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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
LE PALAIS DE CRISTAL.
des usines des princes de Schwartzenberg et de Fürstemberg, du comte de Thurn et du baron de Dietrieh.
Quelques fournaux en fonte, hauts et légers, se font remarquer par leurs ornements artistiques et leurs formes élégantes.
M. Yurm, de Vienne, a exposé des cordes en fil de fer d’une grande force et d’une très-belle qualité.
On est étonné de ne pas voir d’autres minerais exposés par un pays dont les richesses métalliques sont aussi grandes que celles de l’Autriche.
Il nous reste maintenant à parcourir les salles situées du côté nord de la nef.
L’allée autrichienne la plus voisine de la Hollande possède de vrais trésors typographiques. Nous y trouvons des spécimens de tous les caractères connus.
Les cartes géographiques dressées par l’institution géographique de Vienne, sont d’une netteté et d’une précision dignes d’éloges.
Les produits de la photographie autrichienne sont fort intéressants; mais ce qui excite l’admiration des connaisseurs, ce sont des lithographies coloriées de peintures de fleurs, lithographies plus parfaites que l’original placé à côté de chacune d’elles.
Les instruments de menuiserie exposés par l’Autriche sont très-nombreux. Parmi ces machines, on remarque une machine à vapeur à régulateur parabolique; un métier à la Jacquard; des charrues et un semoir. On voit qu’en mécaniques, l’Autriche est aussi mal représentée à l’Exposition, qu’elle l’est honorablement en tissus et en cristaux.
Ses voitures, ses bronzes et ses gravures n’ont rien de remarquable. Ses daguerréotypes sont parfaitement réussis.
Mais ce qui flatte le plus son orgueil, au Palais de Cristal, c’est ce qu’on appelle les salons autrichiens.
Le salon le plus voisin de la grande avenue renferme deux longues tables, quelques tableaux sans valeur et des meubles ordinaires.
La seconde figure une chambre à coucher. On demeure atterré à la vue des proportions colossales d’un lit de parade de géant, remarquable, d’ail leurs, par ses sculptures gothiques, qui contrastent d’une manière fâcheuse avec certains ornements tant soit peu Pompaclour. La table de nuit est d’un beau travail, mais les autres meubles, malgré leur élégance, sont peu en harmonie avec le luxe grandiose du lit-monstre.
Le troisième salon est décoré d’objets d’art milanais. On y admire une table carrée, en papier mâché, ornée d’incrustations dans le goût japonais; un bel écran, delà même matière, enrichi de peintures, et deux urnes, aussi en papier mâché et à incrustations. Les peintures du plafond sont d’un pinceau habile.
Vient ensuite la salle à manger, qui renferme une longue table, un piano et un buffet surmonté de candélabres.
La pièce suivante est sans doute un cabinet de travail, à en juger par deux belles bibliothèques à sculptures gothiques, qui ne peuvent néanmoins pas avoir la prétention de rivaliser avec l’admirable meuble de Fourdinois.
Une salle de billard est située derrière cette pièce.
Les objets d’art exposés par l’Autriche dans la grande avenue, sont tous italiens, sauf quatre statues de M. Fer corn, de Vienne, représentant des personnages héroïques, de Niebelungen, et qui indiquent un vrai talent.
Rien de plus beau dans le Palais de Cristal, que les vitraux de Bertini, de Milan, auxquels on a élevé une cellule particulière. Les traits du Dante et de quelques-uns de ses personnages, y sont tracés de main de maître. La beauté et l’éclat des couleurs y surpassent peut-être tout ce qui a été fait, de nos jours, de plus parfait en ce genre.
Un autre Milanais, M. Raphaël Monti, a exposé un groupe délicieux en marbre, représentant deux jeunes filles â la pêche.
L’Achille blessé, de Fracarolli, de Vérone, et le Mazeppa, de Pienotti, ont aussi du mérite.
Grâce donc à l’Italie, l’Autriche est parvenue à mêler quelques palmes artistiques aux palmes industrielles que lui méritent, à si juste titre, ses beaux draps, ses brillantes porcelaines, ses magnifiques
cristaux et ses élégantes soieries. L’influence du midi se fait aussi sentir d’une manière.salutaire et utile, parmi ses populations manufacturières.
IUUSSMANN,
Délégué du ministère du commerce.
ÉCONOMIE INDUSTRIELLE.
DE LA BONNETERIE.
Jusqu’ici la bonneterie a été considérée comme un article de peu d’importance, et, par cette raison, toujours en sous-œuvre, inapperçu et inapprécié; cependant sous la dénomination de Bonneterie, vient se ranger une masse d’articles ayant pour base le tricot et qui dans le commerce ont une importance assez grande; peut-être serait-il juste de lui donner la place qui lui convient, en appelant l’attention sur son importance commerciale, sur le progrès qui, dans ces derniers temps, s’est accompli dans sa fabrication.
L’Angleterre, jusqu’alors , avait passé pour faire mieux et à meilleur marché que nous, mais en cela, comme en beaucoup de choses, l’Exposition universelle aura prouvé notre incontestable supériorité, nous voulons parler de la bonnerie de coton; car la bonneterie de soie française n’a jamais eu de rivale.
Nous examinerons donc la bonneterie de coton , cet article si essentiel de la toilette, cet article pour lequel Y anglomanie existe au suprême degré et cela au point qu’un seul de nos fabricants n’a osé entrer en lice. MM. Cochois et Colin ont exposé les produits de leurs fabriques de Troyes et Arcis (Aube). Ces articles dont, à cause du peu de place accordée, cette maison n’a pu exposer que des spécimens, sont remarquables par la régularité existant entre les différentes tailles de bas, gants et chaussettes; quelques-uns de ces articles sont variés de couleurs et rayures disposées avec goût : les pieds de bas et chaussettes sont faits avec une seule couture. Sous le rapport de la bonne grâce, comme en toutes choses, la bonneterie anglaise ne peut pas lui être comparée.
En bonneterie de luxe, soie et fil d’Ecosse, il y a à l’Exposition française des choses parfaitement fines et délicates; mais, malheureusement, en petite quantité. L’Exposition de bonneterie anglaise tient, au contraire, une énorme place; or, il faut le dire en toute assurance, les progrès de fabrication n’ont pas fait de progrès en Angleterre. On y fabrique, comme on le faisait en France, il v a trente ans.
Cependant, nous ne pouvons méconnaître deux avantages immenses attribués à la fabrication anglaise : l’un, c’est que la matière première employée est de beaucoup supérieure à la nôtre, le second, c’est une conséquence toute simple du premier, à savoir, le bon marché.
Il est incontestable que ces deux avantages sont fondamentaux : cependant, ils ne suffisent pas; et surtout quand il s’agit de porter un jugement sur le produit même.
Deux éléments de supériorité dominent dans la fabrication de la bonneterie: 1° La matière première ; 2° Le blanchiment.
Mais tout cela ne constitue pas une bonne fabri-tion : et ce que nous donnons pour certain, c’est que le travail de nos ateliers est bien supérieur à celui de nos voisins.
Quelques mots sur cette curieuse industrie :
La bonneterie, généralement appelée bonneterie de Champagne, se fabrique exclusivement dans le département de l’Aube, et une faible partie de celui de la Marne.
Troyes est le centre de cette industrie. En 1830, une halle y fut établie, et la vente y a lieu du jeudi au vendredi soir; tous les fabricants un peu importants y sont représentés par des commissionnaires chargés de vendre leurs produits et de leur rapporter en échange les matières premières propres à la fabrication.
Les cotons employés sont généralement filés dans le département.
Les ouvriers sont composés de deux classes, ceux des villes, ceux de la campagne.
L’ouvrier des villes, telles que Troyes, Arcis-sur-Aube, Méry-sur-Seine, sont mieux payés, et fabriquent mieux que ceux de la campagne ; ceux-ci, travaillant à la terre une partie de l’année, ne peuvent arriver à la perfection qu’obtient l’ouvrier qui, toujours fait le même ouvrage.
Beaucoup d’ouvriers possèdent un, deux, trois métiers montés presque toujours par leurs enfants; la
femme s’occupe des soins du ménage, et met le coton sur bobines; les jeunes enfants, filles ou garçons, dès l’àge le plus tendre, sont habitués à coudre les articles fabriqués par leurs parents ; ils peuvent gagner de 25 à 75 centimes par jour.
Un grand nombre d’ouvriers on petits fabricants des campagnes ont à eux un petit coin de terre, suffisant à produire de quoi nourrir la famille ; la viande et le vin sont les seuls aliments qu’ils soient obligés d’acheter; la viande, d’ailleurs, est considérée par eux comme objet de luxe ; ils en mangent fort peu, et seulement les jours de fêtes.
L’ouvrier de la campagne est assez sobre et se livre peu à la boisson. Dans les villes, et surtout à Romilly-sur-Seine, ce défaut est général; le lundi est le jour consacré à ces libations. A Troyes, où il y a plus d’instruction, ce seul jour leur suffit; mais à Romilly, le lundi dure quelquefois jusqu’au jeudi.
Généralement, l’ouvrier bonnetier, en ville, gagne de 1 fr. 50 c. à 2 fr. 50 c. ; dans la campagne, de 1 fr. à 1 fr. 50 c. Ce salaire, dans les moments de crise, descend quelquefois jusqu’à 75 centimes.
La bonneterie de coton, avant 1816, avait peu d’importance, comme toutes les industries cotonnières; c’est de cette époque que date le mouvement ascensionnel, que cette branche de commerce n’a cessé d’avoir jusqu’ici.
De 1816 à 1830, plusieurs améliorations se sont produites dans la fabrication des bas et chaussettes de coton, seule matière employée dans cette période; on met en usage un poinçon à proportionner, ayant l’avantage de donner au contour des talons et bouts de pieds plus de grâce, plus de commodité pour le consommateur.
Pendant ces quatorze années, le salaire fut à peu près de 1 fr. 50 c. à 2 fr. 50 c. par jour.
Jusqu’en 1830, les ouvriers de la campagne avaient l’habitude de travailler pour leur compte et d’apporter à la ville leurs produits qu’ils vendaient aux marchands en gros, qui, jusqu’à cette époque, ne s’occupaient pas de fabrication.
En 1830, la bonneterie, comme toutes les autres branches de commerce, fut cruellement frappée par les événements politiques. Les ouvriers-fabricants furent obligés de vendre leurs produits à vil prix, heureux quand ils pouvaient en tirer de quoi payer leur filateur ; aussi, la plus grande partie préféra travailler à façon pour les commerçants, qui, dès-lors, devinrent fabricants. A l’aide de la crise, on essaya de produire des articles jusqu’alors étrangers à l’industrie du département ; Paris, seul, les produisait. Le plus important, fut la ganterie fil d’Ecosse (coton retors ) ; ce genre eut beaucoup de succès , et devint pour le pays la source de grands bénéfices, le commencement d’une ère de grande prospérité. De 1831 à 1837, les bons ouvriers, habiles à faire la ganterie, gagnèrent trois, quatre , et jusqu’à six francs par jour. Plusieurs finirent par fabriquer pour leur compte, acheter plusieurs métiers, et enfin devenir chefs de maisons d’une certaine importance.
Après le gant fil d’Écosse, lorsque ce genre commença à offrir moins de bénéfices, on se mit à employer la bourre de soie, la laine et même la soie; on fabriqua des quantités énormes de mitons pour dames et enfants. De 1830 à 1840, enfin, il s’établit une industrie toute nouvelle, comprenant une infinité d’objets de fantaisie. En même temps, il faut le dire, le bas fin perdait de son importance, bien que sa fabrication fut très-perfection née par l’invention du poinçon mobile adapté au métier. A l’aide de cette ingénieuse machine, on supprima une partie de la couture des pieds aux bas et chaussettes, et on empêcha, dès-lors, ce vêtement de blesser les pieds du consommateur; ce perfectionnement, jusqu’ici, n’est appliqué qu’en France, où sa supériorité est tellement appréciée, que toute marchandise fabriquée autrement est considérée comme invendable.
La grosse bonneterie de coton, fabriquée plus particulièrement à Romilly-sur-Seine, vers 1835, subit toute une révolution. Ce pays s’était mis, lui aussi, à prendre à Paris la fabrication des pantalons, camisoles, gilets et vestes pluchées en laine et coton. On y gagnait beaucoup d’argent, lorsqu’une concurrence redoutable surgit tout à coup. Depuis quelque temps, on exploitait à Biard, près Poitiers, un métier circulaire faisant du tricot, et produisant, à temps égal, autant que dix ouvriers. Ce métier, très-étroit, ne servait qu’à faire des bonnets, lorsqu’un habile mécanicien de Troyes, M. Jacquin (ex-
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des usines des princes de Schwartzenberg et de Fürstemberg, du comte de Thurn et du baron de Dietrieh.
Quelques fournaux en fonte, hauts et légers, se font remarquer par leurs ornements artistiques et leurs formes élégantes.
M. Yurm, de Vienne, a exposé des cordes en fil de fer d’une grande force et d’une très-belle qualité.
On est étonné de ne pas voir d’autres minerais exposés par un pays dont les richesses métalliques sont aussi grandes que celles de l’Autriche.
Il nous reste maintenant à parcourir les salles situées du côté nord de la nef.
L’allée autrichienne la plus voisine de la Hollande possède de vrais trésors typographiques. Nous y trouvons des spécimens de tous les caractères connus.
Les cartes géographiques dressées par l’institution géographique de Vienne, sont d’une netteté et d’une précision dignes d’éloges.
Les produits de la photographie autrichienne sont fort intéressants; mais ce qui excite l’admiration des connaisseurs, ce sont des lithographies coloriées de peintures de fleurs, lithographies plus parfaites que l’original placé à côté de chacune d’elles.
Les instruments de menuiserie exposés par l’Autriche sont très-nombreux. Parmi ces machines, on remarque une machine à vapeur à régulateur parabolique; un métier à la Jacquard; des charrues et un semoir. On voit qu’en mécaniques, l’Autriche est aussi mal représentée à l’Exposition, qu’elle l’est honorablement en tissus et en cristaux.
Ses voitures, ses bronzes et ses gravures n’ont rien de remarquable. Ses daguerréotypes sont parfaitement réussis.
Mais ce qui flatte le plus son orgueil, au Palais de Cristal, c’est ce qu’on appelle les salons autrichiens.
Le salon le plus voisin de la grande avenue renferme deux longues tables, quelques tableaux sans valeur et des meubles ordinaires.
La seconde figure une chambre à coucher. On demeure atterré à la vue des proportions colossales d’un lit de parade de géant, remarquable, d’ail leurs, par ses sculptures gothiques, qui contrastent d’une manière fâcheuse avec certains ornements tant soit peu Pompaclour. La table de nuit est d’un beau travail, mais les autres meubles, malgré leur élégance, sont peu en harmonie avec le luxe grandiose du lit-monstre.
Le troisième salon est décoré d’objets d’art milanais. On y admire une table carrée, en papier mâché, ornée d’incrustations dans le goût japonais; un bel écran, delà même matière, enrichi de peintures, et deux urnes, aussi en papier mâché et à incrustations. Les peintures du plafond sont d’un pinceau habile.
Vient ensuite la salle à manger, qui renferme une longue table, un piano et un buffet surmonté de candélabres.
La pièce suivante est sans doute un cabinet de travail, à en juger par deux belles bibliothèques à sculptures gothiques, qui ne peuvent néanmoins pas avoir la prétention de rivaliser avec l’admirable meuble de Fourdinois.
Une salle de billard est située derrière cette pièce.
Les objets d’art exposés par l’Autriche dans la grande avenue, sont tous italiens, sauf quatre statues de M. Fer corn, de Vienne, représentant des personnages héroïques, de Niebelungen, et qui indiquent un vrai talent.
Rien de plus beau dans le Palais de Cristal, que les vitraux de Bertini, de Milan, auxquels on a élevé une cellule particulière. Les traits du Dante et de quelques-uns de ses personnages, y sont tracés de main de maître. La beauté et l’éclat des couleurs y surpassent peut-être tout ce qui a été fait, de nos jours, de plus parfait en ce genre.
Un autre Milanais, M. Raphaël Monti, a exposé un groupe délicieux en marbre, représentant deux jeunes filles â la pêche.
L’Achille blessé, de Fracarolli, de Vérone, et le Mazeppa, de Pienotti, ont aussi du mérite.
Grâce donc à l’Italie, l’Autriche est parvenue à mêler quelques palmes artistiques aux palmes industrielles que lui méritent, à si juste titre, ses beaux draps, ses brillantes porcelaines, ses magnifiques
cristaux et ses élégantes soieries. L’influence du midi se fait aussi sentir d’une manière.salutaire et utile, parmi ses populations manufacturières.
IUUSSMANN,
Délégué du ministère du commerce.
ÉCONOMIE INDUSTRIELLE.
DE LA BONNETERIE.
Jusqu’ici la bonneterie a été considérée comme un article de peu d’importance, et, par cette raison, toujours en sous-œuvre, inapperçu et inapprécié; cependant sous la dénomination de Bonneterie, vient se ranger une masse d’articles ayant pour base le tricot et qui dans le commerce ont une importance assez grande; peut-être serait-il juste de lui donner la place qui lui convient, en appelant l’attention sur son importance commerciale, sur le progrès qui, dans ces derniers temps, s’est accompli dans sa fabrication.
L’Angleterre, jusqu’alors , avait passé pour faire mieux et à meilleur marché que nous, mais en cela, comme en beaucoup de choses, l’Exposition universelle aura prouvé notre incontestable supériorité, nous voulons parler de la bonnerie de coton; car la bonneterie de soie française n’a jamais eu de rivale.
Nous examinerons donc la bonneterie de coton , cet article si essentiel de la toilette, cet article pour lequel Y anglomanie existe au suprême degré et cela au point qu’un seul de nos fabricants n’a osé entrer en lice. MM. Cochois et Colin ont exposé les produits de leurs fabriques de Troyes et Arcis (Aube). Ces articles dont, à cause du peu de place accordée, cette maison n’a pu exposer que des spécimens, sont remarquables par la régularité existant entre les différentes tailles de bas, gants et chaussettes; quelques-uns de ces articles sont variés de couleurs et rayures disposées avec goût : les pieds de bas et chaussettes sont faits avec une seule couture. Sous le rapport de la bonne grâce, comme en toutes choses, la bonneterie anglaise ne peut pas lui être comparée.
En bonneterie de luxe, soie et fil d’Ecosse, il y a à l’Exposition française des choses parfaitement fines et délicates; mais, malheureusement, en petite quantité. L’Exposition de bonneterie anglaise tient, au contraire, une énorme place; or, il faut le dire en toute assurance, les progrès de fabrication n’ont pas fait de progrès en Angleterre. On y fabrique, comme on le faisait en France, il v a trente ans.
Cependant, nous ne pouvons méconnaître deux avantages immenses attribués à la fabrication anglaise : l’un, c’est que la matière première employée est de beaucoup supérieure à la nôtre, le second, c’est une conséquence toute simple du premier, à savoir, le bon marché.
Il est incontestable que ces deux avantages sont fondamentaux : cependant, ils ne suffisent pas; et surtout quand il s’agit de porter un jugement sur le produit même.
Deux éléments de supériorité dominent dans la fabrication de la bonneterie: 1° La matière première ; 2° Le blanchiment.
Mais tout cela ne constitue pas une bonne fabri-tion : et ce que nous donnons pour certain, c’est que le travail de nos ateliers est bien supérieur à celui de nos voisins.
Quelques mots sur cette curieuse industrie :
La bonneterie, généralement appelée bonneterie de Champagne, se fabrique exclusivement dans le département de l’Aube, et une faible partie de celui de la Marne.
Troyes est le centre de cette industrie. En 1830, une halle y fut établie, et la vente y a lieu du jeudi au vendredi soir; tous les fabricants un peu importants y sont représentés par des commissionnaires chargés de vendre leurs produits et de leur rapporter en échange les matières premières propres à la fabrication.
Les cotons employés sont généralement filés dans le département.
Les ouvriers sont composés de deux classes, ceux des villes, ceux de la campagne.
L’ouvrier des villes, telles que Troyes, Arcis-sur-Aube, Méry-sur-Seine, sont mieux payés, et fabriquent mieux que ceux de la campagne ; ceux-ci, travaillant à la terre une partie de l’année, ne peuvent arriver à la perfection qu’obtient l’ouvrier qui, toujours fait le même ouvrage.
Beaucoup d’ouvriers possèdent un, deux, trois métiers montés presque toujours par leurs enfants; la
femme s’occupe des soins du ménage, et met le coton sur bobines; les jeunes enfants, filles ou garçons, dès l’àge le plus tendre, sont habitués à coudre les articles fabriqués par leurs parents ; ils peuvent gagner de 25 à 75 centimes par jour.
Un grand nombre d’ouvriers on petits fabricants des campagnes ont à eux un petit coin de terre, suffisant à produire de quoi nourrir la famille ; la viande et le vin sont les seuls aliments qu’ils soient obligés d’acheter; la viande, d’ailleurs, est considérée par eux comme objet de luxe ; ils en mangent fort peu, et seulement les jours de fêtes.
L’ouvrier de la campagne est assez sobre et se livre peu à la boisson. Dans les villes, et surtout à Romilly-sur-Seine, ce défaut est général; le lundi est le jour consacré à ces libations. A Troyes, où il y a plus d’instruction, ce seul jour leur suffit; mais à Romilly, le lundi dure quelquefois jusqu’au jeudi.
Généralement, l’ouvrier bonnetier, en ville, gagne de 1 fr. 50 c. à 2 fr. 50 c. ; dans la campagne, de 1 fr. à 1 fr. 50 c. Ce salaire, dans les moments de crise, descend quelquefois jusqu’à 75 centimes.
La bonneterie de coton, avant 1816, avait peu d’importance, comme toutes les industries cotonnières; c’est de cette époque que date le mouvement ascensionnel, que cette branche de commerce n’a cessé d’avoir jusqu’ici.
De 1816 à 1830, plusieurs améliorations se sont produites dans la fabrication des bas et chaussettes de coton, seule matière employée dans cette période; on met en usage un poinçon à proportionner, ayant l’avantage de donner au contour des talons et bouts de pieds plus de grâce, plus de commodité pour le consommateur.
Pendant ces quatorze années, le salaire fut à peu près de 1 fr. 50 c. à 2 fr. 50 c. par jour.
Jusqu’en 1830, les ouvriers de la campagne avaient l’habitude de travailler pour leur compte et d’apporter à la ville leurs produits qu’ils vendaient aux marchands en gros, qui, jusqu’à cette époque, ne s’occupaient pas de fabrication.
En 1830, la bonneterie, comme toutes les autres branches de commerce, fut cruellement frappée par les événements politiques. Les ouvriers-fabricants furent obligés de vendre leurs produits à vil prix, heureux quand ils pouvaient en tirer de quoi payer leur filateur ; aussi, la plus grande partie préféra travailler à façon pour les commerçants, qui, dès-lors, devinrent fabricants. A l’aide de la crise, on essaya de produire des articles jusqu’alors étrangers à l’industrie du département ; Paris, seul, les produisait. Le plus important, fut la ganterie fil d’Ecosse (coton retors ) ; ce genre eut beaucoup de succès , et devint pour le pays la source de grands bénéfices, le commencement d’une ère de grande prospérité. De 1831 à 1837, les bons ouvriers, habiles à faire la ganterie, gagnèrent trois, quatre , et jusqu’à six francs par jour. Plusieurs finirent par fabriquer pour leur compte, acheter plusieurs métiers, et enfin devenir chefs de maisons d’une certaine importance.
Après le gant fil d’Écosse, lorsque ce genre commença à offrir moins de bénéfices, on se mit à employer la bourre de soie, la laine et même la soie; on fabriqua des quantités énormes de mitons pour dames et enfants. De 1830 à 1840, enfin, il s’établit une industrie toute nouvelle, comprenant une infinité d’objets de fantaisie. En même temps, il faut le dire, le bas fin perdait de son importance, bien que sa fabrication fut très-perfection née par l’invention du poinçon mobile adapté au métier. A l’aide de cette ingénieuse machine, on supprima une partie de la couture des pieds aux bas et chaussettes, et on empêcha, dès-lors, ce vêtement de blesser les pieds du consommateur; ce perfectionnement, jusqu’ici, n’est appliqué qu’en France, où sa supériorité est tellement appréciée, que toute marchandise fabriquée autrement est considérée comme invendable.
La grosse bonneterie de coton, fabriquée plus particulièrement à Romilly-sur-Seine, vers 1835, subit toute une révolution. Ce pays s’était mis, lui aussi, à prendre à Paris la fabrication des pantalons, camisoles, gilets et vestes pluchées en laine et coton. On y gagnait beaucoup d’argent, lorsqu’une concurrence redoutable surgit tout à coup. Depuis quelque temps, on exploitait à Biard, près Poitiers, un métier circulaire faisant du tricot, et produisant, à temps égal, autant que dix ouvriers. Ce métier, très-étroit, ne servait qu’à faire des bonnets, lorsqu’un habile mécanicien de Troyes, M. Jacquin (ex-
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,93 %.
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