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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
66
LE PALAIS DE CRISTAL.
En sorte que l’étranger se pare et tire avantage de nos veilles et de nos sueurs.
En France le nombre des brevets délivrés s’é -lève à quatre par jour. Qui s’en doute et qui y songe?
Il y a bien des affiches sur les murailles pour divulguer les découvertes de tel ou tel marchand d’orviétan ; mais il en est de la technologie comme de la poésie.: de ce que les rimailleurs fourmillent, est-ce à dire qu’il n’existe point de poètes? 11 ne faut pas confondre les inventeurs sérieux avec les chercheurs de mouvement perpétuel. Il n’y a guère jusqu’à présent de publicité que pour ceux ci.
Que la fabrication des outils nécessaires pour exploiter le monde se popularise donc de plus en plus, et que le meilleur agent pour la vulgariser, — à savoir les publications spéciales — se mette à la portée de tous et de chacun ! Le droit de l’inventeur ne sera plus constesté. Des archives authentiques en feront foi. L’entrepont nous appartiendra ; nous y descendrons, et nous cesserons de nous disputer vainement sur le tillac.
Un fabricant privé de journaux scientifiques et technologiques est nécessairement arriéré. Eh quoi! les jardiniers habiles, sont tous abonnés à de coûteuses publications relatives à leur art, et les fabricants n’ont pas les leurs ! Et cela quand il y va, pour l’industriel, de sa fortune, de sa production menacée de concurrence par une découverte dont il ignore jusqu’au nom !
Sa position est analogue à celle du navigateur, obligé, sous peine de mort, de se tenir au courant du climat, des étoiles et des récifs.
Dressons donc des mappemondes industrielles, et le fabricant y pourra suivre jour pour jour les progrès des industries tributaires ou limitrophes do la sienne.
Cette concentration des forces éparses de l’industrie produira des miracles. Combien n’est-on pas. en droit d’attendre des sciences physiques unies à la mécanique, par exemple, après qu’on les a vues forcer le soleil à dessiner et' à peindre lui même l’image de tout ce qu’il éclaire ! quand l’eau, cette ennemie native du feu, ce type du froid, décomposée par la chimie, est contrainte d’éclairer et d’échauffer nos demeures ! quand l’air emprisonné ne demande qu’à s’atteler, comme un cheval robuste et bien dressé, à nos leviers circulaires et à nos chars ! quand chaque jour enfin voit éclore déjà de si rares merveilles !
Mais il faut de la science aux travailleurs ; et c’est là, il faut en convenir, leur côté faible.
La vulgarisation des sciences appliquées aura encore un autre bon effet : la France y perdra bientôt la manie de vouloir tout fabriquer chez soi. Elle comprendra aussi l’avantage et la nécessité de n’ôtre plus tributaire de l’étranger pour les produits qu’elle peut tirer de son propre fonds.
Enfin une feuille destinée comme la nôtre à faire connaître à mesure les gisements découverts sans cesse dans toutes les parties du globe, fera disparaître cette étrange anomalie que présente, par exemple et tout près de nous, la Sicile, patrie d’Archimède, si riche en huiles et en vins et dépourvue de pressoirs!
Nous terminons ce rapide exposé des motifs de notre entreprise par un nouvel appel à toutes les intelligences tournées vers l’application de l’industrie aux arts utiles et des sciences exactes à l’industrie, et nous leur promettons de leur ouvrir largement nos colonnes.
Car il y a une lacune immense à combler dans notre pays, qui le nierait ? celle de I’éducatiox
1 * RO F K S S10 X N F LL K !
IL PALAZZO DI CRISTAL.
Qu’une idée vraiment utile soit jetée sur le ter rain du progrès, et bientôt vous l’y verrez prendre racine, grandir, et porter d’heureux fruits, grâce à la tendance générale des esprits à favoriser le développement de tout ce qui peut contribuer à l’amélioration et au bien-être de tous.
C'est donc avec plaisir que nous apprenons que le Palais de Cristal vient de donner lieu en Italie à la création d’une entreprise rivale. Le Palazzo di Cristal s’est emparé, avec un heureux à-propos, et de notre titre et des dessins qui ont paru paru dans nos premiers numéros, qu’il reproduit à l’aide du crayon lithographique.
Saluons la bienvenue de notre nouveau confrère, et faisons des vœux pour que ses efforts intelligents lui assurent le succès.
JUÎNÉMCT.
O JOURNAUX! O LEÇONS!...
Il n’y a rien de plus instructif que de lire les vieux journaux.
Voilà qui va sembler un paradoxe. Le nombre et l’étendue des feuilles publiques ne sont que trop aux dépens de ce qu’elles renferment, et le contenant vit un peu aux dépens du contenu. Que peuvent gagner ces carrés de papier à vieilliir et à jaunir?
IM. de Girardin a voulu que la Presse renfermât une idée par jour. Etait-ce à dire qu’il n’y aurait qu’une idée par jour dans ce vaste journal, ou qu’il y en aurait une de joins par jour dans la Presse que dans les autres, journaux, atteints et convaincus de n’en point avoir une seule par semaine, par mois, par année?
Que les lecteurs de journaux répondent pour nous à cette question indiscrète ; ce n’est pas notre affaire.
Ce que nous nous contentons d’affirmer, c’est que les vieux journaux renferment ce que les journaux du jour ne renferment jamais: à savoir la réfutation de leurs propres bévues, la confusion de leur propre sottise.
Cette réflexion nous est suggérée par la lecture des journaux du mois d’avril de l’an degrâcel8à9.
Lisez donc un peu les journaux de ce temps-là! On y trouve en effet réunis tous les arguments les plus ingénieux et les plus saugrenus pour démontrer que l’idée d’une Exposition universelle, mise alors sur le tapis par quelques hommes intelligents, était à la fois dangereuse et impraticable.
L’Angleterre a repris, comme toujours, cette idée d’autrui, cette idée française combattue et réduite à l’impuissance par l’administration, et l’a mise en œuvre.
On niait le mouvement devant l’Angleterre: l’Angleterre, comme le philosophe, a marché.
Voici quelques-unes des balivernes que nous trouvons dans le premier journal venu de cette époque sur le sujet en question:
« L’administration vient enfin de renoncer au » projet défaire figurer les produits étrangers à » l’exposition nationale de 1849. Elle a officielle-» ment annoncé dans le Moniteur qu’elle ne don-» liait pas suite à cette idée, aussi intempestive » qu’inutile aux intérêts de l’industrie française. »
Alors pourquoi avoir pris part, en 1851, à ce même concours ouvert à Londres, c’est-à-dire dans des conditions encore moins favorables pour-nous?
« Encore une fois, il faut louer hautement » M. le ministre d’avoir aussi bien compris ce que » le respect de l'opinion et le progrès de nos mœurs » publiques lui imposaient, — d’autant plus que » d’autres, à sa place, eussent été, à ce qu’il pa-» raît, moins scrupuleux. L’école libre-échangiste » a, en effet, trouvé matière à une amère criti—
» que dans l’acte droit et loyal de l’administra-» tion. Elle trouve que M. le ministre a eu tort ». de se rendre au vœu général ; qu’il aurait dû » avoir la force de caractère d’y résister. Quant » à elle, elle se serait, sans hésiter, mise au-des-» sus de l’opinion presque unanime de toutes les » chambres de commerce de France. »
Est-il possible que la presque unanimité des chambres de commerce de France aient été aussi rétrogrades et aussi malavisées ? Qu’on vienne donc, après cela, nous vanter la sagesse et la clairvoyance des majorités ! C’est bien toujours cette vox popidi, vox Dei, qui faillit détrôner Pierre-le-Grand, quand il s’avisa de faire couper à ses sujets leur barbe crasseuse et de construire des vaisseaux de ligne !
« Est-il besoin de dire à présent que les motifs » consciencieux, appuyés de raisons solides, que » les chambres de commerce ont présentés pour » repousser le projet d’exposition comparative,
» ont été' complètement dénaturés par les écri-» vains du libre-échange. Ils font dire à ces lio-» norables chambres qu’elles veulent « qu’à aucun » prix et sous aucun prétexte, les marchandises « étrangères ne puissent franchir la frontière,
» môme en échantillons. » Y a-t-il là un seul mot » de ce qui a été dit ? Toutes n’ont-elles pas dé-
» claré, au contraire, qu’elles jugeraient intéres-» rant et utile qu’il fût fondé, à l’usage des indus-» triels, des dépôts d’échantillons étrangers, qu’ils » pourraient consulter à loisir et avec quelque » fruit, surtout si à ces échantillons étaient joints » des renseignements sur les procédés de fabrication » perfectionnée, employés au dehors? »
S’est-il trouvé réellement des commerçants et des industriels assez jobards pour croire qu’en aucun cas les États voisins se feraient un plaisir de leur envoyer des échantillons de leurs industries nationales et particulières, avec des renseignements sur leurs procédés de fabrication ? Ne fallait-il pas, au contraire, intéresser, par un grand et solennel concours, l’amour-propre des États étrangers à produire leurs merveilles industrielles, afin de faire naître indirectement l’occasion d’étudier, disons mieux, de deviner les procédés de fabrication demeurés pour nous des mystères ?
« Après cela, est-ce que l’on s’imaginerait sé-» rieusement, dans les régions de l’économie po-» litique spéculative, que nos fabricants ont at-» tendu son initiative pour s’informer de ce que Ton » sait faire en Belgique, en Angleterre, en Suisse » et en Allemagne ? Ce serait étrangement s’abu-» ser : il n’est point de perfectionnement opéré à » l’étranger dont notre industrie n’ait une con-» naissance immédiate ; point de marchandise » nouvelle dont nos centres manufacturiers ne » reçoivent des échantillons. »
Il paraît bien que cela n’est pas entièrement vrai ! Si nous l’emportons à Londres par l’application des arts à l’industrie, nous avons encore, au dire des hommes spéciaux, bien des procédés industriels à étudier et à connaître.
« Cette exposition aurait donc pu servir un peu » la cause du libre-échange, mais nullement celle » de la véiitè, dont il se préoccupe si fort. Oui, » le vrai est bon à faire connaître en tout, en in-» dustrie comme en autre chose. Mais qu’est-ce » que le vrai peut avoir à gagner à des faits mal » exposés, au rapprochement de produits créés » sous des conditions inégales, et dont le mérite » relatif ne pourrait être par conséquent qu’in-» justement apprécié? L’exposition comparative » n’aurait pas été la manifestation de la vérité, » ce n’eût été que sa dissimulation, et c’est pour-» quoi les chambres de commerce l’ont repous-» sée. Les industriels français ne craignent pas la » vérité sur les faits économiques ; ils la recher-» client au contraire et s’efforcent de la répan-» dre, persuadés qu’ils sont que ce nesera jamais » la parfaite connaissance des choses, mais bien » plutôt les notions superficielles qui pourront » grossir les rangs de leurs adversaires. »
C’est pourquoi, il ne fallait point accepter le concours ouvert au Palais de Cristal par la Grande-Bretagne. Gomment donc se fait-il que l’opinion de la majorité, après avoir repoussé avec tant d’horreur l’idée d’une exposition universelle, l’ait, deux ans plus tard, accueillie avec tant de faveur et d’enthousiasme ?
Est-ce parce que l’Exposition de Londres nous .coûtera quelque chose, beaucoup peut-être, tandis que faite à Paris, elle nous aurait rapporté des millions ?
Et le petit coup d’encensoir de la fin ! Et toute cette forfanterie de l’obscurantisme ! Et tant de bruit pour empêcher une chose qui était inévitable, et dont il fallait savoir accepter l’initiative, afin de risquer au moins d’en remporter l’avantage et l’honneur !
O le peuple le plus spirituel de la terre !
Décidément la lecture des vieux journaux est instructive; mais, pour Dieu, sachons profiter de, leurs leçons !
(î. DE CH.UAMOM.
LES LIMITES DE L’INDUSTRIE.
On ne saurait trop le répéter : les industries ont un cours naturel, des limites duquel elles ne sauraient sortir avec avantage.
Cela est vrai pour l’industrie comme pour les arts.
On a blâmé avec raison les empiètements des arts les uns sur les autres. On a plaisanté fort spirituellement et fort justement ces musiciens littérateurs qui veulent exprimer des idées à l’aide d’accords, et qui prétendent nommer et dessiner
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LE PALAIS DE CRISTAL.
En sorte que l’étranger se pare et tire avantage de nos veilles et de nos sueurs.
En France le nombre des brevets délivrés s’é -lève à quatre par jour. Qui s’en doute et qui y songe?
Il y a bien des affiches sur les murailles pour divulguer les découvertes de tel ou tel marchand d’orviétan ; mais il en est de la technologie comme de la poésie.: de ce que les rimailleurs fourmillent, est-ce à dire qu’il n’existe point de poètes? 11 ne faut pas confondre les inventeurs sérieux avec les chercheurs de mouvement perpétuel. Il n’y a guère jusqu’à présent de publicité que pour ceux ci.
Que la fabrication des outils nécessaires pour exploiter le monde se popularise donc de plus en plus, et que le meilleur agent pour la vulgariser, — à savoir les publications spéciales — se mette à la portée de tous et de chacun ! Le droit de l’inventeur ne sera plus constesté. Des archives authentiques en feront foi. L’entrepont nous appartiendra ; nous y descendrons, et nous cesserons de nous disputer vainement sur le tillac.
Un fabricant privé de journaux scientifiques et technologiques est nécessairement arriéré. Eh quoi! les jardiniers habiles, sont tous abonnés à de coûteuses publications relatives à leur art, et les fabricants n’ont pas les leurs ! Et cela quand il y va, pour l’industriel, de sa fortune, de sa production menacée de concurrence par une découverte dont il ignore jusqu’au nom !
Sa position est analogue à celle du navigateur, obligé, sous peine de mort, de se tenir au courant du climat, des étoiles et des récifs.
Dressons donc des mappemondes industrielles, et le fabricant y pourra suivre jour pour jour les progrès des industries tributaires ou limitrophes do la sienne.
Cette concentration des forces éparses de l’industrie produira des miracles. Combien n’est-on pas. en droit d’attendre des sciences physiques unies à la mécanique, par exemple, après qu’on les a vues forcer le soleil à dessiner et' à peindre lui même l’image de tout ce qu’il éclaire ! quand l’eau, cette ennemie native du feu, ce type du froid, décomposée par la chimie, est contrainte d’éclairer et d’échauffer nos demeures ! quand l’air emprisonné ne demande qu’à s’atteler, comme un cheval robuste et bien dressé, à nos leviers circulaires et à nos chars ! quand chaque jour enfin voit éclore déjà de si rares merveilles !
Mais il faut de la science aux travailleurs ; et c’est là, il faut en convenir, leur côté faible.
La vulgarisation des sciences appliquées aura encore un autre bon effet : la France y perdra bientôt la manie de vouloir tout fabriquer chez soi. Elle comprendra aussi l’avantage et la nécessité de n’ôtre plus tributaire de l’étranger pour les produits qu’elle peut tirer de son propre fonds.
Enfin une feuille destinée comme la nôtre à faire connaître à mesure les gisements découverts sans cesse dans toutes les parties du globe, fera disparaître cette étrange anomalie que présente, par exemple et tout près de nous, la Sicile, patrie d’Archimède, si riche en huiles et en vins et dépourvue de pressoirs!
Nous terminons ce rapide exposé des motifs de notre entreprise par un nouvel appel à toutes les intelligences tournées vers l’application de l’industrie aux arts utiles et des sciences exactes à l’industrie, et nous leur promettons de leur ouvrir largement nos colonnes.
Car il y a une lacune immense à combler dans notre pays, qui le nierait ? celle de I’éducatiox
1 * RO F K S S10 X N F LL K !
IL PALAZZO DI CRISTAL.
Qu’une idée vraiment utile soit jetée sur le ter rain du progrès, et bientôt vous l’y verrez prendre racine, grandir, et porter d’heureux fruits, grâce à la tendance générale des esprits à favoriser le développement de tout ce qui peut contribuer à l’amélioration et au bien-être de tous.
C'est donc avec plaisir que nous apprenons que le Palais de Cristal vient de donner lieu en Italie à la création d’une entreprise rivale. Le Palazzo di Cristal s’est emparé, avec un heureux à-propos, et de notre titre et des dessins qui ont paru paru dans nos premiers numéros, qu’il reproduit à l’aide du crayon lithographique.
Saluons la bienvenue de notre nouveau confrère, et faisons des vœux pour que ses efforts intelligents lui assurent le succès.
JUÎNÉMCT.
O JOURNAUX! O LEÇONS!...
Il n’y a rien de plus instructif que de lire les vieux journaux.
Voilà qui va sembler un paradoxe. Le nombre et l’étendue des feuilles publiques ne sont que trop aux dépens de ce qu’elles renferment, et le contenant vit un peu aux dépens du contenu. Que peuvent gagner ces carrés de papier à vieilliir et à jaunir?
IM. de Girardin a voulu que la Presse renfermât une idée par jour. Etait-ce à dire qu’il n’y aurait qu’une idée par jour dans ce vaste journal, ou qu’il y en aurait une de joins par jour dans la Presse que dans les autres, journaux, atteints et convaincus de n’en point avoir une seule par semaine, par mois, par année?
Que les lecteurs de journaux répondent pour nous à cette question indiscrète ; ce n’est pas notre affaire.
Ce que nous nous contentons d’affirmer, c’est que les vieux journaux renferment ce que les journaux du jour ne renferment jamais: à savoir la réfutation de leurs propres bévues, la confusion de leur propre sottise.
Cette réflexion nous est suggérée par la lecture des journaux du mois d’avril de l’an degrâcel8à9.
Lisez donc un peu les journaux de ce temps-là! On y trouve en effet réunis tous les arguments les plus ingénieux et les plus saugrenus pour démontrer que l’idée d’une Exposition universelle, mise alors sur le tapis par quelques hommes intelligents, était à la fois dangereuse et impraticable.
L’Angleterre a repris, comme toujours, cette idée d’autrui, cette idée française combattue et réduite à l’impuissance par l’administration, et l’a mise en œuvre.
On niait le mouvement devant l’Angleterre: l’Angleterre, comme le philosophe, a marché.
Voici quelques-unes des balivernes que nous trouvons dans le premier journal venu de cette époque sur le sujet en question:
« L’administration vient enfin de renoncer au » projet défaire figurer les produits étrangers à » l’exposition nationale de 1849. Elle a officielle-» ment annoncé dans le Moniteur qu’elle ne don-» liait pas suite à cette idée, aussi intempestive » qu’inutile aux intérêts de l’industrie française. »
Alors pourquoi avoir pris part, en 1851, à ce même concours ouvert à Londres, c’est-à-dire dans des conditions encore moins favorables pour-nous?
« Encore une fois, il faut louer hautement » M. le ministre d’avoir aussi bien compris ce que » le respect de l'opinion et le progrès de nos mœurs » publiques lui imposaient, — d’autant plus que » d’autres, à sa place, eussent été, à ce qu’il pa-» raît, moins scrupuleux. L’école libre-échangiste » a, en effet, trouvé matière à une amère criti—
» que dans l’acte droit et loyal de l’administra-» tion. Elle trouve que M. le ministre a eu tort ». de se rendre au vœu général ; qu’il aurait dû » avoir la force de caractère d’y résister. Quant » à elle, elle se serait, sans hésiter, mise au-des-» sus de l’opinion presque unanime de toutes les » chambres de commerce de France. »
Est-il possible que la presque unanimité des chambres de commerce de France aient été aussi rétrogrades et aussi malavisées ? Qu’on vienne donc, après cela, nous vanter la sagesse et la clairvoyance des majorités ! C’est bien toujours cette vox popidi, vox Dei, qui faillit détrôner Pierre-le-Grand, quand il s’avisa de faire couper à ses sujets leur barbe crasseuse et de construire des vaisseaux de ligne !
« Est-il besoin de dire à présent que les motifs » consciencieux, appuyés de raisons solides, que » les chambres de commerce ont présentés pour » repousser le projet d’exposition comparative,
» ont été' complètement dénaturés par les écri-» vains du libre-échange. Ils font dire à ces lio-» norables chambres qu’elles veulent « qu’à aucun » prix et sous aucun prétexte, les marchandises « étrangères ne puissent franchir la frontière,
» môme en échantillons. » Y a-t-il là un seul mot » de ce qui a été dit ? Toutes n’ont-elles pas dé-
» claré, au contraire, qu’elles jugeraient intéres-» rant et utile qu’il fût fondé, à l’usage des indus-» triels, des dépôts d’échantillons étrangers, qu’ils » pourraient consulter à loisir et avec quelque » fruit, surtout si à ces échantillons étaient joints » des renseignements sur les procédés de fabrication » perfectionnée, employés au dehors? »
S’est-il trouvé réellement des commerçants et des industriels assez jobards pour croire qu’en aucun cas les États voisins se feraient un plaisir de leur envoyer des échantillons de leurs industries nationales et particulières, avec des renseignements sur leurs procédés de fabrication ? Ne fallait-il pas, au contraire, intéresser, par un grand et solennel concours, l’amour-propre des États étrangers à produire leurs merveilles industrielles, afin de faire naître indirectement l’occasion d’étudier, disons mieux, de deviner les procédés de fabrication demeurés pour nous des mystères ?
« Après cela, est-ce que l’on s’imaginerait sé-» rieusement, dans les régions de l’économie po-» litique spéculative, que nos fabricants ont at-» tendu son initiative pour s’informer de ce que Ton » sait faire en Belgique, en Angleterre, en Suisse » et en Allemagne ? Ce serait étrangement s’abu-» ser : il n’est point de perfectionnement opéré à » l’étranger dont notre industrie n’ait une con-» naissance immédiate ; point de marchandise » nouvelle dont nos centres manufacturiers ne » reçoivent des échantillons. »
Il paraît bien que cela n’est pas entièrement vrai ! Si nous l’emportons à Londres par l’application des arts à l’industrie, nous avons encore, au dire des hommes spéciaux, bien des procédés industriels à étudier et à connaître.
« Cette exposition aurait donc pu servir un peu » la cause du libre-échange, mais nullement celle » de la véiitè, dont il se préoccupe si fort. Oui, » le vrai est bon à faire connaître en tout, en in-» dustrie comme en autre chose. Mais qu’est-ce » que le vrai peut avoir à gagner à des faits mal » exposés, au rapprochement de produits créés » sous des conditions inégales, et dont le mérite » relatif ne pourrait être par conséquent qu’in-» justement apprécié? L’exposition comparative » n’aurait pas été la manifestation de la vérité, » ce n’eût été que sa dissimulation, et c’est pour-» quoi les chambres de commerce l’ont repous-» sée. Les industriels français ne craignent pas la » vérité sur les faits économiques ; ils la recher-» client au contraire et s’efforcent de la répan-» dre, persuadés qu’ils sont que ce nesera jamais » la parfaite connaissance des choses, mais bien » plutôt les notions superficielles qui pourront » grossir les rangs de leurs adversaires. »
C’est pourquoi, il ne fallait point accepter le concours ouvert au Palais de Cristal par la Grande-Bretagne. Gomment donc se fait-il que l’opinion de la majorité, après avoir repoussé avec tant d’horreur l’idée d’une exposition universelle, l’ait, deux ans plus tard, accueillie avec tant de faveur et d’enthousiasme ?
Est-ce parce que l’Exposition de Londres nous .coûtera quelque chose, beaucoup peut-être, tandis que faite à Paris, elle nous aurait rapporté des millions ?
Et le petit coup d’encensoir de la fin ! Et toute cette forfanterie de l’obscurantisme ! Et tant de bruit pour empêcher une chose qui était inévitable, et dont il fallait savoir accepter l’initiative, afin de risquer au moins d’en remporter l’avantage et l’honneur !
O le peuple le plus spirituel de la terre !
Décidément la lecture des vieux journaux est instructive; mais, pour Dieu, sachons profiter de, leurs leçons !
(î. DE CH.UAMOM.
LES LIMITES DE L’INDUSTRIE.
On ne saurait trop le répéter : les industries ont un cours naturel, des limites duquel elles ne sauraient sortir avec avantage.
Cela est vrai pour l’industrie comme pour les arts.
On a blâmé avec raison les empiètements des arts les uns sur les autres. On a plaisanté fort spirituellement et fort justement ces musiciens littérateurs qui veulent exprimer des idées à l’aide d’accords, et qui prétendent nommer et dessiner
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,64 %.
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