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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
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- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE DES MATIÈRES (p.5)
- Table des gravures (p.7)
- Liste des inventeurs (p.9)
- Liste des constructeurs (p.11)
- Plan d'indexation (p.13)
- GÉNÉRALITÉS (p.15)
- TRACTION ANIMALE (p.16)
- TRACTION A MOTEUR HUMAIN (p.33)
- TRACTION MÉCANIQUE (p.46)
- Motocyclettes (p.49)
- Automobiles (p.56)
- Moteurs et accessoires de moteurs (p.59)
- Moteurs (p.61)
- Carburation (p.65)
- Distribution et allumage (p.70)
- Radiateurs (p.73)
- Voitures automobiles (p.74)
- Voitures à vapeur (p.74)
- Voitures à essence (p.82)
- Éléments de voitures (p.91)
- Boîtes de vitesse (p.91)
- Démarreurs et équipement électrique (p.95)
- Freins (p.97)
- Châssis et roues (p.100)
- Suspension et amortisseurs (p.102)
- Éclairage (p.103)
- Accessoires divers (p.105)
- Automobiles électriques (p.108)
- Véhicules divers (p.109)
- Documents divers (p.110)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- TABLE DES GRAVURES (p.7)
- 1. - Coupé huit ressorts par H. Gaudin (p.18)
- 2. - Draisienne (reconstitution) (p.35)
- 3. - Vélocipède Michaux construit par la Cie Parisienne des Vélocipèdes (p.36)
- 4. - Vélocipède Michaux. 1865 (p.36)
- 5. - Vélocipède de Ader. 1867 (p.37)
- 6. - Bicycle Otto Safety. 1879 (p.39)
- 7. - Bicycle Rudge. 1887 (p.40)
- 8. - Bicyclette de Meyer à chaîne (p.40)
- 9. - Bicyclette à changement de vitesses par Magnant. 1894 (p.42)
- 10. - Tricycle à vapeur de Dion-Bouton et Trépardoux. 1885 (p.51)
- 11. - Tricycle à essence de Félix Millet. 1887 (p.52)
- 12. - Motocyclette de Félix Millet. 1893 (p.53)
- 13. - Tricycle à essence de Dion-Bouton. 1895 (p.54)
- 14. - Moteur de Dion. 1899 (p.62)
- 15. - Voiture à vapeur de Cugnot. 1771 (p.75)
- 16. - Voiture à vapeur « l'Obéissante » de Amédée Bollée père. 1873 (p.78)
- 17. - Tricycle de Serpollet. 1888 (p.80)
- 18. - Quadricycle Peugeot. 1893 (p.82)
- 19. - Voiture Panhard et Levassor, type M2E. 1896 (p.84)
- 20. - Voiture Benz. 1898 (p.85)
- 21. - Voiture de Dion-Bouton dite « Vis-à-vis » (p.86)
- 22. - Voiture Renault, conduite intérieure 1900 (p.87)
- 23. - Voiture Ford, modèle T. 1908 (p.88)
- 24. - Voiture automobile à traction par hélice de Marcel Leyat 16.863 (p.90)
- 25. - Châssis de voiture, Hotchkiss, type AK. 1922 (p.101)
- Plan du Musée - Rez-de-chaussée (p.111)
- Dernière image
TRACTION A MOTEUR HUMAIN
DA 3
BICYCLETTES
DA 3-1
Il faut remonter au siècle de Louis XIV pour trouver le premier véhicule à deux roues qui fut un appareil à impulsion pédestre.
Le docteur Elie Richard, né dans File de Ré en 1645, passe pour avoir le premier piloté cet engin bizarre qui fut appelé « Célérifère ». Sa machine composée de deux roues reliées par une simple traverse de bois ne pouvait, vu son poids, rouler que sur terrain plat et n’avait aucun système de direction, ce qui obligeait à mettre pied à terre pour tourner.
Vers 1790, de Sivrac réinventait cet appareil qu’utilisèrent les Incroyables du Directoire; il était alors nommé « Vélocifère ».
C’est seulement au xixe siècle que, grâce à son invention de la direction à pivot, un Badois, le baron Drais, réalisa en 1818 un appareil d’un maniement aisé. La «â– Draisienne », dans laquelle la traverse unissant les roues était généralement remplacée par un siège représentant le corps d’un animal, jouit d’une certaine vogue à l’époque de la Restauration. Elle présentait le grave inconvénient de ne pouvoir circuler qu’en palier ou en pente douce.
Presque aussitôt les Anglais remplacèrent, la draisienne de bois par le hobby horse en fer beaucoup plus léger, et de lignes plus élégantes.
Le célérifère, la draisienne et le hobby horse étaient presque oubliés lorsqu’en 1855 ,un serrurier de Paris, Ernest Michaux, adaptait au moyeu de la roue de devant des pédales permettant de faire avancer l’appareil sans mettre les pieds à terre.
Ce nouveau véhicule, le « Vélocipède », connaissant un certain succès se perfectionna rapidement. Le métal se substitua rapidement au bois, des rayons en fil de fer ou d’acier travaillant à l’extension remplacèrent les rais ordinaires travaillant à la compression.
Sur la jante des roues, des bandages d’étoffe, de cuir et enfin de caout-
— 33 —
3
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 98,33 %.
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DA 3
BICYCLETTES
DA 3-1
Il faut remonter au siècle de Louis XIV pour trouver le premier véhicule à deux roues qui fut un appareil à impulsion pédestre.
Le docteur Elie Richard, né dans File de Ré en 1645, passe pour avoir le premier piloté cet engin bizarre qui fut appelé « Célérifère ». Sa machine composée de deux roues reliées par une simple traverse de bois ne pouvait, vu son poids, rouler que sur terrain plat et n’avait aucun système de direction, ce qui obligeait à mettre pied à terre pour tourner.
Vers 1790, de Sivrac réinventait cet appareil qu’utilisèrent les Incroyables du Directoire; il était alors nommé « Vélocifère ».
C’est seulement au xixe siècle que, grâce à son invention de la direction à pivot, un Badois, le baron Drais, réalisa en 1818 un appareil d’un maniement aisé. La «â– Draisienne », dans laquelle la traverse unissant les roues était généralement remplacée par un siège représentant le corps d’un animal, jouit d’une certaine vogue à l’époque de la Restauration. Elle présentait le grave inconvénient de ne pouvoir circuler qu’en palier ou en pente douce.
Presque aussitôt les Anglais remplacèrent, la draisienne de bois par le hobby horse en fer beaucoup plus léger, et de lignes plus élégantes.
Le célérifère, la draisienne et le hobby horse étaient presque oubliés lorsqu’en 1855 ,un serrurier de Paris, Ernest Michaux, adaptait au moyeu de la roue de devant des pédales permettant de faire avancer l’appareil sans mettre les pieds à terre.
Ce nouveau véhicule, le « Vélocipède », connaissant un certain succès se perfectionna rapidement. Le métal se substitua rapidement au bois, des rayons en fil de fer ou d’acier travaillant à l’extension remplacèrent les rais ordinaires travaillant à la compression.
Sur la jante des roues, des bandages d’étoffe, de cuir et enfin de caout-
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