La locomotion automobile
- NOTICE DÉTAILLÉE
- LISTE DES VOLUMES
- ACCÈS AUX IMAGES
- EXPORT
- NOTE DE PRÉSENTATION
- RECHERCHER DANS CE TITRE
Note de présentation de La Locomotion automobile
En 1894, le Touring-Club de France (TCF) lançait le premier numéro de La Locomotion automobile, revue consacrée à l’histoire et aux progrès touchant aussi bien la vélocipédie, l’automobile, la navigation et les aérostats. Quatre ans seulement après la fondation du TCF à Neuilly-sur-Seine, La Locomotion automobile devait servir la mission que s’était assignée l’organisation, à savoir « le développement du tourisme sous toutes ses formes, à la fois par les facilités qu’elle [l’association] donne à ses adhérents et par la conservation de tout ce qui constitue l’intérêt pittoresque ou artistique des voyages. » Le premier numéro s’ouvrait ainsi par la reproduction d’un courrier du journaliste Pierre Giffard (1853-1922), organisateur des premières courses cyclistes sportives, pour qui La Locomotion automobile devait militer en faveur de la renaissance des routes de France, de l’économie dans la locomotion et enfin pour la fin du cheval, « animal coûteux et inintelligent ».
La parution de la revue marque la transition au cours de laquelle la traction hippomobile est progressivement remplacée par la traction mécanique. Symbole de modernité, l’automobile doit prendre possession des rues de la capitale et mettre fin à « l’enfer des chevaux et des vélocipédistes ».
Au fil des six cent quarante-cinq numéros publiés entre 1894 et 1909, la revue s’intéresse aux grandes innovations qui touchent la locomotion, comme les perfectionnements apportés aux moteurs à combustion interne, le développement des moteurs électriques, les progrès du freinage ou de l’éclairage, les premières tentatives de vol avec des engins plus lourds que l’air, l’expansion des chemins de fer économiques. Les recherches du marquis de Dion, des frères Peugeot, de Clément Ader ou de Fernand Forest sont ainsi relayées par La Locomotion automobile.
Tout comme La Vie automobile, ce périodique est une source imprimée essentielle pour éclairer l’histoire des transports à la Belle Époque, soulignant l’importance du secteur de la construction mécanique, dénominateur commun à tous les modes de transports modernes.
Lionel Dufaux
Musée des arts et métiers