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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
306
aux soins de sa sœur, la duchesse de Kent. Ce fut ainsi que le prince Albert partagea les jeux de sa cousine, la princesse Victoria, dans les jardins de Kensington etjïe Claremont; et l’affection qui les unit dans leur jaune âge avait pris de si profondes racines, qu’elle résista à l’absence même. Devenue reine, la princesse Victoria donna sa main au compagnon de son enfance.
Après le second mariage de son père, le prince Albert retourna à son pays natal, et se livra sérieusement à l’étude, suivant leplan établi d’après le duc Ernest lui-même. A dix-sept ans, il était admis à l’Université de Bonn, après avoir passé un brillant examen.
A l’université de Bonn, le prince Albert se voua à l’étude avec autant d’ardeur que de succès, et la bonté et la générosité de son caractère lui gagnèrent l’affection de tous ceux qui eurent le bonheur de l’approcher. Jurisprudence, histoire, philosophie, sciences exactes,.le prince Albert apprit tout avecune sagacité tout à fait spéciale ; il aimait beaucoup l’art de la musique; il devint un compositeur distingué.
Le prince Albert achevait brillamment ses études et entrait dans le monde, que sa royale cousine d’Angleterre accomplissait sa dix-huitième année, et atteignait sa majorité légale. Cet événement fut célébré avec grande pompe à Londres, et parmi les premiers accourus pour féciliter la princesse Victoria , se trouvaient le prince Albert, son père et son frère. Il y avait aussi le prince d’Orange et ses deux fils ; mais personne ne fut mieux accueilli par l’héritière présomptive de la Grande-Bretagne, que l’ami de son enfance, et les princes de la maison d’Orange durent renoncer une seconde fois à s’unir avec celle d’Angleterre.
Les grandes fêtes qui furent données à l’occasion de la majorité de la princesse étaient à peine terminées, que le roi Guillaume IV fut saisi d’une maladie dangereuse dont il mourut le 20 juin 1837, et sa nièce, Alexandrine Victoria, fut proclamée reine de la Grande-Bretagne et d’Irlande.
Après le couronnement de la jeune souveraine, qui eut lieu en 1848, le prince Albert quitta Londres pour retourner en Allemagne, et aller visiter la terre classique des beaux-arts. U passa l’hiver en Italie, et à son retour au château d’Erenberg, il fut agréablement surpris de trouver dans un de ses appartements un portrait de la reine Victoria, que S. M. y avait envoyé pendant son absence.
Au mois d’octobre 4 839, le prince Albert revint à Londres, et il en repartit le 4 5 novembre pour rAllemagnc; il était déjà le liancé de la jeune et puissante reine et le prince adoptif de l’Angleterre. Le 23 du même mois, la Reine annonça à son conseil privé qu’elle l’avait choisi pour époux. « J’ai la « profonde conviction, — dit la jeune Reine, — « qu’avec l’aide de Dieu, l’engagement que je vais « contracter, dont je comprends toute la solennité, « et auquel je ne me suis décidée qu’après de mûres « réflexions, assurera mon bonheur domestique en « même temps qu’il contribuera aux intérêts de ma « couronne et de mon peuple. »
Le mariage suivit. La vieille chapelle royale de Saint-James resplendissait d’or et de velours. La joie se peignait sur tous les visages , à l’exception d’un seul, celui de la duchesse de Kent, l’auguste mère de la royale fiancée. Et cependant, l’union que le ministre de Dieu allait consacrer accomplissait le plus cher de ses désirs. C’est qu’une mère ne se sépare jamais sans peine de sa lille, pour la voir unie par d’autres liens à un homme, et à un étranger.
Qui ne sait que ce mariage a été béni du ciel, que six enfants en sont nés ; qui ne sait qu’il a assuré le bonheur des illustres époux, et que toute la nation anglaise en est tière. Orgueil bien légitime, tribut bien mérité !
Le prince Albert, à la seule exception du duc de Wellington, est l’homme le plus populaire des trois royaumes, et la conduite invariable qu’il a tenue lui a gagné le respect, l’amour et l’admiration de tous.
Fidèle aux traditions de la maison de Saxe-Cobourg et de celle de Brunswick, il a encouragé, avec autant de libéralité que de discernement, les sciences, les lettres, les arts, l’industrie, l’agriculture. Il s’est surtout occupé avec un soin tout particulier de l’amélioration de la condition des classes ouvrières.
Le grand succès de la dixième exposition française, qui avait eu lieu en I844, décida plusieurs notabilités du Parlement, de l’industrie et du coin-
LE PALAIS DE CRISTAL.
merce, à s’occuper activement d’établir à Londres une exposition analogue ; les partisans de ce projet étaient généralement membres de la Société des Arts, dont le prince Albert est président. Passant de la théorie à la pratique, cette société organisa, dès 4 847, et à ses propres frais, une exposition partielle des produits manufacturés, eu faisant résolû-ment connaître que ce n’était là que le commencement d’une longue série d’expositions. Cet essai fut couronné de succès, et la Société des Arts se détermina à le répéter annuellement, afin de préparer à la fondation d’une exposition quinquennale, qui devait avoir lieu en 4 851.
Cependant, l’exposition de 4 849 eut encore plus de succès que celle des années précédentes; lareine y avait envoyé quelques ouvrages précieux, et l’opinion publique se déclarait de plus en plus en laveur de la cause que la Société des Arts soutenait si énergiquement. Profitant de ces bonnes dispositions, la Société fit adresser à la Chambre des Communes une pétition demandant la concession, pour 4 851 , d’un bâtiment public qui serait affecté à l’Exposition.
En sa qualité de président de la Société des Arts, le prince Albert avait été informé de toutes ces démarches et leur avait donné sa sanction ; mais après la session de 4 849, S. A. R. prit l’entreprise sous sa direction personnelle et imméliate.
Dans ces entrefaites, l’honorable M. Buffet, ministre du commerce, conçut la grande idée d’établir à Paris une exposition universelle des produits de l’industrie de toutes les nations; mais les chambres de commerce qu’il consulta à cet égard s’étant montrées généralement peu favorables à sa proposition, le ministre dut l’abandonner. Les motifs qui dictèrent les réponses négatives des chambres de commerce et consultative, ne pouvant être analysés et discutés dans cette esquisse biographique, il nous suffit de dire que le prince Albert, frappé des résultats immenses d’une exposition universelle, étudia le projet du ministère français, et résolut de le réaliser à Londres.
Le pays tout entier applaudit au projet si noble, si élevé, si réellement humanitaire du prince Albert.
Le prince Albert est chevalier de la Jarretière, grand-croix de l’ordre du Bain, grand-croix de St-Michel et St-Georges, etc., maréchal de l’armée et grand chancelier de l’Université de Cambridge; mais tous ces grands titres sont bien pâles devant celui de fondateur de l’Exposition universelle des produits de l’industrie de toutes les nations.
Nouvelles conditions d'abonnement.
Au Journal Ï.B PALAIS DE CRISTAL».
A partir du 1er août dernier, le prix de l’abonnement a été fixé de la manière suivante :
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Tout abonnement d’urn an pris avant le 1er Octobre donne droit, moyennant 2 fr. 50 c. seulement , à une magnifique VUE INTERIEURE du PALAIS DE L’EXPOSITION , imprimée et coloriée à trois teintes sur papier double-colombier de 1 m. 20 c. sur 0 m. 90 c.
Nota. — En adressant franco un mandat de 12 fr. 50 c. à l’ordre du gérant, les abonnés peur la durée de l’Exposition, recevront le journal jusqu’au 1er août 1852. Pour les nouveaux Abonnés, collection antérieure au 1er août, 12 fr. 50 c (Ajouter 3 fr» 50 c. pour la prime).
AVIS IMPORTANT-
Le terme de F exposition universelle est fixé au 11 octobre prochain. Les abonnements pris pour la durée de l’exposition expirent donc le meme jour j nous engageons ceux de nos souscripteurs ({ni désirent continuer, à se conformer aux nouvelles conditions d’abonnements et à nous en envoyer le montant.
BULLETIN INDUSTRIEL.
Fin de VExposition de Londres.—Nos travaux.
— Notre avenir. — Aux artistes, aux industriels, au public.
I.
Dans quelques jours, les portes du Palais de Hyde-Park seront fermées : toutes les nations du monde auront passé dans cette vaste et merveilleuse enceinte, laissant comme un sillon lumineux sur un ciel resplendissant; puis les compartiments dè cef édifice seront réunis; ils seront enlevés après le ''dé—è part de ces marchandises où s’est empreint le cachet, du génie moderne. Le parc fashionable sera nivelé les voitures armoiriées de la noblesse anglaise reprendront leurs promenades accoutumées, le gazon repoussera bien vite à la place même où s’élevait ce Temple des Arts; les beaux arbres qui se trouvaient pourtant à Taise sous ce dôme étoilé à mille couleurs balanceront leur cime à l’air, au grand air de la liberté ; et Ton ne parlera plus du Palais de l’Exposition que comme du plus beau souvenir des temps modernes. On se rappellera le passage de ces flots humains qui venaient, comme dans un Océan commun , faire reconnaître leur originalité, s’étudiant,, s’analysant pour se prêter les ressources de leurs aptitudes, de leurs inspirations mutuelles... puis rien... voilà le sort de bien des choses élevées en'ce monde, resplendissantes, sous le ciel, d’un éclat autorisé par Dieu !...
Mais, si le Palais des Arts et de l’Industrie disparaît , si la forme matérielle est soustraite à nos regards, le principe, le sens immatériel qui a présidé à ce grand fait de l’année 4 854 , à cette première année de la seconde moitié de notre siècle, reste debout ; et cette réunion de l’art et de l’industrie est le point de départ de ce qui doit compléter l’enfantement des merveilles positives qu’il nous est donné d’atteindre et d’admirer dans le dix-neuvième siècle.
Non-seulement, le palais de Hyde-Park a été pour l’humanité le caravansérail de toutes les nations où le génie cherche et enfante-, non-seulement les journées de l’Exposition seront toujours placées devant les regards des peuples comme les Éphémérides du plus grand acte d’association vers le culte des grandes idées; mais encore, il semblé que la Providence ait voulu profiter d’une époque de troubles et d’agitations pour frapper les esprits par une solennité exceptionnelle : Il semble que l’élément le plus certain, le plus décisif de la paix universelle, l’art, cette religion moderne des esprits qui veulent la vérité et qui s’inspirent des beautés naturelles, ait été indiqué aux hommes appelés sur un seul point, dans une île indépendante et pleine d’expansion et de pouvoir sur le globe, comme pour se reconnaître, compter ensemble avec leurs ressources, se mettre en commun, et enfin, faire sortir de ces analyses, de cet examen, de cette communauté d’intelligence tendue vers le même but, ce grand résultat, laf réalisation définitive de la paix par le travail.
Aussi, réunion des merveilleuses productions du génie ;
Communauté des nations dans le même but pour les arts ;
Voilà ce qui est fondé par l’Exposition de 4 854 .
Disons-le donc, en toute confiance, notre tâche commence; et le terme de l’Exposition est pour notre journal le point de départ de la mission que nous voulons remplir.
Nous devons donner à nos lecteurs des explications précises à ce sujet, afin que nous leur fassions bien voir toute l’étendue du cercle dans lequel se meut notre pensée, et de les convier à venir avec nous réaliser non pas nos espérances, mais bien les spéculations nécessaires de notre esprit.
II.
Nous commençons par le dire une fois pour toutes :
Nous ne, cherchons pas dans le vague des théories, dans les phrases faites pour et par les écoles, les éléments du succès incontestable qui vient déjà couronner nos efforts.
C’est dans la pratique, c’est dans les faits, c’est au sein même des merveilleuses productions du génie, que nous venons appuyer et fonder les éléments de notre mission.
Si les résultats constatés de l’industrie sont merveilleux, il n’en est pas moins vrai que les industriels souffrent; si le génie marche et crée, il est avéré qu’il attend de ses créations et de ses fabri-
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aux soins de sa sœur, la duchesse de Kent. Ce fut ainsi que le prince Albert partagea les jeux de sa cousine, la princesse Victoria, dans les jardins de Kensington etjïe Claremont; et l’affection qui les unit dans leur jaune âge avait pris de si profondes racines, qu’elle résista à l’absence même. Devenue reine, la princesse Victoria donna sa main au compagnon de son enfance.
Après le second mariage de son père, le prince Albert retourna à son pays natal, et se livra sérieusement à l’étude, suivant leplan établi d’après le duc Ernest lui-même. A dix-sept ans, il était admis à l’Université de Bonn, après avoir passé un brillant examen.
A l’université de Bonn, le prince Albert se voua à l’étude avec autant d’ardeur que de succès, et la bonté et la générosité de son caractère lui gagnèrent l’affection de tous ceux qui eurent le bonheur de l’approcher. Jurisprudence, histoire, philosophie, sciences exactes,.le prince Albert apprit tout avecune sagacité tout à fait spéciale ; il aimait beaucoup l’art de la musique; il devint un compositeur distingué.
Le prince Albert achevait brillamment ses études et entrait dans le monde, que sa royale cousine d’Angleterre accomplissait sa dix-huitième année, et atteignait sa majorité légale. Cet événement fut célébré avec grande pompe à Londres, et parmi les premiers accourus pour féciliter la princesse Victoria , se trouvaient le prince Albert, son père et son frère. Il y avait aussi le prince d’Orange et ses deux fils ; mais personne ne fut mieux accueilli par l’héritière présomptive de la Grande-Bretagne, que l’ami de son enfance, et les princes de la maison d’Orange durent renoncer une seconde fois à s’unir avec celle d’Angleterre.
Les grandes fêtes qui furent données à l’occasion de la majorité de la princesse étaient à peine terminées, que le roi Guillaume IV fut saisi d’une maladie dangereuse dont il mourut le 20 juin 1837, et sa nièce, Alexandrine Victoria, fut proclamée reine de la Grande-Bretagne et d’Irlande.
Après le couronnement de la jeune souveraine, qui eut lieu en 1848, le prince Albert quitta Londres pour retourner en Allemagne, et aller visiter la terre classique des beaux-arts. U passa l’hiver en Italie, et à son retour au château d’Erenberg, il fut agréablement surpris de trouver dans un de ses appartements un portrait de la reine Victoria, que S. M. y avait envoyé pendant son absence.
Au mois d’octobre 4 839, le prince Albert revint à Londres, et il en repartit le 4 5 novembre pour rAllemagnc; il était déjà le liancé de la jeune et puissante reine et le prince adoptif de l’Angleterre. Le 23 du même mois, la Reine annonça à son conseil privé qu’elle l’avait choisi pour époux. « J’ai la « profonde conviction, — dit la jeune Reine, — « qu’avec l’aide de Dieu, l’engagement que je vais « contracter, dont je comprends toute la solennité, « et auquel je ne me suis décidée qu’après de mûres « réflexions, assurera mon bonheur domestique en « même temps qu’il contribuera aux intérêts de ma « couronne et de mon peuple. »
Le mariage suivit. La vieille chapelle royale de Saint-James resplendissait d’or et de velours. La joie se peignait sur tous les visages , à l’exception d’un seul, celui de la duchesse de Kent, l’auguste mère de la royale fiancée. Et cependant, l’union que le ministre de Dieu allait consacrer accomplissait le plus cher de ses désirs. C’est qu’une mère ne se sépare jamais sans peine de sa lille, pour la voir unie par d’autres liens à un homme, et à un étranger.
Qui ne sait que ce mariage a été béni du ciel, que six enfants en sont nés ; qui ne sait qu’il a assuré le bonheur des illustres époux, et que toute la nation anglaise en est tière. Orgueil bien légitime, tribut bien mérité !
Le prince Albert, à la seule exception du duc de Wellington, est l’homme le plus populaire des trois royaumes, et la conduite invariable qu’il a tenue lui a gagné le respect, l’amour et l’admiration de tous.
Fidèle aux traditions de la maison de Saxe-Cobourg et de celle de Brunswick, il a encouragé, avec autant de libéralité que de discernement, les sciences, les lettres, les arts, l’industrie, l’agriculture. Il s’est surtout occupé avec un soin tout particulier de l’amélioration de la condition des classes ouvrières.
Le grand succès de la dixième exposition française, qui avait eu lieu en I844, décida plusieurs notabilités du Parlement, de l’industrie et du coin-
LE PALAIS DE CRISTAL.
merce, à s’occuper activement d’établir à Londres une exposition analogue ; les partisans de ce projet étaient généralement membres de la Société des Arts, dont le prince Albert est président. Passant de la théorie à la pratique, cette société organisa, dès 4 847, et à ses propres frais, une exposition partielle des produits manufacturés, eu faisant résolû-ment connaître que ce n’était là que le commencement d’une longue série d’expositions. Cet essai fut couronné de succès, et la Société des Arts se détermina à le répéter annuellement, afin de préparer à la fondation d’une exposition quinquennale, qui devait avoir lieu en 4 851.
Cependant, l’exposition de 4 849 eut encore plus de succès que celle des années précédentes; lareine y avait envoyé quelques ouvrages précieux, et l’opinion publique se déclarait de plus en plus en laveur de la cause que la Société des Arts soutenait si énergiquement. Profitant de ces bonnes dispositions, la Société fit adresser à la Chambre des Communes une pétition demandant la concession, pour 4 851 , d’un bâtiment public qui serait affecté à l’Exposition.
En sa qualité de président de la Société des Arts, le prince Albert avait été informé de toutes ces démarches et leur avait donné sa sanction ; mais après la session de 4 849, S. A. R. prit l’entreprise sous sa direction personnelle et imméliate.
Dans ces entrefaites, l’honorable M. Buffet, ministre du commerce, conçut la grande idée d’établir à Paris une exposition universelle des produits de l’industrie de toutes les nations; mais les chambres de commerce qu’il consulta à cet égard s’étant montrées généralement peu favorables à sa proposition, le ministre dut l’abandonner. Les motifs qui dictèrent les réponses négatives des chambres de commerce et consultative, ne pouvant être analysés et discutés dans cette esquisse biographique, il nous suffit de dire que le prince Albert, frappé des résultats immenses d’une exposition universelle, étudia le projet du ministère français, et résolut de le réaliser à Londres.
Le pays tout entier applaudit au projet si noble, si élevé, si réellement humanitaire du prince Albert.
Le prince Albert est chevalier de la Jarretière, grand-croix de l’ordre du Bain, grand-croix de St-Michel et St-Georges, etc., maréchal de l’armée et grand chancelier de l’Université de Cambridge; mais tous ces grands titres sont bien pâles devant celui de fondateur de l’Exposition universelle des produits de l’industrie de toutes les nations.
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A partir du 1er août dernier, le prix de l’abonnement a été fixé de la manière suivante :
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Tout abonnement d’urn an pris avant le 1er Octobre donne droit, moyennant 2 fr. 50 c. seulement , à une magnifique VUE INTERIEURE du PALAIS DE L’EXPOSITION , imprimée et coloriée à trois teintes sur papier double-colombier de 1 m. 20 c. sur 0 m. 90 c.
Nota. — En adressant franco un mandat de 12 fr. 50 c. à l’ordre du gérant, les abonnés peur la durée de l’Exposition, recevront le journal jusqu’au 1er août 1852. Pour les nouveaux Abonnés, collection antérieure au 1er août, 12 fr. 50 c (Ajouter 3 fr» 50 c. pour la prime).
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BULLETIN INDUSTRIEL.
Fin de VExposition de Londres.—Nos travaux.
— Notre avenir. — Aux artistes, aux industriels, au public.
I.
Dans quelques jours, les portes du Palais de Hyde-Park seront fermées : toutes les nations du monde auront passé dans cette vaste et merveilleuse enceinte, laissant comme un sillon lumineux sur un ciel resplendissant; puis les compartiments dè cef édifice seront réunis; ils seront enlevés après le ''dé—è part de ces marchandises où s’est empreint le cachet, du génie moderne. Le parc fashionable sera nivelé les voitures armoiriées de la noblesse anglaise reprendront leurs promenades accoutumées, le gazon repoussera bien vite à la place même où s’élevait ce Temple des Arts; les beaux arbres qui se trouvaient pourtant à Taise sous ce dôme étoilé à mille couleurs balanceront leur cime à l’air, au grand air de la liberté ; et Ton ne parlera plus du Palais de l’Exposition que comme du plus beau souvenir des temps modernes. On se rappellera le passage de ces flots humains qui venaient, comme dans un Océan commun , faire reconnaître leur originalité, s’étudiant,, s’analysant pour se prêter les ressources de leurs aptitudes, de leurs inspirations mutuelles... puis rien... voilà le sort de bien des choses élevées en'ce monde, resplendissantes, sous le ciel, d’un éclat autorisé par Dieu !...
Mais, si le Palais des Arts et de l’Industrie disparaît , si la forme matérielle est soustraite à nos regards, le principe, le sens immatériel qui a présidé à ce grand fait de l’année 4 854 , à cette première année de la seconde moitié de notre siècle, reste debout ; et cette réunion de l’art et de l’industrie est le point de départ de ce qui doit compléter l’enfantement des merveilles positives qu’il nous est donné d’atteindre et d’admirer dans le dix-neuvième siècle.
Non-seulement, le palais de Hyde-Park a été pour l’humanité le caravansérail de toutes les nations où le génie cherche et enfante-, non-seulement les journées de l’Exposition seront toujours placées devant les regards des peuples comme les Éphémérides du plus grand acte d’association vers le culte des grandes idées; mais encore, il semblé que la Providence ait voulu profiter d’une époque de troubles et d’agitations pour frapper les esprits par une solennité exceptionnelle : Il semble que l’élément le plus certain, le plus décisif de la paix universelle, l’art, cette religion moderne des esprits qui veulent la vérité et qui s’inspirent des beautés naturelles, ait été indiqué aux hommes appelés sur un seul point, dans une île indépendante et pleine d’expansion et de pouvoir sur le globe, comme pour se reconnaître, compter ensemble avec leurs ressources, se mettre en commun, et enfin, faire sortir de ces analyses, de cet examen, de cette communauté d’intelligence tendue vers le même but, ce grand résultat, laf réalisation définitive de la paix par le travail.
Aussi, réunion des merveilleuses productions du génie ;
Communauté des nations dans le même but pour les arts ;
Voilà ce qui est fondé par l’Exposition de 4 854 .
Disons-le donc, en toute confiance, notre tâche commence; et le terme de l’Exposition est pour notre journal le point de départ de la mission que nous voulons remplir.
Nous devons donner à nos lecteurs des explications précises à ce sujet, afin que nous leur fassions bien voir toute l’étendue du cercle dans lequel se meut notre pensée, et de les convier à venir avec nous réaliser non pas nos espérances, mais bien les spéculations nécessaires de notre esprit.
II.
Nous commençons par le dire une fois pour toutes :
Nous ne, cherchons pas dans le vague des théories, dans les phrases faites pour et par les écoles, les éléments du succès incontestable qui vient déjà couronner nos efforts.
C’est dans la pratique, c’est dans les faits, c’est au sein même des merveilleuses productions du génie, que nous venons appuyer et fonder les éléments de notre mission.
Si les résultats constatés de l’industrie sont merveilleux, il n’en est pas moins vrai que les industriels souffrent; si le génie marche et crée, il est avéré qu’il attend de ses créations et de ses fabri-
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,76 %.
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