Moniteur de la teinture des apprêts et de l'impression des tissus
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 35e Année, N° 1- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 5 Janvier 4891
- SOM M AIRE
- CHRONIQUE DU TEINTURIE{-DÉGRAISSEUR.
- REVUE DE L’ANNÉE 1890.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- TISSUS IMPERMEABLES.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX.
- BIBLIOGRAPHIE. — COURS. — ANNONCES.
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- {Suite)
- Indigo. — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l'hydrosul-fite — Cuve à réaction.
- Avant d’aller plus loin dans l’étude des dif- I férents genres du cuves,et malgré que la cuve ! aux cristaux ne figure pas dans le sommaire en tête de ce chapitre je veux parler de la eu- ’ ve aux cristaux de soude qui complétera le groupe de celles ayant pour base les alcalis.
- Cette cuve n’est qu’une modification des deux précédentes, le principe étant d’ailleurs le même.
- Dans la première, c’est le carbonate d’ammoniaque qui est le dissolvant, et les brevets les réducteurs.
- Dans la seconde, c’est la potasse caustique ou oxyde de potassium qui est le dissolvant et toujours les brevets qui sont les réducteurs
- Dans la troisième,c’est le carbonate de soude qui est le dissolvant et s’il n’y a pas de brevets, c’est qu’on met directement dans la cuve les ingrédients nécessaires à développer le fermentation, et la fermentation, c’est le réducteur. Nous ne sortons donc pas des deux termes indispensables au fonctionnement d’une cuve à indigo capable de teindre : dis-s°lution, réduction.
- Soyons donc en garde contre toute nouveauté qui n’est souvent que la réédition d’un moyen plus ancien.
- Quoi qu’il en soit, et puisque ce mode a eu un moment de succès et qu’il peut encore être employé dans certains ateliers, j’en décrirai les formules accompagnées de mes observations.
- Pour monter une cuve aux cristaux de soude de 1 mètre 95 centimètres de profondeur sur 1 mètre 80 centimètres de diamètre, par exemple, et représentant une capacité' de cinq mille litres environ, il faut :
- Cristaux de soude ... 50 kilog
- Mélasse.........................7 id
- Garance d’Avignon . . Son gros, sans farine.
- Indigo broyé ....
- 3 kilog
- 1 seau
- 6 cassins
- On pallie bien le tout et on laisse reposer la cuve sur une température de 70o centigrades.
- Le cassin d’indigo représente à peu près 5 ou 600 grammes d’indigo sec.
- On pallie de trois heures en trois heures et on surveille la marche de la cuve, ce qui donne la connaissance de ses transformations.
- Il convient donc que ce soit le quesdron lui-même qui préside aux différents palliages pour noter toutes les observations qui sont susceptibles d’être faites.
- Ah ! mes chers confrères, il est plus facile de conduire une mariée à l’autel que de con-
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- duire à bien une cuve à indigo, malgré que l’une et l’autre nous ménagent de rudes surprises ; mais un vrai teinturier ne doit pas se laisser montrer des couleurs ; c’est à lui à en faire voir aux autres.
- Quoi qu’il en soit, et dans presque tous les cas, il faut deux ou trois jours pour mettre en état l’une et l’autre.
- Lorsque l’on pense que la cuve est arrivée, on fait un petit pallieraient de 3 minutes puis on réchauffe, et on garnit avec :
- Cristaux de soude. 12 k. 500
- Mélasse........... 1 k. 500
- Indigo broyé............... 3 cassins.
- On pallie, on couvre, puis on laisse reposer jusqu’au lendemain.
- On juge à l’aspect de la cuve si elle est capable de travailler, elle doit avoir une écume abondante, une pellicule verte franche.
- Chaque matin, on pallie avant le travail et on laisse reposer pendant deux heures ou deux heures et demie avant d’entrer la laine à teindre.
- On ne fait, le premier jour, que trois ou quatre palliements espacés par des intervalles de repos. On réchauffe et l’on peut continuer les jours suivants par huit ou dix palliements chaque jour.
- Les charges sont relatives au travail que l’on doit produire, et, pour des bleus foncés, il faut augmenter proportionnellement à l’indigo employé les autres drogues, de même qu’il faut abaisser les charges quand on ne veut produire que des bleus clairs. Dans les conditions où je me suis placé ici, toutes les réchauffes, de chaque jour, se font avec :
- Cristaux de soude. 9 kilogr.
- Mélasse.................... 1 kilogr. 500
- Indigo broyé............... 3 cassins.
- Le teinturier peut voir de suite quelle rotation existe entre ces trois genres de cuves ; elles ont en définitive le même montage, l’alcali seul change mais le principe est le même. L’indigo est dissous par l’alcali, il est réduit par la fermentation. C'est cet état de
- fermentation qui est difficile à maintenir en équilibre et c’est l’équilibre parfait qui donne les résultats industriels, pratiques. L'on peut juger par là quelles difficultés sont à vaincre et quelle attention soutenue est nécessaire. Une fermentation lente ne permet pas de travailler ou enraye le travail. Une fermentation violente condamne au repos. J’ai vu des cuves dont la fermentation tapageuse soulevait les couvercles des cuves et se répandait sur le sol avec des sifflements de serpents. Résultat, perte d’indigo, chômage.
- Dans de semblables conditions, ce genre de cuves ne pouvait satisfaire l'industrie et les recherches persévérantes des penseurs devaient bientôt amener à des modifications qui plus raisonnées devaient au moins donner des moyens de payer aux plus graves inconvénients et c’est :
- La cuve à fermentation qui vint remplacer les cuves à l’urine, à la potasse, à la soude.
- La cuve à fermentation, appelée aussi cuve allemande, ne s’éloigne pas absolument de celles-ci, mais l’intervention de la chaux pour tempérer, régler la fermentation fut une très heureuse innovation. Comme cette cuve est encore généralement employée, je vais m’étendre sur son mode de montage, de fonctionnement, entrer dans les détails les plus minutieux sur les différents aspects qui peuvent faire juger de son état.
- Mais, avant d’entrer dans cette étude, je tiens à établir d’une façon certaine, indiscutable, le genre de réaction qui convertit l’indigo bleu en indigo blanc et qui ramène celui-ci à l’état d’indigo bleu.
- Pendant longtemps, et même encore actuellement, certaines personnes prétendent que l’indigo • blanc est de l’indigo désoxygéné ; cependant en rapprochant les formules des deux indigos, l’on peut voir que l’indigo blanc est de même composition que l’indigo bleu plus un équivalent d’hydrogène. L’indigo blanc est donc en fin de compte de l’indigo bleu hydrogéné.
- La formule de l’indigo blanc est C16Az6HO2,
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- celle de l’indigo bleu C1H5AzO2 + HO ; c’est-à-dire que ce dernier possède un équivalent d’hydrogène de moins que le premier, qu’il est moins hydrogéné et que cette deshydrogénation a été obtenue par la combinaison de l’oxygène de l’air avec l’équivalent de l’hydrogène de l’indigo blanc, ce qui a ramené sa formule à C6H=AzO2 plus de l’eau représentée par HO. Il faut donc hydrogéner de l’indigo bleu pour le convertir en indigo blanc et deshydrogéner l’indigo blanc pour le ramener à l’état d’indigo bleu, ce qui s’obtient avec le concours de l’oxygène de l'air après teinture et ce qui donne l’eau HO de la formule.
- Ceci entendu, je vais étudier la fermentation en elle-même, principe réducteur de l’indigo dans nos cuves à teindre.
- On a cru pendant longtemps que les parties animales et les sucs végétaux se décomposent et se putréfient d’eux-mêmes, d’une manière spontanée et sans le secours d’aucun agent chimique dès qu’ils sont privés de vie et soustraits à l’influence de la végétation ; mais on n’avait pas tenu compte del’action del’oxygne de l’air, qui se trouve en contact avec tous les corps, exerce nécessairement sur toutes leurs parties constituantes. Cet oxygène est en effet la cause première de tous les phénomènes de fabrication et de putréfaction.
- Tous les liquides organiques quiont la propriété de se corrompre, de fermenter ou de se putréfier, renferment des principes azotés (albumine, fibrine, caséine) que l’oxygène de l’air attaque immédiatement dès qu’il les rencontre dans les conditions convenables. Ce sont ces parties azotées qui se constituent alors à l’état de ferments.
- Sans aller plus loin et pour ne pas nous éloigner de la question capitale traitée dans ce chapitre, donnons la composition de l’indigo, suivant une analyse de MM. Girardin et Presser.
- Eau.......................... 5,7
- Gluten ou matière azotée... 1,5
- Brun d’indigo................ 4,6
- Résine rouge.................... 7,2
- Matières minérales ....... 19,6
- Indigo tine.................... 61,4
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- L’indigo est donc une matière qui peut fournir un liquide organique capable de fermenter dans certains milieux déterminés et dont les conditions sont à établir, à définir, à régulariser.
- L’indigo par le gluten qu’il contient représente une source d’albumine, de fibrine, de caséine toutes matières azotées capables de fermenter. En effet, le gluten traité à chaud par l’alcool, cède à ce dissolvant trois corps différents :
- lo La mucine ; 2o la caséine végétale qui présente la même composition que la caséine du lait ; 30 la glutine qui présente la même composition que l’albumine végétale, plus un résidu généralement considéré comme identique avec la fibrine animale et qui a été nommée par MM. Dumas et Cahours fibrine végétale.
- Le gluten se décompose et laisse dégager de l’acide carbonique.
- Un grand nombre de faits démontrent cette action de l’oxygène
- Lorsqu’on abandonne dans le gaz oxygène de la fibrine récemment extraite du sang et encore humide, l’oxygène disparaît peu à peu et se remplace par de l’acide carbonique.
- Toutes les matières végétales et animales se comportent d’une manière semblable lorsque, à l'état humide, elles rencontrent de l’oxygène.
- D’après cette théorie, les fermentations spontanées sont dues à la transformation en acide carbonique de l’oxygène qui les entoure. C’est ce qui explique l’altération du bois, du coton, de la soie, du terreau quand ces substances sont à l’état humide.
- D'après cette même théorie, les sucs vé gétaux les plus sujets à s’altérer se conservent parfaitement à l’abri du contact de l’air, de même les viandes de toute espèce, les lé-
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- gumes les plus sujets à se corrompre,si on les renferme dans des vases hermétiquement fermés, après les avoir chauffés jusqu’à lé-bullition de l’eau, de manière à les dépouiller d’air,se conservent sans altération.
- On voit donc que les altérations sponta-tanées des matières végétales et animales sont, à proprement parler, la conséquence de l’action exercée par l’oxygène de l’air sur cer-ines de leurs parties constituantes.
- Mais comment expliquer ces influences, mystérieuses encore pour tous, même pour les chercheurs les plus autorisés? Il y a, pour certains, vitalité ; pour d’autres, action mécanique, ébranlement de l’arrangement moléculaire des corps en présence et formation de corps nouveaux représentant tous les éléments des corps décomposés. Selon M.Liebig, toute substance qui se décompose ou qui se combine se trouve dans un étatlde mouvement ses molécules sont ébranlées ; or, puisque le frottement, le choc, l’ébranlement mécaniques suffisent déjà pour provoquer la décompositon de beaucoup de corps, à plus forte raison une décomposition chimique , où l’ébranlement moléculaire est plus intime, peut-elle exercer de semblables effets sur certaines substances.
- Toute substance azotée peut agir comme ferment, lorsqu’elle est capable d’être influencée par l’air et de communiquer son ébranlement moléculaire à d’autres matières qui se trouvent en contact avec elle. L’oxygène de l’air, comme il a été dit, est donc le principe du mouvement des fermentations ; il suffit qu’il donne la première impulsion, pour que l’ébranlement moléculaire se communique, non seulement à toutes les parties de la subs-tauce azotée attaqué par lui, mais encore a d’autres matières qui se trouvent en contact avec une substances azotée; dès ce moment, ce contact n’est plus indispensable et le mouvement continue de proche en proche. C’est cette action qui explique les altérations si promptes et si complètes qu’uns petite quantité de matières de fermentation provoque dans des masses en repos.
- Ce mouvement de propagation a conduit certains chimistes à considérer un ferment comme un être organisé. Sans doute on observe fréquemment, dans les matières putrides, des infusoires ou des moisissures ; mais la présence de ces êtres microscopiques est entièrement fortuite et s’explique si l’on songe que l’eau la plus pure n’en est jamais exempte à moins d’être portée à une température qui en détruise les germes, et d’être entièrement préservée du contact de l’air qui les y apporte. Il est naturel, d’ailleurs, que les infusoires se multiplent dans les matières en putréfaction, puisque celles-ci, en se décomposant, fournissent précisément les matériaux nécessaiies à l’entretien des plantes et des animaux placés au bas de l’échelle.
- Dans la fermentation de nos bains de cuves à indigo, les êtres organisés ne sont jamais les causes dominantes des fermentations ou des putréfactions et pour que ces bains révèlent la présence d’infusoires, de vers, de moisissures, de champignons, il faut que des germes apportés au dehors trouvent dans ces bains pourris des éléments favorables à leur développement.
- Je sais bien que, par ce temps de microbes universels. ces intéressantes bestioles ont droit de cité même dans les satins les plus chers des êtres aimés et que l’idéal de l'Amour a reçu du coup un rude choc ; mais qu’y faire, puisque nous sommes tous mierobeux I
- Des savants autorisés sont d’un avis contraire et rattachent la fermentation à la présence de certains germes qui, d’abord répandus dans l’atmosphère, se développent ensuite dans les matières , les liquides, les bains fermentescibles, s’y développent à leurs dépens et provoquent ainsi leur altération. Les germes, et non l’oxygène de l’air, seraient la cause première des phénomènes defermen-tation, de putréfaction.
- Cette opinion est appuyée sur des expériences ayant pour base l’accès , de l’air chauffé au rouge ou tamisé sur des matières fermentescibles et fermentant sans qu’il y ait pré-
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- sence d’infusoires ou de moisissures ou | simplement retardant de longtemps la fermen- | tation.
- Mais de ces expériences contradictoires, il faut en conclure que l’air atmosphérique, que l’air ambiant apporte et dépose dans les ma- tières en putréfaction les germes des êtres j organisés qui s’y développent ; que ceux-ci | ne sont pas la cause première de la fermentation, puisqu’elle s’effectue sans leur concours, et que l’air chauffé ou terminé ne fait que retarder la fermentation en y apportant pas les débris des matières en décomposition qui y sont suspendues, c’est-à-dire les ferments dont l’activité viendrait s’ajouter a celle de l’oxygne de l’air.
- Pour nous teinturiers, nous pouvons voir par là quelle est l’importance de la connais-I sance des lois de la fermentation et en présence du doute qui existe encore à ce sujet, nous devrons nous faire une théorie personnelle nous fournissant les points de repère nécessaires à la conduite de nos bains de cuve. D’ailleurs, nous n’avons pas à embrasser les cas de fermentation en général, mais seulement le cas qui nous occupe, celui des bains qui nous servent à convertir l’indigo bleu en indigo blanc.
- En considérant tous ces faits dans leur ensemble, on ne saurait conserver le moindre doute sur la valeur des différentes théories de la fermentation ; évidemment la théorie de I M. Liebig explique seule tous les phénomènes de la manière la plus complète et la plus logique ; c’est à elle que nous devons nous rattacher, car dans ce mouvement de molé-| cules modifiant les corps sans les détruire, nous y trouvons la justification des modifications apportées dans la composition de l’indigo blanc et de l’indigo bleu ; nous y trouvons encore les explications suffisantes pour nous guider dans la conduite de nos cuves à indigo. Mais, malgré tout,il est extrêmement difficile de retenir en équilibre ces masses moléculaires en mouvement incessant, surtout dans les conditions de travail qui, pour intro
- duire dans un bain bien équilibré de la laine à teindre, ne peut se faire sans rompre cet équilibre et sans déranger l’état moléculairefa vo-rable,outre l’introductiond’éléments nouveaux mouvements moléculaires souvent imprévus ou au moins nous surprenaut à contre temps car les produits de la fermentation ne sont pas toujours identiques et nous pourrons nous trouver en face d’une fermentation alcoolique lactique, acétique ou butyrique et même d’une fermentation putride ; et c’est pour éviter ces écarts que nous approfondirons l’étude de la fermentation.
- La fermentation exige pour se développer une chaleur moyenne qui ne peut être inférieure à 50 ou 55° Mais nos cuves à indigo ne doivent guère varier qu’entre 38 ou 40® et 50o environ; en dehors de ces limites, il y a trouble dans l’équilibre.
- Ch. Drevet.
- (A suivre.)
- Reproduction interdite. — Tous droits réservés.
- ETUDES
- SUR LES FILS ET TISSUS TEINTS
- Il importe fréquemment de connaître aussi exactement que possible, la nature des teintures appliquées sur les fils et tissus.
- En effet l’acheteur est intéressé dans d’un plus cas, à connaître le plus ou moins de solidité d’une couleur de même le teinturier pour reproduire des teintures faitesàl’étranger, etc.
- •Je laisse de côté la question du drawback des étoffes de soie, pures ou mélangées ; ce sujet est tellement ardu à traiter et inséparable de la question des droits proposés pour les textiles matières premières, venant de l’étranger ; il a été déjà versé tant d’encre sans faire avancer d’un pas la question, que^je craindrais de fatiguer les lecteurs en en reparlant.
- Pour examiner avec fruit un textile teint, il
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- faut absolument qu’il soit simple ; c'est-à-dire qu’il n’y ait qu’une seule fibre teinte : soie, laine, coton, fil, chanvre, ramie, etc.
- C’est le cas de tous les textiles en flottes, sauf dans des cas très rares.
- Exemple : les genres dits milanaises ou fils de soie formés par une âme quelquefois en coton teint, enveloppée d’un fil de soie teint.
- Il faut alors,pour un travail délicat, dérouler le fil de soie de dessus l’âme en coton. Cela est d’ailleurs plus facile qu’on ne le croit si l’on a à sa disposition un appareil dit compteur d’apprêt et en même temps que l’on sépare les deux fils enroulés ensemble on a la torsion par mètre courant.
- Dans d’autres cas, tels que pour le lin-soie de M. Jules Imbs, il est impossible de faire cette séparation comme nous l’avons vu dans le temps, le lin-soie est le produit d’une combinaison de lin et de soie pour faire un fil unique au filage après cardage isolé du lin et de la soie.
- Dans les articles de draperie, on emploie fréquemment des fils obtenus comme le lin soie, par le mélange en filature à la laine, de coton, de soie, etc. Il devient impossible d’opérer les séparations.
- Dans les tissus, ce qui était l’exception ci-dessus devient la règle, et fréquemment les fibres sont mélangées et variées à l’infini, pour satisfaire les caprices de la mode.
- Que ces tissus aient été faits avec des fibres teintes en flottes ou teints en pièce, il est indispensable d’en opérer la séparation des textiles.
- Cette opération, des plus simples dans les taffetas, toiles, sergés devient de plus en plus difficile à mesure que les armures se compliquent.
- Quelquefois dans les articles drapés au foulon, elle devient presque impossible.
- Dans un laboratoire bien monté, muni d’appareils de précision, il faut très peu de chaque fibre pour faire une analyse sérieuse. Cela
- compense l’ennui que l’on éprouve à défaire ce que le tissage a fait.
- Ordinairement dans les tissus mixtes, la chaîne forme un genre et la trame un autre. Exemple : les tissus soie et coton. La chaîne est soie, et la trame coton. La séparation mécanique des deux fibres est donc des plus simples.
- Mais quelquefois il n’en est plus ainsi, et dans certains effets d’armure on disposera des fils de coton parmi les fils de soie dans la chaîne ; de même dans la trame à travers la laine on méttra de la ramie, etc.
- Et puisque nous en sommes sur le chapitre de la teinture dans ces recherches, dans les effets de lancés et de brochés, il arrivera que non seulement on variera dans un même sens les diverses fibres, mais encore qu’il y aura des couleurs différentes dans le même sens. Il faudra donc non seulement séparer les fibres selon leur nature, mais encore selon leurs couleurs.
- Il se présentera même des cas où des tissus faits avec une fibre unique et une nuance unique devront être séparés en plusieurs parties, pour l’examen de la teinture.
- Ainsi du satin tout soie, c’est-à-dire chaîne et trame soie, et teint en n’importe quelle couleur ou noir, mais du même ton pour la chaîne comme pour la trame, devra être défilé quand même, car la soie de la chaîne sera en organsin spécial de première qualité et teinte en cuit, tandis que la trame sera teinte en souple sur soie trame, et l’examen tinctorial des deux matières, révélera de profondes différences dans les teintures.
- Pour un velours tout soie, il y aura même trois matières à examiner, quoiqu’on apparence cela se ressemble tout. Nous avons en effet :
- 1° Une chaîne soie teinte en organsin écru ayant toute sa fermeté pour faire la toile ou envers du velours ; cette chaîne peut être très chargée en teinture, et dans les noires, nourrie comme teinte.
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- 2 Une chaîne de poil, faisant endroit, teinte en organsin spécial et cuit, ordinairement peu ou pas chargée ; dans les noirs teinte avec des tons dégagés.
- 3° Une trame pour le liage de la chaîne de fond et du poil.
- Cette trame pourra être teinte en souple et très chargée.
- Le lecteur voit donc quels soins il faut apporter au triage des fibres, même dans les étoffes de nature homogène.
- Une première classification qui se présente est celle qui consiste à ranger les textiles en matières végétales et matières animales.
- Souvent il suffit pour cela de brûler avec une allumette bien enflammée, la fibre à examiner.
- Si l’on a affaire à une fibre animale : soie,
- lame, poil, la matière se boursoufle avant de brûler et dégage une odeur de corne brûlée.
- Si au contraire on a une fibre végétale : coton, chanvre, lin, ramie, elle s’enflamme etibrûle vivement sans boursouflage et sans odeur.
- Cependant cela n’a pas toujours lieu ainsi ; si l’on a de la soie très finement montée, du poil par exemple, elle brûle comme du coton, et ce caractère pourrait tromper tous les coups, d’autant plus qu’il y a maintenant des filés coton aussi fins et brillants que les soies les plus fines.
- Pour bien constater le caractère de boursouflage et l’odeur des fibres animales, il convient de placer le textile isolé dans un tube à essais, et de le chauffer sur une légère flamme d’alcool ou de gaz. On voit alors le boursouflage en même temps qu’il se dégage
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- l’odeur de corne brûlée, et des vapeurs ammoniacales, si l’on a des fibres animales, Ün constatera l’ammoniaque en mettant un tournesol rouge dans la vapeur, il bleuira.
- Marius Motret
- (Reproduction interdite.} (A suivre.}
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- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PROCÉDÉ DE PRÉPARATION [DE COULEURS AZOTIQUES INALTÉRALBLES POUR LA TÉINTURE ET L’IMPRESSION
- Par la Société F. Bayer et Cie.
- A deux reprises, nous avons déjà signalé à nos lecteurs ce procédé nouveau ; nous ajoutons, pour compléter les notes déjà parues sur cette préparation de couleurs azoïques inaltérables, le résumé d’un dernier certificat d’addition.
- Il concerne la substitution des acides ami-donaphtolmonosulfoniques aux chromogènes, lors de la copulation avec les acides amido-azocarboxyliques diazotés.
- Ces acides amidonaphtolmonosulfoniques
- sont ceux obtenus par la fusion des acides 3 naphtylaminedisulfonique R et E mentionnés par le brevet allemand 3.220 et a naphtylaminedisulfonique S du brevet 40.571 avec des alcalis caustiques.
- La copulation doit avoir lieu en solution acétique ou alcaline : la matière colorante obtenue donne une belle teinte noire-verdâtre tirant sur mordants métalliques.
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- Le procédé est basé sur l’expulsion énergique de l’air, expulsion condition sine quâ non et qui précède toujours le mouillage et la péné tration du liquide.
- L’inventeur utilise à cet effet la force centrifuge ou le choc afin d’augmenter la pression du liquide.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSU
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- tipliera les chocs avec elle sur un corps dur, l'on verra les bulles d’air s’échapper, cédant la place au liquide. Le même effet est produit par le turbinage du vase contenant la matière filamenteuse.
- M. Hoffmann emploie les deux systèmes :
- l0 Par le choc. Un récipient assez résistant reçoit un mouvement et des chocs pareils à ceux que produit une tête de marteau. Le récipient est attaché en guise de tête à un mécanisme quelconque de marteau mû à la main ou mécaniquement.
- Une autre disposition suspend librement le
- récipient, le maintient mobile, et c’est un marteau qui vient frapper sur lui.
- Inutile de dire que, dans tous les cas, le récipient est protégé par une garniture en caoutchouc empêchant le bris et la rupture.
- 2 Par le turbinage. Les matières immergées dans le bain sont placées dans un panier, tambour ou récipient formé d’une turbine; en sorte que le bain les recouvre et que la force centrifuge du bain en expulse l’air.
- La fermeture du panier distingue le procédé de M. Hoffmann de divers essais de turbinage pratiqués par MM. Fischer, Sarfert et Gie, Schulze et Chavanne.
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- dants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l’appli-cation des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, laine et coton.
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- contraire, s’est attaché à allier intimement la théorie à ses applications industrielles.
- L’ouvrage est conçu d’après le plan généralement adopté par tous les auteurs classiques, et tous les corps présentant quelque intérêt au point de vue industriel y sont décrits avec leurs modes de fabrication les plus récents, leurs propriétés et leurs usages.
- Les figures, destinées à compléter le texte, ne sont pas des figures pittoresques : ce sont, pour ainsi dire, des figures fictives, dessinées soit en coupe, soit en perspective conventionnelle, et permettant, d’nn simple coup d’œil, de se rendre compte des appareils industriels qu’elles représentent.
- Ces figures, d’un tracé très sommaire, sont inspirées des figures schématiques que, dans les cours, le professeur trace au tableau pour aider à la clarté de ses démonstrations; de plus, des annotations ou des formules placées dans le corps de la figure elle-même en facilitent l’intelligence.
- Cet ouvrage s’adresse non seulement aux industriels et aux chimistes, qui y trouveront de nombreux renseignements sur les différents modes de fabrication et les propriétés des corps, mais, tout spécialement, aux élèves de l’enseignement spécial et des écoles industrielles, pour lesquels n’existe encore aucun traité de chimie répondant aux exigences de leurs programmes.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 35e Année, N° 2. ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 20 Janvier *891
- SOMMAIRE
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- ETUDES SUR LES FILS ET TISSUS TEINTS.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- UNE QUESTION D'APPRÊT. variétés
- SUPPRESSION DU BROUILLARD OPAQUE.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX.
- BIBLIOGRAPHIE. — COURS. — ANNONCES.
- CHRONIQUE
- DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- (Suite)
- Indigo. — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l’hydrosul-fite — Çuve à réaction.
- Les matières entièrement sèches sont incapables de fermenter, tout comme celles qui seraient refroidies à la congélation de l’eau ou à l’ébullition de ce liquide.
- Et comme, d’après notre conviction, c’est 1 oxygène qui, en attaquant certaines substances azotées, d’une décomposition aisée, en détruisant l’équilibre de leurs éléments, rend ces substances propres à agir comme ferments, il est clair que tous les corps ou toutes les circonstances qui secondent l’accès de Foxygène à ces substances azotées devront aussi favoriser les fermentations.
- Les phénomènes de la fermentation sont loin d être absolument connus et souvent, par des causes encore mal définies, ils donnent des résultats tout à fait différents. Certains acides organiques, tels que les acides tartrique, citrique, malique, la crème de tartre et en général tous les acides fixes, organiques, contenus dans les sucs végétaux, favorisent la fermentation alcoolique. — N oublions pas, pour suivre l’étude de la fermentation au point de vue qui nous occupe,
- que nos bains de cuve sont garnis de mélasse, de son, de garance, de soude ou de potasse ou au moins d’une partie de ces matières et que nous nous trouvons en présence de corps azotés et de corps contenant de l’acide carbonique facilement éliminable, que la fermentation alcoolique est celle qui se produit le plus généralement dans ces conditions et qu’elle-même peut être convertie en fermentation lactique qui à son tour donne naissance à la fermentation butyrique avec production d’acide butyrique, d’acide acétique et dégagement d’hydrogène ; ce qui se constate fréquemment dans les cuves à indigo en bonne marche ou en bon état de fermentation butyrique. Il arrive fréquemment qu’à l’aspect d’une mousse fine, globulaire, l’approche d’une allumette enflammée communique le feu à toute la surface du bain. — C’est du gaz hydrogène qui brûle Toute cuve en cet état donne le maximum de bleu, car elle est dans les conditions les plus favorables d’hydrogénation, mais elle est aussi dans l’état où elle peut passer le plus rapidement à l’état de cuve en putréfaction et c’est la chaux qui, employée avec discernement, sature l’excès des acides butyrique et acétique et empêche le bain de tourner à la putréfaction. J’aurai à revenir sur cette étude en parlant des maladies des cuves, — Cuve coulée.
- Il est donc probable que dans nos cuves à bleu les matières sucrées de la mélasse et de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- la garance se convertissent en alcool, que celui-ci, en présence de la soude, ou de la potasse, ou de l’ammoniaque contenues dans nos bains, subit à son tour la fermentation lactique, qui, continuant la rotation des fermentations, le convertit à son tour en fermentation butyrique, car beaucoup de matières qui, seules ou à l’état humide, ne s’oxydent pas à l’air, ne fermentent pas, éprouvent une combustion dès qu’elles se trouvent en contact avec un alcali. Ainsi l’alcool pur se conserve à l’air indéfiniment et sans s’aigrir ; mais si l’on y verse un peu de potasse il absorbe promptement l’oxygène et se convertit en vinaigre. Il est clair, d’après cela, qu’un alcali favorise la fermentation puisqu’il facilite l’absorption de l’oxygène et donne lieu à des ferments.
- Mais, une fois le mouvement établi dans la cuve, une fois l’ébranlement communiqué, et avec les additions quotidiennes de matières fermentescibles, l’effet continue si on entre-.ient les conditions identiques.
- Outre le jeu des fermentations, il y a encore des effets de dédoublement de corps qui se manifestent par des résultats et qui accusent certainement des effets d’affinités. Mais l’affinité n’est en fin de compte qu’un groupement d’atomes suivant certaines lois de la nature qui font que des corps constitués simples ou composés changent de formes par des groupements nouveaux de leurs atomes sans que ces nouveaux groupements aient rien de défini, d’absolu, puisque de nouvelles affinités pourront détruire ces groupements pour reformer les corps primitifs ou des corps nouveaux.
- Ainsi l'indigo bleu dissous, par l’alcali, dans un bain alcalin, absorbe un équivalent d’hydrogène emprunté à l’eau de ce bain dont l’oxygène se porte sur les matières fermentescibles pour les convertir en ferments. Mais cette transformation de l’indigo n’est pas définitive et l’atome d’hydrogène absorbé ne fait point partie constitutive de l’indigo à titre définitif, puisqu’il se combine avec l’oxygène
- partout où il se trouve pour forme»" de l’eau et rendre à l’indigo blanc sa coloration bleue et sa composition stable.
- Voilà, je crois, la théorie de la décoloration de l’indigo bleu dans nos cuves; c’est en résumé le résultat de la décomposition de l’eau sous l’influence de ferments et qui fournit aux ferments l’oxygène nécessaire, à l’indigo l’hydrogène voulu, le tout sous l’influence d’un ébranlement général de tous les atomes constitutifs du milieu où il a lieu. C’est cet ébranlement qui doit être gardé dans des conditions de continuité et d’équilibre qui constitue la conduite de la cuve.
- La conduite de la cuve allemande est donc j une connaissance difficile à acquérir et qu’au- I cun guesdron ne peut être sûr de posséder d’une manière absolue, puisque les influences de temps, de température, de travail, de pro-duits peuvent en modifier l’équilibre.
- Avec une certaine habitude, le guesdron reconnaît à l’odorat l’état de la cuve parce que les produits de la fermentation ont des odeurs assez caractéristiques pour qu’on puisse ap- s précier à quel genre de fermentation on a à, faire. Ainsi la fermentation alcoolique se révèle par une odeur vineuse piquant légère- ment le nez sous l’effet de la chaleur du bain; — la fermentation acétique développe uney odeur de vinaigre ou au moins une odeur aigre ; — la fermentation lactique développe | une odeur fade à laquelle on ne peut se trom- 1 per; — la fermentation butyrique dégage une | odeur de beurre rance mélangée d’une odeur | acétique. Cette odeur est corrigée par celles des gaz ammoniacs qui se dégagent tou- I jours de toute fermentation butyrique et de' vient pleine ; elle impressionne l’odorat par son odeur caractéristique, mais l’irritation causée sur les muqueuses du nez est tempérée par des odeurs ammoniacales qui se combi nent avec les odeurs de l’acide butyrique. V faut donc que l’impression causée ne soit 85 douloureuse. La main s’imprègne vite de cettf. odeur qui persiste malgré des lavages au sa I von et qui peut durer plusieurs jours. — ^1
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- fermentation putride ne laisse aucun doute; elle pue et tout le monde peut la reconnaître sans effort.
- Le nez n’est pas le seul organe qui soit mis à contribution pour diriger une cuve, et l’as-1 pect du bain, l’état de la pâtée, ou dépôt du fond, sont encore des indices certains de son état.
- Partant de ces données, nous allons entre 1 prendre l’étude proprement dite de la cuve à fermentation, de la cuve allemande.
- Je suppose qu’il s’agisse de monter une cuve d’une capacité de 10,000 litres (dix mille litres), le bain est, chauffé à 50 ou 60 degrés et laissé en cet état pendant 24 heures pour que les matériaux qui l’entourent prennent la température du bain et permettent d’obtenir ainsi un milieu moins variable ; alors, la température étant rétablie à 500, on met dans la cuve 25 kilogrammes de cristaux de soude, environ 35 kilogrammes de son gros, non farineux, 20 kilogrammes de mélasse, 2 ou 3 kilogrammes de chaux éteinte et tamisée et 5 ou 6 kilogrammes d’indigo parfaitement broyé. On pallie avec soin pour bien mélanger toutes ces matières, on couvre la cuve et on la laisse en cet état pour que la fermentation s’établisse. Le bain à ce moment est bleu, sans caractères particuliers ; il est in -différent. Laissons-le s’établir et profitons de ce moment de répit pour répéter la formule ci-dessus sous une forme plus saisissable :
- Montage d’une cuve a indigo dite a
- FERMENTATION OU CUVE ALLEMANDE Eau du bain......... 10,000 litres. Température....... 50 degrés. Son gros, non farineux. 35 kilogr. Cristaux de soude. 25 » Mélasse bonne qualité. 20 » Chaux éteinte et tamisée. ............ 2 à 3 » Indigo broyé...... 5 à 6 »
- Généralement, au bout de cinq ou six heu-res, le bain est entré en mouvement, il y a ébranlement moléculaire de chacune de ses parties.
- On aperçoit à la surface une légère écume grise et quelques veines noirâtres très mobiles ; le bain a un aspect sale, mais ne révéle encore aucune odeur caractéristique. Si la marche s’accentue, il n'y a qu’à prendre patience et à laisser se continuer le mouvement commencé. —Constater la température et suivre bien attentivement tous les symptômes qui s’accusent. — Si la marche ne semble pas se décider, il convient depallier de nouveau, mais doucement et pour mélanger seulement les ingrédients sans trop tourmenter le bain. Un palliage de 10 minutes doit suffire. Couvrir la cuve et la laissera elle-même. Il convient de la visiter toutes les trois heures. Pour faciliter mon étude, je vais supposer la marche d’une cuve qui fonctionne régulièrement, puis j’étudierai les différents cas où il y a trouble, équilibre rompu, ce que les guesdrons appellent les maladies de la cuve.
- Trois heures après. — Température sensiblement la même de 48 à 500, — bain gris bleuté sale, — petite écume peu persistante, — veines noirâtres, mobiles, — bain sans odeur.
- Siâe heures après. — Température de 47 à 480, — bain couvert d’une couche d’indigo bleu et de fleurée partielle, sans élévation et bleue, — en soufflant sur la surface, la pellicule s’écarte et laisse voir quelques veines larges moins noires, plus bleues, moins mobiles, — le bain prend une coloration verte et acquiert une odeur légèrement vineuse. A ce moment, il convient de pallier doucement sans trop bousculer le bain et dans le seul effet de faciliter le contact de tous les atomes au sein du bain, à l’abri de l'influence de l’air à la faveur de la pellicule qui couvre la surface.
- Neuf heures après. — La fermentation s’établit dans des conditions normales, - la fleurée devient plus abondante, plus grappée, plus irisée, de même que la pellicule qui couvre la cuve est moins bleue, plus rougeâtre, à reflets, — l’odeur devient caractéristique et sent légèrement le pain tendre chaud. En soufflant sur le bain, la pellicule s’écarte, laisse voir un bain vert clair et des veines qui
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- se forment en nœud foncé bleu au centre de la partie découverte par le souffle. Dès ce moment, il convient de redoubler d’attention tout en laissant la fermentation continuer.
- Douxe heures après. — Et si les signes précédents ont continué à s’accentuer, c’est que la fermentation marche à souhait. On découvre la cuve, on constate la température et si elle est au-dessous de 42 à 43°, on réchauffe jusqu’à 50°. Déjà à ce moment le guesdron doit avoir la satisfaction de prévoir un résultat certain. C’est par l’odorat principalement qu’il constatera la marche de la fermentation ; elle donnera des impressions mieux définies, des senteurs mieux caractérisées. — Les doigts trempés dans la cuve se coloreront en bleu solide et accuseront une odeur forte, mais ni aigre, ni douce, ni puante.
- Si le guesdron peut saisir cette odeur, en retenir l’impression et savoir la distinguer des autres, il aura acquis le moyen presque infaillible de bien diriger une cuve.
- Quand la cuve est arrivée à la température voulue, on la pallie, toujours doucement; — le pied de la cuve doit se diviser sur le coup de rable et d’une teinte jaune passer au verdâtre. On peut déjà entendre un certain bruissement, indice du dégagement des gaz produits par la fermentation.
- La cuve est recouverte et laissée en repos pendant trois heures encore.
- Quinze heures après. — La réchauffe et le palliage ont légèrement troublé la marche de la fermentation et quelquefois on constate un moment d’arrêt, mais cela ne doit pas être inquiétant ; quelquefois aussi on constate une activité très grande, et des symptômes de grande fermentation sont saisissables. Si le bain bruisse, est couvert d’une fleurée abondante, que l’odeur soit forte et piquante, il convient de tempérer la fermentation par une légère addition de chaux tamisée. — Il peut donc se présenter trois états : état de stagnation, état de marche normale, état de fermentation très active. Dans le premier cas, c’est un retard, il n’y a rien à faire ; — dans le
- deuxième cas, on constate la marche ; — dans le troisième cas, on tempère l’activité de la fermentation en saturant l’excès des gaz acides qui se dégagent par une petite quantité de chaux, environ 500 grammes qu’on sème sur la surface du bain, et on laisse les choses en l’état.
- Dix-huit heures après. — La fermentation bat son plein et l’indigo bleu commence à se transformer en indigo blanc. N’oublions pas que l’indigo blanc se forme au milieu d’une liqueur jaunâtre et que nous n’obtiendrons donc jamais un bain incolore. Mais la couleur du bain vert clair ou jaune, la limpidité sont des conséquences de l'hydrogénation de l’indigo bleu et de la bonne marche de la fermentation. Il n'y a qu’à constater, car tout trouble apporté à cet ébranlement serait en déranger l’harmonie, en contrarier les effets, en compro mettre les résultats. Nous avons vu les trans-formations successives provoquées par la fermentation accuser des caractères bien définis qu’il faut saisir, enregistrer, et qui composent le bagage des observations qui serviront plus tard dans la conduite des cuves.
- Vingt et une heures après. — Nous sommes arrivés à la moitié du temps jugé nécessaire pour l’établissement d’une cuve à fermentation ou cuve allemande. Les résultats vont s’accentuer vite et de plus en plus francs, mais aussi capables de nous entraîner en dehors des limites d'une fermentation légèrement butyrique. Nous devrons redoubler d’attention pour maintenir l’équilibre qui fait la base de ce genre de cuves. C'est la chaux, la chaux seule qui doit être employée, mais, comme elle peut bloquer une cuve en arrêtant net toute fermentation, il ne faut l’employer qu’avec beaucoup de circonspection.
- Le palliage est aussi un moyen de tempérer toute fermentation en jetant le trouble dans l’ébranlement moléculaire. Il est souvent préférable à l’emploi de la chaux et ne peut en tout cas que retarder le résultat sans le compromettre.
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- Rapportons-nous-en toujours aux mêmes signes extérieurs. Fleurée abondante et grappée ferme, irisée. Pellicule bleue violacée bien uniforme et comme recouverte elle-même d’une pellicule fine, grasse. Veines bleues pas trop larges ni trop minces, d’une mobilité moyenne, s’écartant sur le souffle et. se rejoignant rapidement en un point central qui devient vite d’un beau bleu foncé. Bain devenant de moins en moins vert, de plus en plus jaune, limpide. Bruissement léger. Odeur caractéristique, pleine, franche, nette. Coloration des doigts. — Si tel est l’aspect de la cuve, il n’y a qu’à la laisser continuer.
- Vingt-quatre heures après. — Peu de chan gements; continuation d’une bonne marche. Il convient peu de toucher à ce bain dont tous les éléments sont en travail ; d’ailleurs le pied est trop peu riche en ingrédients pour rétablir facilement ou vite un équilibre déjà difficile à établir et qui est là vraie difficulté de la cuve allemande.
- Trente heures après. — On peut déjà essayer la cuve, c’est-à-dire qu’on peut la pallier pour observer les troubles qu’y apportera le travail. — Elle doit avoir assez de force en elle pour réparer vite et sûrement ces troubles. Quoi qu’il en soit, on ne doit pallier que doucement, pour mélanger les ingrédients du bain sans permettre à l’oxygène de l’air de précipiter une certaine quantité d’indigo hydrogéné sous forme d’indigo bleu. Cela equivaudrait à la tapisserie de Pénélope.
- Trente-six heures après. — Constater la température et la rétablir, s’il y a lieu. Pallier doucement. Toujours sentir le bain de la cuve et ne se servir pour cela que d’une cuillère en bois ou d’un vase en terre, parce que le métal dégage une odeur qui gêne beaucoup P°ur l’appréciation de celle du bain.
- ^uurante-deux heures après. — Nous tou-chons au terme assigné pour faire arriver “ne cuve, c’est-à-dire pour qu’elle soit ca-pable de teindre de la laine en bleu solide, franc, beau. Cependant ce temps n’est pas absolu et une fermentation peut être retardée
- ou avancée; généralement, après ce temps, une cuve est en état ; on peut constater son état réel en teignant de petites quantités de laine suspendues à une ficelle et qu’on appelle bourgeons. Ces quelques mèches de laine donnent la mesure du vert fourni par le bain et de la marche de déverdissage pour arriver au bleu, de la solidité de la coloration par un lavage à l’eau et un foulage au savon. Presque dans tous les cas la cuve est en parfait état et ce n’est que par excès de précaution qu’on attend encore quelques heures pour entrer le premier palliement.
- Quarante -huit heures après. — Enfin nous sommes arrivés au terme. On rétablit la température à 50o, on pallie et on laisse reposer. S’il y a lieu de mettre de la chaux, il faut ne le faire qu’avec beaucoup de circonspection. Quand le bain est bien reposé, on entre une mise de 20 à 22 kilogrammes de laine qu’on mène pendant trente minutes environ et qu’on déverdit à fond. C’est tout le travail de la première journée à la fin de laquelle on réchauffe, on garnit avec environ 3 kilog. d’indigo et 3 kilog. de mélasse et l’on pallie. La chaux ne s’ajoute qu’au cours du palliage et en petite quantité, suivant l’aspect du bain. On peut admettre qu’il faut à peu près régulièrement 5 ou 600 grammes de chaux par 3 kilog. de mélasse.
- Une cuve un peu forte en chaux donne des bleus plus abondants, plus foncés, mais borde trop la cuve forte, et la cuve forte est le chemin le plus court pour arriver à la cuve rebutée.
- Il faut compter huit jours pleins pour qu’une cuve soit définitivement assise et donne toute la quantité de travail qu’on peut attendre d’elle.
- On ne doit donc que marcher graduellement et augmenter au fur et à mesure des résultats obtenus.
- Si dans l’établissement de la cuve on éprouvait des ennuis, des insuccès, l’étude des maladies, que je vais entreprendre dans le prochain numéro, donnerait le moyen d’y
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- remédier. A bientôt, chers lecteurs, et puissent mes renseignements vous être profitables.
- CH. DREVET.
- (A suivre,}
- Reproduction interdite — Tous droits réservés.
- Erratum. — Dans notre dernier numéro (5 janvier;, il est resté plusieurs erreurs qui ont échappé à la correction typographique. Nous prions nos lecteurs de corriger eux-mêmes les fautes que nous indiquons ci-dessous :
- A la dix-huitième ligne de la deuxième co-lonne de la page 2, il faut lire : moyens de parer, au lieu de : moyen de payer.
- A la dernière ligne de la deuxième colonne de la deuxième page, il faut rétablir la formule de l’indigo blang de cette façon î CINH®AZOg.
- A la trentième ligne de la première colonne de la troisième page, il faut remplacer le mot fabrication par le mot fermentation.
- A la onzième ligne de la première colonne de la cinquième page, au lieu de : et que l’air chauffé et terminé..., il faut lire : et que l'air chauffé et tamisé.
- La quatrième ligne de la deuxième colonne de la cinquième page doit être complétée ainsi : outre l’introduction d'éléments nou-" aux qui provoquent des...
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- LES FILS ET TISSUS TEINTS (Suite)
- Si les fibres sont de nature végétale, dans les mêmes conditions, elles se carboniseront sans se fondre, en dégageant des vapeurs de bois brûlé imparfaitement et des vapeurs d’acide acétique que l’on reconnaîtra en lès faisant agir sur un papier de tournesol bleu et humide. Il rougira dans ces conditions.
- Pour que ces essais soient très concluants,
- il conviendra dans quelques cas de se méfier des apprêts ou de certaines teintures. Ainsi il peut arriver que soit à l’apprêt, soit à la teinture on ait employé des quantités de gélatine, et alors, même avec des fibres végétales, on pourra avoir des boursouflements en chauf-faut dans le tube et des dégagements de va-peurs ammoniacales.
- De même on peut avoir employé beaucoup d’amidon, de fécule ou de dextrine, et dans ce cas des matières animales peuvent se boursoufler difficilement et dégager des va-peurs acides. Dans les imperméabilisations, la paraffine joue également un très grand rôle, elle peut gêner dans l'observation.
- Si l’on a des doutes, et même toujours, il conviendrait de passer les fibres défilées et isolées : ' 153 1 "
- 1» Dans un bain de benzine tiède, à deux ou trois reprises, pour dissoudre la paraffine et autres Corps gras pouvant y avoir été déposés. Cette opération est d'ailleurs facile et très rapide comme exécution ;
- 2° Dans un bain d’ammoniaque caustique concentrée pour dissoudre la gélatine, la dextrine, faire tomber l’amidon ou la fécule pouvant y avoir été déposés mécaniquement.
- On peut réitérer deux ou trois fois cette opération. Après ces deux traitements successifs à la benzine et à l’ammoniaque, on peut considérer les fibres comme suffisam-ment pures pour donner des résultats très nets par l’action de la chaleur dans le tube à essais. .
- La nature animale ou végétale de la fibre étant dans les cas douteux franchement établie, il y aura deux grandes marches d’in-vestigation bien arrêtées à suivre pour les examiner comme teinture. y non
- Les fibres animales comprendront,: - 9 II La soie ordinaire, La soie sauvage, La laine, i
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- BT DE L’IMPRESSION DES TISSÜS 19
- Les poils,
- La soie elle-même se classera en :
- Soie cuite,
- Soie souple,
- Soie écrue.
- Les poils, en un grand nombre de qualités.
- Les fibres végétales comprendront :
- Le coton,
- Le lin,
- Le chanvre,
- La ramie,
- Le jute, etc. (Les fibres végétales sont très nombreuses.)
- Généralement, à la vue, on distingue une fibre d'une autre, mais cela n’a pas toujours lieu, et dans ce cas l’examen microscopique est appelé à jouer un très grand rôle.
- MARIUS MOYRET
- (Reproduction interdite.) (A suivre.)
- PERFECTIONNEMENTS
- Et PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion Vanalyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PROCÉDÉ DE PRODUCTION DE MATIÈRES COLORANTES gBLEU GRIS DU GROUPE DES INDU-LINES SOLUBLES A L’ALCOOL
- De la Compagnie parisienne de couleurs d'aniline.
- Les nouvelles matières colorantes prennent naissance dans l’action du chlorhydrate d’a-midoazobenzol sur une dissolution aqueuse de chlorhydrate d’aniline ou d’orthotoluidine.
- Procédé.—Chauffer 100 kil. de chlorhydrate d’amidoazobenzol, 150 kil. de chlorhydrate d’aniline et 500 litres d’eau dans une cuve en bois munie d'un agitateur : pousser à ébullition jusqu’à production de nuance bleue ; ajouter 120 kil. d’acide chlorhydrique, recueillir, laver et sécher.
- Le chlorhydrate d’orthotoluidine doit être traité de la même manière.
- La phénilisation de ces indulines avec l‘a-
- niline donne une matière colorante bleu gris soluble dans l'alcool et qui peut remplacer l’induline ordinaire pour F impression des tissus. Cette phénilisation s’obtient en chauffant dans une chaudière émaillée, à 180°centigr., 50 kil. d’induline obtenue, 50 kil. de chlorhydrate d’aniline et 100 kil. d’aniline jusqu’à obtention de la nuance voulue ; passer ensuite dans 1,000 lit. d’eau et 140 kil. d’acide chlorhydrique, recueillir sur filtre et sécher. Le produit obtenu est soluble dans l’alcool, mais insoluble dans l’eau.
- Le chauffage avec la paraphénylènediamine donne une couleur bleue soluble dans l’eau et d’une très grande valeur, à cause de sa solidité et de sa résistance au savon et à la lumière. La préparation a lieu ainsi : prendre 100 kil. d’induline soluble dans l’alcool, 150 k. de paraphénylènediamine, 25 kil. de chlorhydrate de paraphénylènediamine, chauffer le tout durant 3 h. à 170-180° centigr., afin de séparer la diamine non usée, faire bouillir la masse fondue avec 500 litres d’eau, dissoudre à chaud le résidu dans 2,000 litres d’eau additionnée de 100 kil. d’acide chlorhydrique, filtrer, précipiter par le sel.
- La matière colorante ainsi obtenue teint le coton mordancé et préparé au tannin en nuance gris bleu.
- VELOURS DIAPHANE EN SIX NUANCES Par MM. Nortier et Cie.
- La revendication consacrée par ce brevet concerne le nouveau produit appelé par son inventeur velours diaphane, produisant six nuances et permettant de varier les couleurs à l’infini.
- Le velours diaphane est obtenu comme il suit : le velours blanc (soie, coton ou tout autre textile) étant tendu sur un châssis est d’abord passé à l’essence de térébenthine ou à un autre corps gras approprié, afin de rendre l’étoffe transparente.
- Une première couleur est ensuite passée à la brosse sur l’envers de l’étoffe : cette couleur pénètre les fils du tissu sans toucher le
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- LE MONITEUR DE LA TEINTUKS
- duvet de l’endroit du velours, puis une doublure est teintée et passée à des solutions de sulfate de cuivre et de fer.
- La nuance voulue étant obtenue, cette doublure est collée sur l’envers du velours tendu. Cette application donne déjà une troisième teinte à celle de la doublure quia pénétré dans le velours.
- Deux autres couleurs sont successivement appliquées à la brosse sur la doublure sans la couvrir entièrement, et ces nouvelles couleurs, traversant partiellement la doublure, viennent à leur tour donner des reflets sur l’endroit du velours.
- La doublure est retirée après séchage, puis le velours passé sur deux cylindres chauffés afin de recevoir le glacé : il ne reste plus qu’à le vaporiser avec de l’éther et du chloroforme dans le but de développer la sixième nuance et de les fixer toutes.
- NOUVEAU PROCÉDÉ D’APPRÊT DE MATIÈRES TEXTILES EN TOUT ÉTAT PAR INCORPORATION DE MATIÈRES GRASSES, RÉSINEUSES OU AUTRES, INSOLUBLES DANS L’EAU, MAIS DISSOUTES AU PRÉALABLE DANS UN LIQUIDE VOLATIL QUELCONQUE
- Par M. Henri David.
- L’imbibition énoncée dans la rubrique ou titre du brevet a pour résultat : 10 de donner un brillant magnifique aux satinettes coton, à condition de les passer dans un bain contenant du sulfure de carbone et des huiles ou graisses. L’emploi de l’huile donne la souplesse ; celui de la cire donne une main inconnue jusqu’à aujourd’hui.
- 2° Les cotons teints ou blanchis ne sont plus riches, ils deviennent souples, peuvent être cardés et étirés convenablement. Grâce au procédé, les cotons récupèrent l’élément glissant qu’avaient fait disparaître la teinture ou le blanchiment, ils se filent mieux et restent très brillants.
- Dans un certificat d’addition (3 juillet 1890), l’inventeur signale l’application de son procédé à la charge des laines filées ou tissées. Cette application a pour résultat d’augmenter
- le poids des articles de bonneterie sans altérer aucunement leurs qualités et les compromettre en quoi que ce soit.
- (Reproduction interdite.)
- UNE QUESTION D’APPRÊT Les tissus mous
- Parmi les diverses imperfections qui peuvent atteindre les tissus de laine, il n’y en a pas qui puissent affecter plus sérieusement le succès et la réputation d’un fabricant que les tissus mous. L’Industrial Record appelle l’attention sur ce point que la cause de cet inconvénient peut être recherchée dans presque toutes les subdivisions de la fabrique, alors qu’on jette généralement le blâme sur les moins coupables. Il en résulte non seulement que l’on accuse quelqu’un à tort, mais encore qu’on n’arrive pas à corriger le défaut aussi vite que si l’on en connaissait l’origine réelle, ce qui permettrait d’appliquer le remède à la vraie place. On croit généralement que les tissus deviennent mous dans la salle d’apprêt. Nous voulons montrer que, dans beaucoup de cas, d’autres départements de la fabrique sont responsables du dommage, et que c’est le cas même lorsque le défaut ne devient apparent qu’au milieu du travail de l'apprêtage.
- Tout d’abord, comme nous nous proposons dans cet article de défendre l’apprêt contre toute fausse accusation, nous parlerons des causes de difficulté qui peuvent se produire dans la salle d’apprêt. Donc, pour rendre justice à l’apprêteur, nous devons supposer que les tissus lui arrivent dans une condition parfaite, non seulement en ce qui concerne leur force à ce moment, mais aussi au point de vue de leur convenance pour recevoir l’apprêt désiré. Il faut bien penser qu’une pièce d’étoffe peut être raisonnablement forte, et cependant ne pas être constituée de façon à rester dans le même état sous le traitement requis pour produire le fini désiré. Cela donne alors à l’apprêteur le choix
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- entre deux maux : des tissus mous ou un fini inférieur; d’une façon comme de l’autre, si l’on ne connaît pas la cause réelle, le résultat atteint, le savoir-faire et l’habileté de l'apprê-teur.
- Supposons maintenant qu’une pièce arrive du métier dans un état propre en tous points [ à recevoir l’apprêt indiqué. Dans ce cas, il | n’y a que trois cas où le tissu puisse, par un traitement impropre, devenir mou, et l’accident peut arriver par l’une ou l’autre de ces causes, ou même par plusieurs réunies.
- En premier lieu, cela peut provenir du foulage. On peut faire subir aux étoffes une température trop élevée, qui attaque la vie de la fibre et l’affaiblit, ou les tenir trop sèches, de sorte qu’elles s’échauffent, ce qui les affaiblit encore dans une certaine mesure. L’une ou l’autre de ces causes tend non seulement à affaiblir le tissu, mais encore nuit à son apparence générale comme fini et brillant, car la chaleur qui amollit les étoffes nuit nécessairement à leur couleur, et réchauffement donne au tissu une apparence rude et inférieure.
- Un autre cas où les tissus peuvent devenir mous, et d’où provient la majeure partie du trouble quand il est dû au finissage, est celui du passage à la laineuse. Dans ce cas, la faute vient certainement du manque de connaissance ou du manque de soin de la part de l'apprêteur. Il est impossible de donner une règle pour ce travail, mais l’apprêteur prati que doit savoir déterminer exactement ce qui est nécessaire et ce que peut supporter cha-que qualité ou genre d’étoffes. La faute peut provenir d’un trop fort lainage, mais d’ordinaire elle est due au trop de hâte ou au man-que de soin. C’est moins parce qu’on emploie des chardons effilés que parce qu’on les em-ploie trop tôt et qu’on les applique trop for-tement. Des chardons qui feraient un bon service vers la fin du travail de la laineuse, gand il y a une « nappe » épaisse pour protéger les fils, abîmeront l’étoffe si on les emploie trop tôt, agissant directement sur la
- feutre, l’arrachant hâtivement et détruisant la structure du fil.
- D’un autre côté, des chardons pauvres, usés, qui agiraient suffisamment au début, ne pénétreraient plus dans la « nappe » quand elle serait devenue épaisse et ne rendraient aucun service, de sorte qu’il faudrait de meilleurs chardons pour avancer le travail. Mais la partie la plus importante du travail consiste à faire le changement judicieusement et en temps opportun et à ne pas le précipiter. En procédant lentement, on conserve la force et on améliore le fini du tissu, et le plus grand défaut des apprêteurs d’aujourd’hui est de chercher à faire le travail de deux machines sur une seule. Les apprêteurs dont la réputation pourrait être attaquée pour ce fait doivent insister pour avoir un nombre de machines suffisant pour effectuer un bon travail. Les directeurs qui ont des tissus mous doivent veiller à ce que l’apprêteur soit largement pourvu de machines pour que son travail soit fait avec soin et intelligence.
- Une autre tendance dangereuse à cet égard est de travailler la marchandise trop sèche. Une humidité convenable est nécessaire pour obtenir un fini brillant et vivace, et de plus elle sert de protection pour les poils et pour le fil. Quand l’étoffe devient trop sèche, les chardons commencent à entraîner la nappe et l’on voit des parcelles voltiger dans l’air et autour des machines, et, ce qui est encore plus mauvais, quand le chardon attaque le fil, il est sûr de couper ou d’arracher les fibres, ce qui affaiblit l’étoffe. La nappe doit toujours être élevée du feutre produit au foulage, et les parties des fibres qui sont incorporées dans le fil doivent y rester, laissant le fil rond et parfait. Quand l'humidité est convenable, le tirage à poil doit se faire avec très peu d’entraînement et de perte de matière, et le fil doit être protégé de toute atteinte.
- Le troisième cas où les tissus peuvent devenir mous est celui du tondage, alors que l’on tient les lames trop près du tissu ou qu’on ne les dispose pas convenablement pour le tra-
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- LE MONITEUR DR LA TEINTURE
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- vail à effectuer. Quelques étoffes peuvent supporter un tondage très près, ce que l’on ne pourra pas appliquer à d’autres. Il y a une vieille règle à l’égard du tondage des tissus ras, qu’il faudrait mettre de côté, et qui consiste à donner les derniers coups de lame assez près de l’étoffe pour que celle-ci les fasse trembler. Mais il y a beaucoup de genres d’étoffes qui ne peuvent supporter cela, et sur les cachemires de fantaisie il vaut mieux faire une taille plus haute, ce que l’on peut effectuer avec succès si les étoffes ont été convenablement traitées à la laineuse.
- VARIÉTÉS
- L’hiver terrible que nous traversons en ce moment nous laisse quelques moments de répit, et vite voilà les projets de Paris, Lyon, Clermont-Ferrand, etc., ports de mer qui reviennent sur le tapis.
- Cependant il semble que nous venons de recevoir une assez belle leçon sur la valeur maritime de nos fleuves et rivières, par ces températures à faire éclore des ours blancs, selon l’expression imagée d’Henry Mürger.
- Les froids que nous subissons se reproduisent d’ailleurs tous les dix ans.
- De toutes parts, fleuves, rivières et canaux sont gelés. Les débits sont réduits à la plus simple expression. De tous côtés les barrages des écluses sont levés et pour cause. La petite batellerie est impraticable dans toute la France; à Lyon,le Rhône, grâce à son courant n’est pas pris, mais l’on en peut compter les cailloux du haut des ponts, vu la faible épaisseur liquide, trop-plein du lac de Genève.
- Vraiment, on se demande d’où vient cette manie des ports de mer dans la France centrale , à des altitudes impossibles, après l’affaire du Panama, qui est en train de mourir de consomption, de manière à permettre aux détenteurs de titres de les repasser à d’autres.
- On dit qu’Anverg soutire, avec le chemin
- de fer passant par le Gothard et allant à Brindisi, le transit qui se faisait autrefois par la France .Franchement,croit-on que c’est par un canal maritime de 1,100 kilomètres, allant du Havre à Marseille, en admettant que cela soit possible, que l’on fera concurrence aux voies de fer d’Anvers à Brindisi ? Jamais !
- Puisque l’on veut tant faire de l’extraordinaire, géographiquement parlant, Brest est tout indiqué comme port extrême pour les relations avec l’Amérique du Nord. 1.100 lieues de traversée au lieu de 1.200 par le Havre, et de Brest il faudra créer une ligne directe pour Lyon et le mont Cenis.
- De cette manière, les produits venant de l’Amérique du Nord auront 200 lieues de moins que pour aller à Anvers en passant par la Manche, la mer du Nord et l’Escaut.
- De même, pour aller de Brest à Brindisi par cette voie terrestre, le trajet sera encore plus court que d'Anvers à Brindisi par le Gothard,
- Quant aux produits venant du nord de j l’Europe pour Brindisi, il ne faut plus songer à supplanter Anvers. Calais, Boulogne, etc , resteront pour les produits venant de l’Angleterre.
- Dans tous les cas, puisqu’il est question de sacrifier le Havre, allons carrément au but en prenant, comme point de départ de nos paquebots, Brest ou encore Morlaix, pour les Etats-Unis.
- Les droits à établir sur les soies en cocons, filées ou ouvrées, vont enfin être discutés. La question devient de plus en plus aiguë. De même elle devient de plus en plus difficile à suivre, l’industrie se modifiant constamment.
- Il devient presque impossible de se former une opinion.
- Le tissage français est obligé de se défendre contre la concurrence étrangère, non seulement pour aller lutter au dehors, mais encore à l’intérieur.
- Depuis trente ans, une évolution considérable s’est faite : l’article pure soie, qui était la généralité, devient aujourd’hui l’exception.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 23
- Les mélanges avec le coton et la laine, pour produire des nouveautés, ont tout à fait pris le premier rang. Les belles étoffes ne se demandent presque plus. La teinture en flotte disparaît de jour en jour. L’on veut de la soie à bas prix non ouvrée, pour les mélanges teints en pièce.
- Une des conséquences les plus curieuses de cet état de choses, c’est la disparition de la charge de la soie et le développement de l’industrie de l’apprêt, parallèlement à celui de la teinture en pièce. Jadis l’apprêt jouait un rôle secondaire par rapport à la teinture ; aujourd’hui il marche de pair avec celle-ci, et si cela continue il lui passera devant. En apprêt, les affaires ont décuplé comme métrage.
- C’est d’ailleurs un peu le résultat de la charge exagérée des soies. On préfère maintenant des étoffes légères, à bas prix, durant ce que vivent les modes.
- Enfin le Dr Koch a parlé et dévoilé le secret de sa fameuse lymphe; sans avoir rien à démêler avec les toxalbumines, c’est un pro-duit très toxique, obtenu par la culture du bacille de la tuberculose. C’est absolument ce que j’ai écrit dans le Moniteur de la teinture, numéro du 5 décembre 1890.
- L'article n’a pas été inutile ; il a fait son chemin, et a même été relevé dans la presse
- lyonnaise. Nous avons été le premier à appeler les choses par leur nom, conduit en cela par des déductions spéciales. La grande presse française a suivi.
- Et il est probable que si le ministre des finances prussiennes, qui comptait exploiter comme source de bénéfice ce fameux secret, en a autorisé la divulgation, dans l’intérêt de l’humanité (?), c’est qu’il n’y avait pas moyen de le garder,
- Et, sur ce, bonne chance à la lymphe de la tuberculose I Deo gratins 1
- MARIUS Moyret.
- {Reproduction interdite.)
- SUPPRESSIONou BROUILLARD OPAQUE DANS LES TEINTURERIES, BLANCHIMENT, ETC.
- On sait qu’en hiver la vapeur d’eau devient tellement opaque dans les teintureries qu’on ne distingue plus les objets à un demi mètre de distance et qu’il est impossible d’échantillonner.
- — Tous les moyens de ventilation employés jusqu’à ce jour ont échoué.
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- PROROGATIONS DE SOCIÉTÉS
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- dants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l'application des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- contraire, s’est attaché à allier intimement la théorie à ses applications industrielles.
- L’ouvrage est conçu d’après le plan généralement adopté par tous les auteurs classiques, et tous les corps présentant quelque intérêt au point de vue industriel y sont décrits avec leurs modes de fabrication les plus récents, leurs propriétés et leurs usages.
- Les figures, destinées à compléter le texte, ne sont pas des figures pittoresques : ce sont, pour ainsi dire, des figures fictives, dessinées soit en coupe, soit en perspective conventionnelle, et permettant, d'un simple coup d’œil, de se rendre compte des appareils industriels qu’elles représentent.
- Ces figures, d’un tracé très sommaire, sont inspirées des figures schématiques que, dans les cours, le professeur trace au tableau pour aider à la clarté de ses démonstrations; de plus, des annotations ou des formules placées dans le corps de la figure elle-même en facilitent l’intelligence.
- Cet ouvrage s’adresse non seulement aux industriels et aux chimistes, qui y trouveront de nombreux renseignements sur les différents modes de fabrication et les propriétés des corps, mais, tout spécialement, aux élèves de l’enseignement spécial et des écoles industrielles, pour lesquels n’existe encore aucun traité de chimie répondant aux exigences de leurs programmes.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 35e Année, N 3. ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 3 Février 4891
- SOMMAIRE
- LES DROITS SUR LES SOIES.
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- ÉTUDES SUR LES FILS ET TISSUS TEINTS.
- ROUGE STANLEY.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- INFORMATIONS.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX.
- BIBLIOGRAPHIE. - COURS. — ANNONCES.
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- LES DROITS SUR LES SOIES
- Au moment où j’écris ces lignes, la commission des douanes a refusé tous, les droits demandés sur les cocons et les grèges, elle a admis simplement 300 francs par 100 k. sur les soies ouvrées et moulinées.
- Ce résultat était facile à prévoir. Pendant que les fabricants de soieries de toute la France ont montré un grand ensemble dans les moyens de défense , nos méridionaux , producteurs de cocons, filateurs et mouliniers ont fait preuve de la plus grande désunion.
- Pendant que les sériciculteurs demandaient un droit sur les cocons secs étrangers, les filateurs disaient : « Non, nous voulons l’entrée en franchise; mais, en place, défendez-nous de l’invasion des soies filées étrangères par Un droit de 7 francs par kilog. »
- A leur tour, les mouliniers disaient : « Nous avons besoin des soies filées étrangères ; laissez-les entrer librement; en place, défendez nous de la concurrence étrangère par un droit d’entrée de 10 francs par kilog. sur les soies ouvrées étrangères. »
- Avec une telle harmonie, il était facile de prévoir la fin, ce qui est arrivé. Seuls les mouliniers ont obtenu une petite protection.
- Les droits demandés étaient au surplus exagérés. La fabrique française eût certaine-ment succombé devant de telles prétentions, Par exemple, pour le droit de 7 francs par
- kilog sur les soies grèges, qui entrent en quantité dans les articles légers pour l’exportation. Ce droit de 7 francs sur des soies valant de 35 à 50 fr. le kilog. était écrasant pour les tissus mixtes, qui prennent de plus en plus d’importance.
- On les a appelés « guenilles » dans les débats parlementaires, mais c’est le cas de dire avec Molière dans les Femmes savantes,a Guenille si l’on veut, je tiens à ma guenille » (je parle au point de vue de la fabrique, nationale française).
- Le drawback est absolument impossible pour ces tissus mélangés de toutes sortes de fibres, plus ou moins enchevêtrées par des effets d’armures plus ou moins compliquées elles-mêmes.
- Les débats nous ont révélé que l’on produisait des tissus depuis 0 fr. 50 le mètre jusqu’à 500 francs. 0 fr. 50 le mètre, c’est peut-être aller un peu loin ; de même, je crois que les tissus de 500 francs ne constituent pas la gé-néralité, et d’ailleurs, pour ces derniers, un impôt quelconque sur la soie n’aurait point d’importance, car tout ressort au principal sur les frais de manipulation de la soie moulinée au tissu rendu sur banque.
- A mon avis, il y a là une injustice criante, n’en déplaise à mes concitoyens. Puisque l’on a 5 mis un petit droit sur les soies moulinées ou ouvrées, on aurait dû en faire autant pour les
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- cocons et les soies filées, ou bien encore n’en point mettre sur les soies moulinées. ,
- Les débats, toujours par la parole de M. Ay-nard,député du Rhône, ont démontré d’après des statistiques que la France qui produisait autrefois les 75 % des étoffes de soie consommées sur notre planète, n’en produit plus que les 40 %.
- Je ne trouve rien d’étonnant à cela. D'ailleurs, depuis une leçon que me donna jadis M. Pouyer-Quertier, à la bibliothèque du Sénat, à Versailles, je ne crois plus à la statistique en matière commerciale du moins.
- En matière de douane1, la statistique me fait l’effet du dénombrement de la population de notre planète d’après nos grands géographes, nous donnant très sérieusement la population des États de l’Asie,de l’Afrique, etc. où il n’existe pas d'état civil. Et tout cela avec un aplomb impertubable, y compris le nombre d’habitants de Tombouctou, Méquinez, Pékin, etc. Pour cette dernière ville, la population varie selon les auteurs de 500,000 à 2,000,000 d’habitants.
- En matière de douane, il faut tenir compte de la fraude, des fausses déclarations et des articles qui échappent forcément à l’action de la douane. Dans ce dernier cas, je comprends tous les achats faits dans les grands magasins de Paris, par des voyageurs privés.
- La douane n’en connaît rien, absolument rien. Et c’est bien heureux; Paris rend un service immense à la province en attirant l’étranger, qui vient en matière de soierie par exemple se fournir directement et sur banque.
- Mais maintenant que la question est tranchée en faveur de la fabrique française, prenons garde, outillons-nous plus que jamais, perfectionnons nos moyens de fabrication, réduisons nos frais, car l’étranger est jaloux de notre belle industrie et tend à se passer de plus en plus de nousl
- Déjà pour certains articles, non seulement nous n’exportons plus, mais l’on importe chez nous. L’étranger, en Suisse notamment, a la
- main -d’œuvre et les frais généraux à plus bas prix que chez nous.
- En dehors des armements, il faut absolument faire comme aux Etats-Unis après la guerre de Sécession, si nous voulons sauver nos industries pour l’exportation : il faut réduire nos frais sur toute la ligne gouvernementale. Assez d’emprunts, assez de cette gloriole des souscriptions couvrant 15 ou 20 fois une émission de l’Etat ; tout ceci n’est qu’un jeu de banque et finalement nous marcherons à la faillite en écrasant d’impôts nos industries. Nous ne pourrons plus rien exporter.
- Marius MOYRET.
- (Reproduction interdite.)
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- (Suite)
- Indigo. — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l’hydrosul-fite — Cuve à réaction.
- J’ai décrit, avec tout le développement nécessaire à sa compréhension, le moyen d’établir une cuve à fermentation.
- Le lecteur a pu voir que dans ce bain, dont toutes les parties sont en ébranlement, chacune agit avec une fonction absolument déterminée; il a pu déduire que tout trouble apporté à cette fonction lui fait manquer son but, et comme toutes les parties du bain sont parties intégrantes d’une seule et même fermentation, il en résulte que tout ce qui s’appli-que à l’une de ces parties s’applique également à toutes les autres et que l’état de fermentation d’une cuve à indigo est un des problèmes les plus intéressants, encore mal défini et relevant pour une certaine part d’une judicieuse routine appuyée sur une longue observation.
- Une des causes les plus favorables à une
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- y=l , C.?
- marche régulière de la fermentation du bain d’une cuve est la répartition absolue d’une même température dans toutes ses parties. Et c’est là que vient se placer la question du mode de chauffage.
- Ainsi, prenant comme exemple la cuve de 10,000 litres (dix mille) dont nous avons parlé, et qui est censée avoir 3 mètres de profondeur sur 2 mètres 10 ou 2 mètres 15 centimètres de diamètre, le bain ne pourra pas être chauffé plus bas que 2 mètres, laissant au dernier mètre de profondeur tout l’espace voulu pour y loger les dépôts du bain, de façon à ne pas entraver le travail des ferments.
- De là, il ne faut pas inférer qu’un mode de chauffage soit préférable à un autre, car tous sont applicables; mais il faut, suivant les conditions dans lesquelles on se trouve, en détermine l’installation.
- Le mode de chauffage le plus ancien est certainement le chauffage à feu nu. Il est encore beaucoup employé, car, dans tous les cas où l’on n'a pas de générateur de vapeur, c’est celui qui s’impose.
- Pour établir ce foyer, on construit une robe en maçonnerie qui entoure la cuve jusqu’à 25 centimètres de son ouverture et qui laisse entre cette robe et la cuve un espace annu-lairede 11 à 12 centimètres.
- Le fond de la cuve repose dans un bloc de maçonnerie, et le haut de l’espace annulaire est également clos en maçonnerie pleine.
- On établit un foyer au niveau supérieur du bloc de la cuve, du fond de l’espace annulaire chauffé au bois, au coke ou à la houille.
- La fumée est laissée libre dans sa circula-tion jusqu'au point où elle rejoint la cheminée ou elle est conduite par des voies en spirale ou contrariée par des refends perpendiculai-res, ou enfin suivant les données de l’art de la fumisterie.
- La cuve, garnie de ses registres, de ses ti-oirs, de tous les appareils propres à régler le tirage et la chaleur, est prête à fonctionner.
- La conduite du feu n’est pas indifférente au
- résultat que l’on poursuit, il convient que le feu soit poussé doucement, sans, à-coups, de façon à ce que le liquide échauffé prés du foyer puisse s’étendre doucement et de proche en proche par la différence de la dilatation et ne tende pas à entraver par une chaleur trop intense la marche de la fermentation. Rappelons-nous que c’est un liquide dont toutes les parties sont en ébranlement, auquel nous devons communiquer un nouvel ébranlement, ou plutôt un ébranlement complémentaire. L’harmonie ne saurait cesser d’exister un seul instant entre tous ces atomes mobiles dont le travail concourt à un seul et même résultat : conversion de l'atome bleu en un atome blanc.
- Il est prudent de chauffer les cuves 2 heures et demie ou 3 heures avant le palliage, pour éviter les chauffes trop brusques et permettre au bain d’avoir une température à peu près égale dans toute sa masse.
- La température doit être maintenue de 5 ou 6 degrés plus élevée que celle que l’on veut avoir en fin de compte, parce qu'au palliage le pied viendra refroidir d’autant la température du bain.
- Il est de toute prudence de ne pas laisser de combustible dans le foyer, pour éviter toute cause de perturbation ultérieure. La seule précaution que l’on puisse prendre, c’est de fermer les registres, les tiroirs, etc., pour éviter un refroidissement.
- Certains praticiens attachent une idée avantageuse à l’emploi du bois comme combustible. Ils n’ont pas tout à fait tort : le bois chauffe moins fort, moins brusquement, et demande plus de temps pour développer une même somme de calorique.
- La houille développe une chaleur brusaue, brutale, et veut être employée sous une surveillance raisonnée.
- Le bois et la houille fournissent beaucoup de fumée et de suie, ce qui oblige à avoir des regards qui permettent de fréquents nettoyages de l’espace annulaire et en empêchent l’obstruction.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le chauffage au coke doit toujours être écarté. De tous les combustibles, c’est celui qui nous donnerait le plus souvent de très mauvais résultats.
- Je n’entre pas dans le détail des causes qui me le font rejeter; elles sont trop apparentes pour tous ceux qui en font ou qui en ont fait usage.
- Une propension toute naturelle à tout industriel qui possède un générateur de vapeur est de se servir de cet élément comme moyen de chauffage. Mais là encore nous sommes obligés d’approfondir la question pour choisir avec discernement le mode d’application qui convient le mieux.
- 01 :
- D’ores et déjà, je proscris toute injection directe de vapeur dans le bain de la cuve, parce que celui-ci, bouleversé de fond en comble, perd tous les caractères qui font établir son état et rend sa conduite par conséquent très difficultueuse.
- On peut employer la forme serpentin, courant sur la paroi intérieure de la cuve et à 1 mètre au fond, ou la traversant diamétralement au moyen de plusieurs branches et ressortant en vapeur condensée par la partie opposée.
- On peut utiliser encore un gros cylindre de 12 à 24 centimètres de diamètre et en cuivre, amorcé d’un côté à un tuyau de vapeur arrivant du générateur, et laissant échapper par l’extrémité diamétralement opposée la vapeur condensée qui retourne ou non au générateur même.
- Ces moyens ,qui sont excellents permettent de chauffer dans des conditions absolument déterminées, en dehors de tout aléa, et conservent au bain ses caractères propres.
- Il y a un moyen absolument empirique de réchauffer des cuves et que nous devons proscrire sans aucune considération ni pour ses nobles aïeux ni pour son grand âge ; il con siste à transvaser une certaine partie du bain, à réchauffer dans une chaudière ordinaire et à réintégrer ce bain dans la cuve. Mais voyez d’ici le trouble apporté dans l’équilibre de
- toutes ces parties dont les mouvements coordonnés assurent la réussite.
- Le lecteur peut voir dans tout ce qui précède quel intérêt j’attache à tout ce qui a pour but de conserver au bain de la cuve à teindre une homogénéité, un équilibre parfaits. Je vais entrer dès maintenant dans l’étude des deux grandes maladies des cuves à fermentation, toutes les autres n'étant qu’un acheminement vers l’une ou l’autre de ces deux maladies.
- Ch. Drevet.
- (A suivre.)
- Reproduction interdite — Tous droits réservés.
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- ETUDES
- SUR LES FILS ET TISSUS TEINTS (Suite)
- L'examen microscopique, comme je l’ai dit précédemment, est appelé à jouer un grand rôle, mais il faudra pour cela une très grande habileté, car les fibres ont été plus ou moins modifiées dans leur aspect physique par les opérations successives de la teinture et de l’apprêt.
- Aussi le coton qui apparaît à l’état brut sous forme de tubes membraneux creux, sans cloisons transversales, change d’aspect par la teinture après la cuite et surtout s’il a été mercerisé. Par cette dernière opération, les cellules se raccourcissent en s’épaississant. Le diamètre qui était de 1/55 à 1/85 de millimètre pourra être porté de 1/40 à 1/60 de millimètre.
- Le chanvre offre des tubes creux, cylindriques, lisses comme du verre, avec des intersections opaques. Le chanvre est toujours plus gros que le coton ; le diamètre des fibres isolées varie de 1/20 à 1/40 de millimètre.
- Le lin ressemble au coton, mais les fibres sont plus fines; leur diamètre varie de 1/45 à 1/55 de millimètre, et tandis que le coton présente des nœuds ou cloisons toujours accompagnés de filaments, le lin présente des cloi-
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- sons ou nœuds, mais sans accompagnement de filaments.
- Girardin dans son traité de chimie (Leçons de chimie élémentaire, vol. V, pages 89 et suivantes, 1875) a donné d’excellents renseignements pour distinguer ces trois fibres les unes des autres. Cela n’est déjà pas très commode avant teinture, et à plus forte raison après la teinture, accompagnée ou non du mercerisage.
- La ramie est toujours facile à reconnaître, même sans le microscope ; elle a son brillant particulier, qui tout à la fois est une qualité et un inconvénient. Elle a de plus son caractère anguleux, qui facilite sa désagrégation par le frottement, ce qui fait qu’en passant au secouage un mateau de ramie on arriverait peu à peu à toute la réduire en duvet.
- La laine examinée au microscope offre des tubes cylindriques dont la surface est recouverte d’écailles irrégulières, recourbées en dehors. De plus, elle offre des stries fines parallèles à l’axe.
- La laine est donc percée au centre par un canal plein de liquide ou d’air. Elle a d’ailleurs cela de commun avec tous les poils.
- De même tous les poils et laines vont en s’amincissant de la base au sommet qui se termine en pointe.
- Les diamètres varient de 1/25 à 1/65 de millimètre ce qui permet les classifications de laines en superfines, fines, moyennes, grosses, très grosses.
- Tout cela est très bien, mais est modifié considérablement par la teinture et le foulage dans la fabrication des draps. Les écailles s’enchevêtrent les unes dans les autres ; de plus les fibres se retirent plus ou moins, en s'épaississant, comme font les fibres végétales, par le mercerisage.
- La soie offre, non pas, comme il est dit dans beaucoup d’auteurs, l’aspect de tubes, car elle n’est pas percée au centre par un canal, mais bien celui de fils à section irrégulière, sans solution de continuité, d’une longueur indéfinie (dans un cocon parfait, le fil de soie
- est d’une seule longueur variant de 450 à 500 mètres).
- La section représente un triangle très irrégulier, très fin dans la coupe. Le montage n’a rien de commun avec ceux des fibres vues ci-dessus, qui toutes sont, avant toutes les opérations de montage et d’ouvraison, le résultat du cardage et du peignage, pour agglomérer entre elles les cellules plus ou moins courtes : coton, lin, chanvre, laines, poils.
- Les fils principaux tirés de la soie sont : les fils grèges, résultat de la torsion simple de 3 à 5 fils et même plus du cocon ; c’est ce que l’on appelle la soie grège ou soie de filature, dont l’emploi, très faible il y a vingt et quelques années, devient de plus en plus fréquent.
- Puis deux, trois, etc., fils de grège, légèrement tordus ensemble, constituent ce que l’on nomme la trame, qui se passe dans la largeur de la pièce.
- Enfin plusieurs fils de grège, tordus isolément d’abord à une forte torsion et retordus ensemble, constituent à leur tour la soie dite organsin, destinée à faire la chaîne d’une étoffe.
- Ces deux dernières qualités tendent à dis -paraître de plus en plus de l’emploi, les étoffes mélangées employant à peu près exclusivement la soie grège ou de filature.
- Quelles que soient les torsions, les caractères microscopiques portent sur le brin isolé du cocon,dont il faut quelquefoisjusqu’à 28 pour faire un organsin. La soie est toujours brillante, pleine, surtout à l’état cuit. A l’état écru, elle paraît plus dure.
- A l’état souple, état spécial intermédiaire entre le cuit et le cru, elle a une ouverture spéciale dans la longueur ; le brin unique est comme dédoublé, la soie souple se défile lorsqu’on la tire, tandis que la soie crue ou cuite s’allonge d’abord, puis casse net.
- La soie sauvage a des caractères la rapprochant de l’ordinaire, mais au montage, malgré les soins, elle est toujours plus irrégu-
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- lière. Elle a d’ailleurs un brillant extraordinaire caractéristique, mais, comme pour la ramie, ce brillant, qui est une grande qualité, devient un grand défaut. Par la nature même de ce brillant vitreux, métallique, elle se couvre mal en teinture, et souvent, pour des noirs, on est obligé de rencontrer la nuance à grand renfort d’huile ou de paraffine.
- Les déchets de soie passée à la carde, peignés et fils, donnent des fils spéciaux, connus sous les noms de fantaisies, shoppes, etc.
- A l’état écru, ils sont facilement reconnaissables, car ils sont toujours duveteux ; mais dans des étoffes, après des grillages, flambages, glaçages, etc., il est quelquefois difficile de les reconnaître. Au microscope, il n’en sera plus de même ; tandis que les fils de soie sont de toute longueur dans le champ du microscope, les fils de soie cardée offriront un assemblage de fibres allongées, plus ou moins longues.
- Marius MOYRET
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- ROUGE STANLEY PAR LA CLAYTON ANILINE COMPANY.
- Cette nouvelle azo-couleur est employée spécialement pour la teinture de la soie. Voici le moyen usité : on trempe la soie dans un bain légèrement acidulé d’acide sulfurique. Pour 10 livres anglaises de soie, on prend 27 gallons d’eau, 3 gallons de lessive, 1/2 livre d'acide sulfurique et 4 à 6 onces de rouge Stanley. La soie une fois introduite, on la remue pendant quelques minutes, on chauffe lentement jusqu’à 770-880 C. ; puis on lave à l’eau, on tord et on avive au moyen d’une faible solution d’acide acétique ou d’acide tartrique (2 à 3 onces pour 30 gallons d’eau) ; on retord et on laisse sécher. Le rouge Stanley peut être employé avec n’importe quel autre acide et convient aussi pour les étoffes mélangées de soie et coton, la teinture s’obtenant aussi bien au moyen d’un mélange
- d’acide sulfurique et de sulfate de soude qu’avec de l’acide sulfurique seul. Le, rouge Stanley ne déteint pas dans l’eau, résiste bien aux acides, aux alcalis, à la lumière et au savon.
- (La livre anglaise vaut 0,4534 kg ; l’once, 28,35 gr. et le gallon 4.54 litres).
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- Par MM. Jules Lussiez et Cie, teinturiers.
- L’idée fondamentale de l’invention est, le développement du ruban de la bobine en la dévidant sur le chassis-dévidoir et la transformation du ruban en nappe.
- L’appareil qui réalise cette idée se construit en cuivre, avec la forme d’un cadre rectangulaire ; il se compose de deux pièces.
- La pièce supérieure, mobile, comprend deux lames ou flasques en cuivre méplat, reliées à une extrémité par trois réglettes de tension ; ces réglettes sont prismatiques, égales, disposées parallèlement : les lames sont encore soutenues par une deuxième traverse en cuivre méplat soudée de champ. Deux supports adhérents à chacune d’elles fortifient et maintiennent ces quatre traverses. Les flasques sont à coulisse et portent extérieurement un ressort en acier étamé, avec vis faisant fonction de guide-arrêt.
- La pièce inférieure, fixe, comprend : 1° deux flasques pareilles, mais de plus grande longueur, reliées elles aussi à une extrémité par trois traverses prismatiques ;
- 2o Une troisième traverse de champ, dont les deux extrémités font saillie à l’extérieur des flasques.
- Deux autres traverses prismatiques relient les deux flasques et forment le milieu de l’appareil : deux tourillons ou pivots sont établis adhérents à la partie extérieure des
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- i C
- flasques; ils sont percés de trois rainures transversales ou crans d’arrêt.
- Enfin à l'extrémité supérieure des flasques se trouve une rainure verticale destinée à recevoir la traverse de champ de la pièce mobile pour lui permettre de descendre jusqu’à introduction des ressorts dans les crans.
- L’appareil ainsi construit est installé sur un bâti avec coussinets, et peut recevoir le mouvement rotatif du dévidoir au moyen d’une manivelle ou de tout autre moyen d’ac-tionnement adapté sur une partie quadrangu-laire formée par le prolongement de l’un de ses pivots.
- Le dévidage complet de la bobine a lieu au moyen d’un guide-fil avec va-et-vient. Le développement du ruban sur le périmètre du châssis suivant deux plans parallèles produit plusieurs couches qui en font une nappe de grande étendue, de peu d’épaisseur, et conséquemment bien accessible à la pénétration des bains de teinture.
- Après le dévidage, il est loisible de donner un peu de flottement à la laine pour faciliter l’absorption plus régulière et plus prompte des matières colorantes, en engageant les ressorts dans les crans.
- Un casier en bois à plusieurs divisions reçoit les appareils garnis, placés verticalement et répartis dans les compartiments : chaque appareil est séparé de son voisin de groupe par une tringle et l’emmêlement des nappes est prévenu par deux réglettes centrales et une tringle en cuivre.
- Le casier étant garni descend bientôt dans le bain, et l’opérateur a toute facilité pour le remonter afin de juger de la teinte.
- Les avantages du châssis-dévidoir sont multiples : il développe complètement le ruban sans cassure ; il donne. la possibilité de plonger entièrement et simultanément la partie de la laine à teindre ; de plus, il assure la régula-"ité de la teinture tout en opérant avec la plus grande rapidité.
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- Cette incorporation a pour résultat d’accentuer les nuances, de les rendre plus belles et plus brillantes : s’il s’agit, par exemple, de cotons teints en noir d’aniline, au lieu de les savonner, l’inventeur conseille de les passer au sulfure de carbone, dans lequel on a préalablement dissous 2 à 8 % de graisse ou d’huile.
- Le tissu ainsi traité devient doux au toucher et d’un noir superbe.
- Si le tissu à traiter est du coton teint noir à l’alizarine, le procédé fixe l’huile sur la fibre à l’état moléculaire.
- L’incorporation a lieu par imbibition, en faisant dissoudre dans un liquide volatil (comme seraient par exemple, des hydrocarbures, du sulfure de carbone, de l’éther, de l’alcool) des matières grasses ou huiles tirées du règne animal, végétal ou minéral, insolubles dans l'eau.
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- Par MM. Coulombe frères, Tautin et Pernelle frères.
- 1 :
- Le nouveau procédé que nous signalons aux lecteurs du Moniteur de la Teinture est très économique, donne un bleu imitant l’indigo et de toute solidité.
- Il consiste en principe à teindre avec un mélange de violet et de vert d’aniline sur coton mordancé à l’extrait de sumac et fixé par le pyrolignite de fer.
- Le procédé permet d’obtenir toutes les nuances ; il admet l’emploi de tous les violets et de tous les verts, comme aussi l’emploi de toute substance astr ingente qui avec les sels de fer peut donner des gris.
- La pratique et la manipulation ont lieu comme il suit : passer le coton débouilli à l’eau dans un premier bain de mordançage
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- contenant 600 litres d’eau et 18 kilog. de sumac pour 50 kilog. de coton passé en barque ; manœuvrer le coton dans ce bain pendant un quart d’heure en élevant en même temps la température à 50o cent. ; tordre ensuite légèrement le coton, le passer au pyrolignite de fer marquant 50 B., soit à la terrine, soit au colloir.
- L’opération se continue en nourrissant d’abord le premier bain par l’addition de9kil. de sumac; le coton est ensuite passé dans ce bain renouvelé durant un quart d’heure, puis une deuxième fois passé au bain de pyrolignite ; il ne reste alors qu’à tordre et essorer.
- Le bain de teinture se prépare d’autre part avec :
- Eau, 600 litres;
- Violet, 550 grammes,
- Vert, 250 grammes.
- Entrer à froid, manœuvrer le tissu durant 20 minutes en élevant la température jusqu'à 50 ou 70° cent., laver et essorer.
- SÉCHOIR A AIR LIBRE POUVANT ÊTRE EMPLOYÉ EN ÉTUVE
- Par M. Benjamin Lardaus.
- L’appareil est destiné au séchage des toiles et des étoffes après qu’elles ont reçu l’apprêt et leur conserve la régularité de forme et la longueur nécessaires.
- Ce séchoir est constitué par un bâti en bois de forme rectangulaire et de toutes dimensions et par une toiture légère : sur une de ses faces, il porte un store enroulé qui peut être abaissé pour atténuer l’action du soleil, de la pluie ou du vent.
- Sur le cadre supérieur sont fixés des rouleaux transversaux tournant librement sur leurs axes respectifs, rouleaux sur lesquels sont suspendus les plis successifs supérieurs de la pièce à sécher.
- Un cadre inférieur porte d’autres rouleaux sur lesquels sont enroulés les plis inférieurs de l’étoffe.
- Les rouleaux inférieurs, sauf le dernier, sont munis chacun d’une roue dentée engrenant avec une succession de fractions d’une vis sans fin, montées toutes sur le même arbre.
- Un cube en matière lourde (pierre, fonte ou plomb) est suspendu à l’extrémité du cadre inférieur et pèse sur la toile tendue.
- Un rouleau de commande fixe la longueur voulue et sert encore à l’enroulement initial ou final ainsi qu’à régulariser la tension.
- PERFECTIONNEMENTS DANS L’APPRÊTAGE DES ÉTOFFES Par M. Charles Sauvage.
- Le nouveau mode d’apprêtage s’applique plus spécialement aux étoffes nouveauté d’Elbeuf en laine, laine-coton, laine peignée, cardée, etc., etc. Le nouveau procédé a pour but de supprimer la mise en cartes glacées, cause de fausses teintes à l’endroit des plis : il a pour but encore d’obtenir un apprêt dénommé « apprêt fixe spécial », d’une meilleure tenue que celle obtenue par les apprêts ordinaires.
- L’opération d’apprêtage a lieu sur la machine au moyen d’un cylindre en papier comprimé présentant la dureté et le poli de l’ivoire ; ce cylindre est entouré sur la moitié de sa surface par une cuvette en fonte ou en cuivre chauffée par la vapeur surchauffée.
- Par son passage sous ce cylindre, l’étoffe acquiert en peu de temps la consistance et la douceur que lui donnerait à peine une mise en cartes de 24 heures ; l’étoffe a un brillant uniforme sans pareil et il n’existe pas un seul pli sur toute l’étendue de la pièce.
- APPAREIL A DOUBLE MOUVEMENT POUR DÉGRAIS-SER,LAVER,TEINDRE OU SÉCHER TOUTES MATIÈRES TEXTILES, ANIMALES OU VÉGÉTALES, SOUS QUELQUE NATURE QU’ELLES SE PRÉSENTENT
- Par M. Jules Guérin.
- L’appareil se compose d’un bac alimenté par une pompe rotative : dans le bac se place la machine nouvelle proprement dite. L’avan-
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- tage caractéristique de l’invention est la grande facilité avec laquelle le bain peut être administré dans les deux sens.
- Le bac est en communication avec la pompe par le tuyau d’aspiration et celui de refoulement : il porte à sa partie inférieure un robinet ou valve de vidange.
- Un cylindre se trouve placé au centre, destiné à cintrer et à fixer l’appareil de teinture ou de lavage qui vient reposer sur une plaque bien dressée, solidement fixée au fond de la cuve.
- L’appareil de teinture ou de lavage se fixe au moyen d’un emmanchement à baïonnette et porte à cet effet deux tenons rivés qui viennent se loger dans deux fentes découpées à angle droit sur le cylindre.
- Il est facile de comprendre que le bac ayant reçu une quantité de bain suffisante, aussitôt que la pompe sera mise en jeu, il se produira au fond du bac une pression très forte et constante, puisque le même bain est indéfiniment repris par la pompe.
- Un tuyau de vapeur disposé dans le fond du bac permet d’amener et de maintenir le bain à température voulue.
- PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES AlREPASSER Par M. W.-A Edwin Henrici.
- La nouvelle machine est tout spécialement destinée à repasser les devants et les poignets des chemises.
- Montée sur un piédestal, elle porte une console en forme de V, soutenant entre ses bras 'es engrenages moteurs sur des arbres. La machine comporte un bras courbe, pivotant Par l’une de ses extrémités sur l’un des bras de la console : ce bras passe au-dessous de 'engrenage et vient reposer par son autre extrémité sur le bras opposé de la coupole.
- Ce bras est porteur du bloc ou fer à repasser et le promène au-dessus d’un coussin ro-tatif situé sur l’arbre principal : ce dernier est pourvu de pointes ou chevilles destinées à fixer le drap du coussin ainsi que les collets.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES AZOIQUES ET LEURS PROCÉDÉS DE PRÉPARATION
- Par M. Charles A. Martins.
- Les nouvelles matières colorantes azoïques sont obtenues par la diazotation des produits donnés : 1o par l’action des dérivés tétrazoï-ques des certaines diamines sur l'a-naphtylamine et ses acides sulfoniques ;
- 2 Par l’action des dérivés diazoamido internes des mêmes diamines sur l'a-na-phtylamine et ses acides sulfoniques ;
- 3o Par la combinaison des mêmes produits avec les phénols, les amines et leurs acides sulfoniques ou carboniques.
- Ces matières colorantes sont bleues, violettes, rouges, brunes et noires, suivant le phénol, l’aniline ou l’acide sulfonique ou carbonique dont elles tirent leur origine.
- PROCÉDÉS EMPLOYÉS POUR LAVER OU DÉ GRAISSER LA LAINE, LES DÉCHETS DE COTON ET AUTRES ÉTOFFES OU MATIÈRES MALPROPRES
- De M. G.-W. Montagne Call.
- But : Recueillir le suint « Lanoline », l’utiliser, après l’avoir préalablement éliminé sans affaiblir ou briser les fibres de la laine et sans nuire à sa blancheur.
- Les bains alcalins usités ont l’inconvénient de faire perdre beaucoup de solidité à la laine à cause de leur chaleur et de l’agitation continuelle à laquelle ils exigent que la laine à traiter soit soumise.
- Nettoyage de la laine : pour 50 kil. de laine, faire dissoudre daus 45 litres d’eau chaude (140degr. Fahrenheit) 625 gr. de savon, 125 gr. d’alcali, 62 gr. 50 de térébenthine; bien mélanger, laisser tremper la laine pendant 10 à 20 minutes, retirer, égoutter, passer sous les cylindres et rincer à l’eau froide.
- Pour séparer le suint, soumettre le bain à une chaleur douce ; la lanoline vient à la surface et il est alors facile de la recueillir.
- Nettoyage des déchets de coton et autres étoffes : verser le savon dans l’eau bouillante avec quantité suffisante de soude ou de potasse
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Otmsasierecrre zaun mess 1 MW——M—t «M—M—m——BM— pour adoucir l’eau, ajouter ensuite l’alcali et la térébenthine.
- Proportions pour 1,000 kil. de déchets : 100 kil. de soude ou potasse, 60 kil. savon, 10 k. ammoniaque, 10 k. térébenthine ; température 140 degr. Fahrenheit.
- NOUVEAU GENRE DE TISSUS IMPERMÉABLES
- Par MM. Gourdiat frères.
- L’invention est basée sur l’application aux tissus à mailles larges des mélanges de gélatine impressionnable avec d'autres corps : ces mélanges donnent un enduit imperméable, souple et insoluble.
- Sous le nom de tissus à mailles larges, les inventeurs comprennent : la tarlatane, le tulle, la mousseline, avec lesquels se fait la gaze argentine par application d’une couche de gélatine.
- Cette couche est rendue impressionnable à l’action de la lumière par le bichromate de potasse ou toute autre matière analogue : l’addition de glycérine en petite quantité donne la souplesse.
- Ainsi préparés, ces tissus résistent même à l’action de la vapeur, jusqu’à 135° C.
- ils sont utilisables pour les vêtements, les enveloppes et les pansements.
- GUINDA CIRCULAIRE A CARTON
- Par MM. Rumsch et Hammer, filateurs.
- Le terme technique de guinda, inconnu des étrangers à la draperie, indique un appareil circulaire employé pour presser les draps et leur donner du poli.
- Le système le plus connu de guinda consiste en un bac chauffé par la vapeur, dans lequel tourne un rouleau : le passage du drap avait lieu entre les deux.
- Le nouveau guinda se compose lui aussi I d’un bac chauffé par la vapeur, d’un rouleau chauffé également et tournant dans ce bac. Le point caractéristique de l’invention est le passage du drap entre le rouleau et le bac sur un carton recouvrant un deuxième tambour qui
- pèse sur la circonférence du rouleau tournant, sous la traction d’un poids.
- Ce rouleau imprime par friction un mouvement de rotation au tambour sur lequel est enroulé le carton.
- Cette même invention existe tout entière avec une seconde disposition qui consiste à établir le carton en une seule pièce sans fin passant autour du tambour auxiliaire.
- Le drap déposé sur une table, saisi et guidé par la chape, passe bientôt sur le carton du premier tambour pour aller entre le rouleau presseur et le bac : à sa sortie du bac, le drap est fini et l'arçonneur le dépose sur la table de dépôt.
- PROCÉDÉ ET DISPOSITIF POUR LA FABRICATION DES PELUCHES DE LAINE
- De MM. Hermann Mullers et Arthur Spindlers.
- Les peluches de laine se fabriquent en mohair ou en fils de trame avec effet de croi-sures : elles ne pouvaient être fabriquées que sur des métiers à la main, en tissus irréprochables.
- Le nouveau procédé, au lieu de laisser lier les fils de poil dans le tissu de fond, les insère dans le tissu à l’aide d’une duite placée sur le dos ou envers du tissu de fond ; cette duite prend le nom de duite de lancée ; elle est réunie au tissu de fond par une chaîne de liage spéciale.
- Ce procédé permet encore de lier les fils de poil dans le tissu inférieur ou dans le tissu supérieur, la réunion des deux tissus ayant toujours lieu à l’aide des duites de lancée.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL PERFECTIONNÉS POUR LE DESUINTAGE ET LE LAVAGE DE LA LAINE ET AUTRE FIBRES TEXTILES, POUVANT S’APPLIQUER AU NETTOYAGE DES ÉTOFFES
- Par MM. W. Eastwond et Abraham Ambler.
- L’invention est caractérisée par le passage successif de la laine ou tout autre textile dans une ou plusieurs auges ayant un mouvement alternatif de haut et de bas et fonctionnant dans une cuve de lavage.
- Le point capital du procédé est l'utilisation
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- de la pression exercée par le passage de l'eau de lavage à travers la laine ou autre textile
- La cuve allongée ou cuve de lavage est fixée avec pente faible ménagée vers les cylindres presseurs : cette pente est en marbre, porcelaine ou fer émaillé. Dans cette cuve sont les auges secondaires, rattachées par des chaînes et anneaux à des excentriques à courroies qui leur communiquent un mouvement d’élévation et d’abaissement, en sorte que certaines poulies plongent tandis que les autres sont en position élevée.
- Par ce moyen, la laine éprouve des successions et alternatives de pression en sens divers : après lavage, la laine se rend aux rouleaux étireurs, établis sous la fourchette ordinaire, puis au tablier sans fin qui la dépose dans un réservoir à compartiments pour y subir un dernier lavage.
- (Reproduction interdite.)
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE D’AMIENS
- Nous détachons du programme des prix proposés pour 1891 les questions suivantes :
- Médailles d'or :
- 13e Question. — A un perfectionnement sérieux dans les machines à parer et à encoller les chaînes pour le tissage.
- 16e Question. — A tout perfectionnement
- sérieux apporté aux machines de filature ou de retordage.
- 30e Question. — Pour une amélioration importante dans le blanchiment de la laine ou de la soie.
- 31e Question. — Au meilleur mémoire sur le blanchiment du chanvre et des jutes, comprenant une étude théorique et l’examen des diverses méthodes employées dans la pratique industrielle.
- 32e Question. — Pour un moyen d’augmenter la solidité des matières colorantes artificielles dans la teinture des tissus produits par les industries locales.
- 33e Question. — A la personne qui trouvera, pour les velours d’Utrecht et les velours de coton, un mode de piétage ou un apprêt réa -lisant une amélioration sérieuse sur les procédés actuellement en usage dans le département.
- Les concurrents ne sont pas tenus de faire connaître la composition de l'apprêt qui réali sera les conditions ci-dessus. Ils devront seu lement présenter leurs pièces avant le 30 avril 1891, déclarer leur prix de vente et justifier que ces pièces ne sont pas obtenues par des moyens exceptionnels, mais qu’elles appartiennent à une fabrication courante.
- 34e Question. — Pour une composition chimique qui s’appliquerait, au moyen de caractères d’imprimerie, sur les chefs des pièces
- ON ENGAGE DES REPRÉSENTANTS
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- Fabrique de Couleurs d’aniline SPÉCIALITÉS POUR TEIITURE BON TEINT Pour laine, soie, coton, jute
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- ON ENGAGE DES RÉPRÉSENTANTS
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- de tissus de laine ou de coton, et qui serait encore apparente après les opérations de dégraissage et de teinture.
- Les concurrents devront envoyer leurs manuscrits ou machines, franco, au président de la Société industrielle, rue de Noyon, 29, à Amiens (Somme), d’ici au 30 avril 1891, terme de rigueur.
- INFORMATIONS
- Nous recevons le programme des prix proposés par la Société libre d’Emulation du
- commerce et de l’industrie de Rouen pour les années 1891 et 1892.
- Signalons les principaux sujets proposés :
- Une médaille d’or de 500 fr., ou sa valeur en espèces,à l’auteur d'une étude sur l’avantage du coton teint en laine, sur le coton teint en sortant de la filature. Décrire les appareils employés en France et en Allemagne, les mordants en usage. Citer les avantages qui résultent de ce procédé;les établir par les prix de revient, par la solidité du fil et l’absence des déchets. Dire si la teinture ainsi obtenue est plus solide et plus brillante.
- Médailles d’or et d'argent aux
- Expositions universelles d'Anvers 1885 et
- Paris 1889.
- Le plus économique des procédés de blanchiment
- 1
- Conservation de la résistance des fibres textiles.
- BLANCHIMENT de toutes les matières
- BLANCHIMENT DU PHORMIUM
- TITDAETmT breveté S.G.D.G. AluiuIL en tous pays
- Très grande ÉCONOMIE
- SOCIÉTÉ FRANÇAISE D’EXPLOITATION DES PROCÉDÉS HERMITE, 4, rue, Drouot, Paris.
- CUVE d’INDIGO à fermentation
- CUVE A RÉACTION CHIMIQUE
- Mise à la portée do tous par un procédé perfectionné de montage et de conduite.
- Exécution sûre, résultats immédiats, économie considérable.
- BREVETS EN FRANCE ET A L’ÉTRANGER
- Pour traiter du brevet ou des licences : s’adresser à M. P. C AV AILLÉS, à MONTOLIEU (Aude), ou à M. DREVET, 156, rue St-Denis, PARIS.
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS 41
- Les concurrents devront se faire inscrire avant le 1er avril, dernier délai, chez le prési dent de la Société, et lui remettre les notes et pièces justificatives à l’appui de leurs travaux.
- La semaine dernière, à Mulhouse, un grand incendie a éclaté dans la teinturerie faisant partie de la manufacture Wallach.
- Les dégâts sont considérables ; 350 ouvriers se trouvent sans travail.
- La nouvelle tonte de laines dans la Nouvelle-Galles du Sud est estimée à environ 260 millions de livres anglaises. Cela ferait une augmentation de 30 millions de livres sur
- la saison précédente. Le nombre de moutons dans la colonie s’est accru de 6 millions, le total est à présent de 51 millions et demi de têtes.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Modification des statuts de la Société en nom collectif Gantillon et Cie, apprêteurs, place Tholozan, 21, à Lyon, par suite de l’admission de trois nouvelles maisons, qui apportent leurs usines d’apprêts et de moires
- TUBES en VERRE SOLIDIFIÉ à haute température par procédés brevetés S.G.D.G. pour
- sed
- NIVEAUX DE CHAUDIÈRES A VAPEUR
- Garantis résistants à 20 atmosphères.
- A*
- 3
- HANGARS, CHARPENTES ÉCONOMIQUES BOIS ET FER
- Systme mo A'n go i A Spécialité de Construc Br.s.d.g. l aV» = —lt tions agricoles
- MONTAGE ET DÉMONTAGE TRÈS FACILES
- VERRERIE
- du DONZY (Mièvre)
- F MEYER & Cle . rue de Belzunce, Paris
- CLOCHES DE JARDINS
- TONDEUSES DE aazon, brov.a.g.d.g.
- FABRIQUE-DE DENTS D'ENGRENAGE
- PAR MACHINE SPÉCIALE
- CHAUSSAGE DE ROUE EN CORMIER ET CHARME
- Envoi du Tarif sur demande Bâtis,Poulies et Cylindres en Bois pour Usines
- USINE A VAPEUR
- PEAROTTE
- Modeleur -Mécanicien
- Modèles pour la mécanique, la robinetterie, la meunerie, les ponts et charpentes en fer, la fumisterie, la papeterie, etc.
- Spécialité de spécimens pour clémonitrations et prise de Brevets
- Paris- 73 rue Saint-Maur, 73 — Paris
- A. POM BLA, Constructeur, 68, Avenue de Saint-Ouen,PARIS
- LA SANS RIVALE de A. VINCENT
- Nouvelle Machine perfectionnée
- Pour apprêter les Etoffes
- BREVETÉ EN FRANCE S. G. D. G. ET A L’ÉTRANGER
- 00 5 MÉDAILLES ADX EXPOSITIONS
- Sain1
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- 42 LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- et un capital de 125,000 fr., ce qui porte le capital social de 600,000 fr. à 725,000 fr. — Acte du 31 déc.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- M. Coine a vendu à Mme Vve Fourrel, de suite, un fonds de teinturerie, r. Poitou, 17. — Opp. r. N.-D.-de-Nazareth, 33, M. Le-nesley.
- M. François a vendu à M. X., après dix jours, un fonds de teinturerie,r. d’Argenteuil, 2. — Opp. r. Montholon, 3, M. Rachinel.
- M. Hector a vendu à Mme (vve) Moroge,
- 9
- de suite, un fonds de teinture, av. de Clichy,
- 70 bis. — Opp. Av. Cimetière-Montmartre, 8, M. Alinquant.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Manuel complet de teinturier (supplément) traitant de V emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Dans cet ouvrage, M. Villon a donné toutes
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSÜS
- 43
- les indications nécessaires pour la teinture de toutes espèces de fibres au moyen de couleurs artificielles. Il a divisé son livre en cinq chapitres.
- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur nature, leurs caractères, leur analyse, leur essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d’albumine d’antimoine, de chrome, d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l’application des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colo
- rantes fixées sur les tissus de soie, laine et coton.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Adresser les demandes au bureau du journal, en joignant mandat-poste ou chèque de fr. 20 pour recevoir franco par retour du Courrier.
- Les livres de science pure sont en général écrits avec une préoccupation insuffisante des applications auxquelles la théorie peut donner | lieu, tandis que les traités industriels, au con-1 traire, ne tiennent pas assez compte des ensei-. gnements de la théorie. Ceux-ci, la plupart du temps, ne sont que des monographies dans lesquelles de grands développement sont donnés à la partie pratique, mais qui ne peuvent être consultés utilement que par des spécialistes, et non par des industriels désireux d’y trouver des renseignements se rattachant à toutes les industries.
- Dans le Traité de Chimie appliquée que nous présentons aujourd’hui au public, l’auteur, au
- LA CARROSSERIE INDUSTRIELLE "ndensakrenent
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- VOITURES de luxe et demi-luxe.
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- et Amsterdam 1883. I Barcelone 1888 — Paris 1889
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- contraire, s’est attaché à allier intimement la théorie à ses applications industrielles.
- L’ouvrage est conçu d’après le plan généralement adopté par tous les auteurs classiques, et tous les corps présentant quelque intérêt au point de vue industriel y sont décrits avec leurs modes de fabrication les plus récents, leurs propriétés et leurs usages.
- Les figures, destinées à compléter le texte, ne sont pas des figures pittoresques : ce sont, pour ainsi dire, des figures fictives, dessinées soit en coupe, soit en perspective conventionnelle, et permettant, d'nn simple coup d’oeil, de se rendre compte des appareils industriels qu’elles représentent.
- Ces figures, d’un tracé très sommaire, sont inspirées des figures schématiques que, dans les cours, le professeur trace au tableau pour aider à la clarté de ses démonstrations; de plus, des annotations ou des formules placées dans le corps de la figure elle-même en facilitent l’intelligence.
- Cet ouvrage s’adresse non seulement aux industriels et aux chimistes, qui y trouveront de nombreux renseignements sur les différents modes de fabrication et les propriétés des corps, mais, tout spécialement, aux élèves de l’enseignement spécial et des écoles industrielles, pour lesquels n’existe encore aucun traité de chimie répondant aux exigences de leurs programmes.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 35e Année, N° 4. ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 20 Février 189!
- S OM MAI RE
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- LES DROITS DES DOUANES.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- ÉTUDES SUR. LES FILS ET TISSUS TEINTS.
- CUNAO OU FAUX GAMBIER
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX.
- BIBLIOGRAPHIE. - COURS. — ANNONCES.
- rOlZT, 4 " \ “sl \ \ Gt, K, \ A 5 % e 3 1., i“n e. .. si s____ ASoreui 7
- CHRONIQUE
- DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- {Suite)
- Indigo. — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l'hydrosul-fite — Cuve à réaction. s
- Cuve rebutée. — Toutes les fois qu’il y a un excès de chaux dans la cuve, la fleurée devient plus abondante, plus violacée ; le bain devient limpide, jaune, avec des veines min ées et très mobiles ; sous le souffle, la pellicule qui couvre le bain s’écarte et se referme avec une rapidité prodigieuse, accusant un nœud, ou point central, d'une intensité très grande.
- A l’odorat, la chaux se fait sentir par une odeur franchement alcaline, violente, qui détermine le larmoiement et heurte le nez. Il est temps d'ouvrir l’œil et d’enrayer immédiatement une marche précipitée vers le rebut. Comme ces effets peuvent être plus apparents Te réels, on prolonge le palliage pour voir S1 y aura atténuation des effets produits. Dans ce cas, il n’y a point péril en la demeure et le repos de la nuit suffira pour ramener la cuve à son état normal.
- Mais si ces effets persistent, il y aura dan-8er et le remède devra suivre immédiatement.
- est bon alors d’ajouter à la cuve un kilo-éramme ou un kilogramme et demi de mé-
- j lasse bien délayée préalablement dans de l’eau et répartie également, autant que pos-| sible, dans toute la masse du bain. Voilà pour | les cas où le rebut se découvre de suite, et | c’est le cas le plus rare, car généralement le guesdron a une marche déterminée qui lui assure le résultat dû à des dosages journaliers et toujours les mêmes.
- Si le rebut a été poussé trop loin par un grand excès de chaux, les signes que nous avons décrits plus haut changent, et accusent une cuve sans fleurée, couverte d’une pellicule noire, d’un bain brun, d’une odeur forte, Tous ces caractères qui accusent une suspension complète de fermentation, doivent appeler en toute hâte un remède énergique. C’est un cas de maladie très grave, très redoutable. Il n’y a guère que l'emploi des acides qui puisse, en neutralisant la chaux, permettre le rétablissement de la fermentation.
- Mais où est, en ce cas, l’ébranlement fermentescible ?—Complètement annulé. — Où en sont les ferments ? — A l’état de ferments détruits. Il ne faut donc employer les acides, soit sulfurique, soit oxalique, soit tartrique, qu'à l’état de dissolution assez étendue dans l’eau et répartie uniformément dans la masse du bain. Faire succéder les palliages de 2 heures en 2 heures et, quand on croit à quelques signes extérieurs qui peuvent se révéler, ajouter au bain de la mélasse ou du son pour rappeler la fermentation.
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- Dans ce cas, le guesdron aura la difficulté de monter une cuve à nouveau, difficulté augmentée des odeurs particulières aux sels de chaux, produites par la saturation de celle-ci ; ce ne sera donc qu’à la suite de soins longs et persévérants pouvant atteindre une limite de huit à dix jours que l’on aura chance de voir revenir la cuve.
- Malgré tout, le guesdron aura, pour un mois ou six semaines au moins, une cuve affectant une apparence anormale.
- Il y a des cas où le guesdron est surpris, le matin, de voir la cuve rebutée ou en train de le devenir. En tout cas, cela nous ramène à l’état que nous venons d’étudier. Les mêmes observations sont à faire, les mêmes moyens à employer.
- La température la plus propice pour ramener la fermentation est celle comprise entre 40 et 50 degrés. Il sera inutile que je m’étende davantage sur ce genre de maladie, tous autres cas particuliers dépendant de causes particulières et devant donner lieu à une communication qui me serait adressée directement.
- Cuve coulée. — L’excès de fermentation détermine une décomposition atomique de l’indigo, qui non seulement prend un équivalent d’hydrogène pour se convertir en indigo blanc, mais lâche les éléments d’azote qui deviennent ferments et entraînent la décomposition de l’indigo bleu aussi bien que de l’indigo blanc. Il va sans dire que le remède à cet état de choses est le remède opposé à la cuve rebutée, c’est-à-dire emploi de la chaux, élévation de température.
- Les caractères que manifeste une cuve qui coule sont les suivants : il y a d’abord production abondante de gaz, surabondance de fleurée qui manque de stabilité et crève au fur et à mesure qu’elle se produit, sifflement du bain, odeur fade ou même de pomme cuite, bain jaune légèrement opaque, veines larges et grasses, pellicules peu irisées, blanchâtres et formant des stries qui s’accumulent en une certaine épaisseur, disparition
- presque complète de la fleurée au bout d’un certain temps. Le souffle écarte la pellicule qui ne se rejoint pas, ou se rejoint mal sans former de nœuds.
- Il est temps alors de chauffer la cuve au-dessus de 60 degrés et d’y incorporer un kilo ou deux kilos de chaux vive éteinte, et de pallier assez énergiquement, sans bouleverser le bain cependant, pour que toutes ses parties soient en contact avec la chaux ajoutée.
- Il est très rare que l’on ne voie pas après le premier palliage les caractères d’une cuve normale se reproduire et le tout reprendre un aspect satisfaisant.
- C’est là qu’il convient de ne pas pécher par excès et de ne pas faire d’une cuve qui coule une cuve rebutée II vaut mieux, en tout cas, aller moins rapidement et plus sûrement, car il est toujours loisible, si on le juge nécessaire, de rajouter de la chaux pendant le premier palliage. Les cas de cuve coulée les plus à redouter sont ceux qui nous surprennent pendant la nuit ; une cuve peut avoir avancé de telle façon dans cette voie qu’elle soit pourrie le lendemain et par conséquent irrémédiable.
- L’indigo étant complètement détruit,il n’y a aucun sacrifice à jeter le bain et à remonter une cuve à nouveau.
- La cuve à fermentation est donc une cuve | qui peut donner de très grandes satisfactions au teinturier sous les différents points de vue de la coloration, de l’intensité de la nuance | et de sa fraîcheur, et de son rendement, à condition qu’elle soit contenue dans des limites I strictement normales.
- Malgré toutes les difficultés que demande | sa conduite, elle est généralement employée ; 1 c’est au teinturier qui emploie cette cuve à se | bien pénétrer des phénomènes de la fermen- | tation, à chercher à acquérir le tact néces- | saire à sa conduite et qui ne peut vraiment | pas se définir.
- Ce tact acquis permet en entrant dans 1 n’importe quel guesdre de se rendre compte 1 immédiatement si les cuves sont en bon état |
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- ou si l’une d’elles penche vers telle ou telle maladie.
- La cuve à fermentation doit être entretenue en état constant, malgré les fêtes et les chômages; elle ne peut fournir plus de sept à huit palliements par jour. Cependant dans un moment de presse, avec une cuve en état et bien en main, on peut obtenir dix ou onze palliements.
- Cependant,{si le chômage devait se prolonger pendant trois semaines, un mois ou plus, on ne devrait pas s’assujettir à maintenir la cuve en état de travail. Dans ce cas on laisse tomber la chaleur complètement et on bloque la cuve avec un petit excès de chaux.
- Il est bon pendant le temps de chômage de surveiller le bain qui doit avoir des caractères indifférents, inertes, et ne pas présenter un excès de fermentation. Dans le cas où ce caractère se dénoncerait, sans pallier, sans réchauffer, on devrait semer sur le bain une petite quantité de chaux éteinte et tamisée.
- La cuve à fermentation donne un bleu très violacé qui doit être maintenu un quart de ton plus haut que la nuance voulue. Elle n’emploie donc pas l’indigo d’une façon intégrale. C’est ce qui motivera plus tard, dans le cours de cette étude, les communications au sujet de la cuve à récupérer, c’est-à-dire à ressaisir l’indigo, là où il n’est pas adhérent, où il n’est pas fixé, pour le rendre à l'emploi.
- Je terminerai ce chapitre en parlant des appareils à teindre de la cuve à fermentation. Ces appareils, généralement, sont bien compris, parfaitement appropriés. Ils consistent en grandes capacités, remplissant toute la cuve jusqu’à la hauteur réservée à la chauffe et mues mécaniquement. C’est un cylindre en bois de la capacité intérieure de la cuve, garni de toile de chanvre et qui y descend sans secousse. La laine à teindre, étant jetée dans ce panier et menée un temps suffisant, est enlevée dans le panier même au moyen d an treuil ou d’une poulie à gorge munie d une corde sans fin; le panier, basculant au-tour de deux épées ou supports latéraux, dé
- verse la laine égouttée sur le sol. Dans un autre cas, c’est une grande poche en toile maintenue à son ouverture par un cercle en fer du diamètre intérieur de la cuve ; la laine étant teinte on approche de ce cercle un croisillon en bois qui permet d’enlever le tout au moyen des engins déjà indiqués et en évitant l’écrasement du cercle.
- Ch. Drevet.
- (A suivre.)
- Reproduction interdite — Tous droits réservés.
- LES DROITS DES DOUANES
- Cette question est toujours l’actualité du jour. De part et d’autre, devant les commissions des douanes, nul ne désarme.
- Et, pour quelqu’un qui veut se former une opinion, cela n’est pas facile. Protection ici et libre-échange là. Tour à tour, le même économiste change de paletot. Ainsi, à Saint-Etienne, M. Jonnart, convaincu de la nécessité de supprimer tous les droits sur les soies étrangères, reconnaît en place celle de mettre des droits protecteurs sur les charbons venant de l’extérieur, pour protéger nos houillères contre la concurrence anglaise, belge et allemande.
- Et cependant, on dit que la houille est le pain de l’industrie. Ainsi parlent nos économistes. C’est à n’y rien comprendre. Voici maintenant les droits sur les graines oléagineuses, les suifs, etc. L’un vous dit : a J’en ai besoin en franchise » ; l’autre : « Vous me ruinez avec des droits ». Et tour à tour la statistique fournit aux adversaires des documents irréfutables pour et contre. La statistique, c’est quelque chose dans le genre de la calomnie : le tout est de savoir s’en servir à propos.
- Jadis, dans les colonnes du journal, j’ai parlé de la culture du mûrier et de son importance au point de vue de la sériciculture française.
- Actuellement, on refuse tous droits protec-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- teurs aux sériciculteurs français. En cela, on a tort et raison. Cela dépend des points de vue, comme dans toutes les questions économiques. En place, on leur promet des plants de mûriers ; c’est la moindre des choses. Dans dix ans, les plants, si toutefois on les plante, donneront une quantité convenable de feuille. D’ici là, faudra voir... Le paysan est méfiant.
- C’est l’histoire du reboisement des Cévennes. L’Etat fournit les graines, les plants, etc., mais le paysan répond : Faudra voir. Et rien ne se reboise.
- La sériciculture, encouragée par plusieurs grands ministres, notamment Sully, est une gloire nationale ; dans les doléances de nos éducateurs de vers à soie, il y a du vrai. Découragés, ils sont à la veille de laisser périr cette branche de ressource du sol ; ils ont assez de bons conseils, assez de bonnes promesses. En plein champ, le mûrier est délaissé à cause de son ombrage pour les autres cultures ; il ne rapporte plus assez par lui-même, ni comme feuille ni comme bois.
- Peu à peu l’éducation du ver à soie est délaissée ; on a bien promis dans certains journaux de donner à nos éducateurs des graines (œufs) de ver à soie rendant 70 kil. à l’once 1 Mais c’est à l’état de promesse. Pour le moment, dans les qualités extra, on est très heureux d’obtenir de 45 à 50 kil. à l’once et de 35 à 40 kil. avec le carton.
- Ces 70 kil. de cocons pour une once me rappellent une anecdote, celle d’un ministre de très bonne foi, mais pas très fort en histoire naturelle, disant, à propos des frais de remonte de la cavalerie, que l’on pourrait peut-être essayer de les réduire en faisant faire deux portées par an aux juments poulinières.
- Si réellement le Gouvernement veut sauver une gloire nationale, celle de la sériciculture française, qu’attend-il ? Moins de promesses, moins d’encouragements sur le pa pier; il ne lui reste plus qu’une chose à faire, celle de mettre la main à la pâte.
- Toutes nos routes nationales et départe
- mentales sont inutilisées ou à peu près.Je sais bien que les ingénieurs des ponts et chaussées vont crier, mais qu’importe !
- On nous ditlqu'en Bavière les routes sont bordées d’arbres fruitiers : cela est très bien. Mais, sans vouloir dire du mal de mes concitoyens, je crois que cela ne rapporterait guère en France. Pourquoi, dans les dix mille communes qui élevaient autrefois des vers à soie, ne borderait-on pas ces routes de mû-riers ?
- En moyenne, une commune a 8 kilomètres de routes départementales ou nationales, soit 16 kilomètres de côtés, pouvant normalement recevoir 2 500 mûriers sans gêner personne. Ne voulant pas tomber dans la statistique, je néglige les fractions.
- Or, en dix ans, 2.500 mûriers pourraient donner au minimum 30.000 kilos de feuilles.Et pour ne pas me déjuger, d’après mes articles dans le journal, il faudrait les laisser reposer un an sur trois, d’où 20.000 kilos récolte effective.
- Or 20.000 kilos de feuilles suffisent pour 40 onces rendant en moyenne 50 kilos ou pour une récolte de 2.000 kilos cocons frais.
- Il en résulte que pour 10 000 communes, sur 30 et quelques mille communes françaises où le mûrier est absolument élevable, nous aurions par les grandes routes la feuille pour 20.000 000 de kilos de cocons frais ou une valeur de 80.000.000 de francs au prix moyen de 4 francs le kilo.
- L’État et les départements pourraient faire de très grandes concessions sur le prix de la feuille. A mon avis, c’est une solution.
- Sortons d’ailleurs des promesses pour nos sériciculteurs, et entrons dans le domaine de la pratique. Assez de discours, réalisons !
- MARIUS Moyret.
- {Reproduction interdite.)
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- PERFECTIONNEMENTS
- BT PROCÉDÉS NOUVEAUX
- PROCÉDÉ POUR LA PRÉPARATION DE MATIÈRES COLORANTES BLEU-VERT DE LA SÉRIE DES VERTS MALACHITE
- Par la Compagnie parisienne des couleurs d’aniline.
- Les nouvelles matières colorantes sont obtenues par le traitement des métadiazotétral kyldiamidotriphénilméthanes avec du cuivre ou du chlorure de cuivre. Ce traitement donne naissance au métachloretétraméthyldiamido-triphénylméthane, au métachloretétraéthyl-diamidotriphénylméthane et aux métachlore-diméthyle ou diéthyledibenzylediamidotriphé-nylméthanes.
- Les bases précitées, soumises à l’action de l’acide sulfurique ou de l’acide sulfurique fumant, donnent des acides sulfoniques des mé-taleucobases de la série des verts malachite.
- Les matières colorantes acides solides sont obtenus en oxydant les acides leucosulfoni-ques des métachloreleucobases par traitement avec du peroxyde de plomb, du peroxyde de manganèse ou autres agents similaires.
- PRODUCTION DE NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES BLEUES BASIQUES
- Par la Société dite Manufacture lyonnaise de matières colorantes.
- L’invention a pour point de départ l’action des bases secondaires de la série des corps 8ras (telles que la diméthylamine, la diéthy-lamine) sur les matières colorantes apparte-nant à la série des oxazines.
- Les nouvelles bases formées sont trans-formées par oxydation en matières colorantes bleues, donnant des nuances plus pures et plus verdâtres que les matières premières : elles se distinguent essentiellement par leur 1 Brande résistance aux alcalis et par la solidité, caractéristique des oxazines, contre l’influence de la lumière.
- ^r^pdration : Pulvériser et mélanger 32 kil.
- 6 bleu nouveau R pur diméthylamidonaphto-
- phénoxazinechloride avec une solution aqueuse de diméthylamine titrée à 30 ou 40 %. Après peu de temps, la matière colorante est transformée en un corps verdâtre peu coloré, très peu soluble à l’eau, très soluble par contre dans l’acide chlorhydrique dilué.
- L’oxydation s’opère ensuite par le brassage fréquemment répété pendant plusieurs jours, dans un courant d’air, à température de 150 centigr., jusqu’à siccité de la masse. La dissolution sans résidu sérieux d’un échantillon dans l’eau chaude et donnant une couleur bleue indique que l’oxydation est terminée. Le produit est alors introduit dans 1,000 litres d’eau neutralisée par l’acide chlorhydrique, puis filtré et précipité par addition de sel marin, lorsque la solution est refroidie.
- La matière colorante se sépare bientôt sous forme de fines aiguilles vertes.
- Elle teint le coton mordancé au tannin en bleu verdâtre très pur, résistant au savon et à la lumière.
- Elle teint la laine sur bain neutre ou acide, en bleu foncé.
- PROCÉDÉ POUR LE TRAITEMENT DES TISSUS Par MM. Benjamin et Anderson Gratz.
- L’invention est relative au traitement des toiles d’emballage fabriquées avec les bouts de jute ou autres textiles.
- Elle consiste à imprégner ces toiles avec une solution chimique, puis à les rouler ou à les mettre en ballot tandis qu’elles sont encore humides de la solution, afin que les produits chimiques agissent sur les tissus et les blanchissent.
- La solution chimique se prépare en mélangeant 1 k. 500 de borax, soude, alun, chlorure de sodium ou autre agent chimique avec 3 kil. 500 d’eau; ce mélange est appliqué aux tissus tandis qu’ils sont sur la machine à calandrer.
- Les toiles sont ensuite enroulées comme nous l’avons indiqué : cette manière de procéder opère le blanchiment des tissus et de plus les rend plus souples et incombustibles.
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- PROCÉDÉ POUR LA PRODUCTION DE NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES DESTINÉES A LA TEIN -TURE ET A L’IMPRESSION DES LAINES
- Par la Société Badische Anilin Soda Fabrik.
- Les nouvelles matières colorantes résultent de l’action en dissolution alcaline ou faiblement acétique d’amines primaires et de leurs acides sulfoniques et des nitrodérivés sur le produit de la condensation de chlorhydrate de nitrosodimethylaniline ou de diétylaniline avec l’acide 3-naphtol sulfonique de Schæffer.
- Sous le nom d’amines primaires, acides sulfoniques et nitrodérivés, il faut comprendre :
- L’aniline, la paratoluidine, la xylidine, la diméthylparaphénylènediamine, la diéthylpa-radiamine, la paranitraniline, la paraamido-diphénylamine, l’a naphtylamine, le 3-naphty-lamine, l’orthoanisidine, l'orthoamidophénol, l’acide amidosalicylique, l’acide sulfanilique, naphtionique, paraamidodiphénylamine-sul-fonique.
- Les couleurs obtenues sont diverses, selon le produit sur lequel la réaction a lieu.
- NOUVELLE ESSOREUSE Par MM. Emile et Oscar Winckler.
- A l’encontre de la manière ordinaire qui pratique l’essorage des trames isolément, la nouvelle machine est caractérisée par l’enlèvement de l’eau que la trame renferme, au moyen de la force centrifuge et par série de boîtes entières.
- Les trames restent telles que le tisseur les livre à la pompe pneumatique; elles sont esso rées sans être sorties de leurs boîtes.
- La machine consiste essentiellement en deux disques, entre lesquels, au moyen d’entretoises et de grillages, se trouvent ménagées des cages dans lesquelles sont placées les boîtes à essorer. Ces deux disques sont montés sur un arbre horizontal mis en mouvement par deux poulies et arrêté par un frein.
- Il résulte de cette manière d’essorage une économie de main d’œuvre, de temps et d’entretien.
- PROCÉDÉ DE PRÉPARATION DE L’INDIGO ARTIFICIEL ET D'AUTRES MATIÈRES COLORANTES INDIGOTIQUES
- Par la Compagnie Bsdische Anilin et Soda Fabrik.
- La condensation ou l’élimination des élé ments de l’eau pour certains dérivés de l’acide amido -acétique, par l’action des alcalis à haute température, forme des leuco-composés capables de donner naissance par oxydation soit à l’indigo, soit à d’autres matières indi-gotiques,
- Les dérivés de l’acide amido-acétique, visés dans cette invention, sont ceux qui sont plus connus sous les noms de glycine ou glyco-colle.
- Le même résultat est encore produit par certains dérivés aromatiques de l’acide amido-acétique, en particulier de l’acide phényla-mido-acétique , ses sels, ses éthers. ses amides, son anhydre, ainsi que par ses homologues et produits de substitution.
- L’agent d’oxydation est l’air atmosphérique.
- PERFECTIONNEMENTS A LA PRÉPARATION DU BAIN DE SAVON SERVANT AU TRAITEMENT DES ÉTOFFES AYANT SUBI PLUSIEURS TEINTURES OU PLUSIEURS IMPRESSIONS
- Par MM. Arthur Favre et Albert Braum.
- L’invention a pour résultat d’empêcher H disparition ou tout au moins l’atténuation de certaines couleurs et leur absorption par les couleurs juxtaposées qui agissent dans certains cas comme mordants. Cette absorption et modification de teinte s'exerce surtout sur les couleurs appliquées à base de tannin ou de tartre stibié et plus particulièrement encore sur le bleu de méthyline et sur l’induline.
- Les inventeurs additionnent le bain de savon d’un mélange de tannin et d'oxyde métallique, afin de prévenir les fâcheux inconvénients signalés. Sous le nom d’oxyde mé-tallique, ils comprennent l’oxyde d’antimoine tannique ou de zinc tannique, et à leur défaut le produit obtenu par le mélange d’extrait de tan et en particulier d’extrait de sumac avec des sels métalliques.
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- Cette addition a pour effet de produire avec elle le mélange des couleurs et vernis qui peuvent se détacher et de ne pas les laisser absorber par les filaments déjà teints.
- Le bain doit être additionné de la pâte tan-nique mentionnée dans la proportion de 20 à 25 % de la quantité de savon employée.
- Si le bain de savon contient 5 kilogr. de savon par mètre cube d’eau, il est nécessaire d’ajouter 1 à 2 1/2 kilogr. d’antimoine tan-nique en pâte.
- PROCÉDÉ DE ROUISSAGE ET DE DÉGOMMAGE CHIMIQUE DES TEXTILES
- Par M. Charles-Ferdinand de la Roche.
- Le rouissage ordinaire, campagnard, tel qu’il est habituellement pratiqué, est d’une imperfection évidente, incontestable : il consiste en effet à laisser pourrir les fibres textiles dans l’eau courante ou stagnante pendant un temps plus ou moins long.
- Ce rouissage est nécessairement incomplet et irrégulier; il donne et ne peut que donner trois catégories de fibres rouies, trop, bien, pas asses rouies ; de plus, ce système routi-nier, par trop primitif, a le grave inconvénient de ne pas enlever la gomme et là nous trouvons la vraie cause de la difficulté du filage en fils très fins.
- Donc, avant tout, à la routine, à une préparation trop sommaire, obligation de substituer un rouissage complet, parfait, rationnel et tout à la fois économique : et cette dernière condition ne doit pas être négligée toutes les fois qu’il s’agit de - remonter le courant d’une routine surannée.
- Après étude des matières pectiques, résineuses ou gommo-résineuses, l’inventeur opte pour l’emploi d’un acide gras destiné à prendre la place de la gomme dans la fibre textile par une action de préférence ; cette substitution ayant été opérée, il est alors facile d enlever l’acide gras par décantation ou assimilation au moyen d’une saponification complète : de plus ce traitement, ce rouis
- sage chimique élimine par le fait les autres matières étrangères.
- Procédé : Après avoir placé les matières textiles dans un appareil lessiveur, les soumettre pendant 1 ou 2 h. à l’action d’une eau savonneuse bouillante, introduire le liquide réducteur (chlorhydrate d’ammoniaque dissous dans l’eau) dans la proportion d’un tiers pour le poids de savon employé.
- Aussitôt se produit la dissociation suivante : l’eau savonneuse se décompose en alcali, glycérine et acide gras neutre. Ce der-n ier se fixe sur la fibre par action de préférence, dissout et met en liberté les matières résineuses qui viennent surnager à la surface de l’eau de lessive.
- La glycérine dissout la chaux et les sels métalliques, et après deux ou trois heures les fibres textiles se trouvent débarrassées de toute graisse et résine, mais par contre imprégnées d’acide gras. Elles sont alors soumises à l’action d’une deuxième lessive non savonneuse, légèrement caustique, afin de reconstituer la saponification.
- Après deux heures de séjour dans cette deuxième lessive, rincer, laisser égoutter et sécher.
- S’il s’agissait de rouir de la ramie, du jute ou tout autre textile très réfractaire, il serait nécessaire après le rinçage de passer les fibres dans une lessive boratée titrée a 1-2 degrés.
- Dans un certificat d’addition, M.de la Roche indique l’application de son procédé à la tourbe, désormais utilisable comme fibre textile, grâce au traitement sus-indiqué, traitement qui élimine les matières étrangères et opère le blanchiment de cette matière, jusqu’à ce jour utilisée seulement comme combustible et engrais.
- PRÉPARATION SPÉCIALE POUR L’OURDISSAGE ET L’ENCOLLAGE DES CHAINES AU TISSAGE
- Par M. Henri Franchomme.
- L’encollage préalable des chaînes, tel qu'il est ordinairement pratiqué, occasionne de
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- nombreuses difficultés dans le travail du tissage.
- Les fils tendent toujours à rester encollés : il existe du tenage aux duites, c’est-à-dire que certains fils, ne se séparant pas et se trouvant plus tendus que les autres, empêchent l’armure de fonctionner librement et nécessitent souvent le détramage.
- Souvent encore surviennent des casses de fil, des embrouillages ; il faut recourir à des linges humides, et malgré toute précaution et les remèdes que nous venons de signaler le rentrage est parfois impossible, souvent il existe double fil dans les tissus.
- Le nouveau procédé permet d’éviter ces divers inconvénients :
- lo Au moyen de la division de la chaîne fil par fil à l’ourdissage, division pratiquée au moyen d’une ficelle séparant la chaîne fil par fil, et les alternant un peu avant la fin du rouleau ;
- 20 Par l’application à l'encolleuse d’un second jeu de duites pour diviser chaque rouleau fil par fil, après le jeu servant à séparer les rouleaux l’un de l’autre.
- PERFECTIONNEMENTS AUX COLLES ET AUX MÉTHODES SERVANT A IMPRIMER ET A TEINDRE LES PAPIERS. LES ETOFFES ET AUTRES MATIÈRES ANALOGUES
- Par M. Richard Leigh.
- lo La nouvelle préparation des colles servant à fixer les couleurs sur le papier, les étoffes ou autres matières, a lieu en faisant dissoudre dans l’eau de la résine ou autre corps équivalent, en présence d’ammoniaque, de borax, de potasse, de soude, d’un alcali quelconque ou substance propre à la faire dissoudre et émulsionner dans l’eau.
- A cette solution, M. Leigh incorpore un second composé de caséine dissoute elle aussi dans un alcali, ou, au lieu de la caséine, une solution de gomme, de colle, d’amidon et d'un sel de chrome.
- 2 La colle est d'autre part préparée avec les matières usuelles, gomme, colle, amidon,
- puis additionnée de sel de chrome, de silicate de soude, de gluten. A ces matières l’inventeur ajoute un sulfate pulvérisé ou une gomme résineuse dissoute dans l’alcool, la térében-thine,ouunesubstance huileuse insoluble dans l’eau et ne fondant pas sous l’action de la chaleur.
- L’impression des couleurs peut même avoir lieu selon la préparation ordinaire, et le papier ou les tissus bénéficieraient des avantages du procédé, si la poudre dont nous donnons ci-dessus le composé était saupoudrée sur les couleurs encore humides, et si elles sont exposées aux vapeurs d’alcool ou de dissolvants huileux.
- MACHINE DESTINÉE A PRÉPARER LA LAINE ET AUTRES MATIÈRES FILAMENTEUSES EN LES DÉBARRASSANT DES MATIÈRES ÉTRANGÈRES TELLES QUE CHARDONS, GRATTERONS ET AUTRES IMPURETÉS SEMBLABLES
- Par M. Jules-Désiré Morel, à Roubaix.
- Cette nouvelle machine supprime le travail chimique, prend la laine immédiatement après son lavage et la livre bonne à être employée à la préparation de la filature ou du peignage.
- Elle conserve à la laine une plus grande longueur pour le peigné, fait très peu de déchets ou bourres et réalise un plus grand rendement que ne le peut faire la carde.
- L’échardonnage est parfait tant au point de vue du peigné que de la blousse, et il a lieu cependant avec une notable économie de travail et de force motrice.
- La machine se compose :
- De deux cylindres garnis d’aiguilles (appelés hérissons), prenant la laine au tablier d’alimentation pour la présenter à un tambour garni de barrettes aux aiguilles inclinées ; d’une brosse dégageant ce premier tambour et transmettant la matière à un deuxième tambour garni de rubans de carde dont un détacheur, ou peigne battant, l’enlève sous forme de voile.
- Une tôle suit le contour des organes pour
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- s’opposer à la projection de la matière au dehors.
- Un bac placé inférieurement est destiné à recevoir les chardons, gratterons et autres impuretés semblables rejetés par le tambour garni d’aiguilles inclinées et par la brosse.
- L’adjonction facultative d’un entonnoir permet de mettre la laine en ruban.
- La laine préparée de la sorte, complètement débarrassée des chardons et autres impuretés semblables,ayant conservé toute sa longueur, aura plus de valeur, donnera moins de déchets, bourres et blousses; les blousses elles-mêmes auront plus de valeur puisqu’elles seront également débarrassées des chardons.
- Cette machine apportera un changement complet dans le travail de la laine au point de vue du peignage et aussi au point de vue de l'épaillage chimique des laines ou des blousses.
- (Reproduction interdite.)
- ETUDES
- SUR LES FILS ET TISSUS TEINTS
- (Suite)
- Incinération
- Il est bien entendu que, quelles que soient les étoffes teintes ou imprimées, il faut opérer sur des fibres classées par nature, comme il a été vu précédemment, et par genre de couleurs.
- Le passage à la benzine dont il a été question aura montré si les étoffes avaient été lustrées ou imperméabilisées à grand renfort d’huile ou de corps tels que la cire, le blanc de baleine, la stéarine, etc. Ces matières seront retrouvées dans le résidu de la distillation de la benzine.
- La première opération venant après celle-ci consiste à incinérer les fibres avec une tres grande précision pour en connaître la nature des cendres. A mon avis, l’action du feu
- doit d’ailleurs précéder toutes les investigations analytiques ; quoique très simple, conduite avec soin, sauf pour les recherches micrographiques, elle ouvre immédiatement de très grands horizons.
- Quelle que soit la fibre, en brûlant elle laissera ou non des cendres.Dans le premier cas, en plus ou moins grande quantité.
- C'est ainsi qu’en examinant l’incinération de tissus soie et coton. venant d'Autriche et teints en pièces je fus très surpris de constater l’absence complète de cendres en dehors des traces normales propres à toutes les fibres, c’est-à-dire des traces blanches, insignifiantes.
- Très intrigué, je fus conduit à diverses investigations sur ces tissus, et à mon grand étonnement je constatai qu’ils ne bronchaient pas comme noir, ni pour le coton, ni pour la soie, par un passage dans l’acide chlorhydrique fort, ce qui indiquait que le coton n’était pas teint en noir d’aniline ni la soie remontée au bois d’Inde.
- Dans le dernier cas, la soie aurait rougi et le noir d’aniline verdi. En place le même tissu plongé dans l’ammoniaque caustique rougissait et sur le coton et sur la soie. Par l'évaporation de l'ammoniaque, le noir primitif revenait à peu près intact.
- Non moins intrigué par cette deuxième manière de se comporter, je fus conduit à trouver la composition de ces noirs.
- Le tissu, après la cuite, est teint avec un rouge azoïque qui tire sur bain alcalin et sur la soie et sur le coton, plus sur le coton que sur la soie. Pour arriver à égaliser les teintes, on ajoute au rouge Congo par exemple de la roccelline qui couvre la soie ; le coton ne tire pas du tout cette couleur, pas plus que l’or-seille, son correspondant naturel.
- Le bain peut être permanent. On le recroît chaque fois avant de s’en servir.
- Les tissus bien rincés sont teints à toute | hauteur en vert brillant sur bains acidulés, . avec ou sans savon coupé. La soie seule tire.
- Par effet de complémentaire, normalement,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- le rouge et le vert donnent du blanc. Telle est la théorie des couleurs spectrales, mais dans la pratique,lorsqu’il s’agit de couleurs déposées en masses sur des fibres, il se produit l’inverse, c’est-à-dire du noir. C’est ce qui a lieu dans ce cas pour la soie. Le coton sort rouge ou mieux rouge violacé, comme toutes les couleurs congo sortant de bains acides, mais revient rouge après un passage à grande eau.
- On peut teinter le noir à volonté en addi tionnant le vert brillant, après passage, sur un bain de bleu de méthylène.
- Pour couvrir le coton à son tour, il faudra engaller le tissu et lui donner un très faible émétiquage, qui n’est même pas indispensable. Puis le coton sera apte à son tour à se couvrir en vert brillant et bleu de méthylène.
- On obtient ainsi des noirs à l’unisson sur soie et sur coton, plus on moins foncés et plus ou moins bleutés. Peut-être sont-ils plus chers que ceux faits autrement; dans tous les cas, ils sont plus solides à l’air que tous les noirs d’aniline sur tissus mixtes.
- J’ai déjà parlé de ces noirs précédemment; il s’en fait sur fibres simples, soie ou coton. Ce sont les correspondants, comme simplicité de teinture,des noirs naphtol sur laine, ou des noirs de naphtylamine qui, comme eux, ne laissent pour la laine teinte en noir aucune trace de cendre.
- Un des résultats des derniers travaux en couleurs, c’est que les noirs tendent de plus en plus, sur n’importe quelle fibre, à se passer } des vieilles méthodes et à se teindre comme de véritables couleurs, dont ils ne sont d’ailleurs pratiquement parlant, ce qui est l’inverse en optique, que la résultante, tandis que les blancs en sont l’absence, ce qui est également l’inverse optiquement parlant.
- En impression, on fait d’ailleurs maintenant les noirs par ces procédés communiqués pour n’importe quelles fibres, par les vendeurs spéciaux.
- Généralement, dans les çouleurs, il y a très peu de cendres, en dehors des traces normales aux fibres. Seules les soies peuvent être fortement chargées en cendres, mais dans ce cas cela indique la présence de matières métalliques jouant le rôle de charge.
- La laine ne se charge pas par des oxydes métalliques comme la soie, et si l’on trouve par hasard beaucoup de cendres blanches, cela indique une charge mécanique très grossière.
- Dans les résidus laissés par la cendre, il faudra rechercher avec soin les oxydes de fer, de chrome, de cuivre ou d’alumine.
- L'oxyde de fer est toujours facile à déceler, sa couleur rouillée l'indique même à faible
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- dose. L’oxyde de chrome prend une nuance vert sombre ; celui de cuivre, brune ; d’alumine, blanchâtre.Quelquefois il y a des cendres plom-biques assez difficiles à constater à la vue dans des mélanges. Dans tous les cas, du moment où l’on aura des cendres en quantité appréciable, il faudra avoir recours à une analyse minérale complète, en s’aidant du premier traité de chimie analytique venu ; quelquefois même il faudra s’aider du spec-troscope, qui décèle des traces de métal.
- Les fibres végétales sont comme les précédentes ; en plus, l’on est exposé à y trouver des quantités appréciables d’oxyde d’antimoine. Ce dernier joue un grand rôle dans les teintures de coton et "sa présence peut déceler si
- on s’est servi ou non de l’engallage suivi d’émétique.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- dants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l'application des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
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- LE MONITEUR DE LA PEINTURE
- contraire, s’est attaché à allier intimement la théorie à ses applications industrielles.
- L’ouvrage est conçu d’après le plan généralement adopté par tous les auteurs classiques, et tous les corps présentant quelque intérêt au point de vue industriel y sont décrits avec leurs modes de fabrication les plus récents, leurs propriétés et leurs usages.
- Les figures, destinées à compléter le texte, ne sont pas des figures pittoresques : ce sont, pour ainsi dire, des figures fictives, dessinées soit en coupe, soit en perspective conventionnelle, et permettant, d’nn simple coup d’œil, de se rendre compte des appareils industriels qu’elles représentent.
- Ces figures, d’un tracé très sommaire, sont inspirées des figures schématiques que, dans les cours, le professeur trace au tableau pour aider à la clarté de ses démonstrations; de plus, des annotations ou des formules placées dans le corps de la figure elle-même en facilitent l’intelligence.
- Cet ouvrage s’adresse non seulement aux industriels et aux chimistes, qui y trouveront de nombreux renseignements sur les différents modes de fabrication et les propriétés des corps, mais, tout spécialement, aux élèves de l'enseignement spécial et des écoles industrielles, pour lesquels n’existe encore aucun traité de chimie répondant aux exigences de leurs programmes.
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- Indigo — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l'hydrosul-fite — Cuve à réaction.
- J’en ai fini avec les cuves à fermentation et nous allons entrer de plain pied dans l’étude des cuves à réactions chimiques, dont le type est caractérisé par les cuves à froid employées à la teinture en bleu des matières vegétales. C’est une application très ancienne et courante dans les industries de la teinture du coton, des toiles et de l’impression des étoffes.
- La transformation de l’indigo bleu, tel que nous le recevons du commerce, en indigo blanc, peut s’effectuer avec la plus grande fa-Cilité au moyen des agents réducteurs. C’est d ailleurs le moyen auquel on a recours pour la préparation à l’état de pureté de l’indigo en indigo blanc.
- Pour isoler l’indigo blanc, il faut observer une foule de précautions qui empêchent l'oxy-dation prompte de cette substance. M. Dumas effectue la réduction de l’indigo bleu dans un Petit tonneau d’une capacité de 100 litres en-viron et dont le fond supérieur est percé d’un trou pour l’introduction des matières ; ce trou est refermé par un bouchon recouvert d’un
- ; papier collé. On introduit dans le tonneau un demi-kilogramme d’indigo finement moulu avec la chaux et le sulfate de fer nécessaires, puis on remplit avec d’eau tiède
- Au bout d’un ou deux jours, on enlève le bouchon et, à l’aide d’un siphon préalablement rempli d’eau récemment bouillie, on détermine l’ecoulement du liquide; celui-ci est recueilli dans des flacons de 3 à 4 litres pleins d’acide carbonique. Quand un de ces flacons est à peu près plein, on y verse de l’acide chlorhydrique étendu et bouillant, de manière à le remplir tout à fait de liquide; on bouche le flacon et on le place aussitôt dans une | cuve pleine d’eau, où il reste entièrement submergé. Ceci a pour effet d’interdire entièrement l’accès de l’air aux flacons d’indigo blanc, précipités par l’acide chlorhydrique.
- Lorsque l’indigo blanc s’est déposé, il suffit de retirer les flacons, d’en extraire le liquide clair au moyen d’un large siphon et de jeter le dépôt sur un filtre.
- Dès que celui-ci l’a reçu, on place l’entonnoir sous une cloche dans laquelle on maintient un courant d’acide carbonique ou d’hydrogène ; cette précaution n’est pas rigoureusement indispensable, car, à mesure que l’indigo blanc prend une certaine cohésion par un repos de deux ou trois jours, il abandonne très vite l’eau qui le mouille, et peut alors se laver promptement sans s’oxyder.
- Les lavages doivent être faits avec de l’eau longuement bouillie et refroidie complètement
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- dans des flacons bouchés et immergés sous l’eau ; si on lavait à l’eau chaude, l’oxydation de l’indigo blanc s’effectuerait promptement par le moindre contact de l’air.
- La matière étant lavée et encore humide, on retire le filtre, on l’étale sur une plaque de verre et on la porte dans le vide d’une bonne machine pneumatique ordinaire. Quand elle sèche, il faut se garder de faire entrer de l'air dans la cloche ; mais on y fait arriver de l’acide carbonique.
- L’indigo blanc ainsi préparé est chimiquement pur.
- Il se présente sous la forme d’une masse cohérente, blanc grisâtre, douée d’un certain éclat soyeux ; il est sans odeur ni saveur et n’exerce aucune action sur le tournesol. Exposé à l’air, il bleuit bientôt à la surface ; il faut néanmoins plusieurs jours pour que la masse entière soit bleue ; il se colore même à la longue, d’abord en vert, puis en bleu, dans des vases bouchés. Il est entièrement insoluble dans l’eau, mais il se dissout avec une teinte jaune dans l’alcool et dans l’éther: les solutions se troublent au contact de l’air, en déposant de l’indigo bleu.
- Ceci admis et pouvant apprécier les effets produits sur l’indigo bleu et sur l’indigo blanc parles agents employés, je vais entrer dans la question industrielle.
- Et, d’abord, admettons comme axiome un principe qui est tellement indiscutable que, sans lui, il n'y a rien à entreprendre pour la conversion de l’indigo, au moins jusqu’à présent, c’est que les alcalis, les alcalis terreux, les carbonates alcalins dissolvent l’indigo bleu et blanc en donnant des liqueurs jaunes, qui déposent promptement l’indigo bleu au contact de l’air. La solution de l’indigo blanc dans l’ammoniaque est quelquefois colorée en vert ; e’est qu’elle contient alors un peu d'indigo bleu.
- Cuve à la couperose. — Parmi les cuves à froid, la cuve à la couperose est la plus usitée ; elle sert surtout pour la teinture des étoffes de coton, de chanvre, de lin et dans les fabri-
- ques d’indiennes. Elle consiste à soumettre l’indigo bleu à l’action d’un mélange de sulfate ferreux, de chaux caustique et d’eau ; l’alcali, en agissant sur le sulfate, en précipite du peroxyde hydraté, lequel, ayant une grande tendance à se peroxyder, détermine la dé-I composition de l’eau dont l’oxygène se fixe sur le protoxyde, tandis que l’hydrogène se fixe sur l'indigo bleu pour le convertir en indigo blanc ; celui-ci reste en dissolution dans la liqueur alcaline. Il faut donc qu’il y ait de ce dernier assez dans le bain pour suffire à la réaction de la chaux sur le sel de fer et pour fournir les éléments d’alcalinéité au bain.
- Si l’on trempe un tissu végétal dans cette dissolution et qu’on l’expose ensuite au contact de l’air, l’indigo blanc se convertit de nouveau en indigo bleu insoluble, et celui-ci, se déposant sur la fibre végétale sous la forme d’un précipité extrêmement ténu, le teint alors en bleu.
- Cette teinture est extrêmement solide, à cause de la résistance que l’indigo oppose à l’action de tous les solvants. Cependant sur les matières animales la solidité de la teinte est beaucoup plus grande, comme d’ailleurs dans la plupart de toutes les teintures.
- Les proportions des ingrédients nécessaires à la composition de la cuve à la couperose varient suivant les qualités de l’indigo. Les bonnes qualités exigent, évidemment, une plus forte dose de sulfate de fer et de chaux, puisqu’il est besoin d’une plus grande provision d’oxygène et d’hydrogène.
- Lorsque la couperose est peroxydée et par conséquent ocreuse, il faut aussi en employer davantage.
- Les couperoses cuivreuses sont à rejeter, parce que les sels de cuivre, loin de réduire l’indigo bleu, réoxydent au contraire l’indigo blanc.
- On reconnaît que la cuve est en bon état lorsque le bain a la couleur de la bière et qu'on voit paraître à la surface des veines bleues (fleurée) et des plaques cuivrées. Dans le cas où la cuve ne contient pas assez de
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- chaux, elle a un aspect noirâtre; le manque de couperose est accusé par la teinte verdâtre du bain.
- Il importe assez d’éviter un excès de chaux, parce qu’il formerait avec une partie de l’indigo blanc une combinaison insoluble, qui se précipiterait au fond de la cuve.
- Il existe, en effet, deux sels de chaux, l’un soluble dans l'eau, l’autre très peu soluble dans ce liquide. Ce dernier sel se produit dans les cuves à la couperose, lorsqu’on opère avec un excès de chaux, et occasionne alors des pertes d’indigo.
- On peut atténuer ces pertes, en partie du moins, en séparant ce sel (indigotate de chaux insoluble) par décantation du sulfate de chaux et de l’oxyde de fer formés en même temps, attendu qu’il se dépose plus vite que ces deux produits ; il se colore d’abord en vert, puis en bleu.
- Il n’y a point de maladies de la cuve dans les cuves à froid, comme dans les cuves à chaud; il y a seulement des étatst et comme l’état de la cuve est dû à des réactions définies, il est extrêmement facile de compléter ces réactions.
- Pour celui que l’habitude ne peut servir, il y les moyens empiriques : ayant à sa disposition un peu de chaux et un peu de couperose, on prend du bain à traiter dans un cas-sin et on y ajoute soit de la chaux, soit de la couperose ; la réaction a lieu et sert à guider l opérateur.
- Ce genre de cuves n’offre donc pas réelle-oient de difficultés à conduire ; quant à l'ap-Plication, elle est semblable à celles des cuves a chaud et c’est par des passages successifs sur • des cuves de plus en plus fortes qu’on obtient les tons foncés.
- Les cotons doivent être débouillis préala-blement à l’eau pure ou à l’eau soudée, bien Tnces, bien tordus ou essorés à fond et mis enlisoirs. Ils sont menés immergés dans le bain de la cuve et retournés, bout pour bout, pour les égaliser, et très fortement tordus au sortir de la cuve.
- Il faut ôter avec soin la fleurée d’une cuve sur laquelle ou passe des cotons ou des toiles, car la fleurée détermine des taches foncées, violettes, indélébiles. Cette fleurée, qui est recueillie au moyen d’un tamis et qui contient de l’indigo, est remise sur la cuve à la fin de la journée et se redissout avec les nouvelles charges d’ingrédients.
- Le coton en écheveaux est lavé après teinture, passé sur un bain chaud acidulé à l’acide chlorhydrique, lavé, séché à la chambre chaude et retourné plusieurs fois pendant le temps du séchage.
- Pour des expériences de laboratoire on peut employer 1 partie d’indigo en poudre, 2 parties de sulfate de fer, 3 parties de chaux éteinte et 150 à 200 parties d’eau.
- En se plaçant au point de vue industriel, voici la composition d’une cuve à la couperose, qu’on appelle aussi cuve vitriolique. Pour un bain de 4,000 litres d’eau, on met 20 kilog. d’indigo, 16 kilogrammes de protosulfate de fer et 20 kilogrammes de chaux vive. Le sel de fer, décomposé par la chaux, abandonne son oxyde, qui peu, passer à l’état de peroxyde en décomposant l’eau, puis hydro-gêner l’indigo ; celui-ci, arrivé à l’état d’indigo blanc, se combine avec la chaux et forme une espèce de combinaison saline soluble.
- Les réactions sont faciles à expliquer : le sulfate de fer est décomposé par la chaux qui s’empare de l’acide sulfurique du sulfate pour former du sulfate de chaux, tandis que le protoxyde de fer hydraté, passant à l’état de peroxyde, décompose l’eau qui lui fournit l’oxygène nécessaire, tandis que l’hydrogène mis en liberté va hydrogéner l’indigo bleu pour le convertir en indigo blanc soluble. Or, comme l’indigo, dans cet état, joue le rôle d’acide faible, il se combine avec une certaine quantité de chaux pour former un indigotate de chaux soluble.
- Il convient donc qu’il y ait une quantité de chaux suffisante pour fournir aux réactions et à l’alcalinéité du bain.
- Pour procéder au montage d’une cuve, on
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- réduit l’indigo en poudre impalpable au moyen de procédés que j’ai indiqués ici ; on éteint soigneusement la chaux par des procédés que j’ai également décrits antérieurement dans cette étude ; ces substances ainsi que le sulfate de fer sont projetés dans la cuve dont le bain est chaud, ou dont on élève la température au moyen d’un jet de vapeur. On brasse le bain, ce qui s’appelle pallier, en termes d’atelier, pour faciliter l’action chimique et déterminer la précipitation du sulfate de chaux ; les autres réactions s’opdrent plus lentement.
- L’opération est terminée au bout de dix à douze heures ; vingt-quatre heures après, le sulfate de chaux et l’excès d’oxyde de fer sont précipités. La liqueur qui leur surnage est claire, d’un beau jaune, et si on la laisse exposée à l’air elle ne tarde pas à se couvrir d’une pellicule cuivreuse d’indigo oxygéné, appelée fleurie ou fleur èe. Danscet état, la cuve est disposée pour la teinture.
- On doit, si l’on ne s’en sert pas tout de suite, là tenir à l’abri du contact de l’air, et, à mesure qu’on en fait usage, il faut la nourrir par l’addition de nouvelles substances destinées à remplacer celles que la teinture a absorbées ou modifiées.
- Les matières destinées à hydrogéner et à dissoudre l’indigotine portent le nom de bre vet ; il devient nécessaire de les ajouter aux cuves qui ont été aérées par le travail de la teinture, afin de désoxyder et de dissoudre de nouveau l’indigotine précipitée.
- On comprend facilement qu’à cause du travail même et du milieu où sont établis ces bains on ne puisse empêcher une oxydation partielle de l’indigo et qu’il y a nécessité constante d’avoir un moyen de désoxyder aussi constamment.
- Dans un atelier de teinture, on élève plusieurs cuves à différents degrés de force, de manière à faire passer les tissus ou les matières à teindre successivement dans chacune d’elles suivant la teinte que l’on veut obtenir.
- Dans beaucoup de cas, on se sert de pipes
- d’une capacité de six cents litres, au nombre de six, et qui forment un jeu de cuves.
- La première déblanchit, la seconde augmente l’intensité de la nuance sans beaucoup la charger, et ainsi de suite jusqu’aux dernières qui sont les plus chargées d’indigo et qui permettent d’obtenir les tons les plus foncés.
- Après chaque immersion dans la cuve, on expose le tissu ou les matières à l’air, ou dans une eau aérée, ou dans une chambre à vapeur, pour que l’indigo blanc puisse absorber l’oxygène, et l’on réitère la trempe et l'oxyda-dation jusqu’à ce qu’on ait obtenu la nuance demandée.
- Les bleus d’indigo obtenus par la cuve à froid redoutent l’influence solaire; ils devront donc être séchés à l’ombre ou à chambre chaude en ayant soin, comme je l’ai dit,de les manipuler souvent par éviter les flammes.
- Ch. Drevet.
- (A suivre.}
- Reproduction interdite, — Tous droits réservés
- ETUDES
- SUR LES FILS ET TISSUS TEINTS (Suite)
- La présence de l’antimoine dans une fibre végétale , où elle a de l’importance , est d’ailleurs ainsi difficile à déceler. Par une incinération à une température trop élevée, l’oxyde d’antimoine, étant volatil, peut échapper complètement aux investigations.
- Or la recherche de l'antimoine est souvent capitale dans beaucoup de teintures, même pour des couleurs rabattues, allant jusqu’au noir. Il importe donc d’en affirmer la présence.
- Le moyen le plus certain, surtout pour de petites quantités, consiste dans l’emploi de l’appareil de Marsh, employé dans les recherches médico-légales pour déceler des traces d’arsenic ou d’antimoine.
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- Si dans un flacon tabulé on introduit du zinc spécial, très pur lui-même, c’est-à-dire exempt d’essence ou d’antimoine, de l’acide sulfurique fait au soufre, exempt d’arsenic, et non de l’acide sulfurique fait avec des pyrites, qui est quelquefois très riche en ce dernier métal, de l’eau de manière à étendre l’acide sulfurique dans la proportion de 9 d’eau pour l d’acide, il se dégage de l’hydrogène pendant la formation du sulfate de zinc.
- Le gaz hydrogéné se dégagera par un tube effilé, et le sulfate de zinc restera dans le flacon.
- Si l’hydrogène est chimiquement pur, en l’enflammant avec les précautions usuelles et approchant la flamme très près d’une soucoupe de porcelaine, il ne se produira rien d’anormal ; la flamme peu éclairante déposera des gouttelettes d’eau sur la soucoupe.
- Mais si l’hydrogène contient des traces d’essence ou d’antimoine, la flamme deviendra livide, et un œil exercé constatera son impureté : l’un ou l’autre.
- De plus,sur la soucoupe de porcelaine, il se produira des auréoles brunes ou noirâtres, qui seront dues à des taches d’arsenic ou d'antimoine. La différence des deux corps consistera en ce que les taches d’arsenic sont volatiles par la chaleur, et celles d’antimoine fixes.
- Pour opérer pratiquement, ayant un flacon à deux tubulures contenant de la grenaille de zinc pur, vérifiée, ayant de l’acide sulfurique Pur distillé ou au soufre, on met un peu d’eau dans le flacon ; par une des tubulures, on m-Produit un tube plongeant dans le liquide, et Par l’autre on met un tube devant servir au dégagement du gaz, effilé à l’air et ne plon-géant pas dans le liquide, bien au contraire, aussi éloigné que possible de celui-ci.
- On amorce l’appareil avec de l’acide sulfu-rique étendu, pour dégager l’air, puis au bout d un moment, ayant vérifié que le système ne donne aucune tache noire sur la soucoupe, en brûlant le gaz par le tube effilé, on introduit
- la fibre végétale suspecte de contenir des préparations antimonieuses.
- Pour cet effet, on la dissout dans l’acide sulfurique pur, en la broyant dans un petit mortier avec soin ; on obtient une bouillie, ou si l’on remplace le mortier par une capsule de porcelaine en chauffant légèrement, la fibre végétale est complètement transformée en glucoside; il suffit de l’étendre d’un peu d’eau pour avoir une solution plus ou moins limpide, mais pouvant être introduite dans l’appareil de Marsh, par le tube droit, pour verser l’acide.
- Et alors ce liquide nouveau modifiera ou non la marche de l’appareil. S’il n'y a dans la fibre ni arsonic (ce qui est d’ailleurs très rare, mais cela s’est présenté dans des cas de mordançage à l'arsénite de soude) ni antimoine, le gaz continuera à brûler avec une flamme claire, et sans tache sur la soucoupe.
- S'il y a l’un ou l’autre, cela changera. La réaction est caractéristique et décèle des traces de ces corps.
- Les taches donneront,selon leur nature, les réactions caractéristiques de l’arsenic ou de l’antimoine. Cela demande d’ailleurs une certaine habitude. (Voir tous les traités d’analyse).
- Mais le plus simple de tous les procédés consiste à chauffer légèrement avec une lampe à alcool ou à gaz le tube effilé qui sert de conducteur à l’hydrogène, et qui doit avoir une position horizontale et une certaine longueur.
- Sous l’influence de la chaleur rouge sombre (plus élevée, elle ramollirait le verre), les hydrogènes arséniés ou antimoniés se décomposent en leurs éléments, hydrogène et arsenic ou antimonie.
- Mais l’arsenic, métal volatil à cette température, va former dans le tube, un peu plus loin, un anneau sombre, tandis que l’antimoi-ne fixe forme une auréole pareille, mais fixe, restant sur la flamme même.
- À la rigueur, on peut avoir les deux auréoles, l’une sur la flamme et l’autre plus loin entraînée par le courant. Cela indiquerait la
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- présence des deux corps, ce qui d’ailleurs est très rare.
- Il y a eu dans le temps à Lyon, des erreurs d’expertise, où par cette méthode, à la suite d’accidents survenus par des bas teints en rouge, on avait attribué à la présence de l’arsenic dans les couleurs lesdits accidents, tandis qu’il n’en était rien ; ils provenaient de l’arsénite de soude, employé comme je l’ai dit plus haut pour faire mordant sur le coton.
- L'arsenic ou l’antimoine reconnus dans une fibre, il importe donc de bien établir les responsabilités. Dans tous les cas, on peut considérer que l’antimoine figure toujours comme mordant.
- Dans certains cas, pour des analyses à l’incinération, comme l’on opère généralement dans de petits vases de platine ou d’argent, il convient de bien surveiller la marche de l’opération. S’il y a par exemple une dose convenable d’oxyde de plomb, à l’incinération faite sans précautions spéciales, le plomb peut être réduit à l’état métallique et attaquer, même percer le creuset de platine ou d’argent.
- Il convient donc d’incinérer, dans le doute, toutes les fibres avec grande aération, en maintenant les fibres pendues pendant qu’elles brûlent, et avec des pinces de platine.
- Les fibres végétales brûlent bien et rapidement ; il n’en est pas de même des fibres animales, et surtout de la soie, qui fondent comme toutes les matières animales, se boursouflent et s’incinèrent difficilement.
- Si on avait certains genres de soies chargées au plomb, pour des genres spéciaux à l’Orient, on pourrait percer les creusets attenants. Il faut donc aérer constamment, de manière à ne rien perdre des cendres, si l’on fait une analyse quantitative surtout.
- Plus tard, dans la suite des recherches, il sera peut-être nécessaire d’attaquer les cendres par la potasse ou la soude caustique et au rouge sombre. Le platine devra toujours être banni, car il serait attaqué, même perforé ; il faudra employer des creusets d’argent ou de porcelaine.
- Quelquefois dans certaines incinérations de fibres animales, l’opération devenant interminable, on l’accélère par l’addition, faite avec beaucoup de ménagements, de nitrate d’ammoniaque, pour éviter les projections qui seraient des causes de perte.
- Quels que soient les modes d’incinération et les fibres essayées, sauf pour l’antimoine et l’arsenic, décelés par l’appareil de Marsh avec certitude, il restera ou non des cendres.
- Toutes les fibres contiennent normalement environ 0,4 % de cendres blanches ; à cette dose, il n’y a rien à dire.
- Au delà, il faudra les déterminer en qualité, quantité, et en déduire des conséquences. C’est ce que j’examinerai dans le prochain numéro.
- Marius MOYRET
- (Reproduction interdite A (A suiore.)
- BLANCHIMENT ET BLANCHISSAGE
- DES TISSUS
- Par l'Extrait d’eau de Javel
- I
- L’Extrait d’eau de Javel occupe aujourd’hui un rang si important dans l’industrie du blanchissage, et me paraît appelé à jouer bientôt un si grand rôle dans l’industrie du blanchiment, que je crois utile d’en faire une étude toute spéciale.
- Cela me paraît d’autant plus utile que la diversité des liquides vendus actuellement sous le nom d’Extrait fait naître une confusion regrettable entre des produits qui ne se ressemblent ni par leur composition ni par leur qualité.
- Habitué à ne donner à mes lecteurs que des renseignements précis et puisés à la bonne source, j’ai pensé que la meilleure manière de me renseigner moi-même était de visiter l’usine qui fut le berceau de l’industrie de l’Extrait d’eau de Javel. Cette usine est celle que M. Cotellea créée à Ponthierry (Seine-etr Marne) sur la rive gauche de la Seine au con-
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSÜS
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- fluent de la rivière d’Eçole, entre Melun et Corbeil.
- M. Cottelle m’a accueilli de la manière la plus gracieuse et, après m’avoir fait visiter son bel établissement, — le premier et le plus grand en ce genre,— il m’a conté les débuts de l’industrie dont il est le créateur et énuméré les difficultés qu’il eut à vaincre pour arriver à la victoire finale qu’il a remportée.
- Enfin, sur ma demande, il m'a indiqué — avec autorisation de les publier — des moyens a la portée de tous pour reconnaître les falsifications dont l’Extrait d’eau de Javel est l’objet.
- C’est donc à l’aide des précieux renseignements qui m’ont été fournis par l’inventeur de l’Extrait d’eau de Javel, par l’homme qui depuis 25 ans a mis toute son énergie et toute sa persévérance au service d’une idée utile, que j’ai rédigé la présente notice.
- J’aime à croire que tous les consommateurs d’eau de Javel la liront avec intérêt et avec fruit.
- Il
- On sait que l’eau de Javel d’autrefois, telle que la fabriquait Berthollet et telle qu’on la fabriquait encore il y a peu d’années, avait de graves défauts qui s’opposaient à ce que son emploi se généralisât;
- 1o Elle était trop faible, c’est-à-dire trop peu riche en principes décolorants pour pou-voir être transportée à de grandes distances, car le transport eût coûté plus que la mar-chandise.
- Sa consommation était donc forcément toute locale et par suite très restreinte;
- 2° Elle se décomposait très rapidement et perdait bientôt toute valeur malgré l’excès d alcali que l’on y ajoutait dans le but de la conserver. De là impossibilité d’en faire un aPprovisionnement d’une certaine durée. 6 30 Elle détériorait gravement les tissus et aspirait une défiance bien légitime aux mé-nageres soucieuses de la conservation de leur linge. Aussi ne s’en servait-on qu'en se gar-dant de l’avouer, dans la crainte de mécon
- tenter la clientèle. Tout cela est bien changé aujourd’hui, mais peu de personnes ont songé à trouver le motif de ce revirement d’opinion. Malgré tous les désidérata que je viens de signaler, M. Cotelle fut toujours convaincu que rien ne pourrait remplacer l’eau de Javel comme décolorant, et dès l’année 1866 il essayait d’épurer et de concentrer ce produit pour en généraliser l’emploi.
- Ch. Drevet, Ingénieur Chimiste.
- (A suivre)
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- PROCÉDÉ DE TEINTURE DES FILS Par MM. Louis Ducros et Eugène Tymeson.
- Ce nouveau procédé est basé sur le déplacement des fils dans le bain, déplacement produit par un chariot à perches et une tige de déplacement à mouvement de va-et-vient longitudinal.
- À signaler comme particulier, dans l’organisme de mouvement, la came de soulèvement qui actionne la tige et une roue à broche.
- PRODUCTION DE MATIÈRES COLORANTES AZOIQUES GRIS, VIOLET NOIR ET VERT NOIR
- Par la Société pour l’Industrie chimique.
- Ces nouvelles matières colorantes sont extraites des amines aromatiques ci-dessous désignées.
- Ces amines sont :
- La monoéthyl -3- naphtylamine ;
- La monométyl -- naphtylamine ;
- La monopropyl -3- naphtylamine ;
- La monobutyl -3- naphtylamine ;
- La monoamyl -- naphtylamine ;
- La phényle et paratolyl -3- naphtylamine.
- Ces amines sont des combinés trétrazoïques résultant de la réaction de leurs sulfoconju-gués sur l’a- naphtylamine.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES A SÉCHER ET A REPASSER LE LINGE
- Par M. Choteau père.
- L’inventeur supprime le cylindre en partie feutré qui se trouve dans toutes les machines similaires. Sa machine emploie deux cylindres sur lesquels passe une toile sans fin en feutre, tendue par un rouleau dont les supports glissent sur deux guides.
- Le linge se place sur le feutre qui l’entraîne bientôt entre lui et le premier tambour, puis sur le second.
- Le feutre sert de courroie pour actionner les cylindres.
- Cette disposition assure le séchage et le facilite, les cylindres ne pouvant être jamais humidifiés.
- Un certificat d’addition, du 25 avril 1889, ajoute à la machine une table couvrant lepre mier rouleau entraîneur, sur laquelle est étalé le linge à sécher et repasser : un second feutre sans fin s’applique sur le grand afin d’entraîner le linge repassé et séché. Au lieu d’un feutre, des bretelles sans fin peuvent réaliser le même résultat.
- Enfin l’inventeur ajoutait encore à sa ma chine un racloir détacheur du linge afin d’éviter les courbures.
- Le dernier certificat d’addition qu'il nous a été loisible de compulser concerne l’installation de deux cylindres nouveaux, établis à l’extrémité de la machine, un peu au-dessus de la planche courbe sur laquelle tombe le linge repassé.
- Ces deux cylindres, recouverts d’une couche de papier ou de caoutchouc, donnent au linge le lustrage et le glaçage.
- PROCÉDÉ DE FABRICATION D’UNE MATIÈRE COLORANTE RESSEMBLANT A L’INDULINE ET DÉSIGNÉE COMME INDOCARMIN
- Par M. Théodor Peters.
- La préparation de cette nouvelle matière colorante a lieu en chauffant 7 kil. 500 d’acide nitroso-p-naphtol-monosulfonique de Medola
- ou de ses sulfo-dérivés avec 8 kil. de chlorhydrate d’aniline et 30 kil. d’aniline à une température un peu inférieure à 100° cent durant 4 h. environ.
- Lorsque la masse a pris une coloration rouge-bleu, il faut augmenter la température et la maintenir à 125 ou 1300 cent.
- L’opération est jugée terminée lorsqu’un échantillon du produit se dissout dans l’acide sulfurique concentré en vert pur.
- Sous le nom de sulfodérivés de l’acide nitroso--naphtol-monosulfonique , il faut comprendre les acides -naphtol-disulfoniques nitrosés de R et G, l’acide benzolazo-p-naph-tol-monosulfonique (produit de l’acide 3-naphtol-monosulfonique de Schœffer OH : S O2OH = 2:6); l’acide benzolazo 3-naphtol-disulfonique R et G ; l’acide -naphtylamine sulfonique obtenu avec l’acide Brœnner NH : SO2OH = 2:6, l’acide benzolazophényle-p-naphtylamine sulfonique NHG6Hs :SO2OH = 2:6, l’acide benzolazo-naphtalidinesulfonique, i l’acide benzolazo-a-naphtol-a-sulfonique.
- Il est nécessaire, après l’opération indiquée, d’épurer la matière colorante obtenue, à cause | de la présence des matières résineuses, qui sont éliminées par la benzole ou autre hydrocarbure, ainsi que par la recristallisation du résidu dans l’alcool à, 96 degrés, ou encore par précipitation à l’aide du sel commun.
- NOUVEAU PRODUIT POUR L’ENCOLLAGE DES FILS A TISSER Par M, G.-E. Lebœuf.
- Destiné à un tissu de moyenne force, l’encollage se compose de : Eau 100 litres
- Fécule..-.......................... 10 kilogr. Sulfate de cuivre pulvérisé.........40 gram. Borate de soude »...................90.................»
- Préparation'. Faire dissoudre dans cinq litres d’eau le sulfate de cuivre et le borax, délayer la fécule en ajoutant le reste de la quantité d’eau indiquée ; faire cuire le tout pendant quelques moments au moyen d’un jet de vapeur dans une chaudière autoclave.
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- La quantité de fécule doit être dosée en plus ou en moins selon la force des tissus.
- PROCÉDÉ DE ROUISSAGE CHIMIQUE DE TOUS TEXTILES, RAMIE, LIN, CHANVRE, HOUBLON ETC , ETC
- Par M. Mass».
- Le rouissage chimique donne les meilleurs résultats tout en économisant le temps, la durée du traitement étant minime comparée à la durée d’immersion exigée par le rouissage tel qu’il est pratiqué communément. Le procédé est le suivant :
- Préparer d’abord une lessive de soude et de potasse avec du carbonate de soude ou de potasse et de la chaux vive éteinte depuis peu. Afin de concentrer cette lessive à 10-15 Baumé, les proportions ci-après sont indiquées :
- Lessive de soude 80 %,
- » de potasse 10 %,
- Carbonate de soude 2 kilogr.
- Chaux éteinte 8 kil.
- Ajouter à ce bain 2 kil. d'hyposulfite de soude et 250 gr. de sulfure de carbone, chauffer à 95-105 deg. centigr. en vase clos, autoclave ou vase ouvert.
- La température indiquée obtenue, plonger les tiges à l’état sec ou vert, laisser dans le bain de 10 à 15 minutes, laver ensuite à l’eau de chaux.
- Un deuxième bain achève le traitement, bain composé de :
- Acide quelconque,
- Sulfurique,
- Chlorhydrique,
- Nitrique ou acétique, 10 %,
- Chlorure de sodium, 10 %,
- Bichromate de potasse, 5 %,
- Alcool, 10 %.
- L’immersion dans ce bain doit se prolonger de 15 à 20 minutes.
- Ce deuxième bain décompose le savon formé lors de la première immersion; l’alun est ajouté afin de donner de la solidité; le
- bichromate , le chlorure de sodium et l’alcool déterminent un courant électrique donnant naissance à du chlore à l’état naissant.
- {Reproduction interdite.)
- DÉSINFECTION PAR LA VAPEUR D'EAU
- Un appareil construit par Tohl permet de se rendre compte de l'action nuisible de la vapeur d’eau lorsqu’il s’agit de désinfecter les costumes, les robes, etc. Les étoffes de bon teint conservent leurs couleurs, les autres blanchissent ou les couleurs s’effacent. Sous le rapport de la consistance, il établit que les étoffes de lin, telles que la toile, le coutil, etc., avaient souffert par une désinfection dix fois . répétée, tandis que les étoffes de coton, le calicot, etc., supportaient mieux la même opé -ration. La conclusion finale est celle que les étoffes qui avaient souffert par la désinfection dix fois répétée étaient encore parfaitement utilisables; par conséquent on peut tenir pour certain qu’une seule désinfection est sans aucune influence sur la durabilité et la valeur des costumes, robes, etc.
- SUR LES PROPRIÉTÉS OXYDANTES ET DÉCOLORANTES DES NOIRS Par M. P. Cazeneuve
- On attribue les propriétés décolorantes des noirs : noir animal, noir de résine, charbon de bois, etc., à la fixation des principes colorants dans les pores de la matière carbonée, suivant un mode dont la teinture de la soie ou de la laine nous donne une idée analogue, sinon complètement similaire.
- Cette interprétation, de nature mécanique, paraît exacte, sauf qu'on néglige l’intervention d’un facteur important, qui joue un rôle appréciable dans le phénomène de la décoloration et qu’on paraît avoir laissé dans l’ombre jusqu’à ce jour. Nous voulons parler du rôle de l’oxygène.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Un premier point, que nous venons d’établir par tout un ensemble d'expériences, est que les noirs, et en particulier le noir animal, ont des propriétés oxydantes assez énergiques. M. Hofmann a entrevu le fait en 1874, et signalé qu’une solution alcoolique incolore de leucaniline bouillie avec du noir animal donne assez rapidement de la rosaniline rouge (1).
- On peut vérifier cette action oxydante à l’aide des expériences suivantes : du noir animal parfaitement cacliné et lavé à l’acide chlorhydrique, mis en contact avec une solution aqueuse de naphtylamine a ou de para-phénylènediamine, colore la première en rose violacé et la seconde en brun. Il faut douze heures de contact, à froid, de 20 grammes de noir avec 200 centimètres cubes d'une solution à 10 0[0. Le noir, il est vrai, retient ces couleurs, mais les abandonne à l'alcool bouillant.
- On peut encore faire l’expérience de la fa çon suivante : on fait bouillir pendant quinze minutes une solution de 1 0[0 de naphtylamine a avec 5 grammes de noir au sein de l'alcool à 93°. La solution filtrée est quinze fois plus colorée qu’une solution alcoolique laissée à l’air ou bouillie à l’air. Avec la paraphény -lène-diamine, on obtient une teinture brun intense, dix fois plus forte que la solution simplement bouillie ou laissée à l’air.
- Cette action oxydante peut encore être prouvée de la façon suivante : 100 centimètres cubes d’intensité colorante moyenne sont additionnés de 2 grammes de noir animal lavé. On fait passer un courant d’air pendant douze heures, pour faciliter le contact du noir avec la matière colorante. La quantité de noir étant insuffisante pour le décolorer, le vin filtré a pris une teinte pelure d’oignon, comme au contact de l’acide azotique ou de l’eau oxygénée. Un vin type, aéré dans les mêmes conditions, n’a pas changé de nuance.
- (1) A.-W. Hofmann , Deutsche chemische Gesellschaft,1874, p. 530.
- Nous citerons encore une expérience très | concluante : en faisant bouilir le corps A sul-fophénolique dérivé du camphre, que nous | avons signalé dernièrement (1), avec la para-I nitrosodiméthylaniline, au sein de l’alcool mé-thylique en grand excès, pendant quarante-| huit heures (réaction d’Horace Kœchlin), | puis distillant et reprenant par l’eau, on ob-i tient un leucodérivé, que les oxydants, eau | oxygénée, perchlorure de fer. ferricyanure de potassium, etc., colorent en rouge groseille. Le noir animal donne aussitôt, à froid, la même coloration, qu’il est impossible d’obtenir au contact de l’air seul.
- D’après toutes les expériences comparatives que nous avons faites, le noir animal se comporte comme un agent d’oxydation comparable à l’eau oxygénée.
- Cette action oxydante explique encore un phénomène constaté par tous les chimistes : c’est que le noir animal colore certaines solu-tions, au lieu de les décolorer. Les solutions renfermant des matières tannantes ou phénoliques sont dans ce cas. Le noir ne retient pas | les matières colorantes brunes formées.
- Cette propriété oxydante joue-t-elle un , rôle dans le phénomène de décoloration ? Les ; faite semblent le prouver. Du noir chauffé et ! refroidi par un courant d’azote pur, pour le ; dépouiller de l’air qu’il contient, a des pro- 1 priétés décolorantes moindres. Le phénomène ; peut être apprécié avec du vin qu’on additionne d’une quantité de noir insuffisante pour le décolorer à froid complètement (5 grammes en- ' ; viron pour 100 centimètres cubes).
- On compare à poids égal l’action des deux | noirs, l’un laissé à l’air, l’autre chauffé dans | l'azote. Du charbon de bois éteint dans l’acide carbonique a des propriétés décolorantes moins accentuées que le charbon de bois chargé d’air. On fait l’expérience avec 5 grammes de ces charbons, ajoutés à 10 centimè- I très cubes de vin moyennement coloré.
- (1) Comptes rendus, séance du 31 mars 1890.
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- L'action de l’oxygène dans la décoloration produite par les noirs est de détruire la couleur en la brûlant. Le noir devient apte à absorber une nouvelle quantité de matière colorante. L’oxygène du noir détruit les couleurs en les brûlant, comme le fait l’eau oxygénée, qui est elle-même un décolorant. Au bout de peu de temps, la matière colorante du vin, retenue par le noir animal, ne peut plus être enlevée par l'alcool boudant. Elle est détruite, tout comme par le bioxyde de plomb ou le bioxyde de manganèse , en présence des acides.
- En résumé, il ressort de nos études que, si les propriétés décolorantes des noirs sont dues surtout à une fixation mécanique des couleurs sur la matière carbonée, on ne doit pas négliger le rôle de l’oxygène condensé dans les pores sous un état comparable à l’ozone, qui jouit d’une action destructive évidente vis-à-vis de certaines couleurs, et, au contraire, détermine l’apparition de quelques-unes dans certains cas, lorsque ces dernières sont précisément des produits d’oxydation.
- Dans les salles de teinture où se trouvent les cuves,il se dégage de grandes quantités de vapeur qui gênent le service quand il n’y a Pas de cheminée très élevée pour l’évacuation, et encore qui ne fonctionnent que quand la
- pression atmosphérique est très élevée. On a avantage dans la plupart des cas a employer des ventilateurs mus par une force motrice, qui enlèvent ces vapeurs et ces buées en produisant un appel énergique extérieur, quelles que soit les variations atmosphériques.
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- N’est pas recevable le recours direct au Conseil d’Etat formé pour excès de pouvoir par une commune contre un arrêté préfectoral autorisant un établissement insalubre sur son territoire.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Ainsi statué sur la requête de la ville de Boulogne-sur-Seine à l’effet de faire annuler, pour excès de pouvoir, un arrêté du préfet de police, en date du 22 juin 1889, qui autorise le sieur Paillard à donner de l’extension à l’atelier de dégraissage de tissus par la benzine qu’il exploite dans ladite ville, rue de l’Est, et à porter son dépôt de benzine à 10,000 litres.
- « Considérant qu’aux termes de l’article 7 du décret du 15 octobre 1810, combiné avec le décret du 15 mars 1852, tabl. B, no 8, les
- oppositions aux arrêtés du préfet, portant autorisation de créer un atelier insalubre de première et de deuxième classe, doivent être portées devant le conseil de préfecture, sauf recours au Conseil d'Etat ; que dès lors la commune requérante n’est pas recevable à se pourvoir diretement pour excès de pouvoirs devant le Conseil d’Etat contre l’arrêté du 22 juin 1889, par lequel le préfet de police a autorisé le sieur Paillard à donner de l’extension à son atelier de dégraissage des tissus par la benzine, et à porter son dépôt de benzine à 10,000 litres ».
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur nature, leurs caractères, leur analyse, leur essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d’albumine d’antimoine, de chrome, d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réserve à l’application des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, lain et coton.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- contraire, s’est attaché à allier intimement la théorie à ses applications industrielles.
- L’ouvrage est conçu d’après le plan généralement adopté par tous les auteurs classiques, et tous les corps présentant quelque intérêt au point de vue industriel y sont décrits avec leurs modes de fabrication les plus récents, leurs propriétés et leurs usages.
- Les figures, destinées à compléter le texte, ne sont pas des figures pittoresques : ce sont, pour ainsi dire, des figures fictives, dessinées soit en coupe, soit en perspective conventionnelle, et permettant, d’nn simple coup d’œil, de se rendre compte des appareils industriels qu’elles représentent.
- Ces figures, d’un tracé très sommaire, son inspirées des figures schématiques que, dans le cours, le professeur trace au tableau pour aide à la clarté de ses démonstrations; de plus, de,, annotations ou des formules placées dans le corps de la figure elle-même en facilitent l’intelligence.
- Cet ouvrage s’adresse non seulement aux industriels et aux chimistes, qui y trouveront de nombreux renseignements sur les différents modes de fabrication et les propriétés des corps, mais, tout spécialement, aux élèves de l’enseignement spécial et des écoles industrielles, pour lesquels n’existe encore aucun traité de chimie répondant aux exigences de leurs programmes.
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- Indigo. — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l’hydrosul-fite — Cuve à réaction.
- Nous venons de voir l’application de réactions directes des corps les uns sur les autres à la transformation de l’indigo bleu en indigo blanc, et la cuve à la couperose n’est pas la seule qui ait été utilisée en industrie. La cuve à l'orpiment et la cuve à l'oxyde d'étain ont leur place marquée depuis les premiers temps dans ce mode de teindre.
- La cuve à l'orpiment se compose de sulfure d’arsénic et de potasse caustique ; il s’y produit de l’arsénite et du sulfarsénite de potasse qui réduisent l’indigo bleu en passant à l’état d’arseniate de potasse et probable-mentd'hyposulfite dépotasse. C’est donc à une suite de réactions des corps les uns sur les autres qu’est due la transformation de l’indigo, mais comme cette transformation est toujours due, en fin de compte, à l’hydrogénation de l’indigo bleu, pour nous les fins sont les mêmes et c’est le concouis de l’air qui, après teinture, nous rend la coloration bleue Que nous cherchons. Cette cuve, comme celle al oxyde d’étain, est exclusivement employée en impression.
- L’orpiment est du trisulfure d’arsenic ; on pourrait employer également le réalgar ou bisulfure d’arsenic au montage d’une cuve à indigo ; mais il va de soi qu’on serait obligé d’employer plus de ce dernier pour fournir aux réactions des quantités équivalentes des éléments réagissants.
- La cuve à l'oxyde d'étain, souvent employée dans l’impression des toiles, consiste à réduire l’indigo par une dissolution de protoxyde d’étain dans la soude ou la potasse caustis-que ; le protoxyde passe à l’état de bi oxyde. Ordinairement, on mêle le bain avec une solution d’étain acide de manière à neutraliser l’alcali et à précipiter l’indigo blanc; c’est ensuite avec ce précipité qu'on imprime.
- Là, il n’est point question de bain de cuve et le bain cherché, c’est d’avoir à sa disposition de l’indigo blanc qu’on emprisonne dans un épaississant, qu’on imprime, qu’on vaporise et qu’on ramène au bleu, après fixation, pour des bains à réactions.
- De ce qui précède, on voit qu’il y a bien des moyens de convertir l’indigo bleu en indigo blanc et que si la nomenclature des moyens est limitée, elle pourrait être beaucoup plus étendue.
- Dans ces derniers temps, le zinc est entré en scène et a joué un rôle qu’il tient encore parmi les réducteurs de l’indigo.
- Ce métal est facilement attaquable par les acides, même par les acides faibles, et est
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- choisi de préférence quand il s’agit de se procurer une source-d’hydrogène.
- Dans la cuve à l'hydrosulfite, c'est le zinc qui est mis à contribution pour fournir l’hydrogène nécessaire à la transformation de l’indigo bleu en indigo blanc et je ne sais même pas pourquoi cette cuve ne porte pas le nom du métal qui sert de base à son montage et détermine les réactions finales.
- La cuve à l’hydrosulfite a pour base un bain alcalin sur lequel on fait réagir un sulfate double de soude et de zinc.
- Et comme,dans cette application, il se passe une suite de faits qui laissent de l'indécision dans l’esprit de l’opérateur qui n’est pas parfaitement au courant des réactions chimiques, je trouve à propos, avant d’entrer dans l’étude de ce genre de cuve, de bien préciser le rôle que joue chaque ingrédient employé.
- On appelle hydrosulfite, dans ce cas, le produit de la réaction du zinc métallique sur le bi sulfite de soude. Ce produit est incontestablement un sulfite double de soude et de zinc.
- Voici comment se prépare industriellement ce produit : dans une solution de bisulfite de soude, marquant 33-35 degrés Baumé, on met du zinc métallique qui est attaqué par l’acide sulfureux dissous dans l’eau du bisulfite et cela sans dégager de gaz, et donne naissance à du sulfite et à de l’hyposulfite de zinc. On s’étonne qu’il n’y ait pas de dégagement d’hydrogène puisque le zinc doit s’oxyder pour passer à l’état de sulfite de zinc. Il y a réellement dégagement d’hydrogène, production d’oxygène qui oxyde le métal, mais les faits se passent dans un ordre dont la suite a été déterminée par les observations de MM. Fordos et Gélis, et voici comment sont expliquées les réactions produites :
- L’acide sulfureux agit, en présence de l’eau, comme les autres acides sur le zinc; l’eau est décomposée, son oxygène se porte sur le métal pour en former de l’oxyde de zinc qui avec l’acide sulfureux forme un sulfite; l’hydrogére dégagé en même temps se porte, à l’état nais
- sant, sur l’acide sulfureux pour produire de l’acide sulfhydriquequi, en présence d’un excès d’acide sulfhydrique, ne peut former de sulfure de zinc, mais qui, en réagissant sur le sulfite, donne naissance à de l’hyposulfite de zinc.
- I L’hyposulfite de zinc est très peu stable et Ien présence du bain alcalin de la cuve ne tarde pas à provoquer une décomposition de l’eau pour former du sulfure de zinc, du sulfate de zinc et de l’hydrogène qui se dégage et réduit l’indigo bleu.
- Il y a donc urgence à employer le sel de zinc aussitôt sa formation ou à le tenir à l’abri du contact de l’air, dans des vases bien bouchés et hors de toute influence pouvant hâter sa transformation.
- On a beaucoup écrit sur ce genre de cuve ; on a, à peu près, tout dit sur son compte; je n’apprendrai donc pas de nouveau sur cette cuve, mais mon plan m’oblige à ne passer sous silence aucun des genres employés jusqu’à ce jour.
- Il est d’ailleurs intéressant de s’occuper d’un sujet qui est plein d’actualité, puisque la cuve à l’hydrosulfite vient d’être relevée par un industriel intelligent, plein de persévérance et qui a fait faire un grand pas à cette question qui avait été traitée en son temps par deux hommes d’un mérite incontestable, MM. Schutzenberger, professeur de chimie minérale au Collège de France, et de Lalande, auxquels en est due la vulgarisation. Je n’ai point de jugement à porter sur les résultats négatifs qu’ils ont touchés au point de vue industriel, car si ces messieurs avaient eu les connaissances pratiques qui leur faisaient défaut, ils auraient certainement déterminé un courant nouveau qui aurait emporté tous les modes anciens et encore employés de nos jours. C’est ce que veut tenter de faire M. P. Cavaillès avec la cuve à réaction dont j’entretiendrai mes lecteurs à la suite de cet article exclusivemement consacré à l’étude de la cuve à l’hydrosulfite.
- Je le répète, je ne saurais trop rendre hommage à MM. Schutzenberger et de Lalande
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Ee
- pour leur découverte qui a servi de base au procédé Cavaillès et qui reste entier avec ses mérites.
- Je crois ne pouvoir mieux faire pour instruire mes lecteurs que de leur transcrire ici même le brevet qui fut pr is à ce sujet :
- Mémoire descriptif à l’appui d’une demande de brevet d’invention d’une durée de 15 années pour des perfectionnements apportés à l’emploi de l’indigo dans l’impression et la teinture.
- D’après nos observations, le précipité d’in digo blanc ou d'indigotate obtenu par la précipitation au moyen d’un acide ou d’un sel d’une cuve quelconque d’indigo peut, grâce à la présence de certains composés, ceux surtout dont la base est susceptible de dissoudre l’indigo blanc, tels que les sels de potasse, de soude, d’ammoniaque, de chaux, de stron-tiane, de manganèse, etc., et spécialement les sels à réaction alcaline à acide faible, — être fixé sur tissu, après impression, par voie de vaporisation et oxydation subséquente.
- Nous précipitons l’indigo d’une cuve quelconque, cuve au vitriol, à l’étain, à l’orpiment, aux hydrosulfites, etc. Ce précipité égoutté et exprimé au besoin est mélangé avec un des composés spécifiés plus haut, dans des proportions variables avec la nature du composé et la richesse de la pâte d'indigo blanc ou d’indigotate.
- Ainsi, par exemple, pour une pâte contenant 1/7 d’indigo, nous prenons : pâte 5 parties, bicarbonate de soude 1 partie.
- La couleur ainsi formée, additionnée d’une quantité d’épaississant convenable pour obte-nir la nuance désirée et imprimée sur tissu, on sèche, on vaporise, puis on soumet le tissu a 1 oxydation soit à l’air, soit à l’eau courante, Sont au chromate; dans ces deux derniers cas, 11 convient de le passer préalablement en bain acide.
- Par le procédé indiqué, on obtient des bleus dont l’intensité peut varier de la teinte la plus foncée à la teinte la plus elaire.
- Nous avons remarqué, de plus, qu’en faisant réagir à froid ou à chaud l’acide hydro-sulfureux ou les hydrosulfites (découverts par l’un de nous) sur l’indigo pulvérisé en présence d’une base alcaline ou alcalins terreux, ou d’un corps alcalin, on obtient une réduction très rapide de l’indigo, ce qui permet de monter très facilement une cuve d’une plus ou moins grande concentration.
- Cette cuve peut être employée pour les diverses opérations de la teinture, après avoir été convenablement étendue.
- Nous l’employons également avec avantage pour la préparation du précipité qui nous sert à l’impression par notre procédé
- Pour monter une cuve, on prend, par exemple :
- Indigo broyé, 1 kilogramme ;
- Eau, quantité suffisante pour mettre en suspension l’indigo ,
- Hydrosulfite de soude concentré, de 3 à 5 kilogrammes;
- Soude,potasse ou chaux, quantité suffisante pour dissoudre l’indigo réduit.
- Nous appelons acide hydrosulfureux le liquide obtenu par l’action de l'acide sulfureux en solution aqueuse sur un métal tel que le fer ou le zinc.
- Uhydrosulûte de soude ou de potasse s’obtient par l’action du fer ou du zinc sur une solution concentrée de bisulfite de soude ou de potasse.
- En résumé :
- Nous revendiquons les points principaux suivants :
- l' Fabrication d’un bleu solide vapeur sur tissu par l’impression d’une pâte épaissie, formée avec le précipité d’indigo ou d’indigotate et un sel dont la base est susceptible de dissoudre l’indigo blanc, tel que les sels de potasse, de soude, d’ammoniaque, de chaux, de strontiane, de manganèse, etc., et spécialement les sels à réaction alcaline ou à acide faible, l’impression étant suivie d’un vaporisage et d’une oxydation avec ou sans passage préalable en bain acide ;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 2. La préparation et l’emploi de la cuve d’indigo dite à l'hydrosulfite ;
- Et nous réclamons pour nos nouveaux procédés les garanties offertes par la loi.
- Paris, le 23 octobre 1871.
- Certainement, c’était là un mode nouveau d’appliquer l’indigo soit en impression, soit en bain de teinture; aussi,et dès le début,l’attention générale fut-elle mise en éveil et tous les ateliers furent ouverts aux propagateurs du mode nouveau. Cependant et à l’œuvre, ces messieurs s’aperçurent bientôt que leurs moyens n’étaient pas au point et qu’il fallait qu’ils tirassent de la pratique un complément d’observations qui rendrait leur procédé viable ; aussi, à la date du 22 octobre 1872, prirent-ils une addition de brevet que je vais communiquer au lecteur pour qu’il soit mis entièrement au courant de cette question industrielle toujours pendante et pas encore entièrement résolue.
- Chercheurs, si j’ai pu vous aider par la communication de ces documents, je me trouverai heureux et payé de mes peines.
- Moi-même, je suis chercheur et j’espère un jour vous faire profiter de mes recherches, de mes travaux faits sur les chantiers de l’industrie même, aux sources vives des applications journalières de la teinture et de l’impression.
- Je ne crois pas pouvoir mieux faire que de transcrire ici le mémoire descriptif du certificat d’addition de ces messieurs, car tout ce qui a été dit depuis, tout ce qui a été écrit ou présenté sous un jour nouveau se rapporte absolument aux termes de ce document.
- Mémoire descriptif à l’appui d’une demande de certificat d’addition au brevet pris le 23 octobre 1871 pour des perfectionnements apportés à l’emploi de l’indigo dans l’impression et la teinture par MM. Schutzenberger et Félix de Lalande.
- Nous avons, par notre brevet en date du 23 octobre 1871,réservé nos droits aux procédés nouveaux découverts par nous pour l’emploi de l’indigo dans l’impression et la
- teinture. Nous venons actuellement compléter les indications fournies à ce sujet et indiquer les perfectionnements introduits dans l’application de nos procédés.
- Préparation de l'hydrosulfite de soude.
- Nous employons, pour la réduction de l’indigo, l’hydrosulfite de soude ou les hydrosulfites en général, quel que soit le moyen employé pour leur préparation. Le procédé que nous suivons est le suivant : — on remplit de tournure de zinc,ou de zinc laminé coupé en bandelettes qu’on enroule, un flacon ou un vase quelconque pouvant être bien bouché; on y verse alors du bisulfite de soude et on ferme le vase. La réaction s’opère à froid ; elle peut également être opérée à une douce chaleur ; elle est terminée au bout d’une heure environ. Le liquide que l’on obtient et que nous appelons hydrosulfite de soude est complexe. Il contient, outre la partie réductrice, divers sels de zinc et de soude.
- Le bisulfite de soude que l’on emploie doit être bien saturé d’acide sulfureux.
- On peut l’obtenir facilement marquant de 30 à 40 degrés à l’aréomètre de Baumé.
- Lezinc employé à la préparation peut êtrede nouveau employé après avoir été décapé.Il est avantageux d’employer l’hydrosulfite de soude peu de temps après sa préparation.
- Dans le cas où les sels de zinc contenus dans l’hydrosulfite de soude préparé comme nous venons de l’indiquer seraient nuisibles, on peut s'en débarrasser en les précipitant par des carbonates ou sulfures alcalins, de la chaux, etc., ou tout autre corps convenable et séparant le liquide clair contenant le réducteur purifié par filtration sur un linge et expression. Cette opération doit être faite en ne mettant le liquide que le moins longtemps possible au contact de l’air.
- Cuve a l’hydrosulfite.
- L’indigo bleu peut être réduit et dissous au moyen des hydrosulfites en présence des al-
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- calis ou des corps alcalins, à froid ou à chaud, suivant les cas.
- On peut, par exemple, monter une cuve concentrée, à froid, en prenant : indigo broyé en suspension dans l’eau, quantité contenant 1 kilogramme d’indigo bleu sec ; hydrosulfite de soude concentré^ à 5 kilogrammes ou plus suivant son pouvoir réducteur, soude caustique à 36- Baumé, 3 à 4 kilogrammes.
- La réduction est terminée en quelques minutes sans qu’il soit nécessaire de chauffer.
- Lorsque l’on emploie la chaux ou un corps alcalin tel que les carbonates, sulfures, phosphates, borates alcalins, etc., il peut être utile de chauffer légèrement le mélange (au-dessous de la température d’ébullition) pour obtenir une réduction plus facile, plus rapide ou plus complète.
- En employant de l'hydrosulfite de soude débarrassé préalablement du précipité qu’y forment les alcalis ou corps alcalins, ainsi que nous l’avons indiqué plus haut, on peut obtenir une cuve d’indigo ne renfermant à l’état insoluble que les impuretés ou matières terreuses contenues dans l’indigo. Par exemple, on ajoutera à l’hydrosulfite de soude une quantité de lait de chaux suffisante pour donner une réaction alcaline, et on se servira de la partie claire pour opérer la réduction de l’indigo, avec de la chaux en quantité convenable (300 ou 400 grammes par kilogramme d’indigo).
- Emploi de la euve à Vhydrosulfite.
- La cuve à l’hydrosulfite peut être avantageusement employée pour toutes les opéra-bons ayant pour but de déposer de l’indigo sur des fibres végétales ou animales ou des ma— tières susceptibles d’être colorées.
- Elle s’emploie à froid ou à chaud. Le coton, par exemple, peut être teint à froid ; la laine 1 sera, de préférence, teinte à chaud dans les conditions généralement usitées pour la tein-ture de ces fibres avec les anciennes cuves d indigo. Il est utile d’employer une quantité d hydrosulfite telle qu’il y ait constamment,
- pendant le travail, un excès de réducteur dans la cuve, de sorte que les portions d’indigo qui s’oxydent à l'airsoient de nouveau réduites.
- La réduction de l’indigo pouvant, d'après notre procédé, être obtenue sous un très petit volume, ou peut employer cette cuve concentrée à maintenir la cuve de teinture à une concentration convenable, en l'ajoutant peu à peu, suivant les besoins.
- Pour l’impression, il suffit d’épaissir la cuve à l’hydrosulfite avec un épaississant quelconque tel que la gomme arabique, la gomme adragante, l’amidon grillé, etc... Il est inutile, dans ce cas, d’employer la cuve avec un assez grand excès de réducteur.
- Nous nous réservons également d’y ajouter d'autres corps réducteurs, tels que phosphites, hypophosphites, stannites, sels de fer ou de manganèse au minimum, gallates, pyrogal-lates, etc., ou corps analogues, et de faire varier les proportions d’une manière quelconque suivant les cas et suivant les convenances.
- On arrive à un résultat analogue en prenant des proportions convenables d’indigo blanc précipité, d’alcali, d'hydrosulfite et d’épaissis-sant.
- Les nombres que nous avons donnés n’ont, nous le répétons, rien d’absolu : le point important que nous entendons nous réserver spécialement par notre brevet est l’emploi des hydrosulfites pour la réduction et la dissolution de l’indigo. Le procédé peut être employé pour la teinture, l’impression, la préparation de l’indigo réduit et précipité, l’extraction de l’indigo des matières qui en renferment ou tout autre but nécessitant la réduction de l’indigo.
- Ch. Drevet.
- (A suivre.)
- Reproduction interdite — Tous droits réservés
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ETUDES
- SUR LES FILS ET TISSUS TEINTS
- (Sicile)
- Quantité des cendres.
- Dès que les cendres dépassent 2 % du poids de la fibre, il y a lieu de se préoccuper de leur utilité à cette dose.
- Au-dessous de ce poids, on peut les considérer comme des mordants ; à ce poids, elles commencent à devenir des indices de charge, surtout pour la soie.
- La charge modérée pour la soie est utile; mais la charge exagérée, qui nous vient d’Allemagne, constitue un véritable fléau (charge aux tannins avec étain).
- C’est à elle qu’est dû l’abandon, de plus en plus, de la belle étoffe de soie. On ne veut plus de la soierie pure, qui se coupe en placard en moins de six mois. Et c’est la charge exagérée qui a poussé le consommateur vers les étoffes de pacotille (tissus mixtes, soie et coton). Le courant est pris, il y aura bien de la peine pour le remonter. On ne veut plus de la soie pure, car on sait qu’avec la charge on a de la mauvaise étoffe.
- Tandis qu’avec les étoffes soie et coton on en a pour son argent ; on a de la pacotille, mais pour le prix.
- En achetant les soieries, les commissionnaires sont arrivés à brûler les fils de soie pour voir les cendres qu’ils laissent ; ils ont ainsi une garantie pour eux, comme acheteurs et pour le prix à payer ; quant à l’acheteur suivant, il n’en a pas.
- Il importe donc de doser les cendres d’une fibre teinte.
- Et en dehors de la soie, sauf le cas où cela aurait été mis à l’apprêt, comme avec le tungstate de soude, les autres fibres ne peuvent se charger.
- Pour les cendres, il faut diviser la soie en 3 classes :
- lo Les soies blanches, claires ou de nuances franches, en dehors du bleu ;
- 2o Les couleurs rabattues ;
- 30 Les noirs.
- Les blancs et couleurs claires, de même les couleurs franches, peuvent avoir été chargés avec le biroxyde d’étain.
- On est arrivé à des charges de 100 %. C’est d’ailleurs une charge désastreuse. Elle devrait être prohibée dans l’intérêt même des teinturiers, car, à force de charger la soie, on est arrivé à de très mauvais produits, et la femme n’en veut plus.
- On a réglementé l’achat des soies grèges et ouvrées par des établissements de conditionnement, en France, en Italie, en Suisse, etc.; de même on devrait empêcher ces charges de la matière première, ou mieux les réglementer. Les charges métalliques sont un abus qui n’est de la faute de personne, c’est incontestable ; mais enfin, de concurrence en concurrence, on est arrivé à dégoûter l’acheteur de la soie. Il faut revenir à la charge modérée et organique. Il faut revenir au beau.
- Il faut qu’un jour Lyon dise carrément : « Nous rompons avec les charges exagérées, peu importe ce qui se fera ailleurs. » Il faut provoquer un mouvement, comme on l’a fait jadis pour le conditionnement des fibres, qui est devenu force de loi.
- Marius MOYRET (Reproduction interdite.) (A suivre.',
- VARIÉTÉS
- wa commission des douanes continue son laborieux travail sur les futurs droits à éta-blir ou non [sur les produits étrangers, en vue du remaniement des traités de corn-merce.
- M. Jonnart, rapporteur, en ce qui concerne la soierie pour la discussion entre les producteurs de filés et les fabricants, a conclu ainsi :
- lo Rejet pur et simple de toute demande de protection en faveur des sériciculteurs producteurs de coton. —Le gouvernement, toujours
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- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- oo
- •3
- paternel, va leur donner de la graine et des feuilles au mieux comme prix de revient. Des écoles de séricciulture vont être ouvertes, c'est-à-dire qu’à une population qui a réellement faim on répond: « On va vous apprendre l’art de la boulangerie.»
- 2 Rejet pur et simple de toute demande de protection en faveur des filateurs. Dame! c’est un peu la faute des filateurs. Au lieu de se solidariser avec les sériciculteurs, ils ont dit et répété. «Ne touchez pas aux cocons secs de l’étranger ! Des sériciculteurs français, nous n’avous cure.
- 30 3 fr. 50 en faveur des mouliniers fran-çais et par kilog. sont admis.
- Là nous sommes en présence des gros bonnets en matière première et de plus en présence d’une solution bâtarde, car elle ne sa tisfait personne, ni les mouliniers qui demandaient 10 francs, ni les fabricants, qui demandaient zéro. Il est très difficile de contenter tout le monde et sa femme, surtout cette dernière.
- Jusque-là tout va bien, et pendant qu’il y avait division entre les intéressés méridio-naux : séricciulteurs, filateurs et mouliniers, les fabricants, tisseurs, teinturiers, imprimeurs et apprêteurs serraient les rangs. Plus de discussisns d’ouvriers à patrons et vice versa
- Mais maintenant la question se déplace.
- Et, franchement, je comprends l’embarras de nos ministres.
- L’étranger commence à nous inonder de tissus fabriqués à meilleur prix que chez nous.
- Les fabricants, qui sont libre-échangistes P°ur les matières premières, demandent une severe protection pour les tissus fabriqués à l'étranger.
- En cela, ils ont raison. Ils plaident « pro domo suâ ».
- Seulement, il se produit le même cas que P°ur les sériciculteurs, filateurs et mouliniers du Midi : il y a division.
- Dans les tissus qui viennent de l’étranger, il y en a de finis pour la vente française, et c’est la moindre quantité.
- Mais, en place, il vient de l’étranger pas mal de tissus écrus: pongée, corah, surah, etc., pour se faire teindre, imprimer, apprêter, etc, C’est une gloire qui revient à nos teinturiers, imprimeurs et apprêteurs, sans compter les industries annexes.
- C’est une source de très grand travail.
- Ces tissus se divisent en deux catégories :
- Il y a premièrement ceux admis à l’admission temporaire pour venir se faire teindre, imprimer, apprêter à Lyon, par exemple. Je parle de Lyon, ne connaissant pas les besoins des autres places, et je ne m’occupe pas d’un sujet que je ne connais pas à fond.
- Cela a lieu actuellement avec de petits droits, et cela continuera. Ce n’est pas commode, mais le bien- être parfait ne saurait exister sur notre planète.
- A côté de l’admission temporaire, il y a des maisons très sérieuses et très importantes, à Lyon même, qui achètent des tissus écrus, et qui ne peuvent bénéficier de l’admission temporaire, vu qu'elles dépassent les délais voulus pour la réexportation.
- Elles n'en ont souci d’ailleurs.
- Il arrivera alors, si l’on frappe d’un droit ces tissus pour faire plaisir à d'autres maisons, qu'elles ne pourront plus résister à la concurrence étrangère, suisse ou allemande.
- Elles ne fermeront pas leurs comptoirs,car, je parle pour Lyon toujours, elles Sont trop puissantes pour s’arrêter dans leur marche; il arrivera, dis-je, qu’elles monteront des succursales. En Suisse, en Allemagne, non, nous sommes patriotes en France.
- Et si ces maisons transportaient leurs affaires en Suisse, nos gazeurs, grilleurs, flambeurs, teinturiers, imprimeurs, apprêteurs subiraient un rude contre-coup. Car il se fait énormément de tissus étrangers entrant bruts en France et sortant manufacturés.
- C’est un hommage rendu à nos teinturiers, imprimeurs et apprêteurs.
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- 84 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- L’étranger peut produire l’écru, mais nous savons le finir. La machine règne, ainsi que le bas prix, chez nos voisins, mais nous avons pour nous le bon goût, le côté artistique. Sachons nous en servir, et sauvons notre industrie soyeuse, que tout le monde jalouse.
- Pour conclure, et cela n’est pas facile, il faut arriver à mettre de très petits droits sur n’importe quelle matière, des droits ad valorem, sans s’inquiéter si cela gêne Pierre ou Paul.
- Et, en même temps, il faut imiter les Etats civilisés, tels que les Etat-Unis, la Suisse, en dehors des armements, bien entendu ; réduire les frais d’administration, supprimer les emprunts, et arriver à ce que l’on ne dise plus : La France est le pays du rouage administratif et coûteux.
- Et, dans tous ces débats des droits, blanchisseurs, teinturiers, imprimeurs et apprê-teurs attendent une solutions pratique.
- Dans le dernier numéro (5 mars), il y a, de M. Paul Cazeneuve, un article sur les propriétés oxydantes et décolorantes des noirs.
- Tout en respectant la haute valeur médicale de M. Paul Cazeneuve, professeur à la Faculté de médecine de Lyon, je crois que ses conclusions sur l’influence décolorante des noirs sont un peu forcées.
- Les noirs décolorants agissent purement et simplement par fixation mécanique et physique : action de capillarité et de condensation des couleurs.
- Quant à l’action subséquente de l’oxygène, tous la connaissent et savent s’en garder. Tous et depuis longtemps se méfient des propriétés oxydantes de l’oxygène par l’intermédiaire des noirs, qui agissent en multipliant les surfaces aérées, absolument comme les pierres ponces.
- On a même basé jadis un procédé de fabrication d’acide sulfurique sur cette action, en faisant passer et repasser des solutions d’acide sulfureux sur de la pierre ponce ou du coke.
- Quant aux tannins colorés, ils sont très difficiles à décolorer, attendu que la matière colorante est une de celles qui ne se fixent pas. Fait curieux : les matières colorantes franches sont fixées dans certains cas par les noirs décolorants, tout comme par les fibres, à l’exclusion des fausses couleurs.
- Exemple : pour le carmin d’indigo, on peut, dans la dissolution du sulfate brut d’indigo, retirer, par le noir d’os lavé, tout le bleu pur, et les fausses couleurs resteront dans le bain avec l’acide sulfurique excédant.
- Cela a été jadis fait en grand. Bien entendu que les industriels ne s’amusaient pas à aérer le noir pendant l’opération. Puis, sans aérer, on faisait rendre la couleur bleue pure prise par le charbon, à l’aide de solutions faiblement alcalines.
- Aujourd'hui l’on a remplacé le charbon par le poil de veau.
- L’action des noirs colorants est connue et bien comprise de vieille date ; il faut savoir s’en servir. Ils agissent comme de véritables fibres et il faut en s’en servant se méfier des actions oxydantes, absolument comme pour les fibres au contact de l’air; ils agissent alors comme elles en multipliant les surfaces.
- D’ailleurs, au point de vue delà décoloration admettons le cas au point de vue industriel, au début le peu d’oxygène condensé par les pores du charbon pourra agir comme décolorant, absolument comme cela a lieu pour celui condensé dans les fibres, mais après la décoloration aura lieu par affinité spéciale.
- Pour terminer, il y a des couleurs ou mieux des matières colorées qui ne sont fixées ni par les fibres, ni par le charbon décolorant.
- C’est d’ailleurs sur cela qu’est basée la fabrication du rose de carthame, qui demande des soins inouïs pour se mettre à l’abri de la chaleur, de la lumière et de l’air, et connus depuis cent ans.
- Le coton fixe le rose et ne fixe pas les fauves.
- Marius Moyret.
- {Reproduction interdite.)
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS 2080
- O
- Cx
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCBDBS NOUVEAUX
- “ope.
- subissent un ou plusieursbains de tannin, cachou, sumac, dividivi ou autres tannins.
- La rouille suffirait pour opérer le mordan-
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- FER A REPASSER A HUILE BOUILLANTE AVEC RÉSERVOIR
- Par M. Chauvet.
- Ce fer à repasser se compose :
- 1° D’une plaque en cuivre constituant la semelle de repassage, dont une des extrémités est pointue ;
- 2 D’un réservoir en cuivre ou tôle galvanisée, rivé sur la plaque, destiné à contenir l’huile bouillante ;
- 3o D’un deuxième réservoir rivé à l’extrémité supérieure du réservoir à huile. Ce deuxième réservoir est destiné à loger un charbon de Paris incandescent ou tout autre combustible allumé ;
- 40 D’un tube avec fermeture hermétique, destiné à l’introduction de l’huile ;
- 50 Des deux montants supportant la poignée.
- PROCÉDÉ DE CHARGE POUR LA SOIE EN PIÈCES Par MM. Faure et Blanc.
- Les inventeurs poursuivent toujours avec constance leurs recherches sur la charge de la soie en pièces : le nouveau brevet a rapport à la charge sans emploi de protochlorure d’étain, soit que l’on pratique un des deux systèmes brevetés, c’est-à-dire soit que Ion procède par bains séparés, ou par addition de ce sel aux bains de tannin.
- Dans le nouveau procédé, la marche asui-vreest la suivante : soumettre les pièces aux opérations préliminaires de cuite, d’assouplis-sage, y compris ou non le passage aubichlo-rure d’étain selon le rendement à obtenir.
- Les tissus sont ensuite rouillés une ou plu-sieurs fois, en ayant soin de les laver et de les savonner ou souder après chaque rouillage : Puis ils sont prussiatés (facultativement) et
- çage : après avoir signalé cette invention à nos lecteurs, sans en apprécier la valeur comme notre compte rendu nous l’impose,
- nous pouvons toutefois signaler l’économie
- très sérieuse que réalise ce système.
- SOYAGE DES TISSUS FILS OU FIBRES TEXTILES PAR L’UTILISATION DES DECHETS DE SOIE DE TOUTE NATURE
- Paa MM. Charles Brodbeck, négociant, et Tristan-Xavier Esquiron. fabricant de produits chimiques.
- Le procédé est basé sur la combinaison de la soie dissoute avec la cellulose des tissus fils ou fibres textiles.
- La soie est dissoute par les acides, les alcalis et la dissolution de l’oxyde de cuivre hydraté ou de nickel dans l’ammoniaque : la cellulose de tissus doit être préalablement hydratée à basse température et modifiée dans son état physique par l'intervention des acides ou alcalis en dissolutions concentrées.
- L’hydratation de la cellulose tissée peut être effectuée soit avec l’acide sulfurique, soit avec une dissolution concentrée de potasse ou de soude caustique : l’acide sulfurique est employé lorsque la fermeté et la dureté sont désirées; la dissolution alcaline, lorsque le moelleux est le résultat à obtenir.
- Cette opération a lieu dans des appareils d’imprégnation composés de rouleaux pres-seurs, de bacs, d’une machine à laver, d’une cuve en bois, d’une machine à sécher ou rame 1 déraillage.
- Les tissus fils ou textiles, les tissus cylindres avec friction doivent d'abord être décrus et blanchis ; leur hydratation n’a lieu qu’après ce double traitement.
- L’hydratation par les solutions alcalines de potasse ou de soude caustique, à basse température, s’effectue de la même manière et avec les mêmes appareils.
- Le soyage ou fixation de la soie sur la cel-
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- 86 LE MONITEUR
- DE LA TEINTURE
- lulose des tissus, fils et fibres est obtenu au moyen d’une dissolution de soie la plus concentrée possible. Cette dissolution se fait dans un alcali potasse ou soude, ou mieux encore cette dissolution a lieu dans une dissolution concentrée d’oxyde de cuivre hydraté ou de nickel dans l'ammoniaque. En second lieu, l’opération se complète par un passage dans une deuxième dissolution de soie faite dans les acides chlorhydrique ou sulfurique.
- La préparation delà dissolution par l’oxyde de cuivre est toute spéciale, minutieuse, il est vrai, mais elle donne les meilleurs résultats,
- La fixation a lieu au moyen d’une batterie de machines pareilles à celles employées pour le traitement des tissus par l’acide sulfurique en vue de l’hydratation préalable : elle a lieu dans des cuves couvertes. Un séchoir continu à air chaud est placé entre les deux cuves ; dans la première se trouve la dissolution de soie et d’oxyde de cuivre ; dans la deuxième, l’eau acidulée.
- Après le soyage, les tissus ou textiles sont soumis au blanchissage par soufrage ou au moyen de l’eau oxygénée, s’il y a lieu; puis, selon leur destination, ils sont soumis aux diverses opérations de beethage, cylindrage, à la friction, au brossage, au polissage, à la pression.
- Ce soyage réalise très avantageusement l’utilisation des chiffons, de la bourre, des déchets de filature et de cocons, et de tous les débris de la soie en quelque état qu’elle soit ; par ce fait il est d’un prix minime et doune une grande plus-value aux étoffes de textiles ainsi traités.
- {Reproduction interdite.)
- BLANCHIMENT ET BLANCHISSAGE
- DES TISSUS Par l'Extrait d’eau de Javel
- {Suite)
- III
- L’idée d’épuiser et de concentrer l’eau de
- Javel était excellente, à coup sûr, ainsi que l’expérience l’a démontré mais il y avait loin de la conception à la réalisation. Les expériences que fit M. Cotelle avant d’atteindre le but qu'il poursuivait peuvent se compter par centaines, par milliers peut-être!...
- Que de fois il crut avoir atteint ce but avec des produits qui, le lendemain, étaient décomposés et avaient perdu tout pouvoir décolorant!... Que de fois il crut n’avoir entrevu qu’un rêve irréalisable!... Enfin, en 1873 après sept années de recherches patientes et d’essais multipliés, il obtint un produit décolorant vingt fois plus fort que l'eau de Javel ordinaire, un produit absolument neutre et d’une stabilité parfaite.
- En effet ce produit ne contenait plus la moindre trace de soude caustique ni de sels alcalins et se conservait indéfiniment ; il pouvait même supporter une assez longue ébullition sans altération sensible.
- Grâce à sa concentration, il ne gelait point par les plus grands froids et pouvait être expédié, à peu de frais, à toutes distances.
- C’était, en un mot, un produit vraiment industriel, que son inventeur désigna sous le nom caractéristique d’ExTRAIT d’eau de Javel.
- Additionné de vingt fois son volume d’eau, {'Extrait donne de l’eau de Javel pure, qui blanchit merveilleusement les tissus sans jamais les altérer. Cette innocuité s’explique aisément : VEau de Javel pure agit uniquement par l’ozone ou oxygène actif qu’elle contient, et quand elle a accompli les phases de son action décolorante, elle ne laisse comme résidu que de l’eau salée absolument inerte.
- Ce n’est pas le principe décolorant, l’ozone, qui rend l’eau de Javel ordinaire dangereuse, c’est la soude caustique ou les sels alcalins, qu’elle renferme. Délivrée de ces principes corrosifs, elle devient aussi inoffensive que l’ozone de l’air, dont on connaît le rôle utile dans le blanchiment sur le pré.
- UEau de Javel pure n’était pas connue avant l’invention de {'Extrait, et c’est avec de l'extrait seulement qu’on peut l’obtenir éco-
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- ET DE L’IMPRESSION DES T1SSÜS
- 87
- nomiquement. Ce seul fait montre quels services la découverte de M. Cotelle a rendus au blanchiment et au blanchissage.
- Il est bon de noter d’ailleurs, que c’est grâce à la pureté de l’eau de Javel faite avec l’extrait que les préventions contre l’eau de Javel d’autrefois ont disparu peu à peu.
- Le commerce accueillit avec empressement un produit qui diminuait les frais de transport dans le rapport de 20 à 1 et qui faisait baisser le prix de l’eau de Javel dans des proportions inouïes.
- M. Cotelle ne négligea rien, d’ailleurs, pour vulgariser l’emploi de l’extrait d’eau de Javel, et bientôt son usine fut insuffisante et dut subir des agrandissements successifs.
- Bref, le succès de la nouvelle industrie fut si complet que l’on consomme aujourd’hui plus d’extrait que l’on ne consommait d’eau de Javel ordinaire en 1873, ce qui revient à dire que la consommation de l’eau de Javel est actuellement 20 ou 30 fois plus forte qu’à cette époque.
- La modeste industrie de l’eau de Javel est donc devenue une grande industrie chimique dont M. Cotelle peut légitimement se dire le fondateur, car c’est à lui seul que revient l’honneur de la découverte scientifique, de la production industrielle et de la vulgarisation commerciale de l’Extrait d’eau de Javel.
- Ch. Drevet, Ingénieur Chimiste.
- (A suivre)
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- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d’albumine d’antimoine, de chrome, d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
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- contraire, s’est attaché à allier intimement la théorie à ses applications industrielles.
- L’ouvrage est conçu d’après le plan généralement adopté par tous les auteurs classiques, et tous les corps présentant quelque intérêt au point de vue industriel y sont décrits avec leurs modes de fabrication les plus récents, leurs propriétés et leurs usages.
- Les figures, destinées à compléter le texte, ne sont pas des figures pittoresques : ce sont, pour ainsi dire, des figures fictives, dessinées soit en coupe, soit en perspective conventionnelle, et permettant, d'un simple coup d’œil, de se rendre compte des appareils industriels qu’elles représentent.
- Ces figures, d’un tracé très sommaire, sont inspirées des figures schématiques que, dans les cours, le professeur trace au tableau pour aider à la clarté de ses démonstrations; de plus, der annotations ou des formules placées dans le corps de la figure elle-même en facilitent l’intelligence.
- Cet ouvrage s’adresse non seulement aux industriels et aux chimistes, qui y trouveront de nombreux renseignements sur les différents modes de fabrication et les propriétés des corps, mais, tout spécialement, aux élèves de l’enseignement spécial et des écoles industrielles, pour lesquels n’existe encore aucun traité de chimie répondant aux exigences de leurs programmes.
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- Indigo. — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l'hydrosul-fite — Cuve à réaction.
- De ce qui précède, avons-nous enfin trouvé la meilleure manière d’appliquer l’indigo sur les matières textiles? — Bien avisé qui pour-rait répondre affirmativement. — Incontesta-olement le mode proposé par MM. Schutzem-berger et de Lalande a fait faire un grand pas 4la question; cependant elle n’est pas résolue et le procédé de ces chimistes a dû être à peu
- Près généralement abandonné comme ne tenant pas des résultats entièrement satis-aisants. — La réduction de l’indigo est com-Pléteet les faits se passent comme ils sont Prévus, mais la pratique de la cuve laisse à désirer, dans ce sens que les nuances foncées ne Peuvent s’obtenir en un palliement sans eWtraîner des malunitures générales, ce qui “8t Ru insuccès avec une perte d’indigo; et "mme, en somme, les ingrédients employés et les manipulations sont plus coûteux que "S la cuve allemande, il y a perte. — On Peut combattre jusqu’à un certain point ces efets et chacun dans son atelier pouvant se "eer un moyen propre d’user du système de
- M Schutzemberger et de Lalande, je vais
- compléter ma communication par ce qui a été écrit à ce sujet, sans prendre aucune responsabilité des résultats, sans garantir la valeur de mes communications.
- Le lecteur verra par là que cette question, qui intéresse l’industrie de la teinture au plus haut point, a été fouillée, travaillée, élaborée pour en tirer tout le parti possible.
- Voici la reproduction d’articles ayant pour but de remémorer les moyens exposés pour la réduction de l’indigo.
- Préparation de l'hydrosulfite aeide
- Pour préparer l'hydrosulfite de soude acide, on prend un vase quelconque pouvant être fermé hermétiquement. Le vase étant rempli avec, des lamelles de zinc contournées sur elles-mêmes, on verse dessus du bisulfite de soude à 32-34 degrés Baumé, sentant fortement l’acide sulfureux, avec la précaution d’emplir complètement le vase. On laisse ensuite réagir ces deux corps, zinc et bisulfite, pendant une heure au moins, en ayant soin, si les vases le permettent, de tourner le métal dans le liquide deux ou trois fois dans l’intervalle de temps. Alors l’hydrosulfite double de zinc et de soude est produit et présente son maximum de rendement : il marque 35 degrés Baumé. C’est de l’hydrosulfite acide.
- Pour avoir le zinc en grenailles, on le fond dans une marmite en fonte ou en fer et, le prenant avec une cuillère d’étameur, on le laisse tomber de 2 mètres à 2 mètres 50 cen-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- timètres de hauteur dans un baquet rempli d’eau froide. Pour l’avoir très divisé, il faut le laisser tomber en un petit filet pour que chaque partie qui touche l’eau s’étale en Une petite surface mince, très accessible aux atteintes de l’acide sulfureux. On peut sécher ces grenailles au séchoir, au soleil ou dans de la sciure chaude, et les tenir renfermées dans des vases bien secs, à l’abri de l’humidité.
- Il y a encore une forme de division qui est avantageuse, c’est celle qui présente les métaux effilés. L'étain se vend beaucoup sous la forme d’étain effilé. Cette forme nécessite une machine spéciale.
- Revenons à l’hydrosulfite. Ainsi préparé, il est indispensable d’employer de suite cet hydrosulfite acide, soit pour réduire de l’indigo bleu, soit pour fabriquer de l’hydrosulfite saturé, soit enfin pour d’autres emplois.
- Quelle que soit la forme sous laquelle on emploie le zinc, il faut le soumettre à un parfait décapage.
- Nous savons tous ce que signifie cette opération qui a pour but de mettre les métaux à nu en leur enlevant la couche d’oxyde métallique qui se forme à leur surface sous des influences diverses. L’acide chlorhydrique est éminemment propre au décapage du zinc ; mais comme il agit très énergiquement sur ce corps il ne faut le laisser en contact que le temps strictement nécessaire et laver à grande eau jusqu’à disparition de toute acidité des eaux de lavage, ce qu’il est facile de constater par l’impression produite sur la langue.
- Donc, et aussitôt qu’une opération est terminée, il est indispensable de laver à l’eau ordinaire afin d’enlever les sels de soude et de zinc avec les soins que nous venons de dire et de remplir les vases d’eau afin d’éviter l’oxydation du zinc.
- La dissolution du zinc peut être évaluée à 30 ou 35 grammes par kilogramme de bisulfite employé. Il faudra donc ajouter du zinc à chaque opération, mais après avoir lavé, décapé et relavé le zinc d’une opération précédente.
- Le bisulfite double de zinc et de soude n’est pas stable, fixe ; il convient donc de remployer de suite.
- Préparation de l’hydrosulfite saturé
- C’est pour obvier à l’instabilité du bisulfite double de zinc et de soude qu’on prépare un hydrosulfite saturé qui peut se garder pendant quelques jours.
- Une fois la quantité de chaux ou d’alcali connue pour neutraliser l’hydrosulfite sodique acide, il est facile de faire de l’hydrosulfite saturé
- Dans ce cas, on opère encore à l’abri de l’air. On pèse dans des vases pouvant être! bouchés :
- 350 grammes de lait de chaux à raison de 200 grammes de chaux vive sous le volume de 1 litre, puis 1 kilogramme d’hydrosulfite acide.
- Le mélange étant fait, on agite fortement Comme la température pourrait s’élever, il sera toujours bon de n’opérer que dans cer-taines conditions, comme, par exemple, de placer les vases où s’opérera la réaction dans des baquets remplis d’eau froide, C’est une pratique bien connue des teinturiers qui opë rent souvent des compositions ou des phy&i^ dans ces conditions.
- L’hydrosulfite saturé peut se conserver deu ou trois jours et même plus longtemps ; il suf fit que ce corps ait une réaction alcaline p0" qu’il puisse se conserver sans inconvénielh mais bien bouché et à l’abri de tout conta*1 de l’air.
- Cette préparation fournit un assez abof dant dépôt dont on peut la débarrasser.
- Quand on est prêt à employer l’hydrosulfit saturé, on prend toute la masse qui se trous dans les vases dans lesquels on a fait ' décomposition, on la verse sur une toile 0 dans des sacs, suivant la quantité sur laquelk on opère, et l’on soumet à l’action d’une for" presse ; le liquide qui s’en écoule représel" à peu de chose près, le poids de l’hy drosulff acide employé et marque 23 degrés Beauf" quand on a opéré sur du bisulfite à 32 deg!"
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- et l'hydrosulfite acide à 32 degrés Beaumé.
- Mais comme l’on ne peut pas traiter des quantités absolument déterminées, il arrivera , souvent que l'on aura de l’hydrosulfite saturé filtré non employé ; il suffira dans ce cas, pour le conserver quelque temps, d’y ajouter un peu de lait de chaux qui lui donne une réaction alcaline.
- Dans cette préparation, il n’a pas été trouvé avantageux de remplacer la chaux par la soude caustique, qui fournit un précipité beaucoup plus abondant, qui coûte plus cher et qui n’offre pas d’avantages sur l’emploi de la chaux.
- Ch. Drevet. (A suivre.)
- Reproduction interdite — Tous droits réservés.
- RECETTES & CONSEILS PRATIQUES
- Pour le blanchiment et la teinture des tresses de paille de chine et autres
- PROVENANCES
- Tresses de Chine
- Les tresses de paille de provenances italienne et suisse étant généralement livrées à la consommation blanchies et teintes, nous nous occuperons spécialement des tresses de Chine et commencerons par le blanchiment. Non seulement le marché central pour les pays de consommation est à Londres, mais encore beaucoup trop de maisons françaises croient telles doivent laisser aux Anglais le privilège du blanchiment, que beaucoup de fabricants Considèrent comme impossible à faire chez eux.
- Le jour n’est peut-être pas si éloigné où, Contrairement à l’opinion de plusieurs de nos amis, ce marché pourra être déplacé et nous ne serons plus tributaires de l’Angleterre pour Un article d’une si grande consommation Trançaise. Seul ie manque d’entente sur cette question est, à notre avis, la cause du retard
- de cette solution. On y arrivera, nous ne voulons pas en douter. C’est difficile, ce sera peut-être long, mais ce n’est pas impossible.
- En attendant, commençons au moins par prouver à un fabricant français qu’il peut arriver à blanchir la tresse nécessaire à sa consommation personnelle.
- Cette opération est méticuleuse, c’est vrai; mais le soin à apporter à un travail n’est pas une difficulté, surtout quand il peut ressortir pour un fabricant un réel avantage à entreprendre chez lui ce qu’il peut aussi bien réussir que l’étranger à qui il en laisse tout le bénéfice.
- Pour blanchir 2 balles de tresses Canton par jour, deux ouvriers (manœuvres) suffisent largement.
- Comme matériel, 4 cuves en sapin et des liteaux pour étendre la paille.
- Comme espace, un coin réservé à la tresse dans le séchoir et dans le soufroir.
- Il est bien entendu qu’il est préférableàtous les points de vue de profiter de l’été pour blanchir la tresse; la chaleur du soleil est la meilleure et ne coûte rien ; mais ce serait une erreur de croire que les séchoirs ne donnent pas de bons résultats ; les blanchisseurs suisses nous prouvent le contraire.
- Le séchage à froid a des avantages, mais il est plus lent et n’est pas toujours praticable. Nous venons de traverser trois mois qui en sont une preuve et même en été il faut compter avec les saisons pluvieuses. On ne peut pas plus se passer de séchoir pour le blanchiment de la tresse que pour le chapeau lui-même. Il faut avant tout, dans une fabrication, avoir une production régulière et de toutes saisons, pour cet article surtout dont la fabrication est principalement active en hiver.
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- BLANCHIMENT ET BLANCHISSAGE
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- Par l'Extrait d’eau de Javel
- (Suite)
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- Le succès sans précédent qu’obtient l’extrait d’eau de Javel ne pouvait manquer d’exciter d’ardentes convoitises. Aussi les imitations les plus grossières ne tardèrent-elles pas à faire leur apparition dans le commerce. Inu tile de dire que ces imitations avaient, d’après leurs vendeurs, les qualités les plus précieuses : le « gras au toucher » obtenu par l’addition de soude caustique, et le « degré au pèse » obtenu par l’addition de sels inutiles ou nuisibles.
- L’eau de Javel étant destinée à enlever les matières colorantes et non à remplacer le savon ou la lessive, on est en droit de se demander à quoi peut bien être utile le « gras au toucher ». A rien, assurément, sinon à détruire les tissus
- Qui ne sait, en effet, que les alcalis caustiques dissolvent toutes les matières organiques, surtout quand la réaction est favorisée par la présence de l’oxygène? On peut citer par exemple une expérience bien connue des blanchisseurs des tissus écrus : si l’on suspend une pièce de toile dans de l’eau de chaux, de telle manière qu’une portion soit dans l’eau et l’autre dans l’air, la partie immergée se trouve blanchie sans trop de détérioration, tandis que le tissu se trouve détruit à fleur d’eau, brûlé qu’il est par l’oxygène de l’air.
- Cette expérience prouve que le blanchissage à la chaux n’est possible qu’en évitant soigneusement le contact de l’oxygène. Ce qui est vrai pour la chaux est encore plus vrai pour la soude caustique, dont l’action est d’autant plus vive que sa solubilité est plus grande. Or, comment éviter le contact de l’oxygène quand on emploie un produit qui doit ses propriétés décolorantes à l’ozone ou oxygène actif qu'il contient?
- C’est d’autant plus impossible que l’ozone est incomparablement plus actif que l’oxygène de l’air. Donc, ajouter de la soude caustique à l’extrait, c’est vouloir de gaieté de cœur brûler les tissus. J’en dirai autant des sels alcalins qui, tous, détruisent les tissus en présence d’un corps oxydant. L’extrait d’eau de Javel digne de ce nom ne doit pas recéler la moindre trace de ces produits corrosifs et ne doit contenir que des sels neutres et de l’ozone.
- C’est ce produit absolument pur que fabrique M. Cotelle depuis 1873.
- J’ouvre ici une parenthèse pour répondre à une objection que l’on ne manque pas de faire : si la soude caustique est si dangereuse pour les tissus, dira-t-on, pourquoi les blanchisseurs de linge tiennent-ils tant à avoir des sels de soude très caustiques ? C’est parce l que la soude caustique saponifie rapidement I les corps gras dont le linge est imprégné.
- Cette saponification est si rapide qu’au 1 bout de peu d’instants ce n’est plus de la soude I caustique que l’on trouve dans la lessive, I mais une dissolution de savon. Et il ne faut I pas oublier que la lessive recouvre entière- I ment les tissus et que par suite l’oxygène de | l’air ne peut les atteindre ; mais il importe de | noter que si l’on introduisait un corps oxy- I dant dans la lessive, le linge serait rapide- I ment détruit, même alors que l’on aurait em- | ployé les sels de soude les plus neutres. La I conclusion à tirer de ce qui précède, c’est I qu’il ne faut pas de corps oxydants dans la I lessive, ni d’alcalis dans l'eau de Javel. Les . fabricants qui donnent du « gras au toucher ” I à l’extrait en y ajoutant de la soude caustique ,| font donc preuve d’une ignorance profonde o0 1 d’une rare audace.
- L’addition de sels étrangers à l'extrait I pour en augmenter la densité ou le « degre | au pèse », est une supercherie dont le buteS. de faire croire à une force décolorante q1 n’existe pas. Que des marchands d’eau de Javel ordinaire ajoutent, au moment du coUl page, des sels neutres, comme les sels mari ou les sels gemmes, pour donner satisfactiol:
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- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- aux exigences commerciales, cela se comprend jusqu’à un certain point; mais que des fabricants de produits concentrés recourent à de tels moyens, voilà ce que l’on ne comprend plus. La force de l’eau de Javel se mesure à la quantité de vin rouge qu’elle peut décolorer et non à sa densité ou à son « degré au pèse » qui ne signifie absolument rien. La preuve, c’est que l'eau de Javel ordinaire à une ou deux décolorations peut être amenée à la densité de 25 ou 30 degrés Baumé par une simple addition de sels marins. On trompe donc l'acheteur quand on lui laisse croire que la densité de l’extrait — ou son degré au pèse — indique sa force. Mais il est si commode de se servir de pèse-sels, que pendant longtemps encore les falsificateurs auront beau jeu.
- Les imitateurs de M. Cotelle savent si bien cela que, n’ayant pu perfectionner l’ex-trait, ils l’ont dénaturé au point de le rendre absolument méconnaissable.
- Ch. Drevet, Ingénieur Chimiste.
- (A suiure.)
- NÈCROLCGIE
- Nous apprenons avec regret la mort de M. Alfred Pinchon, pharmacien à Elbeuf, décédé à l'age de 58 ans.
- M. Pinchon était né en 1833 à Elbeuf où son père était lamier. Après avoir fait ses etudes primaires dans sa ville natale, il suivit les cours du collège de Rouen. Il entra en-suite chez M. Deschamps, pharmacien à El-beuf, pour faire son stage d’élève en phar-macie ; il partit après pour Paris continuer ses études.Reçu pharmacien depremière classe 124 ans, il prit la suite de M. Deschamps chez equel il avait débuté à Elbeuf. En 1861, lors ela création de la Société industrielle, il fut ommé professeur suppléant du cours de chi-111116 dont M. Houzeau était titulaire, mais ‘* mois après il professait seul ce cours dans
- la chaire duquel il est resté jusqu’à ce jour. En 1875, il devint professeur titulaire. L’année suivante, la Société industrielle* lui décerna une médaille d’or pour sa remarquable invention : l’aréomètre thermique. En 1877, il était nommé officier d’Académie, et, en 1883, officier de l’Instruction publique.
- Esprit chercheur et inventif, il avait créé divers appareils qui lui avaient valu de nombreuses récompenses aux Expositions. A l’Exposition universelle de 1889 figuraient ses aéromètres pour le conditionnement des liquides (huiles, glycérines, etc), des pèse-lait thermiques, analysant le lait, des appareils à peser l’urée et tous les gaz qui se dégagent d’une réaction chimique.
- Les bulletins de la Société industrielle d'El-beuf contiennent de nombreux travaux scientifiques qui témoignent de son activité intellectuelle et dénotent l’intérêt qu’il prenait à la prospérité de cette ville.
- Parmi ces travaux, nous citerons les suivants :
- 1869. — Communication relative à l’analyse des couleurs bleues et vertes.
- 1873. — Tableau relatif des recherches sur la nature des fibres textiles.
- Tableau de l’analyse des couleurs rouges.
- Lettre et rapport sur l’Exposition de Vienne. 1879. — Note sur les laines avariées.
- 1889. — Expose des procédés de fabrication de la soie artificielle.
- La mort de M. Pinchon laisse à la Société industrielle et à l’Ecole manufacturière un vide qu’il sera difficile de combler.
- NOUVELLE FILATURE
- On construit en ce moment une filature de coton de 25,000 broches en rez-de-chaussée à Eutchedé (Pays Bas). L’entreprise a été confiée à MM. E. et P. Sée, de Lille, qui l'exécuteront en cinq mois. C’est une des usines les mieux comprises au point de vue de l’économie de premier établissement et de la perfection des dispositions. Il y aura une machine à triple expansion dépensant 0 k. 450 de houille par cheval heure.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PERFECTIONNEMENTS DANS LES PROCÉDÉS ET APPAREILS DE TEINTURE A SEC ET D’ASSOU-PLISSAGE MÉCANIQUE DES ARTICLES DITS « CHIFFONNAGE » ET DES SOIERIES PURES OU MÉLANGÉES
- Par MM. Ernest Boursier et Albert Boissel
- Le procédé nouveau est mis en pratique dans un appareil spécial afin d’obtenir à l’aide du savon de benzine des matières colorantes ou des bains de teinture : le procédé dans son ensemble permet d’effectuer la teinture à sec des articles riches et délicats, comme sont les robes et autres articles de toilette, en soie pure ou mélangée.
- La première opération préalable et fondamentale est le nettoyage au savon de benzine, composé comme il suit :
- Alcali volatil... 10 parties
- Benzine ou naphte pur... 30 p.
- Alcool........ 30 p.
- Oléine pure.... 40 p.
- Ces matières doivent être barattées et malaxées jusqu’à formation d’une pâte fine, très homogène : cette pâte est le savon de benzine qui sert encore comme mordant pour les cou leurs à déposer.
- Les couleurs employées sont des couleurs d’aniline ; elles doivent être dissoutes dans l’alcool mélangé d’un peu de benzine, s’il s’agit de couleurs en poudre ; dans l’oléine, s’il s’agit de couleurs grasses, c’est-à-dire préparées à l’acide stéarique en pâte assez dure, en ajoutant au mélange de l’alcool et de la benzine par moitié environ.
- Toutes les couleurs après dissolution sont mélangées d’environ 2 % d’éther.
- Les bains de teinture sont établis avec des benzines ou des benzolines saturées de 2 % du savon de benzine ci-dessus indiqué et de 2 % d’oléine alcoolisée : la quantité de cou
- leur est environ de 5 % pour les couleurs foncées, de 2 % pour les couleurs claires.
- La teinture a lieu à froid sur les tendeurs ordinaires par immersion des articles et pendant une durée qui varie depuis 1 h. 1[2 jusqu’à 2 heures : après teinture, essorer, laver, sécher et apprêter.
- S’il s’agissait de pièces de soie trop salies par l’usage, il faudrait procéder à la cuite ordinaire,puis aux mêmes opérations indiquées.
- Les opérations se terminent par l'assouplis-sage dans une machine spéciale composée d’un bâti courbe reposant sur un socle ou sur une semelle fixée directement sur le sol. Au milieu du bâti se trouve un pilon ou piston animé d’un mouvement vertical de va-et-vient portant à son extrémité inférieure une plaque assouplisseuse.
- NOUVEAU PROCÉDÉ POUR OBTENIR ET POUR BLANCHIR DES FIBRES VÉGÉTALES
- Par M Georg Julius Bruck.
- Le rouissage tel qu’il est communément pratiqué, destiné à l’élimination de la pectine et des matières gommeuses ou grasses, présente deux graves inconvénients.
- Ce mode de rouir rend le blanchiment des fibres très difficile, nécessite une longue immersion dans la solution chlorurée, séjour qui ne peut avoir lieu ni se prolonger qu’au détri ment de la fibre elle-même.
- M. Bruck propose une nouvelle manière de pratiquer lerouissage, manière plus rationnelle et très pratique.
- La fibre mûre et sèche est cuite tout d’abord dans une eau de savon, afin de dissoudre, faire gonfler la pectine et rendre gélatineuses les matières gommeuses.
- Un lavage à l’eau chaude a lieu ensuit6 pour enlever ces matières attendries, puis un passage à l’eau froide.
- La fibre est ensuite plongée dans une solution de permanganate de potasse ou de soude, dans le but d’oxyder et de détruire les matière® gommeuses et colorantes : nouveau lavage 8
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- HT DK L’IM PRESSION DES TISSUS
- l’eau froide. Afin de détruire le précipité de manganate, les fibres sont introduites dans un bain d’acide sulfureux dissous dans l'eau, et lavées une dernière fois à l’eau froide.
- Le teillage et le peignage ont lieu ensuite ainsi que le cardage selon les méthodes ordinaires.
- Les avantages de ce procédé sont nombreux : il permet d’effectuer le rouissage d’une manière complète dans un temps beaucoup plus court ; il conserve les fibres longues, plus souples, leur donne une meilleure qualité et une belle blancheur.
- NOUVEAU MODE D'IMPERMÉABILISATION DES ÉTOFFES AU MOYEN D’UNE COUCHE DE PEINTURE A L’HUILE EMPRISONNÉE ENTRE DEUX ÉTOFFES
- Par M. Jules- Augaste Maynard.
- Le procédé usuel d’imperméabilisation des étoffes repose tout entier dans une couche extérieure déposée d’une manière quelconque. Les inconvénients de ce système sont multiples : la couche imperméabilisante altère la couleur des étoffes, augmente leur poids et de plus elle est directement sujette à l’usure et à la détérioration.
- Le nouveau procédé supprime ces divers Inconvénients : voici son mode d’application. Sur un papier non collé, exempt de bulles, pailles et défauts, est étendue au pinceau une couche très uniforme d’une solution chaude de dextrine; vingt-quatre heure après, sur cette couche est passée une couche de peinture à I huile siccative. Lorsque la couche de pein-ture est suffisamment prise, le papier est hu-mecté, enlevé ainsi que la couche de dextrine qui s’enlève sous forme de pellicule. L étoffe est ensuite appliquée des deux côtés de la couche de peinture au moyen d’un fer chaud.
- Divers certificats d’addition mentionnent Plusieurs applications industrielles de ce procédé.
- C’est d'abord l’imperméabilisation des cuirs des coiffures d’hommes, des garnitures de pa-letots, vestons et habits : ensuite, l’imperméa
- bilisation des vases en poterie, des toiles cirées, des simili-nappes, des tables de café, des guéridons, des bavettes d’enfants, des tabliers, des capsules pour bouteilles.
- Enfin un dernier certificat d’addition (3 juin 1890) mentionne l’application du procédé à la peinture exprès» sur tous les papiers en général afin de les imperméabiliser : ce traitement rend les papiers plus résistants et plus souples à la fois.
- MACHINE A TEINDRE AUTOMATIQUE A CUVE MOBILE Par M. Pierre Ta'on.
- Destinée à la teinture des écheveaux de toute matère textile des étoffes et autres produits pouvant s’y adapter, cette machine supprime la main-d’œuvre qui consiste à répandre plusieurs fois la matière pour faire tremper successivement toutes ses parties dans le bain de teinture.
- La cuve qui contient le bain de teinture est mobile : les bobines restent fixes par rapport à la cuve au lieu de décrire un mouvement circulaire autour de l’axe de la machine, tout en conservant une rotation sur elles-mêmes pour déplacer continuellement de bas en haut et de haut en bas l’objet à teindre.
- La cuve en bois est supportée par une couronne sur laquelle elle peut tourner au moyen d’une série de galets placés circulairement au-dessous : elle est armée en dessous d’un engrenage circulaire commandé par un pignon actionné par un moteur ou une transmission ; ce pignon peut tourner à droite ou à gauche et le changement de marche peut être automatique ou se faire à la main.
- Sur la couronne métallique est une douille en fonte tournant autour de l’axe vertical qui se termine supérieurement par un plateau circulaire dressé très régulièrement sur son pourtour et servant de plateau de friction.
- Au-dessus de la douille tournante se trouve une deuxième douille qui ne peut tourner, mais glisse verticalement le long de l'arbre
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- lorsqu’elle est sollicitée de le faire par un levier équilibré manœuvré par l’ouvrier..
- Cette deuxième douille porte à sa partie inférieure un plateau circulaire dans lequel sont établis des cadres servant à supporter des supports et des cages à un nombre égal de broches fixées dans l’axe d’autant de bobines en bois.
- Ces broches portent chacune un cône de friction qui entraîne les bobines
- Les cônes portent tous sur le pourtour du plateau lorsque la douille est à l’extrémité de sa course verticale.
- EMPLOI DE L’ACIDE LACTIQUE ET DE SES SELS DANS LAPPLICATION DES MATIÈRES COLORANTES
- Par M. A.-Emile Delacroix, pharmacien.
- Sous le nom d’acide lactique, l’inventeur comprend le produit de la fermentation des résidus du lait : de préférence il emploie le petit-lait et le sérum provenant de la fabrication des fromages.
- Sous la dénomination de sels de lait, il faut comprendre les divers lactates, désormais utilisables pour l’impression des couleurs, pour la teinture et la peinture.
- L’acide lactique et ses sels alcalins, alcalino-terreux et métalliques en général s’emploient dans la composition des couleurs ou des mordants appliqués aux matières susceptibles d’être teintes, peintes ou imprimées ; par exemple, aux textiles, bois, cuirs, corne, os, plumes, crins : ils remplacent l’acide tartri-que ou ses sels.
- Le lactate d’antimoine, les lactates doubles d’antimoine et d’un métal alcalin ou alcalino-terreux, employés en solutions acides, de préférence chlorhydriques, peuvent donner le mordant d’antimoine et être substitués au tartre émétique et aux autres sels d’antimoine.
- Ces lactates, simples ou doubles, s'obtiennent facilement en mélangeant le beurre d’antimoine avec un lactate alcalin ou alcalino-terreux, neutre ou acide, en solution concen
- trée que l’on étend d’eau après mélange. La solution ainsi obtenue peut servir pour mor-dancer, sans aucune autre préparation.
- Les lactates métalliques en général sont substitués par M. Delacroix aux autres sels métalliques usités : ainsi le sous-lactate d’étain est employé lorsqu’il s’agit de mordancer à base d’étain ; tandis que les lactates de chrome, de fer, de plomb sont employés pour mordan -cer en oxydes correspondants.
- TRAITEMENT PROPRE A RETIRER UNE COULEUR BLEUE DES SOUS-PRODUITS DES DÉCHETS OU ISSUES PROVENANT DU LAVAGE DES TOISONS OU LAINES AINSI QUE DES EXCRÉTIONS DES MOUTONS, DES TOISONS ET DES DÉRIVÉS DE LA GRAISSE TIRÉE DES TOISONS OU DES LAINES
- Par MM. Otto Kause et Hermann Fiedeler.
- L’extraction de la couleur bleue peut avoir lieu de trois manières : par les alcools, par les alcalis, pai les acides chlorhydrique, sulfurique, nitrique ou acétique.
- Les alcools utilisables sont l’alcool amyli-que, méthylique, éthylique, ou encore l’éther, le sulfure de carbone, mais dans ce dernier cas il est nécessaire de pratiquer l’expulsion du dissolvant.
- Lorsque l’extraction a lieu au moyen des acides ou des alcalis, il est nécessaire de précipiter ensuite la couleur de la dissolution par les acides si elle a été obtenue par voie alca line, ou de l’épurer en la dissolvant dans un des acides mentionnés ci-dessus si elle a été obtenue par voie alcoolique.
- APPLICATION D’IMPRESSIONS BLANC OU COULEURS SUR TISSUS DONT LA CHAINE ET LA TRAME SONT MULTICOLORES
- Par MM Delay, P. Diot et Cie, teinturiers-imprimeurs.
- L’invention consiste dans une nouvelle application de rongeants sur impressions à une ou plusieurs couleurs, sur tissus couleurs ou noirs, dont la chaîne et la trame de couleurs différentes ont été teintes de manière a permettre à l’impression de s’enlever en blanc
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- UAT s 5 E.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- ou couleurs. Cet enlevage a lieu par la destruction complète de la teinture de la chaîne et de la trame ou de l’une des deux seulement.
- La teinture des matières destinées à com poser la chaîne du tissu a d’abord lieu de la même manière que la teinture des matières destinées à faire la trame, mais avec variation de couleurs.
- Le tissage a lieu ensuite selon la méthode et les procédés ordinaires, de sorte que la couleur delà chaîne diffère de celle de la trame.
- Après tissage a lieu l’impression d’après la méthode connue comme application blanc avec un rongeant pur sans matière colorante ou couleurs mélangées avec le rongeant, mais non susceptibles d’être altérées par lui.
- Le fixage à la vapeur, le lavage, etc., complètent le procédé.
- PROCÉDÉ DE PRODUCTION DE MATIÈRES COLORANTES
- Par M le Dr Hermann Koch.
- L’acide naphtalinetrisulfonique obtenu de la 8ulfoconjugaison de ]a naphtaline donne par nItration un acide nitronaphtalinetrisulfonique, lequel réduit donne naissance à un nouvel acide naphtylaminetrisulfonique. Ce dernier Peut être converti par l’acide nitreux et par 1 ébullition avec de l’eau acidulée en un acide naphtesultonedisulfonique ou en acide naph-toltrisulfonique.
- La nitration de l’acide naphtalinetrisulfoni-1-e a lieu comme il suit : dissoudre le naph-"linetrisultonate de sodium dans 4 fois sa "antité d’acide sulfurique concentré ; addi-tonner cette solution d’acide nitrique concentré • •
- ’ Puis les chauffer graduellement au bain-parie, étendre d’eau ce produit, le chauffer Gecore tout en lui incorporant des rognures . fer, le sursaturer de chaux, filtrer et evaporer.
- Le nitrocomposé réduit produit le nouvel acid, n .
- ” Par sa conversion dans la diazocombi-djson et l’ébullition avec l’eau acidulée jus-" cessation du développement de l’azote.
- La monamide naphtoltrisulfonique et les sels de cette amide sont produits par l’action de l’ammoniaque en dissolution aqueuse ou alcoolique, ou encore par le gaz ammoniac sur l’acide naphtesultonedisulfonique signalé ci-dessus.
- Le dioxynaphtalinedisulfonate est obtenu par le chauffage des naphtoltrisulfonates ou naphtesultonedisulfonates sus-mentionnés avec des alcalis caustiques, sous ou sans pression, à température variant de 160 à 250° centigrades.
- Les matières colorantes azoconjuguées sont obtenues par l’action des diazotétrazocompo-sés préparés d’une multitude de corps tels que l’aniline, la benzidine, la tolidine, l’acide sul-fonilique, etc., etc.
- APPAREIL DESTINÉ A LA TEINTURE DU COTON, SOIE, LAINE ET TOUTE AUTRE MATIÈRE TEXTILE FILÉE DISPOSÉE EN BOBINES A FIL CROISÉ
- Par M Jules Bertrand.
- L’appareil se compose d’un réservoir métallique ou autre dans lequel ont lieu soit les bains préparatoires, soit l’opération de la teinture. Cet appareil est à double fond avec ajustages dans lesquels s’emboîtent à frottement doux d’autres ajustages faisant partie des boîtes à compartiments destinées à recevoir les bobines à teindre.
- Les bobines sont faites sur tubes cylindriques ou coniques sans joues, de forme analogue à celles faites sur les bobinoirs de préparation de filature de laine ou de coton.
- Dans le fond du récipient se trouve une tubulure sur laquelle est branché le tuyau d’aspiration d’une pompe quelconque.
- Une deuxième tubulure disposée en haut reçoit le tuyau de refoulement ou d’évacuation de la même pompe.
- Chaque boîte se compose d’un corps central pourvu d’un canal intérieur communiquant inférieurement avec l’ajustage du fond et fermé à sa partie supérieure ainsi que sur ses parois latérales.
- Les parois longitudinales sont perforées en
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- 102 LE MONITEUR DE LA TEINTUKE
- face de l’emplacement occupé par les bobines maintenues contre les parois par les plaques mobiles à coulisse perforées elles aussi.
- Inutile d’ajouter que le nombre des compartiments ainsi que celui des bobines est essentiellement variable.
- PRODUCTION DE L’ACIDE PHÉNYLGLYCINE ORTHO-CARBOXYLIQUE ET SA CONVERSION EN INDIGO ARTIFICIEL
- Par la Compagnie parisienne des couleurs d'aniline.
- Cet acide est produit par le chauffage, soit à secs soit en présence d’eau à 100o C. environ ou au-dessus, de l’acide acétique mo-nohalogéné avec l’acide anthranilique.
- La manière d’opérer est la suivante : dans une marmite pourvue d’un cohobateur à reflux, faire bouillir pendant 2 heures un mélange de :
- Acide anthranilique. 6 parties
- » monochloracétique 4 » 7
- Eau 50 » laisser refroidir; au bout de quelques heures, l’acide phénylglycine orthocarboxyliquese dépose sous forme de cristaux grenus ; exprimer, sécher et évaporer.
- Ces cristaux, peu solubles dans l’eau froide, le sont dans l’eau [chaude et l’alcool, tandis qu’ils sont insolubles dans le pétrole et le sulfure de carbone.
- La conversion en indigo artificiel a lieu par l’action des alcalis ou des hydrates alca-lino-terreux, à des températures inférieures à 200 C. et par l’oxydation du leuco-com-posé ainsi formé en solution alcaline par l’air atmosphérique, ou en solution acide par le perchlorure de fer ou par tout autre agent d’oxydation.
- MACHINE A COLORIER LE CUIR Par M. Carl Knabe.
- L’invention supprime, dans la coloration des peaux passées en mégie, le travail fait à la main jusqu’à ce jour, travail qui s’exécutait par la brosse. •
- La coloration a lieu par frottement mécanique et en n’employant qu’une minime quantité de couleur.
- Le cuir est disposé sur un support rotatif, sur lequel se meut un rouleau receveur de la couleur : ce rouleau la distribue uniformément sur son pourtour et la donne au cuir au fur et à mesure de sa rotation.
- Ce rouleau à couleur est un cylindre en métal perforé de minines orifices et recouvert j d’nneétoffe laineuse; dans son axe passe un [ arbre creux servant à l’introduction de la couleur; les orifices mentionnés sont percés en hélice.
- La machine est complétée par un appareil |
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- coulissant sur une plaque rotative porteuse du cuir étendu : le rouleau à couleur est ani-mé d’un mouvement de va-et-vient.
- NOUVEAU PROCÉDÉ DE DÉCORTICAGE ET DÉGOMMAGE DES FIBRES TEXTILES ET PRINCIPALEMENT DE LA RAMIE
- Par M. Adam-Charles Girard.
- Ce nouveau système est basé sur l’action
- des sels basiques et acides polyatomiques, action plus rapide et plus complète que celle des alcalis caustiques et carbonatés. Sous le nom de sels basiques et acides polyatomiques, l’inventeur comprend les borates, phosphates, arséniates, tungstates basiques, et principalement les silicates alcalins employés à froid, à ébullition ou sous pression.
- Ce procédé réalise une meilleure et plus complète dissolution de la culose et de la pec-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tose : la vasculose seule reste, mais sous forme de pellicule non adhérente qu’un simple lavage enlève facilement et qu’achève de faire disparaître entièrement un battage après dessication.
- L’emploi des sels indiqués n’a aucun effet nuisible sur les fibres et n’altère ni leur souplesse ni leur ténacité.
- Le décorticage a lieu en faisant bouillir 100 kil., de tiges de ramie avec 100 gram. de silicate de soude ou de potasse marquant
- 400 Baumé dans 150 litres d’eau. L’ébullition doit etre maintenue une heure 1/2 afin de détruire le liber : les mêmes résultats seraient obtenus par l’immersion dans la solution froide, mais après un laps de temps plus long.
- Le dégommage se pratique ensuite comme il suit : les lanières obtenues sont traitées dans un bain froid de silicate de potasse ou 9 de soude, voire même dans le premier bain, additionné d’une quantité suffisante de silicate.
- Le bain doit être ainsi proportionné :
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- Eau...................................... 150 litres.
- Chauffer pendant 1 heure 1/2 à 2 h. : après ce traitement, les lanières sont égouttées, séchées et passées à la batteuse; ou bien, après avoir été lavées à fond, elles sont passées au bain d'hypochlorite à raison de 2 litres à 310 Baumé pour 200 litres d’eau
- Ce traitement ainsi formulé a été l’objet de plusieurs essais sur la ramie Rhœa, conte-nant50%de matières incrustantes et toujours l'inventeur a obtenu les meilleurs résultats.
- (Reproduction interdite.}
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d'albumine d’antimoine, de chrome, d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l'appli-cation des couleurs artificielles : rouges , bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colo
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- temps, ne sont que des monographies dans les quelles de grands développement sont donnés à la partie pratique, mais qui ne peuvent être consultés utilement que par des spécialistes, et non par des industriels désireux d’y trouver des renseignements se rattachant à toutes les industries.
- Dans le Traité de Chimie appliq uée que nous présentons aujourd’hui au public, l’auteur, au contraire, s’est attaché à allier intimement la théorie à ses applications industrielles.
- L’ouvrage est conçu d’après le plan généralement adopté par tous les auteurs classiques, et tous les corps présentant quelque intérêt au point de vue industriel y sont décrits avec leurs modes
- de fabrication les plus récents, leurs propriétés et leurs usages.
- Les figures, destinées à compléter le texte, ne sont pas des figures pittoresques : ce sont, pour ainsi dire, des figures fictives, dessinées soit en coupe, soit en perspective conventionnelle, et permettant, d'nn simple coup d’œil, de se rendre compte des appareils industriels qu’elles représentent.
- Ces figures, d’un tracé très sommaire, sont inspirées des figures schématiques que, dans les cours, le professeur trace au tableau pour aider à la clarté de ses démonstrations; de plus, der annotations ou des formules placées dans le corps de la figure elle-même en facilitent l’intelligence.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 35* Année, N° 8.
- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 20 Avril 4891
- SOM MAI RB
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- ETUDES S R LES FILS ET TISSUS TEINTS.
- RECETTES ET CONSEILS PRATIQUES POUR LE BLANCHIMENT ET LA TEINTURE.
- BLANCHIMENT ET BLANCHISSAGE DES TISSUS. variétés perfectionnements et procédés nouveaux, renseignements commerciaux.
- bibliographie. - COURS. — ANNONCES.
- CHRONIQUE
- DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- (Suite}
- Indigo. — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l'hydrosul-fite — Cuve à réaction.
- Réduction de l'indigo
- Dans un moulin à indigo, peu importe le genre, pourvu qu’il fournisse une parfaite Pulvérisation, on broie, à la manière ordi-naire, 2 kilogrammes de bon indigo Bengale aveede Peau de manière que le mélange forme Un total de 20 litres. Ceci est une donnée.
- On met cette portion de 20 litres d’indigo broyé à l’eau dans une chaudière de 60 à 80 litres et on y ajoute ensuite :
- De 5 kilogrammes à 5 kilogrammes 200 8rammes de soude caustique à 36° B.;
- 14 kilogrammes d’hydrosulfite acide.
- On chauffe le tout à 70-72 degrés centigra-des et on maintient la solution à cette tempé-rature pendant 15 à 20 minutes.
- Ensuite, au moyen d’un entonnoir à long col allant jusqu’au fond de la chaudière et en "emuant sans cesse, on verse de 3 litres 1/2 4 3 litres 314 d’acide chlorhydrique.
- 11 se dégage des torrents d’acide sulfureux Ye 1 on absorbe sous le manteau d’une che-"inée à fort tirage ou qu’on laisse s’évaporer en plein air, tout en prenant les précautions
- voulues pour se mettre soi-même hors de l’atteinte de ces vapeurs.
- Lorsque la décomposition est complète, ce qui se constate quand la liqueur est légèrement acide, on porte alors le tout , aussi promptement que possible, dans un cuveau de 150 à 160 litres environ, que l’on remplit ensuite d’eau ordinaire.
- Le lendemain, on fait écouler le liquide, qui surnage le précipité, au moyen d’un trou percé à 25 centimètres à peu près du fond.
- On remplit de nouveau le cuveau avec de l’eau corrigée au moyen de 1(4 de litre d’hydrosulfite saturé par 100 litres d’eau ordinaire employée.
- Cette dernière précaution n’est du reste pas indispensable.
- Le surlendemain, on décante de nouveau et on met le précipité ainsi lavé sur un filtre.
- Quand tout le précipité est dans le filtre et qu’il a été rendu ferme par un égouttage complet, on obtient, pour 2 kilogrammes d’indigo employé, environ 7 kilogrammes d’indigo réduit en pâte que nous nommons précipité dense.
- C’est ce précipité dense qui entre dans la composition des couleurs pour impression et qui est traité comme je l’ai déjà indiqué.
- J’ai décrit, en passant, ce moyen de pré-' parer la pâte d’indigo pour les besoins de I l’impression, bien que cet article soit à peu près exclusivement consacré à la teinture;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- aussi je reviens aux bains de cuves et transcris fidèlement ce que je trouve dans l’article que je consulte.
- [Cuve à V hydrosulfite
- Mais si l’on veut monter une cuve pour teintes unies on suivra la méthode suivante, en s’inspirant des recommandations faites dans le premier paragraphe de cet article, se rapportant à la préparation de l'hydrosulfite acide.
- On prépare directement un hydrosulfite avec :
- 80 litres de bisulfite de soude à 32 degrés Baumé ;
- 10 à 12 kilogrammes de zinc métallique en opérant avec toutes les précautions indiquées dans cet article.
- On monte la cuve avec :
- 10 kilogrammes d’indigo broyé dans suffisamment d’eau;
- 15 litres de lait de chaux obtenu au moyen de 200 grammes de chaux par litre d’eau;
- Toute la quantité d’hydrosulfite préparée comme ci-dessus à laquelle on ajoute avant le mélange 20 litres d’eau.
- Le tour est mélangé, et, quand l’indigo est entièrement débleui, ce,mélange est conservé pour l’usage et ajouté à la cuve en plus ou moins forte quantité, suivant la force qu’on veut lui donner.
- On se guide sur la proportion d’indigo mise en œuvre.
- La cuve est donc formée tout simplement d’eau et d’une portion variable du mélange ci-dessus d’indigo réduit.
- Cette cuve reste claire dans toute sa hauteur, on peut la faire aussi concentrée qu’on le désire, et son travail est facile et rapide.
- La teinture s’y fait à froid pour le coton et à bain tiède pour la laine, 40 à 50 degrés centigrades.
- Dans les procédés ci-dessus décrits, c’est la chaux, à peu près uniquement, qui est l’alcali employé, mais comme cet alcali a des
- inconvénients que je révélerai dansunarti faisant suite à celui-ci, je vais continuer r | communications par celle de procédés élir nant la chaux et la remplaçant par de la soi caustique.
- Je ne suis pas autorisé, pour le morne à me prononcer sur la valeur relative de ( différents procédés|et si je les donne dès ma tenant, c’est pour fournir à l’opérateur ( moyens d’étude, des point de repère pour! recherches ou pour ses observations, d’ailleurs, nous ne devons pas oublier que laine se trouvera mal traitée dans des ba où les cotons subiront des traitements ava tageux. On ne peut donc pas généraliser procédé, une recette, un mode.
- Les communications qui suivent ont < tirées de sources différentes et je ne puis garantir la valeur; je les donne donc à ti de simple renseignement.
- Il s’agit de l’emploi d’un produit nouve appelé indophénol, mélangé à l’indigo pC teindre en bleu de cuve avec certaines écon mies, certains avantages dont la valeur n’( pas encore généralement établie.
- Cuve mixte à l'indigo et à V indophénol.
- Jusqu’ici (1889), l’indophénol a été peu en ployé en teinture parce qu’il est toujours di ficile de déplacer un produit qui a conquis s place dans la droguerie tinctoriale par ul suite de succès toujours soutenus, un pr duit dont les propriétées natives sont just ment d’atteindre un but pour lequel il aé choisi. L’indophénol est un produit de fabr cation et par conséquent sujet à des états riables suivant les conditions de fabrication puis c’est son association avec l’indigo I lui vaut la place qu’il tend à occuper. En eff le bleu qu’il produit n’est pas tout à fait 1 teinte de l’indigo et ne résiste pas à 1 8 tion des acides, mais le mélange d’indig0 d’indophénol paraît donner de bons rés" tats.
- A un certain point de vue, ce mélange di minue notablement le prix de revient du blêt
- dis
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- pro lect
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- ET DE L’IMPRESSION DBS TISSUS
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- eticle
- ' mes lirai’ soude
- nent e ces nain-
- des ir ses
- Et que 8 bains avan-er un
- et permet d’opérer rapidement tout en fournissant des teintes vives qui ne laissent rien à désirer; mais là n’est pas le but que je me propose et j’appelle toute l’attention de mes lecteurs sur la composition de la cuve, abstraction faite de l'addition d’indophénol.
- Le brevet anglais pris le 27 octobre 1888 sous le numéro 15,496 décrit ainsi la manière d'opérer ; on mélange :
- Indigo en pâte contenant en
- t été iis en i titre
- 20 kilogrammes..............
- Indophénol.................. Bisulfite de soude 39-40o....
- Chlorure d’étain cristallisé (sel
- d’étain).......................
- Poudre de zinc...............
- Eau..........................
- On ajoute ensuite :
- Soude caustique à 38' .....
- indigo sec 66 litres
- 6
- 96
- k.600
- k.000
- 13
- 16
- 660
- k.200 k.100 litres.
- 52
- litres.
- uveal pour cono* , n'est
- On mélange de nouveau et on laisse re-Poser jusqu’au lendemain.
- La cuve concentrée ainsi obtenue est versée dans le bac de teinture contenant :
- Eau.........
- Hydrosulfite
- 5,500 litres.
- 400 litres.
- ol-
- U em-s di-ois r un® L pro-juste [ a é‘é fabri' ts ver ationi go qui n efie fait I i Y’se ligo" résul
- Le bac de teinture doit toujours être con-servé au même degré de concentration, ce à 10 on arrive en ajoutant au fur et à mesure Tle le bain s’affaiblit, du liquide de la cuve Concentrée. Le soir, on ajoute au bain un peu "hydrosulfite afin d’empêcher l’oxydation Pendant la nuit.
- On prépare cette solution d’hydrosulfite en “ioutant peu à peu :
- à
- foudre de zinc, Sel d’étain.....
- 160 grammes
- 200 id.
- 1 litre d’une solution de bisulfite de soude
- g0 di
- lu blet
- "arquant 38-40o Baumé, étendue de 4 litres “‘eau.
- Avec ces cuves, on peut travailler sans in-Option car elles ne laissent pas de dépôt.
- on teint le coton à froid à la façon ordi-"ire, et la laine à chaud.
- Pres teinture, on passe dans un bain froid
- contenant 2 5 à 3 % de bichromate de potasse (chromate rouge) qui remonte la teinte.
- Cette façon d’opérer permet d’économiser 25 % d’indigo, et 15 à 19 kilogrammes d’indophénol ont le même pouvoir colorant que 100 kilogrammes d’indigo.
- Voilà une conclusion qui confond par le merveilleux de ses termes, mais ne nous laissons pas enthousiasn.er, et voyons dans cette communication, que j’ai tirée d’un journal! allemand, le Chemiker Zeitung. voyons, dis-je, ce qui nous intéresse. Ce qui en ressort pour nous, c'est la substitution de la chaux par la soude et l’emploi du sel d’étain.
- Je n’ai pas eu occasion de manipuler dans ces conditions, mais ce que nous savons tous, c’est que le seld’étain, dans beaucoup de cas, nous rend en teinture des services très appréciables et souvent indispensables.
- J’aurai plus tard à conseiller l’emploi de sulfures desquels je crois que l’on peut attendre d’excellents résultats. Mais chaque chose viendra en son temps.
- Voici maintenant un extrait d’une note de M. Galland, de la Société industrielle de Mulhouse. Il s’agit encore de la cuve mixte à l’indigo et à l’indophénol. La note dit :
- Le réducteur le plus approprié à la réduction du mélange des deux colorants est l’hy-drosulfite de zinc (que j'appelle hydrosulfite double de soude et de zinc), découvert par M. Schutzenberger et que lui-même et M. de Lalande appliquèrent à la réduction de l’indigo.
- Voici comment on opère :
- Dans un tonneau de 500 litres, on verse 30 litres d’indigo broyé, dans lequel on a, au préalable, délayé
- 3k. 300 gram. d’indophénol.
- 10 » d’indigo.
- Indigo broyé : — 50 litres d’eau.
- 2 kilog. de soude à 380.
- On laisse en contact pendant 12 heures et l’on broie pendant 6 heures.
- A ce mélange on ajoute 48 litres de bisulfite de soude à 40o B, et lentement, pour évi-
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- s
- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- ter une trop grande effervescence, une trop grande élévation de température, 9 kilogrammes de poudre de zinc délayee dans 10 litres d’eau.
- On remue bien le tout pendant une demi-heure et on y ajoute 30 kilogrammes de soude caustique à 38° B.
- Ceci fait, on complète à 500 litres avec de l'eau et on laisse reposer 2 ou 3 jours.
- La cuve à teindre est d’une capacité de 5,000 litres. Pour la monter, 2 tonneaux (soit 20 kilogrammes d’indigo et 6 kilog. 600 d’indophénol) dans 4,000 litres d’eau, en ayant soin d’y verser avant l’introduction des colorants réduits une quantité d’hydrosulfite suffisante, capable d’entraver l’action oxydante de l’air qui s’y trouve dissous.
- La quantité que nécessite nos cuves et de :
- 2 kilogram. de poudre de zinc;
- 12 litres 500 de bisulfite à 40° B. ;
- 25 litres d’eau;
- 8 litres de soude caustique à 38’.
- Si dans un cuve ainsi montée on passe 30 pièces blanches avec une vitesse permettant au tissu de séjourner 2 minutes dans le bain et répétant cette même opération 3 fois, en ayant soin, après chaque passage de déver-dire convenablement, de renourrir la cuve et de chromer ensuite à froid, à raison de 2 grammes dechromate rouge par litre de bain dans une cuve à roulettes, on obtient la nuance foncée (correspondant à 450-500 grammes d’indigo, ancien procédé).
- Pour entretenir la cuve, on ajoute 123 litres de cuve-mère par passage de 30 pièces, c'est-à dire :
- 2 kilogrammes 500 d’indigo environ.
- En opérant ainsi, une pièce ne demande, pour être teinte dans la nuance précédente que :
- 250 grammes d’indigo.
- Nous n’avons, d’ailleurs, jamais dépassé ce chiffre depuis que nous opérons en cuve mixte et à l’bydrosulfite.
- Lorsqu’une cuve a travaillé, il est bon de
- rait, plati
- Pc à fo
- 10 g de s tionr au r
- D‘ de s
- Le l’eau
- s’assurer, par un essai de teinture en petit, de son état de réduction, et d’y ajouter b quantité d’hydrosulfite nécessaire pour la ramener à son état primitif.
- Ch. Drevet.
- (A suivre.)
- Reproduction interdite — Tous droits réservés 1
- ETUDES
- SUR
- LES FILS ET TISSUS TEINTS
- (Suite)
- Cendres des soies blanches.
- En cuit, souple ou cru, les cendres dépas sant 1 % sont anormales.
- Leur constitution est d’ailleurs très simple malgré ce que l’on a dit, on ne charge p8 les soies blanches avec des sels soluble Sulfate de soude ou de magnésie, cette char? est trop rudimentaire et facile à déceler P" un simple lavage à l’eau, ainsi que les chargé au sucre (glucose) et à la glycérine raffinee
- Le bioxyde d’étain, provenant de la chars au pink-salt (bichlorure double d’étain et d soude), est actuellement la seule charge p05 sible. Le sulfate de baryte formé sur P fibre par double décomposition n’a pu réusS! les soies sont poudreuses.
- Les soies chargées au bioxyde d’étal lorsque les opérations sont bien réussle sont aussi brillantes qu’avant, et sauf le poios qui se perçoit déjà à la main, on les prendr pour des soies pures.
- g
- Cette charge a l’avantage sur celles g fer de ne pas opérer la combustion lent® | la fibre, et dans une certaine mesure mên‘. dans les noirs, elle est supérieure aux chart à base de fer, qui peu à peu détruise”11 soie. Seulement elle coûte plus cher relati | ment pour les poids élevés.
- Lorsqu’on incinère une soie chargee 1
- -i H l’étain dans un creuset de platine, U g maintenir constamment l’aération, pour évit la réduction de l’étain métallique, qui P°‘r
- les le Puis chlor
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- faut "ise Poud 8ulra 8e d bouil
- De l’épr
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 113
- 1 petit, uter li • lara-
- et.
- servés
- rait, en formant un alliage fusible avec le platine, perforer le creuset.
- Pour doser l’étain, le plus simple consiste à fondre, dans un creuset de porcelaine, 10 grammes de soie suspecte avec son poids soude caustique en plaque et pure ; additionner avec ménagement, pendant la fusion au rouge, du nitrate de soude pur.
- L’étain finalement se retrouvera sous forme
- rs
- dépas
- simple •ge P® olubles charg lier P sharg affinée chars a et è ge P°5' sur 1 céussi
- d’étail
- E. OSs G ® E
- c-Go » c • B 3 C Br
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- e stannate de soude.
- Le creuset étant refroidi, on le lavera à l’eau bouillante, on recueillera soigneusement les lavages, faits avec le moins d’eau possible. Puis on acidulera le tout avec de l’acide
- chlorhydrique pur.
- Et dans le liquide acidulé on fera passer 1111 courant d’hydrogène sulfuré. Il se formera du bisulfure d’étain jaune, que l’on recueil-lera avec les précautions voulues. Son poids conduira à la quantité d’oxyde d’étain hydraté fixé sur la soie.
- La calcination pure et simple de la soie Conduit au même résultat, mais moins sûrement.
- La charge à l’étain (bioxyde) a révolu-WOnné la teinture en blancs et couleurs ; elle “mmence à prendre pied dans celle des noirs. Et dans cette dernière catégorie le moment n’est peut être pas très éloigné où, Pour la soie, les procédés actuels seront devenus des antiquités.
- Ladres des autres fibres, teintes en blanc.
- En dehors de la soie, les charges ne se tiquent pas sur les autres fibres, surtout en blanc.
- Sil y a des
- il y a des cendres au delà de 1 %, il lt bien faire attention à ceci, qu’elles sont "ises dans les apprêts (tungstate de soude, Poudres inertes, telles que kaolin, plâtre, flfatede baryte, etc.). Mais alors ces matières s détachent par un simple lavage à l’eau plante, qui en faisant tomber les apprêts, 6s met en liberté.
- Pans certains tissus dits Water-proof (à ePreuve l’eau, imperméables spéciaux),
- l’imperméabilisation est obtenue à l’aide de savons d’alumine.
- L’on pourra donc obtenir de 1 à 2 % de cendres alumineuses, ce que l’on vérifiera pour la qualité en opérant comme ci-dessus.
- Calculer 10 grammes du tissu avec de la soude caustique, il restera un aluminate de soude avec excès de soude.
- Marius MOYRET [Reproduction interdite.) (A suivre.)
- - -------
- RECETTES & CONSEILS PRATIQUES
- Pour le blanchiment et la teinture DES TRESSES DE PAILLE DE CHINE ET AUTRES
- PROVENANCES
- Tresses de Chine {Suite)
- Pour permettre à nos abonnés intéressés de faire un essai sur quelques pièces, nous allons pour aujourd'hui donner un.premier procédé avec les doses pour environ 6 pièces de tresse Canton.
- i° Faire tremper, une heure ou deux, dans un bain d’eau tiède additionné d’une pincée de cristaux de soude; rincer et faire séjourner 10 à 12 heures au soufroir.
- Cette première opération a pour but de débarrasser la tresse de la poussière ; ce n’est qu’un lavage.
- 2° Préparer un bain d’eau chaude à 60° avec :
- ioo gr. cristaux de soude;
- ioo » potasse perlasse;
- y faire tremper la tresse 10 à 15 minutes, ensuite rincer à l’eau froide, laisser égoutter et séjourner au soufroir 10 heures.
- 3° Bain chaud à 6° avec ;
- 50 gr. sel d’oseille ;
- 25 » acide oxalique ;
- 50 » potasse perlasse.
- Laisser tremper 10 à 15 minutes, rincer et 10 heures au soufroir.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 4° Sécher complètement et 10 heures de séjour au soufroir.
- N.-B. Pour obtenir un blanchiment extra, renouveler les 3 dernières opérations.
- A défaut de potasse perlasse, se servir de celle que l’on a ; mais la perlasse est préférable et donne un plus beau blanc. L’autre laisse toujours une teinte verdâtre.
- Pour ces opérations, se servir uniquement de cuveaux en bois blanc et, pour la mise au soufroir, étendre la tresse sur un bâton d’environ i mètre après avoir passé une ficelle assez longue à chaque pièce qui permette de l’écarter et de ne pas l’embrouiller.
- Les bains peuvent être conservés ; il suffit d’y ajoutera chaque opération l’eau suffisante pour que la paille puisse tremper et la moitié seulement des doses de chaque produit indiqué..
- (A suivre)
- VARIÉTÉS
- Les tarifs douaniers, — Mou dernier article sur ce sujet m’a valu diverses observations et demandes d’explications. Ne voulant pas éterniser ce sujet, qui doit être traité avant peu devant les Chambres, je dirai que je plains le ministre du Commerce , et très sincèrement. |
- D’une part, pétitions à outrance pour le libre échange, et de l’autre de même pour la protection. Des deux côtés, des signatures ouvrières et en nombres égaux.
- Que faire ? libre-échange ici ? protection là ? Mais alors, il va falloir créer des séries pour nos douaniers, absolument comme pour les tarifs de chemin de fer, où je me rappelle avoir vu jadis l'amiante classée dans les transports à côté des matières explosibles ! Nos douaniers devront être doublés de spécialistes hors ligne ; voilà une belle occasion de créer une nouvelle classe de fonctionnaires
- en France, le pays du fonctionnarisme par excellence.
- Par droits légers ad valorem, dont je parlais dans l’article précédent, j’entendais des droits fixes mis pour payer les 20 et quelques mille douaniers que la France entretient sur ses frontières, et qui ont leur raison d’être. Ils en assurent la police, et constituent une première armée d’observation.
- Ces droits seraient très faibles par rapport au tant pour cent, et établis d’après les factures, avec peines très sévères en cas de fraude.
- Maintenant il est bien entendu qu’à côté de ce nouveau régime certaines industries sont appelées à succomber, s’il n’y a pas des mo-difications intérieures apportées, et ce le plus tôt possible.
- Ainsi tous les produits dérivés de l'alcoo doivent être débarrassés des impôts et des tracasseries de la régie. Je cite ce cas el passant.
- Nos réformes douanières sont dans une meilleure assiette de l’impôt, et une réductiol des frais des rouages administratifs, suppres sion lente, sans secousse, des octrois, où 65 frais absorbent une partie des recettes, 611 excitant à la contrebande.
- Quoi de plus ridicule que les octrois de 10: villes ? De tous les côtés on les supprime, 8 France les garde pieusement.
- Et l'on arrive à des complications impossi blés, le vin paye, mais non le vin de quinquin déclaré comme pharmacie ; s’il l’est comt" liqueur, il paye. La graisse paye, le beurrei non, etc. Vous pouvez même être contrebal dier sans le savoir ; j’ai passé jadis, à Ly0" des produits comme complaisance; revenai de voyage, ignorant que cela payait, déclaran fièrement aux douaniers : Je n’ai rien qui s sujet aux droits. Et je pouvais attraper 1001 d’amende, et finir ma nuit au poste.
- Il est minuit, vous êtes las, vous rentrez e gare ; qu’avez vous à déclarer ? le préposé" sait plus si cela paye ou non, il faut attende et finalement à 1 heure du matin, tout s'e)
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- plique, et moyennant 5 centimes vous êtes libre d’aller trouver votre moitié. Dame régie est en règle. Les écritures sont passées, il y en a pour un sou.
- L'éclairage électrique. — En ce moment, il fait beaucoup de bruit et monte à l’horizon, à Lyon et partout.
- La production mécanique de l’électricité est arrivée à un très grand degré de perfection, et toutes les fois qu’il y a des chutes d’eau ne coûtant rien, il n’y a pas à hésiter.
- Avec l’emploi des machines à vapeur, étant donné le prix du charbon en France, si l’on a un certain nombre de lampes à fournir, il est encore très avantageux. Les Compagnies à 8az des grandes villes, qui sont d’ailleurs, à cause de leurs monopoles, le principal obsta-cle au progrès, s’en émeuvent. Elles vont au-devant des concessions. Ce n’est pas trop tôt. A Lyon on parle d’abaisser le prix du gaz de 28 cent, à 15 cent, le mètre cube. Malgré ce, "en n’arrêtera le courant ; dans une affaire bien menée, la lumière électrique, type Edison, revient comme puissance d’éclairage à 10 cent, équivalant à 1 mètre cube de gaz 1
- Mais alors, si le gaz disparaît en grande partie, que vont devenir les couleurs artifi-cIelles dérivées du goudron de gaz ?
- Marius Moyret.
- Reproduction interdite.)
- BLANCHIMENT ET BLANCHISSAGE
- DES TISSUS Par l'Extrait d'eau de Javel
- {Suite et fin)
- Les "ature trie de
- VI
- faits que je viens de signaler sont de à porter un grave préjudice à l’iudus-l’Extrait d’eau de Javel, car les produits
- caustiques
- que l’on vend aujourd’hui sont certainement plus dangereux que l’eau de avel d’autrefois et seront tôt ou tard frappés
- d’un discrédit qui atteindra fatalement les produits les plus recommandables.
- Il importe donc de pouvoir distinguer les produits purs des produits impurs, et c’est pourquoi M. Cotelle a recherché des moyens à la portée de tous pour faire cette distinction.
- Voici ces moyens :
- 1° L’Extrait à 40 décolorations (le produit le plus concentré que l’on trouve dans le commerce) pèse 22 degrés Baumé, quand il est pur. Donc tout produit à 40 décolorations qui pèse plus de 22 degrés Baumé est nécessairement falsifié par l’addition de sels étrangers. (On entend par Extrait à 40 décolorations un produit qui décolore 40 fois son volume d’un vin rouge d’une bonne couleur. Cette force correspond au titre chlorométrique 35°.)
- 2° L’Extrait neutre conserve la belle couleur rose que lui donne le permanganate de potasse, tandis que l’Extrait caustique ne la conserve pas. Donc le meilleur moyen d’avoir un produit neutre est de demander de l’Extrait rose.
- 3o Pour reconnaître la présence delà soude caustique ou des sels alcalins dans l’Extrait non coloré, faire dissoudre un morceau de blanc d’Espagne de la grosseur d’une noix dans un demi-verre de vinaigre et laisser le liquide s’éclaircir. Verser quelques gouttes de ce liquide dans quelques gouttes de l’Extrait à essayer : le mélange reste limpide si l’Extrait est pur ; il se trouble si l’Extrait est falsifié.
- Ces moyens de contrôle, aussi simples que sûrs, éviteront bien des déboires à quiconque voudra les utiliser.
- VII
- L’Extrait d’eau de, Javel pur peut être considéré comme une dissolution d’ozone dans l’eau salée. C’est à tort qu’on attribue sa qualité décolorante au chlore qui a servi à le produire.
- Le chlore n’est qu’un agent intermédiaire qui, en réagissant sur l’oxyde de sodium, forme du sel marin absolument inerte et met de l’oxygène actif ou ozone en liberté.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cet ozone, qui reste dissous dans l’eau salée, est le véritable agent décolorant de l’Extrait. La preuve, c’est que quand l'Extrait se décompose, c’est de l’oxygène qui se dégage et non du chlore. En un mot, l’Extrait pur est un produit qui contient une grande quantité d’ozone à l’état liquide.
- On sait aujourd’hui que le blanchiment sur le pré ne s’opère que grâce aux petites quantités d’ozone contenues dans l’air. Cet ozone de l’air, engendré par la chaleur solaire, par les orages ou par tous autres phénomènes électriques, ne coûte absolument rien. il est vrai ; mais les moyens de l'utiliser sont d'une lenteur désespérante et nécessitent des manipulations extrêmement dispendieuses. Le blanchiment sur le pré exige, en effet, du beau temps, de grands espaces et des arrosages fréquents. Le beau temps fait souvent défaut et alors on ne produit pas de travail ; les grands espaces se paient et les arrosages coûtent cher. On peut remédier à tous ces inconvénients par l’emploi de l’ozone liquide, qui n’agit pas autrement que l’ozone de l’air.
- Le produit le plus propre à fournir cet ozone liquide est l’Extrait d’eau de Javel pur, dont le prix est relativement bas.
- Le mode d’emploi est des plus simples : il suffit de laisser séjourner pendant le temps convenable les tissus à blanchir dans ce liquide considérablement étendu d’eau. Je souligne ce mot considérablement pour bien marquer la différence qu’il y a entre le blanchiment et le blanchissage.
- Le blanchiment doit se faire très lentement, tandis que le blanchissage peut se faire instantanément. Par exemple, si l’on veut enlever des taches de vin ou de fruits sur du linge, on se sert d’eau de Javel à une ou deux décolorations qui les fait immédiatement disparaître, et on lave de suite à grande eau : voilà du blanchissage.
- Mais on doit opérer tout autrement si l’on veut donner une belle couleur blanche à des tissus écrus dont la couleur naturelle est plus ou moins grise. Il faut alors imiter le blan
- chiment sur le pré, c’est-à-dire opérer lentement, en n’employant que deseaux très faibles, que l’on peut renforcer de temps en temps par une addition d'Extrait, ou que l'on peut remplacer par de nouvelles eaux quand elles ont épuisé leur action décolorante, et ce, jusqu’à obtention de la blancheur désirée.
- Si l’on voulait opérer aussi lentement que dans le blanchiment sur le pré, un liquide contenant un millième d’Extrait suffirait assurément; mais il n’y a pas d’inconvénient à employer un liquide au centième, c’est-à-dire un liquide fait en versant un litre d’Extrait dans cent litres d’eau. On peut ainsi blanchir dix fois plus rapidement que sur le pré, sans manipulations et par tous les temps. Ce procédé, basé sur l’emploi d’un produit exactement dosé, supprime tout aléa, donne toujours le résultat prévu. Cela suffit pour démontrer que l’Extrait pur est appelé à avoir dans le blanchiment le même succès que dans le blanchissage.
- J’ai à peine besoin de dire qu’une condition essentielle de réussite est d’employer des pro-duits absolument neutres. Tout produit contenant de la soude caustique ou des sels alcalins donnerait des résultats déplorables.
- Pour le blanchissage, on coupe l'Extrait au quarantième ou au vingtième et l’on a ainsi une eau de Javel à une ou deux décoloration8 qui fait disparaître instantanément les taches de vin ou de fruits. Cette manière de procède1, n’a pas d’inconvénients, si l’on a le soin de rincer immédiatement à grande eau. Mai8 depuis quelque temps les blanchisseuses ont pris l’habitude de laisser séjourner le linge dans l’eau de Javel pour obtenir une teinte blanche bien plus uniforme. Elles font ains! une véritable opération de blanchiment. 9 donc elles tiennent à ne pas détériorer e linge, elles doivent n’employer, comme dan5 le blanchiment, que de l’eau de Javel trë5 faible et absolument neutre.
- En observant ces précautions très simples: on obtient avec l’Extrait, dans le blanchimen comme le blanchissage, des résultats q"e
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- PERFECTIONNEMENTS
- AT PROCÉDÉS NOUVEAUX
- l’on chercherait vainement à obtenir avec d’autres produits décolorants. Il est bien facile, d'ailleurs, de s’en assurer, car M. Cotelle se fait toujours un plaisir d’envoyer gratuitement un échantillon de son Extrait à tout industriel qui désire en faire l’essai.
- VIII
- La réputation de l’Extrait de M. Cotelle est depuis longtemps bien établie, ainsi que l’attestent les médailles et les diplômes d’honneur obtenus par l’inventeur dans les Expositions. Cette faveur bien méritée a engagé de nombreux imitateurs à donner à des produits impurs et caustiques le nom d’Extrait d’eau de Javel. Il faut que l’on sache bien que de tels produit n’ont de commun avec le véritable Extrait que le nom.
- Pour faire cesser toute confusion, M. Co-telle appelle aujourd’hui son produit Extrait Cotelle et ne livre rien sans sa marque de fabrique, qui est une garantie de pureté absolue. Cette marque consiste en un plomb pour les touries et en un cachet de cire rouge pour les flacons. Le plomb et le cachet por • font la signature A. Cotelle.
- Les consommateurs qui veulent avoir le véritable Extrait d'eau de Javel doivent exiger cette marque de garantie.
- Un mot pour finir. Grâce à l’invention de M. Cotelle, l’industrie du blanchiment et du blanchissage possède aujourd’hui un produit décolorant pur, neutre et scientifiquement dosé, lai peut être considéré comme un générateur d’ozone, un produit qui, judicieusement em-Ployé, c’est-à- dire suffisamment étendu d’eau, Peut blanchir sans la moindre altération les tissus végétaux les plus délicats.
- C’est un progrès dont les blanchisseurs, les teinturiers, les imprimeurs sur étoffes, etc., comprendront toute l’importance.
- Ch. DREVET, Ingénieur Chimiste.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- SYSTÈME D’ESSOREUSES MULTIPLES COMBINÉES SUR CUVE UNIQUE
- Par M. Fernand Dehaitre.
- L’invention est tout entière dans la com -binaison, sur une seule et même cuve commune servant de bâti, de deux, trois ou plusieurs essoreuses de n’importe quel système.
- Les essoreuses peuvent être commandées ensemble ou séparément par la même commande initiale, au moyen d’embrayages et désembrayages.
- Sans revendiquer nullement un système d’essoreuse de préférence à un autre, l’inventeur ne réclame pour lui que la combinaison, l’assemblage de deux ou plusieurs essoreuses sur le même bâti. Cette disposition demande moins de place, réduit la main-d’œuvre de construction et de manutention; elle est donc le fait doublement économique et beaucoup moins coûteuse.
- La commande des essoreuses ou de l’es-soreuse peut avoir lieu en dessous ou en dessus du bâti ad libitum', la question est purement mécanique et des plus simples à résoudre : Cette machine peut ê.re actionnée directement ou non par le moteur.
- PRODUCTION D’UNE MATIÈRES COLORANTE ROUGE JAUNE
- Par la Société Badische Anilin und Soda Fabrik
- Les nouvelles matières colorantes rouge jaune sont solubles à l’eau : elles sont obtenues par l’action de certains minéraux et plus spécialement de l'acide sulfurique étendu, à une température variant entre 160 et 190‘ cen-tigr., avec ou sans pression.
- Ces minéraux ou l’acide sulfurique sont mis en action sur l'acide phényirosinduline poly-
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- 118 LE MONITEUR DE LA TEINTUKÊ
- sulfonique, acide qui a fait l’objet d’un brevet allemand.
- Ces matières colorantes sont applicables à la teinture et à l’impression.
- PROCÉDÉ DE FABRICATION DE MATIÈRES COLORANTES BRUNES SE PRÊTANT A LA DIAZOTATION SUR LA FIBRE ET A DES COMBINAISONS AVEC DES PHÉNOLS OU DES AMINES
- Par MM. Jean Rod Geigy et Co, manufacturiers
- Les nouvelles matières colorantes s’obtiennent par la condensation de l’acide sulfonique du paranitrotoluol avec la paraphénylène diamine ou la paratoluylènediamine en présence d’alcalis caustiques.
- Voici la méthode de leur préparation : dissoudre 16 kilogr. d’acide sulfonique du paranitrotoluol et 8 kil. de paraphénylènediamine dans 50 litres d’eau bouillante, puis ajouter après dissolution 12 kil. de soude caustique pesant 40- B.
- Le colorant s’obtient ensuite soit en le précipitant par le sel de cuisine, soit en évaporant la masse jusqu’à complète siccité : il est recueilli sous forme de poudre brune, facilement soluble dans l’eau et donnant une teinte brune jaunâtre.
- Les acides précipitent ce colorant, même en dissolution étendue, en flocons bleus que l’acide nitrique transforme en une combinaison diazoïque brun rougeâtre.
- Cette matière colorante teint le coton non mordancé en brun rougeâtre dans un bain neutre , alcalin ou aditionné de chlorure, d’ammonium.
- Si le colorant est mélangé avec une dissolution acide de nitrite de sodium, la fibre se teint d’abord en noir, puis en brun : elle prend nne teinte bordeaux si on la passe, après lavage, dans une dissolution alcaline des na-phtols. La fibre prend une teinte brune, si elle est plongée dans une dissolution de ré-sorcine et de métaphenylénediamine ; une teinte noire, dans la dissolution de l’a-naph-tylamine.
- GLAÇAGE AMÉRICAIN DIT « BRILLANT SYLVAI N • ParM. Sylvain Couquilliot
- Le glaçage américain s’obtient en faisant dissoudre 77 gram. 5 d’un composé ci-dessous indiqué dans un demi-litre d’eau bouillante : cette solution est versée dans une terrine contenant dix litres d’amidon. Ce mélange sert à empeser et facilite beaucoup le travail de la blanchisseuse; il assure le brillant, la raideur des chemises, cols, manchettes, rideaux, en un mot donne de l’apprêt.
- Le composé dont M. Couquilliot est l’inventeur, et dont le tiers d’une des boîtes ordinaire de vente (77 gr. 5) doit être mélangé comme ci-dessus, ce composé est fait de :
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- PERFECTIONNEMENTS DANS LES MACHINES A REPASSER
- Par M. Georges Cray Robertz
- L’inventeur a pris deux brevets (A et B) relatifs aux machines à. repasser du système comprenant une planche ou table à mouvement de va-et-vient et un cylindre de repassage rotatif agissant sur l’objet placé sur la planche ou table à mesure que celle-ci effectue son mouvement de va-et-vient.
- La première invention consiste :
- lo En un dispositif destiné à actionner le support, dispositif composé d’un arbre rotatif, d’une poulie montée sur cet arbre et de cordes reliées au support et engagées sur la poulie ;
- 20 En un second dispositif reliant d’une manière ajustable les cordes à la poulie. Cet organe comprend des manchons coulissant et ajustables longitudinalement : ces manchons sont introduits dans des évidements de guidage ménagés dans la poulie ainsi que des étampes destinées à fixer les cordes dans les manchons.
- 3- Cette première invention comporte encore des poulies munies d’une oreille ou saillie évidée faisant corps avec elle et d’une ou-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- verture dans laquelle vient s’introduire un manchon muni de rebord.
- Un manchon fixe et ajustable dans la poulie, un bloc de chauffage, des bras articulés à une extrémité du bâti, un levier à main monté sur ce dernier complètent l’ensemble des perfectionnements qui font l’objet de ce premier brevet.
- Lè second brevet est relatif au renversement de la machine.
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- Ce renversement a lieu au moyen d’un mécanisme spécial combiné avec l’arbre moteur, mécanisme composé de deux poulies pourvues de surfaces de friction annulaires.
- L’une de ces poulies de friction arrive en contact avec l’une ou l’autre des poulies à courroie : une tige reliés à la poulie de friction traverse un arbre creux et tubulaire sur lequel un manchon rainé est monté de manière à coulisser sur lui.
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- HT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 121
- PROCÉDÉ DE FABRICATION DE SUINT DE LAINE INODORE
- Par la Sté Norddeutsche Wolkæmmerei Kammgarns-pinnerei.
- L’invention est tout entière dans la subs -titution de l’acide sulfureux à l’acide sulfurique et à l’acide chlorhydrique.
- Cette substitution empêche la formation du sulfure d’hydrogène, et provoque la transformation des sulfures contenus dans l’eau de savon en sulfites et hyposulfites, c’est-à-dire en matières absolument inodores.
- De plus l’application d’acide sulfureux en
- excès s’oppose à la fermentation et à la corruption de l’eau de savon, qui se produisent d’une manière très rapide et dont l’action sur le suint est très préjudiciable.
- L’emploi de l’acide sulfureux permet de transformer les sulfures d’hydrogène, de sodium, de potassium, d’ammonium, etc., contenus dans le dépôt dégraissé précipité au moyen de l’acide sulfurique ou de l’acide chlorhydrique, en sulfites et hyposulfites, ainsi que nous l’avons dit, et en sulfure libre.
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- 122 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- MODIFICATION DE SOCIÉTÉS
- Modification des statuts et prorogation au 31 déc., de la Société en nom collectif Bouchard et Mouchon, teinture en couleurs des soies et cotons en flottes), à Villeurbanne, devenue Pétrus Pierron et Bouchard, par la cession à M. Pierron des droits de M. Mouchon. — Cap. : 400,000 fr. — Acte du 8 janv.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 123
- essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d’albumine d’antimoine, de chrome, d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l’application des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colo
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- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
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- Les livres de science pure sont en général écrits avec une préoccupation insuffisante des applications auxquelles la théorie peut donner lieu, tandis que les traités industriels, au contraire, ne tiennent pas assez compte des enseignements de la théorie. Ceux-ci, la plupart du
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- temps, ne sont que des monographies dans les quelles de grands développement sont donnés à la partie pratique, mais qui ne peuvent être consultés utilement que par des spécialistes, et non par des industriels désireux d’y trouver des renseignements se rattachant à toutes les industries.
- Dans le Traité de Chimie appliquée que nous présentons aujourd’hui au public, l’auteur, au contraire, s’est attaché à allier intimement la théorie à ses applications industrielles.
- L’ouvrage est conçu d’après le plan généralement adopté par tous les auteurs classiques, et tous les corps présentant quelque intérêt au point de vue industriel y sont décrits avec leurs modes
- de fabrication les plus récents, leurs propriétés et leurs usages.
- Les figures, destinées à compléter le texte, ne sont pas des figures pittoresques : ce sont, pour ainsi dire, des figures fictives, dessinées soit en coupe, soit en perspective conventionnelle, et permettant, d'un simple coup d’œil, de se rendre compte des appareils industriels qu’elles représentent.
- Ces figures, d’un tracé très sommaire, sont inspirées des figures schématiques que, dans les cours, le professeur trace au tableau pour aider à la clarté de ses démonstrations; de plus, der annotations ou des formules placées dans le corps de la figure elle-même en facilitent l’intelligence.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 35e Année, N 9. ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 5 Mai 1891
- SOMMAIRE
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- ETUDES SUR LES FILS ET TISSUS TEINTS.
- RECETTES ET CONSEILS PRATIQUES POUR LE BLANCHIMENT ET LA TEINTURE.
- VARIÉTÉS.
- BRUN ET BLEU TOLUYLÈNE.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- SOCIÉTÉ D’ENCOURAGEMENT POUR L’INDUSTRIE NATIONALE.
- BIBLIOGRAPHIE. - COURS. - ANNONCES.
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- {Suite')
- Indigo. — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l’hydrosul-fite — Cuve à réaction.
- Voilà épuisée la série des systèmes de cuves employées jusqu’à ce jour, pour teindre en bleu d’indigo.
- A tous ces systèmes, il en reste un à opposer 3 comme dernier perfectionnement apporté dans la teinture en bleu de cuve. C’est la cuve à l'hydrosulfite reprise par M. Cavaillès et dont J'ai déjà parlé succinctement dans le Moniteur de la teinture, à la date du 5 mai 1889. M. Cavaillès, reprenant le système de l’hydro-Sulfite pour son usage personnel, a éprouvé les mécomptes que donne ce genre de cuves et ce n’est qu’après une suite persévérante d'efforts, d’études, qu’il est arrivé à déter-miner un mode d’application qui a rendu ce Système pratique avec des résultats certains, Permanents
- Comme cette question intéresse à un trop haut points notre industrie de la teinture, je trouve bon de mettre sous les yeux du lecteur la copie du brevet Cavaillès pour que l’on Puisse juger de la valeur respective des pré-tentions des innovateurs et prendre des con
- clusions motivées. D’ailleurs je ferai suivre ces communications de mes propres observations avec expériences industrielles à l’appui. Je pris le lecteur de ne pas oublier que je suis désintéressé dans la question et que c’est au point de vue purement technique que je me place.
- Procédé de teinture à l'indigo pour la laine.
- « M. Paul Cavaillès, fabricant de draps, élisant domicile à Paris. — Les cuves d’indigo à l’hydrosulfite de soude dont on a déjà essayé l’emploi n’ont pas été adoptées, pour la teinture des laines, parce qu’elles étaient plus dispendieuses que les cuves à fermentation.
- « J’ai pu les rendre pratiques et économiques par ma manière de procéder et, par le présent brevet, je revendique la I ropriété de cette manière de monter et de faire fonctionner les cuves d’indigo à l’hydrosulfite.
- « Je fais d’abord une cuve concentrée qui sert à entretenir la cuve de teinture à la force voulue, suivant les nuances à obtenir.
- « Cuve concentrée. — Pour 10 kilogrammes d’indigo, par exemple (en prenant des indigos d’un prix moyens), je mélange les 10 kilogr. réduits en poudre fine avec 10 litres d’eau chaude à 60 degrés environ, pour bien mouiller l’indigo ; j’y ajoute ensuite 20 litres de lait de chaux épais, contenant 6 ou 7 kilogrammes de chaux sèche. D’autre part, dans un seau en zinc, contenant 25 kilogrammes de bisulfite de soude à 30 degrés Baumé, je mélange de la poudre de zinc, 2 à 3 kilogrammes sui-
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- 126 LE MONITEUR DELA TEINTUKE
- vant l’état d’oxydation de la poudre, j’agite modérément pendant quelques secondes ; le liquide devient bientôt chaud et perd l’odeur | d’acide sulfureux ; je verse alors 1‘hydrosul-fite ainsi obtenu dans le mélange de chaux et d’indigo.
- « Toute la préparation se coagule rapidement. Après quelques minutes,la coagulation cesse, le liquide est jaune doré, couvert d’une fleurée épaisse. L’indigo est réduit et dissous.
- « Il importe, dans la préparation de l'hydro-sulfite, de mettre la poudre de zinc assz abondante, comme je l’ai spécifié ci-dessus, pour que la réaction soit obtenue dans une minute au plus. L’hydrosulfite se dénature au contact de l’air et ne peut être conservé.
- « de teinture. — Je mets dans cette cuve l’indigo réduit de la cuve concentrée, en quantité suffisante pour obtenir, en un seul trempage, la teinte désirée. A chaque nouvelle mise de laine, on remet de l’indigo et on y ajoute, quand le bain s’oxyde, de l’hydrosulfite préparé comme ci-dessus.
- « Pour les nuances foncées, le bain étant très chargé d’indigo, il importe que la laine soit bien exprimée et éventée dès sa sortie de la cuve, le liquide exprimé revenant à la cuve ayant subi le moins possible le contact de l’air. Les moyens ordinaires de lavage remplissent mal ces différentes conditions ; aussi j’ai joint à mes cuves un appareil exprimeur représenté sur le dessin ci-joint, en vue de côté. (Je n’ai pas joint ici ce dessin qui représente un bâti dans lequel fonctionnent deux rouleaux dont l'efet d'expression est réglé par des leviers à contre p'dds et pouvant exercer, à volonté. une très forte pression sur la laine chargée du bain de la cuve.)
- « Cet exprimeur,qui est situé sur le côté de la cuve X, se compose d’un bâti B portant des rouleaux AA, le rouleau supérieur étant pressé sur le rouleau inférieur par des leviers à contrepoids Cqui agissent sur des tiges reposant sur les coussinets de ces rouleaux supérieurs. En avant des rouleaux est disposée une toile
- sans fin 0 sur laquelle se jette la laine qu’on retire du bain de teinture. De cette toile, la laine s’engage entre les rouleaux, elle est débarrassée, par la pression, de l’excès de teinture, qui tombe sur le plan incliné E et retourne à la cuve. A l’arrière est disposé un ventilateur V qui aère la laine à sa sortie des cylindres.
- « On pourrait, au besoin, remplacer cet exprimeur, par un hydro-extracteur de système quelconque dans le but d’ussorer et d’éventer laine dès sa sortie de la cuve.
- « Le passage de la laine à l’exprimeur a encore l’avantage d’assurer l’uniformité de la teinture sur la laine.
- « Pour plus d’économie encore, avec les laines riches en indigo, il est bon de rincer la laine teinte dans une petite quanttté d’eau qui prend l’indigo non fixé sur la laine ; un autre exprimeur doit être joint au bain de rinçage. Ce bain, quand on le juge assez concentré, est remis dans la cuve ou bien utilisé en précipitant l’indigo.
- « Les proportions indiquées dans mes divers mélanges n’ont rien d’absolu ; elles dépendent beaucoup de la nature des produits, indigo, bisulfite, zinc, etc.
- « Il faut éviter d’employer des chaux hydrauliques.
- « En résumé,
- «Je revendique comme mon invention, mon procédé de teinture à l'indigo, pour la laine, consistant à préparer rapidement et économiquement une cuve concentrée d’indigo à l’hydrosulfite en versant directement dans l’indigo en suspension dans le lait de chaux la liqueur chargée d’hydrosulfite qui provient de la réaction rapide de la poudre de zinc en excès sur le bisulfite.
- « Je revendique également l’adjonction facultative aux cuves de teinture plus ou moins foncées d’un appareil exprimeur qui enlève le liquide en excès et évente la laine rapidement, ce qui permet de teindre, même en foncé, en une seule fois, la laine étant au besoin lavée et essorée ensuite.
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- ETDR L’IMPRESSION DES TISSUS
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- « Paris, le 10 août 1889. »
- A ce brevet, il a été pris une addition qui le complète heureusement et en fait une propriété absolument délimitée. Voici, comme pour le brevet, cette pièce telle que l’a rédigée son auteur :
- Certificat d'addition au brevet de 15 ans pris le 10 août 1889 pour procédé de teinture à l’indigo pour la laine
- Mémoire descriptif
- « Depuis la demande de mon brevet prin-cipal, j’ai reconnu que mon procédé de tein-ture de la laine pouvait également s’appliquer à la teinture du coton ; la teinture du coton se fait avec des cuves d’indigo montées de la même manière que dans le brevet principal et fonctionnant à froid ou à chaud.
- « J’ai, en outre, imaginé des moyens pour aviver les teintes bleues de la cuve à l'hydro-sulfite.
- « Les laines teintes à la cuve à l’hydrosul-fite ont ordinairement un aspect verdâtre ou grisâtre quand elles viennent d’être teintes. Une longue exposition à l’air leur enlève ce défaut. Dans la plupart des cas, il faut y re-médier d’une manière plus prompte et aviver les laines en les débarrassant de certains sels Produits dans la cuve et formant une sorte de voile sur la couleur, ou en oxydant les laines J)
- -une manière artificielle et rapide.
- « On peut, par exemple, mettre les laines Sortant de la cuve et bien déverdies (il faut, Pour les teintes foncées, une heure environ) dans un bain chaud d’acide chlorhydrique. Après un séjour d’une ou deux heures, le bain est soutiré, la laine restant dans la chaudière, °" bien elle est levée sur un bard et couverte de manière à rester sous l’influence de la cha-leur ou mieux de la vapeur d’eau. On pourrait "" besoin vaporiser dans une chambre spé-cale. Les laines restent à la vapeur environ deux heures et sont ensuite rincées à la ma-niere ordinaire.
- " L'acide chlorhydrique peut s’employer
- dans la proportion de 5 %. On peut employer aussi l’acide sulfurique dans la même proportion, ainsi que les acides ou sels acides n’attaquant ni la laine ni la couleur.
- « On peut employer encore les sulfures et les chlorures (le sel de cuisine produit un bon effet), l’eau oxygénée soit seule et diluée, soit combinée avec un acide, le bioxyde de baryum et en général tous les oxydants en proportion convenable.
- « Cet avivage succédant à la teinture a encore pour effet de faire recueillir tout l’indigo non fixé sur la laine. Cet indigo se retrouve dans le bain de rinçage et donne une économie bien supérieure à la dépense occasionnée par cette opération supplémentaire.
- « Avec certains sulfures, le sulfure de sodium, par exemple, le bain de rinçage additionné d’un peu d’oléine reprend à la laine toute la couleur qui serait enlevée plus tard par le foulon; la laine sort de ce bain parfaitement propre et le bain de rinçage peut être transformé en cuve par une simple addition d’hydrosulfite. L’indigo peut ainsi être recueilli sur de la laine blanche.
- « Avec des bains de rinçage acides, (l’indi -go est aisément précipité et recueilli au fond des récipients.
- « En résumé :
- « Je revendique dans ce certificat d’addition les systèmes de rinçages ci-dessus décrits ayant pour effet d’aviver les nuances de bleu obtenues par mon système de cuve à l'hydro-sulfite.
- « Je revendique également l’application de ma cuve pour teindre les cotons et toutes les fibres végétales soit à froid, soit à chaud.
- « Paris, le 9 août 1890. »
- Ch. Drevet.
- (A suivre.}
- Reproduction interdite,, — Tous droits réservés.
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- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- ETUDES
- SUR LES FILS ET TISSUS TEINTS
- (Suite)
- Dans le résidu de la calcination avec la soude, on recherchera alumine, selon les méthodes classiques.
- On dissoudra l’aluminate de soude produit, de manière à recueillir soigneusement la totalité; on acidulera la liqueur avec de l'acide chlorhydrique pur, et l’on précipitera l’alumine par l’ammoniaque caustique. Il se fera un dépôt d’alumine gélatineuse, que l’on recueillera avec soin sur un filtre, on lavera à l’eau distillée, on laissera sécher et, après incinération du filtre, on aura le poids de l’alumine sèche en déduisant le poids des cendres du filtre (0,001 du poids du filtre). Si par hasard on retrouvait du bioxyde d’étain dans le tissu soumis à l’analyse, il faudrait opérer différemment. Je parle pour les tissus blancs ou de couleurs claires ou il entre de la soie.
- Dans la liqueur acidulée à l’acide chlorhydrique, il faudrait faire passer à refus un courant d’hydrogène sulfuré.
- Ce courant précipitera tout l’étain sous forme de bisulfure jaune, il faudra laisser traîner un jour pour bien laisser former la précipitation, puis titrer et laver le dépôt sur le filtre on recueillera ainsi le bisulfure sur le filtre dont la calcinations donnera (comme il a été dit précédemment la quantité d’étain.
- Puis c’est dans les eaux de filtration toutes recueillies ensemble que l’on précipitera l’alumine par l’ammoniaque caustique.
- Les sels de magnésie précipitent la moitié de la magnésie par ce traitement, mais il n’y a pas lieu de se préoccuper de la magnésie dans les fils et tissus teints, car les sels de magnésie partent par un simple lavage à l'eau et l’on devra toujours faire précéder l’incinération d’un lavage à l’eau qui entraînera lesdits sels.
- Pour ce qui est des apprêts mis en dehors
- I
- I r de la teinture , ainsi que du sucre, de la I t glycérine, mis en teinture après coup, il est g très facile de les reconnaître.
- Le sucre et la glycérine se dissolvent par | un simple lavage à l'eau. En recueillant les | 1 eaux de lavage fait à l’eau distillée et éva- | 1 porant ces eaux avec soin, on obtiendra une g liqueur sirupeuse où il sera facile de recon- g naître à la douceur au goût et le sucre et la B glycérine.
- Dans ces lavages, il sera facile de recon- g ti naitre la présence de la gélatine, par l’ad- B d dition d'un peu d’acide tannique, qui déter- B minera un précipité abondant de tannate de E d gélatine. 1 f.
- La présence de l’amidon est facile à dé- B p celer, à l’état cru ou cuit, par la teinture || b d iode qui, donnée avec ménagements, décèle | une nuance bleue (iodure d’amidon), détruite B par l’eau de chlore.
- La recherche des acides sulforiciniques dans • les apprêts est des plus délicates, car au ' bout de quelque temps ils sont compltement H transformés et résinifiés . Généralement on g emploie sous le nom d’huile soluble, non | blanchissante , du sulfocyanate d’ammonia- | que, quelquefois même à forte dose. Les ap- B prêts sont plus doux, plus moelleux ; cela lie B les, apprêts, gomme etc., rend les tissus moins 1 cassants, tout en ayant la carte voulue. B t:
- D’autres fois l’on emploie le sulforicinate de ( soude, huile soluble également non blanchis- | r saute. Par huile soluble blanchissante l’on d r entend l'acide sulforicinique, bien lavé, pour g ( isoler l’excès d’acide sulfurique de la prépa 1 ration. Mais, à mon avis, l’acide sulforicinique | surtout s’il est employé à forte dose, peut of 9 < frir des dangers, car par la résinification sur H le tissu il peut se produire de l’acide sulfuri- J que libre qui corrode la fibre, tandis que par B l’emploi des sulforicinates de soude et d’am I t moniaque, par la même résinification, il ne B peut se produire que des sulfates de soude 0" F r d’ammoniaque, sans action sur le tissu. à
- Quelquefois l’on a employé du silicate de | soude dans les apprêts sur les tissus cotoli 1
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- co
- mais cet usage est très dangereux. Il est arrivé qu’à la longue des tissus ont été complètement rendus importables. Je parle de tissus coton.
- On emploie également du borax dans les apprêts, cela va avec l’amidon et les gommes; les repasseuses l’emploient pour donner du lustre et faire glisser le fer. On l’a même appliqué sous le nom de lustroïne. En réalité, c’est d’un bon emploi.
- Sa présence est très facile à constater : il suffit d’incinérer, avec un peu de soude, du tissu suspect, puis de reprendre le produit de l’incinération par très peu d’eau, de le saturer avec de l’acide chlorhydrique pur et d’ajouter de la solution à un peu d'alcool, de faire brûler le mélange à l’aide d’une mèche ; l’acide borique se décèlera tout seul: par une belle flamme verte.
- MARIUS MOYRET Reproduction interdite.) (A suivre.)
- RECETTES & CONSEILS PRATIQUES
- Pour le blanchiment et la teinture °es tresses de paille de chine et autres
- PROVENANCES
- Tresses de Chine {Suite)
- II
- Pour donner suite à l’essai sur petite quan-tité de blanchiment de la ti esse de paille de Chine, nous allons, comme nous l’avons pro-mis, indiquer le procédé le plus pratique à notre avis, et qui après plusieurs années d'essais a donné les meilleurs résultats.
- Nous sommes surpris que dans un centre de chapellerie de paille aussi important que Septfonds et Caussade, surtout en raison d’un climat si favorisé, les fabricants n’aient pas encore établi de blanchisseries et se croient toujours tributaires de l’étranger !
- Disons d’abord que l’installation du matériel necessaire n’entraîne qu’une dépense de 300 " 500 francs, suivant le nombre de balles à
- blanchir journellement ; une somme aussi minime eu égard au résultat ne peut faire renoncer aucun fabricant à une tentative intéressante à plus d’un point de vue. Aussi espérons-nous réussir à décider les plus importants qui peu à peu entraîneront les autres, jusqu’à ce que chaque maison arrive à faire le blanchiment de sa propre consommation.
- Outre la satisfaction de se suffire à soi-même et celle de ne pas laisser à l’étranger le bénéfice d’un travail qui peut se faire en France, combien d’avantages appréciables ne pouvons-nous pas mettre sous les yeux de nos fabricants :
- 1° Pouvoir faire ses achats à l’époque la plus favorable de l’année, ce qui n’est pas praticable lorsqu’on achète des tresses blanchies, qui se détériorent en stock, mais n’a aucun inconvénient avec les tresses grèges ;
- 2° Blanchir au fur et à mesure de ses besoins avec une économie de 15 à 20 francs par balle !
- Il y a, croyons-nous, des maisons en France qui emploient annuellement environ 300 balles de tresses blanchies : c’est donc 5 à 6.000 francs de bénéfice certain ; et lorsque nous aurons ajouté à nos procédés de blanchiment ceux de teinture des tresses Mottled et autres, procédés pratiques et toujours faciles à suivre, nous sommes certain que les maisons qui s’en serviront s’apercevront bien vite qu’en opérant elles-mêmes elles économisent près de 50 0/0;
- 30 Un autre avantage ayant son importance n’est-il pas, surtout à l’époque du réassortiment, d’avoir, presque du jour au lendemain, de la tresse prête à mettre en fabrication au lieu de l’attendre du blanchisseur ou de tein turier étranger un mois et souvent plus ?
- Procédé de blanchiment
- Doses pour 1 balle de tresse Canton de 240 pièces :
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- i° Passer une ficelle à chaque pièce de paille, couper celles d’origine qui les lient, et mettre tremper 12 heures a l'eau froide additionnée de 500 grammes cristaux de soude, rincer, mettre les pièces sur les bâtons, laisser égoutter quelques heures et mettre au soufroir 12 h. On peut se dispenser de la mise au sou-froir quand on est pressé, d’autant plus que cette première opération n'est que' pour débarrasser la paille de la poussière ;
- 20 Bain sulfureux.
- Ce bain doit être préparé à l’avance.
- Mettre dans un ou plusieurs cuveaux eh bois blanc de la contenance de 100 litres environ :
- 250 grmmes acide oxalique,
- 500 » cristaux de soüde, et faire séjourner ces cuveaux 4 à 5 jours dans le soufroir. Tirer au clair et mettre ce liquide dans une cuve assez grande pour contenir la balle de tresse entière. Il faut nécessairement renouveler plusieurs fois cette opération afin d’avoir le liquide nécessaire pour que la tresse trempe dans la grande cuve et ajouter 1 litre acide sulfureux par 100 litres d’eau préparée au soufroir.
- Ce bain une fois fait sert continuellement ; le recroître tous les 4 à 5 jours avec le produit du cuveau qui séjourne dans le soufroir et ajouter chaque fois 1 litre acide sulfureux.
- La tresse doit y rester pendant 12 heures ; la sortir, laisser évaporer 5 à 6 heures et la remettre dans ce même bain 10 à 12 heures ;
- 3 ° Laisser égoutter le plus possible et mettre au soufroir 12 heures;
- 4° Bain blanc : chaleur 800.
- 2 kilos sel d’oseille et eau nécessaire pour que la balle puisse tremper en 3 fois et laisser séjourner :
- le ièr tiers 10 minutes
- le 2e » 12 »
- le 3e » 15 »
- Rincer aussitôt à l’eau froide, laisser égoutter et 12 heures au soufroir ;
- 50 En sortant du soufroir, rincer à l’eau chaude avec 500 grammes savon blanc, quon aura râpé et fait dissoudre avec soin, rincer ensuite à l’eau froide;
- 6° Bain jaune : chaleur 80° :
- 3 kilos potasse perlasse,
- 1 kilo sel d’oseille.
- Y faire séjourner la paille en 3 fois comme I pour le bain blanc ; Laisser égoutter et 12 heures au soufroir ;
- 70 Bain jaune comme ci-dessus et soufroir; 8° Séchage complet ;
- 90 12 heures au soufroir.
- Nota. — Le bain blanc et le bain jaune | doivent se conserver. Après chaque opéra-1 tion, on les met dans des cuveaux à cet usage I et pour s’en resservir on les soutire au clair I et alors on n’ajoute au bain que la moitié des B doses indiquées ci-dessus. Gela permet de n’avoir qu’une cuve chauffée qui sert aux deux bains.
- Nous donnerons dans notre prochain ar- B ticle les dimensions des cuves et cuveaux et B le système le plus commode d’étendage.
- Nous apprécierons aussi dans notre troi-sième article certaines observations relatives K au blanchiment à l’eau oxygénée, au sujet duquel nous nous livrons en ce moment à des B expériences intéressantes.
- (A suivre)
- (Revue de la Chapellerie.)
- VARIÉTÉS
- Les affaires à Lyon. — On traverse en Ce moment une véritable période d’accalmie C’est normal à cette époque, cependant 18 baisse des affaires est plus forte que d’habl tude. Heureusement que les commandes de 8 saison d’hiver sont venues, pour relever Ul peu cet état de choses.
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- ET DB L’IMPRESSION DES TISSUS
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- La baisse vient d’abord de l’état des affaires dans les Républiques de l’Amérique du Sud, qui est loin d’être brillant. Guerre civile au Chili, état des banques au Paraguay et à la Plata, incertitude au Brésil, etc.
- Lyon fait pas mal d’affaires avec ces contrées , surtout dans les articles à grand ramage: on aime dans ces pays les tissus à couleurs, voyantes et dont le mélange est plus ou moins harmonieux. Mais enfin il faut se conformer aux goûts des acheteurs.
- De plus, l’approche du 1er mai et de la manifestation ouvrière en faveur des huit heures de travail jette un certain froid, et je crois que les ouvriers font sans le savoir l’œuvre delà concurrence étrangère.
- Mais il faut avant tout que nos Chambres en finissent àu plus tôt avec la question de la révision des traités de commerce.
- Déjà les Etats de la triple alliance nous représentent commedes croquemitaines en matière de traité de commerce, et ne parlent rien moins que de créer entre eux un zollyerein, pour frapper nos produits d’ostracisme ; lesdit Etats oublient un peu que ce sont eux qui ont donné l’exemple. Cette tactique est vieille, mais elle est toujours bonne; c’est le loup qui crie au loup en montrant les brebis.
- Surtout, dans ces discussions, que nos députés et sénateurs ne montrent pas trop le côté fort et faible de nos industries de tout genre; l’étranger a déjà l’œil assez ouvert Sur notre production nationale, dont il est réellement jaloux. C’est le cas de dire à nos représentants, en reprenants le mot de Talley-rand: « Surtout, messieurs, pas trop de zèle! » et expliquons-nous le plus possible en fa-mille.
- Pour terminer, signalons le décès récent de M Pouyer-Quertier, le grand manufactu-rier de la Seine-Inférieure, que l’on a sur ommé le Marquis du pain cher. »
- J ai eu l’honneur de causer en 1878 à di-verses reprises avec lui et, comme économis-te, je l’ai toujours trouvé « équivalenciste »
- et non protectionniste dans le sens du mot. De tous les côté l’on frappe nos produits : il était d’avis d’user de réciprocité.
- Et maintenant, pour terminer, que l’on mette, comme je l’ai dit plus haut, par exemple un droit de 1 % ad valorem, indistinctement sur tous les produits étrangers entrant en France, pour subvenir à l’entretient des vingt et quelques mille douaniers employés à la frontière et que cela finisse De plus, maintenons les entrées temporaires en franchise, pour les produits venant se faire simplement teindre et apprêter en France. Mais que cela finisse.
- Marius Moyret.
- ^Reproduction interdite.)
- BRUN-TOLUYLÈNE TBR ET
- BLEU-TOLUYLÈNE TBL
- De K. OEHLER, à Offenbach-s.-M.
- Nos lecteurs trouveront, dans le présent numéro, des échantillons de brun et de b’Ieu to-luylène que vient de créer la maison K. Oeh-1er. Ses marques de brun toluylène M et B viennent s’ajouter à son ancien brun TBR, appelé aujourd’hui TBRR pour le distinguer du TBRM et du TBRB. La nouvelle marque TBRM représente la nuance moyenne et la marque TBRB une nuance très nourrie du cachou. Par le mélange des trois marques, on obtient toutes les nuances intermédiaires.
- Les bruns-Toluylène de la maison Oehler sont plus solides au savon que les benzo-bruns qu’on a tant recommandés en remplacement du cachou.
- Ils ont sur ce dernier l’avantage de laisser au coton le toucher doux. Le procédé de teinture est le suivant :
- Coton. — Ajouter au bain de teinture (environ 25 litres d’eau par I kilo de coton) 2 1|2 kilos de savon de Marseille par 100 kilos de coton ; faire bouillir. Si l’eau est calcaire, il se produit à la surface une écume de savon calcaire, qu’il faut enlever soigneusement. Ajou-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ter alors 20 kilos de sel marin et le colorant nécessaire, entrer le coton bouilli préalablement et teindre pendant 1 heure à une température un peu au-dessous du bouillon. Pour l’emploi simultané d’autres colorants substantifs, demandant une addition de soude eekgbenalesierlgsncsnsssysasneca. ou de potassé au bain de teinture, y ajouter en dehors du savon et sel marin 5 kilos de soude ou potasse. Les bains ne s’épuisent pas et se conservent; on y ajoute pour une nouvelle opération la quantité nécessaire de colorant, savon, sel marin et soude au besoin. / No 2 Le coton destiné au tissage de pièces unies n’a pas besoin d’être lavé après teinture, tandis qu’il est indispensable de bien rincer, s'il est destiné à être tissé avec du blanc. Comme les autres colorants de ce groupe, an sert de mordant aux colo- No 3 rants basiques, tels que : fuschine, violet-méthyl, vert benzal etc., pour nuances composées. D’autres fibres d’origine végétale, telles que chanvre, lin, jute, etc., se teignent de la même façon. Teindre sur coton écru (non blanchi) qui prend mieux le colorant que le coton blanchi. Laine. — La laine se teint dans un bain contenant 20 % de sel marin. On obtient ainsi un brun solide à l’acide et solide au foulon à un assez haut degré. Bien rincer la laine teinte destinée au foulon. Le brun-toluylène offre un avantage spécial pour la teinture demi-laine, parce qu’il tire dans le même bain, additionné de 20 % de sel marin aussi bien sur coton que sur laine et donne une nuance bien nourrie. No 4 Soie. — La soie se teint soit dans un bain de savon coupé, soit avec addition de 20 % de sel marin et 2 1[2 % d’acide acétique 7 1[2 0 Bé, ou bien avec sel marin tout seul. Il en suit qu’on obtient un bon résultat sur Gloria (mi-coton, mi-laine) en teignant avec 20 % de sel marin sans acide acétique. 1 -, Sur satin (mi-coton, mi-soie), le brun-toluylène se tient avec 20 % de sel marin et donne une teinte égale sur coton et sur soie. Enlevage. — Le brun-toluylène, teint sur coton écru, est enlevé au moyen de bisulfite et du zinc en poudre, ou d’acétate stanneux-Pour obtenir un blanc plus beau, ajouter à la couleur d’enlevage un peu de bleu de Prusse-Pour colorer les parties enlevées, ajouter à 8
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- couleur d’enlevage des graines de Perse, ali-zarine, bleu d’acéthylène, etc.
- Il est indispensable de bien rincer le coton teint avant d’imprimer la couleur d’enlevage Les échantillons de fils de coton que contient ce numéro ont été obtenus ainsi :
- 1) . 3 % TBRR, brun toluylène R
- 2 1/2 % de savon
- 5 % de soude
- 20 % de sel marin.
- 2) . 4 1/2 % TBRMy brun toluylène M ? 1/2 % de savon
- 5 % de soude
- 20 % de sel marin.
- 3) . 4 1/2 % TBRB, brun toluylène B
- 2 1/2 % de savon
- 5 % de soude
- 20 % de sel marin
- Faire bouillir doucement pendant une heure.
- Le tout pour 100 kilog. de coton non mor-dancé.
- 4) . 2 1/2 % TBLB, bleu toluylène B pour coton mordancé avec 6 % de tannin et 3 % de tartre émétique.
- 3 % d’alun
- 5) . 2 1/2 % TBLR, bleu Toluylène R pour coton mordancé comme pour le n- 4
- 3 % d’alun
- Nos 4 et 5. Garnir le bain froid de teinture de 3 % d’alun, entrer le coton mordancé et ma-"Ipuler à froid pendant un quart d’heure ; chauffer ensuite à 500 C., maintenir cette tem-pérature pendant 1/2 heure et faire bouillir ensuite jusqu’à ce que la nuance voulue ait été obtenue.
- Ce procédé donne aux nuances une grande solidité aux alcalis.
- Le bleu toluylène remplacera avantageuse-ment l’indigo dans bien des emplois.
- PERFECTIONNEMENTS
- 8T PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- NOUVELLE MÉTHODE DE BLANCHIMENT DES FILS DE UN. D’ÉTOUPE, De COTON, ETC
- Par M. J Alsbsrge. blanchisseur de fils à Gand
- Le système est basé sur la circulation intense des bains décolorants au travers des fils ou matières à blanchir disposées en couche mince dans un appareil spécial.
- Cette méthode peut s’appliquer au lessivage et à la teinture des fils et autres articles.
- Le dispositif comprend un bac en pierre siliceuse ou toute autre matière résistante aux hypochlorites et acides : dans ce bac est placé à une certaine hauteur, soutenu par des supports, un faux fond à claire-voie formé par des lames métalliques (cuivre) ou en bois, afin de faciliter le passage uniforme des bains employés.
- Les écheveaux ou fils, serrés mais sans être tassés, sont placés verticalement et doublés de manière à n’avoir pas plus de 50 centimètres d’épaisseur, la rapidité du passage des bains étant une condition essentielle de succès.
- Ces préparatifs terminés, il reste à faire couler le bain de chlorure de chaux dosé en conséquence, et à mettre en même temps la grande pompe en fonctionnement afin d'établir la circulation intense. Cette pompe aspire le liquide sous le faux fond et le déverse sur les matières à blanchir.
- Une deuxième pompe refoule les bains dans leurs réservoirs respectifs, afin de pouvoir les utiliser à nouveau après les avoir renforcés.
- Le blanchiment terminé, le rinçage est pratiqué de la même manière à plusieurs reprises différentes. Puis se succèdent les bains d’acide, de savon, etc.
- Il est essentiel d’éviter la formation de la mousse, comme aussi d’assurer la plus grande
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- uniformité possible du passage des liquides. A cet effet, la pompe déverse le liquide aspiré dans un petit puits qui alimente une rigole creusée sur toute la longueur du bac, en sorte que l’eau s’échappe comme une large nappe au dessus des fils.
- Les avantages de ce système sont, d’après l’inventeur, l’uniformité de blanchiment, la conservation de la solidité des fils, les brisures sont évitées et il n’existe aucun affaiblissement, suite de la flottaison.
- De plus la rapidité de travail est décuplée, le rinçage est plus énergique, et les produits chimiques sont mieux utilisés et économisés.
- Il ne s’agit pas ici d’un procédé de laboratoire et qui ne rend aucun service pratique.
- Cette méthode est expérimentée chez M. Alsberge où elle a remplace l’ancien système avec plus d’avantages encore qu'on ne le supposait lors de la prise du brevet.
- Ce procédé travaille, dans les usines de M.Alsberge, environ 40 tonnes (de 1,000 kil.) de fils par semaine, et cela presque sans main-d’œuvre.
- PRÉPARATION DE MATIÈRES COLORANTES JAUNES
- Par MM. Guinon, Picard et Jay.
- Les nouvelle matières colorantes jaunes sont
- obtenuesjen sulfoconjuguant les bases formées par l’action à froid des hypochlorites alcalins sur les dérivés soufrés et sulfoconjugués de la paratoluidine, la xylidine, la cumidine, plus connues sous les. noms de primuline, po-lychromine, etc.
- Ces colorants se recueillent sous forme de poudre soluble à l’eau et teignent les fibres directement sur bains neutres ou alcalins.
- Préparation : Ajouter à une dissolution froide de 100 k. de primuline 500 litres d'une dissolution d’hypochlorite de soude ; lorsque la liqueur est passée du jaune verdâtre au jaune orange, précipiter la matière colorante par le sel marin, recueillir et sécher.
- La nuance donnée est jaune d'or; elle ré siste bien aux acides, voire même au chlore et à la lumière.
- PERFECTIONNEMENTS AUX APPAREILS DE GAU FRAGE ET D’IMPRESSION
- Par M. Charles Richard
- L’invention est relative :
- lo A la copie exacte du dessin fait dans une forme ou feuille de modèle à l’aide d’une matrice convenable pour la reproduction ;
- 2° Au transfert des modèles sur le cylindre qui doit présenter sur sa surface indestructible un fac-similé du dessin.
- Jusqu’à ce jour, les modèles de gaufrage
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- s’exécutaient à la main sur les cylindres : après la gravure avaient lieu le moulage, le coulage et une deuxième gravure; toutes opérations qui constituaient un ensemble de travail très long et très coûteux.
- Le nouveau procédé est de beaucoup plus expéditif.
- S’il s’agit de reliefs forts, il faut d'abord copier le dessin, le couper dans du carton ou matière analogue, exécuter ensuite un patron à jour, appliquer sur ce patron une feuille de matière molle (caoutchouc, par exemple), a faire pénétrer de force dans le modèle au moyen d’une presse rotative.
- Le rouleau est ensuite enlevé de la presse ; ( avant de séparer la feuille de modèle, il faut } la réparer, la finir, rectifier les lignes, etc.
- S’il s’agit d’un relief faible, il suffit d'appliquer sur un noyau cylindrique une feuille de modèle mince en matière facile à travailler (plomb ou cuivre). La feuille de dessin étant ensuite appliquée, on incise à la main en sui-vant le dessin.
- Après cette préparation variable, comme nous venons de le dire, selon qu’il s’agit d’un relief fort ou faible, il reste à entourer le cylindre gaufreur ou imprimeur au moyen des modèles obtenus.
- Le premier moyen consiste à placer cette feuille de modèle sur un noyau ou mandrin convenable, à prendre son moulage avec une matière fluide, à faire fondre la feuille qui est
- en cire, gutta-percha ou matière similaire et à couler dans l’espace resté libre par la fusion.
- Un autre procédé utilise la galvanoplastie : nous ne nous appesantirons pas sur ce moyen.
- Le moule obtenu est monté en dernier lieu dans un cylindre avec un revêtement en étain perforé.
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- La base de l’invention est le fait suivant, contrôlé par l’expérience : tous les aluminates alcalins ou alcalins terreux, l’hypoaluminate de potasse en particulier en solution à 22 B., font subir au fil une diminution dans le sens de la longueur et une augmentation dans le sens du diamètre; en même temps, ils augmentent sa résistance à la rupture.
- Les plombites et hypoplombites de sodium et de potassium, les zincates et hypozincates de sodium, de potassium et d’ammoniaque, les chromâtes de sodium et de potassium exercent sur les fils une action d’apprêtage pareille à celle indiquée ci-dessus et de plus donnent aux tissus des propriétés très diverses et étonnantes.
- Ces sels mordancent les fils,les rendent pro-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- près à fixer certains colorants : par exemple, les plombites et les hypoplombites mordan-cent le fil pour la teinture en jaune de chrome et le chargent en même temps.
- Les chromâtes le mordancent en chrome ; les zincates et plus spécialement ceux d’ammoniaque rendent les fils ininflammables
- Les fils ainsi traités, vaporisés ou séchés à 40-60’ centigr., perdent l’hypoaluminate et acquièrent une douceur de toucher identique à celle de la laine la meilleure.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- mettre son linge à la blanchisseuse; il suffira de passer un peu du mélange indiqué avec une brosse sur les parties à blanchir pour ob-. • q tenir une blancheur de toute beauté et ins- ! tantanée.
- GENRE DE TISSUS EN COTON, IMPRIMÉS, TEINTS ‘ OU IMPRIMÉS ET TEINTS DITS « SIMILI-VELOURS | NON COUPES» |
- Par MM. Place Frères.
- La nouvelle invention de MM. Place frères | est relative à l'application aux tissus coton du : brevet pris le 26 janvier 1886 et relatif aux s tissus de laine de toute nuance et tout des- | sein.
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- Cette application nouvelle permet de livrer
- des tissus brochés, frappés, ciselés, imitant les velours fabriqués actuellement dans l’industrie.
- M. Mazingarbe, teinturier à Lille, vient, sur la demande de ses ouvriers, de les augmenter de 25 centimes par jour, tout en diminuant le travail d’une heure.
- La grève qui était sur le point d’éclater dans cet établissement n’aura donc pas lieu.
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- Prix de 2,000 francs pour la substitution à l’acide sulfurique dans la teinture, et notamment dans la teinture des soies, d’un autre composé donnant aux fibres l’apprêt voulu, mais n’exerçant pas sur elles la même action destructive.
- Prix de 2,000 francs pour la construction d’une essoreuse à effet continu.
- L’industrie des produits chimiques utilise avec grand profit les essoreuses à force centrifuge. Mais dans certains cas, notamment lorsqu’il s’agit d’opérer la séparation et le lavage de précipités, de cristaux, etc.. des substances volatiles, l’alcool, la benzine, le chio -roforme, etc., avec lesquels ces corps sont mélangés, l’emploi des appareils ordinaires devient très onéreux par suite des pertes occasionnées par la manipulation nécessaire
- pour retirer les matières solides du panier de l’appareil, ces matières conservant toujours une petite quantité du liquide volatil qu’il s’agissait d’extraire.
- Une essoreuse dans laquelle les matières à séparer s’introduiraient d’une manière con tinue et qui permettrait de recueillir sans arrêt, d’une part, les substances essorées et da l'autre les liquides, réaliserait un grand progrès dans la séparation des matières industrielles.
- Le prix sera décerné, s’il y a lieu, en 1892.
- Les modèles, mémoires, descriptions, renseignements, échantillons et pièces destinées à constater les droits des concurrents seront adressés au Secrétaire de la Société d’Encouragement pour l’industrie nationale, rue de Rennes, 44; ils devront être remis avant le
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- 1er décembre de l’année précédant la distribution des prix : ainsi, le 1er décembre 1891 pour les concours de 1892. Ce terme est de rigueur.
- BIBLIOGRAPHIE
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- Manuel complet de teinturier (SUPPLÉMENT) traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. VIL-LoN, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Dans cet ouvrage, M. Villon a donné toutes les indications nécessaires pour la teinture de toutes espèces défibrés au moyen dérouleurs artificielles. Il a divisé son livre en cinq chapitres.
- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur nature, leurs caractères, leur analyse, leur essai au point devue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d’albumine d’antimoine, de chrome, d’étain, de fer, de nickel, tanniferes, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
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- {Suite)
- Indigo. — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l'hydrosul-fite — Çuve à réaction.
- En rapprochant les termes des brevets Schutzenberger et Cavaillès, on peut facilement saisir les points de ressemblance et constater les points de divergence et de bifurcation.
- Les points de ressemblance sont l’emploi de bains alcalins pour dissoudre l’indigo, l'em-ploi de sulfite double de soude et de zinc comme réducteur; la soude dans l’un comme dans l’autre brevet pouvant être suppléée par une autre base alcalino-terreuse. L’emploi des sulfures est encore commun aux deux procé-dés.Le vaporisage et lepassage en bains acides sont des points de ressemblance. N’oublions Pas que le brevet de MM. Schutzenberger et de Lalande étant périmé,je n’ai pas à m’occupe1' des droits de ces messieurs. Ce que je tiens à établir, c’est la valeur du nouveau brevet qui nous offre un moyen sérieux, pra-Mue d’appliquer, dans presque tous les cas, Indigo d’une façon sûre, économique et ra-Pide avec tous les avantages des procédés antérieurs.
- Les moyens d’application sont les mêmes dans l’un et l’autre brevets. Mais il n’y a pas divergence, il y a bifurcation, chacun complétant les données générales par des considérations particulières qui n’ajoutent rien à ces données. Ainsi la réserve faite sur la mobilité des nombres ou chiffres proposés se conçoit facilement et n’infirme rien. Le choix d’autres corps réducteurs que le zinc est admissible, incontestable et le brevet Cavaillès n’avait pas à s’occuper de ces considérations prises antérieurement par MM. Schutzenberger et de Lalande.
- Là où il y a divergence, c’est dans le mode d’emploi du zinc, quant à son état. MM. Schutzenberger et de Lalande indiquent le zinc en grenaille ou en lamelles découpées ; M. Cavaillès ne parle que de poudre de zinc, ce sublimé du métal qui se recueille dans les appareils à distillation et qui se trouve dans un état d’extrême division.
- Là où il y a innovation, propriété dictée, matière à brevet, c’est dans l’adjonction d’un exprimeur à la cuve à teindre,c’est dans la récupération de l’indigb par le passage des laines teintes en bleu dans un bain de sulfure ou simplement alcalin et couvertissable en cuve à teindre par une addition d’hydrosulfite.
- L’exprimeur est absolument indispensable pour travailler avec succès, économie, rapidité, sécurité, uniformité certaine dans les
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- teintes obtenues. Le bain est moins appauvri | et garde une certaine force très appréciable. ( La récupération recueille les quantités d’indigo non fixé.
- La cuve à l'hydrosulfite employée suivant les instructions du brevet de MM. Schutzen- | berger et de Lalande ne permet pas d’obtenir d’une seule immersion, en un seul palliement, des teintes un peu soutenues, et cela s’explique aisément si l’on considère la quantité d’oxygène qui est nécessitée pour déverdir la grande masse d’indigo blanc fixée sur la matière teinte. Nous savons tous, en teinture, ce que signifie cette expression de bleu mangé. Le bleu se mange sur les matières teintes en bleu d’indigo quand elles ne sont pas suffisamment exprimées, tordues, débarrassées d’un grand excès de bain dont elles sont chargées ; alors il y a précipitation partielle d’indigo à l’état d’indigo insoluble et • décoloration sur ces mêmes parties de la matière quia été, cependant bien uniformément teinte.
- L’exprimeur pare à cet inconvénient et permet d'obtenir en un palliement les teintes les plus soutenues, même celles correspondant à 4 ou 5 palliements et à un rejet, dans les systèmes actuels, et au passage des cotons sur un jeu de 6 cuves. En effet, les matières étant fortement exprimées, immédiatement au sortir du bain, renvoient dans ce bain l’indigo très peu influencé par l’air et sortent de l’exprimeur à l’état simplement humide, ventilées et gonflées par l’ensemble de ces opérations ; l’accès de l’air est d’autant plus facilité, régularisé, que l’expression est plus complète. C’est vraiment un spectacle attrayant que de voir la laine du bleu le plus foncé sortir de l’exprimeur avec une teinte vert-pré clair, tendre, fraîche, vive. Le passage du vert au bleu s’accomplit graduellement et jusque dans les profondeurs de la masse sans qu’il y ait le moindre souci à avoir au sujet de l’uniformité de la teinte.
- En assistant au travail de ces cuves, je me rappelais l’affreuse exploitation qui avait été
- faite des deniers publics et de la santé de nos pauvres soldats pendant Cannée terrible par la livraison aux troupes de draps fabriqués avec des matières absolument impropres et des teintures de tous procédés appliquées n’importe comment, n’importe par qui sur n’importe quelles étoffes.
- Je ne veux pas accuser le patriotisme de mes concitoyens, vu que les moyens manquaient et que l’on faisait bois de toutes flèches.
- Je ne veux pas dire que la raison commuer' ciàle étouffait les autres raisons, mais cependant, et malgré tout, c’était un retour douloureux que je faisais vers cette malheureuse époque.
- Aujourd’hui, avec le système Cavaillès, la teinture de toutes matières pourrait s’obtenir sans limite de quantités, vu que la cuve à l’hydrosulfite peut fournir sans relâche et qu’aucune considération ne saurait en arrêter ni même en retarder le fonctionnement.
- Le spectacle lamentable de glorieux vaincus ne serait plus attristé par l’aspect piteux de vêtements déchirés et de couleur passée et l’Etat aurait le droit d’exiger, pour le même argent, une fabrication mieux soignée. La spéculation y gagnerait moins, mais la dignité n’y perdrait rien.
- A un autre point de vue, est-ce que la rapl-dité d’exécution n’est pas un des facteurs de l’industrie moderne? N’avons nous pas vU abondonner successivement les anciens pro-cédés qui, par leur lenteur et malgré leurs résultats, ne satisfaisaient plus les besoin8 du jours ?
- Nous faisons aussi bien, même mieux et plus vite.
- La cuve à indigo qui, avec le rouge coche' nille et le rouge d’Andrinople, a partage pendant longtemps la renommée des couleur grand teint, doit faire un pas décisif et entrer dans la voie nouvelle.
- La cuve à l’hydrosulfite, la cuve à réaction doit avoir sa place dans nos ateliers parce qu’elle produit vite, beaucoup, sans repos,6*
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- qu’elle peut être conduite sans connaissances spéciales.
- Je sacrifie à cette cuve parce qu’elle est la dernière expression du progrès en son genre et que je ne saurais trop chercher à établir un courant qui entraîne le teinturier dans la voie que je lui ouvre et qui est certainement la bonne.
- Avec les procédés actuels de teinture et quel que soit le procédé employé, il y a une certaine quantité d’indigo qui adhère à la matière teinte sans y être fixée et qui ne cède qu’aux opérations de la fabrication; il y a perte constante d'indigo et c’est pour obvier à ces inconvénients que M. Cavaillès a imaginé la cuve à récupérer.
- La cuve a récupérer a donc pour but de saisir, sur les matières teintes en bleu d’in-digo, tout l’indigo non combiné, non fixé avec et sur la fibre et d’éviter, par conséquent, toutes ces pertes ultérieures que je signale.
- Pour organiser un système de cuves à bleu, un système rationnel, voilà donc ce que je Proposerais de faire : établir une cuve à tein-dre avec exprimeur et remplacer le ventila-teur placé derrière l’exprimeur par une toile sans fin de plusieurs mètres de longueur et Passant sous une voûte en tôle sous laquelle la laine serait vaporisée par de la vapeur à 1 1/2 °u 2 atmosphères, ce qui la déverdirait sûre-ment et complètement; cette toile aboutirait " une cuve à récupérer munie elle-même d’un exprimeur. Il pourrait être établi toute autre disposition pour vaporiser, pourvu que l’effet, soit atteint.
- La continuité et la simultanéité des opéra-tons permettraient d’atteindre une très forte Production dans des conditions de grande Perfection.
- g: ’
- 1 a ces cuves on ajoutait un bac laveur alec un exprimeur, on recueillerait jusqu’aux nieres traces d’indigo non fixé ; on au-ait un appareil défiant toute concurrence mme perfection d’exécution, production, aPidité, économie.,
- La cuve à récupérer a son utilité incontestable là où l’on emploie les cuves allemandes, car elle recueille une quantité très notable d’indigo non fixé. Son emploi s’impose même, dans ce cas, vu les avantages inattendus qu’elle procure.
- Dans le prochain numéro, je m’occuperai de l application de ce système à l’industrie, en communiquant à mes lecteurs les résultats de travaux que j’ai suivis dans un de nos plus grands établissements de France.
- Ch. Drevet.
- Reproduction interdite — Tous droits réservés.
- NOUVEL EMPLOI DES COULEURS DIAMINE
- Pour 1 obtention sur coton de noirs, bleus et bruns grands teints
- Lecteurs, j’ai à vous entretenir de nouvelles méthodes de teinture qui feront certainement une révolution dans l’industrie cotonnière.
- C est d’ailleurs un début de revue pour l’ensemble des magnifiques couleurs artificielles.
- Comme il est dit dans le titre, il s’agit de couleurs très solides sur le coton; solides aux alcalis, aux acides et au frottement Evidemment je laisse le rinçage de côté, cela va de soi; elles ne dégorgent pas à l’eau, et si l’on a des bas noirs, on ne risque pas après une marche et sous l’influence de la transpiration de se trouver le soir avec des jambes de nègre.
- J’ai vu dernièrement des cotons teints en vert. J’en mis une flotte dans ma poche, à côté d’une flotte blanche, et sous une pluie battante les flottes se mouillèrent : phénomène non extraordinaire, la flotte verte devint en partie blanche, pendant quecette dernière devenait en partie verte. Hâtons-nous de dire la vérité ce vert revenait à onze sous le kilog. 1 Le teinturier en avait donné pour l’argent. On ne peut donner du grand teint à ce prix.
- Les nouveaux produits quej’ai à présenter sont de la Manufacture lyonnaise de matières colorantes, et vont nous mettre en relations avec une série de noms scientifiques pas très
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- faciles à comprendre ni même à prononcer.
- Nous allons étudier des couleurs très récentes, noirs bleus et bruns (genre cachou), très solides. Ces couleurs ne conviennent d’ailleurs que pour le coton et les fibres végétales. Elles ne donnent rien sur les fibres animales et dans certains cas c’est un avantage.
- Les formules de teinture que je vais donner sont vérifiées pour le coton; plus tard il sera question de la ramie et autres fibres végétales.
- Ces noirs, bleus et marrons très solides peuvent résister au foulon; je n’ai pas vérifié, je n’ai pas eu le temps, mais d’après la teinture ils doivent résister. Et ces produits intéresseront certainement les manufacturiers qui font passer au foulon des articles teints, laine et coton (vendus pour pure laine, mais nous sommes à l’époque des mélanges ; il faut suivre son siècle, la concurrence est là).
- Ces teintures s’obtiennent par trois manipulations principales et avec des produits que vous connaissez déjà en partie :
- lo La teinture ;
- 2 Le diazotage ;
- 3° Le développement.
- Je laisse de côté les reconnaissages, dressages, essorages et séchage.
- Les procédés de teinture sont les mêmes pour toutes ces nuances, et la différence dans les teintes ne provient que des couleurs employées et des développeurs.
- Le diazotage sera expliqué en temps voulu; il est toujours le même.
- Les produits employés sont dénommés :
- Noir diamine Ro
- Noir » Bo
- Noir bleu diamine E
- Brun diamine V
- Brun pour coton Az
- Brun » » N
- Ces produits sont déjà connus, et la nouveauté consiste dans le diazotage, les développeurs et une opération qui n’est pas indis-
- pensable, celle du remontage, et qui à la rigueur constitue une quatrième opération de teinture.
- Pour la teinture, il faut du carbonate de soude et du sulfate de soude cristallisé (sel de • Glauber), le premier à l’état sec,
- Pour le diazotage, il faut employer du nitrite de soude et de l’acide chlorhydrique.
- Les développeurs sont selon les besoins : La phénylènediamine
- La résorcine
- Le naphtol [3
- Le naphtylamineéther
- La chrysoïdine AG
- Et tout autre phénol ou amine.
- Les développeurs n’ont d’ailleurs d'autre but que de renforcer la couleur primitive ef de la rendre très solide.
- Quant à leurs noms barbares, lecteurs, n’ayez pas peur ; on se familiarise avec tout 1 Nous en verrons bien d’autres. Jadis il J avait le wolframanilinschwarz (traduction: I renverser le tout et prononcer : noir d'aniline | ou tungstène).
- A ces couleurs solides, obtenues en trois passages principaux, on peut faire un remony tage ou mieux correction de la nuance au8re-du fabricant, et toujours dans les tons solidet par des additions de violet méthyl, de vef!
- solide, de safranine, de théoflavine, d'indazine de bleu méthylène, etc.
- Et dans ces nouvelles teintures du coton il, se passe des faits qui opéreront un change ment radical dans les les vieilles méthodes dey teinture.
- Les nouvelles couleurs azoïques en questionH ou d’autres de la même catégorie et tiran directement sur le coton-et autres fibres ve8e tales, attirent par voie d’affinité chimique', d’autres couleurs basiques, telles que celle't précitées pour le remontage et le diazotase'] ne fait qu’augmenter cette propriété, et 16 couleurs qui n’auraient tiré sur le coton q .
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- vec l’aide du tannin et de l’émétiquage se fixent très bien et avec une solidité supérieure à celles fixées au tannate d’antimoine.
- Marius MOYRET
- Reproduction interdite.} (A suivre.'.
- ACTION DU CUIVRE
- Sur la résistance des couleurs à la lumière
- Par M. Albert Scheurer
- (Société industrielle de Mulhouse) Messieurs,
- Le parti que l’on a tiré de l’action du sul-fate de cuivre sur les couleurs azoïques, pour accroître leur résistance à la lumière, m’a por té à faire quelques recherches sur la na-ture de cette action.
- L’oxyde de cuivre agit-il :
- 1° En se combinant avec les matières colo-ranteset les laques de manière à former des combinaisons simples ou multiples, de résistance supérieure ?
- 2° En formant autour de la matière colorée "n enduit protecteur capable de filtrer la lu-mière en retenant les rayons chimiques ?
- Dans ce cas, un tissu pourrait être préservé de l’action de la lumière par une couche su-Perficielle d’oxyde de cuivre, telle qu’on l’ob-tendrait par l’introduction de cet oxyde dans 1 apprêt.
- Enfin l’action protectrice de l’oxyde de cuivre constitue-t-elle un phénomène général en s’étendant à toutes les couleurs ?
- Telles sont les questions auxquelles répon-dent les essais suivants :
- Expériences. — On prépare les couleurs Suivantes :
- Jaune à la graine de Perse fixée à l’alu-mine ,
- Alizarine marron fixée au chrome , Brun d’anthracène fixé au chrome , Bleu d’alizarine réduit fixé au chrome,
- " » » fixé au nickel,
- Gris d’alizarine (naphtazarine réduite) fixé au chrome.
- Orange solide de Poirrier fixé au chrome.
- J’ai jugé inutile de faire concourir à cet essai les couleurs au tannin et le bleu d’indigo, ayant eu, à plusieurs reprises, l’occasion de constater l’efficacité très grande de la présence de l’oxyde de cuivre sur leur solidité au soleil.
- Les couleurs indiquées furent imprimées à la planche sur tissu blanc et coupées de manière à fournir des tons d’intensité moyenne.
- Chaque échantillon fut divisé en quatre pour former quatre séries destinées à subir les traitements’ suivants :
- Première série :
- Telle quelle pour servir de témoin.
- Deuxième série :
- Bouillissage de dix minutes en : ( 24.9 sulfate de cuivre (= 110ede molécule),
- ( 10cc ammoniaque 20o AB, ( eau pour faire un litre.
- Note. — Ce mélange fixe des quantités de cuivre très considérables»
- Troisième série :
- Eau d’adraganthe mince (30 grammes par litre).
- Quatrième série :
- 480 eau d’adraganthe, A
- 20 sulfate de cuivre, A
- 480 eau d’adraganthe, B
- 20 ammoniaque 200, B
- Mélanger A et B de façon à obtenir une précipitation d’oxyde de cuivre très divisé, en suspension parfaite dans l’épaississant.
- On y passe les échantillons de la quatrième série, puis on les exprime au large et on les sèche.
- La troisième série n’a pour but que de servir de témoin à la quatrième et d’estimer la part qui pourrait revenir à l’épaississant dans la protection exercée sur les couleurs par la préparation destinée à la quatrième série.
- L’insolation de tous ces échantillons se fit dans des conditions identiques et sous verre; elle eut lieu pendant le mois d’août 1890 et donna les résultats suivants :
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- Résultats de l'insolation des quatre séries d’échantillons
- Les résultats sont uniformes pour toutes les couleurs essayées.
- Dans la série no 4, les couleurs n’ont pas souffert, sauf l’orange solide.
- La série no 2 offre une action sensible de la lumière, qui s’explique par la moins grande quantité d’oxyde de cuivre fixé sur le tissu.
- Les séries 1 et 3 sont fortement décolorées; l’orange solide est ramené au blanc.
- La protection exercée (série 3) par l'adragan-the s’est fait sentir un peu au début de l’insolation, mais a disparu pour l’œil avant la fin de l’exposition au soleil. Nous pouvons la considérer comme nulle.
- A ces résultats je puis en joindre d’autres obtenus antérieurement et portant sur l’indigo et sur quelques couleurs au tannin. Ils m’ont permis de constater que l’oxyde de cuivre appliqué sur le tissu, soit par précipitation dans les fibres, soit sous forme d’enduit en suspension dans un épaississant, accroît considérablement la résistance de ces couleurs à la lumière.
- Conclusions. — Je crois pouvoir tirer de ces expériences les conclusions suivantes :
- 1° L’action protectrice exercée par le cuivre sur la résistance des couleurs à la lumière est un fait général, qui semble s’étendre, sans exception, à toutes les couleurs;
- 2o Cette action n’est pas forcément liée à la combinaison que peut former l’oxyde de cuivre avec les matières colorantes ou avec les laques;
- 3 Le contact intime de ce corps avec le colorant n’est pas nécessaire.
- 4° Il suffit qu’avant d’arriver sur les couleurs la lumière ait été tamisée à travers de l’oxyde de cuivre pour se trouver dépouillée d’une partie, ou peut-être, en certains cas, de la totalité de son activité.
- ETUDES
- SUR LES FILS ET TISSUS TEINTS (Suite)
- Me voici arrivé à la partie la plus délicate du travail, au point de vue des couleurs claires, foncées, franches ou rabattues; il y a vraiment de quoi reculer effrayé devant une telle tâche.
- Surtout avec le mélange des couleurs naturelles et artificielles. Et souvent les couleurs artificielles, telles que la roccelline,l’alizarine, n’ont pas, quoi qu’on en dise, toutes les propriétés de l'orseille et de la garance qu’elles ont détrônées.
- Sommairement, j’indiquerai aujourd’huil'ac-tion'des acides et des alcalis caustiques : acide chlorhydrique à 20 Baumé 1, eau 2, et çde l’ammoniaque du commerce. Cela donnera de précieuses indications . Ainsi, s’il entre du bois d’Inde dans une couleur, l’acide chlorhydrique, ainsi dilué, le fera apparaître dans l’eau en rouge ; de même l’ammoniaque fera lâcher le carmin d’indigo en bleu, l’acide pi-crique en jaune. Mais ce sont de simples indications.
- Je me suis assuré le concours de divers collègues pour étudier les 300 couleurs artificielles, dans leurs combinaisons sur toutes les fibres et avec les matières naturelles. Donc, lecteurs, prenez patience pour un numéro 011 deux.
- Marius Moyret.
- (Reproduction interdite.)
- NOUVELLES COULEURS DIAZOTEES
- (Suite)
- Description des procédés de teinture
- Avant de décrire les procédés de teinture, j’ai à parler de la solidité à l’air de ces cou-leurs, étant donné qu’elles sont solides auX acides et aux alcalis.
- Des échantillons de couleurs diazotées, non
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- remontées, exposées pendant près d’un mois en plein vent, n’ont pas changé sensiblement. Elles ont un peu pâli, mais dans ces conditions le noir d’aniline aurait verdi, et beaucoup d’autres couleurs artificielles auraient sinon disparu, du moins se seraient dégradées d’une façon plus intense.
- J’ai à présenter les couleurs suivantes : Noirs avec noir diamine E » » » » BO » » » » RO Brun pour coton N » » » AZ
- » » » N
- Avec addition de brun diamine V
- Brun diamine V
- Teinture
- Les procédés de teinture sont les mêmes.
- On teint au bouillon pendant une heure sur Wn bain permanent pour chaque couleur, monté comme suit :
- Soude Soway ou sel de soude».. 5 %
- Sulfate de soude cristallisé... 15 %
- Les eaux calcaires sont préférables, sur-tout avec l’emploi des barques en cuivre ou le contact du cuivre. Je ne m’explique pas très bien ce rôle du cuivre et celui de la chaux venant le paralyser, d’autant plus qu’avec le 8el de soude il se forme du carbononate de chaux insoluble. Cette action a d'ailleurs été consacrée
- pour d’autres couleurs de dia-mine. Le chimiste de la Manufacture lyonnaise Matières colorantes me disait à cet égard 1e pour un violet de diamine, je crois, il suf-"sait d’une trace de cuivre avec des eaux non “alcaires, pour abîmer la nuance.
- T
- ous mes lecteurs savent d’ailleurs que les GoX de Saint-Chamond (eaux granitiques) nnent en soie des souples noirs sans ri-"aUx. Et à Saint-Etienne, où l’on a des eaux 8ranitiques, I’on n’obtient pas les mêmes ré-"tats, et avec les mêmes procédés.
- pe même, à Lyon, les eaux de la Saône, * caires comme celles du Rhône, ont des
- propriétés différentes, assez sensibles, dans la teinture des noirs pour soie.
- Je crois que l’avantage vient de la présence d’un peu de silicate de lithine, en quantité infinitésimale, c’est vrai, mais qui agit néanmoins.
- A titre d’avis, sans l’avoir vérifié, je conseille, si l’on a des eaux douces, et pour les rendre calcaires, d’additionner les bains de teinture de 0 k. 200 de plâtre bien délayé, et d’agiter vivement le bain ; cette dose est pour 2 mètres cubes d’eau.
- Les doses de sel de soude et de sulfate indiquées ci-dessus le sont par rapport au poids du coton à teindre.
- Et, pour les opérations suivantes, on rencontrera le bainavec les 2/3 du poids des doses ci-dessus.
- Le bain est donc un bain permanent. Je crois cependant que la dose de 2/3 indiquée, est un peu forte, car, en enlevant les cotons, on ne sort pas de la barque les 2/3 de l’eau.
- On teint selon la nuance voulue, avec 2 à 6 % du colorant nécessaire, et on entretient ensuite le bain, au fur et à mesure de l'épuisement en colorant, selon le ton désiré. Gela est laissé à la sagacité du teinturier.
- Diazotage
- Cette opération récente en teinture, on la pratique déjà pour les rouges à la primuline, a pour but de fixer, sur la couleur employée et sur la fibre même, une deuxième quantité d’acide azoteux. Le diazotage ne se fait d’ailleurs que sur des couleurs ayant une première quantité d’acide azoteux.
- Ce diazotage servira à attirer sur la fibre, par les développements que l’on verra plus loin, une augmentation de ton et la fixité de nuance.
- Le coton, teint, rincé à grande eau, essoré, est passé rapidement à froid sur le bain de diazotage, préparé comme suit ;
- Dans deux récipients en bois on prépare d’avance les solutions suivantes ;
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- A. Solution de nitrite de soude. Eau 50 lit.
- Nitrate 10 k.
- Préparer la solution à chaud, après refroidissement compléter le volume de 50 litres. B. Solution d’acide chlorhydrique à 20° 10 k.
- Eau q. s. pour faire 20 lit.
- Comme il est indispensable de diazoter en quelques minutes, il convient de n’opérer que sur des parties de 10 k. de coton, soigneusement dressées et mises en bâtons, après l’essorage sur la teinture. Si l’on opère sur de plus grosses parties, il ne faut pas craindre de multiplier le personnel.
- Pour 10 k. de coton à diazoter, dans une barque en bois, sans métal :
- On met eau comme d’habitude 200 lit.
- Solution de nitrite de soude 1 lit. 500 Solution chlorhydrique 2 lit.
- On brasse vivement avec des spatules en bois. Il convient d’opérer à l’abri du soleil dans un endroit frais et aéré, car il se dégage des vapeurs nitreuses.
- Le coton manœuvré rapidement est levé, on rince à l’eau froide ; sortant du bain, il est évident qu’on ne peut l’essorer, on rince de préférence sur une eau acidulée.
- Eviter soigneusement de laisser sécher sur le diazotage et précipiter le passage en bancs développeurs, éviter toujours les actions vives solaires.
- Le bain de diazotage est permanent comme celui de teinture, on le remonte chaque fois avec l’eau voulue et 1[3 des quantités des solutions A et B indiquées précédemment et par 10 k. de coton. Il convient à cause des vapeurs nitreuses de tenir la barque de diazotage dans une pièce isolée, comme cela se fait pour le blanchiment à l’eau régale pour la soie, les vapeurs nitreuses altérant les tuyaux, les appareils métalliques, etc.
- Développement
- Le choix du développeur varie suivant la matière employée en teinture.
- On passe le coton diazoté à froid dans des bains permanents. Le développage se fait
- rapidement, et dès que la nuance n’augmente plus on arrête l’opération.
- On peut recueillir les liquides provenant de l’essorage et les faire rentrer dans la barque.
- Donc, sur le développeur, on tord sur la barque, on essore, rince, etc. Voici quelques exemples :
- Noirs
- Teinture avec noir diamine RO ou » » BO
- Les doses peuvent varier de 3 à 5 %-Diazoter.
- Développer avec la phénylènediamine, ou la résorcine, ou un mélange de résorcine et de p naphtol. La phénylènediamine est livrée en solution brune ; on monte un bain permanent comme suit :
- Eau 100 litres
- Solution de phénylènediamine 2 litres plus 1 litre de solution par 10 k. de coton à passer en développement.
- Le développement à la résorcine demande un mélange de
- 1100 gr. résorcine.
- 2400 gr. soude caustique à 40o Baumé.
- On dissout à chaud, et on rétablit le volume à froid, de manière à faire 20 lit.
- Cette solution s’emploie dans les mêmes conditions que celle de phénylènediamine
- La solution de 3 naphtol s’obtient comme suit :
- 1450 gr. p naphtol.
- 1200 gr. soude caustique 40° Baumé. Opérer la dissolution comme pour la résorcine; et faire à froid un volume de 20 litres.
- On obtient de bons résultats en employan un mélange de 1 lit. 1[2 solution de résorcine et 1[2 litre de solution p naphtol, par 100 Ii | très de bain neuf, plus 3[4 litre solution de résorcine et 1|4 litre solution de p naphtoli par 10 k. de coton.
- Bleus
- Ce sont des marines foncés qui tombent [ dans les nuances indigos de cuves, en pl05 fin, en allant jusqu’au bleu d’enfer.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Teindre en noir diamine RO ou BO ou noir I bleu diamine E.
- Diazoter et développer avec 3 naphtol, pour . des bleus très foncés, avec du naphtylamine-éther pour des bleus plus vifs et moins nourris.
- Les additions se font exactement, et dans les mêmes proportions que pour la phénylène-diamine et la résorcine.
- Pour des teintures au noir diamine BO ou noir diamine E, il convient de savonner à chaud après le développement.
- La naphtylamineéther est livrée au commerce en pâte grise. Pour monter le bain, on ajoute 1 kil. de pâte dissoute dans 10 litres d’eau bouillante et pour 100 litres de bain, puis après 12 kilog. de cette pâte et par 10 kilos de coton à développer.
- Comme précédemment, un savon chaud dé-veloppe et fleurit la nuance.
- Bruns, genre cachou
- Teindre avec brun diamine V v coton Az et N
- Diazoter.
- La chrysoïdine AG est le meilleur développeur pour monter le bain.
- Chrysoïdine dissoute à chaud 10 gr.
- Eau froide 100 litres.
- Puis par 10 kilos de coton à passer :
- Chrysoïdine dissoute à l’eau chaude 40 g.
- Maintenir le bain neutre, et pour ce, ajouter 30 gr. de craie par 10 kilos de coton.
- Rincer soigneusement à chaud, savonner à chaud.
- Les bruns peuvent être passés une deu-leme fois sur le bain de diazotage. Les nuan-ces deviennent plus solides, mais elles rougis -sent. Il faut d’ailleurs savonner sur le deuxiè-11(16 diazotage.
- Dans le prochain numéro, je parlerai du "emontage, qui s’emploie dans d’autres cas, et où les couleurs artificielles se servent de mordant, les unes par rapport aux autres, es couleurs acides, attirant les couleurs basi-Jes, en formant des produits insolubles sur s fibres végétales et même animales, abso-
- lument comme cela a lieu par le tannin émétique ou non pour attirer certaines couleurs sur la fibre coton.
- MARIUS MOYRET.
- (Reproduction interdite.)
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- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVRAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- APPAREIL MÉCANIQUE POUR L’OXYDATION DU NOIR MOUSSET
- Par MM. Gilliard, Monnet et Cartier.
- Un premier brevet (no 172,985, du 17 décembre 1885), pris au nom de MM. Gilliard et Cie, concerne la production et l’application de nouvelles matières colorantes solides, noires, brunes, etc., par l’oxydation directe sur les tissus d’un mélange à proportions variables des sels d’une diamine simple ou substituée ainsi que des sels d’une monoamine simple ou substituée.
- Ce nouveau brevet est relatif au procédé d’oxydation et donne la description d’un appareil mécanique employé à cet effet.
- Le noir est formé de
- Chlorhydrate de paraphénylène.
- diamine......................... 58 3 %
- Chlorhydrate d’aniline......... 41 7 %
- Dissoudre dans l’eau froide, dans les proportions de 3 à 8 % selon l’intensité de teinte voulue : préparer d’autre part une solution oxydante dite mordant composée de :
- Chlorate de soude.............. 30.000 %
- Vanadate d’ammoniaque. .. 0.070 : Acide chlorhydrique 21 B•.. 0.500
- Eau........................... 69.430
- Le coton en bourre ou en flottes, décreusé comme à l’ordinaire, est soumis préalablement à la presse, essoré ou passé à l’hydro-extracteur de manière à lui laisser retenir la
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- CH
- O
- LE: MONITEUR DE LA TEINTUKE
- moitié de son poids d’eau (8 kilos de coton devront peser 12 kilog.).
- Plonger dans un bain composé :
- Solution aqueuse de noir mousset à 5 ou 8% 80 kil.
- Mélange oxydant mordant........... 8
- Eau pure.......................... 32
- 120 kil.
- Laisser le coton s’imbiber, puis presser ou essorer de manière à réduire à 20 kil. le poids total des 8 kil. de coton supposés à traiter.
- Ainsi imprégné, ce coton est place dans un cylindre en bois et à claire-voie, tournant très lentement sur son axe.
- Ce cylindre est placé dans une chambre en maçonnerie épaisse, dans laquelle sont maintenues une atmosphère humide et une température de 17 à 18- cent., en ayant soin de l’uniformiser toujours, soit en l’élevant pendant l’hiver, soit en l’abaissant pendant l’été.
- Après 24 heures de séjour dans le cylindre, le coton fonce et prend une magnifique teinte noire; il ne reste ensuite qu’à laver à grande eau jusqu’à dégorgement complet.
- Le bain dont nous indiquons le composé en dernier lieu , le bain d’imprégnation, peut servir à plusieurs immersions successives en ayant soin de compenser les quantités absorbées.
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- Ces matières colorantes sont dues à l’action des composés diazoïques sur l’acide a-amido-p-naphtol-xylacétique ou son dérivé sulfoconjugué et à la diazotation du produit amido-azoïque ainsi formé et à la combinaison du nouveau diazo azo composé avec une amine aromatique.
- Les membres des combinaisons sont toujours au nombre de trois et suivant leur variation donnent des nuances bleu noir, vert noir, vert, noir bleu, applicables aux laines non mordancées ; sur les laines chromées, les nuances varient du bleu noir au gris bleu, noir, vert, noir bleu, noir verdâtre.
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- L’invention est relative aux machines cylindriques destinées à presser et à apprêter les tissus divers.
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- une pièce à concavité ajustable, un vaporisateur.
- Quelques-uns des organes précités {sont en double, par exemple le cylindre chauffé, la pièce à concavité, les cylindres élargis-seurs.
- Un réfrigérateur et un cylindre tireur complètent la machine.
- Les cylindres sont montés réglables à volonté, ainsi que les pièces à concavité.
- Cette machine donne un brillant solide et durable aux tissus, qu’ils soient teints, im -primés ou non.
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- deux séries d’engrenages commandées par un organe moteur commun aux deux systèmes, indépendants toutefois l’un de l’autre et pouvant chacun travailler en même temps une pièce séparée.
- A signaler encore le mécanisme qui permet de renverser la pièce lorsqu’elle passe d’une série à l’autre.
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- Le procédé consiste à faire dissoudre dans l’éther, l’alcool, l’encre ou toute autre essence appropriée une ou plusieurs des substances que nous indiquons ci-dessous, à colorer cette solution à volonté, puis à étendre le produit sur les parties voulues à l’aide d’un pinceau ou d’un pied-de-biche.
- Les substances à dissoudre sont : l'aniomum, le camphre, le smyrnea ammea, l'édellium.
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- Dans un certificat d’addition du 27 octobre, l'inventeur nous indique les mordants à employer pour faciliter les résultats : ce sont les oxydes d’étain, de fer, de cuivre, ou l'alun, l’alumine, l’acide acétique et l'alum de Rome.
- Ce même certificat d’addition indique l'ap-plication du système aux rideaux et à diverses garnitures de mode. L’inventeur ajoute que l application de son système en ce qui concerne les rideaux donne les résultats les
- plus satisfaisants au point de vue de l’économie du fil et de la main-d’œuvre.
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- Dissolution, à partir du 1er janv. 1891, de la Société E. Bourlier père et fils, fab. d’eau de javel et de produits chimiques, avenue d’Ivry, 63, à Paris, — et cession par M. Bouclier père à M. Bourlier fils de la moitié indivise du fonds, étant entendu que la liquida-
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- tion de la Société en dehors du fonds et de ses accessoires sera faite par les deux associés. — Acte du 24 mars.
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- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur nature, leurs caractères, leur analyse, leur essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d’albumine d’antimoine, de chrome, d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
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- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, laine et coton.
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- SOM M AIRE
- CHRONIQUE DU TEINTURIE<-DÉGRAISSEUR.
- NOUVEL EMPLOI DES COULEURS DIAMINE.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- TRAITEMENT DE LA SOIE TUSSAU.
- INFORMATIONS
- BIBLIOGRAPHIE. — COURS. — ANNONCES.
- CHRONIQUE ou TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- (Suite)
- Indigo. — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l'hydrosul-fite — Cuve à réaction. — Cuve de récupération.
- Le sujet que j'ai traité dans le dernier nu-méro du Moniteur de la teinture a trop d'im-Portance pour que je ne lui donne pas tout le développement nécessité par cette importance même.
- Toutes les théories doivent céder le pas aux Pratiques industrielles quand elles sont l'ap-Plication raisonnée de ces théories, et les modifications imposées doiventêtre acceptées Pour ce qu’elles ont de bon ; modifications fournies par l’observation et qui établissent les formules nouvelles qui servent à arrêter les théories définitives en tout d’accord avec “ne pratique sûre et concluante.
- On peut formuler ainsi l’énoncé de la proposition de la cuve à réaction : facilité du montage de la cuve, — facilité , rapidité exécution, — économie, — fixité de la nuance.
- Voici maintenant le champ d'expérience “ns lequel j’ai opéré, — champ mis gracieu-iement à ma disposition par un des industriels 8 mieux outillés de notre pays.
- J’avais à ma disposition deux grandes cuves d’une capacité de 3.000 litres chacune, munies de puissants exprimeurs à rouleaux, lOOkilog. d’indigo et de la laine à volonté. Les lavoirs, les essoreuses, les séchoirs étaient à mon entière disposition, et l’empressement de l’administration et du personnel à me pourvoir suivant mes besoins ne laissait rien à désirer.
- Ces cuves étaient chauffées à la vapeur, par injection directe, ce qui est un mode vicieux en ce sens qu’il introduit beaucoup d’eau de condensation dans les bains et qu’il oblige à travailler sur des bains courts au début, trop étendus à la fin des opérations. La capacité des vases n’est plus en rapport avec le travail à produire, mais avec l’eau de condensation.
- Dans les cuves à bleu où le bain représente 'a valeur de l’indigo dont il est chargé, et avec exprimeur qui renvoie toute la quantité de bain employé, puisque les laines y entrent essorées et en ressortent exprimées, on ne saurait admettre la moindre trace d’eau de condensation, sous peine d’avoir des trop-pleins embarrassants etreprésentant toujours une perte.
- D’ailleurs l’indigo concentré ajouté à chaque mise et l'hydrosulfite quelquefois nécessaire compensent largement l’évaporation du bain.
- Quoi qu’il en soit, mes essais ont été faits dans ces conditions et j’ai eu à en supporter les conséquences auxquelles j’ai paré le mieux qu’il m’a été possible.
- Montage de la cuve a réaction. — J’ai fait
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- porter à l’ébullition le bain de la cuve à teindre et j’ai fait soutenir cette ébullition pendant une heure entière pour chasser tout l’air contenu dans l’eau de la cuve, puis j’ai laissé tomber la température jusqu’au degré de chaleur exigé pour le bain de teinture, soit 60 degrés centigrades.
- Pendant ce temps, j’ai préparé comme suit la cuve d’indigo concentré :
- Dans un tonneau d’une capacité de 250 litres environ, j'ai mis 91 kilog. de pâte d’indigo broyé à l’eau et représentant 21 kilog. d’indigo sec ; — d’un autre côté, j’ai versé par parties et successivement 50 kilog. d’eau sur 15 kilog. de chaux grasse, vive, en pierres pour en obtenir une hydratation aussi complète que possible ; j’ai obtenu ainsi 65 kilog. de lait de chaux épais. Ce lait de chaux a été versé dans le tonneau à l’indigo et mélangé à celui-ci au moyen du câble ; d’un autre côté, j’ai fait réagir 5 kilog. 200 de poudre de zinc sur 51 kilog. 500 de bisulfite de soude à 35 degrés Baumé, ce qui m’a donné 56 kilog. 700 de sel double de zinc et de soude
- Ge sel versé sur le mélange d’indigo et de chaux a déterminé immédiatement la réduction de celui-ci et, sur le coup de rable, la couleur jaune de la masse est apparue aussitôt ; la fleurée abondante et violacée était accompagnée d’une pellicule très épaisse L’on ne doit opérer le mélange de ces ingrédients qu’avec beaucoup de précaution et travailler sous le bain, c’est-à-dire exposer le moins possible de surfaces à l’air et par conséquent ne pas en provoquer le renouvellement. La masse est pâteuse, grumeleuse, mais devient bientôt, après un repos de 35 ou 40 minutes, plus liquide et très homogène. La cuve de concentration est établie et c’est celle qui servira à alimenter la cuve à teindre II est bon d’avoir toujours deux cuves de concentration pour ne pas être arrêté dans le fonctionnement de la cuve à teindre.
- Dès ce moment, tout est prêt pour la tein
- ture et il ne reste plus qu’à monter la cuve.
- La température du bain étant entre 50 et 60 degrés centigrades, y mettre 20 ou 25 kilogrammes d’hydrosulfite et comme fond de cuve 12 ou 15 kilogrammes d’indigo broyé en pâte. Au bout d’une heure environ, on peut entrer de la laine blanche qui sortira au type de la tunique de soldat après 20 ou 22 minutes d’immersion. Ce type est à peu près le plus foncé qu’on produise en bleu pur indigo et correspond au bleu marine. Les mises de laine sont de 30 à 32 kilogrammes pour une cuve d’une capacité de 3000 litres.
- Il est urgent de mener les laines, en cuve, avec beaucoup de soin et d’éviter l’oxydation de l’indigo à la surface du bain.
- Il y a un moyen très pratique d’échantillonner sûrement, vite et sans aucune difficulté; c’est d’établir une petite boîte pouvant contenir la poignée à échantillonner et dans laquelle arrive un jet de vapeur. On place sur le fond de la boîte plusieurs doubles grosse toile d’emballage, puis la laine verte à déverdir pour échantillonner que l’on recouvre d’une même toile d’emballage, et l’on laisse arriver la vapeur. Le déverdissage est presque instantané et demande au plus un quart de minute pour être obtenu. Il est bon de purger le tuyaux de vapeur avant chaque in-jection pour ne pas laver l’échantillon à déverdir. Voilà l’attirail que j’avais établi; il va sans dire que chacun, suivant son génie inventif, pourra apporter toutes les modifica-tions qu’il croira favorables au but à attein-dre. Ce sera même une occasion d’exercer ses facultés géniale.
- Tout l’indigo nécessaire à la teinte voulu® est absorbé assez vite et fixé d’une manière indélébile sur la laine; il faut donc prendre toutes les précautions nécessaires pour évi ter des mal unitures en éloquetant bien 18 laine avant l’entrée en cuve, en ne mettant q—e des mises en rapport avec la capacité de 18 cuve, en manipulant doucement mais ince5 samment cette laine dans le blanc , mainte
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- nant une température à peu près égale de ce bain, 50-60 degrés centigrades.
- Comme dans tous les autres systèmes, quand la laine s’est chargée d’une certaine quantité d’indigo, elle n’en prend plus et la couleur n’augmente plus d’intensité ; il est donc inutile de laisser les palliements plus longtemps que le temps normal.
- L’avantage réel de la cuve à réaction, c’est que d’un seul palliement l’on fait absorber à la laine l’indigo voulu pour correspondre aux teintes les plus foncées ; mais quand la limite est atteinte une prolongation de séjour ne les augmente plus.
- il y a là place pour une explication très judicieuse, très intéressante du fonctionne- 1 ment des différents genres de cuves.
- Je prends, par exemple, la cuve allemande et la cuve à réaction.
- Pour obtenir 30 kilogrammes de laine blanche teinte en bleu marine, bleu tunique, bleu foncé, il me faudra une cuve allemande d’une capacité de 12,000 litres environ, une somme d’indigo suffisante et un peu plus d’une jour-née d’homme, en admettant que deux hommes desservent deux cuves. La laine devra entrer quatre fois successivement en cuve pour obtenir par superposition la teinte voulue et *1 sera nécessaire d’une cinquième immersion ou rejet pour échantillonner.
- Avec la cuve à réaction et sur un volume de bain de 3,000 litres seulement, en mettant d an coup 3 kilog. d’indigo d’un rendement moyen et d’ailleurs le même que celui employé Pour la cuve allemande, j’aurai en un seul Palliement de 20 à 25 minutes la mise de 30 Kilog. teints en bleu marine, bleu tunique ou bleu foncé.
- Voilà donc une cuve qui, avec la même "antité d’indigo, mais avec des frais généraux CIna fois moins élevés, fournit un rendement égal.
- Avec la cuve à réaction, l’on peut se rendre compte de la consommation d’indigo à chaque Palliement, puisque pon charge à chaque mise "Jivant la teinte que l’on veut obtenir et que
- l’on passe sans transition du clair au foncé et du foncé au clair : c’est une question de charge. Dans la cuve allemande, c’est une question d’opportunité et pour obtenir des teintes claires il faut attendre le moment où la cuve pourra les fournir.
- Economie sur l’emplacement, sur le chauffage, sur la main-d’œuvre, sur les frais généraux, impositions, assurances, etc., puisque l’atelier a moins de développement ; production trois, quatre ou cinq fois plus grande suivant les nuances;; continuité du travail, sans aucun arrêt, même pendant les 24 heures d’une journée ; facilité de conduite, constance dans les résultats ; tels sont les avantages de la cuce à réaction.
- Ch. Drevet.
- Reproduction interdite — Tous droits réservés.
- (A suivre.)
- Pour V obtention sur coton de noirs, e. bruns grands teints
- {Suite)
- Dans le dernier numéro, j’ai laissé ces couleurs obtenues par diazotage et développement dans les conditions voulues, et avec des nuances déterminées, selon les doses des couleurs diamines employées, le diazotage et le développement ne faisant que les rendre plus solides et plus intenses.
- Aujourd’hui je viens, pour finir, parler du remontage, terme employé par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes, auquel je préfère celui de « correction de la nuance ». (Voyez page 141, colonne 2.) au milieu.
- Certaines couleurs fixées sur le coton par affinités naturelles, sans tannin ni éméti-quage, jouissent de la propriété de servir de mordants pour d’autres qui alors en modifient la nuance au gré du coloriste.
- J’aurai d’ailleurs l’occasion de revenir plus amplement sur ce sujet, que j’ai déjà traité dans le journal, c’est-à-dire sur les couleurs
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- qui se marient ou non, c’est-à-dire ne se précipitent pas ou se précipitent par leur mélange Les imprimeurs, savent d’ailleurs mieux que les teinturiers à quoi s’en tenir à cet égard.
- Les noirs obtenus par les méthodes décrites ont une teinte violette très faible, on la cor-rige par un passage sur un bain à l’eau de vert solide, à faible dose. Et ce vert acquiert la solidité des autres couleurs par ce mode de fixage Le noir devient plus plein, plus charbon; avec le bleu méthylène, on peut donner des tons plus bleus.
- Le bleu méthylène peut également corriger les bleus, les marrons. De même le violet méthyl, la safranine, la théoflavine, l’indazine rendent les mêmes services, mais toujours employés en bains simples à l’eau.
- Procédé pour ronger en impression les couleurs diamine
- De la même maison, je tiens les renseignements suivants, qui intéresseront ’es lecteurs imprimeurs, pour le rongeage ou enlevage des couleurs diamine sur coton.
- Les résultats sont des plus satisfaisants, surtout dans les nuances claires ; pour les nuances foncées, il faut des rouleaux à gia-vure profonde.
- Préparation de la couleur
- On fait un mélange homogène de :
- 1500gr. hydrate stanneux pressé ;
- 500gr. acide acétique commercial des arts.
- On délaye ensuite :
- 1500gr. acide acétique commercial des arts.
- On y ajoute :
- 950gr. de blanc fixe (kaolin ou terre de pipe) en pâte ;
- 1000gr, de grabeaux de gomme bien pulvérisés.
- Au bout de quelques heures, c’est-à-dire aussitôt que la gomme est dissoute on tamise. Après l'impression, on passe en vapeur à 1 [4 d’atmosphère de pression de 30’ à 45’.
- I
- On prépare l’hydrate stanneux comme suit : 1000gr. de sel d’étain dans 10 litres d’eau.
- Dissoudre et précipiter avec :
- 450gr. carbonate de soude dissous à l’avance dans 3 litres d’eau.
- On lave 3 à 4 fois par décantation.
- Les différentes couleurs diamine se laissent plus ou moins bien ronger.
- Les jaune diamine N ,
- Rouge diamine NO Ecarlate diamine B Bleu diamine GG
- » B
- » 3R
- Bruns pour coton A » N assez facilement.
- Les noirs diamine Ro
- » Bo
- Noir bleu diamine E facilement en nuances claires mais difficilement en nuances foncées
- Les rouge solide diamine F
- Violet diamine N
- Brun diamine V très difficilement
- Les teintes diazotées et développées se comportent vis à vis de l’enlevage comme les non diazotées. En nuances claires, l’enlevage réussira facilement. Cependant l’enlevage des bleus foncés ou noirs ne peut se faire qu’à l’aide de rouleaux à gravure profonde, fournissant beaucoup de rongeant.
- Dans tous les cas, l’impression en coule»11, est plus facile que l’enlevage pour blanc: Pour l’impression en rouge, par exemple, on ajoute à la couleur de la salfranine et du tannin. La théoflavine avec addition de tannin convient spécialement pour les jaunes. Je re viendrai d’ailleurs sur ces questions d’im pression.
- MARIUS MOYRET.
- (Reproduction interdite.)
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- PERFECTIONNEMENTS
- BT PROcÉDÉs NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des breoets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PROCÉDÉ DE TEINTURE A LA CUVE POUR MATI-RES TEXTILES DE TOUTE ESPÈCE
- Par Marc Maurice Rotten
- Le procédé est caractérisé en ce que les matières textiles sortant de la cuve au pastel, d’indigo, à l’allemande, à l’orpiment ou au sel d’étain, ne sont pas exposées à l’air, mais plongées dans un liquide oxygéné, par exemple dans l’eau oxygénée additionnée d’ammoniaque.
- Les matières sont maintenues à l’abri de l'air jusqu’au déverdissage complet: l’oxydation commençant ainsi simultanément dans toutes les parties des textiles donne comme résultat un parfaite régularité de teinture.
- L’addition d’ammoniaque est indiquée afin Que dans le cas où il s’agirait de nuances claires, l’indigo blanc soit tenu en dissolution dans un liquide favorable à la régularité de l’oxydation.
- De même il est bon d’ajouter une certaine Quantité de la dissolution acide obtenue par la réaction du zinc sur le bisulfite de soude afin de pouvoir obtenir des nuances très ré-gulières et d’empêcher l’altération du fil par suite de l’excès d'alcali.
- NOUVEAU SYSTÈME D’ENLEVAGES APPLICABLE A L'IMPRESSION DES TISSUS OU AUTRES SUBSTANCES TEXTILES DE NATURE ANIMALE OU VÉGÉTALE
- Par M. H. Van Laer.
- L’invention comprend deux parties : une partie mécanique et une partie chimique.
- 1° Dans la première partie, nous notons d abord la suppression des brosses servant à fixer une substance chimique quelconque.
- Des brosses sont remplacées par des sur-acen quelconques attaquables ou non par les
- acides et sur lesquelles sont étendus ou infiltrée les réactifs qui doivent servir aux en-levages.
- Ces surfaces peuvent être planes ou courbes, en verre, ébonite, porcelaine, flanelle, drap ou n’importe quelle substance textile comprimée dans une boîte métallique.
- Le tissu qui doit recevoir les enlevages reste appliqué sur ces surfaces le temps nécessaire à l'action des réactifs.
- 2oPartie chimique : elle consiste à obtenir des pointés ou bariolés sur tissus et peaux en décomposant par les acides les composés plom-biques (autres que le sulfure de plomb) fixés préalablement sur la substance textile par voie chimique.
- Parmi ces composés plombiques, l’inventeur signale tout d’abord l'oxyde puce de plomb, obtenu par la réduction sur le tissu de l’hypochlorite de plomb et du plombite de chaux.
- Ce pointillage ou bariolage est encore obtenu au moyen du chlorure de zinc en solution acétique concentrée ou chlorhydrique 8%.
- NOUVE LES MATIÈRES COLORANTES
- de la Manufacture lyonnaise de matières colorantes
- La première matière colorante nouvelle est un violet de naphtylène formé par l’action de deux molécules de nitrite de soude sur une molécule d’acide amidonaphtaline-B-disulfoni-que.
- La deuxième matière colorante est formée par l'action du corps dénommé ci-dessus à l’état tétrazoté sur des amines, des phénols et leurs dérivés.
- Ces matières colorantes teignent les fibres animales et végétale en brun par la décomposition sur la fibre des tétrazotés du violet de naphtylène ou de ses analogues dérivés des paradiamines.
- La teinture des fibres animales et végétales en brun, gris, bleu et noir est obtenue par le traitement des fibres imprégnées avec le pro-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- duit tétrazoté dérivé du corps indiqué plus haut et de ses analogues dérivés des paradiamines avec des dissolutions aqueuses ou alcooliques d'amines, diamines, phénols, leurs acides sul-foconjugés ou carboxyliques en présence d’alcalis libres, de carbonates ou d’acétates.
- PERFECTIONNEMENTS APPORTÉS A LA MACHINE A TEINDRE LES MATIÈRES TEXITLES EN ÉCHEVEAUX
- Par M. Derock, chasdronnier en cuivre
- Les matières textiles à teindre en écheveaux sont étendues sur des porte-écheveaux composés de règles en bois excentrées par rapport à des tubes métalliques qui les traversent : cette disposition nouvelle fait que la rotation des tubes porteurs de pignons dentés amène celle des règles et produit le déplacement des écheveaux.
- Les porte-écheveaux sont placés à la suite l’un de l’autre dans les maillons successifs d’une chaîne à butoirs, faisant chaîne sans fin autour de deux pignons dentés montés sur un bâti en bois.
- Dans leur course, le porte-écheveaux glissent le long d’un guide et sont repris par une seconde chaîne à butoirs qui les transporte à la partie supérieure de la machine, d’où ils sont repris par une troisième chaîne et transportés à nouveau pour descendre enfin dans le bac contenant le bain de teinture Là une nouvelle chaîne les fait se mouvoir très lentement et continûment, renouvelle le trempage en même temps qu’une crémaillère modifie les points de suspension et renverse les écheveaux.
- Ce mode de teinture est applicable à la teinture des échevaux de coton; celui des écheveaux de laine différé en quelques détails.
- Pour ces derniers, l’inventeur emploie le porte-écheveaux à chaîne, objet d’un brevet antérieur pris par lui sous le no 200,269 : de plus, il ménage des obstacles fixes dans le récipient contenant le bain de teinture.
- Cette machine ainsi perfectionnée peut à
- volonté être à marche continue ou intermittente, au moyen d’une commande spéciale.
- PROCÉDÉ POUR TRANSFORMER LES MATIÈRES COLORANTES DITES « BLEUS NOUVEAUX « EN !
- NOUVEAUX COLORANTS
- Par MM. Frédéric Bayer et Cie.
- —
- La transformation du bleu nouveau R” di-méthylique et diéthylique en matière colorante plus pure et résistant mieux aux alcalis est due à un nouveau traitement.
- La réaction est opérée en solution alcoolique par de l’ammoniaque et par de nouveaux oxy dants, suit simultanément, soit successivement.
- PERFECTIONNEMENTS APPORTÉS AUX MACHINES A REPASSER
- Par M. W.-A. Henrici, fabricant.
- La machine perfectionnée de M. Henrici est spécialement destinée au repassage des plastrons de chemises : elle peut à volonté donner le lustre du neuf ou l’apprêt ordinaire. Le lustre terne, domestique, s’obtient par pression et sans frottement sous un cylindre re-passeur, tandis que le lustre du neuf est dû au passage répété sur le linge d’un cylindre re passeur. Dans les deux cas, les plastrons sont étalés sur une planche et chauffés avant d’être pressés et frottés.
- Cette machine comprend des engrenages, des pédales munies de leviers coudés destinés à soulever le bâti ;
- Un arbre de commande verticalement ajustable monté sur paliers fixes;
- Une paire de cylindres animés d’un mouve ment de rotation continu ;
- Un bâti glissant verticalement monté dans un guide vertical lui aussi;
- Un cylindre repasseur creux avec tube de chauffage débouchant dans son intérieur.
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- MACHINES A SÉCHER ET A REPASSER LE LINGE
- Par MM. Saint-Léger frères.
- Les organes essentiels et caractéristiques de la machines sont :
- lo Deux rouleaux écraseurs destinés à supprimer les plis faits par le séchage rapide :
- 2 Quatre cylindres destinés à lustrer sur leurs deux faces les étoffes qui sortent des deux cylindres écraseurs ;
- 30 Un filet de soie ou de tout autre textile interposé.
- Ce filet passe sur les cylindres échauffés ; il est entraîné par un mouvement spécial et emprisonne entre son tissu et le feutre conducteur les différentes pièces à sécher, assurant ainsi leur contact permanent sur les différents organes de la machine.
- Les autres organes de la machine sont :
- Trois cylindres en cuivre rouge, mobiles autour de leur axes, chauffés par la vapeur, sur lesquels, au moyen de galets directeurs, s’enroule un feutre sans fin : des rouleaux supportent le feutre dans son mouvement de retour; ces rouleaux sont réglables et per-mettent de donner au feutre et au tissu la tension voulue.
- Trois autres rouleaux mobiles autour de leurs axes supportent le filet : ils se composent de deux troncs de cône indépendants l’un de l’autre; ils sont garnis sur leur pourtour de pointes de carde émoussées qui s’enga-8ent dans les mailles du filet et lui trans-mette le mouvement de translation nécessaire.
- Les cylindres sont montés par paire; ils sont chauffés à la vapeur et tournent à vi-tesse différentielle produisant un contact tan-8entiel de deux paires de cylindres avec petit glissement qui donne le lustre à l’étoffe en-gagée.
- PRODUCTION D’UNE MATIÈRE COLORANTE BASIQUE BLEUE
- Par la Badische Anilin et Soda Fabrik.
- La nouvelle matière colorante bleue, applicable à la teinture et à l’impression, est due à la fusion du chlorhydrate de nitrosodiméthy-laniline avec la paraphénylènediamine.
- Le produit est obtenu par la réaction du chlorhydrate de nitrosodiméthylaniline sur la paraphénylènediamine, réaction opérée non pas en solution aqueuse, mais par fusion directe.
- La matière colorante obtenue diffère du bleu de toluylène de Witt : sa teinte résiste bien au savon et à la lumière, la couleur est soluble dans l’eau.
- NOUVEAU PROCÉDÉ D’IMPRESSIONS TINCTORIALES SUR LES CUIRS ET LES PEAUX
- Par MM Boyeux et Canton.
- Jusqu’à ce jour, les cuirs étaient façonnés, gaufrés, frappés ou dorés au, moyen de mixtures : leur impression avait lieu à la gouache, à l’eau ou à l’huile, au vernis, etc. Ce système avait l’inconvénient de donner beaucoup d’épaisseur.
- Le nouveau procédé opère l’impression tinctoriale en toutes nuances sur tous les cuirs au moyen de planches ou rouleaux, par réserves, rougeants ou directement.
- Nous regrettons de ne pouvoir donner à nos lecteurs de plus amples détails sur ce procédé tout nouveau; l’original du brevet ne contient que la simple indication énoncée.
- PROCÉDÉ DE TEINTURE EN NOIR D’ANILINE SUR COTON BRUT
- Par M. Eug.-Théodore Aucher.
- Plonger le coton par petites fractions, kilo par kilo, dans un bain composé de sulforici-nate d’ammoniaque, à la dose de 2 kilogr. pour 50 litres d’eau.
- Après cette immersion, l’opération de la
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- teinture proprement dite a lieu de la manière suivante :
- 1» Plonger dans un bain contenant :
- Acide chlorhydrique.......... 20 kil.
- Bichromate de soude.......... 10 kil.
- Passer rapidement, puis immerger dans un second bain contenant :
- Eau........................... 50 litres
- Aniline........................ 5 kil.
- Acide chlorhydrique... 5 kil.
- Pour 100 kil. de coton; fouler à la main ; laisser séjourner 10 minutes, puis mettre en tas et laisser pendant 12 heures l’oxydation s’opérer .
- Après ce laps de temps, plonger dans un troisième bain contenant 6 kil. de bichromate de soude pour 100 kil. de coton et 1.000 litres d’eau ; agiter et laisser la réaction s'achever.
- PROCÉDÉ DE BLANCHIMENT DU COTON, UN ET AUTRES TEXTILES D’ORIGINE VÉGÉTALE
- Par MM. Heinrich Thies et Emil Herztg.
- Le nouveau procédé de blanchiment consiste à précipiter sur les matières fibreuses des terres alcalines caustiques, puis à enlever l’air qui entoure les matières fibreuses, soit par chauffage, soit à l'aide d’une pompe à air, soit au moyen d’agents réducteurs.
- Les fibres sont ensuite imprégnées d’une lessive bouillante d’alcali caustique, afin de protéger la fibre par la terre alcaline contre l’action déformatrice de la lessive caustique et contre toute oxydation.
- La lessive concentrée par le chauffage, l’évacuation de la vapeur de la chaudière à lessiver maintiennent la saponification énergique par la concentration et accélèrent la circulation de la vapeur.
- Le passage en acide additionné d’acide fluorhydrique combiné avec le vaporisage des matières fibreuses rend plus solubles les composés siliceux et les autres produits nécessaires.
- PROCÉDÉ DE TRAITEMENT DES TISSUS SCHAPPE ET SOIE OU AUTRES MATIÈRES MÉLANGÉES A LA SOIE DANS LE BUT DE LEUR DONNER L ASPECT DU CRÊPE DE CHINE ET D’OBTENIR AINSI UN PRODUIT NOUVEAU POUR MODES ET CONFECTIONS.
- Par MM. Gantillon et Cie.
- Dans un dernier certificat d’addition (5 novembre 1890), les inventeurs signalent une nouvelle application de leur procédé. Ils pratiquent sur les tissus divers à traiter le gaufrage ordinaire d’abord, puis les vaporisent sur colonne avec interposition de doublier.
- TOILE IMPERMÉABLE POUR BACHES Par M. Louis Roche.
- Le procédé exclusivement pratiqué pour colorer et imperméabiliser les toiles à bâches et à stores est le procédé Histasape dont la coloration est due au sulfate de cuivre aidé d’une matière colorante quelconque, et dont l’imperméabilité est due à un bain de savon théoriquement imperméable, mais en pratique très soluble.
- Le nouveau procédé est tout autre : il opère la coloration, l’aspect, l’imperméabilisation et même le séchage complet sans interruption et presque instantanément.
- La production est, suivant les toiles à hy-aroférer, de 4 à 500 m. à l’heure.
- Le métier dont se sert M. Roche marche mécaniquement ; il a été construit sur les dessins de l’inventeur par la maison Tierce, de Rouen. Il est très curieux à voir marcher: on présente la toile à l’avant du métier et 4 mètres plus loin, elle sort sèche et complètement terminée ; on peut la plier et l’expédier-
- Voici le mode de procéder :
- Dans un récipient sur lequel reposent deux rouleaux compresseurs, verser de l’alcool, ajouter la matière colorante nécessaire pour arriver au ton voulu ; ajouter les résines ot les gommes destinées à réaliser l'apprêtage
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- G et
- et l’imperméabilité, qu’assure encore la présence d’un acétate.
- M. Louis Roche, fabricant de toiles à Pic-quigny (Somme), a donné à son procédé le nom â’Apprêt Hydrogène.
- FABRICATION DE FEUTRES VERNIS Par M. Edmond Davouat.
- L’invention est tout entière dans l’application d’un vernis transparent sur les feutres de toutes qualités. Ce vernis laisse aux couleurs tout leur éclat et fait que ces feutres présen tent sur la toile cirée l’avantage d’être moins froids, de posséder plus de souplesse, ainsi que d’avoir plus de corps que les feutres ordinaires.
- Le procédé est applicable aux feutres em-Ployés pour les parquets, les tapis de table et autres usages.
- TRANSFORMATION DES TISSUS UNIS OU ARMURÉS EN TISSUS CRÉPÉS IMITANT LE CRÊPE DE CHINE OU CRÊPONS ANALOGUES
- Par la Société C. Garnier et Cie.
- Le traitement opère la transformation au moyen des opérations suivantes :
- 1° Gaufrer d’abord le tissu entre des cylin-dres gravés selon des figures variables, à droit fil et de préférence sur le tissu biaisé ;
- 20 Laver ce tissu gaufré dans un bain d’eau tiède pour lui faire perdre la carte de gau-frage et le redresser : ce redressement brouille le gaufrage ;
- 30 Sécher à l’étuve ou par toute autre ma-nière, enrouler sur la colonne avec interposi-tion d’un doublier, puis vaporiser au moyen de vapeur à haute pression.
- 4 Calandrer entre deux cylindres en feutre 011 Papier laineux.
- Les tissus ainsi travaillés subissent une “ransformation
- étonnante ; leur aspect est coelleux présente un grain extraordinaire.
- système permet de donner l’aspect du TePe de Chine au taffetas, à la gaze, au tus-
- sah, à la soie-schappe, à la soie et coton, à la laine et schappe, etc., etc.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL POUR LAVER OU DESSUIN TER LA LAINE ET AUTRES SUBSTANCES FIBREUSES DE MÊME QUE POUR MORDANCER, TEINDRE OU EXTRAIRE LA FIBRE ANIMALE DE LA FIBRE VÉGÉTALE
- Par MM, John, Isaac et Joseph Smith frères.
- Les inventeurs se servent d’un premier récipient de n’importe quelle forme dans lequel est introduit un faux fond perforé et reposant sur le rebord supérieur du récipient.
- Un second récipient avec un pont à son extrémité de sortie permet d’établir un courant continu du liquide employé, à la surface duquel la fibre flottante est entraînée.
- Ces deux récipients sont combinés avec des cylindres rotatifs, des rouleaux presseurs, un tablier sans fin et divers accessoires nécessaires pour faire passer le liquide d’un récipient à l’autre.
- Afin d’assurer une teinture uniforme ou un lavage complet, les deux appareils distribuent le liquide d’une manière différente: le premier récipient laisse passer et tomber en pluie le liquide sur la fibre flottante placée en dessous du faux fond, trndis que le second réalise un courant continu, comme nous l’avons indiqué.
- TISSU NOUVEAU POUR VÊTEMENTS, COUVERTURES, COUVRELITS, ETC
- Par MM. David, Troullier et Adhémar.
- Le caractère distinctif de ce tissu est qu’il imite le velours frappé ou le velours ordinaire avec tous les dessins les plus variés ; il peut être à simple ou à double face. Son aspect résulte soit de la préparation, soit de l’apprêt ainsi que du tissage.. Le dessin est obtenu par la combinaison du tissage et non pour impression, comme cela a lieu pour les articles pilous de Valenciennes.
- Le tissage a lieu sur les métiers ordinaires avec montage usuel, et mise en carte selon les dessins à obtenir. La chaîne est en coton et en partie noyée dans la trame simple ou
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- double qui forme le dessin ; elle apparaît alternativement sur une face et sur l'autre.
- Ce tissu peut être fabriqué en coton ou toute autre matière ; il comporte les dessins les plus variés comme dispositions et comme couleurs.
- APPAREIL POUR LE SÉCHAGE DU FIL EN ÉCHEVEAU
- Par MM. Ch. Turner et Bamford-Taylor.
- L’invention est relative au séchage très rapide par contact avec l’air, au moyen d’une très grande vitesse, au lieu de laisser ce séchage s’opérer à air libre sur des tringles fixes, après les opérations de la teinture, du dégraissage et autres.
- Dans un bâti se trouve un arbre vertical rainuré : à la partie supérieure de l’appareil se trouvent des châssis fixes ; ceux de la partie inférieure peuvent glisser.
- Des barres assujetties par des boulons et écrous sont adaptées en deux endroits des châssis : celles des châssis supérieurs sont munies d’échancrures dans lesquelles s'adaptent les extrémités des traverses formant rangée. -
- Les barres peuvent être établies de longueur variable et les traverses en nombre quelconque.
- Le poids des châssis suffit pour exercer la
- tension nécessaire afin que les écheveaux ne | puissent s’embrouiller.
- Un volant permet d’imprimer une vitesse I très grande à l’appareil entier.
- MACHINE A PARER, GLACER ET SÉCHER LES FILS! ET FICELLES
- Par M. Wilmot Welle.
- La machine se compose : de deux cylindres I frotteurs à sec, de deux brosses passeuses et I lustreuses, d’un cylindre sécheur et d'un guide | effectuant le déplacement de la ficelle.
- De la bobine sur laquelle elle est enroulée, 1 la ficelle passe d'abord sur le frotteur à sec, I s'engage dans un bac contenant de la colle I ou tout autre liquide, passe sur le cylindre-brosse qui la pare et la dégage de l’excès de I colle. Un troisième cylindre la sèche ensuite, I et après ont lieu le lustrage et le glaçage»11 | moyen d’une deuxième brosse.
- Le guide qui se déplace continuellemen fait former une spirale à la ficelle qui s’enroule I sur la bobineuse.
- (Reproduction interdite.) I
- TRAITEMENT DE LA SOIE TUSSAU AVANT, PENDANT ET APRÈS LA TEINTURE
- La première condition pour obtenir, sur 1 soie tussah, une teinture brillante, est de 8
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- ET DE L’IMPRESSION DES T1SSÜS
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- 3.)
- bien purifier avant cette opération. On a donné à ce traitement le nom de décreusage, débouillissage, dégraissage ou dégommage. Le meilleur procédé pour dégommer les tussahs est d’employer un bain bouillant de soude ammoniacale.
- La quantité de soude à employer doit être le vingtième de la soie brute ; on passe ensuite en bain de savon, et la soie perd, par cette opération, 25 p. c. de son poids primitif.
- Des essais ont été faits pour recouvrer ce poids perdu, au moyen d’une charge au chlo-rure d’étain et au sumac ; on a obtenu une
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- surcharge de 28 p. c., c’est-à-dire de 3 p. c. supérieure au poids de la soie brute. Malheureusement, la soie perd ainsi une partie de son brillant et de son toucher.
- Voici, comme exemple d’application, une teinture en bleu marine :
- Avant teinture, on passe deux fois au bain de chlorure d’étain à 30° Baume, puis on savonne bien ; on passe ensuite dans un fort bain de savon auquel on ajoute immédiatement 2,5 kg d’extrait de sumac pour 5 kg de tussah ; on entreà40o ; on élève lentement la température à 60°, puis à 100 ; on arrête l’ébullition, on manœuvre encore une demi-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- heure, et on ajoute la matière colorante avec une très petite quantité d’acide sulfurique ; on teint à l’échantillon, on lave et on arrive à l’acide acétique.
- Cette méthode peut servir pour toutes les nuances autres que les nuances claires ; mais
- elle n’est pas assez avantageuse, si l’on tient compte du bon marché du tussah et du haut prix de la charge au chlorure d’étain. Elle ne
- passé à la turbine et blanchi à l’eau oxygénée ; pour 5 kg de tussah, on emploie :
- 30 1. d’eau bouillante;
- 10 » d’eau oxygénée;
- 0,75 » de silicate de soude.
- On donne quatre tours, on ouvre le bain, et
- on laisse reposer trois heures ; on retire, on élève la température à l’ébullition, on donne un tour et on laisse de nouveau reposer trois
- peut être utilisée pour les nuances claires, car
- heures ; on lave à fond, on passe au savon
- l’extrait de sumac donne un fond gris jaunâtre ; il faut donc, dans ce cas, employer le tanin, ce qui augmente encore de beaucoup le prix de la charge.
- Pour teindre les nuances claires non char
- gées, il faut pour le crème, le bleu clair, le rose, blanchir préalablement la matière. Le tussah après le dégommage sera bien lavé,
- bouillant ( 2 kg de savon de Marseille), on donne cinq tours, on passe à l’essoreuse, et on avive dans un bain tiède acidulé à l’acide sulfurique ; on turbine de nouveau, on sèche et on étire.
- Pour la nuance crème, après le blanchiment, on lave, on savonne et on turbine ; 1» nuance s’obtient au moyen de l’acide picrique
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- ou de l’orange (phosphine) en bain acidulé à l’acide acétique. Le bleu clair se teint au bain de savon bouillant au moyen du bleu alcalin ; on avive en bain acidulé à l’acide acétique à la température de50o. Le rose se fait au bain de savon à 500 avec la fuschine-diamant ou l’éosine soluble à l’alcool ; on turbine et on avive à froid à l'acide acétique.
- L’étude spéciale de chaque nuance exigerait de trop longs développements ; voici maintenant le procédé de blanchiment pour les nuances plus foncées. Dans ce cas, afin d’éco -nomiser l’eau oxygénée, qui coûtecher, on emploie le permanganate de potasse. Après savonnage, la matière bien lavée et turbinée est Passée au bain de permanganate à la tem-pérature de 300; pour 5 kg. de tussah, on emploie 250g. de permanganate; on élève la température à 50°; le tussah prend alors une teinte brun foncé qui disparaît immédiate-ment dès qu’on le passe en eau bouillante
- additionnée de 4 à 5 1. d’acide sulfurique. Ainsi blanchi, le tussah a une teinte qui varie du crème foncé au chamois, et convient très bien pour les nuances saumon, vert clair, or, etc.
- On teint la nuance saumon en bain savonneux de dégommage au moyen de l’orange G additionnée d’un peu de fuschine-diamant ; l’or s’obtient au moyen de la citronine O et de l’orange G ; le vert clair, au moyen du vert malachite et du jaune de naphtol S. Après teinture, il faudra toujours bien laver et aviver à l’acide acétique.
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- Le troisième chapitre est réservé à l'appli-cation des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
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- Indigo. — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l’hydrosul-fite — Cuve à réaction. — Cuve de récupération.
- Continuons la démonstration pratique que i ai entreprise.
- Voilà donc notre cuve chargée d’indigo, une mise de 30 kilogrammes de laine en tein-ture. J’admets que le temps de mettre la laine dans la cuve, le temps d’immersion et celui nécessité pour la sortir et l’exprimer soient d’une heure, je puis immédiatement et d heure en heure répéter cette opération et Produire 10, 12 et même 15 palliements par jour pour recommencer le lendemain et jours suivants sans que rien puisse entraver cette marche.
- C est une production de 300 à 450 kilo-grammes de laine par jour et même plus, avec un seul appareil, une main-d’œuvre absolument réduite et une consommation d’in-
- 8° Strictement limitée à la coloration pro-"ite. Les chômages n’ont point d’effet sur ce 8enre de cuve et n’entravent jamais la pro-duction.
- Les 12 ou 15 kilogrammes d’indigo de mise de fond
- " se retrouvent quand on cesse de
- charger et que l’on teint des laines blanches. On retire jusqu’au dernier atome d’indigo.
- Si dans le temps d’un palliement et après échantillonnage on juge qu’il y ait besoin de rajouter de l’indigo pour obtenir la teinte voulue, il n’y a pas besoin de sortir la mise et de faire un palliement complémentaire et avec certaines précautions on regreffe le bain, la laine étant dans la cuve.
- On peut aussi réchauffer pendant le temps que l’on retire la laine et quand l’indigo est fixé sur la laine. Aucune perte de temps.
- Comme l’indigo s’applique mieux, plus vite et complètement sur la laine, l’échantillonnage est plus près du type à produire et consomme par conséquent moins de matière colorante et la récupération a moins d’avantages que quand on opère sur des laines teintes sur la cuve allemande, parce que dans ce cas les laines doivent être teintes avec une assez grande exagération de tonalité. Je m’arrête, car je ne tarirais pas sur le compte de la cuve à réaction.
- Depuis les premiers essais de la cuve à réaction, la cuve à récupérer a été imaginée et j’ai eu occasion de monter une cuve sur ces nouvelles données. Voici le résultat de mes travaux tout pratiques, abstraction faite de toute théorie.
- C’est encore sur une cuve de 3,000 litres que j’ai eu occasion d’opérer.
- J’ai préparé le bain de la cuve et la cuve concentrée comme je l’ai dit plus haut, mais
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- la cuve à teindre a été montée sur de nouvelles bases.
- Dans la cuve à teindre et sur le bain chauffé à la température de 50-60 degrés centigrades, j’ai mis du sulfure de sodium dissous à part, de façon à établir un bain marquant froid 4 degrés à l’aréomètre Baumé. Le bain a été émulsionné par une petite quantité de corps gras, comme 8 ou 10 pour cent d’oléine.
- Sur ce bain, j’ai passé pendant 20 minutes et successivement 200 kilogrammes de bourres bleu tunique. Ces 200 kilogrammes ont donné 82 kilogrammes nets de bourres parfaitement dégraissées et n'ayant abandonné que l’indigo non fixé.
- A ces 200 kilogrammes de bourres de filature, j’ai fait succéder 96 kilogrammes de laine teinte en bleu tunique, sur les cuves allemandes qui ont abandonné tout l’indigo non combiné, non fixé sur la laine et qui généralement s’éparpille dans les opérations de la fabrication. J’ai obtenu ainsi un bain bleu d’une certaine intensité de coloration.
- Ce bain a été converti en cuve à teindre, en cuve à réaction par l’addition d’un seau d’hydrosulfite (1 kilogramme de poudre de zinc réagissant sur 12 kilogrammes 500 de bisulfite de soude). La conversion a été immédiate et la laine blanche immergée a pris une magnifique teinte bleu capote. J’ai passé ainsi 82 kilogrammes de laine.
- Il s’agit donc maintenant d’établir le rapport de la dépense au produit pour se rendre compte de la valeur de l’opération.
- Cent kilogrammes de sulfure de sodium valent environ 20 francs, 10 kilogrammes d’oléine valent environ 10 francs, soit ensemble 30 francs; les six passes ou palliements repré- f sentent deux tiers de jour, soit 2 francs de main-d’œuvre, soit 32 francs de frais pour une production de 82 kilogrammes de bleu au type capote et compté à 0 fr. 70 le kilogramme ou 1 82 k. xOfr. 70=57 fr. 40.
- Voilà une opération accessoire qui nous rapporte 25 fr. 40 et qui nous permet de récupérer de l’indigo presque toujours perdu.
- J’aurais pu passer beaucoup plus de laines sur ce bain et donner, par conséquent, une beaucoup plus grande puissance au bain de récupération et élever l’avantage dans de grandes proportions.
- Maintenant pour convertir cette cuve en cuve à teindre, j’ai ajouté 15 kilogrammes d’indigo représentés par 5 seaux de pâte d’indigo moulu chaque seau représentant 3 kilogrammes d’indigo sec. — La réduction a été obtenue par 40 kilogr. 200 d’hydrosulfite produits par la réaction de 3 kilogr. 200 de poudre de zinc sur 37 kil. de bisulfite de soude.
- A partir, de ce moment la cuve a été montée et toutes les mises ont été régulièrement de 30 kilogrammes de laine chacune.
- Pour suivre plus facilement les notes de mon carnet, je me servirai des unités que j’ai employées et dont je vais donner ici la valeur : un seau du bain de la cuve à l’indigo concentré équivaut à 3 kilogrammes d’indigo sec et chaque mise de laine égalé 30 kilogrammes. — Les deux types de nuances qu1 m’ont servi de base étaient le bleu tunique pour le plus foncé et le bleu capote pour le plus clair.
- Une chose qui doit appeler toute notre attention, c’est la réduction de l’indigo. Il est, du reste, très facile de se rendre compte de son état de réduction par la couleur du bain-Le bain de la cuve doit toujours être jaune clair et un excès de réducteur ne peut qu’être très avantageux puisqu’il assure le fonction-' nement de la cuve.
- Voici mes notes par ordre et dans leur naïveté :
- ire mise. Bleu tunique 30 kilo-
- Indigo concentré 3 seaus
- Bisulfite de soude 10 kilog-
- Zinc 0900g"
- Temps d’immersion 30 min.
- 2e mise. Bleu tunique 30 kilog’
- Indigo concentré 3 seau
- Bisulfite de soude 6 kilog'
- Zinc 0500g"
- Temps d’immersion 20 min-
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSDS
- a r
- 3e mise. Bleu tunique 30 kilog.
- Indigo concentré 2seauxl{3
- Temps d’immersion 22 min.
- 4e mise. Bleu tunique 30 kilog.
- Indigo concentré 2 seaux
- Bisulfite de soude 6 kilog.
- Zinc 0 500 gr.
- Temps d'immersion 22 min.
- 5e mise. Bleu tunique 30 kilog.
- Indigo concentré 1 seau 1(2
- Bisulfite de soude 12 kilog.
- Zinc 2 kilog.
- Temps d’immersion 40 min.
- 6e mise. Bleu tunique 30 kilog.
- Indigo concentré 2 seaux
- Temps d’immersion 35 min.
- 7e mise. Bleu tunique 30 kilog.
- Indigo concentré 2 seaux
- Bisulfite de soude 6 kilog.
- Zinc 0 500 gr.
- Temps d’immersion 40 min.
- Remise. Bleu capote, 30 kilog.
- Sans indigo
- Temps d’immersion, 6 minutes.
- Faisons halte ici et jetons un coup d’œil sur es résultats obtenus.
- Nous avons teint 210 kilogrammes de laine en bleu foncé avec 16 kilogrammes d’indigo alxquels il convient d’ajouter les 15 kilogram-mes de mise de fond ; 16 + 15 = 31 kilog. “indigo ou près de 1 kilog. par 10 kilog. de "ine, mais il nous reste un fond de colorant, Puisque nous avons teint 30 kilog. do bleu ca-Pote et que le bain reste chargé pour les opéra-“ons à continuer. Et la preuve que notre bain a une certaine force, c’est que notre bleu capote ete obtenu en six minutes.
- ne observation à faire en passant, c’est 1 e le bain de la cuve à réaction n’éprouve socune modification par un repos même pro-Ajle ni par un abaissement de température, al S1’ du samedi au lundi, on retrouve la cuve meme point, et quand on a rétabli la tem-
- "nya qu à opérer comme s il n y
- avait pas eu de suspension de travail. C’est la réduction immédiate qui fait la cuve, et c’est bien le type le plus complet de la cuve à réaction.
- Je juge à propos, pour continuer notre étude de pousser jusqu’au bout la communication de mes notes. J’ai donc repris le cours des bleus foncés et j’ai obtenu :
- 9e mise. Bleu tunique 30 kilog.
- Indigo concentré 2 seaux 1(2
- Bisulfite de soude 15 kilog.
- Zinc 1 kilo 500.
- Temps d’immersion 20 minutes.
- 10e mise. Bleu tunique 30 kilog.
- Indigo concentré 3 seaux
- Temps d’immersion 30 minutes.
- 11e mise. Bleu tunique 30 kilog.
- Indigo concentré 2 seaux 1|3
- Bisulfite de soude 5 kilog.
- Zinc 0 500 gr.
- Temps d’immersion 35 minutes.
- 12e mise. Bleu tunique 30 kilog.
- Indigo concentré 3 seaux 1|2
- Temps d’immersion 25 minutes.
- 13e mise. Bleu tunique 30 kilog.
- Indigo concentré 2 seaux
- Bisulfite de soude 12 kilog.
- Zinc 1 kilog.
- Temps d’immersion 22 minutes.
- Là j’ai arrêté mes essais en bleu foncé et j’ai tiré l’indigo restant dans la cuve par des bleus clairs.
- En résumé, j’ai teint 360 kilogrammes de laine au type foncé avec 29 kilog. 500 d’indigo concentré plus 15 kilogrammes de mise de fond, soit en totalité 34 kilog. 500 d’indigo sec pour 360 kilogrammes de laine ou 95 grammes 1|2 d’indigo par kilogramme de laine. Il convient de tenir compte de la laine teinte en bleu capote avec le même indigo et qui ressort en pur bénéfice. Aucune cuve, quel qu’en soit le système, n’offre de semblables avantages.
- Cela tient à ce que l’indigo est mieux ap-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- pliqué qu’avec les autres genres de cuves et que l’échantillonnage se fait plus près du type à reproduire ; aussi la cuve à réaction rend-elle presque inutile la cuve de récupération.
- Cette considération suffirait pour faire préférer la cuve à réaction à tout autre système.
- Ch. Drevet.
- Reproduction interdite — Tous droits réservés (A suivre.}
- VARIÉTÉS
- Les droits sur les soies
- Enfin la Chambre des députés en a terminé avec cette question, et ce n’est pas trop tôt. En bien ou en mal, finisssons-en, mais finissons-en au plus tôt ! L’étranger suit nos débats avec des yeux jaloux, et franchement il doit se dire : « C’est une bien belle industrie que celle de la soierie en France, puisqu’elle peut faire vivre 450.000 personnes, pas une de plus, pas une de moins, la statistique, l’inexorable statistique, est là. » Lecteurs, entre nous, bien entendu, il faut croire que la soierie n’enrichit pas ceux qui pivotent autour, et 450.000 ouvriers vivant sur cette branche ne doivent guère prospérer, car toute la soierie française ne dépasse pas, même avec les mélanges, un chiffre d’affaires de 600.000.000 francs par année, tout compris, consommation locale et exportation.
- Or, sur ces 600.000.000 francs, il y a environ 450.000.000 francs de frais divers, y compris les bénéfices, d'où il reste 150.000.000 francs pour 450.000 ouvriers ou ouvrières (ainsi le veut la statistique.)
- D’où il résulte qu’en moyenne un ouvrier ou une ouvrière gagne, bon an mal an, 333 fr. 333. Eh bien ! vrai, cela ne vaut pas la peine de tant attirer lès regards de l’étranger sur nos affaires intimes.
- C'est une question usée que celle de la soierie et des droits. Si vous le voulez, nous la laisserons de côté, et les sériciculteurs etfila-teurs du midi de la France feront bien de se
- tenir en garde contre la promesse fallacieuse d’une prime d’encouragement à la production nationale des soies à l’état de cocon ou de soie filée, avec l’ancien ou le nouveau système de bassine.
- Le Lyon-Républicain (12 juin) ledit sans ambages. Et en effet il a raison. Donner des primes d’encouragement à notre belle industrie de la filature, ce serait créer des précédents fâcheux. Cela était bon du temps de Henri IV et de Sully. Mais aujourd’hui! les capitaux français et nos écoles ouvertes 8, tous ont permis de créer des filatures modèles.! écrasant par le bas prix de la main-d’œuvre! celles de France, en Chine, au Japon, ^1 Syrie, etc.
- Le moulinage suivra, puis le tissage, etc —
- La soie artificielle
- Le Lyon-Républicain du 12 juin toujours comme fiche de consolation pour les sériciculteurs, filateurs, etc., du Midi, veut bien dans son article de tête leur parler des pro-grès de la chimie et de la soie artificielle de | M. de Chardonnet, soie végétale; j’en ai déj’t entretenu les lecteurs.
- Le rédacteur dit que c’est de la soie à S), méprendre, sauf certaines réserves. Ente nous, lecteurs, et nous y reviendrons, la soies artificielle de M. de Chardonnet a des qua' lités, mais quant à la confondre avec la vraley cela serait permis à un aveugle, et encor® car il y a le toucher, il y a le moulinage, ete H Et confondre la fibre de M. de Chardonne’. sur laquelle je fais comme spécialiste Des réserves, en reconnaissant ses qualités, avet de la soie, ce serait absolument comme siloe confondait du coton avec de la laine. La de M. de Chardonnet a-t-elle de l’ave^B n’en a-1—elle pas? là est la question
- Le Lyon-Républicain dit que trois Lyo. nais habitués à manier la soie grège s’y 60)1 trompés ! Quant à l’écrivain de l’article première fois qu’on lui en a présenté, ches MM. G... et Cie, de Lyon, il ne s’y esl trompé. Il est vrai qu’il n’est pas spécial
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- Enfin, n'ayant point de parti pris, je souhaite bonne chance à la soie artificielle (cellulose nitrée, dissoute dans l’éther, filée sous l’eau, puis dénitrée, etc.). De grands capitalistes alsaciens organisent, d’après le Lyon Républicain toujours, une vaste affaire au capital de 6.000.000, à Besançon. Bonne chance à la soie de M. de Chardonnet 1
- Mais je ne sais pas, je crois que durant de longues années encore les filières de nos vers a soie seront les meilleurs engins de production de cette fibre. D’ailleurs, c’est une rage d'inventeur de dire : «Je remplace la soie », et c’est là une cause d'échec. — Ramie, etc., tout est venu se briser contre ces idées préconçues.
- On crée de nouveaux genres, mais l’on ne remplace pas, de même que la roccelline n’a reellement pas remplacé l'orseille.
- Amélioration des races européennes de vers à soie
- Par M. Georges Coutagne.
- La Condition des soies de Lyon, dans son bulletin annuel, vient de publier un très inté-cessant rapport sur l’amélioration des races européennes de vers à soie. La question étu-diée par M. Georges Coutagne est d’ailleurs toute d’actualité. Je vais analyser le travail de Lauteur, quoique jusqu’à présent rien de bien Positif n’ait été obtenu.
- Les sériciculteurs ont cherché à obtenir des vers robustes, résistant aux maladies, d’après a méthode de Pasteur ; cependant, et en cela Ie suis d’accord avec l’auteur, cela n’est pas *Uffisant pour améliorer les races.
- Les pontes isolées ont été étudiées, mais le "esultat jusqu’à présent n’a rien donné de précis.
- Les croisements entre races européennes et asiatiques ont donné au début de bons résul-"ts,mais.peu peu les produits obtenus dans esannées suivantes sont retournés aux races Nlatiques, ayant la propension de s’unir deux deux pour filer un cocon.
- on est donc revenu peu à peu au croise-"ent des races européennes, mais leur qualité
- comme production soyeuse est encore indéterminée, et des cocons dans de bonnes conditions d’apparence, gros et pâles, peuvent être très pauvres en soie.
- Finalement, le croisement n’est capable que de maintenir la qualité d’une race.
- Dans cette étude remarquable, je regrette qu’il ne soit nulle part question de la qualité de la feuille de mûrier, dont j’ai entretenu les lecteurs dans le temps
- A mon avis, on va peut-être chercher bien loin la solution de questions très ordinaires. La pauvreté et les maladies des vers à soie viennent tout simplement de ce que le sol sur lequel on cultive les mûriers est usé, pour me servir de ce terme.
- Il faut lui rendre des éléments minéraux qui lui manquent. Et alors l’industrie séricole reprendra sa valeur dans le midi de la France. Il faut étudier la nature minérale de la feui’le de mûrier et la nature des sols, et si un terrain ne contient pas ce qu’il faut, il faut le rayer pour la culture du mûrier, ou lui donner ce qui lui manque en principes minéraux.
- C’est ma conviction, basée sur des observations que j’ai faites pendant huit années de séjour dans le Midi.
- Marius Moyret.
- (Reproduction interdite.)
- RECETTES & CONSEILS PRATIQUES
- Pour le blanchiment et la teinture DES TRESSES DE PAILLE DE CHINE ET AUTRES PROVENANCES
- Tresses de Chine (Suite)
- III
- Les expériences que nous annoncions dans notre article précédent et auxquelles nous venons de nous livrer relativement au blanchiment de la tresse de paille à l’eau oxygénée ne nous ont, comme nous le faisions pressentir, donné aucun résultat appréciable.
- Voici, à titre de renseignements, les diver-
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- LÉ MONITEUR DE LA TEINTURE
- ses expériences de laboratoire qui ont été faites par nous-mêmes sur cette matière :
- Bains divers :
- 1° Au dixième, c’est-à-dire un litre d’eau oxygénée, neuf litres d’eau ordinaire ;
- 2° Au quart ;
- 3° Par moitié.;
- 4° Eau oxygénée pure.
- Dans chacun de ces bains, on ajoutera 20/0 d’ammoniaque calculée sur la quantité de liquide contenue dans le bain. (Bien mélanger.)
- Avoir soin de Se servir de récipients en bois ou en grès de préférence, pour éviter tout contact de métal avec l’eau oxygénée.
- Plonger la paille à blanchir dans le bain et l’y laisser jusqu’à ce que les taches aient disparu et que la paille ait pris une couleur verdâtre.
- Pour que la paille reste dans l’eau du bain, on l’appuiera avec de petites traverses en bois blanc, que l’on chargera d’un poids en pierre.
- Laisser égoutter la paille à sa sortie du bain, afin de ne pâs perdre de liquide, la laisser ensuite dans un endroit sec sur son oxygène pendant toute une nuit, puis la passer dans un bain d’eau fraîche auquel bain on ajoutera 50/0 d’acide sulfureux, en l’y laissant séjourner environ 5 minutes, jusqu’à ce que la paille ait obtenu la teinte blanche.
- On rincera à l’eau fraîche, pour faire disparaître toute odeur de soufre.
- On fera sécher, soit dans une étuve, soit dans une salle ayant 30° de chaleur, et en été au soleil de préférence;
- Le même bain peut servir plusieurs fois, en ayant soin d’y ajouter à chaque opération une petite quantité d’eau oxygénée pure pour raffermir le volume.
- Ajouter 2 0/0 d’ammoniaque calculée sur la quantité de liquide contenue dans le bain lorsqu’on y ajoutera de l’eau oxygénée
- Nous avons constaté dans tous nos essais qu’une grande quantité d’oxygène de nos bains glissait sur la partie qui forme carapace de la paille, laquelle quantité évaporée sans résultat augmentait, naturellement, le prix de revient. La paille blanchit certainement, mais le résultat médiocre que nous avons obtenu n’est pas en rapport avec le prix de revient,
- Par contre, ce procédé donne de brillants résultats pour le blanchiment des plumes d’autruche, de la soie, de l'os, de l’ivoire, de la laine, toutes matières animales d’une coloration naturelle.
- Ces différentes matières demandent, pour leur blanchiment par l’eau oxygénée, diffe-rentes préparations préalables (avant la mise au bain en eau oxygénée) qui ont pour but de disposer la matière à accepter l’action de l’oxygène, c’est-a dire de débarrasser la matière du corps gras ou huileux qui l’imprègne, car l’oxygène glisse, sans effet, sur la graisse-La paille n’a pas ce caractère.
- Nous n’avons pas la prétention d'affirmer que, parce que nos expériences ne nous on pas donné des résultats absolument satisfal sants, il faille pour cela renoncer définitive ment au procédé ; il suffit quelquefois de Pe" de chose, surtout en chimie, pour changer Un résultat du tout au tout.
- Il existe une Compagnie de produits o%) génés qui saurait peut-être nous indique par où nous avons péché. Nous ouvror avec plaisir nos colonnes à ses arguments de les i réfutation et si nous les recevons, nous1 1 publierons. Cette discussion ne peut et" qu’instructive pour nos lecteurs et pour nous | mêmes.
- (A suivre)
- {Revus de la Chapellerie.)
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- ET DE LIMPRESSION DES TISSUS
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- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL POUR BLANCHIR, TEINDRE, IMPRÉGNER LES FILS DE TOUS GENRES EN BOBINES
- Par M. Ludwig Pick.
- Le procédé consiste à enrouler le produit filé sur des bobines creuses composées de côtes longitudinales, puis à faire passer par la pres: sion le liquide voulu à travers le fil, alternatif vement de l’intérieur à l’extérieur et de l'exté-rleur à l’intérieur.
- Les bobines se composent de côtes longitudinales réunies ; leurs extrémités sont amin-cles de telle sorte que les fils qu’on y enroule ne prennent contact que sur des points isolés situes sur ces côtés et se trouvent libres sur les autres parties;
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- PRODUIT NOUVEAU APPLICABLE AU DÉGRAISSAGE DE TOUTE PROVENANCE DE LAINES ET TISSUS de toute nature - LESSIVAGE dë tous GENRES DE TISSUS, ET NETTOYAGE DES USTENSILES DE MENAGE ET DES BOISERIES
- Par M. Emile Azémar
- Le produit nouveau, dénommé « Corione », est appelé à rendre les meilleurs services dans diverses industries.
- Le corione ne peut en aucun cas jaunir la matiere, et laisse à sa fibre un moelleux et “ne blancheur très appréciables ; ce qui per -11161 d’obtenir d’excellents résultats dans les Averses nuances en teinture.
- f ar suite de la douceur laissée aux filaments, 1 cünvlent d'ajouter qu'en filature le fil se PreSente avec une régularité parfaite, et "Frive facilement aux degrés desirés.
- Au point de vue économique, cette nouvelle "o8ue peut également défier toute concur-nce, son prix de revient étant des moins OHereux,
- Voici du reste, les éléments qui le composent, et qui confirment surabondamment les données ci-devant !
- Carbonate de soude.
- Sel fin marin ou urine humaine.
- Savon préparé par l’inventeur.
- EeàU suinteuse, provenant du trempage des peaux de mouton en suint.
- Nota. — L’inventeur tient ce nouveau produit à la disposition de MM. les industriels. Il sera heureux de le leur offrir à un prix modéré, tout en les faisant bénéficier des avantages qu’il renferme.
- PROCÉDÉ DE FABRICATION DE NOUVELLES MA-TiÈRES COLORANTES ORANGÉES DÉRIVANT DE L’ACRIDINE
- Par MM; A. Léonhardt et Cie. manufacturiers.
- Ces nouvelles matières colorantes possèdent selon toute probabilité la formule suivante :
- R' C
- NRJCm’Cs Ha NR: N
- dans laquelle R’ signifie l’hydrogène ou un radical organique tel que le méthyl ou le phé-nyl, etc., tandis que R veut dire un radical de la série grasse tel qu’éthyl, etc.
- Les nouvelles matières colorantes trouvent leur application dans la teinture et dans l’impression du coton mordancé, dans les teintures sur soie en nuance moyenne ; elles présentent une fluorescence verdâtre.
- Mode de préparation. — Chauffer 10 kil. 600 d’essence d’amandes amères, 27 kil. de méta-midodiméthylaniline, 12 kil. d’acide chlorhy-drique à 30 %, dans une solution alcoolique, jusqu’à Ce qu’un échantillon se dissolve presque entièrement dans l’eau.
- Etendre alors la dissolution avec de l’eau, filtrer et précipiter le produit de condensation ou le tétraméthyltétramidotriphénylméthane. Chauffer ensuite 15 kil. de ce produit avec 30 kil. d’acide chlorhydrique et 60 litres d’eau dans un appareil à pression pendant quelques
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- heures, en poussant jusqu’à 160' centigr. environ.
- Après refroidissement, dissoudre la masse obtenue dans l’eau acidulée, filtrer, ajouter à la solution du chlorure de zinc et du chlorure ferrique : la matière colorante se dépose toute formée et prête à l’usage en laissant reposer le tout durant quelques heures.
- Le même original de brevet indique d’autres modes de préparation, modes qui se distinguent du premier par l’emploi de succédanés et donnent des résultats identiques.
- Un certificat d’addition indique l’emploi d'un mélange de glycérine avec de l'acide oxalique, ainsi que la constatation faite par les inventeurs que la réaction est facilitée par la présence d’un agent condensateur.
- Le mélange serait le suivant en tenant compte de cette indication :
- Métramidodiméthylaniline 10 kil.
- Acide oxalique déshydraté 12 k.
- Glycérine 10 k.
- Chlorure de zinc 11 k.
- Chaufferie tout jusqu’à 150 centigr. : bientôt la masse se colore peu à peu en orangé foncé. Après trois heures environ, la formation de la matière colorante est terminée; laisser refroidir, puis dissoudre dans l’eau acidulée avec l’acide chlorhydrique, filtrer et précipiter par addition de sel marin.
- MÉTHODE OU PROCÉDÉ ET APPAREIL PERFECTIONNÉ POUR LE BLANCHIMENT, LA TEINTURE OU AU-TRE*TRAITEMENT DES MATIÈRES FIBREUSES Par MM, Wilson frères
- Les inconvénients que l’ondoit mettre à l’actif des procédés de blanchiment et de teinture usuellement pratiqués sont: une manipulation compliquée, une durée très grande et par le fait un prix de revient assez élevé. Encore accepterait-on la minutie des détails et une surélévation de prix de main-d’œuvre si les résultats étaient hors pair et tout à fait satisfaisants, mais parce que les matières sont traitées en vrac il est de fait que les nuances
- obtenues sont souvent nuageuses, partielle- | ment du moins.
- Le nouveau traitement donne plus de ra- I pidité et surtout une complète régularité de | nuance : il consiste essentiellement à épuiser | l’air des matières, à l’état sec gu normal, à | admettre graduellement l’agent de blanchi- | ment ou de teinture, sous forme liquide et | avec pression normale. Le contenu de la cuve I fermée hermétiquement est ensuite soumis à I une pression de plusieurs atmosphères durant I un temps vaiiable selon les exigences et la I nature des matières en traitement : le tout I dans le but de refouler le liquide et d’obtenir I une imprégnation à fond de toutes les fibres I du tissu.
- La cuve doit être hermétiquement close, | munie de moyens d’accès ainsi que de pom- 1 pes diverses pour aspirer l’air, les liquides et | les refouler.
- PERFECTIONNEMENTS DANS LA FABRICATION DE MATIÈRES COLORANTES ET DANS LEUR APPLI-CATION A LA TEINTURE OU A L’IMPRESSION DE LA LAINE ET D’AUTRES FIBRES TEXTILES,
- Par la Société Read Holliday and Sons limited
- L’invention est relative à la fabrication de g matières colorantes obtenues par la réduc- I tion des composés binitreux et nitreux des P dioxynaphtylènes définies : elle trouve son | application dans la teinture de la laine et des r autres fibres textiles.
- Les composés binitreux ou nitreux en ques tion sont les suivants:
- Dioxynaphtylène d’Amstrong,
- id. d’Ebert et Merz
- Naphtohydroquinone,
- Dioxynaphtylène,
- id. d’Erdmann.
- Ces composés sont traités à l’aide d'ul I agent réducteur convenable, tel que l'hydro' B sulfite de soude.
- Procédé opératoire : étant donnés, P8r I exemple, 4 kil. 350 gr. de composé nitreux de 1 dioxynaphtylène, les mélanger avec une quantité suffisante d’eau, additionner d'une I solution d’hydrosulfite de soude jusqu’à ce K
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- que le bain prenne la couleur orange clair, chauffer pour activer la transformation : l’oxydation des fibres a lieu ensuite par l’exposition à l’air.
- L’agent réducteur indiqué n’est pas le seul qhi puisse être employé; le zinc en solution donne le même résultat.
- TEINTURE DE LA SOIE DANS LES BASSINES DE FILATURE
- Par MM. Lerocher et fila.
- Le procédé a pour lui le bénéfice de la nouveauté et constitue une vraie révolution dans IA teinture de la soie : il consiste à effectuer la teinture du fil de soie en noir ou en couleur de toutes nuances pendant la filature même, avant la croisure.
- La teinture a lieu au moyen d’un bain colorant contenu dans la bassine même, chauffé au bain-marie par une double enveloppe remplie d’eau chaude ou de vapeur, tuyau connue sous le nom de baïonnette.
- La teinture a lieu lorsque les cocons sont dépouillés de leurs frisons ; ils sont ensuite filés comme à l’ordinaire : il résulte de cette méthode que les fils de grège sont teints dans toutes leurs parties à l’extérieur et à l’intérieur.
- NOUVEAU SYSTME DE MACHINE SERVANT A LAVER, NETTOYER DU DÉCRUER LES FILS FILÉS AINSI QUE D’AUTRES MATIÈRES
- Par la Société Alex. Smith and Sons Carpet Cy.
- Cette machine est caractérisée par :
- lo Une série de cuves dans lesquelles pas-ent successivement les matières traitées ;
- 2° Un mécanisme sans fin, transporteur, Passant par cette série de cuves ;
- 30 Des porte-fils démontables portés par le mécanisme transporteur ;
- 40 Des surfaces de pression et des rouleaux Presseurs entre lesquels passent les porteurs et 'es matières traitées ;
- 0 Des moyens pour guider les fils aux "EDémités des porteurs ;
- Une paire de chaînes Vaucanson, chaînes
- 1 es, munies de tiges avec crochets ;
- 7o Une plaque disposée sur le parcours de cette chaîne ;
- 8° La combinaison avec la cuve de nettoyage d’un récipient à alcali et de divers autres tuyaux d’alimentation.
- PROCÉDÉ DE FABRICATION D’UNE COLLE CASÉINE POUR D LUER LES COULEURS OU RECOUVRIR DES SURFACES PEINTES OU VERNIES, UTILISABLE ENCORE DANS DIVERSES AUTRES BRANCHES D’INDUSTRIE
- Par MM. Edouard Rauppach et Léopold Bergel.
- La colle caséine ordinaire est préparé par le mélange intime de chaux et de fromage blanc ; elle présente le double inconvénient d’avoir peu d’adhérence et de se corrompre très vite, double inconvénient dû à la présence du petit-lait, qui contient des germes de fermentation.
- Le nouveau procédé est basé sur l’élimination du petit-lait. La préparation de la nouvelle colle a lieu comme il suit : broyer le fromage blanc du commerce, le sécher, puis le délayer dans une chaudière avec une lessive de potasse jusqu’à transformation complète de la caséine en colle ; diluer ensuite avec de l’eau et cuire : il ne reste qu’à ajouter à la colle ainsi obtenue de l'acide boracique ou phénique pour assurer sa conservation.
- Cette colle peut très avantageusement être employée pour les apprêts de tissus ; elle est très résistante et donne un beau brillant.
- (Reproduction interdite.)
- CONTRIBUTIONS A L’ÉTUDE DE LA THÉORIE DU BLANCHIMENT A L'AIR
- Par MM. A. et P. Buisine
- Beaucoup de produits organiques naturels sont, à l’état brut, plus ou moins colorés ; telles sont, par exemple, les fibres textiles, les matières grasses, etc.
- Les matières colorantes n’existent souvent dans ces produits qu’à l’état de traces ; on n'a pas pu jusqu’à présent les isoler à l’état de pureté et leur composition n’est pas connue ;
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- on sait cependant que généralement elles sont assez fugaces et facilement détruites par une simple exposition à l’air et à la lumière. On profite de cette propriété pour décolorer certains produits Organiques : le lin, la cire, etc.
- Nous avons eu l’occasion d’étudier le blanchiment à l’air de la cire des abeilles et nous avons observé certains faits qui pourront contribuer à l'établissement de la théorie du phénomène ; c’est pourquoi nous croyons devoir les signaler.
- La cire des abeilles est décolorée comme on blanchissait autrefois les toiles sur le pré ; on la coule en copeaux et ceux- ci sont expo sés à l’air sur des claies, à,la campagne, et autant que possible au soleil.
- Pour que la décoloration se fasse rapidement, il faut à la fois l’action de l’air et de la lumière ; c’est sous l’influence directe des rayons du soleil que le blanchiment se fait le mieux. L’opération nécessite, en tout cas, la lumière. Si, en effet, on place de la cire jaune en copeaux dans un flacon tenu à l’obscurité, dans lequel circule de l’air, la cire ne se décolore pas. Il en est de même si l’on remplace l’air par un courant d’oxygène pur ; même après plusieurs mois , on n’observe aucun changement dans la teinte du produit. Mais, si l’on fait intervenir la lumière et principale
- ment les rayons directs du soleil, le blanchiment se fait très rapidement, surtout dans l’oxygène.
- Dans le blanchiment des toiles sur le pré, on attribue généralement le principal rôle à l’ozone ; on admet qu’il est l’agent actif du blanchiment et que, sous son influence, les matières colorantes subissent une combustion totale, tandis que le produit qu’elles souillent, toujours beaucoup plus stable, reste intact dans ces conditions. Nous avons voulu vérifier le fait sur la cire.
- Pour cela, nous avons fait passer un courant d'oxygène fortement ozoné, tel qu’on l’obtient par l’appareil à effluves de M. Ber-thelot, dans un flacon tubulé, contenant de la cire jaune coulée en copeaux, avec toutes les précautions nécessaires pour éviter la décomposition de l’ozone avant son arrivée sur la cire. Dans l’obscurité, il n’y a pas destruction de la matière colorante, même après un contact prolongé de la cire avec l’oxygène ozoné ; mais, si l’on vient à mettre le flacon au soleil, la réaction est très rapide et le blanchiment est obtenu en quelques heures.
- Ce n’est donc pas, comme on l’admettait jasu’à présent, simplement l’ozone qui effectue la combustion de la matière colorante ; de même que l’oxygene pur ou l’oxygène dë Pair, il ne devient actif, c’est-à-dire apte à
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- produire cette combustion, qu’en présence des rayons solaires.
- Pour que la décoloration se fasse rapidement, il faut à la fois l’oxygène de l’air et le soleil; mais l’air n’est pas absolument nécessaire : le phénomène peut s’accomplir sans qu’il intervienne.
- Bien exposée à l’action des rayons solaires, la cire, en effet, se décolore, beaucoup plus lentement , il est vrai , dans le vide et aussi dans l’acide carbonique et l’azote.
- Si l’on détermine comparativement la composition d’une cire brute et celle de la même cire blanchie à l’air et à la lumière, on cons-tate, outre la disparition des matières colorantes, certaines modifications dans la composition du produit. Les matières colorantes ne sont donc pas seules attaquées et détruites. Bans la cire blanchie, les acides libres n’aug-mentent que très peu ; mais une forte propor-tion des acides non saturés de la série oléique et des hydrocarbures non saturés que ren-ferme la cire brute disparaît.
- B en résulte que, dans le blanchiment à "air, outre la matière colorante qui subit une combustion totale, les principes non saturés
- de la cire, les acides de la série oléique et les hydrocarbures fixent de l’oxygène pour donner des composés saturés. Ce sont, du reste, ces produits qui, on va le voir, en s’oxydant, entraînent la combustion de la matière colorante.
- On observe les mêmes modifications sur toutes les matières grasses exposées à l'air ; ce sont d'abord les principes colorants et odorants, c'est-à-dire les composés les plus fugaces, qui disparaissent en même temps qu'une forte proportion de l'acide oléique qu’ils renferment ; celui-ci passe à l’état d’acide oxystéarique.
- Dans la pratique, on blanchit rarement la cire jaune pure. Avant de la couler en copeaux, on ajoute au produit une petite quantité de suif, 1 à 5 0[0. Dans ces conditions, le blanchiment, cela a été constaté depuis longtemps, est beaucoup plus rapide, mais le rôle du suif était resté inexpliqué.
- On comprend, d’après ce que nous venons de dire, le mode d’action du suif ; il agit surtout par l’acide oléique qu’il renferme, il apporte l’élément combustible dont la combustion entraîne celle de la matière colorante. L’acide oléique ainsi introduit disparaît, du
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- reste, en grande partie en même temps que celui de la cire.
- Il en résulte que, plus il y aura dans la cire de composés susceptibles de s'oxyder à l’air, plus le blanchiment devra être rapide ; c’est, en effet, ce qu’on observe. D’autres produits, ajoutés en petite quantité à la cire, se comportent comme le suif dans l’opération du blanchiment; telle est, par exemple, l’essence de térébenthine. Elle agit, dans ce cas, comme l’acide oléique, s’oxyde à l’air sous l’influence de la lumière et son oxydation facilite celle de la matière colorante ; elle disparaît, d’ailleurs, complètement ; le blanchi
- ment effectué, on n’en retrouve plus trace.
- Ce résultat est dû probablement à l’ozone dont on a constaté la formation sur l’essence de térébenthine exposée à l’air et à la lumière. L’explication pourrait, du reste, s’appliquer au suif qui, pendant le rancissement, présente une odeur franche d’ozone.
- En résumé, ces produits, ajoutés à la cire, activent le blanchiment, parce que, en s’oxydant à la lumière, ils donnent naissance à de l’ozone, lequel agit alors sous l’influence des rayons solaires sur les matières colorantes et les brûle.
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- INFORMATIONS
- Sur la décarbonisation de la laine en présence de la soie
- La Textil-Zeitung écrit:
- M. Ed. Knecht a étudié la manière dont se comportent les mélanges de soie et de laine envers les alcalis et les acides, et il a trouvé que la laine est détruite par l’action des alcalis beaucoup plus facilement que la soie, mais qu’elle résiste mieux que cette dernière aux acides. G’est ainsi qu’on peut détruire la laine d’un mélange en faisant bouillir ce dernier avec de l’a’cali très dilué, sans que la soie en soit atteinte. Un procédé très sûr repose cependant sur la différence dont ces deux textiles se comportent envers l’eau à hautes . températures. Lorsqu’on a fait chauffer le i mélange (par exemple chaîne soie et trame i laine) pendant quelque temps dans l’eau à 130 !
- degrés, alors la laine change tellement qu’en la frottant on la réduit facilement en poudre, tandis que la soie, en comparaison, n’a nullement souffert de cette cuisson. L’expérience a été faite par M. Knecht dans des tubes en verre. Il croit que l’application en grand de ce principe ne présenterait aucune difficulté et trouverait son emploi dans l’industrie.
- On vient d’inaugurer à Aix-la-Chapelle la nouvelle école industrielle pour la filature, le tissage, la teinture et l’apprêt de la làine.
- L’emplacement, occupé par la construction, d’une valeur de 100,000 fr., a été donné par la ville. La Société pour le développement du travail a mis 400,000 fr. à la disposition de l’école et l’Etat a offert 90,000 fr. pour l’achat de nouvelles machines et une subvention annuelle de 26,000 fr.
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- Contenance, 8,000 mètres.
- Cet établissement pourrait être converti à tout autre usage.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le troisième chapitre est réservé à l'appli-cation des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 35* Innée, N II ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 5 Juillet 4891
- SOMMAIRE
- ÉTUDES SUR LA SOIE.
- BLANCHIMENT DES TISSUS DE COTON.
- IMPRESSION ET APPRETS.
- NOTES SUR LE FLUORURE DE CHROME.
- CHRONIQUE DU TEINTURIE{-DÉGRAISSEUR.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- BIBLIOGRAPHIE. - COURS. — ANNONCES.
- ÉTUDES SUR LA SOIE
- Dans le dernier numéro, j’ai dit que je par-lirais des travaux de M. Léo Vignon, publiés dans le recueil annuel du laborature des étu-des de la soie, dépendant de la condition des soies de Lyon, sous l’habile direction de M. Dusuzeau.
- Grâce à l’amabilité de M. Testenoire, di-recteur général de l’établissement si remar-quable de Lyon, et de M. Dusuzeau pour le aboratoire, je pourrai, chers lecteurs, vous faire de très sérieuses communications sur la Soie.
- Pour le moment, je vais analyser le travail "eM. Léo Vignon, professeur agrégé de la Fa-culté des sciences de Lyon.
- Le début offre un historique des travaux laits sur la soie, et comme dans mon traité de leinture, publié en 1876-1877, passe succes-"vement en revue les divers auteurs qui se sont occupés de la question.
- A titre de curiosité, je cite :
- L Instruction et les règlements sur la tein-"re, rédigés par ordre de Colbert en 1872.
- i,qu‘il me soit permis une réflexion. Ces 18 réglementant les rapports des patrons et auvriers, et même les rapports avec le public, olies en 1790, rappellent singulièrement ce "e 1 on veut rétablir aujourd’hui.
- eulement au lieu des dénominations : cor-étions et jurandes, on a mis le nom de
- chambres syndicales, prud’hommies, etc. Rien n’est nouveau sous la calotte du ciel, et notre humanité est constamment entraînée dans un cercle plus ou moins vicieux.
- Le Teinturier parfait, publié en 1708 , à Bruxelles.
- Hellot dans son Art de la teinture sur laine, publié en 1750, à Paris, a apprécié à leur juste valeur ces deux ouvrages, et je suis pleinement de son avis; le Teinturier parfait est un ramassis de monstruosités empiriques, ses formules de teinture rappellent les remèdes des vieilles femmes tombées dans l’enfance, remèdes avec yeux d’écrevisse et peaux de serpents, etc.
- Quant aux règlements de Colbert, pour l’époque du moins, ce sont des chefs-d’œuvre de sagesse, et nos ouvriers, au moment où les questions ouvrières s’agitent d’une manière intensive, feraient peut-être bien de les consulter.
- Macquer, auteur du traité Art de la teinture, 1808, clôt pour M. Léo Vignon la liste des auteurs qui ont écrit sur la soie.
- Je crois bien qu’en 1876-1877 il a paru un ouvrage épuisé d’ailleurs, publié par le signa -taaire de l’article ; je crois même qu'à Lyon il a obtenu un très grand succès, et qu’à la biblio-thèque de la ville, au palais Saint-Pierre,c’est un ouvrage des plus demandés. Mais enfin, sans nul doute, M. Léo Vignon a jugé à propos d’arrêter la liste des auteurs ayant écrit
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- 190 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sur la soie en 1808. On n’est d’ailleurs pas prophète dans son pays.
- En somme, toutes les premières pages du travail que j’analyse ne sont que la répétition de ce que j’ai publié dans mon traité, et sont d’ailleurs du domaine de l’histoire. Je vais aborder la partie originale, parlant des travaux de M. Framezon, d’Alais, avec qui j’ai eu d’excellentes relations, sans partager complètement ses manières de voir.
- Les travaux de M. Framezon ont pour but d’établir la constitution intime de la soie, et sont en contradiction avec ceux de Mulder, de Rotterdam. Ils s'accordent avec ceux de Roard, ancien directeur des Gobelins, et avec ceux des industriels, tandis que ceux de Mulder s’en éloignent considérablement.
- Les travaux de M. Framezon ne font d’ailleurs que confirmer ce que tous savaient.
- Marius MOYRET
- (Reproduction interdite.) (A suivre.',
- BLANCHIMENT DES TISSUS DE COTON
- Note sur un accident résultant d'un mordançage par le chlorure d'aluminium, par M. Albert Scheurer
- (Présentée à la Société industrielle de Mulhouse)
- Messieurs,
- Le blanchiment des tissus de coton offre, en général, peu de difficultés dans les établis sements où il fonctionne depuis longtemps, parce que les accidents auxquels il donne lieu ne s’écartent guère d’un cercle relativement restreint et rentrent dans une classification connue de tous ceux qui se sont occupés de cette industrie.
- Il n’en est pas de même dans un établissement que l’on met en train, et ce n’est qu’a-près de longues études, qui ont pour objet la nature de l’eau et les conditions spéciales de l’installation jusque dans ses moindres détails, qu’on se rend maître de cette fabrication d’apparence si simple.
- Un accident classique des débuts d’un blanchiment consiste dans les taches de plomb provenant du minium des joints que la vapeur entraîne dans les conduites et introduit dans les lessives. (Persoz, 1861.)
- Cet accident, que l’on peut éviter en prenant quelques précautions, trouve son correctif dans une simple lessive de chaux caustique.
- Les dépôts de pièces, que l’on construit généralement avec des planches, donnent lieu a des taches de bois d’apparence jaune sale. C’est surtout après le chlorage que le contact du bois est à éviter.
- Les affaiblissements en chaux dus à la présence de l’air, les taches de chlore résultant d’un emploi immodéré ou irrégulier de ce réactif et les taches de fer qu’une surveillance de tous les instants permet seule d’éviter font partie de la liste des accidents inhérents à tout début dans l’industrie du blanchiment.
- Il en est d’autres dont les causes peuvent tenir à certaines dispositions particulières des installations ; tel est le cas de l’accident qui I fait l’objet de cette étude.
- Très faible dans les premiers temps, il en 1 est arrivé successivement à un degré d’inten- | sité des plus alarmants. Son intermittence, et | même sa disparition momentanée, n'ont fait I qu’augmenter les difficultés des recherches | pour déterminer son origine
- Je suivrai pas à pas l'ordre dans lequel il 81 fait son apparition.
- Manifestations diverses de l’accident
- Accident dit des 7 mètres. — Vers le mi 1 lieu de l’année 1883, on rencontrait, de temp5" à autre, une pièce de rose offrant une bande E en travers se répétant tous les 7 mètrese. dans laquelle l’impression présentait un léger | coulage. La largeur de cette bande variait de 60 à 80 centimètres et se terminait, de par1 el K d’autre, par une dégradation en fondu, dey forme assez irrégulière. Au milieu de cet acer dent se trouvait une bande en travers de 8" 1 10 centimètres et d’un blanc normal.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- co-iet
- On pouvait prendre ce phénomème pour un accident de fixage dans lequel la latte de suspension aurait produit comme une réserve.
- La longueur de 7 mètres correspondait au développement du tissu engagé dans les machines à laver du blanchiment. »
- Quelque temps après, des milleraies roses offrent un coulage général, dont on recherche les causes dans le vaporisage et dans le mor-dançage en sulfolsate.
- L’accident ne cesse de s’accroître! Le cou-lage s’étend au rouge d’alizarine vapeur, sous forme d’auréole légère ; enfin toutes les cou-'ours à l’alizarine coulent au vaporisage et ti-rent sur le violacé.
- Les modes à l’alizarine rougissent à tel ' Point qu’on arrive à peine à en corriger la nuance par l’addition de grands essaisde jaune!
- Les fonds puce vapeur à l’alizarine communiquent à l’envers de la marchandise un as-pect coulé et violacé. Au savonnage, les blancs se teignent.
- Les couleurs, en général, offrent au vapo-rlsage une tendance telle aux réapplicages 1e les plus grandes précautions et l’abus des doubliers ne permettent pas de se mettre à "abri de cette épidémie, dont le caractère in-"ermittent déroute toutes les recherches.
- ACCIDENT du violet. — C’est sur le violet epeur à l’alizarine que l’accident se manifeste de la façon la plus curieuse : non seulement cette couleur offre un coulage général, mais elle se trouve fortement virée au rose!
- cette particularité nous met en possession Un excellent réactif et d’un guide commode ns les recherches qui vont suivre.
- Les premières études portèrent sur le va-bagiaage. Les différents systèmes dont nous Posions nous permirent de constater que le "eporisage le plus humide poussait au rose.la snce du violet, tandis que le plus sec don-Tun ton plus violacé.
- tre outre part, le coulage s’est toujours mon-et cn raison directe du virage de la couleur s plus grandes auréoles accompagnaient vours le violet le plus rose.
- Recherches de l’accident dans le tissu blanc
- Première expérience
- On prélève sur une partie lavée, deux fois après chaque opération du blanchiment, et qui devait, par ce fait, offrir toutes les garanties contre un lavage insuffisant, trois pièces dont on dispose pour les essais. Elles ne présentent au tournesol qu’une action très légèrement acide.
- Un échantillon A de chacune de ces trois pièces est passé en acide sulfurique (40 gr; par litre à 800) dix minutes, lavé et séché.
- Un autre échantillon, qui ne subit aucun traitement, est prélevé sur chacune des trois pièces..
- Les six échantillons, cousus bout à bout, sont imprimés d’une part en rose, de l’autre en violet On les vaporise et savonne.
- Résultat
- Echantillons A, tous pareils:
- Violet normal et rose normal, sans aucun coulage.
- Echantillon de la première et de la deuxième pièce :
- Violet légèrement rosé., très léger coulage.
- Rose légèrement jaunâtre » »
- Echantillon de la troisième pièce:
- Violet rose..........coulage prononcé.
- Rose jaunâtre........ » »
- Conclusions. — L’accident est dû à la mau
- vaise qualité du blanc.
- Le tissu est chargé d’un mordant que l’aci-dage en acide sulfurique enlève.
- L’accident est intermittent et varie, dans une même partie de tissu, d’une pièce à l’autre.
- Nature de ce mordançage
- Deuxième expérience
- Incinération de 50 grammes de tissu provenant de la troisième pièce et de 50 grammes de tissu acide en acide sulfurique.
- Résultat. — L’analyse chimique ne permet pas de constater de différence entre la nature des cendres, provenant de ces deux incinérations.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Conclusion. — L’accident peut être dû à la présence d’un mordant minéral agissant à doses extrêmement faibles, ou bien à celle d’un mordant organique.
- Examen chimique des EAUX de lavage
- Cet examen, fait à plusieurs reprises, ne fournit aucune indication.
- Recherches des causes de l’accident dans la lessive de chaux
- Un échantillon de tissu écru sortant de la lessive de chaux, lavé à fond et imprimé en violet, communique à cette couleur un ton très rougeâtre. Le violet clair donne un rose sale, mais sans auréole de coulage.
- La petite quantité de chaux que retient le tissu à l’état de sel gras insoluble contribue légèrement au virage de ces nuances.
- On obtient, en effet, une légère amélioration lorsqu’on traite le tissu, avant de l’imprimer, par l’acide sulfurique faible et chaud ou par des solutions froides et étendues d’acide chlorhydrique.
- Le violet, néanmoins, demeure très rougeâtre. Ce fait est dû à la présence des corps gras dont le tissu est chargé.
- Il est facile de reproduire ces phénomènes sur un tissu blanc de bonne qualité ; il suffit de lui faire subir un passage très court, à froid dans l’une des dissolutions suivantes :
- 100 alcool,
- 1 colophane.
- 100 alcool,
- 1 acide oléique.
- Il est même inutile de sécher; un simple passage à l’eau courante, au sortir de l’un de ces bains,détermine une fixation suffisante de corps gras sur la fibre pour virer le violet au grenat ou au rose violacé.
- Le tissu blanc se trouve ainsi replacé dans l’état où il était en sortant de la lessive de chaux et de l’acidage qui suit cette opération.
- Le caractère de ce mordançage est très différent de celui qui produit l’accident dont nous recherchons les causes.
- Il s’en distingue essentiellement par sa ré
- sistance au bain d’acide sulfurique et parce qu’il ne donne lieu à aucun coulage dans l’impression du violet.
- L’alumine, dont on constate assez souvent la présence dans la chaux caustique, serait-elle de nature à se fixer sur la fibre du coton pendant le lessivage ?
- (A suivre.)
- IMPRESSION ET APPRÊTS
- Impression. —J’ai souvent entretenu les lecteurs d’impression en enlevage ou en réserve, au zinc avec bisulfite de soude, ou à l’oxyde stanneux en ce qui concerne l'enlevage. J al seulement effleuré la question des réserves grasses.
- Aujourd’hui j’ai à signaler un progrès considérable qui s’est fait dans le genre enlevage au zinc ou à l’étain.
- Jusqu’à présent, on opérait par voie d’im-pression et pour la couleur et pour l‘enlevage• On doit à MM. Delaye et Diot, de Pierre-Bé-nite,près Lyon, une modification très serieuse à cette manière d’opérer.
- On teint au préalable les fils destinés à être rongés avant le tissage, ce qui permet d’obte nir, par des effets d’armures, de nouvelle combinaisons. Il est bien entendu que l’on teint avec des couleurs rongeables au zinc ou à l’oxyde stanneux, On fait même des noir j’en ai parlé dans le temps, qui se ronge111 très bien.
- On peut par cette méthode charger les fils de soie au bioxyde d’étain, ce qui n’empêche nullement la destruction de la couleur par 1651 rongeants. La charge au bichlorure d’étaln J prend d’ailleurs rang de bourgeoisie dan l’impression des tissus soie. On charge d’ail ; leurs les pièces avant d’imprimer.
- Apprêts. — J’aurai sous peu à entretenir 5 lecteurs d'un apprêt dit « dissimulé », g maison A. Salomon et Cie, de Lyon, destinf spécialement aux tissus fortement apprète5i 1 il remplace avec succès l’opération dite « de
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- rompage » qui se pratique en grand à Lyon pour briser l’excès de carte que l’on est obligé de donner aux tissus.
- Pour les cotonnades, on emploie des masses de colle pour donner de la fermeté aux étoffes, mais l’on est obligé de passer le but et au baguettage ou pliage on éprouve des difficultés. L’apprêt dissimulé sans briser sa carte donne le moelleux voulu.
- Il se fait d’ailleurs facilement des cassures ou plis dans les tissus trop encollés.
- À la dose de 1/2 à 1 et 1 1/2 % de l’apprêt employé, l’apprêt dissimulé cité correspond dans ses effets au dérompage, et a eu plein succès à Lyon.
- Tel quel, il convient bien, étant alcalin,pour les noirs d’aniline. Pour les couleurs, il supporte bien les avivages acétiques ou autres.
- Il se marie bien avec les colles, gommes, dextrines, fécule, amidon, etc., mais non aveé les savons ou sulforicinates.
- d’en recauserai plus amplement sous peu.
- MARIUS Moyret.
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- NOTES SUR LE FLUORURE DE CHROME
- Par M. Th. Stricker
- Le fluorure de chrome, proposé par la mai-son R. Kœpp eiCie, comme substitut de l’acé-Wte de chrome, est une poudre cristalline, "erte, contenant 60 0[0 de fluorure de chrome ^ydre et 40 0,0 d’eau de cristallisation, ré-Pédant donc à la formule
- Cr2 Fl5 + 8H2O.
- Des essais comparatifs ont été faits avec de “cétate de chrome, préparé en dissolvant CA \)) )
- hydrate de chrome comme dans l’acide étique. Cet acétate contenait, d’après l’ana-^equi a été faite, 8,28 0,0 d’oxyde de chrome ( 2 03 ), c’est-à- dire 20,5 0[0 d’acétate kille Hs 02)4 (OH)2, ce qui correspond par °8r. d’acétate à 118,5 gr. de fluorure
- anhydre et à 197 gr. de fluorure à 50 0[0.
- Ces 197 gr. de fluorure donnent 1 kilogr. 1 de solution marquant 170 Hé, c’est-à-dire une solution contenant par litre 245 gr. de fluorure.
- Les essais d’impression suivants ont montré que les nuances fournies par l’acétate sont plus pures et plus foncées. Il est probable que cette différence provient de l’acide fluo-rhydrique du fluor ; elle est très sensible pour l’alizarine. La couleur suivante a été imprimée sur tissu préparé et non préparé :
- 55 gr. alizarine pour violet,
- 45 cc. acide acétique,
- 2/10 lit. alizarine-gomme,
- 30 gr. acétate de chrome à 16°.
- Une autre couleur a été imprimée avec 30 gr. de fluorure à 17°.
- Les nuances données avec l’acétate sont de belles nuances bordeaux, tandis que celles avec le fluorure sont plus jaunes et plus claires.
- La différence était encore assez grande pour la céruléine, moindre pour le bleu alizarine, la graine de Perse et le brun d’an-thracène.
- D’autres essais ont été faits de la manière suivante :
- De l’acétate de chrome à 162 fut imprimé avec trois parties de gomme adraganthe, vaporisé, fixé en carbonate de soude concentré (150 gr. par litre à 70° C.), lavé.
- De même, du fluorure à 17o.
- Une autre partie fut directement fixée en carbonate de soude sans vaporiser.
- L’oxyde de chrome fixé au moyen du fluorure est plus vif. Le vaporisage, précédant le passage en carbonate de soude, est sans importance pour la fixation de l’oxyde de chrome au moyen du fluorure, tandis qu’au moyen de l’acétate on ne fixe qu’imparfaite-ment l’oxyde de chrome , si on ne vaporise pas.
- C’est ainsi que des bandes d’oxyde de chrome, imprimées et fixées de la manière indiquée, furent teintées en gallocyanine, brun d’anthracène, graine de Perse, nitro-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- alizarine, noir alizarine, bleu alizarine, ali-zarine.
- Pour toutes ces couleurs, il ne fut constaté qu’une petite différence pour les nuances données avec l’oxyde de chrome fixé au moyen de l’acétate et du fluorure ; la différence entre l’acétate vaporisé et non vaporisé était considérable ; celle entre le fluorure vaporisé et non vaporisé était minime.
- Le fluorure a encore été essayé comme mordant pour la teinture, en foulardant en fluorure, séchant, vaporisant, fixant en sel de soude et teignant. L’essai comparatif a été fait avec la quantité correspondante d’acétate et avec le mordant de chrome alcalin contenant la quantité correspondante d’oxyde. Les nuances, avec le mordant de chrome alcalin, étaient plus vives que celles données au moyen de l’acétate et du fluorure ; en outre, l’oxyde au moyen du chrome alcalin s’est laissé mieux ronger, et l’oxyde au moyen de l’acétate plus facilement que l’oxyde au moyen du fluorure ; les deux premiers ont par conséquent donné de meilleur blanc en teinture.
- Quant au prix de revient du fluorure, il est le même, à peu de chose près, que celui de l'acétate, fait au moyen de l’oxyde de chrome précipité et do l’acide acétique.
- CHRONIQUE
- DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- {Suite')
- Indigo. — Cuve à l’urine. — Cuve à la potasse. — Cuve à fermentation ou cuve allemande. — Cuve à l’hydrosul-fite — Cuve à réaction. — Cuve de récupération.
- La CUVE UE RÉCUPÉRATION, comme nous l’avons vu dans le précédent article, sert à prendre là où il est l’indigo non combiné avec les matières teintes. Nous connaissons son principe, qui est de faire agir sur la laine, par exemple, un bain alcalin, chaud, qui dégage
- l’indigo qui y est retenu par un effet mécanique d’endosmose et qui permet d’utiliser ce même indigo comme matière tinctoriale.
- La cuve de récupération ne peut être utl-lisée que convertie en cuve à teindre, et le cuve à récupérer et la cuve à réaction sol complémentaires l’une de l’autre, c'est-à-dire qu’on ne peut tirer tout le parti possible du procédé nouveau sans recourir aux deux.
- Dans un atelier monté avec des cuves aile-1 mandes et sans vouloir changer son système on devra monter une cuve à récupérer qui sera de temps en temps convertie en cuvel réaction pour redevenir cuve de récupératio quand on lui aura repris tout l’indigo don' elle aura été chargée.
- Il n’y a pas de données spéciales pour montet une cuve à récupérer du moment qu’on eù| blit un bain alcalin capable de dégraisser de débourrages ou des bourres de filature.
- Il n’y a pas non plus d’obligation d'émut sionner le bain, de même qu’il n’y a P8 nécessité de passer comme premières mise des laines graissées. Comme, en somme cette opération présente un certain avantagé je l’ai signalée parce qu’elle est la représe"t talion de la marche que j’ai suivie dans ney expériences, opérant dans un condition Ll tous les éléments de la fabrication étaier réunis. Il était intéressant de relier ces del), opérations, dégraissage et récupération; c'etat faire coup double. Il y a même une opéraiI qui ne manque pas d’intérêt au point de v" du rendement et que je signale ici à titre curiosité : on peut sur la cuve à récupert dégraisser de la laine en suint et du mê"k coup la teindre en bleu. Usez-en, mais 11 I abusez pas.
- Cependant les laines d’un lavage marcha 1 et contenant encore, par conséquent, 4 0, pour cent de graisse peuvent se teindre? la cuve à réaction, que cela serait tout à e impossible sur les autres systèmes de cuve
- Mais il y a des choses absolument surP t nantes avec ces cuves, 9
- dgllas
- Il m'est arrivé de ressaisir de l‘indig0 " 1
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- or
- des cas où certainement aucun des systèmes de teinture n’aurait pu être utilisé.
- Les eaux de foulon chargées de bleu enlevé aux draps par l’action de l'ammoniaque et aussi du foulage ont été pour moi une source de matière colorante.
- Ces eaux déversées dans un cours d’eau occasionnaient des ennuis au fabricant. En les prenant telles quelles, en les chauffant jusqu’à 60 degrés centigrades et en réduisant l’indigo par de l’hydrosulfite, on obtenait une cuve qui donnait du bleu hussard.
- Cette conversion était rapide et sans aucune difficulté, le temps de chauffer le bain, et la réduction suivait aussitôt. Les eaux encombrantes devenaient une source de profit et foutes les difficultés étaient vaincues avec des avantages inespérés.
- Je donne à cet article un très grand développement parce que j’y révèle des choses qui doivent être portées au grand jour, parce que je veux, autant que possible, appeler l’attention du teinturier, du lecteur sur un mode dont l’avenir n'est pas douteux, mais qu il faut, néanmoins, faire connaître. Soucieux des intérêts de mes lecteurs, je voudrais, en quelque sorte, leur forcer la main pour quils profitassent de mon expérience, de mes révélations, Je suis un tantinet égoïste et je serais heureux d’être la cause d’applications Itelligentes, lucratives, qui me paieraient de mes peines. Ce serait pour moi un encoura-8ement à fouiller la matière et à faire d’autres communications sur des sujets aussi intéressants.
- Je vais poursuivre mes communications ex-Perimentales par la marche que j’ai suivie sur la seconde cuve de 3,000 litres mise à ma disposition et qui a fonctionné comme cuve de "ecupération d’abord, puis qui a été convertie en cuve à teindre.
- Cette cuve a été, comme dans le premier 8s, chauffée, puis chargée de sel de récupé-ation (sulfure de sodium) et j’ai passé succes-vement de nombreuses mises de bourres érasses de filatures et de laines teintes en cuve
- allemande et, quand elle a été épuisée d’indigo par le passage de laines blanches, je l’ai chargée d’indigo non réduit, non concentré, mais moulu et en pâte, et j’y ai ajouté l’hydrosulfite nécessaire pour obtenir la réduction qui se faisait ainsi à chaque fois et dans la cuve même.
- Il y a une précaution à observer dans, ce cas, c’est qu’il faut laisser reposer le bain un certain temps avant d’y rentrer la mise, pour que la réduction de l’indigo soit aussi complète que possible. L’aspect du bain est un indice certain à consulter. Bain jaune et clair.
- Je ne rappellerai pas ici le travail par mises comme je l’ai fait d’abord et ce que j’en ai dit suffira amplement pour mettre l’opérateur à même de diriger son travail avec sûreté et d’en régulariser les charges.
- J’ai employé sur ces deux cuves et sous les deux genres de traitement les 100 kilogr. d’indigo mis à ma disposition. J’ai teint 1,000 k. de laines au type tunique. Les laines teintes étaient catégorisées en laines pour chaîne et en laines pour trame.
- On a mise en fabrication des laines teintes sur la cuve à fermentation, des mêmes laines teintes sur la cuve à réaction, des mêmes laines teintes sur la cuve à récupérer. Cette fabrication a été conduite dans des conditions de traitement absolument égales ; les mêmes outils, le même personnel étant utilisés, le même but poursuivi.
- Il sera donc extrêmement intéressant de suivre les résultats dans leur ensemble et dans leurs détails.
- A côté de la comparaison des nuances, il y a la comparaison des résistances, puisque c’est une condition imposée par le cahier des charges qu'un drap doit résister à un effort déterminé en trame comme en chaîne. Il y a encore le rapport des poids au mètre linéaire, abstraction faite du poids des étoffes pour une même surface.
- Voilà des points d’appréciation assez nom breux pour nous fixer sur la valeur respective des différents procédés de teinture, abstraction
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- faite des différences de fabrication desquelles nous n’avons pas à nous occuper.
- J’ai donc dressé des tableaux comparatifs qui nous permettront d'examiner les résultats dynamométriques pour des surfaces égales et des poids différents, — pour des surfaces proportionnelles à des poids égaux.
- Il y aura certainement une curieuse étude à faire de ces rapports, mais les conclusions ne pourront être prises sur une seule fabrication et sur un seul essai.
- Aussi je livre mes notes sans conclusions, trouvant difficile de répartir les responsabilités. J’apprécierai, mais dans une question
- aussi importante je pense qu’il n’y a qu’une moyenne qui soit une mesure juste sur laquelle on puisse tabler.
- Dans une fabrication quelle qu’elle soit et de n’importe quel genre, on ne peut prétendre à une production absolument identique et dans la fabrication des draps, où tant de causes peuvent et souvent doivent avoir fatalement des influences diverses, l’identité des résultats est impossible. C'est une des causes qui font stipuler dans les cahiers des charges des limites dans lesquelles on doit rester renfermé et desquelles on sort quelquefois contre toute volonté.
- Tableau comparatif des nuances fournies
- PAR LES DIFFÉRENTS GENRES DE CUVES A INDIGO
- Série II
- Echantillon de teinture en bleu par la cuve à réaction à base de chaux.
- Série III
- Échantillon de teinture en bleu par la cuve à récupérer à base de soude.
- Série 1
- Echantillon de teinture en bleu par la cuve à fermentation ou cuve allemande.
- La série I nous présente un drap normal fait dans les conditions des cahiers des charges du Ministère de la Guerre. Les laines en chaîne et en trame, qui ont servi à la fabrication de ce drap ont été teintes sur la cuve à fermentation.
- La série II nous présente un drap fabriqué avec des laines en chaîne et en trame teintes sur la cuve à réaction à base de chaux comme alcali du bain de teinture. Nous devrons nous
- reporter à l’établissement de la cuve d’indig0 concentré pour asseoir notre jugement.
- La série III nous présente un drap fabrique avec des laines en chaîne et en trame, teintes sur la cuve à récupérer dont l’alcali du bain est le sulfure de sodium, qui forme ultérieurement des sulfhydrates.
- Dans cette cuve, il n’entre pas de chaux» ce qui établit entre ces trois genres de cuves des différences caractéristiques dont nous de-
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- vrons tenir compte dans nos appréciations des i sible d’appréciation, il faudra se reporter aux résultats. ! données de ces différentes cuves.
- Pour avoir une mesure aussi juste que pos- [
- Série I. — Cuve à fermentation. » II. — Cuve à réaction . . . » III. — Cuve à récupérer. . .
- Tableau comparatif des résistances dynamométriques des draps faits avec les mêmes matières PREMIÈRES TEINTES SUR DES CUVES A INDIGO DE SYSTÈMES DIFFÉRENTS
- Résistance dynamométrique Poids Moyenne de
- rapportée à la même unité l’unité de l’ensemble des
- surface : 1 m. en hauteur surface résistances
- X 1 m. 40 en largeur. 1 m. X 1 m. 40 en chaîne et en trame
- Chaîne Trame
- 38 k. 700 41 k. 400 0 k. 846 40 k. 050
- 37 k. 100 34 k. 400 0 k. 796 35 k. 750
- 40 k. 000 38 k. 000 0 k. 806 39 k. 000
- La différence des poids spécifiques pour chaque série nous empêche de bien saisir le rapport réel qu’il y a entre elles; aussi ai-je établi une autre base de comparaison en rapportant la résistance à un même poids de fibres. J’ai pris pour unité de poids 100 gram-mes, et j’ai eu du même coup tous les rapports en poids et en surfaces qui nous fourniront des moyens d’appréciation aussi justes que pos-sible sans toutefois tenir compte des résultats de la fabrication, et pour une seule opéra-tion.
- 3 ai donc établi les proportions suivantes: 846 gr. )
- 888 » | : 142 de.:: 100 grammes : a d.c.
- ( le série 16 décim. carrés 78 = Pour la < 2e série 17 » » 85
- ( 3e série 17 » » 63
- ‘ En établissant le rapport des surfaces aux J poids, j’ai les proportions suivantes :
- Pour la le série : 142a0.4 38 k. 700 / .. 16 ..79. | 4k. 575 " i 41 k. 400 V 4k. 825
- Pour la 2e série : 149 de • 1 37 k. 100 § ..a o=. [ 4 k. 664 1 2 " {31 k. 400 '"17 85: < 4 k. 324
- Pour la 3e série :
- (40 k. 000 1 .{4k. 965
- 142 { 38 k. 000 I :: 17d.c.63 i 4 k.718 1
- Ces chiffres vont me permettre de donner le | tableau suivant, à l’aide duquel les comparai-I sons seront faciles et c’est en définitive par la | comparaison des poids moyens que nous por-; terons un jugement final. Il aurait fallu éta-| blir tous ces rapports aussi bien sur les fils de | chaîne et de trame isolés que sur les tissus | dans lesquels le foulage joue un rôle prépon-1 dérant.
- T -----------------------------------------------------------------------------------
- ABLEau COMPARATIF DES RÉSISTANCES DYNAMOMÉTRIQUES DES DRAPS FAITS AVEC LES MÊMES MATIÈRES PREMIÈRES TEINTES SUR DES CUVES A INDIGO DE SYSTÈMES DIFFÉRENTS, EU ÉGARD AUX SURFACES FT AUX POIDS.
- Série 1. _ Surfaces comparatives des tissus rapportées à un poids unique de 100 grammes. Résistances dynamométriques rapportées à la même unité de poids de laine employée, soit 100 grammes. Moyenne de l'ensemble des résistances en chaîne et en trame.
- Chaîne. Trame.
- Cuve à fermentation . 16 d.c 79 4 k. 575 4 k. 884 4 k. 700
- U. — 8 III. - Cuve à réaction. . . . 17 d. c. 85 4 k. G64 4 k. 324 4 k. 494
- Cuve à récupérer . . 17 d C. 63 4 k. 965 4 k. 718 4 k. 842
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Quoi qu’il en soit et dans les conditions où nous nous trouvons, nous pouvons voir qu’au point de vue de la couleur il y a peu de différence entre les trois résultats, que le bleu de la série I est le plus dégagé, le plus violet; que le bleu de la série II est plus sombre, plus soutenu, moins violet ; que le bleu de la série III reprend de la lumière et se rapproche du type à reproduire. Pour les draps de troupe, ceci peut présenter un certain inconvénient ; mais pour l’industrie ordinaire cela n’a qu’un effet insignifiant puisqu’on n’a pas à se butter contre les exigences ou la routine administratives et que, dans beaucoup de cas, on ravive les bleus par un passage en chaudière.
- Je ne saurais trop le répéter, la cuve à l’hydrosulfite est appelée à devenir le type nouveau, le type unique à cause de la sûreté des résultats, de la rapidité d’exécution, de la facilité de la direction et en somme des avantages qu’elle présente comme prix de revient.
- Le tableau des résistances dynamométriques ne manque pas d’appeler notre attention. Nous y voyons en effet des rapports renversants ; ainsi la chaîne, dans une étoffe, est la partie du tissu qui doit offrir le plus de résistance, et dans la série I nous trouvons une différence considérable en faveur de la trame qui est généralement établie avec des matières de moindre qualité, ayant moins de torsion et offrant en tout cas moins de résistance.
- La série II a des coefficients plus bas, ce qui est certainement dû au poids spécifique de l’unité de surface. Si pour une surface égale il y a moins de poids il y a un moindre concours de fibres pour résister; le tissu est plus clair de ce fait et l’enchevêtrement des brins par le foulon est moins complet. C’est l’histoire du fagot de la Fontaine : une branche se rompt facilement, un fagot résiste aux efforts les plus puissants. Nous verrons un rapprochement se faire dans les résultats quand nous prendrons pour unité un même poids de matière,
- La série III accuse un avantage considéra
- ble en chaîne, tandis que la trame suit un-décroissance normale. Le poids spécifique est en rapport avec le coefficient moyen des résistances.
- Le dernier tableau, dont l’esprit est d’établir I des rapports ayant pour base une même unité de poids de fibres, fait voir des chiffres inattendus ; ainsi la moyenne de la série III est supérieure aux deux autres ; cela tient au coefficient de la chaîne, 40 kilos, et au poids 1 spécifique, 806 grammes. Mais les séries II et III appartiennent à des cuves à l’hydrosulfite et si la cuve de la deuxième série laisse planer des doutes sur l’efficacité de la chaux, celle-ci peut toujours être suppléée par un autre alcali. Du coup, nous aurions meilleur rendement, meilleure nuance, mais élévation I du prix de revient, car la valeur de la chaux est sans grande importance et tout autre sel est plus coûteux. La différence n’est cependant pas un obstacle insurmontable et malgre tout la cuve à réaction reste avec ses avantages. C’est une affaire d’à-propos.
- Pour résumer ce long travail sur les cuve8 à indigo, je vais me renfermer dans les données suivantes : l’on peut toujours, en tout temps et en toutes conditions,établir une cuve à indigo sans connaissances spéciales, don- I nant immédiatement du bleu d'indigo sur le8 | matières à teindre suivant des poids stricte-1 ment déterminés et sans obligation de cont! | nuité. L’on peut toujours et en tout temP I teindre en clair ou en foncé, avec des inega I lités d’intensité réglées par les exigences d. 1 travail, sans que la marche de la cuve en s0111 affectée. L’on est toujours absolument sûr dela I dépense à supporter pour un résultat défini el dehors de toute surprise.
- C’est monter une cuve à indigo comne | on monte un bain de teinture en chaudiëre I pour quelque couleur simple que ce soit.
- Ch. DREVET.
- Reproduction interdite — Tous droits résor"e5 (A suivre.) .
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- s co co
- PERFECTIONNEMENTS
- RT PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PRODUCTION SUR FIBRES DE COULEURS AZOIQUES NOUVELLES
- Par M. Paul Gombert.
- Tous les teinturiers connaissent les couleurs variées obtenues avec là primuline, la polychromine, ainsi que les développeurs d’emploi courant.
- Ces matières colorantes laissent encore ouvert le champ à de nouvelles investigations. M. Gombert revendique la propriété industrielle d’une nouvelle propriété de ces couleurs par lui constatée et utilisée. Il a trouvé que le fixage d’un fond de polycromine B et le développement par le développeur puant (a naphtylamine) donnent de nouveaux résultats, par une seconde diazotation et un passage dans un nouveau développeur convenablement choisi. Ces diverses opérations donnent naissance à toute une série de nou-telles couleurs, dont la variété dépend de la nature du second développeur employé.
- Ces matières colorantes nouvelles présentent le réel avantage de donner des nuances foncées, très résistantes aux acides, au savon-nage, aux alcalis et à l’air: leurs teintes se | produisent dans le même bain sur soie, laine ' et autres fibres. 1
- PROCÉDÉ DE TEINTURE ET D IMPRESSION SUR LAINES CONJOINTEMENT AVEC DES MORDANTS METALLIQUES DE MATIÈRES COLORANTES AZOCONJUGUÉES DÉRIVANTD’ACIDESDIOXYNAPH-LALINEDISULFONIQUE
- pe la Compagnie parisienne des couleurs d’aniline.
- Ce nouveau procédé de teinture et d’im-Pression est applicable de deux manières :
- . 1o Les couleurs peuvent être fixées par ^Pression ou teinture selon les procédés or-
- "Ires, à la condition de les nuancer par
- impression des mordants correspondants, en ajoutant ces derniers au bain de teinture.
- 2o Les sels métalliques peuvent être ajoutés aux matières colorantes dans le bain de teinture ; dans ce cas, la nuance dérivée est produite en une seule opération.
- Les acides dioxynaphtaline-sulfoniques sont :
- lo L’acide dioxynaphtaline-disulfonique produit par le chauffage, avec des alcalis caustiques, de l’acide naphtoltrisulfonique ou de son anhydre obtenu par nitration : le traitement a lieu avec l’acide nitreux et par cuisson avec de l’eau acidulée de l’acide naphta-line-trisulfonique par sulfoconjugaison de naphtaline ;
- 2o L’acice dioxynaphtaline-disulfonique obtenu par traitement avec l’acide sulfurique fumant du naphtosulton ou de l’acide a-naph-toldisulfonique S du brevet allemand 40,571 ;
- 3o L’acide dioxynaphtaline monosulfonique obtenu en chauffant avec des alcalis caustiques l’acide naphtoldisulfonique S ci-dessus mentionné ;
- 4o L’acide dioxynaphtaline-monosulfonique obtenu par chauffage avec les alcalis caustiques de l’acide naphtol-disulfonique E du brevet allemand 52,724.
- PERFECTIONNEMENTS DANS LES MACHINES POUR TEINDRE ET BLANCHIR LE COTON, LA LAINE, LA SOIE, ETC
- Par MM. Georges Young et William Crippin,
- L’invention est relative à la teinture des matières écrues, en écheveaux , rouleaux, mèches, bobines, fuseaux et aux fibres enroulées en forme de bobine.
- La Chambre de traitement a un couverele à fond percé placé au-dessus du niveau du liquide : elle est pourvue de plusieurs passages allant de la chambre de traitement en contrebas des liquides employés.
- Une cavité distincte de la chambre de traitement se trouve au -dessous du fon i perforé : dans cette cavité le vide est fait afin d’élever le liquide par aspiration,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Il existe une deuxième chambre réceptrice avec soupape à air et un robinet.
- Le fonctionnement automatique est assuré par un robinet flotteur.
- BLEU LIQUIDE POUR AZURAGE Par M. Domemann.
- Le bleu liquide de M. Dornemann est destiné à éviter toute formation de grumeaux, cause de taches sur le linge ou tout au moins d’irrégularité de teintes. Il réalise ces avantages auxquels nous pouvons ajouter une préparation plus rapide, grâce à une préparation préalable du bleu.
- Cette préparation a surtout pour but l’expulsion du soufre, cause de non-dissolution.
- Le bleu liquide se compose : de bleu sec desséché à 105 centigrades, puis broyé et finement pulvérisé dont la proportion est de 47%;
- D’eau en quantité de 53%.
- A ce mélange l’inventeur ajouté une quantité variable de glucose et de glycérine marquant 43° B et du poids spécifique de 1,4250.
- PERFECTIONNEMENT APPORTÉ AU PROCÉDÉ DE TEINTURE OU D'IMPRESSION EN NOIR D'ANI-LINE.
- Par MM. Heinrich Tnies et Friedrich Cleff
- L’invention consiste dans la substitution partielle de l’acide fluorhydrique au lieu et place de l’aniline, de ses homologues et de la naphtylamine employés exclusivement jusqu’à ce jour.
- L’emploi de l’acide fluorhydrique a pour but de ménager plus encore les fibres textiles et d’assurer la durée de la teinte comme aussi de la rendre inverdissable.
- Les résultats obtenus par ce procédé sont à signaler : le brillant de la soie n’est aucunement terni, la laine reste plus souple et la fibre végétale fort peu attaquée,
- Le bain de trempage se compose de : Carbonate de cuivre, 2 grammes.
- — d’ammoniaqne, 4 —
- Acide chlorhydrique à 30 0[0, 25 —
- Acide fluorhydrique à 60 0(0, 55 —
- Eau, 200 -
- Ce mélange est ensuite additionné de : Huile d’aniline, 140 grammes.
- Chlorate de soude, 60 —
- Dissous dans une quantité suffisante d’eau pour donner en tout un litre de liquide.
- Après trempage, les étoffes sont oxydées et lavées.
- Les proportions indiquées ne sont pas invariables , la nature des tissus à traiter indiquant les variations de dosage.
- S’il s’agit d’impression en noir d’aniline, l’acide fluorhydrique est partiellement substitué à une quantité égale (en moins) des combinaisons ordinaires de vanadium, de cérium, fer, chrome, etc.
- PRODUCTION DE NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES BLEUES BASIQUES ET DES MATIÈRES PREMIÈRES NÉCESSAIRES A LEUR FABRICATION
- Par MM. Leonhardt et Cie
- Les procédés nouveaux concernent :
- lo La fabrication de nouvelles matières colorantes bleues basiques par chauffage des sels des dérivés paranitrosés des amines aromatiques ou de la quinonedichlorinide avec le diméthylmétaamidocrésol ou le diéthylmé-taamidocrésol en présence d’un dissolvant ou distribuant.
- Les amines aromatiques visées ci-dessus sont : la nitrosodiméthylaniline, la nitroso-diéthylaniline, la nitrosométhylaniline, la ni-trosoethylorthotoluidine, la nitrosométhylor-tholuidine, la nitrosoéthylaniline, la nitroso-benzylaniline et la nitrosodyphénylaniline ;
- 2o La fabrication du diméthylmétaamidocrésol et du diéthylmétaamidocrésol : le premier obtenu en diazotant la métaamido-diméthylorthotoluidine ou la métaamidodié-thylorthotoluidine et en décomposant le dia-zocomposé en solution aqueuse.
- Le second s’obtient en sulfurant la dimétyl ou diéthylorthotoluidine et en fondant le9
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- acides sulfoconjugués avec des alcalis à tem-pératare élevée.
- Les produits nouveaux sont : la diméthyl-métaamidocrésol et le diéthylmétaamidocré-sol.
- Dans un récent certificat d’addition au brevet principal, les inventeurs indiquent qu’au lieu des dérivés nitrosés des amines aromatiques ou de la quinonedichlorinide l’opération pent être effectuée en employant les produits de réduction de ces corps, en donnant toutefois la préférence à la paraamidodiéthyla-niline ou à la paraamidodiméthylaniline oxydées en mélange avec les dialkylmétaami-docrésols. L’opération a lieu par dissolution et précipitation systématique, réglée par la basicité différente des produits et au moyen d’une solution neutre ou acidulée par l’acétate de soude.
- PERFECTIONNEMENTS AUX machines ou APPAREILS A LAVER ET A NETTOYER LES TISSUS
- Par M. Joseph Haworth,
- Cette invention est caractérisée par Tem -ploi de batteurs ou bras tournants composés d’un certain nombre d’augets, trois ou qua-tre, disposés autour d’un arbre et plongeant alternativement dans un bassin.
- Ces augets, en vertu du mouvement de rota-tion, puisent l’eau ou le liquide et le lancent
- sous forme de jets contre le tissu, qu’ils traversent une deuxième fois pour retomber dans le réservoir.
- La disposition des bras ou batteurs est facultative.
- D’autre part, le tissu est lui-même transporté par plusieurs cylindres tendeurs disposés de manière à présenter le tissu à la lancée de deux ou trois augets.
- Cette disposition fait que le liquide projeté traverse l’épaisseur du tissu sans l’endommager, le pénètre intimement et assure un lavage complet.
- PERFECTIONNEMENTS APPORTÉS AUX MACHINES A LAVER LES TEXTILES EN GÉNÉRAL ET EN PARTICULIER LA LAINE
- Par MM. Skène et De vallée.
- Le point caractéristique de l’invention est la substitution d’une forme ondulée et parallèle aux courbes décrites par les divers organes, à la forme rectiligne usitée du faux fond.
- Cette substitution évite le cordage de la laine et empêche qu’elle ne soit détériorée par suite de l’action violente des fourches. La laine, conduite régulièrement d’un organe à l’autre, ne peut plus s’amonceler ni séjourner en quelque endroit que ce soit.
- La production est à la fois régularisée et
- ON ENGAGE DES REPRÉSENTANTS
- USINE DU NORD : BAISILUX (NORD) Fabrique de Couleurs d’aniline
- SPÉCIALITÉS POUR TEINTURE BON TEINT
- Pour laine, soie, coton, jute
- PRODUITS SPÉCIAUX POUR PAPIERS - CUIRS
- COULEURS DIRECTES BON TEINT SANS MORDANÇAGE
- ON ENGAGE DES REPRÉSENTANTS
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- augmentée, les fourches peuvent recevoir une vitesse plus grande.
- Les organes essentiels de la machine perfectionnée sont le tablier alimentaire, l’enfon-ceur, les fourches propulsatrices, le chargeur, le tablier délivreur ou de sortie et le faux fond perforé.
- PROCÉDÉ CHIMIQUE DE DÉCORTICATION ET DÉSAGRÉGATION DE LA RAMIE, DU CHANVRE, DU LIN A L’ETAT VERT OU SEC
- Par M. L.-G Porcher et J-P. Arsène Blaye
- Les procédés connus se réduisent à l’ébullition pratiquée dans des autoclaves, à la dé-
- | sagrégation ou dégommage au moyen de l’acide hydrochlorhydrique, sulfurique ou autres acides, qui plus ou moins altèrent tous la fibre textile.
- Le procédé nouveau joint à la qualité d’être inoffensif celui de la rapidité; il enlève la pellicule des tiges et supprime en majeure partie la gomme et la résine.
- Le bain employé se compose de :
- Chaux éteinte, 10 kil. ;
- Carbonate de soude, 2 kil. 500;
- Alun, 2 kil.
- Eau 100 litres.
- Dissoudre ces substances en amenant le
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- La pellicule se détache des lors facilement en passant les tiges dans un linge; la filasse reste à la main.
- Ce procédé assez simple est toutefois très rationnel : la chaux en ébullition au contact du carbonate de soude se transforme partiel-lement en carbonate de chaux et met un équivalent de soude en liberté. La soude saponi-do dès lors la matière résineuse, forme un sa von résineux qu'un lavage final à grande eau enlève facilement. D’autre part la présence de l alun rend les fibres plus adhérentes.
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- prêts et moirage, 2, rue Malesherbes, à Lyon. — Durée : 5 ans du 1er juillet. — Cap. : 600,000 fr dont 450.000 fr. en commandite. — Acte du 27 mai.
- Formation de la Société en nom collectif BLANCHON et CHATANAY, cylindreurs, 6, place des Pénitents-de-la-Croix. — Durée : 6 ans du 1er juillet. — Cap. : 30,000 fr. — Acte du 4 mai.
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- Dissolution à partir du 2 juin de la Société P. Pinet et J. Legros, apprêts, 74, rue Mont-golfier, à Lyon. — Liquid. : M. Piney.
- Dissolution à partir du 1er juillet de la Société D. GANTILLON et Cie, expl. d'une usine d’apprêts et de moirage, 2, rue Malesherbes, à Lyon. — Liquid. : les associés. — Acte du 27 mai.
- MODIFICATION DE SOCIÉTÉS
- Modification de la Société en nom collectif JAILLARD père et fils, fab. de dorure, passementerie, ornements d'églises et fournitures militaires, à Lyon, devenue en commandite à l’égard des héritiers de M. Jaillard père, décédé le 15 mai. — Acte constitutif du 1er avril.
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- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur
- nature, leurs caractères, leur analyse, leur essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d'albumine d’antimoine, de chrome, d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l’application des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, laine et coton.
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- 3e Année, N 14. ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- SOM M AIRE
- ÉTUDES SUR LA SOIE (suite).
- E tarif douanier.
- RECEITES ET CONSEILS PRATIQUES.
- -HUILE POUR ROUGE,
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- FALSIFICATION DES COULEURS A LA COCHENILLE. — LA LOI SUR LES RETRAITES OUVRIÈRES. BIBLIOGRAPHIE. _ COURS. — ANNONCES.
- ÉTUDES SUR LA SOIE
- (Suite)
- Avant de continuer l’analyse des travaux de ' Léo Vignon sur la soie, je reviens sur ce 11 dit, pages 44 et 45 du Bulletin du labora-ore de la condition des soies de Lyon 1889-890, en arrêtant le nom des auteurs qui ont cnit sur la teinture de la soie à Macquer, “ition de 1781, rééditée en 1808.
- 1 est regrettable que l’auteur se soit arrêté E,Macquer;cela ne fait pas honneur à la ance en général, et à Lyon en particulier, meme à la Faculté des sciences de Lyon, "Nfait partie.
- epuis Macquer, de remarquables travaux b eté publiés, et si Macquer a entrevu le ° de Prusse comme application en teinture a soie, c’est Raymond, professeur à la Fa-, des sciences de Lyon, qui, en 1810, lors a °cus continental, l’a appliqué avec succès vileinture des oies sous le nom de bleu de Be-Louise, auquel le public a donné celui née e" Raymond, et de cette application est . “ne révolution dans la teinture des soies, 1850volution qui ne s’est faite d'ailleurs qu’en des environ, comme fond dans la teinture Ppuelrs, et pour la nuance et pour le poids. toyen1-01 ne pas rendre justice à un conci-de pimas. Professeur à la Sorbonne, membre qui slitut, a publié un ouvrage sur la soie, “t bien celui de Macquer.
- De nombreux mémoires isolés ont été publiés à Lyon. Je trouve qu’il serait bon de rendre justice aux travaux des Guinon aîné, des Marnas, des L.-L. Lembert, etc.
- Je laisse de côté la publication que j’ai faite en 1876, cette question étant trop personnelle, et j’aborde la suite du sujet.
- Roard, directeur des Gobelins, dans un mémoire publié le 12 août 1807 à l’Institut de France, a donné le résultat de ses recherches sur la soie grège.
- Roard reconnut l'action de la lumière solaire sur les cocons, qui se décolorent plus ou moins, mais cela n’est pas pratique dans nos pays. La nuance de la soie, comme cela a été reconnu depuis, n’a d’ailleurs aucune importance en teinture.
- Et des cocons jaunes donnent, après les opérations industrielles de blanchiment, des soies tout aussi blanches que les cocons blancs.
- Roard a étudié l’action de l’eau bouillante sur les soies, en reprenant les travaux de l’abbé Collomb. Sauf la matière colorante, les soies jaunes et blanches donnèrent les mêmes résultats.
- Roard obtint, par une action de huit heures à l’eau bouillante, une dissolution de produits qui, évaporés, donnèrent pour la soie jaune : lo Une substance sèche, friable, résineuse, i très soluble dans l’eau ;
- |2o Une matière colorante jaune très soluble dans l’alcool, que j’ai reconnu plus tard être
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- de la chlorophylle sous la forme jaune ou phylloxanthine ;
- 3 Une matière insoluble dans l’eau bouillante et soluble à chaud dans l’alcool (corps gras) ;
- 4° Un résidu brun noirâtre, brûlant à la manière des matières animales, insoluble dans l’eau, l’alcool, et soluble dans les acides concentrés.
- Sauf la matière colorante, les soies blanches donnèrent les mêmes résultats.
- En résumé, les travaux de Mulder, quoique très bien faits, ne donnent que des résultats douteux. Par huit heures d'ébullition, on altère les matières animales qui constituent le vernis de la soie.
- Et, chose étrange, dans ces études, Roard a passé à côté d’une des plus belles découvertes modernes, ce qu’oublie de dire M. Léo Vi-gnon, celle de l’assouplissage des soies, qualité intermédiaire entre l’emploi des soies écrues et des soies cuites. Il se fait aujourd’hui des quantités considérables de soies souples, en blancs, couleurs et noirs.
- Ce n’est que vers 1830 ou 1831 qu’un ouvrier teinturier, du nom de Pons, observant l’action de l’eau bouillante sur la soie écrue, remarqua que, sans se cuire, elle se modifiait dans sa contexture, et que sans perdre autant qu’à la cuite au savon (5 à 10 % au lieu de 20 à 26 %), elle s’ouvrait, prenait du brillant. Bref il créa un genre nouveau, qui fait]la fortune de Saint-Chamond à cause des eaux granitiques de cette localité.
- L’abbé Collomb avait entrevu le souple en 1784, et Pons de Lyon l’a appliqué en 1830 ou 1831. Le rôle de Roard] ne fait que conformer les travaux de Collomb.
- Le travaux de Roard sont, pour la matière colorante jaune des soies jaunes, la répétition de ceux de Beaumé publiés en 1793.
- Les soies jaunes contiennent une légère enveloppe de couleur de la nature de la chlorophylle. D’après les recherches faites en 1868 par L.-L. Lembert, et d’après des coupes mi-crographiques la couleur jaune est tout à fait
- 1 til: hoi toit thr bor
- I hot
- 2 de hit na aci niq sul thy aci t.
- I 7
- 1 I 1
- ! et
- externe et constitue une très faible valet centésimale des soies brutes.
- Soumise à l’action d’un mélange d‘ac!l chlorhydrique et d’éther, cette matière don les réactions de la chlorophylle et de la phyh loxanthine; elle donne une solution bleue* une solution jaune, d’où j’ai conclu, dans œ® traité sur la soie en 1876, qu’elle était de) même famille.
- Quant aux principes gras de la soie.11 sont en très minime quantité, et je crois 0" la science sera impuissante à bien les déte miner. A moins que les savants n’opèrent s» des matières filées par eux-mêmes dans 1‘e) distillée, ils seront exposés à bien des chance de mauvaise réussite.
- En effet, dans les filatures de tous les p8P pour faciliter le dévidage, on met des savob ou des émulsions de corps gras dans le savot dans les bassines. Il n’est donc pas étonn8 de trouver sur les soies écrues des princ!r gras, cireux, en très minimes quantités dal leurs, et toujours altérés.
- Marius MOYRET
- (Reproduction interdite.) (A suivi'1,1
- LE TARIF DOUANIER
- Pi
- Voici quels sont les droits votés PaI Chambre des députés en ce qui concerne n0t industrie :
- No 238. — Acide gallique extrait du chat" , gnier et autres sucs tanins, liquides ou c°^ a crets, extraits de végétaux, t. m.
- Acide gallique cristallisé : 93 fr. t. m.
- Acide nitrique : 2 fr. 50 t.
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- 110 fr. tFgz g.î; exempt t.
- Acide tartrique, 12 fr. t. g. ; 10 fr. t. "24 3
- No 279. —Prussiate de potasse jaune, 2 1
- t. g. ; 20 fr. t. m. I d t b'Eh
- Prussiate de potasse rouge, 36 fr ' t. 30 fr. t. m. J
- N° 280. — Produits chimiques derive5 A
- goudron de houille :
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- e valet
- j d’acit re donn la phy bleue ë ans mu ,ait de J
- soie. rois q0 s détet refit s ns Tes chance
- es p8y savon: 3 savol tonna rincipe s d’ai
- ET ivre^
- I 16 Produits obtenus directement par la dis-üllation du goudron de houille (huile de houille; essence de houille, benzine, benzol, toluène, xylène, huile lourde, naphtaline, an-thracene, acide phénique, phénol, acide car-bonique, etc., exempts.
- | Produits chimiques dérivés du goudron de houille;
- 20 Produits chimiques dérivés des produits de la distillation de la houille (nitrobenzine, "Itrotoluène , aniline, toluidine, xylidine, naphtol, naphtylamine, et leurs combinaisons “cides, salines ou alcooliques. L’acide sulfo-1 nique, l’acide naphtionique, naphtionate, les SuHo-conjugués du naphtol et autres. — Dymé-thyaniline, éthyl et diéthyl, diphénylamine, acide phtalique, acide benzoïque, etc., 20 fr. t 8. ; 15 fr. t. m.
- No 283. — Cochenille, exempte.
- N° 284. — Kermès animal, exempt.
- N° 285. — Laque en teinture, exempte,
- N° 286. — Indigo, exempt.
- No 287. — Indigo pastel, indigue, indeplate et boules de bleu Même régime que l’indigo.
- N°288.— Pâte de pastel grossière, exempte, No 289. — Cachou en masse, exempt.
- par 1 e not
- châts u cov
- No 290. — Rocou préparé, exempt.
- N° 291. — Orseille préparée humide, en
- PSte, 6 fr. t. g. ; 5 fr. t. m.
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- No292. —Maurelle, exempte.
- N 293. — Extrait de bois de teinture d"tres espèces tinctoriales, garancine "tres extraits de garance, exempte.
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- et et
- d’autres es-et violets :
- “traits de bois de teinture et d’autres es-30 tinctoriales autres, rouges et jaunes : w$ g- ; 20 fr. t. m.
- d k 294. — Teintures dérivées du goudron 1 ouille. Acide picrique : 25 fr. t. g. ; 20 fr.
- T
- Al; “ntures dérivées du goudron de houille, "rine artificielle, exempte.
- Teintures dérivées du goudron de houille; autres matières colorantes à l’état sec : 130 fr. t. g. ; 100 fr. t. m.
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- Carmins fins : 250 fr. t. g. ; 200 fr. t. m.
- RECETTES & CONSEILS PRATIQUES
- Pour le blanchiment ET la teinture DES TRESSES DE PAILLE DE CHINE ET AUTRES
- PROVENANCES
- Tresses de Chine {Suite}
- IV
- Nous avons engagé la Société des produits oxygénés à réfuter nos conclusions sur le blanchiment des tresses de paille à l’eau oxygénée et avons ouvert nos colonnes à ses observations. Nous recevons de MM. L’Evesque et Bloche, directeurs de cette Société, la lettre suivante, que nous nous empressons de publier :
- « Paris, le 11 mai 1801.
- « Monsieur le Rédacteur de la Revue de la Chapellerie,
- « Nous lisons, dans votre numéro du 15 avril, une note sur le blanchiment de la paille par l’eau oxygénée. Nous ne pouvons laisser croire aux conclusions de cet article, qui refuse à l’oxygène le pouvoir manifeste de blanchir mieux et d’une façon plus durable que n’importe quel autre agent chimique.
- « L’eau oxygénée remplace effectivement l’action combinée du soleil et de la vapeur d’eau, et décolore toutes les fibres animales ou
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- végétales sans les attaquer en quoi que ce soit, tandis que le soufre (et ses dérivés) masque généralement la couleur naturelle et y ajoute même sa couleur propre. On constate effectivement que les produits blanchis par le soufre reviennent à leur couleur primitive après un certain temps de magasinage.
- « Or les matières blanchies par l’eau oxygénée restent éternellement blanches.
- « Pour le blanchiment de la paille, on opère généralement avec des bains d’eau oxygénée au quart ou au cinquième, auxquels on ajoute 3 à 5 o/o de silicate de soude. Cette proportion est calculée, non pas sur la quantité totale du liquide, mais sur la quantité d’eau oxygénée pure. On laisse la paille séjourner dans le bain jusqu’à obtention de la blancheur voulue.
- « A la sortie du bain, la paille est généralement un peu verdie. Cette teinte disparaît facilement par un simple trempage dans un bain chaud d’acide oxalique à un dixième. On rince ensuite à grande eau et on laisse sécher.
- « Nous ne pouvons entrer dans les menus détails que comporte ce blanchiment, ce qui nous entraînerait un peu loin, et nous craindrions d’abuser.
- « Mais nous pouvons dire que, grâce à nos efforts persistants et à nos expériences suivies, le blanchiment de la paille par l’eau oxygénée est un fait accompli.
- « Donc si nos procédés de blanchiment donnent les meilleurs résultats pour la laine, par exemple, pour citer une des branches les plus importantes de notre industrie, nous affirmons que pour la paille ce procédé est économique et permet d’obtenir les produits les plus beaux et les plus blancs.
- « Recevez nos salutations bien empressées.
- « P. Pon P. L'Evesque et A. Blocbe, « A. Bloche,
- « Ingénieur des Mines. »
- L’intérêt de nos abonnés nous command la plus entière impartialité. Nous avons ex posé le résultat de nos expériences; ces messieurs nous soumettent le leur. MM. les fabricants de chapeaux n’auront qu’à contrôler les deux et feront leur profit de leur compe raison.
- (A suivre)
- (Revus de la Chapellerie.)
- RECHERCHES SUR L’HUILE POUR ROUG:
- L'huile pour rouge, dérivé sulfoné l’oléine, et surtout de l’huile de ricin, set dans la teinture et l'impression du coton e rouge d’alizarine, à aviver les nuances obte nues avec les sels d’alumine.
- Malgré plusieurs travaux publiés sur s composition, celle-ci paraît encore incertaipe Des auteurs y font intervenir la glycérine 4" d’autres refusent de considérer comme for mant partie intégrante de l’huile, ayant 6 propriétés avivantes qui motivent son er ploi.
- D’un autre côté, si l'on est d’accord P°V reconnaître que l’huile renferme principale ment un acide sulfoné, on n’est pas bien fi sur la nature des acides gras qui l’accomps gnent et sur le rôle qu’ils y jouent.
- Mes recherches ont porté exclusivemer sur l’huile ou acide sulfogras, dérivé 0 l’huile de ricin, et provenant de l’action 0 l’acide sulfurique monohydraté sur elle. P composé sulfogras obtenu ainsi est d’ull fil* nature assez complexe, mais il renferme majeure partie, de l’acide sulforicinoléig. dans lequel, comme l’ont montré MM. Bénéd
- «3l
- et Ulzer, le groupe sulfonique est lié au n° par l’oxygène et non par le carbone, suival l’hypothèse de M. Muller Jacobs ; mais, àcû de l’acide sulfoconjugué, l'huile pour r0l), renferme des acides gras, provenant de décomposition ou de la transformation de, combinaison sulfonée, et se produisant _ plus ou moins grande quantité, suivant '
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 209
- conditions dans lesquelles on a fait le lavage par l’eau du produit brut ; c’est ce que mes recherches actuelles ont établi ; ces acides
- gras, non sulfonés ou désulfonés, ont été décelés par tous les auteurs qui s’en sont occupés, mais sans qu'on soit arrivé à en déterminer exactement la nature ni le mode de formation ; M. Juillard, récemment, a reconnu, dans un travail remarquable, que ces acides renferment des corps polymérisés par l’action de l’acide sulfurique. Suivant lui, l’huile pour rouge se composerait d’acide sulforicinoléique, accompagné d’acide polyricinoléique pouvant aller jusqu’à l’acide pentaricinoléique. Cette Publication est venue au moment où, m’occu-pantde cette question depuis pius d’une année, J étais arrivé à des conclusions dont certaines
- concordent avec les siennes, mais dont d’autres leur sont étrangères.
- J’ai constaté la présence, dans l’huile pour rouge, d’acides polymérisés ; mais il ne m’est pas arrivé d’avoir affaire à des substances aussi condensées que celles qu’indique M.Juil-ard. Cette différence doit être attribuée à 1 emploi qu’a fait M. Juillard du chlorure de sodium pour obtenir la séparation du composé sulfogras et des eaux de lavage ; en présence de l’acide sulfurique qu’elles renferment, il sest formé de l’acide chlorhydrique dont la P^ssance de polymérisation a été reconnue P&rM. Juillard.
- ai pris soin d’écarter l’emploi de ce corps et je suis parvenu à le remplacer avantageu-Sement par le sulfate de sodium, qui a les "emes propriétés au point de vue de la pré-"Pitation, et a l’avantage de ne pas introduire, Qns le système, de corps étrangers capables “8ir sur la composition de l’huile.
- 3 ai évité toute application de la chaleur qui 2 "inconvénient de décomposer plus ou moins es substances.
- En résumé, je suis arrivé aux conclusions jantes : l’huile pour rouge est formée wCide sulforicinoléique, composé stable et y é. ier à la température ordinaire ; cet acide "st accompagné d’acides polyricinoléiques,
- dont la condensation va jusqu’à l’acide dirici-nique ; les poids moléculaires que j'ai trouvés par la méthode Raoult, en employant la substance à l’état de dissolution dans l’acide acétique, indiquent un mélange d’acides mono et diriciniques ; le composé sulfogras est hydraté. A l’état hydraté, il est stable ; il perd son eau complètement, vers 120°, et devient insoluble ; il se dédouble en acide sulfurique hydraté et acide huileux.
- Au point de vue tinctorial, j’ai reconnu un fait important; c’est que le composé sulfoné donne les nuances tirant sur le jaune, tandis que les acides gras polymérisés donnent la nuance carminée tirant sur le bleu.
- SCHEURER-KESTNER.
- CHRONIQUE ou TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- {Suite")
- J'aurais désiré continuer sans interruption mes études sur la teinture en bleu d’indigo à laquelle vient naturellement se souder la teinture en bleu d’indigo avec le concours de l’in-dophknol', mais je suis arrêté dans cette marche par le manque de documents et surtout d'échantillons de laines teintes qui, pour moi, doivent aider puissamment à la compréhension du texte. Ce n’est qu’un retard et mes lecteurs comprendront comme moi qu'il y a des nécessités sociales qui doivent être subies sans contestation. Bains de mer, stations thermales, inhalations des essences résineuses, etc., etc., s’interposent entre moi et mes correspondants. Je vais donc faire aussi l’école buissonnière et butiner par-ci par là dans l’arsenal de mes moyens pour intéresser mon lecteur le plus utilement possible.
- Nous allons faire de la cuisine d’atelier et tâcher d’accommoder nos recettes à nos exigences.
- Rouille. — Rien n’est plus simple que de préparer soi-même la rouille dont on peut avoir besoin.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dans une terrine en terre vernie, on verse le soir, sous le manteau d’une cheminée ou dans un endroit où il n’y ait rien à craindre de la part des émanations de l’acide nitrique, on verse, dis-je, trois kilogrammes d’acide nitrique sur un kilogramme de couperose verte. Il se dégage presque aussitôt des vapeurs rutilantes et le mélange s’échauffe en se boursouflant, ce qui nécessite un vase d’une assez grande capacité. Après une heure environ, la réaction continue sans grande effervescence et on trouve dans la terrine, le lendemain, une liqueur visqueuse d’un beau brun marron et marquant de 48 à 60 degrés à l’aréomètre Baumé. Cette [liqueur est étendue d’eau jusqu’à ce qu’elle pèse 14 degrés et est alors em-ployable comme bain de mordant de fer.
- On pourrait éviter, atténuer, amoindrir le dégagement des vapeurs rutilantes en opérant à une basse température en mettant la terrine où s’opère la réaction dans un vase où circulerait de l’eau froide ou en ne versant l’acide nitrique que peu à peu et par toutes petites portions; mais ces moyens n’apporteraient qu’une faible atténuation au dégagement des vapeurs.
- Admettons que la liqueur sirupeuse obtenue pèse 480 B. En la coupant d’un volume égal d’eau, on aura une quantité double de bain de rouille marquant 24 o seulement ; en coupant cette nouvelle liqueur d’une quantité un peu moindre d’eau ; on aura une quantité à peu près double de bain de rouille marquant de 12 à 14 degrés à l’aréomètre Baumé.
- Ce rapport est simple et supprime bien des essais pour déterminer l’état aréométrique du bain.
- On peut encore obtenir la rouille par l’action de l'acide nitrique étendu sur la ferraille; mais je préfère le premier moyen parce qu’il évite tout tâtonnement et donne directement le produit cherché.
- Le bain de rouille est utilisé pour mordan-cer les soies qui doivent être teintes en noir ou en bleu au cyanure.
- Il sert encore à mordancer les cotons ouïes
- laines et cotons pour noir; mais dans ce cas il doit être bien réduit.
- Mordant de rouille pour noir sur coton ou laine et coton. — On prend un bain marquant 4 peine un demi-degré à l’aréomètre du bain de rouille précédent et on y ajoute du chromate rouge jusqu’à ce que la liqueur soit d’un beau jaune d’or; alors on y plonge les étoffes pour un temps plus ou moins long, suivant qu'on veut avoir un mordant pour noir ou pour Cou-leurs, on rince et l’on teint.
- Pour noir on peut laisser tremper pendant la nuit entière, pour gris ; on peut ne laisser tremper qu’un temps très court, un quarl d’heure ou une demi-heure.
- C’est le bain de campêche qui termine h teinture.
- Ce mordant peut servir pour les plumes, les pailles, le bois, le cuir, les cheveux, etc., mais ne saurait être employé pour la laine.
- Eau de Javel. — L’eau de Javel a, chez Ie teinturier, deux applications qui paraissent distinctes et qui cependant n’ont qu’un but, celui de blanchir les matières végétales écrues ou teintes ou souillées par l’usage.
- Il convient en tout cas d’avoir à sa disposition des eaux de Javel absolument exempte d’alcali et l’on pourra toujours obtenir ce pro duit en s’adressant à M. A. Cotelle, à Ron thierry, qui ne fabrique que de l’Extrait abso lument pur ; mais si, par une cause ou par une autre on désire fabriquer soi-même cet agen I décolorant, voici de bonnes proportions à en1 | ployer : dans 5 ou 6 litres d’eau on déla)e 1 avec soin 1 kilogramme de chlorure de cha") I bien sec et d’un autre côté on dissout dans I ou 5 litres d’eau 2 kilogrammes de cristaux d0 1 soude ; on mélange les deux liqueurs aVl | quelles on ajoute de l’eau de manière à avol | un volume de 20 à 22 litres de liquide et" laisse reposer à l’abri de l’air ; le lendemall' on décante l’eau de Javel qui surnage et" l’amène au degré de force voulu.
- Pour les blancs, la pureté de l’eau de vav. 1 a une grande importance, mais quand il s 881 I de dégager des couleurs ou de blanchir det I
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- t0 r
- doublures d’étoffes ou de vêtements teints cette importance est plus grande encore, POWE éviter les réactions des alcalis sur les cou-leurs.
- Je n’insiste pas sur l’emploi de ce produit sur lequel je me suis d’ailleurs très étendu dans un article spécial à l’Extrait Cotelle et dans des articles de blanchiment publiés dans le Moniteur de la teinture.
- Je veux seulement fournir au teinturier et au blanchisseur le moyen d’obtenir vite et sû-rement un bon produit, dans le cas où il serait empéché d’en avoir du tout fabriqué.
- Potasse ou soude caustique. — Le teinturier emploie pour décreuser la soie la potasse ou la soude caustique.
- Ce produit s’achète tout formé dans le com-merce. Mais il peut se faire que le teinturier désire le produire lu;-même; dans ce cas, il devra mettre dans un tonneau dont le fond sera percé de trous et recouvert de paille un lait de chaux vive et y ajouter de la potasse ou de la soude fortes qui seront complètement décarbonatées par la chaux et qu’on recueil-lera à l’état de potasse ou de soude caustique. Mais ces oxydes sont très avides d’acide car • Unique et si on ne les tient pas à l’abri du contact de l'air ils se recarbonatent aussitôt et Perdent par conséquent leur causticité.
- Voici un moyen pratique d'obtenir la Potasse ou la soude caustiques : pour la Potasse, on met dans une chaudière en fonte 5 Parties de carbonate de potasse pur et 20 Parties au moins d'eau ; on fait bouillir et "on décompose par un lait de chaux composé de.2 parties et demie de chaux vive et ajouté Par portions. On laisse reposer, on décante "ePidement on tient la liqueur dans des yares parfaitement bien bouchés. On arrête ^ullition quand la liqueur bouillante marque 0 a l’aréomètre Baumé, ce qui représente la essive caustique à 300 quand elle est froide. . Pour la soude caustique, voici le procédé
- Hue : carbonate de soude cristallisé 2 lles, chaux vive 8 parties, eau 12 parties ;
- "ignez la chaux, délayez-la dans l'ea de
- manière à avoir un lait homogène, ajoutez-y le carbonate de soude et faites bouillir pendant une demi-heure dans une marmite en fonte ou en fer en ayant soin d’agiter continuellement et de remplacer l’eau qui s’évapore. Jetez le tout sur une toile et recueillez le liquide clair.
- Pour le teinturier, il n’y a pas besoin d’évaporer les lessives jusqu’à consistance solide ; aussi je ne pousse pas plus loin ma communication.
- Je terminerai pour aujourd’hui par une appréciation d'un produit nouveau qui rend à la teinture de grands services. Je veux parler du Pretogène.
- Le Pretogène est un produit employé pour teindre les gants en noir solide, ne salissant pas du tout l’intérieur des gants et ne souillant ni les mains ni les vêtements. Les spécimens qui m'ontété soumis sont irréprochables et assurent l’avenir de ce produit. La souplesse de la peau ainsi teinte est très grande et la teinture tend à toujours noircir. Son application est simple et les résultats toujours les mêmes.
- Il y a longtemps que l’on cherchait un agent capable de teindre en noir avec les avantages de celui-ci et c’était un véritable désespoir que d’avoir des gants qui noircissaient ou les vêtements ou la peau des mains ou du visage.
- Je reviendrai sur ce produit qui paraît absolument intéressant et pour lequel je rédigerai un article spécial.
- Ch. Brevet.
- Reproduction interdite — Tous droits réservés.
- (A suivre.)
- Nous trouvons intéressant de soumettre au lecteur des échantillons de bleus d’indigo obtenus par la cuve à réaction. Ces types son t des types de bleus industriels pour permettre la comparaison avec les bleus de troupe publiés dans le numéro du 5 juillet du moniteur de la teinture.
- Il est bon que le lecteur se souvienne que ces bleus sont obtenus d’un seul jet, d'un seul
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- palliement, par un seul passage en cuve, contrairement au mode ordinaire, qui ne permet d’obtenir des nuances foncées ou claires que par une suite de passages, afin d’obtenir des nuances fixes et bien unies dans leur tonalité
- La cuve à réaction a donc pour avantage et pour avenir certains de fournir au teintu- | rier une grande somme de travail dans un I temps très court. Sa production est illimitée puisqu’elle ne nécessite aucun repos et qu’elle n’éxige aucune connaissance spéciale. Elle permet à une administration quelconque, et sans que ses administrateurs connaissent la cuve, de se rendre compte de la dépense en indigo de tel ou tel type, puisque la consommation de cette matière tinctoriale est toujours et sûrement en rapport direct avec la quantité de laine à teindre et le ton de la nuance à fournir.
- Une condition tout à fait indispensable pour teindre en bleu d’indigo par tout autre mode est d’avoir des laines absolument bien dégraissées ; ce n’est pas le cas ici et il peut très bien arriver qu’une laine contenant encore une certaine quantité de suint se teigne et se dégraisse en même temps sans porter aucun préjudice à la marche de la cuve.
- 7 p
- L’échantillon du n° 1 représente du drap fabriqué avec des laines de Betharram, d’Amérique et d’Australie. La nuance et l’étoffe ont été fabriquées pour drap de costume.
- Pour l’édification du teinturier, je dois dire que le bleu a été obtenu sur la cuve à réaction à l’hydrosulfite ordinaire, avec la chaux, mais que la laine a été avivée comme je l’ai indiqué dans mes précédentes communications et que le drap a été vaporisé. Nous savons que ces opérations développent la couleur en l’enrichissant d’une grande vivacité.
- L’échantillon no 2 représente un drap fait dans les conditions de fabrication et de teinture identiques à celles du no 1.
- N' 2
- La cuve à réaction tranche bien les étoffes teintes en pièces et le Moniteur complétera cette consciencieuse étude en publiant des échantillons de tissus teints en pièces.
- C. D.
- PERFECTIONNEMENTS
- T PROcÉDÉS NOUVRAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéressé nos lecteurs.
- NOUVELLE APPLICATION DE LA TEINTURE SUR LES TULLES ET DENTELLES MÉCANIQUES
- Par MM. Bourré frères.
- Les tulles ou dentelles à teindre se fabri-quent usuellement en montant les métier8 avec chaîne noire si le fond doit être noir et avec des fils brodeurs teints préalablement dans les nuances voulues.
- L’inconvénient de ce système est de néces siter un démontage toutes les fois qu’il faul mettre des fils de couleurs différentes.
- MM. Bourré procèdent différemment; ils emploient la chaîne noire pour produire Ie fond du tulle ou de la dentelle et des fils bro-deurs blancs en soie, laine, coton, etc.
- Après la fabrication, ils effectuent la tein ture des fils brodeurs en nuance voulue en soumettant la pièce de tulle ou de dentelle 9u bain de teinture ordinaire.
- Les fils brodeurs prennent la teinte voulu®’ tandis que le fond noir grand teint n’est m°" difié en rien.
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- Les nuances obtenues sont très franches et très belles.
- PROCÉDÉ DE BLANCHIMENT INSTANTANÉ DES LAINAGES USAGERS
- Par M. André Lyon.
- L’invention est destinée à faire disparaître les teintes fausses des lainages usagers, tels que flanelles, chaussettes, etc.
- Le procédé est basé sur l’emploi de l’acide chlorhydrique et de l’acide sulfureux liquide, dont le pouvoir décolorant est très puissant.
- Après lavage ordinaire, les lainages sont trempés pendant quelques minutes dans un bain composé de :
- Acide chlorhydrique marquant 20-22 B. 4 lit.
- » sulfureux liquide » 4-50 B. 1 »
- Eau froide..........................J 00 »
- Ce mélange doit marquer 1 degré au pèse-sels Baumé.
- PROCÉDÉ DE TRAITEMENT DES TISSUS, SCHAPE ET SOIE OU AUTRES MATIÈRES MÉLANGÉES A LA SOIE, DANS LE BUT DE LEUR DONNER L'ASPECT DU CRÊPE DE CHINE ET D’OBTENIR AINSI UN PRODUIT NOUVEAU POUR MODES ET CONFECTIONS
- Par MM. D. Gantillon et Cie
- L'invention est le perfectionnement d’un brevet antérieur (31 octobre 1888). Ce brevet donne spécification d’un moyen de solidifier les teintures à froid sur fond de tissus pongés (mpression par enlevage) au moyen du vapo-Bsage sur colonne à haute pression, 4 ou 5 "mosphéres.
- d Le nouveau procédé indique l’application e la colonne à haute pression : cette appli-“etion se pratique par un vaporisage sur slonne, c’est-à-dire par l’enroulement sur colonne en ayant soin de ne pas étirer le pi u ni en long ni en large et en faisant em-01 une toile intermédiaire ou doublier, de “Juction égale à celle du tissu.
- lis ne addition toute récente insiste sur l’uti-"tion du doublier, dont le rôle est de toute Portance ; sa contexture est à étudier et
- (SBiBLOTHEQUEA
- BT DK L’IMPRESSION DES TISSUS 13
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- No.e7
- son serrage à calculer: après le serrage plus ou moins ferme a lieu le vaporisage à pression de 5 atmosphères durant cinq à six minutes.
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- APPLICATION DU TALC A LA FILATURE DU COTON OU AUTRES MATIÈRES TEXTILES, TEINTS OU BLANCHIS EN LAINE
- Par la Société Waddington fils et Cie.
- La teinture et le blanchiment opérés préalablement au tissage donnent aux textiles une rudesse et une rugosité qui contrarient le glissement des fibres les unes sur les autres. Cette difficulté de glissement se constate surtout pour la confection du filé, ainsi que dans la défectuosité des étirages.
- L’addition de talc, dans la proportion de 6 00 du poids des textiles, donne d’excellents résultats et neutralise la rudesse.
- Le talc peut être mélangé avec l’eau du ou des bains de rinçage après teinture, ou encore être distribué mécaniquement sur les marchandises à l’entrée ou à la sortie des machines de préparation.
- FABRICATION ET APPLICATION D’UN NOUVEAU PRODUIT INDUSTRIEL REMPLAÇANT LA GUTTA-PERCHA,LE CAOUTCHOUC AINSI QUE LES TISSUS HUILÉS ET TRANSPARENTS-
- Par. MM. Christy et Gourdiat frères.
- L’invention est relative au procédé de M. Schlesinger, procédé breveté en date du 18 octobre 1888 et concernant l’emploi de certains composés gélatineux : ce nouveau brevet greffé sur le premier consiste dans la simplification du procédé en même temps que dans son application plus grande.
- Le produit nouveau est une matière fibreuse et plus spécialement un tissu traité avec un composé gélatineux ou gélatino-résineux rendu insoluble par des procédés chimiques. La matière fibreuse ou le tissu peut être orné par application de rognures métalliques, de poussière d’or, de mica ou de toute autre matière décorative, application qui a lieu tandis que la composition gélatineuse se trouve encore humide et agglutinante.
- La faculté de résister plus ou moins à la
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- pourriture et à la vermine est obtenue en traitant la matière fibreuse avec une solution de cuivre combinée avec le composé gélatineux.
- Les inventeurs indiquent un mode spécial de séchage : ils pratiquent cetie opération au moyen de l’hydrogène sulfuré ou de tout autre gaz capable de communiquer l’insolubilité au composé gélatineux.
- Sous le nom de corps gélatineux et résineux, les inventeurs comprennent le mélange d’un quart de gélatine avec trois quarts de colle le tout dissous dans une solution de sel chro-mique additionnée d’ammoniaque liquide afin de la rendre insoluble.
- Sous le nom de tissus traités selon le procédé, il faut comprendre le papier non collé, et tout tissu convenable, gaze de soie, etc., saturés de la solution indiquée, puis séchés à la lumière du jour ou dans un séchoir au moyen de l’hydrogène sulfuré.
- Nous indiquerons avec les inventeurs quelques-unes des applications les plus usuelles du procédé : les tissus ainsi préparés rendront les p'us grands services dans les opérations chirurgicales; ils seront très avantageusement employés comme coiffes de chapeaux, ban deaux, voiles, rideaux, éventails , écrans, doublure, etc., etc.
- APPAREIL DESTINÉ A ADOUCIR. HUMECTER, CHARGER OU ENCOLLER LES FILS DE CHAINES ET DE TRAMES, SOIT PENDANT LES DIFFERENTES MA NUTENTIONS QUE SUBISSENT LES PREMIERS AVANT D’ÊTRE TISSÉS, SOIT AU MOMENT MÊME DE LA CONFECTION DES TRAMES Par MM. A. Lailler frères
- Cet appareil se compose de deux tubes en cuivre adaptés sur un des guides fixes du métier à retordre, de l’ourdissoir, de l’encol-leuse ou de la pareuse, de la cannetière ou de la tramerie, voire même du métier à tisser, et l’un de ces tubes est employé comme embar-rage.
- Pour les cannetières et les grandes Ion • gueurs, ils sont superposés ; pour 2 à 3 m-tres, ils sont concentriques.
- Dans ce cas-là, le tube intérieur est percé à sa partie inférieure d’un certain nombre de trous et le tube extérieur possède autant d’ouverture^ que le métier à retordre ou à faire des trames compte 4e. broches. Ces deux tubes, s’ils sont utilisés pour l’ourdissage, encollage, parage ou tissage, ont le tube extérieur percé d’un bout à l’autre et ces ouvertures en opposition avec celles du tube intérieur.
- Des ressorts métalliques placés entre les ouvertures servent aies boucher partiellement ou totalement, selon la nature et la quantité du liquide à injecter : ils servent aussi à l’em-plissage des tubes.
- Les deux tubes sont reliés ensemble au moyen de deux brides boulonnées et rendues solidaires du tuyau de refoulement, mais cet assemblage peutavoir lieu de toute autre manière.
- Un robinet ‘à deux eaux met alternativement en communication un réservoir contenant le liquide avec une petite pompe et celle-ci avec les tubes concentriques ou superposés décrits ci-dessus.
- {Reproduction tryt^di^’).
- ----vrAr-accsanesisecszvearw------—-
- FALSIFICATION DE COULEURS A LA COCHENILLE.
- Il arrive assez souvent que ces matières colorantes coûteuses sont falsifiées ; on se ser à cette fin de fécule d’argile ou de brique pilee en poudre. Sur un grand nombre d’échantil-Ions, étiquettés «carmin», et examines par M. Ed. Donath, deux étaient complètement falsifiés. D’après le « Chemiker Zeitung »,UI échantillon, étiqueté «carmin ordinaire», étall composé de laques d’éosine, d’oxyde de plomb et d’argile, mélangées avec du sulfate de plomb. L’infériorité duproduit se trahi déjà par l’extérieur ; il ne se dissout pas dat l’ammoniaque ; l’extrait aqueux montra la fluo rescence caractéristique de solutions diluée? d’éosine,- L’autre échantillon étiqueté (CHt
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSÜS
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- min antique», avait une belle apparence et se dissout pour la majeure partie dans de l’ammoniaque ; le produit était une laque de ba-ryte de la coraline rouge (Pœonia).
- U LOI DES RETRAITES OUVRIERES
- On sait que le ministre de l'intérieur a déposé sur le bureau de la Chambre des députés un projet de loi ayant pour but d’assurer aux ouvriers une retraite de 300 ou 600 francs après trente ans de service.
- Voici quelques indications sur les détails Application : l’ouvrier est admis à faire un versement quotidien de cinq centimes au mi-nimum et de dix centimes au maximum. Tout ouvrier est présumé faire le versement mini-mum, à moins d’une déclaration contraire de Sa part, faite au maire de la commune.
- Si le versement est effectué régulièrement depuis l’ge de vingt-cinq ans, âge initial
- par le projet, pendant une période de rente ans, le patron est tinu de faire au profit de l’ouvrier un versement égal à celui de ce dernier, à savoir 5 ou 10 centimes par jour.
- Enfin, l’Etat s’engage à compléter ce verse-ment par une subvention égale aux deux tiers de celles de l’ouvrier et du patron réunies.
- On a calculé ainsi qu’en comptant sur une moyenne de 290 jours de travail, c’est-à-dire abstraction faite des chômages forcés,l’ouvrier versera 14 fr. ou 28 fr. par an, suivant que le "ersement quotidien sera de 5 ou 10 centimes.
- Avec la contribution du patron et celle de 'Etat, l’ouvrier aura droit, après trente ans, "une pension de 300 fr. dans le premier cas, " une pension de 600 fr. dans le second cas.
- Pour être admis au bénéfice de la loi, il audra être Français et âgé de vingt-cinq ans, et gagner un salaire annuel ne dépassant pas 3,000 fr.
- d E ouvrier sera admis, néanmoins, à faire . versements antérieurement à l’âge de yn8t-cinq ans . mais ces versements feront obiet d’une liquidation spéciale.
- aP contre, l’ouvrier qui, par chômage.
- maladie, ou toute autre cause légitime, aurait suspendu ses versements pendant cinq ans, sera admis à les reprendre sans être déchu du droit à la pension, mais à la condition que le service de cette pension sera reporté à cinq années plus tard.
- Le projet prévoit le cas où l’ouvrier, qui s’assure une pension de retraite de 300 à 600 fr., voudra, en outre, réserver son capital ou s’assurer en cas de décès.
- La réserve du capital exigera naturellement un supplément de versement à la charge de l’ouvrier; mais si celui-ci, au lieu de réserver son capital, veut s’assurer pour le cas de décès de façon à garantir une pension détermi -née à ses ayants-droit, l’Etat prendra à sa charge le supplément de prime résultant de cette assurance. De sorte que le projet de loi assure à l’ouvrier le double bénéfice de la pension de retraite en cas de survie et de l'assurance pour les ayants-droit en cas de décès.
- Voici le dispositif du projet de loi :
- « Article 1er . — Il est créé, au profit des ouvriers, employés, métayers ou domestiques de l'un et l’autre sexe, jouissant de la qualité de Français, dont les ressources annuelles sont inférieures à 3,000 fr., une « Caisse de retraites ouvrières », qui est annexée à la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse, régie par la loi du 20 juillet 1886.
- « Art. 2.— Cette Caisse est alimentée par :
- « lo Les versements directs des déposants, grossis d’allocations égales que versent les patrons qui les occupent ;
- 2° Les versements qu'effectue l'Etat, dans les conditions ci-dessous indiqués.
- « Art 3. — Celui qui loue ses services est présumé vouloir bénéficier des avantages de la loi, sauf déclaration contraire devant le maire de la localité qu’il habite ; il sera déli-vré récépissé de cette déclaration.
- « A défaut de la présentation de ce récépissé, le.patron devra retenir sur les sommes dues à celui dont il loue les services une som-me de 5 centimes nu moins et de 10 centi-
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- mes au plus par journée de travail et sera tenu de contribuer à l'épargne de son employé pour une somme égale.
- « Art. 4. — Les sommes ainsi constituées seront versées au moins chaque trimestre soit à la Caisse de retraites ouvrières, soit à une Société de secours mutuels, à une Société de retraites, à un syndicat professionnel, ou à une Caisse de prévoyance régulièrement autorisée. Elles seront portées sur un livret spécial.
- Les Sociétés de secours mutuels, les syndicats professionnels, les Sociétés de retraites et autres Sociétés de prévoyance pourront soit placer les fonds ainsi reçus dans les conditions prévues par la loi sur les Sociétés de secours mutuels, soit les déposer à la Caisse de retraites ouvrières.
- « Art, 5. — Les Sociétés autres que les Sociétés de secours mutuels approuvées ne seront admises à faire participer leurs membres au bénéfice de la présente loi qu’en vertu d’un arrêté du ministre de l'intérieur.
- « Art. 6. — Les versements portés au livret des déposants seront majorées des deux tiers par l’État. Les sommes majorés seront inscrites annuellement au moins sur les livrets.
- « Art. 7. — A l’appui de la première demande de majoration, le déposant devra déclarer et faire certifier par son patron et le maire de sa commune que ses ressources annuelles ne s’élèvent pas à 3,000 francs!
- « Au moment de la liquidation de sa pension, il devra justifier qu’il ne jouit pas d’un revenu supérieur à 600 fr.
- « Toute fausse déclaration sera punie d’une amende de 50 à 500 fr. et entraînera l’annulation de la majoration.
- « Art. 8. — Les déposants peuvent contracter à la caisse d’assurances en cas de décès instituée par la loi du 11 juillet 1868, moyennant trente primes annuelles, une assurance sur la vie pour un capital variant de 500 fr. à 1,000 fr. équivalant au total des sommes qu’ils auraient à verser personnellement à la Caisse de retraites ouvrières.
- « L’Etat prendra à sa charge le tiers de ces primes annuelles.
- « Art. 9. — Pour que les sommes majorées par l’Etat soient acquises définitivement au déposant, celui-ci devra avoir effectué des versements depuis l’âge de vingt-cinq ans jusqu’à cinquante-cinq ans.
- « Des interruptions de versements, qui ne peuvent excéder cinq années au total, sont admises pour des causes de force majeure en faveur des déposants qui les justifieront. Les versements interrompus devront être repris et prolongés d’une durée égale aux interruptions.
- « Art. 10. — Les rentes viagères auxquelles donneront droit les sommes portées au livret des ouvriers seront inscrites au grand livre de la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse. Les versements provenant de la contribution de l’Etat serviront à la constitution de la rente sans que cette pension cumulée avéc les autres revenus du déposant puisse dépasser 600 fr.
- « Art. 11. — Tout patron employant des salariés étrangers de l’un ou l’autre sexe, devra verser dix centimes par chaque journée de travail de ces salariés.
- « Art. 12. — Il sera formé un fonds commun à l’aide :
- « 1° Des dons et legs affectés à la Caisse de retraites ouvrières ;
- « 2° De la contribution acquittée par 1e5 patrons employant des ouvriers étrangers ;
- « 3° Des sommes restées disponibles sur 18 contribution de l'Etat par suite de liquidation de pensions supérieures à 600 fr. ou au pr0' fit de déposants ayant des revenus supérieur8 à 600 fr.:
- « 4o Des sommes provenant des versement8 de l’Etat non maintenus au compte des dépo sants à la suite d’interruptions de versements»
- « 5o Des versements ou arrérages de rente8 atteints par la prescription ;
- « 60 Des intérêts du fonds commun.
- « Art. 13. — Les produits qui alimentent an nuellement le fonds commun seront affecté8 ‘
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- RT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- « lo A compléter, jusqu’à concurrence de moitié, les primes annuelles versées à la Caisse d’assurances en cas de décès par les déposants dont les fonds auront été placés par les soins d’une Société de secours mutuels ou de toute autre Société de prévoyance;
- « 2o A liquider par anticipation les pensions des ouvriers, employés, métayers ou domestiques que des infirmités empêcheraient de travailler, jusqu’à concurrence de la totalité de la pension pour ceux dont les versements auront été placés par les soins d’une Société de secours mutuels ou d’une Société de prévoyance, et jusqu’à concurrence de la moitié de la pension pour ceux dont les fonds auraient été versés à la Caisse de re -traites ouvrières;
- « 3o A venir exceptionnellement en aide à ceux qui, temporairement, devraient interrompre leurs versements par suite d’accidents ;
- « 4o Aux frais de gestion de la caisse de retraites ouvrières.
- « Art. 14. — Les pensions de retraites li-quidées en vertu de la présente loi sont inces-Sibles et insaisissables.
- DISPOSITIONS TRANSITOIRES
- «Art. 15. - Les personnes désignées à 1 article 1er, âgées de plus de vingt-cinq ans et de moins de quarante ans, pourront béné
- ficier des dispositions du titre 1er, sous la condition de commencer leurs versements dans l’année qui suivra la promulgation de la loi.
- « Art. 16. — Seront majorées des deux tiers et dans les limites indiquées à l’article 9, les rentes viagères déjà liquidées par la Caisse nationale de retraites, pourvu qu’elles aient été produites au moins par dix versements annuels.
- « Art. 17. — Seront également majorées des deux tiers à leur liquidation, et dans les mêmes limites et conditions, les rentes viagères provenant de versements déjà effectués par les déposants ou à constituer par les Sociétés de secours mutuels.
- « Art. 18. — Un règlement d’administration publique déterminera les mesures propres à assurer l’exécution de la présente loi. »
- LES SALAIRES
- M. Jules Roche vient de déposer sur le bureau de la Chambre le projet de loi sur les salaires. Ce projet réunit, en un travail d’ensemble, les différentes dispositions présentées par le ministre à la commission du travail.
- Le titre premier règle le paiement des salaires. Il exige que ce paiement ait lieu deux fois par mois au moins et qu’il soit fait
- ON ENGAGE DES REPRESENTANTS
- USINE DU NORD : BAISIEUX (NORD) .
- Fabrique de Couleurs d'aniline
- SPÉCIALITÉS POUR TEINTURE BON TEINT
- ENGAGE DES
- Pour laine, soie, coton, Jute
- PRODUITS SPÉCIAUX POUR PAPIERS -
- COULEURS DIRECTES BON TEINT SANS
- CUIRS
- MORDANÇAGE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- en espèces. Le paiement en jetons est interdit.
- Il réduit au dixième des salaires le droit de saisie des créanciers ; au dixième également le droit de cessibilité volontaire de l’ouvrier à ses créanciers et au dixième enfin le droit de compensation au patron pour avances faites, sauf en ce qui concerne les avances d’outils et d’objets de travail.
- Le projet de loi laisse donc à l’ouvrier les sept dixièmes de son salaire dans les cas les moins avantageux.
- Le titre II comble une lacune du Code civil en étendant aux salaires des ouvriers le privilège reconnu par l’article 2101.
- Le titre III règle la procédure des saisies-arrêts. Il en réduit les frais dans toute la mesure possible en remplaçant le papier timbré par de simples lettres recommandées. Il déclare le juge de paix compétent pour connaître des questions de salaires et charge ce magistrat de la répartition des sommes retenues entre les créanciers quand il y en a plusieurs.
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- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur
- nature, leurs caractères, leur analyse, leur essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d'albumine d’antimoine, de chrome, d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l'appli-cation des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, laine et coton.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 35' Année, N° 13. ET DE L’IMPRESSION DES TISSÜS 3 Aout 4891
- SOMMAIRE
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- ÉTUDES SUR LA SOIE (suite).
- BLANCHIMENT DES TISSUS DE COTON (suite).
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- TEINTURE DES DRAPS DE TROUPE.
- VARIÉTÉS
- BIBLIOGRAPHIE. — COURS. — ANNONCES.
- CHRONIQUE
- OU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- t g
- Poursuivant l’étude commencée avant les deux grands articles que j’ai publiés dans le Moniteur, l’un sur la teinture des plumes, 1 autre sur la teinture en bleu d’indigo, je vais s’occuper successivement des corps simples ou composés, du règne minéral et du règne végétal, qui sont généralement usités en tein-ture. Cette étude est moins importante aujourd’hui qu’elle ne l’aurait été autrefois, car les matières colorantes mises à notre dispo-sition par les dérivés de l’aniline s’appliquent 8ur les matières à teindre avec une telle faci-lité que les mordants ne sont plus nécessaires et qu’il faut plutôt modérer l’affinité des ma-tières colorantes pour les matières à colorer Ie de l’éviter, que de la provoquer.
- Le but que je poursuis dans cette étude,c’est de fournir au praticien les éléments des con-naissances spéciales qu’il doit avoir pour guider " marche de ses travaux et savoir, dans la plu-
- ^rt des cas, tirer parti d’une réaction au profit "ne fin à atteindre. N’oublions pas que toutes e§ couleurs merveilleuses qui nous servent | "jourd’hui sont le produit de réactions et Centre nos mains les réactions possibles ous donneront les moyens d’obtenir des ré-Sultat. i J
- vu ® calculés, voulus ou tout au moins pré-
- ’ et que cette connaissance nous fournira
- en même temps les moyens nécessaires pour obvier à des inconvénients auxquels il nous serait impossible de parer sans elle. Aujourd’hui que la grande division de ces matières est nettement définie en basiques, acides ou neutres, il est de toute urgence d’apprécier l’opportunité des mélanges.
- Calcium. — Après la soude et la potasse vient la chaux dont le métal est le calcium, comme le sodium et le potassium sont les mé taux de la soude et de la potasse. La chaux est de l’oxyde de calcium. Nous connaissons tous la chaux dont l’usage est si généralisé dans l’industrie;et la teinture,comme les autres industries, s’adresse à la chaux dans certains cas. Par exemple, si un teinturier a à sa disposition des eaux chargées de bicarbonate de chaux soluble nuisibles au blanchiment ou à la teinture, il aura recours à la chaux pour corriger ces eaux ; en effet la chaux ajoutée s’emparant d’une certaine quantité de l’acide carbonique du bicarbonate ramènera celui-ci à l’état de carbonate, deviendra elle-même carbonate de chaux et ce sel insoluble se précipitera au fond des réservoirs à l’état de craie. Voilà certes un procédé économique et à la portée de tous. Mais pour déterminer la quantité de chaux voulue pour corriger ces eaux il y a une analyse à faire. Voici la manière de conduire cette analyse : on prend 3 ou 4 litres de l’eau à essayer et au moyén de l’acide sulfurique on précipite toute la chaux du bicarbonate, on produit du sulfate de chaux (plâtre)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- insoluble qui peut facilement être isolé. L’acide sulfurique, en dégageant l’acide carbonique, laisse apercevoir les bulles de dégagement qui montent à la surface du liquide comme elles se produisent dans une eau gazeuse quand on diminue la pression en ouvrant le vase qui la contient; il laisse apparaître une opacité qui cesse avec le dépôt du sulfate de chaux et qui ne se produit plus quand tout le bicarbonate est décomposé. D’après la quantité d’acide sulfurique employé, et d’après la loi des équivalents,il est facile de reconnaître la quantité de chaux qu’il faut surajouter à l’eau pour transformer le bicarbonate de chaux soluble qu’elle contient en carbonate insoluble. Si une eau traitée par l’acide sulfurique donne 1 centigramme de sulfate de chaux par litre, on doit ajouter par mètre cube 7 grammes 12 de chaux vive ou 9 grammes 369 de chaux éteinte pour précipiter le biear-bonate. Pour les teinturiers peu au courant des manipulations chimiques, je crois bon de donner jusqu’au bout la marche de cette analyse. Pendant le temps que le dépôt de craie se fait dans le liquide à essayer, on dispose un filtre au moyen d’un entonnoir en verre et d’un papier Joseph, papier non collé qui a été bien séché et pesé avec soin; on filtre l’eau contenant le dépôt, on fait sécher le filtre et le résidu, et on pèse de nouveau; on a ainsi le poids de ce résidu, en défalquant le poids du papier Joseph. Ce n’est plus qu’une question de rapports à établir et d’après les données fournies plus haut. Je pourrais donner d’autres moyens de corriger les eaux calcaires et suivant les usages auxquels l’eau est appelée à servir.
- Mais pour rester renfermé dans l’article spécial à la chaux, je renverrai ces communications à un autre article. Les teinturiers dégraisseurs ne font pas assez attention à la nature de leurs eaux et il arrive souvent que des eaux calcaires ou magnésiennes tachent les étoffes par les magmas qu’elles y déposent. On rejette l’insuccès sur toute autre cause et l’on reste dans un état vicieux qui peut ra
- mener incessamment les mêmes résultats fâcheux. Ces résultats se révèlent aussi bien au nettoyage des étoffes qu’à la teinture et il est extrêmement difficile, souvent impossible de remédier à ces inconvénients, parce que les tissus sont pénétrés de ces magmas insolubles. Dans de grandes exploitations, on s’attache tout particulièrement à purifier les eaux en leur faisant suivre un grand parcours avant leur emmagasinage dans des réservoirs et en leur faisant traverser différents caissons chargés de matières dont la fonction est de purifier
- La chaux est encore employée pour développer la matière colorante du campêche ; elle est très employée dans les fabriques de produits chimiques qui s’occupent de préparer les produits du blanchiment et de l’impression des étoffes; elle est employée directerne111 dans les cuves à indigo.
- La chaux qui est préférable pour l'usage des teinturiers est la chaux grasse, celle q-1 provient des roches calcaires blanches! exemptes de sable.
- Ammoniaque ou alcali volatil. — L'ammo' niaque sera pour nous le dernier alcali dont nous aurons à nous occuper. L'ammoniaq-e du commerce est un liquide incolore marquan 22 degrés à l’aréomètre Baumé et compoe d’eau contenant en dissolution le gaz ammo niac qui est le produit de la réaction de l'hy drogène sur l’azote. L’ammoniaque est treB volatil; il convient donc de le tenir dans de vases bien bouchés,car ses vapeurs sont suf focantes et se répandent constamment dan l’air ; il pourrait donc arriver qu’outre les 10 convénients que son dégagement provoqueral il y aurait appauvrissement de la lique"' L'eau dissout 600 fois son volume de 88
- ammoniaque,
- L’alcali volatil est une base puissante I" s’unit facilement aux acides, les neutralise’ en détruit ou en arrête les effets. Ilsertbea"
- ‘e-coup dans nos laboratoires d’impression " toffes. Il sert au teinturier- dégraisseur po" détacher les draps noirs. C’est avec l’amne
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- niaque qu’on prépare l’orseille d’herbes, la cochenille ammoniacale.
- L’ammoniaque peut être employée au dégraissage des laines et sert journellement au détachage et même au nettoyage des habillements de laine noire, dont il rehausse la tonalité tout en les dégraissant parfaitement.
- L’ammoniaque entre encore dans nos magasins de drogues sous la forme de chlorhydrate d’ammoniaque ou sel ammoniac. Son énergie est tellement grande et ses effets si rapides, que son usage|est forcément limité, mais il n’y a aucun doute que si le praticien savait l’employer avec discernement, il trouverait chez nous des applications plus fréquentes, soit comme agent, soit comme réactif
- Quand on emploie l’urine dans les manipulations de la teinture ou du nettoyage, c’est à cause du carbonate d’ammoniaque qu’elle con-tient et dans ce cas, les résultats étant les mê-mes, l’une pourrait suppléer l’autre, n’étaient les inconvénients attachés à la puissance d’ac-tion de l’ammoniaque. C’est la même considération qui fait employer le carbonate de soude au lieu de la soude caustique.
- Nous avons déjà vu l’usage que l’on fait de certaines plantes qui concourent au même ré-Sultat que les alcalis, dans nos ateliers, ou au moins pour certains usages ; je rappelle la sa-POnaire et l’écorce du bois de Panama. Les
- eendres de bois peuvent aussi fournir des bains alcalins, mais c’est là l’affaire des lessi-“eurs et dans bien des endroits encore les
- Ménagères tiennent à faire la lessive de leurs linge avec des cendres. Celles-ci agissent par 6 carbonate de potasse qu’elles contiennent. Après les alcalis, qui sont des bases ou des sels basiques, nous allons jeter un rapide coup “oi sur les acides.
- W’acide sulfurique est celui des acides qui "tle plus communément, le plus générale-"ent employé en teinture. L’acide sulfurique commerce est un liquide huileux, lourd, Colore ; il pèse 1.840 grammes par litre et "arque 66 degrés à l’aréomètre Baumé. Très "ide d’eau, il décompose toutes les matières
- organiques en leur enlevant leur eau de constitution et laisse un résidu charbonneux. Sur la peau, il occasionne des brûlures profondes en allant chercher l’eau des tissus jusque dans leurs profondeurs ; aussi une des précautions à prendre quand on a des éclaboussures d’acide sulfurique à combattre, c’est de laver à grande eau. Il arrive journellement dans les ateliers de teinture que les opérateurs sont touchés par de l’acide sulfurique et que, sans s’en inquiéter davantage, ils trempent les mains ou lavent les parties du corps ou les objets atteints dans le premier baquet d’eau et en paralysent ainsi les effets. Mélangé avec de l’eau, il produit un violent dégagement de chaleur qui peut occasionner la rupture des vases ou la projection du liquide ; il y a donc certaines précautions à prendre quand on veut faire un mélange des deux liquides, eau et acide sulfurique : c’est de toujours verser l'acide dans l’eau et jamais l’eau dans l’acide. Il ne faut pas non plus verser de l’acide sulfurique dans de l’eau chaude, car l’élévation de température serait si soudaine, qu’il y aurait projection de liquide. L'acide mélangé d'eau froide peut être ajouté à des bains bouillants ; encore faut-il qu’il y ait au moins trois parties d’eau pour une partie d’acide et ne verser que par jet et non d’un seul coup. Je ne saurais trop appeler l’attention de l’opérateur sur ces détails, laissant aux cuisinières trompées le soin de vitrioler pour de bon leurs amants inconstants. L’acide sulfurique bout à 310 degrés du thermomètre centigrade et cristallise à zéro degré, ce qui nous donnera occasion de voir souvent, en hiver, des cristaux d‘a-cide sulfurique ; ils se redissolvent avec une élévation de température, sans changement dans leur composition. L’acide sulfurique, qui est blanc, incolore, ne prend une coloration ombrée ou brune que parce qu’il y a eu contact avec quelques matières organiques; il convient donc de tenir cet acide dans un grand état de propreté,car, dans les usages que nous en faisons pour établir nos bains de piquage, ces teintes nuiraient à la netteté des blancs
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ou des couleurs tendres. Cela n’aurait d’ailleurs aucun autre effet pour les applications en teinture des couleurs foncées ou des piquages de teintes soutenues.
- Dans la teinture, l’acide sulfurique est d’un emploi constant ; il sert de dissolvant à beaucoup de couleurs et permet l’uniture des teintes en en rehaussant l’éclat, mais il doit toujours être employé avec ménagement, car son excès irait au contraire de l’effet cherché en ternissant les couleurs, en détruisant les tissus ; il donne à la soie le craquant, à la laine une certaine fermeté qui sont recherchés. Le coton craint beaucoup l’acide sulfurique ; aussi son emploi doit-il être suivi de lavages très étendus. L’acide sulfurique sert à purifier les benzines et je rappellerai ici ce que j’ai déjà dit dans de précédents articles.
- Pour clarifier la benzine souillée par l’emploi au nettoyage, il faut y mélanger dans des vases en grès ou en porcelaine une certaine quantité d’acide sulfurique préalablement mélangé d’eau dans la proportion de quatre parties d’eau pour une partie d’acide ; on mélange le tout et on laisse déposer. La benzine qui en ressort n’est pas incolore, mais elle est débarrassée d’une grande partie des matières qu’elle tenait en suspension et elle est capable de servir au nettoyage des couleurs claires, le blanc excepté.
- Ch. Drevet.
- Reproduction interdite — Tous droits rétervés (A suivre.)
- ÉTUDES SUR LA SOIE ( Suite)
- Toujours d'après Roard, la soie doit sa roi-deur à une substance connue sous le nom de gomme, contenue dans les soies écrues dans la proportion de 23 à 24 %.
- Fait étrange, je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, pour la soie, tout est bon comme expression, excepté la valeur des termes réels. On dit encore : la gomme de la soie ou grès,
- au lieu de matières protéiques. De même l’on dit : graine de vers à soie, au lieu de : œufs de vers à soie.
- Il faudrait cependant amener une réforme pour l’industrie qui vient immédiatement dans les matières textiles après la laine et le coton, et se servir de termes d’une valeur absolue.
- Expressions à part, Roard a bien étudié les produits du grès de la soie, mais ce sont des études faites sur des produits altérés. Déjà avant lui Berthollet avait fait les mêmes observations.
- Somme toute, la soie, traitée par l’eau bouillante,laisse, au bout de 6 à 7 heures, dissoudre son enveloppe ou grès, formée de matières protéiques et non de gommes ou de gommes résines.
- Quant au produit obtenu par cette action de l’eau bouillante, il ne représente nullement les produits primitifs, mais bien des produits altérés, absolument comme cela a lieu pour la gélatine ou pour la colle-forte, qui ne représentent nullement les matières premières dont elles proviennent, mais bien • des produits modifiés.
- Quant à la substance jaune de la soie écrue, dans les qualités de pays, Roard est assez exact, mais c’est à Guinon aîné qu’il appartenait plus tard de faire diverses observations d’une très grande valeur ; observations qui ont été d’un grand poids dans la fabrication des grands blancs.
- Ainsi, d’après ces observations, l’on est arrivé à constater que, dans l’opération du décreusage, le savon dissout d’abord la matière jaune du grès, puis après, par l'ébullition, la refixe sur la soie cuite.
- Et c’est pour cela que Guinon aîné a conseillé dansle décreusage des grands blancs» de donner plusieurs savons successifs, lors-qu on a une soie à grès jaune à cuire.
- On donne un premier savon de dégommas6’ d’après les données de Guinon aîné pour enlever le plus gros du grès, puis plusieurs savons successifs pour achever l’action du premier
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- dié les nt des . Déjà nêmes
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- Et l’on termine, pour les grands blancs, par des soufrages à la chambre à soufre (l’acide sulfureux liquide, les bisulfites n’ont jamais donné de bons résultats).
- L’eau régale, pour détruire la couleur jaune, est employée avec succès, mais en prenant des précautions, pour blanchir les soies écrues jaunes, qui ne doivent pas être cuites, c’est-à-dire être teintes en écru ou en souple. H est bien entendu que l’on ne blanchit les soies que pour les blancs et les couleurs claires.
- M. Marnas, à qui la teinture des soies doit de remarquables progrès, a créé un blanchi-ment spécial connu sous le nom de blanchi-ment nitreux, c’est-à-dire que l’on opère sous l’influence des vapeurs d’acide hypoazo-tique condensées par l’acide sulfurique à 660 Baumè.
- Dans une barque, on verse, selon le volume, plus ou moins de sulfate d’acide azoteux, mettons un pour mille du poids de l’eau, on brosse rapidement, on abat les soies, on lise non moins rapidement. La couleur jaune devient d’abord verdâtre, puis disparaît, absolument comme cela a lieu dans le traitement à l eau régale.
- Mais il faut bien surveiller l’opération, car 81 l’on mettait trop de produit pour blanchir, °u si l’on laissait trop traîner et à tiède en été, la soie, par l’acide nitreux, se teindrait en un Jaune absolument indélébile.
- Ce jaune indélébile, même aux savons bouillants, qui ne font que l’embellir, a été mIs à profit dans l’impression des tissus Pure soie, dans les genres dits « mandarinés ».
- On a dit que dans cette action des acides ntreux sur la soie il se produisait de l’acide Picrique, ce qui expliquait la coloration jaune, mais cela est absolument faux, car les soies pintes en acide picrique, déteignent même à eau pure et ne gardent rien par l’action du Savon bouillant.
- 1 Y a purement et simplement une action SPeciale des acides azoteux ou hypoazotique Ur la matière protéique, qui se colore en vaune par une combinaison spéciale.
- Depuis les travaux anciens, en outre du soufre, de l’eau régale, du blanchiment nitreux, de nos jours on a employé avec succès l’eau oxygénée, principalement dans le blanchiment des tissus mixtes, soie et coton, qui ne peuvent supporter- impunément les soufrages en chambre.
- Le blanchiment à l’eau oxygénée doit être fait avec soin, dans des pièces à l’abri de la lumière et de la chaleur, l’eau oxygénée se décomposant facilement sous les influences lumineuses et calorifiques. De plus il convient d’opérer sur des bains alcalins, à l’ammoniaque ou au silicate de soude, très étendus.
- D’ailleurs quel que soit le résultat du blanchiment, il ne faut pas croire que cela soit terminé, même en opérant avec des soies blanches d’origine, dites : « soie sina » dans le temps, à l’époque où Baumé créa son procédé de décoloration des soies jaunes de pays, complètement abandonné de nos jours.
- Les fibres soyeuses, contrairement à celles du coton, qu’elles soient bien blanches ou non,qu’elles viennent de soie jaune ou blanche, gardent toujours un œil jaune ; et c’est pour cela qu’il faut les teindre en blanc, par l’addition de trace de couleur, qui éteint,si c’est du violet, cet œil jaune, ou alors donner une teinte spéciale au blanc, selon les caprices de la mode et du jour.
- Marius MOYRET
- <Reproduction interdite.) (A suivre.)
- DES TISSUS
- DE COTON
- Note sur un accident résultant d’un mordançage par le chlorure d’aluminium, par M. Albert Scheurer
- (Présentée à la Société industrielle de Mulhouse)
- {Suite}
- Expérience. — Un tissu mordancé faiblement en chlorure d’aluminium par simple foular-dage, suivi immédiatement d’un lavage à fond imprimé en violet, donne un rose.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le même échantillon, lessivé en chaux caustique, en grand, puis lavé à fond avant impression, donne un violet normal.
- Résultat. — La lessive de chaux, loin de fixer l’alumine sur le tissu, fait disparaître ce mordant.
- Conclusion. — L’accident ne prend pas sa source dans la lessive de chaux.
- Examen de l’acidage après la chaux
- Pour se rendre compte de la possibilité de fixer l’alumine sur le coton, en présence d’un grand excès d’acide, on soumet une série d’échantillons, prélevés sur une pièce acidée en acide sulfurique et dont on a vérifié avec soin la qualité du blanc, aux traitements suivants :
- No 1 Norme.
- No 2. 1 litre eau -1- 35 gr. acide chlorhydr. à 21o AB.
- N° 3. 1 litre eau -1- 18 gr. acide chlorhydrique à.21o AB.
- No 4. 1 litre eau -1- 35 gr. acide chlorhydrique -1- 5 gr. chlorure d’aluminium à 1G 1/20 AB.
- No 5. 1 litre eau 1- 35 gr. acide chlorhydrique-1 - 10 gr. chlorure d’aluminium à 16 1/20 AB.
- No 6. 1 litre eau -1- 35 gr. acide chlorhydrique -1- 20 gr. chlorure d’aluminium à 16 1/20 AB
- No 7. 1 litre eau -1- 18 gr. acide chlorhydrique 1- 5 gr. chlorure d’aluminium à 16 1/20 AB.
- No 8. 1 litre eau -1- 18 gr. acide chlorhydrique -1- 10 gr. chloruré d’aluminium à 16 l/2o AB.
- No 9. 1 litre eau -1- 18 gr. acide chlorhydrique -1- 20 gr. chlorure d’aluminium à 16 l/2o AB.
- Durée du passage : 20 minutes à froid, lavage à fond, séchage, impression en violet.
- Teneur en alumine: AB O3 .
- Nos 4 et 7, par litre de bain : Ogr 3 A B 03 .
- Nos 5 et 8, » » Ogr 6 »
- Nos 6 et 9, » 1gr 2 »
- Sensibilité du mordançage en chlorure d'aluminium
- 11 litre eau,
- 18 grammes acide chlorhydrique,
- 0 gr. 015 alumine AB 08 à l’état de chlorure.
- Ce bain communique au tissu blanc la pro-priété de virer légèrement le violet d'aliza-ri ne.
- Résultat. -- L’action de ce mordançage est très marquée et semble proportionnelle à la quantité d’alumine dans les essais à 18 grammes d’acide.
- L’alumine se fixe moins facilement en présence de 35 grammes d’acide et les différences sont plus faibles.
- Note. -- Les échantillons nos 1, 2 et 3 ont donné un violet normal.
- Ces expériences démontrent la possibilité d’un mordançage en alumine pendant l'aci-dage qui suit la lessive de chaux.
- Cette hypothèse ne pourrait reposer que sur la présence accidentelle de l’alumine dans l'a-cide chlorhydrique du commerce et sur l’entraînement de chaux caustique, chargée d’alumine, dans le clapot d’acidage, par suite d’un lavage insuffisant.
- Essai de l’acide chlorhydrique
- On prélève de l’acide sur vingt bonbonne8 différentes. Cet acide, étendu à raison de 35 grammes par litre d’eau, est disposé dans vingt terrines dans lesquelles on passe vingt échantillons de tissu blanc.
- Au bout de vingt minutes on retire tous c85 échantillons et on les lave à fond. Après imr pression en violet on constate qu’aucun d'eu ne présente l’accident.
- Analyse de l'acide contenu dans le cldP01 d’acidage après le passade d'une partie er tière de pièces chaulées.
- Un litre d’acide précipité par l'ammoniaque abandonne un dépôt d’oxydes fortement 00" lorés. Ce précipité, lavé et calciné, pèse Ogr 13. Il est constitué, en très grande partie, par de l'oxyde ferrique. Repris par de l’acide chlorhydrique pur et concentré à l’ébullition
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 227
- on constate un résidu assez important de silice.
- La solution des chlorures métalliques, filtrée, évaporée pour chasser l’acide chlorhydrique en excès, est reprise par l’eau et déposée sur du tissu blanc,séchée à une douce cha-leur et fixée par le gaz ammoniac. L'échantil-lon, lavé, est teint en alizarine. On obtient ainsi non du violet pur, mais un violet légèrement rosé, preuve de la présence de traces d’alu mine. Un autre essai donne du violet pur. Les traces d’alumine décelées par le premier essai Sont insuffisantes pour produire l’accident, et ce n’est pas dans l’acidage qu’il faut le chercher.
- Examen de la lessive de soude.
- Cette lessive est donnée sous pression, à la température de 120°, avec un mélange de sel de soude Leblanc et de colophane.
- Le liquide, prélevé vers la fin de l’opération, est clair et possède l’apparence d’une bière très foncée. Le refroidissement en sépare un Précipité de savons insolubles de couleur gris-Jaunâtre, qui se rédissout dans l’eau-mère à une température inférieure à 100°.
- Un échantillon de tissu blanc passé dans ce bain pendant 1 minute, puis séché et lavé à fond, prend une légère teinte écrue.
- imprimé en violet, il donne, après vapori s8ge et savonnage, un violet-rouge dont on doit rechercher la cause principale dans la sixation de la résine sur la fibre.
- Réparée de son précipité, la lessive froide et claire donne, dans les mêmes conditions, un vlolet beaucoup moins rougeâtre et presque Tormal.
- U était important de connaître la nature du Précipité qui se forme au sein de la lessive de soude pendant son refroidissement.
- Examen, du précipité
- U est un savon de résine. Isolé sur filtre, a en prélève de petites portions qu’on étale sur " tissu blanc avec une spatule, et, sans sé-jage préalable, on lave immédiatement et on eint en alizarine.
- Résultat.— Les taches apparaissent en rose pur de nuance moyenne, preuve manifeste de la présence de l’alumine en quantité appréciable dans le précipité.
- Il est à remarquer que le fer s’y trouve aussi, en assez forte quantité, et qu’il ne s’est pas fixé, laissant ainsi le champ libre à l’alumine. Ce fait peut s’expliquer par l’insolubilité de l’oxyde ferrique dans les Solutions alcalines.
- Les taches de blanchiment qui se teignent en rouge sale ou en rose de vilaine nuance dans un bain d'alizarine et qui affectent la forme de frottis superficiels ne traversant pas le tissu sont dues uniquement au dépôt sur le iissu de la partie de la lessive qui se précipite par le refroidissement, et dont la nature vient d’être reconnue.
- Origine de Valumine dans la lessice de soude Il est facile de constater, en répétant l’expérience décrite plus haut, que l’alumine existe en quantité variable mais permanente dans la lessive de soude et dans un blanchiment normal, c’est-à-dire en dehors de tout accident, alors qu’elle ne saurait y être amenée par le tissu bien acidé et bien lavé.
- Sa provenance n’est à chercher que dans le sel de soude et dans la colophane.
- Sel de soude Leblanc.
- Ce produit renferme toujours une certaine quantité d’alumine qui varie suivant sa provenance et l’irrégularité de sa fabrication, depuis des traces jusqu’à0,25 % environ, ce qui porte dans la lessive cet oxyde à des doses variables au -dessous de Ogr,0025 par litre.
- Colophane.
- 50 grammes de colophane sont incinérés dans un creuset de platine. Les cendres spongieuses, très chargées d’oxyde ferrique, sont dissoutes dans l’acide chlorhydrique pur. On évapore l’excès d’acide et neutralise, si c’est nécessaire, par quelques gouttes d’ammoniaque en évitant avec soin toute précipitation. Quelques gouttes de cette dissolution sont déposées sur un échantillon blanc, séchées à une douce chaleur, et soumises à l’action du gaz ammoniac. (A suivre}.
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- oC G Gl
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PERFECTIONNEMENTS
- BT PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- APPLICATION DE L’IMPRESSION AUX TISSUS TEINTS EN FILS OU EN PIÈCES ET CHARGÉS EN CET ÉTAT A N’IMPORTE QUELLE PROPORTION
- P ar MM. Beredin, Meurer, Lamellet et Barrai.
- Les inventeurs, à l’exclusion de tout système particulier, acceptant les moyens ordinaires et connus d’impression par enlevage, rongeants, en blanc et en couleurs, revendiquent comme leur propriété industrielle l’application nouvelle de l'impression sur tous tissus teints et chargés dont la chaîne et la trame sont de même ou différente nuance.
- Leur invention est applicable aux tissus chargés en fils, et sous le nom de tissus il faut comprendre la soie et toutes les autres matières textiles.
- S’il s’agit de fils, le tissage a lieu comme à l’ordinaire et l’impression a lieu ensuite par tous les moyens connus.
- S’il s’agit de pièces, leur impression a lieu directement après teinture et charge.
- PROCÉDÉ DE FABRICATION DE MATIÈRES COLORANTES ROUGES
- Par l’Actien Gesellschafc für Anilin Fabrikation.
- Les nouvelles matières colorantes rouges dérivent des produits intermédiaires obtenus du tétrazodiphényle et de l’acide 8-naphtol-disulfonique G.
- Ces matières colorantes sont dues à la réaction sur le produit intermédiaire des éthers des acides phénolcarboniques, tels que le sa-licylate d’éthyle, de méthyle, de phényle (sa-loi) et les dérivés analogues des acides ortho et métacrésotiques.
- Ces matières colorantes peuvent être alky-lées selon la méthode ordinaire.
- Elles se dissolvent facilement dans l’eau,
- teignent le coton et la laine sur bain acidulé | en rouge garance. i m
- Ethylisées, les matières colorantes teignent I te d’une nuance similaire, mais beaucoup plus, p vive et plus brillante : cette dernière teinte 1 d jouit delà singulière propriété de résister au11 c alcalis et de permettre d’effectuer la teinture fi au bain de savon ou d’alcali. I P
- Si au lieu du salicylate de méthyle on traite c les autres éthers dénommés ci-dessus, on ob-1 c tient des produits similaires à ceux dérivés I c des acides crésotiques : leur teinte est légère- C ment différente, la nuance est rouge bleuâtre. |
- PROCÉDÉ ET PRODUCTION D’UNE MATIÈRE COLORANTE BLEU VERT ET D’UNE MATIÈRE COLORANTE ROUGE VIOLET DU BLEU D’ALIZARINE
- Par la Compagnie parisienne des couleurs d’aniline.
- Le nitro-bleu d’alizarine est produit par l’action d’un mélange anhydre d’acide azotique et d’acide sulfurique sur du bleu d’aliza-rine.
- L’amido-bleu est produit par l’action d’un agent de réduction alcalin, par exemple, 18 glucose, les sulfo-alcalis, l’oxydule d’étain, sur le nitro-bleu d’alizarine.
- NOUVEAU SYSTÈME DE DÉCORATION DIT « TISSUSMANIE »
- Par M. Emile Van Cauwelaert.
- L’invention a pour objet, écrit l’inventeur, une nouvelle application pour la peinture décorative intérieure.
- Elle consiste à imprimer des figures, de vues et peintures décoratives sur toutes sorte8 d’étoffes coloriées ou sur satin, soie, velour et autres tissus ainsi que sur différentes par ties de ces étoffes, dont l’ensemble forme une figure.
- L’impression des diverses parties peutavolr lieu au moyen de tous les systèmes connus ‘ après impression, les parties décorées son appliquées sur un fond de papier, sur étoffe: sur le bois et même sur les murs directemen"
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- c 6
- S’agit-il par exemple de peindre en tissus-manie un chevalier du moyen âge ? Les contours et les ombres de la figure séparant les principales pièces de l’armure seront d’abord dessinés sur la pierre ou papier autographié ; ce premier travail indique l’ensemble de la figure. fin second lieu a lieu l’impression des pièces diverses, par exemple de la figure, du casque, de la cotte de mailles, des brassards, cuissards, moletières, gantelets, etc., etc. Ces diverses pièces sont ensuite découpées, collées ou cousues sur la partie à décorer.
- CHROMO NOUVEAU GFNRE DE TEINTURE SUR TISSUS DE TOUTE NATURE
- Par MM. Gillet Frères
- Le nouveau genre de teinture permet d’obtenir des effets vraiment surprenants et extraordinaires, ainsi qu’une grande quantité de teintes bien détachées et parfaitement fondues entre elles.
- Le résultat est dû à un tour de main : la méthode consiste à nouer les pièces à teindre au moyen de nœuds flottants ou non, ou avec des nœuds en partie flottants, en partie non flottants. Ces nœuds, disposés symétrique-ment ou irrégulièrement, sont ensuite placés dans les bains de teinture. L’immersion est repétée plusieurs fois et dans des bains dif-férents s’il s’agit d’obtenir des couleurs diffé-rentes.
- machine A APPRÊTER simultanément A la REGLE ET EN MANDARINE LES TISSUS ‘DE SOIE PURE ET MÉLANGÉS DE LAINE OU DE COTON ET PRINCIPALEMENT L’ARTICLE SATIN
- Par MM. Gantiilon et Cie.
- Le brevet a pour objet la disposition longi-tudinale ou superposée de deux machines à aPprêter, l'une à la règle, l’autre en manda-"ine, disposition qui permet d’apprêter les "ssus en une seule opération.
- La machine se compose : d’une baignoire à a règle à trois sécheurs en feuilles d’acier Poli. L’étoffe, après avoir subi les manipula
- tions usuelles qui précèdent le baignage, es t placée sur un rouleau, passe sur le plateau à régler où elle reçoit le premier baignage; elle vient ensuite sur les rouleaux sécheurs, puis sous un pont avec rouleaux de renvoi pour être mouillée au second baignage dit « en mandarine» Après ce second mouillage l’étoffe passe sur d’autres sécheurs au nombre de quatre ; l’enroulage a lieu ensuite sur un rouleau approprié.
- Les avantages du procédé et de la machine sont à signaler : les deux baignages succes-sifs nécessaires pour l’apprêt ont lieu en une seule passe, c’est dire suffisamment que l’opération exige moitié moins de temps et que deux ouvriers suffisent à la manipulation, tandis que le procédé ordinaire en réclame quatre. De plus, le tissu est beaucoup moins éprouvé par suite de l’entraînement simultané des sept tambours employés.
- PROCÉDÉ DE TRAITEMENT DES ANCIENNES BACHES DU PRÉLARTS, PERMETTANT DE LES REMETTRE A NEUF
- Par M. Pierre-Marie Michelet.
- L’invention est relative aux toiles de lin, de chanvre ou coton imperméabilisées et destinées à recouvrir les wagons, les bateaux, les voitures, etc., etc.
- A l’usage, la matière imperméabilisante (savon métallique ou goudron végétal) se durcit et les toiles deviennent très dures à manier, presque impropres au service.
- Le procédé de M. Michelet permet de les restaurer et de les remettre à neuf. L’inventeur place les bâches dans une étuve et les soumet à l’action de l’eau humide ou de la vapeur d’eau, à lempérature de 120 àl30°C., pendant 6 à 12 heures.
- Sous l’action de cette température, la matière imperméabilisante subit une transformation moléculaire très énergique, elle se nettoie, se débarrasse des immondices, se ramollit, et devient susceptible de recevoir avantageusement une nouvelle couche d’enduit imperméable et antiseptique.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 15 C.S O
- Le traitement rend possible cette application nouvelle jusqu^à ce jour impossible : les toiles et bâches sont remises à neuf et bonnes à un nouveau service.
- S’il s’agit de bâches déchirées, le traitement ne saurait évidemment les restaurer, mais il permet du moins d’utiliser très avantageusement les parties saines, qui après restauration peuvent servir à confectionner des guêtres, des tabliers, des tiges de chaussures, des galoches, des caparaçons, etc., etc.
- NOUVELLE MACHINE A TEINDRE EN ÉCHEVEAUX LE COTON, LA LAINE ET AUTRES TEXTILES FILÉS OU PEIGNÉS
- Par M. Jules Bertrand.
- Le caractère distinctif de cette machine est l’immobilité des matières à teindre ; elles restent fixes et constamment en contact avec le liquide en mouvement.
- La machine consiste en un grand bac divisé en deux parties inégales ou deux petits réservoirs inégaux séparés par une cloison. Les écheveaux à teindre sont portés par des tringles ou barres disposées parallèlement : ces tringles,reposant sur des tasseaux, se trouvent dans le premier réservoir ; elles portent à leurs extrémités des languettes de bois qui leur servent d’entretoise et qui une fois en place figurent une grille de foyer.
- Chaque tringle porte sur sa partie supérieure une gorge destinée à réduire le point de contact de la matière à teindre, comme aussi à faciliter l’écoulement du liquide tinctorial.
- Le second réservoir contient le bain de teinture, les appareils destinés à le réchauffer ainsi qu’une soupape de réglementation du niveau dans le premier réservoir.
- Une pompe quelconque refoule le liquide qui vient se déverser au-dessus du premier réservoir sur une tôle perforée.
- Cette machine a comme avantage incontestable d’opérer vite et avec uniformité.
- {Reproduction interdite.)
- LA
- TEINTURE DES DRAPS DE TROUPE PAR LA GARANCE
- La Chambre de commerce d'Avignon, dans le but d’obtenir du Gouvernement le maintien de la teinture des draps de troupe par la ga-rance, à l’exclusion de l’alizarine artificielle, a adressé au ministre du commerce une lettre dont voici le texte :
- « Monsieur le Ministre,
- « Malgré de nombreux essais de cultures | nouvelles, malgré le développement de la vigne et la production des primeurs, nos contrées, précédemment affectées à l’ensemencement de la garance, en sont encore à regretter la pros-1 périté que leur assurait cette culture, et elles interrogent l’avenir sur son retour possible.
- « Rien n’a remplacé la culture de la garance, et en produit direct, et en conséquences favorables dans l’ameublissement du sol qui résulte de sa culture.
- « Il y a, par suite, un sérieux intérêt à se préoccuper du réveil possible de cette culture, au moment surtout où les existences anciennes de ce produit s’épuisent et où leur renouvellement est par suite sollicité.
- « Notre Chambre, interprète naturel de ces aspirations et de ces besoins, Monsieur le Mi* nistre, s’est émuedes bruits qui circulent re lativement aux nouveaux essais qui seraient, paraît-il, provoqués pour substituer l’alizarine artificielle à la garance dans la teinture des draps de troupe.
- « Nous reposions confiants, attendu les échecs antérieurs concernant cette substitu-tion de l’alizarine artificielle à la garance.
- « Bien que cette confiance ne soit pas ébran-lée jusqu’ici, permettez-nous, Monsieur le Mi nistre, d’adresser un nouvel appel à votre haute intervention en faveur de l'intérêt qui s’attache à cette question dans nos con trées.
- « En vous rappelant les délibérations de | notreChambredes28décembre 1878,11 janvier ! 1879 et 14 mars 1888, nous devons renouveler
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- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- to. c pb
- auprès de vous la manifestation de toute l’importance attachée au maintien des cultures de garance.
- « Si nous ne nous trompons pas, l’économie présentée comme conséquence de l’emploi de l'alizarine artificielle serait de fort peu d’importance pour l’Etat, et elle resterait d’ailleurs d’autant plus douteuse que la durée moindre et la résistance moindre aussi, dans la teinture par l’alizarine artificielle, provoqueraient des renouvellements plus fre-quents des fournitures, tout en restant in-ferieures et de moins bonne apparence pendant l’usage.
- « Une faible et même douteuse économie pour l’Etat serait donc rapidement contrebalancée par le tort fait à une culture toute nationale, et la faveur accordée, au contraire, à un produit plus spécialement étranger.
- « Nos contrées ne se départissent donc pas de leur confiance dans le maintien de la teinture par la garance, à l’exclusion de celle par l’alizarine artificielle, et nous nous sentons d’autant plus pressés de vous renouve-er. Monsieur le Ministre, et nos vœux et toute l’importance de nos intérêts dans la question.
- « Tout en respectant et admirant les résultés de la science, il est sans doute permis de si- | 8naler que ceux concernant l’alizarine artifi-cielle restent loin des conséquences huma-nitaires qu’on était porté à lui attribuer dès abord; car les terres, que son apparition semblait devoir rendre à la culture des cé-"Gales, attendent encore un emploi de pro-duction égale à ce que la culture de la ga-rance leur assurait.
- « Les produits de la teinture industrielle Perdent de leur fixité et de leur durée, en abandonnant la garance ; les terres perdraient e plus en plus de leur valeur, si notre cul-wre de cette racine restait sans espoir de etour. Qu’il nous soit donc permis de récla-eE, Monsieur le Ministre, le ferme et absolu maintien de l’emploi des garances pour la veinture des draps de troupe, et que la fixité
- et la résistance des couleurs que ceux ci tiennent de la garance demeurent sans atteinte, comme la vaillance de ceux qui les portent.
- « Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, etc »
- —-------------------=-9 ---=--------
- VARIÉTÉS
- Les affa res à Lyon sont en ce moment assez calmes ; cela tient d’ailleurs à la saison. Tout au plaisir pour le moment.
- Enfin, c’est fini ! la Chambre des députés en a terminé avec les tarifs de la commission des douanes, et comme toujours en pareil cas, il y a des heureux et des mécontents.
- Le vote des filés coton restera mémorable ; nos honorables représentants votent les articles isolément, et rejettent l’ensemble du pro jet, soit le retour du statu quo, dont on voulait sortir. Les cotons jouent d’ailleurs un grand rôle dans les tissus mixtes, et je ne sais pas si, au lieu de dire : tissus de soie mêlés de coton, il ne conviendrait pas mieux de dire: tissus coton et soie, caria proportion moyenne des deux fibres est de 75 de coton pour 25 de soie en poids, et si cela continue la soie n’entrera que pour une minime quantité.
- A l’endroit des étoffes l’on donnera un vernis de soie. Sur une toile coton, au point de vue de la matière première comme prix de revient, comme l’on emploie des soies grèges de basse qualité, le coton finira par coûter plus que la soie. Par là s’explique l’acharnement que les Lyonnais ont mis à demander l’entrée en franchise des filés cotOn, puis l’admission temporaire au cas de droits mis sur lesdits filés.
- Noir d'aniline, — Il s’est fait à Lyon une véritable révolution dans l’oxydation des noirs d’aniline pour les pièces soie et coton ; les chambres d'oxydation à air libre sont remplacées par des chambres closes où les pièces ont un mouvement sans fin.
- Au lieu de rester de 24 à 48 heures suspendues et sans mouvement, elles ont, comme il
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- 232 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- est dit plus haut, un mouvement sans fin de translation. Elles entrent d'un côté et sortent de l’autre, portées sur des extenseurs, pour éviter les plis, et dans l’espace de quelques heures elles sont complètement oxydées. Il y a économie de main-d’œuvre ; de plus, on évite les cassures auxquelles il est très difficile de remédier dans l’ancien système.
- Nouvel emploi du cachou brun. — Lecteurs, rassurez-vous, il ne s’agit plus de teinture, mais bien de la fabrication des vins ; l’entrepôt de Bercy, de même ceux des grandes villes de France sont enfoncés.
- Le cachou brun remplace le plâtrage dans les vins. Le plâtre n’a d’ailleurs pour but que de maintenir le tannin ; or les fabricants de vin naturel, tracassés par les nouvelles lois réglementant la dose de plâtre, de sel marin, etc., ont jeté leur dévolu sur le cachou brun, qui apporte avec lui et le tannin et une nuance convenable, le tout sans matière minérale.
- Que dirait notre ancêtre Noé, s’il revenait sur terre ? Au fait, le cachou brun n’est pas plus dangereux que le safran pour les pâtes alimentaires (quand on ne le remplace pas par le jaune de Martius) ou la vaseline pour remplacer le beurre et le saindoux dans les pâtisseries de luxe.
- Pourvu que nos viticulteurs n’aillent pas imiter les teinturiers en soie et ajouter du sel
- d’étain pour faciliter la charge.... de la fac- I ture !
- Les tarifs douaniers en Russie
- Depuis le 1 juillet calendrier russe, cor-1 respondant au 12 du même mois en France, la I Russie n'ayant pas accepté la réforme gré- 1 gorienne, voici des remaniements de tarifs I qui intéressent tous les manipulateurs de la I soie pure ou mélangée de Lyon, Saint-Etienne, Calais, etc.
- Les matières premières, à leur entrée en Russie, subissent une augmentation sensible (d’après le Lyon Républicain).
- Les soies écrues moulinées paient dès maintenant 30 roubles par pound (le pound équivaut à 16k. 500) ou 120 fr. les 16 k. 12.
- Les soies teintes paient 46 roubles or.
- A partir de 1893, les soies écrues paieront 40 roubles par pound au lieu de 30 et les soies teintes 56 roubles au lieu de 46.
- Tous les tissus soie et rubans soie, velours et peluche paieront 7 roubles 50 la livre russe, soit 30 francs pour 410 grammes, et les tissus dont la chaîne ou la trame est en coton paieront 3 roubles or, soit 12 francs pour 0k. 410
- Résumé : la Russie imite les Etats-Unis, elle applique le régime de la protection à ou trance ; elle protège ses filatures du Caucase et ses manufactures soyeuses de Moscou.
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
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- Je livre ces chiffres sans commentaires; ils sont malheureusement trop éloquents par eux-mêmes. C’est de la prohibition, ni plus ni moins.
- Acide tulforicinique. — Dans le dernier numéro du journal j’ai lu un article parlant des travaux de M. Scheurer-Kestner sur l’huile pour rouge turc ou sulforicinique, — saturé ou non.
- J’ai eu l’occasion de vérifier chez un grand Producteur de cet article à Lyon, MM. A. Salomon et Cie. Au point de vue du coloris, M, Scheurer-Kestner a raison; mais ce qui 111 a surpris, c'est que les rendements en acide sulforicinique soient les mêmes, que l’on ait lavé à l’eau pure ou au sulfate de soude. J’ai d ailleurs fait les essais avec un très grand soin.
- Marius Moyret. Reproduction interdite.)
- Par arrêté du ministre des travaux publics, M. Persoz (Jules-François), directeur de la condition des soies et des laines à Paris, est Tommé officier d’Académie.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
- Capron (Victor-Gearges), teinturier-apprê-teur, 4, rue Colbert, à Amiens. — Jug. du 16 juillet. — Liquid. : M. Ansart.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif et en participation Larousse et Borré, teinturiers en peaux, 28, rue des Carrières, à Vincennes. -- Durée : 15 ans du 1er mai 1891. — Cap. : le matériel, les loyers d’avance et 17.250 fr. — Acte du 20 juin.
- Formation de la Société en nom collectif Conty et Venet, teintures en tous genres, à Fontaines sur-Saône. — Durée : 10 ans. — Cap. : 40,000 fr. dont moitié en commandite. — Acte du 29 juin.
- Formation de la Société en nom collectif Bayoud cadet fils et Rochette, teinture des peaux mégissées, à la Tronche, quartier de la Petite Tronche. — Durée: 10 ans du 1er juin 1891. — Cap. : 20,000 fr. — Acte du 4 juillet.
- Formation de la Société en nom collectif Marchal, Falck et Cie, teintures sur laines
- INSTALLATIONS DE BLANCHIMENT, TEINTURES ET APPRÊTS Ancienne maison J. DECOUDUN et « ie
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- 334 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- et cotons et impressions, 9, rue des Capucins, à Troyes. — Durée : 6 ans. — Cap. : 30,000 fr. — Acte du 30 juin.
- Formation de la Société en nom collectif RONGIER et Royer, teintures et nettoyage des soieries et lainages, 130, rue de Charonne, à Paris. — Durée : 10 ans. — Cap. : 20,000 fr. — Acte du 23 juin.
- Formation de la Société en non collectif Pétrus Dessaigne et Cie, blanchisserie et teinturerie des étoffes de coton, r. Dessaigne. — Durée : 15 ans. — Capm : 20.000 fr. — Acte du 17 juin.
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- Formation de la Société en nom collectf Prosper Bloch et Cie, impression sur étoffes, 99, rue de Flandre, à Paris. — Durée : 6 ans — Acte du 20 juin.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 30 juin de la Société Gustave Raüdin et Cie, teinture à façon et impression de bonneterie, laminage et tissage, 4, rue Bas-Trévois, à Troyes. — M. Mathieu reste seul propriétaire du fonds.
- Dissolution, à partir du 1er juillet, de h Société David et Vial, teinturiers en peaux,
- ADJON en 2 lots, en l’ét. de M’ Lindet, not à Paris, 9, bd St-Michel, le 12 août 1891, 2 h., 1er lot: FONDS DE CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES (Ane. maison J. DECOUDUN et Cie;, à Paris, r.e Friant, 9, 11, 13 (et précédemment rue de Mon-treuil, n* 77). Spécial, d’appareils et machines pour buanderies, blanchisseries, teintures et apprêts, compren. clientèle, achalandage, matériel, droit au bail et Brevets français', 2* lot, lesBre vets étrangers (faillite H. Chasles, ingr-constr): M. à pr. pouv. être baiss. : 1er lot, 20,000 fr.i 2e lot, 1.000 fr. Loyer à remb. 5 000 f. Consign. 2.000 fr. et 500 fr. S’adr. àM. Rochette, syndic, 12, place Dauphine, et audit notaire. .
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- 69, rue Nicolas-Chorier, à Grenoble. — Liq. : M. Vial, qui continue seul.
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- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Modification des statuts de la Société en nom collectif MOULLÉ, Lamare et Cie, teintu-Tiers-apprêteurs à Fiers, au Breucq. — Cession des droits de M. Bernadette à MM. Moullé siLamare, qui continuent sous la même raison sociale. — Acte du 3 juil.
- de h peaux,
- à Pa-h., 1er IIQUES is, rue
- Mon-ichines et ap-atériel, s Bre nstr'). )0 fr.; nsign. yndic.
- PROROGATIONS DE SOCIÉTÉS
- Prorogation de 7 ans à partir du 31 juillet
- de la Société en nom collectif Epinat et Gauthier, entrepreneurs de teinture à façon, rue des Tanneries, à Roanne. — Acte du 2 juil-let.
- Prorogation pour 9 ans du 30 juin de la Société en nom collectif A. Sevoz et Boasson, produits chimiques et matières colorantes, 20, rue des Bourdonnais, à Lyon. — Acte du 23 juin.
- Annulation de la dissolution de la Société J.-N. Puthod et Cie, teinturiers, r. des Trois-Meules, à Saint-Etienne, prononcée par jug. du 14 avril. — Résultat d’un accord survenu entre les associés. — Avis sans date.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Dans cet ouvrage, M. Villon a donné toutes les indications nécessaires pour la teinture de toutes espèces défibrés au moyen de couleurs artificielles. Il a divisé son livre en cinq chapitres.
- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur '
- nature, leurs caractères, leur analyse, leur essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d’albumine d’antimoine, de chrome d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l'appli-cation des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, laine et coton.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 33- Année, N° 16 ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 20 Août 1891
- SOM M AIRE
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- ETUDES SUR LA SOIE (suite).
- ELAN HIMENT DES TISSUS DE !,OTON (suite et fin). variétés.
- ELAN' HIMENT DU COTON A L’EAU OXYGÉNÉE.
- ECHANTILLONS DE NAPHTOL.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX. — BIBLIOGRAPHIE. - COURS — ANNONCES.
- CHRONIQUE
- OU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- {Suite')
- Au sujet de l’emploi que le teinturier peut faire de l’acide sulfurique pour la décoloration de 'a benzine, je veux m’étendre sur cette opération qui doit être conduite avec beau-coup d’attention, sous peine de ne pas en re-rer tout le bénéfice possible. Disons d’abord qe l’acide sulfurique à 660 n‘a pas d’action *WP la benzine ni sur les essences qui la sup-Pleent dans nos applications ; ainsi 20 gr. de benzine absolument incolore mélangée a R
- érammes et demi ou 30 % d’acide sulfuri-"—eà 66° et agitée pendant cinq minutes avec acide ne subissent pas de changement.
- ette benzine lavée à l’eau pure et décantée a "onservé ses propriétés, et son poids est resté Xactement |e même.
- 1)0 la benzine souillée par le dégraissage de x
- Peaux teintes en noir et par conséquent Tasse et fortement colorée, traitée par 30 % daelde sulfurique à 660, détermine un abon-1 Précipité brun de matières grasses et a onneuses j le liquide surnageant est de la pepzine ambrée ayant la même densité que 0, anzine employée et très légèrement acide. n décante cette benzine, on la soumet à plu-. "s lavages abondants à l’eau ordinaire, , 1 eau tenant en dissolution du chlorure de bar
- vum qui s’empare de l’acide sulfurique,
- enfin à un nouveau et dernier lavage à l’eau, et on obtient ainsi un liquide neutre, très peu coloré et qui peut retourner à l’emploi.
- Dans cet état, elle contient un peu de graisse qui ne peut nuire en aucun cas à son emploi, car la proportion de graisse ne dépasse guère un millième.
- Il convient donc de faire des essais préalables pour déterminer la quantité d’acide nécessaire pour clarifier la benzine souillée.
- Voici un moyen pratique bien simple et à la portée du teinturier :
- On prend une fiole dans laquelle on pèse, par exemple, 100 grammes de benzine à clarifier, et on y a erse, par petites portions et successivement, 5, 10, 15, 20 grammes ou plus d’acide sulfurique, suivant l’effet obtenu et l’effet à obtenir. Si la benzine a servi au nettoyage d’effets d’habillement, il faudra beaucoup moins d’acide que si elle a servi au nettoyage des tentures enfumées ou des peaux. Les tentures sont généralement exposées à la fumée des foyers d’appartements, aux gaz des lumières, et sont imprégnées des matières grasses empyreumatiques qui s’échappent de ces deux sources ; les peaux sont toujours une cause abondante de graisses. En agitant pendant une minute seulement le mélange des deux liquides, si la quantité d’acide sulfurique est suffisante, il y a précipité immédiat de la partie lourde; dans le cas contraire, le mélange reste homogène ou ne
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- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
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- se décomposerait qu’à la longue, et imparfaitement ; on ajoute donc successivement de l’acide sulfurique jusqu’à la séparation immédiate des deux liquides ; on décante et on lave à plusieurs eaux.
- Le rendement est en rapport inverse de l'acide employé ; plus on emploie d’acide, moins il y a de rendement ; moins on emploie d’acide, plus il y a de rendement.
- Comme je l’ai dit plus haut, la benzine neuve ne perd pas et rend son poids initial, tandis que la benzine traitée à 30 % d’acide sulfurique ne rend que 50 % de son poids.
- Mais 100 grammes de benzine sale et grasse n’équivalent pas à 100 grammes de benzine neuve ; ils contienennt certainement un poids de matières étrangères qui constitue le dépôt; donc, en réalité, il n’y a pas 50 % de perte de benzine, mais au contraire une perte insignifiante, puisque, comme nous l’avons vu précédemment, l’acide sulfurique n'a pas d’action sur la benzine.
- A la distillation, la perte est à peu de chose près la même et il reste dans la cornue un dépôt égal à celui que fournit le traitement par l’acide. Seulement la distillation entraîne à des installations coûteuses et surtout dangereuses, car la benzine grasse ne distille qu’au-dessus de 170 à 175 degrés centigrades et il n’est pas prudent, quand on n’est pas habitué à ces manipulations, de chauffer à ces températures un liquide très inflammable ; la filtration ne donne qu’un résultat relativement satisfaisant et qui peut suffire quand on emploie des bains de rinçage qui complètent l’opération du dégraissage. Il convient de bien distinguer entre le dégraissage et le nettoyage à la benzine ; dans le premier cas, il y a benzine grasse; dans le second, benzine souillée.
- D’ailleurs nous devons reconnaître que dans la pratique une benzine un peu grasse vaut mieux que des benzines pures qui dessèchent les étoffes et n’atteignent pas toujours aussi complètement les impuretés qui souillent les
- tissus, ce qui justifie l’emploi des savons benzines dans le nettoyage.
- J’ai dû rechercher, à ce sujet, un savon ben zine applicable au nettoyage des gants d peau et je suis heureusement arrivé à un ré sultat très satisfaisant. Aussi les gants d peau très sales traités à la benzine additionnée d’une petite quantité de ce savon se ne toient-ils parfaitement bien et, de plus, ga dent-ils une souplesse qu’il n’ont par le de graissage à la benzine pure. Ce produit I ne vaut que deux francs le kilogramme s en ploie en si petite quantité que son empo n’augmente pas sensiblement le prix de vient tout en activant le travail. Il peut êlf employé sur les blancs, sur les couleurs tendre», sur les noirs,sans amener aucune modr fication dans les teintes. Il est spécialeme" composé pour le nettoyage des gants et T conviendrait pas pour le nettoyage des éto" fes.
- suif fum vem la &
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- L’acide sulfurique est d’un grand emploi dat Sav la teinture et sert à piquer les étoffes blanchst sag ou teintes. Ce piquage se fait très simpleme"t Prol
- en passant les étoffes à piquer, après ne'ssbie toyage ou teinture et après rinçage, dans" bain d’eau chaude légèrement acidulée et1111 çant ensuite à l’eau ordinaire. L’acidité bain se détermine par l’impression acidul®
- qu’il laisse à la langue.
- Par le piquage, les étoffes sont plus ferne les couleurs assurées et rehaussées. H fa éviter des bains trop chauds, qui pourraie occasionner le feutrage des laines.
- Quand il se trouve du coton mélangé al tissus piqués, il convient de rincer avec P
- ce c vau des qui la.
- Ro: ma nos dis 18: poi
- d’abondance et plus de soin afin d'éviter décomposition des cotons qui ne mand"s ble raient pas d’être brûlés aux apprêts cha")e Net des appareils à apprêter ou simplement de
- chambre chaude ou du fer à repasser. . L’acide sulfurique à 660, celui dont 10. nous servons journellement dans nos atelie, peut être considéré par nous comme Ldr sulfurique normal ; mais il y a un acide s rique plus concentré, un acide anhydre, 1 8e
- 409 SDS
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- RT DE L’IMPREBSION DES TISSUS
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- savon
- ron ben ants il l un ré1 ants il iditior-se ner s, g • le de duitf e s’em
- de T sut ër irs ter e modë aleme s et® s étd
- sulfurique de Nordhausen, l’acide sulfurique fumant qui sert chez nous à peu près exclusivement à la fabrication du sulfate d’indigo, à la composition d’indigo.
- En effet, l’indigotine jouit de la propriété d’être soluble dans l’acide sulfurique et de for-mer des composés bleus solubles dans l’eau.
- Mais cette liqueur, qui est très acide, fournit une teinte qui n’est pas parfaitement franche parce qu’elle contient aussi en dissolution les Principes brun et rouge de l’indigo.
- Ch. Drevet.
- ^production interdite — Tous droits réservés.
- (-4 suivre.)
- nloida” lanchë plerne" ès net lans " , et ric dité 8 „cidulë
- fermes . il fos arraiet
- % eE $ 8 "3.
- it nof itelief’
- sut
- ÉTUDES SUR LA SOIE (Suite)
- Roard a étudié avec soin le décreusage de " soie par l’eau de savon. Il reconnut que le "avon bouillant était supérieur pour le décreu-“8e, à l’état de solution étendue, à l’action Prolongée de ’eau bouillante, qui donne des 0168 ternes et grises (ni cuites, ni assouplies, “ que ne pouvait définir Roard avant les tra-Ux postérieurs de Pons) ; de même à l’action 8 alcalis caustiques solubles ou carbonatés, 11 altèrent toujours et le brillant et le nerf de 14 soie.
- Des considérations émises en plus par NOard •
- " ont été depuis reconnues inexactes, mis ce sont des questions de détail. Ainsi dis teinturiers de Lyon, comme je l’ai dit ja-187 dans mon Traité de teinture publié en a Lyon, n’attachent aucune importance, Pour ln ♦ •
- b teinture en blanc, à la couleur en letpe ou en jaune des soies écrues. J’ai d’ail— aos décrit tout cela en 1876-1877’, longtemps ghoss Macquer, nen déplaise à M. Léo Vi-9 qui arrête la liste des écrivains à l’ou-‘Page do
- 0 ae cet auteur du siècle passé, étaonon aîné a publié de même de fort jolies de 68 pour le décreusage des soies jaunes ; toujotme M. Marnas pour le blanchiment, °WEsbien longtemps après Macquer.
- Il est regrettable qu’un historien ne connaisse pas les travaux de son époque.
- Mulder, de Rotterdam, a le premier défini sérieusement les principes constituants immédiats de la soie qu’il a rangés dans ce que l’on appelle les matières protéiques sous les noms de :
- Fibroïne; Albumine'; Gélatine.
- Ces noms, tout en étant très exacts, ont d’ailleurs une valeur relative. Dans les matières protéiques, il est facile d’établir des liens de parenté , sans pouvoir établir des identités ; ces substances sont tellement modifiables que les produits isolés ne sont que des modifications des produits primitifs.
- Marius Moyret.
- (Reproduction interdite.) (A suivre.',
- BLANCHIMENT DES TISSUS DE COTON
- Note sur un accident résultant d'un mordançage par le chlorure d'aluminium, par M. Albert Sgheurer
- (Présentée à la Société industrielle de Mulhouse)
- (Suite et fin)
- On lave l’échantillon et on le teint en alizarine. Il fournit un grenat clair mettant hors de doute la présence de l’alumine dans la colophane.
- Quoi qu’il en soit, l’alumine contenue dans la lessive de soude s’y trouve en quantité tout à fait insuffisante pour donner lieu à un accident
- Les deux expériences suivantes nous permettent d’affirmer que ni le sel de soude ni la colophane ne peuvent être mis en cause dans l’accident qui nous occupe :
- 1° Sur une lessive entière faite avec du sel de soude Solvay, qui est totalement exempt d’alumine, on prélève une vingtaine de pièces
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- que l’on soumet à l’examen. L’une de ces pièces donne au plus haut point l’accident du violet.
- Le sel de soude Leblanc ne saurait donc être incriminé..
- 2° Un échantillon de tissu blanc mordancé en :
- ) 10 gr. chlorure d’aluminium à 16 12 °AB, I+ 1 litre eau
- à froid, 20 minutes, lavé à fond et soumis en grand à l’action de la lessive de soude, se trouve, après cette opération, dépouillé de son mordant, au point de ne plus exercer sur le violet d’alizarine qu’une influence très faible.
- La cause de l’accident n’est donc pas à chercher dans la lessive de soude
- Hypochlorite de chaux.
- Les recherches faites sur ce produit n'y ont décelé aucune trace d’alumine.
- Par exclusion, nous sommes amenés à conclure que l’eau seule peut occasionner l’accident quels que soient les résultats négatifs donnés par les analyses précédemment faites
- Etudes des eaux de lavage.
- L’atelier du blanchiment, situé le long du canal usinier, en aval d’une chute, puise ses eaux de lavage, au moyen de pompes centrifuges, dans une saignée parallèle au canal dont olle reçoit directement l’eau. .
- Ce liquide, examiné à plusieurs reprises, n’a manifesté aucune particularité.
- M. Lévy,ingénieur de la maison et directeur du blanchiment,qui m’abeaucoupsecondé dans toutes ces recherches, constata, à un moment donné, que l’eau offrait une,très légère réaction acide au tournesol
- Une prise d’échantillon faite quelques jours après, un dimanche vers midi, l’eau n’avant pas été renouvelée dans le petit canal par la violente aspiration des pompes, nous fournit un liquide rougissant légèrement le tournesol et donnant avec le nitrate d’argent une faible opalescence.
- L’addition d'ammoniaque n’y produisit aucun précipité apparent, mais le lendemain mati il tut possible de constater dans la liqueur am: moniacale un dépôt floconneux d’alumine,
- il était dès lors certain que l'eau se trouvait par moments chargée de chlorure d’aluminium dont on découvrit l’origine sans longues recherches,
- L’examen du mur du petit canal d’où sortaient les eaux de lavage nous permit^ constater la disparition locale du ciment q" reliait les briques et nous mit sur la trace d»1 suintement dérivé, à travers le sol, du dépi qui reçoit les pièces acidées après la lessive di chaux.
- Au-dessous du dépôt, formé d’une claie ® bois, se trouvait une trémie recouverte d’une chape en asphalte pur destinée à diriger l’acid égoutté dans une citerne revêtue de la mênë
- matière.
- Cet enduit, bien que fait avec soin, s’étal fissuré peu à peu et laissait échapper le liquiot dans le sol. Une pente naturelle dirigeait 18 cide vers le canal dont la paroi entrait pr°
- gressivement en dissolution.
- Une source de chlorure d’aluminium se fal sait jour de cette manière, dans l’eau puis pour les lavages ; elle ne fonctionnait quepel dant le moment de la journée où les piee" sortant de l’acide s’égouttaient sur les dép0 et cette intermittence coïncidait bien avee caractère que nous avions reconnu à notre 8 cident dès les premières recherches.
- Deux expériences très concluantes levëre les derniers doutes.
- E xpérimentation de toutes les machines du bldl chiment au moyen d'échantillons blancs q"0" fait passer avec les pièces, et qu’on imp^1116 suite en violet.
- PREMIÈRE EXPÉRIENCE.
- Cette expérience, faite plusieurs fois 5 succès, donne, un jour les résultats suivant 1 Lavage après la chaux, légère teinte r0 communiquée au violet.
- Clapot d’acide fort, légère teinte rosée c0n | muniquée au violet.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- Lavage après la soude, violet rosé.
- Clapot de chlore, légère teinte rosée.
- Clapot d’acide faible, violet normal Dernier lavage. Violet rose. L’accident est très apparent.
- DEUXIÈME EXPÉRIENCE.
- On prélève sur une partie de blanchiment traitée comme à l’ordinaire 10 pièces que l’on réserve aux essais. 10 autres pièces sont choisies dans une partie de blanchiment qu’on a pris soin de laver, après chaque opération, dans l’eau du canal usinier, puisée en amont de la chute.
- Résultat.-Les 10 pièces lavées à la manière ordinaires présentent {'accident à des degrés divers. Les 10 pièces lavées dans l’eau d’amont donnent un violet absolument pur.
- On continue les lavages dans l’eau d’amont et ^accident ne reparaît plus.
- Conclusion générale.— L'accident résultait L'un mordançage en chlorure d’aluminium et se produisait au lavage.
- Des expériences faites au cours de ces re-cherches, il ressort que le chlorure d'alumi-nium est susceptible de mordancer le coton, meme en liqueur très étendue et très acide;
- - Que l’alumine amenée dans la lessive de soude et colophane, par une cause ou par une aLtre, se fixe sur le coton à l’état de savon ré-ineux en produisant un léger mordançage ;
- - Que la colophane et le sel de soude Le-blanc peuvent fournir à la lessive une certaine Iantité d’alumine.
- . L’accident des 7 mètres se produisait une ois par jour, sur la pièce qui restait engagée de midi à une heure dans le clapot de lavage dnal. Pincée entre les deux rouleaux, il se "lsait de part et d’autre un assèchement qui ^entrait le mordant et contribuait à sa “tion, tandis que la partie du boyau qui se Savait pressée entre les deux rouleaux res-"it dans le même état et donnait lieu à la 20. -
- peutre que nous avons constatée entre 8 deux surfaces affectées de l’accident en ondus.
- VARIÉTÉS
- Les affaires à Lyon sont toujours assez calmes, surtout dans la teinture en pièces ; dans tous les cas les prix en droguerie et matières colorantes sont des plus vilipendés.
- Je cite d’un mes correspondants un article concernant la rubannerie à Moscou, qui intéresse il est vrai plus directement Saint-Etienne que Lyon, mais ces deux villes sont pour ainsi dire sœurs, et les considérations tirées pour l’une peuvent souvent s’adresser à l’autre.
- « La rubannerie a fait de grands progrès en Russie où elle est favorisée par des droits très élevés, mis à la frontière sur les produits venant de Saint-Etienne ou de la Suisse. Dans les articles courants elle défie toute concurrence étrangère.
- Les seuls produits importables en Russie et en rubannerie sont les articles de haute fantaisie et de bon goût, pour lesquels les droits ont moins d’importance; cela a lieu également pour les impressions sur soie, dans les articles de luxe.
- Saint-Etienne, Saint-Chamond et la Suisse ne peuvent plus importer à Saint-Pétersbourg les articles courants.
- A Moscou et dans la région de Moscou on produit actuellement pour environ 3.000.000 fr. de rubans annuellement. De même, on y produit des lacets, des gazes et des doublures. »
- Pour compléter ce tableau peu riant pour nous autres Français, disons que ce sont nos compatriotes qui ont outillé la Russie, de même que cela a eu lieu à Paterson, aux Etats-Unis, et disons également, si je suis bien renseigné, que ce sont eux qui prêchent le plus pour leur saint, c’est-à-dire en faveur des droits prohibitifs. Dame ! charité bien ordonnée commence par soi même. Et les bills Mac-Kinley ontpeut-être,—je dis peut-êtrepar euphémisme, — été inspirés par les Français établis aux Etats-Unis.
- Et l’on dira que l’on emporte le souvenir du pays avec la semelle de ses souliers ! Après les intérêts, bien entendu.
- Il
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- L'amélioration du Danube. — Le Petit Lyonnais du 15 août annonce l’arrivée à Paris d’un ingénieur d’une valeur incontestable, M. A. de Marteau, qui, après étude sérieuse, prouve que moyennant l’extraction de 400.000 mètres cubes de rochers on pourra améliorer la navigation du Danube, aux fameuses Portes de Fer, pendant 80 kilom., et permettre alors aux marchandises d’Odessa d’emprunter ce beau fleuve, ce qui serait une fortune pour l’Autriche. Pour éviter les Dardanelles, on communiquerait avec Fiume, port autrichien sur l’Adriatique, par un réseau de canaux très bien compris. De là l’Italie bénéficierait par le mont Cenis pour le transit destiné à la France.
- De là à l’appel des capitaux français pour améliorer la situation de l’Autriche et de l’Italie, il n’y a qu’un pas.
- Mais ne serait-ce pas le cas d’être un peu égoïste, et d’améliorer la nôtre avec nos capitaux, en faisant les canaux de la Loire au Rhône par Saint-Etienne, mettant Nantes avec Marseille en communication directe, et facilitant le port à bas prix de nos charbons pour nos usines? La houille joue un grand rôle dans les prix de revient, même dans la teinture et les apprêts.
- Le cadre du journal ne me permet pas de développer outre mesure ma pensée, ce qui a été fait dans d’autres journaux.
- La pétition de la Chambre de commerce d'Avignon et la teinture en rouge garance des draps de troupe. - Je ne puis que m’associer de tout cœur, comme Français d’abord et comme économiste ensuite, à la pétition relatée dans le numéro du 5 août dernier, colonne 2, page 230.
- Pour les draps de troupe, dont la teinture doit avoir une solidité à toute épreuve et ne suivant pas les caprices de la mode, la garance ou mieux ses dérivés fleur de garance et garancine ont une supériorité incontestable sur les alizarines artificielles.
- Les tons ne sont pas les mêmes, peut-être
- de 1 heur
- 20 gs: l’eau 900.
- 3o cont; à la tact jours le pi
- L d’un pota
- Ci oxy
- L qua née tion Il e sicc les gér
- 1
- APr ne de pei
- ] zir
- moins délicats que ceux fournis par les alizarines artificielles ; ils sont, de plus, plus difficiles à obtenir, mais d’une solidité incontes tablement supérieure aux matières artificielles Or le soldat ne peut suivre les caprices de la mode; quand il a un pantalon, il en a pour longtemps.
- Pour le drap rouge d’officier, il est facile de le fleurir, en dernier lieu, par un passage e0 physique rouge au bois de Brésil.
- Quant au drap de simple soldat, il aurait bien un œil un peu plus jaune que teint à l'ail zarine dérivée de l’anthracène : ceux qui at ront perdu leur femme n’iront pas la chercher là, c’est le cas de le dire.
- En place d’une belle nuance, le troupier31' mera mieux avoir à faire à une teinte solide, supportant vaillamment les intempéries q—e comporte le métier de soldat, — insolations61 humidités alternatives, — sans compter les 8 vages.
- Déjà, même, dans les foulards garance5 soie, on n’obtient des résultats convenable qu’avec des mélanges d’alizarine et de gara3' cine ; on allie ainsi la solidité à la beauté et3 la facilité.
- Donc, je fais des vœux peur la prise e considération, par le Ministre du Commerce,de la pétition de la Chambre de Commerce d‘* vignon. Il s’agit d’ailleurs de si peu de chose; comme surélévation dans les prix de revient
- Marius MOYRET
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- BLANCHIMENT BU COTON A L’EAU OXYGÉNÉE
- Par M. Prud’homme
- L’addition de magnésie calcinée à l’es oxygénée a été préconisée pour le blanchl ment du coton. La supériorité des résul tats n’a pas reçu d’explication. Elle tient! comme je vais le démontrer, à la formai"1 d’un peroxyde de magnésium, plus stable9 le peroxyde d’hydrogène, à la température de 100o.
- 1° De l’eau oxygénée à 6 volumes, étendu
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- de 10 parties d’eau, est bouillie une demi-heure. Son titre passe de 1.000 à 100.
- 2° Le même essai, avec addition de ma-8Désie calcinée (5 pour 0(0 du oids de eau oxygénée), ne fait baisser 3 titre qu’à 900. « " '
- 3o De la magnésie calcinée est mise en contact avec de l’eau oxygénée à 3 volumes, à la température ordinaire. La durée du con-tact varie de quelques heures à plusieurs jours. On filtre, lave sur le filtre et dessèche le produit de 1000-1050,
- Le dosage de l’oxygène actif, au moyen L'une solution normale de permanganate de Potassium, correspond à la formule
- 3 Mg + MgO ^OH^.
- Ce corps, à réaction alcaline, perd tout son Ixygêne actif vers 300°.
- Le peroxyde de magnésium se forme aussi quand on dissout le métal dans l’eau oxygé-née. Weltzien considère le produit de la réac-tOn comme un hydrate de magnésie soluble. I est facile de constater que, desséché à slccité, il donne avec les réactifs ordinaires les réactions bien connues de l’eau oxy-8énée.
- Les oxydes de zinc et de cadmium (corps "Ppartenant à la même série que le ma-Césium dans le groupement des éléments de Mendéleieff) donnent aussi naissance à des Peroxydes.
- Le mélange d’oxyde et de peroxyde de "De correspond sensiblement à la formule
- 2 ZnO+ZnO {OH^.
- Le blanchiment du coton à l’eau oxygénée ferait incompréhensible si l’on se bornait sla considérer comme un simple agent déco-rant. Elle a une action directe sur les diffé-“hts corps que le blanchiment a pour but de pilier ou d’éliminer, et même sur la cel-"Wlose.
- Action sur les corps gras. — La saponifica-“on des huiles ou des graisses se fait en par-, Par la magnésie, mais elle est due aussi à "etion directe de l’eau oxygénée. Pendant
- l’ébullition, il se produit un abondant dégagement d’acide carbonique- ; il peut provenir de l’oxydation de la glycérine, comme on le vérifie directement. Mais l’eau oxygénée, très faiblement acide, attaque aussi les corps gras neutres, à l’ébullition, avec dégagement d’acide carbonique et formation d’acides gras. Ceux-ci se transforment eux-mêmes par le mélange d’eau oxygénée et de magnésie calcinée, et toujours avec production d’acide carbonique. C’est ce qui arrive pour l’acide stéarique et pour l’acide oléique du commerce. Il d it y avoir transformation partielle de ce dernier en acide palmitique (comme sous l’action de la potasse caustique), car le produit de la réaction, convenablement traité par un acide, est plus riche en acides gras solides que l’acide oléiqae dont on est parti.
- Les corps gras restés sur la fibre à l’état d’oléates, pamitates, etc., de magnésie seront éliminés par un passage en acide faible, suivi d’une lessive alcaline.
- Action sur la cellulose. — Dans le blanchiment à l’eau oxygénée, la cellulose tend à se transformer en oxycellulose. On le reconnaît facilement par la teinture en matières colorantes basiques, qui se fixent sans mordant sur l'oxycellulose.
- L’altération de la cellulose est plus forte, si elle a été mercerisée, c’est-à-dire imprégnée de soude caustique concentrée, avant de subir l’action de l’eau oxygénée. La désagrégation devient complète et le tissu tombe en bouillie, si l’on ajoute de la soude caustique au bain d’eau oxygénée, de manière à lui faire marquer 5° à 6 B.
- L’action de l’eau oxygénée sur la cellulose est grandement augmentée par la présence de certainscorps,comme les oxydes métalliques, qui ne servent que de véhicule ou d’intermédiaire à l’oxygène actif. Une bande de tissu mordancé en fer, chrome et alumine bouillie avec de l’eau oxygénée et de la magnésie, une à deux heures, est profondément attaquée aux places couvertes par les mordants. Il est donc bon de faire précéder le blanchiment
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- LE MONITEUR PE LA TKINTUKS
- à l’eau oxygénée d’un séjour en acide faible, pour éliminer les sels ou les oxydes métalliques du tissu écru.
- L’action de l’eau oxygénée et celle de l'am-moniure de cuivre sur la cellulose présentent de grandes analogies.
- Il est facile de montrer que la solution ammoniacale d’oxyde de cuivre est un oxydant, en la faisant agir sur un échantillon teint en bleu d’indigo. La solution, suffisamment étendue pour ne pas produire d’altération sensible du tissu, décolore le bleu en vingt-quatre heures à froid, et en quelques minutes à 60°. Si la solution cuprammonique est assez concentrée pour ramollir la fibre, celle-ci, bien lavée et traitée par un acide étendu, pour dissoudre l’oxyde de cuivre, se teint fortement en bleu méthylène ; il y a donc formation d’oxycellulose.
- Un échantillon de tissu de coton, mercerisé en soude caustique à 36, lavé à fond, est laissé en contact pendant un certain nombre d’heures avec de l’ammoniure de cuivre moyennement concentré. La fibre est plus attaquée que celle d’un échantillon témoin, non mercerisé.
- Nous conclurons de ces essais que, contrairement à l’opinion reçue, la cellulose est attaquée et subit une transformation par l’action du réactif de Schweitzer.
- (Comptes rendus.)
- ÉCHANTILLONS DE NOIR NAPHTOL
- Le noir en teinture étant incontestablement une nuance fondamentale et devant répondre au plus grand nombre d’exigences a appelé de tout temps l’attention des praticiens, puis des théoriciens ; aussi après l’engouement qui suivit l’apparition des premières couleurs d’aniline et la gamme si étendue, si diversifiée des couleurs en général dues à la même source, s’est-on occupé du noir. Et, certes, aucune préoccupation n’était plus justifiée car jusqu’à l’époque où l’on put livrer à l’industrie
- d’application les magnifiques résultats si péniblement acquis, l’on n’avait que des moyens de teindre oi laissaient tous à désirer.
- De : V. ", c’est-à-dire à présent, les noirs foul sTR6 les produits de la distillation de là houille p avent compter au nombre des fleurons qui Irichissent cette superbe et lu-mineuse auréole qui couronne le plus sale des résidus, le goudron.
- A côté de ces procédés aux formules compliquées,qui créaient une véritable science de la teinture pour des résultats toujours discutables, est venu se placer le procédé de noir par le noir naphtol, simple, facile et régulier dans ses effets.
- Vulgariser ce procédé, c’est servir l’industrie a tous ses degrés, c’est rendre service au praticien laborieux qui peinait depuis long' temps pour obtenir des nuances de noir toujours discutables.
- Et d’abord, pour fixer son attention et l’at tacher à l’étude de ce document, je vais lu1 fournir quatre types de noir naphtol.
- L’échantillon no l,noir naphtol B, est généralement préféré parce qu’il couvre bien et paraît avantageux. gy ,
- egex —Ox. L
- Noir naphtol. Marque B.
- L’échantillon n° 2, noir naphtol 3 B, es plus bleu que le numéro 1 et d’une intensite de nuance plus grande.
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- /4/ ' Eniguortque
- V. (>
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS oesy 245
- L’échantillon no 3, noir naphtol 6 B, est plus corsé et encore plus bleu que les deux précédents.
- L’échantillon no 4, noir naphtol S V, est le
- même que les p abrication pour av plus couvert.
- s, mais corrigé à la noir le plus corsé, le
- tent très cher puisqu’on est obligé de faire intervenir le bleu d’indigo et les tannins, galle ou sumac, dans leur composition, et changent encore de nuance malgré tout, car si l’indigo résiste bien, les tannins deviennent marrons en s'oxydant.
- D’ailleurs les teintes que je présente aujourd’hui dans cette série d’échantillons peuvent être modifiées par l’addition de vert ou de jaune ou même de vert et de jaune.
- Ces indications se rapportent aux tissus pure laine. Dans le prochain numéro je m’étendrai sur les applications à l’atelier et sur les moyens de compléter les teintures noires sur tissus mélangés.
- PERFECTIONNEMENTS
- Et PROCÉDÉS NOUVEAUX
- 4
- ous ces échantillons ont été obtenus avec 8 proportion de 8 % du poids de la matière ateindre, du bouillon et avec addition de sul-fate de soude et d’acide sulfurique.
- Les noirs naphtol ne conviennent que pour Plaine à l’exclusion de la soie qui se teint en bleu marine foncé et du coton qui reste blanc.
- I faut donc dans la pratique compléter la “einture en noir de ces matières comme cela se fait du reste avec les autres procédés.
- Les noirs naphtol résistent très bien à l’air, d la lumière et au lavage ; ce sont des avan-18es précieux, car nous ne trouvons pas dans " série de nos procédés des noirs qui affron-“ent impunément ces influences et nous ne "avons qUe trOp les efforts faits pour les com-battre.
- C est généralement le campêche qui est la se des noirs en teinture et le campêche et p pouperose donnent des noirs jaunissant à chr Ceux qui sont obtenus par les sels de —rome résistent davantage, mais deviennent . a 8rè tout, verdâtres au bout d’un certain "Ps. Ceux qui sont réputés bon teint coû-
- PROCÉDÉ DE BLANCHIMENT DES FILS DE LIN, CHANVRE, JUTE, RAMIE, ETC-
- Par MM. De!escluze et Cie. teinturiers.
- Le traitement ordinaire comporte, avant le passage au chlore, le débouillissage dans une lessive alcaline sous certaine pression. Ce dbcreusage, s’il fait disparaître certaines substances gommeuses et résineuses, a le grave inconvénient de trop attendrir la fibre et de l’attaquer.
- A ce débouillissage, le nouveau procédé substitue le trempage des fils dans un bain légèrement acidulé soit à l’acide sulfurique, soit à l’acide chlorhydrique ou aux deux à la fois. Les matières textiles sont ensuite décolorées par un bain de chlorure de soude.
- Le bain acide doit marquer 1/2 Baumé ; la durée d’immersion est de 6 à 10 minutes. La solution de chlore doit marquer 2 degrés chlo-rométriques.
- Après cette double opération, il est nécessaire de pratiquer un rinçage à l’eau pure, après lequel a lieu une immersion dans un bain d’acide sulfureux moins fort que le premier et qui ne doit accuser que 1 [4 Baumé.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- K) o
- L’essorage et le séchage complètent le traitement.
- NOUVEAU PROCÉDÉ D'IMPRESSION, TEINTURE ORDINAIRE OU POUR MORDANÇAGE, SUR TOUS TISSUS DANS LESQUELS LE DESSIN FAIT RELIEF SUR LE FOND
- Par MM. C. et A. Cote Rey.
- Le principe de l’invention consiste à profiter du relief des motifs de décoration sur tous tissus pour les empreindre en couleurs, sans en déposer sur le fond, qui par sa moindre épaisseur échappe au contact des appareils colorants.
- La pratique du procédé varie selon les cas : tantôt elle a lieu au moyen de planches ou tampons, tantôt des toiles imprégnées de teinture. D’autres fois, l’étoffe passe sur un cylindre tournant, tandis que d’autres cylindres portant la couleur viennent la déposer et l’appliquer sur les fleurs ou autres sujets quelconques formant le dessin.
- PERFECTIONNEMENTS APPORTÉS A L’IMPRESSION DES TISSUS Par MM. L. Wallays et L Nisse.
- Dans le but de remédier aux inconvénients des procédés usuels, les inventeurs ont imaginé une machine perfectionnée. Parmi ces inconvénients, ils mentionnent l’observation inexacte des nuances, l'empâtement des couleurs, l’affaiblissement des teintes, le mauvais repérage, le défaut des teintes fondues et dégradées, etc.
- MM. Wallays et Nisse proposent l’emploi des machines rotatives à impression continue en couleur, machines dont on se sert pour le tirage des journaux illustrés. Au lieu du rouleau de papier, ils placent une pièce de tissu quelconque, qui passera successivement sur les divers cylindres, dont le périmètre garni de matière compressible porte les clichés cylindriques. Ce tissu recevra par contact et compression les couleurs voulues ; le repérage sera rendu pratique par la tension.
- PRÉPARATION DE NOUVELLES MATIERES COLORANTES TEIGNANT SUR MORDANTS. DÉRIVÉES DES AMIDOBENZOPHÉNONES ALKYLÉES
- Par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- Les nouvelles matières colorantes brevetées sont obtenues par condensation des alkylés tertiaires de l'amidobenzophénone avec les dio-xynaphtalines ou le pyrogallol.
- Les matières colorantes obtenues des dérivés alkylés de l’amidobenzophénone et de 1’* et, -naphtol, ainsi que de la résorcine, sont connues déjà et ne font pas l’objet de la pré' sente revendication. Ces dernières d’ailleurs sont sans valeur, tandis que les nouvelles m tières, objet de ce brevet, sont très utilisables et donnent d’excellents résultats en teinture et impression : elles sont violettes et vert-bleu
- Ces matières appartiennent à la classe des matières colorantes teignant sur mordants et produisant sur mordant de chrome (par exemple) des nuances éclatantes variant du viole1 au vert.
- Elles s’obtiennent en condensant les tétra méthyldiamidobenzophènones ou la tètraéthy diamidobenzophénone avec la dioxynaphta line 2-3, id. 1-2, id. 2-7 et le pyrogallol, em ployés comme adjuvants de condensation de l’oxyochlorure de phosphore.
- PRÉPARATION DE MATIÈRES COLORANTES BA SIQUES VERTES, BLEUES ET VIOLETTES
- Par la Société des matière» colorantes et produits chimiques de Saint Denis.
- La condensation du chlorhydrate de nitro diméthylalinine avec la métaamidodiméthy!s niline acétylée ou benzoylée donne des matle
- res colorantes bleues, vertes ou violettes.
- La benzoylamidodimethylaniline se préP8pp en traitant à température ordinaire dans * litres d’eau un kilo de métaamidodiméthyls niline (bouillant à 269°) par un kilog. de ch
- rure de benzoyle.
- Le résultat donne un précipité cristalli! que l’on neutralise par addition de soude quantité nécessaire.
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- ET DE L'IMPRESSION DBS TISSUS
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- La benzoylamidodiméthylaniline cristallise dans l’alcool, se dissout dans la benzine, le toluène et l’eau bouillante, mais non dans l’eau froide.
- Avec la benzoylamidodiméthylaniline obtenue comme nous venons de l’indiquer, pour avoir la matière colorante il faut chauffer à 80 cent, environ 1 kilo de ce produit (1 molécule) avec 0 gr. 780 de chlorhydrate de nitro-sodiméthylaniline (1 molécule) et 4 kilos d'acide acétique glacial, laisser produire toute 1 effervescence, puis couler le tout dans l'eau et précipiter au sel.
- La matière colorante obtenue teint le coton mordancé au tannin en nuance verte qui se comporte très bien à la lumière et aux bains de savon titrés à 70 0/0.
- Les dérivés acétylés de l’amidodiméthyla-niline substitués à ceux du benzo donnent une variante de teinte ; ils teignent en rouge violet.
- PROCÉDÉ POUR TEINDRE LE COTON EN BRUN SOLIDE Dala Manufacture lyonnaise des matières colorantes.
- Les bruns pour coton AZ et N que la ma-nufacture lyonnaise livre au commerce depuis plusieurs années teignent directement sur bain alcalin le coton non mordancé.
- Des produits similaires vendus d’autre part sous le nom de Benzobruns BX et NBX don-nent des résultats identiques.
- L’invention présente est relative à une ma-Joration de solidité et d’intensité des teintes obtenues sur coton avec ces produits indiqués : a solidité et l’intensité se trouvent très sen-Siblement augmentées en pratiquant le traite-ment suivant:
- Teindre au bouillon 100 kil.de coton pendant wne heure dans 1,000 litr. d’eau avec 4 kil. de "un Pour coton Net 15 kil.de sulfate de soude. Ordre, rincer. Entrer ensuite dans un bain Cidulé à l’acide muriatique et contenant envi-"on pour 1,000 litres d’eau 3 kil. de nitrite de Soud. , . C tes 1 manœuvrer le coton pendant 15 minu *7 laver ; entrer ensuite dans un bain conte
- nant dans 1,000 litres, soit la solution d’un demi kilog. de carbonate de soude, soit la solution de 0,750 gr. de 6-naphtol, soit la solution de 0,500 M-phénylènediamine.
- PROCÉDÉ POUR LA FABRICATION DES MATIÈRES COLORANTES BLEUES
- De la Manufacture lyonnaise de matières colorantes et produits chimiques
- Les nouvelles matières colorantes bleues ré-sultent de l’oxydation de la monométhyl ou éthyl-p-toluylène-diamine en présence de l’acide trisulfonique.
- Le produit obtenu est ensuite oxydé en présence de la monomèthyl ou éthyl-o-toluidine, ou de diméthyl ou diéthylaniline et en chauffant à 100 centigr. environ.
- [BLANCHIMENT DE LA LAINE Par M. J.-A. Arsène Blaye.
- Le procédé se compose de deux opérations distinctes:
- lo Laver la laine, à froid, dans une solution de 2,000 litres d’eau pour 100 kilogr. de laine, avec 20 kilogr. de carbonate de soude. La durée d’immersion dans cette solution est de 45 minutes : égoutter, essorer, rincer à l’eau pure et deuxième essorage ;
- 20 Passer ensuite la laine dans un bain d’essence minérale ou d’éther de pétrole, dans la proportion de 2 kil. d’essence pour.l kil. de laine, soit 200 litres pour 100 kilogr. de laine : laisser séjourner durant 5 minutes dans ce bain. Lavage à l’eau pure, égoutter, sécher à air libre, à l’aide d’un courant d’air énergique et à l’abri de toute lumière.
- Ce procédé donne à la laine une blancheur étonnante, et permet d’utiliser les sous-pro-duits lesquels se séparent de l’essence qui peut servir à nouveau.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PROCÉDÉ ET APPAREIL POUR SÉCHER D’UNE MANIÈRE UNIFORME LES ARTICLES TISSÉS DE TOUTE ESPÈCE
- Par M. Edwin Æmilius Wunderlich.
- Le procédé consiste dans l’emploi d’un tambour horizontal à mouvement rotatoire faisant monter et descendre alternativement les articles, afin d’exposer continuellement des parties nouvelles à l’action de l’air, du gaz ou de la vapeur.
- Ce tambour tourne à grande vitesse et a des arrêts alternatifs, durant lesquels les articles se trouvent pressés par la force centrifuge contre le manteau du tambour et changent de position.
- L’appareil est un tambour horizontal à manteau percé, garni intérieurement de palettes ou bandes formant un angle aigu avec la direction du mouvement rotatoire du tambour.
- PERFECTIONNEMENTS DANS LE PROCÉDÉ D'ÉPU-RATION ET DE DÉGRAISSAGE DES DÉCHETS DE LAINE
- Par MM. A.-J. Pilard, filateur, et H. Grossilin, constructeur.
- Ce procédé pratique suppose un traitement préparatoire ayant pour but de retirer l’huile ou les autres corps gras à l’état naturel avant de les soumettre au dégraissage, lavage, rinçage, etc.
- Le traitement consiste à humidifier les déchets à température de 35 degrés ou à les immerger durant quelques minutes, puis à les essorer légèrement, ou bien encore à les arroser, une fois placés dans le récipient, avec 60 à 70 % de leurs poids d’eau tiède à 35 ou 36 degrés.
- Les déchets sont ensuite soumis à l’action d’une presse hydraulique dans le bassin ou récipient qui les contient.
- Le cylindre de la presse est en acier ; il est percé de petits trous, ouvert à ses deux extré mités. La partie inférieure porte un couvercle à charnière ; il est monté sur des galets roulant sur deux rails pourvus d’une encoche destinée à arrêter le cylindre à point fixe.
- Sur le sommier de la presse est ajusté un piston fixe en acier, creux, dans lequel passe un serpentin en cuivre destiné à le chauffer.
- Les déchets sont comprimés à pression de 100 kilogr.; sous l’effet de cette pression, l'eau tiède est chassée et entraîne avec elle l’oléine, l’huile et les autres matières grasses.
- Cette eau, ou plutôt ce mélange est dirigé dans un bassin ; après un séjour et repos suffisant, la décantation de l’eau et des matières grasses s’effectue naturellement.
- Le dégraissage se pratique ensuite selon les méthodes ordinaires.
- NOUVEAU PROCÉDÉ DE DÉGRAISSAGE ET DE LAVAGE DES LAINES ET AUTRES MATIÈRES ANALOGUES
- Par M. Aimé George.
- Le procédé est basé sur l’emploi :
- 1- D’acide carbonique ;
- 2- De solvants partiellement et préalablement chargés de corps gras ;
- 3- D’eau.
- Ce traitement est rationnel et tout indiqué par l’analyse qualitative des impuretés de la laine. L’inventeur n’hésite pas à indiquer» comme la vraie cause de l’insuccès des divers systèmes de dégraissage, l’oubli des qualités des impuretés à éliminer. Ces impuretés consistent d’abord en des graisses ou cires diverses solubles dans le sulfure de carbone, l’éther, le chloroforme, les pétroles divers» etc. ; secondement, en des corps poisseux et gluants, tout à fait insolubles dans les dissolvants mentionnés ci-dessus ; troisièmement en des corps solubles dans l’eau, tels que 165 sels de potasse et autres ; enfin en du sable et de la terre.
- Les corps poisseux et gluants étant ins lubies, comme l’analyse le démontre, il n’est pas étonnant que le dégraissage tel qu’il est pratiqué usuellement ne soit pas complet-
- M. George, après examen de ce corps. 13 reconnu décomposable parce qu’il est char de corps gras : aussi choisit-il pour l’liminet l’acide carbonique mais partiellement et pres
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS 249
- lablement chargé de corps gras, c’est-à-dire ayant déjà servi. L’acide carbonique peut être employé avec ou sans pression.
- Cette manière de procéder au dégraissage présente des avantages qui laissent loin tous les systèmes connus, dit l’inventeur. La conservation de la laine est complète ; ainsi dégraissée, la laine est plus ouverte, plus douce ; elle se travaille mieux aux cardes, donne des filés plus fins, en un mot, la matière est améliorée.
- NOUVELLE PRÉPARATION DES ÉTOFFES POUR ORNEMENTS ET DECORATIONS DES APPARTEMENTS
- Par M. Cleis.
- Le procédé plus spécialement applicable aux ornements en ronde-bosse, consiste à prendre une feuille de feutre ou de toute autre matière souple, à l’immerger dans un bassin contenant de la gutta-percha dissoute dans du sulfure de carbone, et, après imprégnation suffisante, à laisser sécher à l’air.
- D’autre part, sur l’étoffe, appliquer une feuille de gutta -percha au moyen d’un compresseur et sous l’action de la chaleur ; sur la plaque imbibée de la dissolution de gutta-Percha, appliquer la plaque d’étoffe et assurer l adhésion par la compression et à l’aide de la chaleur.
- Sur la deuxième face du feutre, placer ad libitum une deuxième pièce d’étoffe.
- La résine ou la gomme laque peuvent être substituées à la gutta-percha et le calicot au feutre.
- {Reproduction interdite.)
- PURIFICATION DE L’AIR dans les locaux manufacturiers
- On recommande à cet effet l’emploi de l’huile de térébenthine, laquelle est censée remplacer l’exhalaison qui se dégage des arbres de pin. On ajoute à un litre d’eau de puits une petite cuillerée d’huile de térébenthine, on agite fortement jusqu’à ce que le liquide devienne laiteux, et au moyen d’un vaporisateur on le distribue dans le local. Le vaporisateur peut être remplacé par de fréquents arrosages. La seule chose à observer, c’est que l’huile de térébenthine se soit intimement mélangée avec l’eau, ce qu’on constate par l’aspect laiteux de cette dernière. Des quantités de matières organiques contenues dans l’air sont tuées par l’huile de térébenthine qui décompose également les matières odorantes dans l’air. Elle n’exerce aucune influence nuisible sur l’organisme humain, lorsqu'elle est employée de la façon susdite.
- D’après d’autres expériences qui ont été
- ON ENGAGE DES REPRESENTANTS
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- LE MONITEUR DE LA;TEINTURE
- faites, il paraît encore plus simple de souffler l’huile de térébenthine à l’état pur dans l’air à l’aide du vaporisateur. L’effet rafraîchissant de cette exhalaison qui se répand rapidement dans tout le local est surprenant ; il faut croire qu’une certaine ozonisation de l’oxygène agit concurremment avec cette diffusion.
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Epinal. — Modification des statuts de la Société anonyme dite blanchisserie et teinturerie de Thaon, à Thaon. — Cap. porté de 3,000,000 de fr. à 3,500,000 fr. divisés en 1,400 actions de 2,500 fr. — Une partie de cette augmentation Jde capital est destinée à MM. Gros, Roman, Marozeau et Cie, en représentation de l’apport de leur industrie, en ce qui concerne le blanchiment et l’apprêt. — Acte du 26 juin.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- M. Guilielmus a vendu à M. X., de suite, un fonds de teinturie, 111, rue de Rennes. — Opp., M. Boittiaux, 65, av. Bosquet.
- M. Maillard a vendu à M. X., de suite, un fonds de teinturerie, 119, faub. St-Antoine. — Opp., M. Boittiaux, 65, av. Bosquet.
- M. Lavoisier a vendu à M. X., de suite, un fonds de teinturerie, 243 , boul. Voltaire. — Opp., M. Jacquin, 23, rue J -J.-Rousseau.
- FABRIQUE de FILTRES POUR LES EAUX
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- BIBLIOGRAPHIE
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- Dans cet ouvrage, M. Villon a donné toutes les indications nécessaires pour la teinture de toutes espèces défibrés au moyen de couleurs artificielles. Il a divisé son livre en cinq chapitres.
- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur
- nature, leurs caractères, leur analyse, leur essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d'albumine d’antimoine, de chrome d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l'appli-cation des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et. noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, laine et coton.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’École supérieure des sciences de Rouen.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 35' Année, N 17. ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 5 Septembre 4891
- SOM M A IRE
- CHRONIQUE du TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- ETUDES SUR LA SOIE (suite).
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Etude sur le noir naphtol
- UNE NOUVELLE MALADIE DU MURIER.
- TEINTURE DES MATIÈRES TEXTILES ÈN ÉCHEVEAUX.
- LE BLANCHIMENT DU JUTE.
- Renseignements commerciaux. — bibliographie. - cours, — annonces.
- CHRONIQUE
- ou TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- {Suite)
- Suivant les ateliers, on prépare de differen-tes façons la composition d’indigo.
- Une recette d’atelier généralement suivie consiste à mettre dans un vase en grès 1 par-tie d’indigo finement pulvérisé et 7 parties l'acide sulfurique à 66° ; on laisse en contact, ^remuant d'abord avec une forte baguette de verre, pendant 48 heures, et on constate que la dissolution est complète quand, en lais-ant tomber dans de l’eau une goutte de cette dissolution,elle s’y dissout entièrement. Alors on ajoute de l’eau jusqu’à ce que la liqueur marque de 16 à 200 Baumé. Les vases en bois oublés de plomb sont les meilleurs pour em-magasiner la composition d’indigo.
- U autres fois on verse petit à petit un kilo-Eramme d’indigo finement pulvérisé dans 5 à 6 kilogrammes d’acide fumant et, quand la ^solution est faite, on ajoute 20 kilogrammes 1 eau. Dans certains ateliers, on fait un mé-nge des deux acides en proportions diffé-Tentes.
- Le carmin d’indigo s’obtient en saturant acide sulfurique d’une dissolution par du Sonate de soude ; il se forme du sulfate de "de, le carmin est filtré, lavé et conservé ParE l"‘emploi. Dans cet état, il suffit en géné-""x besoins de la teinture, mais n’est pas
- absolument pur. D’ailleurs il est peu ou moins employé à l’état de carmin que comme sulfate d’indigo ; dans ce cas, sa transformation est bien simple et s’opère dans le bain de teinture même à la faveur de l’acide sulfurique qui s’y trouve ajouté pour dissoudre les matières colorantes employées.
- L’acide sulfurique a généralement remplacé, avec le sulfate de soude, l’alun et le tartre dont on faisait usage anciennement.
- L’acide sulfurique est encore employé comme mordant et comme réactif, avec l’orseille pour faire des rouges sur laine et sursoie, avec les : carmins pour faire les bleus mode, avec certains produits d’aniline et notamment avec ies bleus alcalins pour développer leur coloration après leur application sur les matières teintes.
- L’acide chlorhydrique, acide muriatique, esprit de sel, est un liquide légèrement coloré en jaune verdâtre, marquant 22 degrés à l’aréomètre Baumé; il dégage des vapeurs qu’il serait imprudent de respirer en trop grande abondance parce qu’elles corrodent les tissus organiques; elles agissent sur nos organes avec beaucoup d’énergie, provoquent la toux et le larmoiement. L’acide chlorhydrique du commerce n’est pas pur, mais satisfait à nos besoins ; comme c’est en somme une dissolution d’acide gazeux dans l’eau, sa richesse est i variable et,*pour savoir quelle est la quantité réelle d’acide à compter, il n’y a rien de mieux à faire que de s’en rapporter à la table sui-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 68
- VT t
- vante, établie parDavy, qui indique la quantité d’aeide réel dans l’acide chlorhydrique à différents degrés :
- Tableau établissant le rapport de la densité
- A LA QUANTITÉ d'aCIDE CHLORHYDRIQUE CONTENUE
- DANS UNE DISSOLUTION AQUEUSE .
- Deasité. Acide réel. Densité. Acide réel.
- 1,210 42,43 1,100 20,20
- 1,200 40,40 1,090 18,18
- 1,190 38,38 1,080 16,16
- 1,180 36,36 1,070 14,14
- 1,170 34,34 1,060 12,12
- 1,160 32,32 1,050 10,10
- 1,150 30,30 1,040 8,08
- 1,140 28,28 1,030 6,06
- 1,130 26,26 1,020 4,04
- 1,120 24,24 1,010 2,02
- 1,110 22,22
- Mais, pour bien comprendre le rapport qu’il y a entre les degrés à l’aréomètre Baumé et la densité ou poids spécifique, il faut faire un rapprochement entre le tableau suivant, qui fournit les termes de comparaison des degrés de l’aréomètre de Baumé avec les poids spécifiques.
- Tableau établissant le rapport des degrés a L’ARÉOMÈTRE AUX POIDS SPÉCIFIQUES POUR L‘A-
- CIDE CHLORHYDRIQUE Poids spécifi- Poids spécifi-
- Degrés. qaes. Degrés. ques
- 0 1,0000 12 1,0901
- 1 1,0069 13 1,0983
- 2 1,0139 14 1,1067
- 3 1,0211 15 1,1152
- 4 1,0283 16 1,1239
- 5 1,0356 17 1,1326
- 6 1,0431 18 1,1415
- 7 1,0506 19 1,1506
- 8 1,0583 20 1,1598
- 9 1,0661 21 1,1691
- 10 1,0740 22 1,1786
- 11 1,0820
- Ainsi, au moyen de ces tableaux, un acide chlorhydrique marquant 22 degrés Baumé
- correspondrait d’après le deuxième tableau à un poids spécifique de 1,1786 et, en cherchant le nombre le plus près de celui-ci dans la colonne des densités du premier tableau, on trouve qu’il est compris entre les densités 1,180 et 1,170 qui correspondent à 36,36 et 34,34 d’acide réel ou 35,35 approximativement ; or la quantité réelle est 35,884. Cette appréciation peut suffire au teinturier et je ne
- [ L’aci
- lui en teintur ces sel L L’aci kvec de gtés, (
- trouve pas utile de publier ici des tableaux plusturé détaillés qui ont leur très grande utilité pour“ebla
- des travaux de labratoire et de précision.
- R
- Les usages de l’acide chlorhydrique enBâsse teinture sont assez restreints et cependant am tain P assez caractéristiques pour que je les merstH . . . alab-tionne ici. r
- Une des applicationsles plus fréquentes qu “ de j’en aie faite est pour les mordants de noir au ehtre I campêche et pour la fabrication des compost | e
- tiens pour écarlate quand on emploie la cochenille.
- peai | la i
- Pour le mordant de noir, j’emploie 2 % dE. " poids de la laine à teindre de chromate rouge ou bichromate de potasse, 2 % de couperose—s8a bleue ou sulfate de cuivre et, quand ces deuEoe sels sont entièrement dissous, 2 % d’acide." chlorhydrique à 22 degrés Baumé Le bai"g—"ll devient par cette addition clair, limpide, de
- K Qe trouble qu’il était. poli |
- Le même acide chlorhydrique me sert P°" y . virer le bain de campêche qui termine la tetn teint ture en noir ou en gros bleu marine ou en ver 1 russe ou marron foncé qui peuvent s’obten 8 sur même mordant.
- L’acide chlorhydrique sert encore à déve | lopper la couleur du brun d’aniline destiné 8 1 aviver les cotons et les laines teints en cacho" I
- E
- A
- A
- et à fournir ainsi des nuances d’une tre5 grande richesse.
- L’acide chlorhydrique avec l’acide nitriq.e et l’étain en grenaille ou effilé donne des cor position pour écarlate qui sont sûres et facile à obtenir, sans dégagement de vapeurs rul lantes, si encombrantes, et sans qu’il soit ne cessaire de prendre aucune des précautiol obligatoires avec les anciens procédés.
- I Sel
- Ac
- Ac
- [ Ët, Ac Ac E
- Ce
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-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- 9 s C.
- eau a •chant la co-u, on usités
- I L’acide chlorhydrique attaque l’étain sur-tut à chaud, et comme les chlorures d’étain
- fri en résultent ont une grande application en teinture il est bon de nous étendre un peu sur ,36 elfes sels:
- ative • acide chlorhydrique concentré, chauffé
- bonnes et additionnées de plus ou moins d’eau suivant les usages et les habitudes.
- Ch. Drevet.
- Reproduction interdite^ — ToUs droits réservés.
- (X suivre.)
- CetieBvee de l’étain en grenaille dans des vases en dégage de l’hydrogène, et quand il est ixplu-"turé par l’étain il laisse déposer une pou-te blanche; la liqueur saturée, décantée et
- t je ne
- é pour n.
- ue en ndant men-
- aporée jusqu’à 65 degrés Baumé donne une
- Asse blanche et cristallisée qui est le sel étain des teinturiers, le protochlorure d é-in. Ce sel très avide d’oxygène doit etre tenu Fabri de l’air et de l’humidité. Ses proprié-* desoxydantes en font un agent puissant oir ausire les mains du teinturier. Il varie les tein-oposi-E'de Plusieurs matières colorantes en les dé-
- esqu I
- la co-gSeent, les avivant, leur donnant du ton et arichesse. C’est un désoxydant précieux % d). les cuves à indigo, car en désoxydant les
- rouge a il dégage de l’hydrogène qui à l’état perossant va se combiner avec l’indigo bleu 5 deusEoen faire de l’indigo blanc.
- l‘acideg."emploie aussi en teinture le bichlorure 3 bain d din appelé oxymuriate d’étain. C’est le cas ide, degaveler les physiques des anciens ateliers
- Pannlder ceTtains mystères, mystères de a tein . ° ci Certains dosages employés dans les ver i eries pour la fabrication de ces diabo-ibtenl 8 tan ^stères qui ont valu quelques âmes à I
- •t
- déve: stin 8 sacho 3 trës
- SS5 « B. Fl y c < C
- 10 kilogrammes.
- 25 »
- 55 »
- itrique 3 con facile , rui it në-utjons
- elçetain
- Acid6 chlorhydrique "e "itrique
- Erain
- 10 kilogrammes.
- 8 »
- 3
- S? 57 s P “ AS R l. CD «
- o S
- & 5.
- -3 „O P c e. 9
- 9 e C
- 10 kilogrammes.
- 40
- 20
- 20
- »
- »
- Quen-
- 8 sont conservées dans des bon-
- ÉTUDES SUR LA SOIE
- (Suite)
- Roard, continuant ses études sur la soie, reconnut que le savon était le meilleur décreusant de la soie ; en cela, il est d’accord avec tous.
- Quant à dire que les écrus blancs donnent de plus beaux blancs que les écrus jaunes, il est en désaccord avec les travaux modernes. Grâce aux progrès de la science et aux travaux de Gumon aîné, cela n’a point d’importance pour le teinturier que la soie écrue soit blanche ou jaune.
- Mulder, de Rotterdam, en 1836, a divisé les produits de la soie écrue en trois classes qu’il a désignées sous les noms de :
- Fibroïne,
- Albumine,
- Gélatine,
- La première constitue la matière même de la soie, et les deux autres, constituent le grès de la soie, ou espèce de vernis, qui à l’état écru et à la dose moyenne d’environ 25 % , entoure la première.
- Les matières colorantes et cireuses qui recouvrent le tout ne constituent qu’une minime proportion comme tant pour cent.
- Quelles que soient les critiques émises sur les travaux de Mulder, ce sont les premiers qui après ceux de Berthollet ont nettement établi la situation.
- Et, n’en déplaise à M. Léo Vignon, Mulder a raison en assimilant l’albumine du grès de la soie à celle du blanc d’œuf. Seulement, tandis que dans l’œuf l’albumine est sous forme d’albuminate de soude soluble, dans le vernis de la soie elle est sous forme d’albuminate de chaux.
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- 256
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Or, tandis que l’albuminate de soude est très soluble, celui de chaux est insoluble. Et cela a sa raison d’être, car à la filature les soies perdraient leur albumine si elle était en combinaison potassique ou sodique, et elles perdraient de leur force et ne se souderaient pas.
- Quant à la gélatine, il est inutile d’ergoter sur sa présence dans la soie écrue comme constituante du vernis. Ce n'est pas de la gélatine soluble, bien entendu, mais une matière gélatinifère, absolument comme cela a lieu dans les matières propres à la fabrication des diverses colles.
- La chaux joue un grand rôle dans la soie écrue, ainsi que l’ont établi plus récemment les travaux de Gumon aîné, de Lyon, et de So-brero, de Turin, et les miens.
- Or c’est dans la modification des principes, gélatine et albumine du grès, que repose la cuite de la soie qui est bonne lorsqu’ils sont complètement dissous sous l’influence du savon, bouillant ou l’assouplissage lorsqu’ils sont simplement modifiés par l’action de l’eau bouillante ondulée ou non.
- L’action de la chaux dans la soie écrue joue un rôle tel sur la constitution du grès, que j’ai reconnu que, si on l’élimine soigneusement par des actions acides faibles, elle se cuit rapidement par le savon bouillant, et même que la cuite peut se faire en dehors de l’acide acétique bouillant, par les acides tels que l’acide arsénique, l’acide phosphorique, etc., qui dissolvent à chaud l’albumine au lieu de la coaguler.
- Dans ses études, Mulder a été un peu trop loin et a attaqué la fibroïne, ce qu’ont relevé plus tard d’autres auteurs et notamment Paul Framezon, d’Alais. Mulder était arrivé à n’obtenir que 53 % de fibroïne ou matière soyeuse cuite, sans consistance d’ailleurs.
- Sous l‘influence,des divers réactifs employés, une partie de la fibroïne était altérée et dissoute.
- C’est d’ailleurs ce qui se passe dans les
- K
- te
- VI
- ti in rii m et de
- lui tre loi
- do un me Bit 100 des çu me die da, çu tie v Cei sel les
- 1 po poi pe
- AP|
- < (
- teintures. Si l’on cuit les soies avec lesprt miers savons venus, on attaque la soie mën (fibroïne),' on perd beaucoup trop et l’onor tient un produit énervé, sans consistance.
- Paul Framezon est arrivé aux chiffres il
- Fibroïne 75
- Gomme ou grès 25 en moyenne car il y a des soies qui ne perdent que?
- 21 % de grès et d’autres jusqu’à 27 etn^ 28; il est vrai que ces dernières ont été chf géesen filature, c’est probable du moins.
- A propos de l’expression de gomme du6 cela me rappelle certaine polémique que) eue jadis avec M. Paul Framezon dans le Mo teur des soies de Lyon, polémique qui afinll rester stérile. chacun étant resté convaln De même que cela me rappelle également-1 discussion dans lemême journal avec ledocf Luppi, je crois, sur l’étymologie du mot 8
- Cette dernière discussion avait autal solutions que l’origine du nom de Lyon,, les uns voient l’explication dans ville df gunes et des collines, d’autres dans vill’t corbeaux, bosquet sacré, etc. etc., chaq"e | chéologue apportant à l’appui de son dire I preuves indiscutables, basées sur l’étude | langues celtiques, du sanscrit, etc., et Tes convaincu de par devers lui, envers et tous. Cela ne fait d’ailleurs de mal à perse Dans le prochain numéro, j’aborderaiIe vaux deSobrero, que j’ai d’ailleurs vérif
- Marius MorrET,
- /Reproduction interdite.) (A /U I
- PERFECTIONNEMENT
- 8T PROCÉDÉS NOUVEAUX
- J,gcU8"
- Nous donnons sous ce titre et sans “ J l'analyse des brevets de nature à lfl nos lecteurs.
- PROCÈDES ET APPAREILS POUR LA TEINT)F FILS DE COTON EN BOBINES
- Par MM. Martin et Adolf Koblenzer — gn
- Le procédé se caractérise par "n 1 al économie de temps et de frais, écon
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-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 257
- sc les PTt soie mën et l’on or stance, hiffres de
- noyenne t que? 7 et mëe été che oins, e dug ie que.
- is Je i a finii sonvain ement’ iledoc” mot 8 autar ayon,1 Ile des] s vile haque n dire Pétude et res I ; etd" pers railes rérifië
- RFT-gu^' I
- sultant du procédé chimique qui permet la teinture des fils de coton en bobines (cops).
- | Les bobines sont soumises à un double trai-I lement, elles sont mordancées avant de rece-voir l’application de la teinture.
- I De prime abord, la distinction et la sépara-
- non de ces deux opérations paraît assez peu ^portante les inventeurs, basés sur l’expé-B^nce et sur les faits, n’hésitent pas à affir-l^rl’importance capitale de cette séparation “ ajouter qu’elle est la condition sine quâ non “e résultats vraiment surprenants.
- | Le mordant à employer est la primuline so-bledans l’eau ; la teinture s’effectue au con-“aire au moyen de sels convenable, de naph-t0l ou de naphtylamine.
- | ^nipulation : Après avoir fait bouillir les bobines et les avoir lavées, les placer dans wne chaudière pour les mordancer. Le bain de mordançage se compose de 5 parties de pri-mJline, 5 p. de sel ordinaire de cuisine, et de 100p. d’eau; il doit égaler en quantité le poids Gafils à traiter et être maintenu au moyen ue pompe sous une pression de 2 ou 3 at-mosphères. Laver ensuite avec de l’eau refroi-artificiellement à 4 ou 5 centigr., passer ns un bain composé de 10 parties d’eau, "ne partie d’azotite de soude et de deux par-leg »...
- Q acide sulfurique. Après un nouveau la-"8e à l’eau pure, les bobines sont prêtes à re-Cevoir la teinture, qui se pratique d’ailleurs elon les procédés ordinaires et pratiqués pour 6 fils en échevaux.
- La chaudière employée par M. Koblenzer Porte des caisses perforées sur lesquelles sont Posées les bobines et elle est munie d’un ser-Pentin,
- S1
- PUICATION DE COLLE OU MIXTION SUR LESTIS-0l S-EGERS, EN VUE D‘Y FORMER DES DESSINS H.^NEMENTS, AU MOYEN de poudres MÉ-I9UES OU AUTRES
- Per MM. Prosper et Cie.
- L’in • — la fo vention concerne plus particulièrement tall; mation de dessins avec des poudres mé-lues sur la gaze et les tulles, l’adhé
- rence des poudres ayant lieu au moyen d’une substance adhésive posée sur le tissu au travers de perforations pratiquées dans une plaque en métal.
- Une auge à fond ouvert contenant la substance adhésive se déplace sur la plaque métallique ajourée, pour déposer la colle sur le tissu à travers les ouvertures.
- La plaque est soulevée successivement au moyen de deux cordes à deux brins attachées d’un bout à un levier à contrepoids, de l’autre à un piton fixé à ladite plaque.
- Le tissu est, lui aussi, soulevé de dessus la table après chaque encollage au moyen d’une pièce actionnée par un levier fixé sur un arbre, levier qui en commande deux autres.
- L’auge à fond ouvert est mise en mouvement par deux chaînes commandées par une roue à manivelle.
- Nous devons encore noter le soulèvement général du cadre porteur -des guides et de l’auge, soulèvement qui dégage la plaque perforée de dessous l’auge : ce mouvement est effectué par deux cames actionnées par des manivelles commandant les branches solidaires des côtés latéraux du cadre.
- PERFECTIONNEMENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION AVEC LES ALCALOÏDES
- Par M. W.- Jules-Samuel Grawitz.
- Le but de l’invention est de remédier à l’inconvénient que présentent les sels même neutres d’aniline transformés en noir au moyen du chlorate, d’après les procédés usuels (Lightfort, Pinkney, etc.). Le noir étant une base plus condensée que l’aniline ne sature que d’une manière incomplète l’acide primitivement combiné à l’aniline; l’acide redevenant libre altère les fibres des tissus.
- Pour obvier à cet inconvénient, l’inventéur ajoute au mélange pour noir les combinaisons des bases alcalines ou alcalino-terreuses avec les acides organiques tels que les acides acétique, tartrique, formique, citrique, oxalique, etc. Ces sels préservateurs doivent être em-
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- 256
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ployés dans une proportion variant de 2/3 à 3/4 d’équivalent pour un équivalent de sel neutre d’aniline employé.
- L’original du brevet cite l’exemple qui suit : pour un bain de 13 litres, le dosage serait le
- suivant :
- Chlorhydrate d’aniline........ 1 kg. 295
- Acétate de soude cristallisé.. 1 020
- Acide tartrique................. 0 100
- Chlorate de soude............... 0 207
- Vanadate d’ammoniaque.... 0 005
- Eau............................ le reste.
- APPAREIL POUR LE LAVAGE, LA TEINTURE ET LE TRAITEMENT DE MATIÈRES ET PRODUITS TEXTILES
- Par MM. Ely et Ed. George Sutcliffe.
- Dans cette machine, nous remarquons une roue ou croisillon tournant ayant un arbre ou axe creux dans lequel le liquide peut être refoulé au moyen d’une pompe.
- Cet arbre est muni d’orifices de décharge à travers lesquels le liquide est refoulé dans des tubes perforés radiaux, les matières textiles étant massées autour de ces tubes combinés avec une transmission ou des organes pour faire tourner ladite roue ou croisillon pendant le traitement.
- Une pompe de circulation refoule le liquide dans l’intérieur de l’arbre ou axe creux.
- L’arbre creux est réuni par un joint étanche avec le tube de décharge de la pompe de circulation.
- PRODUCTION DE MATIÈRES COLORANTES VIOLETTES ET BLEUES DÉRIVÉES DES SAFRANINES
- Par la Badische Anilin et Soda Fabrik.
- Ces nouvelles matières colorantes sont formées par l’action soit des acides chlorhydrique, sulfurique, azotique, acétique, oxalique, tartrique, [soit de tout autre acide, sur les produits azoïques résultant de la copulation des décomposés de la phénosafranine, de la safranine T ou AS, avec l'a-naphtol ou le 3-na-phtol.
- Ces matières colorantes sont solubles 1 l’eau (sels) et applicables en teinture et Pe impression.
- IMPRESSION PAR APPLICATION OU RONGER SUR TOUS LES TISSUS TEINTS EN FLOTTESEl MOIRÉS
- Par MM. Viallard, Guéneau et Chartron.
- L’original de ce brevet contient la revendication comme propriété individuelle de 1ar plication des procédés ordinaires appliqtë sur tous tissus teints en flottes, imprimés Ps application ou tous rongeants et moirés ensuite. Le brevet n’exclut aucun système " manipulation, il admet tout procédé de teln ture, impression et moirage : il concerne " résultat industriel nouveau.
- PRODUCTION DE MATIÈRES COLORANTES AZOl^ JAUNE-ORANGE A BRUN POUR TEINTURE t IMPRESSION
- Par la Société pour l’industrie chimique.
- Les nouvelles matières colorantes qui for l’objet de ce brevet sont dues à la combinai50 de l’acide diazosalicylique et de l’acide diad" crésolcarbonique avec la résorcine et ses de
- rivés carboxylés.
- Ces matières colorantes possèdent df qnalités précieuses ; la nuance qu’elles do" nent est très intense et donne de beaux sultats pour l’impression de la laine et coton mordancé ; la nuance résiste bien
- foulon et au savon.
- Préparation : Diazoter en solution aque. refroidie, 10 parties d’acide amidocrésolca bonique ou p-amidosalicylique ou du mélan8 obtenu par la réduction de l’acide nitrosa" cylique brut, avec 10 parties d’acide murl
- tique et 3.5 parties de nitrite de sodium:
- Couler ensuite lentement le diazo-con? d dans une solution alcaline de 5.5 partie résorcine diluée dans 20 parties d’eau ; filtret
- sécher ou l’employer en pâte. ,
- Des matières colorantes semblables peltie être obtenues en substituant à la résor
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 259
- des acides résorcyliques du point de fusion 204-2060 C.ou 232-233o C.
- APPLICATION DU PROCÉDÉ D'IMPERMÉABILISA-TION PAR LE CAOUTCHOUTAGE AU FEUTRE ET SPÉCIALEMENT AU FEUTRE A SEMELLES
- Par MM. Lefebvre-Gariel père et fils et Jacqueau.
- Le procédé breveté consiste à enduire d’une dissolution quelconque de caoutchouc la surface de deux plaques de feutre, à vulcaniser ensuite et à réunir les deux plaques afin qu’elles n’en forment qu’une. L’opération se complète par une application de la même so-lution sur la tranche du feutre, après découpage des deux semelles réunies.
- Cette manière de préparer les feutres empêche l’humidité du sol sans s’opposer à l'ab-Sorption de la transsudation.
- SYSTEME DE CHAINE A AIGUILLES POUR APPRÊ-TEURS D’ÉTOFFE
- ParM. Charles Sébire
- La disposition ordinaire des chaînes à aiguilles présente plusieurs inconvénients, en-Tre autres la nécessité de démonter toute la chaîne lorsqu’il faut remplacer des aiguilles brisées ou faussées : de plus, la rivure est dé-Vériorée à bref délai par suite du mauvais as-semblage des axes et des flasques.
- La nouvelle chaîne est faite avec platines Porte-aiguilles , amovibles, fixées sur des fausses platines solidaires de la chaîne.
- . Les chaînes sont établies avec une rondelle "terposée entre la flasque et la tête rivée es différents axes ; en sorte que la flasque “ourne sous la rondelle et non plus sur la ri-Vure.
- La rondelle est bombée ou non, peut-être en tout métal ; elle porte un évidement en son ntre, évidement circulaire, carré ou de toute "Mbre forme.
- , Pans un récent certificat d’addition, l'inven-F indique une nouvelle disposition pour axer 1. 1 .. . ...
- " platine porte-aiguille.
- "X Leu et place de la vis se trouve un
- tenon brasé à la fausse platine, tenon qui passe à travers une ouverture ménagée dans la platine porte-aiguilles elle-même, et que retient une clavette ou goupille.
- APPLICATION DE LA PHOTOGRAPHIE ET DE L’ÉLECTRICITÉ DANS LE USAGE ET LE TISSAGE DE TOUS ARTICLES FAÇONNÉS
- Par M. Maurel
- L’invention comprend le fixage, par procédé photographique, de la carte ou dessin sur une plaque métallique : ce dessin peut être agrandi ou réduit, en sorte que sur la plaque se trouve constamment une reproduction complète de la carte.
- La plaque obtenue se place sur Yélectrolee • tear ; cet organe se compose d’une plaque reliée au pôle positif d’une pile électrique. Sur cette plaque repose un peigne dont les dents sont isolées et espacées conformément à la division du dessin : chaque dent communique à un électro -aimant placé devant l’aiguille d’une mécanique Jacquart à grande dimension. L’autre fil (pôle négatif) est relié par un balai à une borne ou plaquette de cuivre placée sur une traverse d ébonite ou de tout autre corps isolant.
- Au moyen d’un encliquetage ou d’une vis, la plaque avance coup par coup : le peigne traîne sur la plaque et chacune de ses dents correspond à un petit carreau de la carte.
- Les carreaux représentant le fond du dessin sont recouverts d’une couche de gélatine , bitume ou autre corps isolant : les autres carreaux se trouvent sur la plaque nue et font communiquer le pôle positif à l’électro-aimant, lequel attire l’aiguille et produit l’avancement.
- Au moyen d’une pédale on enlève ensuite les lames de chaque crochet accroché, puis, le coup piqué, une grille vient retirer les aiguilles en arrière.
- La photographie s’exécute par divers procédés, selon le nombre de couleurs, et en modifiant les couleurs de la carte par procédés chimiques.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le même résultat pourrait être obtenu par des moyens divers, mais toujours basés sur le même principe. Ainsi, par exemple, l’électro-aimant, au lieu d’être placé devant l’aiguille de ja mécanique Jacquart, peut être mobile et courir devant les aiguilles. De même encore un pantographe suivant les coups de la carte pourrait être substitué à l’épreuve photographique.
- NOUVELLE MOIRE ANTIQUE ET SA FABRICATION Par M. Honoré Faisant.
- La fabrication usuelle de la moire est par le fait assez compliquée : le tissu doit être plié en deux, cordon sur cordon, puis baguetté avec interposition de papier toile entre chaque pli, roulé dans le sens de la trame avant de passer sous la calandre. Et la série de ces opérations et manipulations se répète jusqu’à douze fois.
- Le nouveau procédé est tout autre : deux pièces sont doublées l’une sur l’autre, enroulées dans le sens de leur chaîne sur un enroulage ordinaire avec une pièce de toile ou calicot sur toute leur longueur. Ce rouleau est en suite placé sous la calandre une première fois et pendant 10 ou 20 tours. L’étoffe est ensuite retirée sur un autre rouleau en même temps que la toile intermédiaire, de manière à ce que la partie intérieure devienne extérieure ; inter-vention après laquelle a lieu un nouveau calandrage qui se continue jusqu’à obtention du brillant voulu.
- Au lieu de deux pierres superposées, le procédé peut être pratiqué également avec une pièce double tête à tête.
- {Reproduction interdite.}
- ETUDE SUR LE NOIR NAPHTOL
- Les échantillons de noir naphtol produits dans le dernier numéro ne doivent laisser aucun doute sur la valeur de ce produit comme produit tinctorial; mais, pour le praticien, il y a une question qui prime toutes les autres.
- I
- c’est celle qui touche la pratique du produit, le mode d’emploi dans les divers cas qui se présentent à lui.
- Les échantillons que nous avons exposés dans le numéro du 20 août dernier du Moniteur de la teinture sont en laine et montrent les différents types de noir fournis par les dil-férentes marques de la fabrication; mais a côté des laines pures l’industrie de la teinture est appelée, dans un grand nombre de cas, à appliquer les procédés de teinture sur des tissus mélangés et c’est le but que je me suis proposé d’élucider dans la communication de ce jour.
- Je ne m’occuperai pour cette fois que des
- laines et cotons.
- Pour donner les moyens certains d'appre cier la valeur de mes données, j’expose trols échantillons qui montrent suffisamment la marche suivie, le résultat atteint, et ce résultat est industriel, car j’ai demandé et obtenu d’un de mes amis qu'il voulût bien me teindre mon étoffe en même temps que celle qu’il mettait en œuvre dans ses ateliers et qu’il me fournît des échantillons teints à l’ate lier en dehors de toute spéculation de labora
- toire.
- Pour les étoffes blanches qu'il faut couvrit en plein, la proportion de 8% de noir naphtol est nécessaire, mais cette proportion peul être réduite à 3 ou 4% pour les étofies ayan déjà du fond, comme sont généralement 185 étoffes reteintes, soit neuves, soit en chiffon
- • hit nage, et pour les blancs il est indispensa d’ajouter une petite quantité de jaune et de vert ou l’un de ces produits seulement, suiva la teinte que l’on veut obtenir.
- Pour le teinturier-dégraisseur, la proport.) de 3 à 4 % est toujours suffisante parce I n’a guère que des étoffes déjà teintes àr teindre en noir et que les blancs se trou) pourvus de la nuance complémentaire par décharge des autres étoffes colorées, teinte en même temps et dans le même bain.
- Voici la recette pratique qui convie11 toujours au teinturier dégraisseur :
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- Eau
- Sulfate de soude Acide sulfurique Noir naphtol
- 300 litres environ
- 1 kilogramme
- 0 k. 150 grammes
- 0 k. 450 à 500 gr.
- quel qu’en soit la marque. Cette recette est pour 8 grammes d’étoffe, un peu plus, un peu moins.
- On laisse bouillir pendant 45 minutes d’un petit bouillon, on tord, on vente, on rince et on a des noirs aussi beaux que désirable.
- Ces noirs déchargent très peu et sont vite rincés.
- Le bain se conserve toujours pour une opération ultérieure.
- L’échantillon no 1 montre l’étoffe initiale soumise à la teinture.
- No 1. — Laine et coton, état initial.
- cln
- AErE: 55:
- 26 hin
- l.
- 2 her
- L'échantillon no 2 montre l’étoffe teinte en noir naphtol. Le coton est resté blanc.
- "02. — Laine et coton teint en noir, le coton blanc.
- L’échantillon no 3 montre l’étoffe terminée en teinture.
- No 3. — Laine et coton en noir achevé
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- Pour teindre le coton,voici la recette pratique qui m’est communiquée :
- Eau 150 à 200 litres
- Rouille à 450 1[4 de litre
- Chromate rouge 0 k. 050 grammes
- On obtient ainsi un bain net, jaune clair, sur lequel on passe les cotons pendant vingt minutes, et on rince à fond, puis on teint en campêche.
- C’est au teinturier qu’il appartient de monter son bain en rapport avec la quantité d’étoffes laine et coton qu’il a à travailler. Le campêche doit être mis en rapport avec l’état des étoffes.
- Dans le prochain numéro, je traiterai des étoffes laine et soie ; laine, soie et coton, et je compléterai ainsi d’utiles renseignements qui certainement aideront à la vulgarisation de l’emploi des noirs naphtol qui sont pour nous une heureuse découverte, mettant à notre portée des moyens simples d’obtenir des résultats toujours si aléatoires jusqu’ici.
- Ch. Drevet.
- UNE NOUVELLE MALADIE DU MURIER
- On signale une nouvelle maladie des feuilles du mûrier qui a pris naissance en Italie.
- D’après les on dit, elle menacerait de devenir très grave et des précautions devraient être prises pour empêcher son introduction en France.
- Il ne manquerait plus que cette malechance à nos malheureux sériciculteurs.
- Est-ce que, par hasard, on ne forcerait pas le mûrier dans sa culture, en oubliant de mettre les engrais convenables pour réparer les emprunts minéraux faits au sol ? Je l’ai déjà dit et le répète.
- Jadis l’antique Rome a usé le sol de la Sardaigne (lîle) par la culture du blé. A cette époque, on ne connaissait pas les engrais chi-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- miques. Les Anglais, de nos jours, l’ont bien compris, et ils importent le plus possible des produits chimiques pour enrichir leur sol, et ce de tous les pays du monde, contre l’échange de leurs charbons. Imitons-les dans un autre genre d’échanges.
- Marius Moyret
- (Reproduction interdite.)
- MÉTHODE PARTICULIÈRE DE TEINTURE DES MATIÈRES TEXTILES en écheveaux Par M. Grawitz.
- Quand on teint mécaniquement des matières textiles en écheveaux, et que ces derniers sont enfilés sur des bobines horizontales munies d’un mouvement de rotation autour de leur axe, on est forcé, pour garnir les récipients où plonge la matière à teindre avec les produits colorants, soit de soulever le mécanisme, soit d’abaisser le récipient, puis d’opérer le mouvement inverse.
- Pour éviter les inconvénients qui résultent de ces deux mouvements, M. Grawitz installe au-dessus des bobines, qui portent les écheveaux, un récipient semblable à la barque à teindre qui est en dessous des écheveaux ; ce récipient est à double fond. Le fond intermédiaire est muni d’une ou plusieurs soupapes. Le fond le plus bas est muni de fentes longitudinales parallèles aux bobines et en même nombre que les bobines. La section totale des fentes doit être moindre que la section totale des soupapes du fond intermédiaire.
- Pour teindre, on prépare les bains dans le récipient supérieur, et, auparavant, on met en mouvement les bobines, puis on ouvre les soupapes et l’on distribue ainsi le bain sur les matières éteindre d’une manière parfaitement uniforme, et sans arrêter le mouvement de rotation des bobines chargées d’écheveaux.
- Au lieu de fentes longitudinales, parallèles
- aux bobines, on peut faire descendre du second fond une série de tubes creux percés de trous, parallèles également aux bobines et logés dans l’intervalle de deux bobines. On aura également de cette manière une distribution uniforme des bains de teinture. Les liquides tombent ainsi dans le récipient inférieur, où plongent les extrémités inférieures des écheveaux.
- Ce système excellent pour la teinture en toute espèce de nuances est particulièrement avantageux pour la teinture des cotons en rouge holliday ou en noir d’aniline. Dans ce cas, en faisant arriver dans le second récipient, à travers le premier, successivement les divers éléments générateurs du noir, on peut employer des solutions extrêmement concentrées et produire le noir très promptement et très économiquement.
- L’inventeur applique ce procédé non seulement à la teinture proprement dite, mais a toutes les opérations accessoires du lavage, du rinçage, du savonnage, du chlorage au besoin, etc.
- En résumé, ce qu’il revendique, c’est Ie procédé qui consiste à faire arriver les liqueurs tinctoriales préalablement préparées dans un récipient supérieur, dans le récipient inférieur, qui est la barque à teindre proprement dite, où plongent les écheveaux, en les distribuant uniformément, sans avoir à arrêter le mouvement des bobines portant les écheveaux, ce qui permet d’éviter tout déplacement rotatif du mécanisme et de la barque à teindre et donne un uni parfait.
- LE TARIF DOUANIER AU SENAT
- Voici la liste complète des membres de 18 commission des douanes. Cette liste présente un certain intérêt au moment où le Sénat être appelé à ratifier les décisions de la Char bre des députés sur nos tarifs douaniers.
- Président : M. Jules Ferry.
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- ET DK L'IMPRESSION DES TISSUS
- co to 02
- Vice-présidents : MM. Challemel-Lacour, Cochery.
- Secrétaires : MM. Decauville, Hugot, Isaac, Sébline.
- Ire sous-commission — Matières animales.
- MM. Loubet, président : Sébline, secrétaire’, Claeys, Huguet, de Lareinty, de la Monneraye, Vinet.
- 2e sous-commission. —Matières végétales.
- MM. Buffet, président ; Isaac, secrétaire ; de Carné, Fresneau, Gouin, Griffe, Challemel-Lacour, Hugot, Garrisson, Trarieux.
- 3e sous-commission. — Matières minérales.
- MM. Cochery, président : Brossard, secrétaire Chantemille, Gailly, Lesueur, Wallon.
- 4e sous-commission. — Produits fabriqués.
- MM. Jules Ferry, président , Decauville, secrétaire, Cordier, Dauphin, Dietz-Monnin, Franck-Chauveau, Guyot-Lavaline, Ed. Millaud, Malézieux, Poirrier, Reymond, Tirard, Tolain.
- liste des rapporteurs. —5 MM. Sébline, nu-méros 1 à 20, animaux vivants, viandes abat-tues ; Loubet, 21 à 29, peaux, laines, soies ; Claeys, 30 à 38, graisses ; de la Monneraye, 39 à 43, engrais ; Huguet, 44 à 67, produits de Pêche, éponges, matières dures à tailler ; Gouin, 68 à 83, farineux alimentaires ; Griffe, 84 et 85, fruits de table frais et sec, 331 à 340, boissons • Malézieux, 86 à 89 bis, graines oléa-8ineuses, 110 à 125, huiles végétales ; Isaac, 90 à 109, denrées coloniales de consommation (tableau E.}, 126 et 127, espèces médicinales ; "ugot, 128 à 140, bois, 158 à 171, produits et échets divers ; Garrisson, 141 à 157, fila-nents, tiges et fruits à ouvrer, teintures et tan-Ins; Lesueur, 172 à 199, marbres, pierres, combustibles minéraux, alunite, huiles de pé-sole et de schistes, etc., 222, plomb, 224, zinc-p°ssard, 204 à 220, fers et aciers ; Gailly,200 ta 93, 221, 223, 225 à 233, tous les autres mé-"* > Lesueur, 234 à 330, produits chimiques, ures préparées, couleurs, compositions di-re ses ; Reymond, 341 à 362 bis, poteries, ver-3 et cristaux ; Dauphin, rapporteur général, à 367 bis, 382 à 403, 460 à 460 bis, fils et
- tissus de lin, de ramie, de chanvre et de jute; Cordier, 368 à 371, 404 à 437, fils et tissus de coton ; Jules Ferry, 372 à 378 , 38 à 458. fils et tissus de laine ; Trarieux, 279 à 381, 459, fils et tissus de soie ; 645 à 722, tarif de sortie, surtaxe d’entrepôt ; Tolain, 461 à 494, papier, peaux ouvrées ; Dietz-Monnin, 495 à 509, orfèvrerie, bijouterie, horlogerie ; 550 à 579, ouvrages en fonte moulée et en fer, serrurerie, ancres, chaînes, tubes, chaudronnerie, 604 à 613, instruments de musiqne, sparterie et vannerie ;620 à 654, ouvrages en caoutchouc, feutres, chapeaux, liège, tabletterie, éventails, brosserie, boutons, corsets, bimbeloterie, etc. Decauville, 510 à 536, machines et mécaniques, chaudières et pièces détachées ; 614 à 619, carrosserie, embarcations ; Guyot-Lavaline, 537 à 549, outils, clichés, toiles métalliques, aiguilles, épingles, coutellerie ; Franck-Chauveau, 580 à 603, armes et munitions, meubles, ouvrages en bois.
- PROCÉDÉ POUR FACILITER LE BLANCHIMENT DU JUTE Par MM. Leykam-Josefsthal.
- Le jute est, comme on le sait, une substance fibreuse très bon marché ; son emploi dans l’industrie textile est, par suite, très étendu et il va toujours en grandissant; dans la même proportion augmente également la quantité de vieux tissus en jute usés, susceptibles d’être utilisés encore dans la fabrication du papier. Jusqu’à présent on n’a réussi que dans une mesure fort restreinte à employer le jute dans la fabrication de filés et de tissus plus fins, parce que l’amélioration du jute par voie chimique a rencontré un obstacle très sérieux dans la difficulté extrême de le blanchir efficacement.
- Toutes les méthodes essayées jusqu’à ce jour pour blanchir le jute sont tellement coûteuses que leur application est à peine lucra-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tive, et cela dans beaucoup de cas, d’autant moins que la fibre du jute paraît à peine être blanchie et perd considérablement en solidité et en poids par suite de la grande quantité d’agents de blanchiment dont on doit faire usage.
- A cause de la difficulté de blanchir suffisamment le jute, les énormes quantités de chiffons de jute, qui tous les ans deviennent disponibles, ne pouvaient être utilisées dans l’industrie du papier que pour fabriquer presque exclusivement du papier ordinaire d’emballage ; dans le cas le plus avantageux, ces chiffons servent à fabriquer du papier de couleur sombre ou jaunâtre, d’une qualité qui tout au plus était moyenne. Dans l’ouvrage bien connu d’Hoffmann et du docteur Muller, les auteurs parlent de la grande difficulté de blanchir le jute, et pour cette raison ils conseillent de ne pas l’employer dans la fabrication du papier blanc. MM Leykam-Josefsthal sont parvenus à blanchir et à rendre parfaitement blanches les fibres de jute d’après un nouveau procédé simple et à bon marché que nous allons indiquer ci-dessous, de sorte que cette méthode peut être employée fort avantageusement dans l’industrie du papier.
- La fibre de jute ne perd par cette méthode que fort peu de sa solidité et de son poids primitif, mais elle gagne par contre beaucoup en souplesse et en élasticité, de sorte que le papier fabriqué au moyen de cette substance possède une grande solidité et oppose une résistance très énergique, non seulement au déchirement, mais surtout au broiement et au froissement.
- Le nouveau procédé consiste dans ce qui suit :
- Nous faisons remarquer d’abord que le ute peut être traité d’après ce nouveau procédé sous n’importe quelle forme, soit à l’état
- cru ou cuit, soit sous forme de chiffon ou de pâte effilochée, ou enfin de filé ou de tissu.
- Le jute à blanchir est traité d’abord par du gaz chlore ou de l’eau chlorurée afin de désagréger le pigment du jute, fort difficile à blanchir, jusqu’à ce que celui-ci ait pris une nuance orange ; après avoir éliminé, à l’aide d’un lavage, les acides, etc., qui se sont formés par suite de ce traitement, on place le jute dans un bain consistant en une solution alcaline, froide ou chaude, diluée ou aqueuse, telle que de soude caustique, de potasse caustique, d’ammoniaque caustique, de soude, de potasse, de chaux vive, etc., ou en un mélange de plusieurs de ces substances, qui transforme la plus grande partie du pigment du jute, déjà altéré par le gaz chlore ou l’eau chlorurée,en une forme facilement soluble dans l’eau, de sorte que ce pigment peut facilement être séparé du jute à l’aide d’un lavage. Après ce lavage, le jute a la propriété de se laisser blanchir aussi ia-cilement que toute autre fibre végétale, de la manière ordinaire, au moyen du chlorure de chaux, etc., et l’on obtient ainsi une matière fibreuse excellente que l’on peut utiliser fort avantageusement dans l’industrie papetière et textile
- Nous allons démontrer l’application du procédé par un exemple :
- 100 kilogrammes de chiffons de jute sont dérompus de la façon en usage dans l’industrie du papier et cuits, après que l’on ya ajouté jusqu’à 15 p. 100 de chaux vive et davantage pendant dix heures, sous une pres-sion de 1 1/2 atmosphère.; les chiffons sont ensuite débarrassés de l’eau à l’aide d un hydro-extracteur ou d’une presse, et end'1 saturés de gaz chlore dans une chambre à g84 pendant douze à vingt-quatre heures 0. pendant un temps moins long, suivant le be soin.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- ES ex
- Il faudrait pour 100 kilogrammes de jute à peu près 75 kilogrammes d’acide chlorhydrique de 20 degrés Baumé et 20 kilogrammes de manganèse oxydé contre 78 à 80 p. 100 de peroxyde de manganèse.
- Le jute prend alors une couleur orange et on le lave dans une barboteuse en y ajoutant 5 grammes à 1 kilogramme de soude caustique dissoute par 100 kilogrammes de jute; cette petite quantité d’alcali suffit pour transformer le pigment du jute, déjà altéré par le chlore qui restait après le lavage dans la fibre, en une forme facilement soluble dans l’eau, de sorte qu’il peut être enlevé par l'appareil laveur de la barboteuse sous forme d’un liquide brun foncé. Après le lavage, le jute peut déjà être parfaitement bien blanchi au moyen de 5 à 7 kilogrammes de chlorure de chaux par 100 kilogrammes de jute.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- MODIFICATIONS DE SOCIETES
- Epinal. — Modification des statuts de la Société anonyme dite : Blanchisserie et Teinture-rie deThaon,àThaon.—Lecap. de3,500,000 fr., divisé dans le principe en 700 actions de 5,000
- fr., sera, à partir du 30 juin 1892, di visé en 1,400 actions de 2,500 fr. MM. Gros, Roman, Marozeau et Cie, qui devaient leur industrie à la Société jusqu’à son expiration, ne la devront que jusqu’au 30 juin 1891. — Acte du 26 juin.
- (Cette annonce rectifie celle parue dans le Monteur de la Teinture, No 16, page 251, du 20 août 1891.
- VENTES DE FONDS DE COmMERCE
- M. Widemann a vendu à M. X...,24 août, un fonds de teinturerie, 18, rue Davy. — Opp. chez M. Besnard, 78, avenue de Saint-Ouen.
- Mlle Lavayssière a vendu à M. X..., de suite, un fonds de teinturerie, 77, rue N.-D.-de-Nazareth. — Opp. chez M. Besnard, 78, avenue de Saint-Ouen.
- M. Lesport a vendu à Mlle Deslaurier, 16 août, un fonds de teinturerie, 88,rue Lecourbe. —Opp. chez M. Deslaurier, 106, rue dePatay.
- M. Garin a vendu à M. X..., 20 septembre, un fonds de teinturerie, 75, rue de Miromes-nil. — Opp. chez M. Hardy, 50, rue Meslay.
- M. Thierry a vendu à M. X..., de suite, un fonds de teinturerie, 94, boul. Voltaire. — Opp. chez M. Boittiaux, 65, avenue Bosquet.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- M. de Vinant fera au premier abord reculer devant son acquisition, car le volume ne paie pas de mine, étant publié sans ce luxe extérieur auquel nous ont habitués certains éditeurs. Mais il faut bien se dire que les livres de ce genre ne sont pas recherchés pour leur appa-rence, mais pour leur contenu. L’homme du métier y cherche des renseignements qu’il peut utiliser dans son industrie, des procédés nouveaux dont l’application lui permettra de se maintenir à la hauteur du progrès que réalise chaque jour l’art de la chimie sur le terrain Si compliqué de la teinture et de l’impression.
- L'auteur est un vieux praticien dont l’activité a été récompensé, plusieurs fois par des médailles et des diplômes honorifiques. Ex-co-oriste et directeur de fabrique d’impression, de teinture, de blanchisserie, etc., ayant travaillé en France, en Angleterre, en Bohême et
- en Suisse, il a su dans sa longue carrière acquérir des connaissances multiples et profondes dans cette industrie. Il ne cherche pas à faire montre d’érudition en publiant un ouvrage scientifique, bourré de formules et d’analyses chimiques que le fabricant ne saurait comprendre et qui du reste ne sauraient lui être d’aucune utilité, car la théorie ne se vérifie pas toujours dans la pratique. Ce que M. de Vinant a voulu faire c’est un ouvrage que le fabricant consultera avec plaisir et sans se fatiguer l’esprit, auquel il aura recours dans toutes les occasions où il se trouvera devant un problème inconnu de lui. Les opérations de la teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine etc. y sont exposées succinctement et avec une grande clarté. Il traite les questions du blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine,
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- b» 36 OP
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- celle des apprêts, etc. en homme familier avec tous ces travaux. Le lecteur y trouvera des renseignements intéressants sur la teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. Le tout est suivi d’un aperçu des principaux produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression.
- C’est un manuel qui aura sa place indiquée sur la table de travail de tout teinturier désireux d’élargir ses connaissances et de se perfectionner dans son métier.
- Manuel complet de teinturier(supplément) traitant de ['emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Dans cet ouvrage, M. Villon a donné toutes les indications nécessaires pour la teinture de toutes espèces défibrés au moyen de couleurs artificielles. Il a divisé son livre en cinq chapitres.
- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur
- nature, leurs caractères, leur analyse, leur essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d'albumine d’antimoine, de chrome d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l’appli-cation des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, laine et coton.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, doct.ur ès sciences, professeur de chimie appliquée a l’Ecole supe-rieure des sciences de Rouen.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Année, N» 18. BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS 20 Septembre 1891
- SOMMAIRE
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- ETUDES SUR LA SOIE (suite).
- TE1ETURE EN NOIR D'ANILINE. - L’EXPOSITION DU TRAVAIL.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- FORMATION DE5 COLORANTS AZOIQUES.
- Machine a teindre les éche veaux.
- VARIÉTÉS.
- Renseignements commerciaux. — bibliographie. - cours. — annonces.
- CHRONIQUE
- DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- (Suite)
- L acide nitrique qui est employé sur une grande échelle, en industrie, n’a pas d’emploi direct en teinture; tous les produits qui en dé-coulent nous sont fournis par l’industrie des Produits chimiques.
- Ces produits sont à peu prés compris dans a nomenclature suivante : le sulfate de pero-yde de fer, le chlorure d’étain et le bichlo-rure de la même base.
- La rouillequi sert à peu près exclusivement 4 la teinture en noir du coton et des soies, est Preparée par <]es usines spéciales qui en endent aux teinturiers sous l'aspect d’une li-"eur visqueuse, lourde, d’un brun marron outenu et marquant 45 à 48 et même 50 de-8 es à 1 aréomètre Baumé.
- Quand cette préparation est bien réussie, e est transparente.
- "tains teinturiers ou imprimeurs préparent * r
- fer e"x-mêmes le sulfate de peroxyde de ou rouille qu’ils emploient et c’est pour queondre a leurs besoins que je veux donner QUes renseignements à ce sujet.
- acide nitrique ou azotique renferme cinq tregvalents d’oxygne (Az Os) dont il cède facilement une partie; c’est donc un "Xentres utilisable.
- st improprement qu’on appelle la rouille
- i du nitrate de fer, car le résultat du mélange de l’acide nitrique de la couperose ou de l’acide sulfurique, de l’acide nitrique et du fer métallique est du sulfate de peroxyde de fer produit de la suroxydation du protoxyde de fer de la couperose.
- Dans ce cas, l’acide nitrique fournit l’équivalent d’oxygène au protoxyde de fer qui devient peroxyde et l’acide nitrique devient acide hypoazotique qui, sous l’aspect de va peurs rutilantes, s’échappe dans l’air.
- L’acide nitrique ou azotique, lorsqu’il est à son maximum de densité, est un liquide incolore, très brûlant, répondant d’abondantes fumées et pesant 1,540 grammes au litre. L’acide nitrique du commerce est moins concentré; il est légèrement coloré en jaune très clair et marque 360.
- Il abandonne très facilement une partie de son oxygène aux corps très oxydables et produit alors des vapeurs rutilantes qui sont un composé d’azote et d’oxygène en moindre proportion (Az O4). En rapprochant les deux formules, AzO5 — AzO4, on peut voir qu’il y a abandon d’un équivalent d’oxygène. Aussi se sert-on souvent de l'acide azotique pour transformer en acides certains corps,le soufre, l’iode, le phosphore, qui forment ainsi les acides sulfurique, iodique, phosphorique. Il est la base de la fabrication de l’acide sulfurique.
- ) La plupart des matières animales et végé- taies sont décomposées par l’acide nitrique
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- O ee
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- qui colore la peau et les ongles en jaune et qui cause par un contact trop prolongé des fourmillements dans les chairs qui sont les précurseurs d’une véritable désorganisation; aussi je ne saurais trop recommander au teinturier d’éviter ce contact qui fait perdre la sensibilité des mains et cause des ravages.
- La laine, la soie, les plumes, les crins, etc., sont influencés comme la peau ; le bois, le papier, le coton plongé dans cet acide s’y transforment en composés facilement inflammables et même explosifs (le fulmi-coton).
- Je vais donner ici quelques indications tout à fait générales sur l’acide nitrique suivant ses différentes densités.
- Tableau de la richesse réelle d'acide azotique par rapport à sa densité
- Densité Acide réel pour 100 parties
- 1,513 85,7
- 1,498 88,2
- 1,470 72,9
- 1,434 62,9
- 1,422 61,9
- 1,376 51,9
- L’acide nitrique ne dissout pas tous les métaux ; l’or, le platine ne peuvent être dissous que par un mélange d’acide nitrique et d’acide chlorhydrique. Ce mélange est appelé eau régale.
- L’eau régale s’obtient en mélangeant 1 partie d’acide nitrique avec 3 ou 4 parties d'acide chlorhydrique.
- L’eau régale, que je signale en passant, n’a pas d’application en teinture. Je veux donc m’occuper plus spécialement des sels obtenus avec le fer et l’étain, qui sont la rouille et les physiques des anciennes recettes.
- Voici ces mystères qui ont fait la renommée de certains teinturiers qu’on accusait d’avoir troqué leur salut contre un pot de sel d’étain ou d’oxvmuriate.
- Quel nez doit faire le Satan de nos jours en face de ses pots aux roses tous découverts et au fond desquels il ne reste que superstition, ignorance et foi aveugle l
- Quand on fait agir sur le fer de l’acide azotique étendu et froid, il arrive souvent que le métal entre en dissolution sans dégager d’hydrogène ; ce gaz se combine avec l’azote de l’acide azotique et forme de l’azotate d’ammoniaque. tandis que le bioxyde d’azote produit par la désoxydation partielle de l’acide azotique se combine avec le sel de protoxyde de fer et colore la liqueur en brun.
- Si l’acide azotique est moyennement concentré, il oxyde le fer avec beaucoup d’éner-gie, dégage d’abondantes vapeurs rutilantes et produit de l’azotate de sesquioxyde de fer
- Voici quelques mordants de fer obtenus au moyen de l’acide nitrique :
- 1o Couperose verte 1 kil.
- Acide nitrique à 360 3 kil.
- On verse l’acide d’une seule fois sur la couperose et on laisse en contact pendant 12 ou 15 heures. On étend d’eau jusqu’à 12 ou 14 de l’aréomètre Baumé.
- C’est un mordant pour noir sur soie et SU coton.
- 2° Acide nitrique à 300 3 kil.
- Couperose 3 kil.
- Sans dégagement de vapeurs rutilante donne un mordant applicable aux noirs SU soie.
- 30 Acide nitrique à 40° 1 kil- 1
- Couperose 4 kil- 500 1
- On laisse en contact pendant 25 jours et I on obtient une pâte blanche, butyreuso, solt 1 ble dans l’eau. Bon mordant pour violet et I bleu aux cyanures.
- Ch. DREVET
- Reproduction interdite — Tous droits ré»*rvei (A suivre.)
- ÉTUDES SUR LA SOIE
- (Suite)
- Travaux de Sobrero. — Sobrero a drabd | fait des études sur la dessiccation de la sole
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- 100, et reconnu que par cette dessiccation la fibre ne change, ni de couleur ni de propriétés. Jusque-là rien de bien saillant: le conditionne-ment des soies a reconnu tout cela et bien antérieurement aux travaux de Sobrero qui fiaient de 1860. La soie, comme toutes les fibres, est très hygrométrique et absorbe facilement l'humidité. Elle ne perd son eau totalement qu’à la température soutenue de 130°, humidité qui peut varier de 8 à 15 %. On a admis normalement pour l’opération du con-ditionnement 11 %. Ce titre fait foi. Au-des-su8 comme eau on diminue le prix de la facture en faveur de l’acheteur, au-dessous on la majore en faveur du vendeur.
- Le même auteur a étudié l’action prolongée fi® l’eau bouillante sur des types de soies, et a constaté que par une action soutenue de l’eau bouillante, les pertes égalaient presque celle s dues au savon bouillant. Mais encore jus-q-e-la Sobrero n’a fait que confirmer les tra-vaux de ses devanciers.
- Où l’originalité des travaux est réelle, c’est SUr la recherche des matières minérales.
- En incinérant des types de soie, il obtint des cendres parfaitement blanches et donnant Pour 100 grammes incinérés :
- No 1 = 0 gr. 770 2 = 0 » 732
- 3 = 0 » 899
- 4 = 0 » 761
- 5 = 0 » 644
- La composition de ces cendres se répartit comme suit :
- N« 1 2 3 4 5 shaux 0,420 0,420 0,594 0,582 0,526
- M"gnésie 0,142 0,132 0,153 0,112 traces
- er et alumine 0,102 0,180 0,152 0,067 0,118 Les travaux de Sobrero n’indiquent pas ailleurs la nature des soies analysées, et “ela est regrettable.
- La chaux est du reste le corps dominant ans les cendres, M. Léo Vignon, dans son Tavail, se demande si elle vient des eaux em-°vées dans les bassines; cela est peu pro
- bable, car les soies filées avec les eaux granitiques des Cévennes ou avec de l’eau distillée renferment de la chaux tout comme les autres.
- Il est cependant évident que la chaux joue un rôle dans le filage de la soie; avec des eaux trop douces on obtient de très belles soies, mais on les décreuse un peu. On a de très belles marques, mais le rendement est moins fort. Avec des eaux calcaires, on a des soies moins belles.. mais plus de rendement en place. Il y a compensation. De sorte que, selon les emplois, les eaux calcaires et les eaux douces sont rivales pour la filature de la soie.
- La soie joue un rôle dans la constitution du grès principalement, et il faut en tenir compte dans le décreusage. Guinon aîné, de Lyon, confirmant les travaux de Sobrero, avait attribué et avec juste raison les taches graisseuses se produisant sur les pièces teintes, en placard, à la formation d’un savon calcaire avec le corps gras du savon, et conseillé pour les enlever un passage en acide chlorhydrique étendu, puis un nouveau savon tiède
- Plus tard j’ai reconnu que la cuite des soies était singulièrement accélérée et améliorée, en les passant au préalable à tiède sur un mouillage à l’acide chlorhydrique très étendu, rincer dessus, donner un léger soudage, puis cuire au savon comme d’habitude. Dans ces conditions on peut décreuser les soies rapidement, même sans bouillir, à 950, les combinaisons de grès et de chaux étant détruites. Mon opinion personnelle est que la chaux fait partie intégrale du grès de la soie, et non de la soie même (fibroïne); elle st d’ailleurs basée sur des faits.
- Dans le prochain numéro, j’examinerai les travaux de M. Paul Francezon, d’Alais.
- Maries MOYRET.
- (Reproduction interdite.) (A suivre.)
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- 8s ao
- LE MONITEUR DE LA TEINTUKS
- PROCÉDÉ
- DE TEINTURE EN NOIR D’ANILINE ne déchargeant pas
- Par M. Wh. Evans ÇChemiker Zeitung, 1891)
- Je n’ai pas la prétention de présen ter dans cette communication un nouveau procédé de teinture en noir d'auiline par oxydation sèche ; les procédés déjà décrits suffisent amplement et peuvent donner de bons résultats lorsqu’on les emploie convenablement. Le but de ces lignes est de donner une description exacte des manipulations exigées par le procédé pour ce qui concerne la partie chimique. La plupart des teintures en noir d’aniline obtenues par oxydation sèche ont l’inconvénient de verdir, de diminuer la qualité de la marchandise et, ce qui est plus grave, de décharger. Il a déjà été question dans le Chetniker Zeitung (1890, p. 179) du verdissage et je ne veux m’occuper spécialement que de la décharge.
- Je dois admettre d’abord qu’un procédé de teinture en noir d’aniline qui serait à peu près normal peut donner dans des conditions appropriées une teinture ne salissant pas ; il est indifférent, question de nuances à part, que nous employions le premier procédé découvert par Lightfoot ou l’un des procédés plus récents basés sur l’emploi des sels de vanadium ou de cérium.
- Prenons par exemple, pour faire bien comprendre la marche de la fabrication, la première méthode de C. Kœchlin, dans laquelle on emploie :
- 10 parties de chlorate de potassa ;
- 10 — de chlorhydrate d’ammoniaque ;
- 10 — de chlorure de cuivre ;
- 20 — d’aniline;
- 20 — d’acide chlorhydrique ; 200-300 — d’eau.
- Au lieu de chlorure de cuivre, nous employons le sulfate et au lieu de chlorate de
- potasse nous employons le chlorate de soude qui est beaucoup plus soluble dans l’eau.
- Kœchlin ajoute : « On imprègne par exemple le coton ou la soie avec cette solution, on suspend les étoffes dans une chambre d’oxydation à une basse température et on les lave ensuite dans les 24 heures ». Il n’est donc pas question de chrome. La difficulté de cet excellent procédé réside en grande partie déjà dans la dissolution des divers produits chimiques dans la quantité d’eau indiquée, et je dois dire qu’il n’est pas possible d’obtenir un véritable noir en employant 300 parties d’eau pour les substances indiquées. Si en employant 200 parties d’eau on n’opère pas avec beaucoup de précautions, la formation du noir a déjà lieu lorsqu’on mélange ensemble les différen tes solutions et l’on obtient sûrement une tell
- ture qui décharge.
- Si la formation du noir a lieu pendant l'in prégnation, c'est-à-dire pendant que l’on ma nœuvre la marchandise dans le liquide ren fermant les substances ci-dessus, il est 1 possible d’éviter que la teinture décharge-
- J’ai fait les recherches les plus détaillêe sur ce sujet, comme coloriste d’une des Plo grandes teintureries de l’Amérique du Nord/ j’ai toujours trouvé, comme cause de la de charge du noir d’aniline obtenu par oxydât1011, la formation du noir d’aniline dans le liquide d’imprégnation. Le précipité noir qui n88. dans la solution, sous forme de petits dépôt noirs, et qui est peut-être de l'émeraldine; fixe mécaniquement sur la marchandise et" se combine plus aux fibres, car il est d^ oxydé. Ce sont précisément ces particule,, noir d’aniline fixées mécaniquement I s teignent. Si, par contre, l’on met obstacle formation du noir d’aniline dans le liquide noir obtenu ensuite par oxydation est tol fait solide et ne salit pas. ob
- Il est donc absolument nécessaire, p°Ur tenir un noir d’aniline solide et ne dec, de géant pas, d’opérer dans un bain comp05),r manière que la formation préalable du, d’aniline ne soit pas possible. On arrive
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 273
- résultat en mélangeant avec précaution les dissolutions complètement refroidies, en évitant une trop grande acidité des solutions et enfin en filtrant et en maintenant froides les solutions employées. Nous modifions donc la méthode de Kœchlin, en ce sens que nous employons :
- 10 parties de chlorate de soude ;
- 10 — de chlorhydrate d'ammoniaque ;
- 10 — de sulfate de cuivre ;
- 35 — de sel d’aniline ;
- « — d’aniline ;
- 200 — d’eau.
- Le chlorate de soude est, comme on le sait, très soluble dans l’eau ; 65 parties d’eau suffisent pour dissoudre les quantités indiquées de chlorate de soude et de sel ammoniac, tandis q'il faut déjà 110 parties d’eau pour dissou-dre 10 parties de chlorate de potasse. On dis-sut aussi à part les 10 parties de sulfate de enivre dans 55 parties d’eau A la place de aniline et de l’acide chlorhydrique, j’emploie avec avantage le sel d’aniline (aussi blanc que Possible) que je dissous dans un peu d’eau Unifiante en ajoutant la quantité d’aniline né-cessaire pour neutraliser complètement cette "issolution ; l’addition d’aniline dépend, par cnséquent, de la plus ou moins grande aci-"ite du sel d’aniline.
- on prépare de préférence les solutions la veille de l’emploi afin qu’elles aient le temps de se refroidir complètement. Il ne faut mé-“nger les solutions que lorsqu’elles sont com-Pletement froides, pour éviter la formation du Dolr, mélanger d’abord la solution d’aniline avec celle du chlorate et du sel ammoniac, 2.8 ajouter ensuite la solution de cuivre. On nd avec de l’eau jusqu’à ce que le mélange E 9 et demi Baumé.
- ^^marchandise bien propre et bien séchée Imprégnée à deux ou trois reprises aucla-POt ave. , 1 . • . . i,
- — cette solution, puis passée a 1 esso-tione et uspendue dans la chambre d’oxyda-the ’ Si L'on a à sa disposition un appareil Ma-. et Platt, on le préférera, cela va sans
- Tsqu'une partie de 10 pièces a été ainsi
- imprégnée, il faut remplacer la solution par un nouveau mélange. En été, il faut veiller avec attention, car ia formation du noir dans le liquide est favorisée par l’élévation de la température.
- Le liquide qui a déjà servi est introduit dans un tonneau dans lequel on le filtre sur des morceaux de cailloux siliceux ; le liquide ainsi filtré, qui possède naturellement une densité inférieure à celle de la solution primitive, sert pour étendre les liquides nouvellement préparés.
- En opérant avec d’autres procédés, mais de la manière indiquée ci -dessus, c’est-à-dire en évitant soigneusement la formation du noir, on obtiendra toujours (question de nuance réservée) une teinture solide, ne déchargeant pas.
- Il ne faut jamais employer d’épaississants tels que dextrine, amidon, gomme adragante; ces produits, souvent recommandés pour éviter la décharge, n’ont eu, comme conséquence pour nous, que d'augmenter le prix du travail. Au lieu de presse pour débarrasser la marchandise de l’excès de liquide imprégnant, j’ai toujours employé avec avantage (au point de vue de l’égalité de la nuance spécialement) une essoreuse. Le liquide sortant de l’essoreuse était recueilli dans un bassin spécial et porté sur les tonneaux à filtrer.
- Les marchandises ainsi préparées étaient portées dans la chambre d’oxydation, n’ayant pas d’appareil spécial à ma disposition ; une température de 30 C. et 250 d’humidité eût donné les meilleurs résultats ; l’oxydation (vert foncé) demandait au plus 14 heures pour être terminée et cela pour des marchandises très lourdes (tricot).
- Le développement du noir s’opère à 800 dans une barque de teinture ordinaire avec 10 gr. de chromate de potasse, 5 grammes de soude et 5 grammes de sel marin par litre d’eau ; on lave ensuite à tiède sans savon, on sèche et on vaporise enfin faiblement à une atmos • phère.
- Lorsque la chambre d’oxydation est conve-
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- Si
- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- nable, qu’il y a suffisamment de pompes à air chaud (Blowers) et de départs pour l’air à la partie supérieure, il n'y a aucun danger que la march ndise devienne fragile.
- Lorsqu on a par hasard ou par manque d’attention obtenu une teinture déchargeant, il ne sert de rien de vouloir l’améliorer par l’emploi du savon ou de la soude, des chromâtes ou des acides ; le seul moyen, qui n’est toutefois pas avamageux pour la marchandise, est de recommencer complètement l’opération. Le noir trop saturé prend une nuance bronzée.
- Il serait évidemment préférable d’employer à la place du sulfate de cuivre, qui peut présenter un certain danger pour la marchandise par le fait de l’acide sulfurique qui entre dans sa composition, d’employer, di--je. une solution de ferrocyanure de potassium (procédé de Prud’homme). Les nombreuses recherches que j’ai faites avec cette méthode (tricot) ne m’ont malheureusement pas donné de bons résultats et je n’ai jamais pu obtenir une nuance noir intense telle qu’on la réclame aujourd’hui.
- Les essais faits avec les sels de vanadium et de cérium ne m’ont pas non plus donné des résultats assez satisfaisants pour nous engager à abandonner l’ancien procédé deKœch-lin, légèrement modifié.
- oemassoATanen ni - '
- L’EXPOSITION DU TRAVAIL
- Ouf ! j’arrive de l’Exposition du travail où l’on voit tant de merveilles que, la tète bourrée, on se dépêche, malgré soi, d’oublier les trois quarts de celles qu’on y a vues.
- Il y a là tant de choses utiles ou agréables qu’on voudrait être un nabab pour emporter chez soi ceci, cela, et bien plus encore.
- Il y a là bien des choses nouvelles, mais aussi des anciennes qui ne vieillissent pas et qui sont toujours d’actualité: celles-là sont certainement intéressantes, puisqu’elles sont marquées au coin de l’utilité générale.
- Pour ne parler que d’un appareil qui doit nous occuper au premier chef, je vais vous entretenir, aujourd’nui, de l’inimitable fourneau de la maison Chambon et Lacroisade, 185, rue du Faubourg-Poissonnière, à Paris, dont Monsieur Pauris est le propriétaire actuel et l’intelligent directeur.
- L’idée drôlatique de faire tourner un foyer pour présenter successivement les fers chauds à la main de l’ouvrier devait faire son chemin et l’a fait sans encombre.
- Dame ! on fait bien tourner un poulet mécaniquement devant le feu qui doit le rôtir, avec arrosage automatique .
- Parlons donc de ce foyer mécanique dont tous les journaux techniques se sont déjà entretenus et rappelons ses mérites, ses avantages, exposons ses chances d’avenir.
- Elégant, occupant peu de place, assurant une continuité de services, il dépense au pld5 de 0 fr. 35 à 0 fr. 45 centimes de coke par jour
- Point d’engrenages ni d’organes compliquési son fonctionnement est des plus simples et Par conséquent d’une absolue rusticité.
- Certaines modifications ont été apportée au type initial, primitif ; ainsi, aujourd’hui, 100 peut se servir du foyer pour les besoins du ménage, mais disons, entre nous, que Ce avantages ne sauraient être sérieux, car 1e fourneau érant fait pour un but, et ce but étant atteint, on ne saurait raisonnablement lui de mander plus. Et puis avec 0 fr. 35 centime8 6 coke par jour, on ne peut faire bouillir biet des pots-au-feu et chauffer en même temps ks fers de l’atelier.
- Le type primitif est donc toujours fabriq—t Une des nouveautés qui m’ont le plus attire c’est le fer à glacer. Ce fer très soigné perme de glacer le linge et est appelé à rendre réels services dans un atelier d’apprêts.
- toute
- Sa théorie peut se renfermer dans une petite explication : chaque rainure d‘unec8) nelure laisse échapper la vapeur produite! cette cannelure, c’est donc un effet mula, de vaporisation et de repassage qui SePELces dans un même temps. L’étoffe garde de
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- ta =E et
- effets successifs une grande fermeté et une glace qui répondent aux efforts de l’ouvrier.
- L’avenir du fourneau Pauris continuera ce qu’il a été, indiscutable Le prix Monthyon qu’il a mérité, pas plus que les quantités de médailles qu’on lui a décernées, ne sauraient forcer notre jugement. Nous recherchons un fourneau parce qu’il est pratique, économique, et que jusqu’à présent l’on n’a rien fait de mieux.
- L’exposition Pauris est en elle- même très bien réussie comme arrangement, flatte l’œil et prédispose à l’attention qu’on lui accorde, sans avoir aucun regret du temps qu’on lui a sacrifié.
- Ch. Drevet.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- donnons sous ce titre et sans discussion ^analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- NOUVEAU PROCÉDÉ D’UTILISATION DE LA CHALEUR PERDUE DANS LES SÉCHOIRS POUR LE CHAUF-FAGE DE L’EAU
- Par MM. Albert Robin et Fernand Dehaître.
- Le séchoir hydrocalorifère est caractérisé par la combinaison avec un séchoir chauffé J
- Préférence par un foyer à feu continu, d’un "ystème de carneaux amenant les gaz encore chauds à leur sortie du tuyau produisant le chauffage du séchoir.
- oes carneaux sont disposés sous et autour “ne bassine ou d’un récipient placé au-des
- séchoir; ils contiennent de l’eau qui “eint promptement une température élevée PrOPre à certains usages industriels.
- Sectionnements apportés aux appareils AERVANT TEINDRE OU CUIRE LES TISSUS U -ARGE PAR MOUVEMENT ALTERNATIF
- Par MM. Gillet et fils.
- - invention consiste essentiellement dans
- l’emploi de règles élargisseuses, destinées à effacer les plis des tissus.
- Ces règles ou l'extenseur se composent de rouleaux en cuivre ou autre métal, tournant sur des axes très minces et parfaitement équilibrés. Leur surface est striée sur une partie de leur pourtour et lisse sur le restant; lors du montage des cylindres, les parties lisses d’un cylindre correspondent aux parties striées du cylindre opposé.
- Un goujon d’arrêt fixé au montant bute contre le palier et limite le mouvement.
- SYSTME DE MACHINE PERFECTIONNÉE POUR LE NETTOYAGE ET LA TEINTURE DES TEXTILES SOIT EN ÉCHEVEAUX, SOIT EN PIÈCES
- Par MM. W. Blackbarn, R. Eagland Bray et Lemmel Clayton.
- La machine est caractérisée :
- lo Par l’appareil dégraisseur ou tinctorial et retireur ;
- 2o Par le dispositif qui oblige les textiles à se mouvoir.
- Au-dessus d’un récipient, sur un bâti susceptible de monter et de descendre, est montée une série de tiges ou rouleaux sur lesquels se placent les écheveaux ou textiles en pièces : un rouleau en cuivre ou autre matière placé en bas sert à donner la tension convenable.
- Le bâti porteur des rouleaux et des textiles reçoit un mouvement par en haut et par en bas : ce mouvement lui est communiqué par une manivelle et une bielle ou autre mécanisme, et a pour résultat d’effectuer le trempage.
- Après trempage et dégraissage, l’ouvrier fait tourner les rouleaux afin d’uniformiser l’action du bain : s’il n’est pas effectué à la main, ce déplacement est rendu automatique à l’aide de roues à pignons : il peut être à volonté intermittent ou continu.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- SYSTÈME DE "DÉSINTÉGRATION DES MATIÈRES FIBREUSES
- Par MM Robe t Whiten 11 et Daniel Waiing.
- Destiné à désintégrer les substances végétales, le système comporte :
- 1- Un récipient digesteur annulaire de liquide, avec une première chambre placée dans le milieu et une deuxième chambre établie à la partie inférieure.
- Ces chambres communiquent entre elles par des diaphragmes perfores. Elles sont combinées avec une pompe ; un tuyau assure la communication entre l’aspiration de la pompe et la chambre annulaire] de liquide, ainsi qu’avec des tuyaux faisant communiquer le refoulement de la pompe avec les extrémités du digesteur et un appareil de réchauffage;
- 2- Une chambre établie dans le milieu de la longueur de, celle du digesteur. Dans' cette chambre, le liquide se sépare, puis s’écoule : elle est formée d’une' part par la paroi même du récipient digesteur et d’autre part par un cylindre perforé disposé concentriquement et attaché à la paroi du digesteur par des an neaux pleins et intermédiaires.
- Le dispositif se complète par une pompe servant à établir la circulation, la tuyauterie de communication et des bouchons creux des tinés à réduire la section des orifices.
- NOUVEAUX PRODUITS ET PROCÉDÉS D'ENSIMAGE DE LA LAINE
- Par M. Bernard-Sylvain Labarlhe.
- L’invention consiste en une application d’huile de résine et d’une émulsion gélatineuse. Cette émulsion peut être faite avec toutes substances riches en mucilage, par exemple, les plantes aquatiques, les fucacées, les algues marines, le varech, le fucus, les lichens, les floridées, les nénuphars, etc;
- Huile et émulsion mélangées intimement donnent une substance très apte à saponifier.
- Ce même mélange peut servir encore à la confection des oléates de toutes huiles et graisses.
- Le dégraissage de la laine a lieu ensuite par une immersion dans un bain d’eau à 40° centigr., chargé de 1 % de savon blanc.
- FABRICATION DE L’EAU OXYGÉNÉE Par M. H. Victor Vincent.
- L’invention est basée sur la régénération successive et continue des produits employés, savoir : le bioxyde de baryum et l’acide carbonique.
- L’appareil construit à cet effet est une cuve de fabrication fermée par un couvercle en bois que traverse un arbre inférieurement muni de palettes. Cette cuve porte un tube-entonnoir avec robinet, destiné à introduire le bioxyde de baruym ; un second tube adducteur de l’acide carbonique ; un tuyau de retour au ga-zomètre pour l’excès du même acide ; une ou-verture de vidange. A l’intérieur de la cuve, sous la palette, se trouve un serpentin.
- Lorsque le carbonate de baryte a formé son dépôt, il est recueilli et traité en vase clos par l’acide nitrique ; le nitrate de baryum obtenu est ensuite retransformé en bioxyde.
- PRÉPARATION D’UNE MATIÈRE COLORANTE ROUGE Par MM. Gilliard, P. Monnet et Cartier
- La découverte de la nouvelle matière colorante est due à l’instabilité et à la facile décomposition du produit obtenu de la réaction du chlorure ou tétraazodiphényle sur une molécule d'amidoparadisulfobenzine et une molécule de naphtionate de soude dans un milie" contenant de l’acétate de soude.
- Ce double fait consacré par l’expérience a amené les inventeurs à constter que dans les
- 1 -i de produits de décomposition il était facile trouver l’amidoparadisulfobenzine régénéré®
- A-et une matière colorante rouge qui est un. rivé de l'oxyamidodiphényle et devient matiere première pour la production d’autres substan ces colorantes dérivées.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- PROCÉDÉ DE MORDANÇAGE DE LA LAINE, SOIT AU CHROME, SOIT AU FER ET AU CHROME
- Par MM. J. Etienne Chevallot et Jules Second.
- L’invention consiste :
- lo Dans l'application du bisulfite de soude comme agent de réduction de l’acide chromi-que des chromâtes alcalins ;
- 2° Dans l’emploi des bichromates de potasse et de soude comme agents d’oxydation des sulfates ferreux pour mordancer également la laine quelle que soit la teneur variable des bains et leur dosage avec d’autres sulfates suSceptibles de concourir au même but.
- Le premier mode indiqué consiste à réduire Iacide chromique d’une solution de chromate alcalin au moyen de bisulfite de soude en pré-sence de 5 équivalents d'acide sulfurique.
- Dans le second mode, la suroxydation du Sulfate ferreux en solution additionnée de 7 Univalents d’acide sulfurique a lieu au moyen "un bichromate alcalin.
- {Reproduction interdite.}
- NOTE SUR LA "ORMATION DES COLORANTS AZO'QUES
- Par M. Adolphe Feer.
- (Société industrielle de Mulhouse.)
- on obtient les couleurs oxyazoïques inso-en combinant un corps diazoïque avec 1111 Phénol dans des conditions déterminées "i permettent de préparer synthétiquement, " Iss différentes fibres, la riche série de leurs "WAnces.
- Ces matières colorantes ont en général le ieFactére de phénols ; elles se dissolvent dans "alcalis caustiques et sont, par conséquent, alirées par le savon des fibres qui n’ont pas "lfinité particulière pour elles. Sur le coton, tlleg
- el| ne résistent donc pas au savon, mais Sont solides sur la laine et. sur la soie.
- L 6 sont les combinaisons des amines avec nPhénol, la résorcine et l’a-naphtol. Le B-ol fait exception à cette règle. Les déri
- vés oxyazoïques du 3-naphtol ne renferment plus d’hydroxyle. Il se forme par transposition moléculaire des hydrazones. Ce phénomène est démontré par le fait qu’on peut arriver au benzolazo-a-naphtol, le résultat de la combinaison du diazobenzol avec 3-naphtol, en condensant la phénylhydrazine avec la B-naphtoquinone.
- Ces hydrazones sont des corps insolubles absolument indifférents. Elles comprennent les plus belles matières azoïques et se prêtent admirablement à l’application sur les différentes fibres et en particulier sur le coton.
- La méthode la plus pratique pour fixer, par impression, les oxyazoïques en général sur le tissu, consiste à préparer ce dernier avec un phénol ou un phénolato de soude et à imprimer par-dessus les corps diazoïques.
- Une série d’essais, dont vous voyez les représentants caractéristiques sur les échantillons, a servi à établir les conditions les plus favorables à la formation de la matière colorante sur le tissu. Sur des échantillons de coton, de laine et de soie préparés d’un côté avec du 3-naphtol libre, de l’autre côté avec du naphtol sodium, j’ai imprimé quatre couleurs ; la première est le chlorure d’a-diazo-naphtaline, sans excès d’acide ; la seconde est l'acétate del’adiazo-naphtaline, sans excès d'acide; la troisième est l’acétate de l’a-diazo-naphtaline plus un excès d’acétate de soude litre ; la quatrième est le chlorure d’a-diazo-de 50 grammes par naphtaline plus 30 cc. d'acide chlorhydrique par litre.
- L’expérience démontre que , sur le coton, les quatre couleurs donnent un mauvais résultat, quand la préparation se compose du naphtol libre : les couleurs renfermant l’acé-tate indiquent toujours que la combinaison a eu lieu, du moins en partie.
- Le coton préparé en naphtol-sodium se teint instantanément en ponceau avec les couleurs renfermant le chlorure, ou l’acétate, ou l’acétate avec excès d’acétate de soude. Il n'y a pas de différence entre le résultat de ces trois couleurs. Quand le chlorure du diazo renferme
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- un excès d’acide chlorhydrique, il n’y a pas formation de matière colorante.
- Pour la laine, le résultat est très différent. Les quatre couleurs donnent promptement le ponceau sur l’échantillon préparé en naphtol libre. Sur le naphtol-sodium, le résultat est d’autant moins beau que la couleur est moins acide. C’est qu’alors la matière colorante n'adhère pas aussi bien à la fibre et tombe en partie au lavage.
- La soie se place entre le coton et la laine ; les trois premières couleurs donnent un beau rouge, autant sur le naphtol libre que sur le naphtol-sodium ; la combinaison a même lieu si le sel diazoïque renferme un léger excès d’acide minéral.
- Dans la fabrication des matières oxya-zoïques, il existe une règle générale suivant laquelle il faut toujours laisser agir le diazoïque sur le phénol en présence d’alcali. Ce principe doit être scrupuleusement observé dans l’application par impression sur le coton, tandis que sur la laine et la soie le résultat est bien supérieur quand on se sert du phénol libre. Un léger excès d’acide minéral (moins considérable pour la soie que pour la laine) n’entrave pas la combinaison des deux composants, ainsi qu’on le remarquerait toujours sur le coton.
- Dans la pratique, je prépare les différents tissus en les foulardant avec une solution de phénol ou de phénolate à la concentration de un quart normal (1).
- La couleur d’impression pour coton, laine et soie est la même et se prépare en diazotant une molécule d’une base avec 2,5 molécules d’acide chlorhydrique et une molécule de nitrite de soude ; on ajoute à la fin une demi-molécule d’acétate de soude.
- On ne peut pas diazoter complètement avec la quantité théorique d’acide, qui serait de
- (1) On peut ajouter des produits tels que le | phosphate ou le stannate de soude, le sulfo- | léate ; ces additions, souvent conseillées, ont i du reste une très faible influence sur le résul- | tat final. |
- deux molécules ; c’est pour cette raison que je prends un excès d’une demi-molécule, que je neutralise ensuite avec la quantité calculée d’acétate de soude.
- La couleur renferme alors : une molécule de chlorure du corps diazoïque, une et demi molécule de chlorure de sodium, provenant de l’action de HCl sur le nitrite et sur l’acétate, une demi-molécule d’acide acétique libre.
- Dans les recettes publiées depuis la date de mon pli, parmi lesquelles celles des « F arb-werke Hœchsl » sont les plus exactes, il y 8 toujours un excès d’acétate.
- Cette addition, qui est l’application du pro-cédé de teinture à l’impression, qui transfor®6 le diazo en acétate, est absolument inutile pour atteindre le but qui nous (ccupe. Elle ne fait que rendre la couleur beaucoup plus ins table.
- (A suivre.}
- DISPOSITIFS PARTICULIERS
- DANS LES MACHINES A TEINDRE LES ÉCHEVEAUN
- Par M. Grawitz.
- Pour éviter que les écheveaux enfilés S. les bobines horizontales tournant autour de leur axe se pelotonnent et s’embrouillent M. Grawitz adopte les dispositifs suivants • lo II place une série de guides horizontal dans un plan parallèle aux bobines, et, d8n, un même plan vertical passant par 1 axe chaque bobine, les guides seront fixes à ul distance du centre des bobines assez ‘al pour ne pas peser sur l’extrémité inferiëunt de l’écheveau, ni donner de tension. lisser encastrés seulement du côté du mécan ;tb qui fait tourner les bobines, l’autre extren restant libre.
- Avec ces bobines à section carrée de 10 timètres de côté, on obtient de bons résu en prenant pour guide un rouleau de boisC)
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- BT DE L’IMPRESSION DES T1SSÜS
- t9 =a CO
- drique de 8 à 6 centimètres de diamètre, le centre du rouleau étant à 20 centimètres du centre de la bobine ;
- 20 On place une série de guides horizontaux dans des plans perpendiculaires à l’axe des bobines formées, par exemple, de cylindres de bois de 3 centimètres de diamètre ; les guides se placeront dans des encoches pratiquées dans des supports fixés à la barque de teinture. Ils seront mobiles, espacés de 15 en 15 centimètres environ. On appelle ces guides guides sépareurs.
- Le garnissage se fera de la manière suivante: on placera le premier guide sépareur dans son encoche à l’aplomb au bord intérieur de la barque à teindre à 1 ou 2 centimètres en dessous des bobines. On mettra sur les bobines une poignée de coton pesant 250 à 500 grammes, par exemple, puis on mettra le deuxième guide sépareur et ainsi de suite. On peut ainsi avoir des bobines très longues, 80 à 100 centimètres, par exemple, et éviter t°ut embrouillage des matières textiles. Il vaut mieux renverser périodiquement le mouvement des bobines. Pour dégarnir, on enlè-vera les sépareurs.
- En résumé, l’invention consiste dans cha-cun de ces systèmes de cylindres et dans leur combinaison. Comme les écheveaux ne s’em-brouillent jamais, on peut laisser l’extrémité des bobines libre au côté extérieur, car on naplus besoin d’assurer d’une manière aussi n8oureuse l’horizontalité des axes autour desquels elles tournent.
- VARIÉ ÉS
- Les affaires à Lyon sont très modérées en . moment, plus que cela n’a lieu à pareille Poque. Pour la classe ouvrière, elles sont "emeplus que modérées, et plus nous irons, pune manière générale, cela augmentera. le°Ur cette intéressante catégorie des travail-ener cela tient aux puissants outillages, tant einture qu'en apprêt.
- Nos usines sont organisées pour teindre et apprêter, non 400 000.000 de francs annuellement d’étoffes soyeuses, pures ou mélangées, mais pour plus d’un milliard.
- L’état précaire des Républiques de l’Amérique du Sud, le bill Mac-Kinley aux Etats-Unis et les droits prohibitifs en Russie ne sont pas étrangers à cet état de choses.
- Mais il est un fait plus grave, sur lequel je viens appeler l’attention de mes lecteurs, c’est sur ce qui se passe aux Etats-Unis. Par rapport aux exigences capricieuses de la mode, qui veut être servie de suite, la teinture en pièces fines ou mélangées, tissées en écru, dans les armures courantes, et même dans les peluches et les velours, a pris une extension considérable.
- On tisse des masses de pièces que l’on teint et apprête rapidement aux couleurs de la mode et aux derniers moments. Pour les peluches et les velours, on a même créé un système pour remettre le poil en état, ce moyen est connu, je crois, sous le nom barbare de « karakulage » probablement du nom de l’inventeur. (Je ne sais pas si j’orthographie bien ce mot gracieux.)
- Or, aux Etats-Unis,on s'est dit : Pour avoir des pièces teintes de France ou d’Allemagne, il faut encore au moins douze jours après l'apprêt pour qu’elles arrivent à New York; de plus, avec la loi Mac-Kinley, les contestations sont de plus en plus grandes, la valeur soit de la matière, soit des emballages mieux soignés, est plus difficile à établir, et les contestations plus fréquentes, quoiqu’il faille dire, à la louange de Yankees, qu’ils usent du bill Mac-Kinley avec modération, probablement par crainte des représailles.
- Partant de cette donnée, et pour gagner du temps et suivre les caprices de la mode, et avoir au même instant les mêmes genres dans les articles courants qu’en Europe, les acheteurs américains ont commissionné des quantités de pièces tissées en écru. principalement en Suisse, dans les articles courants.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Avec ce point de départ, au lieu d’avoir des commissionnaires commettant des milliers de pièces dans la nuance à la mode, le télégraphe est là, pour gagner du temps, et à Pa-terson, à Philadelphie, etc., on teindra et apprêtera en même temps qu’à Lyon les articles devant faire fureur, « style consacré ».
- De plus, sur place, on n’aura pas besoin de tant de consignations que cela a lieu actuellement et de là moins de rossignols en placard après les saisons écoulées. Les pièces écrues expédiées d’Europe ou des Indes aux Etats-Unis demandent moins de soins et de coût d’emballage.
- Je n’ai qu'à dire à mes compatriotes: veillez, la race Anglo-Saxonne, avec sa ténacité proverbiale, veut se passer de la vieille Europe ; elle nous prend constamment des ouvriers pour s’outiller en teinture, en apprêt et en impression . La Russsie fait d’ailleurs de même, et le rêve des Moscovites, c’est de voir un jour Moscou centre du marché des soies asiatiques.
- Donc, veillons et surveillons les étrangers qui travaillent dans nos manufactures. Je sais bien que c’est la loi du progrès qui fait qu’un jour il ne restera à chaque peuple que son industrie du sol et des mines, mais enfin reculons ce moment le plus possible et développons sans cesse notre richesse agricole. Et si
- j’osais encore un mot pour finir, assez d’expositions internationales , nous montrons trop nos richesses aux peuples qui nous jalousent et qui viennent pour nous copier.
- C’est mon avis du moins !
- Marius MOYRET
- (Reproduction interdite.}
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE D’AMIENS
- Nous détachons du programme des prix pour 1891-1892 les questions suivantes :
- 12e Question.
- Une médaille d’or à un perfectionnement sérieux dans les machines à parer et à encoller les chaînes pour le tissage.
- 24e Question.
- Une médaille d’or pour une amélioration im portante dans le blanchiment de la laine ou de la soie.
- 25» Question.
- Une médaille d’or au meilleur mémoire sur le blanchiment du chanvre et des jutes, com prenant une étude théorique et l’examen de diverses méthodes employées dans la prat que industrielle.
- 26e Question.
- Une médaille d’or pour un moyen d‘au6
- ON ENGAGE DES REPRESENTANTS
- USINE DU NORD : BAIS)EUX (NORD) Fabrique de Couleurs d’aniline
- SPÉCIALITÉS POUR TEINTURE BON TEINT
- Pour laine, soie, coton, Jute
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- menter la solidité des matières colorantes artificielles dans la teinture des tissus produits par les industries locales.
- 27e Question.
- Une médaille d’or à la personne qui trou-vera, pour les velours d’Utrecht et les velours fia coton, un mode de piétage ou un apprêt réalisant une amélioration sérieuse sur les procédés actuellement en usage dans le département.
- Les concurrents ne sont pas tenus de faire connaître la composition de l’apprêt qui réali-sera les conditions ci dessus. Ils devront seu
- lement présenter leurs pièces avant le 30 avril 1892, déclarer leur prix de vente et justifier que ces pièces ne sont pas obtenues par des moyens exceptionnels, mais qu’elles appartiennent à une fabrication courante.
- 28 Question.
- Une médaille d’or pour une composition chimique qui s’appliquerait au moyen de caractères d’imprimerie, sur les chefs des pièces de tissus de laine ou de coton, et qui serait encore apparente après les opérations de dégraissage et de teinture.
- Les étrangers sont admis à concourir, saut
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- ENVOI FRANCO DU CATALOGUE GÉNÉRAL
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- pour les questions qui comprendraient une clause restrictive à leur égard. Mais tous les mémoires doivent être rédigés en français.
- Les concurrents devront envoyer leurs ma nuscrits ou machines, franco, au Président de la Socié’é Industrielle, rue de Noyon, 29, à Amiens (Somme), d’ici au 30 avril 1892, terme de rigueur.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
- Butel (André-Louis), teinturier, à Guilber-ville. — Jug. du 14 août. — Liquid. : M. Thiéry.
- DÉCLARATIONS DE FAILLITES
- GÉSEGNET (J.), teinturier, 15, chaussée des Blanchisseurs, à Troyes. — Jug. du 10 août. — S. : M. Gyottot.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif S. Chappuis et Cie, apprêteurs d’étoffes et nouveautés, 8. imp. Saint-Polycarpe, à Lyon. —
- Durée : 9 ans. — Cap. : 5,000 fr. — Acte du 28 juil.
- Formation de la Société Campan, Ticon et Cie, apprêt, cylindrage et moirage d’étoffes et nouveautés, 6, rue des Capucins, à Lyon. — Durée : 10 ans. — Cap. : 16,000 fr -Acte du 1er août.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 12 mars 1891 de la Société Calvière et Cie, fab. de soieries, me Joseph Vernet, à Avignon. — L. : M. Misé-ramon. — Acte du 12 mars, publié le 1er août suivant.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-detsous sont en vente au buriaU du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timores-postes.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- icte du | M. de Vinant fera au premier abord reculer I devant son acquisition, car le volume ne paie
- et I pas de mine, étant publié sans ce luxe extérieur icon I auquel nous ont habitués certains éditeurs, étoffes I Mais il faut bien se dire que les livres de ce Lyon. I genre ne sont pas recherchés pour leur appa- f _ rence, mais pour leur contenu. L'homme du
- I métier y cherche des renseignements qu’il peut utiliser dans son industrie, des procédés nou-1 veaux dont l’application lui permettra de se | maintenir à la hauteur du progrès que réalise | chaque jour l’art de la chimie sur le terrain B si compliqué de la teinture et de l’impression. L de la B L'auteur est un vieux praticien dont l’acti-s rue I vite a été récompensé, plusieurs fois par- des M , I medailles et des diplômes honorifiques. Ex-co-M1se B oriste et directeur de fabrique d’impression, r août B ce teinture, de blanchisserie, etc., ayant tra-
- | vaille en France, en Angleterre, en Bohême et
- en Suisse, il a su dans sa longue carrière acquérir des connaissances multiples et profondes dans cette industrie. Il ne cherche pas à faire montre d’érudition en publiant un ouvrage scientifique, bourré de formules etd’ana-lyses chimiques que le fabricant ne saurait comprendre et qui du reste ne sauraient lui être d’aucune utilité, car la théorie ne se vérifie pas toujours dans la pratique. Ce que M. de Vinant a voulu faire c’est un ouvrage que le fabricant consultera avec plaisir et sans se fatiguer l’esprit, auquel il aura recours dans toutes les occasions où il se trouvera devant un problème inconnu de lui. Les opérations de la teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine etc. y sont exposées succinctement et avec une grande clarté. Il traite les questions du blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine,
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- celle des apprêts, etc. en homme familier avec tous ces travaux. Le lecteur y trouvera des renseignements intéressants sur la teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. Le tout est suivi d’un aperçu des principaux produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression.
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- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur
- nature, leurs caractères, leur analyse, le® 1 essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d'albumine d’antimoine, de chrome d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l'app*1' cation des couleurs artificielles : rouges bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées brunes, grises et noires, aux nuances grenat prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, laine et coton.
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- — ----- I ----------------- ' 014 40
- SOM M AIRE
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- DE LA SURFUSION DU SAVON.
- FORMATION DES COLORANTS AZOIQUES (suite et fin).
- ETUDES SUR LA SOIE (suite).
- ETUDE SUR LE NOIR NAPHTOL.
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- DE 1 /EXTRAIT DE CAMPÊCHE. — BLANC SUR LAINE.
- VARIÉTÉ 3
- Renseignements commerciaux. — bibliographie. — cours. — annonces.
- CHRONIQUE
- DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- {Suite)
- Quittant les acides minéraux qui sont peu nombreux en teinture, je vais aborder l’étude des acides végétaux qui sont d’un emploi assez général, assez fréquent dans nos ate-liers de teinture.
- Eu tête de ces acides se présente l’acide “cetique, qui est répandu dans le règne végé-"al dans un grand nombre de corps où une "imple oxydation en détermine la forma-ton; on le trouve aussi dans certains liquides de l économie animale ; mais dans tous les C^s il ne s’y trouve pas en grande quantité, et b.81 particulièrement la décomposition de eaucoup de corps sous l’influence des agents asydants qui offre la source la plus abondante 1 acide acétique.
- Tous les jours il nous arrive, dans les cir-ponstances les plus diverses de constater eoidité d’un corps et nous avons même un e consacrée à l’expression de notre im-Pression : C’est sûr.
- ela fermentation des substances végétales des substances animales donne souvent ssance à des quantités notables d’acide "etique.
- Quan. . •
- Oc 3 al traité des cuves à indigo, j’ai eu
- Sion de parler de la formation de l’acide
- acétique, qui précède la formation de l'acide butyrique.
- Mais ces sources de production ne sont exploitables ni industriellement ni économiques.
- On obtient tout l’acide acétique dont on a besoin, aujourd’hui, par la distillation du bois.
- Le bois est placé dans de grands cylindres en forte tôle, munis d’une tubulure pour l’échappement des produits de la distillation chauffés au blanc dans des fours en maçonnerie appropriés à cet effet Le bois est converti en charbon de bois et par la tubulure s’échappent les gaz et les liquides de la distillation qui sont recueillis par des serpentins.
- Ces produits primitifs sont le goudron de bois, l’acide pyroligneux, l’alcool de bois, des eaux ammoniacales et des gaz carburés.
- Comme il ne doit pas être question ici de fabrication d’acide acétique, je ne dois pas entrer dans des détails techniques qui nous éloigneraient de notre sujet. Mais comme, en somme, nous aurons à nous occuper d’acide pyroligneux, de métylène, d’acide acétique, de pyrolignites et d’acétates, je veux dire un mot en passant de cette industrie qui a pris, chez nous, une grande importance.
- C’est généralement les bois écorcés pour en obtenir le tan qui fournissent la matière première aux distillateurs de bois ; c’est le pelard qui donne les résultats les plus avantageux.
- Le goudron de bois n’a pas d’emploi jus-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- qu’à ce jour ; il est brûlé avec des débris sous les cornues de distillation.
- L’acide pyroligneux, après une rectification est employé directement à la production des pyrolignites de fer, de chaux, de cuivre, d’alumine qui sont demandés pour l’impression et la teinture.
- L’acide acétique qui n’est que de l’acide pyroligneux débarrassé des produits empyreu-matiques qui le souillent, s’obtient par une série de filtrations, de rectifications qui l’amènent à l’état d’acide comestible en passant par les arts.
- Le métylène ou alcool de bois a suppléé dans l’industrie, dans la plupart des cas, l’alcool de vin ; c’est d’ailleurs un précieux dissolvant d'une foule de nos matières colorantes et son prix le met à la portée de toutes les industries.
- Les gaz sont employés directement au chauffage des cornues et l’opération de la distillation s’alimente d'elle-même pour une bonne partie du temps.
- Mais il y a d’autres sources d’acide acétique et le vinaigre qui n’est en somme que de l’acide acétique ne provient pas de la distillation du bois et peut toujours se reconnaître a son goût empyreumatique, à sa dureté, à sa saveur qui en font un acide étendu manquant absolument des qualités de moelleux de saveur, de parfum qu’ont les vinaigres de vin , de bière ou de cidre.
- Lorsque l’alcool et en général les liquides sirupeux se trouvent en contact avec l’air, dans des circonstances convenables, ils s’acidifient promptement et se convertissent en acide acétique ou vinaigre.
- Cette transformation est toujours favorisée par une température de 25 à 30 et surtout par le contact de l’alcool avec des matières en décomposition et que l’on appelle ferments.
- Souvent, quand il se forme dans le vinaigre une infinité de vibrions qu’on peut apercevoir à l’œil nu, c’est que la fermentation a transformé les ferments en mère de vinaigre ou générateur. On peut retarder cet effet en recou
- vrant les vases qui contiennent le vinaigre avec une mousseline claire qui laisse passer l'air sans laisser passer les germes des mères qui sont en suspension dans l’air.
- La distillation débarrasse l’acide acétique des substances étrangères qui s’y trouvent mais le produit de la distillation est toujours plus faible que le vinaigre d’où il provient et cet effet s’explique facilement si l’on considère que le vinaigre distillant à une plus haute température que l’eau, celle-ci passe toujours la première à la distillation.
- La densité de l’acide acétique varie entre 1,058 et 1,061.
- En distillant l’acide acétique sur 3 % de bichromate de potasse, on a l’avantage de détruire la quantité de matières qui communiquent un mauvais goût à l’acide et on le débarrasse des autres acides qui pourraient s) trouver du fait de sa fabrication.
- Nous n’avons rien à faire avec l’acide ace tique cristallisable; je le passerai donc sous silence.
- L’acide acétique rougit fortement le tourne sol et détermine des vésications sur la pea" Il attire l’humidité de l’air et se mêle en toute8 proportions avec l’eau et l’alcool.
- L'acide acétique du commerce marque 8 de grés à l’aréomètre Baumé, mais ce n’est P avec l’aréomètre que l’on constate générale ment sa force. Cette manière d’apprécier valeur d’un acide induirait en erreur, c l’acide acétique possède la singulière propriete d’augmenter de densité quand on le dissou dans l’eau. L’acide monohydraté est repre senté par une densité de 1,063; si l’on y ajouls 30 % d’eau, sa densité devient 1,079.
- C’est à ce point que l’acide acétique P sente son maximum de densité, et lorsq"0t l’étend de son poids d’eau, il a ’la même den sité que lorsqu'il est monohydraté. .
- Ces résultats sont représentés dans la t8 suivante : d’es"
- Quant té d’eau Quantiyide
- % d’acide % Densité concentré Densité cOn.. 1,0630 0,0 1,0742 55,°
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 8 G
- 1,0742 10,0 1,0728 66,5
- 1,0770 25,5 1,0558 97,5
- 1,0791 32,5 1,0637 108,5
- 1,0763 43,0 1,0630 112,2
- Cette table démontre clairement que la densité de l’acide acétique ne peut jamais servir à reconnaître le degré de concentration de cet acide.
- L’on emploie dans les fabriques et dans les octrois ou administrations douanières le pro-cédé Salleron qui consiste à déterminer la quantité de base que peut saturer un acide, après s’être assuré toutefois que le vinaigre a essayer ou l’acide acétique ne contiennent Pas d’acide sulfurique ou tout autre acide minéral qui en augmenterait la force.
- Cette liqueur à base de soude est colorée Par du tournesol et l’on peut lire sur l'éprou-vette d’essai combien il faut de divisons de 1 acide ou du vinaigre à essayer pour saturer la base, ce qui est indiqué par la couleur du tournesol qui passe du bleu au rouge pelure d'oignon.
- Cet lières
- acide présente des anomalies singu-et que nous devons connaître, puisqu’il
- est fréquemment employé par nous comme dissolvant et comme réactif.
- L alcool paralyse les affinités de l’acide acé-"que, à tel point qu’un mélange d'alcool et "acide acétique ne rougit plus le papier tour-pesol et ne décompose pas certains carbo-lates.
- L acide acétique monohydraté n’attaque pas 6 carbonate de chaux ; il n’agit sur ce sel 1 en présence d’une certaine quantité d’eau.
- Nous savons combien de fois ces corps se peuvent en présence dans nos ateliers ; soyons °nc Prévenus contre des insuccès qui ne sont "S qu à ces propriétés particulières de l’acide acétique.
- Produoton
- (4 suivre.)
- Ch. Drevet.
- — Tous droits réstrvés.
- DE LA SURFUSIOM DU SAVON
- Lecteurs, vous avez tous entendu parler des phénomènes de la surfusion des corps liquides, susceptibles de se solidifier par des refroidissements plus ou moins intenses.
- Ce phénomène consiste en ceci, que des corps tels que l'eau, mis dans des endroits tranquilles, à l’abri de tout mouvement brusque, sont susceptibles de rester liquides, bien au-dessous du degré de leur congélation.
- Ainsi, dans un hiver rigoureux, j’ai vu de l’eau distillée rester liquide au bout de trois jours dans une pièce dont la température était descendue à 150 au-dessous de zéro. C’est là le phénomène de la surfusion, commun à divers sels, entre autres le sulfate de soude. Une solution saturée de sulfate de soude reste limpide à de très basses températures, mais vient-on à l’agiter à la surface, immédiatement elle se prend en une bouillie de cristaux, en même temps que la température remonte légèrement.
- Vient-on à agiter un flacon d’eau distillée ayant éprouvé la surfusion à des températures de 150 au-dessous de zéro et même de 200, immédiatement une partie de l'eau se congèle et la température du vase remonte à zéro. Je laisse de côté la partie théorique pour ne considérer que le fait brutal. En même temps, si le flacon était plein, il éclate par suite du phénomène de la dilatation de l’eau qui se congèle (10 litres d’eau forment 11 litres de glace, c’est ce qui explique pourquoi la glace flotte sur l’eau : elle est de 11 % plus légère que celle- ci). Tous les teinturiers connaissent malheureusement les phénomènes de la dilatation de l’eau en se solidifiant dans les pompes et les tuyaux. A cette dilatation de 1/10 rien ne résiste. Une bombe en fonte même très épaisse éclate sous l’effort de la congélation de l’eau, la glace étant très peu compressible.
- J’ouvre ici une parenthèse. J’ai jadis attribué les phénomènes volcaniques et des tremblements de terre à des causes analogues dues
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- LE MONITEUR DK LA TEINTURE
- à la surfusion. Des masses granitiques fluides et incandescentes à un moment donné, se solidifient brusquement en augmentant de volume, et alors rien ne résiste. Il faut que les volcans fonctionnent et écoulent le surplus du volume où il se fait des secousses violentes. Le cadre du journal me force de m’arrêter.
- Mais, en place, j’ai à m’occuper aujourd’hui d’un fait analogue qui intéresse tous les lecteurs, c’est celui de la surfusion du savon que j’ai constaté depuis vingt ans et plus et défini dernièrement chez MM. A. Salomon et Cie, de Lyon.
- Ce phénomène est d’autant plus net que l’on opère avec des savons plus purs, répondant à la formule théorique. Il devient même inappréciable avec des savons secondaires, chargés en matières salines ou avec excès de soude caustique.
- J’ai vu des savons spéciaux préparés pour des usages fins et pour la soierie se comporter d’une manière très curieuse, sans que le moindre changement ait été apporté à la fabrication.
- Tantôt ces savons coulés dans les grandes chaleurs se sont solidifiés rapidement, tantôt ils sont restés fluides même par de basses températures, puis dans ce dernier cas, au moment où l’on s’y attend le moins, ils se figent rapidement, avec une légère élévation de température. Il n’y a d’ailleurs pas augmentation de volume.
- Le phénomène de la surfusion est si prononcé qu’à première vue on peut prendre des coulées de savon pour de simples dissolutions étendues, si le savon est théorique.
- Puisque je tiens la question du savon, encore un mot. Le phénomène de la surfusion modifie le grain. Sans la surfusion, la savon est transparent ; avec elle et par une congélation brusque, il devient grenu.
- J’aurais bien encore à vous entretenir, chers lecteurs, de la qualité du savon : depuis vingt ans, que de progrès ! On est arrivé à vendre des savons à des prix vraiment extraordi
- nairement bas, mais où est sa qualité? Où sont les bons vieux savons d’autrefois ? Où sont les deux qualités blanc uni (1[3 olive, 1(3 sésame, 1[3 arachide) et les marbres bleus ou rouges, — portant avec la marbrure leur analyse et qualité ?
- Le désir du bon marché a tout gâté, et vraiment aujourd’hui on livre des savons à tous les prix sans s’inquiéter des qualités essentielles, le pouvoir détectif et les chances d’odeur pouvant revenir sur étoffes et en pla card.
- Je laisse de côté les savons de camelotte, où il entre de la résine, et encore ce n’est p85 la plus mauvaise fraude ; du talc, du silicate de soude, etc.
- J'ai vu des savons amener des accidents d’odeur d’une importance extrême, après quel' ques jours de placard. Et leur bas prix était plus que compensé par les indemnités à payer et les ennuis.
- Quant au pouvoir détectif, il y a toute une étude à faire sur les corps gras innombrable8 employés par la savonnerie. On sait cepen dant que les corps gras animaux moussen beaucoup, mais ils tendent facilement à rancir Je reviendrai sur ce sujet un jour ou l’autre
- Marius MOYRET
- (Reproduction interdite.)
- NOTE SUR LA FORMATION DES COLORANTS AZOIQUES
- Par M. Adolphe Feer.
- (Société industrielle de Mulhouse.)
- (Suite et fin)
- Quand on travaille en impression avec 15 proportions calculées exactement, il ne Se trouve en présence, sur le tissu, que des Pr° portions équivalentes d’acide et de base. 1) a neutralisation et les composants se trouvenl dès lors dans des conditions favorables po" se combiner.
- J’appuie sur ce fait pour vous montrer
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- mon procédé n’a rien de commun avec le pro-cédé de teinture de Holliday ni avec celui à l’acétate. Dans ces méthodes, la neutralisation du chlorure diazoïque par l'acétate ou par un sel à acide encore plus faible est la condition essentielle et indispensable pour effectuer sa combinaison avec le naphtol.
- Après la diazotation, on mélange le diazo avec l’épaississant (1). On donne à la couleur la concentration correspondant à la prépara-bon, c’est-à-dire qu’on la met au quart nor-mal d’une monamine ou huitième normal d’une diamine.
- La maison de Hœchst a proposé dernière-ment de couper simplement une couleur renfermant le sel de la base plus un excès d’acide avec une autre renfermant du nitrite et d’ajouter de l’acétate à la fin.
- Le procédé de préparation convient pour les amines comme l’aniline et ses homologues et pour la benzidine, etc.; mais c’est précisé-ment pour les naphtylamines qu’on emploie le P'us qu’il a le grand inconvénient de laisser dans la couleur la quantité de diazoamido in-Soluble qui se forme toujours et de donner ieu à des traits de racle sans fin.
- ve passe à l’application pratique des couleurs msolubles du -naphtol sur coton.
- Voici la meilleure manière de procéder :
- Le tissu bien blanchi est foulardé en -naph-Wl-sodium 4 raison de 35 grammes s-naphtol et 35 grammes de soude caustique à 38° Bau-1110 Par litre.
- Sécher sur rame ou à lahot-flue, conserver a pièce à l’abri de la lumière directe, qui la unit, et imprimer le même jour la couleur raA)Comme épaississant, on peut choisir i>6 i°n» la gomme, l’adragante ; il faut éviter de 1 0i de l'amidon grillé, du léiogomme et zorquedextrine, qui peuvent réduire le dia-doja. couleur se décompose facilement ; elle threetre conservée au froid, à une tempéra-
- [ne dépassant pas “H 50 •
- chion. dition de sulfocyanure ou plutôt de formre de zinc la rend plas stable ; il se cons, un seul double peu soluble, qu’on peut ver à sec pendant des semaines.
- diazoïque préparée comme il est dit plus haut.
- Tous les genres, même les fonds, doivent être imprimés avec une pression très dure, qui applique et égalise d’un seul coup le colorant insoluble qui se forme instantanément, I car il reste tel qu’il est appliqué au premier moment.
- Au sortir de la machine, on peut sécher, ce qui, cependant, est inutile. Il suffit de passer immédiatement, si l’installation le permet, en acide sulfurique à 5 %, pour empêcher le blanc de se salir, de laver, sécher et chlo-rer.
- Les couleurs obtenues se distinguent en général par leur vivacité et la chaleur de leurs tons. Elles comptent parmi les nuances les p’us vives qu'on peut obtenir sur le coton.
- . Exposées à la lumière, elles ont à peu près la solidité d’une nuance moyenne d’indigo. Elles supportent un savonnage à 6Co R.; les acides n’ont aucune influence sur elles.
- Le fil est bien couvert et l’impression est très nette.
- Les colorants de la série de l’aniline se subliment sur la fibre. On peut évidemment imprimer sur un tissu préparé en -naphtol plusieurs diazoïques à la fois pour produire des dessins à plusieurs couleurs.
- Nous avons fait des meubles d'après mon procédé. Il se présente comme cas particulier que l’écrasement ne peut avoir lieu; les couleurs devenant instantanément fixes et inso» lubies, peuvent passer sous les rouleaux suivants sans qu’elles perdent de leur force.
- Comme les couleurs vapeur à alizarine, etc., se développent très bien sur le tissu préparé au -naphtol, on peut, dans des dessins multicolores, les combiner avec des couleurs azoïques. On imprime par exemple un fond bordeaux avec des rentrures bleues, vertes, noires, etc.
- Le naphtol-sodium fait réserve sous le noir d'aniline.
- Pour faire des réserves sous les diazoïques, on peut procéder de différentes manières :
- On imprime sur le calicot préparé en naph-
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- toi un corps qui ôte à celui-ci la faculté de se combiner au diazoïque. On choisit un acide qui met le naphtol en liberté, ou on emploie du nitrite associé à un sel comme le sulfate de zinc, qui provoque la transformation en ni-trosonaphtol
- On peut encore imprimer sur le tissu préparé en naphtol un corps apte à réagir sur le diazo, soit du sulfite qui le transforme en diazosulfonate, ou du sel d’étain qui le réduit à l’état d’hydrazine.
- C’est à la dernière substance que l’on doit donner la préférence.
- On imprime une réserve renfermant jusqu’à 1.200 grammes de sel d’étain par litre et on plaque ensuite en diazo ; le dessin ressort immédiatement.
- Pour avoir un beau blanc, on ne sèche pas ; on passe en acide à 5 %o, on lave, on savonne, sèche et chlore.
- La netteté de l’enlevagé est parfaite.
- Quand on veut fixer les oxyazoïques du -naphtol sur la laine et sur la soie, la préparation du tissu est différente, tandis que la couleur et toutes les opérations, jusqu'aux enlevages, restent identiques.
- Il faut que la laine soit chlorée.
- Voici comment on prépare les tissus :
- On foularde avec le naphtol-sodium, comme pour le calicot, mais au lieu de sécher on passe immédiatement dans un bain de sel ammoniac à 50 grammes par litre ; on lave par un simple passage dans un châssis rempli d’eau et on sèche sur rame. Le tissu se trouve ainsi être préparé en naphtol libre II est prêt à l’impression, qui se fait exactement comme je l'ai indiqué en détail pour le calicot.
- Il existe encore deux autres méthodes pour former des azoïques en impression :
- On prépare le tissu en nitrite et on imprime une couleur renfermant le sel de l’amine mélangé au phénol ;
- Ou bien on prépare le tissu en acide tartri-que et on imprime une couleur renfermant l’amine, le nitrite et le phénol.
- Dans les deux cas, la diazotation a lieu sur
- le tissu. Ces deux procédés, qui rendent le mieux avec la résorcine sur soie et sur laine, seraient avantageux si la résorcine donnait! des couleurs plus stables.
- Mais le résultat est bien inférieur à celui qu’on obtient par la méthode qui fait l’objet de mon pli cacheté.
- Les nuances obtenues en imprimant la série des amines sur le tissu préparé en* naphtol sont les suivantes :
- L’aniline donne un orangé, la toluidine un orangé plus rouge, la xilidine un rouge orangé, la cumidine un rouge franc, l’a-naphtylamine un bordeaux, la p-naphtylamine un écarlate, l’amidoazobenzol un rouge, l’amidoazotoluol un grenat, la benzidine un puce moyen, 8 tolidine un puce foncé, la dianisidineun prune
- On peut mélanger les diazoïques à volonté pour arriver à des nuances complexes. Ains le mélange de l’a-naphtylamine avec la benzk dine ou la tolidine donne une série de grenats de nuances très courantes.
- ÉTUDES SUR LA SOIE (Suite)
- M. Paul Francezon, d’Alais, un de nos plu célèbres filateurs, a commencé en 1880 d1n téressants travaux qui ont confirmé ceux de Sobrero pour les cendres, mais il a agrandil champ des recherches.
- Il a constaté que les coques contenaien plus de cendres que les soies filées qui en Pr° venaient.
- La moyenne des cendres, étant pour lesc0, ques de 1,68 %, n’est plus que de 0,75 à 0.1 pour les soles filées, quelle que soit la I" lité des eaux employées.
- Les soies filées contiennent toujours 0b quantités sensibles de cuivre et de Plor provenant des bassines et des tuyaux poUr premier métal et du vernis des terrines en 8 pour le second.
- Les recherches de l’action de l’eau dis. bouillante sur la soie sont la confirmation
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- ETDE L’IMPRESSION DES TISSUS
- W eo k
- faits connus, de même que celles de l’action de l’alcool.
- Mais une remarque qui est très originale est celle de l’action de l’éther bouillant durant deux heures pendant que le liquide devient franchement acide ; la soie augmente de poids et elle le conserve même à la dessiccation à 120 centigrades.
- Je n’ai pas vérifié le fait, mais le nom de l’opérateur en garantit l’exactitude. D’ailleurs c’est un phénomène qui appartiendrait plutôt à l’éther qu’à la soie.
- Ainsi l’éther est très volatil, et dans la pharmacie on a une foule de produits extraits par l’éther et qui en gardent l’odeur, malgré toutes les dessiccations possibles. Exemple : le tannin à l’éther qui sent toujours, tandis que celui extrait à l’alcool, véhicule beaucoup moins volatil, perd complètement son odeur. Le sulfure de carbone, également très volatil, a des propriétés du même genre.
- Reprenant les études de Muldey par l’action de l’acide acétique concentré sur la soie et au bouillon, M. Francezon a démontré l’erreur de cette méthode d’analyse que j’avais appréciée à sa juste valeur dans mon traité de teinture sur la soie, en 1876. L’acide acétique concentré est un acide plus énergique qu’on ne le croit généralement, et agissant sur les fibres, de même que les acides formique, oxa-lique, etc., il agit comme corrosif, et avec un peu de bonne volonté, en faisant bouillir suffisamment la soie écrue avec l'acide acétique, h ne resterait rien comme textile.
- Finalement, l’auteur conclut comme méthode d’analyse, par la cuite mélangée au savon bien pur en deux bains, ce que faisaient déja nos aïeux.
- R donne la composition suivante :
- Fibroïne.... 75
- Grès......... 25
- Cette composition s’applique aux soies des Cévennes et non aux provenances asiatiques qi perdent de 20 à 30 % selon leur degré de PUreté et les races.
- Dans le premier numéro, j’examinerai les travaux de Staedler et de Cramer.
- Marius Moyret.
- /Reproduction interdite.) (A suivre.)
- ETUDE SUR LE NOIR NAPHTOL
- L’assimilation qui existe entre la soie et la laine ne nous permettra pas de présenter au lecteur des échantillons aussi disparates que ceux fournis par les laine et coton ; cependant il existe entre ces deux matières animales une différence d’aptitude qui, sans amoindrir leur égale affinité, oblige à modifier les procédés de teinture.
- Les échantillons que je présente aujourd’hui sont poil de chèvre et soie ; or il y a un certain rapprochement entre le poil et la soie qui fait que la laine peut être classée, comme résultat de teinture, en dehors de ces matières. La laine est le type par excellence qui jouit de l’affinité caractéristique pour les matières colorantes qu’elle retient énergiquement et qui constitue la teinture bon teint, grand teint.
- En effet aucune matière plus que la laine teinte ne résiste aux influences atmosphériques, à celles de la lumière, à l’action du foulon.
- La soie prend certainement la teinture comme la laine dans des cas particuliers et résiste comme celle-ci aux mêmes influences, mais comme teinturiers nous devons la considérer à un point de vue tout spécial et pour le cas qui nous occupe constater des différences de résultats qui nous obligent à des différences de manipulations.
- Ainsi dans le bain de noir naphtol où a été teinte la laine de notre échantillon numéro 2, tandis que la laine se teint en noir aussi foncé que possible, la soie, arrivée à un certain degré de saturation, reste bleue bleu marine foncé même, mais ne dépassera pas cette limite et si on complète la nuance par du jaune et du vert, la laine outrepassera le noir pour
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- a0 CP w
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- prendre une coloration exagérée qui en fera une fausse couleur tout à fait désagréable.
- Il convient donc de tenir le noir du mélange dans une tonalité basse et de le compléter par le noir sur soie, obtenu par les procédés habituels.
- L’échantillon numéro 1 est le type de l’étoffe
- n - 1. — Poil de chèvre et soie, état initial. telle qu’elle a été mise en teinture ; elle est poil de chèvre et soie.
- L’échantillon numéro 2 montre l’étoffe teinte en noir naphtol avec une proportion très réduite de ce produit pour laisser apparaître d’une façon plussaisissable la différence d’avec le type numéro 3
- J’ai employé 2 1/2 % de noir naphtol, 2 %
- N' 2.— Poil de chèvre et soie teints ensemble en noir naphtol.
- de sulfate de soude et 1(4 % d’acide sulfurique.
- L’échantillon numéro 3 montre l’étoffe teinte en noir, la teinture de la soie ayant été ob
- N* 3. — Poil de chèvre et soie teints en noir achevé
- tenue par les procédés habituels et que je vais décrire ici pour donner à l’opérateur la mar
- che sûre à suivre pour atteindre le but qu’il poursuit.
- Quand le numéro 2 a été obtenu, on lave l’étoffe de manière à ne pas influencer les bains et à faciliter l’uniture des teintures, puis on passe l’étoffe pendant vingt-cinq ou trente minutes sur un bain de rouille ou persulfate de fer à 12 ou 14 degrés.
- Après qu’elle est complètement rincée de ce bain, on l’entre sur un bain chaud de campê-che où elle achève de se teindre.
- Ici je dois m’arrêter un instant, car la marche qui indique, d’entrer sur un bain chaud de campêche est un peu en dehors des habitudes d’atelier ; mais comme elle me réussit très bien je veux la communiquer à mes lecteurs.
- Quand l’étoffe est rincée du bain de rouille, je la rentre bien au large dans un bain de campêche de manière à éviter des faux plis et que toutes ses parties soient également im-mergées, puis j’abandonne le tout au repos pendant une heure ou deux, ayant soin d’éviter les évents.
- L’étoffe est alors rincée, légèrement javelée, gommée et apprêtée.
- La température du bain de campêche peut être portée à 80 ou même à 85 degrés centigrades.
- Nous savons tous que les soies s’unissent et se corsent sur des bains de teinture, en refroidissant.
- Dans le prochain numéro, je traiterai des étoffes foulées et je donnerai, je l’espère, quel-ques indications qui serviront à vulgariser, a généraliser l’emploi du noir naphtol, qui rend déjà de très grands services, mais qui peut en rendre encore de plus grands.
- Lecteur, sans prendre à la lettre mes renseignements et sans perdre ton droit de critique, crois à mon entier dévouement et à la sincérité de mes efforts.
- Ch. Drevet.
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- BT DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- PERFECTIONNEMENTS
- BT PROCÉDÉ» NOUVEAUX
- Nous donnons tous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- FABRICATION des tapis ou COUVERTURES DE TABLE ET DE PARQUETS, GARNITURES POUR VOITURES ET AUTRES ARTICLES ANALOGUES
- Par M Alfred Napier Ford.
- Le procédé consiste à traiter les matières fibreuses ou autres dans l’huile et à oxyder cette dernière sur les fibres, de manière à obtenir une surface considérablement augmentée pour l’oxydation par l’atmosphère ; puis à amalgamer les matières par le broyage et la Pression afin de produire une composition plastique convenable pour recouvrir des sur-faces quelconque.
- La composition oxydée et amalgamée est Parfois additionnée de résine, d’huile de résine Ou de résine de gomme, soit encore de matiè-"es colorantes ou modificatrices de la couleur.
- Les tapis obtenus ne cassent pas, ne cra-1-ent pas, ne se fendillent pas, et sont réfrac-"ires aux variations atmosphériques.
- Sectionnements dans le DÉGOMMAGE et la PREPARATION DES FIBRES PROVENANT DE LA "AMIE, CHANVRE, LIN. ETC
- Par M R. Walter Wade.
- Le but de l’invention est de rendre les fibres 8 aptes à la production des tissus les plus delicats.
- Le procédé consiste :
- une A faire bouillir les rubans d’écorce dans 6 deuxième solution alcaline de potasse ou Soude fit R
- et de sapomne ;
- 20 A i
- .T les passer dans un bain légèrement n contenant du savon fin ou autre subs-ace savonneuse ; nant 1 faire bouillir dans une solution conte-01 de l’écorce de quillaya ou une décoction trait de la même substance.
- {Reproduction interdite.}
- Détermination de la valeur commerciale DE L’EXTRAIT DE CAMPÉCHE
- Sous le rapport de sa richesse en colorant Par M. F.-E Mafat
- La falsification de l’extrait de campêche est rarement faite à l’aide de substances d’origine minérale, et nous avons vu, au cours de ce travail, que l’emploi du gvpse est restreint et de proportions infiniment réduites.
- Il n’en est pas de même de la mélasse, dont l’emploi est trop souvent exagéré, et dont on peut déterminer les quantités ajoutées à l’extrait à l’aide du saccharimètre.
- Les recherches et détermination des produits végétaux astringents, tels que le châtaignier, est de beaucoup plus difficile.
- Un essai par voie de teinture, avec épuisements successifs, fournit une indication qui incite à suspecter ou à admettre tel ou tel extrait ; cette indication est suffisante s’il ne s’agit que de comparer la puissance tinctoriale d’un extrait que l’on a devers soi comme type et qui est absolument pur, avec un échantillon d’un autre extrait.
- Mais l’essai comparatif, par voie de teinture, d’un extrait de campêche, est impropre à fixer les quantités de mélange introduites dans cet extrait au cours de sa fabrication et, par suite, à préciser en chiffres sa richesse en hématéine.
- Quoi qu’il en soit, voici en peu de phrases la description des essais comparatifs d’extrait de campêche par voie de teinture :
- Essai des extraits de bois tinctoriaux par voie de teinture
- Le procédé le plus couramment suivi pour juger de la qualité d’un extrait de bois de campêche, de bois jaune, de bois rouge, est celui de son emploi à la teinture d’un tissu de coton mordancé spécialement pour les essais comparatifs de ce genre.
- Le tissu de coton affecté à ces essais par voie de teinture est ordinairement mordancé au fer, au chrome, à l’étain et à l’alumine. Ges
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- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- t9 co i
- mordants, appliqués au rouleau, laissent sur le tissu les traces de quatre raies longitudinales, formant, après teinture, une gamme de quatre tons de couleurs.
- L’essai, par voie de teinture, d’un extrait de bois colorant quelconque ne peut convenablement se faire qu’à l’aide d'un prototype d’extrait, de même genre et de même famille de bois, mais absolument pur.
- On commence par pulvériser une quantité indéterminée de l’extrait pur type et de celui à essayer et on les passe à l’étuve pour les amener à une dessiccation complète.
- L’étuve, dite de Gay-Lussac, est construite en cuivre et à parois doubles. L’intervalle des parois est rempli d’huile ou d’eau par une des tubulures dont la partie supérieure est munie. Dans l’autre tubulure on place un thermo -mètre qui donne la température du liquide. L’intérieur de l'étuve contient une ou deux tablettes en cuivre, sur lesquelles on place les capsules contenant la matière extractive à dessécher. On chauffe l’étuve en la plaçant sur un fourneau alimenté par le gaz, le pétrole ou le charbon.
- Les deux échantillons d’extrait étant arrivés à leur complète dessiccation, on en pèse une quantité égale et déterminée sur les plateaux d’une balance de haute précision, sensible au demi-milligramme.
- On verse scrupuleusement chacune de ces deux parts égales d’extrait pulvérisé dans les verres à expériences d’un bain-marie, en ajoutant dans l’un et l’autre des deux verres une quantité égale d’eau distillée.
- Ces deux parts d’eau distillée devront être mesurées dans un récipient gradué ou également pesées sur les plateaux de la balance de précision.
- Le bain- marie dont on se sert pour ce genre d’essais est en cuivre rouge avec jeu de rondelles percées de trous permettant d’y placer des capsules ou des verres à expériences de différentes dimensions, tout en opérant sur un ou plusieurs récipients à la fois.
- (A suivre.)
- BLANC SUR LAINE
- Nous devons à M. Hofmann de Dresde, une intéressante communication sur les procédés employés pour donner à la laine une teinte blanche et pure. On sait qu’il est impossible avec les agents de blanchiment les plus actifs d’enlever à la laine une petite nuance jaune, sensible surtout lorsqu’on rapproche une laine d’un blanc de coton ou de soie.
- Lorsque l’on essaye d’éteindre cette nuance au moyen d’un bleu complémentaire, comme cela se fait pour les cotons, les toiles, 165 papiers, etc., on n’obtient que de mauvais résultats.
- On a cherché depuis longtemps à donner1 la laine un blanc plus éclatant au moyen corps blancs couvrants, comme le carbonate de magnésie par exemple qui a été emplov" pendant quelque temps à cet effet. Mais on3 dû renoncer à ce moyen à cause de la P°uS sière qui décharge de ces laines après quet que temps de magasinage.
- L’auteur pense obtenir un bien meilleur re sultat en végétalisant la laine, c’est-à-dire et l’imprégnant dans une dissolution d’oxydue cuivreux ammoniacal. La fibre passe ensult dans une liqueur sucrée ou dans une eau ad dulée qui insolubilise le coton en le fixant.
- Pour rendre enfin à cette cellulose gélat neuse son opacité et sa blancheur, on don11 finalement un bain d’éther.
- Pour arriver au même résultat, F.-V. • lab emploie l’hydrosulfite de soude et 1 indi. L’effet produit est double: d’une part, l’hydr. sulfite agit comme décolorant réducteur Ggip gique, et, d’autre part, en solubilisant F1n déposé mécaniquement à la surface du ûs il fait pénétrer ce pigment bien égaler dans la fibre. Par l’oxydation ultérieyia l’air, l’indigo se reforme avec sa nuance | inë complémentaire de la teinte jaune de la qui se trouve complètement éteinte.
- Il est fort douteux que l’on arrive, dans ces conditions, à un équilibre entre la nuance jaune qu’il s’agit de fai
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- paraître et le pigment bleu. Nous l’avons dit plus haut, les essais nombreux déjà tentés dans cette voie ont toujours échoué avec les matières colorantes les plus diverses : outremers, acides sulfindigotiques, bleus d’aniline, etc. Quoi qu’il en soit, voici, d’après la Deutsche Farb. Zeit, , comment il convient d’opérer :
- La solution d’hydrosulfite de sodium doit être préparée immédiatement avant l’usage, à cet effet, on fait digérer 7 parties de poudre de zinc ou 20 à 30 parties de zinc en grenailles ou en lames dans une solution concentrée de bisulfite de sodium représentant environ 100 Parties de sel supposé sec. On opère en vase bien clos, que l’on retourne de temps à autre durant l’espace d’une heure. On décante la liqueur claire qui, à côté d’hydrosulfite de sodium contient encore du sel zincique,
- D’un autre côté, on passe le tissu de laine Soigneusement purifié, lavé,dégraissé, etc., et bien également mouillé au préalable dans un bain d’eau froide où l’on a mis en suspension de l’indigo dans le plus grand état de division. L’indigo qui convient le mieux est celui qui fournit dans la teinture à la cuve des nuances bleues, rougeâtres vives. L’étofte sort de ce bain également parsemée de particules d’in-digo déposé à la surface; on la plonge main-tenant dans le bain de blanchiment propre-ment dit.
- Celui ci se compose d’eau et de liqueur hy-drosulfitique préparée comme ci-dessus en Jantité telle qu’il marque de 1 à 4o Baumé. Au moment de passer le tissu, on ajoute une vantité d’acide acétique équivalente à la "antité d’hydrosulfite contenue. La partie Passe dans le bain où elle est convenablement manipulée de manière à éviter toute inégalité dans la réduction de l’indigo.
- VARIÉTÉS
- MPRESSION, — J’ai vu récemment un effet très "rieux d’impression par rongeage sur tissu
- soie noire. Vue de face, l’étoffe paraît beige à l’endroit rongé ; vue dans le sens de la chaîne, elle paraît rouge, et dans celuide la trame, violet. De sorte qu’une robe ainsi imprimée produit des effets de chatoiement ou d’irisation des plus agréables. J’y reviendrai.
- Couleurs d'aniline, — Incessamment je reprendrai la suite des études sur les couleurs artificielles, en reprenant les couleurs de dia-mines. M. M.
- Le suint rendu inodore
- Dans les peignages de laines, pour précipiter la partie épaisse du suint, on ajoute aux eaux de lavage de l'acide sulfureux, au lieu d’acide sulfurique ou hydrochlorique. L’acide sulfureux empêche la putréfaction des eaux qui, autrement, se fait sentir très vite. Il convertit l’acide hydrosulfurique, produit par la décomposition des sulfites alcalins dans le suint, en hyposulfites et soufre, tandis qu’au • trement cet acide passe dans le suint et lui communique une odeur désagréable, difficile à chasser,
- NOUVEAU
- SYSTÈME D’ÉCLAIRAGE ELECTRIQUE
- MM. E. et P. Sée,de Lille, viennent de traiter avec la maison Dabson et Barlow, de Bol-ton, pour l’éclairage de leur usine, une des plus importante de l’Europe (3,500 ouvriers).
- Les essais qui ont décidé la conclusion du marché ont été un véritable événement à Bol-ton. Les journaux de la localité en ont publié des comptes-rendus très élogieux. Le système employé est tout nouveau et tellement supérieur aux anciens procédés que plusieurs filatures anglaises vont l’installer. C’est là une remarquable victoire pour notre industrie, car tout le monde sait combien les Anglais sont jaloux de leur suprématie industrielle.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- CREDIT FONCIER DE FRANCE
- SOUSCRIPTION PUBLIQUE
- Le mardi 6 octobre 1891 A
- UN MILLION D’OBLIGATIONS COMMUNALES DE 400 FR. 3 0/0
- AVEC LOTS Remboursables au plus tard en 75 ans à partir du 1er aoril 1892.
- Prix d’émission : 380 fr.
- Payables : 20 fr. en souscrivant, le 6 octobre 1891.
- 20 — à la répartition, du 10 au 15 novembre 1891
- 50 — du 15 au 31 mai 1892.
- 50 — du 15 au 30 novembre 1892.
- 50 — du 15 au 31 mai 1893.
- 50 — du 15 au 30 novembre 1893.
- 50 — du 15 au 31 mai 1894.
- 50 — du 15 au 30 novembre 1894. 40 — du 15 au 31 mars 1895.
- Total 380 fr.
- Ces obligations participeront, chaque année, à six tirages de lots, les 5 février, 5 avril, 5 juin, 5 août, 5 octobre et 5 décembre.
- CHAQUE TIRAGE COMPORTE :
- 1 obligation remboursée par 100,000 fr.
- 1 — _ — 10,000 fr.
- 1 — - — 5,000 fr.
- 20 obligations remboursées par 1,000 francs, soit 20,000 fr.
- Ce qui fait :
- 23 lots par tirage pour........ 135,000 fr.
- Soit : 138 lots par an s’élevant à 810,000 fr.
- Le 1" tirage de lots aura lieu le 5 décembre 1891.
- I. — Conditions générales de l’Emission.
- Les versements en retard seront passibles d’un intérêt de 500 et priveront, pendant la durée du retard, le souscripteur du droit aux primes et lots qui pourraient lui échoir.
- Les libérations anticipées ne sont pas admises, la Société se réservant d’ailleurs de les autoriser ultérieurement, s’il y a lieu.
- Pendant la période des versements, les souscripteurs d’obligations non libérées toucheront, sur le montant de leurs versements, un intérêt de 3 0(0.
- Les titres définitifs seront munis de coupons semestriels de 6 francs, aux échéances des 1er avril et 1er octobre.
- Les obligations seront numérotées de 1 à 1,000,000. Elles formeront cent séries de 10,000 titres.
- Le Crédit Foncier pourra, afin de maintenir l’équilibre entre les prêts et les obligations, retirer de la circulation en les remboursant au pair, à la suite d’un tirage spécial, une ou plusieurs séries du présent emprunt.
- II. — Conditions particulières ACCORDÉES AUX PORTEURS DES OBLIGATIONS COMMUNALES 1875.
- Dans la souscription des obligations nouvelles, un droit de préférence est accordé aux porteurs des 177,000 obligations communales de 500 francs 4 0]0 faisant partie de l’emprunt des 5 et 6 janvier 1875, et restant en circulation au 15 septembre. Les souscriptions ainsi faites seront irréductibles dans la proportion d’une obligation nouvelle pour chaque obligation 1875.
- Les obligations de l’emprunt 1875 seront reçues en payement pour 505 francs.
- La différence entre ce prix et le prix des nouveaux titres, soit 125 francs, pourra être employée à la souscription d’obligations entièrement libérées et irréductibles, toutes les fois que le montant de la soulte sera égal ou supérieur à 380 francs.
- Les porteurs qui auront demandé l’échange de leurs anciens titres contre des obligations nouvelles ou l’emploi d’une soulte de 380 francs recevront des obligations définitives, jouissance du 1er octobre 1891.
- HL — Garanties et privilèges des obligations
- COMMUNALES
- Le montant des titres en circulation ne peut dépasser le chiffre des prêts consentis aux coin' munes et aux départements en vertu des autorisations des pouvoirs compétents.
- Les obligations communales sont garanties el outre par le capital social du Crédit Foncier de France (170,500,000 fr. entièrement versés) e. par les réserves de la Société qui dépassent 150,000,000 de francs.
- Ces obligations sont désignées par la loi. pour l’emploi des fonds des établissements publics et d’utilité publique, des communes, des départ®' ments, des mineurs et généralement de tous 1®S incapables.
- La souscription sera ouverte
- le MARDI 6 OCTOBRE 1891
- A PARIS :
- Au Crédit Foncier de France, rue des CaP" cines, 19 ; •
- Au siège et aux succursales des Sociétés cr dessous indiquées :
- Banque de Dépôts et Comptes-courants. —Bal, que d’Escompte de Paris. — Banque de.Por et des Pays-Bas. — Compagnie Foncière France. — Comptoir National d’EscoinP^ — Crédit Foncier et Agricole d’Algérie-Crédit Lyonnais. — Crédit industriel et Con mercial. — Société générale.
- DANS LES DEPARTEMENTS :
- Chez MM. les Trésoriers Payeurs Généraux-Chez MM. les Receveurs particuliers des F nances.
- A, gS Dans les Agences et Succursales des Socisl CI-DESSUS indiquées.
- A L’ETRANGER
- Dans les agences et succursales des même Sociétés.
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- ET DK LIMPRESSION DKS TISSUS
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- On peut souscrire dès à présent par corres- | pondance. f
- Toutefois les souscriptions de cette nature ne sont admises que pour 2 obligations et au-des - { sus. |
- Les souscripteurs de Paris et du département | de la Seine recevront sous pli recommandé leur | récépissé de souscription. — Les souscripteurs | des Départements et de l’Etranger recevront s°us la même forme les titres qui leur seront attribués.
- A cet effet, le montant de toute souscription par correspondance devra être accompagné de 0 fr. 50 pour frais de ces envois.
- Les souscriptions par liste ne seront pas admises.
- La souscription sera close le même jour, mardi 6 octobre 1891.
- BULLETIN FINANCIER
- Marché très ferme, avec un courant satisfai-sant d’affaires.
- . Le 3 0[0 est à 96 32; le 3 O|O nouveau à 95 05; 3 010 amortissable à 97 70; le 4 112 à 105 85. Fonds étrangers bien tenus.
- . La Banque de France cote 4.595, le Crédit fon-cer 1 285, la Banque d’Escompte 447 50 le Crédit yonnais 811 25, coupon de 16 fr. détaché et la Société générale 485.
- L émission du Crédit foncier annoncée depuis ongtemps, aura lieu e 6 octobre prochain.
- sle sera ouverte à Paris, au Crédit foncier, et . ans toutes les grandes Sociétés financières; dans departements, aux succursales de ces mêmes 129lissements de crédit ainsi qu’aux guichets des pesoriers payeurs généraux et des receveurs particuliers. Dès maintenant on peut souscrire Par correspondance.
- cet moment nous semble bien choisi pour faire 1 appel au crédit; l’argent est surabondant et ne
- trouve plus que difficilement des emplois sûrs et avantageux; les nouvelles Communales lui en offriront un qui réunit au plus haut degré ces deux conditions.
- Les obligations remboursables en 75 ans à 400 francs seront émises à 380 francs.
- Elles produiront un intérêt de 12 francs et bé -néficieront annuellement de six tirages comprenant chacun 23 lots du prix de 1.000 à 100.000 f.
- Les délais de libération s’étendront jusqu’en mai 1895.
- Les versements à faire jusqu’à la fin de l’année courante seront seulement de 20 fr. en souscrivant et de 20 francs à la répartition.
- Le reste sera payé ainsi que suit : 100 fr. en 1892, 100 en 1893, 100 en 1894 et 40 en 1895.
- La libération s’étendra donc sur 44 mois; pour y suffire et se trouver finalement en possession d’un titre remboursable à 400 fr. producteur d’un intérêt de 12 francs et participant à 6 tirages annuels, il suffira d’économiser 8 70 par mois.
- A en juger par le nombre de demandes anticipées qui parviennent déjà aux guichets où la souscription est officiellement ouverte, le succès nouvel du emprunt dépassera encore celui des précédents.
- Le Lyon se traite à 1 510 et le Nord à 1.835. Le Midi s’élève à 1.312 50 au comptant.
- Chemins étrangers calmes.
- Le Suez est à 2.905.
- Le Gaz à 1.458 75.
- RENSEIGNEMENTS
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en commandite CREMER-MICHEL et Cie, fab. d’huiles à ensimer, rue du Wailly, à Tourcoing. — Durée : 25 ans. — Cap. : 6,000 fr. — Acte du 25 août.
- ON ENGAGE DES REPRESENTANTS
- USINE DU NORD : BAISIEUX (NORD) Fabrique de Couleurs d’aniline
- SPÉCIALITÉS POUR TEINTURE BON TEINT
- Pour laine, soie, coton, Jute
- PRODUITS SPÉCIAUX POUR PAPIERS - CUIRS
- COULEURS DIRECTES BON TEINT SANS MORDANÇAGE
- ON ENGAGE DES REPRÉSENTANTS
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Formation de la Société en nom collectif Odin et Cie, imperméabilisation des tissus des chapeaux, etc., 7, rue Créqui, à Lyon. — Durée : 10 ans. — Gap. : 1,500 fr. - Acte du 31 juillet.
- Formation de la Société en nom collectif J. Bonnard et DUBŒUF, fab. de rubans, velours, etc., 7, pl. de l’Hôtel-de-Ville, à St-Etienne. — Durée : 6 ans. — Cap. : 200.000 fr. — Acte du 22 août.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 1er sept., de la Société Vve Odon TAVERNIER et Emile Castel, teinture des laines en tous genres, 27, rue du Sentier. — Liquid. : les associés. — Acte du 4 sept. 0
- Dissolution, à partir du 27 juillet, de la Société J. Decouyère fils et H. Norguet, fab. us bleu d’outre-mer, à Armentières, rue de Strasbourg. — Liquid. : les associés.
- BARREAUX A DOUBLES LUMIÈRES
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- M. Urvois a vendu à M. X., de suite, un fonds de teinturerie, 182, b. Voltaire. — Opp. : M. Boittiaux, 65, av. Bosquet.
- Mme Héron (Vve) a vendu à M.X., de suite, un fonds de teinturerie, 26, q. Jem-mapes. - . Opp. : M, Boittiaux, 65, av. " Bosquet.
- M. Picard a vendu à MM. Wender et Kling, 1er oct , un fonds de teinturerie, 61, rue de la Santé et 158, rue Broca. — Opp. : M. Conrad, 68, b. Sébastopol.
- Pruvost (Dme) et Cie ont vendu à M. X., 5 oet., un fonds de teinturerie, 29, rue Fontaine.
- — Opp. : M. Jouquey, 56, f. Montmartre. Mlle Michaux a vendu à M. X., de suite, un fonds de teinturerie, 38, cours Vincennes. — Opp. : M, Boittiaux, 65, av. Bosquet.
- M. Gavrel a vendu à Mme Poux, de suite, un fonds de teinturerie, 97, Grande-Rue, à No-gent. — Opp. : 97, Grande-Rue, Nogent-sur-Marne.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
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- TEINTURE & IMPRESSION
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- Ex-coloriste et Directeur de fabrique
- Deuxième édition revue et augmentée de procédés spéciaux et pratiques. 1 vol. in-8°, broché, avec planches. Prix : 40 francs.
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- Manuel complet de teinturier (supplément) traitant de Yemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Dans cet ouvrage, M. Villon a donné toutes les indications nécessaires pour la teinture de toutes espèces de fibres au moyen de couleurs artificielles. Il a divisé son livre en cinq chapitres.
- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur
- nature, leurs caractères, leur analyse, leyr essai au point de vue tinctorial et leur classification. .
- Dans le second, il a abordé l’étude de mordants d’albumine d’antimoine, de chrome d’étain, de fer, de nickel, tanniféres, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mor dants y ont été consignées avec beaucoup de détail. . ,•
- Le troisième chapitre est réservé à 1 application des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat prune, puce, olive, mode, etc. .
- Le quatrième chapitre est consacré au noi d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chaple traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, laine coton.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur es science professeur de chimie appliquée à 1 Ecole SUP rieure des sciences de Rouen. ___.
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- SOM M AIRE
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- NOUEAUX EN EVAGES EN SOIE SUR NOIR.
- machine a dérompre les tissus.
- PERFECTIONNEMENTS et procédés nouveaux.
- Etude sur le noir naphtol.
- BLANCHIMENT au SULFO CHLORE.
- DE L’EXTRAIT DE CAMPÉCHE (suite et fin).
- informations
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX. — BIBLIOGRAPHIE. — COURS. — ANNONCES.
- CHRONIQUE
- DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- (Suite)
- L’acide acétique prend rapidement feu Orsqu’il est chauffé dans des vases ouverts, à 8 température de l’ébullition ; il brûle alors avec une légère flamme bleue presque sem-blable à celle de l’alcool. Comme il altère for-ement l’humidité de l’air, il s’affaiblit d’au-ant plus qu’il est en contact prolongé avec de "air humide; on doit donc le conserver dans des vases bouchés.
- A l’état de concentration, il n’est guère em-Ployé que comme excitant sur l’organe de odorat, dans les défaillances, les indisposi-tons. On lui attribue des propriétés anti-épi-"emiques qui restent à prouver quoiqu’on P"isse en trouver une explication dans l’exci-"lion qu’il provoque et qui détermine une “ertaine énergie capable de contrebalaacer ertaines influences morbides.
- ce qu’on trouve chez les marchands sous "om de sels de vinaigre, de vinaigre anti-Ptique, de vinaigre des quatre voleurs, est Pov6 comme préservatif des maladies con-8leuses. On s’en frotte les mains, les tem-Des 1
- ten e visage ; on en brûle dans les apparte-i 8, on en garnit des flacons à respirer dans "2‘Vhcopes.
- foulptou le résultat de la macération d’une
- 6 de plantes aromatiques dans le vinai
- gre, ou du sulfate de potasse renfermé dans de petits flacons et imprégné d’acide acétique qu’on aromatise quelquefois avec de l’essence de romarin ou de lavande. Alors, sans vouloir médire du remède, l’on peut affirmer que la véritable valeur du remède est celle que retire le marchand de la vente de son flacon, abstraction faite du contenu.
- J’appelle l’attention du teinturier-dégraisseur sur une des propriétés du vinaigre : il dissout un grand nombre de matières organiques, telles que le camphre, le gluten, les résines, les gommes-résines, la fibrine du sang, le blanc d’œuf, etc.
- Or il se présente beancoup de cas où des étoffes tachées par l’une de ces matières se trouveront nettoyées par l’acide acétique sans que la couleur ait à en souffrir, comme avec les alcools ou les alcalis.
- Quand j’entrerai dans les applications à l’atelier, je donnerai plus de développement à cette proposition que je ne fais qu’exposer en ce moment.
- Sans division, dans un sujet aussi vaste, j’arriverais à la confusion.
- C’est un problème important que de pouvoir s’assurer de la force et de la pureté d’un vinaigre ou d’un acide acétique. On le rend souvent acide en y ajoutant des acides à bas prix tels que l’acide sulfurique qui lui communique une odeur agréable, éthérée, ou de l’acide nitrique.
- Ces falsifications sont facilement découver-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tes quand elles ont été obtenues par l’acide sulfurique qui en présence d’un sel de baryte ou de plomb détermine de suite un précipité blanc de sulfate de baryte ou de sulfate de plomb.
- Lorsque cette falsification est due à l’acide nitrique elle est plus difficile à découvrir, mais elle est moins employée. Dans ce cas, on fait chauffer du vinaigre à essayer dans un verre de montre après y avoir ajouté un peu d’acide chlorhydrique et une feuille d’or. Il y a formation d’eau régale et dissolution de la feuille d’or, avec dégagement de vapeurs nitreuses.
- On peut encore employer de la tournure de cuivre qui dégage des vapeurs nitreuses; ou bien ajouter à la dissolution un peu de protoxyde de fer, couperose, qui prendra une couleur violette très intense passant au noir. Si le vinaigre contenait de l’acide chlorhydrique, il donnerait lieu par le nitrate d’argent à un précipité blanc cailleboté, qui devient en peu de temps d’un bleu violacé sale, par l’action de la lumière.
- Lorsque le vinaigre est exposé à l’air, il s’y forme des animaux infusoires, appelés vibrions, anguilles du vinaigre, et dont quelques- uns ont parfois de telles proportions qu’on peut les voir à l’œil nu, sans l’aide de loupe. Ces animaux font corrompre le vinaigre ; il faut donc l’en débarrasser ou éviter qu ils ne s’y forment.
- Il y à dans nos manipulations des causes assez nombreuses qui donnent lieu à la formation de vinaigres ou de liqueurs acidulées par l’acide acétique.
- C’est principalement dans les décoctions de nos matières tinctoriales végétales que cette formation a lieu.
- Dans ces décoctions de garance, de bois de Campêche, de gaude, de cochenille qui est une matière animale, il se forme très souvent des pellicules épaisses qui couvrent les liquides et qui sont couvertes elles mêmes de végétations cryptogamiques ; alors les décoctions sont acides et leurs propriétés tinctoriales sont profon
- dément modifiées. Dans cet état, elles sont impropres à la teinture.
- On peut combattre ces effets, soit en additionnant ces décoctions de craie ou carbonate de chaux, soit en les tenant dans des milieux secs et de basse température,
- Les modifications éprouvées sont souvent tellement profondes qu’il n'est plus possible de rendre à ces décoctions leurs propriétés tinctoriales ; il vaut donc mieux éviter ces effets que d’y remédier, en ne préparant les décoctions qu’au fur et à mesure des besoins et en les tenant constamment dans des milieux appropriés.
- Ces effets de fermentations sont d’autant plus rapides et fréquents que la liqneur acide est plus étendue.
- Le vinaigre très fort ou l’acide acétique ne donnent pas lieu à ces fermentations.
- L’acide pyroligneux se substitue presque généralement à l’acide acétique dans l'industrie toutes les fois que les souillures du goudron qu’il contient ne nuisent pas aux opérations il est presque toujours employé pour former les pyrolignites de chaux, de fer, de cuivre, de plomb, d’alumine.
- Quand on doit employer l’acide acétique dans les bains de teinture, il ne peut pas être remplacé par l’acide pyroligneux.
- Disons en passant que l’acide pyroligneus possède au plus haut point des propriétë5 antiseptiques, antiputrides. Les viandes qu‘°n y plonge pendant quelques heures peuvent être desséchées et se conserver indéfiniment mais elles deviennent dures et sentent talle ment fort qu’elles sont non comestibles. Ell65 puent. Pouah !
- L’acide acétique se volatilise assez facile ment, ce qui fait que son emploi s’est généré lisé dans beaucoup de cas ; il a en outre la Pr° priété de se combiner avec beaucoup de bas85 avec lesquelles il forme des bases soluble pour lesquelles les matières végétales ont une affinité native.
- Le coton, le lin, le chanvre, le jute, le bols la paille, etc., s’accommodent des acétate"
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- des laques acétiques, des dissolutions dans cet acide.
- C’est donc toute une fabrication d’une grande importance et qui a puissamment aidé au développement de la teinture et de l’impression des tissus de coton.
- Si nous considérons l’acide acétique dans ses emplois au nettoyage des étoffes chez le teinturier-dégraisseur, nous ne devons pas oublier qu'il dissout le camphre, les gommes-reSines, les résines, la fibrine, etc. Or le teinturier-dégraisseur se trouve constamment en face de conditions tellement générales I il doit savoir toucher à tout, user de tous les moyens et profiter de toutes les connais-sances, car aucun métier ne s’applique d'une façon aussi générale à toutes les applications sPeciales qui donnent lieu à des industries diverses.
- Ch. Drevet. ^eP''oduetion interdite — Tous droite réservée.
- (A suivre.)
- ----------- 0 toto 4 o--------------
- nouveaux ENLEVAGES EN SOIE
- SUR NOIR
- 1 se fait en ce moment de fort jolies cho-d0", par effet de rongeage au zinc et bisulfite soude sur soie noire. On opère principale-ment sur des tissus pongés ou foulard, bases noirs sur lesquels je reviendrai sont à dole de couleurs artificielles, combinaisons Touge, de bleu, de vert et de jaune.
- des 8 "ssus sont teints (noirs en pièces, par vep sperpositions de roccelline (rouge), de s; ^éthyle, de jaune indien principalement, la on fait agir dessus,et sous l’influence de apeur, le rongeant classique au bisulfite eronude et au zinc en poudre, on obtient des 1 8 de blanc sur noir. Si l’on introduit dans telleon8eant des couleurs non rongeables, nine qe du bleu de méthylène, de la safra-on / . u violet pékin ou de la chryséine, de, "ent au lieu de blanc, des effets de bleu reugeR de violet et de jaune du plus heu-
- Mais ce qui constitue une nouveauté, dont plusieurs se disputent la priorité comme auteurs, c’est de tisser des étoffes avec une chaîne et une trame teintes en noirs rongeables, mais teintes différemment.
- Je laisse de côté les droits de priorité : cela est d’ailleurs tombé rapidement dans le domaine public.
- Supposons la chaîne teinte en noir avec addition d’une couleur non rongeable, et la trame avec des couleurs toutes rongeables, il en résultera des effets nouveaux des plus agréables. Et selon qu'on regardera l’étoffe dans un sens ou un autre, on obtiendra des effets dits de glaçage ou changement de couleur.
- Si dans le noir de la chaîne,par exemple, on a mis du bleu de méthylène, non rongeable, vu dans un sens, les effets d’enlevage paraî -tront bleus, et blancs dans un autre selon la contexture de l’armure.
- Je développerai d’ailleurs tout cela plus amplement dans une étude générale sur les noirs de l’avenir et dans le premier numéro.
- Marius MOYRET (Reproduction interdite.)
- A DEROMPRE LES TISSUS
- Par MM. Bonnet et Angelier
- But de l'invention. — Les tissus apprêtés au moyen des matières telles que : amidon, fécule, gélatine, dextrine, etc., et passes ensuite sur des cylindres chauffés, acquièrent un toucher dur et carieux ; ils perdent leur souplesse, ils ont la raideur et la rigidité du papier.
- Cela provient de ce que les fils du tissu, ayant été collés ensemble et raidis par l’apprêt et le cylindrage, forment un assemblage compact.
- Pour rendre aux tissus apprêtés les qualités qu’ils doivent posséder, c’est-à dire le moelleux et la souplesse, il faut donc briser la couche de matières agglutinées qui les recouvre,
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- s
- LE MONITEUR
- et rompre la cohésion des fils sans toutefois enlever l’apprêt qui donne au tissu la consistance et le lustre recherchés.
- L’opération qui consiste à assouplir les tissus apprêtés s’appelle le dérompage ou déraillage.
- Cette invention a pour but d’opérer d’une nouvelle manière et plus parfaitement le dérompage mécanique des tissus apprêtés ou qui ont besoin d’être assouplis.
- Principe de l’invention. — On obtient le dérompage des tissus en les faisant passer, avec pression, sur une grande quantité de billes. Ces billes ont environ 15 millimètres de diamètre et sont ordinairement en verre. Elles sont placées dans des logements distincts, ménagés sur des supports, où elles peuvent tourner librement et, par conséquent, dans tous les sens. Comme elles saillissent du quart de leur diamètre environ sur les supports à logements qui les retiennent, elles emboutissent le tissu que l’on fait passer sur elles, selon que celui-ci presse plus ou moins dessus.
- Dans la machine de MM. Bonnet et Ange-lier, les billes sont disposées en rangées sur des bandes mobiles seulement dans le sens transversal du tissu. On donne à ces bandes un mouvement de va-et-vient croisé, c’est-à-dire qu’une bande allant dans un sens, sa voisine va dans l’autre, et réciproquement.
- Ce mouvement est assez rapide pour que le tissu, qui passe avec une grande vitesse sur les billes, ait le temps de recevoir sur toute sa surface une quantité d’emboutissage suffisante pour en briser l’apprêt.
- Les billes, tournant librement et dans tous les sens, se comportent sur le tissu comme si elles roulaient dessus, le frottent peu et ne le rayent pas. Ce fait est important et donne des résultats très avantageux sur tous les systèmes de dérompage qui existent déjà dans l’industrie.
- Aussi regardons nous la bille ou une quantité de billes comme la partie essentielle de cette machine, et un grand nombre d’emboutissages sur la surface du tissu comme le
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- Procédés de réalisation et forme des appareils, — Cette machine à dérompre peut être disposée de plusieurs manières (selon la nature des tissus à traiter), mais généralement la disposition suivante satisfait à tous les points de vue.
- Deux châssis ayant chacun cinq traverses sont montés sur le même plan, mais indépendants l'un de l'autre. Les traverses portent les bandes dans lesquelles sont logées les bil-les, et sont espacées entre elles de manière Ie le rouleau, qui presse l’étoffe et qui se trouve dans leur intervalle, puisse passer entre. Les bandes qui reçoivent les billes ont pour cela, sur toute leur longueur, des lo-8ements ou trous dans lesquels on place les billes. Ces logements sont espacés de 20 cen-“Imètres les uns des autres et ont une profon-deur qui varie avec la saillie à donner aux bil-es. Ces châssis sont mobiles dans le sens "ansversal du tissu, et reçoivent un mouve-mentde va-et-vient au moyen d’excentriques.
- Les rouleaux qui servent à presser le tissu SUr les billes sont montés dans un cadre qui coulisse entre quatre guides et qui est manœu-vré avec des vis.
- On peut mettre à la place des rouleaux des ndes avec des billes dans des trous ou lo-benents coniques qui les empêchent de tom-r tout en leur laissant le jeu nécessaire pour t°urner librement.
- | Puelquefois, il est nécessaire de supprimer bipouvement de va-et-vient transversal des
- es- Alors on fait simplement passer le tissu see es billes dont les rangées ont été dispo-irol de sorte que les billes d’une rangée se l'an yent en face des intervalles des billes des qu ces voisines. Dans tous les cas, il faut ieg e tissu soit tendu et pressé contre les bil-
- P°Ur qu’il y ait emboutissage.
- %, bâti de la machine.
- 0 ch s
- ’ .essis à logements recevant les billes. . ’ billeS en verre tournant librement dans “aogmenis.
- bill—"oHleaux qui pressent le tissu sur les
- I
- e, cadre mobile qui supporte les rouleaux.
- f, glissières verticales entre lesquelles coulissent les rouleaux.
- g, vis pour abaisser ou relever le cadre des rouleaux.
- h, excentriques à cadre qui donnent le mouvement de va-et-vient aux châssis à billes.
- i, arbre sur lequel sont calés les excentriques.
- j, poulie de commande recevant le mouvement de la transmission.
- k, arbre de commande de la machine.
- 1, engrenage d’angle donnant le mouvement à l’arbre des excentriques.
- m, rouleaux d’appel du tissu.
- n, rouleau d’où arrive le tissu.
- o, cônes élargisseurs.
- p, tiges d’embarrage.
- En résumé, l’invention consiste, en définitive, à dérompre mécaniquement les tissus par le moyen de billes ou petites sphères en matière dure. Ces billes peuvent avoir un diamètre quelconque et être disposées en rangées et dans des logements, comme il a été dit plus haut, ou de toute autre manière ; soit, par exemple, sur des rouleaux sur le pourtour desquels on aurait pratiqué des logements à billes, ou bien encore en les plaçant simplement sur un plateau à rebords.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- NOUVEAU GENRE DE LESSIVE EN BRIQUETTES COMPRIMÉES
- Par la Société anonyme des produits chimiques du Nord
- Le caractère particulier de l’invention est l’antisepsie communiquée aux briquettes nouvelles.
- Elles se fabriquent à chaud ou à froid et se composent de proportions convenables de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- borate de soude et de sulfites alcalins. Ces produits joignent à la propriété d’assurer le blanchiment des tissus de couleur animale d'énergiques propriétés antiseptiques.
- Afin d’assurer la transformation de saponification, il est préférable de mélanger ces substances ensemble à l’état sec ou pâteux, ou mieux encore sous forme d’un savon quelconque tout à fait soluble à l’eau froide. Les briquettes formées sont soumises à une pression de 10 à 15 kilos par centimètre carré, avant leur durcissement complet.
- L’addition de bleu d’outremer, de pâtes colorées ou d’essences odoriférantes est facultative.
- PROCÉDÉ DE RECUEILLEMENT DE L’INDIGO FNON FIXÉ SUR LES MATIÈRES TEXTILES» DE SON UTILISATION ET DE DÉGRAISSAGE A L’AIDE D’UN PRODUIT SAVONNEUX
- Par MM. Ed. Maistre et Math. Campagne.
- Le recueillement de l’indigo non fixé sur les textiles soumis à la teinture, l’utilisation immédiate de cet indigo en teinture directe et le dégraissage de tous tissus sont dus à un sa von de composition nouvelle, préparé par la saponification directe et rapide des corps gras au moyen des sels alcalins employés secs au lieu d’être employés en dissolution ou lessive.
- L’inventeur ajoute que la combinaison donnant les meilleurs résultats est celle de l’oléine et du sulfhydrate de sodium.
- Le procédé, hâtons nous de le dire, réunit l’économie à la rapidité.
- Recueillement de l’indigo. — Au sortir de la cuve de teinture qui a lieu dans un bac à double fond, le tissu passe sous deux rouleaux exprimeurs, puis il doit être bâtonné pendant 10 minutes dans une solution faite avec le savon indiqué plus haut. Après bâton-nage, il faut laver à l’eau courante, bien laisser dégorger, puis sécher.
- Ce bain peut être utilisé comme bain de teinture à indigo, c'est-à-dire en cuve à l'hy-
- drosulfite de soude : le liquide qui le compose donnera une teinte bleue évidemment plus claire, mais qui peut être foncéeà volonté.
- MACHINE A TEINDRE LES ÉCHEVEAUX Par M. Jean-Marius Rey.
- Cette nouvelle machine est caractérisée,pu1"'
- 1' L’application de mouvements de com mande en sens inverse pour deux écheveaux voisins ainsi que, l’arrêt isolé de chaque bobine pendant la marche de la machine ;
- 2- Un système de barque ou auge à teindre s’ouvrant sur le devant pour changer le bain ou le faire avancer à nouveau ;
- 3* Une crémaillère qui permet de soulever ou d’abaisser les bobines ;
- 4- Le cadre supporteur des bobines, cadre monté sur chemin de fer aérien permettant de transporter les écheveaux sur une autre barque ;
- 5* Le mouvement différentiel de vitesse I permet de modifier la vitesse sans arrêter b machine;
- 6- Le mouvement constant de rotation, Par le moyen duquel toutes les parties des éche veaux trempent également et alternativement dans le bain de teinture.
- FERA REPASSER UNIVERSEL PRODUISANT UN BRILLANT PARFAIT
- Par M. Auguste-Frédéric Linke.
- Le fait caractéristique de ce fer nouvea. modèle est la forme spéciale de sa partie a rière. Cette partie se termine par un évide ment ou creux communiquant par des cana avec le corps lui-même qui compose le dess. du fer, corps dans lequel se produit constar ment de la chaleur.
- Dans l’évidement ménagé est montée roulette dont l’avantage est de donner étonname facilité de maintien et de réalis un lustre incomparable.
- Toute source de chaleur peut d’ailleur 5 utilisée dans ce fer universel comme dans les fers ordinaires : il peut être chauffé au
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- es
- avec brûleurs, à l’air chaud, à la vapeur, à l’électricité, au charbon .
- PRÉPARATION POUR LE LAVAGE DU LINGE Par M. Frost Halleck Rchard.
- Le procédé donne un lavage très efficace, très rapide, sans frottement ni battage de linge, et ne nécessite l'emploi d’aucune subs-tance capable d’altétrer la solidité ou la souplesse des fibres textiles.
- Voici la manière de pratiquer ce lavage : dans 4 litres 50 d’un carbure léger de pétrole (par ex-kérosine), dissoudre 230 gr. de camphre : mettre un litre d’oignons dans cette solution et laisser en contact pendant deux jours. Après ce délai, enlever les oignons dont les principes actifs ont été pris par le carbure; addition-nHer 20 à 45 litres d’eau bouillante d’une cuil-eréeàsoupe du mélange ci-dessus indiqué, frotter le linge avec du savon jusqu'à forma-“on de la mousse, puis faire bouillir pendant 10 minutes environ : sortir le linge, le rincer a p °
- 1 eau froide, passer au bleu, tordre, essorer et faire sécher.
- APPAREIL A TEINDRE ET BLANCHIR LE COTON en "ECHES ou EN BOBINES AINSI QUE LES AUTRES textiles
- Par M. Jules Bertrand.
- L’appareil comprend :
- Un récipient à deux compartiments avec anal intérieur permettant de charger facile-ent les textiles en mèches ou en bobines, | 75 les déformer ni déranger. Cette disposi-, “iSpense d’un nouveau cardage avant • envoi Q
- 2 au séchoir ou à l’étirage;
- ranl Le dispositif d’un canal intérieur sépa-1 les deux compartiments afin de faire pé-“etrer K 1.
- liquides du dehors en dedans, au “yen a p
- bine, " inspiration et du refoulement com-
- 3 . Le
- Ment rangement vertical des divers élé-4 bdans les bacs en nombre quelconque ; Mente "8 couvercles perforés fermant les élé-
- APPLICATION DE LA BENZINE AU BLANCHIMENT DES FILS,TOILES DE LIN ET TOUS AUTRES TEXTILES
- Par MM. Aug. Mahieu et Théod. Meier.
- Le procédé consiste à mélanger 5 % de benzine au carbonate de soude employé pour le blanchiment, soit 5 kilogr. de benzine pour 100 kilogr. de carbonate de soude.
- Cette adjonction a pour effet d’éliminer complètement les matières gommeuses et résineuses des textiles, matières assez réfractaires au traitement ordinaire : le procédé active encore l’opération du blanchiment, économise la vapeur et améliore les produits.
- {Reproduction interdite.)
- ÉTUDE SUR LE NOIR NAPHTOL
- J’ai montré tout le parti qu’on peut tirer du noir naphtol pour la teinture des matières simples ou mélangées ; mais une application toute spécale et qui laisse quelques doutes aux teinturiers, c’est celle de cette matière colorante à la teinture des laines devant supporter le foulage.
- La draperie est dans ce cas. Or, pour élucider cette question pleine d’intérêt, je me suis adressé à un fabricant faisant habituellement des draps gris mélangés noir et blanc et qui teint par chaudronnées de plusieurs centaines de kilogrammes par jour, sûr ainsi d’apporter ici des renseignements consacrés par des applications permanentes.
- Voici l'exposé de ses communications telles que je les ai reçues et que je certifie exactes, puisque pendant un assez long séjour que j’ai fait chez cet industriel,j’aivu appliquer journellement le mode que je propose.
- Il y a plusieurs manières d’obtenir du noir avec le produit dont je m’occupe ici (le noir naphtol).
- lo Soit :
- Noir naphtol 10 %
- Sulfate de soude 10 %
- Acide sulfurique 5 %
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- te oo
- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- Faire bouillir les laines pendant une heure, sortir, éventer, laver.
- 2o Soit :
- Noirnaphtol 10 %
- Bisulfate de soude 15 %
- Acide chlorhydrique, un peu
- Faire bouillir une heure, sortir, éventer, laver.
- L’acide chlornydrique sert à dissoudre le noirnaphtol mis avec de l’eau dans une petite chaudière chauffée soit à la vapeur, soit à feu nu.
- Le tout est versé dans la chaudière à teindre après dissolution. Le bisulfate équivaut au mélange du sulfate et de l’acide sulfurique; l’emploi de l’acide chlorhydrique différencie ces deux recettes.
- Ces deux méthodes ont donné de beaux noirs mais qui n’offraient pas les conditions de fixité voulue pour entrer en fabrication avec des couleurs claires qu’elles souillaient.
- : La draperie nouveauté tire son cachet du mélange et du rapprochement des nuances qui permettent des effets dont la gamme est infinie.
- Un exemple suffira pour faire comprendre toute l’importance de ces mélanges :
- Si l’on veut avoir un gris mélangé noir et blanc ayant un cachet particulier, on mélange 75 parties de noir avec 5 parties de bleu marine vif pour obtenir un noir gai, ayant un œil de vivacité, de fraîcheur, que le noir seul est incapable de donner ; 15 parties de blanc ordinaire ou même de blanc soufré, avec5 parties de blanc de lait pour donner au blanc un œil net. C’est l'équivalent de l’azurage du linge. Le noir et le bleu devront être assez fixes pour ne pas salir le blanc ,ni le blanc de lait.
- Dans cet ordre de mélanges, on fait des gammes du plus foncé au plus clair et on en varie la tonalité avec une addition de 2 ou 3 parties de jaune orange , de rouge,. de vert clair ou de toute autre nuance vive qui leur donne un cachet propre.
- Il faut donc que les eouleurs foncées soient d’une grande et absolue fixité.
- Voici une recette qui a donné à mon ami d’excellents résultats et dont le lecteur pourra juger à l’inspection des échantillons ci joints:
- 30 Soit :
- Noir naphtol 3 ou 4 %
- Acide acétique 12 %
- Jaune indien 0,5 %
- Le noir est dissous préalablement dans de l’eau additionnée d’acide acétique, puis versé dans le bain de teinture dont la température est de 40[45 degrés centigrades. On mont-graduellement à l’ébullition qu’on maintient pendant 1 heure.
- Voilà dans sa simplicité ce procédé q" constitue un tour de main, un mode d’atelier
- J’expose ci-joint un échantillon de laine teinte par ce procédé et un échantillon de drap mélangé noir et blanc.
- N* 1. — Laine teinte en noir par le pro^-n’ 3
- N' 2. — Drap mélangé noir n' 3 et blaflC ordinaire
- I
- P d d
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- c
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- F l « e c t t
- Ce drap a subi les opérations de la fa r cation et a été, par conséquent, foulé.
- De tout temps les mêmes produits ont des résultats différents entre les mains de née®’ vers opérateurs. La somme d’initiative * saire pour bien interpréter une recett considérable et, si désireux que moi °u or-collègues soyons de fournir des. moyen tains, il appartient à chaque opérateur
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- I
- apporter des modifications suivant les fins et les milieux où l’on se trouve.
- Aide -toi, le ciel t’aidera.
- Ch. Drevet.
- blanchiment au SULFO-CHLORE Par MM. Hérisson et Lefort.
- Les procédés pratiques pour blanchir toutes ies fibres végétales consistent en traitement par plusieurs lessives alcalines chaudes, avec débouillissages, passages en bains acides, décoloration par le chlorure de chaux, nou-veaux passages en bains acides ; ces opérations devant être répétées plusieurs fois avec dégorgeage entre chaque, cela fait une main-d œuvre très coûteuse (environ seize opérations successives', il faut un matériel très considérable, et, quelles que soient les précautions prises, la fibre est toujours atta-quée.
- On a essayé aussi divers procédés pour blanchir, on a employé le chlore gazeux, le chlorure de chaux seul ou mélangé à la soude caustique, de façon à avoir un hypochlorite neutre ; mais ces divers procédés exigent l’em-Ploi de la chaleur et de bains acides.
- MM. Hérisson et Lefort ont cherché s’il n était pas possible de trouver un nouveau Procédé de blanchiment qui puisse servir pour "outes les fibres végétales, en quelque état Mollesse trouvent, c’est-à-dire à l’état brut, cours de filature, en fils ou tissés, sans eleriorer aucunement lu fibre et supprimant "utes les mains-d’œuvre pour réduire le prix de revient.
- pour lrouver
- &
- S
- arriver à ce résultat. il leur a fallu un bain d’hypochlorite complètement
- , qui soit assez décolorant pour blan-
- sans brûler la fibre.
- ch our déplacer la chaux du chlorure de ; "X et avoir un bain complètement neutre, deet impossible de se servir des carbonates tagpoude ou de potasse, de la soude ou po-: e caustique, quoique la théorie chimique ‘Qdign.
- 1 une double décomposition complète
- avec formation de deux sels distincts sans excès d’alcali.
- Dans la pratique, il n’en est pas ainsi à cause de la composition variable des produits chimiques industriels, et en particulier du chlorure de chaux.
- Les seuls sels qui puissent donner pratiquement un hypochlorite parfaitement neutre sont les sulfates et les bisulfates alcalins et les oxalates neutres de soude et de potasse. Les inventeurs emp’oient de préférence le sulfate de soude à cause de son bas prix et de son degré de pureté, quoique l’on puisse employer indistinctement les sulfates et les bisulfates alcalins, les oxalates neutres de soude ou de potasse. De plus, on est toujours sûr, avec le sulfate de soude, d’obtenir un bain neutre, car si l’on en met en excès, le bain ne cesse pas d’être neutre, ce qui n’a pas lieu avec les car-bonates de soude ou de potasse et avec les soudes et potasses caustiques.
- Dans ce bain neutre, il n‘y a qu’à laisser reposer les fibres, en quelque état qu’elles soient, et l’on voit à leur surface se déposer de très nombreuses bulles agissant sur la fibre la décolorant au bout d’un temps très court et sans l’aide d’aucun moyen mécanique. Il n’y a plus alors qu’à laver les fibres à grande eau.
- Ce bain est tellement neutre qu’on peut l’azurer avec la liqueur suivante :
- Bleu de Prusse... 1 gramme
- Acide oxalique................ 1 »
- Eau....................... 1.000 »
- On prend plus ou moins de cette liqueur, suivant le degré de bleu auquel on veut arriver.
- On pourrait faire le bain décolorant neutre en ajoutant dans l’eau du bain les proportions nécessaires de chlorure de chaux et de sulfate de soude, laissant reposer et décantant ; mais on a reconnu qu’il était plus pratique d’avoir une liqueur concentrée, dont on puisse prendre une quanti’é déterminée pour faire le bain à la force que l’on veut et qu’on puisse employer immédiatement.
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- Sz o
- LE MONITEUR DE LA TEINTURÉ
- Préparation de la liqueur décolorante concentrée. — La liqueur pour faire le bain unique décolorant est obtenue de la forme suivante :
- Chlorure de chaux à 90 degrés chlorométri-ques, 1 kilogramme.
- Sulfate de soude ordinaire, 1 kilogramme.
- Eau froide, quantité suffisante pour dissoudre.
- lo On triture le chlorure de chaux avec l’eau froide ajoutée peu à peu à la façon ordinaire ;
- 2o On ajoute dans ce lait de chlorure de chaux le sulfate de soude en triturant jusqu’à complète dissolution ;
- 3- On laisse reposer ;
- 4- On décante.
- Dans le liquide obtenu, les sels de chaux ont été remplacés par des sels de soude, et le précipité ne contient que des sels de chaux insolubles d’après la formule suivante :
- CaO,ceo + NaO,SO8 = NaO,ceo + Ca0,S03
- Le précipité contient encore interposée une petite quantité de liquide décolorant que l’on peut récupérer en ajoutant de l’eau, laissant reposer et décantant ; cette eau servira dans une opération subséquente à remplacer l’eau ordinaire pour la préparation d’une nouvelle quantité de liqueur décolorante concentrée, qui gagnera ainsi en degrés chlorométriques.
- Avant de faire le bain décolorant, il convient de titrer la liqueur concentrée, attendu que le chlorure de chaux peut ne pas marquer 90 degrés chlorométriques ou 280 grammes de chlore au kilogramme, qu’il peut être resté du chlore décolorant dans le précipite.
- Bain décolorant. — Suivant la fibre, sa coloration plus ou moins intense, la nature des produits incrustants, enfin, les matières étrangères dont elle peut être recouverte, il faut employer des bains contenant plus ou moins de chlore.
- On comprend qu’il ne faut pas la même quantité de chlore pour blanchir les différents textiles végétaux, tels que coton, lin, chanvre, jute, china-grass, phormium, etc. Par exemple, pour le coton écru ordinaire, il faut 40
- grammes de chlore par kilogramme de fibre, pour le lin il en faut 115 grammes pour le même poids.
- Ne pouvant donner une composition de bain spéciale pour chaque genre de fibre et leur plus ou moins de coloration, on a pris comme exemple le coton écru ordinaire.
- Pour blanchir 1 kilogramme de coton écru ordinaire :
- 1* On prend une quantité de liqueur décolorante concentrée correspondant à 40 grammes de chlore ,
- 2* On ajoute la quantité d’eau nécessaire pour baigner le coton, soit environ 50 litres;
- 3- On introduit dans ce bain le coton sec sous quelque forme qu’il se présente ;
- 4' On le laisse dans ce bain sans y toucher pendant environ soixante-douze heures, temps généralement suffisant pour obtenir la décoloration complète. On constate que l’opération est terminée quand les petits grains noirs, ressemblant à des fragments de poivre, qui se trouvent toujours dans le coton écru, ont complètement disparu ;
- 5- On termine par un lavage complet à l'eau ordinaire.
- Si l’on veut obtenir du coton azuré, on met dans le bain, avant d’y plonger le coton, une solution de bleu de Prusse dans l’acide oxalique, comme nous l’avons indiqué plus haut
- Pour avoir un blanc plus éclatant, on peut dédoubler le bain, c’est-à-dire employer par kilogramme de coton deux bains de 50 litres d’eau contenant chacun 20 grammes de chlore* Le premier bain commence la décoloration et enlève les matières étrangères qui étaient sur la fibre, et le second, par cela même, nen agit que d’autant mieux.
- Dans ce cas, on laisse le coton trente-s* heures dans le premier bain, on le transporte directement dans le second, et on le laisse éga lement trente-six heures.
- L’azurage se fait alors dans le second bal
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 311
- Détermination de la valeur commerciale
- DE L’EXTRAIT DE CAMPÊCHE mus le rapport de sa richesse en colorant Par M. F.-E. Mafat
- (Suite et fin)
- Ce bain-marie est muni de poignées et d’une tubulure latérale pour échappement de vapeur ; il est chauffé, comme l’étuve, par le gaz, le pétrole ou le charbon.
- Les verres à expériences doivent, autant que possible, être de capacité, épaisseur et surface de chauffe semblables, de façon que la température du bain de teinture soit égale dans chacun des verres.
- L’extrait pulvérisé et l’eau distillée doivent entrer en contact en même temps dans chacun des deux verres, et pendant que la température s’y élève on agite le contenu avec des baguettes jusqu’à ce que l’extrait soit disons et répandu intimement dans tout le li-qide formant le bain de teinture.
- Après avoir exactement pesé deux bandes de coton mordancé, on les imbibe, jusqu’à sa-"ration, d’eau distillée, puis on les tord, on es repése et finalement on les immerge cha-cune dans leur bain respectif que l’on pousse d 1 ébullition, en manœuvrant sans cesse les bandes jusqu’à épuisement complet de la ma-“ere tinctoriale contenue dans les verres à ex-Periences. On retire les bandes teintes de leur bain respectif, on les rince dans de l’eau dis-"llée, on enlève cette eau de rinçage par tor-son ou autrement, et on laisse sécher à l’air “ne température modérée.
- ces deux bandes de tissu de coton ayant été chacune munies soigneusement d’une mar-tue distinctive avant leur immersion dans les alns respectifs de teinture, il devient facile “Stimer l’écart de colorant, s'il en existe, en olparant la bande teinte avec de l’extrait-Pc pur à celle obtenue par l’emploi de l’ex-tu soumis à l’appréciation par voie de tein-Si 1
- les deux bandes de coton, ou l’une de
- ces deux bandes, n’avaient pu se saturer de colorant jusqu’à complet épuisement de leur bain_respectif, la décoloration de ce bain serait achevée, au bouillon, par le passage d’une bande nouvelle, portant la marque distinctive de celle qui n’a pu achever la décoloration du bain et que l’on y joindra après qu’elle aura été séchée.
- Détermination de la richesse colorante de Vextrait de campêche à Vaide du colorimètre.
- La colorimétrie, qui peut servir à évaluer la richesse d’une matière tinctoriale quelconque, a été fondée sur ce principe que : lorsque deux substances tinctoriales de même espèce sont dissoutes à poids égaux dans les mêmes volumes d’eau ou de tout autre liquide, elles donnent des liqueurs colorées dont la nuance est proportionnelle à la quantité de matière colorante quechacune d’elles renferme.
- La colorimétrie ne peut, cependant, être utilisée avec quelque efficacité qu’en opérant avec des substances tinctoriales d’une grande pureté et de même origine, car, dit Houton-La-bardillière, deux matières colorantes peuvent être inégalement riches et fournir pourtant des liqueurs ayant même coloration.
- Ainsi, par exemple, une garance d’Avignon diffère d’une garance d’Alsace parce qu’elle a été traitée par les acides, et néanmoins le colorimètre n’indique pas de différence entre ces deux substances tinctoriales.
- L’opération colorimétrique consiste dans l’introduction de chacune des deux solutions à essayer par comparaison dans les deux tubes d’un colorimètre et, suivant l’appareil dont on dispose (Houton-Labardillière, Collardeau ou Salleron), on amène les deux solutions à la même intensité de couleur, soit en faisant varier la longueur de l’un des tubes, soit en ajoutant du dissolvant incolore à la dissolution la plus colorée. Il est ensuite facile de déterminer la valeur de la substance soumise à l’essai par une simple règle de proportion.
- Pour les extraits de campêche, les essais
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- 3.2 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- colorimétrique n’ont une valeur approximative que dans l’essai des extraits purs, comparés les uns avec les autres pour ce qui concerne la teinte. Mais quant à déterminer avec précision la quantité de colorant -hématoxyline, par exemple, contenue dans un extrait, le moyen pratique semble être très difficile à trouver, à cause de l’altérabilité à l’air et à la lumière de ce principe colorant que l’on ne peut isoler pour le peser.
- Dans l’essai colorimétrique d'un extrait de campêche quelconque, comparé à un type d’extrait absolument pur de ce même bois de campêche, la hauteur de nuance atteinte par le premier ne pourrait pas être considérée comme une preuve manifeste de sa richesse en hématoxyline et hématéine, attendu que l’on pourrait parfois se trouver en présence d’un extrait de campêche mélangé à d’autres matières tinctoriales ou tanniques d’un prix moins élevé.
- La provenance des bois de campêche employés dans l’industrie de l’extraction a également une influence incontestable sur la coloration des solutions de l’extrait, et si le type d’extrait pur, en solution, que l’on oppose dans le colorimètre, provient d'un bois d’Haïti-Fort-Liberté , sa nuance différera plus ou moins, mais certainement de la nuance de la solution d’extrait à essayer, si cet extrait, même pur, a été produit avec des bois de campêche de la Guadeloupe, de la Martinique, de Sainte-Lucie, de la Jamaïque, du Mexique, ou mieux encore, avec des mélanges de bois de toutes provenances, auxquels ont été jointes, par surcroît, des racines de la Jamaïque.
- Le colorimètre ne pourrait donc être employé que là où l’on aurait la certitude de mettre en regard des solutions d’extraits réellement purs et provenant de bois des mêmes zones de croissance ; alors la hauteur de nuance de l’une des deux solutions pourrait être un signe évident que l’extrait dont elle provient contient une somme de principes colorants plus grande que la solution qui lui a été opposée et qui provenait d’un extrait plus chargé
- d’extractif non colorant, quoique commercialement pur II devient dès lors facile de déterminer par le calcul la quantité d’extrait colorant ou hématéine du commerce , dont l’écart de nuance observé constatait la présence dans l’un des deux types soumis à cette épreuve. Détermination de la quantité d'hématèine contenue dans un échantillon de bois ou d'extra^ de campêche.
- Etant donné que 100 kilos d’extrait de campêche sec pur contiennent 84 % d’hématéine sèche, 100 kilos de bois, à l’état de mouture naturelle, sans ajouter d’eau, en renfermeront 84/6 ou 14 kilos (600 kilos de bois au rendement de 25 % en 30° Bé, donnant 150 kilos d'extrait pur ou 150/3 = 100 kilos sec pur).
- Nous avons vu précédemment que 168 moyennes de mélanges pour l’extrait sec de campêche vont de 0 % pour l’extrait absolument pur à 50 % pour l’extrait sec no 3 (mélasse et châtaignier ou sucre et tannin).
- Et nous ferons observer en outre ici que ce chiffre de 84.20% en hématéine sèche a été obtenu après l’évaporation des 11.56% d’eau contenus dans l’extrait et l’élimination des 4,24 % de cendres et résidus minéraux " nous considérerons comme quantités négli geables.
- En se guidant sur la construction de T’aP pareil colorimétrique de J. Salleron, on subs titue à son échelle chromatique de tons obte nus par la teinture à la cochenille de rubans de satin et de soie, une autre échelle formee par la superposition, dans un châssis con5 truit ad hoc, d’une série de petits tubes, tol? d'une même longueur et d’un même dia mètre.
- l’y
- Chacun de ces tubes , au nombre de " contiendra une dissolution d’extrait pur campêche, additionné par échelon d’un 0e lange de mélasse et d’extrait de châtaigniet a raison de 2/3 mélasse et 1/3 extrait de ch taignier.
- Le tube formant le premier échelon contier dra une dissolution d’extrait de campêche 8)
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- 313
- •
- O W 2 ‘d 3 k c • O Z • 1 C g
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- solument pur faite dans de l’eau distillée à un dosage déterminé.
- En admettant que le premier tube contienne une dissolution d’extrait, composée de 10 grammes d’extrait de campêche sec pur ou hématéine et de 100 grammes d’eau distillée.
- Le second tube contiendra, dissous dans le même volume d’eau, 9 1/2 grammes pur et 1/2 gramme de mélange calculé à l’état sec ; ^troisième tube, 9grammespur et un gramme mélange, et ainsi de suite, en diminuant 1/2 gramme de pur, retrouvé d’autre part en mélange.jusqu’au dixième et dernier tube, qui ne contiendra plus que 5 grammes d'hématéine sèche pure, dissoute dans 100 grammes d’eau distillée,maiscontiendraparcontre 5 grammes de mélange, soit 3gr, 34 mélasse et 1gr,66 châ-taignier, tous deux à l’état sec, comme l’hé-matéine.
- La constitution de cette échelle fournit donc une série d’échelons représentant chacun des tpes colorés d’un extrait de campêche ayant 8ubi une graduation de mélanges altérant sa teneur en hématéine. s
- Le 1er échelon donne la teinte de l’héma -“ine pure contenue dans l’extrait 84 %.
- Le 2e échelon donne la teinte d’un extrait mélangé contenant en hématéine 79 %.
- Le 3e échelon, 74 %.
- Le 4e échelon, 69 %.
- Le 5e échelon, 64 %.
- Le 6e échelon, 59 %.
- Le 7e échelon, 54 %.
- 8e échelon, 49%.
- Le 9e échelon, 44 %.
- Le 10e échelon, 39 %.
- ette échelle de dégradation de teintes sert
- Oq 9
- Peut servir de colorimètre en lui adjoi-Snant une lunette double dont chaque tube es+ p 1
- 0n eemé par un verre grossissant; le tube
- nette de droite est muni à son extrémité dedeny . ,
- cha —enneaux servant à maintenir, dans le “mp de la lunette, un tube de dimensions ab-80Ur
- ent semblables aux tubes de l’échelle le nor.
- us venons de décrire. , . ,,
- Un échantillon d’extrait de campêche étant à essayer, il ne s’agit que d’en dissoudre 10 grammes dans 100 grammes d’eau distillée, c’est-à-dire dans les mêmes conditions que celles qui ont été suivies pour la production des types de notre échelle ; d’en emplir ensuite le tube à fixer à la lunette droite par le moyen des deux anneaux et d'ajuster la double lunette sur un support permettant le jeu ascendant ou descendant dans l’axe de la première lunette de gauche de l’échelle colori-métrique, glissant dans les rainures du support incliné à 45.
- Dans ces conditions, on fait glisser l’échelle de tubes-types dans les rainures du support de la double lunette, jusqu’à ce que les tons des deux tubes, sur même plan, soient égaux en intensité colorante ; le tube correspondant de l’échelle mobile donne alors la quantité exacte d’hématéine contenue dans l’échantillon que l’on voulait essayer.
- INFORMATIONS
- La Société industrielle de Mulhouse vient de publier le programme des prix qu’elle propose pour l’année 1891-92. Ce programme étant très étendu et contenant les détails relatifs à plus de cent cinquante prix, nous devons nous borner à indiquer qu’il est à la disposition de toute personne qui en fera la demande au secrétariat de la Société.
- Statistique officielle des laines de la Plata
- Arrivages dans les ports d'Europe du 1er novembre au 30 septembre
- 1889-1890 1890-1891
- Dunkerque... 131.064 b. 132.674 b. Anvers 92 391 » 91.127 » Brême 46.574 » 82 799 » Hambourg... 31 175 » 44.763 » Havre 17.300 » 24.498 » Gênes 3 729 » 3.231 » Bordeaux.... 1.166 » 2.097 » Liverpool .... 2.608 » 2.737 »
- Marseille.... — » 451 »
- 326.016 b.contre 384.377 b.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
- Butel (André-Louis), teinturier et limonadier, à Guilberville. — Jug. du 11 sept. — L. : M. Thiéry.
- Gourbaud (Claude), teinturier, rue du Rivage, à Roanne. — Jug. du 24 sept. — L. : M. Gallant.
- DÉCLARATIONS DE FAILLITES
- Barcel, teinturier-dégraisseur, 94, rue Vendôme, à Lyon. — Jug. du 24 sept. — S. : M. Canavy.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif BARBRY et Six, blanchiment des toiles et éventuellement le blanchiment des fils, le crémage, etc., à Failly-sur-la-Lys (Pas-de-Calais). — Durée : 20 ans. — Cap. : 50,000 fr. — Acte du 1er août.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 21 sept, de la Société A. Picard et Kling, teinturerie de laines, cotons, etc., 64, rue de la Santé, et 158, rue Broca, à Paris. — L. : M. Picard. — Acte du 21 sep.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
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- 1 Volume in-80, broché. Prix : 40 francs.
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- Le prix relativement élevé de l'ouvrage de M. de Vinant fera au premier abord reculer devant son acquisition, car le volume ne paie pas de mine, étant publié sans ce luxe extérieur auquel nous ont habitués certains éditeurs. Mais il faut bien se dire que les livres de ce genre ne sont pas recherchés pour leur appa rence, mais pour leur contenu. L’homme du métier y cherche des renseignements qu’il peut utiliser dans son industrie, des procédés nouveaux dont l’application lui permettra de se maintenir à la hauteur du progrès que réalise chaque jour l’art de la chimie sur le terrain si compliqué de la teinture et de l'impression
- L'auteur est un vieux praticien dont l’acth vité a été récompensé, plusieurs fois par des médailles et des diplômes honorifiques. Ex:co loriste et directeur de fabrique d’impression, de teinture, de blanchisserie, etc., ayant travaillé en France, en Angleterre, en Bohême e en Suisse, il a su dans sa longue carrière acquérir des connaissances multiples et profon: des dans cette industrie. Il ne cherche pas faire montre d’érudition en publiant un °u vrage scientifique, bourré de formules etd’an"
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 315
- yses chimiques que le fabricant ne saurait comprendre et qui du reste ne sauraient lui être d’aucune utilité, car la théorie ne se vérifie pas toujours dans la pratique. Ce que M. de Vinant a voulu faire c’est un ouvrage que le fabricant consultera avec plaisir et sans se fatiguer l’esprit, auquel il aura recours dans
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- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur
- nature, leurs caractères, leur analyse, leur essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d'albumine d’antimoine, de chrome d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l’appll cation des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression. .
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, laine et coton.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 33- Année, No 21. BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS 5 Novembre 4894
- SOMMAIRE
- CHRONIQUE DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- NOUVEAUX ENLEVAGES EN SOIE SUR NOIR.
- LES PERTES DES TISSUS EN APPRÊT.
- DÉCANTEURS APPLIQUÉS AU LAVAGE DES LAINES.
- CO POSÉS BLANCHISSANTS A L’ALUMINE. — VARIÉTÉS. — NOIR NAPHTOL
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- BLAN HIMENT DU COTON.
- TARIF- DE CHEMINS DE FER.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX. — BIBLIOGRAPHIE. — COURS. — ANNONCES
- = 3 3 S
- CHRONIQUE
- DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- {Suite)
- L’acide acétique est peu employé pour la teinture de la laine, sauf dans quelques cas ouil sert de véhicule aux couleurs d’aniline ; mais pour la teinture du coton, c’est à peu P^s exclusivement l’acide acétique qui est mis à contribution.
- Il est d’ailleurs beaucoup plus employé combiné avec les bases que seul et c’est sous a forme d’acétates de soude, dechaux, d'alu-mine, de fer, de cuivre, de plomb, de chrome, "indigo, qu’il entre dans les manipulations de nos ateliers.
- Ces produits se trouvent tout formés dans des usines spéciales et qui s’occupent de la distillation du bois.
- Cependant il est bon que le teinturier ou le Chi ' 1
- iste qui prépare les couleurs dans les ^ine$ pour l’impression sache préparer lui-neme ces différents sels et qu’en tout cas il P"isse se rendre compte des réactions qu’il doit opérer.
- a‘e vais donc étudier ces différents acétates Point de vue des drogues d’atelier, abstrac-ton f •
- 17: aite des appréciations techniques qui "teressent réellement que le fabricant de "gtits chimiques.
- g d abord, admettons que l’acide pyroli-et l’acide acétique industriel sont iden
- tiques et peuvent se suppléer dans la plupart des cas, la seule différence qu’il y ait entre les deux étant que l’acide acétique est de l’acide pyroligneux débarrassé du goudron qui le souille.
- On dit pyrolignite de chaux, de fer, etc., comme on dit acétate de chaux, de fer., etc.
- Tous les acétates qui nous intéressent sont solubles dans l’eau.
- L’acétate de potasse existe en abondance dans la sève des végétaux ; c’est ce qui explique que les cendres du bois contiennent tant de carbonate de potasse, ce qui les reud propres au lessivage du linge. L’acide acétique s’échappe et la potasse se combine avec l’acide carbonique, produit de la combustion, et forme le carbonate de potasse. L’acétate de potasse était connu autrefois sous le nom de Terre foliée de tartre et, si je rappelle cette désignation, ce n’est pas pour perpétuer des désignations sans intérêt comme sans portée pour nous, dans l’état actuel de nos connaissances, mais simplement pour faciliter la compréhension d’ouvrages que l’on pourrait avoir à consulter.
- L’acétate de potasse est blanc très soluble dans l’eau et même déliquescent ; il est soluble dans l’alcool. Cette dissolution est décomposée par l’acide carbonique qui y forme un précipité de carbonate de potasse et met en < liberté de l’acide acétique. (Pelouze).
- Nous pouvons toujours obtenir très facile-| ment l’acétate de potasse en mettant en con-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tact le carbonate de potasse ou l’oxyde de potassium, potasse, et l’acide acétique. *
- L’acétate de soude s’appelait autrefois terre foliée minérale. Comme l’acétate de potasse, ce sel peut se préparer directement en mettant en contact le carbonate de soude, cristaux de soude, et l’acide acétique.
- Dans nos ateliers, nous mettons souvent en pratique le procédé de la dp y 14e décomposition. C’est une pratique qui offre de grands avantages parce qu’elle donne des résultats prompts, certains et qui peuvent être définis atomiquement au moyen des équivalents.
- Cette double décomposition s'obtient en décomposant de l’acétate de chaux par le sulfate de soude. Le sulfate de chaux formé se précipite à l’état insoluble tandis que l’acétate de soude reste en dissolution dans la liqueur.
- Si l’oq faisait agir des dissolutions très concentrées, il se précipiterait un acétate double de chaux et de soude.
- L’acétate d’ammoniaque ne nous intéresse pas directement et je ne le signale en passant que pour dire que, sous le nom d'esprit de Mendérer, il fait cesser l’ivresse, celle qui est due à une trop grande absorption de liquides spiritueux, car il y a ivresse et ivresse,comme ii y a chat et chat. C’est une saturation d’acide acétique par du gaz ammoniac.
- L’acétate de chaux ne s’emploie, dans nos ateliers, qu’à l’état de dissolution.
- C’est le résultat du carbonate de chaux, craie, ou de la chaux hydratée sur l’acide acétique. On peut l'obtenir cristallisé, mais on se contente souvent de rapprocher les liqueurs et de recueillir la masse blanche grumeleuse qui en résulte.
- L’acétate d’alumine est incontestablement le sel vers lequel tendent la plus grande partie de nos préparations. On le nomme mordant rouge des indienneurs.
- Le produit générateur de l’acétate d’alumine, c’est le sulfate d’alumine qui, en présence de l’acétate de chaux, de l’acétate de plomb, laisse déposer le sulfate de chaux, de plomb ; l’acétate d’alumine, produit de cette double
- décomposition, est très soluble dans l’eau el incristallisable.
- L’acétate d’alumine perd avec facilité son acide, l’alumine reste comme mordant, et comme cette base s’allie très bien aux fibres végétales et aux matiérés colorantes qu’elle entraîne avec elle, on met cette double pro-priété à eontribution pour fixer les couleurs sur ces fibres.
- Nous employons l’acétate de plomb, sel de Saturne, pour obtenir l’acétate d’alumine et l’acétate de fer.
- L’acétate de plomb est soluble dans une partie 1[2 d’eau froide et dans 8 parties d'al-cool.
- La dissolution aqupuse de l’acétate de plomb absorbe l’acide carbonique de l’air. Il Se forme du carbonate de plomb et l’acide acétique est éliminé.
- Ces renseignements sont utiles pour éviter des mécomptes qui pourraient égarer l'opers teur et compromettre les résultats cherchés tout en occasionnant des pertes d’argent.
- Mais l’acétate d’alumine peut encere s'obr tenir directement de la combinaison de l'alu mine avec l’acide acétique.
- Dans ce cas, on décompose le sulfate d'aly mine par les cristaux de soude qui forment le sulfate de soude soluble et l’alumine qui Se précipite.
- L’alumine doit être lavée à grande eau e plusieurs fois, puis filtrée.
- Ainsi préparée, elle sert généralement * composer des laques colorées qui sont tral tees par des acides qui les rendent solubl85 et qui, en tout cas, sont d’un transport et d W maniement faciles, tout en représentant uoe grande puissance colorante sous un petit Y lume.
- Acétates de protoxyde et de peroxyde de fer. — Ces deux sels sont solubles dans I ef" et incristallisables.
- On obtient un mélange des deux sels traitant le fer, au contact de l’air, par Y'ac acétique étendu.
- Cette liqueur porte, dans les arts,
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- noms de bouillon de noir, pyrolignite de fer, liqueur de ferraille, tonne au noir. Elle est employée dans la teinture en noir parce I elle ne contient pas un excès d’acide acé-tique toujours nuisible aux étoffes.
- Le pyrolignite de fer sert aussi à la tein-ture des pailles, des bois et à la conservation de ceux-ci.
- Les sels de chrome qui ont acquis une vé-stable faveur dans nos laboratoires sont em-Ployés sous forme d'acétate de protoxyde de chrome qui se présente en petits cristaux Touges. Ces cristaux se décomposent rapide-ment a l'air en absorbant de l’oxygène.
- Lorsqu’ils sont humides, cette oxydation Peut devenir assez énergique pour détermi-ner une véritable combustion.
- L acétate de protoxyde de chrome se dis-sout mieux à chaud qu’à froid.
- On prépare l’acétate de protoxyde de chro-me en précipitant du protochlorure de chro-1116 Par une dissolution d’acétate de soude ou 1
- 6 Potasse. Les cristaux se forment immé-diatement;on les recueille et on les sèche.
- 3e ne dirai rien de la préparation du proto-ehlorure de chrome qui ne s’obtient qu’à d 1 6 de procédés qui relèvent entièrement 6 la fabrication des produits chimiques et ber conséquent en dehors de nos pratiques aPplication.
- Laissons les roses aux rosiers, les enfants ehieUrs mères et la fabrication du proto-rure de chrome aux fabricants de pro-sits ehimiques.
- selnes acétates de cuivre sont employés en qui ure pour donner au noir un œil bleuté fer enrichit cette couleur, car les sels de seuls ne fournissent que des noirs rou-Seatrec . 1
- Ment °" 8ris foncé et la teinte franche-euiy norre n'est obtenue que par des sels de hualdt on n'obtient même des bleus ou des ces bleuâtres, dans la série des gris, "L"aidede cos sels
- tate °erdet ou eristaux de Vénus est un acé-le . neutre de cuivre qui se rencontre dans merce sous l’aspect d’un produit vert
- foncé, cristallisé en prismes rhomboïdaux, légèrement efflorescents, obtenus en dissolvant dans du vinaigre du vert-de-gris. Ce sel est très vénéneux.
- Ce sel se dissout dans 5 fois son poids d’eau bouillante.
- Ce qui en fait la valeur pour le teinturier, c'est que sa solution aqueuse étendue se décompose par l’ébullition, en laissant déposer un sel très basique, et en dégageant de l’acide acétique.
- Or, c’est cette grande quantité de base qui combinée avec les matières colorantes forme des laques d’une grande puissance colorante.
- Le vert-de-gris du commerce est un mélange de sous sels, de sous-acétates que produit le cuivre par le contact simultané de l’air et des vapeurs de l’acide acétique. C'est à Montpellier qu’on prépare les plus grandes quantités de vert-de-gris.
- Les vases de cuivre que nous employons comme chaudières n’ont que peu d'action sur les couleurs en général ; cependant, pour les bleus au cyanure ou au prussiate il convient d’enrober intérieurement ces chaudières avec des enveloppes de toile ou des paniers en osier, car le contact des étoffes chargées de cyanure se tachent au contact du cuivre. C’est une précaution indispensable.
- Ch. Drevet.
- Reproduction interdite — Tous droits^rétervés.
- (A suivre.)
- NOUVEAUX ENLEVAGES EN SOIE
- SUR NOIR
- Chers lecteurs, ûans le dernier numéro et sous ce titre, je vous ai fait une promesse que je tiendrai.
- Pour aujourd’hui,malgré ma bonne volonté, je ne suis pas encore en mesure. En attendant voici ce que je puis vous dire :
- Les noirs sur soie sont dans une complète révolution, et adieu les vieilles méthodes I Après le noir d'aniline sur coton, le noir naph-
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- toi sur laine, et maintenant les noirs par superposition de couleurs sur soie, d’après la théorie optique.
- Quant à la charge, révolution complète également ; l’oxyde d’étain fixé avec le phosphate de soude, et produisant du phosphate d’étain sur la fibre soyeuse, renverse les charges au cachou, avec ou sans bleu de Prusse, etc.
- La teinture en noir avec ces progrès devient, en chargé ou non, du domaine du teinturier en couleurs.
- A quand la fin des progrès ?
- Donc, lecteurs, prenez patience, et au prochain numéro. Et dans le dernier, page 303, dans mon article intitulé comme celui-ci, au lieu de violet pékin, 1 sez : violet Perkins ou harmoline ou rosolane, bref ce violet par oxydation de l'aniline au chroma te, qui a fait fureur dans le temps sous des noms divers. Délaissé aujourd’hui, je crois qu’il est appelé à revenir sur le tapis. De même, au lieu de chryséine (dérivé du quercitron), lisez : chry-saniline.
- Donc, à quelques jours.
- Marius MOYRET
- (Reproduction interdite.)
- LES PERTES en longueur et en largeur des tissus de laine en apprêt et teinture
- La longueur et la largeur de presque toutes les marchandises de laine subissent des altérations plus ou moins grandes par les diverses opérations auxquelles elles sont soumises en apprêt et teinture, et surtout par le glissage à la longue avec certain tendage, comme il est exigé pour les machines à apprêter et à teindre ; cela provoque une augmentation en longueur et un rétrécissement en largeur.
- Vu les exigences exagérées d’aujourd’hui, d’une exécution parfaite, surtout les étoffes fines, les altérations imprévues de la largeur, etc., etc., peuvent amener souvent des inconvénients; par cela, il faut fixer à ce sujet
- une grande attention. Il faut éviter autant que possible les extensions inutiles sur les machines à laver, à lainer, à teindre et à tordre; de même, au foulage, il faut prendre soin, par des dispositions convenables, de maintenir la longueur et le poids demandés, surtout parce qu’on foularde les étoffes plus larges et plu8 courtes, correspondant à leur perte de longueur et à leur extension.
- Il est inutile de dire qu’on ne peut déterminer auparavant la proportion convenable, car, même en cas qu’on puisse trouver par les essais la juste mesure pour certains genres de marchandises, il arrivera souvent que dans la même étoffe on trouvera de petites altération8 imprévues. Souvent l’emploi d’un autre materiel, une autre méthode de lavage et de teinture, la grosseur un peu altérée du fil provoquent d’autres proportions en foulage et apprêt. En général, on peut dire, vu les altérations de la marchandise, qu’en apprêt et en teinture il faut maintenir l’étoffe plus large et plus courte; plus elle est tendue légèrement, moins elle est foulardée.
- Le changement même des étoffes pendant le foulage peut servir de guide. Plus une piece se rétrécit vite au foulage, plus cette tendance sera prononcée par les opérations suivante0 Ce sera surtout le cas avec les étoffes légères cheviot, serges, molletons, etc., où le foula8e n’épuise pas suffisamment la tendance à r6 trécir.Il n’est pas rare que les étoffes, se fol lardant bien, perdent encore quelques mëtre quand elles sont en repos ou suspendues Su chevalet. La manière de faire le tissage?116 aussi un rôle là-dedans.
- Les tissus légers, surtout les tissus do" blés, perdent en largeur et gagnent en 10 gueur beaucoup plus facilement que les tisu? denses. Il arrive parfois aussi que la CO"Les des étoffes exerce une certaine influence. us pièces blanches et bleu de cuve inclinent P pour le rétrécissement en largeur et 1 extez, sion correspondante en longueur que celles is couleur brune, verte, noire, sur lesquelle | cuisson et le traitement avec les mor
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- réagissent au rétrécissement et à l’élasticité.
- On ne doit pas surfaire en tenant étendue la marchandise au foulage; car l’étoffe mince et légère ne se rétrécit pas aussi vite au commencement qu’au foulage avancé à un certain degré. Ce point atteint, on aura le rétrécissement plus accéléré. Si cependant la marchandise a été enlevée, avant que le foulage soit arrivé à ce point, la marchandise ne se rétrécira pas autant. Si nous prenons, Par exemple, une pièce de cheviot ou de molleton bleu-clair pour la monter à la mesure demandée de 134 cm., il faudra la retirer du foulage à 138-130 cm.; car jusqu’à 140 cm. I0 feutrage se fait plus lentement; après cela, il va plus vite, et après 10 à 15 minutes on aura atteint la largeur de 138 cm.
- (Farber Zeitung.)
- DECANTEURS APPLIQUÉS AUX LAVAGES DE LAINE
- Par M. Morel.
- L’objet de l’invention est de produire à Extérieur des bacs employés pour le lavage des laines les dépôts — terres et graisses —
- des terres et graisses dans un appareil décan-teur extérieur qui est spécial à chaque bac.
- L’agencement qu’il a choisi pour appliquer son invention est le suivant :
- L’eau sale, sortant des pressions P, s’écoule dans un bac C pour arriver dans un appareil de décantation D longitudinal au bac E du lavage. Ce décanteur est composé de compartiments impairs D', Di, D3, etc., dans lesquels l’eau descend, et de compartiments pairs D2, Di, D^, etc., dans lesquels l’eau remonte, comme l’indiquent les flèches, Dans ces descentes et montées successives, l’eau, moins agitée que dans le bac de lavage d’où elle vient de sortir par la pression, abandonne ses graisses et ses terres, puis retourne dans le même bac du lavage, à l’extrémité opposée du décanteur D^, dans le présent cas.
- Les dépôts, terreux ou autres, sont chassés de l’appareil décanteur par la manœuvre des soupapes. S.
- Le décanteur et l’agencement précédent sont donnés à titre d’exemple comme moyen de réaliser, d’une façon pratique, l’idée d’élimi -nation hors du bac de lavage des produits nuisibles, terres et graisses qui y sont contenues, pendant la marche et dans la proportion de la
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- fde maintenir ainsi une propreté relative aux "ides destinés au dégraissage des laines.
- M. Morel atteint ce but en produisant à cha-1ebac et d’une façon continue la séparation
- quantité de laine lavée dans le bac, puisque c’est l’eau extraite à la pression qui passe à l’épuration dans le décanteur ; mais on comprendra que le décanteur peut varier dans ses
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- formes ; en outre, l’eau du bac de lavage peut y être amenée par une pompe, un giffard ou 1 tout autre appareil, comme on le fait dans les moments d’arrêt afin d’entretenir une circulation continue dans le décanteur, ce qui permet, à la reprise du travail, quel que soit le | temps d’arrêt, de remettre le lavage en marche sans avoir besoin d’un nettoyage préalable du bac, l’eau y étant plus propre qu’au moment de l'arrêt.
- Chaque bac faisant ses dépôts dans le décanteur extérieur qui lui est propre, d’une façon continue, pendant la marche comme pen dant l’arrêt, l’eau nécessaire au lavage sera de beaucoup diminuée ainsi que la quantité de savon, comme dépense au kilogramme de laine lavée ; en outre, à la sortie du décanteur du premier bac où entre la laine dans le lavage, on prend la quantité d’eau nécessaire au dessuintage de ladite laine, et c’est une quantité égale d’eau propre que l'on fait arriver au dernier bac où la laine sort du lavage afin que tous les bacs restent à niveau.
- Par cette disposition, on ne laisse plus échapper d’eau sale dans l’aqueduc, et l’on résout ainsi le problème si important pour l’hygiène de l’élimination complète des eaux de lavage des laines ; nous disons complète, car la faible quantité d’eau qui s’échappe avec les boues des décanteurs est facilement rendue propre dans un endroit très restreint par un simple dépôt ou un des moyens chimiques connus, à l’acide, à la chaux ou autres.
- PRODUCTION DE COMPOSÉS Blanchissants à l’alumine Par M. Weiss.
- La dissolution à l’eau de l’hypochlorite d’aluminium est employée depuis longtemps pour le blanchissage sous la désignation de eau de Wilson, et est fort appréciée parce qu’elle accélère considérablement le blanchissage et qu’elle attaque le tissu bien moins
- fortement que le chloruré de chaux. La production de cette dissolution d’hypochlorite d’aluminium avait toujours lieu par un mélange d’une dissolution de sulfate d’alu-mine avec un extrait à l’eau de chlorure de chaux, tandis que de l’hypochlorite d’alumine reste en dissolution. Ce procédé de produire le liquide blanchissant entraîne des frais considérables, par suite de l’emploi comme matières premières de deux composés relativement chers, du chlorure de chaux et du sulfate d’alumine.
- M. Weiss a trouvé que l’on peut obtenir dès composés blanchissants de l’alumine d un effet plus énergique, en faisant agir du chlore sur des aluminates, surtout sur ceux de sodium, de calcium et de magnésium, ce q permet de se passer du chlorure de chaux.
- Ces composés d’alumine blanchissants pe— vent être obtenus à l’état liquide aussi bien que solide.
- Dans le premier cas, on fait entrer du chlore dans une dissolution convenablement étendue d’aluminate de sodium, ou dans de l’eau dans laquelle sont suspendus de 1 alu-minate de calcium ou de l’aluminate magnésium, ou les deux en même temps-
- Dans le second cas, on fait agir du chlor sur les aluminates solides, ce qui fait ob tenir le composé blanchissant en forme 50 lide pareil au chlorUre de chaux.
- M. Weiss fait agir le chlore sur les alum1 nàtes dissous (suspendus) ou solides, aus5 longtemps qu’une absorption visiblemelt Vive a lieu, tout en prenant toutes les Pre cautions nécessaires pour la production de chlorure de chaux liquide ou solide, (Evitet une température trop élevée). Quand le chlor s’échappe de l’appareil en grande quantite, ‘ transformation est terminée et le compose obtenu son plus fort titre de chlore actif- Pa une action prolongée du chlore, une décon
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- position avec séparation d’oxygène se produit, et le titré total de chlore augmente, tandis que celui de chlore actif diminue. Cette séparation d'oxygêne se fait remarquer par un fort développement de gaz et de mousse, dans le cas où Von emploie des aluminates dissous ou suspendus dans l’eau.
- D'après les analyses de M. Weiss, la for-mation de chlore et d’aluminate paraît avoir lieu suivant les formules suivantes ;
- (A) Soude d’alumine (AI‘O9,3Na0) :
- 3(Al2(OH)6,6NaOH)+3oCl =
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- (8) Aluminates de calcium (Al2O3,3CaO):
- 3(Al*(OH)5,3Ca(OH)*)+24C1 =
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- [+12H2O.
- La transformation de l’aluminate de magné-Sium a également lieu suivant la formule (B). La composition réelle des nouveaux compo-ses blanchissants sera aussi difficile à préciser qe cela a lieu pour le chlorure de chaux.
- Ces composés d’alumine produits d’après le Procédé inventé par M. Weiss sont d’un effet blanchissant extraordinairement rapide par suite de la séparation d’oxygène ozonisé, et l’on réussit facilement, comme des expé-Tences faites sur une grande échelle l’ont Prouvé, à blanchir absolument en peu de ours des fils, tissus, pâtes de papier, etc., bansles exposer, en supprimant aussi les bains acides faisant suite aux bains de chlore, dans le cas où l’on se sert de chlorure de chaux. e qui est bien important aussi, c’est que composés d’alumine blanchissants pro-wits d’après ce procédé attaquent le tissu "ef mhoins fortement que le chlorure de chaux.
- VARIÉTÉS A
- Z 1 - J - J P 350 " 1 : Al
- Les affairés à Lyon. — Enfin il y à un mouvement très léger du côté dé l’améliora-don, et ce n’est pas trop tôt, câr rions veilons de traverser une longue période de calme.
- Les traités de commerce'; qui sont d’actuali-té, sont présentement devant le Sénat. Es-pérons que cela ne ser pas J’histoirë dé là toile de Pénélope, et qùe celui-ci hé défera pas ce qu’à fait la Chambre, car il en faut finir, en bien ou en mal. Mieux vaut une pire situation qu’un doute éternel qui paralyse tout.
- A mon avis, je sais bien que, pour une question aussi grave que celle du renouvellement des traités qui expirent de partout et qui sont une question de vie ou de mort pour la France, nous devrions imiter la Suisse et provoquer un référendum, c’est-a-dire un vote populaire sur les questions de : me
- Tarifs de pénétration pour les. produits étrangers -, • : ”
- . Protection (Système de la); . ; >
- Libre-échange (Système du);
- De l’équivalence (Système) isat ’
- 3 Droits de la nation la plus favorisée (Système des). - AI
- La question est en effet capitale, car telle solution qui fera le bonheur des uns ruinera les autres, Et nos honorables des deux Chambres sont fort embarrassés, il arrive même que,' dans la même circonscription, d’une main on demande le libre-échange et de l’autre la protection ! - i ..
- Ainsi, à Lyon, on demande le libre-échange pour les cocons, les soies filées, avec la prime à la production nationale, (amendement Bérenger déposé ces jours-ci au Sénat,) et là protection contre les tissus en soie pure ou mélangée, venant de l’étranger tout finis. Quant aux tissus bruts, venant se faire teindre et apprêter à Lyon pour le compte de nos voisins, on demande l’admission temporaire, ainsi que cela se pratique actuellement, et c’est de toute justice. Il se fait à
- H!
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- Lyon énormément de teintures et d’apprêts pour des tissus qui ne font que transiter. Les frapper d’un droit irrémédiable serait de la pure folie ; ce serait couper nombre de bras pour une foule d’industries grillage, gazage, teinture, apprêt, gaufrage, etc.
- Quant aux tissus restant pour la consommation intérieure et venant de l’étranger, c’est de toute justice qu’on les frappe d’un droit. Celui proposé n’a d’ailleurs rien d’excessif. L étranger frappe les nôtres d’une manière bien plus élevée.
- Marius MOYRET.
- <Reproduction interdite.) (A suivre.)
- NOIR NAPHTOL
- Avant de quitter le noir naphtol, et pour bien déterminer l’importance que le teinturier doit attacher à son emploi, je crois qu’il ne sera pas mauvais de faire un rapprochement des différents procédés de teinture en noir pour permettre à l’opérateur, à l’industriel, de faire un choix judicieux entre ces procédés.
- Le noir le plus ancien, le plus simple, mais aussi celui qui a le moins de valeur comme teinte, c’est celui qu’on obtient directement de la réaction des sels de fer sur le cam-pêche. Ce noir qui peut satisfaire au début a tous les défauts des couleurs petit teint. Il est viré au rouge ou au jaune parles acides même faibles : il verdit très vite à l’air, n’offre qu'une solidité relative au foulage et ne peut être mélangé avec des couleurs claires ou du blanc sans les ternir par la quantité de noir qu’il laisse dégorger.
- Pour le teinturier dégraisseur c’estun mauvais noir qui salit toujours, étant difficile à rincer et ne couvrant pas tous les fonds. Or, comme le teinturier-dégraisseur n’a de fond blanc que par exception, il est exposé à avoir autant de noirs que de fonds différents et souvent il lui impossible de couvrir ces fonds. Sa valeur de production est à peine de 0 fr. 15 au kilogramme d’étoffe, mais,par ses résultats, c’est un noir à rejeter.
- Le noir, qui vient après, est celui dans lequel on fait intervenir le tartre, les sels de fer et les sels de cuivre. Ces noirs sont plus corsés, mieux établis et offrent du coup des avantages sérieux sur le noir au campêcheet à la couperose, mais ils sont d’un travail long et attentionné à cause de la diversité des éléments qui le composent et doivent être répartis très également dans les étoffes pour éviter les chamarages. Et puis c’est la série des noirs à deux bains. On doit mordancer d’abord, laver , puis teindre , et comme en somme ce sont toujours des laques de cam-pêche qu’on forme dans les bains et au sein des étoffes, le rinçage en est très difficultued
- Nous ne devons pas négliger de signaler les temps de' bouillon nécessaires aux opéra' tions et le feutrage des étoffes ou des fils I en résulte. Le tartre combat bien un peu cel effet,mais pas suffisammentet les laines, file surtout ont beaucoup à souffrir de cet effet
- Un mode de noir que j’ai décrit plusieurs fois déjà, ici, c’est le noir au chromate I-permet de teindre sur bain clair et dont le ri çage est, de ce fait, beaucoup simplifié.Jen répéterai la recette : on mordane les cétoffe5 ou les fils sur un bain de :
- Chromate rouge 2 %
- Sulfate de cuivre 2 %
- Acide chlorhydrique 2 % pendant 45 minutes, au petit bouillon, pU15 sans laver, on entre sur un bain de teinture composé de
- Extrait sec de campêche 10 %
- Acide chlorhydrique 2 % pendant 45 minutes au petit bouillon.
- On doit prendre la précaution de ne P entrer trop chaud et sur un bain viré au jaun
- par l’acide chlorhydrique.
- Ce noir couvre bien et sur tous les fonds, il dégorge très peu et donne la plus gran somme de fixité des noirs au campêche-
- On préconise beaucoup les noirs directs sont un amalgame de tout ce que je vien5 dire et qui, sans avoir de sérieux avant"bois. ont tous les défauts de tous les noirs au
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- Le noir naphtol nous’tire de cette impasse et nous place sur un terrain entièrement nouveau.
- S’il coûte plus cher de bain, il compense largement cette différence par des avantages qui, bientôt, établiront le prix de revient en sa faveur.
- En effet ce noir couvre sur tous fonds, s’obtient en 45 minutes de petit bouillon, sur un seul bain, et permet une suite non interrompue de teinture sur le même bain regreffé. Or, en teinture, ce n’est pas la valeur du bain qui grève le plus l’opération, c’est la main-d’œuvre, le temps. Mais le temps c’est de l’argent et si dans un temps donné je mul-tiplie les opérations j’augmente la valeur de mon capital en diminuant mes frais géné -raux.
- Je veux prendre un exemple pour rendre mon explication tangible.
- Je suppose qu’il s’agisse de teindre en noir 1,000 kilogr. en vrac et que cette quantité soit divisée en cinq lots de chacun 200 kilogr. C’est a peu près tout ce que peut produire une chau-dière en une journée. Une semblable mise ne Pourra être manœuvrée qu’à l’aide de six hom-11108 qui, pendant une journée, mordancerontla laine pour la teindre dans une seconde journée.
- C’est dix opérations de teinture à produire avec l’emploi de 12 hommes et 2 journées de travail.
- .Si je compte la valeur locative de la chau-dière à raison de 20 francs par jour et la jour-née de l’homme à 4 francs, je puis établir mon compte de revient sur les bases suivantes :
- Laine teinte en noir, 1.000 kilogr. artre rouge :
- 8 % à 2 fr. 50 = 80 k. X 2 fr. 50 = 200 Couperose :
- »
- 6 % à 0 fr. 08 = 60 k. X 0 fr. 08 = ulfate de cuivre :
- oo o
- 40,00
- 30,00
- 4 % à 1 fr. 00 = 40 k. X 1 fr. 00 = Xtrait de bois jaune :
- 1 % à 3 fr. 00 = 10 k. X 3 fr. 00 = Xpait de campêche ;
- 12 % à 1 fr.50 = 120 k.X 1 fr.50 = 180,00
- Houille,
- to 8 O ? p-
- CO
- O
- II s 8
- Main-d’œuvre, 12 journées à 4 fr. = 48,00 Valeur locative, 2 jours à 20 » = 40,00
- Dépense totale............. ....... 602,80
- Sans compter les frais accesoires de lavage et de séchage qui restent à peu près les mêmes pour les différents modes, j’arrive au prix de revient de 0 fr. 60 centimes 1/4 par kilogramme de laine teinte en noir réputé le meilleur teint et du meilleur traitement.
- Or, avec le noir naphtol et en me servant des termes connus, j’établis mon compte comme suit:
- Laine teinte en noir 1,000 kilogr.
- Sulfate de soude :
- 10 % à 0 fr. 15 = 100 k. X 0 fr.15 = 15,00 Acide sulfurique :
- 1 il2%àOfr. 11 = 15 k. X 0 fr.ll = 1,65
- Noir naphtol :
- 10 % à 4 fr. 00 = 100 k. X 400 fr. = 400,00 Main-d’œuvre, 6 journées à 4 fr. = 24,00 Houille, 1,000 kilogrammes à 30 fr. = 30,00 Valeur locative 1 journée à 20 fr. = 20,00
- Dépense totale...................... 490,65
- Sans compter les frais accessoires de lavage, de séchage, qui sont communs aux différents modes. J’arrive ici avec un prix de revient de 0 fr. 47 centimes au kilogr., avec une différence de 0 fr. 13 centimes en faveur du noir naphtol.
- Je ne signale pas les avantages secondaires qu’offre ce procédé et qui peuvent se résumer dans les points suivants : — bains permanents, — exactitude constante du type de noir arrêté, — rapidité d’exécution, — facilité d’obtenir du noir sur fond blanc ou de couleur, etc.
- Le teinturier dégraisseur doit en tirer d’autres avantages très appréciables et qui feront l’objet d’un article spécial que je publierai dans le prochain numéro.
- Ch. Drevet.
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- LE MONITEUR DE LÀ TEINTURE
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- PERFECTIONNEMENTS
- BT PROCBDB8 NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PRODUCTION DE MATIÉRES COLORANTES DIAZOIQUES NOIRES
- Par la Société Badische Anilin et Soda Fabrick
- Les nouvelles matières colorantes revendiquées pour ce brevet sont dues à Faction des diazodérivés (2 molécules) de certaines bases aromatiques primaires, telles que l’aniline, la paratoludine, l’a-naphtylamine, sur l’acide amidonaphtol (« 1,8 ») monosulfonique (1 molécule).
- Elles sont obtenues par l’action de deux mo. lécules des diazodérivés de l’aniline, parato-Judine on de l'a-naphty lamine, action qui peut être développée de plusieurs manières.
- vrer pendant une heure, laisser ensuite dans le bain durant dix heures, egoutter, mais non essorer.
- 2e bain. — Ce bain se compose d’une solu-tion dé 2 k. 500 de tartre émétique ou d'oxa-làte d’antimoine, où encore du sulfate de fer, de cuivre, de bichromate de potasse ou de soude. Chauffer, rentrer le tissu à 50 degrés centigr. , manœuvrer pendant une heure, égoutter.
- 3e bain. — Se Compose de 2 à 3 kilogr. de Vert d'anilinë (quantité variable selon la teinte voulde) ; de 100 grammes d'oramine, destinée à teindre les fibres végétales ; de 100 grammes dejaunënàphtol,destinés à lateinture desfibres animales (oU acide sulfurique ou muriatique).
- Plonger les tissus dans cë bain à froid, lés manœuvrer, puis chauffer graduellement jus-qu’à 60 degrés centigr.
- Laver à grande eau à la laveuse à cylindres
- PROCÉDÉ POUR FABRIQUER ET TEINDRE EN PIÈCES LA COUVERTURE MI-LAINE VERTE
- Par M. Alphonse Corgé fils.
- Dans la fabrication des couvertures mi-laine beige, mi-laine rosée, mi-laine gris argent’ mi-laine verte, il entre toute espèce de matières végétales et animales. Elles sont un composé de laine Renaissance, laine-mère, laine neuve, poils de toutes qualités, déchets de soie, coton, chanvre, lin, jute, ramie, phor-mium , etc., Ces diverses matières devant être teintes en bourré séparément, puis bat-tues, mélangées, cardées, filées et tissées.
- M. Corgé filè a trouvé le moyen de prati-quer la teinture en pièces par une seule ma-nutention, réalisant ainsi une grande réduction de main-d’œuvre et de déchets, assurant de plus l'uniformité et là fixité de la nuance.
- La teinture de la couverture mi-laine verte à lieu comme il suit :
- 1er bain. — Pour 100 kil. de matières më-langées comme ci-dessus, employer 10 kil. de sumac ou autre tannin ; chauffer à 50 degrés centigr., plonger les couvertures, les manœu-
- PROCÉDÉ DE PRÉPARATION DE MATIÈRES COLORANTES BLEUES
- Par la Compagnie Parisienne de» couleurs des acinilineB
- Les nouvelles matières colorantes bleues, objet de ce brevet, sont basées sur les réactions dues à l’oxydation des acides sulfoniq185 des méta-oxy et méta-amidotriphénylcarbi nols.
- Ce sont surtout les acides sulfoniques c après désignés qui donnent ces réactions.
- Acides sulfoniques de :
- Métaoxytétraméthyldiamitotryphénylcarbl nol;
- Métaoxytétraéthyldiamidotryphénylcarbl nol ;
- Métaoxytétradiméthyldibenzoltryphénylcar binol;
- Métaoxytétradiéthyldibeuzoltryphénylcarbi
- riÿlcàrbinol ; >
- Métaoxyamidotétraéthyldibeuzoltryphên) carbinol ;
- Métaoxyamidodiméthyldibenzoltryphên)
- carbinol ;
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- ET DE L’IMPRESSION DBS TISSUS
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- Métaoxyamidodiéthyldibenzoltryphénylcar-binol ;
- Il faut encore ajouter à eatte nomenclature les acides sulfoniques des produits de benzylation de ces métaamidotétraalkyldiamidotriphé-nylcarbinols qui fournissent des produits présentant la particularité suivante : teints en bain acide sur fibres animales, ils donnent des nuances bien unies et bleues grand teint.
- L’oxydation de ces acides a heu en les trai-tant simplement par l’acide sulfurique fumant ou encore par oxydation en dissolution aqueuse en présence d’oxyde de fer ou de 1 acide chromique.
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- PROCÉDÉ PERFECTIONNÉ DE TEINTURE A L’INDIGO Par la Société Gutbier et Cie.
- L’invention est toute entière dans l’addition, dans le bain d’indigo, de sels solubles tels que les chlorures, sulfates, sulfures, carbonates, acétates, nitrates ou phosphates d’alcalis ou "alcalis terreux.
- Cette addition a pour résultat de faciliter et d accélérer l’adhesion de l’indigo blanc à la fibre : la pratique du procédé permet d’obte-"ir avec beacoup plus de rapidité une teinte beaucoup pins foncée.
- PROCÉDÉ DE FABRICATION DES NI ATIÈ R ES COLO RANTES AU MOYEN DU PYROGILLOL ET DES DÉTONES TIRANT SUR MORDANTS
- Par la Société pour l’industrie chimique.
- Cës nouvelles matières colorantes sont ob • "enues par la condensation du pyrogallol avec e8 kétones aromatiques, et plus spécialemënt avec les dérivés amidés de benzophénone et "6s acides monosulfoconjugues ainsi qu’avec 169 chlorures kétones ou les ihiokétones oü s auramines correspondants.
- d condensation peut être effectuée au Tyen dé l’acide Ehlorhydrique, sulfuriqüe, 11 Perchlorure d’eintin, du chlorure de zinc, sroxychloriire de phosphore, du phosgène de Glorure d’aluminium ou d’autres agents con-"sateurs, gbit encore au mhoyen’ de mélan
- ges de ces corps, avec ou sans addition d’eau, d’alcool, de chloroforme, de benzine, de toluène, de xylol, de sulfure de carbone, employés à des températures basses ou élevées, en vase clos ou ouvert.
- PRODUCTION DE MATIÈRES COLORANTES DIAZOIQUES NOIRES
- Par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- Les nouvelles matières colorantes revendiquées par ce brevet sont dues à l’action des diazodérivés (2 molécules) de certaines bases aromatiques primaires, telles que l’aniline, la paratoluidine, l’a-naphtylamine, sur l’acide amidonàphtol (« 1,8 ») mbnosulfonique (1 molécule).
- Elles sont obtenues par l’action de deux molécules des diazodérivés de l’aniline, de la pa-ratoluidine ou de l’d-naphtylamine, action qui peut êtré développée de plusieurs manières*
- PROCÉDÉ ET APPAREIL A DEGRAISSER LES TISSUS
- Par M. Thomas James Hatchinson.
- Le procédé consiste à faire passer les tissus d’une manière continue ou intermittente à travers un ou plusieurs bains de gazoline, benzoline, benzol ou autres hydrocarbures analogues, liquides et volatils, capables de dissoudre rapidement la graisse et les matières grasses.
- Le dissolvant est contenu dans des réser-voirs fermés ; au sortir de l’immersion, le tissu passe entre deux cylindres presseurs qui le débarrassent de la plus grande quantité possible de liquide.
- Un courant d’arrivée de dissolvant nouveau empêche la saturation du dissolvant employé, lequel d’ailleurs peut être d’autre part traité., distillé et récupéré.
- (Reproduction interdite.)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- BLANCHIMENT DU COTON
- A L’EAU OXYGÉNÉE
- Par M. Prud'homme
- L’introduction de magnésie calcinée dans le blanchiment du coton à l’eau oxygénée conduit à des résultats supérieurs à ceux qu’on obtient sans le concours de cet agent. M. Horace Kœchlin, à qui cette observation est due, indique les proportions suivantes pour le traitement de 5 pièces de 100 mètres, soit environ 50 kilogrammes de coton (Mon. scient. Quesneville, 1889, p. 745) :
- Eau, 100 litres.
- Soude caustique sèche, 10 kilogr.
- Savon, 30 —
- Magnésie calcinée, 5 —
- Eau oxygénée à 12 volumes, 50 litres.
- Ce bain est maintenu 6 heures à l’ébullition ; puis les pièces sont lavées et passées en acide sulfurique à 20.
- L’eau oxygénée se décompose par l’action de la chaleur, plus ou moins facilement, suivant son degré de concentration. Les alcalis caustiques accélèrent sa décomposition, par suite de la formation d’un peroxyde peu stable. Si la magnésie calcinée a une heureuse influence sur les résultats du blanchiment, c’est qu’elle doit retarder et régulariser la décomposition de l’eau oxygénée, et ce rôle conservateur ne peut tenir qu’à la production d’un peroxyde de magnésium, plus stable à la température de l’ébullition.
- Je le démontre par les expériences suivantes, où j’ai à dessein employé de l’eau oxy génée beaucoup plus étendue que dans l’essai de M. H. Kœchlin :
- 1o De l'eau oxygénée à 6 volumes, étendue de 10 parties d’eau, est bouillie une demi-heure. Son titre passe de 1 000 à 100 ;
- 2o Même essai, en ajoutant de la magnésie calcinée, 5 pour 100 du poids de l’eau oxygénée. Après une demi-heure d’ébullition, le titre ne s’est abaissé qu’à 900. Trois heures d’ébullition ne le ramènent qu’à 700 ;
- 3° L’addition de soude caustique sèche (109 grammes pour un litre et demi de liquide) fait baisser le titre de 700 à 50 après trois quarts d’heures d’ébullition.
- Cette constatation n’est pas nouvelle, mai8 elle donne la mesure de la perte énorme d’oxygène actif due à la présence de la soude caustique, perte qui se manifeste d’ailleurs par une mousse abondante ;
- 4° De la magnésie calcinée est mise en contact avec de l’eau oxygénée à 3 volumes, à I» température ordinaire (150-200). La durée du contact varie de quelques heures à plusieurs jours. On filtre, on lave sur le filtre, et on dessèche le produit à 1000-1050.
- Le dosage de l’oxygène actif, au moyen d’une solution normale de permanganate de potasse, correspond à une composition intermédiaire entre les deux formules :
- 3 Mg (OH)2 -f- Mg O2
- 6,9 pour 100 oxygène actif.
- 3 Mg (OH)2 + MgO (OH)2
- 6,4 pour 100 oxygène actif.
- Ce corps a une réaction fortement alcalin6 Il perd tout son oxygène actif vers 300°,
- La seconde formule est la plus probable. L8 magnésie calcinée s’hydrate assez rapide ment au contact de l’eau, et j'ai constaté I— l’hydrate de magnésie, tout en se transformant en peroxyde au contact de l’eau oxy8e née, donne un produit peu riche en oxy8ene actif. Le peroxyde doit se former surtout PSI simple addition du peroxyde d’hydrogènea magnésie anhydre. Enfin, à la températur: où j’ai opéré, le peroxyde de magnésie for décompose l’eau oxygénée. Je ne tiens don. pas le corps que j’ai obtenu pour un comp°s defini : il ne représente que la résultante diverses actions que je viens de passer raP dement en revue.
- Weltzien a constaté autrefois que le magn sium se dissout dans l’eau oxygénée, en d0 nant une liqueur fortement alcaline, qu il c0. sidère comme un hydrate de magnésie so (Diet. Wurtz, Magnésium, p. 271). En porant à siccité, on obtient une masse blan
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- ET DE L’IMPRESSION DBS TISSUS
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- qui renferme du peroxyde de magnésie. On le constate par son action sur le permanganate de potasse, sur l’empois d’amidon ioduré, sur un mélange de ferricyanure de potassium et de sel ferrique, sur l’acide chromique, etc.
- Le réactif de M. Denigès (solution aqueuse de molybdate d’ammoniaque au 1/10, ad-dittionnée de son volume d’acide sulfurique me semble préférable à ceux que je viens de cler, et dont les trois premiers réalisent toute action oxydante autre que celle de l’eau oxygénée
- Le peroxyde de magnésium semble même exister à l’état anhydre.
- (A suivre.)
- TARIFS DE CHEMINS DE FER
- La Compagnie P.-L.-M. vient de publier “ne annexe (no 4) à son tarif spécial commun (P. V.), no 120, comprenant les marchandises désignées dans le tableau ci-après, dont les PrIX sont appliqués à partir du 1er octobre :
- Cotonnades, rouenneries, tissus de co-ton unis, écrus ou blanchis, teints ou impri mes (de Rouen à Marseille et gares intermé-diaires). prjx par tonne de 1,000 kilogr. (y Compris tous les frais accessoires) : sans con-dition de tonnage, 70 fr.; par expédition de 3,000 kilogr., 68 fr.
- Cotons filés pour tissage, déchets de coton, chets de laine, laine filée pour tissage (de , Int-Etienne-du-Rouvray à Marseille et gares Atermédiaires)
- : sans condition de tonnage, sr.; par expédition de 5,000 kilogr , 59 fr. Cotons filés pour tissage, déchets de coton, B nets de laine, laine filée pour tissage (de goren tin-Ville à Lyon-Guillotière , Tarare, "Int-Chamond Saint-Denis-de-Cabane et Oon • 7
- s Intermédiaires) : sans condition de ton-1 “8e, 45 fr. (1); par expédition de 5,000 ki-°8r., 40 fr. (1).
- Ch -
- —snvre brut, coton brut, étoupes brutes migliCe prix est également applicable aux Bage e in, de chanvie et de jute pour tis-
- (du Havre à Lyon-Guillotière et Tarare et gares intermédiaires) : par expédition de 5,000 kilogr., 40 fr. fl).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en commandite TURNBULL père et fils et Cie, teinturerie et apprêt, 10, rue Bas-Trévois, à Troyes. — Durée : 12 ans. — Cap. : 150,000 fr. — Acte du 25 août.
- Formation de la Société en nom collectif WENDERet KLING, teinture, 61, rue de la Santé et 158, rue Broca, à Paris. — Durée : 11 ans et 3 mois. — Cap, : 11,000 fr. — Acte du 26 sept.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 25 août, de la Société A. TURNBULL et Cie, teinture et apprêt, à Troyes. — Liquid. les associés. — Jug. du 25 août.
- Dissolution, à partir du 1er oct, de la Société Duceau DÉCRAND et Cie, teinture et glaçage des soies et cotons, à Lyon.—L. : M. Décrand-— Jug. du 9 oct.
- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Modification de la Société en commandite Lecomte, Déprès, et Cie, teinture et apprêt, rue du Bois, à Roubaix. — Substitution d’un nouveau commanditaire à M. François Déprès, décédé. — Acte du 20 sept.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- Mme veuve Vial a vendu à Mme veuve Maunier, de suite, un fonds de teinturerie, 45, rue Condorcet. — Opp. : au fonds.
- (1) Ce prix est applicable sans condition de tonnage pour les chanvres bruts, cotons bruts, étoupes brutes expédiées en balles pressées, cerclées en fer et pesant au moins 250 kilogr., sous le volume d’un mètre cube.
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- © CO Cr
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- M. X... a vendu à Mlle Le Conte, 20 octobre, un fonds de teinturerie, 194, rue Legendre. — Opp. : chez M. Hardy, 50, rue Meslay.
- Mme Sauffroy a vendu à M. Bessières, 8 octobre, un fonds de teinturerie, 115, boulevard Voltaire, — Opp. ; chez MM- Viallet frères, 6, faubourg Poissonnière.
- Mme veuve Gilbert a vendu à M. X..., de suite, un fonds de teinturerie, 41, rue des Pe tites-Ecuries. — Opp. :chezM. Boittiaux, 65, avenue Bosquet.
- M. Duchêne a vendu à M. X...,16 octobre, un fonds de teinturerie, 16, rue Molière. — Opp. : chez M. Doucet, 33, rue des Archives.
- M. Faveris a vendu à M. X de suite, un fonds de teinturerie, 85, rue Monge. — Opp. : chez M. Boittiaux, 65, avenue Bos quet.
- Mme veuve Chapsal a vendu à Mme Poulain, 1er novembre, un fonds de teinturerie, 22, rue Mazagran. —Opp. ; 16, rue de Lancry.
- M. Derivry a vendu à M. Prud'homme, 25 octobre, un fonds de teinturerie, 50, rue Fran-çois Ier. — Opp. : 35, rue Vavin.
- Mme veuve Coret a vendu à M, Poncin, 1er novembre, un fonds de blanchisserie, 3, rue Fontaine, à Arcueil. —Opp. : chez M. Toupey, 4, rue Em.-Raspail, à Arcueil.
- Mme Cuny a vendu à M. X,,., de suite, un
- fonds de teinturerie, 31, rue de Penthièvre-Opp. : chez M. Boittiaux, 65, avenue Bosquet.
- M. Goisèt a vendu à M. X..., de suite, un fonds de teinturerie, 16, rue du Pré-aux-Clercs. — Opp. : chez M. Trémolières, 15, rue Drouot.
- Mme Besson a vendu à M. X..., 1er novembre, un fonds de teinturerie, 91, faubourg Poissonnière. — Opp. : chez M. Besnard, 9, boulevard Saint-Germain.
- M. Hanssens a vendu à M. X..., de suite, un fonds de teinturerie, 55, rue Prony.-Opp. : chez M. Forest, 88, boulevard Saint-Germain.
- Mme Cesconi a vendu à M. X,.., de suite, un fonds de teinturerie, 9, rue Taylor.— Opp-: au fonds.
- Mme veuve Bergère a vendu à Mme veuve Gérard, 15 octobre, un fonds de teinturerie, 23, rue Carnot, àLevallois.—Opp. : 6, place Corneille, à Levallois.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-deisous sont en vente au bu^ta^ du journal. Pour les recevoir franco par retour courrier, envoyer mandat ou timbres-postes •
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- 2 22 ce a 6 Z O 1 CL S • A S
- it Co 1.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 5.0.
- Certes, on a écrit jusqu’ici de nombreuses relations de voyage, et des traités spéciaux très savants sur les arts au Japon ; mais le public, insuffisamment préparé, rebuté par la confusion et noyé dans le détail, ne parvient Pas à tirer de ces manifestations isolées, l’idée d’ensemble indispensable pour se faire une opinion sérieuse.
- M. Félix Régamey, qui a vécu au Japon, a pu s’initier complètement à l’art, à l’industrie et à la vie de ce peuple si bien doué ; il a ré— sumé et ses propres observations et celles de ses devanciers. Il a appuyé ses descriptions Pittoresques et animées de dessins clairs et charmants, semés à profusion dans l’ouvrage, auquel il donne une vie particulière.
- Son Japon est de tous points pratique et sera consulté avec fruit, soit qu’il s'agisse de a décoration intérieure ou extérieure dont, es Européens ont si bon parti à tirer, soit I1 il s’agisse des produits naturels ou fabri-ques, qui sont d’un usagee et d’un emploi si "epandus. Aussi ce livre devra-t-il être con-sultéparles architectes, décorateurs, artistes, amateurs.
- 1 La religion, les mœurs, les coutumes, la angue, ont leurs chapitres spéciaux.
- Usine hydraulique à
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- Ancienne Maison BENARD, fondée en 1835
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- Le prix relativement élevé de l’ouvrage de M. de Vinant fera au premier abord reculer devant son acquisition, car le volume ne paie pas de mine, étàpt publié sans ce luxe extérieur auquel nous ont habitués certains éditeurs. Mais il faut bien se dire que les livres de ce genre ne sont pas recherchés pour leur apparence, mais pour leur contenu. L’homme du métier y cherche des renseignements qu’il peut utiliser dans son industrie, des procédés nouveaux dont l'application lui permettra de se maintenir à la hauteur du progrès que réalise chaque jour l’art de la chimie sur le terrain si compliqué de la teinture et de l’impression.
- L'auteur est un vieux praticien dont l’acti-vité a été récompensé, plusieurs fois par des médailles et des diplômes honorifiques. Ex-coloriste et directeur de fabrique d’impression, de teinture, de blanchisserie, etc., ayant travaillé en France, en Angleterre, en Bohême et en Suisse, il a su dans sa longue carrière acquérir des connaissances multiples et profondes dans cette industrie. Il ne cherche pas à faire montre d’érudition en publiant un ouvrage scientifique bourré de formules etd’ana-
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- O» 0 83
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- lyses chimiques que le fabricant ne saurait comprendre et qui du reste ne sauraient lui être d’aucune utilité, car la théorie ne se vérifie pas toujours dans la pratique. Ce que M. de Vinant a voulu faire c’est un ouvrage que le fabricant consultera avec plaisir et sans se fatiguer l’esprit, auquel il aura recours dans toutes les occasions où il se trouvera devant un problème inconnu de lui. Les opérations de la teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine etc. y sont exposées succinctement et avec une grande clarté. Il traite les questions du blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, celle des apprêts, etc. en homme familier avec tous ces travaux. Le lecteur y trouvera des renseignements intéressants sur la teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. Le tout est suivi d’un aperçu des principaux produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression.
- C’est un manuel qui aura sa place indiquée sur la table de travail de tout teinturier désireux d’élargir ses connaissances et de se perfectionner dans son métier.
- Manuel complet de teinturier (supplément) traitant de Yemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. VIL-lon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Dans cet ouvrage, M. Villon a donné toutes les indications nécessaires pour la teinture de toutes espèces de fibres au moyen de couleurs artificielles. Il a divisé son livre en cinq chapitres.
- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur nature, leurs caractères, leur analyse, leur essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d’albumine d’antimoine, de chrome d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc Les recettes les plus récentes sur les mor dants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l'appli cation des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression. .
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, laine e coton.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- «' Année, N 22 ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 20 Novembre 1891
- SOM M AIRE
- CHRONIQUE du TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- ElUDE SUR LA SOIE.
- MOYEN D’APPLIQUER LA TEINTURE
- DES COULEURS ARTIFICIELLES.
- NOIR NAPHTOL
- PERFECTIONNEMENTS et procédés nouveaux.
- BLANCHIMENT DU COTON (suite et fin).
- ENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX. — BIBLIOGRAPHIE. - COURS. — ANNONCES.
- CHRONIQUE OU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- (Suite)
- 11 m'est arrivé assez souvent de donner à des praticiens l’explication de déconvenues dontils n’imaginaient pas la source,et toujours "ans les mêmes conditions se présentant sous es aspects divers. Voici dans quelles condi-"ons générales se présentent ces faits ; c’est yand, par une circonstance quelconque, on b e refroidir, dans un vase en cuivre, un
- " non épuisé dont on veut profiter, une oReration suspendue qu’on doit reprendre ; "t quand on met dégorger des étoffes sa-"neuses ou acidulées dans des vases de alei quand le teinturier-dégraisseur pique esgoclde sulfurique des tissus à blanchir ou "e des couleurs claires dans des paniers
- 1 sSoreuses en cuivre. Dans ces divers cas, . cWivre est la cause de la modification des ta, I"1 ont une teinte rabattue, des empâ-vohe Provenant de la décomposition des sa-lubi 1"1 forment des savons cuivreux inso-tack. et rendent la matière grasse libre, des r6 . bleues ou verdâtres résultant de la gtion des acides sulfurique ou sulfureux
- 16 métal.
- Il faut d •
- le^j gonc teindre sans désemparer et si tined doit être conservé, ou l’opération con-remni a long intervalle, ne se servir pour le que de vases en grès ou en bois ; ne
- jamais faire de savonnages dans des bassines en cuivre, ne faire de piquages à l’acide sulfurique ou autre que rapidement,sur des bains étendus,et éviter le contact de l’étoffe avec la bassine ; enfin, ne mettre dans les pan ers en cuivre de l’essoreuse que des objets protégés par des enveloppes en toile.
- Voilà, certes, des raisons suffisantes pour rendre le cuivre aussi précieux dans certains, cas qu’il estredoutable dans d’autres ; le tou est d’en approprier le concours.
- Les acétates concourent dans une certaine mesure à la formation de couleurs.
- Je vais indiquer succinctement les réactions qui produisent ces colorations qui ont perdu de leur importance depuis les couleurs d’aniline qui envahissent les ateliers de teinture, d’impression et même de peinture, refoulant, dans les gloires du passé les services rendus par des produits dont le souvenir s’effacera peu à peu devant l’avancement de la science moderne.
- Je puise ma nomenclature dans les substances minérales:
- L’hydrosulfate de soude et d’antimoine donne,avec l’acétate de manganèse,de Voran-ge.
- Le même hydrosulfate donne,avec l’acétate de cuivre, du marron ;
- Avec l’acétate de plomb, du puee.
- L’arsénite de potasse donne, avec l'acétate de cuivre, du vert.
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- LE MONITEUR DR LA TEINTURE
- L’hydrosulfate de potasse donne, avec les acétates ou nitrates de fer, du neir.
- lo Une dissolution d’étain; 2 de sel d’antimoine ; 3® d’acétate de cuivre donne, du puce.
- Le pyrolignite de fer et l'acide arsénieux, avec l’acétate de cuivre, donnent du carmélite.
- Le bromure de potassium donne, avec les acétates de fer, de Yoranje.
- L’iodure de potassium donne, avec l’acétate de cuivre, du marron.
- L’hydrochlorate de potasse donne, avec l’acétate de manganèse, du lilas.
- Le cyanure de potassium rouge donne, avec l'acétate dé cuivre, du café.
- Le même cyanure donne, avec l’acétate de zinc, l’orange.
- Le bichromate de potasse donne, avec le sous-acetate de plomb, de Vorange.
- Le même sel donné, avec de l’acétate de fer, du gris.
- Le nitrohydrochlorate de cobalt donne, avec l’acétate d'ammoniaque, du lilas.
- Le stannàte de potasse ou de soude donne, avec l’acétate de cuivre, du hlèu clair.
- Je dois omettre certaines réactions colorées mises à profit dans certains ateliers, mais cette liste suffit déjà pour montrer l’étendue des moyens que nous offrent l’acide acétique et les acétates pour la coloration des matières végétales, car la laine ne s’accommoderait que médiocrement de ces moyens et la soie pas beaucoup plus, bien que son infinité la dispose à s’appliquer bien des colorations que refuse la laine.
- Je terminerai cette étude de l’acide acétique par celle de l'acétate de manganèse et de l’acétate de zinc.
- L’acétate de manganèse ne nous intéresse que par les modifications qu'il entraîne en contact avec l’hydrosulfate de soude et l’hydrochlorate de potasse. C’est un sel qui se présente en petits rhombes d’un rose pâle ou en petits prismes réunis par groupes et solubles dans trois parties d’eau.
- On le prépare en faisant dissoudre le carbonate de manganèse dans l’acide acétique
- bouillant et en évaporant convenablement cette dissolution.
- L’acétate de zinc, très peu employé en teinture. s’obtient en dissolvant du zinc métallique ou du carbonate de zinc dans de l’acid acétique. Il se présente sous forme de lames nacrées et comme onctueuses ; il est très soluble dans l’eau. Il s’effleurit très vite à l’ait.
- L’acide tartrique vient prendre place après l’acide acétique ; c’est un acide qui jouit d’une propriété exclusive, celle de se présenter sous l’aspect d’acide tartrique droit et d’acide tartrique gauche dont les propriétés ne sont différenciées que par le pouvoir qu’ils onti l'nn de dévier à droite la lumière polarisée e l’autre de la dévier à gauche ; ils sont done identiques sous le rapport de la compositio) et des propriétés chimiques. Qu’il soit drol ou gauche, il est pour nous Vaeide tartricp1^
- Cet acide se rencontre dans un grand nom bre de fruits, de feuilles ou de racines ; il s’unl à un grand nombre de bases et forme de sels dont quelques-uns nous intéressent P8r
- ticulièrement.
- Nous le recevons cristallisé en prisme rhomboïdaux à sommets dièdres. Ces cris!al sont inaltérables à l’air ; cependant ils atll l’humidité de l’air et je conseille toujours
- les tenir dans des vases bouchés.
- ocjdê
- L’acide tartrique possède une saveur et agréable ; il se dissout dans une iois 6 mie son poids d’eau et dans une propo beaucoup moindre d’eau bouillante.
- Il précipite immédiatement la chau* eaux calcaires ; on devra donc décanter s85
- lution pour avoir un bain pur. . ,
- L’acide tartrique est soluble dans T’alc dans l’esprit de bois, méthylène, et offre | là l’occasion de quelques réactions di8
- d’intérêt.
- teinté
- L’acide tartrique est employé en 1 iler comme mordant et j’ai eu lieu d’en con5bu i l’emploi dans la teinture des paille substitue très avantageusement l’acid6
- rique.
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- ST DE L’IMPRESSION DÈS TISSUS
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- L’action de P'acide sulfurique sur les matières végétales est tellement énergique, d-sorganisatrice, que c’est une véritable aubaine que cette substitution.
- Il n'y a guère que deux sels de tartre qui aient de l’intérêt pour nous :
- Le tartre rouge ou blanc, que nous employons sous le nom de tartre cru, est la production de dépôts faits dans les barriques contenant du vin. Le tartre rouge doit être débarrassé de sa coloration par des dissolutions et des cristallisations successives. Les lies s’en séparent ainsi et laissent le tartre pur dont on peut alors doser les quantités et ePprécier au juste la valeur vénale.
- Le tartre blanc est toujours moins souillé et laisse souvent apercevoir de très gros cristaux parfaitement établis.
- Les bons vins donnent beaucoup plus de tartre que les vins médiocres.
- Le tartre cru est le tartrate acide de potasse. Quand il est purifié et cristallisé blanc, il devient crème de tartre ou bitartrate de potasse. Ces sels sont peu solubles dans l’eau et exigent 184 parties d’eau bouillante pour dissoudre 1 partie de sel.
- Pour décolorer le tartre rouge, il faut faire raverser à ses dissolutions des couches "rgileou de charbon qui retiennent les ma-Hères colorantes.
- Lorsque le bitartrate de potasse se sépare "une dissolution bouillante, il surnage sou-vent la liqueur, ce qui lui a fait donner le nom de crème de tartre.
- on a vendu différents produits sous des divers, tartre cristallisé, tartre puri-’ etc., qui tous étaient des produits plus ou "oins avancés de la purification du tartre et "ant la crème de tartre.
- Le tartre et la crème de tartre ont perdu de r importance depuis les couleurs d’aniline et]. , r
- . formules nouvelles qui remplacent ces Produits par 10 % de sulfate de soude et de 121. -O
- x +12 % d’acide sulfurique.
- , Ch. Drevet.
- "Production interdite, — Tous droits réservés.
- ÉTUDES SUR LA SOIE
- {Suite et fin)
- Travaux de STAEDLER
- Le travaux de Staedler portent sur l’action de la soude caustique froide au cinq-centième Sur la soie jaune. Dans ces conditions, l’auteur a obtenu un résidu de 42 % après lavage avec l’acide chlorhydrique étendu, à l’eau pure et séchage.
- Ces expériences datent de 1859, et ont laissé une fibre facile à réduire en poudre. On est d’ailleurs en présence d’un produit altéré, et il y a longtemps, bien antérieurement à Staedler, qu’à Lyon on se méfie de l’action de la soude caustique sur la soie, même dans les meilleures conditions, c’est-à-dire avec de la soude à froid et très étendue.
- Le décreusage à la soude caustique n’a été employé tout au plus que pour des soies fortement montées et pour les soies sauvages. Encore faut-il prendre beaucoup de précautions.
- Les travaux de Staedler peuvent présenter un très grand intérêt scientifique, mais pas le moindre au point de vue manufacturier. Et, après des siècles et de nombreuses études, l’on est toujours revenu à la vieille cuite au savon bouillant aussi neutre que possible.
- Et à cet égard, lecteurs, si vous voulez vous rendre compte de la neutralité d’un savon pour le traitement des soies, servez-vous du calomel ou protochlorure de mercure.
- Sur un morceau de savon, passez légèrement du calomel, additionnez d’un peu d’eau distillée. Si le savon est non alcalin, ce qu'il faut, le calomel restera blanc ; mais s’il y a le moindre excès de soude caustique il deviendra noir par la formation d’oxyde mercu-reux.
- Pour finir les travaux précités, la fibroïne des chimistes est une produit altéré, qui n'a rien à démêler avec la soie cuite des teintu-turiers.
- Dans la cuite au savon de bonne qualité, on
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- LE MONITEUR DE LA,TEINTURE
- obtient un résultat constant avec les mêmes qualités de soie, et de plus le produit est ce qu’il faut pour le teinturier et le fabricant. Dans les préparations de fibroïner on a des produits incrustants et altérés, ne valant rien.
- Travaux de Cramer
- En 1865, Cramer a fait de nouveaux travaux et contrairement à Muldey, il n’a pas trouvé d’albumine dans le grès de la soie. Les traitements de Cramer sont d’ailleurs de vrais travaux de laboratoire, intéressent médiocrement l’industrie et, dans les conditions où il s’est placé, n’ont pu que donner des produits altérés.
- Il y a longtemps qu’à Lyon l’on sait que sous pression la soie s’altère, même par l’action de l’eau distillée. Et quant au résidu en fibre, par des traitements suivis, l’on finirait par n’obtenir que des quantités insignifiantes.
- Or Cramer a opéré sous des pressions de 4 atmosphères pour cuire la soie, méthodes condamnées depuis cinquante ans.
- Suivent d’intéressants travaux scientifiques, mais qui portent, à mon avis, sur des produits altérés, des produits de transformation.
- J’arrête ici cette analyse du travail de M. Léon Vignon, quitte à y revenir, et mon opinion privée est que l’étude de la soie n’a pour ainsi dire point fait de progrès.
- C’est le cas de dire pour la préparation d’une bonne soie cuite : Hors du décreusage au savon bien fait, point de salut. Toutes les cuites faites en dehors, même celles que j’ai imaginées, aux acides phosphorique, arsé-nique, etc., donnent des résultats inférieurs.
- Le seul moyen rationnel d'analyser la soie écrue est celui qui est employé depuis des siècles et qui s’obtient industriellement par l’action d’une solution bouillante de bon savon. Le grès reste dans le savon, et la soie cuite, bien rincée, représente une fibre en poids constant et avec les qualités réclamées par l’industrie.
- Je croyais en avoir fini avec ce sujet, mais,
- en suite de mes derniers articles, j’ai reçu de M. le professeur E. Rotondi, directeur du laboratoire de chimie industrielle du musée industriel de Turin, une brochure sur l’influence de la qualité de l’eau dans le traitement des cocons pour la filature.
- En remerciant très sincèrement, par la voie du journal, M. le professeur E. Rotondi, je vais présenter quelques observations sur son très intéressant travail, publié à Romeen1890.
- Dans l’introduction, j’ai relevé des chiffres sur la production de la soie grège; je dois dire qu’ils m’ont surpris.
- Ces chiffres sont extraits de la chambre de commerce de Crefeld, pour le monde entier, le monde connu bien entendu, et ils sont de 1884; — depuis, ils n’ont pas sensiblement varié.
- La production de la soie grège dans e mondeconnu est de 9.971tonnes ou 9.971.000k représentant selon les cours une valeur ap proximative de 400.000.000 à 450.000.000 de francs.
- Sous le rapport du chiffre d’affaires, la sOie est écrasée par les industries du coton et de la laine.
- Mais c’est la classification dans l’ordre d’importance pour la production qui est digne d’intérêt et doit nous faire réfléchir, noU5 autres Français.
- L’Italie vient en tête avec 2.810 tonnes
- La Russie ensuite 656
- La France 483
- L’Autriche-Hongrie 142
- Salonique et Andrinople 95
- L’Espagne 85 La Grèce 20
- Voilà en ce qui concerne l’Europe. Ces chiffres sont réellement à
- méditel
- 1e reS"
- L’Italie à elle seule produit plus que 1 du tant de l’Europe. et dans tous les cas Plu
- quart de la production du globe entier.
- Quant à la Russie, elle nous dépasse 30 % dans la production des grèges.
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- Si nous passons à la production du restant
- du globe, nous trouvons :
- pour Shanghaï 2.680 tonnes Yokohama 1.484 Canton 693 Calcutta 208 Syrie 230 Géorgie et Perse 200 Anatolie 185
- En résumé, après Shanghaï qui n’est que le débouché européen comme port de la Chine, c'est l’Italie qui produit le plus de soie grège.
- Viennent ensuite des chiffres très intéres-sants sur le rapport entre l’obtention des co-cons et les graines mises à l’éclosion. En sept ans, la moyenne a donné pour 1.425.609 onces de semences mises à l’éclosion 37.822.808 k. de cocons frais.
- Suivent des considérations sur la composi-“on de la soie et la qualité de l’eau employée dans la filature. Le travail est très bien fait, Par un savant érudit, je me plais à le recon-naitre, mais une partie a déjà été traitée dans les colonnes du journal, et quant à l’autre elle et plutôt du domaine de la physiologie du c°con que de ce qui intéresse les lecteurs.
- Peut-être y reviendrai-je; dans tous les cas, encore une fois, merci à M. E. Rotondi pour 8on gracieux envoi.
- MARIUS MOYRET ^production interdite.)
- « Lyon, 17 novembre 1891.
- " A Monsieur Achille Bulard,
- Moscou.
- a" 1 ai votre lettre du 26/8 719. J’y répondrai “ne manière privée. Merci de vos bons sou-qlirs de la patrie. En attendant, par la voie 1 Moniteur de la teinture, recevez mes meil-
- "8 souhaits. Je vois avec plaisir que ma °Se est lue en Russie. Comme vous le dites OPt :
- en, il faut aller au progrs.
- tid Encore un mot. Si vous appréciez mes ar-68, il y a longtemps que vous n’êtes pas
- un inconnu pour moi par vos travaux. Aux deux portraits que vous faites de vous et de moi il y a une ombre. Hélas ! nous sommes probablement du même âge, mais enfin nous nous occupons de science et nous ne sommes pas des coquettes.— Peu importe l’âge.
- « A vous.
- « MARIUS MOYRET. »
- MOYEN D’APPLIQUER LA TEINTURE
- Sur les tissus mélangés de soie et de coton, simultanément avec l’apprêt, principalement les satins, les velours et les peluches
- Par M. Gantillon
- Depuis le développement progressif des teintures en pièces, de tissus tout soie ou mélangés de coton, le genre de teinture a toujours été appliqué en principe à grands bains liquides, et en deux fois.
- Lorsque la soie, teinte à chaud, est séchée, l’on reprend le tissu pour teindre le coton
- (chaîne ou trame) après lui avoir fait subir un bon mordançage, tandis que le principe de l’invention consiste à n’employer le plus souvent que l’outillage ou le matériel de l'apprê-teur, le baignage à la règle fig. 1, et le baignage en mandarine fig. 2.
- lo Le tissu sortant du blanchiment est préparé sur rouleau a,fig. 1 ,et calandré comme pour l’apprêt. L’on prépare la gomme colorée G à la nuance que l’on veut obtenir, avec le mordant mélangé à la couleur plus foncée que celle de la soie qui fait l’endroit de l’étoffe, et l’on fait sécher à fond pour solidifier la couleur du coton;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- oo
- 8s
- 2 On prend ce même rouleau pour le passer au baignage en mandarine pour employer le bain de la même couleur, mais liquide.
- Ce baignage est moins simple que celui employé à la règle; il se fait au moyen d’une petite bâche A, où passe l’étoffe qui est retenue plongeant dans le bain par un rouleau fixé dans la bâche. Le tissu remonte pour replonger dans une bâcholle B qui contient la même couleur, et deux rouleaux en cuivre C, enveloppés de calicot, qui fonctionnent l’un
- 9
- sur l’autre aveu pression pour exprimer le liquide sortant des mouilleurs. L’étoffe remonte sur le cylindre sécheur.
- Il ne faut faire passer l’étoffe aux sécheurs que lorsque l’on a bien obtenu la nuance que l’on désire. On achève ensuite la manipulation du tissu comme s’il sortait de l’apprêt.
- Par ce nouveau et rapide moyen d’appliquer la teinture et l’apprêt simultanément, on obtiendra une égonomie de plus de 40 010 sur la main-d'œuvre, des nuances plus unies et plus solides, et un apprêt plus épais et mieux tendu.
- Fig. i, baignage à la règle,
- a, rouleau sur lequel est enroulé le tissu dont il faut teindre et apprêter le coton, c'est-à-dire l'envers du tissu.
- b, règle qui, par un serrage, ne doit laisser passer la gomme colorée G qu’en quantité nécessaire pour teindre le.tissu en nuance plus ou moins foncée.
- C, deux cylindres sécheurs chauffés à la vapeur.
- D, rouleau qui reçoit l’étoffe teinte et apprêtée à l’envers et séchée à fond.
- Fig. 2. Baignage en mandarine.
- A, petite bâche où plonge l’étoffe pour teindre l’endroit du tissu.
- B, petite bacholle contenant le même bain que la petite bâche A.
- C, cylindre de cuivre enveloppé de calicot
- S, cylindre sécheur chauffé à la vapeur.
- H, départ de l’étoffe.
- K, arrivée de l’étoffe.
- DES COULEURS ARTIFICIELLES
- Chers lecteurs, ce n’est qu’en tremblan que j’aborde un tel sujet, et pour diverses raisons, dont l’une est qu’au moment où ‘9 écrit il se fait des progrès qui renverse!)1 toutes les données acquises, et ce à un te point que, comme je l’ai déjà écrit, teinturie et imprimeurs sur étoffes en sqnt arrivés à dire aux chimistes : « De grâce, suspendez vol découvertes, ou nous cessons de teindre f d’imprimer. En un mot, nous ne nous y reGo" naissons plus, »
- Il est un fait que pela n’est pas très çO. mode pour se démêler à travers les 500 mF tières colorantes artificielles, peut-être Pl" Il faqt vraiment, pour ce, avoir le fil d’AT dans le labyrinthe de Crète. D’autant plus I. quelques couleurs portent des noms scientl fiques rappelant quelque chose, mais en P d’autres ont des noms fantastiques.
- Exemple : rose Magdala, en souvenir victoire de lord Napier sur le Négus d’Ab);
- t cela sinie ; jaune indien, en souvenir, e. peut être plus rationnel, du jaune indien ert turel, dont tous les travaux de chimie pa je et que très peu ont vu : pour mon Gornpb1g ne connais pas le jaune indien naturel ;r Congo, pourquoi ? brun Bismarck, pour d0 Est-ce que ce brun rappellerait la coule—I s paletot du célèbre diplomate tombé dan, disgrâce ? le vert Metternich ; le rouge rino ; le rouge Magenta, etc., etc. . gt Bref, ce n’était pas la peine de critl
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- c• ~eo t
- nos ancêtres teinturiers dans leurs désinences de couleurs, telles que : vert céladon, bleu de roi, cuisse de marquise, etc., etc.
- Les couleurs artificielles ont débuté brillamment, c’est incontestable, et sont le résultat de la loi sur les brevets français ; étrange législation qui a fait plus de bien que de mal, tout en étant la sauvegarde des droits de l'in-venteur, mais une sauvegarde mal comprise!
- Et c’est à M. Marnas que revient l'honneur ^périssable d’avoir provoqué réellement le mouvement scientifique qui a bouleversé Ja teinture, et à un tel point que si nos ancêtres de 1800 et même de 1850 revenaient, ils n'y c°mprendraient plus rien.
- Et non seulement il y a eu bouleverse-ment dans les couleurs, mais encore dans la chimie organique en général ; on ne s’est Pus contenté de créer des couleurs artificielles, On a formé de toutes pièces d’autres subs-tnces, telles que l’acide salicylique, l'anti-"rine, la vaniline, la saccharine, etc.
- L'on a abandonné ou à peu près les théories "eLaurent et Gerhardt, pour arriver à expli. 1er les multiples métamorphoses des ma-"eres organiques arrivant dans les séries (romatiques à produire toutes sortes de cou-"S. Est-ce un bien ? est-ce un mal ? Je n'ose pas me prononcer.
- Dans tous les cas, je reconnais que Lau -ent et Gerhardt, de la vieille école française, Publié d’admirables travaux à tous les 80 "s de vue, et sont avec Runge d’Oranem-“8 et Hoffmann de Londres les créateurs de cet o i '
- ; ensemble merveilleux de couleurs arti-f es, dues les unes au hasard comme la
- Ie, le vert à l’aldéhyde ; d’autres à des etudes J
- al; . Patientes et raisonnées, exemple les "ries artificielles.
- qgone, en 1858, M. Marnas, de Lyon, venait lide "Ver la pourpre française ou orseille so-Acidellrant très peu aux acides, surtout aux mais” °rBaniques. Il avait, il ne s’en est ja-
- Faché, repris en sous-œuvre les travaux
- du chimiste anglais Stenbouse sur les acides colorables du lichen.
- Cette découverte fit fureur. Tout était à la pourpre française ; le nom donné par M. Marnas était d’ailleurs des plus heureux, et rappelant la célèbre pourpre de Tyr des anciens, sur laquelle on a discuté et on discutera vainement, attendu qu’elle n’a jamais existé.
- La pourpre des anciens n’était autre chose qu’un rouge garance dont la fixation était facilitée par le mucilage d’un coquillage (Murex), remplacé de nos jours par les bains blancs et l’acide sulforicinique.
- Marius Motret.
- /Reproduction interdite.) (A suivre.)
- NOIR NAPHTOL
- Le teinturier dégraisseur a un avantage assez marquant à tirer de l’emploi du noir naphtol. Je ne parle pas du teinturier dé_ graisseur dont le matériel, assez complet, lui permet d’avoir une chaudière exclusivement consacrée à la teinture au noir, et dont le bain est en permanence, ne se vidant jamais.
- Je m’adresse au teinturier dont le matériel est restreint et qui doit profiter de tous les moyens qui lui sont offerts et de tous les tours de main qu’il rencontre.
- Après la teinture des noirs, on peut passer des étoffes pour couleurs soutenues ; bleu marine, grenat foncé, loutre, vert russe, gris foncé, etc.
- Elles prennent ainsi un pied qui avance la coloration et économise du carmin d’indigo.
- Les nuances très foncées seront passées seules ou les premières et les autres ensuite, en plus ou moins grande quantité stivant l’in-tensité des nuances à produire.
- C’est à la sagacité du teinturier qu’il appartient de décider.
- Je joins à cet article trois échantillons de tissu usagé dont une partie a été teinte en gris sur vieux bain de noir et qui a été teinte
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- ensuite sur bain de pourpre, sans aucune addition d’autre matière colorante.
- Cette étude faite exclusivement en vue des travaux du teinturier dégraisseur n'offre qu’un intérêt d’application, abstraction faite de toute valeur de la teinte; c'est purement et simple- ! ment le résultat pratique à tirer du vieux bain de noir que j’ai voulu faire ressortir. J
- Admettons d’abord que le noir naphtol ne peut être employé pour foncer les nuances, sous peine de donner des malunitures, et par conséquent est impropre à entrer dans la composition des bains de teinture à la manière ordinaire des autres drogues.
- Mais, depuis les temps les plus anciens, on sait, en teinture, qu’il convient, dans des cas déterminés, de superposer les colorations et même de ne les appliquer que par des bains successifs et dans un ordre déterminé.
- Ici, le bain de noir épuisé reste un bain de noir faible dont toutes les parties restent intégrales, sauf leur affaiblissement par la teinture de l'étoffe en noir.
- On peut donc compter épuiser le bain dans des conditions normales de teinture, et c’est ce que montre l’échantillon gris expose sous le numéro 1.
- La teinte grise est unie et s’est constituée des éléments de teinture restant dans le bain.
- Il n’y a eu addition ni de sulfate de soude, ni d’acide sulfurique, ni de matière colorante, et le bouihon a été réduit à vingt minutes seu-lement, le temps d’unir la mise.
- Ce temps peut seul varier, suivant l’importance de cette mise, et, en tout cas, pour arriver à l’uniture.
- Sur le même bain épuisé, j’ai ajouté la quantité de pourpre, produit d'aniline, néces’ saire pour obtenir la nuance du numéro 3.
- Sur un bain neuf, j’ai teint un lé de l’étoffe initiale avec la même quantité de pourpre qui avait servi à teindre le numéro 3, avec addition de 10 % de sulfate de soude et de 1 1[2 % d’acide sulfurique.
- No 1. — Etoffe teinte sur un vieux bain de noir naphtol, sans aucune addition.
- No 2. — Etoffe teinte sur bain d’eau pure additionnée de 10 % de sulfate de soude, de 1 1[2 % d’acide sulfurique et d’une quanti de pourpre (produit d'aniline).
- No 3. — Etoffe teinte en gris n° 1 et par" même procédé et terminée à l’aide de la mën quantité de pourpre que celle employée PO" le no 2, sans addition de sulfate de soude1 d’acide sulfurique et sur le vieux bainden01
- Dans les conditions ordinaires de la teintur ontl( il aurait fallu employer une certaine I—, g0 de carmin d'indigo pour passer du n. ! no 3; c’est donc cette quantité de carmin est économisée, sans compter lachaleure
- temps qui sont deux facteurs importants:
- Dans la grande industrie, ces Pra tiet n'auraient pas cours parce que le tein.. de est obligé à des conditions de conformitl, sûreté d’exécution qui lui assurent des re
- •
- tats certains, mais pour le teinturier " 2 es seur où l’on a coutume de faire succédel ,0 nuances aux nuances sur le même baln
- ' 1. c0)1 moins sur la même chaudière et ou 1» {
- puls4 mité n est pas une règle absolue, r
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- chaque article représente une partie, que chaque client impose des conditions différentes, l’on peut sagement bénéficier des avantages que j’indique dans cet article.
- Je n’ai exposé qu’un type de nuance, mais le teinturier pourra facilement en conclure Que ce qui s’applique au grenat s’applique également aux marron, loutre, bleu marine, vert, etc., etc., et que même il devra renforcer son vieux bain de noir dans des cas déterminés.
- J’insiste sur l’emploi du noir naphtol parce qu’il nous donne vite des noirs dégorgeant très peu au lavage, des bains sans résidu et qu’en somme il s’accommode des teintures acides qui sont pour la presque généralité les teintures employées chez nous.
- J’ai montre que la question de prix de revient était en faveur du noir naphtol ; ajoutons à cela les avantages que je signale et nous aurons un ensemble de moyens répon-dant à nos désirs, à nos besoins.
- L’étoffe qui m’a servi pour mes échantil-lons est une étoffe usagée d’un fond crème Parsemé de petites fleurs rouges et vertes.
- Il y a aussi des usures qui occasionnent des parties claires d’usure.
- Je fais ces remarques pour que le lecteur "Pprécie à sa juste valeur les échantillons que Je présente et les moyens que j’indique.
- Ch. DREVET.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCBDB8 NOUVEAUX
- PLATEAU LÉGER CLOISONNÉ POUR LE PLIAGE DES ÉTOFFES
- Par M. Edouard Lecoq.
- Le plieur pour étoffes est essentiellement composé d’un cadre dont les côtés sont assem-es à tenons et mortaises et d’une mince cloi-aon assemblée et collée dans la rainure des-158 côtés, avec des traverses au milieu et sur aque côté du plateau.
- PROCÉDÉ ÉCONOMIQUE POUR L’ÉPURATION DES EAUX SAVONNEUSES ET LA RÉCUPÉRATION DU SAVON ET DES ACIDES GRAS QU’ELLES REN-FERMENT
- Par MM. Ch. Newton Scott et Henri Hennebutte.
- Contrairement aux procédés en cours d’usage qui exigent des installations grandioses, la méthode de MM. Scott et Hennebutte se distingue par sa simplicité, sn facilité, son bas prix de revient et la sûreté de récupération totale.
- L’appareil comporte l’emploi d’un filtre dé-canteur et l’emploi de réactifs spéciaux : le procédé est complété par la régénération directe des savons insolubles produits.
- Un déboucheur assure la circulation méthodique des liquides dans les lavoirs et s’oppose à l’accumulation des particules insolubles.
- Des capacités spéciales dites caisses à réactifs assurent le contact méthodique des eaux savonneuses et des réactifs ; ces derniers sont mis en œuvre et distribués à l’état liquide par des caisses dites à déplacement.
- Des filtres décanteurs automatiques reçoivent les particules insolubles et leur permettent de se déposer avant la filtration et l’épuration finale.
- Les réactifs acides agissent par écoulement ; les réactifs caustiques, c’est à-dire neutres, de solubilité déterminée, sont utilisés par voie d’enrôlement.
- La régénération directe du savon insoluble a lieu au moyen de lessives chaudes de carbonate et de bicarbonate de soude et de potasse.
- (Reproduction interdite.)
- BLANCHIMENT DU COTON A L’EAU OXYGÉNÉE Par M. Prud'homme
- (Suite et fin)
- De la magnésie calcinée du commerce, en-| core fortement carbonatée, mais complète-, ment soluble dans l’acide sulfurique étendu (ni i Ca, ni Ba), donne, avec le réactif de M. Déni-"
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- Ce corps a une réaction légèrement acide au papier de tournesol.
- G ee
- gès, la coloration jaune caractéristique de l’eau oxygénée. Dans le cas où le produit employé proviendrait de la calcination de l’azotate, la présence possible d’azotite pourrait induire en erreur, si l’on avait recours aux autres réactifs de l’eau oxygénée.
- De la magnésie pharmaceutique, ne donnant pas trace d'effervescence avec les acides, ne colore pas en jaune le réactif molyb-dique.
- On pourrait conclure de ces faits que Mg O2 se produirait à une température inférieure à celle que nécessite la décarbonatation complète de CO3Mg, en faisant passer un courant d’oxygène humide sur de la magnésie calcinée, comme dans la préparationdu bioxyde de baryum.
- Les oxydes de zinc et de cadmium (corps appartenant à la même série que le magnésium dans le groupement des éléments de Mendéléeff) donnent aussi naissance à des peroxydes par leur contact avec l’eau oxygénée, à la température ordinaire.
- Avec l’oxyde de zinc, on obtient un corps dont la quantité d’oxygène actif répond à une formule intermédiaire entre les deux suivantes :
- 2 Zn O + Zn 02
- 6,1 pour 100 oxygène actif
- 2 Zn O + Zn O (OH):
- 5,77 pour 100 oxygène actif.
- — Le blanchiment du coton par l’eau oxygénée resterait absolument incompréhensible, si l’on se bornait à la considérer comme un simple agent décolorant. Le mécanisme du blanchiment à peau oxygénée est très spécial, et je vais exposer quelques faits qui le rendront intelligible.
- J’ai étudié l’action de l’eàu oxygénée en présence de magnésie (ou d’oxyde de zinc) sur les divers corps que les opérations du blanchiment put pour but d’éliminer ou de modifier. L’eau que j’ai employée pour ces es
- sais était généralement à 6 volumes, avec addition de 5 pour 100 de son poids de magnésie calcinée et de cinq parties d’eau distillée.
- Action sur les corps gras neutres et les acides gras
- La saponification des huiles ou des graisses se fait en partie par la magnésie, mais elle est due aussi à l’action directe de l’eau oxygénée. Pendant l’ébullition, il se produit un abondant dégagement d’acide carbonique : il peut provenir de l’oxydation de la glycérine par H202, comme je l’ai vérifié directement. Mais j ai trouvé que l’eau oxygénée, très faiblement acide, attaque aussi les corps gras neutres a l’ébullition, avec dégagement d’acide carbonique et formation d’acides gras.
- Ceux-ci se transforment eux-mêmes, s’ils ne sont complètement détruits, par le mélange d’eau oxygénée et de magnésie calcinée, et toujours avec production d’acide carbonique C’est ce qui arrive pour l’acide stéarique et l’acide oléique du commerce. Il doit y avoir transformation partielle de ce dernier en acide palmitique (comme dans l’action de la potasse caustique), car le produit de la réaction est plus riche en acides solides que l’acide oléique dont on est parti.
- Les corps gras restent donc sur la fibre a l’état d’oléates, de palmitates, de marga rates, etc., de magnésie insolubles. C’est un résultat analogue à celui qu’on obtient apres le lessivage en chaux, dans le procédé de blanchiment ordinaire du coton, et la marche à suivre, tout indiquée, consisterait à passe1" le tissu en acide sulfurique ou chlorhydrique faible, pour mettre en liberté les acides 8ra5‘ qu’on éliminerait ensuite par une lessive alca line. Nous avons vu que la réunion de celle-Ct à l’eau oxygénée donne une perte énorme d’ox) gène actif.
- Action sur la cellulose
- , la
- Dans le blanchiment à l’eau oxygénée, cellulose tend à se transformer en oxycel iulose.
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- Une partie d’un tissu blanchi par la méthode ordinaire, mais non chloré, est bouillie avec de l’eau oxygénée et de la magnésie, puis lavée et passée en acide sulfurique étendu. L’échantillon sort très blanc de ces opérations. Comparativement à l'échantillon qui n’a pas subi le traitement à l’eau oxygénée, il se teint d’une manière très sensible en bleu méthylène ou autre matière colorante basique,
- Du papier Berzélius, traité à l’ébullition par l’eau oxygénée et la magnésie, se désagrège complètement et se transforme en une pâte qui, débarrassée de la magnésie, attire le bleu méthylène en teinture.
- J’ai trouvé une nouvelle propriété de la cel-ulose, ou, pour mieux dire, de la cellulose Mercerisée.
- Un échantillon de tissu de coton est laissé au contact de soude caustique à 36 Baumé, depuis quelques minutes à plusieurs heures. Il est lavé à l’eau distillée, jusqu’à disparition cempléte de la soude, et bouilli, en même temps qu’un échantillon non mercerisé, dans le mélange d'eau oxygénée et de magnésie calcinée. Après une à deux heures d’ébulli-tion, on lave, on passe en acide faible, et on teint en bleu méthylène. L’échantillon merce-risé sort très foncé et se déchire plus facile-ment que l’autre.
- Si dans le bain d'eau oxygénée et de magné -sie on introduit l’échantillon mercerisé sans le laver, et avec la soude qui a servi à cette opération, en quantité telle que le liquide marque 50 à 6. Baumé, et qu’on porte à l’ébul-lition, la cellulose devient jaune, s’attaque ortement et finit par se réduire en bouillie.
- Un échantillon non mercerisé, soumis au même traitement, n’est que normalement at-."qué, c’est-à-dire comme si le liquide ne ren ermait pas de soude caustique.
- Ces faits peuvent être rapprochés de l’ob-yration bien connue d’Ed. Schwartz sur altération des tissus, qui, imprégnés d’une
- lessive de chaux, sont exposés à l’action simultanée de l’air et de la vapeur d’eau.
- Je rappellerai également ici les observations de M. Jeanmaire relatives à l’action des alcalis caustiques sur les tissus, qui ont subi préalablement une action oxydante, telle que celle des acides chromique et permanganique (Bull. Soe. Ind- Mulhouse, 1873, p. 334). Mais je ferai observer que cette altération est en sens inverse de celle que je signale comme nouvelle. Dans celle-ci, c’est l’action de la soude concentrée qui prédispose la cellulose à l’attaque par l’oxygène. Le mercerisage doit dope être considéré comme une opération chimique ayant une action chimique sur la cellulose,
- L’action de l’eau oxygénée sur la cellulose est grandement augmentée par la présence de certains corps, qui ne servent en quelque sorte que de véhicule ou d’intermé -diaire à l'oxygène actif, je veux dire les oxydes métalliqyes. Une bande de tissu mor-dancé en fer, chrome et alumine, bouillie avec de l’eau oxygénée et de la magnésie, une ou deux heures, est profondément attaquée aux places couvertes par les mordants. L’action est moindre pour l’alumine que pour le fer et le chrome, capables de former des combinaisons plus oxygénées que les oxydes sous la forme desquels le tissu les renfermait.
- Il sera donc bon de faire précéder le blanchiment à l’eau oxygénée d’un passage et d’un séjour en acide faible pour éliminer les sels ou les oxydes métalliques du tissu écru.
- L’échantillon mordancé, sorti du bain d’eau oxygénée et de magnésie et bien lavé, ne semble plus renfermer de mordants : la nuance des oxydes de fer et de chrome est masquée par la magnésie absorbée. Un passage en acide acétique faible enlève la magnésie fixée mé • caniquement dans la fibre, sans attaquer les mordants doubles qui se sont formés. La bande de tissu introduite alors dans un bain presque bouillant d’alizarine et d’eau distillée se teint à fond en peu d’instants. Il y a là un phénomène analogue à celui qui se passe dans la
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- teinture continue et rapide, système Schlieper et Baune, où le tissu mordancé en sulfoléate d’alumine traverse en quelques minutes une cuve montée à l'alizarine et à l’eau de chaux.
- Ce fait me semble particulièrement intéressant, car il montre d’une manière nette la saturation totale ou partielle des sesquioxydes par une base telle que la magnésie, et la facilité des mordants ainsi transformés à se combiner à une matière colorante, à fonction acide, comme l’alizarine.
- A propos de cette altération de la cellulose par l’eau oxygénée, en présence d’oxydes métalliques, je dois rappeler les observations antérieures de M. Jeanmaire, touchant l’affaiblissement des tissus sous l’influene de l’air et des mordants de fer. (Monit. scient. Ques-neville, 1889, p. 1447.)
- En résumé :
- Dans le cas où l’on doit employer l’eau oxygénée en milieu alcalin, la magnésie calcinée ou l’oxyde de zinc sont préférables aux alcalis caustiques ou à l’ammoniaque.
- Les premiers décomposent en pure perte une grande partie de l’eau oxygénée, par leur transformation en peroxydes très instables. L’ammoniaque passe à l’état d’azotite ou d’azotate. Les peroxydes de magnésium et de zinc se montrent plus stables que l’eau oxygénée, principalement à chaud, et régularisent le débit de l'oxygène actif.
- INFORMATIONS
- La surtaxe d’entrepôt sur les peaux en laine
- La Chambre consultative des arts et manufactures de Mazamet, après délibération prise en séance du 3 novembre, vient d’adresser à M. Jules Ferry, président de la commission des douanes, la lettre suivante :
- Monsieur le président de la commission des tarifs de douane du Sénat :
- Les négociants de Mazamet ont monopo
- lisé l’industrie du délainage des peaux de mouton de la Plata ; ils achètent des quanti- tés considérables de ces produits en Austra lie et au Cap.
- Une nombreuse population ouvrière vit de ce travail.
- Les capitaux mis en mouvement par ce genre d’affaires atteignent le chiffre de soixante millions de francs.
- Après les différentes opérations industrielles auxquelles sont soumises ces matières pre-mières, on obtient de la laine propre au pel-gnage ou au cardage et des cuirs.
- La laine seule représente de 90 à 95 poUr cent de la valeur totale. Les industriels de Mazamet ont donc des intérêts absolument identiques à ceux des industriels de Roubaix et de Tourcoing.
- Malheureusement, la peau de mouton en laine est classée dans l’article « peaux et pel' leteries brutes » du Tarif général des douanes.
- Cette classification a fait qu’alors que la Chambre et la commission des douanes du Sénat votaient la suppression de la surtaxe d’entrepôt pour les laines en masse, provenant de l’Australie et du Cap, elles n’ont paS accordé le même avantage aux peaux de mouton en laine
- Il en résulterait que les laines de peau devraient payer un droit de 3 fr. 60, alors I"e les laines en masse seraient indemnes de tou droit.
- Nous prions le Sénat de vouloir bien faire justice de cette erreur de classification en a cordant la suppression du droit de surtase d’entrepôt aux « laines en masse et aux peaur de mouton en laine » provenant de l’Australle et du Cap. Avec la surtaxe, nous devrions Te noncer à ces importations.
- Vous rendriez, monsieur le Président, t service éminent à une industrie nouvelle
- . aveC très intéressante, si après entente M. Loubet, vous vouliez bien accorder, t de
- « peaux de mouton en laine du Cap 6 l’Australie » , les mêmes avantages I" « laines en masse. »
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- C’est un acte de réparation et de justice, que la Chambre consultative de Mazamet vous demande, au nom des intérêts importants de sa circonscription.
- Veuillez agréer, etc.
- L’assemblée a décidé aussi d’adresser copie de cette délibération à M. le Ministre du com-merce et de l’industrie, à M. de Voisins-La-Vernière et à M. Bernard-Lavergne, séna-leurs du Tarn.
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- 1 va s’introduire, forcément, dans cette “tude, des considérations sans grande valeur Quelle, car les progrès de la science doublés p produits du hasard impriment une marche peinent rapide aux découvertes de nouvelles tières colorantes que, nous autres, pauvres "oniqueurs, nous en sommes réduits à cou-"de renseignements en renseignements sans Amais prévoir un temps de repos dans cette "L’se à toute haleine.
- I ficela ne s’arrête pas, nous pourrons bien-.faire de la teinture comme une ménagère | 1 des confitures ou un épicier de la mou-“rde. Le tout sera d’avoir une marque de l "enance pour faire le rouge, le bleu, le Sls, le marron, le vert, etc., demandés sans | qon souci de la marche de l’opération, ni I d "esultat, puisque le fabricant de produits | gppe le produit et la formule pour arriver îment au but à atteindre.
- il • de notre temps, du temps jadis, nous | bilon8 être des praticiens, de vieux renardés, | 6e, "PPréciés de nos contemporains, bien I al6s de nos collaborateurs ; mais aujour-I du 1, semblables à des pièces démonétisées I nkles saints qu’on ne fête plus, nous sommes I zl8Ues dans les vitrines des numismates ou I e8 niches des vénérables reliques. Bien-
- tôt on nous regardera avec curiosité, puis on ne nous regardera plus du tout et je crois que, pour conserver l'avantage de notre valeur passée et présente, nous devrions nous hâter,
- d’entrer dans l’éther historique.
- Mais tout compte fait continuons encore et jusqu’à extinction de force vitale à remplir consciencieusement notre rôle de chroniqueurs soutenus en cela par la certitude de faire des efforts réels , sérieux, pour accomplir notre devoir et persuadués d’être utiles à ceux pour lesquels nous peinons.
- Un produit employé de tout temps et qui a conservé sa valeur d’application, c’est l’émé-tique ou pour mieux dire, l’un des émétiques, celui qui est le tartre stibié, letartrate d’anti -moine et de potasse, car on appelle du nom générique d'émétiques des sels dans lesquels l’acide tartrique est saturé, par une base à l équivalent d’oxygène, et une autre base à 3 équivalents d’oxygène.
- J’ai dit que la crème de tartre était peu soluble dans l’eau; mais à côté de la crème de tartre, qui est le bitartrate de potasse , il y a le tartrate soluble qui est un composé de crème de tartre et d’acide borique et qui, incristal— lisable, se présente sous une forme gommeuse.
- Le tartro borate de potasse est blanc, soluble dans 2 parties d’eau froide.
- Pour obtenir ce sel, il faut faire fondre 4 par ties de crème de tartre et une partie d’acide borique dans 24 parties d’eau.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pour l’industrie tout rapprochement est inu-tile et on peut employer cette préparation dans l’état liquide.
- Mais revenons à l’émétique qui a un grand emploi comme mordant sur coton et qui facilite l’application des couleurs d’aniline sur cette matière.
- L’émétique des teinturiers est le tartrate de potasse et d’antimoine ; il est d’un blanc opaque, inodore; sa saveur est âcre et désagréable.
- Il s’effleurit à l'air et doit être, par conséquent, tenu à l’abri de cette influence
- Il est soluble dans 14 parties d’eau froide et dans 2 parties d’eau bouillante.
- Le tartrate de potasse ét d’antimoine, l’émétique des teinturiers, est le vomitif par excellence et ne doit être administré qu’à la dose de 2 à 20 centigrammes. Je dis cela pour mettre le teinturier en garde contre des fantaisies thérapeutiques.
- Il ne doit jamais être associé ni à des acides, ni à des alcalis, ni à des salfo-sels, ni à des des matières astringentes , ni à savons. Il faut donc que le teinturier évite des insuccès en écartant de ce produit ces causes de décomposition.
- L’acide tartrique et les tartrates ont beaucoup d’analogie avec l’acide acétique et les acétates par leurs propriétés chimiques, relativement à leur application à la teinture. L’acide tartrique est souvent employé de préférence à l’acide acétique, à cause de sa pu reté nécessaire pour ne pas souiller les couleurs délicates auxquelles l'emploi de l’acide acétique pourrait être nuisible. On est en effet toujours plus sûr, dans l’atelier, de la pureté d’un acide tartrique bien blanc et sec que de celle d’un acide acétique quelconque du commerce.
- Malgré toute considération et quoi qu’il en soit, l’acide tartrique est moins employé que l’acide acétique et, sauf la crème de tartre et l’émétique, aucun tartrate ne supplée les acétates.
- Je termine cette communication en rappe
- lant que l'acide tartrique qui a une saveut agréable, est employé dans la prépara» des boissons rafraîchissantes.
- La valeur commerciale d’un tartre brut pet toujours être déterminée par sa contenans en crème de tartre.
- Cet essai est des plus simples ; on prenl un poids déterminé du tartre à essayer et on le dissout dans une quantité d’eau bouillant suffisante pour obtenir sa complète dissolution, puis on filtre et on fait cristalliser dans une capsule d'argent ou de porcelaine; 011 recommence cette suite d’opérations jusqu3 ce que l’on obtienne des cristaux blancs de crème de tartre. Les eaux mères sont trak tées à part et leur produit ajouté au poids de la crème de tartre obtenue.
- Il y a des tartres de vins blancs qui son1 d’une grande richesse ; il y a des lies de grOi vins de coupage qui sont, par contre, d Une grande pauvreté. L’appréciation à l’œil n‘65 qu’une appréciation hypothétique, à moln: qu’il ne s’agisse de belles cristallisations I" sont du bitartrate de potasse presque pur.
- Le tartrate de potasse et de soude se ren contre dans quelques recettes ; c’est le sel de seignette.
- Ch. DREVET
- Reproduction interdite, — Tous droits réttrve~
- DES COULEURS ARTIFICIELLES
- {Suite}
- , le
- Bref, le brevet aidant, et disons m1eu-‘ de secret bien gardé au début, la pourpre M. Marnas, déjà connue par son blanchei,s nitreux pour la soie, etc., cela exaspera teinturiers de Lyon.
- Et ce fut l’étincelle qui mit le feu aux P dres. Quand on connut la teneur du breveti y eut bien des revendications, et, comme t jours, tous connaissaient la découverte l’inventeur; mais seulement, car il y "faire jours un seulement, avaient négligé d’en i part à leurs connaissances. Cela est
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- save"l d’hier, cela est vrai aujourd’hui et cela le sera iratio'l demain.
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- • et on tillane issolt-r dars e; o» usqui ics de ; trai ids de
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- I On cherche d’abord à tourner le brevet par desmodifications de l’orseille, mais sans résultats, là pourpre française étant je crois la seule rationnelle, pour obtenir une orseille relativement solide, dont on ne veut plus aujourd’hui.
- La pourpre donnait une couleur violette relativement solide, mais pauvre en rende-peut; actuellement on veut dans les dérivés des lichens, orseille, herbe, pâtes, extraits ou cud-beard, du rendement d’abord ; peu importe qu’ils virent aux acides, au contraire.
- J’en ai d’ailleurs fourni avec la pourpre française. Ce produit magnifique dont la durée lui des plus éphémères, obtenu en reprenant les travaux de Stenhouse, était obtenu en traitant les acides, puis des lichens à chaud Par l’ammoniaque, au lieu de traiter les pro • duits impurs à température modérée par l’am-Toniaque toujours.
- Plus tard, bien involontairement, j’ai dans ' ne grande fabrique d’orseille de Lyon re-"ouvé et d’une manière différente la même nethode, et ce sur ce qu’on appelle un « jeu Corseille » et sur une opération de 8.000 kg. "extrait, j’ai obtenu de la fraîcheur, mais au "triment du rendement, différence d’ailleurs Peu sensible.
- Les nuances trop pures ne rendent pas, "ans les couleurs, comme l’orseille, destinées 4 assommer les fonds.
- Et je dirai même mieux et cela sera à prou Ver
- ‘ des nuances de même couleur, de Temhe intensité, mais d’origines différentes et Compositions de même, pour ce qui est Iestions de fonds et de conversions, ne sopPlissent pas les mêmes buts ; elles ne Pas équivalentes; je laisse de côté les 6&tions de jour et de nuit.
- n. our arriver à tourner le brevet de M. Mar-a) ninon aî»è, Marnas et Cie),on fit appel la aessources de la chimie, et l’on se rappe-
- Ja qu’une couleur artificiel’e, l’acide
- picrique, due également à M. Marnas, exploité depuis 1849 par M. Guinon aîné, venait du goudron de houille (dérivé de l’acide phé-nique trinitré).
- On compulsa les traités de chimie, on fit des exhumations, on retrouva les travaux de Runge, chimiste de la manufacture de poudres et salpêtres d’Oranienbourg, qui en 1834! avait appelé l’attention des savants sur les propriétés de l’acide phénique, donnant, par son oxydation à l’air, du brun (acide bruno-lique), du rose (acide rosolique, plus tard coralline) ; on vit les travaux de Berzelius sur l’aniline, et,disons-le et sans fausse honte on s’aperçut des immortels travaux, dédaignés jusqu’alors,de deux grands savants français, Laurent et Gerhardt, et de leurs non moins immortelles théories sur les substitutions, théories très claires, auxquelles, par amour de tout ce qui ne vient pas de France, nous avons substitué les théories nuageuses venant d’Allemagne.
- Ce n’est ni clair, ni commode, mais en place c’est moins pratique.
- Marius MOYRET.
- /Reproduction interdite.) (A suivre.)
- MACHINE A APPRÊTER LES TISSUS
- Par M. Chasles.
- Parmi les nombreuses machines employées pour l’apprêt des tissus, il en est plusieurs dont l’organe principal consiste en un demi-cylindre creux se chauffant à la vapeur, formant cuvette, poli sur sa partie concave dans laquelle vient s’emboîter un cylindre en fonte, de diamètre correspondant.
- Ce cylindre est généralement entouré d’un manchon de feutre, mais souvent aussi on l’emploie nu, tourné et poli avec soin, et lorsqu’il est descendu à fond dans la cuvette, il n’y a d'interposé entre les deux surfaces métalliques qu’un doublier sans fin de faible épaisseur ; le tissu à apprêter s’engage entre
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- le cylindre et le doublier, ce dernier frottant sur la cuvette.
- Ces machines ont plusieurs inconvénients ;
- 1’ La faible épaisseur du tissu a, interposé entre les deux surfaces métalliques, exige beaucoup de précision, non seulement dans la construction, mais dans le montage ; et le plus petit tassement du sol en rend le fonctionnement défectueux ;
- 2° Quand on veut sortir le doublier sans
- A l'aide de ce dessin, on comprendra q® Ton remédie aux inconvénients précités :
- lo En faisant intervenir dans les deux glissières extrêmes qui servent à élever ou à abaisser le cylindre c par rapport à la cuvette fixe b, l'action de ressorts à boudin d qui transforment la pression fixe en pression élastique ;
- 2° En faisant l’un des bâtis en deux parties facilement démontables, de sorte qu’il suffit
- 0©
- §
- fin b pour le nettoyer ou le remplacer par un autre, il faut démonter un des bâtis de la machine, ce qui est une opération longue et délicate ;
- 30 Pour obtenir une production convenable, on est obligé de donner un grand diamètre au cylindre en fonte c, ce qui a pour conséquence de nécessiter le renforcement de tous les organes de la machine, de la rendre plus lourde, plus encombrante et plus coûteuse.
- Fig. 1, vue d’ensemble de côté.
- Fig. 2, détail du dispositif qu’emploie M. Chasles pour transformer la pression fixe des anciennes machines en pression élastique.
- de desserrer un peu les boulons de fixation du bâti opposé, pour permettre d’établir I ques centimètres de jeu sur la ligne dejon. tion du bâti en deux parties, et de sorirTag dement le doublier dégagé préalablement rouleaux tendeurs f ;
- 3o En ajoutant sur deux fourchettes Ve ou-de fonte avec la tête de la glissière deux
- nlUS 01 leaux g qui, entourés d’une longueur p1
- .~0,al moins grande de toile mince, viennent b dre drer le tissu par leur pression sur le C). , principal ; des leviers h et contrepoids 1 Eion mettent de régler complètement cette PTe2,0s et même de la supprimer complètement le cas où elle n’est pas utile.
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- On pourrait supprimer la cuvette dans le but de faire une machine plus simple analogue à celle connue sous le nom de machine à feutre sans jin, employée soit pour les ttssus en pièces, soit pour les tissus en morceaux.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PRODUCTION DE MATIÈRES COLORANTES azoiques NOIRES SUR LA FIBRE
- Par M. Frad. Bayer et Cie.
- Le procédé consiste à traiter le coton teint avec les matières colorantes indiquées som-mairement ci après, par des solutions faible-ment acidulées de nitrite de soude et des solutions alcaline ou acétique de phénols, d amines, d’amidophénol et de leurs éthers, ainsi que de leurs acides sulfoniques et car-boxyliques.
- Les matières colorantes à employer anté-"eurement au traitement mentionné sont : es dérivants de l’acide amidonaphtolsulfo-nique, et, parmi ces dérivants, la combinaison "une molécule des dérivés tétrazoïques de la benzidine, de la toluidine, du diamidophenyl-Tolyl, et, avec ces deux molécules, de l’acide amidonaphtoldisulfonique, etc., etc.
- TEINTURE A L’INDGO EN ATMOSPHÈRE D’HYDROGÈNE Par M. Aucher.
- Le procédé est spécial aux teintures sus ePtibles de s’oxyder sous l’action de l’air, en PPticulier de l’indigo.
- Sa mise en pratique réclame l’emploi d’une c e légère recouvrant le bac de teinture dIngi
- . ‘ Que les organes de déplacement des
- 1 Jeres à teindre. La cloche ropose par ses DOrds 1. . • afin —ans une rigole d’eau formant joint, " de prévenir toute déperdition de gaz.
- Diverses tubulures, munies de robinets de réglage et d’arrêt, servent à l’admission de l’hydrogène, à sa sortie, à l’admission de vapeur.
- PROCÉDÉ POUR TEINDRE OU BLANCHIR LE COTON AVANT CARDAGE Par M. Henri Anthoni.
- Le nouveau procédé se distingue de l’ordinaire en ce qu’il permet de mettre le coton sous la forme de ruban, de le teindre ou de le blanchir sous cette forme avant qu’il soit passé à la carde, à laquelle il n’est envoyé qu’après avoir subi le traitement de la teinture.
- La méthode usuelle suppose et nécessite un double cardage, l’un antérieur à la mise en ruban, le second donné après la teinture dans le but de faciliter le laminage aux machines et en vue du mélange parfait des nuances.
- Le moyen adopté par M. Anthoni consiste :
- 1o A employer un diviseur réalisant la transformation de la nappe, par arrachement, c’est-à-dire sans couper aucun des filaments qui la composent : ce même diviseur fait de la nappe un certain nombre de bandes parallèles et de longueur indéfinie ;
- 20 A donner ensuite un étirage aux bandes, afin qu’elles présentent la forme et la cohésion d’un vrai ruban, ainsi que se prêter aux traitements ultérieurs.
- Mis sous cette forme, le coton peut être teint ou blanchi avant d’être passé à la carde à laquelle il n’est envoyé qu’après avoir subi le traitement de la teinture.
- PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES A BLANCHIR, A TEINDRE, A COLLER ET A DÉGRAISSER LES FILS EN ÉCHEVEAUX OU EN CHAINE, AINSI QUE LES TISSUS
- Par M. Samuel Spincer
- Le but de cette invention est de simplifier le mécanisme qui relève le châssis plongeant ; de créer des dispositifs maintenant droites les extrémités des fils et empêchant les éche-veaux, la chaîne ou le tissu de s’embrouiller,
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- tout en facilitant le blanchiment, la teinture, le collage ou le dégraissage des écheveaux, des chaînes ou des tissus dans la même machine.
- Ces avantages ont été réalisés par le breveté au moyen des combinaisons suivantes :
- lo Par la combinaison d’un mouvement à manivelle avec un châssis à bras, ce dernier étant levé et abaissé par le premier ;
- 2o Par la combinaison du châssis plongeant avec un châssis portant des tiges longitudinales placées entre les écheveaux, chaînes ou tissus, dans le but d’en maintenir les extrémités droites ;
- 3o Par la combinaison du châssis plongeant dans lequel sont disposés les bras, avec un châssis portant des galets ou rouleaux disposés pour tendre la chaîne ou le tissu sous forme de tablier sans fin, au-dessus des rouleaux supérieurs et au-dessous des rouleaux inférieurs, et dans les liquides contenus dans la cuve.
- PROCÉDÉ DE PRÉPARATION DE NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES DÉRIVÉES DE L'ALI-ZARINE-BORDEAUX, DE SES ANALOGUES ET DE SES DÉRIVÉS
- Par M. Fréd Bayer et Cie.
- Le procédé consiste essentiellement à faire agir les quinones des alizarines-cyanines I et II, ainsi que de l'hexa-oxyanthr-aquinone (brevet du 16 mars 1891) sur le phénol, les crésols, la résorcine, l’hydro quinone, le pyragallol, l’a et le 3 naphtol,les dioxynaphta fines, leurs acides sulfoniques. carboxyliques et sulfocarboxyliques ou autres produits de substitution.
- La préparation des nouvelles couleurs d'a-lizarine a lieu en faisant agir l’ammoniaque sur les matières colorantes décrites dans le brevet précité et ses certificats d’addition.
- Exemple : Dissoudre 10 kil. d’alizarine- bordeaux dans 200 kil. d’acides ulfurique à 660 B. ; oxyder avec 10 kil. de bioxyde de manganisé en se référant à la manipulation décrite dans le brevet no 206564 : la solution sulfurique
- obtenue contient la quinone du colorant non-mé alizarine-cyanine.
- Ajouter ensuite 10 k. d’acide salyciliqus sans laisser la température s’élever au-der sus de 25 c. : la réaction est complète lorsque la couleur de la solution passe du bleu au vert bleuâtre.
- Remuer pendant 18 h. dans 2,000 litret d’eau, puis chauffer au bouillon, recueillir SU filtre et laver à l’eau ou purifier en dissolvan dans la soude caustique diluée, filtrer la solution alcaline et précipiter par un acide.
- COULEURS POUR IMPRESSIONS SUR TISSUS
- Par la Société E. Heintschel et Cie
- L’invention est relative à la fabrication d couleurs opaques destinées à l’impression def tissus, couleurs très fixes, bonnes à être aP pliquées toutes fraîches aussitôt après le" fabrication.
- 1‘g.
- La préparation de ces couleurs a I1eU " bord en établissant une couleur de fond blan che, à laquelle on ajoute des couleurs d an line de teinte correspondante, si l’on veut de tons colorés.
- La couleur blanche se compose comme 1 suit : prendre 100 parties en poids de blan de zinc très finement broyé, ajouter 25 à 40 P' d’une solution gommeuse (1 p. gomme ars bique pour 1-2 p. d’eau) ; malaxer ce 1116 lange avec 15 à 20 p. d’une solution albur, neuse obtenue par la dissolution de 1 P’ blanc d’œuf dans 4 à 6 p. d’eau tiède-
- , ' tef
- Pour la couleur blanche, il suffit da.. à cette première préparation 15 à 20 P gélatine dans un malaxeur et de passer’ tamis très fin.
- S’il s’agit de couleur teintée, elle est 1 ment obtenue en ajoutant 1/20 ou 1/2 de lorant voulu, provenant d’aniline, au mon de passer au broyeur, t
- Le msde d’emploi, l’impression elle:i,s des couleurs a lieu par les moyens ordines et connus, c’est-à-dire que l’usage d
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- lt non
- ciliqus au-dee-lorsque leu au
- 0 litres illir sur solvant la solt-
- couleurs n’exige aucune manipulation particulière.
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- facile le cor omen!
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- PERFECTIONAEMENTS DANS LES MACHINES DESTINÉES AU SÉCHAGE DES ECHEVEAUX DE FIL a l’état non tendu
- Par MM. Joe Brooth et Edwart Whiteley
- Cette nouvelle sécheuse est caractérisée par :
- 1oDes chaînes sans fin portant des oreilles evidées destinées à recevoir les axes des rouleaux ou des bobines porteurs des écheveaux ;
- 20 un dispositif obligeant les bobines de fil a tourner sur elles-mêmes en outre de leur course ;
- 30 L’emploi de barres plaqués s’opposant au "éplacement des axes ;
- 4 Un timbre avertisseur combiné avec la chaîne sans fin;et comptant ses évolutions
- 50 L’emploi d’une deuxième chaîne sans fin "extinée à transporter les bobines seches.
- {Reproduction interdite.)
- PROCÉDÉ DE TEINTURE applicable au bleu indigo
- Par MM. Grandsire
- Cette invention a pour objet un nouveau broc6dé de pied applicable au bleu indigo, en bopnant un avantage justifié de 40 0|0 sur le "! Indigo pur, tout en conservant la même ^Ité que ce dernier, qu’il soit soumis aux “es, à l’air ou à la lumière.
- eny i la manière exacte de procéder pour on 100 kilogrammes de coton.
- Lau,
- Tuile d’aniline, Eride muriatique, "Omate de soude ou de
- Potasse, a," faut ceindre le coton une heure à froid “ang CAL..
- vain et l’on obtient une nuance vert-
- 1,000
- 2
- 8
- litres, kilog.
- »
- 4
- »
- de-gris qui, par deux lavages successifs et indispensables, se substitue en violet et peut être, immédiatement après essorage, passé en cuve d’indigo en procédant comme pour le coton écru ; le coton ainsi teint a la même vivacité que celui teint sur écru.
- On peut aussi teindre sur le même bain précité plus haut, pendant environ une demi-heure à froid, puis monter en une demi-heure à 60 degrés centigrades environ ; par ce moyen, on obtient après lavage un gris très intense que l’on peut passer également après essorage sur les cuves d’indigo comme pour le premier, mais qui donne une nuance plus noire et dont on peut également varier les nuances suivant les besoins. Sa solidité est aussi grande que par la première variante.
- NOUVEAU PAPIER RÉACTIF Très sensible
- Voici la préparation indiquée par le Scienti-fic American pour un papier réactif d’une sensibilité extrême.
- On prend des feuilles de papier filtre blanc à réaction neutre ; on les coupe en carrés de 15 centimètres de côté, et on les plonge dans une teinture composée d’une partie de curcu-ma, sept d’alcool et une d’eau. Après dessication, les feuilles sont trempées une à une dans un bain composé de 40 gouttes de liqueur de potasse dans 100 parties d’eau, puis rapidement dans l’eau pure renfermée dans une terrine plate en faïence.On laisse sécher de nouveau, on coupe les feuilles en bandes comme du papier de tournesol, et on les conserve entre des feuilles d’étain. Cette précaution est indispensable, car ce papier s’altère vite à l’air, tandis qu'il se conserve indéfiniment s’il est protégé par l’étain
- La sensibilité de ce réactif est bien supérieure à celle du tournesol : il se colore dans une solution d’acide chlorhydrique à l[150000 et indique la présence de l’acide carbonique dissous dans l’eau.
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- es Ot »
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- Le meilleur procédé pour employer ce papier consiste à le toucher simplement avec une baguette de verre qu’on a trempé dans la solution à essayer.
- NOIR SUR COTON Noir diamine
- La question du noir sur coton a occupé très activement et très sérieusement les hommes spéciaux et leurs efforts ont été couronnés du succès qu’on pouvait attendre de leurs travaux : mais en raison de ces succès et de ces efforts, les recherches ont continué plus âpres, plus ardues. Il est dans la nature humaine de s’accrocher aux difficultés ; ne nous en plaignons pas, puisqu’aujourd’hui nous possédons le noir diamine, dont les qualités répondent aux desiderata du commerce et de l’industrie. Il y a les :
- Noir diamine Ro Noir diamine Bo Noir bleu diamine E
- Ces produits brevetés possèdent une qualité précieuse : un passage du coton teint avec ces produits dans une solution acidulée de nitrite de soude (diazotage), les transforme de telle façon qu’un nouveau passage dans un bain contenant un phénol ou une amine, tels que naphtol, résorcine,phénylène diamine, etc., produit sur la fibre des couleurs azoïques insolubles.
- C’est la question si longtemps et si vainement cherchée de l’animalisation du coton dans le but de déterminer sur cette matière des affinités qu’elle n’avait pas.
- C'est explication la plus simple du diazotage. Mais cette simplicité ressemble à l’œuf de Christophe Colomb, qui restera le type des solutions faciles, longtemps cherchées.
- Cette insolubilité détermine la fixation des couleurs et par conséquent leur solidité. Elles sont en effet solides aux alcalis et aux acides et conservent au coton toute sa souplesse et sa résistance.
- La comparaison dynamométrique des cotoni teints par différents procédés a été toute e» faveur des cotons teints au noir diamine la Manufacture lyonnaise des matières colorantes, avec une différence très grande.
- Des cotons teints en noir diamine et exposés aux intempéries pendant une période de 1 mois n’ont accusé que des différences à pel"t appréciables de mois en mois et aucune tenture ne peut lui être comparée.
- Je dois ajouter que ces noirs ne tombe" pas au lavage, ne salissent pas au frottemel Ces qualités, qui ont une véritable valeur feront toujours rechercher, préférer ces nol" aux noirs d’anilinine, vu surtout qu'ils ne ve dissent pas.
- Le procédé de teinture est extrêmeme simple, rapide et bon marché et s’applin" indistinctement au coton en bourre, en flotte en pièces.
- Voici la description du procédé pour tel ture en noir diamine du coton en flottes.
- Description du procédé.
- Il y a trois manipulations à faire :
- 1. La teinture,
- 2. Le diazotage,
- 3. Le développement.
- 1 . La teinture. — On teint au bouile pendant une heure avec addition de :
- 5 % de carbonate de soude; ,
- 15 % de sulfate de soude cristallisé 8 ) quantité nécessaire de colorant qui, suivan nuance à obtenir, peut varier de 2 16% Il est préférable, surtout en se servanl,, vases en cuivre, d’employer des eaux
- caires.
- t chaql
- On conserve le bain de teinture et u 9,3 leS ’ opération suivante ne demande I"e tjo0 des quantités employées pour la forroud du premier bain, tant en carbonate de oi
- qu’en sulfate de soude. On rajoute du. pst au fur et à mesure qu’il a été 15"/ exemple, un premier bain formé ave,% de matière colorante n’exigera plus que même colorant pour les bains suivant0.
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- II. Le diazotage. — Le coton teint est rincé et traité à froid pendant quelques minutes dans un bain acidué avec du nitrite de soude.
- On garnit ce bain de la façon suivante : On prépare dans des récipients en bois.
- (A) Une solution type de nitrite de soude, en dissolvant 10 kilogrammes de nitrita de soude dans 50 kilogrammes d’eau chaude.
- (B) Une solution diluée d’acide chlorhydri-Que, en portant à 20 litres 10 kilogrammes d acide chlorhydrique marquant 20“ B.
- Pour 10 kilogrammes de coton à diazoter, on ajoute à la quantité d’eau nécessaire, d’abord :
- 1 litre lj2 de la solution de nitrite de soude (A) et ensuite 2 litres de la solution d’acide chlorhydrique (B).
- Le diazotage doit se faire dans un récipient en bois.
- Pour toute opération suivante, il suffit d ajouter 1[3 des quantités indiquées des so-lutions A et B.
- Après avoir manœuvré pendant quelques minutes, on rince à l’eau froide légèrement acidulée. En se tenant exactement aux proportions indiquées et en tordant avec soin, on Peut supprimer le rinçage, mais la condition de bien tordre uniformément s’impose.
- Après le diazotage, on doit veiller à ce que le coton ne sèche pas partiellement et on doit Passer sans retard dans le bain de développe-nient.
- 3 . Le développement. — Suivant la matière colorante employée et le choix du dévelop-peur, on obtient des nuances différentes.
- on passe le coton à froid dans le bain préparé de la façon indiquée ci-après. Aussitôt e 1 intensité de la nuance n’augmente plus, ce Qui a lieu au bout de quelques minutes, le éveloppement est terminé.
- Le bain de développement peut servir con-"nuellement ; on rajoute au bain le liquide ourni par la torsion.
- Après le développement, on n’a plus qu’à ordre ou essorer et laver.
- Les procédés suivants ont donné jusqu’ici les meilleurs résultats :
- Coton teint en noir diamine par le noir dia-mine Bo, diazoté et développé avec le pheny-lènediamine.
- Comme fond, on emploie le : Noir diamine Ro ou le Noir diamine Ro.
- Comme développeurs, on se sert des produits suivants :
- a Phenylènediamine, b Résorcine ou d’un mélange de résorcine avec B naphtol
- a. Phenylènediamine. Ce produit est tout préparé en solution. On ajoute pour la première opération :
- 2 litres pour 100 litres de bain,
- 1 litre par 10 kilogrammes de coton à développer, et, pour toute opération suivante, sur le même bain, seulement :
- 1 litre par 10 kilogrammes de coton à développer.
- b Résorcine. On mélange :
- 1,100 grammes de résorcine avec
- 2,400 grammes de soude caustique à 40°B.
- On porte avec de l’eau chaude à 20 litres et on chauffe jusqu’à dissolution complète.
- On emploie cette dissolution comme celle du phenylènediamine, c’est-à-dire, pour la première opération :
- 2 litres pour 100 litres de bain, plus
- 1 litre pour 10 kilogrammes de coton à développer, et, pour toute opération suivante, seulement :
- 1 litre par 10 kilogrammes de coton à développer.
- On obtient également un très bon résultat en employant un mélange de :
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- 1 litre 1/2 litre de solution de résorcine et 1/2 litre de solution de B naphtol par 100 litres d’eau, plus :
- 3/4 de litre de solution de résorcine et
- 1/4 de litre de solution de B naphtol par 10 kilogrammes de coton à développer.
- Dans le prochain numéro, je donnerai un aperçu du prix de revient de ce genre de teinture.
- Ch. DREVET.
- NOTRE RÉGIME ÉCONOMIQUE
- Le ministre du commerce a fait signer, au conseil des ministres, le projet de loi qu’il vient d’élaborer de concert avec son collègue des affaires étrangères et qui a pour objet de déterminer le régime économique qui devra être substitué, à l’expiration des traités de commerce, comme conséquence du nouveau tarif général des douanes. Ce projet ne comprend que quelques articles.
- Il a pour objet d’autoriser le gouvernement à appliquer le tarif minimum à partir du 1er février 1892 — date d’expiration des anciens traités de commerce — aux pays étrangers qui bénéficient actuellement du tarif conventionnel français (c'est-à dire toutes les puissances moins l’Italie, la Roumanie et le Brésil qui seraient régies par le tarif général) sous condition de réciprocité pour les marchandises françaises. Les effets de ces arrangements nouveaux ne pourraient prendre fin qu’après une dénonciation faite au moins douze mois à. l’avance.
- Le projet de loi renferme une autre disposition par laquelle le gouvernement est autorisé à proroger certaines clauses des traités avec la Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas, le Portugal, la Suède-Norvége et la Suisse, en tant que ces clauses ne sont pas relatives aux tarifs douaniers et concernent seulement les relations maritimes, l’établissement des nationaux, les marques de fabrique, la propriété artistique et littéraire, etc.
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- VARIÉTÉS
- Le marasme de nos industries
- Les tarifs des douanes sur le tapis en ce moment suggèrent à divers journaux une foule de réflexions. Et l’on, est d'un avis que j’ai émis dans le Moniteur de la teinture : quelle que soit la décision, que l’on en finisse.
- En réalité, tarifs à part, il faut voir l’avenir tel quel. Chaque peuple veut produire lui-même ce qu’il consomme, en dehors des produits du sol et des mines ; ce n’est qu’une affaire de temps et de progrès, et à courte échéance.
- Les affaires sont difficiles . Paris achète peu, et l’étranger encore moins. La Russie est en pleine crise agricole. L’Amérique du Sud, d’un bout à l’autre, est à la guerre civile. L’état du Panama n’est pas fait pour inspirer confiance.
- L’Espagne et le Portugal sont dans leur question du change, par contre-coup de la révolution brésilienne.
- Et par dessus tout cela, l’incertitude des nouvelles relations commerciales en 1892.
- Le gouvernement a d’ailleurs, dit-on, une tendance à glisser dans le socialisme d’Etat. Est-ce à propos des mines abandonnées de Monthieux (bassin de Saint-Etienne). Doit-on lui en faire un crime ? Je ne le crois pas, dans ce cas du moins
- Ces mines sont abandonnées des Compagnies ; des ouvriers syndiqués veulent en tirer profit par une exploitation économique, et l’Etat leur vient en aide moyennant la somme modique, très modique d’ailleurs, de 50,000fr. Pourquoi y verrait-on du mal? Dans une certaine mesure, lorsqu’une grande Compagnle ouvre une voie nouvelle, l’Etat ne leur ouvre-t-il pas des crédits sous forme de subvention’
- Non, il n'y a pas de socialisme d’Etat dans l’affaire des mines abandonnées de Monthieux) et nos ministres usent d’un droit très naturel en votant 50,000 fr. pour développer les Fi chesses de nos bassins houillers.
- Voyons les faits tels qu’ils sont, et rien autre.
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- Quant aux droits sur les filés soie ou coton, je n’ai plus rien à dire. On parle d’une filature anglaise considérable qui, à la suite des droits établis, se monterait dans les Vosges.Eh bien! oùseraitle mal, après tout? Leurs capitaux anglais viendraient chez nous ; mais il est peu probable qu’ils amèneraient un personnel complet de chez eux.
- Bref, voyons les choses telles quelles, et de même pour l’application du bill Mac Kin-ley aux Etats-Unis.
- Ce sont l’Allemagne et l’Angleterre qui en ont le plus souffert, et, après cela, on parlera fie la théoriesuivante : « Chaque émigrant emporte le souvenir de la patrie avec la semelle fie son soulier. »
- Or, aux Etats-Unis, ce qui domine, ce sont les Anglais et les Allemands ; viennent ensuite les Français, qui ont moins souffert.
- Pour la France, les bills Mac-Kinley n’ont pas affecté les industries de Saint-Etienne ; celles de Lyon l’ont été de diverses manières, favorables ou défavorables, mais peu. A Rou-baix, les tarifs du bill sont simplement prohi-bitifs pour l’exportation.
- Suivent, dans une enquête faite par la Presse associée de New-York, d’autres expo-ses pour les échanges agricoles, etc., mais cela intéresse peu les lecteurs.
- Résumé — Je me répète, et ce n'est pas Jhier, je ne dis pas d’aujourd’hui, peu à peu, cest la loi du progrès, la suite du développe -ent de l’instruction et de l’orgueil national de chaque peuple ; avant peu, il n'y aura pas de murailles de Chine de nations à nations, mais bien une concurrence telle que l’industrie de chacun, avec celle des mines et du sol.
- Marius MOYRET (Reproduction interdite.')
- MATIÈRES TINCTORIALES
- Le Ministère du Commerce a reçu, au mois e mai dernier, des échantillons de produits wetoriaux recueillis dans le Kurdistan par le docteur Defournoux' et adressés par
- lui au Ministre de France à Téhéran. Il a communiqué ces échantillons à la Chambre syndicale de la Teinturerie, comme étant susceptibles de l’intéresser dans les recherches qu’elle a entreprises sur l’emploi des couleurs végétales.
- Cette Compagnie vient de faire connaître à M. le Ministre du Commerce, de l’Industrie et des Colonies, dans le rapport que nous publions ci-après, le résultat de ses observations et de ses expériences sur les produits végétaux dont il s’agit.
- Rapport de la Chambre syndicale de la Tein~ ture à M. le Ministre du Commerce sur les produits tinctoriaux du Kurdistan.
- Paris, le 27 octobre 1891... lo Le rognias — Le rognias paraît avoir les mêmes propriétés et donner les mêmes avantages que notre garance d’Avignon.
- L’échantillonnage donne sur laine des teintes variant du rose tendre au rouge plein.
- Le mordant qui lui convient est le mordant d’alumine, tel qu'il est donné pour les rouges Andrinople, soit à la garance,soit à l’alizarine artificielle.
- Sur soie, après alunage, on obtient la même gamme de couleurs. Sur coton, après un ou plusieurs mordançages d’alumine, on obtient des rouges un peu jaunes tirant sur le cuivre. Les mordançages aux sels de chrome donnent des tons grenat foncé. Les sels de fer produisent avec le rognias des tons prune ou scabieuse selon que l’on charge plus ou moins les bains de teinture.
- 2o Le guéniot. — Le guéniot peut se comparer à notre gaude française, qui donne des teintes si brillantes et si solides. Comme la gaude, le guéniot est attaqué par l’acide sulfurique, mais la nuance remonte fortement sur les bains alcalins ; il présente même plus de résistance que la gaude, mais il a moins d’éclat et de fraîcheur.
- Une particularité intéressante, c’est que le guéniot a la propriété de tourner au bleu vert sous l’action de l’acétate de cuivre. Celte réaction est extrêmement curieuse et pourrait.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- rendre de grands services, si cette nuance est aussi solide que le jaune qui se produit avec l’alumine. La résistance du guéniot à la lumière est très grande (ainsi que nous pouvons en juger par une exposition de trois mois au soleil d’été et, de même que les ro-gnias, il peut donner des résultats très appréciables pour le grand teint.
- Nous croyons donc que ces produits trouveraient leur place dans notre établissement national des Gobelins, comme dans les usines où se traitent les tissus les plus riches pour l’ameublement; mais pour les teintureries où l’on travaille la pièce ou le fil pour le commerce courant, l’intérêt serait presque nul, tant à cause du prix de revient qu’à cause de la main-d’œuvre et du temps qu’il faut employer pour leur usage.
- En effet, le prix de ces deux produits rendus à Paris nous paraît excessif : les 100 kilog. coûtent à peu près 125 fr., c’est-à-dire quatre fois plus cher que la gaude, le querci-tron ou le Cuba, et deux fois plus cher que la garance.
- Que penser aussi des procédés ou recettes indiqués par les praticiens indigènes et qui consistent à tremper les fils trois jours dans des bains acides, sécher, retremper dans des mélanges d’eau, de verjus ou de lait caillé, exposer des journées entières au soleil, etc. ?
- En admettant que l’on obtienne des résultats merveilleux avec cette alchimie tinctoriale, nous ne pouvons pas signaler de tels modes d’emploi comme pratiques à tous les points de vue pour nos industriels, qui, malgré tout leur désir d’apprécier les progrès réalisés dans leur art, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, doivent avant tout lutter contre une concurrence acharnée, qui les oblige» il est vrai, à soigner leur fabrication, mais au meilleur marché possible.
- Après ce travail sommaire sur des produits qui pourront par la suite être étudiés d’une façon plus complète dans nos laboratoires et nos usines; "notre Chambre syndicale envoie ses remerciements à M. le docteur Defournoux qui a bien voulu nous faire parvenir des échantillons ainsi que des renseignements relatifs à la teinture dans le Kurdistan.
- Nous sommes persuadés que si, par suite, ces produits végétaux peuvent comme les nôtres être transformés en laques ou en e traits concentrés, les prix d’achat baisseront dans des proportions considérables.
- Il est certain qu’alors notre pays (pourra tirer bon profit de ces matières colorantes I—e l’on appréciera d’autant plus qu’on les connaîtra mieux.
- Le rapporteur, Jolly.
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- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- DECLARATIONS DE FAILLITES
- Mme Monnet, teinturière, 4, pass. Saint-Dominique. — Jug. du 21 oct.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif 0. Devys et G. WINANTS, effilochage et épail-lageàfaçon des chiffons, laines et déchets, 42 et 44, rue Mouveaux, à Roubaix. — Durée : Dans. — Cap. : 10,000 fr. — Acte du 31 oct.
- Formation de la Société en nom collectif V. Lecompte et J. Feuillet, filature de laine Peignée, à Avesnelles (Nord). — Durée : 15 ans.-Cap. : 450.000 fr. — Acte du 25 juillet. Formation de la Société anonyme D’EXPLOI-TATION DES BREVETS BELGES DE CHARDONNET, fab. des soies artificielles et des pyroxyles, 64,
- rue de la Victoire, à Paris. — Durée : 50 ans. — Cap. : 350,000 fr. — Acte du 7 oct.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 4 nov., de la Société BARRAUD et Merillon, gazage et lustrage des soies, 38, rue du Commerce, à Lyon. — Liq. : M. Verney. — Acte du 4 nov.
- Dax. — Dissolution, à partir du 11 nov., de la Société Ponède frères, teinturiers-dégrais-seurs, 16, rue Neuve, et b. de la Marine. — Liquid. : M. Bergalonne (Joseph, dit Pomède), qui continue seul. — Acte du 9 nov.
- PROROGATIONS DE SOCIÉTÉS
- Elbeuf. — Prorogation de 8 ans du 1 août 96, de la Société en nom collectif A. Monpain et H. Saint-Rémy, teinture et dégraissage de laines, draps, etc. — Acte du 31 oct.
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- Mme David (Vve) a vendu à M. X., de suite, un fonds de teinturerie, 6, pass. des Postes. — Opp. : M. Boittiaux, 65, av. Bosquet.
- Mme Desgranges (Vve) a vendu à Mlle Aubry, de suite, un fonds de teinturerie, 23 bis,
- rue des Messageries. — Opp. : M. Henri, II, rue Hégésippe-Moreau.
- Mme Charriot (Vve) a vendu à M. X., de suite, un fonds de teinturerie, 243, b. Voltaire. — Opp. : M. Boittiaux, 65, av. Bosquet.
- M. Jullien a vendu à M. X., de suite, un fonds de teinturerie, 18, rue Davy. — Opp M. Boittiaux, 65 av. Bosquet.
- BIBLIOGRAPHIE
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- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- Certes, on a écrit jusqu’ici de nombreuses relations de voyage, et des traités spéciaux très savants sur les arts au Japon; mais le publie, insuffisamment préparé, rebuté par la confusion et noyé dans le détail, ne parvient pas à tirer de ces manifestations isolées, l’idée d’ensemble indispensable pour se faire une opinion sérieuse.
- M. Félix Régamey, qui a vécu au Japon, a pu s’initier complètement à l’art, à l’industrie et à la vie de ce peuple si bien doué ; il a ré-sumé et ses propres observations et celles de ses devanciers. Il a appuyé ses descriptions pittoresques et animées de dessins clairs et charmants, semés à profusion dans l’ouvrage, auquel il donne une vie particulière.
- Son Japon est de tous points pratique et sera consulté avec fruit, soit qu’il s’agisse de a décoration intérieure ou extérieure dont les Européens ont si bon parti à tirer, soit qu’il s’agisse des produits naturels ou fabri-qués, qui sont d’un usagée et d’un emploi si repandus. Aussi ce livre devra-t-il être con-sultéparles architectes, décorateurs, artistes, amateurs.
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- Le prix relativement élevé de l’ouvrage de M. de Vinant fera au premier abord reculer devant son acquisition, car le volume ne paie pas de mine, étant publié sans ce luxe extérieur auquel nous ont habitués certains éditeurs. Mais il faut bien se dire que les livres de ce genre ne sont pas recherchés pour leur apparence, mais pour leur contenu. L’homme du métier y cherche des renseignements qu’il peut utiliser dans son industrie, des procédés nouveaux dont l’application lui permettra de se maintenir à la hauteur du progrès que réalise chaque jour l’art de la chimie sur le terrain si compliqué de la teinture et de l’impression.
- L’auteur est un vieux praticien dont l’activité a été récompensé, plusieurs fois par des médailles et des diplômes honorifiques. Ex-coloriste et directeur de fabrique d’impression, de teinture, de blanchisserie, etc., ayant travaillé en France, en Angleterre, en Bohême et en Suisse, il a su dans sa longue carrière acquérir des connaissances multiples et profondes dans cette industrie. Il ne cherche pas à faire montre d’érudition en publiant un ouvrage scientifique, bourré de formules etd’ana-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- lyses chimiques que le fabricant ne saurait comprendre et qui du reste ne sauraient lui être d’aucune utilité, car la théorie ne se vérifie pas toujours dans la pratique. Ce que M. de Vinant a voulu faire c’est un ouvrage que le fabricant consultera avec plaisir et sans se fatiguer l’esprit, auquel il aura recours dans toutes les occasions où il se trouvera devant un problème inconnu de lui. Les opérations de la teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine etc. y sont exposées succinctement et avec une grande clarté. Il traite les questions du blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, celle des apprêts, etc. en homme familier avec tous ces travaux. Le lecteur y trouvera des renseignements intéressants sur la teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. Le tout est suivi d’un aperçu des principaux produits chimiques utilisés à la teinture et à l'impres-sion.
- C’est un manuel qui aura sa place indiquée sur la table de travail de tout teinturier désireux d’élargir ses connaissances et de se perfectionner dans son métier.
- Manuel complet de teinturier (supplément) traitant de Yemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Dans cet ouvrage, M. Villon a donné toutes les indications nécessaires pour la teinture de toutes espèces de fibres au moyen de couleurs artificielles. Il a divisé son livre en cinq chapitres.
- Dans le premier, il a donné des généralités sur les matières colorantes artificielles : leur nature, leurs caractères, leur analyse, leur essai au point de vue tinctorial et leur classification.
- Dans le second, il a abordé l’étude des mordants d’albumine d’antimoine, de chrome d’étain, de fer, de nickel, tannifères, gras, etc. Les recettes les plus récentes sur les mordants y ont été consignées avec beaucoup de détail.
- Le troisième chapitre est réservé à l'appli-cation des couleurs artificielles : rouges, bleues, violettes, vertes, jaunes, orangées, brunes, grises et noires, aux nuances grenat, prune, puce, olive, mode, etc.
- Le quatrième chapitre est consacré au noir d’aniline, par teinture et par impression.
- Enfin , le cinquième et dernier chapitre traite de la détermination des matières colorantes fixées sur les tissus de soie, laine et coton.
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- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- %e innée, N» 24. ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 20 Décembre 4891
- SOMMAIRE
- chronique du TEINTURIER-DÉGRAISSEUR.
- DES COULEURS ARTIFICIELLES (suite).
- MACHINE A IMPRIMER DES LISIÈRES.
- TISSU DIT MOIRE FAÇONNÉE.
- APPLICATION DE LA NAPHTAZARINE
- NOIR SUR COTON (échantilon).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX. — BIBLIOGRAPHIE. — COURS. — ANNONCES.
- .A, sy
- CHRONIQUE
- DU TEINTURIER-DÉGRAISSEUR
- {Suite)
- • acide citrique jouit d’une grande faveur “ans la teinture des soies ou plutôt dans l’une “es préparations que l’on fait subir aux soies, Bprés teinture.
- Cest lui qui donne le craquant aux soies “mollies par l’eau et qui leur redonne ces belles qualités natives du brillant, du cra-vant et de la force. Il ne sert guère qu'à cet Wage dans nos ateliers de teinture.
- Vacide citrique se trouve tout formé dans Jus des citrons, des oranges, des cédrats, 18 bigarrades, des cerises, des framboises, | 8 groseilles et beaucoup d’autres fruits qui "i doivent leur acidité.
- ais c’est du citron qu’on le tire.
- a Préparation est extrêmement simple ; on "turede craie le jus de citron, on décante et "Lit cristalliser.
- quelt acide est solide, en cristaux pris mati-. ’ transparents. Comme l’acide tartrique, prontne saveur agréable et une acidité très oncée. Il a, relativement à la teinture,les “emo.
- b propriétés que l’acide tartrique.
- dP “cide citrique est soluble dans 3 parties 6, froide et dans beaucoup moins d’eau tlante. Il est soluble dans l’alcool.
- 6 Jus de citrons est le résultat de l’expres-
- s.esa
- sion des citrons et est employé tel quel en teinture.
- Je ne saurais trop m’élever contre ce mode qui coûte plus cher que l’emploi de l’acide citrique cristallisé.
- Le jus de citron ne contient que 8 ou 10 pour cent d’acide citrique cristallisé. Or, le jus de citrons doit être expédié dans des fûts dont le poids,ajouté à celui de la matière impropre à l’emploi dans le jus de citrons,forme un poids mort à l’expédition et qui augmente beaucoup la valeur marchande d’un produit de petite valeur industrielle. Et, d’ailleurs, il : est très facile d’introduire des acides minéraux à bas prix dans ce jus, ce qui en augmente le poids sans en améliorer les propriétés.
- Le procès du jus de citron est trop facile à faire pour que j’insiste d'avantage et quand j’aurai dit qu’il moisit facilement, je laisserai à la routine le rôle de le défendre devant le tribunal du bon sens et de la logique.
- L’acide citrique ne coûte pas 10 ou 12 fois le prix du jus de citron et représente le véritable produit industriel recommandable,surtout si l’on veut s’en servir pour aromatiser des mets, des douceurs ou des liqueurs.
- L'acide oxalique se trouve naturellement dans les diverses oseilles et leur donne leur (acidité, leur saveur acide.
- Aujourd’hui l’oseille n’a plus rien à faire
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- avec l’acide oxalique que l’on obtient en oxydant le sucre par l’acide nitrique. C’est aujourd’hui une préparation tout artificielle. En faisant réagir de la potasse et de la soude sur de la sciure de bois,on obtient encore de l’acide oxalique. Il se forme des oxalates de potasse ou de soude qui, traités par l’acide sulfurique, forment du sulfate de potasse ou de soude et mettent en liberté l’acide oxalique.
- L’acide oxalique est blanc,cristallisé, inaltérable à l’air, soluble dans l’eau et très vénéneux.
- Il dissout les oxydes métalliques avec facilité, ce qui justifie son emploi pour former des dessins par enlevage dans la fabrication des toiles peintes.
- Il rend de grands services au teinturier dé-graisseur pour enlever les tâches de rouille sur les tissus blancs. Dans ce cas il se combine avec le fer pour former de l’oxalate de fer soluble que le lavage enlève, mais il faut avoir soin de bien laver à fond, car cet acide énergique détruit les tissus avec lesquels il est combiné,quand, sans lavage préalable, on les soumet à la chaleur de 80 à 100 degrés centigrades.
- Pour la teinture des plumes et l'acidification des bains d’amidon chez les plumassiers,il est très employé.
- C’est à l’acide oxalique que les encrivores et les eaux de cuivre doivent leur vertu tant appréciée des brouillons et dee marmitons.
- L’acide oxalique ne nous fournit guère que l’oxalate de potasse, qui est tout formé dans l’oseille et l’alléluia.
- Il sert aux mêmes usages que l’acide tar-trique.
- Ch. DREVET.
- Reproduction interdite. — Tous droite réservés
- DES COULEURS ARTIFICIELLES (Suite)
- De tout cela il résulta d’immenses progrès en chimie organique.
- L’aniline, connue sous divers noms celui-d’aniline vient de l’espagnol anil, qui veut dire indigo, — était à l’époque un produit trë rare, au même titre que les métaux précieus. L’indigo distillé avec de la chaux donne d l’aniline, en raison directe de l'indigotine Elle valait 500 francs le kilo I Et encore n’avait-on qu’une aniline reconnue plus tart pour être inférieure. C’est vers ce produl que tous les travaux se portèrent. On avait 1 les réactions colorées diverses signalées Pa
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- Les méthodes d’extraction principales ft rent de la retirer du goudron de houille,0 elle est à l’état naturel, en très faible quanti accompagnées de diverses bases infectes telles que la picoline (son isomère), la cl11111 line ou lenkol, qui a eu son heure éphénëf de succès (production du bleu Ménier), la PV rhidine, etc.
- Extrait du goudron de houille, elle ava reçu les noms divers de kyanol (à cause ' la réaction bleue qu’elle donne avec le ch rure de chaux) ou de cristallin, à cause de" facilité qu’elle a de donner des sels cristallis"
- Mais d’autres méthodes de préparation vaient surgir, en la considérant comme, base amide de l’acide phénique. On soum11 phénate d’ammoniaque à la chaleur sous Pr6 si on. .
- Dans ces conditions,qui présentent d aille, un réel danger, il se produit de l’aniline phénylamine. .,
- Mais la véritable méthode de produc ne devait pas tarder de se produire-
- C’est-à-dire en passant par la benzine) elle est un dérivé.
- La benzine qui servit au début Pr°, ide de la distillation du benjoin ou mieux de benzoïque avec la chaux. Le produit était à odeur aromatique, mais revenait s prix très élevés. J’en ai préparé q kilos, jadis, mais on abandonna vite méthode. 0n#8
- C’est vers le goudron de houille que op rejeta, et c’est dans les huiles légères I"
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- finit par tirer la benzine commerciale. L’odeur en est certainement moins suave que celle de la benzine dérivée du benjoin, mais en place les prix sont infiniment plus abordables.
- L’odeur des benzines commerciales tient bailleurs à des lavages imparfaits à l'acide sulfurique. Et c’est la picoline (de picolina, italien, qui veut dire mauvaise) qui infecte les benzines du commerce.
- Lecteurs, si vous voulez vous rendre compte de l'odeur de la picoline, neutralisez de l'am-moniaque du commerce provenant des usines 48az, et lorsque vous serez arrivés à la satu-ration, l’odeur principale de l'ammoniaque avant disparu, vous en percevrez une nouvelle, "définissable, c’est celle de la picoline.
- Comme c’est un isomère de l’aniline, pen-(ant longtemps, mais vainement, on a essayé ^produire des couleurs avec. On se contente PoUr le moment de la jeter au canal.
- Lest d’ailleurs une base très puissante, “nalogue dans ses réactions à l’ammoniaque, loluble dans l’eau, bleuissant fortement le Wurnesol, dissolvant les oxydes de zinc, de 6 cuivre, précipitant les oxydes métalliques, etc.
- Avant de continuer, je vais donner un ex-Tit des divers produits existant dans le gou-dOn de houille et qui jouent un si grand rôle la fabrication des couleurs, caria benzine " été que le point de départ.
- Composition du goudron de houille
- 1 est un produit intéressant au plus haut Sré,àtous les points de vue, c’est certaine-dai e goudron de houille. De produit dé-one, encombrant, il y a un demi-siècle, il tel avenu de première nécessité, et cela à .8re, que si l’éclairage électrique venait mitduPprimer du jour au lendemain, il y au-, "8 Perturbations profondes dans le monde teque et tinctorial.
- qi soudron de houille a cela de particulier ext "e ressemble à aucun produit similaire Idu bois, du lignite, de la tourbe, etc. Ni et rien autre.
- Obtenu comme accessoire dans les usines à gaz ou dans la fabrication du coke en fours fermés, système Knobb , il est de composition très variable, tant au point de vue de la quantité des constituants que de leur qualité.
- Sa première application vient, détail que l’on ignore, de la Russie, autour de 1840, où il fut proposé par des ingénieurs russes pour agglomérer des poussiers de charbon de bois ou autres matières combustibles, et former des briquettes combustibles, par l’action de la presse hydraulique ; ces briquettes furent connues sous le nom de carboleine (charbon huileux) et destinées à la marine pour les premiers bateaux à vapeur (pyroscaphes ou poissons à feu).
- Les temps ont bien changé, et, loin d’être un objet encombrant, c’est une source de revenus pour les usines à gaz principalement. La fabrication du coke métallurgique dans les fours fermés, système Knobb, n’a pas pris une très grande extension.
- La qualité varie selon les houilles distillées ; ce sont toujours des charbons plus ou moins gras.Quelquefois,lorsque l’on est exposé à manquer de gaz, dans les grandes villes, pour les illuminations, par exemple, l’on distille un charbon spécial d’Ecosse, connu sous le nom de bog-head, qui donne 800 litres de gaz par kilo, en laissant un résidu terreux au lieu de coke, mais les goudrons n’ont plus la même composition. Ils sont plus fluides, et leurs produits sont de la famille des pétroles. De même sont ceux obtenus dans les fours Knobb. Je parle de visu.
- La qualité varie donc d’après la nature des houilles et, par suite, des conditions dans lesquelles elles ont été distillées.
- Dans les cornues à gaz en fonte, on ne peut trop chauffer, et conséquemment obtenir le maximum du gaz peu éclairant, c’est vrai, mais enfin les Compagnies voient d’abord les rendements de gaz ; la qualité vient ensuite. Avec les cornues à gaz en grès, on peut obtenir des températures intenses; on produit plus de gaz, en même temps qu'un dépôt de char-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- bon métallique sur la paroi supérieure des cornues. Ces cornues en grès s’emploient généralement et avec elles la qualité des goudrons a baissé en quantité et en qualité, au point de vue des produits huileux que l’on en retire par la distillation.
- On peut admettre en moyenne 6 % de rendement de la houille comme goudron, et malgré ce faible rendement, les usines de Lyon produisent en hiver actuellement plus de 10.000 kilos de goudron par jourl Qu’est-ce donc à Paris et à Londres, la ville des brouillards. Il faut admettre dans certaines journées près de 200.000 kilos de ce produit et par jour, soit une distillation de plus de 3.200 tonnes de charbon par jour en hiver, pour Londres seulement.
- Le jour où l’électricité sera complétée et régularisée par les accumulateurs électriques (expression scientifique très mauvaise ; il n’y a pas d’accumulateurs d’électricité dynamique, mais bien des piles électriques réversibles), le gaz sera bien malade et devra chercher une autre voie,dans le chauffage domestique,pour la cuisine, en été surtout, et le problème sera renversé.
- Mais quittons ces dégressions pour aborder des notions nouvelles et personnelles, vérifiées de visu, sur le goudron de houille et ses constituants.
- Marius Motret.
- (Reproduction interdite.) (A suivre.}
- MACHINE A IMPRIMER DES LISIÈRES
- SUR LES ETOFFES et principalement sur les draps imprimés Par M. Grison.
- On imprime des lisières sur les draps en opérant sur un côté de l’étoffe soit à l’envers, soit à l’endroit, ce qui oblige à deux opérations pour imprimer les deux faces. On obtient le résultat avec deux petites machines dites à molette, appuyant sur les lisières de l’étoffe qui repose sur un rouleau dénommé presseur
- mobile. L’impression n’a jamais lieu sans le secours du presseur comme point d’appui pour faire pénétrer les couleurs par une pres-sion.
- Deux ouvriers conduisent chacun une machine, et la régularité de l’impression dépend de leur habileté. Mais il leur est impossible de produire des lisières d’une largeur égale; il arrive très souvent qu’on imprime une large lisière à l’endroit de l’étoffe et une lisière
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- Si
- étroite à l’envers, ce qui constitue un grav défaut pour la vente de la marchandise.
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- M. Grison a remédié à cet inconvénien
- opérant de la manière suivante :
- Il imprime les lisières sans presseur sur deux faces du tissu à une largeur toujog," égale à l’endroit comme à l’envers, filet filet ; l’impression se fait simultanément 1s la pression des molettes les unes contre, autres sur les lisières de l’étoffe qui les ac. .
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- deS permettent de régulariser la largeur « sieres. gbdl
- La nouvelle machine combinée dan»
- • o coP et qui est représentée sur le dessin s qui pose d’un bâti A, en bois ou en me J ap porte le rouleau B, sur lequel l’étoffe e
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- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- roulée. Deux rouleaux concaves C, D servent à conduire l’étoffe verticalement dans la ma-chine à la sortie de la machine ; l’étoffe à li-sières imprimées est reçue sur le rouleau E, qu’on tourne au moyen de la manivelle M, ce lui donne la traction à tout le système.
- Dans la machine, l’étoffe passe entre deux tablettes F ; sur chaque bout une machine double à molettes accouplées m ; les molettes 86 font face sur une ou plusieurs rangées, selon que l'on veut des lisières à une ou plu-sieurs couleurs. Au-dessus des molettes est le guide conducteur du tissu. La pression necessaire à l’impression s’obtient par des ressorts r ou des poids agissant sur la ma-chine en double bascule.
- Deux petits rouleaux G distribuent des dou-bliers x, qui s’enroulent avec la pièce d’étoffe, Pour éviter que les couleurs superposées obèrent l’une à l’autre.
- M. Grison fait donc l’impression des lisières 8Ur toutes étoffes sans presseur, traits sur "aits sur les deux faces de l’étoffe en même Smps, l’impression étant faite en une ou plu-seurs couleurs soit en un, soit en plusieurs Pesages.
- 1 imprime par le même système les étoffes " toute leur largeur en dessins divers, afin efaire des impressions dont la couleur tra- ""Tse le tissu pour imiter et remplacer la ve I "veauté tissée.
- dessins de formes déterminées, en un mot.
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- d’obtenir dès fonds moirés façonnés.
- Pour produire ces effets, la pièce étant tissée comme à l’ordinaire, on dérange les fils de trame sur les portions de surface correspondant aux dessins que l’on veut obtenir. Cet effet produit, les étoffes sont passées au cylindre, étoffe contre étoffe, suivant les procédés ordinaires, et des effets de moirage façonné se développent suivant les dessins désirés.
- Pour obtenir ces
- résultats, on fait passer
- l’étoffe entre un couteau ou une brosse ou une carde et un cylindre gravé. Le couteau, la brosse ou la carde appuient légèrement l’étoffe sur le cylindre qui est entraîné par l’étoffe même. On comprend que les fils de trama seront traités différemment par les parties gra-vées et par les parties lisses du cylindre.
- Il en résultera sur ces parties un arrangement différent qui produira plus tard le façonné, en passant sous les cylindres.
- On pourrait remplacer le cylindre par des planches plates gravées, fixes ou mobiles, venant s’appuyer en temps voulu sur l’étoffe.
- En un mot, cette opération est analogue à l’impression soit au rouleau, soit à la planche plate.
- TISSU DIT MOIRE FAÇONNÉE
- ET MOYEN DE L’OBTENIR Per MM. Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Cie
- Dans les moires connues (moire française, “ire à
- # “ réserve, moire alsacienne, moire an-
- “Que ’
- re ’ etc.), les effets sont obtenus par diffé-8 procédés, mais donnant tous des fonds
- "Oirésunis.
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- mër .e invention consiste à développer, en er 6 temps que la moire et uniquement par "Ds procédés de moirage, des effets ou
- APPLICATION DE LA NAPHTAZARINE
- A LA TEINTURE BT A L’IMPRESSION DE LA
- FIBRE TEXTILE
- Par la Badische Anilin ei Soda Fabrik
- La naphtazarine, quoique connue dès 1861, n’a pu jusqu’ici être utilisée en teinture ni en impression. Les teintes obtenues avec ce colorant dans les essais antérieurs peuvent être produites avec le même succès, tant en ce qui concerne la nuance que la solidité, au moyen des bois de teinture, avec lesquels toutefois la naphtazarine ne peut entrer en concurrence, soit à cause de sa préparation difficile, soit à cause des mauvais rendements obtenus dans sa fabrication.
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- LE MONITEUR DE LA:TEINTURE
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- L’invention a pour but l'application de la naphtazarine dans l’indusrie, d’une part, en employant les méthodes appropriées de teinture et d’impression ; d'autre part, en la transformant en un produit d’un emploi plus avantageux. Les inventeurs sont parvenus à tirer parti de toute la puissance colorante de la naphtazarine, de sorte que dès maintenant il faut la ranger dans la catégorie des couleur d’une véritable valeur.
- Si au lieu de mordants d’alumine, de fer, d’étain, etc., au moyen desquels on s’était efforcé antérieurement d’appliquer la naphtazarine, on a recours à un mordant d’oxyde de chrome, ce qui n’avait pas été essayé, on parvient à fixer sur la fibre des laques dont la teinte varie du noir le plus foncé au gris le plus tendre. Ces laques de chrome, contraire-rement à celles qui étaient connues jusqu’ici, jouissent d’une très grande solidité à l’air, à la lumière, aux acides et aux alcalis.
- De plus, si l’on traite la naphtazarine par des sulfites neutres ou acides, ainsi que nous le décrivons plus loin, on parvient à transformer cette matière, en elle-même complètement insoluble dans l’eau, en un produit facilement soluble, susceptible d’être mélangé avec les mordants nécessaires et que l’on peut sous cette forme fixer sur la fibre, en tirant parti d’une façon complète du pouvoir colorant de la naphtazarine.
- Nous allons décrire en premier lieu le traitement qui permet la transformation de la naphtazarine en un produit soluble dans l’eau.
- La naphtazarine réduite, à un état de division aussi grand que possible, et amenée à l’état d’une pâte contenant 10 p. 100 de matière sèche, est mélangée avec le poids double ou triple d’une solution de bisulfite de soude de 30 à 40 degrés Beaumé. On abandonne le tout à soi-même pendant quelques jours, durant lesquels le colorant entre peu à peu en solution, et l’on filtre. La naphtazarine qui n’a pas été transformée reste comme résidu insoluble que l’on retraite dans une opération suivante, tandis que la liqueur filtrée
- se trouve le reste de la naphtazarine, sous forme d’une nouvelle combinaison soluble dans l’eau. C’est sous cette forme et à lasuils des propriétés indiquées plus loin que cette combinaison peut être employée avantager' sement en teinture et en impression.
- On obtient un résultat analogue en rempi" çant le bisulfite de soude par les bisulfites d’ammoniaque ou de potasse, ou encore p” des quantités équivalentes de sulfites nel très.
- En outre, les solutions que l’on obtient en traitant par l’acide sulfureux en solution aqueuse les oxydes, hydrates, carbonates!, acétates de calcium, baryum, strontium, m8 fet gnésium, zinc, manganèse, chrome et amènent également la naphtazarine à Y'ëta soluble.
- En utilisant ces produits solubles dans teinture et l’impression avec addition de mo dants de chrome, on n’obtient pas des Ee5. tats aussi avantageux qu’avec les sulfites câlins susmentionnés.
- Pour isoler la combinaison soluble de naphtazarine à l’état sec, on peut en évan rer la solution à siccité ou bien la préctP
- par du chlorure de sodium.
- Les propriétés de cette naphtazarine lubie sont les suivantes :
- Elle présente une très grande stabilite 2 acides, tandis qne les alcalis la décomP0
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- avec la plus grande facilité. Sa So
- A 10r85 aqueuse, d’un brun foncé, avec forte n cence d’un bleu vert, peut être traites,cid l’acide chorhydrique concentré ou par L8buF sulfurique dilué et même être chauffée * lition avec ceux-ci, sans qu’il se sépare , naphtazarine. Si par contre cette solulio pi traitée par du carbonate de soude, elle P en la chauffant et au contact de l'air un go location verte passant au bleu inter?gcde saturant cette solution bleue par de on poit se déposer de la naphtazarine- ugi-Cette réaction en présence d'alcalis 18c i ques, au lieu de carbonate, a lieu 8 plus grande facilité, même à froid.
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- En mélangeant à froid une solution de cette naphtazartue soluble avec des mordants métalliques acides, il ne se forme pas de laques de la naphtazarine ; par contre, si l’on imprègne les fibres animales ou végétales avec ce mélange, et que l’on vaporise ensuite, ces laques se forment avec la plus grande facilité sur la fibre.
- (A suivre.}
- NOIR SUR COTON Noir diamine
- {Suite}
- Un procédé n’est vraiment industriel que quand il réunit les conditions de facile et sûre exécution et de prix de revient en rapport avec l’état du marché. De nos jours, et malgré les frontières, malgré les lois protection-nistes, l’industrie de chaque pays doit compter avec l’industrie similaire des autres pays, et c est à celui qui arrive avec les plus sérieux avantages qu’appartient la faveur commerciale.
- La science, qui ne saurait être limitée appar-"ent au monde entier et surgit de n’importe quel point du globe. La science fait partie du Patrimoine que nous tenons de Notre Père commun, c’est une des manifestations du Génie et le Génie est essentiellement d’origine di-vine.
- La science appartient à tous; elle entraîne dans le mouvement progressif de l’humanité "humanité toute entière.
- De nos jours, avec les éléments si puissants et si multiples que possèdent les peuples de com muniquer,
- une idée, une découverte de-"ennent vite le bien des masses et c'est à Cluiqui, le plus prompt, sait le mieux s’ap-qboPrier cette étincelle de génie ou ce produit 11 hasard que le succès sourit.
- Le procédé de noir que j'ai décrit dans le "uméro du 5 décembre écoulé n’aura de va-"E absolument réelle que si son prix de vient le rend avantageux.
- Nous avons vu que, pour 100 kilog. de coton, nous devons employer :
- 5 kilog. de cristaux de soude à 10 francs les 100 k., 0,50;
- 15 kilog. de sulfate de soude à 10 francs les 100 k., 1.50 ;
- 5 kilog. de noir diamine RO à 11 francs le kilog., 55,00 ;
- La solution type de nitrate de soude A, qui se compose de 10 kilogrammes de nitrite de soude à 125 francs les 100 kilogrammes pour 50 kilogrammes d’eau revient à 12 fr. 50 les 60 kilogr. ou à 0 fr. 21 centimes le kilogramme.
- Il en faut 1 litre 1/2 à l’emploi pour 100 k. de coton. Soit • 0,31.
- La solution diluée d’acide chlorhydrique B qui se compose de 10 kilogrammes d’acide à 3 francs les 100 kilogr. pour 10 kilogr. d’eau revient à 0 fr. 30 les 20 kilogrammes ou à 0,015 le kilogramme.
- Il en faut 2 litres à l’emploi, pour 100 kilog. de coton. Soit : 0,03.
- En prenant le phénylènediamine comme développeur à raison de 2 litres par 100 kilog. d’eau du bain du développeur et 1 litre par 10 kilogr. de coton, on a 12 litres à l’emploi pour 100 kilog. de coton. Or, le phénylènediamine vaut 0 fr. 70 le litre. Soit : 12 X 0 fr. 70 = 8,40. Soit au total [: 65.74, pour 100 kilogr. de coton teint en noir diamine RO, ou au kilogr. 0 fr. 06 cent. 1/2.
- Il y a d’autres procédés de noir qui varient tant par l’emploi de produits divers en teinture qu’en développement, le diazotage restant toujours le même.
- J’ai pensé qu’un seul prix de revient suffirait pour donner une idée suffisante de la valeur de ces procédés.
- Les couleurs diamine ont une étendu sans pareille et l’intérêt du teinturier l’appelle à étudier ce mode de teinture tout nouveau qui lui apporte une gamme illimitée avec des sûretés d’exécution qui ne laissent place à aucun insuccès.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pour aujourd’hui, je vais exposer au lecteur deux échantillons de jaune teints par la THIO-FLAVINE S et, pour lui faire comprendre la marche de l’opération, je lui donnerai les échantillons successifs des passages en teinture, en diazotage, développeur de l’un des types exposés.
- Avec le même produit, j’ai teint en nuance claire et en nuance corsée ce qui représente à peu près les deux tons extrêmes de la gamme fournie par la thioflavine S.
- L’étoffe était blanche, de manière à fournir toute la fraîcheur de coloration.
- No 1. — Teinture obtenue avec 1[4 de kil. % de thioflavine S.
- No 2. —La même teinture que le no 1, mais après passage en bains de diazotage.
- No 3. — La même teinture que le no 1 mais après passage au bain de diazotage et de développeur.
- No 4. — Teinture obtenue avec 2 % de thioflavine, passée au diazotage et au développeur.
- Voici, maintenant, la marche suivie pour ce genre de teinture :
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- Dans un bain d’eau bouillante, j’ai mis • /0 de savon découpé fin et 1/3 % de thioflavine S.
- Quand le tout a été bien fondu, j’ai entré 1® coton que j’ai mené au bouillon pendant une heure entière.
- La teinture prend bien également et n'offre aucune difficulté à l’exécution.
- Une remarque est à faire et qui s'applique
- ON ENGAGE DES REPRESENTANTS
- USINE DU NORD : BAISIEUX (NORD) Fabrique de Couleurs d’aniline
- SPÉCIALITÉS POUR TEINTURE BON TEINT
- Pour laine, soie, coton, Jute
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- à tous les bains savonneux, c’est qu’il se forme constamment une forte écume à la surface du bain. Cette écume est due à la décomposition d’une partie de savon par les sels calcaires de l’eau du bain. Or, cette décomposition est constante et comme, en somme, ce savon est une saponification de la matière grasse du savon employé par la chaux, il faut éviter qu’il ne se fixe sur l’étoffe sous peine d’avoir des taches, des flammes, des maluni-turcs.
- Le remède est simple, il faut écumer ces productions au fur et à mesure de leur appa-ntion; d’ailleurs elles se réunissent en masses empactes à la surface du bain et sont faciles d enlever.
- Après teinture,les tissus sont lavés à pleine eau et passés pendant quelques minutes dans le bain de diazotage.
- Je prépare ce bain en mettant dans un vase en bois, en porcelaine, en terre, en faïence °u émaillé, à l’exclusion absolue de tout metal, l’eau nécessaire à l’opération, puis 1 1 re 1/2 de la solution A de nitrite de soude, e _____________________________________________2
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- / p. PELGRAIN X /eaux OXYGÉNÉES’
- / econnues SUPÉRIEURES pour 1* blanehiment .t la dcalorat X BIo.. des matièves anmales et végétales
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- et 2 litres de la solution B d’acide chlorhydrique par 10 kilog. de tissu à diazoter. Après ce passage, je soumets à un lavage, puis je rentre immédiatement dans le bain développeur, préparé d’avance avec une simple dissolution de thioflavine qui démonte la nuance.
- Qu’il s’agisse de coton en flottes, en laine ou tissé, les données sont les mêmes.
- A l’inspection des échantillons 1, 2 et 3, on n’aperçoit pas une bien grande différence de tons, mais le but des opérations exécutées est surtout de donner aux teintures une grande fixité. Dans les nuances soutenues, nous verrons une beaucoup plus grande différence entre les résultats de ces trois opérations.
- L’échantillon no 4 représente la finale des opérations que je viens de décrire, mais avec 2 % de thioflavine dans le bain de teinture, les bains de diazotage et de développement restant invariablement les mêmes.
- Ch. DREVET.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSÜS
- 0o
- 3
- TABLE DES MATIÈRES
- PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE
- 35e Volume — Année 1891
- A
- . . Pages
- Acide phénylglycine orthocarboxylique et sa conversion en indigo artificiel (Production de T), par la Cie parisienne des couleurs d’aniline . . . 102 Acide sulforicinique . 232 Action du cuivre sur la résistance des
- couleurs à la lumière, par M. Albert Scheurer.............................145 Affaires (Les) à Lyon, par Marius Moy-..........................................................130, 231, 241, 279, 323 Appareil destiné à adoucir , humecter, charger ou encoler les fils de chaînes de trames, par MM. Lailler frères. . 214 Appareil (Procédé et) pour blanchir, imprégner les fils de tous genres en bobines, par M. Ludwig Pick. . . 179 Appareil dit châssis-dévidoir, par MM. Jules Lussiez et Cie, teinturiers . ..34 Appareil (Procédé et) à dégraisser les tissus, par M. Thomas, James Hut chinson..............................327 Appareil (Procédé et) perfectionnés pour le désuintage et le lavage de la laine et autres fibres textiles, par MM. W. Tastwood et Abraham Ambler. . ........38 Appareils de gaufrage et d’impression (Perfectionnements aux), par M. Ch. Richard..............................134 Appareil (Procédé et) pour laver ou dessuinter la laine, par M. John, Isaac et Joseph Smith frères...............165
- Ppareil à double mouvement pour d-8raisser, laver, teindre on sécher toutes matières textiles, animales ou a vegetales, par M. Jules Guérin . . 36 Ppareil pour le séchage du fil en éche-veau, par MM. Ch. Turner et Bam-Alord-Taylor 166
- Ppareil (Procédé et) pour sécher d’une manière uniforme les articles tissés e toute espèce, par M. Edwin Aemi-A tus Wunderlich 248
- PPareil pour le lavage, la teinture et 6 traitement de matières et produits extiles, par MM. Ely et Ed. Georges Ajntcliffe . .258
- PPareil mécanique pour i’oxydation w noir Mousset, par MM. Gilliard , onnet et Cartier................... 149
- Pages
- Appareils servant à teindre ou cuire les tissus au large par mouvement alternatif ( Perfectionnements apportés aux), par MM. Gillet et fils. . . • 275
- Appareil à teindre et blanchir le coton en mèches ou en bobines ainsi que les autres textiles, par M. Jules Bertrand..................................’ 307
- Appareil destiné à la teinture du coton, soie, laine et toute autre matière textile, par M. Jules Bertrand .... 101 Appareils (Procédé et) pour la teinture des fils de coton en bobines, par MM. . Martin et Koblenger. • . . .256, 257 Application de la naphtazarine 369 Appareils de teinture à sec (Perfectionnements dans les), par MM. E. Bour-nier et A. Boissel 98
- Application de la benzine au blanchiment des fils, toiles de lin et tous autres textiles, par MM. A. Mahieu et T.Meier ......... 307 Application de colle ou mixtion sur les tissus légers, par MM. Prosper et Cie. 257
- Application d’impressions blanc ou couleurs sur tissus, par MM. Delay, P DiotetCie...............................100
- Application de l’impression aux tissus teints en fils ou en pièces, par MM. Beredin, Meurer, Lamellet et Barrai. 228 Application de la photographie et de l’électricité dans le lisage et la tissage de tous articles façonnés, par M. Maurel 259
- Application du talc à la filature du coton, par la Société Waddington fils et Cie ............................ 213
- Application (nouvelle) de la teinture sur les tulles et dentelles mécaniques, par MM. Bourré frères.......................212
- Apprêt et charges des textiles végétaux par les hypoaluminates alcalins. Système de la Société C. Delescluze et Cie 135
- Apprêt (Nouveau procédé d’) des ma-tières textiles, par M. H. David. . . 20
- Apprêtage des étoffes (Perfectionnements dans T) par M. C. Sauvage. . .36
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-
-
-
- S
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pag-s
- B
- Blanc sur laine......................294
- Blanchiment et blanchissage des tissus par l’extrait d’eau de Javel.66, 86, 96 115 Blanchiment du coton à l’eau oxygénée, par M. Prudhomme. . . .242, 328 341 Blanchiment du coton, lin et autres textiles d’origine végétale (Procédé de), par MM. H. Thies et E. Herzig. . . 164 Blanchiment (Procédés de) des fils de lin, chanvre, jute, ramie, etc., par MM. Delecluse et Cie 245
- Blanchiment (Nouvelle méthode de) des fils de lin, d’étoupe, de coton, etc., de M. J. Alsberge 133
- Blanchiment instantané (Procédé de), par M. E. Cartenet...................136
- Blanchiment instantané des lainages usagers (Procédé de), par M. A. Lyon. 213
- Blanchiment de la laine, par M. J.-A. Blaye 247
- Blanchiment au sulfo-chlore, par MM. Hérisson et Lefort * 308
- Blanchiment des tissus de coton, par M. A. Scheurer 196, 225 239
- Bleu liquide pour azurage, par M. Dor-nemann...............................200
- Brun-toluylène TBR et bleu-toluylène TBL, de K. Oehler....................131
- C
- Charge (Procédé de) pour la soie en pièces, par MM. Faure et Blanc. . . 85 Chromo nouveau, genre de teinture sur tissus de toute nature, par MM. Gillet frères 229
- Colle caséine (Procédé de fabrication d’une), par- MM E. Rauppach et L.
- Bergel................................ 181
- Colles et méthodes servant à imprimer et à teindre les papiers, les étoffes et autres matières analogues (Perfectionnements aux), par M. R. Leigh. 52 Colorants ozaïques (Note sur la formation des), par M. A. Feer. . . .277 288 Commission (La) des douanes, par M. M. Moyret 82
- Contribution à l’étude de la théorie du blanchiment à l’air par MM. A. et P. Buisine 181
- Couleurs (Des) artificielles, par M. M.
- de préparation de), par la Société F. Bayer et Cie............................ 8
- Couleurs diamine (Nouvel emploi des), par M. M. Moyret...................143 159
- Couleurs (Nouvelles) diazotées,par M. M. Moyret 146
- Couleurs pour impressions de tissus, parla Société E. Heintschell et Cie. . 354
- Pages
- Cunao ou faux gambier....................55
- D
- Décanteurs appliqués aux lavages de laine, par M. Morel..................
- Décarbonisation (Sur la) de la laine.... Décoration (Nouveau mode de) en couleurs des tissus en général, par M. M.
- Brossette............................
- Décoration dit : Tissusmanie (Nouveau système de), par M. Van Cauvelaert Décorticage et dégommage (Nouveau procédé de) des fibres textiles, par M. Girard
- Décortication et désagrégation de la ramie, du chanvre, du lin (Procédé chimique de), par MM. Porcher et Blaye................................
- Dégommage et préparation des fibres (Perfectionnements dans le) par M. Walter Wade..........................
- Dégraissage et lavage des laines (Procédé nouveau de), par M. George.... Désinfection par la vapeur d’ean Détermination de la valeur commerciale de l’extrait de campêche, par M. F.E.
- Mafat........................... 293,
- Dispositifs particuliers dans les machines à teindre les écheveaux, par M. Grawitz...........................
- Droits (Les) des douanes, par M. Marius
- Moyret ..............................
- Droits (Les) sur les soies, par M.Marius Moyret.......................... 29,
- 321
- 185
- 152
- 228
- 103
- 202
- 293
- 69
- 311
- 278
- 47
- 176
- Eclairage électrique. (Nouveau sys-temed')..............................295
- Emploi de l'acide lactique et de ses sels dans l’application des matières colo-rantes, par M. A. E. Delacroix. . •
- Emploi (Nouvel) du cachou brun, par 099 M. Marius Moyret • 236
- Encolage (Nouveau produit pour l’ ) des fils à tisser, par M. G. E. Lebœuf. • ° Enlevages (Nouveaux système d’), par .. M. H. van Laer 1
- Enlevages (nouveau) en soie sur noir, „ par M. Marius Moyret . . . 319, 3
- Ensimage de la laine (Nouveaux pro- 976 duits et procédés d’), par M. Labarthe.
- Epuration et dégraissage des déchets de laine. (Perfectionnements dans le procédé d’), par MM. A. J. Pilard, H. 948 Grossilin...........................•
- Epuration des eaux savonneuses (Procédé économique pour 1’), par MM. Ch- 341 Newton et H Hennebutte. . . . • Essoreuse (Nouvelle), par MM. E. et 50 O. Winckler....................... •
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- ETDE L’IMPRESSION DBS TISSUS
- 55
- Pages
- Etudes sur les fils et tissus teints, par M. Marius Moyret, 5, 18, 32, 53, 64, 82,112, 128 ............................... 146
- Etudes sur la soie, par M. Marius Moyret, 189, 205, 224, 239, 255, 270, 290 ....................................... 335
- Exposition (L‘) du travail, par M. Ch.
- Drevet......................................274
- F
- Fabrication et application d’un nouveau produit industriel remplaçant la gutta-percha, par MM. Christy et Gourdiat frères........................................
- Fabrication de l’eau oxygénée, par M.H.
- V. Vincent...............:.................... Fabrication de feutres vernis, par M. E. Dayoust....................................... Fabrication de matières colorantes (Perfectionnements dans la), par la société Read Holliday and Sons..................; Fabrication (Procédé de) des matières colorantes, par la Société pour l'Indus-trie chimique................................. Fabrication (Procédé de) de matières colorantes rouges, par l'Actjen-Gesells-chaft für anilin fabrikation.................................... fabrication (Procédé de) de suint de laine inodore, par la Société Norddeutsche rWolkaemmerei Kammgarnspinnerei . fabrication des tapis ou couvertures de fable et de parquets, etc., par M. A. Napier Ford.......... ... falsification de couleurs à la cochenille. fer à repasser à huile bouillante avec réservoir, par M. Chauvet..................... Çr à repasser universel, par M. Linke. fuorure de chrome (Notes sur le), par M. Th. Stricker
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- 193
- G
- Genre de tissus en coton, par MM. Place oÎreres ........... açage américain, par M. S. Couquil-cliot anda circulaire à carton, par MM. “umsch et Hammer
- j I "Perméabilisation (Application du pro-cedé d’), par MM. Lefèbvre-Gariel Père et fils, et Jacqueau erméabilisation (Nouveau mode d’) I 68 étoffes, par M. Maynard. . . . .Pression par application.par MM. Vial-r—erd, Guéneau et Chartron . . . • Pression et apprêts, par M. Marius IOyret Pression (Nouveau procédé d’), par MM. C. et A. Cote-Rey
- 137
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- 259
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- 246
- J 2
- Impressions tinctoriales sur les cuirs et les peaux (Nouveau procédé d’), par MM. Boyeux et Canton..................163
- Impression des 'tissus (Perfectionnements apportés à T), par MM. L. Wal-lays et L. Nisse......................246
- Indigo artificiel (Procédé de préparation de), par la Compagnie Badische Anilin und Soda Fabrik....................50
- L
- Lavage, blanchiment, la teinture, etc (Procédé applicable au), par M. Os-wald Hoffmann 8
- Lessive (Nouveau genre de), par la Société anonyme des produits chimiques du Nord...............................305
- Loi (La) des retraites ouvrières. . . 215
- M
- Machine à apprêter les tissus, par M. Chasles........................... 351
- Machines à apprêter simultanément à la règle et en mandarine les tissus de soie, par MM. Gantillon et Cie....... 229
- Machine à blanchir, à teindre, à coller et à dégraisser (Perfectionnements aux), par M. S. Spincer.............. 353
- Machine à colorier le cuir, par M. Carl Knabe................................ 102
- Machine à dérompre les tissus, par MM. Bonnet et Angelier 303
- Machines à imprimer les tissus (Perfectionnements aux), par MM Nicol et J. Bernheimer......................... 151
- Machine (Nouveau système de) servant à laver, nettoyer ou décruer, par la Société A. Smith and Sons Carpet Cy. 181
- Machines ou appareils à laver et à nettoyer les tissus (Perfectionnements aux), par M. J. ................... 201
- Machines à laver les textiles en général (Perfectionnements apportés aux), par MM. Skène et De vallée............. 201
- Machine à parer, glacer et sécher les fils et ficelles, par M. Wilmot-Welle. 166
- Machine destinée à préparer la laine et autres matières filamenteuses, par M. J.-D. Morel 52 53
- Machines à repasser (Perfectionnements aux), par M. W.-A. Edwin Henrici. 37
- Machines à repasser (Perfectionnements dans les), par M. G. Cray Robertz... 119
- Machines à repasser (Perfectionnements apportés aux), par M. W.-A. Henrici 162
- Machine à teindre automatique à cuve mobile, par M. P. Talon.............. 99
- Machines pour teindre et blanchir le coton, etc. (Perfectionnements dans les), par MM. C. Young et W. Crippin.... 199
- Machine à imprimer des lisières. . . . 368
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- 1
- 378 LE MONITEUR DK LA TEINTURE
- Pages
- Bertrand................................ 230
- Machine à teindre les écheveaux, par M. J.-M. Rey 306
- Machine à teindre les matières textiles en écheveaux (Perfectionnements apportés aux), par M. Derock .... 162
- Machines (Perfectionnements dans les) destinées aux séchage des écheveaux, par MM. Joe Broth et Edwart White-ley................................«... 355
- Machine à sécher et à repasser le linge, par MM. Saint-Léger.....................163
- Machines à sécher et à repasser le linge (Perfectionnements aux), par M. Cho-teau père............................... 68
- Maladie du mûrier (Une nouvelle), par M. Marius Moyret ... 261
- Marasme (Le) de nos industries , par M. Marius Moyret 358
- Matières colorantes (Nouvelles) de la Ma-nufucture lyonnaise de matières colorantes .................................161
- Matières colorantes azoïques (Production de), par la Société pour l’industrie chimique. . .................67
- Matières colorantes azoïques (Production de) pour teinture et impression, par la Société pour l’industrie chimique . . 258
- Matières colorantes azoïques (Nouvelles) et leurs procédés de préparation, par M. Charles-A. Martins....................37
- Matière colorante basique bleue (Production d’une), par la Badische Anilin und Soda Fabrik..................... . 163
- Matières colorantes basiques vertes, bleues et violettes (Préparation de), par la Société des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis. 246
- Matières colorantes bleues (Procédé pour la fabrication des) de la Manufacture lyonnaise des matières colorâmes . . 247
- Matières colorantes bleues (Procédé de préparation des), par la Compagnie parisienne des couleurs des acilines . 326 Matières colorantes bleues basiques (Production de nouvelles), par la Société dite Manufacture lyonnaise de matières colorantes 49
- Matières colorantes bleues basiques (Production de nouvelles), par MM. Léonhardt et Cie.................... . 200
- Matières colorantes bleu-gris (Procédé de production de) de la Compagnie parisienne de couleurs d'aniline ... 19 Matières colorantes bleu-vert (Procédé pour la préparation de), parlaCompa gnie des couleurs d'aniline .... 49
- Matières colorantes brunes (Procédé de fabrication de), par MM. J. Rod Geigy et Cie..................................118
- Pages
- Matières colorantes diazoïques noires (Productoin de), par la Société Badische Anilin und Soda Fabrik . . . Matières colorantes diazoïques teignant de noir bleu noir à vert (Production de), par la Société Badische Anilin und Soda Fabrik
- Matières colorantes jaunes (Préparation de), par MM. Guinon, Picard et Jay .
- Matières colorantes nouvelles (Procédé de préparation de), par MM Frédéric Bayer et Cie............................
- Matières colorantes orangées dérivant de l'acridine (Procédé de fabrication de nouvelles), par MM. A. Léonhardt et Cie.............................. •
- Matière colorante (Procédé de fabrication d une) ressemblant à l’induline, par M. Théodor Peters . . ... Matière colorante rouge (Préparation d’une), par MM. Gilliard, P. Monnet et Cartier . . . .
- Matière colorante rouge jaune (Production d’une), par la Société Badische Anilin und Soda Fabrik..................
- Matières colorantes (Nouvelles), par la Société Badische Anilin une Soda Fabrik ....................’
- Matières colorantes nouvelles (Préparation de) teignant sur mordants, par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik................................•
- Matières colorantes violettes et bleues (Production de), par la Badische Ani-liu et Soda Fabrik . . .... Matières tinctoriales •
- Méthode et appareils (Perfectionnements dans la) pour presser et apprêter les tissus textiles, par M. John Miller. • Méthode particulière de teinture des matières textiles en écheveaux, par M. Grawitz •
- Méthode ou procédé et appareil perfectionné pour le blanchiment, par MM. Wilson frères.......................•
- Mordançage de la laine (Procédé de), par MM. J.-E. Chevallot et J. Second. • Moyen d’appliquer la teinture sur les tissus mélangés de soie et de coton, par M. •
- N
- Noir sur coton, noir diamine, par M. Charles Drevet......... 356
- Noir naphtol (Echantillons de), par M- 929 Ch. Drevet... .244, 260,291, 307,324, "°
- Papier réactif (Nouveau) très sensible - •
- Pertes (Les) en longueur et en largeur 320
- des tissus............................
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-
- ET DR L'IMPRESSION DES TISSUS
- e
- Pages
- Plateau léger cloisonné pour le pliage des étoffes, par M Ed. Lecoq...............
- Préparation du bain de savon (Perfectionnements à la), par MM. À. Fabre et A. Braum............................
- Préparation (Nouvelle) des étoffes pour ornements et décorations des appartements, par M Cleis.................*. Préparation pour le lavage du linge, par M. Frost Halleck Richard............... Préparation spéciale pour l’ourdissage et l’encollage par M. Henri Franchomme Procédé pour fabriquer et teindre en pièces la couverture mi-laine verte , par M. A. Corgé fils ..................................... Procédé pour faciliter le blanchiment du jute, par MM. Leykam, Josefsthal... Procédés employés pour laver ou dégraisser la laine, etc., par M. G. W. Montagne Call.......................... Procédé (Nouveau) pour obtenir et pour blanchir des fibres végétales, par M. Georg Julius Bruck.................. Procédé de production de matières colo-rantes, par M. le Dr Hermann Kock. Procédé et production d’une matière colorante rouge bleu-vert et d’une matière colorante rouge-violet, par la Cie parisienne des couleurs d’aniline. Procédé du recueillement de l’indigo non fixé sur les matières textiles, par MM. Ed. Maistre et Math.Campagne........... Procédé pour teindre ou blanchir le coton avant le cardage, par M. H. Anthoni. Procédé pour teindre le coton en brun solide , de la Manufacture lyonnaise des matières colorantes............. .. rocédé pour transformer les matières colorantes, par MM. F. Bayer et Cie. roduction sur fibres de couleurs azoï-
- 341
- 50
- 249
- 307
- 51
- 326
- 263
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- 101
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- 306
- 353
- 247
- 162
- dues nouvelles, par M. P. Gombert.. 199 Production de matières colorantes azoï-ques noires sur la fibre, par MM. Bayer et Cie • 353 roduit nouveau applicable au dégrais-psage, par M. E. Azemar 179 ropriétés (Sur les) oxydantes et déco-p lorantes des noirs, par M. P Cazeneuve 69 Purification de l’air dans les locaux ma - 249
- Question (Une) d’apprêt...............20
- R
- Recherches sur l’huile rouge, de 208
- Scheurer-Kestner .p 2=0 segime (Notre) économique. . -* Rouge Stanley, par la Clayton Aniuin 34
- Company..............................
- Pages
- Rouissage chimique de tous textiles (Procédé de), par M. Masse.................69
- Rouissage et dégommage chimique des textiles (Procédé de), par M. Ch -F. de la Roche............................51
- S
- Salaires (Les)..........................217
- Séchoir à l’air libre, par M. B. Lardaus 36 Société industrielle d’Amiens .... 39
- Soyage des tissus fils ou fibres textiles, par MM. C. Brodbeck et X. Esquiron 85
- Suint (Le) rendu inodore................295
- Suppression du brouillard opaque dans les teintureries, etc., par MM. E. et
- P. Sée...................................22
- Surfusion (De la) du savon, par M. M. Moyret 287
- Surtaxe (La) d’entrepôt sur les peaux en laine...................................344
- Système de chaîne à aiguilles pour ap-prêteurs d’étoffes, par M. C. Sebire . 259
- Système de désintégration des matières fibreuses, par MM. R. Whitonell et D. Waring 276
- Système d’essoreuses multiples, par M. Dehaître 117
- Système de machine perfectionnée pour le nettoyage et la teinture des textiles, par MM. W. Blackburn, R. Eagland Bray et Hemmel Clayton .... 275
- T
- Tarif (Le) douanier . , ... 114, 206
- Tarifs (Les) douaniers en Russie . . . 232 Tarif (Le) douanier au Sénat 262
- Teinture (Procédé de) applicable au bleu indigo, par M. Grandsire .... 355
- Teinture en bleu grand teint imitant l’indigo (Nouveau procédé de), par MM.
- Coulombe frères, Tautin et Pernelle frères.......................... .... 35
- Teinture à la cuve (Procédé de), par M. Marc-Maurice Rotten. .... 161 Teinture (La) des draps de troupe . . 230 Teinture des fils (Procédé de), par MM. L. Ducros et Tymeson 67
- Teintureà l’indigo (Procédé perfectionné de), par la Société Guthier et Cie. . 327 Teinture à l’indigo en atmosphère d’hydrogène, par M. Aucher 353
- Teinture et impression avec les alcaloïdes (Perfectionnements dans la), par M. W. Jules, Samuel Grawitz . . . 257 Teinture et impression sur laines (P1o-cédé de) de la Compagnie parisienne des couleurs d’aniline 199
- Teinture ou impression en noir d’aniline (Perfectionnement apporté au procédé de), par MM.Heinrich Thies et Friedrich Cleff .............................200
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- LE MONITEUR DE LA TEINTUK:
- Pages
- Teinture en noir d’aniline sur toton brut (Procédé de), par M. Aucher. . . . 163 Teinture en noir d’aniline ne déchargeant pas (Procédé de), M. Wh. Evans . . 272
- Teinture de la soie dans les bassines de filature, par MM. Lerocher et fils. . 181 Teinture des textiles en leur incorporant des matières grasses , par M. H. David 35
- Teinturier-dégraisseur (Chronique du), par M. Ch. Drevet, 1,13, 30, 45, 61,77, 93, 109, 125, 141, 157, 173, 194, 209, 221,237, 253, 269,285,301,317,333,349 365 Tissus imperméables (Nouveau genre de) par MM. Gourdiat frères 38
- Tissu nouveau pour vêtements, couvertures,couvrelits, par MM.David,Troul-lier et Adhémar........................ 165
- Tissu dit moire façonnée................369
- Toile imperméable pour bâches, par M. Roche 164
- Traitement (Procédé de) des anciennes bâches ou prélarts,par M. Pierre-Marie
- Michelet............................... 229
- Pages
- Traitement propre à retirer une couleur bleue des sous-produits des déchets ou issues, par MM. Otto Kause et Hermann Frédeler........................
- Traitement de la soie Tussah......... Traitement des tissus (Procédé pour le), par MM. Benjamin et Anderson Gratz Traitement (Procédé de) des tissus schoppe et soie, par MM. Gantillon et .................................................................... Transformation des tissus unis ou ar-murés,par la Société C. Garnier et Cie.
- Tresses de Chine.....95, 113, 129, 177,
- 100
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- U
- Utilisation (Nouveau procédé d’) de la chaleur perdue dans les séchoirs, par MM. A. Robin et Dehaître..................
- V
- Velours diaphane en six nuances, par MM. Mortier et Cie...................
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