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- TABLE DES MATIÈRES
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- TEXTE OCÉRISÉ
- LISTE DES VOLUMES
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- PAGE DE TITRE
- [N° 1. [15 avril] 1879] (p.1)
- [N° 2. 15 mai 1879] (p.21)
- Réponse de l'amiral ministre de la marine à M. le comte du Moncel autorisant la collaboration des officiers de l'armée de mer (p.21)
- Les piles thermo-électriques à lumière de M. C. Clamond, Th. du Moncel (p.21)
- Note de M. C. Clamond présentée à l'Académie des sciences (séance du 5 mai 1879) (p.23)
- Nouvelle bougie électrique de M. Jamin (note de M. Jamin, Académie des sciences, séance du 28 avril 1879) (p.24)
- Nouvelles machines à lumière de M. Siemens, Th. du Moncel (p.25)
- Les nouvelles découvertes en téléphonie, Th. du Moncel (p.26)
- Les mouvements moléculaires électriques, Frank Géraldy (p.31)
- La lumière électrique Werdermann devant le Conseil municipal (p.33)
- L'exposition d'appareils d'éclairage électrique à Royal Albert Hall, E. Hospitalier (p.33)
- La lumière électrique aux ardoisières d'Angers, C. Decharme (p.35)
- Les régulateurs de courants, E. Hospitalier (p.36)
- La lampe Fuller. E. G. (p.39)
- Faits divers (p.39)
- [N° 3. 15 juin 1879] (p.41)
- Lettre de M. le ministre de la guerre, à M. le comte du Moncel, autorisant la collaboration des officiers de l'armée (p.41)
- De l'Arc voltaïque et de ses différentes formes, Th. du Moncel (p.41)
- Transport électrique du travail mécanique à distance, Applications au labourage etc. etc., système Chrétien et Félix. Gessé (p.46)
- Expériences nouvelles sur l'origine des sons dans le téléphone, Frank Geraldy (p.51)
- D'électricité en lumière ; desiderata numériques, 2e article, travail disponible. Gessé (p.51)
- L'audiomètre et la balance d'induction de M. Hughes, E. Hospitalier (p.54)
- Lettre de M. Hughes au comte du Moncel (p.57)
- La lumière électrique au Salon, F. G. (p.58)
- Cables sans induction de M. Brooks (p.58)
- Renseignements et Correspondance. Téléphones parlementaires de M. Rodde au Brésil ; Extension des applications téléphoniques ; Pile thermo-électrique Clarmond etc. (p.59)
- Faits divers (p.60)
- [N° 4. 15 juillet 1879] (p.61)
- Résistance et conductibilité électriques, Th. du Moncel (p.61)
- Des moyens de mesurer la lumière électrique, Frank Geraldy (p.64)
- Télégraphe autographique de M. Cowper, Th. du Moncel, E. Hospitalier (p.65)
- Les nouvelles découvertes en téléphonie (2e article), Th. du Moncel (p.68)
- Les essais de la lampe Werdermann en Angleterre, Frank Géraldy (p.72)
- D'électricité en lumière : desiderata numériques, 3e article, connaissance permanente des valeurs numériques de tous les éléments caractéristiques des circulations électriques en service, Gessé (p.73)
- Le sonomètre appliqué à la construction et au réglage des téléphones, E. Hospitalier (p.75)
- Machine magnéto-électrique de M. Demoget, E. Demoget (p.75)
- La Société générale des téléphones (p.78)
- Expériences de lumière électrique à Cleveland (p.79)
- Renseignements et Correspondance (p.79)
- Essais officiels de l'appareil quadruplex d'Edison (p.79)
- Les systèmes Werdermann, Reynier, etc. (p.79)
- Faits divers (p.79)
- [N° 5. 15 août 1879] (p.81)
- Du rôle de la terre dans les transmissions électriques, Th. du Moncel (p.81)
- Moyens de mesurer la force motrice dépensée par les machines à lumière : Dynamomètre de rotation de M. Morin, Ch. Trépied (p.85)
- Sur quelques expériences faites par M. Hughes avec la balance d'induction, Frank Geraldy (p.87)
- Machine dynamo-électrique de M. Burgin, Th. du Moncel (p.89)
- Du rôle de l'électricité dans les défenses sous-marines, Brossard de Corbigny, lieutenant de vaisseau (p.89)
- D'électricité en lumière : desiderata numériques, 4e article : rendements absolu et relatif des machines électriques en travail mécanique proprement dit dans le cas de sources de forces électromotrices déterminées ou indéterminées (p.92)
- Transport du travail mécanique à distance, Gessé (p.92)
- Galvanomètre avec indicateur sans oscillation de M. Schiff, Th. du Moncel (p.94)
- Nouveaux polyscopes de M. Trouvé, Frank Geraldy (p.95)
- Enquête sur l'éclairage électrique, extrait du Times (p.96)
- Causerie électrique, Frank Geraldy (p.97)
- Renseignements et correspondance (p.99)
- Nouveau système d'électro-aimant, M. Chambrier (p.99)
- Perfectionnement dans les téléphones, M. Ch. Bourseul (p.99)
- Nouveau système de téléphone, M. J. Ochorowicz (p.99)
- Faits divers (p.100)
- [N° 6. 15 septembre 1879] (p.101)
- Courants accidentels sur les circuits aériens, Th. du Moncel (p.101)
- Des parafoudres télégraphiques, W.-H. Preece (p.104)
- Expériences de M. R. Coulon sur le condensateur chantant, Frank Geraldy (p.105)
- Dernière disposition de la balance d'induction de M. Hughes, Th. du Moncel (p.107)
- Le téléphone appliqué à la mesure des résistances, E. Hospitalier (p.110)
- Prix de l'éclairage électrique par le procédé Jablochkoff (p.111)
- La lumière électrique Werdermann, Frank Geraldy (p.112)
- De l'emploi des piles hydro-électriques pour l'éclairage domestique, Emile Reynier (p.112)
- Sur le rendement électrique des machines Gramme, E. Hospitalier (p.114)
- Nouvelles expériences démontrant la présence des courants d'Ampère dans les aimants, A. Trève, capitaine de vaisseau (p.117)
- Renseignements et correspondance (p.119)
- Sur la présence de l'arc dans les lampes à incandescence (p.199)
- Le téléphone Gower à Bruxelles (p.120)
- Le téléphone Edison à Paris (p.120)
- Faits divers (p.120)
- [N° 7. 1er octobre 1879] (p.121)
- Avis à nos abonnés (le comité de rédaction) (p.121)
- Des applications de l'électricité à la sécurité des chemins de fer, Th. du Moncel (p.122)
- Système coordonné des mesures électriques de l'association britannique et des unités employées en France, E. Hospitalier (p.126)
- Du rôle de l'électricité dans les défenses sous-marines (2e article), Brossard de Corbigny (p.128)
- D'électricité en lumière, Desirata numérique (5e article), Gessé (p.131)
- Résistance électrique des différents corps (A suivre), Th. du Moncel (p.133)
- Note sur l'inscription électrique de la parole, Boudet de Paris (p.136)
- Résumé des expériences faites en Angleterre sur l'éclairage électrique, d'après M. Shoolbree (p.138)
- Renseignements et correspondance (p.138)
- Le chemin de fer électrique de Berlin (p.138)
- Nouveau téléphone de M. Dolbear (p.138)
- Nouvelle disposition de la bougie de M. Jamin (p.138)
- La lumière Werdermann à Paris (p.138)
- Le syndicat de l'électricité (p.140)
- Faits divers (p.140)
- [N° 8. 15 octobre 1879] (p.141)
- Des applications de l'électricité à la sécurité des chemins de fer (2e article), Th. du Moncel (p.141)
- Expériences de M. R. Coulon sur le condensateur chantant (2e article), Frank Géraldy (p.143)
- Télégraphie électrique : télégraphe imprimeur de M. Phelps, Th. du Moncel (p.148)
- L'éclairage électrique à l'Opéra, Ch. Garnier (p.150)
- Résistance électrique des différents corps (2e article), Th. du Moncel (p.152)
- Recherches nouvelles sur la théorie du microphone (à suivre), Dr Julian Ochorowicz (p.156)
- Causerie électrique, Franck Géraldy (p.158)
- Renseignements et correspondance (p.159)
- Développement de la télégraphie en France (p.159)
- La lumière Werdermann à Paris (p.159)
- Rhéostat à charbon de M. Edison (p.159)
- Lettre de M. Haskins (p.160)
- Faits divers (p.160)
- [N° 9. 1er novembre 1879] (p.161)
- Des actions électriques en jeu dans les machines à lumière, Th. du Moncel (p.161)
- Le Block-System de M. Ceradini, Cabella (p.165)
- L'électricité comme force motrice, Hospitalier (p.167)
- Machine dynamo-électrique d'Edison, Gessé et Scientific American (p.169)
- Machines dynamo-électriques de Weston, de Magneville (p.172)
- Expériences nouvelles de M. Edison sur l'échauffement des métaux dans le vide (p.173)
- Bibliographie, 2e édition de l'ouvrage sur l'éclairage électrique de M. Th. du Moncel, Recherches sur l'électricité de M. Planté, tome II, Frank Géraldy (p.175)
- Revue des travaux récents en électricité, comprenant (p.177)
- 1º Nouveau téléphone d'Edison (p.177)
- 2º Nouvelles expériences sur la théorie du téléphone (p.177)
- 3º Transmissions téléphoniques avec circuit interrompu, Watson (p.178)
- 4ºExpériences sur les retards des vibrations dans les transmissions téléphoniques, L. Thompson (p.178)
- 5º Forces électro-motrices nécessaires pour le passage de l'électricité dans le vide à différentes pressions, Warren de la Rue (p.179)
- 6º Effet du soleil sur les piles (p.179)
- 7º Régulateurs électro-solaires (p.180)
- Faits divers (p.180)
- [N° 10. 15 novembre 1879] (p.181)
- Régulateurs électriques de la pression du gaz, Th. du Moncel (p.181)
- Du rôle de l'électricité dans les défenses sous-marines (3e article), Brossard de Corbigny (p.185)
- Recherches nouvelles sur la théorie du microphone (2e article), Ochorowicz (p.187)
- Du travail maximum disponible dans les piles, M. Hospitalier (p.189)
- Causerie électrique : 1º des charbons à lumière ; 2º le poste central des télégraphes à Paris, F. Géraldy (p.190)
- Résumé des expériences faites en Angleterre sur l'éclairage électrique, d'après M. Shoolbred et le Times (p.193)
- Revue des travaux récents en électricité, comprenant (p.196)
- 1º Microphone de Crossley (p.196)
- 2º Transmetteur microphonique de M. Blake (p.196)
- 3º Le sphygmophone (p.196)
- 4º La pile au chlorure de chaux, de M Niaudet (p.197)
- 5º La pile au bichromate de M. Cloris Baudet (p.197)
- 6º La lampe de M. de Baillehache (p.197)
- 7º Le thermomètre électro-capillaire de M. Debrun (p.197)
- 8º Expériences sur le galvanomètre (p.197)
- 9º Ecriture et dessin électriques (p.197)
- 10º Résistance de l'arc voltaïque (p.198)
- 11º Force électro-motrice de l'arc voltaïque (p.198)
- 12º Effets de l'électricité sur la réfraction des liquides (p.198)
- 13º Feux Saint-Elme dans les Alpes (p.198)
- Allumeur automatique des lampes électriques de M. Reynier (p.198)
- Renseignements et correspondance (p.198)
- Rapport entre les quantités de chaleur dégagée, à lumière égale, par un éclairage électrique et un éclairage au gaz (p.198)
- Lettre de M. Laurbé (p.199)
- Faits divers (p.199)
- [N° 11. 1er décembre 1879] (p.201)
- Télégraphie sous-marine, Th. du Moncel (p.201)
- La lumière Werdermann, Th. du Moncel (p.203)
- Lettre de M. le docteur Cornélius Herz au directeur scientifique du journal la Lumière électrique (p.206)
- La matière radiante, W. Crookes (p.209)
- Causerie électrique : Une visite au poste central des télégraphes, Frank Géraldy (p.213)
- Recherches nouvelles sur la théorie du microphone (3e article), Dr Julian Ochorowicz (p.215)
- Revue des travaux récents en électricité (p.217)
- Régulateur Serrin modifié par M. Saisse (p.217)
- Système de division de lumière électrique (p.218)
- Pantéléphone de M. Ed. Locht-Labye (p.218)
- Force électro-motrice pour les jets d'eau (p.218)
- Mors électrique ; division optique de la lumière (p.218)
- Renseignements et correspondance ; unités anglaises ; à propos du diagomètre de M. Palmieri, Th. du Moncel (p.219)
- Faits divers (p.219)
- [N° 12. 15 décembre 1879] (p.221)
- Télégraphie sous-marine (2e article), Th. du Moncel (p.221)
- Câbles souterrains système Brooks, Telegraphic Journal (p.223)
- Poste téléphonique avec ou sans microphone de M. Ducretet, de Magneville (p.225)
- Causerie électrique : Une visite au poste central des télégraphes (3e article), F. Géraldy (p.227)
- Des réactions magnétiques, Th. du Moncel (p.228)
- Organisation du service téléphonique aux Etats-Unis d'Amérique (p.232)
- Revue des travaux récents en électricité (p.233)
- Etudes sur les piles employées dans les services télégraphiques (p.233)
- Pile de M. Howell (p.235)
- Expériences faites au poste télégraphique de Nantes (p.235)
- Température de l'arc voltaïque et des charbons (p.235)
- Nouvelle méthode d'excitation d'une bobine d'induction (p.235)
- Lampes électriques de MM. Spakowski et Lantin (p.236)
- Machine dynamo-électrique de MM. Elphinstone et Vincent (p.236)
- Lampe de M. Mori-Griffin (p.236)
- Déviator de M. Siemens (p.237)
- Magnétisme spécifique du fer (p.237)
- Enregistreurs électriques des niveaux d'eau (p.237)
- Renseignements et Correspondance (p.237)
- Lettre de M. F. Carré. Lettre de M. de la Tour du Breuil (p.238)
- Faits divers : La lumière Werdermann à l'Opéra. Les applications du système de câbles souterrains Brooks, etc., etc. (p.239)
- [Table des matières] (p.241)
- Dernière image
200
LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE
Ces jours-ci ont eu lieu, dans la rade de Portsmouth à bord du yacht Osborne, des expériences de télégraphie optique. On s’est servi de l’hèlio-graphe construit par M. Mance d’après le système imaginé par Leverrier, pendant la guerre franco-allemande/ Cet appareil semble appelé à rendre de grands services pour l’envoi de messages à grandes distances. Pendant la guerre des zoulous, il a été employé avec succès, et après la chute d’Ulundis un véritable réseau de télégraphie optique a été établi dans différentes stations.
Les journaux américains rapportent que des agents de M. Edison viennent de passer plusieurs semaiues à parcourir, la partie nord-ouest de la Caroline en quête de platine pouvant être employé pour la lumière électrique. Ils ont visité vingt-neuf localités près desquelles le métal était supposé exister et n’ont obtenu aucun résultat.
/WW\AAA
En France, c’est le projecteur Mangin qui a été adopté pour les opérations militaires, et il ressemble un peu,comme dispositif, à celui de MM. Siemens. 11 est monté sur un chariot, bas et léger, qui permet de le porter facilement sur le point où sa présence est nécessaire. Cet appareil, décrit en détails dans le Mémorial de VofJicUr du génie, se compose essentiellement d'ur. miroir de verre concave-convcxe, à surfaces spliéribues de rayons différents. La face convexe est recouverte d’argent et réfléchissante. Ce miroir, qui a om,90 de diamètre, jouit de la propriété de ne pas avoir d’aberration de sphéricité, malgré la presque égalité de son diamètre et de sa distance focale.
Entre le miroir et le foyer, est interposée une lentille concave-convexe, dont la concavité est tournée vers le foyer lumineux. Son rôle est de recueillir, au profit du miroir, une plus grande quantité de rayons de la source lumineuse et d’augmenter ainsi l’amplitude du champ éclairé.
Le faisceau qui sort de cet appareil, quand la lampe est au‘foyer de la lentille, est parfaitement limité par une circonférence presque sans pénombre, et n'a de divergence que celle due à la dimension de la source lumineuse, c’est à-dire 2° 1/2 environ. La lumière est uniformément répartie sur toute sa surface.
Cet appareil possède encore la propriété de pouvoir, par le simple déplacement du foyer, lequel s’effectue par une vis ordinaire, d’éclairer à volonté un espace considérable ou de concentrer toute son intensité sur un même point; cette propriété le rend éminemment propre à un certain nombre d’opérations militaires.
Dernièrement des expériences ont eu lieu au mont Valérien, et on est parvenu à rendre visible, à 3400 mètres, le clocher de Saint-Cloud avec le plus petit des types adoptés. Avec le plus grand, 011 a éclairé les tours du Trocadéro, dont la distance est d’environ 78oo mètres, et les moindres détails étaient visibles. Le champ éclairé à 3300 mètres de distance avait une largeur de 300 mètres, sur laquelle on pouvait compter les fantassins envoyés à dessein dans la zone éclairée.
D’autres expériences ont encore été faites avec ces appareils à Toulon et à Cherbourg, et ont permis de constater un fait assez inattendu, c’est qu’en projetant un faisceau concentré de lumière sur un navire, on l’empêche de gouverner et d’entrer facilement dans un port. C’est un nouveau moyen de défense.
AAAAAAAA/
Les expériences qui ont eu lieu au Capitole de Washington et dans la rotonde avec la lumière électrique ont été satisfaisantes. Le dôme du palais et les jardins seront probablement éclairés par ce nouveau système pendant toute la session prochaine. L’électricien du Capitole espère aussi pouvoir éclairer toute l’avenue de Pensylvanie par l’électricité et pouvoir subdiviser la lumière électrique destinée à l’usage des Chambres législatives.
vwwwvt
Le JVetü- York army and Navy Journal rapporte que des essais très-satisfaisants ont eu lieu récemment aux États-Unis avec une torpille agressive d’un dessin nouveau et particulier inventé tout dernièrement par le capitaine Ericsson. La torpille avec laquelle ont été faites ces expériences a 19 pieds de long et 15 pouces de diamètre dans sa partie la plus grande; mais elle est pointue aux deux bouts et porte une charge de 250 livres de substance explosive dans sa tète. La queue est pourvue d’une armature en fer fondu, afin d’équilibrer le poids de la charge dans la tête, et la torpille entière pèse 1281 livres. Le trait caractéristique de ce nouvel engin est qu’au lieu d’être mû au-dessus de la surface de l’eau par un mécanisme placé en dedans de la torpille elle-même et actionné par de l’air comprimé, la torpille du capitaine Ericsson est lancée par un canon dont elle remplit exactement la gueule, :’est un piston en fer fondu qui est employé pour lui transmettre l’im-ptiision initiale due à l’explosion des gaz de la poudre. Le bout en queue de la torpille est d’ailleurs émoussé de manière à lui permettre de résister à l’effet écrasant delà grande pression qu’on lui fait supporter. Des expériences ont montré que l’axe de la torpille change graduellement d’inclinaison pendant la course de celle-ci à travers l’air, et 11e correspond exactement à la courbure de la trajectoire que près de la fin de sa course; par conséquent, la torpille entrant dans l’eau près d’un vaisseau ennemi, s’avancera suivant une
ligne droite inclinée jusqu’à ce que sa tète frappe la partie inférieure de la coque du navire.
aaaaaaa*
On lit dans le Times du 5 novembre, la description suivante d’un nouveau système de signaux de nuit pour les navites à vapeur et même à voiles.
Lorsqu’un fort rayon de lumière est dirigé sur un jet de vapeur qui s’échappe dans l’obscurité, la vapeur s’éclaire brillamment, et la lumière ainsi transmise est visible à de grandes distances. On a fréquemment un exemple de ce fait lorsqu’on regarde la vapeur qui sort de la machine d’une locomotive pendant la nuit* et sur laquelle se dirigent quelqtiefois les rayons de lumière provenant de la fournaise, lorsque le machiniste ouvre la porte des chaudières. Ayant étudié ce fait, M. Cari Otto Ramstedt, ancien offkier de la marine russe, a imaginé un ingénieux système de signaux de nuit à bord des navires. Ce système a été essayé récemment par le Trinity Board, L’appareil consiste en une chambre dans laquelle l’inventeur brûle du strontium ou autres substances, de’ manière à produire des flammes différemment colorées. Au fond de cette ehambre est placé un réflecteur qui permet de lancer la lumière sur la vapeur soit d’une manière fixe, soit par éclairs à volonté. La vapeur devient ainsi une masse lumineuse qui varie de couleur suivant le genre de substances employées dans la combustion. Dans la pratique, la lumière est projetée sur la vapeur même qui s’échappe de la cheminée d’un steamer, et les signaux optiques sont transmis suivant les codes des signaux connus, par exemple par des combinaisons de projections lumineuses d’une durée plus ou moins longue.
On obtient ce résultat en fermant l’ouverture de l’appareil à lumière avec un couvercle articulé sur des gonds', qui est manipulé par celui qui envoie des signaux selon les dispositions prises. M. Ramstedt a d’abord soumis son invention au professeur Tyndall, qui, en en ayant été très-frappé, l’a présenté aux Trinity Brethren. Ceux-ci se sont alors occupés de la faire mettre à l’essai à bord dedeur yacht la Galatée, et, à cet effet, ils nommèrent une commission composée de MM. le capitaine Ladd, un des Elder Brethren, J.-N. Douglas, l’iugénieur en chef de la Compagnie, et Edwards, secrétaire de l’amiral, qui furent priés d’adresser un rapport à la corporation sur les mérites de l’invention. Les résultats des expériences qui viennent d’avoir lieu ont démontré que l’invention est très-elftcace et applicable à l’objet qu’on avait en vue, et il ne semble pas douteux qu’elle ne soit avantageuse comme moyen d’envoyer des signaux en mer.
Les avantages de cette invention 11e sont pas limités aux steamers, car elle, est également applicable aux bâtiments à voiles dans lesquels la lumière pourrait être réfléchie sur les voiles. Son emploi tendrait donc à réduire le nombre des accidents qui arrivent constamment par suite de collissions dans les détroits ou les fleuves où la navigation est considérable.
Adresser à. LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE, Agence,'place Vendôme, 22, Paris,toutes.propositions relatives à l’éclairage électrique public et privé par les divers systèmes :
Pour villes, maisons, navires à vapeur et à voiles, trains de chemins de fer, salles de bal et de réunion, restaurants, cafés, magasins, appartements, usines, ateliers, travaux publics et agricoles. Accompagner les demandes de plans cotés avec légendes explicatives, ou d’indications précises des longueur, largeur, hauteur s’il y a lieu,' des espaces ou locaux à éclairer, nature des plafonds : vitrés 011 non.
Nombre, espèce, force, groupement et place des becs de gaz ou des lumières employées. Service auquel est destiné l’éclairage.
Espèce et valeur de la force motrice disponible s’il y a lieu. Indiquer s’il existe une canalisation de gaz. Position des emplacements propres à'installer la force motrice et les générateurs électriques.
Indiquer si l’on ne peut ou si l’on ne veut employer aucun moteur.
Le Gerant : A..Glénard.
Taris. — Tyi). Tolmui’ et Cio 43 rue du Four-Saiut-ücrwair\
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LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE
Ces jours-ci ont eu lieu, dans la rade de Portsmouth à bord du yacht Osborne, des expériences de télégraphie optique. On s’est servi de l’hèlio-graphe construit par M. Mance d’après le système imaginé par Leverrier, pendant la guerre franco-allemande/ Cet appareil semble appelé à rendre de grands services pour l’envoi de messages à grandes distances. Pendant la guerre des zoulous, il a été employé avec succès, et après la chute d’Ulundis un véritable réseau de télégraphie optique a été établi dans différentes stations.
Les journaux américains rapportent que des agents de M. Edison viennent de passer plusieurs semaiues à parcourir, la partie nord-ouest de la Caroline en quête de platine pouvant être employé pour la lumière électrique. Ils ont visité vingt-neuf localités près desquelles le métal était supposé exister et n’ont obtenu aucun résultat.
/WW\AAA
En France, c’est le projecteur Mangin qui a été adopté pour les opérations militaires, et il ressemble un peu,comme dispositif, à celui de MM. Siemens. 11 est monté sur un chariot, bas et léger, qui permet de le porter facilement sur le point où sa présence est nécessaire. Cet appareil, décrit en détails dans le Mémorial de VofJicUr du génie, se compose essentiellement d'ur. miroir de verre concave-convcxe, à surfaces spliéribues de rayons différents. La face convexe est recouverte d’argent et réfléchissante. Ce miroir, qui a om,90 de diamètre, jouit de la propriété de ne pas avoir d’aberration de sphéricité, malgré la presque égalité de son diamètre et de sa distance focale.
Entre le miroir et le foyer, est interposée une lentille concave-convexe, dont la concavité est tournée vers le foyer lumineux. Son rôle est de recueillir, au profit du miroir, une plus grande quantité de rayons de la source lumineuse et d’augmenter ainsi l’amplitude du champ éclairé.
Le faisceau qui sort de cet appareil, quand la lampe est au‘foyer de la lentille, est parfaitement limité par une circonférence presque sans pénombre, et n'a de divergence que celle due à la dimension de la source lumineuse, c’est à-dire 2° 1/2 environ. La lumière est uniformément répartie sur toute sa surface.
Cet appareil possède encore la propriété de pouvoir, par le simple déplacement du foyer, lequel s’effectue par une vis ordinaire, d’éclairer à volonté un espace considérable ou de concentrer toute son intensité sur un même point; cette propriété le rend éminemment propre à un certain nombre d’opérations militaires.
Dernièrement des expériences ont eu lieu au mont Valérien, et on est parvenu à rendre visible, à 3400 mètres, le clocher de Saint-Cloud avec le plus petit des types adoptés. Avec le plus grand, 011 a éclairé les tours du Trocadéro, dont la distance est d’environ 78oo mètres, et les moindres détails étaient visibles. Le champ éclairé à 3300 mètres de distance avait une largeur de 300 mètres, sur laquelle on pouvait compter les fantassins envoyés à dessein dans la zone éclairée.
D’autres expériences ont encore été faites avec ces appareils à Toulon et à Cherbourg, et ont permis de constater un fait assez inattendu, c’est qu’en projetant un faisceau concentré de lumière sur un navire, on l’empêche de gouverner et d’entrer facilement dans un port. C’est un nouveau moyen de défense.
AAAAAAAA/
Les expériences qui ont eu lieu au Capitole de Washington et dans la rotonde avec la lumière électrique ont été satisfaisantes. Le dôme du palais et les jardins seront probablement éclairés par ce nouveau système pendant toute la session prochaine. L’électricien du Capitole espère aussi pouvoir éclairer toute l’avenue de Pensylvanie par l’électricité et pouvoir subdiviser la lumière électrique destinée à l’usage des Chambres législatives.
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Le JVetü- York army and Navy Journal rapporte que des essais très-satisfaisants ont eu lieu récemment aux États-Unis avec une torpille agressive d’un dessin nouveau et particulier inventé tout dernièrement par le capitaine Ericsson. La torpille avec laquelle ont été faites ces expériences a 19 pieds de long et 15 pouces de diamètre dans sa partie la plus grande; mais elle est pointue aux deux bouts et porte une charge de 250 livres de substance explosive dans sa tète. La queue est pourvue d’une armature en fer fondu, afin d’équilibrer le poids de la charge dans la tête, et la torpille entière pèse 1281 livres. Le trait caractéristique de ce nouvel engin est qu’au lieu d’être mû au-dessus de la surface de l’eau par un mécanisme placé en dedans de la torpille elle-même et actionné par de l’air comprimé, la torpille du capitaine Ericsson est lancée par un canon dont elle remplit exactement la gueule, :’est un piston en fer fondu qui est employé pour lui transmettre l’im-ptiision initiale due à l’explosion des gaz de la poudre. Le bout en queue de la torpille est d’ailleurs émoussé de manière à lui permettre de résister à l’effet écrasant delà grande pression qu’on lui fait supporter. Des expériences ont montré que l’axe de la torpille change graduellement d’inclinaison pendant la course de celle-ci à travers l’air, et 11e correspond exactement à la courbure de la trajectoire que près de la fin de sa course; par conséquent, la torpille entrant dans l’eau près d’un vaisseau ennemi, s’avancera suivant une
ligne droite inclinée jusqu’à ce que sa tète frappe la partie inférieure de la coque du navire.
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On lit dans le Times du 5 novembre, la description suivante d’un nouveau système de signaux de nuit pour les navites à vapeur et même à voiles.
Lorsqu’un fort rayon de lumière est dirigé sur un jet de vapeur qui s’échappe dans l’obscurité, la vapeur s’éclaire brillamment, et la lumière ainsi transmise est visible à de grandes distances. On a fréquemment un exemple de ce fait lorsqu’on regarde la vapeur qui sort de la machine d’une locomotive pendant la nuit* et sur laquelle se dirigent quelqtiefois les rayons de lumière provenant de la fournaise, lorsque le machiniste ouvre la porte des chaudières. Ayant étudié ce fait, M. Cari Otto Ramstedt, ancien offkier de la marine russe, a imaginé un ingénieux système de signaux de nuit à bord des navires. Ce système a été essayé récemment par le Trinity Board, L’appareil consiste en une chambre dans laquelle l’inventeur brûle du strontium ou autres substances, de’ manière à produire des flammes différemment colorées. Au fond de cette ehambre est placé un réflecteur qui permet de lancer la lumière sur la vapeur soit d’une manière fixe, soit par éclairs à volonté. La vapeur devient ainsi une masse lumineuse qui varie de couleur suivant le genre de substances employées dans la combustion. Dans la pratique, la lumière est projetée sur la vapeur même qui s’échappe de la cheminée d’un steamer, et les signaux optiques sont transmis suivant les codes des signaux connus, par exemple par des combinaisons de projections lumineuses d’une durée plus ou moins longue.
On obtient ce résultat en fermant l’ouverture de l’appareil à lumière avec un couvercle articulé sur des gonds', qui est manipulé par celui qui envoie des signaux selon les dispositions prises. M. Ramstedt a d’abord soumis son invention au professeur Tyndall, qui, en en ayant été très-frappé, l’a présenté aux Trinity Brethren. Ceux-ci se sont alors occupés de la faire mettre à l’essai à bord dedeur yacht la Galatée, et, à cet effet, ils nommèrent une commission composée de MM. le capitaine Ladd, un des Elder Brethren, J.-N. Douglas, l’iugénieur en chef de la Compagnie, et Edwards, secrétaire de l’amiral, qui furent priés d’adresser un rapport à la corporation sur les mérites de l’invention. Les résultats des expériences qui viennent d’avoir lieu ont démontré que l’invention est très-elftcace et applicable à l’objet qu’on avait en vue, et il ne semble pas douteux qu’elle ne soit avantageuse comme moyen d’envoyer des signaux en mer.
Les avantages de cette invention 11e sont pas limités aux steamers, car elle, est également applicable aux bâtiments à voiles dans lesquels la lumière pourrait être réfléchie sur les voiles. Son emploi tendrait donc à réduire le nombre des accidents qui arrivent constamment par suite de collissions dans les détroits ou les fleuves où la navigation est considérable.
Adresser à. LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE, Agence,'place Vendôme, 22, Paris,toutes.propositions relatives à l’éclairage électrique public et privé par les divers systèmes :
Pour villes, maisons, navires à vapeur et à voiles, trains de chemins de fer, salles de bal et de réunion, restaurants, cafés, magasins, appartements, usines, ateliers, travaux publics et agricoles. Accompagner les demandes de plans cotés avec légendes explicatives, ou d’indications précises des longueur, largeur, hauteur s’il y a lieu,' des espaces ou locaux à éclairer, nature des plafonds : vitrés 011 non.
Nombre, espèce, force, groupement et place des becs de gaz ou des lumières employées. Service auquel est destiné l’éclairage.
Espèce et valeur de la force motrice disponible s’il y a lieu. Indiquer s’il existe une canalisation de gaz. Position des emplacements propres à'installer la force motrice et les générateurs électriques.
Indiquer si l’on ne peut ou si l’on ne veut employer aucun moteur.
Le Gerant : A..Glénard.
Taris. — Tyi). Tolmui’ et Cio 43 rue du Four-Saiut-ücrwair\
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