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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES (p.365)
- Numéro 1er. Londres, Mercredi, 7 mai 1851 (p.1)
- Numéro 2. Londres, Mercredi, 14 mai 1851 (p.17)
- Numéro 3. Londres, Mercredi, 21 mai 1851 (p.33)
- Revue de l'Exposition (p.33)
- Suite des lettres de M. Blanqui (p.34)
- Exposition des Etats-Unis (p.35)
- Etudes spéciales sur les principales divisions de l'Exposition (p.39)
- Machines électriques et électro-métallurgiques (p.42)
- Chronique de l'Exposition (p.43)
- Chronique de Londres (p.43)
- Liste des exposants français (p.44)
- Numéro 4. Samedi, 31 mai 1851 (p.49)
- La France et l'Angleterre (p.49)
- Les passeports et lord Palmerston (p.51)
- Courrier de Londres (p.51)
- Les Economistes français à Londres (p.52)
- Lettre de M. Jules Janin (p.54)
- Chronique de l'Exposition (p.55)
- Dernières nouvelles de Londres (p.56)
- Fauteuil d'apparat ou trône des ateliers de M. Dankouski, d'York (p.57)
- Courrier de Paris (p.58)
- Bulletin scientifique (p.59)
- Ebénisterie française (p.60)
- Avantage des Expositions cosmopolites (p.62)
- Actes officiels (p.62)
- Chronique générale (p.62)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.62)
- Numéro 5. Paris et Londres, Samedi, 7 juin 1851 (p.65)
- L'éducation professionnelle (p.65)
- Il Palazzo di Cristal (p.66)
- O journaux ! ô leçons ! (p.66)
- Les limites de l'industrie (p.66)
- Les délégués de l'industrie française à Londres (p.67)
- Application du fer à l'art décoratif (p.67)
- Revue de l'Exposition universelle (p.68)
- Courrier de Londres (p.70)
- Chronique de l'Exposition universelle (p.71)
- Les Economistes français à Londres (p.72)
- Courrier de Paris (p.74)
- Chronique générale (p.79)
- Explication des dessins (p.79)
- Numéro 6. Samedi, 14 juin 1851 (p.81)
- A chacun selon ses oeuvres (p.82)
- Simple question (p.82)
- Propriété des objets exposés (p.82)
- L'anglomanie (p.82)
- Courrier de Londres (p.82)
- L'Exposition lyonnaise (p.83)
- Appareil de Cax (p.84)
- La Famille chinoise (p.88)
- Les économistes français (p.90)
- Bulletin scientifique (p.91)
- Courrier de Paris (p.93)
- Bulletin industriel (p.94)
- Variétés biographiques (p.95)
- Numéro 7. Samedi, 21 juin 1851 (p.97)
- De la propriété et de l'exploitation des inventions (p.97)
- Bulletin industriel (p.98)
- Démonstration de la rotation de la terre par le pendule (p.100)
- Courrier de Londres (p.102)
- Les Economistes français à Londres (p.103)
- Revue de l'Exposition (p.106)
- Courrier de Paris (p.109)
- De l'influence des mécaniques sur le prix des salaires et le bien-être du peuple (p.111)
- Explication des dessins (p.111)
- Numéro 8. Samedi, 28 juin 1851 (p.113)
- Avis du gérant sur la rédaction nouvelle du Palais de Cristal (p.114)
- Bulletin industriel (A. Laya) (p.114)
- Objets d'orfévrerie (J. Engell) (p.114)
- Economistes français et étrangers (p.117)
- Escamotage du koh-i-noor (Jobard) (p.118)
- M. Michel Chevalier (p.118)
- Bulletin officiel des brevets d'invention (p.119)
- Bulletin bibliographique et de jurisprudence industrielle (p.119)
- Exposition universelle (p.121)
- Bulletin scientifique (p.124)
- Courrier de Paris et de Londres (p.126)
- Actes officiels. - Faits divers (p.127)
- Numéro 9. Samedi, 5 juillet 1851 (p.129)
- Numéro 10. Samedi, 12 juillet 1851 (p.145)
- Numéro 11. Samedi, 19 juillet 1851 (p.161)
- Numéro 12. Samedi, 26 juillet 1851 (p.177)
- Numéro 13. Samedi, 2 août 1851 (p.193)
- Groupe d'horloges (Détouche) (p.193)
- Bulletin industriel (sur la propriété industrielle) (p.194)
- Association des Lettres, des Arts et de l'Industrie (p.195)
- De l'Exposition de Londres, de la Russie (Bellegarrigue) (p.198)
- Héliochromie (Niepce de St-Victor) (p.202)
- Projet d'Exposition de dessins et modèles (Klagmann) (p.202)
- Récompenses des exposants (p.203)
- Nouvelles pompes (Bateman) (p.203)
- Courrier de Paris et de Londres (p.206)
- Numéro 14. Samedi, 9 août 1851 (p.209)
- Numéro 15. Samedi, 16 août 1851 (p.225)
- Bulletin industriel (Réforme de la loi de 1844) (p.226)
- L'Espagne à l'Exposition (p.227)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.230)
- De la Russie industrielle (Bellegarrigue) (p.231)
- Rapport à l'Académie (Michel Chevalier-Raoetti) (p.235)
- Courrier de Paris et de Londres (p.238)
- Lettre de M. Dupin (Charles) au prince Albert) et Chronique de l'Exposition) (p.239)
- Numéro 16. Samedi, 23 août 1851 (p.241)
- Bulletin industriel (assemblée internationale) (p.242)
- Lettre de M. Jobard (p.243)
- Lettre de M. B. (des Vosges) (p.243)
- Questions industrielles (p.246)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.246)
- De la stéréotypie à la pâte de papier (p.247)
- Rapport de M. Michel Chevalier (p.250)
- Exposition de Londres (p.251)
- Courrier de Paris et de Londres (p.254)
- Inauguration de la statue du général Damesme (Mansard) (p.255)
- Numéro 17. Dimanche, 31 août 1851 (p.257)
- Bulletin industriel. (Préjugés contre la propriété industrielle) (p.258)
- Science et industrie agricole : De la maladie de la vigne (Dr Caffe) (p.259)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.259)
- L'Espagne à l'Exposition (Bellegarrigue) (p.263)
- Exposition des Etats-Unis (Hausmann) (p.267)
- Belgique (p.267)
- Machine à laver (Macalpène) (p.268)
- Machine à couper ; essieux ; fire annihilator (p.269)
- Courrier de Paris et de Londres (p.271)
- Numéro 18. Samedi, 6 septembre 1851 (p.273)
- Numéro 19. Samedi, 13 septembre 1851 (p.289)
- Bulletin industriel (Des chefs d'ateliers et d'usines) (p.290)
- Règlement intérieur du comité de l'Association des inventeurs (p.291)
- Exposition de Londres (Jobard) (p.294)
- Suède, Danemark, Zollverein, Saxe, Wurtemberg, Bavière ; par M. Hausmann (p.295)
- Exposition rasse (Bellegarrigue) (p.298)
- L'Espagne (Bellegarrigue) (p.299)
- Courrier de Paris et de Londres (p.302)
- Numéro 20. Samedi, 20 septembre 1851 (p.305)
- Numéro 21. Samedi, 27 septembre 1851 (p.321)
- Numéro 22. Samedi, 4 octobre 1851 (p.337)
- Numéro 23. Mercredi 8 (pour Samedi 11 octobre) 1851 (p.353)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- La Reine inaugurant l'Exposition (pl.1)
- Le Lion amoureux (pl.4)
- La Nymphe lo et Bacchus enfant (pl.4)
- Vue intérieure du Palais de Cristal, nouveau point de vue (pl.5)
- Coffre à bijoux (pl.5)
- Le Boiler House (n.n.)
- Le Lion (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Plan typographique du bâtiment de l'Exposition universelle (n.n.)
- Vue extérieure du Palais de Cristal (pl.12)
- L'Astronomie (pl.12)
- Boîte à thé en argent (pl.13)
- Piano pour le peuple (pl.13)
- Le Pronostiqueur de tempêtes (pl.13)
- Godefroy de Bouillon (pl.16)
- La Reine visitant le koh-i-nor (pl.17)
- Fontaines et vases en bronze (pl.20)
- Salière en argent (pl.20)
- La Mendiante (pl.21)
- Boîte à bijoux (pl.21)
- L'orgue (Gray et Darison) (pl.24)
- Le Giotto (pl.24)
- Pont à air en caoutchouc (pl.25)
- Vases (pl.25)
- Baldaquin en porcelaine de Sèvres (pl.28)
- Fontaine en fer fondu (pl.29)
- Poteries du Zollverein (pl.33)
- Grue d'Henderson (3 gravures) (pl.36)
- La presse hydraulique du pont Britannia (pl.37)
- Paravent en jonc (pl.37)
- Scène de la Passion, groupe en plâtre (pl.40)
- Meubles en jonc tordu (pl.40)
- Un Baigneur (pl.41)
- Fourneaux (2 gravures) (pl.41)
- Statue équestre de la reine Victoria (pl.44)
- Libussa, reine de Bohême (pl.45)
- George de Podiebrad, roi de Bohème (pl.48)
- Bureau gothique-allemand. (Tahan) (pl.49)
- Mélodium, harmonium, orgue de Ketzeing (pl.52)
- Statue (pl.52)
- Surtout de table (pl.52)
- Surtout de burand (pl.56)
- Dessin de châle (Botticher) (pl.56)
- Amazone combattant à cheval (Kiss) (pl.57)
- Fauteuil d'apparat (pl.57)
- Nécessaire de voyage, table à ouvrage, coffre sculpté, nécessaire de voyage, table-guéridon (pl.60)
- Nécessaire de voyage, coffre de Boulle, boîte à thé, étagère, cave à liqueurs, pupitre (pl.61)
- Vaisselle de luxe (Smith et Nicholson) (pl.65)
- Candélabre en fonte de fer (Brocha, de Paris) (pl.68)
- Guéridon (Morand) (pl.68)
- Fauteuil (Janselme) (pl.68)
- Phaéton (MM. Holmes) (pl.69)
- Serre-bijoux (pl.69)
- Coupe d'ivoire (Henri Hemphill), théière, sucrier, brocs à lait et à crème, cruche à eau à l'usage de la Turquie (Wegwood) (pl.72)
- La reine Marguerite (Messenger et fils) (pl.73)
- Cheminée de fonte de fer (Vandre) (pl.73)
- Broche d'après l'antique (Waterhouse) (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Autre broche analogue (pl.76)
- Pince à sucre (Higgings) (pl.77)
- Bougeoir (Higgings) (pl.77)
- Cuillère à sel, manche de couteau, cuillère à sucre, celle à poisson (pl.77)
- Visite des émigrants de la Société de colonisation d'Amérique au Palais de Cristal (pl.81)
- Pompe rotative à main d'Appold (3 gravures) (pl.85)
- Fontaine d'Acis et Galathée (pl.88)
- La Famille chinoise (pl.88)
- Trophée chinois (Keith et Ce) (pl.89)
- Machines à bobines (Judkins) (2 gravures) (pl.92)
- Vitrail gothique normand (pl.93)
- Bibliothèque en palissandre (pl.97)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.100)
- Figures démonstratives de la rotation de la terre (pl.101)
- Le Massacre des Innocents (pl.104)
- Ariane abandonnée (pl.104)
- Sainte Elisabeth de Hongrie (pl.104)
- La reine Elisabeth d'Angleterre (pl.105)
- Piecing-machine de Growley (pl.108)
- Roue à palettes en éventail (pl.109)
- Vitraux (Gallimard) (pl.113)
- Service de thé (Engell) (pl.116)
- Gobelet (Engell) (pl.116)
- Calice (Engell) (pl.116)
- Fontaine de parfum (Rimmel) (pl.117)
- Ancien pot à couvercle (Engell) (pl.117)
- Cruchon (Engell) (pl.117)
- Statue de la Reine (pl.120)
- Berceau et barcelonnette (pl.120)
- Les Anges adorant la Vierge et l'Enfant (pl.121)
- Livres reliés (pl.121)
- Vitraux (Gallimard) (pl.124)
- Famille chinoise (2 gravures) (pl.125)
- Divan circulaire (Arm. Couder) (pl.129)
- Pléiades (Ross) ; siège (Lemercier) ; coupe orientale (Morel) (pl.132)
- Brûle-parfum (Gucyton), écran (Ackermann), guitarpa (pl.133)
- Bouclier de Shakespeare (Luck Limmer) ; Paul et Virginie (Susse) (pl.136)
- Vase en argent (Elkington) (pl.137)
- Vase de fonte, cheminée (pl.140)
- Coupe en agate (Morel) (pl.141)
- Jeunes Indiennes (Roskell) (pl.141)
- Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon (pl.145)
- Vase à rafraîchir (Eichler) (pl.148)
- Sujet offert à Montefiore (Brown) (pl.148)
- Vase de chasse, Vénus et l'Amour (Joshua Wedgwood) (pl.149)
- Surtout en biscuit (Gunter), pendule (Howell) (pl.152)
- Typographie française (pl.153)
- Vue du Transept (pl.156)
- Vue du Transept (pl.157)
- Groupe de Guillaume de Nassau (Brown) (pl.161)
- Ange emportant des innocents (Gerst) (pl.164)
- Caisse à bijoux, etc. (Asprey) (pl.164)
- Vase de fleurs (Engel) (pl.164)
- Cruchon de vin (Engel) (pl.164)
- Meubles en papier mâché (Jennins et Betridge) (pl.165)
- Charité (Berry et Thomas) (pl.165)
- Corbeille de fleurs (Engel) (pl.165)
- Chambre à coucher de la Reine (pl.168)
- Ariel dirigeant la foudre. - Lit de parade (pl.169)
- Lit de parade (pl.172)
- Verres de cristal et fauteuil (pl.172)
- Visite de la Reine et du prince Albert à l'Exposition (pl.173)
- Portrait de Daguerre (pl.177)
- Globe (Johnston) (pl.180)
- Tapis (Templeton) (pl.180)
- Statue et groupe (Nickmann) (pl.181)
- Grand piano, d'Erard (pl.181)
- Bouclier, de Lepage (pl.184)
- Divan (Couder) (pl.184)
- Fusil et pistolets, cimeterre etc. (Lefaucheux et Wilkinson) (pl.185)
- Crosse de fusil (Romey) (pl.185)
- Alfred Quidant touchant le piano d'Erard à l'exposition (pl.188)
- Vierge et l'Enfant (Vander Hagen). - Perle, pincettes et devant de cheminée (Runner) (pl.189)
- Groupe d'horloges (Detouche) (pl.193)
- Hébé versant le nectar (Kahsmann) (pl.196)
- Mort du Christ (Rietschel) (pl.196)
- Tapis (Henderson) (pl.196)
- Mouchoir brodé (Brown) (pl.197)
- Tapis (Henderson) (pl.197)
- Fontaine à thé (Durand) (pl.200)
- Montres (Rotherom) (pl.200)
- Vase en bronze ; fontaine dans le désert. - Toile damassée (pl.200)
- Pompes (pl.204)
- Machines hydro-pneumatiques (Duburguet) (pl.204)
- Horloge hydraulique (Tiffereau) (pl.205)
- Machine à billets (Weiner) (pl.205)
- Fête militaire au Champ-de-Mars (pl.209)
- Objets en plaqué (Broadhead et Atkins) (pl.212)
- Tapis (Watson) (pl.212)
- Sculptures sur bois (Rogers) (pl.213)
- Frégate du prince de Galles (pl.216)
- Diadème, de Jahn et Bolin (pl.216)
- Pendule (Chopin) (pl.217)
- Cachemire (John Morgan) (pl.217)
- Piano (Collard) (pl.220)
- Vases (Meigh) (pl.220)
- Instruments aratoires (pl.221)
- Vase en malachite (pl.226)
- Buffet (Howard) (pl.228)
- Dague de Tolède (pl.228)
- Jeune fille au cerceau (Weecks) (pl.228)
- Coiffure en diamants (Lemonnier) (pl.228)
- Parure de corsage (Lemonnier) (pl.228)
- Bouquet (Lemonnier) (pl.228)
- Candélabre (Chopin) (pl.232)
- Chasse au sanglier (Lénard) (pl.232)
- Vase en porcelaine, de Péterhoff (pl.236)
- Dague de Tolède (pl.236)
- Pièces d'orfévrerie (Sazicoff) (pl.236)
- Lithographie (Lemercier) (pl.236)
- Caissons de la Bibliothèque royale (pl.237)
- Statue du général Damesme (pl.241)
- Bénitier (Knecht). - Cariatide (Cruchet). - Bannière du prince de Galles (Jankowski). - Voile de dentelle (Vander Kelen) (pl.244)
- Coupe en ivoire (Christian Franck). - Vase à boire, de Bavière. - Encrier. - Verre orné de bronze (Susse). - Ecritoire (Cob) (pl.245)
- Musique stéréotypée (pl.248)
- Nymphe et Cupidon. - Pendule. - Vases et pots de fleurs (pl.252)
- Machines à sauvetage (Lamie) (pl.253)
- Expériences au Champ-de-Mars du Fire Annihilator (pl.257)
- Pupitre portatif (capitaine Two-Penny) (pl.260)
- Objets en porcelaine (Craniger) (pl.260)
- Bibliothèque et cheminée (Holland) (pl.261)
- Groupe de chasse (San Giovarno) (pl.264)
- Hercule étouffant Antée. - Héro et Léandre (Etex) (pl.264)
- Lustre (Matifat) (pl.265)
- Presse américaine (Mammooth) (pl.265)
- Piano droit (S. Mercier) (pl.268)
- Statue du général Marceau (pl.273)
- Vase étrusque (Copeland). - Vestale voilée (Raphael Monti). - Pot de bière (Neurenther). - Vases en verre (Bacchus et fils) (pl.276)
- Argonautes et Amazones (Engel) (pl.277)
- Table dessinée par la duchesse de Sutherland (pl.277)
- Linge de table (Bivrell). - Table indienne (Hildebrand). - Coffret (Morel) (pl.281)
- Machine fumivore. - Locomotive de Crampton. - Photographotrope (pl.284)
- Porte en malachite, exposée par M. le prince Demidoff (pl.289)
- Projet d'Opéra et plans (Horeau) (pl.292)
- Cachemire (Borren frères) (pl.296)
- Appareil pharmaceutique (Volf) (pl.297)
- Cottages-modèles fondés par le prince Albert (pl.297)
- Machines agricoles (pl.300)
- Pompes de Kase (pl.300)
- Dessin d'un parapluie (pl.301)
- Gazomètre portatif (pl.301)
- Portraits de la reine Victoria et du prince Albert (pl.306)
- Nappe de communion (Gilbert French) - Burette d'église (Villemsens). - Flacons (pl.308)
- Nécessaires (Audot). - Diamant bleu (Ben Kenson) (pl.309)
- Cheminée et tasse en malachite (Demidoff) (pl.312)
- Machine électro-magnétique. - Grue voyageuse (Nicoil) (pl.316)
- Pompe à incendie. - Machine à air, de Dunn (pl.317)
- Cour des Beaux-Arts (pl.321)
- Lampes. - Verres de Birmingham. - Bibliothèque tournante (Derulle) (pl.324)
- Table de travail (Velly). - Orgue (Debain) (pl.325)
- Chevalet tournant (Leistler) (pl.328)
- Présent à lord Ellenborough (Shnets Roskeh) (pl.329)
- Machine à vapeur oscillante (pl.332)
- Machine pour bateaux à vapeur (Atherton) (pl.333)
- Ruches à miel (Peltils) (pl.333)
- Système de sécurité pour fusils (Fonteneau) (pl.333)
- Numéro 22 (pl.337)
- Attaque d'un convoi anglais par les Caffres (pl.337)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.340)
- Couteau de chasse et diverses dagues espagnoles (pl.341)
- Buffet et fauteuils (Hunter) (pl.341)
- Glace et console (Mac Léan) (pl.344)
- Chariot de Cliston (Fouler) (pl.344)
- Bibliothèque (Autriche) (pl.345)
- Tromba-piano (Greiner) (pl.345)
- Machines (pl.347)
- Groupe de Lion (Miller) (pl.353)
- Coupe en Ivoire (Frank) (pl.356)
- Nappe en damas (Beveridge) (pl.356)
- Prie-Dieu et autel (Polt) (pl.357)
- Pistolets (Devisme) (pl.357)
- Vitrine (pl.360)
- Groupe d'enfants (Jones) (pl.360)
- L'archange terrassant le démon (Duseigneur) (pl.361)
- Harmonium (Luff) (pl.361)
- L'enfant au nid d'oiseau (Emanuell) (pl.361)
- Dernière image
LE PALAIS DE CRISTAL.
président da la République, dans le discours d’ouverture des salles du Musée,-a parlé de tous les arts excepté de la littérature, qu’à l’instar de son oncle, il semble envelopper dans la même proscription que Yidéologie.
Et tous, représentants et représentés, gouvernants et gouvernés, se frottent les mains et se disent en chuchotant, d’un air de triomphe : la littérature se meurt, la littérature est morte!
Non par Apollon, Messieurs, vous ne viendrez pas à bout de cette divine chimère ! Les cendres de Gilbert ont été fécondes, et si vous envoyez la littérature ago-sante à l’hôpital, je sais bien qui l’y suivra de près!...
Mais enfin, passons condamnation : il est question du Louvre, du grand Louvre, du vieux Louvre. L’histoire, la peinture, la poésie ne sauraient se jalouser ni cesser de s’aimer en sœurs, qnand elles se rencontrent dans ce palais.
Salut donc au salon d’Apollon restauré, splendide, royal. Mais que font ici tous ces paletots et toutes ces chaussures poudreuses? Piaçe, place, la cour des Valois va paraître par cette porte ouverte à deux battants A ce balcon sur la rivière vont venir s’accouder, leur tête riante ou pensive dans la fraise de dentelle empesée, un groupe de courtisans, de seigneurs, de héros, peut-être un roi, peut-être le Béarnais lui-même, avec sa barbe grise. Silence, et place à l’histoire, aux belles dames amoureuses, aux splendeurs, aux merveilles, à tout ce qui n’était plus, mais qui est ressuscité sans doute, car voilà bien le Louvre d’autrefois!...
A propos, quelqu’un qui lit ceci par dessus mon épaule, me trouve aujourcThui de bien mauvaise humeur. Ma foi ! je crois que ce quelqu'un a raison. Aussi bien, le baromètre et l’humanité aidant, je puis dire de mon cerveau ce matin, ce que M. Dupin disait l'autre jour de la Chambre, dans un-billet que je n’ai pourtant pas eu l’indiscrétion de lire, mais qu’il écrivait à Mme de... en lui refusant des billets de son... (j’allais dire de son théâtre ! voyez un peu!)
Mons Dupin disait donc de certain palais et je dis d’autre chose :
— Vous y verriez le travail d’une ruche qui produit plus de liel que de miel !
Honoré d'ürfé.
Il est à la fois classique et rationnel de perpétuer le souvenir des fêtes occasionnées par les victoires de l’industrie humaine sur les éléments et la nature. A ce titre, les fêtes d’inauguration des voies ferrées ne sauraient être omises dans les fastes de notre histoire moderne.
C’est donc une heureuse pensée que de frapper une médaille commémorative de l’ouverture de la ligne de Paris à Dijon. Cette médaille, exécutée à la Monnaie, sur le modèle fourni par l’un de nos meilleurs artistes, perpétuera le souvenir de cette cérémonie présidée par le chef de l’Etat, et le nom des ingénieurs habi'es qui ont dû vaincre de si grandes difficultés pour établir cette importante communication.
BULLETIN INDUSTRIEL.
PREMIER ARTICLE.
Appel aux inventeurs et artistes industriels. — De la propriété intellectuelle.—Des brevets' d'invention. Réformes nécessaires.— Le Palais de Cristal sera le journal des droits et des devoirs de l’industrie. — Respect à toutes les propriétés acquises; égalité de la loi en faveur de la propriété intellectuelle. —Récompenses nationales pour les inventeurs. —Alliance du génie et du capital.—Conclusion.
I.
Pendant bien des siècles, l’industrie n’a été qu’un métier ; aujourd’hui, c’est un art; l’industriel, un fabricant; aujourd’hui, c’est un artiste; l’inventeur, un utopiste; aujourd’hui, c’est un savant.
Le Génie n’enfantait alors que des rêves;
De nos jours, le Génie crée des réalités. Désormais, l’alliance clés arts, des sciences et de Vindustrie est un fait accompli ;
Ce qui était naguère, aux yeux du monde, le signe impalpable d’une imagination qui passait pour folle, est devenu le produit matériel le plus saississable, et se traduit, de nos jours, par un mot qui est un gage de sécurité; ce mot est celui-ci : propriété intellectuelle.
Ainsi, ce fait considérable est acquis; une propriété nouvelle, la plus incontestable de toutes, a pris place dans la société moderne parmi les richesses de notre temps : c’est la propriété du céme.
Qui viendra maintenant contester à l’écrivain la propriété de ses œuvres ; au peintre, la propriété de son tableau, se reproduisant par la gravure et la lithographie ;
Au musicien, la propriété de ce qui n’était qu’un son, reproduit sur un théâtre, ou dans un concert.
Ce son, est devenu pour le musicien, l’élément d’une fortune matérielle, considérable;
Qui viendra contester à l’inventeur le produit de se? recherches, le fruit de ses veilles ?
Or, tout cela, c’est la propriété intellectuelle, propriété spéciale, dont le plus beau caractère est d’être essentiellement libéral et tout à la fois productif; propriété méconnue, persécutée, punie souvent, avant le dix-neuvième siècle; et qui se meut, au milieu de nous, avec indépendance, grandit avecfierté, devient pour la gloire même de ce siècle si fécond un signe de progrès et de civilisation, et pour l’homme qui travaille, un moyen légitime de s’enrichir.
Certes, c’est là une des plus belles, une des plus nobles conquêtes de notre temps !
Aussi est-il arrivé ce que Ton devait prévoir:
Comme tout ce qui s’inspire de Dieu, le produit du génie devait, tout en appartenant au monde matériel, en prenant un corps, compter parmi les spéculations du monde moral, en s’alliant aux arts et aux sciences; c’est-à-dire que le métier devait devenir et est devenu partie intégrante de l’Idée, cette parcelle de l’âme divine qui élève le plus l’humanité :
L’industrie, fruit du génie, participe de la science au moyen de laquelle, elle crée; et des arts au moyen desquels elle embellit.
Dans un objet fabriqué de nos jours, l’observateur ne peut s’empêcher de voir, en étudiant les détails placés sous ses yeux,*le produit d’une force intellectuelle qui a inventé, et d’une autre force intellectuelle qui à perfectionné l’œuvre.
En sorte qu’il n’est pas un objet, sorti d’un atelier industriel, qui ne porte avec soi le double cachet d’un progrès sous le rapport de l’invention et d’un perfectionnement sous le rapport du travail :
D’où cette autre conséquence, dont le résultat est un bienfait incalculable, à savoir une économie notable dans la fabrication, et en même temps un fini remarquable dans l’œuvre.
Que Ton y songe : Dans ce fait, en apparence indifférent, il y a une conquête, la plus précieuse des temps modernes : c’est l’enseignement des arts, s’accomplissant, peu à peu, par un progrès nécessaire, dans la sphère 'des classes qui recevaient jadis le nom de classes inférieures ; s’y introduisant pour élever l’esprit, ainsi que la musique s’y est introduite, par Y Orphéon et les méthodes simplifiées de l’harmonie, pour adoucir les cœurs.
L’industrie, par son alliance intime avec les sciences et les arts, est devenue un élément de plus pour le développement des intelligences, et un gage de sécurité pour Tordre.
IL
Cependant, tandis que ce grand et sublime travail s’opère, il faut le reconnaître avec les hommes les plus élevés dans le monde savant, avec les législateurs les plus dévoués aux institutions modernes, les lois qui règlent les droits du génie ont besoin d’une réforme.
Depuis Tannée 1791 jusqu’en 1844, c’est-à-dire pendant un demi-siècle, l’industrie marchait ; le génie enrichissait et fécondait le monde, en simplifiant les moyens de production et de travail ; les éléments, interrogés par le savant, lui livraient leurs ressources les plus secrètes ; l’inventeur apportait aux hommes sous une forme saisissable et matérielle, des progrès aussi réels‘que ceux que les philosophes apportaient aux peuples par le passé : et, pourtant, les droits du génie étaient une lettre morte; ses exigences légitimes ne trouvaient aucune réponse : la loi se taisait; et vainement, l’inventeur qui voyait bien que le monde marchait sous son impulsion, s’écriait comme Galilée epur si muove, « et pourtant, il se meut! ! » son cri demeurait stérile; la loi ne garantissait aucun de ses droits; la loi le négligeait ou elle était muette.
Enfin, en 1844, un effort se manifesta en faveur du génie. Une loi nouvelle fut promulguée.
Ce fut un pas... Mais, en conscience, ceux-là même qui l’ont fait, ce pas timide, en sont à se demander s’il ne valait pas mieux attendre encore, que de poser ce jalon faible et mal planté sur une base tremblante : N’était-ce pas s’exposer à revenir en arrière, après avoir jeté une sorte de perturbation dans les droits de l’inventeur, tels que les avait, établis la loi de 1791 ?
Consultez tous les hommes qui sont placés à la tête de l'Industrie, les plus considérables, les plus intéressés au maintien de Tordre, les défenseurs les plus ardents même de la société moderne; tous, sans exception, vous répondront que la loi de 1844
est complètement, par son texte, en désaccord avec l’esprit de réforme qui Ta dictée.
Tous, sans aucune exception, affirment dans les occasions les plus solennelles, comme dans les communications les plus discrètes, que la législation qui régit actuellement les droits du génie est anormale, contradictoire, complètement à refaire.
Nous qui, depuis longtemps, nous sommes dévoués à l’étude des droits impérissables de l’inventeur, sommes heureux d’avoir trouvé une tribune pour les défendre et pour les faire triompher.
III.
Le palais de cristal, ce journal, créé à l’occasion d’un fait immense, dépositaire des produits de l’Exposition de 1851, historiographe-artiste de l’art industriel, comprend la haute mission que l’avenir lui réserve, et veut devenir le centre de l’industrie moderne, l’organe puissant de ses droits, le conseil impartial de ses devoirs.
Au début de notre tâche qui est de nature à soutenir notre dévouement, nous remercions les fondateurs intelligents et progressifs de ce beau recueil : Us mettent en nos mains une arme féconde qui nous permettra de défendre les droits de l’Inventeur.
Exposons, dans ce premier article, à la suite des préliminaires que Ton vient de lire et qui constatent la situation actuelle des esprits, le point où en sont arrivés les progrès et les lois industriels, exposons sommairement les principes qui nous dirigeront dans la mission immense que nous entreprenons.
Précisément parce que nous avons pour but de défendre les droits de l’inventeur et de l’artiste industriel, nous faisons appel à tous les hommes qui, dans l’industrie, dans les sciences et dans les arts, poursuivent courageusement le même but, les mêmes conquêtes.
On peut chiffrer approximativement à quinze mille le nombre des inventeurs français.
Groupez autour de ce chiffre les fabricants à qui sont faites les concessions du génie ; ajoutez-y les ateliers de fabrication, les ouvriers qui en font partie, et dites si le monde industriel tout entier, si les travailleurs consciencieux et progressifs, si les artistes dont les œuvres se multiplient sous leurs mains, ne sont pas appelés à venir s’associer à nos efforts, à nous aider de leurs lumières, à nous apporter leur concours.
Un des traits les plus caractéristiques de notre temps, c’est la conscience de ceux qui travaillent dans un but de sécurité publique. Non-seulement, ils ne repoussent pas la lumière, mais encore ils la recherchent avec ardeur ; non-seulement ils ne craignent pas la discussion, mais ils l’appellent de tous leurs vœux.
Ce n’est pas là cette concurrence désastreuse qui tue le progrès en tuant le producteur et en dénaturant l’œuvre; c’est l’émulation sincère vers le bien, le résultat pratique et l’observation attentive et patiente du progrès, la réalisation de toutes les pensées sages et fécondes.
Nous convions à la discussion et à l’étude tous les hommes qui cherchent avec nous la vérité.
IV.
D’abord, pour être conséquent avec nous-même, et pour corroborer notre propre système, il est évident que nous devons respecter ce qui est aujourd’hui, si nous voulons que Ton respecte les droits de ce qui sera demain.
C’est-là un des principes fondamentaux de la
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE.
Il y a dans la loi sainte une formule qui a survécu et qui survivra à tous les bouleversements. Cette formule, qui est celle du progrès, parce qu’elle est l’expression la plus éclatante du droit, est celle-ci :
« Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qui te soit fait. »
Or, c’est surtout en matière industrielle que cette formule est devenue un article de foi.
Les droits acquis doivent donc, avant tout, être sauvegardés.
Maintenant , personne ne peut le contester sérieusement : Ce que le génie enfante pour le bien-être de l’humanité est et doit être aussi respectable que le sol même; et si la propriété territoriale doit être protégée légitimement contre l’usurpation, la propriété intellectuelle ne doit être, à son tour, ni usurpée, ni spoliée.
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président da la République, dans le discours d’ouverture des salles du Musée,-a parlé de tous les arts excepté de la littérature, qu’à l’instar de son oncle, il semble envelopper dans la même proscription que Yidéologie.
Et tous, représentants et représentés, gouvernants et gouvernés, se frottent les mains et se disent en chuchotant, d’un air de triomphe : la littérature se meurt, la littérature est morte!
Non par Apollon, Messieurs, vous ne viendrez pas à bout de cette divine chimère ! Les cendres de Gilbert ont été fécondes, et si vous envoyez la littérature ago-sante à l’hôpital, je sais bien qui l’y suivra de près!...
Mais enfin, passons condamnation : il est question du Louvre, du grand Louvre, du vieux Louvre. L’histoire, la peinture, la poésie ne sauraient se jalouser ni cesser de s’aimer en sœurs, qnand elles se rencontrent dans ce palais.
Salut donc au salon d’Apollon restauré, splendide, royal. Mais que font ici tous ces paletots et toutes ces chaussures poudreuses? Piaçe, place, la cour des Valois va paraître par cette porte ouverte à deux battants A ce balcon sur la rivière vont venir s’accouder, leur tête riante ou pensive dans la fraise de dentelle empesée, un groupe de courtisans, de seigneurs, de héros, peut-être un roi, peut-être le Béarnais lui-même, avec sa barbe grise. Silence, et place à l’histoire, aux belles dames amoureuses, aux splendeurs, aux merveilles, à tout ce qui n’était plus, mais qui est ressuscité sans doute, car voilà bien le Louvre d’autrefois!...
A propos, quelqu’un qui lit ceci par dessus mon épaule, me trouve aujourcThui de bien mauvaise humeur. Ma foi ! je crois que ce quelqu'un a raison. Aussi bien, le baromètre et l’humanité aidant, je puis dire de mon cerveau ce matin, ce que M. Dupin disait l'autre jour de la Chambre, dans un-billet que je n’ai pourtant pas eu l’indiscrétion de lire, mais qu’il écrivait à Mme de... en lui refusant des billets de son... (j’allais dire de son théâtre ! voyez un peu!)
Mons Dupin disait donc de certain palais et je dis d’autre chose :
— Vous y verriez le travail d’une ruche qui produit plus de liel que de miel !
Honoré d'ürfé.
Il est à la fois classique et rationnel de perpétuer le souvenir des fêtes occasionnées par les victoires de l’industrie humaine sur les éléments et la nature. A ce titre, les fêtes d’inauguration des voies ferrées ne sauraient être omises dans les fastes de notre histoire moderne.
C’est donc une heureuse pensée que de frapper une médaille commémorative de l’ouverture de la ligne de Paris à Dijon. Cette médaille, exécutée à la Monnaie, sur le modèle fourni par l’un de nos meilleurs artistes, perpétuera le souvenir de cette cérémonie présidée par le chef de l’Etat, et le nom des ingénieurs habi'es qui ont dû vaincre de si grandes difficultés pour établir cette importante communication.
BULLETIN INDUSTRIEL.
PREMIER ARTICLE.
Appel aux inventeurs et artistes industriels. — De la propriété intellectuelle.—Des brevets' d'invention. Réformes nécessaires.— Le Palais de Cristal sera le journal des droits et des devoirs de l’industrie. — Respect à toutes les propriétés acquises; égalité de la loi en faveur de la propriété intellectuelle. —Récompenses nationales pour les inventeurs. —Alliance du génie et du capital.—Conclusion.
I.
Pendant bien des siècles, l’industrie n’a été qu’un métier ; aujourd’hui, c’est un art; l’industriel, un fabricant; aujourd’hui, c’est un artiste; l’inventeur, un utopiste; aujourd’hui, c’est un savant.
Le Génie n’enfantait alors que des rêves;
De nos jours, le Génie crée des réalités. Désormais, l’alliance clés arts, des sciences et de Vindustrie est un fait accompli ;
Ce qui était naguère, aux yeux du monde, le signe impalpable d’une imagination qui passait pour folle, est devenu le produit matériel le plus saississable, et se traduit, de nos jours, par un mot qui est un gage de sécurité; ce mot est celui-ci : propriété intellectuelle.
Ainsi, ce fait considérable est acquis; une propriété nouvelle, la plus incontestable de toutes, a pris place dans la société moderne parmi les richesses de notre temps : c’est la propriété du céme.
Qui viendra maintenant contester à l’écrivain la propriété de ses œuvres ; au peintre, la propriété de son tableau, se reproduisant par la gravure et la lithographie ;
Au musicien, la propriété de ce qui n’était qu’un son, reproduit sur un théâtre, ou dans un concert.
Ce son, est devenu pour le musicien, l’élément d’une fortune matérielle, considérable;
Qui viendra contester à l’inventeur le produit de se? recherches, le fruit de ses veilles ?
Or, tout cela, c’est la propriété intellectuelle, propriété spéciale, dont le plus beau caractère est d’être essentiellement libéral et tout à la fois productif; propriété méconnue, persécutée, punie souvent, avant le dix-neuvième siècle; et qui se meut, au milieu de nous, avec indépendance, grandit avecfierté, devient pour la gloire même de ce siècle si fécond un signe de progrès et de civilisation, et pour l’homme qui travaille, un moyen légitime de s’enrichir.
Certes, c’est là une des plus belles, une des plus nobles conquêtes de notre temps !
Aussi est-il arrivé ce que Ton devait prévoir:
Comme tout ce qui s’inspire de Dieu, le produit du génie devait, tout en appartenant au monde matériel, en prenant un corps, compter parmi les spéculations du monde moral, en s’alliant aux arts et aux sciences; c’est-à-dire que le métier devait devenir et est devenu partie intégrante de l’Idée, cette parcelle de l’âme divine qui élève le plus l’humanité :
L’industrie, fruit du génie, participe de la science au moyen de laquelle, elle crée; et des arts au moyen desquels elle embellit.
Dans un objet fabriqué de nos jours, l’observateur ne peut s’empêcher de voir, en étudiant les détails placés sous ses yeux,*le produit d’une force intellectuelle qui a inventé, et d’une autre force intellectuelle qui à perfectionné l’œuvre.
En sorte qu’il n’est pas un objet, sorti d’un atelier industriel, qui ne porte avec soi le double cachet d’un progrès sous le rapport de l’invention et d’un perfectionnement sous le rapport du travail :
D’où cette autre conséquence, dont le résultat est un bienfait incalculable, à savoir une économie notable dans la fabrication, et en même temps un fini remarquable dans l’œuvre.
Que Ton y songe : Dans ce fait, en apparence indifférent, il y a une conquête, la plus précieuse des temps modernes : c’est l’enseignement des arts, s’accomplissant, peu à peu, par un progrès nécessaire, dans la sphère 'des classes qui recevaient jadis le nom de classes inférieures ; s’y introduisant pour élever l’esprit, ainsi que la musique s’y est introduite, par Y Orphéon et les méthodes simplifiées de l’harmonie, pour adoucir les cœurs.
L’industrie, par son alliance intime avec les sciences et les arts, est devenue un élément de plus pour le développement des intelligences, et un gage de sécurité pour Tordre.
IL
Cependant, tandis que ce grand et sublime travail s’opère, il faut le reconnaître avec les hommes les plus élevés dans le monde savant, avec les législateurs les plus dévoués aux institutions modernes, les lois qui règlent les droits du génie ont besoin d’une réforme.
Depuis Tannée 1791 jusqu’en 1844, c’est-à-dire pendant un demi-siècle, l’industrie marchait ; le génie enrichissait et fécondait le monde, en simplifiant les moyens de production et de travail ; les éléments, interrogés par le savant, lui livraient leurs ressources les plus secrètes ; l’inventeur apportait aux hommes sous une forme saisissable et matérielle, des progrès aussi réels‘que ceux que les philosophes apportaient aux peuples par le passé : et, pourtant, les droits du génie étaient une lettre morte; ses exigences légitimes ne trouvaient aucune réponse : la loi se taisait; et vainement, l’inventeur qui voyait bien que le monde marchait sous son impulsion, s’écriait comme Galilée epur si muove, « et pourtant, il se meut! ! » son cri demeurait stérile; la loi ne garantissait aucun de ses droits; la loi le négligeait ou elle était muette.
Enfin, en 1844, un effort se manifesta en faveur du génie. Une loi nouvelle fut promulguée.
Ce fut un pas... Mais, en conscience, ceux-là même qui l’ont fait, ce pas timide, en sont à se demander s’il ne valait pas mieux attendre encore, que de poser ce jalon faible et mal planté sur une base tremblante : N’était-ce pas s’exposer à revenir en arrière, après avoir jeté une sorte de perturbation dans les droits de l’inventeur, tels que les avait, établis la loi de 1791 ?
Consultez tous les hommes qui sont placés à la tête de l'Industrie, les plus considérables, les plus intéressés au maintien de Tordre, les défenseurs les plus ardents même de la société moderne; tous, sans exception, vous répondront que la loi de 1844
est complètement, par son texte, en désaccord avec l’esprit de réforme qui Ta dictée.
Tous, sans aucune exception, affirment dans les occasions les plus solennelles, comme dans les communications les plus discrètes, que la législation qui régit actuellement les droits du génie est anormale, contradictoire, complètement à refaire.
Nous qui, depuis longtemps, nous sommes dévoués à l’étude des droits impérissables de l’inventeur, sommes heureux d’avoir trouvé une tribune pour les défendre et pour les faire triompher.
III.
Le palais de cristal, ce journal, créé à l’occasion d’un fait immense, dépositaire des produits de l’Exposition de 1851, historiographe-artiste de l’art industriel, comprend la haute mission que l’avenir lui réserve, et veut devenir le centre de l’industrie moderne, l’organe puissant de ses droits, le conseil impartial de ses devoirs.
Au début de notre tâche qui est de nature à soutenir notre dévouement, nous remercions les fondateurs intelligents et progressifs de ce beau recueil : Us mettent en nos mains une arme féconde qui nous permettra de défendre les droits de l’Inventeur.
Exposons, dans ce premier article, à la suite des préliminaires que Ton vient de lire et qui constatent la situation actuelle des esprits, le point où en sont arrivés les progrès et les lois industriels, exposons sommairement les principes qui nous dirigeront dans la mission immense que nous entreprenons.
Précisément parce que nous avons pour but de défendre les droits de l’inventeur et de l’artiste industriel, nous faisons appel à tous les hommes qui, dans l’industrie, dans les sciences et dans les arts, poursuivent courageusement le même but, les mêmes conquêtes.
On peut chiffrer approximativement à quinze mille le nombre des inventeurs français.
Groupez autour de ce chiffre les fabricants à qui sont faites les concessions du génie ; ajoutez-y les ateliers de fabrication, les ouvriers qui en font partie, et dites si le monde industriel tout entier, si les travailleurs consciencieux et progressifs, si les artistes dont les œuvres se multiplient sous leurs mains, ne sont pas appelés à venir s’associer à nos efforts, à nous aider de leurs lumières, à nous apporter leur concours.
Un des traits les plus caractéristiques de notre temps, c’est la conscience de ceux qui travaillent dans un but de sécurité publique. Non-seulement, ils ne repoussent pas la lumière, mais encore ils la recherchent avec ardeur ; non-seulement ils ne craignent pas la discussion, mais ils l’appellent de tous leurs vœux.
Ce n’est pas là cette concurrence désastreuse qui tue le progrès en tuant le producteur et en dénaturant l’œuvre; c’est l’émulation sincère vers le bien, le résultat pratique et l’observation attentive et patiente du progrès, la réalisation de toutes les pensées sages et fécondes.
Nous convions à la discussion et à l’étude tous les hommes qui cherchent avec nous la vérité.
IV.
D’abord, pour être conséquent avec nous-même, et pour corroborer notre propre système, il est évident que nous devons respecter ce qui est aujourd’hui, si nous voulons que Ton respecte les droits de ce qui sera demain.
C’est-là un des principes fondamentaux de la
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE.
Il y a dans la loi sainte une formule qui a survécu et qui survivra à tous les bouleversements. Cette formule, qui est celle du progrès, parce qu’elle est l’expression la plus éclatante du droit, est celle-ci :
« Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qui te soit fait. »
Or, c’est surtout en matière industrielle que cette formule est devenue un article de foi.
Les droits acquis doivent donc, avant tout, être sauvegardés.
Maintenant , personne ne peut le contester sérieusement : Ce que le génie enfante pour le bien-être de l’humanité est et doit être aussi respectable que le sol même; et si la propriété territoriale doit être protégée légitimement contre l’usurpation, la propriété intellectuelle ne doit être, à son tour, ni usurpée, ni spoliée.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 99,00 %.
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