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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
LE PALAIS DE CRISTAL.
311
à cet effet, servira, par sa détente à pousser le convoi en plaine. —Voilà qui est fort bien; mais comment ferez-vous pour arrêter aux stations? — On n’aura qu’à serrer les freins, et le chauffeur, ayant sous les yeux un manomètre annexé au tube propulseur, arrêtera sa machine dès qu’il verra le mercure s’élever plus haut que d’habitude, et la remettra en train dès qu’il le verra s’abaisser; cet abaissement étant la preuve que le convoi est en marche. — Ceci me paraît très-joli; mais le chauffeur ne pourrait-il pas également connaître, par le nombre de coups de piston , la place occupée par le convoi à chaque endroit du chemin ? = Je n’y avais pas songé ; je vous remercie de cette indication. J’adapterai un compteur à ma machine soufflante. —Un instant ! il faut tout prévoir. Que ferez-vous, si, par l’affaiblissement des piles, le piston se détache et part en avant comme un cheval débridé? = Le chauffeur s’en apercevra immédiatement par la dépression subite de son manomètre; il lâchera aussitôt, au secours du convoi désemparé, un piston de réserve qui arrivera à peu près en même temps que les piles auront été ravivées par une addition d’acide,ou raccommodées,s’il y a rupture de quelques fils.—Mais que deviendra le piston perdu?=U s’arrêtera dans son parcours s’il est long, pour suivre la marche du convoi, ou il arrivera au jour dans une auge ascendante, où sa vitesse s’amortira sans danger. — En vérité, vous m’avez donné jusqu’ici pleine satisfaction, mais je ne veux pas vous quitter sans vous avoir présenté mes derniers arguments Pourquoi ne faites-vous pas le vide devant votre piston, au lieu de faire le plein derrière ? = Parce qu’avec le vide il me faudrait un tube deux ou trois fois plus gros, ne pouvant jamais marcher qu’à une demi atmosphère. Je pourrais bien faire le vide par devant, en même temps que je comprimerais de l’air par derrière ; mais cela n’en vaut pas la peine, avec le petit diamètre que je compte employer ; mon tube étant mince, pourrait d’ailleurs s’applatir par le vide; il est vrai qu’on pourrait le rouvrir en y lançant un piston-calibre de fer, mais je préfère ne pas courir cette chance. Les tubes à soupapes longitudinales sont l’enfance de l’art; celui de Saint-Germain s’inaugurait le même jour qu’on démolissait celui de Croydon son frère, et aujourd’hui il est vaincu par une locomotive qui remorque deux fois plus de poids que lui; il devient donc inutile, comme le plan incliné de Liège et comme beaucoup de tunnels dont on aurait pu se passer. — J’aperçois, dans l’emploi de l’air comprimé, une objection grosse comme une montagne, car vous savez que les frottements de l’air dans les tubes sont énormes. = Le préjugé qui court à ce sujet est plus énorme encore, comme l’ont prouvé récemment les essais de Pecqueur et les calculs du général Poncelet.
Ce qui a trompé tous les analystes, c’est qu’ils ont compté sur une vitesse de translation de 3 à 4-00 mètres par seconde, tandis qu’il ne me faut que 30 à 40 mètres au maximum ; ôtez un zéro de leur quotient imaginaire, et vous aurez le réel. —Vous avez, parbleu ! raison ; le simple redressement de cette erreur va nous ouvrir une voie nouvelle pour le transport de la force à distance. C’est un vrai trésor que vous me faites entrevoir.
— Maisje voudrais savoir encore comment il se fait que votre système, qui n’oflre aucun danger d’incendie, de rencontre, d’explosion, même de déraillement, qui supprime les tunnels, qui supprime la locomotive et son poids mort, et réduit des trois quarts la dépense du combustible, n’est pas adopté avec acclamation ?== J’en suis aussi étonné que vous, surtout depuis la lettre insérée dans le Mécanics magazine par l’ingénieur William-Williams, qui déclare s’être occupé longtemps du même problème, sans en parler à personne, mais il ajoute qu’il est de son devoir de le recommander vivement a l'attention des compagnies, des ingénieurs et du gouvernement, comme le dernier mol des chemins de fer.
— Eh bien, les ingénieurs et les compagnies sese ront empressés sans doute de vous aller consulter. — Personne n’est venu, personne n’a même voulu c onsenlir à m’entendre et tous m’ont fermé leur porte comme à un visiteur importun. Puis, ils ont dit aux compagnies dont ils laissent dévorer les â– dividendes par le cancer des locomotives, (pie j’é-ais un rêveur et que ma prétendue invention ne méritait pas la peine d’être examinée; voilà pourquoi elle reste et restera dans un coin obscur, à l’état de modèle informe, jusqu’à l'expiration de ma patente. —Ceci est incroyable, horrible, affreux,
mais consolez-vous mon ami, vous n’êtes pas le seul inventeur dans ce cas, c’est le sort de toutes les grandes découvertes ; or vous rendra justice après votre mort : soyez tranquille, une statue de zinc delà Vieille-Montagne vous pend au nez ; bonsoir ! dormez bien et n’y pensez plus! votre invention ne sera pas perdue.
En effet, la voici consignée avec toute la clarté désirable; onia retrouvera dans un ou deux siècles, après qu’on aura dépensé dix milliards à traîner inutilement 360 kil. de poids mort par voyageur. On la retrouvera comme on vient de retrouver dans un bouquin russe, le télégraphe électrique, la machine à vapeur et la photographie. Remarquez, que nous ne disons pas le télégraphe électro-magnétique, mais électrique, car le professeur L’homond s’était assuré depuis longtemps que l’étincelle électrique se propage à certaine distance au moyen d’un fil métallique, et qu’elle peut influencer l’électromètre, de manière à lui faire exprimer un signal voulu.
Il ne manquait à ce fil, qu’un revêtement en matière non conductrice, pour empêcher le fluide de se perdre. Le gutta percha et le caoutchouc, nous viennent en aide aujourd’hui, mais on en aurait bien trouvé quelqu’autre, si le gouvernement d’alors avait encouragé cette découverte.
En présence de pareils faits, qui deviennent plus nombreux chaque jour, n’est-on {tas obligé de convenir qu’il existe une regrettable lacune dans l’ad ministration du trésor intellectuel des nations; ne sent-on pas qu’il y manque au moins un tour pour recevoir et élever aux frais de l’Etat, les enfants perdus ou trouvés du génie ?
N’est-ce point ce sentiment qui a suggéré l’idée d’un ministère du progrès, ou du moins d’une véri table société pour l’encouragement de l’industrie nationale?
Jobard,
Directeur du musée do l’industrie belge.
EXPOSITION DE LA BELGIQUE.
De tous les pays qui ont pris part au grand cou cours industriel ouvert au palais de Hyde-Park, la Belgique est assurément celui qui, eu égard à l’étendue de son territoire, a le plus exposé, preuve frappante des prodiges que peut réaliser l’industrie humaine, aidée par un sol fertile et riche en minéraux.
Les tapis de la manufacture royale de Tournay, bien inférieurs, sous le rapport de l’art, à ceux des Gobelins, ont un grand mérite industriel. Ils attirent l’attention du public par leurs dimensions et par l’harmonie de leurs nuances.
Une autre manufacture royale, celle de M. Jorez, de Bruxelles, a exposé un bel et nombreux assortiment de toiles cirées de toutes les couleurs et de toutes les qualités ; cette industrie a pris une extension dont on ne l’aurait pas jugée susceptible.
La sparterie belge a aussi un véritable mérite. Nous remarquons de belles flanelles et des étoffes de laine à carreaux, très-variées, fabriqués à Saint-Nicholas, ainsi que des tissus de laine légers, de M. d’Hent, de Bruxelles, à côté desquels est étalé un assortiment de laines lavées et en suint.
Courtray a envoyé de fort belles étoffes façonnées pour pantalons. MM. Xhofray, de Dolhain et Au-deghem, de Bruxelles, ont exposé des paquets de laine cardée de belle qualité.
Mais ce qui fait le plus d’honneur à l’industrie lainière de la Belgique, c’est le magnifique étalage des draps de Verviers. Doux au toucher, moelleux, rasés assez courts, moins cependant que les draps anglais, ces admirables tissus semblent défier la concurrence.LeZollvereinetlaFranee n’ont rien exposé de plus fin el de plus parfait que les draps verts de MM. Pirenne et Duesberg..
Les draps de Tournay ont aussi leur mérite.
Courtray a fourni de beaux tissus laine et coton, et coton et lin.
Les toiles de lin, de Vilvoorde, sont d’une grande beauté, de même que les pièces de lin imprimées.
La filature de lin et d’étoupe de Tamise (Flandre-Orientale) et la Société linière gantoise, ont envoyé des fils magnifiques.
On remarque de superbes batistes et de très-beaux nappages des Flandres.
Les toiles à bâches, de Garni, sont fort épaisses. Les toiles à voiles, de Garni et de Tréminde, se font 'remarquer par la grosseur de leur grain.
Si la Belgique est très-avancée dans l’industrie de
la laine et du lin, elle paraît l’être moins dans celle des cotons. Les indiennes à la planche, de MM. Ser-vaës, d’Alost et Wortmann, deGand, sont extrêmement ordinaires.
M. Verhulst, grand manufacturier de Bruxelles, a déployé un peu plus de goût dans ses impressions au rouleau qui sont assez bonnes. 11 imite aussi Rouen et Roubaix avec succès.
La Belgique a conservé une grande supériorité dans la fabrication de la dentelle; c’est une industrie de luxe par excellence. Bruxelles a justifié, au Palais de Cristal, son ancienne réputation pour ce genre de tissu, et l’un de ses manufacturiers, M. Vander-kellen-Bressin , le grand maître de la dentelle belge, a cueilli à l’Exposition universelle de nouveaux lauriers. C’est dans la galerie supérieure du nord que l’on admire ses chefs-d’œuvre, parmi lesquels brille, au premier rang, un incomparable mouchoir, aux armes d’Angleterre, merveilleux ouvrage où le goût exquis le dispute à la patience, et qui doit faire le désespoir de tous les fabricants de dentelles. Le fil de ce mouchoir revient à 3,500 fr. la livre. Le fini du travail, la beauté du dessin, la perfection du tissu, lui méritent une des premières places parmi les produits les plus remarquables de l’Exposition.
M. Vanderkellen-Bressin a encore envoyé d’autres merveilles, et, entre autres, une fabuleuse robe de dentelle, dont le fil coûte 2,500 fr. la livre, et qui doit être contemplée d’un œil d’envie par bien des belles visiteuses.
Le même fabricant a aussi exposé des articles courants en dentelles et en guipures très-remarquables , mais à la portée des fortunes ordinaires.
Après les produits de M. Vanderkellen-Bressin, ce sont ceux de M. Robyt et de M. Dartevelle, tous deux aussi de Bruxelles, qui me paraissent mériter le plus d’éloges. On admire une magnifique robe, application et guipure, du premier de ces fabricants. Celle exposée par M. Van Eekhout, quoique belle aussi, le cède à la précédente.
Viennent ensuite les dentelles de MM. Duhayen-Brunfaut et C°, qui sont de la plus grande finesse ; les points à l’aiguille et plats, de Mme Sophie Defresne, qu’on ne saurait trop louer; les petites dentelles imitation, de M. Vandersmqissen; celles deM. Ducpétiaux et fils.
M. Everaërt clôt la liste des petits chefs-d’œuvre aie Bruxelles par un grand et magnifique châle de dentelle noire et par quelques belles garnitures de robes.
Les écharpes et les châles de Grammont, en dentelle noire au fuseau, sont très-admirés.
Les dentelles blanches deMalines le cèdent à celles de Bruxelles.
Bruges a exposé des volants en guipures de Flandre, d’un charmant dessin. Ypresbrille par ses Valenciennes.
On remarque aussi les guipures de Flandre de Verviers; les châles en dentelles de soie noire, application de Garni ; les dentelles et les broderies de CoutraL Quant aux châles réseaux, d’Anvers, imitant l’application, ils sont fort ordinaires.
Puisque nous avons commencé par les dentelles l’examen du compartiment belge dans la galerie supérieure, nous allons le terminer avant de descendre au rez-de-chaussée.
Une grande vitrine a été consacrée aux costumes et ornements d’église. Le public anglais y contemple, avec un étonnement quelque peu moqueur, trois mannequins qu’on a eu la ridicule idée d’y exposer et qui représentent le martyr de Canterbury, le cardinal-primat de Belgique et feu l’archevêque de Paris, Mgr Affre.
A côté de cette victime s’élève un trophée de livres de lithurgie romaine, édition Anigo, de Mali-nes, remarquables par leurs riches reliures. La librairie belge nous apparaît ici sous sa face la plus respectable, pour nous faire oublier, sans doute, la plaie honteuse de la contrefaçon.
On rencontre ensuite un vaste étalage de papiers et de fournitures de bureau, puis des échantillons de passementerie militaire et de passementerie pour ameublement.
Liège a un petit trophée composé d’un bouclier, de quelques armes de luxe et de divers petits objets en vermeil, en cuivre, en bronze et en acier, travaillés avec art.
Quelques mois, maintenant, sur les cristaux belges : Geux de Namur et d’Anvers sont de belle qualité. M. Brodier-Christiœns, de Bruxelles, surpass
(Voir la mile page 3 I L)
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à cet effet, servira, par sa détente à pousser le convoi en plaine. —Voilà qui est fort bien; mais comment ferez-vous pour arrêter aux stations? — On n’aura qu’à serrer les freins, et le chauffeur, ayant sous les yeux un manomètre annexé au tube propulseur, arrêtera sa machine dès qu’il verra le mercure s’élever plus haut que d’habitude, et la remettra en train dès qu’il le verra s’abaisser; cet abaissement étant la preuve que le convoi est en marche. — Ceci me paraît très-joli; mais le chauffeur ne pourrait-il pas également connaître, par le nombre de coups de piston , la place occupée par le convoi à chaque endroit du chemin ? = Je n’y avais pas songé ; je vous remercie de cette indication. J’adapterai un compteur à ma machine soufflante. —Un instant ! il faut tout prévoir. Que ferez-vous, si, par l’affaiblissement des piles, le piston se détache et part en avant comme un cheval débridé? = Le chauffeur s’en apercevra immédiatement par la dépression subite de son manomètre; il lâchera aussitôt, au secours du convoi désemparé, un piston de réserve qui arrivera à peu près en même temps que les piles auront été ravivées par une addition d’acide,ou raccommodées,s’il y a rupture de quelques fils.—Mais que deviendra le piston perdu?=U s’arrêtera dans son parcours s’il est long, pour suivre la marche du convoi, ou il arrivera au jour dans une auge ascendante, où sa vitesse s’amortira sans danger. — En vérité, vous m’avez donné jusqu’ici pleine satisfaction, mais je ne veux pas vous quitter sans vous avoir présenté mes derniers arguments Pourquoi ne faites-vous pas le vide devant votre piston, au lieu de faire le plein derrière ? = Parce qu’avec le vide il me faudrait un tube deux ou trois fois plus gros, ne pouvant jamais marcher qu’à une demi atmosphère. Je pourrais bien faire le vide par devant, en même temps que je comprimerais de l’air par derrière ; mais cela n’en vaut pas la peine, avec le petit diamètre que je compte employer ; mon tube étant mince, pourrait d’ailleurs s’applatir par le vide; il est vrai qu’on pourrait le rouvrir en y lançant un piston-calibre de fer, mais je préfère ne pas courir cette chance. Les tubes à soupapes longitudinales sont l’enfance de l’art; celui de Saint-Germain s’inaugurait le même jour qu’on démolissait celui de Croydon son frère, et aujourd’hui il est vaincu par une locomotive qui remorque deux fois plus de poids que lui; il devient donc inutile, comme le plan incliné de Liège et comme beaucoup de tunnels dont on aurait pu se passer. — J’aperçois, dans l’emploi de l’air comprimé, une objection grosse comme une montagne, car vous savez que les frottements de l’air dans les tubes sont énormes. = Le préjugé qui court à ce sujet est plus énorme encore, comme l’ont prouvé récemment les essais de Pecqueur et les calculs du général Poncelet.
Ce qui a trompé tous les analystes, c’est qu’ils ont compté sur une vitesse de translation de 3 à 4-00 mètres par seconde, tandis qu’il ne me faut que 30 à 40 mètres au maximum ; ôtez un zéro de leur quotient imaginaire, et vous aurez le réel. —Vous avez, parbleu ! raison ; le simple redressement de cette erreur va nous ouvrir une voie nouvelle pour le transport de la force à distance. C’est un vrai trésor que vous me faites entrevoir.
— Maisje voudrais savoir encore comment il se fait que votre système, qui n’oflre aucun danger d’incendie, de rencontre, d’explosion, même de déraillement, qui supprime les tunnels, qui supprime la locomotive et son poids mort, et réduit des trois quarts la dépense du combustible, n’est pas adopté avec acclamation ?== J’en suis aussi étonné que vous, surtout depuis la lettre insérée dans le Mécanics magazine par l’ingénieur William-Williams, qui déclare s’être occupé longtemps du même problème, sans en parler à personne, mais il ajoute qu’il est de son devoir de le recommander vivement a l'attention des compagnies, des ingénieurs et du gouvernement, comme le dernier mol des chemins de fer.
— Eh bien, les ingénieurs et les compagnies sese ront empressés sans doute de vous aller consulter. — Personne n’est venu, personne n’a même voulu c onsenlir à m’entendre et tous m’ont fermé leur porte comme à un visiteur importun. Puis, ils ont dit aux compagnies dont ils laissent dévorer les â– dividendes par le cancer des locomotives, (pie j’é-ais un rêveur et que ma prétendue invention ne méritait pas la peine d’être examinée; voilà pourquoi elle reste et restera dans un coin obscur, à l’état de modèle informe, jusqu’à l'expiration de ma patente. —Ceci est incroyable, horrible, affreux,
mais consolez-vous mon ami, vous n’êtes pas le seul inventeur dans ce cas, c’est le sort de toutes les grandes découvertes ; or vous rendra justice après votre mort : soyez tranquille, une statue de zinc delà Vieille-Montagne vous pend au nez ; bonsoir ! dormez bien et n’y pensez plus! votre invention ne sera pas perdue.
En effet, la voici consignée avec toute la clarté désirable; onia retrouvera dans un ou deux siècles, après qu’on aura dépensé dix milliards à traîner inutilement 360 kil. de poids mort par voyageur. On la retrouvera comme on vient de retrouver dans un bouquin russe, le télégraphe électrique, la machine à vapeur et la photographie. Remarquez, que nous ne disons pas le télégraphe électro-magnétique, mais électrique, car le professeur L’homond s’était assuré depuis longtemps que l’étincelle électrique se propage à certaine distance au moyen d’un fil métallique, et qu’elle peut influencer l’électromètre, de manière à lui faire exprimer un signal voulu.
Il ne manquait à ce fil, qu’un revêtement en matière non conductrice, pour empêcher le fluide de se perdre. Le gutta percha et le caoutchouc, nous viennent en aide aujourd’hui, mais on en aurait bien trouvé quelqu’autre, si le gouvernement d’alors avait encouragé cette découverte.
En présence de pareils faits, qui deviennent plus nombreux chaque jour, n’est-on {tas obligé de convenir qu’il existe une regrettable lacune dans l’ad ministration du trésor intellectuel des nations; ne sent-on pas qu’il y manque au moins un tour pour recevoir et élever aux frais de l’Etat, les enfants perdus ou trouvés du génie ?
N’est-ce point ce sentiment qui a suggéré l’idée d’un ministère du progrès, ou du moins d’une véri table société pour l’encouragement de l’industrie nationale?
Jobard,
Directeur du musée do l’industrie belge.
EXPOSITION DE LA BELGIQUE.
De tous les pays qui ont pris part au grand cou cours industriel ouvert au palais de Hyde-Park, la Belgique est assurément celui qui, eu égard à l’étendue de son territoire, a le plus exposé, preuve frappante des prodiges que peut réaliser l’industrie humaine, aidée par un sol fertile et riche en minéraux.
Les tapis de la manufacture royale de Tournay, bien inférieurs, sous le rapport de l’art, à ceux des Gobelins, ont un grand mérite industriel. Ils attirent l’attention du public par leurs dimensions et par l’harmonie de leurs nuances.
Une autre manufacture royale, celle de M. Jorez, de Bruxelles, a exposé un bel et nombreux assortiment de toiles cirées de toutes les couleurs et de toutes les qualités ; cette industrie a pris une extension dont on ne l’aurait pas jugée susceptible.
La sparterie belge a aussi un véritable mérite. Nous remarquons de belles flanelles et des étoffes de laine à carreaux, très-variées, fabriqués à Saint-Nicholas, ainsi que des tissus de laine légers, de M. d’Hent, de Bruxelles, à côté desquels est étalé un assortiment de laines lavées et en suint.
Courtray a envoyé de fort belles étoffes façonnées pour pantalons. MM. Xhofray, de Dolhain et Au-deghem, de Bruxelles, ont exposé des paquets de laine cardée de belle qualité.
Mais ce qui fait le plus d’honneur à l’industrie lainière de la Belgique, c’est le magnifique étalage des draps de Verviers. Doux au toucher, moelleux, rasés assez courts, moins cependant que les draps anglais, ces admirables tissus semblent défier la concurrence.LeZollvereinetlaFranee n’ont rien exposé de plus fin el de plus parfait que les draps verts de MM. Pirenne et Duesberg..
Les draps de Tournay ont aussi leur mérite.
Courtray a fourni de beaux tissus laine et coton, et coton et lin.
Les toiles de lin, de Vilvoorde, sont d’une grande beauté, de même que les pièces de lin imprimées.
La filature de lin et d’étoupe de Tamise (Flandre-Orientale) et la Société linière gantoise, ont envoyé des fils magnifiques.
On remarque de superbes batistes et de très-beaux nappages des Flandres.
Les toiles à bâches, de Garni, sont fort épaisses. Les toiles à voiles, de Garni et de Tréminde, se font 'remarquer par la grosseur de leur grain.
Si la Belgique est très-avancée dans l’industrie de
la laine et du lin, elle paraît l’être moins dans celle des cotons. Les indiennes à la planche, de MM. Ser-vaës, d’Alost et Wortmann, deGand, sont extrêmement ordinaires.
M. Verhulst, grand manufacturier de Bruxelles, a déployé un peu plus de goût dans ses impressions au rouleau qui sont assez bonnes. 11 imite aussi Rouen et Roubaix avec succès.
La Belgique a conservé une grande supériorité dans la fabrication de la dentelle; c’est une industrie de luxe par excellence. Bruxelles a justifié, au Palais de Cristal, son ancienne réputation pour ce genre de tissu, et l’un de ses manufacturiers, M. Vander-kellen-Bressin , le grand maître de la dentelle belge, a cueilli à l’Exposition universelle de nouveaux lauriers. C’est dans la galerie supérieure du nord que l’on admire ses chefs-d’œuvre, parmi lesquels brille, au premier rang, un incomparable mouchoir, aux armes d’Angleterre, merveilleux ouvrage où le goût exquis le dispute à la patience, et qui doit faire le désespoir de tous les fabricants de dentelles. Le fil de ce mouchoir revient à 3,500 fr. la livre. Le fini du travail, la beauté du dessin, la perfection du tissu, lui méritent une des premières places parmi les produits les plus remarquables de l’Exposition.
M. Vanderkellen-Bressin a encore envoyé d’autres merveilles, et, entre autres, une fabuleuse robe de dentelle, dont le fil coûte 2,500 fr. la livre, et qui doit être contemplée d’un œil d’envie par bien des belles visiteuses.
Le même fabricant a aussi exposé des articles courants en dentelles et en guipures très-remarquables , mais à la portée des fortunes ordinaires.
Après les produits de M. Vanderkellen-Bressin, ce sont ceux de M. Robyt et de M. Dartevelle, tous deux aussi de Bruxelles, qui me paraissent mériter le plus d’éloges. On admire une magnifique robe, application et guipure, du premier de ces fabricants. Celle exposée par M. Van Eekhout, quoique belle aussi, le cède à la précédente.
Viennent ensuite les dentelles de MM. Duhayen-Brunfaut et C°, qui sont de la plus grande finesse ; les points à l’aiguille et plats, de Mme Sophie Defresne, qu’on ne saurait trop louer; les petites dentelles imitation, de M. Vandersmqissen; celles deM. Ducpétiaux et fils.
M. Everaërt clôt la liste des petits chefs-d’œuvre aie Bruxelles par un grand et magnifique châle de dentelle noire et par quelques belles garnitures de robes.
Les écharpes et les châles de Grammont, en dentelle noire au fuseau, sont très-admirés.
Les dentelles blanches deMalines le cèdent à celles de Bruxelles.
Bruges a exposé des volants en guipures de Flandre, d’un charmant dessin. Ypresbrille par ses Valenciennes.
On remarque aussi les guipures de Flandre de Verviers; les châles en dentelles de soie noire, application de Garni ; les dentelles et les broderies de CoutraL Quant aux châles réseaux, d’Anvers, imitant l’application, ils sont fort ordinaires.
Puisque nous avons commencé par les dentelles l’examen du compartiment belge dans la galerie supérieure, nous allons le terminer avant de descendre au rez-de-chaussée.
Une grande vitrine a été consacrée aux costumes et ornements d’église. Le public anglais y contemple, avec un étonnement quelque peu moqueur, trois mannequins qu’on a eu la ridicule idée d’y exposer et qui représentent le martyr de Canterbury, le cardinal-primat de Belgique et feu l’archevêque de Paris, Mgr Affre.
A côté de cette victime s’élève un trophée de livres de lithurgie romaine, édition Anigo, de Mali-nes, remarquables par leurs riches reliures. La librairie belge nous apparaît ici sous sa face la plus respectable, pour nous faire oublier, sans doute, la plaie honteuse de la contrefaçon.
On rencontre ensuite un vaste étalage de papiers et de fournitures de bureau, puis des échantillons de passementerie militaire et de passementerie pour ameublement.
Liège a un petit trophée composé d’un bouclier, de quelques armes de luxe et de divers petits objets en vermeil, en cuivre, en bronze et en acier, travaillés avec art.
Quelques mois, maintenant, sur les cristaux belges : Geux de Namur et d’Anvers sont de belle qualité. M. Brodier-Christiœns, de Bruxelles, surpass
(Voir la mile page 3 I L)
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,79 %.
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