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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
cueillie, à ce qu’il paraît, sur les bords de la mer, substance qu’on dit être une sécrétion de certains poissons.
L’hirondelle construit le plus souvent la demeure de ses petits dans des anfractuosités de rochers à pic , dont le pied est arrosés par l’Océan, en sorte que le dénicheur s’expose aux plus grands dangers pour atteindre sa proie.
Les nids ont à peu près le double de la grosseur d’un œuf de poule. Ils sont soumis à de nombreuses préparations avant de paraître sur la table des Lucullus de l’empire du Centre. On commence par bien les sécher, puis ils sont livrés aux cureurs de nids, qui en extraient, au moyen de petits crochets, toutes les impuretés. Une fois raffinés, ils ne sont autre chose qu’une substance blanchâtre et cassante, qu’on prendrait volontiers pour de la colle de poisson concassée.
Les nids d’hirondelles sont classés, dans le commerce, en un grand nombre de qualités différentes. Les plus recherchés sont ceux qui ont renfermé des jeunes à peine couverts d’un léger dqvet. Quand ils n’ont contenu que des œufs, ils sont rangés dans les sortes intermédiaires. Si leurs habitants avaient, par malheur, déjà des plumes, ils sont réputés de qualité inférieure. Ceux qui ont été abandonnés par les petits forment le rebut, à cause des plumes et des ordures dont ils sont remplis.
Les nids de première qualité valent jusqu’à 160 et 180 fr. le kilo, tandis que les dernières sortes se vendent à peine 30 fr.
Le potage aux nids d’hirondelles est un des meilleurs plats de la cuisine chinoise, et ne déplaît pas aux palais européens les plus délicats.
L’exposition des thés, qui est fort complète, mérite aussi quelques mots d’explication.
L’arbrisseau dont la feuille sert, à fabriquer le thé a d’un mètre à un mètre et demi de hauteur.
Le thé vert et le thé noir ne sont pas, comme beaucoup de personnes se l’imaginent, le produit de deux arbres différents ; la différence dé teinte ne provient que des différences de préparation. Les Chinois obtiennent, à volonté, du thé noir ou du thé vert avec la même feuille. Cependant, certains crus sont spécialement consacrés à la production du thé vert, comme d’autres à celle du thé noir.
L’arbre à thé prospère dans des terrains très-légers, mais un peu humides. Il se reproduit par graines que l’on sème dans des pépinières. Au bout de quelque temps, on transplante les jeunes pousses et on les dispose en rangées régulières convenablement distancées.
Le meilleur emplacement pour une plantation de thé est la base d’une colline exposée au midi. Le versant méridional des collines Bohi fournit les meilleures qualités de tout l’empire. Elles sont exclusivement affectées à la consommation de la cour de Pékin, qui envoie des commissaires impériaux présider aux récoltes.
Celles-ci ont lieu trois ou quatre fois par an; mais on ne commence à cueillir les feuilles de l’arbre que quand il a atteint sa troisième année.
Le produit moyen d’un arbre est de 5 à 600 grammes, et sa durée de dix à vingt ans.
La réputation de certains crus se perd dans la nuit des temps.
Les feuilles, une fois cueillies, sont soumises à une dessiccation lente sur des planches exposées au vent. On les retourne fréquemment et on les roule entre les mains. J’ai entendu dire que celles destinées à devenir du thé noir étaient soumises, pendant quelques heures, en plein air, à l’action des rayons solaires, ce qui donnait lieu à une sorte d’oxydation, tandis que les feuilles servant à faire du thé vert étaient séchées dans des bâtiments.
On procède ensuite à la torréfaction. Pour le thé noir, elle s’accomplit dans des bassins de fer en forme de calottes sphériques, disposés sur un rang dans des ouvertures pratiquées à la partie supérieure d’un fourneau en maçonnerie très-lohg. On met environ deux kilos de feuilles dans chaque bassin, et l’on agite avec une spatule, en chauffant le bassin à une température élevée, mais pas jusqu’au rouge. Le thé éprouve une légère décrépitation. L’opération dure environ une demi-heure.
Une seconde dessiccation a lieu ensuite. Elle
LE PALAIS DE CRISTAL.
se fait dans des paniers tressés avec des branches de bambou ; ces paniers ont environ un mètre de hauteur, et présentent dans leur milieu une séparation, aussi en treillis de bambou, sur laquelle on dispose une couche de feuilles qui s’élève jusque vers la moitié de la partie supérieure.
Chaque panier est placé au-dessus d’un trou de chaleur rond, dans lequel on a mis de la braise. La chaleur qui s’en exhale pénètre dans la couche de thé, que l’on remue, et la dessèche complètement.
La torréfaction du thé vert a lieu par un autre procédé. Les bassins de fer sont placés sur un fourneau dont la surface est inclinée; ils se trouvent donc dans une position oblique. On y soumet les jeunes feuilles à une chaleur modérée, et les vieilles à une température élevée, mais beaucoup moins que pour le thé noir. L’opération dure plus longtemps que pour ce dernier. On agite continuellement les feuilles avec la main.
Le thé vert ne subit qu’une seule torréfaction; on peut donc dire que ce qui constitue la véritable différence entre le thé noir et le thé vert, c’est que la dessiccation de ce dernier est moins avancée, moins complète : aussi peut-on convertir le thé vert en thé noir, mais non pas le thé noir en thé vert.
Il paraît que , pour donner une plus belle nuance à leurs thés verts, les Chinois y mêlent souvent du bleu de Prusse, du plâtre, du chro-mate de plomb et du curcuma. Les thés noirs sont à peu près les seuls qu’ils consomment ; les autres sont destinés à l’exportation.
On peut passer en revue, à l’Exposition de Londres, toutes les variétés de thés les plus répandues dans le commerce, depuis le Bohi, le Congou, le Pacho ou Pékoé, le Sou-tching et le Paou-ching, qui sont les principaux thés noirs, jusqu’au Touan-kay, au Ilyson, au thé impérial et au thé poudre à canon, qui forment les sortes vertes les plus renommées.
Haüsmann.
Délégué du ministre du commerce.
COUBRIER DE PAfflS ET DE LONDRES.
L’Industrie des cinq parties du monde a l’honneur de prévenir les curieux, les visiteurs, les habitués, que le terme de son séjour à Londres est fixé au 11 ; qu’il n’y aura point à y revenir : la précieuse, la magnifique, l’immense collection va disparaître, impitoyablement dispersée dans tous les coins de l’univers; et déjà le déménagement commence, et bientôt vide, abandonné, désert, creux et désolé, le frêle édifice ne laissera plus voir au travers de ses fines murailles que du foin et de la paille, tristes vestiges du dernier voyage des merveilles qui ont fait sa gloire : fragilité des choses humaines ! Lorsqu’il sera débarrassé de son lest, gare les coups de vent !
Au reste, l’Exposition a fait son temps : il faut le reconnaître, le nombre des retardataires n’est pas considérable, et qui devait voir a vu. Les Parisiens rentrent en foule et les étrangers suivent les Parisiens. Les Parisiens racontent leur voyage et ne sont pas encore revenus de toutes ces surprises, de toutes ces admirations dont ils ont été transportés, non pas à la vue des merveilles de détail de l’Exposition, mais du mouvement extraordinaire de cette étrange ville de Londres qui ne ressemble à aucune autre, auprès de laquelle Paris est froid, paisible, inanimé ; où la rue Saint-Denis, avec ce qui nous semble un fatras de charrettes, de fiacres, de populaire et de gens affairés, serait classée pour la rue calme destinée aux personnes retirées des affaires, aux couvents et aux maisons de santé. Les Parisiens sont encore dans l’ébahissement quand ils songent aux deux files non interrompues et infinies d’omnibus sans cesse au galop, formant double haie à des myriades de voitures de toute espèce : ils racontent, ils racontent à n’en plus finir. Oh ! les policemen, des gens très-comme il faut, qui portent la raie faite derrière la tête, et polis ! Ils ne sont que 3,000, et ils font à eux seuls toute la police de Londres avec une facilité, une adresse, une politesse, un succès inimaginables; et, dans ce drôle de pays, ajoute-t-on, on ne marche que sur les trottoirs, et il y a tant de voitures, et elles sont si rapides, que vraiment il n’est permis et possible au piéton de
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traverser que quand, par hasard, un embarras a tout arrêté. Voyez alors les policemen, comme ne moins de rien ils ont débrouillé cet écheveau, et comme on leur obéit.
Et toute cette série de maisons froides, basses et fermées comme des retraites : chacun a sa maison ; voilà ce que le Parisien ne peut comprendre, lui qui est habitué à entasser, à superposer, à juxtaposer, à ajuster, comme en un jeu de patience, famille sur famille. « Comment ! s’écrient-ils, chacun sa maison ! cela est triste; et pas de portier ! Ah ! par exemple, pas de portier ! voilà de ces joies immenses, inouïes, incommensurables, dont il ne nous sera jamais donné de jouir. Pas de portiers ! trop heureux Anglais ! »
Et puis la Tamise, et le tunnel, et les docks, et les prix des voitures de place, et de l’entrée dans tous les compartiments' des monuments publics, et le prix des repas, du vin et des omnibus, et le prix de tout enfin ; car tout cela ne ressemble guère à nos tarifs; et la mauvaise cuisine, et les dîners invraisemblables, et Gremorne, et le Wauxhall ! jamais' le Parisien n’avait été aussi fort en ethnographie. Maintenant il connaît mieux Londres que Versailles. Londres est devenu, à part la question du télégraphe sous-marin prolongé qui en ferait un quartier central de Paris, Londres est devenu de la banlieue, et le bourgeois y fait volontiers des promenades : c’est un progrès : cela rend le Parisien moins casanier ; cela lui montre que l’horizon extrême de la Bastille n’est pas précisément infranchissable, qu’il y a encore au delà quelques contrées habitées et qui peuvent être comptées sinon pour nos semblables, du moins pour nos analogues. Enfin, à l’Exposition, on a dû un résultat qui n’est pas sans importance : le Parisien ne connaît pas encore la campagne, mais au moins il connaît Londres ; c’est un progrès.
Enfin, là-bas, il n’y a plus rien, qu’une foule de voyageurs et d’objets d’art qui font leurs malles. Itabattons-nous donc sur Paris.
La vogue inespérée du théâtre des Variétés se soutient, tant mieux ; et pourtant cela est désolant. Je m’explique. On sait pourquoi M. Carpier, le nouveau directeur, a pris, il y a trois ou quatre mois, cette entreprise en main : c’est par raison de santé. M. Carpier, paraît-il, se livrait à un travail de bureau désastreux pour sa santé. Son médecin lui dit: Il faudrait une affaire grave, embrouillée, qui vous donnât du tracas, de l’embarras, des inquiétudes ; cela vous remettrait. Si vous pouviez faire faillite, vous seriez guéri.
M. Carpier prit la direction des Variétés; il la paya cher; il la prit dans des conditions difficiles, avec un loyer cher, des engagements onéreux, des charges de toute espèe; je ne sais combien de pièces reçues, etc. 11 semblait devoir obtenir sa guérison complète en trois mois. Cela lui eût coûté trois cent mille francs. Jamais mémoire d’apothicaire ne s’éleva si haut. Enfin il eût été guéri ; mais point ! Le théâtre réussit ; les pièces, les engagements sont couverts par les recettes. Le théâtre des Variétés est guéri de son malaise de deux ans ; mais qui guérira M. Carpier ?
LeVaudeville a ouvert par une pièce à couplets, en trois tableaux, pièce d’ouverture. Mlle Saint-Marc joué l’Épigramme ; Mlle Payre, le Vaudeville; un acteur, je crois même, joue le Sel. Vous dire par qui ces couplets sont chantés, c’est vous dire qu’ils sont ou du moins qu’ils semblent fins, spirituels, charmants, et que c’est un fort bon petit succès pour ouvrir la marche et vous mettre en goût.
Ouistiti! c’est 'Mlle Déjazet, déguisée par Alexandre Dumas en une espèce de petit Ruy-Blas, qu’on avait noirci ou plutôt cuivré à la première représentation, idée qui a été fort mal accueillie; mais le lendemain, ou le théâtre, ou Mlle Déjazet, ou tous les deux se sont ravisés, et la pièce marche admirablement, soutenue par l’esprit, la finesse, la grâce et la jeunesse, à vrai dire, éternelle de la grande comédienne.
La première pièce , intitulée : Pe'it bonhomme vit encore, est de MM. Dartois et Besseliè-vre; Ouistiti, de MM. Leuven et Brunswick, ou plutôt, dit-on, tout simplement d’Alexandre Dumas. Cela est possible.
La salle, — car ce soir-là on n’a cessé d’annoncer des auteurs, — la salle est de MM. Philastre, Cambon et Thierry. —En somme, trois succès.
Passons à M. Anicet Bourgeois.
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L’hirondelle construit le plus souvent la demeure de ses petits dans des anfractuosités de rochers à pic , dont le pied est arrosés par l’Océan, en sorte que le dénicheur s’expose aux plus grands dangers pour atteindre sa proie.
Les nids ont à peu près le double de la grosseur d’un œuf de poule. Ils sont soumis à de nombreuses préparations avant de paraître sur la table des Lucullus de l’empire du Centre. On commence par bien les sécher, puis ils sont livrés aux cureurs de nids, qui en extraient, au moyen de petits crochets, toutes les impuretés. Une fois raffinés, ils ne sont autre chose qu’une substance blanchâtre et cassante, qu’on prendrait volontiers pour de la colle de poisson concassée.
Les nids d’hirondelles sont classés, dans le commerce, en un grand nombre de qualités différentes. Les plus recherchés sont ceux qui ont renfermé des jeunes à peine couverts d’un léger dqvet. Quand ils n’ont contenu que des œufs, ils sont rangés dans les sortes intermédiaires. Si leurs habitants avaient, par malheur, déjà des plumes, ils sont réputés de qualité inférieure. Ceux qui ont été abandonnés par les petits forment le rebut, à cause des plumes et des ordures dont ils sont remplis.
Les nids de première qualité valent jusqu’à 160 et 180 fr. le kilo, tandis que les dernières sortes se vendent à peine 30 fr.
Le potage aux nids d’hirondelles est un des meilleurs plats de la cuisine chinoise, et ne déplaît pas aux palais européens les plus délicats.
L’exposition des thés, qui est fort complète, mérite aussi quelques mots d’explication.
L’arbrisseau dont la feuille sert, à fabriquer le thé a d’un mètre à un mètre et demi de hauteur.
Le thé vert et le thé noir ne sont pas, comme beaucoup de personnes se l’imaginent, le produit de deux arbres différents ; la différence dé teinte ne provient que des différences de préparation. Les Chinois obtiennent, à volonté, du thé noir ou du thé vert avec la même feuille. Cependant, certains crus sont spécialement consacrés à la production du thé vert, comme d’autres à celle du thé noir.
L’arbre à thé prospère dans des terrains très-légers, mais un peu humides. Il se reproduit par graines que l’on sème dans des pépinières. Au bout de quelque temps, on transplante les jeunes pousses et on les dispose en rangées régulières convenablement distancées.
Le meilleur emplacement pour une plantation de thé est la base d’une colline exposée au midi. Le versant méridional des collines Bohi fournit les meilleures qualités de tout l’empire. Elles sont exclusivement affectées à la consommation de la cour de Pékin, qui envoie des commissaires impériaux présider aux récoltes.
Celles-ci ont lieu trois ou quatre fois par an; mais on ne commence à cueillir les feuilles de l’arbre que quand il a atteint sa troisième année.
Le produit moyen d’un arbre est de 5 à 600 grammes, et sa durée de dix à vingt ans.
La réputation de certains crus se perd dans la nuit des temps.
Les feuilles, une fois cueillies, sont soumises à une dessiccation lente sur des planches exposées au vent. On les retourne fréquemment et on les roule entre les mains. J’ai entendu dire que celles destinées à devenir du thé noir étaient soumises, pendant quelques heures, en plein air, à l’action des rayons solaires, ce qui donnait lieu à une sorte d’oxydation, tandis que les feuilles servant à faire du thé vert étaient séchées dans des bâtiments.
On procède ensuite à la torréfaction. Pour le thé noir, elle s’accomplit dans des bassins de fer en forme de calottes sphériques, disposés sur un rang dans des ouvertures pratiquées à la partie supérieure d’un fourneau en maçonnerie très-lohg. On met environ deux kilos de feuilles dans chaque bassin, et l’on agite avec une spatule, en chauffant le bassin à une température élevée, mais pas jusqu’au rouge. Le thé éprouve une légère décrépitation. L’opération dure environ une demi-heure.
Une seconde dessiccation a lieu ensuite. Elle
LE PALAIS DE CRISTAL.
se fait dans des paniers tressés avec des branches de bambou ; ces paniers ont environ un mètre de hauteur, et présentent dans leur milieu une séparation, aussi en treillis de bambou, sur laquelle on dispose une couche de feuilles qui s’élève jusque vers la moitié de la partie supérieure.
Chaque panier est placé au-dessus d’un trou de chaleur rond, dans lequel on a mis de la braise. La chaleur qui s’en exhale pénètre dans la couche de thé, que l’on remue, et la dessèche complètement.
La torréfaction du thé vert a lieu par un autre procédé. Les bassins de fer sont placés sur un fourneau dont la surface est inclinée; ils se trouvent donc dans une position oblique. On y soumet les jeunes feuilles à une chaleur modérée, et les vieilles à une température élevée, mais beaucoup moins que pour le thé noir. L’opération dure plus longtemps que pour ce dernier. On agite continuellement les feuilles avec la main.
Le thé vert ne subit qu’une seule torréfaction; on peut donc dire que ce qui constitue la véritable différence entre le thé noir et le thé vert, c’est que la dessiccation de ce dernier est moins avancée, moins complète : aussi peut-on convertir le thé vert en thé noir, mais non pas le thé noir en thé vert.
Il paraît que , pour donner une plus belle nuance à leurs thés verts, les Chinois y mêlent souvent du bleu de Prusse, du plâtre, du chro-mate de plomb et du curcuma. Les thés noirs sont à peu près les seuls qu’ils consomment ; les autres sont destinés à l’exportation.
On peut passer en revue, à l’Exposition de Londres, toutes les variétés de thés les plus répandues dans le commerce, depuis le Bohi, le Congou, le Pacho ou Pékoé, le Sou-tching et le Paou-ching, qui sont les principaux thés noirs, jusqu’au Touan-kay, au Ilyson, au thé impérial et au thé poudre à canon, qui forment les sortes vertes les plus renommées.
Haüsmann.
Délégué du ministre du commerce.
COUBRIER DE PAfflS ET DE LONDRES.
L’Industrie des cinq parties du monde a l’honneur de prévenir les curieux, les visiteurs, les habitués, que le terme de son séjour à Londres est fixé au 11 ; qu’il n’y aura point à y revenir : la précieuse, la magnifique, l’immense collection va disparaître, impitoyablement dispersée dans tous les coins de l’univers; et déjà le déménagement commence, et bientôt vide, abandonné, désert, creux et désolé, le frêle édifice ne laissera plus voir au travers de ses fines murailles que du foin et de la paille, tristes vestiges du dernier voyage des merveilles qui ont fait sa gloire : fragilité des choses humaines ! Lorsqu’il sera débarrassé de son lest, gare les coups de vent !
Au reste, l’Exposition a fait son temps : il faut le reconnaître, le nombre des retardataires n’est pas considérable, et qui devait voir a vu. Les Parisiens rentrent en foule et les étrangers suivent les Parisiens. Les Parisiens racontent leur voyage et ne sont pas encore revenus de toutes ces surprises, de toutes ces admirations dont ils ont été transportés, non pas à la vue des merveilles de détail de l’Exposition, mais du mouvement extraordinaire de cette étrange ville de Londres qui ne ressemble à aucune autre, auprès de laquelle Paris est froid, paisible, inanimé ; où la rue Saint-Denis, avec ce qui nous semble un fatras de charrettes, de fiacres, de populaire et de gens affairés, serait classée pour la rue calme destinée aux personnes retirées des affaires, aux couvents et aux maisons de santé. Les Parisiens sont encore dans l’ébahissement quand ils songent aux deux files non interrompues et infinies d’omnibus sans cesse au galop, formant double haie à des myriades de voitures de toute espèce : ils racontent, ils racontent à n’en plus finir. Oh ! les policemen, des gens très-comme il faut, qui portent la raie faite derrière la tête, et polis ! Ils ne sont que 3,000, et ils font à eux seuls toute la police de Londres avec une facilité, une adresse, une politesse, un succès inimaginables; et, dans ce drôle de pays, ajoute-t-on, on ne marche que sur les trottoirs, et il y a tant de voitures, et elles sont si rapides, que vraiment il n’est permis et possible au piéton de
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traverser que quand, par hasard, un embarras a tout arrêté. Voyez alors les policemen, comme ne moins de rien ils ont débrouillé cet écheveau, et comme on leur obéit.
Et toute cette série de maisons froides, basses et fermées comme des retraites : chacun a sa maison ; voilà ce que le Parisien ne peut comprendre, lui qui est habitué à entasser, à superposer, à juxtaposer, à ajuster, comme en un jeu de patience, famille sur famille. « Comment ! s’écrient-ils, chacun sa maison ! cela est triste; et pas de portier ! Ah ! par exemple, pas de portier ! voilà de ces joies immenses, inouïes, incommensurables, dont il ne nous sera jamais donné de jouir. Pas de portiers ! trop heureux Anglais ! »
Et puis la Tamise, et le tunnel, et les docks, et les prix des voitures de place, et de l’entrée dans tous les compartiments' des monuments publics, et le prix des repas, du vin et des omnibus, et le prix de tout enfin ; car tout cela ne ressemble guère à nos tarifs; et la mauvaise cuisine, et les dîners invraisemblables, et Gremorne, et le Wauxhall ! jamais' le Parisien n’avait été aussi fort en ethnographie. Maintenant il connaît mieux Londres que Versailles. Londres est devenu, à part la question du télégraphe sous-marin prolongé qui en ferait un quartier central de Paris, Londres est devenu de la banlieue, et le bourgeois y fait volontiers des promenades : c’est un progrès : cela rend le Parisien moins casanier ; cela lui montre que l’horizon extrême de la Bastille n’est pas précisément infranchissable, qu’il y a encore au delà quelques contrées habitées et qui peuvent être comptées sinon pour nos semblables, du moins pour nos analogues. Enfin, à l’Exposition, on a dû un résultat qui n’est pas sans importance : le Parisien ne connaît pas encore la campagne, mais au moins il connaît Londres ; c’est un progrès.
Enfin, là-bas, il n’y a plus rien, qu’une foule de voyageurs et d’objets d’art qui font leurs malles. Itabattons-nous donc sur Paris.
La vogue inespérée du théâtre des Variétés se soutient, tant mieux ; et pourtant cela est désolant. Je m’explique. On sait pourquoi M. Carpier, le nouveau directeur, a pris, il y a trois ou quatre mois, cette entreprise en main : c’est par raison de santé. M. Carpier, paraît-il, se livrait à un travail de bureau désastreux pour sa santé. Son médecin lui dit: Il faudrait une affaire grave, embrouillée, qui vous donnât du tracas, de l’embarras, des inquiétudes ; cela vous remettrait. Si vous pouviez faire faillite, vous seriez guéri.
M. Carpier prit la direction des Variétés; il la paya cher; il la prit dans des conditions difficiles, avec un loyer cher, des engagements onéreux, des charges de toute espèe; je ne sais combien de pièces reçues, etc. 11 semblait devoir obtenir sa guérison complète en trois mois. Cela lui eût coûté trois cent mille francs. Jamais mémoire d’apothicaire ne s’éleva si haut. Enfin il eût été guéri ; mais point ! Le théâtre réussit ; les pièces, les engagements sont couverts par les recettes. Le théâtre des Variétés est guéri de son malaise de deux ans ; mais qui guérira M. Carpier ?
LeVaudeville a ouvert par une pièce à couplets, en trois tableaux, pièce d’ouverture. Mlle Saint-Marc joué l’Épigramme ; Mlle Payre, le Vaudeville; un acteur, je crois même, joue le Sel. Vous dire par qui ces couplets sont chantés, c’est vous dire qu’ils sont ou du moins qu’ils semblent fins, spirituels, charmants, et que c’est un fort bon petit succès pour ouvrir la marche et vous mettre en goût.
Ouistiti! c’est 'Mlle Déjazet, déguisée par Alexandre Dumas en une espèce de petit Ruy-Blas, qu’on avait noirci ou plutôt cuivré à la première représentation, idée qui a été fort mal accueillie; mais le lendemain, ou le théâtre, ou Mlle Déjazet, ou tous les deux se sont ravisés, et la pièce marche admirablement, soutenue par l’esprit, la finesse, la grâce et la jeunesse, à vrai dire, éternelle de la grande comédienne.
La première pièce , intitulée : Pe'it bonhomme vit encore, est de MM. Dartois et Besseliè-vre; Ouistiti, de MM. Leuven et Brunswick, ou plutôt, dit-on, tout simplement d’Alexandre Dumas. Cela est possible.
La salle, — car ce soir-là on n’a cessé d’annoncer des auteurs, — la salle est de MM. Philastre, Cambon et Thierry. —En somme, trois succès.
Passons à M. Anicet Bourgeois.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 99,27 %.
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