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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
326
l’harmoxium.
Le principe sur lequel repose»!, ces procédés réside tout entier sur les progrès que M. Debain a fait faire à l’induslrie des orgues portatives cl spécialement aux orgues producteurs du son, désignés sous le nom (Y Juches libres.
Le premier, il est parvenu à donner à cet instrument, dont la monotonie était devenue proverbiale, une grande variété de timbres qui, imitant la plupart des instruments d’un orchestre, peuvent être entendus ensemble ou séparément, à la volonté de l’exécutant.
Il a dû cet important résultat à l’étude persévérante, non-seulement de l’organe sonore en lui-même, mais encore et surtout à celle de l'influence particulière qu’exerce, sur la qualité du son , la forme de la cavité dans laquelle joue l’anche libre, et à une exacte appréciation des conditions spéciales de l’ouverture par laquelle le vent arrive à l’anche et de celle par laquelle il sort, à celle de l’influence d’un vent agissant plus ou moins près de la soufflerie, etc, , etc., etc.
Enfin, un seul et même sommier, réunissanttous les jeux de timbre diàérents, permet de les combiner au moyen de registres avec une extrême facilité, et de produire une variété et une puissance d’effets qui, dans tes églises trop pauvres pour faire l’acquisition d’un grand orgue, concourent singulièrement à la majesté des cérémonies du culte.
Ces conditions ont également fait obtenir d’un organe autrefois si lent à parler, une promptitude d’action qui permet à l’artiste l’exécution des morceaux les plus vifs, la répétition la plus rapide de la même note.
11 en est résulté que l’instrument, devenu propre à l’exécution de toute espèce de musique, s’est franchement introduit dans les salons, où il occupe, sans désavantage, une place, encore modeste, il est vrai, à côté de celle réservée au piano, mais qui grandira infailliblement, à mesure que les artistes elles amateurs se seront plus familiarisés avec l’emploi judicieux des nombreuses ressources qu’il offre à l’exécutant.
Ajoutons que la réduction de son volume, qui n’est nullement incompatible avec une très-grande puissance de son est telle, qu’il peut, sans encombrement , être installé dans tous les appartements actuels, où l’espace est distribué avec une si parcimonieuse intelligence.
Enfin, cette invention a doté la musique d’un instrument dont l’importance grandit chaque jour, elle a aussi créé une industrie nouvelle occupant, en ce moment, ou moins 400 ouvriers de diverses professions dans le seul établissement de l’inventeur.
ANTIPHONEL.
11 ne suffisait pas d’avoir donné aux églises pauvres les moyens de se procurer un orgue.
L’organiste était tout au moins aussi indispensable: l’argent, même, dans la plupart des cas, n’aurait pu lever cet obstacle, vu l’extrême rareté, en province, des artistes ou amateurs capables de toucher de l’orgue.
Il fallait que, lorsque cela serait nécessaire, l’organiste fut le complément obligé de l’orgue, et que, sans exclure le moins du monde l’artiste ou l’arna-• leur, l’église pût s’en passer complètement lorsqu’il viendrait à lui manquer.
C’est dans ce but qu’a été inventé l’Antiphonel, appareil qui peut se placer à volonté sur un clavier quelconque et agir sur les touches de ce clavier connue le ferait la main d’un artiste.
11 se compose , en principe, pour chaque touche, de deux leviers coudés, réunis par une bielle. La branche libre de l’un de ces leviers repose sur un pilote en communication avec la touche. La branche libre de l’autre levier, formée d’une mince lame d’acier, est terminée par un petit bec saillant sur le plan supérieur de l’appareil; de sorte que, quand, par une pression quelconque, le petit bec est abaissé au niveau de ce plan supérieur, la branche libre de l’autre levier déprime la touche et un son est produit.
Les choses sont disposées de manière que la totalité des becs, correspondant à cinq octaves, n’occupe sur l’appareil qu’une ligne de 118 millimètres de longueur, formant, en un mot, un très-petit abrégé du clavier de l’instrument.
Qu’on suppose, maintenant, des planchettes plus ou moins longues, dans lesquelles seront implantées des pointes métalliques saillantes et qu’on fera successivement glisser sur le plan supérieur de l’appa-
LE PALAIS DE CRISTAL.
reil; chaque pointe, rencontrant l’un des becs, l’o- 1 bligera à s’abaisser et fera, par conséquent, parler la note correspondante. |
Si donc, ces pointes sont disposées sur les planchettes de manière à produire, soit des accotais successifs, soif les notes successives d’un chant; si, au moyen de mouvements de bascule imprimés à un levier, chaque planchette successive s’avance d’une même quantité à chaque oscillation de ce même levier, il suffira que l’exécutant ait le sentiment du rliythme, toujours très-simple, du morceau, et y conforme les mouvements du levier, pour produire sur l’instrument les effets qu’en obtiendrait un artiste qui s’astreindrait à exécuter rigoureusement la musique écrite.
Mais ce résultat, quelque important qu’il soit, n’était pas suffisant, parce que les conditions que l’on vient de décrire exigent encore une certaine habileté ou tout au moins une certaine mémoire de la part de l’exécutant qui, dans tous les cas, ne pourrait suivre le rhythme d’un morceau qu’il n’aurait jamais entendu.
L’inventeur a remédié à cet inconvénient en faisant, au moyen d’une manivelle, marcher les planchettes d’un mouvement continu, au lieu d’un mouvement intermittanl; et en substituant, aux pointes toutes semblables et régulièrement espacées, en arrière les unes des autres, des pièces de métal de longueur diverses, en rapport avec les durées données aux notes d’un morceau de musique, analogues au pointage des cylindres dans les orgues.
Quelques explications au sujet de la substitution des planchettes aux cylindres qui, antérieurement, avaient été employés dans le même but:
Un cylindre pour orgue d’église contient toujours plusieurs airs, et ne peut, par conséquent, s’acquérir qu’à un certain prix. Il est encombrant par son volume, exige un emplacement spécial pour le mettre à l’abri des accidents, quand on le remplace par un cylindre de rechange. Dans ce remplacement même, un simple choc peut le mettre hors de service, parce que les pointes faussées peuvent appartenir à tous les airs ou au moins à plusieurs de ceux qui y sont piqués. Son renvoi chez le facteur, pour le réparer, exige des frais de transport et prive le culte de son service tout entier pendant la durée de la réparation. L’humidité, si générale dans les églises, le fait rapidement voiler et en rend l’emploi fout-à-fait impossible, etc., etc.
Les planchettes sont entièrement exemptes de ces inconvénients.
Chaque air peut s’acquérir séparément ; toutes les planchettes d’une collection d’airs se casent facilement dans des boîtes à compartiment ou sur des rayons. Si un même motif se répète plusieurs fois dans un morceau, une seule planchette, contenant ce motif, en permet indéfiniment la répétition, condition qui diminue singulièrement le prix d’un morceau de musique ainsi noté(d ), et qui, appliquée au piaxo, comme on le verra plus loin, a fait admettre Y Antiphonel dans beaucoup de maisons particulières où un petit bal peut s’improviser sans infliger à une dame le supplice de faire danser les autres et de ne pas participer au plaisir général.
Les pointes en acier sont d’une solidité à toute épreuve; le voilement d’une planchette esttout-à-fait insignifiant parce que la saillie des becs et celle des pointes est assez grande pour produire l’action des unes sur les autres, malgré un voilement qui forcerait à mettre un cylindre au rebut: parce que pour rétablir le niveau entre le sommet de toutes les pointes, il suffit de comprimer la planchette entre deux plans résistants qui enfoncent les pointes trop saillantes; parce qu’enfin, en cas d’accident notable, on n’est privé que d’un seul air pendant toute la durée de la réparation.
M. Debain est parvenu à appliquer \J’nliphonel au piaxo. Mais, alors, ses conditions diffèrent de celles de l’antiphonei appliqué à l’orgue.
Dans ce cas, au lieu de déterminer l’abaissement de la touche par l’intermédiaire des organes précédemment décrits, le bec, abaissé par une pointe de la planchette,bande un ressort qui, lorsque la pointe quitte le bec, réagit sur le marteau et détermine son brusque départ sur les cordes.
Il résulte de celte disposition qu’il est très-facile de nuancer les effets musicaux.
En effet, si une pointe est d’une certaine quantité en dessous du niveau des pointes les plus hautes,
(l) Comparativement aux cylindre?, ce système présente une économie de moitié sur le prix de revient.
elle n’abaissera le bec que d’une quantité proportionnelle ; le ressort sera proportionnellement moins bandé et le coup de marteau aura exactement la force accumulée dans le ressort pendant le passage de la pointe sur le bec, de sorte qu’en enfonçant plus ou moins certaines pointes, on obtient à volonté les pianos les plus faibles et les forté les plus énergiques en passant par toutes les nuances intermédiaires.
Enfin, Y antiphonel présente encore cette condition avantageuse qu’un morceau écrit dans un ton quelconque peut être transposé dans tous les autres et s’accommoder ainsi à toutes les voix pour l’accompagnement d’un morceau donné.
On donne avec raison, pour les concerts, la préférence au piano à queue, parce que , grâce à son volume, il offre une grande puissance de son-
Mais l’emplacement qu’il occupe, sa forme disgracieuse, compensent amplement les qualités qu’il présente.
On a cherché à le remplacer par des pianos verticaux de grandes dimensions.
Mais ces instruments étaient forcément adossés à la muraille, l’artiste tournait le dos à son auditoire, et le chanteur s’accompagnant éprouvait une gêne réelle de la trop grande proximité des organes sonores.
On sait en outre que le son d’un piano quelconque est beaucoup plus intense du côté postérieur de la table d’harmonie que du côté antérieur où sont les cordes, surtout lorsque la cavité postérieure aies proportions convenables pour jouer le rôle des vases renforçants de feu Savart. Dans la disposition dont l’inventeur s’occupe, la partie la plus sonore de l’instrument se trouvant adossée à la muraille, une portion notable du son était perdue pour le public.
M. Debain croit avoir remédié à ces inconvénients.
Dans le nouvel instrument, qui n’occupe qu’une très-petite superficie, l’exécutant est placé sur une estrade entre le corps du piano et le clavier qui fait tribune devant lui.
L’artiste ainsi tourné vers ses auditeurs peut communiquer avec eux du regard et de la physionomie, condition éminemment propre à établir ces rapports sympathiques qui doublent la verve de l’artiste, lorsqu’il se sent maître de son auditoire. Il n’est point incommodé, comme dans les autres pianos droits, par l’arrivée immédiate du son sur les organes de la voix, et cependant il s'entend mieux jouer, car il a la perception directe du son qui lui arrive plus nettement à l’oreille que lorsqu’il sort du dessous de l’instrument, comme dans les pianos à queue ou carrés, soit par la partie postérieure comme dans les pianos droits actuels.
Ce résultat est dû à ce que, dans le piano exposé à Londres, les cordes et les marteaux sont placés du même côté de la muraille, que la table d’harmonie est entre eux et l’exécutant, et qu’enfin le son se répand librement dans l’espace ; le piano restant complètement adossé au mur.
On pourrait craindre que le mécanisme de transmission du mouvement des touches au marteau ne donnât au davier une dureté incompatible avec une brillante exécution. Il n’en est rien, cependant, grâce à la simplicité du mécanisme général.
Enfin, pour la facilité du transport, le corps du piano se sépare de l’estrade qui le supporte, et le poids total de l’instrument ne dépasse pas celui d’un | piano à queue ordinaire.
Ajoutez à cela, que tout amateur intelligent, à l’aide d’une petite indication, peut facilement noter lui-même les airs qu’il désire. Il trouve même, dans ce travail intéressant, un passe temps fort agréable.
EXPOSITION DE LONDRES.
( Suite. )
A quoi bon ces innombrables objets de luxe dont la masse s’accroît chaque jour? Nos pères n’en avaient pas la moitié, nos grands-pères n’en avaient pas le quart, et ils vivaient bien sans cela, disait un quaker en parcourant le Palais de Cristal. A quoi bon ces fleurs artificielles , ces chapeaux en plumes d’oiseaux, ces rivières de diamants, ces dentelles, ces broderies, cep monceaux de bijoux?—Nous sommes bien heureux de pouvoir nous passer de toutes ces superfluités, murmurait sa femme du fond de son tuyau. — Cela est possible, répondit un voisin; mais pour les ouvriers comme pour les riches, ce superflu est chose nécessaire, puisque cela fait vivre
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l’harmoxium.
Le principe sur lequel repose»!, ces procédés réside tout entier sur les progrès que M. Debain a fait faire à l’induslrie des orgues portatives cl spécialement aux orgues producteurs du son, désignés sous le nom (Y Juches libres.
Le premier, il est parvenu à donner à cet instrument, dont la monotonie était devenue proverbiale, une grande variété de timbres qui, imitant la plupart des instruments d’un orchestre, peuvent être entendus ensemble ou séparément, à la volonté de l’exécutant.
Il a dû cet important résultat à l’étude persévérante, non-seulement de l’organe sonore en lui-même, mais encore et surtout à celle de l'influence particulière qu’exerce, sur la qualité du son , la forme de la cavité dans laquelle joue l’anche libre, et à une exacte appréciation des conditions spéciales de l’ouverture par laquelle le vent arrive à l’anche et de celle par laquelle il sort, à celle de l’influence d’un vent agissant plus ou moins près de la soufflerie, etc, , etc., etc.
Enfin, un seul et même sommier, réunissanttous les jeux de timbre diàérents, permet de les combiner au moyen de registres avec une extrême facilité, et de produire une variété et une puissance d’effets qui, dans tes églises trop pauvres pour faire l’acquisition d’un grand orgue, concourent singulièrement à la majesté des cérémonies du culte.
Ces conditions ont également fait obtenir d’un organe autrefois si lent à parler, une promptitude d’action qui permet à l’artiste l’exécution des morceaux les plus vifs, la répétition la plus rapide de la même note.
11 en est résulté que l’instrument, devenu propre à l’exécution de toute espèce de musique, s’est franchement introduit dans les salons, où il occupe, sans désavantage, une place, encore modeste, il est vrai, à côté de celle réservée au piano, mais qui grandira infailliblement, à mesure que les artistes elles amateurs se seront plus familiarisés avec l’emploi judicieux des nombreuses ressources qu’il offre à l’exécutant.
Ajoutons que la réduction de son volume, qui n’est nullement incompatible avec une très-grande puissance de son est telle, qu’il peut, sans encombrement , être installé dans tous les appartements actuels, où l’espace est distribué avec une si parcimonieuse intelligence.
Enfin, cette invention a doté la musique d’un instrument dont l’importance grandit chaque jour, elle a aussi créé une industrie nouvelle occupant, en ce moment, ou moins 400 ouvriers de diverses professions dans le seul établissement de l’inventeur.
ANTIPHONEL.
11 ne suffisait pas d’avoir donné aux églises pauvres les moyens de se procurer un orgue.
L’organiste était tout au moins aussi indispensable: l’argent, même, dans la plupart des cas, n’aurait pu lever cet obstacle, vu l’extrême rareté, en province, des artistes ou amateurs capables de toucher de l’orgue.
Il fallait que, lorsque cela serait nécessaire, l’organiste fut le complément obligé de l’orgue, et que, sans exclure le moins du monde l’artiste ou l’arna-• leur, l’église pût s’en passer complètement lorsqu’il viendrait à lui manquer.
C’est dans ce but qu’a été inventé l’Antiphonel, appareil qui peut se placer à volonté sur un clavier quelconque et agir sur les touches de ce clavier connue le ferait la main d’un artiste.
11 se compose , en principe, pour chaque touche, de deux leviers coudés, réunis par une bielle. La branche libre de l’un de ces leviers repose sur un pilote en communication avec la touche. La branche libre de l’autre levier, formée d’une mince lame d’acier, est terminée par un petit bec saillant sur le plan supérieur de l’appareil; de sorte que, quand, par une pression quelconque, le petit bec est abaissé au niveau de ce plan supérieur, la branche libre de l’autre levier déprime la touche et un son est produit.
Les choses sont disposées de manière que la totalité des becs, correspondant à cinq octaves, n’occupe sur l’appareil qu’une ligne de 118 millimètres de longueur, formant, en un mot, un très-petit abrégé du clavier de l’instrument.
Qu’on suppose, maintenant, des planchettes plus ou moins longues, dans lesquelles seront implantées des pointes métalliques saillantes et qu’on fera successivement glisser sur le plan supérieur de l’appa-
LE PALAIS DE CRISTAL.
reil; chaque pointe, rencontrant l’un des becs, l’o- 1 bligera à s’abaisser et fera, par conséquent, parler la note correspondante. |
Si donc, ces pointes sont disposées sur les planchettes de manière à produire, soit des accotais successifs, soif les notes successives d’un chant; si, au moyen de mouvements de bascule imprimés à un levier, chaque planchette successive s’avance d’une même quantité à chaque oscillation de ce même levier, il suffira que l’exécutant ait le sentiment du rliythme, toujours très-simple, du morceau, et y conforme les mouvements du levier, pour produire sur l’instrument les effets qu’en obtiendrait un artiste qui s’astreindrait à exécuter rigoureusement la musique écrite.
Mais ce résultat, quelque important qu’il soit, n’était pas suffisant, parce que les conditions que l’on vient de décrire exigent encore une certaine habileté ou tout au moins une certaine mémoire de la part de l’exécutant qui, dans tous les cas, ne pourrait suivre le rhythme d’un morceau qu’il n’aurait jamais entendu.
L’inventeur a remédié à cet inconvénient en faisant, au moyen d’une manivelle, marcher les planchettes d’un mouvement continu, au lieu d’un mouvement intermittanl; et en substituant, aux pointes toutes semblables et régulièrement espacées, en arrière les unes des autres, des pièces de métal de longueur diverses, en rapport avec les durées données aux notes d’un morceau de musique, analogues au pointage des cylindres dans les orgues.
Quelques explications au sujet de la substitution des planchettes aux cylindres qui, antérieurement, avaient été employés dans le même but:
Un cylindre pour orgue d’église contient toujours plusieurs airs, et ne peut, par conséquent, s’acquérir qu’à un certain prix. Il est encombrant par son volume, exige un emplacement spécial pour le mettre à l’abri des accidents, quand on le remplace par un cylindre de rechange. Dans ce remplacement même, un simple choc peut le mettre hors de service, parce que les pointes faussées peuvent appartenir à tous les airs ou au moins à plusieurs de ceux qui y sont piqués. Son renvoi chez le facteur, pour le réparer, exige des frais de transport et prive le culte de son service tout entier pendant la durée de la réparation. L’humidité, si générale dans les églises, le fait rapidement voiler et en rend l’emploi fout-à-fait impossible, etc., etc.
Les planchettes sont entièrement exemptes de ces inconvénients.
Chaque air peut s’acquérir séparément ; toutes les planchettes d’une collection d’airs se casent facilement dans des boîtes à compartiment ou sur des rayons. Si un même motif se répète plusieurs fois dans un morceau, une seule planchette, contenant ce motif, en permet indéfiniment la répétition, condition qui diminue singulièrement le prix d’un morceau de musique ainsi noté(d ), et qui, appliquée au piaxo, comme on le verra plus loin, a fait admettre Y Antiphonel dans beaucoup de maisons particulières où un petit bal peut s’improviser sans infliger à une dame le supplice de faire danser les autres et de ne pas participer au plaisir général.
Les pointes en acier sont d’une solidité à toute épreuve; le voilement d’une planchette esttout-à-fait insignifiant parce que la saillie des becs et celle des pointes est assez grande pour produire l’action des unes sur les autres, malgré un voilement qui forcerait à mettre un cylindre au rebut: parce que pour rétablir le niveau entre le sommet de toutes les pointes, il suffit de comprimer la planchette entre deux plans résistants qui enfoncent les pointes trop saillantes; parce qu’enfin, en cas d’accident notable, on n’est privé que d’un seul air pendant toute la durée de la réparation.
M. Debain est parvenu à appliquer \J’nliphonel au piaxo. Mais, alors, ses conditions diffèrent de celles de l’antiphonei appliqué à l’orgue.
Dans ce cas, au lieu de déterminer l’abaissement de la touche par l’intermédiaire des organes précédemment décrits, le bec, abaissé par une pointe de la planchette,bande un ressort qui, lorsque la pointe quitte le bec, réagit sur le marteau et détermine son brusque départ sur les cordes.
Il résulte de celte disposition qu’il est très-facile de nuancer les effets musicaux.
En effet, si une pointe est d’une certaine quantité en dessous du niveau des pointes les plus hautes,
(l) Comparativement aux cylindre?, ce système présente une économie de moitié sur le prix de revient.
elle n’abaissera le bec que d’une quantité proportionnelle ; le ressort sera proportionnellement moins bandé et le coup de marteau aura exactement la force accumulée dans le ressort pendant le passage de la pointe sur le bec, de sorte qu’en enfonçant plus ou moins certaines pointes, on obtient à volonté les pianos les plus faibles et les forté les plus énergiques en passant par toutes les nuances intermédiaires.
Enfin, Y antiphonel présente encore cette condition avantageuse qu’un morceau écrit dans un ton quelconque peut être transposé dans tous les autres et s’accommoder ainsi à toutes les voix pour l’accompagnement d’un morceau donné.
On donne avec raison, pour les concerts, la préférence au piano à queue, parce que , grâce à son volume, il offre une grande puissance de son-
Mais l’emplacement qu’il occupe, sa forme disgracieuse, compensent amplement les qualités qu’il présente.
On a cherché à le remplacer par des pianos verticaux de grandes dimensions.
Mais ces instruments étaient forcément adossés à la muraille, l’artiste tournait le dos à son auditoire, et le chanteur s’accompagnant éprouvait une gêne réelle de la trop grande proximité des organes sonores.
On sait en outre que le son d’un piano quelconque est beaucoup plus intense du côté postérieur de la table d’harmonie que du côté antérieur où sont les cordes, surtout lorsque la cavité postérieure aies proportions convenables pour jouer le rôle des vases renforçants de feu Savart. Dans la disposition dont l’inventeur s’occupe, la partie la plus sonore de l’instrument se trouvant adossée à la muraille, une portion notable du son était perdue pour le public.
M. Debain croit avoir remédié à ces inconvénients.
Dans le nouvel instrument, qui n’occupe qu’une très-petite superficie, l’exécutant est placé sur une estrade entre le corps du piano et le clavier qui fait tribune devant lui.
L’artiste ainsi tourné vers ses auditeurs peut communiquer avec eux du regard et de la physionomie, condition éminemment propre à établir ces rapports sympathiques qui doublent la verve de l’artiste, lorsqu’il se sent maître de son auditoire. Il n’est point incommodé, comme dans les autres pianos droits, par l’arrivée immédiate du son sur les organes de la voix, et cependant il s'entend mieux jouer, car il a la perception directe du son qui lui arrive plus nettement à l’oreille que lorsqu’il sort du dessous de l’instrument, comme dans les pianos à queue ou carrés, soit par la partie postérieure comme dans les pianos droits actuels.
Ce résultat est dû à ce que, dans le piano exposé à Londres, les cordes et les marteaux sont placés du même côté de la muraille, que la table d’harmonie est entre eux et l’exécutant, et qu’enfin le son se répand librement dans l’espace ; le piano restant complètement adossé au mur.
On pourrait craindre que le mécanisme de transmission du mouvement des touches au marteau ne donnât au davier une dureté incompatible avec une brillante exécution. Il n’en est rien, cependant, grâce à la simplicité du mécanisme général.
Enfin, pour la facilité du transport, le corps du piano se sépare de l’estrade qui le supporte, et le poids total de l’instrument ne dépasse pas celui d’un | piano à queue ordinaire.
Ajoutez à cela, que tout amateur intelligent, à l’aide d’une petite indication, peut facilement noter lui-même les airs qu’il désire. Il trouve même, dans ce travail intéressant, un passe temps fort agréable.
EXPOSITION DE LONDRES.
( Suite. )
A quoi bon ces innombrables objets de luxe dont la masse s’accroît chaque jour? Nos pères n’en avaient pas la moitié, nos grands-pères n’en avaient pas le quart, et ils vivaient bien sans cela, disait un quaker en parcourant le Palais de Cristal. A quoi bon ces fleurs artificielles , ces chapeaux en plumes d’oiseaux, ces rivières de diamants, ces dentelles, ces broderies, cep monceaux de bijoux?—Nous sommes bien heureux de pouvoir nous passer de toutes ces superfluités, murmurait sa femme du fond de son tuyau. — Cela est possible, répondit un voisin; mais pour les ouvriers comme pour les riches, ce superflu est chose nécessaire, puisque cela fait vivre
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 99,11 %.
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