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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
LE PALAIS DE CRISTAL.
48
curieux pour la mesure d’un courant galvanique. M. Hanley est aussi le premier constructeur d’ai-mans magnétiques.
Mais à quel usage peut être employée la force ainsi reproduite ? Telle est la question qu’on se pose après avoir examiné les instruments que nous venons de décrire. Commençons par l’horloge magnétique placée dans le transept, et dont le dessin a été donné par M. Chven Jones. Cette horloge est mise en mouvement par six batteries de Smee ou plutôt par une batterie de six auges seulement, et cette faible force suffit pour que le mouvement de cette horloge, celui d’une deuxième horloge placée à l’extrémité ouest de la nef, et celui d’une troisième horloge placée au sud de la-galerie du transept, soient simultanés. Cette horloge électrique est certe la plus remarquable de l’Exposition. Les Français ont également exposé une horloge à timbre, mise en mouvement par vingt batteries de Daniell. Bain a aussi phi-sieurs de ces horloges. Le son des cloches de l’horloge française est plein de charme ; on se croirait dans une ville étrangère quand on l’entend. Désormais, la science de l’électro-galvanique est assez avancée pour qu’une seule horloge règle toutes les horloges de Londres : un peu de dépense en sus, et il serait facile d’avoir la même heure par toute l’Angleterre.
Nous remarquons à l’exposition de très beaux spécimens d’électro-métallurgie, ou de l’art d’extraire ou de déposer les métaux par l’électricité. D’abord, nous remarquons un dépôt électrique de la tête de la base du Baron Vœbeth ; du côté étranger, nous trouvons le beau groupe de l’Avanie, bronzé par procédé électrique. La statue exécutée par El-kington, pour la Chambre des Lords, mérite à coup sûr la première place. Les bronzes électriques du même exposant sont très remarquables. Eikington a dans son art des concurrents étrangers. Son buffet bronze magnétique, bien que laissant à désirer sous le rapport du dessin, est une œuvre du plus grand inté- • rêt. C’est une conquête pour l’art d’orner nos appartements.
Tous les gouvernemens, on le sait, ont encouragé cette branche de l’électricité appliquée. En Russie, l’empereur l’a remarquée avec faveur. En Autriche, le gouvernement a fait les essais lui-même, et il cherche à démontrer par l’exposition qu’il fait de cuivre repoussé, de caractères d’imprimerie électromagnétiques, de cadres et de grandes feuilles de cuivre, toute l’excellence du métal provenant du dépôt électro-magnétique. En Angleterre, cette branche de la science n’a pas reçu Un moindre patronage de la reine, du prince Albert, et du gouvernement. La reine a donné un écrin qu’elle a fait exécuter pour l’exposition, et dans lequel sont les portraits des princes et des princesses d’après nature, par M. Léonard Wyon, et dont on a fait des copies électromagnétiques. Dans quelques jours, nous le pensons, cette écrin sera exposé aux regards du public.
Le prince Albert a permis que le traité de métallurgie-électrique lui fût dédié par son auteur, et le gouvernement expose lui-même une série des cartes de la guerre, qui, nous assure-t-on, ont été copiées à l’aide d’une batterie de Smee, préparée au bureau de l’artillerie pour cet objet. Le capitaine Ibbetson a exposé des feuilles recouvertes de cuivre par le procédé électrique. Elles sont moins bien venues toutefois que celles qu’il a déposées au Musée de Géologie économique.
M. de la Rue expose des cartes imprimées au moyen de clichés électro-métalliques. On nous assure, et c’est là un fait bien digne de remarque, qu’un cliché de cuivre, ainsi obtenu, peut tirer plusieurs milliers d’épreuves, toutes aussi belles les unes que les autres, par la raison assez étrange que le cuivre refuse de prendre plus d’encre qu’il ne lui en faut.
Le procédé de dorure et d’argenture par l’électricité est une belle acquisition pour l’art. Nous voyons sous nos yeux, en mille endroits de l’exposition, tant de spécimens de cet art, qu’il serait impossible de les citer tous. MM. Eikington se sont particulièrement distingués par la confection d’un vase qui vaut plus de 500 guinées. Un grand nombre d’instruments de chirurgie sont argentés par ce procédé. Nous remarquons en outre des boutons, des cuillères, des fourchettes, des couteaux, des cloches, des chandeliers, des instruments de physique, et mille autres objets que nous ne pouvons énumérer. Nous conseillons aux visiteurs de remarquer le spécimen d’argenture brunie de M. Lyon qu’on a placé dans la salle des machines en mouvement, comme si l’on craignait qu’il ne fût remarqué. Ce brunissage s obtient par l’addition d’une petite quantité de bisulfure de carbone à la dissolution métallique employée. La cause de ce remarquable phénomène n’a pas encore été trouvée ; elle pourrait cependant mener à des résultats encore inconnus, si elle était bien appréciée.^ Les visiteurs verront aussi dans cette partie de 1 exposition de nombreux spécimens de ce qu on appelle fer galvanisé. Nous regardons cette industrie très remarquable comme portant un nom qui ne lui convient pas, car le galvanisme n’a rien a fan-e ici. Cependant l’inventeur, M. Sorel, lui a donné ce nom par la raison que le fer et le zinc mis
en contact forment un élément galvanique, et que dans cet élément l’oxygène de l’eau décomposée se porte porte sur le zinc, laissant le fer à nu.
Polir le manufacturier, il n’existe encore que trois métaux qui puissent être maniés par l’électro-plastique : le cuivre, l’or et l’argent. Le savant se sert bien d’autres métaux encore, mais les procédés qu’il emploie ne sont pas du domaine industriel ; il faut attendre.
Quelques physiologistes prétendaient que les nerfs sensitifs du corps humain sont les conducteurs électro-magnétiques qui portent au cerveau l’impression des organes de la sensation, et que les autres nerfs sont autant de télégraphes qui reportent aux membres la force qui fait mouvoir les muscles. En d’autres mets, de même que la nature avait pris soin de faire le modèle de la batterie électrique dans la torpille et l’anguille électrique, de même elle avait fait un télégraphe électrique dans notre propre organisation, quelques cinq mille, huit cents ans avant que nous ne l’appliquions sur nos chemins de fer. Le Grand-Duc de Toscane mérite nos louanges pour les soins qu’il a pris de faire exécuter les modèles de la torpille électrique de la Méditerranée. Déjà il avait fait présent au professeur Owen d’une série de modèles de ce même poisson. Nous engageons nos lecteurs à visiter ces pièces d’anatomie. Ils y verront les batteries dont se sert la nature.
L’intense électricité qu’exige ce poisson pour retenir sa proie demandait des batteries puissantes, èt la manière dont sont disposés les augets est curieuse et très intéressante. Il faut dans ces batteries vivantes, comme dans celles dont se sert le physicien, que les matières en contact soient décomposées. L’homme se sert dé fer, dé zinc, mais la nature a fourni à la torpille le sang qui est nécessaire à ses batteries. Pour ses télégraphes, l’homme se Sert encore de métaux, Les conducteurs de la nature sont les fluides, La nature isole ses conducteurs au moyen des Corps gras : l’homme se sert de résine, de verre, de gütta-perclià, &c. C’est ainsi qu’ont été isolés les fils télégraphiques destinés à la communication entre Londres et Paris. Ces échantillons de MM, Brett et Little méritent bien qu’on les examine.
Quant aüx télégraphes proprement dits, il s’en trouve ici Une grande profusion-. Le télégraphe à indicateur de Wheatstône, si communément employé, fait le tour du bâtiment et de là suit la Voie publique jusqu’à Scotknd-yard, dans Whitehàll, siège central de la police, rue de Jérusalem de Londres. Un télégraphe de M. Henley mérite l’attention. Le mouvement y est donné au moyen d’une machine électro-magnétique. M. Bakewell expose son télégraphe-copiste, qui copie si exactement l’écriture qu’on peut signer de Liverpool un pouvoir donné à son notaire à Londres. Le télégraphe, en ce cas, n’est plus qu’un bras un peu plus long que celui que nous a donné la nature. Nous trouvons ici un grand nombre de télégraphes-imprimeurs ; puis vient un télégraphe-comique où les signes sont les grimaces diverses d’une tête mise en communication avec les conducteurs. Des télégraphes-domestiques destinés à transmettre des ordres dans la maison, un mode de communiquer avec le conducteur d’un train de chemin de fer en mouvement. M. Ritter expose un télégraphe qui indique l’entrée des voleurs dans une maison, même à une grande distance.
Mais, quelque nombreux que soient ces essais, on peut assurer qu’ils sont à peine un atome de ce que l’avenir réserve à cette application de la science. Nous ne saurions encore nous faire qu’une idée imparfaite des usages de Cet agent étonnant, et bien que les essais de lumière électrique tentés par deux exposants, MM. Duborgsoleil et Allum, soient encore du domaine de la science pure, on peut prédire que le temps n’est pas loin où l’industrie s’en emparera. M. Knight et quelques autres ont exposé des modèles de machines locomotives-électriques. Dans l’état actuel des choses, ce moteur est trop dispendieux pour entrer dans l’industrie ; le zinc est plus cher que la houille. S’il arrive quelque jour que la batterie galvanique puisse être chargée par l’usagfe du carbone, du coke ou autre hydro-carbone à bas prix, au lieu de zinc, alors l’électricité deviendra pour l’homme une source intarissable de lumière, de chaleur et de force motrice.
L’examen attentif de cette partie de l’Exposition, nous permet de féliciter l’industrie des acquisitions qu’elle a faites pendant ces dernières années. Qui aurait pu prévoir, même le jour où Galvani vit sauter sous ses yeux étonnés la malheureuse grenouille fendue et dépouillée, que ce simple phénomène, observé par un homme de génie, nous amènerait un jour à la production de statues colossales ? Qui aurait pu penser alors au télégraphe électrique ? Ici, comme en toutes choses, le savant a précédé l’ap-plicateur, et l’Angleterre a la gloire d’avoir appliqué en grand les principes découverts par la science. Il n’est pas douteux que les institutions scientifiques, si répandues, si suivies, si encouragées parmi nous, n’aient contribué à vulgariser cette branche des connaissances humaines, — c’est la raison qui les place au premier rang parmi leurs compétiteurs.
CHRONIQUE DE L’EXPOSITION.
Le 23 courant commencera dans le bâtiment de Hyde Park une série de leçons explicatives sur les divers objets exposés et les procédés employés pour leur fabrication. Le professeur Cowper a entrepis la section de mécanique ; le professeur Anstead les minéraux et matières premières ; M. O’Brien les instruments scientifiques en général. Plusieurs travées, en ce moment inoccupées, seront consacrées à recevoir les auditeurs de ces cours d’un genre nouveau. Les Commissaires des diverses nations étrangères s’occupent aussi des mesures nécessaires pour procurer à leurs nationaux les mêmes moyens d’instruction.
La recette de l’Exposition continue à s’accroître journellement. Samedi elle s’est élevée à £2,571 5 shellings (63,070 fr.), ce qui porte à plus de 255,000 fr. la recette provenant des billets à 5 shellings. Le nombre des billets de saison vendus n’a pas été aussi considérable que le jour précédent. On n’a reçu que £670 qui, avec la somme reçue ponr les billets à 5 shellings, fait monter la recette totale du jour à £3,241.
Le comité local de Birmingham est, dit-on, dans l’intention d’offrir Une fête à la Commission exécutive de l’Exposition. La fête, qui aura lieu prochainement dans la grande salle de la ville, a pour objet de. féliciter la Commission exécutive du succès de ses efforts.
On peut se souvenir que Birmingham avait été la première ville à se placer, sur plusieurs points, dans une sorte d’opposition contre la Commission exécutive. Nous n’avons pas besoin de dire que cette opposition ne portait pas du tout sur le principe de l’Exposition en elle-même, mais sur la manière d’atteindre un de ses principaux objets—l’appréciation du degré d’avancement auquel les différentes industries du globe sont arrivées.
Cette initiative fait honneur à la ville de Birmingham. Prochainement il sera tenu une assemblée des principaux habitans de la vihe et des exposants, à l’effet d’arrêter les diverses, dispositions relatives à l’ordonnance de la fête.
Comme le prix d’admission sera réduit à 1 shel-iing le lundi, 26 courant, et que l’on avait manifesté quelques doutes sur la possibilité de maintenir l’ordre au milieu de l’affluence probable des visiteurs, nos lecteurs apprendront avec plaisir que le sujet a déjà occupé l’attention de la Commission exécutive. Un plan très-simple lèvera toutes les difficultés. On demandera aux visiteurs de suivre la marche du soleil. D’un côté du bâtiment, les visiteurs iront de l’Est à l’Ouest ; de l’autre, ils marcheront de l’Ouest à l’Est.
Il vient d’être publié une liste des prix des voitures publiques à partir de Whitehàll ou de la station de Prince’s Gâte, du Hyde Park et du Palais de l’Exposition, se dirigeant sur les points les plus fréquentés. Ce tarif a été préparé sous la direction des chefs de la police.
Le prix de la course et les distances sont calculés pour tous les points importants de la ville.
CHRONIQUE DE LONDRES.
Nous manquerions à nos lecteurs qui s’intéressent à tout ce que Londres offre en ce moment de curieux et de remarquable, nous manquerions à la reconnaissance qu’inspire toujours une hospitalité généreuse, si nous omettions de parler de la fête donnée jeudi dernier par M. Soyer, dans sa maison de Gore Ilouse, à la presse anglaise et étrangère.
Qui n’a pas entendu parler de Soyer en France comme en Angleterre ? de Soyer, le cuisinier heureux qui, après avoir élevé la table du “ Reform Club ” à la plus haute réputation gastronomique, est devenu le chef indispensable de tous les dîners aristocratiques de la Grande-Bretagne. Ici, tout menu signé Soyer doit être excellent ; ceux qui seraient d’opinion tant soit peu contraire n’auraient ni palais ni entrailles. Soyer n’est pas seulement le Carême anglais, il est même artiste et bienfaiteur de l’humanité. Artiste, car il compose des vers, des chansons, des ballets ; ami de l’humanité, car il a inventé la sauce et l’appareil Soyer, à l’aide desquels le voyageur abandonné peut encore recouvrer les douceurs de la cuisine ; car il fonde dans Gore House un établissement gastronomique sans pareil en Europe, établissement dans lequel les étrangers trouveront des ressources culinaires qu’ils n’auraient rencontré nulle part, même chez eux.
C’est dans cet établissement de Gore House qu’a été donné, aux presses anglaise et étrangère, la fête et le dîner dont nous parlions en commençant.
En voici le merveilleux menu digne d’une société d’impératrices :
TRENTE-DEUX POTAGES.
Douze Potages à la Gresham.
“ “ à la Palestine, (clair.)
“ “ à la Purée d’Asperge.
“ “ à la Prince de Galles.
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curieux pour la mesure d’un courant galvanique. M. Hanley est aussi le premier constructeur d’ai-mans magnétiques.
Mais à quel usage peut être employée la force ainsi reproduite ? Telle est la question qu’on se pose après avoir examiné les instruments que nous venons de décrire. Commençons par l’horloge magnétique placée dans le transept, et dont le dessin a été donné par M. Chven Jones. Cette horloge est mise en mouvement par six batteries de Smee ou plutôt par une batterie de six auges seulement, et cette faible force suffit pour que le mouvement de cette horloge, celui d’une deuxième horloge placée à l’extrémité ouest de la nef, et celui d’une troisième horloge placée au sud de la-galerie du transept, soient simultanés. Cette horloge électrique est certe la plus remarquable de l’Exposition. Les Français ont également exposé une horloge à timbre, mise en mouvement par vingt batteries de Daniell. Bain a aussi phi-sieurs de ces horloges. Le son des cloches de l’horloge française est plein de charme ; on se croirait dans une ville étrangère quand on l’entend. Désormais, la science de l’électro-galvanique est assez avancée pour qu’une seule horloge règle toutes les horloges de Londres : un peu de dépense en sus, et il serait facile d’avoir la même heure par toute l’Angleterre.
Nous remarquons à l’exposition de très beaux spécimens d’électro-métallurgie, ou de l’art d’extraire ou de déposer les métaux par l’électricité. D’abord, nous remarquons un dépôt électrique de la tête de la base du Baron Vœbeth ; du côté étranger, nous trouvons le beau groupe de l’Avanie, bronzé par procédé électrique. La statue exécutée par El-kington, pour la Chambre des Lords, mérite à coup sûr la première place. Les bronzes électriques du même exposant sont très remarquables. Eikington a dans son art des concurrents étrangers. Son buffet bronze magnétique, bien que laissant à désirer sous le rapport du dessin, est une œuvre du plus grand inté- • rêt. C’est une conquête pour l’art d’orner nos appartements.
Tous les gouvernemens, on le sait, ont encouragé cette branche de l’électricité appliquée. En Russie, l’empereur l’a remarquée avec faveur. En Autriche, le gouvernement a fait les essais lui-même, et il cherche à démontrer par l’exposition qu’il fait de cuivre repoussé, de caractères d’imprimerie électromagnétiques, de cadres et de grandes feuilles de cuivre, toute l’excellence du métal provenant du dépôt électro-magnétique. En Angleterre, cette branche de la science n’a pas reçu Un moindre patronage de la reine, du prince Albert, et du gouvernement. La reine a donné un écrin qu’elle a fait exécuter pour l’exposition, et dans lequel sont les portraits des princes et des princesses d’après nature, par M. Léonard Wyon, et dont on a fait des copies électromagnétiques. Dans quelques jours, nous le pensons, cette écrin sera exposé aux regards du public.
Le prince Albert a permis que le traité de métallurgie-électrique lui fût dédié par son auteur, et le gouvernement expose lui-même une série des cartes de la guerre, qui, nous assure-t-on, ont été copiées à l’aide d’une batterie de Smee, préparée au bureau de l’artillerie pour cet objet. Le capitaine Ibbetson a exposé des feuilles recouvertes de cuivre par le procédé électrique. Elles sont moins bien venues toutefois que celles qu’il a déposées au Musée de Géologie économique.
M. de la Rue expose des cartes imprimées au moyen de clichés électro-métalliques. On nous assure, et c’est là un fait bien digne de remarque, qu’un cliché de cuivre, ainsi obtenu, peut tirer plusieurs milliers d’épreuves, toutes aussi belles les unes que les autres, par la raison assez étrange que le cuivre refuse de prendre plus d’encre qu’il ne lui en faut.
Le procédé de dorure et d’argenture par l’électricité est une belle acquisition pour l’art. Nous voyons sous nos yeux, en mille endroits de l’exposition, tant de spécimens de cet art, qu’il serait impossible de les citer tous. MM. Eikington se sont particulièrement distingués par la confection d’un vase qui vaut plus de 500 guinées. Un grand nombre d’instruments de chirurgie sont argentés par ce procédé. Nous remarquons en outre des boutons, des cuillères, des fourchettes, des couteaux, des cloches, des chandeliers, des instruments de physique, et mille autres objets que nous ne pouvons énumérer. Nous conseillons aux visiteurs de remarquer le spécimen d’argenture brunie de M. Lyon qu’on a placé dans la salle des machines en mouvement, comme si l’on craignait qu’il ne fût remarqué. Ce brunissage s obtient par l’addition d’une petite quantité de bisulfure de carbone à la dissolution métallique employée. La cause de ce remarquable phénomène n’a pas encore été trouvée ; elle pourrait cependant mener à des résultats encore inconnus, si elle était bien appréciée.^ Les visiteurs verront aussi dans cette partie de 1 exposition de nombreux spécimens de ce qu on appelle fer galvanisé. Nous regardons cette industrie très remarquable comme portant un nom qui ne lui convient pas, car le galvanisme n’a rien a fan-e ici. Cependant l’inventeur, M. Sorel, lui a donné ce nom par la raison que le fer et le zinc mis
en contact forment un élément galvanique, et que dans cet élément l’oxygène de l’eau décomposée se porte porte sur le zinc, laissant le fer à nu.
Polir le manufacturier, il n’existe encore que trois métaux qui puissent être maniés par l’électro-plastique : le cuivre, l’or et l’argent. Le savant se sert bien d’autres métaux encore, mais les procédés qu’il emploie ne sont pas du domaine industriel ; il faut attendre.
Quelques physiologistes prétendaient que les nerfs sensitifs du corps humain sont les conducteurs électro-magnétiques qui portent au cerveau l’impression des organes de la sensation, et que les autres nerfs sont autant de télégraphes qui reportent aux membres la force qui fait mouvoir les muscles. En d’autres mets, de même que la nature avait pris soin de faire le modèle de la batterie électrique dans la torpille et l’anguille électrique, de même elle avait fait un télégraphe électrique dans notre propre organisation, quelques cinq mille, huit cents ans avant que nous ne l’appliquions sur nos chemins de fer. Le Grand-Duc de Toscane mérite nos louanges pour les soins qu’il a pris de faire exécuter les modèles de la torpille électrique de la Méditerranée. Déjà il avait fait présent au professeur Owen d’une série de modèles de ce même poisson. Nous engageons nos lecteurs à visiter ces pièces d’anatomie. Ils y verront les batteries dont se sert la nature.
L’intense électricité qu’exige ce poisson pour retenir sa proie demandait des batteries puissantes, èt la manière dont sont disposés les augets est curieuse et très intéressante. Il faut dans ces batteries vivantes, comme dans celles dont se sert le physicien, que les matières en contact soient décomposées. L’homme se sert dé fer, dé zinc, mais la nature a fourni à la torpille le sang qui est nécessaire à ses batteries. Pour ses télégraphes, l’homme se Sert encore de métaux, Les conducteurs de la nature sont les fluides, La nature isole ses conducteurs au moyen des Corps gras : l’homme se sert de résine, de verre, de gütta-perclià, &c. C’est ainsi qu’ont été isolés les fils télégraphiques destinés à la communication entre Londres et Paris. Ces échantillons de MM, Brett et Little méritent bien qu’on les examine.
Quant aüx télégraphes proprement dits, il s’en trouve ici Une grande profusion-. Le télégraphe à indicateur de Wheatstône, si communément employé, fait le tour du bâtiment et de là suit la Voie publique jusqu’à Scotknd-yard, dans Whitehàll, siège central de la police, rue de Jérusalem de Londres. Un télégraphe de M. Henley mérite l’attention. Le mouvement y est donné au moyen d’une machine électro-magnétique. M. Bakewell expose son télégraphe-copiste, qui copie si exactement l’écriture qu’on peut signer de Liverpool un pouvoir donné à son notaire à Londres. Le télégraphe, en ce cas, n’est plus qu’un bras un peu plus long que celui que nous a donné la nature. Nous trouvons ici un grand nombre de télégraphes-imprimeurs ; puis vient un télégraphe-comique où les signes sont les grimaces diverses d’une tête mise en communication avec les conducteurs. Des télégraphes-domestiques destinés à transmettre des ordres dans la maison, un mode de communiquer avec le conducteur d’un train de chemin de fer en mouvement. M. Ritter expose un télégraphe qui indique l’entrée des voleurs dans une maison, même à une grande distance.
Mais, quelque nombreux que soient ces essais, on peut assurer qu’ils sont à peine un atome de ce que l’avenir réserve à cette application de la science. Nous ne saurions encore nous faire qu’une idée imparfaite des usages de Cet agent étonnant, et bien que les essais de lumière électrique tentés par deux exposants, MM. Duborgsoleil et Allum, soient encore du domaine de la science pure, on peut prédire que le temps n’est pas loin où l’industrie s’en emparera. M. Knight et quelques autres ont exposé des modèles de machines locomotives-électriques. Dans l’état actuel des choses, ce moteur est trop dispendieux pour entrer dans l’industrie ; le zinc est plus cher que la houille. S’il arrive quelque jour que la batterie galvanique puisse être chargée par l’usagfe du carbone, du coke ou autre hydro-carbone à bas prix, au lieu de zinc, alors l’électricité deviendra pour l’homme une source intarissable de lumière, de chaleur et de force motrice.
L’examen attentif de cette partie de l’Exposition, nous permet de féliciter l’industrie des acquisitions qu’elle a faites pendant ces dernières années. Qui aurait pu prévoir, même le jour où Galvani vit sauter sous ses yeux étonnés la malheureuse grenouille fendue et dépouillée, que ce simple phénomène, observé par un homme de génie, nous amènerait un jour à la production de statues colossales ? Qui aurait pu penser alors au télégraphe électrique ? Ici, comme en toutes choses, le savant a précédé l’ap-plicateur, et l’Angleterre a la gloire d’avoir appliqué en grand les principes découverts par la science. Il n’est pas douteux que les institutions scientifiques, si répandues, si suivies, si encouragées parmi nous, n’aient contribué à vulgariser cette branche des connaissances humaines, — c’est la raison qui les place au premier rang parmi leurs compétiteurs.
CHRONIQUE DE L’EXPOSITION.
Le 23 courant commencera dans le bâtiment de Hyde Park une série de leçons explicatives sur les divers objets exposés et les procédés employés pour leur fabrication. Le professeur Cowper a entrepis la section de mécanique ; le professeur Anstead les minéraux et matières premières ; M. O’Brien les instruments scientifiques en général. Plusieurs travées, en ce moment inoccupées, seront consacrées à recevoir les auditeurs de ces cours d’un genre nouveau. Les Commissaires des diverses nations étrangères s’occupent aussi des mesures nécessaires pour procurer à leurs nationaux les mêmes moyens d’instruction.
La recette de l’Exposition continue à s’accroître journellement. Samedi elle s’est élevée à £2,571 5 shellings (63,070 fr.), ce qui porte à plus de 255,000 fr. la recette provenant des billets à 5 shellings. Le nombre des billets de saison vendus n’a pas été aussi considérable que le jour précédent. On n’a reçu que £670 qui, avec la somme reçue ponr les billets à 5 shellings, fait monter la recette totale du jour à £3,241.
Le comité local de Birmingham est, dit-on, dans l’intention d’offrir Une fête à la Commission exécutive de l’Exposition. La fête, qui aura lieu prochainement dans la grande salle de la ville, a pour objet de. féliciter la Commission exécutive du succès de ses efforts.
On peut se souvenir que Birmingham avait été la première ville à se placer, sur plusieurs points, dans une sorte d’opposition contre la Commission exécutive. Nous n’avons pas besoin de dire que cette opposition ne portait pas du tout sur le principe de l’Exposition en elle-même, mais sur la manière d’atteindre un de ses principaux objets—l’appréciation du degré d’avancement auquel les différentes industries du globe sont arrivées.
Cette initiative fait honneur à la ville de Birmingham. Prochainement il sera tenu une assemblée des principaux habitans de la vihe et des exposants, à l’effet d’arrêter les diverses, dispositions relatives à l’ordonnance de la fête.
Comme le prix d’admission sera réduit à 1 shel-iing le lundi, 26 courant, et que l’on avait manifesté quelques doutes sur la possibilité de maintenir l’ordre au milieu de l’affluence probable des visiteurs, nos lecteurs apprendront avec plaisir que le sujet a déjà occupé l’attention de la Commission exécutive. Un plan très-simple lèvera toutes les difficultés. On demandera aux visiteurs de suivre la marche du soleil. D’un côté du bâtiment, les visiteurs iront de l’Est à l’Ouest ; de l’autre, ils marcheront de l’Ouest à l’Est.
Il vient d’être publié une liste des prix des voitures publiques à partir de Whitehàll ou de la station de Prince’s Gâte, du Hyde Park et du Palais de l’Exposition, se dirigeant sur les points les plus fréquentés. Ce tarif a été préparé sous la direction des chefs de la police.
Le prix de la course et les distances sont calculés pour tous les points importants de la ville.
CHRONIQUE DE LONDRES.
Nous manquerions à nos lecteurs qui s’intéressent à tout ce que Londres offre en ce moment de curieux et de remarquable, nous manquerions à la reconnaissance qu’inspire toujours une hospitalité généreuse, si nous omettions de parler de la fête donnée jeudi dernier par M. Soyer, dans sa maison de Gore Ilouse, à la presse anglaise et étrangère.
Qui n’a pas entendu parler de Soyer en France comme en Angleterre ? de Soyer, le cuisinier heureux qui, après avoir élevé la table du “ Reform Club ” à la plus haute réputation gastronomique, est devenu le chef indispensable de tous les dîners aristocratiques de la Grande-Bretagne. Ici, tout menu signé Soyer doit être excellent ; ceux qui seraient d’opinion tant soit peu contraire n’auraient ni palais ni entrailles. Soyer n’est pas seulement le Carême anglais, il est même artiste et bienfaiteur de l’humanité. Artiste, car il compose des vers, des chansons, des ballets ; ami de l’humanité, car il a inventé la sauce et l’appareil Soyer, à l’aide desquels le voyageur abandonné peut encore recouvrer les douceurs de la cuisine ; car il fonde dans Gore House un établissement gastronomique sans pareil en Europe, établissement dans lequel les étrangers trouveront des ressources culinaires qu’ils n’auraient rencontré nulle part, même chez eux.
C’est dans cet établissement de Gore House qu’a été donné, aux presses anglaise et étrangère, la fête et le dîner dont nous parlions en commençant.
En voici le merveilleux menu digne d’une société d’impératrices :
TRENTE-DEUX POTAGES.
Douze Potages à la Gresham.
“ “ à la Palestine, (clair.)
“ “ à la Purée d’Asperge.
“ “ à la Prince de Galles.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 99,35 %.
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