on obtient de la machine à ri K?6'11' A'60- Une ^en plus grande dépense de combus-i es. Quoique cette machine ne puisse pas être mise en mouvement dans l’Exposition, à cause des règles adoptées par le Comité pour ce qui regarde le feu, nous espérons qu il sera publié quelques données sur les expériences qu’on en a faites ; car nous comprenons que cette machine a été perfectionée sous certains i apports et doit être supérieure à celle qui fut cons-ruite en Angleterre, il y a plusieurs années, par le camtainp r
M. Perkins expose, comme Américain, son appareil à eau bouillante, quoique cet appareil ait été construit en Angleterre. Son four de boulanger chauffé par l’eau chaude mérite un examen sérieux. Il expose encore les modèles d’une chaudière et d’une coupole, et un fusil à vapeur. Plusieurs presses et machines à tailler la pierre, un tour, un métier, un moulin à scie pour couper le bois de marine, et une meule de moulin portant l’étiquette : “ Présenté à Lord Stanley.“ Il y a aussi quelques voitures, dont une est surtout remarquable par son apparance de légèreté. Dans la nef est placé un grand pont à treillis de fer fondu et forgé.
En comparant l’exposition de mécanique étrangère avec celle du Royaume-uni, il faut faire une large aux difficultés et aux frais du transport de ces lourdes machines dans ce pays. Nous devons aussi songer aux facilités que donnent aux manufacturiers anglais, le système incomparable de chemins de fer, de canaux et de cabotage de l’Angleterre. Nous considérons donc les machines étrangères plutôt sous le rapport de la qualité du travail et du mérite de l’invention que sous celui du nombre des machines exposées.
GÉNIE MILITAIRE ET MARITIME, ARTILLERIE, ARMEMENT ET EQUIPEMENT. Classe VIII.
C’est là évidemment la partie belliqueuse de l’Exposition. Le titre, aussi bien que la subdivision minitieusement scientifique sous lesquels cette branche a été rangée par M. le Professeur Playfair, permet d’admettre, dans cette entreprise si éminem ment pacifique sous tous les autres rapports, tous les engins que l’homme peut inventeur pour détruire ses frères avec autant de promptitude et de facilité que d’économie. Il paraît, en effet, que c’est un cartel amical envoyé par le savant professeur à ses collègues de l’état militaire. “ Nous désirons,” semble-t-il dire, “ encourager les arts de la paix, établir un conflit, pur de sang versé, entre les nations de la terre, une rivalité d’industrie et d’habileté, de goût et de génie ; mais cependant, bien que nous considérions votre manière de donner l’essor aux appétits belliqueux de notre nature, comme hors de saison et de raison ; bien que nous pensions fermement que le monde peut aussi bien exister sans guerres que la société sans duels ; cependant, messieurs de la Ion gue vue et de l’épée, nous ne pouvons pas vous refuser le champ-clos que nous offrons à toutes les industries. Il y a un district pour vous dans la partie centrale du bâtiment, il y a un capitaine pour l’arranger. Armée, marine, artillerie, que pouvez-vous faire ? Qu’avez-vous élaboré avec vos quatre cent millions par an P Et vous aussi, esprits chagrins, qui critiquez la répartition de ces fonds et qui croyez que vous fourniriez de meilleurs vaisseaux, de meilleurs fusils, de meilleures casernes et de meilleures citadelles, que ces administrations à qui vous prodiguez tant d’injures, montrez-nous ce que vous proposez d’y substituer et que le monde soit juge entre nous!”
Cependant, il n’était pas facile d’exclure de cette classe beaucoup d’articles d’un caractère éminemment pacifique. De la marine militaire à la marine marchande il n’y a qu’un pas. Les steamers de guerre sont étroitement alliés aux paquebots à vapeur ; les chaloupes-cannonnières, aux bateaux de sauvetage ; et les armes à main sont aussi bien et aussi largement employées par les amateurs de chasse que par les grenadiers.
Si nous bornons notre revue actuelle à la partie anglaise de l’édifice, nous constaterons que les exceptions sont en général devenues la règle ; car jamais réponse plus pacifique ne fut fait à un appel si belliqueux. La marine y a pris à peine garde, l’Armée bien moins encore. A quelques exceptions près, les modèles de vaisseaux de guerre et des appareils offensifs et défensifs, qui s’y rapportent, ne sont remarquables que par la perfection avec laquelle les modèles sont exécutés. U y a très peu de propositions de modes de destruction complète ; quelques perfectionnements proposés dans l’équipement militaire ; quelques efforts pour résoudre l’interminable question de la la coiffure de l’infanterie. Mais tout cela est noyé complètement par les bateaux de sauvetage, les bateaux de course, les fusils de chasse, et les filets de pêche.
Cependant, nous nous proposons dans une autre oocasion d’attirer l’attention de nos lecteurs sur quelques-uns de ces objets, aussi bien que sur les inventions guerrières de quelques amateurs, parmi lesquelles nous pouvons citer le système de fortification entièrement nouveau proposé par M. Fergu-son. En agissant ainsi, nous nous efforcerons de laisser de côté toute répugnance sentimentale pour l’effusion du sang, et nous examinerons le mérite de cette invention destructive avec l’esprit purement scientifique qui a dirigé son auteur.
Nous croyons que le petit nombre des engins destructifs n’est pas purement accidentel, nous croyons, au contraire, que, sous ce rapport, comme sous beaucoup d’autres, l’exposition est l’expression fidèle des pensées et des besoins de toutes les nations qui y concourent. A l’étranger, toute proposition tendant à perfectionner les moyens d’attaque et de défense est encouragée par l’État, soumise à un rigoureux examen, et si l’invention se ti'ouve efficace elle est immédiatement adoptée. L’in-
venteur est couvert de décorations et comblé d’honneurs. Il est souvent récompensé beaucoup au-delà de ce qu’il mérite. En Angleterre, au contraire, le cas est différent. Un homme qui demande incessamment des changements et des améliorations, qu’il appartienne ou non à l’armée, est regardé souvent comme une peste par le gouvernement et repoussé comme il le mérite la plupart du temps. Il est très probable que cette manière de procéder nous fait glisser entre les doigts des inventions d’une valeur réelle. Mais c’est là certainement un mal beaucoup moins grand que celui que produisent les modifications subites et souvent imprudentes dans l’équipement militaire. Nous citerons, pour exemple, celle que l’on a fait subir récemment au fusil prussien et qui se trouve être maintenant une véritable bonne faute. Cette classe VIII était cependant une aubaine pour tous les inventeurs du royaume, et de ce qu’il y a eu si peu de projets de ce genre à l’exposition, il reste démontré que fort peu d’esprits sont tournés vers l’invention des engins de destruction.
Quelques théoriciens diront qu’aucun art ne peut disparaître parmi ceux que l’humanité pratique jusqu’à ce qu’il ait atteint sa perfection. Si cela est vrai, il n’y a guère d’espoir de réussite pour la Société de la Paix ; car, quelque pauvre que soit notre exposition en machines de guerre, il n’en est pas moins Vrai, d’après ce que disent nos amis les militaires, qu’elles sont encore susceptibles de beaucoup d’aipéliorations. Prenons le canon, par exemple : il y a sans doute un métal ou une combinaison de métaux plus convenable pour les pièces de campagne que le cuivre, ou plutôt le bronze, actuellement en usage. On atteint avec ce dernier métal le minimum de poids, compatible avec l’impulsion suffisante à donner au projectile; mais le bronze est mou, et il le devient à un tel point, par la chaleur d’un feu rapide, que les canons fondus avec ce métal sont impropres à beaucoup d’usages importants. De plus, outre que l’emploi du bronze est très coûteux, on peut dire que c’est une trop belle matière première pour la laisser servir aux caprices d’un conquérant.
On a souvent essayé de forger des canons de fer cannelé qui offrirait, à ce qu’on suppose, la même ténacité et le même poids que le cuivre. Jnsqu’à présent aucune de ces tentatives n’a été couronnée de succès aux yeux des hommes éminents qui décident de ces matières à Woolwich. Mais la partie belge de l’exposition nous montre quelques nouveaux essais sous ce rapport ; et ce qui est une proposition bien plus surprenante encore, M. Krapp, manufacturier de Essen, dans les provinces rhénanes de la Prusse, nous expose une pièce de 6, d’acier fondu, que nous admirerions comme un spécimen parfait de main-d’œuvre, même s’il n’avait pas d’autre mérite à nos yeux. Nous nous garderons bien de nous prononcer sur sa valeur, dont il serait d’ailleurs fort difficile de s’assurer à moins d’une expérience devant la butte de Woolwich; mais nous prions nos lecteurs militaires de l’examiner attentivement, et d’entendre les explications intéressantes qu’en donne son obligeant inventeur, s’il est encore en Angleterre. Toutes les pièces de l’affût sont d’acier fondu, et exposées seulement comme spécimen de main-d’œuvre ; le canon lui-même est d’acier fondu, excepté un fort cylindre en fer qui entoure la culasse. L’objet de ce cylindre est de donner du poids au canon, et nullement pour augmenter sa force.
Indépendamment du canon il est possible qu’on puisse découvrir un meilleur projectile qu’une sphère, quoiqu’aucun autre jusqu’ici n’ait été trouvé plus efficace pour le canon ; et il est également possible de trouver une poudre qui ne laisse pas de résidu solide lorsqu’elle est consumée. Cependant, la simplicité est le point le plus important dans toutes ces choses ; car il n’est pas bon de donner trop à songer aux artilleurs eux-mêmes quand il sont au feu. Peu d’hommes sont capables de réfléchir avec calme, quand ils sont en présence de l’ennemi, laquelle de l’extrémité spéroïdale ou de l’extrémité paraboloï-dale d’un morceau de fer, doit aller la première dans la gueule d’un canon. L’homme qui doit le refouler à sa place doit le faire avec aussi peu de remords que celui qui le pointe sur l’ennemi, et il ne doit pas craindre qu’il reste à moitié chemin.
Mais nous en avons réellement dit assez sur ce sujet quand à présent. Notre plume, ordinairement pacifique, nous conduirait à des détails qui nous font frémir. Nous nous bornerons donc à énoncer que tous les arrangemens de cette classe de l’exposition ont été placés sous la direction du capitaine West-macott, du Génie Royal, et de M. Watts, de la Marine Royale ; et que ces articles sont exposés principalement dans la galerie de l’est.
De tous les correspondants entretenus à Londres par la plupart des grands journaux parisiens, M. Blanqui, de l’Institut, est le seul qui ait encore envoyé des réflexions réellement spéciales sur l’exposition. Comme notre feuille essaiera toujours, autant que possible, de se renfermer dans l’appréciation sérieuse des produits exposés à Londres, nous em-
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ceux des exposants qui ont déjà élevé leurs machines souffrent de la négligence et du manque de ponctualité des autres ; et plusieurs des machines qui étaient posées avant l’ouverture de l’Expositoin sont restées couvertes avec soin, depuis ce temps, pour les garantir de la poussière que soulèvent leurs voisins retardataires. On a dû déplacer une belle horloge avec son carillon, placée au centre d’un des passages, afin défaire entrer la locomotive dont nous avons parlé, et maintenant on la rétablit dans sa première position. Les machines françaises sont très-serrées, tandis que l’espace accordé aux Américains n’est pas à moitié rempli ; aussi a-t-on fort bien fait de donner à la France une partie de cet espace qui formait le coin Sud-est du bâtiment, tandis qu’une autre portion au coin Nord-est a été donné à la Belgique. Dans l’espace additionnel ainsi concédé à la France, il y a quelques voitures, une machine à vanner, et de beaux spécimens de cordes et de câbles.
Dans la principale division des machines françaises se trouvent diverses machines à battre, nettoyer, carder et filer le coton, des machines à nettoyer la laine, des machines à laver et sécher, une machine à coudre, une machine à graver les rouleaux métalliques pour l’impression des cotonnades, des machines à tricoter, des machines à clous ; des presses lithographiques, à copier et autres ; des outils à percer, des machines à bouteilles et pour préparer l’eau de seltz, des poêles, une grande machine à papier; près de la locomotive ci-dessus mentionnée, des machines à peser, un appareil pour distiller l’eau de la mer, une machine à cuire le sucre dans le vide, une turbine, un appareil de sûreté pour les chaudières à vapeur, une machine à pompe horizontale, une machine à soulever les minéraux dans les mines, une machine à peser les monnaies, etc.
La Compagnie du Zinc de la Vieille Montague a envoyé une grande quantité de zinc manufacturé. Le plus remarquable de ces objets est la grande statue de la Reine placée dans la nef, et dont le piédestal est également de zinc, et une fonte de la célèbre statue d’Eve à la fontaine par Baily, et une ou deux autres placées dans son voisinage. Le reste des articles de zinc se trouve parmi les machines françaises et com prend des statuettes, des bustes, des chandeliers et autres moulages ; des feuilles de zinc roulé, des modèles de toitures en zinc, des tuyaux, des corniches, et des chapelets de zinc roulé, etc. Une partie seulement de ces articles appartient à la classe dont nous occupons maintenant, mais nous les citons pour appeler l’attention sur l’exactitude et la perfection avec lesquelles on moule maintenant le zinc, ce qui fera sans doute employer ce métal à des usages auxquels il paraissait d’abord ne pouvoir être appliqué avec avantage.
Dans la partie belge il y a deux locomotives, une machine pour la marine, et quelques autres plus petites ; des ventilateurs pour les navires et les mines et des appareils pour remonter les mineurs ; une traverse de chemin de fer, en fer forgé, suivant le procédé breveté de Marshal, un grand modèle de pont-levis, une machine à nettoyer le riz, une machine à écosser, des machines à tresser, des machines à tailler des peignes, a sculpter le bois, à tondre les draps, à tricoter des bas ; des moulins à blé, des poêles, des garde-mangers en fer, des tuyaux et des casseroles de cuivre, des faulx, des limes, etc,, et cinq ou six voitures. La di vision belge n’est cependant pas encore complète. Quelques-unes des machines, surtout des machines et des outils d’agriculture, vont être, dit-on, placées dans le coin Nord-est du bâtiment que les Etats-Unis n’ont pas rempli.
La Hollande expose un moulin à sucre, une grue pour enlever et peser, des clous, des étaux et des outils, un cylindre de fonte pour calandrer le velours, une machine électro-magnétique et quelques autres engins.
L’Autriche n’expose que très-peu de machines.
La Prusse et le Zollverein ont envoyé quelques machines très-bien exécutées ; nous citerons, entre autres, des presser à frapper la monnaie par Uhlhorn, une machine à tailler les bouchons, un métier à la Jacquart, une machine à tondre le drap, des machines à carder, un coupe-paille, une machine à peser, une machine à fondre des caractères, une pompe à vapeur, un appareil à cuire le sucre dans le vide et le modèle d un autre appareil analogue, un tour et ses outils, des scies, des serrures, des balances et des poids, des fours chimiques, des poêles de fer et de faïence, des batteries galvaniques, des échantillons de fer, des roues et des ressorts de wagons, des rouleaux, &c. Il y a également quelques voitures, et dans un des Etats de 1 Allemagne nous avons remarqué une machine à composer les caractères d’imprimerie et qui peut egalement les distribuer.
Les Etats-Unis ont beaucoup d’espace ; chaque machine est donc placée de manière à ce qu’on puisse circuler librement autour d’elle. La plupart de ces machines s’appliquent à l’agriculture, mais nous en remarquons cependant qui appartiennent à la classe que nous traitons. Nous appellerons notamment l’attention sur la machine calorique d’Erricson, en raison t e la perfection de la main-d’œuvre qui distingue cet ouvrage, et parce que c’est une tentative pour tirer de
air échauffé la force que l’on obtient de la machine à ri K?6'11' A'60- Une ^en plus grande dépense de combus-i es. Quoique cette machine ne puisse pas être mise en mouvement dans l’Exposition, à cause des règles adoptées par le Comité pour ce qui regarde le feu, nous espérons qu il sera publié quelques données sur les expériences qu’on en a faites ; car nous comprenons que cette machine a été perfectionée sous certains i apports et doit être supérieure à celle qui fut cons-ruite en Angleterre, il y a plusieurs années, par le camtainp r
M. Perkins expose, comme Américain, son appareil à eau bouillante, quoique cet appareil ait été construit en Angleterre. Son four de boulanger chauffé par l’eau chaude mérite un examen sérieux. Il expose encore les modèles d’une chaudière et d’une coupole, et un fusil à vapeur. Plusieurs presses et machines à tailler la pierre, un tour, un métier, un moulin à scie pour couper le bois de marine, et une meule de moulin portant l’étiquette : “ Présenté à Lord Stanley.“ Il y a aussi quelques voitures, dont une est surtout remarquable par son apparance de légèreté. Dans la nef est placé un grand pont à treillis de fer fondu et forgé.
En comparant l’exposition de mécanique étrangère avec celle du Royaume-uni, il faut faire une large aux difficultés et aux frais du transport de ces lourdes machines dans ce pays. Nous devons aussi songer aux facilités que donnent aux manufacturiers anglais, le système incomparable de chemins de fer, de canaux et de cabotage de l’Angleterre. Nous considérons donc les machines étrangères plutôt sous le rapport de la qualité du travail et du mérite de l’invention que sous celui du nombre des machines exposées.
GÉNIE MILITAIRE ET MARITIME, ARTILLERIE, ARMEMENT ET EQUIPEMENT. Classe VIII.
C’est là évidemment la partie belliqueuse de l’Exposition. Le titre, aussi bien que la subdivision minitieusement scientifique sous lesquels cette branche a été rangée par M. le Professeur Playfair, permet d’admettre, dans cette entreprise si éminem ment pacifique sous tous les autres rapports, tous les engins que l’homme peut inventeur pour détruire ses frères avec autant de promptitude et de facilité que d’économie. Il paraît, en effet, que c’est un cartel amical envoyé par le savant professeur à ses collègues de l’état militaire. “ Nous désirons,” semble-t-il dire, “ encourager les arts de la paix, établir un conflit, pur de sang versé, entre les nations de la terre, une rivalité d’industrie et d’habileté, de goût et de génie ; mais cependant, bien que nous considérions votre manière de donner l’essor aux appétits belliqueux de notre nature, comme hors de saison et de raison ; bien que nous pensions fermement que le monde peut aussi bien exister sans guerres que la société sans duels ; cependant, messieurs de la Ion gue vue et de l’épée, nous ne pouvons pas vous refuser le champ-clos que nous offrons à toutes les industries. Il y a un district pour vous dans la partie centrale du bâtiment, il y a un capitaine pour l’arranger. Armée, marine, artillerie, que pouvez-vous faire ? Qu’avez-vous élaboré avec vos quatre cent millions par an P Et vous aussi, esprits chagrins, qui critiquez la répartition de ces fonds et qui croyez que vous fourniriez de meilleurs vaisseaux, de meilleurs fusils, de meilleures casernes et de meilleures citadelles, que ces administrations à qui vous prodiguez tant d’injures, montrez-nous ce que vous proposez d’y substituer et que le monde soit juge entre nous!”
Cependant, il n’était pas facile d’exclure de cette classe beaucoup d’articles d’un caractère éminemment pacifique. De la marine militaire à la marine marchande il n’y a qu’un pas. Les steamers de guerre sont étroitement alliés aux paquebots à vapeur ; les chaloupes-cannonnières, aux bateaux de sauvetage ; et les armes à main sont aussi bien et aussi largement employées par les amateurs de chasse que par les grenadiers.
Si nous bornons notre revue actuelle à la partie anglaise de l’édifice, nous constaterons que les exceptions sont en général devenues la règle ; car jamais réponse plus pacifique ne fut fait à un appel si belliqueux. La marine y a pris à peine garde, l’Armée bien moins encore. A quelques exceptions près, les modèles de vaisseaux de guerre et des appareils offensifs et défensifs, qui s’y rapportent, ne sont remarquables que par la perfection avec laquelle les modèles sont exécutés. U y a très peu de propositions de modes de destruction complète ; quelques perfectionnements proposés dans l’équipement militaire ; quelques efforts pour résoudre l’interminable question de la la coiffure de l’infanterie. Mais tout cela est noyé complètement par les bateaux de sauvetage, les bateaux de course, les fusils de chasse, et les filets de pêche.
Cependant, nous nous proposons dans une autre oocasion d’attirer l’attention de nos lecteurs sur quelques-uns de ces objets, aussi bien que sur les inventions guerrières de quelques amateurs, parmi lesquelles nous pouvons citer le système de fortification entièrement nouveau proposé par M. Fergu-son. En agissant ainsi, nous nous efforcerons de laisser de côté toute répugnance sentimentale pour l’effusion du sang, et nous examinerons le mérite de cette invention destructive avec l’esprit purement scientifique qui a dirigé son auteur.
Nous croyons que le petit nombre des engins destructifs n’est pas purement accidentel, nous croyons, au contraire, que, sous ce rapport, comme sous beaucoup d’autres, l’exposition est l’expression fidèle des pensées et des besoins de toutes les nations qui y concourent. A l’étranger, toute proposition tendant à perfectionner les moyens d’attaque et de défense est encouragée par l’État, soumise à un rigoureux examen, et si l’invention se ti'ouve efficace elle est immédiatement adoptée. L’in-
venteur est couvert de décorations et comblé d’honneurs. Il est souvent récompensé beaucoup au-delà de ce qu’il mérite. En Angleterre, au contraire, le cas est différent. Un homme qui demande incessamment des changements et des améliorations, qu’il appartienne ou non à l’armée, est regardé souvent comme une peste par le gouvernement et repoussé comme il le mérite la plupart du temps. Il est très probable que cette manière de procéder nous fait glisser entre les doigts des inventions d’une valeur réelle. Mais c’est là certainement un mal beaucoup moins grand que celui que produisent les modifications subites et souvent imprudentes dans l’équipement militaire. Nous citerons, pour exemple, celle que l’on a fait subir récemment au fusil prussien et qui se trouve être maintenant une véritable bonne faute. Cette classe VIII était cependant une aubaine pour tous les inventeurs du royaume, et de ce qu’il y a eu si peu de projets de ce genre à l’exposition, il reste démontré que fort peu d’esprits sont tournés vers l’invention des engins de destruction.
Quelques théoriciens diront qu’aucun art ne peut disparaître parmi ceux que l’humanité pratique jusqu’à ce qu’il ait atteint sa perfection. Si cela est vrai, il n’y a guère d’espoir de réussite pour la Société de la Paix ; car, quelque pauvre que soit notre exposition en machines de guerre, il n’en est pas moins Vrai, d’après ce que disent nos amis les militaires, qu’elles sont encore susceptibles de beaucoup d’aipéliorations. Prenons le canon, par exemple : il y a sans doute un métal ou une combinaison de métaux plus convenable pour les pièces de campagne que le cuivre, ou plutôt le bronze, actuellement en usage. On atteint avec ce dernier métal le minimum de poids, compatible avec l’impulsion suffisante à donner au projectile; mais le bronze est mou, et il le devient à un tel point, par la chaleur d’un feu rapide, que les canons fondus avec ce métal sont impropres à beaucoup d’usages importants. De plus, outre que l’emploi du bronze est très coûteux, on peut dire que c’est une trop belle matière première pour la laisser servir aux caprices d’un conquérant.
On a souvent essayé de forger des canons de fer cannelé qui offrirait, à ce qu’on suppose, la même ténacité et le même poids que le cuivre. Jnsqu’à présent aucune de ces tentatives n’a été couronnée de succès aux yeux des hommes éminents qui décident de ces matières à Woolwich. Mais la partie belge de l’exposition nous montre quelques nouveaux essais sous ce rapport ; et ce qui est une proposition bien plus surprenante encore, M. Krapp, manufacturier de Essen, dans les provinces rhénanes de la Prusse, nous expose une pièce de 6, d’acier fondu, que nous admirerions comme un spécimen parfait de main-d’œuvre, même s’il n’avait pas d’autre mérite à nos yeux. Nous nous garderons bien de nous prononcer sur sa valeur, dont il serait d’ailleurs fort difficile de s’assurer à moins d’une expérience devant la butte de Woolwich; mais nous prions nos lecteurs militaires de l’examiner attentivement, et d’entendre les explications intéressantes qu’en donne son obligeant inventeur, s’il est encore en Angleterre. Toutes les pièces de l’affût sont d’acier fondu, et exposées seulement comme spécimen de main-d’œuvre ; le canon lui-même est d’acier fondu, excepté un fort cylindre en fer qui entoure la culasse. L’objet de ce cylindre est de donner du poids au canon, et nullement pour augmenter sa force.
Indépendamment du canon il est possible qu’on puisse découvrir un meilleur projectile qu’une sphère, quoiqu’aucun autre jusqu’ici n’ait été trouvé plus efficace pour le canon ; et il est également possible de trouver une poudre qui ne laisse pas de résidu solide lorsqu’elle est consumée. Cependant, la simplicité est le point le plus important dans toutes ces choses ; car il n’est pas bon de donner trop à songer aux artilleurs eux-mêmes quand il sont au feu. Peu d’hommes sont capables de réfléchir avec calme, quand ils sont en présence de l’ennemi, laquelle de l’extrémité spéroïdale ou de l’extrémité paraboloï-dale d’un morceau de fer, doit aller la première dans la gueule d’un canon. L’homme qui doit le refouler à sa place doit le faire avec aussi peu de remords que celui qui le pointe sur l’ennemi, et il ne doit pas craindre qu’il reste à moitié chemin.
Mais nous en avons réellement dit assez sur ce sujet quand à présent. Notre plume, ordinairement pacifique, nous conduirait à des détails qui nous font frémir. Nous nous bornerons donc à énoncer que tous les arrangemens de cette classe de l’exposition ont été placés sous la direction du capitaine West-macott, du Génie Royal, et de M. Watts, de la Marine Royale ; et que ces articles sont exposés principalement dans la galerie de l’est.
De tous les correspondants entretenus à Londres par la plupart des grands journaux parisiens, M. Blanqui, de l’Institut, est le seul qui ait encore envoyé des réflexions réellement spéciales sur l’exposition. Comme notre feuille essaiera toujours, autant que possible, de se renfermer dans l’appréciation sérieuse des produits exposés à Londres, nous em-
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 99,27 %.
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