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- TABLE DES MATIÈRES
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- TEXTE OCÉRISÉ
- LISTE DES VOLUMES
- Première image
- PAGE DE TITRE
- [N° 1. 6 janvier 1883] (p.1)
- Des progrès de la science électrique en 1882 ; Th. du Moncel (p.1)
- Sur le transport de la force ; Marcel Deprez (p.5)
- Sur les unités mécaniques et électriques ; E. Mercadier (p.6)
- Les freins électriques ; L. Regray (p.9)
- Installations nouvelles du poste central des télégraphes à Paris ; Frank Geraldy (p.14)
- La lumière électrique dans l'acropole d'Athènes ; C.-C. Soulages (p.20)
- Sur le mélange des couleurs ; J. Moutier (p.22)
- Notes sur la construction et l'établissement des turbines ; Gustave Richard (p.25)
- Sur le mode de fonctionnement des machines dynamo-électriques ; Aug. Guerout (p.28)
- Revue des travaux récents en électricité : Dépôts électro-chimiques et couleurs variées produits sur les métaux précieux pour la bijouterie, par M. Fr. Weil (p.30)
- Avertisseur électrique contre les voleurs de M. H. Kerner (p.30)
- Faits divers (p.32)
- [N° 2. 13 janvier 1883] (p.33)
- Des progrès de la science électrique en 1882 (2e article) ; Th. du Moncel (p.33)
- Sur les mesures électriques industrielles ; Marcel Deprez (p.37)
- Notes sur la construction et l'établissement des turbines (2e article) ; Gustave Richard (p.38)
- Sur les unités mécaniques et électriques (2e article) ; E. Mercadier (p.44)
- Note sur les divers systèmes d'unités électriques ; Vaschy (p.46)
- La lumière électrique sur les yachts de plaisance ; C.-C. Soulages (p.50)
- L'étalon de résistance au mercure ; Aug. Guerout (p.54)
- Revue des travaux récents en électricité : Méthode électro-dynamique pour la détermination de l'ohm ; mesure expérimentale de la constante d'une bobine longue, par M. G. Lippmann (p.57)
- La première machine de Soren Hjorth (p.58)
- Correspondance : Lettre de M. Montamat (p.62)
- Faits divers (p.63)
- [N° 3. 20 janvier 1883] (p.65)
- La télégraphie en Chine ; Th. du Moncel (p.65)
- Réponse à une note de M. Maurice Lévy ; Marcel Deprez (p.68)
- Sur les unités mécaniques et électriques (3e article) ; E. Mercadier (p.70)
- Etude expérimentale sur le microphone ; Chabirant (p.72)
- Notes sur la construction et l'établissement des turbines (3e article) ; Gustave Richard (p.74)
- Appareil de contrôle pour mesurer la vitesse du train ; H. Waldorp (p.84)
- Revue des travaux récents en électricité : L'éclairage de la gare de Strasbourg (p.90)
- Conclusions des expériences hydro-dynamiques de M. Decharme (p.90)
- Application de l'électrolyse à la préparation du chlore et de la soude (p.91)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.92)
- Correspondance : Lettre de M. Formby (p.94)
- Faits divers (p.95)
- [N° 4. 27 janvier 1883] (p.97)
- Caractères curieux des courants induits résultant des mouvements réciproques de deux corps magnétiques parallèlement à leur axe ; Th. du Moncel (p.97)
- Recherches expérimentales sur les machines dynamo-électriques ; Marcel Deprez (p.101)
- Notes sur la construction et l'établissement des turbines (4e article) ; G. Richard (p.102)
- Indicateur automatique du passage des trains de chemins de fer ; Frank Geraldy (p.109)
- Sites pittoresques éclairés à la lumière électrique ; C.-C. Soulages (p.112)
- Sur les unités mécaniques et électriques (4e article) ; E. Mercadier (p.114)
- Note sur les divers systèmes d'unités électriques (2e article) ; Vaschy (p.116)
- Sur la force motrice nécessaire pour l'éclairage électrique ; Aug. Guerout (p.118)
- Etude expérimentale sur le microphone (suite) ; Chabirand (p.121)
- Revue des travaux récents en électricité : La chimie des accumulateurs (p.122)
- La lampe Bréguet (p.122)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.124)
- Correspondance : lettre de M. Gravier et réponse de M. Guerout (p.127)
- Faits divers (p.128)
- [N° 5. 3 février 1883] (p.129)
- Transport de la force par une ligne télégraphique de 60 kilomètres de longueur entre Miesbach et Munich ; Th. du Moncel (p.129)
- Sur une nouvelle analogie entre les phénomènes électriques et les effets produits par des actions mécaniques ; Gaston Planté (p.133)
- Les freins électriques (2e article) ; L. Regray (p.134)
- Notes sur la construction et l'établissement des turbines (5e article) ; G. Richard (p.139)
- Sur les forces naturelles ; Marcel Deprez (p.145)
- Eclairage électrique de la gare Saint-Lazare, C.-C. Soulages (p.146)
- Sur les paratonnerres ; M. Melsens (p.148)
- Sur le rendement relatif des lampes à incandescence ; Van der Ven (p.153)
- L'Exposition Internationale de Vienne ; Aug. Guerout (p.156)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camilie Grollet (p.157)
- Faits divers (p.160)
- [N° 6. 10 février 1883] (p.161)
- Les expériences de Marcel Deprez au chemin de fer du Nord ; Cornelius Herz (p.161)
- Des systèmes proposés pour empêcher les effets nuisibles des actions inductrices ; Th. du Moncel (p.164)
- Les mines de cuivre de Rio Tinto éclairées à la lumière électrique ; O. Kern (p.168)
- Notes sur la construction et l'établissement des turbines (6e article) ; G. Richard (p.170)
- Une nouvelle expérience sur l'électrolyse ; prof. E. Semmola (p.174)
- La lumière électrique au Prado : C.-C. Soulages (p.176)
- Sonnerie d'essai galvanométrique ; Eug. Sartiaux (p.178)
- Les installations électriques à l'Opéra de Francfort ; Aug. Guerout (p.179)
- Sur les unités mécaniques et électriques ; Vaschy (p.182)
- Sur le rendement relatif des lampes à incandescence (2e article) ; Dr E. Van der Ven (p.183)
- Revue des travaux récents en électricité : Théorie du magnétisme basée sur les recherches du prof. Hughes (p.187)
- Méthodes pour la détermination de l'ohm, par M. Brillouin (p.187)
- Caractéristique de la machine Pacinotti-Meritens (p.188)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.189)
- Faits divers (p.192)
- [N° 7. 17 février 1883] (p.193)
- Des effets produits par les systèmes magnétiques fermés et les systèmes magnétiques ouverts ; Th. du Moncel (p.193)
- Expériences du chemin de fer du Nord ; Marcel Deprez (p.198)
- Les installations électriques de l'Opéra de Francfort (2e article) ; Aug. Guerout (p.199)
- Notes sur la construction et l'établissement des turbines (7e article) ; G. Richard (p.204)
- La lumière électrique à l'Eden-Théâtre de Bruxelles ; C.-C. Soulages (p.212)
- La lampe Bardon ; A.-H. Noaillon (p.214)
- Détermination analytique de la meilleure disposition à donner aux éléments d'un transmetteur microphonique ; Rob. Dubois (p.215)
- Sonnerie électrique ronde, de M. de Redon ; O. Kern (p.216)
- Revue des travaux récents en électricité : Appareil pour le groupement des éléments de pile, par M. Alex. Poussin (p.217)
- Sur les changements de dimension qu'éprouvent les métaux magnétiques sous l'influence de l'aimantation, par M. Barrett (p.218)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.220)
- Correspondance : Lettre de M. V. Lanng (p.223)
- Faits divers (p.223)
- [N° 8. 24 février 1883] (p.225)
- Lois des attractions des solénoïdes ; Th. du Moncel (p.225)
- Expériences du chemin de fer du Nord ; Marcel Deprez (p.227)
- L'électricité en métallurgie ; Aug. Guerout (p.229)
- Notes sur la construction et l'établissement des turbines (8e article) ; G. Richard (p.232)
- Sur l'action du fer comme écran magnétique ; Frank Geraldy (p.241)
- L'électricité appliquée aux ballons ; C.-C. Soulages (p.244)
- Interrupteurs automatiques pour la charge des piles secondaires ; A.-H. Noaillon (p.246)
- Bibliographie ; Aug. Guerout (p.247)
- Revue des travaux récents en électricité : Méthode générale pour renforcer les courants téléphoniques, par M. J. Moser (p.248)
- La sensibilité des instruments de mesure, par M. Picou (p.249)
- Le photomètre portatif de M. Sabine (p.250)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.251)
- Faits divers (p.254)
- [N° 9. 3 mars 1883] (p.257)
- L'historique de la télégraphie électrique ; Aug. Guerout (p.257)
- La téléphonie au Japon ; Th. du Moncel (p.264)
- Les freins électriques (3e article) ; L. Regray (p.267)
- Transport électrique de la force : Expériences du chemin de fer du Nord (p.271)
- Compte rendu sténographique de la séance de l'Académie des Sciences du 19 février 1883 (p.272)
- Résultats des expériences faites dans les ateliers du chemin de fer du Nord sur le transport électrique du travail à grande distance de M. Marcel Deprez, notes de M. Tresca ; Cornelius Herz (p.276)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.284)
- Faits divers (p.287)
- [N° 10. 10 mars 1883] (p.289)
- Transport de la force : Expériences du chemin de fer du Nord ; Cornelius Herz (p.289)
- Recherches sur les effets microphoniques ; Th. du Moncel (p.290)
- L'historique de la télégraphie électrique (2e article) ; Aug. Guerout (p.294)
- Description de quelques dynamomètres nouveaux ; G. Richard (p.297)
- La lumière électrique dans les jardins d'hiver ; C.-C. Soulages (p.302)
- Applications de l'électricité à la manoeuvre des signaux sur les chemins de fer ; M. Cossmann (p.304)
- Revue des travaux récents en électricité : Machine Compound à simple effet, construite par M. E.-D. Farcot pour l'actionnement des machines dynamo-électriques (p.308)
- Sur la corrosion du cuivre dans les piles Daniell (p.310)
- Conférence de M. Preece sur la télégraphie (p.311)
- Aimantation du fer et de l'acier par la rupture (p.313)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.314)
- Faits divers (p.318)
- [N° 11. 17 mars 1883] (p.321)
- Transport de la force : les expériences du chemin de fer du Nord ; Cornelius Herz (p.321)
- Les effets microphoniques (2e article) ; Th. du Moncel (p.321)
- Effets de la température sur la force électro-motrice et la résistance des piles ; William H. Preece (p.325)
- L'historique de la télégraphie (3e article) ; Aug. Guerout (p.332)
- Application de l'électricité aux chemins de fer (2e article) ; M. Cossmann (p.339)
- Les derniers perfectionnements de la lampe-soleil (p.341)
- Revue des travaux récents en électricité (p.344)
- Résistance électrique des fils de cuivre (p.344)
- Echauffement des solides et des liquides non conducteurs par la polarisation (p.344)
- Influence de la pression sur la conductibilité du mercure (p.345)
- Disposition pour postes téléphoniques, par M. Giltay (p.345)
- A propos de la lampe Bardon (p.346)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.347)
- Correspondance (p.350)
- Faits divers (p.351)
- [N° 12. 24 mars 1883] (p.353)
- Les deux flux de l'étincelle d'induction ; Th. du Moncel (p.353)
- Équations nouvelles relatives au transport de la force ; Marcel Deprez (p.357)
- L'historique de la télégraphie (4e article) ; Aug. Guerout (p.358)
- Le transport électrique de la force : Mémoire de M. O. Froelich (p.365)
- Revue des travaux récents en électricité : Le mesureur de courant du Dr Hopkinson (p.376)
- Opinion de la Cour suprême des patentes des États-Unis sur le procès des Compagnies Bell et Dolbear (p.376)
- Sur la théorie de l'électrolyse, par M. Slouguinoff (p.379)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.381)
- Faits divers (p.384)
- [N° 13. 31 mars 1883] (p.385)
- Les deux flux de l'étincelle d'induction (2e article) ; Th. du Moncel (p.385)
- Les freins électriques (4e article) ; L. Regray (p.389)
- L'historique de la télégraphie électrique (5e article) ; Aug. Guerout (p.398)
- Applications de l'électricité à la manoeuvre des signaux sur les chemins de fer (3e article) ; M. Cossmann (p.404)
- Bibliographie : L'électricité comme force motrice, par le comte Th. du Moncel et M. Frank Geraldy ; E. Mercadier (p.409)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.411)
- Correspondance : Lettre de M. Marcillac (p.414)
- Faits divers (p.415)
- [N° 14. 7 avril 1883] (p.417)
- Les deux flux de l'étincelle d'induction (3e article) ; Th. du Moncel (p.417)
- Lampe électrique de MM. Tihon et Rézard ; De Magneville (p.422)
- L'historique de la télégraphie (6e article). Aug. Guerout (p.423)
- Applications de l'électricité à la manoeuvre des signaux sur les chemins de fer (4e article) ; M. Cossmann (p.429)
- Étude sur le microphone et le téléphone ; A. Dejongh (p.435)
- Note sur l'indicateur automatique du passage des trains de M. Ducousso ; Eug. Sartiaux (p.438)
- Revue des travaux récents en électricité : Lampe électrique de M. Solignac (p.441)
- Influence de la trempe sur la résistance électrique du verre, par M. Foussereau (p.441)
- Sur la théorie des machines électro-magnétiques, par M. Joubert (p.442)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.443)
- Faits divers (p.446)
- [N° 15. 14 avril 1883] (p.449)
- Transport électrique de la force à grande distance ; Cornelius Herz (p.449)
- Rapport sur les machines électro-dynamiques appliquées à la transmission du travail mécanique de M. Marcel Deprez. (Commissaires : MM. Bertrand, Tresca, de Lesseps, de Freycinet ; Cornu, rapporteur (p.450)
- Régulateurs de vitesse pour les instruments électriques de précision ; Th. du Moncel (p.460)
- Études sur les éléments de la théorie électrique (3e article) ; E. Mercadier (p.464)
- L'Éden-Théâtre de Paris ; C.-C. Soulages (p.466)
- L'historique de la télégraphie électrique (7e article) ; Aug. Guerout (p.469)
- Nouvelles expériences de M. Bjerknes ; de Nerville (p.479)
- Sur l'éclairage électrique dans les théâtres ; Frank Geraldy (p.484)
- Revue des travaux récents en électricité : Le téléphone de M. Pollard (p.489)
- Éclairage électrique de la gare des marchandises de Nine Elms au London and South Western Railway (p.490)
- Accumulateur électrique à gaz à haute pression, de M. F. J. Smith (p.490)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.491)
- Correspondance : Lettres de MM. A. Ledieu et L. Rau (p.494)
- Faits divers (p.495)
- [N° 16. 24 avril 1883] (p.497)
- Régulateurs de vitesse pour les instruments électriques de précision (2e article) ; Th. du Moncel (p.497)
- Etudes sur les éléments de la théorie électrique (4e article) ; E. Mercadier (p.501)
- Application de l'électricité à la manoeuvre des signaux sur les chemins de fer (5e article) ; M. Cossmann (p.503)
- Sur les actions parasites dans les machines dynamo-électriques ; Frank Geraldy (p.510)
- La machine à induit extérieur de M. Siemens ; Aug. Guerout (p.512)
- Du renforcement des sons transmis par le téléphone et le microphone ; P. Goloubitzky (p.513)
- Le prix de revient de l'éclairage par incandescence ; O. Kern (p.515)
- Revue des travaux récents en électricité : Résistance électrique des fils de fer et de maillechort employés dans les appareils électriques (p.517)
- Un point de la théorie de la propagation électrique à éclaircir (p.518)
- Etat présent des réseaux téléphoniques dans le monde entier (p.519)
- Modification à la sonnerie trembleuse (p.520)
- Interrupteur pour horloges électriques, de M. Spellier (p.521)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.522)
- Correspondance : Lettres de MM. Ducousso et Maiche (p.525)
- Faits divers (p.526)
- [N° 17. 28 avril 1883] (p.529)
- Recherches sur les effets microphoniques (3e article) ; Th. du Moncel (p.529)
- L'éclairage par incandescence : Conférence de M. Siemens ; Frank Geraldy (p.533)
- Applications de l'électricité à la manoeuvre des signaux sur les chemins de fer (6e article) ; M. Cossmann (p.535)
- La machine dite unipolaire, de M. Ball ; Aug. Guerout (p.542)
- Eclairage électrique des grands magasins du Printemps ; C.-C. Soulages (p.544)
- Etudes sur les éléments de la théorie électrique (4e article) ; E. Mercadier (p.547)
- Nouveau block-system américain ; C.-C. Haskins (p.549)
- Bibliographie : Catéchisme de la télégraphie électrique, du professeur Zetzsche (p.551)
- Le transport électrique de la force, par E. Japing (p.552)
- La lumière électrique, les installations d'éclairage électrique, par Von Urbanitzky (p.552)
- Physique terrestre, par M. Gaetano Barbiero (p.552)
- Le petit Ganot par P. Fornari ; Frank Geraldy (p.552)
- Revue des travaux récents en électricité : Auditions téléphoniques théâtrales à la Société d'encouragement (p.553)
- Le véritable inventeur du principe des machines dynamo-électriques (p.555)
- Résumé des brevets d'invention ; Dr Camille Grollet (p.556)
- Faits divers (p.560)
- [Table des matières du tome VIII] (p.561)
- [Table des noms d'auteurs] (p.567)
- [N° 1. 6 janvier 1883] (p.1)
- Dernière image
258
LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE
même édifice. Il place à de faibles distances-les uns des autres des vases sphériques portant à leur pourtour les lettres de l’alphabet et dans chacun desquels est suspendue à un fil vertical une figurine aimantée. Si l’on déplace une des figurines, toutes les autres doivent suivre son mouvement de proche en proche et la transmission se trouve ainsi effectuée du premier vase au dernier. Le père Kir-cher fait observer qu’il faut que tous les aimants soient de la même force et qu’il en faut un très grand nombre, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. C’est pourquoi il indique un autre mode de transmission de la pensée, consistant à supporter les figurines sur des cylindres verticaux tournants mis en mouvement par une même corde dissimulée dans les murs.
Il n’y a pas besoin d’examiner bien à fond tous ces systèmes de télégraphie magnétique pour comprendre qu’ils n’ont jamais pu avoir une réalité pratique et sont de pures spéculations que l’on a tort de considérer comme la première idée de la télégraphie électrique.
Nous ferons une réserve semblable à l’égard de certains appareils, ayant réellement existé ceux-là, mais dans lesquels on a voulu, à tort, trouver des télégraphes électriques.
Ce sont ceux de Cornus et d’Alexandre.
L'appareil de Cornus est indiqué dans une lettre de Diderot à mademoiselle Yoland, lettre datée du 12 juillet 1762 ; il se composait de deux cadrans dont les aiguilles se suivaient à distance, sans le concours sensible d’aucun agent extérieur.
On s’est appuyé sur ce fait que Cornus a publié dans le Journal de physique quelques intéressantes recherches d’électricité, pour dire que son appareil était une sorte de télégraphe à décharges électriques dans lequel la communication entre les deux cadrans se faisait par des fils métalliques isolés, dissimulés dans les murs. Mais si l’on songe combien il eût été difficile à cette époque de réaliser un appareil de ce genre, si l’on se dit que Cornus, malgré ses recherches d’électricité, n’était en réalité qu’un professeur de physique amusante, et si l’on se rappelle que les cabinets de physique de cette époque étaient remplis d’appareils ingénieux dans lesquels des effets surprenants étaient produits par des aimants habilement dissimulés, on est plutôt porté à ranger parmi ces derniers le soi-disant télégraphe électrique de Cornus.
Nous trouvons d’ailleurs dans les Récréations physiques et mathématiques de Guyot, ouvrage donc la première édition remonte à l’époque même où Cornus exhibait son appareil, la description de cadrans de communication qui semblent n’être autres que ceux du célèbre physicien, et qui en tout cas permettent d’en comprendre le fonctionnement.
Qu’on se figure deux chambres contiguës, derrière lesquelles régnait un seul et même corridor;,
Dans chaque chambre, contre la cloison qui la séparait du corridor, était une petite console; sur cette console et très près du mur, un cadran de bois porté par un pied, mais qui n’était nullement fixé à demeure sur la console. Chaque cadran portait une aiguille, et sur son pourtour étaient'inscrites les 25 lettres de l’alphabet. L’expérience que l’on faisait avec ces cadrans consistait à placer dans l’une des chambres l’aiguille du cadran sur une lettre dans l’autre chambre, l’aiguille de l’autre cadran s’arrêtait sur la même-lettre, et l’on pouvait ainsi transmettre des mots et même des phrases.
Quant au moyen de communication entre les deux appareils, il était bien simple. L’un des deux cadrans servait toujours comme transmetteur, l’autre comme récepteur. L’aiguille du transmetteur entraînait dans son mouvement un aimant assez puissant, dissimulé dans l’épaisseur du cadran; celui-ci réagissait au travers de la cloison, sur une aiguille aimantée très légère qui suivait son mouvement et indiquait sur un cadran auxiliaire à une personne cachée dans le corridor, la lettre sur laquelle on avait placé la première aiguille. Cette personne se rendait aussitôt à la partie de la cloison correspondant au récepteur. Là un aimant et un autre cadran auxiliaire lui permettaient de diriger convenablement à distance l’aiguille très mobile du récepteur.
Tout reposait, on le voit, sur l’emploi de l’aimant et sur une supercherie s’accordant parfaitement avec la profession de Cornus. Il est donc peu douteux, pour nous, que si l’appareil de ce dernier n’était pas exactement celui que décrit Guyot, il reposait au moins sur quelque artifice analogue.
Le télégraphe intime de Jean Alexandre semble avoir beaucoup d’analogie avec celui de Cornus. Son inventeur le fit fonctionner en 1802 devant le préfet de la Vienne, nommé Cochon, et un peu plus tard devant le préfet de l’Indre-et-Loire. En conséquence d’un rapport adressé par le préfet de la Vienne à Chaptal, alors ministre de l’intérieur, mémoire dans lequel, d’ailleurs, on comparait l’appareil en question avec celui de Cornus, Alexandre fut mandé à Paris. Là il se refusa à expliquer sur quel principe reposait son invention et déclara qu’il ne confierait son secret qu’au premier Consul ; mais Bonaparte, peu disposé à s’occuper lui-même de cette affaire, chargea Delambre de l’examiner et de lui adresser un rapport. L’illustre astronome , malgré la persistance avec laquelle Alexandre refusa de lui livrer son secret, rédigea le rapport dont les quelques extraits suivants suffiront, pensons-nous, à édifier le lecteur :
* Les pièces que le premier Consul m’a chargé d’examiner ne contenaient pas assez de détails pour motiver un jugement. Le citoyen Beauvais (ami, et associé d’Alexandre) connaît le secret de de l’inventeur, mais il lui a promis de ne le communiquer à personne, si ce n’est au premier Con-
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LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE
même édifice. Il place à de faibles distances-les uns des autres des vases sphériques portant à leur pourtour les lettres de l’alphabet et dans chacun desquels est suspendue à un fil vertical une figurine aimantée. Si l’on déplace une des figurines, toutes les autres doivent suivre son mouvement de proche en proche et la transmission se trouve ainsi effectuée du premier vase au dernier. Le père Kir-cher fait observer qu’il faut que tous les aimants soient de la même force et qu’il en faut un très grand nombre, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. C’est pourquoi il indique un autre mode de transmission de la pensée, consistant à supporter les figurines sur des cylindres verticaux tournants mis en mouvement par une même corde dissimulée dans les murs.
Il n’y a pas besoin d’examiner bien à fond tous ces systèmes de télégraphie magnétique pour comprendre qu’ils n’ont jamais pu avoir une réalité pratique et sont de pures spéculations que l’on a tort de considérer comme la première idée de la télégraphie électrique.
Nous ferons une réserve semblable à l’égard de certains appareils, ayant réellement existé ceux-là, mais dans lesquels on a voulu, à tort, trouver des télégraphes électriques.
Ce sont ceux de Cornus et d’Alexandre.
L'appareil de Cornus est indiqué dans une lettre de Diderot à mademoiselle Yoland, lettre datée du 12 juillet 1762 ; il se composait de deux cadrans dont les aiguilles se suivaient à distance, sans le concours sensible d’aucun agent extérieur.
On s’est appuyé sur ce fait que Cornus a publié dans le Journal de physique quelques intéressantes recherches d’électricité, pour dire que son appareil était une sorte de télégraphe à décharges électriques dans lequel la communication entre les deux cadrans se faisait par des fils métalliques isolés, dissimulés dans les murs. Mais si l’on songe combien il eût été difficile à cette époque de réaliser un appareil de ce genre, si l’on se dit que Cornus, malgré ses recherches d’électricité, n’était en réalité qu’un professeur de physique amusante, et si l’on se rappelle que les cabinets de physique de cette époque étaient remplis d’appareils ingénieux dans lesquels des effets surprenants étaient produits par des aimants habilement dissimulés, on est plutôt porté à ranger parmi ces derniers le soi-disant télégraphe électrique de Cornus.
Nous trouvons d’ailleurs dans les Récréations physiques et mathématiques de Guyot, ouvrage donc la première édition remonte à l’époque même où Cornus exhibait son appareil, la description de cadrans de communication qui semblent n’être autres que ceux du célèbre physicien, et qui en tout cas permettent d’en comprendre le fonctionnement.
Qu’on se figure deux chambres contiguës, derrière lesquelles régnait un seul et même corridor;,
Dans chaque chambre, contre la cloison qui la séparait du corridor, était une petite console; sur cette console et très près du mur, un cadran de bois porté par un pied, mais qui n’était nullement fixé à demeure sur la console. Chaque cadran portait une aiguille, et sur son pourtour étaient'inscrites les 25 lettres de l’alphabet. L’expérience que l’on faisait avec ces cadrans consistait à placer dans l’une des chambres l’aiguille du cadran sur une lettre dans l’autre chambre, l’aiguille de l’autre cadran s’arrêtait sur la même-lettre, et l’on pouvait ainsi transmettre des mots et même des phrases.
Quant au moyen de communication entre les deux appareils, il était bien simple. L’un des deux cadrans servait toujours comme transmetteur, l’autre comme récepteur. L’aiguille du transmetteur entraînait dans son mouvement un aimant assez puissant, dissimulé dans l’épaisseur du cadran; celui-ci réagissait au travers de la cloison, sur une aiguille aimantée très légère qui suivait son mouvement et indiquait sur un cadran auxiliaire à une personne cachée dans le corridor, la lettre sur laquelle on avait placé la première aiguille. Cette personne se rendait aussitôt à la partie de la cloison correspondant au récepteur. Là un aimant et un autre cadran auxiliaire lui permettaient de diriger convenablement à distance l’aiguille très mobile du récepteur.
Tout reposait, on le voit, sur l’emploi de l’aimant et sur une supercherie s’accordant parfaitement avec la profession de Cornus. Il est donc peu douteux, pour nous, que si l’appareil de ce dernier n’était pas exactement celui que décrit Guyot, il reposait au moins sur quelque artifice analogue.
Le télégraphe intime de Jean Alexandre semble avoir beaucoup d’analogie avec celui de Cornus. Son inventeur le fit fonctionner en 1802 devant le préfet de la Vienne, nommé Cochon, et un peu plus tard devant le préfet de l’Indre-et-Loire. En conséquence d’un rapport adressé par le préfet de la Vienne à Chaptal, alors ministre de l’intérieur, mémoire dans lequel, d’ailleurs, on comparait l’appareil en question avec celui de Cornus, Alexandre fut mandé à Paris. Là il se refusa à expliquer sur quel principe reposait son invention et déclara qu’il ne confierait son secret qu’au premier Consul ; mais Bonaparte, peu disposé à s’occuper lui-même de cette affaire, chargea Delambre de l’examiner et de lui adresser un rapport. L’illustre astronome , malgré la persistance avec laquelle Alexandre refusa de lui livrer son secret, rédigea le rapport dont les quelques extraits suivants suffiront, pensons-nous, à édifier le lecteur :
* Les pièces que le premier Consul m’a chargé d’examiner ne contenaient pas assez de détails pour motiver un jugement. Le citoyen Beauvais (ami, et associé d’Alexandre) connaît le secret de de l’inventeur, mais il lui a promis de ne le communiquer à personne, si ce n’est au premier Con-
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