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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
fit en trochites que nous avons vu figurer au Palais de Cristal sous le nom de Mme Montois, 4 , rue du Pot-de-fer-Saint-Sulpice. Nous donnons son adresse pour éviter aux amateurs le désagrément que nous avons eu de la chercher pendant huit jours.
Mme Montois est persuadée que c’est à la céruse que les tableaux des anciens maîtres doivent leur altération continue. En effet, la toile est préparée à la céruse, et la céruse entre presque dans toutes les couleurs, soit à la .préparation, soit à l’application ; or, si vous chargez, dit Mme Montois, une palette de toutes les nuances possibles en leur ajoutant un peu de blanc d’argent, qui n’est, par parenthèse, que du plomb, il suffira de les exposer à la vapeur du foie de soufre acidulé de vinaigre de mollerat ou d’acide pyroligneux, et dans un moment vous n’aurez plus qu’une palette chargée de noirs variés, et il ne vous restera plus une seule couleur appréciable.
Ceci est péremptoire et devrait faire rejeter immédiatement la céruse par les peintres qui ont le désir de voir passer leurs tableaux à la postérité et d’y passer eux-mêmes le plus tard possible ; car la céruse est un poison pour les hommes aussi bien que pour les tableaux.
Heureusement que le zinc, si rare il n’y a qu’un demi-siècle, se rencontre de tous les côtés sous divers déguisements, les Américains viennent d’en découvrir des montagnes où il se trouve uni au protoxyde de manganèse, dans la proportion énorme de 80 p. 0{0 de zinc, 1 6 de manganèse et 4 de fer. La séparation de ces métaux est très-facile. Il ne faut pas confondre, comme on l’a fait à l’Exposition, le zinc rouge ci-dessus, dont un échantillon de huit tonnes figurait au milieu de la grande galerie, avec le franklinite, qui n’est qu’un fer zincifère contenant seulement 4 0 à 12 p. (RO de zinc sur 88 p. 0{0 de fer, mais de fer d’une qualité rare pour la malléabilité et la facilité de sa conversion en excellent acier. Le docteur Lewis Feuchtwanger, de New-York , a découvert un immense gisement de calamine toute extraite de terre par des chercheurs de plomb, qui n’ont pas reconnu le zinc sous son déguisement lapidiformc. Cette matière ne vaut que 2 fr. la tonne mise à bord ; mais les Américains ne fondent pas encore le zinc, celui qui figure à l’Exposition a été tiré en Angleterre du minerai dont ils avaient lesté leurs navires. Les Américains fabriquent seulement du blanc de zinc avec leur minerai.
Beaucoup de pays ont exposé du blanc de zinc, ce qui est un signe fatal pour le blanc de plomb : cet empoisonneur était, paraît-il, destiné à s’empoisonner lui-même.
Nous annonçons avec plaisir qu’on vient d’inventer une peinture au zinc sans odeur, et un siccatif solide, actif et portatif.
Il n’y a rien de plus blanc que le blanc de zinc, et l’on n’en voudi ait pas, si seulement il avait ce qu’on appelle un œil jaune ou gris, et cependant on ne l’emploie presque jamais pur, mais toujours plus ou moins teinté de quelques-unes des dix-sept mille nuances de la gamme chromatique des Gobe-lins. N’est-il pas curieusement absurde de voir des barbouilleurs exiger de la céruse blanche comme neige pour peindre en noir ?
En Chine et dans l’Inde, les barbouilleurs ont un excellent procédé pour économiser la couleur : ils commencent par imbiber les surfaces à peindre avec un mélange de sang de bœuf et de chaux vive qui remplit les pores et fait l’effet d’un encollage inattaquable aux injures de l’air; ils peignent ensuite par-dessus, et jamais cette peinture ne s’écaille et ne se boursoufle au soleil comme la nôtre, par suite de la dilatation des bulles d’air emprisonnées dans les pores du bois. L’albumine du sang, uni à l’eau de chaux, possède sans doute la propriété de composer une colleindélébile comme le caséate de chaux, qui sert à mettre des talons aux blocs des imprimeurs sur indienne, et que l’humidité ne décolle jamais.
Nous connaissons des fabricants du Nord de l’Europe qui ont dû faire le voyage de Rouen pour se procurer à prix d’argent cette simple, mais utile recette , tant il est vrai que
D’un rien de plus, d’un rien de moins,
Dépend le succès de nos soins.
JOBARD,
Directeur du Musée de l’industrie belge.
SUEliE ET DANEMARK. — ZOLLWERIN’. -- SAXE. — WURTEMBERG. — BAVIÈRE.
Nous avons promis à nos lecteurs le travail
LE PALAIS DE CRISTAL.
d’hommes compétents sur l’Exposition de Londres. Nous avons déjà tenu une grande partie de nos promesses. Aujourd’hui, nous venons les accomplir tout à fait, en publiant les premiers feuillets d’un travail qui nous est communiqué par M. IIaussmann, délégué du ministère du commerce, attaché au jury-français.
Le nom de M. Haussmann, est connu depuis longtemps parmi les industriels et dans le monde savant. Chargé de plusieurs missions, notre nouveau collaborateur a rapporté en France de véritables découvertes de ses explorations. On sait que M. Hauss-mann faisait partie de la grande expédition envoyée en Chine, il y a une dizaine d’années : Il a adressé, en outre, au gouvernement français des rapports sur l’Amérique centrale et du Sud.
Le beau travail qu’on va lire, a un double mérite:
D’abord, il est fait par un juge compétent; il est ensuite inspiré par une conscience éclairée et tout à fait impartiale. Enfin, il résumera pour nos lecteurs toutes ces vues multiples de l’Exposition de ! 851.
Nous sommes assurés, en donnant cette étude, d’arriver en quelques numéros de notre journal, à produire une œuvre qui servira de guide intelligent et complet dans ce dédale brillant mais un peu confus, du palais d’Hyde-Parh.
Nos lecteurs peuvent voir que cette revue, venant s’ajouter à la grande question de la Propriété intellectuelle, dont nous poursuivons le triomphe, le journal le Palais de Cristal est devenu l’organe officiel et complet de l’alliance des arts et de l’industrie.
Alex. Lata.
SUÈDE ET DANEMARCK.
Ces deux pays sont déplorablement représentés au Palais de Cristal. Dans la crainte que leurs produits n’arrivassent trop tard, ils ont très-peu envoyé. Mieux aurait valu peut-être s’abstenir complètement.
Les richesses métalliques de la Suède sont à peine indiquées par quelques rares minerais de fer. Un petit nombre de tissus de soie et de coton, des échantillons de fer travaillé, des serrures, des sabres , et quelques autres menus objets qui ne méritent pas d’être mentionnés, voilà à quoi se bornait l’exposition suédoise au mois dt juillet \ 851.
Celle du Danemarck n’est guère plus importante. Il a envoyé des instruments de précision parmi lesquels on remarque une balance, une boussole, des montres, un appareil électro-magnétique perfectionné. Ajoutez à ces quelques objets un petit nombre de broderies, de tissus légers, des statues en plâtre, et vous aurez une idée assez exacte de l’exposition danoise.
ZOLLWEREIN.
Le Zollwerein a cinq entrées du côté sud de la grande avenue, et six du côté nord. La partie sud est particulièrement consacrée aux tissus, tandis que la division nord renferme les objets d’art, la quincaillerie et les machines.
Nous allons passer séparément en revue les produits de chacun des principaux États du Zollwerein, en commençant par la Saxe
SAXE.
A l’entrée de l’allée qui porte le nom de la Saxe sont exposés quelques nécessaires communs; des peintures en miniature sur médaillons, représentant des vues de la Saxe; un modèle de viaduc d’un chemin de fer saxon et un ridicule tapis dont les broderies plairaient peut-être à des Chinois, mais sont indignes de figurer au Palais de Cristal.
Heureusement pour le renom industriel de la Saxe, on remarque, à côté de ces produits communs, de très-belles porcelaines de la manufacture royale de Meissen. Elles sont ornées de filets dorés, en relief, formant dessin et entrelacés avec beaucoup d’élégance. A ces jolis services il faut ajouter deux grandes urnes en porcelaine, se rapprochant, par la forme, du genre de Sèvres, quoique moins pures et moins sévères. Le goût le plus parfait se trouve uni à une grande originalité dans un magnifique cadre de glace, aussi en porcelaine, qui a obtenu les suffrages de tous les connaisseurs.
Dans le salon des beaux-arts allemand, la Saxe a exposé quelques charmantes peintures sur porcelaine; ce sont des copies en miniature de différents (ableauxde grands maîtres. On remarque aussi des
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peintures sur émail et porcelaine de Saxe, représentant des Vierges et des enfants Jésus. Les grands vases de la manufacture royale de Meissen, qui figurent dans ce salon, sont d’une remarquable beauté et surpassent de beaucoup ce que Berlin a envoyé en ce genre.
Le professeur Ritschel, de Dresde , a exposé un beau Christ en marbre de Carare. Dans la même encoignure que cette statue se trouvent placés trois tableaux à l’huile peints sur plaques d’étain et de fer, dont on admire le coloris* L’attention du public se porte surtout sur une belle tète de femme, dont la tristesse a quelque chose de voluptueux et dont l’expression est de plus saisissantes ; une tête de mort placée dans un coin du tableau, pourrait être la cause de la mélancolie de cette gracieuse créature, sorte de Madeleine à moitié repentante.
La Saxe n’a exposé qu’une seule pièce d’orfèvrerie : c’est un magnifique vase en argent, garni de fleurs du même métal , dont on admire l'extrême finesse et la légèreté. La foule se presse aussi autour d’un délicieux échiquier saxon placé sous verre.
De l’excursion que nous yenons de faire dans le domaine des beaux-arts germaniques, retournons à l’allée nord de la Saxe où nous rencontrons, dès nos premiers pas, de remarquables broderies de Plauen, exécutées sur divers petits objets à l’usage des dames.
Après Plauen vient la fabrique de Glauchau, renommée pour ses mélanges de laine peignée et de soie, pour ses tissus de laine rasée, à carreaux
Frankenberg a envoyé des damas et des broca-telles de soie fort remarquables pour tapisserie.
Clomnitz, le plus grand centre industriel de la Saxe, se fait remarquer par ses satins de laine, par ses damas, par ses mélanges de laine et de soie, de soie et de coton. Pour ce qui concerne ses tissus pur coton imprimés, ils donnent amplement prise à la critique et sont complètement éclipsés par les nôtres.
Leisnig brille par ses draps verts fins, Meerane par ses tartans et ses mousselines de laine.
Les étoffes de laine légères de Rochlitz sont d’une grande variété et d’une fabrication parfaite.
Nous retrouvons encore des produits de Plauen ; ce sont des tissus de coton fins, pour rideaux, et des gazes. Annaberg rivalise avec Plauen dans ces genres qui se rapprochent de ceux de Saint-Quen tin, sans en égaler, cependant, à beaucoup près, la perfection.
Ces deux villes manufacturières de la Saxe ont semé leurs produits dans toutes les parties du Palais de Cristal. On rencontre, dans la galerie supérieure du côté sud, de magnifiques broderies de Plauen et des dentelles non moins remarquables d’Annaherg. Celles de Dresde et de Sehneeberg sont aussi d’une grande beauté. Nous n’en dirons pas autant, des dentelles et des broderies d’Eibenstock.
Reichenbach a exposé des damas et des châles imprimés communs, ainsi que des étoffes de laine légères. Les étoffes pour pantalons, de Crimmitzchau, sont irréprochables, de même que ses satins d’été
Plusieurs villes saxonnes produisent des draps remarquables. Nous citerons les draps fins de bis-chofsverda, de Grossenhain, d’OEdéran et de Ross-wein ; les peaux-cle-daim de Leipzig ; les draps rouges de Kirchberg et les draps noirs épais de Lengenfeld.
Si la Saxe ne brille pas par les impressions sur coton, elle a, par contre, exposé, dans la galerie sud, des batistes et des jaconas remarquables.
Ses toiles de lin se distinguent toujours par leur finesse. On admire dans une des allées nord du Zollverein, les magnifiques toiles damassées de Littau, ainsi que les nappages de Dresde, à fonds gris écru et à dessins blancs, dans le genre des damassés irlandais.
Leipzig a envoyé un immense étalage de toiles cirées, très-inférieures à celles de la Belgique et aux nôtres.
On remarque à l’exposition de bonneterie des fabricants réunis de Chemnitz et de Lichenstein, ainsi que le grand assortiment de franges en fils de coton et de soie, de MM. Bach et fils, d’Annaherg.
Citons aussi les beaux échantillons de bleu de Cobalt, les étalages de poterie de fer et de poterie ordinaire, les modèles remarquables de typographie, la belle commode à incrustations, le télégraphe électro-magnétique à aiguilles, les montres et l’excellent, piano, qu’a exposé la Saxe.
Mais ce qui nous paraît faire, le plus d’honneur à
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Mme Montois est persuadée que c’est à la céruse que les tableaux des anciens maîtres doivent leur altération continue. En effet, la toile est préparée à la céruse, et la céruse entre presque dans toutes les couleurs, soit à la .préparation, soit à l’application ; or, si vous chargez, dit Mme Montois, une palette de toutes les nuances possibles en leur ajoutant un peu de blanc d’argent, qui n’est, par parenthèse, que du plomb, il suffira de les exposer à la vapeur du foie de soufre acidulé de vinaigre de mollerat ou d’acide pyroligneux, et dans un moment vous n’aurez plus qu’une palette chargée de noirs variés, et il ne vous restera plus une seule couleur appréciable.
Ceci est péremptoire et devrait faire rejeter immédiatement la céruse par les peintres qui ont le désir de voir passer leurs tableaux à la postérité et d’y passer eux-mêmes le plus tard possible ; car la céruse est un poison pour les hommes aussi bien que pour les tableaux.
Heureusement que le zinc, si rare il n’y a qu’un demi-siècle, se rencontre de tous les côtés sous divers déguisements, les Américains viennent d’en découvrir des montagnes où il se trouve uni au protoxyde de manganèse, dans la proportion énorme de 80 p. 0{0 de zinc, 1 6 de manganèse et 4 de fer. La séparation de ces métaux est très-facile. Il ne faut pas confondre, comme on l’a fait à l’Exposition, le zinc rouge ci-dessus, dont un échantillon de huit tonnes figurait au milieu de la grande galerie, avec le franklinite, qui n’est qu’un fer zincifère contenant seulement 4 0 à 12 p. (RO de zinc sur 88 p. 0{0 de fer, mais de fer d’une qualité rare pour la malléabilité et la facilité de sa conversion en excellent acier. Le docteur Lewis Feuchtwanger, de New-York , a découvert un immense gisement de calamine toute extraite de terre par des chercheurs de plomb, qui n’ont pas reconnu le zinc sous son déguisement lapidiformc. Cette matière ne vaut que 2 fr. la tonne mise à bord ; mais les Américains ne fondent pas encore le zinc, celui qui figure à l’Exposition a été tiré en Angleterre du minerai dont ils avaient lesté leurs navires. Les Américains fabriquent seulement du blanc de zinc avec leur minerai.
Beaucoup de pays ont exposé du blanc de zinc, ce qui est un signe fatal pour le blanc de plomb : cet empoisonneur était, paraît-il, destiné à s’empoisonner lui-même.
Nous annonçons avec plaisir qu’on vient d’inventer une peinture au zinc sans odeur, et un siccatif solide, actif et portatif.
Il n’y a rien de plus blanc que le blanc de zinc, et l’on n’en voudi ait pas, si seulement il avait ce qu’on appelle un œil jaune ou gris, et cependant on ne l’emploie presque jamais pur, mais toujours plus ou moins teinté de quelques-unes des dix-sept mille nuances de la gamme chromatique des Gobe-lins. N’est-il pas curieusement absurde de voir des barbouilleurs exiger de la céruse blanche comme neige pour peindre en noir ?
En Chine et dans l’Inde, les barbouilleurs ont un excellent procédé pour économiser la couleur : ils commencent par imbiber les surfaces à peindre avec un mélange de sang de bœuf et de chaux vive qui remplit les pores et fait l’effet d’un encollage inattaquable aux injures de l’air; ils peignent ensuite par-dessus, et jamais cette peinture ne s’écaille et ne se boursoufle au soleil comme la nôtre, par suite de la dilatation des bulles d’air emprisonnées dans les pores du bois. L’albumine du sang, uni à l’eau de chaux, possède sans doute la propriété de composer une colleindélébile comme le caséate de chaux, qui sert à mettre des talons aux blocs des imprimeurs sur indienne, et que l’humidité ne décolle jamais.
Nous connaissons des fabricants du Nord de l’Europe qui ont dû faire le voyage de Rouen pour se procurer à prix d’argent cette simple, mais utile recette , tant il est vrai que
D’un rien de plus, d’un rien de moins,
Dépend le succès de nos soins.
JOBARD,
Directeur du Musée de l’industrie belge.
SUEliE ET DANEMARK. — ZOLLWERIN’. -- SAXE. — WURTEMBERG. — BAVIÈRE.
Nous avons promis à nos lecteurs le travail
LE PALAIS DE CRISTAL.
d’hommes compétents sur l’Exposition de Londres. Nous avons déjà tenu une grande partie de nos promesses. Aujourd’hui, nous venons les accomplir tout à fait, en publiant les premiers feuillets d’un travail qui nous est communiqué par M. IIaussmann, délégué du ministère du commerce, attaché au jury-français.
Le nom de M. Haussmann, est connu depuis longtemps parmi les industriels et dans le monde savant. Chargé de plusieurs missions, notre nouveau collaborateur a rapporté en France de véritables découvertes de ses explorations. On sait que M. Hauss-mann faisait partie de la grande expédition envoyée en Chine, il y a une dizaine d’années : Il a adressé, en outre, au gouvernement français des rapports sur l’Amérique centrale et du Sud.
Le beau travail qu’on va lire, a un double mérite:
D’abord, il est fait par un juge compétent; il est ensuite inspiré par une conscience éclairée et tout à fait impartiale. Enfin, il résumera pour nos lecteurs toutes ces vues multiples de l’Exposition de ! 851.
Nous sommes assurés, en donnant cette étude, d’arriver en quelques numéros de notre journal, à produire une œuvre qui servira de guide intelligent et complet dans ce dédale brillant mais un peu confus, du palais d’Hyde-Parh.
Nos lecteurs peuvent voir que cette revue, venant s’ajouter à la grande question de la Propriété intellectuelle, dont nous poursuivons le triomphe, le journal le Palais de Cristal est devenu l’organe officiel et complet de l’alliance des arts et de l’industrie.
Alex. Lata.
SUÈDE ET DANEMARCK.
Ces deux pays sont déplorablement représentés au Palais de Cristal. Dans la crainte que leurs produits n’arrivassent trop tard, ils ont très-peu envoyé. Mieux aurait valu peut-être s’abstenir complètement.
Les richesses métalliques de la Suède sont à peine indiquées par quelques rares minerais de fer. Un petit nombre de tissus de soie et de coton, des échantillons de fer travaillé, des serrures, des sabres , et quelques autres menus objets qui ne méritent pas d’être mentionnés, voilà à quoi se bornait l’exposition suédoise au mois dt juillet \ 851.
Celle du Danemarck n’est guère plus importante. Il a envoyé des instruments de précision parmi lesquels on remarque une balance, une boussole, des montres, un appareil électro-magnétique perfectionné. Ajoutez à ces quelques objets un petit nombre de broderies, de tissus légers, des statues en plâtre, et vous aurez une idée assez exacte de l’exposition danoise.
ZOLLWEREIN.
Le Zollwerein a cinq entrées du côté sud de la grande avenue, et six du côté nord. La partie sud est particulièrement consacrée aux tissus, tandis que la division nord renferme les objets d’art, la quincaillerie et les machines.
Nous allons passer séparément en revue les produits de chacun des principaux États du Zollwerein, en commençant par la Saxe
SAXE.
A l’entrée de l’allée qui porte le nom de la Saxe sont exposés quelques nécessaires communs; des peintures en miniature sur médaillons, représentant des vues de la Saxe; un modèle de viaduc d’un chemin de fer saxon et un ridicule tapis dont les broderies plairaient peut-être à des Chinois, mais sont indignes de figurer au Palais de Cristal.
Heureusement pour le renom industriel de la Saxe, on remarque, à côté de ces produits communs, de très-belles porcelaines de la manufacture royale de Meissen. Elles sont ornées de filets dorés, en relief, formant dessin et entrelacés avec beaucoup d’élégance. A ces jolis services il faut ajouter deux grandes urnes en porcelaine, se rapprochant, par la forme, du genre de Sèvres, quoique moins pures et moins sévères. Le goût le plus parfait se trouve uni à une grande originalité dans un magnifique cadre de glace, aussi en porcelaine, qui a obtenu les suffrages de tous les connaisseurs.
Dans le salon des beaux-arts allemand, la Saxe a exposé quelques charmantes peintures sur porcelaine; ce sont des copies en miniature de différents (ableauxde grands maîtres. On remarque aussi des
295
peintures sur émail et porcelaine de Saxe, représentant des Vierges et des enfants Jésus. Les grands vases de la manufacture royale de Meissen, qui figurent dans ce salon, sont d’une remarquable beauté et surpassent de beaucoup ce que Berlin a envoyé en ce genre.
Le professeur Ritschel, de Dresde , a exposé un beau Christ en marbre de Carare. Dans la même encoignure que cette statue se trouvent placés trois tableaux à l’huile peints sur plaques d’étain et de fer, dont on admire le coloris* L’attention du public se porte surtout sur une belle tète de femme, dont la tristesse a quelque chose de voluptueux et dont l’expression est de plus saisissantes ; une tête de mort placée dans un coin du tableau, pourrait être la cause de la mélancolie de cette gracieuse créature, sorte de Madeleine à moitié repentante.
La Saxe n’a exposé qu’une seule pièce d’orfèvrerie : c’est un magnifique vase en argent, garni de fleurs du même métal , dont on admire l'extrême finesse et la légèreté. La foule se presse aussi autour d’un délicieux échiquier saxon placé sous verre.
De l’excursion que nous yenons de faire dans le domaine des beaux-arts germaniques, retournons à l’allée nord de la Saxe où nous rencontrons, dès nos premiers pas, de remarquables broderies de Plauen, exécutées sur divers petits objets à l’usage des dames.
Après Plauen vient la fabrique de Glauchau, renommée pour ses mélanges de laine peignée et de soie, pour ses tissus de laine rasée, à carreaux
Frankenberg a envoyé des damas et des broca-telles de soie fort remarquables pour tapisserie.
Clomnitz, le plus grand centre industriel de la Saxe, se fait remarquer par ses satins de laine, par ses damas, par ses mélanges de laine et de soie, de soie et de coton. Pour ce qui concerne ses tissus pur coton imprimés, ils donnent amplement prise à la critique et sont complètement éclipsés par les nôtres.
Leisnig brille par ses draps verts fins, Meerane par ses tartans et ses mousselines de laine.
Les étoffes de laine légères de Rochlitz sont d’une grande variété et d’une fabrication parfaite.
Nous retrouvons encore des produits de Plauen ; ce sont des tissus de coton fins, pour rideaux, et des gazes. Annaberg rivalise avec Plauen dans ces genres qui se rapprochent de ceux de Saint-Quen tin, sans en égaler, cependant, à beaucoup près, la perfection.
Ces deux villes manufacturières de la Saxe ont semé leurs produits dans toutes les parties du Palais de Cristal. On rencontre, dans la galerie supérieure du côté sud, de magnifiques broderies de Plauen et des dentelles non moins remarquables d’Annaherg. Celles de Dresde et de Sehneeberg sont aussi d’une grande beauté. Nous n’en dirons pas autant, des dentelles et des broderies d’Eibenstock.
Reichenbach a exposé des damas et des châles imprimés communs, ainsi que des étoffes de laine légères. Les étoffes pour pantalons, de Crimmitzchau, sont irréprochables, de même que ses satins d’été
Plusieurs villes saxonnes produisent des draps remarquables. Nous citerons les draps fins de bis-chofsverda, de Grossenhain, d’OEdéran et de Ross-wein ; les peaux-cle-daim de Leipzig ; les draps rouges de Kirchberg et les draps noirs épais de Lengenfeld.
Si la Saxe ne brille pas par les impressions sur coton, elle a, par contre, exposé, dans la galerie sud, des batistes et des jaconas remarquables.
Ses toiles de lin se distinguent toujours par leur finesse. On admire dans une des allées nord du Zollverein, les magnifiques toiles damassées de Littau, ainsi que les nappages de Dresde, à fonds gris écru et à dessins blancs, dans le genre des damassés irlandais.
Leipzig a envoyé un immense étalage de toiles cirées, très-inférieures à celles de la Belgique et aux nôtres.
On remarque à l’exposition de bonneterie des fabricants réunis de Chemnitz et de Lichenstein, ainsi que le grand assortiment de franges en fils de coton et de soie, de MM. Bach et fils, d’Annaherg.
Citons aussi les beaux échantillons de bleu de Cobalt, les étalages de poterie de fer et de poterie ordinaire, les modèles remarquables de typographie, la belle commode à incrustations, le télégraphe électro-magnétique à aiguilles, les montres et l’excellent, piano, qu’a exposé la Saxe.
Mais ce qui nous paraît faire, le plus d’honneur à
â– Voir la situe page 2 ?!. )
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,79 %.
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