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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- RECHERCHE DANS LE DOCUMENT
- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- Ordre des cartes, plans, etc. contenus dans l'album (p.3)
- France agricole (p.4)
- Carte des régions (n.n.)
- Climat des régions (p.6)
- Région du Sud (p.7)
- Région du Sud-Ouest (p.8)
- Région de l'Ouest (p.9)
- Région des montagnes du Centre (p.10)
- Région des plaines du Centre (p.11)
- Région du Nord-Ouest (p.12)
- Région de splaines du Nord (p.13)
- Région du Nord-Est (p.14)
- Région du Sud-Est (p.15)
- Cartes statistiques : 1. Froment. Seigle (n.n.)
- Cartes statistiques : 2. Maïs. Sarrasin (n.n.)
- Cartes statistiques : 3. Prairies artificielles. Prairies naturelles (n.n.)
- Cartes statistiques : 4. Chanvre. Lin (n.n.)
- Cartes statistiques : 5. Tabac. Colza (n.n.)
- Cartes statistiques : 6. Houblon. Forêts (n.n.)
- Cartes statistiques : 7. Espèce chevaline. Espèce bovine (n.n.)
- Cartes statistiques : 8. Espèce ovine. Espèce porcine (n.n.)
- Introduction des plantes et animaux domestiques (p.24)
- Documents statistiques (p.25)
- Races typiques (p.31)
- Distribution des races typiques françaises. Races bovines (p.32)
- Race normande (n.n.)
- Race flamande (n.n.)
- Race bretonne (n.n.)
- Race parthenaise (n.n.)
- Race limousine (n.n.)
- Race garonnaise (n.n.)
- Race de Salers (n.n.)
- Race charollaise (n.n.)
- Race contoise (n.n.)
- Taureau de Durham (n.n.)
- Vache de Durham (n.n.)
- Distribution des races typiques françaises. Races ovines (p.44)
- Race bélier et brebis mérinos de 1786 (n.n.)
- Race bélier et brebis mérinos de 1872 (n.n.)
- Race bélier et brebis mérinos de Mauchamps (n.n.)
- Race bélier et brebis de Dishley (n.n.)
- Race bélier et brebis dishley-mérinos (n.n.)
- Carte du typhus (n.n.)
- Peste bovine et maladies des vers à soie (p.51)
- Vignobles français (p.52)
- Enseignement agricole (p.59)
- Enseignement vétérinaire (p.66)
- Vacherie et bergeries nationales (p.70)
- Concours d'animaux (p.74)
- Primes d'honneur (p.76)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- Vitrine principale des objets présentés par la direction de l'agriculture à l'exposition internationale de Vienne (pl.0)
- Planche 1. La France agricole. Carte des régions culturales, par Gustave Heuzé (pl.0)
- Planche 2. La France agricole. Froment d'automne. Seigle. 1870 (pl.0)
- Planche 3. La France agricole. Sarrasin ou blé noir. Maïs ou blé de Turquie. 1870 (pl.0)
- Planche 4. La France agricole. Prairies naturelles. Prairies artificielles. 1870 (pl.0)
- Planche 5. La France agricole. Lin. Chanvre. 1870 (pl.0)
- Planche 6. La France agricole. Colza. Tabac. Safran. 1870 (pl.0)
- Planche 7. La France agricole. Houblon. Murier. Bois et forêts. 1870 (pl.0)
- Planche 8. La France agricole. Espèce chevaline. Espèce bovine. 1870 (pl.0)
- Planche 9. La France agricole. Espèce ovine. Espèce porcine. 1870 (pl.0)
- Planche 10. Vache normande (pl.0)
- Planche 11. Vache flamande (pl.0)
- Planche 12. Taureau breton (pl.0)
- Planche 13. Taureau parthenais (pl.0)
- Planche 14. Taureau limousin (pl.0)
- Planche 15. Taureau garonnais (pl.0)
- Planche 16. Vache de Salers (pl.0)
- Planche 17. Vache charolaise (pl.0)
- Planche 18. Taureau Comtois (pl.0)
- Planche 19. Taureau Durham (pl.0)
- Planche 20. Vache Durham (pl.0)
- Planche 21. Bélier et brebis mérinos, 1786 (pl.0)
- Planche 22. Béliers et brebis mérinos, 1873 (pl.0)
- Planche 23. Bélier et brebis mérinos. Mauchamp (pl.0)
- Planche 24. Bélier et brebis Dishley (pl.0)
- Planche 25. Bélier et brebis Dishley Mérinos (pl.0)
- Planche 26. Marche de la peste bovine dans les états de l'Europe centrale (pl.0)
- Planche 27. La France agricole. Carte des vignobles, des pays à cidre et des pays à bière. 1870 (pl.)
- Planche 28. Vignes échalassées (pl.0)
- Planche 29. Vignes non échalassées. Vignes arborescentes ou en hautais (pl.0)
- Planche 30. Vignes en cordons et en treilles (pl.0)
- Planche 31. École d'agriculture de Grignon (Seine-et-Oise). Vue de la cour d'honneur (pl.0)
- Planche 32. École d'agriculture de Grandjour (Loire-inférieure). Vue du bâtiment principal (pl.0)
- Planche 33. École d'agriculture de Montpellier (Hérault). Vue prise de la cour de la ferme (pl.0)
- Planche 34. École vétérinaire d'Alfort (Seine). Vue du bâtiment des élèves et des amphithéâtres (pl.0)
- Planche 35. École vétérinaire de Lyon (Rhône). Vue prise de la Saône (pl.0)
- Planche 36. École vétérinaire de Toulouse (Haute-Garonne). Vue de la cour des élèves. Vue du bâtiment de la direction. Amphithéâtre de botanique (pl.0)
- Planche 37. Vacherie nationale de Corbon (Calvados). Vue de la vacherie et des paddocks (pl.0)
- Planche 38. Bergerie nationale de Rambouillet (Seine-et-Oise). Vue de la cour principale (pl.0)
- Planche 39. Bergerie nationale du Haut-Tingry (Pas-de-Calais). Vue général de la ferme (pl.0)
- Planche 40. Concours d'animaux reproducteurs. Présentation des animaux du jury. Concours d'animaux de boucherie. Présentation des animaux au jury (p.75)
- Planche 41. Prix culturaux et objets d'art décernés dans les concours régionaux. Hanap. Prix d'honneur des volailles. Union des forces. Prix d'ensemble des bêtes bovines. Cérès victorieuse. Nouvelle coupe de la Prime d'honneur. Travail et science (pl.0)
- Planche 42. Prix décernés dans les concours d'animaux de boucherie. Prix d'honneur des volailles. Prix d'honneur des bandes de bœuf. Prix d'honneur des porcs. Prix d'honneur des moutons. Prix d'honneur des bœufs. Prix d'honneur des vaches (pl.0)
- Dernière image
MALADIES DE LA VIGNE
La vigne est attaquée depuis 18 A 5 par Y oïdium, et depuis i863 par le phylloxéra vastatrix.
i° L’oïdium a commencé ses ravages dans les vignobles en i85a ; mais, grâce aux soufrages pratiqués depuis 1857, conformément aux instructions publiées par la commission de la maladie de la vigne, instituée à cette époque par le Ministre de l’agriculture, on est parvenu partout à arrêter le champignon dans son développement.
En ce moment, ce parasite préoccupe peu les viticulteurs qui ont l'habitude de faire soufrer une ou deux fois les vignes qu’ils cullivent.
20 Le phylloxéra (fig. i à 7), connu en France depuis 1 868, est un insecte microscopique de l’ordre des hémiptères; il est mou et jaune-verdâtre. Quelques-uns ont des ailes.
Cet insecte a été étudié, défini et décrit par MAL Planchon et Lichtenstein, de Montpellier. C’est dans les vignobles de Pujaut, Roquemaure et Villeneuve-lez-Avignon, communes situées sur la rive droite du Rhône, dans le bas Languedoc, qu’il a été signalé pour la première fois. En i864, il franchit le Rhône et se développa avec une grande intensité dans le comtat d’Avignon. En 1868, il ravagea les vignes du territoire de Tarascon. En 1870, il se montra dans la plaine du Vistre (Gard), et en 1871 on le signala dans les départements de l’Hérault, de la Drôme et du Var, où il n’a cessé depuis de continuer sa marche envahissante et désastreuse.
Fig. 1. Insecte ailé très-grossi.
Fig. 2. Insecte adulte des racines, grossi.
Fig. ri. Insecte jeune Fig. A. Nymphe grossie Fig. 5. OEuf de Pliyl- Fig. 6. Fragment de racine avec groupe Fig. 7. Radicelles malades avec nodosités des racines, grossi. environ 20 fois. loxera, grossi. de Phylloxéra. blanchâtres.
Ce terrible insecte a déjà détruit plus de 3o,ooo hectares de vignes dans les départements de Vaucluse, des Rouches-du-Rhône, du Gard et de l’Hérault.
Jusqu’à ce jour, le phylloxéra a causé peu de dégâts dans les vignes situées sur la rive droite de la Gironde, dans lesquelles il existe depuis 1865.
AL Gustave Heuzé, chargé en 1871 par le Alinistre de l’agriculture d’étudier la marche du phylloxéra dans la région des oliviers, et de constater ses dégâts, a constaté, comme les viticulteurs du bas Languedoc, les faits suivants : la première année, rien 11e révèle la présence de cet insecte sur les racines de la vigne; la deuxième année., tons les ceps
envahis ont une végétation très-languissante; enfin, la troisième année, la plupart des ceps attaqués sont mourants et noirâtres, comme s’ils avaient été détruits par le feu.
Le Ministère de l’agriculture, se préoccupant très-vivement des immenses dégâts causés par ce très-petit insecte, a constitué à Paris et à Montpellier deux commissions
spéciales, et il a proposé un prix de 20,000 francs en faveur de l’auteur d’un procédé capable de combattre ce fléau.
La commission siégeant à Montpellier est spécialement chargée d’expérimenter avec soin les moyens proposés et adressés à l’Administration pour amener la destruction ou empêcher la propagation du phylloxéra. Jusqu’à ce jour, elle n’a pu signaler un moyen véritablement destructeur de l’insecte.
Le prix offert par le Ministère de l’agriculture sera décerné, s’il y a lieu, en 187/1.
Sur la demande de la Société d’agriculture de l’Hérault, le Ministre de l’agriculture et du commerce a confié à M. Planchon, propriélaire-viticulteur et professeur à la Faculté des sciences de Montpellier, la mission de se rendre en Amérique pour étudier dans ce pays les questions relatives à la viticulture américaine et au phylloxéra.^
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 97,33 %.
La langue de reconnaissance de l'OCR est le Français.
La vigne est attaquée depuis 18 A 5 par Y oïdium, et depuis i863 par le phylloxéra vastatrix.
i° L’oïdium a commencé ses ravages dans les vignobles en i85a ; mais, grâce aux soufrages pratiqués depuis 1857, conformément aux instructions publiées par la commission de la maladie de la vigne, instituée à cette époque par le Ministre de l’agriculture, on est parvenu partout à arrêter le champignon dans son développement.
En ce moment, ce parasite préoccupe peu les viticulteurs qui ont l'habitude de faire soufrer une ou deux fois les vignes qu’ils cullivent.
20 Le phylloxéra (fig. i à 7), connu en France depuis 1 868, est un insecte microscopique de l’ordre des hémiptères; il est mou et jaune-verdâtre. Quelques-uns ont des ailes.
Cet insecte a été étudié, défini et décrit par MAL Planchon et Lichtenstein, de Montpellier. C’est dans les vignobles de Pujaut, Roquemaure et Villeneuve-lez-Avignon, communes situées sur la rive droite du Rhône, dans le bas Languedoc, qu’il a été signalé pour la première fois. En i864, il franchit le Rhône et se développa avec une grande intensité dans le comtat d’Avignon. En 1868, il ravagea les vignes du territoire de Tarascon. En 1870, il se montra dans la plaine du Vistre (Gard), et en 1871 on le signala dans les départements de l’Hérault, de la Drôme et du Var, où il n’a cessé depuis de continuer sa marche envahissante et désastreuse.
Fig. 1. Insecte ailé très-grossi.
Fig. 2. Insecte adulte des racines, grossi.
Fig. ri. Insecte jeune Fig. A. Nymphe grossie Fig. 5. OEuf de Pliyl- Fig. 6. Fragment de racine avec groupe Fig. 7. Radicelles malades avec nodosités des racines, grossi. environ 20 fois. loxera, grossi. de Phylloxéra. blanchâtres.
Ce terrible insecte a déjà détruit plus de 3o,ooo hectares de vignes dans les départements de Vaucluse, des Rouches-du-Rhône, du Gard et de l’Hérault.
Jusqu’à ce jour, le phylloxéra a causé peu de dégâts dans les vignes situées sur la rive droite de la Gironde, dans lesquelles il existe depuis 1865.
AL Gustave Heuzé, chargé en 1871 par le Alinistre de l’agriculture d’étudier la marche du phylloxéra dans la région des oliviers, et de constater ses dégâts, a constaté, comme les viticulteurs du bas Languedoc, les faits suivants : la première année, rien 11e révèle la présence de cet insecte sur les racines de la vigne; la deuxième année., tons les ceps
envahis ont une végétation très-languissante; enfin, la troisième année, la plupart des ceps attaqués sont mourants et noirâtres, comme s’ils avaient été détruits par le feu.
Le Ministère de l’agriculture, se préoccupant très-vivement des immenses dégâts causés par ce très-petit insecte, a constitué à Paris et à Montpellier deux commissions
spéciales, et il a proposé un prix de 20,000 francs en faveur de l’auteur d’un procédé capable de combattre ce fléau.
La commission siégeant à Montpellier est spécialement chargée d’expérimenter avec soin les moyens proposés et adressés à l’Administration pour amener la destruction ou empêcher la propagation du phylloxéra. Jusqu’à ce jour, elle n’a pu signaler un moyen véritablement destructeur de l’insecte.
Le prix offert par le Ministère de l’agriculture sera décerné, s’il y a lieu, en 187/1.
Sur la demande de la Société d’agriculture de l’Hérault, le Ministre de l’agriculture et du commerce a confié à M. Planchon, propriélaire-viticulteur et professeur à la Faculté des sciences de Montpellier, la mission de se rendre en Amérique pour étudier dans ce pays les questions relatives à la viticulture américaine et au phylloxéra.^
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 97,33 %.
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