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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
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290
LE PALAIS DE CRISTAL.
Nouvelles conditions d'abonnement.
Au journal LE PALAIS DE CRISTAL.
A partir du 1er août dernier, le prix de l’a-* bonnement a été fixé de la manière suivante :
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Tout abonnement d’un an pris avant le 1er Octobre donne droit, moyennant 2 fr. 50 c, seulement, à une magnifique VUE INTERIEURE du PALAIS UE L’EXPOSITION, imprimée et coloriée à trois teintes sur papier double-colombier de 1 m. 20 c. sur © m. ©0 c.
Un tirage spécial à 4 teintes, permet de donner la même prime au prix de 3 fr. 5© c. pour les souscripteurs.
Nota. — En adressant franco un mandat de 12 fr. 5© c. à l’ordre du gérant, les abonnés peur la durée de l’Exposition, recevront le journal jusqu’au 1er août 1852. Pour les nouveaux Abonnés, collection antérieure au 1er août, 12 fr. 50 c (Ajouter 2 fr. ou 3 fr» 50 c. pour la prime).
AVIS IMPORTANT-
Le terme de l’exposition universelle est fixé au 11 octobre prochain. Les abonnements pris pour la durée de l’exposition expirent donc le même jour j nous engageons ceux de nos souscripteurs qui désirent continuer, à se conformer aux nouvelles conditions d’abonnements et à nous en envoyer le montant.
BULLETIN INDUSTRIEL.
Convocation d’une assemblée internationale pour
la réforme de la loi sur la propriété intellectuelle. •— Des chefs d’ateliers et d’usines.
Des démarches actives, incessantes, sont faites pour donner à la réunion dont nous avons entretenu nos lecteurs, la solennité, l’intérêt et l’utilité pratique que nous nous sommes proposé de réaliser. Du 15 au 20 octobre, dans un des établissements de Paris les plus légitimement appropriés au but que nous voulons atteindre, seront convoqués les hommes qui se préoccupent avec nous de la grande réforme des lois de 1791, de 1793 et de 1844. C’est dans un mois à peine que nous aurons fait un appel définitif à tous les savants, les artistes, les littérateurs, les industriels, intéressés dans la question ; c'est dans un mois, c’est-à-dire, avant la réunion de l’Assemblée nationale, que nous aurons mis en demeure, dans les humbles proportions de nos forces, mais du moins sous le souffle inspirateur d’une foi vive et profonde, les hommes qui veulent le triomphe de droits sacrés, de venir les défendre, ou les ennemis de cette émancipation noble et généreuse du génie, de venir les combattre.
« Amis, ou ennemis : dédaignons les indifférents : » a dit un jour un homme d’État, qui a mis une vive passion dans ses actes: voilà ce que. doit rechercher un réformateur persévérant, confiant dans sa mission ; c'est donc à nos amis, et c’est à nos ennemis <jue nous ferons appel. Aux uns, nous dirons qu’il est temps de se reconnaître, de se compter, que la question qui s’agite est, de sa nature, honnête, large, utile, sans danger, entourée de principes qui
sauvegardent la société, tout en développant le germe de tous les progrès. Ce n’est pas une de ces utopies dont la réalisation ne peut s’obtenir qu’à la condition de renverser tout d’abord la société, d’y substituer brusquement des principes nouveaux, une société nouvelle : ce n’est pas le rêve d’une imagination en délire croyant au bien, ne s’inquiétant pas du mal, sorte de méditation contemplative devant l’illusion de quelque Eldorado inconnu, factice, se livrant avec une confiance presque niaise à la crédulité publique. Le but que nous voulons atteindre, que nous atteindrons, a le double avantage de ne ruiner personne et d’enrichir les nouveaux-venus, de respecter ce qui est, de donner à celui qui tra vaille la place qu’il mérite, de détruire les privilèges injustes et de constituer les privilèges naturels, d’élever le niveau de l’égalité en enrichissant l’homme de génie qui souffre dans sa misère, et en éclairant le pauvre d’esprit qui ne trouve dans sa vie oisive, rien qui le relève, en le délivrant de ses liens. Ce que nous voulons, c’est d’empêcher le monopole qui tue le génie, et de développer le génie, qui en s’ajoutant au privilège légitime que la société lui accorde, développe chez le chef d’un vaste établissement, le principe sur lequel s’est fondée sa prospérité devenue paresseuse.
On le sait, si l’on prend un constructeur à son point de départ, si on le suit dans sa carrière, si on assiste à ce travail intime de sa pensée, on le verra tout d’abord l’ennemi juré de tout ce qui constitue un droit absolu : au début, il crie au monopole ; le travail F aiguillonnant, il invente; son invention est bonne,il prospère ; de chef d’atelier qu’il est, il devient chef d’usine; il voit sous sa main, se développer sa pensée ; le génie qui l’anime a passé dans l’esprit d’un capitaliste ; l’atelier s’est étendu, l’usine est devenue un véritable château-fort industriel, l’humble travailleur a des vassaux, il règne et gouverne ; il inspire à ses machines la fécondité vivifiante de son cerveau qui bouillonne ; car son génie, c’est sa fournaise, c’est le moteur, l’arbre de couche de tout ce qui s’agite autour de lui ; il triomphe à son tour; et si, en quelques années il sait être économe, s’il ne. néglige rien de ses intérêts matériels, s’il ne s’enivre pas des senteurs de la fortune, s’il ne s’endort pas à Capoue, cet Annibal de l’industrie , bientôt, il peut se retirer des affaires ; il peut encourager lui-même les perfectionnements que les autres apportent à ses propres inventions ; il peut imprimer, lui, devenu tout à coup capitaliste par ses œuvres, le mouvement et la vie à ceux de ses élèves qui l’ont aidé et qui agrandissent à leur tour, le cercle de la science; enfin, celui qui est parti des rings les plus humbles, et qui a passé par le grand chemin du génie pour constituer à son profit un privilège temporaire et sa fortune, peut devenir à son tour, le protecteur, le Mécène de ses ateliers ; il peut voir, sans redouter sa ruine, s’appliquer auprès de lui les grandes pensées dont il est l’inspirateur ; il peut suivre, encourager, compléter de ses conseils l’initiateur laborieux qui lui doit le germe d’une conquête nouvelle : telle est la destinée des véritables inventeurs; telle est la biographie des hommes élevés qui ne se renferment pas dans leur usine, comme dans une forteresse.
Voyons, maintenant, la contre-partie :
On a dit depuis longtemps, et cela est une triste vérité, que les plus grands ennemis de l’industrie sorti quelquefois les industriels eux-mêmes, et je veux parler ici de ceux qui sont placés à la tête de l’industrie. Il faut, là-dessus, bien s’entendre, et dire une fois pour toutes, la vérité à ceux qui se refusent à marcher, et qui préfèrent l’indolence qui les rend bientôt injustes à la ferveur et au travail qui les maintiennent dans l’équité et dans le développement de leur fortune.
Oui, pour ceux qui ont demandé à l’étude psycolo-gique de cette classe de notre société moderne le dernier mot de leurs efforts et le mystère de leur vie, il est devenu notoire que les industriels qui s’arrêtent sont sous le coup de la ruine ou sous l’étreinte morale du sentiment d’une injustice qui grandit chaque jour. La loi impérieuse pour un industriel, la loi impérieuse de sa vie, c’est le travail : non pas ce travail méthodique, uniforme, classé par compartiments quotidiens, réglé par le tintement de sa cloche, qui consiste à continuer aujourd’hui ce qui a été fait hier, à refaire demain ce qui, la veille, a été fabriqué : Non, telle n’est pas la tâche de l’industriel : tant de quiétude ne lui est pas accordée.
il faut que les travailleurs le sachent bien :
La condition du succès, c’est le travail.
La condition du succès, c’est la recherche incessante, qui ne connaît ni fatigue, ni trêve, qui se lève avec la première heure matinale, qui a l’œil fixé sur la machine en marche non pas seulement pour l’admirer, mais pour y surprendre de nouveaux trésors.
Il faut que l’homme qui est parvenu au premier rang n’oublie jamais son origine : il faut qu’il se rappelle que sous la blouse, cette épaulette de l’ouvrier, il cherchait et il trouvait : car Dieu est toujours là, présent à la recherche active et répétant toujours les termes de sa sainte Loi : « Vous trouverez. »
Le chef d’une usine, ouvrier hier, doit écouter, à chaque minute de sa vie, cette voix qui bruit auprès de lui comme pour l’avertir, la voix de ses machines et de ses hommes, le murmure de son armée, qui lui dit que le génie veille, que dans peu de temps, dans peu de jours, sa machine si digne d’être admirée, d’être brevetée, ne sera plus qu’un bloc de fonte inerte et stérile, s’il cesse de la perfectionner.
Qu’il se promène dans ses ateliers, et qu’il sache s’arrêter devant le regard où brille une étincelle : car s’il suit bien cette grande pensée qui vient d’en haut et qui s’anime devant le produit de ses travaux et de ses recherches, il pourra découvrir que le problème s’élucide chaque jour, que la nature devient moins discrète, que ses mystères deviennent de véritables clartés.
Voyons : est-ce bien là ce que font les hommes qui tiennent le premier rang dans l’industrie ?
S’ils ont maudit le privilège au début de la vie, c’est qu’ils y trouvaient un obstacle à leur propre génie ; et désormais s’ils maudissent le génie, c’est que l’innovation les menace et qu’ils craignent de se voir surpassés par le progrès, auquel naguère ils adressaient de pieuses et ferventes invocations.
En sorte que les voilà brisant eux-mêmes le principe de leur puissance; en sorte qu’ils s’acheminent à la ruine dans les prélassements d’une fortune éphémère : combattants énergiques d’hier, ils se croient vainqueurs, parce que dans le succès momentané dont ils profitent, ils ne voient pas-au-delà des limites de leur usine le progrès qui les attend aux bornes très-rapprochées de leur horizon. Ils dé daignent ce qui les a élevés ; ils ne croient plus à ce qui les a créés maîtres et seigneurs de l’industrie : Ils ne s’aperçoivent pas de la marche implacable du génie qui, lui, s’adresse au monde et à qui le monde donne bientôt avec profusion les couronnes qui sont tombées des mains des triomphateurs de la veille.
Voilà ce que les grands industriels, les gros bonnets (comme on les appelle) de l’industrie, devraient savoir, et ils ne seraient pas si indifférents pour ceux qui veulent affermir, assurer, les droits du génie.
Us sauraient que s’ils ne se tiennent pas au courant des progrès, ils sont ruinés ; que s’ils ne favorisent pas avec leurs propres ressources l’homme de génie qui travaille chez eux, ils sont ruinés ; que s’ils ne donnent pas l’élan aux inventions dans leur propre pays, l’étranger qui est à nos portes et qui écoute toutes nos belles et grandes paroles en profiteront au sortir de leurs usines et qu’il seront encore, par les succès de l’étranger, dédaignés et ruinés ! ! !
Us sauraient que l’indifférence, pour une question de cette vitalité et de cette importance, est une faute si forte qu’elle ne masque rien moins que la décadence d’un peuple.
Donc, il leur appartient de se mettre, eux-mêmes, à la tête de la question qui nous préoccupe, et que nous défendons avec énergie et dévoûment, parce qu’elle comporte leur bien-être et l’avenir de notre pays.
C’est pour les arracher à leur indifférence, à leur froideur, que nous nous adressons enfin à leurs plus chers intérêts.
Nous maintenons ceci, comme une vérité sans réplique, comme un argument sans réponse ; l’industrie qui se refuse à défendre avec nous la propriété intellectuelle, prépare deux sinistres imminents et auxquels elle n’échappera pas: D’abord , une ruine certaine pour les seigneurs de l’industrie, par la raison toute simple que les procédés qui remplaceront ceux qu’ils emploient, étant plus économiques, éloigneront ceux qu’ils ont à grands frais établis, montés et mis en œuvre : la seule condition de se sauver des dangers de la concurrence, c’est de per-
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Un tirage spécial à 4 teintes, permet de donner la même prime au prix de 3 fr. 5© c. pour les souscripteurs.
Nota. — En adressant franco un mandat de 12 fr. 5© c. à l’ordre du gérant, les abonnés peur la durée de l’Exposition, recevront le journal jusqu’au 1er août 1852. Pour les nouveaux Abonnés, collection antérieure au 1er août, 12 fr. 50 c (Ajouter 2 fr. ou 3 fr» 50 c. pour la prime).
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BULLETIN INDUSTRIEL.
Convocation d’une assemblée internationale pour
la réforme de la loi sur la propriété intellectuelle. •— Des chefs d’ateliers et d’usines.
Des démarches actives, incessantes, sont faites pour donner à la réunion dont nous avons entretenu nos lecteurs, la solennité, l’intérêt et l’utilité pratique que nous nous sommes proposé de réaliser. Du 15 au 20 octobre, dans un des établissements de Paris les plus légitimement appropriés au but que nous voulons atteindre, seront convoqués les hommes qui se préoccupent avec nous de la grande réforme des lois de 1791, de 1793 et de 1844. C’est dans un mois à peine que nous aurons fait un appel définitif à tous les savants, les artistes, les littérateurs, les industriels, intéressés dans la question ; c'est dans un mois, c’est-à-dire, avant la réunion de l’Assemblée nationale, que nous aurons mis en demeure, dans les humbles proportions de nos forces, mais du moins sous le souffle inspirateur d’une foi vive et profonde, les hommes qui veulent le triomphe de droits sacrés, de venir les défendre, ou les ennemis de cette émancipation noble et généreuse du génie, de venir les combattre.
« Amis, ou ennemis : dédaignons les indifférents : » a dit un jour un homme d’État, qui a mis une vive passion dans ses actes: voilà ce que. doit rechercher un réformateur persévérant, confiant dans sa mission ; c'est donc à nos amis, et c’est à nos ennemis <jue nous ferons appel. Aux uns, nous dirons qu’il est temps de se reconnaître, de se compter, que la question qui s’agite est, de sa nature, honnête, large, utile, sans danger, entourée de principes qui
sauvegardent la société, tout en développant le germe de tous les progrès. Ce n’est pas une de ces utopies dont la réalisation ne peut s’obtenir qu’à la condition de renverser tout d’abord la société, d’y substituer brusquement des principes nouveaux, une société nouvelle : ce n’est pas le rêve d’une imagination en délire croyant au bien, ne s’inquiétant pas du mal, sorte de méditation contemplative devant l’illusion de quelque Eldorado inconnu, factice, se livrant avec une confiance presque niaise à la crédulité publique. Le but que nous voulons atteindre, que nous atteindrons, a le double avantage de ne ruiner personne et d’enrichir les nouveaux-venus, de respecter ce qui est, de donner à celui qui tra vaille la place qu’il mérite, de détruire les privilèges injustes et de constituer les privilèges naturels, d’élever le niveau de l’égalité en enrichissant l’homme de génie qui souffre dans sa misère, et en éclairant le pauvre d’esprit qui ne trouve dans sa vie oisive, rien qui le relève, en le délivrant de ses liens. Ce que nous voulons, c’est d’empêcher le monopole qui tue le génie, et de développer le génie, qui en s’ajoutant au privilège légitime que la société lui accorde, développe chez le chef d’un vaste établissement, le principe sur lequel s’est fondée sa prospérité devenue paresseuse.
On le sait, si l’on prend un constructeur à son point de départ, si on le suit dans sa carrière, si on assiste à ce travail intime de sa pensée, on le verra tout d’abord l’ennemi juré de tout ce qui constitue un droit absolu : au début, il crie au monopole ; le travail F aiguillonnant, il invente; son invention est bonne,il prospère ; de chef d’atelier qu’il est, il devient chef d’usine; il voit sous sa main, se développer sa pensée ; le génie qui l’anime a passé dans l’esprit d’un capitaliste ; l’atelier s’est étendu, l’usine est devenue un véritable château-fort industriel, l’humble travailleur a des vassaux, il règne et gouverne ; il inspire à ses machines la fécondité vivifiante de son cerveau qui bouillonne ; car son génie, c’est sa fournaise, c’est le moteur, l’arbre de couche de tout ce qui s’agite autour de lui ; il triomphe à son tour; et si, en quelques années il sait être économe, s’il ne. néglige rien de ses intérêts matériels, s’il ne s’enivre pas des senteurs de la fortune, s’il ne s’endort pas à Capoue, cet Annibal de l’industrie , bientôt, il peut se retirer des affaires ; il peut encourager lui-même les perfectionnements que les autres apportent à ses propres inventions ; il peut imprimer, lui, devenu tout à coup capitaliste par ses œuvres, le mouvement et la vie à ceux de ses élèves qui l’ont aidé et qui agrandissent à leur tour, le cercle de la science; enfin, celui qui est parti des rings les plus humbles, et qui a passé par le grand chemin du génie pour constituer à son profit un privilège temporaire et sa fortune, peut devenir à son tour, le protecteur, le Mécène de ses ateliers ; il peut voir, sans redouter sa ruine, s’appliquer auprès de lui les grandes pensées dont il est l’inspirateur ; il peut suivre, encourager, compléter de ses conseils l’initiateur laborieux qui lui doit le germe d’une conquête nouvelle : telle est la destinée des véritables inventeurs; telle est la biographie des hommes élevés qui ne se renferment pas dans leur usine, comme dans une forteresse.
Voyons, maintenant, la contre-partie :
On a dit depuis longtemps, et cela est une triste vérité, que les plus grands ennemis de l’industrie sorti quelquefois les industriels eux-mêmes, et je veux parler ici de ceux qui sont placés à la tête de l’industrie. Il faut, là-dessus, bien s’entendre, et dire une fois pour toutes, la vérité à ceux qui se refusent à marcher, et qui préfèrent l’indolence qui les rend bientôt injustes à la ferveur et au travail qui les maintiennent dans l’équité et dans le développement de leur fortune.
Oui, pour ceux qui ont demandé à l’étude psycolo-gique de cette classe de notre société moderne le dernier mot de leurs efforts et le mystère de leur vie, il est devenu notoire que les industriels qui s’arrêtent sont sous le coup de la ruine ou sous l’étreinte morale du sentiment d’une injustice qui grandit chaque jour. La loi impérieuse pour un industriel, la loi impérieuse de sa vie, c’est le travail : non pas ce travail méthodique, uniforme, classé par compartiments quotidiens, réglé par le tintement de sa cloche, qui consiste à continuer aujourd’hui ce qui a été fait hier, à refaire demain ce qui, la veille, a été fabriqué : Non, telle n’est pas la tâche de l’industriel : tant de quiétude ne lui est pas accordée.
il faut que les travailleurs le sachent bien :
La condition du succès, c’est le travail.
La condition du succès, c’est la recherche incessante, qui ne connaît ni fatigue, ni trêve, qui se lève avec la première heure matinale, qui a l’œil fixé sur la machine en marche non pas seulement pour l’admirer, mais pour y surprendre de nouveaux trésors.
Il faut que l’homme qui est parvenu au premier rang n’oublie jamais son origine : il faut qu’il se rappelle que sous la blouse, cette épaulette de l’ouvrier, il cherchait et il trouvait : car Dieu est toujours là, présent à la recherche active et répétant toujours les termes de sa sainte Loi : « Vous trouverez. »
Le chef d’une usine, ouvrier hier, doit écouter, à chaque minute de sa vie, cette voix qui bruit auprès de lui comme pour l’avertir, la voix de ses machines et de ses hommes, le murmure de son armée, qui lui dit que le génie veille, que dans peu de temps, dans peu de jours, sa machine si digne d’être admirée, d’être brevetée, ne sera plus qu’un bloc de fonte inerte et stérile, s’il cesse de la perfectionner.
Qu’il se promène dans ses ateliers, et qu’il sache s’arrêter devant le regard où brille une étincelle : car s’il suit bien cette grande pensée qui vient d’en haut et qui s’anime devant le produit de ses travaux et de ses recherches, il pourra découvrir que le problème s’élucide chaque jour, que la nature devient moins discrète, que ses mystères deviennent de véritables clartés.
Voyons : est-ce bien là ce que font les hommes qui tiennent le premier rang dans l’industrie ?
S’ils ont maudit le privilège au début de la vie, c’est qu’ils y trouvaient un obstacle à leur propre génie ; et désormais s’ils maudissent le génie, c’est que l’innovation les menace et qu’ils craignent de se voir surpassés par le progrès, auquel naguère ils adressaient de pieuses et ferventes invocations.
En sorte que les voilà brisant eux-mêmes le principe de leur puissance; en sorte qu’ils s’acheminent à la ruine dans les prélassements d’une fortune éphémère : combattants énergiques d’hier, ils se croient vainqueurs, parce que dans le succès momentané dont ils profitent, ils ne voient pas-au-delà des limites de leur usine le progrès qui les attend aux bornes très-rapprochées de leur horizon. Ils dé daignent ce qui les a élevés ; ils ne croient plus à ce qui les a créés maîtres et seigneurs de l’industrie : Ils ne s’aperçoivent pas de la marche implacable du génie qui, lui, s’adresse au monde et à qui le monde donne bientôt avec profusion les couronnes qui sont tombées des mains des triomphateurs de la veille.
Voilà ce que les grands industriels, les gros bonnets (comme on les appelle) de l’industrie, devraient savoir, et ils ne seraient pas si indifférents pour ceux qui veulent affermir, assurer, les droits du génie.
Us sauraient que s’ils ne se tiennent pas au courant des progrès, ils sont ruinés ; que s’ils ne favorisent pas avec leurs propres ressources l’homme de génie qui travaille chez eux, ils sont ruinés ; que s’ils ne donnent pas l’élan aux inventions dans leur propre pays, l’étranger qui est à nos portes et qui écoute toutes nos belles et grandes paroles en profiteront au sortir de leurs usines et qu’il seront encore, par les succès de l’étranger, dédaignés et ruinés ! ! !
Us sauraient que l’indifférence, pour une question de cette vitalité et de cette importance, est une faute si forte qu’elle ne masque rien moins que la décadence d’un peuple.
Donc, il leur appartient de se mettre, eux-mêmes, à la tête de la question qui nous préoccupe, et que nous défendons avec énergie et dévoûment, parce qu’elle comporte leur bien-être et l’avenir de notre pays.
C’est pour les arracher à leur indifférence, à leur froideur, que nous nous adressons enfin à leurs plus chers intérêts.
Nous maintenons ceci, comme une vérité sans réplique, comme un argument sans réponse ; l’industrie qui se refuse à défendre avec nous la propriété intellectuelle, prépare deux sinistres imminents et auxquels elle n’échappera pas: D’abord , une ruine certaine pour les seigneurs de l’industrie, par la raison toute simple que les procédés qui remplaceront ceux qu’ils emploient, étant plus économiques, éloigneront ceux qu’ils ont à grands frais établis, montés et mis en œuvre : la seule condition de se sauver des dangers de la concurrence, c’est de per-
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