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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
84
LE PALAIS DE CRISTAL.
le palais de-windsor.—'M. Jules Janin nous faisait pressentir son retour dans sa dernière lettre ; à l’heure où nous écrivons ces lignes, le prince des critiques a rapporté son érudition et son atticisme rue de Vaugirard : nous sommes rentrés dans notre bien. L’abondance'des matières nous interdit la reproduction in extenso de sa dernière improvisation d’outre-Manche, En voici un passage où l’on verra le palais de Windsor au prisme de l’histoire et delà poésie, et dont nous ne saurions priver nos lecteurs :
« La reine habite, à Windsor, un vaste carré {le quadrangule), et de ses fenêtres elle peut voir chaque matin la statue équestre de Charles IL Le souvenir de ce roi des licences françaises est resté vivant à Windsor, le reste de l’Angleterre en a honte et s’en indigne encore comme d’une insulte à ses moeurs pnritaines. Huit jours avant qu’il disparût tout à fait de ce monde, ce roi éphémère et charmant, que l’exil avait dégradé, et qui du milieu des grandeurs de Versailles naissant n’avait rapporté que des vices, il donnait une fête, et cette fête a été racontée avec une rage et une indignation toute biblique par un écrivain contemporain :
« Je n’oublierai jamais la luxure, la profanation, « le jeu, le mépris de Dieu (c’était un dimanche !) « dont je fus le témoin il y a sept jours. Le roifolâ-« trait avec ses filles de joie : la Portsmouth, la Cle-« veland, laMazarin, et deux ou trois autres à peine « vêtues ; un jeune rimailleur venu de France, le « luth en main, chantait de galantes paroles dans la « salle adjacente ; quelques favoris du prince, assis, « ou plutôt vautrés autour d’une table chargée d’or, « se disputaient, les cartes à la main, un rouleau de « 3,000 livres... Six jours après, chansons, maîtres-« ses, argent, favoris, faveur, tout était dit. Le roi « Charles II n’était plus qu’une vaine poussière dans « un cercueil. «
« Que disons-nous? Ce même roi Charles II, entouré de ses parasites, de ses bouffons, de ses traîtres, prêts à vendre la patrie à qui les paie, il va reparaître avant peu, le 13 du mois de juin, dans tout l’éclat de sa grandeur éclipsée ! Elle-même, a reine d’Angleterre, dans ce grand bal costumé qu’elle donne à sa cour et à ses hôtes, elle a choisi
pour texte à ces déguisements l’époque, le règne et la cour de Charles IL —Vous serez vêtus et habillés à l’ancienne mode de la cour de Charles II : tel est l’ordre, on n’en peut pas sortir, et depuis tantôt huit jours on ne parle plus dans la ville entière que de ce bal à la cour du dernier Stuart ! On s’épuise en recherches, on se tue en dépenses ; un artiste français, ingénieux s’il en fut oneques, Eugène Lami, fera sa fortune à composer des dessins pour toutes les belles dames et pour tous les gentilshommes de l’Angleterre. Ainsi le veut la reine ; elle commande, on obéit, parce que tel est son plaisir, et qu’il serait de mauvais goût de la chagriner pour tout ce qui regarde la fête et la joie de sa jeunesse. Aussi que de supplications et de prières chez notre artiste ! On lui écrit les lettres les plus charmantes; on se rappelle à son souvenir ; on le prie, on le supplie de composer un beau costume, exact, original, riche, unique, et qui convienne à la beauté de la dame, à la taille du monsieur. Les femmes les plus revenues des vanités de ce bas monde et les hommes les plus considérables par la dignité et par le caractère ont accepté sérieusement cette corvée, et j’ai eu l’honneur, moi qui vous parle, de présenter un ministre d’Etat à M. Eugène Lami ! « — O monsieur l’artiste! arrangez-vous de façon à ce que j’aie quelque plaisir à caresser du regard un miroir amoureux! — Et moi, dit l’autre, il faut trouver un moyen de sauver les favoris où s’encadre mon visage ; j’aurais si mauvaise grâce, le lendemain de la fête, avec mes deux joues pareilles à un champ de chaume après la moisson ! » Ainsi ils parlent les uns et les autres. Par les soucis de ces meseieurs vous pouvez juger des inquiétudes de ces dames, jusqu’à l’heure où elles répandront dans ces salles éclatantes les dons brillants de leur beauté !
« Voilà donc à quoi ils s’occupent! voilà leur vie, à cette heure, qui se passe entre l’industrie et lebal, entre la fête et le triomphe, le matin au Palais de Cristal, à midi dans ces parcs et dans ces jardins où se cultive la douce violette intitulée : l’amour dans l’oisiveté, et le soir, dans ces salons splendides où la reine donne le signal à ces quadrilles des quatre nations, frétillantes d’or, de soie et de plaisir ! Le prin-
temps de Windsor ou l’été de Richemond n’auront jamais vu de fêtes pareilles; ils n’auront jamais tiré de leurs serres et de leurs parterres plus de fleurs et plus de couronnes; ils n’aurontjamais entendu plus de refrains heureux et plus de louanges à leurs oreilles charmées, ils n’auroni jamais assisté à une comédie plus galante : l’Épilogue habillé en lady, le Prologue en habit de lord. » rotation de la terre. — Les si curieuses expériences relatives à la rotation de la terre, faites à Paris et en Angleterre, commencent à être l’objet de savantes dissertations. M. Isaac Gregory , de Manchester, soutient que la rotation d’un cercle autour de son centre de gravité n’est pas une preuve de la rotation de la terre sur son axe. — L’axe de la terre et le centre de gravité ( çoupé par chaque oscillation du pendule) ne peuvent pas être identiques. La thèse que la terre a deux mouvements de rotation, l’un sur son axe et l’autre autour d’un centre de gravité, est quelque chose d’étonnant. Si un cercle était tracé autour du pôle nord ou sud, ayant le pôle pour centre, et si un pendule était dans un plan constamment perpendiculaire, on comprendrait que ce serait une démonstration et celle de la rotation de la terre sur son axe; mais la démonstration actuelle du pendule ne démontré rien du tout. Il faut bien remarquer que le plan de vibration n’est pas constant. Le mouvement de rotation des lignes diamétriques n’est qu’apparent. Ce mouvement de rotation apparent ne peut s’expliquer que par le pouvoir de l’attraction magnétique qui influence le mouvement du pendule. L’oscillation tient à l’effort du pendule pour s’ajuster au méridien magnétique.
Un pendule oscillant au Nord et au Sud, c’est-à-dire dans le plan du méridien géographique, irait, par suite de l’intensité de la force d’attraction, au-delà de divers degrés du Nord magnétique; il tendrait à l’Ouest de 15 à 20 degrés, et il lui faudrait pour cela un espace de temps plus long qu’une séance du public pendant une démonstration. M. Isaac Gregory croit qu’il serait bon que de plus larges expériences du pendule eussent lieu, en ce qui touche l’influence magnétique. Alors on pourrait se former une plus juste idée du pendule.
APPAREIL DE COX,
POUR LA PRÉPARATION DES LIQUIDES GAZEUX.
L’absence de tout artifice mécanique dans l’appareil si simple et si pratique de j M. Cox, et l’entière exclusion de l’air atmosphérique, sont les deux points les plus ! emarquables de cet appareil, destiné à la préparation du sôda-water et de tout les liquides gazeux et mousseux.
L’eau ou tel autre liquide est imprégné de gaz à outrance au moyen de la relation établie entre trois vaisseaux, que représente notre figure.
Ces vaisseaux de forme sphéroï-dale sont tous trois composés de deux hémisphères boulonnés ensemble et pouvant se séparer pour le nettoyage. Les tubulures S. S. servent à vider les récipients durant l’opération.
Les deux plus grands, qui reposent sur la table, sont le générateur et le purificateur. Ils sont en cuivre et étamés intérieurement.
Le petit vase planté en F, sur le sommet du générateur, est de cuivre, comme les deux autres, mais de plus doublé de plomb, pour résister à l’action de l’acide qu’il est destiné à contenir.
L’acide, C, est introduit dans le générateur par le tube G, que l’on ouvre et ferme à volonté au moyen de la poignée H.
Pour établir l’équilibre entre la pression du gaz, en F, sous l’acide et la pression à la surface supérieure de cet acide, un tube communicateur, 1, est établi entre le générateur et le porte-acide.
L’air atmosphérique que renferme l’appareil au commencement de l’opération est chassé par le développement du gaz pur, le clapet M, qu’on ferme dès que le gaz commence à se perdre par là.
La chaux, ou tout autre alcali nécessaire à la production chimique du gaz, est introduite dans le générateur par l’ouverture L, que l’on bouche ensuite avec un
boulon vissé.
Enfin le générateur et le purificateur sont en communication par un tube, II, dont l’ouverture et la fermeture sont aussi à la volonté de l’opérateur, à raison d’un robi net indiqué sur la figure.
Ce tube, N, plonge dans l’eau du récipient jusqu’à la distance du fond de 4 ou 5 pouces.
Enfin, l’éprouvette, P, en communication avecledômeD, oupuri-ficateur et graduée comme un baromètre, sert à évaluer la pression du gaz et à la traduire en chiffres.
Ces détails compris, l’opération est bien simple. Le générateur renferme de l’eau et de la chaux, que l’on,mêle convenablement pour que cette chaux pulvérisée soit tenue en suspension tant que dure l’opération. On introduit l’acide par le robinet. L’effervescence a lieu, le gaz se développe, remplit la cavité du générateur, pénètre dans le dôme du vase où est l’acide et dans le tube, N, jusqu’au robinet fermé. Il en résulte un équilibre dépréssion qui ne permetàl’acide de continuerà couler dans le générateur que lorsque la pression inférieure diminuera par l’ouverture du purificateur.
On ouvre le purificateur, le gaz s’y précipite et s’y lave dans l’eau où le tube est plongé; il revient à la surface de cette eau et remplit le dôme D . enfin quand le gaz a acquis la force de pression souhaitée, on adapte au générateur et à la tubulure, Q, un tube de métal qui conduit le gaz dans les bouteilles à saturer à la pression souhaitée par le fabricant de liquide gazeux.
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LE PALAIS DE CRISTAL.
le palais de-windsor.—'M. Jules Janin nous faisait pressentir son retour dans sa dernière lettre ; à l’heure où nous écrivons ces lignes, le prince des critiques a rapporté son érudition et son atticisme rue de Vaugirard : nous sommes rentrés dans notre bien. L’abondance'des matières nous interdit la reproduction in extenso de sa dernière improvisation d’outre-Manche, En voici un passage où l’on verra le palais de Windsor au prisme de l’histoire et delà poésie, et dont nous ne saurions priver nos lecteurs :
« La reine habite, à Windsor, un vaste carré {le quadrangule), et de ses fenêtres elle peut voir chaque matin la statue équestre de Charles IL Le souvenir de ce roi des licences françaises est resté vivant à Windsor, le reste de l’Angleterre en a honte et s’en indigne encore comme d’une insulte à ses moeurs pnritaines. Huit jours avant qu’il disparût tout à fait de ce monde, ce roi éphémère et charmant, que l’exil avait dégradé, et qui du milieu des grandeurs de Versailles naissant n’avait rapporté que des vices, il donnait une fête, et cette fête a été racontée avec une rage et une indignation toute biblique par un écrivain contemporain :
« Je n’oublierai jamais la luxure, la profanation, « le jeu, le mépris de Dieu (c’était un dimanche !) « dont je fus le témoin il y a sept jours. Le roifolâ-« trait avec ses filles de joie : la Portsmouth, la Cle-« veland, laMazarin, et deux ou trois autres à peine « vêtues ; un jeune rimailleur venu de France, le « luth en main, chantait de galantes paroles dans la « salle adjacente ; quelques favoris du prince, assis, « ou plutôt vautrés autour d’une table chargée d’or, « se disputaient, les cartes à la main, un rouleau de « 3,000 livres... Six jours après, chansons, maîtres-« ses, argent, favoris, faveur, tout était dit. Le roi « Charles II n’était plus qu’une vaine poussière dans « un cercueil. «
« Que disons-nous? Ce même roi Charles II, entouré de ses parasites, de ses bouffons, de ses traîtres, prêts à vendre la patrie à qui les paie, il va reparaître avant peu, le 13 du mois de juin, dans tout l’éclat de sa grandeur éclipsée ! Elle-même, a reine d’Angleterre, dans ce grand bal costumé qu’elle donne à sa cour et à ses hôtes, elle a choisi
pour texte à ces déguisements l’époque, le règne et la cour de Charles IL —Vous serez vêtus et habillés à l’ancienne mode de la cour de Charles II : tel est l’ordre, on n’en peut pas sortir, et depuis tantôt huit jours on ne parle plus dans la ville entière que de ce bal à la cour du dernier Stuart ! On s’épuise en recherches, on se tue en dépenses ; un artiste français, ingénieux s’il en fut oneques, Eugène Lami, fera sa fortune à composer des dessins pour toutes les belles dames et pour tous les gentilshommes de l’Angleterre. Ainsi le veut la reine ; elle commande, on obéit, parce que tel est son plaisir, et qu’il serait de mauvais goût de la chagriner pour tout ce qui regarde la fête et la joie de sa jeunesse. Aussi que de supplications et de prières chez notre artiste ! On lui écrit les lettres les plus charmantes; on se rappelle à son souvenir ; on le prie, on le supplie de composer un beau costume, exact, original, riche, unique, et qui convienne à la beauté de la dame, à la taille du monsieur. Les femmes les plus revenues des vanités de ce bas monde et les hommes les plus considérables par la dignité et par le caractère ont accepté sérieusement cette corvée, et j’ai eu l’honneur, moi qui vous parle, de présenter un ministre d’Etat à M. Eugène Lami ! « — O monsieur l’artiste! arrangez-vous de façon à ce que j’aie quelque plaisir à caresser du regard un miroir amoureux! — Et moi, dit l’autre, il faut trouver un moyen de sauver les favoris où s’encadre mon visage ; j’aurais si mauvaise grâce, le lendemain de la fête, avec mes deux joues pareilles à un champ de chaume après la moisson ! » Ainsi ils parlent les uns et les autres. Par les soucis de ces meseieurs vous pouvez juger des inquiétudes de ces dames, jusqu’à l’heure où elles répandront dans ces salles éclatantes les dons brillants de leur beauté !
« Voilà donc à quoi ils s’occupent! voilà leur vie, à cette heure, qui se passe entre l’industrie et lebal, entre la fête et le triomphe, le matin au Palais de Cristal, à midi dans ces parcs et dans ces jardins où se cultive la douce violette intitulée : l’amour dans l’oisiveté, et le soir, dans ces salons splendides où la reine donne le signal à ces quadrilles des quatre nations, frétillantes d’or, de soie et de plaisir ! Le prin-
temps de Windsor ou l’été de Richemond n’auront jamais vu de fêtes pareilles; ils n’auront jamais tiré de leurs serres et de leurs parterres plus de fleurs et plus de couronnes; ils n’aurontjamais entendu plus de refrains heureux et plus de louanges à leurs oreilles charmées, ils n’auroni jamais assisté à une comédie plus galante : l’Épilogue habillé en lady, le Prologue en habit de lord. » rotation de la terre. — Les si curieuses expériences relatives à la rotation de la terre, faites à Paris et en Angleterre, commencent à être l’objet de savantes dissertations. M. Isaac Gregory , de Manchester, soutient que la rotation d’un cercle autour de son centre de gravité n’est pas une preuve de la rotation de la terre sur son axe. — L’axe de la terre et le centre de gravité ( çoupé par chaque oscillation du pendule) ne peuvent pas être identiques. La thèse que la terre a deux mouvements de rotation, l’un sur son axe et l’autre autour d’un centre de gravité, est quelque chose d’étonnant. Si un cercle était tracé autour du pôle nord ou sud, ayant le pôle pour centre, et si un pendule était dans un plan constamment perpendiculaire, on comprendrait que ce serait une démonstration et celle de la rotation de la terre sur son axe; mais la démonstration actuelle du pendule ne démontré rien du tout. Il faut bien remarquer que le plan de vibration n’est pas constant. Le mouvement de rotation des lignes diamétriques n’est qu’apparent. Ce mouvement de rotation apparent ne peut s’expliquer que par le pouvoir de l’attraction magnétique qui influence le mouvement du pendule. L’oscillation tient à l’effort du pendule pour s’ajuster au méridien magnétique.
Un pendule oscillant au Nord et au Sud, c’est-à-dire dans le plan du méridien géographique, irait, par suite de l’intensité de la force d’attraction, au-delà de divers degrés du Nord magnétique; il tendrait à l’Ouest de 15 à 20 degrés, et il lui faudrait pour cela un espace de temps plus long qu’une séance du public pendant une démonstration. M. Isaac Gregory croit qu’il serait bon que de plus larges expériences du pendule eussent lieu, en ce qui touche l’influence magnétique. Alors on pourrait se former une plus juste idée du pendule.
APPAREIL DE COX,
POUR LA PRÉPARATION DES LIQUIDES GAZEUX.
L’absence de tout artifice mécanique dans l’appareil si simple et si pratique de j M. Cox, et l’entière exclusion de l’air atmosphérique, sont les deux points les plus ! emarquables de cet appareil, destiné à la préparation du sôda-water et de tout les liquides gazeux et mousseux.
L’eau ou tel autre liquide est imprégné de gaz à outrance au moyen de la relation établie entre trois vaisseaux, que représente notre figure.
Ces vaisseaux de forme sphéroï-dale sont tous trois composés de deux hémisphères boulonnés ensemble et pouvant se séparer pour le nettoyage. Les tubulures S. S. servent à vider les récipients durant l’opération.
Les deux plus grands, qui reposent sur la table, sont le générateur et le purificateur. Ils sont en cuivre et étamés intérieurement.
Le petit vase planté en F, sur le sommet du générateur, est de cuivre, comme les deux autres, mais de plus doublé de plomb, pour résister à l’action de l’acide qu’il est destiné à contenir.
L’acide, C, est introduit dans le générateur par le tube G, que l’on ouvre et ferme à volonté au moyen de la poignée H.
Pour établir l’équilibre entre la pression du gaz, en F, sous l’acide et la pression à la surface supérieure de cet acide, un tube communicateur, 1, est établi entre le générateur et le porte-acide.
L’air atmosphérique que renferme l’appareil au commencement de l’opération est chassé par le développement du gaz pur, le clapet M, qu’on ferme dès que le gaz commence à se perdre par là.
La chaux, ou tout autre alcali nécessaire à la production chimique du gaz, est introduite dans le générateur par l’ouverture L, que l’on bouche ensuite avec un
boulon vissé.
Enfin le générateur et le purificateur sont en communication par un tube, II, dont l’ouverture et la fermeture sont aussi à la volonté de l’opérateur, à raison d’un robi net indiqué sur la figure.
Ce tube, N, plonge dans l’eau du récipient jusqu’à la distance du fond de 4 ou 5 pouces.
Enfin, l’éprouvette, P, en communication avecledômeD, oupuri-ficateur et graduée comme un baromètre, sert à évaluer la pression du gaz et à la traduire en chiffres.
Ces détails compris, l’opération est bien simple. Le générateur renferme de l’eau et de la chaux, que l’on,mêle convenablement pour que cette chaux pulvérisée soit tenue en suspension tant que dure l’opération. On introduit l’acide par le robinet. L’effervescence a lieu, le gaz se développe, remplit la cavité du générateur, pénètre dans le dôme du vase où est l’acide et dans le tube, N, jusqu’au robinet fermé. Il en résulte un équilibre dépréssion qui ne permetàl’acide de continuerà couler dans le générateur que lorsque la pression inférieure diminuera par l’ouverture du purificateur.
On ouvre le purificateur, le gaz s’y précipite et s’y lave dans l’eau où le tube est plongé; il revient à la surface de cette eau et remplit le dôme D . enfin quand le gaz a acquis la force de pression souhaitée, on adapte au générateur et à la tubulure, Q, un tube de métal qui conduit le gaz dans les bouteilles à saturer à la pression souhaitée par le fabricant de liquide gazeux.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,78 %.
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