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- TABLE DES MATIÈRES
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
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- TEXTE OCÉRISÉ
- Première image
- PAGE DE TITRE
- Dédicace de l'auteur (n.n.)
- Devise : Construire, Servir, Satisfaire (p.5)
- Le Plus noble flambeau : aux compagnons charpentiers du Tour de France (p.6)
- Livrer du beau travail … et le faire savoir ! (p.16)
- Usine de produits chimiques – Sociétés houillères de la région du Nord (p.28)
- Technique de nos bois de charpentes (p.34)
- Forme de nos appareils de fermes et de nos assemblages (p.38)
- Dernière image
- Première image
- PAGE DE TITRE
- Le Bois, corps magnifique des immortels chefs-d'œuvre (p.7)
- La Technique et la Main forment la matière au service de l'esprit (p.8)
- Exposition de Paris. 1937. Porte monumentale (p.9)
- Porte du passage Gossart, Amiens, 1492 (p.9)
- Hangar à diligences, Auberge du Compas d'or – XVIIe s. (p.10)
- Entrepot à Tonnay - Charente (p.10)
- Escalier à Montauban (Tarn-et- Garonne)- 1860 (p.11)
- Escaliers conjugués – Porte monumentale Exposition 1937 (p.11)
- Charpentes du Nouvel hôpital à Amiens – Beylard, Architecte (p.12)
- Société des accumulateurs T. Niort (p.12)
- Balcon du café de France (1860) Montauban (Tarn-et-Garonne) (p.13)
- Cintre du Pont de Saint-Claude (Jura) (p.13)
- Grande bergerie à Carignan (Ardennes) 1930 (p.14)
- Lycée Pasteur, Neuilly-sur-Seine (1913) (p.15)
- Charpente dite de Palladio (p.16)
- Charpente de Philibert de l'Orme (p.16)
- Charpente du Colonel Emy (p.16)
- Chateau de Laval (Mayenne) (p.17)
- Pont de chemin de fer en bois (p.17)
- Chefs-d'œuvre : les pylones de la morte monumentale de l'Alma, à l'exposition de 1937 (p.18)
- Exposition de 1937, Porte Monumentale (p.19)
- Exposition de 1937, Porte Monumentale : Montage des Pylones (p.21)
- Exposition de 1937, Porte Monumentale : passerelles droites (p.22)
- Exposition de 1937, Porte Monumentale : passerelles courbes (p.23)
- Exposition de 1937, le Palais du froid (p.24)
- Exposition de 1937, Porte Monumentale : poutres à âme pleine (p.25)
- Le cintre du pont de Saint-Claude – Cité des pipes (Saint-Claude-sur-Bienne (p.26)
- Usine de produits chimiques – Sociétés houillères de la région du Nord (p.28)
- Usine de produits chimiques – Ferme de 40 mètres de prote libre (p.29)
- En France, la charpente du plus grand entrepôt est en bois : Etablissements de produits chimiques à Tonnay (Charente) (p.30)
- En Europe, la charpente du plus grand garage est en bois : grand garage à Lyon (p.31)
- Grand garage à Lyon (p.32)
- Grand garage à Lyon (p.33)
- Nancy : Tour de la Porte de la Craffe (p.34)
- Amiens : Combles de la Cathédrale (p.34)
- Toiture à Châteaudun – Chef-d'oeuvre du Meilleur Ouvrier de France Gouteron (1932) – Chef-d'oeuvre du Meilleur Ouvrier de France Gauclin (1933) – Toiture à Nancy (p.35)
- Combles, Arcs et Coupoles d'après J. Adhémar, cours de mathématiques, 1870 (p.36)
- Assemblages de charpente traditionnelle, d'après J. Adhémar (p.37)
- Hangars A. Moles : Industrie, Agriculture (p.39)
- Hangars A. Moles : Produits chimiques, Aviation, Divers (p.40)
- Crampons d'assemblage, système Moles – Nœud de triangulation d »doublé, système Moles – Nœud s de triangulation intégrale (p.41)
- Echafaudages – Eglise Saint-Jacques Amiens (p.42)
- Pylones (p.43)
- Le Bois au service des travaux d'art : cintre du Pont de Neuville –sur-Saone (p.44)
- Le Bois au service des travaux d'art : cintre pour centrale d'aviation – décintrage par déclivité (p.45)
- Chantiers et ateliers à Port-de-Bouc (p.46)
- Constructions agricoles (p.48)
- Fermes à pied droit dites à la Dion (p.49)
- Hangars A. Moles – Prototype agricole Amiens (p.50)
- Constructions industrielles (p.52)
- Charpentes spéciales pour produits chimiques à assemblages tout bois (p.53)
- Hangars A. Moles – Plans (p.54)
- Aéro-club d'Aùiens - Hangar de Dury (1932) (p.60)
- Combles en sheed – Hangar de scierie mécanique (Amiens) (p.61)
- Travaux publics – Grand barrage de Pannessières (Yonne) (p.62)
- Constructions provisoires – Eglise, Amiens (p.62)
- Industrie – Bluterie à galets de mer à Cayeux (Somme) (p.63)
- Bâtiments publics – Campanile de l'Hôtel de ville de Vimy (p.63)
- Restaurations – Charpente du marché couvert de la ville de Laon (Aisne) (p.63)
- Restaurations de charpentes historiques – Adjonction d'un campanile à l'église Saint-Rémi, Amiens (p.64)
- Campanile du Palais de Justice de Beauvais (p.66)
- Charles Moles, Maître charpentier (p.70)
- Antoine Moles, constructeur de charpentes en bois (p.70)
- Dernière image
Venu à nous, du lointain des siècles, celui qui porte en soi l'âme toujours vive de la forêt créatrice reste le matériau de demain, comme il a toujours été le matériau du passé. A nous de savoir nous en servir : doux, robuste, malléable, souple et docile, le bois ne trahira jamais.
Joignant une expérience longue de trente années à la théorie indispensable de la science analytique, après nous être libérés de l'empirisme de nos aïeux qui a tellement retardé l'évolution de la charpente en bois de notre pays, nous avons voulu avec sincérité, nous avons osé avec franchise résoudre ce problème ingrat entre tous : LA RÉNOVATION DE LA CHARPENTE EN BOIS dans le cadre de l'esprit français ; sauver l'âme du métier et changer en richesse l'ingratitude et la pauvreté du bois que lui attribuent gratuitement ceux qui le méconnaissent.
En notre siècle de progrès incessants, le Bois n'a cessé de rester, même pour les grands travaux, le matériau de toujours. Les nations d'Europe et d'Amérique ont osé l'adapter aux besoins nouveaux des temps modernes par une technique d'assemblage appropriée.
En France, cependant pays créateur par excellence, une propagande intéressée, faite de préjugés, incitait à le délaisser sous prétexte d'infériorité constructive ou de risques d'incendie — alors que partout ailleurs, des techniciens avisés reconnaissaient que le bois se défend mieux sous l'action du feu que le métal. Ici, vous en trouverez la preuve !
il n'y a pas d'assemblage unique pour le bois ; au contraire, le nombre des dispositions dont la pratique est moderne n'est pas limité.
Docile et parfaitement disposé pour être fixé dans les assemblages comprimés, cet admirable matériau demande à être harponné et soutenu dans les assemblages tendus, de telle manière que tous les accrochages-puissent se réduire en une pression exercée, de préférence, sur l'arrière, des assemblages, que nous appelons talons et moignons, ou encore par des crochetages intérieurs, tels que fixateurs, anneaux, barillets, crampons métalliques de toute sorte, etc...
En réalité, et c'est bien là sa plus grande difficulté d'emploi, devant les sollicitations importantes de ses assemblages, aucun matériau n'exige de celui qui l'emploie autant de compréhension intime, d'instinct constructeur et d'expérience, surtout dans la disposition et la fixation des éléments tendus qui doivent répondre à de grands efforts.
Toutes les difficultés résident dans cela.
Celles-ci écartées, les architectes, les ingénieurs, les constructeurs et les charpentiers se doivent d'adapter la charpente en bois de notre pays aux progrès de la science... Il est temps de repenser « bois » et de continuer à réapprendre à se servir de ce matériau, « humain » entre tous. Mieux le connaître, bien le choisir, et savoir l'utiliser honnêtement avec toutes ses possibilités, sans ruse ni contrainte. Utiliser les techniques modernes les plus audacieuses, avec la probité qu'exige le travail bien fait : ainsi, nous voulons pouvoir savourer avec dignité cette joie divine qui fut toujours considérée par les anciens comme la plus austère et la plus délicieuse récompense des bâtisseurs !...
LIVRER DU BEAU TRAVAIL...
ET LE FAIRE SAVOIR !...
A. M.
(Restauration de H. BARBIER, arch.)
CHATEAU DE LAVAL (Mayenne).
LE PREMIER PONT DE CHEMIN DE FER FUT CONSTRUIT EN BOIS...
17
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Joignant une expérience longue de trente années à la théorie indispensable de la science analytique, après nous être libérés de l'empirisme de nos aïeux qui a tellement retardé l'évolution de la charpente en bois de notre pays, nous avons voulu avec sincérité, nous avons osé avec franchise résoudre ce problème ingrat entre tous : LA RÉNOVATION DE LA CHARPENTE EN BOIS dans le cadre de l'esprit français ; sauver l'âme du métier et changer en richesse l'ingratitude et la pauvreté du bois que lui attribuent gratuitement ceux qui le méconnaissent.
En notre siècle de progrès incessants, le Bois n'a cessé de rester, même pour les grands travaux, le matériau de toujours. Les nations d'Europe et d'Amérique ont osé l'adapter aux besoins nouveaux des temps modernes par une technique d'assemblage appropriée.
En France, cependant pays créateur par excellence, une propagande intéressée, faite de préjugés, incitait à le délaisser sous prétexte d'infériorité constructive ou de risques d'incendie — alors que partout ailleurs, des techniciens avisés reconnaissaient que le bois se défend mieux sous l'action du feu que le métal. Ici, vous en trouverez la preuve !
il n'y a pas d'assemblage unique pour le bois ; au contraire, le nombre des dispositions dont la pratique est moderne n'est pas limité.
Docile et parfaitement disposé pour être fixé dans les assemblages comprimés, cet admirable matériau demande à être harponné et soutenu dans les assemblages tendus, de telle manière que tous les accrochages-puissent se réduire en une pression exercée, de préférence, sur l'arrière, des assemblages, que nous appelons talons et moignons, ou encore par des crochetages intérieurs, tels que fixateurs, anneaux, barillets, crampons métalliques de toute sorte, etc...
En réalité, et c'est bien là sa plus grande difficulté d'emploi, devant les sollicitations importantes de ses assemblages, aucun matériau n'exige de celui qui l'emploie autant de compréhension intime, d'instinct constructeur et d'expérience, surtout dans la disposition et la fixation des éléments tendus qui doivent répondre à de grands efforts.
Toutes les difficultés résident dans cela.
Celles-ci écartées, les architectes, les ingénieurs, les constructeurs et les charpentiers se doivent d'adapter la charpente en bois de notre pays aux progrès de la science... Il est temps de repenser « bois » et de continuer à réapprendre à se servir de ce matériau, « humain » entre tous. Mieux le connaître, bien le choisir, et savoir l'utiliser honnêtement avec toutes ses possibilités, sans ruse ni contrainte. Utiliser les techniques modernes les plus audacieuses, avec la probité qu'exige le travail bien fait : ainsi, nous voulons pouvoir savourer avec dignité cette joie divine qui fut toujours considérée par les anciens comme la plus austère et la plus délicieuse récompense des bâtisseurs !...
LIVRER DU BEAU TRAVAIL...
ET LE FAIRE SAVOIR !...
A. M.
(Restauration de H. BARBIER, arch.)
CHATEAU DE LAVAL (Mayenne).
LE PREMIER PONT DE CHEMIN DE FER FUT CONSTRUIT EN BOIS...
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