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- TABLE DES MATIÈRES
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- LISTE DES VOLUMES
- PAGE DE TITRE (Première image)
- [Cahiers d'histoire du CNAM : comité de lecture] (p.5)
- SOMMAIRE (p.7)
- Le CNAM, une tradition, par Guy FLEURY (p.9)
- Editorial, par André GRELON (p.11)
- *Dossier : Les origines du Conservatoire (p.17)
- Les origines du Conservatoire des arts et métiers et son fonctionnement à l'époque révolutionnaire - 1750-1815, par Claudine FONTANON (p.17)
- Le duc de la Rochefoucauld-Liancourt, un philanthrope libéral, par Charles R. DAY (p.45)
- Un enseignement pour une nouvelle ère : le Conservatoire des arts et métiers - 1815-1830, par Robert FOX (p.75)
- **Formation des ingénieurs français à l'organisation du travail avant la deuxième guerre mondiale, par Aimée MOUTET (p.93)
- Dernière image
Les Cahiers d'histoire du CNAM, 1992, 1, 17-44
Les origines du Conservatoire national des arts et métiers et son fonctionnement à l’époque révolutionnaire (1750-1815)*
Claudine Fontanon**
Le Conservatoire est fondé par la loi du 19 vendémiaire an III suite à un rapport de l’Abbé Grégoire à la Convention Thermidorienne. Et bien que l’historiographie attribue assez généralement l’initiative de la fondation de l’établissement à l’abbé Grégoire, celle-ci n’aurait pas été concevable sans un certain nombre d’expériences réalisées à la fin du XVIIIe siècle, dans le domaine de l’enseignement technique et de la vulgarisation scientifique et technique. Mais à la différence de l’Ecole polytechnique qui puise son modèle dans l’expérience de l’Ecole du génie de Mézières(1), le Conservatoire s’enracine dans une diversité d’expériences et de pratiques qui, pour plupart, reflètent l’esprit des Lumières mais dont certaines sont annonciatrices de l’ère industrielle.
Cet enracinement du Conservatoire dans l’esprit des Lumières de même qu’au sein d’institutions parfois très anciennes n’est d’ailleurs pas lisible dans les articles de la loi du 19 vendémiaire an III et en particulier dans les articles 1 et 9.
* Ce texte constitue une version remaniée de la communication faite par l’auteur à la première séance du Séminaire sur « l’enseignement des sciences appliquées aux 19° et 20° siècles», le 13 octobre 1991 au CNAM. Son objet était de faire la synthèse des publications sur les débuts de l’enseignement technique et le contexte de la création du Conservatoire. Si les références d’archives ne sont pas absentes, la documentation mise en œuvre est essentiellement constituée d’ouvrages et d’articles. Sur la période considérée, une exploration méthodique des archives du Conservatoire a été réalisée dans les années 1970 par Dominique de Place, auteur d’un diplôme de l’EHESS sur la question. Nous avons cru bon de n’y apporter que quelques références complémentaires.
** Ecole des Hautes études en sciences sociales. Centre d’Histoire des techniques (EHESS/CNAM).
1. R. Taton - « L’école du génie de Mézières » in Taton (R.). Enseignement et diffusion des sciences en France au xvur siècle. Paris, Hermann, 1986, 5e partie, chap. III, p. 557-615.
17
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour cette page est de 99,07 %.
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Les origines du Conservatoire national des arts et métiers et son fonctionnement à l’époque révolutionnaire (1750-1815)*
Claudine Fontanon**
Le Conservatoire est fondé par la loi du 19 vendémiaire an III suite à un rapport de l’Abbé Grégoire à la Convention Thermidorienne. Et bien que l’historiographie attribue assez généralement l’initiative de la fondation de l’établissement à l’abbé Grégoire, celle-ci n’aurait pas été concevable sans un certain nombre d’expériences réalisées à la fin du XVIIIe siècle, dans le domaine de l’enseignement technique et de la vulgarisation scientifique et technique. Mais à la différence de l’Ecole polytechnique qui puise son modèle dans l’expérience de l’Ecole du génie de Mézières(1), le Conservatoire s’enracine dans une diversité d’expériences et de pratiques qui, pour plupart, reflètent l’esprit des Lumières mais dont certaines sont annonciatrices de l’ère industrielle.
Cet enracinement du Conservatoire dans l’esprit des Lumières de même qu’au sein d’institutions parfois très anciennes n’est d’ailleurs pas lisible dans les articles de la loi du 19 vendémiaire an III et en particulier dans les articles 1 et 9.
* Ce texte constitue une version remaniée de la communication faite par l’auteur à la première séance du Séminaire sur « l’enseignement des sciences appliquées aux 19° et 20° siècles», le 13 octobre 1991 au CNAM. Son objet était de faire la synthèse des publications sur les débuts de l’enseignement technique et le contexte de la création du Conservatoire. Si les références d’archives ne sont pas absentes, la documentation mise en œuvre est essentiellement constituée d’ouvrages et d’articles. Sur la période considérée, une exploration méthodique des archives du Conservatoire a été réalisée dans les années 1970 par Dominique de Place, auteur d’un diplôme de l’EHESS sur la question. Nous avons cru bon de n’y apporter que quelques références complémentaires.
** Ecole des Hautes études en sciences sociales. Centre d’Histoire des techniques (EHESS/CNAM).
1. R. Taton - « L’école du génie de Mézières » in Taton (R.). Enseignement et diffusion des sciences en France au xvur siècle. Paris, Hermann, 1986, 5e partie, chap. III, p. 557-615.
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