Moniteur de la teinture des apprêts et de l'impression des tissus
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 38e Année.— No 1. ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 5 Janvier 1894
- SOM M AIRE
- LA SOIE ARTIFICIELLE.
- LES COLORANTS SUBSTANTIFS (suite).
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- IMPRIMÉS ET CIRCULAIRES.
- LESSIVES COMMERCIALES.
- JURISPRUDENCE.
- ASSURANCES.
- GUIDE-ADRESSES.
- «ENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX.— BIBLIOGRAPHIE. — COURS, — ANNONCES.
- Procédé de fabrication DE LA SOIE ARTIFICIELLE
- PAR CADARET.
- Ce procédé diffère en cela des précédents ici ce n’est plus un liquide que l’on file, mdis bien une substance plastique, de com-Position complexe, comme nous allons le Voir,
- -es phases de l’opération sont au nombre 6 8, savoir :
- • Préparation de la cellulose.
- 3 Conversion de la cellulose en cellulose "rique.
- * Blanchiment.
- • Dissolution de la cellulose nitrique.
- 2 Travail de la matière.
- min ^corporation des substances d’origine
- 7. Fil.
- 8,
- S 0Q C
- assage au tannin.
- | I. Préparation de la cellulose.
- |i Pres avoir étudié les différentes variétés “e ce]], 1
- cel " ose, nous avons reconnu que c’est la Meil se de coton bien pure qui conduit aux pugig58 résultats. Plus la cellulose est pure, doit d 8 résultats obtenus sont beaux ; on ne L ne rien négliger pour obtenir celle-ci etel"ement dégagée de ses impuretés. A cet Ronie00 prend de vieux chiffons de coton que Ine, sive à la soude, on les lave bien, puis hou, savonne; après, on leur fait subir un “ lavage, puis un passage de 3 à 4
- heures dans de l’eau acidulée par de l’acide sulfurique. La cellulose est alors pure.
- II. Conversion de la cellulose en cellulose nitrique.
- Après le premier traitement subi, la cellulose, destinée à être convertie en cellulose nitrique, est séchée, puis soumise à un mélange d’acide nitrique à 42° et d’acide sulfurique à 66° ; après 1/2 heure de contact avec ces acides, la cellulose s’est modifiée, ses propriétés chimiques se sont métamorphosées et, à la place d’une cellulose inerte, nous trouvons maintenant un produit fulgurant, explosif, la dinitrocellulose.
- III. Blanchiment.
- Le blanchiment de la nitro-cellulose joue un grand rôle pour sa dissolution dans les véhicules dans lesquels elle est soluble ; aussi, celui ci doit-il être effectué avec précaution, afin de blanchir convenablement la matière sans toutefois qu'elle ne renferme de chaux, car cette matière est excessivement nuisible. Aussi, faisons-nous usage pour le blanchiment d’un hypochlorite double d’aluminium et de magnésium, que nous obtenons, pour les besoins de la pratique, en broyant ensemble :
- 100 kg. chlorure de chaux
- 60 — sulfate d'aluminium-
- 23 — sulfate de magnésium
- 2000 — eau
- Cet hypochlorite, qui est très instable, cède
- p.5 - vue 1/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- facilement son chlore, blanchit bien et rapi-dement, aussi, ces qualités nous l’ont fait adopter de préférence aux autres.
- IV. Dissolution de la cellulose nitrique
- Lorsque la cellulose est blanchie, lavée et déchlorée, on la réduit en poudre par un moyen quelconque et on la sèche sous des presses hydrauliques jusqu’à ce qu’elle soit dans le plus grand état de siccité possible, après quoi on la place dans une cuve de zinc et on la met en contact avec le mélange des substances suivantes qui en amène la dissolution :
- à 50 kg. de cellulose nitrique on ajoute le mélange suivant :
- Acide acétique cristallisable 800 gr. | Ether 9 kil. 220 — |
- Acétone 18 — 400 — Alcool à 95° 6 — 600 — Toluol 3 — dans lequel on fait dissoudre au préalable, " Camphre 2 kil.
- Huile de ricin 10 —
- On laisse ces matériaux en contact, 24 heures, dans un récipient hermétiquement fermé ; après quoi, la cellulose nitrique et le mélange de ces ingrédients ne forment plus qu’une pâte.
- V. Travail de la matière
- La masse formée est découpée, puis travaillée sur des cylindres chauffés à la vapeur. Elle prend peu à peu de la consistance et devient élastique ; le travail de la matière dure environ de deux à trois heures. Les vapeurs qui s’échappent, pendant le travail de cette i masse, sont récupérées à l’aide d’un dispositif spécial qui permet de retrouver de 20 à 25 pour cent des produits volatils employés.
- VI. Incorporation des substances d'origine animale.
- Quand le produit est encore sur la calandre et qu’il est arrivé à un certain degré de consistance, on refroidit les cylindres et on laisse couler l’une des substances animales suivantes en solution dans l’acide acétique cristallisable,
- soit de la gélatine, de l’albumine, de la protéine, etc. — A ce moment, la masse est coupée par morceaux, puis travaillée pour que l’incorporation des substances d’origine animale se fasse directement avec la matière.
- Ces substances, d’origine animale, sont distribuées sur la substance de telle façon que jusqu’à son imbibition complète il n’y ait jamais une plus grande épaisseur d’un côté que de l’autre.
- VII. Filage.
- A la sortie de la calandre, la matière est plastique et soyeuse; on l’introduit alors dans une estuffine d’un genre tout particulier où 8 base inférieure est munie de mille filières de 1/10 à 1/20 de millimètre. On actionne alors la machine et les fils solides, qui en sortent, sont directement conduits sur un cylindre I" sert à leur roulage.
- A l'aide de ce système, on peut effectuer PS jour avec une seule machine environ 2 kil- de soie.
- VIII. Passage au tanin.
- Il ne reste plus maintenant qu’à dévider 16 fils formés, à les réunir sous forme d’éche veaux ; après quoi on met celles-ci en contse avec une solution de tanin.
- Le passage au tanin a pour but de donne de l’élasticité aux fils.
- Telle est, dans notre exposé, la méthode laquelle nous avons consacré nos études, puis quelques années ; l’ensemble du proce est tout nouveau et permet certes d’atll. l’attention ; car, vu le mode de pratiques, est donné pour effectuer cette fabrication?
- i. g016 se demande si, d’ici à quelques années, 2
- 1 7 , „]aCe
- artificielle ne prendra pas une grande F dans l’industrie.
- Nous laissons à l’avenir le soin de dec sur cette question. te
- Leur lecteur peut, par les données de c , méthode, se rendre un compte exact de 100 nir qui est accordé à la soie artificielle-
- , . (Jgjel”
- comprendra sans commentaire que plu 5 fois dans l’ensemble de cette description 11 | avons passé légèrement sur plusieurs
- p.6 - vue 2/389
-
-
-
- ©
- sont
- L que tja-, que
- er pa kil. d
- der 165 ‘éche-sontad
- )rO-z0u-que ani-
- 3 est dans où la ves de alors rtent e qui
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- qui eussent peut-être interressé le lecteur,
- 'elle par exemple la façon que nous avons
- trouvée pour effectuer le travail de la matière sans danger et particulièrement aussi la façon dont nous avons de filer mille fils so-lides à la fois ; ce sont là des choses qui instituent le secret de l’inventeur et pour lesquelles il s'excuse près du public.
- Enfin un kilo de soie, produit par ce moyen, revient à environ 6 fr.
- hode 11 es, der procë"e Y’attr" queq" tion,011
- de cet"“ lel'av" je1le.01 „lusiet" ion" s dé1**
- LES COLORANTS SUBSTANTIFS (Eerit spécialement pour le Moniteur de la Teinture.)
- (Suite)
- Les colorants directs gris et noirs (vrai-^ut noirs) sont peu nombreux, quoique nous tgvions bon nombre de produits portant la nation « noir » et avec lesquelles on n’ob-^QUe des nuances peu fournies et ternes. "Plus ancien de ces produits est le violet-qde la Badische Anil. und Sod. Fab.; cepro-1 fournit des nuances foncées bien four-’ mais il a un reflet rougeâtre très desa-, e. Le gris-benzo et le noir-benzo de la ^8°n Bayer ont été avantageusement rem-| "8 dans ces derniers temps par le gris-. 0 8 extra et le noir-benzo S extra de eA
- meme maison. On tient ces colorants “Veç d
- —H sel marin et ils se marient très bien "ve0 0)
- l “utres colorants substantifs teignant duiton dans les mêmes conditions. Ces pro-acjd sont solides à la lumière, aux alcali», aux Nois et au cuivre. La plupart des autres Aht directs font partie de la classe des colo-b, S Notables dont nous nous occuperons uieement. (Noir Nianza, noir Fabora, etc.). Antdedia zoter et de combiner des colo-% "usceptibles à cette opération, sur le fibre iapdate de Green, qui l’appliqua en 1888 deb, muline. Green ne fit point de demande pour son procédé, croyant proba-"kerait Jue la fabrication de la primuline secrète. Bientôt cet espoir fut déçu,
- car peu de temps après un chimiste de la
- maison d'Eiberfeld trouva le procédé de fabri
- cation de ce nouveau colorant. La maison fit une demande de brevêt et l’obtint, au grand détriment de la maison Brooke Simpson et Spiller, dans laquelle Green était engagé. D’autres maisons trouvèrent à peu près en même temps le secret que la maison Bayer et ont obtenu le droit de fabrication, de sorte que nous trouvons la primuline sous les désignations les plus bizarres dans le commerce : Polychromine, Thiocromogène, etc. Plus tard, la maison L. Casella mit en vente son noir diamine RO. La maison Bayer trouva que ce produit fournissait de belles teintes et surtout des teintes solides au lavage, en le traitant avec le nitrite de soude et en le combinant avec certains phénols ou amines. Bayer en fit une demande de brevet qui lui fut accordé. Ce procédé avait évidemment le plus grand intérêt pour la maison L. Cassella, qui fut obligée de s’entendre avec la maison d'El-berfeld à propos de ce procédé. Ils tombèrent d’accord et en compensation la maison Bayer obtint le droit de fabrication de ce produit. La diazotation de ce colorant a comme seul but de rendre les teintes solides au lavage. On peut admettre comme règle générale, que par le diazotage la sensibilité d’un colorant aux alcalis ou aux acides ne change pas. Par contre, le noir diamine (presque toutes les marques) perd de la solidité à la lumière, par cette opération. La primuline, au contraire, résiste mieux à l’action de la lumière après le traitement en nitrite de soude et le dévelop . pement avec le B naphtoi, la résorcine ou tout autre développeur.
- Les développeurs les plus usités sent :
- 1 .) Le B naphtoi, développeur pour rouge ou développeur A (Bayer).
- 2 .) ‘-3-, développeur pour Bordeaux, ou développeur B (Bayer, breveté).
- 3 .) Phénylènediamine, en poudre développeur C, en solution développeur E (solution de diamine, spécialement pour les bruns).
- p.7 - vue 3/389
-
-
-
- 8
- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- 4.) La Résorcine, développeur F (Bayer).
- Récemment, on trouve encore les développeurs suivants :
- Développeur AD (amidodéphényleamine) et AN (Casella) ;
- Développeur pour bleus G (Bayer).
- Comme nous venons de le dire, la primuline fut le premier colorant susceptible à la diazotation.
- Comme jaune (nuance obtenu par simple teinture) la primuline n’a plus aucun intérêt, vu que nous possédons des produits beaucoup plus brillants et surtout plus solides. Comme colorant diazotable, la primuline occupe une première place, vu que le rouge obtenu avec le p naphiol, d’autres nuances avec la résorcine ou le développeur pour Bordeaux, etc., sont des teintes résistants mieux à la lumière et surtout très solides au lavage. Le traitement en nitrite de soude (voir procédé plus loin) doit se faire à la lumière diffuse, vu que la combinaison diazoïque de la primuline est tellement sensible à la lumière qu’on peut s’en servir pour l’obtention d’épreuves photographiques.
- Le bleu Zambèze de la maison de Berlin, qui se trouve depuis peu dans le commerce, est susceptible à la diazotation et fournit par ce procédé un bleu complètement solide au lavage (c’est le premier bleu direct montrant cette qualité). Malheureusement la nuance est terne et le développeur employé (l’éther de l’amidonaphtol) est trop cher afin d’être employé avec succès.
- Parmi les bruns, nous trouvons le brun dia-mine et les bruns pour coton A et N de la maison L. Cassella (procédés de teinture plus loin) qui sont susceptibles à la diazotation. Pour les bruns pour coton, cette opération a peu d’intérêt, vu que ces produits ne gagnent guère en solidité au lavage.
- Le brun diazo G et V de la maison d'Elfer-beld fournissent de bonnes teintes solides à la lumière, aux alcalis et aux acides; ces produits ne sont pas solides au chlore.
- Le brun dioza G fournit des teintes d’un
- brun rougeâtre, la marque V un brun violacé, a peu près la même nuance que le brun dia-mine de Cassella (comme développeur on emploie les développeurs C et E).
- {A suivre.)
- {Reproduction formellement interdite
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PROCÉDÉ CHROMO POUR LA TEINTURE DES TISSUS ET ÉTOFFES DE TOUTE NATURE Par M. Louis-Adolphe Gillet.
- Teindre les tissus de laine, de soie et de tous tissus en général, de façon à leur don ner des effets variés, des teintes plus ou moins fondues entre elles ou bien détachées les unes des autres, tel est l’objet de la présente inr vention.
- Le procédé par lequel elle est mise en pra tique donne des tissus teints imitant les in pressions ordinaires sur papier en chromo mais les effets sont essentiellemestdifféren.5 parce qu’ils se produisent sur l’envers et su l’endroit du tissu — et ce procédé consiste9 nouer, aux emplacements où l’on veut obte tenir les effets de chromo, les pièces de tis5 à teindre (lesquelles sontblanchies ou préalâ blement teints d’une nuance de fond que conque) avec des noeuds flottants ou non flottants ou bien encore avec des nœuds uns flottants, et les autres non flottants- Le nœuds flottants ou nœuds coulants offren l’avantage de se défaire rapidement e• même temps»de produire des effets sur plus grande surface et de plus grande v riété.
- . , • ar6eS
- Ensuite, on passe les pièces ainsi preP.
- à la teinture. Après, on essore et on den b-le tout. On remarque alors que le résultat 0u tenu est une espèce de dessin de marbre
- p.8 - vue 4/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- marbrure d’une seule couleur sur le fond que possédait déjà la pièce, soit fond blanc, soit fond de toute autre nuance.]
- Sion le désire, on commence de nouveau à nouer la pièce comme précédemment et on la teint une seconde fois en une autre couleur, on recommence une troisième fois, une qua-Tieme fois, dans un troisième, un quatrième bain et ainsi de suite suivant la multiplicité “e§ teintes et des effets que l’on veut obtenir.
- IPPAREIL ET PROCÉDÉS POUR LE DÉGRAISSAGE DES ÉTOFFES
- Par M. Marius Rambaud.
- Cet appareil, du système Pierron-Dehaître, onnu sous le nom de barboteuse à doubles Prois, a été modifié comme il est indiqué ci-"Ssous, pour le transformer en alambic et lui “rettre d’effectuer les diverses opératious "dégraissage.
- se compose d'un cylindre à tubes tournant "pivots, entouré d'une forte tôle galvanisée ^àsa partie inférieure des trous ou une "urepour retirer les benzines sales à l’aide "robinet. Cette tôle est entourée par une QU(r.4a
- tôle galvanisée formant un réservoir de p> Ce magasin de vapeur porte en haut , "Dinet servant à l’introduction de la va-i, et en bas un autre robinet placé soit à "e, soit à gauche, pour l’échappement de “Apeur,
- d" milieu, sur la partie supérieure de la 1a oteuse ’ est une tubulure traversant le | Sasin de vapeur et allant à l’intérieur de wpdreil. Cette tubulure est disposée pour povoir une cornue allant rejoindre un réfri-iptC'est par cette tubulure que s’échappe koo(ine à l’état gazeux. Sur le devant de la euse est, comme à l’ordinaire, une porte uTt à l’introduction des étoffes.
- Wi, ""rillon de gauche est percé d’un trou het troduction, par un tuyau et un robi-In 6 a benzine à l’état liquide ou gazeux. t,. vau sert à amener l’air froid dans le “8a8in à V
- " vapeur.
- A droite de la barboteuse se trouve le mécanisme nécessaire à la,marche.
- Le premier procédé pour le dégraissage consiste à mettre les étoffes dans la barboteuse avec la benzine en quantité suffisante ; la barboteuse est mise en marche ; on rince au moyen de benzine propre que l’on introduit par le tourillon.
- Lorsque l’opération est terminée, on arrête le cylindre et on laisse bien égoutter les étoffes ; on retire toute la benzine sale, puis on ferme la vidange.
- On ouvre le robinet de dégagement qui conduit au réfrigérant, le robinet de vapeur et le purgeur ; on chauffe la barboteuse pour la transformer en alambic et, après avoir mis la machine en marche, on attend que toute la benzine qui est contenue dans les étoffes se soit volatilisé.
- Lorsqu’il ne sort plus de benzine, on chauffe à haute pression, de façon qu’il ne reste plus de benzine dans les étoffes, en ayant soin de faire tourner le cylindre.
- Lorsqu’on est sûr qu’il ne reste plus de benzine, on ouvre l’échappement de vapeur, on ferme la prise; on fait passer, à l’aide d’un ventilateur, un courant d'air froid.
- L’opération est alors terminée; les étoffes sont dégraissées, séchées et évaporées. La deuxième manière d’opérer consiste à n’employer que des benzines sales ayant déjà servi et qui sont saturées de corps gras ou autres. On introduit dans l’alambic la benzine sale, on la chauffe, soit à feu nu, soit par la vapeur au moyen d’un serpentin. La benzine en ébullition se volatilise : alors on fait passer par le tourillon de la barboteuse. On met le cylindre en marche et on ouvre le ventilateur dans le magasin de vapeur.
- L’air froid, en passant par l’échappement du bas, refroidit la barboteuse et fait condenser la benzine à l’intérieur.
- Les objets, en tournant, s’imbibent, absorbent la benzine ; on arrête l’alambic, on ouvre le robinet de benzine propre que l’on introduit dans la barboteuse par le tourillon ;
- p.9 - vue 5/389
-
-
-
- 10
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- on lave et on rince en faisant tourner le cylindre, et on continue l’opération comme il a été indiqué au premier procédé.
- Par cette manière, on peut opérer le de-graissage avec des benzines teintées coûtant bien moins cher ; il y a économie de temps, de main-d’œuvre et de benzine propre.
- PROCÉDÉ DE TEINTURES fl REFLET sur tissus à poils, tels que drap, velours, peluche, pilou, etc., etc., de soie, laine ou coton.
- Par M. Errani, chimiste, 34, rue Victor-Massé, Paris.
- Ce qui caractérise ce procédé, c’est qu’il permet d’obtenir sur des fonds d’une teinte foncée des reflets d’une teinte plus claire.
- Ainsi, reflets blancs sur fonds noirs, reflets bleu ciel sur fonds rouge turc, reflets rouges sur fonds verts, etc.
- On comprend dès lors qu’il est impossible d’obtenir ces effets par teinture, puisqu’il faut couvrir la nuance de fond.
- On emploie donc pour obtenirces reflets des couleurs opaques broyées à l’essence de térébenthine et délayées dans l’huile siccative, ou inversement des couleurs broyées à l’huile siccative ou au vernis gras et allongées d’essence. Ces couleurs,étant rendues suffisamment fluides par l’addition d’essence,sont introduites dans un pulvérisateur analogue à ceux qui servent à la fixation du fusain et projetées par insufflation en poussière fine sur le tissu teint au préalable en uni.
- Si, par exemple :sur un drap vert émeraude dont on a rebroussé légèrement le poil, on injecte du vermillon broyé et préparé comme il est dit ci-dessus, cette couleur vient se fixer sur l’extrémité des poils du tissu, sans en atteindre le fond, et il en résulte un tissu dont le fond reste vert émeraude avec reflet rouge.
- Il en est de même pour toute autre combinaison de teintes à reflets.
- Par teinture, le même effet serait impossible à obtenir, car si l’on insufflait par exemple de la fuschine dissoute sur ce même fond vert
- émeraude, on n’arriverait qu’à le salir et n® à lui donner le reflet rouge pur désiré.
- Il est évident qu’en interposant un cache ou patron découpé entre l’étoffe et le jet pulve risé, on obtiendrait des dessous reproduisan en reflet les découpures. C’est, dans cecah une espèce d’impression à reflets.
- On conclut de ce qui vient d’être expliq" que l’invention consiste en réalité en l'obteF tion de reflets colorés sur fond de teinture 8 moyen de couleurs opaques (couleurs mine raies ou laques précipitées), délayées dans " liquide oléagineux siccatif, pulvérisées P* insufflation et ainsi projetées sur le tissus.
- Les tissus ainsi préparés conservent souplesse et supportent le brossage à sec( le lavage à l’eau et le repassage à cha. entre deux linges humides (procédé des ta leurs).
- Le reflet ne supporte néanmoins ni les! sives alcalines, ni l’action dissolvante de, benzine, ce qui est de peu d’importance, l’usage des tissus auxquels on l'applique
- PROCÉDÉ
- pour la préparation de matières coloré rant directement sur le coton . Parla Société Farbenfabriken VormalsFried,Bayere
- La société susdite a trouvé qu’en fais" agir les produits intermédiaires, prenant11, sancepar combinaison de dérivés tétrazol. de la benzidine et de ses analogues et 1 , logues avec un molécule d’un acide napht, miné, naphtol, amidonaphtoi ou dioxynaP , line sulfonique, sur 1 molécule deces” hon2. mines primaires de la série de la 0 ; qui se combinent en dérivés amidoazolt,, par exemple de la p-xylidine, de l‘o-8l, phénoléther, du m-amidophénoléther amido-p crésoléther ou du m-amido-P éther, on obtient des matières color r disazoïques primaires rouges, violette , geâtres, violettes-rougeâtres à violettel; , teignent le coton non mordancé et "f distinguent par la propriété précieuse / laisser rediazoter sur la fibre et copulë |
- p.10 - vue 6/389
-
-
-
- les amines, phénols, amidophénols, amido-phénoléthers, ainsi qu’avec leurs acides sulfo-niques ou carboxyliques, en fournissant des teintes rouges, violettes à bleues, solides au lavage.
- Parmi les analogues et homologues de la benzidine, ladite Société à employé principale -Nanties suivants; la tolidine, le diamidophé-nyltolyl, le diamidomonométhoxy ou éthoxydi-phénol, diamidophénoléther, diamidodiphé-nylène oxyde.
- Le procédé de fabrication de ces matières colorantes consiste en général à combiner les dérivés de la benzidine ou de ses analogues °u homologues, soit d’abord avec les acides naphtylamine, naphtol, amidonaphtol ou dioxynaphtaline sulfoniques, et ensuite les Produits intermédiaires ainsi formés avec les amines nommés ci-dessus, soit d’abord avec ce amines et après avec les acides sulfo-niques précédemment cités.
- Dans le premier cas, on exécute la combi-ndison de ces acides le plus avantageusement en solution acide ; dans le second cas, le mieux ^solution alcaline.
- BAIN FIXATEUR pour TEINTURE
- Par M. Isidore Lepaulard et dame Lepaulard, née Gauthier
- Le but de cette invention est d’obtenir un Produit fixateur de couleurs tinctoriales de loute nature, permettant de fixer directement matières tinctoriales de toute couleur sur $ matières textiles ou fibreuses, les laines en .
- suInt et les peaux en laine, évitant par son taoPloi les opérations habituelles de désuin-8e, décreusage, blanchiment, bains aci-des, etc.
- A
- cet effet, on compose le bain de la façon Stivante ;
- Eau distillée................ 100 parties
- Bichromate de potasse.. 40 »
- Crrbonate de soude......... 30 »
- Aride sulfurique........... 34 »
- "ecule ................. 30 »
- APrès avoir fait dissoudre à chaud les ma-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- 11
- tières solides dans l’eau distillée, on ajoute l'acide sulfurique. Le bain, prenant une couleur verdâtre, est prêt à être employé.
- Pour l’emploi, on verse une quantité ad hoc dans l’eau devant dissoudre les couleurs d’aniline ou autres produits, et le bain se trouve préparé pour l’usage ; de cette façon, on obtient à petits bouillons toutes les couleurs,
- PRÉPARATION DE MATIÈRES COLORANTES teignant sans mordants Par M. Henri-Raymond Vidal.
- Cette préparation consiste à chauffer en vase clos la pyrocatéchine, l’hydroquinone et la toluquinone avec le soufre et l’ammoniaque, ou avec une amine grasse ou aromatique.
- On peut chauffer chacun des diphénols susmentionnés, soit avec les sulfures d’ammonium ou d’amines, soit en présence du soufre ou avec un mélange de sel d’ammonium ou d’amine et d’alcali caustique ou de base alca-lino-terreuse, soit enfin avec tout mélange capable de dégager de l’ammoniaque ou une amine libre toujours en présence du soufre. On obtient ainsi toute une série de colorants dont la teinte varie suivant la température et suivant les proportions du mélange employé.
- NOUVEL APPRÊT POUR LES MATIÈRES TEXTILES Par MM. Francisque Voland et Cie.
- L'objet de la présente invention se rapporte à une nouvelle composition pour l’apprêt de toutes matières textiles, en fibres, en fils ou en pièces, telles que la soie, le coton, la laine, le lin, le jute, la ramie, etc , employés séparément ou en mélange.
- Ce nouvel apprêt a sensiblement la compo
- sition suivante :
- Fulmi-coton ou pyroxyline.. 7 à 10 parties.
- Huile de ricin, préparée à froid ou à chaud............ 7 à 10 parties.
- Ether alcoolisé.............. 80 parties.
- Ces proportions peuvent varier dans une
- p.11 - vue 7/389
-
-
-
- zo-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- certaine mesure selon la nature des textiles ou selon l’effet à produire.
- Cet apprêt nouveau donne aux matières textiles beaucoup de main et de brillant ; il augmente l’imperméabilité et l’incombustibilité des tissus, dont il peut changer totalement l’aspect et dont il majore la valeur marchande dans de notables proportions. Il peut s’appliquer aux textiles à tous états, teints ou non, apprêtés ou non, et avant ou après cylindrage.
- Son application sur les textiles n'offre rien de particulier : on imprègne le tissu comme à l’ordinaire au mouilleur d’apprêt et on sèche au tendeur.
- MACHINE A BROSSER et nettoyer les étoffes, les tissus et les autres matières analogues par M. Carl Scharrer, ingénieur
- La machine à brosser et nettoyer les étoffes, les tissus, le papier, le feutre et autres ma tières analogues, qui fait le sujet de la présente invention, fonctionne beaucoup mieux que les appareils connus servant au même usage. Les appareils employés actuellement pour débarrasser les tissus des impuretés qui y adhèrent sont encore très défectueux. Ils exigent de grands frais pour les faire marcher et, malgré cela, ils laissent beaucoup à désirer au point de vue de leur efficacité.
- Avec l’appareil nouveau, on arrive à remédier entièrement à ces défauts. Le tissu ou l’étoffe est nettoyée dans l’appareil d’une façon si parfaite, qu’il n’adhère plus aucun flocon à celle-ci et, en même temps, le rendement de l’appareil est fort considérable.
- L’appareil est caractérisé par un mécanisme de battage composé de bâtons ou tiges batteuses qui sont fixées à des axes rotatifs parallèlement à ceux-ci à l’aide de bandes, de chaînes ou de tout autre dispositif anologue, et qui, lorsque les axes tournent, sont lancées contre le tissu à nettoyer ; par des brosses rotatives agissant sur les deux côtés du tissu et
- rejetant les impuretés dont elles le débarrassent, dans les collecteurs de poussière communiquant avec une aspirateur d’air ; — p&r des rouleaux-guides amenant le tissu aux brosses rotatives ; — par des souffleurs en forme de tuyères, situés l’un vis-à-vis de l’autre, entre lesquels on fait passer le tissu, reliés à un collecteur de poussière par lequel chemine également le tissu, dans lequel débouchent les souffleurs et hors duquel on fait échapper l’air imprégné de la poussière 0u des flocons enlevés du tissu.
- APPAREILS POUR LAVER imprégner et teindre des fils à l'état enrôlé
- Par la Société Linkenbach et Holzhauer.
- Ce nouvel appareil diffère des autres app reils de même genre actuellement usite5 d’abord par l’absence de moyens auxiliaire mécaniques pour faire circuler le liquide Per dant la durée du procédé, attendu que, danse but, on se sert plutôt de la vapeur ou d'autr gaz sous pression, et ensuite, spécialemen par la possibilité de traiter dans l’appareil dË quantités de matières trois ou quatre fois Pl. grandes que la charge des appareils employ jusqu’à ce jour ; en effet avec ce système d 8 pareil, la charge peut s’élever à 100 kilo grammes.
- Le nouveau dispositif consiste essentielle ment dans deux récipients reliés l’un à ‘aul] et destinés à recevoir la matière à traiter' liquide servant à imprégner, à teindre, lave etc., la matière, est refoulé de préférence moyen de la vapeur sous pression, allern8-6 vement d’un récipient dans l’autre, de de que le fil est toujours traversé par le liq-tantôt dans un sens, tantôt dans le sens c0T traire.
- leS
- Afin de recevoir les plateaux à bobines). . récipients sont de fonds doubles et comnih quant entre eux en dessous dudit fond do+go-tandis que les parties supérieures des , piems portent des orgagnes de fermetui,, l’aide desquels les récipients peuvent
- p.12 - vue 8/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- 13
- reliés soit à des pompes à air, soit à des réservoirs contenant des gaz sous pression (vapeur, air comprimé, etc.) dans le but d’aspirer dans le récipient dont l’air a été, le cas échéant, évacué auparavant du liquide, et de pouvoir refouler ce dernier à l’aide de gaz sous pression, à travers du fil sous le fond double, ainsi que dans le deuxième récipient et à travers le fil qui y est contenu, après quoi la direction du courant du gaz est renversée et le gaz introduit dans le deuxième récipient, de sorte que le bain de teinture est refoulé à travers le fil dans la direction inverse.
- {Reproduction interdite.)
- IMPRIMÉS ET CIRCULAIRES
- Le Journal officiel vient de publier un arrêté du ministre du commerce, modifiant les conditions de taxe et d’envoi des journaux et écrits périodiques, des imprimés non périodi-ques, des épreuves corrigées, papiers de commerce ou d’affaire :
- Bont compris dans la catégorie des imprimés ordinaires et soumis aux tableaux fixés par les articles 6 et 7 de la loi du 6 avril 1878, entre autres objets expédiés :
- Les lettres imprimées, contenant des vœux °u des souhaits également imprimés, lorsque ces vœux ou souhaits sont formulés en termes impersonnels et à l’occasion d'un événement 8enéral comme le jour de l’An, la fête de Noël, etc. ;
- Les cartes de visite imprimées ou manus-crites contenant les indications ci-après :
- Nom, prénoms, qualité ou profession et adresse de l’expéditeur;
- ours et heures de consultation ou de réception ;
- Pour prendre congé ou P. P. C. ;
- Pour faire connaissance ou P. F. C. ;
- En congé, en disponibilité ou retraité ;
- Remerciements ;
- "œux ou souhaits formulés en termes im-Personnels et à l'occasion d’un événement
- général, comme le jour de l’An, la fête de Noël, etc. ;
- Sont admis à la taxe de cinq centimes par cinquantes grammes :
- Les notes de frais et d’honoraires, avec ou sans indication de la date et du mode de paye-| ment; les factures acquittées ou non, les 1 relevés de comptes ou de factures, bordereaux ! ou avis d’expédition, ainsi que les copies de ces pièces adressées à toute personne indistinctement ; les polices d’assurances et les avenants constituant des actes parfaits, ainsi que les plaques d’assurance qui en sont le complément.
- Les pièces de comptabilité, bordereaux et autres documents de service des compagnies et maisons industrielles et commerciales ;
- Les titres de toute nature servant de pièces justificatives ou d’éclaircissements à une affaire quelconque, judiciaire, industrielle ou commerciales ;
- Les ordonnances médicales, les certificats j et documents analogues, pourvu qu’ils ne soient pas établis en forme de lettres ;
- Les affiches écrites à la main, en tout ou en partie ;
- Par contre, il est interdit d’expédier à taxe réduite :
- 4° Des factures, bordereaux ou avis d’expédition, relevés de comptes ou relevés de factures rédigés en forme personnelle ou contenant un texte de lettre ou une formule de salutation ;
- 2° Des lettres de commande ou notes de commission,
- Et en général tous les objets quelconques ayant par eux-mêmes le caractère d’une correspondance ou pouvant en tenir lieu.
- Sont admis à circuler, au prix de cinq centimes par 50 grammes, tous les objets pré-| sentés comme échantillons, à l'exception des suivantes :
- Les matières dangereuses, inflammables I ou explosibles, celles qui exhalent une odeur ‘ fétide, les objets passibles de droits de douane , ou d’octroi, et généralement tous ceux qui
- p.13 - vue 9/389
-
-
-
- 14
- LE MONITEUR DE LA TEINTUKE
- sont de nature à blesser les agents et à détériorer ou à salir les correspondances ou à compromettre la sûreté, sauf l’exception stipulée en l’article 26 concernant les liquides, corps gras, etc., etc.
- Sont exclus également du transport à titre d’echantillous :
- ‘ Les échantillons de phylloxéra ;
- 2° Les échantillons revêtus de marques faites en caractères conventionnels ;
- 3° Les matières d’or ou d’argent, les bijoux et objets précieux.
- Sont autorisées, moyennant acquittement préalable d’un port supplémentaire de dix centimes, représentant le prix d’une carte postale :
- 1° L’addition manuscrite sur les livres, brochures, photographies, gravures, papiers de musique, et généralement sur toutes productions littéraires ou artistiques, imprimées, gravées ou lithographiées, de l’offre ou de' l’hommage de personnes autres que l’auteur ;
- 2 L’addition, soit sur les papiers de commerce ou d’affaires, épreuves d’imprimerie corrigées ou échantillons, soit sur les fiches ou étiquettes qui accompagnent ces papiers, épreuves et échantillons, d’annotations imprimées ou manuscrites ayant le caractère de correspondance personnelle, à l’exclusion de toutes lettres détachées ;
- 3’ L’indication imprimée ou manuscrite sur les catalogues ou nomenclatures imprimés, de la quantité ou du prix des marchandises demandées.
- Enfin, d’après l’arrêté, le maximum de poids des paquets de journaux, d’imprimés, de papiers d’affaires ou d’épreuves corrigées confiés à la poste est fixé à 3 kilogrammes. Ces paquets ne peuvent avoir, sur aucune de leurs faces, une dimension supérieure à 45 centimètres.
- Toutefois, ceux de ces paquets expédiés sous forme de rouleaux peuvent atteindre, au maximum, 75 centimètres en longueur, à la condition que leur diamètre n’excède pas 10 centimètres.
- LESSIVES COMMERCIALES
- Sous les noms de lessives, sels à laver, poudres à laver, on trouve, dans le commerce, un nombre considérable de produits ne différant que par les noms, le mode d’emballage et les étiquettes qui les entourent. Ce sont des mélanges de savon, de carbonate de soude, d’eau et quelquefois de silicate de soude. Les produits inférieurs contiennent des savons résineux.
- Leur composition est en moyenne : Acides gras 30 à 35 %
- Carbonate de soude . . 39 à 35
- Eau.................... 30 à 40
- Leur préparation est très simple. Elle se fait de deux manières différentes : 1° en préparant le savon, comme à l’ordinaire, par la cuisson, l’huile ou la graine avec la lessive caustique convenablement étendue, et en ajoutant, ensuite, le carbonate de soude ; 2° en fondant ensemble des rognures de savon avec des cristaux de soude, jusqu’à ce que la masse soit homogène. Dans les deux cas, les matières doivent être fortement mélangées pendant la fusion. On coude ensuite dans des formes en fer galvanisé, fer-blanc ou zinc, ayant 50 X50 X 10 centimètres.
- Pour obtenir les lessives en poudre, on applique le produit froid contre une râpe cylin-drique en tôle d’acier tournant autour de son axe.
- JURISPRUDENCE
- Fermeture des établissements prohibés
- Lorsqu’une contravention consiste,soit dan la confection d’ouvrages non autorisés ou pr° hibés, soit dans l’ouverture d’un établissement - de soumis à l’autorité administrative, la Cour Cassation décide que le juge doit, après avolr prononcé la peine, ordonner, soit la démoll tion des travaux, soit la fermeture de l’éta bassement. (Cassation, 26 mars 1868 ; 2 de cembre 1882 ; 7 décembre 1883, D. 84. 1. 479)
- p.14 - vue 10/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Fed. et
- Attendu, dit l’arrêt du 2 décembre 1882, relatif à la fermeture d’un établissement insa-lubie, que cette mesure, que l’autorité administrative peut ordonner, ne fait point obstacle à l’application; par le Tribunal saisi, de l’art. 161 C. inst. crim., portant que les Tribunaux de police, apès avoir prononcé la peine encourue, doivent, par le même jugement, statuer sur les demandes en dommages-intérêts; que, dans l’espèce, la fermeture de l’établissement insaluble réclamée par le ministère public n’était que la réparation du préjudice causé à la commodité et à la sûreté publique par ledit établissement. »
- On donne la même étendue à l'art 161, lorsqu’il s’agit d’ordonner la démolition d’ouvrages indûment effectués, en fondant expressément dans un grand nombre d'arrêts cette démolition sur l’application de cet article, encore bien que cette mesure soit justifiée parla disposition formelle de l’art. 5 de l’édit de 1607 relatif à la voirie.
- Ces arrêts, et plus particulièrement ceux qui sont relatifs à la fermeture des établissements insalubles, posent un principe général dont il est difficile de ne pas étendre l’application à toutes contraventions qui résultent de l’ouverture illégale d’un établissement.
- Les lois sur les établissements insalubles ne contiennent pas de dispositions autorisant les Tribunaux à ordonner leur fermeture. Elles prévoient, au moins implicitement, la fermeture par la voie administrative, ce qui semble rendre inutile toute injonction judi-Claire ayant le même objet. Cependant, la Cour de Cassation a affirmé ce droit pour les tribunaux en vertu de l’art.161 du C. inst. crim. comme une conséquence nécessaire de la punition de l’infraction. C’est la réparation du préjudice causé par elle à l’intérêt public, et il serait illusoire de prononcer une peine contre la contravention, en laissant subsister le fait même d’où elle dérive.
- SAISIE-ARRÊT SUR SOI MÊME
- Le créancier qui se trouve en même temps
- débiteur du même individu peut—il saisir, arrêter entre ses propres mains les sommes qu’il doit pour sûreté de celles qui lui sont dues, soit de piano si sa créance est liquide, soit, si elle ne l’est pas, après l’avoir fait évaluer?
- Les saisies-arrêts entre ses propres mains comme en mains tierces ont toujours été en usage et aucune disposition du code de 1806 ne les prohibe, ce qui'porte à croire que si le législateur eût voulu les défendre, il l’aurait formellement exprimé en présence de leur usage établi ; elles ne sont pas davantage interdites par les art. 557 et suiv. du code de procédure. En effet, c’est à tort que l’on prétend que le mot tiers employé dans l’art. 557 implique la nécessité de trois personnes distinctes pour la saisie-arrêt, et que toute la matière relative à ce mode d’exécution suppose toujours ces trois individualités séparées.
- Un tel raisonnement, en effet, n’est que spécieux : la loi parle de trois personnes parce que d’ordinaire trois personnes figurent, en effet, dans cette procédure, ou plutôt parce qu’il y a 3 rôles bien distinctes, mais que deux personnes seulement peuvent remplir. On peut raisonner ici comme en matière de lettre de change. Le concours de trois personnes est nécessaire à la validité de ces actes ; mais souvent il n'y en figure que deux, lorsque le tireur est lui-même porteur d’ordre. La loi exige aussi, pour la conservation des droits des signataires, que la lettre de change soit protestée par le dernier endosseur sur l'accepteur, et cependant il arrive quelquefois que la lettre de change vient entre les mains de l’endosseur par un endossement en blanc qui ne lui en transfère pas la propriété.
- Il la proteste lui-même pour mettre à couvert les droits des intéressés. Il y a identité parfaite entre les deux espèces, et généralement, dans tous les cas où la loi paraît moins s’attacher à distinguer les personnes qui doivent figurer dans un acte qu’à fixer le rôle que chacun doit y remplir; il importe peu que
- p.15 - vue 11/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- deux rôles, qui ne sont pas d’ailleurs incompatibles, soient remplis par la même personne.
- Les saisies-arrêts sur soi-même ne sont donc point prohibées : elles ne sont pas non plus contraires à la lettre des articles 557 et suivants du code de procédure.
- Est-il admissible un seul instant d’ailleurs, que le législateur de 1806 ait pu se montrer moins bienveillant pour le créancier qui a en ses mains un gage lui garantissant tout ou partie de sa créance, que pour le créancier qui trouverait ce gage en mains tierces, et pourrait le faire saisir dans les mêmes conditions, soit en vertu de la permission du juge, soit en vertu d’un titre authentique ou privé ? La raison, l’équité, l’esprit même du code de procédure protestent hautement contre cette solution, le créancier aurait le droit d’arrêter dans les mains d’un tiers les sommes que ce dernier doit à son débiteur et il n’aurait pas le droit de les retenir dans les siennes et d’en retarder le paiement jusqu’à ce qu’il ait été statué sur ces prétentions, alors que ce droit du créancier dans un cas comme dans l’autre, à la même cause, le même fondement, les mêmes motifs.
- Cependant la question est controversée et l’on peut citer quelques arrêts et certains auteurs favorables à l’opinion contraire.
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- -----------------------------------------
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- DÉCLARATIONS DE FAILLITES
- MONGIN, G., teinturerie, à Gray, — Jug. du 15 déc. — S. : M. Bruey.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- I Dissolution à partir du 15 déc. de la Société | Maire et GUÉDON, teinturerie, nettoyage, apprêt, 135, rue d’Aboukir, à Paris. — L. : les associés. — Acte du 8 déc.
- Dissolution à partir du 1er déc. de la Société Michard et Cie, teinturerie, 10, rue Barrême et 20, rue de Vendôme, à Lyon. — L. ; M. Mi-chard. — Acte du 28 nov.
- Dissolution à partir du 28 nov. de la Société Gillet, Kochlin et Cie, teinture, impression et apprêt de tissus, ch. Sautin,à Villeurbanne (Rhône). — L. : M. Maréchal. • Acte du 28 nov.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- M. Maubert a vendu un fonds de teinturerie, 21, rue Lebouteux.
- p.16 - vue 12/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- c.
- M. Serret a vendu un fonds de teinturerie, 29, rue Bergère.
- Mme veuve Berthelot a vendu un fonds de teinturerie, 75, rue Taitbout.
- Mme veuve Lesieur a vendu un fonds de teinturerie, 20, rue des Acacias, Aifortville.
- Mlle Prat a vendu un fonds de teinturerie, 7, rue Vintimille.
- M. Coterel a vendu à Mlle Beckaert un fonds de teinturerie, 47, rue des Ecluses Saint-Martin.
- Mlle Girardin a vendu un fonds de teinture-rie, 22, avenue de Wagram.
- M. Picard a vendu un fonds de teinturerie? 144, rue Saint-Antoine.
- M. Bergeron a vendu à Mlle Davezac un fonds de teinturerie, 6, rue Gomboust.
- M. Allaz a veudu à M. Hallu un fonds de teinturerie, 14, rue Cambacérès.
- Mme veuve Beugnot a vendu à Mme veuve Rambaud un fonds de teinturerie, 127, rue du Cherche-Midi.
- M. Coalpert a vendu à M. Tamain un fonds de teinturerie, 2, rue Barye.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d'Academ'e. — Lauréat du la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Directeur du Laboratoire de la Bourse de commerce. — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de Vemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture
- MÉDAILLE D’ARGENT, EXPOSITION UNIVERSELLE PARIS 1889
- FABRIQUE DE COULEURS D’ANILINE
- J. RUCH & FILS
- A PANTIN (Seine)
- Seule fabrication en France des ROUGES CONGO brevetés s.g.d.g.
- TEIGNANT DIRECTEMENT LE COTON SANS MORDANTS
- SPÉCIALITÉS :
- pouge Congo. *Noir Nyanza. purpurine brillante. *Chrysamine.
- enzopurpurine. ongo brillant, souge diamine. .pruns Corinthe. Bruns Congo
- Ponceaux.
- Ecarlates crocéines.
- Fuchsine cristallisée.
- Roccelline.
- Orcéine.
- Bruns Bismarck.
- Orange II.
- * Jaune Naphtol. Phosphine.
- *Vert Malachite.
- *Vert brillant.
- Vert acide. Bleus alcalins. Bleus solubles.
- *Chrysophénine.
- *Azo fuchsine acide.
- *Azo rubis S.
- *Fuchsine acide.
- P — o vungo *Carmoisine.
- peus solides Congo. *Ecarlates brillants, enzoazurine. *Rouge Orange.
- Les produits précédés d’un astérique sont
- Orangé II cristallisé. Nigrosine.
- "Jaune de Quinoline. Couleurs grasses.
- brevetés en France s. g. d. g.
- Maison à PARIS : 29, rue de Sévigné. Succursale à LYON : 107, rue Duguesclin.
- AGENCES ET DEPOTS EN FRANCE ET A L’ÉTRANGER
- p.17 - vue 13/389
-
-
-
- pour tous
- FRANÇAISE
- DE PRODUITS
- Usine à vapeur a
- MONTREUIL-SOUS-BOIS (Seine)
- Usine hydraulique à SAINT-FÉLIX (Oise)
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial : 19, quai des Chartrons BORDEAUX
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc. ANALYSES ET TITRAGES PAR TOUTES les MÉTHODES
- Fes Ce
- I
- 9
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur cÏNÏXpuvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-81 avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières
- 0
- 1 : il | i S E
- OXYGANÉE FRAIÇAISE SUPERIEURE
- n0 F
- F
- { 6
- P. PELGRAIN
- EAUX OXYGÉNÉES
- reconnues SUPERIEURES pour le blanchiment et 11 décoleratio• des matièves animales et végétales
- : BIOXYDE DE BARYUM — Sels de Baryte
- Ane. maison P. L’ÉVESQUE & A.BLOCHE
- ABLOCHE
- rue de l’Echiquier
- PARIS
- MAISONS : Bruxelles Londres
- Roubaix
- St- Etienne
- Lyon
- colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dans le texte. — Prix : 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco. 4 fr. 50.
- SOCIÉTÉ POUR L’EXPLOITATION
- DU
- FILTRE DELHOTEL & MORIDE
- Brevets en France et à l'Etranger
- PRINCIPAUX AVANTAGES
- du FILTRE «DELHOTEL et MORIDE»
- A GRAND DÉBIT ET A NETTOYAGE RAPIDE
- Coupe en élévation
- Coupe en plan
- Ce filtre présente les avantages suivants :
- 1° D’être formé d'une substaiice filtrante inusable et imputrescible ;
- 2° De permettre de combattre l’encrassement par un simple mouvement de robinet ne durant qu’une fraction de minute ;
- 3° De pouvoir, à cause / de cette facilité de nettoyage, être appliqué aufil-3 trage d’eaux très limoneuses ou chargées de précipités chimiques ;
- 4° De n’exiger le nettoyage parcourant inverse qu’a de longs intervalles.
- 5° De n’avoir aucun organe mécanique cause de dépense, de travail et d’entretien ;
- 6° De n’exiger aucun démontage et remontage, ni nettoyage de matières filtrantes au dehors du filtre, ni remplacement de matières filtrantes, toutes manutentions coûteuses qui entraînent à une perte de temps et doivent être faites par des ouvriers exercés.
- RENSEIGNEMENTS
- S’adresser à MM. L. Gatine et E. A vice
- 23. aue des Rosiers, à Paris.
- Voir l’article paru dans ce journal le 20 août 1893 Purification des eaux destinées à la teinture.
- p.18 - vue 14/389
-
-
-
- "i
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- —=
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, np et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Fxcken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de 1er et de cuivre.
- morel(C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine saremarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- - Acide tartrique
- e Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue ces Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- „ Agrafes pour courroies “oppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- p Albumines
- -puillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-pastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang mpour impression des tissus. Produits divers. Téléphone, "bault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- . Alizarine
- Sa Zherger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). orlété anonyme des matières colorantes et produits cnimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). plese social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-La ne, alun pur et raffiné.
- crrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, purlate ^ alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun
- p. Amidons
- -och (N. et J.) et bis» à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et -Moselle). Médailles d’or 1867—1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et reppret.
- raverne et Cie, à Palinges (Saône-et-Loire).
- ri oux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infé-socure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- nete anonyme des amidonneries françaises, à Va-soenciennes (Nord).
- dir-e anonyme des amidonnerie et glucoserie s 2aubourdin Etablissements Verley frères. Amidon sopscial pour apprêts et industries.
- cete anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne cieté E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- §o1 Ammoniaque way et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- R01 Analyses tinctoriale»
- Net (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue —orre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Rar . Aniline
- coures (Jean), 19» rue d’Enghien, Paris, dépositaire des Freurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Rüch Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Sociget ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris. chile annoyme des matières colorantes et produits iques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- We Apprêts divers hardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Del, Apprêts (Machines d’)
- Groroche et ses neveux, 22, rue Bertrand, Paris. oSelin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- De, Barques (Fabricants de)
- —rOthe et ses neveux, 9, rue Friant, Paris. Barques en Ja—vre. baler-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et fines en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudun, Paris. Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Porlier, au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Wilson-Clyma (T.-E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agen exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand'heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Boi* de teinture
- Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevet* d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris. Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C° Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise).
- Calorifères
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d.g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour appréteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- p.19 - vue 15/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Delaroche et ses neveux, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs. Egrot, 18, 21, 23, rue Mathis, Paris, Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, St-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de laHaie-Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix (Nord). Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et Co. Fabrique de couleurs d’aniline à Schweizerhalie. près Bâle (Suisse). Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon (Rhône). Usine à Saint-Fons (Rhône).
- Ruch(J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz (A ) et Boasson, 20, rue des Bourbonnais, Lyon (Rhône). Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Caussé-Bilhés, à Aniane (Hérault). Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- Dr P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Dérivés tartriques du vin, lies, eristaux. Tartrate de chaux.
- UN JEUNE INGÉNIEUR
- sorti dans un très bon rang de l’Ecole Cen trale des Arts ou Manufactures, désire entrer dans une teinturerie ou dans une usine de produits chimiques, de préférence à Paris ou banlieue. Prétentions trèsimodestes. S’adresser au bureau du journal aux initiales E. R. 26.
- A. BILLAULT
- CHIMISTE BREVETÉ
- 152, avenue de Saint-Ouen — PARIS
- INSTALLATION DE SAVONNERIES
- PAR UN
- PROCÉDÉ NOUVEAU
- ET
- A DES CONDITIONS TRÈS AVANTAGEUSES
- Cristaux de tartre et crême de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguer (Hérault). Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crême de tartre.Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 k.
- Vernière (Pierre), Montpellier (Hérault). Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre dujury: Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée .
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreun (Seine). Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Cally (E J, 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate », Pr0 duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- Essoreuses
- Buffaud, B., et T. Robatel, ingénieurs mécaniciens à Lyon-Rhône Machines à vapeur, essoreuses, pompes. Tables a repasser. Machines à imprimer, brevetées s. g. d. g., Sys tème « Samuel ».
- Delaroche et ses neveux, 9, rue. Friant, Paris. Dehaître, 6, rue d’Oran, Paris.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, bout de Stras-bourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Études spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev. National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- LABORATOIRE CENTRAL
- AGRICOLE ET COMMERCIAL
- 44, rue Notre-Dame-des-Victoires (Place de la Bourse)
- Ex-Directeur : A. LADUREAU. O * Q
- Directeur : Louis MOLLET, Ingénieur agronome, ex-professeur à l'Ecole pratique d’Agriculture de la Vendée, ancien élève du Muséum d’Histoire naturelle (laboratoire Frémy).
- Analyses très soignées, prix modérés.— Analyses de produits chimiques —Potasses brute et raffinées, potasse et seude caustiquer, sels de potasses, carbonate de soude — Lait, vin, sucre, bière. — Urine (spécialité). — Laine, soie, coton.
- — Fer, fonte, acier, métaux précieux.
- CONSULTATIONS AGRICOLES
- Leçons de chimie théorique et pratique
- USINE A LOUER
- en totalité ou en partie. S’adresser pour visiter 4, rue Pajol, square de la Chapelle.
- p.20 - vue 16/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 38e Année.- No 2. ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 20 Janvier 1894
- SOMMAIRE
- NOTE sur différentes théories de TEINTURE.
- PERFECTIONNEMENTS et procédés nouveaux.
- BLEU CACHOU.
- DISPOSITIF POUR LUSTRER LES ÉTOFFES.
- SOLUTIONS IMPERMÉABLES.
- JURISPRUDENCE.
- ASSURANCES.
- GUIDE-ADRESSES.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX. — BIBLIOGRAPHIE. — COURS. — ANNONCES.
- NOTE
- sur les différentes théories relatives aux phénomènes de teinture
- Par M. Léo Vignon.
- {Société industrielle de Mulhouse)
- L Le pouvoir absorbant que les textiles, es peaux, les oxydes métalliques, exercent sUr les matières colorantes, a été attribué à des causes différentes.
- Sans entrer dans des détails, je rappellerai ve les diverses explications qui ont été pro-Posées pour élucider les phénomènes de tein-Te peuvent se grouper en deux théories Principales, connues sous le nom de « théorie Tecanique » et de « théorie chimique ».
- La valeur comparative de ces deux théories Praitfort différente.
- La théorie mécanique se bornant à la cons-Ation des faits ne les rattache à aucune théc-le senerale et se contente de les grouper en . assimilant à tous les phénomènes d’absorp-
- ’ quelle que soit leur cause.
- a théorie chimique, procédant par voie tlPerimentale, relie les phénomènes de tein-—A la mise en œuvre des forces chimiques. Un me , , , , .
- qu ., ermettra de rappeler les expériences B 3 ai Publiées sur cette question dans le / ‘ ‘ de la Société industrielle de Mulhouse —voudrais aujourd’hui préciser quelques vebTomne LXII, page 563 (Bulletin de no-
- points de la théorie chimique, des assertions récentes ayant, à mon sens, obscurci cette question.
- On a dit, en particulier}: les phénomènes de teinture ne sont pas des phénomènes ; il n’y a pas de combinaison chimique entre une matière colorante et un textile par exemple. Le textile teint, en effet, ne présente pas les caractères primordiaux de toute combinaison chimique. Il n’est pas obtenu au moyen de proportions définies des corps composants.
- D’autre part, on a émis cette idée que la matières colorantes n’étaient pas combinées aux textiles, mais en quelque sorte dissoutes dans les textiles. Cette opinion, mixte entre la théorie mécanique et la théorie chimique, ne s’appuie pas en réalité sur l’expérience. Elle constitue simplement un mode particulier d’envisager les phénomènes de teinture et consiste surtout à remplacer dans la description des faits le mot absorption par le mot dissolution.
- III. Je crois qu’il serait à la fois plus philosophique et plus conforme aux faits d’envi -sager la plupart des phénomènes de teinture comme des phénomènes chimiques dans lesquels interviendrait la dissociation.
- Mes expériences montrent en effet, que les phénomènes de teinture ne se manifestent que lorsque certaines fonctions chimiques existent dans les corps absorbants et dans les matières colorantes.
- Il est, en outre, deux éléments dont on doit
- p.29 - vue 17/389
-
-
-
- 30
- LK_ MONITEUR DE LA TEINTUKI
- tenir compte dans l’interprétation des phénomènes de teinture ; c’est, d’une part, le poids moléculaire très élevé des textiles par rapport à celui des matières colorantes, c’est, l’autre part, la dissociation.
- Le poids moléculaire des textiles ne nous est pas exactement connu; on sait cependant, d’après toutes les analogies, qu’il est fort élevé. Je n'insisterai pas sur ce point; mais on conçoit très bien que si une molécule, pesant par exemple 4000 unités, fixe 1 — 2 —... n molécules d’un corps dont le poids moléculaire est relativement faible, il soit difficile de mettre en évidence la loi des proportions définies.
- Cette constatation deviendra impossible à réaliser si la dissociation intervient.
- Or on sait que les phénomènes de dissociation du chlorure d’aluminium, celle des carbonates, des borates, des aluns, des sels ammoniacaux, en leurs éléments constituants, s’effectuent à la température ordinaire par l’action de l’eau.
- Ces phénomènes de dissociation par l’eau ont été étudiés en détail pour le sulfate mer-curique, le nitrate de bismuth, le chlorure antimonique, l’oxychlorure d’antimoine et un certain nombre de sulfates doubles.
- De même, sous l’influence de l’alcool, la dissociation de l’oxychlorure de calcium se produit. Ce composé, mis au contact de l’alcool absolu, est décomposé par ce liquide : du chlorure de calcium se dissout, et la chaux se dépose.
- Ce phénomène est tout à fait comparable à la décoloration par l’alcool éthylique d’un textile teint à la fuchsine.
- IV. Tout phénomène de teinture suppose un système formé de trois éléments : absorbant, corps absorbé (matière colorante), milieu d’absorption (dissolvant). Entre ces trois éléments s’établit un certain état d’équilibre déterminé par les forces chimiques et les conditions de dissociation du système.
- On s’explique dès lors que la loi des pro
- portions définies ne soit pas applicabls aux phénomènes de teinture.
- Sans nous appesantir sur ces considérations qu’il serait aisé de développer, nous dirons, pour finir :
- Les phénomènes de teinture sont, dans leur grande majorité, d’ordre chimique ; les règles de l’action chimique suffisent à les expliquer. Si cette vérité est encore méconnue, c’est qu’on a négligé de faire intervenir dans l'in-terprétation des faits un facteur important: la dissociation.
- Un textile, teint par absorption directe, est une combinaison chimique qui peut être de nature très variée; elle peut appartenir a l'ordre des combinaisons salines ou des com-. binaisons dites moléculaires. Elle peut avoir été obtenue par voie de substitution ou de double décomposition, ainsi que certaines expériences de Knecht tendraient à le prouver.
- Le caractère général des substances teintes, en résumé, réside dans la formation d’une combinaison chimique plus ou moins dissocié ou dissociable par les divers dissolvants.
- Rapport de M. A. Rosenstiehl sur 18 note de M. Léo Vignon
- Messieurs,
- Dans la note que M. Léo Vignon vous a adressée sous le titre de : Sur les diffèrent théories relatives aux phénomènes de la lein ture, l’auteur se déclare partisan de la théorl chimique, et appelle l’attention sur le rôle I—e la dissociation peut jouer dans la teinture.
- Ce dernier point étant nouveau, il y a lie. de l’examiner tout. particulièrement.
- Avec beaucoup de raison, M. Léo Vignon dit que « tout phénomène de teinture supp°5e un système formé de trois éléments : la fibre le corps colorant et le dissolvant. Entre ce5 trois éléments s'établit un certain état d‘e9., libre déterminé par les forces chimique les conditions de dissociation du système "
- En effet, si nous admettons qu’en attirant
- p.30 - vue 18/389
-
-
-
- UK MONITEUR DE LA TEINTURE
- 31
- elle la matière colorante, la fibre textile agit en vertu d’une affinité chimique, nous comprenons que la teinture sera d’autant plus parfaite que les résistances du dissolvant et de la matière colorante seront moindres. La dissocialion peut faciliter cette attraction.
- Nous savons que ce n’est pas la molécule entière de la matière colorante qui va se fixer Sur la fibre. Beaucoup de ces matières sont dessels. Tantôt c’est l’acide, tantôt c’est la base qui vont se combiner chimiquement avec le textile ; alors c’est la base dans le premier cas, l'acide dans le second qui resteront dans le bain.
- Dans l’un et dans l’autre cas, il faudra qu’il ï ait rupture des éléments du sel pour que la einture soit possible. Il pourrait arriver que ‘affinité de la fibre pour l’un ou l’autre des composants ne fût pas assez puissante pour rompre le lien qui unit l’acide à la base.
- Dans ces cas l’intervention de la dissocia-"on sera utile. C’est un point qu’il convient "e mettre en relief ici : c’estque tous les sels, “8 exception, se comportent comme s’ils “ient dissociés quand on les dissout dans “au, et cela d’autant plus complètement que 1 dilution est plus grande. Ce fait remarqua-ne est déduit de la mesure de la conductibi-e moléculaire pour l’électricité que présen-Tt les dissolutions de plus en plus étendues, confirme les résultats obtenus par la mesure 4 Pression osmotique.
- La dissociation ayant lieu pour tous les sels, ils soient colorants ou non, existerait donc avant la teinture et serait indépendante de la bre textile.
- On
- lit “conçoit qu’elle doive singulièrement faci-ie" 1 exercice de l’affinité ; c’est un obstacle moins à vaincre, et nous pouvons admettre avee p.
- ‘auteur que la dissociation joue son rôle, te, ependant il est bon d’ajouter qu’elle n’in- 1ent pas dans tous les cas. Elle ne peut “Hlery.
- j ir que quand la matière colorante est Talure saline.
- bie "*t des cas où la teinture a lieu par dou-décomposition, et l’auteur rappelle avec
- à-propos les expériences décisives de Knecht sur l’absorption des fuchsines par la soie. L’élément halogène de la matière colorante reste dans le bain sous forme d’hydracide, et la base colorante s’unit à la soie, qui nécessaire perd de ce fait un atome d’hydrogène pour chaque molécule de fuchsine qui est entrée en réaction. Il est bon de faire observer que quand il y a double décomposition, il ne peut y avoir eu dissociation préalable.
- Les groupes atomiques dissociés entrent dans une combinaison nouvelle par simple addition.
- Tandis que, dans le cas de double décomposition, il y a échange d’atomes ou de groupes d’atomes entre deux molécules complètes.
- La double décomposition exclut la dissociation.
- Concluons donc : lo qu’il y a des cas où on peut admettre la dissociation préalable, c’est quand la matière colorante possède la constitution d’un sel ; 2 qu’il y a des cas de dou ble décomposition, ce qui a lieu quand la matière colorante n’est pas dissociée.
- Les deux modes d’action étant admis — et ils le sont par l’auteur, quoiqu’il n’insiste que sur la dissociation, — il reste à examiner la tendance de sa note, dans laquelle il se prononce pour la théorie chimique et contre la théorie mécanique de la teinture.
- Tout d’abord, je dois dire que je suis absolument de l’avis de l’auteur quand il fait observer que les partisans de la théorie mécanique font une objection d’une valeur fort discutable.
- Cette objection consiste à dire « que la combinaison chimique entre le textile et le colorant ne peut être prouvée, parce que celte combinaison n’est pas obtenue au moyen de proportions définies des corps composants. »
- Dans ce qui suit, je vais montrer ce que cette proposition renferme d’erroné ; puis, en analysant successivement les phénomènes qui concourent à la teinture, je vais montrer quelle est la nature des forces qui entrent en action. Il ressortira de cet examen, d’une
- p.31 - vue 19/389
-
-
-
- 32
- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- manière indubitable, je crois, qu’en se prononçant exclusivement pour l’une ou l’autre des deux théories, on n’envisage qu’un seul côté de la question.
- Quand une pièce d’argent est exposée à des émanations sulfureuses, elle noircit.
- Elle est teinte en noir, et cette teinture ne manque pas de solidité. Dans cette circonstance, ce sont les combinaisons sulfureuses des émanations qui constituent la matière colorante ; l’argent représente la fibre textile. Or il n’est pas douteux que l'enduit noir ne soit du sulfure d’argent, c’est-à-dire un corps dans lequel le soufre et l'argent sont combinés dans des rapports atomiques.
- Il n’est pas moins certain que si l’on essaie de détacher mécaniquement ce sulfure pour le soumettre à l’analyse chimique, celle-ci ne pourra donner aucun résultat qui soit d’accord avec la loi des proportions définies. Le sulfure est mélangé d’un excès d’argent métallique.
- Serait-on autorisé à dire que l’on se trouve en présence d'une combinaison non définie et qu’il n’y ait pas eu d’action chimique ?
- Évidemment non.
- La seule conclusion logique que l’on puisse tirer de cette expérience, c’est que la combinaison n’a eu lieu que sur une faible épaisseur de la pièce d’argent.
- Il en est de même dans le cas où la matière colorante agit chimiquement sur la fibre textile. Une mince pellicule de cette dernière est entrée en combinaison. Que cette couche colorée soit placée à l’extérieur, à l’intérieur ou dans les replis de la fibre, le fait reste le même. La combinaison n'a eu lieu qu’avec une partie seulement de la fibre et non avec la masse entière.
- Et il me semble que, dans la plupart des cas, il est utile qu’il en soit ainsi. Car la combinaison chimique de la fibre avec le colorant pourrait donner naissance à un corps qui n’eût pas les propriétés de flexibilité et de ténacité qui font la valeur de celle-là.
- La pièce d’argent qui nous a servi d’exemple perdrait sa malléabilité si elle était tota
- lement sulfurée; elle deviendrait cassante.
- Il est possible qu’il en serait de même de la fibre textile si elle était totalement combi
- née dans toute sa masse avec la matière co
- lorante.
- L’exemple du sulfure d’argent met en relief deux circonstances particulières que nous retrouverons dans la teinture :
- 1° il y a combinaison en rapports atomiques entre les corps en présence ;
- 2o Le nouveau corps coloré ne constitue qu’une fraction de la masse textile totale.
- Il nous reste encore une troisième circonstance à envisager, et ce n’est pas la moins importante, adhérence qui existe entre 1® mince couche de sulfure et le métal qui lul sert de support. Cette condition d’adhérent est même la condition essentielle ; c’est elle qui donne à la teinture la résistance au frol tement.
- La première phase, l’exemple de la forma tion du sulfure d’argent, fournit un argumen à la théorie chimique. La troisième phasee fournit un aux partisans de la théorie méca nique.
- La deuxième circonstance forme le lier entre les deux théories et les réunit en un seul
- faisceaurationnel et homogène.
- Sans faire aucune hypothèse, j’ai montre que dans le phénomène de la teinture les afh nités chimiques et les attractions ménanique interviennent toutes deux : leurs effets tent.
- Il ne s’ajoutent cependant que dans le C85 où il y a eu réellement combinaison chimiq—e Car nous pouvons très bien concevoir de teintures où l’action chimique est nulle tout au moins douteuse. Le bistre au 11)9,1 ganèse paraît être un exemple d'une teinlol, purement mécanique. Ici l’adhérence Se , semble jouer un rôle. L’oxyde manganeube été précipité sur la fibre par voie de doue décomposition, puis transformé en perog par oxydation ultérieure. Rien ici ne perr. de constater une combinaison chimique- jr nous constatons l’adhérence. Cette dern
- p.32 - vue 20/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 33
- est la condition invariable, sine qua non, de la teinture.
- Dans les cas où la matière colorante ne s’unit pas directement à la fibre, mais exige le concours d’un mordant, les diverses phases d’ordre chimique et d’ordre mécanique se succèdent de même. La fibre, mise en contact avec la dissolution aqueuse du mordant, se couvre d’une couche bien adhérente, mais incolore dans ce cas, de la partie de la molécule du mordant, qui doit utilement intervenir.
- lly a ou non combinaison avec la substance de la fibre. C’est une véritable teinture, puis-q"ily a adhérence, au point de vue des forces qi entrent en action, mais non au point de vue de la coloration. Cette dernière est Produite plus tard par l’intervention de la matière colorante, qui entre en double dé-composition avec une portion du mordant déposé sur la fibre ou combiné avec elle.
- Cette discussion, qui porte sur un exemple ne prêtant à aucun doute, nous a donc conduit au résultat suivant :
- La première condition nécessaire pour qu’il t teinture, c’est l’adhérence, sur la fibre, "e couche d’épaisseur uniforme de matière colorée.
- La fibre peut entrer dans la composition de “ette couche colorante ; elle en fait partie "rtout si la teinture a été obtenue à l’aide de “bstance solubles dans l’eau.
- -e fait que la matière colorante, dissoute Sun bain, disparaît peu à peu de ce der-er, pour se localiser a 1 état insoluble sur la
- ’ est évidemment un fait chimique.
- Car ce qui caractérise la combinaison chi-u9ve, c’est que le nouveau corps, résultant
- Action réciproque de deux autres, se dis-i Uinou. a . .
- , — ces derniers par une ou plusieurs 56s propriétés.
- and il v a eu teinture, la matière Colorant.. . i ‘
- " fourni avec la fibre un corps tnso-| e l'eau. Cette insolubilité caractérise combinaison. Cette combinaison a, il est | ‘Paj
- | chi ‘.conservé toute les autres propriétés "iques de la matière colorante qui a servi
- à sa formation, mais elle s’en distingue par son insolubilité.
- Dans le cas où la substance colorante est par elle-même insoluble. Il peut y avoir adhérence parfaite, sans qu'il y ait combinaison ; cela a été démontré plus haut. L’art du teinturier, dans ce cas, consiste à chercher expérimentalement les conditions qui font naître l’adhérence.
- Or, celle-ci a toujours lieu quand deux corps sont en contact immédiat.
- On sait que deux balles de plomb, si l’on presse l'une contre l’autre leurs surfaces fraîches, se soudent entre elles ; il en est de même de deux glaces bien planes et nettes que l’on superpose ; enfin un pivot, en rotation sur son coussinet se soude à ce dernier quand on a négligé un instant de graisser. Le contact parfait de deux corps permet à la cohésion d’exercer sa puissance.
- De même le corps coloré, en contact immédiat avec la fibre, s’y soude, c’est-à-dire qu’il teint.
- Il est clair que quand la matière colorant-se combine chimiquement à la fibre, cette partie du travail est déjà faite, la portion com -binée de la fibre adhérant naturellement à la portion non combinée.
- Tandis que dans le cas des corps insolubles il faut des procédés spéciaux pour faire naître ce contact intime, condition essentielle de l’adhérence.
- Concluons donc :
- Que les forces qui concourent aux opérations de la teinture sont de deux sortes :
- 1’ L’adhérence ou cohésion, qui est toujours en jeu ; c’est une manifestation de l’attraction de la matière par la matière.
- 2° Les forces chimiques, qui interviennent souvent, mais qui ne sont pas évidemment indispensables ; elles se placent en seconde ligne.
- La théorie chimique et la théorie mécanique, telles qu’elles sont exposées par leurs partisans, s’excluent l’une l’autre ; elles n’envisagent qu’un côté de la question.
- p.33 - vue 21/389
-
-
-
- 34
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- L’exposé qui précède assigne leur rôle à chacune des forces qui interviennent, et la teinture peut se définir ainsi :
- C’est l’opération qui consiste à couvrir la fibre textile d’une couche parfaitement adhérente d’une substance colorée, qui souvent est une combinaison d’une portion de la substance de fibre avec une matière colorante.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- GENRE DE COMPOSÉ DÉTERGENT destiné au blanchissage et au dégraissage des tissus et autres objets, par M. William Brothers
- L’invention, qui est garantie en Angleterre par une patente prise le 22 mars 1893, sous le numéro 2897, est basée sur l’application d’un composé chimique connu sous le nom de bicarbonate d’ammoniaque, comme détergent pour le blanchissage et le nettoyage des tissus ou autres objets.
- Actuellement, l’ammoniaque employé aux usages ci-dessus est fourni sous la forme d’un liquide connu sous le nom de solution d’ammoniaque et qui présente de sérieux inconvénients dans son emploi aux usages domestiques, ce corps étant trop corrosif dans son état concentré et les récipients qui le contiennent étant fort sujets à se briser, vu qu’ils sont généralement en verre.
- L’invention consiste essentiellement dans une poudre pour le blanchissage et, d’une façon générale, dans un composé détergent destiné au blanchissage, au dégraissage et au nettoyage, et qui est formé d’un carbonate solide d’ammonium et d’hydrogène, de préférence finement pulvérisé et qui peut être employé seul ou mélangé avec du savon granulé ou autre, ou encore avec les carbonates des alcalins fixes.
- Pour l’emploi, on fait dissoudre une peti quantité dans l’eau bouillante, en versant sur le composé employé et placé dans un vas convenable, ladite eau bouillante qui met en liberté une grande partie du gaz acide carbonique combiné. Le liquide obtenu peut êW employé chaud ou après avoir été refroldl et constitue un liquide détergent très puissant qui peut être utilisé directement ou additionn j d'eau pour l’un quelconque des usages cités plus haut.
- TEINTURE MÉCANIQUE DE FIBRES TEXTILES | au moyen de l’alizarine et d'autres coloré à mordant
- Par MM. Frantz Erban et Léopold Specht
- MM. Erban et Specht ont trouvé que 6 couleurs à mordant insoluble, auxquelles aP partient en premier lieu l’alizarine, employai sous forme de solutions alcalines, sonteI pables de teindre à cœur les fibres textiles B l’état comprimé, à n’importe quelle phase"! travail de ces fibres. I
- Que la matière textile à teindre se trouvel l’état écru ou à l’état de produits inter! diaires de la filature (rubans, etc.) ou sud0’ à l’état de fils en bobines (quelle que soit d31 leurs celle-ci) ou encore sous la forme da ticles déjà fabriqués avec ce fil (comme trie, tages, tissus, etc.), on l’imprègne d’abordP pression ou par aspiration, avec une solulll obtenue en dissolvant les couleurs désire dans la quantité appropriée d’un alcalin. s007 qu’il soit du tout nécessaire d’une opéra"n préparatoire pour ouvrir, dévider, etc la"" tière textile ; puis on la sèche ou on la vaP . rise ; on la traite ensuite avec les mord , d0 8 nécessaires, et on termine le fixage
- couleur par un vaporisage.
- PRODUIT NOUVEAU DIT : a Gomme américaine »
- Par M. Jean-Philippe Roumazeille.
- Ce produit essentiellement végétal,
- w.
- sous le nom de « gomme américaine "1 vient à toutes espèces de’ tissus : soie.
- p.34 - vue 22/389
-
-
-
- coton, toile, mousseline, dentelle, guipure, etc.
- Il est inaltérable, ne touche pas sur les couleurs les plus tendres, de noir au blanc, et donne au tissu du moelleux et du brillant, deux qualités précieuses.
- Son emploi ne présente nul danger pour la santé; il ne surit ni se décompose, à quelque température que ce soit ; il se dissout à l’eau tiède comme aussi à froid et donne, en l’additionnant simplement d’eau, la force que l’on peut désirer.
- pour
- APPAREILS traiter les rubans de cardes par des liquides et par des vapeurs
- Par M. Eduard Gessler
- Dans tous les appareils de teinture tra-vaillant sous pression et dont le courant change de direction, il a été impossible jus-qu'à ce jour de débarrasser à volonté dans l appareil la matière à traiter, de l’eau ou du bain de teinture, afin d’obtenir de meilleurs effets colorants. Lorsque cette opération iné-stable devient nécessaire, il y a lieu de re-rer de l’appareil la matière, la traiter dans ‘essoreuse centrifuge et la réintégrer ulté-durement de nouveau dans l’appareil.
- A-l’aide des dispositifs faisant l'objet de la Presente invention, par lesquels la matière Peut, le cas échéant, être comprimée dans "‘appareil pendant le traitement et grâce “"xquels le bain de teinture exprimé peut etre expulsé convenablement, l’inconvénient de retrait et de réintégration signalé ci-des-Pus est non seulement évité, mais on peut encore supprimer l’essoreuse centrifuge.
- Les dispositifs en questions le caractérisent Par l’emploi d’une cuve de forme cylindrique, PoUrvue de tubulures et fermée de façon par-élément étanche par un couvercle égale-ment muni d’une tubulure. Dans cette cuve applroduit un récipient, après que des cylin-
- e8 dont il dispose ont été chargés de la ma-Tere à traiter. Celle-ci reste dans ces cylin-"Fes pendant toute la durée du procédé,
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 35
- attendu qu’elle peut y être comprimée par des pièces perforées actionnées à l’aide de tiges filetées, et que le bain de teinture exprimé de la sorte peut être évacué par des tuyaux établis à cette fin.
- MACHINES A APPRÊTER LES TISSUS Par M Alphonse Côte.
- C’est à des perfectionnements aux machines destinées à apprêter les tissus, que se rapportent les particularités de la présente invention.
- A la chaîne généralement employée dans les machines dites à rame sans fin, M. Côte substitue des bandes en bois ou métal quelconque portant des épingles ou des pinces.
- Ces bandes sont formées de parties plus ou moins longues, articulées entre elles, de manière à constituer des bandes brisées fermées, remplaçant les chaînes en fer. Lesdites bandes sont reliées entre elles, dans différents endroits, par des entretoises et sont susceptibles de coulisser sur ces entretoises de façon à pouvoir se rapprocher ou s’écarter suivant la largeur du tissu à apprêter.
- Les entretoises servent à maintenir l’écart des bandes, à supporter celles-ci et à les guider pendant leur mouvement dans le sens longitudinal. A cette fin, elles sont supportées par des guides convenablement disposés, dans lesquels guides elles glissent simplement ou roulent au moyen de galets.
- A chaque extrémité de la machine se trouve un tambour à section carrée ou polygonale, sur lequel les bandes viennent s’ajuster et se plier aux articulations, à l’effet de changer de direction et de revenir à leur point de départ, soit au-dessous, soit au-dessus. Ces tambours ont également pour fonction de commander les bandes et de leur communiquer le mouvement.
- Le tissu mouillé est épinglé ou pincé par les moyens ordinaires.
- L’inventeur se réserve aussi, pour le séchage de l’étoffe, d’employer tous les moyens
- p.35 - vue 23/389
-
-
-
- 36
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- propres à atteindre ce résultat : calorifères à air chaud ou vapeur, éventails, ventilateurs de tout systèmes, etc.
- MACHINE POUR MESURER ET PUER LES MARCHANDISES EN PIÈCES
- Par M. Samuel Cook.
- Il s’agit, dans cette invention, de perfectionnements aux machines servant à plier les tissus ou autres marchandises, pour en former une pile au moyen de couches de longueur déterminée à volonté.
- Dans les machines du nouveau système, on emploie des distributeurs d'étoffe à mouvement de va-et-vient horizontal, qui conduisent l’étoffe alternativement d’un bout de la table à l’autre, en vue de la laisser dans une pince ou sous une pince convenable, qui retient le pli de l’étoffe lorsque le distributeur se retire et qui, en même temps, maintient fermement sur la table de la machine les couches déjà formées.
- Les distributeurs d’étoffe sont montés dans des chariots convenables, qui reçoivent un mouvement de va-et-vient; afin de leur donner ce mouvement, ils peuvent être attachés par exemple à une ou plusieurs courroies sans fin, passant sur des poulies convenablement actionnées. Les distributeurs, il y en a deux, sont munis de lames parallèles l’une ou l’autre ; en plus de leur mouvement horizontal, il reçoivent un mouvement vertical de va-et-vient. Ces mêmes distributeurs sont soulevés et abaissés alternativement l’un par rapport à l’autre à un moment convenable de leur course, afin que le pli de l’étoffe entourant le bord de la lame puisse être introduit dans les pinces ou sous les pinces.
- Pour régler la machine en vue d’obtenir des couches de longueurs différentes, les supports qui règlent l’écartement des pinces sont placés en face des repères ou marques portées par la machines.
- Une machine de ce genre, dans laquelle des plis sont faits à des distances uniformes, peut évidemment être employée comme machine à
- mesurer, en y appliquant un compteur, pour enregistrer la nombre de courses du chariot.
- PERFECTIONNEMENTS DANS LES APPAREILS servant à vaporiser, traiter et sécher les tissus Par la Société Mather and Platt limited.
- Cette invention est relative à un appareil pour soumettre les tissus à l’action de la vapeur ou à d’autres traitements et pour les sécher.
- A cet effet des barres libres portant à leurs extrémités des collets fixes, sont disposées horizontalement les unes à côté des autres sur des rails dans la partie supérieure d’une chambre alimentée de vapeur, d’air chaud ou d’un autre fluide actif, les collets sur les barres maintenant entre celles-ci des intervalles déterminés. Une chaîne sans fin se déplace sur chaque côté de l’appareil au delà des extrémités des barres, passant le long du sommet, puis descendant à l’une des extrémités, longeant le bas et remontant à l’autre extrémite de l’appareil. A cette chaîne sont fixés à des intervalles des dispositifs convenables po"r saisir et porter les extrémités des barres. A l’extrémité antérieure de l’appareil, la chaîne dépose la barre qu’elle a montée avec elle du fond, puis toutes les barres poussées par une came ou autrement avancent de la largeur d’une d’elles. La barre la plus éloignée a l’extrémité postérieure de l’appareil étant ains poussée sur les extrémités des rails, tombe dans une position où elle reste engagée avec un des dispositifs de la chaîne. De cette ma, nière ladite barre est amenée vers le bas 8 l’extrémité de la chambre, puis conduite e" arrière le long du fond et remontée sur le de vant pour être déposée de nouveau sur es rails et se déplacer du côté de devant avec 165 autres barres.
- Le tissu est conduit par des rouleaux “l traîneurs près de la barre sur le devant descend en formant une bouche dans la chal
- 1, 8 bre, suspendu entre la première barre " s rangée et la nouvelle barre déposée Par 5 chaîne. Il se forme alors des plis, I'n" P
- p.36 - vue 24/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- l’autre, dans le tissu et ces plis avancent vers l’extrémité de la chaîne où le tissu est retiré des barres successives par des rouleaux entraîneurs ou autrement. Comme les barres sont libres, elles peuvent, à, tout moment voulu, être retirées de l’appareil lorsque celui-ci doit être nettoyé ou réparé.
- {Reproduction interdite.)
- BLEU CHICAGO B N° 388
- Breveté s.g d.g.
- Nous soumettons à nos lecteurs 3 échantillons teints avec ce nouveau colorant, breveté s.g.d.g. et fabriqué par MM. J. Huch et fils dans leur usine de Pantin (Seine).
- Le bleu Chicago marque un nouveau pas pour l’obtention des bleus purs verdâtres sur coton.
- C’est en effet le bleu qui, jusqu’ici, se rapproche le plus du but final de cette intéressante série de couleurs directes pour coton, où l’on a débuté par des bleus absolument rougeâtres, comme l’azo-bleu, et où chaque nouveau produit marque un progrès vers le bleu ciel, où bleu pur.
- Le bleu Chicago B teint aussi la laine en un beau bleu bien nourri, et d’une unisson par-faite; il résiste au savon et au foulon.
- Voic: ^échantillons teints sur coton.
- Ge" S.s. sot »
- N 1. — 2 grammes par kil. ^oton
- 2. — 15 grammespcpr kil. coton
- N° 3. — 30 grammes par kil. coton
- -r
- DISPOSITIF
- pour rabatte et lustrer le poil des tissus unis ou façonnés, afin d'obtenir des bandes ayant Vaspect de la fourrure naturelle.
- par M. Ferdinand Bartels
- / /
- Voici le mode d’emploi :
- Coton pour 1 kil. — Teindre pendant une heure dans un bain d’environ 20 litres d’eau avec la quantité de couleur indiquée à chaque échantillon, additionné de 200 grammes sulfate de soude et 5 grammes savon pour les nuances foncées ; pour les nuances claires, on prend seulement 100 grammes sulfate de soude.
- Laine. — Teindre au bouillon pendant une heure à une heure 1/2, dans un bain d’environ 50 litres d’eau, additionné de la matière colorante et de 500 grammes sulfate de soude pour les nuances foncées ; pour les nuances claires, 100 grammes suffisent. Ajouter à la fin de l’opération 100 grammes acide acétique.
- Les bains de teinture se conservent et se rechargent, suivant besoin, pour les opérations suivantes.
- Le dispositif se rapportant à la présente invention permet de donner l’aspect extérieur de la fourrure aux galons pour habits, manteaux, etc., que ces galons soient découpés dans une pièce de tissu, ou directement tissés en bandes.
- La fourrure naturelle présente cette double particularité caractéristique, que son poil est couché et qu’il est très brillant.
- Le poil des galons ou bandes à traiter est droit après le tissage ; il y a donc lieu de le rabattre dans un même sens, de façon à lui
- p.37 - vue 25/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- co Co
- conserver durablement cette position, tout en lui donnant le lustre du même coup. A cet effet, les bandes portant le poil sont tirées à travers un canal lisse en laiton, bronze ou autre matière, maintenu à une température uniforme sur toute la longueur.
- Ce canal est encastré dans un bloc de métal dont les tourillons d’oscillation sont portés par des coussinets ; à sa partie supérieure, ce bloc est recouvert par une plaque. Le canal est assez étroit pour que la bande de peluche soit comprimée en le traversant ; en même temps,la bande est placée sous l’influence de la chaleur que dégagent des brûleurs. Le bloc métallique, ou,à défaut, un bain de sable, sert de volant calorifique et assure une régularité parfaite dans la répartition de la chaleur.
- Avant d’être introduite dans le canal, la bande passe d’abord sur une brosse fixe sur laquelle elle est pressée par un rouleau ; les poils retenus dans la peluche où les filaments analogues sont ainsi arrêtés.
- Par suite de la compression et de l’action simultanée de la chaleur, que subit la bande lors de son passage à travers ledit canal pen -dan t un temps assez long, le poil conserve durablement sa position rabattue et reçoit en même temps, par cette opération, le brillant de la fourrure naturelle.
- SOLUTIONS IMPERMÉABILISANTES
- POUR TISSUS
- Mode et appareil d'application
- Par M. Friedrich Eckstein
- Tels qu'on les a perméabilités jusqu’ici pour les rendre impénétrables à l’eau, à F’air et aux autres fluides, les tissus préparés de la sorte ne répondent pas de manière satisfaisante aux buts proposés. Ils sont plus ou moins altérables lorsqu’ils sont exposés à l’humidité et à la chaleur, répandent une odeur désagréable et sont coûteux.
- L’invention a donc pour but d’offrir, à
- l’état de solution, une nouvelle composition qui soit facile et peu coûteuse à fabriquer et puisse être aisément appliquée.
- Les agents mis en œuvre sont les suivants : fulmi-coton solùble, térébenthine ou leur équivalent, seul, ou contenant en dissolution de la résine et de l’alcool d’éther avec ou sans addition de soufre, d’huile de ricin ou d’autres huiles siccatives convenables.
- Une des solutions qui conviennent le mieux porte sur :
- 24 partie de fulmi-coton soluble
- 18 » de térébenthine
- 10 » de résine
- 300 » d’alcool d’éther
- 1 » de soufre
- 36 » d’huile de ricin (ou bien 30 parties de gelée de graine de lin).
- Ces agents sont mélangés de façon à obtenir une solution capable de former une masse solidifiable après évaporation de l’éther.
- Pour imperméabiliser des tissus avec cette solution, ceux-ci sont humectés avec de l’alcool dilué ou autre esprit, ou avec de l’eau, nuis amenés en contact avec la quantité nécessaire de la solution en question, le surplus de solution étant enlevé du tissu ; on sèche ensuite le tissu et l’alcool éther est
- récupéré pour être employé à nouveau.
- L’appareil employé pour mettre le procédé en pratique consiste essentiellement en uI rouleau sur lequel est enroulé le tissu à traiter et qui plonge daus un bac contenant de l’ea" ou une essence pour humecter le tissu sur Ie côté à enduire ; en un second rouleau sUr lequel passe par an dessous le tissu venant du rouleau d’enveloppement et qui plonge dan le bac renfermant la solution imperméabill santé ; en un râcloir qui égalise la couche de solution appliquée sur le tissu et enleve F’er cèdent ; en une série de rouleaux sécheus traversés par de la vapeur, de l’air cha" etc.; en une bobine d’enroulement ; en tablier sans fin et divers rouleaux-8", pour conduire celui-ci, et finalement en
- p.38 - vue 26/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- F
- dispositif pour l’alimentation automatique du bac à solution imperméabilisante.
- LE COTON
- Voici le tableau de la consommation industrielle du coton dans les quatre grandes régions industrielles du monde en 1892 et la comparaison avec les années 1891-1890-1889 et 1871 :
- En milliers de balles de 400 liv.
- Contrées 1892 1891 1890 1889 1871
- ------ale....
- Angle-
- terre. 3.847 4.175 4.141 3.825 3.073
- Conti-
- nent
- d’Eu-
- rope. 4.576 4.549 4.381 4.121 1.962
- Etats -
- Unis. 3.039 2.814 2.736 2.692 1.056
- Indes-
- an-
- glaises 1.143 1.154 988 871 87
- 12.60512.69212.24611.509 6.178
- Contrées Différence Augmentation de 1892 sur 1891
- de 1892 sur 1891 de 1892 sur 1889
- Angleterre — Continent 328 + 22 + 774
- d’Europe. -|-Etats-Unis 4-Indes an- 27 225 + + 455 347 + + 2.614 1.983
- glaises.. — 11 + 272 + 1.056
- - 87 + 1.096 + 6.427
- Le fait éclatant que ce tableau met en lu-miere, c’est le progrès si considérable et si "apide de l’industrie cotonière aux Etats-Unis et aux Indes. La consommation du coton a Passé pour les Etats-Unis, de 1 million à millions de balles ; et pour les Indes an-8laises, de 87.000 balles à 1.143.000 balles en vint ans. Il faut reconnaître qu’il y a là pour dustriecotonnièredes perspectives d’avenir Pour ainsi dire sans limites. Les Etats Unis et 'es Indes anglaises se trouvent dans des conditions exceptionnellement favorables ; ces e"X pays sont producteurs de coton, ils ont onc 'a matière première à pied d’œuvre ;
- tous deux ont une population immense et par conséquent un champ de consommation illimité ; l’un a une réserve inépuisable d’ouvriers, l’autre a le génie des arts mécaniques ; tous deux ont à leur disposition des capitaux immenses. L'Angleterre et l’Europe continentale devront renoncer, dans un avenir relativement prochain, à lutter avec l’indus-trie de ces deux pays sur les marchés qui se trouvent dans leurs sphères d’action réciproque. (Rapport de la Commission permanente des valeurs de douane).
- DÉCISIONS
- RELATIVES A L’APPLICATION DU NOUVEAU TARIF FILS
- Fils de coton simples ou retors en deux ou trois bouts, en échevettes ordinaires, écrus et glacés :
- Droit des « fils de coton écrus simples ou retors », suivant le cas, augmenté de la surtaxe de glaçage (60 francs ou 45 francs, selon le tarif).
- TISSUS
- Fichus en chenille de coton blanchie et teinte en fils, fabriqués à la manière du filet, avec franges rapportées également en chenille de coton :
- Droit de la « passementerie de coton » fabriquée avec des fils blanchis ou teints, suivant que les fils blanchis ou teints dominent, augmenté de la taxe de confection afférente aux « accessoires du vêtement » (Nos 420 ter^ 411 et 460).
- Galons en vitrifications (faux jais) montées sur tresses de coton teintes :
- Régime de la « passementerie de coton teinte » (No 420 ter, 3e paragraphe).
- Châles en tissu de laine imitant la bonneterie, dont l’armure présente des variations formant des dessins, des motifs, des encadrements etc. :
- Régime des « châles de laine façonnés autres que les cachemires de l’Inde et que la 1 bonneterie » (N* 447).
- p.39 - vue 27/389
-
-
-
- à
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Tissus à chaîne et trame pour habillement, en chenille de coton, fabriqués avec des fils blanchis et teints :
- Assimilés aux a velours de coton façon soie teints » (No 409).
- Les fichus confectionnés avec ces tissus, sans autre garniture, acquittent, en outre, la surtaxe de confection inscrite sous le No 460.
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- JURISPRUDENCE
- Nom commercial. — Concurrence déloyale
- Un commerçant peut-il joindre à son nom celui de sa femme, dans sa raison sociale, lorsque ce second nom est le même que celui d’une maison plus ancienne, fabricant des produits de même genre.
- A notre avis, cette intéressante question ne peut recevoir une selution uniforme, c’est-à-dire une réponse catégoriquement et généralement négative ou affirmative. Il n’y a pas là, en effet, un principe de droit. C’est plutôt une question de fait; car il y a lieu d’examiner les circonstances de la cause et voir si le commerçant ou le fabricant, en créant son industrie et en ajoutant à son nom celui de sa femme, a eu la pensée de porter préjudice à un établissement plus ancien, d’amener une confusion et de détourner ainsi à son profit la clientèle de son concurrent. Si cette pensée frauduleuse est reconnue, les tribunaux peuvent sévir, sinon ils sont impuissants.
- En effet, s’il est admis aujourd’hui et reconnu par la jurisprudence que le mari n a pas le droit,dans les actes de la vie civile,d’ajouter à son nom patronymique celui de sa femme , sans’ seconfermer aux lois, décrets ou ordonnances, on doit reconnaître qu’il n’en est pas de même dans la vie commerciale : « C'es-un usage assez répandu dans le commerce d’ajouter à son nom celui de sa femme ; il a sa raison d’être lorsqu’il s’agit pour un com merçant de se distinguer d’un homonyme. 1 devient blâmable lorsqu’il sert de prétexte» comme il arrive souvent, à une concurrenre déloyale. » (Pouillet, Marque de fal)ri(lue' n* 508.)
- En effet, tout dépend, en cette matiëre de la bonne ou de la mauvaise foi du com merçant. Si le négociant veut simplemen.' par l’adjonction du nom de sa femme, indiv) dualiser sa raison sociale, se distinguer commerçants homonymes, éviter des erreurs rien n’est plus naturel, et c’est là un usa ; n® commercial universellement reconnu, qu*
- p.40 - vue 28/389
-
-
-
- ET DK L'IMPRESSION DES TISSUS
- 41
- peut tromper personne lorsqu’il est loyalement pratique. Mais si,au contraire,la pensée de ce négociant est une pensée de fraude, s’il veut ainsi tromper les tiers, créer et utiliser une confusion entre sa maison de com- | merce et une autre maison plus ancienne et plus connue, alors on peut voir dans l’adjonction du nom de la femme une manœuvre déloyale et un acte de concurrence illicite,
- La jurisprudence a consacré ces idées (C. Lyon 13 novembre 1872, D. 72.5. 372). Il s’agissait d’un commerçant ayant deux gendres, qui avait cédé au premier sa maison de com-merce, l’autorisant à se servir de son nom : second gendre vint créer un fonds sembla-ble dans le voisinage et mit sur son enseigne son nom suivi du nom de sa femme ; la cour de Lyon le condamna à supprimer ie nom de sa femme. (Lyon, 12 juin 1873, D. 75. 1.12; Bordeaux, 17 novembre 1873, D. 75. 2.82).
- La cour de Poitiers, le 8 décembre 1863, (Pal. 64 p. 4.39), jugeant aussi d’après les circonstances de fait, a décidé, dans une es-Pece où la fraude n’apparaissait pas, « que l usage, dans la vie commerciale, autorise un commerçant à faire suivre son nom de celui de sa femme dans sa raison sociale. » (Mont-Pellier, 24 décembre 1885 ; C. Paris, 19 juin 1865 ; 5 mars 1868, 7 août 1874 ; Cass., 18 Œillet 1861 ; 27 mars 1877.)
- La doctrine et la jurisprudence sont donc 1 Accord pour ne pas poser de principe absolu en cette matière et pour penser que les juges doivent toujours statuer d’après la bonne ou mauvaise foi du défendeur. C’est là, en effet, 1
- seul critérium possible.
- Thomas et Gidrol, fab. de rubans, 103, rue Treuil àSt-Etienne(Loire).— Durée: 10 ans. — Cap. 3.500 fr. — Acte du 20 déc.
- Formation de la Société en nom collectif Gaget et Milard, apprêts d’étoffes nouveautés, 50, rue du Commerce, à Lyon. — Durée : 5 ans.
- Formation de la Société en commandite TESTART frères et Cie, fab. d’étoffes de laine pour teinture et impression, art. de fantaisie et nouveautés, siège à St-Quentin, avec succursale 16, rue St-Fiacre, à Paris. — Durée : 9 ans du 1er sept. — Cap. 1,200,000 fr. dont 200,000 fr. en commandite. — Acte du 20 nov.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 1er janv. de la Société Vve Thuillier et Virard, teinture, nettoyage et impression, 2, rue Mont-Roty, à Rouen. — Acte du 23 déc.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- M. Collas à vendu à M. Lagrange un fonds de teinturerie, 23, rue Ruhmkorff.
- M. Bessières à vendu un fonds de teinture-rie, 115, b. Voltaire.
- Blondinatà vendu à M. Antoniette un fonds de teinturerie, 4, rue Régis.
- M. Eberhart a vendu à Mme Vve Lapière un fonds de teinturerie, 3, b. Arago.
- M. Warangot à vendu un fonds de teinturerie, 110, b. Voltaire.
- M. Mauté à vendu un fonds de teinturerie, 34, av. des Ternes.
- Mme Vve Brancard a vendu à Mlle Vincent un fonds de teinturerie, 27, rue Clauzel.
- M. Stoffel a vendu à M. Belorgey un fonds de teinturerie, 65, rue Crenéta.
- y
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIETES
- P —
- y Qrmation de la Société en nom collectif te Thuillier et Virard, teinture, nettoyage p.i pression, 2, rue Mont-Roty, à Rouen. — 31 dé : 18 ans. — Cap. 195,000 fr, — Acte du
- F
- ^^ation de la Société en nom collectif
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- p.41 - vue 29/389
-
-
-
- 42
- LE MONITEUR DE LA TKINTURE
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- « Chimiste expert. — Officier d’Académie. — Lauréat de la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Directeur du Laboratoire de la Bourse de commerce. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-lnf'e-rieure. Troisième édition. Un volume in-8-avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel.
- — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix : 20 francs.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal
- Usine hydraulique
- SAINT-FÉLIX
- (Oise)
- Usinai Vapeur a
- MONTREUIL-SOUS-BOIS (Seine)
- de
- FRANÇAISE
- DE PRODUITS OXYGÉNÉS
- EAU OXYGÉNÉE FRANÇAISE SUPERIEURE
- P PELGRAIN
- EAUX OXYGÉNÉES
- reconnues SUPERIEURES pour le blanchiment et la décoloratios les matieves anmales et végétales
- BIOXYDE DE BARYUM — Sels de Baryte
- Ane. maison P. L ÉVESQUE & A.BLOCHE
- A.BLOCHIE
- «o —
- rue de l’Echiquier PARIS
- MAISONS : Bruxelles Londres
- Roubaix st-Etienne Lyon
- Le Japon pratique, par Félix Régamey.. Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc:
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D P.CARLES
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial : 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- BROOKE, SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline
- Atlas Works, Hackney Wick, Londres F.
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Picard et Jay, 4, quai de la Charité,Ly0]s — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute Belgique. «
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d’Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsie
- p.42 - vue 30/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DKS TISSUS
- es
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de r’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- xcken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de ‘er et de cuivre.
- morel(C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine Taremnarche-sur-Saône (Côte -d‘Or). Acide oxalique, oxa-
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, crique, picrique.
- j. Aeide tartrique
- 6 Roux (R. et H.). Fabricants d'acide tartrique, 34, rue "e Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- „ Agrafes pour courroies °Ppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- P Albumines puillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé--astopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang mPeur impression des tissus. Produits divers. Téléphone. coeult et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et O r’ rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- , Alizarine
- socherger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). rete anonyme des matières colorantes et produits cmiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). lege social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Pischer et Cie, a Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-Latne, alun pur et raffiné.
- soTeu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, purcate d‘alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun
- Amidons
- pt u (N. et JJ et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-iloselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du apprtt pinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et laverne et Cie, à Palinges (Saône-et-Loire).
- rie -Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infé-S0eil. ‘ Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- ‘et© anonyme des amidonneries françaises, à Va-Sociciennes (Nord).
- dp.. anonyme des amidonnerie et glucoserie spnubourdin Etablissements Verley frères. Amidon S0cilla1 pour apprêts et industries.
- Soce anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne eTe E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- 801— . Ammoniaque
- y et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Ro]].. Analyses tinctoriales
- Notr. n uis), directeur du Laboratoire central, 44, rue moderes" me -des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix
- Kahr.. . Aniline
- Coulenean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des Fried ES d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Ruch payer. Usine à Fiers (Orne).
- SOcieteses flls, 29, rue de Sévigné, Paris. ’
- Chim"n noyme des matières colorantes et produits ues de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris. .
- Weisha—.. Apprêt» divers
- net, a Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Delaro.y Apprêts (Machines d’)
- "P Ossere et ses neveux, 22, rue Bertrand, Paris. 11 Père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Delarocr Barques (Fabricants de)
- i Cuivre ae et ses neveux, 9, rue Friant, Paris. Barques en "“nier + barquepubry, à Prénonel, par la Rixeuze (Jura). Cuves et en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-
- Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-lès-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons, en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud'in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon»
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Porlier, au Ferreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Wilson-Clyma (T.-È.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agen exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fils aîné, 11, rue Maréngo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Pans. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris. Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C° Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise).
- Calorifères
- Mouton CCh.1, ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d.g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d'Or). Cartons lustrés pour apprèteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- p.43 - vue 31/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Delarocheet ses neveux, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers»
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru:e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, St-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de laHaie-Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l'impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix (Nord). Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et Co. Fabrique de couleurs d’aniline à Schweizerhalle. près Bâle (Suisse). Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon (Rhône).
- Usine à Saint-Fons (Rhône).
- Ruch(J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz (A.) et Boasson, 20, rue des Bourbonnais, Lyon (Rhône). Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane (Hérault). Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin. s
- Cristaux de tartre
- Dr P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguer (Hérault). Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 k.
- Vernière (Pierre), Montpellier (Hérault). Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine,_près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Mémbre du jury. Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris, Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour ‘issage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône), Orseille et ex-traits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénéecom centrée.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure’ Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perret (Seine). Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- CaJly (E.), 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate », pro: duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- Essoreuses
- Buffaud, B., et T. Robatel, ingénieurs mécaniciens à Lyon Rhône Machines à vapeur, essoreuses, pompes. Tables repasser. Machines à imprimer, brevetées s. g. d. g., Sy8T tème « Samuel ».
- Delaroche et ses neveux, 9, rue Friant, Paris.
- Dehaître, 6, rue d’Oran, Paris.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Stras, bourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales de procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev. National, à Marseille (Bd ches-du- Rhône). Extraits : Campêche jaune et ToU5 Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- A. BILLAULT
- CHIMISTE BREVETÉ
- 152, avenue de Saint-Ouen — PARIS
- INSTALLATION DE SAVONNERIES
- PAR UN
- PROCÉDÉ NOUVEAU
- ET
- A DES CONDITIONS TRÈS AVANTAGEUSES
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & cie
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- LABORATOIRE CENTRAL
- AGRICOLE ET COMMERCIAL
- 44, rue Notre-Dame-des-Victoires
- (Place de la Bourse)
- Ex-Directeur : A. LADÜREAU. O * Q
- Directeur : Louis MOLLET,
- Ingénieur agronome, ex-professeur à l’Ecole .pratique d’Agriculture de la Vendée, ancien élève du Muséum d’Histoire naturelle (laboratoire Frémy).
- Analyses très soignées, prix modérés.— Analyses de produits chimiques —Potasses brute et raffinées, potasse et seude caustiques, sels de potasses, carbonate de soude. —Lait, vin, sucre, bière. — Urine (spécialité). — Laine, soie, coton.
- — Fer, fonte, acier, métaux précieux.
- CONSULTATIONS AGRICOLES
- Leçons de chimie théorique et pratique
- WHI IIW UIIIMIIWB..
- JEUNE HOMME
- demande place contremaître de teinture P
- coton, vigogne et fil. Bonnes références. .ales
- S’adresser au bureau du journal, ini 1
- J. V. 28.
- p.44 - vue 32/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 38-Année. No 3. ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 5 Février 1894
- SOM MAI RE
- blanchiment ET TEINTURE DE LA BONNETERIE.
- MATIÈRE COLORANTE BLEUE.
- TEINTURE DE LA LAINE. . ,
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCEDES NOUVEAUX.
- TEINTURE DE LA SOIE.
- JURISPRUDENCE.
- assurances.
- G UIDE - A DR F g g F g
- Renseignements commerciaux. — bibliographie. — cours, — annonces.
- ET TEINTURE
- rie de coton.
- Dbblouillissage ei blanchiment avant teinture (1).
- Pour commencer, la bonneterie de coton, b8s, chaussettes, etc., doit être mise à l'en-Vers, ce qui empêche le tissu de se feutrer et "e se tacher à l’endrot et l'empêche de se lus-er de ce côté. Quand il s’agit de bas, on doit Prendre un soin tout spécial à ce que les ta-"8 et les bouts soient bien retournés, autre -"ent les bas se rayeraient et se tacheraient. es coutures du bas ne doivent pas être cou-eestrop près; sinon, même avec un bouillon Polongé, la couture se teint fort difficilement “fond et reste toujours un plus claire que le eSte. Les articles cousus trop serrés ne peu-ient pas être employés pour teintures cou-
- "8, mais ils doivent être teints en noir. C’est D"rquoi le teinturier doit tenir compte de ile circonstance. Habituellement, il reçoit a" p8s de la manufacture empaquetés par bag"dine; il doit les ouvrir, de sorte que les ne se trouvent pas l’un sur l’autre, ce qui empêcherait de bien se débouillir. On doit "VOir
- les soin que le lacet ou la ficelle qui sert à "elier ensemble, et qui souvent est colorée, ne Soi+ ‘ 1 ’ pa, 1 Pas mis avec eux dans la chaudière, —Ai en résulterait des taches sur les cOrEçerberoi Muster Zeitung, d’après Textile
- bas destinés à être teints en couleurs claires. La propreté absolue est spécialement exigée pour le rose, le bleu clair et le crème : les chaudières et tous les appareils doivent être nettoyés avec le plus grand soin, et les bâtons qui servent à manœuvrer les bas ne doivent pas servir indistinctement pour toutes les couleurs, si on désire avoir des couleurs claires.
- Les articles étant bien ouverts et divisés en lots, on prépare un bain, par exemple pour 20 kilogrammes de bas destinés à être teints en rose, en bleu clair ou en crème, avec 1 kilogramme à 1 kg 1/4 de soude à l'ammoniaque. On les y fait débouillir pendant deux heures, en les manœuvrant souvent. Ils sont ensuite jetés dans un panier placé sur des tringles au-dessus de la chaudière, et de l’eau est versée sur ce panier jusqu’à ce que la chaudière soit suffisamment remplie. Alors on remet de nouveau 1 kilogramme de soude et on entre dans la chaudière un nouveau lot. Le bain peut être employé six à huit fois de suite, puis on le vide. A la suite de ce débouillage, les bas sont rincés, bien égouttés, essorés et on passe au blanchiment.
- Pour le blanchiment, on doit réserver un atelier tout spécial, car les gaz et les acides qui se dégagent pendant cette opération endommageraient beaucoup les teintures légères et brillantes, produiraient des taches blanches et nuiraient à toutes les teintures. D’ailleurs,
- p.53 - vue 33/389
-
-
-
- est H
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- en transvasant des liquides d'une chaudière dans une autre, on risque toujours de produire des taches de blanchiment, qu’il faut éviter avec le plus grand soin, puisqu’une fois ces taches produites, il est fort difficile d’obtenir l’unisson en teinture.
- Le blanchiment se fait comme suit : pour 20 kilogrammes de bonneterie, on remplit la cuve à blanchir, qui peut être une chaudière ou un réservoir cimenté, avec une quantité suffisante d’eau froide ou de liquide ayant déjà servi, et on ajoute une dissolution claire de 2 kilogrammes de chlorure de chaux. Si, en hi ver, le bain de blanchiment est trop froid, on ajoute de l’eau chaude jusqu’à ce qu’il soit parvenu à la température de la main, afin d’abréger la durée des opérations. Dans ce bain de chlore, on laisse la bonneterie d’une heure à une heure et demie, en la manœuvrant fréquemment. Quand la bonneterie est bien blanche, elle est jetée dans un panier placé sur la chaudière et on la laisse égoutter trois à quatre heures sans la laisser se sécher ; on la rince une fois et on entre en bain neuf d’acide sulfurique à 1 kil. 1/2 à 2 kilogrammes ; on y manœuvre pendant une demi-heure. On jette de nouveau sur le papier et on rince trois fois à l’eau pure. Le bain acide doit être suffisamment fort pour enlever complètement le chlore et par conséquent empêcher les taches de se produire. On peut s’en servir plusieurs fois.
- La dissolution de chlorure de chaux se prépare avec le plus grand soin en versant l’eau et le chlorure de chaux dans un tonneau, remuant bien le mélange ; on laissera reposer et on ne prendra que ce qui se trouvera au-dessus du dépôt. Les particules non dissoutes du chlorure de chaux exposent aux taches et aux trous.
- Un procédé bon marché consiste à bouillir 25 kilogrammes, par exemple, de bonneterie, pendant huit heures, avec 800 grammes de soude ammoniacale. On rince et on met, pendant trois quarts d’heure, dans une solution de 1 kilogramme à 1 kil. 1/2 de chlorure de
- chaux, puis on manœuvre une demi-heure dans 1 kilogramme d’acide sulfurique, et finalement on rince à fond. Le premier procédé mentionné est un peu plus cher, mais il est meilleur et plus sûr. Et pour obtenir sur bonneterie de belles et brillantes couleurs, il est indispensable d’avoir un beau blanc. Les articles, bien rincés et essorés, passent au savonnage.
- Le bain de savonnage consiste en une quafl' tité suffisante d’eau à 75 degrés contenant 200 grammes de soude calcinée et à 1 kilogramme de savon d’oléine. Les articles y restent une demi-heure, pendant laquelle on les manœuvre bien, et ils sont jetés dans le pa-nier placé au-dessus du bain ; ensuite on ajoute 100 grammes de soude et 800 gramme6 de savon. On entre un nouveau lot, et ainsi de suite. Le bain de savon peut être employë pour plusieurs lots; il peut aussi être conservé pour un usage ultérieur, mais il doil être toujours chauffé à 75 degrés. Au sortir de ce bain, les articles sont près pour la teinture.
- En cas d’eau dure, ou lorsque la bonneteri n'a pas été suffisamment rincée en sortant de bain acide, il arrive parfois qu’après son en' trée dans le bain de savonnage, le savon S coagule et le bain devient laiteux. Dans Ce cas, on doit enlever ia bonneterie et on dol ajouter de la soude au bain jusqu’à cequll devienne de nouveau alcalin ; autrement, dan la teinture, les particules de savon causerai®111 des taches blanches. Les taches qui se Se raient ainsi produites ne peuvent être enlf vées qu’en faisant bouillir le tissu taché dan une lessive concentrée de soude à 8 ou pour 100 du poids de la bonneterie. On rinee et on tord.
- La bonneterie destinée au noir et aux cou leurs modes sera simplement débouillie pe] dant deux heures à deux heures et denl"" dans de l’eau pure. Pour gagner du temps, 0 peut la débouillir dans de la soude. On rince ensuite, on la tord et on est prêt à P ser à la teinture.
- p.54 - vue 34/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS 55
- Teinture
- De même que le lavage et le blanchiment exigent une propreté absolue, cette propreté i est aussi nécessaire pour la teinture. Au teinturier à lui donner une scrupuleuse attention. Pour chaque couleur, autant de paniers spéciaux doivent être prêts et rangés en ordre, afin de prévenir les erreurs. Si on n’emploie pas pour chaque teinture des bâtons spéciaux, et pour chaque panier des tringles spéciales, on aura en teinture des taches et des bruni-tures. On pourra conserver les bains pour s’en resservir pour des usages ultérieurs, et, puisque les couleurs teintes sur un bain nou-veau ne sont jamais aussi belles que celles teintes sur bain déjà fait, on commencera par teindre dans un bain nouveau, de la bonnete-rie de qualité inférieure.
- La bonneterie qui n’a pas été blanchie avant a teintnre, mais qui est mise directement dans le bain de teinture, comme pour le rouge, le bordeaux, le bleu foncé et le brun, e gris solide, doit être bien ouverte, nettoyée ( convenablement
- et mise dans un panier, de i elle façon qu’ayant fini d’ouvrir le lot, tout le I ot puisse être jeté à la fois dans la chaudière et V être manœuvré avec facilité. Comme on a déjà dit, les bains de débaillage pour rouge, ordeaux, brun et bleu foncé sont conservés PoUr des usages ultérieurs, et il est utile de “eindre différents lots de la même couleur l’un "Près l’autre. Les bains de sumac et de fer ne vent pas être vidés, car ils peuvent res-i ervir. Pour les bruns et les bleus foncés, on Peut se servir du même bain de sumac. Ce-efndant, il est préférable d’en avoir un pour . J-e couleur, car les teintures se font plus 8ales et plus brillantes.
- oion procède ensuite à la teinture, et, au cas Y aurait un certain ordre de couleurs à Poyer, il faudrait les teindre dans l’ordre Vivant .
- . 111 • rose, bleu clair, crème, rouge, bor-dea,QX i ’ ,
- . orun, bleu foncé, noir, noir diamant, S"" mode, gris solide.
- (A suivre.)
- PRODUCTION D’UNE MATIÈRE COLORANTE BLEUE tirant sur mordants
- Par la Compagnie parisienne de couleurs d’aniline.
- La Compagnie susdite a découvert que des matières colorantes tirant sur mordants et teignant la laine chromée en diverses nuances, peuvent être produites par réduction de l’acide dinitro-anthrachrysone disulfonique ; la matière colorante s’obtenant par réduction en dissolution acide tiré sur laine en bain acide avec une couleur pure violette, sur laine chromée avec une couleur bleue.
- En outre, la même Compagnie a découvert que cette matière colorante en étant bouillie avec des alcalis, est convertie en une nouvelle bonne matière colorante tirant sur mordants.
- Le procédé sera bien compris pàr l’exemple suivant : la matière colorante produite par réduction de l’acide dinitro-anthrachrysone disulfonique en dissolution acide, est introduite dans une dissolution de sel de soude assez fortement étendue dans laquelle elle se dissout avec une couleur rouge-bleue. Si la dissolution est bouillie pendant assez longtemps, environ 2 heures, la plus grande partie de la nouvelle matière colorante se sépare sous forme d’une poudre rouge cristalline. Pour la séparer en totalité, on neutralise l’alcali avec un petit excès d’acide et on précipite à chaud avec du sel commum.
- La nouvelle matière colorante est sous forme d’une poudre rouge cristalline; elle se dissout dans l’eau chaude avec une belle couleur rouge, dans des alcalis délayés avec une couleur bleue. Un excès d’alcali précipite le sel d’alcali de l’acide sulfonique difficilement soluble. La dissolution de la matière colorante dans de l’acide sulfonique concentré a une couleur rouge bleuâtre et fluorescente. L’acide sulfonique libre se dissout très peu et avec une couleur rouge dans l’alcool ou l’acé-i tone chaud. Dans les autres dissolvants or-
- p.55 - vue 35/389
-
-
-
- 56
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- ganiques usuels, elle est presque insoluble.
- La matière colorante tire aussi bien sur mordants qu’en bain acide ; elle teint la laine en bain acide avec une superbe couleur rouge et la laine chromée en nuance pure et bleue saturée. La teinte produite en bain acide peut ensuite être nuancée à volonté au moyen de mordants métalliques.
- Les nuances développées par des mordants sont à toute épreuve, solides au foulon et à la lumière, et excellent par une pureté de nuance hors ligne.
- •-----------------------------------
- TEINTURE DE LA LAINE et de la soie en noir fixe Par M. Amend. (Industrie textile)
- Les recettes de teinture qui ont été proposées jusqu’à ce jour pour obtenir du noir d’aniline sur laine et sur soie n’ont pas encore donné la solution du problème. Le procédé de M. Amend consiste à traiter la fibre d’abord par une solution d’acide chromique en présence d’un acide métallique sans action oxydante, puis par une solution d’aniline, etc., en présence d’un sulfate ferrique.
- Une solution aqueuse d’acide en présence d’un autre acide formerait, d’après M. Amend, avecles fibres animales, unecombinaison’parti-culière et très intime. La fibre retient une partie de l’acide chromique qui apparemment se com -bine avec elle pour former un composé chro-mique. Il estnécessaire que l’acide chromique soit en quantité suffisante dans la solution pour qu’après avoir été réduit en oxyde de chrome, il en reste suffisamment pour se combiner avec la fibre. La présence d’un acide est nécessaire pour maintenir en solution l’oxyde de chrome formé et empêcher le dépôt sur la fibre. Les acides nitrique et sulfurique ne peuvent pas être employés, car ils oxyderaient la fibre et la détruiraient.
- La fibre ainsi imprégnée d’acides.chromique est traitée par une amine aromatique, ou un
- de ses sels en présence d’un sel d’un oxyde métallique. Il se produit une couleur noire solide qui commence d’abord à froid et se développe complètement vers 80 degrés.
- Voici les détails du procédé : on prépare une solution aqueuse d’acide chromique et d’acide chlorhydrique, 40 grammes d’acide chromique et 60 grammes d’acide chlorhydrique par kilogramme de matière à teindre; l’eau doit être en quantité suffisante pour permettre l’immersion complète. La solution s’emploie à la température de 20 à 30 degrés. On enlève de la fibre l’excès de solution par un procédé mécanique convenable, soit qu’on torde soit qu’on exprime entre cylindres.
- On prépare une autre solution composée d’aniline, ou de quelque autre amine aroma-tique ou d’un de ses sels et d’un sel métallique dans la proportion de 100 grammes d’amine et d’une quantité proportionnelle de sel métallique; par exemple, le sulfate ferrique. L8 quantité d’eau doit être suffisante pour l’in-mersion complète de la fibre. La couleur commence à se développer à la température ordi naire. Une fois une certaine nuance obtenue on enlève mécaniquement l’excès de la solution, et la matière est soumise à une tempe" rature d’environ 80 degrés, par exemple, au moyen d’une chambre à vapeur.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discuss10^ ranalyse des brevets de nature à intér^ nos lecteurs.
- PROCÉDÉ D’IMPRESSION ? au cylindre ou à la planche sur tous lisêUS laine, soie, coton ou mélangés or Par MM. Paul-Emile Charpiot, Henri Challeton et Ve
- Petit-Girard.
- Le procédé, objet de la présente inventioi consiste à produire à jour ou en creux I0 des g0]V sin demandé, sur une planche qui pourra
- p.56 - vue 36/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE 57
- être métallique, soit en gutta-percha, soit en toute autre matière malléable ou non, planche que l’on fixe en forme de manchon sur un cylindre lorsqu’on veut imprimer à la machine, ou que l’on laisse développée dans son état normale pour l’imprèssion à la planche.
- Lors de l’impression, la planche ou le rouleau à jour ou en creux étant imprégnés de couleur, le fond seul du tissu est imprimé, et le dessin qui est à jour ou en creux et qui conséquemment n’a pu prendre de la couleur, est laissé absolument intact et très net.
- Par ce procédé on arrive donc à supprimer, dans l’impression en réserve parles méthodes employées aujourd’hui :
- 1® L’opération du masticage ;
- 2° La teinture de la pièce ;
- 3° Le démasticage par la benzine ;
- 4° Le lavage ;
- 5° Et le séchage.
- PRODUCTION DE MATIÈRES COLORANTES NOIRES teignant le coton non mordancé
- Par 'a Société dite . « Actien Gesellschaft für Anilin Fabrikation ».
- Jusqu’à présent, on ne pouvait produire des "Hances noires foncées sur coton non mor-dancé avec les produits connus comme « co-lorants substantifs », que par une série d’opé "ations. Dans ce but, il était nécessaire de diazoter ces colorants après la teinture et de les combiner ensuite avec certaines amines °u certains phénols.
- La société susmentionnée a découvert un Groupe de colorants tétrazoïques (hexazoïques) un pouvoir tinctorial tel qu’il permet de pro-duire un noir foncé dans un seul bain et en "vitant les opérations supplémentaires.
- Exemple : 21 kil. 200 de tolidine sont con-vertis de la manière bien connue en sel de “trazoditolyle. La solution du dérivé tétra-Gloue est versée dans une solution de 32 kil. adide amidonaphtoldisulfonique du brevet emand n° 53.023 (employés comme sel de oude) et 30 kil. de carbonate de soude. Dès 1e U formation du produit intermédiaire est
- achevée, on ajoute 90 kil. d’acide chlorhydrique et on diazote de nouveau avec une solution de 7 kil. de nitrate de soude. Alors on fait couler le nouveau dérivé tétrazoïque dans une solution de 30 kil. de métatoluydenèdiamine et 30 kil. de carbonate de soude. Après avoir agité le mélange quelque temps, on chauffe légèrement et on précipite le colorant avec du sel marin, on le soumet à l’action d’un filtre-presse et on sèche. La matière colorante obtenue de la sorte teint le coton non mordancé sur bain neutre ou alcalin en noir foncé. Elle se distingue par son pouvoir tinctorial et sa résistance aux acides et aux alcalis.
- On peut remplacer la tolidine par une quantité correspondante d’autres paradiamines; on peut aussi substituer à la méta-toluylène-diamine la méta-phénylènediamine ou la ré-sorcine.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES BRUNES se fixant sur mordants métalliques
- Par MM. Arthur Ashworth et Edouard Sandoz.
- Les inventeurs sont arrivés à produire de nouvelles matières colorantes, variant du brun jaune au brun noir, par condensation des produits suivants :
- 1° Du tannin, de l’acide gallique, de l’acide pyrogalolcarbonique avec les amidonaphtols ou leurs acides sulfoconjugués ou carboniques, en présence d’acide sulfurique concentré ;
- 2° Du tannin, de l’acide gallique, de l’acide pyrogalol carbonique, des acides résorcyli-ques, des acides monooxy-carboniques de la série du benzol et de la naphtaline, de l’acide benzoïque, de l’acide acétique, de l’acide pro-pionique, de l’acide butyrique, de l’acide va-lérianique, ainsi que des produits de substitution de ces acides carbonulés avec le dinitroso-résorcine, les Ba et les xB nitroso-naphtols ou leurs sels ou leurs combinaisons avec les bisulfites alcalins ou leurs acides sulfo conjugués et les orthonitrosodioxynaphtalines, en présence d’acide sulfurique concentré pour les acides carboxylés de la série are-
- p.57 - vue 37/389
-
-
-
- 58 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- matique, en présence du chlorure de zinc pour ceux de la série alipathique.
- Comme il est indiqué ci-dessus, on obtient par condensation des acides carboxylés aromatiques et alipathiques avec les amidonaph-tols ou les orthonitrosophénols aromatiques, des matières colorantes brunes qui donnent sur mordants métalliques des nuances très intéressantes, par suite de leur solidité au lavage, à l’air et au foulon.
- PERFECTIONNEMENTS DANS LA TEINTURE et l'impression, spécialement applicables aux tissus et aux fils de laine Par M. William Bell.
- Ces perfectionnements dans la teinture et dans l’impression s’appliquent spécialement aux tissus et aux fils de laine, et le procédé qui les résume peut être employé avec toutes les matières colorantes végétales qui ont exigé jusqu’ici l’usage d’un mordant, ainsi qu’avec la cyanine, avec l’anthracine et autres couleurs analogues à l’alizarine et, d’une manière générale, avec toute matière colorante convenable dérivée du goudron de houille.
- Grâce aux perfectionnements introduits dans la teinture et dans l’impression des tissus et des fils de laine, le mordançage préliminaire est supprimé et la fixation complète des couleurs est effectuée à l’aide d’un seul traite -mènt et d’une seule cuve de teinture. La mise en pratique du nouveau procédé consiste à ajouter au bain de teinture composé de couleurs végétales, d’alizarine ou autres couleurs convenables dérivées du goudron de houille, un bichromate ou un chromate de potasse, de soude ou d’ammoniaque et un acide organique, de manière que les couleurs soient fixées sans que les produits à teindre exigent un mordançage préalable.
- PRODUCTION DE MATIÈRES COLORANTES BLEUES ET VIOLETTES
- Par la Société Dahl et Cie, manufacturiers.
- Les acides sulfoniques des dérivés dinaph-tylés du 3. naphtol et du métha-phénylène
- diamine ont la propriété de former avec les nitrosoalkylamines et les toluidines ainsi qu’avec les composés amidoazoïques et les acides sulfoniques de ces derniers, des couleurs bleu tirant sur le violet, qui teignent la laine dans un bain acide.
- Parmi les acides sulfoniques de di-8. naphtylmétaphyneldiamine , l’acide disulfo-nique a particulièrement beaucoup de valeur. Il est produit en mélangeant le. dinaphtyl-métaphénylène diamine avec 4 fois son poids d’acide sulfonique à 66* et en chauffant ce mélange à une température de 80 à 100® 0, jusqu’à ce qu’un échantillon se dissolve dans l’eau. L’acide sulfonique est introduit à la manière connue dans un sel de chaux qui est directement propres à son emploi.
- FABRICATION DE MATIÈRES COLORANTES Par M. Rupert-Greville Williams.
- Le but de cette invention est de créer un nouveau procédé de combinaison des télraz0 composés de la méta-phénylène-diamine ou de ses homologues avec les phénols mention' nés ci-après, ce procédé ayant pour résultat la production de nouvelles matières coloran tes. Voici des exemples de la manière don1 on réalise l’invention :
- Exemple I. — On dissout 5 kilogrammes de méta-phénylène-diamine dans environ 160 litres d’eau et à cette solution on en ajout d’autres contenant approximativement 2 kil. de soude caustique, 6 kil. 350 grammes de nitrite de soude et 5 kil. de résorcine: A l’aide de la glace, on fait baisser la tempera ture à 5 C. ou à peu près et on remue fort0 ment et d’une façon continue le mélange-do
- On y verse ensuite, très lentement, , l’acide muriatique étendu et cela jusq"" terminaison parfaite de la réaction. Il es nécessaire que le mélange soit maints011 P l’état fortement alcalin pendant toute la du rée de l’opération ; on doit donc, si le besoll se fait sentir, y ajouter de temps en tenr une solution de soude caustique. Lorsque réaction est complète, on ajoute un excéden
- p.58 - vue 38/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 59
- d'acide muriatique, afin de précipiter la matière colorante ; celle-ci est ensuite filtrée, lavée et séchée, à une température basse, avec une quantité d’alcali caustique suffisante pour, qu’elle devienne soluble dans l'eau.
- Le produit obtenu de cette manière a la Propriété de teindre d’un brun très vif de coton non mordancé, dans un bain alcalin avec ou sans sel commun.
- Exemple II. — On combine une molécule de méta-toluylèle-diamine avec deux molécules de nitrite de soude et une molécule de béta-naphtol. Par le procédé ordinaire, on transforme cette couleur,qui est insoluble, en sulfo-composé ; elle teint alors le coton d’un brun rouge magnifique.
- 1 v u. PROCÉDÉ D’IMPRESSION
- " une ou plusieurs couleurs en teintes plates ou dégradées
- Par M. C Lafond
- Le procédé dont il s’agit se résume à proje-| er avec force le colorant liquide pulvérisé sur | "surface à imprimer, dont certaines parties, I réservées par un dessin préparé et monté ! SPécialement, Conservent la couleur primitive, andis que les autres sont teintées par le co-0rant.
- on emploie dans ce but un appareil qui Comporte : i
- 0 Un réservoir en tôlé dans lequel le gaz oxygène, hydrogène, acide carbonique, seide sulfureux, ammoniac ou autre) est com-
- I Primé à une pression variant de 1 à 10 kilos centimètre cube, soit par un moyen mé-oonidne (pompe air, compresseur à vapeur | °" hydraulique); soit par un simple dégage-"ent chimique, par exemple d’hydrogène pro- , ant de l’action de l’eau et de l’acide sulfu-g0ue sur le zinc. Le gaz comprimé est distri-e dans l’atelier par une conduite en fer, en et ou en cuivre suivant la nature du gaz . 6 degré de compression ;
- 2 [T. ..... i ; C J. . . . col — recipient ouvert,qui contient le liquide ‘ cint à injecter, et qui est muni d’un robi
- net auquel s’adapte un boyau simple en caout-chouc relié à un pulvérisateur; comme, la plupart du temps, le liquide à injecter doit être chaud, ledit récipient est maintenu à la température voulue au moyen d’un bain-marie chauffé par un réchaud ou un tube de vapeur;
- 3 Un pulvérisateur en verre, gutta ou platine ;
- 4° Des moules en zinc, bois, caoutchouc ou autres, percés à jour suivant les dessins qu’il s’agit d’imprimer.
- Pour faire une impression, on ouvre les robinets d’air comprimé et de colorant; on projette ainsi fortement le colorant en pluie fine sur la surface à imprimer qui est recouverte d’un moule à jour.
- APPAREIL « VAPORISAGE CONTINU » servant à fixer les couleurs sur des étoffes teintes ou imprimés, en exposant ces dernières sous formes de longs plis, aux effets de gaz, vapeurs ou de l'air chaud.
- Par la Société alsacienne de constructions mécaniques.
- L’appareil en question sert à disposer en de longs plis les étoffes qui y entrent, et en sortent d’une façon continue et automatiquement, et de les exposer, pendant leur séjour dans une chambre maçonnée, à l’action de gaz, vapeurs ou de l’air chaud, dans le but de fixer les couleurs appliquées sur lesdites étoffes par teinture ou impression.
- Le côté caractéristique de l’appareil dit « Vaporisage continu », en regard des appareils connus tendant au même but, réside dans la disposition particulière de la chaîne sans fin et dans le mécanisme beaucoup plus simple servant à faire les plis.
- La chaîne sans fin se compose de deux chaînes reliées entre elles par des bâtons servant à la suspension des pièces ; elle est conduite par des galets dans l’intérieur de la chambre maçonnée, le long du plafond, des murs d’arrière et d’avant, et du plancher de cette dernière. La marchandise, qui entre dans l’appareil d’une façon continue, est pressée au moyen d’un levier presseur agissant sur toute la largeur, contre un des bâtons de la chaîne sans fin. Deux rouleaux' guides, entre lesquels pénètre le tissu et dont
- p.59 - vue 39/389
-
-
-
- 60
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- les supports sont reliés au levier-presseur au moyen de deux autres leviers, obligent la matière à s’engager entre les deux bâtons entre lesquels le pli doit être formé. Pendant la formation du pli, la chaîne avance lentement et le mouvement d’avancement de celle-ci est réglé de telle façon qu’au moment où le pli a atteint la longueur voulue, le bâton contre lequel le levier presseur s’appuie échappe à l’action de ce dernier. Un contrepoids, appliqué au levier presseur, presse ce dernier contre le bâton suivant de la chaîne sans fin ; les rouleaux-guides suivent ce mouvement et obligent la marchandise à former entre les bâtons suivants un nonveau pli et ainsi de suite. Quand la marchandise arrive près de la tête de sortie de l’appareil, elle est saisie par deux rouleaux d’appel qui la tirent dehors, et ou l’enroule ou la plie ensuite mécaniquement.
- FABRICATION DE NOUVELLES MATIERES COLORANTES DIAZOIQUES NITRÉES NOIRES Par M. Edouard Sandoz, manufacturier.
- La présente invention comporte la fabrication et la préparation des nouvelles matières disazoïques nitrées, teignant la laine directement en nuances noires, par la copulation des nitranilines, nitrotoluidines, nitroxylidines et de leurs produits de substitution diazotées avec l'alphanaphtylamine, puis diazotation des matières nitroamidoazoïques ainsi obtenues et copulation avec les acides mono et disulfoniques de l’alpha et du béta naphtol, des amidonaphtols et des dioxynaphtalines.
- Les matières colorantes que l’on obtient ainsi sont facilement solubles dans l’eau, lorsqu’elles dérivent d’un acide disulfonique, et difficilement solubles lorsqu’elles contiennent un acide monosulfonique. Comme caractère général, ces motières colorantes possèdent un pouvoir tinctorial très énergique.
- APPAREIL POUR HUMIDIFIER L’AIR Par M. Serge Rechetnikoff.
- L’appareil se rapportant à cette invention consiste en un cylindre en tôle ou autre matière, ouvert à la partie supérieure et dont le fond est percé au centre d’une ouverture
- ronde par laquelle on fait arriver, à l’aide d’un ventilateur, un courant d'air. A l’intérieur, le cylindre est muni d’un faux-fond grillagé et recouvert d’un tissu métallique ou autre; au-dessus est disposée une pomme d’arrosoir à l’extrémité d’une conduite amenant l’eau. On déverse ainsi une pluie fine sur le tissu du faux-fond dans la direction opposée à celle du courant d’air.
- L’air, en traversant le faux-fond, rencontre la nappe d’eau, la divise en gouttes imper-ceptibles et entraîne ces gouttelettes dans sa marche ascendante ; un entonnoir renversé dont est pourvu le cylindre à sa partie supérieure fait dévier le courant d’air humidifië vers le centre par où il s’échappe et retient les gouttes plus ou moins lourdes qui retombent sur le faux-fond pour se mêler à la nappe d’eau et subir à nouveau l’action du courant d’air.
- Pour empêcher l’eau du fond du cylindre de se déverser dans l’orifice d’arrivée del’ain cet orifice est garni à l’intérieur du cylindr d’une collerette de hauteur suffisante poU‘ éviter l’inconvénient en question.
- MACHINE A DÉCORTIQUER LA RAMIE le chanvre, le lin,
- Par M. Gustave-Emile Subra, Ingénieur mécanicien
- Cette machine est horizontale, à action directe, et traite indifféremment les tige a vertes ou sèches. Elle se caractérise par disposition des deux batteurs à jour engre nant ensemble et se pénétrant, formés Par des ailettes à champ extérieur rond ou car rés, placés immédiatement après deux cylin dres lisses ou ondulés légèrement et su1'1 d’un tablier roulant sans fin. Il y a lieu d) ajouter un petit tablier servant à l’introdu. tion des tiges et d’un petit dispositif d’action nement avec deux manivelles.
- Les deux cylindres lisses ou ondulés 168,, rement sont là non seulement pour écras. les tiges, mais encore pour les soutenir Pe". dant qu’elles sont soumises à l’action dés; grégeante des batteurs. 1 . 6n
- Les batteurs sont formés par des lame5
- p.60 - vue 40/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 61
- acier incrustées dans des disques en fontes ; ils sont à jour et engrènent ensemble, les lames de l’un pénètrent dans le vide qui existe entre les lames de l’autre, et cela d’une profondeur calculée.
- Le tablier d’introduction des tiges est en tôle et fixe ; il permet d’égaliser les tiges avant de les introduire dans la machine.
- Le tablier roulant sans fin est construit en forme de grille et est placé immédiatement après les batteurs ; il est destiné à recevoir les lanières décortiquées et à les mettre à la portée de l’ouvrier chargé de les botteler. Il est en deux pièces pour pouvoir le plier sans le démonter. Une tôle empêche le bois et les feuilles de tomber sur les lanières provenant de la décortication précédente et qui sont encore sur le tablier.
- PLATEAU SERVANT a rouler les ÉTOFFES, RENDU ABSOLUMENT INCASSABLE
- Par M. Annet-Louis Huguet.
- Les plateaux à rouler les étoffes sont, comme on le sait, faits actuellement en une seule pièce, ce qui nécessite l’emploi de plan-dettes de bois de dimensions assez considé • rables ; de plus, ces plateaux, faits d’une seule Pièce, se cassent très facilement dans le sens de la fibre du bois.
- C’est pour remédier à ces inconvénients'que 'inventeur a imaginé de former les plateaux " fouler les étoffes, en deux ou plusieurs par-l'es rainées et collées ensemble et d'assurer "assemblage de ces parties à l’aide de con-"reforts en bois ou mieux à l’aide d’alaises Apportées en bout dans l’épaisseur des pla-teaux.
- Ces alaises, tout en permettant la réunion des diverses parties constituant le plateau, ““&mentent la solidité de ce dernier, puis-1" elles maintiennent le bois dans un sens Perpendiculaire à sa fibre ; elles peuvent être " bois, en carton, en zinc, etc.
- Quant aux plateaux, ceux-ci peuvent être aits de toute épaisseur et toute largeur, à "retes vives ou arrondies, en bois de préfé
- rence, mais également en toute autre matière convenable, apparente ou recouverte de papier.
- MATIÈRE ABSOLUMENT IMPERMÉABLE pour objets de toute espèce avec de la cellulose de bois brute Par M. F. Oscar Brauer.
- Le fait qu’avec la cellulose de bois brute on a pu fabriquer jusqu’ici des objets de toute espèce servant à des emplois différents, mais que tous ces objets sont plus ou moins per-méables, a été la cause de nombreses expériences qui ont fait trouver le procédé particulier ci-après décrit.
- La cellulose de bois brute, qui contient déjà une quantité plus ou moins importante de colle résineuse comme liant naturel, est mélangée en quantité déterminée avec un composé, soit : 1° d’une dissolution de 8 parties d’alun et de 2 1[2 parties de colle dans 100 parties d’eau; 2soit, d’une dissolution de 5 parties de paraffine jaune dans 100 parties de ligroïne.
- En employant le premier de ces mélanges, on introduit la matière, après l’absorption entière de la dissolution et la compression suivante, dans une dissolution de 2 % de savon dur de suif, chauffée de 50 à 600 C.
- En employant, au contraire, le second mélange, on y place la matière jusqu’à ce qu’elle en soit tout à fait imbibée. Ensuite, on enlève peu à peu la matière, on la sèche et on la lamine ou on l'exprime seulement selon que l’exigent les articles de ménage, de luxe ou autres qu’on en veut fabriquer.
- TISSUS CRÊPÉS
- en forme de tuyaux et leurs applications par M. Charles Werner Rumpf
- La présente invention comporte un nouveau genre de tissus crêpés tissés en forme de tuyaux à section variable ou constante sur toute la longueur, comme aussi le nouveau système de vêtements confectionnés avec ces mêmes tissus.
- p.61 - vue 41/389
-
-
-
- c 89
- LÉ MONITEUR DH LA TEINTURE
- Actuellement, tous les vêtements ou parties de vêtements faits en tissus crêpés sont confectionnés avec des tissus tissés à plat comportant deux lisières latérales longitudinales'. La confection du vêtement demande donc nécessairement des coutures longitudinales, c’est-à-dire dans le sens de la chaîne du tissu. Ces tissus nécessitent un supplément dp main d'œuvre et présentent en même temps des inconvénients multiples, surtout lorsqu’il s'agit de vêtements de dessous, destinés à être portés à. même sur la peau.
- En tissant ces tissus-crêpes' en forme de tuyaux, on évite les coutures longitudinales. Quant aux coutures transversales nécessitées par la forme et la coupe des vêtements, elles pourront se faire comme pour les tissus ordinaires. Ces tuyaux pourront être tissés avec une section variable ou constante dans toute Jeur longueur. ; h - .b : ... j.
- .1 , (Reproduction interdite.)
- r — 1 UV ' .1 2 • ‘
- TEINTURE DE LU SOIE
- -en couleurs solides (
- Par MM. Rusconni, de Milan.
- Des teintures, peuvent s’obtenir sur la soie au moyen de la primuline. Voici comment le brevet pris récemment par MM. Rusconni, de Milan, indique de procéder : la soie purgée est lavée, puis passée dans,un bain 8 grammes de colle de poisson par litre, à une température inférieure à 20 degrés pendant une heure. On la tord avec force, puis on la passe dans un bain étendu d’aeide chlorhydrique. Cela fait, on passe successivement dans trois bains AB et C. Le premier A, avec la primuline, à la suite duquel on tord, on lave et on retord. Le second B, avec du nitrite de soude); c’est donc un bain de diazotage. On le donne à froid et à la suite on lave. Le troisième C L. . .... . 3 .. • u: ... . -
- est un bain de développement. On développe à froid et aussitôt après le diazotage. Puis on lave à fond, on avive avec de l’àcide acétique
- et on savonne quand la nécessité s’en fait sentir. Mais si l’on savonne, il ne faut pas qu’il reste des traces de l’alcali du bain de développement, sinon il détruirait la fibre par suite de la température élevée à laquelle on savonne.
- A est un bain de teinture en primuline ave du savon. Pour les teintes légères, la température est 30 degrés, surtout le moins longtemps possible. Pour les teintes moyennes à 50 degrés, enfin pour les teintes foncées de 0 à 15 pour 100 de chlorure de sodium et de 0 à 15 pour 100 de chlorydrate d’ammoniaque en laissant une heure à la température dé 100 degrés. Il ne faut pas employer de vases en cuivre.
- B est un bain de diazotage. Il se monte avec 0 à 8 grammes de nitrite de soude et 0 à 4 grammes d’acide acétique par litre d’eau. La proportion est en rapport avec celle de la primuline dans le bain A. Naturellement les proportions les plus petites conviennent aux températures claires. Pour obtenir des teintes moins rougeâtres, il faut laisser se former le bain et laisser les vapeurs nitreuses se dégager. Il faut avoir présent a l’esprit que l’acide en excès accélère l’action, ce qui risque d’attaquer la fibre. La nitrite et excès ralentit l’action, mais rend plus sûre l’uniformité. C’est un bain de développement’ Il se monte avec des amines, des diamine des phénols seuls ou mélangés. On obtiendra enteinture des nuances très variées et difses rentes si on combine ces produits différen ment entre eux.
- LA QUESTION DU GAZ
- M.Lassalle, conseiller municipal de Rein a communiqué l’article suivant à VIndépen dant rémois : l’emploi DU GAZ DE GAZOLINE POUR LE GRILF"
- DES TISSUS DE LAINE
- Jusqu’ici, la nécessité de griller les tissl au gaz de houille a fait reculer la plupart. • industriels devant les frais d’une installa^0/
- p.62 - vue 42/389
-
-
-
- ST DK L’IMPRESSION DES TISSUS 63
- d’éclairage électrique ; tributaires forcés de la Compagnie du gaz pour les trois quarts de leur consommation, ils ne voulaient pas se lancer dans des frais pour économiser sur l’autre quart.
- Mes essais me pemettent d’affirmer et de prouver que l’emploi du gaz de gazoline présente sur l’emploi du gaz de houille des avantages considérables.
- Avec le gaz de houille, la partie bleue de la flamme est contre la rampe, le tissu, atteint par la partie jaune seule, est exposé à une chaleur peu élevée, et doit recevoir des passes d'autant plus nombreuses que sa finesse est plus grande.
- Avec le gaz de gazoline, dont l’emploi ne présente aucune danger, on amène la partie bleue de la flamme, c’est-à-dire son maximum de chaleur, à la surface des pièces ; cette chaleur étant mieux utilisée, on réduit le nombre des passes de la moitié ou du tiers, selon les 8enres. L’appareil étant chez l’industriel et dans sa dépendance absolue, il règle à son ré la pression ; dès lors plus d’ennuis l’hiver et plus d’excès de dépenses, plus de grillage suffisant quand la pression est trop faible dans les canalisations de la ville.
- La raie de mulet au dos des pièces dispo-sees pour couleurs claires est supprimée,puisée toute la pièce est exposée au même de-86 de chaleur ; tout le gaz étant brûlé, l'en-semble est de teinte moins jaune avec un "avail mieux fait. La différence des deux 8rillages ne se remarque pas en teinture.
- La dépense de gaz est réduite de plus de noitié à chaque passe ; si l’on tient compte e8 Passes supprimées, on voit quelle écono-mie on peut réaliser.
- Les frais d’installation sont couverts par P'éo—
- ylomie d’un ou de deux mois, un carbura-k"r suffit, car la pompe à air et le récipient e a machine Blanche sont utilisés.
- de tiens à l’entière disposition de mes anDFreres qui désirent constater les avantages "ouveau système.
- E. LASSALLE.
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies'.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies1, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable. - ! ;
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop in sister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan; et, si possible, d’une police ancienne ou en cours. &
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- JURISPRUDENCE
- REGISTRES ET PAPIERS PRIVES
- Il arrive assez souvent qu’un créancier dépourvu des moyens de faire la preuve de sa créance prétend la chercher et la trouver dans les registres et papiers privés, dépendant delà succession de son débiteur. En a-t-il le droit?
- p.63 - vue 43/389
-
-
-
- S
- Lk, MONITEUR DE LA TEINTUKL
- Deux hypothèses sont à examiner successivement.
- S’agit-il d’un associé, aucun doute. En effet, en matière civile la communication des registres et papiers privés ne peut faire de difficulté, lorsque celui qui la demande justifie d’un droit de co-propriété sur ces livres, ou bien lorsque ceux-ci ont été tenus en exécution d’un mandat ou d’une gestion d’affaires Cas s. 9 janvier 1878, s. 78, 1, 144 ; —Rennes 29 février 1879, s. 82, 2, 214).
- Mais il faut que le mandat ou la gestion d’affaires soient préalablement établis, suivant les règles du droit commun. (Demolombe, Contrats, t. 6, n 637.)
- Dans un premier système, la partie qui se refuse à produire les livres et papiers domestiques, dont elle est la seule propriétaire, ne peut être contrainte à cette production. On limite l’application de l’art. 1331 au cas où les livres et papiers privés sont librement et volontairement représentés, ou encore au cas où, suivant les droits qui leur sont conférés par les art. 820 C. civ., 909, 930 Pr. civ., les créanciers fondés en titre exécutoire, ou autorisé par permission du juge, auront fait apposer les scellés sur les effets de leur débiteur, et constater dans l’inventaire l’existence et la teneur des registres et papiers domestiques trouvés sous les scellés (art. 943 C. pr. civ.); ou enfin au cas où les scellés ayant été apposés, les créanciers y auront formé opposition, encore qu’ils n’aient ni titre exécutoire, ni permission du juge (art. 821 C. civ. 926, 927, C. pr. civ)
- Hors ce cas, l’auteur ou propriétaire exclusif des registres et papiers domestiques est en droit d’invoquer le principe Nemo contra se edere cogitur, et de refuser toute communication. (Cass. 2 février 1837, s. 50, 2, 51; 22 mai 1865, 31 mai 1868, D. 65, 1, 474, s. 68, 1, 418; Lyon, 15 juillet 1884.)
- On lit à cet égard, dans un arrêt de la Cour de Grenoble du 31 mai 1884 :
- « Attendu qu’il est de principe que nul n’est tenu de produire contre soi ; que les disposi
- tions des articles 15 et 17 du Code de commerce ne sauraient être étendus aux livres et papiers domestiques des non commerçants; que si l’art. 1831 C. civ. indique les cas où les livres et papiers domestiques peuvent servir de titres contre celui qui les a écrits, le législateur ne dit point que les juges pourront exiger la production de ces livres et papiers, soit d’office, soit sur la demande des parties.»
- Dans une autre opinion, on admet, au contraire, que les juges ont le pouvoir d’ordonner ou de refuser la présentation des livres et papiers domestiques, suivant les circonstances (Massé, Droit comm. t. IV, n- 2471; Mar-cadé, art 1331, n- 5 ; Laurent, t. XIX, n" 355, 356; Cass. 15 février 1837, s. 37, 4, 424.)
- Et même, s’il est reconnu qu’une personne a tenu des registres, son refus de les présenter sera une telle présomption contre elle, qu’il sera permis de la considérer comme un commencement de preuve par écrit, autorisant l’admission de la preuve testimoniale ou la délation du serment à l’autre partie.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom colleci Vineis et M. Magand, teinture de soies , cotons, rue de Plaisance, à Saint-Chamon — Durée : 9 ans. — Cap. 5,000 fr. — Acte d 18 déc.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Paris. — Dissolution à partir du 1er jan]. de la Société Meisch et Palazot, teinture 5 graissage, nettoyage, 86, rue des Archives: L. : les associés — Acte du 30 déc.
- Dissolution à partir du 6 sept, de la Soc1e.. anonyme à capital variable dite Société c0°L, rative des teinturiers en peaux pour la ga . rie, 44, av. Michelet, à Saint-Cuen. — "du M. Ménard, 3, b. Arago, à Parts. — Acte 11 janv. -éié
- Dissolution à partir du 31 déc. de la SoC1 à CAPELLE fils, teinture de coton et laine Gruchet-le-Valasse. — L. : les associés-Acte du 31 déc.
- p.64 - vue 44/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 65
- PROROGATIONS DE SOCIÉTÉS
- Prorogation de 10 ans à partir du 24 juin de la Société anonyme de filature, tissage et apprêts de Reims. — Délib. du 16 déc.
- VENTE DE FONDS DE COM MERCE
- Mme Vve Blanpied a vendu à M. Boitiaux, un fonds de teinturerie, 7, rue de l'Odéon.
- Mlle Gosselin a vendu à M. Boitiaux, un matériel de teinturerie, 3, rue de l'Hôtel-de-Ville.
- Mme Vve Marty a vendu un fonds de tein-turie, 70 bis, av. de Clichy.
- Mme Vve Debin a vendu à M. Defert un tonds de teinturerie, 47, rue de Grenelle.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes,
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académ’e. — Lauréat de la Société ces Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Directeur du Laboratoire de la Bourse de commerce. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- MANUFACTURE GENERALE DE CAOUTCHOUC!
- USINE DU COQ FRANÇAIS
- ÉMILE DEGRAVE, A ROUBAIX (NORD)
- MM DEMANDER PRIX-COURANT
- médaille d’argent, exposition universelle paris 1889
- FABRIQUE DE GODLEDRS D’ANILINE
- I. RUCH & FILS
- A PANTIN (Seine)
- Seule fabrication en France des ROUGES CONGO brevetés s.g.d.g.
- TEIGNANT DIRECTEMENT LE COTON SANS MORDANTS
- wpouge Congo.
- ,p"purine brillante, enzopurpurine.
- ong0 brillant.
- „souge diamine.
- pruns Corinthe.
- „runs Congo
- ,5 eus solides Congo, enzoazurine.
- —es produits préeét
- "Noir Nyanza.
- *Chrysamine.
- *Chrysophénine.
- *Azo fuchsine acide.
- *Azo rubis S.
- *Fuchsine acide.
- *Carmoisine.
- "Ecarlates brillants.
- *Rouge Orange.
- lés d’un astérique sont
- Ponceaux.
- Ecarlates crocéines.
- Fuchsine cristallisée.
- Roccelline.
- Orcéine.
- Bruns Bismarck.
- Orangé II.
- Orangé II cristallisé. * Jaune de Quinoline. recelés en France s. g.
- *Jaune Naphtol.
- Phosphine.
- *Vert Malachite.
- *Vert brillant.
- Vert acide.
- Bleus alcalins.
- Bleus solubles.
- Nigrosine.
- Couleurs grasses.
- .g.
- Maison à PARIS : 29, rue de Sévigné.
- Succursale à LYON : 107, rue Duguesclin.
- AGENCES ET DEPOTS EN FRANCE ET A L’ÉTRANGER
- p.65 - vue 45/389
-
-
-
- 66,.................... LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de Yemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. VIL-- lon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr,, franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des, fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8’ avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Tableau formulaire du breveté et de , l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration; par C. L. TASSART ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l'industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey- " Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco. 4 fr. 50.
- BIOXYDE DE BARYUM
- Sels de Baryte
- /FRANÇAISE \
- DE PRODUITS
- OXYGÉNÉS
- EAU OXYGÉNÉE FRANÇAISE SUPERIEURE
- P- PELGRAIN
- •EAUX OXYGÉNÉES \ reconnues SUPERIEURES pour le blanchiment et la décoleratio» des matières animales et végétales
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc.,ete:
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D‘ P.CARLES
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial : 19, quai des Chartron5
- BORDEAUX
- | BROOKE. SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline
- Atlas Works, Hackney Wick, Londres^’
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinom, Pieard et Jay, 4, quai de la Charité. LN2]s — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour tou Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d’Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsie
- p.66 - vue 46/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS 67
- GUIDÉ"ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles..
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans eette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- _ Acides
- Excken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de 1er et de cuivre. . . . > Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine • saremarche-sur-Saône (Côte-d'Or). Acide oxalique, oxa-Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- - Acide tartrique eRoux(R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- „ Agrafes pour courroies oppenstedt, 9 bis,, passage des Petites-Ecuries, Paris. n Albumines
- -puillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-pastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang mpour impression des tissus. Produits divers. Téléphone. opault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et 1)13, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- . Alizarine sozperger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- -rlete anonyme des matières colorantes et produits .rommiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). Ple8e social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Fit u Alun cher et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-Lawe alun pur et raffiné.
- gTreu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. . uHate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur. 1
- E, 2 Amidons
- och (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-ilMoselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du Jry, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et pappret. • •
- reverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- rie x-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infé-Soele) Amidon, fecules, dextrines pour apprêts.
- sele anonyme des amidonneries françaises, à Va-soeiciennes (Nord).
- d’tr. anonyme des amidonnerie et glucoserie spzeubourdin. Etablissements Verley frères* Amidon Socillal pour apprêts et industries.
- g..© anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne ete E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- S01. Ammoniaque
- ay et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Rol.. Analyses tinctoriales
- Not—Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue modereeme des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix
- Rah,. Aniline
- coules (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des FrcUrS fi aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm RucrPayer. Usine à Fiers (Orne).
- Societ. Ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris. chinannoyme des matières colorantes et produits Jues de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Weish Apprêt» divers erdta Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- J, Dec. , Appréts (Machines d’) ces—udun] et Cie, E. Delaroche et ses neveux, sue-Grosse, S, 9, rue Friant, Paris. ni père et fils, à Sedan (Ardennes).
- ‘,Deco— Earques (Fabricants de) "8eurdun et Cie, Delaroche et] ses neveux, succes— vanierrrue Friant, Paris. barquee"bry, ? Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- ; Charmois. — J. Lasnier,. successeur, 7 et’ 8, rue Saint-.
- 1 . Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord). ' t -
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d'étendage pour teinturiers et blanchisseurs.. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons, en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles
- : et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines »
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud'in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et | benzolines. . ' ... ,
- Bidon»
- | Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Porlier, au Peureux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour) J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, succes-
- . .-seurs,9,rue Friant, Paris.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), a Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, -azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé,acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris.' Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brossés
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutehoue
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C° Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise).
- Calorifères
- Mouton ICh.I, ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois f Ardennes). Calorifères breveté s. g. d.g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte—-d'Or). Cartons lustrés pour apprêteurs. '
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône). -
- p.67 - vue 47/389
-
-
-
- 68
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- imter
- stjs
- t,
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Delaroche et ses neveux, J. Decoudun et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.[Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorue décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri', 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, St-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de laHaie-Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix (Nord). Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et Co. Fabrique de couleurs d’aniline à Schweizerhalle. près Bâle (Suisse). Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon (Rhône). Usine à Saint-Fons (Rhône).
- Ruch(J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz (A.) et Boasson, 20, rue des Bourbonnais, Lyon (Rhône). Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane (Hérault). Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- Dr P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du
- #yin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguer (Hérault). Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre.Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 K.
- Vernière (Pierre), Montpellier (Hérault). Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878, Paris. Mémbre du jury. Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines. extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille. Sulfates et carmins d'indigo. Indigo blanc-Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie-
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée .
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux (Seine). Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Cally (E.), 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate »,Pr0 duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- Essoreuses
- Buffaud, B., et T. Robatel, ingénieurs mécaniciens à Lyon: Rhône. Machines à vapeur, essoreuses, pompes. Tables» repasser. Machines à imprimer, brevetées s. g. d. g-, SyS tème « Samuel ».
- J. Decoudun et Cie,Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Dehaître, 6, rue d’Oran, Paris.
- Études spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales de procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev. National, à Marseille (Bol ches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge-Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- C
- A. BILLAULT
- CHIMISTE BREVETÉ
- 152, avenue de Saint-Ouen —- PARIS
- JEUNE HOMME
- demande place contremaître de teinture P°
- coton, vigogne et fil. Bonnes références. , les S’adresser au bureau du journal, initla
- J. V. 28.
- PAR UN
- PROCÉDÉ NOUVEAU
- ET
- A DES CONDITIONS TRÈS AVANTAGEUSES
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & C 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- LABORATOIRE CENTRAL AGRICOLE ET COMMERCIAL
- 44, rue Notre-Dame-des-Victoires (Place de la Bourse)
- Ex-Directeur : A. LADUREAU, O * O Directeur : Louis MOLLET,
- Ingénieur agronome, ex-professeur à l’Ecole pratique d’Agriculture de la Vendée, ancien élève du Muséum d’Histoire naturelle (laboratoire Frémy).
- Analyses très soignées, prix modérés.— Analyses de produits chimiques —Potasses brute raffinées, potasse et seude caustiques, seh de potasses, carbonate de soude. —Lait, vin,isucre, bière. — Urine (spécialité). — Laine, soie, coton. — Fer, fonte, acier, métaux précieux.
- CONSULTATIONS AGRICOLES Leçons de chimie théorique etpratiq^i
- 91
- si
- 8
- «0
- p.68 - vue 48/389
-
-
-
- 38e Année. — No 4.
- 20 Février 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- SOMMAIRE
- Office du Moniteur de la Teinture.— La paranitraniline C.— Solubilisation des gommes.— Machine à laver.— Matières colorantes récentes. — Appareil à teindre les fils— Informations. — Perfectionnements et procédés nouveaux. _ Brevets étrangers. — Le marché de l'in-digo en 1693. — Nécrologie. — Le travail dans les manufactures.— Jurisprudence —Tribunaux.— Assu-ances. — Renseignements commerciaux. — Biblio-graphie.— Cours.-- Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la qiture de tout produit chimique, à l'usage ‘la teinture, de l’impression, du blanchi-fnt et des apprêts; ces produits sont tirés fabsscement des lieux de’ production ou des Hques les plus estimées, et ne sont livrés lèpres un examen des plus scrupuleux de " qualité et de leur pureté.
- 1s sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements rie ^°n^eur de la Teinture publiera une
- °U chaque abonné pourra faire inscrire, ^^en^erl^, le matériel d’occasion qu'il dé-toupendre, ou dont il veut faire acquisition ; Acqueel présentant un grand avantage aux maekseUrs, cela permettra le placement de p "es dont on n’a plus l’usage. tl"Ela vente des fonds, fabriques et exploi. “WOns c 1
- Niellé 6 rapportant à la teinture, notre pu-est d’une grande ressource. Toutes les telndes ou offres sont faites dans le Moni-"de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques, au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe................... 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe....... 40
- Essai des matières colorantes du com-
- merce ............................. 5
- Titrage acidémétrique.................. 5
- Analyse d’un mélange d’acides........ 20
- Titrage alcalimétrique................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau............ 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille 30
- Analyse d’un alliage.............20 à 50
- Analyse organique complète.......20 à 100
- p.77 - vue 49/389
-
-
-
- o
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- LA PARANITRALININE C
- De la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- La Manufacture Lyonnaise de matières colorantes a réussi à obtenir, après de grandes recherches,la paranitralinine à un état de grande pureté. Sur du coton préparé au B naphtol, ce produit donne un bleu plus pur que ceux que l’on peut obtenir avec les matières colorantes actuellement sur le marché.
- Voici la manière d’opérer avec ce produit, que la manufacture désigne sous le nom de paranitralinine C, manière d’opérer, du reste, qui peut être modifiée suivant les besoins, toutes proportions gardées cependant.
- Teinture. — Le coton blanchi est imprégné avec la solution de p naphtol dont la composition est la suivante :
- Dissoudre :
- 145 grammes de p naphtol dans
- 10 litres d’eau bouillante additionnée de 140 grammes de soude caustique, 40* Baumé.
- Ajouter :
- 500 grammes de sulforicinate de soude. Aussitôt sec, le coton est passé dans le bain de développement, puis on le lave et,au besoin, on le savonne.
- Voici la composition du bain de développement.
- Dissoudre :
- 69 grammes de paranitralinine C dans
- 200 centimètres cubes d’eau bouillante additionnés de :
- 200 centimètres cubes d’acide chlorhydrique 22° Baumé.
- Pour accélérer le développement, on ajoute :
- 1 litre d’eau froide et après refroidissement complet :
- 500 grammes de glace,
- En brassant continuellement et lentement, on ajoute encore :
- 35 grammes de nitrite de soude (c’est-à-dire 250 centimètres cubes d’une so- i
- lution de 140 grammes de nitrite de soude dans un litre d’eau).
- On laisse reposer le mélange pendant 15 à 20 minutes en brassant de temps en temps; on porte ensuite le tout à 10 litres avec de l’eau froide et avant l’emploi on ajoute à froid une solution de :
- 300 grammes d’acétate de soude dans un litre d’eau.
- Pour éviter la dissolution de la paranitra-linine C avec l’acide chlorhydrique bouillant, on peut procéder de la manière suivante:
- On verse de l’eau tiède sur la paranitrali-nine, puis on ajoute peu à peu et avec toutes les précautions nécessaires de l’acide sulfurique concentré. Le propre échauffement de 8 solution suffit pour dissoudre complètement 18 paranitralinine.
- Les proportions à employer sont les suivantes :
- On verse :
- 300 centimètres cubes d’eau tiède sur
- 60 grammes de paranitralinine C, puis on ajoute lentement :
- 75 centimètres cubes d’acide sulfurique 66 Baumé,
- puis on ajoute en agitant 1 litre d’eau froide Ensuite, on opère comme avec le premie bain de développement décrit, avec la se différence qu’on ajoute 500 grammes d'acta. de soude au lieu de 300 grammes pour 101 très.
- Le bain de développement peut êtrepreP dans des vases en bois, plomb, grès, cuiv en fonte émaillée.
- Impression. — Pour l’impression, la soluti 0 de P-naphtol, qui sert à imprégner préalabl ment le tissu, est un peu plus concentré6 1 celle qui sert pour la teinture. Voici les
- . 11 " portions employées pour la solution 0
- naphtol :
- On dissout :
- 215 grammes de -naphtol dans de 10 litres d’eau bouillante additionnis
- 240 gr. de soude caustique 400 Baun
- p.78 - vue 50/389
-
-
-
- RT DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- co
- de
- à
- s;
- de id
- tre
- ra-nt,
- ali-ites fu-e b t U
- jui-
- Puis on ajoute :
- 150 gr. d’huile pour rouge turc. Quant à la couleur d’impression, On dissout :
- 138 gr. de paranitraniline C dans
- 100 centimètres cubes d’eau bouillante additionnés de
- 100 centimètres cubes d’acide chlorhydrique 220 Baumé.
- Pour accélérer le refroidissement, on ajoute :
- 1 litre d’eau froide, et après refroidissement complet :
- 500 grammes de glace.
- En brassant continuellement, on ajoute len-binent :
- 70 grammes de nitrite de soude cest-à-dire 500 centimètres cubes d’une so-"Wtion de 140 grammes de nitrite de soude “Ans un litre d’eau).
- On laisse reposer pendant 15 à 20 minutes “ton ajoute le tout à
- —.-o ©WSB %- S tt ws .Q 9- — 9 9. S cor ‘co “es
- - R* •* "S ® l
- be" ié.
- 7 kilog. 500 d’épaississant froid ; "mélange bien le tout et on filtre à travers "Morceau de calicot.
- i ‘ employant l’acide sulfurique, les propor-110,18 sont les suivantes :
- 1 on verse :
- 650 centimètres cubes d’eau tiède sur . 138 grammes de paranitraniline C on ajoute lentement :
- 150 gr. d’acide sulfurique 66° Baumé.
- . Près dissolution complète, on ajoute — 8 ant litre d’eau froide. Après refroidisse-t " on ajoute la glace et le nitrite de soude 1110 nous l’avons indiqué ci-dessus avec qeule différence, qu’on met 10 kilogr. d’acé-i> de soude, au lieu de 5 kilogr. dans t slssant dont voici alors la composition venne ;
- en
- 3 kilogr. d’amidon,
- 2 itres d’eau, litres d’acide acétique 6° Baumé,
- 30 L:1
- 10 Lo8r. de British gum, A Kilogr, d’acétate de soude. “Drèg p-
- Impression, on lave au large, on "e à 4Qo et au besoin on passe au chlore.
- Remarque. — Il ne faut préparer que les quantités nécessaires des solutions de -naphtol et de paranitraline pour l’emploi d’une journée.
- Il est essentiel que toute étoffe imprégnée au -naphtol soit développée ou imprimée le plus tôt possible, et, en outre, que cette même étoffe, aussitôt imprégnée, soit conservée cou-verte, afin de la préserver de l’humidité de l’air.
- Il faut en outre un refroidissement et un séchage absolu avant le développement ou l’impression.
- m - me -(-00-63--
- NOTE sur la solubilisation des gommes de l’Inde au moyen de l’eau oxygénée
- Par M. Horace Kœchlin.
- En chauffant pendant deux heures, à 80®, le mélange suivant :
- 250 gr. gomme de l’Inde concassée, 1000 gr. eau,
- 50 ce eau oxygénée (12 vol.), on obtient une dissolution. Quand on prend trop d’eau oxygénée, la gomme devient complètement liquide.
- La gomme ainsi solubilisée jaunit la laine au vaporisage ; il semble qu’elle perde son oxygène. On peut remédier à cet inconvénient en ajoutant un peu de bisulfite à la dissolution de gomme.
- Les tissus de laine jaunissent au vaporisage, par suite de l’oxydation de la combinaison sulfitée de cette fibre. Elle jaunissent plus dans le grand vaporisage continu de Mather et Platt que dans les cuves ordinai-naires ; cela tient à la quantité d’air qui se trouve dans l’appareil. On y remédie par un passage ultérieur en bisulfite de soude.
- Les gommes insolubles contiennent une partie soluble dans l’eau, et qui est, sans doute, plus oxydée que l’autre.
- Il existe une analogie entre les gommes et beaucoup de produits végétaux qui renferment
- p.79 - vue 51/389
-
-
-
- 80
- LR: MONITEUR DE LA TEINTURE
- simultanément deux ou plusieurs corps diffé-rents entre eux par leur degré d’oxydation :
- La garance renferme l’alizarine et la purpurine.
- Le campêche l’hématine et une partie résineuse insoluble. Il en est de même du bois de Brésil.
- Le quinquina fournit la quinine et la cin-chonine.
- La noix vomique et l’opium offrent également les mêmes caractères.
- Dans la cochenille, M. Schutzenberger a trouvé deux matières différant par la quantité d’oxygène qu’elles renferment ; l’une donne le carmin avec l’alumine, l’autre le ponceau avec l’étain. Enfin, pour terminer ces analogies, le sang renferme à la fois des globules blancs et des globules rouges.
- La graine de lin donne aussi un bon épaississant quand elle a été chauffée avec de l’eau oxygénée :
- 500 gr. graine de lin,
- 1000 gr. eau,
- 250 gr. acide acétique,
- 8 à 10 ce eau oxygénée (12 vol.).
- Une heure d'ébullition suivie d’un tamisage.
- Suivant les graines, il faut plus ou moins d’eau oxygénée. Il importe de déterminer exactement la quantité nécessaire de ce réactif, dont un excès détermine une liquéfaction complète de la dissolution. Les graines ainsi traitées sont séchées ; on en extrait l’huile par les moyens ordinaires.
- A LAVER
- à savonner, à teindre, etc De M. J. Schmidlin
- Cette machine traite les tissus au large. Elle se rattache en particulier à la disposition de machine à laver et à savonner, système Hawtorn. Mais dans les dispositifs antérieurs, le tissu est entraîné simplement par un tambour tournant dans la cuve de lavage, ou de teinture, etc. Ce simple mouvement serait in
- suffisant à obtenir le résultat en vue. D’après M. J. Schmidlin, on l’obtient à coup sûr, en imprimant au tambour un mouvement de va-et-vient, et en forçant le tissu à passera11 plis entre deux chaînes sans fin, de for®® spéciale, l’une placée sur le tambour, l’autre forçant le tissu contre la première, de façon à créer une agitation du liquide suffisait pour produire le résultat cherché, qu’il S* gisse de blanchiment, de teinture, de lavage de savonnage, etc.
- tur prir le b nan far lidei
- MATIÈRES COLORANTES RÉCENTES
- La Société anonyme des matières col rantes de Saint-Denis vient de mettre sur marché une nouvelle marque de son bleupor soie, dénommé Bleu pur pour soie, d’une P reté et d’une vivacité de nuances remarq" bles. Nous avons sous les yeux un échan | lon, teint avec 2 pour 100 de matière °0" rante, d’une richesse de coloration très | tense. • |
- E
- La Manufacture lyonnaise de matières lorantes a remplacé sa phosphine la Pa h nouvelle marque, phosphine nouvelle 0, prix très réduit. ab
- Les Farbenjabriken, vorm. Fr. berfeld, viennent de lancer toute une sérle, goljüb!
- nouveaux colorants. Le benzo-rouge . g pour la teinture de la laine en bain acilei, brun-diamant en pâte pour l'impresslol,, cotonnades à l’acétate de chrome, ou 18 z ture de la laine mordancée en bichromat'l, la 81 le bleu Victoria nouveau B, teignant et la soie en bain acide, et le coton mor .20.
- en tannin ; — le bleu de Célestine ’ ; na]. pureté remarquable de nuance, tel bent" laine sur mordant de chrome (pi Cyanine R, B, 3 B, pour la teinture du c e — le benzo brun noir, qui donne des très foncées ; — le bleu-solide nouveal,od H, pour la teinture et l’impression dseer sur tannin et émétique ; — enfin, tou.
- ment, le diazo-Bordeaux, donnant PAr
- L reil
- Ci doul dans tire: de t bobi tube ce d Vena "Om tour
- Cet. Prod "eto Prée
- Gr
- eula ter "allé ‘este lya De
- ce,
- et Al
- p.80 - vue 52/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- c
- après ir, en 0 va-er en forme 'autre façon isantë 1 s’a-ivagb
- ture directe des nuances jaunes comme la | primuline et par diazotation des bordeaux ; — le brun-sulfone R et brun-sulfone foncé don-nant sur laine, en bains contenant de l’acétate Cammoniaque, des nuances absolument so-lides au foulon.
- col-suri* supc' ne P"' arqua' hatt” e* rës ‘
- rest
- sH •. O = — V. O Ox
- CGSs 9993 . ***=e*w5 *****
- * e
- APPAREIL A TEINDRE les fils textiles en bobines
- L’invention présente est relative à un appa-"eil à teindre les fils textiles en bobines.
- Lot appareil se compose d’un réservoir à double fond, de dimensions indéterminées ; “ans le double fond sont ménagées des ouver-"res circulaires correspondant au diamètre de tubes perforés sur lesquels on enfile les ^bines de laine peignée, en les glissant du ' be en bois servant aux machines d’étirage. -Double foud se trouve à une distance con-"enable du fond, de façon qu’en arrêtant la Vmpe, le liquide tinctorial, se trouvant au-"Tr-et au-dessus des bobines, puisse se loger *9 le compartiment formé au-dessous dudit Refond.
- Une cloison, établie sur un des côtés du ré-"voir, constitue un second compartiment, qel reçoit le liquide refoulé par la pompe.
- 6 pompe est aspirante et foulante ; elle "oduitla circulation du liquide tinctorial par “foulement dans le compartiment latéral Précité,
- , Tace à la cloison dont il vient d’être parlé | fci peut d’ailleurs être perforée), la cir-wrion se répartit tranquillement sans heur-rail 68 bobines et les déranger dans leur pa-nrlisme. Le compartiment latéral peut, du e être chauffé, et, à cet effet, recevoir un ) de vapeur.
- 66,8 couvercles plats sont placés sur les qeenes à l'extrémité supérieure des tubes C*?’ et ils sont munis d’une nervure ann dire qui contourne le tube respectif ; ces et “aUx, de même que ceux placés à la base milieu desdits tubes, servant à empê
- cher le liquide de trouver un passage plus facile qu’à travers la bobine.
- La pompe, aspirant le liquide dans le fond du réservoir, est disposée de façon à être toujours noyée lorsque le susdit fond contient du liquide. Aussitôt qu’on arrête cette pompe, le liquide tombe dans la partie inférieure du réservoir, et, pour en faciliter l’action, on ouvre un robinet fixé au-dessous du double fond, et qui laisse échapper l’air et la vapeur pouvant se trouver dans le compartiment du bas.
- Telle machine peut servir au mordançage, une autre à la teinture et une troisième au rinçage, et ce, dans le but de conserver les bains tinctoriaux et le calorique pour d’autres opérations de teinture, au fond de chaque réservoir.
- INFORMATIONS
- Dans la séance du 13 septembre 1893 du Comité de chimie de la Société industrielle de Mulhouse, MM. Oscar Scheureret Schaeffer, dans leur rapport au sujet d’un échantillon de dérivé de.fécule obtenu par un procédé récent et adressé à la Société par la maison Siemens et Halske, avaient émis un avis favorable ; malheureusement les quantités de matière qu’ils avaient à leur disposition ne leur permettaient pas de formuler des conclusions définitives, surtout en ce qui concernai l’épaississage des couleurs d’impression. M. Schaeffer, en particulier, était d'avis que la fécule soluble et la fécule raffinée, présentaient le plus d’intérêt pour l’apprêt des tissus.
- Comme suite donnée à cette étude, à la séance du 10 octobre de la même société, M Oscar Scheurer présente les communica-tions suivantes :
- Les produits examinés portent les noms de : Roh-Starkey RaffinirteStarke,Losliche Starke, Roh-Gummi, Universal-Gummi I, Universal" Gummi II.
- p.81 - vue 53/389
-
-
-
- ce
- QO
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Les seuls présentant de l’intérêt au point de vue de l’impression ou des apprêts sont le Roh-Gummi, ï’ Universal-Gummi Z et Y Univers sal-Gummi II. Ils se dissolvent entièrement dans l’eau bouillante, les Universal-Gummi I et II déjà dans l’eau froide. Les trois produits sont moins colorés que l’amidon et le léiocome, auxquels ils sont en partie assimilables.
- Employés comme épaississants pour les couleurs, il faut en mettre 300 ou 400 grammes par litre pour obtenir une épaisseur suffisante.
- Les couleurs ainsi épaissies s'impriment bien.
- Les Universal-Gummi I et II ne laissent aucune dureté au tissu, même en présence d’acétate de chrome ; les nuances obtenues sont aussi foncées et plus fraîches que celles à l’amidon grillé.
- Le Roh-Gummi, par contre, donnant des couleurs aussi fraîches et plus foncées que les deux produits précédents, laisse un peu de raideur au tissu, dans les mêmes conditions.
- Dans la séance du 8 novembre de la Société industrielle de Mulhouse: M. Albert Scheurer a signalé une note « sur quelques propriétés des oxydes de plomb», publiée par M.Bonnet dans le compte rendu de l’Académie des sciences, 16 octobre 1893. M. Scheurer a fait remarquer que les plombites ont été employés dans l’indienne depuis très longtemps et qu’on a renoncé à les appliquer à la teinture, parce que le mordant se sulfure trop facilement. Cette observation est confirmée par plusieurs membres présents.
- Bromogallol sulfité
- Sa teinture en rose sur mordant de cérium, par M. Horace Kœchlin.Le bromogallol (acide dibromogallique) est employé en médecine contre certaines maladies des nerfs. Traité par le bisulfite de soude, ce corps donne une combinaison bisulfitée dont la solution aqueuse
- additionnée d’ammoniaque et déposée sur un tissu, donne une tache rose qui peut aller jus qu’à la nuance cuivre. Quand on teint, en bromogallol sulfité, de la toile mordancée en divers oxydes, on constate que le mordant de cérium se colore en rose assez foncé; ce rose passe, à la longue, au cuivre.
- MM. Dépierre et Bœtsch indiquent un pro: cédé pour rendre les rcles presque inattaquables aux couleurs acides et en généra diminuer l’effet des couleurs quelconque.
- Le procédé consiste à bien dégraisser 16 racles, puis à les plonger pendant une demi heure dans une dissolution de chlorure de palladium à 1/1000*. Il se forme un dépôts palladium qui protège l’acier partout, excepté sur le tranchant.
- Il faut observer qu’un simple vernissage) la gomme laque produit le même effet.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans disc^ l’analyse des brevets de nature à inté^ nos lecteurs.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL pour la teinture automatique des fibres t^1 en écheveaux
- Par MM. Wansleben frères.
- • sjtë
- Dans le procédé de teinture a la maln;"
- ebr8§ aujourd’hui pour le traitement des " u textiles en écheveaux, chaque ouvrier ne 72s teindre que très peu d’écheveaux à 1a dans le bain de teinture et, pendant l’operi, tion, l’ouvrier doit agiter l’écheveau dans | bain pour le tenir en mouvement. Ce tr82, est fort fatigant pour l’ouvrier et ne fol qu’une marchandise irrégulièrement te 5 parce fait que le liquide tinctorial n‘etan.)o lui-même en mouvement, les substance3 rantes spécifiquement lourdes se précip] au fond de la cuve et l’eau de teintur " pauvrit d’autant,
- p.82 - vue 54/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 13
- La présente invention a pour but de remédier à ces défectuosités, à ces désagréments, en permettant l’immersion simultanée dans le bain de teinture d’un nombre facultatif d'écheveaux, et en fournissant les moyens d’opérer cette immersion, ainsi que l’enlèvement subséquent des écheveaux hors du bain, par un mouvement régulier et automatique.
- Pour réaliser l’invention, les écheveaux sont suspendus sur un cadre à des écartements précis, lequel cadre est en relation avec un dispositf de lavage mécanique, mis en mouvement régulier par un appareil de pression appropriée dont le distributeur régit automatiquement la levée et la descente du cadre et de son chargement. Les écheveaux Portent à leur partie inférieure un cadre libre C°amun, disposé comme le cadre supérieur en ce qui concerne le maintien de leur écar-Ornent respectif, et jouissant d’un poids suffisant pour que lesdits écheveaux se tien-nent toujours convenablement tendus dans les phases successives du traitement.
- décoration des velours, tissus
- 011 autres matières, au moyen de poudres métalliques ou poudres-bronse
- ar MM. Georges-Léon Pailhé et Eugène-Édouaid Brun
- 1 a été déjà fait de nombreuses applica-sons des poudres métalliques ou poudres-onze pour la décoration de tous genres de "urfaces, papiers peints ou objets divers, ap-Plications s’effectuant généralement sur des "rfaces préalablement recouvertes de dessins au
- moyen de l’impression ou de la teinture et
- 1 on veut compléter les effets décoratifs PGP des rehaussements brillants obtenus à dide de poudres métalliques.
- Le nouveau procédé, qUi fait l’objet delà Presente invention, ne comporte l’emploi d'au-Gane teinture ou impression préalable et la aeloration est entièrement réalisée au moyen poudres-bronze de nuances diverses dé-es dans du vernis ; on emploie de préfé-af e , cet usage un vernis copal siccatif, d assurer le séchage rapide du dessin
- | obtenu ; ce résultat peut d’ailleurs être accé-I léré par un séchage à la vapeur.
- Lorsque le travail doit être effectué d’une façon économique ou industrielle, on opère à l’aide de plaques ou moules portant en relief les différents contours des dessins que l’on veut reproduire et qui peuvent être obtenus par la gravure, la galvanoplastie et de préférence au moyen de lames minces ou des rangées de pointes enfoncées de champ ou par la pointe dans une plaque épaisse de bois avec une saillie de quelques millimètres de hauteur permettant d’obtenir des tracés bien nets.
- Sur un tampon ou châssis recouvert d’une étoffe vernie, on dépose une certaine quantité de pâte préparée en délayant dans du vernis la poudre-bronze que l’on veut employer, et il suffit alors à l’ouvrier de poser sur ce châssis la plaque portant le dessin en relief, puis de l’appliquer fortement sur le tissu, velours, drap, etc., qui préalablement a été tendu au moyen de pointes ou de punaises sur une planchette ou une table. On obtient ainsi une sorte d’impression des contours du dessin présentant la couleur choisie.
- Cette opération terminée et terminée rapidement, on achève le travail en appliquant au pinceau de la mixture de bronze dans les endroits que l’on désire, de manière à obtenir sous forme de teintes plates ou fondues les nuances voulues.
- MÉTIER DESTINÉ A PURGER LES FILS TEXTILES (soies ou coton) des bouchons ou nœuds, etc. soit avant, soit après la teinture,
- Par Mlle Jeannette Ramus.
- Les moyens employés actuellement pour purger les fils textiles (soies ou cotons) des bouchons, nœuds et autres embarras qu’ils peuvent contenir, sont fort primitifs et ne donnent qu’un travail fort incomplet.
- En vue de parer à ces inconvénients, Mlle Ramus a combiné un nouveau système à pin-
- p.83 - vue 55/389
-
-
-
- 84 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ces mobiles garnies de pierre dure, telle que le porphyre, l’agate, etc., et rendues d’une extrême sensibilité par un équilibrage parfait de cette partie de la machine, en sorte que l’on obtient de nouveaux résultats dont les principaux sont les suivants :
- 1o Dénonciation prompte et automatique d’un moindre obstacle, tel que nœuds, bouchons, costes, bourses qui pourraient se trouver sur le fil à purger.
- 2° Arrêt prompt du roquet qui porte la soie, ce qui évite et l’extension de la soie et la rupture du fil.
- 3° Facilité par cet arrêt, sans inconvénient, de nettoyer les fils de ces obstacles.
- 4° Economie de temps dans le purgeage, réduction des déchets occasionnés par le remoudage et le pincetage.
- 5° Enfin, aspect parfait du tissu, fait au moyen de ce mode de purgeage et accélération du travail soit à la main, soit mécanique.
- APPAREIL A TEINDRE ET A LAVER les matières textiles.
- Par M. Emmanuel Labardt.
- L’appareil à teindre les matières textiles, en flocons ou en fils, qui a trait à cette invention, a principalement pour but de ménager les matières textiles à teindre ou à laver, c’est à-dire de les empêcher d’être détériorées ou de se feutrer, tout en produisant une économie de main d’œuvre, de manière à ne pas compromettre les propriétés de résistance et de feutrage des fibres par le lavage ou la teinture de ces derniers.
- L’appareil en question comporte une cuve de teinture dans laquelle on chauffe à l’ébullition le liquide tinctorial que l’on y met en circulation à l’aide d’injecteurs à vapeur.
- Quant à la matière textile à traiter, celle-ci se loge, avant toute autre opération, dans un panier plongeant dans la cuve de teinture ; ce panier renferme des tamis métalliques étagés qui divisent la matière textile en couches su
- perposées et l’empêchent de se tasser - et, de plus, il est muni à sa partie supérieure de galets qui le rendent apte à rouler sur le bord circulaire de la cuve et à recevoir un déplacement rotatif tout à fait de nature à assurer, pour sa part, la régularité et l’uniformité requises pour une bonne teinture et un lavage parfait.
- A son tour, le liquide tinctorial subit une circulation de la part des injecteurs à vapeur placés sur les tuyaux de circulation et débouchant dans la cuve par des branchements dirigés obliquement par rapport à la paroi de ladite cuve, d’où résulte un mouvement gira-toire (de préférence en sens inverse du mouvement du panier) du liquide tinctorial et, comme conséquence, l’uniformité de constitution de ce liquide dans toute la cuve et 18 régularité dans la teinture. Une introduction de vapeur, dirigée de bas en haut, délasse, quand le besoin s’en fait sentir, la matière traitée dans l’appareil et favorise de la sorte l’opération du lavage et de la teinture.
- {Reproduction interdite).
- BREVETS ÉTRANGERS
- Brevets pris à Berlin, Londres, etc.
- Analysés par M. Gerber.
- Poudre pour le blanchiment
- Par H. Y. Castner, à Londres.
- Cette poudre pour le blanchiment est con posée de peroxyde de sodium et d’un sel, °" d’un mélange de sels neutres alcalino-terreus:
- On prépare cette « soude à blanchir » e mélangeant du peroxyde de sodium avee une quantité équivalente d’un sel neutre anhydre, comme le sulfate ou le chlorure de magnésium et de calcium.
- Un pareil mélange se conserve dans ded boîtes bien fermées. En raison de la grand proportion d’oxygène disponible qu’il contient il constitue un agent de blanchiment très 8e
- p.84 - vue 56/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 85
- tif. Dissous dans l’eau, il donne naissance à de l’eau oxygénée à laquelle la présence de l’alcali ou de la terre alcaline libre donne une stabilité relative, qui permet d’agir à chaud sur les substances difficiles à blanchir, et en même temps à une certaine proportion d’hydrate de peroxyde de la terre alcaline qui reste en partie en suspension dans le bain. Cette circonstance est avantageuse pour le blanchiment de certains produits. Il est facile de régler la proportion relative d’eau oxygé-née et d’hydrate de peroxyde qui se forment lorsqu’on dissout notre préparation dans l’eau; il suffit pour cela de faire varier les proportions des chlorures de calcium et de magné-Sium, le premier fournissant par double dé-composition, presque exclusivement de l’hydrate de peroxyde, tandis que le sel correspondant de magnésium, moins stable, se dé-compose presque aussitôt en magnésie et eau oxygénée.
- Procédé pour imperméabiliser les tissus les fibres textiles et les papiers
- Par le Dr J. Holfert, à Berlin.
- Ce procédé consiste à les imprégner de gé-latine ou de substances analogues, que l’on Insolubilise par l’action de l’aldéhyde for-mique gazeux ou dissous.
- On imprègne des tissus, fibres textiles, pa-Plers ou cartons, avec des solutions de géla-"ine, et on les expose ensuite à l’action de "aldéhyde formique, soit dissous, soit à l’état 8azeux. La gélatine se transforme en compo-868 insolubles, et forme une sorte de vernis I" rend les étoffes, fibres ou papiers, imper-"iéables à l’eau.
- Procédé pour teindre et imprimer au moyen de solutions alcalines d'aliza-"ine et d’autres colorants analogues Par F. Erban, à Hœchst-sur-Mein, et
- L. Specht, à Marienthal.
- Ce Procédé consiste à traiter la partie, sans 4 dérouler
- au préalable, dans des appareils
- spéciaux où l’on peut faire alternativement le vide ou la pression, par des solutions alcalines d’alizarine ou de colorants analogues, à sécher ou vaporiser, et à mordancer ensuite de la même façon pour développer et fixer finalement la couleur par le vaporisage.
- Pour teindre en rouge turc, par exemple, on traitera la fibre en canettes, bobines, pièces, rouleaux, etc., sans la développer au préalable, par un bain monté avec
- Alizarine R. X en pâte à 20 %. 14 kilog. 080
- Ammoniaque.................... 3 litres 500
- Huile pour rouge turc....... 9 — 600
- Eau.......................... 50 — 200
- On imprègne à froid, en faisant agir successivement dans l’appareil le vide et la pression. Après avoir essoré pour enlever l’excès de liqueur, on sèche à la chaleur.
- On passe ensuite dans un appareil analogue pour mordancer avec un bain formé de : Acétate d’alumine à 10° Bé. ... 7 litres 300 Acétate de chaux à 18® Bé 3 — 650 Eau 45 — 200
- Après essorage, on vaporise durant 1 à 2 heures à 1 ou 2 atmosphères. On avive, s’il est nécessaire, pour augmenter la vivacité de la couleur.
- REVUE DU MARCHÉ DE L'INDIGO en 1393.
- Les renseignements ci-après ont été extraits de la circulaire annuelle de MM. Stans-bury and C° ;
- L’année qui vient de finir n’a vu se produire que peu de variations dans le prix de l’indigo. La quantité totale d’indigo expédiée de Calcutta a destination de l’Angleterre était donnée, à la fin de la saison, comme s’élevant à 2.926 caisses ; mais comme, d’un côté, 4,346 caisses ont été reçues dans les entrepôts anglais, on estime que la différence provient des quantités qui ont transité par l’Angleterre a destination du continent européen. Des
- p.85 - vue 57/389
-
-
-
- 86
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- quantités indiquées ci-dessus, 1,750 caisses ont été expédiées directement par les planteurs. C’est à eux qu’il faut attribuer les cours fermes qui se sont maintenus pendant toute l'année, d’abord parce qu'ils n’ont apporté au-cune précipitation dans leurs envois et, ensuite, parce qu’ils n'ont cherché à réaliser que lorsqu’il y avait une bonne demande.
- Chose singulière, dans les ventes publiques qui se sont ouvertes à Calcutta en novembre dernier et qui continuent encore actuellement, es prix moyens obtenus ont été, en général, de 6 deniers la livre inférieurs à ceux cotés à Londres.
- Les envois de Madras ont été considérables; on a reçu 10.988 caisses de cette provenance et 4.835 caisses de Bombay et de Manille. Ces grands arrivages de qualités communes ont augmenté considérablement les stocks en Angleterre, lesquels s'élèvent actuellement à 7.420 caisses, soit 1,494 caisses de plus qu’en janvier 1893.
- L’année clôture donc avec un stock très mal assorti et composé, en grande partie, de qualité ordinaire. Pour l’année 1894, les perspectives ne font guère prévoir un retour aux bas prix obtenus aux ventes publiques de Calcutta, et l’on est porté à croire que l’Angleterre et le reste de l’Europe n’importeront que les quantités strictement nécessaires
- La consommation en Europe de l’indigo de l’Inde britannique est évaluée comme suit : Stock en Europe au 31 dé-‘cembre 1892.............
- Expéditions de Calcutta en Europe, en 1893
- Expéditions de Madras en Europe, en 1893
- Expéditions de Bombay et de Manille, en 1893...... Expositions d’autres ports.
- Total....................
- A déduire les stocks actuels en Europe................
- Consommation totale..
- 9.000 caisses.
- 13.000
- 12.000 »
- 4.500 »
- 3.000
- 41.500 caisses.
- 11.000 »
- Les stocks actuels d’indigo sur le continent européen sont moindres qu’il y a un an. Les stocks d’indigo de Java existant en Hollande s'élèvent à environ 1.000 caisses. Le stock du Havre est évalué à 2.000 caisses et celui de Brême à 250 caisses.
- NÉCROLOGIE
- M. Ch. Belin
- On nous annonce de Fourmies la mort de M. Ch. Belin.
- M. Belin avait une vingtaine d’années lorsqu’il vint à Fourmies, pour apprendre à connaître la laine et les affaires chez MM. Del-loue et Staincq. Tout le monde comprit bien vite quel avenir s’ouvrait à cette intelligence d’élite et ce fut à qui se l’attacherait ; une des plus grandes maisons de négoce en laines, la maison Wenz et Cie, de Reims, s'adjoignit M. Belin, d’abord comme acheteur de laines, ensuite comme son représentant attitré; il a fallu que la mort survienne pour rompre les excellentes relations dont la longue durée fait honneur également à MM. Wenz et à M. Be-lin.
- C’est en 1876 que, poussé par les nombreux amis qu’il s’était faits, M. Belin reprit pour son compte un établissement de filature, déjà appelé la Parisienne, peu brillant alors, mals qu’il devait promptement amener au degré de développement industriel et de bon renon commercial qu’on lui connaît aujourd’hul A cette filature il adjoignit d’abord un tissage puis plus tard une teinturerie. A l’exposition de 1889, il eut la grande satisfaction de voir attribuer une médaille d’or à sa belle expOS! lion de fils et de tissus en laine peignée.
- Dès 1876, en entrant dans l’industrie, M. Ch: Belin fit partie de la Société lainière de Four mies. Elu président en 1886, il apporta à direction de la Société une impulsion active qui produisit de suite des résultats brillant? dont les principaux sont :
- p.86 - vue 58/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS 87
- Sérieuses modifications dans le régime des études de l’école supérieure de Fourmies, transformée en école professionnelle et dotée d’un excellent outillage ;
- Création de cours techniques très suivis chez notre Société industrielle ;
- Création du bulletin commercial ;
- Unification du numérotage des filés;
- Formation d’un groupe régional très important, pour la défense de tout ce qui est nécessaire aux intérêts de l’industrie lainière, en tant qu’importations ou exportations. Enfin,en 1889, sous sa direction énergique, une entente entre tous les industriels de la région aboutit à changer promptement et de tout au tout la la situation des affaires, qui était très mauvaise.
- LE TRAVAIL DES FEMMES des filles mineurs et des enfants dans les manufactures.
- La Chambre de Commerce de Reims a pris la décision suivante au sujet de la loi sur le travail des femmes et des enfants :
- La loi du 2 novembre 1892, en créant quatre catégories d’ouvriers dont la durée de la journée de travail est inégale, a causé de grandes difficultés et soulevé de nombreuses réclamations non seulement de la part des in-dustriels dont les ateliers subissent, de ce fait, une véritable désorganisation, mais en • core de la part de ceux des ouvriers que la loi a eu pour but de protéger.
- Lès le 23 février 1891, et depuis à plusieurs reprises, la Chambre de commerce de Reims, Par des motifs longuement développés, n’a cessé de protester contre la limitation à dix heures de la durée du travail des femmes, des filles mineures et des enfants de treize à dix-huit ans, et, à titre de conciliation des intérês en présence, elle a demandé l’adoption de l’a-mendement de l’honorable sénateur, M. Dian court, fixant à onze heures la durée de la ournée pour toutes les catégories d’ouvriers.
- Cette durée uniforme, bien qu’onéreuse pour l’industriel dont la production devait,par suite, être réduite, ferait disparaître les graves inconvénients résultant de la fixation à dix heures de la journée de travail des femmes et des enfants.
- Ces inconvénients, prévus à l’origine et signalé par la Chambre, se sont produits et sont constatés par des pétitions nombreuses d’ouvriers et d’industriels demandant la révision de la loi sur ce point.
- Aujourd’hui, la Chambre de Reims, en confirmant ses précédentes délibérations, décide à l’unanimité de ses membres qu’elle appuiera le rapport présenté au Sénat par M. Maxime Lecomte, sur la proposition portant modification de la loi du 2 novembre 1892 sur le travail des femmes, des filles mineures et des enfants dans les établissements industriels. '
- M. Marty, ministre du commerce, a été entendu par la commission relative à la réglementation du travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les manufactures.
- Le ministre s’est déclaré favorable au principe de l’unification de la durée de la journée de travail des personnes protégées.
- Toutefois, M. Marty a exprimé le désir de soumettre au conseil des ministres la question de savoir si la limitation de la journée de travail sera de dix ou onze heures.
- Le gouvernement fera connaître ses résolutions à la commission, qui se réunira de nouveau dans quelques jours.
- JURISPRUDENCE
- Saisie-exécution sur un tiers
- Il est admis aujourd’hui que la voie de la saisie-exécution n’est ouverte au créancier qu’autant que les meubles qu’il veut saisir sont encore entre les mains de son débiteur. S’ils sont possédés par un tiers, la voie de la saisie-arrêt est la seule permise entre ce dernier.
- p.87 - vue 59/389
-
-
-
- oo
- QO
- L.R MONITEUR DE LA. TEINTURE
- Cette jurisprudence est fondée surtout sur cette considération, aussi conforme au droit qu’à l’équité, que c’est seulement par un jugement qu'un tiers peut être dépossédé d’un objet qui est en sa possession et privé ainsi du bénéfice de cette possession.
- Les créanciers, en procédant par la voie de la saisie-exécution, sur des objets au pouvoir des tiers, sous prétexte qu’ils appartiennent à leur débiteur, s’exposent évidemment à nuire aux intérêts d’autrui. Leurs intérêts sont suffisamment sauvegardés par la saisie-arrêt qui a pour résultat de faire statuer avant tout sur le droit de propriété des objets saisis, de mettre à la charge du saisissant l’obligation de prouver que ces objets sont la propriété du débiteur et de ne pas imposer au tiers saisi l’obligation rigoureuse d’agir par la voie de la revendication prévue par l’art. 608, C. pr.c et de prouver qu’il est réellement propriétaire des objets qui sont entre ses mains, alors que la simple possession est déjà pour lui une présomption suffisante delà propriété.
- Les présomptions législatives relatives à la saisie-exécution ne concernant que le débiteur et non le tiers chez lequel pourrraient se trouver des objets qui seraient la propriété de ce débiteur, et dès lors le tiers serait fondé à demander la nullité d’une saisie qui n’aurait pas été régulièrement fait contre lui et la fin de non-recevoir qui lui est opposée ne pourrait être accueillie.On soutiendrait en vain qu’une saisie de ce genre ne serait qu’une saisie conservatoire (Trib. Chambéry, 12 mars 1884).
- Un de nos lecteurs nous écrit :
- Un ouvrier, à raison d’un accident survenu pendant son travail, a fait condamner son patron à lui servir une rente viagère.
- Le Tribunal qui a statué plusieurs mois après l’accident, sur le rapport d’un médecin, qui ne croyait pas à une guérison complète, a prononcé la condamnation, en se fondant sur cette circonstance que l’ouvrier blessé ne pourrait plus désormais exercer son métier.
- Or, il se trouve que cet ouvrier est maintenant entièrement guéri, qu’il a repris l’exercice de sa profession antérieure et qu’il réalise aujourd’hui les mêmes salaires que par le passé. Dans ces conditions, le patron est-il fondé à demander aux tribunaux de décider qu’à l’avenir la pension cessera d’être fournie ?
- R. — Si les délais d’appel ne sont pas expirés, la guérison sera un argument à faire valoir pour obtenir une réduction notable des dommages-intérêts accordés par les premiers juges. Dans le cas contraire, ou si la décision a été rendue en dernier ressort, il n’y a plus de recours possible. Autrement, on violerait le principe de la chose jugée. En effet, les juges ont statué pourle passé et pour l’avenir. En appréciant les circonstances de l’accident, ils ont pu se tromper et l’événement l’a prouvé, mais leur décision avec ses résultats est acquise à celui qui l’a obtenue. Comment d’ailleurs pourrait-on scinder l’indemnité qui ne représente pas seulement l’incapacité future, mais aussi le dommage éprouvé lors de l’accident.
- TRIBUNAUX
- TRIBUNAL CIVIL DE LILLE
- UN PROCÈS EN CONTRE-FAÇON. — M. Lhuillier, chimiste à Paris, avait assigné la maison Vve J.-L. Jacquart, filateur à Tourcoing, en contre-façon d'appareils à teindre le coton dont il se prétendait l’inventeur.
- A l’audience, M. Lhuillier reconnaissant le mal fondé de sa demande, a déclaré se désister de son action, mais Mme Vve J.-L. Jacquart s’opposa à un désistement pur et simple et se porta demanderesse reconventionnelle en dommages-intérêts pour le préjudice précunier et moral causé par ce projet.
- Le tribunal a fait droit à ces conclusions en déboutant M. Lhuillier de son action et en e condamnant à 500 fr. de dommages-intérêts au profit de Mme Jacquart.
- p.88 - vue 60/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- S
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en ré-férer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, on cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est Pas classé dans les risques dangereux, nous Pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS commerciaux
- LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
- BROISE (Ernest), teinturerie en peaux. — du 20 janv. — L. : M. Giraud.
- GAUCHER (Orner), fab. de toile, à Armen-1eres. — Jug du 19 janv. — L. : M. Corset.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en commandite A. Pellerin et Cie, préparation et filature de résidus de cocons de soie, à St-Aubin-Jouxte-Boulleng. —Durée : 15 ans. — Cap. 220,000 fr. dont 200,000 fr. en commandite. — Acte du 29 déc.
- Formation de la. Société en nom collectif Jules DESREUMAUX et fils, blanchisserie, à Quesnoy-sur-Deûle. — Durée : 10 ans. — Cap. 255,000 fr. — Acte du 8 janv.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 1er mars, de la Société Maisonneuve et Cie, fab. de rubans, à Sainte-Sigolène, — L. : M. Maisonneuve — Acte du 27 déc.
- Dissolution à partir du 31 déc. de la Société A. Lerebours et DELORY père, teinturerie, à Petit-Quevilly. M. Lerebours continue seul. — Acte du 13janv.
- A VENDRE pour établissement industriel
- UN IMMEUBLE
- Situé à 40 minutes de Paris, sur ligne de Paris au Havre, à proximité de la Seine.
- 3,500 m. de terrain : bâtiment principal très clair ; asphaltes de 260 m. couverts, maison de directeur avec écurie et remise;2 maisons de concierge ou de contre-maître.
- Prix 35.000 francs.
- S’adresser au bureau du journal, aux initiales E R.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tou» le» ouvrage» ot~de»»ou» sont en vente au bureau du journal. Pour le» recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-poste».
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Academ’e. — Lauréat de la Société des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Directeur du Laboratoire de la Bourse de commerce. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- p.89 - vue 61/389
-
-
-
- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- . Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par JOSEPH DÉPIERRE, ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d’émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8: avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles. Matières colo-rantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l'apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur'en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal
- Le Japon pratique, par Félix Régamey.— Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4
- I fr. 50.
- /FRANÇAISE \
- DE PRODUITS 4
- OXYGÉNÉS
- a
- • EAU OXYGÉNÉE FRANÇAISE e SUPÉRIEURE .
- / p. PELGRAIN X /EAUX OXYGÉNÉES \ . reconnues SUPERIEURES pour le blanchiment et li décoloration JF des malices animales et végétales
- ' BIOXYDE DE BARYUM — Sels de Baryte LAne. maison P.LÉVESQUE & A.BLOCHE LA.BLOCHE/
- 46, rue de l’Echiquier
- L PARIS ,
- Usine à Vapeur
- HONTREUIL-SOUS-BOIS
- . (Seine)
- MAISONS : Bruxelles Londres Roubaix st- Etienne . Lyon A
- Usine hydraulique à saint-félix
- / (Oise)
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES LES METHODES
- D‘ P.CARLES
- . Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial: 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- snssmmanrarzuromosrsaoserassarssscessminie?
- BROOKE, SYMPSON ET SPILLER LIMITED Fabricants de Couleurs d’aniline
- Atlas Works, Hackney Wick, Londres E.
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Picard et Jay,4, quai de la Charité, Lyon: — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute *8 Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d’Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsic
- p.90 - vue 62/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- co hk
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans eette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J •) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- Pe Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue ces Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Bouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-pastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone.
- -aibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et —e),43, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). plege social : 105, rue Lafayette, Paris.
- P. Alun
- "Scher et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-- mine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, pur e d'alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun
- s. Amidons
- “loch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du Jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et rappret.
- averne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- epoux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infé-g—leure). Amidon. fécules, dextrines pour apprêts. clété anonyme des amidonneries françaises, à Va-g—enciennes (Nord).
- pleté anonyme des amidonnerie et glucoserie . zaubourdin Etablissements Verley frères. Amidon sopecial pour apprêts et industries.
- clete anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne mociété E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- dlr Z (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons froment pOur apprêt et impressions, blanchiment.
- g , Ammoniaque -way et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- R Analyses tinctoriales vret (Louis), directeur lu Laboratoire central, 44, rue m Tre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix oderés.
- Rar > Aniline cores (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des preurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Rucled Bayer. Usine à Flers (Orne).
- Socig ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris. cnsle annoyme des matières colorantes et produits uniques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Wesr Apprêt» divers
- —mardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- J. D. Apprêts (Machines d‘) cccOuduni et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-Grocseurs, 9, rue Friant, Paris. elin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- J. De. Marques (Fabriesnts de) seuroudun et Cie, Delaroche et ses neveux, succes-Janie.t rue Friant, Paris. baroioubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et 1 es en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois.— J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières poux- teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches /
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud'in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Elanchiment (Articles pour)
- Porlier, au Peureux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et.appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveauxet bobines, etc., etc.'
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’Invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris. Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C° Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise).
- Calorifères
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d.g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs. _
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône), :
- p.91 - vue 63/389
-
-
-
- 92
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pouf teinturiers.
- Delaroche et ses neveux, J. Decoudun et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.[Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri', 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, St-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles; collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix (Nord). Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et Co. Fabrique de couleurs d’aniline à Schweizerhalle. près Bâle (Suisse). Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon (Rhône). Usine à Saint-Fons (Rhône).
- Ruch(J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz (A.) et Boasson, 20, rue des Bourbonnais, Lyon (Rhône). Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane (Hérault). Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- Dr P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- A. BILLAULT
- CHIMISTE BREVETÉ
- 152, avenue de Saint-Ouen — PARIS
- INSTALLATION DE SAVONNERIES
- PAR UN
- PROCÉDÉ NOUVEAU
- ET
- A DES CONDITIONS TRÈS AVANTAGEUSES
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS A. ŒSINGER & cie
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puiscerguer (Hérault). Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre.Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 k.
- Vernière (Pierre), Montpellier (Hérault). Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch. (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878, Paris. Ménibre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Medaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, léiogomme, produits pour issageet apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée.
- Pavié (À.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreus (Seine). Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- CaJly (E.J, 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate », pro-duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- Essoreuses
- Buffaud, B., et T. Robatel, ingénieurs mécaniciens à Lyon-Rhône. Machines à vapeur, essoreuses, pompes. Tables a repasser. Machines à imprimer, brevetées s. g. d. g., Sy8 tème « Samuel ».
- J. Decoudun et Cie.iDelaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant," Paris.
- Dehaître, 6, rue d’Oran, Paris.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev. National, à Marseille (Bol ches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge-Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- LABORATOIRE CENTRAL
- AGRICOLE ET COMMERCIAL
- 44, rue Notre-Dame-des-Victoires
- (Place de la Bourse) Ex-Directeur : A. LADUREAU, O * U Directeur : Louis MOLLET, ingénieur agronome, ex-professeur à l’École pratique d’Agriculture de la Vendée, ancien élève du Muséum d’Histoire naturelle (laboratoire Frémy).
- Analyses très soignées, prix modérés.— Analyses de produits chimiques —Potasses brute et raffinées, potasse et seude caustiques, sels de potassas, carbonate de soude. —Lait, vin, sucre, bière.— Urine (spécialité). — Laine, soie, coton.
- — Fer,fonte, acier, métaux précieux.
- CONSULTATIONS AGRICOLES
- Leçons de chimie théorique et pratiq^e
- JEUNE HOMME demande place contremaître de teinture p°UT coton, vigogne et fil. Bonnes références. ., les ^S’adresser au bureau du journal, initla
- J. V. 28.
- p.92 - vue 64/389
-
-
-
- 38e Année. — No 5.
- 5 Mars 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Office du Moniteur- de la Teinture. — Nouvelles matières colorantes.— Acides dimétylamidobenzoïques.— Colis postaux. — Quelques propriétés des oxydes de plomb. — Informations. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Brevets étrangers. — La laine artificielle. — Le travail dans les manufactures. — Jurisprudence.— Assurances.— Renseignements com-merciaux. — Bibliographie.— Cours.-- Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la urniture de tout produit chimique, à l'usage de la teinture, de l’impression, du blanchi -entetdes apprêts; ces produits sont tirés lestement des lieux de production ou des labriques les plus estimées, et ne sont livrés 1 après un examen des plus scrupuleux de eur qualité et de leur pureté.
- Is sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- ke Moniteur de la Teinture publiera une
- 6 où chaque abonné pourra faire inscrire, ^^itement, le matériel d’occasion qu’il dé-
- Sin 7 1
- 6 vendre, ou dont il veut faire acquisition ; Out
- a " présentant un grand avantage aux ereurs, cela permettra le placement de "ihines dont on n’a plus l’usage. tagsourla vente des fonds, fabriques et exploi-bi; ans se rapportant à la teinture, notre pu-ité est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques, au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe.................... 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe........ 40
- Essai des matières colorantes du commerce ............................... 5
- Titrage acidémétrique.................. 5
- Analyse d’un mélange d’acides......... 20
- Titrage alcalimétrique................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure .............. 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau..... 5
- Analyse complète d’une eau............ 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille............................... 30
- Analyse d’un alliage............20 à 50
- Analyse organique complète.......20 à 100
- p.101 - vue 65/389
-
-
-
- 102
- LE MONITEUR DE LA TEINTUKE
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Parmi toutes les matières colorantes employées jusqu’à ce jour dans la teinture, une des couleurs les plus difficiles à obtenir est le gris. Tous nos teinturiers connaissent les nombreuses difficultés qu’ils ont toujours à surmonter pour obtenir un gris, c’est-à-dire cette nuance qui, par sa teinte même, manque de caractère et qui exige des ouvriers, en outre d’une grande habitude, énormément de tact.
- Nous avons sous les yeux deux cartes d’échantillons de gris, qui nous sont envoyés par la Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis. Ces échantillons sont très beaux, bien unis dans les couleurs rabattues et très chauds de ton dans les couleurs foncées ; d’autre part, les matières colorantes qui servent à les obtenir, et dont nous allons donner le mode d'emploi, sont, paraît-il, très résistantes.
- 1° Gris direct 4 B et Gris R spècial
- Ces deux matières colorantes peuvent être employées de la même manière. Toutefois, les gris que l’on obtient avec le gris spécial R sont plus bleutés que ceux obtenus avec le gris direct 4 B.
- Pour avoir un gris faible, on emploie % de matière colorante et pour, au contraire, avoir un gris noir 10, %. D’autre part, dans un bain chromaté, l’écheveau a une tendance à verdir.
- Voici du reste le mode d’emploi :
- Faire débouillir préalablement le coton.
- Faire un bain d’eau froide dans une barque à vapeur ordinaire ; faire dissoudre le produit dans un peu d’eau chaude dans un cassin, et l’incorporer au bain d’eau froide. Entrer les cotons et les manœuvrer pendant 20 minutes. Commencer alors à chauffer lentement et monter progressivement au bouillon, en manœuvrant toujours. La durée totale de la teinture sera de 1 heure à 1 h. 1/4. Il est bon de mettre la couleur en plusieurs fois; on montera donc le bain de teinture avec la moitié du colorant ; on introduira le coton qui sera
- manœuvré 20 minutes, on lèvera, puis on ajoutera l’autre moitié du colorant et l’on commencera seulement à chauffer. Bouillir 1[4 d’heure. Laver, tordre et finir dans un bain de bichromate de soude à 5 % et à 60°G pendant 1/4 d’heure. Laver et sécher.
- Le lessivage a été fait de la façon suivante :
- Pour 10 kilogr. de coton, 400 litres d’eau, 8 kilogr. de sel Solvay et 4 kilogr. de savons. Bouillir 1 heure.
- 2° Gris directs JB et R
- Ces gris peuvent être employés en bain acide ou en bain neutre, avec 3 % à 1/2 % de matière colorante, suivant la force de la nuance que l’on veut obtenir.
- Voici le mode d’emploi :
- Pour 10 kilogr. de coton, établir un bain d’eau froide, non calcaire, de 200 litres, dans une barque à vapeur. Faire dissoudre dans un bassin d’eau chaude la quantité voulue de produit, et l’incorporer au bain d’eau fioide. Ajouter, s'il y a lieu, les autres produits. Bien mélanger le bain au rabot. Entrer les cotons et les manœuvrer pendant 20 minutes. Commencer alors à chauffer progressivement pen dant une demi-heure. Boullir 10 minutes et laver.
- Voici des exemples pour 10 kilogr. de coton qui peuvent indiquer les proportions à en
- employer :
- Bain neutre :
- Gris direct JB et R.... 300 gr.
- Bain acide : Gris direct................... 100 gr.
- Acide sulfurique............... 200
- Bain acide : Gris direct.................... 50 gr-
- Acide sulfurique............... 100
- Les essais de lessive ont été faits avecJ1 lessive d’épreuve contenant 20 gr. de sel vay par litre et 10 gr. de savon Payen, 20 n nutes d'ébullition.
- p.102 - vue 66/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 103
- ACIDES DIMÉTHYLAMIDOBENZOIQUES
- Dans la séance du 27 décembre 1893 de la Société industrielle de Mulhouse, M. Charles Lauth a donné communication de résultats qu’il a obtenus en étudiant les acides dim-thylamidobenzoïques.
- Ce rapport est du plus haut intérêt,et comme ces nouvelles découvertes semblent ouvrir aux matières colorantes une voie inconnue jus-qu'alors, nous en relevons les points les plus saillants.
- Ces acides diméthylamidobenzoïques, au nombre de trois, qui se distinguent en acides ortho, para et métadjméthylamidobenzoïques sont les dérivés carbonylés de la diméthylani-line.
- Tous trois sont obtenus par l’action de l'io-dure de méthyle en présence d’alcool sur les acides amidobenzoïques préalablement neu-tralisés par de la soude caustique. Ces prépa-rations sont très délicates et exigent une ma-nipulation soignée ; aussi nous ne nous éten-drons pas sur les réactions qui peuvent se Produire et nous passerons de suite au côté Pratique de la découverte, c’est-à-dire aux Couleurs que l’on peut obtenir avec ces acides. Si l’on chauffe à 100 110° une partie d’acide oFthodiméthylamidobenzoïque avec deux par-tes de chlorure de cuivre, on obtient une belle matière colorante violet rouge. On obtient ainsi 60 % du poids de l’acide employé. C’est Un corps d’un vert bronzé, insoluble dans l’eau, " Peu soluble en présence de l’acide acétique, et soluble dans l’alcool. Il teint les mordants "etalliques de coton et spécialement l’oxyde de chrôme. Il teint de même la laine et le eton préparé au tanin. Quant à la soie, ce "est qu’en présence de l’acide acétique que la “einture s’opère. Les nuances obtenus sont en somme celles d’une rosaniline alcoylée.
- Avec les agents de condensation, il donne "Ssi des résultats intéressants :
- Ainsi, avec l’essence d’amandes amères, il onne naissance à des matières colorantes, yn chauffe pendant trois heures à 90-1000 , Parties d’acide diméthylé avec une partie
- d’essence, puis 2 parties de chlorure de zinc et 4 parties d'alcool.
- Après la condensation, on dissout dans l’acide chlorhydrique, puis on sépare la leuco-base et en présence de l’acide acétique on l’oxyde par du bioxyde de plomb. On obtient ainsi une matière colorante bleue, soluble dans l’alcool qu’elle colore du reste en bleu. En solution acide, elle teint la laine, la soie et le coton préparé au tanin ; elle teint de même le coton mordancé aux solutions métalliques.
- L’iode donne aussi un composé qui est l’io • domethylate d’acide orthodiméthylamidoben-zoïque. Ce corps, traité par le bioxyde de plomb, en présence de l’acide acétique, donne un rouge orange très caractéristique ; chauffé au contraire avec du chlorure de cuivre, il donne un violet qui possède toutes les propriétés de celui que nous avons décrit plus haut.
- Le second acide, isomère du précédent, est le para. Avec les oxydants, il ne donne pàs de matières colorantes, mais il n’en est pas de même avec les agents de condensation. Il donne ou du violet de rosaniline ou du vert malachite.
- Enfin, le troisième et dernier acide, c’est-à-dire l’acide métadiméthylamidobenzoïque, ne donne, lui non plus, aucune matière colorante avec les oxydants. Quant aux résultats qu’il donne avec les agents de condensation, ils sont si faibles et si difficiles à obtenir que nous ne les décrirons pas.
- COLIS-POSTAUX
- M. Fleury, dans la séance du 15 janvier de la Chambre syndicale des teinturiers- dégrais-seurs, a donné de nouveaux renseignements, pour compléter ceux qu’il avait déjà communiqués, au sujet des colis-postaux reeomman-dés.
- Comme cette communication peut être d’une grande utilité pour beaucoup de nos lecteurs, nous la reproduisons ci-contre :
- Les Compagnies de chemins de fer, d’après
- p.103 - vue 67/389
-
-
-
- 104
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- une convention entre l’Etat et lesdites Compagnies, approuvée par la loi du 12 avril 1892, assurent la valeur des colis-postaux, en cas de perte, jusqu’à 500 francs, moyennant le prix uniforme de 0 fr. 10.
- Le transport à la gare, la déclaration de la valeur, la livraison par exprès, sont représentés par des vignettes spéciales, apposées par l’expéditeur et qui se trouvent dans les bureaux de gares, de messageries et dans certains bureaux de poste.
- Chaque vignette a une valeur spéciale et porte une indication bien visible en indiquant l’objet. Le colis-postal avec valeur déclarée doit être scellé d’une manière quelconque; en outre, il doit porter, de même que le bulletin, le poids exact en kilogrammes, la valeur déclarée en toutes lettres et en chiffres, sans surcharges ni ratures ; l’empreinte du cachet qui a servi à former l’envoi doit être reproduit sur le bulletin.
- En somme, le service des coiis-postaux ainsi établi, qui est appelé à chaque instant à rendre de grands services, n’offre aucune difficulté dans la pratique.
- SUR QUELQUES PROPRIÉTÉS DES OXYDES DE PLOMB
- Par M. A. Bonnet
- Lorsqu'on mordance du coton dans un plombate alcalin et qu’on lave ensuite à grande eau, il y a dissociation de ce plombate en faveur de la fibre et formation d’oxyde de plomb.
- Le grand inconvénient, c’est que le pouvoir oxydant de cet oxyde puce est tel qu’il attaque la fibre. Or, avec les plombites, un phénomène identique de dissociation se produit, avec cet avantage, toutefois, qu’il se forme de l'oxyde blanc de plomb qui, tout en jouissant de certaines propriétés, ne possède aucune action destructive sur la fibre.
- Le coton, mordancé ainsi et immergé dans des bains de campêche, de sumac, de bois
- jaune et autres, donne immédiatement et surtout à chaud des laques colorées. Ainsi, avec le campêche, on obtient une laque noire, avec le sumac jaune vert et avec le bois jaune, jaune franc. En somme tout tanin donne avec cet oxyde un résultat plus ou moins caractéristique.
- La plupart des oxydes métalliques, tels que ceux d’or, d’argent, de mercure, de vanadium, de manganèse, de chrôme, de fer, de cobalt, de nickel et de zinc, donnent avec à ce mordançage, des réactions très nettes, à condition d’opérer à chaud et sur des dissolutions de sels neutres.
- Ainsi, par exemple, si l’on prend un bain de permanganate de potasse à 0 gr. 25 par litre, on obtient à 80-90° un dépôt très bistré de bioxyde de manganèse.
- M. Bonnet explique ainsi la formation de ces laques ; il se forme des sels de plomb solubles à chaud, pendant que l’oxyde métalli-que précipité de son sel se porte sur la fibre.
- INFORMATIONS
- Les mordants employés jusqu’ici, sulfates nitrates, acétates et chlorures,peuvent, d’apre) M. Robert Henry Purkles, qui donne à ce sujeh, dans la Farber-Zeitung une communication très intéressante, très bien être remplac65 par les saccharates métalliques.
- Pour cela, il suffit de faire agir une solution de sel métallique sur une solution de saccha rate de chaux. Par double décomposition» °n obtient un saccharate métallique.
- Marrons sur lainages
- Pour 100 kilogrammes :
- 1° Substitut d’orseille en pâte, N. 1
- Thiocarmin R......................1
- Tartrazine....................... 0
- Sulfate de soude.................15
- Acide sulfurique................. 2
- 2o Carmin d’indigo. . . 1 kil.
- Azocarmin..................... 1
- kil- 250
- 500
- 500
- p.104 - vue 68/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 105
- Jaune solide............... 0 800
- Sulfate de soude. . . 8 Acide sulfurique. . . 4 3° Orange G 500 gr. Bleu cyanine. . . 250 Chromotrope 2 R. . . 60 Sulfate de soude. . . 10
- Acide sulfurique. . . 2 4 Si l’on mordance au chrome : Bleu d’anthracéne W. . . 1 kil. 500
- Bleu d’alizarine SW. ; . •. 0 750
- Jaune de carbazol............ 0 250 Acide acétique............... 2 litres.
- Sources différents moyens, on entre le tissu au tiède, puis on pousse au bouillon.
- Savons à dégraisser
- Bans la dernière séance de la Société des teinturiers, qui s’est tenue au College Tech-nical Bradford, le docteur Lewkowitsch a lu 1111 article très intéressant sur les savons les plus utiles pour dégraisser les étoffes de laine.
- Le docteur Lewkowitsch a analysé succes-"ement la constitution de chaque savon em-Poyé, en faisant ressortir de chacun les avan-ges et les inconvénients ; or, il résulte de ses inclusions que c’est avec l’huile d’olive que ‘on obtient le savon qui réponde le mieux aux besoins de la teinture. Il se base, pour établir es conclusions, sur ce que le savon que l’on obtient ainsi, même provenant d’huile d'olive "férieure, est absolument neutre ; or, on sait depuis longtemps que, pour un bon dégrais-"48e, il faut un savon neutre, exempt de tout "lcali, bien saponifié et en conséquence dé -PoUrvu de toute matière résineuse ou miné-Fale.
- Ce savon, d’après le docteur, peut être em-d 2) pour dégraisser la laine brute ; pour 8raisser la laine tissée et enfin pour faire "Ousser et fouler la laine.
- whs « Actiengesellschaf for anilin fabrica-" fournit une nouvelle matière colorante • e dénomme Gris G neutre. On obtient
- avec cette couleur des tons très unis, et une gamme complète des tons légèrement grisâtres aux gris noirs les plus foncés, avec 1,30 à 1 % de matière colorante. La toile est teinte au bouillon, à la condition que l’on ajoute au bain de faibles proportions de bisulfite de soude.
- Nous lisons dans The Dyer and Calico Prin-ter que la maison John R. Geigy et C° propose de nouvelles matières colorantes sous le nom de : bruns Chicago, gris Chicago,beige et Havane. Elles peuvent être appliquées seules ou sur mordants. En outre, ces messieurs offrent un brun direct, et différents jaunes, mimosa, soleil, etc... qui paraît-il sont très solides et résistent aux actions de l’air et de la lumière.
- Puissent nos voisins d’Outre-Manche ne pas se tromper et avoir résolu ainsi le problème dont on cherche depuis si longtemps la solution.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PROCÉDÉ POUR LA PRÉPARATION DE NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES AZOIQUES par la Société Farbenfabricken vorm. Fried Bayer et Cie.
- La société susmentionnée à découvert que l’acide ai a4 amidonaphtol a2 monosulfonique, qu’on obtient en fondant avec précaution l’acide a naphtylamine disulfonique S avec des alcalis, possède la propriété de se copuler avec deux molécules de dérivés diazoïques. Il en résulte ainsi des matières colorantes disa-zoïques primaires très précieuses, teignant en bleu à bleu noir.
- Les colorants réalisés de cette sorte sont remarquables parleur grand pouvoir colorant; ils tirent très facilement sur la fibre et les
- p.105 - vue 69/389
-
-
-
- 106
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- nuances obtenues sont très solides à la lu- -mière.
- Le procédé pour la préparation de ces nouvelles matières colorantes consiste, en général, à faire agir, le mieux en solution alcaline, deux molécules d’un même dérivé diazoïquesur une molécule de l’acide a1 a4 amidonaphtol-a2 monosulfonique, ou à combiner cet acide d’abord avec une molécule diazoïque et à faire agir le produit ainsi obtenu sur une molécule d’un autre dérivé diazoïque. Dans ce dernier cas, il est avantageux de faire la première copulation en solution acide, la seconde, par contre, en solution alcaline.
- Les dérivés diazoïques employés sont les dérivés des amines, des amidophénols, des amidophénoléthers de la série de la benzine ou de la naphtaline, leurs produits de substitution comme leurs acides sulfoniques ou car-boxyliques.
- PREPARATION DE MATIÈRES COLORANTES AZOIQUES tirant directement sur le coton,
- Par la Société Farbenfabrick Vorm. Fried. Bayer et Cie.
- Procédé pour la préparation de matières colorantes au moyen des acides :
- al amido a4 naphtol al amido a4 naphtol al amido a4 naphtol pl amido a3 naphtol
- Consistant :
- a3 monosulfonique 33 monosulfonique a2 33 disulfonique al 34 disulfonique
- (a) A combiner les dérivés tétrazoïques de ia benzidine, de ses analogues ou homologues, avec 2 molécules d’un de ces acides amidonaph-tolsulfoniques ;
- (6) A combiner les dérivés tétrazoïques de la benzidine, de ses analogues ou homologues, avec 1 molécule de l’un de 1 molécule de l’au
- tre de ces acides amidonaphtolsulfoniques ;
- (c) A combiner les dérivés tétrazoïques de la benzidine, de ses analogues ou homologues,
- avec 1 molécule d’un tolsulfoniques cités ;
- (d) A copuler les obtenus d’après (c), amine, diamine, d’un
- des acides amidonaph-produits intermédiaires avec 1 molécule d’une phénol, d’un amidophé-
- nol, d’un amidophénoléther de la série de la benzidine ou de la naphtaline ou de leurs acides sulfoniques ou carboxyliques ;
- (e) A combiner les dérivés tétrazoïques de la benzidine, de ses analogues ou homologues, avec 1 molécule des chromogènes énumérés sous (d), et ensuite avec 1 molécule d’un des acides amidonaphtolsulfoniques précités.
- PROCÉDÉ pour la détermination de la valeur spécifie des tissus.
- Par M. Franz Demuth Junior.
- Il s’agit dans cette invention d’un procédé pour déterminer la valeur spécifique des tis-sus par rapport à leur résistance absolue, et ce procédé se résume à éprouver, dans une machine appropriée, des échantillons de ce tissu non seulement dans la direction des chaînes, mais aussi dans celle des trames, et à diviser le prix du tissu par la somme des charges fractionnaires.
- Pour l’exécution du procédé, on se ser d’une machine se composant essentiellemen de deux glissières entre lesquelles les échan tillons à éprouver sont fixés, l’une des glis sières étant reliée à une balance à ressort 1n diquant la résistance des tissus quand l'étirage de l’étoffe est terminé.
- ROUISSAGE ET BLANCHISSAGE DES CHANVRES ou autres textiles de toutes provenances, et de leurs produits.
- Par M. Paul François.
- L’opération dont il s’agit dans cette inven tion, c’est-à dire le rouissage et le blanchis sage des chanvres, lins et autres textiles ) toutes provenances (françaises et étrangere5) et de leurs produits, se divise en trois ph3 ses ile
- La première consiste à plonger le tex dans un bain d’eau froide dans laquelle e du chlorure de chaux, environ 2000 gram. de chlorure de chaux pour 100 litres d’eaulu à l’y laisser tremper deux heures ou un P plus.
- p.106 - vue 70/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- c
- ~ 1
- La seconde phase comporte un nettoyage dans l’eau claire ou courante et ensuite une immersion dans un nouveau bain d’eau froide ou à 25» C approximativement, avec addition de 500 grammes de savon ordinaire et de 4000 grammes de poudre de talc par 100 litres d’eau.
- Quant à la troisième phase, celle-ci se résume à procéder au séchage naturel ou arti-ficiel, soit en plein air, soit dans une étuve.
- Le procédé est destiné à être appliqué au blanchissagee des filasses de chanvres et au-tres textiles servant à la fabrication des fils, ficelles et cordages.
- FABRICATION DE DRAP-FEUTRE wDec rayures colorées, au moyen d’une machine dénommée ; « Transmisible. »
- Par M Albert-Joseph Pilard, filateur.
- Il s’agit, dans la présente invention, de la fabrication de drap feutre ayant des rayures de Margeurs différentes et de toutes couleurs, en nuances unies on mélangées.
- Une première carde, qui n’offre rien de par-culier, prépare les nappes ; une seconde carde semblable complète le cardage de la Première et, en même temps, régularise les nappes. Seulement, à la sortie du peigneur, la nappe est convertie en un ou plusieurs ru-bêns, lesquels sont mis immédiatement sur des bobines.
- Les rubans mis sur bobines servent à pro-duire le drap-feutre et, pour cela, on a re-cours à une troisième carde de construction "Peciale ; celle-ci ne sert plus à carder la "atiere destinée à former le drap-feutre à "ayures, mais à la transporter directement et "ecaniquement des entrées au peigneur de SoFtie, en évitant tout déplacement des fibres 14 viendraient se confondre entre elles et etruire l'effet des rayures.
- 8 on tient à réaliser des rayures plus fon-Ques i . i
- ’ on ajoute à cette carde transmissible travailleur et un repreneur, qui viennent oDpléter plus ou moins les effets des rayures.
- APPAREIL « VAPORISAGE CONTINU » servant à fixer les couleurs sur des étoffes teintes ou imprimés, en exposant ces dernières sous formes de longs plis, aux effets de gaz, vapeurs ou de l’air chaud.
- Par la Société alsacienne de constructions mécaniques.
- L’appareil en question sert à disposer en de longs plis les étoffes qui y entrent et en sortent d’une façon continue et automatiquement, et de les exposer, pendant leur séjour dans une chambre maçonnée, à l'action de gaz, vapeurs ou de l’air chaud, dans le but de fixer les couleurs appliquées sur lesdites étoffes par teinture ou impression.
- Le côté caractéristique de l'appareil dit « Vaporisage continu », en regard des appareils connus tendant au même but, réside dans la disposition particulière de la chaîne sans fin et dans le mécanisme beaucoup plus simple servant à faire les plis.
- La chaîne sans fin se compose de deux chaînes reliées entre elles par des bâtons servant à la suspension des pièces ; elle est conduite par des galets dans l’intérieur de la chambre maçonnée, le long du plafond, des murs d’arrière et d’avant, et du plancher de cette dernière. La marchandise, qui entre dans l’appareil d’une façon continue, est pressée au moyen d’un levier presseur agissant sur toute la largeur, contre un des bâtons de la chaîne sans fin. Deux rouleaux-guides, entre lesquels pénètre le tissu et dont les supports sont reliés au levier-presseur au moyen de deux autres leviers, obligent la matière à s’engager entre les deux bâtons entre lesquels le pli doit être formé. Pendant la formation du pli, la chaîne avance lentement et le mouvement d’avancement de celle-ci est réglé de telle]façon qu’au moment où le pli a atteint la longueur voulue, je bâton contre lequel le levier presseur s’appuie échappe à l’action de ce dernier. Un contrepoids, appliqué au levier presseur, presse ce dernier contre le bâton suivant de la chaîne sans fin ; les rouleaux-guides suivent ce mouvement et obligent la marchan-
- p.107 - vue 71/389
-
-
-
- 108
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- dise à former entre les bâtons suivants un I nouveau pli et ainsi de suite. Quand la marchandise arrive près de la tête de sortie de l’appareil, elle est saisie par deux rouleaux d’appel qui la tirent dehors, et ou l’enroule ou la plie ensuite mécaniquement.
- {Reproduction interdite).
- BREVETS ÉTRANGERS
- Préparation de boules colorantes contenant à la fois la couleur et le mordant nécessaire pour la fixer.
- Par J.-E. Strohschein, à Berlin
- Ce procédé consiste à former des boules, avec la matière colorante et une substance agglutinante convenablement choisie, malaxée avec la couleur et une quantité d’eau ou d’un autre véhicule, suffisante pour réduire le mélange en une pâte que l’on peut mouler ; les boules sont enrobées dans un tambour tournant avec le mordant approprié. Inversement, on peut faire adhérer la couleur sur un noyau formé d'agglutinant et de mordant
- La matière colorante en poudre fine est empâtée dans un agglutinant humecté d’une quantité d’eau suffisante pour produire une pâte épaisse dont on forme des boules d’égale grosseur avec une machine à mouler. Après avoir séché ces boules, on les porte dans un , tambour tournant, on les mouille avec une * colle, on ajoute le mordant en poudre fine. On obtient ainsi un enrobage très égal. On peut augmenter à volonté l’épaisseur de la couche superficielle jusqu'à ce que la quantité voulue de mordant adhère sur l’aggloméré de colorant. Si l’on ne peut appliquer directement le mordant sur la couleur, on pout enduire celle-ci d’une première couche de substance indifférente qui la protège. Dans certains cas, il n’y a pas d’inconvénient à changer la disposition des couches, et à former le noyau avec le mordant et l'enveloppe avec la matière colorante.
- LA LAINE ARTIFICIELLE
- Le chiffonnage. — L’effilochage
- Nous empruntons à une intéressante étude publiée dans la Réforme sociale, le passage suivant qui présente de l’intérêt pour nos lecteurs.
- L’industrie du chiffonnage proprement dite ne remonte guère qu’à une soixantaine d’années. Elle se confondait auparavant avec le chinage des apprêteurs pour pelleteries et des chapeliers. Pendant longtemps de nombreuses ordonnances, considérant le métier comme suspect et certainement criminel, défendent a ceux qui s’en occupent « de vaguer et aller par les rues et faubourgs avant la pointe du jour » (1698). Une ordonnance célèbre du 10 juin 1771, renouvelle’cette défense en s’emportant contre ces gens qui « se mettent à trafiquer des chiens » et « sortent de leurs maisons à minuit, pour marcher dans les rues sous prétexte d’amasser des chiffons. » Mai les réglements constatent de plus en plus le fait accompli, et, en 1828, M. de Belleyme, préfet de police, établit le régime de la mé daille, c’est-à-dire de l’autorisation officielle.
- A ce moment la fabrication du papier s‘e tait emparée des chiffons, tandis que la plun part des déchets animaux, laine, os, etc., et la ferraille n’étaient que rarement utilisés, I0 chiffon de papeterie avait une grande valeur le chiffon de laine allait aux engrais. C’est alors que de 1838 à 1850 fut découvert et aP" pliqué l’effilochage. Cette découverte eut Sa légende. Un paysan du Maine-et-Loire aurai1 imaginé de défaire une paire de bas de laine de la carder et recarder en l’imbibant d’huit comme dans les fabriqués et de la vendre
- pour bonne et neuve marchandise.
- Quoi qu’il en soit, Wittersheim le premie qui tenait boutique rue Grange-aux-Belles s’en occupa. Puis les frères Gourdon, filateur et tisseurs à Chemillé (Maine-et-Loire),ache tèrent une machine encore imparfaite a r ‘n0
- inventeur nommé Besnier. Dès lors, la-a renaissance était créée. A Mehun-sur-Yèvre
- p.108 - vue 72/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- O
- 9
- (Cher), on commença, dans la fabrique qui est devenue l’usine Balzan, à la mélanger aux laines neuves et aux déchets de drap. Wit-tersheim fit une machine à déchiqueter qui économisait 300 0/0 sur la main-d’œuvre ; la liste des chiffons employés par l’effilochage grandissait ; on arrivait à ne plus perdre la moitié des chiffons, à les faire retourner au tambour, et lorsque l’effilochage se faisait à l'huile, à ne pas le laisser s'enguicher, se rancir.
- Passant aux laines molles, on s’efforça de mélanger ces molletons aux laines tricotées, jusque-là effilochées : le fil de trame était
- trop court, les bons fabricants refusèrent de mélanger plus complètement; mais le bon marché de certaines confections nous révèle la présence de ce mélange. Les chaussons, les feutres, les tapis, les flanelles, les méri-nos vieux, les rognures de flanelle, le mérinos neuf, tous les déchets de tailleur et même les étoffes drapées finissaient pêle-mêle par l’ef-flochage. Il fallut bientôt songer à utiliser les déchets du déchet, les détritus du chiffon, -a papeterie se servait des chiffons à matis-
- res végétales ; l’effilochage, aidé par lachi-mie, vint épurer les chiffons dits chaîne coton des fils de coton et des doublures de toile. On rendait les matières animales à l’industrie °! à l’engrais, et les matières végétales res-baient utilisables sous forme de chiffons d’es-s"yage pour machines ou de pâte à papier, on ne pouvait aller plus loin ; on sauva en-core quelques rognures de drap de fantaisie °! bleu, et tout le reste dut aller aux engrais
- Cette industrialisation du métier, cette uti-"ation à la fois des déchets de la rue et de ceux de la fabrique, cette reprise aux fabri-cants de papier, déjà armés pour le gros, des chifons qu’ils n’employaient pas, firent mon-“er le prix de tous les articles Pour habituer marchands de demi-gros à mettre de côté i morceaux bons pour la nouvelle industrie fallut leur offrir des prix plus élevés. Le Shifon de laine, qui valait de 3 à 4 fr. les Kilos, monta à 25 et 30. Les mélangés
- montèrent proportionnellement. Ainsi les rognures de flanelles blanche neuve allèrent de 20 et 25 francs à 350 et 400. Le succès de la combinaison fut bientôt assuré par le succès de l’industrie qui en naquit. Grâce à la confection directement favorisée par les progrès de l’effilochage, on put sans se vêtir de coton, « remplacer des centaines de millions de moutons », ainsi que le répète avec orgueil le maître chiffonnier Souchay. La laine renaissance entrait pour 75 00 dans les nouveaux tissus et bien des vêtements très bon marché ne contiennent pour ainsi dire pas de laine-mère.
- Le petit chiffonnier de la vie ménagère, bien que fortement concurrencé par les déchets des fabriques, pouvait constater en même temps que l’utilisation croissante de tous les détritus par la grande industrie ou les petits métiors lui assurait des débouchés pour toutes les matières ; les os allaient soit à la raffinerie de sucre, soit à la fabrique de manches à couteaux, de boutons de tabletterie ; le verre retournait à la verrerie, les bouchons étaient recoupés, le vieux papier servait à fabriquer les articles de laque, les boîtes à sardines allaient en masse chez le fabricant nouveau de joujous à un sou, les vieilles chaussures, les vieux chapeaux retournaient aux devantures des magasins à bon marché, etc.
- Presque partout une industrie nouvelle naissait qui se contentait de petits bénéfices, mais produisait par grandes masses, où le perfectionnement du système des bazars assurait aux petits métiers qui « retapaient » ces déchets un débouché nouveau. Mais surtout les deux catégories de chiffons, la papeterie et l’effilochage,exigeaient par leur nature même le travail des machines et l’industrie à grands capitaux, et par leur quantité assuraient les avantages du travail par masses. Souchay n’estime pas à moins de kilos les : ' déchets en chiffons proprement dits de chaque personne (vêtements de toute sorte, débris d’atelier, déchets de feutre et de tapisserie),
- p.109 - vue 73/389
-
-
-
- La Chambre de commerce vient d'adresser à M. le ministre du commerce, de l’industrie et des colonies, la lettre suivante :
- LE TRAVAIL DES FEMMES et des enfants dans les manufactures
- 110
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ce qui ferait pour la France 280,000,000 de kilos annuellement, c’est-à-dire pour 140 millions de francs à 0,50 centimes le kilo (2). Il estime la part de Paris à 75,000 kilos de chiffons quotidiennement. Un autre négociant en chiffons de laine nous parlait de 160,000,000 de kilos pour la France, ce qui ferait, à 0,15 le kilo, 24,000,000 de francs ; la « papeterie » produirait presque autant de kilos, mais à 8 ou 10 centimes seulement. Evaluations fantaisistes sans aucun doute, mais qui laissent entrevoir quelle importance peut prendre, sans parler des autres déchets utilisables, l’industrie des deux espèces de chiffons.
- On comprend alors qu’après cet essor l’industrie va subir une sorte de fluctuations, qu’elle va entraîner une organisation assez complexe d’ouvriers et d’intermédiaires, et que la baisse due à la concurrence et l’absorption des bénéfices par diverses catégories de personnes va rejeter sur le simple ramasseur de chiffons tout le poids de la baisse des prix.
- (A suivre.)
- « Amiens, le 14 février 1894.
- « A Monsieur le ministre du commerce, de l'industrie et des colonies.
- « La Chambre des députés a été saisie, dans sa séance du 23 novembre dernier, par M. Louis Ricard (de la Seine-Inférieure) et par plusieurs de ses collègues, d’une proposition de loi tendant à modifier les dispositions du 2 novembre 1892 sur le travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels.
- ' « Cette modification consiste à réduire à dix heures par jour le travail de ces catégories d’ouvriers.
- « L’adoption de ce projet troublerait profondément l’organisation du travail dars les usines.
- « Déjà, lors de l’adoption de la loi de novembre 1892,de nombreuses protestations relatives à la durée inégale du travail permise à ces mêmes ouvriers et ouvrières vous ont été adressées et notre Chambre, par plusieurs délibérations, s'est énergiquement élevée contre cette disposition.
- « L’adoption de la proposition de loi déposée par M. Ricard viendrait aggraver considérablement les inconvénients qui vous ont été signalés alors.
- « Elle ne donnerait satisfaction ni aux ouvriers, en diminuant la durée de leur travail et et amoindrissant par conséquent leur salaire, ni aux industriels en limitant leur production ; elle mettrait ainsi notre industrie nationale dans une situation d’infériorité notable vis-à-vis de la concurrence étrangère, alors que les charges et impôts de toute nature, dont elle est grevée actuellement, lui créent déjà une situation désavantageuse ; que les protestations qui se sont élevées lors de la 01 de 1892, tant de la part des ouvriers que des patrons, et qui ne manqueraient pas de se reproduire si la proposition de loi de M. Ricard était adoptée, indiquent surabondamment 18 trouble profond qui en résulterait pour notre industrie sans aucun avantage réel pour ^flS intéressés ; et que l’abondance exagée de 18 production industrielle chez les nations étran gères rend déjà la concurrence qu’elles font a l’industrie nationale très difficile à soutenir’
- « Far ces motifs, la Chambre de commerce d’Amiens, par délibération prise dans séance du 7 du courant, proteste énergique ment contre le projet de loi déposé par M. Rl card, et, comme conséquence, sans infirmer en rien la réponse qu’elle a faite au question naire formulé par le gouvernement concernant
- p.110 - vue 74/389
-
-
-
- LK MONITEUR DE LA. TEINTURE
- 111
- la règlementation du travail dans les établissement industriels, et dans laquelle elle s’était prononcée pour la liberté absolue du travail, persistant dans ses délibérations antérieures, renouvelle le vœu qu’elle a déjà exprimé de voir adopter, pour la durée du travail des enfants dans les établissements industriels, le chiffre de onze heures.
- Je vous prie, etc. »
- Au cours de la séance du 19 février dernier, de la Chambre de commerce de Beauvais, plu-sieurs membres ont signalé les inconvénients graves qui résultent de l’application de la loi du 2 novembre 1892, sur le travail des enfants, filles et femmes dans les manufactures.
- Ces inconvénients seraient encore aggravés 81 certaines modifications, proposées par M. le député Ricard, étaient adoptées par le parle-ment. A l’exemple de plusieurs Chambres de commerce, celle de Beauvais exprime le vœu fie voir établir l’unification générale du travail des filles et femmes au maximum de onze de durée, mais avec interdiction du travail de nuit (neuf heures du soir à cinq heures du Diatin).
- JURISPRUDENCE
- Enseignes.
- (v
- est au propriétaire qu’il appartient entre Ses divers locataires l’exercice du droit d’ap-Poser des enseignes sur la façade de son im-euble. Si le bail est muet à l’égard de cette "eglementation, fétendue des droits des pro-Piétaires et des locataires, relativement à la Pose et à la disposition des tableaux-ensei-énes, des plaques indicatrices de la profession a la décoration de la façade, il faut se re-Porter aux principes indiqués par la juris-Prudence et les usages locaux.
- La règle générale peut se formuler ainsi: 6 defaut de stipulations, le locataire a la li-n disposition de la partie de la façade exté-“ure qui correspond à sa location.
- Ainsi, quand il s’agit d’une boutique, le locataire dispose pour l’apposition de son enseigne de la portion de la façade extérieure qui s’étend entre le sol et le plafond du 1er étage, et quand il s’agit d’un appartement de la façade extérieure comprise entre le plancher du 1er étage et le plafond du, 2e étage.
- A Paris, l’usage est que les enseignes extérieures peuvent être placées au-dessous des fenêtres, dans l’intervalle et au-dessus, pourvu qu’elles ne dépassent pas les corniches et bandeaux séparant les divers étages de .la maison,
- Le propriétaire qui n’a fait aucune réserve dans le bail, ne peut disposer de la façade attribuée au locataire, même quant celui-ci n’en fait aucun usage.
- Cette partie extérieure est un accessoire de la chose louée.
- En l’absence de dispositions précises, le locataire aie droit de placer ses tableaux et enseignes sur la devanture et sur les pilastres de la boutique. Mais il peut arriver que des tableaux de dimensions exagérées ou couverts d’inscriptious faites pour attirer les regards des passants et solliciter la clientèle, soient d’un aspect désagréable, et que le propriétaire ait intérêt à faire disparaître des enseignes qui nuisent à la beauté architecturale de la maison.
- Les tribunaux ont en cette matière un pouvoir souverain d’interprétation.
- L’usage de placer extérieurement une enseigne n’existe-t-il que pour les locations d’appartements ou de boutiques donnant sur la rue ?
- L’affirmation a été jugée par le tribunal de paix du 1er arrondissement de Paris (29 décembre 1872), Cependant, la Cour de Rouen, (14 juin 1834) a décidé qu’un commerçant qui a acheté une maison située au fond d’une cour a le droit d’apposer son écusson sur la porte extérieure de la maison appartenant à son vendeur.
- Plus récemment, le tribunal de la Seine a autorisé un commerçant, locataire d’un appar-
- p.111 - vue 75/389
-
-
-
- 112
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tement n’ayant pas de fenêtres sur la rue, à placer des écussons indicateurs de sa profession sur les deux montants de la porte d’entrée de la maison.
- L’enseigne, chose mobilière, appartient au locataire commerçant ; le propriétaire de la maison n’y a aucun droit, et lorsqu’à l'expiration du bail, le commerçant quitte les lieux loués, il dispose de sa propriété comme bon lui semble.
- Ce principe doit cependant être appliqué avec discernement, et il faut soigneusement distinguer le cas où l’enseigne s’est pour ainsi dire incorporée à la chose et ne peut s’en détacher. Certaines maisons meublées, par exemple, sont connues depuis de longues années, sous une dénomination spéciale. Dans ce cas, le locataire acquiert le droit de se servir de l’enseigne pendant la durée de son bail, mais il ne pourrait donner la même enseigne à l’établissement du même genre qu’il irait fonder ailleurs.
- Enfin, les désignations peuvent être inhérentes à la maison même ; elles se transmettent alors avec la location.
- s- - ---=--0-6---=------ L.
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de
- traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d'en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l'incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive a son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
- MORAISIN (Louis-Eugène), ex-teinturerie, 31, rue de Longchamps, act. 53, av. Montaigne, à Paris. — L. : M. Godmer
- LABADENS (Joseph), teinturerie, à Auch. -Jug. du 8 fév. — L. : M. Rivière.
- FORMATIONS OE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en commandite J.-B. Rapetout et Cie, manipulation français® des tissus en général, tissus intachables’ 36, rue Bapst, à Asnière. — Cap. 60,000 I dont 35,000 fr. en commandite. — Acte d" 16 janv.
- Formation de la Société en commandi.e G. Massoulle et Lamarre, teinture et appre 2 de velours de coton, 35 et 37, rue de la Tel turerie, à St Maurice. — Durée : 9 ans. Cap. 70,000 fr. dont 20,000 fr. en commandite — Acte du 30 janv.
- Formation de la Société en nom collec Tavernier et Belin, teinturerie, dégraissa. ( et apprêts, 211, rue Fontinettes, à Calais. , Durée : 6 ans. — Cap. 2,500 fr. — Acte 28 nov.
- Formation de la Société en commandi. A. Tonoir et Cie, soies, 20, rue de la Bour. à St-Etienne. — Durée : 5 ans et 11 mois: 1 Cap. 100,000 fr. par la commandite. — A.
- ’ du 24 janv.
- p.112 - vue 76/389
-
-
-
- ET DK LIMPRESSION DES TISSUS
- 99
- Formation de la Société en nom collectif
- ai o 8
- ments, 10 ans.
- et Cabane, fab. d’étoffes d'ameuble-2,av. Plate-Forme, à Nîmes. — Durée : — Cap. 100,000 fr. — Acte du 8 janv.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 22 janv. de la Société DOUINE frères, filature et teinture de matières textiles, cours Danton, à Troyes. — L. : les associés — Acte du 22 janv.
- ?
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Annuaire technique, industriel et com-mercial de la savonnerie et de la parfumerie (1893-1894).
- Nous venons de recevoir la 2* édition de Annuaire de la savonnerie et de la parfumerie publié sous la direction de M. Edouard Monde.
- Comme précédemment,cetteutilepublication 8e divise en trois parties.
- ^première comprend :
- D'une part, des renseignements physiques et chimiques ;
- Dautre part, des documents pratiques. .
- La seconde renferme :
- . Les adresses des savonneries du monde en-Jer et celles des fournisseurs de matériel et ‘matières premières pour savonnerie.
- Enfin,dans la troisième partie, on trouve :
- . Les adresses des parfumeurs du monde en-der et celles des fournisseurs de matériel et matières premières pour parfumerie-
- Ayant remarqué que, dans les documents qeatiques, existaient de nombreuses questions dolature à intéresser nos lecteurs, nous en nnons la nomenclature.
- p de coprah et de palmiste. Procédé Prah reconnaitre la pureté des huiles de co-Mil et des huiles de palmiste, par Ernest sajglaU, directeur du laboratoire officiel d'es-G techniques, à Marseille.
- corucérines. — De la déglycérination des aPSgras employés en savonnerie, par L. Hu-G de Paris.
- des ^cèrines. — Dosage des hyposulfites et par Alfites dans les glycérines de savonnerie, A ; Ferrier, de Marseille.
- Bapeomètre. — Etude sur l’aréomètre de sone, par Edouard Moride.
- savoude * •—Emploi de la soude Leblanc en
- "nerie, lessivage, caustification et désul-
- fugation, par Emile Lombard, ingénieur-chimiste, à Marseille.
- Soude. — Variation de la composition de la soude caustique dans le même bloc, par John Watson.
- Epuration des eaux. — Epuration des eaux destinées aux usages de la savonnerie et à l’alimentation des générateurs à vapeur, par J. Martin, ingénieur-chimiste.
- École de savonnerie. —Ecole royale de savonnerie de Chemnitz ; renseignements géné-raux’et programmes des études.
- Analyse des savons. — Analyse des savons au moyen de liqueurs titrées, par Emile Deiss, de Salon.
- Fabrication des savons de toilettes. — Derniers perfectionnements réalisés dans la fabrication mécanique des savons de toilette, par R. Poisson, ingénieur civil.
- Alambics, — Les nouveaux alambics à grands travail, système Egrot, par Ed. Lambert, ingénieur, à Paris.
- Extraits de parfums. — Description d’un appareil à glacer les extraits de parfums, par G. Petit, ingénieur civil, à Paris.
- Marchés de suif. — Formule de marché de suif adoptée par les courtiers de commerce de Paris. — Prix à payer pour le suif à la boucherie de province sur les rendements calculés d’après la cote officielle à la bourse de Paris.
- Prix de transport. — Prix de transport au départ de Marseille et de Grasse, sur divers points du réseau P.-L.-M., pour les huiles, les savons et la parfumerie.
- Laboratoire d’essais techniques de Marseille. — Tarif des analyses chimiques du laboratoire officiel d’essais techniques de Marseille.
- Nous avons aussi constaté qu’il avait été tenu scrupuleusement compte des corrections que nous avions indiquées dans les listes d’adresses, c’est dire que ces listes ont été revues et remaniées avec le plus grand soin et que tous les industriels ou commerçants, qui touchent, de près ou de loin, aux deux branches dont s’occupe l’Annuaire, seront certains d’y rencontrer les renseignements les plus précis et, et même temps les plus complets.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académie. — Lauréat de la Société aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Directeur du Laboratoire de la Bourse de commerce. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- p.113 - vue 77/389
-
-
-
- 114
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Manuel complet de teinturier (SUPPLÉMENT traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, l vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8 avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8: avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. ED. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser lesdemandes au bureau du journal.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matieres textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSARI: ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 29b pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l'industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supe-rieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dans le texte. — Prix : 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey- " Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- BIOXYDE DE BARYUM
- Sels de Baryte
- FRANÇAISE DE PRODUITS OXYGÉNÉS EAU OXYGÉNÉE FRANÇAISE SUPERIEURE P- PELGRAIN EAUX OXYGÉNÉES reconnues SUPERIEURES pour le blanchiment et -la décoloratios tes matieves anmales et végetales
- Maison P.PELGRAIN
- Fondée en 1880 A.BLOCHEetG e rue de l’Echiquier PARIS
- Ca
- ;
- A VENDRE
- pour établissement industriel
- UN IMMEUBLE
- Situé à 40 minutes de Paris, sur ligne de Paris au Havre, à proximité de la Seine. ,
- 3,500 m. de terrain : bâtiment princiPs. très clair ; asphaltes de 260 m. couverts. ma. son de directeur avec écurie et remise; 2 ma sons de concierge ou de contre-maître.
- Prix 35.000 francs. .
- S’adresser au bureau du journal, aux 1 tiales E R.
- Usine à Vapeur a
- MONTREUIL-SOUS-BOIS (Seine)
- d
- Usine hydraulique à SAINT-FÉLIX (Oise)
- MAISONS : Bruxelles Londres
- Roubaix St-Etienne
- Lyon
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux tc. Tartrate de chaux — Alambics, etc.
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D P.CARLES
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- .e0]]”
- Laboratoire spécial : 19, quai des Char.
- BORDEAUX
- p.114 - vue 78/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS 115
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de r’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- morel(C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine a Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- - Acide tartrique
- pe Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue ces Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies “oppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- -ouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-oastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus Produits divers. Téléphone. "Wibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Ie),4, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- . alizarine arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). plege social : 105, rue Lafayette, Paris.
- p. Alun
- -cher et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-j mine, alun pur et raffiné.
- “grTieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, purlate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude,alun
- b. Amidons
- l°ch(N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-seMoselle). Médailles d’or 1867-18/8, Paris. Membre du Jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et pappret.
- raverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- —oux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infé-solure). Amidon. fécules, dextrines pour apprêts.
- ete anonyme des amidonneries françaises, à Va-soelciennes (Nord).
- dteve anonyme des amidonnerie et glucoserie g aubourdin Etablissements Verley frères. Amidon sopecial pour apprêts et industries.
- cete anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne p.cleté E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- d‘hez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- 801. Ammoniaque
- way et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- R01 Analyses tinctoriale»
- vet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue —ore-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix oderés.
- Rah ' Aniline
- cores (Jean), rue d’Enghien, Paris, dépositaire des Freurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Ruere Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- 80cil. Ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris. chine annoyme des matières colorantes et produits ques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- We; sh Apprêt» divers eardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- J. De. Apprêts (Machines d’) cessoudun’ et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-Groseeurs, 9, rue Friant, Paris.
- an père et fils, à Sedan (Ardennes).
- J. De. Barques (Fabricants de) seu—oudun et Cie, Delaroche et ses neveux, succes-vanier’ 2 rue Friant, Paris.
- barqucubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et 1 es en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- . Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudn, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon»
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Eiancmiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlier, au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’Invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris. Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris, Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C° Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise).
- Calorifères
- Mouton CCh.1, ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ar-dennes). Calorifères breveté s. g. d.g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d'Or). Cartons lustres pour apprèteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- p.115 - vue 79/389
-
-
-
- Cristaux de tartre
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Delaroche et ses neveux, J. Decoudun et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris./Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marins Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorui e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, St-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de JaHaie-Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix (Nord). Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et Co. ’ Fabrique de couleurs d’aniline à Schweizerhalle. près Bâle (Suisse). Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon (Rhône). Usine à Saint-Fons (Rhône).
- Ruch(J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz (A.) et Boasson, 20, rue des Bourbonnais, Lyon (Rhône). Médaille d’argent, Paris 1889 Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane (Hérault). Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Dr P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- A. BILLAULT
- CHIMISTE BREVETÉ
- 152, avenue de Saint-Ouen — PARIS
- INSTALLATION DE SAVONNERIES
- PAR UN
- PROCÉDÉ NOUVEAU
- ET A DES CONDITIONS TRÈS AVANTAGEUSES
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & C
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguer (Hérault). Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre.Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 k.
- Vernière (Pierre), Montpellier (Hérault). Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancv (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Mémbre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, léiogomme, produits pour issage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d'orseille. Sulfates et carmins d'indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée con centrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de i'Echi quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque «P.Pelgrain». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure: Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreus (Seine). Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- CaJly (E.), 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate », Pr0' duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- Essoreuses
- Buffaud, B., et T. Robatel, ingénieurs mécaniciens à Ly0n: Rhône. Machines à vapeur, essoreuses, pompes. Tables» repasser. Machines à imprimer, brevetées s. g. d. g., SyS tème « Samuel ».
- J. Decoudun et Cie, et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Dehaître, 6, rue d’Oran, Paris.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Stras, bourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales de procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev. National, à Marseille (Bo ches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et roUS ' Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- LABORATOIRE CENTRAL
- AGRICOLE ET COMMERCIAL
- 44, rue Notre-Dame-des-Victoires (Place de la Bourse) Eæ-Directeur : A. LADUREAU. O * O Directeur : Louis MOLLET, Ingénieur agronome, ex-professeur à l’Ecole pratique d’Agriculture de la Vendée, ancien élève du Muséum d’Histoire naturelle (laboratoire Frémy).
- Analyses très soignées, prix modérés.— Ana-lyses de produits chimiques —Potasses brute et raffinées, potasse et seude caustiques, sels de po-tasses, carbonate de soude. —Lait, vin, sucre, bière. — Urine (spécialité). — Laine, soie, coton.
- — Fer. fonte, acier, métaux précieux.
- CONSULTATIONS AGRICOLES
- Leçons de chimie théorique et pratique
- JEUNE HOMME demande place contremaître de teinture P coton, vigogne et fil. Bonnes références. .ales S’adresser au bureau du journal, initl
- J. V. 28.
- p.116 - vue 80/389
-
-
-
- 38e Année. — No 6.
- 20 Mars 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- office du Moniteur de la Teinture. — Blanchiment au Peroxyde de sodium.— Nouveaux procédés de teinture.
- Brevets étrangers. — Informations. — Chambre Syndicale dles
- teinturiers. — Le savon-benzine. — Nivelles matières colorantes. — Les règlements "ateliers. — La protection des ouvriers dans les ma-""factures. _ Assurances. — Renseignements com-merciaux. — Bibliographie.— Cours.— Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- , Moniteur de la Teinture se charge de la dgture de tout produit chimique, à l'usage "teinture, de l’impression, du blanchi-
- J A
- j ges apprêts; ces produits sont tirés peinent des lieux de production ou des wues les plus estimées, et ne sont livrés kPres un examen des plus scrupuleux de T0Ualité et de leur pureté.
- sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession
- 1 d’établissements
- Le I
- iste °ni^eur de la Teinture publiera une Wu,?l chaque abonné pourra faire inscrire, tpg"lement, le matériel d'occasion qu'il dé-by"endre, ou dont il veut faire acquisition ; Ml Présentant un grand avantage aux NekieUrs, cela permettra le placement de Poues dont on n‘a plus l’usage.
- Vfion. avente des fonds, fabriques et exploi-bieiig se raPPOrtant à la teinture, notre pu-
- "St d’une grande ressource. Toutes les
- t demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librai-rie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques, au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus*
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, Se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe................... 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe...... 40
- Essai des matières colorantes du commerce ................................. 5
- Titrage acidémétrique.................. 5
- Analyse d’un mélange d’acides....... 20
- Titrage alcalimétrique................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau....... 5
- Analyse complète d’une eau................ 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille 30
- Analyse d’un alliage.................20 à 50
- Analyse organique complète...........20 à 100
- p.125 - vue 81/389
-
-
-
- to C2 =4
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- BLANCHIMENT
- au peroxyde de sodium
- Le procédé de blanchiment au peroxyde de sodium, récemment lancé dans l’industrie, a pour lui de grands avantages : la rapidité d’exécution et le bon marché.
- A ce sujet, M. E. Grandmougin donne, dans le Moniteur scientifique, une communication qu’il a faite en commun avec M. Ed. Kopp.
- Une pièce de mousseline laine (6, 5 kilogr. environ) passée en eau chaude pour la débarrasser de son parement, fut introduite dans une cuve contenant une dissolution de 2 kilogr. de sulfate de magnésium, exempt de chlore, dans 200 litres d’eau et chauffée à 30° C. La pièce fut manœuvrée 5 minutes, puis sortie. On ajouta une solution tamisée de 650 grammes de peroxyde de sodium dans environ 6 litres d’eau.
- La dissolution du peroxyde de sodium dans l’eau se fait avec forte élévation de température; il y a même dégagement d’oxygène si celle-ci s’élève de trop.
- Il se forme dans le bain un précipité gélatineux blanc de peroxyde de magnésium. La pièce étant introduite à nouveau, on monte en une 1[2 heure à 60° C., puis on manœuvre la pièce 1 heure à cette température.
- La pièce est lavée et acidée à raison de 1 gramme d’acide sulfurique à froid pendant vingt minutes, afin d’enlever la magnésie qui s’est formée sur la fibre.
- Un échantillon séparé de la pièce, ayant été manœuvré une 1[2 heure plus longtemps dans le bain, sembla sensiblement affaibli.
- M. E. Grandmougin conclut en disant que le blanc ainsi obtenu est bon, sans être supérieur toutefois à celui obtenu par les méthodes habituelles ; mais la laine a acquis, par ce blanchiment alcalin, un toucher très dur, très défavorable et après chlorage elle jaunit fortement au vaporisage. A l’avis de l’auteur, ce plus fort jaunissage pourra peut-être atténué en chlorant moins fortement que d’habitude, parce que pour ce mode de blanchiment
- on n’emploie pas d’acide sulfureux que la laine retient avec tellement d'énergie et " le chlorage enlève en partie ; mais on blanchit avec une substance oxydante dont l’action est de même sens que celle du chlore.
- On ne peut, de cet unique essai, tirer des conclusions définitives sur la valeur de ce nouveau procédé ; il faudra, pour être fixé) attendre la sanction que nous donnera la pra* tique.
- NOUVEAUX PROCÉDÉS DE TEINTURS présentés au concours pour un des généraux de la Société industrielle deMulho^1
- Le mémoire dont nous publions ci-dess,, un résumé est dû à M. Bonnet, directeur l’Ecole pratique d’industrie à Monbéliard, et a valu à son auteur une médaille de bron"e 1° NOUVEAU PROCÉDÉ DE BISTRE ET APPLICAT
- Pour produire le bistre sur coton, 1 aule tire partie de la propriété du tannin derédu le permanganate; le tissu est mordant bain brillant, soit en tannin, à raison de. grammes par litre au moins, soit en déc0 tion de galles de Chine à 5 ou 6° Bé • On 8 . refroidir le tissu dans le bain, puis on p en émétique pour fixer le tannin, ensult,,, teint en permanganate à 5 grammes Par au minimum. — Durée d’immersion : nute, si l’on emploie 20 grammes de Per ganate par litre.
- a) Le bistre obtenu peut servir a " r d’ati-tion du noir d’aniline par teinture en sel line et suroxydation en chromate. .
- 6) Noir uni sur tissu mixte soie et c0^° () 5 cran Mordançage en cachou de Laval T 2ar mes de tannin par litre, bistrage en Pekn ,) ganate 5 grammes par litre, teinture , drh d’aniline (9-10 % du poids du tissu àtel suroxydation. • - J
- 1165
- c) Noir sur coton dans les tissus P fajl 7 11r 10
- et coton soie réseroée). — Repose s fxe P que la soie mordancée en tannin ne
- p.126 - vue 82/389
-
-
-
- ET DE LIMPRESSION DES TISSUS
- 29
- e la
- que ichit stion
- r des .e ce fixé, pra-
- 5*9
- s5005 ur de
- e e e • S
- % & a. 28 roclsas o
- œ . O
- Or. C2 G e , e
- ates?.
- rl«"
- 089
- fixe F
- le bistre par passage en permanganate, tan-di que le coton le fixe (voir b).
- Mordancer en tannin bouillant, laisser re-froidir dans le bain, essorer et entrer direc-ment en permanganate 20 grammes par litre, le coton seul se tient en bistre, laver, acider faiblement, teindre en aniline, laver.
- d) Noir sur soie seule dans le tissu soie et toton (coton réservé). — Mordançage 0,5 gram-mes par litre, dix minutes, passage en per-manganate 5 grammes par litre, quinze mi-nutes, léger passage en sulfite, teinture en aniline.
- €). Autres applications. — Imprimer le annin, passer en permanganate, la partie imprimée seule fixe le bistre, avec réserve sou8 tannin, même résultat.
- %0
- NOUVEAU PROCÉDÉ DE BISTRE AU PLOMB ET SES APPLICATIONS AU JAUNE DE CHROME
- Plombate de potasse. — De la potasse con-eentrée, attaquée à l’ébullition par un excès “eperoxyde de plomb, se prend à froid en une messe à de la potasse perlasse.
- Mordançage. — Passage en plombate, puis "ation en eau courante. Répéter, le cas e^ant, les opérations plusieurs fois.
- Pour jaune de chrome, mordancer en plom-à 100 grammes par litre, quinze minutes 5 500, puis passer en bichromate (demande Pusieurs heures) ; pas de dépôt dans le bain.
- Reaction du tannin avec le plombate, colo-"tion rouge groseille même en solution très "luée.
- Supplément : a) Bistre au plomb. — Mor-weage en plombate, teinture en sulfure a"monium . sefon je mordançage, bistre aplensités différentes, possibilité d’arriver noir, solide au savon et aux acides faibles, poondant, à part l’intensité, au n° XIX du sramme des prix (noir solide).
- ^application du plombate pour tissu mixte Iix et coton. — Par mordançage du tissu en plombate, on fixe du plomb sur le pap"1 tandis que la soie est à peine souillée ; chromage, le coton devient jaune, la soie
- reste blanche et peut être nuancée à volonté en colorants d'aniline.
- En mordançant en plombate, puis passant en permanganate, on fixe de l’oxyde de plomb sur le coton et de l’oxyde de manganèse sur la soie.
- 3° Point de départ pour obtenir des effets
- DE DOUBLE TEINTE DANS LES TISSUS MIXTES SOIE ET LAINE
- On teint le tissu mixte en bichromate neutre, la laine seule se chrome, la soie reste blanche; on donne ainsi à la laine le pouvoir d’oxyder les amines aromatiques, de se colorer diversement en laissant la soie absolument passive et susceptible d’être teinte ensuite avec les divers colorants d’aniline ou autre qu’elle reçoit d’ordinaire.
- Applications à l’aniline, naphtylamine, etc.
- 4° supplément. Fixation d’oxyde de plomb
- PAR LES PLOMBITES ALCALINS
- Préparation du mordant. — Attaquer les oxydes de plomb (litharge, massicot, etc.) par la soude à 26° Bé bouillante, remettre au volume primitif ; mordant marque 31° Bé.
- Est plus avantageux que plombate.
- Mordançage. — Diluer le mordant au degré voulu, y préparer le tissu, développer en eau courante.
- Applications
- 1° Couleurs minérales :
- a) Sulfures. — Toutes les nuances du bistre au noir blanc ; pour celui-ci, mordançage à chaud en plombite 7° Bé , (1 vol. + 6 vol. eau), développer eau couranie, teinture à tiède en sulfure de sodium 5 grammes par litre.
- b) Jaune de chrome. — Chromer à froid.
- c) Fixation d'oxydes. —, Oxyde de fer, passage en bain bouillant de sel de fer ; oxyde de cuivre, passage en bain bouillant de sel de cuivre ; oxyde de manganèse, passage en bain bouillant de sel de manganèse;
- 2° Couleurs aux bois de teinture. — A signaler le noir que donne le campêche (au bouillon);
- 3° Cachous et tannins. — On obtient des tons très foncés;
- p.127 - vue 83/389
-
-
-
- 128
- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- 4° Couleurs artificielles. — L’alizarine donne du violet, le brun naphtol un acajou, le bleu gallamine du bleu, etc.
- En fixant du tannin ou de la gélatine sur mordant de plomb, on peut teindre ensuite en matières colorantes d’aniline basiques;
- 5° Noir d'aniline :
- a) Par le chromate de plomb : mordancer à 12° Bé (1 vol. 1 1/2 vol. eau) à chaud, chromater, laver, teinture en nitrate d’aniline très acide, suroxyder.
- b) De même que a), addition d’un peu de permanganate au chromate.
- c) Mordançage en plombite, passage en chlorure de manganèse, suroxydation en permanganate, teinture aniline, etc.
- d) Mordancer en plombite, cachou ou tannin brillant, bistrer en permanganate à 20 grammes par litre, puis finir comme en c).
- Impression. — Sur tissu mordancé en plombite, enlevage avec acides oxalique et nitrique, dégommage, puis noir au sulfure par teinture en sulfure de sodium.
- Noir d'aniline enlevages blancs. — Teindre en tannin sur plomb, bistrer en permangate, ronger le bistre, puis teindre en aniline.
- ÇA suivre.)
- ---- , ------------=--9----=== -a-
- BREVETS ÉTRANGERS
- Emploi de l'huile pour rouge turc pour le blanchiment du coton, par G. Ilertel, à Hocshst-S -M.
- Ce procédé du blanchiment du coton consiste à imprégner la fibre d’huile pour rouge turc, sécher, puis cuire sous pression avec de la soude caustique, laver, aciduler et savonner. On peut ajouter l’huile au bain de soude caustique directement, au lieu d’imprégner préalablement la fibre.
- Suivant l’intensité et la solidité de la coloration qu'il s’agit de faire disparaître, on peut imprégner la fibre d’une solution variant de 1]4 à 10 % d’huile tournante.
- Après l’expulsion de tout excès de réactif, on expose le tissu dans un séchoir à une température ordinaire, puis on le cuit ensuite sous pression pendant 6 heures environ, avec une lessive à 1, 5 à 2 % de soude caustique sous pression. Après la cuisson, on rince, acidulé légèrement, lave, passe en un bain de savon faible, rince de nouveau et sèche.
- La fibre ainsi blanchie est d’un beau blanc, sa solidité n’est pas diminuée ; elle est exempte d’oxycellulose et de sels calcaires, et, par suite, se trouve dans d’excellentes conditions pour recevoir la teinture ou l'im-pression en alizarine ou couleurs analogues.
- Procédé de teinture en nuances orangées et brunes
- au moyen des couleurs résultant de la réduction partielle de l'acide dinitrosostibbènedi' sulfonique
- par M. Cassella, à Francfort
- Ce procédé de teinture en nuances orangées et bruues solides, au moyen de la couleur orangée provenant de la réduction partielle de l’acide dinitrosostibbène sulfonique, consiste à passer les tissus teints avec cette matière :
- 1° Dans un bain acide contenant un n trite ;
- 2° Dans une solution aqueuse d’une amine ou d’un phénol, d’un acide amine ou phénol carbonique ou sulfonique ;
- 30 Dans un bain alcalin ou acide chaud, ad ditionné ou non d’un sel métallique.
- On teint par exemple 100 kilog. de coton dans un bain bouillant monté avec la matier colorante rouge orangée et sel marin, rince à l’eau froide et on passe dans une 50 lution de :
- Eau environ...................... 2.000 litre
- Nitrite de sodium.................... 3 kil-Acide chlorhydrique...............................10kil-....................................................................rjnCe
- Après cinq minutes d’immersion, °n de dans l’eau froide et entre dans un bai11
- -naphtol sodique.
- p.128 - vue 84/389
-
-
-
- =
- INFORMATIONS
- S
- te
- eS
- G. Schulz obtiennent sur
- 1r
- le
- On dant
- ce de
- l’ai On
- )0
- re
- )o
- 0-
- MM. Kayser et
- s tissus mi-soie des effets d’opposition de
- ------------•------------- CHAMBRE SYNDICALE
- DES
- TEINTURIERS EN SOIES, LAINES
- et Cotons
- dnc ou couleurs et noir d’aniline très inté-"essants ;
- Is mordancent le tissu au tannin, ce qui
- Tissus mixtes
- Parmi les nombreuses branches de la tein-Vre, une des plus importantes et qui croît de vur on jour, c’est la teinture des tissus "ixtes.
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 83
- En exposant à la chaleur la coloration traitée au nitrite, le diazo dérivé se décompose et engendre une nouvelle matière colorante brune, absolument solide au lavage.
- Il suffit, pour l’obtenir, de passer le tissu au sortir du bain nitreux dans une lessive à 1 % de sel de soude chauffé à 80-900 C.
- {Moniteur scientifique.)
- Teinture en beige nouveau
- Nous avons sous les yeux des échantillons qu1 nous ont été envoyés par la maison v, R. Geigy et Cie, et qui ont été obtenus avec leur nouveau produit, le beige nouveau.
- Suivant les proportions de cette matière entrant dans le bain et les proportions dans lesquelles on la mélange avec du gris chicago ou du brun chicago, on obtient des nuances Plus ou moins foncées, dans lesquelles le Jaune, le gris ou le brun, peuvent dominer.
- Los teintures obtenues avec ces matières, "nt solides à la lumière et à l’air. Leur ré-fiance à la lessive est entièrement à lahau-eur de celle des couleurs directes en géné-
- opère ainsi :
- 10 gr. de sel de cuisine
- ou 10 gr. de sulfate de soude par litre d’eau.
- 30 gr. de colorant par kilo de coton, entre à chaud, on teint au bouillon pen-une 1/2 heure à 1 heure et on lave.
- réserve la soie, lors de la teinture du coton en noir d’aniline.
- La soie peut donc ainsi être nuancée ensuite à volonté dans divers colorants d’aniline, ce qui permet d’arriver à réaliser ainsi des effets qui auparavant étaient obtenus par tissage
- Compte rendu de la séance du 12 février 1894
- La séance est ouverte à cinq heures sous la présidence de M. L. Hulot, président.
- Sont présents : MM. Ménager, vice-prèsi dent ; David, secrétaire ; Guénot, Colin-Cham-baut, Deperdussin, C. David, membres. Ex-cusé, M. Fredière.
- Absents : MM. Charvet, Chavoutier, Lyon-net, Julien, Gillet, Patry, Montazeau.
- Le président donne à la Chambre des explications concernant la prochaine distribution des récompenses aux ouvriers méritants qui se sont distingués par leurs longs services dans la même maison et fournit divers renseignements au sujet des expositions de Lyon et d’Anvers.
- Revenant sur une question qui a déjà été agitée, il y a six mois, la Chambre étudie à nouveau les prescriptions relatives aux conditions de teinture que doivent remplir les fils et soies nécessaires aux confections d’effets d’habillements militaires, prescriptions relatées pages 114 et suivantes du cahier des charges publié le 11 juillet 1893.
- Le président rappelle les termes d’une lettre que lui a adressée le président de la Chambre syndicale des fabricants d’équipements militaires, constatant que l’administration de la guerre impose des modèles-types de nuances, sans spécifier par quels moyens ces nuances ont été obtenues et qu’elle se réserve le droit d’employer pour essayer les couleurs, en dehors des essais qu’elle indique et qui sont déjà impraticables, tous autres moyens qu’elle
- p.129 - vue 85/389
-
-
-
- 180
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSÜS
- jugera convenable. (Renvoi 1 de la page 115.)
- Cette lettre dit textuellement :
- « Nous nous demandons alors comment les « teinturiers auxquels nous nous adresserons « pourront nous garantir que les nuances que « nous exigerons d’eux pourront répondre aux « essais prescrits et à ceux inconnus auxquels « l’administration de la guerre se réserve le « droit de faire procéder.
- « Pour notre part, nous croyons ces condi-« tions inacceptables parce que nous avons la « certitude que tous les produits minéraux, « végétaux ou animaux peuvent trouver dans « la nature un agent destructeur et qu’il sera « toujours facile à une commission de récep-« tion de démontrer que la teinture ne résiste « pas à une épreuve quelconque qu’il lui plaira « d’employer.
- « Notre Chambre syndicale fait donc appel, « Monsieur le président, à la compétence des « membres de votre corporation et si, comme « nous, vous pensez que les conditions impo-« sées aux soumissionnaires sont impratica-« bles ou peuvent même donner lieu à des « contestations entre l’administration et ses « fournisseurs, nous vous serions obligés d’en « informer M. le ministre de la guerre ; nous « sommes persuadés que vos observations « auront à ses yeux une très grande valeur. »
- M. Hulot, président, donne lecture de la réponse qu’il a adressée au président de la Chambres des épuipements militaires, pour qu’il la transmette, si besoin était, aux pouvoirs publics; cette lettre confirme en tous points les observations de la Chambre des équipements militaires, constate que le cahier des charges pose, en ce qui concerne les fils, des conditions inacceptables aux fabricants, et, par conséquent, aux teinturiers qui seront chargés de leurs travaux.
- Cette lettre dit textuellement :
- « Les commissions de réception exigeant « des nuances très solides et en même temps « toujours très bien échantillonnées, ce qui « constitue une sérieuse difficulté en teinture, « il serait indispensable que, pour chaque
- « genre de fil et pour chaque teinte, le colo-« rant choisi fût désigné avec les épreuves « qu’il devra subir, et les réactions diverses « qui pourront faire accepter la livraison ou, « dans certains cas, la faire refuser »
- La Chambre est d'avis qu’aucun colorant nouveau ne peut être proposé en dehors de ceux employés jusqu’à ce jour, suivant les cas : gaude, garance, cochenille, indigo et alizarine. Tous les membres présents prennent successivement part à la discussion, et il ressort clairement des constatations diverses que le cahier des charges rend impossible toute épreuve judicieuse de résistance et ne permet aux teinturiers de donner à leurs clients aucune garantie.
- En effet, il semble que l’administration ait confondu, sous le nom général d’épreuve, les essais nécessaires pour s’assurer que es nuances sont solides et les essais chimique8 destinés à la recherche du colorant employe 1 II y a là deux points bien différents. Pour 18 gaude, par exemple, l’essai logique est l’essal au savon ; pour ce colorant, l’essai à l’acide doit être une épreuve de contrôle, pour s’as surer que le colorant employé est bien 1a gaude et n’a pas d’autre raison d’être, la gaude ne supportant la fraude en aucune façon.
- Pour le bleu, l’administration, d’aprës l’épreuve indiquée (acide sulfurique a" dixième), spécifie que le colorant doit etre l’indigo, mais ne se préoccupe pas de savolr s’il est possible de lui fournir, avec le même colorant pour tous les genres de fils, les type exacts de teinte qu’elle impose; or, pour 18 * soie notamment, l’échantillonnage est PoUr | ainsi dire impossible pour fournir la nuance
- demandée.
- Enfin, les épreuves sont illogiques en sens qu'elles sontinutilement trop rigoureuses:
- L’essai au savon bouillant indique 85 quantité de savon qui correspond à pe" ? ht au double de celle employée courame ;
- r , ... 1 • essa1 pour la cuite des soies écrues; donc, peu concluant et illogique, puisque la 8
- ne le supporte pas, bien que, de tout te
- p.130 - vue 86/389
-
-
-
- BT DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 131
- elle ait été employée pour le jaune militaire ; Administration doit être fixée depuis long’ temps sur la valeur de ce colorant.
- L’essai à l’acide sulfurique bouillant au dixième est inutile, puisqu’il représente un cas dans lequel ne se trouveront jamais des effets d’habillements militaires, il ne doit être considéré que comme épreuve de recherche Pour déterminer la nature du colorant employé, lorsque ce colorant aura été désigné et Iil sera bien établi qu’il peut donner la "inte imposée par les modèles-types.
- Il est d’ailleurs facile de relever des contradictions flagrantes dans les conditions impo-see8 au cahier des charges ; on y lit : page 114;
- ‘ La nuance doit être exactement la même "que celle des modèles-types. La teinture ' doit être uniformémen t répartie à l’intérieur, ‘eedont on s’assure en dissociant les fils; ‘Acouleur doit résister autant que le drap ‘li-même à l’action des agents atmosphé-, ’ "Qes. Les substances tinctoriales devront tre de bonne qualité.
- "sa nuance des fils teints remplit bien les éditions exigées ci-dessus au sujet de la Milité lorsqu’elle résiste bien aux épreuves ""vantes :
- ‘A. On s’assure que, frottés à sec sur du Pepier blanc, les fils n’abandonnent pas eI couleur.
- ‘B, On vérifie si, plongés pendant vingt-l^he heures dans une quantité d’eau dis-"lée suffisante pour leur immersion com-Pete, ils conservent, après dessication, la einte primitive et si l’eau reste à peu près "Tcolore,
- «0.
- , on s’assure que, par l’exposition au ."leil Pendant au moins une quinzaine de ‘iours u .
- ’ us conservent toujours la meme Muce>).
- nepG, si l’administration, après avoir énu-te 6 les qualités diverses qu’elle exige des spYres, déclare que les fils teints remplis-| bien les conditions exigées au sujet de
- Vabilité, lorsqu’ils résistent bien aux
- épreuves détaillées au paragraphes A, B et C, pourquoi compliquer la question par des conditions particulières, par des essais illogiques inacceptables et laissant toutes voies ouvertes aux contestations et à l’arbitraire?
- La Chambre syndicale des teinturiers en soies, laines et cotons, émet le vœu que le cahier des charges, en ce qui concerne la teinture des fils et les essais ou épreuves qu’ils devront supporter en vue de l’acceptation de la couleur, soit revu d’une manière précise, que les colorants à employer soient désignés d'une façon catégorifique pour chaque genre de fils et pour chaque couleur, que les essais inutiles et trop rigoureux soient supprimés ou modifiés, que rien ne puisse, en un mot, donner lieu à contestation, C’est à son avis, la seule façon de sortir de la situation anormale où le cahier des charges actuel place les fabricants d’équipements militaires et leurs fournisseurs au détriment de la rapidité et de la bonne exécution du travail.
- Le secrétaire. Le président.
- .— coe ——______
- LE SAVON-BENZINE
- Les meilleures inventions sont souvent les plus simples, et quand elles apparaissent, on s’étonne que l’idée ne soit pas née plus tôt, tellement elle est naturelle.
- Quoi de plus simple, en effet, que de réunir le savon et la benzine employées autrefois séparément, pour le nettoyage et le détachage des étoffes ? C’est ce qu’a fait M. Th. Paque-reau, quand il a réuni les deux produits connus pour créer son savon-benzine.
- Comme la plupart des nouveaux produits, le savon-benzine a été discrédité à son origine; les détracteurs intéressés, aidés par l’indiffé-rence et la routine, et très souvent par un emploi mal exécuté, ont contesté les avantages réels que présente ce nouveau produit, et ont essayé d'entraver son extension par tous les moyens. Certains teinturiers,qui n’avaient pas su se servir du savon-benzine, ont accusé ce
- p.131 - vue 87/389
-
-
-
- 132
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- produit de jaunir les blancs, de compliquer et rendre plus longue l’opération du nettoyage à sec.
- Cela tient tout simplement d’abord à ce que ces teinturiers ont mis une trop forte proportion de savon-benzine dans le bain de foulage, et l’effet a été de détruire les propriétés de ce savon, qui n’agit utilement qu'autant qu’il est employé en faible quantité, et ensuite que, n’ayant pas diminué la durée ordinaire du foulage, ils ont obtenu des résultats trop puissants, dépassant ainsi le but qu’ils voulaient atteindre.
- Or, précisément, il résulte des expériences d’abord, et ensuite des données pratiques, que le savon-benzine, quand il est convenablement employé d’après la méthode que nous indiquerons tout à l’heure, loin de produire des résultats insuffisants, permet au contraire d’obtenir bien plus rapidement et bien plus économiquement que par tout autre procédé, des produits plus parfaits et plus irréprochables, en donnant des blancs d’une parfaite netteté, et complètement fouillés, laissant aux étoffes l’aspect indemne du nettoyage à sec, et ce avec une économie de plus de moitié dans la main d’œuvre.
- Aussi un grand nombre d’industriels qui, soucieux de leurs intérêts, ont fait un essai conforme à nos instructions, et se sont ainsi rendu compte des avantages du savon-benzine, l’ont-ils adopté définitivement; nous avons une longue énumération des maisons de premier ordre qui lui sont restées fidèles ; si nous ne publions pas cette nomenclature, c’est que nous pensons que ces maisons ne sont nullement désireuses de faire connaître par quel procédé elles ont obtenu économiquement cette perfection,encore aujourd’hui méconnue par un certain nombre.
- Le mode d’emploi est des plus simples,mais encore faut-il exécuter fidèlement la formule, pour que le savon-benzine produise tout son effet d’exécution irréprochable,avec sa grande économie du main d’œuvre.
- Pour les laines, le bain de foulage doit être
- , composé dans la proportion de quinze à vingt grammes de savon-benzine par litre de benzine. Cette proportion de vingt grammes est un maximum qui ne doit jamais être dépassé.
- Pour les soies, les bains doivent être encore plus faibles ; on peut même, sans aucun inconvénient, utiliser les bains qui ont déjà servi pour les laines.
- La préparation se fait en prenant la quantité de savon nécessaire pour composer un bain de foulage, en le dissolvant à la main dans une petite quantité de benzine, que l’on augmente peu à peu, jusqu’à ce que l’on obtienne un mélange laiteux.
- La durée du foulage à la laveuse est de dix minutes pour avoir un résultat parfait ; 18 durée d’un quart d’heure est un maximun qui ne devra jamais être dépassé.
- Le travail à la main, c’est-à-dire la foule» se fait de la manière suivante : on passe 16s objets dans un bain de trempage pour 165 humecter ; on foule ensuite dans un bal préparé comme nous venons de le dire ; Pu,s on brosse les parties sales qui auraient r® sisté au foulage, dans le cas où il en seral resté; ensuite,on rince dans un ou deux bain de benzine propre, enfin on essore. Apres , travail, il ne doit rester que des taches ma grès à toucher partiellement à l’eau. des Le savon-benzine destiné au nettoyas. blancs,est donc un produit qui, bien empl), donnera des résultats économiques d’une cution parfaite ; beaucoup l’ont essayé et de sont restés fidèles ; nous avons donc lieu
- . Q de plus croire que son emploi se généralisera né en plus, et que ceux qui l’avaient abandeir après un essai infructueux voudront en er-à nouveau une expérience qui réussira tainement si l’on opère dans les cond voulues.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTB
- Les échantillons ci-dessous ont été obte., R 6°
- avec les nouveaux jaunes directs J et
- p.132 - vue 88/389
-
-
-
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint ‘Jenis.
- Jaune direct, J
- Jaune direct J lessivé
- Jaune direct R
- Jaune direct R lessivé
- Comme nos lecteurs peuvent le constater, ces colorants sont francs et puissants; ils sont d’un mode d’emploi facile et en outre très ré-Sistants. C’est précisément pour appuyer sur ce dernier point,que nous avons jugé intéres-sant de mettre à côté de l’échantillon teint avec une des deux matières, le même échan-tillon lessivé.
- Voici le mode d’emploi :
- Jaunes directs
- Pour 10 kilogrammes de coton :
- 1° Jaune direct 300 grammes.
- Seul marin 1000 —
- Faire dissoudre le tout au moyen d’un peu d eau chaude.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 133
- 2 ° Établir dans une barque à vapeur un bain d’eau froide de 200 litres, y verser la solution ci-dessous ;
- 3 ° Entrer les cotons dans le bain de teinture, les y manœuvrer à froid pendant 1[4 d’heure.
- Commencer alors à chauffer lentement, pour arriver progressivement à l’ébullition, tout en manœuvrant les cotons. Bouillir pendant 114 d’heure.
- 4 ° Laisser éventer une demi-heure.
- Laver à fond.
- Lessive d’épreuve
- Eau........................ 1 litre.
- Sel Solvay--------------- 20 grammes.
- Savon Payen... 10
- Faire bouillir les cotons à essayer dans cette lessive pendant 20 minutes et laver.
- LES RÈGLEMENTS D’ATELIERS
- La commission du Sénat, chargée d’étudier le projet de loi relatif aux règlements d’atelier, a terminé ses travaux, et, comme elle ne pouvait sous aucun prétexte approuver l’étrange projet adopté par la Chambre des députés, sur la proposition de M. Ferroul, elle lui a substitué le projet de loi suivant :
- « Article 1er. — Les salaires des ouvriers doivent être payés, en monnaie métallique ou ayant cours légal, nonobstant toute stipulation contraire, à peine de nullité.
- « Art. 2. — Les salaires des ouvriers doivent être payés au moins deux fois par mois, à seize jours au plus d’intervalle, à moins de conventions écrites contraires.
- « Pour le travail aux pièces, les conditions de payement jusqu’à l’achèvement de l’ouvrage seront fixées de gré à gré par les intéressés.
- « Article 1er. — Les payements ne peuvent être faits que dans l’usine ou dans l’un de ses bureaux, et non dans des débits de boissons | ou dans des magasins de vente au détail.
- « Art. 2. — Dans le cas où un règlement d’atelier déposé depuis un mois au moins au secrétariat du Conseil des prud’hommes, ou à défaut au greffe de la justice de paix et affiché dans les ateliers, prévoirait des retenues de salaires, soit sous le nom d’amendes, soit sous une autre dénomination, ces retenues pour-
- p.133 - vue 89/389
-
-
-
- c
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ront avoir lieu ; mais le montant encouru pour une même journée ne pourra excéder le quart du montant du salaire de cette journée.
- « Le produit de ces retenues ne pourra être employé que directement dans l’intérêt des ouvriers, notamment pour alimenter des caisses de secours et de prévoyance au profit des ouvriers de l’atelier.
- « La déduction de salaire pour malfaçon ou toute autre cause devant entraîner la réparation d’un préjudice causé au patron ne tombe pas sous l’application des dispositions du présent article, et s’il y a constestion, elle sera jugée suivant les règles du droit en matière de dommages-intérêts. »
- LA PROTECTION DES OUVRIERS dans les manufactures
- Le Journal Officiel du 11 mars publie un décret portant règlement d’administration publique pour l’application de la loi du 12 juin 1893, en ce qui concerne les mesures d'hy-giène, de salubrité et de protection à prendre dans les manufactures, fabriques, usines, chantiers et ateliers de tous genr s
- Voici la teneur de ce décret :
- Art. 1er. — Les emplacements affectés au travail dans les manufactures, fabriques, usines, chantiers, ateliers de tous genres et leurs dépendances seront tenus en état constant de propreté. Le sol sera nettoyé à fond au moiné une fois par jour, avant l’ouverture ou après la clôture du travail, mais jamais pendant le travail. Ce nettoyage sera fait soit par un lavage, soit à l’aide de brosses ou de linges humides, si les conditions de l’industrie ou la nature du revêtement du sol s’opposent au lavage. Les murs et les plafonds seront l’objet de fréquents nettoyages ; les enduits seront refaits toutes les fois qu'il sera nécessaire.
- Art. 2. — Dans les locaux où l'on travaille des matières organiques altérables, le sol sera, rendu imperméable et toujours bien nivelé, les murs seront recouverts d’un enduit permettant un lavage efficace.
- En outre, le sol et les murs seront lavés aussi souvent qu’il sera nécessaire avec une solution désinfectante. Un lessivage à fond avec la même solution sera fait au moins une fois par an.
- Les résidus putrescibles ne devront jamais séjourner dans les locaux affectés au travail et seront enlevés au fur et à mesure.
- Art. 3. — L’atmosphère des ateliers et de tous les autres locaux affectés au travail sera
- tenue constamment à l’abri de toute émanation provenant d’égouts, fossés, puisards, fosses d’aisance ou de toute autre source d’infection.
- Dans les établissements qui déverseront les eaux résiduaires ou de lavage dans un égout public ou privé, toute communication entre l’égout et l’établissement sera munie L d’un intercepteur hydraulique fréquemment nettoyé et abondamment lavé au moins une fois par jour.
- Les travaux dans les puits, conduites de gaz, canaux de fumée, fosses d'aisances, cuves ou appareils quelconques pouvant contenir des gaz délétères, ne seront entrepris qu’après que l’atmosphère aura été assainie par une ventilation efficace. Les ouvriers ap-pelés à travailler dans ces conditions seront attachés par une ceinture de sûreté.
- Art. 4. — Les cabinets d’aisances ne devront pas communiquer directement avec les locaux fermés ou seront employés les ouvriers. Ils seront éclairés, abondamment pourvus d’eau, munis de cuvettes avec inflexion si-phoïde du tuyau de chute. Le sol, les parois seront en matériaux imperméables, les peintures seront d’un ton clair.
- Il y aura au moins un cabinet pour cinquante personnes et des urinoirs en nombre suffisant.
- Aucun puits absorbant, aucune disposition analogue ne pourra être établie qu’avec l’au-torisation de l’administration supérieure et dans les conditions qu’elle aura prescrites.
- Art. 5 — Les locaux fermés affectés au travail ne seront jamais encombrés ; le cube d'air par ouvrier ne pourra être inférieur a 6 mètres cubes.
- Ils seront largement aérés. Ces locaux, leurs dépendances et notamment les passages et escaliers seront convenablement éclairés.
- Art. 6. — Les poussières, ainsi que les gaz incommodes, insalubres ou toxiques, seront évacués directement au dehors de l’atelier au fur et à mesure de leur production.
- Pour les buées, vapeurs, gaz, poussières légères, il sera installé des hottes avec che" minées d’appel ou tout autre appareil d’élimi nation efficace.
- Pour les poussières déterminées par les meules, les batteurs, les broyeurs et tous autres appareils mécaniques, il sera installe, autour des appareils, des tambours en com-munication avec une ventilation aspirante énergique.
- Pour les gaz lourds, tels que vapeurs, mercure, de sulfure de carbone, la ventilation aura lieu per descensum : les tables ou appareils de travail seront mis en communication directe avec le ventilateur.
- La pulvérisation des matières irritantes °
- p.134 - vue 90/389
-
-
-
- toxiques ou autres opérations, telles que le tamisage et l’embarillage de ces matières, se feront mécaniquement en appareils clos.
- L’air des ateliers sera renouvelé de façon à rester dans 1 état de pureté nécessaire à la santé des ouvriers.
- Art. 7. — Pour les industries désignées par arrêté ministériel, après avis du comité consultatif des arts et manufactures, les vapeurs, les gaz incommodes et insalubres et les poussières seront condensés ou détruits.
- Art. 8 — Les ouvriers ne devront point pren-dre leurs repas dans les ateliers ni dans aucun local affecté au travail.
- Les patrons mettront à la disposition de leur personnel les moyens d’assurer la propreté individuelle, vestiaires avec lavabos, ainsi que l’eau de bonne qualité pour la boisson.
- -Art. 9. — Pendant les interruptions de travail pour les repas, les ateliers seront éva-eues et l’air en sera entièrement renouvelé.
- Art 10. — Les moteurs à vapeur, à gaz, les moteurs électriques, les roues hydrauli-ques, les turbines, ne seront accessibles qu'aux ouvriers affectés à leur surveillance. Ils seront isolés par des cloisons ou barrières de protection.
- Les passages entre les machines, méca-nismes, outils mus par ces moteurs, auront une largeur d’au moins 80 centimètres : le sol 'les intervalles sera nivelé.
- Les escaliers seront solides et munis de fortes rampes.
- Les puits, trappes, cuves, bassins, réservoirs de liquides corrosifs ou chauds, seront pourvus de solides barrières ou garde-corps.
- Les échafaudages seront munis, sur toutes leUrs faces, de garde-corps de 90 centimètres “ehaut.
- Art. 11. — Les monte-charges, ascenseurs, elevateurs, seront guidés et disposés de ma-nlere que la voie de la cage du monte-charge et des contre-poids soit fermée ; que la fer-meture du puits à l’entrée des divers étages ou galeries s’effectue automatiquement ; que rien 118 puisse tomber du monte charge dans le puits.
- Pour les monte-charges destinés à transporter le personnel, la charge devra être cal-culée au tiers de la charge admise pour le tansport des marchandises, et les monte-warges seront pourvus de freins, chapeaux, P"rachutes ou autres appareils préservateurs, i Art. 12. — Toutes les pièces saillantes mo-les et autres parties dangereuses des ma-ines, et notamment les bielles, roues, vo-lnts, les courroies et câbles, les engrenages, t 8 cylindres et cônes de frictions ou tous au-8s organes de transmission qui seraient re-nnus dangereux seront munis de dispositifs
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 185
- protecteurs, tels que gaînes et chéneaux de bois ou de fer. tambours pour les courroies et les bieilles, ou le couvre-engrenage, garde • mains, grillages.
- Les machines-outils à instruments tranchants, tournant à grande vitesse, telles que machines à scier, fraiser, raboter, découper, hacher, les cisailles, coupe-chiffons et autres engins semblables, seront disposés de telle sorte que les ouvriers ne puissent, de leur poste de travail, toucher involontairement les instruments tranchants.
- Sauf le cas d’arrêt du moteur, le maniement des courroies sera toujours fait par le moyen de systèmes tels que monte courroie, porte-courroie, évitant l’emploi direct de la main.
- On devra prendre autant que possible des dispositions telles qu’aucun ouvrier ne soit habituellement occupé à un travail quelcon— que dans le plan de rotation ou aux abords immédiats d’un volant, d’une meueou de tout autre engin pesant et tournant a grande
- vitesse.
- [.
- C
- Art. 13. — La mise en train et l'arrêt des machines devront être toujours précédés d’un signal convenu.
- Art. 14. — L’appareil d’arrêt des machines motrices sera toujours placé sous la main des conducteurs qui dirigent ces machines.
- Les contremaîtres ou chefs d’atelier, les conducteurs de machines-outils, métiers, etc., auront à leur portée le moyen de demander l’arrêt des moteurs. ’
- Art. 15. — Des dispositifs de sûreté devront être installés, dans la mesure du possible, pour | le nettoyage et le graissage des transmissions ou mécanismes en marche.
- En cas de réparation d’un organe mécanique quelconque, son arrêt devra être assuré par un calage convenable de l’embrayage ou du volant : il en sera de même pour les opérations de nettoyage qui exigent l’arrêt des organes mécaniques.
- Art. 16. —Les sorties des ateliers sur les cours, vestibules, escaliers et autres dépendances intérieures de l’usine doivent être munies de portes s’ouvrant de dedans en dehors. Ces sorties seront assez nombreuses pour permettre l’évacuation rapide de l'ate-lier ; elles seront toujours libres et ne devront jamais être encombrées de marchandises, de matières en dépôt ni d'objets quelconques.
- Le nombre des escaliers sera calculé de manière que l’évacuation de tous les étages d’un corps de bâtiment contenant des ateliers puisse se faire immédiatement.
- Dans les ateliers occupant plusieurs étages la construction d’un escalier extérieur in-! combustible pourra, si la sécurité l’exige être
- p.135 - vue 91/389
-
-
-
- 8
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- prescrite par une décision du ministre du commerce, après avis du comité des arts et manufactures.
- Les récipients pour l’huile ou le pétrole servant à l’éclairage seront placés dans des locaux séparés et jamais au voisinage des escaliers.
- Art. 17. — Les machines dynamos devront être isolées électriquement.
- Elle ne seront jamais placées dans un atelier où des corps explosifs, des gaz détonants ou des poussières inflammables se manient OU se produisent.
- Les conducteurs électriques placés en plein air pourront rester nus ; dans ce cas, ils de-uront être portés par des isolateurs de porcelaines ou de verre ; ils seront écartés des masses métalliques, telles que gouttières, tuyaux de descente, etc.
- A l’intérieur des ateliers, les conducteurs nus destinés à des prises de courant sur leur parcours seront écartés des murs, hors de la portée de la main, et convenablement isolés.
- Les autres conducteurs seront protégés par des enveloppes isolantes.
- Toutes précautions seront prises pour éviter l'échauffement des conducteurs à l’aide de coupe-circuits et autres dispositifs analogues.
- Art. 18 — Les ouvriers et ouvrières qui ont à se tenir près des machines doivent porter des vêtements ajustés et non flottants.
- Art. 19.— Les délais d’exécution des travaux de transformatisn qu’implique le présent règlement sont fixés: à trois mois à compter de sa promulgation, pour les articles 2,§ 1 ;3, § 2, 4,§§ 1 et 2 ; 6 §§1,2,3, 4 et 5 ; 8, § 2 ; 11 ; 12,§§ 1,2 et 3 , 14,§ 2 ; 15, § 1 ; 16, §§ 1 et 10, § 2.
- ASSURANCES contre l'Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser
- dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive a son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- DÉCLARATIONS DE FAILLITES
- Marcou (Louis), 156, cours Lafayette et Jacquet (Auguste), 57, cours Morand, apprer teurs, 41, rue Tronchet, à Lyon, sous la raison Marcou et Jacquet. — Jug. du 19 fév. — S- • M. Verney.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif Grobon etCie, teinturerie, à Miribel. — Dure® • 10 ans, du 1er janv. — Gap. 250,000 fr. " Acte du 1er fév.
- Formation de la Société en nom collecti Tivet sœurs et Massardier, cylindrage, lu trage, calandrage et moirage des rubans, v lours, passementeries, tissus de caoutchou ‘ 12, rue des Jardins, à Saint-Etienue. — Duree. 9 ans, du 1er juil. — Cap. 130,500 fr. — Ac du 7 fév.
- Formation de la Société en commandi, J.-B. Michel et Cie,fab. d’un liniment pO!Zes conservation des cuirs et l'imperméabilite . toiles, 1, rue de la République, à Marseille Durée : 1 an. — Cap. 5,100 fr. — Ad0 1er fév.
- p.136 - vue 92/389
-
-
-
- ET DR L’IMPRESSION DES TISSUS
- 137
- MODIFICATION DE SOCIÉTÉ
- Modification des statuts de la Société anonyme pour la fabrication de la soie de Chardonnet, 2, rue de Lorraine, à Besançon. — Nomination de MM. Ballay, Piotet, Jouvan-ceau, Bertillot, Brusset de Lisa, Weibel, Glor-get et de Marchand comme administrateurs. — Délib. du 27 janv.
- PROROGATIONS DE SOCIÉTÉS
- Prorogation de 6 ans, à partir du 1er juil., de la Société Grenetier et Richard. teinture, des soies et cotons, 5, rue ch. Grandes-Mo-lières, à Saint-Etienne. — Acte du 5 fév.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- Mme Barraud a vendu à Mme Luron un fonds de teinturerie, 8, rue Baudin.
- Mme Seebold a vendu à MM. Peneau frères un mat. dépôt teint.,12, boul. Malesherbes.
- Mlle Gaillot a vendu à Mlle Ducorbier un fonds de teinturerie, 3, rue Joquelet.
- Mme veuve Robert a vendu un fonds de teinturerie, 34, boul. Barbés.
- Mme Laîné a vendu un fonds de teinture-ries, 29, rue Fontaine.
- Mlle Maillard a résil la vente d’un fonds de teinturerie, 45, rue Condorcet.
- Mme Reynaud a vendu un fonds de teinturerie, 20, rue Paul-Bert.
- Mme veuve Poiraul a vendu à M. Penet un fonds de teinturerie, 91, rue du Faubourg-Poissonnière.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tou» les ouvrage» ci-destous sont en vente au bureau du journal. Pour le» recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-poste».
- Annuaire technique, industriel et commercial de la savonnerie et de la parfumerie (1893-1894).
- Nous venons de recevoir la 2’ édition de V Annuaire de la savonnerie et de la parfumerie publié sous la direction de M. Edouard Monde.
- Comme précédemment,cette utile publication se divise en trois parties.
- La première comprend :
- D’une part, des renseignements physiques et chimiques ;
- D’autre part, des documents pratiques.
- La seconde renferme :
- Les adresses des savonneries du monde en-
- P
- FRANÇAISE DE PRODUITS OXYGÉNÉS
- BAU OXYGÉNÉE FRANÇAISE SUPÉRIEURE
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D‘ p.Tarles
- Chimiste-Expert des Tribunaux Laboratoire spécial-. 19, quai des Chartrons BORDEAUX
- EAUX OXYGÉNÉES
- reconnues SUPERIEURES pour le blanchiment «t li décoloration
- u de matière» animales et végétales
- °IOXYDE DE BARYUM - Sels de Baryte
- rue de l’Echiquier
- PARIS
- Usine hydraulique à SAINT-FÉLIX (Oise)
- "4 Vapeur a
- "Tattll-sots-p0is (Seine)
- I. œ
- Maison P, PELGRAIN
- Fondée en 1880
- MAISONS : Bruxelles Londres
- Roubaix 9 t- Etienne
- Lyon
- BROOKE, SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline
- Atlas Works, Hackney Wick, Londres E.
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Pieard et Ja y, 4, quai de la Charité,Lyon . — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute la Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d'Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsie.
- p.137 - vue 93/389
-
-
-
- 138
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tier et celles des fournisseurs de matériel et de matières premières pour savonnerie.
- Enfin,dans la troisième partie, on trouve :
- Les adresses des parfumeurs du monde entier et celles des fournisseurs de matériel et de matières premières pour parfumerie
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses, glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académie. — Lauréat du la Société des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé*. — Directeur du Laboratoire de la Bourse de commerce. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. ' Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d’émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inferieure. Troisième édition. Un volume in-8’ avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Traité de lépuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel.
- — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes, artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART: ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. -Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- CLARIS
- GUYENET
- 83, boulevard Magenta, 83
- ENVOI FRANCO DE TARIFS
- i
- 3
- p.138 - vue 94/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- Be Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d'albumine d’œufs et de sang . pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),42, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarime
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alum
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-mine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidoh.de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et-Loire).
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des’amidonneries françaises, à Va-lenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries..
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie,’ 24, rue Pavée, Paris.
- .Analyses timctoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- — Aniline
- “ernand Dehaitre, G, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- “ahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm v’ried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- cuch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- "ooiété annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- — Apprêts divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- - Apprêts (Machines d’)
- " Decoudunl et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-ccesseurs, 9, rue Friant, Paris.
- Gosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- j Barques (Fabricants de)
- ‘Decoudun et Cie, Delaroche et'ses neveux, succes-seurs, 9, rue Friant, Paris.
- 139
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Æenzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudn, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Ridons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bi-• dons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blaneniment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlier, au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour) Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux,bobines,etc. J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Wilson-Clyma (T.-E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), U, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils [pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax,-acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris. Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works | C° Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise).
- p.139 - vue 95/389
-
-
-
- 140
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d.g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Delaroche et ses neveux, J. Decoudun et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.[Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Egrot, 18,21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaudières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri', 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, St-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de laHaie-Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix (Nord). Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et Co. Fabrique de couleurs d’aniline à Schweizerhalle. près Bâle (Suisse). Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon (Rhône). Usine à Saint-Fons (Rhône).
- Ruch(J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz (A.) et Boasson, 20, rue des Bourbonnais, Lyon (Rhône). Médaille d’argent, Paris 1889 Matières colorantes pour teinture et impression.
- A. BILLAULT
- CHIMISTE BREVETÉ
- 152, avenue de Saint-Ouen — PARIS
- INSTALLATION DE SAVONNERIES
- PAR UN
- PROCÉDÉ NOUVEAU
- ET A DES CONDITIONS TRÈS AVANTAGEUSES
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & C
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane (Hérault). Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- Dr P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et c-ême de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguer (Hérault). Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre.Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 k.
- Vernière (Pierre), Montpellier (Hérault). Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Ménibre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour tissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée con centrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de lEchi-quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque «P.Pelgrain». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreus (Seine). Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Cally (E.), 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate », pro-duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- LABORATOIRE CENTRAL 1
- AGRICOLE ET COMMERCIAL
- 44, rue Notre-Dame-des-Victoires (Place de la Bourse)
- Ex-Directeur : A. LADUREAV. O.* Q
- Directeur : Louis MOLLET, Ingénieur agronome, ex-professeur à l’Ecole pratique d’Agriculture de la Vendée, ancien élève du Muséum d’Histoire naturelle (laboratoire Frémy).
- Analyses très soignées, prix modérés.— Analyses de produits chimiques —Potasses brute et raffinées, potasse et seude caustiques, sels de potassés, carbonate de soude — Lait, vin, sucre, bière. — Urine (spécialité).— Laine, soie, coton.
- — Fer,fonte, acier, métaux précieux.
- CONSULTATIONS AGRICOLES
- Leçons de chimie théorique et pratique
- JEUNE HOMME demande place contremaître de teinture pouT coton, vigogne et fil. Bonnes références.
- S’adresser au bureau du journal, initiale J. V. 28.
- p.140 - vue 96/389
-
-
-
- 38e Année. — No 7.
- 5 Avril 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- office du Moniteur de la Teinture. — Nouveaux pro-cédés de teinture (suite). — Composé détergent. — Procédé pour la teinture des tissus. — Teinture des rubans de cardes.— Recettes utiles. —Nouvelles ma-tieres colorantes. — Nouveau procédé d’impression. "La laine artificielle. — Assurances. — Rensei-Enements commerciaux. — Bibliographie.— Cours. — Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la biture de tout produit chimique, à l'usage fla teinture, de l’impression, du blanchi -Tsnt et des apprêts; ces produits sont tirés rabeetement des lieux de production ou des "Hques les plus estimées, et ne sont livrés TePrës un examen des plus scrupuleux de 111 qualité et de leur pureté.
- 8 Sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- ‘e Moniteur de la Teinture publiera une 3 °“ chaque abonné pourra faire inscrire, bernent, le matériel d’occasion qu’il dé-Alre x 1
- ou endre, ou dont il veut faire acquisition ;
- en présentant un grand avantage aux n"ereurs, cela permettra le placement de p mes dont on n’a plus l’usage.
- taro"Ela vente des fonds, fabriques et exploi-bijla; se rapportant à la teinture, notre pu-
- est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques , au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif, général des analyses , Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe.................... 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe....... 40
- Essai des matières colorantes du commerce ................................ 5
- Titrage acidémétrique................... 5
- Analyse d’un mélange d’acides........ 20
- Titrage alcalimétrique.................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure............... 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau............. 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille............................. 30
- Analyse d’un alliage.............20 à 50
- Analyse organique complète.......20 à 100
- p.149 - vue 97/389
-
-
-
- 150
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- OFFRES
- A VENDRE D’OCCASION
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux.
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- NOUVEAUX PROCÉDÉS DE TEINTURE
- présentés au concours pour un des prix généraux de la Société industrielle de Mulhouse
- (Suite')
- III
- Expériences faites par les rapporteurs 1® NOUVEAU PROCÉDÉ POUR OBTENIR LE BISTRE AU MANGANÈSE J SON APPLICATION A LA PRODUCTION DU NOIR D’ANILINE
- Ce procédé repose sur la réduction du permanganate par le tannin.
- Le coton mordancé au tannin est soumis à l’action d’un bain de permanganate qui donne lieu à une fixation de peroxyde de manganèse en rapport avec la concentration des bains.
- Pour obtenir du noir d’aniline, il faut mor-dancer par teinture, à raison de 60 grammes de tannin par litre, au moins, en chauffant jusqu’à 60° .
- Lorsqu’on procède au foulard, il faut 100 grammes de tannin pour un litre d’eau. Il s’ensuit que le procédé n’est pas des plus économiques ; cependant, l’on peut avoir recours à des extraits tannants de valeur moindre ou à d’autres corps qui réduisent le permanganate, tel que le cachou de Laval.
- Le procédé auquel les rapporteurs se sont arrêtés est le suivant :
- Deux passages au foulard en tannin, 100 grammes par litre; entrer directement en permanganate, 20 grammes par litre (l’auteur donne à ce passage une durée d’une minute, qui semble un peu courte), laver, teindre en bain d’aniline à froid, suroxyder en chromate, savonner. Mêmes proportions que pour les essais en grand relatés plus bas.
- Ils n’ont pas eu l’occasion d’essayer ce procédé en grand ; par contre, il fut expérimenté avec le cachou de Laval, en 1891, dans la maison Keittinger, de Rouen.
- Voici comment on opérait :
- 1° Deux passages au jigger (deux minutes) en cachou de Laval :
- 150 litres eau,
- 15 kil. cachou Laval
- à 650 C., bien exprimer et laver.
- 2o Passage d’une minute en permanganate de potassium ;
- 1 litre eau,
- 30 gr. permanganate de potassium à 40. C., dans une cuve à roulettes. A la sortie de la cuve, exprimer et laver.
- 3o Teinture en aniline, donner deux tours au jigger, à froid, dans le bain suivant : .
- 200 litres eau,
- 8 kil. huile d’aniline,
- 18 kil. acide chlorhydrique, bien laver, puis suroxyder en passant deus fois au foulard, à froid, dans :
- 60 litres eau,
- 3 kil. bichromate de soude, 600 gr. acide sulfurique.
- La nouveauté du procédé proposé par I al teur ne saurait résider que dans l'emploi U tannin.
- Quoi qu’il en soit, et faisant abstraction des prix du tannin et du permanganate, cl moyen n’est pas sans offrir quelques inco vénients : décomposition rapide du bain permanganate, lavages difficiles, ataque de
- cuves en bois, etc.
- Le noir d’aniline que l’on obtient n’est P8 beau, et il est irrégulier. Ces défauts ne S. pas inhérents à la méthode au tannin, 3 bien au procédé de teinture sur bistre
- c Co o, P —c s e e
- manganèse.
- Le bistre obtenu s’enlève au sel mais peut-être plus difficilement que ordinaire. On peut produire ainsi blanc sur noir, ag8
- Les essais faits pour produire ‘enlsna,-sur le tannin avant le passage en per
- p.150 - vue 98/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- CH
- Fh
- ganate n’ont pas abouti, à cause de la difficulté de détruire d’aussi grandes quantités de tannin. Il se fixe toujours du bioxyde de manganèse sur les blancs ; on peut y remédier par un passage en bisulfite de soude faible.
- 20 teinture des tissus mixtes soie et coton EN NOIR d’aNILINE
- Le procédé repose sur le fait que le coton mordancé au tannin se teint en bistre sous Action d’un passage en permanganate, tan-disque la soie, dans les mêmes conditions, 110 se teint pas ; elle se teint au contraire très bien lorsqu’on la plonge directement dans la solution de permanganate.
- Le mordançage préalable en tannin cons-ttue donc, pour cette fibre, une sorte de réserve.
- a) Noir sur coton,soie blanche. — Un procédé
- analogue a été trouvé indépendamment et beveté par G. Schultz et M. Kayser.
- On mordancé en tannin 100 grammes par litre au moins (on ne peut guère recourir qu’au Dnin si l’on veut obtenir du blanc sur la soie) en bain bouillant, on teint en permanganate à "grammes par litre, puis on donne un léger bein de bisulfite et on teint en sel d’aniline.
- Si l'on oxyde en chromate, il faut le faire en "leur neutre.
- 0) Noir sur soie, coton blanc — Mordançage en tannin Ogr, 5 par litre, dix minutes.
- Teinture en permanganate à 5 grammes par "e, quinze minutes ; la soie seule se teint. Vavage, puis passage en bisulfite étendu Pour enlever un peu de bioxyde fixé sur le Coton,
- T
- einture en se’ d’aniline, suroxydation au "romnate.
- c) Noir sur soie et coton. — Mordançage en Thou de Laval 15 grammes, eau 150 cc. + Semi-gramme de tannin par litre.
- i “ssage en permanganate à 5 grammes par -;0n obtient ainsi le bistre sur les deux Dreg
- p.. Puis on teint en sel d’aniline et l’on e en chromate.
- 00
- “6 mordançage en tannin protégeant la
- soie contre l’action du permanganate, il était intéressant de voir comment ce même mordançage se comporterait vis-à-vis de la laine. Les rapporteurs ont reconnu que cette fibre se comporte comme la soie ; lorsqu’elle n’a pas été passée en tannin, elle se teint en bistre dans un bain de permanganate, tandis qu’elle ne fixe pas de bioxyde de manganèse lorsqu’elle a subi l’action du tannin.
- L’expérience a été faite au foulard en mor-dançant avec 25, 50, 75 et 100 grammes de tannin par litre et passant ensuite en permanganate à 5, 10 et 20 grammes par litre, éga-lement au foulard. Dans le passage en permanganate, chaque échantillon a été accompagné d’un témoin non passé en tannin. Dans ces conditions, la laine mordancée en tannin s’est à peine souillée d’un peu de bioxyde qui est tombé au lavage, tandis que la laine non mordancée a passé au bistro très soutenu.
- Le procédé pourrait donc s’étendre à la laine.
- La laine chlorée,comme la laine non chlorée, est préservée par le tannin de l’attaque du permanganate, mais il faut remarquer que s la laine non chlorée, n’est presque pas affectée par ce réactif, la laine chlorée, par contre, l’est considérablement et le bistre obtenu dans ces conditions est beaucoup plus foncé.
- La laine chlorée semble avoir également, pour le tannin, des affinités plus grandes : c’est ce que semble démontrer une série comparative de mordançages à 10, 20 et 50 grammes par litre, à froid et à chaud. On passe ensuite en chlorure ferrique, et l’on constate que, dans tous les cas, les nuances obtenues sur laine non chlorée sont loin d’avoir l’intensité de celles que donne la laine chlorée.
- 4° BISTRE AU PLOMB ; SA PRODUCTION PAR LE PLOMBATE ET SES APPLICATIONS.
- L’auteur ne donne aucun détail sur la façon dont il a préparé le plombate.
- Les rapporteurs ont opéré de la façon suivante :
- 150 gr. potasse caustique.
- p.151 - vue 99/389
-
-
-
- 152 LE MONITEUR DE
- LA TEINTURE
- 125 cc.eau,
- on maintient une légère ébullition et on y ajoute peu à peu :
- 130 gr. de peroxyde de plomb.
- La décoloration du bioxyde puce est très rapide et il se forme dans le liquide un précipité cristallin grisâtre, qu’ils supposent être un plombate de potasse peu soluble dans un un excès de base.
- L'introduction du bioxyde étant terminé, on fait bouillir un certain temps, puis on laisse refroidir. La masse se prend plus ou moins fortement, suivant la quantité d’eau évaporée ; elle est très hygrométrique et ne tarde pas à se liquéfier au contact de l’air libre.
- Plusieurs fois répétée de la même manière, l’opération a donné régulièrement340 grammes d’une masse brunâtre cristalline, qu’ils ont désignée sous le nom de plombate.
- Bien que chargé d’un excès d’alcali, ce plombate ne peut être mélangé à l’eau sans séparer une grande quantité de peroxyde.
- Pour l’utiliser complètement, il est indispensable de le dissoudre dans une solution alcaline. D’autre part, il est insoluble dans les alcalis concentrés, tels que la soude caustique à 38° Bé.
- Le plombate obtenu fut ci-dessous comme suit :
- Solution A :
- 340 grammes plombate,
- 680 cc. soude caustique 38° Bé, 1020 cc. eau.
- Séparer le dépôt assez considérable qui renferme du bioxyde puce inattaqué et probablement du plombate.
- La solution A marque 31° Bé et contient par litre 200 grammes de plombate.
- On a tiré parti de cette dissolution mère pour faire des bains plus dilués :
- 100 cc. solution A. 19° Bé = 100 gr. plombate 100 cc. eau ) par litre.
- 85 cc. solution A / 10° Bé = 50 gr. plombate 255 cc. eau ( par litre.
- 17 cc. solution Al 5° Bé = 20 gr. plombate 153 cc. eau \ par litre.
- La dilution entraîne toujours la séparation d’une certaine quantité de PbOz. C’est sur cette dissociation que repose le mordançage au plombate. L'auteur la provoque par un simple lavage à l’eau courante.
- Comme cette opération, lorsqu’on la fait en grand, présente des difficultés, les rapporteurs se sont efforcés de trouver un moyen pratique et le résultat a été pleinement atteint par un passage d’une minute en eau bouillante.
- Dans ces conditions, la décomposition est complète et la fixation portée au maximum réalisable dans l’eau courante. Le bioxyde fixé à l’eau bouillante est plus brun (moins jaune) ; ce fait peut s’expliquer par une différence d’hydratation. Fixé à l'eau courante et séché au tambour, le bioxyde est brun comme celui qui sort de l'eau bouillante.
- Le mordançage se fait à froid, en raison de l'alcalinité du liquide. On passe le tissu deux fois dans la solution et entre ensuite directement en eau bouillante. Le rendement n‘e5 pas meilleur lorsque, après le passage er plombate, on abandonne le tissu enroulé per dant vingt-quatre heures, avant de le pass en eau bouillante.
- Pour les nuances foncées,on répète le mor dançage en plombate et le passage à l’es" bouillante deux à trois fois ou plus, selon I1 tensité du bistre que l’on désire obtenir.
- Les solutions alcalines mercérisent forte ment la fibre, spécialement celle à 31° Bé.
- Comme dans le cas du bioxyde de manb" nèse, le tissu acquiert la propriété de se con burer comme une mèche au chromate 1]8 plomb. On constate aussi une certaine attas de la cellulose.
- ‘g
- Pour la laine,ce procédé de mordançage 11 pas d’application, à cause de l’action de 1, soude sur cette fibre, et aussi en raison dede formation de sulfure de plomb qu’on aurait la peine à éviter.
- a) Jaunes de chrome. — Le plombate se Pgo mal à la fabrication des jaunes de chrome t effet, on ne peut obtenir ce jaune qu’en faise. bouillir le tissu mordancé, pendant trente
- p.152 - vue 100/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 153
- nutes, dans une solution de bichromate à 50 ou 100 grammes par litre d’eau.
- (A suivre.)
- COMPOSÉ DÉTERGENT
- Mâtiné au blanchissage et au dégraissage des tissus
- Ce procédé est basé sur l’application du bicarbonate d’ammoniaque comme détergent Pour le blanchissage et le dégraissage des tissus.
- 1 consiste essentiellement dans une poudre P°ur le blanchissage, formée d’un carbonate Solide d’ammonium et d’hydrogène, de préfe-"ence finement pulvérisé et qui peut être em-Ployé seul ou mélangé avec du savon granulé °0 autre, ou encore avec les carbonates des Malins fixes.
- l’emploie de la manière suivante :
- Qu en fait dissoudre une petite quantité 1181 eau bouillante. Pour cela, on jette dans recipient l’eau bouillante sur la poudre : Prl'action brusque de la chaleur une grande PArtie de l’acide carbonique combiné est mis " liberte.
- ; - liquide que l’on obtient constitue un ide détergent très puissant; il peut être Poyé chaud et de suite, ou après avoir été ‘efroi: .
- adzi 01 et il peut être utilisé directement ou lezponné d'eau pour le blanchissage ou pour tissage des tissus.
- , PROCÉDÉ CHROMO
- Pour 1
- " teinture des tissus et étoffes de toute
- nature
- Ce, —
- sug"rocédé, dû à M. Gillet, pour teindre les d'.e, ’ étoffes, etc..., en couleurs diverses “Ietg fa
- Alivant “Htaisistes, est basé sur le principe 0n Ho
- for. ue avec des nœuds flottants ou non Grpla 168 pièces de tissus à teindre aux cments ou l’on veut obtenir des effets
- de chromo. Les pièces ainsi préparées sont passées à la teinture et naturellement les endroits garantis par les nœuds contre l’action tinctoriale du bain ne se chargent pas de matière colorante. On obtient ainsi une espèce de marbrure blanche sur fond uni, mais ceci étant fait, on conçoit facilement que l’on peut recommencer cette même opération en d’autres emplacements et avec d’autres matières colorantes et obtenir ainsi des dessins très variés et très fantaisistes.
- Ce procédé, aussi simple qu’ingénieux, donne d’excellents résultats, à une seule condition, c'est que le bon goût préside à l’opération et au choix des matières colorantes, car il est évident qu’il ne faut pas mettre à côté l’une de l’autre deux couleurs trop opposées, car le résultat obtenu, ou le caractère même du dessin, serait discordant et d’un aspect désagréable.
- TEINTURE DES RUBANS DE CARDES de M. Mattei
- Le procédé imaginé par M. Mattei concerne l’application à la teinture continue du coton, ou autre fibre textile, sous forme de rubans de cardes ou de mèches de bancs à broches, d’un injecteur dont la buse, communiquant avec le liquide tinctorial sous pression, est parcourue intérieurement par le ruban ou la mèche à teindre et présente en section transversale, à la sortie, la forme d’un rectangle très bas par rapport à sa largeur, de manière à réduire au minimum l’épaisseur des fibres que le liquide doit traverser.
- L’appareil se compose de deux ou de plusieurs groupes comprenant chacun un injecteur et plusieurs couples de rouleaux-pres-seurs placés au-dessus de bacs destinés à recueillir le liquide expulsé par les rouleaux. Les cylindres-presseurs supérieurs, qui sont entraînés par friction, s’engagent, sous l'action d’un système de contrepoids ou de ressorts, dans les gorges des cylindres inférieurs correspondants. Les injecteurs, constituant la
- p.153 - vue 101/389
-
-
-
- S
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- spécialité du système, se composent d’une buse intérieure, dont la section transversale passe graduellement de la forme circulaire à la forme rectangulaire. Les parois de la buse sont percées de trous inclinés par rapport à l’axe longitudinal de la buse même.
- Le ruban, qui sort du pot à carde, entre dans le premier injecteur; le liquide tinctorial pénètre sous pression par les trous de la buse de cet injecteur, traverse l’épaisseur du ruban en l’imbibant complètement. Le ruban imbibé de liquide qui sort du premier injecteur subit l’action des rouleaux-presseurs. Un deuxième injecteur et un deuxième assortiment de rouleaux-presseurs agissent de même. Le ruban qui quitte le dernier couple de rou— leaux-presseurs va se déposer en un pot tournant ordinaire, ou s’enroule sur un tuyau percé de trous et fermé à une extrémité, dans lequel on lance un jet d’air comprimé chaud pour accélérer le séchage.
- Les liquides qui tombent dans les bacs sont montés, moyennant des pompes, dans les réservoirs supérieurs, où ils sont régénérés par l’addition de principes tinctoriaux.
- RECETTES UTILES
- Voici quelques recettes pour la teinture de la bonneterie de coton :
- Rose
- Dans un bain d’eau, ni calcaire ni ferrugineuse, on fait dissoudre 4 % d’alun, puis la quantité de rhodamine nécessaire suivant l’intensité du rose que l’on veut obtenir. Dans le bain ainsi préparé, on manœuvre les articles pendant une demi-heure à trois quarts d’heure. On fait graduellement monter la température jusqu’à ce que la matière colorante ait complètement pénétré dans le tissu, toutefois il faut bien se garder de pousser jusqu’au bouillon. Si l’on s’aperçoit que, malgré l’élévation de température, la couleur ne monte plus, il faut rajouter de la matière colorante ; dans ce cas, on commence par retirer les article du
- bain et, pour éviter la dissolution incomplëte de la matière colorante, ce qui pourrait occasionner des taches sur le tissu, on fait dissoudre, dans un autre petit récipient, la quantité de rhodamine que l’on veut ajouter et 1 on verse dans le bain la solution claire.
- La teinture finie, on place les articles sur le panier à égoutter, que l’on pose sur 165 lattes au-dessus de la chaudière. Ensuite on essore et il n’y a plus qu’à sécher.
- Bleu clair
- Dans cette teinture, de même que dansleS suivantes, on opère dans un bain qui ne contient que 3 % d’alun au lieu de 4 % comme le précédent.
- La manière d’opérer est la même que cele décrite ci-dessus pour la rose, seulement on remplace la rhodamine par du bleu méth) lène ou du bleu éthylène avec addition 81 besoin d’un peu de vert.
- Bleu foncé
- On ajoute au bain :
- 3 % de sulfate de soude.
- 1,5 % de benzoazurine.
- On entre les articles vers 95°.
- 'a 01
- On manœuvre environ 1 h. 1/2, PU1S
- essore. dl
- On entre ensuite dans un bain conten, a bl^
- 12 % d’extrait de sumac, on manœuvre 1[2 heure, puis on passe 3(4 d’heure dan bain froid contenant :
- 5 % de couperose verte.
- 6 à 10 % de nitrate de fer.
- * O
- Ensuite on rince à grande eau et on s 50 degrés, avec 4 % d’alun et suiva"he nuance que l’on veut obtenir avec du j|, méthylène, du violet méthyle ou du vert
- lant.
- Rouge
- On prépare le bain suivant :
- 2 % de soude du commerce,
- 1/2 % de savon,
- 1/2 % de benzo-purpurine. t 0l On teint au bouillon, puis on lave
- essore.
- p.154 - vue 102/389
-
-
-
- KT DK L'IMPRESSION DES TISSUS
- 155
- Gris
- Dans un bain à 60 degrés centigrades et contenant 2 à 6 % d’extrait de sumac, on manœuvre les articles pendant 1 h. 1/2. On porte ensuite dans un autre bain chauffé à 25 degrés et contenant 2 à 10% de couperose.
- On rince, puis on essore. Suivant la nuance vers laquelle on veut faire tirer le gris, on Porte dans un bain à 3 % d’alun, contenant do bleu méthylène ou du violet méthyle.
- Noir
- On manœuvre pendant une heure les arti-cles dans un bain porté à 30 degrés et contenant :
- 14 % d’extrait de campêche,
- 4 % d’extrait de quercitron.
- On laisse séjourner le tissu dans ce bain Pendant toute une nuit en lui assurant une mersion complète. On passe ensuite dans " bain à 4 % de couperose bleue ; on ma- f nuvre 1 h. 1[2, puis on essore. On repasse AlOrs les articles dans le premier bain, après Y avoir préalablement ajouté quelques cas-"8 d’eau froide et 7 % de soude. On remet "e heure et demie dans le bain de coupe-se bleue, on lève et on essore. On redonne ! we heure et demie au bain de campêche, Pois on ajoute 4 % de couperose ordinaire au 1 de couperose bleue, on y rentre et fina-ont on rentre encore une fois dans le bain Qe
- campêche. On rince à grande eau, on Nsore et on savonne à 80 degrés avec 4 04 “Tavons d’oléine. pa est bon, après toutes ces opérations, de 55 er dans un bain d’extrait de sumac à degrés, afin d’éviter sont dégorgement au “ollement.
- 0 Crème
- 4 0 " teint dans un bain à 80 degrés contenant 1na, d alun et de l’auramine, ou bien de l’ex-ce 11 de fustet et de la chrysoïdine, et dans dernier cas, lorsqu’on veut obtenir des he D Us prononcées, en effet l’auramine pppeut être employée pour celles-ci, car elle "rait des taches.
- On manœuvre pendant une demi-heure, on essore et on égoutte.
- - • »! mee0
- INFORMATIONS
- Crépage de la laine
- Dans une note récemment présentée à la Société industrielle de Mulhouse, M. Kopp donne le moyen suivant, pour obtenir le crêpage de la laine. On traite le tissu dans un bain bouillant de sulfate de zinc à 23 degrés Baumé.
- D’après l’auteur, le bouillonné produit par cette opération doit résister tant àl’impres-sion qu’au blanchiment, sans être nullement altéré et sans ne rien perdre de son relief.
- Or, l’action du sulfate de zinc, d’après MM. Jeanmaire, Binder et Grosheintz, ne semble pas être absolument nécessaire dans cette opération, attendu que l’on arrive au même résultat par l’action de l’eau bonillante seule. Le crêpe, en effet, est fabriqué avec des filés d’une torsion spéciale, et c’est sur cette torsion spéciale qu’est basé le principe de cette fabrication.
- Les filés sont maintenus rigides par la présence du parement, et dès que celui-ci disparaît, un rétrécissement se produit et en même temps se dessine le relief qui constitue le caractère du crêpe.
- Velours brillanté
- M. Louis Girond indique un nouveau procédé pour obtenir le volours brillanté.
- Ce produit s’obtient à l’aide d’un apprêt spécial que l’on ne fait subir à l’étoffe que lorsqu’elle est complètement prête à être livrée au commerce.
- On donne cet apprêt à l’étoffe sur une machine qui est composée d’une série de rouleaux destinés, ou bien à tirer le tissu en large, ou bien à le faire avancer dans une direction voulue. Parmi ces rouleaux, ànimés d’un mouvement de rotation 'dans un sens convenable, en est un principal creux, et chauffé intérieurement ; il tourne en sens ïh-
- p.155 - vue 103/389
-
-
-
- 156
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- verse de l’avancement du tissu et appuie sur l’endroit de celui-ci, étendu au préalable par un premier rouleau chauffé appuyant à l’envers. Le brillantage du velours dépend donc de l’action du rouleau principal sur le tissu et pour obtenir plus ou moins ce brillantage, des tendeurs sont disposés, qui permettent de régler la pression.
- Nouvel apprêt pour tissus
- Ce nouvel apprêt peut être appliqué à tous les tissus purs ou mélangés de coton, laine, lin, etc...
- Sa composition est sensiblement la suivante :
- Fulmi-coton............. 7 à 10 parties.
- Huile de ricin.......... 7 à 10 »
- Ether alcoolisé......... 80 »
- Ces proportions n’ont dû reste rien d’absolu et peuvent varier suivant la nature du textile à traiter.
- Avec cet apprêt, qui est dû à MM. Francisque Voland et Cie, les tissus acquièrent plus de main et de brillant, l’imperméabilité, de même que l’incombustibilité est augmentée. En outre, l’application de cet apprêt peut être fait aux étoffes avant ou après cylin-drage, teintes ou non, apprêtées ou non, et le tissu est imprégné comme à l’ordinaire, au mouilleur d’apprêt et séché au tendeur.
- Le substitut de curcuma teint non seulement sur acide et sulfate de soude, en s’alliant avec tous les produits rouges et bleus de même nature, mais monte aussi sur les mordants habituels pour noirs au campêche, soit mordant de chrome, soit mordant de fer. H se développe enfin très bien sur mordants de chrome, cuivre, alun et acide oxalique, utilisés pour les couleurs aux bois violets.
- Son emploi est très avantageux, car, permettant d'obtenir en 1 h. 1[2 des nuances qui, aux bois jaunes, demandent 2 heures s 2 h. 1(2 de teinture, il permet de les fournir en fond, d’économiser environ 20 % de cam pêche et de réaliser une économie conside rable de calorique et de temps.
- Le substitut laisse aux étoffes une grande souplesse; il ne change pas aux apprêts et ne décharge pas au frottement.
- La quantité de substitut nécessaire pour 1® teinture des noirs varie suivant les étoffes e suivant les noirs. Pour les noirs genre Sedab il faut pour 100 kilos de laine 150 gramme mais pour les noirs courants sur mérinos," 300 à 400 grammes.
- Echantillons obtenus avec le SUBSTITUT
- CURCUMA
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Substitut de curcuma
- Cette nouvelle matière colorante, parfaitement solide à l'air, à l’alcali et à boue de Paris, est destinée à remplacer le curcuma dans tous ses emplois, mais surtout dans la teinture des noirs au campêchesur laine. Les deux échantillons ci-dessous ont été obtenus avec cette matière, l’un avec du substitut de curcuma seul, l’autre avec substitut de curcuma et campêche, et nous ont été fournis ! par la Société anonyme des matières colo- I rantes et produits chimiques de Saint-Denis.
- Jaune. — Substitut seul
- Noir. — Substitut et campêche
- Voici le mode d’emploi :
- Pour 100 kg. de laine. :100
- 1er Bain. — Faire dissoudre au boul dans les 2[3 de la barque :
- p.156 - vue 104/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 157
- i seule-s’alliant pleus de es mor-he, soit e fer. Il lants de e, utili-
- ar, per-uances eures à fournir e cam-onsidé’
- ts et1)8
- pour ls| offese Sedat mmet nos,'
- [TUT 05
- 4 % acide oxalique.
- 3 1/2 % sulfate de fer.
- 1 1(2 % sulfate de cuivre.
- 300 gr. bichromate de potasse.
- 23 kg. extrait de campêche 30°.
- 350 gr. substitut de curcuma.
- Rafraîchir et entrer la laine. Teindre au bouillon pendant 1 h. 1[2 ; lever, éventer et laver aussitôt la laine sortie de la barque ; on risquerait sans cela de mal unir.
- 2e Bain. — Sur le même bain que ci dessus, dissoudre au bouillon :
- 3 % acide oxalique.
- 2 % sulfate de fer.
- 1 % sulfate de cuivre.
- 300 gr. bichromate de potasse.
- 18 kg. extrait de campêche 30°.
- 250 gr. substitut de curcuma.
- Opérer pour la teinture comme ci-dessus : Pour les bains suivants, employer les proportions de ce second bain.
- Le bain de teinture se conserve indéfini-nient.
- Le bain doit toujours être couleur bière brune et non couleur cognac, ce qui indique-rait la présence d’un excès d’acide oxalique Qu’il faudrait alors corriger par une légère dissolution de soude.
- Pour éviter le mal uni, il est nécessaire d’éventer la laine aussitôt sortie de la cuve et Si possible de laver de suite.
- Orange Chicago
- Orange
- L’échantillon ci-dessus a été obtenu avec le nouvel orange Chicago R. R. de la maison -R. Geigy et Cle, de Bâle. Cette nouvelle matière est d’un emploi très facile, elle est solide à la lumière et à l’air et résiste très
- bien à la lessive. Comme nos lecteurs peuvent le constater par l’échantillon ci-dessus, la couleur obtenue avec cet orange Chicago est très belle, très vive et d’un éclat très puissant.
- Mode d'emploi
- 10 gr. sel de cuisine, , ou 10 gr. de sulfate de soude, par litre d’eau, 30 gr. de colorant par kg. de coton.
- 1 w
- 2
- S,
- e
- d
- Entrer à chaud, teindre au bouillon pendant 1[2 à 1 heure et laver.
- Les bains ne s’épuisent pas et peuvent continuer à servir.
- NOUVEAU PROCÉDÉ D IMPRESSION à une ou à plusieurs couleurs en teintes plates ou dégradées,
- De M. Lafond.
- Ce procédé d’impression est spécialement caractérisé par l’emploi de l’air ou de tout autre gaz comprimé pour projeter avec force un colorant liquide pulvérisé sur une surface dont certaines parties, préservées par un dessin préparé et moulé spécialement, conservent la couleur primitive, tandis que les autres sont teintes par le colorant.
- L’appareil se compose :
- D’un réservoir en tôle dans lequel du gaz (air, acide carbonique) est comprimé à une pression variant de 1 à 10 kilogrammes par centimètre carré ; ..
- D’un récipient ouvert qui contient le liquide colorant à injecter et est muni d’un robinet auquel s’adapte un boyau souple en caoutchouc relié à un pulvérisateur. Ce pulvérisateur est mis en fonction par le gaz comprimé qui arrive par le boyau souple lorsque le robinet est ouvert. Comme la plupart du temps le liquide à projeter doit être chaud, le récipient peut être chauffé ;
- De moules en zinc, en bois, en caoutchouc ou autres, percés à jour suivant les dessins qu’il s’agit d’imprimer.
- Pour faire une impression, on ouvre les
- 1
- seesree g —
- p.157 - vue 105/389
-
-
-
- 158
- LE MONITEUR DK LA TEINTUKÉ
- robinets, on projette ainsi fortement le colorant en pluie fine sur la surface à imprimer qui est recouverte d’un moule.
- En modifiant la pression, on obtient des teintes plus ou moins foncées et on peut produire des ombres.
- Ce procédé permet encore d’imprimer sur les velours de tout genre sans coucher le poil, comme le fait l’impression au rouleau ou à la planche, sans empâter l’étoffe, comme Je fait l’impression par l’immersion, sans maculer l’envers.
- LA LAINE ARTIFICIELLE Le chiffonnage. — L’effilochage (Suite et fin)
- -y
- Tout d’abord la spéculation s’empare du chiffon dès qu’il devient objet d’importation ou d’exportation. Tous les pays font aujourd’hui usage de leurs déchets L’Angleterre entre autres a rapidement adopté notre système d’effilochage, et le district de Dewsbury, Bat-ley, Leeds, etc. (dans le Yorkshire), broie depuis 1813 le chiffon à papeterie et depuis 1858 effiloche le chiffon de laine, la fabrication de ce shoddy, d’après Simmouds, rend 75 0[0 des déchets-chiffons à l’industrie (les autres 25 0(0 servant d’engrais).
- Suivant donc la politique commerciale française, les chiffons si abondamment produits chez nous iront ou non faire concurrence aux chiffons étrangers, et subiront ou non en France même la concurrence de l’importation. Tour à tour utilisé et dédaigné à l’intérieur, il lutte péniblement à l’extérieur. A cet égard, rien n’est plus caractéristique que la lutte entre le chiffon et le papier. Les fabricants de papier, au moment de la conclusion des traités de commerce (1860), se plaignirent qu’on laissât sortir le chiffon ; il était de leur intérêt de le garder en France et de l'y payer pau, mais le droit de sortie de 12 francs par 100 kilos fut peu à peu abaissé jusqu’à 4 francs et l’industrie nouvelle dont
- nous avons montré le progrès décupla ses affaires.
- Le papier trouva dans le bois, la paille, l’alfa, la racine de luzerne des compensations; tel papier de journal contint bientôt 65 0(0 de paille et de bois et 20 à 25 0(0 de plâtre ; et quand, en 1879, malgré les réclamations des fabricants, on supprima le droit de sortie, le chiffon dut chercher au dehors à compenser à son tour les pertes que lui faisait subir l’utilisation du bois et de la paille. D’autre part, le chiffon de laine subit l’influence de la production de la laine-mère. Déjà obligés par exemple d'importer du commun anglais pour le Midi de la France, pour les couvertures communes de Tours, ou inversement d’exporter en Angleterre, et la mode et la demande ont changé, le négociant en chiffons et le fabricant de confections voient les prix de la la laine en suint osciller entre 2,50 (de 1872 à 1873) et 1,25, et doivent demander beaucoup d’effilochage, pour que nos confections restent bon marché.
- On comprend encore que les épidémies peuvent arrêter l’exportation de telle sorte que les marchands de demi-gros et de gros achètent à vil prix le contenu de la hotte du chif-fonnier, obligé malgré tout de continuer pour vivre. Les fluctuations de la mode, nous l'a vons dit, vont se répercuter jusqu’au dernier chiffonnier. Enfin plus généralement toute3 les industries auxquelles le chiffon fourni1 tout ou partie de leurs matières première8 vont lui faire subir une constante dépression de prix. A force de réutiliser sans cesse 165 déchets et sans les mélanger dans la propor tion que l’on sait aux matières neuves, 8 consommation de l’objet fabriqué peut en pr° fiter et augmenter, mais les déchets devien nent inutilisables ; tandis qu’ailleurs les os8 travail, par exemple, c’est-à-dire quelques05 du bœuf et de la vache restés intacts, garde111 leur valeur, le chiffon usé, sans cesse repri et de plus en plus mélangé par les grande industries, va baisser continuellement deya leur, et, les frais d’organisation subsistant
- p.158 - vue 106/389
-
-
-
- MT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- S ic •t
- la baisse qui va résulter de cette cause permanente et des autres causes contigentes retombera, pour la plus grande part, sur le chiffonnier isolé et imposant.
- I
- JURISPRUDENCE
- Fermeture des établissements prohibés
- Lorsqu’une contravention consiste,soit dans la confection d’ouvrages non autorisés ou prohibés, soit dans l'ouverture d’un établissement soumis à l’autorité administrative, la Cour de Cassation décide que le juge doit, après avoir prononcé la peine, ordonner, soit la démolition des travaux, soit la fermeture de l’établissement. (Cassation, 26 mars 1868 ; 2 décembre 1882 ; 7 décembre 1883, D. 84. 1. 479),
- Attendu, dit l’arrêt du 2 décembre 1882, relatif à la fermeture d’un établissement insa-lubie, que cette mesure, que l’autorité administrative peut ordonner, ne fait point obstacle à l’application;par le Tribunal saisi, de l’art. 161 C. inst. crim., portant que les Tribunaux 6e police,après avoir prononcé la peine encou-rue, doivent, par le même jugement, statuer sur les demandes en dommages-intérêts; que, dans l’espèce, la fermeture de l’établissement Insaluble réclamée par le ministère public n était que la réparation du préjudice causé à la commodité et à la sûreté publique par ledit établissement. »
- On donne la même étendue à l’art 161, lors-I" il s’agit d’ordonner la démolition d’ouvrages ndüment effectués, en fondant expressément dans un grand nombre d’arrêts cette démo-lition sur l’application de cet article, encore bien que cette mesure soit justifiée par la dis. Position formelle de l’art. 5 de l’édit de 1607 Relatif à la voirie.
- Oes arrêts, et plus particulièrement ceux Y"i sont relatifs à la fermeture des établisse-ents insalubles, posent un principe général ont il est difficile de ne pas étendre l’appli-cation à toutes contraventions qui résultent de ouverture illégale d’un établissement.
- Les lois sur les établissements insalubles ne contiennent pas de dispositions autorisant les Tribunaux à ordonner leur fermeture. Elles prévoient, au moins implicitement, la fermeture par la voie administrative, ce qui semble rendre inutile toute injonction judiciaire ayant le même objet. Cependant, la Cour de Cassation a affirmé ce droit pour les tribunaux en vertu de l’art.161 du C. inst. crim. comme une conséquence nécessaire de la punition de l’infraction. C’est la réparation du préjudice causé par elle à l’intérêt public, et il serait illusoire de prononcer une peine contre la contravention, en laissant subsister le fait même d’où elle dérive.
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être ac-
- p.159 - vue 107/389
-
-
-
- 160
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- compagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- DÉCLARATIONS DE FAILLITES
- Tarare. — Protat (Jules), teinturerie, à Thizy. — Jug. du 13 mars. — S. : M. Denoyel.
- Paris. — Annulation de la Société Rancurel et Bienaimé, teinturerie, 26, rue Richelieu. — Liquid.: M. Veil, 41, rue Godot-de-Mauroi. — Jug. du 1er mars.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Paris. — Formation de la Société en commandite Demogeot et Cie, teinturerie, 77, b. Richard-Lenoir. — Durée : 10 ans. — Cap. : 30,000 fr. dont 26,000 fr. en commandite. — Acte du 10 mars.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Paris. — Dissolution, à partir du 10 mars, de la Société Derigon et Guénat, teinturerie en peaux, 4 et 6, rue des Rasselins. — Liquid.: M. Guénat qui continue seul. — Acte du 11 mars.
- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Lille. — Modifications des statuts de la Société Piequet et Cie, Société des teintures et impressions d'Armentières, à Armentières. — Acte du 9 fév.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- M. Dumont a vendu un fonds de teinturerie, 24, b. des Filles-du-Calvaire.
- Mme Vve Cœureta vendu un fonds de tein-turerie, 17, Grande-Rue de la République, St-Mandé.
- M. Turpin a vendu à Mile Gillet un fonds de teinturerie, nettoyages, 1, rue Fénelon.
- M. Renard a vendu à Mme Vve Ravet un fonds de teinturerie, 18, rue de la Chaussée-du-Fond, Boulogne.
- BIBLIOGRAPHIE
- — j
- Annuaire technique, industriel et commercial de la savonnerie et de la parfumerie (1893-1894).
- Nous venons de recevoir la 2’ édition de V Annuaire de la savonnerie et de la parfumerie publié sous la direction de M. Edouard Monde.
- Comme précédemment,cetteutile publication se divise en trois parties.
- La première comprend :
- D’une part, des renseignements physiques et chimiques ;
- D’autre part, des documents pratiques.
- La seconde renferme :
- Les adresses des savonneries du monde entier et celles des fournisseurs de matériel et de matières premières pour savonnerie.
- Enfin,dans la troisième partie, on trouve :
- Les adresses des parfumeurs du monde entier et celles des fournisseurs de matériel et de matières premières pour parfumerie
- Ayant remarqué que, dans les documents pratiques,existaient de nombreuses questions de nature à intéresser nos lecteurs, nous en donnons la nomenclature.
- Huile de coprah et de palmiste. Procédé pour reconnaître la pureté des huiles de coprah et des huiles de palmiste, par Ernest Milliau, directeur du laboratoire officiel d'essais techniques, à Marseille.
- Glycérines. — De la déglycérination des corps gras employés en savonnerie, par L. Hugues, de Paris.
- Glycérines. — Dosage des hyposulfites et des sulfites dans les glycérines de savonnerie, par C. Ferrier, de Marseille.
- Aréomètre. — Etude sur l’aréomètre de Baumé, par Edouard Moride.
- Soude. — Emploi de la soude Leblanc en savonnerie, lessivage, caustification et désul-fugation, par Emile Lombard, ingénieur-chimiste, à Marseille.
- Soude. — Variation de la composition de B soude caustique dans le même bloc, par John Watson.
- Epuration des eaux. — Epuration des eaux destinées aux usages de la savonnerie et a l’alimentation des générateurs à vapeur, par J. Martin, ingénieur-chimiste.
- Ecole de savonnerie. — Ecole royale de sa: vonnerie de Chemnitz ; renseignements géné raux et programmes des études.
- Analyse des savons. — Analyse des savons au moyen de liqueurs titrées, par Emile Deiss, de Salon.
- Fabrication des savons de toilettes. — Der-niers perfectionnements réalisés dans la fa-
- p.160 - vue 108/389
-
-
-
- brication mécanique des savons de toilette, ! par R. Poisson, ingénieur civil.
- Alambics. — Les nouveaux alambics à grands travail, système Egrot, par Ed. Lambert, ingénieur, à Paris.
- Extraits de parfums. — Description d’un appareil à glacer les extraits de parfums, par G- Petit, ingénieur civil, à Paris.
- Marchés de suif. — Formule de marché de suif adoptée par les courtiers de commerce de Paris. — Prix à payer pour le suif à la boucherie de province sur les rendements calculés d’après la cote officielle à la bourse de Paris.
- Prix de transport. — Prix de transport au départ de Marseille et de Grasse, sur divers Points du réseau P.-L.-M., pour les huiles, les savons et la parfumerie.
- Laboratoire d'essais techniques de Marseille. — Tarif des analyses chimiques du laboratoire officiel d’essais techniques de Marseille.
- Nous avons aussi constaté qu’il avait été
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 161
- tenu scrupuleusement compte des corrections que nous avions indiquées dans les listes d’adresses, c’est dire que ces listes ont été revues et remaniées avec le plus grand soin et que tous les industriels ou commerçants, qui touchent, de près ou de loin, aux deux branches dont s’occupe l’Annuaire, seront certains d’y rencontrer les renseignements les plus pré' cis et, et même temps les plus complets.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de ['emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal.
- MANUFACTURE GÉNÉRALE DE CAOUTCHOUC USINE DU COQ FRANÇAIS ÉMILE DEGRAVE, A ROUBAIX (NORD)
- easannsiae DEMANDER PRIX-COUR AN T
- MÉDAILLE D’ARGENT, EXPOSITION UNIVERSELLE PARIS 1889
- FABRIQUE DE COULEURS D’ANILINE
- J. RUCH & FILS
- A PANTIN
- Seule fabrication en France des
- (Seine)
- ROUGES CONGO brevetés s.g.d.g.
- TEIGNANT DIRECTEMENT LE COTON SANS MORDANTS SPÉCIALITÉS :
- rouge Congo. *Noir Nyanza.
- .Purpurine brillante. *Chrysamine. Benzopurpurine. Congo brillant, souge diamine.
- .pruns Corinthe. Bruns Congo H/- <
- Chrysophénine.
- Azo fuchsine acide. Roccelline.
- Ponceaux. *Jaune Naphtol.
- Ecarlates crocéines. Phosphine.
- Fuchsine cristallisée. *Vert Malachite.
- *Azo rubis S.
- *Fuchsine acide.
- *Vert brillant.
- Vert acide.
- Bleus alcalins.
- Orcéine.
- Bruns Bismarck.
- pruns Congo *Carmoisine. Orangé II. Bleus solubles.
- pleus solides Congo. "Ecarlates brillants. Orangé II cristallisé. Nigrosine.
- "Jaune de Quinoline. Couleurs grasses.
- *Carmoisine.
- Bleus solubles.
- D v* A—P VJ .
- Benzoazurine. *Rouge Orange.
- Les produits précédés d’un astérique sont
- brevetés en France s. g. d. g.
- Maison à PARIS : 29, rue de Sévigné. Succursale à LYON : 107, rue Duguesclin.
- AGENCES ET DEPOTS EN FRANCE ET A L’ÉTRANGER
- p.161 - vue 109/389
-
-
-
- O co
- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines, huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d'Academ'e. — Lauréat d-la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Directeur du Laboratoire de la Bourse de commerce. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes.
- Par Joseph DÉPIERRE, ingénieur civil, ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8 avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Les éditeurs Maurice Dreyfous et M. Dalsace, poursuivant leurs publications de livres pratiques, viennent de mettre en vente un petit volume Guide du commerçant, par E. Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C’est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix : 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey.
- Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- (9 78 g
- (9 78 g
- Usine à Vapeur
- S
- s
- MAISONS :
- Bruxelles
- Londres
- Roubaix stEtienne k Lyon j
- MOATREUIL-80U8-BOIS
- (Seine)
- hydraulique â
- 2 J vr
- § (
- 5 02
- Z EAUX OXYGÉNÉES
- • reconnues SUPBRIEURES poar le blanchiment et h decoleratrox ' tes matières anmales et végétales
- BIOXYDE DE BARYUM - Sels de Baryte \Maison P.PELGRAIN
- \ Fondée en 1880 ,
- rue de l’Echiquier
- PARIS
- / FRANÇAISE \ (fô
- • DE PRODUITS ww /OXYGENES
- BAU OXYGÉNÉE FRANÇAISE
- SUPERIEURE
- A VENDRE
- pour établissement industriel
- UN IMMEUBLE
- Situé à 40 minutes de Paris, sur ligne de Paris au Havre, à proximité de la Seine.
- 3,500 m. de terrain : bâtiment principal très clair; asphaltes de 260 m. couverts, mal son de directeur avec écurie et remise; 2 mal sons de concierge ou de contre-maître.
- Prix 35.000 francs.
- S’adresser au bureau du journal, aux in1' tiales E R.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc.,ete
- ANALYSES ET TITRAGES PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D P. “CAR LE S
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial'. 19, quai des Chartron BORDEAUX
- p.162 - vue 110/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- a
- C
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de r’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (1.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour eourroies
- oppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- -ouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-oastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang Pour impression des tissus Produits divers. Téléphone. -ibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et e),1, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Établissement A. Poirrier). piege social : 105, rue Lafayette, Paris.
- — Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-- mine, alun pur et raffiné.
- —errieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, purate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun
- T. Amidons
- “loch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du Jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et —appret.
- paverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- ecoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 2 rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines
- - “ amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. eroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infé-neuve). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- oClété anonyme des amidonner.es françaises, à Va-genciennes (Nord).
- leté anonyme des amidonnerie et glucoserie . -aubourdin Etablissements Verley frères. Amidon g.pecial pour apprêts et industries.
- clete anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne mocieté E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- anez (L.), 4, rue St-Nicolas. à Douai (Nord). Amidons — froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- q Ammoniaque
- -way et Cie, 24, rué Pavée, Paris.
- . Analyses timctorialem
- —anet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue —otre-Dame-des- Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- p Aniline
- -ernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Machines à roEvder pour le développement des noirs d’aniline.
- enres (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des fleurs d'aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Run^d Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- socnet ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris. crete annoyme des matières colorantes et produits miques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- w . Apprêt* diver*
- -shardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- j - Apprèts (Machines d’) cecoudun' et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-g.ooseurs, 9, rue Friant, Paris. pelin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs. 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Hassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines1 et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris, * Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudn, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Baneniment (Article* pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machine* et appareil* pour)
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc. J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), H, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocvanates divers.
- Boi* de teinture
- Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6. rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevet* d’Invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris. Danzer(Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries texti es et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutehoue
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C” Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise).
- p.163 - vue 111/389
-
-
-
- 2
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton CCh.1, ingénieur-fondeur, àVrigne-aux-Bois(Ar-dennes). Calorifères breveté s. g. d.g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour appréteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Delaroche et ses neveux, J. Decoudun et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.,Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaudières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri', 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, St-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de laHaie-Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix (Nord). Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et Co. Fabrique de couleurs d'aniline à Schweizerhalle. près Bâle (Suisse). Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon (Rhône). Usine à Saint-Fons (Rhône),
- Ruch(J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar-gent, Paris 1889.
- Sevoz (A.) et Boasson, 20, rue des Bourbonnais, Lyon (Rhône). Médaille d’argent, Paris 1889 Matières colorantes pour teinture et impression.
- A. BILLAULT
- CHIMISTE BREVETÉ
- 152, avenue de Saint-Ouen — PARIS
- INSTALLATION DE SAVONNERIES
- PAR UN
- PROCÉDÉ NOUVEAU
- ET A DES CONDITIONS TRÈS AVANTAGEUSES
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS A. ŒSINGER & cie
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane (Hérault). Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- Dr P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et cvême de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguer (Hérault). Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre.Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 k.
- Vernière (Pierre), Montpellier (Hérault). Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine,près Nancv (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878, Paris. Ménibre du jury. Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment. °
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée con centrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de lEchi-quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque «P. Pelgrain». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure-Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreus (Seine), Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Cally (E.), 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate », pro duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- LABORATOIRE CENTRAL
- AGRICOLE ET COMMERCIAL
- 44, rue Notre-Dame-des-Victoires (Place de la Bourse) Ex-Directeur : A. LADUREAÜ, O * Q
- Directeur : Louis MOLLET, ingénieur agronome, ex-professeur à l’Ecole pratique d’Agriculture de la Vendée, ancien élève du Muséum d’Histoire naturelle (laboratoire Frémy).
- Analyses très soignées, prix modérés.— Analyses de produits chimiques —Potasses brute et raffinées, potasse et seude caustique, sel de potasses, carbonate de soude. — Lait, vin, sucre, bière. — Urine (spéciaiité). — Laine, soie, coton.
- — Fer. fonte, acier, métaux précieux,
- CONSULTATIONS AGRICOLES
- Leçons de chimie théorique et pratique
- JEUNE HOMME demande place contremaître de teinture po" coton, vigogne et fil. Bonnes références. . 65
- S’adresser au bureau du journal, initia-J. V. 28.
- p.164 - vue 112/389
-
-
-
- 20 Avril 1894
- 38e Année. — No 8.
- SOMMAIRE
- Office du Moniteur de la Teinture. — Formation du vert de résorcine. — L’acétine. — Nouveaux procédés de teinture (suite). — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Chambre syndicale de la teinture et de nettoyage. — Informations. — Nouvelles matières colorantes. —Nécrologie.— Jurisprudence — Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie.— Cours. — Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la ourniture de tout produit chimique, à l'usage de la teinture, de l’impression, du blanchiment et des apprêts; ces produits sont tirés directement des lieux de production ou des briques les plus estimées, et ne sont livrés 1" après un examen des plus scrupuleux de Meur qualité et de leur pureté.
- Is sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- I; ke Moniteur de la Teinture publiera une e ou chaque abonné pourra faire inscrire, ^^Itement, le matériel d’occasion qu'il dé-ton vendre, ou dont il veut faire acquisition ;
- en présentant un grand avantage aux wereurs, cela permettra le placement de shines dont on n’a plus l’usage.
- tatiourla vente des fonds, fabriques et exploi-b; 908 se rapportant à la teinture, notre pu-"6 est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moni^ teur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques, au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe 40
- Essai des matières colorantes du commerce 5
- Titrage acidémétrique................ 5
- Analyse d’un mélange d’acides........ 20
- Titrage alcalimétrique............... 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau.... ........ 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille’ 30
- Analyse d’un alliage........ ... .20 à 50
- Analyse organique complète......20 à 100
- p.173 - vue 113/389
-
-
-
- 174 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- OFFRES
- A vendre d’occasion
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- FORMATION
- DU
- VERT DE RESORCINE
- Dans un pli cacheté, déposé à la Société industrielle de Mulhouse, M. Pokorny donne communication de certaines réactions intéressantes, concernant le vert de résorcine.
- Généralement, la dinitrorésorcine est teinte sur mordant de fer. Or, d’après l'auteur, on peut arriver à la formation de ce vert égale ment des manières suivantes :
- 1° On mélange un sel de fer avec de la résorcine, on foularde le tissu dans ce mélange et on passe de suite dans une dissolution de nitrite de soude et d’acide acétique. Le vert se développe très rapidement sur le tissu ; on lave et on sèche»
- On peut employer les sels ferreux et les sels ferriques; toutefois, d’après plusieurs essais comparatifs, ces derniers semblent préféra bles. M. Pokorny a de même démontré que les proportions moléculaires les plus rationnelles, pour la formation de ce vert, étaient de une molécule de sel ferrique pour deux molécules de résorcine. On foularde dans ce mélange le tissu et on le passe dans un bain d’acide acétique et de nitrite de soude à molécules égales. On peut substituer l’acide chlorhydrique à l’acide acétique.
- 2° L’auteur a remarqué qu’une partie de la couleur verte restait dans le bain de fixation et que ce bain teignait bien la laine préparée. Il en a conclu qu’il se formait un sel (de la dinitrorésorcine et du fer) soluble dans l’eau,
- ce qu’on ne connaissait pas jusqu’à présent. En effet, le seul vert que l’on, pourrait comparer à celui-ci : le vert naphtol B de Cassella contient le groupe SO3 H. Cherchant les meilleures conditions pour la formation de ce sel permettant d'obtenir une nouvelle couleur verte, soluble dans l’eau, qui tire très bien sur laine, M. Pokorny conclut en donnant la composition suivante :
- 1 molécule de résorcine ;
- 1 /2 molécule de sulfate ferreux ;
- 2 molécules de nitrite de soude ;
- 2 molécules d'acide acétique ou chlorhydrique.
- On obtient un liquide vert et un précipite, mais celui-ci se dissout après quelques heures dans l’eau chaude. La couleur verte est pré-cipitable par le sel marin, elle tire très bien sur la laine préparée, peu sur les autres,mais bien également sur soie. Le bain peut etre être épuisé complètement. On acidulé légère ment avec de l’acide acétique.
- Le sulfate de cuivre précipite complètemen la couleur de la solution. La nuance de I* laine, teinte en vert et chauffée après avec d sulfate de cuivre, devient beaucoup Pi— foncée.
- 3° On peut faire cette couleur verte, solu ble dans l'eau, encore d’une autre maniere on mélange :
- 1/2 molécule de sulfate ferreux ;
- 1 molécule de dinitrorésorcine.
- Il se forme un précipité. Après quels" temps, on chauffe avec de l’eau jusqu’a di5
- • „luS solution complète. avec une nuance F bleuâtre que dans les deux cas précdentt Cette couleur tire très bien sur laine prép on eS rée, et non seulement on peut remplac.. sels ferreux par les sels ferriques, mai® 6, core on peut substituer au fer le colbalt métal, le cuivre. 80
- 4° Enfin, la dinitrorésorcine, chauffé6 a
- ~lil* un peu de prussiate rouge ou jaune tion aqueuse, donne également une
- en P.
- soi»"”
- verte qui tire très bien sur laine en vert
- p.174 - vue 114/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 175
- L'ACETINE
- Nous trouvons dans le Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse une note sur l'acé-line par MM. Kopp et Grandmongin, qui nous a paru très intéressante, d’autant plus que, parmi les dissolvants proposés pour servir en mmpression, l’acétine seule a acquis de l'im-Portance, et elle n’a fait jusqu’ici le sujet que de peu de publications.
- Fabricatisn de l'acétine
- On chauffe dans une chaudière émaillée, au moyen d’un bain d’huile :
- 60 parties de glycérine avec 82 parties "acide acétique glacial pendant 12 à 15 heures 4120° C., puis on élève lentement la tempé-"alure jusqu’à 160° C. pour chasser l’excès Lacide acétique.
- Toute l’opération dure environ 24 heures, eelle-ci terminée, on soutire l’acétine formée "laide d’un siphon.
- L0 rendement est de 93 parties d’acétine "Oncentrée.
- L'acétine est un liquide dense, sentant plus " moins fortement l’acide acétique. Sa den-"ê varie de 1,1608 à 1,1896. Sa coloration 1"1 peut varier du jaune clair au brun foncé Pend beaucoup de la glycérine employée à " fabrication.
- Emplois de l'acétine
- ^acétine, comme dissolvant, est spéciale-"ent indiquée pour les colorants basiques : Cest ainsi qu’elle sert à la solubilisation "s indulines.
- On
- | va Peut alors employer la formule sui-
- 10 kgr. Induline en poudre.
- 40 » Acétine.
- n chauffe à l’ébullition dans une chaudière, ant deux heures, on laisse refroidir et on te ensuite au tamis de soie.
- violet Perkin est aussi très bien dissous p‘ l'acétine.
- " proportion indiquée :
- 1/4 I. Violet Perkin.
- 1/2 1. Acide acétique.
- 1/2 1. Acétine.
- Dissoudre à chaud, refroidir, puis passer au tamis de soie.
- NOUVEAUX PROCÉDÉS DE TEINTURE
- présentés au concours pour un des prix généraux de la Société industrielle de Mulhouse
- {Suite}
- Seuls les mordançages faibles permettent d’atteindre le but ; cela peut tenir à la présence d’un peu de protoxyde de plomb dans les liqueurs.
- [/auteur reconnaît, du reste, qu'il est plus simple d’appliquer directement le protoxyde P 6 O, lorsqu’on veut produire du jaune de chrome ; il suffit alors de teindre à froid.
- b} Bistres et noirs au sufure de plomb. — De même que pour le jaune de chrôme, il est inutile, si l’on veut, produire du sulfure de plomb sur la fibre, de fixer du bioxyde, le protoxyde rendant le même service.
- c) Noir d’aniline. — L'application du per-oxyde de plomb (comme oxydant) à la production du noir d’aniline n’est pas nouvelle ; M. Charles Lauth l’a indiquée en même temps que celle au manganèse.
- L’auteur pense que ce procédé ne serait guère pratique, étant donnés le prix du plom-bate et les nombreux passages nécessaires. Il ne s’étend pas plus amplement sur cette question.
- On peut arriver au noir d’aniline avec deux ou trois passages en plombate à 200 grammes par litre.
- On teint avec :
- 16 cc. aniline,
- 400 cc. eau,
- 31 cc. acide chlorhydrique.
- On chromate avec ;
- 15 gr. bichromate de soude,
- 300 cc. eau,
- 3 gr. acide sulfurique.
- Il semble préférable d’employer le nitrate d’aniline, que l’on peut obtenir directement comme suit :
- p.175 - vue 115/389
-
-
-
- + o
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 200 cc. eau,
- 8 gr. aniline,
- 42 gr. acide nitrique.
- On chromate de la même manière.
- i
- Si l’on tient compte de ce que le poids moléculaire du bioxyde de manganèse = 86, tandis que celui du bioxyde de plomb — 238, on comprendra aisément que l’emploi de ce dernier corps ne peut être avantageux.
- La méthode qui permet d’obtenir sur tissus mixtes, soie et coton, des effets différérents au moyen du mordançage en plombate, qui se porte sur le coton en réservant la soie, ne manque pas d’être assez curieuse, mais elle offre peu d’intérêt pratique.
- L’auteur signale enfin une réaction que donne le tannin avec le plombate ; elle est d’une sensibilité remarquable.
- On emploie comme réactif la solution de plombate à 200 gr. par litre ; d’autre part on dissout 1 gr. de tannin dans un litre d’eau.
- 4 cc. de cette solution dans 50. cc eau (= 4 milligrammes) donnent, au contact du plom bate, une coloration rouge groseille très nette et passant au brun au bout d’un certain temps.
- Avec des solutions de tannin plus concentrées, la première goutte provoque une coloration rouge passant presque immédiatement au brun ; ce n’est qu’avec un excès de réactif que l’on obtient une coloration persistante.
- 50 FIXATION D’OXYDE DE PLOMB PAR LES PLOMBITES
- ALCALINS
- L’auteur emploie une solution de plombites à 15° Bé ; il l’obtient en partant d’un plombite de soude à 31° B* , qu’il étend de 1 1/2 volume d’eau. Le mémoire au concours ne contient aucun détail sur la plombite à 31 B* .
- Voici comment on peut le préparer : 500 cc. soude caustique,
- 200 gr. litharge, verser la litharge dans la soude bouillante et prolonger l’ébullition aussi longtemps que possible.
- Ramener la soluiton à 15° Bé ; on obtient ; 850 cc. solution et il se sépare 150 grammes de litharge inattaquée.
- Etendu de 1 1/2 volume d’eau, on obtient 2125 cc. de solution à 15» Bé renfermant 2 grammes d’oxyde de plomb par litre.
- Ce mode de préparation, assez mal com-mode, fournit un mordant dont la teneur en plomb peut être sujette à des variations. Les rapporteurs préfèrent le procédé, suivant bas sur l’emploi de l’acétate de plomb, corps he-mogène et bien défini.
- Dans1700cc. de soude caustique à 38’ Bé (1) chauffée à environ 60’, on verse, en remuant la dissolution de :
- 430 grammes acétate de plomb dans 2000c eau chaude, le précipité primitivement formè se redissout immédiatement.
- En ajoutant à ce liquide 6300 gramme d’eau, on obtient 10 litres d’une solutionné quant 12o Bé , qui est moins alcaline que celf que donne le premier procédé et qui renfern par litre 25 grammes PbO.
- Ce plombite possède les mêmes propriels que l’autre, il fixe même plus de plomb sur fibre.
- Le mordançage alcalin au moyen de plombite a été essayé comparativement 8 " lui qu’on peut effectuer par passage en acëat de plomb à 43 grammes par litre (=248 PbO) et passage ultérieur en ammoni^1 (un tiers) ; tous les résultats ont été en fave-du plombite fixé de la façon suivante : ,
- Deux passages à froid en plombite à 120 laisser enroulé douze heures, laver à gr8n 1‘aval eau. Le traitement à chaud offrant peu d " tage, le passage à froid est préférable, ly^ lution alcaline modifiant moins le tissu ces conditions.
- Applications du plombite
- a) COULEURS MINÉRALES ;
- ' 00°
- Jaune et orange de chrome. — Pas5R8,00 froid au foulard en bichromate de potasse grammes par litre.
- Virage en chaux pour orange. t
- Bistre et noir au sulfure. — Teint"re, -------------------------------------
- (1) La quantité peut varier un peu sel degré de la soude employée.
- sul ma
- L mai fbr ave
- L inve les
- L nan «an par de « en g ter
- D les tion ^s tins dire
- y
- P
- R
- «L effe. Padi ‘le Cy ‘u ling
- p.176 - vue 116/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- 177
- otient nt 25
- com-ur et i. Les
- bas
- s ho-
- A( uant,
- 00c forme
- mme i mat
- , cel ferdt
- riëlë
- sur11
- de1 à é
- clsl
- 24 t aq avef
- y80"2 as""
- a
- dan
- sulfure de sodium. Couleurs solides au savon, mais manquant de richesse.
- Dépôts d'oxydes. — On peut fixer du fer, du manganèse ou d’autres oxydes en mettant la flbre chargée d’oxyde de plomb en contact avec les sulfates de ces métaux.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion 1 analyse des brevets de nature à intéresser n°s lecteurs.
- MACHINE A dérompre les tissus en étoffes ou en rubans
- Par M. Antoine Gauthier.
- ref
- 100 v
- La machine qui se rapporte à la présente nvention a pour but de dérompre et de lustrer 6s tissus en étoffes ou en rubans.
- Les tissus y passent entre des arbres tour-"ants, quel qu’en soit le nombre, à section "rrée, triangulaire ou polygonale, disposés Pr couples inclinés en sens contraire les uns “autres par rapport à la direction du tissu, “tournant à grande vitesse dans le sens ou "sens inverse de la marche du tissu en trai-‘ement.
- Des dispositions spéciales, comprises dans .8 particularités caractéristiques de l’inven-"on, permettent de varier la position relative earbres travailleurs dans chaque couple, qp8i que leur inclinaison par rapport à la eetion du tissu en marche.
- SAVON LIXIVIEL DESTINÉ AU BLANCHISSAGE ET
- P AU LAVAGE DU LINGE
- "T MM. Cerf Mayer, Lévy et Edouard Philippe
- F • —
- n raison de la composition méthodique du er Ixiviel » en question, ce nouveau produit wactue le lessivage du linge complètement, quel.dl ement, sans laisser ni crasse, ni taches quycongues. Il ne reste dans le linge sorti du eF, que des substances savonneuses, sans tingticité nuisible dans la munipulation du 86 ou pour le linge, qui, au rinçage, opèrent
- un lavage absolument parfait et disparaissent sans frottage, et, par conséquent, sans main d’œuvre.
- Le « lixiviel » est formé du mélange, dans les proportions indiquées, des substances suivantes :
- Lessive faible de soude caustique (contenant 10 kilos de soude
- caustique)....................... 500 kilos Carbonate de potasse à 90-92 ...250 —
- Colophane...........'............. 75 —
- Savon d’oléïne et d’huile de coco. 400 — Carbonate de soude à 90 92 .... 400 - • Silicate de soude ou de potasse.. 75 —
- Toutes ces matières intimement mélangées à l’aide des procédés et moyens connus et préférablement par l’emploi d’une chaudière à chauffage continu et dans laquelle s’opère constamment un effet de malaxage et de brassage.
- MACHINES A AMIDONNER OU EMPESER PERFECTIONNÉES
- Par M. Henry Powell, manufacturier.
- Il s’agit dans cette invention de la construction, de l’adaptation et de l’application d’une nouvelle méthode pour amidonner ou empeser des tissus textiles.
- La machine imaginée et combinée pour mettre l’invention en pratique est constituée par deux tables superposées, garnies chacune d’une série de rouleaux, la table du dessus à sa partie inférieure et celle du bas à sa partie supérieure. Ces deux tables plongent dans une auge commune, qui reçoit l’amidon ou empois venant d’un réservoir surélevé et il leur est communiqué, à chacune séparément et longitudinalement, un mouvement de va et vient de façon inverse pour l’une par rapport à l’autre ; de plus, la table supérieure est susceptible d’être soulevée à 1 aide d’un système de leviers et de tiges, en vue de l’introduction entre les séries de rouleaux supérieurs et inférieurs des articles à amidonner ou empeser. Quant aux rouleaux dont sont garnies les deux tables, ils se composent de rondelles enfilées sur une même tige, de manière à ce
- p.177 - vue 117/389
-
-
-
- h oo
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- qu’elles soient libres de tourner indépendamment les unes des autres.
- Voici maintenant comment a lieu le fonctionnement : au moyen du système de leviers et de tiges déjà mentionné, on soulève la table supérieure et on amène les articles à amidonner ou empeser entre les deux tables ; puis on relâche la table supérieure qui retombe sur lesdits articles. L’auge dans laquelle sont installées les deux tables ayant été au préalable remplie d'amidon ou empois, on met l’ap-pareil en marche au moyen d’une courroie passant sur la poulie de commande ; les deux tables, grâce à leur mouvement de va-et-vient alternant et à leurs rouleaux, opèrent ensuite leur travail, en imitant plus ou moins l’action de la main humaine et des articulations lors du lavage et de l’amidonnage des articles « à la main ».
- Lorsque les articles ont été suffisamment amidonnés, on soulève la table supérieure et on retire les articles traités pour introduire un nouveau lot.
- {Reproduction interdite).
- • —11111 1 -------- w.—•
- CHAMBRE SYNDICALE
- DE LA TEINTURE ET DE NETTOYAGE
- Séance du 5 mars 1894
- La séance est ouverte à 3 h, 1/2, sous la présidence de M. Jolly, président.
- Sont présents : MM. Jolly, Mars, Fleury Tupinier, Tissier, Orliac, Barbin, Piot, L’Huil-lier, Vinois, Babillon, membres du Comité, ainsi que MM. Rigolot, Peneau, Michon, Morel, Blondinat, Pingrié, membres adhérents. M. Rollet, absent, s’est excusé.
- Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
- Correspondance : Lettre de M. Steiner offrant un jeune ouvrier teinturier.
- M. Michon propose de s’en occuper.
- Lettre de M. Klimsch, teinturier à Brünn (Autriche), proposant l’achat d’un brevet pris par lui, ayant pour objet un procédé qui dé
- truit complètement et facilement le lustre des vêtements, et donnant ses conditions de vente.
- M. Marchand, membre correspondant de Saintes, remercie M. le Président et le Comité des conseils qui lui ont été donnés pour une difficulté avec sa municipalité.
- M. André Lyon, membre correspondant d’Alger, envoie un mandat de 20 francs pour participer aux frais destinés à donner plus d’éclat à la distribution des récompenses au anciens ouvriers.
- Le Comité vote des remerciements à notre collègue et décide que cette somme sera jointe à celle qui sera votée pour la prochaine cere*
- monie.
- Communication d’un rapport de la Chambre syndicale des couleurs et vernis sur le ren boursement des colis postaux.
- Après lecture et quelques explication données par M. le Président, le Comité adopte à son tour le vœu de cette Chambre syndic^] « que le système de perception des colis P05 taux contre remboursement soit modifié par" création, pour le retour des fonds, d’une feu | dite de remboursement d’un prix unique »
- Le Comité charge son Président de prés ter la question, si cela n’est déjà fait, au 5) ' dieat général, pour, en provoquant les Ad sions à ce vœu des Chambres syndica.® intéressées, obtenir satisfaction des pouyol
- publics.
- A l’occasion de cette question des colis?,, taux, M. Piot fait observer que la déclare |, de la valeur d’un colis postal doit, d’apre loi, être toujours exacte, sous peine de P suites assez sérieuses. Or, dans notre P
- parCe fession, nous n’avons pas toujours, r des qu’elles ne nous sont pas nécessaire8» a connaissances complètes sur la valeur 688; grande variété d’articles qui nous sont Con par suite, nous risquons fréquemment de J1 tromper dans nos appréciations pour dec ‘ cette valeur. gdt
- L’administration des postes, consultëe 268 la marge laissée dans cette estimalion 130 objets expédiés par nous, teinturiers
- p.178 - vue 118/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- S
- —
- tient à la lettre stricte du règlement, nous laissant pour ainsi dire à sa merci. M. Fleury pense qu’il n’y a pas inconvénient à déclarer une valeur supérieure, si, en cas de perte, on a le soin de ne réclamer que le prix fixé par le client lui-même à l’aide de sa factures d’achat ou autre pièce probante.
- Puisque le teinturier manque d’éléments pour apprécier tous les articles reçus par lui, il peut toujours dire que sa déclaration est sincère, même avec valeur majorée inconsciemment, d’autant plus qu’en dernier lieu, c’est son client qui touchera l’indemnité.
- M. le président communique un article du Bulletin de l’office du travail sur la conciliation et l’arbitrage : « Application de la loi du 1 27 décembre 1892 dans les conflits entre patrons et ouvriers en 1893. » Cette première année d’expérience de la loi ne permet pas encore d’en tirer des conclusions, pourtant il y a eu un résultat, puisque les deux tiers des Contestations se sont terminées par le fait même de la constitution de comités de con-ciliation qui provoquaient 35 transactions ou arrangements amiables sur 40 conflits.
- On en peut déduire, en outre, que les Co-mités d’arbitrages mixtes permanents, institués d’avance pour concilier les différends, peuvent avoir une bonne part dans l’entente et la concorde générales, en sachant prévoir et résoudre les difficultés avant que, parve-nues à l’état aigu, elle n’obligent à recourir à la conciliation légale, toujours un peu entachée de contrainte.
- M. le Président attire l’attention du Comité sur les difficultés plus fréquentes que l’on ren-contre aujourd’hui dansla teinture des soieries.
- La charge peut être cause d’accidents, car 1l a été constaté que la chaleur du fer, même modérée, altère le tissu.
- M. Jolly soumet un morceau de brocard, sole superbe, encore dans son neuf; le des-Sous de bras se déchire facilement, la chaleur du corps ayant suffi pour détériorer le tissu ; "n volant, peut fatigué pourtant, cède de même sous le doigt ; enfin, un morceau n’ayant
- pas servi ne résiste pas même à une faible pression. Les déchirures se produisent dans tous les sens, indistinctement, et pourtant, à l’œil comme au toucher, cette soie paraît aussi solide que de belle qualité.
- M. Jolly propose de faire une sorte d’enquête pour savoir comment les fabricants chargent les soies aujourd’hui, afin de signaler cette pratique exagérée, dont les conséquences pourraient bien retomber sur eux-mêmes.
- M. Piot, de concert avec M. Jolly, vont, à Lyon même rechercher la cause de ses difficultés pour, si possible, les éviter à notre industrie.
- En atendant, et c’est la moralité de cette étude, essayer minutieusementles soies avant de les mettre en travail.
- M. Barbin fait connaître, au sujet de la benzine considérée comme desinfectant tuant les microbes, l’avis officieux du directeur du laboratoire du ministère de l’intérieur, dont l’opinion est affirmative.
- M. Jolly se propose de rechercher l'opinion d’autorités médicales compétentes sur cette question spéciale, pour donner une base sûre à nos idées personnelles, et établir la valeur de certains de nos travaux de nettoyage pouvant devenir œuvre d’épuration et d’hygiène publique.
- La séance est levée à 6 heures.
- Le Président, Le Secrétaire,
- A. Jolly. Babillon-Marchal.
- INFORMATIONS
- Jurisprudence
- Une décision de la plus haute importance pour l’industrie de la teinture vient d’être prise dans un jugement prononcé en Angleterre,par la première division de la cour,à l’audience du 27 mars.
- Voici le fait : pendant l’été de 1889, MM. Mekie,Spiers et G0, envoyèrent à MM. Wright des cotons destinés à être teints.
- p.179 - vue 119/389
-
-
-
- O 00
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Après teinture et un emballage soigné, les balles furent embarquées pour Makassar, où elles restèrent dix-sept mois avant d’être vendues. On s'aperçut alors que les fibres étaient avariées. MM. Mekie demandèrent une indemnité de 481 livres sterling en dommages et intérêts, à MM. Wright prétendant que l’avarie des fils ne provenait que du procédé de teinture. Le juge donna raison aux plaignants, trouvant que les défendeurs, soit qu’ils aient mal teint, soit qu’ils n’aient pas lavé suffisamment pour éliminer tout l’acide, étaient responsables dans cette circonstance vis-à-vis des demandeurs.
- Toutefois, en appel, cette décision fut infirmée et les juges de la première division viennent de confirmer le jugement d’appel. Ils se basent pour cela sur ce que les avaries survenues sur les fils sont dues non pas à la négligence, ni à l’inhabilité des teinturiers, mais que la principale cause du dommage fut le trop long séjour avant la vente sous un climat tropical.
- Nous sommes heureux du sens de ce jugement et nous ajouterons même qu’autrement, c’eût été une grande injustice. Le métier de teinturier deviendrait absolument impossible, si l’industriel était responsable des avaries occasionnées par un trop long séjour en magasin, il ne pourrait pas travailler dans de semblables conditions.
- Nitrophenine de la Compagnie « Clayton Aniline of Clayton »
- La nitrophenine de la Compagnie « Clayton Aniline » semble très intéressante. C’est une poudre d’un brun rouge, soluble dans l’eau en donnant une solution jaune et soluble dans l'alcool en donnant une solution jaune tirant sur le vert. L’acide sulfurique concentré fait virer la solution de nitrophenine au jaune d’ambre foncé ; l’acide chlorhydrique donne un précipité gélatineux-orangé et la soude donne une solution cramoisie.
- Cette nouvelle matière colorante est, paraît» il, un nouveau jaune direct, permettant de
- teindre directement sans mordant sur coton. Il suffit de teindre en présence de sel de Glau-ber, ou de phosphate de soude, ou même do sel ordinaire. Avec1% seulement de matière colorante, on obtient des teintes pleines. Les acides font virer les nuances à l’orange et le alcalis au violet.
- La nitrophenine peut être employée de même pour l’impression. On emploie alors 85 parties d’amidon pour épaissir, 10 parties de phosphate de soude et enfin la quantité de matière colorante nécessaire pour obtenir la teinte que l'on veut.
- Substitut de phosphine
- MM. Brooke, Simpsen et Spiller offrent un nouveau produit qui, paraît-il, revient bien meilleur marché que la phosphine, tout en produisant les mêmes résultats. Elle teint très bien la laine, en bain neutre, en un jaune-olive qui est très solide au lavage. Les acides décolorent les tissus teints et les alcalis font virer le jaune au brun. On peut teindre le coton mordancé au tannin.
- Le substitut de phosphine est une poudre jaune orangé, soluble dans l’alcool en donnant un jaune orangé. L’acide sulfurique fait virer la solution à l’orangé et la soude caustique 8 un orangé rougeâtre.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Bleu méthylène
- Ce produit, avec lequel ont été obtenus 165 trois échantillons ci-dessous par la Sociéle anonyme des matières colorantes et produils chimiques de Saint-Denis, ne s’emploie1]110 pour la teinture et pour l’impression sUr coton.
- Il se fixe sur mordant de tannin ou de sumae Le tannin doit être lui-même fixé par un paS sage en tartre émétique. Les couleurs ainsl obtenues sont remarquables par leur vivaci"e et leur grande solidité au savon et à la I" mière. Nos lecteurs peuvent du reste le cols
- p.180 - vue 120/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- wa 00 1b
- tater par les trois échantillons ci-dessous, obtenus avec le bleu méthylène B, BB et 4BE.
- Bleu méthylène B
- Bleu méthylène B B
- Bleu méthylène 4BE
- En outre, les tons sont distingués et d’une couleur absolument franche. Pour avoir des lances foncées, on joint au bain de tartre "métique du sulfate de fer. On obtient ainsi “es bleus imitant les bleus de cuve, et qui, Point très intéressant, leur sont comparables “oTame résistance.
- Le bleu méthylène peut se mélanger aux pres couleurs basiques telles que violets de “Fis, verts acides ou vert brillant, xanthine, erysoïdine, etc. .
- 1 gr.
- 10
- 8
- 3
- 15
- 1
- Voici une formule, donnant de bons résul-49 pour l’impression :
- Colorant........
- Acide acétique.. Eau.............
- Tannin..........
- Gomme poudre.. Huile,..........
- Acide tartrique..
- Noirs diamine
- La Manufacture Lyonnaise de matières colorantes vient d’envoyer à ses clients de très jolis échantillons obtenus avec les couleurs suivantes :
- Noir jais diamine 00.
- Noir oxy-diamine N.
- Ces produits permettent d’obtenir sur coton dans un seul bain de beaux noirs foncés revenant très bon marché et d’une bonne solidité.
- L’apparition de ces nouveaux produits doit être considérée comme un grand progrès pour toutes les applications où la grande solidité au lavage des noirs diamine diazotés et développés n’est pas exigée, car l’emploi des noirs diamine, quia pris un si grand développement, a été limité jusqu’ici d’un côté à la teinture en mélanges avec d’autres couleurs diamine pour nuances composées, d’un autre côté à la teinture en noir par diazotage et développement sur la fibre ; mais les marques connues jusqu'ici ne permettaient pas d’obtenir des noirs sur un seul bain.
- Du reste, le noir jais diamine 00, tout en permettant la teinture directe en noir, se joint à la série des noirs diamine diazotables, tandis que que le noir oxy-diamine N est surtout appelé à rendre des services pour la teinture directe en noir bon marché.
- NOIR JAIS DIAMINE 00
- Coton
- On teint au bouillon pendant une heure avec addition de
- 5 % carbonate de soude et
- 15 % sulfate de soude ou
- 2 % huile pour rouge turc et 20 % sulfate de soude.
- Avec 4 à 4 1/2 % de colorant, on obtient un noir bleu très nourri ; pour obtenir un noir noir,on n’a qu’à nuancer avec un peu de jaune solide diamine A.
- La solidité au lavage de ces teintes est pareille à celle des noirs diamine en teintes di-
- p.181 - vue 121/389
-
-
-
- 182
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- rectes. Pour obtenir un noir solide au foulon — ne tachant ni la laine, ni le coton blancs — on fait bouillir après teinture pendant 10 minutes dans un nouveau bain contenant 4 % bichromate de potasse.
- On obtient la même solidité au lavage et au foulon et en même temps un accroissement considérable de l’intensité par le diazotage et le développement sur la fibre. Avec environ 3 % de noir jais diamine 00 diazoté (1) et développé en diamine on obtient un noir foncé qui n’atteint pas tout à fait la beauté de celui fourni par le noir diamine, BH diazoté et développé en diamine, mais il est supérieur à celui-ci au point de vue de la solidité au foulon et aux acides. Un savonnage après développement embellit du reste sensiblement la nuance du noir jais diamine 00 diazoté et développé en diamine. La solidité aux acides de ces noirs est particulièrement remarquable : dans un bain assez fortement acide la laine traitée en même temps ne se colore pas au bouillon, qualité précieuse pour la teinture des tissus mi-laine.
- La solidité à la lumière du noir jais diamine 00 est excellente Un échantillon teint avec 4 1(2 % noir jais diamine 00 et 1/2 % jaune solide diamine A, exposé en été pendant six semaines, n’a subi presque aucun changement.
- La solidité aux acides est bonne.
- Vis à vis des rongeants,le noir jais Diamine 00 se comporte comme les autres noirs diamine.
- Mi-laine
- Le noir jais diamine 00, en teinture directe, teint la laine dans les tissus mélangés un peu plus que le coton ; il est donc moins avantageux pour cette teinture que les anciennes marques de noirs diamine, spécialement recommandées pour cet emploi. Cependant, on arrive par le procédé de diazotage à mieux couvrir le coton, de sorte que le noir
- (1) Le coton ne doit pas séjourner pendant plus de dix minutes dans le bain de diazotage; un séjour plus prolongé fait rougir la nuance.
- jais diamine 00, grâce à son rendement, pourra dans certains cas rendre également des services pour cette teinture.
- Mi-soie {coton et soie)
- Tandis que les autres marques de noir diamine teignent le coton beaucoup plus que la soie, le noir jais diamine 00 teint les deux fibres en nuances presque uniformes. On obtient d’excellents résultats sur satin mi-soie par le diazotage et le développement en diamine ; un léger remontage de la soie suffit pour obtenir un beau noir foncé.
- D’un autre côté, le noir jais diamine 00 peut être utilisé pour le remontage des pièces teintes en noir d’aniline.
- Laine
- Avec environ 3 % de noir jais diamine 00, on obtient un noir foncé très solide au lavage. On teint avec addition de 5 % d’acétate d’ammoniaque et au besoin de 5 % d’acide acétique.
- Soie
- Le même procédé donne des nuances tres solides au lavage.
- Noir oxy-diamine N (Breveté S, <5. D. G.)
- Ce produit se distingue du noir jais dia-mine 00 par sa nuance plus belle et son priX plus avantageux. Sa solidité à la lumière tout en étant inférieure à celle du noir jals diamine 00, est bonne et de beaucoup supé-rieure à celle des produits de la concurrence recommandés pour des usages analogues.
- Coton
- On teint avec addition de :
- 5 % Carbonate de soude et
- 15 % sulfate de soude.
- Avec 4 à 1(2 % de colorant on obtient "n noir foncé.
- La solidité au lavage est un peu supérieure à celle du noir jais diamine 00. Elle augmente sensiblement par le traitement au bouillon après teinture avec 4 % bichromate de tasse ; l'amélioration n’est cependant P85 aussi sensible que pour le noir jais dia111111 00.
- p.182 - vue 122/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- «Q. GO
- Le diazotage et le développement d’aug-mentent qu’insensiblement l’intensité de la nuance, de sorte que ce procédé n’a pas d’intérêt pour le noir oxy-diamine N.
- La solidité aux acides est très bonne.
- Vis à vis des rongeants le noir oxy-diamine N se comporte comme les autres noirs diamine.
- Mi-soie {coton et soie)
- On obtient des nuances uniformes sur la soie et sur le coton. On peut teindre du gris jusqu’au noir. Le noir peut être corrigé par un remontage au bleu méthylène.
- Pour la teinture du jute et du lin le nouveau procédé est également très intéressant. Avec seulement 3 % de colorant on obtient un bon noir.
- Observations générales
- Les deux nouveaux produits rendront non seulement d’excellents services pour la teint-ture en noir, mais encore pour la teinture en nuances foncées (bruns, bleus, etc.) en mélanges avec d’autres couleurs diamine, où leur emploi est très avantageux.
- Les nouveaux produits peuvent servir à la teinture du coton sous toutes les formes : en bourre, en fils et en pièces. Dans les cas où la solidité à la lumière joue un rôle prépondérant le noir jais diamine 00 est à employer de préférence au noir oxy-diamine N.
- Comme fond pour bleu de cuve, la Manufacture lyonnaise recommande le noir jais dia-^iue 00 ; comme fond pour noir d’aniline le noir oxy-diamine N, la nuance qu’on obtient avec ce dernier étant supérieure.
- Comme toutes les couleurs diamine, les nou-voaux produits peuvent être remontés avec des couleurs basiques, telles que bleu méthylène, vert solide, etc.
- La Manufacture lyonnaise de matières colo-rantes offre le noir jais diamine 00 à fr. .13,50 le kilo pour livraisons au-dessous de50kilos; a fr. 13 le kilo pour livraison d’au moins 50 kilos ; — et le noir oxy-diamine N, à fr. 11 1® kilo pour livraisons au-desSous de 50kilos; a fr. 10,50 le kilo pour livraisons d’au moins
- 50 kilos, avec une bonification de 5 % en marchandise pour marché de 500 kilos et de 10 % pour marché de 1000 kilos.
- Franco, 30 jours avec 3 % d’escompte ou 90 jours nets.
- Le noir jais diamine 00 et le noir oxy-diamine N peuvent être compris, aux prix [et conditions ci-dessus, dans les marchés de couleurs diamine.
- - ---=>-0-0-0--=== IDI1 ----
- NÉCROLOGE
- Un de nos chimistes les plus distingués, M. Roussin, vient d’être enlevé par une mort accidentelle.
- M. Roussin a été trouvé asphyxié dans son laboratoire boulevard de la Tour-Maubourg.
- Pharmacien de 1r classe de l’armée, il était en retraite depuis 1879. A Paris, comme chimiste, il a occupé la plus haute situation. Agrégé du Val de-Grâce, il a été directeur de la pharmacie centrale des hôpitaux militaires et membre de plusieurs grandes commissions instituées au ministère de la guerre.
- C’est à M. Roussin que revient le mérite d’avoir découvert les matières colorantes diazoïques sulfo-conjuguées, dont la production se chiffre aujourd’hui par millions de francs. De même ses travaux en chimie légale font autorité, et on lui doit la découverte du glycirrhizate d’ammoniaque.
- Sa mort est une grande perte pour la science et avec lui disparaît un des maîtres de la chimie.
- JURISPRUDENCE
- Fermeture des établissements prohibés
- Lorsqu’une contravention consiste,soit dans la confection d’ouvrages non autorisés ou prohibés, soit dans l’ouverture d’un établissement soumis à l’autorité administrative, la Cour de Cassation décide que le juge doit, après avoir prononcé la peine, ordonner, soit la démoli-
- p.183 - vue 123/389
-
-
-
- h
- I= ge thn.
- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- ek
- -e
- h
- I
- tion des travaux, soit la fermeture de l’établissement. (Cassation, 26 mars 1868 ; 2 décembre 1882 ; 7 décembre 1883, D. 84. 1. 479).
- Attendu, dit l’arrêt du 2 décembre 1882, relatif à la fermeture d’un établissement insa-lubie, que cette mesure, que l'autorité administrative peut ordonner, ne fait point obstacle à l’application; par le Tribunal saisi, de l’art. 161 C. inst. crim., portant que les Tribunaux de police,après avoir prononcé la peine encourue, doivent, par le même jugement, statuer sur les demandes en dommages-intérêts; que, dans l’espèce, la fermeture de l’établissement insaluble réclamée par le ministère public n’était que la réparation du préjudice causé à la commodité et à la sûreté publique par ledit établissement. »
- On donne la même étendue à l'art 161, lorsqu’il s’agit d’ordonner la démolition d’ouvrages indûment effectués, en fondant expressément dans un grand nombre d’arrêts cette démolition sur l’application de cet article, encore bien que cette mesure soit justifiée parla disposition formelle de l’art. 5 de l’édit de 1607 relatif à la voirie.
- Ces arrêts, et plus particulièrement ceux qui sont relatifs à la fermeture des établissements insalubles, posent un principe général dont il est difficile de ne pas étendre l’application à toutes contraventions qui résultent de l’ouverture illégale d’un établissement.
- Les lois sur les établissements insalubles ne contiennent pas de dispositions autorisant les Tribunaux à ordonner leur fermeture. Elles prévoient, au moins implicitement, la fermeture par la voie administrative, ce qui semble rendre inutile toute injonction judiciaire ayant le même objet. Cependant, la Cour de Cassation a affirmé ce droit pour les tribunaux en vertu de l’art.161 du C. inst, crim. comme une conséquence nécessaire de la punition de l’infraction. C’est la réparation du préjudice causé par elle à l’intérêt public, et il serait illusoire de prononcer une peine contre la contravention, en laissant subsister le fait même d’où elle dérive.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n'est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive & son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS OE SOCIETES
- Formation de la Société en nom collectif E. DURAN, DAVAGNE et Perrin, teinture des tissus et flottes, à Genay. — Durée : 11 ans et 1 mois, — Cap. 36,000 fr. — Acte du 6 et 7fév.
- m
- p.184 - vue 124/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Mb
- H
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- M. Cartier a consenti à Mlle Rollin la résiliation d’un fonds de teinturerie, 36, rue du Berri.
- M. Fossemalle a vendu à M. Ledauphin un matériel de teinturerie, 151, boul. Montparnasse.
- Mme Barbier a vendu un fonds de teinturerie, 16, rue Notre-Dame-des-Champs.
- Mme Ruel a vendu un fonds de teinturerie, 107, rue de la Réunion.
- M. Dénard a vendu un fonds de teinturerie, 8, rue Mandar.
- Mme Vve Bernand a vendu un fonds de teinturerie, 16, rue Bleue.
- M. Muller a vendu à M. Rouher un fonds de teinturerie,'95, fg Saint-Martin.
- Mlle Hermann a vendu un fonds de teinturerie, 18, rue Franklin.
- Mlle Chouvel a vendu à M. Léonard un fonds de teinturerie, 22, rue des Francs-Bourgeois.
- BIBLIOGRAPHIE
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Academie. — Lauréat de la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Directeur du Laboratoire de la Bourse de commerce. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- POUR
- &
- ENVOI FRANCO DE TARIFS
- & CLARIS
- GUYENET
- 83, boulevard Magenta, 83
- AmRRRNRRRRRTRTRM
- HORNBERGER
- REPRÉSENTANT
- 23, rue Sigisbert-Adam — NANCY
- Drogues, Produits Chimiques et Couleurs
- Pour Blanchisseries, Teintures, Apprêts, Impressions, Papeteries, etc.
- TOUTES FOURNITURES POUR CES DIFFÉRENTES INDUSTRIES
- p.185 - vue 125/389
-
-
-
- to €D ud
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de l’emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de V industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-81 avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Les éditeurs Maurice Dreyfous et M. Dalsace, poursuivant leurs publications de livres pratiques, viennent de mettre en vente un petit volume Guide du commerçant, par E. Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les ques-
- EAUX OXYGENEES
- Sels de Baryte
- BIOXYDE DE BARYUM
- reconnues SUPERIEURES pour le blanchiment et U décoloration des matieves anmales et végétales
- FRANÇAISE
- DE PRODUITS
- Maison P.PELGRAIN Fondée en 1880
- BLOCH E et C rue de l’Echiquier PARIS
- OXYGÉNÉS
- EAU OXYGÉNÉE FRANÇAISE SUPERIEURE
- Usine à Vapeur à
- HONTREOIL-SOUS-BOIS
- (Seine)
- œ
- s
- hydraulique à
- SAINT-FÉLIX
- (Oise
- MAISONS :
- Bruxelles Londres
- Roubaix st-Etienne Lyon
- tions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Ma ieres textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l'apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey..— Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco. 4 fr. 50.
- A VENDRE pour établissement industriel
- UN IMMEUBLE
- Situé à 40 minutes de Paris, sur ligne de Paris au Havre, à proximité de la Seine
- 3,500 m. de terrain : bâtiment principe très clair ; asphaltes de 260 m. couverts. maison de directeur avec écurie et remise;2 maisons de concierge ou de contre-maître.
- Prix 35.000 francs.
- S’adresser au bureau du journal, aux ini-tiales E R.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES les MÉTHODES
- D‘ P.CARLES
- Chimiste-Expert des Tribunaux Laboratoire spécial'. 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- p.186 - vue 126/389
-
-
-
- 02
- ST DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- “xcken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal, Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- morel(C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine latemarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, cItrique, picrique.
- - Acide tartrique
- ® Roux(R. et H.). Fabricants d'acide tartrique, 34, rue aes Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- „ Agrafes pour eourroies "oppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- • Albumines puillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-pastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang mpour impression des tissus Produits divers. Téléphone-cbault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et O r rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- A Alizarine socperger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). rete anonyme des matières colorantes et produits puniques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). ^æge social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-Lalne, alun pur et raffiné.
- gTreu (A.), Avignon (Vaucluse), Alumine pure hydratée, oulate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude,alun pur. 1
- b. Amidons
- och (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-sMoselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du Jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et pappret.
- pever ne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- 9 ou du n et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, .‘Tue F riant, Paris. Seuls concessionnaires des machines roemidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. ri ox-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infe-Soere). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- —ete anonyme des amidonner.es françaises, à Va-soenciennes (Nord).
- dir.e anonyme des amidonnerie et glucoserie spale i ourdin Etablissements Verley frères. Amidon Soei.lal pour apprêts et industries.
- g..• anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne TanrieteE. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- de (.,4, rue St-Nicolas. à Douai (Nord). Amidons moment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- So1— Ammoniaque
- ay et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- follet Analyses tineteriales
- Notl (ouis), directeur lu Laboratoire central, 44, rue modéré ame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix
- Fern. . Aniline
- oxyand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Machines à Kahrae” pour le développement des noirs d'aniline. couin, ‘vean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des Fripa d d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Ruch «. yer. Usine à Fiers (Orne).
- Société ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris. chimannoyme des matières colorantes et produits ques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Weish. a Apprêt» divers
- Tdt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- J Dee—— Apprète (Machines d‘) cess.eun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-Grosse"rs,9,rue Friant, Paris.
- Un père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris.Bassines* et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiment» industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâton» et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d'étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud'in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon»
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanebiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc. J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Wilson-Olyma (T. E ), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), U, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris. Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris, ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutehome
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works
- C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise).
- p.187 - vue 127/389
-
-
-
- •0 DO nl
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d.g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Delaroche et ses neveux, J. Decoudun et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.jMatériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Bassines, chaudières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Chimistes
- Marins Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri', 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, St-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie-Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix (Nord). Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et Co. Fabrique de couleurs d'aniline à Schweizerhalle. près Bâle (Suisse). Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon (Rhône). Usine à Saint-Fons (Rhône).
- Ruch(J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz (A ) et Boasson, 20, rue des Bourbonnais, Lyon (Rhône). Médaille d’argent, Paris 1889 Matières colorantes pour teinture et impression.
- A. BILLAULT
- CHIMISTE BREVETÉ
- 152, avenue de Saint-Ouen — PARIS
- INSTALLATION DE SAVONNERIES
- PAR UN
- PROCÉDÉ NOUVEAU
- ET A DES CONDITIONS TRÈS AVANTAGEUSES
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS A. ŒSINGER & cie
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane (Hérault). Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- Dr P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes,
- Cristaux de tartre et erême de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguer (Hérault). Fabrique de crême de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre.Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 k.
- Vernière (Pierre), Montpellier (Hérault). Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancv (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878, Paris. Ménibre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex: traitsd'orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc-Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie-
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée col centrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echr quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, mar4 «P. Pelgrain». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier) , au Perre" (Seine). Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Cally (E.), 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate », pr° duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- LABORATOIRE CENTRAL
- AGRICOLE ET COMMERCIAL
- 44, rue Notre-Dame-des-Victoires (Place de la Bourse)
- Ex-Directeur : A. LADUREAU, O # & Directeur : Louis MOLLET,
- Ingénieur agronome, ex-professeur à l’Ecole pratique d'Agriculture de la Vendée, ancien éleve du Muséum d’Histoire naturelle (laboratoire Frémy).
- Analyses très soignée», prix modérés.— Analyses de produits chimiques —Potasses brute et raffinées, potasse et soude caustique», sel: de po-tasses, carbonate de soude — Lait, vin, sucre, bière. — Urine (spécialité). — Laine, soie, coton.
- — Fer.fonte, acier, métaux précieux.
- CONSULTATIONS AGRICOLES
- Leçons de chimie théorique et pratique
- JEUNE HOMME demande place contremaître de teinture P°u coton, vigogne et fil. Bonnes références. . les S’adresser au bureau du journal, initl
- J; V. 28.
- p.188 - vue 128/389
-
-
-
- 38e Année. — No 9.
- 5 Mai 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Office du Moniteur de la Teinture. — Enlevages et réserves sur soie. — Nouveaux procédés de teinture (suite et fin). — Nouvelles matières colorantes. — recettes utiles. — De la toile pour annonces. — Perfectionnements et procédés nouveaux.— Informations. — Assurances. — Exposition de Chicago — Tribunaux.— Renseignements commerciaux. — Bibliographie.— Cours. -- Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la fourniture de tout produit chimique, à l'usage de la teinture, de l’impression, du blanchi-ment et des apprêts; ces produits sont tirés directement des lieux de production ou des briques les plus estimées, et ne sont livrés d’après un examen des plus scrupuleux de eur qualité et de leur pureté.
- Iis sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- Le Moniteur de la Teinture publiera une ste où chaque abonné pourra faire inscrire, 3ra^itement, le matériel d’occasion qu’il dé-slre vendre, ou dont il veut faire acquisition ; “out en présentant un grand avantage aux cIuéreurs, cela permettra le placement de Machines dont on n’a plus l’usage.
- I our la vente des fonds, fabriques et exploi • b sens se rapportant à la teinture, notre pu-cté est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moni-teur de la Teinture.
- Librairie .
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librai-rie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques, au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe 40
- Essai des matières colorantes du com-
- merce .............................. 5
- Titrage acidémétrique.................... 5
- Analyse d’un mélange d’acides......... 20
- Titrage ................................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure.. 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau..... 5
- Analyse complète d’une eau.... ......... 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une
- houille............................. 30
- Analyse d’un alliage............ 20 à 50
- Analyse organique complète......20 à 100
- p.197 - vue 129/389
-
-
-
- 198
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- OFFRES
- A vendre d’occasion
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- DEMANDES
- Une machine à laver à bras.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- ENLEVAGES RÉSERVESCSUR SOIE
- Dans la séance du 31 janvier de la Société industrielle de Mulhouse, M. Horace Kœchlin a fait, sur les enlevages et réserves sur soie, des. communications que nous reproduisons ci-dessous :
- Réserve grasse. — Cet article ne se faisait qu’à la planche. En 1880, MM Samuel frères, à Lyon, ont commencé à exécuter au rouleau, au moyen d’une gravure très profonde, qui permet de déposer beaucoup de couleur sur le tissu.
- Cette réserve a comme composition :
- 6.000 gr. résine d’Amérique.
- 1.500 » poix.
- 1.200 » cire jaune.
- 800 » stéarine.
- 6 à 10 litres pétrole rectifié.
- Les machines à imprimer le mastic ne sont pas munies de chambre chaude à plaques. La pièce, après l’impression, est saupondrée de terre de Lemmière, afin d’éviter les rappli-cages, puis on la suspend dans un local légèrement chauffé ; on teint à froid en couleur d’aniline sèche, et passe en benzine pour dissoudre le mastic. Pour mieux fixer les couleurs, il est bon de vaporiser après le passage en benzine.
- Pour le noir, on mordance les pièces imprimées en rouille (nitro-sulfate de fer) et on teint en campêche ; cette teinture se fait comme celle du coton.
- Les oxydes métalliques ayant une grande affinité pour la soie, il est facile de la mor-dancer après l’impression de la réserve grasse.
- Voici, par exemple, comment l’on peut obtenir un bleu foncé : le tissu étant imprimé en mastic ou réserve grasse, on foularde en pyrolignite de fer 10° B , étendu de deux ou trois volumes d’eau, sche, passe en craie et teint à chaud avec :
- 15 gr. alizarine bleue en pâte non bisulfitée.
- 2 » cristaux de soude.
- 10 » savon.
- 1 » bisulfite de soude 38° B.
- 1 » soude caustique 38° B.
- 2 1/2 lit. eau pour 1 mètre.
- Laver et savonner deux fois à 50 et 60° 0.
- Réserves et enlevages à l'étain ou au xine. -On imprime, soit de l’acétate d’étain, soit de de l'hydrosulfite de zinc ; il est facile de colorer ces réserves soit avec du bleu méthylène ou de la phosphine, ou de la safranine, etc. On plaque en matièrescolorantes tétrazoïques, vaporise et lave. Les mêmes couleurs peuvent être utilisées comme enlevages des tissus teints en couleurs tétrazoïques.
- Ainsi, pour enlever du blanc sur le fond bleu diamine, on imprime :
- 1 lit. épaississant.
- 1 kil. zinc.
- 1/4 lit. bisulfite de soude 35® B.
- Réserves à l’émétique sous couleurs au t^' nin. — Pour l’impression à la planche) M. Kœchlin emploie des réserves à l'émétl que, auxquelles il ajoute des matières colo-rantes d’aniline :
- Ainsi, pour le :
- Blanc 100 gr. émétique.
- 1 .000 » gemme.
- 1/8 lit. oxyde d’étain en pâte.
- 1/2 » acétate de magnésie 30° B.
- 100 gr. sulfite de zinc.
- 1/4 lit. acide acétique.
- p.198 - vue 130/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 199
- Rouge 1 lit. blanc.
- 20 gr. rhodamine extra B.
- 10 » phosphine.
- Le bleu se fait avec du bleu de nuit ; pour btenir de l'olive, on mélange du bleu et de la hosphine. Ensuite, on plaque au rouleau à
- couleur avec une gravure ne fournissant
- 88trop, des couleurs au tannin :
- Bleu au tannin
- 1
- 10
- 10
- litre épaississant T. gr. violet 145.
- gr. vert malachite.
- oici la composition de l’épaississant T :
- 100 gr. tannin.
- 3[4 litre gomme ou léiogomme.
- 1(8 »
- 1/4 »
- acétine.
- acide acétique.
- 25 gr. acide tartrique
- -enoir se fait avec le bleu, auquel on ajoute a phosphine.
- Aprés plaquage, on vaporise et on lave. " donner plus de solidité à ces couleurs, "t passer en émétique,comme pour le co-
- " est essentiel pour que la réserve ressorte 1 d ajouter beaucoup de tannin à la cou-flu°n plaque. Il en faut au moins 100 gr.
- "re. Si l’on voulait faire l’article réservé petiquesur une machine à plusieurs cou-u ’ 1 faudrait naturellement concentrer les | Is. Les couleurs au tannin se fixent , en sur soie au moyen du vaporisage. Il
- "8t pas de même par teinture. La soie "Qan ' 1
- cee au tannate d’antimoine se teint "Lal.
- Enie—. •
- n 68 sur noir d’aniline Prudhomme. — r Prudhomme, avec enlevages à l'acé-. soude, réussit très bien sur soie et sur et n
- 8e, oton. On peut, pour faire des enle-oeqdeolorés sur noir d’aniline, se servir du k, reffton, qui consiste à préparer le troe, tannate d’antimoine, à le passer en i nure d’aniline et chlorate de potasse, er de l’acétate de soude additionné
- de matières colorantes. Vaporiser une demi-heure, chromer légèrement et laver.
- Enlevage à l’acide chronique sur indigo. — Appliquée sur soie, la fabrication, qui consiste à imprimer sur indigo noir une couleur au chromate et à passer en acide oxalique et sulfurique, ne donne pas de blanc; l’enlevage laisse un résidu brun clair, qu’un passage en dissolution bouillante de bisulfite de soude peut faire disparaître. Le bisulfite à 34° B. pour cette opération est étendu de 5 à 6 fois son volume d’eau.
- Réserve sous bleu de cuve. — C’est seulement en Angleterre que ce procédé est pratique ; on imprime à la planche les anciennes réserves en cuve, on teint au large et on suspend pour réoxyder l’indigo. Après déverdissage en acide, on savonne pour faire tomber l’excès d’indigo. Cet article ne se fait que par coupes de 8 à 9 mètres, afin d'éviter les plis.
- NOUVEAUX PROCÉDÉS DE TEINTURE présentés au concours pour un des prix généraux de la Société industrielle de Mulhouse.
- (Suite et fin)
- b) MORDANT POUR TEINTURES
- En général, les colorants phénoliques donnent des nuances sans intérêt et fugaces à la lumière.
- Les échantillons annexés à ce rapport en rendent compte;leur examen nous fait relever, cependant, quelques détails.
- L’auteur a obtenu avec la cochenille un rouge, tandis que les rapporteurs ont obtenu avec cette matière colorante du violet, avec l’alizarine un violet foncé, tandis qu’ils n’ont obtenu aucun résultat, même avec addition d’acétate de chaux.
- Colorants d’aniline basiques. — On teint l’oxyde de plomb en tannin et puis ensuite en matière colorante basique.
- Ce procédé offrira toujours l’inconvénient
- p.199 - vue 131/389
-
-
-
- 89 o
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- de donner des couloirs susceptibles de noircir sous l’influence de vapeurs sulfhydriques ; cet inconvénient ne semble contrebalancé par aucun avantage, et le plomb ne semble pas appelé à détrôner l’antimoine.
- c) NOIR D’ANILINE
- Les méthodes proposées par l’auteur diffèrent peu de celles discutées dans la première partie de ce rapport (I), le mordançage en plombite précédant le passage en tannin, que l’on traite ensuite par le permanganate, est inutile, le mordançage direct en tannin étant suffisant.
- Quant à la méthode de développement du noir d’aniline sur tissu chromaté, elle n’est pas nouvelle et remonte aux origines du noir d’aniline.
- Le plombite, en raison de son alcalinité, ne peut s’appliquer à la laine.
- L'application aux tissus mixtes, coton et soie, n’offre guère qu’un intérêt théorique.
- En résumé, les rapporteurs croient qu’en dehors du chromate, et peut-être du sulfure, le mordant proposé par l’auteur ne trouvera que des applications bien restreintes.
- 6° POINT DE DÉPART POUR OBTENIR DES EFFETS DE DOUBLES TEINTES DANS LES TISSUS MIXTES SOIE
- ET LAINE
- La méthode repose sur le fait que, lorsqu’on mordance un tissu mixte soie et laine dans un bain bouillant de bichromate non acidulé, la laine seule se chromate, tandis que la soie reste parfaitement blanche.
- Ce mordançage permet l’oxydation ultérieure des amines et la teinture de la laine seule en noir d’aniline, par exemple : la soie restant blanche, on peut ensuite la teindre en couleurs d’aniline.
- Il est regrettable que l’auteur ait été si sobre de détails et n’ait pas indiqué comment, entre autres, il faut mordancer la laine en bichromate.
- Les rapporteurs ont observé que, pour obtenir du noir, ce chromatage doit être poussé à outrance. Il faut prendre 50 % de bichromate
- relativement au poids de la laine et répéter le traitement trois ou quatre fois
- Voici, comment ils ont opéré.
- Mordançage avec 50 % de bichromate, teinture à froid dans les nitrates d’amines.
- Pour l’aniline, l'ortho- et la para-toluidine
- 400 cc. eau,
- 16 gr. amine,
- 32 cc. acide nitrique.
- Pour l'a-naphtylamine (Hœchst), on ne prend que 14 grammes d’amine.
- Après teinture, on lave à fond. Pour Pro duire du noir d’aniline, il faut répéter trois011 quatre fois toute la série des traitements.
- La teinture à froid est celle qui ménagel® plus la soie ; même dans ces conditions, soie se souille, surtout quand on répète e opérations. Malgré toutes les précautions, 1s n’ont pu réaliser un beau blanc sur soie. Cele difficulté rend le procédé inemployable.
- Toutefois la réaction fondamentale de hat, méthode peut être utilisée dans un autre elle permet de teindre la laine chromatee colorants à caractère phénolique, suivant, procédé bien connu, tout en réservant la 501 r . i lajne
- Les différences d’affinités entre 2
- étant très considérable
- chromatée et la soie
- il devient possible d’obtenir, par un
- 8
- o
- dicieux dans les matières colorantes, une d’effets à deux tons. de
- Le chromatage a été effectué à raisol 1, 2, 3 et 5 % de bichromate compté SuL, poids du tissu (3 % semble devoir donpëfie. grand, le meilleur rendement, — 2 1/21 . & mi ule eau pour 70 grammes de tissu, monter » e heure à l’ébullition et y rester une laver. Les bains ne sont pas épuisés. inis Les tissus ainsi mordancés ont été hra-avec une série de colorants : brun dan cène, chromotropes, etc. .0 . . maatl
- Pour la teinture on a pris 15 % de . , .lo 10) colorante en pâte à 20 % du poids de et on est monté en une heure à 90’’ houre rature à laquelle on est resté une demi rend
- Par mètre de tissu (= 70 gr.) on P 2 1(2 litres eau.
- p.200 - vue 132/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ca
- -
- Les rapporteurs concluent en exprimant avis que la méthode de l'auteur n'offre un intérêt réellement pratique qu’au point de vue de cette dernière fabrication et qu’elle est mmpropre à produire l’article qui fait le principal objet de la note de l’auteur.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Nous avons reçu de la Manufacture Lyon-naise de matières colorantes des échantillons teints avec leur brun diamine M (breveté *8. d.g.).
- Les échantillons sont très jolis, et ce nou-eau produit mérite une attention toute par-"culière , vu les nombreux avantages qu’il Semble présenter.
- La solubilité du brun diamine M est facile et complète.
- Coton
- La nuance du brun diamine M teint le mi— lieu entre celles du brun diamine V et des bruns pour coton AZ et N.
- Le procédé de teinture est celui générale-ent en usage pour les couleurs diamine : on "Int au bouillon avec 5 % de carbonate de soude et 10 % de sulfate de soude ou simple-ment avec 20 % de sulfate de soude.
- Le brun diamine M unit particulièrement pNen et les bains pour nuances claires et "oyennes s’épuisent presque complètement.
- solidité au lavage du brun diamine M est Tres bonne et sensiblement supérieure à celle 68 bruns peur coton AZ et N. Un bouillon de 1 à 1/2 heure dans un bain contenant 3 à ,00 de sulfate de cuivre ou 3 % de sulfate 6 cuivre et-% de bichromate de potasse (du
- du coton), permet d'obtenir une solidité 1 lavage tout à fait remarquable et égalant c solidité des teintes diazotées et développées.
- Procédé qui embellit la nuance du brun dia-mne M et augmente encore sa solidité à la mière est particulièrement recommandable Pour - j • ce produit.
- La solidité à la lumière du brun diamine M
- est supérieure à celle de tous les bruns directs connus.
- La solidité aux acides est bonne.
- Le brun diamine M est insensible à la chaleur (passage du fer chaud, séchage sur cylindres).
- Le brun diamine M peut facilement être rongé avec le sel d’étain et surtout avec la poudre de zinc.
- Comme il unit très facilement et sa solidité à la lumière étant très bonne, le produit rendra d’excellents services pour la teinture des fonds destinés à être rongés.
- Le diazotage et le développement sur la fibre augmentent sensiblement la solidité au lavage et l’intensité de la nuance du brun diamine M.
- Comme développeurs, on emploira surtout la diamine et le B naphtol. La diamine donne des nuances un peu plus jaunâtres et foncées ; par contre,les teintes développées en B naphtol sont un peu plus solides au foulon et se recommandent surtout pour la teinture du coton en bourre, à cause de la plus grande facilité
- du rinçage.
- Mi laine
- Le brun diamine M teint le coton en nuances plus foncées que la laine. C’est un excellent produit pour cette industrie, pour nuances directes aussi bien que pour nuances composées.
- Mi-soie (eoton et soie)
- Le brun diamine M en nuances directes aussi bien qu'en nuances diazotées, teint le coton plus que la soie.
- Laine
- En teignant avec addition de 5 % d’acide acétique ou de
- 2 % d’acide acétique et
- 5 % d’acétate d’ammoniaque on obtient des teintes solides au lavage, qui deviennent très solides au foulon par un bouillon après teinture avec
- 3 % de fluorure de chrome ou
- 3 % de bichromate de potasse.
- Soie
- On teint la soie comme la laine. Les teintes
- p.201 - vue 133/389
-
-
-
- C © 6
- LE MONITEUR DE LA TEINTURS
- t
- directes sont assez solides au lavage et à l’eau. On obtient des teintes très solides en traitant la soie après teinture au bouillon avec
- 3 % de bichromate de petasse
- ou mieux avec
- 2 % de bichromate de potasse et 2 % de sulfate de cuivre.
- La Manufacture Lyonnaise de matières colorantes offre le
- Brun diamine M
- A fr. 12.50 le kilo pour livraisons au-dessous de 50 kilos.
- A fr. 12 le kilo pour livraisons d’au moins 50 kilos avec une bonification de 5 % en marchandise pour marché d’au moins 1.000 kilos.
- Franco, 30 jours avec 3 % d’escompte ou 90 jours net.
- Le brun diamine M peut être compris, aux prix et conditions ci-dessus, dans des marchés en couleurs diamine.
- La Manufacture Lyonnaise de matières colorantes offre d’autre part à ses clients le jaune solide diamine A et l’orangé dia-mine G (brevetés s. g. d. g.)
- Les avantages particuliers de ces produits, qui forment un complément très précieux à la série de leurs couleurs diamine, sont les suivants :
- 1° Leur solubilité particulièrement facile ;
- 2° Leur remarquable solidité;
- 3° Leurs prix très bas.
- Dissolution
- Il faut autant que possible éviter pour la dissolution des eaux calcaires et employer de préférence de l’eau de condensation. Ces colorants sont très facilement solubles ; on peut dissoudre jusqu'à 100 grammes par litre d’eau et une solution de 50 grammes par litre ne précipite même pas en refroidissant.
- Solidités
- Le jaune solide diamine A est incontestablement le plus solide au lavage que d'une manière tout à fait insensible. La résistance à l’air et à la lumière est excellente, sans toutefois atteindre entièrement l’extrême degré
- de solidité du jaune d’or diamine. Les teinte sont insensibles aux actions des alcalis et de: acides faibles.
- On peut, sans altérer la nuance, teindre dans des récipients en cuivre Les teinte sont également insensibles à l’action de li chaleur (séchage sur cylindres, passage® fer chaud). La solidité au chlore du jaune solide diamine A est tout à fait remarquables elle est égale à celle de notre jaune d'or dismine justement apprécié pour cette qualité
- L’orangé diamine possède essentiellemel les mêmes caractères de solidité que le jaunt solide diamine A. Ce qui les distingue pari culièrement des produits similaires actuelle ment sur le marché, c’est sa résistance àl’a tion de l’air et de la lumière, ainsi qu’au chlor sensiblement supérieure à celle des orange directs connus.
- Les nouveaux produits ne sont pas diazo tables, mais grâce a leur excellente soliolt on peut, sans préjudice pour la solidité® teintes, les employer en combinaison avec produits diazotables. Le jaune solide diar" A notamment rendra des services pour emploi.
- Coton (en flottes, en pièces et en bou^
- On teint au bouillon avec addition de 30% de sel marin ou sulfate de soude. En augiet tant cette addition jusqu’à 50 %, on obuel des teintes encore plus nourries. Avec 10 addition de carbonate de soude ou de sav. on obtient des nuances moins foncées, 18
- ’ bol cette addition n’est pas autrement nulsl on peut donc sans inconvénient teindre
- P* mélange avec d’autres couleurs diamine. cessitant la présence d’un alcali.
- gol
- En dehors de l’application sur flotte6 d bourre, les nouveaux colorants seront SuLae appréciés pour la teinture et le matta8e ; tissus coton. Grâce à leur excellente S t 09 lité, ils unissent très facilement, on Pe. fixer à basse température sans porter Pre dice à la solidité des nuancer.
- ' 0l9
- Pour le mattage en nuances chamo1s)
- I
- p.202 - vue 134/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 203
- avons obtenu de très bons résultats avec les proportions suivantes :
- 100 litres eau de condensation
- 200 gr. sel marin
- 50 gr. colorant.
- Le jaune solide diamine A et l’orangé dia-mine G serviront également pour l’impression sur tissu coton. Nous nous référons à ce sujet à notre mode d’emploi spécial pour l’impression des couleurs diamine,
- Les nouveaex produits se laissent difficilement ronger; pour cet emploi, le jaune d’or diamine et le jaune diamine N sont préférables.
- Mi laine {laine et coton)
- Les deux produits sont de grande valeur pour cette teinture : en teignant au bouillon avec addition de sulfate de soude, ils laissent la laine presque entièrement intacte.
- Mi soie (foie et coton)
- Les deux colorants, appliqués en bain légèrement alcalin, laissent la soie intacte. Nous recommandons de teindre avec
- 5 % de savon
- et 10 % de sel marin.
- Soie
- On teint au bouillon sur bain légèrement acidulé à l'aide acétique. Les teintes sont so-lides à l’eau et résistent très bien au lavage et au soufrage.
- Pour la teinture de laine
- Laine
- ces produits sont peu intéressants ; par con-tre, ils donnent de bons résultats en impres-sion sur laine.
- On imprime avec acide acétique et on vapo-rise pendant 1/2 à 3/4 d’heure.
- encolleuse PERFECTIONNÉE
- De Mme II. Vandamme
- L’encollage des fils de chaînes comprend Sabord le passage du fil dans une bassine remplie de colle, ce passage se faisant avec
- deux cylindres exprimeurs et pouvant être simple ou double ; ensuite, le séchage du fil dans une chambre à air chaud ou sur des tambours sécheurs ; enfin son enroulement sur l’ensouple du tisserand. Les fils de coton, de lin, de chanvre, exigent un encollage très énergique, afin que les tissus fabriqués avec ces fils n’aient plus besoin d’être soumis à un apprêt ultérieur. Souvent on leur donne deux encollages indépendants,mais immédiatement successifs. L’objet du perfectionnement proposé par Mme H. Vandamme consiste à séparer ces deux encollages par un séchage ; on fait donc sur la même encolleuse deux encollages successifs, suivis chacun de son séchage respectif. Les chaînes de satin de Chine peuvent recevoir une teinture dans une première bassine.
- RECETTES UTILES
- Pour teindre :
- — Soie tussah filée en écarlate. Teindre en bain de savon bouillant avec :
- Curcuma........ 6 %
- Acide sulfurique. 2 % entrer à 70° C., donner quelques tours, monter au bouillon, donner quelques tours, lever, ajouter :
- Ecarlate N R R. de la
- Société de St-Denis.. 3 % rentrer à 70° C., remonter au bouillon, laver, aviver, tordre et sécher.
- — Laine filée pour tapis en jaune.
- Entrer à 80° C., monter au bouillon avec : jaune solide M de la Société de St-Denis 1 %
- Sulfate de soude........................ 15 %
- Acide sulfurique......................... 2 %
- Laver.
- — Laine filée en violet.
- Teindre au bouillon avec :
- Violet acide 5 B. X. de la
- Manufacture Lyonnaise. 1 %
- Bisulfate de soude............ 10 % — Tissu de coton en gris.
- p.203 - vue 135/389
-
-
-
- to o
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Teindre en bain bouillant avec :
- Gris neutre G. de l’Action de Berlin.................. 1/30 à 1 %
- Bisulfate de soude....... 5-10 gr. par litre.
- — Fil pour tapis en bleu. Teindre avec :
- Carmin d’indigo. . . 6 %
- Alun............................ 16 %
- Tartre........................... 6 % Sulfate de soude .................4 % Acide sulfurique. . ..............8 %
- Puis ajouter :
- Carmin........................... 2 %
- Acide picrique. . . . 1/20 %
- — Tissu de coton en rouge brique : 10 gr. de sulfate de soude par litre d’eau. 30 gr. (par kg. de coton) Ferra Cotta F. de la maison Geigy et Cie, de Bâle.
- Entrer à chaud, teindre au bouillon pendant 1/2 à 1 heure et laver.
- PRÉPARATION DE LA TOILE pour annonces
- Par M. Frédérick-Georges Annison.
- Cette invention a pour but de traiter des toiles de telle façon qu’elles puissent recevoir directement en vue de la publicité, des motifs noirs ou de couleur, et d’éviter l’obligation d’imprimer sur du papier que l’on colle ensuite sur le papier et qui se désagrège à l’humidité.
- Pour rendre la toile imperméable, on l’imprègne d’une solution blanche ou opaque de xylonite, connue comme celluloïd et ivorine ; ou, si la matière doit s’employer pour transparents, d’une solution qu’on fait passer alors par une chambre chauffée pour la sécher et évaporer l’alcool et le camphre. On la passe ensuite entre des cylindres, afin d’en rendre la surface très unie, et on peut alors imprimer directement le dessin voulu sur la matière ainsi préparée, de la manière que l’on met ordinairement en pratique pour imprimer le papier, sans affecter les couleurs. On ap
- plique en dernier lieu une couche de vernis convenable.
- La solution de xylonite étant de nature à sécher rapidement, on ne peut en imprégner de grandes surfaces avec une éponge ou un pinceau, car cette surface ne serait pas suffisamment unie. Il est, par conséquent, en ce cas, de toute nécessité d’employer un mécanisme ad hoc pour appliquer le procédé.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéressé nos lecteurs.
- PROCÉDÉ DE TEINTURE DU COTON et autres fibres en noir d'aniline inoerdissa^ et n'affaiblissant pas la fibre
- Par la Cie française des produits chimiques d'Argenteuil
- Actuellement, les divers procédés de tein ture en noir d’aniline, par oxydation au moyen de l’exposition en chambre chaude, présenter la grave inconvénient, d’attaquer la fibre.
- D’après la présente invention, on obvie 8 cet inconvénient ainsi qu’à celui du passase de la couleur noire à la couleur verte, par l’emploi raisonné de l’acétate d’alumine 0U autre acétate convenable et en opérant comme ci-après :
- 3 kil. à 3 kil. 500 de chlorate de soude. 250 à 400 grammes de sulfate de cuivre dans 8 ou 10 litres d’eau ; quand la solution eS!
- 120 parfaite, on ajoute 60 à 75 litres d’eau C•7 à 30 kilos d’en produit préparé comme 11 e indiqué ci-dessous : on mélange 40 à 50 kil05 de chlorhydrate d’aniline et 30 kilos envirol d’acétate d’alumine avec 15 à 16 kilos d‘acio3
- pst acétique. On brasse et quand le mélange parfait, on ajoute 150 à 200 litres d’eau.
- C’est de ce mélange que l'on prend :
- 20 à 30 kilos pour les ajouter à là premiëre solution.
- On passe le coton ou autres fibres végétale’
- p.204 - vue 136/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 209 O ce
- kilo, par kilo. ou flotte par flotte, dans cette solution finale, de façon à bien l’imprégner, durant 4 ou 5 minutes, puis on le tord et on l’essore.
- On le suspend ensuite dans une chambre chauffée à 40° cent. où on le laisse pendant 3 à 4 heures.
- Enfin, après cette exposition, on fait passer k coton ou autres fibres végétales dans une solution ordinaire de bichromate de potasse ou de soude, ou autre oxydant convenable, durant 4 ou 5 minutes. On laisse reposer 1 heure ou 2, on lave et on sèche.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL DE DÉCANTATION et d'épuration des eaux pour les usages industriels
- Par M. Georges Antoine Muger, directeur d’usine
- M. Muger a imaginé, pour l'épuration des eaux à affecter aux usages industriels, et notamment pour le traitement préalable des eaux calcaires destinées à l’alimentation des chaudières à vapeur, le procédé et l’appareil faisant l’objet de la présente invention.
- Quand au procédé, celui-ci consiste à traiter p
- eau par une quantité dosée de soude causti-que et à produire au sein de la masse d’eau aInsi traitée une agitation énergique, et à laisser ensuite le liquide abandonné à lui-meme ; il laisse déposer au fond de l’appareil "ne mince couche de plâtre et l’eau claire, absolument débarrassée de sa chaux, est admise au réchauffeur.
- L'appareil combiné pour la mise en œuvre du procédé se compose essentiellement d’un bassin terminé à sa partie inférieur par un fond conique auquel aboutit le tuyau de décharge conduisant à l’égout ; ce tuyau est muni d’un robinet. Au dessus du fond du récipient est disposé un agitateur à vapeur, alimenté par al "yau d’arrivée de vapeur, également muni "n robinet. Au niveau du dessus du fond conique du récipient, aboutit un tuyau de vi-ange destiné à conduire au réchauffeur l’eau epurée ; ce tuyau est fermé à sa partie supé
- rieure par un clapet auquel est attachée une tringle reliée à une corde de tirage qui passe sur des galets de renvoi et se termine par une poignée Enfin, le récipient est muni d’un flotteur avec avertisseur à sonnerie électrique.
- A la partie supérieure du récipient, est disposé un bassin dans lequel on met une dissolution de soude caustique à 36° Baumé environ; ce bassin contient une provision de lessive pour plusieurs semaines. Il est relié par un tube avec un robinet disposé en-dessous d’un cylindre mesureur dont la capacité varie avec la nature de l’eau et la grandeur du récipient. Du robinet du mesureur part un tube de sortie aboutissant à un distributeur qui répand le liquide goutte à goutte sur une assez grande étendue.
- IMPRESSION DES TISSUS ayant une surface à poil bouclé ou coupé Par M. Robert John Chadwich Mitchell.
- Actuellement, dans l’impression des tissus ayant une surface à poil bouclé ou coupé, il se fait, en raison de l’état lâche du poil dans l’un et l’autre cas, que la pression de la planche ou du cylindre d’impression amène le poil bouclé ou coupé à varier beaucoup en position, une partie étant couchée dans un sens et une partie dans une autre, d’où il résutle que les bords des dessins une fois imprimés sont plus ou moins mal définis et que l’effet produit est indistinct et terne.
- Le but de la présente invention est de remédier à ce défaut et de produire un dessin plus clairement défini avec de plus brillants effets de couleur que ce que l’on obtient aujourd’hui par le procédé usité, comme aussi de réaliser du même coup une notable économie dans la consommation des couleurs.
- A cet effet, on fait préparer les articles pour l’impression en couchant le poil (qu’il soit bouclé ou coupé) par l’application de la pression combinée avec ia chaleur et l’humidité, de telle façon que tout le poil soit couché en un seul et même sens et offre une surface lisse,
- p.205 - vue 137/389
-
-
-
- ce 6
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- unie et invariable. La couleur de fond est alors plaquée et on peut produire un effet bien plus uni et bien moins nuageux,avec bien moins de main d’œuvre qu’il n’en faut habituellement à cet effet quand le poil bouclé ou coupé est redressé ; après quoi, le sujet ou dessin est imprimé à la main ou à la machine. Ce travail étant terminé, on trouvera que les couleurs sont bien plus éclatantes, les bords étant définis sans barbouillage, et que l’effet général est bién plus satisfaisant que ce que l’on peut obtenir actuellement.
- APPAREIL AUTOMATIQUE A TRACER la moire Par M. Etienne Gauthié.
- Cet appareil a été imaginé et combiné par M. Gauthié,pour tracer automatiquement,sur les rubans ou tissus devant être moirés, des effets de moire variables périodiquement, se reproduisant à volonté sur la longueur du tissu avec des figures semblables ou différentes. Ces effets se développent au gaufrage qui a lieu à la sortie de l'appareil, soit entre des cylindres gravés suivant le grain du tissu, soit entre des cylindres lisses, tissu sur tissu.
- Le moyen de tracer automatiquement les effets de moire sur rubans ou tissus larges se résume dans l’emploi de traceurs oscillants dont les mouvements plus ou moins étendus et plus ou moins répétés sont obtenus à l’aide d’une came principale tracée suivant le dessin que l’on a en vue,tandis que leur action alternative ou continue est produite par une série d’autres cames.
- IMPRESSION en un ou plusieurs tons sur tissu jersey uni, foulé, chiné et peluché, Par M. Grollier-Aguillon.
- L’impression en un ou plusieurs tons sur tissus jerseys unis, foulés, chinés, peluchés, est seule comprise dans cette invention et celle-ci est obtenue comme suit :
- Pour les genres fonds clairs, avec application foncée.
- 1° Etirage du tissu. — Impression au rouleau gravé en creux, d’un mélange de gomme
- et de couleur d’alzarine, la couleur variant selon la nuance à obtenir et son intensité; 2*
- Fixage de la couleur, par un séjour de 3 h. 1/2 dans une caisse contenant de la vapeur à 2 atmosphères de pression ; 3° Lavage du tissu pour enlever la gomme; rinçage, séchage au tambour et apprêt.
- Pour les genres fonds foncés motif clair.
- 1° Teinture spéciale du tissu avec couleurs azoïques, séchage et étirage ; 2° Impression d’une couleur composée de gomme et se rongeant à l’hydroxylamine comme pour le pre-mier cas ; 3® Vaporisage comme précédemment, pendant lequel la couleur rongeante du paragraphe précédent détruit la teinture du fond dans les endroits où elle a été déposée par l’impression et produit ainsi une place non coloriée formant dessin ; 4° Lavage, rinçage, séchage comme dans le premier cas et apprêt
- {Reproduction interdite)
- INFORMATIONS
- Le journal d'un vieux teinturier écossais nommé David Wedderburn, nons montre qu cette époque, c’est-à-dire en 1600, on aval l’habitude d’envoyer teindre en France, soi à Rouen, soit à Dieppe, soit à tout autre en droit, les étoffes et textiles destinés à la coP fection des tartans. En outre, paraît-il, 165 couleurs vives et éclatantes étaient déjà re, cherchées pour la confection de ces tissus I" maintenant,connus sous le nom d’« écossais " constituent une véritable et grande industrie
- Canary GG.
- MM.ReadHolliday and Sons offre un nouvel produit qu’ils dénomment Canary GG. et q"1 donne sur coton mordancé au tannin unjol e jaune brillant, tirant très légèrement sur vert. 1[2 % de matière colorante suffit po"r donner le ton absolu. Ce nouveau produit 6 une poudre brillante d’une nuance jauneoran8e soluble dans l’eau et l’alcool qu’elle colore en vert pâle Les acides concentrés décolorentl
- :1e I0
- Canary GG. mais, légèrement étendus, 1 font virer du jaune verdâtre à un vert P*
- p.206 - vue 138/389
-
-
-
- ET DK L'IMPRESSION DES TISSUS
- 207
- accentué. Les alcalis, au contraire, le font | passer au rose pâle. Si on ajoute de la soude caustique dans une solution de Canary GG., on obtient un précipité blanc gélatineux. Ce | nouveau produit est en somme très intéres- | sant, car il fournit un jaune basique tirant | légèrement sur le vert, et qui peut être employé, non seulement en teinture, mais aussi en impression.
- Gomme américaine
- Ce produit, désigné sous le nom de gomme américaine,est essentiellement végétal; il convient à toute espèce de tissus, est inaltérable, ne touche aucune couleur, même les plus tendres et donne au tissu du moelleux et du brillant.
- Son emploi ne présente aucun danger pour ta santé ; il ne surit ni ne se décompose à quelque température que ce soit. Il se dissout à l’eau tiède comme à froid et donne en l’additionnant de plus ou moins d’eau la force que l’on peut désirer.
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons orga-nisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une exten-Sion si considérables dès le début, que nous Pnons nos lecteurs de vouloir bien nous excu-ser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont né-cessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser dans dos conditions tout à fait exceptionnelles P°ur nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux “8ents de province, qui sont obligés d'en ré
- férer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l'incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- EXPOSITION DE CHICAGO
- Parmi les récompenses décernées aux exposants de l’Exposition de Chicago, nous relevons les nominations suivantes dans l’ordre de la Légion d’honneur :
- Officier
- M. Dubosc (E.), fabricant d’extraits tinctoriaux et tannants au Havre. Médaille d’or. Paris 1889. Chevalier depuis 1891.
- Chevalier
- M. Guillaumet (Aimé-Léon), teinturier à Suresnes. Vice-président du comité 25. Grand prix Paris 1889.
- TRIBUNAUX
- TRIBUNAL CIVIL DE LYON (1™ ch.) Présidence de M. Lonchampt, président. Audience du 30 décembre 1893.
- 1. CHEF D’ATELIER — DÉVIDAGE. — MATIÈRES A DÉVIDER. — TEINTURE. — PRINCIPES TOXIQUES. — OUVRIÈRE. — MALADIE. — PRÉJUDICE. — RESPONSABILITÉ DU PATRON.
- II. ACTION EN GARANTIE. — INDUSTRIEL. — DEMANDE RECEVABLE. — RECOURS EN SOUS-GARANTIE. — TEINTURIER. — ACTION REJETÉE.
- 1. — Un chef d’atelier de dévidage est respon. sable de la maladie causée à une ouvrière par les émanations dues aux principes toxiques employés pour la teinture des ma-
- p.207 - vue 139/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 8 00
- tières qu’il a remises à dévider à cette dernière .
- II. Mais, en pareil cas, ce chef d’atelier a une action en garantie contre l’industriel qui lui a confié les matières à dévider, sans que ce dernier puisser exercer, au contraire, aucun recours en sous-garantie contre le teinturier, qui n'a fait qu’exécuter les ordres qu’il en avait reçus.
- (ScHINDLER — C. — GAGNEUX ET ROBROT.)
- Ainsi jugé dans des circonstances que fait suffisamment connaître le jugement qui suit :
- JUGEMENT
- Attendu que la dame Schindler établit suffisamment par les renseignements de la cause, qu’elle est tombée malade en dévidant des flottes de coton pour le compte de son patron, le sieur Gagneux ; que la maladie, due à un commencement d’intoxication, avait pour cause des émanations provenant de ces flottes, teintes au bichromate de plomb ; qu'elle justifie, en outre, que cette maladie, outre l’incapacité de travail, a entraîné des soins coûteux, un préjudice, en un mot, dont elle demande contre Gagneux la réparation ;
- Attendu qu'il appartenait à Gagneux, remettant à son ouvrière des matières à dévider qui, manipulées sans précautions, étaient de nature à nuire, de lui indiquer les précautions à prendre pour éviter l’influence de ces émanations délétères ,
- Sur la demande en garantie :
- Attendu que le reproche que la dame Schindler fait à Gagneux, ce dernier le fait à bon droit à Robrot frères, qui lui ont donné leurs matières à dévider;
- Que’ c’est la première fois que la dame Schindler, qui est dévideuse chez Gagneux depuis plusieurs années, est incommodée par le dévidage; qu’il convient donc de présumer que ces flottes de coton, qui ont occasionné sa maladie, étaient chargées d’une teinture plus forte ou d’une autre teinture que celle que Gagneux dévidait auparavant ; que Robrot frères eussent dû avertir Gagneux de cette différence, ce qu’ils ne paraissent pas avoir fait;
- Sur la demande en arrière-garantie :
- Attendu que Brouwaeys de Geyter, teinturiers à Roubaix, disent avec toute vraisemblance qu’ils n’ont fait qu’exécuterles commandes de Robrot frères ; qu’ils ont donné aux cotons qui leur étaientenvoyés la teinture qui leur était demandée et dans le degré qui leur était prescrit ; que, cela fait, ils n’avaient pas d’ins tructions à donner à leurs clients sur la façon dont le dévidage de ces cotons devait s’exécuter;
- Par ces motifs,
- Le tribunal,
- Parties ouïes, ensemble M. Paganiol, substitut, en ces conclutions ;
- Jugeant en premier ressort et matière ordinaire ;
- Condamne Gagneux, pour les causes sus-énoncées, à payer à la dame Schindler, avec intérêts à partir de la demande en justice, la somme de 500 fr. ; le condamne, en outre, aux dépens ;
- Condamne Robrot frères à relever en garantie Gagneux des condamnations qui viennent d’être prononcées contre lui en capital, intérêts et frais ;
- Rejette, au contraire, la demande en arrière-garantie de Robrot frères contre Brouwaeys de Geyter, ces derniers renvoyés d’instance avec dépens ;
- Condamne Robrot frères aux dépens de la demande en arrière-garantie.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- HOMOLOGATIONS DE CONCORDATS
- GUILIELMUS(Charles), ex- teinturerie,! 11 rue de Rennes, act. 15, rue Champollion, à Paris: — Jug. du 22 fév. — Abandon de l’actif el paiement de 10 % sur ce qui restera dû en 2 ans par 1[2, 1er paiement 1 an après l’ho: mologation.
- CONVERSIONS DE LIQUIDATIONS EN FAILLITES
- Châtelain (Gustave), teinturerie, 29, rue Majots, à Amiens. — Jug. du 27 mars.
- p.208 - vue 140/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 209
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif E. Dubois et H. Trubert, teinture et traitement des tissus, 7, rue des Trois-Fontaines, à Reims. — Durée : 10 ans. — Cap. 20,000 fr. Acte du 27 mars.
- Formation de la Société en nom collectif Going, Pinoz fils, David et PELLET, teinturerie des tissus de soie grège ou mélangés, 7, ch. Baraban, Lyon. — Durée : 8 ans et 6 mois, du 1er mars. — Cap. 20,000 fr. — Acte du 31 mars.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 16 mars de la Société Coing, David et PELLET, teinturerie de tissus, 7, ch. Baraban, Lyon. — L. : M. Coing. — Acte du 31 mars.
- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Modification de la Société DUPETIT frères, teinture et apprêts, à Amiens. — Admission de M. Fernand Dupetit, en remplacement de M. Oscar Dupetit, dans la société dont la rai son devient L. et F. Dupetit. — Acte du 20 mars.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- M. Maurin a vendu un fonds de teinturerie, 118, rue Legendre.
- Mlle Favier a vendu un fonds de teinturerie, 22, rue Mazagran.
- Mme veuve Rigault a vendu à M. Manche Un fonds de teinturerie, 104, rue des Dames.
- Mme Grados a vendu à M. Benoit un fonds de teinturerie, 7, rue de la Fidélité.
- . Mlle Chaudé a vendu un fonds de teinture-rie, 33, rue du Terrage.
- MM. Rancurel et Bienaimé (en liquidation) a vendu à M. Hallu un fonds de teinturerie, 26, rue Richelieu.
- Mme veuve Thomas (succession) a vendu un matériel de teinturerie, 4, rue Nollet.
- Mme veuve Roche-Imbert a vendu à M. Thinet un fonds de teinturerie, 178, avenue du Maine.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Academ’e. — Lauréat du la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif.
- 1 C’est un outil indispensabte à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux in-I dustriels et aux agriculteurs.
- Fûts, Tonneaux en fer 4 Résevoirs En tôle noire, galvanisée et étamée, pour tous liquides P. LEGRAND, 35. boulev.Picpus, à Paris 1
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- womnamnsneereasesnrennsrseaneirsreret "»ii mzarrwn
- MANUFACTURE GÉNÉRALE DE CAQUTCHIOUC
- USINE DU COQ FRANÇAIS !
- ÉMILE DEGRAVE, A ROUBAIX (NORD)
- TMDEMANDER PRIX-COURANTT®
- p.209 - vue 141/389
-
-
-
- S
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de Vemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph DÉPIERRE, ingénieur civil, ouvrage couronné par la Société libre d’émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-In f'e-rieure. Troisième édition. Un volume in-8: avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matieres textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l'apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco. 4 fr. 50.
- MÉDAILLE D’ARGENT, EXPOSITION UNIVERSELLE PARIS 1889
- FABRIQUE DE COULEURS D’ANILINE
- J. RUCH & FILS
- A PANTIN (Seine)
- Seule fabrication en France des ROUGES CONGO brevetés s.g.d.g.
- TEIGNANT
- DIRECTEMENT LE COTON SANS MORDANTS
- SPECIALITES :
- Rouge Congo. Purpurine brillante.
- *Benzopurpurine.
- Congo brillant.
- *Rouge diamine.
- *Bruns Corinthe.
- *Bruns Congo
- *Bleus solides Congo.
- *Benzoazurine.
- *Noir Nyanza.
- *Chrysamine.
- *Chrysophénine.
- *Azo fuchsine acide.
- *Azo rubis S.
- *Fuchsine acide.
- *Carmoisine.
- "Ecarlates brillants.
- *Rouge Orange.
- Ponceaux.
- Ecarlates crocéines.
- Fuchsine cristallisée.
- Roccelline.
- Orcéine.
- Bruns Bismarck.
- Orangé IL
- *Jaune Naphtol.
- Phosphine.
- *Vert Malachite,
- *Vert brillant.
- Vert acide.
- Bleus alcalins.
- Bleus solubles.
- Orangé II cristallisé. Nigrosine. ‘Jaune de Quinoline. Couleurs grasses.
- Les produits précédés d’un astérique sont brevetés en France s. g. d. g. Maison à PARIS : 29, rue de Sévigné. Succursale à LYON : 107, rue Duguesclin.
- AGENCES ET DEPOTS EN FRANCE ET A L’ÉTRANGER
- p.210 - vue 142/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 211
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- E Acides
- wken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de wer et de cuivre.
- * rel(C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône), Usine latemarche-sur-Saône (Côte-d'Or). Acide oxalique, oxa-Ruch (J •) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, Citrique, picrique.
- D. Acide tartrique
- inoux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue sdominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- g Agrafes pour courroies PPenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris. r0 .. Albumines baseon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-ponoPol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang Thif impression des tissus Produits divers. Téléphone. Ce"r et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et 011 rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs, puante supérieure pour impressions des tissus.
- Ar — Alizarine
- 8ocilrser, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). chile anonyme des matières colorantes et produits siamiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). 6e social : 105, rue Lafayette, Paris. scher et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-Larpe alun pur et raffiné.
- Sulo. (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, pure d'alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun Bl0e—— Amidons
- et-M.N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-jurvoselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du apprec-pinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et beverne et Cie, à Palinges (Sadne-et Loire).
- 9, ruep n et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, aanfriant, Paris. Seuls concessionnaires des machines Lerononner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. rieures houvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infe-S0ciet. Amidon, fécules, dextrines pour apprêts. lenc:0 anonyme des amidonner es françaises, à Va-Socictnnes (Nord).
- d'Haanonyme des amidonnerie et glucoserie Special wourdin Etablissements Verley frères. Amidon Societ. pour apprêts et industries.
- Sociccanonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Ailliez Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure). defron,4,rue St-Nicolas. à Douai (Nord). Amidons ent pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Solwa. . Ammoniaque y et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- i Rollet (I Analyses tinctorialem Notre-pouis), directeur lu Laboratoire central, 44, rue
- I Toderegme -des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix Pernan. - Aniline
- Loxyder „ehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à “ahres Ppur le développement des noirs d’aniline.
- I Couleurs” ean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des s'ried p.d aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm such etpaver. Usine à Fiers (Orne).
- Ocietéaeslls, 29, rue de Sévigné, Paris. Chimionno yme des matières colorantes et produits s de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Weishard. Apprêt* divers
- • a Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Decoud. Apprète (Machines d’) g.esSeurs q et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-“"98selin‘ 3,rue Friant, Paris.
- P re et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs. 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Hassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris.Bassines' et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtimente Industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudun, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Baneniment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc. J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Wilson-Clyma (T. E ). 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Pans. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris. Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries texti es et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutehoue
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- p.211 - vue 143/389
-
-
-
- t to
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauf-fage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d.g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Delaroche et ses neveux, J. Decoudun et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Pari s ^Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaudières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, St-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieure pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix (Nord). Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et Co. Fabrique de couleurs d’aniline à Schweizerhal e près Bâle (Suisse). Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon (Rhône). Usine à Saint-Fons (Rhône).
- Ruch(J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz (A ) et Boasson, 20, rue des Bourbonnais, Lyon (Rhône). Médaille d’argent, Paris 1889 Matières colorantes pour teinture et impression.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux
- Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D P. CARLES
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial : 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- EXTRAITS Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & C
- 28, rue Lamartine, 28 —- HAVRE
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- € ourroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane (Hérault). Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D' P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et e éme de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguer (Hérault). Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin. ,
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crême." tartre.Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 Vernière (Pierre), Montpellier (Hérault). Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe et-Moselle). Médaille d’or 186-1878, Paris. Membre dujurj/ Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine ,gomme artificielles, léiogomme, produits pour issage et appret ‘ blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et e traits d’orsei lie. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blan Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel .
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancot.
- Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturer
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée c. centrée. " ha
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Ee quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, mar «P. Pelgrain». Eau chimiquement pure. e Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée P" Maiso à Paris, 17;, rue Lafayette. " uJ Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perre ' (Seine). Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Cally (E.), 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate », Pr duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- PAS D’ARGENT D’AVANCE
- A CEDER, pour une année de bénéfice, bruts, réalisés parle preneur, fonds de te111 turerie très bien agencé, belle clientèle ; ex tant depuis 14 ans,près boulevard des Italien;
- Affaires garanties : 10000 francs, faciles augmenter pour personne pouvant s'en occ per. fit
- Conviendrait à teinturier pour succursale, à toute personne voulant traiter bonne affalr ’ sans risques à courir. 43,
- Ecrire au bureau du journal, initiales PP.
- A VENDRE pour établissement industriel
- UN IMMEUBLE de
- Situé à 40 minutes de Paris, sur ligne Paris au Havre, à proximité de la Seine-Prix 35.000 francs. .ni-
- S’adresser au bureau du journal, aux 1 tiales E R.
- p.212 - vue 144/389
-
-
-
- 38e Année. — No 10.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE office du Moniteur de la Teinture. — L’incrustation des chaudières. — Nouvelles matières colorantes. — Gris perle solide.— Recettes de teinture. — Informa-dons. — Noir de Colombie. — Perfectionnements et Procédés nouveaux. — Jurisprudence.— Assurances.
- - Renseignements commerciaux. — Bibliographie.—• Cours. — Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la "iture de tout produit chimique, à l'usage Qe I
- " teinture, de l’impression, du blanchi-qent et des apprêts; ces produits sont tirés qbeftement des lieux de production ou des f ,ques les plus estimées, et ne sont livrés “près un examen des plus scrupuleux de Qualité et de leur pureté.
- 8 sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- |.^e Moniteur de la Teinture publiera une
- °u chaque abonné pourra faire inscrire, si, "tement, le matériel d’occasion qu’il dé-tout endre, ou dont il veut faire acquisition ;
- en présentant un grand avantage aux hatle""S, cela permettra le placement de p nes dont on n’a plus l’usage.
- tati "r la vente des fonds, fabriques et exploi-blicië 86 rapportant à la teinture, notre pu-oSt d’une grande ressource. Toutes les
- 20 Mai 1894
- Francs
- 5
- 40
- 10
- 15
- 5
- 25
- 30
- 50
- 100
- 5
- 5
- 20
- 5
- 20 à
- 20 à
- 1
- S as
- Enj
- 08) Mi
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques, au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux .et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Étude complète de matière colorante fixée sur une étoffe..................
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe.........
- Essai des matières colorantes du com-
- merce ...............................
- Titrage acidémétrique................
- Analyse d’un mélange d’acides........
- Titrage alcalimétrique...............
- Titrage chlorométrique des chlorures de
- chaux, eau de chlore, etc............
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure..............
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... Analyse complète d’une eau.... ......
- Analyse complète d’un minerai ou d’une
- houille’........... ........
- Analyse d’un alliage........
- Analyse organique complète
- p.221 - vue 145/389
-
-
-
- 222
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- OFFRES
- A vendre d’occasion
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- DEMANDES
- Une machine à laver à bras.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moni-ieur de la Teinture.
- DE
- L’INCRUSTATION DES CHAUDIÈRES
- Dans le rapport de M. Wallher-Meunier, ingénieur en chef, lu à la séance du 28 février 1894, de l’Association Alsacienne des propriétaires d’appareils à vapeur, et publié par le Bulletin de la Société de Mulhouse du mois d’avril, se trouvent une série d’analyses de différents désincrustants et des conclusions de l’éminent ingénieur, au sujet de leur valeur rétrospective et de leur emploi, que nous reproduisons ci-dessous, ce fait de l’incrustation des chaudières et des moyens de la combattre étant d’un haut intérêt pour tout industriel.
- 1. Sélénifuge fabriqué par M. Tincq, à Ar-genteuil, introduit à Mulhouse par M. Julien Bernheim, de la Société d’exploitation de brevets industriels, à Paris.
- a) Analyse faite à V Ecole de chimie de Mulhouse. — Liquide brun contenant du sirop de fécule ou de la mélasse, de la glycérine, du carbonate de soude, du carbonate de potasse, pas d’alcali libre. En précipitant par le chrorure de baryum, le liquide devient neutre.
- M. Bernheim ayant déclaré inexact le résultat donné ci-dessus, des analyses de contrôle ont été demandées à MM. Schutzenber-ger, directeur du Laboratoire municipal de
- physique et de chimie de Paris, et Bunte, di-recteur du laboratoire grand-ducal d’épreuves et d’essais chimiques, à Carlsruhe. Voici les réponses de ces messieurs :
- b) M. Schutzenberger. — Mon analyse confirme celles que vous avez bien voulu me communiquer.
- 100 centimètres cubes de désincrustants ont donné :
- Résidu de l’évaporation à sec à 100°. Cendres, après destruction de la ma-
- tière organique.....................
- Glucose sec, avant l’inversion......
- Glucose sec, après l’inversion......
- Matière organique indéterminée et glycérine.........................
- Alcalinité évaluée en carbonate de soude ..............................
- Sels alcalins (sulfates et chlorures de sodium et de potassium)..........
- En résumé, le produit que vous
- 20
- 8
- 16
- 10
- es 0e
- 3 t5 1
- B ©lO
- so ( \
- adressé se compose de sarbonates et de 5 alcalins, de glucose et de saccharose et" matières organiques de nature extractive1,1 déterminées
- Veuillez, etc.
- Signé : P. SCHUTZENBERGER
- c) M. Bunte. — (Ce résultat a été publ dans la Zeitschrift des Internationale bandes der Dampfkessel-Uebertcachun^ reine, juin 1893.)
- Le produit est un liquide brun foncé i lucide, moussant fortement en le mélan8e à l’eau, d’une densité de 1,242 et de c0n nance alcaline très prononcée. e
- L’analyse qualitative révéla de fortesl., portions de soude et de matières organ! parmi lesquelles du sucre ; en plus, les in 2 retés de la soude brute (sulfate de 50,, chlorure de sodium, traces de chaux et0 et des sels alcalins. y1a8
- L’analyse quantitative donne les re5 suivants, pour un litre de solution :
- p.222 - vue 146/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- 223
- Résidu sec.............................. 4088,5
- Résidu après calcination (matières organiques)............................ 237 9
- Perte par calcination (matières organiques) ............................. 170 6
- Carbonates alcalins évalués en carbonate de soude....................... 192
- Sulfate de soude ...................... 10
- Chlorure de sodium (sel marin}.... 12
- Contenance en sucre..................... 43 5
- Il fut constaté, en outre, qu’en dehors de sucre, les matières organiques se composent des produits contenus dans la mélasse de bet-teraves.
- Le produit est donc, en substance, une so-lution aqueuse à 33 % de soude brute et de Cmposants de mélasse, en proportions sensi-blement égales.
- Nous supposons que le désincrustant doit Produire la séparation des dépôts par sa te-neuren soude, et, peut-être, la formation de 8els calcaires solubles.
- Le prospectus, délivré avec le produit, se distingue avantageusement de réclames du même genre, en ce qu’il insiste sur la néces-*lté pour le dosage de la quantité de désin-erustant à employer.
- Nous devons cependant en repousser l’usage, 1111 succès plus complet étant obtenu indubi-ablement et à meilleure compte par l’emploi de soude pure que par un produit salissant fortement l'eau de la chaudière.
- Signé : Dr Bunte.
- Signé : R. Haas.
- Le « sélénifuge » a été essayé sur une chau-Vere d’un grand établissement de Mulhouse, M les indications ponctuellement suivies de ' Julien Bernheim, sans succès préalable. Bernheim attribue l’échec à une erreur commise dans l’analyse de l’eau qu’il a fait Xécuter lui-même (1). coll Une nouvelle visite, faite après un se— de essai, montra qu’il ne s’était pas formé étaipouvelles incrustations ; les anciennes cealpt restées stationnaires et quelques mor-X se trouvaient détachés.
- 2. Désincrustant Féron.— Liquide brun visqueux, ne réduisant pas la liqueur de Fehling à froid, mais après ébullition avec les acides. Il contient beaucoup de glycérine et donne une réaction fortement alcaline. Les cendres renferment du carbonate de soude, pas de potasse et un peu de sulfures. Le produit paraît être une décoction de lichens additionnée de glycérine et de carbonate de soude.
- 3. Désincrustant Emerich de Schiltigheim.— Liquide brun à réaction fortement alcaline, réduisant la liqueur de Fehling. Il contient beaucoup de carbonate de soude, mais pas de sels de potasse.
- 4. Désincrustant Victor Rostenne, à Lode— linsart {Belgique}. — Liquide brun à réaction alcaline, possédant l’odeur d’amine de la série grasse. Il renferme beaucoup de glycérine et ne réduit pas la liqueur de Fehling. Les cendres renferment beaucoup de carbonate de potasse et peu de carbonate de soude. Le produit contient un peu de matière grasse, et paraît être de l’eau de lavage de laine en suint.
- 5. Désincrustant offert par la maison Breitbarth et Cie, à Breslau. — Cette maison présente, en même temps, un appareil ayant pour but d’introduire, à mesure des besoins, le produit dans l’eau d'almentation. Trois analyses du désincrustant, dont deux échantillons remis par des sociétaires et le troisième par le représentant de la maison, indiquent du carbonate de soude brut.
- 6. La même composition a été révélée par l’analyse d’un produit désincrustant, que nous a remis un de nos sociétaires, au cours d’une tournée.
- Voici quelles sont les conclusions de ce rapport, conclusions qui sont du reste appuyées par un tableau contenant un relevé de tous les résultats obtenus :
- Les désincrustants analysés peuvent se classer en trois catégories ;
- 1° Les produits nuisibles ;
- 2® Les produits neutres ;
- p.223 - vue 147/389
-
-
-
- 8
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 3° Les produits pouvant avoir une certaine action.
- Ceux des deux premières catégories sont condamnés d’avance. Quant aux derniers, ils sont composés de soude additionnée parfois de matières pouvant empêcher l’adhérence des dépôts aux parois des chaudières. Quand le degré de dureté de l’eau ne dépasse pas une certaine limite, une solution de soude caustique coûtant fr. 22.50, et du carbonate de soude, au prix de fr. 18.75 les 100 kilos, suffiront pour réduire les dépôts à une quantité minime. Certaines eaux exigent l’épuration préalable, la quantité de soude à introduire devenant trop forte pour qu’il n’y ait pas à craindre la détérioration des pièces en bronze soumises à leur contact ou à celle de la'va-peur. Ce procédé est toujours préférable à l’introduction directe de l’agent chimique dans la chaudière, et devient nécessaire pour des installations évaporant plus de 10 mètres cubes d’eau par journée de travail, où l’introduction devient trop compliquée et trop onéreuse .
- Les eaux ne contenant pas de calcaire ne peuvent être corrigées qu’en les filtrant, les produits chimiques pouvant réagir sur les ingrédients solides étant tous de nature à attaquer le métal des chaudières.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- La Manufacture Lyonnaise de matières colorantes vient d'envoyer à ses clients un carnet contenant de très jolis échantillons teints avec leur brun diamine M (breveté S.G. D. G.), nouvean produit présentant de grands avantages.
- La solubilité du brun diamine M est facile et complète.
- Coton
- La nuance du brun diamine M teint le milieu entre celles du brun diamine V et des bruns pour coton AZ et N.
- Le procédé de teinture est celui générale
- ment en usage pour les couleurs diamine:on teint au bouillon avec 5 % de carbonate de soude et 10 % de sulfate de soude ou simplement avec 20 % de sulfate de soude.
- Le brun diamine M unit particulièrement bien et les bains pour nuances claires et moyennes s’épuisent presque complètement
- La solidité au lavage du brun diamine M est très bonne et sensiblement supérieure» celle des bruns pour coton AZ et N. Un bouillon de 114 à 1[2 heure dans un bain contenant 3 à 5 % de sulfate de cuivre et 2 % de bichromate de potasse (du poids du coton), permet d'obtenir une solidité au lavage tout à fait remarquable et égalant la solidité des teintes diazotées et développées. Ce procédé qui embellit la nuance du brun diamine M et augmente encore sa solidité à la lumière est par-ticulièrement recommandable pour ce produit-
- La solidité à la lumière du brun diamineM est supérieure à celle de tous les bruns directs connus.
- La solidité aux acides est bonne.
- Le brun diamine M est insensible à la cha" leur (passage du fer chaud, séchage sur cy-lindres).
- Le brun diamine M peut facilement être rongé avec le sel d’étain et surtout avec la poudre de zinc.
- Comme il unit très facilement et sa solidite à la lumière étant très bonne, le produit rendra d’excellents services pour la teinture des fonds destinés à être rongés.
- Le diazotage e t/l e développement sur la fibre augmentent sensiblement la solidité au lavage et l’intensité de la nuance du brun diamineM
- Comme développeurs, on emploiera surtout la diamine et le B naphtol. La diamine don110 des nuances un peu plus jaunâtres et foncées/ par contre les teintes développées en B napë toi sont un peu plus solides au foulon et Se recommandent surtout pour la teinture du coton en bourre à cause de la plus grande 18 cilité du rinçage.
- Mi-laine
- Le brun diamine M teint le coton en nuance
- p.224 - vue 148/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 225
- plus foncées que la laine. C'est un excellent produit pour cette industrie, pour nuances directes aussi bien que pour nuances composées.
- Mi-soie (coton et soie)
- Le brun diamine M, en nuances directes aussi bien qu’en nuances diazotées, teint le coton plus que la soie.
- Laine
- En teignant avec addition de 5 % d’acide acétique ou de
- 2 % d’acide acétique et
- 5 % d’acétate d’ammoniaque,
- on obtient des teintes solides au lavage, qui deviennent très solides au foulon par un bouil-On après teinture avec
- 3 % de fluorure de chrome ou
- 3 % de bichromate de potasse.
- Soie
- On teint la soie comme la laine. Les teintes V
- "rectes sont assez solides au lavage et à eau. On obtient des teintes très solides en Citant la soie après teinture au bouillon avec
- 3 % de bichromate de potasse
- 011 mieux avec
- 2 % de bichromate de potasse.
- et 2 % de sulfate de cuivre.
- , -4 Manufacture Lyonnaise envoie de même . ses clients des échantillons teints avec le ne solide diamine A et l’orangé diamine G Tevetés s. g d. g.)
- Les avantages particuliers de ces produits ""(les suivants :
- } Leur solubilité particulièrement facile ; 30 Leur remarquable solidité ;
- Leurs prix très bas.
- 1 Dissolution
- à aut autant que possible éviter pour la porolution des eaux calcaires et employer de I erence de l’eau de condensation. Ces co-lant ,
- dis. S sont très facilement solubles; on peut e oudre jusqu’à 100 grammes par litre d’eau prgne 8olation de 50 grammes par litre ne "Pite même pas en refroidissant.
- Solidités
- Le jaune solide diamine A est incontestablement le plus solide au lavage des jaunes directs de ce genre. Le blanc n’est taché au lavage que d’une manière tout à fait insensible. La résistance à l’air et à la lumière est excellente, sans toutefois atteindre entièrement l’extrême degré de solidité du jaune d’or diamine. Les teintes sont insensibles aux actions des alcalis et des acides faibles.
- On peut, sans altérer la nuance, teindre dans des récipients en cuivre. Les teintes sont également insensibles à l’action de la chaleur (séchage sur cylindres, passage au fer chaud). La solidité au chlore du jaune solide Diamine A est tout à fait remarquable ; elle est égale à celle de notre jaune d’or diamine justement apprécié pour cette qualité.
- L'orangé diamine possède essentiellement les mêmes caractères de solidité que le jaune solide diamine A. Ce qui les distingue particulièrement des produits similaires actuelle-ment sur le marché, c’est sa résistance à l’action de l’air et de la lumière, ainsi qu’au chlore, sensiblement supérieure à celle des orangés directs connus.
- Les nouveaux produits ne sont pas diazota-bles, mais grâce à leur excellente solidité on peut, sans préjudice pour la solidité des teintes, les employer en combinaison avec les produits diazotables. Le jaune solide diamineA notamment rendra des services pour cet emploi.
- Coton (en flottes, en pièces et en bourré)
- On teint au bouillon avec addition de 30 % de sel marin ou sulfate de soude. En augmentant cette addition jusqu’à 50 %, on obtient des teintes encore plus nourries. Avec une addition de carbonate de soude ou de savon, on obtient des nuances moins foncées, mais cette addition n’est pas autrement nuisible ; on peut donc sans inconvénient teindre en mélange avec d’autres couleurs diamine nécessitant la présence d’un alcali.
- En dehors de l’application sur flotte et sur bourre, les nouveaux colorants seront surtout
- p.225 - vue 149/389
-
-
-
- 226
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- appréciés pour la teinture et le mattage des tissus coton. Grâce à leur excellente solubilité, ils unissent très facilement, on peut les fixer à basse température sans porter préjudice à la solidité des nuances.
- Pour le mattage en nuances chamois, nous avons obtenu de très bons résultats avec les proportions suivantes :
- 100 litres eau de condensation
- 200 gr. sel marin
- 50 gr. colorant.
- Le jaune solide diamine A et l’orangé dia-mine G serviront également pour l’impression sur tissu coton. Nous nous référons à ce sujet à notre mode d’emploi spécial pour l’impression des couleurs diamine.
- Les nouveaux produits se laissent difficilement ronger; pour cet emploi le jaune d’or diamine et le jaune diamine N sont préférables.
- Mi-laine (laine et coton)
- Les deux produits sont de grande valeur pour cette teinture : en teignant au bouillon avec addition de sulfate de soude ils laissent la laine presque entièrement intacte.
- Mi-soie (soie et coton)
- Les deux colorants, appliqués en bain légèrement alcalin, laissent la soie intacte. Nous recommandons de teindre avec
- 5 % de savon et 10 % de sel marin.
- Soie
- On teint au bouillon sur bain légèrement acidulé à l'acide acétique. Les teintes sont solides à l’eau et résistent très bien au lavage et au soufrage.
- Pour la teinture de la
- Laine
- ces produits sont peu intéressants ; par contre ils donnent de bons résultats en impression sur laine.
- On imprime avec acide acétique et on vaporise pendant 1/2 à 3/4 d’heure.
- ERRATUM
- Dans notre numéro du 20 avril dernier,nous avons publié sous le titre « Nouvelles matières colorantes », un article annonçant 8 création par la manufacture Lyonnaise de matières colorantes du noir jais diamine 00et du noir oxy-diamine N.
- Les prix indiqués à la fin de cet article sont erronés et nous prions nos lecteurs de n'en tenir aucun compte.
- GRIS PERLE SOLIDE SUR LAINE
- Le procédé généralement usité pourteindf la laine en gris perle et obtenir avec lanuane voulue une couleur résistante consiste dan l'emploi de l’indigo en proportions très faible nuance que l’on peut, du reste, modifier avef d’autres matières colorantes, suivant quelel veut faire tirer le gris-perle sur le noir," le bleu ou sur le violet.
- Un nouveau procédé, dû à Schnabel, " basé sur le mélange d’alizarine et de V nine il dissout ces matières colorantes 01 une solution ammoniacale pesant 0,9^ faut environ 3 parties de cette solution P°u une partie du mélange des deux coulel Après dissolution, on filtre et on peut ver la solution claire dans le bain préparé, teindre en ajoutant environ 6% d’ammonia . du poids de la laine. On entre au bain 80° C. et on manœuvre pendant 20 à 25 mie tes. b
- Le point le plus délicat de ce procédé6 degré d’alcalinité que doit avoir le bain . si l’ammoniaque est en excès,la laine se u* et par suite la teinture est mauvaise et innégale ; si, au contraire, l’ammoniagut, ajouté en trop faibles proportions, la c-,,, monte lentement et les nuances obtenues , 1 ternes On ne peut pas monter plus haulliet gris perle plein et franc, et on a une co. solide et résistant très bien au lessivé
- On pense que la production de cette cou !
- p.226 - vue 150/389
-
-
-
- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- 227
- est due à la présence de la chaux contenue dans l’eau, qui forme une espèce de laque qu’elle précipite sur les fibres.S’il en est ainsi, lest évident que, pour ce mode de teinture, on doit rechercher les eaux calcaires.
- On doit, pour la manipulation, se servir de bacs en bois et éviter absolument l’emploi de Cuves en métal, car la couleur finale serait altérée. Comme le bain de teinture est très faible en couleur, il faudra avoir soin de ne Pas trop ajouter de matière colorante ni d’am moniaque pour la teinture d’un autre lot de Saine.
- RECETTES DE TEINTURE
- Gris foncé sur coton — Pour 100 livres (1) de coton — Préparer un bain avec 6 onces (2) brin Congo V2B, 4 1[2 onces noir- diamine BHI, 1 once jaune direct G, 5 livres sel marin et 5 livres phosphate de soude, chauffé à ébullition pendant 1 h. 1|2. Enlever, rinctr et sécher.
- BRUN doré sur LAINE-COTON. — Pour 100 1b.
- 7 Apprêter un bain avec 3 lb. brun Congo G, 112 oz. Brun coton N, 20 lb. sel de Glauber. Traiter pendant 45 minutes à l’ébullition.
- Gris sur laine-coton. — Pour 100 1b. — p .
- eparer un bain avec 9 oz. jaune direct 2 R, 60z. noir diamine BH, 1/4 oz. sulpho-azurine, 3 °z- orange crocéine, et 201b. sel de Glauber. Tisser bouillir pendant 1 heure.
- BRUN sur coton. — Pour 100 1b. coton. — "eparer un bain avec 3 lb jaune carbazol, 1 314 lb. brun Congo VB, 7 oz. noir diamine BH et 15 'b. sel marin. Bouillir pendant 1 heure et demie.
- BLEU foncé sur laine. — Pour 100 lb. laine.
- Apprêter un bain avec 15 lb. sel de Glau-", 3 lb. acide sulfurique, 2 1[2 lb. chromo-TrOP S, 1 112 lb. bleu d’uutremer, remuer la aine pendant 20 à 30 minutes à l’ébullition ;
- (]) La livre anglaise (1b.) — 0 k. 453. V) Fonce (oz.) = 28 gr. 349.
- enlever. Ajouter au même bain 2 lb. bichromate de potase ; replacer la laine, la tenir 15 minutes dans le bain bouillant, enlever, remuer et sécher.
- Olive foncé sur laine. — Pour 100 livres de laine. — Apprêter un bain avec 100 1b. sel de Glauber, 5 lb. bisulfate de soude, 2 14 1b. noir anthracite B et 2 ib. jaune anthracène C, bouillir pendant 30 minutes, enlever, rincer et sécher.
- Vert foncé sur laine. — Pour 100 1b. — Mordancer en faisant bouillir pendant 1 h. 1[2 dans un bain contenant 2 1|2 1b. bichromate de potasse et 2 lb. de tartre. Plonger ensuite dans un bain frais renfermant 1 314 lb. mordant jaune, 1 1[2 4b. extrait de campêche, et 1 3[4 lb. acide acétique, puis entrer dans de l’eau froide, que l’on élève lentement à l’ébullition, laisser une demi-heure, enlever, rincer et sécher.
- Gris sur coton. — Pour 100 1b. — Préparer une décoction de 9 lb. fustet, 7 1[2 1b. bois rouge et 1 1[4 1b. sumac. Ajouter 1 14lb.sul-fate de cuivre pour faire le bain. Y laisser le coton pendant 15 minutesà 120 Fahr., enlever ; ajouter au bain 1 1b. couperose, remettre le coton dans le bain.
- EN
- INFORMATIONS
- Dans la séance du 14 février du comité de chimie de la Société industrielle de Mulhouse, M. Horace Kœchlin communique un procédé pour étamer les rouleaux d’impression :
- Au lieu d’étamer directement à chaud, on enduit le rouleau, avec une dissolution de 200 grammes de chlorure stanneux, dans un litre d’eau,puis on le frotte avec une brosse chargée de poudre de zinc. L’étamage ainsi est instantané.
- Un nouveau livre sur la teinture et l'impression, dû à M. Prudhomme, vient d’être mis en vente. C’est en somme un aide-mé-
- p.227 - vue 151/389
-
-
-
- 228
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- moire, où l’éminent chimiste rappelle sous les modes de teinture employés jusqu’à ce jour et les classe, faisant rapporter chaque mode à un type bien défini.
- En outre, chaque procédé est accompagné de déductions et de conseils de l’auteur, c’est pourquoi nous recommandons vivement cette brochure à l'attention de nos lecteurs.
- Si chaque pays a ses mœurs et ses coutumes, de même il a ses modes. Nous relevons à cet effet certains renseignements sur la toilette des femmes orientales. Sous le nom de « quina-quina » elles emploient, paraît-il, une poudre jaune et d’un aspect terreux, qui délayée dans l’eau, leur sert à se teindre les ongles des mains et des pieds en ocre rouge. Cette substance entre aussi dans la composition d’une pâte nommée « rashé », qui, en outre de beaucoup d’autres ingrédients, contient du sulfate de fer et qui sert à teindre les cheveux en châtain.
- Mais le plus curieux, c’est l’emploi d’une pâte « la mistria », destinée à combattre la calvitie et composée de craie, ou bien de corne de bélier pulvérisée et d'huile d’olive.
- Les deux produits sont, paraît-il,aussi efficaces l’un que l’autre.
- MM. Kalle et C°, de Biebrich, offrirent à leur client une nouvelle matière colorante, l’Auramine G, qui teint paraît-il très bien le coton mordancé en jaune verdâtre.
- C’est une poudre brillante d’un jaune orange, soluble dans l'eau et dans l’alcool en donnant une solution jaune verdâtre. L’acide sulfurique concentré fonce la coloration jaune et l’acide chlorhydrique ne produit aucune action.
- Cette couleur très brillante est paraît il très solide et 1/2 à 1 % de matière colorante suffit pour teindre. On peut d’autre part l’employer aussi dans l’impression et on obtient de très bons résultats.
- NOIR DE COLOMBIE breveté s. g. d. g.
- Le « Noir de Colombie » est un nouveau noir direct, que vient de créer la maison I. Ruch et fils, à Pantin.
- Nous avons l’avantage d’en soumettre divers échantillons à nos lecteurs, qui pourron aussi se rendre compte de l’importance qu’offre ce produit pour la teinture du coton.
- C’est tout d’abord le seul noir teignant directement le coton en noir en un seul bain et sans diazotage.
- Noir de Colombie R
- Noir de Colombie BB
- Son mode d’emploi est le suivant :
- Pour 10 kilog. de coton, prendre 250 litre eau.
- 2 kilog. sulfate de coton et un peu de car bonate de soude.
- 600 gr. Noir de Colombie R (pour le premier bain et pour les opérations suivantes 450 gt.) Entrer dans le bain à 70°, chauffer au bouit ion qu’on maintient 1 heure. Rincer et sécher
- Pour nuancer ce noir :
- Remonter dans un nouveau bain à 30° • avec
- 30 à 40 gr. Bleu Méthylène 2 B 330 po"f obtenir un noir tirant sur le bleu, ou avec
- 30 à 40 gr. Vert Malachite SSC 7 pour obte nir un noir tirant sur le vert.
- Le Noir de Colombie, couvrant très bien,00 recommande pour donner un fond au ble
- p.228 - vue 152/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 229
- d'indigo, au noir d’aniline et au noir Dahomey ; il peut se mélanger et être teint dans un même bain, avec nos autres couleurs di-
- NOIR de Colombie R remonté avec bleu de méthylène
- Noir de Colombie BB r6monté avec :
- 42 de chrohydrate d’aniline ; de bichromate de potasse ;
- 2 % d'acide chlorhydrique]
- rectes pour coton, et il s’emploie avantageu-sement, avec le brun Congo, pour faire les nuances Brun Cachou.
- Le Noir de Colombie R est très solide aux acides; sa solidité au lavage et à la lumière correspond à celle des autres couleurs directes Pour coton; il se ronge en blanc, de la ma-nière habituelle, avec les sels d’étain.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Noys donnons sous ce titre et sans discussion analyse des brevets de nature à intéresser n°s lecteurs.
- — 1
- PROCÉDÉS ET APPAREILS PERFECTIONNÉS ^Our blanchir, teindre et traiter en général le ln> le chanvre et autres matières filamenteuses,
- Par M. Adam Mac Meekin.
- ^Lette invention est relative à des perfec-"nements dans les procédés et appareils 1 on emploie pour blanchir,teindre, nettoyer,
- sécher et traiter en général le lin, le chanvre et autres matières filamenteuses avant qu’elles soient filées et pendant qu'ellès sont en forme de « boudin » et sur la bobine ou tube.
- Suivant cette invention, on enroule le « boudin » sur des bobines ou tubes qui sont perforées, et, par ces perforations, la liqueur de blanchiment, ou autre, ou encore l’air chaud, passe par force dans l’intérieur, en vertu de la pression exercée par une pompe foulante ou autre dispositif ; ou bien les bobines ou les tubes qui portent le boudin peuvent être placés dans un réservoir qui communique à une source de pression, au moyen de laquelle le boudin s’imprègne de la liqueur de blanchiment ou autre, ou d’air chaud.
- De même, après blanchiment ou autre traitement, le boudin peut se laver ou se nettoyer de toute autre manière, en y faisant passer de l’eau ou autre matière de neutralisation, de manière à enlever toute trace d’acide qui, en y restant, restant, endommagerait la matière filamenteuse.
- PRODUCTION DES MATIÈRES COLORANTES tirant sur mordants
- Par la Société dite : Actien Gesellschaft für Andin Fabrikation.
- La Société dite : « Actien Gesellschaft für Anilin Fabrikation » a découvert que les ortho-quinones et leurs acides sulfoniques peuvent être combinés avec les pharaphényténedia-mines alkylées en formant des matières colorantes qui teignent la laine en gris-violet, mais qui n’ont pas une grande valeur technique; et qu’en traitant, par contre, les produits de condensation réalisés de cette manière, avec de l’acide sulfurique fumant en présence de soufre, on obtient des colorants d’une grande valeur, qui teignent la laine et le coton mordancés particulièrement à base de chrome, en bleu pur. Ces colorants se distinguent par leur pouvoir tinctorial et leur résistance aux acides, aux alcalis et à la lumière.
- p.229 - vue 153/389
-
-
-
- 230
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- On peut remplacer le soufre par des corps capables de céder facilement du soufre en présence d’acide sulfurique fumant.
- CHAUFFAGE PERFECTIONNÉ de machines à parer Par M. Charles Basseux.
- L’appareil formant le sujet de la présente invention se compose de :
- 1° Un sécheur formé de deux tôles superposées affectant la forme demi-sphérique, rivées l’une sur l’autre à leurs bords avec interposition d’un encadrement de même forme et maintenues de distance en distance par des entretoises également rivées des deux côtés. La vapeur entre dans cette espèce de coffre mi-cylindrique à écartement de paroi uniforme mais très restreint, par un bout et sort par le bout opposé;
- 2° Une série de rouleaux également espacés, tournant sur leurs axes à l’éloignement voulu de la paroi concave du sécheur et servant de guides aux fils à leur passage à travers ce dernier. Ces rouleaux sont en fer, tournés sur toute leur longueur et leurs tourillons extrêmes sont engagés dans des coussinets fixés dans les deux flasques latéraux qui constituent le bâti du sécheur;
- 3° Un bâti formé par deux flasques latéraux de même forme que le sécheur, solidement entretroisés ; des coulisses permettent de placer le sécheur à la hauteur désirée.
- Fonctionnement. — Continuant leur marche dans la machine à parer, les fils arrivent sur les rouleaux du sécheur, parcourent sur ceux-ci une demi-circonférence, sous le rayonnement de la chaleur émise par la paroi concave du sécheur et à travers l’air fortement chauffé par cette même paroi, et finalement passent sur le rouleau d'ensouple.
- Grâce à la disposition que nous venons de décrire, le chauffage s’effectue de façon très régulière et très prompte ; de plus, il s’opère d’une manière très économique, par ce seul fait que l’espace compris entre les deux pa
- rois du sécheur étant très limité, la vapeur mise en œuvre ne présente, durant son trajet à travers le sécheur, qu’une couche de très peu d’épaisseur, d’où réduction notable dans la consommation de vapeur.
- PROCÉDÉ DE TEINTURE D’ÉTOFFE dans la cuce d'indigo
- Par M. Iwan Simonis.
- Dans son brevet français n° 221.274, M. Simonis a décrit un procédé d’après lequel on peut faire verdir régulièrement la couleur des étoffes textiles retirées de la cuve à hyposul-fite, en chassant l’air atmosphérique de la cuve étanche, c’est à-dire bien close, par l’irruption de vapeur d’eau.
- Entre temps, l’inventeur a reconnu quels même résultat peut être obtenu d’autre ma' niere, en introduisant dans la cuve bien close, à la place de vapeur d’eau, quelqu’autre ga2 ou éventuellement des vapeurs n’exerçan aucune influence nuisible sur le bain de teinture. Parmi les gaz et les vapeurs qui peuvent être utilisés à cet effet, on rencontre en pre mière ligne l’acide carbonique, l’azote, l’acide sulfureux ou un mélange de ces gaz.
- PATE OU COMPOSITION PERFECTIONNÉE pour nettoyer des objets faits en divers matières
- Par MM. Max Baerlein et Charles Dreyfus
- Il s’agit dans cette invention de la produc tion d’une pâte ou composition perfection11®6 pour enlever les taches de graisse ou autre ’ afin de nettoyer le linge, les effets d’habille ment, les gants, les dentelles, les rideaux®1 autres objets analogues, de même que 165 tableaux, les estampes et autres impression et les articles ou ustensiles en laiton, bron-e cuivre et autres métaux.
- Pour produire cette pâte perfectionnée,011 se sert de kaolin, terre de pipe, terre à fou lon, talc ou autres produits de même genr ’ pris séparément ou mélangés en diverses Pr° portions, et on y incorpore .ou mélange P broyage ou autrement du benzole, du xylole
- p.230 - vue 154/389
-
-
-
- ET DK L'IMPRESSION DES TISSUS
- 231
- du pétrole, du toluole, du naphte de goudron de houille, ou encore le produit connu dans le commerce sous le nom de « naphte brevete », ou de la benzine, ou du tétrachlorure de carbone, ou un mélange de ces produits en différentes proportions.
- Par exemple, on prend 450 grammes de kaolin et on y mélange 350 grammes de ben-zole, et l’on obtient la pâte crémeuse appropriée au but de la présente invention,
- RÉGLAGE DU RAPPORT entre la température et l'humidité de l'air Par M Paul Hunerwadel ,
- La disposition de réglage du rapport entre la température et le degré de l’humidité de l’air, disposition qui fait l’objet, de la présente Invention, est basé sur l’influence qu’un ther-momètre combiné avec un fil hygroscopique est capable d’exercer sur un levier et sur l’application du mouvement exécuté par ce dernier, selon le rapport existant entre la température et l’humidité, pour mettre en action an dispositif susceptible de modifier, soit l’ad-mission de la chaleur, soit celle de l’humidité, et ce dans le but de maintenir incessam-ment constant le rapport entre la température et l’humidité.
- FABRICATION D'IMITATION DE FILS MÉTALLIQUES et de tissus dorés
- Par M. Julius Kern
- Le but de ce* te invention est d’obtenir, sur des fils et lames métalliques ordinaires ainsi Iue sur les tissus qu’un en fait, et cela sans recourir à de l’or, le même aspect particulier d un jaune clair que présentent les fils dits mi-fins, dorés avec de l’or véritable.
- Leur réaliser cette couleur d’or particulière Iue l’on exige spécialement pour les produits destinés à l’Orient et aux Indes, on dore ac-tuellement des fiis ou des lames de cuivre ar-8entés ou même les tissus qu’on en fait. Or, ce mode de fabrication, qui nécessi’e l’emploi dor véritable, rend évidemment ces produits très chers et depuis longtemps il se fait sentir
- un vif besoin d’une imitation bon marché de ces fils mi-fins.
- C’est à l’obtention de ce résultat que vise le procédé de fabrication faisant l'objet de la présente invention et qui consiste tout bonnement à teindre en jaune d’or la surface des fils de cuivre par l’action des vapeurs de zinc, et de recouvrir ensuite ces fils ou lames semblables ou bien les tissus qui en sont fabriqués, d’une couche mince d’argent qui laisse briller légèrement au travers d’elle-même, le fond jaune placé immédiatement en dessous.
- APPAREIL SERVANT A HUMIDIFIER L’ATMOSPHÈRE DES SALLES DE FILATURES tissages, moulins. etc., dit « L'humidificateur à brosse rotative » Par M. Georges Lavolée.
- Le récipient de cei appareilcontient quelques centimètre d’eau,maintenue au même niveau par le débit d’un tuyau qui l’alimente.
- Dans ce récipient tourne.une brosse, animée d une vitesse de rotation moyenne de 1800 tours par minute; elle est réglable verticalement,de façon à frôler la surface du liquide ; ce travail entraîne de l’eau sous forme de pluie très fine qui, jointe au courant d’air engendré par la vitesse de rotation, se pulvérise a-l’infini en passant à l’arête vive d’une plaque disposée en travers du récipient et que l’on règle de façon que l’extrémité des soies de la brosse y passe aussi près que possible.
- La gerbe d'eau pulvérisée et le courant d’air produit suivent le sens de la rotation et s'engagent dans la partie évasée de la base d'une cheminée que comporte l’appareil et qui est munie intérieurement d’un plan incliné variable par rapport à l’axe longitudinal de la brosse, plan incliné qui a pour fonction de modifier le sens delà marche du courant d’air humidifié et l’amener dans une direction verticale. Conjointement avec deux petites chi-canes établies en des points convenables, cette cloison inclinée arrête la projection d’eau Finalement; un chapitre, qui affecte la forme
- p.231 - vue 155/389
-
-
-
- 232
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- d’un cône renversé,est placé un peu au-dessus de l’orifice de sortie de la cheminée, en vue de diviser le courant d’air humidifié et de le diriger de tous côtés dans l’atmosphère.
- (Reproduction interdite).
- JURISPRUDENCE
- Compagnies de chemins de fer. — Transport DES MARCHANDISES PAR WAGONS DÉCOUVERTS.
- Les Compagnies de chemins de fer, bien que placées dans des conditions différentes de celles des autres voituriers, ne sont pas dispensées de donner leurs soins aux marchandises qui leur sont confiées; elles doivent apporter à l’exécution du contrat de transport les soins qui n’ont pas un caractère exceptionnel et qui ne sont pas incompatibles avec les nécessités de leur service.
- Il a été jugé, par application de ce principe, que les dispositions d’un tarif, autorisant implicitement le transport par wagons découverts, n’exonèrent point néanmoins la Compagnie des obligations qui incombent à tout transporteur et notamment de celles de donner aux marchandises les soins généraux et ordinaires nécessaires pour leur conservation, lorsque ces soins sont compatibles avec les nécessités du service réglementaire; que, notamment le bàchage des wagons découverts, lorsqu’il est nécessaire pour assurer la conservation de la chose transportée à raison de la nature de cette. chose et de l’état de l’atmosphère, rentre dans les soins généraux imposés au transporteur, et n’est point incompatible avec les nécessités du service. Par suite, les juges, après avoir souverainement déclaré que, à raison de l’état de l’atmosphère, le bachage des charbons de bois était nécessaire pour les garantir de l’avarie de la mouille en cours de route et rentrait dès lors dans les soins ordinaires, ont pu décider que l’avarie de mouille provenait de la faute de la Compagnie et la condamner à la réparation du préjudice qui en a été la conséquence.
- (Cass. 29 février 1891, Ch. de fer P.-L.-M. S. 92, 1. 523.)
- Cet arrêt de la Cour de cassation paraît en opposition formelle avec la jurisprudence anté-rieure de la Cour suprême. Il ne paraît point cependant qu’elle ait entendu changer son opinion. Il ne faut donc pas donner à cet arrêt, qui est surtout un arrêt d’espèce, s’expliquant par les faits particuliers de la cause, une extension abusive et décider que la Compagnie qui transporte des marchandises par wagons découverts, conformément à un tarif spécial et à la volonté de l’expéditeur, est tenue dans tous les cas de les bâcher en temps de pluie. Les Compagnies doivent surtout ne pas interrompre le service et occasionner un ralentissement général dans l'in-dustrie de transports sous prétexte de donner certains soins à une marchandise, en modifiant les conditions du contrat de transport intervenu avec l’expéditeur; les Compagnies ne devront donc bâcher que si l’état de l'at mosphère nécessite cette précaution à un moment où l’opération du bâchage peut être effectuée sans interrompre le service et sans mise à l’observation des délais de transport.
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une exten sion si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours com pliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser dans des conditions tout à fait exceptionnel^8 pour nos abonnés, des assurances contre 1e5 accidents des ouvriers.
- p.232 - vue 156/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- c
- CO
- Ge
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements Concernant un risque industriels doit être ac-compagnée d’un plan, et, si possible, d’une Police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est Pas classé dans les risques dangereux, nous Pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- Modification de la Société Renard, Corron, Bonnet et Cie, teinturerie, 8, rue Lafont, à Lyon. — Substitution de M. Joseph Corron, à la société Joseph Corron et Baudoin, à partir du 1er janv. — Acte du 12 mars.
- Modification de la Société Henri Grobon et Cie, teinture de tissus, 10, quai St-Clair, à Lyon. — Substitution à M. Henri Grobon, décédé, de la société Grobon et Cie, à partir du 1er janv. — Acte du 17 mars.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- M. Béquet a résilié la vente d'une teinture-rie, 72, avenue Ledru-Rollin.
- Mlle Girardin a vendu un fonds de teintu-rerie, 22, avenue Wagram.
- Mlle Lejeune a vendu à M. Hallu un fonds de teinturerie, 16, rue Vignon.
- M. Bonnevalle a vendu un fonds de teinturerie, 18, rue Cujas.
- Mme veuve Vinchon a vendu un fonds de teinturerie, 26, rue Biot.
- RENSEIGNEMENTS
- RÉSOLUTION DE CONCORDAT
- GESÉGNET (Joseph), ex-teinturerie, 15, rue du Bas-Trévois, à Troyes. — Jug. du 23 avril. " S : M. Guyottot.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en commandite hounoT et Cie, teinturerie, 4, rue du Parc, à fifortville. — Durée : 12 ans. — Cap. 4,000 fr. "Acte du 16 avril.
- ^Formation de la Société en nom collectif EZIER père et fils, teinturerie en peaux pour gants, à la Trouche, à Grenoble. — Durée : ans. — Cap. 50,000 fr. — Acte du 31 mars. . Formation de la Société en nom collectif ientzel et Barlier fils, teinture de laines, otons et soies, à St Dié. — Durée : 6 ans. — “P 14,000 fr. Acte du 5 avril.
- ^^°rmation de la Société en commandite alenne CHABOUD, toilerie, 12, rue Lafayette, C urenoble. — Durée : 10 ans et 3 mois. — daP 150,000 fr dont 60,000 fr. en comman-
- 01 - Acte du 1er avril.
- MODIFICATION DE SOCIÉTÉ
- ^d^O(^^fi-cation de la Société Piquet et Cie, meleté des teintures et impressions d'Armen-vicntières, à Armentières. — La raison de-“nt Gros, Renaud et Cie. - Acte du 8 mars.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous, les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chim's’e expert. — Officier d’Academ’e. — Lauréat de la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce dplômé. — Chef du Laboratoire de la Société françsise d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensabte à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- p.233 - vue 157/389
-
-
-
- LÉ MONITEUR DE LA TEINTURE
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 9f figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil, ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8' avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Manuel complet de teinturier (SUPPLÉMENT traitant de ['emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel.
- — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART ingénieur — Paris 1890, un volume in 16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. -Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr 50.
- c’i A e t hh
- FUTS,TONNEAUX EN FER&RESERVOIRS en tôle noire, galvanisée et étamée. pour tous liquides.
- PI copaun INVENTEUR • =—dalMitE, 35, boulev. Piopus. à Pari»
- Étanchéité complète par la soudure électrique
- Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- INUECTEURS POUR
- Tliitil ENVOI FRANCO i snantn '
- ilB® DE TARIFS
- GUYENET I &C PARIS
- 83, boulevard Magenta, 83
- p.234 - vue 158/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 105 CO CM
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- ..
- h
- Le prix des insertions dans eette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du j ournal compris.
- 1
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe. Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- Pe Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- , Agrafes pour courroies Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Aouillonfrères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus Produits divers. Téléphone.
- -Aibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie), , rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- tliz -rine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). plege social : 105, rue Lafayette, Paris.
- alua
- "Ischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-mine, alun pur et raffiné.
- -arrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- _ Amidons
- "loch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-etMoselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. 'Membre du Jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et rappret.
- paverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- ecoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, ‘ rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines a amidonner et à empeser, sstème POWELL, br.s.g.d.g. eroux-Louvet fils, g, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infe-Heure), Amidon. fécules, dextrines pour apprêts.
- oCleté anonyme des amidonner.es françaises, à Va-g—enciennes (Nord).
- ete anonyme des amidonnerie et glucoserie . Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon sopecial pour apprêts et industries.
- clete anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne molclété E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- dHez(L.),4,rue St-Nicolas. à Douai (Nord). Amidons "froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- g— Amoniaque
- -way et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- P . ±nalyses tinctriales
- Jlet (Louis), directeur lu Laboratoire central, 44. rue —otre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- p Aniline
- orand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à Kallser pour le développement des noirs d’aniline.
- cores ‘Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des p u eurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm R.ced Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Socset ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris. cnele annoyme des matières colorantes et produits "iques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- w . Apprete divers
- -seardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- j D. Apprète (Machines d’i
- —coudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-Grosseurs,9,rue Criant, Paris.
- selin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabriesnts de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et] ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prenonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris.Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassnes pour teinturiers.
- Bâtisent- industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitu res diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- i
- 1
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidonm
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- B aneniuent (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Biunchiment (WSachines et appareils pour)
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc. J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Wiison-Clyma (T. E ), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agem exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), H, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teintere
- Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6. rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris, Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris. Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries texti es et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutehove
- Martinyet Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works
- C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- p.235 - vue 159/389
-
-
-
- 236
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch. ), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d.g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Delaroche et ses neveux, J. Decoudun et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaudières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude. *
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, St-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix (Nord). Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et Co. Fabrique de couleurs d’aniline à Schweizerhal e près Bâle (Suisse). Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon (Rhône). Usine à Saint-Fons (Rhône).
- Ruch(J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz (A et Boasson, 20, rue des Bourbonnais, Lyon (Rhône). Médaille d’argent, Paris 1889 Matières colorantes pour teinture et impression.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux
- Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D P. "CAR LES
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial'. 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane (Hérault). Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- Dr P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes. .
- Cristaux de tartre et crême de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguer (Hérault). Fabrique de crême de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crême de tartre.Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 k.
- Vernière (Pierre), Montpellier (Hérault). Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, àTromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Mémbre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, léiogomme, produits pour tissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d'Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traitsd’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée con centrée. “
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echi-quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque «P. Pelgrain». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maiso > à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreus (Seine). Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Cally (E.), 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate », pro: duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- . —
- BROOKE, SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline
- Atlas Works, Hackney Wick, Londres E.
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Picard et Jay, 4, quai de la Charité,Lyon' — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute 8 Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d'Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsic
- EXTRAITS Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & cie
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- A VENDRE pour établissement industriel
- UN IMMEUBLE
- Situé à 40 minutes de Paris, sur ligne de Paris au Ilavre, à proximité de la Seine.
- Prix 35.000 francs.
- S’adresser au bureau du journal, aux in1' tiales E R.
- p.236 - vue 160/389
-
-
-
- 38e Année. — No 11:
- 5 Juin 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- (Si
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 8g03
- N..
- Journal des Industries tinctoriales et textiles 2709
- SOMMAIRE
- Office du Moniteur de la Teinture. — L’incrustation des chaudières. — Nouvellés matières colorantes. — Gris perle solide.— Recettes de teinture. — Informa-'ions. — Noir de Colombie. — Perfectionnements et Procédés nouveaux. — Jurisprudence. — Assurances.
- " Renseignements commerciaux. — Bibliographie.— Cours. — Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la ourniture de tout produit chimique, à l'usage de la teinture, de l’impression, du blanchi-qntetdes apprêts; ces produits sont tirés t eetement des lieux de production ou des "iques les plus estimées, et ne sont livrés laprésun examen des plus scrupuleux de " qualité et de leur pureté.
- 8 sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- e Moniteur de la Teinture publiera une 3r [ °.U chaque abonné pourra faire inscrire, u^ement} le matériel d’occasion qu’il dé-tol, endre, ou dont il veut faire acquisition ; ac en présentant un grand avantage aux ha k eurs, cela permettra le placement de p nes dont on n’a plus l’usage.
- Qgo""la vente des fonds, fabriques et exploi-bieilg se rapportant à la teinture, notre pu-eSt d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques , au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe.................. 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe....... 40
- Essai des matières colorantes du commerce ................................. 5
- Titrage acidémétrique................... 5
- Analyse d’un mélange d’acides........ 20
- Titrage alcalimétrique.................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc............. 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure.............. 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau............. 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille............................... 30
- Analyse d’un alliage..............20 à 50
- Analyse organique complète.......20 à 100
- p.245 - vue 161/389
-
-
-
- ce ca
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- OFFRES
- A vendre d’occasion
- I* Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- DEMANDES
- Une machine à laver à bras.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- LES TROIS-HUIT
- La grande question des Trois-Huit, question à l’ordre du jour, qui occupe le monde entier et spécialement les industriels et les politiciens, vient d’être expérimentée par MM. Malher et Plat, mais, malheureusement, cet essai n’a pas donné de sanction absolue et les résultats obtenus par ces messieurs sont loin d’être à l’abri de toute critique.
- En effet, d’après eux, le succès obtenu par cette innovation est concluant, mais malheureusement ils partent d’un point de départ faux, ils généralisent tous les métiers et assimilent tous les différents labeurs à un seul type.
- Il est évident que certains travaux sont tellement durs et fatigants, qu’on ne peut les faire supporter à un homme pendant une trop longue durée, sans compromettre sa santé : Mais, d’autre part, on peut répondre à cet argument que, dans ces métiers, pouvant, pour une raison ou pour une autre, abréger la vie .de l'ouvrier, les salaires sont en proportion des risques de celui-ci, que si cet ouvrier ne travaille que six ou huit heures, il gagne autant qu’un autre qui travaillera dix ou douze heures par jour; dans ces conditions, le patron est obligé de compenser la fatigue occasionné par un travail ardu, par une augmen
- tation de salaire. Mais, que l’on veuille impo ser un maximum de huit heures de travail dans certains métiers où la taxe de l’heure est d’un prix peu élevé et dans lesquels la dépense, tant intellectuelle que musculaire, est relativement faible, c’est acculer la société dans un dilemme absolu.
- Ou bien le patron est forcé d’augmenter les salariés et est alors ruiné, son prix de revient devenant trop élevé pour son prix de vente, ou bien le salaire n’étant pas augmenté, l'ou-vrier voit sa paie réduite et la difficulté de vivre lui et les siens augmentée.
- L’expérience faite par MM. Malher et Plat devrait donc être répétée dans chaque usine, et alors qu’à côté de l’opinion émise par le patron, on consulte les ouvriers, les ouvrier5 consciencieux et travailleurs et non ces « SU; blimes » et quémandeurs de mandats I" cherchent à vivre aux dépens de leurs cama i rades, et qu’on trouve une solution satisfal I sant les intérêts des uns et des autres b sera un acheminement vers la solution dec problème tant cherché la question sociale. 1
- BLANCHIMENT ET TEINTURE
- DE LA PAILLE (Industrie textile.)
- — ni5
- La paille est employée, comme chacu , sait, pour confectionner des chapeaux, fabt. quer du papier, garnir des chaises, faire tapis, etc. 8
- La paille pour la confection des chape provient du froment, du riz, du seigle et " bobonax. Les pailles d’Italie les plus rech6s, chées sont perfectionnées avec de la paille froment coupée avant maturité. ol i
- La paille des chapeaux de Panama 18 tschipats chipas) est retirée du bobon^ 5 , de plante appartenant à la famille des 84 miers (genre latanier), qui croît spontanel, et abondamment au Pérou, dans la réP"led- de l'Équateur et dans certaines vallée5 dentales de l’isthme de Panama. On ree
- p.246 - vue 162/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- t5 D,
- les feuilles de bobonaæ ( Carludovica palmata) avant leur épanouissement. Le limbe de ces feuilles est blanc et forme un éventail fermé appelé cogollo. On taille des lanières dans les feuilles fraîches ; on les fait cuire dans de l’eau bouillante, puis dans de l’eau tiède additionnée de jus de citron, et enfin dans l’eau froide. Après, ces lanières sont séchées à une douce chaleur.
- Le garnissage des chaises, tabourets, chauffeuses, prie-Dieu, etc., se fait avec des tresses de paille ou de canne.
- Il y a deux sortes de paillage : le paillage commun et le paillage satiné, dans lequel la tresse de paille, plus fine et plus serrée, est entourée d’une spirale continue de longs rubans de paille blanchis ou teints et lissés c°mme le satin. Dans les deux cas, la paille des tresses est de la paille de seigle longue et fne, tandis que l’enveloppe satinée est de la Paille de froment.
- Le cannage.s’effectue avec le rotang. Cette Substance est produite par une espèce de pal-mler à tiges articulées, droites, le Rotang ca-lamus.
- Après avoir classé les pailles selon leur couleur naturelle et leur variété, on les soumet au blanchiment.
- La paille, quoique naturellement d’une cou-eUr jaune, se blanchit facilement. Pour y arriver, on se sert, soit du chlorure de chaux, polt de l’acide sulfureux et des sulfites, soit de eau oxygénée et du bioxyde de sodium.
- Le blanchiment au chlorure de chaux n’est éployé que pour les couleurs tendres, telles 1e le rose clair, le lilas clair, le jaune serin etle ki
- eu de ciel ; pour les couleurs plus fon-
- 8 et pour le blanc, l’acide sulfureux est OPAfA '
- b • Depuis quelque temps, cependant, le taspchiment a l’eau oxygénée a pris une cer-e extension pour le blanchiment de la paille d . , .
- . “estnée à être teinte en toutes cou-eurs.
- tl • blanchiment au chlorure de chaux est dant"mmPle ’ on laisse tremper à froid, pen— douze ou vingt-quatre heures, la paille
- dans une solution claire de chlorure’de chaux à 5 ou 10 pour 100. L’action du chlorure est très énergique, mais elle a quelquefois l’inconvénient de rendre les pailles fragiles. La paille est ensuite rincée à l’eau froide, puis passée dans un baquet contenant une solution, à 2 ou 3 grammes par litre, d’hyposulfite de soude ou de nitrite de soude. Enfin, elle est lavée à grande eau.
- Si, malgré tous ces lavages, la paille conservait encore une odeur de chlore, on l’exposerait à l’air et aux rayons du soleil.
- A la place du chlorure de chaux, on se sert, avec avantage, de l’hypochlorite de soude ou d’aluminium, ou de l’hypochlorite de magnésie produit par l’électrolyse.
- Le blanchiment électrolytique de la paille réussit très bien, même sur les produits les plus réfractaires. Les composés oxygénés qui se forment, pendant l’électrolyse du mélange des chlorures de sodium ou de magnésium, ont un grand pouvoir décolorant, et ce pouvoir décolorant est de beaucoup supérieur à celui des hypochlorites préparés par voie chimique.
- Pour blanchir les pailles à l’acide sulfureux, on emploie plusieurs moyens, parmi lesquels le soufrage est le plus employé. On se sert d’une chambre à soufrer ordinaire, construite en briques et bien cimentée, dans laquelle on brûle du soufre ou du sulfure de carbone. Le soufrage doit durer douze heures, au bout desquelles les pailles doivent subir un lavage très énergique.
- Le blanchiment de la paille peut se faire également au moyen de l’acide sulfureux en -dissolution. Le plus simple est d’immerger la paille dans une solution de bisulfite de soude et d’ajouter peu à peu de l’acide chlorhydrique, pour mettre l’acide sulfureux en liberté. Ce moyen présente cependant un défaut assez grave, c’est que, très souvent, il se forme de l’acide sulfurique sur la paille, et celle-ci devient cassante par suite de l’action énergique de cet acide. Toutes les fois qu'on pourra le faire, il vaudra beaucoup mieux se servir de
- p.247 - vue 163/389
-
-
-
- 248
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- l’acide sulfureux gazeux dégagé de la combustion du soufre. Après le passage en acide sulfureux, il faut laver énergiquement dans de l’eau courante, puis dans de l’eau légèrement ammoniacale, et enfin dans de l’eau claire.
- Le blanchiment de la paille à l’eau oxygénée est très intéressant et donne des résultats excellents ; mais il faut avoir recours à de petits tours de main pour obtenir le blanc parfait.
- Le blanchiment simple dans l’eau oxygénée, rendue alcaline par le silicate ou le tungslate de soude, ne donne pas le blanc blanc , mais un blanc jaune, conservant toujours une teinte citron, malgré une plus grande durée du séjour,'une élévation plus grande de température, etc. De plus, le procédé ne serait pas pratique, à cause de la dépense, si l’on désirait pousser trop loin l’action de l’eau oxygénée.
- On a combiné le blanchiment à l’acide sulfureux et celui à l’eau oxygénée; on obtient un plus beau blanc, mais pas encore, pratiquement, le blanc parfait.
- Jusqu’à présent, le procédé qui donne le plus beau blanc est celui qui consiste à déterminer la formation sur la fibre, d’une manière simple, du composé nommé chlorozone. On y arrive en imprégnant la paille de chlorure de chaux et en la soumettant à l’action de l’ozone, de l’air ozoné, de l’oxygène ozonisé, dans des cuves disposées pour cela Nous avons fait d’importantes études sur la production industrielle de l’ozone. Malheureusement, les moyens de formation de ce gaz ne sont pas à la portée de tout le monde, car ils exigent un matériel compliqué et coûteux. D’aprè3 nos plus récentes recherches, on pourra arriver à produire économiquement l’azote par voie chimique, sans avoir recours à l’électricité. Notre procédé consiste à faire passer un courant d’oxygène sur des bioxydes chauffés au rouge, comme, par exemple, les bioxydes de manganèse, de plomb ou de baryum.
- C’est à la suite de nos recherches sur les produits ozones que nous sommes arrivé à
- élaborer un procédé de blanchiment de la paille donnant le blanc. La paille est d’abord lavée, dégraissée au carbonate de soude, passée au chlorure de chaux et ensuite soumise à l’action de Vaquozon, ou eau ozonée spéciale. On termine par un bain d’acide oxalique faible et un fort rinçage à l’eau claire.
- L’eau ozonée se prépare en saturant de l’eau distillée par de l’oxygène ozoné, en opérant à froid et sous pression. Comme l’eau ozonée, ainsi préparée, ne se conserve que peu de temps, on lui assure une plus longue durée en faisant dissoudre, au préalable, dans l’eau, de l’hypophosphite de soude ou de l’hypophosphite de baryum. A l’analyse, cette eau ozonée donne douze volumes d’oxygène modifié, d’oxygène électrisé, avant un fort pouvoir décolorant et n’attaquant pas les fibres végétales.
- Cette eau ozonée se vend assez couramment depuis quelque temps. C’est un produit analogue à l’eau oxygénée. Son pouvoir décolorant est un peu plus grand ; mais il se manifeste plus ou moins selon les matières colorantes à détruire et les fibres à traiter. Ainsi, pour la paille, il donne d’excellents résultats, de même pour le bois, les éponges, les cheveux.
- Combiné avec le chlore ou les produits oxygénés, son pouvoir décolorant est considérablement augmenté, et c’est là le point de départ d’un grand nombre de procédés de blanchiments tenus secrets.
- La paille blanchie à l’eau ozonée n’est P85 attaquée ; elle est résistante et prend très bien la teinture.
- • La teinture de la paille blanchie ne pre sente aucune difficulté sérieuse et se fait comme la teinture de coton, ou mieux celle des bois. En général, il faut opérer dans de bains tièdes et ne jamais aller à l’ébullition car la texture de la paille est modifiée et 58 résistance devient moindre.
- aSt
- Lâ température qui convient le mieux celle de 60 degrés-centigrades. Dans lesc0. leurs naturelles, on n’emploie que le campêch
- p.248 - vue 164/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- t9 $
- pour produire le noir, la cochenille pour produire des rouges et l'indigo pour obtenir le bleu. Pour les autres nuances, on s’adresse aux couleurs artificielles. Dans bien des cas, on produit et on développe les couleurs artificielles sur la paille même.
- Les procédés et les bains de teinture ne différencient pas de ceux que l’on emploie ordinairement pour la teinture des fibres végétales. La paille, néanmoins, absorbe assez bien les couleurs et les fixe assez solidement. Pour avoir des nuances solides, il est essen-tiel.de procéder à un mordançage spécial, convenable avec les matières colorantes em-ployées.
- Nous ne donnerons pas la composition de ces bains, ni la marche à suivre pour la tein-ture de la paille, ces détails étant suffisam-ment connus de nos lecteurs.
- A -M. Villon, ingénieur-chimiste.
- COULEURS MODES
- sur filé de coton aux couleurs d’alizarine sur fond de cachou de Laval
- Les Farbwerke, vormals Meister, Lucius-und Brüning, de Hœchst, viennent de signaler "UX teinturiers les couleurs modes qu’on peut Oobtenir sur filé de coton, en combinant un fond 6 cachou de Laval et une teinture aux cou-leurs d’alizarine. Pour l’application de celles-ch, ds recommandent le procédé Erban-Specht, Procédé qui consiste à imprégner le coton d Une dissolution ammoniacale de la couleur "alizarine, à sécher à la hot-flue ; puis à mordancer et à fixer le mordant sur la couleur, en développant, par un vaporisage, la laque colorée. Pour obtenir les couleurs de combi-"aisons, on commence par donner au filé écru °u blanchi un fond de cachou de Laval. Pour Cela, on le passe dans un bain contenant pour s couleurs moyennes ou foncées 2 à 5 0[0 de cachou de Laval, puis on lave à grande eau et on sèche.
- On imprègne ensuite à froid de la solution d’une couleur d’alizarine préparée avec : Eau non calcaire, 8 litres 1/2 à 7 litres 1(2. Colorant en pâte, 50 gr. à 800 gr.
- Ammoniaque à 25 0|0 dilué au 1(10, 250 à
- 300 centimètres cubes.
- Huile pour rouge turc, 80 0[0 diluée 1(4,500 à 400 cc. ; on tord et on sèche.
- On passe ensuite à froid dans un bain mordant, puis on tord et on développe
- au
- de la
- couleur en vaporisant de 1 à 2 heures sans pression.
- Voici la composition des bains de mordançage pour un volume de 10 litres.
- Mordant d'alumine Acétate d’alumine, 10° B.... Acétate de chaux, 18° B.... Acide acétique, 80 B, 1(10... 1 Eau...........................
- 0 O Ü
- 9
- litre
- »
- litres
- 175 050
- 250
- 525
- Mordant de chrome
- Acétate de chrome, 20° B.. Acétate de chaux, 180 B... Acide acétique, 80 B, 1(10. Eau..........................
- Mordant de fer Acétate de fer, 10o B. ....... . Acétate de chaux, 18<> B....... Acide acétique, 8° B,l[10... Eau............................
- Mordant de fer et de Acétate de fer............ Acétate de chrome........... . Acide acétique............ Eau.......................
- 0 O O
- 9
- O O O 9
- litre
- »
- »
- 08%
- 025
- 250
- litres 638
- litre
- »
- »
- litres
- 250
- 025
- 250
- 475
- chrome
- 0 O O
- 9
- litre
- »
- »
- litres
- 250
- 050
- 250
- 450
- Ces compositions se rapportent à la teinture en couleurs claires et moyennes ; pour les teintes foncées, il suffit de supprimer l’acide acétique.
- Les matières colorantes que l’on emploie sont l’alizarine, la galléine, la céruléine, le vert solide. Le mordant de fer est destiné aux lilas d’alizarine et le mordant double de fer et chrome aux couleurs teintes avec le vert solide.
- p.249 - vue 165/389
-
-
-
- U»
- 00
- BT DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- RECTIFICATION
- C’est par erreur que, dans notre dernier numéro, nous avons indiqué comme fabricants de l’auramine G. MM. Kalb et Co.
- Ce produit est breveté en France pour la Badische Anilin Soda Fabrich, ainsi que pour la Société de produits chimiques de Bâle.
- DES SAVONS les mieux appropriés au dégraissage des tissus de laine
- À la réunion de janvier de la Society of Dyers and Colourists, M. Lewkowitsh a donné lecture, au sujet des savons de dégraissage, de l’intéressante étude que voici :
- Lorsque votre estimable secrétaire m’a proposé, il y a six mois, de donner une conférence devant votre compagnie, j’ai accepté cette invitation, non sans quelque hésitation, et sans savoir de quel sujet j’aurais à vous entretenir, et ce n’est pas sans inquiétude que je lui demandai de me l’indiquer. Ce sujet fut celui-ci : « Des savons employés au dégraissage des laines. » Depuis ce temps, votre programme a été établi avec le titre ainsi modifié : a Des savons les plus avantageux pour le dégraissage des tissus de laine. » Cela donnait un autre aspect à mon étude et semblait devoir en augmenter la difficulté. Cependant, il se trouve que cette modification a produit l’effet contraire, car je puis résumer tout ce que j’ai à vous dire en cet unique conseil : « Servez-vous d’un savon de bonne huile d’olive. » Malheureusement, je crains que vous ne me laissiez pas quitte si facilement et qu’il ne me faille parler pendant un moment sur mon sujet. Ce qu’est le savon, chacun de vous le sait aussi bien que moi et je me contenterai de mentionner les matières premières avec lesquelles on le fabrique, qui sont des graisses et des huiles. Je n’ai pas la moindre intention de vous effrayer par des formules de chimie et je dis simplement : la graisse étant une combinaison d’acides gras
- et de glycérine, l’art du fabricant de savons se borne à dissoudre cette union et à combiner les acides gras avec un alcali. Le savon n’est donc autre chose qu’un sel alcalin d’acide gras. La réaction qui s’effectue est d’un caractère bien défini, de manière que des quantités définies d’une base alcaline puissent s’unir à des quantités définies d’acides gras. On peut ainsi considérer le savon comme un sel neutre, précisément de la même façon que le chlorure de sodium ou le sulfate de soude.
- Quant à la base dont on doit se servir pour réaliser la saponification, on sait que ce peut être de la potasse ou de la soude caustiques. La soude caustique donne des savons durs, la potasse caustique des savons mous. L’alcali volatil, l’ammoniaque, s’emploie éga-lement, mais, malgré que l’on ait pris plusieurs brevets relatifs à des savons à l’ammoniaque, le coût en est trop élevé et, d’autre part, le composé acides gras et ammoniaque ou sel ammoniacal d’acides gras, n’est pas assez stable pour satisfaire le consommateur, c’est pourquoi nous n’étudierons pas les sels ammoniacaux. L’on aura à choisir entre la potasse caustique et la soude caustique, selon que l’on voudra un savon mou ou un savon dur.
- Les graisses naturelles propres à être utilisées pour l’espèce particulière de savons qul nous intéressent sont : le suif, l’huile de palme, l’huile de graine de coton, l’huile de graine de lin, l’huile d’olive, l’huile de caca et l’huile de noix de palme. Je dirai seulement quelques mots sur chacune de ces matières premières de la savonnerie.
- Le suif donne un savon très dur. Il sert pour ce que l’on appelle les savons figés, n’exi géant qu’un peu de sel pour les précipiter et produire un savon blanc et dur, trop dur, en fait, pour être employé seul ; il endommae rait le tissu au dégraissage ou au lavage, cr il demande un frottage trop vigoureux poUr produire de la mousse : c’est la raison poUr laquelle le suif ne s’emploie jamais seul.
- L’huile de palme est un produit très facile
- p.250 - vue 166/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- at Qe
- ment saponifiable, par ce fait qu’elle se sépare aisément en acides gras et en glycérine. La plupart des huiles de palme renferment une forte proportion d’acides gras libres, qui va même parfois jusqu’à 90 p. 100; cette huile, dans un état fortement rance, peut se classer dans la même catégorie que l’acide oléique, que nous étudierons tout à l’heure. Elle donne un bon savon, presque aussi dur que celui de suif; on l’emploie mélangée avec le suif ou d’autres matières grasses de ce genre.
- L’huile de coton n’exige qu’une lessive très faible pour se saponifier et se dose difficile-ment en sel. Elle ne se fige pas, comme les deux substances grasses dont je viens de vous entretenir et l’inconvénient le plus grave est que le savon d’huile de coton a une très mauvaise odeur, qui n’est pas une odeur de rance, mais bien manifestement désagréable. Cela vient évidemment de ce que l’huile de coton est une huile demi-siccative, dont les acides ras s’oxydent plus ou moins, et qu’elle ren-ferme des matières colorantes et des corps resinifiants qui produisent des taches jaunes dans le savon fini et sont peut-être cause de la mauvaise odeur. C’est la raison pour la-quelle on ne l’emploie jamais seule, mais en mélange avec d’autres substances. L’huile de coton,donnant, même avec la soude caustique, "n savon mou, trouve un emploi considérable dans la fabrication de cette sorte de savons, °“ on l’utilise conjointement avec de l’huile de graine de lin.
- L’huile de lin s’employe de préférence pour 1a fabrication des savons mous, mais ne con-vient guère aux savons supérieurs, à cause / de ses propriétés siccatives.
- L’huile d'olive, au contraire, est la meilleure des substances qui conviennent à la fabrica-on des savons pour textiles. Celle que l’on "Uilise dans la savonnerie est de troisième ou "atrieme qualité. Les huiles supérieures Plus douces servent à l’alimentation; celles de "xième classe ont le même emploi. Les "alités inférieures seules, particulièrement celles extraites par du bi-sulfure de carbone,
- servent à la savonnerie. Comme le suif, l’huile d’olive demande peu de sel pour se saponifier. Son précipité est moins dur que celui du suif et ressemble à celui que l’on obtient de suif et de lard mélangés par moitiés. Le savon d’huile d’olive est le meilleur des savons qui vous intéressent, son avantage principal est qu’il reste liquide et fluide, même en solution très concentrée. La solution de savon d’huile d’olive que je vous montre représente un savon à la soude absolument neutre et qui contient 34 gr. pour 250 cc. Cette solution reste parfaitement liquide même à la température de cette salle. Si vous la comparez avec la solution de savon de suif que voici, et qui contient également 34 grammes pour le même volume d’eau, vous remarquerez que ce dernier savon est absolument gélatineux et sa consistance est telle que sa masse ne change pas de forme si l’on retourne le récipient sens dessus dessous. Je tiens aussi à attirer votre attention sur ce que les qualités même inférieures d’huile d’olive sont excellentes pour les savons de dégraissage et le lavage des tissus de laine.
- L’huile de noix de cacao se comporte d’une manière toute différente que les substances grasses dont il vient d’être parlé. Tandis que celles-ci se contentent de lessives alcalines faibles pour leur saponification, l’huile de noix de cacao se saponifie malaisément dans ces conditions et demande des lessives fortes. L’opération s’effectue alors très facilement, même à froid, et il suffit de bien remuer l’huile dans la lessive caustique et de laisser le mélange reposer. La saponification est achevée en un temps très court. En outre, l’huile de cacao diffère des huiles déjà mentionnées en ce que le savon requiert une très forte quantité du sel. En fait, préparer les savons d’huile pure de cacao par le procédé au sel serait désavantageux par cette même raison. Le savon d’huile de cacao a une fâcheuse disposition à rancir. Quelque neutre que vous le fassiez, il deviendra rance avec le temps et acquierra une mauvaise odeur.
- p.251 - vue 167/389
-
-
-
- 252
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pour les savons de bonne qualité, on ne peut employer cette huile que mélangée avec d’autres substances. Je citerai les savons de toilette à bon marché, qui sont constitués le plus souvent d’huile de cacao et d’eau dans une proportion supérieure à 70 p. 100.
- L'huile de noix de palme est de très près apparentée à l'huile de cacao et lui ressemble sur plus d’un point. Elle demande pour se saponifier de fortes lessives et une forte dose de sel pour la rejeter; en quelques mots, l’huile de cacao peut servir comme type des deux huiles, qui trouvent avec le suif un emploi avantageux pour la fabrication des savons figés de la meilleure qualité que vous ayiez dans votre branche de commerce.
- Nous allons maintenant jeter un léger coup d’œil sur quelques sous-produits très employés dans la fabrication des savons propres au dégraissage des laines. Il y a, par exemple, la graisse d’os, recueillie dans le cours de la préparation du noir animal. On peut extraire cette graisse,soit au moyen de la benzine — lors'quelle a quelque mauvaise odeur qui persisterait dans le savon — soit en la faisant bouillir avec de l’eau, dans lequel cas elle pourra se débarrasser de toute odeur désa-sagréable ; ce procédé est donc préférable à tous égards,si l’on veut se servir de la graisse d’os. On comprendra aisément que la qualité des graisses d'os du commerce varie considérablement : il en est qui ressemblent à du suif, et d’autres qui se comportent comme de l’oléine très mal distillée. Dans la même catégorie de matières grasses, mais à un rang de la liste un peu inférieur, se placent la graisse de cuisine, la graisse de marine et le dégras, tous utilisés dans la savonnerie.
- Il reste encore,avant de terminer cette revue des matières premières, à parler d’une autre substance importante, c’est-à-dire de l’acide oléïque.
- (A suivre.}
- NOIR RAPIDE et sur un seul bain des tissus laine, soie et des mélanges coton Par M. Périnaud.
- Un nouveau procédé très intéressant, permettant d'obtenir un noir rapide et sur un seul bain des tissus laine, soie et mélanges coton, vient d’être trouvé par M. Périnaud. Comme il nous a paru excessivement intéressant, nous reproduisons ci-dessous les expériences auxquelles nous avons assisté. Nous ne pouvons répondre par lettre aux renseignements qui nous sont demandés sur le mordant composé par M. Périnaud, et, d’autre part, nous ne pouvions que dire ce qui a déjà été dit par M. Gouillon, chimiste, dans son journal :
- Cette teinture est basée sur l’emploi d’un mordant nouveau qui, ajouté directement au bain de campêche, donnée « du coup » des noirs d’une grande beauté, sur laine, soie et sur mélanges de ces deux textiles.
- Les chaîne coton blancs en teintes claires s’y font également après un trempage de dis minutes en châteignier coupé d’une égal0 quantité d’eau, puis rincés.
- Ces diverses opérations ont été faites 0,1 notre présence sur des morceaux et coupons: la travail, évidemment, peut se faire aussi facilement en grand.
- Nous avons vu plonger dans le bain de teln ture, monté avec campêche, un peu de b015 jaune et le mordant spécial (qui est en cr1s taux), des mélangés laine et soie, coton et soie et laine et coton, de différentes couleursi ces étoffes ont été éventées trois fois, p°Ur refonctionner et lever celles qui étaient suff-samment à point.
- L’opération a duré quarante minutes, san5 ébullition; les tissus étaient tous d’un tres beau noir-bleu, bien plein et bien couvert.
- Pour les soieries, il faut un bain très corse en mordant et en colorant pour arriver à FAn tensité voulue.
- Après le javelage, ces échantillons ontête comparés avec des soieries neuves à peu pres
- p.252 - vue 168/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- t5
- Ct
- de mêmes qualité ; leur teinte était notablement [supériere à celle de ces dernières ; le noir était plus riche et dépourvu de reflets brunâtres.
- Sur le même bain, nous avons vu teindre, en ajoutaut très peu de colorant et peu de mordant, divers échantillons de laine, drap et étoffes de fantaisie de différentes couleurs, y compris des écossais ; tous sont sortis de cette teinture, après vingt minutes de bouillon, d’un très beau noir bleu, et tous les fonds parfaitement couverts.
- Ledétentear du procédé, M. Périnaud, 2, rue Saint-Lazare, étant très âgé, désire vendre la
- composition de ce mordant, soit à une grande teinturerie, soit à un fabricant de produits chimiques ; il tient à rester en dehors de Exploitation, étant retiré des affaires ; aussi
- ne demanderait-il qu’une minime somme si aequéreur, prenant le brevet à son nom, lui dissait une part équitable dans les bénéfices, n veut traiter qu’avec des personnes offrant toute garanties d’honorabilité.
- Il est évident pour nous que son procédé
- Permet de réaliser une importante économie
- Qe*
- main-d'œuvre, de temps et de combus-"e, tout en produisant des noirs d’une grande Perfection.
- R
- d n réalité, cette composition employée avec r Empêche donne un très beau bleu nuance elleee et en ajoutant un peu de bois jaune,
- Produit un noir très riche et sans rougeur.
- Les échantillons ci-dessus ont été obtenus par le procédé de M. Périnaud, mais il n’ont pas été apprêtés.
- CHLORAGE DE LA LAINE
- Aujourd’hui, l’usage s’est répandu de chlo-rer les tissus de laine destinés à l’impression pour toutes les couleurs : ce traitement a l’avantage de rendre les nuances plus unies et plus intenses ; l’aptitude de la laine à fixer les matières colorantes est, pour ainsi dire, exaltée par ce procédé, et les impressions sont exemptes de ces petits filaments blancs qui déparent la marchandise. C’est donc une opération extrêmement utile, et on a proposé de la faire subir non seulement aux tissus, mais encore aux filés, dans le but de faciliter la teinture. Les teinturiers en filés auraient certainement avantage à l’adopter, dans le cas de laines inférieures ou de matières colorantes unissant mal.
- Bien que différents procédés aient été mis en avant pour effectuer le chlorage, la méthode la plus fréquemment suivie repose sur l'emploi du chlorure de soude ou hypochlorite de sodium commercial. Ce corps décolorant, analogue au chlorure de chaux, se trouve dans le commerce sous forme de liquide. Quand il s’agit de tissus destinés à l’impression, on passe les pièces au large dans une cuve renfermant une dissolution du chlorure décolorant étendue de façon à marquer au plus 1 degré Baume ; on laisse le tissu enroulé un quart d'heure, à une demi-heure, puis on foularde un bain d’eau additionnée d’acide sulfurique à 1 degré Baumé. Cela fait, on lave très soigneusement, on sèche et on imprime.
- Plus le bain de chlorure est concentré et plus son action est longne, plus aussi la laine semble acquérir de l’affinité pour les couleurs. Mais, d’autre part, une action trop énergique du chlore sur la laine a pour effet de la durcir et de la jaunir ; c’est là l’écueil à éviter, et c’est ce qui rend le chlorage des laines une opération très délicate dans la pratique.
- p.253 - vue 169/389
-
-
-
- 2s
- S
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- On sait que la lumière et l’air, principalement si ce dernier est chargé de vapeurs acides, altèrent le chlorure de chaux et diminuent son pouvoir décolorant. Sous l’influence de la lumière, il semble se former des composés de chlore suroxygénés ; or, comme ceux-ci décolorent l’indigo avant d’agir sur l’acide arsénieux, il en résulte que le sulfate d’indigo employé comme indicateur dans la méthode de titrage de Gay-Lussac donne des résultats erronés. MM A. Boyer et L. Durand, de Lyon, le remplacent avantageusement par le bleu méthylène.
- INFORMATIONS
- La Société de Rouen a publié la liste des questions à chercher et des problèmes à résoudre et les prix qui seraient accordés aux heureux inventeurs qui trouveraient une solution pratique.
- Il s’agirait de trouver :
- Un produit bon marché, remplaçant l’albumine des œufs.
- Un bleu pour blanchisseur, aussi bon marché et offrant de plus grands avantages que l’outremer.
- Une méthode rapide et pratique, pour analyser la glycérine commerciale.
- Un vert vif et énergique, aussi solide que l’alizarine et pouvant s’appliquer sur le coton en même temps que celle-ci.
- Procédé pour déterminer la valeur commerciale des indigos.
- Un épaississant remplaçant la gomme du Sénégal à un prix meilleur marché.
- Une matière remplaçant le bois de Campê-che, solide et meilleur marché.
- Telles sont les principales questions à résoudre.
- La Société pour le progrès des industries manufacturières de Moscou offre un prix de 3,000 roubles pour le meilleur précédé d’épuration des eaux résiduelles provenant des
- ateliers de teinture, d’impresion et de blanchiment. Le procédé doit pouvoir s’appliquer à l’une des plus grandes usines de Moscou, il doit être basé sur un traitement d’au moins 6.000 mètres cubes par jour, La dépense ne dépassera pas 1 copeck par mètre cube. L’eau d’écoulement n'offrira ni odeur spéciale, ni couleur, ni pellicule à la surface et ne renfermera qu’une proportion maxima de substances étrangères. Les manuscrits doivent être déposés avant le 1er juillet 1894.
- On vient de trouver un nouveau procédé, permettant d’obtenir tous les gris voulus d’une manière rapide. Il suffit de plonger les tissus dans un mélange d’acétate de chrome et d’ace tate de manganèse et de les passer ensuite dans un bain d’hypochlorite de soude.
- Si l’on remplace l’acétate de chrome par de l’acétate de fer, on obtient un vert-olive fonce Ces couleurs ainsi obtenues sont, paraît-il, très solides.
- MM. de Rochefontaine et Roche viennent d’indiquer un procédé pour teindre les tissus à sec.
- On sait, en effet, que certains tissus. tels que les velours, la peluche et d’une manier0 générale sous les tissus à poils, se teignent difficilement en pièces, par suite des altéra' tions que leur faitsubir le contact desliquides
- Le procédé de ces messieurs est basé sur l’emploi des matières qui déposent le colorant sur le tissu sans l’imprégner ni le mouiller La benzine, les éthers et les hydrocarbure0 jouissent en effet de celle de propriété, suffit donc donc de pouvoir dissoudre la m" tière colorante dans ces agents. On y arrive par l’emploi de l’aniline ou d’un alcool, dan la proportions de 1/5 environ de la benzine) éther ou hydrocarbure employé.
- On dissout le colorant dans de l'aniline dans un alcool et on mélange la solution co lorante à 5 parties environ en volume de ben zine, hydrocarbure liquide ou éther. 10
- On a ainsi une solution limpide, dans lad"
- p.254 - vue 170/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 89
- CH ot
- 8
- e
- on peut teindre par trempage ou par brossage.
- Si l’on veut régénérer l’hydrocarbure, l’éther ou la benzine, il suffit d’ajouter un excès d’eau, la matière colorante alors se précipite et, après repos, on peut siphoner à la surface l’éther, l’hydrocarbure ou la benzine, qui, en vertu de leur densité, se séparent de l’eau.
- —
- On vient de faire breveter un nouveau procédé pour teindre en rouge d’alizarine.
- L’innovation due à ce procédé consiste en ce que l’on emploie des bains d’alizarine très chargés et froids.
- Le mordant employé est obtenu par un mé-lange en proportions convenables d’huile, Albumine et de borax. Quelque temps après la teinture, les pièces sont huilées, passées à a vapeur et éclaircies dans un bain de savon.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- N ”
- ‘ o8 donnons sous ce titre et sans discussion Analyse des brevets de nature à intéresser n°s lecteurs.
- FABRICATION de mélanges de laine luisants
- Par M. Bernhard Eckhardt
- ^inventeur a remarqué qu’on peut donner ""X étoffes de laine de tout genre l’aspect Cracieristique d’un brillant mat, en mélan-8eant la laine, quelle que soit son origine et elle que soit la méthode de travail qu’elle g]
- subie, avec des fibres de ramie préalable-pent teintes, à l’abri des acides, en quantité Proportionnelle à l’effet de brillant à obtenir. , En travaillant des filés de mélange laineux cette sorte, pour fabriquer des étoffes de 1 genre, on a l’avantage de pouvoir teindre ti ssrei en pièces, par conséquent donner au
- " de laine non encore teint la teinte de d0d voulue sur laquelle se détachera la fibre ramie avec sa teinte primitive luisante
- mate, procurant ainsi à l’étoffe finie un lustre mat à effet très agréable.
- COUPEURS PERFECTIONNÉS à un ou deux rebords employés pour l'apprêtage des tissus
- Par MM. Henry Russel et Cie.
- L’objet de cette invention est d’obtenir un coupeur en spirale qui remplit mieux le but auquel il est destiné et l’invention est relative à un ou deux rebords (autre que celui connu, en forme de baïonnette). Cette dernière consiste à pourvoir les faces coupantes des rebords du coupeur d’une surface entaillée, à la façon d’une lime, ce qui permet d’agir avec certitude sur le tissu.
- Un coupeur en spirale, ainsi formé et entaillé, réunit la qualité supérieure du coupage de la forme en baïonnette, à la rigidité et à la large base des doubles spirales ordinaires.
- PRODUCTION DE VÉRITABLE ROUGE D’ANDRINOPLE ET DE ROSE D’ANDRINOPLE
- sur des fils végétaux à l'état bobiné : cops, bobines, rubans de carde, etc.
- Par la Société dite : « La Rheinische Copsfarherei Gesellschaft Ewald Hoelken et Cie.
- Ce nouveau procédé pour la production de véritables rouge et rose d’Andrinople sur des fils végétaux à l’état bobiné, cops, bobines, rubans de carde, etc., convient admirablement pour ce but, par cette raison que les fibres ne sont plus teintes à la surface seulement avec les procédés actuels de teinture au rouge d’Andrinople, mais imprégnées jusqu’à fond par la teinture.
- Voici comment on opère : les bobines, après avoir été huilées et mordancées selon le mode usuel, sont teintes dans une solution froide d’alizarine, puis extraites et ensuite débarrassées de l’agent-de solution, à l’aide de corps chimiques composés, appropriés et huilés ; à la suite de quoi, le développement complet et le fixage du rouge ou du rose d’alizarine se fond, comme d’ordinaire, par le traitement
- p.255 - vue 171/389
-
-
-
- 256
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- dans la vapeur surchauffée. Le procédé se termine par un avivage dans un bain de savon chaud.
- PROCÉDÉ DE FABRICATION d'imitations diaphanes de vitraux peints résis tant aux intempéries de l'air Par la Société Gebrüder Pilz.
- Le but de la présente invention est de remplacer les images diaphanes actuelles par d’autres, possédant une valeur artistique et d’un effet semblable à ceux de véritables peintures, c’est-à-dire de créer des imitations véritables.
- Le nouveau procédé d’imitations de peintures sur verre diaphanes, résistant aux intempéries de l’air, est caractérisé par une image colorée, obtenue par un moyen de reproduction quelconque et imprimée sur un papier recouvert d’une couche soluble ; après quoi, on transporte cette image sur verre et on la recouvre, après en avoir enlevé le papier, d’une couche équivalente par ses propriétés physiques à une couche de verre, mais ne détruisant ou ne diminuant pas, comme celui-ci, les effets et les finesses de l’image colorée.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL
- pour laminer et assouplir les fils de lin, chanvre, coton, etc, en écheveaux ou simples Par M. Georges Bonbon manufacturier.
- Actuellement, les fils de lin ou de coton, teints ou écrus, destinés à être tricotés, sont laminés entre des cylindres unis, ce qui a l’inconvénient de donner des fils plats et roi-des, difficiles à employer sur les métiers à tricoter.
- Avec le nouveau procédé, qui fait l’objet de la présente invention, on lamine les fils entre des cylindres cannelés. Ces cylindres, vus en coupe, ressemblent à des engrenages à dents larges et profondes.
- Le but de ce nouveau système est de laminer le fil tout en l’assouplissant, ce qui supprime l’emploi de la paraffine et de l'assoup-
- plissage qu’on est obligé de faire subir aux fils laminés avec des cylindres unis avant de les employer aux métiers.
- PRODUCTION SUR LA FIBRE de couleurs azoconjuguées insolubles
- Par la Compagnie parisienne des couleurs d’aniline
- Ce procédé pour la production sur la fibre d’azo-couleurs solides et insolubles, consiste à soumettre des phénols avec les sels de sodium desquels l’étoffe de coton destinée à être teinte ou imprimée a été imprégnée, 8 l'action de mélanges de diazo-composés de bases aromatiques et de chlorure cuivrique
- Le procédé pour la production de la couleur est le procédé usuel. L’étoffe est plaque® avec du béta-naphtol sodium ou autre phénol se copulant, avec ou sans addition d’huile tournant ; puis séchée et imprimée avec I® diazo-dissolution, mélangée de chlorure cuivrique, épaissie ; ou bien on passe l’étoffe dan cette dissolution non épaissie.
- ÉTOFFE NOUVELLE et son mode de fabrication Par M. de Heuvel.
- Le but de cette invention est de perfection ner les étoffes, tant au point de vue de leur dp propriétés hygiéniques que sous le rapport leur apparence ; elle concerne autant l‘enver5 que l’endroit de l’étoffe et son application es commune aux étoffes de vêtements extérieur
- et intérieurs ou de dessous.
- Concernant l’envers d’une étoffe, l’invention vise particulièrement les étoffes pour vête ments de dessous, c’est-à-dire à porter su^a peau ; elle consiste essentiellement dans T‘9P, plication sur le fond de l’étoffe d’un relle n+ à d’une certaine épaisseur, formé de façon e l’aide d’une matière quelconque, pourvu I soit suffisant pour que, grâce à lui, une couch d’air soit emprisonnée entre le fond ou par" compacte de l'étoffe et la peau oule tissu aYe lesquels le relief vient en contact, ce relle pouvant du reste être appliqué sur les det faces, pour qu’une couche d’air puisse êtr
- p.256 - vue 172/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- S
- CM
- ménagée des deux côtés de l’étoffe, par exemple entre la chemise et l’endroit de l’étoffe et entre l’envers de celui-ci et la peau.
- Ces reliefs auront, de préférence, la forme ^mailles, surtout dans leur application aux étoffes tissées. Pour rendre ces mailles indé-formables, on emploie, par exemple, pour le tissage en chaîne et en irame, des fils plus gros les uns que les autres. ou bien deux ou plusieurs fils groupés donnant le même résul-fit qu’un seul gros fil.
- En ce qui concerne l’endroit de l’étoffe, linventeur a imaginé de créer ce relief à l’aide de l’application sur l’étoffe, de préférence sur UIne étoffe tissée, de gros fils simplement su-Perposés à celle ci, c’est-à-dire rattachés à étoffe uniquement en quelques points stric-firent nécessaires pour qu’ils ne s’en déta-chent point et assez rares, par conséquent. Pour que ce relief reste réellement posé sur 'étoffe. Pour retenir ainsi sur l’étoffe, specia-I
- ement en ce qui concerne les reliefs de la face extérieure, les gros fils y-posés, on a de Préférence recours au tissage.
- {Reproduction interdite).
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie contre les accidents, que nous avons orga-6 au journal, à la suite de nombreuses ré-fixations de nos abonnés, a pris une exten-sen si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excu-ar si nous ne leur répondons pas par retour 11 Courier. Deux ou trois jours nous sont né-|Ssaires pour les négociations, toujours com-"uées, avec les Compagnies.
- j Nous avons eu la bonne fortune de réaliser ns dos conditions tout à fait exceptionnelles 2oUrnos abonnés, des assurances contre les cidents des ouvriers.
- g
- lr ant sur place, il nous est plus facile de ce de vive voix et directement, qu’aux fr nts de province, qui sont obligés d’en ré-po r Par correspondance à leurs Compagnies, r chaque réclamation des clients. De plus,
- en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l'incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société Chanel et Cie, apprêt et moirage des étoffes, 21, rue des Capucins, à Lyon. — Durée : 5 ans. — Cap 80,000 fr. — Acte du 1er avril.
- Formation de la Société en commandite Georges Cauchy et Cie, laines et cotons filés, déchets, 150, rue Neuve-de-Roubaix, à Roubaix. Durée : 9 ans. — Cap. 5,000 fr. par la commandite. — Acte du 11 avril.
- MODIFICATION DE SOCIÉTÉ
- Modification de la Société Renard, CORRON, Bonnet et Cie, teinturerie, 8, rue Lafont, à Lyon. — Substitution de la société Joseph, Corron, Christophe et Bunand jeune, à M. Cor-ron comme associée en nom collectif. — Acte du 20 avril.
- PROROGATIONS DE SOCIÉTÉS
- Prorogation de 10 ans, à partir du 1er avril, de la Société Otto Petersen et Cie, teinturerie, 9 à 13, rue Grainville, à Amiens. — Acte du 10 avril.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en tente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins
- p.257 - vue 173/389
-
-
-
- de ]
- Le
- Ho
- Rc
- I
- F
- L
- De d
- A
- S
- Ey. W fe
- Mo à la
- Ru
- t9 eat QD
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensabte à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d’analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cives, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académ’e. — Lauréat do la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8-avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de Yemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel.
- — Un volume grand in-8? avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Tableau formulaire du breveté et d® l’inventeur en tous pays, par M. ED: Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles Matières colo: rantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées poUr l'apprêt des tissus. Des eaux employées en teir ture et de leur épuration, par C. L. TASSAR ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles). .
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 5. joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès science, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supe rieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dan le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey-." Un volume in-18, illustré de 100 dessin® par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco,1* fr. 50.
- FUTS,TONNEAUX EN FER&RÉSERVOIRS
- en tôle noire.
- galvanisée et étamée, pour tous liquides.
- PI cApsNn INVENTEUR
- • -=nEiP, 35, boulev. Picpus, à Paris
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- L’IMPRESSION DES TISSUS DE COTON
- Par Antonio SANSONE
- Traduction française, par M. MONTPELLIER
- Un gros volume relié et un Atlas. —. Prix : 31 fr. 50 rendu franco.
- Joindre mandat-poste ou chéque à la commande pour recevoir franco par retou courrier.
- p.258 - vue 174/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- O ast Ci
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de {IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans eette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Fycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine a Lamarche-sur-Saône (Côte-d'Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique,
- Acide tartrique
- ne Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour eourroies
- -oppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines .
- "ouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-pastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang -Pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone. "Aibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et e),4., rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). piege social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- "scher et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-j mine, alun pur et raffiné. .
- rerrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- - Amidons
- —loch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du Jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et reppret.
- paverne et cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- "Coudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, ‘ rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines “ amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. ^Çoux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infe-gl eure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- oeleté anonyme des amidonneres françaises, à Va-s.enciennes (Nord).
- ete anonyme des amidonnerie et glucoserie "Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon gopecial pour apprêts et industries.
- "lété anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne moociété E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- alez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons «e froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- s Ammoniaque
- -way et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- P Analyses tinctoriale»
- net (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue —otre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix odérés.
- p Aniline
- ornand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à Kah - r pour le développement des noirs d’aniline.
- cores (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des pWleurs d‘aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Soeget ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris. crele annoyme des matières colorantes et produits iques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- w . Apprêt* divers
- -shardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- j D. Apprêts (Machines d’) cecoudun’ et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc Grosseurs, 9, rue Friant, Paris.
- Sselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Deooudun et Cie, Delaroche et] ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris.Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. , Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perche*
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudn, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlier, au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc. J. Deooudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Wilson-Clyma (T. E ), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6. rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevet» d’invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris. Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works
- C Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- p.259 - vue 175/389
-
-
-
- &
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d.g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Delaroche et ses neveux, J. Decoudun et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.[Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Egrot, 19,21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaudières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri', 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, St-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie-Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture,' l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix (Nord). Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et Co. Fabrique de couleurs d’aniline à Schweizerhalle. près Bâle (Suisse). Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon (Rhône). Usine à Saint-Fons (Rhône).
- Ruch(J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz (A.) et Boasson, 20, rue des Bourbonnais, Lyon (Rhône). Médaille d’argent, Paris 1889 Matières colorantes pour teinture et impression.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux
- Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES PAR TOUTES LES MÉTHODES
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial : 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & C
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane (Hérault). Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- Dr P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et c ème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguer (Hérault). Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre.Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 k.
- Vernière (Pierre), Montpellier (Hérault). Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine,près Nanev (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878, Paris. Mémbre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour issageet apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt. Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxvgénée con centrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echi-quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque «P.Pelgrain». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier) , au Perreus (Seine). Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Cally (E.), 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate », pro-duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- BROOKE, SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline
- Atlas Works, Hackney Wick, Londres E.
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Picard et Jay, 4, quai de la Charité, Lyon-— 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute 18 Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d'Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasae, Leipsic
- A VENDRE pour établissement industriel
- UN IMMEUBLE
- Situé à 40 minutes de Paris, sur ligne de Paris au Havre, à proximité de la Seine.
- Prix 35.000 francs.
- S’adresser au bureau du journal, aux in1' tiales E R.
- p.260 - vue 176/389
-
-
-
- 38e Année. — No 12.
- 20 Juin 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- 509
- 5
- s a aiat/ 01VN
- SOMMAIRE
- Office du Moniteur de la Teinture. — Procédés de teinture.— Extraits de campêche.— Polysulfine.— Note sur la fabrication du rouge. — Nouvelle méthode pour obtenir des décharges.— Distillation de la glycérine.— Des savons (suite). — Les marques de fabrique. — Nouvelles matières colorantes. — Brevets étrangers.— Les règlements d’atelier. — L’Exposition de 1900. — vurisprudence.— Assurances.— Renseignements com-merciaux. — Bibliographie.— Cours.-- Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la fourniture de tout produit chimique, à l'usage de la teinture, de l’impression, du blanchi -nent et des apprêts; ces produits sont tirés “irectement des lieux de production ou des “briques les plus estimées, et ne sont livrés "après un examen des plus scrupuleux de eur qualité et de leur pureté.
- Ils sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- Le Moniteur de la Teinture publiera une e ou chaque abonné pourra faire inscrire, ^Iditement, le matériel d’occasion qu’il dé-"re vendre, ou dont il veut faire acquisition ; out en présentant un grand avantage aux eéreurs, cela permettra le placement de achines dont on n’a plus l’usage.
- fat’ our a vente des fonds, fabriques et exploi: bi; °ns se rapportant à la teinture, notre pu-e est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques , au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe................... 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe....... 40
- Essai des matières colorantes du commerce ................................. 5
- Titrage acidémétrique.................. 5
- Analyse d’un mélange d’acides........ 20
- Titrage ............................... 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure.............. 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau............ 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille............................. 30
- Analyse d’un alliage........ ... .20 à 50
- Analyse organique complète.......20 à 100
- p.269 - vue 177/389
-
-
-
- OFFRES
- DEMANDES
- Une machine à laver à bras.
- eXt
- son et (
- 8888
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- 8 &
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- A vendre d’occasion
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Impression de chaînes de Tapis-Moquette
- M. Sadon, dans la relation d’une visite faite dans une importante fabrique de tapis, a décrit comme suit, à la « Société Industrielle d’Amiens », l’impression des chaînes telle qu’il l’a vu pratiquer :
- Pour la moquette imprimée, chaque fil de chaîne du tapis est imprimé séparément, non pas que l’on n’imprime qu’un seul fil à la fois, mais les fils imprimés simultanément sur un même tambour étant tous semblables, chacun d’eux pris à part constituera le fil de même ordre de chacune des moquettes de même dessin, que l’on fabriquera.
- Le métier à imprimer se compose d’un grand tambour en bois tournant sur les deux extrémités d’un axe en fer. Ce grand tambour reçoit son mouvement de rotation de divers engrenages dont le dernier correspond à une roue dentée indicatrice et dont chaque dent porte un numéro correspondant au numéro de chacun des fers qui seront tissés dans le tapis.
- Sur le côté du métier se trouve également un système d’engrenages fournissant un mouvement de va-et-vient, communiqué à l’aide d’une chaîne Vaucanson à un petit chariot destiné à supporter un récipient contenant la
- couleur à imprimer. Ajoutons que la longueur de la circonférence du tambour est proportionnelle au nombre et à la hauteur des fers que l’on tissera.
- A chaque tambour il faut un ouvrier et un aide. Le travail de l’ouvrier est tout tracé sur un tableau contenant les numéros des couleurs employées, puis ceux des fers correspondant à chaque couleur. Ce tableau est fourni à l’ouvrier par le dessinateur qui en trace autant qu’il y a de fils dans la largeur du tissu.
- L’ouvrier annonce d’abord à son aide Ie numéro de la couleur, celle-ci est contenue dans un bac en fonte garni de deux roulettes à pivots destinées à imprimer la nappe de fls enroulés sur le tambour et qui se compose généralement de six cents et même neuf cents fils.
- L’aide pose alors le récipient sur le chariot, puis l’ouvrier fait tourner le tambour jusqu a ce que lenuméro du fer à imprimer soit dés! gné par la roue indicatrice, il engrène le métier, le chariot passe sous le tambour et 85 roulettes impriment le fer désiré.
- Cette opération aura lieu autant de fois quil y aura de fers au rapport de la mise en carte Ce travail, étant entièrement terminé, o): tiendra une nappe de fils imprimés tous seF bip blablement et dont chacun ne fournira I—. seul des fils contenus dans le tapis; il faudrs donc répéter l’opération autant de fois qu'il) aura de fils au rapport de la mise en carte soit 200 fois environ.
- • les
- Sorties des tambours d’impression,
- AAS nappes des fils sont étendues, puis tremP. dans une préparation destinée à fixer la co. leur. Chaque fil est ensuite enroulé sur U1e bobine spéciale portant le numéro du dessll et celui du fil, puis on procède au réunisse qui consiste à assembler tous les fils du taP! et à les faire raccorder entre eux pour Te constituer le dessin , il suffit de faire rae ql corder entre elles les fins de carpettes 1 sont marquées à l’impression d’une leur spéciale. Afin d'éviter la relâchen
- des fil sonne au mc ou dei les fil souph métie moqu
- Les ralen moin faiter àla ;
- Le Puis trie grar brev colo dues deu: bien tain état nou
- p.270 - vue 178/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS 271
- des fils pendant le réunissage on les emprisonne dans deux presses en bois fonctionnant ho moyen de deux vis à ailettes que l’on serre ou desserre à volonté. Sortant du réunissage, les fils sont enroulés directement sur l'en-souple principale qui doit être montée sur le métier, on peut aisément faire 30 mètres de moquette imprimée par jour.
- Les moquettes imprimées fournissent généralement des dessins dont les contours plus ou moins nets offrent un aspect particulier, parfaitement distict de celui obtenu par le tissage ala Jacquard.
- EXTRAITS DE CAMPECHE
- Us extraits de bois de campêche, qui de-Peis si longtemps sont employés dans l'indus-ie de la teinture, et qui ont pu, grâce à leurs bandes qualités, résister aux attaques nom-Yeuses et réitérées des nouvelles matières colorantes dérivées des carbures, sont ven-"es généralement dans le commerce sous deux formes : à l’état d’extrait liquide, ou bien à 1 état d’extrait sec. Se basant sur cer-dins inconvénients que présentent ces deux “tats, M. Henry Parkhurst-Wells offre un "ouvel extrait de campêche en poudre qu'il °btient par le procédé suivant : il chauffe un Xtrait liquide de bois de campêche marquant 300 Beaumé, additionné de 5 % de nitrite de "olide ou de potasse, il agite bien le mélange " évapore jusqu’à ce qu’après refroidissement "masse devienne solide et friable.
- On reproche à l’extrait liquide de subir cer-Tines détériorations par le froid, et de per-e. Par l’action de la gelée, une partie de ses POPriétés tinctoriales et de sa solubilité. Or, fla se présente rarement, car les extraits wlides, tels qu’on les met en circulation dans commerce, marquent généralement un degré ofrespondant à une concentration qui n’est 9 Suffisante pour amener par le refroidisse-Den+ i •
- 1 a formation de cristaux qui, par leur lWbrité difficile, paralysent une partie de la
- matière colorante. Cet inconvénient, toutefois, ne peut se présenter que dans les endroits obtenus avec la coupe d’Espagne, qui paraît renfermer beaucoup plus d’hématite libre que les autres variétés de bois dans lesquels la matière colorante se trouve en partie à l’état de glucosides. Quanta l’extrait solide, on peut lui reprocher une solubilité plutôt difficile, et, d’autre part, il donne en teinture moins de brillant que l’extrait liquide.
- Mais on peut objecter en sa faveur qu’il est d’un transport bien plus facile, qu’il encombre peu les teinturiers qui font grand usage de campêche, renfermant une grande quantité de matière colorante dans un volume relativement très petit.
- A première vue, on ne voit donc pas quels sont les grands avantages que peut effrir ce nouvel extrait de campêche en poudre pour pour remplacer les extraits liquides et secs qui, employés depuis longtemps, ont donné des résultats satisfaisants qui témoignent en leur faveur.
- En outre, dans ce nouvel extrait en poudre, la présence du nitrite de soude ne peut-elle pas nuire ? En laissant de côté l’action de l’acide azoteux, qui peut produire des effets • tout inattendus, on introduit ainsi dans la masse un alcali. Or, les alcalis, même en pro portions excessivement faibles, ont une grande influence sur la matière colorante du campêche. Celle-ci, en présence des alcalis et sous l'action de l’oxygène de l’air, se transforme d’hématine en hématéïne dont les propriétés ne sont plus semblables. Il y a donc une détérioration de la matière première et si ce nouvel extrait offre des avantages évidents d’un certain côté, on peut craindre que; par l’altération de la matière colorante, il réserve de fâcheuses surprises aux teinturiers.
- POLYSULFINE
- La polysulfine, qui est un mélange de poly-sulfure et de carbonate de soude, possède,
- p.271 - vue 179/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- S c2
- 4
- i
- paraît-il, un très grand pouvoir détergent.On peut remployer très efficacement pour le lessivage et le blanchiment.
- Dans le lessivage des laines, elle écarte rapidement les graisses et rend la fibre d’une blancheur absolument pure, et,loin de l’attaquer, elle la rend au contraire plus douce que que dans le procédé ordinaire. La manipulation est très simple et le prix de revient peu élevé. Dans le lessivage des fils et des cotons,on obtient des résultats analogues.
- Pour obtenir cette polysulfine, le meilleur procédé est le suivant :
- On procède par double décomposition. Il suffit de faire réagir les polysulfures de calcium sur le carbonate de soude. En effet, le sulfure de calcium étant presque insoluble, on obtient ainsi une solution de polysulfure de sodium.
- Ce produit ainsi obtenu est d'une alcalinité très faible, et vu sa propriété d’émulsionner, les graisses constitue un détersif des plus efficaces.
- NOTE
- Sur la fabrication du rouge Battik, sans mordant
- Par M. Jos. Dépierre
- eme
- Dans la séance du 25 avril 1894, de la Société industrielle de Mulhouse, M. Jos. Dépierre a fait la communication suivante :
- « Messieurs,
- « La base fixatrice des rouges solides est toujours l’alumine ou un sous-sel insoluble. Dans tous les pays où l’on teint les rouges, en Europe aussi bien que dans l’Orient, on mordance préalablement les tissus. Cependant, on peut obtenir des rouges sans mordant. Ainsi, dans les Indes néerlandaises (Java, Batavia), les rouges se font absolument sans alumine.
- « La série d’échantillons que je vous soumets et que je dois à l’obligeance de notre
- collègue M. Driessen, qui les a vu faire, sur place, à Batavia, nous donne les diverses phases de cette fabrication.
- « L’échantillon n° 1 représente le tissu préparé. Il n’est pas aluné, comme on peut s’en convaincre en le teignant avec de l'alizarine, qui ne donne qu’une nuance sale, comme toutes les étoffes simplement huilées. Le tissu est passé dans une émulsion d’huile de sésame et d’alcali. Cette opération dure très long' temps, environ neuf semaines, parce qu‘1 faut donner plusieurs passages et, après chacun d’eux, laisser sécher au soleil et oxyder
- « Après l’opération de l’huilage, on peint avec la cire. Le dessin à reproduire est fait sur papier, et aussi avec de la cire. Sur lé-toffe, la reserve cireuse est appliquée au moyen d’un petit appareil ayant la forme d’une pipe, dont le fourneau fait réservoir ; au bas est adapté un petit tube par où s’écoule 18 cire ; on promène ce petit appareil sur l’étoffe: en ayant soin de reproduire aussi exactemen que possible les traits du dessin sur papier Le battiker a plusieurs de ces petits appareils les uns avec un orifice, d’autres avec deux011 trois, et mêre plus ; notre spécimen en a sep1 et fait une sorte d’étoile que l’on retrouve dans le battik entier ci-joint.
- « Après l’application de la cire, on frott l'étoffe, aux endroits destinés à être colore
- P*
- avec une pâte formée de :
- 3 parties de koedoe^
- 1 partie de djtrack et une quantité suffisante d’eau.
- « Cette opération se répète jusqu’; fois. L’échantillon no 2 montre le tissu ave l’impression à la cire et ce que l’on ob 1 après la sixième application de la pâte. ,318 chantillon no 3 est prélevé sur ce no 2 ; il a dégorgé et bien lavé au bouillon. Il se troul donc terminé quant au traitement du roube
- 1 de 2
- « Le koedoe est la poudre de l’écorce racine du Morinda citrifolia ou Soordn3eS décrit par Schutzenberger. La matière col: rante de cette racine ne teint pas les tlS mordancés à la manière ordinaire Le P
- p.272 - vue 180/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 273
- cipe colorant ou morindine précipite en jaune par l’alun, tandis que la chaux et la baryte donnent un précipité rouge. Il n’est pas ad-missible que la chaux contenue dans l’eau serve de mordant, d’autant plus que l’opération se répète fort souvent.
- Le djirack est fait avec l’écorce du Symplo-(Qsfasciculata. C’est une substance astringente. On emploie aussi d’autres variétés, entre autres le Symplocos racemosa.
- 11 Les rouges que l’on obtient ne sont pas brillants, mais excessivement solides. »
- **" -->-00-0-- ee *
- NOUVELLE MÉTHODE
- pour obtenir des décharges
- Dans l'impression du calicot, on peut obtenir des décharges de deux manières :
- Soit en imprimant avec des agents réduc-eurs, le coton ayant été préalablement et Ürectement teint ;
- Soit en imprimant avec des couleurs dia-"iques, le tissu ayant été préalablement PeS8é dans un bain de 3-naphtol.
- M. E. Tantsch vient de faire breveter en “ngleterre un procédé dans lequel il utilise les PEOpriétés ces deux méthodes et les com-bine en une seule.
- On teint d’abord directement le tissu, puis °n le passe dans un bain de 8-naphtol ; on Prime avec les agents réducteurs qui, alors, ^ssent sur la matière colorante déposée ectement sur le tissu, et enfin on imprime aYec telle ou telle couleur diazoïques et c’est “ors que l’action du 8-naphtol s’effectue.
- “exemple suivant peut donner la marche 6s opérations :
- 1 On teint directement le tissu, comme on clait habituellement, avec addition de sel auber, puis on le foule dans un bain de -Wol dissous dans une lessive de soude.
- o"r les nuances claires, ces deux opéra-etl8 peuvent être effectuées simultanément Combinées en une seule :
- cet effet, on verse la solution de matière
- colorante qui doit teindre directement dans la solution de 3-naphtol, et ainsi par exemple :
- 60 gr. de 3-naphtol.
- 80 gr. de lessive de soude dissoute dans 1 litre 1/2 d’eau.
- 8 gr. de diamine bleu-ciel dissous dans 1(2 litre d'eau.
- Le tout étant bien mélangé, on foule le tissu dans le bain ainsi préparé.
- 2° On imprime avec les agents réducteurs, soit des sels d'étain,soit de la poudre de zinc ;
- 3° Le tissu passe dans un appareil à Vapeur ;
- 4° On imprime avec des diazo composés, telles que paranitraniline, a-naphtylamine, benzidine et amido-azobenzole, qui sont les plus employées ;
- 5° Nouveau passage dans un appareil à vapeur ;
- 6° Laver et savon.
- Cette nouvelle méthode réussit, paraît-il, très bien et donne de très bons résultats, très curieux par les différents effets que l’on obtient.
- DISTILLATION DE LA GLYCÉRINE
- Les appareils qui servent à la distillation de la glycérine et qui sont employés dans la plupart des usines où l'on prépare cette matière, ont une forme semblable à la chaudière qui sert à distiller les corps gras. Ils n’en diffèrent que par la forme du réfrigérant. Les vapeurs sortant de l alambic vont se condenser dans six cylindres verticaux en cuivre rouge,communiquant entre eux par des tuyaux recourbés. Ces cylindres sont refroidis par l’air ambiant, ce qui détermine la condensation. Enfin cet espèce de jeux d’orgue est terminé par un serpentin qui aboutit à un condenseur à injection directe et finalement une pompe à air.
- Or, on sait que l’emploi de la vapeur surchauffée, pour la distillation des substances qui exigent un temps relativement long par
- p.273 - vue 181/389
-
-
-
- 274
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- les méthodes ordinaires, est grandement pratiqué. La vapeur surchauffée encela, agit de deux manières : d’une part,elle volatilise immédiatement les particules de substances avec lesquelles elle est en contact direct et d'autre part agit par entraînement, accélérant ainsi la distillation de certaines molécules du liquide, avant qu’elles n’aient atteint le point d’ébullition de celui-ci. Si la vapeur surchauffée peut accélérer dans de grandes proportions la distillation d’une substance, il en est de même de l’air surchauffée agissant dans une masse de liquide sous une certaine pression. Mais l’air surchauffé présente parfois de grands inconvénients, à cause de l’oxydation qu’il peut produire, car si la matière à distiller est facilement oxydable et redoute une oxydation qui peut altérer sa composition et même la détruire, dans ce cas l'emploi de l’air surchauffé est absolument à rejeter.
- Or, ceci n’est pas à redouter dans le cas de la glycérine, et avec l’emploi de l’air surchauf-fé,la distillation, paraît-il, commenceà 120® C. et est en pleine activité à 170° C. Les produits de la distillation passent alors à travers une batterie de tubes réfrigérants, et pour dépouiller l’air de toute trace de glycérine et éviter toute perte, l’air à sa sortie de ces tubes est obligé de barbotter dans un récipient contenant de l’eau, où il abandonne les quelques particules de glycérine qu’il entraînait dans sa masse.
- DES SAVONS les mieux appropriés au dégraissage des tissus de laine
- (Suite)
- Ce sous-produit s’obtient dans les fabriques de bougies, où il ne peut trouver aucun emploi, à cause de sa fluidité à la température normale. Les quantités énormes de ce corps gras ainsi recueillies servent, en dehors de la préparation des fibres textiles, à la fabrication des savons. C’est un acide
- libre et par conséquent aisément saponifiable — c’est-à-dire que la soude caustique et la potasse le neutralisent facilement ; — il convient parfaitement à la fabrication des savons pour tissus, et on l’y employé en proportions considérables. Plus puissant que l’acide carbonique,il force celui-ci à se séparer de la soude et peut.aisément se transformer en savon par simple ébullition avec du carbonate de soude. Les savons d’oléine, comme on les appelle, servent spécialement comme savons à tissus. Je suis tenté de placer la « graisse récupéré parmi les adultérants. Comme vous ne l‘1gno rez pas, la « graisse récupérée » trouve "n emploi considérable dans la fabrication de savons pour tissus, non pas, a la vérité, 8 l’état brut,mais après distillation.La « graisse brute » est souvent contaminée d’huile mine raies.Pendant la distillation de la graisse vécu pérée ces huiles minérales passent dans le dis tillat, avec quelques autres hydrocarbures for' més dans le cours de l’opération, en mêne temps qu’un certain nombre de matières 100 saponifiables. Pour toutes ces causes, la grais5 récupérée ne peut être qu’un mauvais sub8 titut aux matières déjà étudiées et je cro) qu’il ne serait guère à conseiller de se servr d’un tel savon pour le dégraissage des laina
- 8es. ’ ble
- La résine trouve un emploi considéra dans les usines où l’on fabrique les savon8 ménage. La résine, ou colophane,est le ré»1 laissé par la distillation de l’huile de térébel thine provenant de la résine naturelle de P1" La colophane se combine avec facilite “ s les alcalis caustiques, pour former des qui ont la propriété de donner de l‘écumei"a, se comporte également, à d’autres points s vue, comme les savons d’acides gras, nt pourquoi ce produit convient admirableo,s comme substitut des graisses ; tous les.sa dits en pains en contiennent une quantité "rsi ou moins grande. Sur la question de SaY00,s la résine convient à la fabrication des s»v pour textiles, les avis des auteurs son1 férents. Quelques-uns recommandent 18
- p.274 - vue 182/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 275
- sine pour les savons à dégraisser, mais je serais porté à penser que ceux qui souhaitent de le voir laisser de côté pour les savons à textiles auraient plutôt raison. La résine peut devenir très gênante après le dégraissage par les procédés mécaniques. Elle est susceptible de donner dans l’eau impréciité avec la chaux,très difficile à enlever et de causer toute une série d’ennuis à la teinture.C’est à vous de décider de cette importante question, mais je tenais à dire que je suis d’avis de ce point employer la résine pour les savons à dégraisser.
- Généralement parlant, les substances de charge devraient être rejetées de la fabrication des savons à textiles. Le silicate de soude, qui est très employé dans les savons de basse qualité, est tout à fait dans ce cas, etn'a d’autre influence que d’affaiblir la fibre. Peut-être même à la détruire,car il n’a qu’une action purement mécanique, qui brise les fibres les plus fines de la laine. Devraient de même être abandonnées les farines, pâtes etc., en résumé toute cette longue liste de matières de charge que l’on trouve dans es manuels et malheureusement aussi dans le savons, par cette raison que si vous payez Pour avoir du savon, vous avez droit que l’on “ous donne ce que vous demandez. Vous pou-vVez ensuite, si vous voulez, ajouter ce qu’il "ous plaira.
- Jevians de passer rapidement en revue les matières premières de la savonnerie, je vais "aintenant vous dire un mot de l’action du Savon. Quel est le meilleur savon de dégrais-sage ? Indubitablement,celui qui a la propriété de Pénétrer facilement dans les fibres et, en venant en intime contact avec elles, d’en en-ever promptement les matières grasses en a émulsant et, par conséquent, de donner à sau le plus de chance pour les enlever. L'an-"enne théorie, due à Chevreul, était que le "avon se décompose par l’eau froide en alcali , "Wstique libre et en un sel acide (stéarate, : Jalmitate, ou oléate acide de soude), qui se ePose sur la fibre et empêche toute impu-
- reté de s’y fixer.Les propriétés dégraisseuses, laveuses et émulsives du savon étaient de la sorte attribuées à la solution diluée d’alcali caustique. Cette théorie ne saurait être acceptée aujourd’hui,parce que,si vous essayez de substituer au savon une solution très diluée d’alcali caustique vous vous apercevrez que l’effet en est nul. Vous verrez en outre qu’une solution froide de savon nenettoyepas du tout aussi bien qu’à une température éle-• vée, si la solution est claire. En se basant sur l’expérience, Rotondi a donné une meilleure solution : il a en effet démontré que le savon se sépare en deux sels : un sel basique (renférmant plus d’alcali que d’acide gras pour le neutraliser) qui reste en solution, et en un sel acide (renfermant plus d’acide gras que d’alcali pour le neutraliser), qui se dépose au refroidissement. A haute température, le sel alcalin est capable de dissoudre ce sel acide et l’on a ainsi une solution claire qui peut s’obtenir directement en dissolvant le savon dans l’eau chaude La propriété détergente du savon peut être considérée comme due au sel alcalin seul, tandis que le sel acide n'a d’autre rôle que de se déposer sur la fibre et d’empêcher les impuretés de s’y fixer de nouveau. (A suivre.)
- LES MARQUES DE FABRIQUE AUX COLONIES
- Un décret présidentiel, précédé d’un court exposé des motifs rendu en vertu du sénatus-consulte de 1854 et daté du 18 mai dernier, vient d’étendre à nos possessions d’outre-mer les dispositions du décret du 27 février 1891, portant règlement d’administration publique pour l’exécution des lois du 23 juin 1857 et 3 mai 1890, sur les marques de fabrique.
- En conséquence, l’exemplaire ainsi que le cliché typographique de chaque marque qui, dans la métropole, doivent être transmis dans les cinq jours au ministère du commerce, seront remis dans le même délai au directeur de l’intérieur ou à celui qui en fait les fonctions,
- p.275 - vue 183/389
-
-
-
- —
- 276
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- pour être envoyés au ministère des colonies, qui les transmettra au ministre du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes.
- Le droit fixe de 1 fr. accordé au greffier par l’article 4 de la loi du 23 juin 1857 et par l’article 12 du décret du 27 février 1891, reste fixé dans tous les cas à 2 fr., conformément aux dispositions du décret du 8 août 1893.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Les deux échantillons ci-dessous ont été obtenus avec deux nouvelles matières colorantes que la maison G.R. Geigy et Cie, de Bâle, offre à ses clients.
- Ce sont le brun Chicago G et le jaune soleil.
- Comme nos lecteurs peuvent le constater, ces deux nuances sont très jolies, le brun est bien chaud de ton et le jaune est d’un bel éclat; d’autre part, étant donné un mode d’emploi très facile, ces deux matières colorantes offrent à notre avis de réels avantages.
- 13t un Chicago G
- Mode d’emploi :
- Mettre dans le bain :
- 10 gr. de sel de cuisine ou de sulfate de soude par litre d’eau.
- 30 gr. de colorant par kil. de coton.
- Entrer à chaud, teindre au bouillon pendant 1/2 heure à 1 heure.
- Lever et laver.
- Le bain ne s’épuise pas et peut continuer à servir.
- Jaune soleil
- Mode d’emploi :
- Le mode d’emploi de cette nouvelle matière colorante est absolument le même que celui indiqué pour le brun Chicago G.
- Ce jaune se prête admirablement à la tein-ture du coton, de même que de mi-soie.
- On obtient des nuances solides à l’air et a la lumière, depuis le crème tendre jusqu’au jaune d'or nourri.
- La teinture avec cette matière se fait, pour les tissus de mi soie, comme pour les cotons, mais on ajoute ensuite un peu d’acide ace-tique pour développer le colorant sur la soie
- Les teintures obtenues avec ces deux matières colorantes sont solides à la lumière et à l’air, et leur résistance à la lessive est lar-gement à la hauteur de celle des couleurs directes en général.
- BREVETS ÉTRANGERS
- rocd de préparation de derive) alcoylesubstitués des acides ay""1 dioxynaphtalinesulfonique
- Par Farbenfabriken Bayer et Co,
- Ce procédé consiste à chauffer avec un éther alcoylehalogéné, ou un sulfate alcooli que l’acide a,-z{ -dioxynaphtaline-monoou) disulfonique, à l'état de sel neutre ou basiq—e On obtient aussi un acide al-alcoyloxy-" naphtolsulfonique.
- Avec les éthers benzyliques, on obtient côté des acides benzyloxynaphtolsulfoniquee: les éthers dioxynaphtalinebenzilesulfonl correspondants isomères des précédents:
- Les colorants azoïques engendrés par 111 nion des acides alcoyloxynaphtolsulfon1 avec des diazoderivés sont de nuances Pes jaunes et offrent les caractères des az019 dérivés des naphtols.
- Les colorants obtenus avec les éthers ben
- 1 * • .1 blel
- zyliques isomères sont au contraire P—P M tés que les couleurs obtenues avec les ac dioxynaphtalinedisuifoniques.
- p.276 - vue 184/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 277
- Procédé de préparation de dialcoyle-p-amido-m-oxydiphénylamine
- Par Actiengesellbschaft fur Anilinfabrikation.
- Si on fait fondre, à 200-220°, en parties égales, de la p-amidodialcoylaniline et de la résorcine, on obtient un très bon rendement et une di-alcoyle-p -amido -m-oxydiphényla-mine.
- La diméthyle-p-a,mido-m-oxydiphényla-mine ainsi obtenue cristallise dans l’alcool en feuillets fusibles à 99° C., facilement solubles dans l’alcool, la benzine, les acides minéraux et les lessives alcalines.
- LES RÈGLEMENTS D’ATELIER
- Le Sénat vient de modifier profondément le projet de loi concernant les règlements d'ate-lier adopté par la Chambre.
- Les neuf articles primitifs ont été réduits à quatre, dont voici le texte :
- Article premier. — Les salaires des ouvriers doivent être payés en monnaie métallique ou fiduciaire ayant cours l’égal, nonobstant toute stipulation contraire, à peine de nullité.
- Art. 2. — Les salaires des ouvriers doivent etre payés au moins deux fois par mois, à seize jours au plus d’intervalle, à moins de conventions écrites contraires.
- Pour le travail aux pièces, les conditions de Paiement, jusqu’à l’achèvement de l’ouvrage, seront fixées de gré à gré par les intéressés.
- Art. 3. — Les paiements ne peuvent être faits que dans l’usine ou dans l’un de ses bu-reaux, et, non dans des débits de boissons ou dans des magasins de vente au détail.
- Art. 4. — Dans le cas où un règlement d'a-telier, déposé depuis un mois au moins au se-crétariat du conseil des prud’hommes ou, à défaut, au greffe de la justice de paix et affi-ché dans les ateliers, prévoirait des retenues de salaires, soit sous le nom d’amendes, soit sous une autre dénomination, ces retenues Pourront avoir lieu, mais le montant encouru
- pour une même journée ne pourra excéder le quart du montant du salaire de cette journée.
- Le produit de ces retenues ne pourra être employé que directement dans l’intérêt des ouvriers, notammentpour alimenter des caisses de secours et de prévoyance au profit des ouvriers de l’atelier.
- La déduction de salaire pour malfaçon ou toute autre cause devant entraîner la réparation d’un préjudice causé au patron ne tombe pas sous l’application des dispositions du présent article, et, s’il y a contestation, elle sera jugée selon les règles du droit en matière de dommages-intérêts.
- Le Sénat a émis le vœu que cette loi portât le titre de « Loi du paiement des salaires des ouvriers. »
- L’EXPOSITION DE 1900
- La commission supérieure de l’Exposition de 1900 s’est réunie la semaine dernière au ministère du commerce et de l’industrie; sous la présidence de M. Lourties, ministre du commerce, assisté de M. Leygues, ministre de l’instruction,publique et des beaux-arts, et de M. Alfred Picard, commissaire général de l’Exposition de 1900. M. Viger, ministre de l’agriculture, s’était fait excuser.
- C’est M. Lourties qui a ouvert la séance en prononçant un discours qui a inauguré les travaux de la commission.
- Son discours terminé, le ministre du commerce a donné la parole M. Picard qui, après avoir fait l’historique des travaux exécutés par la commission préparatoire et résumé l’état actuel de la question de l’exposition de 1900, a lu le projet de classification générale des objets exposés.
- Dans la préface, de M. Picard retrace tout d’abord les principes suivant lesquels les classifications ont été été établies dans les précédentes expositions françaises et étran-
- p.277 - vue 185/389
-
-
-
- 8 o
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- gères ; puis il donne l’économie du projet dont voici les grandes lignes :
- PREMIER GROUPE Education et enseignement
- Classe 1. — Education de l'enfant. — Enseignement primaire. — Enseignement des adultes.
- Classe 2. — Enseignement secondaire.
- Classe 3. Enseignement supérieur.
- Classe 4.—Enseignement spécial artistique.
- Classe 5. Enseignement spécial agricole.
- Classe 6. —Enseignement spécial industriel et commercial.
- DEUXIÈME GROUPE Œuvres d’art
- Classe 7. — Peintures, cartons, dessins.
- Classe 8. — Gravure et lithographie.
- Classe 9. — Sculpture et gravure en médailles et sur pierres fines.
- Classe 10. — Architecture.
- TROISIÈME GROUPE
- Instruments et procédés généraux des lettres^ des sciences et des arts
- Classe II. — Typographie. Impressions diverses.
- Classe 12. — Phothographie.
- Classe 13. — Librairie. — Reliure (maté riel et produits). Journaux et affiches.
- Classe 14. — Cartes et appareils de géographie et de cosmographie. Topographie.
- Classe 15. - Instruments de précision. Monnaies et médailles.
- Classe 16. — Médecine et chirurgie.
- Classe 17. — Instrument de musique.
- Classe 18. — Matériel de l’art théâtral.
- QUATRIÈME GROUPE
- Matériel et procédés généraux de la mécanique Classe 19. — Machines à vapeur.
- Classe 20. — Machine motrices diverses.
- Classe 21. — Appareils divers de la mécanique générale.
- Classe 22. — Machines. Outils.
- CINQUIÈME GROUPE
- Électricité
- Classe 23. — Production et utilisation mécaniques de l’électricité.
- Classe 24. — Electrochimie.
- Classe 25. — Eclairage électrique.
- Classe 26. — Télégraphie et téléphonie.
- Classe 27. — Applications diverses de l’électricité.
- SIXIÈME GROUPE
- Génie civil. — Moyen de transport
- Classe. — Matériaux, matériel et procédés du génie civil.
- Classe 29. — Modèles, plans et dessins de travaux publics.
- Classe 30. — Carrosserie et charronnage.
- Classe 31. — Sellerie et bourrellerie.
- Classe 32. - Matériel des chemins de fer et traways.
- Classe 33. — Matériel de la navigation de commerce.
- Classe 34. Aérostation.
- SEPTIÈME GROUPE Agriculture
- Classe 35. — Matériel et procédés des exploitations rurales.
- Classe 36. — Matériel et procédé de la viticulture.
- Classe 37. — Matériel et procédés des industries agricoles.
- Classe 38. — Agronomie, statisque agricole.
- Classe 39. — Produits agricoles alimentaires d’origine végétale.
- Classe 40. Produits agricoles alimentaires d’origine animale.
- Classe 41. — Produits agricoles non alimentaires.
- Classe 42.—Insectes utiles et leurs produits.
- Insectes nuisibles et végétaux parasitaires.
- HUITIÈME GROUPE
- Horticulture et Arboriculture
- Classe 43. — Matériel et procédés de l’hor-
- ticulture et de l’arboriculture.
- Classe — 24. Pantes potagères.
- Classe 45. — Arbres fruitiers et fruits.
- Classe 46. — Arbres, arbustes, plantes et fleurs d’ornement.
- Classe 47. — Plante de serre.
- Classe 48. — Graines, semences et plante de l’horticulture et des pépinières.
- NEUVIÈME GROUPE
- Forêts, chasse, pêches cueillettes.
- Classe 49. — Matériel et procédés des exploitations et des industries forestières.
- Classe 50. — Produits des exploitations et des industries forestières.
- Classe. 51. — Armes de chasse
- Classe 52. — Produits de la chasse.
- Classe 53. — Engins, instruments et pro duits de la pêche. Agriculture.
- Class 54. — Engins, instruments et prO" duits des cueillettes.
- DIXIÈME GROUPE Aliments
- Classe 55. — Matériel et procédés des inr dustries alimentaires ..
- Classe 56. — Produits fariceux et leurs d rivés. . t
- Classe 57. — Produits de la boulangerie de la pâtisserie. de
- Classe 58. — Conserves de viandes, " poissons, de légumes et de fruits.
- Classe 59. — Sucre et produits de la c0 fiserie, condiments et stimulants.
- Classe 60. — Vins et eaux-de-vie.
- Classe 61. - Boissons diverses.
- p.278 - vue 186/389
-
-
-
- KT DK L'IMPRESSION DES TISSUS
- 29
- ONZIÈME GROUPE
- Mines. — Métallurgie.
- Classe 62. — Exploitation des mines, minières et carrières.
- Classe 63. — Grosse métallurgie.
- Classe 64. — Petite métallurgie.
- DOUZIÈME GROUPE
- Décoration et mobilier des édifices publics et des habitations
- Classe 65. — Décoration fixe des édifices publics et des habitations
- Classe 66. — Vitraux.
- Classe 67. — Papiers peints.
- Classe 68. — Meubles à bon marché et meubles de luxe.
- Classe 69. — Tapis, tapisseries et autres tissus d’ameublement.
- Classe 70. — Décoration mobile et ouvrages du tapissier.
- Classe 71. — Céramique.
- Classe 72. — Cristaux, verrerie.
- Classe 73. — Appareils et procédés du chauffage et de la ventilation.
- Classe 74. — Appareils et procédés d’éclairage non électrique.
- TREIZIÈME GROUPE
- Fils, tissus, vêtements
- Classes 75, matériel et procédés de la fila-ture et de la corderie; 76, matériel et procédés de la fabrication des tissus; 77, matériel et procédés du blanchiment de la teinture, de l’impression et de l’apprêt des matières textiles a leurs divers états.
- Classes 78, matériel et procédés de la couture et de la fabrication de l’habillement; 79, fils et tissus de coton; 80, fils et tissus de lin, chanvre; produits de la corderie; 81, fils et tissus de laine; 82, soie et tissus de soie; 83, dentelles, broderies et passementeries; 84, industrie de la confection et de la couture pour hommes, femmes et enfants; 85, industries diverses du vêtement.
- QUATORZIÈME GROUPE
- Industrie chimique
- Classes 86, arts chimiques et pharmacie ; 87, fabrication du papier; 88, cuirs et peaux ; 89, parfumerie; 90, manufactures de tabac et d allumettes chimiques.
- QUINZIÈME GROUPE
- Industries diverses
- Classes 91, papeterie; 92, coutellerie; 93, orfèvrerie; 94, joaillerie et bijouterie; 95, hor-ogerie; 96, bronze, fonte et ferronnerie d’art, netaux repoussés; 97, brosserie, maroquine-ne, tabletterie et vannerie ; 98, industries du caoutchouc et gutta percha ; 99, bimbeloterie.
- r SEIZIÈME GROUPE
- ^conomie sociale, hygiène, assistance publique Classes 100, apprentissage, protection de
- l’enfance ouvrière ; 101, rémunération du travail, participation aux bénéfices; 102 grandes et petites industries, associations coopératives de production ou de crédit, syndicats professionnels; 103, grande et petite culture. syndicats agricoles, crédit agricole; 104, sécurité des ateliers, réglementation du travail.
- 105, habitations ouvrières; 106, sociétés coopératives de consommation; 107, institutions pour le développement intellectuel et moral des ouvriers; 108, institutions de prévoyance ; 109, initiative publique ou privée en vue du bien-être des citoyens; 110, hygiène;
- 111, assistance publique.
- DIX-SEPTIÈME GROUPE
- Armées de terre et de mer
- Classes 112, armement et matériel de l’ar-tillerie ; 113, génie militaire et service ’y ressortissant ; 114, génie maritime, travaux hydrauliques, torpilles ; 115, cartographie, hydrographie, instruments divers; 116, services administratifs ; 117, hygiène et matériel sanitaire.
- Après avoir fait part aux membres de la commission supérieure des documents qui précèdent, M. Picard a dit quelques mots concernant le règlement relatif aux concours qui seront institués et auxquels prendront part les artistes exposants, qui, à une date prochaine, seront avisés des dispositions prises par la commission.
- Ces explications entendues, la commission supérieure a nommé quatre sous-commissions : la première aura pour mission d’étudier les détails relatifs à la classification et aux concours ; la deuxième commission élaborera le règlement général de l’exposition ; la troisième examinera les projets d’initiative privée soumis à un commissare général de l’exposition, et la quatrième aura pour tâche d’étudier les combinaisons financières pour l’organisation et l’installation de l’Exposition de 1900.
- Avant de se séparer, les membres de la commission ont entendu M. Berger, député, qui a essayé de faire revenir ses collègues sur le choix de l’emplacement de l’Exposition fixé, comme on le sait, au Champ de Mars. Après une réplique de M. Picard, il a été procédé à un vote qui, à l’unanimité, a ratifié le choix fait précédemment par la commission.
- p.279 - vue 187/389
-
-
-
- 280
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- JURISPRUDENCE
- Chemins de fer. — Transport de marchandises. — Droits et obligations respectifs du destinataire ET DU TRANSPORTEUR. — LOI DU 11 AVRIL 1888.
- Le destinataire d’un colis a le droit d’en vérifier l’identité et l’état intérieur avant d’en prendre livraison :
- La loi du 11 avril 1888 lui concède deux droits distincts à l’égard du voiturier : il peut, ou vérifier le colis avant d’en prendre livraison, ou bien accepter la livraison, sauf à protester et à réclamer dans le délai de trois jours.
- Le destinataire, par la vérification immédiate, écarte tout danger de pouvoir être accusé d’être lui-même l’auteur de l’avarie; car s’il prend livraison de la marchandise, il lui incombe de justifier et d’établir que l’avarie ou la perte partielle provient de la faute ou du fait du voiturier; au contraire, la preuve de la faute du voiturier découle naturellement des constatations acquises, s’il n’établit pas son profit, soit le vice propre de la chose, soit le cas de force majeure.
- Le droit de vérification, opération préparatoire de la réception ou du refus, n’est pas subordonné au paiement du prix du transport par le destinataire. Seule, la réception comporte le paiement du transport, et le voiturier qui exige indûment ce paiement anticipé peut encourir une responsabilité.
- La vérification une fois faite, le droit du voiturier est de garder le colis en sa possession, et de n’en effectuer la livraison que contre le remboursement de ses frais de voiture.
- Ces questions intéressantes dans la pratique journalière du transport des marchandises par les chemins de fer, ont été résolues notamment par un arrêt de la Cour d’appel d’Aix du 4 février 1889, infirmant un jugement du tribunal de commerce de Marseille du ‘28 octobre 1888.
- Il en résulte que le destinataire qui, après avoir protesté dans les 3 jours, intente une action contre le voiturier, doit établir que l’avarie ou la perte s’est produite au cours de la
- route ; tandis que, tant que le distinataire n’a pas accepté la marchandise, il n’a pas à prouver que les détériorations ou pertes partielles se sont produites en route ; il y a une présomption de faute qui pèse sur le voiturier et dont celui-ci ne peut se décharger qu’en prouvant qu’elles sont le résultat d’un cas fortuit ou de force majeure.
- Si l’on se reporte aux travaux préparatoires, on se convainc facilement que la loi du 11 avril 1888 n’a pas enlevé au destinataire le droit de vérification que lui concédait la législation antérieure.
- Sur cette question, M. Lyon-Caen s’exprime ainsi :
- « La situation des expéditeurs et des desti-natares se trouve assurément améliorée par le délai de 3 jours qui leur est accordé. Mais l’application des règles de droit commun sur la preuve restreint l’importance de la modification de l’art. 105, et donne au destinataire un grand intérêt à faire une réclamation immédiate. »
- Quand un action en responsabilité pour avarie au perte partielle est intentée après la réception des marchandises, une question importante peut se poser . l’avarie ou la perte partielle s’est-elle produite avant la réception ou depuis? Dans le premier cas seulement, Ie voiturier est responsable, à moins qu’il ne prouve la force majeure ou le vice propre-Aussi conçoit-on qu’il soutienne que l’avarie ou la perte partielle s’est produite après la ré ception. A qui incombe alors la charge de la preuve? C'est au destinataire; il doit démontrer que le fait dont il se plaint est antérieur à sa prise de possession. Autrement, il n’a Pas prouvé que son action est fondée. (Art 1,315 C. civ.)
- On a sans doute essayé de soutenir que, par une sorte de fiction, le délai de 3 jours accorde pour la protestation doit être considéré comme une prolongation du transport. Mais c’est 18 une idée que rien ne justifie ; avec elle le vor turier serait mis en quelque sorte à la discrétion du destinataire pendant ce délai.
- p.280 - vue 188/389
-
-
-
- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- CO
- OO ke
- Dès l'instant où les marchandises ne sont plus sous la garde du voiturier, la responsabilité de celui-ci n’aurait aucun fondement.
- Des lois étrangères contiennent sur ce point des dispositions expresses : Code de commerce allemand, art. 408 : Code de commerce italien, art. 415.
- ASSURANCES
- contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d'en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- .Pour l'incendie, nous ne saurions trop in-sister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une Police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est Pas classé dans les risques dangereux, nous Pourrons, en principe, si le contrat arrive à Son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- coton, 15 et 17, rue Tréfilerie, à St-Etienne. — Durée : 5 ans et 8 mois. — Cap. 11,500 fr. — Acte du 21 mai.
- Formation de la Société en commandite J. Eschmann et Cie, indigos, importation et exportation avec la côte Orientale d’Afrique, 3, rue d’Arcole, à Marseille. — Durée : 5 ans, du 1er janv. — Cap. 200,000 fr. dont 150,000 fr. par la commandite. — Acte du 15 mai.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 12 mai de la Société Protheau et Fournier, dégraissage à sec, 40, rue de la Cité, à Lyon. — M. Fournier continue seul. — Acte du 12 mai.
- Dissolution à partir du 15 avril de la Société Turnbull père et fils et Cie, teinturiers, apprêteurs, 10, rue Bas-Trévois, à Troyes. — Acte du 11 mai.
- MODIFICATION DE SOCIÉTÉ
- Modifications des statuts de la Société anonyme des matières tannantes et colorantes, 29, av. Wagram, à Paris. — Délib. du 12 mai.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- M. Cartier a vendu un fonds de teinturerie, 36, rue du Berri.
- Mme veuve Marti a vendu un fonds de teinturerie, 70 bis, avenue de Clichy.
- Mlle Tollard a vendu un fonds de teinturerie, 81, rue de Dunkerque.
- M. Lapeyre a vendu à M. Curiou un fonds de teinturier dégraisseur, 117, faubourg du Temple.
- M. Flamand a vendu à Mlle Fougeray un fonds de teinturerie, 26, rue Pauquet.
- M. Bouché a vendu un fonds de teinturerie, 19, rue Clauzel.
- Mlle Gaudry a vendu un fonds de teinturerie, 82, rue de Dunkerque.
- RENSEIGNEMENTS commerciaux
- LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
- RAPIN, teinturerie, 10, rue Royale, à Paris. ' L. : Vormser.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- ! ^Qrmation de la Société en nom collectif UCRET, Moulin et Bessy, teinture de soie et
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages oi-de>sous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins
- p.281 - vue 189/389
-
-
-
- 26 Q0 to
- LÉ MONITEUR DE LA TEINTURE
- de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. Crest un outil indispensabte à quiconque s’occupe d'affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académ'e. — Lauréat de la Société aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-81 avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de Yemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey..— Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco. 4 fr. 50.
- 2 totarey
- FUTS,TONNEAUX EN FER&RESERVOIRS
- en tôle noire.
- galvanisée et étamée, pour tous liquides.
- D 1 CP D A MH INVENTEUR
- U —lunAND, 35, boulev. Picpus, à Paris
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- rainai—im n min
- L'IMPRESSION DES TISSUS DE COTON
- Par Antonio SANSONE
- Traduction française, par M. MONTPELLIER
- Un gros volume relié et un Atlas. —: Prix : 31 fr. 50 rendu franco.
- Joindre mandat-poste ou chèque à la commande pour recevoir franco par retour du courrier.
- p.282 - vue 190/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 6
- OO
- Ge
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du j ournal compris.
- Acide»
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine aLamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroie»
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Bouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-oastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone. "Aibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),1:, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- arzberger, Schoff et Cie, à EisenaCh (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). plege social : 105, rue Lafayette, Paris.
- . Alun
- IScher et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-- mine, alun pur et raffiné.
- “grrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur. H
- n Amidons
- loch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-$-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du Jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et „appret.
- paverne et cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- "Coudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines r"amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. youx-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infe-soleure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- cleté anonyme des amidonneries françaises, à Va-soenciennes (Nord).
- alete anonyme des amidonnerie et glucoserie . Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon sopecial pour apprêts et industries.
- cleté anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne nopociété E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- “ Hiez (L.), 4, rue St-Nicolas. à Douai (Nord). Amidons " froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- g . Ammoniaque
- -way et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- R. Analyses tinctoriale»
- vlet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44. rue moderoame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix
- Fe— Aniline
- o.and Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à kallder pour le développement des noirs d’aniline. coureS (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des preurs d‘aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm ’ Rucled Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Soeist ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris. cHele annoyme des matières colorantes et produits "iques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- We; h , Apprêt» divers lardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- J D. Apprêt» (Machines d‘) cccoudun’ et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-Grosseurs, 9, rue Friant, Paris. selin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- arques (Fabricant» de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs. 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiment» industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud’in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon»
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P, Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlier, au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc. J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevet» d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris: Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works
- C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- p.283 - vue 191/389
-
-
-
- -e! © G.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- or
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Delaroche et ses neveux, J. Decoudun et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Chimistes
- Marins Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des- Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri), 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de laHaie-Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C”. Fabrique de couleurs d'aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Ruône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D P. CARLES
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial: 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- ! !
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS A. ŒSINGER & cie
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancv (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dutour, Epinal (Vosges) . Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour issage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de lEchr quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, margue « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure: Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreus Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue., Paris. « Extrait écarlate » pro-duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- BROOKE, SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline
- Atlas Works, Hackney Wick, Londres E.
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Pieard et Jay, 4, quai de la Charité.Ly0”’
- — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d’Illiers, Orléans.
- Carl Konis et Cie, 10, Berlinerstrasse, Lelp*
- TRAITÉ PRATIQUE DE SAVONNERIE
- Par Edouard MORIDE .
- Ouvrage couronné par la Société de tique de Marseille et par la Société Indu trielle du Nord de la France.
- Un beau volume grand in 80 avec 93 gravures dans le texte
- Prix : 15 francs — Franco, 16 francSal Adresser les demandes au bureau du jo^r et joindre mandat-noste.
- p.284 - vue 192/389
-
-
-
- 38e Année. — No 13.
- 5 Juillet 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Office du Moniteur de la Teinture. — Carnot. — Cercle chromatique de Chevreul. — Vert de résorcine. — In-digo. — La dibenzylaniline. — Sur la solidité à la lu-mière des couleurs teintes. — Association des teintu-Tiers-dégraisseurs. — Des savons (suite). — Perfec-donuements et procédés nouveaux. — Jurisprudence. " Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie.— Cours.-- Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la fourniture de tout produit chimique, à l'usage de la teinture, de l’impression, du blanchi -ment et des apprêts ; ces produits sont tirés (irectement des lieux de production ou des briques les plus estimées, et ne sont livrés l"aprèsun examen des plus scrupuleux de Neur qualité et de leur pureté.
- Is sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- Le Moniteur de la Teinture publiera une " où chaque abonné pourra faire inscrire, ^^itement, le matériel d’occasion qu’il dé-si n
- 6 vendre, ou dont il veut faire acquisition ;
- 1 en présentant un grand avantage aux quéreurs, cela permettra le placement de "achines dont on n’a plus l’usage.
- Pour la vente des fonds, fabriques et exploi biicen8 se rapportant à la teinture, notre pu-té est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques , au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe 40
- Essai des matières colorantes du com-
- merce ................................. 5
- Titrage acidémétrique................... 5
- Analyse d’un mélange d’acides.......... 20
- Titrage ................................ 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure.. 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau............. 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille 30
- Analyse d’un alliage......... ... .20 à 50 Analyse organique complète...20 à 100
- p.293 - vue 193/389
-
-
-
- S.
- Ci
- LE MONITEUR DE LA TEINTURR
- CARNOT
- Un coup de poignard vient de clore par la mort la plus tragique la vie la plus simple, la plus unie, la plus digne et la moins faite assurément pour susciter une pensée de haine ou de vengeance : M. Carnot, ce loyal citoyen, cet homme intègre, ce bon père de famille, estimé et aimé de tous, vient de mourir assassiné victime du plus odieux attentat.
- Né à Limoges, le 11 août 1837, M. Carnot fut reçu dans les premiers rangs à l’Ecole Polytechnique; il en sortit en 1857, passa alors par l’école des Ponts et Chaussées, où il fut le premier de sa promotion à l’entrée et à la sortie.
- Nommé ingénieur, il choisit Annecy comme résidence où il resta jusqu’en 1870. Le 4 septembre il fut chargé d’organiser la défense nationale en Normandie et ne quitta le Havre qu’après le second armistice.
- Élu député le 8 février 1871, il siégea, à partir de ce jour, à la gauche républicaine, se fit remarquer comme ingénieur distingué dans toutes les discussions techniques et d’intérêt pratique, et établit d’une manière absolue sa réelle compétence en matière de travaux publics, de chemins de fer, etc.
- Reélu a chaque nouvelle élection, il ne quitta la Chambre que pour passer à la présidence de la République, en 1887. Nommé pour sept ans, son mandat venait à expira tion et M. Carnot avait manifesté à diffé-rentos reprises son extrême désir de trouver dans une retraite glorieuse un peu de calme et de repos, quand le couteau d’un forcené vient d’en décider autrement.
- Après les manifestations générales de sympathies qui sont arrivées de tous les points du globe à Mme Carnot et à ses fils, après ses funérailles glorieuses qui ont immortalisé à jamais le nom de Carnot, nous nous joignons à la France entière pour adresser toutes nos condoléances à son admirable compagne et à ses fils.
- M. Carnot, notre illustre et regretté Prési
- dent de la République, est mort, mais illaisse une page glorieuse dans l’histoire de la France, et son nom symbolisera toujours pour tout bon Français l’honnête homme et le bon citoyen.
- CERCLE CHROMATIQUE
- DE CHEVREUL
- Nos lecteurs savent que la classification des couleurs a été faite par M. Chevreul/1 que c’est grâce aux étalons que cet illustre savant a établis pour chaque couleur et chaque nuance, que l’on obtient aujourd’hui aux G belins des gammes aussi justes que belles. L8 cercle chromatique, tel que l’a établi Che vreul, doit exister chez tous les teinturiers, on peut la constituer soi-même, pour cela 1 faut obtenir la totalité des couleurs du spectre par des mélanges de couleurs simple®'
- Si, par exemple, on prend un cercle Sur lequel on trace trois rayons à 120, et si 1°” peint un rayon avec du minium, le deuxiène avec du jaune de chrome et le troisième ave. du bleu de Prusse, on pourra, en mélangean en parties égales le rouge et le jaune, obtenir l’orangé, de même en mélangeant le rouge l’orangé, obtenir le rouge-orangé, et ainsl suite : on aura donc ainsi un premier cer. comprenant les douze couleurs fondamen" les, le rouge, le rouge-orangé, l’orangé, ° rangé-jaune, le jaune, le jaune-vert, lever le vert-bleu, le bleu, le bleu-violet, le violel le violet-rouge. On pourra, ayant ces d . couleurs, diviser en cinq parties égales 1 tervalle compris entre le rouge et le T90i. orangé et peindre alors chacun des cin9 veaux secteurs ainsi obtenus avec des m ar ges de rouge et d’orangé faits ainsi : cing I3 • 1 , A ' auatf ties de rouge et une partie d orange , i parties de rouge et deux parties d‘oran8e ainsi de suite. nte-
- On a donc ainsi un ensemble desolXeon douze teintes étagées dans les secteurs peut les numéroter par la série des c
- p.294 - vue 194/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 295
- indiquant les proportions des couleurs entrant dans le mélange.
- Ce premier cercle ainsi établi, on en prend un autre que l’on divise comme précédemment en soixante-douze secteurs égaux, et, d’autre part, on trace vingt cercles concentriques au premier, de manière à diviser chaque secteur en vingt et une parties. Prenons, par exem pie, le secteur correspondant au secteur orangé du premier cercle : on peint, avec l’orangé, lu petite portion du secteur qui se trouve au milieu, c’est-à-dire la onzième à partir du centre commun à tous les cercles; puis la suivante, c’est-à-dire la douzième avec un mélangecomposé de neuf parties de cet orangé et de une partie de blanc et ainsi de suite jus-qL'au blanc absolu. De l’autre côté de l’orangé au contraire, c’est-à-dire dans la dixième case, on peint avec un mélange de neuf parties d'o-rangé et de une partie de noir et ainsi de suite jusqu’au noir. En procédant pour toutes les soixante-douze couleurs comme nous l’avons fuit pour l’orangé, on arrive à avoir un cercle comprenant, pour chaque couleur,dix dégradés au blanc et dix rabattus au noir, soit en tout sept cent vingt dégradés et sept cent vingt Tabattus.
- Quoique déjà énorme, ce nombre de couleurs est insuffisant et on est obligé de l’augmenter Pour composer les gammes.
- On peut imaginer alors la disposition sui-vante : prenons encore le secteur de l’orangé Contenant vingt et une teintes ; on découpe un quadran de même rayon que le cercle, puis on le divise en dix secteurs égaux et comme fout à l’heure par vingt et un quarts de cercle Concentrique. Ceci fait, on peint sur le pre-mier secteur les mêmes vingt et une couleurs -e celles disposées sur le secteur de l’orangé; PWis, dans le secteur suivant, ces mêmes tein-e8, mais additionnées de 1/10 de blanc, dans le troisième secteur les mêmes teintes addi-"onnées de 2/10 de blanc et ainsi de suite.
- Si on opère ainsi pour les soixante-douze ecteurs du cercle et si on dispose les diffé-"ents quadrans perpendiculairement au secteur
- correspondant on aura ainsi une espèce de construction hémisphérique sur laquelle on pourra trouver chaque couleur.
- VERT DE RÉSORCINE
- • Dans le numéro du 20 avril 1894 du Moniteur de la Teinture, nous reproduisions une déclaration faite par M. Pokorny, sous pli cacheté à la Société industrielle de Mulhouse, au sujet de la formation du vert de résorcine.
- On mélange, d’après l’auteur, un sel de fer avec de la résorcine ;on foularde le tissu dans ce mélange et on passe de suite dans une dissolution de nitrite de soude et d’acide acétique. Le vert se développe alors très rapidement, on lave et on sèche.
- Nous avons voulu nous rendre compte personnellement des avantages que pouvait présenter ce nouveau mode d’obtemption du vert de résorcine.
- Suivant mot à mot les indications de l’auteur, nous avons fait un premier bain composé de une molécule de résorcine pour une demi molécule de sulfate ferreux dans lequel nous avons foulardé un tissu de laine, puis ensuite nous avons plongé ce dernier dans un second bain contenant deux molécules de nitrite de soude pour deux molécules d'acide acétique. Une belle coloration verte s’est en effet développée presque immédiatement sur le tissu, colorant ce second bain aussi en vert et lui communiquant la propriété de teindre directement une autre partie de laine préparée.
- Le vert que l’on obtient aussi est très beau. C’est plutôt un vert tirant sur le noir, très chaud de ton et se rapprochant beaucoup du vert naphtol, malheureusement il n’est guère plus solide, quoique cependant d’une solidité relative. En ayant exposé un échantillon à l’action de l’air et du soleil, pendant le premier mois,la nuance n’a pour ainsi dire pas bougé ; on pouvait donc espérer une grande solidité, mais pendant le second mois la destruction de la matière colorante est devenue
- p.295 - vue 195/389
-
-
-
- co G
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- efficace et s’est accrue de jour en jour .jusqu’à la déclaration presque complète.
- Un grave inconvénient dans l’application de cette nouvelle méthode est le dégagement de vapeur d'hypoazolite, qui semble devoir toujours s’effectuer, c’est là un grand danger pour les manipulateurs, car l’on connaît les ravages que font dans l’organisation ces vapeurs nitreuses.
- nant, l’Allemagne extrayait de la guède une teinture qui portait le nom d’indigo allemand.
- Parmi les plantes indigofères, l’une de celles dont on s’est le moins occupé, c’est VEupatoire Tinctoriale.
- Ce végétal, qui obtient une hauteur de 4 à mètres, est originaire du Brésil où il passait pour fournir une couleur bleue, bien qu’il n’y ait été l’objet d’aucune exploitation industrielle.
- INDIGO
- L’indigo, cette matière qui rend tant de services en teinture, était connu dès la plus haute antiquité. Les Grecs le mentionnent 1 dans certains ouvrages et Pline parle de la couleur indigo. Ce n’est toutefois qu’au xnie sècle que l’on commence à avoir certains renseignements sur la culture de l’indigotier et sur la préparation de l’indigo. Ces quelques renseignements sont dus à Marco Polo, le célèbre Vénitien qui avait appris beaucoup dans son voyage en Asie.
- Ce furent les Hollandais qui importèrent les premiers l’indigo des Indes en Europe et cela au xvie siècle, mais il ne fut généralement connu que dès les premières années du xvn® siècle.
- En 1861, les Indes anglaises en exportèrent pour 75,140,850 francs et en 1872 rien que l’Angleterre en utilisait, pour son usage per- scnnel, pour 47,628,300 francs.
- Dans la composition de la matière qui fournit les couleurs entrent d’autres plantes, comme les feuilles de Wrightia Tinctoria aux Indes Orientales, du Baptisia Tinctoria dans l’Amérique du Nord, du Tephrosia à Malabar, etc.
- En Chine et au Japon, l’indigo est tiré de deux espèces de la Spergule Polygonutn Sinc-toriutn et Sinense, dont la première a été cultivée aussi en divers pays d’Europe dans ces derniers temps et surtout en France.
- Quand l’indigo des Indes n’était pas encore répandu dans le commerce comme mainte-
- M. Hardy, directeur de la pépinière centrale de l’Algérie, a essayé en 1856 la culture de VEupatoire et l’extraction de la matière colorante, suivant les procédés en usage dans l’Inde. D’après lui, cette plante renferme 2 gr. d’indigo par kilogramme de feuilles employées proportion égale de celle qui existe dans les véritables indigotiers et de plus il a constaté que la qualité en était aussi belle.
- Les premiers moyens de teindre en indigo un tissu quelconque ont été appliqués dans 1» cuve d’Inde et dans la cuve au pastel.
- Nous reviendrons du reste plus loin sur 8 constitution de ces cuves et leur mode d'en' ploi.
- L’indigo existe encore dans quelques plar tes autres que celle qui porte le nom d'in digotier; on en a retiré en quantités asse considérables du Nerium tinctorium et de
- l'isatis tinctoria, en nom vulgaire pastel.
- Ce pastel, qui croît naturellement en Franc®’ est une belle plante haute de 0 m. 75 à 1m à feuille d’un vert glanque ; les feuilles s0111 petites et jaunes disposées en un ample panicule.
- Cette plante annuelle est cultivée prine. lement dans le Languedoc, où elle a non 3e pastel et dans la Normandie où elle aceD1 Guède.
- e
- On fait avec le suc de ses feuilles unePo verte, qui devient bleue au grand air, et " s’en sert en teinture conjointement avec Pl digo.
- 9 .s
- s co s
- p.296 - vue 196/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- S
- LA DIBENZYLANILINE
- et une matière colorante verte qui en dérive (Pli cacheté, déposé à la Société industrielle de Mulhouse, par MM. Poirrier et Rosens-tiehl à Saint-Denis.
- La dibenzylaniline n’a pas été décrite jusqu’ici. Un produit impur a été préparé dans l'usine Poirrier, à Saint-Denis, en 1867. —Ce produit, soumis à l’oxydation, donnait une matière colorante verte (vert de Paris)dont la Préparation industrielle fut abandonnée par suite de l’insolubilité du corps obtenu.
- Une étude plus approfondie de la réaction a montré que la formation de la matière colorante verte n’est pas due à la dibenzy-laniline seule. Cette base à l’état de pureté ne 8 oxyde pas dans les conditions qui étaient employées pour la production du vert de Paris.
- On obtient la dibenzylaniline en chauffant dans un appareil à reflux 1 molécule d’aniline avec deux molécules de chlorure de benzyle Pur et de la soude, ou du carbonate de soude, °u de la chaux en quantité suffisante pour 8aturer le chlore du chlorure de benzyle.
- On opère en présence d’un peu d’eau et fina-lement les produits qui ne sont pas entrés en reaction sont enlevés par un courant de va-Peur d’eau. Le produit brut de la réaction est déja dans un grand état de pureté, et il peut être recristallisé dans l’alcool presque sans Perte.
- La dibenzylaniline est obtenue sous forme “aiguilles blanches fusibles à 70° C ; elle ne ruit presque plus des propriétés basiques de “niline : on peut la dissoudre dans l’acide SVlfurique concentré et froid ; par addition eau elle se précipite à l’état libre.
- b Chauffée au bain-marie avec de l’aldéhyde enzoïque et du chlorure de zinc, elle donne “ne base analogue à la base Fischer, colo-"able en vert par les agents oxydants, et qui Probablement est représentée par la formule :
- o
- K
- Q99 K WM e • •
- N N 09 WW “625
- Ce corps est insoluble dans l’eau, ne s’unit pas aux acides ; l’acide sulfurique le dissout à froid, et l’eau l’en sépare sans altération.
- Il se sulfoconjugue facilement, et alors les agents d’oxydation le transforment en une matière colorante d’un beau vert, soluble dans l’eau, teignant la laine sur bain acide. Les bains s’épuisent complètement.
- Lorsque dans la préparation de la dibenzylaniline on emploie le chlorure de benzyle impur, qui renferme du phénylchloroforme, ce dernier réagit sur une portion de la dibenzylaniline, en produisant le vert non sulfo-conjugué qui est probablement identique avec le vert de Paris. De même, si le chlorure de benzyle renferme du chlorure de benzylène CH. C12. C6 H5, celui-ci agissant sur la dibenzylaniline produit la base décrite ci-dessus, qui alors par oxydation donne naissance au vert de Paris.Ce dernier ne doit sa formation, observée en 1867, qu’à l’impureté du chlorure de benzyle employé à cette époque.
- Le directeur de l'usine, A. ROSENSTIEHL.
- A. Poirrier.
- SUR LA SOLIDITÉ A LA LUMIÈRE des couleurs teintes
- La destruction des couleurs teintes sous l’action de la lumère est due aux rayons absorbés. Chaque couleur est affectée principalement par les rayons pour lesquels elle présente le plus grand pouvoir absorbant.
- Tel est le principe que M. A. Dufton a développé récemment dans une conférence à la Société des teinturiers de Bradford.
- Le degré de résistance qu’une couleur teinte présente à l’action de la lumière ne dépend pas seulement de la nature delà lumière agissant, mais bien encore de la couleur teinte. Les expériences faites jusqu’à ce jour l’ont démontré : certaines couleurs sont surtout affectées par les rayons bleus, d’autres par les rayons rouges, etc.
- M. A. Dufton a repris l’étude de cette ac-
- p.297 - vue 197/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- co C G
- tion d’une manière plus précise, en recouvrant l’échantillon teint, non plus d’un verre coloré, procédé qui laisse le champ libre à une foule d’objections, mais d’un verre transparent, recouvert sur une partie de sa surface d’une minse couche de gélatine que l’on teint avec une couleur déterminée, et sur une autre partie d’un morceau de papier noir. Dans une expérience sur de la laine teinte à l’acide picrique, il teint également la couche de gélatine à l’acide picrique, et il constate après l’exposition aux rayons solaires que l’échantillon de laine teinte à été aussi efficacement protégé par la partie gélatinée que par la partie noircie. La gélatine teinte à intercepté précisément les rayons que l’acide picrique, fixé sur la laine par la teinture, est capable d’absorber ; ces rayons n’ont plus pu être absorbés et la couleur teinte est restée intacte. La laine teinte avec la fuchsime absorbe surtout les rayons verts ; ce sont ces rayons qui causent l’altération de la couleur. Une série d’expériences analogues ont amené M. Dufton à poser le principe qui a été énoncé dès le début.
- Ainsi, d’après M. Dufton, ce ne sont pas seulement les rayons de la partie chimique du spectre solaire, c’est-à-dire les radiations violettes et ultra -violettes, qui amènent l’altération des couleurs teintes, de même qu’elles amènent par leur action chimique la production d’images photographiques. Ce sont les rayons que la couleur teinte est susceptible d’absorber ; ils dépendent de la nature de la couleur et ils peuvent appartenir à n'im--porte quelle région du spectre.
- M. Dufton a appliqué cette théorie à l’explication de plusieurs faits qui se rapportent à la question si intéressante de la solidité des couleurs teintes.
- L’un de ces faits, bien connu de nos lecteurs, est le peu de résistance que présente une couleur pâle, alors même que la couleur foncée obtenue avec le même produit colorant est bon teint. Le bleu d’alizarine, si solide en bleu marin, est tout à fait fugace en gris léger. Un
- rose à la fuchsine change en quelques heures; un cramoisi est relativement stable. Pour M. Dufton, ces différences de solidité, que pré sente une même couleur selon qu’elle est teinte en pâle ou en foncé, s’expliquent par la protection que dans les teintes foncées les couches extérieures de la fibre assurent aux couches intérieures.
- Certaines couleurs, par exemple les benzo-azurines, gagnent en solidité ‘par un traitement au sulfate de cuivre. M. Dufton a cherché si ces couleurs se trouvent protégées par une couche extérieure de sulfate de cuivre, et il a trouvé l’effet nul. Il en conclut que le traitement au sulfate de cuivre doit mènera la formation d’une laque plus stable, et que la recherche d’une substance pouvant universellement protéger les couleurs teintes en fil' trant les rayons actifs est aussi chimérique que la poursuite de la pierre philosophale.
- (Industrie textile.}
- ASSOCIATION SYNDICALE
- DES TEINTURIERS-DEGRAISSEURS
- Séance du 7 mai 1894
- La séance est ouverte à 4 heures, sous 8 présidence de M. Jolly, Président.
- Sont présents : MM. Jolly, Fleury, Tupinier Vinois, Tissier, Rollet, Orliac, L’Huillier, Bar bin, Barbillon-Marchal, membres du Comite ainsi que MM. Dubois, Bressant, Blondinah Pingrié, Giraudon, membres adhérents.
- M. Mars informe le Comité qu’il ne pourra pas venir à la réunion, ainsi que M. Rigolot, Président d’honneur.
- Absent non excusé et passible de double amende : M. Piot. — Le procès-verbal de 18 dernière séance est lu et adopté.
- M. Costet-Bordet, teinturier à Dijon, de mande à faire partie de la Chambre ; il est admis à l’unanimité ; en qualité de membre correspondant.
- Lettre du Secrétaire de la Chambre syndi
- p.298 - vue 198/389
-
-
-
- HT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 05
- Ce G
- ir
- ) st
- a s x
- r
- i, e à a
- e
- Cale ouvrière, faisant connaître les noms des cinq ouvriers délégués au Comité arbitral mixte.
- Afin de permettre à ce conseil de famille professionnel de rendre les services qu’on peut en espérer, le Comité décide de faire connaître son existence et son but par une "Irculaire adressée à tous les patrons et à outes les personnes ayant des rapports avec a corporation. Cette circulaire sera faite au "om du Syndicat patronal et du Syndicat ou-vner, pour répondre au vote de la Chambre syndicale ouvrière.
- Le Comité décide de faire connaître en meme temps, à tous les intéressés, l’idée des titrages amiables prononcés par les ex-Perts de la Chambre syndicale, dans les dif-frents avec la clientèle ; lesdits arbitrages, “bsolument gratuits,, sont sans appel, les deux PARties devant d’avance, et par écrit, s'enga-8erà accepter la décision.
- M, Jolly donne lecture de la lettre écrite au som de la Chambre syndicale de la teinture d M, le Président de la Chambre de commerce "eLyon. Cette lettre, qui demandait des ren-eignements sur la fabrication actuelle, et
- lamment sur la charge des soies, est en-are sans réponse ; mais elle va être l’objet “n rappel, car il est absolument urgent d'a-1"er à ne plus être victime dans notré in-trie des procédés trompeurs de beaucoup egrands fabricants.
- notre in-
- a
- ;
- 0
- 1
- , cette question reste en vedette à l’ordre Jour, et tous nos confrères sont priés de "Wmuniquer leurs observations et leurs dé-pertes sur ce sujet : prendre bien soin "aminer toutes les soies minutieusement sil de les mettre en travail.
- 4 gnaler les exemples de soies brûlées par itharge ; si possible, soumettre au Comité , echantillons pour compléter le dossier de EProtestations.
- (ea e enquéte pourrait donner lieu à la De "on d’un Comité consultatif profession-> chargé d’analyser les soies avant le tra-"lde teinture.
- Ce même Comité consultatif pourrait bien être mis à la disposition de la clientèle, qui même avant achat, désirerait connaître la valeur des soieries.
- En rendant service à nos clients, mis en garde contre les soies souvent trop séduisantes, pour être de bon emploi, cette mesure donnerait à réfléchir, grâce surtout à la publicité -qui l’accompagnerait, aux fabricants disposés à donner plus d’apparence que de qualité à leurs tissus.
- Après un long échange d’observations sur cette question si intéressante, la séance est levée à 6 heures.
- Le Président, Le Secrétaire,
- A. Jolly. BABILLON Marchal.
- DES SAVONS les mieux appropriés au dégraissage des tissus de laine
- (Suite)
- Avant d’entamer la question du savon qui convient le mieux à cet office, considérons rapidement à quel moment de la fabrication intervient le savon et pour quel objet.
- Autant que je sache, on employé le savon à trois périodes : 1°, pour le dégraissage de la laine brute ; 2° pour le dégraissage du tissu et 3% au moment de l’apprêt et du foulage. J’étudierai ces deux dernières opérations simultanément parce qu’il me semble qu’elles sont tant de rapports entre elles, que les deux expressions s’employent l’une pour l’autre, bien que certainement les machines employés pour l’apprêt et le foulage soient différentes.
- Ma réponse, quant au savon à employer en chacune de ces trois circonstances,est celle-ci : Un savon quelconque, pourvu qu’il soit neutre, exempt d’alcali, de corps gras non saponifiés, de résine, d’huiles minérales et autres substances non saponifiables et enfin de silice ou autre matière de remplissage.
- Le savon qui remplit le mieux ces trois conditions est celui fabriqué à l’huile d’olive
- p.299 - vue 199/389
-
-
-
- n m
- 300
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- ne
- bien préparé. Ses excellentes qualités, qui sont connues de tous, sont dues à sa rapide solubilité, même à froid ; étant aisément soluble à froid, il peut s’appliquer aux fibres teintes des couleurs les plus délicates, qui ne résistent pas à l'action du savon à haute température. Je vous entends faire cette objection que vous voudriez bien vous servir de savon d’huile d’olive, mais que son prix assez élevé est un obstacle à son emploi et qu’on ne peut, pour cette cause, l’appliquer qu’à des marchandises de qualité supérieure. Nous chercherons doncquelqu’autre substance moins coûteuse, qui soit capable de satisfaire à vos desiderata.
- Le dégraissage des laines, qui s’effectue après que les matières terreuses ont été enlevées par lavage,s’opérait autrefois au moyen d’urine, dont le carbonate d’ammoniaque était ainsi utilisé. Mais aujourd’hui ce sel devient trop coûteux et il est nécessaire d’avoir recours au savon ou à des corps approchants. Pourlant le savon contenant des alcalis caustiques libres présente à l'emploi un côté désavantageux très important : ses alcalis caustiques agissent sur la laine en en altérant l’extérieur et les écailles, détruisant le lustre, en résumé en attaquant la fibre. Considérant ce fait que l’on peut dissoudre de la laine dans une solution de soude caustique de force moyenne (réaction que l’on utilise pour reconnaître la laine du coton), on comprend aisément pourquoi l’on doit éviter d’employer un alcali caustique libre, quelque diluée que puisse être la solution, d’autant mieux que l’action corrosive de l'alcali libre s’accroît avec la température de l’eau. Il est beaucoup d’industriels qui se servent de carbonate en solution très diluée et je ne doute point que le sulfate de soude, quand on l’applique à de basses qualités de laine, ne remplisse parfaitement le but désiré, mais pour les laines de très belle qualité, il faudra toujours vous servir de savon neutre de potasse. Je dois peut-être mentionner ici que l’on recommande, pour le dégraissage des laines, un grand nombre de
- poudres de composition secrète. J’ai été surpris d’apprendre, voici peu de jours, que certains dégraisseurs de laine font un secret de leur procédé de dégraissage et des ingrédients qu’ils employent. A l’intention de cette conférence, j’avais demandé à un ou deux d entre eux de me montrer leur outillage de dégraissage ; mais ils m’ont nettement refusé, de crainte de trahir des secrets précieux. J al 8 peine besoin d’ajouter que de telles poudres secrètes se placent sur le même rang que certaines drogues brevetées pour lesquelles on fait beaucoup de réclame.
- Je ne vous parlerai pas des dissolvants volatils recommandés pour le dégraissage ils sortent un peu de mon sujet. Ceux d’entre vous que cette question pourrait intéresse1, touveronttous les renseignements voulus dans la note du professeur Hummel, publiée pare Journal of the Soçiety of Dyers and Colour^s (1890, p. 2). .
- Nous passons donc à ce qui concerne dégraissage des tissus de laine. La qualité d savon à employer doit correspondre à l’effet? obtenir, qui est d’enlever le lubrifiant dont on s’est servi à la filature et que peut conteni le tissu dans la proportion de 10 p. 100 à Pel près. Si le lubrifiant se trouve être de l’hul d’olive, il est facile de l’éliminer, mais, P°Ur les qualités inférieures de lainages, on a P se servir de quelque autre lubrifiant conte nant plus ou moins d’huile minérale ou I que huile oxydable; il devient alors nëc62. saire d’effectuer le lavage avec un savon bonne qualité. Pour les tissus de qualité fine et très belle, il vous faudra naturelle111 employer un savon neutre. Pour les worn) " rt tr0S teds, qui n’ont pas été foulés, on se Ser 1 liisiv®' souvent — je devrais dire presque ex.., ment — des savons de potasse, de préféré aux savons durs. .
- „ois005
- On se rendra aisément compte des r» gi qui motivent l’emploi du savon de potasselet l’on songe à la différence des savons durest des savons mous. Le savon de potasse .
- •i oper° très soluble ; il pénètre bien la fibre ;11 r
- p.300 - vue 200/389
-
-
-
- RT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 301
- très facilement et s’enlève de même ; un savon mou méritera toujours, par conséquent, la préférence. Vous pouvez voir la différence des. effets des divers alcalis, par un simple coup d’œil aux deux solutions que voici, et qui ont été préparés avec les mêmes doses de savon et d’eau. L’une a été apprêtée avec un savon dur, l’autre avec un savon mou ; celui-là ayant la potasse caustique pour base, celui-ci la soude caustique. La différence entre les deux solutions est trop grande pour que je m’attarde à la faire ressortir.
- Pour les lainages de faible valeur, on peut employer les savons alcalins, on doit même les employer, car certains industriels pourront vous dire qu’il est complètement impossible d’opérer un dégraissage sans s’en servir. Je ne sais si cette opinion a d’autres raisons d’être que le désir de cacher leurs mesures d’économie, ou si véritablement cet emploi est nécessaire.
- Pour les qualités inférieures de tissùs de mungo mélangé coton, on doit choisir des savons faibles. Je puis vous montrer quelques échantillons que je me suis procurés, mais ils sont même supérieurs aux gavons de dégrais-sage que l’on vend dans le commerce pour les qualités les plus basses de lainages.
- Admettant que l’emploi d’un savon alcalin soit nécessaire, nous aurons à en trouver la raison dans le fait que, pour les lainages inférieurs, on s’est servi d’une huile lubrifiante de mauvaise qualité. Il faut donc opérer une réaction énergique. Je vais essayer de vous su donner une sorte d'explication, sans savoir cependant si elle pourra résister à vos criti-tiques, en considérant les choses de la ma-nière suivante : D’après l’avis de Rotondi, le savon en solution se décompose en un sel acide et un sel alcalin. En employant un alcali libre en même temps que le savon, le sel acide, qui ne serait pratiquement d’aucune utilité comme agent dégraisseur, devient de nouveau alcalin et se transforme en un savon neutre ou même alcalin. S’il en résulte un savon neutre, celui-ci peut se diviser comme un
- -------------------------------------------® savon neutre, mais si, au contraire, l’on a und savon alcalin, l’effet sera le même que celui du sel alcalin provenant du savon. Le sel acide, par conséquent, se dissoudra avec facilité et, ce qui est plus important, s’enlèvera aisément par le lavage.
- Pour le dégraissage des tissus teints, vous aurez à vous servir d’un savon pratiquement neutre ; autrement, la couleur pourrait être détruite ou enlevée, ce qui n’est pas rare dans le dégraissage des tweeds. Notre président me paraît plus compétent là-dessus que je ne le suis moi-même, et je ferais mieux de lui laisser le soin de traiter cette question. Je me contenterai de dire, en peu de mots, que si le commerce a besoin d’un savon n’affectant pas les couleurs au foulage, il peut parfaitement se le procurer en y mettant le prix convenable.
- (A suivre.)
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PROCÉDÉ DE DÉCORATION ARTISTIQUE
- sur tous tissus par décoloration et recoloration ultérienne, spécialement applicable à l'ameublement.
- Par M. Sylvain Lévy.
- Le tissu à décorer, d’une teinte unie constituant le fond, est imprégné, soit au moyen de pinceaux ou de brosses, ou de planches d’impression, des rongeauts mentionnés ci-après, variant avec la teinture à enlever et la nature du tissu.
- Rongeants oxydants ;
- Eau oxygénée et ammoniaque en quantité suffisante pour avoir une légère alcalinité ;
- Eau oxygénée 1000 parties, gomme adra-gante 10 parties et bioxyde de baryum à 80 % de BaO2, 500 parties. On peut encore : renforcer ce dernier décolorant par une application ultérieure, après une heure d’intervalle, d’hypochlorite de soude à 15® Beaumé.
- p.301 - vue 201/389
-
-
-
- ee O W
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- L’action de ces différents décolorants est terminée au bout de 15 heures à froid.
- Le tissu est débarrassé,par un simple bros sage à sec, des sels qu’il renferme.
- Décolorants réducteurs :
- Bisulfite de soude ;
- Hydrosulfite de soude et poudre de zinc ;
- Poudre de zinc et ammoniaque étendue de 5 à 6 volumes d’eau.
- Ces décolorants sont employés comme les premiers, en ayant toutefois le soin de recouvrir les parties à décolorer de bandelettes d’étoffe, de façon à ce que les pâtes décolorantes à base de poudre de zinc soient prises entre deux tissus pour diminuer l’accès de l’air.
- Le tissu est débarrassé des réactifs comme précédemment, puis colorié au moyen des moyens habituels de teinture usités dans la décoration artistique.
- MACHINE destinée à former par un apprêt des lisières artificielles sur les tricots, tissus, etc.
- Par M. Paul Raguet, manufacturier.
- Quand un tissu quelconque est découpé en bandes dans le sens de sa longueur, il arrive souvent que les bords des bandes se roulent sur eux-mêmes, ce qui se produit fréquemment avec les tricots et les tissus confectionnés en bonneterie. Ce roulement des bords fait varier la largeur des bandes et peut nuire aux divers emplois auxquels elles sont destinées.
- M. Raguet a donc combiné, pour obvier à ces inconvénients, une machine destinée à créer sur ces bandes des lisières artificielles, en déposant à chaque endroit où on doit couper le tissu un apprêt en un mince ruban. La coupe divisant ensuite en deux chacun de ces rubans, laisse sur le bord de chaque bande de tissu une étroite lisière apprêtée, qui ne se roule pas.
- La machine, objet de la présente invention, a été imaginée spécialement pour produire les lisières dont il s’agit sur un tissu de bonneterie en tube, mais elle peut servir pour tout
- autre tissu simple, en modifiant la disposition des organes principaux de la machines sans les changer.
- Cette machine se compose :
- 1° D’organes effectuant l’amenée régulière du tissu à soumettre à l’appareil produisant la lisière; ces organes assurent la rectitude de sa direction dans le sens du droit fil et sans déplacement latéral, ainsi que son déroulement régulier avant l'opération et son enroulement après l’action des organes agissants (gabarit intérieur et guides extérieurs, pour assurer l’extension de la pièce au moment de l’application de l’apprêt et la rectitude du mouvement suivant le droit fil);
- 2° D’un distributeur d’apprêt, fournissant dans un ou plusieurs point déterminés une quantité d’apprêt toujours en rapport avec le tissu (disposition de vis ou crémaillères pour produire une solidarité complète entre le débit de l’apprêt et celui du tissu, et de tubes pour le déverser et en localiser l’application, ainsi que le moyen de brosses ou cylindres) ;
- 3® D’organes destinés à faire pénétrer l’apprêt dans le corps même du tissu (compression ou écrasement);
- 4° D’organes produisant le décollage des adhérences qui auraient pu se produire fortuitement entre les deux doubles du tissu (pièce placée à l’intérieur pour détruire les adhérences fortuites des deux faces du tissu).
- APPRÊTS DES FILS DE TRAME Par MM. Bouvier frères
- La présente invention consiste à recouvrir les fils de trame, avant le tissage, d’une couche d’apprêt régulière et plus ou moins forte, de manière à obtenir sur tous les tissus et plus spécialement sur les tissus soie, un brillant spécial n’altérant en aucune façon la souplesse et le toucher de l’étoffe, et laissant a la chaîne toutes les qualités.
- Dans ce procédé, la trame se recouvre d’une couche d’apprêt, sans main-d’œuvre spéciale, avant ou après teinture, pendant le doublage, le dévidage ou pendant la formation des can"
- p.302 - vue 202/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 303
- nettes destinées au tissage. Ce dernier moyen est préférable, en ce que la trame, une fois apprêtée, passe au métier à tisser sans autre manipulation.
- Voici le dispositif à joindre à la cannetière pour obtenir le résultat en question : Quel que soit le système de cannetière employé, le fil de trame sortant d’une bobine passe sur une poulie très mobile et à gorge profonde pour se rendre à la cannette dont le mode de garnis-sage peut être variable. C’est à son passage sur la poulie que le fil se recouvre de l’apprêt contenu dans un réservoir placé au-dessous de cette poulie ; un disque tournant plongé dans ce réservoir et porté par un petit balan-cier peut venir se mettre en contact de la gorge de la poulie et être entraîné par elle dans son mouvement de rotation ; la poulie se charge ainsi d’une légère couche d’apprêt Qu’elle passe au fil de trame passant à sa Partie supérieure.
- Si le disque était constamment en contact avec la poulie, la quantité d’apprêt serait trop considérable ; il est donc utile de ne rétablir ce contact qu’à des intervalles plus ou moins lignés, et ce résultat est obtenu en faisant reposer le balancier sur une came tournant sur son axe et manœuvrant en même temps les balanciers de toute la cannetière.
- EMPLOI DE L’ACIDE PERSULFURIQUE et de ses sels au blanchiment des fibres textiles, de la pâte à papier et de l'ivoire et l'os
- Par MM. Henry Gall et le comte Amaury de Moulaur
- 1 s’agit dans cette invention de l’emploi de acide persulfurique et de ses sels, et notam-ment des persulfates d’ammonium et de po-tassium, pour le blanchiment et la décolora-lion ;
- 10 Des fibres textiles d’origne végétale ;
- 20 Des fibres textiles d’origine animale ;
- De la pâte à papier ; 4e De l’ivoire et de l’os ;
- ° Des plumes.
- Ce blanchiment peut être fait soit sur les
- fibres, soit sur les objets fabriqués avec ces fibres, en milieu acide, alcali ou neutre.
- La réaction est, dans la plupart des cas, facilitée par un chauffage modéré. La température doit être choisie d’après le procédé à blanchir ou à décolorer.
- SYSTÈME DE MACHINE PEUR LAVER LES ÉCHE-VEAUX DE FIL Par MM. Max Greeven et Cie.
- Toutes les machines à laver connues ont l’inconvénient d’exiger relativement une grande dépense de forces et d'être très coûteuses, par suite de mécanismes compliqués indispensables pour l’actionnement simultané, en sens voulu, des porte-fils.
- La machine combinée par MM. Greeven et Cie et faisant l’objet de la présente invention est tout-à-fait exempte de ces inconvénients, par cela même que ses porte fils sont immobiles par rapport au disque qui les porte. Elle comprend principalementun disque double creux, muni sur ses côtés de rouleaux ou porte-fils sur lesquels se pendent les éche-veaux ; ce disque est monté perpendiculairement sur un arbre creux entre les deux paliers supportant ce dernier; il peut être tourné lentement, à la main ou par voie de commande, dans un sens comme dans l’autre.
- Les portes-fils sont fixés au disque en cercle autour de son axe, sur des bouts de tuyau perforé fermés à leur extrémité et, comme ils sont immobiles sur le disque, chaque écheveau, pendant la rotation de celui-ci, se meut progressivement et l’espace décrit, à chaque rotation, est égal au contour du porte-fil. D’autre part, à chaque rotation, les écheveaux plongent par une autre partie dans le liquide laveur, en même temps que leur intérieur est constamment arrosé, de même que dans les laveuses connues, par l’eau jaillissant au dehors par les perforations des bouts de tuyau leur servant d’appui qui communiquent avec l’intérieur du disque et avec l’intérieur de Taxe de rotation par où arrive le liquide de lavage.
- p.303 - vue 203/389
-
-
-
- c 2
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PRODUIT NOUVEAU dit la « Dissolvantine », s’appliquant à l’épuration des eaux industrielles en général, au dégraissage et au foulage des tissus de laines ou autres et à l'épilage des peaux
- Par M. François Lacombes.
- La « dissolvantine », objet de la présente invention, se compose pour 100 parties, de :
- Sulfure de sodium à 30°........... 60 kilogr.
- Pulpe de pomme de terre... 30 »
- Laine en suint..................... 5 »
- Oxalate d'ammoniaque..... 5 »
- On fait dissoudre, à chaud, dans le sulfure rendu liquide à 30e, la pulpe de pomme de terre et la laine en suint. On agite le mélange et, lorsqu'il est refroidi, on ajoute l’oxalate d'ammoniaque. A complet refroidissement, on obtient un produit visqueux, qui est la « dissolvantine ».
- Pour épurer les eaux industrielles, par exemple, on ajoute dans les réservoirs ou bacs destinés à cet usage de 1 à 5 kilogr. de « dissolvantine » pour 1000 litres d'eau ; cette dose peut être doublée au besoin, si l’on veut donner à l’eau un plus grand pouvoir dissolvant. La « dissolvantine » peut se mélanger sans inconvénients avec les produits déjà connus et employés pour l’épuration des eaux.
- PROCÉDÉ pour l'obtention d'effets nouveaux dans l’impression des tissus en coton
- Par la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- Le procédé en question a pour but l’obtention d’effets nouveaux dans l’impression des tissus en coton par l’emploi des matières colorantes teignant directement et par la succession sur la fibre de différentes opérations chimiques.
- Actuellement, on obtient des articles imprimés de ce genre, par exemple, par la teinture en colorants directes ou substantifs et par l’impression sur ce fond de réducteurs (rongeants), ou par l’impression de réducteurs sur du tissu préparé au 3-naphtol et en imprimant ensuite avec des combinaisons dia-zoïques deparanitraniline,«-naphtylamine, etc.
- Dans les deux cas, on obtient des dessins blancs sur fond de couleur.
- La présente invention consiste dans la réunion de ces deux procédés; on teint le tissu en colorants substantifs, puis on l'imprime en 3-naphtolate de soude ; ensuite on imprime les réducteurs et enfin les combinaisons diazoïques. On réalise de' la sorte des effets nouveaux et de grande valeur pour l’impression : les réducteurs en rongeant les colorants substantifs, forment en même temps une réserve contre la formation des colorants azoïques insolubles.
- {Reproduction interdite).
- JURISPRUDENCE
- GOUR DE CASSATION (ch. criminelle) Présidence de M.Lœn, président
- Audience du 21 décembrre 1893
- Brevet d’invention. — contrefaçon. —
- APPRÉCIATION SOUVERAINE.
- Est souveraine et échappe au contrôle de la la Cour de cassation la déclaration d’un arrêt qui, après avoir décrit deux appareils qui ont été l’objet de deux brevets prlS successivement, déclare que le second ne constitue ni une invention nouvellle, ni un® application nouvelle d’un procédé déjà connu.
- Ainsi jugé, par le rejet du pourvoi de M. P Carette, contre un arrêt de la Cour d’appel de Douai rendu le 23 janvier 1893 au profit de MM. Conreur et Tombée.
- « La Cour,
- « Sur le moyen unique du pourvoi,
- » Attendu que l’arrêt attaqué constate I"e l’ingénieur Eichler avait pris, le 22 aout 1893, un brevet d’invention pour un apparei identique à celui que Carette a fait breveter le 3 septembre 1886 ; que,dans ces condition l’arrêt déclare que l’appareil Carette ne cons titue ni une invention nouvelle, ni application nouvelle d’un procédé déjà connu ;
- » Attendu que ces constatations sont soi1
- p.304 - vue 204/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 305
- veraines et échappent au contrôle de la Cour de cassation ;
- » Attendu que le pourvoi soutient vainement que l’arrêt attaqué a omis de statuer sur des conclusions prises par Carette devant la Cour d’appel de Douai et qui signalaient de prétendues différences existant entre les deux appareils, quant à leur objet, leur fonctionnement et leur construction ;
- » Attendu que le Tribunal correctionnel de Valenciennes, dont l’arrêt attaqué a confirmé la décision en adoptant les motifs, a statué sur les divers chefs qui faisaient l’objet des conclusions prises par Carette devant la Cour d’appel de Douai ;
- » Qu’après avoir exactement décrit l’appa-reil Carette et l’appareil Eichler, le jugement déclare que ces deux appareils sont identi-ques dans leur construction et leur applica-bon d’interrupteur de la vapeur à jeu continu ou à jeu intermittent, selon les dépressions;
- » Que l’arrêt donne donc des motifs suffisants pour justifier sa décision et que les prescriptions de l’art. 7 de la loi du 20 avril 1890 ont été ainsi observées ;
- P Par ces motifs,
- » Rejette,
- MM. Sallautin, rapporteur ; Duval, avocat général (concl. conf.); Mes Sabatier et Sauvel, avocats.
- RENSEIGNEMENTS commerciaux
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif .AGNIERE, Pirodon et Cie, apprêt d’étoffes de Soie, 1, rue Philibert -Delorme, à Lyon. — orée : 8 ans. — Cap. 13,500 fr. — Acte du "8 avril.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- ^ç^8Q^u^on du 28 avril de la Société Gasne l.C ie, tissus et vêtements imperméables, wets en caoutchouc, 37, rue de IHôtel de-28 à Lyon. — L. : M. Canavy. — Acte du
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tout les ouvraget ci-dettou» sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins
- p.305 - vue 205/389
-
-
-
- 306
- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. Crest un outil indispensabte à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines^etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académ'e. — Lauréat du la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8: avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur ci vil, ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-81 avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Manuel complet de teinturier (SUPPLÉMENT traitant de Yemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matière5 colorantes artificielles. Analyse des matière5 colorantes. Mordants. Matières employées poUr l'apprêt des tissus. Des eaux employées en tein ture et de leur épuration, par C. L. TASSARJ ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 23. pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque de5 connaissances utiles). .0
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr- 5. joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences-professeur de chimie appliquée à l’Ecole supe rieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dan le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey-." Un volume in-18, illustré de 100 dessin^ par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, fr. 50.
- FUTS,TONNEAUX EN FER&RESERVOIRS en tôle noire, galvanisée et étamée, pour tous liquides.
- Pi copsun INVENTEUR
- • -EuRAIA, 35, boulev. Picpus, à Paris
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- L’IMPRESSION DES TISSDS DE COTON
- Par Antonio SANSONE
- Traduction française, par M. MONTPELLIER
- Un gros volume relié et un Atlas. —. Prix : 31 fr. 50 rendu franco.
- Joindre mandat-poste ou chèque à la commande pour recevoir franco par re du courrier.
- p.306 - vue 206/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 307
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de l'IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique,
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),1:, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-mine, alun pur et raffiné.
- —arrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- - Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Paverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Pecoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines a amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. veroux-Louve t fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Va-anciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d'Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- -ailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- s Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- - Analyses tinctoriale»
- -ollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- t Aniline
- ernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à woxyder Pour le développement des noirs d’aniline.
- —anres (Jean), 19, rue d'Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm pried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- s—n et ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris. lote annoyme des matières colorantes et produits —Imiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- w . Apprte divers
- —Shardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- j - Apprêts (Machines d’)
- —ecoudun] et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-qvesseurs, 9, rue Friant, Paris. oSselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d'étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudin, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited),- à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand'heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), U, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d'invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris. Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- p.307 - vue 207/389
-
-
-
- es O oe
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g..d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eaudeiavel. . X
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen,- Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C°. Fabrique de couleurs d'aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs. Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Ruône. Usine à Saint-Fons, Rhône.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux
- Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D P.CARLES
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial: 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & C
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quaj Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de creme et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- DP. Carles, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, liés de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancv (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée con-centrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de 1‘Echi-quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure: Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreu Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » pro-duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- CHEF-COMPTABLE
- ayant été dans l’industrie, connaissant l’anglais et l’espagnol muni des diplômes de la Chambre de commerce, pouvant fournir les meilleures re férences, demande emploi.
- S’adresser à la direction du journal, aux ini-tiales M. P. 45. P
- BROOKE, SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline
- Atlas Works, Hackney Wick, Londres E.
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Picard et Ja y, 4, quai de la Charité,Ly01s — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d’Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasge, Leipsie |
- p.308 - vue 208/389
-
-
-
- 38e Année. — No 14.
- 20 Juillet 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- office du Moniteur de la Teinture. — Indigo (suite). — Origines de la soie. — La manufacture nationale de ta-Pisserie de Beauvais. — Informations. — L’Exposition 'le 1900. — Perfectionnements et procédés nouveaux. " Douanes françaises. — Jurisprudence. — Assurances. " Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. -- Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la I oIrniture de tout produit chimique, à l'usage I 6 la teinture, de l’impression, du blanchi -(nt et des apprêts; ces produits sont tirés I fabsetement des lieux de production ou des I ques les plus estimées, et ne sont livrés "aprésun examen des plus scrupuleux de 1 "F qualité et de leur pureté.
- I ‘s sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- L.^e Moniteur de la Teinture publiera une , t °û chaque abonné pourra faire inscrire, Ul^nent, le matériel d’occasion qu’il dé-ton"endre, ou dont il veut faire acquisition ; ae en présentant un grand avantage aux nereurs, cela permettra le placement de s 'Des dont on n’a plus l’usage.
- GoWr la vente des fonds, fabriques et exploi-“IOnc
- bie; se rapportant à la teinture, notre pu-| est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques , au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe................. Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe.......
- Essai des matières colorantes du com-
- merce ...............................
- Titrage acidémétrique................
- Analyse d’un mélange d’acides........
- Titrage alcalimétrique...............
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc............
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure.............
- Titrage hydrotimétrique d’une eau....
- Analyse complète d’une eau...........
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille.............................. .
- Francs
- Analyse d’un alliage...... Analyse organique complète
- 30
- 50
- 100
- 20 à
- 20 à
- p.317 - vue 209/389
-
-
-
- 318
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- OFFRES
- A vendre d’occasion
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux ;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- DEMANDES
- Une machine à laver à bras.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- INDIGO (Suite)
- L’indigo a été, dans ces dernières années, l'objet de nombreuses recherches, qui ont amené à en faire la synthèse et à en découvrir la constitution.
- L’on admettait jadis que l’indigo était une combinaison en quelque sorte artificielle, qui s’effectuait pendant la fermentation à laquelle étaient soumises les plantes dont on l’extrayait; les expériences de Chevreul ont établi que l’indigo était un principe immédiat qui existait tout formé dans le tissu parenchymateux de quelques végétaux, qu’à cet état l’indigo était soluble et incolore, mais que pendant le phénomène de la fermentation, ce principe immédiat, se combinant avec l’oxygène de l’air, devenait insoluble et se précipitait à l’état de fécule violette.
- L’indigo que nous livre le commerce doit donc être considéré comme formé essentiellement d'indigo oxygéné, mélangé à des quantités plus ou moins considérables de matières étrangères, provenant, soit de la plante elle-même, soit des ustensiles et des menstrues employés dans l'extraction, soit même des falsifications. Ces matières étrangères, dont la nature est extrêmement variable, s’élèvent quelquefois à 70%. Parmi celles-ci on rencon
- tre l’eau d’hydratation ; des sels de différentes natures, tels que phosphates et carbonates de chaux et de magnésie, sulfate et chlorure de potassium, silice, oxyde de fer et des calcaires ; des matières organiques brunes et rouges, insolubles dans l'eau, mais solubles dans l’acide acétique bouillant, dans l’alcool, dans l’éther et dans les alcalis caustiques: enfin les impuretés ajoutées frauduleusement, telles que la fécule, les résines, le campêche, le bleu de Prusse et des terres colorées.
- L’indigo pur, séparé de toutes ces matières étrangères, est d’un violet pourpre lorsqu’il est sous forme pulvérulente. Insoluble dans l’eau et l’alcool froid, il se dissout dans l’acide sulfurique concentré ; fortement chauffé, il8e volatilise et sa vapeur, pourpre comme la va peur de l’iode, se condense en cristaux poUr près à reflets dorés. L’indigo est insipide et incolore ; dissous dans l’acide sulfurique,0,1 le connaît sous le nom de « bleu de Saxe”' cette solution se prépare en laissant digëre une partie d’indigo pulvérisé dans huit Par ties d’acide sulfurique concentré pendal 24 heures et en étendant ensuite la dissole tion dans quatre-vingt-onze parties d‘e8" suivant Bergmann.
- L’acide nitrique concentré agit sur 1 I avec une grande énergie, et détermine I I quefois l’inflammation du mélange.
- Étendu d’eau, il donne naissance à I- I combinaisons directes : |
- l® Une matière résinoïde ; .1
- , ‘aC!0e |
- 2° Un principe amer, au minimum « I nitrique; he
- 3* Un principe connu sous le nom d | de Welther » ; I 4° De l’acide oxalique. dutë
- En traitant un mélange d’indigo et | matière facilement oxygénable par une vet tion alcaline puissante, l’indigo forme, l’alcali, une combinaison soluble et inc0,,] ‘jn061 en neutralisant l’alcali par un acide, dol est précipité de sa solution sous 19 pse” poudre jâunâtre qui, au contact de TalEor instantanément au bleu. On admet
- p.318 - vue 210/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 319
- d’hui que, dans cette expérience, il se forme un hydracide que M. Dœbereiner a appelé « acide isatinique » et que Shevreul a isolé en petits cristaux grenus et blanchâtres qui deviennent pourpres à l’air.
- Gomme nous le disions plus haut, l’indigo a donné, dans ces dernières années, lieu à de nombreuses recherches, jusqu’à présent, cependant, les essais tentés par l’industrie pour obtenir cette belle matière colorante dans des conditions assez avantageuses pour pouvoir lutter contre la production naturelle n’ont pas abouti.
- Voici les différentes manières d’effectuer la synthèse de l’indigo.
- 1° La chlorure d'isatine, traité par la poudre de zinc, en présence d’acide acétique, donne une liqueur incolore qui, exposée à l'air, devient verte, puis violette, et laisse déposer de beaux cristaux d’indigo, tandis que la li-queur retient de l’indigo-purpurine. Le phos-phore jaune et l’acide iodhydrique agissent de même.
- 2° Si l’on chauffe de l’indoxyle sulfate de Potassium, il se sublime de l’indigo. Il s’en Produit également lorsqu’on le traite par un oxydant faible.
- 3 Traité par l’ozone, l’indole se transforme en indigo.
- 4° L’acide indoxylique se convertit en in-digo, quand on le traite par les oxydants acides ou que l’on agite avec de l’air sa solu-tion alcaline.
- 50 Le disisatogène donne de l’indigo bleu sans intermédiaire d’indoxyle ou d’indigo blanc,sous l’influence des réducteurs suivants : Poudre de zinc, sulfures alcalins, glucose en Solution alcaline chaude.
- 6° Enfin Baeyer a indiqué le nouveau mode S"ivant : l‘aldhyde-orthonitrobenzoïque,dis-soute dans l’acétone, s’y combine lorsqu’on y woute de la lessive de soude, et ce composé perd une molécule d’eau en donnant la ortho-"Itrocinnamyl-méthylacétone, et cette acétone se dédouble par un excès de soude en acide "cide acétique et en indigo.
- ORIGINES DE LA SOIE
- Dans le dernier numéro du Génie, nous relevons un article très intéressant de M. Kos-lowski, au sujet des origines de la soie, de sa production et de ses propriétés. Nous en extrayons les points qui nous semblent devoir intéresser le plus nos lecteurs.
- La culture de la soie a commencé en Chine, 700 ans avant Abraham et 2,700 ans avant J.-C.
- Le célèbre empereur Hung-’Ci, qui immortalisa son nom en enseignant aux Chinois à construire des maisons, des vaisseaux, des moulins, etc... s’appliqua à intéresser sa femme Si-Ling-Chi à la culture et à l’élevage du ver à soie. Aidée de ses femmes, l’impératrice alla prendre des vers à soie sur les arbres et en introduisit dans ses propres appartements. Ainsi élevés, admirablement soignés et abondamment nourris avec des feuilles de mûrier, ces vers à soie fournirent une soie d’une qualité absolument supérieure à celle qu’on recueillait dans les bois.
- La soie, sa préparation, sa tissure continuèrent d’être la principale occupation des impératrices qui succédèrent à Si-Ling-Chi. L’exemple donné d’un si haut rang ne resta pas infructueux ; le travail de la soie devint bientôt l’occupation d’une partie de toutes les classes en Chii e, et en peu de temps la cour et tout son entourage ne se vêtirent plus que d’habits de soie, de sorte que la soie devint une grande et inépuisable source de richesse pour cet empire.
- De la Chine, la soie fut exportée dans l’Inde, en Perse, en Arabie et même dans toute l’Asie. Les caravanes de Sérique achevaient leurs voyages des côtes éloignées delà Chine à celles de Syrie en 243 jours.
- La soie fut connue en Grèce, 350 ans avant J»-G., dès les expéditions d’Alexandre en 1 Perse et dans l’Inde, et y fut dès lors en grande | faveur.
- La Perse fut pendant longtemps le marché
- p.319 - vue 211/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- =
- e
- où s’approvisionnaient les Grecs et devint très riche par le commerce de la soie qu’elle tirait de Chine.
- Dans tout l’Est de l’Europe, la soie fut introduite par les anciens Phéniciens qui prirent part aussi aux trafics de la soie. Mais, pendant longtemps encore après, on ne savait pas en Europe ce que c’était que la soie ; ceux mêmes qui l’approchaient ne la connaissaient pas, ignoraient l’origine de sa production et ne savaient même pas où se trouvait le pays de Sérique où elle était produite.
- A Rome, vers l’an 280 de l’ère chrétienne, un vêtement de soie était considéré comme un objet de luxe de trop grande dépense, même pour un empereur : la soie se payait alors au poids de l’or.
- Il n’y avait pas encore longtemps que le siège de l’empire romain avait été transféré à Constantinople, quand on parvint à reconnaître d’une manière certaine la nature et l’origine de la soie et quand le mystère de la fameuse expédition des Argonantes à la recherche de la Toison-d’Or fut enfin révélé en Europe.
- Ce fut sous le règne de Justinien, que deux moines rapportèrent de Chine de la graine de mûrier et que ceux ci déclarèrent à cet empereur qu’ils avaient découvert la manière d'élever les vers à soie.
- Quoiqu’il fût défendu en Chine, sous peine de mort, de sortir des vers à soie de l’empire, Justinien fit à ces deux moines de si belles promesses, qu’ils entreprirent une nouvelle expédition et revinrent en 555 à Constanti-nope avec des œufs de ver à soie cachés dans h creux de leur bâton de pélèrin.
- Alors une nouvelle ère commença ; bientôt en Grèce, la culture du mûrier et les manufactures de soie couvrirent tout le pays. A la chute de l’empire romain, l’Arabie devint le centre des sciences, des arts et de la civilisation. Après les conquêtes de Mahomet II, les Sarrasins plantèrent le mûrier et encouragèrent la culture du ver à soie dans tous les pays où s’étendait leur domination. C’est ainsi
- que la soie et ses applications furent introduites en 711 en Espagne et en Portugal.
- De la Grèce, la culture du ver à soie fut introduite en Sicile et à Naples en 1146, mais ce ne fut qu’en 1546 qu'elle se répandit en Piémont et dans toute l’Italie. Cette culture a tellement progressé en Italie, que les deux tiers de ce qu’elle exporte aujourd’hui consiste en soie.
- La première introduction de la soie en France date de 1494, mais ce n’est qu’en 1603, grâce à Henri IV, qu’elle y est définitivement établie.
- Depuis cette époque, toutes les industries relatives à la soie n’ont fait que progresser en France, et leur centre s’est établi à Lyon.
- On donne le nom de canut à l’ouvrier en soie qui fabrique les riches étoffes dont se composent les parures élégantes qui font 1® luxe des maisons riches; or Lyon et ses faubourgs renferment environ quatre-vingt-dix mille de ces industriels, entassés dans d’immenses maisons dont chaque fenêtre éclair® un métier. L’hygiène, évidemment, ne règne pas dans ces espèces de cités ouvrières, où 165 canuts sont entassés les uns sur les autre manquant d’air dans une trop grande agglo mération. De là résulte un teint blême, un corps grêle et une santé peu solide. Maisey a une cinquantaine d’années ces tristes sy"P tomes étaient bien plus remarquables, et cela provenait de ce que le travail de ces homme laborieux était bien plus pénible.
- Les métiers auxquels ils travaillaient P°u la confection des étoffes brochées étaient c°^ pliqués et d’un maniement difficile. Outre 1 °u vrier chargé du tissage, qui, assis sur escabeau élevé, était obligé de lancer ses eis bes à droite et à gauche pour donner aux git de la chaîne les diverses positions qu‘ex18 le brochage oule façonnage de l’étoffe,1111 ur plusieurs ouvriers étaient indispensables 2-faire mouvoir les cordes et les pédales-taient des enfants généralement qu’on en, ployait pour ce rude métier, les forca"qui garder toute une journée des attitudes
- I
- p.320 - vue 212/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DBS TISSUS
- &3
- déformaient leurs membres débiles et le plus souvent abrégeaient leur vie.
- A la vue de tant de misères, tous les cœurs se sentaient émus, et tous aspiraient après une invention nouvelle qui amènerait une révolution totale dans ce métier et affranchirait une classe malheureuse d’un travail où se perdaient et la santé des enfants et la moralité des parents qui les y assujettissaient. C’est à un simple artisan, à Jacquard, ce génie de la fabrique, que devait revenir cette gloire. C'est grâce au métier de ce bienfaiteur de humanité, que les manufactures de soie pri-rent une telle extension tant en France qu’en Angleterre.
- La culture de la soie fut introduite en Anié-rique à une date déjàassez éloignée Jacques 1er roi d’Angleterre, il y a plus de 250 ans, en-vOya en Virginie non seulement des mûriers etdes vers à soie, mais aussi un livre conte-fiant des instructions relatives à la culture et a l’industrie de la soie.
- Franklin venait établir une filature de soie 4 Philadelphie, quand la guerre de l'indépen-dance commença. Pendant plus de 70 ans, on 4 cultivé la soie dans le Connecticut à peu Près selon le système suivi depuis 4000 ans en Chine. Quant au mûrier multicaule, il n’y fut introduit qu’en 1840 ; il y réussit très bien el ne souffre pas en hiver. Son introduction a eté considérée comme une nouvelle source de Prospérité et a réalisé cette grande espérance de faire deux récoltes par an.
- La soie des vers qui en sont nourris est J) 1
- "un blanc de neige et d’une force supérieure. La fibre en est plus forte et d’une qualité su-Prieure à celle que l’on produit chez nous; malgré cela, les manufactures françaises pro-disent à elles seules presque autant que utes les autres contrées réunies, et Lyon est oujours le centre de cette branche de notre dustrie, qui contribue en sa grande parta la "chesse et à la gloire du pays.
- LA MANUFACTURE NATIONALE de tapisserie de Beauvais
- La Manufacture Nationale de tapisserie de Beau vais,qui a été établie par Colbert en 1664, a été pendant longtemps dans des conditions languissantes et ce n’est que vers la fin du xvIIIe siècle qu’elle contribua avec les Gobelins à la gloire de la France. En 1790, l’administration de l’arrondissement de Beauvais demanda la suppression de la manufacture, mais,en considération des protestations des habitants,la fermeture ne fut pas accordée.
- De 1790 à 1848, pli sieurs directeurs se succédèrent ; certains furent d’excellents administrateurs et montrèrent de réelles capacités, d’autres, au contraire, ne furent malheureusement pas à la hauteur de leur tâche et furent cause de bien des erreurs.
- A la fin de 1848, l’administration de la manufacture de Beauvais fut réunie à celle des Gobelins. Le directeur était alors M. Badin. Depuis 1875,1e directeur de cette manufacture est M. Jules Badin fils.
- Pendant la guerre de 1870, la manufacture de Beauvais fut pillée et cinquante belles pièces de tapisserie furent dirigées sur Berlin, mais,en 1872, ces tapisseries furent restituées à la manufacture. Après le traité de Frank-fort, la fabrique de Beauvais fut rapidement réorganisée et à l’exposition de Londres, en 1872,ses produits furent très admirés ; il en fut de même du reste à l'exposition de Vienne.
- Au commencement de l’année 1873, le gouvernement de la République prit des disposi tions pour faire reprendre le travail à la manufacture et, le 21 janvier de la même année, on commença de nouvelles pièces importantes. Dès cette époque, le budget de la fabrique fut fixé à 108,350 francs, somme qui n’avais jamais été dépassée pendant les années de prospérité de la manufacture sous le second empire. Parmi les œuvres produites depuis 1873,il faut citer :
- Le Vieux Lion.
- Le Loup devenu Berger.
- p.321 - vue 213/389
-
-
-
- 322
- ET DH L’IMPRESSION DES TISSUS
- Le Coq et la Perle.
- Ces pièces sont faites d’après Oudry, qui il-lustraau xvmIIesiècle les fables de La Fontaine.
- La manufacture, qui est située dans la rue qui prend de la station du chemin de fer et qui va jusqu’au centre de la ville, consiste en deux corps de bâtiments. Les ateliers des tapissiers sont éloignés de la rue et ont vue sur un jardin ; ils sont au nombre de cinq et contiennent quarante métiers, dont un tiers sont toujours en travail.
- Le métier dont on se sert à Beauvais est tout à fait different de celui employé aux Gobelins, et comme le tapissier a ses deux mains libres, il lui permet de travailler plus rapidement.
- Quoique les résultats obtenus soient très beaux, tant au point de vue du point artistique que pour la solidité du tissu, le métier employé aux Gobelins a toujours passé pour donner des résultats bien plus beaux et d’un plus grand style, c’est pourquoi on l'a toujours conservé et qu’on s’en est exclusivement servi dans cette manufacture.
- Le métier employé à Beauvais est le vieux métier, transformé par Vancanson, sur la demande de Souffet et de Neilson. Dans les petits métiers, les principales parties sont en fer, mais dans le cas des grands le bois est préférable, car seul il possède l’élasticité suffisante nécessaire pour le tissage des grandes pièces.
- Il faut à peu près treize à quinze mois de travail pour faire un mètre carré de tapisserie et le mètre est estimé au prix de revient de 3,800 fr. à 4,300 et même 4500 fr. suivant les détails du dessin.
- En ce moment, il y a à la manufacture trente et un tapissier, avec cinquante-quatre apprentis.
- INFORMATIONS
- Depuis le nouvel an russe, c’est-à-dire depuis le 13 janvier 1894, un décret impérial
- oblige les droguistes et les marchands de produits chimiques de Russie à se servir, dans toutes leurs affaires commerciales, du système métrique.
- Cette mesure ne fera que faciliter les affaires et nous souhaitons qu’elle soit bientôt prise par tous les peuples qui jusqu’à ce jour s’y sont montrés réfractaires.
- On vient de faire breveter à Berlin un nouveau procédé, par lequel on obtient un tissu permettant de filtrer les liquides présentant une acidité quelconque. Le tissu ainsi prépare résiste très bien aux actions destructives des acides et peut durer quatre fois plus de temps qu’un tissu n’ayant pas été soumis à cette préparation.
- On plonge pendant une heure environ un tissu de coton dans de l’acide nitrique mar quant 40 à 50° Beaumé. Après cette immer-sion, le tissu est levé, lavé à grande eau de manière à en chasser tout l’acide, puis en suite est à nouveau plongé dans de l’acide sulfurique ordinaire marquant 66° Beaume: Après ce dernier passage, on lave encore3 grande eau, de manière à écarter toutl’acide et à en débarrasser complètement la fibree on a ainsi un tissu possédant la perméabill.e nécessaire et résistant très bien aux 1 fluences tant mécaniques que chimique8 85 matières à filtrer.Ainsi, par exemple, un 1is5. après une telle préparation résiste très biet l’action de l’acide chlorhydrique même cor centré.
- Un nouveau procédé, permettant d’obtenl du m-diamidodibenzimidazol vient d’être bre des veté à Berlin. En réduisant, au moyen agents hydrogénants ordinaires, les pr°. . de substitution trétranitrés des exalylamine" on obtient des diamidodérivés des dibenzin dazols.
- Ces composés traités par de l’acide nl. donnent des tétrazodérivés qui, combiné8 es phénols, amines, acides phénolsulfonls,i-phénolcarboniques, amidosulfoniques ou
- p.322 - vue 214/389
-
-
-
- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 323
- 9 pro-, dans i sys-
- S af-ientôt i jour
- nou-tissu ntant spar i des emps cetle
- docarboniques, engendrent les matières colorantes substantives, dont plusieurs offrent un intérêt pratique.
- Ainsi l’on traite par exemple :
- 4 parties de tétranitro oxanilide, par 14 parties d’étain.
- et 50 parties d’acide chlorhydrique à 25 0(0. La base est isolée au moyen de son sulfate. Les sels fournissent des solutions colorées en jaune. L’addition d’un alcali en déplace la base, dont les solutions alcooliques offrent une fluorescence verte.
- DES SAVONS
- les mieux appropriés au dégraissage des tissus de laine
- n u'1 nar-ner-j de
- en-cide ime. re à cide 3 et ilit 1 in-des I ssu | n* | on- I
- (Suite)
- En certains cas, autant que j’ai pu le voir 61 l’entendre dire, on fait en une seule opéra-don l’apprêtage et le dégraissage, mais si je 8uPpose que ce n’est que pour les tissus à bon marché. Régulièrement, le dégraissage doit constituer une opération particulière avant que le tissu n’aille à l’apprêtage. Il est natu-rellement assez intéressant de savoir quelle B8t l’action du savon à l’apprêtage, s’il agit Plètement libres d’alcali. J’ai fait l’analyse d’un ou deux savons pris au hazard dans des "sines que j’ai visitées dernièrement et en Voici le résultat :
- Le savon n° 1 du tableau, que l’on nomme dans le commerce oxykali, est un savon absolument neutre. Pour vous le prouver tout de suite, je verse sur ce morceau fraîchement coupé une solution alcoolique de phénol-phtaléïne, qui nous montrera si le savon contient quelque alcali libre ou non. Nous sommes dans le dernier cas, car il n’apparaît aucune coloration rose. L’autre savon, n° 2 du tableau, préparé exactement des mêmes matières premières que le précédent, mais dans une autre maison, ne paraît pas aussi neutre que le premier, comme vous pouvez en juger. Un troisième savon, dit savon de dégraissage, fabriqué avec des matières faibles est à son tour à peu près neutre ; il deviendra pourtant rosé au bout d’un peu de temps. Les deux savons restants, nos 4 et 5, sont fortement alcalins, ainsi que l’indique ‘intensité de leur coloration. Les résultats que j’ai inscrits sur le tableau que voici donnent en grammes de soude NaO,HO et pour 100 grammes de savon, des indications moyennes sur les quantités d’alcalis existant à l’état libre dans ces savons :
- Acides gras Soude (NaO,HO)
- Espèces de savons
- 1. Oxykali....... .
- 2. Figé blanc......
- 3. Savon de dégraissage ..............
- 4. Figé............
- 64
- 64
- 69,8
- 60,2
- a
- G
- O oo
- Alcali total
- (NaO) pour 100
- Alcali caustique Proportion d’alcali
- No
- libre pour 100 gr. de savon
- 0,0064
- 0,013
- 0,014
- 0,223
- nir re les ils 35, ai' I
- 8,358 No 2. . 8,0536
- (NaO) pour 100
- 0,0044
- 0,02476
- caustique libre dans l'alcali total
- 0,05264
- 0,3074
- 5.
- Savon de dégraissage ............
- 48,2
- 0,444 ÇA suivre.)
- 1
- s
- s, I
- Le savon no 1 est un très bon savon de mé-nage, le n° 2 est de qualité un peu inférieure. Le rapport entre les chiffres des colonnes 2 et 3 deviendra plus facile à saisir, si l’on se re-Porte à la colonne 4, qui donne pour 100 de soude totale, la proportion d’alcali libre.
- Je vais maintenant vous montrer un certain nombre d’échantillons de savons de foulage de diverses qualités.
- L'EXPOSITION DE 1900
- Le conseil supérieur de l’Exposition de 1900 s’est réuni vendredi dernier au ministère du commerce.
- La séance a eu lieu sous les présidences successives du ministre du commerce et de M. Picard.
- M. Rosselet, secrétaire, donne lecture du
- p.323 - vue 215/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- c.
- CO
- procès-verbal de la précédente séance qui est adopté.
- M. Chauchat, conseiller d’Etat, lit un rapport sur les travaux de la deuxième sous-commission, chargée de l’étude du règlement général de l’Exposition.
- Le rapporteur explique le rôle des comités départementaux; le titre II a trait aux admissions et règle successivement ce qui concerne les œuvres d’art, les produits agricoles et industriels et les objets divers.
- Il y aura des comités d’admission par classe et par groupe et un comité supérieur de révision. Le titre III traite de l’expédition, installation et réexpéditon de produits pour lesquels aucun loyer ne sera exigé ; l’eau, le gaz et la force motrice leur seront fournis gratuitement, les frais de branchement et les installations seront à la charge des exposants ainsi que le gardiennage.
- Pour les récompenses, il y aura trois jurys superposés : jurys de classe à raison de 1 [60 du nombre des exposants, jurys de groupe et jurys supérieurs; leur caractère sera international.
- En ce qui concerne les récompenses, il y aura non des médailles proprement dites, mais des diplômes répartis en cinq classes. Les collaborateurs, dont la liste aura été préalablement fournie par les industriels, pourront être récompensés à part. Dans les industries d’art, les auteurs de cartons, maquettes, etc., seront placés sur le même pied que les fabricants.
- Le règlement fixe ensuite les conditions des expositions collectives. Viennent enfin les entrées : le prix de 1 franc sera susceptible d’augmentation ou de réduction pour des jours ou des circonstances déterminés.
- Des abonnements individuels ou collectifs sont prévus. L’entrée sera gratuite pour les membres des jurys et des comités d’admission. Elle pourra l’être pour les exposants dont les envois justifieront cette faveur. Enfin des entrées gratuites ou à prix réduits pour
- ront être distribuées aux associations ouvrières.
- M. le directeur général des douanes demande l’insertion de dispositions relatives aux droits fiscaux dont les objets exposés seront passibles.
- Le rapporteur lit un titre nouvellement élaboré, d’après lequel l’Exposition sera constituée en entrepôt réel et le droit de copie ou de reproduction sera réservé. M. Pallain insiste pour la spécification des taxes douanières qui frapperont les objets vendus. M.Krantz s’associe à ces observations. M. le commissaire général se déclare d’accord avec les deux préopinants sur les diverses question* de droits fiscaux et de formalités de dédoua-nement, en en réservant la solution à l'admi nistration.
- La discussion générale du règlement est ouverte.
- M. Lépine, préfet de police, signale, au titre I, la diposition consistant à rendre élec tifs les bureaux des comités départementaux et demande que l’avis des préfets soit exige sur le choix des personnes et que leur présidence d'honneur soit transformée en présidence effective.
- Le commissaire général admet pleinement le premier point : sur le second, il fait valoir que les règlements de 1867, 1878, 1889 n’at-tribuaient aux préfets qu’une présidence d’hon neur. Elle deviendra d’ailleurs tout naturelle ment effective chaque fois qu’ils assisteron aux séances.
- Après diverses observations de MM Sæp fried et Ferdinand Duval, il est entendu qu e sera pris acte de ces déclarations dans procès-verbal. L’ensemble du règlement est adopté.
- M. Jules Roche, député, lit au nom de première sous-commission un rapport sur classification des produits et le programt de concours. Le rapporteur s’étend sur 10 ca ractère national de la nouvelle classificatio"’ Il passe au programme de concours, en insl5 tant sur le caractère facultatif de la suppreP
- p.324 - vue 216/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 325
- sion des constructions du Champ de Mars, réserve faite de la tour Eiffel et du palais du Trocadéro.
- M. Trélat demande qu'on ne prononce point l’élimination a priori des projets comportant la suppression de la tour Eiffel.
- Après une réponse de M. le rapporteur et une discussion, les conclusions du rapport sont adoptées, sauf en ce qui concerne la tour Eiffel, dont la suppression ou la modification sera laissée à la faculté des concurrents.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- APPAREIL A BLANCHIR, LAVER teindre, désinfecter, etc., des matières textiles (fils et tissus)
- Parla Société Laubé fils.
- Celle appareil pour blanchir, teindre, laver, désinfecter, etc , des matières textiles sous toutes les formes, à demi-fabriquées ou entièrement terminées, est caractérisé par un réservoir destiné à recevoir les marchandises, lequel réservoir est muni d'un tamis distributeur et d’un tamis formant fond, d’un couvercle amovible fermant hermétiquement, et pourvu d’un robinet, d’un tuyau en plusieurs parties et d’un tuyauà vapeur débouchant par une tuyère dans ce dernier tube.
- Les divers liquides ou gaz appelés à agir successivement sur les matières contenues dans l’appareil sont introduits sous pression dans l’ordre voulu dans celui-ci et peuvent etre maintenus en circulation continue dans le but de se faire pénétrer intimement les di-vers réactif ou agents dans lesdites marchandises.
- NOUVELLE MATIÈRE COLORANTE NOIRE SOLIDE Par M. Prosper Monnet
- M. Monnet a reconnu que la résorcine Chauffée en solution aqueuse avec du nitrite dé soude et du bichromate de potasse se ansforme en une matière colorante soluble " Leau, teignant la laine, la soie et le coton
- en nuance noire très solide au savon et à la 1 lumière.
- Exemple :
- Dans 100 litres d’eau bouillante, on dissout : 20 kilos de bichromate de potasse ;
- On ajoute ensuite :
- 200kilos de résorcine, puis, en maintenant l’ébullition, on ajoute peu à peu : 20 kilos de nitrite de soude sec.
- On continue à chauffer jusqu’à épaisisse-ment de la masse, puis on termine la dessication au bain-marie.
- Le produit obtenu soluble dans l’eau en violet noir teint la laine et la soie sur bain légèrement acidulé ; un peu d’émétique favorise la teinture. Au savonnage, la nuance gagne en beauté et en intensité.
- PERFECTIONNEMENTS AU DÉSUINTAGE dégraissage et rinçage de la laine et appareils pour les réaliser
- Par M. Frederick Nicholson Turney.
- Cette invention est relative à des perfectionnements au désuintage, dégraissage et rinçage de la laine et des torsions laineuses au moyen de dissolvants volatils, et à un appareil servant à cet usage. A l’aide de cet appareil, on évite pratiquement toute perte de dissolvant employé pour l’extraction de la graisse et des matières grasses, et la laine n’a pas besoin d’être manipulée, après son entrée dans l’appareil, jusqu’à ce que le rinçage soit complet.
- Le procédé de dégraissage et de désuintage est réalisé dans un appareil étanche à la vapeur et la laine est traitée sous une forme sous laquelle elle se sépare facilement de la boue et des impuretés, sans être déchirée ou froissée par des appareils mécaniques.
- Pour réaliser l’invention, la laine grasse où brute est placée dans des paniers ou caisses convenablement construits, qui sont amenés par des moyens mécaniques à travers une chambre réceptrice ou sas à air d’entrée dans une chambre de dégraissage, dans laquelle est disposée une série de réservoirs pour les dissolvants, réservoirs dans lesquels
- p.325 - vue 217/389
-
-
-
- 326
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- lesdits paniers ou caisses sont plongés successivement par un mécanisme approprié.
- De la chambre de dégraissage, les caisses sont amenées dans une chambre d’évaporation ou de séchage dans laquelle la laine est soumise à l’action d’un courant d'air chaud. Elle est ainsi séchée et le reste du dissolvant évaporé, l’air étant conduit à un condenseur dans le but de récupérer le dissolvant pour le réemployer.
- On fait passer le dissolvant d’un réservoir dans un autre,dans la direction opposée à celle dans laquelle passe la laine, de sorte que cette dernière, à mesure qu’elle devient plus propre, rencontre du dissolvant plus frais dans chaque réservoir ; après qu’il a coulé à travers la série des réservoirs, le dissolvant est conduit à un appareil de distillation dans lequel il est évaporé et récupéré pour un usage ultérieur.
- La chambre de séchage est munie de moyens convenables pour permettre aux paniers, après qu’ils y sont entrés, de s’abaisser et de s’empiler l’un au-dessus de l’autre.
- Une chambre de sortie ou sas à air est disposé pour permettre l’enlèvement des caisses de la chambre de séchage sans perdre de vapeur, et cette chambre ainsi que la chambre réceptrice sont reliées à un appareil pour récupérer toute la vapeur qui peut passer dans leur intérieur.
- Après avoir quitté la chambre d’évaporation, la laine est conduite à un appareil de construction ordinaire ou approprié.. dans lequel elle est lavée pour améliorer sa couleur.
- {Reproduction interdite)
- DOUANES FRANÇAISES
- Soies grèges asiatiques redévidées et purgées DANS UN PAYS AUTRE QUE CELUI D’ORIGINE
- Des doutes se sont élevés au sujet de la tarification applicable à des soies grèges d’origine asiatique ayant subi dans un pays d’Europe un dévidage et un purgeage, sans
- torsion ni assemblage. On a demandé si ces soies devaient être admises comme grèges ou imposées à 3 francs par kilogramme comme ouvrées ou moulinées.
- Appelé à examiner la question, le Comité consultatif des arts et manufactures a exprimé l’avis que la main-d’œuvre du dévidage et du purgeage était de nature à rendre le droit de 3 francs exigible toutes les fois qu’elle aurait été donnée dans un pays autre que le pays d’origine. Le Comité a traduit son appréciation par la formule suivante : « Pour l'appli-cation du n° 27 du Tarif, on continuera a considérer comme soies grèges les soies redévidées et purgées dans leur pays d’origine »
- Les départements du commerce et des finances ayant adhéré à cet avis, je prie les directeurs d’adresser des instructions dans ce sens au service et de tenir la main à leur
- exacte application.
- L’application de ces dispositions ne saurait rencontrer de difficulté lorsqu’il s’agira d'im
- portations faites directement d’un pays hors d’Europe, la franchise demeurant applicable, en ce cas, à la seule condition que les soies n’aient subi ni torsion ni assemblage- A l’importation d’un pays d’Europe,le bénéfice du régime réservé aux soies grèges sera subor' donné à la production d’un certificat de
- autorités locales, visé par le consul de France,
- constatant qu’elles n’ont subi aucune main d’œuvre dans ledit pays et qu’elles en ont été réexpédiées dans l’état où elles y sont arri vées. Quant aux soies européennes redvi franchise continuera 8
- dées et purgées, la leur être appliquée certificat d’origine
- sur la production d'un visé par le consul de
- France.
- (Circ. du 13 juin.)
- CONSÉQUENCE
- d’une conversion de rentes
- Nous lisons dans le Temps :
- — En 1857, un ouvrier, M. Gossé, fut, dan
- p.326 - vue 218/389
-
-
-
- ET DIS g IMPRESSION DES TISSUS
- 327
- l’atelier de ses patrons, MM. Boudillotet Jacquot, victime d’un accident qui entraîna l’amputation de la jambe droite.
- Ses patrons furent condamnés à lui constituer une rente annuelle et viagère de 300 fr. Le jugement décida que MM. Boudillot et Jacquot seraient tenus d’acheter un titre de rente sur l’Etat français qui serait immatriculé pour l’usufruit au nom de MM. Gossé et pour la nue propriété au nom de MM. Boudillot et Jacquot.
- En conformité de ce jugement, l’achat du titre de rente eut lieu en 4 1[2 0[0 (ancien). Jusqu’en 1887, M. Gossé jouit de la pension à laquelle il avait droit.
- Mais lorsque survint la conversion du 4 1[2 ancien en 3 0[0, M. Gossé vit sa rente de 300 francs réduite à 240 francs. Il fit alors des recherches pour retrouver ses anciens patrons et leur demander le supplément de la rente à laquelle il prétendait avoir droit.
- Il apprit que M. Boudillot était mort, laissant sa veuve comme légataire universelle.
- En conséquence, il intenta une action contre Mme Boudillot pour obtenir un supplément de rente, c’est-à-dire 60 francs, afin de conti-nuer à toucher ses 300 francs de pension.
- «MM. Boudillot et Jacquot disait—il, ont été condamnés à me servir une pension de 300 francs ma vie durant. Tant que le jugement de 1857 a reçu son exécution, je n’ai eu à élever aucune réclamation contre le choix de la rente 4 1[2 0[0 fait par MM. Boudillot et Jacquot. Mais la remise du titre de 4 1[2 n’a été pour moi qu’une garantie. Aujourd’hui, on ne saurait équitablement retourner contre moi la mesure de protection prise en ma faveur Par le tribunal. Donc... »
- Au nom de Mme veuye Boudillot, il était répondu que le jugement de 1857 avait reçu son entière et définitive exécution par la re-mise d’un titre de rente de 300 francs à M. Gossé ; que, d’ailleurs, plus de trente ans s étant écoulés depuis l’exécution de ce juge-ment, la prescription était encourue. On aJoutait que M. Gossé a lui-même accepté les
- conséquences de la conversion, car, en 1887, il n’a fait aucune démarche pour obtenir le remboursement de sa rente.
- Le tribunal n’en a pas moins donné gain de cause à M. Gossé.
- Il a décidé que le choix de la rente 4 1[2 ayant été fait uniquement dans l’intérêt de MM. Boudillot et Jacquot, ceux-ci se sont exposés volontairement aux conséquences possibles d’une conversion ; que la prescription n’a pu courir contre M. Gossé qui, en 1857, n’avait pu élever aucune protestation contre le choix du titre, puisqu’on somme il touchait la rente à laquelle il avait droit et qu’il en a été ainsi jusqu’en 1887, époque de la conversion.
- En conséquence, le tribunal a condamné Mme Boudillot à fournir à M. Gossé une inscription de rente sur l’Etat français, inscription destinée à compléter la rente de 300 fr., dans la mesure où M. Boudillot était tenu d’y contribuer.
- JURISPRUDENCE
- TESTAMENT- INTERPRETATION
- Un de nos lecteurs nous pose la question suivante :
- Dans un testament, le nom d’un légataire est illisible, cependant il ne serait pas impossible, à l’aide des papiers du testateur et en rapprochant ses dispositions, de faire apparaître le nom du bénéficiaire. Peut-on espérer que les tribunaux iront jusque-là ?
- R. — A cet égard, la doctrine et la jurisprudence ont posé des principes aujourd’hui indiscutables; les voici : l' il n’y a pas de testament là où il n’existe pas un acte revêtu des formes exigées par la loi pour le constituer ; 2- lorsqu’il existe un testament,cet acte seul peut faire preuve des volontés du testateur.
- Toutefois, il est permis aux juges de rechercher, même au moyen de preuves extrinsèques, pourvu que ce soit accessoirement aux
- p.327 - vue 219/389
-
-
-
- 328
- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- termes du testament lui-même, quelle a été la volonté du testateur, lorsqu’elle n’est pas formulée dans le testament avec la clarté et la précision désirables. Mais pour éviter les graves dangers qui auraient pu résulter de ce droit d’interprétation laissé aux juges, la ju risprudence a fixé des limites à son exercice.
- Ainsi il ne leur est pas permis de substituer, sous prétexte d’interprétation, leur volonté à celle du testateur et de disposer à sa place de tout ou partie de ses biens qu’il n’aurait pas clairement ou suffisamment indiqués: (Cass. 9 août 1886, 18 novembre 1884, 2 dé cembre 1879, 1er juillet 1862) Et quoique de nombreux arrêts des deux chambres de la Cour de Cassation aient reconnu aux juges du fond un pouvoir souverain d’interprétation, en pareille matière comme en toute autre, pour éclairer ce qui est obscur et rechercher la volonté du testateur, ces arrêts ne laissent pas moins subsister le droit de contrôle de la Cour de Cassation, qui est réservé de la ma-manière la plus énergique.
- La Cour exige d’abord qu’il y ait lieu à interprétation par suite de l’ambiguité ou de l’obscurité des termes qui ne dégagent pas d’une façon claire l’intention du testateur ; et c’est surtout sur ce point qu’elle exerce son contrôle.
- M. Dalloz dit à cet égard : « La règle d’après laquelle l’interprétation d s testaments appartient souverainement aux juges du fond ne doit pas être entendue en ce sens que toute interprétation de la volonté du testateur échappe à la censure de la Cour suprême. Il faut d'abord qu’il y ait lieu à interprétation c’est-à-dire que les termes du testament soient obscurs et ambigus ; qu’ils prêtent à un doute sérieux et que la volonté du testateur n’apparaissent pas clairement, car il n’appartient pas aux juges du fait de remplacer une disposition claire et précise par une disposition présumée. »
- La doctrine d’ailleurs est conforme, et voici ce que disent notamment MM. Aubry et Rau, T. VII,p 459 : « Le juge ne pourrait, sous le
- prétexte, que le testateur ayant exprimé sa volonté d’une manière inexacte ou incomplète, il y a nécessité de l’interpréter ou de la compléter, ni substituer à une disposition claire et formelle une clause produisant des effets différents, ni même pour donner effet à une disposition nulle d’après sa teneur littérale, prêter au testateur une intention différente de celle qu’il a exprimée. »
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser dans des conditions tout à fait exceptionnelle® pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies pour chaque réclamation des clients. De plu8’ en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l'incendie, nous ne saurions trop in sister auprès de nos lecteurs, pour rappeler 8 nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’un® police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n eB pas classé dans les risques dangereux, noUs pourrons, en principe, si le contrat arrive a son expiration, obtenir, très probablement, "n abaissement de la prime.
- p.328 - vue 220/389
-
-
-
- BT DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- O 00 CO
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif A. Cocquel et F. DUPETIT, teinture et apprêts, 3 et 5, rue Citadelle et 4, rue des Teinturiers, à Amiens. — Durée : 12 ans. — Cap. 400,000 fr. — Acte du 31 mai.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 4 juin de la Société Vve BROWAEYS et Duquesne, teinture de laine, 18, rue Tourcoing, à Paris. — L. : Mme Vve Browaeys. — Acte du 4 juin.
- Dissolution à partir du 15 mai de la Société DESSUS et Cie, teinturerie, 37, quai Suresnes, à Suresnes. — L. : M. Dessus. — Acte du 11 juin.
- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Modification de la Société Tailleur et GAU-TIER, apprêts, 115, rue Moutreuil, à Paris. — Cession par M. Gauthier, et ses co-associés, de tous ses droits dans la société. — Acte du 27 et 28 mai.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- Mme Casabonne a vendu à Mlles Malet un fonds de teinturerie, 16, rue Elzévir.
- Mme Huot a vendu à Mlle Ouin un fonds de teinturerie, 5, rue Rochebrune.
- Mlle Pajot a vendu un fonds de teinturerie, 32, place Saint-Ferdinand.
- M Dupuis a vendu un fonds de teinturerie, 13, rue de Bruxelles.
- .Mme veuve Hellmann a vendu un fonds de teinturerie, 17, avenue de Tourville.
- M. Bernard a vendu à Mlle Gobaille un fonds de teinturerie, 72, rue de Dunkerque.
- M. Roche a vendu un fonds de teinturerie, 138, avenue Parmentier.
- Mme veuve Bardet a vendu à Mme Cornar-Jeau un fonds de teinturie, 32, boulevard Magenta.
- . Mlle Blancke a vendu un fonds de teinture-rie, 16, boulevard Beaumarchais.
- Mlle Bourgoin a vendu un fonds de teintu-rerie, 7, rue de l’Odéon.
- M. Batifois a vendu un fonds de teinturerie, *5, rue du Faubourg-Saint-Honoré.
- Mlle Gaudry a résilié la vente d’un fonds de teinturerie, 82, rue de Dunkerque.
- „M. Béquet a vendu un fonds de teinturerie, ‘2, avenue Ledru-Rollin.
- Mme veuve Clanet a consenti à Mme Gou-blet la rétrocession d’une teintererie, 29, rue Fontaine.
- Mme Pichoz a vendu un fonds de teinturerie, 34, boulevard Barbes.
- Mlle Prélat a vendu à Mlle Hamelin un fonds de teinturerie, 35, rue de Richelieu.
- Mme veuve Thébert a vendu à M. Leprince un fonds de teinturerie, 2. rue de La Jonquière.
- Mme Mullet a vendu un fonds de teinturerie, 76, rue Claude-Bernard.
- Mme Caux a vendu à Mme veuve Corbin un fonds de teinturie, 21, rue Baudin.
- M. Pakoff a vendu un fonds de teinturerie, 8, rue Stanislas.
- Mme veuve Dimanche a vendu à Mme veuve Balette un fonds de teinturerie, 195, rue du Faubourg-Saint-Denis.
- M. Bouché a résilié la vente d’un fonds de teinturerie, 19, rue Clauzel.
- M. Rouil a vendu à M. Pèlerin un fonds de teinturie, 4, rue Boinod.
- Mme Evrard a vendu à Mme Cantener un fonds de teinturerie, 149, boulevard Magenta.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tout les ouvrages ci-detsous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d'Académie. — Lauréat de la Société ues Agriculteur» de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensabte à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- p.329 - vue 221/389
-
-
-
- 330
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le -blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par JOSEPH DÉPIERRE, ingénieur civil, ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8* avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50.
- Manuel complet de teinturier (SUPPLÉMENT traitant de Yemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Del hôtel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART ingénieur — Paris-1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey- " Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- UN JEUNE HOMME connaissant la teinture en laines filées et peignées en toutes nuances et ayant une spécialité de teinture en bleu d’indigo, demande une place de contremaître.
- Il a dirigé des ateliers de 40 à 50 ouvriers teinturiers.
- S'adresser aux initiales LD 46, au bureau du journal.
- CHEF-COMPTABLE
- ayant été dans l’industrie, connaissant l’anglalp et l’espagnol muni des diplômes de la Chambr. de commerce, pouvant fournir les meilleures r férences, demande emploi. .
- S’adresser à la direction du journal, aux in tiales M. P. 45.
- FUTS,TONNEAUX EN FER&RESERVOIRS
- en tôle noire.
- galvanlmée et étnmée, pour tous liquides.
- PI cADaN INVENTEUR —luDAND, 35, boulev. Picpus, à Paris
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- L'IMPRESSION DES TISSUS DE COTON
- Par Antonio SANSONE Traduction française, par M. MONTPELLIER
- Un gros volume relié et un Atlas. —; Prix : 31 fr. 50 rendu franco.
- Joindre mandat-poste ou chèque à la commande pour recevoir franco par du courrier.
- c e
- p.330 - vue 222/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- er C
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles. AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d'albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),4:, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- - Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-mine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Paverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g.
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Va-lenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d'Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, G, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d'aniline.
- Kahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- cuch erses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprets divers
- WVeishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêts (Machine* d’)
- • Decoudun' et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Josselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs. 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtimente industriel*
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâton* et perche*
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud'in, Paris. Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Article* pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue delEchi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machine* et appareil* pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin etcoton,écheveaux,bobines,etc.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), H, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Boi* de teinture
- Daniau fils aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevet* d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris. Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- p.331 - vue 223/389
-
-
-
- c
- CO
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d'Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19,21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marins Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie-Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Construction* économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C’. Fabrique de couleurs d aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs. Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Ruône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux
- Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D P. CARLES
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial: 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & C
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Seyoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières, colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Anaivse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancv (Meurthe-et- Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-tiaits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie-
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxvgénée concentrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » P1’0' duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- F DS mpIumDTDIE à Levallois-Per-de I Ll 1 I URLNLL, ret, rue Martinva', 49, àadj. Et M' OLAGNIER, not., 27, boul. des Ita-liens, 24 juillet 94, 2 h. M. àp. 700 fr. Loy. àremb. Marc.à dire d’exp. consig. 500 fr. S’ad. à M. Chardon, synd. de faill., 11, r. St-Martin, et aud. not.
- BROOKE. SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline
- Atlas Works, Hackney Wick, Londres E-
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Picard et Jay, 4, quai de la Charité,Lyon: — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute 18 Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d’Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsic
- p.332 - vue 224/389
-
-
-
- 38e Année. — No 15.
- 5 Août 1894
- LE MONITEUR DE LA
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Office du Moniteur de la Teinture. — Indigo (suite). — Traitement de la soie de tussah. — Informations. — La soie marine. — Société industrielle de Mulhouse. — Note sur le crêpe de laine. — Nouvelles matières colorantes. — Perfectionnements et procédés nouveaux.— Chambre de commerce d'Avesnes. — Des savons (fin). Jurisprudence. — Assurances.— Renseignements com-merciaux. — Bibliographie. —Cours. -- Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la fourniture de tout produit chimique, à l’usage de ta teinture, de l’impression, du blanchi -ent et des apprêts; ces produits sont tirés directement des lieux de production ou des labriques les plus estimées, et ne sont livrés 14 après un examen des plus scrupuleux de eur qualité et de leur pureté.
- Is sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- Le Moniteur de la Teinture publiera une e où chaque abonné pourra faire inscrire, ^^itement, le matériel d'occasion qu'il dé-re vendre, ou dont il veut faire acquisition ; , on présentant un grand avantage aux ereurs, cela permettra le placement de slines dont on n’a plus l’usage.
- tagsourla vente des fonds, fabriques et exploi-bi; °ns se rapportant à la teinture, notre pu-
- "6 est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques, au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe................... 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe........ 40
- Essai des matières colorantes du com
- merce .................................. 5
- Titrage acidémétrique.................. 5
- Analyse d’un mélange d’acides.......... 20
- Titrage alcalimétrique.................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc............. 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure.............. 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau............. 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une
- houille................................. 30
- Analyse d’un alliage.............20 à 50
- Analyse organique complète.......20 à 100
- p.341 - vue 225/389
-
-
-
- •s to
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- OFFRES
- A vendre d’occasion
- 19 Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- DEMANDES
- Une machine à laver à bras.
- 2° Une essoreuse du système Pierron Dehaitre ou autre, marchant à bras et à courroies, avec deux manivelles.
- 3° Une laveuse. •
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- SI
- INDIGO
- {Suite)
- L'application de l’indigo sur laine se fait toujours par voie de [teinture à la cuve. En outre la teinture d’un grand nombre de couleurs, réclame l’application préalable d’un pied de bleu, c’est-à -dire la constitution préalable d’un certain fond, d’une immersion en cuve d’indigo. Ces cuves sont nombreuses et sont employées toutes à chaud; nous nous proposons d’en étudier les différents types.
- Dans ces cuves, la réduction de l’indigo est le résultat d’une fermentation spéciale,que l’on développe au sein d’une liqueur alcaline, avec des substances azotées et des matières riches en sucre ou en substances hydrocarbonées.
- Le principe,en somme,est toujours le même; il s’agit de transformer l’indigo bleu insoluble par fixation d’hydrogène en indigo blanc soluble, puis ensuite de soumettre à l’oxydation de l’air tel ou tel tissu imprégné d’indigo blanc qui se transforme à nouveau sur la fibre en indigo bleu.
- On sait que,dans une solution alcaline, surtout si la température est sensiblement élevée le sucre se convertit rapidement jen acide bu-
- tyrique,fournissant ainsi de l’acide carbonique et de l’hydrogène élément actif dans ce cas, cet hydrogène agissant directement alors sur la matière colorante, la transforme en indigo blancs.
- Les matières hydrocarbonées et fermentescibles que l’on introduit dans les cuves sont en général le son,Ha garance moulue et parfois la mélasse ; le pastel a bénéficié pendant longtemps d’une certaine prédilection, car non seulement il remplit les conditions voulues, mais encore il abandonne l’indigotine qu’il contient. Nous commencerons donc l’étude des principales cuves par la eue e au pastel.
- Cette cuve a généralement 2 mètres de dia-mètre (sur 3 mètres de profondeur. Après y avoir introduit 100 kgr. de pastel en boule, on jette dessus de l’eau bouillante et l’on rempli* ainsi à peu près totalement la cuve. Ensuite, on ajoute 10 kgr. de garance, 3 à 4 kgr- de son et 4 kgr. de chaux bien éteinte.
- Après un repos de trois heures, on pallie la cuve, puis on renouvelle cette opération de trois en trois heures. Au bout d’un certain temps,uneforte odeur ammoniacale se dégagé | la fermentation commence; en effet,une écune | bleue se produit à la surface, le liquide remtë | bleuit légèrement à l’air, l’indigotine dupaste | est en solution. Le bain est donc prêt à rece | voir la matière colorante, l’indigo solide.
- On y ajoute alors 10 kgr. d'indigo broyée I en suspension dans l’eau,puis on remue. Sil I fermentation semble devenir trop active, I que l’on reconnaît à un dégagement gazel | trop abondant, on la ralentit par l’addition I de chaux. Si, au contraire la réduction de I | digo ne se fait pas assez vite, on ajoute "".e I quantité convenable de son. Une cuveAlP préparée peut servir pendant un mois, 4000, 1 dition d’ajouter au bain des quantités plu i, | moins fortes d’indigo, suivant l’intensité de 1 teinte que l’on veut obtenir et de lachf. bien éteinte, car la fermentation va en 581 | centuant; toutefois, il y a une limite, et-o6hs | limite est fixée par l’expérience à la durée-- g
- p.342 - vue 226/389
-
-
-
- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- •? co
- deux mois, où la production d’hydrogène semble complètement épuisée.
- Les premières teintures avec cette cuve sont moins belles que les suivantes; en effet, les fibres, quoiqu’entièrement pénétrées et recouvertes de la matière colorante,peuvent présenter des reflets fauves en jaunâtres qui proviennent évidemment de certaines impuretés contenues dans la matière colorante et dAns les différents produits qui constituent la cuve.
- Pour teindre 100 kgr. de laine, il faut comp-*r8à 12 kgr. d’indigo, et la laine doit rester émergée dans le bain pendant deux heures. Ces chiffres correspondent naturellement à 8 teinte franche.
- Il existe un autre type de cuve au pastel se monte à peu de chose près comme la Précédente, on met simplement en plus une ertaine dose de potasse. On chauffe à 95° au mOyen d’un serpentin de vapeur, 200 kgr. de Pastel et 8,000 litres d’eau.
- Au bout de quelques heures,on ajoute 6 kgr. “indigo, 8 kgr. de garance, 2 kgr. de son, 4kgr. de chaux et 2 kgr. de potasse. On Pallie de trois en trois heures pendant 48 beures, en faisant des additions de chaux Pour modérer la fermentation. Lorsque l’on observe tous les signes d’une bonné réduc-ton on ajoute encore6 kgr. d’indigo etl kgr. "e garance, on remue et on laisse reposer JUsqu'au lendemain.
- T
- ouS les soirs, après le travail, on ajoute kgr. 500 de garance et tous les trois jours bkgr. d’indigo.
- b on se sert de cette cuve vers 40 et 50° et en niontée elle peut fonctionner plusieurs Mois.
- TT
- e cuve très employée et qui a remplacé 11 bien des endroits la cuve au pastel est la “WDe d'Inde.
- R 1
- 16 se monte avec du son, de la garance, 6 "indigo et de la potasse. On ajoute l’indigo pPres avoir chauffé quelque temps à 90° le ange d’eau, de son, de garante et de po-vasse.
- On maintient le bain entre 30 et 40 , en palliant toutes les douze heures et pendant 48 heures. Le bain doit être jaune verdâtre et présenter à sa surface des irisations bleues et violettes.
- On met généralement dans une cuve d’Inde 8 kgr. d’indigo, 12 kgr. dépotasse, 3 kgr. 500 de potasse et 3 kgr. 500 de ga-rance. On suit la cuve et on l’entretient comme la cuve au pastel par l’addition d’indigo, d’alcali et de garance. Ces cuves sont plus maniables que la précédente, moins su-jettes aux accidents, cèdent plus facilement à -a fibre leur matière colorante, ce qui permet d’y teindre trois fois plus de laine, mais, d’autre part, au bout d’un mois,une telle cuve est épuisée.
- La cuve allemande, aussi employée dans les teintureries du Nord de la France, présente encore plus d’avantages que la cuve d’Inde. On la constitue ainsi : on verse dans l’eau destinée à constituer le bain, portée à 950 ,20 seaux de son, 11 kgr. de cristaux de soude, 5 kgr. 500 d’indigo et 2 kgr. 500 de chaux vive bien éteinte. Au bout de 12 heures, la température étant maintenue entre 40 et 50 ,la fermentation commence, s'accuse par un faible dégagement gazeux et une légère odeur de son aigri, et le bain devient verdâtre, tout en restant très clair. De temps à autre on remet les produits déjà nommés et dans les proportions énoncées ci-dessus et au bout de 3 à 4 jours la cuve est prête à fonctionner. Le grand avantage de cette cuve est qu’elle donne une teinture bien égale, montant lentement, et, d’autre part, qu’elle peut durer deux ans.
- Comme nous le disions ci-dessus, le grave inconvénient de ces cuves à fermentation consiste dans la régularité de la marche de cette même fermentation. Or,dans le cas d’un trop grand ralentissement de celle-ci provenant d’un excès de chaux ou au contraire dans le cas d’une trop grande accélération provenant du manque de chaux, il existe des remèdes et ces remèdes sont les suivants :
- p.343 - vue 227/389
-
-
-
- P
- F.t H2ti
- 344
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dans le cas d’un arrêt de la fermentation, ce que l'on peut constater par l’éclaircissement exagéré de la liqueur et par perte de toute odeur, on peut remédier à cet accident, si l’on s’en aperçoit à temps, en ajoutant au bain du sulfate ferreux, qui s’empare d’une partie de la chaux. Si, au contraire, la fermentation devient trop active et tourne à la fermentation putride, elle s’accuse par la coloration ronge du bain. Il suffit alors, à condition de s’y prendre à temps, de chauffer la cuve à 90• et d’ajouter de la chaux.
- Toutes ces cuves de fermentation sont à ce jour abandonnées presque par tous les teinturiers et sont remplacées par la cuve à l’hydro-sulfite qui donne des résultats remarquables et est rendue absolument pratique, grâce aux beaux travaux de M. Schutzemberger.
- Nous nous en occuperons dans le prochain numéro.
- (A suivre.)
- TRAITEMENT
- DE LA SOIE DE TUSSAH
- aae
- Silbermann vient de publier un long mémoire traitant d’une méthode de blanchiment, de teinture , etc., de la soie de tussah. Ce mémoire très explicite contient des remarques qui peuvent intéresser évidemment les teinturiers en soie.
- Pour le dégraissage, le bain doit être fait avec 10 % du poids de la soie de cristaux de soude, additionné de 20 ou 30 fois son volume d’eau. La soie doit être entrée dans le bain à tiède et travaillée jusqu’à 50° C. pendant vingt minutes. Ceci occasionne une perte de 8 à 10 % du poids de la soie. Les qualités communes de soie de tussah doivent être bouillies dans un bain de cristaux de soude, mais les qualités fines doivent être bouillies avec du savon comme l’on opère d’habitude avec la soie ordinaire.
- On obtient aussi de très bon résultats en se servant d’une solution très faible de soude caustique, enfin en passant la soie dans une
- solution d’acide chlorhydrique; on écarte ainsi toutes les traces de matières minérales et en donne une sorte de lustre au tissu.
- Pour le blanchiment, on trempe la soie dans du permanganate de potasse, on la passe ensuite dans un faible bain de poudre à blan-chir, on traite par de l’acide sulfureux en solution ou du bisulfite de soude et en achève le blanchiment avec l’eau oxygénée. Une nou-velle méthode,qui semble préférable à la précédente, consiste dans le trempage de la soie dans de l’essence de thérébentine et dans l’exposition à l’air du tissu, puis on prépare un bain composé de 3 volumes d’eau oxygénée, de 1 kgr. d’ammoniaque et de 250 gram-mes de soude caustique, dans lequel on laisse tremper la soie pendant 24 heures.
- Pour teindre cette soie de tussah il fallt se servir de couleurs acides, travailler au bouillon et dans des bains plus forts que ceu qui servent généralement pour la soie ordi
- naire.
- Pour enfin obtenir un joli brillant teinture, il est bon de passer le tissu bain d’huile.
- après la dans up
- INFORMATIONS
- Le congrès ouvrier international des indu tries textiles a adopté à l’unanimité une 1110 . JL tion, proposée par le délégué français et. fendue par le dé'égué belge, invitant les 8°" vernements américains et européens à fixel la journée de travail à un maximum de 8 heu res, soit 48 heures par semaine pour adultes et les enfants des deux sexes.
- Les ouvriers de tous les pays sont In ur à se servir de tous les moyens légaux P obtenir la journée de huit heures. gni
- Une autre résolution a été adoptée, déclarigs que le meilleur moyen de faire augmenter, ,8 salaires est de s’organiser en Trade-Un1 avec des fonds de réserve.
- pouf
- Casanovas donne la recette suivante F
- 1
- p.344 - vue 228/389
-
-
-
- ST DH L’IMPRESSION DES TISSUS
- CO
- insi
- en
- soie isse an-so-b le ou-pr-soie lans
- obtenir des tannins résistants, et assure qu'elle a donné d’excellents résultats.
- Aune solution de 900 c.c. de gomme anglaise épaisse, on ajoute 20 grammes de géminé disssouts dans 100 c.c. d’eau ; on mé-lange le tout ensemble pendant que c’est chaud, puis on laisse refroidir. On ajoute alors 89 c.c. de nitrate d’alumine. On imprime avec e mélange, puis on foule doucement le tissu tans une liqueur épaisse de tannin. Ensuite, on fixe à l’émétique, on teint avec grand soin
- jare I Avec des couleurs basiques, on lave et on ob-
- ‘ g-am-isse
- ient ainsi de très jolis résultats.
- faut
- au
- eux
- rdi- '
- 5 1»
- 5 un
- lus mo-de-jou-fiset het‘ . les
- 9 — se
- 8
- Nous lisons dans le dernier numéro de la ^ture une note intéressante qui a été com-"Iniquée à l’Académie des Sciences par "Moissan, au nom de M. Etard, au sujet de Variation de composition de la chlorophylle, "ousla reproduisons ci-dessous :
- On se souvient que l’examen des phylliés, Repris par M. Brongniar, avait eu pour "eSultat indirect de mettre en lumière l’exis-wee de différentes espèces de chlorophylles.
- ‘Etard, reprenant la question à un point de Ve plus Zrigoureux encore, montre dans une pte présentée par M. H. Moissan qu’un tne végétal peut contenir plusieurs espèces "chlorophylles distinctes. M. Etard a expé-‘enté sur la luzerne. Il a traité la récolte gênant d’une superficie de 50 mètres car-
- en bonne condition de culture. Ce terrain tonné480 kilogrammes de matières végéta-
- dont 50 kilogrammes de feuilles. En opé-4, Sur cette quantité considérable de subs-
- végétales, il a pu séparer quatre espè-| de chlorophylle bien caractérisées. Il v "it aujourd’hui la première de ces quatre pt "8, Elle se présente sous l’aspect d’une qte molle dont le pouvoir colorant estintense; .n es milligrammes suffisent pour colorer bbleRt 1 kilogramme de matière. Elle est so-j 0 dans le sulfure de carbone et insoluble “ng p
- Ojd eau. M. Etard a pu déterminer, son
- “tomique. On peut conclure de la diver-
- sité des espèces botaniques que de nombreuses chlorophylles existent.
- Teinture révélatrice ! A Budapesth, un industriel vient de pincer un voleur d’une nouvelle manière.
- Trouvant chaquejour des manques dans sa caisse, il prit conseil d’un chimiste, qui lui donna une poudre pour répandre sur l’argent tous les soirs. Cette poudre possédait la propriété de teindre la peau en bleu, et son pouvoir colorant augmentait considérablement sous l’action du savon. Une certaine somme fut encore dérobée la nuit suivante. Le lendemain, le patron fit venir tous ses ouvriers et les força à se laver les mains devant lui. L’un d’eux vit tout à coup ses mains devenir bleues, c’était le voleur . ne pouvant nier, il avoua.
- LA SOIE MARINE
- On connaissait jusqu’à ce jour des soies de natures bien différentes ; on ne connaissait pas la soie marine, provenant des coquillages, sur laquelle l’industrie textile publie un long et intéressant article.
- On sait que le byssus, filament que certains coquillages, surtout les moules, secrétent pour s’attacher aux rochers ou après les coques de navires, est très résistant; or les fils qui composent ce byssus sont d’une grande finesse, mais ils sont tellement courts que l’on ne peut songer à les utiliser. Mais il n’en est plus de même pour certains coquillages de dimensions énormes, chez lesquels le byssus est proportionné et présente des dimensions qui le rendent utilisable. C’est le cas notamment pour le mollusque connu sous le nom de pinna, plus vulgairement connu sous le nom de jambonneau à cause de sa forme et de sa couleur. Bivalve, il a la forme d’un trapèze isocèle et très pointu dont la base serait arrondie, un des côtés formant
- p.345 - vue 229/389
-
-
-
- 346
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- charnière. Sa coquille, comme stratifiée, est très fragile.
- Il parait que la pinna est très répandue dans la Méditerrannée entre la Corse, la Sardaigne, les côtes d’Italie et de Sicile, puis au Sud | de la Sicile et de l’Italie méridionale jusque vers Malte ; or, dans certaines régions de la Sicile, le byssus de cette pinna est recueilli avec soin et utilisé comme matière première pour la filature.
- Çà et là, autour des côtes de ce pays on recueille ce coquillage, au moyen d’un instrument à fourche appelé crampon, dans les nombreuses forêts sous-marines qui sont à une profondeur de 6 à 9 mètres.
- Le mollusque une fois pêché, on en détache la touffe filamenteuse, on la lave bien à l’eau de savon, puis on la met à sécher. Une fois sèche, on sépare les parties inutiles, puis on frotte à la main les fils marchands, de manière à leur faire acquérir une certaine souplesse, puis on les peigne d’abord avec un peigne à dents larges, ensuite avec un peigne fin, Dans ce traitement il y a naturellement beaucoup de déchet et il ne faut compter que sur un reste de matière utile égal au tiers du poids de toute la matière avant le traitement.
- On file alors deux ou trois brins avec un fil de soie, et l’on a ainsi une matière résistante : ce fil, on le lave dans de l’eau additionnée d’un peu de jus de citron, on le frotte encore à la main pour l’assouplir et on le lisse avec un fer chaud. Finalement, on a un fil d’une belle couleur jaune brun doré, avec lequel, paraît il, on peut confectionner divers articles résistants.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Prix a décerner en 1895 Blanchiment, impression, teinture, apprêts
- Médaille d’honneur pour une nouvelle machine à rouleaux permettant d’imprimer au moins huit couleurs à la fois, et offrant des
- avantages sur celles employées jusqu’à ce jour.
- Cette machine devra avoir fonctionné dans
- la Haute-Alsace d’une manière régulière et continue pendant six mois au moins.
- Médaille d’argent pour une ou des dispositions mécaniques permettant de supprimer les essoreuses pour la fabrication des toiles peintes.
- Une bonne machine à laver au large, lavant à fond, n’abîmant pas les pièces et ne coûta”1 pas trop cher, offrirait une solution du Pr°* blême.
- Il faudra toutefois que les pièces, avan d’aller au séchage, ne contiennennt pas seT siblement plus d’eau que si elles avaient”10 essorées.
- Médaille d’honneur pour un moyen simple de régler automatiquement l’admission de 18 vapeur dans les cuves de blanchiment à basse pression, ou de teinture, suivant les phase de l’opération. ‘I
- L’appareil présenté devra avoir fonctionné un an au moins dans un établissement de I0
- Haute-Alsace.
- Médaille d’argent pour un appareil à séche les tissus apprêtés, rame ou autre machine présentant de sérieux avantages sur 15 moyens actuellement en usage.
- Pour sécher les tissus dans les fabriquwe d’indiennes, on emploie :
- Ie Les tambours à sécher chauffés à la V8
- peur ;
- 2° Des rames avec ou sans tambour8 cheurs ;
- 3o Des étendages ;
- 4° Des hot-flue ou chambres chaudes c° tinues.
- Chacun de ces systèmes présente de8 convénients : :
- ât ql-
- Le tambour coagule trop vite laPPre reste à la surface, sans bien pénétrer les fibres :
- La rame produit peu, coûte cher d'entre de main-d’œuvre et de chauffage. 68
- L’étendage laisse sur le tissu des mar
- p.346 - vue 230/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 347
- visibles partout où la pièce touche les barres : Le hot-flue est d’un service difficile et pro-duit des plis.
- L’industrie trouverait de sérieux avantages dans un appareil produisant autant qu’un tambour, sans plus de main d’œuvre et ne prenant pas plus de place, livrant un tissu droit et exempt de plis comme la rame, et ne coagulant pas plus d’apprêt que l’étendage ou ^hot-flue. Le bas prix de l’installation devrait etre aussi pris en sérieuse considération.
- Médaille d’argent pour un mémoire sur le Séchage des tissus. L’auteur étudiera les divers modes usités dans les blanchiments, les indienneries, les teintureries, tels qu'é-tendages, étuves, tambours, rames, et donnera pour chacurd'eux la description des appareils les plus perfectionnés et le prix de revient du sechage d’après le mode de production et de la chaleur.
- Médaille d’honneur pour un moteur de ma-chine à imprimer présentant des avantages SUr les moteurs en usage, dont la manœuvre ne soit pas plus difficile et l’entretien plus cuteux. Le moteur devra être appliqué à une machine de huit à douze couleurs et avoir Actionné une saison au moins, dans une ! abrique de la Haute-Alsace.
- La solution proposée devra en outre pouvoir appliquer facilement aux machines à impri-mer existantes.
- Conditions générales à remplir par
- MM. les concurrents
- Les étrangers sont admis à concourir comme es nationaux. Les membres du Conseil d’ad— "inistration et des comités de la Société dustrielle sont seuls exclus.
- Les mémoires, dessins, pièce justificatives e échantillons doivent être marqués d’une evise ou épigraphe choisie par l’auteur et "dressés franco de port, avant le 15 fé-vier 1895, au président de la Société indus-"ielle de Mulhouse, en même temps qu’un pli "cheté renfermant le nom exact et l’adresse 11 Concurrent.
- NÉCROLOGIE
- Nous apprenons avec regret la mort de M. Marius Moyret, décédé à Lyon, à l’âge de 53 ans. M. Moyret n’était pas un inconnu pour les lecteurs de notre journal, où il a collaboré pendant longtemps.
- Nous adressons à sa famille nos sincères compliments de condoléances.
- NOTE sur le crêpe de laine artificiel
- Par M. Félix Binder
- Le crêpe de laine se tisse en écru à une largeur moyenne de 90 centimètres. La rigidité du fil est maintenue par la présence du parement. Dès que celui-ci disparaît par l’action d’un dissolvant, le crépage a lieu.
- Le traitement est le même pour le crêpe bouillonné.
- Les opérations s’appliquent de la manière suivante :
- Les tissus sont flambés, brossés et passés en boyau en eau tiède à 25°, pendant 10 minutes. Le parement se dissout en majeure partie, la largeur des pièces se réduit à 60 centimètres. On remplace ce bain par de l’eau bouillante, qu’on fait agir pendant 15 à 20 minutes. Cette opération provoque le crépage proprement dit ; elle s’appliquesur huit pièces de 80 à 100 mètres à la fois. On rince à l’eau froide, on essore et on sèche.
- Ce procédé fournit un très bon crêpe, il dispense de l’emploi d’aucun acide ni sel métallique.
- La conservation du relief exige l’observation de quelques ménagements dans les traitements subséquents.
- Le lavage dans des cuves de teinture est toujours préférable ; il provoque moins de traction sur la chaîne que ne le fait un lavage au traquet ou au clapot. On sèche plutôt à l’étendage que sur une rame, en élargissant le moins possible et en faisant des plis très courts. L’enroulage du crêpe mouillé et le séchage au tambour sont très nuisibles.
- p.347 - vue 231/389
-
-
-
- .. 0o
- LÉ MONITEUR DE LA TEINTURE
- II suffit, pour rétablir la largeur de l’impression, de donner au crêpe un léger apprêt d’adragante et de le sécher sur une rame fixe.
- Ce procédé est employé par la maison Frères Kœchlin depuis plusieurs années et a toujours donné de bons résultats.
- Pour le crêpe coton les précautions sont les mêmes. Le crépage se fait à la main, en remuant le tissu dans de Feau tiède.
- -= 11 =======-0-0-0--== -
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Les très jolis échantillons ci-dessous nous ont été envoyés par la Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis. Ils ont été obtenus avec leurs gris-directs T et 4 B sur tissu coton.
- I ‘
- Gris T. 5 gr.
- Gris T. 10 gr.
- Gris 4 B. 5gr.
- Gris 4 B. 10 gr.
- ( • Comme nos lecteurs peuvent le constater, les résultats obtenus avec ces nouvelles matières colorantes sont splendides et ces colorants se recommandent par la facilité de leur application et par leur grande supériorité comme solidité sur les gris teints au cam-pêche. Quant au mode d’emploi, il suffît de dissoudre le colorant dans l’eau, à raison de 5 ou 10 gr. par litre, suivant l’intensité de la nuance désirée.
- Foularder ensuite deux fois le tissu préalablement blanchi ; au sortir du foulard, sécher au tambour, puis apprêter.
- La Manufacture Lyonnaise de matières co-' lorantes vient d’envoyer à ses clients de très beaux échantillons teints avec l’orangé dia-mine D. Cette nouvelle matière colorante est d’un emploi très facile, et les teintes que l’on obtient avec elle sont réellement très solides
- L’application de cette marque sur coton est la même que celle de l’orangé diamineG;01 teint au bouillon avec addition de 30 % des®' marin ou sulfate de soude.
- En teinture directe, l’orangé diamine D donne presque exactement les mêmes nuances que la marque G et ayant essentiellement 18s mêmes caractères de solidité. Pour la teinture des tissus mixtes en soie et coton la marqie G est préférable, car elle laisse la soie blanche tandis que la marque D teint la soie presqte 1 autant que le coton.
- Par contre l’orangé diamine D se laisse dis 1 zoter et développer sur la fibre, d’après e procédé habituel. Nous recommandons SUr tout le passage en bain faible de carbonst de soude après le diazotage (pour orangé)6' le développeur AD (pour brun jaunâtre). Le nuances ainsi obtenues se distinguent par u"e solidité remarquable au lavage et à la lumier
- L’orangé diamine peut sans difficulté 8lr appliqué en combinaison avec les autres Pr° duits diazotables de la Manufacture Ly0n naise de matières colorantes.
- Sur tissu mi-laine l’orangé diamine D d’excellents résultats ; en bain bouillant ado
- p.348 - vue 232/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- co
- tionné de sulfate de soude, la laine absorbe beaucoup moins de colorant que le coton.
- L’orangé diamine D s’applique sur soie avec addition d’acide acétique. Par le diazotage sur la fibre et le passage à froid en acide au lavage et supportant même le traitement de la cuite.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- SYSTÈME D’APPAREIL appllcable au blanchiment ou à la teinture des fils sur les ensouples d'arrière
- Par M C.-M. Hantke, ingénieur.
- Le but de la présente invention est de sou-mettre immédiatement le fil des ensouples d’arrière à l’opération de blanchiment ou de teinture, ce qui est impossible actuellement.
- L’appareil se compose de trois tambours en cuivre zingué, dans lesquels les ensouples d’arrière, munis de fils à blanchir ou à teindre, Sont disposées et mises en rotation par une machine à vapeur qui actionne, en même temps, deux. pompes foulantes destinées à presser les liquides nécessaires pour le trai-tentent de blanchiment ou de teinture, des deux côtés contraires, dans les ensouples de derrière.
- Voici le fonctionnement dudit appareil : les ensouples de derrière, chargés de fils, sont Placées dans les tambours où elles sont fixées, Puis on ferme hermétiquement les couvercles de ceux-ci. Ces ensouples, ainsi placées, sont b alors mises en rotation à l’aide du moteur et "limentées de vapeur, d’eau ou d’ingrédients chimiques.
- Les tambours sont munis d’ouvertures pour évacuation des liquides. La pres.ion à l’in-"érieur des mêmes tambours est indiquée par des manomètres fixés directement dessus. Les Pompes sont mises en mouvement par des excentriques calés sur l’arbre du moteur à Vapeur.
- LESSIVEUSE « LA GAULOISE * par M. Jules Laborie
- Cette lessiveuse, dénommée la Gauloi»ey se compose :
- 1- D’un récepteur dit de chauffe, entouré par la lessive, destiné à emmagasiner la chaleur et à empêcher sa déperdition ;
- 2- De tubes, au nombre de 2, 4 ou 6, selon les dimensions de la lessiveuse; ces tubes, outre qu’ils augmentent la surface de chauffe, conduisant les produits de la combustion dans un tuyau situé au pourtour supérieur de la lessiveuse, d’où, au moyen d’autres tuyaux, ils passent dans une cheminée ;
- 3 D’un champignon à genouillère, permettant de le placer dans la lessiveuse ;
- 4- D’un fond conique reposant sur le récepteur de chauffe, muni d’une prise sur laquelle se trouve adapté le tube ascenseur;
- 5- D’un brûleur à gaz, à 2 ou 3 couronnes, selon les dimensions de la lessiveuse, reposant à l’intérieur d’un pied en tôle ou en fonte : de tôle pour les petites, de fonte pour les grandes lessiveuses (le pied est mobile pour le nettoyage de l’appareil).
- Privée de son pied, cette lessiveuse se place sur un fourneau à charbon; le fonctionement étant le même au charbon qu’au gaz.
- LIQUIDE A DÉTACHER, DIT « JOUV ANCÈNE » Par M. François-Léon Grognot
- Comme liquide à détacher, on emploie généralement les hydrocarbures légers, qui sont de bons dissolvants des graisses. M. Grognot, ayant remarqué que, si aux hydrocarbures on mêle de l’acétone, on obtenait un liquide doué d’un pouvoir détersif plus général, ce qui était dû à la solubilité de l’acétone dans la plupart des véhicules, a fait de cette remarque le sujet de la présente invention.
- En mélangeant de l’acétone aux hydrocarbures, on obtient donc un liquide qui convient admirablement pour enlever les taches de graisse et autres sur les étoffes, et il est donc doué d’un pouvoir pénétrant et dissolvant
- p.349 - vue 233/389
-
-
-
- 360
- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- énergiques. Comme hydrocarbures,on emploie les hydrocarbures légers, tels que ceux de la série grasse qui passent à la distillation entre 70 et 100°, ainsi que le benzine de la série aromatique.
- Bien entendu, le liquide à détacher obtenu par le mélange de ces hydrocarbures avec l’acétone peut être parfumé à volonté.
- APPAREIL DE VAPORISAGE CONTINU Par M. Gustave Weiss.
- Les appareils de vaporisage ont généralement de grandes dimensions et, de ce chef, ils sont coûteux ; ceci est dû à l’obligation de dispositions mécaniques permettant un séjour prolongé du tissu dans la cuve.
- L’appareil que nous allons décrire est de dimensions réduites, grâce à l'emploi d’un panier accumulant le tissu après son passage dans un petit circuit de roulettes conductrices.
- Cet appareil de vaporisage continu est essentiellement composé de :
- 1° Une grande cuve ;
- 2° Une série de roulettes conductrices du tissu en traitement ;
- 3° Un panier ou récipient accumulant le tissus, ce panier logé en partie dans une cuve en contrebas du sol;
- 4o Un distributeur de vapeur ;
- 5° Un moteur quelconque commandant le mouvement des roulettes conductrices du tissu.
- Ce qui distingue ce vaporisage des autres appareils construits jusqu'à ce jour dans un butidentique, est le récipient dans lequel on laisse s’amasser le tissu pendant un temps plus ou moins long, au bout duquel ce tissu est enlevé du récipient pour aller se faire empiler en un point déterminé à cet effet.
- Il résulte de cette combinaison que les roulettes amènent d’une manière continue du tissu dans la cuve et que le récipient permet de prolonger à volonté le temps pendant lequel ce tissu est exposé à la vapeur, sans pour
- cela arrêter l’arrivée continue de celui - ci dans la cuve, et de supprimer en grande partie l'avant-vaporisage.
- {Reproduction interdite).
- CHAMBRE DE COMMERCE D’AVESNES
- Epuration des eaux industrielles
- La Chambre de Commerce vient d’appeler l’attention bienveillante de M. le Préfet du Nord sur les conséquences que peut avoir l’application de l’arrêté du 12 mars,concernant l’impureté des eaux de l’Helpe Mineure.
- Elle se contente de mentionnerles difficultés pratiques que présente encore la clarification des eaux industrielles et qui ne paraissent pas résolues, si on s’en rapporte aux résultats incomplets obtenus dans la purification des eaux de la Lys,entreprise pour satisfaire à des obligations internationales.
- Elle demande surtout qu’il soit tenu compte de la situation actuelle de l’industrie lainière dans la région de l’Helpe et de l’inopportunite de charge nouvelles qui seraient imposées a cette industrie.
- L’hygiène publique n’a pas eu à souffrir et l’intérêt pratique de la question, ainsi du reste qu’en témoignage l’arrêté préfectoral, réside dans le dépeuplement de la rivière C’est un fait accompli dans toute la région industrielle et il ne semble pas que le repeuplement du poisson soit facile, même avec une stricte application de l’arrêté.
- En retour, il est certain que cette applica” tion aurait pour effet de restreindre les moyens de travail de la population ouvrière. Déjà 18 moitié des peigneuses sont en chômage ; p°u" vant s’approvisionnera meilleur compte, que celui résultant de leur prix de revient, il tient à très peu de chose que ces industriels de 18 laine arrêtent celles qui restent en activité) et il nous a été fait la déclaration par de intéressés que les dépenses à faire,provoquée5 par l’application de l'arrêté du 12 mars, entral:
- p.350 - vue 234/389
-
-
-
- ET DIS IMPRESSION DES TISSUS 351
- neraient de leur part une détermination qui se conçoit d’après ce qui précède.
- Quel que soit l’intérêt de la pêche à'la ligne, la Chambre prie instamment M. le Préfet de vouloir bien mettre en parallèle les inconvénients et les avantages éventuels d’une application actuelle de l’arrêté du 12 mars.
- DES SAVONS les mieux appropriés au dégraissage des tissus de laine
- {Suite et fin.}
- M. RAWSON. — Y comprenez-vous le carbonate de soude ?
- Le conférencier. — Oui. Afin de donner un moyen supplémentaire de juger de la valeur des savons, j’ai ajouté leur pourcentage d’acides gras. Il est évident que le savon n° 5, avec ses 48 % d’acides gras, fait contenir une forte proportion de silicate de soude. Ce savon est très bon, m’a affirmé quelqu’un qui l’emploie et qui doit savoir mieux que moi à quoi s’en tenir là-dessus : je ne souhaite pas de me trouver en décaccord avec lui. Un industriel m'a dit un jour qu’il avait un excellent savon, avec lequel aucun autre ne pouvait lutter. En l’examinant, je me suis aperçu qu’un morceau de ce savon avait sur un côté une incrustation de 5 à 6 mjm d’épaisseur de silicate de soude et de carbonate de potasse. Le seul avis que je pus lui donner fut d'essayer son savon pour se raser, car il n’eût pas eu besoin de rasoir. Le savon n° 4, à en juger par sa couleur, — j’ai gardé ce savon pour la fin. Pour en faire une étude plus développée — renferme indubitablement des graisses de cuisine et même des dégras qui vont généralement dans les savonneries d’où dégraisseurs de laines et tisseurs tirent ordinaire-ment le savon qui leur est nécessaire. Le savon n° 3, préparé avec des matières faibles, a évidemment séché un peu, puisque la proportion d’acides gras est plus forte qu’elle ne
- doit l’être dans un savon normal. Ce savon, aussi bien que celui désigné par le n° 2, et surtout que le n° 1, donnera pleine satisfaction aux conditions que vous pouvez raisonnablement exiger de lui.
- Vous allez me demander sans doute si le fabricant de tissus de laine ne devrait pas fabriquer lui-même son savon. Je vous répondrai affirmativement. Vous n’exigez pas, messieurs, que le savon vienne sur le marché sous des apparences et des formes agréables. Tous les frais de cet apprêt peuvent donc être économisés, car vous n’avez besoin tout simplement que d’une solution de savon.
- Je vous conseillerai donc positivement de faire vous-même le savon nécessaire à votre consommation. Et quelle devrait être alors la matière première à choisir? Celle qui réalise les conditions du meilleur marché est l’acide oléique. Toute l’opération consiste, dans la pratique, à mettre en présence l’un de l’autre un acide et une base, et si cette opération se fait avec soin, votre savon sera achevé. Vous devez certainement veiller aux diverses doses à employer et qui doivent être 282 parties d’acide oléique pour 40 parties de soude caustique (NaO,HO). Si vous n’ignorez pas cela et que vous savez le pourcentage de votre acide oléique et la force de votre lessive caustique, vous ne devrez renconter aucune difficulté à fabriquer un savon pratiquement neutre, surtout si vous avez fait préalablement un essai en petit. On devra préférer la soude ou la potasse caustique aux carbonates, qui donnent lieu à un peu plus de difficultés. D’autre part, l’effervescence due au dégagement de l’acide carbonique peut très bien gâter une cuite, en faisant passer le savon par dessus bord : en ce cas, la fabrication de votre savon vous deviendrait moins profitable. Il y a des fabricants d’alcalis qui donnent des recettes pour préparer des savons chez soi, mais comme elles sont simplement basées sur des propor-: tions chimiques, je crois pouvoir dire, messieurs, que vous serez capables défaire votre savon d’après vos propres calculs.
- p.351 - vue 235/389
-
-
-
- •* ad CO
- LE MONITEUR DE LA TEINTUKZ
- Il y a encore une partie de mon sujet, dont j’aurais dû vous entretenir. Comme nous le disait M. le président, on met toutes les fautes commises à la teinture sur le compte du savon, qui devient le bouc émissaire du teinturier et du finisseur. Peut-être doit-on les en excuser un peu ; cependant, en bien des cas, on ne devrait pas s’en prendre au savon, mais à la chaux que renferme l’eau. Je ne sais si quelqu’un d’entre vous sait reconnaître un savon de chaux ; j’en ai apporté un ou deux spécimens. Celui-ci, qui est très dûr, est entièrement saponifié ; celui-là, à dessein, n’a pas été saponifié entièrement ; il vous sera une preuve, par sa ténuité et sa consistance graisseuse, de la difficulté que l'on doit éprouver à l’enlever d’une fibre. Je n’ai pas besoin d’insister sur ce point, mais vous en retirerez certainement l'opinion que la présence de chaux dans l’eau est synonyme de de perte savon, savon de chaux sur la fibre et ensuite taches dans le tissu.
- JURISPRUDENCE
- COUR DE CASSATION (ch, criminelle) Présidence de M.Lœn, président
- Audience du 21 décembre 1893
- Brevet d’invention. — contrefaçon. — APPRÉCIATION SOUVERAINE.
- Est souveraine et échappe au contrôle de la la Cour de cassation la déclaration d’un arrêt qui, après avoir décrit deux appareils qui ont été l’objet de deux brevets pris successivement, déclare que le second ne constitue ni une invention nouvellle, ni une application nouvelle d’un procédé déjà connu.
- Ainsi jugé, par le rejet du pourvoi de M. P. Carette, contre un arrêt de la Cour d’appel de Douai rendu le 23 janvier 1893 au profit de MM. Conreur et Tombée.
- « La Cour,
- « Sur le moyen unique du pourvoi,
- » Attendu que l’arrêt attaqué constate que
- l’ingénieur Eichler avait pris, le 22 août 1893, un brevet d’invention pour un appareil identique à celui que Carette a fait breveter le 3 septembre 1886 ; que,dans ces conditions, l’arrêt déclare que l’appareil Carette ne constitue ni une invention nouvelle, ni application nouvelle d’un procédé déjà connu ;
- » Attendu que ces constatations sont souveraines et échappent au contrôle de la Cour de cassation ;
- » Attendu que le pourvoi soutient vainement que l’arrêt attaqué a omis de statuer sur des conclusions prises par Carette devant la Cour d’appel de Douai et qui signalaient de prétendues différences existant entre les deux appareils, quant à leur objet, leur fonctionnement et leur construction ;
- » Attendu que le Tribunal correctionnel de Valenciennes, dont l’arrêt attaqué a confirmé la décision en adoptant les motifs, a statué sur les divers chefs qui faisaient l’objet des conclusions prises par Carette devant la Cour d’appel de Douai ;
- » Qu’après avoir exactement décrit l’appa-reil Carette et l’appareil Eichler, le jugement déclare que ces deux appareils sont identiques dans leur construction et leur application d’interrupteur de la vapeur à jeu continu ou à jeu intermittent, selon les dépressions ;
- » Que l’arrêt donne donc des motifs suffi' sants pour justifier sa décision et que les prescriptions de l’art. 7 de la loi du 20 avril 1890 ont été ainsi observées ;
- » Par ces motifs,
- » Rejette,
- MM. Sallautin, rapporteur ; Duval, avocat général (concl. conf.);Mes SABATIER et SAUVEL) avocats.
- ----------cemgr---------------------- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en commandite J. Bachelard et Cie, fab de velours et étoffes de soie, 12, quai St-Clair, à Lyon. — Durée. 6 ans et 1 mois. — Cap. 500,000 fr. — Act du 1er juin.
- p.352 - vue 236/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 358
- Formation de la Société en nom collectif Santoux et Cie, fab. d’étoffes de soie, 21, rue du Puits-Gaillot, à Lyon. — Durée : 9 ans. — Cap. 160,000 fr. — Acte du 12 juin.
- Formation de la Société en nom collectif Rapetout et Cie, tissus intachables, 36, rue Bapst, à Asnières. — Durée : 12 ans. — Cap. 40,000 fr. — Acte du 26 juin.
- Formation de la Société en nom collectif Perrot frères et Cie, fab. d’étoffes de soie, 6, rue de la République, à Lyon. — Durée : 9 ans et 2 mois, du 1er mai. — Cap. 160,000 fr. — Acte du 30 mai.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 1er juin de la Société «I. Bachelard et Cie, velours et étoffes de soie, 12, quai St-Clair, à Lyon. — L. : M. Rache-lard. — Acte du 1er juin.
- Dissolution de la Société Jacquemin et Brion, fab. de pelleterie et teinturerie de peaux, 81, rue Jard. — L. : M. Véron. — Jug. du 26 juin.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- Mme veuve Cristafori a vendu un fends de teinturerie, 34, rue du Four.
- M. Picard a vendu un fonds de teinturerie, 8, rue Labat.
- Mme Morren a vendu à Mlle Saunier un fonds de teinturerie, 29, rue de Moscou.
- Mme Chalot a vendu à Mme Duplessis un fonds de teinturerie, 64, rue Condorcet.
- Mlle Legay a vendu un fonds de teinturerie, 21, rue Notre-Dame-de-Lorette.
- . Mme Gallais a vendu un fonds de teinture-rie, 2, rue Manuel.
- M. Lemoine-Duchaufour a vendu un fonds de teinturerie, 21, faubourg Poissonnière.
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons orga-nisé au journal, à la suite de nombreuses ré-clamations de nos abonnés, a pris une exten-S1°n si considérables dès le début, que nous Prions nos lecteurs de vouloir bien nous excu-ser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont né
- cessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande'de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tout les ouvrages ci-detsous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes,
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, eiresy résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimis'e expert. — Officer d'Academ'e. — Lauréat de la Société ues Agriculteur» de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire* de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe
- p.353 - vue 237/389
-
-
-
- 354 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- -ccnncacnveremmerenmrawis disaemeesmmersmeeermremnerenesreimeesimgmmncgmmmeengsmseee
- d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8 avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d’émulation du commerce et de V industrie de la Seine-In f'e-rieure. Troisième édition. Un volume in-8: avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de Vemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matieres textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l'apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. " Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- UN CONTREMAITRE DE TEINTURE
- en laines peignées et filées, toutes nuances fantaisie et grand teint, ayant une spécialité de bleus d'indigo, demande une place.
- S’adresser au bure au du journal, aux initiales D. 46.
- CHEF-COMPTABLE
- ayant été dans l’industrie, connaissant l’anglais et l’espagnol muni des diplômes de la Chambre de commerce, pouvant fournir les meilleures re férences, demande emploi.
- S’adresser à la direction du journal, aux m1' tiales M. P. 45.
- mesmmeesorensesseoreenenceenee-scmmmzerssesrutsecerseotnats FUTS, TONNEAUX EN FERS RÉSERVOIRS en tôle noire.
- galvanisée et étamée, pour tous liquides.
- PI CApaun INVENTEUR
- • —euRAHM, 35, boulev. Picpus, à Paris
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris, Ameterdam, Anvers
- Envoi gratuit des prix courants.
- L’IMPRESSION DES TISSDS DE COTON Par Antonio SANSONE Traduction française, par M. MONTPELLIER
- Un gros volume relié et un Atlas. —. Prix : 31 fr. 50 rendu franco.
- Joindre mandat-poste ou chéque à la commande pour recevoir franco par retou du courrier.
- p.354 - vue 238/389
-
-
-
- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 355
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de r'IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eyeken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Souillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),4,', rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Établissement A. Poirrier). Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne), Alun et sulfate d’alu-mine, alun pur et raffiné.
- —arrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- paverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Pecoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines a amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Va-Anciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- "ailliez (L,),4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons ce froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- . Ammoniaque
- oolway et Cie, 24, rue Payée, Paris.
- _ Analyses tinctoriale*
- -ollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- - Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à —oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- —ahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm pried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- sucn c,1 Ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- leté annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- w. . Apprêta divers
- eishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- » Apprêts (Machines d’)
- —ecoudun’ et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Josselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prenonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris.Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzine*
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud'in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines. *
- Eidonm
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Biancmiment (Article* pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie., au Ferreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareil* pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux.bobines,etc.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles leioturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté)
- Brevet* d’invention .
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- p.355 - vue 239/389
-
-
-
- ce eô
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour b anchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger. 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C°. Fabrique de couleurs daniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Rtiône. Usine à Saint-Fons, Rhône.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D P. "CAR LE S
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial'. 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & C
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières. colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies d» transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane. Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D’ P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Anaivse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,030 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrin-s
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancv (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dutour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, léiogomme, produits pour tissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-t,aits d'orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Deroche), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée con-centrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echiquier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maiso à Paris, 17;, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » Pr°' duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- ON DEMANDE un jeune teinturier chimiste avec petit capital ; position d’avenir.
- S’adresser au bureau du journal, initiales B. C 43.
- REPRÉSENTATION INDUSTRIELE
- ET COMMERCIALE pour l’Alsace Charles Rûh Colmar, d0' mande maisons de ïer ordre Meill. référencé
- BROOKE, SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline
- Atlas Works, Hackney Wick, Londres E.
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Picard et Jay, 4, quai de la Charité,Lyon; — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d'Illiers, Orléans.
- Carl Kenig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsie
- p.356 - vue 240/389
-
-
-
- 38e Année. — No 16.
- 20 Août 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Office du Moniteur de la Teinture. — Indigo (suite). — Blanchiment du coton. — Procédé de préparation d’un bisulfonaphol. — Nouveaux procédés de teinture. — Nouvelles matières colorantes. — Prix proposé par la société suisse de l’industrie chimique.—Note sur l’emploi des sels ammoniacaux. — Exposition de 1900. — — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Jurisprudence. — Assurances.— Renseignements com-merciaux. — Bibliographie. —Cours. -- Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la fourniture de tout produit chimique, à l'usage de la teinture, de l’impression, du blanchi-ment et des apprêts; ces produits sont tirés directement des lieux de production ou des fabriques les plus estimées, et ne sont livrés qu'après un examen des plus scrupuleux de f0ur qualité et de leur pureté.
- Ils sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- Le Moniteur de la Teinture publiera une liste où chaque abonné pourra faire inscrire, ^r^tuitement, le matériel d’occasion qu’il dé-sire vendre, ou dont il veut faire acquisition ; tout en présentant un grand avantage aux "cquéreurs, cela permettra le placement de machines dont on n’a plus l’usage.
- Pour la vente des fonds, fabriques et exploi-étions se rapportant à la teinture, notre pu-blicité est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques , au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe 40
- Essai des matières colorantes du com-
- merce .................................. 5
- Titrage acidémétrique................ 5
- Analyse d’un mélange d’acides.......... 20
- Titrage alcalimétrique.................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure............... 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau............. 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une
- houille................................ 30
- *
- Analyse d’un alliage..............20 à 50
- Analyse organique complète........20 à 100
- p.365 - vue 241/389
-
-
-
- cx
- BT DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- OFFRES
- A Vendre d’occasion
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux ;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- DEMANDES
- 1° Une machine à laver à bras.
- 2° Une essoreuse du système Pierron Dehaitre ou autre, marchant à bras et à courroies, avec deux manivelles.
- 3° Une laveuse.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- INDIGO (Suite)
- La cuve dite à l’hydrosulfite est la plus employée aujourd’hui, à cause des grands avantages qu’elle présente, tant au point de vue de son mode d’emploi que tant pour les résultats qu’elle donne.
- Le principe de la réduction de l’indigo bleu en indigo blanc par l’hydrosulfite est dû à M. Schutzemberger, et l’on obtient ce réducteur en traitant de la tournure de zinc par une solution saturée d’acide sulfureux ou de bisulfite de soude ; ensuite, on transforme l’hydrosulfite de zinc en hydrosulfite de chaux, par l’addition de chaux afin. de précipiter le zinc.
- Puis on mélange de l’indigo broyé à l’eau ; l’hydrosulfite décompose alors l’eau pour s’oxyder et fixe de l’hydrogène sur l’indigo, et on a alors une solution d’indigo blanc dans laquelle on peut plonger des étoffes, ou bien même on peut imprimer cette solution d’indigo blanc sur la surface d’une étoffe et l’exposer à l’air, pour régénérer par oxydation l’indigo bleu.
- Le plus généralement, on emploie une solution de bisulfite de soude, qui doit marquer
- 32 à 330 Beaumé, être bien saturée d’acide sulfureux et être exempte de sulfate de soude.
- Comme zinc, on peut employer des feuilles, de la grenaille ou bien même de la poudre, mais les feuilles sont préférables, car, pour la grenaille, quand elle doit resservir à une deuxième opération, ce qui est généralement le cas, elle est d’un décapage difficile, et, quant à la poudre, un échauffement de la masse est à craindre, et l’acide hydrosulfureux se trouve, par le fait même de cette élévation de température, décomposé.
- Il faut, d’autre part, élargir le plus possible la surface de contact du bisulfite de soude avec le zinc, et naturellement préserver I0 plus possible l’hydrosulfite provenant de la réduction du contact de l’air.
- Pour le montage d’une telle cuve, nous empruntons à M. Prudhomme les indications que donne à ce sujet, dans son traité de la teinture et de l’impression, cet éminent chimiste.
- On chauffe à 70-750, jusqu’à complète ré-duction, l’indigo bien broyé avec la solution d’hydrosulfite saturé, étendue de trois à quatre volumes d’eau et additionnée de lait de chaux en quantité convenable pour dissoudre le précipité d’indigo blanc.
- Cette solution concentrée d’indigo réduit est versée dans la cuve, dont l'eau a été chauf-fée vers 50° et privée d’oxygène par une addition d'hydrosulfite saturé :
- La cuve doit toujours renfermer un exce d’hydrosulfite, être jaune et claire. Si par accident elle venait à verdir, il serait nécessaire d’y ajouter de l’hydrosulfite et au besoin de l’alcali, et de la chauffer quelque temps à 75° Pendant le travail, l’alcalinité de la cuve aub mente au point de gêner la teinture et d’atta quer la fibre de la laine, on peut y remédier en neutralisant partiellement l’alcali libre a" moyen de l’acide chlorhydrique. Avec un0 cuve ainsi montée, on obtient des résultat magnifiques, surtout pour la laine, les drap de laine et la soie.
- p.366 - vue 242/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- %
- Toutes les méthodes que nous avons indi-quées jusqu’ici pour l’emploi de l’indigo en teinture ne sont basées que sur le principe de "eduction, il existe un autre moyen de rendre indigo soluble, c’est la sulfo-conjugaison.
- Si on fait agir sur une matière colorante Tacide sulfurique, il peut se produire un acide *lfo-conjugué, dans le cas qui nous occupe, lacide sulfo-indigotique soluble et coloré en deu, conservant donc ainsi la couleur de l’in-180 insoluble. Cet acide monobasique peut tonner le sulfo-indigotate de potasse, inso-"ble dans les solutions salines telles que "iles de chlorure de sodium ou de chlorure "calcium.
- On peut donc, quand on a formé ce sulfo-"igotate de potasse, ajouter du sel marin "du chlorure de calcium, et précipiter sous “lorme d’une pâte insoluble le sel de potasse Carmin d’indigo, On additionne cette pâte "glycérine pour pouvoir la conserver sous "eforme plus commode et il suffit de la dé-"erdans de l’eau pour obtenir de l’indigo "uble et teindre avec. Ce carmin d’indigo à "pletement remplacé aujourd’hui le bleu de Saxe ou sulfate d’indigo qu’était très "ployé autrefois.
- 4 teinture par le carmin est facile. Il suffit manœuvrer la fibre au bouillon, dans un monté avec du carmin et de l’alun, avec.
- "ens crème de tartre. L’alun donne un peu "de solidité. Les teintures bleues sur laine ‘egie,
- , “ent mal aux macérations alcalines, lors-6 es sont obtenues avec un acide sulfo-, éotique provenant de l’emploi d’un excès ve fumant, surtout si l’on opère à chaud. Lr la soie, on a coutume de bien laver préa-Sent.
- W, 1 impression, on opère comme pour la qpo"eiil suffit d’aciduler légèrement avec , "Cide-oxalique la solution de carmin ou dCeta. j • b aie dindigo, épaissie à la gomme, d‘a-qun peu d’alun, d’imprimer et de vapo-Pour fixer la matière colorante.
- (A suivre.)
- BLANCHIMENT DU COTON
- Le blanchiment du coton s’effectue rarement après la filature et généralement il ne s’effectue qu’après le tissage, et en prenant ce dernier cas.il est évident,a priori,que dans ce blanchiment il faut pouvoir enlever les matières grasses ou les résines naturelles qui se trouvent à la surface des fibres à l’origine de leur production et en outre qu’il faille enlever toutes les impuretés provenant soit de la filature soit du tissage.
- Ainsi,par exemple,il faut enlever les graisses et les savons qui ont pu tomber des organes des machines et enlever en même temps les colles, amidons, farines, qui ont servi à l’encollage des chaînes. D’autre part, il faut enlever et faire disparaître les matières colorantes qui souillent naturellement le coton et c’est en cette dernière opération que consiste le blanchiment propre du coton. Cette décoloration de la fibre est fondée sur le pouvoir décolorant du chlore : dans la pratique, on se sert d’une liqueur de chlorure décolorant, obtenue en mettant en solution dans l’eau du chlorure de chaux,de manière à obtenir une solution marquant 10,5 à 2°, et on décante de manière à avoir une liqueur claire ne contenant plus de grumeaux en suspension. Après le passage des tissus dans un tel bain, qui se fait soit dans une cuve normande, soit dans un clapeau à chlorure, ceux-ci sont exposés à l’action de l’air, de manière que l’acide carbonique agisse sur le chlorure et mette en liberté les principes de l’acide hypochloreux, puis passés dans un bain acidulé d’acide chlorhydrique,afin d’épuiserd’action décolorante du chlorure.
- On emploie aussi parfois simplement l’action de l’air, c’est ce qu’on appelle le blanchiment sur le pré, et dans ce cas l’oxygène et l’humidité agissent seuls sur le tissu.
- En résumé, cette opération du blanchiment du coton proprement dit est fort simple et le point essentiel et délicat de l’opération totale consiste dans le dégraissage de la fibre. Or,
- p.367 - vue 243/389
-
-
-
- 368
- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pt
- la destruction des graisses provient de l’action des alcalis sur celle-ci, formant ainsi un sel soluble des acides gras et mettant en liberté la glycérine. Mais, généralement, la matière la plus employée est la chaux,à cause de son prix relativement peu élevé auprès de ceux de la soude et de la potasse, les résultats obtenus avec elle étant considérés jusqu’à ce jour aussi satisfaisants que ceux obtenus avec les autres alcalins.
- M. A. Scheurer vient à ce sujet de faire une communication à la Société Industrielle de Mulhouse : Discutant les résistances diverses des différentes graisses, l’auteur conclue que les graisses végétales sont plus facilement saponifiables que les graisses animales et,se basant sur des résultats provenant d’expériences faites, prétend qu’avec l’emploi de la soude caustique, on saponifie les graisses en moitié moins de temps qu’il n’est nécessaire pour la saponification au moyen d’autres alcalins.
- PROCÉDÉ DE PRÉPARATION d’un bisulfonaphol propre à faire du ponceau
- (Pli cacheté, déposé par MM. Poirrier et Rosenstiehl), à la Société industrielle de Rouen.
- La naphtaline est traitée par l’acide sulfurique concentré (4 p) et à une température assez élevée pour la convertir en bisulfonaph-taline ; dans cette solution sulfurique brute on ajoute la quantité de nitrate de soude ou de potasse, ou bien d’acide nitrique, suffisante pour obtenir un dérivé mononitré.
- Ce dernier est réduit par le zinc, le fer ou un sulfure, de manière à le transformer en amidonaphtaline bisulfonée.
- Le composé amidé est converti par l’acide nitreux en corps diazoïque que l’on décompose par l’eau à l’ébullition.
- Le bisulfonaphtol obtenu possède la pro-
- priété de donner avec le diazoxylène et P'z- avel
- 1 lavei
- métaxylidine, des ponceaux moins orangés que le bisulfonaphtol ordinaire, lequel relient toujours un peu de sulfonaphtol pour jaune.
- A. Rosenstiehl.
- A. Poirrier.
- NOUVEAUX PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Dans le n° 8 du Moniteur de la Teinture l’année 1894, nous avons publié un rappor intéressant de M. Bonnet, au sujet de l'emp/ol du plombite de soude et du bioxyde de plom):
- M. Bonnet, dans une nouvelle lettre qu’il vient d'adresser à la Société industrielle de Mur house, donne communication des résulta suivants :
- Il a obtenu en deux passages, au moyen du nouveau plombite de soude étendu de 19". lûmes d’eau, et en mordançant à froid 15 m1 nutes, une fixation de plomb suffisante P°!r permettre, après suroxydation au chlore»^0'’ tenir par teinture en sel d’aniline un noir asse4 intense.
- J
- 1° Mordançage en plombite (1 litre = P b O) étendu à 20 vol.;
- 2° Entrer directement, sans laver, en chio. rure de chaux à 2° ou 3° AB une demi-heure
- 3° Laver.
- • des
- Répéter une seconde fois toute la série opérations.
- La fibre paraît peu attaquée.
- La laine supporte le plombite à la cond, de ramener l’alcalinité au-dessous de 27%,
- A propos du déplacement des oxydes Paser plomb, l’auteur signale la possibilité de du chrome, soit au moyen du protochlot, soit par l’alun de chrome neutralisé 8 se ment au moyen de la soude. Pour enleve 10 plomb, il suffit de passer les tissus dand.e bain faible de soude additionné de glle.
- A
- Après cette opération, le tissu ne pre aucune coloration dans les sulfures alca
- On peut arriver au but plus rapidemep, core en procédant de la façon suivante, seul bain :
- triqu très
- Ml
- La Colo série leurs mine
- On
- on
- Le lavag te ra diami
- Le solide “tl.
- Le ufe "ais froidij
- Les ‘onge Vec 1, fhcor.
- En j
- s 8 @ o C s?
- S ® b P 2-02
- p.368 - vue 244/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 369
- I Passer le tissu en plombite, et puis, sans et l’a-aver, en chlorure de chaux une demi-heure; rangés aver et passer en eau aiguisée d'acide ni-
- relient jaune. HL.
- tique. Ce dernier bain fait monter le bistre très haut.
- TURF ure de
- mploi vlomb. l vient
- Mu-ultats
- en du ,9 vo-
- 5 mi' pour dob-assel
- 1\
- st. R
- litjon
- te"
- * "? % “ 4 ® "
- (NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- I ha Manufacture Lyonnaise de Matières Colorantes vient d’envoyer à ses clients une "Srie d’échantillons très jolis, obtenus avec | leurs bordeaux diamine B et bordeaux dia-vine S (brevetés s.g.d.gj.
- | Coton
- I On teint les deux marques au bouillon pen-“nt une heure avec
- I 5 0/ de carbonate de soude et
- 1 15 % de sulfate de soude
- | °I seulement avec
- I 20 % de sulfate de soude.
- I Le bordeau diamine B est très solide au | avage et à la lumière ; le produit égale sous I erapport les rouge solide diamine F et violet Üiamine N.
- Le bordeaux diamineS, par contre, est plus slide aux acides, mais sa solidité au lavage “ila lumière est inférieure à celle de la mar-lue B.
- Le bordeaux diamine B résiste à l’action 1011 chaud ; la marque S jaunit légèrement, dis la nuance primitive revient après re-"idissement.
- Les deux produits se laissent facilement POn
- gravée la poudre de zinc aussi bien qu’a-c le sel d'étain ; la marque B se ronge nCore plus facilement que la marque S.
- n général le bordeaux diamine B est pré-, "ble pour la teinture du coton dans tous êg
- cas où la solidité aux acides de la mar-lle C >
- ° n est pas nécessaire.
- Mi-laine
- 68 deux produits se complètent : tandis iof a marque B a plus d’affinité pour le
- B la marque S teint davantage la laine.
- Mi-soie {coton et soie)
- Le bordeaux diamine B teint le coton plus que la soie, tandis que le bordeaux diamine S teint la soie un peu plus que le coton.
- Laine
- Pour l’application sur laine, c’est surtout la marque S qui est intéressante.
- On teint au bouillon, avec addition de : 10% de sulfate de soude et
- 5 % d’acétate d’ammoniaque.
- Au bout d’une 1[2 heure, on ajoute :
- 5 % d’acide acétique.
- Les teintes sont très solides au lavage et au foulon.
- En foulonnant avec du blanc il faut veiller que la marchandise soit lavée de suite après le foulon.
- La solidité à l’air, à la lumière et aux acides, ainsi que la résistance au soufrage des teintes sur laine du Bordeaux diamine S, sont remarquablement bonnes.
- Soie
- La marque S est préférable. Les teintes sont très solides au lavage.
- Impression
- Pour l’impression sur coton, la marque B est préférable à cause de sa solubilité très facile pour l’impression sur laine et tissus laine et coton, la marque S est recommundée,
- --------------- • . . ——
- PRIX PROPOSÉ par la Société Suisse de l’industrie chimique
- Fssais du sulfate d’alumine du commerce, sur leur contenu en matières étrangères, notamment en sels de fer, et détermination de l’influence que peuvent avoir ces matières dans l’emploi du sulfate d’alumine dans l’impression et dans la teinture.
- La Société Suisse de l’industrie chimique a mis à la disposition du jury des prix la somme de 1,000 francs (mille) pour être appliquée en un ou plusieurs prix à la réponse aux sept
- p.369 - vue 245/389
-
-
-
- 6s o
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- questions de ce concours. Peuvent concourir les Suisses, aussi bien que les étrangers ; les solutions pourront être écrites en allemand ou en français. Elle devront être adressées jusqu’au 1er octobre 1894 au Président de la Société :
- Monsieur Charles Weber-Sulzkr, à Winterthur (Suisse).
- Le secrétaire de la société Suisse pour l’industrie chimique. M. le Dr Henry Schaeppi, à Mitladi (Claris) se tient à la disposition des concurrents pour leur communiquer tous les renseignements qu’ils pourraient désirer, ainsi que leur indiquer la composition du jury des prix.
- NOTE
- sur l’emploi des sels ammoniacaux pour réserver la soude caustique, l'alu-minate, le stannate, le chromite de soude, etc.
- Communiqué par M. Ernest BONTEMPS à la
- Société industrielle de Mulhouse
- Messieurs,
- Quand, en impression, il s’agit de réserver la soude caustique, l’aluminate de sodium ou un autre mordant de cette classe, on peut se servir d'un acide organique, tel que l’acide tartrique ou citrique.
- Mais, quand cette réserve doit être appliquée sur un rouge turc fini ou sur un tissu mordancé en tannate d’antimoine, on ne peut s’en servir. Cela tient à ce que l’acide organique, ainsi que son sel de sodium, dissolvent partiellement la laque d’alizarine ou celle de tannate d’antimoine, surtout pendant le pas sage au fixage de Mather et Platt.
- Dans l’un et l’autre cas, de même que pour tout mordant alcalin cité plus haut, les sels ammoniacaux peuvent former de bonnes réserves. Le nitrate d’ammonium, par sa solubilité, donne une réserve suffisamment forte pour toute concentration de soude caustique qu’on a à imprimer.
- Comme le montre la réaction :
- NHt.NOz +NaOH=NaNOi + NHs +H,0
- ou
- NH4.NO3 ° =NaNOt +
- Al (OH)3 + NH3, la soude caustique, ou la soude du mordant alcalin, décomposent le sel d’ammonium en donnant le sel de sodium correspondant, n’attaquant ni la laque d’alizarine, ni la laque de tannate d’antimoine, et l’ammoniaque est mis en liberté.
- Dans le cas d’un mordant alcalin, le métal se trouve précipité à l’état d’hydroxyde avant de se fixer sur la fibre et, par le dégommage il se détache du tissu en totalité.
- L’eau résultant de la réaction a une tendance à élargir légèrement lafigure à réserven aussi est-il bon de donner le passage aU fixage de Mather et Platt en vapeur bien sèche.
- Une bonne composition, d’une belle réserve est la suivante .
- 10,000 gr. d’acide nitrique à 37’ B. sont neu-tralisés par
- 7,500 » d’ammoniaque (d — 0,920) que l’on verse, en remuant bien
- sur :
- 1,250 » d’amidon blanc
- d’eau froide.
- 1,250
- On ajoute la dissolution de nitrate d’amne nium bouillante à l’amidon cru délayé dan
- l’eau. L’épaississant est ainsi cuit par laChs leur dégagée ; il ne reste plus qu’à refr0l la réserve épaissie, en maintenant toujo)), l’alcalinité, pour éviter la transformai!011
- l’amidon blanc en glucose.
- EXPOSITION DE 1900
- Le Journal officiel du 10 août a puibli,, décret réglementant l’organisation géne de l’Exposition universelle de 1900.
- Parmi toutes les choses longuement exP P q10 sées dans ce décret, nous ne retiendrons les points nous intéressant spécialement
- p.370 - vue 246/389
-
-
-
- L’emplacement et la durée
- Ouverte le 15 avril, l’Exposition universelle de 1900 sera close le 5 novembre.
- Une exposition rétrospective centennale, résumant les progrès accomplis depuis 1800, sera jointe à l’exposition contemporaine.
- En outre des expositions spéciales relati-ves à l’art ancien, à l'anthoropologie, à l'eth-nographie, etc., des auditions musicales et des congrès compléteront l’ensemble.
- L’emplacement affecté à l’Exposition comprend notamment le Champ de Mars, le Trocadéro et ses abords, le quai d’Orsay, "Esplanade des Invalides, le quai de la Confé-Tence, le Cours-la-Reine, le Palais del’Indus-trie et les terrains avoisinant ce palais entre son axe longitudinal prolongé, l’avenue d'An-n et le Cours-la-Reine.
- CLASSIFICATION GÉNÉRALE
- Les objets exposés seront répartis en dix-buit groupes :
- Groupe I Education et enseignement.
- (Classes 1 à 6.)
- - II. Œuvres d’art. (Classes 7 àlO ) — III, Instruments et procédés géné raux des lettres, des sciences et des arts. (Classes 11 à 18.)
- " IV. Matériel et procédés généraux de la mécanique (Classe 19 à 22.)
- - V. Electricité. (Classes 23 à 27.) VI. Génie civil.-—Moyens de transport. (Classes 28 à 34.)
- " VII. Agriculture. (Classe 35 à 42.) * VIII. Horticulture. (Classes 43 à 48.) “ IX. Forêts. — Chasse. — Pêche.
- Cueillettes. (Classes 49 à 54.)
- " X. Aliments. (Classes 55 à 61.)
- XI. Mines. — Métallurgie. (Classes 62 à 64.)
- " XII. Décoration et mobilier des édifices publics et des habitations. (Classes 65 à 74.)
- XIII. Fils, tissus, vêtements. (Classes 75 à 85.)
- ET DIS L IMPRESSION DES TISSUS
- 371
- — XIV. Industrie chimique. (Classes 86 à 90.)
- — XV. Industries diverses. (Classes 91 à 99.)
- — XVI. Economie sociale. — Hygiène, assistance publique.(Classes 100 à 111.)
- — XVII. Colonisation.(Classesll2àll4.) — XVIII. Armées de terre et de mer-
- Classes 115 à 120.)
- Chacun de ces groupes sera naturellement divisé en classes, ainsi que cela se fait pour toutes les expositions.
- Comité des départements
- Ceci est particulièrement destiné aux exposants français.
- Le titre III leur indique l’intermédiaire qu’ils trouveront dans leur département même pour parvenir jusqu’au commissariat général de l’Exposition.
- Des comités seront, en effet, formés dans chaque département, qui auront pour mission de faire connaître les actes relatifs à l’organisation de l’Exposition, de distribuer les formules d’admission de provoquer les expositions des agriculteurs, des industriels et des commerçants et de préparer la création d’un fonds spécial permettant la visite de l’Exposition aux ouvriers et cultivateurs intéressés de leur département.
- Ces comités seront présidés par le préfet. Des sous-comités fonctionneront également sous la présidence des sous-préfets.
- Enfin, pour les communications avec les bureaux de l’Exposition, voici ce qui est prescrit :
- Art. 18. — Le comité départemental correspondra, par l’intermédiaire de son président, avec le commissaire général et la direction générale de l’exploitation.
- ADMISSION DES ŒUVRES ET PRODUITS
- a) Œuvres d’art
- Pour les œuvres d’art, on n’admettra que celles exécutées par des artistes français et étrangers depuis le 1er mai 1889, date d’ouverture de la dernière exposition.
- ; ||
- | '
- L
- All !
- p.371 - vue 247/389
-
-
-
- 372
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Toutes les œuvres seront admises, sauf | celles qu’énumère l’article suivant.
- Art. 20. — Sont exclus :
- 1° Les copies, même celles qui reprodui- ; sent un ouvrage dans un genre différent de | celui de l’original ;
- 2° Les tableaux, dessins ou gravures qui ne sont pas encadrés ;
- 3° Les gravures obtenues par des procédés industriels ;
- 4° Les sculptures en terre non cuite.
- Le nombre des ouvrages que pourra exposer chaque artiste est limité à dix et les demandes d’admission devront être déposées du au commissariat général (service des beaux-arts) du 16 au 31 mai 1899.
- Les ouvrages admis devront être déposés du 15 au 20 février 1900, dans le palais destiné à les recevoir, et retirés avant le 5 décembre.
- b) Produits industriels ou agricoles et objets divers autres que les œuvres d’art.
- Tous les produits autres que les œuvres d’art, qu’ils soient industriels ou agricoles, seront admissibles, à l’exception de ceux que mentionne cet article :
- Art. 30. — Sont exclues les matières dangereuses, notamment les matières fulminantes ou détonantes.
- Ne seront reçues que dans des vases solides, appropriés et de dimensions restreintes, les esprits ou alcools, les huiles et les essences, les matières corrosives et généralement les corps qui peuvent altérer les autres produits exposés ou incommoder le public.
- Les amorces, les pièces d’artifice, les allumettes chimiques et autres objets analogues ne pourront être admis qu'à l’état d’imitation et sans aucune addition de matière inflammable.
- Art. 32.— Les constructeurs d’appareils exigeant l’emploi de l’eau, du gaz ou de la vapeur devront déclarer, dans leur demande d’admission, la quantité d’eau, de gaz ou de vapeur : qui leur sera nécessaire.
- Ceux qui voudront mettre desmachines en
- mouvement indiqueront la vitesse propre de chacune de ces machines et la force motrice dont elle aura besoin.
- Art. 33. — Les demandes d’admission des producteurs français devront être remises au commissariat général (direction générale de l’exploitation), avant le 1er février 1899.
- Celles de Paris et du département de la Seine seront envoyées directement au commissariat général (direction générale de l’ex" ploitation); celles des départements autres que celui de la Seine le seront par l’intermédiaire des comités départementaux.
- Les produits admis devront être déposés du 1er décembre 1899 au 28 février 1900 et retirés dans un délai maximum de six semaines après la fermeture de l’Exposition.
- Protection des objets exposés
- En dehors de la protection matérielle des objets et œuvres d’art exposés, il y aura encore une sorte de protection morale — si Ton peut dire — que stipule l’article qui suit, I est très formel en ses termes :
- Art. 70. — Aucune œuvre d’art, aucun pr0' duit exposé dans les palais, les parcs ou 165 jardins, ne pourra être dessiné, copié ouf®' produit sous une forme quelconque, sans une autorisation de l’exposant visée par la direc tion générale de l’exploitation.
- Toutefois le commissaire général pourra 8" toriser la reproduction des vues d‘ensemble• Donc avis aux dessinateurs trop zélés.
- Les jurys de récompenses
- mé-
- Pour les récompenses et diplômes com. moratifs, le titre IX organise un jury intern8 tional divisé en jurys de classe et de groupe en jury supérieur, ceux-là référant de leur
- jugements à celui-ci.
- Les urys de classe examineront et clasSe , . . . . ip jury ront, les jurys de groupe reviseront, J
- supérieur tranchera et récompensera. M Les travaux de ce dernier, dirigés Pet ois
- Picard commissaire général, et par les directeurs; MM. Bouvard, Dervillé et 9e nay-Belleville, seront conduits de maniere
- p.372 - vue 248/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- m-ex-très né-
- ce que la distribution des récompenses puisse avoir lieu à la fin d’août ou au commencement de septembre.
- Les articles 88 et 94 fixent ces récompenses et diplômes commémoratifs.
- Examinons les récompenses :
- Art. 88. — Les récompenses aux exposants de l’exposition contemporaine et à leurs collaborateurs seront décernées sous forme de diplômes signés par le ministre du com-merce, de l’industrie, des postes et des télégraphes, et par le commissaire général. Elles se répartiront entre les catégories suivantes :
- Diplômes de grand prix ;
- Diplômes de médaille d’or ;
- Diplômes de médaille d’argent ;
- Diplômes de médaille de bronze ;
- Diplômes de mention honorable.
- Les diplômes commémoratifs, à présent :
- Art. 94.—Des diplômes commémoratifs, signés par le ministre du commerce, de l'indus-. trie, des postes et des télégraphes, et par le commissaire général, pourront être décernés aux personnes qui auront prêté leur concours pour les expositions rétrospectives, ainsi qu’aux fonctionnaires ou agents de l'Exposi-tion, aux membres des comités ou commis-sions et aux jurés.
- Une liste officielle sera d’ailleurs publiée par le gouvernement.
- CLASSIFICATION GÉNÉRALE TREIZIÈME GROUPE
- CLASSE 77
- Matériel et procédés du blanchiment, de la teinture, de l'impression et de l'apprêt des matières textiles à leurs divers états
- E Appareils à griller, à flamber, à brosser, à raser les tissus.
- Appareils à lessiver, à dégorger, à laver, à essorer, à sécher, à humecter les diverses matières textiles, à l’état de mèches, de peignés, de fils, de tissus.
- Appareils à cuire et à tamiser les épaissis-sants et les couleurs.
- Matériel de la gravure en relief ou en creux Pour l'impression des tissus.
- Machines à foularder, à teindre, à imprimer. Appareils à vaporiser.
- Machines à apprêter de toutes sortes : rames, calandres, machines à glacer, à moirer, à gaufrer, à beetler, à tirer en poils, etc.
- Matériel pour le traitement des soies teintes : machines à battre, à secouer, à cheviller, à lustrer, etc.
- Etuves d’épaillage. Appareils de chinage.
- Appareils pour blanchir à l’électricité.
- Matériel et procédés pour le blanchissage du linge : lessivage, lavage et rinçage, séchage, repassage et apprêts.
- Industrie des teinturiers-dégraisseurs : nettoyage à sec par la benzine et ses dérivés ; nettoyage au mouillé ; teinture ; apprêt.
- IL Spécimens des matières textiles blanchies ou teintes avant filature.
- Spécimens de fils de coton, lin, laine, soie, etc., purs ou mélangés, blanchis, teints ou chinés.
- Spécimens de tissus blanchis, teints ou imprimés.
- Spécimens de fils ou tissus apprêtés.
- Spécimens d’épaillage chimique des matières textiles avant filature ou à l’état de tissus.
- =.
- 89
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- APPAREIL A DÉGRAISSER
- Par M. Albert Bloche, ingénieur civil des mines
- Le principe appliqué est celui de la dissolution rapide des substances grasses dans un liquide volatil, dont la vapeur,passant vivement sur ces matières, agira à la fois comme dissolvant et comme colorique; on conçoit alors que la chaleur, favorisant souvent la fonte de ces substances grasses, aidera la vapeur qui, grâce à ses propriétés dissolvantes, entraînera les parties grasses des matières traitées.
- p.373 - vue 249/389
-
-
-
- 29
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le liquide employé peut être un hydroc®r-bure quelconque, pourvu qu’il soit volatil à une température assez basse, ou un solvant tel que l’essence de térébenthine, le sulfure de carbone, dont l’inventeur ne recommande pourtant pas l’emploi, sa manipulation présentant ' de grands dangers.
- L’huile de térébenthine, certaines huiles volatiles, peuvent aussi être employées; quel que soit le solvant, M. Bloche recommande de préférence la benzine.
- L’appareil à dégraisser comprend en principe : une chaudière, un cylindre dégraisseur et un serpentin. La chaudière est réunie à la partie supérieure du cylindre dégraisseur par un col de cygne relié lui-même au serpentin dans son trajet. Le cylindre dégraisseur est relié à son tour à la chaudière par un tube inférieur recourbé en V, qui ramène la vapeur condensée à la chaudière.
- L’extrémité du serpentin est libre et va plonger par un tuyau descendant dans un récipient quelconque.
- Dans le cylindre à dégraisser s’en place un autre de dimensions moindres et perforé, qui reçoit la matière à dégraisser. Le cylindre est fermé par un couvercle dont le bord s’engage dans une rainure profonde contenant une matière qui fasse joint et choisie de façon à n’être pas soluble ni attaquée par le liquide volatil employé.
- Trois robinets servent à manœuvrer l’appareil et à diriger le jet de vapeur, soit dans le cylindre dégraisseur, soit dans le serpentin.
- SYSTÈME DE FABRICATION D’INDIGO à fabrication continue et à production, régulière Par M. Armand Thierry.
- Dans les installations ordinaires de fabrications de l’indigo, les macerateurs sont munis chacun d’un batteur servant de décanteur, le batteur s’y fait à la main et il nécessite une quantité d’ouvriers pour le parfaire, tout en étant fait irrégulièrement La fécule de ces installations est recueillie dans chaque dé
- canteur, d’où des possibilités d’impureté de nature à souiller le produit. De plus, un des inconvénients des systèmes établis est de ne pouvoir arriver, à volonté, à obtenir telle ou telle qualité d’indigo qu’on aurait avantage à fabriquer, c’est-à dire du violet, du violet rouge ou du rouge.
- Avec l’emploi du nouveau système de fabrication, tous ces inconvénients disparaissent. La batteuse pouvant tourner à volonté de 30 à 70 tours à la minute, on obtient telle ou telle nuance de la gamme que l’on désire, en partant de ce point qu’avec un battage lent et court, on réalise du violet et avec un battage précipité et prolongé, du rouge. Le fabricant peut donc, à son gré, obtenir à type fixe telle ou telle nuance qu’il a avantage à produire et en employant la batteuse mécanique, il supprime les 4/5 de la main-d’œuvre o:casionnée par le battage à la main. En outre, le travail fait automatiquement ne donne aucune peine à l’opérateur pour le pousser au point voulu, ce qui est une garantie de bonne exécution.
- NOUVEAU PROCÉDÉ DE MERCERISAGE DES TISSUS Par M. Claude Malien,
- Le mercerisage des tissus (autrement dit les effets de bosselé, crêpé, bouillonné, etc., obtenus sur les tissus mélangés, soie et coton, laine et coton, soie et laine, velours, etc.) est connu depuis de longues années et est fondé sur l’action qu’ont les lessives alcalins3 de produire un retrait sur , les fibres de matière végétale, les fibres de matière animale n'étant pas touchés et par ce fait étant amenés à se rétrécir, à se recroqueviller et a produire les effets cités plus haut.
- Divers brevets ont été pris pour le mode d’application de ce procédé et la présente in vention a pour objet un nouveau mode d’opérer qui permet d’effectuer le mercerisage 4 chaud (chose qui n’avait pu se faire jusqu 17 ci) en même temps que la teinture et cela dans le même bain.
- Pour cela faire, dans une barque de 100
- p.374 - vue 250/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- C. ot
- litres de capacité environ, on fait un bain en ajoutant environ 25 kilogs de soude caustique, 2 litres d'acide sulfurique à 80° Beau-mé et 25 kilogs de sulfate de soude ; on chauffe à environ 55° C. puis on ajoute en une ou plusieurs fois les colorants nécessités par la nuance à laquelle on veut arriver.
- Ce procédé très simple permet de faire à chaud dans la même opération le merceris-sage et la teinture, et cela par le fait de l’addition de l’acide sulfurique et du sulfate de soude, qui constitue le point essentiel du nouveau procédé.
- (Reproduction interdite.
- — " =--0-0-0--
- SALAIRES INSAISISSABLES
- Le tribunal de Villeneuve-sur-Lot a récemment rendu un important jugement aux termes duquel la saisie-arrêt ne peut frapper les salaires à venir dus à un ouvrier par son patron; et, de plus, les salaires qui ont un caractère alimentaire sont insaisissables, et le tiers saisi qui a payé la totalité de ces salaires, nonobstant une saisie-arrêt faite entre ses mains, est libéré, même au regard du saisissant.
- Voici le passage principal de ce jugement :
- ... Attendu que la saisie-arrêt ne peut frapper les salaires à venir, dus à un ouvrier par son patron, car ce serait une atteinte à la liberté du travail, et on ne voit pas qu’il puisse s’agir, pour le saisissant, d’un droit acquis, alors qu’il appartient au débiteur de rendre ce droit illusoire, en cessant son travail aus-Sitôt; qu’on ne peut pas, déplus, considérer la créance de l’ouvrier contre son patron, Pour les salaires à échoir, comme formant un élément appréciable du patrimoine de l'ou-vrier, car elle résulte, en effet, dans ce cas, d un contrat de louage inconsistant, qui se renouvelle à tout instant, et qui, sous cette forme indéterminée, ne peut, à l’avance, for-mer le gage d’un créancier;
- Attendu, en ce qui concerne les salaires echus, que, si on prend en considération leur
- modicité et la position d’A..., on ne peut que 1 leur attribuer, pour la totalité, un caractère alimentaire, et,partant, les déclarer insaisissables, étant donné que A..., d’après des do cuments certains, avait à sa charge sa femme et de ses quatre enfants, qu’en le décidant ainsi le tribunal use du pouvoir d’appréciation qui lui appartient, en cette matière, et que lui ménage même la loi du 29 ventôse an IX...
- JURISPRUDENCE Enseignes.
- C’est au propriétaire qu’il appartient entre ses divers locataires l’exercice du droit d’apposer des enseignes sur la façade de son immeuble. Si le bail est muet à l’égard de cette réglementation, l'étendue des droits des propriétaires et des locataires, relativement à la pose et à la disposition des tableaux-enseignes, des plaques indicatrices de la profession et à la décoration de la façade, il faut se reporter aux principes indiqués par la jurisprudence et les usages locaux.
- La règle générale peut se formuler ainsi : À défaut de stipulations, le locataire a la libre disposition de la partie de la façade extérieure qui correspond à sa location.
- Ainsi, quand il s’agit d’une boutique, le locataire dispose pour l’apposition de son enseigne de la portion de la façade extérieure qui s’étend entre le sol et le plafond du 1er étage, et quand il s’agit d’un appartement de la façade extérieure comprise entre le plancher du 1er étage et le plafond du 2e étage.
- A Paris, l’usage est que les enseignes extérieures peuvent être placées au-dessous des fenêtres, dans l’intervalle et au-dessus, pourvu qu’elles ne dépassent pas les corniches et bandeaux séparant les divers étages de la maison.
- Le propriétaire qui n’a fait aucune réserve dans le bail, ne peut disposer de la façade attribuée au locataire, même quant celui-ci n’en fait aucun usage.
- p.375 - vue 251/389
-
-
-
- 376
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cette partie extérieure est un accessoire de la chose louée.
- En l’absence de dispositions précises, le locataire ale droit de placer ses tableaux et euseignes sur la devanture et sur les pilastres de la boutique. Mais il peut arriver que des tableaux de dimensions exagérées ou couverts d’inscriptious faites pour attirer les regards des passants et solliciter la clientèle, soient d’un aspect désagréable, et que le propriétaire ait intérêt à faire disparaître des enseignes qui nuisent à la beauté architecturale de la maison.
- Les tribunaux ont en cette matière un pouvoir souverain d’interprétation.
- L’usage de placer extérieurement une enseigne n’existe-t-il que pour les locations d’appartements ou de boutiques donnant sur la rue ?
- L’affirmation a été jugée par le tribunal do paix du 1er arrondissement de Paris (29 décembre 1872), Cependant, la Cour de Rouen, (14 juin 1834) a décidé qu’un commerçant qui a acheté une maison située au fond d’une cour a le droit d’apposer son écusson sur la porte extérieure de la maison appartenant à son vendeur.
- Plus récemment, le tribunal de la Seine a autorisé un commerçant, locataire d’un appartement n'ayant pas de fenêtres sur la rue, à placer des écussons indicateurs de sa profession sur les deux montants de la porte d’entrée de la maison.
- L’enseigne, chose mobilière, appartient au locataire commerçant; le propriétaire de la maison n’y a aucun droit, et lorsqu’à l’expiration du bail, le commerçant quitte les lieux loués, il dispose de sa propriété comme bon lui semble.
- Ce principe doit cependant être appliqué avec discernement, et il faut soigneusement distinguer le cas où l’enseigne s’est pour ainsi dire incorporée à la chose et ne peut s’en détacher. Certaines maisons meublées, par exemple, sont connues depuis de longues années, sous une dénomination spéciale. Dans
- ce cas, le locataire acquiert le droit de se servir de l’enseigne pendant la durée de son bail, mais il ne pourrait donner la même enseigne à l’établissement du même genre qu’il irait fonder ailleurs.
- Enfin, les désignations peuvent être inhé rentes à la maison même ; elles se transmettent alors avec la location.
- --—. — • • ----•—-
- ASSURANCES contre l'Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le services des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérables dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l'incendie, nous ne saurions trop in-sister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans- la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive " son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- p.376 - vue 252/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 2
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 23 juil. de la Société WAGNIRE, PIRODON et Çie, apprêt, 1, rue Philibert-Delorme, à Lyon. — M. Vernay. — Jug. du 23 juil.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de
- i fer, ainsi que des rapports des commerçants avec i l’administration des postes, et pour les chemins | de fer comme pour la poste, le plus spécialement, i au point de vue du droit usuel et administratif. | C'est un outil indispensabte à quiconque s’occupe | d’affaires et surtout aux commerçants, aux in-! dustriels et aux agriculteurs.
- | Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en ; timbres ou mandats.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académ'e. — Lauréat de la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- MANUFACTURE GÉNÉRALE DE CAOUTCHOUC
- USINE OU COQ FRANÇAIS
- ÉMILE DEGRAVE, a ROUBAIX (NORD)
- DEMANDER PRIX-COURANTE
- MÉDAILLE D’ARGENT, EXPOSITION UNIVERSELLE PARIS 1889
- FABRIQUE DE COULEURS D’ANILINE
- L RUCH & FILS
- A PANTIN
- Seule fabrication en France des
- (Seine)
- ROUGES CONGO brevetés s.g.d.g.
- TEIGNANT
- DIRECTEMENT LE COTON SANS MORDANTS
- SPECIALITES :
- "Pouge Congo. Purpurine brillante. *Benzopurpurine.
- "Congo brillant.
- "Rouge diamine. Bruns Corinthe.
- * *
- *
- Noir Nyanza. Chrysamine. Chrysophénine. Azo fuchsine acide.
- *Azo rubis S.
- *Fuchsine acide.
- *Carmoisine.
- Bruns Congo _ _____
- Bleus solidesCongo. *Ecarlates brillants.
- Benzoazurine. *Rouge Orange.
- Les produits précédés d’un astérique sont
- Ponceaux.
- Ecarlates crocéines.
- Fuchsine cristallisée.
- Roccelline.
- Orcéine.
- Bruns Bismarck.
- Orangé IL
- *Jaune Naphtol. Phosphine.
- *Vert Malachite.
- *Vert brillant.
- Vert acide. Bleus alcalins. Bleus solubles.
- Orangé II cristallisé. Nigrosine.
- "Jaune de Quinoline. Couleurs grasses.
- brevetés en France s. g. d. g.
- Maison à PARIS : 29, rue de Sévigné. Succursale à LYON : 107, rue Duguesclin.
- AGENCES ET DEPOTS EN FRANCE ET A L’ÉTRANGER
- p.377 - vue 253/389
-
-
-
- eo
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- i
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Traité pratique des matières colorantes artifcielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph DÉPIERRE, ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8: avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Manuel complet de teinturier (SUPPLÉMENT traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal
- Traité de l’épuration des eaux natu- . relies et industrielles, par E. Delhotel.
- — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l'apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dans le texte. — Prix : 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey..— Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- FUTSJONNEAUXENFER&RÈSERVOIRS
- en tôle noire.
- galvanisée et étamée, pour tous liquides.
- Pi copaNN INVENTEUR
- • -eulHNMI 35, boulev. Picput, à Paris
- Étanchéité complète par la soudure électrique
- Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers
- UN CONTREMAITRE DE TEINTURE
- en laines peignées et filées, toutes nuances fantaisie et grand teint, ayant une spécialité de bleus d’indigo, demande une place.
- S’adresser au bureau du journal, aux initiales D. 46.
- ON DEMANDE
- un jeune teinturier chimiste avec petit capital ; position d’avenir.
- S’adresser au bureau du journal, initiales B. C. 47.
- REPRÉSENTATION INDUSTRIELE
- ET COMMERCIALE pour l'Alsace. Charles Rûh Colmar, demande maisons de fer ordre. Molli. références.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES PAR TOUTES LES MÉTHODES Dr P.CARLES Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial'. 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- EXTRAITS Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & cie
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- p.378 - vue 254/389
-
-
-
- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- co co
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de r’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles. AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine Tarcamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- - Acide tartrique
- — e Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- - oppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- • Albumines
- “ouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard S-pastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone. "Albault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et v1e),4., rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- . Alizarine
- grzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). oflété anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). olege social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Pi Alun
- eher et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-rone, alun pur et raffiné.
- grrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, purlate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun
- k. Amidons
- 0ch(N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancv (Meurthe-^Moselle). Médailles d'or 1867-1878, Paris. "Membre du JTy, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et p@ppret.
- peverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- goudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, ‘ rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines reamidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. roux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infé-soeure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- ete anonyme’ des amidonner.es françaises, à Va-soerciennes (Nord).
- dite-o anonyme des amidonnerie et glucoserie s aubourdin Etablissements Verley frères. Amidon 80ecial pour apprêts et industries.
- cete anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Tapciété E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- de Hez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons Troment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- 801. Ammoniaque
- way et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- R] Analyses tinctoriale»
- Non (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue modereame -des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix
- Per- Aniline
- owsand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à Kahnser pour le développement des noirs d’aniline.
- Couip (Jean), 19» rue d’Enghien, Paris, dépositaire des Friee" S d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm uchbayer. Usine à Fiers (Orne).
- S0ciet. ses flls, 29, •ue de Sévigné, Paris. chimannoyme des matières colorantes et produits ques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Weist. Apprêt» divers
- —erat, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- 1 De. Apprêts (Machines d‘) cesoudun’ et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-Grogee" TS, 9, rue Friant, Paris.
- —-n père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon»
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Danïau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- p.379 - vue 255/389
-
-
-
- 380
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C° Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d'Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près Ta rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, IS, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie-Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C°. Fabrique de couleurs d'aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs. Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Ruône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- Etude de M* Jobin, avoué à Belfort
- Extrait des minutes du greffe du Tribunal correctionnnel de Belfort
- Le tribunal correctionnel de Belfort a rendu, le neuf juin 1893, le jugement suivant :
- Au profit de :
- M. MARTIUS Charles-Alexandre, négociant, demeurant à Berlin, et la Société Farbenfabri-ken, à Elberfeld (Allemagne),
- Contre
- l‘ M. Georges-Léon-Pierre Douine, manufacturier, demeurant à Troyes ;
- 2* M. Frédéric-Achille STRUBIN, négociant, demeurant à Bâle.
- Le Tribunal déclare :
- Sur l’action publique :
- 1‘ Le sieur Georges Douine, convaincu d’avoir, en décembre 1890, sciemment introduit à Delle deux barils contenant cent kilogrammes de matières colorantes contrefaites, se rattachant à un brevet d’invention N' 160.722, pris le quatre mars 1884 en France, par le sieur BOTTINGER, et cédé le 29 avril 1886 au D' MARTIUS ;
- Ruch, J. et fils, 29, rue de, Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières; colorantes poui’ teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et pro duits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D‘ P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancv (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre dujury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gomme artificielles, léiogomme, produits pour lissage et appret’ blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumin ’ benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et e traits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blan. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel .
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de BillancoJ.’ Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturer
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée co centrée. ' „ hi.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de rü® quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, mar « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure. e.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée P. Maison a Paris, 177, rue Lafayette. “
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perre 1 Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate »P duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris. -
- 2' Le sieur Strubin, d’avoir, en février 189.2 Petit-Croix, sciemment introduit un fût eue nant vingt-cinq kilogrammes de matières Gin. rantes contrefaites, se rattachant au brevet d vention N’ 167.876, pris en France le 25 I 2 1885 , au nom de la Société Farbenfabf1'1 ’ d’Elberfeld. ,
- Et pour la répression, condamne MM. DoUl et Strubin, chacun en cent francs d’amende-
- Sur l’action civile : dour
- Condamne M. Douine à payer au deman. je Martius la somme de mille francs, à tite;été dommages-intérêts et à M. Strubin, à la SoGour Farbenfabriken, la somme de cent francs 1 réparation du préjudice causé. gt
- . Autorise les demandeurs à insérer le pres à jugement, par extraits, dans quatre journa ' leur choix. sai-
- Ordonne la confiscation des marchandises n5, sies et condamne les demandeurs aux dors, sauf leur action solidaire contre les défende11
- Pour extrait :
- z
- £ 9
- p.380 - vue 256/389
-
-
-
- 38e Année. — No 17. 5 Septembre 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Office du Moniteur de la Teinture. — Indigo (suite). — Couleurs solides à l’eau. — Note sur l’orangé-tannin. — Olivine. — Fabrication d’un nouvel extrait de bois. — Imitations de fils métalliques. — Exportation de bois de teinture. — Nouvelles matières colorantes. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Le travail des enfants. — Crépage de la laine. — Jurisprudence. — Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la fourniture de tout produit chimique, à l'usage de la teinture, de l’impression, du blanchi-ment et des apprêts ; ces produits sont tirés directement des lieux de production ou des fabriques les plus estimées, et ne sont livrés qu'après un examen des plus scrupuleux de leur qualité et de leur pureté.
- Ils sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- Le Moniteur de la Teinture publiera une liste où chaque abonné pourra faire inscrire, ^^tuitement, le matériel d'occasion qu'il dé-Bire vendre, ou dont il veut faire acquisition ; fout en présentant un grand avantage aux "equéreurs, cela permettra le placement de machines dont on n’a plus l’usage.
- Pour la vente des fonds, fabriques et exploi-étions se rapportant à la teinture, notre pu-blicité est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques , au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Franc»
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe..................... 5
- Détermination de la matière colorante
- composée, fixée sur une étoffe....... 40
- Essai des matières colorantes du commerce ................................ 5
- Titrage acidémétrique................ 5
- Analyse d’un mélange d’acides.......... 20
- Titrage alcalimétrique............... 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc............. 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure.............. 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau............. 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille............................... 30
- Analyse d’un alliage.............20 à 50
- Analyse organique complète.......20 à 100
- p.385 - vue 257/389
-
-
-
- 386 LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- OFFRES
- A vendre d’occasion
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux ;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- DEMANDES
- 1° Une machine à laver à bras.
- 2° Une essoreuse du système Pierron Dehaitre ou autre, marchant à bras et à courroies, avec deux manivelles.
- 3° Une laveuse.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- cennnamarsnnrrsemuraeserenorerazarcnererersenzararan, INDIGO
- [Suite)
- Étant donné le grand usage que l’on fait de l’indigo en teinture et son prix élevé, il est d’un grand intérêt pour le consommateur de pouvoir déterminer la richesse et le degré de la matière piemière qu’il emploie.
- Rechercher par des méthodes ou des procédés au si exacts que possible la teneur en indigotine pure de cent grammes d’indigo ne suffit pas, il faut savoir, à première vue, par un examen physique, se rendre compte de la densité, de la dureté, de la nature des matières étrangères qui accompagnent l'indigo-tine, pour juger si le produit est propre ou non à l’application spéciale à laquelle on le destine.
- On choisit à cet effet différents morceaux dont on examine la cassure fraîche. On recherche si les derniers morceaux sont semblables aux premiers, si les différentes parties d’un même morceau offrent la même teinte. Pour se rendre compte de la densité d’une manière approximative, et pour éviter cette recherche exacte par la méthode du flacon toujours longue et délicate, on peut étudier la porosité de différents morceaux.
- Pour cela on applique la casure fraîche sur la langue mouillée ; plus il y aura rapidement adhérence, plus l’indigo sera poreux et par suite moins dense.
- En frottant avec l’ongle, on détermine la propriété du cuivrage. D’après l'ensemble de ces caractères, on peut se faire, avec un peu de pratique, une idée à peu près exacte de la valeur d’un indigo, et il est même bon nombre de teinturiers qui se contentent de cet examen physique. Cependant les plus expérimentés sont susceptibles de se tromper et le dosage de l’indigotine est une chose nécessaire à connaître.
- Pour ce dosage de l’indigotine on a proposé des masses de méthodes dont la plupart sont longues, délicates et ne donnent pas souvent des résultats exacts. Les procédés les plus employés et les plus rigoureux sont ceux de Schlumberger et de M. Penny.
- Dans le procédé de H. Schlumberger, on pèse exactement 1 gramme de chacun des indigos à essayer, desséchés à 100° et réduits en poudre fine, et 1 gramme d'indigo-fine pur obtenue en recueillant la fleurée des cuves qu’on lave à l’eau acidulée puis à l'eau pure. La substance est mélangée dans une petite capsule avec 12 grammes d’acide fu mant ; on recouvre d’une plaque de verre et on laisse le tout reposer pendant 24 heures àla température de 20° environ. Puis le produit est étendu d’eau de manière à former un litre-On mesure alors 59 centimètres cubes de cette solution, au moyen d’une pipette jaugée, et on les met dans un verre à pied ; puis au moyend’une pipette convenablement graduée, on laisse couler dans le liquide bleu par por-tions successives de 2cc5, une solution de chlorure de chaux à 1° Baumé, en s’arrêtant lorsque la dernière addition a produit la de-coloration complète de l’acide sulfindigotique-Pour apprécier l’excès de chlorure, on verse alors de la solution sulfindigotique jusqu a apparition d'une teinte verdâtre.
- Ce procédé de Schlumberger offre cet in convénient que la solution de chlorure de
- p.386 - vue 258/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 387
- chaux ne garde pas son titre ; en outre, il est impossible d’éviter des pertes de chlore, au moment du mélange de l'hypochlorite avec le liquide acide.
- M. Penny a proposé l’emploi du bichromate de potasse : lorsqu’on soumet de l’indigo bien broyé à l’action de l’acide sulfurique fumant, les matières étrangères sont carbonisées, restent sur le filtre et l’indigotine filtre en solution. Cette solution additionnée d’acide chlorhydrique et chauffée se décolore ou devient jaune par le bichromate de potasse.
- On prépare les solutions sulfuriques d'in-digo avec 1 gramme. La solution titrée de bichromate est faite avec 7 gr. 66 par litre. Un centimètre cube de cette liqueur correspond à 10 cc. d’une solution d’indigotine pure à 1 gr. par litre, soit à 0,01 d’indigotine.
- Donc on pourra admettre autant de centi--grammes d’indigotine que l’on aura employé de centimètres cubes de solution chromique. Un mesure ICO cc. de solution sulfurique d'in-digo, que l’on fait bouillir légèrement dans Une capsule en porcelaine, on ajoute 10 cc. l'acide chlorhydrique, puis avec la burette 011 verse le bichromate jusqu’au moment ou la teinte bleue passe au jaune orangé, point délicat à saisir, aussi faut-il faire plusieurs expériences de contrôle.
- Ce procédé est en somme le plus pratique et donne de très bons résultats à condition que l’on opère bien sur un échantillon moyen bien réduit en poudre impalpable.
- ---------w-w-—----------—
- COULEURS SOLIDES A L'EAU
- sur laine peignée en un seul bain
- La teinture se fera au moyen d’un appareil "circulation continue du liquide, par exemple "appareil Obermaier.
- Ce bain de teinture est préparé avec les Jantités de colorant qui sont indiquées plus Oin, en ajoutant :
- Sulfate de soude........ 25 pour 100
- Bisulfate de soude... 4 —
- On fait fonctionner la pompe, on porte au bouillon, et on laisse bouillir une demi-heure.
- On ajoute ensuite, au moyen d’un appareil donnant goutte à goutte :
- Acide sulfurique.......... 3 pour 100 et on fait bouillir trois quarts d’heure. On ajoute ensuite, toujours goutte à goutte, les quantités de bichromate indiquées, occasionnellement aussi d’acide sulfurique, et on dé-voppe la nuance par un nouveau bouillon d’une heure et quart.
- On peut encore nuancer à volonté en ajoutant, après le bichromate, les colorants convenables, par exemple jaune d’alizarine, bleu carmin breveté, violet à l’acide solide des Farb-werke de Hœchst.
- Les produits de cette manufacture qui peuvent être utiisés pour obtedir des teintes solides par le procédé indiqué sont : le violet à l’acide R, le violet à l’acide 5 BF, le bleu carmin breveté A, les violets Victoria 4 B 5 et 8 B 5, sans addition de bichromate. On emploie 1 % de colorant, et avec les violets Victoria 1,5 %; les jaunes d’alizarine GGW et RW, 1 %, avec 3 % de bichromate ; le chromogène I, 8 %, avec 4 % de bichromate et. 1,330 d’acide sulfurique ; les chromotropes S et SR, 2 à 5 %, avec 2 ou 3 % de bichromate; le brun au chrome RO, 5 %, et 3 % de bichromate.
- Voici quelques recettes de teintes composées.
- Modes :
- Chromogène 1........... 0,750 0,500 0,500 Jaune d’alizarine GGW. 0,050 » 0,100 Bichromate de potasse.. 1,5 1 1
- Acide sulfurique....... 0,500 0,330 0,330 Jaune d’alizarine RW... » 0,010 »
- Gris : Ghromogène I.. .. 1 2 0,500 2
- Bleu carmin A.
- 0,050 à 0,200 0,150 0,060 0,250 Orangé G......... » » » »
- Violet à l’acide so-
- lide R...........0,010 à 0,050 0,015 0,960 Bichromate....... 2 3,000 1 3
- p.387 - vue 259/389
-
-
-
- CO 00
- CQ
- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Acide sulfurique.. 0,660 1,000 0,330 1
- Bleu» foncés: Chromotrope S. .. 1.5 1,750 2 2,5
- Bleu carmin A... 0,500 0,750 0,500 0,750
- Violet à l’acide solide R 0,010 » 0,300 0,750
- Bichromate...... 1,5 2 2 3
- Verts ;
- Chromogène 1........... 0,500 1,25 3
- Bleu carmin A.......... 0,100 0,200 0,250
- Jaune d'alizarine GG W. 0,075 1 0,750
- Bichromate............. 1 2,25 3
- Acide sulfurique....... 0,330 0,750 1
- Verts :
- Ghromotrope S... 0,5 à 0,75 1
- Jaune d’alizarine
- GGW..............0,750
- Bleu carmin A... 1 à 1,5
- Bichromate...... 1,5 à 2
- 0,250 à 1 0,150 à 0,500
- 1,5 2
- NOTE SUR L’ORANGÉ-TANNIN
- Par M. Camille Schœn
- Séance du 25 juillet 1894
- Messieurs,
- La nouvelle matière colorante orangé, qui vous a été présentée par MM. Cassella, de Francfort, appartient à la classe des colorants azoïques et est un des rares représentants de cette classe se fixant au tannin.
- L’orangé-tannin R se présente sous forme d’une pâte à 50 % donnant, avec l’eau distillée, une solution limpide. Etendue d’eau calcaire, la solution se trouble rapidement. L’ammoniaque et les alcalis précipitent également la solution de ce produit ; le précipité se redissout facilement dans les acides.
- D’après les renseignements fournis par MM. Cassella, l'orangé-tannin appartient à la classe des colorants azoïques qui contiennent, dans une chaîne latérale, un groupe fortement basique. Ce groupe, contrairement au groupe amido des corps amido-azoïques contenu dans le noyau aromatique, n’influence pas la qualité colorante des combinaisons, il n’est pas
- chromogène. Les bases et les sels ont la même nuance.
- L’orangé-tannin s’obtient par la copulation de la para-amidobenzyldiméthylamine avec le p-naphtol.
- Sa formule est la suivante :
- CIOHs 0H—N=N—& —Cm — N(CH^
- HCl.
- Une couleur préparée d’après la recette suivante :
- 1 partie orangé-tannin,
- 1 » acide acétique,
- 10 » épaississant,
- 2 » tannin,
- 2 » acide acétique,
- se fixe également bien sur tissu blanc et sur tissu huilé. L’addition d’acide tartrique est sans action.
- La couleur, exposée à la lumière, se dé-grade en conservant sa nuance. La solidité est moyenne, inférieure à celle de l’indigo et se rapproche de celle des colorants de lasérle des safranines et auramines.
- Des échantillons imprimés en orangé-tannin et vaporisés avec des couleurs dégageant de l’acide sulfureux, n’ont pas perdu de leur VI vacité. La résistance au chlore est très bonne
- Pour la teinture de tissu mordancé en tannin et émétique en présence de tissu blanc, ce dernier se charge assez fortement, par su110 de la précipitation par les sels calcaires, et 18 coloration jaune qui en résulte résiste au Sa von chaud.
- Par contre, avec les couleurs vapeur l’orangé, le blanc est resté pur.
- L’orangé-tannin trouvera sans doute priP cipalement son emploi en mélange avec du bleu ou du vert méthylène, par exemple, on obtient ainsi de jolis tons, allant du mode 8" gris, qui pourront rendre de bons services:
- —-------= n n n === — ' OLIVINE
- • •11”
- Dans un article paru dans le dernier
- • 1‘om1” méro de la Nature^ M. Villon préconise * ploi d’une nouvelle espèce d’huile d’olive
- p.388 - vue 260/389
-
-
-
- ET DIS L’IMPRESSION DES TISSUS
- 389
- connue sous le nom d’olivine et dont la vente se fait à Marseille. Cette olivine ou huile neutre, est garantie pure et paraît-il ne rancit pas. S’il en est ainsi, c’est une réelle nouveauté, car dans l’emploi des huiles végétales le rancissement est le plus grand inconvénient à combattre.
- Cette olivine est supérieure à la meilleure des huiles d’olives, elle est plus blanche, parfaitement neutre et d’un prix relativement faible. Cette huile présente ce caractère vraiment intéressant et inconnu jusqu’à ce jour c’est qu’elle s’améliore en vieillissant.
- Des expériences sur la non-rancidité de cette huile entièrement végétale ont été faites pendant six mois.
- De l’huile renfermée dans des bouteilles en verre, en grès, en métal, bouchées ou non, exposées à une chaleur de 40 degrés au soleil, n’a pas changé de neutralité ni acquis la plus légère odeur de rancidité.
- Si vraiment cette olivine possède toutes ces qualités elle doit porter un coup terrible aux huileries d’Aix, de Salon et de Nice !
- Son emploi paraît-il est maintenant considérable.
- FABRICATION
- D’UN NOUVEL EXTRAIT DE BOIS de différentes espèces de prosopis Par MM. Emile Schweich et Emile Bûcher, de Londres
- Le procédé a pour objet la production d’un nouveau colorant fourni par les bois des pro-Sopis, Cet arbre croît dans la zone qui s’étend de la Californie au Brésil, ainsi qu’aux Indes Occidentales. Le colorant, la prosopine, est un colorant indirect qui donne avec les mordants des laques brunâtres qui sont bien résistantes à l’acide et conviennent pour cou-leurs mode sur laine. L’extrait colorant se prépare de la façon habituelle. Il peut s’employer en mélange avec les autres extraits. Sur mordant de chrome, avec 20 % d’extrait
- de prosopis et 80 % d’extrait de campêche, on obtient un noir de charbon.
- IS DE FILS MÉTALLIQUES et de tissus dorés
- Par M. J. Kern.
- Ce procédé a pour but d’obtenir sur des fils métalliques ordinaires, ainsi que sur les tissus qu’on en fait, le même aspect jaune clair que présentent les fils dits mi-fins, dorés avec de l’or véritable.
- Pour obtenir cette couleur d’or, on dorait jusqu’à présent des fils ou des lames de cuivre argentés; mais ce mode de fabrication, exigeant l’emploi d’or véritable, rend ces produits très chers, et l’on avait besoin d’une imitation bon marché.
- Le procédé de M. J. Kern consiste dans l’emploi de fils de cuivre dont on teint la surface en jauue d’or par l’action de vapeurs de zinc; les fils et les lames semblables, ainsi que les tissus qu’on en fabrique, sont ensuite recouverts d’une couche mince d’argent, qui laisse briller légèrement au travers d’elle-même le fond jaune. En donnant à cette couche d’argent une épaisseur convenable, on peut de cette manière obtenir une nuance correspondant exactement à celle des produits dorés dits en fils mi-fins.
- La couche d’argent peut être posée en plaqué ou par voie galvanique, sur les fils et les lames métalliques ou sur les tissus en filés qui en sont fabriqués.
- EXPORTATION DE BOIS DE TEINTURE de l’île de Cuba
- Pendant les dix dernières années, il n'y a eu aucune exportation de fustet ou de bois de campèche du district de Santiago de Cuba vers l’Angleterre, l’Allemagne et la France ; pendant cette même période, on n’a pas non plus exporté de bois de campèche vers l’Espagne. Voici pour les six dernières années,
- p.389 - vue 261/389
-
-
-
- O cr
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- les quantités et la valeur du bois de fustet expédié à destination de l’Espagne :
- Années Quantités Valeer
- 1888.......... 1.731 pièces. 553.92 dollars.
- 1889............ 192 id. 61.44 id.
- 1890....... - —
- 1891............. 40 id. 12.80 id.
- 1892............ 331 id. 107.92 id.
- 1893...... - —
- L’exportation de fustet et de bois de cam-pèche du district susmentionné vers les États-Unis est de date assez récente. Voici comment elle s’est répartie pendant les six dernières années :
- FUSTET Quantités Valeur
- 1888. ............. 810 blocs. 260 dollars. 1889.... 350........id. 112 id. 1890.... — -1891................388 id. 116 id. 1892.... - — 1893.... 400........id. 276 id. Total.............1.948 blocs. 764 dollars. CAMPÈCHE
- OO 05 O 00 CO O 00 00 00
- 1891.............. 516 tonnes. 13.419 dollars. 1892.............. 414 id. 10.779 id. 1893............ 1.869 id. 48.209 id. Total, 2.799...tonnes. 72.407 dollars.
- Dans toute la partie Est de l’île de Cuba, on rencontre des forêts très épaisses de bois durs et de bois de teinture Dans les montagnes de la Sierra Maestra, il existe de grandes quantités de bois de fustet et de campèche, mais ils ne sont guère exploités, par suite de leur distance déjà côte et du manque de moyens de communication. Le seul moyen de transporter du bois de teinture jusqu’à la côte est d’en charger de petites quantités à dos de mules ou sur des charriots à bœufs ; les routes sont très dangereuses et pour ainsi dire impraticables : de là le coût assez élevé du bois rendu sur le marché. Cette industrie est ac
- tuellement dans un état très précaire et les indigènes préfèrent cultiver la canne à sucre, le café et le tabac, et faire du rhum, opérations qui leur donnent plus de bénéfice et leur font courir moins da risques.
- Les forêts de l’intérieur renfermant des bois de teinture sont pour ainsi dire intactes et, bien que ces essences s’y rencontrent en grandes quantités, il semble, pour les raisons données ci-dessus et à cause aussi des restrictions apportées à l’exploitation des forêts, qui font hésiter les capitalistes à commencer de semblables entreprises, qu’il ne faut pas s’attendre, au moins pendant quelques temps, à voir arriver de grandes quantités de ce bois sur le marché. Néanmoins, les exportations de campèche vers les États-Unis par le port de Manzanillo ont été plus grandes en 1893 que pendant les années précédentes.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- La Manufacture lyonnaise de Matières colorantes vient d’envoyer à ces clients une série d’échantillons très jolis obtenus avec leur
- Cochenille brillante 2R et 4R
- Comparés avec les ponceaux connus, ces produits se distinguent par une pureté des nuances et un éclat encore supérieurs même à nos ponceaux brillants et par leur excellente solidité au soufrage. Le reflet bleuâtre des teintes les rapproche sensiblement des nuances faites à la cochenille naturelle.
- La solidité au lavage et surtout à la lumière étant également bonne, les nouveaux produits paraissent être appelés à remplacer la cochenille naturelle dans les rares emplois où elle a pu se maintenir jusqu’ici.
- Les cochenilles brillantes 2R et 4R, grâce à l'éclat des nuances et la solidité au soufrage, sont également de grande valeur pour l’im-pression de la laine et la teinture de la soie. ! De la même maison :
- I Bordeaux diamine B (Brevetés S. G. D. G.
- Bordeaux diamine S »
- p.390 - vue 262/389
-
-
-
- HT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- c
- Coton
- On teint les deux marques au bouillon pendant une heure avec
- 5 % de carbonate de soude et
- 15 % de sulfate de soude ou seulement avec
- 20 % de sulfate de soude.
- Le Bordeaux diamine B est très solide au avage et à la lumière ; le produit égale sous ce rapport le rouge solide diamine F et violet diamine N.
- Le Bordeaux diamine S, par contre, est plus solide aux acides, mais sa solidité au lavage et à la lumière est inférieure à celle de la marque B.
- Le Bordeaux diamine B résiste à l’action du fer chaud ; la marque S jaunit légèrement, mais la nuance primitive revient après refroidissement.
- Les deux produits se laissent facilement ronger avec la poudre de zinc aussi bien I"avec le sel d’étain; la marque B se ronge encore plus facilement que la marque S.
- En général le Bordeaux diamine B est pré-érable pour la teinture du coton dans tous les cas où la solidité aux acides de la marque 8 n'est pas nécessaire.
- Mi-laine
- Les deux produits se complètent : tandis I-e la marque B a plus d’affinité pour le coton, la marque S teint davantage la laine.
- Mi-soie (coton et soie)
- Le Bordeaux diamine B teint le coton plus Jue la soie, tandis que le Bordeaux diamine 8 teint la soie un peu plus que le coton.
- Laine
- Pour l’application sur laine, c’est surtout la marque S qui est intéressante.
- On teint au bouillon, avec addition de :
- 10 % de sulfate de soude et
- 5 % d’acétate d’ammoniaque.
- Au bout d’une 1/2 heure, on ajoute :
- 5 % d’acide acétique.
- Les teintes sont très solides au lavage et au foulon.
- En foulonnant avec du blanc il faut veiller
- que la marchandise soit lavée de suite après le foulon.
- La solidité à l’air, à la lumière et aux acides, ainsi que la résistance au soufrage des teintes sur laine du Bordeaux diamine S, sont remarquablement bonnes.
- Soie
- La marque S est préférable. Les teintes sont très solides au lavage.
- Impression
- Pour l’impression sur coton, la marque B est préférable à cause de sa solubilité très facile ; pour l’impression sur laine et tissu laine et coton, la marques est recommandée.
- - ----------- -selancalsSrnd-ng--—---
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- FABRICATION d’un nouveau produit ayant la couleur du ponceau
- Par la Société anonyme pour l’exploitation des procédés Zebrowski.
- L’objet de la présente invention est un nouveau produit, ayant la couleur du ponceau, destiné à la teinture et à l’impression, ainsi que le procédé qui permet de le préparer.
- Ce procédé est d’ordre physiologique en ce sens qu’il se réalise par la fermentation de matières organiques et animales.
- Suivant les particularités de l’invention, on procède comme ci-après :
- 1° On cultive les champignons du fromage (Brie et Gruyère) sur la pomme de terre dans l’espace de 3 à 5 jours jusqu’à ce que dans le microscope on aperçoive une première transformation des micro-organismes. Les pommes de terre ainsi cultivées sont lavées dans l’eau tiède distillée dont la température doit être rigoureusement la même que celle de l’armoire dans laquelle la culture s’est opérée.
- 20 Cette eau de culture est versée dans des
- p.391 - vue 263/389
-
-
-
- c2 O C
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- vases en verre ou en grès, dans lesquels sera préparée la dissolution suivante : on dissout dans de l’eau de l’extrait de bois de campêche ou d'orseille, environ 50 gr. par litre d’eau, et on ajoute à cet extrait de bois de campêche une solution d’acide urique dans la potasse caustique. L’acide urique dont on se sert, 1 gr. d’acide urique pour 3 lit. environ d’extrait de bois de campêche ou d’orseille qui constituent le milieu de fermentation, provient des excréments d’oiseaux et en particulier du pigeon. Après 3 ou 4 jours, suivant la température ambiante qui peut varier entre 15 et 30° cent., mais ne jamais les dépasser, on aperçoit dans le microscope la transformation complète des micro-organismes. D’une part on remarque une grande quantité de diphlo-coques et de vibrions. D’autre part on voit que les cristaux d’acide urique commencent à prendre un reflet rougeâtre qui va en s'accen-tuant de jour en jour. Au bout de 8 à 9 jours, tout le champs de culture est devenu rouge et il commence à se former au fond des vases également un dépôt rouge. Ce dépôt s’épaissit de plus en plus et atteint son maximum d’épaisseur le dix-huitième et vingtième jour.
- 3° Après ce laps de temps, on décante, on titre les mico-organismes en chauffant la masse solide et on obtient finalement une poudre brune foncée qui représente le ponceau, objet de la présente invention.
- SYSTÈME DE POLISSAGE et de feutrage d'étoffes Par MM. Lamarque et Tardy
- Le but de cette invention est le polissage et le feutrage d’étoffes, et le système est caractérisé par un mode de travail tout particulier des outils polisseurs, combiné avec l’appareil servant d’appui au tissu et que les inventeurs ont appelé « Tampon ».
- Ce genre de polissage qui convient également au polissage en long et en travers peut s’appliquer à toutes sortes d’étoffes mélangées soie et coton et tout soie.
- L’outil polisseur se compose d’un moyeu
- [ portant à chaque extrémité une ou plusieurs 1 branches symétriques deux à deux, au bout desquelles sont articulés des porte-lames recevant sur leur largeur une ou deux lames. Chaque porte-lames a un appendice qui vient buter sur un épaulement venu sur le moyeu dans le but de maintenir le porte-lames rigide dans un sens et libre dans l’autre.
- Les moyeux reçoivent un mouvement alternatif de droite à gauche et de gauche à droite. On conçoit que les lames restent rigides quand les moyeux tournent dans un sens et produisent alors leur action de polissage, tandis qu’au retour elles se renversent, ce qui per-met de profiter de ce temps,où les lames sont couchées au-dessus du tissu et par suite ne sont plus en contact avec lui, pour opérer l’avancement de ce dernier, lequel avancement peut être réglé à volonté suivant le degré de couverture à obtenir.
- L’appui ou tampon se compose d’une série de bandes de cuir étroites fixées par une extrémité sur un tasseau disposé du côté où com-mence l’action des polisseurs et venant de l’autre côté passer sur un galet ou des galets indépendants. Les autres extrémités sont reliées à des ressorts à boudin attachés sur une tige et dont on peut régler la tension a l’aide de vis de rappel. Ces bandes de cuir étroites sont recouvertes d’une bande unique également en cuir d’une largeur égale à la totalité des bandes partielles. Cette bande unique est fixée du même côté que les bande8 partielles et est complètement libre de l’autre-Cette disposition générale a pour effet de donner au tampon une flexion dans le sens de la marche des lames et aussi dans le sens latéral de façon à bien épouser la forme de la lame qui est généralement cintrée.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL MÉCANIQUES pour la teinture en barque, des écheceanx, J11 et étoffes
- Par M. Henri-Victor Delhumeau
- Le procédé mécanique de teinture des éche veaux, filés, étoffes ou tissus, consiste à dis"
- p.392 - vue 264/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS 393
- poser ceux-ci sur deux barres ou rouleaux installés parallèlement au-dessus de la barque de teinture, une de ces barres ou rouleaux étant solidaire de la barre ou rouleau qui lui est parallèle et tournant avec lui par action mécanique ou manuelle, pour soulever et lisser tous les écheveaux en même temps, ce qui produit mécaniquement l’effet du travail à la main sur un écheveau, mais sur tous les échevaux simultanément.
- Quant à l’appareil mécanique destiné à mettre le procédé susdit en exécution, celui-ci est applicable à toutes les barques de tein-ture et il consiste essentiellement, comme il ressort déjà de la description du procédé même, en une barre parallèle à l’un des deux rouleaux lisses ou cannelés de la barque, auquel rouleau est reliée rigidement, pour produire l’entraînement des écheveaux ou des pièces à teindre, lorsqu’on communique à la main ou au moteur un mouvement de rotation à ce rouleau.
- APPAREIL POUR LA TEINTURE et le dégraissage des bobines de fils et autres matières .
- Par MM. Harmet frères, manufacturiers
- Les inventeurs ont imaginé un nouvel appa-reil à teindre les bobines de filatures et autres matières filamenteuses à l’aide d’une circula-lion forcée de bas en haut de liquide tinctorial 4 travers la masse des bobines, lesquelles Sont disposées dans la cuve de teinture. Le Mouvement de bas en haut du liquide est pro-voqué par une hélice à axe vertical tournant “ans un conduit disposé au centre de la cuve.
- Le bas de cuve peut être en bois ou en civre et chauffé à la vapeur, s’il est en bois, ?" encore chauffé soit à la vapeur, soit direc-ement par en dessous, s’il est en cuivre.
- Les bobines sont rangées par lit sur un "X fond de la cuve et sont empilées sur tne certaine hauteur ; les interstices entre les oines sont comblés avec de la blousse ou de ained,ans le but de forcer la matière tinc-Oriale à traverser toutes les bobines sans
- qu’elle puisse s’échapper par les intervalles.
- Le liquide tinctorial s’étend au-dessus des bobines en quantité relativement considérable, pour obtenir une teinture suffisamment diluée, dans le but de produire dans le fil des diverses bobines une teinte aussi homogène que possible.
- Les bobines étant ainsi disposées, on recouvre le tout avec un second faux fond à jour maintenu solidement par des tiges avis pour éviter le soulèvement des bobines pendant la circulation du liquide.
- Le cylindre central dans lequel tourne l’hélice se prolonge par un tuyau qui débouche au-dessous du niveau extérieur du liquide dans la cuve. Cette hélice refoule le liquide dans le compartiment formé par le fond et le faux-fond inférieur et le force à traverser toute la masse des bobines pour remonter dans la cuve et redescendre par le tuyau central de manière à produire une circulation continue.
- 1 ________
- PERFECTIONNEMENTS
- apportés à la fabrication de toiles cirées décorées au moyen de couleurs solides et aux machines employées à cet effet
- Par MM. James Salter Farmer, Herbert Lushington Storey et Isaac Henry Storey.
- Le but principal des perfectionnements dont il est question est de permettre la fabrication mécanique de toiles cirées (linoléum, kamptulicon, corticine, etc.) ayant une plus grande largeur, quatre mètres et plus, par exemple, et de telle longueur que l’on désire, sans qu’il soit nécessaire d’employer des cylindres découpeurs très longs.
- On obtient ce résultat en déplaçant longitudinalement sur une table dans la machine la toile ou autre matière qui constitue le fond et cela au moyen de chaînes à pinces et d’autres organes qui reçoivent un mouvement intermittent, et en disposant les cylindres découpeurs de façon à les faire aller et venir transversalement au-dessus du tissu, pendant qu’il est au repos, afin qu’ils déposent sur lui les pièces composées de couleur et de composi-
- p.393 - vue 265/389
-
-
-
- 394
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tion destinées à la confection de la toile cirée. 1 On emploie pour chaque couleur que doit | présenter le dessin fini une paire distincte de | cylindres découpeurs et on déplace les diverses paires de cylindres, simultanément de préférence, transversalement au tissu pour qu’ils déposent sur lui les pièces de couleur respectives ; ceci obtenu, on fait avancer le tissu de fond, soit à la main, soit autrement, exactement de la distance nécessaire pour le déplacement suivant de la série de cylindres. Les chaînes à pinces ou autres organes en-traînent en avant la toile cirée dans une presse et quand cette toile est au repos, la presse agit pour comprimer le tissu sous la pression voulue pour boucher les joints entre les plaques de couleurs.
- PROCÉDÉS DE BLANCHIMENT
- En canettes, bobines, ou préparations de filature, des fiis de toutes matières textiles végétales et spécialement des fils de coton
- Par MM. Méret, Rochebillard et Cie.
- Ce mode de blanchiment a pour but de simplifier les opérations multiples nécessitées par les procédés actuellement en usage et d’obtenir néanmoins un blanchiment complet et parfait ainsi qu’une désinfection absolue.
- Les canettes, bobines ou préparations sont fixées dans les cuves de blanchiment à l’aide de trous ménagés dans les parois horizontales de ces dernières, dans lesquels trous on introduit les broches par leurs bouts inférieurs. Une fois cette opération terminée, on remplit la cuve d’un décolorant approprié, en chlorure par exemple, lequel vient submerger les fils à blanchir.
- Ce liquide traverse la masse des fils et pénètre au centre par des perforations pratiquées dans le tube en carton sur lequel le fil est enroulé. Ce tube recouvre une broche en bois, porcelaine, ébonite, celluloïd, etc. La partie de la broche qui rentre dans le tube en carton est cannelée longitudinalement et ces cannelures viennent aboutir à des perfo
- rations transversales qui correspondent à un canal central d’écoulement.
- On voit que le liquide, après avoir traversé complètement la matière à blanchir, s’écoule par le canal inférieur, d’où il est aspiré par une pompe ou des tubes capillaires en verre pour être de nouveau introduit dans la cuve.
- On désinfecte ainsi de la même manière en introduisant le liquide laveur en remplacement du liquide décolorant. Cette opération de lavage qui a lieu aussi de l’extérieur au centre des canettes, bobines ou préparations de filature, enlève toute trace de chlore aux matières textiles aussi bien que si le blanchi ment avait été opéré en écheveaux ou en flotte ; de plus, elle a l’avantage de supprimer la première opération appelée débrouillisage.
- PROCÉDÉ POUR L’OBTENTION DES TISSUS IRISÉS par double impression sans gaufrage
- Par MM. Lemaître-Lavotte et Cie.
- Les tissus irisés sont obtenus actuellement, soit en tissant des fils multicolores, soit en imprimant des rayures longitudinales multicolores disposées comme les fils de chaîne des étoffes tissées, c’est-à-dire se répétant dans le même ordre par groupes de trois ou plus Les étoffes tissées avec les fils teints ou celles imprimées comme il est dit ci-dessus, sont alors passées entre des cylindres cannelés dans le sens de la chaîne, de manière à ce q"e chaque cannelure comprenne un groupe de fils de chaîne ; on comprend que si ce groupe se compose d’un fil blanc, d’un fil rouge et d’un fil bleu justaposés, le tissu paraîtra rouge vu de face, et blanc ou bleu suivant quOn. regardera à gauche ou a droite, ce qui con5 titue l’aspect irisé que prend le tissu dans se5 ondulations.
- Cette méthode ne peut s’appliquer quen faisant subir aux étoffes un gaufrage comme il est expliqué plus haut.
- Les inventeurs se sont proposé d'obtenir des effets d’irisage sur des tissus quelconques' en procédant tout autrement. Ils opèrent P8r une double impression de plusieurs couleurs
- p.394 - vue 266/389
-
-
-
- ET DE «L'IMPRESSION DES TISSUS
- 395
- l'abord à l’envers du tissus et de manière à b traverser jusqu’à l’endroit, puisa l'endroit ta faisant cadrer autant que possible les deux impressions et en modifiant continuellement scadrage de cette seconde impression par U moyen mécanique approprié, soit par ap-ication d'une règle spéciale disposée à Entrée de la machine à imprimer et animée "un mouvement transversal plus ou moins pide, soit par application de tout autre dis-Positif convenable.
- PROCÉDÉ DE PRÉPARATION
- nouvelles couleurs teignant sans mordants erM. Vida1 et la Société anonyme des matières colorantes et produits chimique de Saint-Denis.
- Les inventeurs ont trouvé que l’on pouvait ^tenir les mêmes matières colorantes que "lles décrites dans le brevet Vidal antérieur, "dautres matières colorantes analogues tei-nant directement les fibres ennuances noires, "eues-noires, vert noirâtre ou bleuâtre, en disant réagir d’une façon analogue le soufre "rdes combinaisons chimiques de natures "terminées, hydroxylées, nitrosées hydro-Vlées, ou nitrées et amydées-hydroxylées. Les substances génératrices de ces ma-"eres sont rangées en quatre classes :
- 1o Combinaisons hydroxylées.
- 20 Combinaisons nitrosées.
- "0 Combinaisons nitrées-hydroxylées et idées-hydroxylées.
- 4° Combinaisons diamidées de la benzine et ‘la naphtaline.
- ans la première catégorie, les dioxyna-alines, et naphtaquinones.
- Dans la seconde catégorie, les nitroso-“phtols, les nitrosophénols.
- Dans la troisième catégorie, les combinai-D8 nitrées du phénol et leurs produits de i yction, paramido, orthoamidophénol et les "ves amidées correspondants ; l’oxyazo-201, qu’il soit obtenu par transposition mo-tlaire de l’azoxybenzol ou par copulation "diazobenzol sur le phénol; l’azoxybenzol, Wnsi A
- Iue tous les colorants azoïques suscep
- tibles de donner par dédoublement et réduction les dérivés amidés des phénols et des naphtols.
- Dans laquatrième catégorie,les phénylènes-diamines, les naphtilènes-diamines et toutes les substances capable de leur donner naissance.
- (Reproduction interdite.
- LE TRAVAIL DES ENFANTS
- Un arrêté du ministre du commerce et de l’industrie, en date du 31 juillet, fixe ainsi qu’il suit la limite supérieure de la charge qui peut être traînée ou poussée par les jeunes ouvriers et ouvrières au-dessous de dix-huit ans, tant à l’intérieur des établissements industriels que sur la voie publique, véhicule compris.
- « 1* Wagonnets circulant sur la voie ferrée :
- « Garçons au-dessous de quatorze ans, 300 kilog.
- « Garçons de quatorze à dix-huit ans, 500 kilog.
- « Ouvrières au-dessous de seize ans, 150 kilog.
- « Ouvrières de seize à dix-huit ans, 300 kilog.
- « 2 Brouettes :
- « Garçons de quatorze à dix-huit ans 40 kilog.
- « 'Voitures à trois ou quatre roues dites « placières, pousseuses, pousse-à-main »:
- « Garçons au-dessous de quatorze ans, 35 kilog.
- « Garçons de quatorze à dix-huit ans, 60 kilog.
- « Ouvrières au-dessous de seize ans, 35 kilog.
- Ouvrière de seize à dix-huit ans, 50 kil.
- « 4’ Charrettes à bras, dites « haquets, brancards, charretons, voitures à bras, etc.»
- « Garçons de quatorze à dix-huit ans, 130 kilog.
- p.395 - vue 267/389
-
-
-
- 396
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- NOTE sur le crêpage de la laine [Par M. Edouard Kopp
- Cet atticle a été fabriqué pendant deux ans dans la maison Kœchlin- Baumgartner, à Lœrrach, et voici de quelle manière nous avons opéré : le tissu de laine écru est manœuvré à la main, pièce par pièce, pendant cinq minutes dans une cuve en bois contenant un bain de sulfate de zinc chauffé au bouillon par un serpentin en plomb. La cuve contient 200 litres de bain et celui-ci est monté à raison de 500 gr. de sulfate de zinc par litre d’eau, cette solution pèse au bouillon 23° Bé .
- Le bain épuisé est renouvelé par un bain frais au même degré.
- De cette cuve la pièce va immédiatement dans une seconde cuve contenant de l’eau bouillante, et y reste aussi 5 minutes, puis est lavée jusqu’à disparition de la réaction acide au papier tournesol. Les pièces sont alors crêpées et suivent le cours ordinaire du blanchiment et chlorage pour l’impression ; nous avons compté que chaque pièce prenait 7 kilos sulfate de zinc.
- Il est à remarquer que par le passage en sulfate une grande partie du parement est enlevé, et, par conséquent, au bout d’un certain nombre de pièces, il faut laisser reposer le bain et le tirer au clair pour la prochaine opération.
- Le crêpage obtenu de cette manière résiste très bien aux différentes opérations du blanchiment et le tissu jaunit peu au vaporisage.
- ---------------------------6-6----------------------JURISPRUDENCE
- Le taux du ressort et les dommages-intérêts L’article 2 de la loi du 11 avril 1838 se termine par une disposition ainsi conçue : « Il sera statué en dernier ressort sur les demandes en dommages-intérêts, lorsqu’elles seront fondées exclusivement sur la demande principale même. »
- Comme cette disposition doit-elle être interprétée ? S’applique-t-elle seulement au cas où les dommages-intérêts sont réclamés
- par le défendeur en raison de la demande principale formée entre lui ? Faut-il l’étendre, au contraire, au cas où le demandeur, accessoirement à sa demande principale, formnle entre le défendeur une action en dommages-intérêts ? Cette question a donné lieu, avant comme après la loi de 1838, à une controverse qui ne paraît pas définitivement tranchée. En effet un certain nombre d’arrêts ont admis que les dommages-intérêts auxquels conclut le demandeur comme accessoire da action principale, ne devraient jamais être pris en considération pour la fixation du degré de juridiction ( C. Rouen, 8 février 1886 ; Caen’ février, 26 mars 1867, 25 janvier 1868.) Mais l’avis contraire compte en sa faveur un très grand nombre de décision judiciaires (Roue11 22 juillet 1871, Besançon 30 juin 1873). Ce dernier arrêt décide même qu’il en est ainsi, alors même que la demande en dommage8' intérêts est reconnue mal fondée.
- Bien que l’hésitation soit permise entre deux opinions que recommandent chacune tant de précédents, il nous semble que la premier6 devrait plutôt être suivie. L’autre, à notre sens, ménagerait trop facilement au plaideur processif un recours que la loi n’a point voulu créer dans les affaires d’une importance relativement minime. En effet, il suffirait de formuler dans toute instance qui normalement devrait être jugée en dernier ressort, une de mande additionnelle en dommages —intérêts, pour que le recours devînt possible. A °e compte il n’y aurait plus d’affaires jugées el dernier ressort, surtout si l’on admettait, ave un arrêt récent de la Cour d’Alger, la rece vabilité de l’appel, lors même qu’il serait 61 déni que la demande de dommages-intéret n’a eu d’autre but que de permettre précise, ment d’exercer cette voie de recours. Or, I
- 1‘j1 mettra sérieusement en doute que, dans tention dn législateur, aussi bien des rédâs teurs du Code que de ceux de la loi de 18 ’ l’appel n’ait été réservé qu’aux débats “de l’intérêt comportait les lenteurs et les frai ce second degré de juridiction ?
- p.396 - vue 268/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 6 co eI
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
- Desrues (Henri-Joseph), teinturerie, 48, fg. St-Martin, à Paris. — Jug. du 10 août. — L. : M. Roucher.
- HOMOLOGATIONS DE CONCORDAT
- Hérault (Jules), teinturerie, 10, rue Aubry-le-Boucher, à Paris. — 60 % en 4 ans par 1/4 savoir : 4 % tous les 3 mois pendant les 3 premières années et 3 % tous les 3 mois pendant la 4me année, 1er paiement le 20oct.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- — x
- Formation de la Société en nom collectif DESsUS et fils, teinturerie, 37, quai de Su-resnes, à Suresnes. — Durée : 10 ans. — Cap. 100,000 fr. — Acte du 16 juin.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- Mme veuve Hubbard a vendu un fonds de teinturerie, 26, rue Cadet.
- . Mme Payelle a vendu à Mme veuve Gau-t^Fjùn fonds de teinturerie, 26, rue Lamartine.
- Mme Bournat a vendu un fonds de teintu-rerie, 14, rue de Constantinople.
- M. Antoine a vendu un fonds de teinturerie, 1*, rue de l’Ancienne-Comédie.
- .Mlle Quillon a vendu un fonds de teinture-Fie, 4, rue Nollet.
- Mme veuve Vincent a vendu un fonds de teinturerie, 12, rue Hippolyte-Lebas.
- Miles Scheyder et Metzger ont vendu un ‘°nds de teinturerie, 212, boul. Voltaire.
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons orga-"Isé au journal, à la suite de nombreuses ré-Carnations de nos abonnés, a pris une exten-Slon si considérables dès le début, que nous Prions nos lecteurs de vouloir bien nous excu-ser si nous ne leur répondons pas par retour du courier. Deux ou trois jours nous sont né
- cessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les Compagnies.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Étant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriels doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, 3 police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n'est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement, un abaissement de la prime.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous leu ouvragée ci-deeeoue sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timOres-postes.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Academ'e. — Lauréat de la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe
- p.397 - vue 269/389
-
-
-
- C.
- <O O
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d‘ émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-81 avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de Vemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. VIL-LON, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal
- UN CONTREMAITRE DE TEINTURE en laines peignées et filées, toutes nuances fantaisie et grand teint, ayant une spécialité de bleus d’indigo, demande une place.
- S’adresser au bureau du journal, aux initiales D. 46.
- ON DEMANDE un jeune teinturier chimiste avec petit capital ; position d’avenir.
- S’adresser au bureau du journal, initiales B. C 47.
- REPRÉSENTATION INDUSTRIELE
- ET COMMERCIALE pour rAlsace Charles Rûh Colmar, demande maisons de 1er ordre. Meill. références.
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & cie
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Maiiei es textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l'apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, ! professeur de chimie appliquée à l’Ecole supé-rieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix : 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey.-Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- FTEINTURERIE,"StaFiidya"ag) Ri.
- TROUS-ELLE, not.,23, b. B.-Nouvelle, le 12 sept 1894, 3 h. préc. M. à p. 15,000 fr. Loy. à remb. 1,200 fr. March. en sus. Consign. 1,000 fr. S’adr M. Roucher, liquid. judic., 1 bis, rue Hautefeuille, aud. M' Trousseile, not. et sur les lieux.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc:
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES LES MÉTHODES D‘ P. "CABLES
- Chimiste-Expert des Tribunaux Laboratoire spécial: 19, quai des Chartrons
- ________________BORDEAUX_________________
- BROOKE. SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline Atlas Works, Hackney Wick, Londres E.
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Picard et Jay, 4, quai de la Charité.Ly0^ — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39. rue d’Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsie ,
- p.398 - vue 270/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 399
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de r'IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans eette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eyeken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- morel(C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine a Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-—ates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- - Acide tartrique
- pe Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- . Agrafes pour courroies
- -oppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Bouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-oastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang Jour impression des tissus Produits divers. Téléphone. -Aibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et e),1 , rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- . Alizarine
- grzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne), ooriété anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). plege social : 105, rue Lafayette, Paris.
- , HIC, alun p
- -arrieu (A.).
- Sulfate d’alu
- Si Alun
- cher et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-> mine, alun pur et raffiné.
- grrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, oulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun Pur.
- p. Amidons
- och (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-etMoselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du Jury, Epinal, Amidon de pur froment pour blanchiment et peppret.
- paverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- ooudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines remidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g.
- roux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infe-s—leure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- oleté anonyme des amidonner.es françaises, à Va-g—enciennes (Nord).
- Wete anonyme des amidonnerie et glucoserie .Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon sopecial pour apprêts et industries.
- cleté anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne popcieté E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure)..
- alr Z (L.), 4, rue St-Nicolas: à Douai (Nord). Amidons froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- 8—. Aœmomiaque
- way et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- R . nalyses timetriales
- xiet (Louis), directeur lu Laboratoire central, 44, rue °tre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix odérés.
- Aniline
- osand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à katvder pour le développement des noirs d’aniline.
- cores (Jean), 19, rue d'Enghien, Paris, dépositaire des preurs d'aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Rucled Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Soeet ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris.
- e annoyme des matières colorantes et produits —miques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- w . Apprêta divers
- "Shardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- JD. Apprets (Machines d‘) ccOudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-Grocseurs, 9, rue Friant, Paris. pein père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves'et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Hassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers,
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et p 1 s d'étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Che. chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de batons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- | Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Bianenient (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue del'Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour Je blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux, bobines, etc
- Wilson-Clyma (T. E ), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuv es et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus .
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magalion, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6. rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d'invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris, Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- p.399 - vue 271/389
-
-
-
- 406
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutehone
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Brèquin (F.k Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C°. Fabrique de couleurs d aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Ruône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières, colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D‘ P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 ».
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, àTromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine ,gomme artificielles, léiogomme, produits pour lissage et appret ’ blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumin 1 benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex traits d'orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blar Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel ,
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancour Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie'
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée co centrée. .,
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de ‘'bc quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, mar « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée PUT ' Maison a Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Portier), au Perre" ’ Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate »Pr. duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- FUTS,TONNEAUX EN FER&RESERVOIRS
- en tôle noire.
- galvanisée et étamée, pour tous liquides.
- PI copauN INVENTEUR
- . --unAR, 85, bouleo. Picpue, à Pari»
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris, Ameterdam, Anvere Envoi gratuit des prix courants.
- L’IMPRESSION DES TISSDS DE COTON
- Par Antonio SANSONE
- Traduction française, par M. MONTPELLIER
- Un gros volume relié et un Atlas. —. Prix : 31 fr. 50 rendu franco. r Joindre mandat-poste ou chèque à la commande pour recevoir franco par reto du courrier.
- p.400 - vue 272/389
-
-
-
- 20 Septembre 1894
- oo
- o
- Z
- 1
- 6
- -OD
- C a < o oo CO
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 39
- 515
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- office du Moniteur de la Teinture. — Sur l’extraction des matières tannantes. — Gaude et tartrazine. — Per-Sectionnements et procédés nouveaux.— Brevets étrangers.— Nouvelles matières colorantes.— Informations. T Société industrielle d’Amiens. — Jurisprudence. — Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bi-Biographie. — Cours. — Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la droiture de tout produit chimique, à l'usage "ela teinture, de l’impression, du blanchi -Jent et des apprêts; ces produits sont tirés "rectement des lieux de production ou des oriques les plus estimées, et ne sont livrés ^aprèsun examen des plus scrupuleux de eUP qualité et de leur pureté.
- ‘s sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- Le Moniteur de la Teinture publiera une 6 ou chaque abonné pourra faire inscrire, ^^Itement, le matériel d'occasion qu'il dé-t0 e vendre, ou dont il veut faire acquisition ; 4e en présentant un grand avantage aux ^éreurs, cela permettra le placement de Ruines dont on n’a plus l’usage. tags"r la vente des fonds, fabriques et exploi-b sens se rapportant à la teinture, notre pu-ilé est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librai-rie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques, au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe................... 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe........ 40
- Essai des matières colorantes du commerce ................................. 5
- Titrage acidémétrique................... 5
- Analyse d’un mélange d’acides......... 20
- Titrage alcalimétrique.................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc............. 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure.............. 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau..... 5
- Analyse complète d’une eau............. 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille............................... 30
- Analyse d’un alliage.......... .20 à 50
- Analyse organique complète......20 à 100
- p.413 - vue 273/389
-
-
-
- 414
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- OFFRES
- A vendre d’occasion
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux ;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- DEMANDES
- 1° Une machine à laver à bras.
- 2° Une essoreuse du système Pierron Dehaitre ou autre, marchant à bras et à courroies, avec deux manivelles.
- 3° Une laveuse.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- SUR L’EXTRACTION
- DES SUBSTANCES TANNANTES
- Dans le dernier recueil du Moniteur scientifique du Dr Quesneville, a paru une note très intéressante de MM. le Dr V. Schrœder et A. Bartel, sur l’extraction des substances tannantes.
- Les auteurs ont étudié les conditions dans lesquelles on arrive à extraire, des matières tannantes les plus usitées, le maximum de substance utile.
- Ils ont opéré de la manière suivante : un poids de 10 à 30 grammes de la matière sèche, finement pulvérisée, a été extrait, pendant 2 heures, dans un appareil à extraction, par 1 litre d’eau à l’ébullition. Après filtrage et expression, on a procédé à une seconle extraction, en maintenant l’ébullition pendant 48 heures, puis à une troisième extraction également de 48 heures, chaque fois avec 1 litre d eau. De cette première série d’essais, les auteurs ont conclu qu’en employant une quantité suffisante d’eau, on arrive à enlever un peu d’heures à l'ébullition la plus grande partie des substances tannantes ; les extractions ultérieures n’enlèvent plus au résidu que des traces de tannin.
- Par une ébullition prolongée, les matières deviennent solubles, et naturellement, plus l'ébullition est prolongée, plus l'on se charge de matières non tannantes. Dans la fabrication des extraits, il convient donc de ne pas
- pousser l’extraction trop loin ; car bien que, par une ébullition prolongée, on obtienne une extraction plus absolue au point de vue de la mjatière tannante, la qualité de l’extrait décroît au fur et à mesure qu’il s’y dissout des matières non tannantes; il en résulte que, si la quantité de tannin dissous est plus grande, la proportion du tannin, par rapport aux matières extractives non tannantes, diminue. 1 convient donc de s’arrêter à un juste milieu on ne doit pas trop réduire la durée de l’extrac tion, de crainte de mal utiliser la substance tannante ; d’autre part, on ne doit pas non plus la prolonger outre mesure, pour ne P85 obtenir des extraits de mauvaise qualité, cliar gés de substances étrangères, inutiles, sinon nuisibles.
- Ces premières conclusions ont été confir mées par une seconde série d'essais, ou première extraction de 2 heures à l’ebullitio avec 1 litre d’eau bouillante pour 7 à 20 8 ’ de substance tannante a été suivie de d6^ extractions, également avec 1 litre d’eau et
- 2 heures de durée chacune.
- Si l’on compare les analyses des extralB.n la première série (98 heures d’extraction de tout) avec celles des extraits de la seco série (6 heures en tout), on constate I 6s l’on pose le total des substances non tann220o, entrées en dissolution après 2 heures-
- ce total est devenu :
- Après 6 heures
- Pour l’écorce de chêi.e. . 109
- » pin ... . 112
- Pour le valonea........ 102
- Pour le myrobolan...... 101
- Pour le sumac.............. 103
- Pour le québracho...... 183
- Pour le bois de chêne... 105
- C’est-à-dire que, pour la plupart
- 243
- 228
- 208
- 238
- 165
- 268
- 420
- des gul””
- p.414 - vue 274/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- tantes tannantes examinées, l'extrait, par une ébullition très prolongée, s’est chargé de plus du double de substances extractives non tannantes, tandis que la quantité de tannin dissous est restée sensiblement la même.
- On peut donc considérer une ébulltion de 6 heures comme suffisante dans tous les cas, lorsque les matériaux sont convenablement divisés), pour extraire pratiquement la substance utile et obtenir des extraits peu chargés des substances extractives non tannantes.
- GAUDE ET_TARTRAZINE
- Les couleurs artificielles, étant donné le vif éclat des teintes qu’elles permettent d’obtenir et leur mode d’emploi facile, auraient complètement chassé de l’industrie de la teinture les vieilles couleurs végétales, si on avait eu à leur opposer, comme principal inconvénient, leur faible résistance aux agents atmosphéri-ques.
- C’est pourquoi il nous a semblé intéressant de constater le cas où une couleur végétale se trouve, au point de vue de la résistance aux agents atmosphériques, en état d’infériorité vis à vis d’une couleur artificielle.
- La gaude est un peu moins solide à la lumière que la tartrazine.
- La gaude, plante herbacée, se rattache à la famille des malvacées.
- Chevreul désigne sous le nom de lutéoline la matière colorante qu’elle contient et qui, à 1 état pur, est complètement incolore. L’in fuence de l’air ou des agents oxydants, tels ue le bichromate de potasse, la font virer au Jaune intense.
- MM. Schutzemberger et Paraf lui donnent pour formule, lorsqu’elle est séchée à 150°, G"H8 010. Avec les principaux réactifs elle d°nne les réactions suivantes :
- Alcalis, virent au jaune.
- Acides, foncent la couleur et peuvent précipiter.
- Alun, précipité jaune.
- Sel d’étain, précipité jaune.
- Acétate de plomb, précipité jaune.
- Sulfate ferrique, précipité brun, lent à se former.
- Acétate de cuivre, précipité jaune roux.
- La tartrazine est produite par l’action de la phénylhydrazine sulfonée sur l’acide dioxy-tartrique.
- En établissant une sorte de parallèle entre ces deux matières colorantes, nous avons été conduits aux résultats suivants :
- Bain de savon moyennement concentré au bouillon pendant 10 minutes.
- La gaude résiste sans altération.
- La tartrazine est complètement démontée.
- Solution chlorhydrique à 10 % à froid.
- La gaude baisse de ton en passant au jaune légèrement verdâtre.
- La tartrazine ne change ni de ton ni de nuance.
- Solution ammoniacale à 10 % à froid.
- La gaude vire au jaune d’or.
- La tartrique baisse légèrement de ton, prenant du jaune.
- Solution d’alun à 10 % au bouillon pendant 15 minutes.
- La gaude est démontée.
- La tartrique est à peine modifiée.
- (Reproduction interdite.)
- ------ B » one 1 • i||-------
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- FABRICATION D’ETOFFES PARTIELLEMENT CRÉPÉES Par M. Eugène Jaquet
- La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d’étoffes de coton partiellement crêpées, dites plissés ou crépons, basé sur ce fait que les étoffes de coton.se rétrécissent lorsqu’elles sont imprimées avec une dissolution concentrée de soude.
- Le procédé consiste essentiellement à trai-
- p.415 - vue 275/389
-
-
-
- S
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ter, par places, les étoffes de coton au moyen de ladite dissolution concentrée de soude.
- Les places traitées de la sorte sur l’étoffe se rétrécissant, ce qui a pour effet de faire créper les endroits non touchés, qui, par conséquent, ne se rétrécissent pas.
- Dans ce traitement, on procède d’après des modèles déterminés. Par exemple, lorsqu’on traite l’étoffe par bandes, au moyen de cylindres cannelés, les bandes imbibées de la dissolution de soude se rétrécissent et les bandes intermédiaires qui n'étaient pas en contact avec la dissolution se crêpent et l’étoffe prend un aspect plissé ou crépu.
- Au lieu de bandes, on peut produire sur l’étoffe n’importe quels dessins.
- On peut obtenir des modèles colorés, en ajoutant une matière colorante à la dissolution précitée, de manière que les surfaces unies de l’étoffe paraissent colorées, alors que les surfaces crêpées gardent leur teinte première.
- Le traitement parla dissolution concentrée de soude a lieu sur étoffe blanchie, en sorte que les étoffes crépées peuvent ensuite être imprimées ou colorées, à volonté.
- PROCÉDÉ D’OBTENTION DES TISSUS en laine, en coton et en demi-laine en plusieurs couleurs,
- Par M. Ferdinand Mommer.
- La métkode la plus connue pour fabriquer des tissus en plusieurs couleurs se résume à tisser des fils de diverses couleurs, une autre manière est basée sur l’emploi de différentes fibres textiles, qu’on peut teindre après le tissage en différentes couleurs, suivant leurs affinités respectives aux matières colorantes.
- Le nouveau procédé, objet de la présente invention, repose sur le tissage de fils mor-dancés ou non mordancés, auxquels on peut donner, lors de la teinture en pièce, plusieurs couleurs, en employant dans le bain des matières colorantes, substantives, colorant en même temps le mordant. En d’autres ter
- mes, il s’agit de tisser des fils de laine ou de coton mordancés au moyen d’un mordant métallique, avec des fils de laine ou de coton non mordancés, après quoi le tissu est teint en pièce.
- Ce procédé offre l’avantage qu’on peut toujours travailler la même matière préalablement mordancée et non mordancée, et obtenir pour le tissu fini les couleurs au choix.
- Pour mordancer la laine et le coton, on a recours aux méthodes généralement en usages et basées sur la fixation des oxydes du chrome, de l’aluminium, du fer, de l’étain et de l’antimoine.
- PROCÉDÉS ET APPAREILS perfectionnés pour la teinture, le mordançagè et autres traitements des fils et tissus Par M. Joseph Reffit.
- Cette invention est relative à des procédés et appareils perfectionnés pour teindre des fils et des tissus, et elle a pour objet principal d’assurer l’obtention d’une nuance de couleur plus certaine et de réaliser une économie relativement importante dans les produits colorants, de même que dans l’eau et la vapeur et par conséquent dans le combustible.
- Pour mettre l’invention en pratique, on fait passer le tissu dans un bain d’eau et entre une paire de cylindres compresseurs, afin d’égaliser le mouillage d’un bout à l'autre du tissu. Ce mouillage du tissu avive l’attraction capillaire et égalise en même temps la nuance
- Dès que le tissu quitte les cylindres com presseurs, il est contraint de passer en contact avec un cylindre perforé ou en toile me tallique dans une auge remplie en partie du cylindre colorant. Ce cylindre prend une cer taine quantité du liquide et l’applique au tiss. mouillé qui absorbe rapidement la matiere colorante par laquelle il se teint.
- Le tissu ainsi traité entre alors dans 1Be boîte à vapeur où il passe sur une série cylindres disposés en zigzag et où il est so. mis à l’action de la vapeur à une haute ter
- p.416 - vue 276/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- -4
- pérature, au moyen de laquelle la teinture se fixe sur ce tissu.
- En sortant de la boîte à vapeur, ce tissu passe entre une paire de cylindres compresseurs qui tourne dans l’eau où il se refroidit et se lave en partie.
- PERFECTIONNEMENTS dans la fabrication des matières colorantes à base de plomb
- Par M. Gustave de Overbech.
- Suivant les particularités de cette invention, on prend du sulfate de plomb, de préférence Celui obtenu par volatilisation, et on y ajoute, dans un vase pouvant se chauffera la vapeur ou autrement, cinq fois son poids d’eau ; le mélange est porté à la température de l’ébullition, puis on l’additionne d’une solution de Soude caustique dans cinq fois son poids d'eau ; la quantité de soude dépend du degré de réaction à obtenir. L’inventeur trouve qu'environ 10 parties (en poids) de soude, pour 100 de sulfate de plomb conviennent, dans la plupart des cas et qu’on ne doit jamais employer moins de 8 pour 100.
- On peut remplacer la soude caustique par des quantités égales de potasse caustique ou l'ammoniaque.
- Le mélange est bien lessivé avec de l’eau Bous pression et séché à une température modérée, puis, une fois malaxé avec de l’huile de la manière habituelle, il est propre à être employé comme matière colorante.
- SYSTEME DE VAPORISATEUR HUMIDIFICATEUR D’AIR
- Par M. Joseph Achille-Henri Villard fils.
- On sait qu'actuellement les appareils em-Ployés pour amener à un degré d’humidité Convenable l’atmosphère trop sèche des salles Lateliers (de filature, par exemple) consistent "Projeter avec force, dans un cylindre plein, " jet d’eau pulvérisée qui entraîne une cer-"ine quantité d’air se trouvant humidifié pen-(ant son passage dans le cylindre.
- Le nouveau système est plus particulièrement caractérisé par l’application, dans ce genre d’appareils, d’un dispositif qui fait passer l’eau pulvérisée en partie, à travers un cylindre perforé ou une toile métallique, ce cylindre étant disposé et combiné avec l’intérieur d’une enveloppe troncônique, de manière à former éjecteur et obtenir une saturation plus complète de l’air destiné à se répandre dans la salle.
- PRODUCTION SUR LA FIBRE de couleurs azoconjuguées insolubles
- Par la Compagnie parisienne des couleurs d’aniline
- Ce procédé pour la production sur la fibre d’azo-couleurs solides et insolubles, consiste à soumettre des phénols avec les sels de sodium desquels l’étoffe de coton destinée à être teinte ou imprimée a été imprégnée, à l’action de mélanges de diazo-composés de bases aromatiques et de chlorure cuivrique.
- Le procédé pour la production de la couleur est le procédé usuel. L’étoffe est plaquée avec du béta-naphtol sodium ou autre phénol se copulant, avec ou sans addition d’huile tournant ; puis séchée et imprimée avec le diazo-dissolution, mélangée de chlorure cuivrique, épaissie ; ou bien on passe l’étoffe dans cette dissolution non épaissie.
- NOUVEAU GENRE DE TISSU à motifs imprimés et peints pour tenture, ameublement, etc.
- Par M. Fernand Boyer.
- Les dessins imprimés à l’aide de planches ou de rouleaux que l’on fabrique actuellement, laissent à désirer au point de vue de la richesse dans les détails et de la finesse d’exécution. Par contre, les tissus peints entièrement à la main reviennent fort cher, et pourtant il ne semble pas avantageux en ce qui concerne l’effet et le fini de l’exécution, de faire à la main des bordures et des encadrements qui se répètent ou des motifs peu délicats, tels que des arbres, en un mot ce qu’on peut appeler la carcasse d’un dessin.
- p.417 - vue 277/389
-
-
-
- 418
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et atteint ce résultat en combinant les deux moyens et en n’utilisant chacun d’eux que pour les parties du travail auxquelles elle convient le mieux.Ainsi on imprime à la planche ou au rouleau les grosses masses du dessin, les arbres, les grisailles, les grosses fleurs, les bordures, les encadrements et on réserve en écru les parties qui doivent recevoir des dessins exécutés avec art et finesse. Ces parties réservées sont ensuite peintes à l’huile ; elles peuvent recevoir une peinture, à dessin compliqué, ou d'effet - artistique qu’on n’aurait pas pu obtenir par l’impression.
- ÉTOFFES, VÊTEMENTS, TISSUS D’EMBALLAGE bâches imperméables et procédé pour leur fabrication
- Par MM. Eugen Hornung et Rudolf Liebl.
- Le procédé ayant trait à la présente invention s’applique à la fabrication d’étoffes imperméables faites en papier ou en tissu, ou en papier renforcé à l’aide d'un tissu ou d’une matière fibreuse, et il consiste à recouvrir ou à imprégner la matière première d’un enduit composé d’une solution de colle (ou d’un succédané) mélangée à de la glycérine, du sirop, de la mélasse, des huiles ou des graisses, puis à laisser sécher les bandes de papier ou d'étoffe couvertes de cet enduit, à superposer éventuellement, avant qu’elles soient sèches, plusieurs bandes recouvertes de l’enduit, enfin, à appliquer une couche de vernis ou de laque.
- Le premier enduit ne sert qu’à combler les pores du papier et de l’étoffe, et à l’assouplir ; il n’est psa imperméable tandis que le second jouit de cette propriété.
- Les papiers et tissus ainsi préparés présentent comparativement aux objets en étoffe caoutchoutée de la manière habituelle, l’avantage de coûter moins cher, de tenir peu de place, d’être légers et de ne répandre aucune odeur.
- APPLICATION DU CAOUTCHOUC DANS LE MOIRAGE DES TISSUS Par M. Boyoux.
- Dans la fabrication des moires antiques, toutes les parties du tissu sont moirées et l’on n’a pu encore obtenir aucunes réserves ou parties non moirées, sans écraser le grain du tissu. En outre, il arrive souvent que par l'énorme pression dont il faut charger la pièce pour réaliser la moire, le pli formé sur la moitié de la largeur est coupé, ce qui déprécie considérablement la dite pièce.
- L’inventeur est parvenu à obvier à cet inconvénient et à produire toutes réserves sur la pièces sans écraser le grain, en employant des feuilles minces de caoutchouc. La feuille de caoutchouc, de moitié de la largeur de la pièce à moirer, est découpée en dessins ou contre-dessins, suivant que l’on veut obtenir le dessin en moire ou non moiré, puis de posée à l’intérieur de la pièce pliée, et T’on effectue alors le moirage comme à l’ordinaire:
- PROCÉDÉ DE FABRICATION D’UN TISSU à côtes de dessins et couleurs variés
- Par MM. F. Vanoutryve et Cie.
- Par le procédé qui fait l’objet de la présent0 invention, les inventeurs se sont proposé de fabriquer un tissu établi de telle façon que 165 matières qui font les dessins sont disposée8 en chaînes et placées à côté d'un corps de chaîne dit noyau, sur lequel ces matière® viennent tourner de manière à le recouvrir, en de étant prises ou retenues par une tram0 liage successivement d’un côté et de l autre de ce corps boyau.
- Ce tissu a déjà été fabriqué, mais les moyen dont on disposait n’ont pas permis de l’exéc. ter facilement.
- Dans le nouveau procédé, les fils de chai110 qui forment le dessin contournent ceux de chaîne boyau en passant par dessus et 5 retenus en dessous par la trame de liage: t
- Le déplacement des fils de chaîne formi, le dessin, de droite à gauche et de gauche
- p.418 - vue 278/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 419
- droite, est produit par un peigne dont les broches ont une courbure spéciale en double col de cygne constituant un double bec, et dont la réduction et le métal peuvent varier suivant la fabrication du tissu, ce peigne spécial étant aidé par un rateau disposé d’une façon particulière.
- PROCÉDÉ POUR LA FABRICATION DE TISSUS Impacts et imperméables pour le sauvetage des personnes tombées à l'eau
- Par MM. Max Berlowitz et Salmann Salomon.
- Pour rendre des vêtements assez imper-méables à l’eau froide pour qu'ils puissent soutenir un homme pendant plusieurs heures dans l’eau, il ne suffit pas de recouvrir le tissu d’une couche superficielle de caoutchouc, mais il faut encore rendre ce tissu compact, le trans former en une espèce de feutre tout à fait imperméable.
- Les inventeurs ont atteint ce résultat en opérant comme suit : on commence par imprégner le tissu d’un liquide composé de résine et d’hydrogène carboné, dissous dans l'acide carbonique sulfuré et de l’éther. On plonge ensuite immédiatement le tissu dans l’eau froide et on l’y laisse séjourner pendant envi-ron 36 heures, en vue d’empêcher un amoin-Pissement de l’imperméabilité. Au sortir de l’eau froide, le tissu est complètement com-Pact, tout comme du feutre, parfaitement im-Perméable et susceptible, dans cet état, de sou-tenir un homme environ 40 heures au-dessus de l’eau.
- SOUFFLEUR RONJAT Par M. Sylvain Ronjat
- Le souffleur qui fait l’objet de la présente nvention a pour but de faciliter l’opération du dévidage de la soie dans les usines à soie et d’éviter la casse des fils.
- L’écheveau de soie étant posé sur une roue "Ppelée « tavelle », le dévidage consiste à dé-ouler ce fil pour le pelotonner sur une grosse bobine nommée « roquet », mise en mouve-ment par la force motrice de l’usine. Or,
- pour le dérouler, il est nécessaire que la « tavelle » soit animée d’un mouvement de rotation dirigé dans le sens du fil; ce mouvement est actuellement produit par la tension du fil résultant de son enroulement autour du « roquet ». Mais étant donnée la rapidité d’évolution du roquet, le fil ne peut continuellement supporter la tension nécessaire pour entraîner la tavelle et souvent il se casse.
- Pour obvier à cet inconvénient, l’inventeur a recours à des courants d’air comprimé pouvant être mélangé de vapeur, pour faire tourner les roues désignées sous le nom de « tavelles » dans l’industrie du dévidage de la soie.
- Le dispositif se résume en un tube de fer, fonte, fer blanc, etc., dans lequel on insuffle de l’air au moyen d’un soufflet; cet air s’échappe à l’autre bout, par un petit sifflet qui s’y trouve adapté, juste en face de l’écheveau de soie. L’échappement de l’air ayant lieu par l’orifice dudit sifflet avec force, cet air frappe contre l’écheveau et lui imprime le mouvement de rotation nécessaire.
- PRÉPARATION DU SUINT PUR, JAUNE ET NEUTRE Par M. Wilhelm Kleemann.
- Pour préparer du suint pur d'après le nouveau procédé, on commence par dissoudre dans la benzine le suint marchand brun et on saponifie cette solution avec des alcalis aqueux ; puis on ajoute aussitôt une quantité d'alcool ou esprit fort, représentant environ 1/80 à 1/100 de la benzine employée. Les substances qui produisent le coloration forcée du suint brun se séparent alors complètement du suint jaune neutre, qui reste dans la benzine, et se rendent dans la couche inférieure aqueuse alcoolisée; le savon formé par saponification au moyen d’alcalis aqueux se sépare aussi immédiatement et presque en totalité de la couche de benzine.
- On sépare les couches et on traite la solution jaune dans la benzine par le chlorure de calcium solide ou en solution concentrée qui débarrasse la solution dans la benzine, des
- p.419 - vue 279/389
-
-
-
- 420
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- traces d’eau qu’elle contenait encore et, par suite, des particules de savon qui étaient dissoutes dans cette eau. On agite convenablement, puis on laisse reposer un moment; après quoi, on décante et on évapore la solution dans la benzine, pour obtenir le suint pur, neutre et d’un beau jaune.
- La couche inférieure aqueuse et alcoolique qui contient le savon et les matières colorantes est traitée par un acide de la manière ordinaire ; l’acide gras formé est repris par la benzine, que l’on évapore ensuite de façon à obtenir l’acide gras à l’état solide. On peut aussi récupérer par distillation l’alcool employé.
- {Reproduction interdite.)
- —--------------- - — ——--------------•
- brevets Etrangers
- Procédé de préparation de 3-naphty-lamine , d’acides -«-naphtylamine-sulfonique et 3-naphtylesulfonique, au moyen de l’acide 3-znaphtol-sufonique.
- Ce nouveau procédé, dû à M. Georges Tobias, vient d’être breveté à Berlin.
- Lorsque l’on fait agir un excès d’acide sul-furique sur le 3-naphtol en poudre fine, on n’obtient pas, comme le pensaient Armstrang et Nietzki, un acide naphtylesulfurique, mais bien l’acide 3-naphtol-a-sufonique.
- Si l’on traite cet acide par 4 à 5 fois son poids d’ammoniaque aqueuse à 15 % de A2 H3, à 210°pendant une douzaine d’heures, on obtient un mélange de -naphtylamine et d’acide 3-naphtylaminesulfonique. Ce dernier, ou plutôt ses sels,chauffés à sec à température d’environ 260°, se métamorphosent, par transposition intramoléculaire, en acide ou sels naphtylesulfoniques.
- Ces sels perdent facilement de l’acide sulfurique et peuvent être employés pour produire sur fibre des couleurs insolubles, aux lieu et place des sels de la 3-naphtylamines,
- Procédé de préparation de couleurs dia-zoïques simples et mixtes du groupe Congo, contenant la naphtyleglycine comme constituant.
- Nouveau procédé qui vient d’être breveté à Prague par Kinjelberg et Cie.
- Au lieu d’employer les acides naphtolsul-foniques pour produire des matières colorantes par combinaison avec des tétrazodérivès,on peut employer et même avec avantage les naphtyleglycines. On obtient ainsi des couleurs diazoïques qui, bien que non sulfocon-juguées, sont très solubles. Leur pouvoir colorant est considérable, et elles sont très solides au savon. Les naphtyleglycines permettent d’obtenir des couleurs diazoïques simples ou mixtes.
- Comme tétrazodérivés, l’auteur emploie de la benzidine, de la tolidine, de la dianisidine, de la benzidinesulfone, des acides benzidine-monosulfonique, benzidinedisulfonique, ben-zidinesulfonedisulfonique.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- La Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Danis vient de nous envoyer une série de très jolis échantil-ions teints avec des produits provenant de
- leur fabrication.
- Nous attirons l’attention de nos lecteurs SUr toute cette série d’échantillons, que nous fe rons passer dans le Moniteur de la Tei^urC' et nous nous permettons de leur faire remar quer l’éclat, la richesse de ces diverses teintes
- Ponceau n° 2 R.
- C’est le type des colorants acides rouges ponceaux. Très brillant, il unit parfaite111011
- p.420 - vue 280/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- to Fi.
- sur tous tissus laine et soie au bouillon, sur bisulfate de soude, savon coupé ou autres et donne en nuances claires des rouges très violets et très vifs.
- Vert-suifo-poudre
- II
- Colorant acide pour laine et soie, d’une grande richesse. Il s’associe avec tous les colorants de même nature et surtout avec les violets acides pour donner de beaux substituts d’indigo carmin.
- La Manufacture Lyonnaise de matières colorantes vient d'adresser à ses clients de très jolis échantillons teints avec leur nouveau Violet Formyl S 4B, breveté S. g. d. g.
- Les qualités tinctoriales de ce nouveau produit ressemblent beaucoup celles des marques connues de violet acide bleuâtre, mais il possède vis-à-vis d’elles l’avantage très important d’une résistance remarquable à l’influence des alcalis. Les teintes obtenues avec le vio— let formyl S 4B supportent un fort foulon et la boue alcaline ne les tache en aucune façon.
- Le violet formyl sert, comme le violet acide, pour la teinture des fibres animales sur bain acide. On teint :
- La laine au bouillon avec addition de sul-fate de soude et d’acide sulfurique ;
- La soie sur bain de savon coupé à l’acide Sulfurique.
- Seul, aussi bien qu’en mélange avec d’autres colorants acides, le violet formyl donne des teintes -parfaitement unies, même dans les nuances les plus claires. — La Manufacture Lyonnaise recommande tout particulièrement le mélange avec son nouveau vert acide B sXtra conc. Le violet formyl teint également a laine préalablement mordancée au chrome,
- ! ce qui permet des combinaisons avec les bois de teinture et les couleurs d'alizarine.
- Le violet formyl sur soie résiste très bien à l’eau.
- La solidité du violet formyl aux actions de l’air et de la lumière est au moins égale, sinon supérieure, à celle des marques analogues de violet acide. — Le violet formyl est également intéressant pour l’impression sur laine et sur soie. Il ne tache pas le blanc et, même en nuances claires, il donne des teintes parfaitement unies.
- La formule suivante est recommandée : 100 gr. de violet formyl S 4B
- 600 » d’eau
- 500 » d’une solution de gomme (1 partie de gomme sur 1 partie d’eau)
- 650 » de british gum
- 150 » d’acide acétique 6 B.
- Après l’impression on vaporise comme d’habitude.
- Le violet formyl sert également pour la fabrication de laques ; le colorant est complètement précipité par l’acétate de plomb basique et on obtient des laques d’une grande beauté.
- Sur pâte à papier on obtient des nuances qui dépassent en fraîcheur celles obtenues avec les marques rougeâtres des bleus soluble à l’eau.
- INFORMATIONS
- Dans la séance du 13 juin du Comité de Chimie de la Société industrielle de Mulhouse, M. Nœiling a donné communication de certains travaux qu’il a exécutés en collaboration avec plusieurs de ses élèves et dont nous donnons ci-dessous un aperçu :
- Sur quelques oxycétones, par MM. E. Nœlting et Alfred Meyer
- En condensant l’acide gallique avec la pyrocatéchine en présence de chlorure de zinc, on obtient une pentaoxybenzophénone cristallisant en aiguilles jaunes.
- p.421 - vue 281/389
-
-
-
- {
- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- Elle perd son eau de cristallisation à 120° et fond à 266°.
- Une pentaoxybenzophénone isomère se forme par l’action de l’acide protocatéchique sur le pyrogallol et fond à l’état anhydre à 192-193°. L’une et l’autre fournissent, par décomposition avec l’acide sulfurique concentré, de l’acide protocatéchique.
- L’acide protocatéchique et la résorcine donnent une tétraoxyzobenzophénone, fusible à l’état anhydre à 199°.
- Ces trois cétones teignent les mordants métalliques : l’alumine en jaune olive, le fer en noir olivâtre.
- Sur la transposition de l'hydrazoben-zène, par les mêmes
- En traitant l’hydrazobenzène en solution benzénique par un courant d’acide chlorhydrique sec, il se forme, à côté de la benzi-dine et de la diphényline, une petite quantité d’orthoamidodiphény lamine.
- Sur la nitration de l’acéto a-naphtalide, par MM. E.Nœlting et Albert Meyer
- En nitrant l'a-acétonaphtalide en solution dans l’acide acétique glacial, MM. Liebermann Dittler ont obtenu, après saponification, les ni-tronaphtylamines 14 et 12. MM. Lellmann et Rémy ont étudié plus tard cette réaction plus en détail. Les auteurs ont opéré la nitration : a)en solution dans 10 parties d’acide sulfurique à 66° B ; b) en solution dans 10 parties sulfurique et 21/2 parties d’acide acétique, avec une molécule d’acide nitrique. On obtient dans le premier cas les nitronaphtylamines 15 et 18, la binitronaphtylamine 1, 2, 4, et un acide ni-tronaphtylamine sulfonique ; dans le second, les nitronaphtylamines 14, 15 et 18, la bini-tronaphtylamine 1, 2, 4 et peu d'acide nitro-naphtilamine sulfonique.
- Dans les deux cas, un peu de naphtylamine avait échappé à la nitration. Les produits sont donc différents de ceux qu’on obtient en solution acétique, et rapprochent de ceux que MM. Nœlting et Schell avaient obtenus en
- nitrant la naphtylilamine même en solution sulfurique. . \
- Sur quelques dérivés orthodinitrosés de la série benzénique et naphtalique, par MM. E. Nœlting et K. Kohn
- L’orthonitrodiazobenzolimide se décompose sous l’influence de la chaleur, en dégageant de l'azote, et fournit un nouveau corps, qui, d’après sa composition, ses propriétés et ses réactions, doit être considéré comme orthodi-nitrobenzène.
- Le nouveau corps forme de belles aiguilles blanches, fusibles à 70-71°, possédant une odeur caractéristique rappelant les amandes amères. Il est peu soluble dans l'eau, facilement dans l’alcool, l’éther, le benzène, l’acide acétique. Il sublime facilement et se volatilise avec les vapeurs d’eau. Par réduction avec le sel d’étain et l’acide chlorhydrique, il fournit de l’orthophénylène-diamiue.
- La détermination du poids moléculaire, d'après la méthode de Raoult, montre qu il possède la formule simple C6 H N O2 •
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE D'AMIENS
- Programme des questions mises au concours, pour l’année 1894-1895
- La Société industrielle d'Amiens a, dans son assemblée générale du 30 juillet 1894, m15 au concours, pour l’année 1894-1895, 1e5 questions suivantes :
- Une Médaille d’Or
- Pour une amélioration importante dans e blanchiment de la laine ou de la soie.
- Une Médaille d'Or
- Au meilleur mémoire sur le blanchiment du chanvre et des jutes, comprenant une étude théorique et l’examen des diverses méthode3 employées dans la pratique industrielle.
- Une Médaille d'Or
- Pour un moyen d'augmenter la solidité de3 matières colorantes artificielles dans la te10 ture des tissus produits par les industrie locales.
- p.422 - vue 282/389
-
-
-
- ET DK ^IMPRESSION DES TISSUS -
- to U
- Une Médaille d’Or
- À la personne qui trouvera, pour les velours d'Utrecht et les velours de coton, un mode de piétage ou un apprêt réalisant une amélioration sérieuse sur les procédés actuellement en usage.
- Les concurrents ne sont pas tenus de faire connaître la composition de l'apprêt qui réalisera les conditions ci -dessus. Ils devront say-lemeni présenter leurs pièces avant le 30 avril 1895, déclarer leur prix de vente et justifier que ces pièces ne sont pas obtenues par des moyens exceptionnels, mais qu’elles appartiennent à une fabrication courante
- Une Médaille d'Or
- Pour une composition chimique qui s’appliquerait, au moyen de caractères d'impri-merie, sur les chefs des pièces de tissus de laine ou de coton, et qui serait encore appa-rente après les opérations de dégraissage et de teinture.
- Questions laissées au choix des concurrents La Société accordera une médaille d’or pou-vant atteindre la valeur de deux cents francs, a tout mémoire qui lui paraîtra mériter ce prix.
- Les candidats auront toute liberté de choi-Sir leurs sujets pourvu qu’ils rentrent dans les études des divers comités : 1° Arts et mé-canique ; 2° Fils et tissus ; Histoire naturelle, Physique, Chimie et Agriculture; 40Com-merce et Economie politique et sociale.
- Les étrangers sont admis à concourir, sauf pour les questions qui comprendraient une clause restrictive à leur égard. Mais tous les mémoires doivent être rédigés en français.
- Les mémoires ne devront pas être signés. Ils porteront une épigraphe qui sera repro-duite sur un pli cacheté contenant les nom, Prénoms et adresse de l’auteur et l’attestation que le mémoire est inédit.
- Les appareils devront fonctionner à Amiens, de préférence, ou sur un point de la région à Proximité d’Amiens, dans un rayon de moins de 100 kilomètres.
- Les concurrents devront envoyer leurs manuscrits ou machines, franco, au président de la Société industrielle, rue de Noyon, 29, à Amiens (Somme), d’ici au 30 avril 1895, terme de rigueur.
- JURISPRUDENCE
- Louage. — Ouvrier. — Patron. — Clause DE CONGÉDIEMENT. — INDEMNITÉ FORFAITAIRE
- La loi du 27 décembre 1890 a modifié l’article 1780 du Code civil. Elle dispose notamment en ces termes : «... La résiliation du contrat par la volonté d’un seul des contractants peut donner lieu à des dommages-inté -rêts... Les parties ne peuvent renoncer par avance au droit éventuel de demander des dommages-intérêts, en vertu des dispositions ci-desus ». Il est donc certain que le patron ne peut, par contrat avec son ouvrier, stipuler valablement qu’en cas de congédiement de sa part, sans juste motif de renvoi, aucune indemnité ne sera due à l’ouvrier.
- Mais de la défense de congédiement sans indemnité, il ne s’ensuit nullement que les parties ne peuvent fixer à l’avance, à forfait, cette indemnité.
- Sans doute la clause serait nulle si cette indemnité était tellement infime, par rapport à la nature des services et du temps pour lequel l’engagement était fait et au salaire convenu, qu’elle ne saurait avoir un caractère sérieux. C’est aux tribunaux, aux juges du fait, qu’il appartient d’examiner le caractère sérieux de l’indemnité stipulée.
- Mais lorsque ce caractère a été reconnu, lorsque l’indemnité est raisonnable, qu’elle n’a pas eu pour objet manifeste d’éluder la prohibition de la loi, elle est obligatoire et l’ouvrier ne saurait en contester la légitimité ni en réclamer l’augmentation. Il suffit, en effet, de se reporter à la discussion à laquelle la loi de 1890 donna lieu devant le Sénat, et aux déclarations du rapporteur de la commis-
- p.423 - vue 283/389
-
-
-
- .. 22
- LR MONITEUR DE LA TEINTURB
- sion, pour qu’aucun doute ne puisse subsister. « Si, en principe, a dit le rapporteur , nous permettions de fixer par par avance les dommages-intérêts par des clauses pénales, nous aurions à redouter surtout qu’elles ne servissent de moyen à éluder une loi que nous voulons rendre obligatoire.
- Quant à ces clauses pénales, sérieusement et équitablement stipulées par les parties, dont il a été parlé, nous n'avons point à nous en préoccuper, car il nous a paru (Téoidence qu’elles feraient forcément la loi des tribunaux, si ceux-ci étaient appelés à en apprécier le caractère. En donnant, en effet, à la justice, comme règle de ses décisions,la mission de se référer aux usages et à toutes les circonstances propres à l’éclairer, il n’y a point à craindre qu’elle néglige de sanctionner, en se les appropriant, des conditions qui lui auraient paru équitables et loyales. Mais ce que nous ne voulons pas, c’est que la porte reste ouverte à des dissimulations et à des fraudes, et c’est pour ce motif que nous avons tenu à réserver en toute hypothèse,ce contrôle, s’il plaisait aux parties, à leurs risques et périls, de s’y référer ».
- ASSURANCES
- contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une exten- ’ sion si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies,
- pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrivée son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- DÉCURATIONS DE FAILLITES
- Grolleau (Louis-François), teinturerie, à Legé. — Jug. du 22 août. — S. : M Cinquar bre.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 31 juil. de la Société Poulain et fils et Maroger, fab. de tissus écrus ou teints, 60, rue d’Aboukir, à Paris. — Acte du 16 août.
- Dissolution à partir du 30 juin de la Société Jacquemin et Brion, fab. de pelierie et tein: turerie de peaux et fourrures, 81, rue Jard, a Reims. — L. : M. Brion. — Acte du 19 juil:
- Dissolution à partir du 23 juil. de la Société Wagnière, PIRODON et Çie, apprêt, 1, rue Ph: libert-Delorme, à Lyon. — M. Vernay- T Jug. du 23 juil.
- MODIFICATION DE SOCIÉTÉ
- Modification des statuts et prorogation" 15 ans, à partir du 1er juil. de la Société WA lerand, Wiart, JACQUEMART et Cie, teint, riers en tissus, siège à Cambrai. — Nomine, tion de MM. Augustin Wallerand etEe. Gaiffe, en remplacement de MM Louis Wal. lerand, décédé, et Louis Wiart, démissl0, naire, comme gérants de la société dont.e raison devient Wallerand, Jacquemart, Gai et Cie. — Délib. du 23 août.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- Mlle Besançon a vendu à Mlle PelotU]. fonds de teinturerie, 49, rue Fontaine-au-
- Mlle Thomas a vendu à Mme veuve H9n-mey un fonds de teinturerie, 39, rue Sain Didier.
- p.424 - vue 284/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 425
- Mme veuve Hubbard a vendu un fonds de teinturerie, 26, rue Cadet.
- Mme Seebold et Mme veuve Chesneau a vendu un fonds de teinturerie, 13, rue Clé-ment-Marot.
- Mme veuve Blomme a vendu à M. Gayraud un fonds de teinturerie, 69, avenue Kléber.
- M. Scelles a vendu à Mme Berthe un fonds de teinturerie, 33, rue de la Chapelle.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-deisous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les ques
- tions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de Vemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- MANUFACTURE GÉNÉRALE DE CAOUTCHOUC
- USINE OU COQ FRANÇAIS
- ÉMILE DEGRAVE, A ROUBAIX (NORD)
- KMBBH DEMANDER PRIX-COURANT®
- MÉDAILLE D’ARGENT, EXPOSITION UNIVERSELLE PARIS 1889
- FABRIQUE DE COULEURS D’ANILINE
- L RUCH & FILS
- A PANTIN (Seine)
- Seule fabrication en France des ROUGES CONGO brevetés s.g.d.g.
- TEIGNANT DIRECTEMENT LE COTON SANS MORDANTS
- *1) —
- ouge Congo, urpurine brillante.
- Benzopurpurine. Congo brillant.
- Rouge diamine. Bruns Corinthe. Bruns Congo .Bleus solides Congo. Benzoazurine.
- Les produits précét
- *Noir Nyanza.
- *Chrysamine.
- *Ch rysophénine.
- *Azo fuchsine acide.
- *Azo rubis S.
- *Fuchsine acide.
- *Carmoisine.
- Ecarlates brillants.
- *Rouge Orange.
- lés ci un astérique sont
- Ponceaux.
- Ecarlates crocéines.
- Fuchsine cristallisée.
- Roccelline.
- Orcéine.
- Bruns Bismarck.
- Orangé II.
- Orangé II cristallisé.
- "Jaune de Quinoline.
- recelés en France s. g. t
- Maune Naphtol.
- Phosphine.
- *Vert Malachite.
- *Vert brillant.
- Vert acide.
- Bleus alcalins.
- Bleus solubles.
- Nigrosine.
- Couleurs grasses.
- . 9-
- Maison à PARIS : 29, rue de Sévigné. Succursale à LYON : 107, rue Duguesclin.
- AGENCES ET DEPOTS EN FRANCE ET A L’ÉTRANGER
- p.425 - vue 285/389
-
-
-
- 426
- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académ'e. — Lauréat de la Société ces Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8: avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser lesdemandes au bureau du journal
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- j Les Matières colorantes et la chimie de [ la teinture. Maiieres textiles. Matières colo; | rames, minérales, végétales, animales. Matières | colorantes artificielles. Analyse des matières S colorantes: Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en tein-[ ture et de leur épuration, par C. L. TASSART ; ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 I joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l'industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. " Un volume in-18, illustré de 100 dessin8 par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- ON DEMANDE POUR L'ÉTRANGER
- 1’ Un contremaître connaissant surtout la teinture de la laine et du coton en bourre et en flotte;
- 2° Un contremaître pour la teinture de la laine en pièce ;
- 3’ Un contremaître pour la teinture de la laine en bourre, en flotte et en pièces ;
- 4° Un contremaître pour la teinture du jute.
- Adresser les offres avec références et prétentions en indiquant les connaissances éventuelles des langues étrangères, au bureau du Journal, sous les initiales AB 47.
- DÉTACHEUR
- On demande de suite pour un des plus grands établissements de lavage chimique de l’Allemagne un premier détacheur parfaitement capable et expérimenté. Bons appointements et place de durée.
- Offres avec copies de certificats sous Ho 2935 à Haasenstein et Vogler, A.-G., Hanovre.
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS A. ŒSINGER & cie
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- REPRÉSENTATION INDUSTRIELE
- ET COMMERCIALE pour l’Alsace Charles Rûh Colmar, de-mande maisons de 1er ordre. Meill. référent'
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D P. CARLES
- Chimiste-Expert des Tribunaux Laboratoire spécial'. 19, quai des Chartro1>
- BORDEAUX
- BROOKE, SYMPSON ET SPILLER LIMITED Fabricants de Couleurs d'aniline Atlas Works, Hackney Wick, Londres B
- AGENTS POUR LA FRANCE Guinon, Picard et Jay, 4, quai de la CharitéAf0^ — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour to" Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39. rue d’Illiers, Orléans : Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsie
- p.426 - vue 286/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 427
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de r’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans eette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tantrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone-
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),4.', rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-mine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. "Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. ~eroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infe-heure). Amidon. fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Va-lenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- cuch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêt* divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- - Apprêt* (Machines d’)
- 3 Decoudun’ et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-cesseurs, 9,.rue Friant, Paris.
- Gosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Harques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs. 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prenonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Eassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre,--6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâton* et perche*
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud’n, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie,, au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6. rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Pans. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevet* d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Ærosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- p.427 - vue 287/389
-
-
-
- 428
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works Ce Limited, Persan-Beaumont (Seine-etrOise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour apprèteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour b'anchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19,21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieure pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions economiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C”. Fabrique de couleurs daniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Rhône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’argent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de. tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D‘ P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème île tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancv (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, léiogomme, produits pour 'issage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- j Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d'orseille. Sulfates et carmins d'indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée . ' ,
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de I’Echl quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Portier), au Perreux Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » P1’0' duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- AOE
- B
- UU)
- FUTS,TONNEAUXEN FER & RÉSERVONS en tôle noire, galvanisée et étamée, pour tous liquides.
- Pi copsNN INVENTEUR • LsunANA, 35, boulev. Picpus, à Paris
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- L’IMPRESSION DES TISSUS DE COTON
- Par Antonio SANSONE
- Traduction française, par M. MONTPELLIER
- Un gros volume relié et un Atlas. —. Prix : 31 fr. 50 rendu franco.
- Joindre mandat-poste ou chèque à la commande pour recevoir franco par retour du courrier.
- p.428 - vue 288/389
-
-
-
- 38e Année. — No 19.
- 5 Octobre 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- bce du Moniteur de la Teinture. — Garance. — Notice sur le chromogène. — Extraction des graisses des eaux de lavage des laines. — Perfectionnements et Procédés nouveaux. — Dénitration des pyroxyles. — Nouvelles matières colorantes.— Impression sur tissus Par photo-teinture. — Couleurs mode sur cachemire.— douanes étrangères.— Les récompenses à l’Exposition 'Anvers.— Jurisprudence. — Assurances. — Rensei-Déments commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la "Imniture de tout produit chimique, à l'usage ela teinture, de l’impression, du blanchi -"nt et des apprêts; ces produits sont tirés ectement des lieux de production ou des "iques les plus estimées, et ne sont livrés "après un examen des plus scrupuleux de "qualité et de leur pureté.
- I§ sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- e Moniteur de la Teinture publiera une 6 où chaque abonné pourra faire inscrire, Alternent, le matériel d'occasion qu'il dé-0 vendre, ou dont il veut faire acquisition ; i en présentant un grand avantage aux "ereurs, cela permettra le placement de bines dont on n’a plus l’usage.
- 4 GoUrla vente des fonds, fabriques et exploi , ons se rapportant à la teinture, notre pu-V ej | 2
- • est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques , au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe................... 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe....... 40
- Essai des matières colorantes du commerce ................................. 5
- Titrage acidémétrique.................. 5
- Analyse d’un mélange d’acides.......... 20
- Titrage alcalimétrique.................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc............. 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure.. ........... 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau............. 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille........................... 30
- Analyse d’un alliage.............20 à 50
- Analyse organique complète.......20 à 100
- p.437 - vue 289/389
-
-
-
- oo
- T
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- OFFRES
- A vendre d’occasion
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine mar-che avec ou sans paire de cylindres.
- DEMANDES
- 1° Une machine à laver à bras.
- 2° Une essoreuse du système Pierron Dehaître ou autre, marchant à bras et à courroies, avec deux manivelles.
- 3° Une laveuse.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- GARANCE
- Bien que la garance, de même que toutes les matières colorantes végétales, tende à disparaître de plus en plus en teinture,chassée par l’alizarine artificielle, il nous a semblé intéressant d’écrire son histoire et les dernières améliorations qui ont été apportées dans son emploi,qui s’imposera toujours dans certaines teintures, à cause de sa solidité et de sa résistance aux agents atmosphériques.
- La garance ou Rubia tinetorum est originaire de l’Asie et de l’Europe méridionale, et était connue des Grecs et des Romains. On a cru,pendant longtemps, que les climats du Midi étaient nécessaire à sa culture, mais comme elle supporte très bien les climats du Nord, on la cultive maintenant dans presque toute l’Europe, dans l’île de Chypre, dans le Levant, en France, en Angleterre, en Hollande, en Suisse et en Allemagne.
- Quoique se multipliant par graines, il est avantageux de replanter la garance avec les jets enracinés qui se produisent au printemps, et sa culture, bien qu’étant préférable dans des terrains meubles et humides,peut se pratiquer dans tous les terrains, à condition que ceux-ci aient été préalablement bien fumés :
- ainsi d’après M. de Gasparin il faut compter 57, 600 kil. d’engrais normal par hectare, el dans les terrains secs on retire 1700 kil.de garance, ce qui fait un rendement de 2 kil.93 pour 100 kil. de fumier.
- Les garances d’Avignon, d’Alsace et de Hollande,sont actuellementlesplus employées dans nos contrées.
- On récolte les racines, parties essentielles de la plante qui contiennent les matières colo-rantes, au bout de 18 mois à 2 ans et même parfois 3 ans. Les racines, séchées à l'air et au besoin à l’étuve,sont débarrassées de leurs radicelles, qui, connues sous le nom de bar bennes ou poils, sont vendues à un prix dix fois moindre que les alizaris.
- Aux environs d’Avignon, la préparation de la poudre de garance s’exécute très écononi quement, à l’aide de moteurs hydraulique pour le fonctionnement desquels on utilise 185 différentes branches de la fontaine de Val
- cluse.
- La racine de garance retient très facile ment l'humidité et contient même de l’eauel forte proportion; il est donc nécessaire delul faire subir une dessiccation complète à l’etuve avant de la réduire en poudre. On opère don. de la manière suivante : à sa sortie de l’étuve la garance est brisée en morceaux de 18 " centimètres,par une petite meule en bois°u en pierre assez légère pour ne pas la rédulre en poudre, c’est ce qu’on appelle l’opératio) du robage ; on passe ensuite au blutoir 1 billon garni de toiles métalliques de diffère1116
- dimensions.
- On retire ainsi 2 à 4 % de billon terreud’ 246% d’épiderme et 94 % de garance robs
- Cette garance robée est portée sou5 90 meules verticales en pierre de 1 m. 60 à 1 n., de haut,sur 30 à 40 cent, de large, marcha"j, une vitesse de 22 à 25 tours à la minule; nt poudre est ensuite passée dans un blutoi les toiles sont de numéros 60 à 70 si la 8.. rance est destinée à être employée imme, tement, et de numéro 50, si elle doit SeE)1on, fabrication de la garancine. Après tritura
- p.438 - vue 290/389
-
-
-
- LH MONITEUR DE LA TEINTURE
- 439
- on procède à un mélange intime de toutes les parties de la poudre, que l’on enferme dans de grosses barriques contenant de 1000 à 100 kilog. et on a ainsi des garances que l'on peut garder plusieurs années.
- 100 kil. de racines sèches rendent environ 80 à 83 % de garance en poudre.
- Les variétés commerciales de la garance sont très nombreuses; elles sont connues sous les noms de :
- Garance O ou mulle, si elle provient de la mouture du billon.
- Garance M. F. (mi-fine), pour celles qui proviennent des racines qu’on a enlevées
- pour obtenir un choix supérieur désigné sous le nom de garance S. F. ou surfine.
- Garance F. F. (fine-fine),venant des racines tout venant après robage.
- Garance S. F. F. (surfine) obtenue par la trituration des parties ligneuses des racines. Elles sont moins riches en matières coloran
- tes que les précédentes, mais elles donnent des nuances beaucoup plus vives.
- La garance, sauf l’eau en moins et un état différent des principes colorants, a la même composition que la racine fraîche, qui perd à la dessiccation de 78 à 80 %. Pour 100 parties de garance sèche du commerce, M.D.Kœchlin a trouvé : parties solubles dans l’eau froide, 55 ; parties solubles dans l’eau bouillante, 3; Parties solubles dans l’alcool, 1,5; parties insolubles dans l’eau et dans l’alcool, 38.
- Les principes solubles dans l’eau froide sont : la glucose, Iv saccharoso, des gommes et mucilages, de l'albumine, une matière azotée précipitable par l’alcool et jouant le rôle de ferment soluble, de la chlorogénine se dédoublant par l’ébullition avec les acides minéraux étendus en glucose et en produit vert foncé insoluble, des tartrates, malates et citrates alcalins, des matières extractives in-déterminées, des glucosides colorants, enfin des sels alcalins à acides minéraux.
- Les principes solubles dans l’alcool et l’eau bouillante comprennent principalement des Usines et des matières colorantes.
- Quant à la partie insoluble, elle se compose de cellulose, 19 à 23 %; de pectose, 2 à 3 % ; d’acide pectique libre, 5 %, et d’acide pectique combiné à la chaux, 1,5 à 2,5 %.
- Laproportion des éendres varie de 7 à 10 %.
- Les cendres se composent de différentes substances minérales, par exemple de carbonates, chlorures, sulfates de potasse et de soude, de silice, de phosphate de chaux 'et alumine et de carbonate de chaux, mais suivant la nature du sol où la garance a été cultivée, les proportions de ces différents sels sont très variables. Ainsi la garance d’Alsace fournit une cendre relativement très pauvre en carbonate de chaux, si on la compare à celle d’Avignon ; au contraire, cette dernière est bien moins silicieuse que la précédente. En effet, d'après une analyse de garances provenant de ces deux régions, on a trouvé :
- Pour garance d’Avignon :
- Silice........................... 8,15
- Carbonate de chaux..... 3,60
- Et pour garance d’Alsace : Silice..................... 0,65
- Carbonate de chaux..... 0,87
- (A suivre.)
- ---------•-----------e----------------
- NOTICE SUR LE CHROMOGÈNE Par M. Max Becke.
- Le chromogène I est le sel de soude acide de l’acide 1,8 dioxynaphtaline, 3,6 sulfonique, autrement dit acide : acide chromotropique. Il est fourni au commerce sous la forme d’une poudre grise blanchâtre.
- Le procédé, breveté par la Compagnie parisienne de couleurs d’aniline, à Creil, pour l’emploi de ce corps et de corps de compositions similaires, dans la teinture de la laine, consiste à fixer le chromogène I au bouillon en bain acide (sulfate de soude et acide sulfurique) et à le transformer ensuite sur la fibre même en un colorant brun, en ajoutant en certaines proportions du bichromate de
- p.439 - vue 291/389
-
-
-
- 440
- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- potasse (ou de soude) au bain que l’on maintient au bouillon.
- Le chromogène I titre sur la laine, en bain acide, sans cependant la colorer ; ce n’est que par l’action oxydante du bichromate que la coloration brune est produite, coloration remarquable par sa grande solidité.
- Le brun fourni par le chromogène ne résiste pas tout à fait aûssi bien à l’influence de la lumière que le brun d’alizarine, mais il est absolument solide au foulon, aux lavage et aux acides.
- Telle est l’affinité pour la laine de la couleur formée, qu’il n’y a aucun moyen de la faire dégorger et baisser de ton.
- La méthode de teinture est simple et facile à pratiquer. Le chromogène I unit facilement sur tous les genres de marchandise : laines en toison, peigné, filé et pièces, de telle sorte qu’il peut trouver application dans toutes les branches de l’industrie lainière et, en effet, il a déjà été adopté dans de nombreuses usines, pour les genres les plus variés.
- On s’en sert principalement :
- Sur pièces de tous genres pour l’obtention de couleurs brunes et modes, en un seul bain, en teignant à l’échantillon par l’addition de colorants résistants à l’acide chromique.
- Sur peignés et sur filés, pour mélangés bruns et modes grand teint, en un seul bain.
- C’est surtout pour le peigné que la simplicité du mode d’emploi en un seul bain entraîne les meilleurs résultats par l’économie de vapeur et de main-d’œuvre et par un meilleur rendement subséquent en filature, la laine étant beaucoup moins feutrée.
- Les matières à teindre sont tout aussi unies après la teinture, si on entre au bouillon.
- Les colorants les plus appropriés pour nuancer après addition du chromate sont :
- Jaune d’alizarine G G W breveté.
- Rouges d’alizarine en poudre I W S et 3 W S.
- Bleu carmin breveté A.
- Violet à l’acide R breveté.
- Voici maintenant quelques applications nou
- velles du chromogène I qui intéresseront autant les fabricants de nouveauté que les teinturiers et les coloristes.
- La solidité aux acides du brun au chromogène est telle que l’on peut bouillir ensemble dans l’acide sulfurique dilué des laines teintes au chromogène et des laines blanches, sans que la nuance du brun soit modifiée ou que le blanc soit teinté.
- On peut avantageusement se servir de cette qualité pour la teinture en pièces d’articles à deux couleurs. On peut, par exemple, obtenir une gamme de fort jolis effets de couleurs opposées en teignant aux couleurs acides des pièces pure laine, dont la chaîne a été teinte en brun au chromogène. La trame blanche prendra la nuance pure du bain acide, la chaîne prendra la combinaison de ce dernier avec le fond brun.
- C’est surtout avec les modes claires que l'on obtient ainsi des effet fort jolis et que l’on peut encore augmenter en choisissant des dessins de tissage bien appropriés.
- Les mêmes effets peuvent d’ailleurs être obtenus en teignant les laines ou les peigné® en brun au chromogène et en produisant les mélanges par la filature avec du blanc.
- Une autre qualité très intéressante du brun au chromogène est celle de fixer parfaitement des couleurs tirant sur mordants. Si, par exemple, on teint ensemble au campêche des laines brunes au chromogène et des laine® blanches, les laines brunes tireront le colorant du campêche et deviendront noires, tandis que les laines blanches ne prendront qu’une faible coloration couleur crème.
- Il est évident qu’une infinité d’effets de cou leurs opposées et des plus variées peuvent être obtenus si l’on combine en bain acid0 (à l’acide acétique) des couleurs tirant sur mordants et des couleurs à l’acide, pour 13 teinture de pièces obtenues d’une des ma nières citées plus haut, et contenant consé quemmentdes laines ou filés bruns en mélang® avec des laines blanches.
- Le fabricant de ce genre de tissus aura
- p.440 - vue 292/389
-
-
-
- ET DK L'IMPRESSION DES TISSUS
- ainsi une grande facilité pour l’exécution rapide des commandes, en ce sens qu’il pourra préparer les pièces, sauf réserve de la dernière opération de teinture sur acide qui ne sera effectuée que lorsque l’échantillonnage définitif sera fixé.
- EXTRACTION DES GRAISSES des eaux de lavage de la laine
- De nombreux procédés ont déjà été proposés pour résoudre ce problème, si intéressant pour les grands manufacturiers, de l’extraction des graisses des eaux de lavage de la laine, mais aucun ne semble approcher autant de la solution absolue que celui de M. Richard-Lagerie, ingénieur, dont le principe est l’agitation mécanique.
- Il repose sur la production d’une mousse à la surface des eaux et dont on extrait ultérieurement toutes les graisses qu’elle contient.
- Antérieurement, on laissait déposer les eaux pendant quelques heures, puis on les traitait ensuite à une température inférieure à 38° C. et dans de grands bacs par une quantité d’acide suffisante. Après une décantation très lente des liquides supérieurs, il restait dans le fonds des bacs une sorte de magma, que l'on envoyait aux filtres presses. A la sortie de ceux-ci, on en faisait une série de pains que l’on faisait alors passer dans la presse à vis, et finalement on avait des tourteaux que l’on vendait pour le prix de 10 à 15 % de graisse qu’ils contenaient.
- Le procédé de M. Lagerie est tout différent et repose sur l’agitation mécanique des eaux grasses. Il permet l’extraction partielle des graisses sans acide, et il donne ensuite par addition progressive d’acide le reste de la graisse jusqu’à la limite voulue.
- On a donc ainsi une suite de graisses gra-duées, variables dans leur couleur et dans leur composition : ainsi peu solubles dans l’alcool et peusaponifiables au commencement
- de l’agitation, il en est tout autre pour celles que l’on obtient vers la fin de l’opération avec le traitement par l’acide.
- Le matériel nécessaire à ce traitement consiste seulement en goulottes peu coûteuses, avec agitateurs à clous, en bâches, filtres ouverts, presses à vis et clarificateurs. Le procédé fournit sans acide plus de 30 % de graisse de qualité supérieure à raison de7 fr. les 100 kg. Le deuxième tiers extrait avec la moitié de l’acide nécessaire ne coûte que 12 fr. et enfin le troisième tiers, qui est extrait par le procédé ancien dont nous avons donné un aperçu ci-dessus, revient à 16 fr. les 100 kg
- Ce procédé très ingénieux et qui en pratique donne d’excellents résultats est basé en somme sur le principe suivant : la mousse et l’écume, en se développant dans une masse liquide agitée, s’emparent des matières en suspension dans l’eau qu’elles amènent ainsi à la surface, et en même temps, clarifient le bain. Après de nombreuses expériences, M. Richard-Lagerie a été mené à cette conclusion que le meilleur système consistait à employer des agitateurs à 12 pains de 30 centimètres de diamètre, avec pointes de 2 milli-mètres de diamètre, espacées de 15 millimètres et disposées en lignes inclinées. Ce système, à pointes inclinées, se débourre de lui-même des particules de laines. Mécaniquement on peut compter sur 100 litres par mètre d’agitateur à l’heure.
- L’extraction de la graisse des mousses et des écumes se fait de la manière suivante : on commence par confectionner immédiatement des cataplasmes avec les premières mousses ou les premières écumes, et l’on traite les autres mousses et les autres écumes après les avoir fait retourner en eau en les faisant tomber dans un récipient où elles st-bissent l'action d’un souffleur à air. Un giffard refoule l’eau dans une bâche chauffée à 70°, les trois quarts du magma gras surnagent ; on écume et on ajoute alors l’acide nécessaire dans l’eau restante, pour faire remonter le reste des graisses; on finit par le travail des
- p.441 - vue 293/389
-
-
-
- 442
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- filtres-ouverts et des filtres à vis. L’installation, au point de vue pratique, se compose d’une série de bacs en bois de dimensions variables, avec agitateur à l’entrée de l’eau et vanne de retenue de mousse à la sortie. La mousse peut se recueillir à la main au moyen d’une rosette, on en peut l’expulser par-dessus la vanne de retenue au moyen d’un tablier à palettes. Chaque assortiment de 10000 kg de laine réclame 7 agitateurs transversaux dans un bac de 12 mètres de long, avec 7 vannes à l’avant de chaque agitateur qui arrêtent la mousse au-dessus et laissent passer l’eau en-dessous. Ces agitateurs font 100 à 200 tours à la minute. Puis un grand bac avec un souffleur à air et enfin une pompe ou un giffard et des cuves de décantation.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÈDES NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PROCÉDÉ POUB IMPRIMER direetement l'indigo raffiné ou brut sur tout tissu ou filé réservé Par MM. Blanchon et Allegret.
- Au lieu d’employer l’indigo réduit pour l’impression, ainsi que cela se pratique actuellement, les inventeurs portent de l’indigo raffiné ou brut insoluble, en employant, comme épaissant, des produits également insolubles et notamment l’amidon blanc et l’algésine. L’indigo est ensuite réduit sur le tissu lui-même au moyen d’un bain réducteur; il est enfin réoxydé.
- Voici comment il est opéré :
- L'indigo raffiné ou brut en poudre est délayé dans un mélange d’eau et d’amidon blanc préalablement cuit, en consistance convenable; on imprime alors par les procédés ordinaires. Cela fait, on passe le tissu dans un bain réducteur, par exemple de l'hydrosulfite de chaux préparé par les procédés connus et
- dont on fait varier la concentration suivant la richesse des nuances et la nature des tissus. Ce bain est maintenu tiède jusqu’à réduction complète de l’indigo déposé. On opère ensuite le déverdissage par l’exposition à l’air ou autrement, puis on enlève l’épaississant et on continue par les opérations effectuées habituellement.
- zorarexocor
- EFFETS DE FAÇONNÉ, ARMURE, BROCHÉ, ETC-obtenus par simple impression sur les tissus
- Par MM. F. du Closel et Blanc.
- Le procédé se rapportant à la présente invention consiste essentiellement à imprimer sur les tissus, par les moyens connus d’impression, un silicate soluble; on passe ensuite le tissu ainsi préparé dans un bain contenant en dissolution un sel ou un acide susceptible de former avec le silicate imprimé un sel ou un composé quelconque insoluble et incolore.
- Ce sel ou composé insoluble et incolore se trouve alors emprisonné dans les pores du tissu, en imprègne les fibres; sa présence dans la fibre modifiant celle-ci aux endroits imprimés et suivant un dessin voulu, produit sur l’étoffe des parties où la lumière se reflète différemment que sur les parties non touchées par l’impression. On réalise de la sorte des effets de façonné, broché, etc., absolument indestructibles sur tous les tissus soie, coton, mélangés, et en particulier sur les tissus légers et bon marché, sur lesquels ces effets ne pourraient s’obtenir autrement.
- UTILISATION du poil de veau, vache, bœuf, chèvre, chameau, dans l’industrie lainière
- Par M. Guillaume Thévenin.
- Ce qui jusqu’à ce jour a été un obstacle à l emploi, dans l’industrie lainière, des poils de veau, vache, bœuf, chèvre, chameau, c’est la difficulté de les blanchir; aussi a-t-on dû se contenter de s’en servir, soit comme en-grais, soit pour rembourrage, soit pour feu-trer, mais à l’état d’écru.
- p.442 - vue 294/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 443
- Aujourd’hui, grâce à l’eau oxygénée et aux produits qui dégagent l’oxygène, tel que les “oxydes, l’invênteur a trouvé moyen de Wlanchir ces divers poils de manière à pouvoir 88 utiliser dans les industries que travaillent Alaine, soit seuls ou mélangés.
- M. Thévenin a aussi reconnu que ces pro-"its blanchis se teignaient uniformément et huaient absolument le même ton que la laine Mangée avec eux.
- NOUVEAU GENRE DE TISSU pour rideaux
- "MM. David, Trouiller et Adhémar, manufacturiers
- Ces messieurs viennent de créer un nouveau Dre de tissu pour rideaux, dans la constitu-^duquel ils font entrer des matières chi-“8, et ils obtiennent de la sorte des effets "It à fait nouveaux
- -es matières chinées sont applicables à "8 les genres de rideaux, soit mousseline, Z, étamine, etc., avec ou sans broché et en ""tes matières, de toutes nuances et de toutes Aigeurs,
- VFETs DE MOIRAGE OBTENUS SUR TOUS TISSUS. toiles cirées, papiers, etc., par simple impression
- "MM. du Closet et Blanc, rep. par MM. Freydier-^eul et Janicot, rue de l’Hôtel-de-Ville, 31, 4 ~yon.
- se procédé se rapportant à la présente "ention consiste à imprimer d’une manière "elconque, une rayure facultative dont les "es soient à peu près égaux aux pleins, “te première impression faite, le tissu est ""rimé une seconde fois à la même rayure. “le fait de cette seconde impression super-
- à la première, les pleins et les vides de ayure imprimée en premier lieu, s’enche-""ent avec les vides et les pleins de la "re imprimée en second lieu, et il se pro-" alors des effets de moirage, identiques à " obtenus dans la moire ordinaire.
- 10$ avantages de ce procédé sont :
- 6 pe s’appliquer à tous genres de tissus, 68 cirées, papiers, etc. ;
- 2 De permettre l’obtention d’effets nouveaux et variés à l’infiri. Il suffit, en effet, d’employer des rayures différentes, ondulées, droites, obliques, discontinues, etc. ; ou bien d’imprimer le même objet non plus deux fois à la même rayure, mais trois fois, quatre fois ou davantage ; ou bien d’employer à chaque impression des couleurs différentes, pour obtenir des effets différents, et en particulier des effets polychromes qui n’ont jamais été réalisés.
- IMPRESSION INDUSTRIELLE SUR TISSUS par voie photomécanique
- Par MM. Simonnet Godart et fils.
- Il s’agit dans la présente invention de l’application à l’impression industrielle sur tout genre ou toute espèce de tissus, du procédé de la photogravure obtenue soit sur bois, soit sur cuivre, soit sur tout autre métal ou composition,
- TEINTURE SUR IMPRESSIONS MÉTALLIQUES en feuilles ou en poudre obtenues par la lithographie, la typographie, etc.
- Par M. Victor Clément, rer. par M. Thirion, agent de brevets, boulv. Beaumarchais, 95, Paris
- Comme on le sait, les impressions métalliques (bronze, argent, etc.,) sont faites soit à l’aide de feuilles, soit à l’aide de poudres de ces métaux
- Une fois l’impression métallique obtenue avec un fond d’une teinte foncée et quelle que soit la matière sur laquelle est faite l’impression (papier, carton, tissu, etc.) on la trempe dans un bain contenant :
- Gomme laque,.............. I kilog
- Borax...................... 0 kilog 500
- Eau........................ 4 litres
- A ce bain, et suivant la teinte à obtenir, on ajoute en proportions convenables une dissolution de la couleur d'aniline voulue.
- Après l’immersion de l’impression dans le bain, on la fait sécher et on obtient des effets analogues à ceux d’une plaque sur laquelle toutes les parties métalliques sont d’une belle
- p.443 - vue 295/389
-
-
-
- 444
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- couleur, le fond restant à très peu près avec la nuance qu’il avait avant l’immersion.
- (Reproduction interdite.)
- DÉNITRATION DES PYROXYLES
- Notamment de la soie artificielle
- Pour remédier au grave défaut de l’inflammabilité des soies artificielles, leurs auteurs cherchent les moyens de les dénitrifier ; celui qui paraît être adopté par M. de Chardonnet est le suivant :
- Le bain de dénitration se compose essentiellement d’un mélange de sulfate d’ammoniaque, de monosulfure de calcium et d’ammoniaque, en proportions variables.
- On emploie un vase assez profond pour que les écheveaux puissent y flotter librement; l’intérieur de ce vase doit être soustrait à tout contact métallique : on peut prendre le grès, le bois, le verre; mais, comme on doit chauffer au bain-marie, il serait préférable de prendre une barrique, en fer caoutchouté, profonde de 50 à 80 centimètres. On y verse :
- Eau........................... 100 kg.
- Sulfate d’ammoniaque commercial. 12
- Monosulfure de calcium brut en poudre.......................... 8 à 10
- Ammoniaque..................... 4
- On agite fortement et on laisse reposer plusieurs heures : le bain s’éclaircit, il est même inutile de le décanter.
- Pour dénitrater, on porte ce bain, au moyen d’une enveloppe chauffée à l’eau ou à la vapeur, à une température de 30 à 32°.
- On porte les écheveaux sur des baguettes en verre, en bois, en ébonite ou autres matières très lisses et inattaquables par le soufre et à double corde, afin que ces baguettes, reposant sur les bords du bac, les écheveaux plongent entièrement dans le liquide.
- On immerge complètement les écheveaux dans le bain en ayant soin de les lisser fréquemment.
- La réaction commence au bout de quelques minutes et le pyroxyde perd graduellement
- son azote. On suit la réaction au moyen d'une mèche-témoin sur laquelle on prend des échantillons d’épreuve. Au bout de 3[4 d’heurt ou 1 heure, la soie artificielle a perdu les 23 ou les 3[4 de son azote. Les écheveaux sera mollissent et le témoin, rapidement séché et lavé, brûle comme du chanvre et non comme du pyroxyle. On arrête la réaction, en lavant d’abord à grande eau, puis dans une cuve acl dulée à 2 ou 3 0t0 d’acide nitrique ordinaire Enfin, on les lave à froid, on les tord, et on les suspend pour les sécher, dans un dais non chauffé.
- Les réactions chimiques sont les suivantes.
- Le monosulfure de calcium, quoique inso lubie, est décomposé par le sulfate d’ammoniaque en sulfate de chaux également insoluble et en hydrogène sulfuré. Ce dernier composé est l’agent dénitratant : il est brûlé par les composés nitrés du pyroxyle, en présenct d’un excès d’ammoniaque, lequel s’unit au^ acides naissants. L’ammoniaque doit toujours se trouver en excès.
- Les sels ammoniacaux réagissent, à leur tour, sur le monosulfure de calcium et mettent en liberté une nouvelle quantité d'hydrogëne sulfuré : la réaction se poursuit ainsi en con sommant toujours le soufre du monosullu. de calcium qui, à son tour, constitue du s fate de chaux.
- Le sulfure doit toujours se trouver en abot dance dans le bain pour précipiter les acide sulfurique, carbonique, etc., au fur et à ne sure qu’ils se forment.
- Ce bain serait moins sujet que tout 3 adonner des dépôts de soufre sur les flt
- Ce bain, comme on le voit, est finalelte, une dissolution de sulfhydrate d'ammoniavt
- Mais il résulte d’observations, qui nouS été communiquées, que la soie artificielle on drait, par cette décantations 40 010 de . 15 poids; on comprend alors que les con économiques de sa production se trou ainsi considérablement diminuées. ce
- D’après une autre information, aprep;bi-traitement, elle serait imprégnée par in
- p.444 - vue 296/389
-
-
-
- KT DK L’IMPRESSION DBS TISSUS
- 445
- tion d’une substance ignifuge, telle que le phosphate d’ammoniaque, qui ajouterait à son incombustibilité et lui restituerait une partie de son poids.
- Quoi qu’il en soit, sous ce rapport comme sous plusieurs autres (défaut de ténacité, des-tructiondu brillant parles manipulations, etc.), ce textile a encore besoin d’être bien perfectionné pour devenir réellement pratique.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Les deux échantillons ci-dessous ont été obtenus sur mérinos avec le violet de Paris 350 N et l'orangé 2, provenant de la fabrication de la Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de St-Denis. Nous attirons l’attention de nos lecteurs sur les nombreuses qualités des teintures que l’on peut obtenir avec ces produits.
- Violet de Paris 350 N
- Ce violet se recommande par sa nuance très bleue, sa grande facilité d’unisson, son emploi sur tous tissus avec ou sans acide.
- Sans acide, il peut s’associer à tous les colorants basiques, mais il a l’avantage sur ceux-ci et sur les autres violets de la même famille, les violets cristallisés, etc... de supporter le bain de teinture un peu acide, ce qui n’est pas le cas avec les autres colorants de ce genre. Il a aussi l’avantage, employé sur tissus mal ou peu épaillés, de couvrir les pailles de ces tissus.
- Orangé 2
- Cette matière colorante azoïque, vive et très riche, est le véritable type des colorants pour fonds. Elle s’associe à tous les colorants acides.
- IMPRESSION SUR TISSUS
- par photo-teinture
- Par M. Alfred Villain.
- La Société industrielle du Nord ayant mis à l’étude « un nouveau genre d’impression sur tissus qui pourrait recevoir dans le Nord une application pratique », un habile chimiste-teinturier, M. Alfred Villain, concourut et fut récompensé. En raison de la nouveauté du genre d’impression qui a fait l’objet de son mémoire, de son prix de revient peu élevé, de sa facilité d’exécution, en même temps que de la solidité des teintes imprimées et de la variété, comme de l’exactitude des dessins, pouvant être imprimés, nous croyons devoir attirer sur cette méthode nouvelle l’attention des lecteurs, dit Industrie textile. [Comme le dit fort bien l’auteur dans le mémoire adressé à la Société industrielle : « Pour 6 à 7 francs, on peut obtenir 15 à 20 kilogrammes de tissus imprimés (suivant l’importance des dessins) ; tout dessin, quel qu’il soit, peut facilement être reproduit même avec des demi-teintes ; les nuances obtenues peuvent être considérées comme inaltérables, car elles sont faites par les produits tinctoriaux qui sont les seuls jusqu’à ce jour donnant de véritables teintures solides. Plus de machines, ni de rouleaux à à imprimer, l’impression s’obtenant, comme pour les épreuves photographiques, par la lumière solaire ou par une lumière artificielle. Tout dessin original peut être reproduit avec ses moindres détails sans l’aide de l’artiste graveur ou de la machine à graver ; pas de teintes plaquées, mais des teintes et des demi-teintes bien fondues et possédant du détail jusque dans les ombres ; pas de teintes plates, ni superposées, mais une impression donnant du relief et l’exactitude de l’image primitive. »
- p.445 - vue 297/389
-
-
-
- S 9
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dans ces conditions, il nous a paru inté- | ressant de reproduire in extenso le mémoire , de M. Villain, que voici tel qu'il a été soumis à la Société industrielle du Nord :
- Exerçant la profession de chimiste-teinturier, j’ai eu, comme beaucoup de mes confrères, des ennuis dans l’emploi des sels de chrome comme mordants, et je n’attribuais les inégalités de teintes qu’aux inégalités d’oxydation, de température et de séchage. Il y a trois ans, m’occupant depuis peu de photographie comme àmateur et voulant m’initier à toutes ses applications, j’ai suivi les cours de mon cher maître, M. Gravier. Lorsque M. Gravier nous a parlé des différentes actions de la lumière sur les sels de chrome, j’ai voulu voir si ce n’était pas la lumière qui me procurait les inégalités que je constatais en teinture. Je n’ai pas eu besoin d’un grand nombre d’expériences pour me convaincre et constater les effets de la lumière sur les tissus mordancés aux sels de chrome.
- Dès lors, j’ai pensé qu’on pourrait peut-être, pour obtenir des impressions photographiques colorées par voie de teinture, utiliser les produits que M. de Luynes nous avait indiqués comme se fixant à l’aide des se’s de chrome, dont il nous avait expliqué les différentes propriétés et dont l’importance est de donner des teintures pour ainsi dire inaltérables. Je me suis donc mis à faire quelques essais que, dès 1890, je montrais et distribuais à certains de mes amis.
- Parmi les différents procédés d’impressions photographiques et colorées par voie de teinture sur tissus ou sur papier, nous trouvons :
- 1° Le procédé dit pa^ imbibition. — Si l’on prend une feuille de papier ou un morceau de tissu albuminé ou gélatiné, sensibilisé dans un bain de bichromate d’ammoniaque, qu’on l’expose sous un cliché ou un dessin quelconque, la lumière viendra à travers les blancs insolubiliser et imperméabiliser la gélatine et imprimer comme en teinture des réserves. Cet effet étant produit, qu’on dépouille le papier, par un lavage à l’eau cyanurée, de
- tous les sels de chrome non impressionnés et que l’on mette flotter cette feuille ou ce tissu sur un bain colorant quelconque, par exemple de violet méthyl, de fuchsine ou d’éosine ; partout où la lumière n’a pas réagi et par conséquent formé de réserves, la matière colorante pénétrera la gélatine ou l’albumine et reproduira le dessin primitif dans la coloration chinoise, et il ne restera plus à enlever, par des bains légèrement acidulés et n’altérant pas la teinture, que le sous-chromate formant les réserves.
- Ce procédé, connu depuis fort longtemps, donne un positif d’un positif, un négatif d’un négatif, mais ne peut donner des épreuves offrant une grande résistance à la lumière, car, comme chacun sait, la plupart des matières colorantes dites d’aniline se fixant sur albumine ou gélatine sont très fugaces ; de plus, ce procédé ne peut donner facilement des demi-teintes.
- 2° Procédé Kopp. — Kopp, en 1863, à la Société industrielle de Mulhouse, proposait le chromate-potassico-ammonique comme sel sensible et capable de former un mordant tinctorial sous l’action de la lumière. L’hydrate d’oxyde de chrome provenant de l’élimination complète, par des rinçages en eaux alcalines ou simplement calcaires, de tout l’acide chro-mique fixé sur la fibre, fait fonction de mordant ; il s’ensuit qu’on n’a qu’à plonger le papier ou le tissu ainsi modifié dans un bain d’une teinture colorante pour que l’image, de vert pâle qu’elle était, ressorte avec les nuances produites par cette teinture véritable.
- Tous les bois tinctoriaux de campêche, de fernambouc, de fustet, de brésil, bois jaune, orcanète, quercitron, etc., écrivait Kopp, se prêtent facilement à ce genre de transformation. Pour le bois de campêche, il n’est pas nécessaire que Cr0? soit entièrement transformé en Cr2 Os, il suffit de laver suffisamment pour qu’il ne reste plus de chromate non décomposé sur et dans la fibre du papier ou du tissu.
- L’acide chromique en petite quantité, qui
- p.446 - vue 298/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 447
- reste encore combiné à l’oxyde de chrome, opère favorablement en modifiant en bleu noirâtre la teinte du campêche. Aussi, au bout de quelque temps d’immersion dans un bain de campêche récemment préparé et chaud, limage se colore-t-elle en teinte noirâtre extrêmement foncée. Les blancs deviennent même fortement colorés au bout d’un certain temps, mais il est facile de les rétablir; après avoir lavé le papier ou le tissu teint, on le plonge dans une solution très étendue et tiède de chlorure de chaux, où les parties non mor-lancées blanchissent assez rapidement et limage ne tarde pas à réapparaître. On arrête la réaction lorsque le ton voulu s’est produit, on lave et on fait sécher.
- Un des grands inconvénients de ce procédé est l’emploi des bois tinctoriaux qui, sans toujours teindre la fibre, la pénètre entière-ment cependant, et lorsqu’on emploie le chlo-"ure de chaux, on risque fort soit de voir toute 'image disparaître ou tout au moins les demi-teintes dès qu'on veut obtenir des blancs purs. Avec les produits que je conseille, rien à craindre de ce côté, car les teintures ou im-Pressions ne s’établissent qu’aux endroits mordancés et un simple lavage suffit quelque-ois pour avoir des blancs. Avec les matières eolorantes autres que le campêche, on peut opérer d’une manière analogue en modifiant p ,
- opération suivant les circonstances et la na-"Ire particulière de la matière tinctoriale. Comme vous le verrez par la suite, c’est sur-tout des données de Kopp que je me suis ins-Prré; mais les produits tinctoriaux conseillés Par ce savant chimiste ne pouvaient offrir une 8rande résistance aux actions de la lumière, des alcalis et des acides ; de plus, les produits Te j’emploie maintenant n’avaient pas en-core vu le jour.
- . 3° Procédé Philippe. — En 1872, M. Phi-Ppe prenait un brevet pour un procédé d’ap. Plication des composés chromatés et des sels | aniline à la reproduction de dessins par la "lere. Comme Kopp, il conseillait le mé-8 de bichromate de potasse ou d’un autre
- bichromate métallique avec le chromate neutre d’ammoniaque, ou le mélange à équivalents égaux de bichromate de potasse et d’ammoniaque, et, pour obtenir du noir, il se servait d’un bain acide d’aniline. Voici, du reste, d’après son brevet, comment il fallait procéder :
- « Je prépare mon papier, qui est albuminé, en le passant sur un bain de bichromate de cuivre et d’ammoniaque à 10 %.
- (A suivre.)
- COULEURS MODE SUR CACHEMIRE
- Les Farbtoerke de Hœchst ont publié, pour la saison 1894. un carnet renfermant 132 échantillons de cachemire teint en couleurs mode, qui est l’un des plus brillants carnets publiés jusqu’à ce jour.
- Voici quelques-unes des proportions indiquées ; elles se rapportent à 100 kilogrammes de tissu.
- Gris bleuâtres, olivâtres, rougeâtres, etc. : Cyanine B............... 50 à 400 grammes.
- Azofuchsine à l’acide G. 20 à 280 grammes. Jaune acide concentré.. 0 à 100 —
- Mode :
- Cyanine B..............
- Azofuchsine G.........
- Jaune acide concentré.
- Olivâtre : Cyanine B
- Azofuchsine G.........
- Jaune de naphtol S....
- 10 à 200 grammes.
- 50 à 500
- 70 à 700 —
- 20 à 500 grammes 0 à 250 —
- 200 gr. à 2 kilogr,
- DOUANES ÉTRANGÈRES
- RUSSIE
- Les marchandises ci-après énumérés acquit- • feront désormais le droit d’entrée conformément aux stipulations suivantes :
- p.447 - vue 299/389
-
-
-
- 148
- LE MONITEUR DE LA TEINTUR:
- Les chevillières et rubans de coton fabriqués ; au moyen d’un simple collage de la matière filée fortement apprêtée, d’après la lettre A, paragraphe 52 de l’article 183 (139 fr. 19 par 100 kilogr.) ;
- Le canevas de coton passé au bleu pendant l’apprêt, mais non teint, d’après le paragraphe correspondant de l’article 187 (3 fr. 41 à 13 fr. 18 le kilogramme).
- ESPAGNE
- Laine et suint. — Loi du 14 juillet 1894 :
- En vertu d’une loi en date du 14 juillet 1894, la note 29 du tarif des douanes est modifiée comme suit :
- « Sera considérée comme laine en suint la laine qui, après avoir été lavée au sulfure de carbone, aura perdu plus de 50 p. 100 de son poids. La laine qui aura perdu moins de 50 p. 100 sera considérée comme laine lavée. »
- LES INDUSTRIELS de Roubaix-Tourcoing à l’Exposition universelle d’Anvers
- Dans la liste des récompenses aux exposants, nous relevons les indications ci-après : Classe. 50 — Teinture. Médaille d’argent : MM. A. Vanzeveren et Cie, teinturiers à Tourcoing.
- JURISPRUDENCE
- Assurance contre les accidents. —Bénéfice
- Lorsqu’une police d’assurance contre les accidents stipule qu’en cas de mort de l’ouvrier assuré, un capital déterminé sera payé à sa veuve et à ses enfants mineurs, l’attribution ainsi faite à ses bénéficiaires est limitative et ne saurait être étendue à d’autres parents, par exemple à la mère, aux frères ou aux sœurs de l’assuré.
- Ce capital constitue non une indemnité tombée dans la succession de l’assuré sur la vie, mais un véritable secours personnel au
- bénéficiaire institué, et si l’aesuré ne laisse ni veuve ni enfants mineurs, la compagnie n’a point de capital à payer, faute de créanciers ayant qualité pour y prétendre droit.
- Contrat. — Correspondance
- Un de nos lecteurs nous écrit :
- « J’ai écrit à un négociant que j’acceptais des propositions qu’il m’avait faites ; mais celui-ci m’écrivait le même jour qu’il ne pouvait les maintenir, et nos lettres se sont croisées. Puis-je exiger l’exécution du marché convenu et accepté par moi ? »
- R. La question est délicate et fort controversée. Cependant il semble juridique d’admettre que lorsque les parties ont adopté, pour réaliser leurs engagements, le mode de correspondance, ce qu’à partir du moment ou la lettre contenant l’acceptation est parvenue à celle des parties qui a fait l’offre et qu'elle en a été touchée réellement, que le contrat est devenu pour elle définitif et qu’elle a perdu toute faculté de rétractation. Une interprétation contraire aurait pour effet de mettre son engagement à la merci de circonstances imprévues, de hasards, d’incidents dont elle ne peut avoir voulu le faire dépendre.
- Autre question. — Une femme non commerçante a avalisé une lettre de change, sans écrire de sa main le bon ou approuvé, avec indication de la somme portée sur l’effet, est elle tenue par sa seule signature ? »
- En matière de lettre de change ou de billet à ordre, signé par un commerçant on décide que l’aval fait partie intégrale de l’effet et en prunte à l’obligation du souscripteur son ca ractère commercial (art 113 C. com). On peut en induire que l’art. 1326 C. civ. qui exli, le bon ou approuvé n’est pas indispensable» femme qui a donné l’aval étant considéree comme ayant fait un acte commercial.
- • d’un0
- Bien entendu, il ne s’agit ici que 0
- cal femme dûment autorisée de son mari,
- ya-dans le cas contraire l’aval ne serait pas lable.
- p.448 - vue 300/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- 12-co
- ASSURANCES
- contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses ré-clamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, Pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop in-eister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d'une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est Pas classé dans les risques dangereux, nous Pourrons, en principe, si le contrat arrive à Son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- CONVERSIONS DE LIQUIDATIONS en FAILLITES
- WAGNIRE (Gustave), apprêts, ci-dev. 19, rue delà Vieille-Monnaie, act. 1, rue Philibert-réforme, à Lyon. — Jug. du 6 sept. — S. : M, Feys.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société anonyme de St-Aubin-Epinay, impression sur étoffes, 5, pl. ^uchoise, à Rouen. — Durée : 5 ans. 11 mois 15 jours. — Cap. : 350,000 fr. — Acte du 16 août.
- . Formation de la Société en nom collectif -B MAZENGARBE et fils, teinturerie de coton et de bleu, rue du Rivage, à Haubourdin
- (Nord). — Durée : 10 ans, du 1er janv. — Cap. : 140,000 fr. — Acte du 22 août.
- MODIFICATION DE SOCIÉTÉ
- Modification des statuts de la Société Far-rat, Marcellier et Cie, teinture de la soie et du coton, 37, rue des Mouliniers, à St Etienne, — Admission à partir du 1er oct. de M. Ba-thias, comme associé en nom collectif dans la société dont la raison deviendra Farrat, Marcellier, Bathias et Cie. — Acte du 28 août.
- ANNULATIONS DE SOCIÉTÉS
- Annulation de la Société VERHELLE et PON-thieu, apprêts sur étoffes, 28, rue Godefroy-Cavaignac, à Paris. L. : M. Tricheux, 66, b. St-Germain, à Paris. — Jug. du 14 août.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- Mme Vve Kohler a vendu un fonds de teimurie, 190, b. Haussmann.
- M. Leroy a vendu un fonds de teinture, 14, rue J.-J.-Rousseau.
- M. Bessières a vendu à Mlle Pourchet un fonds de teinturerie, 115, b. Voltaire.
- Mme Vve Forge a vendu un fonds de teinturerie, 36, rue Vignon.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensabte à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de Yemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- p.449 - vue 301/389
-
-
-
- 450
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d’analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Academ’e. — Lauréat du la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8: avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal
- ON DEMANDE POUR L’ÉTRANGER
- 1’ Un contremaître connaissant surtout la teinture de la laine et du coton en bourre et en flotte; 2’ Un contremaître pour la teinture de la laine en pièce ;
- 3’ Un contremaître pour la teinture de la laine en bourre, en flotte et en pièces ;
- 4° Un contremaître pour la teinture du jute.
- Adresser les offres avec références et prétentions en indiquant les connaissances éventuelles des langues étrangères, au bureau du Journal, sous les initiales AB 47.
- DÉTACHEUR
- On demande de suite pour un des plus grands établissements de lavage chimique de l’Allemagne un premier détacheur parfaitement capable et expérimenté. Bons appointements et place de durée.
- Offres avec copies de certificats sous Ho 2935 à Haasenstein et Vogler, A.-G., Hanovre.
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & cie
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- ; Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- | Les Matières colorantes et la chimie de , la teinture. Maieres textiles. Matières colo-I rantes, minérales, végétales, animales. Matières | colorantes artificielles. Analyse des matières | colorantes. Mordants. Matières employées pour 1 l'apprêt des tissus. Des eaux employées en tein-; ture et de leur épuration, par C. L. TASSART | ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des | connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 | joint à la demande.
- ; Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, | professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix ; 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey.-Un volume in-18, illustré de 100 dessin8 par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco. 4 fr. 50.
- Procédé de la teinture avec noir de diamant garanti inaltérable par lumière, atmosphère, fric tion, lavage et acide, se vend 37 fr. 50contreremb Offres sous C.4180 à RudoLf Messe, Leipsic.
- REPRÉSENTATION INDUSTRIELS
- ET COMMERCIALE pour l'Alsace Charles Rûh Colmar, de mande maisons de fer ordre. Meill. référent
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc.»e
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D‘ P.CARLES
- Chimiste Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial: 19, quai des Chartron5
- BORDEAUX
- p.450 - vue 302/389
-
-
-
- ST DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- t
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de l'IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an. et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),4., rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- •Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alumine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.L Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprète divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêts (Machines d’)
- J Decoudun’ et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-cesseurs, 9, rue Friant, Paris.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabrieants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prenonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- lassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Btiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine
- à vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudin, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Bianeniment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie.,au Peureux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc.
- Wilson-Clyma (T. E ), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), H, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris, Brosses spéciales pour la teinture.
- p.451 - vue 303/389
-
-
-
- to
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des- Victoires, Paris,
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri, 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C”. Fabrique de couleurs d’aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Rhône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges) . Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour tissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echiquier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison a Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » produit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- )' 1| :
- MiM
- FUTS,TONNEAUX EN FER&RÈSERVOIRS en tôle noire, galvanlmée et étamée, pour tous liquides.
- Pi ropauN INVENTEUR • —lunAN., 35, boulev. Piopus, à Paris
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- L’IMPRESSION DES TISSUS DE COTON
- Par Antonio SANSONE
- Traduction française, par M, MONTPELLIER
- Un gros volume relié et un Atlas. —: Prix : 31 fr. 50 rendu franco.
- Joindre mandat-poste ou chèque à la commande pour recevoir franco par retour du courrier.
- p.452 - vue 304/389
-
-
-
- 38e Année. — No 20.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE A*,
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS ^IBu°niiU£^
- W ‘.7
- Journal des Industries tinctoriales et textiles s, —9.
- SOMMAIRE office du Moniteur de la Teinture. — Garance (suite).
- - Production sur laine de couleurs solides. — Décatissage indestructible continu. — Chambre syndicale de la teinture et de nettoyage. — Perfectionnements et Procédés nouveaux. — Informations. — Nouvelles matières colorantes. — Impression sur tissus par photo-teinture. — Loi allemande pour la protection des marques de marchandises.—Jurisprudence. — Assurances
- - Renseignements commerciaux. — Bibliographie. —
- 1 Cours. — Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la urniture de tout produit chimique, à l'usage de la teinture, de l’impression, du blanchi-ent et des apprêts; ces produits sont tirés "rectement des lieux de production ou des abriques les plus estimées, et ne sont livrés 14 après un examen des plus scrupuleux de eur qualité et de leur pureté.
- Ils sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- Le Moniteur de la Teinture publiera une ste où chaque abonné pourra faire inscrire, ^^itement, le matériel d'occasion qu’il dé-"re vendre, ou dont il veut faire acquisition ; out en présentant un grand avantage aux "quéreurs, cela permettra le placement de "achines dont on n’a plus l’usage.
- Pour la ven te des fonds, fabriques et exploi-plions se rapportant à la teinture, notre pu-lcité est d’une grande ressource. Toutes les
- 20 Octobre 1894
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques , au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- France
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe................... 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe....... 40
- Essai des matières colorantes du commerce ................................. 5
- Titrage acidémétrique................ 5
- Analyse d’un mélange d’acides.......... 20
- Titrage alcalimétrique.................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure.............. 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau............. 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille............................. 30
- Analyse d’un alliage.............20 à 50
- Analyse organique complète.......20 à 100
- p.461 - vue 305/389
-
-
-
- 462
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- OFFRES
- A vendre d’occasion
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux ;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- DEMANDES
- 1° Une machine à laver à bras.
- 2° Une essoreuse du système Pierron Dehaître ou autre, marchant à bras et à courroies, avec deux manivelles.
- 3° Une laveuse.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- GARANCE (Suite)
- Selon la provenance de la garance et suivant la manière dont elle a été cultivée, elle présente en teinture des caractères tout différents. Ces différences ne peuvent être attribuées qu’à la nature spéciale des principes colorants.
- La racine de garance fraîche renferme les composés colorants sous une autre forme que la garance moulue, séchée et conservée plusieurs mois. Ils sont dans un état particulier, de combaison qui leur permet de se dissoudre dans l’eau. Cet état se modifie dès que le suc est mis en contact avec l’air. La combinaison soluble des pigments de la garance appartient à la classe des glucosides, c'est-à-dire à la classe de ces corps, qui sont des produits naturels, se rencontrant fréquemment dans le règne végétal, et qui ont une certaine analogie avec les composés qui prennent naissance par l’action des acides sur certains corps, tels que le sucre de canne, la glucose, l’amidon, etc...
- Schunck a isolé un de ces glucosides et lui a donné le nom de rubian; sous la forme d’une
- masse dure, cassante, amorphe, transparente jaune foncé, le rubian très soluble dans l’eau et dans l’alcool,est insoluble dans l’éther et de saveur très amère. Sa solution aqueuse n’est précipitée que parle sous-acétate de plomb et, à l’ébullition sous l’action de l’acide azolique, il donne de l’acide phtalique,'avec dégagement de vapeurs rutilantes.
- Rochleder a isolé un principe cristallisable représentant également un glucoside qui se dédouble en glucose et alizarine et auquel il donne le nom d’acide rubérythrique. Enfin, les intéressants résultats obtenus par M. E.Kopp mettent également en relief la présence de glucosides colorants et faciles à altérer.
- Une décoction de garance offre les caractères suivants :
- Alcalis — la solution vire au ponceau bleuâtre. Acides — la solution vire au jaune.
- Alun — léger précipité.
- Sel d’étain — précipité brunâtre.
- Acétate de plomb — précipité rouge brunâtre floconneux.
- Sulfate de fer — précipité rouge foncé.
- D’après M. Schutzemberger, les matiores colorantes peu ou point solubles dans l’eat provenant du dédoublement des glucosides, et qui se retrouvent dans la garance conserve0 quelque temps sont :
- 1° L’alizarine, dont la formule a été chan gée depuis les intéressants travaux de MM. H bermann et Graebe. Ces chimistes ont 6,1 effet démontré que l’alizarine, chauffée avec du zinc en poudre, perd son oxygène en don nant de l’anthracène; de plus, en oxydant 1 al thracène pour former l’anthraquinine , QU1 son tour est transformé en bibromanthrag" nine ; enfin, en chauffant le produit avec l’hydrate de potasse,ils ont réalisé la synthë5e de l’alizarine ;
- 2° La purpurine ou oxyalizarine ;
- 3° Une matière orangée ou hydrate de P purine ;
- 4° Une matière rouge appelée pseudo-P" purine ;
- p.462 - vue 306/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 5° Une matière jaune ou xanthopurpurine. Nous étudierons, du reste, au point de vue chimique ces différentes matières colorantes, et si nous laissons de côté la xanthopurpu-rine,qui ne joue qu’un rôle secondaire et plutôt nuisible qu’utile, on peut dire que les pigments de la garance ne se fixent sur tissu .qu’avec le concours de mordants. Elles communiquent aux tissus de coton mordancés en alumine une masse rouge ou une teinte rose bleutée, quand on emploie l’alizarine,et un rouge franc avec les autres.
- On obtient du noir, du violet ou du lilas avec les mordants de fer, et suivant la quantité de mordant que l’on emploie, on obtient les plus beaux noirs ou les violets les plus pâles. La purpurine, au contraire, donne dans ce cas des violets rougeâtres peu avantageux. Les nuances fournies par l’alizarine sont relativement très solides à la lumière; il n’en est. Pas de même de celles obtenues avec la purpurine et ses analogues. La purpurine et la Pseudo-purpurine se comportent absolument de même en teinture la pseudo-purpurine; donne des nuances peu avantageuses pour la Solidité et à la résistance au savon et au ni— tromuriate. C’est à sa présence en assez forte Proportion dans la garance d’Alsace qu’il faut attribuer le peu de solidité des couleurs four-Bies par ce produit, et les meilleurs résultats obtenus avec celle d’Avignon. D’après les aits énoncés ci-dessus, on peut donc conce-Voir que les résultats que l’on obtient dans une teinture à la garance dépendent essentielle ment de la composition de celle-ci; en effet, l'alizarine pure donne avec l’ammoniaque une coloration bleue et au contraire la purpurine et les autres pigments analogues donnent une cloration rouge.
- Il n’en est plus de même, quand on emploie les pigments purs isolés. On peut alors obte-nir des effets plus réguliers et variés à volonté Suivant la nature du dosage, connaissant les Propriétés de chacun en marche sur des données bien établies et on peut obtenir telle °u telle teinte voulue. (A suivre.)
- PRODUCTION SUR LAINE de couleurs solides Par la Compagnie parisienne des couleurs d’aniline.
- Voici comment l’on procède pour la production sur laines de couleurs solides au foulon, à l’alcali, etc.
- Brun foncé sur 100 kilogrammes mérinos. — On prépare un bain avec deux à trois mètres cubes d’eau ; on y ajoute la dissolution de quatre kilogrammes de matières colorantes s’obtenant d’acide naphtionique diazote et d’a-naphtol ; quatre kilogrammes d’acide sulfurique et dix kilogrammes de sel de Glauber. On y introduit le mérinos après l’avoir nettoyé et saturé d'eau à environ 50 degrés. On élève la température à l’ébullition : l’étoffe se teint en orangé. On fait bouillir trois quarts d’heure, puis on ajoute trois kilogrammes de bichromate de potasse et on continue de faire bouillir trois quarts d’heure. La nuance tourne peu à peu en brun foncé saturé. L’effet obtenu est surprenant. La nuance est alors solide à toutes sortes d’alcalis, au foulon, etc.
- Au lieu de faire l’oxydation dans le bain de teinture, le développement de la couleur au moyen du bichromate de potasse peut se faire dans un deuxième bain avec ou sans addition d’acide.
- DÉCATISSAGE
- Indestructible continu destiné à donner du brillant aux étoffes
- Par M. Ju’es Descoubet
- Dans la fabrication des étoffes, il est nécessaire, pour beaucoup de genres, principalement pour ceux en laine servant à l’habillement, de leur donner du brillant.
- Atuellement,lebrillant s’obtient par le pressage ou par le cylindrage, mais ce brillant disparaîtrait après quelques jours d’exposition à l’air humide.
- Il y a un autre genre de brillant, appelé dans la pratique « brillant indestructible »,
- p.463 - vue 307/389
-
-
-
- 464
- le MONITEUR DE LA TEINTURE
- qui se produit à l’aide de la vapeur d’eau ou même de l’eau bouillante. A cet effet, on enroule l’étoffe sur un cylindre percé de trous et dans lequelle on introduit la vapeur, qui pénètre l’étoffe.
- Quand on opère par l’eau bouillante, l’étoffe est enroulée sur un cylindre, et en cet état immergée dans cette eau bouillante. Le temps plus ou moins long durant lequel l’étoffe est pénétrée par la vapeur ou par l’eau bouillante lui donne plus ou moins de brillant.
- Ces différents modes de procéder donnent lieu à un inconvénient grave, en ce sens qu’au commencement et à la fin de chacune des pièces de tissu traitées, il se produit dés marques transversales ineffaçables, cause d’une dépréciation de prix à la vente.
- Pour obvier à cet inconvénient, M. Descou-bet a imaginé la machine faisant l’objet delà présente invention et qui repose sur l’obtention du brillant dit indestructible à l’aide de la vapeur, de la chaleur, de la pression, de la friction ou du frottement, toutes causes agissant simultanément
- Cette machine comporte principalement :
- lo Un cylindre métallique rotatif, chauffé à la vapeur et dont la surface est entièrement recouverte par un tissu en feutre adhérent, de manière à ce que le cylindre entraîne dans sa rotation la pièce en traitement ;
- 2° Une auge métallique parois parallèles formant un récipient pour la vapeur, dont la paroi en contact avec le cylindre épouse la forme de celui-ci et est percée diagonalement d’une infinité de petits trous; c’est dans son passage entre cette auge métallique et le cylindre que le tissu est pressé, frotté et pénétré par la vapeur qui est transmisée par l’auge métallique ; des leviers à poids variable pressent le cylindre contre l’auge et permettent de régler à volonté la pression exercée sur la pièce d’étoffe interposée.
- La longueur du cylindre peut varier suivant la largeur des étoffes à traiter, de même que la partie concave de l’auge et le diamètre du cylindre, mais ce qui est le principe essentiel
- de la machine dite « décatissage indestructible continu », c’est la pression et le frottement opérés par le cylindre, recouvert de feutre, sur une auge métallique laissant échapper la vapeur qui pénètre et imprègne l’étoffe, et lui donne ainsi un brillant indestructible.
- CHAMBRE SYNDICALE
- DE LA TEINTURE ET DE NETTOYAGE
- Avis important
- Dans sa séance du 1er octobre, le Comité a décidé de préparer d’urgence une circulaire destinée à mettre en garde notre clientèle contre la fabrication des étoffes, lainages et surtout soieries, soi-disant à bon marché.
- En conséquence, les membres de la Cham-bre sont instamment priés d’étudier attentivement le projet de circulaire ci-contre, de le communiquer à leurs collègues, pour provoquer dans le plus bref délai (avant le1erno-vembre), toutes observations, toutes idées, susceptibles de donner à cet avertissement le plus d’efficacité et le plus de publicité possible.
- Avertissement à la clientèle
- Les étoffes deviennent de plus en plus mauvaises, et il sera bientôt difficile d’utiliser les robes neuves même pendant une saison entière.
- Nous n’avons pas à rechercher l'origine, étrangère presque toujours, de cette mauvais0 fabrication.
- Mais, dans l’intérêt général, nous croyons devoir appeler l’attention des dames sur 18 qualité inférieure des étoffes qu’elles sont exposées à acheter sans en connaître la va leur véritable.
- Les tissus laine, ou laine-coton, rétrécis" sent même au porter et au décatissage1e5 taches ne sauraient être enlevées sans que 1e brillant se trouvent entièrement détruit.
- p.464 - vue 308/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- 465
- La teinture et le nettoyage deviennent impossibles.
- Les tissus de soie (nous en avons de nombreux exemples) sont chargés à outrance par des sels métalliques ou autres matières, qui donnent du poids et une apparence trompeuse, mafs qui affaiblissent et très souvent brûlent la fibre qui en est imprégnée.
- Les fabricants, les teinturiers de neuf, les commerçants spécialistes, sous le coup de la menace perpétuelle de voir les gros acheteurs s’adresser à l’étranger, ne peuvent pas réagir. Justement émus de la situation faite à leurs industries, ils nous encouragent, nous qui sommes en rapport quotidien avec notre clientèle, à insister auprès d’elle pour lui signaler le péril.
- C’est pourquoi la Çhambre syndicale de la teinture et nettoyage a cru de son devoir d’engager tous les teinturiers de Paris et de France, réunis en Fédération professionnelle, à se mettre à la disposition de leurs clientes Pour donner gratuitement tout conseil utile, avant l’achat, sur la qualité des étoffes qu’elles auront l’intention d’acheter, et sur le parti qu'elles pourront en tirer dans l’avenir.
- Chaque teinturier, bien entendu,agira sous 8a responsabilité en se mettant au service de 8a clientèle personnelle, et ne pourra que faire des réserves sérieuses en ce qui concerne les étoffes déjà en service.
- La Fédération des teinturiers français, après délibération, a voté la création, dans chaque usine, d’un Laboratoire spécial pour ^Hai des tissus de robes et d'ameublement.
- Grâce à ce renseignemeut, les dames pour-"Ont n’employer qu’en pleine connaissance de cause les étoffes achetées ou à bas prix, ou à prix élevés, quitte à demander au mar-chand garantie sur facture que le lainage ne "étrécira pas ou très peu, et que la soie n’a Pas été apprêtée avec des produits destruc-eurs ou en charge exagérée.
- Ce sera aussi œuvre patriotique d’arrêter cette fabrication défectueuse, contrainte de Produire en mauvaise qualité pourvu que ce
- soit à bon marché, et cela au détriment de la réputation légendaire, laborieusement et honnêtement acquise, de notre industrie nationale.
- Chambre syndicale de la Teinture et du Nettoyage.
- Paris.
- Séance du 2 juillet 1894
- La séance est ouverte sous la présidence de M. Jolly, président.
- Sont présents : MM. Jolly, Piot, L’Huillier, Tissier, Vinois, Tupinier, Mars, Orliac, Rollet, Barbin, Fleury, Babillon, membres du Comité, ainsi que MM. Pingrié, Peneau, membres adhérents.
- Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
- Correspondance. — L’Administration de l’Union nationale communique : 1° la démission de M. Freysch, la démission est acceptée ; 2° une proposition d’admission de M. Godet, teinturier à Levallois.
- Le secrétaire est chargé d’envoyer les statuts à ce confrère, en l’invitant à se faire présenter par deux membres de la Chambre.
- Circulaire de la Chambre syndicale des négociants-commissionnaires , relative au non-affranchissement des lettres de convocation adressées par les juges rapporteurs du Tribunal de commerce.
- Le Comité approuve l’idée d’une démarche près le Président du Tribunal, pour le prier de vouloir bien établir l’usage d’obliger le demandeur à faire l’avance des frais d’affranchissement.
- Une maison de drogueries propose des fleurs de Carthame, et demande l’indication des industriels qui en emploient. Répondre que notre industrie n’emploie plus ce produit tinctorial.
- M. Gouillon, offre ses services à la Chambre syndicale, à titre gracieux, en qualité de chimiste conseil.
- Le Comité accepte cette offre, si conforme aux habitudes désintéressées du journaliste
- p.465 - vue 309/389
-
-
-
- 466
- LE MONITEUR DK LA TEINTURE
- de la teinture, et lui adresse ses remerciements.
- La question des soies brûlées par l’apprêt du neuf, notamment par la charge aux sels d’étain, question toujours à l’ordre du jour, provoque le récit de nouvelles surprises désagréables de quelques confrères, et de nombreuses observations.
- Le Comité, par son Président, insiste d’une façon toute particulière sur la nécessité de lui remettre des échantillons de ces soies, et prie instamment tous les teinturiers déporter toute leur attention, avant le travail, sur ces soies avariées, et d’en retenir des pièces à conviction pour le dossier de protestation qui se prépare.
- M. Jolly donne lecture d’une lettre d’un de ses oncles, teinturier à New-York, dont les établissements viennent d’être détruits par un incendie.
- Dans cette pénible circonstance, ses confrères New-Yorkais se sont empressés de se mettre entièrement à sa disposition, et sans conditions.
- Cette démarche spontanée, faite d’une façon particulièrement touchante, prouve la haute honorabilité de l’industriel si durement éprouvé, et aussi la parfaite solidarité, le profond sentiment de sympathie professionnelle qui unit tous ces confrères.
- Aussi le Comité est-il heureux de s’associer pleinement aux sentiments de reconnaissance de M. Jolly envers les teinturiers américains et de leur témoigner sa très sympathique approbation.
- Cette délicate conduite de nos confrères étrangers devrait être mise en parallèle avec celle d’un confrère parisien, ou presque parisien, qui s’en vint coller en face les portes et sur les portes de l’usine d’un teinturier son voisin, des affiches demandant des ouvriers et des ouvrières, et les embauchant là lui-même avec promesse de forts salaires.
- Le Comité, mis au courant, allait voter un blâme suffisamment motivé; mais, trouvant l'action si extravagante dans son indélica
- tesse, si en dehors des habitudes de la corporation, il s’est abstenu.
- En effet, il vaut mieux mettre en relief tout ce qui proclame l’union généreuse et féconde, tout ce qui peut contribuer à augmenter la solidarité professionnelle, et laisser dans l’ombre un acte indélicat qui n’atteint en rien les habitudes loyales et honnêtes de notre corporation.
- Après quelques observations sur l’époque où aura lieu le banquet d’été, le Comité décide de suspendre, comme d’habitude, les séances, jusqu’au premier lundi d’octobre.
- Le Président, Jolly.
- Le Secrétaire, BABILLON-MARCHAL.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PERFECTIONNEMENST AUX MACHINES A ENCOLLER Par M. Joseph Groger
- Aujourd’hui, avec trois machines à parer on est à même d’encoller les portées de 115 métiers en maintenant les machines en fonctionnement continu, mais aussitôt que le nombre de métiers augmente, ces machines ne
- répondent plus aux exigences, d’où résultent des interruptions de travail tant par suite de la nécessité de couper les fils que par l’introduction de nouveaux fils.
- L’inventeur a réussi à obvier à tous ces 17 convénients en donnant au râtelier la forme inclinée qui indique le dessin. Par ce moyeni on obtient, tout en évitant les pertes de temP5 résultant de la rupture et de l’introduction de fils, l’avantage de ne pas avoir de déchets En outre, on n’est que très rarement obh^0
- -i
- p.466 - vue 310/389
-
-
-
- HT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- de changer la position de l'ensouple, attendu que, lorsqu’il s’agit d’introduire un certain nombre de fils, il suffit d’élever ou d’abaisser le râtelier, ou de le déplacer vers la droite ou vers la gauche, pour faire passer les fils sur le cylindre dans la largeur voulue. De plus, en appliquant le râtelier tout contre la plaque du frein, on encolle dans toute la largeur de l’ensouple, dont on utilise ainsi tous les espaces.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL POUR L'IMPERMÉABILI-SATION DES PAPIERS ET TISSUS
- Par M. Ferdinand Girard, ingénieur-mécanicien.
- La présente invention a rapport à l'imper-méabilisation des papiers et tissus par l'é-tendage de matières imperméables, telles que Paraffine, stéarine, cire, vernis, etc., au moyen d’un appareil basé sur un principe nouveau.
- Ce principe consiste à amener à la surface de l’appareil imprimeur et cela à l’état de suintement permanent ou intermittent, une quantité de matière imperméable sans le secours d’aucun moyen de transport extérieur, tels que cylindres, plaques.
- La plaque déposante, que l’inventeur appelle «plaque poreuse », est constituée par nu encadrement rapporté sur un fond, dans lequel s’enchassent verticalement une série de plaquettes minces formées de feuilles métal-liques ou de toute autre matière résistante et entre lesquelles s’intercalent d’autres feuilles de matière poreuse, du papier buvard, par exemple. Ces plaques assemblées forment ainsi une série d’éléments dont l’ensemble extérieur présente une surface rayée. Lorsque L'appareil est monté, il doit être tout à fait etanche, sauf sur l’épaisseur des feuilles po-reuses. La partie opposée à la surface impri-mante des couples est séparée du fond de l'encadrement par un intervalle qui commu-lique à l’extérieur par une tubulure et qui est rempli avec une matière fibreuse quelconque, Ouate, coton, etc., destinée à répartir unifor-dément dans toute la masse poreuse le liquide
- imperméable fourni par une pompe dont le tuyau de refoulement vient se raccorder à la tubulure de l'encadrement. *
- Par un mouvement mécanique combiné suivant le but à atteindre, on promène dans n’importe quel sens, choisi à cet effet,-la plaque déposante sur la face du papier ou tissu à imperméabiliser, ou bien on presse sur cette face, aux endroits voulus, la plaque affectant la forme d’un dessin quelconque. On peut encore disposer un rouleau d'impres-sion en cylindre imprimeur par porosité » et lui opposer un contre-rouleau pour le serrage de la feuille de papier ou du tissu.
- {Reproduction interdite.)
- INFORMATIONS
- Si l’on compare les droits de douane établis par le nouveau tarif américain,sur les produits chimiques employés par les teinturiers, avec ceux duBillMacKinley,on peut constater que d’importants changements ont été apportés, que les droits d’entrée ont été considérablement diminués, d’où résultent de grands avantages pour l’industrie de la teinture aux Etats-Unis.
- L’acide sulfurique et nombre de produits chimiques peuvent entrer maintenant en franchise. Le bichromate de potasse qui, jusqu’à présent, était un monopole dans ce pays, est réduit de 3 centimes par livre, Tout goudron de houille, qui n’est pas une matière colorante ou un produit de teinture ne paye pas de droits. Le sel est sans taxe.
- De nombreux acides, y compris les acides boriques chromique, citrique, tannique et tartrique, bénéficient d’une réduction de 25%.
- Une grande diminution sur les droits d’entrée frappe également les carbonate, muriate et sulfate d’ammoniaque, de même que le borax raffiné et brut.
- Les matières colorantes, dérivées des goudrons de houille, payeront 25 % au lieu de 35%. ..... -
- p.467 - vue 311/389
-
-
-
- s
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- La crème de tartre, au contraire, est augmentée ; de 2 % qu’elle payait, elle se trouve augmentée à 25 %. D’autre part, le calomel et autres produits mercuriels paient 25 %, au lieu de 35%. Le prix d’entrée de la gélatine se trouve diminué de 5 %, et les droits sur la glycérine brute et raffinée se trouvent réduits d’un tiers.
- En somme, ce nouveau tarif, tout en favorisant le développement de l’industrie de la teinture aux Etats-Unis, rend l'exportation plus facile à nos grands fabricants de produits chimiques et de matières colorantes.
- Un nouvel appareil vient d’être imaginé pour doser la poudre de zinc. L’échantillon de zinc est dissout et attaqué par l'acide sulfurique, et l’on mesure le volume d’hydrogène dégagé dans l’attaque.
- L’appareil consiste essentiellement en trois pièces : un flacon générateur dans lequel s’effectuera la réaction, une burette graduée où s’emmagasinera l’hydrogène, et un flacon réservoir à acide. Ces trois pièces sont mises en communication par un robinet à trois voies. On place donc un gramme de la poudre de zinc à doser dans le flacon générateur. Puis, la communication ayant été établie au moyen du robinet à trois voies, entre le réservoir à acide et la burette, on remplit celle-ci d’acide ; (naturellement, l’acide que l’on emploie est étendu et contient trois parties d’eau pour une d'acide). Interrompant la communication entre le réservoir à acide et la burette, on fait communiquer celle-ci avec le flacon générateur qui est alors rempli d’eau. L’acide, en vertu de son poids spécifique, descend, vient attaquer le zinc, et l’hydrogène,se dégageant, vient s’accumuler dans la burette. Lorsque l’attaque est finie, on nivelle les liquides dans les deux vases et on lit dans la burette le volume d’hydrogène dégagé. En faisant les corrections relatives à la température et à la pression,on a,par un simple calcul proportionnel, la teneur en matière utile de la poudre essayée.
- Nous apprenons avec plaisir que la maison Delaroche et ses neveux, ingénieurs constructeurs, 9, rue Friant, à Paris, a obtenu, pour teintures et blanchiment, deux médailles d’or à l’exposition d’Anvers et une médaille d’or à celle de Lyon.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Les deux échantillons ci-dessous ont été obtenus, l’un sur mérinos avec le bleu Nichol-son 4 B, de la Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, l’autre sur drap avec le jaune O S de la même maison.
- Très riches de tons, ces deux échantillons sont d’un noir parfait et d'une teinte aussi vive que franche.
- Jaune O S
- Ce colorant jaune est acide, très vif et très intense ; il s’unit très bien sur laine et peut servir avec les verts sulfo, les violets acides, les bleus acides, les bleus solubles, à donner tous les tons modes correspondants, à obtenir des noirs pour fonds avec violet et vert, o"
- rouge ou bleu, etc
- Bleu Nicholson 4
- Ce colorant bleu, très beau etres pur, est employé sur bain alcalin ou sur bain de bon910 de soude. Il a la propriété de teindra très uni*
- p.468 - vue 312/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- v c co
- IMPRESSION SUR TISSUS par photo-teinture
- Par M. Alfred Villain.
- (Suite)
- « Après un séchage parfait, j’expose sous un négatif ; aussitôt formation vigoureuse de l’image, je la sors du châssis et la plonge dans l’eau ordinaire, ou dans l'eau additionnée de 1/2 % de cyanure de potassium jusqu’à entier dépouillement des blancs Une fois égouttée, j’introduis l’épreuve dans un bain d'oxa-late d’aniline très acide selon cette formule :
- Eau..................... 100 grammes.
- Acide oxalique... 6 —
- Acide nitrique. .. 6 —
- Huile d’aniline... 1 50
- « Tout autre bain acide d’aniline peut être employé. En quelques minutes la réaction est achevée et l’image se dessine en vert plus ou moins foncé suivant la force du trait et la gradation des teintes. A ce moment je retire l’épreuve du bain d’aniline et, tout imprégnée d’acide, je la plonge dans une solution d’hy-posulfite de soude (5 à 10 %)ou de sulfure alcalin, où elle passe rapidement du vert foncé au vert jaune surtout dans les demi-teintes. Aussitôt ce effet obtenu (quelques secondes suffisent), je retire l’épreuve et je la glisse dans un bain très faible de chromate neutre de potasse (1 %), où elle ne tarde pas à prendre un ton bleu verdâtre. Je lave alors dans l’eau, ou, ce qui est mieux, dans l’eau légèrement alcalinisée par 1 % de carbonate ou phosphate alcalin, jusqu’au virage au noir bleu ou pourpre et l’épreuve est terminée. Le seul péril à craindre sont les émanations et les contacts acides surtout; sous cette influence les sous-chromates de chrome et de cuivre tendent à se désoxyder et a former des sels verdâtres; le noir d’aniline et le sous-sel de violaniline, en absorbant lentement lucide, verdissent aussi et l’aspect général 8 assombrit désagréablement. »
- Comme vous le voyez, l’auteur lui-même reconnaît les inconvénients et le peu de sta
- bilité des épreuves obtenues par son procédé. J’espère que le produit noir que je recommande remplacera avantageusement ce noir d’aniline ; je dis j’espère, car le produit est si nouveau que je n’ai pas encore pu en connaître toutes les propriétés.
- 4° Procédé Willis. — Il existe aussi le procédé Willis, qui donne des épreuves noires à l’aide des vapeurs produites par une solution d’huile d’aniline dans la benzine et qui se fixent sur un papier imprégné d’une solution de chromate de potasse et d’acide phospho-rique. Les endroits impressionnés par la lumière ne donnent pas de coloration ; on obtient donc une image positive d’un positif. Comme dans le procédé Philippe, le noir d’aniline ainsi formé verdit sous l’action de l’air de la lumière et des contacts acides.
- Il y aurait cependant un moyen de rendre toutes ces épreuves plus solides en leur donnant un léger bain chaud de bichromate de potasse faiblement acidulé, comme cela se fait en teinture pour ces mêmes noirs d’aniline Mais le procédé n’en serait pas plus em-ployable industriellement et on ne pourrait avoir qu’une seule nuance, le noir.
- 5° Procédé à la primuline. — Quittons maintenant les sels de chrome comme sels sensibles pour étudier le procédé dit à la pri-muline. MM. Green, Gross et Bewan ont découvert, dans un dérivé de la primuline, un corps diazoïque assez sensible à la lumière pour pouvoir être utilisé à obtenir des impressions par la lumière.
- Voici comment on doit opérer. On fait dissoudre au bain de sable 10 grammes de primuline dans 320 centimètres cubes d’eau bouillante ; on décante le liquide. Ce bain de teinture est maintenu chaud et on s’en sert pour teindre du papier ou du calicot, ce qui n’exige que quelques minutes. Par égouttage et lavage, on enlève l’excès du colorant, et la substance teinte est plongée d'ans un bain contenant un litre d’eau, 6 grammes de nitrite de soude et 14 centimètre cube d’acide chlorhydrique.
- p.469 - vue 313/389
-
-
-
- 470 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le corps diazoïque se forme et la teinte passe au brun rougeâtre ; on lave à l’eau et on fait sécher dans l’obscurité. La surface sensible est alors préparée. On l’expose au châssis-presse sous le dessin à reproduire. La durée d’exposition est assez courte et dans les parties insolées la couleur vire au jaune pâle
- Les parties qui n’ont pas été atteintes par la lumière sont susceptibles de fournir par le bain de développement une matière colorante; on produit donc un positif d’un positif. Suivant la couleur que l’on veut obtenir, on emploiera différents bains. Je ne vous citerai qu’un exemple :
- Le bain destiné à fournir la teinture rouge s’obtient en dissolvant 6 grammes de soude caustique dans 10 centimètres cubes d’eau, on triture ce liquide dans un-mortier, avec 4 grammes de 3-naphtol, puis on ajoute assez d’eau pour faire 480 centimètres cubes.
- Lorsque l’exposition à la lumière est jugée suffisante, on plonge l’épreuve dans le bain du développement, on lave et on fait sécher.
- Les images obtenues par ce procédé possèdent un fond jaunâtre que l’est pas arrivé à détruire complètement; les teintes obtenues sont peu franches et ne présentent qu’une solidité relative.
- 6° Procédé Feer. — M. Feer a mis à profit une autre propriété des corps diazoïques ; ils forment avec le bisulfite de soude des sels diasulfoniques bien cristallisés, dans lesquels les propriétés des combinaisons diazoïques sont complètement masquées. Si on mélange ces sels avec une anime ou un phénol, on obtient des liquides incolores que l’on peut étendre à la surface d’une feuille de papier. Après séchage dans l’obscurité, si on expose à la lumière, le groupe diazoïque, étant mis en liberté, exerce son effet ordinaire sur l’amine ou le phénol et donne naissance à une matière colorante qui se fixe sur le papier. Après exposition à la lumière, il suffit de laver avec de l’eau qui enlève l’excédent du mélange primatif pour avoir une épreuve po •
- sitive, si on est parti d’un négatif. On obtient des images rouge écarlate avec le sel diasul-fonique de la pseudo-cumidine avec une solution de 3-naphtol dans la soude. Les fonds obtenus sont blancs, mais, comme pour les épreuves obtenues par le procédé à la primu-line, elle ne présentent pas, je crois, une stabilité absolue ; car certaines nuances obtenues par ce procédé en teinture passent sous l’influence de l'air et de lumière, et ont aussi le grand inconvénient de couler au lavage.
- 7° Autres procédés par diazotage. — Tous les corps diazoïques, se décomposant sous l’action de la lumière, abandonnent de l’azote et perdent, par conséquent, la faculté, d’engendrer de nouvelles matières colorantes. Certaines couleurs diamines qui se laissent facilement diazoter pourraient donc être utilisées comme la primuline pour obtenir des épreuves ou des impressions photogra- ‘ phiques de teintes variées sur fond bleu, gris, brun, etc., etc.; on pourrait, par exemple, tremper un morceau de tissu ou du papier dans une solution de bleu diamine 2 B et obtenir ainsi une teinte bleu pâle uniforme, puis, après rinçage, le passer dans un bain dit de diazotage composé de : Eau 1.000 centigrammes
- Nitrite de soude.... 6 grammes Acide chlorhydrique.. 14 centigrammes
- Au bout de quelques instants, le corps diazoïque étant formé, il suffirait alors de laver à l’eau et de faire sécher a l’abri de la lu-mière. On expose sous un châssis-presse et on obtient un positif d’un positif, car les par-ties impressionnées par la lunière ne sont plus susceptibles de fournir une nouvelle ma tière colorante. Après l’exposition à la lu mière, on passe dans le bain développateur) et, aux endroits non impressionnés, on obtiendra du gris avec 3-naphtol ou la phé nylène diamine, du gros vert intense avec 18 résorcine et du violet rougeâtre avec 1e naphtyl-amine—éther. Le fond reste toujour coloré en bleu. Toutes ces teintes n’offrent pas, selon moi, une solidité plus grande 4—
- p.470 - vue 314/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- celles obtenues par le procédé de MM. Green et Feer et possèdent les même inconvénients. J’ai tenu cependant à vous signaler ces procédés, comme pouvant former une variante de ceux décrits ci-dessus.
- 8° Procédés aux sels de fer. — Je ne crois pas utile de vous énumérer tous les procédés dits aux sels de fer qui servent ou qui pourraient servir à donner une impression sur tissu, ils sont universellement connus; mais permettez-moi de vous faire remarquer que les épreuves obtenues par le procédé dit au ferro-prussiate, soit sur papier ou sur tissu, ne peuvent être reconnues comme solides. Elles ne résistent pas aux solutions alcalines et ne représentent qu’une solidité relative à la lumière. Il en est de même des épreuves noires obtenues à l’aide des sels de fer et de solution de campêche ou d’acide gallique.
- 9° Procédé aux sels de manganèse. — Dernièrement, MM. Lumière, de Lyon, ont, à l’aide des sels de manganèse, obtenu des épreuves diversement colorées par voie de teinture ; malheureusement, ces messieurs reconnaissent eux-mêmes, dans la description de leur procédé, que le nombre des nuances stables qu’ils obtiennent ainsi est très restreint.
- « La stabilité des épreuves, disent-ils, dépend essentiellement du révélateur qui les a produites, et la substance colorée qui forme l’image possède une composition très variable. Ainsi, les épreuves développées avec les sels d’aniline sont détruites très rapidement par les rayons solaires, tandis que celles que donne le chlorhydrate de paramidophénol Possèdent une inaltérabilité remarquable. »
- Je me permettrai d’ajouter inaltérabilité re-marquable à la lumière, car dans le tableau des diverses teintes à obtenir par le procédé qu’ils ont publié, MM. Lumière indiquent que la teinte brune obtenue par le développement au paramidophénol ne change pas à l’acide chlorhydrique, mais devient violet intense sous l’action de l’ammoniaque. Ces mêmes teintes résistent-elles à un simple savonnage
- et n’ont-elles pas l’inconvénient de couler au lavage, c’est-à-dire de colorer les blancs ? Ceci aurait besoin d’être contrôlé avant d’être discuté.
- Excusez-moi, monsieur, d’avoir été aussi long dans mes descriptions ; mais j’ai cru devoir le faire afin que vous puissiez mieux ju-ger de la différence qui existe entre ces divers procédés et le mien et reconnaître plus facilement qu’aucun de ceux énumérés ci-dessus ne méritait ou n’aurait pu recevoir une application industrielle. Je vais maintenant vous décrire mon procédé et vous montrer ensuite comment je pense qu’on pourrait l’utiliser pour obtenir des impressions industrielles d’une façon pratique.
- J’ai pensé utiliser les réactions des sels de chôme, qui, comme vous le savez, forment sous l’action de la lumière du sesquioxyde de chrome qui se fixe et permet d’obtenir sur toute espèce de tissus et sur papier un mordant capable de former des laques insolubles et de développer toute matière colorante. Le procédé n’est certes pas nouveau, puisque dés 1863 Kopp indiquait cette particularité des sels de chrome ; mais si l’idée n’est pas nouvelle, les résultats que j’obtiens peuvent être considérés comme nouveaux, car certains produits que j’emploie ne datent que de quelques années, voire même quelques mois et, de plus, personne n’a encore pensé à leur application industrielle. Les colorations que j’obtiens peuvent êtreconsidérées comme inaltérables; ce sont, en effet, les seuls produits qui, jusqu’à présent, permettent d’obtenir par voie de teinture sur coton, sur laine, sur lin et sur soie, des teintes qui puissent présenter une certaine résistance aux actions de la lumière, de l'air, des alcalis et des acides.
- Le sel de chrome employé permet d’arriver à une sensibilité qui laisse espérer de fixer par agrandissement assez de mordant pour obtenir des reproductions sur rideaux ou tentures d'ameublement, qui présenteront une nouveauté d’un cachet artistique spécial.
- p.471 - vue 315/389
-
-
-
- 85
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- J’emploie comme sel sensible du bichromate de potasse et d’ammoniaque, auquel j’ajoute du métavanadate d’ammoniaque, sel qui me donne un mordant plus énergique et une sensibilité plus grande. Je trempe une feuille de papier, ou un morceau de tissu dans une solution ainsi composée :
- Eau...................... 1,000 cent, cubes.
- Bichromate de potasse 35 grammes.
- Bichromate d’ammoniaque................. 15 —
- Métavanadate d’ammoniaque................ 3 —
- Je fais sécher à basse température et à l’abri de toute lumière blanche. Il est à recommander, en effet, de ne pas faire sécher le papier ou le tissu imprégné de cette solution à une température supérieure à 25 degrés centigrades, car à 30 degrés centigrades l’action de transformation commence déjà et se montre en teinture en colorant les blancs et en voilant pour ainsi dire l’image. J’expose ensuite le tissu ou le papier sous un cliché négatif et, après une exposition qui varie suivant la nature du cliché et l’état de la lumière, mais très courte cependant, je retire mon épreuve lorsque tous les détails paraissent fortement impressionnés. Je rince à fond, de façon à éliminer complètement toute trace de sel de chrome non fixé. Dans cet état, l’épreuve peut être séchée et conservée ; si on ne veut pas procéder à la teinture immédiatement, on n’aura qu’à la mouiller en la trempant dans l’eau chaude lorsqu’on voudra la teindre.
- Je ne crois pas nécessaire de traiter la question de teinture ici, vous connaissez certainement mieux que moi comment il faut procéder pour obtenir de bons résultats avec les pro-duits]que je vais vous citer ; je suis cependant à votre disposition pour traiter cette question, si vous la croyez utile pour l’explication de mon procédé.
- Les matières colorantes que je conseille d’employer sont pour la plupart des dérivés de l’anthracène :
- Les alizarines artificielles (alizarines pour rouge, alizarines pour violet).
- Le bleu d’alizarine S.
- Les noirs d’alizarine S R.
- La galloflavine.
- La purpurine.
- Le brun d’anthracène. .
- L'orange d’alizarine.
- Le jaune d’alizarine.
- Le marron d’alizarine.
- Le vert d’alizarine S.
- L’alizarine bleu indigo.
- Le bleu cyanine.
- La galléine.
- La céruléine.
- Certains de ces produits peuvent se mélan-ger entre eux et donner, comme vous le savez, une gamme très variée de nuances très solides.
- (A suivre.)
- LA LOI ALLEMANDE pour la protection des marques de marchandises
- C’est le 1er octobre qu’est entrée en vigueur en Allemagne la loi pour la protection des marques de fabrique ; il n’est pas sans intérêt d’en connaître les principales dispositions :
- Les marques de marchandises sont enregistrées au bureau des brevets.
- On refuse l’inscription des marques qui ne sont pas des marques au sens véritable du mot.
- Les ayants droits peuvent requérir la radiation de marques dont ils croient pouvoir contester la légitimité.
- L’enregistrement d’une marque de marchandises a pour effet de conférer au titulaire indiqué dans le registre le droit exclusif d’apposer la marque sur les marchandises de l’espèce déclarée, ou sur leur emballage ou enveloppe; de mettre en circulation les mar-chandises ainsi marquées, et d’apposer la marque sur des annonces, prix courants, lettres d’affaires, réclames, factures ou autres objets analogues.
- La contrefaçon des marques de marchandises donne droit à des dommages-intérêts en faveur de la partie lésée. Si la contrefaçon est frauduleuse, il peut, sur la plainte de la
- p.472 - vue 316/389
-
-
-
- RT DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 473
- partie lésée, être prononcé des condamnations atteignant 5,000 marks d’amende et six mois de prison
- Les marchandises étrangères munies illégalement d’une raison de commerce et d’un nom de lieu allemands, ou d’une marque de marchandises enregistrée dans le rôle des marques, seront, à la demande de la partie lésée et moyennant caution, saisies et confisqués au momentdeleur entrée en Allemagne tant à l’importation qu’en transit.
- Les bénéfices de cette loi seront applicables aux seuls étrangers dont le pays traitera l’Allemagne comme ses propres nationaux en ce qu i touche les marchandises ou de fabrique.
- ASSURANCES
- contre l’incendie, contre" les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles Pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, Pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- . Pour l’incendie, nous ne saurions trop in-sister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de rensei-Enements concernant un risque industriel doit etre accompagnée d’un plan, et, si possible, dune police ancienne ou en cours.
- Pans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous Pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
- Wagnière (Gustave), 2, rue Fantasques; Pirodon (Antoine), 2, rue Fantasques et Garnier (Stéphanie), 68, rue Pierre-Corneille, apprêts, 1, rue Philibert-Delorme, sous la raison Wagnière, Pirodon et Cie. — Jug. du 20 sept. — L. : M. Pitre.
- RÉSOLUTION DE CONORDAT
- Bayoud (Albert), teinturerie en peaux, à la Tronch (Isère. — Jug. du 14 sept. — S. : M. Rivail.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif Vve HARYIER et Cie, apprêts d’étoffes, 43 et 45, rue de Lévy, à Paris. — Durée : 15 ans. Cap. : 80,000 fr. —Acte du 13 sept.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- Mme Choquart a vendu un fonds de teinturerie, 61, boulv. de Grenelle.
- M. Gézolmes a vendu à M. Paysant, un fonds de teinturerie, 176, rue du Château.
- BIBLIOGRAPHIE
- I ous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C’est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- . Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- p.473 - vue 317/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académ'e. — Lauréat du la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil ,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-In f'e-rieure. Troisième édition. Un volume in-8-avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser lesdemandes au bureau du journal
- ON DEMANDE POUR L'ÉTRANGER
- l’ Un contremaître connaissant surtout la teinture de la laine et du coton en bourre et en flotte ; 2° Un contremaître pour la teinture de la laine en pièce ;
- 3° Un contremaître pour la teinture de la laine en bourre, en flotte et en pièces ;
- 4° Un contremaître pour la teinture du jute.
- Adresser les offres avec références et prétentions en indiquant les connaissances éventuelles des langues étrangères, au bureau du Journal, sous les initiales AB 47.
- DÉTACHEUR
- On demande de suite pour un des plus grands établissements de lavage chimique de l’Allemagne un premier détacheur parfaitement capable et expérimenté. Bons appointements et place de durée.
- Offres avec copies de certificats sous Ho 2935 à Haasenstein et Vogler, A.-G., Hanovre.
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & C
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat 'adressé aux bureaux du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matieres textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour I l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix : 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- REPRÉSENTATION INDUSTRIELE
- ET COMMERCIALE pour rAlsace Charles Rûh Colmar, demande maisons de 1er ordre. Meill. références.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES les MÉTHODES D‘ P. "CAR LES
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial : 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- BROOKE, SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline Atlas Works, Hackney Wick, Londres E.
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Picard et Jay, 4, quai de la Charité.LyoD' — 9, rue Charles V. Paris, et agents pour toute Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d’Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsie ,
- p.474 - vue 318/389
-
-
-
- ST DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 475
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de l’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentairej service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et . Cie),1!, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus, alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Établissement A. Poirrier).
- Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alumine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système PO WELL, br.s.g.d.g.
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonner.es françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael.(Ancienne Société E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas. à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur lu Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêts divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêts (Machines d‘)
- J Decoudun’ et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prenonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris.Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassinés pour teinturiers.
- Bâtinents industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour* teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudun, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc Wiison-Clyma (T. E ), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord).
- Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manches-
- • ter. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanatesdivers.
- Bois de teinture
- Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprèts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- p.475 - vue 319/389
-
-
-
- 476
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutehouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C° Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marins Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône). •
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, géletines pour apprêts en morceaux ou en poudre.
- Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleure
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C’. Fabrique de couleurs daniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Rhône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d'argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D‘ P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, àTromblaine, près Nancy (Meurthe-et- Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges) . Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d'orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée con- -centrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echiquier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- • Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » produit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- FUTS,TONNEAUX EN FER&RÉSERVOIRS
- en tôle noire.
- galvanisée et étamée, pour tous liquides.
- PI -ApANn INVENTEUR
- • -eunHNN, 35, boulev. Picpus, à Paris
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- ncrsmssprantgreosisyusoseaseesgmuasrseiesegersroene
- L’IMPRESSION DES TISSUS DE COTON
- Par Antonio SANSONE
- Traduction française, par M. MONTPELLIER
- Un gros volume relié et un Atlas. —: Prix : 31 fr. 50 rendu franco.
- Joindre mandat-poste ou chèque à la commande pour recevoir franco par retour du courrier.
- p.476 - vue 320/389
-
-
-
- 38e Année. — No 21.
- 5 Novembre 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- DES
- SOMMAIRE
- Office du Moniteur de la Teinture. — Garance (suite). — Procédé d’apprêts des tissus. — Moire nacrée. — teinture de la soie.— Impression sur tissus par photo-teinture. — Perfectionnements et procédés nouveaux.— Tarif des douanes des Philippines. — Nouvelles matières colorantes. — Exposition de Bordeaux, — La Propriété industrielle en Egypte. — Assurances. — - Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la Ourniture de tout produit chimique, à l'usage de la teinture, de l’impression, du blanchi -"entetdes apprêts; ces produits sont tirés "rectement des lieux de production ou des briques les plus estimées, et ne sont livrés après un examen des plus scrupuleux de eur qualité et de leur pureté.
- Is sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- ; Le Moniteur de la Teinture publiera une se où chaque abonné pourra faire inscrire, ^^itement. le matériel d’occasion qu’il dé-R 1
- e vendre, ou dont il veut faire acquisition ; 111 en présentant un grand avantage aux I Iéreurs, cela permettra le placement de | Achines dont on n’a plus l’usage.
- °Urla vente des fonds, fabriques et exploi-bens se rapportant à la teinture, notre pu-fivé est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moni-teur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques , au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus.
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe................... 5
- Détermination de la matière colorante
- composée, fixée sur une étoffe........ 40
- Essai des matières colorantes du commerce .............................. 5
- Titrage acidémétrique................... 5
- Analyse d’un mélange d’acides.......... 20
- Titrage alcalimétrique.................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc............ 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure............. 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau............. 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une houille............................. 30
- Analyse d’un alliage.............20 à 50
- Analyse organique complète.......20 à 100
- p.485 - vue 321/389
-
-
-
- 1
- 486
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- OFFRES
- A vendre d’occasion
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- DEMANDES
- 10 Une machine à laver à bras.
- 2° Une essoreuse du système Pierron Dehaître ou autre, marchant à bras et à courroies, avec deux manivelles.
- 3° Une laveuse.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- 4 GARANCE
- (Suite)
- Parmi les matières colorantes diverses contenues dans la garance, une des plus importantes est l’alizarine. Pendant longtemps, on crut ne pas pouvoir obtenir artificiellement cette matière colorante; mais depuis la découverte de l’alizarine artificielle, elle est devenue l’objet de nombreuses recherches d’un grand intérêt, qui ont ajouté beaucoup de faits à son histoire et ont mis hors de doute l’identité entre elle et le produit naturel. M. Perkin a démontré que les deux alizarines cristallisent, sous la même forme, soit par voie de dissolution, soit par sublimation : dans le premier cas les cristaux ont l’apparence de plaques ou d’écailles micacées d’un jaune doré se rapprochant de l’ormussif; dans le second cas, les cristaux anhydres ont la forme d’aiguilles brillantes, prismatiques, longues et minces, d’une couleur rouge plus ou moins jaune, suivant leur épaisseur, ou suivant les conditions dans lesquelles la cristaliisation s’est effectuée. Avec les alcalis, produit naturel et produit artificiel donnent des solutions violettes du même ton, et produisent sur les étoffes les
- ni dr pr en na
- mêmes nuances. L’acétate de cuivre donne, avec leur solution alcoolique, des solutions pourpres identiques ; enfin, leurs solutions alcalines présentent, au spectroscope, les mêmes bandes d’absorption.
- Les propriétés chimiques de ces deux corps sont donc identiques et, par suite, leur emploi en teinture doit être le même.
- L’alizarine fut extraite, pour la premièrefois, de la garance, par Robiquet et Collin ; Laurent la considérait comme l’acide oxynaphta-lique et lui assignait la formule C1OH[603. Roussin, en cherchant dans cette voie, obtint, en réduisant ladinotro-naphtaline, la naphta-zarine.
- En 1868, Graebe et Liébermann, réduisant l’alizarine par de la poudre de zinc, obtinrent de l’anthracène ; mis par cette expérience sur la véritable voie de la constitution de l'aliza-rine, ils réussirent, quelque temps après, à la produire synthétiquement. Ils transformaient, par oxydation, l’anthracène en anthraquinone par un traitement au chlore ou au brome; ils produisaient la dichloro ou dibromo-anthra-quinone, qui, par fusion avec un alcali, don- | naient l’alizarine.
- L’alizarine cristallisée dans l’alcool ou dans | l’éther se présente en aiguilles ou en paillettes I jaune d’or. Presque insoluble dans l’eau froide | elle y est plus soluble à chaud. | pro.
- Elle se dissout bien dans l’alcool, l'éther, 1 g l’esprit de bois, l’essence de térébenthine, 12 1 cor sulfure de carbone et la glycérine. Elle don110 1 pou avec les alcalis des sels solubles dansl'ea-' nua avec les terres alcalines, elle donne des con posés insolubles et avec les autres oxyde des laques diversement colorées.
- L’alizarine, d’après sa composition chini, que, est la dioxy-anthraquinone. D‘apre5 formule de constitution de celle-ci, il peut) avoir dix isomères : neuf ont été préparée ’ ’ fl eS-mais un seul de ces dérivés, l'alizarine appliqué en teinture. a nt
- La matière première de ce produit, ur l’importance va grandissant de jour en J est l’anthracène, extrait des huiles anthra i
- de
- de on tar coi la sul
- 01) Pa à 5 dér sou fau de 1 dra duil Une Fac Pou
- S.
- I deu
- • & A,
- .7 & E, —c a ai s C TC éP aa
- p.486 - vue 322/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- 2
- niques provenant de la distillation des goudrons de houille et contenant 55 pour 100 de produit pur; les 45 pour 100 sont constitués en grande partie par du fluorène et du phé-nantrène.
- En oxydant ce produit par le bichromate de potasse en présence de l'acide sulfurique, il se forme de l’anthraquinone.
- En traitant le tout par de l’acide sulfurique de densité 1,84 et en chauffant à 105 110° C., on dissout l’anthraquinone sans altération, tandis qu’on forme les sulfo-conjugués des corps qui l’accompagnent. En étendant d’eau, la quinone cristallise, tandis que les dérivés sulfo restent en dissolution.
- En distillant par la vapeur d’eau surchauffée, on obtient l’anthraquinone à 93-98 pour 100. Par un traitement à l’acide sulfurique fumant a 50 pour 100 d'anhydride, on forme alors un dérivé mono-sulfoné qui, par fusion avec la soude caustique, donné l’alizarate de soude. Il faut avoir soin d’ajouter une certaine quantité de bichromate de potasse, sans quoi on obtiendrait que le dérivé mono-hydroxylé. Le produit de la fusion est traité par l’eau et fournit Une solution violette, et en précipitant par 'acide chlorhydrique, on obtient l’alizarine Pour violet.
- Si l’on fait la sulfonation à chaud, on obtient deux isomères qui, par fusion à l’abri de l’air, Produisent deux isomères de l’alizarine.
- En présence d’un oxydant, on obtient deux Corps : l’anthrapurpurine qui est l’alizarine Pour rouge, et un autre dérivé qui donne des "Wances plus jaunes.
- (A suivre.)
- PROCÉDÉ D’APPRÊT DES TISSUS Par pression et par chauffage simultanés
- Par M. Julius Safrert
- L’apprêt des tissus par pression et par chauffage simultanés s’effectue actuellement de 'a manière suivante : on interpose des 8arnitures entre les épaisseurs de tissu, et Ur un bloc d’environ 20 centimètres de hau
- teur, composé de plusieurs couches alternatives de tissu et de garnitures, on applique une plaque creuse en fer, à parois épaisses, chauffée par la vapeur. Cette plaque n’est pas en contact avec le tissu ; elle en est sépa rée par une couche de garniture et entre celle-ci et la plaque, on intercale encore une feuille de carton pour empêcher la garniture de brûler. Une fois l’appareil en marche, la I chaleur des plaques se répand peu à peu dans les tissus, dont elle opère l’apprêt concurrem-ment avec la pression.
- Ge procédé d’apprêt a de nombreux inconvénients. D’abord, on ne peut pas empêcher la chaleur d’agir principalement sur les couches de tissu les plus rapprochées, tandis que celles qui se trouvent au milieu de la distance qui sépare deux plaques de chauffage consécutives ne sont chauffées et apprêtées que d’une façon imparfaite. Par suite, avec ce procédé, les fabricants ont beaucoup de marchandises de rebut, dont ils ne peuvent se défaire qu’au prix de lourds sacrifices. De plus, on est forcé, à cause de la grande épaisseur du bloc soumis à l’action de la presse, de chauffer très fort les plaques, ce qui a fréquemment pour résultat de brûler les garnitures. Quant à la durée de l’opération, elle s’étend parfois jusqu’à six heures environ, du fait de la mauvaise conductibilité des tissus.
- Tous ces inconvénients se trouvent écartés dans le procédé qui fait l’objet de la présente I invention. On supprime les plaques de chauffage actuellement employées, et, à leur place, on chauffe la garniture elle-même à l’aide d’un courant électrique. Cette suppression de plaques fortes et pesantes permet d’abord de mettre sous la presse apprêteuse une quantité de marchandises plus considérable. En outre, le chauffage de chaque garniture séparée permet une répartition plus régulière de la chaleur dans toute la masse des tissus et, comme conséquence, une rapidité d'opération beaucoup plus grande (deux heures environ), sans forcer le chauffage à l’endroit de son application.
- p.487 - vue 323/389
-
-
-
- 488 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- En ce qui concerne la formation des garnitures, celle-ci peut s’établir de plusieurs manières ; on peut, entre autres, constituer ces garnitures avantageusement avec deux feuilles de carton superposées, en interposant un fil conducteur en nickeline ou autre matière conductrice de l’électricité.
- MO’RE NACRÉE De M. Chassandre
- Cette moire est, comme on le sait, produite par des reliefs en bois ou en cuir dont la forme et l’écartement varient suivant les effets qu’il s’agit de produire. Ges reliefs sont cloués, vissés ou encastrés dans le rouleau, lequel est ordinairement muni d’aiguilles entraînant l’étoffe à mesure qu’elle s’enroule sur le rouleau de devant. M. Chassandre a imaginé de supprimer ces aiguilles et de faire tourner le rouleau de façure à l’aide d’un petit régulateur indépendant du régulateur principal et mis, comme celui-ci, en mouvement par la marche. Il obtient ainsi plus de régularité dans le fonctionnement du rouleau de façure, qui tourne mathématiquement a l’unisson avec le rouleau de devant et les effets de moire ont plus de perfection. Cette moire, en raison de cette fabrication, porte aussi le nom de moire à galoche.
- LA TEINTURE DE LA SOIE DANS LE DAFINA
- Peut-être surprendrons -nous quelques lecteurs en disant que le ver à soie n’est pas inconnu sur les rives du Niger, et que, notamment dans le Dafina, les indigènes préparent de la soie teinte de plusieurs nuances.
- Le Dafina est borné au Nord par le territoire des Bobo-Oule et le Tombo, incorporé dans le Macina; à l’Est, par le Jalenga, le territoire des Lama et le Gourounsi ; au sud, par le territoire des Lama ou Nokhosossi, le pays des Bougouri et des Bobofing ; à l’ouest, par
- celui des Niéniégué, des Lala et des Bobo-Oulé.
- Les noirs ignorent l’élevage du ver à soie et se bornent à récolter des cocons sur les tamariniers et les mimosas, dont ces insectes mangent les feuilles. Dans le Dafina, le ver à soie est assez peu répandu ; les cocons sont récoltés dans les forêts du Gourounsi et achetés par les Dafing, qui filent la soie comme le coton et fabriquent une sorte d’étoffe qui, teintée à l’indigo, est portée comme pagne par les femmes. L’étoffe appelée « tombo fo-roko fani » (tombo : chenille ; foroko : outre; fani : étoffe;) ou étoffe en outre de chenille, ne ressemble en rien à une soierie ; l’œil le plus exercé ne la distinguerait d’un tissu de coton qu’après un examen attentif. Ce pagne coûte néanmoins très cher, de 20 à 30,000 cauries (30 à 40 francs), et semble être recherché par les femmes de la région.
- Lorsqu’on ne confectionne pas de tombo foroko fani, la soie préparée en écheveauxet vendue écrue à Djenné ou à Soro, où elle sert en partie à broder les doroké (sorte de blouse ample en cotonnade blanchâtre) et les orner de lomas, broderie spéciale qui veut dire « trois doigts de largeur ».
- Barth et quelques voyageurs croyaient q"e c’était avec cette soie indigène, teinte en vert, qu’on brodait les dorokés dits de « Sansan ding ». Le capitaine Binger a pu rectifer cette erreur : la soie verte en écheveaux est importée d’Europe ; le Soudanais ne connalt pas la teinture verte, il ne sait obtenir I—e diverses nuances de brun, de rouge brun de noir sale, de bleu, de jaune, de rouge rouille et de rouge brique.
- Le gouvernement do la côte d’Ivoire nou apprend que les nuances bleues sont obtenues avec l’indigo soit pur, soit mélangé à diverse feuilles d’arbres qui donnent, suivant 1® sage, toutes les nuances, depuis le bleu az" jusqu’au bleu de Prusse et de cobalt.
- y e1fato
- Le noir s’obtient avec une sorte de su
- ra de fer ou de couperose, terre ferrugineuse massée dans le lit des marigots et dépose ‘
- p.488 - vue 324/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- S
- pendant quelque temps, dans de vieux chaudrons en terre.
- Diverses nuances de brun sont fournies par les feuilles d’un arbrisseau appelé « bassi » en mandé et « raat » par les Oualaf et les Tou-couleurs. C’est la nuance nationale du Bam-tara et du Malinké.
- Dans le Fourou, les Senoufou étendent l‘-loffe teintée en brun clair sur une calebasse
- 04 sur une planche bien unie et y dessinent co noir, à l’aide d’une tige de mil taillée gros-slerement en plume, des losanges, des carrés, ^s triangles, etc., qui forment généralement les damiers irréguliers.
- | ta couleur jaune est obtenue à l’aide d’une Plante nommé « saouaran » qui n’est autre que le safran indien, le curcuma de la Mar-"nique. La racine de cette plante, pilée et drrosée de jus de citron, donne une teinture aune d’or très riche, qui ne passe pas au la-"Age, quand elle est préparée de la sorte. Elle 4 été rapportée, dit-on, du Ouorodougou, où elle est très abondante ; ses feuilles dont la
- "ance verte rappelle le feuillage du bana-Ner, sont lisses au toucher et mesurent de 1 om, 25 à 0 m. 30 de long ; chacune d’elle est importée par une tige d’égale grandeur ; la “cine ressemble au gingembre et se casse “rilement ; l’intérieur est d’un jaune orange. I Le rouge brique provient du jus de kola “terculia acuminata) que les indigènes nom-"ent « gourou, ourou ». On distingue une “Itre variété de kola, le blanc (sterculia ma-“ocarpa); toutes deux existent à l’état sau-""8e sur la côte occidentale d'Afrique, jusque | "P 10° de latitude nord ; leur véritable habitat | st compris entre 6° et 7°,50 de latitude; elles "nt en plein rapport entre les 7° et 8°. Le I " blanc de l’Anno renferme une teinture "uge employée par l’indigène en concurrence “YBc celle du kola rouge de l’Achanti.
- I — rouge rouille n’est employé qu’à Djenné, ilë le Fermaglia et le Macina : il sert à Ii"dre la laine qui entre dans la confection k "kassa », (tapis ou couvertures appelées | 88a ). Il est obtenu à l’aide d’une pierre
- nommée « sey », qui vient de Hombori. Pilée, elle fournit une ocre rouge dans laquelle on fait tremper la laine avec de l’eau de cendre (potasse), utilisée comme mordant. La teinture, ainsi obtenue, offre un teint mat, terme, ressemblant au rouille sale.
- Le rouge brun, avec lequel les cordonniers teignent leur cuir, est obtenu à l’aide de la tige d’une variété de sorgho stérile, appelé, en mandé « fara ouoro », et peu cultivée dans le pays, hormis autour des villages, et mélangée au maïs. La moelle de ce végétal, calcinée et mêlée à l’eau de cendre, donne aux peaux, après une longue infusion, une teinte d’un rouge qui ne tarde pas à passer au brun ; les noirs ne s’en servent jamais pour teindre du coton ou des étoffes.
- A ces produits tinctoriaux, le capitaine Binger ajoute les suivants.
- Le « sey », jaune citron, tiré d’un petit arbre de 0 m. 50 à Om. 60 de hauteur et dont on utilise la racine. Les Mandé, de Kong, appellent l’arbuste « sey-iri ». Au Djemini, la même racine est connue sous le nom de « gouéré », elle s’emploie comme le souaran, mais la teinte est plus mate. Dans quelques villages, on obtient du vert avec une superposition de jaune (du goueré ou sey) sur du bleu indigo, mais les teintes sont maculées et sans uniformité ; aussi, cette couleur est-elle dédaignée.
- Le « henné » est fourni par un arbuste que l’on rencontre partout et dont les feuilles servent aux indigènes pour se rougir les ongles. Quelques chevaux gris ont aussi les balzanes, la crinière et la queue teintes de cette couleur, ce qui leur donne un aspect bizarre, surtout quand leur robe est agrémentée de taches pommelées.
- Ce n’est pas seulement sur. les bords du Niger que l’on retrouve de belles étoffes teintes ; les noirs du Sénégal savent se procurer des teintures à l’indigo, d’une nuance beaucoup plus franche, plus éclatante que celles des étoffes du Fourou et du Dafina.
- V.-F. Maisonneuve.
- p.489 - vue 325/389
-
-
-
- 490 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- IMPRESSION SUR TISSUS par photo-teinture
- Par M. Alfred Villain.
- (Suite et fin)
- Les autres produits tinctoriaux qui se fixent sur coton, laine, lin et soie, sous l’influence d’un mordant de chrome ou de fer, pourraient être aussi utilisés en photo-teinture ; mais, parmi ces dernières matières colorantes, il n’y en a guère qui puisse donner des teintures aussi stables que celles obtenues par les produits que je viens de vous décrire Toutes les teintes obtenues ainsi présentent une très grande résistance aux actions de la lumière, des alcalis et des acides.
- Ces différents produits ne se fixant qu’aux endroits où se trouve du mordant fixé et suivant sa concentration, il est donc certain que les parties non impressionnées par la lumière donneront des blancs, à moins qu’on n’ait employé des produits impurs ou qu’on n’ait commis quelque maladresse, soit d’avoir fait sécher le tissu ou le papier imprégné du sel sensible à une température trop élevée, ou dans un endroit où pénétrait un rayon de lumière blanche, soit encore de ne pas avoir attendu l’élimination complète du sel de chrome non fixé avant de procéder à la teinture.
- Mais grâce à la solidité des teintes obtenues, on peut, en trempant ces épreuves, une fois terminées, dans une solution de chlorure de chaux, arriver à obtenir des blancs parfaits, un bain bouillant de soude et de savon suffit même quelquefois ; du reste, dans l’impression ordinaire sur tissu, n’est-on pas presque toujours forcé de souder et même de chlorer certaines impressions, soit pour leur donner plus de vivacité, soit pour avoir des blancs plus purs. La qualité des tissus a une grande influence sur la beauté et l’uniformité des résultats, car, comme tous les teinturiers le savent aussi bien que moi, ces produits se
- fixent aussi sous l’action des mordants d’alumine, de fer, de cuivre et autres produits métalliques et donnent des teintes différentes suivant le métal employé. Ou peut même, et j’en ai fait l’expérience, arriver, grâce à cette particularité, à obtenir deux teintes dans un bain de teinture. Qu’on imprègne par exemple, de la solution du sel de chrome sensibilisateur un tissu qui aura été préalablement mor-dancé en alumine, qu’on l’expose à la lumière sous un cliché ou dessin, qu’on le rince et qu’on procède ensuite à la teinture ; qu'arri" vera-t-il? Dans les endroits où la lumière aura transformé le sel de chrome en mordant, vous n’obtiendrez une teinte différente qu’aux endroits où les rinçages (chargés d’enlever le chrome non fixé) n’auront pas enleve l’alumine fixée, et vous aurez donc deux teintes avec le même produit et dans le même bain de teinture : lo celle que donne le mor-dant de chrome ; 2o celle que donne le mordant d’alumine. Il en serait de même avec le fer et le chrome, et ainsi de suite.
- On pourrait aussi, par mon procédé, arr ver peut-être à imprimer deux ou trois teintes différentes, en mordançant d’abord pour un0 couleur, en procédant à la teinture, en mor dançant pour la deuxième et en la mettant dans un deuxième bain de teinture et en pr°T cédant ainsi pour la troisième. Pour arriver à ce résultat, une grande difficulté se pré sente, je n’en doute pas, c’est le repéra8e exact; mais peut-être y arriverait-on aussl facilement qu’en chromolithograpbie. Cec aurait besoin d’études et de recherches I—e je n’ai pu encore faire, mais que je me P10 pose d’étudier dès que j’aurai un peu plus temps disponible.
- Les applications industrielles de ce proce peuvent être très nombreuses, comme, P exemple, pour la décoration des éventail écrans, objets de fantaisie (sachets, bonbor nières), reproductions pour tissus, d'ameuble ment, panneaux d’appartements, rideau stores, décoration de linge de table, repr. duction par agrandissement de vues mari"
- p.490 - vue 326/389
-
-
-
- HT DE L’IMPRESSION DBS TISSUS
- GO reh
- mes, paysages ou autres sujets. On pourrait même reproduire, par exemple, au milieu d’un écusson de chaise ou de fauteuil, un cliché photographique ou un dessin quel' conque, et donner ensuite le tissu à imprimer comme à l’ordinaire ; dans ce cas, on n’aurait qu’à se contenter d’imprégner l’endroit où se trouverait le dessin du produit colorant choisi et au vaporisage la nuance se développerait et se fixerait aux endroits mor-dances, ou bien encore reproduire de distance en distance les sujets voulus, les teindre et procéder ensuite à l’impression du reste du tissu.
- Vous connaissez mieux que moi les applications que ce procédé pourrait avoir, et certes, soit pour une reproduction continue d’un même dessin, soit pour une reproduction par agrandissement, le travail ne serait pas d’une bien grande difficulté. Pour une reproduction continue on pourrait, par exemple, se servir d’une boîte (fermée de cinq côtés), imitant le châssis à rouleaux des amateurs photographes, dans laquelle se trouvaient deux rouleaux : sur l’un se trouverait enroulé le tissu mordancé et séché, l’autre recevrait ce même tissu après son exposition à la lumière. Le tissu sensibilisé viendrait passer devant une ouverture égale au dessin ou au cliché à reproduire, et recevrait ainsi la lumière. Quand l’exposition à la lumière serait jugée suffisante, et ce contrôle est très facile, à l’aide d’un photomètre ordinaire, on pourrait, ou changer le dessin, ou, en continuant avec le premier placé, avancer le tissu d’une longueur égale à l’ouverture ou à la distance désirée, et recommencer à exposer à la lumière, et ainsi de suite, le tissu qui aurait reçu l'im-pression lumineuse s’enroulerait sur le deuxième rouleau et l’on pourrait continuer ainsi l’impression jusqu’à la fin delà pièce. Pour les rinçages, la teinture et les autres manipulations, on pourrait se servir des barques ordinaires de teinture en ayant soin simplement de faire le premier rinçage à I
- l’abri de toute lumière blanche. Pour obtenir un cliché négatif nécessaire à l’impression par mon procédé, rien n’est plus, aisé maintenant, grâce aux progrès de la photographie; on peut avoir de très grands clichés photographiques au gélatino-bromure d’argent ou au collodion (procédé beaucoup plus avantageux que le gélatino bromure pour les grandes plaques et possédant une grande finesse dans les détails, une intensité dans les noirs et une grande transparence dans les blancs) ; on peut encore, à l’aide de petits clichés séparés par des caches,arriver à former un tout harmonieux. Les grandes maisons de Paris, entre autres MM. Nadar et Braun, et même de Lille, MM. Ferrand et Faure, possèdent de très grands clichés obtenus directement ou par agrandissement. On peut même utiliser certains papiers transparents ou qu’on peut rendre transparents, sur lesquels on aurait en négatif le dessin à reproduire. Tout ceci, direz-vous, est du domaine photographique ; mais permettez-moi cependant de vous faire remarquer qu’on peut obtenir un négatif photographique aussi facilement que les dessinateurs obtiennent la reproduction de leurs dessins par le papier au ferroprussiate, les noirs du dessina reproduire deviennent blancs sur le papier et les blancs sont bleus, des papiers spéciaux donnent ou peuvent donner aussi facilement du noir au lieu du bleu et l’on peut, en rendant transparents ces papiers, soit par la vaseline, soit par l’essence de térébenthine, obtenir ainsi un négatif exact du dessin choisi. —D’autres moyens existent aussi,mais leur description serait trop longue pour moi pour l’entreprendre ici. Je suis cependant à votre disposition si vous le désirez.
- Les reproductions par agrandissement ne présentent pas plus de difficultés, qu’on opère, soit avec la lumière solaire, soit avec une lumière artificielle. Il suffit simplement de projeter sur l’écran formé par le tissu sensibilisé et bien tendu un cliché négatif au lieu du cliché positif qui sert habituellement aux
- p.491 - vue 327/389
-
-
-
- 492
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- projections. On obtiendra alors sur le tissu l’image réelle par la teinture car ce seront les blancs du négatif qui auront mordancé le tissu et formé l’image.
- Le prix de revient des impressions par ce procédé ne serait pas bien élevé et reviendrait peut-être moins cher que certains autres procédés actuels. De plus, les résultats seraient plus artistiques et plus réels (c’est-à-dire se rapprochant davantage du dessin ou sujet primitif), pas de teintes plaquées les unes au-dessus des autres, tons et demi-tons fondus ensemble et obtenus sans séparation brusque, enfin, une reproduction photographique.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- PROCÉDÉ DE FRAPPAGE en formes à la main, du velours, de la peluche et de tous les tissus susceptibles d'être frappés.
- Par M. Victor Adolphe Richard.
- Ce nouveau procédé de frappage se pratique en disposant,par le moyen du découpage mécanique ou à la main, des formes taillées dans le métal, le bois, le carton ou autres substances résistantes, auxquelles formes on donne les contours et les dessins voulus pour être reproduits sur l’étoffe par le frappage.
- Les formes sont placées à plat sur toute surface plane quelconque, et l’étoffe à frapper est ensuite posée sur lesdites formes, du côté dit « à l’endroit ». Les choses étant ainsi préparées, on passe un fer chaud sur ladite étoffe,qui se trouve présenter au fer le côté dit « à l’envers », et on presse plus ou moins fortement, suivant le genre de l'étoffe, son épaisseur, sa matière et la nature du dessin qu’il y a lieu d’imprimer. Au préalable et dans la plupart des cas, on a humecté légèrement le côté « envers » de l’étoffe pour faciliter l’opération.
- A la suite de l’application du fer chaud, l’étoffe se trouve frappée, en ce sens que les
- dessins donnés par les formes découpées se sont imprimés sur le dessin en creux et se conservent alors indéfiniment.
- PRODUCTION SUR LE FEUTRE et sur les étoffes feutrées de dessins brilants, au moyen de la machine à lustrer
- Par la Société F. Klein et Cie.
- Le procédé ayant trait à la présente invention est relatif à la production, sur la machine à lustrer, des figures brillantes sur les chapeaux de feutre, les feutres ou étoffes feutrées.
- Il consiste en ce que l’étoffe à façonner est tendue sur un support élastique, qui contient des perforations ou des figures en relief, de telle manière que les parties exhaussées du support élastique pressent contre le cylindre rugueux les parties de feutre qui doivent être lustrées et qui se lustrent grâce à ce contact d’une surface rugueuse animée d’un mouvement de rotation rapide.
- {Reproduction interdite.)
- MODIFICATIONS apportées aux tarifs de douane des Philippines var le décret publié dans la « Gazette officiel^ de Madrid » du 19 juillet 1694
- Les numéros du tarif sus-mentionnés comprennent les articles dont la nomenclature suit avec l’exposé des droits de l’ancien tarif:
- Droits en unités
- Désignation —
- des espagnoles marchandises françaises
- Piast. Fr.
- 101. Filsdecotons écrus,blanchis ou teints, jusqu’au n° 35 inclusivement (kil) 0.25 1.2 102. Fils du n° 36 inclusivement et au-dessus (kilog.).... 0.35 1.75 Tissus serrés, unis, écrus, blancs ou teints en pièces ou mouchoirs :
- 104. Tissus jusqu’à. 25 fils inclusivement (kilog.) 0.20 1 "
- 104 bis. Tissus jusqu’à 35 fils in- 2 clusivement (kilog.).. 0.32 1.6.
- 105. Tissus 36 fils et plus (kil.). 0.44 2.2
- p.492 - vue 328/389
-
-
-
- BT DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- Tissus imprimés, ainsi que les tissus croisés ou façonnés au métier.
- 107. Tissus 36 fils et plus (kil.). 0.55 1.75 Fils de laine non tors et tors :
- 139. Fils teints (kilog.)......... 0.70 3.50
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Dans le numéro du 20 septembre du Moniteur de la Teinture, nous avons donné deux échantillons sur mérinos, obtenus avec le ponceau N2R et le vert sulfo-poudre J de la Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis.
- Aujourd’hui nous soumettons à nos lecteurs, tout en appelant leur attention sur leur richesse de teinte, deux échantillons sur tissu soie obtenus avec les mêmes produits.
- Ponceau N 2 P
- Type des colorants acides rouges. Très brillant, il unit très bien sur tous tissus au bouillon, sur bisulfate de soude, savon coupé ou autres et donne, en nuances claires, des rouges très violets et très vifs.
- Vert sulfo-poudre J.
- Colorant acide pour laine et soie ; d’une grande richesse. Il s’associe avec tous les colorants de même nature et surtout avec les violets acides, pour donner de beaux substituts l’indigo carmin.
- La Manufacture Lyonnaise de matières colorantes vient d'adresser à ses clients une carte de très jolis échantillons, obtenus avec
- leur orange au tannin R, en pâte (breveté s. g. d. g.)
- Coton
- On teint le coton mordancé de la façon habituelle, au tannin et à l’émétique.
- Une addition d'acide acétique au bain de teinture n’est pas utile.
- La solidité au lavage est sensiblement supérieure à celle de la chrysoïdine et équivaut à celle de la safranine.
- La solidité à la lumière est également bonne et sensiblement supérieure à celle de la chrysoïdine.
- La solidité au chlore est assez bonne.
- Le nouveau produit paraît particulièrement intéressant pour
- L'impression du coton car cette industrie ne dispose pas d’un orangé basique donnant de bons résultats. L’orangé au tannin R n’est pas précipité par le tannin et, contrairement à la chrysoïdine, supporte parfaitemet le vaporisage. La formule suivante a donné de bons résultats :
- 120 grammes orangé au tannin R en pâte. 150 grammes acide acétique 6° Bé
- 2 1/2 litres épaississant.
- Faire bouillir et ajouter après refroidissement.
- 210 grammes tannin )
- 210 grammes acide acé- ( dissous d’avance, tique )
- La couleur se conserve très bien et une addition d’acide tartrique est plutôt nuisible qu’utile.
- Après l’impression, on vaporise en ayant soin que la vapeur ne soit pas trop humide, passe en tartre émétique et savonne.
- L’orangé au tannin R peut facilement être rongé à blanc avec le sel d’étain ou avec la poudre de zinc.
- On teint la soie sur bain de savon coupé et on avive à l’acide acétique.
- L’orangé au tannin donne également de bons résultats pour la teinture des Peaux, ainsi que pour la coloration des pâtes à papier.
- p.493 - vue 329/389
-
-
-
- 494
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 13° EXPOSITION DE BORDEAUX en 1895
- La Société philomathique de Bordeaux organise pour le printemps de l’année 1895 (de mai à novembre) la 13e Exposition de Bordeaux.
- Placée sous le haut patronage de l’État, qui vient de lui accorder une loterie de un million, honorée du concours des corps constitués, l’Exposition de Bordeaux en 1895 sera à la fois internationale, en ce sens que certains pays étrangers (Angleterre, Belgique, Suisse, Italie, Espagne et Portugal) y pourront, en même temps que la France et ses colonies, apporter tous leurs produits, et universelle en ce sens que tous les pays du monde pourront y exposer dans les sections des vins et spiritueux, de l’électricité et des sciences sociales.
- La Société philomathique fait appel, en faveur de l’Exposition, aux savants, aux artistes et aux agriculteurs, aux commerçants, aux industriels, aux pbilantropes, à tous ceux en un mot qu’intéresse la cause du progrès.
- Les demandes d'exposants peuvent être faites dès maintenant et tous les renseignements nécessaires seront fournis soit par les comités régionaux créés dans la plupart des villes importantes, soit par le secrétariat général de la Société, cours du 30 -juillet, 2, à Bordeaux.
- PROTECTION de la propriété industrielle
- EN EGYPTE
- Le Moniteur officiel du commerce du 6 septembre publie les renseignements ci-après fournis par le consulat de France à Alexandrie, relatifs à la jurisprudence des tribunaux de la réforme en Egypte en ce qui concerne la protection de la propriété industrielle.
- -Avant la création des tribunaux de la ré
- forme, l’industrie étrangère était privée de toute protection en Egypte. La contrefaçon de tous articles et produits demeuraitimpunie, et les fabricants se trouvaient ainsi dans l’impossibilité de faire respecter leurs droits.
- La nouvelle organisation judiciaire a apporté d’heureuses modifications à une sitna-tion des plus préjudiciables aux intérêts du commerce.
- Dès 1876, le tribunal d’Ismaïliah jugeait que les faits de contrefaçon devant être considérés comme constituant une concurrence déloyale, pouvaient motiver l’allocation de dommages-intérêts au profit de la partie lésée (tribunal Ismaïliah, 17 juillet 1876). Divers arrêts de la Cour d’appel d’Alexandrie ont confirmé ce principe.
- La marque adoptée par un commerçant pour contre-signer les produits de son industrie, constitue sa propriété absolue, dit un arrêt de la cour d’Alexandrie, du 9 janvier 1879. Il a, par conséquent, seul le droit de s’en servir exclusivement. Quiconque contrefait ou imite cette marque, dans le but de couvrir des produits du même genre pour tirer un avantage du crédit et de la faveur dont jouit une marchandise qui n'est pas la sienne, en faisant passer frauduleusement un produit pour un autre, viole le droit de propriété du commerçant propriétaire de la marque et doit répondre de cette violation suivant les principes de droit et d'équité auxquels les tribunaux delà réforme, par le dispositif de l’article 11 du Code civil égyptien, sont tenus de se conformer, dans le cas du silence de la loi.
- Art. 11 du Code civil :
- « En cas de silence, d’insuffisance ou d'obs* « curité de la loi, le juge se conformera aur « principes du droit naturel et aux règles de « l’équité. »
- Malgré des decisions aussi précises, plu-sieurs contrefacteurs, poursuivis par des an bricants français, tentèrent de résister à des actions en dommages-intérêts, en invoquant l’absence de traités spéciaux entre la Franc0 et l’Egypte.
- p.494 - vue 330/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- * ut
- Un nouvel arrêt, du 14 avril 1887, vint compléter les décisions antérieures.
- La Cour dit : De ce que la législation égyptienne n’a pas pris de dispositions spéciales pour protéger la propriété individuelle, il ne suit nullement que cette protection soit exclue.
- En effet, le règlement d’organisation judiciaire, en décidant, à l’article 34 du chapitre III, titre 1er, « qu’en cas de silence, d'in-« suffisance ou d’obscurité de la loi, le juge « se conformera aux principes du droit naturel | « et de l’équité », a pour le moins autorisé les juges à suppléer, d'après les règles tracées audit article, au silence du législateur, en ce qui concerne les obligations qu’il a omis de prévoir d’une manière expresse.
- Il est de principe en droit, ajoute l’arrêt, que toute atteinte portée à la propriété d’autrui donne lieu à une action contre celui qui en est l’auteur. Il est évident que le fabricant qui revêt ses produits d’une marque de fabrique destinée à les faire distinguer d’autres produits de la même nature et à les signaler ainsi à la préférence du public, à en faciliter et à en assurer le débit, acquiert par ce seul fait la propriété de la marque. On ne pourrait donc contester que celui qui fabrique en Egypte des marchandises qu’il revêt frauduleusement, et dans le but d’établir une confusion, de caractères extérieurs imitant ceux dont des tiers ont acquis la propriété, ainsi que celui qui, sciemment, pour son propre compte ou pour celui d’un autre, et en qualité de commissionnaire, introduit et met en vente en Egypte des marchandises revêtues de caractères de la nature susindiquée, commet un acte de concurrence déloyale portant atteinte aux droits de ceux qui ont acquis la propriété des caractères sur lesquels porte l’imitation. La fabrication, l’importation et la vente en Egypte d’articles de contrefaçon donnent donc lieu à une action en concurrence déloyale re cevable devant les tribunaux mixtes ; cette action est générale, elle atteint tous ceux qui,
- de près ou de loin, ont participé à la concurrence déloyale, et le seul fait que l’action pourrait atteindre plusieurs personnes simultanément ne rend pas irrévocable l’action exercée séparément contre chacune d’elles.
- D’après un autre arrêt en matière de concurrence déloyale, l’exception de bonne foi est indépendante du fait matériel en lui-même. Cette exception ne doit préoccuper l’esprit du juge appelé à statuer sur l’action en concurrence déloyale qu'au point de vue des dommages-intérêts que pourra réclamer la victime de cette concurrence.
- Depuis 1887, la Cour s’est prononcée dans le même sens par de nombreux arrêts, dont plusieurs méritent d’être cités.
- Arrêt du 30 décembre 1891. — Le critérium essentiel de la contrefaçon comme concurrence déloyale consiste en l’imitation d’un produit qui est de nature à jeter la confusion auprès des acheteurs et de les tromper en les induisant en erreur sur la provenance de la marchandise et ce, par une ressemblance frappante sous laquelle se cache la contrefaçon et sous laquelle on le veut faire glisser dans le commerce, comme si c’était le produit véritable même qu’on a imité. Il importe peu que cette imitation soit plus ou moins minutieusement identique avec l’original, car l’acheteur, en général, n’a ni le loisir, ni l’envie, ni l’habitude de soumettre à un examen scrupuleux la chose qu’il veut acheter ; il suffit que la chose au premier coup d’œil se présente à lui comme telle que celle qu’il avait intention d’acheter.
- — En Egypte la propriété des marques industrielles est sauvegardée par les principes du droit naturel et de l’équité ; pour jouir de cette sauvegarde du droit, le dépôt de la marque au greffe des actes notariés ou au greffe du tribunal de commerce n’est pas une condition sine qua non; un tel dépôt, quoique bien utile n’est pas prescrit par la loi.
- Jugement du Tribunal mixte d’Alexandrie du 10 janvier 1893, confirmé par la Cour le 4 janvier 1894.
- Le seul fait de l’introduction en Egypte, à
- p.495 - vue 331/389
-
-
-
- 2
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- la connaissance du public, de marchandises contrefaites rend son auteur passible de dom-mages-intérêts, même si les marchandises n’ont été ni vendues ni employées. Lorsqu’un préjudice est certain et que le chiffre précis ne peut pas en être établi, il appartient aux tribunaux d’arbitrer, ex œquo et bono,\& montant des dommages.
- Plus récemment, le tribunal mixte d’Alexandrie par un jugement rendu le 17 mars 1894, fait défense immédiate à un importateur de bouteille de cognac revêtues d'éti-quettes imitant l’une des marques françaises les plus connues, « de continuer à importer « et à vendre en Egypte toutes eaux-de-vie, « revêtues, en quelques bouteilles ou caisses « que ce soit, desdites étiquettes contrefaites, « et ce, sous peine de six livres sterling pour « chaque bouteille introduite ou vendue ». Le tribunal déclare l’importateur responsable, vis-à-vis des fabricants lésés, du préjudice qu’il a pu leur causer par le fait de l’introduction ou de la mise en vente, et réserve aux fabricants le droit de libeller les hommages qui ont pu leur être causés.
- Le principe de la propriété industrielle est donc bien nettement consacré en Egypte, en l’absence même d’une législation spéciale. La jurisprudence est constante à cet égard. Le fabricant lésé peut s’adresser aux tribunaux de la réforme, pour faire constater la concurrence déloyale dont il est victime et obtenir une réparation du préjudice qui lui est causé.
- Il y a lieu toutefois de faire remarquer que le fabricant lésé, en l’absence d’une législation spéciale dans le Code égyptien, se heurtera souvent à de sérieuses difficultés, soit pour arriver à prouver la contrefaçon, soit pour faire apprécier le dommage causé. En effet, ce qui en France, grâce aux dispositions de notre législation, permet au fabricant de poursuivre avec certitude les contrefacteurs et assure la réparation du préjudice, c’est la rapidité des mesures conservatoires que la loi lui accorde. Par simple requête et sur la seule présentation du procès-verbal constatant le
- dépôt de sa marque, le propriétaire de cette marque, peut, en vertu d’une ordonnance du président du Tribunal, faire procéder par huissier à la description détaillée avec ou sans saisie, des produits qu’il prétend marqués à son préjudice. Il peut également faire saisir non seulement les produits contrefaits, mais tous les accessoires de la contrefaçon et tous les instruments, engins et ustensiles qui servent à cette fabrication ou sont de nature à la faciliter.
- En Egypte, ces mesures si précieuses ne peuvent être autorisées par le juge, la saisie conservatoire ne pouvant être pratiquée à défaut d’un texte formel. Le fabricant est donc réduit à se procurer lui-même des spécimens des produits contrefaits. Ces recherches" sont toujours délicats et fort difficiles ; elles sont souvent infructueuses ; car le contrefacteur, si audacieux qu’il soit, se sait exposé à des poursuites et ne manque pas de se tenir sur ses gardes.
- Il est vrai que le tribunal, au cours de l'ins-tance, peut ordonner une enquête et la production des livres de commerce du contrefacteur; mais, dès l’introduction de cette instance, le contrefacteur n’aura-t-il pas fait disparaître tous produits, dessins, étiquettes et emblèmes de nature à le compromettre ? Les mêmes difficultés pourront, se présenter, lorsque le fabricant lésé voudra réunir les éléments qui serviront de base au tribunal, pour déterminer le montant des dommages intérêts.
- Quoi qu’il en soit, ces difficultés peuvent être surmontées, grâce à d’habiles recherches et de discrètes enquêtes dirigées par les parties lésées ; et lorsque nos fabricants seront arrivés à découvrir les preuves de la contre façon dont ils sont victimes, ils pourront avec confiance s’adresser aux tribunaux de la réforme qui, à maintes reprises, ont consacré de la façon la plus nette le principe de la propriété industrielle et le droit à des dommages-intérêts en cas de concurrence déloyale.
- p.496 - vue 332/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- *
- ASSURANCES
- contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif Eugène Lecomte, apprêts, 147, rue des Arts, à Roubaix. — Durée : 10 ans. — Cap. : 69,813 fr. — Acte du 6 oct.
- Formation de la Société en nom collectif Henri ROBBE, lavage des laines, teinturerie, filature et retorderie, rue de l’Amiral-Courbet, à Tourcoing. — Durée : 5 ans. — Acte du 15 sept.
- Formation de la Société en nom collectif Cochaud, Gay et Chalencon, fab. de soieries nouveautés, soieries teintes en pièces, foulards et imprimés, 17, rue du Griffon, à Lyon. — Durée : 3 ans et 9 mois, du 1er août. — Cap. ; 400,000 fr. — Acte du 30 sept.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 29 sept, de la Société Cochaud et Gay, fab. de soieries nouveautés, soieries, teintes en pièces, foulards et imprimés, 17, rue Griffon, à Lyon. — L. : les associés. — Acte du 29 sept.
- MODIFICATION DE SOCIÉTÉ
- Modification des statuts de la Société anonyme des matières tannantes et colorantes, 29, av. Wagram, à Paris. — Délib. du 2 oct.
- Modification de la Société Désiré Wibaux— Florin, filature de coton et de laine, teinture-rerie, fab. d'art, de Roubaix, à Roubaix. — Retrait de M. Amand Wibaux, à partir du 15 sept.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- Mme Colomb a vendu un fonds de teinturerie, 16, b. Beaumarchais.
- M. Gougeon a vendu à M. Fichter (L.) un fonds de couleurs, 74, rue de Tocqueville.
- Mme Vve Baholtzer a vendu un fonds de teinturerie, 64, rue des Marais.
- Mlle Cotte à vendu à Mlle Bouzy un fonds de teinturerie, 7, rue St-Roch.
- Mlle Davezac a vendu à Mme Bergeron un fonds de teinturerie, 6, rue Gomboust.
- M. Blanchard a vendu un fonds de teinturerie, 181, av. de Versailles.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- p.497 - vue 333/389
-
-
-
- oo O
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d’essai et d’analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d’analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d'Academ'e. — Lauréat de la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in 8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur ci vil, ouvrage couronné par la Société libre d’émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8• avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal
- ON DEMANDE POUR L’ÉTRANGER
- 1° Un contremaître connaissant surtout la teinture de la laine et du coton en bourre et en flotte; 2° Un contremaître pour la teinture de la laine en pièce ;
- 3° Un contremaître pour la teinture de la laine en bourre, en flotte et en pièces ;
- 4° Un contremaître pour la teinture du jute.
- Adresser les offres avec références et prétentions en indiquant les connaissances éventuelles des langues étrangères, au bureau du Journal, sous les initiales AB 47.
- DÉTACHEUR
- On demande de suite pour un des plus grands établissements de lavage chimique de l’Allemagne un premier détacheur parfaitement capable et expérimenté. Bons appointements et place de durée.
- Offres avec copies de certificats sous Ho 2935 à Haasenstein et Vogler, A.-G., Hanovre.
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & cie
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- Traité de l’épuration des eaux natu-’ relies et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du | journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Maiiei es textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- REPRÉSENTATION INDUSTRIELE
- ET COMMERCIALE pour l’Alsace Charles Rûh Colmar, demande maisons de 1er ordre. Meill. références.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN
- Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES les MÉTHODES D‘ P.CARLES
- Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial : 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- BROOKE. SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline
- Atlas Works, Hackney Wick, Londres E.
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Picard et Jay, 4, quai de la Charité,Lyon — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute la Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d’Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsic
- p.498 - vue 334/389
-
-
-
- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 499
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de /‘IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs ^our deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire^ seroice du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (1.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Bouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie), , rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Aluu
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alumine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br .s.g.d.g.
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon. fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonner.es françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinetorialer
- Rollet (Louis), directeur lu Laboratoire central, 44. rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès 'Jean), 19, rue d'Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d'aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêt* divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêta (Machines d‘)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura), Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lashier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtimente industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blancniment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie.,au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord).
- Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’héurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matieres tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- p.499 - vue 335/389
-
-
-
- 500
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise) -
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie-Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C’. Fabrique de couleurs d'aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Rhône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- FUTS,TONNEAUX EN FER&RÉ8ERVOIRS en tôle noire, galvanlsée et étamée, pour tous liquides.
- Pi copaNN INVENTEUR • -eunAiN, 35, boulev. Piopus, à Paris
- Étanchéité complète par la soudure électrique
- Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- L’IMPRESSION DES TISSUS DE COTON
- Par Antonio SANSONE
- Traduction française, par M. MONTPELLIER
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris,
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D‘ P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour tissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône), Orseille et ex-traitsd'orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Deroche), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echi-quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison a Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » produit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- Un gros volume relié et un Atlas. —: Prix : 31 fr. 50 rendu franco.
- Joindre mandat-poste ou chèque à la commande pour recevoir franco par retour du courrier.
- p.500 - vue 336/389
-
-
-
- 38e Année. — No 22.
- 20 Novembre 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Office du Moniteur de la Teinture. — Garance (suite et fin). — Chambre syndicale de la teinture et de nettoyage. — Perfectionnements et procédés nouveaux.— Nouvelles matières colorantes. — Des apprêts. — Tarifs de chemins de fer. — Informations. — Assurances. — Renseignements commerciaux.— Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- OFFICE
- DU
- Moniteur de la Teinture
- Produits chimiques
- Le Moniteur de la Teinture se charge de la fourniture de tout produit chimique, à l'usage de la teinture, de l’impression, du blanchi-ment et des apprêts; ces produits sont tirés directement des lieux de production ou des fabriques les plus estimées, et ne sont livrés qu'après un examen des plus scrupuleux de leur qualité et de leur pureté.
- Ils sont fournis au plus bas prix possible.
- Matériel d’occasion et cession d’établissements
- Le Moniteur de la Teinture publiera une liste où chaque abonné pourra faire inscrire, ^r^tuitement, le matériel d'occasion qu'il dé-sire vendre, ou dont il veut faire acquisition ; tout en présentant un grand avantage aux Bcquéreurs, cela permettra le placement de machines dont on n’a plus l’usage.
- Pour la vente des fonds, fabriques et exploi-étions se rapportant à la teinture, notre pu-blicité est d’une grande ressource. Toutes les
- demandes ou offres sont faites dans le Moniteur de la Teinture.
- Librairie
- Le Moniteur de la Teinture fournit la librairie de toute nature : industrielle, scientifique et littéraire , les journaux et publications quelconques, au prix marqués par les éditeurs, affranchissement en sus,
- Opérations et analyses chimiques. — Consultations
- Tout travail scientifique et pratique, se rapportant à la teinture, nous est spécial. Le Moniteur de la Teinture répond donc aux questions qui lui sont faites, après examen sérieux et donne les résultats exacts des analyses qui lui sont confiées.
- Tarif général des analyses
- Francs
- Etude complète de matière colorante fixée sur une étoffe. 5
- Détermination de la matière colorante composée, fixée sur une étoffe 40
- Essai des matières colorantes du commerce 5
- Titrage acidémétrique................... 5
- Analyse d’un mélange d’acides........ 20
- Titrage alcalimétrique.................. 5
- Titrage chlorométrique des chlorures de chaux, eau de chlore, etc 10
- Essai des manganèses au point de vue du rendement en chlorure 15
- Titrage hydrotimétrique d’une eau.... 5
- Analyse complète d’une eau............. 25
- Analyse complète d’un minerai ou d’une
- houille................................ 30
- Analyse d’un alliage.............20 à 50
- Analyse organique complète.......20 à 100
- p.509 - vue 337/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cv-&
- OFFRES
- A vendre d’occasion
- 1° Un condenseur pour une machine à vapeur de 50 chevaux ;
- 2° Un régulateur à soupape équilibrée pour machine de 25 chevaux ;
- 3° Deux machines à chiner en pleine marche avec ou sans paire de cylindres.
- DEMANDES
- 1° Une machine à laver à bras.
- 2° Une essoreuse du système Pierron Dehaître ou autre, marchant à bras et à courroies, avec deux manivelles.
- 3° Une laveuse.
- Pour renseignements plus complets, s’adresser au bureau de la rédaction du Moniteur de la Teinture.
- GARANCE
- (Suite et fin)
- Après l’alizarine, la plus importante, parmi les matières colorantes de la garance, est la purpurine. Ce corps, en fait, est une trioxy-anthraquinone, il s’obtient en dissolvant l’alizarine sèche dans l’acide sulfurique concentré et en oxydant par le bioxyde de manganèse ou par l’acide arsénique.
- La purpurine a une teinte plus rouge que l’alizarine, elle se sublime vers 250°, avec décomposition partielle et formation d’un résidu charbonneux.
- Les cristaux sublimés ont la forme de belles barbes de plume. La purpurine sublimée, dissoute dans l’alcool bouillant, se dépose par le refroidissement en belles aiguilles rouges, un un peu orangées, ayant plus d’un centimètre de longueur. Avant la sublimation, la purpurine ne cristallise dans l’alcool qu’en très petites aiguilles groupées, et cependant l’analyse prouve qu’aucune différence n’existe entre ces deux produits.
- La purpurine est un peu plus soluble dans l’eau et dans l’alcool bouillants que l’alizarine
- et elle est aussi soluble que cette dernière dans les mêmes autres véhicules.
- Les alcalis donnent avec la purpurine une coloration rouge pourpre, tellement caractéristique et tellement différente de la coloration bleue que donne l’alizarine, qu’elle permet de reconnaître 1/10 d’alizarine mélangée à de la purpurine. Les carbonates alcalins, et, en général, tous les sels à réactions alcalines, dissolvent la purpurine avec une teinte rouge. L’alun bouillant la dissout plus facilement que l’alizarine et la liqueur rouge ne la dépose pas par refroidissement; les laques alumineuses de purpurine cèdent la matière colorante à une solution bouillante de carbonate de soude.
- Les combinaisons de la purpurine avec les alcalis sont solubles dans l’eau ; les sels alca-lino-terreux, terreux et métalliques, sont insolubles. Les sels alcalins sont rouge foncé en solution et presque noirs à l’état sec. On obtient le sel de soude cristallisé en belles aiguilles, en saturant par une solution alcoolique de soude, de la purpurine mise en suspension dans l’alcool, puis en ajoutant un peu d’éther. La laque d’alumine est franchement rouge, sans reflets bleutés, celle de fer est noire ou violette.
- A côté de la purpurine se trouvent, comme matières colorantes dans la garance, la psendo-purpurine, l hydrate de purpurine et la purpuroxanthène.
- La pseudo-purpurine est presque insoluble dans l’alcool bouillant, soluble dans la benzine bouillante, d’où elle se sépare presque com-plètement par le refroidissement, sons la forme d’un réseau de fines aiguilles rouge-brique après dessiccation.
- La chaleur la décompose avec production d’aiguilles de purpurine. Elle se dissout avec une coloration rouge dans les alcalis.
- Quaut à cette matière orangée, à laquelle 00 a donné le nom d’hydrate de purpurine, elle est insoluble dans la benzine bouillante, tre5 soluble dans l’alcool tiède ; elle se sépare de ses solutions alcooliques concentrées, tantôt
- p.510 - vue 338/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES T1SSÜS
- 511
- en une masse épaisse, caséeuse, formée de grumeaux cristallins, tantôt en petits feuillets orangés, notablement solubles dans l’eau bouillante. Elle donne en teinture les mêmes résultats que la purpurine.
- La purpuroxanthine, enfin, soluble dans l’alcool et dans la benzine, eet peu soluble dans l’eau. Elle est sublimable sans décomposition. Elle colore les mordants d’alumine on un jaune peu brillant ; la teinte disparaît à l’avivage.
- Cette matière colorante jaune, qui se trouve toute formée dans la garance, peut s’obtenir facilement par l’action de réducteurs sur la purpurine, la psendo-purpurine et la matière orangée. On peut aussi la préparer en chauffant en vase clos, vers 180°, les produits précédents ou la purpurine commerciale avec les acides existant dans une solution aqueuse de triiodure de phosphore.
- A côté de la garance proprement dite, qui, en poudre préparée par la trituration de la racine, n’est plus guère employée, se trouvent des produits dérivés de la garance, qui sont à peu près seuls employés aujourd’hui dans l’industrie. Ce sont : la fleur de garance, le 8aranceux, la garancine, l’alizarine commer-ciale et le carmin de garance, qui sont tous trop connus de nos lecteurs pour que not s Insistions sur leurs modes de production et l’emploi.
- Toutes les opérations de teinture dans les-quelles on emploie la garance, la fleur de France ou la garancine, sont désignées sous I0 nom de garançage.
- Le garançage s’exécute dans des cuves Appropriées, dans lesquelles les pièces tour-nent en chaîne continue au moyen d’un tour-niquet. Il est évident que la teinte ou la cou-leur que l’on obtient est fonction de latempé-Fature, de la durée de l’opération et de la nature du mordant que l’on emploie.
- -----ve------
- CHAMBRE SYNDICALE
- DE LA TEINTURE ET DE NETTOYAGE
- Séance du 1er octobre 1894
- La séance est ouverte à 3 h. 1/2, sous la présidence de M. Jolly, président.
- Sont présents : MM. Jolly, Mars, Tupinier, Vinois, Orliac, Tissier, Rollet, l’Huillier, Ba-billon, membres du Comité, ainsi que MM. De-viilers, Michon, Blondinat, Pingrié, Salomon, Peneau, membres adhérents.
- MM. Fleury, Barbin et Piot ont écrit pour s’excuser de ne pas assister à la séance.
- M. Jolly. — Messieurs, voici la dépêche que je recevais, il y a quelques jours :
- « Alger, André Lyon, teinturier, décédé. »
- En vous communiquant cette triste nouvelle, permettez-moi d’adresser un souvenir ému à la mémoire de notre regretté collègue.
- Esprit inventif et toujours en éveil, André Lyon a été un travailleur ingénieux et intelli-ligent. Comme industriel, il a consacré sa vie à la recherche de tout ce qui pouvait amener un progrès quelconque dans notre profession. il y a un mois à peine, déjà bien malade, et ne pouvant plus écrire, il nous communiquait encore une grande idée qui hantait son esprit toujours sain et généreux. Il nous promettait, pour les luttes futures, son concours absolu, et trouvait encore assez d’énergie pour encourager notre Chambre syndicale et la remercier, au nom de sa chère profession, des efforts qu’elle fait pour défendre les intérêts de tous.
- Je pourrais vous parler aussi de l’homme de cœur que nous perdons aujourd’hui, je préfère laisser la parole à ceux qui ont vécu longtemps dans son intimité et vous donner lecture de la lettre simple et touchante que je viens de recevoir de ses fidèles amis, qui ont assisté à ses derniers moments.
- « Monsieur Jolly, teinturier, à Paris,
- « Je reçois à l’instant votre sympathique dépêche et m’empresse d’y répondre en vous donnant certains petits détails.
- « Il y avait déjà quelque temps que M. Lyon
- p.511 - vue 339/389
-
-
-
- 512
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- souffrait; la mort de sa pauvre dame l’avait beaucoup affecté et M. Lyon, touché de cette séparation, avait ressenti un grand coup.
- « Nous l’avons gardé trois semaines alité ; les soins, les docteurs, rien n’y a fait, et c’est avec un bien grand regret qu’il nous a tous laissés car sa famille, pour lui, c’était son personnel ; il emporte avec lui les regrets, car il était si bon et si juste.
- « D’après plusieurs consultations des docteurs, il en résulterait que son travail intellectuel a été pour beaucoup la cause principale de sa mort, car jusqu’au dernier moment, avec toute sa connaissance, il a parlé de teinture.
- « Ses obsèques ont été dignement suivies par son nombreux personnel et ses amis, tous des principales notoriétés algériennes.
- « Sur sa tombe, M. le Dr Collardot, membre de la Société des Bourguignons lyonnais, a retracé,en termes éloquents,la vie de M. Lyon qui tenait haut le drapeau de l’honneur de la corporation des teinturiers. N'ayant pas d’héritiers directs, et pour assurer son personnel, il a légué à sa gouvernante le soin de son industrie, tout le personnel s’efforcera de la seconder.
- « Nous espérons, Monsieur, que vous continuerez à nous éclairer de vos bons conseils et connaissances comme par le passé, pour ne pas laisser éteindre un nom si honorable.
- « Nous continuerons, comme par le passé, à rester membre correspondant de votre honorable Société, et nous nous mettrons à votre disposition pour tous les renseignements qui pourraient vous être utiles.
- « Au nom de l’héritière, merci de votre sympathique dépêche, des remerciements sincères à tous les membres du Syndicat, pour leur souvenir à ce brave et loyal cœur.
- « Mme Eugénie Richer, héritière, vous envoie tous ses sentiments de profonde gratitude, ainsi que tout son personnel. »
- « Veuve Liotard. » « Eugénie Richer. »
- Le Comité rappelant les inventions, les progrès dont notre industrie est redevable à An
- dré Lyon, s’associe pleinement aux paroles de regrets exprimés par son Président.
- Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
- L’Administration de l'Union nationale communique les demandes d’admission de MM. Chadœuf, Jules et Duprat.
- Le secrétaire est chargé d’envoyer les statuts à ses confrères, en leur indiquant la marche à suivre pour devenir membre adhérent.
- M. Charles Chadœuf ayant adressé sa démission, celle-ci est acceptée.
- M. Tissier et M. Salomon appuient la demande d’admission de M. Grodet, le Comité admet M. Grodet, de Levallois, comme membre adhérent.
- Le Comité admet ensuite en qualité démembres correspondants, MM. Maury, fils, de Valence (Drôme); Masson, de Verdun; Brune» de Chartres; Boucant-Glesse, de Lunéville; Bornot, de Philadelphie; Granger-Courel, de Mantes.
- Ces confrères, auxquels le Comité est heureux de souhaiter la bienvenue, sont présentés par plusieurs de nos membres, MM. Pa-quereau, Jolly, Pingrié, Babillon, ou bien ont fait leur demande par lettres fort aimables» et fort encourageantes pour l’œuvre suivi0 par notre Chambre syndicale.
- M. le Président consulte le Comité sur celte question ; un teinturier étranger peut-il faire partie de la Chambre syndicale comme mem bre correspondant.
- Le secrétaire fait observer que les statuts sont formels, en ce qui concerne les membre® adhérents, qui doivent tous être Français mais muets au sujet des membres correspon-dants.
- Le Comité estime que l’acte] de courtois10 d’un teinturier étranger, sollicitant son ad-mission parmi nous, doit être pris en considération ; que, d'autre part, l’intérêt général de la corporation peut trouver profit à des relations plus étendues.
- D’ailleurs, dans ces cas particuliers, il sera toujours loisible d’examiner les conditions de
- p.512 - vue 340/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 513
- la demande, et de tenir compte surtout d’at-taches professionnelles déjà existantes.
- Le Comité décide donc qu’il admettra comme membres correspondants les teintu-fiers étrangers qui en feraient la demande, en se recommandant de relations avec des confrères français, ou d'autres conditions qui Beraient en leur faveur.
- M. Jolly annonce que la part contributive de la Chambre syndicale dans les frais desti-nés à rendre les derniers honneurs à M. Car-nota été fixée à 20 francs ; le secrétaire est dutorisé à verser ladite somme.
- M. Barbé fait connaître l’issue d’un procès Pour lequel il avait demandé, au nom du confère intéressé, l'avis de la Chambre. Le tri-vunal de commerce d’Alger qui, de son côté, avait conseillé notre Comité, a complètement a^opté notre opinion, résumée dans le procès-verbal de notre séance du 4 juin dernier. C’est race au nombre toujours croissant de nos "embres adhérents et correspondants, que opinion du Comité, soutenue par eux, ayant Plus d’autorité, sera recherchée et appréciée, "peu à peu pourra exercer une action profi-able à tous.
- M. Jolly communique ensuite de nouveaux enseignements sur la question des soies char-sees, ajoutant que, d’ailleurs, aucun pas n’a *6 fait dans nos démarches près de la Cham-de commerce et les Chambres syndicales "9la soierie à Lyon, qui aiment mieux ne répondre officiellement.
- Grâce à ses relations en qualité de membre " Jury à l’Exposition d’Anvers, M. Jolly a t même de recueillir sur ce sujet les ré-"xions de plusieurs fabricants ou commis-"hnaires du Nord et de Lyon même.
- L cause du mal, nous la connaissez. Vous By
- Z aussi pourquoi les fabricants sont con-nts de produire, à des prix toujours plus qlits, des étoffes aussi belles, aussi bonnes, moins en apparence. Et si un fabricant se 8e à employer des expédients trompeurs 4 1 diminuer son prix de revient, il est mis ndex et pour lui, c’est la ruine.
- Si un syndicat de fabricants veut essayer de résister en commun, la menace est là toute prête : l'étranger nous attend. De l’avis de ces fabricants, c’est nous, teinturiers dégraisseurs, qui pouvons mener cette lutte quasi-patriotique, au profit de tous, même au profit du public. Vous êtes, disent-ils, en rapports constants avec la femme ; vous pouvez discuter avec elle sur la valeur du tissu qu’elle vous apporte à nettoyer, ou à reteindre ; vous pouvez, sans entrer dans des détails techniques, la mettre en garde contre des étoffes soi-disant à bon marché. Votre propre intérêt vous rendra la persuasion facile et possible, et cela d’autant mieux que, libres de vos actions et forts de votre conscience, vous n’avez rien à redouter de personne.
- Si la cliente, avant son achats venait vous consulter, vous soumettre un échantillon pour savoir si cette étoffe pourra recevoir une averse sans être tachée, subis une teinture sans rétrécir démesurément, savoir si la soie est exempte des apprêts qui en détruisent la fibre, la cliente, rendue défiante et renseignée, n’achèterait que de bonnes étoffes, ou elle exigerait des garanties sur facture qu’on refuserait, sachant bien les risques à courir. Et alors les étoffes trompeuses, que les fabricants souhaitent ne plus fabriquer, resteraient dans les rayons encombrés.
- Ces réflexions d’hommes absolument com pétents, à même d’apprécier les choses d haut, et que notre Président nous répété avec la chaleur d’une conviction parfaite, sont complètement approuvées par le Comité.
- Déjà, du reste, dans plusieurs réunions, a été examiné le projet d’offrir à la clientèle? avant l’achat, notre avis sur la valeur des tissus. Aussi, le Comité décide-t-il, sans attendre davantage, d’engager tous les teinturiers à se mettre à la disposition de leurs clientes pour les renseigner.
- M. Jolly propose de rédiger une circulaire qui paraîtrait de suite dans le journal, afin que les membres de la Chambre puissent soumettre leurs idées avant la prochaine séance?
- p.513 - vue 341/389
-
-
-
- et
- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- Une fois la rédaction adoptée, cette circulaire serait tirée, à un très grand nombre ' d’exemplaires, qui seraient vendus au prix coûtant, prix minime, vu la quantité ; tous les teinturiers, à Paris et en province, distribueraient cet avertissement à leurs clientes, et pourraient même par de petites affiches dans leurs montres ou dans l’intérieur des magasins, annoncer l’offre des essais d’échantillons avant l’achat d'étoffes.
- A la fin de cette séance si bien remplie, M. le Président donne lecture de deux discours prononcés par notre ami et confrère M. Cloutier, à l’occasion de distributions de prix qu’il présidait à Beaune, et nous regrettons bien que la place nous manque pour les reproduire.
- C’est toujours avec le même autorité morale, avec la même élévation de pensée, que M. Cloutier donne ses conseils aux enfants, conseils tout aussi bons pour les hommes faits, soit qu’il parle de la persévérance dans les épreuves, qu’à cause de l’effort rendu nécessaire, contribue à élever et à développer l’intelligence, soit qu’il parle du devoir, ce beau mot qui résume toute la loi. Le devoir grandit l'homme, le rend meilleur; il fait le charme et l’intérêt de la vie, et on peut dire qu’il est le père du bonheur. Le devoir ! C’est le bonheur des autres, le perfectionnement de soi-même ; c’est par lui que l’on vaut quelque chose.
- La réunion est heureuse de joindre ses applaudissements à ceux des enfants de Beaune pour approuver les belles paroles d’un confrère, dont la corporation, en les admirant, souhaite de voir les idées devenir sa loi et régler ses usages.
- La séance est levée à 6 h. 1/4.
- Le Président, Le Seerètaire,
- A. JOLLY. Babillon-Marchal.
- Projet de circulaire qui sera mise en discussion et adoptée à la séance du 5 octobre.
- Avertissement à la clientèle.
- AVERTISSEMENT A LA CLIENTÈLE
- Les étoffes deviennent de plus en plus
- mauvaises, et il sera bientôt difficile d’utiliser les robes neuves même pendant une saison entière.
- Nous n’avons pas à rechercher l’origine, étrangère presque toujours, de cette mauvaise fabrication.
- Mais, dans l’intérêt général, nous croyons devoir appeler l’attention des dames sur la qualité inférieure des étoffes qu’elles sont exposées à acheter, sans en connaître la valeur véritable.
- Les tissus laine, ou laine-coton, rétrécissent même au porter et au décatissage; les taches ne sauraient être enlevées sans quel0
- brillant se trouve entièrement détruit.
- La teinture et le nettoyage deviennent im
- possibles.
- Les tissus de soie (nous en avons de nombreux exemples), sont chargés à outrance par des sels métalliques ou autres matières, q"l donnent du poids et une apparence trompeuse; mais qui affaiblissent et très souvent brûlent la fibre qui en est imprégnée.
- Les fabricants, les teinturiers de neuf, e commerçants spécialistes, sous le coup de la menace perpétuelle de voir les gros acheteurs s’adresser à l'étranger, ne peuvent pas rea gir. Justement émus de la situation faite 3 leurs industries, ils nous encourageront, nou5 qui sommes en rapport quotidien avec notr clientèle, à insister auprès d’elle pour lui S
- gnaler le péril.
- C’est pourquoi la Chambre syndicale de 18 teinture ét nettoyage a cru de son devolr d’engager tous les teinturiers de Paris ei de France, réunis en Fédération professionnelle à se mettre à la disposition de leurs clientes pour donner gratuitement tout conseil utile, avant l'achat, sur la qualité des étoffes qu'el. les auront l’intention d’acheter, et sur le Par"
- qu’elles pourront en tirer dans l’avenir.
- Chaque teinturier, bien entendu, agira Soa sa responsabilité en se mettant au service sa clientèle personnelle, et ne pourra 1 faire des réserves sérieuses en ce qui con
- cerne les étoffes déjà en service.
- p.514 - vue 342/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- CH ex
- La Fédération des teinturiers français, après délibération, a voté la création, dans chaque usine, d'un Laboratoire spécial pour l’essai des tissus de robes et d’ameublement.
- Grâce à ce renseignement, les dames pourront n’employer qu’en pleine connaissance de cause les étoffes achetées ou à bas prix, ou à prix élevés, quitte à demander au marchand garantie sur facture que le lainage ne rétrécira pas ou très peu, et que la soie n’a pas été apprêtée avec des produits destructeurs ou en charge exagérée.
- Ce sera aussi œuvre patriotique d’arrêter cette fabrication défectueuse, contrainte de produire en mauvaise qualité, pourvu que ce soit à bon marché, et cela au détriment de la réputation légendaire, laborieusement et honnêtement acquise, de notre industrie nationale.
- La Chambre syndicale de la teinturerie et du nettoyage, Paris.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PROCÉDÉ DE FABRICATION MÉCANIQUE de tissus velours double pièce à dessins Par MM. Leroux frères, industriels.
- Il s’agit dans cette invention d’un procédé de fabrication mécanique de tissus velours double pièce à dessins pour lequel on emploie une presse qui sert à donner la longueur du velours demandée.
- La presse servant à amener les fils de velours est munie de galets roulant sur un Plan incliné. Elle se compose de deux pièces réunies par une charnière ; l’une de ces pièces 8e soulève en temps voulu pour aller reprendre la longueur de velours tandis que l’autre cons-titue la partie inférieure de la presse.
- Cette presse est commandée par un arbre actionné par un engrenage au moyen d’une
- chaîne et muni de deux excentriques ; l’un de ces excentriques sert à lever la partie supérieure de la presse et l’autre à pousser la presse en avant.
- Pour arriver à donner à la chaîne de dessus la force nécessaire pour écarter les deux tissus, on a eu recours à un montage à levier avec contrepoids.
- Marche du métier. — 1° Duite. — La pièce supérieure de la presse étant descendue,presse de tout son poids sur la chaîne velours qui passe dans la presse. La presse poussée par son excentrique avance delà longueur de poil qu’on veut donner au velours.
- 2° Duite. — La presse reste stationnaire.
- 3° Duite — La duite étant passée, juste au moment où se donne le coup de peigne, la partie supérieure de la presse, soulevée par son excentrique propre, laisse échapper les fils qui n’ont pas travaillé et revient prendre sa place en arrière.
- PROCÉDÉS ET APPAREILS PERFECTIONNÉS pour le traitement de la ramie et fils analogues
- Par M. Henry Hungerford Boyle
- Suivant l’invention, la ramie est soumise aux opérations suivantes et passe dans les réservoirs, solutions et appareils indiqués ci-après :
- Réservoir n° 1. — On fait bouillir la ramie en premier lieu dans un réservoir contenant une solution faible de soude caustique ou son équivalent et elle subit l’action de La vapeur, puis elle passe entre des séries de rouleaux. La première série de ces derniers a pour objets de la presser et la broyer pour en détacher l’écorce qui s’est amollie par l’ébullition et l’action de la vapeur; elle passe ensuite entre une autre série de rouleaux, qui fonctionnent à une vitesse tangentielle plus grande que celle de la première série; cette opération détache et broie l'écorce et sépare en quelque sorte les fibres, et comme cette dernière série fonctionne à une plus grande vitesse que la première, ses rouleaux enlèvent ou arrachent la ramie, pendant qu’elle est
- p.515 - vue 343/389
-
-
-
- 516
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- maintenue par la première série. Cette ramie passe ensuite de la deuxième dans une troisième série de rouleaux qui la pressent encore et l’arrachent.
- Réservoir n° 2. — La ramie passe ensuite dans ce second réservoir au travers d’une solution faible d’acide chlorhydrique, qui agit sur les fibres pour les détacher et les séparer davantage.
- Insufflation d’air dans la solution pour l’agiter et l'obliger à mieux pénétrer dans la ramie.
- Passage dans des rouleaux-presseurs.
- Réservoir n° 3. — Ce réservoir, comme le premier, contient une solution de soude caustique ou de son équivalent, et la ramie y est soumise egalement à l’ébullition.
- Passage dans des rouleaux-presseurs.
- Réservoir n° 4. — Solution faible de permanganate de potasse.
- Passage dans des rouleaux-presseurs.
- Réservoir n° 5. — Solution d’hydrosulfite de soude et d’acide chlorhydrique.
- Insufflation d’air dans cette solution.
- Réservoir n° 6. — Solution faible d’hypo-sulfite de soude.
- Insufflation d’air dans ladite solution.
- Réservoir n° 7. — Solution faible d’hypo-sulfite de soude.
- Insufflation d’air dans ladite solution.
- Passage de la ramie dans des rouleaux-presseurs.
- Réservoir n° 8. — Bain de rinçage pour débarrasser la ramie des morceaux de fibres séparés et autres impuretés que l’on enlève à l’aide d’une douche.
- Passage entre des rouleaux-presseurs.
- Réservoir n° 9. — La ramie passe dans un bain contenant une solution adoucissante, de nature saponacée, et dans laquelle on introduit de la vapeur pour la faire bouillir; la ramie passe de cette solution entre trois séries de rouleaux qui la pressent et l’arra- ( chent ; elle est alors envoyée sur une table et, après le séchage, les fibres sont suffisam
- ment dégagées pour pouvoir se séparer complètement par le peignage, comme à l’ordinaire.
- Toutes ces opérations sont continues, la matière brute étant envoyée au commencement de l’appareil, par lequel elle passe, en étant soumise dans la course aux opérations décrites.
- La ramie est menée ou passe par tous les réservoirs, entre deux rangées de tiges qui se rattachent à des chaînes sans fin disposées pour passer par les réservoirs et y effectuer de préférence une course en serpentin.
- {Reproduction interdite.)
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Les deux échantillons ci-dessous, remarquables par la franchise et la vivacité de leur ton et l’uni de leur teinte, ont été obtenus, sur flanelle, avec le violet de Paris 350-N et l’orangé 2, provenant tous deux de la fabrication de la Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis.
- Violet de Paris 350-N.
- Ce violet se recommande par sa nuance très bleue, sa grande facilité d’unisson, son emploi sur tout tissu avec ou sans acide.
- Sans acide, il peut s’associer à tous les co-lorants basiques, mais il a l’avantage sur ceux-ci et sur tous les autres violets de la même famille, les violets cristallisés, etc., etc., de supporter le bain de teinture un peu acide ce qui n’est pas le cas avec les autres colorants de ce genre. Il a aussi l’avantage, em-ployé sur tissus mal ou peu épaillés, de teindre les pailles de ces tissus.
- p.516 - vue 344/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- 517
- Orangé 2.
- Matière colorante azoïque, vive, très riche, le type des colorants pour fonds, s’associe à tous les colorants acides.
- Couleurs diamine sur jute
- Ce groupe de colorants, dont les emplois sontdéjàmultiples, rendra également de grands services pour la teinture du jute.
- La teinture se fait sur un seul bain sans mordançage préalable avec certaines additions indiquées.
- Toutes les couleurs diamine peuvent être mélangées entre elles dans le bain de teinture, ce qui permet d’obtenir un nombre illimité de nuances.
- Le procédé de teinture a l’avantage particulier de donner au jute un toucher doux et souple ; les teintes, même les plus foncées, ne déchargent pas au frottement ; leur résistance au lavage et leur solidité à la lumière sont également très bonnes.
- — •
- La Manufacture Lyonnaise de matières colorantes vient d’adresser à ses clients une série d’échantillons très jolis, obtenus avec leurs couleurs diamines sur laine en flottes et jute.
- Couleurs diamine sur laine en flottes
- Toutes les couleurs diamine se mélangent facilement entre elles. On teint en général au bouillon avec addition d’acide ou acétate d'am-moniaque. Dans de nombreux cas, on peut même supprimer toute addition d’acide et teindre simplement avec addition de 15 % de gel marin ; mais il est utile, pour obtenir des teintes parfaitement unies, de commencer la teinture à basse température et de monter lentement jusqu’au bouillon.
- La solidité au lavage des teintes est sans
- exception remarquablement bonne et la solidité à la lumière est excellente dans beaucoup de cas, moins bonne dans d'autres, mais elle suffira sans doute dans tous les cas.
- Les écarlates diamine B et 3B, rouge solide diamine F, Bordeaux diamine S et violet diamine N possèdent une résistance à la lumière et à l’air tout à fait remarquable et même supérieure à celle des ponceaux pour laine.
- Le jaune d’or diamine également est supérieur sous ce rapport aux jaunes qu’on emploie habituellement sur bain d’acide.
- Le noir jais diamine compte parmi les colorants noirs les plus solides à la lumière, sa solidité est surtout excellente en nuances foncées.
- La solidité à la lumière des noirs diamine ML et BH, brun diamine M, bronze diamine G, est un peu moins bonne, mais pourtant largement suffisante.
- Les bleus diamine se comportent à peu près comme les violets acides et les verts acides.
- Le vert diamine B est plus solide à la lumière que les bleus diamine, la solidité est même très bonne en nuances foncées.
- Par contre, le thioflavine S doit être qualifiée comme sensible à l’action de la lumière; malgré cela, c’est un produit très apprécié pour les nuances composées, grâce à sa belle nuance vive et verdâtre.
- DES APPRÊTS
- La fécule de pommes de terre
- La fécule se retire de la pomme de terre, comme l’amidon se retire du blé.
- La fécule est la base de l’encollage et des apprêts, elle est aussi la matière épaisissante la plus employée dans l’impression des tissus. La fécule de pomme de terre se trouve dans le commerce en poudre blanche très fine et craquant sous les doigts par pression.
- L’eau chaude gonfle la fécule, à partir de 55° la consistance du liquide change, il devient épais et gommeux sans être transpa-
- p.517 - vue 345/389
-
-
-
- 518
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- rent, c’est ce qu’on appelle empois et l’empois augmente de consistance de 72 à 100° C. La production la meilleure pour former l’empois est 1 partie de fécule pour 15 parties d’eau.
- Il faut pour cuire 10 kilos de fécule et 100 litres d’eau dans l’appareil Simon avec 4 atmosphères de pression, il faut en général de 10 à 15 minutes.
- Si la fécule n’est pas suffisamment cuite, la colle d’apprêt est grumeleuse et épaisse. Si la fécule est bien cuite, la colle est bien coulante, non grumeleuse et bien filante. Suivant la longueur des filets et la perle obtenue, le cuiseur de colle voit si sa fécule est suffisamment cuite. Trop cuite, la colle devient trop fluide et coule sans aucun filet, elle ne rend presque rien dans l’apprêt, elle ne peut ni lier ni envelopper les matières de charge que l’on y ajoute souvent.
- Bien des produits chimiques transforment également la fécule en empois, la soude caustique dans la proportion de 0,02, gonfle la fécule 75 fois. Beaucoup de soi-disant « appa-ratines sont fa tes simplement à la soude caustique sans neutralisation l'acide. L’empois à la fécule de pomme de terre est coloré en bleu par l’iode.
- Le chlorure de zinc gonfle également la fécule, l’empois est comme celui à la soude, beaucoup plus épais que l’empois à l’eau. Ces empois sont également translucides.
- Les acides ont une action toute différente sur la fécule.
- Ils désagrègent les globules et les transforment en globules solubles, en dextrine, puis en sucre.
- L'acide acétique, seul parmi tous les autres acides, n’a pas d’action sur la fécule.
- L’ammoniaque n’exerce également aucune action sur la fécule, quoique un récent brevet de M. Delory parle de produits d’encollage résultant de l’action de l’ammoniaque sur la fécule sous pression.
- Le tannin et les matières galliques précipitent la fécule. Cette réaction ne doit pas être perdue de vue dans les apprêts de doublures,
- où on mélange fréquemment des matières colorantes végétales, campêche, châtaignier cachou, aux encollages à la fécule. Il y a par cette addition perte évidente de fécule et un épaissisage beaucoup moins fort.
- Fabrication de la fécule. — J’ai eu l’heureuse chance de pouvoir visiter la féculerie modèle de M. Bloch frères, à Tombelaine, près de Nancy. C’est M. Blond qui a installé, en 1810, la première féculerie et ses enfants ont dignement continué cette industrie, qu’ils ont même dotée d’appareils spéciaux pour l’analyse et l’étude des fécules, entre autres le so-lanomètre et le féculomètre.
- La fabrication de la fécule comprend 6 opérations principales, opérations toutes mécaniques qui sont : 1° Le lavage des pommes de terres; 2° L’épierrage; 3° Le rapage; 4° Le tamisage; 5° Le déposage et 6° le séchage. L’opération principale est le rapage obtenu par un cylindre armé sur toute sa surface de lames de scie très fines et espacées de 0 010 seulement, ce qui permet d’obtenir un rapage très fin et une séparation plus facile et de la pulpe.
- La fécule est souvent falsifiée, non par les fabricants, mais par les commissionnaires intermédiaires, qui y ajoutent soit des matières minérales blanches, soit une certaine proportion d’humidité.
- L’addition de matières minérales étrangères se reconnaît par la calcination. En incinérant la fécule, on ne trouve que 1 à 2 0/0 de cendres si elle est pure. Si on trouve un résidu supérieur à 2 0/0, on peut en conclure que la fécule est falsifiée. Les matières ajoutées frauduleusement sont : l’argile, la craie, le spath pesant, l’albate, le talc, etc.
- La fécule fait effervescence avec l’acide muriatique si elle contient de la craie. Si elle contient de Valbâtre et du gypse, une solution de chlorure de baryum donnera un précipite blanc. Le spath pesant ou sulfate de baryte, corps très lourd chauffé sur les charbons ardents donne une odeur d’œufs pourris ou d’hydrogène sulfuré, une fois arrosé avec un pe"
- p.518 - vue 346/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 519
- d’acide muriatique. Ces fraudes grossières sont facilement reconnues. L’industriel, avec une bonne loupe, peut aisément retrouver une partie de chaque composant.
- L’addition d’eau, la fraude par humidité se reconnaît en ce sens que la proportion de l’eau contenue dans la fécule ne doit pas dépasser 12 %. On prend pour l’essai 100 grammes de fécule que l’on étale dans une petite étuve de laboratoire ou dans le four d’une cuisinière en fonte.
- En pesant après 4, 5 heures de séchage, la fécule restant en trop, on voit la proportion d’eau contenue. Il existe également un autre procédé basé sur le fait que l’alcool délayé avec la fécule prend toute l’humidité de celle-ci. Pour faire cet essai, on met 100 e/c d’alcool de densité 0,8339 dans un flacon se bouchant à l’emeri, on ajoute la moitié en poids soit : 8339/2 41 gr. 7- de la fécule à. essayer, on agite plusieurs fois pendant' 1 heure, on filtre rapidement et on détermine la densité de l’alcool, la différence avant et après indique la quantité d’humidité.
- MM. Bloch ont imaginé un petit instrument basé sur la propriété que possède la fécule sèche de former un hydrate défini à volume constant, quoiqu’il soit dans une grande proportion d’eau. (La description du féculomètre), tel est le nom de l’appareil, ne donnerait pas une idée suffisante de cet instrument.
- Pour faire un essai, on pèse 10 grammes de fécule soit sèche soit verte, on les introduit dans le tube, on agite avec de l’eau après avoir remis le bouchon.
- Lorsque toute la fécule est délayée, on enlève le bouchon et l’on fait couler quelques gouttes d’eau le long des parois, afin d’enlever les granules qui y restent attachés ; cette opération dure 5 minutes. Une fécule de bonne qualité se dépose au bout d’une heure, tandis qu’une mauvaise exige 6, 7 et 8 heures. Après le repos complet, on lit le nombre des divisions occupées par la fécule.
- Cette lecture donne en centièmes le titre de la fécule, c’est-à-dire que si le chiffre 75° est
- indiqué, 100 kilos de fécule contiennent 75 kilos de fécule réelle et 25 kilos d’eau.
- Une bonne fécule sèche du commerce doit, si elle est de bonne qualité, marquer 85 % au minimum et 82 % au maximum.
- Cet appareil est un peu empirique, mais les résultats obtenus surtout pour la comparaison entre plusieurs types de fécules sont bien suffisants pour la pratique des apprêts.
- De deux fécules de pommes de terre, celle qui se séparera le mieux des mains, sera plus sèche.
- Pour apprécier la valeur d’une ou plusieurs fécules, le mieux est d’en faire un empois, sur la même source de chaleur, et pendant le même temps; les empois sont alors comparables, étant faits dans les mêmes conditions, et on peut les différencier, les comparer entre eux ou avec un empois, type certain. L’épaisseur, l’aspect et surtout le temps d’écoulement de l’empois, placé dans un entonnoir à tube bien effilé, indiqueront la valeur de la fécule comme épaississant.
- La fécule se différencie très bien de l’amidon de blé, mais vu le prix de ce dernier, on trouvera rarement de la fécule falsifiée avec de l’amidon, mais, par contre on rencontrera souvent de l’amidon de blé falsifié avec de la fécule. Il y a un tas de procédés chimiques pour déceler cette falsification, mais ces procédés seront mieux à leur place dans l’étude de l’amidon.
- (A suivre.)
- TARIFS DE CHEMINS DE FER
- Proposition d’homologation de tarifs
- Chemin de fer de l’Ouest
- MODIFICATION tarif spécial p.v. N° 17. — Matières tinctoriales
- § 2. — Bois de teinture en bûches, bois de campêche en bûches et bois jaune en bûches, par chargement complet de wagon d’au moins 5,000 kilog. ou payant comme pour 5,000 kilogrammes.
- p.519 - vue 347/389
-
-
-
- 520
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Du Havre à Batignolles, 226 kilomètres : prix actuels, 9 fr. 50; prix proposés, 7 fr.
- De Honfleur {via Glos-Montfort ou via Lisieux) à Batignolles, 197 kilomètres : prix actuels, 9 fr. 50 ; prix proposés, 7 fr.
- Ces prix comprennent les frais de chargement, de déchargement et de gare.
- INFORMATIONS
- Conservatoire national des Arts et Métiers
- Cours publics et gratuits de sciences appliquées aux arts ANNÉE 1894-1895 Chimie appliquée aux industries de la teinture, DE LA CÉRAMIQUE ET DE LA VERRERIE
- Les lundis et jeudis, à sept heures trois quarts du soir.
- M. V. de Luynes, professeur. Le cours ouvrira le lundi 5 novembre.
- Matières colorantes naturelles et artificielles. — Classification. — Caractères chimiques des fibres végétales et animales. — Opérations préliminaires de la teinture et de l’impression. — Blanchiment. — Mordants, épaississants. — Matériel de la teinture et de l’impression. Des différents genres d’impression. — Papiers peints.
- Le bureau des douanes de la Rochelle (Charente inférieure) est ouvert à l’importation des fils de laine, d’alpaga, de lama, de vigogne et des fils de coton.
- D’autre part, le bureau des douanes de la Pallice (Charente-Inférieure) est ouvert à l’importation :
- 1° Des fils de laine, d’alpaga, de lama, de vigogne et des fils de coton.
- Le nombre des demandes d’admission au concours pour les projets relatifs à l’Exposition universelle de 1900 atteindra à peu près le chiffre de six cents!
- La question se pose de savoir où aura lieu l’exposition publique de ces six cents projets.
- M. Picard, le commissaire général, s'en est déjà préoccupé et a écrit à cet effet au ministre des travaux publics pour le prier de mettre à sa disposition le palais de l’Industrie, qui est le seul monument de Paris assez vaste pour offrir la surface nécessaire.
- Il n’est pas douteux que le ministre des travaux publics ne donne satisfaction à M. Picard; mais d’autres difficultés surgissent qu'il faudra résoudre. Après l’exposition du Livre, qui occupe actuellement le palais de l’Industrie, doit avoir lieu une exposition de la vélocipédie. C’est doncentrecette dernière exposition et le concours agricole, qui s’ouvrira cette année de très bonne heure, que pourre avoir lieu l’exposition publique des projets du concours pour 1900.
- Comme on le voit, il n’y a pas de temps à perdre, si l’on veut être prêt au jour indiqué.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- DÉCLARATIONS DE FAILLITES
- Ecarnot (E.-J.-B.), couleurs (fab. de), à Montreuil. — Jug. du 22 uct. — S. : M. Des-trez.
- Frevsch et Cie, teinturiers, dégarnisseurs, à Boulogne. — Jug. du 22 oct. — S. : M. Hé-caen. ______
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif Valossiêre et Dugoujard, impression sur étoffes, 5, rue du Rivage, à Roanne. — Durée : 10 ans. — Cap. : 50,000 fr. — Acie du 4 oct.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 1er sept, de la Société DERRIEUX et Cie, teinture des soies, 18, rue Vignette, à St-Etienne. — Acte du 17 sept.
- Dissolution à partir du 10 oct. de la Société P. Staron jeune et Cie , fab. de rubans 1, pl. de la Mi-Carême, à St-Étienne. — L. : M. Dole. — Acte du 10 oct.
- Dissolution à partir du 12 août de la Société Jules GRUYER et Cie, fab. de bâches et toiles imperméables, au Puisor, à Vénissieux
- p.520 - vue 348/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- co
- 20
- (Rhône). — L. : MM. Bruyer fils et Merlin. — Acte du 27 sept.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- M. Bollé-Fache a vendu un fonds de teinturerie, 33, rue Poissonnière.
- M. Dreux a vendu à Mlle Houbart un fonds de couleurs, 56, rue Montorgueil.
- Mme veuve Colombier a vendu un fonds de teinturerie, 8, rue Labat.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tout les ouvrage» ci-de»»ous sont en vente au bureau du journal. Pour le» recevoir franco par retour du fourrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les ques
- tions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l'administration‘des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimis’e expert. — Officier d'Académ'e. — Lauréat do la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in 8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Les emplois industriels médicaux et hygiéniques, de l'oxygène, de l'ozone et de l'acide carbonique, par A.-M. Villon, ingénieur chimiste, professeur de technologie chimique, directeur du cabinet technique pour l’industrie chimique.
- Une brochure in-8 de 80 pages. Paris, 1892. Prix 1 fr.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- p.521 - vue 349/389
-
-
-
- 02
- G2
- 10
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS A. ŒSINGER & cie
- - 28, rue Lamartine. 28 — HAVRE
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8-avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Maiières textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l'apprêt des tissus. Des .eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- MANUFACTURE GÉNÉRALE DE CAOUTCHOUC
- USINE DU COQ FRANÇAIS
- ÉMILE DEGRAVE, A ROUBAIX (NORD)
- BMMM DEMANDER PRIX-COURANTEe
- MÉDAILLE D’ARGENT, EXPOSITION UNIVERSELLE PARIS 1889
- FABRIQUE DE COULEURS D’ANILINE
- J. RUCH & FILS
- A PANTIN (Seine) "
- Seule fabrication en France des ROUGES CONGO brevetés s.g.d.g.
- TEIGNANT DIRECTEMENT LE COTON SANS MORDANTS
- SPECIALITES :
- ^ouge Congo. *Noir Nyanza.
- ‘Purpurine brillante. *Chrysamine.
- *Benzopurpurine. *Ch rvennhni
- *Congo brillant.
- *Rouge diamine.
- *Bruns Corinthe.
- *Bruns Congo
- *Bleus solidesCongo.
- *Benzoazurine.
- Ch rysophénine.
- Azo fuchsine acide.
- *Azo rubis S.
- *Fuchsine acide.
- *Carmoisine.
- Ecarlates brillants.
- *Rouge Orange.
- Ponceaux.
- Ecarlates crocéines.
- Fuchsine cristallisée.
- Roccelline.
- Orcéine.
- Bruns Bismarck.
- Orange II.
- *Jaune Naphtol. Phosphine.
- *Vert Malachite.
- *Vert brillant.
- Vert acide. Bleus alcalins. Bleus solubles.
- Orangé II cristallisé. Nigrosine.
- "Jaune de Quinoline. Couleurs grasses
- Les produits précédés d un astérique sont brevetés en France s. g. d. g. Maison à PARIS : 29, rue de Sévigné. Succursale à LYON : 107, rue Duguesclin.
- AGENCES ET DÉPÔTS EN FRANCE ET A L’ÉTRANGER
- p.522 - vue 350/389
-
-
-
- ST DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- t
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles. AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire^ service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R."et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),1., rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alumine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée.. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de solide, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g.
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur lu Laboratoire central, 44, rué Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès 'Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêt* divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêt* (Machines d‘)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, .9, rue Friant, Paris.
- J anier-Dubry, à Prenonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris.Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtimente industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâton* et perche*
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud m, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blancniment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cut es et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocvanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris, Brosses spéciales pour la teinture.
- p.523 - vue 351/389
-
-
-
- ss 1r
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutehoue
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris, Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marins Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorure décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre.
- Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieure pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C’. Fabrique de couleurs d aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Ruône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de. tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D’ P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour tissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d'orseille. Sulfates et carmins d'indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Deroche), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- .Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée .
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echiquier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison a Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris, « Extrait écarlate » produit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- FUTS,TONNEAUX EN FER &RESERVOIRS en tôle noire, galvanisée et étamée, pour tous liquides.
- PI PPG AMR INVENTEUR • —eumAND, 35, boulev. Picput, à Paris
- Étanchéité complète par la soudure électrique
- Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- DÉRIVÉS TARTRIQUES DU VIN Tartres — Lies — Cristaux Tartrate de chaux — Alambics, etc., etc.
- ANALYSES ET TITRAGES
- PAR TOUTES LES MÉTHODES
- D‘ P. “CAR LE S Chimiste-Expert des Tribunaux
- Laboratoire spécial: 19, quai des Chartrons
- BORDEAUX
- BROOKE» SYMPSON ET SPILLER LIMITED
- Fabricants de Couleurs d’aniline
- Atlas Works, Hackney Wick, Londres E.
- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Picard et Jay, 4, quai de la Charité,Lyon • — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute la Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d’Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsic
- p.524 - vue 352/389
-
-
-
- 38e Année. — No 23.
- 5 Décembre 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE/
- (E/
- ' i © 0110
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 8
- w
- {0)
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Perfectionnements et procédés nouveaux. — Chambre syndicale de la teinture et de nettoyage. — Nouvelles matières colorantes. — Mouvement commercial et industriel de Bâle en 1893. — Des apprêts (suite et fin). — Tarifs de chemins de fer. — Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PERFECTIONNEMENT DANS L’IMPRESSION des étoffes de toutes natures
- Par la Société Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas.
- L’industrie de l’impression sur étoffes se trouve profondément modifiée du fait de l’application de la présente invention. Celle-ci consiste à employer,comme épaississant, des matières susceptibles de s’évaporer ou de se dissocier, et par suite disparaître complètement par l’effet des températures auquelles on soumet l’étoffe pendant les opérations de séchage et de vaporisage qui suivent immédiatement celle de l’impression.
- On obtient les meilleurs résultats avec les formiates, acétates et carbonates d’ammoniaque , le chlorhydrate de méthylamine, l’oxalate de méthyl, etc., etc. Tous ces corps épaississent les couleurs , rongeants, mordants, réserves et autres matières auxquelles ils sont mélangés, sans pourtant les altérer et quand ils sont soumis à une certaine température que les tissus supportent facilement
- sans être détériorés, ils disparaissent sans laisser de traces, en abandonnant lesdites matières colorantes et autres, qui seules se fixent alors complètement sur les tissus.
- CONVERSION CHIMIQUE de tous les végétaux propres à la confection de fils souples et soyeuæ applicables à la filature et à la teinture.
- Par la Société dite : Gesellschaft für chemische Neuerungen E. Cadoret et A. Jost.
- Le procédé dont il s’agit ici s’applique tout spécialement à la conversion de fils textiles de substances n’ayant encore jusqu’à ce jour que peu ou point d’application ou dont le développement industriel ne trouvera pas toute l’extension nécessaire pour une cause quelconque ; tels sont, par exemple, le genêt, les tiges d’artichaud, le chardon, la grande famille des Urticées, etc. L’ensemble du procédé repose uniquement sur des bases chimique ayant pour but de désagréger les végétataux sans nuire pour cela aux fibres.
- Cette conversion chimique de ces végétaux s’effectue :
- 1° Par l’action d’un composé fermentescible quelconque, introduit par le vide da is le tissu d’un végétal, et ce composé sera formé, de préférence, d ammoniaque, de bière aigrie, d’urine et d’eau phosphatée;
- 2° Par l’action d’un lessivage à la soude ammoniacale ;
- 3° Par l’application d’un hypochlorile double de magnésium et de zinc pour le blanchiment.
- 4° Eventuellement, par un savonnage à l’aide d’un savon composé d’eau, de savon, de benzine, de fiel de bœuf décoloré, de carbo-
- p.533 - vue 353/389
-
-
-
- 534
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- nate de soude et d'ammoniaque ; pour donner de la souplesse à la fibre, on peut ajouter au savon susindiqué jusqu’à 5 % d’huile de préférence de l’huile de ricin.
- Dans les traitements que nous venons d’énumérer, il se recueille de grandes quantités de principes gommeux, résineux, qui sont éliminés des végétaux par l’ensemble des opérations ; ces principes recueillis et purifiés peuvent être employés au collage des fibres et servir par là même dans la teinture et les apprêts de tous genres.
- SYSTÈME « PNEUMO-INJECTEUR à circulation pour le blanchiment, la teinture, le dègommage, la cuite, le lavage, etc, sur tous genres de tissus et de fils.
- Par la Société : Gesellschaft für chemische Neuerungen E. Cadoret et A. Jost.
- Ce système « Pneumo-Injecteur » à circulation est destiné au blanchiment, à la teinture, au dégommage, à la cuite, au lavage, au dégraissage,etc, sur tous genres de tissus, fils, bobines, canettes, ouates, etc, ou autres substances naturelles ou artificielles, — et il agit par l’emploi simultané du vide et de la compression avec rentrée ou sortie d’un corps liquide ou gazeux dans un milieu chaud, froid, liquide ou gazeux.
- L’emploi du système comprend comme parties essentielles une chaudière ou cuve de composition quelconque (suivant l’usage auquel on la destine), recouverte, dans le cas où elle serait métallique, d’une enveloppe protectrice empêchant la déperdition de la chaleur. Cette cuve ou chaudière est reliée à l’aide de la tuyauterie à une trompe soufflante ou à une machine quelconque pouvant produire simultanément et le vide et la compression ; deux conduits sont affectés spécialement à la rentrée des liquides ou des gaz et se trouvent placés l’un à la partie supérieure de la cuve ou chaudière, l’autre à sa partie inférieure. Enfin, une conduite en spirale placée au fond de la cuve permet le chauffage ou le refroidissement de son contenu.
- MACHINE A DÉSUNIR ET SÉCHER les fils
- Par M. Johann Théodor Blass, ingénieur.
- —
- | Cette machine est créée dans le but de désu-| nir et de sécher les fils en écheveaux, de les | désunir en les frappant mécaniquement contre | un bloc en bois, ainsi que cela se pratique | aujourd’hui à la main, et de les sécher du j même coup dans le mouvement de rotation | mis en jeu pour produire cette désunion par Ides chocs répétés sur ledit bloc en bois.
- La machine se compose d'un bâti en bois, sur la table duquel se placent deux paliers j dont les coussinets reçoivent un arbre hori-s zontal. Au milieu de cet arbre se trouvent ; calées deux poulies et à chaque extrémité, en ; dehors du bâti, un bras dit porte-fil. Les éche-| veaux se montent entre deux roulettes fixées ; parallèlement aux bouts des porte-fils ; l’une s de ces roulettes, faites en bois, tourne sur sa | broche en fer fixée perpendiculairement et de ' façon immuable dans le porte-fil, tandis que | la broche de sa voisine, qui est en métal mou 1 recouvert de caoutchouc, peut se relever grâce à la flexion d’un ressort, pour permettre de placer et d’enlever les écheveaux à battre, entre les deux roulettes.
- L’écheveau mouillé (trempé) est placé sur le porte-fil de la machine et celle-ci est mise en marche. Pendant ce mouvement de rota" ' tion, les écheveaux sont projetés radialement par la force centrifuge conire un billot ou barre en bois à arêtes arrondies, ses fils se désunissent sous l'action de ces chocs répétés j et se sèchent par l’effet de leur mouvement J dans l’air.
- IMPRESSION DE DESSINS MÉTALLIQUES sur velours, tissus, draps, feutre, rubans, cuifs et tapis
- Par M Hugo Botschen
- Le but de cette invention est de créer un procédé et les appareils correspondants servant à imprimer sur du velours, des tissus, du drap, du feutre, des rubans, du cuir ou des
- p.534 - vue 354/389
-
-
-
- KT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 10 Ci LO
- tapis, divers dessins en couleurs métalliques ou en couleur de bronze, et cela en l’état humide et chaud, permettant d’imprimer directe ment des dessins durables.
- Le procédé consiste à appliquer la couleur métallique ou de bronze à l’état humide sur le tissu. A cet effet, on fait d’abord dissoudre cette; couleur dans du vernis à l'huile ou dans la gélatine ; on introduit ensuite cette solution dans un auget monté sur la machine et dans lequel on plonge le rouleau portant le dessin voulu. On guide le tissu sur le rouleau gravé, à l'aide d’un cylindre en papier et on le presse, plus ou moins fortement suivant la nature du tissu, sur ledit rouleau au moyen de ce cylindre. Le rouleau qui porte le dessin est creux et pour adresser l’adhésion de la couleur et obtenir des dessins à contours tranchés, il est chauffé par une flamme de gaz jusqu’au point où, en le touchant avec le doigt mouillé, on entend un léger sifflement.
- Quant à l’appareil servant à l’exécution du procédé, celui-ci se compose d’un auget — d’un rouleau gravé, — d’un tube à gaz, — d’un cylindre en papier et d’un système de leviers ayant pour fonction de régler la pression du cylindre en papier sur le rouleau gravé.
- PROCÉDÉ DE TEINTURE pour produire des laques de chrome colorées sur les fils de la laine, dans un bain unique
- Par la Société Otto Starke et Cie.
- En employant jusqu’ici les matières colorantes naturelles et artificielles fixées sur la laine commelaques de chrome colorées, on chromait généralement la laine dans un pre-mier bain et on la mettait ensuite dans un bain de teinture où se formait la laque de chrome colorée. Ce procédé, exigeant l’emploi de deux bains, nécessite par cela même doubles frais de chauffage, de main-d’œuvre, etc.
- En remplaçant le bichromate de potassium ou de sodium, employé généralement à cet “sage, par un tartrate, citrate, oxalate, ma-late, succinate, lactate, benzoate ou saiycilate
- de chrome, les teintures en question se fixent tout aussi solidement dans un bain unique.
- Au lieu de ces sels organiques du chrome, on peut prendre un mélange des huit, acides organiques susnommés avec d’autres sels de chrome, par exemple avec un muriate, sulfate, nitrate, fluorate, acétate, nitroacétate, nitrosulfate, sulfoacétate, etc., ou leurs sels doubles, comme l’alun de chrome ou autres.
- Ce procédé de teinture à un bain unique se fait également bien avec toutes les matières colorantes naturelles et artificielles ou leurs mélanges qui peuvent se fixer sur les fibres de la laine par un traitement préalable ou ultérieur avec les combinaison de chrome.
- (Reproduction interdite.)
- La Chambre de commerce française de Charleroi vient d’adresser à la Chambre de commerce d’Elbeuf 2.150 échantillons de draps de fabrication des Pays-Bas, d’Allemagne, d’Angleterre et du Luxembourg.
- Cette intéressante collection comprend des articles fort appréciés par les consommateurs belges Elle sera ensuite transmise aux Chambres de commerce de Sedan, Reims, Roubaix, Bordeaux, Castres, Saint-Quentin, Tourcoing, Amiens, Anvers, aux Chambres consultatives de Louviers et Châteauroux, à la Société industrielle d’Amiens et du Musée industriel de Lille.
- CHAMBRE SYNDICALE
- DE LA TEINTURE ET DE NETTOYAGE
- Séance du 5 novembre 1894
- La séance est ouverte à 4 heures, sous la présidence de M. Jolly, président.
- Tous les membres du Comité sont présents, ainsi que M. Rigolot, président d’honneur, MM. Peneau, Blondinat, Pingrié, Giraudon, Lebailly, Guérin, membres adhérents.
- M. Jolly exprime à la réunion les vifs regrets de M, Cloutier, de Beaune, qui, venu pour affaires à Paris, ne peut pas assister à la séance, et envoie à tous un cordial salut.
- MM. Mars et Giraudon présentent M Guérin, qui assiste à la séance. MM. Lhuillier e
- p.535 - vue 355/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Rollet présentent M. Larcher. Le Comité admet MM. Guérin et Larcher en qualité de membres adhérents.
- Circulaire du syndicat général au sujet de la distribution annuelle des récompenses aux collaborateurs, qui doit avoir lieu dans le courant de décembre prochain.
- Les demandes de récompenses devront parvenir au président de la Chambre syndicale le 25 novembre au plus tard. Elles doivent être accompagnées des renseignements suivants : Nom et adresse de la maison de commerce qui fait la demande, Nom, prénoms, date de naissance, adresse du candidat. Sa profession, la date de son entrée dans la maison et les titres qui motivent la proposition
- Nos confrères de province ne pourront obtenir, pour leurs ouvriers, que des médailles du syndicat général ; mais la marche à suivre leur sera indiquée pour participer à la délivrance des médailles du gouvernement réservées aux départements.
- En dehors des titres particuliers, tout candidat doit avoir 30 ans de services dans la même maison pour mériter une médaille du gouvernement, et 20 ans au moins pour la médaille du syndicat général.
- Tous nos confrères auront à cœur de signaler leurs collaborateurs laborieux; car ces médailles, qui peuvent être accompagnées d’une dotation fournie par les patrons des lauréats, contribuent à encourager nos ouvriers en récompensant leur dévouement.
- Le Comité préparatoire des élections consulaires annonce sa formation actuelle, et demande à la Chambre de désigner les candidats qui pourraient être présentés. Le Comité ne présente personne de la corporation.
- Le ministère du commerce envoie un questionnaire sur la situation industrielle, auquel le Comité ne peut répondre que d'une façon générale ; les questions très précises, très minutieuses, ne s’appliquent pas à notre genre d’industrie.
- M. Barbé communique le texte du jugement rendu par le tribunal d’Oran dans une affaire
- où l’avis de notre Chambre syndicale avait été demandé.
- Le tribunal de commerce avait à se prononcer sur la question suivante : Le vendeur d’un fond de teinturier—dégraisseur peut-il, alors qu’il s’est engagé vis-à-vis de son acheteur, à ne plus exercer cette profession, établir dans la même ville un atelier de teinturerie industrielle des alfas, crins végétaux, etc., etc.
- Le tribunal s’est prononcé pour l’affirmative dans les termes suivants :
- « Attendu que le sieur B... prétend que le défendeur exerce aujourd’hui la profession de teinturier en crin végétal et qu’il viole ainsi l’interdiction résultant pour lui de la dernière clause du contrat de vente passé entre les parties ;
- « Attendu que P... répond qu’il n’exploite absolument pas la teinturerie des étoffes n1 leur dégraissage, qu’il ne fait jusqu’à présent que des essais de teinture de crin végétal ;
- « Attendu qu’il est en effet de notoriété publique et d’ailleurs non contestée, que jusqu’à la vente de son fonds de commerce, P." n’a exercé que le métier de teinturier-dégrais-seur ;
- « Attendu que c’est donc bien ce seul commerce et le seul achalandage afférent qu’il a vendus ;
- « Attendu que ce commerce est absolument distinct de celui de la teinturerie industrielle, telle que celle de l’alfa, do crin végéta'» etc.;
- « Que cette seconde industrie nécessite un travail différent, non plus en détail, mais en gros ;
- « Que la clientèle aussi se transforme, 18 livraison ne se faisant plus aux particulier mais aux grandes entreprises ;
- « Qu’il faut donc une vaste installation q"e n’ont jamais comportée les locaux cédés Par le défendeur à B... ;
- « Attendu que, si celui-ci a sans contredit droit d’ajouter à son exploitation actuel'0 toutes les teintures industrielles qu’il lui plaira) rien non plus ne saurait empêcher P:"
- p.536 - vue 356/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- c
- créer, à Oran, une maison nouvelle ne faisant que ces spécialités ;
- « Que les parties n’ont pas prévu de concurrence entre elles, à ce sujet, ni par conséquent de clause restrictive ;
- « Attendu qu’il résulte des renseignements recueillis par le Tribunal que la faculté dont il s’agit est pleinement reconnue à P... dans l’espèce, par la chambre syndicale de teinture et nettoyage de Paris et par la Chambre syndicale des maîtres teinturiers-dégraisseurs de Lyon.
- ! « Par ces motifs, déclare B non fondé dans sa demande contre P... et l’en déboute.» L’ordre du jour appelle l’examen de la circulaire destinée à la clientèle, et relative aux tissus, soie ou laine, dont la fabrication dé fectueuse cause depuis quelque temps de si fréquents ennuis à la corporation. Les idées principales de cette circulaire ont été adoptées dans la dernière réunion ; les termes seuls sont à arrêter. M. Fleury trouve dangereux d’engager la responsabilité delà Chambre en proposant des essais sur les tissus avant l’achat. Il faut se contenter d’avertir la clientèle en lui signalant les causes de ces dificultés, mais ne pas émettre une appréciation sur la qualité des tissus non encore achetés.
- M. Blondinat fait observer que toujours dans les magasins on a averti la clientèle, quand l’article en donnait l’idée, et qu’une circulaire pour cela seulement n’est pas nécessaire ; il faudrait au moins éloigner les étoffes mauvaises avant qu’elles nous soient présentées. MM. Mars et Piot pensent, comme M. Fleury, qu’il y aurait de grands inconvé-hients, pour le teinturier, à engager sa responsabilité en donnant une appréciation bonne, qui pourrait se retourner contre lui-même ou contre ses confrères, quand une année plus tard la clientèle donnerait son étoffe à teindre. M. L'Huillier trouve que l'essai sur un échantillon, au point de vue du rétrécissement de la laine, ou de la charge de la soie, limite suffisamment les risques
- de la responsabilité. M. Babillon dit qu’on exagère les risques à courir, et, quand ce se rait, on peut bien s’y exposer pour amener les fabricants à revenir à une fabrication normale, moins trompeuse, en voyant l’acheteuse renseignée refuser les tissus trop tendus à l’apprêt. D’ailleurs, que vaudrait l’avertissement donné aux clientes, si on ne leur donne pas en même temps le moyen d’éviter ces achats malheureux. L’offre gratuite de renseigner, d’essayer même les tissus, avant leur achat, constitue la vraie valeur de l’avertissement.
- M. Vinois ne veut qu’un avis général, qui ne serait pas même signé par la Chambre syndicale.
- Après de nombreuses observations contradictoires, qui embrouillent la question, M. le Président donne lecture des lettres de plusieurs membres correspondants de province, qui tous approuvent pleinement la campagne poursuivie et le projet de circulaire publiée dans VUnion. La Chambre syndicale de Lyon, notamment, après une délibération spéciale, et M. Cloutier, de Beaune, dans une lettre qui précise admirablement la question, aussi urgente que délicate, donnent une approbation absolue à l’esprit et à la lettre delà circulaire et sont prêts à soutenir tout ce qui a été fait pour cette entreprise et tout ce que nous pour rons faire.
- PuisM. Jolly rappelle la longue campagne entreprise au sujet des soies chargées, les nombreux encouragements et conseils des fabricants eux-mêmes, racontés par lui dans la dernière réunion, à laquelle n’assistaient pas plusieurs des contradicteurs d'aujourd'hui; et bien que les principes de la circulaire, avertissement et proposition d’essais d’échantillons, aient été adoptés, il remet aux voix ces mêmes idées.
- La majorité de la réunion rejette l’idée d’insérer dans la circulaire la proposition aux clients d’essayer les étoffes avant l’achat, s’en tenant à un simple avertissement général donné par la Chambre syndicale.
- p.537 - vue 357/389
-
-
-
- 538
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Par suite, M. le Président prie M. Fleury de rédiger un texte nouveau qui sera soumis à la prochaine réunion.
- Puis le comité fixe au lundi, 17 décembre, l’assemblée générale et le banquet annuel.
- Sont nommés commissaires du banquet : MM. Mars, Barbin, L’Huillier, à qui devront être adressées les demandes de cartes pour le banquet, dont la cotisation est fixée à 10 fr.
- M. Jolly termine la séance par la lecture d’une étude fort intéressante sur la microbie.
- Etude sur la microbie et la désinfection des étoffés.et des appartements
- Cette petite étude n’a pas d’autre prétention, que de donner à nos confrères quelques renseignements sur une question qui se rattache de plus en plus à notre profession.
- Il serait en effet souhaitable de voir l’industrie du nettoyage s’occuper, en province comme à Paris, de l’épuration et de la désinfection. On trouverait là une source d’affaires importantes, et ce travail, dirigé par des hommes intelligents, rendrait de grands services dans tous les endroits où il serait installé.
- Au cours de nos séances, il nous est souvent arrivé de parler incidemment de la question d’épuration et de désinfection des tissus. Plusieurs avis ont été émis et, de cet échange d’opinions, il est toujours résulté que nous nous sommes reconnus tributaires et serviteurs dévoués de la science médicale, comme nous le sommes de la mécanique ou de la chimie industrielle.
- Il était donc intéressant de rechercher, dans les derniers ouvrages parus qui traitent de ces questions, ce qui peut, être utile à notre corporation au point de vue théorique comme au point de vue pratique. Pour compléter ces recherches, il était indispensable d’avoir recours au savoir et à l’expérience des maîtres, pour nous permettre de résumer en quelques lignes les entretiens techniques qu’ils ont fait l’honneur d’accorder à votre serviteur devenu,
- | pour quelques jours et en votre nom, l'inter-viewer officiel du Syndicat de la teinture et du nettoyage antiseptique.
- La doctrine moderne de la pathogénie peut se résumer ainsi : «Toute maladie infectieuse et contagieuse est transmissible dans des conditions spéciales par la mise en liberté de microbes ou de ferments qui, en pénétrant dans un organisme sain, y reproduisent une maladie identique. »
- Nous n’avons pas à nous occuper ici de la façon dont les microbes naissent ou se reproduisent par milliers; nous n’étudierons pas, ma'gré l’intérêt que nous y trouverions, l’art • de teindre lès microbes qui se colorent beaucoup avec les couleurs basiques et moins avec les couleurs acides. Ce renseignement ne servirait pas à notre travail courant, et l’échantillonnage serait quelque peu difficile.
- Nous n’avons pas non plus à apprendre les noms et les mœurs plus ou moins barbares de ces infiniment petits qui vivent de nous et qui excellent trop souvent à nous exterminer avec une rapidité foudroyante
- Nous savons qu’ils existent et qu’ils peuvent faire leur entrée dans nos usines logés dans le rideau d’une chambre de malade ou dans un vêtement que l’on nous donne à épurer.
- Notre rôle commence alors et nous sommes uniquement chargés de combattre l’ennemi de le mettre déroute et de l’anéantir si faire se peut.
- Nous aurons donc à étudier, pour arriver a notre but :
- 1° L’antiseptie, qui doit détruire ou arrêter dans leur développement les micro-organis" mes ;
- 2° La désinfection, qui consiste à s’opposer. à la pullulation dans les milieux extérieurs ils sont susceptibles de vivre.
- J’ajouterai à ces deux moyens de préservation, et ceci avec l’autorité d’un éminent spécialiste, que, pour les tissus, un nettoya8e aussi complet que possible est un principal adjuvant à la désinfection parfaite.
- p.538 - vue 358/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 539
- En effet, telle tache sirupeuse, épaisse ou grasse, peut cacher et protéger les hôtes redoutables que l’on cherche à exterminer. De plus, une étoffe absolument nette est plus sûrement épurée et ne nécessite pas, après opération, un nettoyage que la grande chaleur des étuves rend obligatoire en dissolvant et en étalant une grande partie des taches, et en livrant, suivant l'expression de bien des gens intéressés, les objets plus sales après qu’avant leur désinfection. Il est donc consciencieux de conseiller, après examen, le nettoyage préalable de tout ce qui a besoin d’être désinfecté. C’est une question de confiance de la part du client et de conscience de la part de l’industriel.
- Quels sont les moyens dont la science dispose pour neutraliser et surtout pour stériliser les virus ?
- D’abord les agents physiques : la chaleur, l’électricité et le froid, puis les agents chimiques.
- Les premiers sont surtout des désinfectants et non des antiseptiques ; les seconds agissent soit comme oxydants, comme le chlore et le permanganate de potasse, en enlevant de l'hydrogène aux corps organisés des microbes qui se trouvent par cela même détruits, soit comme réducteurs, ainsi que l’acide sulfureux, en enlevant de l’oxygène aux combinaisons organiques ou en coagulant l’albu-mme.
- Le nombre des substances antiseptiques est considérables mais peu donnent un résultat complètement satisfaisant.
- Certains médecins ont pensé augmenter la force microbicide des antiseptiques en les mélangeant entre eux. En additionnant le pouvoir destructif de chacun, ils croient augmenter le total des forces, sans que pour cela leur toxicité augmente dans les mêmes proportions. D’autres ont prétendu qu’en les mélangeant, il se produit des réactions encore inconnues et que l’on obtient un résultat pour le moins négatif. L’expérience seule donnera raison à l’une ou à l’autre de ces écoles.
- Nous avons à notre disposition, dans notre | arsenal de teinturier, une grande partie de | ces substances antiseptiques : l’eau oxygénée, le sulfate de cuivre, le cyanure de potassium, l’aiun, le tanin, etc .. Mais comment pourrions-nous appliquer d’une façon pratique tous ces produits quand la plus grande partie des objets que nous avons à traiter ne supporte pas le moindre mouillage ?
- C’est ici, Messieurs, que, profitant de nos connaissances acquises, nous avons tous pensé résoudre la question d’une façon définitive et irréfutable. Nous pouvions nous baser aussi sur les renseignements suivants tirés d’un rapport du docteur Roux, à qui nous devons la découverte du vaccin de la * diphtérie.
- L’illustre maître s’exprime en ces termes, en parlant d’un moyen qui consiste à tuer les microbes par les essences : « Celles-ci, dit-il, n’altèrent point les matières, albuminoïdes ni les diastases, et elles ont un pouvoir antiseptique très énergique, ainsi que l’ont établi M. Koch, M. Chamberland et d’autres expérimentateurs. Les essences d’ail et de moutarde, par exemple, malgré leur faible solubilité dans les liquides, font promptement périr les microbes qui ne font pas de germe. »
- . Désireux de nous rendre un compte précis de l’efficacité de nos procédés en usage, nous avons fait tous nos efforts pour intéresser à nos idées de praticiens un des savants les plus renommés dans cette science aride de la microbie, j’ai nommé le docteur Janet.
- Le docteur Janet voulut bien nous recevoir chez lui d’abord, puis à son laboratoire de l’hôpital Necker.
- Nous lui expliquâmes comment la pensée nous était venue de considérer la benzine industrielle comme un antiseptique de premier ordre. Nous fûmes autorisés à lui en apporter quelques échantillons, et un bouillon de culture fut préparé spécialement pour fournir à nos produits des sujets à expérience.
- Trois flacons de qualité différente furent composés.
- p.539 - vue 359/389
-
-
-
- 540
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le no 1 avec du toluène ; le n° 2 avec une benzine lourde, légèrement additionnée de permanganate de potasse rendu soluble par * un procédé spécial ; le n° 3 avec une benzine | rectifiée et fortement camphrée.
- Les deux premières préparations donnèrent un résultat nul, la troisième arrêta la production des microbes ; mais, même après 24 heures de contact, la stérilisation fut incomplète.
- Il fallut donc, pour le moment, conclure que nous ne devons plus songer aux benzines comme antiseptiques suffisamment puissants. Je dis : pour le moment ; car j’ai l’intime conviction que la benzine pourra certainement, par la facilité qu’elle a de dissoudre les produits aussi énergiquement que la créosote, l’acidec innamique, le B naphtol, etc., etc., servir de véhicule à un ou à plusieurs de ces antiseptiques de force différente et, avec la faculté de pénétration que nous lui connaissons, aller chercher jusque dans les endroits les plus cachés non seulement les microbes, mais les toxines même si difficiles à atteindre et à détruire.
- L’avenir se prononcera sur cette hypothèse.
- Revenons maintenant aux modes de désin -fection les plus connus et les meilleurs :
- 1° Le froid qui retarde la décomposition des matières organiques, mais qui ne tue pas les bactéries tout en empêchant leur action virulente. Procédé coûteux et peu efficace et qui, pour cela même, ne saurait être adopté dans nos usines ;
- 2° La chaleur qui paraît être un des meilleurs désinfectants, non pas la chaleur sèche qui mène à 140°, ne stérilise pas les cultures, mais la chaleur humide qui, à 100°, tue les microbes pathogènes connus et à 120° tue leurs spores.
- Le procédé s’applique couramment avec la machine Geneste et Herscher, que nous connaissons tous et qui, bien dirigée donne des résultats satisfaisants;
- 3° L’ozone, dont la puissance est, paraît-il,
- quarante fois plus considérable que celle de l’oxygène, et qui détruit les germes capables de déterminer les fermentations, les putréfac-tions et les miasmes.
- Des appareils ozonateurs produisent pratiquement l’ozone d’une façon continue ;
- 4° Le sublimé corrosif qui n’a pas d’odeur et qui est presque inoffensif. La solution à trois millièmes, acidulée avec 5 millièmes d’acide chlorhydrique, est très efficace. Le li -quide est projeté au moyen d’une pompe pour mouiller uniformément les surfaces;
- 5° L’acide sulfureux qui remplit les conditions de bon marché, de maniement facile et de désinfection complète. C’est l’utilisation du souffroir que tous les teinturiers connaissent et emploient pour leur usage quotidien. La force de pénétration de ce gaz est considérable, M. Raoul Pictet, qui vient de faire breveter un nouveau procédé de désinfection par l’acide sulfureux, affirme que des microbes, enfermés au centre d’une balle de coton pressée à la presse hydraulique, sont absolument détruits par le gaz sulfureux anhydre. On objectera que les métaux, et que beaucoup de couleurs ne résistent pas à son action ; le célèbre inventeur prétend qu’il n’y a rien à craindre, si le gaz est anhydre. En tous cas, la chaleur humide a aussi ses inconvénients que nous ne citerons pas, tant ils sont connus.
- Il résulte de ces comparaisons, que pas un de ces divers procédés ne réunit jusqu’ici toutes les perfections.
- Les spécialistes semblent préférer l’emploi de l’acide sulfureux, comme donnant le plus de garantie et exigeant le moins de savoir de la part de ceux qui exécutent les diverses opérations de la désinfection.
- Le prix de revient est presque nul, ce qui est à considérer quand on veut opérer sur de grandes surfaces. Pas d’appareils spéciaux, ni machines, ni pulvérisateurs. En un mot, ce procédé est à la portée du praticien le plus modeste; c’est une grande ressource pour les petites villes et villages éloignés des grandes usines de désinfection.
- p.540 - vue 360/389
-
-
-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- CIt Me. a=t
- Nous suivrons donc avec le plus grand intérêt les travaux entrepris et continués chaque jour avec plus d’ardeur par nos savants et nous ne doutons pas un instant des progrès qu’il ne manqueront pas de réaliser au point de vue de l’épuration et de la stérilisation des microbes.
- Mon travail ne serait pas complet si je n’avais pas soin de vous dire que les médecins pensent qu’en général, les procédés mis à notre disposition sont suffisants, mais qu’ils pèchent trop souvent par l’application.
- C’est là que notre rôle devient un rôle de confiance et d’importance, en même temps c’est là que notre intérêt doit marcher d’accord avec notre devoir.
- Quand nous voyons des hommes de volonté et de génie comme ceux qui se sont dévoués pour étudier les maladies contagieuses, et pour venir en aide à leurs semblables, ne devons-nous pas, dans notre modeste sphère, tenir à honneur de seconder, par un travail plus consciencieux qu’intéressé, les efforts de ces bienfaiteurs de l’humanité ?
- Je termine, Messieurs, en vous priant de m’excuser d’avoir trop prolongé cette excursion sur un domaine que nous sommes peu accoutumés à parcourir. Mais j’ai pensé que nous devions être fiers de pouvoir agrandir le champ de nos études et de nos recherches et que notre profession ne pouvait que gagner en se familiarisant avec ces problèmes scientifiques qui préoccupent à juste titre les maîtres les plus illustres de notre époque.
- Nous serons donc de ceux que ni le travail ni la fatigue ne rebutent; car chaque jour nous amène une difficulté nouvelle, de nouveaux obstacles à franchir, et, si nous voulons prospérer, il faut être sans cesse à la hauteur de notre tâche.
- A mesure que la science grandit et pro-gresse, l’industrie doit grandir et progresser avec elle et se montrer digne de suivre le chemin lumineux des grands avenirs.
- L’assemblée ne ménage pas les applaudis-Sements à cette communication aussi savante
- qu’intéressante, et la séance est levée à 6 h. 1/4.
- Le Secrétaire^
- Jolly. Le Président,
- BABILLON MARCHAL.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Les deux échantillons ci-dessous ont été obtenus sur flanelle avec le violet de Paris 350 N et l’orangé 2, provenant de la fabrication de la Socité anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis. Nous attirons l’attention de nos lecteurs sur les nombreuses qualités des teintures que l’on peut obtenir avec ces produits.
- Violet de Paris 350 N
- Ce violet se recommande par sa nuance très bleue, sa grande facilité d’unisson, son emploi sur tous tissus avec ou sans acide.
- Sans acide, il peut s’associer à tous les colorants basiques, mais il a l’avantage sur ceux-ci et sur les autres violets de la même famille, les violets cristallisés, etc., de supporter le bain de teinture un peu acide, ce qui n'est pas le cas avec les autres colorants de ce genre. Il a aussi l’avantage, employé sur tissus mal on peu épaillés, de couvrir les pailles de ces tissus.
- Orangé 2
- Cette matière colorante azoïque, vive et très riche, est le véritable type des colorants pour fonds. Elle s’associe à tous les colorants acides.
- p.541 - vue 361/389
-
-
-
- et z5
- ET DE L’IMPRESSION DES T18SUS
- MOUVEMENT COMMERCIAL et industriel de Bâle
- PENDANT L’ANNÉE 1893
- La Chambre de commerce de Bâle vient de publier son rapport pour l'exercice 1893, nous croyons intéressant de donner ci-après quelques extraits de ce document.
- Teinturerie. — L’année a été mauvaise pour l’industrie de la teinturerie ; jamais le manque de travail n’a été aussi sensible, surtout pendant l’été. Quelques ordres furent reçus vers la fin de l’année, mais ils n’étaient pas suffisants pour compenser la période de calme antérieur. Les affaires n’ont été que de courte durée en automne.
- La teinturerie a eu un peu plus de travail dans les tissus « souples ». Les rubans unis et façonnés, teints en pièces, sont toujours demandés.Quantaux nouvelles nuances vives, elles n’ont point paru ; ce qui a dominé, ce sont les couleurs à la mode et, principalement dans ces derniers temps, le gris et le violet
- Par contre, ce qu’il y a de nouveau, ce sont les combinaisons du zinc et des phosphates qui permettent de donner aux soies bouillies un surpoids de 100 à 125 %. Cette surcharge a toutefois moins d’importance pour l’industrie des rubans que pour la fabrication des étoffes, où elle joue actuellement un grand rôle.
- Fabrication des couleurs
- Considérations générales. — Malgré la crise qu’a eu à subir l’industrie textile qui, avec ses branches auxiliaires, la teinturerie et l’imprimerie, emploie beaucoup les couleurs tirées de l’aniline, l’industrie de.la fabrication des couleurs a été prospère cette année, car le travail n’a diminué que vers la fin de décembre.
- Celte situation s’explique par l’emploi de plus en plus considérable des couleurs, ainsi que par la grande extension de leur vente dans des pays éloignés ; mais on peut l’attribuer aussi à l’activité des fabricants qui recherchent toujours de nouveaux produits et de nouvelles applications de ces produits. Comme preuve de leur vente importante, nous
- | donnerons les chiffres que viennent de publier les douanes allemandes.
- En couleurs tirées de l’aniline et du goudron, le total des importations en Allemagne pour 1893 a été de 7,302 qx.
- Celui des exportations de 1893 (hors d'Allemagne) de 115,599 qx.
- Soit 8,348 qx de plus qu’en 1892.
- La Suisse figure dans ces totaux pour 4,393 qx à l’importation et pour 4,339 à l’exportation. Il y a lieu de noter toutefois que dans les chiffres ci dessus n’est pas comprise une exportation (d’Allemagne) de 80,358 qx d’alizarine, dont 2,434 qx pour la Suisse.
- Si notre industrie des couleurs n’a pas à se plaindre sous le rapport des commandes, elle est moins satisfaite des prix qui sont constamment à la baisse, et qui ont a lutter contre la concurrence allemande. D’ailleurs, les tendances du marché des matières premières affectent nécessairement aussi ces prix. Par exemple, l’aniline a subi une dépréciation tout à fait imprévue (1 fr. 30 le kilog.).
- Cependant un événement est survenu,.qui, jusqu’à présent, du moins, est à l’avantage de la Suisse : Par suite de la rupture des négociations commerciales entre l’Allemagne et la Russie, les produits allemands ont été soumis à une surtaxe de 50% Le droit d'entrée de 4 fr. par kilog. était déjà très élevé ; aussi l’augmentation de 2 fr. leur fut-elle très sensible et les marchandises de provenance suisse qui, par suite de traités favorables, pouvaient entrer sans majoration en Russie, ont-elles été un moment très demandées.
- L’augmentation des exportations de ces marchandises en Russie compensa presque la diminution de notre clientèle américaine.
- L’exportations aux Etats-Unis a été en 1892 de........................... 1 191,612 fr.
- Et en 1893 de.................. 1,086,441 fr-
- Diminution 105,171 fr., ce qui a fait à peu près le 10 %.
- Le traité avec l’Espagne a été définitive-
- i 1 er ment ratifié ; il est entré en vigueur 1e 1
- p.542 - vue 362/389
-
-
-
- HT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 543
- janvier et on espère quelques avantages, car les Espagnols aiment le « bigarré ».
- L’exportation pour l’Asie a donné de mauvais résultats, par suite de la faiblesse des cours ; la baisse sur l'argent en est cause.
- Au Japon, le dollar qui valait 4 fr. 80 ne vaut plus aujourd’hui que 2 fr. 94.
- En Chine, le tael valait en 1890 6 fr. 12, il vaut aujourd’hui 4 fr. 19.
- C’est une diminution de 33,40 % et qui menace de s’accentuer.
- Le total des affaires en couleurs d’aniline pour la uisse a été en 1892 :
- Exportation. Fr. 11 383.234
- Importation. » 1.493.960
- En 1893 :
- Exportation. » 12.491.066 Importation. » 1.715.250
- Coup d'œil rétrospectif
- Plus le domaine de l’industrie s’étend, plus le nombre des matières colorantes augmente et plus il est difficile à un rapporteur de bien rendre compte de ces questions.
- Par exemple, un grand nombre de matières colorantes ont été découvertes l’année dernière, ce dont on peut juger en jetant un coup d’œil sur la liste des patentes inscrites. Notre industrie des couleurs ne se borne pas à rechercher de nouvelles matières colorantes, mais elle s’applique en outre à une étude approfondie des couleurs connues depuis ces vingt dernières années.
- Comme exemple de l’application des couleurs, nous rappellerons les progrès surprenants qu’a faits la teinturerie pour l’étoffe dite « gloria », mélange de laine et de soie.
- En teignant cette étoffe avec une matière colorante pour la soie et une autre pour la laine, on arrive à des effets de chatoiement que l’on n'obtenait autrefois qu’en tissant des fils de diverses couleurs. Outre les matières colorantes qui teignent également la laine et la soie, il faut distinguer deux groupes de couleurs : d’abord celles qui ont plus d’affi-\ ni té pour la laine que pour la soie, puis celles
- qui se fixent[sur la soie, dans les bains froids, sans teindre la laine.
- Au premier groupe appartiennent les matières colorantes acides, comme les couleurs azosulfureuses, tandis qu’une grande partie des couleurs basiques et quelques-unes de celles qui appartiennent à la classe des couleurs acides des « triphenylmethon » ont une grande affinité pour la soie à froid. On teint l’étoffe changeante dans deux bains ; d’abord l’étoffe dite « gloria » est mise dans la couleur pour laine jusqu’à ce qu’on ait obtenu la teinte voulue, puis dans de l’eau bouillante pour dissoudre les particules de couleur attachées à la soie, et enfin on teint la partie soie en mettant l’étoffe dans un bain froid composé de la couleur du second groupe.
- Avant de parler des résultats de l’année dernière, nous voudrions citer deux ouvrages importants pour notre industrie et surtout pour notre chimie pratique. Le premier de ces ouvrages, « le Développement de l’Industrie des couleurs tirées du goudron », a pour auteur le Docteur H. Caro, depuis longtemps directeur de la fabrique d’aniline et de soude du grand duché de Bade. Il résume avec clarté le développement de notre industrie et son ouvrage est intéressant, non seulement pour les chimistes, mais pour le public en général.
- Le second ouvrage, dont l’auteur est M. le professeur Reverdin, de Genève, concerne exclusivement le chimiste, auquel il fournit des données claires sur les nombreux produits tirés de la naphtaline, avec l’indication des sources littéraires à consulter.
- Les matières colorantes pour coton, dites substantives, sont d’un intérêt toujours croissant. Elles sont tirées de produits à base de benzine pure. De nombreux et nouveaux produits tirés de la naphtaline, à la découverte desquels on travaille de préférence dans les laboratoires des fabriques de couleurs,rendent possibles des combinaisons, parmi lesquelles on préfère actuellement les teintes foncées comme le gris, le brun, le bleu foncé et le
- p.543 - vue 363/389
-
-
-
- 544
- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- noir. Outre les sulfodérivés de la dioxynaph-taline, on a obtenu d’excellents résultats avec les acides des amidonaphtolsulfures. Nous les trouvons à la base du noir diaminB. H., dans le « benzorein-blau » (bleu-benzine), « dia-minreinblau », le bleu le plus criard qu’on ait connu jusqu’à présent dans les dérivés de l'azote, etc.
- La couleur isomère, provenant des acides amidonaphtolsulfures forme l’une des bases du « gris Chicago » découvert par une maison de Bâle. C’est la dernière nuance d’une série de couleurs que cette maison a introduite dans le commerce, commençant par « l’oranger Chicago » et continué par le brun, le gris, le noir et un grand nombre de nuances en vogue, qui ont pris la place des couleurs diamines si estimées. Un des avantages qu’ont ces couleurs ne peutètre assez apprécié: c’est celui de se « diazoter » sur les fibres et de pouvoir se combiner encore une fois ; avantage, qui n’est pas restreint aux combinaisons seules des acides amidonaphtolsulfures.
- (A suivre.)
- DES APPRÊTS
- La fécule de pommes de terre {Suite et fin.)
- Un simple examen microscopique indiquera du reste mieux que tout procédé si on se trouve en présence de la fécule de pomme de terre. La fécule au microscope, apparaît en grains inégalement gros.(0mm0600à Omm1000). Ces grains sont ovales ou mieux triangles aux angles arrondis. Le hile, qui est une sorte de croix noirâtre très visible au microscope, est situé vers l’extrémité amincie du grain de fecule. Très nettement on y remarque aussi les nombreuses couches excentriques.
- On trouve quelquefois de la fécule de riz dans la fécule de pommes de terre. A la loupe, : la fécule de riz se présente sous forme d’une poudre opaque, terne, et la fécule de pomme <
- de terre paraît en grains brillants presque transparents et de diverses grosseurs.
- Les fécules que l’on trouve pour les apprêts et l’encollage sont les fécules des Vosges d’abord, les fécules de l’Oise ensuite, puis les fécules de la Sarthe. On désigne souvent les premières qualités sous le nom de fécules blutées. Ce blutage a pour objet d’enlever les petits grains noirs et les saletés qui se trouvent mélangés à la fécule. Au passant de la mollette (machine à glacer), ces grains s’écrasent, laissent de longues traînées noires qui s'enlvent difficilement, et perdent absolument les pièces en nuances claires.
- On trouve dans le commerce des préparations et parements dont la base est la fécule. Ces produits ne devraient pas être achetés par les industriels, car ceux-ci paient 60, 70 et 80 fr. des mélanges où la fécule entre pour plus de la moitié. La fécule coûtant en géné -ral de 32 à 37 fr. les 100 kilos, il y a donc un bénéfice très grand, trop grand même pour le vendeur.
- Le Gloy est à base de fécule et chlorure, allongé d’eau. Le parement L. et le produit R. C. de Rouen sont à base de fécules gonflée par la soude caustique allongée d’eau.
- C’est une sorte d’apparatine, mais ce produit ne convient que pour l’encollage des cretonnes tout à fait blanches, car la soude caustique détruirait complètement bien des nuances.
- Voici comment on peut préparer cette apparitine. On délaie 8 kilos de fécule dans 38 litres d’eau froide et on verse en brassant 4 litres de soude caustique. On verse lentement et on brasse continuellement, la fécule gonfle et donne comme une dissolution de gomme arabique trop concentrée. Le produit colle aux doigts et ne coule pas.
- On obtient un produit plus marchand, coulant mieux et très filant avec 70 litres d’eau, 8 kilos de fécule et 4 kilos de soude caustique. D’autres fabricants ajoutent en même temps du sulfate de baryte et du talc, ils ont ainsi un parement qui charge davantage que
- p.544 - vue 364/389
-
-
-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- en de-en
- le premier et qui est plus apprécié que les tisseurs de grosses cotonnades. Il existe également des mélanges de fécule avec le chlorure de zinc pur et d’autres avec le chlorure de magnésium, mais ces produits hygrométriques ne peuvent donner de bons résultats en toutes saisons. Ils conviennent dans les époques de grandes sécheresses, mais pendant les temps humides, les fils de chaîne collent ensemble, ou collent dans les harnais et, loin d’avoir moins de rupture de fils de chaîne, on a deux fois plus de fils cassés.
- Les colles à la fécule seule, la colle de pâte employée par les relieurs, fermentent et se transforment; au bout de quelques jours la colle se décompose, s’aigrit, devient plus liquide, sent mauvais.
- Il y a alors production d’acide, et la fécule n’a plus aucune qualité. Les colles d’encollage et d’apprêts à base de fécule doivent être employées très chaudes pour donner de bons résultats. La fécule pénètre mieux dans l’intérieur du fil et tombe beaucoup moins aux traitements mécaniques qui peuvent suivre.
- Il faut considérer également que le rende ment de la fécule en empois est d’autant plus fort que l’on a élevé plus brusquement la température. Ainsi 10 grammes de fécule chauffés rapidement à 80° dans 200 grammes d’eau donnent un empois identique à celui qu’on obtiendra avec la moitié plus de fécule soit 15 grammes, dans la même quantité d’eau et à la même température, mais celle-ci élevée plus lentement.
- A remarquer également que l’empois bouilli dans une grande quantité d’eau, perd sa consistance gélatineuse, disparaît complètement au sein du liquide, et fournit ainsi une solution claire, une sorte de gomme ou colle liquide très fluide. Pour conserver les colles de fécule, on y ajoute des antiseptiques que nous étudierons plus tard. Certains ajoutent, à Roanne particulièrement, un peu d’essence de térébenthine au lieu de produits chimiques antiputrides et antiseptiques. La colle se conserve bien et adhère mieux. Pour les relieurs,
- je conseillerais plutôt l’essence que les produits acides, qui peuvent parfois nuire aux papiers.
- Pour déceler la fécule dans un parement, un essai microscopique, un essai à la soude caustique, ou simplement une incinération du produit donneront rapidement les indices de la fécule par la forme caractéristique des grains, le gonflement spécial des globules, l’odeur et la nature des cendres. {Journal de Roubaix). E. Duhem.
- ---------nezo- -
- TARIFS DE CHEMINS DE FER
- CHEMINS DE FER L’OUEST Proposition d’homologation de tarif
- ADDITIONS
- Tarif spécial P. T. n° 17. — Matières tinctoriales
- Extraits tinctoriaux en fûts. Addition, en regard de ces marchandises, du renvoi suivant (*) :
- (*) Les extraits tinctoriaux résultant de la concentration par évaporation de la matière colorante contenue dans les tissus des végétaux ont seuls droit à cette tarification.
- Tarif spécial P. V. n° 25. — Marchandises destinées à 1 exportation par les ports maritimes de réseau de l Ouest
- Extrait tinctoriaux en fûts. Addition, en regard de ces marchandises, du renvoi suivant (*) :
- (*) Les extraits tinctoriaux résultant de la concentration par évaporation de la matière colorante contenue dans les tissus des végétaux, ont seuls droit à cette tarification.
- I ASSURANCES
- contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une exten-
- p.545 - vue 365/389
-
-
-
- Ct t-O
- LE MONITEUR DK LA TEINTURE
- sion si considérable dès le début, que nous j prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rap- . peler à nouveau que toute demande de rensei- 1 gnements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-de»3ous so^t en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , gt aisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d'Academ'e. — Lauréat d. la Société ces Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in 8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C’est un outil indispensabte à quiconque s’occupe
- d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8 avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Manuel complet de teinturier (SUPPLÉMENT traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1. vol. in-18, franco, 4 fr.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser lesdemandes au bureau du journal.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8' avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Maiieres textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte, — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- p.546 - vue 366/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRRSSION DES TISSUS 547
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de r’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, seroice du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal, Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d'Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (1.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 31, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour eourroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Bouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45,-boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d'albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie), , rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Aliznrime
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alum
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-mine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saone-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g.
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inferieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonner.es françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon , spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix . modérés.
- Amilime
- Fernand Dehaitre, G, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès 'Jean), 19, rue d'Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d'alizarine de Farben Fabriken Worm ' Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêt» divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- ipprète (Machines d‘)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- larques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. ' -
- Janier-Dubry, à Prenonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- iassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiment» iadustriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidonm
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Banenient (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P.Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc.
- Wilson-Clyma (T.E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuyes et procédés Bennett pour fils en echeveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.). 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Danlau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Bo rax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevet» d’invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris, Brosses spéciales pour la teinture.
- p.547 - vue 367/389
-
-
-
- 0o a
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- isis
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 18,21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des- Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C°. Fabrique de couleurs d aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Ruône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- ''D' P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tantriques du vin, lies, cristaux, Taitrate de chaux, Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dents d’engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris.— Envoi du tarif.
- Dextrines
- Bloch (N. et.J.)etfils,àTromblaine,près Nancv (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinai.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d'or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, léiogomme, produits pour tissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-tiaits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée . .
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echiquier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure Maison a Paris, 17;, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » P1’0' duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- FUTS,TONNEAUX EN FER&RÉ8ERVOIRS
- en tôle noire.
- galvanisée et étnmée, pour tous liquides.
- Pi rApaun INVENTEUR
- • -eunAiL, 35, boulev. Picpus, à Paris
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS A. ŒSINGER & cie 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- TRAITÉ PRATIQUE DE SAVONNERIE
- Par Edouard MORIDE
- Ouvrage couronné par la Société de Statis' tique de Marseille et par la Société lndt/-s' trielle du Nord de la France.
- Un beau volume grand in 80 avec 93 gravures dans le texte
- Prix : 15 francs— Franco, 16 francs
- Adresser les demandes au bureau du jour^
- p.548 - vue 368/389
-
-
-
- 38e Année. — No 24.
- 20 Décembre 1894
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- ATOIRP
- SOMMAIRE
- Perfectionnements et «procédés nouveaux. — Revue des matières colorantes nouvelles. — Nouvelles matières colorantes. — Mouvement commercial et industriel de Bâle en 1893 (suite et fin). — L’exposition de 1900. — Jurisprudence. — Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- ^rous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PERFECTIONNEMENTS dans les machines à teindre les textiles Par M. Jules Berger
- La machine, avec les perfectionnements dont elle a été dotée par l’inventeur, joue non seulement le rôle de machine à teindre lis textiles, mais elle est spécialement destinée à servir de lisseuse, de laveuse, d’essoreuse, de sécheuse et d’étireuse, et, en un mot, elle est appelée à effectuer toutes les opérations de teinture qui jusqu’à ce jour ont nécessité l’emploi de plusieurs appareils distincts.
- Cette machine est caractérisée par la com-binaison :
- 1° Du système tenseur des rouleaux sur lesquels sont montés les échevaux, permettant de tendre les écheveaux en leur faisant Prendre des positions inclinées par rapport aux rayons du tambour formé par les rouleaux ;
- 2° De galets et de rouleaux intérieurs de façon à donner à ces rouleaux un mouvement de rotation sur eux-mêmes par suite du dépla
- cement des galets sur un chemin de roulement disposé à cet effet et qui peut, à volonté, être retiré ou rapproché.
- PROCÉDÉ pour rendre inflammables et incombustibles le papier, les textiles, la cellulose et autres produits perméables à l’eau.
- Par M. Christaan Bernardus Schéneider.
- Acide phosphorique... 2 litres
- Ammoniaque liquide.. . 1 litre
- Borax.................... 20 grammes
- Sulfate de zinc.......... 25 grammes
- Eau.................. 300 c. c.
- Tels sont les éléments et les proportions d’emploi de la solution devant produire l’inflammabilité et l’incombustibilité du papier, des textiles, de la cellulose et autres produits perméables à l’eau.
- Pour préparer cette solution, on commence par dissoudre le borax et le sulfate de zinc, chacun à part, dans 150 c. c. d’eau ; le mélange de ces deux corps en dissolution donnant un liquide trouble, on y ajoute l’ammoniaque liquide qui le rend tout à fait clair et, une fois clair, on y mêle l’acide phosphorique.
- NOUVEAU PROCÉDÉ D’IMPRESSION en toutes nuances, sur tous les produits de l'industrie textile Par M. Lucien Marcan.
- Ce nouveau procédé d’impression en toutes nuances sur tous les tissus, pour y reproduire des dessins brillants et inaltérables se réalise à l’aide d’une composition formée de poudre d'or, d’argent ou de toute autre nuance désirée, avec des naphtes de goudron de houille
- p.557 - vue 369/389
-
-
-
- 558
- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- et de la gomme élastique en mélange. On obtient de la sorte une pâte, qui s’applique sur le tissu, à l’aide de plaques sur lesquelles les « dessins sont découpés. L’impression obtenue est parfaitement nette et reste inaltérable, même après un fort lavage dans l’eau bouillante et de la soude.
- Cette composition est susceptible de s’appliquer sur tous les produits de l’industrie textile, tels que tissus de laine, de coton, de soie, de poils, coutils, toiles de lin et de chanvre, tissus à mailles, feutres, velours, tissus imperméables, etc., et les avantages réalisés par cette application sont multiples.
- {Reproduction interdite.)
- REVUE
- DES MATIÈRES COLORANTES NOUVELLES au point de vue de leurs applications à la teinture
- Par M. Frédéric Reverdin. {Moniteur scientifique)
- Depuis notre dernière Revue, VActien-Gesellsehaft fur Anilin fabrication a introduit dans le commerce un certain nombre de matières colorantes nouvelles, parmi lesquelles nous citerons,par ordre chronologique, l’orangé brillant G, le solide 6 B, le noir Columbia B, le bleu Chicago 4 B, l’éosamine B et le bleu de Chicago RW.
- L’orangé brillant G est livré dans le but de fournir une marque plus rougeâtre que l’orangé de toluylène dont nous avons parlé précédemment, et auquel il ressemble beaucoup par ses propriétés, telles que la solidité à l’air, au lavage et aux acides. Il a aussi la propriété de teindre, dans les étoffes mélangées mi-laine, mi soie, etc., les fibres animales en une nuance plus claire et plus jaunâtre que les fibres végétales.
- L’orangé brillant G se fixe sur coton en bain bouillant additionné de 15 à 20 grammes de sel de Glauber, et de 3 à 5 grammes de savon, ou 1 à 2 grammes de cristaux de soude par litre d’eau.
- On teint la laine dans un bain bouillant additionné de 5 à 10 grammes de sel de Glauber.
- Avec 2 % de matière colorante, on obtient une nuance déjà bien nourrie.
- Le bleu solide 6 B de la même maison est une matière colorante spécialement destinée à la teinture de la laine, et qui rentre dans le groupe des indulines.
- On l’emploie en teinture au bouillon avec addition de 5 à 15% d’oxalate d’ammoniaque qu’on peut remplacer par d’autres sels d’ammoniaque, tels que le sulfate ou l’acétate.
- Si l’on teint avec du bisulfate de soude, ou du sel de Glauber et de l’acide sulfurique, les fabricants recommandent , pour éviter une teinture inégale, de faire bouillir auparavant la laine en bain additionné de 6 à 8 % de bisulfate de soude ou 10 % de sel de Glauber et 2 % d’acide sulfurique, puis d’introduire la dissolution de la matière colorante, et seulement après-le reste de la quantité voulue de bisulfate de soude ou d’acide, pour que le bain s’épuise complètement.
- Les nuances obtenues avec ce produit seraient plus pures et plus verdâtres, qu’avec les autres indulines.
- Avec 1/10 % de matière colorante, on obtient une nuance claire, mais tout à fait verdâtre, tandis qu'avec 1 à 3 % de produit, on obtient des nuances déjà fort nourries et d’une grande vivacité.
- L’Actien Gesellschaft a encore augmenté sa série de couleurs noires substantives par une nouvelle marque qu’elle vend sous le nom de Noir Columbia B, et qui s’emploie de 1a même manière que les marques dont il a été question dans nos précédentes revues.
- Ce noir, dont la nuance très légèrement brunâtre peut être remontée avec une très petite quantitéde bleu méthylène pour le coton ou de bleu alcalin pour les tissus mi-laine) s’emploiera avec avantage pour les tissus mélangés laine et coton, ou soie et coton, sur lesquels il se fixe d’une manière égale.
- p.558 - vue 370/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 559
- Avec 5 à 6 % de colorant, on obtient des nuances tout à fait foncées.
- Les Bleus Chicago 4 B et RW de la même maison sont aussi des matières colorantes substantives destinées à compléter la série de ces produits.
- La marque 4 B est aussi solide à la lumière que les marques 6 B et B précédemment introduites dans le commerce, et elle fournit de même que celles-ci une nuance plus verdâtre, et encore plus solide à la lumière par un traitement subséquent avec du sulfate de cuivre.
- Lorsqu’on teint les étoffes mélangées avec le bleu Chicago 4B , les fibres végétales prennent une nuance plus foncée que les fibres animales.
- Les nuances obtenues sont verdâtres.
- La marque RW est un bleu de nuance rougeâtre, qui fournit sur laine une teinture égale d’une nuance presque pareille à celle qu’elle fournit sur le coton, ce qui la distingue de la marque R, qui n’est guère propre qu’à la teinture du coton et des fibres végétales. Ce pro duit est donc spécialement intéressant pour la teinture des tissus mi-laine. Il fournit par un traitement subséquent des teintures avec 3 % de sulfate de cuivre sur bain frais à 70 80° des nuances plus verdâtres, très solides à la lumière.
- Enfin, le bleu Chicago RW se prête bien aux mélanges avec les autres couleurs substantives dont la solidité à la lumière est aussi augmentée par le traitement au sulfate de j cuivre. 1
- La création la plus récente de VAetien Cesellschaft, introduite dans le commerce en octobre 1894, est une nouvelle matière colorante azoïque à laquelle elle a donné le nom ^'cosamine B pour rappeler qu’elle fournit en nuance claire une teinture se rapprochant de celle qu’on obtient avec les éosines de marques bleuâtres Ce nouveau produit, spécialement destiné à la teinture de la laine et de la soie, s’emploie de la même manière que les ponceaux et les écarlates, c’est-à-dire en I
- bain bouillant additionné de bisulfate de soude, ou de sel de Glauber et d’acide sulfurique.
- L’éosamine B égalise très bien et fourn des nuances très solides à la lumière ; avic 3 % de matière colorante, on obtient une nuance fort nourrie.
- Les fabricants recommandent d’en opérer la teinture en cuves de bois, le cuivre rendan les nuances un peu ternes et trop bleuâtres.
- Les Farbenfabriken, vormals Friedr-Bayer et C° ont introduit, dans le commerce, depuis notre précédente Revue, le noir diazoïque H, le bleu diazoïque, les bleus de Chicago B et R, l’orangé TA et l’orangé brillant G, le noir foncé direct T et le noir bleu direct B ainsi que le bleu turquoise BB.
- Le noir diazoïque H appartient à la série des matières colorantes diazotables sur la fibre qu'on développe avec le -naphtol, il fournit un noir foncé bleuâtre.
- Il en est de même du bleu diazoïque. Ce dernier fournit sur coton une nuance violet rouge qui couvre bien ; après l’avoir diazoté sur la fibre et développé avec le 3 naphtol ou d’autres développateurs appropriés (dévelop-pateur A de la maison F. Bayer et Cie), il se transforme en un bleu rougeâtre de nuance pure. Ce bleu possède les mêmes qualités au point de vue de la solidité que les autres couleurs diazotables sur la fibre ; sa résistance au lavage égale celle de la diazurine et des autres bleus obtenus de la même manière.
- Il se prête bien aux rouges, soit qu’on emploie le sel d’étain, soit qu’on emploie le zinc en poudre.
- Le bleu diazoïque peut aussi être utilisé pour la teinture de la soie.
- Les bleus de Chicago B et 2? de la même maison, fixés sur coton en bain bouillant additionné de 10% de sel de Glauber et de 2 % de savon, fournissent des nuances bleu foncé solides aux alcalis, aux acides, etc.
- Ils se fixent sur laine en bain bouillant additionné de 5 % de sel marin ou de 5 % d’acétate d'ammoniaqu.
- Lorsqu’on teint les tissus mi-laine ou mi-
- p.559 - vue 371/389
-
-
-
- 5n0 LE MONITEUR DE L.A TEINTURE
- soie en bain faiblement alcalin avec les bleus de Chicago, ces matières colorantes et spécialement la marque B se fixent exclusivement sur le coton ; la soie et la laine restent absolument blanches.
- Ces matières colorantes peuvent être rongées, soit à la poudre de zinc, soit à l’acétate d’étain.
- L'orangé TA et Vorangé brillant G de F. Bayer et C° sont deux nouveaux produits appartenant à la série des colorants substantifs, qui sont spécialement recommandés pour la teinture des tissus mi-laine, qu’on opère en bain bouillant additionné de sel marin. Les teintures ainsi obtenues sont assez solides au javage et complètement à la chaleur; par contre, elles résistent faiblement aux acides, aux alcalis et au chlore. Les nuances sont jaune et rouge orangé d’une grande vivacité.
- Le noir foncé direct T et le noir bleu direct B de la même maison sont aussi, comme l’indiquent leurs noms des matières colorantes substantives.
- Leur solidité aux acides et aux alcalis permet de les employer avec avantage dans la teinture du coton pour remplacer le bois de campèche. Ces matières colorantes peuvent être nuancées, soit avec les rouges pour coton, soit avec les couleurs basiques telles que le bleu de méthylène, etc. Elles se fixent sur laine et peuvent être recommandées pour la teinture des tissus mi-laine, car elles tirent d’une manière égale sur la laine et le coton.
- ( A suiore.)
- NOUVELLES MATIERES COLORANTES
- La Manufacture lyonnaise de matières colorantes nous annonce un nouveau rouge pour laine, appelé orseille brillante C, brevetée S. G. D. G.
- Le produit est facilement soluble; sa nuance est très vive et son prix, vu le grand rendement, très avantageux.
- L’orseille brillante C unit très bien, sans cependant atteindre la perfection d’unisson de l’azo-orseille. Ce nouveau produit rendra donc surtout des services pour la teinture à bon marché des nuances composées, surtout en teintes moyennes et foncées.
- On teint la laine de la façon habituelle en bain acide. Les teintes supportent sans altération l’action de la boue alcaline ; elles sont très solides au soufrage et au décatissage.
- Comme substitut de fuchsine acide, moins solide à la lumière et surtout aux alcalis, l'or-seille brillante C rendra de bons services.
- Dans le carnet d’échantillons quenous avons l’avantage de vous remettre ci-joint, nous présentons l’orseille brillante C en mélanges avec l’orangé GG en cristaux et le cyanol extra, produits que nous recommandons également à toute votre attention
- L’orangé GG en cristaux se distingue des produits similaires par sa nuance pure et jaunâtre et par sa remarquable solidité à la lumière.
- Le cyanol extra, grâce à l’unisson irréprochable, la beauté et la solidité des nuances, est un des substituts les plus parfaits du carmin d’indigo.
- L’orseille brillante C donne également de très bons résultats en impression sur tissus en laine. On imprime de la façon habituelle avec addition d’acide ; on obtient des dessins très unis et très nets.
- Jaune anthracène GG, de la Manufacture lyonnaise de matières colorantes.
- Ce nouveau produit diffère des anciennes marques de jaune anthracène, ainsi que de tous les produits concurrents, par sa nuance jaune verdâtre très caractéristique.
- Le jaune anthracène GG est facilement et complètement soluble et unit sans difficulté*
- Laine
- En première ligne le jaune anthracène GG est un colorant pour laine. On teint ou sur laine chromatée de la façon habituelle (chror mate et tartre) ou sur bain acide en donnant
- p.560 - vue 372/389
-
-
-
- ET DE LIMPRESSION DES TISSUS
- 561
- après teinture le traitement connu au fluorure de chrome ; les teintes sont extrêmement solides à l’air et à la lumière ainsi qu’au foulon ; elles ne tachent au foulon ni la laine ni le coton blancs foulés en même temps.
- Les teintes du jaune anthracène GG obtenues par simple teinture sur bain acide sans mordançage sont très belles et très solides à la lumière et à l’air, mais elles ne résistent pas au foulon.
- Coton
- Sur coton chromaté le jaune anthracène GG donne de belle nuances jaune verdâtre, très solides au lavage et d’une remarquable solidité à la lumière.
- Le colorant se fixe lentement et unit très bien; si on désire accélérer la teinture, on se sert de bains très courts et on fait une légère addition d’acide acétique.
- De même le jaune anthracène GG est un excellent colorant pour l’impression des tissus coton ; comparé au jaune d’alizarine employé jusqu’ici en impression, le jauneanthracéne GG donne des teintes plus belles et plus verdâtres.
- Nous recommandons la formule suivante :
- 120 gr. jaune anthracène GG.
- 300 » eau
- 1000 » épaississant
- Faire bien bouillir et ajouter après refroidissement, 80 gr. acétate de chrome 17° B.
- Après le vaporisage on lave et savonne comme d’habitude.
- Le jaune anthracène GG se laisse ronger ou réserver comme les couleurs d’alizarine.
- L'écartate diamine 3 (Breveté S. G. D. G.) de la Manufacture lyonnaise de matières colorantes, se distingue de la marque B par sa nuance sensiblement plus bleuâtre et par l’excellente solidité au soufrage des teintes sur laine ; autrement les qualités de la nouvelle marque sont les mêmes que celles de la marque B.
- Coton
- On teint au bouillon avec addition de 2 1/2
- kilos de sulfate de soude et 1/2 kilo huile pour rouge turc par 100 litres de bain.
- Laine
- On teint au bouillon avec addition de bisulfate de soude ou sur bain de sel neutre ou alcalin. Les teintes sont solides au soufrage.
- Soie
- On teint au bouillon sur bain de savon coupé ou sur bain acide.
- Comme l’écarlate diamine B, la marque 3 B a un très grand intérêt pour la teinture des tissus mixtes. Pour les
- Tissus mi-laine nous recommandons de teindre avec addition de 20 grammes sulfate de soude et 2 grammes de borax par litre d'eau, pendant une demi-heure au bouillon et pendant une demi-heure en laissant refroidir le bain.
- Nous avons obtenu les meilleurs résultats sur
- Tissus soie et coton en teignant pendant une heure à 80° C. avec addition de 20 % de phosphate de soude et 5 % de savon.
- Pour l’impression des tissus en laine et des tissus en soie, l’écarlate diamine 3 B rendra les mêmes bors services que la marque B.
- MOUVEMENT COMMERCIAL et industriel de Bâle PENDANT L’ANNÉE 1893
- {Suite et fin.)
- Cette manipulation de la teinturerie en plusieurs bains, qui semble compliquée au premier abord, s’est introduite partout à cause de la solidité des nuances qu’elle donne et que l’on peut laver à volonté ; c’est ce qui a pro-voqué la multiplication des couleurs dites « diazofarbstoffe », dont quelques-unes sont : le « diazobraun », « diazoschwarz », « diazo-brillantschwarz », etc.
- Dans le groupe des couleurs dites substan-tives pour le coton, il y aurait encore à citer le directgrau (gris), découvert ici, et qui a
- p.561 - vue 373/389
-
-
-
- et O 0
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- pour base une matière non encore utilisée, le dioxynaphtol sulfosaure.
- On pourrait encore citer une autre couleur également découverte à Bâle, homologène de l’auramine, si importante. Elle fut lancée dans le commerce à la fin de l’année. Cette couleur jaune a des teintes vertes et passe pour être très propre aux mélanges avec d'autres couleurs, le bleu, par exemple.
- Outre un certain nombre de bleus brevetés, nous trouvons encore parmi les couleurs du groupe « triphenylmethan », un vert pour laine, qui se distingue par sa grande capacité d’extension : puis une très belle couleur d’un bleu vert pour la soie et la laine, également découverte à Bâle. Elle rappelle par sa teinte les glaciers des Alpes ; de là le nom qu’on lui donne : « Glesscherbleau ». Sa constitution chimique la rapproche de l’huile d’amande amère, dont la base est ’a même que celle de l’auramine G.
- Le groupe de la phtaléine, connu depuis longtemps, a fourni quelques couleurs nouvelles d’une grande utilité ; par exemple, l’anisoline, que fabrique une maison suisse, belle couleur rouge avec des reflets bleuâtres, procédant des anciennes rhodamines.
- Des recherches suivies sur les effets de l’acide sulfurique très concentré et fumant, en présence des dérivés de l’ « anthrachinon », ont aussi déterminé l’année dernière des découvertes brevetées, et les prévisions de notre dernier rapport se sont réalisées. Il a été démontré également que le « dinitroanthra-chinon », traité par l’agent ci-dessus, peut être changé en une couleur bleue corrosive, et qu’on peut aussi obtenir des couleurs de chrome brunes du « perchlornaphtalin ». Et ce domaine n’est pas épuisé, comme le prouvent les nombreuses annonces de brevets. On parle favorablement de l’emploi de ces couleurs dans l’impression du coton (pour couleurs à la vapeur), et, dans la teinturerie des laines, elles font toujours une plus grande concurrence aux autres.
- Nous rappellerons encore dans le groupe
- des couleurs alizarines le vert alizarine, couleur isomère qui, loin de teindre comme le bleu alizarine, donne une couleur verte.
- On peut supposer que le procédé traitant le « phenyglycocoll » n’a pas permis d’en obtenir beaucoup d’indigo ; mais comme le brevet accordé il y a deux ans pour ce procédé s’étend également aux homologènes de ce produit, les fabricants ne paraissent pas en méconnaître la valeur.
- Le sel d’indigo, comme succédané de l’indigo naturel, semble acquérir une grande impor tance; il se compose d’une de ces combinaisons de bisulfure, produit intermédiaire de l’indigo, déjà connu par le bel ouvrage du professeur de Bacyer, mais dont la fabrication est lente, par suite des difficultés techniques et le manque de moyens d’exploitation.
- Nous pouvons peut-être terminer la liste de nos nouveautés dans le domaine des couleurs artificielles, en parlant d’une découverte don il a été beaucoup question l’année dernière, et qui est des plus employées dans l’imprimerie et la teinturerie. Nous avons déjà mentionné les efforts faits pour obtenir les couleurs bleues insolubles (azofrbstoff) adhérant aux fibres et nous avons expliqué la difficulté d’obtenir des teintes qui résistent au lavage, à la lumière, à l’air, etc., au moins pour les couleurs simples du B. naphtol (azofarben). Mais la production de ces couleurs insolubles pour les pour les fibres a pris une immense extension par suite de l’emploi de la « paranitraniline », dont la combinaison sur des étoffes imprégnées de B. naphtolnatrium, donne un rouge vif avec des reflets moins rouges. Cette couleur étant très solide, fera une concurrence sé rieuse au rouge turc. Combinée avec le noir aniline, le rouge paranitraniline est employé sur une grande échelle dans la fabrication des articles rouge-noir.
- Fabrication d'extraits. — Ce que nous avions prévu dans notre rapport de l’année dernière s’est réalisé ; nous avons à constater pour 1893 nne réduction de 20 % sur la pro-i duction des extraits.
- p.562 - vue 374/389
-
-
-
- ET DK COMPRESSION DES TISSUS
- 563
- Les matières premières ont subi de grandes variations ; le bois de campêche est resté ferme toute l’année, parce que les grands déboisements l’ont rendu rare; le sumac s’est maintenu aussi à un prix élevé, malgré la débâcle de l’argent, parce qu'on a prétendu que la dernière récolte était faible.
- Par contre, les bois de nerprun et les noix de galle sont tombés extrêmement bas.
- Les bois de nerprun ont été offerts en quantité, mais, tandis qu’autrefois, lorsque la récolté était faible, les 100 kilog. se payaient 400 fr., ils ne se payent plus aujourd’hui que 70 et 65 fr.
- Le fait est, d'ailleurs, que beaucoup et d’excellents jaunes artificiels ont pu être livrés comme succédanés.
- La statistique des droits d’entrée en Suisse donne les chiffres suivants pour les extraits :
- Exportation
- 1892................... 1.465.946 fr.
- 1893................... 857.511 Importation
- 1892 .................... 399.120 fr.
- 1893.................... 441.000
- L’EXPOSITION DE 1900
- Par arrêté du ministre du commerce et de l’industrie sont nommés membres du jury appelé à statuer sur les résultats du concours ouvert pour l’Exposition universelle de 1900, en exécution de l’arrêté ministériel du 9 août 1894 :
- MM.
- Bardoux, sénateur, ancien ministre de l’instruction publique et des beaux arts, membre de l’Institut, membre du conseil supérieur des beaux-arts.
- Bourgeois (Léon), député, ancien ministre de l'instruction publique et des beaux-arts.
- Le président du conseil municipal de Paris, membre de la commission supérieure de l’Exposition.
- Le préfet de la Seine, membre de la commission supérieure de l’Exposition.
- Le délégué des colonies et pays de protectorat, membre de la commission supérieure de l’Exposition.
- Le président du conseil général des ponts et chaussées, membre de la commission supérieure de l’Exposition.
- Le président de la société des ingénieurs civils, membre delà commission supérieure de l’Exposition.
- Bœswilwald, architecte du Gouvernement, inspecteur général des monuments historiques, membre du conseil supérieur des beaux-arts, membre de la commission supérieure de l’Exposition.
- Daumet, architecte du Gouvernement, président de l’Académie des beaux-arts, inspecteur général des bâtiments civils, président de la société centrale des architectes, vice-président de la société des artistes français, membre de la commission supérieure de l’Exposition.
- Garnier (Charles), architecte du Gouvernement, membre de l’Académie des beaux-arts, vice-président du conseil général des bâtiments civils, membre du conseil supé-rieur des beaux-arts et du conseil supérieur d’enseignement à l’école nationale des beau-arts, membre de la commission supérieure de l'Exposition.
- JURISPRUDENCE
- SERVITUDE DE VUE
- Parmi les questions pratiques les plus controversées, il faut placer celle de savoir quelle est la situation de celui qui, après avoir stipulé la faculté de pratiquer sur le fonds voisin telles ouvertures qu’il voudrait, a usé de son droit, dans les 30 ans du titre, en ouvrant une ou plusieurs fenêtres.
- Ce propriétaire a t-il limité son droit en l’exerçant, ou bien au contraire l’a-t-il consacré d’une manière définitive et absolue, de façon à pouvoir en user ensuite comme il l’entendra.
- Trois opinions ont été successivement émises.
- p.563 - vue 375/389
-
-
-
- 5G4
- LE MONITEUR DE LA TKINTURA
- 3
- 5
- Les partisans d’un premier système prétendent que le droit expire avec la période de 30 ans à compter du titre, à quelque moment de cette période qu’ait été pratiquée l’ouverture existante. (Trib. Caen, 14 juin 1837.)
- Ce système serait admissible si, d’après le titre constitutif, la détermination du mode d’exercice delà servituie devait se trouver fixée, une fois pour toutes, par l’exécution. Mais on ne le comprend plus dans le cas où le droit d’ouvrir des vues a été accordé d’une manière illimitée, pour de nouvelles ouvertures et même pour de nouvelles constructions.
- Dans le deuxième système, on soutient que l’ouverture d’une vue en temps utile a pour effet de maintenir le titre dans son entier pour l’avenir, et que le propriétaire du fonds dominant a le droit perpétuel de pratiquer de nouvelles ouvertures. (Marcadé, arl. 102.)
- Enfin, dans une 3e opinion, qui a pour elle l’appui de M Demolombe et d’un arrêt de la Cour de Cass, du 1er mars 1839, on admet que de nouvelles fenêtres peuvent être percées pendant 30 ans à partir de l’ouverture, si elle a été effectuée dans les 30 ans du titre. De telle sorte que l’usage en temps utile de ce droit de vue n’en assurera la conservation que pour 30 ans, à compter de la date des ouvertures régulièrement pratiquées. (C. Agen, 30 janvier 1884.)
- Sur ce point M. Demolombe présente l’observation suivante : « On objecterait vainement que c’était, de la part du propriétaire du fonds dominant, un acte de pure faculté que d’ouvrir deux ou trois fenêtres seulement; ou d’en ouvrir davantage, puisque son titre lui laissait, à cet égard, toute liberté. Oui, mais précisément les facultés conventionnelles, celles qui résultent d’un titre, ne sont pas ces actes de pure faculté dont l’art. 2232 déclare qu’il n’engendre aucune prescription ; ce sont des droits, au contraire, parfaitement 1 prescriptibles »
- On remarquera en outre que, d’après la ju risprudence, une servitude de vue stipulée au
- profit d'un bâtiment non encore construit constitue un droit pur et simple, susceptible de s’éteindre par le non-usage pendant 30 ans, sans qu’on puisse objecter que la prescription d’un tel droit n’a pu courir qu’à compter de la construction du bâtiment. — (Cass. 14 décembre 1863 ; Orléans, 16 février 1865.)
- ------------.—-s---------------
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop in-sister auprès de nos lecteurs, pour leur rap-peler à nouveau que toute demande de rensei-gnements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive a son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif | Roussel, Pelletier et Gervésié, fab. de sot0' ) ries, 33, rue Romarin et 1, rue du Puits
- p.564 - vue 376/389
-
-
-
- ET DS L’IMPRESSION DES TISSUS
- S
- Gaillot, à Lyon. — Durée : 10 ans et 1 mois. i — Cap. : 150,000 fr. — Acte du 28 nov.
- Formation de la Société en nom collectif | CARRABIN et Cie, fab. de velours unis et soie- | ries, 8, rue Lafont, à Lyon. — Durée : 6 ans : et 60 jours. — Cap : 120,000 fr. — Acte du 12 nov.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 26 sept, de la Société Wicquart et BARBRY, blanchiment des toiles, à Armentières. — M. Wicquart continue seul. — Acte des 26 et 27 sept.
- Dissolution à partir du 7 nov. de la Société Leblanc père et fils, laines peignées, blousses, déchets et lavage des laines, 4, rue du Sentier, à.Tourcoing. — L : les associés. - Acte du 7 nov.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- Mme Vve Brunard a vendu un fond de teinturerie, 29, rue Huchette.
- M. Simon a vendu un fonds de teinturerie, 5, rue de la Folie-Méricourt.
- Mme Gonblet a vendu un mat. teinturerie, 29, rue Fontaine.
- M Dayns a vendu un fonds de teinturerie., 26, rue Chariot.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tout les ouvrages ci-de»tous sort en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- CHIMIE ANALYTIQUE DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d’essai et d’analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d’analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimise expert. — Officer d’Academ’e. — Lauréat d. la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensabte à quiconque s’occupe
- d'affaires et [surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriclteuurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Manuel complet de teinturier (SUPPLÉMENT traitant de Yemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d’émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8-avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Maiiei es textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dans le texte — Prix : 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- p.565 - vue 377/389
-
-
-
- 566
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- TABLE DES MATIÈRES
- PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE
- 38e Volume — Année 1894
- A
- Pages
- Acétine ................................175
- Acides diméthylamdobenzoïques. . . 103
- Acide persulfurique (Emploi de 1’) et de ses sels au blanchiment des fils textiles, etc.,par MM. H. Gall et Amaury de Monlaur..............................303
- Appareil automatique à tracer la moire, par M. E. Gauthié.....................206
- Appareil (Système d’) applicable au blanchiment ou à la teinture des fils, par M. C. Hantke......................349
- Appareil à blanchir, laver, teindre, désinfecter, etc., des matières textiles, par la Société Laubé fils.............325
- Appareil à dégraisser, par M. A. Bloche. 373 Appareil pour humidifier l’air, par M. Serge 60
- Appareil servant à humidifier l’atmosphère des salles de filatures,tissages, etc, etc, dit « l’humidificateur à brosse rotative »,par M. G. Lavolée. . . . 231 Appareils pour laver, imprégner et teindre des fils à l’état enroulé, par la Société Linkenbach et Holzhauer. . 12 Appareil à teindre les textiles en bobines .... 81
- Appareil à teindre et à laver les matières textiles, par M. E. Labardt. . 84 Appareils pour traiter les rubans de cardes par des liquides et par des vapeurs, par M. E. Gessler. ... 35 Appareil « vaporisage continu », par la Société alsacienne de constructions mécaniques 107 Appareils (Perfecionnements dans les) servant à vaporiser, traiter et sécher les tissus, par la Société Mather and Platt limited 36
- Apprêts (Des). — La fécule de pommes de terre. . .........................514
- Apprêt des fils de trame, par MM. Bouvier frères...........................302
- Apprêt (nouvel) pour les matières textiles, par MM. Fr. Voland et Cie. . 11
- Apprêt (Procédé d’) des tissus par pression, par M. J. Safrert...............487
- Association syr dicale des Teinturiers-Dégraisseurs..........................298
- B
- Bain fixateur pour teinture, par M. Is.
- Pages
- Lepaulard et dame Lepaulard, née Gauthier..............................Il
- Bleu Chicago B n° 388.................. 37
- Blanchiment (Procédés de) en canettes, bobines, par MM. Méret, Rochebillard et Cie.................................394
- Blanchiment du coton...................367 Blanchiment au peroxyde de sodium. 126
- Blanchiment et teinture de la paille, par M. Villon 246
- Blanchiment et teinture de la bonneterie de coton................................53
- Brevets étrangers analysés, par M. Gerber 84
- G
- Caoutchouc (Application du) dans le moirage des tissus, par M. Boyeux. 418 Carnot. . 294 ç Cercle chromatique de Chevreul. . 294 Chambre de commerce d’Avesnes. . . 350
- Chambre de commerce française de Charleroi ... 535
- Chambre syndicale des teinturiers en soies, laines et cotons................129
- Chambre syndicale de la teinture et du nettoyage............... 178, 464, 511 535
- Chauffage perfectionné des machines à parer, par M. C. Basseux 230
- Chlorage de la laine...................253
- Chromogène (Notice sur le), par M. M. Becke 439
- Colis postaux..........................103
- Colorants (Les) substantifs............. 7
- Composé détergent (Genre de) destiné au blanchissage et au dégraissage des tissus, par MM. William Brothers. . 34
- Composé détergent destiné au blanchissage et au dégraissage des tissus. . 153
- Conversion chimique de tous les végétaux propres à la confection de fils souples et soyeux applicables à la filature et à la teinture, par la Société dite : Gesellschaft für chemische
- Neuerungen E. Cadoret et A Jost. . 533 Coton (Le) 39
- Couleurs mode sur cachemire. . . . 447
- Couleurs modes sur filé de coton aux couleurs d'alzarine sur fond de cachou de Laval..............................249
- Couleurs solides à l’eau sur laine peignée en un seul bain..................387
- p.566 - vue 378/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 567
- Pages
- Coupeurs perfectionnés à un ou deux rebords employés pour l’apprêtage des tissus, par MM. H. Russel et Cie. . 255 |
- Crépage (Note sur le) de la laine, par M. E. Kopp................................. 396 .
- Crêpe (Note sur le) de laine artificiel, par M. F. Binder...........................347
- D
- Décantation (Procédé et appareil de) et d’épuration des eaux pour les eaux industrielles, par M. G. Mugér. . . 205 Décatissage indestructible continu destiné à donner du brillant aux étoffes, parM. J. Descoubet. ...... 463 Décisions relatives à l’application du nouveau tarif 39
- Décoration artistique (Procédé de) sur tous tissus pour décoloration et recoloration ultérieure, par M. S. Lévy. 301 ! Décoration des velours, tissus ou autres matières, au moyen de poudres métalliques, par MM. G. Pailhé et E. Brun 83
- Dégraissage (Appareil et procédés pour le) des étoffes, par M. M. Rambaud. 9 Désuintage (Perfectionnements aux), dégraissage et rinçage de la laine et appareils pour les réaliser, par M. F. Turney 325
- Dénitration des pyroxyles, notamment de la soie artificielle..................444
- Détermination (Procédé pour la) de la valeur spécifique des tissus, par M. F. Demoth junior .... 106 Dibenzylaniline (La) et une matière colorante verte qui en dérive, par MM. Poirrier et Rosenstiehl. . . . 297 Dispositif pour rabattre et lustrer le poil des tissus unis ou façonnés, par M. F. Barteis 37 Distillation de la glycérine 273 !
- Drap-feutre (Fabrication de) avec rayures colorées, au moyen d’un machine dénommée « Transmissible », par M. A.-J. Pilard..................................107
- E
- Effets de façonné, armuré, broché, etc., obtenu par simple impression sur les tissus, par MM F. du Closel et Blanc 442 Emploi de l’huile pour rouge turc pour le blanchiment du coton, par M. G.
- Hertel ... ....... 128 Emploi (Note sur I’) des sels ammoniacaux pour réserver la soude caustique, l’aluminate, le stannate, le chromite de soude, par M. E. Bontemps. . . 370 Encolleuse perfectionnée, de Mme H.
- Vandamme. .......................... 203
- Pages
- Enlevages et réserves sur soie. . . . 198
- Etoffe nouvelle et son mode de fabrication, par M. de Heuvel.................256
- Etoffes (Fabrication d’) partiellement crépées, par M. E. Jacquet . . . 415 Etoffes, vêtements, tissus d'emballage, bâches imperméables, par MM. E. Hornung et R. Liebl 418 Exposition (L’) de 1900. . . 277, 323 370 Exposition (13me) de Bordeaux en 1895. 494 Exposition de Chicago 207
- Exportation de bois de teinture de l’île Cuba. ................................389
- Extrait (Fabrication d’un nouvel) de bois de différentes espèces de proso pis, par MM. E. Schweich et E. Bûcher...................................389
- Extraits de ...........................271
- Extraction (Sur 1’) des substances tannantes.................................414
- F
- Fabrication d’imitation de fils métalliques et de tissus dorés, par M. J. Kern 231
- Fabrication (Système de) d’indigo a fabrication continue, par M. A. Thierry. 374 Fabrication mécanique (Procédé de) de tissus velours double pièce à dessins, par MM. Leroux frères 515
- Fabrication (Procédé de) de la soie artificielle, par M. Cabaret................... 5
- Frappage (Procédé de) en formes à la main, du velours,de la pluche, etc., par M. V. Richard...........................492
- 1e G
- Garance.................. 438, 462, 486 510
- Graisses (Extraction des) des eaux de lavage de la laine......................441
- Gaude et tartrazme......................415
- Gris perle solide sur laine.............226
- I
- Imitations diaphanes (Procédé de fabrication d’) de vitraux peints, par la
- Société Gebrüder Pilz...................256
- Imitations de fils métalliques et de tissus dorés, par M. J. Kern .... . 389
- Imperméabilisation (Procédé et appareil pour l’) des papiers et tissus, par M. F. Girard.................................467
- Impression (Procédé d‘) à une ou plusieurs couleurs en teintes plates ou dégradées, par M.C. Lafond. ... 59
- Impression (Procédé d’) au cylindre ou à la planche sur tous tissus de laine, soie, coton ou mélangés, par MM. Char-piot, H. Challeton et V. Petit-Girard. 56
- p.567 - vue 379/389
-
-
-
- e oo.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pages
- Impression (Perfectionnements dans l‘) des étoffes de toutes natures, par la
- Société Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas.........................533
- Impression industrielle sur tissus par voie photomécanique, par MM. Simon-not, Godart et fils....................443
- Impression de tissus métalliques sur velours, tissus, draps, feutre, rubans, par M. H. .................................534
- Impression sur tissus par photo teinture, par M. A. Villain .... 445, 469 490
- Impression des tissus ayant une surface à poil bouclé ou coupé, parM. R.-J. Chadwich Mitchell 205
- Impression en un ou plusieurs tons sur tissu jersey uni, foulé, chiné et peluché, par M. Grollier-Aguillon . . . 206 Incrustation (De P) des chaudières. . . 222 Indigo 296, 318, 342, 366 386
- L
- Laine (La) artificielle...............108
- Lessives commerciales................. 14
- Lessiveuse « La Gauloise », par M. J. Laborie 349
- Liquide à détacher dit « Jou\ancène », par M F. Grognot.......................349
- Loi (La) allemande pour la protection des marques de marchandises . . . 472
- M
- Machines à amidonner ou empeser perfectionnées, par M. H Powell . . . 177 Machines à apprêter les tissus, par M. A. Côte 35
- Machine à brosser et nettoy er les étoffes, les tissus, etc., par M. C. Scharrer. . 12 Machines à teindre les textiles (Perfectionnements dans les), par M. J. Ber-ger 557
- Machine à décortiquer la ramie, le chanvre, le lin, par M. G. Subra . . 60 Machine à dérompre les tissus en étoffes ou en iubans, par M. A. Gauthier . 177 Machine à désunir et sécher les fils, par M. J -T Blass 534
- Machines(Perfectionnements aux) à encoller, par M. J Groger................466
- Machine destinée à former par un apprêt des lisières artificiellessur les tricots, tissus, etc., par M. P. Raguet . . . 392
- Machine (Système de) pour laver les écheveaux de fil, par MM. Max Gree-ven et Cie.............................303
- Machine à laver, à savonner, à teindre, etc., etc , de M. J. Schmidlin ... 80
- Machine pour mesurer et plier les marchandises eu pièces.....................36
- Manufacture (La) nationale de tapisserie de Beauvais............................321
- Marques (Les) aux colonies. .... 275
- Matières colorantes (Fabrication de), par M. R. Williams Matières (Nouvelles) colorantes. 102, 131 156. 180, 201, 276, 348, 369, 390, 420 445, 468, 493, 516
- Matières (Préparation de) colorantes azoïques, par la Société Farbenfabri-ken vorm. Bayer et Cie.................
- Matières colorantes (Perfectionnements dans la fabrication des) à base de plomb, par M. G. de Overbech.
- Matière colorante bleue (Production d’une) tirant sur mordants, par la Compagnie parisienne des couleurs d’aniline......................... . .
- Matières (Nouvelles) colorantes brunes se fixant sur mordants métalliques, par MM. A. Ashworth et E. Sandoz .
- Matières (Fabrication de nouvelles) colorâmes diazoïques nitrées, par M. E.
- Sandoz............................
- Matière colorante (Nouvelle) noir solide, par M. P. Monnet........................
- Matières colorantes noires (Production de) teignant le coton non mordancé, pur la Société dite « Actien Gesells-chaft für Anilin Fabrikation ».
- Matière absolument imperméab’e pour objets de toute espèce avec de la cellulose de bois brute, par M. F. Brauer.
- Matières colorantes récentes. . . . . Matières colorantes (Production des) ti rant sur mordants, par la Société dite : « Actien Gesellschaft für Anilin Fabrikation »
- Mélanges (Fabrication de) de laine luisants, par M. B. Eckhardt.............. Mercerisage (Nouveau procédé de) des tissus, par M. C. Malien .....
- Méthode (Nouvelle) pour obtenir des décharges.......................... • Métier destiné à purger les fils textiles (soies ou coton) des bouchons ou nœuds, etc., soit avant, soit après la teinture, par Mlle J. Ramus . . . . Moirage (Effets de) obtenus sur tous tissus, toiles cirées, papiers, etc., par MM. du Closet et Blanc................
- Moire nacrée de M Chassandre . Mouvement commercial et industrielle de Bâle pendant l’année 1893. , . «
- N
- Nécrologie...................86, 183
- Noir rapide et sur un seul bain des tissus laine, soie et des mélanges coton, par M. ..............................•
- Note sur les différentes théories relatives aux phénomènes de teinture et rapport de M. A. Rosenstielh.
- Nouveau procédé d’impression,‘par M. L.
- Marcan.................................
- Pages
- 58
- 541
- 106
- 417
- 55
- 57
- 60
- 325
- 57
- 61
- 80
- 229
- 255
- 374
- 273
- 83
- 443
- 488
- 542
- 347
- 252
- 29
- 557
- p.568 - vue 380/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 10
- 0
- Pages
- Obtention (Procédé pour 1’) d’effets nouveaux dans l’impression des tissus en coton, par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes..................403
- Obtention (Procédé pour 1’) des tissus irisés par double impression sans gaufrage, par MM. Lemaître, Lavotte et Cie................................. 394
- Obtention (Procédé d’) des tissus en laine, en coton et en demi-laine en plusieurs couleurs, par M. Ferdinand
- Memmer..................................416
- Olivine.................................368
- Orangé-tannin (Note sur 1’), par M. C.
- Schoen..................................388
- Origines de la soie.....................319
- P
- Paranitraline (La) C, de la Manufacture lyonnaise de matières colorantes. . 78
- Pâte ou composition perfectionnée pour nettoyer des objets faits en diverses matières, par MM. M. Baerlein et Gh.
- Dreyfus.................................230
- Plateau servant à rouler les étoffes, rendu absolument incassable, par
- M. A. Huguet.............................61
- Polissage (Système de) et de feutrage d’étoffes, par MM Lamarque et Tardy. 392
- Polysulfine.............................271
- Préparation (Procédé de) d'un bisulfo-naphtol propre à faire du ponceau, par MM. Poirrier et Rosenstiehl. . . 368
- Préparation (Procédé pour la) de nouvelles matières, colorantes azoïques, par la Société Farbenfabriken vorm.
- Bayer et Cie............................105
- Préparation de matières colorantes teignant sans mordants, par M. H. Vidal .....................................Il
- Préparation (Procédé de) de nouvelles couleurs teignant sans mordants, par M. Vidal et la Société anonyme des matières colorantes et produits chimi-quesde St-Denis.........................396
- Préparation (Procédé pour la) de matières colorantes tirant directement sur le coton, par la Société Farbenfabriken, vorm Bayer et Cie .... 10
- Préparation de la toile pour annonces, par M. Fr. ..........................204
- Prix proposé par la Société suisse de l’industrie chimique..................369
- Procédé et appareil pour laminer et assouplir les fils de lin, chanvre, coton, etc., etc , par M. G Bonbon. . . . 256
- Procédés et appareils perfectionnés pour blanchir, teindre et traiter, en géné-ral, le lin, le chanvre, etc, par M. A.
- Meekin..................................229
- Pages
- Procédé chromo pour la teinture des tissus, parM. L.-A. Gaillet. ... 8 Procédé chromo pour la teinture des tissus et étoffes de toute nature. . 153 Procédé (Nouveau) d’impression à une ou plusieurs couleurs en teintes plates ou dégradées, par M. Lafond. . . 157 Procédé pour imprimer directement l’indigo raffiné ou brut sur tout tissu ou filé réservé, par MM Blanchon et Al-légret 442
- Procédés (Nouveaux) de teinture. . 363 Procédés (Nouveaux) de teinture présentés au concours pour un des prix généraux de la Société industrielle de Mulhouse .... 126, 150, 175 199
- Production sur la fibre de couleurs azo-conjuguées insolubles, par la Compagnie parisienne des couleurs d’aniline 256 417 Procédé pour rendre inflammables le papier, les textiles, etc., par M. Schnei
- der .......................................557
- Production sur laine de couleurs solides, par la Compagnie parisienne des couleurs d’aniline...........................463
- Produit (Fabrication d’un nouveau) ayant la couleur du ponceau, par la Société anonyme pour l’exploitation des procédés Zebrowski. .... 391 Produit nouveau dit : « Gomme américaine », par M. Roumazeille ... 34
- Produit nouveau dit : « la Dissolvan-tine », s’appliquant à l’épuration des eaux industrielles en général, au dégraissage et au foulage des tissus de laines ou autres,par M. Fr. Lacombes. 304 Propriétés (Sur quelques) des oxydes de
- plomb, par M. A. Bonnet. . . . 104 Préparation de boules colorantes contenant à la fois la couleur et le mordant nécessaire pour la fixer, par J. E. Strohschein 108
- Procédé et préparation de couleurs dia-zoïques simples et mixtes du groupe Congo, par MM. Kinjelberg et Cie. . 420 Procédé de préparation de dérivés al-coyle substitues des acides al à ai dioxynaphtalinesulfonique, par les Farbenfabriken Bayer et Cie . . . 276
- Procédé de préparation de -naphtyla-mine, d’acides 3 a naphtylaminesul-fonique et 3-naphtylesulfonique, au moyen de l’acide 3-x-naphtolsulfoni-que, par M. G. Tobias..................420
- R
- Recettes de teinture...................227
- Recettes utiles................... 154 203
- Réglage du rapport entre la température
- et /humidité de l’air, par M. P. Hu-nervadel . ..........................231
- p.569 - vue 381/389
-
-
-
- 570
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pages
- Réglements (Les) d’ateliers . . 133 277
- Reproduction sur le feutre et sur les étoffes feutrées de dessins brillants au moyen de la machine à lustrer, par la Société F. Klein et Gie. .... 492 Revue des matières colorantes nouvelles, par M. F. 558
- Revue du marché de l'indigo en 1893. . 85
- Rouge Battik (Note sur la fabrication du) sans mordant, par M. J. Dépierre. . 272 Rouissage et blanchissage des chanvres ou autres textiles de toutes provenances, par M. P. François. . . 106
- S
- Savon-benzine (Le)....................131
- Savons (Des) les mieux appropriées au dégraissage des tissus de laine. 250 -274, 299, 323 351
- Savon lixiviel destiné au blanchissage et au lavage du linge, par MM. Mayer,
- Lévy et E. Philippe......................177
- Société industrielle d'Amiens .... 42 J Société industrielle de Mulhouse . . . 346 Soie (La) marine 345
- Solidité (Sur la) à la lumière des couleurs teintes . ........................297
- Solubilisation (Note sur la) des gommes de l’Inde au moyen de l’eau oxygénée, par M. H. Koechlin........................79
- Solutions imperméabilisantes pour tissus mode, par M. F. Ekstein...................38
- Souffleur Ronjat, par M. S. Ronjat . . 419 Suint pur (Préparation du) jaune et neutre, par M. W. Kleemann . . . 419
- Système « Pneumo-injecteur » à circulation pour le blanchiment, la teinture, le dégommage, la cuite, le lavage, etc., par la Société dite : Gesellschaft fur
- Chemischet Neuerungen E. Cadoret et A. Jost................................534
- T
- Tarifs (Modifications apportées aux) de douanes des Philippines .... 492
- Teinture (Procédés de); impression de chaînes de tapis-moquette .... 270 Teinture automatique (Procédé et appareil pour la) des fibres textiles en éche-vaux, par MM. Vansleben frères . . 82 Teinture en barque (Procédé et appareil mécaniques pour la), des éche-veaux, fils et étoffes, par M. H. Del-humeau 392
- Teinture (Procédé de) du coton et autres fibres en noir d’aniline inverdissable, par la Compagnie française des produits chimiques d’Argenteuil. . . . 204 Teinture (Appareil pour la) et le dégraissages des bobines de fils, par MM. Har-met frères. . . 393
- Teinture d’étoffe (Procédé de) dans la cuve d’indigo, par M. I. Simonis . . 230
- Pages
- Teinture (Perfectionnements dans la) et l’impression, spécialement applicables aux tissus et aux fils de laine, par M. W. Bell...............................58
- Teinture sur impressions métalliques en feuilles ou en poudre obtenues par la lithographie, la typographie, etc., par M. V. Clément ....... 443 Teinture de la laine et de la soie en noir fixe, par M. Amend. ....... 56 Teinture mécanique des fibres textiles au moyen de l’alizarine, par MM. F. Er-ban et L. Specht 34
- Teinture (procédés et appareils perfectionnés pour la), le mordançage, par M. J. Reffit .... 416 Teinture (La) de la soie dans le Dafina. 488 Teinture à reflet (Procédé de) sur tissus à poils, tels que draps, velours, peluche, pilon, etc., etc., de soie, laine ou coton, par M. Errani, chimiste . . .10
- Teinture des rubans de cardes de M. Mattéi ....................................153
- Teinture de la soie en couleurs solides, par MM. Rusconni.................... . 62
- Tissus (Procédé pour la fabrication de) compacts et imperméables, par MM. M. Berlowitz et Salomon . . . 419 Tissu (Procédé de fabrication d’un) à côtes, de dessins et couleurs variés, par MM. F. Vanoutryve et Cie . 418 419 Tissus crépés en forme de tuyaux et leurs applications, par M. C.-W, Rumpf. . 61 Tissu (Nouveau genre de) à motifs imprimés et peints pour tenture, ameublement, etc., par M. F. Boyer. . . 417
- Tissu (Nouveau genre de) pour rideaux, par MM. David, Trouiller et Adhé-mar.....................................443
- Toiles cirées (Perfectionnements apportés à la fabrication des) décorées au moyen de. couleurs solides, par MM. J. Farmer, H.Lushington Storey et I. Storey ......... 393 Traitement (Procédés et appareils perfectionnés pour le) de la ramie et fils analogues, par M. H. Boyle. . . . 515 Travail (Le) des femmes, des filles mi neures et des enfants dans les manufactures 87, 110 395 Trois-huit (Les) 246
- V
- Vaporisage (Appareil de) continu, par M. G. Weiss............................350
- Vaporisateur (Système de) humidifica-teur d’air, par M. J. Villard fils. . . 417
- Véritable rouge d‘Andrinople(Production de) et de rose d'Andrinople sur des fils végétaux à l’état bobiné, par la Sociéié dite « La Rheinische Copsfaerberei-Gesellschaft Ewald Hoelken et Cie ». 255
- Vert de résorcine ...... 174 295
- p.570 - vue 382/389
-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 571
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de /IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d'acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillonfrères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),1!, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alumine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g.
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriale*
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des- Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxvder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahres (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêt* divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprèts (Machines d‘)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs. 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prenonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- lassines
- Charmois.— J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtients industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudin, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidone
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blaneniment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheyeaux, bobines, etc.
- Wilson-Clyma (T.E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord).
- Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton; Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc.,,etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fus aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d'invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris, Brosses spéciales pour la teinture.
- p.571 - vue 383/389
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TKINTURE
- Caoutehone
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C° Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des- Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieure pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Construetions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C°. Fabrique de couleurs d aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Ruône. Usine à Saint-Fons, Rhône.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Mtières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tarire
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane. Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartratede chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dents d’engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris — Envoi du tarif.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancv (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 1.1, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, léiogomme, produits pour tissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d'Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traitsd’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée .
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison a Paris, 17i, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » produit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- S m im
- BARES
- Fûts, Tonneaux en fer & Résevoirs En tôle noire, galvanisée et étamée, pour tous liquid.s P. LEGRAND,. a Part.
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris. Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- EXTRAITS
- Solides et Liquides
- Pour TEINTURES et IMPRESSIONS
- A. ŒSINGER & cie
- 28, rue Lamartine, 28 — HAVRE
- UN MONSIEUR
- qui a 25 ans d’expérience pratique comme coloriste de la teinture en rouge turc sur drap et fil, ainsi qu’en couleurs à imprimer de toute sorte, vendrait avec garantie tous ses secrets.
- Offres à adr. F. S. 1157.
- Rudolf Mosse, Bâle.
- p.572 - vue 384/389
-
-
-
- p.n.n. - vue 385/389
-
-
-
- p.n.n. - vue 386/389
-
-
-
- p.n.n. - vue 387/389
-
-
-
- .aw.
- • teth"y:. : -r . - . . n ' 26
- ’ t un
- • JO.. - . ’:.
- c
- «
- i
- 1 ve :Sr
- (
- e
- p.n.n. - vue 388/389
-
-
-
- p.n.n. - vue 389/389
-
-