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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
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qui faisait grâce à un royaliste, et sans l’arrivée de Paris à franc étrier du représentant du Peuple Bourbotte, auquel Marceau, au péril de ses jours, avait sauvé la vie à l’affaire de Saumur, c’en était fait du général Marceau qui n’avait, pas encore vingt-quatre ans.
Le carnage dont il avait été témoin au Mans et qu’il n’avait pu empêcher qu’en partie, lui fit solliciter instamment son envoi aux frontières. « Je ne veux plus combattre des Français, disait-il dans sa demande, je veux porter mes armes contre l’étranger, c’est là où est l’honneur et la gloire. « Il arriva .à l’armée des Ardennes, en mai 1794, et aussitôt il s’empara des villes de Thuin et de Nuy.
Après avoir été envoyé sur le champ de bataille de Fleurus, où il reçut le nom du Lion de l’armée, et avoir pénétré à Mayence, le malheureux Marceau trouva la mort dans le fort d’Altenkirchen, où un chasseur tyrolien l’ajusta et le frappa à l’âge où il commençait sa carrière d’une manière si glorieuse.
M. Auguste Préault, statuaire, a été chargé de reproduire les traits du jeune général. Marceau est debout, la main gauche appuyée sur la poignée de son sabre, et de la droite, il feuillette des papiers et des plans posés sur un tronc d’arbre. La pose est vaillante, la tête est fière, le corps est crânement posé sur les hanches. Tout dans cette figure respire la force et le courage.
M. Préault a eu l’heureuse idée de représenter ce Bayard des temps modernes, la tête haute et nue, le chapeau posé près de lui, avec ce fameux plumet coupé par une halle à la bataille de Limbourg, et tenant sous la main droite la capitulation de Co-blentz.
Maintenant que nous avons à peu près décrit cette statue que nos lecteurs ont devant les yeux, il nous reste à dire un mot du sculpteur. M. Auguste Préault est un de ces artistes d’inspiration, dont les œuvres sont systématiquement admirées des uns et repoussées des autres. C’est un de ces hommes qu’on n’a pas encore assez discuté pour leur valeur. Jusqu’à présent, on Ta accepté ou on l’a nié. C’est un malheur.
Aujourd’hui que son talent est accepté de tous, aujourd’hui qu’il a son droit de bourgeoisie au salon , qu’il y entre de droit, il faut qu’il entende la vérité.
Il ne s’agit plus d’étonner le public, mais de le captiver. Il ne s’agit plus de montrer ce qu’on peut faire, mais de prouver qu’on sait, et de conquérir ainsi sans conteste sa place au premier rang. M. Préault est jeune, a de la fougue, de l’inspiration , de la science ; il lui faut maintenant chercher la beauté, la grâce ; car, pour nous, comme pour tous ceux qui aiment l’art, il n’est point de réputation solide sans la beauté qui captive, la forme qui attache et la grâce qui séduit.
Après cela, il ne nous reste plus qu’un mot à dire, que la statue du général Marceau est une des bonnes statues qui aient été exposées depuis dix ans.
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LE PALAIS DE CRISTAL.
BULLETIN INDUSTRIEL.
L’élément le plus vif de la ferveur avec laquelle on cherche le triomphe d’un principe, c’est, sans contredit, l’honnêteté du but, et l’utilité générale. Or, de toutes les questions qui peuvent préoccuper les esprits, dans notre siècle, nous avons la conviction qu’il n’en est pas une qui soit empreinte de ce double caractère avec plus d’énergie et plus de vérité que la question de la propriété intellectuelle.
Soit à l’intérieur, soit dans nos relations avec l’étranger, plus le droit résultant d’une organisation de cette propriété sera puissant, plus les liens qui doivent rendre les relations humaines honorables et durables prendront de consistance et de force. Ainsi, vouloir constituer sur des bases larges et solides le droit de l’intelligence, c’est résoudre définitivement le grand problème de la paix entre les citoyens d’une même nation et entre les peuples qui sont appelés à avoir entre eux des relations commerciales et industrielles.
Nous aimons à pouvoir démontrer cette assertion.
Examinons d’abord notre position sous son aspect intime, selon les relations qui s’établissent entre les citoyens d’un même pays.
Evidemment, le but constant des efforts communs, c’est l’amélioration du bien-être, le développement de l’intelligence, l’appât d’un intérêt solidaire vers le même résultat, la confiance mutuelle et le bonheur.
Or, il n’est pas, selon nous, de moyen plus efficace pour réaliser le bien-être que le travail incessant du génie qui dompte la nature, qui dérobe ses secrets et y trouve les éléments les plus certains de rendre la matière obéissante aux volontés humai--nés; pas de principe plus fécond pour le développement de l’intelligence que cette communication des idées qui étend la sphère large où se meuvent les esprits dans le domaine des sciences, des arts et du commerce ; pas de lien plus étroit pour unir les hommes que le principe d’une fortune, dont les ressources s’augmentent nécessairement par l’augmentation des débouchés et par l’accroissement du nombre des consommateurs-, pas de mobile plus certain de la confiance et de la paix que le succès dans les affaires, c’est-à-dire, la réalisation des bénéfices dans l’exploitation.
Mais il arrive presque toujours que le bien-être ou le succès, si Ton aime mieux, trouve un dissolvant, c’est la ruse et la fourberie : or, dans la constitution du droit de la propriété intellectuelle, la première de toutes les lois, c’est la probité. Probité de l’inventeur dans l’exposé de sa spécification; probité de la société dans la protection éclairée qu’elle lui assure ou dans l’évaluation de l’indemnité qu’elle lui offre ; probité des industriels dans la solidarité commune qui écarte la contrefaçon, en établissant une croisière contre les pirates de l’industrie, comme les gouvernements humains et libres en ont établi une contre la traite des noirs.
Mais, dira4-on, ces beaux principes et cette religieuse reconnaissance du droit, c’est le beau idéal, c’est l’utopie d’une âme confiante, qui croit à la bonne foi humaine, pauvre niaise qui se laissera duper par le premier fripon un peu adroit.
Et d’abord, la recherche du bien peut avoir assez de charme pour que Ton se contente de poursuivre ce but : c’est un genre d’amélioration qui vaut bien la peine qu’on s’en occupe. Nous savons, nous voyons chaque jour, dans le spectacle fort triste des disputes humaines, qu’on s’imagine que le succès reste d’ordinaire au plus habile, et que c’est surtout dans une ruse bien combinée, dans les mille replis d’une tresse bien ourdie que Ton place souvent le principal mérite d’un homme : beaucoup de gens ont pris pour devise : « Être vertueux, c’est être adroit j>; et de là à la friponnerie la route est courte et la pente facile.
Mais nous pensons, nous, que la plus grande habileté consiste à être honnête : nous croyons que le breveté qui ne donne pas une description sincère de ses procédés déprécie lui-même et comme à plaisir son invention, et s’expose à s’en voir enlever le produit le plus clair et le plus légitime; nous estimons que le commerce qui prélève sur la crédulité un bénéfice provisoire se réserve dans l’avenir une dépréciation radicale et se ruine en se perdant de réputation; que par conséquent, l’absence des marques de fabrique jette le discrédit sur la chose
vendue et que les mauvais fabricants détruisent la bonne renommée des fabricants honnêtes en jetant sur les marchés des produits qui déshonorent le pays ou l’atelier d’où ils sortent. Nous avons la ferme conviction qu’une maison connue pour sa bonne foi, pour sa probité, trouve, s’il survient un sinistre, mille ressources au lieu d’une pour y échapper; qu’on s’empresse autour d’elle; que les capitaux viennent à son secours, sauvent ses ateliers, en laissant planer légitimement la belle réputation qu’ila conquise; tandis que le négociant, qui n’a eu qu’un succès éphémère au préjudice de ceux qu’il a trompés, ne peut, une fois atteint par la ruine, se relever et se défendre contre les coups du discrédit qu’il encourt et du déshonneur qu’il mérite. Yoilà, selon nous, les deux parts faites à l’homme probe et à l’homme malhonnête. Où est l’habileté?
Ce n’est pas la première fois que depuis bien des siècles on s’étudie à couvrir le malhonnête du manteau de l’habile; et malheureusement, ou plutôt fort heureusement pour la conscience humaine, les faits sont là qui prouvent qu’on a bien souvent perdu la partie que Ton ne jouait pas de franc jeu. Pourquoi donc se figurer que l’industrie a le privilège sin -gulier d’échapper à la règle commune? Pourquoi se faire illusion à cet égard, et cfoire que la ruse et la fourberie doivent faire le fond de cette affaire ? Si nous touchons à cette question si délicate, si nous osons , contrairement aux principes du proverbe ,
« parler de corde devant des pendus, » c’est que nous avons sous les yeux l’exemple éclatant de quelques peuples qui prospèrent, et se prêtent un mutuel secours par la probité des transactions, au lieu de se tendre des pièges dans lesquels ne tombe pas seulement la dupe, mais dans lesquels le .fripon lui-même, et les gens honnêtes, qui vivent de la même industrie, donnent tête baissée.
On dit beaucoup de mal de l’Angleterre. La foi. de la « perfide Albion » est passée à l’état de « foi « punique » dans beaucoup de très-bons lieux. Or, si Ton entend par mauvaise foi, ce sentiment de nationalité qui permet aux Anglais de se montrer parfois un peu trop faciles sur les moyens, quand ils traitent avec l’étranger , c’est-à-dire avec le barbare des temps modernes, il faut reconnaître que les Anglais ne se trompent jamais entre Anglais. Il est rare d’avoir à constater dans leurs relations rien qui vienne en aide à ces menées qui compromettent un peu leur réputation avec les étrangers, et c’est d’eux surtout que Ton peut dire que « les loups ne se mangent pas entre eux. »
Puis, s’ils se montrent loups vis-à-vis de certaines nations, c’est, à leurs yeux, si Ton en croit à cet égard leur propre excuse, qu’en la trompant ainsi, ils s’imaginent user de représailles ; et c’est le mauvais exemple des tromperies qui les ont dupés, qui leur fait prendre, à leur tour, le droit de duper les autres.
C’est qu’en effet, l’industrie, dont le commerce est le moyen, ne peut arriver à conquérir une véritable force que par le respect des transactions internationales ; et c’est par l’honnêteté seule que se manifestera ce respect qui doit s’exercer, dans sa double carrière, au-dedans et au dehors.
Nous avons dit que c’est dans la garantie donnée . à l’inventeur que se trouve l’élément le plus certain de son bien-être et le gage de la solidarité qui lie les citoyens d’un même pays et les nations entre elles.
Au moment où l’industrie est devenue le symbole d’une alliance générale des nations, par l’Exposition de Londres ; au moment où va commencer la discussion des intérêts communs aux peuples qui se sont présentés dans cette vaste arène du génie ouverte dans Hyde-Park, il est de la plus haute importance de développer cette pensée qui doit servir de guide à tous les partisans de la réforme que nous poursuivons.
Dans quelques semaines, en effet, quand la discussion s’ouvrira pour résoudre ce grand problème, il faudra bien que Ton soit d’accord sur les éléments même d’une alliance que nous regardons comme la base de la nouvelle législation dont nous préparons la formule.
Or, que se passerait-il à l’intérieur?
Que deviendraient les relations internationales à la suite d’une mesure décisive prise en faveur des droits de l’industrie ?
A l’intérieur, voyez ce qui paralyse les transactions entre le génie qui produit et le capital qui est
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qui faisait grâce à un royaliste, et sans l’arrivée de Paris à franc étrier du représentant du Peuple Bourbotte, auquel Marceau, au péril de ses jours, avait sauvé la vie à l’affaire de Saumur, c’en était fait du général Marceau qui n’avait, pas encore vingt-quatre ans.
Le carnage dont il avait été témoin au Mans et qu’il n’avait pu empêcher qu’en partie, lui fit solliciter instamment son envoi aux frontières. « Je ne veux plus combattre des Français, disait-il dans sa demande, je veux porter mes armes contre l’étranger, c’est là où est l’honneur et la gloire. « Il arriva .à l’armée des Ardennes, en mai 1794, et aussitôt il s’empara des villes de Thuin et de Nuy.
Après avoir été envoyé sur le champ de bataille de Fleurus, où il reçut le nom du Lion de l’armée, et avoir pénétré à Mayence, le malheureux Marceau trouva la mort dans le fort d’Altenkirchen, où un chasseur tyrolien l’ajusta et le frappa à l’âge où il commençait sa carrière d’une manière si glorieuse.
M. Auguste Préault, statuaire, a été chargé de reproduire les traits du jeune général. Marceau est debout, la main gauche appuyée sur la poignée de son sabre, et de la droite, il feuillette des papiers et des plans posés sur un tronc d’arbre. La pose est vaillante, la tête est fière, le corps est crânement posé sur les hanches. Tout dans cette figure respire la force et le courage.
M. Préault a eu l’heureuse idée de représenter ce Bayard des temps modernes, la tête haute et nue, le chapeau posé près de lui, avec ce fameux plumet coupé par une halle à la bataille de Limbourg, et tenant sous la main droite la capitulation de Co-blentz.
Maintenant que nous avons à peu près décrit cette statue que nos lecteurs ont devant les yeux, il nous reste à dire un mot du sculpteur. M. Auguste Préault est un de ces artistes d’inspiration, dont les œuvres sont systématiquement admirées des uns et repoussées des autres. C’est un de ces hommes qu’on n’a pas encore assez discuté pour leur valeur. Jusqu’à présent, on Ta accepté ou on l’a nié. C’est un malheur.
Aujourd’hui que son talent est accepté de tous, aujourd’hui qu’il a son droit de bourgeoisie au salon , qu’il y entre de droit, il faut qu’il entende la vérité.
Il ne s’agit plus d’étonner le public, mais de le captiver. Il ne s’agit plus de montrer ce qu’on peut faire, mais de prouver qu’on sait, et de conquérir ainsi sans conteste sa place au premier rang. M. Préault est jeune, a de la fougue, de l’inspiration , de la science ; il lui faut maintenant chercher la beauté, la grâce ; car, pour nous, comme pour tous ceux qui aiment l’art, il n’est point de réputation solide sans la beauté qui captive, la forme qui attache et la grâce qui séduit.
Après cela, il ne nous reste plus qu’un mot à dire, que la statue du général Marceau est une des bonnes statues qui aient été exposées depuis dix ans.
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L’élément le plus vif de la ferveur avec laquelle on cherche le triomphe d’un principe, c’est, sans contredit, l’honnêteté du but, et l’utilité générale. Or, de toutes les questions qui peuvent préoccuper les esprits, dans notre siècle, nous avons la conviction qu’il n’en est pas une qui soit empreinte de ce double caractère avec plus d’énergie et plus de vérité que la question de la propriété intellectuelle.
Soit à l’intérieur, soit dans nos relations avec l’étranger, plus le droit résultant d’une organisation de cette propriété sera puissant, plus les liens qui doivent rendre les relations humaines honorables et durables prendront de consistance et de force. Ainsi, vouloir constituer sur des bases larges et solides le droit de l’intelligence, c’est résoudre définitivement le grand problème de la paix entre les citoyens d’une même nation et entre les peuples qui sont appelés à avoir entre eux des relations commerciales et industrielles.
Nous aimons à pouvoir démontrer cette assertion.
Examinons d’abord notre position sous son aspect intime, selon les relations qui s’établissent entre les citoyens d’un même pays.
Evidemment, le but constant des efforts communs, c’est l’amélioration du bien-être, le développement de l’intelligence, l’appât d’un intérêt solidaire vers le même résultat, la confiance mutuelle et le bonheur.
Or, il n’est pas, selon nous, de moyen plus efficace pour réaliser le bien-être que le travail incessant du génie qui dompte la nature, qui dérobe ses secrets et y trouve les éléments les plus certains de rendre la matière obéissante aux volontés humai--nés; pas de principe plus fécond pour le développement de l’intelligence que cette communication des idées qui étend la sphère large où se meuvent les esprits dans le domaine des sciences, des arts et du commerce ; pas de lien plus étroit pour unir les hommes que le principe d’une fortune, dont les ressources s’augmentent nécessairement par l’augmentation des débouchés et par l’accroissement du nombre des consommateurs-, pas de mobile plus certain de la confiance et de la paix que le succès dans les affaires, c’est-à-dire, la réalisation des bénéfices dans l’exploitation.
Mais il arrive presque toujours que le bien-être ou le succès, si Ton aime mieux, trouve un dissolvant, c’est la ruse et la fourberie : or, dans la constitution du droit de la propriété intellectuelle, la première de toutes les lois, c’est la probité. Probité de l’inventeur dans l’exposé de sa spécification; probité de la société dans la protection éclairée qu’elle lui assure ou dans l’évaluation de l’indemnité qu’elle lui offre ; probité des industriels dans la solidarité commune qui écarte la contrefaçon, en établissant une croisière contre les pirates de l’industrie, comme les gouvernements humains et libres en ont établi une contre la traite des noirs.
Mais, dira4-on, ces beaux principes et cette religieuse reconnaissance du droit, c’est le beau idéal, c’est l’utopie d’une âme confiante, qui croit à la bonne foi humaine, pauvre niaise qui se laissera duper par le premier fripon un peu adroit.
Et d’abord, la recherche du bien peut avoir assez de charme pour que Ton se contente de poursuivre ce but : c’est un genre d’amélioration qui vaut bien la peine qu’on s’en occupe. Nous savons, nous voyons chaque jour, dans le spectacle fort triste des disputes humaines, qu’on s’imagine que le succès reste d’ordinaire au plus habile, et que c’est surtout dans une ruse bien combinée, dans les mille replis d’une tresse bien ourdie que Ton place souvent le principal mérite d’un homme : beaucoup de gens ont pris pour devise : « Être vertueux, c’est être adroit j>; et de là à la friponnerie la route est courte et la pente facile.
Mais nous pensons, nous, que la plus grande habileté consiste à être honnête : nous croyons que le breveté qui ne donne pas une description sincère de ses procédés déprécie lui-même et comme à plaisir son invention, et s’expose à s’en voir enlever le produit le plus clair et le plus légitime; nous estimons que le commerce qui prélève sur la crédulité un bénéfice provisoire se réserve dans l’avenir une dépréciation radicale et se ruine en se perdant de réputation; que par conséquent, l’absence des marques de fabrique jette le discrédit sur la chose
vendue et que les mauvais fabricants détruisent la bonne renommée des fabricants honnêtes en jetant sur les marchés des produits qui déshonorent le pays ou l’atelier d’où ils sortent. Nous avons la ferme conviction qu’une maison connue pour sa bonne foi, pour sa probité, trouve, s’il survient un sinistre, mille ressources au lieu d’une pour y échapper; qu’on s’empresse autour d’elle; que les capitaux viennent à son secours, sauvent ses ateliers, en laissant planer légitimement la belle réputation qu’ila conquise; tandis que le négociant, qui n’a eu qu’un succès éphémère au préjudice de ceux qu’il a trompés, ne peut, une fois atteint par la ruine, se relever et se défendre contre les coups du discrédit qu’il encourt et du déshonneur qu’il mérite. Yoilà, selon nous, les deux parts faites à l’homme probe et à l’homme malhonnête. Où est l’habileté?
Ce n’est pas la première fois que depuis bien des siècles on s’étudie à couvrir le malhonnête du manteau de l’habile; et malheureusement, ou plutôt fort heureusement pour la conscience humaine, les faits sont là qui prouvent qu’on a bien souvent perdu la partie que Ton ne jouait pas de franc jeu. Pourquoi donc se figurer que l’industrie a le privilège sin -gulier d’échapper à la règle commune? Pourquoi se faire illusion à cet égard, et cfoire que la ruse et la fourberie doivent faire le fond de cette affaire ? Si nous touchons à cette question si délicate, si nous osons , contrairement aux principes du proverbe ,
« parler de corde devant des pendus, » c’est que nous avons sous les yeux l’exemple éclatant de quelques peuples qui prospèrent, et se prêtent un mutuel secours par la probité des transactions, au lieu de se tendre des pièges dans lesquels ne tombe pas seulement la dupe, mais dans lesquels le .fripon lui-même, et les gens honnêtes, qui vivent de la même industrie, donnent tête baissée.
On dit beaucoup de mal de l’Angleterre. La foi. de la « perfide Albion » est passée à l’état de « foi « punique » dans beaucoup de très-bons lieux. Or, si Ton entend par mauvaise foi, ce sentiment de nationalité qui permet aux Anglais de se montrer parfois un peu trop faciles sur les moyens, quand ils traitent avec l’étranger , c’est-à-dire avec le barbare des temps modernes, il faut reconnaître que les Anglais ne se trompent jamais entre Anglais. Il est rare d’avoir à constater dans leurs relations rien qui vienne en aide à ces menées qui compromettent un peu leur réputation avec les étrangers, et c’est d’eux surtout que Ton peut dire que « les loups ne se mangent pas entre eux. »
Puis, s’ils se montrent loups vis-à-vis de certaines nations, c’est, à leurs yeux, si Ton en croit à cet égard leur propre excuse, qu’en la trompant ainsi, ils s’imaginent user de représailles ; et c’est le mauvais exemple des tromperies qui les ont dupés, qui leur fait prendre, à leur tour, le droit de duper les autres.
C’est qu’en effet, l’industrie, dont le commerce est le moyen, ne peut arriver à conquérir une véritable force que par le respect des transactions internationales ; et c’est par l’honnêteté seule que se manifestera ce respect qui doit s’exercer, dans sa double carrière, au-dedans et au dehors.
Nous avons dit que c’est dans la garantie donnée . à l’inventeur que se trouve l’élément le plus certain de son bien-être et le gage de la solidarité qui lie les citoyens d’un même pays et les nations entre elles.
Au moment où l’industrie est devenue le symbole d’une alliance générale des nations, par l’Exposition de Londres ; au moment où va commencer la discussion des intérêts communs aux peuples qui se sont présentés dans cette vaste arène du génie ouverte dans Hyde-Park, il est de la plus haute importance de développer cette pensée qui doit servir de guide à tous les partisans de la réforme que nous poursuivons.
Dans quelques semaines, en effet, quand la discussion s’ouvrira pour résoudre ce grand problème, il faudra bien que Ton soit d’accord sur les éléments même d’une alliance que nous regardons comme la base de la nouvelle législation dont nous préparons la formule.
Or, que se passerait-il à l’intérieur?
Que deviendraient les relations internationales à la suite d’une mesure décisive prise en faveur des droits de l’industrie ?
A l’intérieur, voyez ce qui paralyse les transactions entre le génie qui produit et le capital qui est
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 99,10 %.
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