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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
LE PALAIS DE CRISTAL.
35
fuges, dont l’un est Français, sans aucun doute, et dont Vautre, s’il n’est point Français d’origine, ce que j’ignore, a longtemps habité la France, y a été décoré, y a reçu toutes sortes d’ençouragemens. MM, Morel et Wechte. Le premier a exposé une statue équestre de la reine Elisabeth ; une coupe en agate orientale ; un vase en cristal de roche, monté en or et en émail, et un bouquet du diamans. M. AVechte s’est contenté d’exposer son grand vase qui représente Jupiter foudroyant les Titans. Des travaux de M. Wechte figurent dans la partie française de l’exhibition.
Maintenant traversons la grande avenue, et entrons sans crainte ni des ardeurs du climat, ni des indigènes, ni des morsures des reptiles venimeux ; entrons, je vous prie, dans ces pays qu’il nous plaît d’appeler sauvages- En vérité j’en suis désolé pour notre amour-propre; mais notre civilisation si fièie doit s’incliner, en fait, d’art et de goût, et courber le front devant ces barbares ; voici des bijoux, des armes, des selles, des harnais qui viennent des Indes. Quel éclat ! quelle finesse ! quelle harmonie de couleurs ! Et comme ces peuples primitifs excellent dans l’art difficile de marier et de fondre les nuances ! Comme ces rubis, ces topazes, ces émeraudes brillent joyeusement, sans se heurter, et vont se placer, avec une grâce naturelle, sur ces cassolettes en cœur, sur cette bride aux houppes triomphantes, sur cette boucle de ceinture, sur ce manche de poignard! On resterait des jours entiers en contemplation devant cette selle en velours cramoisi, brodée d’or et de perles, ou devant cette autre selle en cuir rose aux lambrequins si curieusement découpés ! Quelle heureuse gradation de couleurs, et comme ces rappels sont bien entendus ! Figurez-vous cette bride et cette selle sur le cou et sur le dos d’un cheval arabe, blanc comme neige, à la crinière longue et soyeuse, et balayant de sa queue les sables du désert. Figurez-vous un cheval ainsi harnaché, monté par un de ces trois chefs de tribus dont vous voyez les armures, et qui s’appellent Ayer-Berlari, Paran-La-jow et Tam-Adding. Rien n’est plus fier ni plus galant que ces petits casques sur le sommet desquels sont plantées trois aigrettes de plumes noires ; ces boucliers ronds ornés de quatre clous d’or ; ces lances, ces arcs, ces flèches ; toute cette panoplie, en usage à Java ou à Bornéo, et les couteaux larges et pointus de Dusun, et les cottes de mailles et les chaînes meurtrières dont se servent les pirates de lTllanun. Tout auprès, sont de paisibles instrumens de musique d’une forme bizarre et grossière ; il y a des violons, des guitares, des mandolines, des théorbes, des tamtams, des morceaux de bois forés, des tuyaux de gutta-percha, des marmites couvertes de peau dont les virtuoses de Sumatra et de Singapore pourraient seuls nous expliquer la mécanisme et nous faire entendre les sons .mélodieux.
Non loin de ces instrumens et de ces armures, on voit la plus curieuse collection de boîtes à parfums de différens modèles, selon le rang des personnages qui peuvent les porter ; car il y a une hiérarchie jusque dans les boîtes: telle forme n’est permise qu’au sultan, telle autre autre au hindahara, ou trésorier, telle autre au tamungung, ou ministre de la guerre. On ne saurait se faire une idée delà délicatesse et du soin que les Indiens apportent dans ces frêles ouvrages, ainsi que dans la menue bijputerie, dans les anneaux, dans les petits cachets, dans les broches, dans les fermoirs, dans les travaux de filigrane d'or et d’argent que Gênes n’a jamais poussés à un plus haut degré de légèreté et de fiuesse.
Il paraît que, dans plusieurs contrées des Indes, on rencontre des joailliers ambulans ; l’orfèvre fait le tour de la ville comme chez nous le remouleur et l’éta-meur.^ Il passe dans la rue aux heures brûlantes de la journée et s’annonce aux pratiques par un chant monotone et doux. On l’appelle, on lui donne du sable d’or ou de petites feuilles d’argent et on lui commande le bijou qu’on désire. Le bonhomme a bientôt dressé ses fourneaux, son creuset, ses outils, et là, en présence de la jeune fille curieuse et ravie, et des marmots qui l’assourdissent et l’obsèdent de leur fatigant babil, sous les mains de l’habile ouvrier, le précieux métal prend la forme d’un collier, d’un bracelet ou d’une jolie paire de boucles d’oreiles dont on se pare à l’instant.
Au reste, ce n’est point seulement dans les matiè; précieuses, mais dans les moindres vases de terre de cuivre qu’on admire ce goût charmant, cette fie de poésie et d’élégance. Il y a dans cette expositi indienne des amphores, des coupes, des lampes d’u pureté de style incomparable, et dont on ne trouver les modèles que dans les fouilles d’IIerculanum et Pompéï. Pour les tissus pour les tapis, pour les ( chemires, on sait que nul peuple ne surpasse, ni n gale les Indiens. On a réuni dans une tente artis ment disposée, les plus riches étoffes, les meub les plus rares, les tapisseries les plus surprenant Je ne croyais pas voir de ma vie tant de trésors acc mulés dans un si petit espace. Il y a là des tapis velours a broderies si épaisses et si grenues, qu’ dirait une plaque d’or au repoussé ; il y a de mervc leux brocarts lamés d’or et d’argent, des mousselir d une finesse idéale, des soieries douces au toucl comme le duvet d’une pêche, des cachemires car:
une richesse inouï, et où les tons les plus vifs se fc ,ent .an^ nn admirable ensemble, des écrans, c éventails à chasser les mouches, dont les dossiers st sculptes, fouillés et découpés à jour eomme une de e e. Evidemment ces meubles ne peuvent être d tines qu au château d’une fée: car le moindre choc erai vo er en éclats. Vis-à-vis de cette magnifie tente, et comme pour compléter ce précieux arneub ment, on voit sur une estrade un lit d’une étonnai beaute. Rien n’est plus simple et plus riche, p charmant a la fois. Quatre sveltes colonnettes er emaille suportent le dais d’une légèreté exquise
les rideaux de cachemire brodé où se jouent des fleurs, des oiseaux, mille délicieuses arabesques ; les pieds du lit figurent des clochettes renversées du plus gracieux effet ; les matelas sont de cachemire vert-tendre d’une adorable nuance ; deux oreillers longs et plats, à coins arrondis, ornés d’une élégante bordure, deux petits ronds de cachemire cerise, pour indiquer l’endroit où les têtes se posent, une comte-pointe qu’il faut renoncer à décrire, tant le dessin en est riche et le travail inimitable ; tel est ce lit dont on ne peut pas détacher les yeux une fois qu’on l’a vu, et que les sylphes mêmes terniraient de leurs ailes.
Tout en admirant ces richesses on est saisi d’une pitié profonde pour les pauvres gens qui les produisent, car, afin que les curieux se rendant compte de tout, et de peurque l’ombre ne manque pas au tableau, on a étalé sur une table des figurines et des groupes de quelques pouces de hauteur ; on peut suivre ainsi à toute heure de jour et de la nuit l’existence de ces malheureux trava lleurs, leurs mœurs douces, leurs passe-temps, leurs pratiques religieuses ; on les voit presque nus, suspendus par centaines, comme l’araignée à sa toile, à leurs métiers à tisser et à broder qui sont d’une hauteur prodigieuse; on les voit filant le coton, dévidant la soie, broyant la canne à sucre. Voici des femmes nues, enfoncées jusqu’à mi-corps dans un étang, tordant et secouant le linge avec des bras fauves cemme du bronze florentin : ce sont les lavandières indiennes ; voici desjeunes gens agenouillés qui se versent dévotement sur la poitrine des sceaux d’eau lustrale ;yoici le marchand de dattes, le mendiant, le musicien, le magnétiseur qui charme et endort les serpens ; voici un barbier et son client qui me semblent avoir choisi une posture bien incommode ponr se livrer à une opération aussi délicate : ils sont tous les deux accroupis par terre, les jambes croisées à la manière orientale, et les genoux de l’un touchant les genoux de l’autre. La savonnette, le plat d’étain, le cuir à repasser sont posés sans façon sur le sable. Le barbier et le patient, mis en face l’un de l’autre, se regardent dans le blanc des yeux ; le barbier, d’un air grave, allonge son bras armé du redoutable instrument, le patient tend sa joue, et la barbe, et souvent la peau, sont enlevées en un clin-d’œil.
Mais mon plus grand bonheur, depuis que le palais de cristal est ouvert, c’est de m’enfermer dans le Céleste-Empire et de vivre avec ce bon peuple chinois, si laborieux, si modeste et si doux, ce peuple mélodieux et cadencé dont chaque parole est une musique, chaque geste une danse, chaque regard un mystère. Je sais maintenant mes Chinois par cœur, et il n’est pas un de leurs bimbelots dopt je ne connaisse à fond les ressorts, l’origine et l’çmploi. C’est déjà une chose extrêmement curieuse et Intéressante que d’assister au déballage de leurs marchandises. Elles arrivent empaquetées, ficelées, ouatées avec un soin dont on ne se doute pas en Europe, Quand on a défait la première enveloppe, qui consiste en nattes finement tressées d’aloës et de bambou, on trouve une caisse bien rabotée, bien blanche et bien polie ; on introduit le bout du ciseau dans une des rainures latérales, et la planche qui forme le couvercle glisse sur ses charnières Gomme le dessus d’une boîte de damier. Qn voit paraître alors des rouleaux de papier de soie de différentes couleurs tout chargés de caractères étranges et d’hiér-oglyphes mystérieux. Ce spnt des maximes chinoises, des souhaits, de courtes prières pour implorer du piel que la marchandise arrive à bon port.
Le premier objet qui frappe le visiteur par sa richesse et par sa singularité, c’est le costume d’un mandarin. Outre le chapeau à forme conique, les souliers a bout releve, et l’énorme chapelet suspendu au cou et tombant jusqu’à la ceinture, ce costume se compose d’une longue robe à manches évasées, sur laquelle oj\ a brode à 1 aiguille toute la cosmogonia chinoise, rhistoire ancienne et moderne, la création, le chaos ! Ce qu il a fallu de patience et de temps pour venir à bout de cet ouvrage, ne peut se comprendre. Je ne parle point de ces étoffes si renommées, ni de ces tables de laque avec incrustations de perles, ni de ces paravents, ni de ces coffres en ivoire d’un travail si exquis et d’un si charmant modèle. Il y en a une telle abondance, qu’il faudrait, pour tout voir et tout décrire, des mois et des volumes. Mais je ne puis me lasser d admirer ces beaux vases à émaux cloisonnés. Voici le procédé fort simple par lequel on obtient ces fleurs si vivaces, ces tons si harmonieux, ces brillans dessins : on passe d’abord et on applique au vase à peine ébauché un fil de fer ou de cuivrp qui se plie et s’enroule selon les capricieux méandres tracés par b’""' ' â– ' '"".s on remplit les vides et l’on présente
â– e .d à i action du feu. J’ai remarqué aussi un grand vase d’une simplicité charmante, et dont la couleur tout unie imite le porphyre antique ; une chimère verte aux ailes diaprées s’enlace au col de ce vase, comme si elle voulait le mordre de ses dents de porcelaine. Je n’ai jamais rien vu de plus parfait comme forme et comme style, même dans les Musées de Naples, de Toscane et de Rome.
Je ne cite que pour mémoire urne grande collection de paysages, à laquelle les chinois attachent le plus grand prix, et dont la. naïveté nous fait sourire. Ce sont des pierres dures de différentes couleurs, découpées par le mosaïste avec beaucoup de peine, et grossièrement appliquées sur un fond vert, jaune et azur. J’aime mieux leurs braseros de cuivre émaillé pour brûler les parfums et l’encens, dans les cérémonies funèbres. Ces énormes encensoirs qui affectent la figure d’un dôme, ou d’une pyramide entourée de gradins, sont surmontes par des lions et des chimères qui laissent échapper par leurs prunelles caves et par leurs naseaux beans la fumée des parfums parmi les mille objets consacrés par la tradition et destinés au pulte, il est une pièce unique et du plus grand intérêt : c est la copie ou plutôt la répétition exacte
du fameux sceptre donné par l’empereur Jang-te-Yaou, dans l’année 2230 au chef du Céleste-Empire, pour avoir construit les canaux par où se sont écoulées les dernières eaux du déluge chinois. Ce curieux morceau de bois est arrondi par un bout comme un manche de contre-basse. Une quantité de figures, les unes dans une pose de béatitude ou de commandement, d’autres dans l’attitude de la supplication et de la prière, y sont sculptées et ciselées avec assez de finesse pour que ce sceptre ait une valeur comme objet d’art, outre la vénération qu’il inspire comme relique.
REVUE DE L’EXPOSITION DES ÉTATS-UNIS
PREMIÈRE JOURNÉE.
L’exposition universelle, examinée successivement par nationalités, offre souvent à l’observateur les anomalies les plus singulières. Elle a des surprises tout-à fait inattendues pour l’homme qui sans se préoccuper de ce qui est réellement, cherche dans sa pensée ce qui pourrait et devrait être.
L’Amérique, pensions-nous, avec ses savanes immenses, ses montagnes et ses lacs inexplorés, sa population rare et dispersée à d’énormes intervalles, l’Amériqua, comme la Russie sans doute, ne peut guère envoyer à l’Exposition que des matières premières : du coton, des cuirs, des bois, des minéraux; une immense variété des productions intertropicales, que ses États méridionaux arrachent sans travail au sol 'fécond des Carolines, de la Floride, et de la Louisiane.
Nous savions d’avance que l’industrie manufacturière, les arts d’agrément et les beaux arts, seraient représentés par quelques-uns de ces émigrants d’Europe qui vont chercher, au-delà de l’Océan, un sol inoccupé, des débouchés inconnus, une civilisation plus naïve et moins raffinée. Mais les produits industriels, les objets artistiques, ne devraient, à nos yeux, venir à l’exposition qu’en seconde ligne et comme exception, plutôt que comme règle générale.
L’examen que nous venons de faire en détail de l’exposition américaine nous a convaincu aujourd’hui que cette théorie faite d’avance,_ reposait sur une grave erreur ; à moins que les États-Unis, qui ont exposé une grande quantité d’objets manufacturés et peu ou point de matières premières, n’aient agi com me les avares qui étalent leur misère apparente et cachent leurs véritables richesses aux yeux (lu qion-de. Quoi qu’il en soit, l’industrie américaine a fait dans ces derniers temps des progrès remarquables et que nous constatons sans le moindre sentiment de jalousie; car les progrès que fait une nation Profitent à toutes les nations de la teiye.
Les Ecats-Unis ont exposé relativement une très; grande quantité d’instruments et de machines agricoles, depuis la plus simple, telle que la bêche jusqu’à U charme à vapeur, dont ils ont envoyé un petit modèle. Cette quantité d’instruments et de machines agricoles se comprend très bien dans un pays où la main-d’œuvre est naturellement fort chère et oqjl a fallu songer par conséquent à supléer, par la vapeur ou par la force des animaux de trait, aux bras de l’homme qui sont plus demandés qu’offerts sur la terre américaine.
Parmi les nombreux spécimens de charrues que l’Union a envoyés à l’Exposition, nous avons remarqué surtout celles de MM. Prouty et Mears qui ont eu l’exellente idée d’attacher les traits des chevau^ au soc de la charrue, de sorte que tout l’effort de la traction se porte sans intermédiaire sur la résistance à vaincre, et que la flèche, supportée par une petite roue, ne sert plus qu’à diriger la marche du coutre et dn soc. Dans les charrues ordinaires, le soc ne peut être maintenu à une profondeur uniforme que par un effort constant du laboureur, tandis que dans la nouvelle, la traction étant horizontale, le sillon se creuse suivant une parallèle exacte sans le moindre effort de l’homme qui tient la charrue.
Nous avons remarqué à côté l’une de l’autre, deux machines à moissonner: l’une de M. Hussey, de Baltimore (Maryland), laisse le blé en javelle après son passage ; l’autre de M. M’Cormick de Chicago (Illinois), est beaucoup plus compliquée et par cela même peut-être d’un moins bon usage que la première.
La machine de M. M’Cormick est nommée “ rea-per. ” L’inventeur, breveté en 1834, a constaté par chiffres remarquables les progrès de la consommation de cet article. Le nombre des machines vendues s’est accru dans la proportion suivante : 1843, 30;—1844, 100;—1845, 200;—1850, 1800.
Après les machines agricoles, les objets en caoutchouc occupent un grand espace dans l’exposition américaine. Il y a là d’énormes cylindres, dont on fait des pontons solides en les gonflant d’air au moyen d’une pompe à vent. Quelques-uns de ces pontons sont en forme de soufflets carrés, qui, adaptés l’un au bout de l’autre, se gonflent d’air eux-mêmes. On y a joint plusieurs spécimens de bateaux de sauvetage de la même matière. Nous ne parlons pas des menus ouvrages et des tissus en caoutchouc, qui sont très nombreux, et ressemblent §. e^ux du même genre fabriqués en Europe ; mais nous avons vu là des ressorts de voiture en caoutchouc qui simplifieraient singulièrement l’art du carrossier et sur-
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fuges, dont l’un est Français, sans aucun doute, et dont Vautre, s’il n’est point Français d’origine, ce que j’ignore, a longtemps habité la France, y a été décoré, y a reçu toutes sortes d’ençouragemens. MM, Morel et Wechte. Le premier a exposé une statue équestre de la reine Elisabeth ; une coupe en agate orientale ; un vase en cristal de roche, monté en or et en émail, et un bouquet du diamans. M. AVechte s’est contenté d’exposer son grand vase qui représente Jupiter foudroyant les Titans. Des travaux de M. Wechte figurent dans la partie française de l’exhibition.
Maintenant traversons la grande avenue, et entrons sans crainte ni des ardeurs du climat, ni des indigènes, ni des morsures des reptiles venimeux ; entrons, je vous prie, dans ces pays qu’il nous plaît d’appeler sauvages- En vérité j’en suis désolé pour notre amour-propre; mais notre civilisation si fièie doit s’incliner, en fait, d’art et de goût, et courber le front devant ces barbares ; voici des bijoux, des armes, des selles, des harnais qui viennent des Indes. Quel éclat ! quelle finesse ! quelle harmonie de couleurs ! Et comme ces peuples primitifs excellent dans l’art difficile de marier et de fondre les nuances ! Comme ces rubis, ces topazes, ces émeraudes brillent joyeusement, sans se heurter, et vont se placer, avec une grâce naturelle, sur ces cassolettes en cœur, sur cette bride aux houppes triomphantes, sur cette boucle de ceinture, sur ce manche de poignard! On resterait des jours entiers en contemplation devant cette selle en velours cramoisi, brodée d’or et de perles, ou devant cette autre selle en cuir rose aux lambrequins si curieusement découpés ! Quelle heureuse gradation de couleurs, et comme ces rappels sont bien entendus ! Figurez-vous cette bride et cette selle sur le cou et sur le dos d’un cheval arabe, blanc comme neige, à la crinière longue et soyeuse, et balayant de sa queue les sables du désert. Figurez-vous un cheval ainsi harnaché, monté par un de ces trois chefs de tribus dont vous voyez les armures, et qui s’appellent Ayer-Berlari, Paran-La-jow et Tam-Adding. Rien n’est plus fier ni plus galant que ces petits casques sur le sommet desquels sont plantées trois aigrettes de plumes noires ; ces boucliers ronds ornés de quatre clous d’or ; ces lances, ces arcs, ces flèches ; toute cette panoplie, en usage à Java ou à Bornéo, et les couteaux larges et pointus de Dusun, et les cottes de mailles et les chaînes meurtrières dont se servent les pirates de lTllanun. Tout auprès, sont de paisibles instrumens de musique d’une forme bizarre et grossière ; il y a des violons, des guitares, des mandolines, des théorbes, des tamtams, des morceaux de bois forés, des tuyaux de gutta-percha, des marmites couvertes de peau dont les virtuoses de Sumatra et de Singapore pourraient seuls nous expliquer la mécanisme et nous faire entendre les sons .mélodieux.
Non loin de ces instrumens et de ces armures, on voit la plus curieuse collection de boîtes à parfums de différens modèles, selon le rang des personnages qui peuvent les porter ; car il y a une hiérarchie jusque dans les boîtes: telle forme n’est permise qu’au sultan, telle autre autre au hindahara, ou trésorier, telle autre au tamungung, ou ministre de la guerre. On ne saurait se faire une idée delà délicatesse et du soin que les Indiens apportent dans ces frêles ouvrages, ainsi que dans la menue bijputerie, dans les anneaux, dans les petits cachets, dans les broches, dans les fermoirs, dans les travaux de filigrane d'or et d’argent que Gênes n’a jamais poussés à un plus haut degré de légèreté et de fiuesse.
Il paraît que, dans plusieurs contrées des Indes, on rencontre des joailliers ambulans ; l’orfèvre fait le tour de la ville comme chez nous le remouleur et l’éta-meur.^ Il passe dans la rue aux heures brûlantes de la journée et s’annonce aux pratiques par un chant monotone et doux. On l’appelle, on lui donne du sable d’or ou de petites feuilles d’argent et on lui commande le bijou qu’on désire. Le bonhomme a bientôt dressé ses fourneaux, son creuset, ses outils, et là, en présence de la jeune fille curieuse et ravie, et des marmots qui l’assourdissent et l’obsèdent de leur fatigant babil, sous les mains de l’habile ouvrier, le précieux métal prend la forme d’un collier, d’un bracelet ou d’une jolie paire de boucles d’oreiles dont on se pare à l’instant.
Au reste, ce n’est point seulement dans les matiè; précieuses, mais dans les moindres vases de terre de cuivre qu’on admire ce goût charmant, cette fie de poésie et d’élégance. Il y a dans cette expositi indienne des amphores, des coupes, des lampes d’u pureté de style incomparable, et dont on ne trouver les modèles que dans les fouilles d’IIerculanum et Pompéï. Pour les tissus pour les tapis, pour les ( chemires, on sait que nul peuple ne surpasse, ni n gale les Indiens. On a réuni dans une tente artis ment disposée, les plus riches étoffes, les meub les plus rares, les tapisseries les plus surprenant Je ne croyais pas voir de ma vie tant de trésors acc mulés dans un si petit espace. Il y a là des tapis velours a broderies si épaisses et si grenues, qu’ dirait une plaque d’or au repoussé ; il y a de mervc leux brocarts lamés d’or et d’argent, des mousselir d une finesse idéale, des soieries douces au toucl comme le duvet d’une pêche, des cachemires car:
une richesse inouï, et où les tons les plus vifs se fc ,ent .an^ nn admirable ensemble, des écrans, c éventails à chasser les mouches, dont les dossiers st sculptes, fouillés et découpés à jour eomme une de e e. Evidemment ces meubles ne peuvent être d tines qu au château d’une fée: car le moindre choc erai vo er en éclats. Vis-à-vis de cette magnifie tente, et comme pour compléter ce précieux arneub ment, on voit sur une estrade un lit d’une étonnai beaute. Rien n’est plus simple et plus riche, p charmant a la fois. Quatre sveltes colonnettes er emaille suportent le dais d’une légèreté exquise
les rideaux de cachemire brodé où se jouent des fleurs, des oiseaux, mille délicieuses arabesques ; les pieds du lit figurent des clochettes renversées du plus gracieux effet ; les matelas sont de cachemire vert-tendre d’une adorable nuance ; deux oreillers longs et plats, à coins arrondis, ornés d’une élégante bordure, deux petits ronds de cachemire cerise, pour indiquer l’endroit où les têtes se posent, une comte-pointe qu’il faut renoncer à décrire, tant le dessin en est riche et le travail inimitable ; tel est ce lit dont on ne peut pas détacher les yeux une fois qu’on l’a vu, et que les sylphes mêmes terniraient de leurs ailes.
Tout en admirant ces richesses on est saisi d’une pitié profonde pour les pauvres gens qui les produisent, car, afin que les curieux se rendant compte de tout, et de peurque l’ombre ne manque pas au tableau, on a étalé sur une table des figurines et des groupes de quelques pouces de hauteur ; on peut suivre ainsi à toute heure de jour et de la nuit l’existence de ces malheureux trava lleurs, leurs mœurs douces, leurs passe-temps, leurs pratiques religieuses ; on les voit presque nus, suspendus par centaines, comme l’araignée à sa toile, à leurs métiers à tisser et à broder qui sont d’une hauteur prodigieuse; on les voit filant le coton, dévidant la soie, broyant la canne à sucre. Voici des femmes nues, enfoncées jusqu’à mi-corps dans un étang, tordant et secouant le linge avec des bras fauves cemme du bronze florentin : ce sont les lavandières indiennes ; voici desjeunes gens agenouillés qui se versent dévotement sur la poitrine des sceaux d’eau lustrale ;yoici le marchand de dattes, le mendiant, le musicien, le magnétiseur qui charme et endort les serpens ; voici un barbier et son client qui me semblent avoir choisi une posture bien incommode ponr se livrer à une opération aussi délicate : ils sont tous les deux accroupis par terre, les jambes croisées à la manière orientale, et les genoux de l’un touchant les genoux de l’autre. La savonnette, le plat d’étain, le cuir à repasser sont posés sans façon sur le sable. Le barbier et le patient, mis en face l’un de l’autre, se regardent dans le blanc des yeux ; le barbier, d’un air grave, allonge son bras armé du redoutable instrument, le patient tend sa joue, et la barbe, et souvent la peau, sont enlevées en un clin-d’œil.
Mais mon plus grand bonheur, depuis que le palais de cristal est ouvert, c’est de m’enfermer dans le Céleste-Empire et de vivre avec ce bon peuple chinois, si laborieux, si modeste et si doux, ce peuple mélodieux et cadencé dont chaque parole est une musique, chaque geste une danse, chaque regard un mystère. Je sais maintenant mes Chinois par cœur, et il n’est pas un de leurs bimbelots dopt je ne connaisse à fond les ressorts, l’origine et l’çmploi. C’est déjà une chose extrêmement curieuse et Intéressante que d’assister au déballage de leurs marchandises. Elles arrivent empaquetées, ficelées, ouatées avec un soin dont on ne se doute pas en Europe, Quand on a défait la première enveloppe, qui consiste en nattes finement tressées d’aloës et de bambou, on trouve une caisse bien rabotée, bien blanche et bien polie ; on introduit le bout du ciseau dans une des rainures latérales, et la planche qui forme le couvercle glisse sur ses charnières Gomme le dessus d’une boîte de damier. Qn voit paraître alors des rouleaux de papier de soie de différentes couleurs tout chargés de caractères étranges et d’hiér-oglyphes mystérieux. Ce spnt des maximes chinoises, des souhaits, de courtes prières pour implorer du piel que la marchandise arrive à bon port.
Le premier objet qui frappe le visiteur par sa richesse et par sa singularité, c’est le costume d’un mandarin. Outre le chapeau à forme conique, les souliers a bout releve, et l’énorme chapelet suspendu au cou et tombant jusqu’à la ceinture, ce costume se compose d’une longue robe à manches évasées, sur laquelle oj\ a brode à 1 aiguille toute la cosmogonia chinoise, rhistoire ancienne et moderne, la création, le chaos ! Ce qu il a fallu de patience et de temps pour venir à bout de cet ouvrage, ne peut se comprendre. Je ne parle point de ces étoffes si renommées, ni de ces tables de laque avec incrustations de perles, ni de ces paravents, ni de ces coffres en ivoire d’un travail si exquis et d’un si charmant modèle. Il y en a une telle abondance, qu’il faudrait, pour tout voir et tout décrire, des mois et des volumes. Mais je ne puis me lasser d admirer ces beaux vases à émaux cloisonnés. Voici le procédé fort simple par lequel on obtient ces fleurs si vivaces, ces tons si harmonieux, ces brillans dessins : on passe d’abord et on applique au vase à peine ébauché un fil de fer ou de cuivrp qui se plie et s’enroule selon les capricieux méandres tracés par b’""' ' â– ' '"".s on remplit les vides et l’on présente
â– e .d à i action du feu. J’ai remarqué aussi un grand vase d’une simplicité charmante, et dont la couleur tout unie imite le porphyre antique ; une chimère verte aux ailes diaprées s’enlace au col de ce vase, comme si elle voulait le mordre de ses dents de porcelaine. Je n’ai jamais rien vu de plus parfait comme forme et comme style, même dans les Musées de Naples, de Toscane et de Rome.
Je ne cite que pour mémoire urne grande collection de paysages, à laquelle les chinois attachent le plus grand prix, et dont la. naïveté nous fait sourire. Ce sont des pierres dures de différentes couleurs, découpées par le mosaïste avec beaucoup de peine, et grossièrement appliquées sur un fond vert, jaune et azur. J’aime mieux leurs braseros de cuivre émaillé pour brûler les parfums et l’encens, dans les cérémonies funèbres. Ces énormes encensoirs qui affectent la figure d’un dôme, ou d’une pyramide entourée de gradins, sont surmontes par des lions et des chimères qui laissent échapper par leurs prunelles caves et par leurs naseaux beans la fumée des parfums parmi les mille objets consacrés par la tradition et destinés au pulte, il est une pièce unique et du plus grand intérêt : c est la copie ou plutôt la répétition exacte
du fameux sceptre donné par l’empereur Jang-te-Yaou, dans l’année 2230 au chef du Céleste-Empire, pour avoir construit les canaux par où se sont écoulées les dernières eaux du déluge chinois. Ce curieux morceau de bois est arrondi par un bout comme un manche de contre-basse. Une quantité de figures, les unes dans une pose de béatitude ou de commandement, d’autres dans l’attitude de la supplication et de la prière, y sont sculptées et ciselées avec assez de finesse pour que ce sceptre ait une valeur comme objet d’art, outre la vénération qu’il inspire comme relique.
REVUE DE L’EXPOSITION DES ÉTATS-UNIS
PREMIÈRE JOURNÉE.
L’exposition universelle, examinée successivement par nationalités, offre souvent à l’observateur les anomalies les plus singulières. Elle a des surprises tout-à fait inattendues pour l’homme qui sans se préoccuper de ce qui est réellement, cherche dans sa pensée ce qui pourrait et devrait être.
L’Amérique, pensions-nous, avec ses savanes immenses, ses montagnes et ses lacs inexplorés, sa population rare et dispersée à d’énormes intervalles, l’Amériqua, comme la Russie sans doute, ne peut guère envoyer à l’Exposition que des matières premières : du coton, des cuirs, des bois, des minéraux; une immense variété des productions intertropicales, que ses États méridionaux arrachent sans travail au sol 'fécond des Carolines, de la Floride, et de la Louisiane.
Nous savions d’avance que l’industrie manufacturière, les arts d’agrément et les beaux arts, seraient représentés par quelques-uns de ces émigrants d’Europe qui vont chercher, au-delà de l’Océan, un sol inoccupé, des débouchés inconnus, une civilisation plus naïve et moins raffinée. Mais les produits industriels, les objets artistiques, ne devraient, à nos yeux, venir à l’exposition qu’en seconde ligne et comme exception, plutôt que comme règle générale.
L’examen que nous venons de faire en détail de l’exposition américaine nous a convaincu aujourd’hui que cette théorie faite d’avance,_ reposait sur une grave erreur ; à moins que les États-Unis, qui ont exposé une grande quantité d’objets manufacturés et peu ou point de matières premières, n’aient agi com me les avares qui étalent leur misère apparente et cachent leurs véritables richesses aux yeux (lu qion-de. Quoi qu’il en soit, l’industrie américaine a fait dans ces derniers temps des progrès remarquables et que nous constatons sans le moindre sentiment de jalousie; car les progrès que fait une nation Profitent à toutes les nations de la teiye.
Les Ecats-Unis ont exposé relativement une très; grande quantité d’instruments et de machines agricoles, depuis la plus simple, telle que la bêche jusqu’à U charme à vapeur, dont ils ont envoyé un petit modèle. Cette quantité d’instruments et de machines agricoles se comprend très bien dans un pays où la main-d’œuvre est naturellement fort chère et oqjl a fallu songer par conséquent à supléer, par la vapeur ou par la force des animaux de trait, aux bras de l’homme qui sont plus demandés qu’offerts sur la terre américaine.
Parmi les nombreux spécimens de charrues que l’Union a envoyés à l’Exposition, nous avons remarqué surtout celles de MM. Prouty et Mears qui ont eu l’exellente idée d’attacher les traits des chevau^ au soc de la charrue, de sorte que tout l’effort de la traction se porte sans intermédiaire sur la résistance à vaincre, et que la flèche, supportée par une petite roue, ne sert plus qu’à diriger la marche du coutre et dn soc. Dans les charrues ordinaires, le soc ne peut être maintenu à une profondeur uniforme que par un effort constant du laboureur, tandis que dans la nouvelle, la traction étant horizontale, le sillon se creuse suivant une parallèle exacte sans le moindre effort de l’homme qui tient la charrue.
Nous avons remarqué à côté l’une de l’autre, deux machines à moissonner: l’une de M. Hussey, de Baltimore (Maryland), laisse le blé en javelle après son passage ; l’autre de M. M’Cormick de Chicago (Illinois), est beaucoup plus compliquée et par cela même peut-être d’un moins bon usage que la première.
La machine de M. M’Cormick est nommée “ rea-per. ” L’inventeur, breveté en 1834, a constaté par chiffres remarquables les progrès de la consommation de cet article. Le nombre des machines vendues s’est accru dans la proportion suivante : 1843, 30;—1844, 100;—1845, 200;—1850, 1800.
Après les machines agricoles, les objets en caoutchouc occupent un grand espace dans l’exposition américaine. Il y a là d’énormes cylindres, dont on fait des pontons solides en les gonflant d’air au moyen d’une pompe à vent. Quelques-uns de ces pontons sont en forme de soufflets carrés, qui, adaptés l’un au bout de l’autre, se gonflent d’air eux-mêmes. On y a joint plusieurs spécimens de bateaux de sauvetage de la même matière. Nous ne parlons pas des menus ouvrages et des tissus en caoutchouc, qui sont très nombreux, et ressemblent §. e^ux du même genre fabriqués en Europe ; mais nous avons vu là des ressorts de voiture en caoutchouc qui simplifieraient singulièrement l’art du carrossier et sur-
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