Moniteur de la teinture des apprêts et de l'impression des tissus
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- 39e Année. — No 1.
- 5 Janvier 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Perfectionnements et procédés nouveaux. — Linge brûlé. — Des laines en Wurtemberg. — Nouvelles matières colorantes (suite et fin). — Douanes françaises. — Tri-bunaux. — Jurisprudence. — Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES A APPRÊTER
- Par M. Mathieu Michalot-Sirot.
- Les perfectionnements visés parla présente invention s’appliquent aux machines à apprêter à feutre sans fin, dans lesquelles le tissu, préalablement élargi par une élargisseuse Palmer ou d’un autre système, passe sur un ou plusieurs cylindres sécheurs à la surface desquels il est maintenu par un feutre sans fin qui empêche son rétrécissement jusqu’à ce (u'il soit complètement sec. Dans ces appareils, la pièce sortant du où des secheurs à une température élevée conserve un toucher très sec et désagréable, principalement dans les flanelles colon, auxquelles on est obligé de laisser reprendre une certaine humidité, pour corriger très imparfaitement ce défaut.
- Les présents perfectionnements ont pour but de remédier à cet inconvénient ; ils consistent à faire passer la pièce immédiatement à sa sortie du cylindre sécheur, ou du dernier cylindre sécheur s’il y en a plusieurs, sur deux
- cylindres en cuivre à l’intérieur desquels on fait circuler de l’eau fraîche. Le refroidissement subit de la pièce lui donne, dans ces conditions, un toucher très apprécié et supérieur même à celui obtenu par les rames sans fin. De plus, on adapte sur les deux cylindres en cuivre deux brosses sans fin, montées sur courroies, qui, brossant le tissu en travers et sur ses deux faces, ont l’avantage pour les articles lainés de remettre le poil dans le sens de la trame ; ces brosses en fils métalliques ou en chiendent tournent à grande vitesse et sont commandées par une poulie.
- Le cas échéant, les deux cylindres en cuivre serviront à parfaire le séchage et seront à cet effet traversés par de la vapeur au lieu de l’être par de l’eau.
- PROCÉDÉ pour la production d’une matière colorante jaune basique
- Par la Compagnie parisienne de couleurs d’aniline.
- Il s’agit dans cette invention d’un procédé pour la production d’une matière colorante, jaune, basique, consistant à fondre du méta-nitrophénol ou ses éthers avec la paratolui-dine et avec l’hydrochlorate de paratoluidine, en présence des chlorures métalliques.
- La base de la nouvelle matière colorante est peu soluble dans l’eau, largement soluble dans l’alcool, l’éther et la benzine ; elle a une teinte jaune et une magnifique fluorescence verte. Le nitrate difficilement soluble est trè-caractéristique.
- La nouvelle matière colorante teint en jaune la soie, la laine et le coton tanné.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- PERFECTIONNEMENTS apportés au procédé et aux appareils de vaporisage des tissus Par M. Thomas Illingworth.
- Ces perfectionnements, apportés au procédé et aux appareils de vaporisage des tissus, que le vaporisage soit fait préalablement à la tein ture ou pour fixer définitivement l’apprêt sur le tissu,ou à toute autre phrase du travail, ont pour but d’effectuer ce vaporisage plus foncièrement, plus uniformément et plus économiquement qu’on n’a pu le faire jusqu’à présent.
- A cet effet, l’inventeur emploie une chambre cylindrique, de préférence entourée d’une enveloppe de vapeur, munie d’une porte et d’organes accessoires distincts qui permettent de faire arriver la vapeur dans l’enveloppe et dans l’intérieur de la chambre, ainsi que de moyens propres à produire l’évacuation plus ou moins complète de l’air contenu dans la chambre.
- PERFECTIONNEMENTS apportés à la teinture des fibres Par M. le Docteur Martin Edward, le Docteur Walstein Arnold Henry Peter et M. Edward Spott
- L’invention présente se rapporte spécialement à cette catégorie de teinture dans laquelle on se sert d’oxyde ou d’acide stannique. L’acide stannique est beaucoup employé dans l’industrie delà teinture ; mais, tel qu’il est employé, il rend les fibres cassantes et les gâte, de sorte qu’elles se détériorent plus ou moins et sont impropres pour l’usage.
- Le nouveau mode de traitement des fibres, dont la visée est de remédier aux inconvé-vients que nous venons de signaler, se résume à plonger lesdites fibres dans une solution convenable d’acide stannique, à les soumettre ensuite à l’action d’un oxyde métallique formant avec l’acide stannique un sel insoluble ou légèrement soluble dans l’eau, ainsi que des solutions alcalines ou acides, comme de l’acétate de plomb, puis à teindre ces mêmes fibres.
- NOUVEAU TISSU CRÊPE DEUIL PURE LAINE imitant le crêpe anglais
- Par la Société Francisque Voland èt Cie
- Ce nouveau tissu présente le même aspect que le crêpe anglais, un noir supérieur et ne blanchissant pas, et en même temps une sou plesse absolue avec assez de nervosité pour être à peu près infroissable.
- Contrairement au crêpe anglais, i’apprêt ne ressort pas, sous l’influence de l’humidité, pour former des trainées limaceuses à la surface de l’étoffe.
- Pour obtenir ce nouveau crêpe, on procède comme suit : Le tissu écru est soumis à un biaisage mécanique de 45®, puis enroulé et passé entre deux rouleaux gravés qui lui donnent la figure du crêpe. Cette gravure est combinée de façon qu’après le débiaisage la figure prenne l’inclinaison, la forme et le relief de celle du véritable crêpe anglais. Le tissu ainsi gaufré est alors teint, — toujours biaisé, — d’après les procédés usités pour la teinture de la laine noire, en modifiant toutefois le bain de façon à donner à l’étoffe les qualités hydro fuges nécessaires ; pour les obtenir, on a recours de préférence à l’acétate d’alumine, ce tissu, une fois teint, est apprêté par les procédés ordinaires connus, puis mis sur rame, sans être séché, pour être débiai-é. Le dé— biaisage se fait jusqu’à ce que la trame soit ramenée perpendiculairement à la lisière. L’étoffe est alors séchée à la terrrasse ou par tout autre moyen pouvant développer une haute température.
- HUMIDIFICATEUR D’AIR
- à dispositif de pulvérisation de Veau Par M Édouard Hochheim
- Il s’agit ici d’une innovation dans les dispositifs de pulvérisation de l’eau à embouchure ou tuyère tels que ceux qui s’emploient pour les installations d’humidification de l’air.
- L’invention comporte un pulvérisateur à un seul jet d’eau qui, venant soit du haut, soit du bas, se projette contre un cône fixe par lequel
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- il est dispersé de manière à produire un cône de poussière d’eau de direction opposée au premier. Le cône fixe peut recevoir plusieurs formes d’exécution et effectuer même celle d’un disque plat. Le dispositif de pulvérisation d’eau comporte une embouchure ou tuyère qui est de forme conique et se trouve directement devant un tampon portant un renfoncement conique. La tuyère est vissée sur un tuyau. Un étrier sert à maintenir le tampon et à le guider de façon plus précise lors de sa pénétration sous forte pression dans le renfoncement conique et produit ainsi le cône creux de poussière d’eau. Un ressort empêche que le cône ne se lève.
- PERFECTIONNEMENTS dans la fabrication de la gélatine Par M. Ernest-Samuel Spencer.
- Par ce procédé perfectionné de fabrication ou de traitement de la gélatine, celle-ci est mise sous forme de feuilles, puis elle est granulée ou écrasée et, après séparation de la poudre fine, les gros grains restants sont passés entre des cylindres unis ou bien soumis à l’action d’autres dispositifs mécaniques équivalents, de telle sorte que chacun desdits gros grains soit aplati sous forme d’une mince pellicule ou écaille.
- La gélatine en écailles est au moins aussi facile à mettre en dissolution que la gélatine
- en poudre, mais elle n’est ni aussi difficile ni aussi coûteuse à fabriquer,attendu que tous les soins à donner au broyage, au tamisage, à un second broyage se trouvent supprimés. A la différence de la gélatine en poudre, celle en écailles n’a, cependant, aucune tendance à
- s’agglutiner ni à prendre en masse gélatineuse avant d’être mise en dissolution et, comme elle est exempte de poussières et d autres matières étrangères, elle ne donne aucune apparence laiteuse au liquide dans lequel elle est mise en dissolution.
- PERFECTIONNEMENTS AUX APPAREILS A VAPORISER les matières textiles
- Par M. A'phonse Ruch.
- Les appareils à vaporiser déjà connus se composent essentiellement d’une chambre cylindrique ou rectangulaire, à parois métalliques pouvant supporter une pression, dans laquelle on fait agir la vapeur. A l’une des extrémités est une porte pour l’entrée et la sortie des matières à vaporiser.
- Lorsqu’il s’agit seulement d’oxyder des pièces de tissus, l’appareil se compose d’une chambre en bois ou en métal, dans laquelle le tissu, entré par une fente, circule sur des rouleaux pour ressortir par la même fente après avoir subi dans l’appareil l’action de l’air chaud sec ou humide. Cet appareil, connu sous le nom d'ageing machine, est chauffé à s l’intérieur et muni d’une cheminée pour le dégagement des produits de la réaction.
- Les appareils ne s’appliquent chacun qu’à un genre de vaporisage ou d’oxydation déterminé.
- L’invention consiste à combiner un appareil unique pouvant se prêter à tous les genres de vaporisage ou d’oxydation, et où l’on puisse faire varier, à volonté et indépendamment les unes des autres, les quantités des éléments : chaleur, vapeur, pression, air. A cet effet, on construit la chambre rectangulaire ou cylindrique en fonte ou en tôle, pouvant résister à une pression. Elle est fermée par une porte ou trappe pour l’entrée et la sortie des éche-veaux. Au-dessus de la porte, on ménage une étroite ouverture (que l’on peut fermer) pour l’entrée et la sortie des pièces. L’appareil se chauffe au moyen d’une double enveloppe dans laquelle circule de la vapeur sous pression ou au moyen de tuyaux à ailettes disposés dans les diverses parties de l’appareil. La vapeur nécessaire au vaporisage est amenée par un ou plusieurs tuyaux placés au bas de l’appareil et percés de trous de distance en distance. La sortie des gaz et de la vapeur s'effectue par une cheminée pratiquée dans le
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- haut de l’appareil, à l’extrémité opposée à la porte.
- PERFECTIONNEMENTS dans les machines à teindre les textiles Par M. Jules Berger.
- La machine, avec les perfectionnements dont elle a été dotée par l'inventeur, joue non seulement le rôle de machine à teindre les textiles, mais elle est spécialement destinée à servir de lisseuse, de laveuse, d’essoreuse, de sécheuse et d’étireuse, et, en un mot, elle est appelée à effectuer toutes les opérations de teinture qui jusqu’à ce jour ont nécessité l’emploi de plusieurs appareils distincts.
- Cette machine est caractérisée par la combinaison :
- 1* Du système tenseur des rouleaux sur lesquels sont montés les échevaux, permettant de tendre les écheveaux en leur faisant prendre des positions inclinées par rapport aux rayons du tambour formé par les rouleaux ;
- 2° De galets et de rouleaux intérieurs de façon à donner à ces rouleaux un mouvement de rotation sur eux-mêmes par suite du déplacement des galets sur un chemin de roulement disposé à cet effet et qui peut, à volonté, être retiré ou rapproché.
- {Reproduction interdite)
- LINGE BRULE
- Par M. A. Schlumberger.
- • --
- Ayant été consulté récemment par une personne qui avait à se plaindre de ce qu’on lui rendait souvent, soit dans un atelier de confection, soit de chez une blanchisseuse, du linge abîmé et troué, il m’a fallu rechercher les causes de ces accidents, qui avaient deux origine différentes.
- Dans un cas, j’ai naturellement recherché l’action de l’eau de Javel, et, pou r démontrer
- que mon soupçon était fondé, j’ai, devant ma cliente, trempé les tissus dans une solutio4 légère de bleu méthylène. En effet, partout aux alenteurs des parties brûlées, le bleu s’était fixé d’une façon plus intense qu’aux endroits sains. C’était là, pour moi, la preuve de la formation, à ces places, d’oxycelluloses produites par la présence de l’eau de javel.
- Pour le second cas, je fus tout d’abord intrigué ; car, je n’ai pu trouver traces d'oxycel-luloses, et, du reste, ma cliente me disait que ce linge n’avait pas encore été au blanchissage.
- Il y avait des traces cependant, et puisque le chlore n’y était pour rien, le coupable devait être un acide.
- La phénolphtaléïne ne me disait rien, j’eus recours à une solution très faible de brésiléïne pure, en projetant au hasard des gouttes de cette solution rose sur tissu, il a été facile de voir que la teinte rose se maintient très vive aux endroits qui n’étaient pas brûlés, alors que le rose virait instantanément au jaune, là où il tombait sur des parties acides. J’ai conclu de cette réaction qu’on avait dû faire disparaître des taches, de rouille probablement, enemployant de l’acide oxalique.
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- LE COMMERCE DES LAINES en Wurtemberg
- Le bureau de statistique du Royaume vien. de publier un rapport d’où il résulte que pendant l’été dernier il n’a été amené aux mar
- Pi prix
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- Pc 300
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- chés qui se tiennent dans les villes d’Ulm, Heilbronn, Tuttlingen, Ellwangen , Sulz et Mergentheim que 6,293 doubles centner (100 kilog.) de laines au lieu de 7,437 (chiffres de 1893) et de 7,903 (chiffres de 1892).
- Prooenance des marchandises. — Les laines vendues cette année se répartissaient, sous le rapport de leur origine, comme il suit :
- Laines allemandes 104 doubles centner « bâtardes.. 5.467 «
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- Activité des divers marchés. — Les places où le trafic a été le plus actif ont été les suivantes, où ont été apportés :
- Kirchheim.. 3.001 double centner
- Ulm.................. 1.490 »
- Heilbronn... 1.147 »
- : Ces trois marchés ont ainsi attiré 89,6 % du commerce total des laines du pays.
- i Les quatre autres marchés n’ont plus eu à s’en partager que 10,4 % représentant seulement 655 doubles centner.
- î Le nombre des centner de laine vendus a été de 6,267, soit 99,60 % de ceux qui avaient été apportés sur les diverses places.
- j eus
- iléïne Prix maxima et moyens des laines. — Les s de prix les plus élevés ont été atteints :
- Ile de Pour les laines allemandes à Heilbronn où vive elles ont été cotées jusqu’à 180 mk par double alors centner;
- ne là I Pour les bâtardes, à Sulz, où elles ont fait con- 300 mk par double centner ;
- i dis- I Pour les espagnoles, à Kirchheim, où elles nent, ont été vendues jusqu’à 306 mk par double centner;
- | Pour les mélangées, à Heilbronn, où les plus belles ont atteint 198 mk par double g centner.
- | En dehors de ces prix maxima, la moyenne des transactions a donné pour les diverses vien. sortes mises en vente : allemandes 172 mk; pen- bâtardes 207 mk ; espagnoles 303 mk et mé-_ langées 188 mk.
- Illo.
- ‘Ulm, . Résultats financiers donnés par la campa-ulz et gne de 1894. — Le chiffre des affaires faites itner pendant la campagne de 1894 n’a été que de liffres ' 1,282,889 mk. En 1893, il avait été de 1,562,765 mark et en 1892 de 1,657,081 mk
- s lai- Il a été vendu en tout : aient, Laines allemandes pour. ... Mk 16.185 me il I « bâtardes « 1.131.660 « espagnoles « 4.128 mtner K « mélangées « 130.916
- Mk 1.282.889
- Le décompte en argent des affaires faites sur chaque marché est le suivant : à Kirchheim elles ont atteint Mk 630.888 à Ulm — 303.382 à Heilbronn — 224.418 à Tuttlingen — 52.525 à Ellwangen — 38.361 à Sulz - 23.125
- à Mergentheim — 5.190
- Soit... Mk 1.282.889
- dont les trois places principales, Kirchheim, Ulm et Heilbronn, ont absorbé 90,7 %.
- Les résultats donnés en ce qui concerne le commerce des laines par la campagne de 1894 sont loin d’être satisfaisants. Ils témoignent, en effet, d’un très sensible ralentissement de l’activité commerciale.
- Pendant les dix dernières années les apports de laine sur les divers marchés du pays avaient en moyenne été de 9,071 doubles centner dont on avait vendu en moyenne aussi 8,899 qui représentaient une somme moyenne de 2,257,899 mk.
- Des chiffres donnés ci-dessus, il résulte que les apports faits en 1894 sur les divers marchés aux laines ont été de 31 % inférieurs à ceux que donnent les relevés statistiques moyens des dix dernières années. Le nombre des transactions en même temps a diminué de 29,6 % et quant à leur importance calculée en mark, c’est de 43 % qu’elle s’est réduite.
- REVUE
- DES MATIÈRES COLORANTES NOUVELLES au point de vue de leurs applications à la teinture
- Par M. Frédéric Reverdin. (Moniteur scientifique
- {Suite et fin)
- Les teintures obtenues avec ces produits résistent à l'action du frottement et de la transpiration.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le bleu turquoise BB est un complément de la marque C précédemment introduite dans le commerce par F. Bayer et C° ; il fournit une nuance plus bleue et absolument pure ; il tire lentement sur la fibre et égalise bien.
- Il se fixe sur coton mordancé au tanin et à l’émétique, et sa dissolution doit être faite en introduisant la matière colorante dans l'eau tiède additionnée d’une petite quantité d’acide acétique.
- Cette matière colorante se prête bien aussi à la teinture de la soie, ainsi qu’à celle des tissus mi-coton et mi-soie ; elle est spécialement recommandable pour l’impression sur soie pour les articles avec réserve grasse, car elle se fixe très bien à froid sur la soie.
- Les teintures résistent bien à l’action des alcalis, des acides et de la transpiration ; elle est, par contre, moins solide vis-à-vis le chlore.
- La Manufacture lyonnaise de matières colorantes a développé la fabrication de ses couleurs diamines bien connues, par l’introduction de plusieurs articles nouveaux tels que le noir mi-laine A, l’orangé diamine D, et les Bordeaux diamine B à S.
- Le noir mi-laine A possède la qualité de teindre en même temps les fibres animales et végétales ; il fournit sur tissu laine et coton un beau noir uni par teinture directe sur un seul bain; il se combine bien avec le violet formyle pour donner un bleu foncé, avec le brun diamine H et le jaune indien G pour brun foncé, et avec le noir diamine MG et le vert diamine B pour vert foncé.
- On teint avec le noir mi-laine A en bain bouillant additionné de 30 grammes de sulfate de soude par litre, et on laisse refroidir pen- | dant une 1(2 heure jusqu’à 60° environ. Pour 1 les tissus contenant la laine renaissance avec chaîae coton, les fabricantsrecommandent d’ajouter, outre le sulfate de soude, 50 à 75 grammes de carbonate de soude par 100 litres de bain.
- Pour les tissus laine ou laine
- et
- soie, on
- recommande d’aciduler très légèrement bain.
- le
- Cette matière colorante a plus d’affinité pour
- le coton en présence des
- alcalis et à basse
- température, la laine absorbe
- au contraire plus
- de couleur par un bouillon prolongé.
- U orangé-diamine D se
- fixe
- sur
- coton
- en
- bain bouillant additionné de 30 00 de sel ma-
- rin ou de sulfate de soude ;
- on
- peut
- en outre
- le diazoter et le développer sur la fibre par
- procédé ‘habituel,
- il se mélange
- bien
- aux
- autres couleurs diazotables.
- Il donne la même nuance
- que
- la
- marque
- précédemment introduite dans le commerce
- mais il teint la soie presque autant que le co
- ton, ce qui n’est pas
- le
- cas
- de
- la
- marque
- Q2
- préférable pour la teinture des tissus mi
- soie.
- Les bordeaux-diamine B et S se
- coton au bouillon
- fixent
- sur
- dans un bain renfermant
- 5 % de carbonate de soude de 15 % de sulfate de soude, ou seulement 20 % de sulfate de soude. La marque B est très solide au lavage et à la lumière; la marque S l’est moins, mais elle résiste mieux à l’action des acides. La
- première résiste à l’action du fer chaud, tandis que la seconde jaunit légèrement, quoique la nuance primitive revienne par le refroidissement.
- La marque B a plus d’affinité pour le coton et pour la soie que la marque S. Enfin la première est préférable pour la teinture de la laine en bain additionné de 10 % de sulfate de soude et 5 0[0 d’acétate d’ammoniaque, puis après une 1[2 heure d’ébullition, de 5 % d’acids acétique. Elle est aussi préférable pour 8 teinture de la soie.
- Les nuances obtenues avec 3 % de colorant sont fort nourries.
- La Manufacture lyonnaise a encore intrO' duit récemment une cochenille brillante 2 4 R, un orangé au tannin R, et un violet jot‘ myle S, 4 B qui appartiennent à d’autres classes de couleurs que les précédentes.
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSüS
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- La çochenille brillante 2 R et 4 R est destinée à la teinture de la laine, sur laquelle ces marques fournissent des nuances d’une grande pureté et d’un éclat supérieur à celui qu’on obtient avec les ponceaux ; les nuances obtenues se rapprochent sensiblement de celles de la cochenille naturelle, elles résistent au lavage, et surtout à l’action de la lumière.
- On teint au bouillon avec addition de 10% de bisulfate de soude, et l’on obtient avec 3% de colorant des nuances riches d’un fort bel éclat.
- L’orangé au tannin se livre en pâte, et il est destiné à la teinture du coton mordancé au tannin et à l’émétique. Les fabricants le recommandent spécialement pour l’impression des cotons, cette industrie ne possédant pas encore un orangé basique donnant de bons résultats.
- Ils fournissent dans ce but la recette sui vante •
- 120 gr. orangé au tannin R en pâte. 150 gr. acide acétique à 6° B. et 2 litres 1[2 épaississant.
- On fait bouillir, et on ajoute après refroidissement.
- 210 gr. tannin. ( c . Idissous d avance.
- 210 gr. acide acétiquet
- Après l’impression, on vaporise en ayant soin que la vapeur ne soit pas trop humide, on passe en tartre émétique, et on savonne.
- L’orangé R au tannin peut facilement être rongé à blanc avec le sel d’étain, ou avec la poudre de zinc.
- Le violet formyle S, 4 B est un fort beau produit, qui possède au dire des fabricants sur les marques connues de violet acide bleuâtre, l’avantage d’une résistance remarquable aux alcalis.
- On teint la laine ou la soie en bain acide par le procédé habituel, et les teintures obtenues sont d’une grande vivacité.
- Le violet formyle teint également la laine chromée, ce qui permet de le combiner aux bois de teinture et aux couleurs d’alizarine, il
- se mélange aussi, cela va sans dire, avec les autres colorants acides.
- Nous avons sous les yeux un fort beau carnet d’échantillons préparé par la Manufacture lyonnaise pour la Chapellerie; ce carnet est accompagné d’une notice renfermant toutes les indications nécessaires pour la teinture en chaudière et la teinture à la foule des chapeaux en laine et des chapeaux en poil, nous ne croyons pouvoir mieux faire que de signaler cette notice à ceux de nos lecteurs que ce sujet intéresse spécialement.
- Nous avons encore à signaler un nouveau produit, fort intéressant, fabriqué par la maison Durand Huguenin et C°, à Bâle, et vendu sous le nom de gallaxine A.
- La gallaxine A qui a été découverte par M. Ch. de la Harpe, l’un des chimistes de la maison Durand Huguenin et G0, est destinée à la teinture de la laine et du coton mordancé au chrome.
- Elle fournit sur laine ordinaire une nuance bleue, et sur laine chromée un bleu violacé nourri. Les teintures obtenues sur laine chromée sont très solides au savon et au foulon, assez solides à la lumière.
- On teint la laine ordinaire avec la galla-zine A, dans un bain additionné de bisulfate de soude, et la laine chromée en présence d’acide acétique.
- Pour le coton filé, on le mordancé au bisulfite de chrome à 15° Beaumé pendant 12 heures, on dégomme en bain bouillant additionné de craie, on lave, et on teint en présence d’une très petite quantité d’acide acétique, en élevant la température du bain jusqu’à 80°.
- Quant au coton en pièces, on peut le mor-dancer soit en le foulardant en bisulfite de chrome, soit en imprimant le bisulfite et vaporisant, puis on dégomme, et on teint comme ci-dessus.
- Les nuances obtenues sont bleues et solides au savon.
- La gallazine s’emploie sur soie de la manière suivante : on mordancé la soie, en la laissant pendant 12 heures dans un bain de
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- Nom commercial Fabricant Aspect du produit Solution aqueuse Solution aqueuse additionnée de Solution dans l’acidesulfuriqu’ concentré
- Acide chlorhy-drique (en excès) Soude caustique (en excès) Carbonate de soude (en excès)
- Orangé brillant G. Bleu Chicago 4B. » RW Actien-Gesells-chaft für Ani-linfabrikation » » Poudre jaune orange Poudre grise Poudre violet noir Solution en présence de Na2CO3 Bleu » Précipite en flocons orange brun Pas de changement Violet Rougit puis précipite Pas de changement Précipite en flocons bleus Précipité en flocons orange jaune Pas de changement Pâlit Violet rouge Bleu vert »
- Bleu solide 6B ... » Poudre bronzée » Pas de changement puis précipite Violet rouge puis précipite Violet Bleu violacé
- Noir Columbia B. » Poudre noire Gris verdâtre Précipite Violet rouge puis précipite Violet sale Violet bleu
- Eosamine B...... » Poudre rouge Rouge jaune à reflet violacé Pas de changement Pas de changement Le reflet devient plus faible Pas de changement Violet bleuâtre
- Bleu diazoïque... Bleu de Chicago B. Farbenfabriken vormals F. Bayer et C’ Poudre brun noir Poudre gris bleu Violet rouge Violet bleu Pas de changement puis précipite Bleu puis précipite Bleu puis précipite Rougit puis précipite Pas de changement puis précipite Rougit légèrement puis précipite Bleu violet Vert bleuâtre
- » R. » » Violet Bleu puis précipite Pas de changement puis précipite Pas de changement puis précipite Bleu verdâtre
- Noir bleu direct B. » Poudre brune Brun rougeâtre Violet puis précipite Pas de changement puis précipite Pas de changement Gris bleu
- Noir foncé direct T » » » Violet puis précipite Pas de changement puis précipite Pas de changement Violet bleu
- Bleu Turquoise BB » Poudre bleu bronzée Bleu Vert Jaunit puis précipite Pas de changement Brun jaune
- Gallazine Durand Hugue-nin et C* Pâte à 10 0/0 Bleu vif Rouge Violet Violet Bleu
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- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- chlorure de chrome ou de bisulfite de chrome; on lave, puis on/passe en silicate de soude à 1 à 2° Beaumé, on lave complètement, et on savonne à ébullition dans un bain renfermant 10 grammes de savon par litre, on lave à fond, et on passe à froid en acide acétique faible.
- On teint en entrant à froid dans un bain additionné de 2 % d’acide acétique, et on élève la température dans J’espace de 3[4 d’heure à l’ébullition qu’on maintient pendant une heure. On lave, on savonne à l’ébullition pendant 114 d’heure, on lave, on avive à l’acide acétique à b %, on tord, et on sèche.
- Les nuances obtenues sont bleues, légèrement violacées, et solides au savon.
- En teignant directement la soie non mor-dancée, on obtient une nuance plus bleue.
- Pour la facilité des recherches, nous avons condensé, sous forme de Tableau, les propriétés saillantes des colorants dont il vient d’être question dans le présent travail.
- DOUANES FRANÇAISES
- PONGÉES, CORAH ET TUSSAH, D'ORIGINE EXTRA -européenne, importés en pièces divisées en compartiments et revêtues d’un encadrement en fils retors non teints. La présence d’un encadrement en fils non retorts n’est pas de nature à faire exclure les tissus dont il s’agit du régime de faveur édicté par la loi du 11 janvier 1892, lorsque, d’ailleurs, ces étoffes sont fabriquées avec de la soie n’ayant reçu ni la main-d’œvre de la teinture, ni celle de l’impression.
- Tapis de pied formés de petites bandes de
- peluche de laine cousues sur un plancher
- EN JUTE
- Les tapis de pied en laine (n° 442) sont taxés sous la forme d’objets frais, et ne sont, en aucun cas, passibles de la surtaxe de confection. Les tapis dont il s’agit étant assimilés aux tapis de laine autres, il n’y a pas lieu de leur appliquer cette surtaxe.
- SOIE artificielle
- D’après un avis du Comité consultatif des Arts et Manufactures, qui a reçu l’adhésion des départements ministériels compétents, la quantité d’alcool nécessaire à la fabrication d’un kilogramme de soie artificielle s’élève à 7 litres 50 centilitres.
- Il y a lieu, dès lors, d’établir la tarification ainsi qu’il suit par kilogr. de soie artificielle : Droit de douane :
- 7 lit. 50 X 80 fr. (par hect.) = 6 fr.
- Taxe de dénaturation :
- 7 lit. 50 X 37.50 (par hect.) = 2.82.
- (Réponse de l’administration à la lettre de M. le Directeur à Paris, du 13 novembre).
- TRIBUNAUX
- TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE PARIS (9e ch.).
- Présidence de M. Bidault de l’Isle Audience du 11 décembre
- CONTREFAÇON. — IMITATION OU REPRODUCTION ABSENCE DE MAUVAISE FOI. — REJET
- Il ne suffit pas qu’il y ait imitation ou reproduction d’un dessin pour constituer le délit de contrefaçon, mais il faut encore que cette imitation ou reproduction soit frauduleuse, c’est-à-dire avec la connaissance parfaite que le dessin était la propriété d’autrui.
- Cette décision est intervenue sur la poursuite en police correctionnelle intentée par M. Duverdyn contre MM. Pinton frères et Lorthiais, frères.
- M* Vaunois a soutenu la demande de M. Du-verdyn, qui demandait 2,000 francs de dommages et intérêts.
- Me Conhins a présenté la défense des prévenus :
- Le tribunal a rendu le jugement suivant : « Le Tribunal ;
- « Attendu que Duverdyn a fait citer devant ce Tribunal Pinton aîné, Pinton jeune, Lor-thiais-Leurent et Fions Lorthiais Motte, en reprochant aux deux premiers d’avoir fait fa-
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- LÉ MONITEUR DE LA TKINTURE
- briquer et d’avoir vendu, et aux deux autres d’avoir, sur l’ordre des frères Pinton, exécuté un tapis identique à un modèle créé par lui;
- « Attendu qu’il résulte des explications et des pièces produites par Duverdyn, qu’en conformité de l’article 15 de la loi du 18 mars 18. 6, et afin de se conserver, d’une manière certaine, la propriété d’un dessin de tapis, il a, le 4 décembre 1893, déposé un modèle de ce tapis, au Conseil des Prud’hommes de Tourcoing sous la désignation Pn 512, numéro 13652 et enregistré sous le numéro 259; que les frères Pinton, qui étaient les représentants de Duverdyn à Paris, lui ont, le 5 juillet 1893, dénoncé le traité qui les liait, et déclaré leur volonté de cesser dorénavant cette représentation ;
- « Que postérieurement au 4 décembre 1893,. Pinton frères ont fait fabriquer par les frères Lorthiais un certain nombre de mètres de tapis semblable à celui dont le dessin a été par lui déposé et en ont vendu à un sieur Lepercq et à un sieur Chuffart ; que suivant procès-verbal de Lemar, huissier à Quesnoy sur Deule (Nord), en date du 8 mai 1894, Duverdyn a fait prélever chez Lepercq, industriel au même lieu, deux échantillons d’un tapis à fond rouges et à fleurs rouges, lequel tapis le sieur Lepercq a déclaré avoir acheté chez Pinton frères ; que suivant autre procès verbal de Savard, huissier à Paris, en date du 11 mai 1894, il a également fait prélever chez les sieurs Pinton frères, à Paris, deux échantillons de tapis semblables au précédent, lequel tapis a été fabriqué d’après la déclaration même des sieurs Pinton, par les frères Lorthiais ;
- « Enfin que suivant autre procès-verbal de Déroulée, huissier à Lille, en date du 26 mai 1894, Duverdy a fait saisir chez Lorthiais, à Tourcoing, un dessin de mise en carte et un jeu de cartons que ces derniers ont assuré avoir servi à la fabrication des pièces de tapis commandées par les frères Pinton et à eux fournies ; que ces échantillons, qui ont été, ainsi que le dessin et le jeu de
- cartons dont il vient d’être parlé, régulièrement transmis au greffe de ce Tribunal, sont en tout semblables au modèle déposé par Duverdyn au conseil des Prud’hommes de Tourcoing ;
- « Mais attendu qu’il importe pour le Tribunal auquel il est demandé de faire l’application des articles 425 et 429 du Code pénal et de condamner aux dommages-intérêts réclamés par Duverdyn de rechercher si les prévenus ont agi de mauvaise foi ; qu’il ne suffit pas, en effet, qu’il y ait imitation ou reproduction d’un dessin pour constituer le délit de contrefaçon, mais qu’il faut encore que cette imitation ou reproduction soit frauduleuse, c’est-à-dire que le contrefacteur ait imité ou reproduit le dessin sachant, ou du moins pouvant savoir, que le dessin était la propriété d’autrui ;
- « Attendu qu’il résulte des débats, des explications et des pièces fournies par les frères Pinton qu’aussitôt la commande à eux faite par le sieur Chuffart qui s’est présenté chez eux, porteur d’un échantillon de tapis dont il voulait la reproduction exacte et avant de faire fabriquer par les sieurs Lorthiais, ils se sont adressés à de nombreuses maisons de Paris ou à des représentants de maisons de province pour s’assurer si le modèle de tapis dont on leur demandait la confection n’était pas leur propriété ; que ce n’est qu’à la suite des réponses négatives qu’ils ont reçues, qu’ils ont fait leur commande à Lorthiais frères ; que cet emploi de précautions prouve leur entière bonne foi ;
- « Attendu que c’est à tort que Duverdyn reproche à Pinton frères de ne s'être point adressés à lui; qu’en effet, ces derniers savaient mieux que personne, pour avoir représenté sa maison de 1878 à juillet 1893, qu’il n’avait jamais fabriqué de tapis pareils et que c’est à bon droit qu’ils pouvaient supposer que, dans un si court laps de temps (six mois), Duverdyn n’avait pas créé un modèle nouveau; que dans ces conditions la confusion était donc possible; qu’aucune intention frau-
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- pol. ent
- duleuse ne peut être relevée à la charge des prévenus et qu’en conséquence les éléments du délit font défaut ;
- « Attendu que Duverdyn, enfin, ne justifie pas que les prévenus aient fait fabriquer, vendu ou fabriqué d’autres pièces que celles dont il est parlé ci-dessus;
- « Sur la demande reconventionnelle :
- « Attendu que les défendeurs ne font pas la preuve, comme ils le prétendent dans leurs conclusions, que Duverdyn ait employé des manœuvres pour provoquer de leur part la fabrication et la vente des tapis contrefaits ;
- « Qu’en faisant prélever des échantillons et en faisant saisir les dessins et le jeu des cartons, il usait légalement de son droit, puisqu’il ignorait, pour n’avoir reçu aucune demande de la part des prévenus, les démarches auxquelles ceux-ci s’étaient livrés auprès des fabricants de tapis ; que par les saisies qu’il a fait pratiquer, Duverdyn n'a pu causer un préjudice bien appréciable aux prévenus, dont l’honorabilité bien connue ne pouvait laisser aucun doute sur leur entière bonne foi ; que la condamnation de Duverdyn aux dépens sera une réparation suffisante ;
- « Par ces motifs,
- « Déboute Duverdyn de sa demande ; renvoie les frères Lorthiais des fins de la poursuite ;
- « Et condamne Duverdyn en tous les dépens».
- JURISPRUDENCE
- Un de nos lecteurs nous écrit :
- Je fais usage dans mon commerce : l' de diverses jauges acceptées par les producteurs de nos articles ; 2' de calibres divers tels que ceux de verrerie, d’éclairage etc.; 3' de tableaux servant à rapporter les anciennes mesures aux nouvelles, tels que les pieds, pouces et lignes ou bien de mesures en bois, fer, cuivre ou autres graduées à cet effet.
- Puis-je légalement faire usage de ces instrument ? Sinon, comment se fait-il que de nombreux fabricants, par exemple les tréfi-
- leurs donnent à leurs clous, vis et pointes des dimensions comprises sous des dénominations qui ne sont pas celles employées dans le système métrique ?
- Pour être possesseur d’une de ces mesures je viens de mevoir dresser procès-verbal.
- R. — La disposition de l’art. 4 de la loi du 4 juillet 1837, qui prohibe la détention de mesures non métriques, est générale et absolue et s’applique même aux objets servant de mesure, qui ne se trouvent revêtues d’aucunes subdivisions et ne portent aucune dénomination ; par exemple, à un feuillet de hêtre ayant la forme et la dimension d’une demi—aune plate sans graduation ; on dirait à tort qu’un tel objet n’a pas le caractère de mesure. (Cass. 7 décembre 1855, D.P. 565 339).
- La jurisprudence ne paraît pas fixée sur le point de savoir si la simple détention de poids et mesures anciens constitue à elle seule une contravention, indépendamment de l’usage qui pourrait en être fait.
- D’une part, il a été décidé que le marchand trouvé possesseur d’un objet servant de mesure, qui ne satisfait pas aux prescriptions légales, ne peut être excusé sous le prétexte qu’il ne s’en servait que pour plier sa marchandise.
- Mais d’autre part il a été jugé que l’emploi par un laitier, de vases dont la capacité ne correspond pas aux mesures du système décimal, n’est pas une contravention lorsque cet individu se sert seulement desdits vases pour distinguer lesqualités de lait qu’il met en vente et n’en fait pas usage pour mesurer. (Cass. 8 janvier 1864, D. P. 65. 297.)
- Autre question. —Une Société a été constituée au capital de 100.000 fr. Le premier quart à verser était donc de 25.000 fr. Or, c’est un banquier qui a fait ce versement à l’aide d’un jeu d’écritures et il a vendu ensuite les titres au public. Ne pourrait-on pas faire annuler la Société pour versement fictif?
- Si les art. 1er et 24 de la loi du 24 juillet 1867 exigent, pour qu’une Société anonyme
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- soit valablement constituée, que chaque actionnaire souscripteur ait opéré le versement du quart du montant des actions par lui sous- 1 crites, la jurisprudence décide qu’il n’est point cependant nécessaire que ce versement ait eu lieu par chaque actionnaire individuellement et de ses deniers ; qu’il suffit qu’un tiers l’effectue aux lieu et place du souscripteur, soit en espèces, soit en valeurs facilement réalisables. Un arrêt de la Cour de Paris du 24 novembre 1887 porte même que le versement ! peut s’effectuer au moyen d’un simple virement de compte aux mains du banquier de la Société. D’autre part, il a été également jugé que le versement du quart peut être considéré comme valablement réalisé par l’inscription d’une somme égale à son montant au compte de cette société chez son banquier (Aix 11 janvier 1887 ; Orléans, 9 février 1886.) Mais alors faut-il que cette inscription au compte de la Société ne soit pas purement nominale, qu’elle soit sincère et que le banquier ait eu les sommes'en caisse et les ait tenues à la disposition delà société au moment où elle a été constituée.
- agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
- Verplanck (Isidore), teinturerie, fg. des Postes, à Lille. — Jug. du 30 nov. — L : M. Corset.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux
- DÉCLARATIONS DE FAILLITES
- Musso, Gautfri et Tiola, fabr. de couleurs, 19, av. de Beaulieu à Nice. — Jug. : du 5 déc. — S. : M. Faraut.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Cosne. — Formation de la Société en nom collectif Lambiotte frères, fabr. de produits chimiques et scieries, à Prémery. — Durée : 24 ans, 1 mois et 11 jours. — Cap. : 1,157,531 fr. 15. — Acte du 20 nov.
- Formation de la Société en nom collectif GRULOIS frères, teinture des laines à façon, 109. rue Pile, à Roubaix. — Durée : 12 ans. — Cap. : 100,000 fr. — Acte du 22 nov.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution à partir du 27 nov. de la Société Ducret, Moulin et Bessy, teinturerie de la soie et du coton, 15 et 17, rue Tréfilerie, à St-Etienne. — L. : M. Ducret qui continue seul — Acte du 27 nov.
- Dissolution à partir du 15 nov. de la Société Paleyron et Argaud, application sur tulles,
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- ET DK ^IMPRESSION DES TISSUS
- b.
- 3, quai Pierre-Seize, à Lyon. — L. : M. Pitre — Jug. du 15 nov.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- M. Genet, a vendu à M. Bénard un fonds de teinturerie, 42, rue de l’Échiquier.
- M. Hérault, a vendu un fonds de teinturerie, 10, rue Aubry-le-Boucher.
- M. Petit, a vendu un fonds de teinturerie, 9, rue de Turenne.
- M. Thiriet, a vendu à M. Lestodin un fonds de teinturerie, 17, galerie Véro-Dodat.
- Mlle Armspach, a vendu à M. Schœnacker un fonds de teinturerie, 212, rue de Charenion.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tou» les ouvrage» ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- VIENT DE PARAITRE
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, profes-eur de chimie à l’École supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8’, avec figures dans le texte.
- , il est facile de trouver dans tous les traités d'analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l'exa-men des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les métho-des si générales et si précises de la chimie mini-rale ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ds sont si souvent l’objet; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes Tabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méthodes applicables a 1 examen des produits organiques employés dans les arts, l'industrie et l’économie domesti
- que, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d'analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
- Expédié contre mandat poste de 10 fr. 60.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Academ’e. — Lauréat de la Société ues Agriculteur» de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire* de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l'administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriclteuurs.
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- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
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- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de Vemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
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- Adresser les demandes au bureau du journal.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d‘émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8-avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Ma iei es textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l'apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
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- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix : 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- cto
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de r'IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles. AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),4 , rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- 1lizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- Siège social : 105. rue Lafayette, Paris.
- Aluu
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alumine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d'alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, s\ stème PO WELL, br .s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonner.es françaises, à Va-lenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d'Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.),4, rue St-Nicolas. à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tineturialem
- Rollet (Louis), directeur lu Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d'aniline.
- — ahrès (Jean), 19, rue d'Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm cried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- cuch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris. oociété annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- — Apprêts divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprète (Machines d‘)
- • Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- -rosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- massines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiœents industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58,-.rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Baneniment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux, bobines, etc Wilson-Clyma (T. E ), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett • pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, 3 Paris. Borax, acide borique cristallisé,acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries texties et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 13, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des- Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supéreure- pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C°. Fabrique de couleurs d aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Rnône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1. 9. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dents d’engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris.— Envoi du tarif.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, àTromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d'orseille. Sulfates et carmins d'indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echiquier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maison a Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » produit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
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- 39e Année. — No 2.
- 20 Janvier 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE/
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
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- SOMMAIRE erfectionnements et procédés nouveaux. — Procédé d’impression. — Teinture des fourrures. — Traitement 1 des fibres textiles. — Chambre syndicale des teintu-' riers-dégraisseurs. — Loi relative à la saisie-arrêt. — La lettre d’avis. — Protection de la propriété industrielle. — Les contrats de louage de travail. — Informations. — Douanes françaises. — Jurisprudence. — Assurances. — Renseignements commerciaux.— Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des bruits de nature à intéresser nos lecteurs.
- NOUVEAU SYSTÈME DE SERRAGE POUR CUVES DE TEINTURERIES
- Par M. César Boët.
- Ce nouveau système de serrage, d’une simplicité remarquable, a pour but de rendre les cuves de teintureries d’une étanchéité absolue.
- Ce système de serrage se compose de bon- . Ions tendeurs placés sur toutes les faces extérieures des bacs de teinturerie, laissant ainsi aux bois toute leur force et se trouvant en dehors de tout contact avec les bains de teinture, ce qui, comme on le sait, est de la plus haute importance pour les opérations de teinture.
- Les boulons-tendeurs sont en deux pièces, chacune d’elles ayant une extrémité relevée d’équerre, qui s’applique contre la surface de-vant lui servir de point d’appui et chacune d’elles ayant son autre extrémité filetée sur une certaine longueur aux mêmes diamètre et pas , mais en sens inverse l’un par rapport à l’autre. Le serrage des deux moitiés de bou
- lon-tendeur s’effectue à l’aide d’un écrou double portant taraudage à droite à une de ses extrémités et taraudage à gauche à l’autre ; en son milieu, cet écrou double est taillé à six pans extérieurement excavé pour former chambre.
- SYSTÈME DE MACHINE A TORDRE LES ÉCHEVEAUX par M. Claudius Condemine
- Ce système à tordre les écheveaux a pour but de remplacer le travail pénible de l’ouvrier teinturier en flottes (filés en écheveaux, coton, laine, soie ou tous autres filés).
- L’appareil se compose en principe d’un bâti sur lequel sont convenablement disposés deux crochets mobiles, indépendants l’un de l’autre et dont l’écartement peut varier à volonté. L’un de ces crochets effectue seul le mouvement de torsion, il est commandé par poulies, engrenages et friction de manière à le laisser indépendant au moment où la torsion est suffisante. Il s’opère alors une rotation en sens contraire qui ramène ce crochet à sa position primitive.
- Le deuxième crochet est monté de façon à pouvoir régler à volonté l’écartement des crochets selon l’écartement des flottes. Un ressort placé sur ce deuxième crochet agit pendant l’opération pour donner de la souplesse au mouvement de torsion.
- Un mouvement d’inclinaison opère le mouvement de déclanchement, c’est-à-dire le retour des flottes à leur position première, lorsque la tension est suffisante. Le degré de tension qui peut varier selon les différentes qualités des matières à traiter est facilement réglable au moyen d’un ressort à boudin.
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- NOUVELLE MÉTHODE de fabrication pour matières colorantes sulfone es
- Par la Société Jean Rod. Geigy et Cie.
- La Société susdite a trouvé une nouvelle méthode de fabrication pour les matières colorantes sulfonées vertes de la série du diphé-nylaphtylaméthane, et bleues de la série du du vert malachite, qui lui permet de donner au groupes SO3H des positions tout à fait anormales, et la même société a ensuite cons • taté en même temps que les qualités, augmentant la valeur technique de ces couleurs comme par exemple la nuance bleu pur, la solidité aux alcalis, etc., dépendent uniquement de la position du groupe SO3H,
- Le ..procédé consiste dans la substitution du groupe NH2 par de l’hydrogène d’après la méthode de Giess dans les produits de condensation du tétraméthyldiamidobenzhydrol avec les acides sulfoniques des amines aromatiques primaires, et ensuite dans la transformation par l’oxydation des produits leuco-sulfonés ainsi obtenus en matières colorantes.
- PROCÉDÉ POUR DÉLUSTRER et enlever le luisant sur toutes étoffes et vêtements neufs ou ayant été portés et enlever le luisant ayant été produit par frottement
- Par madame veuve Kohler
- Pour délustrer les étoffes ou enlever des vêtements le luisant produit par le frottement, on commence — d’après les particularités de la présente invention — par nettoyer les vê -tements comme d’habitude ; puis, on passe légèrement et toujours dans le même sens de la trame de l’étoffe, une brosse de chiendent ou des soie selon la finesse de ladite étoffe, une brosse trempée au préalable dans le bain destiné à l’opération, sur toutes les parties luisantes.
- Le bain en question se prépare en faisant dissoudre trois grammes d’alun dans un litre d’eau bouillante ou une plus grande quantité d’eau, mais toujours avec la même proportion d’alun.
- Sous l’action de la brosse imbibée de la solution susmentionnée et promenée légèremen de la façon indiquée sur les parties du vêtement à délustrer, le luisant s’en va comme par enchantement.
- Pour les vêtements ou les étoffes de couleur, on ajoute à la solution d’alun un peu d’esprit-de-vin et on procède ensuite comme pour la solution simple.
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- APPAREIL DESTINÉ A LA TEINTURE A SEC des tissus de tous genres, soie, soie et coton, soie et laine, etc.
- Par MM. Olivier-d'Hector de Rochefontaine et Victor Roché
- Le but de cette invention est double ; il s’agit, en effet, d’un premier appareil destiné à la teinture à sec des tissus à poils tels que velours, peluches, etc., et d’un second appareil de teinture à sec s’appliquant tout spécialement aux tissus ordinaires.
- Dans le premier appareil, on remarque un auget pourvu du liquide colorant et des rouleaux entièrement noyés dans ce der lier, qui, placés parallèlement entre eux et à un certain écartement, guident le tissu dans sa marche, tout en le forçant à se développer au contact incessant du liquide colorant. Au sortir de l’auget, le tissu passe entre deux rouleaux presseurs tournant l’un sur l’autre; puis, après parcours dans une chambre chaude où il est séché, il vient finalement s’enrouler sur un rouleau récepteur.
- Dans le second appareil, on remarque également un auget pourvu du liquide colorant ainsi que deux rouleaux presseurs superposés; mais ici, ces derniers sont placés juste au-dessus de l’auget et assez bas pour que le tissu se développant en dessous du rouleau inférieur, soit constamment baigné par le liquide colorant. En quittant ces rouleaux presseurs et par conséquent l’auget, le tissu passe, en vue de son séchage, au-dessus d’une plaque chauffée, puis il s’enroule sur le rouleau récepteur.
- Le rouleau presseur supérieur appuie con-
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
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- tre le rouleau inférieur avec une certaine énergie, en faisant glisser le contrepoids destiné à produire cette pression, sur le levier articulé qui le porte.
- NOUVEAUX PROCÉDÉ et moyens de décortication des plantes textiles et spécialement de la ramie
- Par M. Pierre Paulin Faure.
- Jusqu’à présent, les machines à décortiquer, à batteur et contre-batteur, découpent ou écrasent simplement le bois des tiges pendant leur passage sous les palettes du batteur ; leur travail ne donne que de simples lanières qui, dans leur état, ne peuvent être utilisées industriellement.
- Le nouveau système d’appareil imaginé par l’inventeur sert à réaliser deux procédés de décortication nouveaux également.
- L’invention consiste en principe à effectuer la décortication au moyen de deux phases dans l’opération : l’une par laquelle le bois est détaché et enlevé par l’action des palettes du batteur, combinée avec la traction qu’exercent ces mêmes palettes sur les lanières, au fur et à mesure de leur dégagement, et l’autre où les lanières ainsi obtenues sont prises entre la surface du contre-batteur et ces mêmes palet'es, et y subissent un ripage dont l’énergie peut être réglée suivant le travail à produire.
- Le batteur avec ses palettes est installé et fonctionne comme dans les machines ordinaires ; ce batteur est combiné avec un contre-batteur qui est de préférence en métal et qui est articulé par un bras rigide sur un axe fixe autour duquel il peut tourner. L'extrémité du coutre-batteur appuie sur un support élastique dont l’élasticité peut se régler par tout nioyen convenable, par une vis avec contre-écrou par exemple.
- Les tiges de ramie sont amenées sur le contre-batteur soit par un tablier, soit par tout autre dispositif d’alimentation. Au moment où les tiges pénètrent entre l’extrémité du bras et les palettes du batteur, le bois est
- enlevé tandis que les lanières ainsi dégagées sont pressées par les palettes du batteur sur la surface du contre-batteur. Cette pression varie suivant le degré de tension donné au support élastique du contre-batteur.
- FABRICATION DE TISSUS à effets combinés de latté et de bordé Par M. Fernand Boyer.
- Le tissage ne permet de produire que des effets très limités comme dessins, surtout au point de vue du coloris ; d’autre part, les moyens que l’on emploie pour faire des brodés riches, tels que ceux que l’on fabrique à Lyon, sont d’un prix trop élevé.
- L’inventeur s'est proposé de fabriquer des tissus ayant la richesse de ces tissus brochés et la variété de leur coloris en combinant les effets de latté avec la broderie. Il exécute en latté, au métier à tisser avec mécanique Jac-quart, les parties du dessin qui sont simples, par exemple les tiges, les feuilles, les ornements, les vases, etc. ; puis il forme les fleurs avec coloris aussi varié qu'on le veut au moyen de la broderie exécutée sur le métier Suisse; ces broderies sont faites sur le tissu à l’endroit des vides laissés par des dessins lattés, entre les feuilles et les tiges, de façon que leurs effets se combinent. On obtient ainsi des dessins brodés ayant la variété et la richesse de coloris des tissus entièrement brochés.
- [Reproduction interdite.')
- PROCÉDÉ D’IMPRESSION par enlevage sur tissus de laine, laine et soie, soie et autres similaires
- Par MM. Guillaume.
- Depuis longtemps, les tissus de coton s’impriment par enlevage du fond teint à plein bain, mais jamais ce procédé d’impression par enlevage n’a été appliqué aux tissus de laine, laine et soie, soie et autres similaires
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- pour l’obtention de motifs clairs sur fonds foncés.
- Pour ces tissus, on s’est borné jusqu’à présent à imprimer le fond à la planche, c'est-à-dire en faisant des réserves pour les motifs à imprimer ultérieurement. Cette façon de faire est longue et coûteuse ; de plus, elle donne un fond irrégulier et la rentrure des impressions ultérieures sur le fond n’est pas toujours parfaite.
- Ce procédé que MM. Guillaume ont imaginé permet l’impression par enlevage en toutes couleurs sur les tissus précités, préalablement teints en toutes nuances plus ou moins foncées.
- Le procédé, en dehors de ses avantages économiques sur le procédé ancien, permet d’obtenir un produit nouveau caractérisé par un fond régulier et uni et par une rentrure parfaite des motifs sur le fond.
- Ce procédé consiste à teindre le fond des tissus de laine, laine et soie, soie et autres similaires, à plein bain, à la façon ordinaire, et à y imprimer ensuite par enlevage des mo-tifs quelconques en toutes couleurs.
- La teinture du fond se fait en noir naphtol B, ponceau 4 R, violet 6 B, vert acide et jaune naphtol, à l’aide desquels on obtient toutes les nuances de fond, telles que noir, marine, myrthe, bronze, loutre, grenat, ponceau, marron, etc.
- L’impression des motifs se fait au moyen des couleurs ordinaires de laine ou de soie, additionnées de 100 grammes de sel d’étain par litre. Au lieu de sel d’étain, on peut faire usage de bichlorure d’étain, de sel de zinc ou de zinc métallique, qui donnent aussi des résultats appréciables. Toutefois, la proportion indiquée plus haut peut varier dans une certaine mesure.
- Une fois l’impression faite, on vaporise pendant environ une heure et on lave à grande eau.
- Les tissus de laine, laine et soie, soie et autres similaires imprimés par ce procédé d’enlevage au sel d’étain ont un fond uni et
- | sont exempts de tout défaut de rentrure,puis | que celle-ci n’est pas à observer et que le fond ’ est teint à plein bain.
- Ces caractères distinctifs se reconnaissent d’ailleurs aisément sur le dessin.
- En résumé, les inventeurs revendiquent :
- 1° Le procédé susdécrit d’enlevage au sel d’étain pour l’impression en toutes couleurs de motifs quelconques sur fonds plus ou moins foncés des tissus de laines, laines et soie, soie et autres similaires :
- 20 Le procédé d’enlevage au sel d’étain en combinaison avec des fonds teints à plein bain en toutes nuances, au moyen des couleurs telles que noir naphtol B, ponceau 4 R, violet 6 B, vert acide et jaune naphtol ;
- 3” Comme produit nouveau tout tissu laine, laine et soie, soie et autres similaires,imprimé en toutes couleurs par enlevage du fond en toutes nuances plus ou moins foncées et teint à plein bain, ledit tissu caractérisé par un fond uni et régulier et par une rentrure parfaite des motifs sur le fond.
- ---------------- IIII -org-------------------------
- perfectionnements
- A LA TEINTURE DES FOURRURES Par M. Lacourbat.
- Ces perfectionnements ont pour but la tein ture des pelleteries en trois couleurs ou nuances, disposées l’une à la base du poil, l’autre dans sa partie moyenne et la troième à l’extrémité ou pointe.
- La production de pointes blanches ou de copieurs différentes du fond est depuis longtemps obtenue dans les pelleteries, spécialement au moyen des sulfures métalliques à l’état naissant et transformée ensuite vers la pointe seulement ou en certaines parties de la surface de la peau, en composés blancs ou de couleurs différentes, suivant les métaux employés ou les enlevages dont on s’est servi; mais jusqu’ici ces procédés ne permettent d’obtenir que deux couleurs dans la longueur
- du touj
- L réat cou sub sive le r
- S tati est mili par jusc tion pou men suif une où 1
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- P imi poil noii nir mai dan forr d’aï suff trai ploi à la
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- du poil, la couleur blanche ou claire étant toujours à l’extrémité.
- L’inventeur a cherché à utiliser les mêmes réactions chimiques à la production de trois couleurs et plus, et il est parvenu en faisant subir aux peaux plusieurs opérations successives dont l’ordre peut être interverti suivant le résultat à obtenir.
- Si l’on veut, par exemple, obtenir une imitation du blireau d’Amérique, dont le poil est marron clair à la base, marron foncé au milieu et blanc à l’extrémité, on commencera par appliquer sur les extrémités du poil et jusqu’à une certaine profondeur une dissolution de sel de plomb, suffisamment concentré pour obtenir une nuance foncée. On transformera ensuite ce sel en sulfure par l’action du sulfhydrate d’ammoniaque et on obtiendra une couleur marron foncé sur la partie du poil où le sel a été appliqué.
- On plongera ensuite les peaux dans un bain d’un sel métallique, notamment d’un sel de plomb dont la dissolution sera assez peu concentrée pour obtenir une nuance claire et après la transformation en sulfure, toute la partie inférieure du poil sera teinte en marron clair.
- Il ne restera plus qu’à obtenir les pointes blanches, ce qui se fera après lavage et lustrage des peaux, par une application sur les pointes d’une légère couche d’acide chlorhydrique.
- Pour avoir, comme deuxième exemple, une imitation de la marmotte naturelle, dont le poil est marron à la base, blanc au milieu et noir à l’extrémité, on commencera par obtenir sur toute la peau une teinte uniforme marron, qui sera celle du fond, en teignant dans un bain d’un sel de plomb que l’on transformera ensuite en sulfure par le sulfhydrate d’ammoniaque, que l’on aura soin d’étendre | suffisamment d’eau pour ne pas obtenir la transformation complète du sel soluble de plomb en sulfure, mais en arrivant cependant à la nuance marron du fond de la marmotte.
- Après lavage, séchage et lustrage, on pro
- duira des pointes blanches jusqu'à une certaine profondeur par une couche d’acide chlorhydrique d’eau oxygénée ou autres oxydants pouvant transformer le sulfure en un composé plombique blanc. On aura alors la base marron et de longues pointes blanches.
- Ensuite (et c’est là ce que M. Lacourbat revendique spécialement) en appliquant à l’extrême pointe du sulfhydrate d’ammoniaque suffisamment concentré ou un sulfure soluble, on ramènera le sel de plomb qu’on avait décoloré à l’état de sulfure. On aura ainsi des pointes noires qui se trouvent séparées du fond par une partie blanche.
- Ces deux exemples montrent suffisamment la marche à suivre dans des cas analogues.
- En résumé, ce procédé diffère de ceux connus en ce que les réactifs sont appliqués non seulement par bains complets, mais encore par couches, sur une partie plus ou moins longue de l’extrémité du poil, soit avant, soit après la décoloration de ses extrémités, de manière à obtenir des couleurs étagées où la partie blanche occupe une place quelconque, tandis qu’elle est nécessairement à l’extrémité par les procédés connus.
- Tous les procédés sont applicables à cette invention ; il en est de même des sels de fer, de nickel, de plomb, d’antimoine, de mercure, de cuivre, d’argent, de bismuth, de cadmium, de manganèse, de zinc, d’arsenic, d’étain.
- PROCÉDÉ DE TRAITEMENT
- Des fibres textiles d'origine végétale, en vue d'augmenter leur pouvoir absorbant pour les matières colorantes et leur aptitude à la teinture, et obtention de fibres textiles jouissant de propriétés nouvelles
- Par M. Vignon
- La présente invention est une conséquence des faits que M. Vignon a découverts et communiqués à l’Académie des sciences de Paris (séances des 10 février et 28 avril 1890).
- Partant de cette idée, que les textiles d’ori-
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- gine animale doivent à ladouble fonction acide et basique qu’ils renferment la propriété d’absorber facilement un grand nombre de matières colorantes; ayant constaté, d’autre part, que les textiles végétaux qui, dans la plupart des cas, ne peuvent être teints que par l’intermédiaire des mordants, sont dépourvus de fonctions basiques nettes, M. Vignon a eu l’idée de leur conférer cette fonction en modi -fiant leur constitution chimique.
- L’expérience lui a démontré que cette vue était pratiquement réalisable et que les textiles végétaux, ainsi modifiés dans leur constitution chimique, présentaient par rapport aux matières colorantes, un pouvoir absorbant comparable à celui des textiles d’origine animale.
- Cette découverte simplifie beaucoup la teinture des fibres végétales, elle la rend plus économique, puisqu’elle restreint le rôle des mordants et permet une meilleure utilisation des matières colorantes. Elle facilite, en outre, la teinture des tissus mixtes, composés de fibres végétales et animales.
- Description de la méthode. — Si l’on fait agir sur les textiles végétaux : coton, lin, ramie' jute, etc., l’ammoniaque (AzH3) à l’état de gaz ou de solution, à une température convenable, en vase clos sous pression ou en vase ouvert, en présence d’agents déshydratants ou non, on constate qu’une réaction se produit entre les substances en contact. Au bout d’un certain temps, qui varie de quelques heures à plusieurs jours, suivant les conditions de l’expérience, la fibre textile soumise à l’influence de l’ammoniaque se combine avec ce corps en donnant un composé de constitution chimique nouvelle, possédant des propriétés basiques. On obtient ainsi, à proprement parler, un textile amidé ou aminé.
- Le nouveau textile se comporte dans les bains de teinture, à peu près comme les textiles d’origine animale. Il possède notamment la propriété de se teindre en bain acidulé avec les couleurs acides, telles que le carmin d’indigo,laroccelline,etc.,matières colorantes
- qui, dans les conditions ordinaires, ne possèdent pas d’affinité pour les textiles végétaux.
- La nouvelle méthode est applicable à tous les textiles végétaux : coton, lin, chanvre, ramie, jute, soies artificielles constituées par les celluloses niirées, etc., que ceux-ci soient en bourres, en fils ou en tissus. La réaction de l’ammoniaque sur ces fibres peut être obte nue en employant les méthodes usitées en chimie pour amiderou aminerun corps. Nous citerons notamment la réaction du chlorure de de calcium ammoniacal, celle d’une solution aqueuse d’ammoniaque, à des températures convenables, en vase clos ou ouvert, la réduction des éitrodérivés, etc.
- Exemple I. — On chauffera à 100 degrés pendant six heures, en vase clos : 1 partie de textile végétal (coton, lin, chanvre, etc,, en bourre, en fil, en tissu, blanchi ou non);4 parties de chlorure de calcium ammoniacal chlorure de calcium desséché, poreux, saturé par un courant de gaz ammoniac).
- Exemple II. — On chauffera à 100 degrés pendant quatre heures : 1 partie de textile végétal (coton, lin, chanvre, etc., en bourre, en fil, en tissu blanchi ou non); 4 parties d’ammoniqueà 22 degrés Baumé.
- Dans les deux cas, après refroidissement, le textile sera essoré, puis lavé et rincé à l’eau L’ammoniaque régénérée peut servira d’autres opérations.
- En cet état, le textile a acquis des propriétés nouvelles : il peut être teint en bains acides avec les matières colorantes employées ' pour la teinture des fibres textiles animales. Il peut également être teint par l’intermédiaire des mordants.
- CHAMBRE SYNDICALE DES
- TEINTURIERS-DÉGRAISSEURS
- Séance du 3 décembre 1894
- La séance est ouverte à 4 heures, sous 18 présidence de M. Jolly, Président.
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- Sont présents : MM. Jolly, Mars, Fleury, L’Huillier, Vinois, Orliac, Barbin, Tissier, Babillon, membres du Comité, ainsi que MM. Rigolot, président d’honneur, Guérin, Blondinat, Michon, Giraudon, Pingrié, Dubois, membres adhérents.
- Mme Lucien Petit, teinturière, à Fismes, (Marne), qui demande à faire partie de la Chambre syndicale, est admise, sur la présentation de M. Babillon, en qualité de membre correspondant.
- M. Martinet, membre correspondant, envoie son entière approbation et ses félicitations pour les travaux du comité, notamment pour la campagne entreprise contre les étoffes de mauvaise fabrication.
- De plus, par raison de santé, M. Martinet, étant obligé de quitter les affaires, annonce qu’il serait disposé à céder son fonds de teinture, composé d’un magasin et d’un atelier à vapeur.
- M. Fleury, pour faire suite à l’intéressante étude de M. Jolly sur la microbie et la benzine employée comme désinfectani, raconte une série de démarches faites par lui en vue de provoquer de nouvelles recherches sur ce sujet. Après differentes péripéties, partant d’un savant chimiste très intéressé par [la question, continuant par un chef de laboratoire aussi séduit mais très occupé, et ne pouvant expérimenter que sur le vu d’une estampille officielle, pour arriver près d’un représentant de l’administration qui dit ingé-nûment: « Mais que deviendraient les sommes énormes dépensées par nous, si vous trouviez un procédé meilleur et plus simple que le nôtre. »
- Notre collègue est revenu sans résultat à son point départ, après avoir recueilli en route cette autre perle : Nous voulons bien nous occuper des expériences que vous demandez, mais nous ne vous en communiquerons pas les résultats. Sans se décourager, notre chercheur finit par convaincre le savant de la grande importance qu’aurait la certitude de pouvoir employer la benzine
- comme désinfectant absolument efficace, emploi facile, pouvant s’appliquer à tous objets sans rien détériorer, comme le fait trop souvent l’étuve à haute pression, et promesse lui fut faite de mettre la question à l’étude, ce qui exigera comme délai la durée de l’hiver.
- Comme à notre Président, la réunion vote ses félicitations à M. Fleury, pensant tous que, grâce à leurs efforts, le vrai savant intéressé, qui fait passer la science et le progrès avant tout, cherchera sans retard si ce produit, précieux à notre industrie, peut participer à la lutte si brillamment, si généreusement soutenue par nos grands médecins français contre les misères humaines.
- L’ordre du jour appelle l’examen de la circulaire dont les idées ont été approuvées dans la dernière séance, et la rédaction proposée parM. Fleury est soumise à la réunion.
- M. Jolly expose énergiquement que, après une année de tentatives près des fabricants pour obtenir par la discussion une modification de leurs méthodes, après les encouragements sérieux donnés à notre Chambre, le comité se doit à lui même, et doit à la Chambre de prendre une décision virile, prouvant que le vrai teinturier sait mettre son savoir à la hauteur des responsabilités possibles.
- M. Fleury proteste de nouveau contre l’ingérence de la Chambre dans les choix de la clientèle en fait de tissus, et trouve qu’il n’est pas convenable de lui donner conseil d’acheter ou de refuser telle ou telle étoffe.
- M. Babillon répète à son tour qu’il est insuffisant, dans la situation actuelle, de dire aux clientes : prenez garde à ceci, prenez garde à cela, et qu’il faut ajouter : nous vous offrons les moyens de reconnaître les choses dont il faut prendre garde.
- Après une longue et vive discussion, le comité adopte la rédaction qui se borne, mais d’une façon très précise et très formelle sur les réserves, à signalera la clientèle les soieries et les lainages dont la fabrication défectueuse expose à de graves mécomptes.
- Toutefois, sans l’inscrire par prudence dans
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- la circulaire, le comité reconnaît que l’intervention du teinturier sera utile, et, dans l’intérêt général, il engage les membres de la Chambre qui disposent de moyens suffisants d’analyse et de production à se mettre à la disposition de leurs clients pour les renseigner. Ce sera tout à fait à titre personnel, chacun restant juge de son propre intérêt, sans être engagé par une promesse collective annoncée publiquement.
- M. le Président rappelle que l’assemblée générale et le banquet auront lieu le lundi 17 décembre, les commissaires donnent quelques renseignements sur cette fête de la corporation qui promet d’être brillante, et la séance est levée à 6 heures.
- Le Président, Le Secrétaire,
- A. JOLLY, BaBILLON.
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- LOI
- relative à la saisie-arrêt Sur les salaires et petits traitements des ouvriers ou employés
- Titre Premier. — Saisie arrêt
- Article premier. — Les salaires des ou-que jusqu’à concurrence du dixième, quel que soit le montant de ces salaires.
- Les appointements ou traitements des employés ou commis et des fonctionnaires ne sont également saisissables que jusqu’à concurrence du dixième lorsqu’ils ne dépassent pas 2.000 francs par an.
- Art. 2. — Les salaires, appointements et traitements visés par l’article 1er ne pourront être cédés que jusqu’à concurrence d’un autre dixième.
- Art. 3. — Les cessions et saisies faites pour le paiement des dettes alimentaires pré vues par les articles 203, 205, 206, 107, 214 et 349 du Code civil ne sont pas soumises aux restrictions qui précèdent.
- Art. 4. — Aucune compensation ne s’opère au profit des patrons entre le montant des salaires dus par eux à leurs ouvriers et les sommes qui leur auraient dues à eux-mêmes
- pour fournitures diverses quelle qu’en soit la nature, à l'exception toutefois :
- 1° Des outils ou instruments nécessaires au travail ;
- 2o Des matières et matériaux dont l’ouvrier a la charge et l’usage;
- 3° Des sommes avancées pour l’acquisition de ces mêmes objets.
- Art. 5. — Tout patron qui fait une avance en espèces en dehors du cas prévu par le paragraphe 3 de l’article 4 qui précède ne peut se rembourser qu’au moyen de retenues successives ne dépassant pas le dixième du montant des salaires ou appointements exigibles.
- La retenue opérée de ce chef ne se confond ni avec la partie saisissable ni avec la partie cessible portée en l’article 2.
- Les acomptes sur un travail en cours ne sont pas considérés comme avances.
- Le titre 2 a rapport à la procédure à suivre.
- LA LETTRE D’AVIS
- La question de la lettre d’avis d’arrivée des marchandises en gare a causé, on le sait, une certaine émotion dans les milieux commerciaux, demandant que,conformément aux dispositions de l'article 50 du cahier des charges, les compagnies fussent obligées d’aviser les destinataires de l’arrivée des marchandises.
- — Aujourd’hui, cette question paraît devoir être résolue, au moins pour le moment, d’après le rapport déposé récemment au comité consultatif des chemins de fer, par l’un de ses membres les plus autorisés, M. Georges Bousquet, conseiller d’Etat.
- Le rapport conclut au maintien du statu quo, seule solution qui paraisse également acceptable par les compagnies et par le commerce.
- De nombreux avis divergents se sont pro -duits parmi les chambres decommerce ; seules les chambres de Bordeaux, du Havre, du Mans et de Nancy ont préconisé le maintien du ré • gime actuel. Les autres se sont déclarées i favorables à l'obligation, de la lettre d’avis ;
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- quelques-unes ont même réclamé l'envoi obligatoire dès l’arrivée effective de la marchandise.
- M. Bousquet constate que l’obligation de la lettre d’avis n’est formulée dans aucun texte. Les compagnies jouissent de délais détermi-minés pour la livraison des marchandises, mais leur droit de se prévaloir du délai total qui leur est imparti s’éteint dès que le destinataire a été invité à opérer le retrait de la marchandise.
- Obligera-t-on les compagnies à envoyer la lettre d’avis à l’expiration du délai réglementaire? Ce n’est pas là ce qùe désire le commerce ; ce qui l’intéresse, c’est d’être avisé de l’arrivée effective de la marchandise.
- Pour obtenir ce résultat,)! faudrait une modification du cahier des charges qui ne peut résulter que d’un accord avec les compagnies, sanctionné par une loi, et cet accord ne pourrait être obtenu sans compensation.
- D’autre part, la lettre d’avis devenue obligatoire, il faudra constater son envoi, et on ne trouve aucun autre moyen de faire cette constatation que la recommandation postale dont le destinataire devra supporter les frais. De plus, le destinataire ne pourra jamais vérifier si la lettre d'avis lui a été expédiée aussitôt l’arrivée de la marchandise en gare ; que devient alors l’utilité de l’obligation .
- « Il est puéril et dangereux, dit l’honorable « rapporteur, de donner au public des droits « qui ne comportent pas de sanction sérieuse, « et de paraître imposer aux compagnies une « obligation qu’il leur sera toujours facile d'é-« luder. »
- D’ailleurs, en fait, on peut dire que l’envoi de la lettre d’avis a toujours lieu, sauf dans les cas où le destinataire lui—même, par mesure d’économie, s’est entendu avec la compagnie pour qu’il ne lui en soit pas adressé. Leserreurs ou omissions ne donneraientqu’une proportion infime. Le destinataire n’est pas non plus dépourvu de moyens de connaître la date de l’arrivée de sa marchandise : avisé
- par son expéditeur qui lui adresse le récépissé constatant l’expédition, il connaît le jour
- du départ, peut supputer les délais et réclamer à leur expiration.
- De leur côté, les compagnies ont le plus grand intérêt à aviser les destinataires : elles activent le désencombrement de leur matériel et de leurs gares et font courir les frais de magasinage.
- L’honorable rapporteur conclut ainsi :
- « Le ministre ne peut prescrire d’office rien « de plus qu’une lettre d’avis adressée à l’ex-« piration des délais réglementaires. Ce n’est « que par voie d’entente avec les compagnies « et de révision législative du cahier des « charges que l’on pourrait édicter la lettre « d’avis obligatoire au moment de l’arrivée « effective de la marchandise en gare. Cette « prescription ne serait susceptible d’aucune « sanction, son inobservation impossible à « prouver. Les inconvénients du régime ac-« tuel sont plus théoriques que pratiques et « plus apparents que réels. Nous estimons « qu'il y a lieu d’émettre l avis que le statu « quo est préférable à l’innovation proposée. »
- A l’unanimité, le comité consultatif a adopté les conclusions du rapport.
- LA PROTECTION
- DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE
- En date du 27 novembre, le conseil fédéral suisse a adopté un règlement d’exécution pour la loi fédérale du 29 juin 1894, concernant les dispositions transitoires à celle du 26 septembre 1890, relative à la protection des marques de fabrique et de commerce, des indications de provenance et des mentions de récompenses industrielles. Nous reproduisons ci-après le texte de ce règlement.
- Art. 1er. — Le bureau fédéral de la propriété intellectuelle devra, avant le 1er juillet 1894, adresser un avis sous pli chargé, à tous les propriétaires de marques déposées confor mément aux prescriptions de la loi fédérale du 19 décembre 1879, mais qui ne concordent pas, en ce qui concerne la constitution des marques ou les conditions prévues pour leur enregistrement, avec les dispositions renfermées aux alinéas 2 et 4 (1) de l’article 14 de la loi fédérale du 26 septembre 1890.
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- Art. 2. — Cet avis fera connaître les motifs de radiation dont l’accomplissement en temps utile permettrait d’éviter la radiation.
- Art. 3. — Lorsque le propriétaire d’une marque contestera le bien fondé de l’avis offi-ciel, et que le bureau fédéral maintiendra cet avis, soit en entier, soit partiellement, il y aura recours au département fédéral dont relève le bureau. Les décisions du département seront définitives. On ne pourra toutefois recourir que jusqu’au 30 septembre 1895.
- Art. 4. — Les pièces, les clichés (ces derniers sont destinés à la publication des marques modifiées) et éventuellement les taxes réclamées par le bureau fédéral en vue du maintien d’une marque, devront parvenir à celui-ci au plus tard le 30 décembre 1895. Lorsque la réception des pièces et clichés aura lieu le 1er octobre 1895, le bureau fédéral procédera gratuitement aux inscriptions et publications nécessaires. Mais, si ce délai est dépassé, il sera perçu pour ces opérations une taxe de 10 fr. par marque. Lorsque le payement ne sera pas effectué directement au bureau, l’envoi devra avoir lieu par mandat postal.
- Art. 5. — Les marques dont le dépôt n’aura pas été régularisé dans le sens des dispositions qui précèdent, seront radiées par le bureau fédéral à la date du 31 décembre 1895.
- Le présent règlement d’exécution est entré en vigueur le 1er décembre 1894.
- LES
- CONTRATS DE LOUAGE DE TRAVAIL
- Il existe comme on le sait, entre l’ouvrier et le patron, un véritable contrat qui lie les deux parties. Il est donc intéressant de suivre de près les discussions qui peuvent surgir à propos de l’interprétation de ces contrats et de signaler les décisions juridiques qu’elles suscitent.
- A ce point de vue, nous croyons devoir signaler à l'attention un jugement tout récent du Tribunal de commerce de Roubaix sta-
- I tuant en appel d’une décision du Conseil des Prud’hommes de cette ville.
- Voici l’espèce :
- MM. Vanlaethem et fils, filateurs de laines à Roubaix, ayant modifié leur tarif de paie, avaient affiché le nouveau tarif dans leurs ateliers, en décidant qu’il serait mis en vigueur deux jours après. Un certain nombre de leurs ouvriers déclarèrent ne pas vouloir travailler aux nouvelles conditions et, le jour de la mise en vigueur du tarif modifié, ils se retirèrent des ateliers.
- L’un de ces ouvriers, M. Wagnon, assigna MM. Vanlaethem et fils devant le Conseil des Prud’hommes, leur réclamant le salaire d’une semaine de prévenance.
- Le Conseil des Prud’hommes donna raison à l’ouvrier et, se basant sur la loi du 27 décembre 1890, qui s’oppose au brusque congédiement sans indemnité, condamna MM. Vanlaethem et fils à payer àM. Wagnon le salaire d’une semaine de prévenance.
- MM. Vanlaethem et fils appelèrent de cette sentence devant le Tribunal de commerce. Ils invoquèrent leur règlement d’atelier aux termes duquel le patron pouvait congédier un ouvrier, et l’ouvrier quitter son patron sans prévenance ils prétendaient que M. Wagnon, ayant quitté l’atelier parce que le nouveau tarif de paie ne lui convenait pas, avait librement rompu son contrat et n’avait, par suite, droit à aucune indemnité.
- Ils ajoutaient qu’il n’y avait pas, dans l’espèce, rupture abusive du contrat entraînant, suivant la loi del890. droit à indemnité, qu’en effet, le changement de tarif ne saurait être considéré comme un abus,puisque, d’une part, il ne devait être mis en vigueur qu’après un affichage préalable de deux jours et que, d’autre part, ce tarif permettait aux ouvriers de s’assurer un salaire plus rémunérateur que celui qu’ils gagnaient auparavant ; qu’au surplus M. Wagnon, s’il éprouvait un préjudice, ! ne pouvait se faire justice à lui-même en | quittant brusquement le travail, mais devait : faire valoir ses droits.
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- M. Wagnon, de son côté, s’est borné à demander au Tribunal de confirmer la sentence du Conseil des Prud’hommes.
- Le Tribunal de commerce a cassé cette sentence pour les motifs suivants que nous croyons intéressant de reproduire intégralement :
- « Attendu qu’il résulte de l’exposé des faits qui précèdent que le contrat de louage a été rompu par Wagnon et non pas par Vanlaethem et fils.
- « Qu’en effet ces derniers ayant, le jeudi, affiché un nouveau tarif de paie devant entrer en vigueur le semedi suivant, Wagnon, en compagnie de quinze autres fileurs, refusa de travailler et se retirade l’usine.
- « Attendu que,si Wagnon avait voulu dénier à Vanlaethem et fils le droit de modifier brusquement leur tarif de paie, il aurait dû protester contre de tels agissements et, tout en continuant de travailler, porter le différend devant le Conseil des Prud’hommes.
- « Qu’au contraire, en refusant de travailler et en se retirant de l’usine, il a rompu le contrat de sa propre autorité, s’est fait justice à lui-même et s’est privé du droit de réclamer des dommages-intérêts dans le cas où la prétention de Vanlaethem et fils n’eût pas été fondée.
- « Attendu qu’il n’y a pas lieu de rechercher en l’espèce, ni si la prévenance de huitaine a bien été supprimée comme le prétendent Vanlaethem et fils par un règlement qu’ils auraient fait afficher en février mil huit cent quatre-vingt-quatorze, ni si cette prévenance étant effectivement supprimée, Vanlaethem et fils étaient en droit de modifier brusquement le tarif de paie de tout un établissement, puisquela rupture du contrat ne peut leur être imputable et provient du fait de Wagnon.
- « Attendu en conséquence que c’est à tort que le Conseil des Prud’hommes déclare que c’est Vanlaethem et fils qui ont rompu le contrat et base sur cette fausse appréciation le droit de Wagnon à une indemnité de prévenance... etc. »
- INFORMATIONS
- L’ordre du mérite industriel
- Le général Riu doit déposer sur le bureau de la Chambre la proposition suivante :
- A rticle Premier. — Il est créé, pour récompenser les services rendus au commerce et à l'industrie, un ordre dénommé : Ordre du mérite industriel et commercial.
- Art. 2. —Cet ordre aura les mêmes statuts vriers et gens de service ne sont saisissables que le Mérite agricole. La forme de l’insigne et du ruban seront déterminés par un règlement spécial.
- Dans l’exposé des motifs, le général Riu expose que « cette nouvelle distinction n’empêcherait pas celle de la Légion d’honneur d’être décernée pour des services éminents et réellement exceptionnels. »
- Depuis le 1er janvier, le poids maximum des • colis postaux, qui était fixé à 3 kil. dans les relations de la France avec la Grande-Bretagne, est élevé à 5 kil. Les colis de la nouvelle catégorie de 3 à 5 kil. sont soumis à une taxe de 2 fr. 60, y compris le droit de timbre français et le droit de factage en Angleterre.
- Des colis de 3 à 5 kil. sont également ac-| ceptés a destination des colonies anglaises : la taxes de ces colis varie suivant les différentes destinations.
- Enfin, la République Argentine admet depuis le 1er janvier des colis atteignant le poids maximum de 5 kil. sans augmentation de la taxe actuelle.
- DOUANES FRANÇAISES
- Tissus DE LIN APRÊTÉS.
- Ainsi que l’a expliqué la circulaire du 22 janvier 1892 (N. 2123), on doit considérer comme blanches tou'es les toiles de lin qui ont été soumises à un procédé quelconque de blanchiment ou d’apprêt.
- (Lettre du 19 décembre de M. le Directeur général à M. le Directeur, à Paris),
- JURISPRUDENCE
- Un de nos lecteurs nous pose la question suivante :
- J’ai avalisé un billet; mais le porteur n’a pas fait le protêt. Suis-je libéré par ce fait ?
- R. — Il est constant en jurisprudence et en doctrine que le donneur d’aval qui a cautionné le souscripteur d’un billet à ordre, est tenu de la même manière que ce dernier et ne peut apporter d’autres déchéances que celles établies en faveur dudit souscripteur lui-même.
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- Tout le monde est d’accord pour reconnaître que le défaut de protêt ou de poursuites dans les délais légaux qui, aux termes de l’art. 168 C. Com., a, pour effet, de libérer les endosseurs, ne libère pas le donneur d’aval. (Cass. 26janv. 1818 ; 30 mars 1819).
- Autre quèstion. —J’ai réclamé 1,480 fr. à un débiteur qui m'offrit seulement la moitié de cette somme, m’opposant certaines compensations. A ces offres, j’ai répondu par une demande en nullité, maisj’ai perdu mon procès. Puis-je aller en appel sur cette demande en nullité ?
- R. — Non, car l’art. 2 de la loi du 11 avril 1838 porte expressément que lorsqu’une demande reconventionnelle ou une compensation aura été formée dans les limites de la compétence des tribunaux civils de première instance en dernier ressort, il sera statué sur le tout sans qu’il y ait lieu à appel. Dans l’espèce le demandeur réclamait principalement une somme inférieure à 15,000 fr. Le dé fendeur concluait reconventionnellement à la validité de ses offres.
- La demande principale rentrant dans les limites de la compétence du tribunal en dernier ressort, le jugement intervenu devait donc être sans appel sur le tout, si la demande re-conventionnelle rentrait dans ces mêmes limites. Or, il est constant, et c’est ce que la Chambre civile de la Cour de cassation avait déjà décidé, notamment, dans un arrêt du 19 août 1884, qu’en ce qui concerne les jugements sur les demandes en validité d'offres, létaux du premier ou du dernier ressort est déterminé par le chiffre et la nature de la créance, dont le paiement est réclamé par celui auquel les offres sont faites. Ici, la créance réclamée par le demandeur principal, auquel les offres étaient faites en défense à sa demande en paiement, était inférieure à 1,500 fr., le montant des offres aussi. La demande re-conventielle en validité d’offres était donc de la compétence du tribunal en dernier ressort. Le jugement, d’après les principes ci-dessus posés, et résultant de l’art. 2 de la loi du
- 11 avril 1838, a donc été rendu sur le tout en dernier ressort.
- Un de nos lecteurs nous pose la question suivante :
- Je suis locataire du 1er étage avec bail dans une maison à 4 étages. Depuis 6 mois les maçons sont dans la maison et me couvrent de gravas, de plâtre, de boue ou de poussière suivant le temps. Pendant près d’un mois les échafaudages ont bouché mes fenêtres du devant, puis on lésa retirés pour les remettre sur le derrière du même corps de bâtiment en obstruant à nouveau mes fenêtres de ce côté; depuis deux mois pas un ouvrier n’a mis les pieds sur lesdits échafaudages.
- Tant que l’on a travaillé je n’ai rien dit, puisqu’un article de mon bail stipule que je dois supporter les travaux de réparation nécessités par lyitnm,euble, sans réclamation.
- Mais le fait de poser un échafaudage n’est pas un travail de réparation et aujourd’hui l’on me dit que le propriétaire a l’intention de faire construire 2 étages supplémentaires sur ce bâtiment déjà très légèrement construit pour 4 étages.
- Aussi tous les locataires veulent faire une pétition de protestation contre la construction de ces 2 étages qui peuvent être un danger pour tous.
- Je me résume en 4 questions :
- l’ Suis-je en droit, les échafaudages étant posés devant mes fenêtres et les obstruant sans raison ni utilité, de les faire retirer et dans quel délai?
- 2• Etant locataire à bail dans une maison à 4 étages, le propriétaire a- t-il le droit de faire construire deux étages supplémentaires, cette clause n’étant pas stipulée dans mon bail où il est question seulement de travaux de réparation nécessaire à l’immeuble ?
- 3- A qui adresser la protestation collective des locataires contre la construction des deux étages sur une maison trop légèrement construite, il y a quelque 25 ans, pour supporter 4 étages?
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- 4- Suis-je dans mon droit en déposant l’ar gent du terme à la caisse des dépôts et consignations jusqu’à l’enlèvement des échafaudages ?
- R. — 1' Le propriétaire, même en présence delà clause spéciale de votre bail, ne peut faire que les réparation nécessaires ; peut-être cependant pourrait-il soutenir avec quelque raison que ces réparations ne vous donneraient pas droit à l’indemnité prévue par l’art. 1724 C. civ., en raison de cette clause En tous cas, le fait de laisser devant vos fenêtres des échafaudages qui ne servent pas constitue certainement un trouble de jouissance qui vous donne le droit de demander au tribunal de vous allouer une indemnité pour le passé et, pour l’avenir, une somme déterminée par jour de retard à l’enlèvement desdits échafaudages. Vous pouvez même demander une ordonnance de référé, vu l’urgence.
- 2- La surélévation d’une maison louée constitue une violation de l’art 1723 C. civ. qui interdit au bailleur de changer pendant la durée du bail la forme de la chose louée, ce que la jurisprudence interprète ainsi : l'état de choses qui existait lors du contrat.
- 3' Les locataires n’ont pas de protestation collective à faire; mais chacun peut demander la résiliation de son bail avec dommages-intérêts; ces dommages et intérêts seront plus ou moins élevés selon que le tribunal admettra plus ou moins l’intérêt réel des locataires à s’opposer à la surélévation de la maison.
- 4' Vous devez néanmoins payer votre terme à l’échéance ; ce n’est pas sur lui que porte la contestation.
- sion si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- --------------- - .=cwn-no
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX LIQUIDATION JUDICIAIRE
- Dubois—Chaert (Pierre), teinturerie en peaux, à la Croix-Rouge, commune de St-Martin-d’Hères, à Grenoble. — Jug. 5 déc. L. : M. Blanc.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une exten-
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- VIENT DE PARAITRE
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des
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- sciences de Rouen. — Un volume petit in-8’, avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d’analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l’examen des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les méthodes si générales et si précises de la chimie mini-raie ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet ; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur.'Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l'industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d'analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
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- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8-avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l'apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-80, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, servir du journal compris.
- Aeides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),4 , rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-mine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g.
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneres françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d'Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur lu Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès (Jean), 19, rue d'Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêts divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêts (Machines d’)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- iassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris.Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perehes
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Baneniment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Ferreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc.
- Wiison-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cus es et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits* secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, 3 Paris. Borax, acide borique cristallisé,acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or,.argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris, Brosses spéciales pour la teinture.
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- LE MONITEUR DE LÀ TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C“ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 18, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des- Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri, 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieure; pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C°. Fabrique de couleurs d aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Ruône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tantriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, hes de vin.
- Dents d’engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris.— Envoi du tarif.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et-vloselle). Médaille d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges) . Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traitsd'orseille. Sulfates et carmins d'indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée .
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de lEchi-quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maiso à Paris, 17 7, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Ferreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » produit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
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- 3° Un bouilleur propre à chauffer un cylindre d’apprêt pour teinturier dégraisseur prix 350 fr.
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- DÉTACHEUR OU DÉTACHEUSE
- On demande détacheur ou détacheuse avec fort salaire dans teinturerie à vapeur et lavoir chimique en Pays-Bas.
- Lettres affranchies avec indication de salaire désiré, et copies de certificats, sous initiales V. S. 328 à Haasenstein et Vogler, Rotterdam ^Pays-Bas~).
- UN MONSIEUR
- qui a 25 ans d’expérience pratique comme coloriste de la teinture en rouge turc sur drap et fil, ainsi qu’en couleurs à imprimer de toute sorte, vendrait avec garantie tous ses secrets.
- Offres à adr. F. S. 1157.
- Rudolf Mosse, Bâle.
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- 39e Année. — No 3;
- 5 Février 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Note sur le bleu dianisidine sur rouge paranitraniline. — Chambre syndicale des teinturiers-dégraisseurs — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Le soyage des tissus. Douanes françaises. — Législation commerciale étrangère. — Jurisprudence. — Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- UJ
- 5
- sur le bleu dianisidine sur rouge par anitr anilin e
- Par MM. Bloch et Schwartz.
- (Société industrielle de Mulhouse)
- Le bleu rongeant sur rouge forme depuis de longues années une couleur recherchée et étudiée en tous sens par les chimistes de notre branche. Le problème a été résolu d’une façon parfaite, en son temps, par MM. Schlieper et Baum, mais ce procédé, malheureusement, est délicat et ne laisse pas que de produire bien des séries ou parties défec-tueuses ; aussi n’a-t-il pu, malgré ses belles qalités, se généraliser dans les indienneries, et chaque fabricant, selon les besoins et les resultats de ses diverses recherches, lui a substitué une autre solution.
- Nous sommes arrivés à produire ce genre, havec succès, au moyen des couleurs azoïques, [ Iui permettent d’ailleurs tant de nouvelles comibinaisons, en fixant du bleu dianisidine sur rouge paranitraniline dans les conditions | suivantes : Il s’agit d’imprégner le tissu en P-naphtolate de soude et de saturer, pour Produire un fond bleu, ce mordant par de la dianisidine diazotée, et assez complètement
- pour qu’un passage ultérieur en diazoparani-trobenzol, qui transforme les parties non touchées en rouge, n’altère pas sensiblement le bleu formé. On y arrive en déposant le mordant de 3-naphtolate de soude, à la surface du tissu, au moyen d’un rouleau léger de 1000 points. On imprime ensuite le fond bleu avec une forte pression, pour saturer autant que possible tout le naphtol ; le bleu se développe immédiatement, puis l’on passe en bain dediazo rouge. C'est à peine si le bleu se teinte en plus foncé par la mince couche rouge, qu’on ne peut empêcher de se former sous la laque bleue.
- Ce procédé avait travaillé dans notre établissement depuis le mois de mai 1893. Cependant cette fabrication ne rendait pas un article aussi solide qu’on le desirait, et lorsque, il y a quelques mois, on a prénonisé les sels de cuivre pour virer et solidifier le bleu si avantageusement, nous avons cherché et réussi à appliquer cette réaction si intéressante à l’article bleu sur rouge.
- Toutefois, avant de décrire les résultats obtenus, nous tenons à indiquer les détails du procédé qui nous a servi avant le bleu au cuivre.
- Procédé : On plaque les pièces au rouleau à 1000 points avec le mordant et on imprime le fond bleu, puis on passe en bain de diazo rouge, on lave bien et on savonne.
- Recettes Mordant
- 3 kil., 500 s-naphtol,
- 3 » 500 soude cautique 40° B.
- 50 lit. eau,
- 50 » eau d’adragante (60 gr. p. lit.).
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-
-
- —
- k.
- de
- en
- H
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Fond BLEU
- 2 kil., 400 sulfate de dianisidine en pâte 50% M. L.,
- 2 kil. 400 acide chlorhydrique 21° B.,
- 8 lit. eau froide.
- Bien empâter et ajouter à 0o :
- 4 lit. solution de nitrite de soude (à 150 gr. par lit.
- Puis ajouter encore :
- 2 kil. 400 acétate de soude et porter à 40 lit.
- Epaissir avec 40 lit. épaississant à l’amidon adragante.
- Bain diazo rouge
- 10 kil. paranitraniline N en pâte,
- 0° 7 lit. 250 acide chlorhydrique 21° B.,
- » 10 » eau froide,
- Après diazotation, ajouter
- 9 kil. acétate de soude.
- Porter à 50 lit., filtrer et ajouter
- 100 » eau froide.
- Paranitraniline N en pâte
- 1 kil. 250 paranitraniline en poudre,
- 0 » 500 eau d’adragante (60 gr. par lit.).
- 0 » 600 nitrite de soude,
- 3 lit. eau froide.
- Bleu au cuivre. — Si l’on imprime purement et simplement du bleu au cuivre sur du naph tolate et qu’on passe ultérieurement en bain diazoparanitrobenzol, le fond bleu décharge toujours des traces de combinaisons cuivriques dans le bain, et en quantités suffisantes pour transformer le rouge en une nuance cachou; cette action fâcheuse se manifeste définitivement dans le savon, et il fallait, pour rendre l’article en question praticable, arriver à paralyser cet effet du cuivre sur le rouge.
- Nous avons tourné cette difficulté en ajoutant au bain diazoïque un produit précipitant les sels de cuivre sans altérer le diazo : le fer-ricyanure de potassium. L’expérience a démontré que, pour obtenir un bon rouge, il faut encore donner un passage au large en bain de savon contenant du chlorhydrate d’ammoniaque. Il est probable que l'action avantageuse de ce produit dans le bain de savon provient de ce que l’ammoniaque, résultant de
- la décomposition de ce sel, dissout, d’un côté, les traces de combinaisons cuivriques qui auraient pu être entraînées sur le tissu, et, de l’autre, avive et bleuit le rouge.
- Voici comment le procédé réussit bien en grand :
- Procédé. ; On plaque les pièces en mordant au rouleau à 1,000 points et on imprime le fond bleu ; après, on teint en rouge en passant entre deux rouleaux entourés de garats. On lave à fond, passe une minute au large en bain de savon indiqué ci-dessous et resavonne en boyaux à 50° B., sans addition aucune.
- Recettes Mordant
- 3 kil. p-naphtol,
- 4 lit. 8 soude caustique 22° B.,
- 10 » huile A,
- 50 » eau,
- 40 » eau d’adragante (60 gr. par lit.).
- 3 kil. acétate de soude.
- Bain de diazo rouge
- 10 kii. paranitraniline N en pâte.
- 7 » 250 acide chlorhydrique 21° B.,
- 10 eau,
- 9 » acétate de soude.
- Porter à 50 litres.
- Ajouter ;
- 75 lit. eau,
- 2 » ferricyanure de potassium,
- 25 » eau d’adragante (60 gr. par lit.).
- Fond bleu
- 320 gr. base dianisidine M, L., 0 lit. 600 acide chlorhydrique 21° B., 7 » 500 eau bouillante,
- à 0° 1 » 500 sol. de nitrite de soude (150 gr. par lit.),
- Après 20 minutes :
- 0 lit. 900 sol. de chlorure cuivrique 40° B >
- 1 » 250 eau froide.
- Porter à 15 litres.
- Epaissir avec :
- 15 lit. épaiss. à l’amidon adragante
- Bain de savon pour passage au large 2,000 lit. eau à 40° B.,
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-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 55
- 8 kil. savon de Marseille,
- 6 » sel ammoniac,
- 20 lit. eau chaude.
- Huile A
- 10 lit. acide oxyolique A (Dr Schmitz et Tœnges),
- 6 » eau froide,
- 1 kil. soude caustique 40° B.
- Observation. — L’addition de ferricyanure au rouge paranitraniline permet aussi d’imprimer le bleu dianisidine au cuivre, à côté du rouge para ; de même que, pour l’article décrit plus haut, il faut un passage au large en savon ammoniacal, et on peut ensuite savonner en boyaux, sans crainte que le rouge ne s’abîme.
- Nous ajoutons, pour finir, que le beau dianisidine à l’acétate de cuivre est moins dangereux au rouge qui l’accompagne à l’impres-sion que le bleu au chlorure de cuivre.
- CHAMBRE SYNDICALE DES TEINTURIERS-DÉGRAISSEURS
- Assemblée générale du 17 décembre 1894
- La séance est ouverte à 3 h. 1[2, sous la Présidence de M. Jolly, Président.
- A l’appel nominal répondent : MM. Ala-voine, Babillon, Barbin, Bienaimé, Blondi-nat, Bressand, Censier (de Reims), Desvi-gnes, Devillers, Fleury, Géraudon, Grégoire, Guérin, Grosso (de Poissy), Hallu (Emile), -olly, Lallement (de Reims), Larcher, L’Huil-lier. Mars, Michon, Montenot fils, Morel, Orliac, Paquereau (Angers), Peneau, Pingrié, Rollet, Tissier, Tupinier, Vinois, soit31 membres sur 48.
- Sont également présents : M. Rigolot, pré-sident d’honneur ; MM. Henault-Morel (Alen-ron), Rogier et Sauviac (de Saint-Germain), Hulné (de Nancy), membres correspondants.
- M. le President lit les lettres d’excuses de • Perrusset, de la Chambre syndicale de Lyon, Piot et Barbé.
- Lettres de M. Heurtebise père, qui, ayant vendu son fonds, donne sa démission de membre adhérent, ainsi que M. Petitjean, d’Argenteuil, comme membre correspondant.
- Avis du décès de M. Neff, de Douai, membre correspondant. M. Pingrié présente la demande de M. Salin, teinturier à Arpajon, M. Rollet celles de Mme veuve Péborde, à Pau, de M. Armand Daverat, teinturier français à Pétropolis (Brésil), M. Barbin, celle de M. Schram, teinturier belge, à Liège, et M. Paquereau, celles de MM. Dillensenger, Guibert (d’Angers), et Heurtebise fils, de Nantes.
- Le Comité admet ces confrères comme membres correspondants et M. le Président leur souhaite la bienvenue, tout en félicitant les divers membres de la Chambre qui ont ainsi contribué à grossir les rangs de notre Association.
- Puis, sur la présentation de MM. Jolly et Fleury, et de MM. Barbin et Tupinier, sont admis comme membres adhérents : M. Mathieu, nettoyeur de gants a Paris, et M. Mo-ret teinturier a Paris.
- M le Président lit les lettres de M. Patin, au nom de la Chambre syndicale lyonnaise, et en son nom personnel, ainsi que de M. Clou-lier, le Président d’honneur, qui expriment leurs regrets de ne pouvoir venir à cette Assemblée générale.
- Ces lettres, qui sont une approbation aussi flatteuse que complète des travaux de la Chambre parisienne, sont couvertes d’applaudissements, et M. le Président, sur le vœu de toute l’Assemblée, adresse le plus cordial souvenir à nos amis de Lyon, dont l’appui moral contribue si bien à la propagation de l’idée syndicale parmi les teinturiers français.
- Il est donné communication d’une lettre de M. Dehaitre, constructeur, sur un nouvel appareil pour la désinfection, et qui demande à la Chambre de déléguer plusieurs membres pour l’examiner.
- Dans une prochaine séance du Comité, M. Jolly donnera des renseignements plus
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- complets et, s’il y a lieu, proposera la nomination d’une commission.
- M. le Président donne la parole au secrétaire pour la lecture de son rapport annuel sur les travaux du Comité.
- Compte-rendu annuel des travaux du Comité
- Messieurs,
- En vous apportant cette année le résumé de ses travaux, votre Comité a sans doute, avec la conviction du devoir accompli, l’espoir de recueillir votre entière approbation, mais il y a plus encore, la satisfaction de vous dire :
- Notre Chambre syndicale grandit, s’affirme chaque année davanage et tient bien son rang au milieu des autres groupes syndicaux.
- Vous ne voudriez pas certainement lui voir prendre un air important ; mais votre désir est de voir apprécier le mérite de cette corporation laborieuse, où si s uvent le patron est le premier ouvrier de la maison, où le talent artistique du coloriste s’allie au mérite du praticien pour donner aux vêtements une nouvelle virginité pour le plus grand profit de notre clientèle, où enfin la vie commune qui unit dans le travail le chef à ses collaborateurs, semble affermir la concorde professionnelle pour le bien de tous. Et cette reconnaissance de votre valeur corporative s’affirme aussi bien par le choix de notre Président comme membre du Jury de l’Exposition d’Anvers, que parles nombreuses consultations demandées à votre Comité parles tribunaux à Paris, en province, en Algérie même, sur diverses questions litigieuses intéressant notre profession.
- Le nombre des membres adhérents est aujourd’hui de 48, et celui des membres correspondants de 56.
- La province, vous le voyez, nous a donné 14 nouveaux collaborateurs : MM. Contzen, de Bruxelles; Rogier, de Saint-Germain ; Carpentier, d’Amiens ; Clechet-Queter, d’Arras ; Costet-Bordet, de Dijon; Suttin-Lebeau, d’Orléans; Masson, de Verdun; Brune, de
- Chartres, Boucant-Çlesse, de Lunéville, Bor-not, de Philadelphie ; Maury fils, de Valence; Granger-Courel, de Mantes, Mme Petit, de Fismes.
- Souhaitons leur de nouveau la bienvenue.
- Et, dans ce total de 104 membres, nous comptons pour une seule unité notre sœur, la Chambre syndicale lyonnaise, qui groupe la plupart des teinturiers de la région de Lyon et de l’Est.
- C’est donc bien la fédération de la teinturerie française, rêvée par M. Cloutier, le Président d’honneur lyonnais, que nous eussions été si heureux d’entendre prononcer, à notre intention, une de ces allocutions profondément justes, d’un caractère si élevé, sur la persévérance, sur le devoir, qu’il prodigue aux enfants de Beaune, et dont nos procès-verbaux vous ont donné de trop courts extraits.
- Nous avons eu plusieurs fois l’occasion d’associer nos travaux à ceux d’autres Chambres syndicales; notamment nous avons adopté après discussion, leurs vœux sur la suppression du timbre-quittance, sur la réforme de la perception du droit pour le payement des colis postaux envoyés contre remboursement.
- Dans deux circonstances solennelles, nous avons pris part au deuil général, en contribuant par souscription collective, ou par souscriptions individuelles, aux manifestations de la sympathie nationale pour le représentant de la France, comme pour le représentant d’une nation amie. Puis nous avons contribué par notre souscription à l’éclat de cette fête du travail, où le syndicat général distribue les médailles du gouvernement aux ouvriers longtemps attachés aux mêmes pa-trons.
- Nous voterons encore notre part pour la prochaine distribution de ces récompenses, et nous y joindrone l’envoi du regretté Andre Lyon, l’inventeur de tant d’appareils spéciaux à notre industrie, qui, après avoir tant tra vaillé à ces perfectionnements, a encore pense aux vieux collaborateurs. C’est en effet a seP
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- propres ouvriers qu’il a laissé son bel établissement d’Alger.
- Donnons un souvenir ému et sympathique au patron bienfaisant, au teinturier émérite que fut André Lyon. [Applaudissements.)
- Mais nos relations hors de notre Chambre, malgré leur gravité, ne nous ont pas préoccupé autant que le souci de nos rapports avec nos collaborateurs, avec nos confrères, comme aussi le soin d’amé'iorer notre industrie. D’accord avec la Chambre syndicale ouvrière, nous avions formé une commission pour établir un modus vivendi qui assurât à tous la concorde et la tranquillité dans le travail.
- Cette commission a résolu la création d’un comité arbitral mixte de patrons et d’ouvriers, dont la mission est de concilier tout diffé-cent à raison du travail entre patron et ou-vrier. Comme la Chambre syndicale ouvrière, votre comité a adopté l’institution de ce con-seil de famille, qui peut à l’occasion étudier aussi les questions intéressant tous les collaborateurs de notre industrie.
- Nous sommes heureux de vous rappeler cette décision en ajoutant que vous pouvez de Préférence réclamer l'arbitrage de ce tribunal Professionnel, et que la Chambre ouvrière reçoit, comme notre Chambre, toutes les de-mandes et offres d’emploi.
- Espérons que ce rapprochement contri-buera de plus en plus à assurer le bon accord entre ouvriers et patrons, le désir manifeste de s’entendre amiablement devant diminuer les causes de conflit. C’est ce que confirme d ailleurs la statistique de l’Office du travail Sur 1 application de la loi du 27 décembre 1892, sur la conciliation et l’arbitrage, loi qui a pro-oqué l’institution volontaire d’un grand nom-bre de comités de conciliation comme le nôtre.
- Avec nos membres correspondants de pro-vInce, les relations ont été très nombreuses, etque iquefois suivies.
- Demandes d’ouvriers, renseignements sur contestations avec les municipalités, ou sur les secidents pouvant amener procès, droits sur "Vres commerciaux, ou limitation de l’exer
- cice du métier, en cas de vente de fonds, un grand nombre de questions ont ainsi été discutées par votre Comité, et nous croyons pouvoir dire que nos membres correspondants auront eu satisfaction par les réponses et les avis qui leur ont été donnés.
- De ce nombre de consultations souvent très intéressantes, il est resté plusieurs questions spéciales difficiles à résoudre, ou que nous ne pouvions trancher nous-mêmes, comme l’établissement d’une taxe municipale et annuelle sur les serges, l’adoption d’un attribut ajouté aux serges pour distinguer les membres de la Chambre syndicale, le délai obligatoire de conservation des marchandises. Toutes ces correspondances sont accueillies avec plaisir, et nous le répétons pour les provoquer, car plus les questions techniques feront l’objet des communications de nos confrères, plus elles donneront lieu à des solutions ou avis pratiques profitables à tous.
- Avec les consultations volontaires, nous avons eu les consultations forcées, les expertises ; elles ont été fort nombreuses cette année, 65 en tout, 38 envoyées par le Tribunal de commerce, 15 par les juge de paix et 12 sur demande amiable. Et sur ce nombre, vos commissions arbitrales ont provoqué 62 conciliations. Ce résultat, croyons-nous, est bien satisfaisant et prouve l’impartialité des appréciations faites par les experts.
- Signalons en passant l’impression defeuille spéciales demandant l’arbitrage amiable de la Chambre syndicale et qui sont toujours a votre disposition chez notre Président; usez le plus possible de ce mode de conciliation, qui, par la suppression des frais de justice, donne toujours plus de facilité à un arrangement.
- Parmi ces expertises, plusieurs avaient pour objet des soies détériorées en teinture, ou des lainages rétrécis au nettoyage. Ceci nous amène à la grosse préoccupation de votre Comité pendant toute cette année.
- Plusieurs litiges qui avaient eu ce même objet l’an passé et s’étaient terminés par la condamnation de plusieurs de nos confrères,
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- avaient fortement attiré l’attention de votre Comité.
- Les procès-verbaux de toutes nos séances vous ont dit les recherches, les enquêtes, la correspondance, suivies pour obtenir des fabricants une modification de leurs procédés désastreux d’apprêts des soieries et des lainages; l’inertie et le silence de la Chambre de commerce de Lyon et des Chambres syndicales de la soierie ne permettaient de rien espérer.
- Que devait faire votre Comité? Lutter; lutter en prenant l’intérêt de la clientèle, en lui dévoilant la fabrication défectueuse, en donnant les moyens de ne pas en être victime.
- Mais il fallait beaucoup de circonspection pour ne pas paraître, parmi les fabricants ou les vendeurs, faire de la réclame à l’un, ni attaquer plus spécialement l’autre; il ne fallait pas non plus mettre en état d’infériorité les confrères non outillés pour donner des appréciations sûres, ou trop timorés pour le ..faire.
- Aussi votre Comité, après mûres réflexions, et nombreuses discussions, s’est-il arrêté dans sa dernière séance, à un avis à la clientèle, signalant simplement la mauvaise fabrication actuelle, et dégageant la responsabilité du teinturier.
- Cette circulaire qui, nous le pensons, sera très utile, va être imprimée à un très grand nombre d’exemplaires, et chacun pourra s’en approvisionner, juste au prix coûtant, pour la distribuer à ses clients.
- Un avis paraîtra prochainement dans le journal de l’Union indiquant le lieu et le prix de la mise en vente.
- Nous nous sommes également beaucoup préoccupés d’un produit qui, tout en procurant quelques nouveaux travaux à notre industrie, nous rendrait les modestes collaborateurs de grands savants qui recherchent avec tant de dévouement les remèdes aux diverses maladies contagieuses.
- Vous avez lu tous, avec un grand intérêt, la savante étude de M. Jolly sur la microbie, et
- les recherches provoquées par lui sur la benzine, considérée comme désinfectant. Ces recherches sont également poursuivies à l’instigation de deux autres collègues, et votre Comité ne désespère pas d’y intéresser assez le monde savant pour donner, par ricochet, à notre profession, le mérite en rapport avec les nouveaux services qu’elle pourrait rendre.
- Il me reste à vous donner la situation de
- vos finances syndicales.
- Au 1er décembre 1893, l’avoir de votre caisse spéciale s’élevait à......................... 290.15
- Il a été encaissé :
- 45 cotisations de membres correspondants..................... 270.50
- 44 cotisations spéciales de membres adhérents.......... 221 »
- 1 amende................................ 2 »
- La donation André Lyon. 20 »
- Total des recettes.. 803.65
- Les dépenses ont été :
- Papier à lettres, enve-loppes ................... 23.30
- Frais de recouvrement des cotisations................ 24 »
- Abonnement à la Reçue de la Teinture. ............. 15 »
- Cotisation à l’Union, pour la Chambre lyonnaise....... 30 »
- Facture pour imprimés : demande d’expertise amiable ....................... 33 »
- Frais funéraires............ 45 »
- Etrennes au garçon de l’Union....................... 2 »
- Achat de 647 numéros du journal pour les membres correspondants............... 97.05
- Timbres-poste pour l’envoi desdits journaux et la correspondance .............. 45.50
- Total des dépenses... 314.85 314.85
- Reste à l’avoir de la Caisse de la Chambre....................... 488,80
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- La Caisse de secours possédait au 1er décembre 1893.
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- Il a été distribué des secours à trois ouvriers malheureux pour une somme de 75 »
- Reste donc en avoir........ 402 »
- Dans la séance de 15 janvier 1894, le comité a décidé le placement de ces fonds en valeurs à lots, pour courir la chance de constituer une nouvelle réserve au profit des ouvriers malheureux ; il a donc été acheté 4/5 d’obligations foncières, emprunt 1885, au prix net de 404.20
- La Caisse de secours se trouve par suite redevable à la caisse spéciale d’une somme de............................... 2.20
- Nous croyons que vous approuverez l’idée de ne revendre une partie de cette valeur, que seulement quand la somme due par la caisse de secours atteindra environ le prix d’un cinquième de l'obligation.
- Je termine, messieurs, et je vous prie de donner votre approbation aux travaux de votre comité, ce sera la récompense de ses efforts.
- La besogne, sans doute, a été bonne; mais b semble que,notre vie commerciale devenant plus difficile, il reste encore plus à faire.
- En effet, de ce compte-rendu ressortent deux impressions plus fortes : d’une part, la difficulté de trouver des solutions pouvant améliorer notre industrie ; d’autre part, le mouvement très accentué de la province vers nous.
- Sans doute les difficultés viennent un peu de Procédés, que je ne veux pas préciser autre-ment qu’en disant qu’ils sont la plaie de notre Profession ; mais ils sont isolés, réprouvons les comme ils le méritent, et n’en parlons plus.
- Il reste autour de votre Comité toutes les bonnes volontés prêtes à le suivre, et c’est à leur rencontre que viennent les teinturiers des départements, comme pour dire : Unissons-nous de plus en plus, donnez-nous l’aide de vos connaissances, communiquez-nous vos idées;nous vous apportons l’appui du nombre, qui consacre et grandit l’autorité de vos représentants.
- En formant plus complète, plus générale, cette union de tous les teinturiers, en concentrant pour le bien commun les efforts de tous, la Chambre syndicale parisienne aura bien mérité de la teinturerie française {Nombreux applaudissements).
- M. Jolly dit être l’interprète de la Chambre en remerciant le secrétaire de son dévouement pour les intérêts de notre association, et de ses efforts à bien tenir tous les membres au courant des travaux du Comité.
- M. Barbillon répond : Messieurs, je suis très sensible aux marques de sympathique approbation que vous voulez bien me donner ; j’en suis très touché, et vous en remercie. Mais il en est un autre à qui vous les devez au moins plus encore, pour ses trav ux si compétents et si suivis; pour ses peines et son temps donnés sans compter, et vous n’hésiterez pas à manifester largement votre reconnaissance à M. Jolly, notre si dévoué Président.
- Et l’Assemblée, par de chaleureux applaudissements, confirme à son Président un tribut d’éloges si bien mérités.
- M. le Président met aux voix l’approbation du rapport des travaux du Comité ; le rapport est adopté à l’unanimité.
- Il est ensuite procédé au scrutin pour l'élec-tion de 4 membres du Comités ; les 4 membres sortants étant rééligibles.
- Sur 31 votants, ont obtenu : MM. Mars, 30 voix; L'Huillier, 29 voix; Vinois, 28 voix; Tissier, 27 voix ; viennent ensuite MM. Blon-dinat, 3 voix ; Hallu et Grégoire, 2 voix.
- En conséquence, MM. Mars, L’Huillier, Vi -nois et Tissier, sont élus membres du comité pour trois ans.
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- Personne ne demandant plus la parole, M. le Président félicite les membres présents, et particulièrement les membres de province, d’être venus en si grand nombre assister à la réunion et déclare levée l’Assemblée générale pour 1894.
- Le Président, Le Secrétaire,
- JoLLY. BabILLON MARCHAL.
- Avis important. — La circulaire pour la clientèle est dès maintenant à la disposition de tous les membres de la Chambre. Adresser demandes à M. Babillon-Maréchal, 51, boulevard de Strasbourg, à Boulogne-sur-Seine.
- Pour éviter les écritures, et faciliter le paiement, joindre à la demande, en mandat poste, 5 fr. par mille exemplaires, et 2 fr. 50 par 500 (ne pas demander moins de 500). — Pour la province, ajouter, pour l’expédition, le prix d’un colis postal de 5 kilos par 1000, ou celui d’un colis de 3 kilos par 500 circulaires.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion Vanalyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- APPLICATION DU PISTACHIER LENTISQUE AUX OPÉRATIONS DE TEINTURE
- Par M. Louis Chavent.
- Il s’agit ici de l’emploi du pistachier lentisque comme succédané du sumac dans ses applications à la teinture de tous textiles et à la charge des soies.
- Le lentisque est un arbrisseau qui croit en abondance et sans culture, surtout en Afrique; son emploi est donc tout d’abord économique. De plus, en teinture, il a l’avantage de moins colorer les fibres que le sumac et de permettre par suite de réaliser des nuances claires plus pures.
- On emploiera les tiges et les feuilles du lentisque à l’état secs, en poudre ou en petits
- fragments, ou bien on pourra en préparer des extraits.
- PERFECTIONNEMENTS AUX APPAREILS A FILTRER ou à humidifier l’air des salles et ateliers
- Par M. James Stott.
- Dans cette disposition d’appareil humidificateur, un écran formé d’un tissu assez lâche et sans cesse humecté, masque entièrement l’ouverture pratiquée dans le mur ou la cloison pour l’arrivée de l’air, de sorte que celui-ci, par son passage forcé à travers les mailles humides de l’écran, s'humidifie dans toutes ses parties avant de faire irruption dans la salle ou l’atelier.
- L’écran en question est constitué par une toile sans fin, qui se développe lentement sur ses deux rouleaux ou cylindres, inférieur et supérieur; l’axe du rouleau supérieur porte une poulie pour l’actionnement du système par une courroie ou une corde, alors que l’axe du rouleau inférieur est monté dans des supports ou paliers convenables placés à chaque extrémité d’un auget ; cet auget est alimenté sans cesse d’eau ou d’un autre liquide dans lequel vient passer et s’humecter l’écran dans son mouvement de montée et de descente.
- L’appareil est installé dans une charpente en fer ou en bois et, pour empêcher l’air venant du dehors de passer entre le rouleau supérieur et le haut de la charpente, on a recours à un rideau de dimensions convenables, tendu à l’aide d’un ressort et maintenu constamment humide par son contact avec l’écran mouillé.
- Au lieu de l’auget, on pourra aussi asperger l’écran avec le liquide.
- APPRÊTAGE MÉCANIQUE DE TOUS TISSUS AJOUR ou autrement dits à mailles ouvertes
- Par M. Pierre Fiarl et Mlle Jeanne Dévier.
- Il s’agit dans la présente invention d’obtenir mécaniquement un apprêt plus régulier que celui fait à la main pour des tissus à jour tels que tulles soie ou coton, crêpes, gazes, etc, etc.
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- La propriété exclusive de la machine fournissant le résultat mentionné ci dessus, repose sur des brosses sur lesquelles sont placés des tubes alimentateurs qui reçoivent l'apprêt d’un réservoir fixé sur la machine et le distribuent sur le tissu en traitement. Le cadre qui porte les brosses est mû par des engrenages coniques commandant des leviers, et une entretoise donnant une rotation conforme à celle de la main ; ce cadre tourne de droite à gauche et de gauche à droite, à seule fin d’envelopper la maille du tissu en tous sens.
- La machine roule sur une largeur fixe ; une troisième rame mobile, placée entre les deux fixes, permet de faire toutes les largeurs intermédiaires entre les deux points extrêmes.
- La manipulation que nous venons d’indiquer a pour avantage de supprimer 12 à 14 ouvriers sur 20, tout en produisant davantage et en fournissant un travail mieux réussi.
- (Reproduction interdite.)
- LE SOYAGE DES TISSUS fils ou fibres textiles par l’utilisation des déchets de soie de toute nature Par MM. Brodbeck et Esquiron.
- Ces procédés consistent à combiner de la soie dissoute par les acides, les alcalis et la dissolution de l’oxyde de cuivre hydraté ou de nickel dans l’ammoniaque, à la cellulose des tissus fils ou fibres textiles, préalablement Plus ou moins hydratée à basse température, et modifiée dans son état physique par l’inter-vention des acides ou alcalis en dissolutions Concentrées.
- Hydratation et modification de la cellulose
- L’hydratation peut s’effectuer, soit avec 1 acide sulfurique, soit avec une dissolution concentrée de potasse ou de soude caustique, Suivant les résultats que l’on désire obtenir. Si 1 on veut donner du corps ou de la fermeté "" tissu fil ou fibre textile, on emploie l’acide Sulfurique, dont la concentration doit varier
- selon la nature et la force du tissu, du fil ou de la fibre textile, entre 1,530 et 1 560 de densité.
- Les tissus rendus ainsi fermes reprennent, même après avoir été mouillés, en séchant, leurs anciennes structure et fermeté, ce qui permet de les gauffrer ou moirer sans ajouter aucun apprêt, d’une manière indélébile.
- Si, au contraire, on veut communiquer du moelleux et de la souplesse, on se sert de dissolutions alcalines de potasse ou de soude de 1,350 à 1,400 de densité, toujours en raison de la nature et de la force du tissu, fil ou fibre.
- Le traitement de la cellulose par les acides et les alcalis a non seulement pour effet de l’hydrater et d’en modifier avantageusement l’état physique; mais en outre il la débarrasse de la plupart des substances étrangères que renferme la cellulose dans son état naturel ou imparfaitement blanchie, en produisant ainsi une épuration qui facilite ensuite la fixation ultérieure de la soie et la rend plus complète.
- Pour réaliser l’hydratation de la cellulose tissée, il faut une série d’appareils reliés entre eux et actionnés par un seul mouvement pour pouvoir en régler instantanément la vitesse, qui doit pouvoir varier de 5 à 30 secondes pour une circulation de 1 mètre de tissu, sa composant de :
- 1° Un appareil d’imprégnation composé d’une cuve peu profonde faite en tôle et à double enveloppe, afin de permettre de faire circuler entre ses parois de l’eau refroidie pour maintenir le bain acide à la température de 5 à 8 degrés centigrades et empêcher, par ce moyen, l’élévation de température que produit la circulation du tissu en le traversant.
- A l’entrée et a la sortie de chaque machine doit se trouver une disposition pour guider et maintenir tendus les tissus et pour empêcher la formation de plis, surtout aux lisières.
- Le tissu passe, à son entree et à sa sortie de la cuve, sous des rouleaux-guides, et au milieu entre deux rouleaux expresseurs, tous plongés dans le bain, dont celui supérieur
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- exerce une pression sur celui inférieur, que l’on doit pouvoir régler à volonté.
- Ces rouleaux expresseurs ont surtout pour but de chasser l'air contenu dans les pores du tissu, qui est alors instantanément remplacé par l’acide, ce qui établit ainsi un contact intime et absolu de toutes ses parties avec l’acide pendant son rapide passage dans le bain, sous lequel la modification et l’hydratation de la cellulose seraient inégales et incom -plètes.
- Ces rouleaux peuvent être faits en verre, porcelaine, lave, bronze d’aluminium, ou bien en fer ou fonte recouverte de plomb antimoine.
- A la sortie de la cuve, le tissu doit passer entre deux rouleaux expresseurs établis sur le bord de cette cuve; le rouleau inférieur est en caoutchouc durci, celui supérieur en caoutchouc souple élastique, et est également muni de leviers pour en régler la pression ; l’excès d’acide chassé par l’expression retombe dans le bain.
- Tous les cylindres expresseurs doivent être mathématiquement cylindriques et la pression doit être variable et réglable à volonté ;
- 2° A la sortie de la cuve d’imprégnation, le tissu, toujours tendu comme il a été dit plus haut, est dirigé dans une machine à laver installée de façon que, à la sortie de cette machine, le tissu soit parfaitement lavé et dé barrassé de toute trace d’acide.
- Cette machine peut être formée d'une cuve en bois doublée de plomb et divisée dans sa longueur en plusieurs compartiments qui varient seulement par la hauteur, qui doit toujours aller en augmentant Le premier compartiment dans lequel le tissu arrive doit être le plus bas, celui par où le tissu sort complètement lavé est le plus élevé, et c’est dans ce dernier compartiment qu’arrive l'eau pure, dont la circulation est en sens inverse de celle du tissu. A la sortie du tissu de chaque compartiment, deux rouleaux expresseurs sont, installés pour exprimer le tissu, et aussi pour
- l’attirer et le conduire dans le compartiment suivant ;
- 3 Machine à sécher ou rame à dératllage. — Le tissu, en sortant de la machine à laver doit être séché toujours sous tension et en mouvement, et à cet effet on le dirige sur une rame à déraillaze placée à la suite de la machine à laver, sur laquelle il est retenu par ses deux lisières par les pinces, pointes ou tout autre moyen adapté aux bandes ou chaînes de la rame, sur laquelle il est ensuite tendu dans sa longueur. Un côté des bandes ou chaînes de cette rame faisant alternativement un certain mouvement en avant pendant que l’autre côté reste fixe, il se produit, pendant la dessiccation, un frottement’réciproque des fils de chaîne et de trame, d’où il résulte un lissage ou polissage, ainsi que le rétablis sement des fils dans leur position première, libre et élastique, établie par le tissage.
- A suivre.)
- LA SUISSE et la bonneterie française
- En dépit des efforts de « l’Union franco-suisse », il ne paraît pas que les fabricants français soient disposés à laisser sacrifier leurs intérêts et leurs droits. Qu’on reprenne aveclaSuisse des relations économiques régu lières, il n’est personne assurément qui ne le souhaite. Mais ce but ne saurait être atteint au moyen de concessions contraires au régime protectionniste.
- C'est dans ce sens que vient de s’exprimer la Chambre syndicale de la bonneterie. Dans une de ses dernières séances, elle n’a pas voulu refusersa cotisation pécuniaire l’œuvre entreprise par l’Union, mais elle a spécifié qu’elle n’admettrait d’autre entente que celle qui serait basée sur l'échange des tarifs mi-nima des deux nations. Elle a tenu même à préciser en émettant le vœu que les conces-
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- sions qui pourraient être consenties par notre Gouvernement eussent pour extrême limite les droits inscrits à notre tarif minimum.
- DOUANES FRANÇAISES
- Tissus de coton grossiers formés de deux plis COLLÉS AVEC DU CAOUTCHOUC D UNE LARGEUR SUPÉRIEURE A 10 CENTIMÈTRES.
- L’administration a décidé que ces articles suivent le régime des « Autres ouvrages en caoutchouc », taxés à 70 fr. les 100 kil. net en tarif minimum.
- (Lettre écrite le 19 décembre par M. le Directeur, à Paris, à M. X., à Paris).
- Colis postaux.— Remboursement de droits SUR LES COLIS POSTAUX RÉEXPÉDIÉS A L'ÉTRAN-ger. — Le remboursement des droits de douane sur les colis psotaux renvoyés aux expéditeurs français est actuellement accordé parla plupart des pays faisant partie de l’Union postale. Le Département du Commerce, de l’Industrie, des Postes et des Télégraphes, a demandé que, par réciprocité, pareille facilité fût appliquée aux colis postaux reexpédiés de France aux pays étrangers d’origine, à la suite du refus des destinataires ou pour toute autre cause de force majeure. Sur ma proposition, le Ministre a pris le 26 octobre dernier, une décision dans ce sens, sous les conditions ci-après :
- Les colis refusés ou n’ayant pu être distribués pour d’autres motifs, devront être représentés intacts, au bureau même d’importation, accompagnés d’une attestation d’un commissaire de surveillance administrative, ou du chef de gare de destination, établissant qu’ils n ont pas cessé d’être sous la garde des agents des chemins de fer ou des postes.
- Après reconnaissance de leur identité, le service assurera la réexportation des colis et restituera immédiatement le montant de la
- perception à la Compagnie déclarante. De concert avec la Direction générale de la Comptabilité publique, il a été réglé que les sommes payées dans ces conditions seront portées aux « avances à régulariser ». Elles figureront au développement n 5 du bordereau n- 4 aux avances diverses, sous la rubrique « Remboursements de droits sur les colis postaux réexportés ». Jusqu’à un nouveau tirage du bordereau, cette mention sera inscrite à la main.
- Les bureaux frontières recevront à bref délai un approvisionnement de la nouvelle formule (N- 101 de la série E), créée pour les opérations de l’espèce. Cette formule, qui comporte reconnaissance d’identité, attestation de réexportation et quittance de la somme remboursée, devra être transmise sans retard à l’administration, appuyée du certificat en vue de l’établissement de la liquidation nécessaire pour la décharge du comptable.
- Tous les pays avec lesquels il y a échange de colis postaux, à l’exception de la Belgique, de l’Espagne, de l’Italie et de l’Autriche-Hongrie, accordent actuellement le dégrèvement des droits aux colis français. Dès lors les envois provenant de ces quatre derniers pays seront seuls, jusqu’à nouvel ordre exclus du bénéfice de la mesure.
- (Circulaire imprimée n‘ 2477 du 6 décembre.)
- LÉGISLATION COMMERCIALE
- ÉTRANGÈRE
- RUSSIE
- Doivent acquitter les droits :
- 1° Les peignés de laine et les rebuts de laine filée,dépourvus de teinture spéciale, conformément au § 1er de l’art. 181. (100 kilogr., 48 fr. 84 )
- Les mêmes marchandises teintes, confor-
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- mément au § 2 du même article. (100 kilogr., 73 fr. 26.)
- 2° Les rideaux en tulle de coton avec appliqués rapportés, conformément au § 1er de l’art. 206 kilogr., 14 fr. 64), avec une augmentation de 25 % selon la remarque2 de l’art.209.
- JURISPRUDENCE
- Banquier. — Fonds en dépôt. — Envoi par lettre. — Fausse signature
- Le tribunal civil de la Seine a, dans un jugement récent, décidé que le paiement fait par un banquier, dépositaire de fonds pour le compte d’un client, à un tiers sur une fausse signature, n’est pas libératoire. Pour qu’il en fût autrement, il serait nécessaire de justifier d’une faute du créancier à raison de laquelle celui-ci devrait être déclaré responsable de l’erreur du débiteur.
- Dans l’espèce soumise à l'appréciation du tribunal, il s’agissait d’une société importante de crédit qui, sur une demande de fonds formulée par lettre faussement signée du nom d’un client déposant, avait expédié, par pli chargé, une somme de 30,000 fr. à l’adresse indiquée dans un hôtel
- Le jugement fait observer que le paiement n’a pas été opéré sur la présentaticn d’un chèque extrait d’un carnet remis au créancier et qui, par l’imprudence de ce dernier, aurait été laissé à la disposition d’un tiers.
- Les circonstances dans lesquelles l’expédition d'une somme importante était sollicitée, commandaient à la maison de banque la plus grande circonspection II ne suffit pas en effet, à cette société d’affirmer que, pour vérifier la sincérité de la signature de la lettre réclamant l’envoi des fonds, elle l’a rapprochée de la fiche de contrôle revêtue, lors de l’ouverture de son compte, de la signature du déposant. C’est donc aux risques et périls de la société que s’est effectuée, si elle a eu lieu, cette vérification dans ses bureaux. En conséquence, la responsabilité de l’erreur dans la comparaison des écritures lui incombe, tout
- comme celle du mode choisi pour l’envoi de 30,000 fr. par simple lettre chargée, à remettre dans un hôtel.
- Ainsi donc, en principe, la libération de la dette ne résulte du paiement que s’il est fait, soit au créancier, soit à une personne ayant pouvoir de recevoir pour lui ou en son nom. Le paiement à un tiers sur fausse signature ne saurait être libératoire que s'il était justifié d’une fauie du créancier a raison de laquelle celui-ci devrait être déclaré responsable de l’erreur du débiteur.
- ASSURANCES contre l’Incendie, contre les Accidents et sur la Vie
- Nous recevons au journal de nombreuses réclamations de nos lecteurs au sujet de leurs assurances.
- Les uns se plaignent de ce que leurs assureurs refusent de b s payer en cas de sinistre, d’autres constatent que l’indemnité allouée est insuffisante ou qu’elle tarde souvent à leur parvenir, d’autres enfin trouvent les primes à payer beaucoup trop élevées.
- Ces difficultés qui surgissent proviennent presque toujours de lamauvaise redacuonaes contrats d’assurances, rédaction souvent confiée à des intermédiaires inexpérimentés, plus soucieux de leurs intérêts personnels que de ceux de leurs clients.
- Nous ne saurions donc trop recommander à nos lecteurs de se mettre toujours bien en règle vis à vis des compagnies d’assurances qui, elles aussi, défendent surtout les intérêts des actionnaires et ne font pas de philanthropie ; les nombreux procès qu’elles soutiennent journellement devant les tribunaux en sont la meilleure preuve
- Afin d’éviter à nos lecteurs souvent une grande perte d’argent, quelquefois la ruine et toujours de grands désagréments, nous les informons que nous venons d’établir au journal un service spécialement chargé d’examiner gratuitement leurs contrats d’assurances contre l'incendie, contre les accidents et sur la vie.
- Ce service,confié un personnel compétent et rompu à ces sortes d’affaires, et installé pour la commodité de nos abonnés, est un terrain neutre où ils trouveront toujours des renseignements conformes a leurs be-oins et la certitude d’une rédaction de contrats irré-
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- HT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- prochables pour la sauvegarde de leurs intérêts ; ce service répondra immédiatement à toutes le- questions d’assurances pouvant intéresser nos lecteurs et vérifiera gratuitement les contrats qu'ils nous soumettront.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIETES
- Formation de la Société en commandite Charles DEHAINAULT et Cie, blanchiment, teinture et apprêt de tissus de coton, 21 bis, quai National, a Puteaux Durée : 15 ans. — Cap. 200,000 fr. dont 120,000 fr en commandite. — Acte du 20 déc.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 15 déc., de la Société Charles DEHAINAULT, et Cie, blanchiment, teiuture et apprêt de lissus de coton, 21 bis, quai National, à Puteaux. — L. : M. Dehaii.ault. — Acte du 15 déc.
- Dissolution, à partir du 31 déc., de laSociété C Coron et Cie, collage des chaînes de draps, à Vienne. — Acte du 11 déc.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tout les ouvr-ages et-deuous so^t en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour au courrier, envoyer mandat ou timor es-postet.
- VIENT DE PARAITRE
- Dictionnaire d'analyse des substances organiques industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, do-leur ès -ciences, profes eur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8‘, avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d'analyse des renseignements exacts et toutes les indicatious nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même p ur l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l'exa-men des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communé-aient dans le commerce et l’industrie. La ques-bon est, il est vrai, plus complexe et les métho-de- si générales et si précises de la chimie mini-rale ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peu ent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont
- ils sont si souvent l’objet; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méhodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l'industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d'analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
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- Exemples d'analyses. — Rapports.
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- Chim ste expert. — Offic er d’Academ’e. — Lauréat do la Société es Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce 1plômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène
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- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel.
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- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
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- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
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- Chrysamine.
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- Azo fuchsine acide.
- *Azo rubis S.
- *Fuchsine acide.
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- "Ecarlates brillants.
- *Rouge Orange.
- Ponceaux.
- Ecarlates crocéines.
- Fuchsine cristallisée.
- Roccelline.
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- ET DE L’IMPRESSION DBS TISSUS
- s
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord), Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour eourroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumine*
- Bouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),4 , rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus, slizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alum -
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne), Alun et sulfate d’alumine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Paverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infe-heure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonner.es françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- A«moniaque
- Solway et Cie,.24, rue Pavée, Paris.
- Analyses timctriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris, Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 0, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- —ahrès 'Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm rried Baver. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Parts.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105. rue Lafayette, Paris.
- Apprêta divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprets (Machines d’>
- " Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-censeurs, 9, rue. Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications, rosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, succès-, seurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prenonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- massines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint*. Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassnes pour teinturiers.
- Bâtiments iadustriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzine*
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Banenient (Article* pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Bianchiment (Machines et appareil* pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux, bobines, etc.
- Wiison-Clyma (T. E ), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand'heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), H, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers. - -
- Bois de teinture
- Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6. rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, 3 Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingenieur-con-seil pour les industries texti es et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Irosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C“ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- 4'alortfèrvs
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage éco-nomique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d'Or). Cartons lustres pour apprèteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Priant, Paris. Matériel pour b anchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19,21,23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon ( Rhône i.
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieure pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fanes
- Construetions economiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C’. Fabrique de couleurs daniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Cnarité, Lyon, Ruône. Usine à Saint-Fons, Rhône.
- THE BRITISH ET CONTINENTAL
- DYEWARE C»
- (Directeurs associés, MM. LEE et GAUDIN), 20, Bond Str. Leeds, Angleterre, ayant d’importantes relations parmi les consommateurs du Yorkshire et du Lancashire, désirent représenter à la commission des fabricants étrangers de couleurs d'Alizarne, d’Aniline et d'Antro-Cyanine et autres articles pour teinture en général
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. M tières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tarre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane. Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre, Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Ta traie de h.ux Crèmes
- Cristaux de tartre et ereme de tartre
- Gibert et Colas, Puisser-uier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et tils, Aubais, Gard Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Product on annuelle, 160,0.0 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault, spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dents d'engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris — Envoi du tarif.
- Dextrin-s
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et- voselle). Médaille d'or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificiel es. Médaillé d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 11, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour issage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-ti aitsd’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure. Maiso à Paris, 17;, rue Lafayette.
- Viol et Dufiot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » produit supérieur pour détacher.
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- 39e Année. — No 4.
- 20 Février 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- 15 k (/ I%t. 4
- SOMMAIRE
- Le soyage des tissus (suite et fin). — Perfectionnements et procédés nouveaux. —Transformation des tissus.— Procédé de décorti -âge et de dégommage des fibres textiles.— Procédé de rouissage chimique de tous textiles.— Noir à l’acide.— La commission du travail — Informations. — Jurisprudence. — Assurances. — Renseignements commerciaux. —Bibliographie. — Cours.
- — Annonces.
- LE SOYAGE DES TISSUS fils ou fibres textiles pour L'utilisation des déchets de soie de toute nature Par MM. Brodbeck et Esquiron.
- (Suite et fin)
- Avant de procéder à l’hydratation des tissus, fils ou fibres textiles, il faut les décruer ou bianchir, et les tissus cylindrés avec friction et beetlés.
- Pour l’opération de l’hydratation, il suffit de remplir la cuve d’imprégnation d’acide sulfurique refroidi à la température de 4 à 8 degrés centigrades, jusqu’à deux ou trois centimètres au -dessus du rouleau inférieur. On peut également employer l’acide phospho-rique ; nous donnons la préférence au premier, en raison de son prix moins élevé. Un fait traverser le tissu dans ce bain avec une vitesse proportionnée à la force et à la nature fie ce tissu et en raison du degré d’hydratation et de modification que l’on désire obtenir.
- A son passage entre les deux rouleaux expresseurs, la pression exercée par le cylindre supérieur, chassant l’air de ses pores en permettant à l’acide de prendre instantanément sa place, et l’acide agissant ainsi sur toutes les parties de la cellulose, en modifie profon
- dément l’état physique, qui devient alors le plus propice à la fixation ultérieure de la soie et l’hydrate plus ou moins, selon le degré de sa concentration et la durée de son contact.
- Le tissu, en sortant du bai» , est débarrassé de l’excès d acide par les rouleaux expresseurs, et de là, il est dirigé dans la machine à laver. Au contact de l’eau, l’acide se sépare du tissu au fur et à mesure de sa circulation dans la machine à laver, à la sortie de laquelle il doit être complètement debarrassé de toute trace d’acide. Dans l’un des avant-derniers compartiments, on peut ajouter un peu d'am-moniaque pour faciliter la neutralisation de l’acide. Le tissu est alors dirigé à la rame à déraillage pour y être séché en mouvement alternant et sous tension, et cylindré avec friction et beetlé.
- L’eau chargée d’acide du compartiment le plus bas est conduite, par un tuyau de plomb placé à la partie inferieure, dans une chaudière d’évaporation ou un appareil de concentration, ce qui lui permet de régénérer l’acide employé.
- Les tissus en cellulose mélangés de matières textiles de nature animale ne doivent être hydraté que par le procédé ci-dessus décrit, pour éviter l’altération des matières animales que produirait l’hydratation par les alcalis.
- L’hydratation par les dissolutions alcalines de potasse ou de soude caustique à basse température s’effectue de la même manière, avec des appareils dont toutes les dispositions sont identiques, à la seule différence que, les alcalis n’attaquent pas le fer, les cuves d’imprégnation n’ont pas besoin d’être doublées de plomb, qui est attaqué par les alcalis, et les
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- rouleaux-guides et expresseurs plongeant dans le bain peuvent être en fer ou fonte.
- On se sert d’une dissolution de potasse ou soude caustique exempte de carbonate, dont la densité varie de 1,350 à 1,400, suivant la nature et la force des tissus, fils ou fibres, en maintenant la température du bain de 4 à 8 degrés-centigrades.
- La cellulose du tissu, passant dans la cuve d’imprégnation renfermant la dissolution d’alcali, s’hydrate en se combinant avec l’alcali, combinaison qui est ensuite détruite par l’eau qui en sépare l'alcali en le dissolvant, et les fibres de cellulose et notamment celles de coton, de plates et tordues qu’elles étaient, se gonflent, s’arrondissent, se détordent et se contractent avec augmentation de cohésion, densité, résistance, et acquièrent de la translucidité, une certaine fermeté, tout en restant élastiques.
- Dans l’un des avant-derniers compartiments de la machine à laver, pour rendre le lavage plus rapide et plus complet, on peut ajouter un peu d’acide pour neutraliser les dernières traces d’alcali.
- L’eau chargée d’alcali du compartiment le plus bas est conduite par un tuyau dans une chaudière d’évaporation ; on y ajoute de la chaux, on évapore l’eau et on concentre jus qu’à la densité indiquée ci-dessus, et on régénère de la sorte l’alcali que l’on a employé pour l’hydratation.
- Fixation de la soie à la cellulose des tissus, fils et fibres
- Nous l’obtenons en traitant alternativement le tissu, fil ou fibre textile, dont la cellulose a été physiquement modifiée et plus ou moins hydratée par l’un des moyens décrits ci-dessus :
- 1° Par une dissolution de soie la plus concentrée possible dans un alcali potasse ou soude, et préférablement encore dans une dissolution concentrée d'oxyde de cuivre hydraté ou de nickel dans l’ammoniaque ;
- 2° Ensuite par un passage dans une disso
- lution de soie dans les acides chlorhydrique, phosphorique ou sulfurique ; l’emploi de ce dernier donne les meilleurs résultats.
- La dissolution de la soie dans l’acide sulfurique, pour éviter toute altération, doit être faite à une température le plus près possible de zéro degré.
- Si, au lieu de s’être servi d’une dissolution de soie dans la potasse ou la soude, on a employé une dissolution de soie par l’oxyde de cuivre hydraté ou de nickel dans l’ammoniaque, on emploie pour le second traitement simplement de l’eau acidulée.
- Pour obtenir la dissolution de la soie dans les conditions les plus favorables par la dissolution de l’oxyde de cuivre hydraté dans l’ammoniaque, il faut que l’oxyde de cuivre hydraté soit pur et sans carbonate ni oxyde anhydre; de plus, la dissolution ammoniacale de cuivre doit être parfaitement pure et exempte de tout sel étranger, et surtout ne doit pas renfermer d’azotite double de cuivre et d’ammoniaque, l’acide azoteux altérant la soie.
- Nous préparons cet oxyde très pur et dans les conditions indispensables pour obtenir la dissolution de la soie sans altération, en précipitant la dissolution froide étendue d’une grande quantité d’eau, d’un équivalent de sel de cuivre additionné d'une petite quantité d’un sel ammoniacal, en employant le sulfate de cuivre de préférence, en raison de son prix moins élevé, par une dissolution froide contenant un équivalent de potasse ou de soude caustique, plus un léger excès représentant l’équivalent de l’acide contenu dans le sel ammoniacal ajouté, afin de mettre l’ammoniaque de ce sel en liberté.
- L’oxyde de cuivre hydraté se précipite de cette dissolution alcalisée par l’ammoniaque; il doit être filtré et lave rapidement à l’abri du contact de l’air, pour éviter la formation de carbonate de cuivre, ce qui s’exécute au moyen d’une turbine ou essoreuse close, dont les p rois intérieures sont garnies d’une toile d’amiante.
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- Le précipité, après le lavage et l’essorage ans la turbine, doit conserver sa belle couleur bleu turquoise, caractéristique dans l’eau à la température de l’ébullition.
- Dans un vase cylindrique clos en tôle et à double enveloppe muni d’un agiteur, et dont eûtes les parties intérieures sont recouvertes le plomb, on verse l’ammoniaque à 22 degrés au moins, et préférablement à 28 degrés, et, l’oxyde de cuivre en pâte sortant de la turbine, on fait fonctionner l'agitateur, et l'oxyde de cuivre se dissout ; on en ajoute jusqu’à saturation, plus un léger excès. Pendant tout le temps que s’opère la dissolution, il faut faire circuler de l’eau froide dans la double enveloppe, pour maintenir la température à 8 degrés centigrades. Au-dessus de ce vase est installé un filtre ou une turbine parfaitement close, dans laquelle on fait écouler la dissolution ammoniacale, qui est filtrée à travers une toile d’amiante.
- La dissolution de la soie se prépare dans les mêmes appareils qui servent à préparer la dissolution ammoniacale d’oxyde de cuivre ou dans d’autres absolument identiques, affectés spécialement à ce travail et dans lesquels il faut maintenir également une température constante de 8 degrés centigradès.
- On remplit aux trois quarts le vase avec de la dissolution ammoniacale saturée d’oxyde de cuivre hydraté et filtrée, on fait marcher l’agitateur et on ajoute de la soie par petites portions jusqu’à saturation,plusun léger excès, c’est-à-dire jusqu’à ce que la dernière partie ajoutée, ne se gonfle plus ; la masse, d’abord épaisse et pâteuse, se fluidifie peu à peu, et, quand le tout est bien dissous, on filtre dans la turbine close placée au-dessous de l’appa-reil de dissolution.
- Avant de procéder au soyage des tissus, afin de favoriser et d’obtenir une fixation plus complète de la soie avec la cellulose du tissu, on le mordance avec un mordant métallique ou lannique, dont le choix dépend de la colo-ration que l’on se propose de donner au tissu.
- On peut employer de la soie sous forme de
- chiffons, bourres, déchets de filatures, de cocons, et dans n’importe quel état qu’elle se rencontre, ce qui permet d’utiliser des produits qui jusqu’ici n’ont presque aucune valeur ni emploi industriel.
- Comme, en outre, la cellulose n’exige qu’une quantité relativement faible de soie dissoute en proportion de son poids pour être soyée, le prix de revient est minima.
- Pour fixer la soie à la cellulose des tissus hydratés, il faut une batterie de machines absolument semblable à celle servant au traitement des tissus par l'acide sulfurique décrit ci-dessus, avec une cuve d’imprégnation en plus.
- La première de ces cuves d’imprégnation doit être couverte et hermétiquement close et n’avoir que deux rainures : l’une pour l’entrée du tissu, l’autre pour la sortie. La seconde cuve d'imprégnation peut être découverte.
- Un séchoir continu à air chaud est placé entre les deux cuves et au-dessus, de telle sorte que le tissu, à sa sortie de la première cuve, toujours sous tension, pénètre dans le séchoir, où il est séché pendant son passage, et à sa sortie entre dans la deuxième cuve.
- Dans la première cuve, on met la dissolution de soie dans la dissolution ammoniacale et l’on y fait circuler le tissu, de façon à l’imprégner complètement, avec une vitesse d'au-tant moindre que le tissu est plus fort, et on le dirige à sa sortie dans le séchoir continu; l’eau et l’ammoniaque s’évaporent, et un ventilateur placé à la partie supérieure du séchoir aspire ces vapeurs, qui sont conduites dans un condensateur, ce qui permet de recueillir la presque totalité de l’ammoniaque régénérée, qui sert pour une opération nouvelle.
- A la sortie du séchoir, la soie et l’oxyde de cuivre sont fixés au tissu, que l’on dirige dans la deuxième cuve, remplie d’eau acidulée par n’importe quel acide formant un sel soluble avec le cuivre.
- Dans le cas où l’on aurait employé une dis-! solution potassique ou sodique de soie pour la première imprégnation, il faut mettre dans la
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- seconde cuve de la dissolution de soie dans l’acide sulfurique, l’acide et l’alcali se combinant, et la soie est précipitée dans les pores de la cellulose.
- A la sortie de la deuxième cuve, l’oxyde de cuivre qui était fixé au tissu avec la soie a été dissout p ir l’acide, et la soie y reste intimement combinée et fixée à la cellulose hydratée du tissu, qui entre ensuite dans la machine à laver, d’où il doit sortir parfaitement lavé, pour être ensuite séché dans la rame à déraillage.
- Après cela, si l’on veut augmenter la quantité de soie à fixer à la cellulose, on peut recommencer les opérations de soyage décrites ci-dessus autant de fois que l’on veut.
- Les tissus soyés peuvent être blanchis par les moyens employés pour blanchir la soie, le soufrage et l’eau oxygénée. Les tissus soyés écrus, blanchis, teints ou imprimés, doivent ensuite être soumis, pour les fixer selon leur destination, aux apprêts mécaniques de beetlage, cylindrage, friction, brossage, polissage, pression, pour donner le brillant, l’aspect et le toucher soyeux.
- Le sel de cuivre employé pour la préparation de l’oxyde de cuivre hydraté est régénéré en totalité en recueillant le liquide acidulé de la cuve où s’est effectuée la dissolution de l’oxyde de cuivre fixé au tissu, ainsi que celui renfermé dans les premiers compartiments de la machine à laver. Après avoir été neutralisé par un alcali, le sel de cuivre ou de nickel se trouvant reconstitué, il peut servir à préparer du nouvel oxyde de cuivre hydraté, et ainsi de suite indéfiniment.
- Nous venons de décrire les moyens d'effec-tuer le soyage de la cellulose à l’état de tissu. Pour soyer les fibres non tissées, on peut se servir de turbines marchant à la plus grande vitesse possible, et dont toutes les parties intérieures sont protégées de façon à être inattaquables par les liquides indiqués.
- On y introduit les fibres et on les soumet aux bains, lavages, essorages successifs dé-
- crits ci-dessus, dont on établit la circulatio par des pompes ou autres moyens.
- Dans ce but la turbine, à l’entrée et à 1 sortie, est munie de tuyaux distributeurs dis
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- tincts pour chaque bain et en communication _ 1 exacier
- avec les réservoirs contenant les different liquides.
- Après chaque essorage, les fibres son séchées dans un séchoir spécial.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussia l’analyse des brevets de nature à intérêts nos lecteurs.
- ÉTOFFE A MOULURES pour costumes, fantaisies, tentu es, rideaux, etc., et procédé pour les produire
- Par Mlles Françoise Peyre, Joséphine Peyre et Clarisse Peyre
- Comme le titre l’indique, le but de cette invention est la production d’une étoffe portani des moulures ou dessins en relief, étoffe des-tinée aux costumes de dames et d’enfants, aux costumes de théâtre, aux fantaisies de toutes sortes, tentures, rideaux, tapis de table, etc.
- On a fait déjà du plissé et du tuyautage au moyen de baguettes, mais ce qui distingue le nouveau procédé de ceux actuellement en usage, c’est l’emploi de gouttières creuses de sections variées et façonnées sur leur longueur de diverses manières. Ces gouttières creuses s’emploient soit seules soit combinées avec des tringles pleines ou des tubes et permettent ainsi de créer le nouveau produit : l'étoffe à moulures, avec une infinité de dessins en relief et d’aspect très varié.
- Les moulures sont produites par un procédé analogue à celui qui sert au plissage, c’est-à-dire qu’on se sert du métier à plisser ordinaire composé d’un bâti ayant deux montants formant fourche et dont 1 écartement correspond à la largeur de l’étoffe à moulure. Lorsqu8
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- PERFECTIONNEMENTS DANS L’IMPRESSION des velours, peluches, etc.
- Par la Société Brunet-Lecomte et Devay
- On connaît les frais considérables en gravure et en façon d'impression des anciens procédés. Le mode perfectionné d’impression
- des velours, peluches, etc., formant l’objet de >ussio\ cette invention, consiste par contre à incor-ireeseï porer la chaîne poil à imprimer dans une
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- étoffe où elle forme un velours épinglé dont l’embuvage sera exactement de même que celui du velours définitif. Dans cette étoffe, les bouclettes de chaîne poil sont simplement serrées entre les mailles du tissu de soutien dont l’armure peut être quelconque, pourvu qu’elle réalise cette condition essentielle.
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- TISSUS NOUVEAUX obtenus par combinaison de soie cuite et laine Par la Société Ducôté et Côte.
- La structure des tissus formant l’objet de la présente invention est basée sur la combinaison d’un taffetas tout cuit et d’un tramé laine, de façon à produire des étoffes dans lesquelles se trouveront associées la fermeté d’un tout soie et la souplesse d’un tramé de laine.
- bans la combinaison, la chaîne est tout soie; son armure est généralement taffetas. La trame se compose d’un coup soie cuite et dun coup laine passés ensemble ou successivement dans le même pas.
- La soie cuite entre dans une proportion à Peu près équivalente à celle d’un taffetas ordinaire, c’est-à-dire 2, 3, 4, 5, 6 bouts. Le coup laine peut être passé soit avec de la laine lisse,soit avec des fils spéciaux, tels que ondés, moussonneux, boutonneux, etc.
- APPLICATION DE L’IMPRESSION sur l'envers des tissus ParM. A. Boyeux.
- L’objet de la présente invention concerne l'impression à l'envers de tout tissu à poil.
- Ce système peut être appliqué sur tous les velours, unis, gaufrés ou façonnés, sur la peluche et sur la chenille.
- Cette impression peut se faire de toutes façons : à la planche, au rouleau au pinceau, etc, etc, avec réserves, rongeants ou enluminés.
- NOUVEAU SYSTÈME DE LAVAGE dégraissage, rinçage, ac dage et désacidage des laines et autres matières textiles, ainsi que pour des procédés et appareils emplogés dans ce but Par M Alphonse Dicktus
- Cetteinvention consiste principalement dans l’emploi pour le dégraissage, le lavage et le rinçage des laines et autres fibres de textiles, de courants avec chûtes répétées, à l’air libre, avec ou sans l’aide de moyens mécaniques, la laine étant dès son entrée dans la machine mélangée avec le bain de lavage dans une roue à augets qui amènent successivement leur contenu à un long déversoir au bout duquel le liquide et la laine qu’il entraîne font une chûte sur un second déversoir et ainsi de suite, de sorte que la marche de la laine se fait sous les yeux des ouvriers et au contact de l’air.
- ACTIONNEMENT DE ROULETTES POUR FOULOIRS Par M. Robert Schneider.
- Quand on entre dans les ateliers d’une fabrique de draps, on est assourdi par le bruit, produit principalement par le fonctionnement des roulettes de fouloirs ou pour mieux dire par leur marche inégale.
- En vue de remédier à cet état de choses, l’inventeur a imaginé un nouvel actionnement desdites roulettes, opéré au moyen d’une corde fermée sur molettes et galets de tension.
- Les roulettes sont munies de molettes con-
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- duites à l’aide d’une corde sans fin sur des ï galets. Sur un fer de tension placé au bâti est fixé d’équerre un boulon sur lequel s’enfilent les deux galets précités. Par le boulon passe en travers une vis munie d’une roue à main, qui permet de tendre facultativement la corde. De cette façon, on obtient une tension régulière de celle-ci, et par suite une marche sûre et sans secousses des roulettes.
- {Reproduction interdite.)
- TRANSFORMATION DES TISSUS unis ou armurés en tissus crêpés imitant notamment le crêpe de Chine ou crêpons analogues.
- Par MM. Garnier et Cie —
- Cette invention consiste dans l’obtention d’un nouveau genre de tissus crêpés imitant notamment le crêpe de Chine au moyen d’un traitement spécial qu’on fait subir à un tissu 1 uni, tel que taffetas, gaze, etc., tout soie, tussah, soie et schappe, soie et coton, laine et soie, laine et schappe et autres textiles.
- Le même résultat peut être obtenu sur des tissus à armures ou dispositions diverses, telles que pékins, écossais et façonnés de tous genres.
- Ce traitement se compose des opérations suivantes :
- 1° Le tissu est d’abord gaufré entre des cylindres gravés suivant des figures variables selon l’effet demandé ; ce gaufrage pourrait se faire à droit fil, mais nous préférons le faire sur le tissu biaisé ;
- 2° Le tissu gaufré est lavé dans un bain d’eau tiède pour lui faire perdre la carte du gaufrage et pour le redresser quand il a été gaufré biaisé ; ce redressement change la figure primitive du gaufrage et, en la brouillant, contribue a l’aspect crêpé du tissu ;
- 3° Le tissu est ensuite séché à l’étuve ou autrement, enroulé sur la colonne comme d’habitude avec un doublier intermédiaire entre chaque pli, puis vaporisé* au moyen de
- vapeur à haute pression ; ce vaporisage pour but de donner au tissu un apprêt mol leux et épais, et de fixer définitivement grain obtenu par les opérations précédente de telle manière que le tissu peut être ensui mouillé sans rien perdre de son aspect I
- 4° Enfin, le tissu est soumis à un calai drage entre deux cylindres en feutre ou papi: laineux.
- Après ce traitement, le tissu a acquis toucher ample et tombant du crêpe de Chin La série d’opérations énoncée ci-dess. peut se faire au moyen d’appareils diver ceux indiqués ne l’étant qu’à titre d'exempl
- NOUVEAU PROCÉDÉ DE DÉCORTICAGE ET DE DEGOMMAG des fibres textiles et principalement de la ran Par M. Girard.
- Lorsqu’on fait réagir les sels basiques acides polyatomiques, comme les boratesbl siques, les phosphates basiques, les arséniale basiques, les tungstates basiques, et princip lement les manganates, les stannates, les si cates alcalins, a froid, à l’ébullition ou soi pression, on obtient soit un décorticage si un dégommage, suivant la quantité de produ employé.
- L’action est beaucoup plus rapide et con plète qu’avec les alcalis caustiques ou carb. natés, ces sels désagrégeant rapidement II pectates alcalino-terreux et terreux en dis solvant, surtout à chaud, une quantité cons dérable de cutose et de pectose.
- La vasculose reste sous forme de pellico mince non adhérente, que l’on enlève facile ment par un simple lavage, ou après séchai des lanières, par un léger battage.
- Ces sels, d’ailleurs, n’ont aucune action 8 la fibre, que l’on retrouve avec sa finesse, souplesse, son éc'at.
- M. Girard choisit, comme exemple de l’ar plication de son procédé, l’emploi des mang3 nates, produ ts qui lui ont donné de bonsre
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- sultats ; l’opération s’effectue de la manière suivante :
- Dans une chaudière de 800 litres, on met 100 kilogrammes de ramie ou china-grass. On ajoute ensuite une solution de manganate de potasse ou de soude, à raison de 7 kilogrammes de manganate pour 500 litres d’eau.
- La proportion d’acide manganique à l’alcali doit être environ comme 1 est à 4. Une plus forte proportion d’acide manganique brûlerait la fibre et lui enlèverait toute ténacité.
- On porte à l’ébullition, et cette ébullition est maintenue de deux à cinq heures, suivant le genre de ramie à dégommer. Au bout de ce temps, les gommes sont complètement attaquées, et la fibre possède une coloration pouvant varier du brun au noir, due au dépôt d’oxydes de manganèse.
- Au sortir du bain, la fibre est lavée à l’eau et passée dans un bain d’acide sulfureux pour dissoudre les oxydes de manganèse déposés, puis lavée à fond pour enlever complètement le sel de manganèse formé.
- La fibre ainsi traitée peut être employée directement.
- Pour obtenir le blanchiment, on peut employer l’hypochlorite de chaux ou de soude.
- La fibre dégommée par ce procédé est très soyeuse et conserve sa souplesse et sa ténacité.
- On peut augmenter et diminuer le poids de manganate alcalin, suivant la qualité de ramie à dégommer.
- Nous ferons remarquer que les sels basiques à acide polyatomique peuvent donner les mêmes résultats. Dans ce cas, il convient d’augmenter la proportion de sel, qui doit être environ de 10 %; de plus, l’acide sulfureux doit être remplacé par l’acide chlorhydrique ou sulfurique. On peut également remplacer le chauffage à l’air libre par le chauffage sous pression.
- En traitant à froid ou pour activer à chaud les tiges de ramie avec une proportion beaucoup plus faible de sel basique à acide polya
- tomique, les lanières se détachent avec la plus grande facilité du bois a"quel elles adhéraient.
- PROCÉDÉ
- de rouissage chimique de tous textiles : ramie, lin, chanvre, etc.
- Par M. Masse.
- Cette invention consiste en un nouveau procédé de rouissage chimique applicable à tous les textiles en général.
- En principe, on opère de la manière suivante :
- On prépare une lessive de soude ou de potasse au moyen de carbonate de soude ou de potasse et de chaux vive, fraîchement éteinte, on concentre cette lessive de façon qu’elle marque de 10 à 16 degrés au densimètre Baumé.
- Il est nécessaire d’agir avec des lessives de ce degré, si l’on veut arriver à un résultat pratique. Ces essais faits jusqu’à ce jour n’ont jamais donné de bons résultats, parce qu’on n'a agi que sur des lessives excessivement faibles. La saponification de la résine se faisait mal et le résultat ne donnait pas ce qu’on en attendait : de plus, la pellicule qui recouvre cette résine ne pouvait également se détacher. Mais, par des lssives concentrées, on arrive à une saponification rapide et complète de la résine, ainsi qu’au détachage de la pellicule.
- Dans ces conditions, on prépare un premier bain de la façon suivante :
- Environ 80 p. 100 de lessive de soude, 10 p. 100 de lessive de potasse, 2 kilogrammes de carbonate de soude et 8 kilogrammes de chaux éteinte.
- A ce bain ainsi composé, on ajoutera 2 kilogrammes d’hyposulfite de soude et 250 gr. de sulfure de carbone.
- Ce bain peut être chauffé soit en vase clos, soit dans un autoclave, soit en vase ouvert : La température pourra varier de 95 à 105 degrés centigrades.
- Les tiges sont plongées dans ce bain, soit à
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- l’état vert, soit à l’état sec, et y séjournent de 10 à 15 minutes environ. Au bout de ce laps de temps, si l’opération a été bien conduite, la saponification est complète.
- Les tiges sont alors retirées et sont refroidies par un lavage à l’eau de chaux. Les eaux qui ont servi à ce lavage sont mises de côté et servent à reconstituer les premières lessives.
- Ces deux opérations ainsi faites, il faut les plonger dans un second bain composé de la façon suivante :
- Environ 10 p. 100 d’un acide quelconque, soit sulfurique, soit chlorhydrique, soit nitrique, soit acétique, 10 p. 100 de chlorure de sodium, 5 p. 100 d’alun, 5 p. ICO de bichromate de potasse et 10 p. 100 d'alcool.
- Les tiges devront séjourner dans ce bain de 15 à 30 minutes. Ce bain a pour but de décomposer le savon formé dans la première opération et de séparer la pellicule, qui se trouve entraînée par un courant d’eau qu’on fait agir en dernier lieu sur les tiges pour enlever toute trace d’acide ou d’alcali. L’hypo-sulfite et le sulfure de carbone ajoutés au premier bain ont pour but la désorganisation de la pellicule par le soufre qui y est contenu.
- La potasse a pour but de donner un savon un peu plus mou que celui qui serait obtenu par la soude seule.
- Si l’emploi de l’acide sulfurique à petites doses est préféférable pour la décomposition des savons formés, c’est que, ajouté a l’alun, il donne à la fibre de la solidité en formant avec elle un nouveau composé.
- Le bichromate de potasse et le chlorure de sodium ainsi que l’alcool ont leur raison d’être, en ce qui se détermine un courant électrique qui donne naissance à du chlore à l’état naissant, lequel se porte sur la pellicule et en hâte ainsi la désorganisation.
- Ce procède de rouissage s’applique spécialement à la ramie, au chanvre, au lin et houblon, et autres textiles.
- NOIR A L'ACIDE
- Procédé pour impression sur laine
- Parmi les nombreuses couleurs artificielles il n’en existait pas encore qui permît d’obtenir, en impression sur laine, un bon noir corsé pouvant remplacer l’ancien noir au cam-pêche.
- Certains produits qui avaient été avancés dans ce but et acceptés en partie, faute de mieux, par l’industrie, ont toujours présenté quelques inconvénients.
- La Société pour l’industrie chimique, à Bile, offre un produit réunissant tous les avantages de l’ancien système et des nouveaux colorants.
- biné avec des produits spéciaux (jaune et vert) un noir corsé, ne dégorgeant pas au lavage et résistant très bien à la lumière.
- mens de fond noir, obtenus avec le nouveau
- fA ë a
- Procédé pour impression’sur laine
- 90 grammes noir à l’acide.
- 1 litre épaississant.
- ), 10 grammes jaune solide A.
- 30 grammes de glycérine brune.
- 5 grammes d’huile.
- 10 grammes d’essence de térébenthine, cuire, puis ajouter :
- 50 grammes d’acide taririque.
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- Do Ut
- 3 1/2 grammes vert solide crist. 0, dissous dans 25 cent, cubes d’eau.
- On tamise, et pour l’emploi ajouter 20 gr, de tannin et 25 cent, cubes d’eau.
- Epaississant
- 100 litres eau adragante (75grs. adragante par litre), 20 kilos d’amidon grillé.
- Après impression du noir,humecter et vaporiser 1 heure.
- LA COMMISSION DU TRAVAIL
- À la reprise des travaux de la commission du travail M. Mesureur, vice-président, a donné lecture de la lettre suivante, qui lui a été adressée par M. Ribot, président du Conseil.
- « Mon cher vice-président,
- « En quittant la présidence de la commission du travail je tiens à exprimer de nouveau à mes collègues ma reconnaissance pour l’hon neur qu’ils m’ont fait et surtout pour la sympathie qu'ils m'ont constamment témoignée.
- « Ce n’est pas sans un vif regret que je me sépare d’eux. Je continuerai a suivre du moins leurs travaux et j’espère que les bons souvenirs de noire ancienne collaboration contribueront à rendre plus facile l’accord entre la commission et le gouvernement sur la question à l’étude.
- « Veuillez, etc.
- » Ribot. »
- La commission a ensuite procédé à la reconstitution de son bureau.
- Ont été élus :
- M. Mesureur, président; MM. Bovier-La-pierre et Charles Ferry vice-présidents, et M. Dutreix, secrétaire.
- En prenant le fauteuil de la présidence, M. Mesureur a prononcé une allocution.
- La commission a décidé ensuite de discuter successivement les questions suivantes :
- Conditions de travail à insérer dans les cahiers des charges pour les adjudications des villes ;
- Législation des prud’hommes;
- Réglementation du travail des femmes et enfants dans les manufactures ;
- Organisation des bureaux de placement.
- La commission va demander à entendre le nouveau Ministre de l'Interieur sur la première de ces questions et le Ministre du Commerce sur les autres propositions.
- INFORMATIONS
- Un comité composé de plus de deux cents personnes, industriels et commerçants, membres des chambres de commerce et des chambres syndicales de France, vient de se former pour organiser une section française à 1 exposition d’Amsterdam.
- Le président de ce comité est M. Ancelot, vice président de l’association des tissus et des matières textiles, président de la chambre des dentelles et broderies.
- Les vice-présidents sont : MM. Allain, Garnier, Simmonot, Godard, Dupont, Fauré-Lepage, Layus.
- Le secrétaire général : M. Lamaille
- Le trésorier : M. Estieu.
- Les secrétaires : MM. Walter, Vautier, Egrot, Goulette, Vidie, Debain.
- Pour tous les renseignements, s’adresser à M. Brylinski, administrateur général, 6, rue d’Aboukir, Paris.
- M. le ministre du commerce, de l’industrie, des postes et des télégra phes vient de charger un de nos nationaux, M. A. Ramasse, qui a longtemps résidé en Chine et qui est actuellement de passage en France, d’une mission à l’effet de se rendre dans un certain nombre de centres industriels, notamment a Bordeaux, Marseille, Saint-Etienne, Saint-Chamond, Vienne, Lyon, Besançon, Belfort, Troyes, Epi-nal, Reims, Lille, Roubaix, Cambrai, Armen-tières, Rouen, Amiens, Arras et Calais.
- M. Ramasse exposera, au siège des chambres de commerce des villes qu’il visitera, une importante collection de tissus et de divers aricles européens importés en Chine, et il fournira aux industriels et aux négociants de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- la région des renseignements relatifs aux 1 quantités importées, aux prix, aux modes | d’emballage et d’empaquetage, aux usages des 1 places, conditions de payement, etc.; enfin, il | indiquera les moyens qui lui paraissent devoir assurer le développement de l’exportation des produits français dans l’empire chinois.
- Conseils aux exportateurs Français en Turquie
- Le Bulletin mensuel delà Chambre de commerce française de Constantinople donne les indications suivantes sur la manière dont doivent être conclues les ventes pour Constantinople et les pays du Levant en général :
- Les négociants français doivent, autant que possible, lorsqu’il s'agit de transactions importantes, éviter de vendre franco bord destination. Avec ce mode de vente, le vendeur est responsable de tous les risques de route et l'acheteur a toujours le droit de refuser la marchandise si elle n’est pas exactement conforme à la commande qu’il a donnée. Supposons qu’une avarie survienne pendant le voyage : l’acheteur, qui a traité franco bord Constantinople, n’a pas à se soucier de savoir si la marchandise est assurée, il n’est nullement tenu d’accepter l'indemnité accordée par les assureurs II a acheté une marchandise saine et en bon état rendue à bord à Constan tinople ; il ne peut donc pas être forcé d’accepter une marchandise qui, étant avariée, ne répond plus aux clauses du contrat. S’il consent à s’en charger avec un rabais à débattre, le fait de fixer ce rabais constitue une nouvelle vente ; la première opération étant annulée, une autre se conclut. Il s’agit de deux affaires distinctes, relatives à la même marchandise, mais n’ayant aucun rapport entre elles.
- Sur une place comme Constantinople — et il en est de même sur tous les marchés du Levant — où la généralité des acheteurs a un culte pour la. chicane, où les clients les plus solvables sont d’ordinaire les plus retors ;
- vendre franco bord destination, c’est courir le risque de constestations nombreuses qui se termineront par des rabais.
- C’est pour ce même motif que nous ne conseillons jamais — pour des affaires de gros, s’entend — de vendre franco au domicile de l'acheteur. Du reste, les indigènes savent débarquer une marchandise, faire les formalités de douane, en payer les droits et la transporter en magasin dans les conditions les plus économiques possibles. Pour eux le temps n'a pas de valeur, ils perdront deux heures pour économiser trois sous. En outre, ils connais sent parfaitement la somme qu’ils auront à débourser pour la douane et tous les frais; il est, par conséquent, inutile et sans aucun avantage de se substituer à eux dans les opérations de bord à domicile, en leur vendant franco dans leur magasin.
- Mais les négociants du pays, très habiles chez eux, n’ont pas de relations directes dans les ports d’Europe; il ne leur est pas possible de discuter le fret, de rechercher les meilleures conditions d’assurance, de diminuer les frais d’embarquement et de demander aux chemins de fer l'application des tarifs les plus réduits. Tout cela n’est pas leur affaire; c’est aux industriels de la métropole, aux vendeurs, à obtenir les conditions de transport les plus économiques, de façon que le prix de revient de leurs produits, arrivés à destination, soit le plus réduit possible et leur permette de lutter avec la concurrence étrangère.
- Ainsi donc, d’un côté, le vendeur français doit payer tous les frais de transport pour faciliter son acheteur établi dans le Levant et réduire son prix de revient : par contre, il doit se mettre en garde contre les risques de chicane que présente la vente franco bord destination. Dans cette alternative quel mode de vente doit-il choisir ?
- Il doit vendre caf.
- Dans cette vente, la marchandise est livrée franco à bord dans le port d’embarquement et la responsabilité du vendeur cesse lorsqu’il a
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- chargé cette marchandise, conforme à la commande dans les conditions habituelles du marché expéditeur et en se conformant aux instructions de son acheteur. Il fait assurer cette marchandise, il en paie le fret d’avance, car le fret et l’assurance sont compris dans le prix caf
- Les obligations du vendeur sont alors terminées et il est en droit de réclamer le paiement de sa facture en remettant à son acheteur connaissement de la marchandise et police d’assurance.
- En ce moment l’assurance maritime subit une transformation : le vieux système, qui ne couvrait que la perte totale et les avaries communes, tend de plus en plus à être rem- ' placé par une assurance bien plus favorable pour l’assuré.
- Il est donc indispensable, avant de vendre des marchandises caf en Turquie, de spécifier comment elles seront assurées et d’obtenir, à ce sujet, l’acceptation de l’acheteur.
- Répétons une fois de plus qu’en acceptant les ordres de commerçants de ce pays, il faut bien stipuler toutes les conditions de l’achat de façon à ne laisser subsister aucune équivoque ; en exécutant ces commandes, les fabricants français doivent se conformer exac tement aux instructions de l’acheteur. Avec des ordres bien pris et soigneusement exécutés, les contestations sont presque impossibles.
- Demande de renseignements commerciaux sur les marchés étrangers
- Les departements des affaires étrangères et du commerce ont recherché en commun les moyens d’assurer, à ceux de nos nationaux qui sont en relations d’affaires avec les places étrangères ou qui cherchent à en établir, des renseignements aussi prompts et aussi complets que possible.
- Tous deux sont tombés d’accord que le recours direct des intéressés aux agents diplo matiques et consulaires, lorsqu’ils ne sont pas personnellement connus de ceux-ci, pouvait
- entraîner de sérieux retards, ces fonctionnaires étant naturellement conduits à s’informer auprès du ministre des affaires étrangères, qui ne peut, le plus souvent, qu’en référer à son collègue du commerce, de la situation et de la nationalité de leurs correspondants et de l’intérêt qui s’attache à leurs demandes.
- Il serait, en conséquence, préférable que les négociants et industriels fissent passer leurs requêtes par le canal du ministère du commerce, dont l’intervention, en fournissant aux agents de l’extérieur les garanties nécessaires, préviendra toute cause d’hésitation et de lenteur.
- Au surplus, le bureau des renseignements commerciaux organisé au miaistère du commerce sera fréquemment en mesure de répondre directement aux demandes à l’aide des informations qu’il a pour mission de centraliser, sans qu’il soit besoin de mettre en mouvement le personnel diplomatique et consulaire.
- JURISPRUDENCE
- Responsabilité des détaillants en cas de CONTREFAÇON DE MARQUES
- En principe, les débitants qui vendent sciemment des produits revêtus d’une marque contrefaite sont passibles de pénalités et de dommages et intérêts. Et il importe peu que la vente soit habituelle ou isolée, qu’elle ait procuré un bénéfice ou une perte, que les objets revêtus d’une fausse marque viennent de l’étranger et soient seulement débités en 1 rance. La jurisprudence se montre à bon droit très rigoureuse, car la vente des produits revêtus d’une marque contrefaite est le fait le plus important à punir : la fraude serait restreinte sans le débit qui la rend productive.
- Les débitants ne peuvent être excusés qu’autant qu’ils n’ont pas agi en connaissance de cause, et c’est à eux à établir — ce qui sera souvent difficile — leur absolue bonne foi.
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- 88 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- II a été jugé que le débitant ne peut exciper de sa bonne foi si l’imitation est apparente (Trib. Lyon, 10 décembre 1854); que le débitant d’une marchandise revêtue d'une marque contrefaite, ne saurait utilement invoquer sa bonne foi, lorsqu’il est constant qu’il vendait concurremment le produit revêtu de la marque originelle et le produit revêtu de la marque fausse, de telle sorte qu’il pouvait par la seule inspection des étiquettes, se convaincre de l’imitation frauduleuse. (C. Montpellier, 23 août 1875); de même lorsqu’il est établi que le débitant connaissait personnellement le fabricant dont la marque est usurpée (C. Paris, 20 novembre 1861); lorsqu’il a nié à l’huissier qui venait saisir chez lui les marchandises contrefaites, l’existence de ces marques découvertes (Paris, 27 janvier 1875). Il a été jugé également que le commissionnaire qui a connu ou pu connaître le caractère délictueux d’un produit étranger, revêtu d’une marque contrefaite et qui l’a introduite en France, ne peut exciper de sa bonne foi (Trib. Seine, 5 mars 1874).
- La seule bonne foi ne suffira même pas toujours pour exonérer le débitant, lorsqu’il est traduit devant la juridiction civile, de tous dommages et intérêts. Malgré sa bonne foi, il peut avoir été imprudent et cette imprudence engage sa responsabilité. Car, s’il en était autrement il pourrait arriver que le contrefacteur étant lui-même insolvable, et le débitant quoique imprudent, se dérobant à toute responsabilité, le propriétaire de la marque fût victime d'un préjudice que nul ne réparerait
- Les débitants ne sauraient donc s’entourer de trop de renseignements sur l’authenticité de la marque des produits qu’ils vendent, s’ils veulent être à l’abri de tout recours et de toute responsabilité.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie
- et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- RÉPARTITIONS DE DIVIDENDES
- Charlot, ex-teinturerie, à la Mothe-St-Hé-raye. — 2 fr. 20 %-
- Aubert (Charles Eugène), apprêteur et blanchiss ur de tissus, a Bapeaume ies-Rouen. — 3% (2me repart.).
- FORMATIONS DE SOCIETES
- Formation de la Socié'é en nom collectif Gustave Lecœur et fils, teinture, blanchiment et retordage au coton, a Bapeaume. — D. rée : 5 ans : Cap. : 200,OuO fr. — Acte du 31 déc.
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- HT DS L’IMPRESSION DES TISSUS
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- Formation de la Société en nom collectif A. SEVOZ, Boasson et Cie, fabr., de produits chimiques, matières colorantes, 20, rue Bourbonnais a Lyon, avec succursale à Badalona (Espagne). — Durée : 10 ans — Cap. : 60.000 fr. — Acie du 10 déc.
- Formation de la Société en nom collectif Barge et Cie, teinture de laines et cotons, produits tinctoriaux, au Creux, commune d’Lzieux, à Saint-E ienne — Durée : 15 ans. — Cap. : 0 000 fr. — Acte du 29 déc.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 25 déc., de la Société F.scher et Robert, confections pour dames, 19, rue Louis-le—Grand, à Paris. — L. : M. Fischer. — Acte du 8 déc.
- Dissolution. à partir du 29 nov., de la Société Gros Renaud et Cie, teintures et impressions d’Armentières, à Armentières. — L. : M. Gros-Renaud. — Acte du 22 déc.
- Disolution de la Société Jules GRUYER et Cie fabr de bâches de toiles imperméables, dechets de coton, au Puisors, à Venisrieux, à Lyon. — L. : M. Louis Gruyer qui continue seul. — Acte du 4 janv.
- Dissolution, à partir du 31 déc. de la Société CHAPPAT et Cie, teinturerie, 6, rue Fournier à Clichy. — L. : MM. Ferdinand Chap-pat père, Maurice Chappat et Tugot. — Acte du 31 déc.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- Mlle Charpeney a vendu à M Gadaze un fonds de teinturerie, 1, place Breteuil.
- M. Houy a vendu à M. Gézolme un fonds de teinturerie, 307, rue Saint-Jacques.
- M. B >i tel a vendu à M. Martin un fonds de teinturerie, 25, rue du Chenin-de Fer, à Nanterre.
- M. Chauvet a vendu à M. Girard un fonds de teinturerie, 3, rue de Courtille, à St-Denis.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tout les ouvrage» ct-de>»ous sor t en vente au bureau du journal. Pour le» recevoir franco par retour du courrier, encoyer mandat ou timores-poste» .
- VIENT DE PARAITRE
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques. industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, do leur ès sciencew, prof-seur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8‘, avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d'analyse des renseignements exacts et toutes les indcatious nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même p ur l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l'exa-mm des substances alimentaires, la pluoart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les méthodes si générales et si précises de la chimie mini-rale ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet ; enfin, on rencontre encore dans le commerce d-s produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que b s méhodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l'industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sotes d’analyses, de pouvoir les eflectuer rapidement sans les obliger à avoir rt cour- aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
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- CHIMIE ANALYTIQUE
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- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimis'e expert. — Offic er d'Acad me. — Lauréat de la Société es Agriculteurs de Fr-nce. — Essayeur de commerce 1 plômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d hygiène
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- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des ra ports des commerçants avec l'administr ition des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriclteuurs.
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- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.'
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- de la TEINTURE et de IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Çie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine aLamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique,
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),4 , rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus, alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A.Poirrier).
- Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alumine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine,près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, suce sseurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines a amidonner et à empeser, sy stème POWELL, br.s.g.d.g.
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonner.es françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Remy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Armoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- £nalyses timctriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès 'Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105. rue Lafayette, Paris.
- Apprêts divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture
- Apprèts (Machines d‘)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications. drosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabrieants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prenonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- assines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Bancnient (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Sachines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour bl anchiment des tissus lin et coton, écheveaux,bobines,etc.
- Wiison-Clyma (T. E ), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett poar fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, 3 Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries texties et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris, Brosses spéciales pour la teinture.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchoue
- Martiny et Cie, rue de la Brche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Per san-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calor fèris
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois i Ardennes). Ca orferes breveté s. g. d. g pour séchace éco-nomiq e dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d'Or). Cartons lustres pour appréteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Priant, Paris. Matériel pour b anchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger. 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collette-, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieure pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C°. Fabrique de couleuis daniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Cranté, Lyon, R ône.
- Usine àSaint-Fons, Rhône.
- THE BRITISH ET CONTINENTAL
- DYEWAREi «
- (Directeurs associés, MM LEE et GAUDIN), 20. Bond Str. Leeds, Angleterre, ayant d’importantes relations parmi les consommateurs du Yrkshire et du Lancashire, désirent représenter à la commission des fabricants étrangers de couleurs d’Alizarne, d’Aniline et d’Antro Cyanine et autres articles pour teinture en général.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent. Paris 1389.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. M tieres colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette Paris. ’
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valm , Paris.
- Crème de tar re
- Veuve Causse-Bilhes, à Aniane. Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre, lartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- DP. Carles, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Ta traie de h.ux Crèmes
- Cristaux de tartre et creme de tartre
- Gibert et Colas, Puisseruier, Hérault Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Product on annuelle,160,0 Ok
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, hes de vin.
- Dents d'engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris — Envoi du tarif.
- Dext-in s
- Bloch (N. et J.) et fils, àTromblaine, près Nanev (Meurthe-et- Moselle). Médaille d'or 186°-1878 Paris. Membre du jury. Epinal. J "
- Dutour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificiel es. Médaillé d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 1 1, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, leiogomme, produits pour issage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblent z frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2. place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-t aitsd o.'seille. Sulfates et carmins d'indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne n.aison Deroche), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paiis. Eau oxvgénée concentrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de I’Echi-quiet’, 1 ans. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure Maiso à Paris, 17 , rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue. Paris. « Extrait écarlate » produit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
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- 39e Année. — No 5.
- 5 Mars 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE/
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- -SATO Awe S/ S
- SOMMAIRE
- La fixation des couleurs diamine. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Chambre syndicale des teinturiers-dégraisseurs. — Le travail dans les manufactures.— Le comité mixte des salaires en Angleterre.— Nouvelles matières colorantes. — Informations. — Douanes françaises.— Jurisprudence. — Assurances.— Renseignements commerciaux.—Bibliographie.—Cours.
- — Annonces.
- LA FIXATION
- DES COULEURS DIAMINE
- Par le traitement après teinture avec des sels métalliqaes
- Par A. Kertesz
- Un procédé de fixation complète sur la fibre du coton des colorants directs, qui les rendrait entièrement solides au lavage, est un des problèmes de la teinture du coton qui n'est pas encore entièrement résolu.
- Le procédé de diazotage et de développe ment sur la fibre de certaines couleurs Dia
- mine est une solution partielle du problème ; cette méthode a pour résultat de rendre les nuances solides au lavage et en même temps l'augmenter sensiblement leur intensité.
- Mais ce procédé ne permet pas d’obtenir toutes les nuances. Le nombre des colorants diazotables est limité à l’heure qu’il est et on ne produit couramment que les nuances de 8rosse consommation : rouges, bleus, noirs et bruns. Pour ces nuances le procédé rend
- en effet d’excellents services.
- Le mordançage préalable du coton, géné-ralement employé pour d’autres produits, ne donne pas de résultats encourageants pour les colorants directs.
- Pans des cas isolés, comme par exemple
- pour le rouge solide diamine F, on remarque une affinité plus grande pour le coton mor-dancé au bichromate ; mais, si la solidité au lavage de ces teintes est légèrement plus grande en teintes claires que celles des teintes faites sur coton non mordancé, l’augmentation de solidité est à peine visible en nuances foncées.
- On obtient une meilleure fixation des couleurs diamine par un traitement du coton après teinture avec des sels métalliques quoique les résultats ne soient pas parfaits dans tous les cas.
- Ce traitement a été d’abord préconisé pour les benzoazurines G, 3 G, etc., dont la solidité au lavage augmente sensiblement par un traitement après teinture avec des sels de cuivre, de zinc ou de nickel.
- Dans un brevet récent la Compagnie Parisienne de couleurs d’aniline a cru devoir revendiquer le traitement de toute une classe de colorants directs avec les sels d’oxydes chromatés, notamment avec le chlorure de chrome basique.
- Mais dès le mois de janvier 1892, ce traitement aux sels d’oxydes chromatés — et spécialement au fluorure de chrome, dont l’effet est au moins égal à celui du chlorure de chrome basique — a été recommandé aux intéressés par la maison Cassella (manufacture lyonnaise) pour les teintes du rouge solide diamine F et plus tard pour le bronze diamine G.
- Cependant ce procédé ne pouvait être recommandé d’une façon générale, car, s’il augmente la solidité, il ne la rend pas absolue.
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- BT DE L'IMPRESSION DBS TISSUS
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- Il faut attribuer ceci à une particularité des colorants directs, qui constitue la plus grande difficulté pour leur fixation : c’est qu’il est moins difficile de les fixer que de diminuer leur extraordinaire affinité pour la fibre du coton. Si la teinte perd seulement des traces de colorant, ces traces suffisent pour teinter le coton blanc lavé en même temps, et cela suffit pour que dans certains cas la solidité au foulon ne soit pas suffisante.
- Le traitement au chrome après teinture ne pouvait donc être employé avec avantage que dans des cas isolés ; pour le rouge solide dia-mine F par exemple, en remplacement du bois de santal dans la teinture des chaînes pour peluches.
- Une autre méthode de fixation a donné de bons résultats pour une nouvelle série de colorants : les noir jais diamine 00 et SS de la maison Cassella (manufacture lyonnaise).
- Les qualités tinctoriales de ces produits sont analogues à celles des autres noirs di rects ; comme le noir oxy diamine N, ils teignent le coton directement en noir foncé et ils se distinguent seulement des autres noirs directs par leur remarquable solidité à la lumière et par la particularité de se laisser complètement fixer par un traitement au bouillon de quelques minutes avec du bichro-maté de potasse.
- Il semble que cette fixation repose sur un effet d’oxydation, car on obtient le même effet avec une modification plus ou moins grande de la nuance, avec tous les oxydants, comme les sulfates de cuivre, chloruresde fer, ferrocyanures de potassium ; plus l’oxydant est fort plus la fixation est complète.
- Le traitement au bichromate produit un effet analogue — mais toutefois moins prononcé — sur les bruns diamine M. et B. Pour ces produits un mélange de bichromate et de sulfate de suivre donne de meilleurs résultats.
- Nous allons passer en revue les différentes
- couleurs diamine pour lesquelles un traité ment après teinture peut être avantageuse ment employé.
- L — Traitement au sulfate de cuivre
- On l’exécute en passant la marchandise teinte pendant 1/4 d’heure à 1/2 heure dans un bain bouillant ou à 80° C. contenant, sui vant l’intensité de la nuance,3 à 5% de sulfate de cuivre.
- Pour la teinture en pièce un passage au foulard suffit.
- On remarque un effet avantageux pour les produits suivants :
- Bleu brillant diamine G : par le traitement au sulfate de cuivre la nuance devient sensi-blement plus terne; la solidité au lavage augmente et la solidité à la lumière devient très bonne.
- Noir jais DIAMINE SS et 00 : la solidité au lavage et au foulon devient excellente ; même en les lavant énergiquement les teintes ne tachent pas le blanc. La teinte brunit cependant sensiblement ; ce traitement est donc moins recommandable pour la teinture en noir avec ces produits ; par contre ils rendent de bons services pour la teinture en bruns foncés, en mélanges avec la série de nos bruns qui supportent ce traitement.
- Bruns diamine M. et B : déjà en teintes directes ces produits sont très intéressants: ce sont parmi les bruns directs les plus solides à la lumière.
- Par le traitement au sulfate de cuivre on augmente encore la solidité à la lumière, etla solidité au lavage s’améliore sensiblement; on obtient cependant des résultats encore meilleurs par un traitement avec moitié sul fate de cuivre moitié bichromate de potasse.
- Orange diamine B : la nuance brunit sensiblement ; la solidité au lavage devient meil-leure.
- Brun diamine 3G ; se comporte comme l‘o-rangé diamine B.
- Bronze diamine G : la nuance brunit et la
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- solidité au lavage et à la lumière augmente très sensiblement.
- Jaune diamine N : la nuance devient plus terne et plus rougeâtre ; la solidité au lavage et à la lumière augmente.
- ; Par le mélange de ces colorants on peut obtenir une grande série de nuances très solides
- L’effet du traitement au sulfate de cuivre "est pas le même sur le bleu brillant diamine G et la Fenzoazurine que sur les colorants hoirs et bruns, en ce sens qu’il s’agit pour “eux-ci probablement d’une fixation par l0xydation. C’est ce qu’il faut conclure du fait les nuances des colorants bleus cités changent sensiblement au lavage respective-|ment au savonnage, tandis que celles des |n°irs et bruns cités ne changent même pas Par le savonnage le plus énergique.
- Jaune DIAMINE N : la solidité au lavage s’améliore.
- Les teintes destinées à être traitées au fluorure de chrome peuvent être nuancées avec toutes les autres couleurs diamine, le fluorure de chrome n’ayant pas d'influence sur les nuances; c’est cependant seulement pour les colorants cités qu’on observe une fixation sensible.
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- - Traitement au fluorure de chrome
- I On l’exécute en traitant la marchandise “Pre8 teinture au bouillon pendant 1/4 à 12 heure dans un bain garni avec du fluo-Rû de chrome. Pour des teintes foncées 1 /de fluorure de chrome suffisent ; pour “ teintes claires on emploie la même quan-Te de fluorure que de colorant. Une teinte (12% de colorant demande par exemple | 2 % de fluorure de chrome.
- Le traitement au fluorure de chrome pro-1 " un effet sur les colorants suivants :
- I RouGg solide diamine F : les teintes de-Lonent sensiblement plus solides au lavage F “les tachent moins le coton blanc lavé en Teme temps que les teintes primitives. Par kre, les teintes traitées au fluorure de klanene sont pas tout à fait aussi solides | “mière qUe les teintes non traitées.
- I B
- L TNZE diamine G : les teintes deviennent 1 28 au lavage et au foulon et, même en L ce8 foncées, elles ne tachent que très blanc.
- IB. . - '
- I "UN diamine M et B : la solidité au lavage lient excellente.
- III. — Traitement au bichromate de potasse
- On l’exécute en faisant bouillir la marchandise teinte pendant 10 à 15 minutes avec 3 à 4 % de bichromate de potasse. Pour la pièce, le traitement au bichromate peut se faire sur l’appareil habituellement employé pour le chromatage. Il est bon de ne teindre qu’avec addition de sulfate de soude ou de sel, et sans addition de soude, les teintes destinées à être passées en bichromate, la présence d’un alcali dans les tissus ou fils pouvant contrarier l’effet du bichromate.
- Ce traitement a une action avantageuse sur les produits suivants :
- Noir JalS diamine SS : un noir à 5 ou 6 % traité au bouillon pendant 1/4 d’heure avec 4 % de bichromate de potasse, devient très solide au lavage et au foulon. Ce noir ne teint le blanc que d’une façon insignifiante et il est solide aux acides. Il est vrai qu’en diazotant et développant en diamine, on obtient un noir aussi solide avec seulement 3 % noir jais diamine SS, ou, pour faire un noir plus beau, avec 4 % noir diamine BO ou BH.
- Mais si l’on veut éviter le diazolage et le développement, le traitement au bichromate peut avoir son intérêt.
- On emploie cette méthode, par exemple, pour la teinture des fils à coudre en coton et en lin ; les teintes sont non seulement plus solides que celles obtenues avec lecampêche, mais elles ont, en outre, la particularité de se laisser coudre avec plus de facilité, de mieux glisser.
- Noir jais DIAMINE 00 : se comporte au point
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- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- de vue de la solidité comme le noir jais dia-mide SS, mais la nuance chromatée est moins avantageuse.
- Brun diamine M et brun diamine B : le bichromate seul a bien une action, mais un mélange de parties égales de bichromate de potasse et de sulfate de cuivre produit un effet bien supérieur. On emploie autant de sulfate de cuivre et de bichromate qu’on a employé de colorant. Pour une teinte à 4 %, par exemple, on emploie 2 % bichromate de potasse et 2 % sulfate de cuivre.
- Les colorants du groupe III pouvant être fixés par des oxydants, peuvent être combinés avec du noir d’aniline ou avec du cachou.
- Comme fond pour noir d’aniline, le noir jais 1 diamine SS s’est montré supérieur au noir diamine RO, surtout employé jusqu’ici comme fond : d’abord, parce que le produit permet de donner un fond aussi foncé qu’on veut, et ensuite, parce que l’oxydation du noir d’aniline, respectivement le passage en bichromate, fixe très bien le fond de noir jais diamine SS. On obtient, par exemple, de très bons résultats avec un fond de 4 % noir jais diamine SS remonté avec du mordant d’aniline à 3° B.
- Les colorants du groupe III peuvent aussi être ajoutés directement au bain de cachou. En fixant le cachou, on fixe également les noir jais diamine et les deux bruns cités; les teintes ainsi obtenues sont parfaitement solides au lavage et elles ne tachent le blanc, même en lavant très énergiquement, que ' d’une façon tout à fait insignifiante.
- On procède en garnissant le bain de teinture avec du cachou, du brun diamine M ou B seuls ou en mélanges avec les noir jais diamine 00 ou SS et 15 % de sulfate de soude. On entre au bouillon, laisse la marchandise dans le bain, comme d’habitude, pour le cachou. Puis on fixe la nuance au bouillon sur un second bain avec un mélange de bichromate de potasse et sulfate de cuivre.
- % L’avantage de ce procédé réside dans la facilité d’obtenir, par une seule teinture, des nuances brun-foncé très nourries ; pour arri
- ver au même résultat avec le cachou seul, giné pa
- siste d{ laquelle
- faut faire plusieurs teintures et remonter s fer respectivement au campêche.
- Il est à remarquer que les teintes faite t ensi avec addition de brun diamine B sont pli trempa solides aux acides que celles faites avec nels.
- brun diamine M et qu’on peut employer e Le b même temps, pour jaunir, le jaune solid 4 ki diamine B ou le jaune diamine N. 4
- Pour la teinture continue, il sera toujour 3 plus avantageux, pour ne pas influencer 10k bain de teinture, de faire le traitement apré 400 lit
- teinture sur un second bain.
- La question de savoir s’il convient ou no de donner un traitement après teinture dé pend naturellement des exigences.
- A l’exception du bleu brillant diamine G dont la nuance change par le traitement apre teinture, on obtient avec tous ces colorant des teintes qui peuvent être soumises 8 lavage le plus énergique, sans que la nuanc ou l’intensité changent sensiblement.
- Lorsqu’il s’agit d’obtenir des teintes ne tel gnant pas le coton blanc au lavage ou aufot lon, on emploie de préférence les noir J8l diamine SS avec traitement au bichromate de potasse, brun diamine B avec traitement 81 bichromate et sulfate de cuivre, bronze dis" mine G avec traitement au fluorure de chrome
- Cett cent k dure e
- On ] opère fait tr cate p en mo par ui tremp cate s Ce pr ce qu absolt brûlé qu’il c
- Les teintes ainsi obtenues peuvent rendt de bons services pour la teinture des fils p0" tissage, des tissus de lin, fils à coudre, bor neterie, etc. — (Extrait du Journal de Telr tare, du DrA. Lehne).
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans l’analyse des brevets de nature à nos lecteurs.
- SR. e. e g- K 1 4
- NOUVEAU PROCÉDÉ DE BLANCHIMENT DU du jute, de la ramie, du coton et autres te& Par M. Verbaeghe Vandewynkèle.
- Le nouveau procédé de blanchiment in
- La Présii
- Ass Larbi nois, Comi Math meml gier.
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- u seul, giné par M. Verhaeghe Vandewynkèle con-monter s siste dans l’emploi d’une lessive nouvelle dans
- (laquelle on opère un débouillissage préalable et ensuite dans une série d’opérations de
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- trempages et rinçages méthodiques et ration-nels.
- Le bain de débouillissage se compose de :
- 4 kilogr. de soude caustique à 72°.
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- 4 » de chaux liquide.
- 3 » de carbonate de chaux.
- 10 kilogr. de silicate de soude, le tout dans 100 litres d’eau à 100° cent.
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- Cette quantité est suffisante pour traiter cent kilogrammes de fil et le débouillissage dure environ 6 heures.
- On passe ensuite au bain de chlore et on
- opère 3 rinçages à l’eau. En dernier lieu, on fait tremper dans un bain à 6 pour 100 de sili-cate pendant 24 heures, le fil étant maintenu en mouvement comme d’habitude. On termine par un passage au chlore, un ou plusieurs trempages dans un bain à 4 pour 100 de sili-cate suivant le degré de blancheur à obtenir. Ce procédé présente de sérieux avantages en c Que, tout en fournissant un blanchiment absolument parfait, le fils ne peut être brûlé puisqu’il n’y a pas d’emploi d’acides et I"il conserve toute sa force.
- (Reproduction interdite.)
- CHAMBRE SYNDICALE DES teinturiers-dégraisseurs
- la
- Séance du 7 janvier 1895
- La séance est ouverte à 4 heures, sous Présidence de M. Jolly, président.
- Assistent à la réunion : MM. Jolly, Mars, Barbin, L’Huillier, Rollet, Tissier, Orliac, Vi-1018, Tupinier, Fleury, Babillon, membres du omité ; ainsi que MM. Pingrié, Devillers, athieu, Peneau, Giraudon, Blondinat, membres adhérents, et MM. Sauviac et Ro-8ler, membres correspondants.
- Le procès- verbal de la dernière séance est lu et adopté.
- M. Pingrié présenteles demandes de M. Frey-dier, teinturerier à Valence (Drôme), et de M. Haller-Spatz, teinturier, à Gand (Belgique). Ces confrères sont admis en qualité de membres correspondants.
- Correspondance : Communication d’une lettre de M. Perrusset, de Lyon, souhaitant l’établissement d’un manuel du teinturier, qui présenterait les différentes difficultés du travail en donnant le moyen d’y remédier, mettrait en évidence les causes d’insuccès ou de surprises en indiquant les cas où des réserves doivent être faites sur les résultats à obtenir.
- Circulaire de la Ligue syndicale pour la défense des intérêts du travail, de l’industrie et du commerce, demandant notre concours pour un Congrès spécial, où serait discutée notamment la question des Sociétés coopératives de consommation. Après examen du programme, le Comité ne croit pas devoir prendre part à ce Congrès, dont le but n’a pas de rapport avec notre industrie.
- Lettre de M. Giraud, membre correspondant de Lausanne, proposant de créer des récompenses qui seraient attribuées soit à des modifications heureuses dans le travail, soit à des idées ou méthodes nouvelles ; ces modifications, ces méthodes, seraient publiées dans un bulletin dont les membres seuls de la Chambre pourraient avoir connaissance.
- Lettre de M. le Président de la Chambre de commerce mettant à la disposition de notre Chambre une publication hebdomadaire de renseignements spéciaux puisés dans les do cuments parvenus à sa bibliothèque.
- M. le Président, en remerciant M. Delau-nay-Belleville de sa gracieuse attention, s'est empressé d’accepter cette publication régulière, pouvant être utile à notre association.
- M. Jolly informe la réunion qu’il a reçu en communication deux rapports officiels traitant la question d’épuration, surtout pour la réglementer administrativement. Les projets, énumérés par ces rapports, créeraient de graves
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- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- difficultés pour nous. Aussi se propose-t-il de nous les analyser à la prochaine séance.
- Nous aurons alors à nous entendre avec d’autres Chambres syndicales que la question intéresse pour protester contre ces futurs règlements. et soumettre au besoin nos desiderata aux pouvoirs publics.
- Au nom de la Chambre, M. le Président remercie M. Henrion, Président de la Chambre syndicale de la Literie, qui nous a communiqué ces rapports.
- Le Secrétaire soumet au Comité les comptes du banquet du 17 décembre dernier; les comptes sont approuvés, et le reliquat disponible, (soit la somme de 3 fr.) sera versé à la caisse spéciale de la Chambre.
- Il est ensuite procédé au tirage au sort pour la répartition des membres du Comité formant les commissions d’expertise.
- Le sort désigne pour janvier et février MM. Tissier et L’Huillier ; en mars et avril, MM. Mars et Tupinier; en mai et juin, MM. Rollet et Piot; en juillet et août, MM. Jol-ly et Vinois; en septembre et octobre, MM. Ba-billon et Orliac ; en novembre et décembre, MM. Barbin et Fleury.
- La séance est levée à 6 heures.
- Le Secrétaire,
- Le Président, Babillon.
- JOLLY.
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- dans les manufactures
- Dernièrement M. Lancien, juge de paix à Lille, acquittait un industriel de Lille, filateur de coton, contre lequel l’inspecteur divisionnaire du travail des enfants, malgré l’avis contraire de l’inspecteur départemental, avait demandé des poursuites. Un garçon de treize ans avait été légèrement blessé par le chariot d’un métier à filer, et c’est à la suite du rapport de deux professeurs de l’Institut industriel que l’acquittement avait été prononcé.
- Une nouvelle affaire identique et contre le
- même industriel vient d’être jugée. M. Boivin, juge de paix, a été d’un avis opposé à celui de son collègue et a condamné l’industriel à six francs d’amende.
- Appel va être interjeté de cette décision, ne fût-ce que pour fixer un point d’interprétation des lois et règlements nouveaux sur la matière.
- Un autre jugement, prononcé à la même audience, présente un certain intérêt pour les industriels. Un maître teinturier, a été condamné à l’amende pour avoir toléré l’emploi dans ses ateliers de vêtements flottants : en l’espèce, un tablier. Un gamin avait été saisi par son tablier dans un engrenage. Ajoutons qu’il ne suffit pas que le règlement affiche prohibe cet usage, mais qu’il faut encore qu’une surveillance sérieuse soit exercée.
- LE COMITÉ MIXTE DES SALAIRES dans l’industrie de la teinture en Angleterre
- À la suite de négociations entamées au commencement du mois de juin 1894, la Fédération des ouvriers teinturiers a conclu, avec l’Association des maîtres teinturiers du Wes! Yorshire, une convention réglant l’établissement d’un taux minimum des salaires corrélatif d’un tarif minimum des travaux de tein-ture.
- Par cette convention, il est constitué un Comité mixte des salaires, composé d’un non bre égal de patrons et d’ouvriers, et charge d’établir : 1° pour le district de Bradforti 2° pour celui de Leeds et d Halifax; 3° pour les districts ruraux, un tarif minimum à l'usage des patrons, tarif basé sur les salaire payë actuellement et considérés aussi comme Un minimum. Le comité prendra, en outre, 165 mesures nécessaires pour assurer l'exécution de ces décisions ; il étudiera les conditions dl travail, statuera sur les modifications à aP porter dans les séries de prix et jugera enfr tous les différends qui surgiront entre patront
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- et ouvriers au sujet de l’embauchage ou du renvoi des ouvriers.
- Les variations de 10% en plus eu en moins du tarif des travaux de teinture entraîneront une augmentation ou une réduction de 5 % sur les salaires : il est toutefois entendu que le taux actuel des salaires ne sera pas réduit tant que la convention sera en vigueur. Elle a été faite pour une année qui, en réalité, peut être considérée comme une année d’essai.
- Tout patron qui, dans un an, payera encore des salaires inférieurs au minimum indiqué, sera tenu. sur la demande des membres ou 'Tiers du comité mixte des salaires, de sou-mettre ses livres à des comptables choisis par le Comité. Ceux-ci vérifieront si la maison fait plus de 5 % de bénéfice, si oui, le patron devra élever le taux des salaires.
- Quant aux maisons exploitant plusieurs branches de l'industrie de la teinture, elles Pourront faire considérer chaque spécialité comme une entreprise distincte, à condition d’avoir préalablement averti le Comité mixte de cette subdivision.
- Les règles nouvelles ont été convenues Pour l’embauchage. Les membres des deux syndicats ouvriers (qui sont des syndicats ré-8ionaux) s’engagent à ne travailler que pour les membres de l’Association des maîtres einturiers, à moins d’y avoir été autorisés Per le Comité mixte. Les patrons, de leur cote, s’astreignent à n’employer à l’avenir que des ouvriers syndiqués, à part les contremaî-Vre8, les femmes et les enfants au-dessous de seize ans, à moins que les syndicats ne puis-sent leur fournir tout le personnel nécessaire et convenable.
- des nouveaux ouvriers se ar l’entremise de leur syndicat I ' "
- ' —8 patrons conservent bien le droit de aa—dser les ouvriers qui leur seront ainsi esses, mais ils devront aussi donner les oe’ifa de leur refus devant le Comité mixte, meme,le syndicat qui repousserait l’adhé-slon d’un ouvrier devra aussi en donner la “ison devant ce même Comité.
- L embauchage fera dorénavant i
- La convention est entrée immédiatement en vigueur. Soixante]pour cent des patrons engagés dans l’industrie de la teinture ont donné leur adhésion.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Les brun diamine M et brun diamine B de la Manufacture Lyonnaise de Matières colorantes, permettent d’obtenir sur coton par teinture directe des bruns foncés très solides à la lumière.
- Les deux nouveaux produits offerts par cette société, l’orangé diamine B et le brun diamine 3 G, complètent la série en fournissant le moyen d’obtenir par combinaison avec les marques M et B des bruns jaunâtres très solides. Employés seuls les nouveaux produits seront également très appréciés, l’orangé diamine B ayant un pouvoir colorant très puissant et le brun diamine 3 G donnant des bruns jaunâtres très vifs et nourris.
- Les deux colorants ont ce beau reflet jaunâtre si recherché pour la teinture des nombreuses nuances brun-jaunâtres, dites « couleurs cuirs » et qu’ils permettent d’obtenir en combinaison soit avec d’autres couleurs diamine soit avec du cachou.
- L’orangé diamine B et le brun diamine 3 G sont chimiquement des corps similaires et ont par conséquent essentiellement les mêmes qualités tinctoriales.
- Coton
- On teint au bouillon pendant une heure avec addition de :
- 15 % de sulfate de soude et
- 3 % de carbonate de soude.
- On peut également teindre avec une simple addition de sulfate de soude ou de sel marin s’il s’agit de combinaisons avec d’autres produits qu’on emploie plus avantageusement sur bain neutre. Il est recommandé dans tous les cas de bien rincer après teinture.
- Les deux produits unissent irès bien et tranchent facilement ; nous pouvons les re-
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- CO w
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- commander pour la teinture des tissus difficiles à trancher et pour la teinture en can-nettes, rubans de carde, etc.
- La solidité à la lumière et au lavage des nouveaux produits est très sensiblement supérieure à celle de nos bruns pour coton AZ et N et des produits concurrents similaires ; elle est presque aussi bonne que celle du brun diamine M. La solidité au lavage et à la lumière des orangé diamine B et brun diamine 3 G augmente sensiblement par un passage après teinture en bain bouillant de sulfate de cuivre (3 %).
- La solidité aux acides des deux colorants est très bonne, de même que la résistance à l’action du fer chaud, de sorte que les teintes peuvent être recommandées comme solides à la transpiration et au fer chaud.
- Les nouveaux produits, contrairement aux bruns diamine M et B, ne se laissent pas ronger.
- Tissus soie et coton,
- Les deux colorants rendront de bons services pour cette industrie: on obtient de bons résultats en teignant avec addition de
- 3 % de savon,
- 3 » de carbonate de soude,
- 10 » de sulfate de soude.
- Mi-laine
- En teignant avec :
- 20 grammes sulfate de soude et
- 1 » de borax
- par litre de bain, on obtient des teintes presque uniformes sur la laine et sur le coton.
- Laine
- Les deux produits donnent des teintes très unis sur bain garnie avec
- 10% de sulfate de soude et
- 5 » d’acide acétique.
- Leur solidité au foulon n’est cependant pas aussi bonne que celle de la plupart des couleurs diamine.
- Elle augmente sensiblement par un traitement après teinture avec du sulfate de cuivre; on fait bouillir pendant une demi-heure avec 3 % de sulfate de cuivre.
- Soie
- Sur bain légèrement acide on obtient avec les deux colorants des teintes qui sedistinguent par leur excellente solidité à l’eau.
- La Manufacture Lyonnaise de Matières colorantes offre également un nouveau brun diamine B (breveté S. G. D. G ).
- Ce nouveau colorant direct pour coton c impiété avantageusement la série de ses bruns directs ; il se distingue par son excellente so lidité à la lumière et par son pouvoir colorant considérable. C’est un produit de fabrication directe, sans mélange avec d’autres colorants.
- Le brun diamine B sera surtout employé pour la teinture des nuances foncées et nourries, telles qu’on les produit généralement par des combinaisons de cachou avec du campê-che.
- Le brun diamine B est très bien soluble dans l’eau chaude ; en refroidissant le colorant précipite facilement.
- On teint le coton au bouillon avec addition de :
- 5 % de carbonate de soude et
- 15 % de sulfate de soude ou avec sulfate de soude seul.
- La solidité au lavage du brun diamine B est la même que celle des produits similaires; la solidité à la soude est cependant sensiblement supérieure.
- La solidité à la lumière est même un peu supérieure à celle du brun diamine M, tres apprécié pour sa solidité à la lumière.
- La nuance du brun diamine B rougit momentanément par le passage au fer chaud et le séchage sur cylindres, mais la nuance prr mitive revient rapidement à l’air.
- Les teintes du brun diamine B ne sont pa5 sensibles à l’action des acides faibles et des alcalis.
- Le brun diamine B unit très bien, c’est done un produit très recommandable pour la tel11' ture en nuances composées, même pour Ie6 nuances les plus claires.
- On peut facilement ronger le brun diamine
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- B, comme la marque M, avec la poudre de ' zinc ou l’acétate d’étain.
- Le brun diamine B ne se laisse pas diazoter et développer.
- En traitant les teintes du brun diamine B avec du sulfate de cuivre seul ou en mélange avec du bichromate de potasse (*) la vivacité augmente et la solidité au lavage s’améliore sensiblement.
- Le brun diamine B n’a pas un grand intérêt pour la teinture des fibres animales ; son emploi n’est donc pas recommandable pour la teinture des laines, soie et tissus mixtes.
- INFORMATIONS
- Par arrêté du ministre du Commerce, il est institué une commission chargée d’étudier s’il y a lieu, en ce qui concerne l’allocation des primes à la filature de la soie, de reviser le décret du 4 avril 1892, portant règlement d’ad- 11 ministration publique pour l’application de la loi du 13 janvier 1892.
- Cette commission sera composée de la manière suivante :
- MM. Loubet, Bérenger, sénateurs.
- Fougeirol, Leydet, Joseph Reinach, de La Batut, Malzac, Maurice Faure, députés.
- Blanchon, filateur à Saint-Julien-en-Saint-Alban (Ardèche), président du syndicat géné-ra des filateurs et mouliniers.
- Francezon, filateur à Alais, président du syndicat des filateurs du Gard.
- Teissier du Cros, filateur à Valleraugue, membre de la commission des valeurs de douane.
- Boudon, filateur à Saint-Jean-du-Gard.
- G- Pallain, conseiller d’Etat, directeur général des douanes.
- Catusse, conseiller d’Etat, directeur géné-ral des contributions indirectes.
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- (*) On obtient le meilleur résulat en trai-ant les teintes au bouillon pendant 1/4 à 1/2 . eure sur nouveau bain contenant 2 1/2 pour sent sulfate de cuivre et 2 1/2 pour cent bichromate de potasse du poids du coton.
- G. Chandèze, directeur du commerce extérieur.
- Bénac, maître des requêtes au conseil d’Etat.
- Rosselet, chef de division du secrétariat, du personnel et du contrôle au ministère du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes.
- Jean Cousin, chef du bureau de la législation des douanes au ministère du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes.
- Michelet, chef du bureau de la comptabilité au ministère du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes.
- M. Loubet, remplira les fonctions de président, et M. Fougeirol, celles de vice président.
- MM. Cousin, chef du bureau de la législation des douanes, et Michelet, chef du bureau de la comptabilité, rempliront les fonctions de secrétaire.
- M. le ministre du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes vient de faire don au musée commercial d’Amiens d’une collection d’échantillons de tissus dont la vente est courante aux Etats Unis.
- De nouvelles pétitions vont être transmises au ministère des travaux publics, par l’intermédiaire des chambres de commerce, pour obtenir la fermeture complète des gares de petite vitesse les dimanches et jours fériés.
- Le ministre du commerce vient, apprenons-nous de faire connaître que des empêchements absolus ne permettent pas de prendre cette mesure.
- Le ministre des Travaux publics vient d’adresser aux Compagnies de chemins de fer une circulaire sur les homologations de tarifs subordonnés à des réserves.
- M. Dupuy Dutemps déclare aux Compagnies qu’un délai de quinze jours doit leur suffire, non seulement pour lui faire parvenir leur acquiescement explicite, mais aussi pour
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- présenter leurs objections quand les questions soulevées n’exigent aucune étude nouvelle, out dans le cas contraire, pour signaler le fai avec indication approximative dulaps de temps qu’elles prévoient leur être nécessaire. Le délai pourrait à la rigueur être porté à un mois pour les tarifs communs.
- DOUANES FRANÇAISES
- Estampillage. — Timbres et cachets apposés SUR LES ÉCHANTILLONS ET OBJETS EXPORTES SOUS RÉSERVE DE RETOUR.
- La circulaire n° 811 du 15 juin 1825 a fixé à cinq centimes le prix des cachets ou estampilles apposés sur les échantillons et autres objets de nationalité française que le commerce envoie à l’étranger et pour lesquels il se réserve le bénéfice du retour. Ce prix a été calculé, à cette époque, de façon à représenter le remboursement de la dépense qu’entraînerait l’apposition de ces estampilles.
- Leur prix de revient ayant sensiblement diminué depuis lors, l’Administration a pensé que le coût des timbres ou cachets pouvait être abaissé. Elle a décidé, en conséquence, de fixer à un centime le prix de chaque cachet ou estampille apposée sur les articles dont il est question ci-dessus.
- (Cire. du 4 fév. 1895).
- JURISPRUDENCE
- Un de nos lecteurs nous pose la question suivante :
- Un accident ayant été occasionné dans une gare de chemin de ter, par suite des dispositions défectueuses des lieux, la victime de l’accident peut-elle demander des dommages intérêts devant les Tribunaux civils?
- R. — L’autorité judiciaire est seule compé tente pour statuer sur les contestations qui s’élèvent entre les Compagnies et le public au
- sujet des dommages-intérêts causés par les faits de l’exploitation commerciale.
- Cette autorité judiciaire, sans violer le prin-- cipe de la séparation des pouvoirs, sans s’immiscer dans les attributions du pouvoir administratif, peut motiver sa condamna ion à des dommages-intérêts contre une Compagnie de chemin de fer sur la mauvaise tenue ou les dis pesitions défectueuses de ses gares. (Cass. 13 juillet 1868 ; 10 mai 1870).
- Peu importe que la gare ou la voie ferrée aient été établies conformément aux prescriptions de l’administration.
- Mais les Tribunaux judiciaires ne pour-t raient, sans empiéter sur le domaine admi-I nistratif, ordonner des mesures pour faire | changer ou cesser ces dispositions défectueuses.
- i Autre question. — Une porte peut-elle être | ouverte sur un passage ayant moins de I 1 m. 90; que ce passage soit la propriété de | celui qui veut ouvrir la porte ou soit commun ? | R. _ S’il s’agit d’une porte vitrée, aucun doute, car elle permet de regarder chez le voisin ; c’est une véritable fenêtre et, comme telle, doit être à 1 m. 90 de l’héritage voisin ou du passage commun.
- Si la porte n’est pas vitrée, il y a controverse.
- La Cour de Caen et celle d’Orléans ont décidé que toute ouverture tombait sous le coup de l’article 678. Mais la Cour de cassation a déclaré que l’article 678 ne s’applique, d’après ses propres termes, qu’aux vues et fenêtres d’aspect et une porte n’est certaine-| ment pas une fenêtre. C’est ce qui a été absolument décidé par la Cour de Montpel-lier, lorsque la porte pleine s’ouvre sur un terrain commun.
- Au point de vue de la pratique cette solution s’impose, car l’opinion contraire empêcherait d’ouvrir des portes sur les ruelles ou passages ayant moins de 6 pieds et alors même que des murs seraient élevés de chaque côté.
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- TRIBUNAUX
- TRIBUNAL CIVIL DE LYON (2e Ch). Présidence de M. Condomine, vice-président
- Audience du 19 décembre 1894
- BREVET D’INVENTION. — APPAREILS DE FABRICA-CATION. — DIFFÉRENCE D'AGENCEMENTS. — ÉLÉMENTS SUBSTANTIELS NON MODIFIÉS.— SIMPLE PERFECTIONNEMENT. — CONTREFAÇON.
- De simples différences d’agencement, n’apportant aucune modification réelle aux éléments substantiels d’un brevet, ne peuvent suffire pour exclure la contrefaçon, qu’ils ont précisément pour but de dissimuler.
- Il y a ainsi contrefaçon, lorsque la combinaison du premier inventeur est reproduite dans ce qu’elle a d'essentiel, au point de vue du résultat recherché et atteint, et que la dissemblance constitue une simplification et un perfectionnement, mais non point un procédé nouveau.
- (Catinot — C. — Molin et Boiron)
- Le jugement qui suit renferme un exposé suffisant des faits de la cause :
- Jugement
- Sur la première question relative à la nullité du brevet Catinot tirée de ce motif qu’avant la prise dudit brevet, la machine brevetée aurait reçu une publicité suffisante pour pouvoir être exécutée (article 31 de la loi du 5 juillet 1844) ;
- Attendu que les experts ont fait une exacte appréciation des faits de la cause ; qu’ils es-timent avec raison que des indiscrétions com-mises chez le constructeur d’un appareil nouveau ne constituent pas une divulgation au sens de la loi ; que d’ailleurs cette divulgation, Imputable à Boiron, ne, pourrait être opposée d Catinot par Boiron, son cédant, ni par Mo-lin qui le représente ;
- Que le brevet de Catinot est donc valable;
- Sur la seconde question touchant à la réa-lité de la contrefaçon ;
- Attendu qu’un point paraît certain, à savoir que la machine Boiron-Molin, donne très
- sensiblement le même résultat industriel que la machine Catinot ;
- Attendu que sans doute un résultat n’est pas brevetable en lui-même ; que l’invention n'est constituée que par les moyens d’exécution et de réalisation du résultat cherché ;
- Mais attendu que, d’autre part, il n’est pas nécessaire pour qu’il y ait contrefaçon, qu’il existe une complète similitude entre l’appareil breveté et l’appareil saisi ; qu’il est de jurisprudence que de simples différences d’agencement, n’apportant aucune modification réelle aux éléments substantiels du brevet, ne peuvent suffire pour exclure la contrefaçon qu’ils ont précisément pour but de dissimuler;
- Qu’il y a contrefaçon lorsque la combinaison du premier inventeur est reproduite dans ce qu’elle a d’essentiel, au point de vue du résultat recherché et atteint;
- Or, attendu que, dans l’espèce, les experts ont certainement attaché aux aiguilles de la machine Catinot une importance exagérée;
- Qu’il faut considérer le brevet Catinot dans son ensemble et en dégager l’idée maîtresse et le procédé caractéristique ;
- Qu’à ce point de vue, le mémoire descriptif porte que le brevet est pris pour une machine « Typo-Jacquard », permettant de tracer typographiquement et automatiquement un dessin percé sur carton Jacquard ;
- Que les organes destinés à produire ce résultat se retrouvent dans les deux machines que, dans chacune d’elles, est employé le mécanisme Jacquard, dans ce qu’il a de nécessaire ou d’utile ; dans chacune, un rouleau sur lequel s’enroule et se déroule la feuille de papier à imprimer ; dans chacune une traverse recevant la butée de l’impression, dans chacune un appareil d’encrage;
- Que la différence entre les deux machines réside dans la substitution des fils ordinaires de la Jacquard, imbibés d’encre ou de couleur, aux aiguilles horizontales Catinot ;
- Attendu que cette dissemblance n’est point suffisante pour faire disparaître la contrefa -çon ;
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- Qu’elle constitue une simplification, un perfectionnement, mais non point un procédé nouveau ;
- Qu’il s’agit toujours de l’utilisation des trous du carton Jacquard et du mécanisme Jacquard pour imprimer le dessin à tisser ;
- Que le dispositif d’impression est si peu l’essentiel, que Boiron et Molin eux-mêmes ont dit le contraire ;
- Qu’en effet, leur mémoire descriptif s’ex -prime ainsi : « L’inventeur se réserve l’em -ploi exclusif d’une mécanique Jacquard, commandant le dispositif d’impression, qu’il soit constitué, comme ici, par des cordes ou fils, soit par tout autre réalisant le même but » ;
- Que c’est précisément un autre dispositif d’impression réalisant le même but que le brevet Catinot sauvegarde ;
- Que si donc le brevet Molin-Boiron était validé, le brevet Catinot qui lui est antérieur, serait anéanti ;
- Que c’est bien là le signe manifeste d’une usurpation ;
- Attendu qu’au surplus une considération domine le débat; qu’en définitive, c’est le même inventeur Boiron qui, successivement au service de Catinot et de Molin, a été l’inspirateur des deux machines ; que c'es le même homme qui a poursuivi la même idée en la développant ; qu’après avoir cédé l’invention primitive, il en a voulu céder aussi le perfectionnement dans le délai du premier brevet, ce qui est inadmissible ; que l’identité de personne, s’ajoutant à la ressemblance des deux appareils, fait ressortir plus encore la similitude de leur agencement en ce qu’il a de caractéristique et d’essentiel;
- Que la contrefaçon paraît donc établie et certaine;
- Et sur l’action en dommages-intérêts ;
- Attendu que Catinot conclut à l’allocation d’une somme de 20,000 francs, mais ne justifie pas le chiffre de sa demande ,
- Que, néanmoins, il est certain qu’un préjudice lui a été causé;
- Que, d’autre part, il est juste qu’il soit au
- torisé aux frais des défendeurs à donner à la présente décision telle publicité qu’il jugera utile ;
- Par ces motifs,
- Le Tribunal,
- Jugeant publiquement, contradictoirement en matière ordinaire et premier ressort, le ministère public entendu, s’en référant en tant que de besoin au rapport des experts ;
- Dit que la matière saisie au domicile de M. Molin est la contrefaçon de celle qui fait l’objet du brevet n. 2.2,299 en date du 13 juin 1892 pris au profit de M. Catinot ;
- Condamne Molin et Boiron à détruire ladite machine ou tout au moins à la rendre impro pre à l’impression en présence de Catinot ou lui dûment appelé, dans la huitaine de la signification du présent jugement ;
- Condamne Boiron et Molin solidairement à payer à Catinot : 1° une somme de 1,000 fr. à titre de dommages; 2° pareille somme de 1,000 francs que Catinot est autorisé à employer pour la publicité qu’il jugera convena ble et notamment pour la publication, dans les journaux, du présent jugement;
- Condamne, en outre, Molin et Boiron, sous la même solidarité, aux entiers dépens de l’instance, y compris les frais d’expertise ;
- Prononce la distraction desdits dépens au profit de M* Gager, sur son affirmation de droit.
- Plaidants : Mes de Villeneuve et Gustave Brun, avocats, assistés de Mes Gager, Durand et Guillermain Perrin, avoués.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX RÉPARTITIONS DE DIVIDENDES
- Aubrrt (Charles-Eugène), apprêteur et blanchisseur de tissus, à Bapeaume-lés Rouen. — 3 % (2me répart.).
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif Parent et Gros-Renaud, teinturerie, impres-
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- sion sur étoffes et tissus, à Frelinghien. — Durée : 10 ans. — Cap. : 80,000 fr. — Acte du 14 déc.
- FormatLüii de la Société en commandite Mi-chaut, Masson et Cie, imperméabilisation de tissus, 6, rue de la Providence, à Chchy. — Gap. : 60,000 fr. par la commandite. — Acte du 2 fév.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 1er fév. de la Société Larcher et DUvERGER, apprêt, 17 19, rue Mare du-Parc, à Sotte ville-les Rouen. — L. : les associés. — M. Larcher continue seul. — Acte du 27 janv.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- Mme Philippeaux a vendu à Mlle Joyot un fonds de teinturerie, 6, rue Gomboust.
- M. Petit a résilié la vente d’un fonds de teinturerie, 9, rue de Turenne.
- Mlle Dumesnil a vendu un fonds de teinturerie, 80, rue des Archives.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tout le» ouvrages odestout sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbrei-postet.
- VIENT DE PARAITRE
- La pratique du teinturier, par Jules GARÇON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc. ; 2 volumes avec nombreuses figures intercalées dans le texte. Présenter sous une forme résumée l’ensemble des connaissances pratiques qui peuvent le plus aider un teinturier dans son travail de chaque jour, tel est l’objet de cet ouvrage.
- Après les quelques considérations générales d’une introduction historique, l’auteur traite successivement dans le premier volume : 1* des méthodes de teinture, et 2- des essais de teinture; il étudie tout spécialement les conditions qui permettent au teinturier de bien unir, de bien échantillonner ; il y traite également la question si importante de la solidité des teintures.
- M. J. Garçon donne en appendice à la fin de ce vo'ume :
- r Quelques réflexions sur la théorie de la teinture ;
- 2- Les éléments de la science de la couleur ;
- 3- Une bibliographie des principaux ouvrages ! français et étrangers.
- Le deuxième volume est consacré à l’étude du matériel de teinture, avec nombreuses figures
- Dans un troisième volume : recettes et procédés spéciaux de teinture, l’auteur donne une série de recettes types pour la teinture du coton, de la laine, de la soie, du lin, du jute, de la ra-| mie, etc., à l’état brut, en rubans, en cannettes, | en bobines, en fils de chaîne, en écheveaux, en . tissus purs, en tissus mélangés.
- VIENT DE PARAITRE
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sciences de Rouen. — Un volume petit in-8’, avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d’analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l’examen des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que derares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les méthodes si générales et si précises de la chimie mini-raie ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet; enfin, on rencontre encore dans le commerce dos produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l’industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d’analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
- Expédié contre mandat poste de 10 fr. 60.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d’analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d’analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimis'e expert. — Officier d'Academ'e. — Lauréat de la Société aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
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- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe
- d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Maiieres textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
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- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
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- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel.
- — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dans ie texte. — Prix: 20 francs.
- Mauuel complet de teinturier (supplément traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d’émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8' avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans eette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-iates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang jour impression des tissus Produits divers. Téléphone. Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et U1e),1:, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Établissement A. Poirrier). siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-mine, alun pur et raffiné.
- -arrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur. 1
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du JUry, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et -appret.
- raverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- -coudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs,
- 3 rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines
- - amidonner et à empeser, système PO WELL, br.s.g.d.g. -eroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infé-gneure). Amidon. fécules, dextrines pour apprêts.
- oCieté anonyme des amidonner.es françaises, à Va-8n nciennes (Nord).
- eté anonyme des amidonnerie et glucoserie a Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon gopecial pour apprêts et industries.
- cleté anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne mopciété E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- aez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons e froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- 0 . Ammoniaque
- way et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- P Analyses tinctoriales
- vet (Louis), directeur lu Laboratoire central, 44. rue "otre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix oderés.
- p Aniline
- omand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à kaider pour le développement des noirs d’aniline.
- cor Te S (Jean), 19, rue d'Enghien, Paris, dépositaire des Fri eurs d’aniline et d'alizarine de Farben Fabriken Worm Rucied Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Soclet ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris.
- «u^e annoyme des matières colorantes et produits -miques de Saint Denis, 105. rue Lafayette, Paris.
- Wese . Apprêt» divers peardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture
- J D. Apprète (Machines d‘) ccOudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-Fermeurs, 9, rue Friant, Paris.
- dewnd Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète Groevachines à apprêter pour toutes applications. selin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- isassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières, barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Bianeniment (Article» pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie., au Peureux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux,bobines,etc.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif deMather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Matlier. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand'heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), H, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiies et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronza en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris, Brosses spéciales pour la teinture.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffé beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères, Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marins Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieure pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C”. Fabrique de couleurs d aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Rhône.
- Usine àSaint-Fons, Rhône.
- THE BR1TISH ET CONTINENTAL
- DYEWARE C»
- (Directeurs associés, MM. LEE et GAUDIN), 20, Bond Str. Leeds, Angleterre, ayant d’importantes relations parmi les consommateurs du Yorkshire et du Lancashire, désirent représenter à la commission des fabricants étrangers de couleurs d’Alizarine, d’Aniline et d'Antro Cyanine et autres articles pour tein-ture en général.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d'ar gent, Paris 1889.
- Seyoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- DP. Carles, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dents d’engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris. — Envoi du tarif.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et- Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d'or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-ti aits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie. 1
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée con- 1 centrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echi- I quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque I « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure I Maiso ‘ à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, | Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » P1’0' I duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- Nous fan, nos
- PERFE destin
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- La : sume ban, e portio subir
- Le inveni Je co sur le Je pli mords «oit a «‘éche snges en un ce bai des C( dancé
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- DÉTACHEUR OU DÉTACHEUSE
- On demande détacheur ou détacheuse avec fort salaire dans teinturerie à vapeur et la-voir chimique en Pays-Bas.
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- 39e Année. — No 6.
- 20 Mars 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
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- SOMMAIRE erfectionnements et procédés nouveaux. — Chambre .syndicale des teinturiers-dégraisseurs. — L’Exposition de 1900. — Nouvelles matières colorantes. — Informa-Sons. — Douanes françaises. — Législation commer-I Riale étrangère. — Jurisprudence. — Assurances. — JRenseignements commerciaux.—Bibliographie.—Cours.
- - Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PERFECTIONNEMENTS A LA FABRICATION DES FILS destinés à être teints, soit comme fils, soit comme tissus, ou pouvant être teints
- Par M. Fernand Gros.
- La méthode connue jusqu’à présent se résume à teindre le coton en bourre ou en ru-ban, et à mélanger ensuite en diverses proportions le coton ainsi teint, puis à lui faire subir les diverses opérations de la filature.
- Le nouveau procédé, objet de la présente Invention, est basé sur le mélange, non plus de cotons teints en diverses couleurs, mais sur le mélange de cotons imprégnés d’un ou ue plusieurs mordants avec des cotons non mordancés, mélange auquel on peut donner, Soit après filature sous forme de cannettes ou "échevaux, suit même après filature et tis-sage sous forme de tissu, plusieurs couleurs e un seul bain de teinture en employant dans ce bain des couleurs tenant sur mordants et des couleurs se fixant sur des fibres non mor-dancées.
- Sous forme de tissu, ces couleurs peuvent
- même se donner par les procédés courants de l'impression en imprimant des préparations renfermant à la fois les colorants destinés à se fixer sur le ou les mordants et les colorants destinés à se fixer sur les fibres non mor-dancées.
- SYSTÈME D IMPERMÉABILISATION de tous les tissus en laine, soiei coton, etc. Par MM. Ernest Schmidt et Parfait Dubois.
- Ce système d’imperméabilisation des tissus est basé sur une première opération bien distincte de mordançage avec l’acétate d’alumine par voie humide, à l’aide du bain de trempage et par le séchage au contact de l’air chaud. L’étoffe ainsi préparée est mise dans un bain en présence de stéarate de potasse, puis ensuite rincée et séchée au contact de l’air chaud afin de fixer sur les fibres des tissus un composé insoluble et hydrofuge résultant de la formation de produits et sous-produits obtenus avec les agents’ employés, avec le concours de la chaleur et à l’aide des appareils requis.
- PERFECTIONNEMENT à la fabrication des tissus imprimés Par M. Fernand Gros.
- Le procédé relatif à la présente invention a pour base l’impression sur des tissus dont les fils de chaîne ou de trame ont été mordancés en totalité ou en partie avant le tissage avec un ou plusieurs mordants.
- Exemple : Un sergé diagonal est tissé avec une chaîne dont les fils ont été mordancés en totalité ou en partie soit avant filature, soit en cours de filature, soit après, en un mordant quelconque, supposons du pyrolignite de fer,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- à la concentration pour noir campêche, la trame étant écrue ;
- 10Sur ce tissu on imprime des motifs à plusieurs rouleaux juxtaposés sans superposition et on peut obtenir autant de fois deux couleurs qu’on emploie de rouleaux;
- 2° Si on imprime sur le tissu les couleurs vapeur ordinaires à base de tannin, elles se développeront en noir sur les parties mor-dancées, en leur teinte propre sur les autres.
- PERFECTIONNEMENTS dans l’impression sur calicot et autres tissus
- Par la Société dite : Edmund Potter et Co Limited
- Le but de la présente invention est de produire par l’impression sur calicot ou autres tissus, des effets qu’on n’a encore pu obtenir jusqu’à ce jour.
- L’invention consiste à imprimer des dessins préparés avec une « réserve » simultanément avec un fond plaqué (en anglais : « Eloth ») ou autre fond préparé.
- La réserve peut être ou une réserve chimi-que ou une réserve mécanique, ou toutes les deux combinées, et peut être imprimée soit en enlevage sur le fond plaqué ou autre fond préparé, soit en réservage sous le fond plaqué ou autre fond.
- Il a été constaté que, par ce procédé combiné, on obtenait des effets très fins et très délicats.
- PROCÉDÉ pour rendre certains draps ou étoffes de laine intachables, irrétrécissables et imperméables, et les empêcher de prendre l'eau
- Par M. Thomas Illingworth.
- il s’agit dans cette invention d’un procédé ou mode de finissage et d’apprêt des draps et étoffes de laine de toutes sortes, en vue de les rendre irrétrécissables, intachables, imperméables et de les empêcher de prendre l’eau.
- Ce procédé consiste à soumettre ces draps ou étoffes de laine, après les avoir enroulés ou pliés dans un état de compression plus ou moins forte, à l’action de la vapeur sèche
- (gazeuse), dans une chambre hermétiqueme close chauffée à une température supérieu à celle de la vapeur qui est admise après.
- On peut enrouler des étoffes sur des cylin dres pleins ou perforés ouverts aux deux bou et on peut obtenir la pression nécessaires réglant le serrage ou la tension sous laquel ils sont enroulés sur les cylindres.
- meni sont bâch et se ques d’art axes des j
- LIQUIDE DESTINÉ
- à l'imperméabilisation de tous les tissus li chanvre, coton et soie dénommé « syslù Gonnet »
- Par la Société Gonnet et Reynaud
- Le liquide ayant trait à la présente inven tion est destiné à l’imperméabilisation de tou les tissus lin, chanvre, coton et soie.
- Ce liquide, dénommé « système Gonnet i se compose des éléments constitutifs énumé rés ci-après en même temps que leurs pro portions d’emploi qui, comme de juste, b sont données qu’approximativement :
- 1 kilogramme d’huile de lin cuite ;
- 20 grammes de litharge fine ;
- 20 grammes d’acétate de plomb.
- besc taill app< l’art se i reps ultéi la ci sult sera
- A acte
- APPAREIL AGITATEUR POUR ENCOLLEUSES ParM. Eugène Bach, directeur de fabrique.
- CD . a
- Les encolleuses actuellement en usage ont par suite du refroidissement superficiel deli colle, l’inconvénient d’exiger un surchauffage de la matière se trouvant au fond de la bâcht à colle, pour pouvoir maintenir liquide la sur face du bain d’encollage.
- L’invention annule cet inconvénient àl'aidk d’un appareil agitateur remuant constammen la colle en sorte d’uniformiser la densité etla température des diverses couches de collf superposées, ce qui permet d’abaisser la tew pérature du liquide d’encollage afin de nepa influencer les fils. par une colle portée à trop haute température et de supprimer, en outre les dépôts au fond de la bâche, dépôts qu dans les encolleuses actuelles ont la tendant
- mou
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- d’altérer la colle.
- Cet appareil agitateur consiste principale
- L pré
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- ET DE L’IMPRESSION DBS TISSUS
- 127
- ueme érieu rs.
- S cyli x bon aire t aquel
- ment en une ou deux chaînes sans fin, qui sont logées dans la partie inférieure de la bâche à colle, portent des palettes agitatrices et sont commandées par quatre roues ou disques à encoches engrenant avec les axes d’articulation des mailles ou des chaînes, ces axes étant pourvus de galets qui roulent sur des guides fixés aux parois de la bâche.
- us li syslài
- PROCÉDÉ LT APPAREIL POUR DÉCATIR et repasser
- Par M. Aldof Pitsch.
- inven de ton
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- ISES
- ge ont il de li iuffag
- bâche la sur
- i l'aile mmenl é eth s colle a tem-ne pi à trof
- Les draps et autres tissus en laine ont besoin, avant de passer entre les mains du tailleur, de subir une certaine préparation appelée « décatissage », consistant à rendre l’article humide, puis à le repasser. Celui-ci se rétrécit, puis devient susceptible d’être repassé, c'est-à- dire de subir un repassage ultérieur tel que celui qui est nécessaire pour la confection des vêtements sans qu’il en résulte aucun dommage ni un nouveau rétrécissement.
- Aucune des machines à décatir et à repasser actuellement connues ne peut donner un article sans défauts de repassage, lesquels proviennent de ce que certaines parties ont été mouillées irrégulièrement.
- La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient ; elle consiste à décatir ou à repasser de telle sorte que la pièce en ouvrage reste couverte par une pièce humide entraînée- en même temps que la première pour être repassée sur une table à repasser entre deux rouleaux compresseurs chauds ou des plaques de pression.
- {Reproduction interdite.)
- CHAMBRE SYNDICALE
- outre ts qu idanct
- ipale-
- DES TEINTURIERS-DÉGRAISSEURS
- Séance du 4 février 1895
- La séance est ouverte à 3 h. 1/2, sous la Présidence de M. Jolly, président.
- Sont présents : MM. Jolly, Mars, Barbin, Piot, Orliac, Tissier, Tupinier, L'Huillier, Rollet, Babillon, membres du Comité, ainsi que MM. Peneau, Pingné, Mathieu, Bres-sand. Dubois, Guérin, Géraudon, membres adhérents.
- Absent non excusé : M. Vinois.
- M. Rigolot, président d'honneur, et M. Fleury s'excusent, pour cause de maladie, de ne pouvoir assister à la séance.
- M. le Président annonce à la réunion le décès de M. Simon, qui fut longtemps membre de notre Syndicat, regrettant que la Chambre, informée trop tard, n’ait pu se faire représenter aux obsèques.
- Au nom de tous, il adresse à la famille les compliments de sincère condoléance de la Chambre syndicale.
- M. Pingrié présente comme membre correspondant M. Bonnin, teinturier à Narbonne, et M. Gouillon communique la demande de M. Ducosté, teinturier à Bordeaux.
- ’ M. Bonnin et M. Ducosté sont admis en qualité de membres correspondants.
- Correspondance : lettre de M. Potier-Manceau, donnant sa démission de membre correspondant, parce qu’il se retire des affaires. Le Secrétaire est chargé de lui accuser réception, en le priant d’engager son successeur à le remplacer comme membre du Syndicat.
- Lettre de la Chambre syndicale des teinturiers-dégraisseurs de Lyon, annonçant la date et l’ordre du jour de sa réunion mensuelle.
- Lettre de M. Menoret, ouvrier, âgé de plus de soixante cinq ans, demandant un secours; le Comité qui, l’an passé, sur les renseignements fournis par plusieurs membres, a déjà donné un secours à cet ouvrier, vote de nouveau une sommo de 20 francs en sa faveur. M. Rollet se charge de la lui faire tenir, à raison de 5 francs par semaine.
- Lettre de la Chambre syndicale des corsets 1 donnant la composition de son nouveau bu-I reau.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Lettre de M. le Président de la Chambre de commerce, accusant réception et remerciant de l’envoi notifiant la composition du Comité de notre Chambre pour l’année 1895.
- Circulaire du Syndicat général, annonçant la formation de son bureau.
- M. Mars demande à la réunion de féliciter M. Jolly qui, par 72 voix sur 73 votants, a été nommé secrétaire du Syndicat général.
- Cet honneur dont la Chambre est fière pour lui, prouve qu’ailleurs aussi on apprécie comme nous, le talent et le dévouement de notre président.
- Circulaire du Comité parisien de propagande, en faveur de l’Exposition de Bordeaux.
- Questionnaire du ministère du commerce et de l’industrie sur la situation industrielle pendant le dernier trimestre.
- Le secrétaire est chargé de répondre..
- Circulaire et règlement de l’Exposition internationale de blanchisserie, organisée par le Journal des blanchisseurs et buandiers de France.
- M. Jolly, invité à faire partie du Comité de patronage de cette Exposition, en a accepté les fonctions de vice—président. Son but en acceptant est de se trouver à même d’étudier de plus près toutes les questions de matériel, produits chimiques, chauffage, ventilation, dont notre industrie pourrait tirer profit.
- Il est, en outre, donné lecture de plusieurs lettres de membres correspondants, relatives à des renseignements particuliers, que M. le Président s’est chargé de communiquer aux intéressés.
- L’une de ces communications rappelle le projet de loi, concernant la vente des objets abandonnés chez les hôteliers et autres commerçants.
- Cette loi est intéressante pour nous, depuis que grâce aux démarches de notre président et de M. Rollet, nous avons obtenu qu’on y inscrive le droit de disposer des articles abandonnés par nos clients.
- Comme cette loi, modifiée par le Sénat, va revenir en discussion à la Chambre des dé
- putés, M. Jolly et M. Rollet se chargent de faire une démarche près de M. Jacques, député, promoteur de la loi, pour obtenir quelques simplifications dans les formalités à remplir pour arriver à la vente autorisée des objets laissés par les clients.
- M.le Président soumetà la réunion le projet d’une lettre destinée à MM. les juges de paix de Paris, mettant en relief les heureux ré-sultats obtenus pendant l’année 1894 par nos! commissions d’expertise, qui ont si bien rem-pli leur mission conciliatrice dans presque! toutes les affaires soumises à leur examen. | M. le sous-secrétaire se charge de l'envoi de ladite lettre.
- M. le Président communique, presque en son entier, avec les annexes, le rapport de M. Dujardin-Baumetz, membre du conseil! d’hygiène, sur la règlementation de la désin-fection par l’industrie privée ; puis aussi la, critique technique et juridique qui en est faite! par M. Racine, rapporteur de la commission! nommée par la Chambre syndicale de la lite-rie pour étudier ledit rapport et le reglement annexé.
- Notre Chambre syndicale a grand intérêt â| suivre cette règlementation projetée, et toul en poursuivant les études et recherches suri l’emploi spécial de la benzine comme désinfec-tant, nous nous joindrons à la Chambre syndi” cale de la literie, s’il faut protester à nouveau contre ledit projet.
- L’ordre du jour étant épuisé, la séance es1!
- levée à 6 heures.
- Le Président, JOLLY.
- Le Secrétaire, Babillon.
- Banquet annuel du 17 décembre 1894
- L’assemblée générale de notre Chambre syndicale a été, selon l’habitude, suivis du banquet annuel de la corporation.
- Ses convives, au nombre de 80, s'étaien réunis dans les salons Ronceray, où, il y trois ans, nous avions eu le plaisir d’accueillir parmi nous, pour la première fois, 103 confrères de province, ayant à leur tête 16
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- sympathiques délégués de la Chambre Lyonnaise. Cette année encore, un plus grand nombre de nos membres de province se sont joints à nous, et c’est pour leur faire honneur et leur prouver notre plaisir de les avoir parmi nous que la présidence de la fête a été donnée à M. Lallement, de Reims.
- La Chambre syndicale ouvrière, acceptant l’invitation de notre Comité, avait délégué deux de ses membres, MM. Castaingt et Poyard, dont la présence attestait l’heureuse union des deux Syndicats.
- Rempli d’entrain et de gaîté, le banquet fit honneur aux commissaires qui en avaient si bien préparé l’ordonnance.
- Au dessert, M. Lallement, le Président, remerciait au nom des teinturiers de province, la Chambre syndicale parisienne qui leur fournit ce trait d’union, ce moyen de se connaître et de s’estimer.
- Puis, levant son verre, il buvait au Président, M. Jolly, et à toute la Chambre pari sienne.
- M. Rigolot, président d honneur, portait un toast au Comité de la Chambre, à l’union et à la prospérité du Syndicat.
- Puis M. Jolly prononçait un discours rempli de hautes et nobles pensées, en même temps que d’observations humoristiques, qui en font une plaisance et spirituelle revue de l’année syndicale.
- La place nous étant mesurée dans le jour-nal, nous ne pouvons en reproduire que les passages les plus attachants; mais le Comité a décidé l’impression intégrale de ce char-mant discours, dont un exemplaire sera envoyé à chacun des membres du Syndicat.
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- Discours de M. Jolly
- «Je bois à l’union des deux syndicats, à la concorde par la conciliation I (Applaudissements répétés.)
- « Je bois au doyen des teinturiers parisiens, M. Marchai; je lui souhaite une longue vie et une santé aussi excellente que sa mine fleurie et sa gaieté proverbiale.
- « Je bois à notre Président d’honneur : M. Rigolot se souvient qu’il a brillamment dirigé notre Syndicat, et souvent il nous prête son dévoué concours, servant ainsi d’exemple à ses jeunes collègues qui auraient tendance à oublier trop souvent le premier lundi du mois le chemin de la rue de Lancry.
- « Je bois à mon prédécesseur, notre ancien Président, et parmi les souhaits que nous lui adressons, je forme celui de voir M. le Ministre du commerce mettre à la disposition de la corporation, qui chaque année teint des rubans de toutes couleurs par milliers de mètres, quelques centimètres d’un bel écarlate pour les placer à la boutonnière de notre vieux Conseiller Prud’homme et ami, M. Vinois. (Vifs applaudissements.)
- « Je bois en terminant au jeunes ! Aux teinturiers de l’avenir 1
- « Je ne veux leur faire ni leçon ni morale. Ils connaissent leur devoir, et, les ayant presque tous vus à l’œuvre, je vous affirme avec confiance, avec orgueil, qu’ils seront dignes de leurs aînés.
- « Ce soir je leur demanderai de prendre le rôle qui leur échoit dans cette fête de famille et de nous rappeler, par leurs joyeux refrains, les années trop vite écoulées, et les illusions que l’on pourrait croire à tout jamais perdues, mais que l’on retrouve toujours dans le rayonnement enchanteur de leur franche et insouciante gaieté 1
- « Les applaudissements qui maintes fois avaient interrompu l’orateur, se sont à la fin donné libre cours en une chaleureuse manifestation toute de sympathie pour le si dévoué Président de la Chambre syndicale. »
- Puis, M. Vinois, ému, remerciait et M. Jolly et tous ses confrères pour leurs souhaits de récompense, et leur flatteuse appréciation de son attachement à la cause consulaire.
- Enfin, M. Poyard, délégué de la Chambre syndicale ouvrière, exprimait, au nom de ses camarades, ses remerciements pour l’invitation à ce banquet confraternel, qu’ils avaient
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- acceptée avec plaisir, et buvait à la prospé- .. rité de tous les collaborateurs de la teinture par l’union, et la bonne harmonie des deux syndicats.
- De chaleureux applaudissements lui disaient combien ses paroles étaient approuvées par tous.
- Le Président priait ensuite les jeunes gens, les teinturiers de l’avenir, et les artistes de bonne volonté, de terminer cette belle fête de famille par quelques joyeux refrains.
- Et, sans arrêt, les chansons, les romances, les joyeusetés un peu naturelles se succédèrent, mettant la salle en belle humeur.
- Avec MM. Donnât et L'Huillier fils, toujours en avant, MM. Sauviac, Géraudon, Rogier, toujours en verve, nous retrouvions M. Orliac fils, comique de plus en plus parfait; puis M. Goujaud fils, comme un vrai artiste, Dou-cet, Anglais si drôle ; Rat, Miquet, Vinois père, et d’autres non moins bons que j’oublie, faisaient assaut d’aimable entrain, et de franche gaieté. A minuit, une dernière chanson de M. Castaingt, délégué ouvrier, sonnait la retraite avec une triple salve de bravos, et l'on se séparait en se donnant rendez-vous au prochain banquet de la Teinturie parisienne.
- Le Secrétaire, Rabillon. (A suivre.)
- L’EXPOSITION DE 1900
- Le comité des directeurs de l’Exposition universelle de 1900 s’est réuni lundi matin, au pavillon Rapp, avenue de la Bourdonnais, sous la présidence de M. Alfred Picard, commissaire général.
- Etaient présents : MM. Ernest Carnot, député, adjoint au commissaire général; Bouvard, Dislère, Delaunay-Belleville, Huet, Tisserand, Henry Roujon, Grison et Chardon, secrétaire général de la commission supérieure.
- M. Alfred Picard a présenté à ses collaborateurs un aperçu du plan général auquel tra
- vaille actuellement M. Bouvard. Le plan a été , rive adopté dans ses grandes lignes. princip:
- Quant à la question des transports, elle les lign reste toujours à l’étude, et rien n’a encore été directic décidé à ce sujet. le tube
- Plusieurs de nos confrères assurent que lion de l’établissement d’un chemin de fer à traction er la c
- électrique, destiné à assurer des communications rapides entre les divers points de l’Exposition, est décidé, en principe, mais le comité supérieur examine divers projets.
- Un premier projet longe l’esplanade des Invalides à l’ouest, le long de la rue Fabert, suit l’avenue de la Motte-Picquet, contourne le Champ-de-Mars, traverse la Seine sur une passerelle, emprunte une partie du Cours-la-Reine pour revenir franchir le fleuve sur une seconde passerelle, à quelques mètres du pont des Invalides.
- Le second projet circonscrit entièrement l’Exposition.
- Le troisième dessert à peu près exclusivement la rive gauche.
- Quel que soit le projet dont l’exécution sera résolue, il est à peu près certain que les communications, à l’intérieur de l’Exposition, seront assurées de façon très suffisante.
- En ce qui concerne les transports à travers Paris, le commissariat général a élaboré tout un nouveau plan qui paraît répondre aux nécessités les plus urgentes.
- Ce plan comporte :
- 1 L’augmentation du nombre des bateaux-omnibus;
- 2 - La création de nouvelles lignes de tramways;
- 3 * La prolongation de certaines lignes de chemins de fer.
- En ce qui concerne l’augmentation du nombre des bateaux-omnibus, aucune difficulté n’est à prévoir. Il n’en est pas de même pour les nouvelles lignes de tramways à traction mécanique et probablement à traction électrique qu’il s’agit de créer. Aucune décision définitive n’a encore été prise à ce sujet) mais il est probable qu’on en créera trois sur
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- a été a rive gauche et trois sur la rive droite, rincipalement dans la direction nord-sud, I, elle s lignes de tramways et d’omnibus dans la re été direction est-ouest étant très nombreuses et le tube Berlier qui suivra cette même direc-t que Bon devant puissamment contribuer à facili-
- iction|er la circulation; au contraire, Montmartre, nica- Ménilmontant, Plaisance, Vaugirardsont très
- peu favorisés sous ce rapport. La principale difficulté que l’on rencontre dans l’établissement de ces parcours, c’est l’étroitesse de la plupart des rues, par lesquelles il faudra passer.
- Toutes ces lignes viendront aboutir aux abords de l’Exposition et, avec beaucoup de raison, on ne construira les bureaux de dé
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- part qu’à une centaine de mètres des entrées le l’enceinte, afin d’éviter un encombrement, qui, sans l’adoption de cette sage mesure, n’aurait pas manqué de se produire.
- I Une importante modification sera provoquée par la fermeture des quais de la place de la Concorde au pont de l’Alma. Les tramways qui partent du Louvre pour Passy, le Point-du-Jour, Sèvres, St-Cloud et Versailles et celui de la gare de Lyon à la place de l’Alma suivent le Cours-la-Reine; de même le tramway Bastille-Porte-Rapp longe le quai d’Orsay, emplacements qui seront incorporés dans l’enceinte de l’Exposition.Les tramways de la rive droite traverseront la Seine au pont Solférino, suivront le boulevard St-Germain et le quai d’Orsay, passeront en tunnel sous l’esplanade des Invalides pour gagner la rue de l’Université jusqu’à l’avenue Rapp, et franchiront de nouveau la Seine, au pont des Invalides; puis ils suivront le quai de Billy et ' contourneront le Trocadéro.
- Certaines voies ferrées seront prolongées. Ces prolongements sont les suivants :
- U Gare des Moulineaux à la gare St-La-zare;
- 2 Gare des Invalides à Cluny;
- t 3- Cluny à la place Médicis.
- On ne prévoit pas d’opposition sérieuse à 1 etablissement de ces lignes.
- Enfin, M. Picard désirerait vivement obtenir le raccordement de Cluny aux gares d’Orléans et de Lyon qui permettrait d’amener rapidement à l’Exposition les habitants de la banlieue et des quartiers de l’est de Paris.
- Afin de hâter le plus tôt possible l’examen de ces questions, le comité des directeurs a décidé de se réunir deux fois par semaine pour poursuivre l’étude du plan définitif de l’Exposition et du projet des voies de communication destinées à la desservir.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- La formation sur la fibre du coton de couleurs azoïques insolubles bleues et noires par le diazotage et le développement des noirs diamine est pratiquée aujourd’hui sur une vaste échelle.
- Les avantages de ce procédé sont connus ; ils résident surtout dans la rapidité et la simplicité du travail, dans la solidité des teintes au lavage et aux acides, dans la souplesse et la parfaite conservation de la fibre.
- En proposant aujourd’hui son diaminogène extra, (breveté s. g. d. g.), la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes joint à la série connue de ses produits diazotables un nouveau produit donnant, par le diazotage et le développement sur la fibre, des teintes particulièrement belles et nourries qui ont, en outre des qualités connues des teintes diazo-tées et développées, une solidité à l’air et à la lumière qu’aucune autre teinte développée n’atteint.
- Le développement en B naphtol donne de beauxbleus noirs, celui en développeur AD des bleus foncés. Des essais comparatifs et prolongés entre ces nuances et des teintes d’indigo de même intensité ont démontré que le diaminogène est non seulement aussi solide à la lumière que l’indigo mais plutôt supérieur. Le noir verdâtre qu’on obtient avec la résorcine et le noir bleu obtenu avec la diamine se distinguent par la même solidité.
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- La solidité au lavage et aux acides des développements du diaminogène extra est ex -cellente. Les teintes ne dégorgent que très peu sur le blanc de sorte que leur solidité est certainement suffisante pour presque tous les emplois.
- La façon d’opérer est celle généralement en usage pour la teinture et le développement des noirs diamine (on teint au bouillon avec 20 % de sulfate de soude et 1 % carbonate de soude, puis on diazote et développe comme nous l’indiquons dans nos anciennes recettes; nous en ajoutons une récapitulatian à la présente).
- En même temps la Manufacture Lyonnaise offre une seconde marque, meilleur marché, de la même classe de colorants, le diamino-gène, B (breveté s. g.d. g.).
- Les développements de cette marque, tout en n’atteignant pas le degré de solidité à la lumière de la marque extra, sont pourtant bien supérieurs sous ce rapport à toutes les teintes développées connues.
- Leur solidité au lavage et aux acides est tout aussi bonne que celle du diaminogène extra.
- La différence dans la solidité à la lumière des deux marques est naturellement moins appréciable plus les nuances sont foncées. Il s’ensuit que le diaminogène extra est surtout à recommander pour les bleus foncés, tandis que la marque B, qui est meilleur marché, servira en première ligne pour les noirs.
- Nous croyons que les diaminogènesextra et B seront surtout appelés à jouer un rôle pour les applications suivantes :
- La teinture en flottes; pour bleus foncés et noirs bleus on emploiera les développements en B naphtol, naphtylamineéther N et développeur AD des deux marques de diaminogène, pour noirs noirs celui du diaminogène B en diamine. Les nuances supportent le plus fort lavage et ne teignent que très peu le blanc. La solidité à la lumière est excellente. Les teintes ne sont pas solides au chlore.
- Pour la teinture des fils retors, fils de lin, fils à coudre les diaminogènes ont l’avantage,
- en dehors de leur excellente solidité au lavag et à la lumière, de très bien pénétrer dan ‘intérieur du fil.
- Articles de bonneterie (bas, tricots, etc.) Pour bleus foncés nous recommandons Je deux marques, pour noir surtout la marqueE
- Le développement du diaminogène B e diamine, ou mieux encore avec 1/2 diamin 1/2 B naphtol, donne des noirs très intense qui peuvent parfaitement rivaliser comm beauté avec le noir diamant (noir d’anilini qui jouit d'une si grande renommée. En ouli de la solidité au lavage, à la lumière et à’ transpiration de ces teintes le fils consert toute sa résistance, ce qui constitue le princi pal avantage contre le noir d’aniline ; lesba teints en diaminogène ne changeront en ma gasin ni de nuance ni de résistance.
- Pour la teinture des rubans de carde, à coton en bourre et des cannettes lesnouveas colorants ont de l’intérêt autant que les nuat ces et la solidité offrent un avantage vis-vis des noirs diamine.
- Les deux marques, grâce à leur intensitéi leur solidité à la lumière, sont d’un très gran intérêt pour la teinture en pièce (doublure velours, etc.) en bleus foncés et surtouti noirs.
- Les nuances développées en B naphtolpet vent être rongées à blanc avec la poudrée zinc, tandis qu’on peut difficilement ronger blanc les autres développements ; tous pet vent cependant être rongés en couleurs a’! le sel d’étain.
- Nous mentionnons enfin l’avantage dt diaminogènes pour les tissus serrés (ti8s pour vêtements, bâches, toiles) qu’on peutf cilement trancher et unir.
- INFORMATIONS
- Voici, pour 1895, la composition ou bure de la Chambre syndicale de la teinture eh nettoyage :
- MM. Jolly, président;
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- Mars, Fleury, vice-présidents ; Babillon-Marchal, secrétaire ; Piot, secrétaire adjoint.
- Une assemblée générale extraordinaire des membres adhérents de l’Association des industriels de France contre les accidents du travail a eu lieu samedi dernier à l'hôtel des chambres syndicales de la rue de Lutèce.
- La séance était présidée par M. Périssé, président de l’Association assisté de MM. Morel, vice-président ; Simon, secrétaire général ; Bricogne, vice-président du conseil de direction; AChaix, trésorier et Mamy, directeur de l’Association.
- Le but de la réunion était d’organiser un certain nombre de comités régionaux dans les principaux centres industriels et aussi d’étudier les conditions’dans lesquelles il conviendra d’interpréter la récente circulaire ministérielle relative à l’Association.
- En ce qui concerne les comités régionaux, l’assemblée, sur la proposition du Conseil, a adopté la création de 14 comités dont les membres seront nommés dans des assemblées régionales. Les sièges de ces 14 comités sont les suivants par ordre de fondation : Nancy pour le département de Meurthe-et-Moselle ; Epinal pour les Vosges ; Belfort pour le territoire de Belfort et la Haute-Saône; Besançon pour le Doubs et le Jura ; Reims pour la Marne, les Ardennes et la Meuse ; Fourmies pour la région de Fourmies et Avesnes ; Saint-Quentin pour l’Aisne ; Troyes pour l’Aube et la Haute-Marne ; Lyon pour les départements du Rhône, de l’Ain, de l’Ardèche, de la Loire, de Saône-et—Loire, de la Haute—Loire et du Puy-de-Dôme ; Grenoble pour la Drôme l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie, Marseille pour les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes, les Basses-Alpes, les Hautes-Alpes, le Var, le Vaucluse et le Gard ; Bordeaux et Toulouse pour les départements duSud-Ouest ; Nantes pour les départements de l’Ouest.
- Il a décidé qu’aussitôt formés, les comités régionaux statueraient sur l’opportunité du
- registre d’inspection, qui doit être déposé chez chaque industriel et sur lequel sont con-signés les conseils de l’inspecteur de l’Association. Cette délibération a été prise à la suite des observations présentées par MM. Aujay, avocat à la Cour d’appel, membre du conseil de direction ; Lyon de la maison Pleyel-Wolf ; Maigret, de la maison David , Trouil-lier et Adhémar et Lallement, ingénieur-inspecteur de l’Association.
- On écrit de Fourmies :
- La question du dégrèvement des patentes de nos industriels lainiers est résolue dans le sens de la diminution.
- Mais l’administration ne s’est pas montrée large. La valeur locative seule a été baissée dans des proportions variables, qui font, par exemple, pour une filature de 10,000 broches, 107 fr. 50 de réduction sur le droit proportionnel au 60me soit avec les centimes additionnels 261 fr. 10. De sorte que cette filature paiera en 1895, 1,777 fr. 40 au lieu de 2,038 fr. 50 en 1894.
- Une manufacture comportant peignage, filature et tissage paiera 13,305 fr. au lieu de 14,095.
- C’est peu de chose comme on voit, et nos industriels s’attendaient à mieux après les promesses qui avaient été faites à la délégation de la Société du Commerce lorsqu’elle s’est rendue à Paris.
- DOUANES FRANÇAISES
- Admissions Temporaires. — Extrait de la liste des marchandises et conditions applicables. (Circulaire imprimée n° 2491 du 15 janvier 1895) :
- Aux termes de l’article 5 de la loi du 5 juillet 1836, des décrets spéciaux devaient déterminer les marchandises auxquelles le régime de l’admission temporaire pourrait être appliqué. L’article 13 de la loi du 11 janvier 1892 a apporté une modification essentielle à cette règle en stipulant que le bénéfice de l’admis-
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- sion temporaire ne serait plus accordé à aucune industrie qu’en vertu d’une disposition législative, après avis du Comité consultatif des Arts et Manufactures.
- Cet article a maintenu en vigueur les facilités précédemment concédées à titre permanent et général en vertu des décrets pour les marchandises suivantes :
- Crêpes de Chine unis ;
- Fils a dits » de caret pour la fabrication des cordages et ficelles ;
- Fils de laine retors, mesurant en fils simple de 45,000 mètres à 45,500 mètres au kilogramme, pour la confection de lacets d’alpaga;
- Fils de chappe et soies moulinées :
- Tissus : de bourre de soie ; de soie mélangée ; foulards écrus ; de laine ; de lin ou de chanvre.
- L’admission temporaire a été également accordée en vue de l’article 13 à divers produits dont l’importation temporaire était autorisée précédemment pardes décisions ministérielles, savoir :
- Cordonnets de bourre de soie pour la tein-ture :
- Feutres de laine à teindre et à imprimer.
- Fils de poils de chèvre pour la fabrication des velours d’Utrecht ou pour la teinture;
- Gants à broder.
- Demandes d’introduction d’objets pour réparations, essais, expériences.
- Demandes d’introduction présentant un caractère individuel et exceptionnel non susceptible d’être généralisé.
- Ilaétéajouté, en outre, à cette nomenclature, diverses marchandises à l’égard desquelles aucune décision n’avait été encore prise, savoir.
- Tissus de soie pure destinés à être teints, imprimés, apprêtés et gaufrés.
- De nombreuses modifications ont été apportées, depuis la publication du dernier tarif, aux conditions relatives au fonctionnement du régime de l’admission temporaire en ce qui concerne les marchandises reprises au n® 198 des Observations Préliminaires ; d’autre part, aucune instruction générale n’a encore
- été adressée au service à l’égard des marchan dises dont l’importation n’est autorisée que par des décisions spéciales. Il a, dès lors, paru nécessaire de présenter, sous forme d’un tableau et dans l’ordre alphabétique, tous les produits admis aujourd’hui au bénéfice de l’importation temporaire.
- LÉGISLATION COMMERCIALE ÉTRANGÈRE
- RUSSIE
- Interprétation du tarif douanier
- Les ouvrages en oripeaux, même mélangés d’autres matières, d’après le paragraphe 4 de l’article 148 (70.27 le kilogr.) ;
- Les filés en soie artificielle (chardonnet) préparés par un procédé chimique avec des tissus cellulaires, d’après les paragraphes correspondants de l’article 185, à l’égal de la soie naturelle (967.80 ou 1,397.52 les 100 kil.);
- Le tissu de coton non spécialement dénommé, même s’il est destiné à l’emploi manufacturier, d’après les paragraphes corres-dants des articles 187 et 188 (droits suivant conditionnement) ;
- Les tissus de coton à canevas même avec des dessins à jour, d’après les paragraphes correspondants des articles 187 et 188 (droits suivant conditionnement) ;
- Les mouchoirs en laine tricotée d’après la lettre C du paragraphe 1er de l’article 205 (0.808 le kilogr.);
- Le tulle de coton avec mélange de soie ne prédominant pas sur le coton, c'est-à-dire 50 % d’après le paragraphe 2 de l’article 206 (34.18 le kilogr.);
- Les broderies de lin exécutées à la main et connues sous la dénomination de filets, d’après le paragraphe 2 de l’article 207 (34.18 le kilogr.);
- Les crêpes de deuil en étoffe de laine, ayant l’aspect de rubans sans garniture, d’après la lettre A du paragraphe 4 de l’article 209 (26.36 le kilogr.);
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- Les petits coussins ou sachets en soie pour mouchoirs de poche, confectionnés avec de la ouate appliquée sur du carton, d’après ie paragraphe 1er de l’article 215 (17.577 le kilogr.).
- JURISPRUDENCE
- LES AVARIES DE TRANSPORTS
- Sous l’ancienne législation qui remontait à l’origine du code de commerce, il existait un certain article 105, dont l’application était réellement draconienne. Cette disposition faisait le désespoir des commerçants et la joie des entreprises de transports, car elle donnait à ces dernières une véritable immunité en matières d’avaries.
- L’article était ainsi conçu : « La réception des objets transportés et le paiement du prix de la voiture éteignent toute action contre le voiturier. »
- C’était sec et tranchant Cependant les pro-cès naissaient en foule, précisément à cause de la rigueur de ces dispositions. Voici quelle était, en effet, la situation du destinataire auquel on apportait un colis. Pour obtenir livraison, il lui fallait payer le prix du transport; mais s’il payait, par ce seul fait, il perdait tout droit à une indemnité dans le cas où il venait à découvrir des avaries intérieures.
- Pour échapper à ce fâcheux dilemme, il était nécessaire de faire constater immédiatement et en présence du camionneur l’état des objets livrés. Or, cette opération n’était ni pratique, ni possible. La question restait donc insoluble et dame Thémis seule n’y perdait rien.
- Saisies du problème, les Chambres ont pensé que le seul moyen de le résoudre, c était d’accorder un délai pendant lequel l acquéreur n’accepterait que sous réserves.
- L’idée en principe est juste. Le code de 1807 a été fait au temps des diligences et des coches ; il n’est plus sur beaucoup de points en harmonie avec les progrès de l'industrie et du commerce. On a donc supprimé la déchéance fatale qui s’imposait au destinataire
- et rédigé un nouvel article 105 qui est ainsi conçu :
- « La réception des objets transportés et le paiement du prix de la voiture éteignent toute action contre le voiturier pour avarie ou perte partielle, si, dans les 3 jours, non compris les jours fériés, qui suivent celui de cette réception et de ce paiement, le destinataire n’a pas notifié au voiturier par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandée, sa protestation motivée.
- « Toutes stipulations contraires sont nulles et de nul effet. Cette dernière disposition n’est pas applicable aux transports internationaux. »
- Quelle est la portée de la disposition nouvelle ?
- Au regard des transporteurs elle est évidemment rigoureuse, car elle peut permettre certaines fraudes auquelles l’ancien article 105 coupait court sommairement. Une sauvegarde excessive leur avait été donnée : la loi du 13 avril 1888 leur enlève toute garantie, sauf celle de droit commun. Quant au destinataire, sa situation est des plus favorables ; il a un délai de 3 jours après la réception et le paiement, pour notifier par huissier ou par lettre recommandée, une protestation motivée. Ce délai est plus que suffisant pour la constatation des avaries ; il permettra également aux intéressés de recourir aux formalités prescrites par la loi. S’il y a contestation, l’état des objets transportés devra être vérifié et constaté par des experts nommés par le président du tribunal de commerce du lieu, ou à son défaut par le juge de paix.
- Cette procédure expéditive est peu connue et il n’est pas sans intérêt de la rappeler à l’occasion. Dans la plupart des procès engagés à propos d’avaries de transport, les destinataires, connaissant mal leurs obligations et leurs droits, se voient opposer une déchéance absolue et le juge est contraint de l’appliquer si évidente que lui paraisse la responsabilité du transporteur. Mais la loi est foimelle autant que dure.
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- Le législateur de 1888 n’a pas seulement ouvert un recours à celui qui reçoit un colis avarié. Prévoyant bien que les entreprises de transports chercheraient, à l’aide de conventions, à se mettre à l’abri de toute garantie, il a déclaré que les stipulations de ce genre seraient nulles et de nul effet. N’était-ce pas aller bien loin ? N’était-ce pas faire échec à ce grand principe du droit : les conventions font la loi des parties ? Sans doute on ne peut jamais, le code civil le déclare expressément, s’affranchir par une stipulation formelle, des conséquences d’un fait personnel. Le vendeur qui, sciemment, trompe l’acheteur sur la nature de la chose 'vendue, le constructeur qui livre à son client une ma- 1 chine qu’il sait défectueuse, ne peuvent pas s’exonérer de la responsabilité de leurs actes propres. Rien de plus moral, rien de plus juste.
- Mais le législateur de 1804 était plus avisé que celui de 1888. Il ne condamnait pas à l’avance toute clause exclusive de garantie et il avait grandement raison.
- En voulant protéger le destinataire d’une façon plus efficace et pour ainsi dire obligatoire, on l’expose à des rigueurs nouvelles et la sauvegarde accordée se retourne bien souvent contre lui.
- Nul n’ignore, en effet, qu’il existe des tarifs réduits, dits spéciaux, qui ont pour conséquence, conformément à une jurisprudence constante, d’exonérer le transporteur toutes les fois qu’une faute n’a pu être établie contre lui. Le code de commerce lui-même autorise expressément, dans l’art. 98, les clauses de non-garantie.
- La loi de 1888, en restreignant le principe de la liberté des conventions, en prohibant celles qui limiteraient la durée de la garantie du transporteur, aggrave évidemment les risques de celui-ci et par suite le met souvent dans l’obligation d’user de tous les moyens pour dégager sa responsabilité.
- Ainsi les Compagnies de chemins de fer ont fait juger par la Cour de cassation que
- l’art. 105, par ce fait qu’il opère une dérogation aux principes généraux, doit être interprété restrictivement. C’est dire que les dispositions qu’il renferme doivent être observées rigoureusement à la lettre. Une semblable interprétation peut avoir des conséquences inattendues. En effet, il faut que le destinataire notifie sa protestation, soit par acte extra -judiciaire, soit par lettre recommandée. On pourrait croire avec le simple bon sens que le législateur, en exigeant au moins une lettre recommandée, a voulu seulement que le destinataire pût facilement justifier de sa protestation dans les 3 jours de la réception, en d’autres termes que la réclamation eût une date certaine, afin qu’aucune contestation ne s’élevât sur ce point. Il n’en est point ainsi et un destinataire qui avait, dans les délais, adressé sa réclamation, par simple lettre, à la Compagnie et qui avait reçu de cette dernière une réponse lui disant qu’elle prenait note de sa réclamation et y donnerait suite, s’est vu refuser toute action par la Cour de Cassation. Dans ce cas, cependant, la lettre recommandée était inutile puisque la Compagnie reconnaissait avoir été avisée en temps utile; mais l’arrêt est inflexible : la lettre n’était pas recommandée I
- Sans critiquer cette décision, il était utile de la signaler, car elle est la conséquence de la sauvegarde excessive accordée au destinataire parla loi de 1888.
- Quoi qu’il en soit, constatons les progrès réalisés dans l’intérêt même de la masse du public. On a supprimé une disposition véritablement draconienne et surannée qui. rendrait les recours presque impossibles : c’était juste et nécessaire.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons orga-
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- LS MONITEUR DE LA TEINTURE
- S ve4
- nisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif Morel et Cie, blanchisserie parisienne, à Vichy. — Durée : 7 ans. — Cap. • 40,000 fr. — Acte du 31 déc.
- Formation de la Société en nom collecti Maillard et Chambon, fabr. de rubans unis et façonnés, 5, pl. de l’Hôtel de-Ville, à Saint-Etienne. — Durée : 6 ans et 3 mois. — Cap. : 100,000 fr. — Acte du 1er janv.
- Formation de la Société en nom collectif Ploton et Courbon, cylindreurs, apprêteurs et moireurs, 8, rue Marengo, à Saint Etienne. — Durée : 9 ans. — Cap. : 60,000 fr. — Acte du 26 janv.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tout l«» ouvrage» ci-dettou» sont en vente au bureau du journal. Pour le» reeevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbret-poste».
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d'Académ'e. — Lauréat d. la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. :— Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
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- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
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- LEGOY (Edouard-Henri), bois de teintures et art. tannants, 26, rue du Dock, au Havre. — Jug. du 25 fév. — L. : M. Savary.
- RÉSOLUTION DE CONCORDAT
- DAVAGNE, Duran et Pernin, teinture, à Ge-nay. — Jug. du 24 janv. — S. : M. Coste.
- Répartitions de faillites & de,liquidations
- DESRURS, teinturerie, 48, rue du Faubourg Saint-Martin, à Paris. — S. : M. Roucher.
- VIENT DE PARAITRE
- La pratique du teinturier, par Jules GARÇON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc. ; 2 volumes avec nombreuses figures intercalées dans le texte. Présenter sous une forme résumée l’ensemble des connaissances pratiques qui peuvent le plus aider un teinturier dans son travail de chaque jour, tel est l’objet de cet ouvrage.
- Après les quelques considérations générales d’une introduction historique, l’auteur traite successivement dans le premier volume : 1* des méthodes de teinture, et 2- des essais de teinture; il étudie tout spécialement les conditions qui permettent au teinturier de bien unir, de bien échantillonner ; il y traite également la question si importante de la solidité des teintures.
- M. J. Garçon donne en appendice à la fin de ce volume :
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- 198 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 1’ Quelques réflexions sur la théorie de la teinture ;
- 2- Les éléments de la science de la couleur ;
- 3* Une bibliographie des principaux ouvrages français et étrangers.
- Le deuxième volume est consacré à l'étude du matériel de teinture, avec nombreuses figures
- Dans un troisième volume : recettes et procédés spéciaux de teinture, l’auteur donne une série de recettes types pour la teinture du coton, de la laine, de la soie, du lin, du jute, de la ramie, etc., à l’état brut, en rubans, en cannettes, en bobines, en fils de chaîne, en écheveaux, en tissus purs, en tissus mélangés.
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8’, avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d’analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l’examen des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les méthodes si générales et si précises de la chimie mini-raie ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet ; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l’industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d’analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
- Expédié contre mandat poste de 10 fr. 60.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C’est un outil indispensabte à quiconque s’occupe
- | d’affaires et surtout aux commerçants, aux Jin-dustriels et aux agriculteurs.
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- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
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- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières 1 colorantes artificielles. Analyse des matières * colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
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- Traité pratique des matières colorantes [ artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
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- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50.______________________
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
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- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de l’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles. AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasqûehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa-lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R.’et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie), 42, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alumine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et , apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et-Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br .s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Société anonyme des Usines de Wygmael (Ancienne Société E. Rémy et Cie). Usine à Gaillon (Eure).
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt ét impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur lu Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm —Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105. rue Lafayette, Paris.
- Apprêts divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture Apprêts (Machines d’)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d'étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudun, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blancbiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlier, au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,éche veaux, bobines, etc.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocvanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, A Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté,
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
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- LE MONITEUR DE LA 1EINTURE
- Caoutehoue
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C” Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu ae place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprête urs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 18, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marius Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri), 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de. cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C°. Fabrique de couleurs d'aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Rhône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- THE BRITISH ET CONTINENTAL
- DYEWARE C»
- (Directeurs associés, MM. LEE et GAUDIN), 20, Bond Str. Leeds, Angleterre, ayant d’importantes relations parmi les consommateurs du Yorkshire et du Lancashire, désirent représenter à la commission des fabricants étrangers de couleurs d’Alizarine, d’Aniline et d’Antro-Cyanine et autres articles pour tein-ure en général.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et pro-dnits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tartrate de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dents d’engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris.— Envoi du tarif.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867*1878, Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dutour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-t aitsd’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Deroche), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée con-Centrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure Maison a Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » produit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- DÉTACHEUR OU DÉTACHEUSE
- On demande détacheur ou détacheuse avec fort salaire dans teinturerie à vapeur et lavoir chimique en Pays-Bas.
- Lettres affranchies avec indication de salaire désiré, et copies de certificats, sous initiales V. S. 328 à H a as en s te in et Vogler, Rotterdam {Pays-Bas).
- 7UTS,TONNEAUXENFER&RESERVOIRS en tôle noire, galvanlsée et étamée, pour tous liquides.
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- 39e Année. — No 7.
- 5 Avril 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- (57 Ci
- SOMMAIRE
- Perfectionnements et procédés nouveaux.— Les teinturiers français. — Chambre syndicale des teinturiers-dégraisseurs.— T .a protection des marques de fabrique. — Droit d’importation en Bulgarie. — Erica JX. — La charge des matières textiles. — Douanes françaises. — "Informations. — Jurisprudence. — Assurances. — Renseignements commerciaux.—Bibliographie.—Cours. " Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- ^ous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser aos lecteurs.
- MACHINE A ENCOLLER
- Par M. Philippe-Emile van Berendonck
- Cotte machine à encoller a pour effet de simplifier le travail tout en donnant plus de régularité; déplus, nécessitant moins de dis-Solution, son emploi donne lieu à une écono-mie de tous les jours.
- Elle se compose essentiellement d’un bâti en deux parties dont l’une fait charnière sur 1 autre et chaque partie reçoit un cylindre dont l’axe porte à une de ses extrémités un engrenage droit ; les deux engrenages sont de même diamètre et, comme ils engrènent ensemble, |es deux cylindres qui les portent tournent en sens inverse l'un de l’autre.
- Une toile sans fin se meut entre les cylin-dres et, après passé sous la table sur laquelle est monté le bâti, revient vers ces cylindres ;
- guide règle la marche de cette toile sans fin et un autre guide, placé avant l’entrée, la tend et la lisse.
- -a dissolution est contenue dans un réser-| "oir lequel est appliqué contre le cylindre su
- périeur ; son fond se termine en lame de couteau et c’est par cette lame que la dissolution se déverse sur le cylindre ; le débit peut se régler à l’aide de vis et les côtés du réservoir peuvent glisser dans celui-ci de façon à encoller la largeur désirable.
- Cette machine à encoller fonctionne soit à l’aide d’une manivelle et à bras d’homme, soit au moyen d’une poulie et d’une courroie, au moteur.
- PROCÉDÉ DE TRANSFORMATION DES TISSUS UNIS en tissus bouillonnés, gaufrés ou à jours Par la Société Meunier et Cie.
- Ce procédé de transformation des tissus unis en tissus plissés, gaufrés, bouillonnés ou à jours, consiste à les soumettre au mercerisage après y avoir appliqué une réserve constituée par une matière facilement soluble dans l’eau froide : gomme arabique ou autre, dextrine, etc.
- A titre d’exemple et en supposant qu’il s’agisse de tissus de coton, voici comment on procède : on applique sur le tissu tel que : mousseline, tarlatane, résille, étamine, etc., la réserve gommeuse soluble dans l'eau froide, par tout procédé convenable d’impression usité en pareil cas. Les réserves étant appliquées sur le tissu, celui ci est plongé pendant le temps voulu dans une barque contenant une lessive de soude et de potasse caustique, etc., etc.
- Les parties du tissu qui n’ont pas reçu d’enduit protecteur subissent l’action bien connue du mercerisage, tandis que les autres parties restent intactes. Les enduits mercerisés se contractent et se gonflent, entraînent les
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- parties protégées qui, ayant conservé les dimensions primitives, sont obligées à goder, tout en conservant l’écartement et la contexture du tissus initial.
- BOITES A LEVÉES pour le mouillage et le vaporisage Par M. C. Bonsi
- Les boîtes à levées, employées jusqu’à présent pour le vaporisage et le mouillage des bobines, ont le grave inconvénient que les rivets, se trouvant sur le côté qui vient en communication avec le mouillage, sont bien vite rouillés, se disloquent et dans cet état endommagent le fil.
- La nouvelle boîte à levées, objet de la présente invention, est exempte de tous ces inconvénients. Les bords du fond sont repliés d’équerre par en dessous et entrent dans un encadrement dont la section affecte la forme d’un U ; les parois latérales de la boîte entrent également dans cet encadrement et le tout est rivé ensemble. De cette façon, la rivure, se trouvant située en dehors de la boîte, n’est plus en contact avec le contenu de cette dernière et ne peut conséquemment plusl’endommager.
- {Reproduction interdite.)
- LES TEINTURIERS FRANÇAIS
- On a dit et on dit encore que les teinturiers français sont routiniers, ennemis de toute innovation.
- C’est évidemment une erreur, car nous savons, par près de vingt années d'expérience, combien les teinturiers français sont, au contraire, portés à perfectionner de plus en plus soit leur matériel, soit leurs procédés.
- Nous avons nous-même expérimenté les tein-turcs françaises, anglaises et allemandes et pouvons en parler en connaissance de cause. Les teinturiers français sont bien supérieurs à leurs concurrents étrangers.
- Il est vrai que nous ne savons pas traiter tous les tissus de fabrication spéciale qui
- forment la grande partie de la production anglaise.
- Mais on peut dire que. de jour en jour, des progrès étonnants se font en France, et si nos teinturiers ne peuvent encore rivaliser avec les Anglais pour la teinture et l’apprêt des mohairs et des tissus chaîne coton, c’est apparemment parce que les fabricants français ne sont pas non plus placés pour produire à l’égal de leurs confrères du Yorkshire.
- Mais est-ce que nos teinturiers français ne sont pas supérieurs aux Anglais pour le traitement des innombrables tissus en laine peignée et cardée qui font la gloire de Roubaix, de Reims, de la Picardie et de la région du Nord? Connaît-on un seul teinturier anglais qui puisse teindre proprement du cachemire, du mérinos ou de la serge?
- Et cette fameuse légende des bleus grand teint, ces fameux bleus indestructibles qui ne déteignent jamais !
- Quand donc les acheteurs pour l’exporta-tion se rendront-ils à la raison, et voudraient-ils comparer sérieusement des pièces teintes en Angleterre et des pièces teintes en France, étant donné qu’on aura payé au teinturier français le prix qu’on donne généreusement à son confrère anglais.
- La différence, comme nous l’avons nous-même prouvé à des clients anglais, sera en faveur de la France.
- Et les cheviottes ?
- Pourquoi livre-t-on en Angleterre des mil' liers de pièces de cheviotte ?
- Est-ce parce que nos fabricants ont su pr° duire, concurremment aux Anglais, dont ce-tait la spécialité, des qualités de cheviottes plus en rapport avec la demande actuelle ?
- Mais ne faut-il pas proclamer bien haut q"e c’est surtout parce que nos teinturiers ont Su donner au tissu ce toucher, ce fini, cet appre’ que pas un Anglais ne peut égaler?
- Et pour les blancs? Combien sont-ils en Angleterre pouvant rivaliser avec nous p°Ur la perfection des blanc et crème?
- Et les couleurs fines? Qu’on nous cite Ie
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- teinturier anglais capable de produire régulièrement et aux mêmes conditions que nos meilleurs teinturiers de France des pièces de tissus en nuances claires, sans taches, sans marbrures, sans défauts?
- Elles satins de Chine?
- Nos produits ne sont-ils pas sinon supérieurs, du moins les égaux des sortes anglaises ?
- Le traitement, là encore, y joue un grand rôle, et nos fabricants ont du moins le mérite de vendre des tissus solides, ce que ne font Pas les Anglais.
- Et les tissus chaîne soie?
- Le fameux, le seul, l’unique fabricant anglais qui a commencé ce genre, n’a t-il pas VI1 sa réputation en Amérique notablement diminuée par l’entrée en lice d’un grand fabri-cant français, secondé par un non moins grand teinturier ?
- La teinture anglaise a un mérite, incontes— tablement, mais il est bien mince en compa-raison de l’excellence de la production française.
- de ne parle que pour mémoire de la teinture sur soies, d’universelle renommée, quoique le Président de l’Association des soies d’Angle-terre, M. T. Wardle, ait essayé, dans une ^ochure que nous avons entre les mains, de Nalir nos compatriotes en disant que leur seul merite consiste à charger la soie d’une façon éhontée.
- Ces usines, ou du moins la plus grande partie, sont outillées pour produire vite, à bon marché, une multitude de genres différents.
- La diversité des genres et la soif des affaires ont malheureusement aboli le régime des spécialités, on veut tout faire, tout entreprendre, et nous ne connaissons pas de teinturier qui ne puisse affirmer, sans rougir, pouvoir traiter indistinctement toutes sortes de tissus et pouvoir réussir toutes espèces de traitements.
- C’est là une erreur et une cause d’affaiblissement, car en industrie il faut produire grandement, vite et à bas prix.On ne peut le faire qu’avec un matériel ad hoc, suffisant et perfectionné, et ce matériel n’a de raison d’être qu’autant qu’il trouve une alimentation régulière et constante.
- Or, la concurrence, en s’arrachant tous les genres, ne trouve que de petites quantités insuffisantes pour permettre à l’industriel de faire des frais.
- C’est pourquoi les teinturiers feraient peut-être sagement de s’adonner à des genres spé-cianx, d’en rechercher autant que possible l’exclusivité, et de consacrer à ces spécialités toutes les ressources de leur art.
- (Journal du commerce des Tissus et Nouveautés.)
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- C est tout uniquement un mensonge, et la vente de nos soireies à l’étranger fait justice de cette perfidie.
- D’ailleurs, on peut se rendre compte de la Place importante que tient en Angleterre la rication française en parcourant les mai-yns de gros et de détail, et en comparant deenlue des rayons français (French dress Pt) àl’exiguité des rayons de tissus anglais. Evidemment tout n’est pas parfait dans la peilleure des teintureries, et nos usines de "oubaix, de Tourcoing, de de r °
- yon, etc., ont encore défien f
- toute concurrence.
- Paris, de Reims, fort à faire pour
- CHAMBRE SYNDICALE
- DES
- TEINTURIERS-DÉGRAISSEURS
- (Suite et fin.)
- Discours de M. Jolly, président
- (Extrait)
- Permettez-moi, Messieurs, avant de vous faire ces petites confidences annuelles, que vous avez coutume d’accueillir avec tant de bienveillance, de me réjouir sincèrement en vous retrouvant si nombreux à ce banquet confraternel, où le deuil et la maladie nous font malheureusement trop d’absents Grâce à la fécondité de notre mère syndicale la famille
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- professionnelle est de plus en plus nombreuse, et si nous ne sommes pas tous frères, nous sommes certainement tous ici tant soit peu cousins... à la mode de Bretagne.
- C’est donc au nom de ces liens plus ou moins étroits,mais réels,que j’ai plairiràvous présenter à bâtons rompus, ainsi qu’à une revue de fin d’année, les principaux faits et événements se rattachant à notre Chambre syndicale, et qui sont de nature à vous intéresser ou à vous émouvoir.
- Je dis vous émouvoir, je n’exagère pas. Nous nous sommes émus, en effet, lorsque cette année, on nous signala un confrère (il est vrai qu’il n’est pas des nôtres) qui, par son manque de savoir-vivre et son peu de loyauté, reçut le blâme, et s’attira le mépris de votre Compagnie tout entière.
- Nous ne sommes pas habitués à faire de pareilles exécutions, mais nous voulons une bonne fois que l’on apprenne ce que nous entendons par ce mot : Probité commerciale.
- Vous savez que la probité n'est qu’une droiture d’esprit et de cœur qui porte à l’observation stricte des devoirs sociaux. Mais je ne sais quel auteur affirmait que celui qui n’aurait que la probité exigée par les lois serait encore un assez malhonnête homme. En morale, l’interprétation est facile, en matière commerciale, la nuance est plus délicate encore. Tout le monde sait bien où commence la probité, mais certaines personnes ne veulent pas savoir où elle finit.
- Eh bien 1 que ces personnes-là consultent d'abord ce qui reste de conscience à leur disposition, qu’elles se persuadent bien ensuite que toute concurrence insolente et malhonnête entre confrères est bientôt connue, dûre-ment appréciée par tous, et ne profite même pas à son auteur ; que l’abaissement ridicule des tarifs amène la dépréciation générale du travail, arrête le progrès d’une industrie, et prépare la ruine des patrons et des ouvriers de la corporation qu’il déshonore.
- C’est pourquoi, Messieurs, vous qui êtes ralliés au drapeau syndical, comme à la der
- nière planche de salut, vous qui comprenez l’étendue du mal fait à la profession, et qui aspirez à son relèvement, reprenez courage, ne craignez pas les résolutions viriles, et efforcez-vous de remonter le courant qui vous entraînerait, et dans lequel s’achèverait le naufrage de vos espérances.
- Personne ne m’en voudra, j’espère, si je suis un peu chatouilleux sur le point d’honneur professionnel.
- J’appartiens à une famille qui en est aujourd’hui à sa cinquième génération de teinturiers.
- Nous avons tous exercé notre industrie avec plus ou moins d’éclat, mais toujours avec le même amour du métier. C’est en raison de cet amour que vous avez bien voulu me choisir pour vous représenter, et c’est en raison de ce choix que je me crois autorisé à parler franc, et à défendre votre probité, tout en vous renouvelant encore ici, pour vous remercier de votre cofiance, l’assurance de toute ma gratitude et de tout mon dévouement.^' plaudissements.)
- Ce dévouement, quoique souvent mis l’épreuve, a toujours été complet et sincère chaque fois qu’il y avait un devoir à remplin c’est-à-dire quand il s’agissait de conquéri un peu de renommée et de notoriété p°ur notre Chambre Syndicale.
- J’avais, il y a un an à pareille époque, l’oc casion de féliciter nos deux collègues, patron et ouvrier, de leur réélection comme conseil' lers prud’hommes.
- Je ne sais pas si j’aurais aujourd’hui 1e courage de leur renouveler mes félicitations Non pas que je professe le moindre mépr!5 pour cette institution excellente en soi, mal je craindrais d’attirer sur moi l'anathème 0t
- . . de les malédictions des intéressantes victimes
- /ici la plus fantaisiste des juridictions. Jusqu j’avais la foi, et cette foi était jalousemen entretenue par notre cher doyen, le grand prêtre de la loi de 1890 ou plutôt l’exécuteur
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- des hautes œuvres de la section des produits chimiques.
- Avec quelle coquetterie il parlait de ses collègues du petit et du grand bureau. « Ce ne sont pas des loups, disait-il, ce sont des moutons qui bêlent des paroles de conciliation sous la houlette et le bonnet phrygien de la République officielle », et, sans défiance et en manière de caresse il passait amoureusement U main sur le ruban de moire noire qui se porte dans la bergerie de la rue de Lutèce.
- Or, qu’advint-il? Je frémis en vous le racontant. Un jour que notre doyen se trompa de porte, c’est-à-dire qu’il entra comme les autres martyrs par la grande porte au lieu d’entrer par la petite, les agneaux médaillés 80 changèrent en loups hurlants et lui firent payer une large bienvenue. S’ils avaient été de taille, ils l’auraient dévoré impitoyablement.
- Eh bien ! messieurs, votre conseiller s’en est tiré d’une façon charmante, et par un mot qui deviendra historique.
- « Vous avez à payer 19 fr. 50 », dit une Voix caverneuse : « C’est bien, voilà vingt " francs, riposta notre collègue, il y aura ‘Ufr. 50 de pourboire, vous l'avez bien ga-« gné ! »
- Concluez vous-mêmes, Messieurs ; et si IWelqu’un raconte encore devant vous des his-vires de prud’hommes, et accuse en même “mps et par ricochet le doyen patron du conseil des prud’hommes de la Seine... racon-.ez lui l’histoire de Joseph vendu par ses "rëres.
- La vérité, voyez-vous, c’est que la justice “8 boiteuse, la loi aveugle et la société ané-miqu6t
- A Part cela, tout va bien et la question so-cale est en bonne voie de solution.
- Cependant,
- comme le disait dernièrement Qn dft n ii. . ,
- ° nos collègues, qui n est pourtant pas , re de sang et de carnage, une révolution Simpose.
- T
- outes les théories réactionnaires ou socia-sles s’expliquent par le malaise général et
- par le désir que tous les honnêtes gens ont d’en finir avec les cabotins politiques.
- Je ne suis pas aussi pessimiste que mon honorable collègue et je vous avouerai que je vois quelque chose de supérieur aux juridictions établies, ce sont celles qu'il faudrait établir.
- J’ai eu, comme vous le savez, l’honneur d’être délégué par le syndicat général au congrès d’Anvers pour la législation douanière et la réglementation du travail, et j’ai rapporté de ce congrès quelques idées consolantes. Tout le monde économiste était représenté.
- Ce sont, je vous prie de le croire, des hommes qui ne rient pas souvent, le gratin des membres sérieux des parlements européens et dont les études ne sont pas positivement récréatives.
- Eh bien, ces gens-là sont très souvent d’accord avec les socialistes. Ah ! Messieurs, ils ne sont pas bien terribles les socialistes de bonne foi, les vrais. Beaucoup d’entre vous le sont ou pourraient l’être.
- Mais ceux dont on parle le plus et qui parlent le plus, les militants, sont presque toujours des socialistes de profession qui dans une autre époque auraient été royalistes ou bonapartistes. Ce qu’ils veulent, c’est le pouvoir avec ses privilèges, ce sont les places lucratives, les honneurs avec leur éclat et surtout l’assiette au beurre.
- Les régimes changent, les hommes restent.
- C’est pourquoi la question sociale n’avance pas.
- A toutes les juridictions en usage, le Congrès a préféré l’arbitrage qui est la médecine des relations sociales, et la conciliation qui en est l’hygiène.
- A l’appui de ces préférences, de braves ouvriers de Bascoup et de Mariemont nous ont conté que depuis l’établissement de leurs Comités d’arbitrage, aucune affaire n’était venue devant le Conseil des Prud'hommes. La conciliation d’abord, puis l'arbitrage avec une sanction contre le patron ainsi que contre l’ouvrier. Si nous étions aussi sages que nos
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- bons voisins les mineurs, mon cher doyen, vous auriez gagné la semaine dernière vos 19 tr. 50 et perdu votre pourboire historique.
- Nous sommes allé plus loin encore avec les socialistes; nous avons demandé l’arbitrage international et la suppression du militarisme. Oui, cela s’est dit et a été accepté carrément. L’on marche dans le sens de la consolidation de la paix, et moi, vous le savez, qui suis un vieil ami de la paix, je suis heureux de voir des gens qui tiennent dans leur pays des places considérables dans les lettres, les sciences, le commerce et l’armée même se déclarer ennemis de la guerre et apôtres de la paix. Cette explosion sentimentale dont peuvent sourire les gens légers ou s’irriter les cœurs secs et les âmes trop mathématiques mérite qu’on s’y associe et qu’on la salue. .
- Il me reste à présent, Messieurs, à remplir auprès de vous le plus doux et le plus agréable des devoirs, celui qui résume en quelques mots nos regrets sincères, nos pensées les plus intimes et nos souhaits les plus ardents.
- Je bois à la Chambre syndicale des maîtres teinturiers-dégraisseurs de Lyon, notre sœur fidèle et notre meilleure alliée. Je porte un toast à son vénéré président et à son précieux secrétaire, l’ami Patin.
- Je bois au président de la Chambre de commerce de Beaune, M. Ch. Cloutier, notre éminent confrère, qui devait assister à notre fête, et qui, blessé récemment, n’a pu à son grand regret tenir sa promesse.
- J’espère avec vous qu’il sera bientôt tout à fait remis et je lui envoie de notre part tous nos bons souvenirs et toutes nos amitiés.
- Je bois à nos membres correspondants, gardiens fidèles et incorruptibles des traditions professionnelles. Je les remercie de l’empressement et de l’à-propos qu’ils ont mis à nous soutenir dans nos luttes passées, et je leur exprime notre reconnaissance pour l’appui qu’ils nous donnent tous les jours et en toute occasion.
- A la santé des membres correspondants de
- notre Chambre syndicale en France, en Europe, et en Amérique.
- Je bois aux représentants de toutes les puissances colorantes naturelles et artificielles, à leur prospérité qui est si intimement liée à la nôtre. Je n’excepte de ce toast que celui qui serait venu ici dans l’intention de fournir au restaurant Ronceray de la fuchsine pour son vieux Médoc, et de l’acide tartrique pour son éclatant Champagne.
- Je bois à notre ami Pingrié, le ministre des affaires étrangères sans rival. Nous ne comp tons plus les alliances précieuses qu’il a apportées et conservées à notre syndicat. Ses nombreux amis sont devenus les nôtres.
- La fédération des teinturiers lui doit ses plus sincères remerciements.
- Je bois à ce qu’il y a de meilleur et de pire : à la presse.
- Nous avons cette année le plaisir de possé der le représentant de la presse technique M. Gouillon.
- Je n’ai pas besoin de faire ici son éloge, sa modestie en souffrirait, et, tout en disant b bien que nous pensons de cet ami si dévoué a nos intérêts et à la science, nous serions tou-jours au-dessous de la vérité.
- Je bois aux ouvriers de la corporation, re présentés ici par MM. Castaingt et Poyard, délégués de la Chambre syndicale.
- Dites, Messieurs, à vos compagnons de tra vail, comme je le dis à tous nos collègues, qu‘‘ existe entre nos deux Chambres patronale et ouvrière certain Comité de conciliation q—e nous avons créé en commun et qui ne deman derait qu’à fonctionner comme en Belgique la satisfaction de tous.
- LA PROTECTION INTERNATIONALE des marques de fabrique ou de commerc"
- En règle générale, le fabricant, le comme, çant, appose sur les articles qu’il fait ou I" débite, une marque qui est comme sa sign" ture, qui constitue une preuve d’origine, uDe
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- INALE nmero" sommer ; OU qu 1 sign8" ;ine, une
- garantie de qualité. Lui prendre sa marque, c’est lui faire une concurrence déloyale auprès de sa clientèle, c’est lui dérober sa réputation, fruit de ses efforts, couronnement de son habileté professionnelle, de sa probité commerciale. Aussi la loi a-t-elle prévu et puni les faits de cette nature.
- Mais la loi ne s’applique qu’à l'intérieur des frontières, et aujourd’hui le commerce est devenu international sur une vaste échelle. Il y a donc, dans un grand nombre de cas, utilité majeure à se faire aussi protéger au dehors. C’est pour faciliter à chacun l’accès des pays étrangers dans de bonnes conditions de sécu-rité, que par une convention conclue le 20mars 1883, il a été formé une Union pour la protec-tion de la propriété industrielle, qui comprend aujourd’hui seize États.
- Ces Etats sont : la France et ses colonies, fa Belgique, le Brésil, le Danemark, la Répu-Clique Dominicaine, l’Espagne avec ses colo-nles, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, avec 'a Nouvelle-Zélande et le Queensland, l’Italie, fa Norwege, les Pays-Bas avec leurs colonies, e Portugal, la Serbie, la Suède, la Suisse et 'a Tunisie.
- Par l’effet de cette convention, les ressortis-sants de chacun des pays contractants jouis-sent dans toute l’étendue de l’Union, de la nême protection que les nationaux et du même reeours légal contre toute atteinte portée à eurs droits, mais cela, sous réserve de l’ac-Complissement des formalités et des conditions
- Posées aux nationaux par la législation in-“erieure de chaque Etat. Cette restriction pré-sentant des inconvénients assez graves, plu-"leurs gouvernements se sont mis d’accord oUr 1 atténuer en matière de marques, et ont l8né à Madrid, le 14 avril 1891, un arrange-ment pour l’enregistrement international des arques de fabrique ou de commerce. Le but et 1 1
- " Portée de cet arrangement, ainsi que les serditions et formalités à remplir pour béné-er de ses dispositions sont sommairement Posés dans cet article qui ne peut manquer
- d’intéresser un certain nombre de nos concitoyens.
- D'après la convention de 1883, un français qui veut s’assurer le droit de poursuivre les contrefaçons commises dans le ressort de l’Union don opérer le dépôt de sa marque dans tous les pays signataires. Naturellement il en résulte des formalités longues et coûteuses. L’arrangement de 1891 a pour but de simplifier dans une très large mesure cette opération. En effet, une demande unique est faite dans le pays d’origine de la marque et transmise par l’administration locale au bureau interpa-tionnal de la propriété industrielle organe central officiel de l’Union, à Berne (Suisse). Celui-ci après avoir procédé à l’inscription au registre international, avise à son tour les Etats dans lesquels l’arrangement est en vigueur, et dès lors la protection est de droit dans toute l’étendue de l’Union restreinte, l’enregistrement international déployant dans chaque pays adhérent les mêmes effets que si le dépôt y avait été effectué directement. L’avantage se résume donc en ceci : L’intéressé ne doit faire qu’un seul dépôt par marque dans son propre pays. On voit immédiatement combien cette procédure est plus simple, plus expéditive et plus économique que l'ancienne.
- Les formalités à remplir pour faire enregistrer une marque internationale sont du reste fort simples. Un décret en date du 25 avril 1893 les a ainsi fixées :
- En premier lieu, le propriétaire de la marque doit la déposer, si elle ne l’est déjà, pour l’enregistrement intérieur. On s’adresse pour cela au greffe du tribunal de commerce ou, s’il n’y a pas de tribunal de commerce dans l’arrondissement, à celui du tribunal civil. Les frais de ce dépôt sont minimes.
- Après cela, on adresse au ministère du commerce et de l’industrie à Paris une requête ou demande sur papier libre tendant à obtenir l’inscription de la marque sur le registre international à Berne ; on rédige cette demande comme on veut, la formule la plus simple est la meilleure, et on y joint les pièces suivantes :
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- lo Trois exemplaires de la marque, collés ou imprimés chacun au milieu d’une feuille de papier de 18 centimètres de côté.
- 2o Un cliché typographique destiné à imprimer la marque dans le recueil mensuel du bureau international. Ce cliché doit mesurer en épaisseur 24 millimètres, en longueur et largeur au moins 15 millimètres, au plus 10 centimètres (on admet par tolérance jusqu'à 12 centimètres). Lorsque la couleur constitue l’un des éléments constitutifs de la marque, on joint trente exemplaires imprimés sur papier.
- 3° Le récépissé d’une somme de 25 francs, versée à la caisse du trésorier-payeur général ou du receveur particulier, et le talon d’un mandat postal de cent francs envoyés au bureau international de la propriété industrielle, à Berne. Ces deux sommes représentent les droits et frais d’enregistrement.
- Moyennant l’accomplissement de ces formalités, tout fabricant ou négociant ayant en France son établissement est protégé de plein droit dans les pays suivants; qui ont actuellement ratifié l’arrangement : Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Suisse, Tunisie, en outre de son propre pays.
- Cette protection s’étendra ipso facto à tous les États qui adhéreront dans la suite; elle dure vingt ans et peut être renouvelée au moyen de l’accomplissement des formalités énumérées plus haut.
- Cependant, lorsqu’une marque cesse de jouir de la protection légale dans le pays d’origine, l’enregistrement international interrompt, en même temps ses effets. Mais le renouvellement du dépôt national suffit pour mettre fin à cette interruption.
- DROIT D’IMPORTATION en Bulgarie
- Un échange de notes a eu lieu entre notre agent à Sofia et le ministre des affaires étrangères de Bulgarie, en vue de proroger, pour
- deux ans, sur la base du traitement de la nation la plus favorisée, notre arrangement commercial de 1890.
- Ce nouvel accord nous assure, jusqu’au 31 décembre 1896, le bénéfice des conventions commerciales que le gouvernement bulgares conclues avec l’Angleterre, l’Autriche-Hongrie, l’Allemagne et la Belgique. Le tarif de 10 1[2 % ad valorem, imposé à l’importation des marchandises provenant des pays jouissant dans la principauté du régime de la nation la plus favorisée, sera en conséquence appliqué, du 1er janvier 1895 au 31 décembre 1896, aux produits français, qui jouiront en outre, à tous les points de vue, du traitement de la nation la plus favorisée.
- ERICA JJX N° 399 breveté s. g. d. g.
- de MM. J. Ruch et fils, à Pantin
- Depuis 2 ou 3 ans, on voit beaucoup de nuances roses, faites en tissus d’ameublement ou en étoffes pour robes sur lesquelles on imprime une variété infinie de dessins.
- Autrefois, ces roses, faits à l’éosine ou a l’érythrosine étaient absolument fugaces, et le plus pâle rayon de soleil les faisait dispa naître.
- Avec l’erica semblable inconvénient n’es plus à craindre, car cette couleur résiste
- très bien à la lumière. Elle donne les nuance8 les plus chatoyantes et la majeure partie de8 roses que nous admirons aujourd’hui sont ob; tenus avec l’erica.
- L’erica est une des nombreuses couleurs de la série des tétrazoïques teignant le cote11 sans mordant, avec addition de carbonate011 de sulfate de soude.
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- la na-zement
- isqu’au 3niions *
- Igare à
- -Hon-arif de nation
- jouis-la na-quence embre
- ont en
- L’ericas’emploie aussi bien en teinture qu’en impression. Nous donnons ci-dessous échantillon en 2 nuances de la nouvelle marque
- erica JJX, breveté s. g. d. g. de MM. J. Ruch et fils, à Pantin, qui donne des nuances plus jaunâtres que les marques précédentes, et qui est d’un prix beaucoup plus réduit.
- temeni
- a
- up de euble-quelles sins.
- 5 ou à 5, et le dispa-
- c-
- 2. P
- A %
- iance5 lie des .nt ob-
- urs de coton ate ou
- LA CHARGE DES MATIERES TEXTILES et le décreusage
- Le temps est passé où la charge par l'hu-midité était seule à prévenir; mais la soif du gain a poussé la cupidité dans d’autres direc-tions. La chimie a été appliquée à rebours pour découvrir de nouveaux procédés chargeant la fibre non seulement par leur propre poids, mais encore par une humidité persistant sur la fibre à la température de la dessiea-tion comme aussi pour tenter de nouveaux pro-cédés de charge au peignage, à la filature, à la teinture. Heureusement, la chimie, appli-quée cette fois dans le bon sens, est venue allumer son flambeau pour poursuivre jusque dans ses derniers retranchements le commerce déloyal. Si l’on peut frauder adroitement, on Peut aussi plus adroitement encore atteindre la fraude. C’est dans ce but et pour couron-ner l’œuvre commencée par le Conditionne-ment hygrométrique que l’on a ensuite de-mande aux conditions publiques ce que nous "Ppelons le décreusage.
- Mais ici pas de malentendu, pas de méprise sur le mot. Le décreusage dans les conditions Publiques ne se rapportait qu’à la soie et dési-gnait l’opération par laquelle on dépouille la 010 crue ou écrue de son enveloppe ou gaine
- protectrice, qui est connue sous le nom de grès. Mais le décreusage ne tarde pas a venir un autre but essentiellement moralisateur, celui de débarrasser la fibroïne ou fibre de la soie, non seulement du grès qui lui forme une enveloppe protectrice naturelle, mais encore de tous les produits que la mauvaise foi peut avoir employés pour charger la fibre. En 1869, la question du décreusage public était discutée à Lyon ; en 1877, un bureau public de décreusage est annexé à la Condition publique des soies; en 1856, la méthode officielle est imposée à la Condition des soies, et depuis 1856, ce décreusage est pratiqué d’office et sans frais sur toutes les parties à conditionner.
- Dès que le conditionnement hygrométrique se fut imposé pour les laines, la question du décreusage fut bientôt à l’ordre du jour et dans plusieurs conditions publiques, notamment à Roubaix et à Tourcoing, on a annexé une installation spéciale pour le décreusage des fibres de laines. Ces dernières contiennent comme impuretés naturelles des parties solubles que l’eau seule peut enlever : c’est l’opération du désuintage et des parties insolubles dans l’eau qui sont enlevées par le savon et c’est l’opération du lavage, ou mieux du dégraissage. Mais la kératine ou fibre de laine est bien souvent chargée d’autres impuretés accidentelles provenant des opérations mécaniques ou traitements chimiques auxquels la fibre a été soumise, ou ajoutées frauduleusement dans les opérations du peignage, de la filature, de la teinture et des apprêts.
- La même question de décreusage peut se présenter pour les fibres végétales et dans des conditions parfois intéressantes pour l’industrie loyale et honnête, à laquelle les charges diverses, en filature et en teinture, peuvent faire des conditions de concurrence impossibles.
- Or, on le voit, le décreusage, appliqué d’abord à la soie et dans le sens restreint et primitif du mot qui est de dépouiller la soie de son grés, est une opération des plus simples, toujours la même, et dont le bon résul-
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- tat est facile à constater par des caractères de couleur, d’odeur, de craquant, de brillant, auxquels les intéressés ne peuvent se mé -prendre. Mais, au contraire, qu’il s’agisse maintenant non plus d’une impureté naturelle, mais de toutes matières qui ont pu être fixées en vue des résultats industriels à atteindre ou en vue du commerce déloyal, alors la question du décreusage prend un caractère de généralité qui se dresse avec ses difficultés scientifiques ou ses impossibilités pratiques ; alors ce n’est plus une opération qu’un employé sérieux exécutera d’une manière sûre et routinière, c’est une étude de laboratoire qui réclame le secours des balances de précision,des réactifs et des méthodes de l'analyse chimique pour reconnaître et doser les corps étrangers.
- Ajoutons encore que la fraude devient chaque jour plus savante ou plus scientifique et s’ingénie à dérouter la chimie, et nous aurons donné une idéedes complications du problème pour le commerce des soies
- Des considérations analogues peuvent être présentées pour les autres fibres textiles. Le décreusage de la laine, entendu dans le sens primitif et restreint du décreusage de la soie, consisterait à la dépouiller, par lavage à l’eau et par lavage au savon ou dégraissage, de ses impurtées naturelles, comme on le pratique dans les peignages.
- C’est là une opération bien simple qui dont e une laine préparée comme la soie cuite au savon nous donne une soie préparée, pour suivre les traitements du blanchiment ou de la teinture. Mais nous sommes loin de ce décreusage complet, en vue de prévenir ou de poursuivre les fraudes et qui consisterait à rechercher et à donner tous les corps étrangers qui ont pu être fixés sur la laine en vue de charges et qui peuvent encore y rester fixés 1 après les lavages et les dégraissages ordinaires.
- Quand on a soumis le coton à l’eau bouillante, qui l’a pénétré, on dit souvent que l’on a fait le décreusage du coton : et qu’a -t-on
- séparé?Les seuls produits solubles dans l’eau. Souvent l’on va plus loin : on ajoute l'action des lessives ou du carbonate de soude à l’action de l’eau bouillante. Le décreusage sépare alors les corps gras, que l’eau seule laisse fixés sur la fibre. Dans quelques circonstances, on fait les débouillissages à la chaux ou au savon de colophane, pour dépouiller plus complètement la fibre de toutes les matières incrustantes naturelles et, en particulier, des matières résineuses qui accompagnent la cellulose.
- Alors, on dit que l’on a fait un décreusage à fond, et pourtant on n’a visé que la séparation de certaines impuretés naturelles, qui se retrouvent toujours sur la fibre de coton avant tout traitement dans les ateliers ; mais si le coton a été filé, s’il a été teint, s’il est devenu un produit manufacturé alors la question du décreusage est toute différente, parce qu’aux impuretés naturelles qu’on a pu laisser sur la fibre en tout ou en partie, sont venues s’ajouter des impuretés accidentelles et variables, corps étrangers quelconques, les uns nécessaires au résultat industriel qu’il fallait atteindre comme teinture,par exemple, et les autres n’ayant servi que pour la charge frauduleuse
- On voit, par ces considérations, que la question de décreusage pour une fibre n'es! pas la question de décreusage pour une autre fibre, et que, pour la même fibre, il y a de-creusage et décreusage.
- Je crois, par ces explications, avoir indique à bien des intéressés une source de nom' breuses méprises, leur avoir fait ouvrir les yeux sur des malentendus dont ils peuvent être les victimes.
- Si ce terme décreusage est trop vague et manque de précision, s’il n’est pas accordé de toutes les distinctions qui sont devenues nécessaires par ce temps de concurrence effrénee ou de raffinements frauduleux, que ceux qul sont proposés à la sauve garde des intérêt» publics et privés provoquent les mesures a prendre pour faire la lumière et assurer la probité des transactions.
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- Le conditionnement des fibres textiles devrait avoir pour but, dans le sens général du mot, de ramener une fibre, dans quelque état qu’on la représente, aux conditions normales ou aux conditions d’un marché loyal.
- Mais cette détermination avait un champ trop vaste, répondait à une étude trop étendue et à des recherches dans lesquelles les Chambres de commerce et les directeurs des conditions publiques n’étaient pas d’abord orientés. On a jugé avec raison qu’il fallait commencer par circonscrire la question et se placer au point de vue exclusif de l’humidité et bientôt tous les intéressés ont été suffisamment renseignés par la distinction, qui porte avec elle son explication : conditionnement hygrométrique, c’est-à-dire détermination du poids loyal et marchand, qui correspond à un poids brut, dans les conditions normales d’humidité libre admises pour cette fibre.
- On voit donc que, par le conditionnement tel qu’il se pratique dans les conditions publi -ques, la fibre n’est ramenée aux conditions normales de vente que sous le rapport de l'hu-midité et encore devons-nous faire remarquer q'il ne s’agit que de l’humidité fixée par certains composés; nous pensons que la température à laquelle les fibres sont portées dans le dessicateur Talabot Persoz Rogeat Pourrait bien n’être pas suffisante pour en dépouiller la fibre.
- Mais aujourd’hui que la fraude a bien d'au-"es moyens que l’eau ou l’humidité libre pour 8 exercer, il faut la suivre ou mieux la pour-Suivre jusque dans tous ses recoins.
- Aussi la nécessité d’étendre le champ d’ac-tOn des conditions publiques a-t-elle fait adopter le décreusage qui, avec le coudition-nement hygrométrique, doit ramener la fibre "Ix conditions normales de vente, non seu-ement par rapport à l’eau, mais encore par *aPport à tout produit étranger déposé natu-rellement, industriellement ou frauduleuse-ment sur la fibre.
- Ce point de vue supérieur de la question répond à tous les desiderata. La Chambre de
- commerce de Lyon l’a compris depuis longtemps, et, sous l’inspirarion de M. Léo Vi-gnon, M. Perret, alors directeur de la condi • tion des soieries, organisa un bureau spécial de décreusage complet ou d’analyse chimique des soies qui fonctionna à partir de 1877.
- Mais tandis que le décreusage courant et officiel est pratiqué d’office sur toutes les soies soumises au conditionnement et que ce décreusage se fait sans frais, le décreusage complet n’est effectué que sur la demande spéciale des intéressés et comporte des frais de conditionnement supplémentaires. Au moins, c’est vouloir et faire tout le possible. Paris eut ainsi une installation spéciale pour répondre aux mêmes idées.
- (A suivre.)
- {Extrait des conditions publiques au point de vue industriel et commercial par M. l’abbé H. Vassart)
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- JURISPRUDENCE
- RENTES DUES PAR UN FAILLI
- On sait qu’aux termes de l’art. 444 C. Com. le jugement déclaratif de faillite rend exigibles,à l’égard du failli, les dettes passives non échues ; on s’est demandé quel doit être, en présence de ce principe, le sort d’un contrat de rente viagère.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- D’après plusieurs auteurs, il résulterait de l’art. 444 que les arrérages que le débiteur d’une rente viagère tombé en faillite devra payer pendant la vie du crédit-rentier, deviennent exigibles au jour de la déclaration de faillite. Ces arrérages, bien qu’ils ne soient qu'éventuels, constituent une dette actuellement née ; ils deviennent donc exigibles par l’événement de la faillite. (Cass. 22 mars 1857). Voyons si cette doctrine est juridique et si l’art. 444 a bien la portée qu'on lui donne.
- La règle établie par cet article n'est autre choseque l’application aux matières commerciales du principe posé par l’art. 1188 C. Civ. qui porte : « Le débiteur ne peut plus réclamer le bénéfice du terme, lorsqu’il a fait fail lite oulorsque, par son fait, il a diminué les sû retés qu’il avait données par le contrat à son créancier. » Or, peut-on considérer comme un débiteur à terme le débiteur d’une rente viagère ?
- Si l’on adopte l’affirmative, on doit alors appliquer l’art. 444 ; mais, la négative n’est-elle pas plus conforme aux principes du droit qui régissent les obligations !
- Le terme est, suivant la définition de Pothier, un espace de temps accordé au débiteur pour l’acquitter de son obligation. Cette définition est incomplète, puisque le terme peut aussi être stipulé en faveur du créancier, mais elle met suffisamment en relief le caractère qui différencie le terme de la condition : celle-ci affecte l’existence de l’obligation, le terme n’en affecte que l’exécution. Dans l’obligation à terme ; le contrat existe, le droit est né, l’exécution seule est retardée. Tel est bien le terme que vise l’art. 1185 C. civ., lorsqu'il dit que « le terme diffère de la condition en ce qu’il ne suspend point l’engagement, dont il retarde seulement l’exécution ; » c’est le terme suspensif.
- Mais il y a une autre espèce de terme, le terme résolutoire, qui ne suspend pas l’exécution de l’obligation, mais qui en limite la du-rée ; aussi l'appelle-t-on plutôt extinctif que
- résolutoire. Ce terme est futur et incertain, et résout, par son arrivée, l'obligation seulement pour l’avenir sans agir rétroactivement.
- Tel paraît bien être le décès du crédit rentier dans le contrat de rente viagère.
- Or, l’art. 1188 a-t-il en vue toute espèces de termes? N'est-il pas au contraire plus logique et plus naturel de penser qu’il vise seulement le terme que l’art. 1185 vient de définir quelques lignes plus haut, c’est-à-dire uniquement le terme suspensif? Dès lors, la rente viagère échappera aux dispositions de l’art. 1188, et par suite, à celles de l’art. 444, C. com.
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- BIBLIOGRAPHIE
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- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l’industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d'analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
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- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
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- Blanchiment (Machines et appareils pour)
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- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
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- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
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- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, 3 Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C° Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour banchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Marins Moyret, 213, Grande Rue de la Guillotière, Lyon (Rhône).
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieure pour la teinture, l’impression, apprêts, colles unes
- Constructions économiques
- Pombla, 68, avenue de Saint-Ouen, Paris.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d'aniline.
- Ferd. Petersen et C°. Fabrique de couleurs d aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs. Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Ruône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- ON DEMANDE
- pour la direction technique dans un grand établissement de blanchissage et d'apprêtage (tissus de coton) dans une contrée d'Autriche, principalement habitée par des Allemands, un
- CHIMISTE
- spécialiste de 1” rang dans tous les progrès de cette industrie, absolument expérimenté au point de vue technique et pratique et parfaitement au courant des procédés de perfectionnements pour les étoffes de coton les plus fines de tous genres
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d'argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre
- D' P. Caries, chimiste expert des tribunaux, 19, quai des Chartrons, Bordeaux. Analyse : Dérivés tartriques du vin, lies, cristaux. Tar traie de chaux. Crèmes.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dents d’engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris.— Envoi du tarif.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, àTromblaine, près Nancv (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 186 7-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dutour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 1,1, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine ,gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Deroche), 162, rue de Billancourt Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echiquier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure Maiso à Paris, 17;, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » pro-duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
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- 39e Année. — No 8.
- 20 Avril 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- F -- — ...—
- 1
- SOMMAIRE
- Procédé de blanchiment des matières filamenteuses et 3 autres-— Perfectionnements et procédés nouveaux. — h Apprêt des tissus. — Informations. — Douanes fran-' çaises. — La charge des matières textiles (fin). — Jurisprudence. — Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- SUR UN
- PROCÉDÉ PERFECTIONNÉ
- de blanchiment des matières filamenteuses et autres, végétales ou animales
- Par M. Mathieu
- Dans le but de permettre d’effectuer dans l’appareil, ayant fait l’objet d’un brevet antérieur délivré à M. Korwin de Pawlowski, toutes les opérations qui doivent précéder ou suivre le blanchiment de tous genres de matières filamenteuses ou autres, d’origine végé-tale ou animale, les perfectionnements suivants ont été adoptés :
- Dans la plupart des cas, les matières qui doivent être blanchies renferment des impu-retés dont elles doivent être débarrassées avant d’être soumises à l’opération du blanchiment ; ce travail de lessivage ou de dégraissage s’effectue généralement dans des aPpareils spéciaux d'un prix assez élevé, et necessite de plus une main-d’œuvre considérable.
- Ce travail peut avantageusement s’effectuer dans le nouvel appareil par la simple adjonction d’une tuyauterie convenable disposée à cet effet, et cela dans des conditions égale-ment automatiques si on le désire, en faisant
- alors usage du balancier hydraulique et des récipients que comporte ce système.
- Notre dessin représente l’application à une batterie de quatre cuves qui peuvent être, suivant les cas, soit ouvertes, soit fermées à leur partie supérieure.
- L’appareil de blanchiment représenté au dessin est déjà connu, il n’est donc pas utile d’en donner de nouveau la description, ni à en décrire le fonctionnement ; nous décrirons, au contraire, en détail et ferons connaître la nature et le fonctionnement de la tuyauterie spéciale ajoutée à cet appareil pour permettre d’y effectuer les opérations de lavage, lessivage ou dégraissage sus-indiquées.
- Nous considérerons d'abord le cas le plus simple dans lequel on veut simplement les -siver ou dégraisser les matières à blanchir, ou les laver après l’opération du blanchiment, et cela sans avoir recours au fonctionnement automatique du balancier hydraulique.
- Ainsi qu’on le voit au dessin, au-dessous des cuves A, A’, A’ , A3 de l’appareil, il a été adopté un tuyau horizontal a, qui est mis en communication avec chacune des cuves au moyen des tublures munies de robinets b, b’, 62 , b3, et dont les extrémités portent des robinets c, d dont on trouvera plus loin les différentes fonctions.
- D’autre part, les cuves extrêmes A, A3 de la batterie sont munies d’une tuyauterie spéciale qui les relie à l’appareil du système Kœrting, pour la production du vide qui sert dans ce système à déterminer les déplacements du liquide dans les cuves.
- Sur le tuyau de sortie du Kœrting I il a été adapté un tuyau e, qui se rend, par exem-
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- 174 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- pie, ad fond de la cuve A de la batterie, et sur le conduit d’aspiration de ce Kœrting un tuyau f qui aboutit vers le haut de la cuve A3 ; enfin, aux points de jonction de ces tuyaux avec le Kœrting sont disposés des robinets à trois eaux m et n qui permettent : soit de supprimer complètement la circulation dans les tuyaux e et / et de faire simplement le vide dans le récipient H en envoyant la vapeur et l’air entraînés dans le conduit d’évacuation K, ainsi qu’il a été expliqué dans la précédente addition; soit, au contraire, de fermer toute communication du Kœrting avec le récipient H et le conduit K. et d’établir alors une circulation active de liquide dans les tuyaux e et/sus-indiqués, et, par suite, dans les cuves, en même temps que réchauffement de ce liquide se produit par la condensation de la vapeur arrivant par le tuyau J.
- L’appareil ainsi disposé fonctionne de la façon suivante :
- Les matières à traiter étant disposées dans des cuves, on remplit ces dernières d’eau de savon ou d’eau chargée d’un carbonate alcalin convenable pour l’opération de lessivage ou de dégraissage que l’on veut produire, et, pour cela, on fait usage du robinet à trois eaux d, dont l’une des branches communique avec un réservoir supérieur contenant ce liquide.
- On fait ensuite arriver de la vapeur dans le Kœrting qui établit tout de suite une rapide circulation du liquide dans le sens indiqué par les flèches, c’est-à-dire que ce liquide, puisé constamment dans le haut de la cuve A3 par le conduit /, se rend immédiatement dans le fond de la cuve A par le conduit e et retourne dans la cuve A3 en circulant dans toutes les cuves par le moyen des conduits courbes B, qui les relient les unes aux autres de la façon représentée au dessin.
- Par l’effet de la condensation de la vapeur qui détermine ce mouvement, le liquide des cuves s’échauffe et l’opération du lessivage s’opère de la façon ordinaire.
- Lorsqu’on juge l’opération terminée, on in-
- terrompt l’arrivée de la vapeur par le tuyau, et l’on procède à la vidange des cuves au moyen des robinets b et du conduit a, dont on ouvre le robinet e qui aboutit à l’égout. De cette façon, on évacue l’eau impure au dehors et on peut répéter l’opération autant que cela est nécessaire pour produire le nettoyage complet des matières à traiter.
- Examinons maintenant le cas où l’on veut produire dans les cuves une agitation énergique destinée à favoriser l’opération-de lavage ou de lessivage des matières qu’elle contiennent.
- Ces cuves doivent, dans ce cas, être fermées hermétiquement au moyen de leurs couvercles, et l’une des tubulures du robinet à trois eaux doit être mise en communication avec un conduit qui, de même que le tuyau K sus-indiqué, se relève verticalement d’une certaine quantité au-dessus des cuves et débouche à l’air libre.
- L’appareil étant ainsi disposé, on interrompt pendant un moment la circulation du liquide déterminée par les moyens que nous venons d’indiquer, etonutilise l’appareil Kœr-ting I pour faire le vide dans les cuves par l’intermédiaire des récipients supérieurs c, c.
- À ce moment, on ouvre les robinets b du tuyau a, dont le robinet e reste fermé, et on ouvre également le côté du robinet à trois eaux d qui communique avec l’air extérieur.
- Sous l’action du vide qui communique dans les cuves, l’air extérieur s’introduit dans leur partie inférieure par les tubulures b et y provoque un bouillonnement violent qui détermine l’agitation des matières et favorise singulièrement leur nettoyage, en mettant en suspension dans le liquide des corps étrangers qu’elles peuvent contenir et que l’on évacue ensuite, en fermant le robinet d et en ouvrant le robinet e, qui laisse écouler à l’égout les eaux sales contenues dans les cuves.
- Dans ce cas, de préférence, le robinet b d’arrivée d’air est disposé au milieu de la série des cuves, de façon à régulariser méthodique* ment l’introduction de cet air dans l’appareil
- Après ment ne vient d' de suite crits en l’appare ployé qu
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- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
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- uyaul ves au ont od ut. De lehor ie cela oyage
- Après que les matières ont été complètement nettoyées et rincées de la manière qui vient d’être indiquée, on peut procéder tout de suite au blanchiment par les moyens décrits en détail dans la précédente addition, l’appareil injecteur I n’étant plus alors employé que pour produire le vide dans les réci-
- i veut éner-le la-‘elle
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- ntion /au K d’une t dé-
- nter-n du nous Kœr-; par c, c.
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- l’appareil, ainsi
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- qe cela a été expliqué.
- Lorsque l’opération du blanchiment est ter-minée, on procède à la vidange des cuves au
- moyen des tuyaux a et des robinets b, en pre-nant le soin alors de faire aboutir le robinet c dans un réservoir inférieur lorsque l’on juge I-e le liquide employé au blanchiment peut encore être utilisé pour une opération subsé-quente.
- Enfin la disposition employée lorsqu’on dé-sire que les diverses opérations de lavage, essivage ou dégraissage s’effectuent d’une açon progressive et automatique sous l’ac-tion de la balance hydraulique que comportent les appareils de blanchiment, est la suivante :
- Pour atteindre ce résultat, il a été ajouté à la balance hydraulique deux robinets à trois eaux l, l'y placés dans le même axe que les robinets L, L’ employés pour le blanchiment, et dont les clefs sont également commandées par les poulies M et N delà balance, un simple fourreau métallique permettant de réunir,
- lorsqu’on le juge utile, les clefs des robinets L, L’ avec celle des robinets l, l', comme on le voit fig. 3.
- Ces robinets à trois eaux l et ? sont reliés
- de la façon suivante à la tuyauterie de l’appareil :
- Sur les conduits D, D’, qui servent à relier la partie supérieure des cuves extrêmes A et A3 avec les récipients à vide C et C’ se trouve deux robinets à trois eaux g h, g' h' et les tubulures inférieures de ces robinets sont mis en communication avec les deux tubulures opposées des robinets I et V respectivement, et cela au moyen des tuyaux ij et i' j', comme il est indiqué au dessin.
- Enfin, la troisième tubulure des robinets /et
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- JJ
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- l' dirigée vers le bas est mise en communication avec l’égout par des conduits k et k'.
- L’appareil ainsi disposé fonctionne de la façon suivante :
- Les cuves contenant les matières à lessiver étant remplies d’un liquide convenable (de l’eau chargée de carbonate de soude par exemple) par le moyen indiqué précédemment et étant hermétiquement fermées à leur partie supérieure, on dispose les clefs des robinets à trois eaux g h et y' h'y de façon que le liquide ne puisse traverser les conduits D, D’ qu’en passant par les robinets l et V sus-indiqués ; le système fonctionne de la façon suivante :
- Admettons que le robinet L est ouvert et que, comme cela a été expliqué dans la précédente addition, l’injecteur I fait le vide dans le récipient C en même temps que le robinet L’ est fermé et que le récipient G’ communique avec l’air libre.
- Dans ces conditions, la clef du robinet l solidaire du robinet L est placée de façon à faire communiquer les deux tuyaux i, j, tandis que la clef du robinet V est située de manière à mettre le tuyau i en communication avec le tuyau k' d’évacuation à l’égout.
- Il est aisé de voir que, sous l'action du vide opéré dans le récêpient C, une certaine quantité du liquide contenu dans les cuves s’élèvera dans ce récipient pendant que le liquide contenu dans le récipient C’ s’écoulera à l’égout.
- Lorsque le récipient G sera complètement rempli, le jeu de la bascule renversera les positions des quatre robinets L, L’, l, l', c’est-à-dire que le tuyau i communiquera avec le conduit k en laissant sortir à l’égout le liquide du récipient C, tandis qu’en même temps l’injecteur I fera le vide dans le récipient C’, dans lequel s’élèvera une partie du liquide renfermé dans les cuves.
- Il résulte donc de cette disposition que, à chaque déplacement automatique de la bascule, le liquide qui aura été aspiré par l’un ou l’autre des récipients supérieurs C et C’ se trouvera automatiquement rejeté à l’égout
- avec les impuretés qu’il renfermera et qu’il suffira de régler l’ouverture des robinets i pour permettre la rentrée dans les cuves d’une quantité équivalente de liquide pur, afin d’assurer le nettoyage progressif et automatique des matières en traitement.
- II est évident d’ailleurs que, lorsque l’opération du lessivage ou du dégraissage est terminée, il suffit de déplacer les clefs du robi-netg h ou y' h' pour rétablir la communication directe des réservoirs C, C’ avec les cuves et isoler complètement la bascule automatique de la circulation du liquide décolorant.
- L‘e: positif d’acid à tara traiter étant positif combi rétréc; goutte est mi pour l’
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéressa nos lecteurs.
- PROCÉDÉ ET DISPOSITION POUR LE TRAITEMENT DE LA LAINE
- Par M. Heinrich Schirp, fabricant
- La disposition imaginée par l’inventeur pour le traitement de la laine renferme dans un système compact et formant un ensemble) tous les appareils, récipients ou fours employés aujourd’hui dans le même but d’une façon disséminée.
- Le procédé proprement dit pour carboniser la laine est caractérisé par l’introduction dans la chambre de carbonisation du mélange : 1
- (a) De gaz de combustion exempt de fumée ;
- (b) De vapeurs hydrochloriques développée8 par l'échauffement d’acide chlorhydrique au moyen des gaz de combustion ;
- (c) De vapeurs formées par le mélange d’acide sulfurique et d’acide chlorhydrique;
- Ainsi que (d) de l’air également chauffé p&r les gaz de la combustion par suite de l'intro-duction de cet air dans ces gaz, les divers 88 étant intimement mélangés en traversant ensemble un conduit à chicanes et ensuite intro-duits dans la chambre de carbonisation.
- L’ép inventi et cela ventioi ou les lier.
- Elle tenue et tend La pèn étant i dire sa l'enver droite €
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- «T DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- Té p»r intro-rs gat nt en-intro-
- L’exécution du procédé nécessite un dispositif composé d’un appareil d’évaporation d’acide et de chauffage d’acide, de gaz et d’air, à tambour carbonisateur et sécheur pour le traitement des fibres animales, ledit appareil étant essentiellement caractérisé par la disposition du récipient d’acide chlorhydrique combiné avec un tuyau à bain et d’une entrée rétrécie pour faire tomber le liquide goutte à goutte dans le récipient vaporisateu lequel est muni d’une cloche à joint hydraulique pour l’écoulement de l’eau non évaporée.
- EPINGLE ATTACHE pour liasses d’étoffes ou de papier Par M. Louis-Paul Leclercq
- L’épingle attache ayant trait à la présente invention, ne nécessite pas comme les autres, et cela grâce à sa force de pénétration, l’intervention d’un poinçon pour perforer les étoffes ou les papiers qu’il s’agit d’attacher ou de lier.
- Elle consiste en une épingle ordinaire obtenue par les moyens actuellement en usage et tendue par le milieu dans toute sa longueur. La pénétration dans l’étoffe ou dans le papier étant réalisée par simple piquage, c'est-à-dire sans perforation préalable, on rabat, à l'envers, les deux branches de l’épingle à droite et à gauche pour solidariser le tout.
- Le métal affecté à la confection de ces épingles attache doit nécessairement être as-8eZ rigide pour assurer la pénétration par simple piquage et cependant être assez mal-léable pour se plier et former l’attache désirée.
- CAISSE POUR L'EMBALLAGE D’ÉTOFFES en couches horizontales ne se touchant pas
- Par M. Heinrich Wolheim, à Dresde (Allemagne).
- L’objet de la présente invention concerne la “isposition d’une caisse pour l’emballage des eloffes, telles que le velours, la peluche, le erepe et autres dont l’aspect souffre lorsqu’ils ont trop frottés ou comprimés.
- Comme pièce principale, on se sert, pour la Construction de cette caisse, d’une plaque en
- fort carton qui, d’abord, est pourvue de rainures aux endroits qui forment les bords intérieurs de la caisse achevée, afin de faciliter le pliage du carton, et, ensuite, est découpée dans les coins de la manière usitée. Lorsque la caisse n’est pas en usage, le carton peut rester dans sa position plane. Si la caisse doit être utilisée à l’emballage, les parties latérales limitées par les découpures sont pliées dans l’ordre voulu, jusqu’à ce que les bords se touchent, de manière que ces parties constituent alors les parois de la caisse.
- Dans la caisse, on place l’étoffe à emballer en couches horizontales.
- Afin de placer les couches isolées de manière à ce que l’une ne gêne pas l’autre et ne frotte pas, elles sont accrochées à leurs coins par le bord de l’étoffe à des crochets pointus et recourbés, dont une bande de fer blanc est armée. La pièce de fer blanc a la forme d’un râteau dont les dents sont, comme dans les houes, recourbées à angle droit par rapport à la tige. Les pointes des dents sont formées par de petits crochets destinés à attacher l’étoffe. Ces râteaux trouvent leur place près des bords des pièces latérales de la plaque en carton et deux pièces latérales, placées l’une vis-à-vis de l’autre, reçoivent les râteaux.
- {Reproduction interdite.)
- APPRÊT DES TISSUS
- Apprêt drapé. — Cet apprêt demande le plus de soins, occupe le plus de temps et comprend la plus grande variété d’opérations. Le drap est soumis d’abord au lavage et au foulage, puis ramé pour enlever les ribaudures ; après quoi, il est porté à la lainerie pour être soumis au lainage en première eau. C’est ici que commence réellement le travail de l'apprêteur.
- Afin d’assister les chardons dans le dressage des fibres et le garnissage de l’endroit, on mouille la pièce également avant de la monter sur la lainerie.
- Le lainage doit désagréger les filaments
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sans les arracher, démêler les fibres ondulées et les paralléliser. Le lainage en première eau est généralement donné avec des chardons déjà usés, afin de ne pas attaquer le fond du tissu ; il faut éviter avec soin un traitement trop brusque dans cette première opération, car l’on s’exposerait à abîmer complètement l’étoffe. On sèche maintement la pièce et l’on procède au battage à sec, qui prépare le drap pour la tondeuse. Dans l’opération du tondage, la fibre doit être coupée assez rase, mais pas trop, sans cela l’étoffe sera grise et maigre dans le fond quand elle sera finie. Ce qu’il s’agit d’obtenir par cette tonte, c’est l’uniformité de longueur du poil. La pièce est ensuite mouillée, puis lainée en travers c’est-à-dire d’une lisière à l’autre.
- La pièce passe de là à la lainerie pour être lainée une seconde fois ou en deuxième eau, en commençant d’abord avec le bout tête puis avec le bout queue afin de répartir les fibres d’une façon uniforme. Après cela, nouveau séchage, puis second tondange ; mais avant et après cette tonte la pièce est bien brossée. L’étoffe est maintenant pressée pour la première fois, puis enroulée sur un large cylindre de bois et bouillie pendant quatre à six heures ; elle est ensuite lainée, enroulée à nouveau en changeant les bouts, et rebouillie. Ce bouillissage peut être répété dix ou douze fois successivement.
- Après le dernier bouillissage, la pièce est de nouveau lainée, puis lavée dans de l’eau fraîche, ramée et séchée ; elle est ensuite portée à la lainerie pour être lainée à sec ou estriquée, afin de faciliter le tondage.. Cette tonte doit être pratiquée très soigneusement, car il est très important que le poil d’endroit de l’étoffe soit parfaitement uniforme, tout en étant suffisamment court. A cette période des opérations, la pièce est visitée par le ren-trayeur ; après quoi, elle est pressée et vaporisée Après le vaporisage, l’étoffe est quelquefois repressée à froid pour lui donner du brillant et de la fermeté.
- INFORMATIONS
- Une grande maison de Lille va installer une usine à Pont-Vert (Cher) pour la fabrication d’un nouveau produit pour la tannerie ei la teinturerie.
- (Ci mars
- Par
- DOUANES FRANÇAISES
- Dentelles de coton blanchies
- 11 s’agit de dentelles de nuance uniforme.St fondant sur ce que les experts eux-mêms sont souvent inhabiles à reconnaître si elle sont fabriquées avec fils blanchis ou hier blanchies après tissage, l’administration dési reuse de prévenir toute contestation inutile a prescrit de considérer dans tous les ci comme « blanchis après tissage » les tissusd: coton d’une nuance uniforme.
- Lettre administrative du 21 février 1895
- l'édit nés, 8 prati
- Miel plus 40 fr. burea poste
- M. le Directeur à Paris. Au
- 1 entré
- Statistique commerciale.— Déchets de Sol. faudr
- Jusqu’ici, les déchets de soie (pennes et et ratoir rons) qu’entraînent le dévidage de la soi creus
- teinte et le moulinage des soies de toute es porte pèce avaient été compris dans les relevés^ 10,001 la statistique commerciale avec les soie grèges auxquelles le Tarif les assimile.
- La Commission permanente des valeurs! douane a fait observer que ces déchets étaie cotés à un taux notablement inférieur à cell des soies grèges et qu’il convenait, dès 10
- lions Par u l’autre ni les
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- 8és ne de dé chiffre les dis les pré
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- de ne pas les présenter sous la même rubt que, surtout à l’exportation où ils figure pour d’assez fortes quantités.
- L’Administration a décidé, en conséquent que les déchets de soie feraient désori l’objet d’un article spécial dans les rele" statistiques. Cet article prendra dans la" menclatare officielle le numéro 71 bis all portation et le numéro 70 bis à l’exportai10 Les modifications à apporter aux feuilles 38 et 38 B sont indiquées à l’annexe ci-jointe:
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 179
- (Circulaire imprimée numéro 2518 mars 1895)
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- staller .brica-rie et
- PRIME A NOS ABONNÉS
- Par suite d’une convention spéciale avec
- me.S nêms i elle i biet i dési nutile
- l’éditeur, nous pouvons procurer à nos abonnés, au prix de 18 fr. 60 c. l’important Traité pratique de Teinture d’impression de Michel de Vinant. Cet ouvrage, contenant plus de 700 pages avec planches, est coté 40 fr. en librairie ; adresser les demandes au bureau du journal en joignant un mandat-poste.
- LA CHARGE
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- DES MATIÈRES TEXTILES et le décreusage
- (Suit 3 et fin.)
- Aucune autre ville, pensons-nous, n’est entrée dans cette voie. Et, pourtant, que faudrait-il pour cette installation d’un laboratoire d’analyse chimique appliquée au décreusage ? Prélever sur les sommes que rapporte le conditionnement un maximum de 10,000 francs.
- En attendant, que fait-on dans les condi-lions publiques au point de vue du décreusage? Par une méthode qui varie d’une condition à i autre, par une suite d’opérations qui ne sont ni les mêmes, ni faites dans les mêmes con-ditions, on fait une sorte de décreusage plus ou moins rudimentaire, et beaucoup d’intéres-ses ne voient rien au delà de ce mot vague de décreusage qu’ils ont demandé et de ce chiffre qui répond à leur demande, tranche les discussions et impose silence à toutes les préventions.
- Il n’entre pas dans notre pensée d’incrimi-ner ni l’institution des conditions publiques, ni même l’organisation du service dans telle condition publique; nous ne voulons que mon-"rer la divergence de principes et d’opéra-
- | tions qui répondent au décreusage dans les conditions publiques, et si l’on nous déniait le droit de cette critique, nous voulons, et c’est là pour nous plus qu’un droit, c’est là pour nous un devoir, nous voulons éclairer l’opinion des intéressés sur la portée du décreusage afin de prévenir des erreurs d’interprétation sérieusement préjudiciables à leurs intérêts.
- Prenons nos faits dans une question de décreusage des laines.
- Voici, pour Paris, la série des traitements auxquels est soumise une laine filée présentée pour décreusage ; tous ces traitements sont donnés à 30 ou 40 degrés centigrades :
- 1° Rinçage dans un premier bain d’eau corrigée. Ce bain serait remplacé par un bain de carbonate de soude pour les laines en suint ou des cardés gras ;
- 2° Passage, quelques minutes seulement, dans un bain d’eau aiguisée d’acide chlorhydrique ;
- 3° Rinçage à l’eau ;
- 4° Passage dans un bain de carbonate de soude à 2 degrés Baumé ;
- 5° Rinçage à l’eau ;
- 6° Passage dans l’eau aiguisée très légèrement d’acide acétique pour saturer les traces d’alcali pouvant rester.
- L’échantillon est conditionné préalablement; il est conditionné après les traitements indiqués plus haut, et l’on a tous les éléments pour calculer la perte au décreusage.
- Voici en second lieu, pour Roubaix, la série des opérations qui composent le traitement pour décreusage des mêmes laines de bonneterie.
- lo Un bain d’eau pure chauffée à 35 degrés et aiguisée à 1 1/2 % d’acide chlorhydrique durant 45 minutes;
- 2° Un bain au carbonate à 1 degré 1[2 Baumé;
- 3o Un premier bain de savon, 8 % du poids de l’échantillon;
- 4° Un deuxième bain de savon, 3 % du poids de l’échantillon;
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 5° et 6o.Deux bains successifs d’eau pure. La température de tous ces bains est de 38 à 40 degrés Baumé.
- Voici enfin le traitement à la condition de Tourcoing pour cette laine de bonneterie ;
- 1° Trempage à l’eau corrigée à 1 degré suivi d’un essorage;
- 20 Trempage à l’acide chlorhydrique, 1 litre à 1 litre 1[2 % d’eau, durant vingt minutes, à 35 degrés centigrades et au besoin, après essorage, puis rinçage et essorage, un second bain d’acide;
- 3‘ Trempage au carbonate de soude de 1/2 à 1° 1[4 Baumé durant vingt minutes à 50° centigrades, puis essorage, rinçage et essorage et, au besoin, second bain à 1|? degré Baumé;
- 4o Bain de savon noir à 10 % du poids absolu de la laine, durant vingt minutes, de 35 à 40 degrés centigrades;
- 5° et 6° Plusieurs rinçages suivis d'esso-rage. Le conditionnement hygrométrique avant et après cette série d’opérations, permet comme à Paris et à Roubaix, de calculer la perte au décreusage.
- [Extrait des conditions publiques au point de oue industriel et commercial par M. l’abbé H. Vassart).
- eeurrsessnygeeaseaaezanmnenneaaaneseesnennaseenureenenaeeame,
- TRIBUNAL CIVIL DE LYON (2e Ch.) Présidence de M. Condomine, vice-président.
- Audience du 6 décembre 1894
- Brevet d’invention. — matières colorantes. CONTREFAÇON. — SAISIE. — ACTION CONTRE LE DÉTENTEUR ET LE VENDEUR DES PRODUITS CONTREFAITS. — DÉSISTEMENT PARTIEL. — CONDAMNATION DU CONTREFACTEUR A DES DOMMAGES-INTÉRÊTS.
- (Manufacture Lyonnaise de matières colorantes C. — Robin et autres et BERGER-Vultier.)
- Les faits de cette cause se résument ainsi : Par un arrêté de M. le ministre du commerce, en date du 15 janvier 1890, il a été délivré à la Société de manufacture lyonnaise de matières colorantes, un brevet d’invention
- de 15 années, pour un procédé spécial de fa brication de couleurs.
- En vertu de ce brevet, ladite Société afaii saisir, à la date du 3 mars 1894, chez les sieurs Robin, Savoyat et Ranaud, une certaine quantité de noir direct pour coton, qui leur avait été vendu par M. Berger-Vultier, de Bâle (Suisse), et qui était une contrefaçon de celui ayant fait l’objet du brevet délivrés son profit.
- De là, une action en contrefaçon intentée simultanément contre MM. Robin, Savoyat e: Ranaud, d’une part, et Berger-Vultier, d’autre part.
- Ce dernier ayant excipé de l'incompétenc: du Tribunal civil de Lyon, un jugement del 2e Chambre en date du 12 juin 1894, et publii dans le Moniteur Judiciaire du 12 décembn 1894, rejeta le déclinatoire proposé et retint! , connaisance de l’affaire. <
- C’est ainsi que la cause est revenue devais la 2e Chambre pour le débat au fond. Mais 1 sur ces entrefaites, la Société demanderes 1 s’étant désistée de son action contre Rohi | Savoyat et Ranaud, dont la bonne foi aU reconnue, le Tribunal a statué comme il sul sur la demande formée contre Berger-Vullie 1 vendeur des produits contrefaits. (
- JUGEMENT
- « Attendu qu’il résulte suffisamment dt pièces au dossier et qu’il n’a pas été série» sement dénié après les explications fournil à la barre, que Bergier-Vultier a vendu à R bin, Savoyat et Ranaud, un produit de tell ture qui est une contrefaçon du noir diami e breveté an profit de la Manufacture lyonna 1 de matières colorantes, sachant que ce Pr t duit était breveté ; que la responsabilité c défendeur est donc certaine; (
- « Sur le quantum des dommages-intér c réclamés : r
- a Attendu qu’avec les seules justificatio produites, il paraît juste mais suffisant d d louer à la Manufacture lyonnaise, à titre d n demnité, la somme de 3,000 francs, l'auto s sant en outre À faire sur cette somme tel P d
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- ET DM IMPRESSION DES TISSUS
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- lèvement qu’elle jugera utile pour publier le présent jugement, tant en France qu’à l’étranger, dans tels journaux qu’il lui plaira choisir ;
- « Par ces motifs,
- « Le tribunal,
- «Jugeant publiquement, contradictoirement en matière sommaire et premier ressort, le ministère public entendu ;
- « Ordonne la confiscation des marchandises saisies ;
- « Condamne Berger -Vultier, à payer à la Manufacture lyonnaise, avec intérêts de droit, la somme de 3,000 francs ;
- « Aurorise la Manufacture lyonnaise à employer tout ou partie de ladite somme à la publication du présent jugement dans te’s journaux que bon lui semblera;
- « Donne acte à Robin, Savoyat et Ranaud, du désistement de la Société demanderesse, en ce qui les concerne ;
- « Condamne Berger-Vultier tant parce qu’il succombe qu’à titre de supplément d’indemnité aux entiers dépens de l’instance, y compris les frais de la procédure engagée contre Robin et autres ;
- « Liquide ces dépens à la somme de... et en prononce la distraction au profit de Mes Gar-cin et Durand avoués. »
- JURISPRUDENCE
- CHEMINS DE FER. — RÉCÉPISSÉ. TIMBRE.
- La quittance des frais de transport excédant 10 fr. est-elle soumise au droit de timbre de 10 centimes ? En admettant l’affirmative qui n’est point douteuse, faut-il décider que le droit de timbre est dû lorsque la Compagnie ne donne pas au destinataire une quittance formelle, mais se borne à lui remettre le double du récépissé ?
- Si l’on reconnaît que le droit de timbre est dû dans ce dernier cas, ne doit-on pas du moins admettre que le destinataire peut s’y soustraire en refusant d’accepter la remise du récépissé ?
- La Ire question n’est pas susceptible de discussion sérieuse. Le contrat de transport est un contrat synallagmatique ; il donne naissance à deux obligations principales : obligation pour l’agent du transport de l’effectuer, obligation pour l’expéditeur ou le destinataire de payer les frais du transport. Le droit de décharge réuni au droit de timbre du récépissé est celui qui est C iabli sur la décharge de la Ire obligation. Quant à la quittance constatant le paiement des frais de transport, la ioi du 28 février 1872 n’en parle pas. Elle doit donc être assujettie quand les frais dépassent 10 fr. à un droit de timbre spécial et distinct.
- Si les Compagnies de chemins de fer don naient des quittances pour les frais de transport, la solution de la 2me question ne serait pas contestable; mais en fait les Compagnies se bornent à faire remise au destinataire du double du récépissé resté entre leurs mains. Cependant la loi décide que le droit est dû « sur tous titres qui emporteraient libération, reçu ou décharge ». Or il est évident que par suite de la remise du double du récépissé, la Compagnie est dépouillée de tous 'titres lui permettant de réclamer les frais de transport. Mais comme il faut pour que le droit de timbre soit dû qu’il y ait soit une quittance ou décharge, soit un signe conventionnel les remplaçant, le débiteur peut se soustraire au paiement de ce droit en refusant toute quittance. C’est là une solution qui n’est pas dans la loi, mais dont l’exactitude est incontestable.
- Faut-il, appliquant cette solution au transport des marchandises, admettre que le destinataire a la possibilité d’éviter le paiement du droit de timbre en refusant de recevoir le récépissé de là Compagnie ?
- Pour résoudre la difficulté, il est bon de distinguer deux questions.
- 1* Le destinataire peut-il se refuser de recevoir le récépissé ?
- 2’ S’il le peut, en le refusant, échappe-t-il au paiement du droit de timbre ?
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- 182 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- L’obligation pour les Compagnies de délivrer un récépissé n’implique pas nécessairement que le destinataire soit tenu de le rece voir lors de la remise des marchandises. En effet, le récépissé est fait en double ; l’un des exemplaires est remis à l’expéditeur, l’autre voyage avec les marchandises. Assurément, l’expéditeur doit recevoir le 1er exemplaire, il y a une incontestable corrélation entre son oblgation à cet égard et celle de la Compagnie de lui délivrer un récépissé. Mais quant à la remise du 2e exemplaire, aucune raison ne se présente pour en faire admettre le caractère obligatoire Du reste si la délivrance des récépissés a été déclarée obligatoire, c’est pour que la remise des marchandises à la Compagnie et les conditions du transport soient bien constatées, mais nullement pour que, pour la remise du récépissé au destinataire, le paiement des frais de transport soit prouvé.
- Le refus du récépissé étant possible de la part du destinataire on doit se demander si par ce refus on peut échapper au droit de timbre.
- L’exemption de l’impôt en pareil cas ne peut être fondé sur ce motif que le Trésor ne saurait être frustré arbitrairement d’un impôt mis à la charge du destinataire. Cette raison serait bonne si l’on pouvait admettre que le refus du récépissé constitue une fraude vis-à-vis du Trésor. Mais il n’en est rien; la loi elle-même, en ne frappant pas du droit de timbre le seul fait juridique de la libération, a manifesté l’intention de laisser au débiteur la faculté de se soustraire à l’impôt en n’exigeant aucune constatation du paiement.
- Mais, d’apres certaine opinion, il y aurait quelque chose de tout spécial dans le cas de transport par chemin de fer. Il n’y aurait pas possibilité d'une convention entre la Compagnie et le destinataire excluant la constatation du paiement des frais de transport par la remise du récépissé.
- Cependant quand un débiteur vient payer son créancier il peut lui dire qu’il ne veut pas
- de quittance, qu’il a une telle confiance dans la bonne foi de son créancier qu’il ne tient pas à ce que le titre de créance lui soit remis. Pourquoi, au moment de la remise des marchandises, le destinataire n’aurait-il pas la liberté défaire une déclaration de ce genre?
- Il faut donc admettre, malgré l’opinion contraire de certains tribunaux, que le destinataire peut échapper au paiement du timbre en refusant le récépissé de la Compagnie.
- BULLETIN FINANCIER
- Le Crédit Foncier de France procède à une émission de 500.000 obligations foncières de 500 francs, produisant un intérêt annuel de 14 fr. et participant chaque année à quatre tirages de lots. A chaque tirage, il est extrait de la roue 56 lots, dont un de 100.000 fr.
- On chercherait vainement sur le marché des obligations à lots aussi avantageuses que celles de l’émission actuelle. Les obligations que l’on peut obtenir au-dessous de leur prix de remboursement sont toujours préférables à celles qui se trouvent au-dessus du pair, même si ces dernières produisent un intérêt un peu plus élevé. Quant aux autres obligations à lots du Crédit Foncier lui-même, elles dépassent le pair,, elles aussi, sauf les communales réduites de l’emprunt 1879, qui se traitent sur les cours de 490 fr., mais ne produisent que 13 fr.
- Le Crédit Foncier est tenu de faire concorder le montant de ses emprunts avec celui de ses prêts. Lorsqu’il y a un petit excédent du côté des emprunts, ce qui arrive assez rarement, cet excédent doit être affecté jusqu’à son emploi définitif à des placements temporaires sur rentes, obligations du Trésor ou valeurs garanties par l’Etat. Il suffit de rappeler ces dispositions essentielles pour expliquer la faveur dont jouissent sur le marché financier, toutes les obligations émises par le Créd t Foncier et l’empressement avec lequel le public a toujours répondu à chacun de ses appels.
- Le rapport présenté à la dernière assemblée générale des actionnaires du Crédit Foncier établit qu'à la fin de l’exercice 1894 le montant des obligations foncières en circulation s’élevait à 1.689.201.113 fr., tandis que d’autre part, le total des prêts fonciers réalisés et en cours de réalisation était de 1.888.165.586 fr .
- La souscription aux obligations nouvelles sera ouverte et close le 27 de ce mois. Les souscripteurs auront à verser 20 franes par obligation en souscrivant. 20 francs à la délivrance des titres et le solde par fractions de 50 fr. échelonnées jusqu’au mois d’octobre 1898.
- L’espacement des versements sur une période de plus de trois ans permettra aux plus petites sommes de s’employer dans cette opération.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- CRÉDIT FONCIER DE FRANCE
- SOUSCRIPTION PUBLIQUE
- Le samedi 23 avril 1895
- A 500.000 OBLIGATIONS FONCIÈRES
- DE 500 FRANCS, 2.80 0[0 .
- AVEC LOTS
- rapportant 14 fr d'intérêt par an
- PRIX D’ÉMISSION : 490 francs;
- PAYABLES :
- 20 fr. en souscrivant le 27 avril 1895.
- 20 à la délivrance des titres.
- 50 du 10 au 20 octobre 1895.
- 50 du 10 au 20 février 1896.
- 50 du 10 au 20 novembre 1896.
- 50 du 10 au 20 avril 189/.
- 50 du 10 au 20 août 1897.
- 50 du 10 au 20 février 1898.
- 50 de 10 au 20 mai 1898.
- 50 du 10 au 20 octobre 1898.
- Total 490 fr.
- Ces obligations participent chaque année, à 4 tirages trimestriels de lots de 200.000 FRANCS chacun
- CHAQUE TIRAGE COMPORTE :
- 1 obligation remboursée à 100.000 fr. 1 — — 25.000 fr.
- • 1 — — 10.000 fr;
- 3 obligations remboursées à à 5.000 francs, soit 15.0 00 f.. 50 obligations remboursées à 1.000 francs, soit.. 50.000 fr.
- 56 obligations remboursées à chaque tirage par 200 000 fr.
- Soit annuellement 224 obligations remboursées par 800.000 fr. de lots.
- Le 1er tirage aura lieu le 22 juin 1895.
- CONDITIONS DE L’ÉMISSION
- Les'libérations partielles ou intégrales par antici-aption ne sont pas admises; le Crédit F oncier se réserve, néanmoins, le droit de les autoriser ultérieurement.
- Jusqu’à l’époque fixée pour la délivrance des obligations définitives, les souscripteurs concourront à tous les tirages de lots avec les numéros inscrits sur leurs titres provisoires régulièrement libérés .
- Le Crédit Foncier aura le droit de faire vendre à la Bourse, trois mois après l’échéance, sans mise en demeure préalable, les obligations pour lesquelles les versements des termes n’auront pas été effectués aux époques déterminées. Après application du prix de vente aux termes échus, l’excédent, s’il y a lieu, appartiendra à l’obligataire défaillant. Aucun autre recours pour les versements ne sera exercé contre les souscripteurs ou porteurs de titres.
- Le Crédit Foncier se réserve expressément la faculté de retirer de la circulation les obligations du présent emprunt en remboursant au pair, à la suite de tirages spéciaux, une ou plusieurs séries. Les obligations revenant ainsi à la Société seront, comme celles régies par l’article 87 des statuts, frappées d’un timbre spécial et ne pourront être remises en circulation qu’avec un nouveau visa du gouverneur. Dans tous les cas, elles participeront aux tirages.
- La souscription sera ouverte le SAMEDI 27 AVRIL 1895
- A PARIS :
- Au Crédit Foncier de France. — Au Comptoir national d’Escompte,— A la Société Générale
- de Crédit industriel et commercial, — A la Société général pour favoriser le développe-ment du commerce et de l’industrie en France,— A la Banque de Paris et des Pays-Bas, — Au Crédit Lyonnais,— Au Crédit Foncier et Agricole d’Algérie, — A la Compagnie Algérienne — A la Banque Parisienne» — A la Banque Internationale de Paris, — A la Chambre Syndicale de la Compagnie des Agents de change de Paris, rue Ménars, 6;
- DANS LES DÉPARTEMENTS :
- Chez MM. les Trésoriers-Payeurs généraux: Chez MM. les Receveurs particuliers des
- Finances,
- DANS LES AGENCES ET SUCCURSALES DES SOCIÉTÉS CI-DESSUS INDIQUÉES
- A LYON, au siège social du Crédit Lyonnais.
- A L’ÉTRANGER ;
- Dans les agences et succursales des mêmes sociétés.
- On peut dès à présent souscrire par correspondance
- Les souscripteurs de Paris et du département de la Seine qui useront de cette faculté recevront sou» pli recommandé un récépissé de souscription au porteur qu’ils auront à échanger ultérieurement contre les titres provisoires — Les souscripteurs des Départements et ae l’Etranger recevront sous pli recommandé les titres provisoires qui leur seront attribués.
- A cet effet, le montant de toute souscription par correspondance devra être accompagné de 0 fr. 50 pour frais de ces envois.
- Les souscriptions par liste ne sont pas admises
- La souscription sera close le même jour 27 avril 1895.
- Pour les détails voir le prospectus.
- ASSURANCES
- contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province., qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rap-peler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d'une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS A
- . Formation de la Société en nom collectif KRAU, Bayoud et GUÉNAT, teinturerie en peaux, 6 et 8, rue des Rasselins, à Paris. — Durée : 15a ns. — Gap. : 80.000 fr. — Acte du 8 mars.
- MODIFICATION DE SOCIÉTÉ --
- Modification et prorogation au 20 janv. 1908, de la Société Augrand frères, chemiserie, lingerie, art. de toilette, et blanchisserie, rue Moyenne et rue de la Monnaie, à Bourges. — Capital porté à 146.000 fr. à partir du 20 janv. 1892. — Acte du 13 mars.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- Mme Kœhler a vendu à M. Janiot un fonds de teinturerie, 128, Grande Rue, Nogent-sur-Marne.
- M. Bertrand a vendu à Mme Vve Minicy un fonds de teinturerie, 105, av. de Neuilly, Neuilly.
- M. Cornardeau a vendu un fonds de teint.,-dégraiss., 32, b. Magenta.
- M. Vve Hommey a vendu un fonds de teinturerie, 36, rue St-Didier.
- M. Girard a vendu un fonds de teinturerie, 14, rue Crozatier.
- Mme Vve Leloup a vendu à Mme Vve Bar-thés un fonds de teinturerie, 2, rue de la Bastille.
- M. Dubuy a vendu un fonds de teinturerie, 20, b. St-Germain.
- Mme Vve Corbelle a vendu un fonds de teinturerie, 33, rue N.-D.-de-Lorette.
- M. Rousseau a vendu à Mme Prabonneau un fonds de teinturerie, 37, b. des Batignolles.
- M. Denis a vendu à Mme Vve Dromain un fonds de teinturerie, 93, rue Legendre
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- VIENT DE PARAITRE
- Formulaire de manipulations de chimie générale et de chimie industrielle (notation atomique, suivi d’un précis d'ana-lyse qualitative et quantitative, par A. Béghin, professeur à l’Ecole nationale des arts industriels de Roubaix. 1vol.in 8 relié de plus de 400 pages. Expédié contre mandat poste de 8 fr. 60.
- Dans cet ouvrage, l’auteur s’est proposé de condenser les renseignements et données numériques nécessaires à la bonne exécution des préparations et analyses, les plus importantes, au point de vue scientifique ou industriel.
- La concision, que M. Béghin a recherchée, sans préjudice de la clarté et de l’intérêt des matières, l’a fait renoncer aux longues descriptions d’appareils et d'opérations d’un usage courant qui, d’ailleurs, se connaissent suffisamment par la pratique. Toutefois, comme ce livre peut, pour plusieurs, suppléer un traité de chimie, il lui a paru utile de comprendre, dans un chapitre préliminaire, les notions théoriques indispensables à l’intelligence du texte.
- L’ouvrage est divisé en trois parties. Dans la première, consacrée à la chimie minérale, on étudie les corps simples, métalloïdes et métaux, puis leurs combinaisons hydrogénées, oxygénées, sufurées et azotées; cet ordre n’est modifié que pour les composés obtenus par le traitement des résidus.
- Dans les combinaisons oxygénées et sulfurées, les métaux précèdent les métalloïdes afin de pouvoir faire suivre les acides de leurs sels.
- La seconde partie traite des composés organiques, dont les préparations peuvent être aisément reproduites au laboratoire et qui présentent un intérêt spécial par eux-mêmes ou par leurs applications.
- Un précis de chimie analytique forme la
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- BT DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- troisième et la dernière partie. Sous ce titre, figurent l’alcalimétrie, l’acidimétrie,la chloro-métrie, l’analyse des eaux, les essais au chalumeau, la séparation et le dosage des bases dans les mélanges,la détermination et le dosage des acides, l’analyse élémentaire et les caractères distinctifs de quelques substances organiques.
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8‘, avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d’analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l’examen des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les méthodes si générales et si précises de la chimie mini-raie ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l’industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d’analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
- Expédié contre mandat poste de 10 fr. 60.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec • administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de Ivue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensabte à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux in-dustriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académ'e. — Lauréat de la Société ues Agriculteur» de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Traité pratique de teinture et impression, par Michel de Vinant, ex-coloriste et directeur de fabrique.
- Deuxième édition, revue et augmentée de procédés spéciaux et pratiques.
- Teinture et impression des tissus et des éche-veaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc.
- Blanchiment des toiles de fil, coton, laine, etc. Apprêts.
- Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille.
- Produits chimiques employés à la teinture et à l’impression.
- 1 vol. in-8* broché de 780 pages, avec planches. Prix : 18 fr. 60.
- La pratique du teinturier, par JulesGARCON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc. ; 2 volumes avec nombreuses figures intercalées dans le texte. Présenter sous une forme résumée l’ensemble des connaissances pratiques qui peuvent le plus aider un teinturier dans son travail de chaque jour, tel est l’objet de cet ouvrage.
- Après les quelques considérations générales d’une introduction historique, l’auteur traite successivement dans le premier volume : 1' des méthodes de teinture, et 2- des essais de teinture; il étudie tout spécialement les conditions qui permettent au teinturier de bien unir, de bien échantillonner ; il y traite également la question si importante de la solidité des teintures.
- M. J. Garçon donne en appendice à la fin de ce volume :
- l' Quelques réflexions sur la théorie de la teinture ;
- 2- Les éléments de la science de la couleur ;
- 3- Une bibliographie des principaux ouvrages français et étrangers.
- Le deuxième volume est consacré à l’étude du matériel de teinture, avec nombreuses figures.
- Dans un troisième volume : recettes et procédés spéciaux de teinture, l’auteur donne une série de recettes types pour la teinture du coton, de la laine, de la soie, du lin, du jute, de la ramie, etc., à l’état brut, en rubans, en cannettes, en bobines, en fils de chaîne, en écheveaux, en tissus purs, en tissus mélangés.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco. 4 fr. 50.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières
- colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de Vemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph DÉPIERRE, ingénieur civil, ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de V industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8* avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50.
- MÉDAILLE D'ARGENT, EXPOSITION UNIVERSELLE PARIS 1889
- FABRIQUE DE COULEURS D’ANILINE
- J. RUCH & FILS
- A PANTIN (Seine)
- Seule fabrication en France des ROUGES CONGO brevetés s.g.d.g.
- TEIGNANT DIRECTEMENT LE COTON SANS MORDANTS
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- *Rouge Congo. *Noir Nyanza.
- ‘Purpurine brillante. *Chrysamine.
- *Renvonurnurine *Chrysophénine.
- *Azo fuchsine acide.
- Benzopurpurine.
- *Congo brillant.
- *Rouge diamine.
- *Bruns Corinthe.
- Bruns Congo ‘Bleus solides Congo. *Benzoazurine.
- *Azo rubis S.
- *Fuchsine acide.
- *Carmoisine.
- Ecarlates brillants.
- *Rouge Orange.
- Ponceaux.
- Ecarlates crocéines.
- Fuchsine cristallisée.
- Roccelline.
- Orcéine.
- Bruns Bismarck.
- Orangé IL
- * Jaune Naphtol. Phosphine.
- *Vert Malachite.
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- Vert acide. Bleus alcalins. Bleus solubles.
- Les produits précédés d'un astérique sont
- Orangé II cristallisé. Nigrosine.
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- brevetés en France s. g. d. g.
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- AGENCES ET DEPOTS EN FRANCE ET A L’ÉTRANGER
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 187
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de r’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs ^our deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe. Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de feret de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine aLamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique. "
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d'acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),4 2, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alumine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidon»
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Da verne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9,rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines a amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g.
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas. à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire des couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Iried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- cuch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris,
- Apprêt» divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- - Apprêt» (Machines d‘)
- • Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- - ernand .Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Gosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs. 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiment» industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâton» et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzine»
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blaneniment (Article» pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlier,au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6. rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé,acide borique pailleté.
- Brevets d'Invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- fol (X 00
- Caoutehoue
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C• Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu ae place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour appréteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19,21,23, rue Mathis, Paris, Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline. Ferd. Petersen et C“. Fabrique de couleurs d aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs. Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Rnône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- BONNE OCCASION
- A céder, à des conditions exceptionnelles, un fonds de teinturerie placé dans un département du centre. Loyer relativement insignifiant. Clientèle assurée.
- La personne qui prendrait la succession de ce fonds, après un stage de plusieurs mois, n’aurait que le matériel à payer.
- Pour tous renseignements, s’adresser au bureau du journal, aux initiales. CM 64.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k.
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dents d’engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris.— Envoi du tarif.
- . Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et- Vioselle). Médaille d’or 186~-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dutour, Epinal (Vosges) . Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine .gommes artificielles, léiogomme, produits pour lissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-tiaitsd’orseille. Sulfates et carmins d'indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée .
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de i'Echi- I quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque | « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure | Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perreux, Seine. Eaux oxygénées pure et industriélle.
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- 39e Année. — No 9.
- 5 Mai 1895
- an court, nturerie.
- née con-
- e Echi-marque
- ée pure
- Perreux,
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE/
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- ‘2’
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- e » pro-
- n dans s mo-renève.
- SOMMAIRE
- Machine à teindre les tissus. — Des noirs en teinture du coton. — Nouvelles matières colorantes. — Chambre syndicale des teinturiers-dégraisseurs.— Perfectionne-ments et procédés nouveaux. — Nécrologie.— Note sur le chromogène I. — Des apprêts.—• Informations. — Tarifs de chemins de fer. — Jurisprudence. — Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- irée
- ine)
- MACHINE A TEINDRE LES TISSUS en utilisant le matériel actuellement en usage dans cette industrie
- Par la Teinturerie stéphanoise.
- Cette machine se distingue par :
- 1Un dispositif nouveau; 2° simplification de construction ; 3° séparation et guidage des tissus dans le bain de teinturerie; 4° sup-Pression du tirage du tissu à la marche, par Conséquent des éraillures, cassures et dépla-cement des fils, par l’appel compensateur du
- 88 fait par le rouleau d’arrière combiné avec 1
- de e tourniquet; 5° suppression de la perte 107 “mPps occasionnée par le levage du tissu, de " les fois que c’était utile pour ajouter matières colorantes, par l’addition d’un Pareil permettant de faire cette opération "rret dans la marche ; 6° suppression de duherte de temps occasionnée par le levage .Ssu pour le chauffage du bain de teinture, Chauffage se faisant en marche.
- ette machine est composée d’une barque
- ou cuve ordinaire de teinture recevant l’appareil mécanique.
- Cet appareil comprend un arbre A, placé longitudinalement à la barque et permettant de transmettre d’une façon indépendante le mouvement à un ou plusieurs tourniquets montés sur la même barque. Cet arbre est commandé par la poulie B. Les balanciers G reçoivent les tourniquets N (fig. 1).
- Dans la partie inférieure de chaque balan-. cier, il existe une coulisse dans laquelle s’engage le glisseur F, qui est actionné par le bras manivelle E et donne aux balanciers un mouvement d’oscillation pour le pliage du tissu dans le bain de teinture (fig. 2).
- L’arbre transversal D, portant à chaque extrémité les bras manivelles E, est commandé par une vis sans fin avec roue hélicoïdale C.
- Les vis sans fin reçoivent un manchon d’embrayage à griffes H.
- Un support J à droite et un support K à gauche, placés sur la barque, reçoivent ces mouvements.
- Du côté opposé à la roue hélicoïdale, une roue à chaîne L, avec roues de renvoi Z placées sur l’axe du balancier, donne au tourniquet un mouvement de rotation continu.
- Cette même roue L porte une gorge qui, recevant une corde ou chaîne, donne au rouleau d’appel M un mouvement de rotation
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- compensateur, calculé suivant la vitesse de marche du tourniquet.
- Dans l’intérieur de la barque recevant le tissu déposé par le tourniquet un ou plusieurs râteliers O partagent cette partie en compartiments.
- Une planche P, montée à coulisses, sert d’arrêt à l’appel du tissu.
- Une traverse Y, percée de trous très rapprochés, permet de placer de différentes façons des broches R pour le guidage du tissu.
- L'extrémité de ces broches s’engage dans une deuxième traverse Y’, placée au fond de la barque pour éviter les accidents.
- Un barboteur S; une cloison T ajourée isole le barboteur pour éviter le contact direct de la vapeur sur le tissu.
- Cette cloison a aussi pour but de faciliter la division du colorant ajouté en marche et éviter les placages.
- Un réservoir de matières colorantes U, di-
- visé en plusieurs parties pour empêcher le mélange des drogues avant leur arrivée dans le bain. Chaque partie est munie à sa partie inférieure d’un robinet X avec tube plongeur V. Tous ces tubes plongeurs V se réunissent au même point.
- La capacité de chacune des parties du réservoir doit être suffisante pour permettre à l'ouvrier de mettre en même temps que le colorant une certaine quantité de bain de tein
- ture (8 à 10 litres) pour diluer ce colorant et faciliter sa division.
- Après teinture, le levage du tissu se fait sur la grille.
- Dans une barque ayant plusieurs tourniquets mis à la suite, le barboteur de chauffage est placé longitudinalement pour régulariser la température ; les réservoirs du colorant sont alors sur le côté; dans le cas de deux tourniquets accouplés dos à dos, le barboteur est au milieu.
- Pour la teinture en corde, les tissus sont pointés bout à bout et marchent en une ou plusieurs cordes ou brins parallèles.
- Pour la teinture au large, les râteliers 0, ainsi que les broches R, sont supprimés, les tissus cousus bout à bout sont mis au large et guidés à la marche par l’ouvrier.
- DES NOIRS
- EN TEINTURE DU COTON
- Noir solide BS en pâte
- Les noirs d’anyline par oxydation, n'ont jusqu’ici donné complète satisfaction. Ils exigent une installation spéciale, diminuent toujours la force du filé (quoiqu’on dise) et par les vapeurs acides dégagées nuisent à 18 santé des ouvriers.
- Les noirs par diazotation et développement) noirs diamines, diazo noirs, n’ont jamais Ie ton, l’intensité, le plein des noirs d'aniline, ils n’ont de plus qu’une solidité relative.
- De toute part (tant teinturiers que fabri cants de matières colorantes) on est à la re cherche d’un vrai noir : 1® N’attaquant pas 'e coton ; 2° Inverdissable ; 3° Ne dégorgea”1 pas sur blanc; 4° Solide aux lessives, et si P°s sible; 5° Laissant au filé toute sa souplesse
- Deux usines de matières colorantes artif cielles lancent en ce moment chacune un nol La maison Poirrier et Dalsace, à qui l’on dol le cachou dé Laval, de Croissant et Bretol nière, présente aux teinturiers le noir Vida
- La badische anilin et soda fabrik offre ac tuellement le noir solide BS. C’est de ce der
- nier, ( je vais
- Le i pâle t dilué ; l'odeu de pli Par bi chou sulfur
- La le cot( posé pour ( lenoin allong 3heui au pré soit ( Sage Mi enba soude dans Lebr tière nues, choue ficelle puissr chaud
- Voi Lure e qui ps Pëuss
- Cot AlJiz Solide
- Le c’est. chés | "ren qle ] bain.
- Les n les
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- MT DK L’IMPRESSION DES TISSUS
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- n'ont exi-tou-t par à Is
- nent is Ie iline,
- abri-a re-as le zeant i pos lesse rtif noit n dol eto»' /ida e ac ,der-
- nier, que j’ai pu essayer de toutes façons, que je vais vous entretenir.
- Le noir solide BS est livré au commerce en pâte très fluide, sa coloration est bien noire, dilué; 1 partie pour 7 le bain est violet foncé, l'odeur du produit est désagréable, sulfureuse, de plus, le noir est excessivement alcalin. Par bien des points, il se rapproche du ca-chou de Laval. C’est comme ce colorant un sulfure organique très alcalin.
- La teinture se fait complètement à froid, le coton est mis en sotte dans le baincom-P°8é primitivement de 1 partie de noir BS Pour 6, 7 parties d’eau. Le bain étant réduit, lenoir, en 2 heures, est bien noir noir, plus allongé d’eau, la teinture exige 3 heures Heures 1(2. Comme d’habitude, le coton est "préalable bien débouilli soit à l’eau pure, 8011 au carbonate de soude. Si le débouillis-sage est alcalin, il est préférable de laver à ond la matière à teindre avant de la passer en bain de noir BS; les alcalis, le sulfate de soude, le sel marin introduits directement dans le bain donnant un ton brunâtre au noir.
- brun étant excessivement alcalin, la ma-"ere ne peut être travaillée facilement mains nWe8, il faut opérer avec des gants de caont-Chouc ou relier les matteaux par une longue feelle dont une partie émergeant du bain, Pisse servir à lever la marchandise. Les ehaudières en cuivre doivent être évitées.
- Voici les indications données pour la tein-turo
- en noir BS par la badische, indications ‘"peuvent être ponctuellement suivies pour "Tir pratiquement.
- oton en pièce. — Teindre pendant 1 heure "i8ger dans une solution de 1 partie de noir t 6 38 pour 6 parties d’eau froide.
- . tissu doit être entièrement immergé, c< a-dire que les rouleaux seront rappro-neale plus possible du fond du Jigger. Esso-ensuite entre 2 rouleaux en bois, de façon (e )
- b ; excédant du liquide retourne dans le u bien laver à fond.
- On 18 bains peuvent resservir. Dans ce but, 8 remontera chaque fois au moyen de
- 40 kilos de noir solide BS pour 100 kilos de tissu.
- Coton en fil. — Dans un bac en bois ou en fer, préparer une solution de 6 kilos de noir pour 50 litres d’eau froide. Mettre en sotte pendant 3 heures, 10 kilos de fil bien humecté en ayant soin de le maintenir entièrement immergé. Rincer ensuite à l’eau courante.
- 2e Procédé donnant les meilleurs résultats.
- 10 kilos de coton bien humectés sont mis en sotte pendant 2 heures dans une solution de 14 kilos de noir solide pour 100 litres d’eau. Les matteaux doivent plonger entièrement dans le bain ; à cet effet on les relie aux bâtons au moyen de ficelles permettant de les ' remuer de temps à autre. Essorer ou tordre. Laver à grande eau. Les bains étant conservés pour chaque nouvelle partie de fil. ajouter au bain 4 kilos de noir solide BS. 15 litres d’eau.
- Pendant la teinture, le bain se recouvre d’une pellicule à reflet bleuâtre ; le coton sorti du bain prend aussi très vivement cette teinte. L’acide sulfurique épaissit le noir BS et augmente le dégagement d’hydrogène sulfuré.
- Le coton teint en noir solide BS, après séchage, est très solide aux savonnages. Une échevette de coton blanc savonnée à 60° avec uneéchevettede noir BSne se colore nullement. Le noir BS ne dégorge pas au frottement à sec sur le papier blanc ou le coton blanc tissé en même temps. La résistance aux acides dilués est bonne. En brûlant, le coton laisse une 1 cendre totale, de couleur gris blanc ; une partie en ignition ne continue pas à se consumer comme les couleurs chromatées. Le noir BS étant, à mon avis, de la même famille que les sulfures organiques ou cachou de Laval, j'ai essayé faction de différents produits de teinture de cette couleur. Chaque acide modifie la teinte du noir, mais sans donner une augmentation d’intensité ou un changement susceptible d’être noté, le sulfate de fer et le bichromate de soude brunissent le noir, et le sulfate de cuivre augmente le ton bleuâtre. La réaction la plus importante est celle du
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- chlore. Le noir en bain de chlorure de chaux tourne complètement, il se change en un grenat havane (cachou brun, chromate avec soude) de toute beauté. Ce grenat pâlit légèrement dans une eau de soude bouillante, quoique abandonnant beaucoup de couleur. Une échevette de coton débouilli, passe dans cette au de rinçage, alcaline et bouillante, se colore d’une façon très unie en saumon terne (rocou légèrerement bruni) et cette teinte est très solide aux lessives. Je crois qu’en traitant directement le noir BS par le chlore, on obtiendrait un colorant intéressant.
- Ces nuances grenat et saumon, dérivées du noir, deviennent plus ternes par un passage au bichromate à 60°, elles jaunissent par un passage au sulfate de fer, et subissent peu de changement par le sulfate de cuivre. J’ai obtenu de très jolis effets d’impression et de chinage, en utilisant cette réaction du chlore sur le noir, d’autant plus que, suivant le degré du bain de chlorure, on peut obtenir différents effets, et des tons bien marqués en havane moyen et foncé.
- Gris solide BS
- Si le noir est intéressant par lui même, il l’est encore davantage employé en bains étendus et comme gris.
- J’ai utilisé les vieux bains de noir, 10 litres de bain ayant servi au noir, dilués dans 100 litres d’eau donnent une solution encore bien noire d’apparence. On peut y manipuler le coton sans crainte l’alcalinité étant de beaucoup diminuée. I kilo de filé lissé 2 minutes, à froid, dans ce bain, donne un beau gris fer (analogue au gris obtenu avec sumac et fer) qui augmente d’intensité si on le manœuvre plus longtemps. Cette teinture est à peu près semblable à celle du cachou de Laval comme rapidité.
- Action des réactifs et mordants de teinture sur le gris BS
- Le gris passe en chromate de soude, pâlit en violacant légèrement, il jaunit par le sulfate de fer, et reste à peu près dans le même
- ton mais plus bleu, traité par le sulfate) cuivre.
- Passé en chlorure de chaux étendu,ils transforme en beau « cachou clair » variai d’intensité suivant la nuance plus ou mob
- vre bo beauté
- Le 8 cachoi
- foncée du gris. Comme la teinture n'exip 90, If
- 9,
- qu un trempage presque comme aux cuw d’indigo, on peut facilement faire avec cegi tous les genres de chines avec réserves.!'
- ici enc ces bc Con lent à
- coton teint en chrysophénine et réservé P!
- place, donne un joli vert terne avec mouche emoPl
- jaunes. Le coton teint en benzopurpurine do® des mouches rouges et un fond grenat, etc etc. Les couleurs petit teint peuvent servi aux mêmes genres, mais les réserves reste1 moins tranchées.
- tous il
- au su line.
- Ces
- colora
- Gris BS mordant des couleurs basique
- Tout comme le coton teint en cachou® Laval, celui teint au gris solide BS attire P bain froid et sans mordants ni produits acce soires, l'auramine, la chrysoidine, la saff" nine, la fuchsine, les violets de Paris, b bleus cotons, les verts éthyle, etc., etc., Ce toutes les couleurs basiques ou faibleme acides. On obtient ainsi de beaux bleus ver" foncés, olives bronze, prune, marron, et nuances foncées et bien unies. Ces teintes " sont pas bon teint et se dégradent à T'eh bouillante.
- Gris BS et couleurs dire ctes
- Comme le gris BS résiste très bien aux. sives alcalines et aux savonnages bouillan) on obtient une infinité de nuances bon tel
- en donnant un fond de gris et en teig)5 ensuite en benzoazurine, azo violet, jal coton, jaune diamine, bleu diamine, benz. deltapurpurine, etc. De même que le cach de Laval se mélange très bien et monte bi combiné avec les couleurs directes dan seul bain. Le gris BS peut s’ajouter à la samine, à la chrysophenine et en générs
- tous les colorants tirant en bains alcali*1®' hë
- Le gris BS et chrysamine donne un olive qui, par un passage en sulfate de °l
- MOU
- La loran color: teint tique
- La teinte nine ; heure
- Pot donne
- 30 240
- 50 1200
- Fa: ment
- 60 60
- Va trique
- La et si méth Sant
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- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- 95
- du, ile variai u moin n’exip x cuv-il 3 ce grJ rves. Il rvé P nouchë e dont at, etc! t serv ; restel
- isiqu chou 8 ittiref s acce safrr iris, • c., de bleme s verë n, er n tes " à Y’es
- vre bouillant, se change en bronze de toute beauté et grand teint.
- Le gris BS se combine également avec le cachou ordinaire, le cachou de Laval, le rocou, le bois jaune en un seul bain et donne ici encore une variété considérable de nuances bon teint et grand teint.
- Comme solidité le noir et le gris BS résis-tent à toutes les lessives et savonnages, et remplacent avantageusement comme noir, tous les noirs connus, comme gris, les gris au sumac et fer, campêche et fer, gris d’ani-line, cachou de Laval, remonte au bleu, etc.
- C'est donc sous tous rapports, une matière eolorante excessivement intéressante.
- Emile Duhem.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- es
- uuxl nillanë n te” eigtf
- enzo" cache te bif lans‘ achf nérs" ins- 1 un 11 le cu"
- -aManufacture Lyonnaise de matières co-lorantes vient de faire paraître un nouveau colorant basique, V héliotrope au tannin, qui teint le coton mordancé au tannin et à l’émé-"qle en violet rouge très vif.
- La solidité au lavage et à la lumière des “eintes sur coton est égale à celle de la safra-"ne ; la solidiié à la lumière est bien supé-"eure à celle du violet méthyl.
- Pour l’impression, la formule suivante onne de bons résultats :
- 30 grs. Colorant
- 240
- »
- »
- 50
- 1200
- Eau chaude
- Acide acétique 6° B.
- Epaississant
- F ’ •
- aire bouillir et ajouter après refroidisse-ment :
- An
- u 8rs. tannin dissous dans
- 60 e. .
- y — acide acétique.
- “POriser et passer en bain de tartre émé-"ique.
- ea belle nuance de l’héliotrope au tannin sa solidité supérieure à celle du violet ethyl rendent son emploi également intéres-Sant Pour la soie.
- CHAMBRE SYNDICALE
- DES
- TEINTURIERS-DÉGRAISSEURS
- Séance du 11 mars 1895
- La séance est ouverte à 3 h. 1/2, sous la présidence de M. Jolly, président.
- Sont présents : MM. Jolly, Fleury, L’Huil-lier,, Trepinier, Orliac, Vinois, Tissier, Rol-let, Mars, Barbin, Babillon, membres du Comité, ainsi que M. Rigolot, président d’honneur, MM. Pingrié, Mathieu, Devillers, Blondinat, Michon, Bressand, Dubois, Guérin, membres adhérents, et M. Granger-Courel, membre correspondant.
- Absent non excusé : M. Piot.
- Le secrétaire donne lecture du rapport de la dernière séance.
- Après observation de M. Vinois, qui, empêché par la maladie, a fait prévenir l’Administration, le procès-verbal est adopté.
- M. Jolly, qui, pour la première fois, préside la boutonnière ornée du ruban violet, prononce d’une voix émue l’allocution sui-vaante :
- « Messieurs,
- « Permettez moi de vous adresser mes bien sincères remerciements pour les félicitations, et surtout pour les nombreuses marques d’amitié qui m’ont été prodiguées cette semaine par tous les membres de notre Chambre syndicale.
- « C’est a votre sympathie que je dois la récompense honorifique que j’ai reçue. Cette récompense, supérieure aux services rendus, a eu pour point de départ la situation que vous m’avez faite de Président de la Chambre syndicale. Toujours soucieux du devoir accompli, je me suis efforcé de répondre à la confiance que vous m’avez accordée, en me consacrant complètement aux intérêts presque quotidiennement menacés de notre chère corporation.
- « J’aurais voulu, je voudrais faire plus encore.
- « Aussi, est-ce chez moi une préoccupation
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- gé
- 8
- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- constante d’être à la hauteur d’une tache que je ne pourrai remplir, à votre satisfaction et à la mienne, qu’à l’aide vos bonnes volontés, vos conseils et de votre franche amitié. Comptez, de votre côté, sur mon ardeur, mon dévouement ; en un mot, sur mon esprit et mon cœur tout entiers, pour tenir haut et ferme le drapeau de notre Chambre syndicale de la teinture. (Applaudissements répétés.)
- M. Fleury s’empresse de proclamer, et les bravos qu’on vient d’entendre disent d’avance combien l’Assemblée approuve ses paroles, que la récompense n’est pas au-dessus des mérites de notre Président ; car ce n’est pas seulement à la cause de notre Chambre syndicale, mais à la cause syndicale tout entière, et même aux intérêts généraux du commerce que M. Jolly consacre son temps, ses peines, son intelligence.
- Quant au dévouement, tout le monde le connaît, et il est difficile de trouver un président montrant plus d’ardeur, plus d’intelligente activité.
- De chaleureux applaudissements confirment de nouveau ces éloges si largement mérités.
- M. Mars présente M. Thierry, de Maisons-Laffitte, et M. Pingrié présente MM. Letort, de Rennes; Didier, de Tours; Juzans, de Bordeaux.
- Ces confrères sont admis en qualité de mem-bres correspondants.
- M. Thuleau, teinturier à Boulogne, sur la recommandation de MM. Bressaud et Jolly, est admis comme membre adhérent.
- Correspondance
- Lettre de M. Maury, membre correspondant à Cavaillon. Demande d’ouvrier pouvant devenir contre maître.
- Lettre de M. Brossaye, ouvrier, demandant une place de teinturier. Sa demande sera inscrite au registre de placement.
- Circulaire de l’Association des Dames françaises sollicitant un secours en faveur des troupes de Madagascar.
- Le Comité décide d’envoyer une souscrip
- tion, dont le chiffre sera fixé à la prochaine réunion.
- Lettre de la Chambre syndicale ouvrièrt invitant notre Syndicat à déléguer deux mem bres à son banquet annuel.
- La réunion, appréciant cette démarche, décide d’y répondre en désignant pour la représenter, MM. Jolly et Orliac, dont la présence, au milieu de nos collaborateurs, attestera li désir général de concorde et d’union confraternelles.
- Une lettre de M. Letourneur, membre cor respondant, rappelle la question des soi# brûlées par la charge ou l’apprêt.
- M. le Président engage instamment toul les teinturiers, victimes de ces surprises,8 lui envoyer des échantillons aussi grands que possible des articles avariés : ils seront joinë au dossier en préparation, qui ne manquer* pas ainsi d’être très instructif, et espérons-6, très probant, dans un débat public dont l'ocos sion ne saurait tarder.
- M. Jolly communique les renseignemenl: que lui a donnés M. Jacques, député, sur lal0 relative aux objets abandonnés chez deshote liers-logeurs.
- Le Sénat a retranché de la loi le paragrapne qui concernait les teinturiers et autres ind"s triels chez qui les clients peuvent laisser de articles sans les réclamer.
- A la Chambre, le rapport est déjà déposé6' il reste peu d’espoir d’obtenir maintenant ‘86 jonction en notre faveur d’un amendemen qui obligerait le projet de loi à retourner Sénat.
- Pourtant M. Jolly tentera de voir M. 18 roze, le rapporteur, et M. Escangé, Préside" de la Commission.
- Circulaire du ministre du commerce, tran= mettant une feuille signaletique, dont l’obj reconstitue l’historique de chaque Chambr syndicale.
- Le Secrétaire est chargé de fournir les Tel seignements demandés.
- Pour terminer, M. le Président lit 1111 ’ lettre de M; Cazalis, membre corresponds"
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- to O C
- ochaine
- ouvrier!
- LX mem
- :he, de . repré-ésence, stera l confra-
- de Bayonne, recommandant quatre de ses employés qui ont chez lui de vingt-deux à vingt-huit ans de service.
- Les titres de ses fidèles collaborateurs seront appréciés comme ils le méritent ; mais il est permis de constater qu’ils sont aussi tout à l’honneur du patron qui sait si bien se les attacher.
- La séance est levée à 6 heures.
- re cor s soie
- nt tous rises,8 ndsque t joints nquen ons-e, l’occa-
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- DISPOSITIF POUR LAVER Taordancery teindre et débarrasser de l’eau, la laine, etc.
- Par M. Gustave Politz.
- amenti r lal® s hôte
- zrapbë indus' er de-
- josé 0 it M emer 1er a"
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- Dans ce dispositif pour laver, teindre, mor-dancer et débarrasser de l'eau, la laine et autres matières analogues, la substance en traitement est placée dans un récipient fermé avec fond à tamis en-dessous duquel se trouve "n espace libre hermétiquement clos, de sorte I"un appareil moteur qui y est logé ou qui Communique avec lui directement, c’est-à-dire sans organes intermédiaires, exerce un effet d’aspiration sur la laine, etc., tandis "il ramène au-dessus de celle-ci le liquide "il lui a soutiré pour le faire passer à nou-"eAu à plusieurs reprises et suivant un par-cours fermé sur lui-même, à travers la ma-tiere fibreuse.
- • appareil moteur placé dans l’espace libre an-dessous du fond à tamis du récipient, peut 1 e Une roue à ailettes qui, en tournant, fait vide, aspire la matière et la remonte à oXlerieur du récipient au travers de conduits mes par des baguettes et l’enveloppe de la ave d’une part et par l’enveloppe du récipient Ratière placé dans la cuve, d’autre part.
- SÉPARATEUR D’EAU ET DE VAPEUR Par M. John-Edson Swet.
- Dans ce séparateur d’eau et de vapeur, l’eau qui se sépare de la vapeur pendant son passage est conduite en très grande partie hors du chemin suivi par la vapeur dès quelle 'se dépose, en sorte que la vapeur ne peut reprendre cette eau.
- Les points essentiels de l’invention consistent à former la partie principale des parois du séparateur, de deux épaisseurs dont une percée, perforée, ajourée, réticulée ou tamisante et dont l’autre pleine, extérieure placée tout près de la première mais pourtant sans la toucher, de sorte qu’il reste un passage étroit entre les deux épaisseurs ou parois.
- La vapeur en passant sur la paroi perforée y dépose une partie de l’eau qu’elle contient et cette eau ruisselle et se rend, à travers les trous, du côté postérieur de la paroi, dans le passage ou conduit étroit qui existe entre elle et la paroi pleine extérieure; de là, l’eau est conduite par des moyens convenables hors du chemin suivi par la vapeur.
- L’attraction capillaire entre les faces opposées des deux parois assure l’écoulement de l’eau le long du passage étroit qui les sépare et empêche que cette eau neretourne de l’autre côté de la paroi perforée, c’est-à-dire du côté d’où elle est venue, à travers les trous dont celle-ci est percée.
- NOUVEAU SYSTEME D’ETENDAGE Par M. Edmond Urbain.
- L’inventeur s’est proposé de constituer pour || l’étendage des linges, étoffes, pièces teintes et autres, un système qui exige peu de place et facilite en l’accélérant l’opération du séchage.
- Le nouvel appareil se compose de quatre montants en fer cornière réunis par des traverses et reposant sur le sol par des pieds en maçonnerie. Sur les fers sont appliquées des bandes de tôle sur lesquelles glissent des galets adaptés aux châssis destinés à supporter les pièces d’étoffe ou le linge.
- Ces châssis sont accrochés à des tringles
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- portant à leur sommet une toiture légère dont le centre est attaché à une corde ou chaîne passant sur des poulies et servant à monter et à descendre les châssis. A ces derniers sont fixés de petits rouleaux auxquels sont suspendus les étoffes ou le linge à sécher.
- Les tringles peuvent être de longueur variable pour permettre de modifier l’écartement des châssis suivant les besoins.
- Sur les côtés de l’appareil, on peut adapter des stores que l’on baisse en cas de mauvais temps et de pluie.
- PERFECTIONNEMENTS
- dans le traitement des matières végétales fibreuses en vue de la fabrication de fils textiles
- Par MM. Jonathan Smith et Philippe-Winter Nicolle.
- Les inventeurs ont trouvé qu’en mélangeant ensemble du sulfate de soude et du bicarbonate de soude, et cela dans la proportion de deux molécules du premier et un molécule du second, en solution aqueuse, et qu’en faisant bouillir la solution aqueuse, puis cristalliser, on obtient un nouveau corps qu’ils ont appelé « sulfate de soude basique carbonaté », très faiblement alcalin et possédant la propriété de dissoudre très facilement les matières gommées et résineuses qui relient ensemble les fibres végétales et certains produits qui fournissent des fibres textiles, tels que l’écorce de la ramie, les tiges du lin ou du chanvre, et les feuilles de lin de la Nouvelle-Zélande.
- Il suffit de plonger dans une solution aqueuse du produitnouveaumentionnéci-dessus, d’une forcede 21/2 0/0,les matièresfibreuses à traiter et de les y laisser le temps voulu, temps dont la durée varie nécessairement avec la nature de la matière en présence et avec la température à laquelle on emploie la solution.
- {Reproduction interdite.)
- NÉCROLOGIE
- Nous apprenons avec regret la mort de M. Andrien Gourd, l’un des notables fabricants de Lyon.
- Membre de la Chambre de commerce de 1871 à 1889, M. Adrien Gourd s’occupait avec compétence et dévouement de toutes les questions touchant à l’industrie de la soie.
- M. Adrien Gourd avait pendant vingt ans appartenu au conseil d’administration de l’Ecole supérieure de commerce et de tissage et était membre de la commission de surveillance de l’École de commerce pour les jeunes filles dirigée par Mlle Luquin.
- Son aménité et son esprit bienveillant lui avaient attiré de nombreuses sympathies. Sa mort, survenue inopinément et venant après celle de M. Marius Duc et de M. A. Desgorge, a produit une grande et douloureuse impression dans le monde du haut commerce lyonnais si durement éprouvé depuis quelques semaines.
- M. Gourd était chevalier de la Légion d’honneur.
- NOTICE SUR LE CHROMOGÈNE I Par M. Max-Becke.
- Le chromogène I est le sel de soude acide de l’acide 1, 8 dioxynaphtaline 3, 6 sulfonique, autrement dit : acide chromotropique.
- Il est fourni au commerce sous la forme d’une poudre grise blanchâtre.
- Le procédé breveté par la Compagnie Pa risienne de couleurs d’aniline à Creil poUr l’emploi de ce corps et de corps de compos! tion similaires dans la teinture de la laine consiste à fixer le chromogène I au bouillon en bain acide (sulfate de soude et acide sul h furique) et à le transformer ensuite, sur fibre même, en un colorant brun, en ajoutan e en certaines proportions du bichromate potasse (ou de soude) au bain que l’on maln tient au bouillon.
- Le chromogène I tire sur la laine, en bal) acide, sans cependant la colorer ; ce n’est qUe ]8 par l’action oxydante du bichromate que coloration brune est produite, coloration r marquable par sa grande solidité.
- Le brun fourni par le chromogène ne r
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- siste pas tout à fait aussi bien à l’influence de la lumière que le brun d’alizarine, mais il est absolument solide au foulon, au lavage et aux acides.
- Telle est l’affinité pour la laine de la couleur fourni qu’il n’y a aucun moyen de la faire dégorger et baisser de ton.
- La méthode de teinture est simple et facile à pratiquer.
- Le chromogène L unit facilement sur tous les genres de marchandises : laines en toison, peigné, filé et pièces, de telle sorte qu’il peut trouver application dans toutes les branches de l’industrie lainière ; et, en effet, il a déjà été adopté dans de nombreuses usines pour les genres les plus variés.
- On s’en sert principalement.
- Sur pièces de tous genres pour l’obtention de couleurs brunes et modes, en un seul bain, en teignant à l’échantillon par l’addition de Colorants résistant à l’acide chromique.
- Sur peignés et sur filés pour mélangés bruns et modes grand teint en un seul bain.
- C’est surtout pour le peigné que la simpli-cité du mode d’emploi en un seul bain entraîne les meilleurs résultats par l’économie de vapeur et de main-d’œuvre, et par un meilleur rendement subséquent en filature, la laine étant beaucoup moins feutrée.
- Les matières à teindre sont tout aussi unies, aPrès teinture, si on entre au bouillon.
- Les colorants les plus appropriés pour nuancer, après addition du chromate sont : Jaupe d’alizarine GGW breveté.
- Rouge d’alizarine en poudre 1 WS et 3 WS. Lieu carmin breveté A.
- Violet à l’acide solide breveté R.
- Voici maintenant quelques applications nou-velles du chromogène I qui intéresseront ""tant les fabricants de nouveautés que les einturiers et coloristes :
- La solidité aux acides du brun au chromo- | 8ene est telle que l’on peut bouillir ensemble : dans l'acide sulfurique dilué des laines teintes | "" chromogène et des laines blanches sans j
- que la nuance du brun soit modifiée ou que le blanc soit teinté.
- On peut avantageusement se servir de cette qualité pour la teinture en pièces d’articles à deux couleurs. On peut par exemple obtenir une gamme de forts jolis effets de couleurs opposées en teignant aux couleurs acides des pièces pure laine dont la chaîne a été teinte en brun au chromogène. La trame blanche prendra la nuance pure du bain acide, la chaîne prendra la combinaison de ce dernier avec le fond brun.
- C’est surtout avec des modes clairs que l’on obtient ainsi des effets fort jolis et que l’on peu encore augmenter en choisissant des dessins de tissage bien appropriés.
- Les mêmes effets peuvent d’ailleurs être obtenus en teignant les laines ou le peigné en brun au chromogène et en produisant les mélanges par la filature avec du blanc.
- Une autre qualité très intéressante du brun au chromogène est celle de fixer parfaitement des couleurs tirant sur mordant.
- Si, par exemple, on teint ensemble au cam-pêche des laines brunes au chromogène et des laines blanches, les laines brunes tireront le colorant du campêche et deviendront noires, tandis que les laines blanches ne prendront qu’une faible coloration couleur crème.
- Il est évident qu’une infinité de couleurs opposées des plus variées peuvent être obtenues si l’on combine en bain acide (à l’acide acétique) des couleurs tirant sur mordants et des couleurs à l’acide, pour la teinture de pièces obtenues d’une des manières citées plus haut et contenant conséquemment des laines ou filés bruns en mélange avec des laines blanches.
- Le fabricant de ce genre de tissus aura ainsi une grande facilité pour l’exécution rapide des commandes, en ce sens qu’il pourra préparer les pièces, sauf réserve de la dernière opération de teinture sur acide qui ne sera effectuée que lorsque l’échantillonnage définitif sera fixé.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- £0 O C.
- DES APPRETS
- Huiles de résine
- Les huiles de résine ne renferment pas de glycérine ni de stéarine; ce sont des composés tout différents des corps gras que nous venons de voir.Si l’on soumet de la colophane ou plutôt l’arcanson à la distillation fractionnée, l’on obtient une essence et 3 sortes d’huiles : l'huile blonde, densité 0,360 à 0,970; l’huile bleue, d., 0,975 à 0,980; et l’huile verte, d., 0,975 à 0,990.
- Toutes trois ne sont pas avantageuses ni recommandables pour les apprêts, employées seules. Les huiles de résine se mélangent bien aux autres huiles et y sont souvent ajoutées en raison de leur bas prix ; mais elles n’ajoutent, elles n’apportent aucune qualité à l’encollage.
- Huiles minérales
- Les huiles minérales, coipme les précédentes, ont l’avantage de ne pas rancir et d’être relativement bon marché. De plus, leur défaut de ne pas se saponifier, de ne pas se changer en savon, avec les alcalis, est considéré par certains apprêteursplutôt comme une qualité que comme un défaut. On peut les employer dans certains genres et comme traitement final des tissus. Elles ne doivent en aucun cas être employées pour le parage et l'encollage des tissus devant être teints en pièces ou apprêtés longuement ensuite.
- L’huile minérale ne s’enlève que très difficilement des apprêts avec l’aide de soude caustique et surtout de savon de colophane. Les huiles minérales se mélangent bien aux fécules, dextrines et gommes. Dans les colles chaudes et peu visqueuses elles ont des tendances à remonter à la surface des bacs d’apprêts et plaquent sur le tissu. L’huile minérale a peu d’odeur par elle-même, l’odeur se développe en chauffant. On masque facilement cette odeur d’une façon assez durable à l’aide des éthers aromatiques.
- De même que dans les produits gras, végétaux et animaux, on a pour les produits miné
- raux : 1° des huiles liquides ; 2 pâteuses comme le beurre; et 3° solides comme le suif.
- Vaselines
- La vaseline est ici le produit intermédiaire entre l’huile minérale et la paraffine, comme la margarine tient le milieu entre l’oléine et la stéarine.
- Depuis 1873, on trouve sur le marché européen et sous une infinité de noms une graisse minérale retirée des résidus du pétrole.' C’est une gelée blanchie, sans odeur, sans saveur, non susceptible de rancir ; de la consistance du beurre, très onctueuse au toucher, fondant de 30 à 36°, inattaquable par l’air, l’eau, les acides, les alcalis étendus.
- Le nom communément donné à cette gelée est vaseline. On la nomme encore cosmoline, pétroline, pétréoline, pimeléine, cosmoléine, etc. Elle s’émulsionne par les alcalis surtout en mélange avec les huiles ordinairement employées en savonnerie. L’émulsion se fait mieux sous pression. La vaseline a les mêmes avantages et les mêmes inconvénients que les huiles minérales, mais’donne plus d’onctuosité plus de moelleux aux tissus. Une petite quantité dans les apprêts des laines ou du coton lainé donne de bons résultats. Pour l’apprêt des cuirs, la vaseline s’emploie journellement.
- Avant d’étudier les cires, nous devons causer de deux produits employés dans les apprêts et qui établissent la transition entre les graisses ordinaires et les vrais cires : ce sont la stè^ rine et la paraffine.
- Stéarine. Acide Stéarique
- Sous l’un et l’autre de ces noms se désigne la matière solide retirée des matières grasses, animales ou végétales. La stéarine que l’on trouve dans l’industrie vient des fabriques de bougies ou stéarineries.
- C’est un solide blanc, opaque, gras et doux au toucher, s’effritant plus que les cires et paraffines. Le point de fusion de la stéarine varie suivant les procédés de fabrication. Par
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- la saponification calcaire des corps gras, on obtient de 45 à 50 % de stéarine fusible entre 54 et 55°, tandis que le même suif traité par le vitriol, puis distillé, donne 58 à 59 % de stéarine fusible à 50 ou 51o.
- Par le second procédé, le rendement est le meilleur, mais la qualité est moins bonne. La stéarine est le principal composant des bougies ; elle donne de très bons résultats dans l’apprêt des cordes ficelles et fils ; elle donne un certain lustre souple aux tissus, et s’enlève parfaitement des étoffes pour le blanchiment ou la tenture. Pour l’ameublement et certains tissus épais, l’envers de l’étoffe est enduit de stéarine fondue.
- Paraffine
- C’est une matière blanche, sans odeur, sans saveur, douce et grasse au toucher, brillante, malléable, et ne s’effritant pas sous les doigts comme la stéarine. Son point de fusion varie vivant la matière grasse minérale, pétrole, chiste, bitume, ayant servi à sa préparation. Elle résiste également aux acides, aux alcalis, ù l’air, à l’eau. L’alcool, l'éther et certaines huiles dissolvent la paraffine. La paraffine est retirée des huiles lourdes du pétrole par dis-tillation, puis blanchiment et purification.
- Le point de fusion peut varier de 50 à 80°, mais la paraffine la plus couramment employée a son point de fusion vers 58-60o. La paraf-fine se vend en quantité dans les centres in-dustriels sous le nom de Savon anglais. Elle lubréfie, adoucit, facilite le glissement des fils sans graisser ou paraître graisser le textile. Pour bon nombre d’apprêts, la paraffine est depuis longtemps employée.
- La préparation du fil à coudre, des tulles, des ficelles et cordes, la fabrication des tissus "perméables utilise chaque jour ce produit. Pour les apprêts brillantés et satinés, des tis-SUs de coton dans certains tissus de laine peu "eSistants, la paraffine entre en bonne pro-Portion. Pour le parage et l’encollage, la pa-raffine, malgré ses avantages pour lisser le fil, coucher le duvet, donner de la main en con
- servant la souplesse, ne peut être partout employée, ayant contre elle, comme tous les produits gras minéraux, son insolubilité dans les alcalis étendus. Sous pression et avec une lessive à la colophane, on enlève plus facilement la paraffine qu’au moyen des solutions de soude et de potasse.
- La paraffine a l’avantage de retenir dans les apprêts toutes les substances de charge comme craie, talc, sulfate de baryte et d’aider presque aussi bien que la cire blanche, au lustrage, lissage ou satinage des tissus. Le prix de la paraffine tendant à diminuer chaque jour, nul doute que cette matière ne conserve le bon rang avec lequel ses qualités l’ont classée parmi les produits d’encollage et d’apprêts.
- Emile Duhem.
- INFORMATIONS
- Un rapport de M. Morris, consul des Etats-Unis, indique une nouvelle manière de faire du coton artificiel.
- Ce procédé est, paraît-il, excellent, le produit étant beaucoup moins cher que le coton naturel dont il possède presque toutes les qualités. La base est une pâte de bois réduite par un procédé chimique en tissu cellulaire et filée, puis tissée en cotonnade. Il ressemble à du coton ordinaire, mais il n’est pas aussi résistant que le produit naturel. Il se prêle au tissage et peut-être teint comme le coton. Si on l’enduit de paraffine et si on le fait passer sur une plaque de verre, il prend un beau lustre. On peut le rendre plus solide en le parcheminant : il devient alors semi- transparent. L’étoffe est très bonne et assez durable.
- TARIFS DE CHEMINS DE FER
- Homologation de tarifs
- 16 avril. — Ouest, Orléans et Grande-Cein-ture. — Nouveau tarif commun P. V. n° 117. Bois de québracho, etc.
- L’homologation est donnée sous la réserve, acceptée par les compagnies aux cours de l’instruction, de l’application aux extraits de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- bois de teinture liquides en fûts ou solides en caisses expédiés par chargement complet de wagon d’au moins 5,000 kilogrammes, des prix fermes du nouveau tarif majoré de 5 fr. par tonne.
- Il est d’ailleurs entendu que, pour ce qui concerne la clause de soudure inscrite au paragraphe 2 de l’article 8 des conditions d’application de ce tarif, la question reste réservée jusqu’à ce qu’il ait été statué sur le projet des conditions communes à tous les tarifs communs.
- PRIME A NOS ABONNÉS
- Par suite d’une convention spéciale avec l’éditeur, nous pouvons procurer à nos abonnés, au prix de 18 fr. 60 c. l’important Traité pratique de Teinture d’impression de Michel de Vinant. Cet ouvrage, contenant plus de 700 pages avec planches, est coté 40 fr. en librairie ; adresser les demandes au bureau du journal en joignant un mandat-poste.
- JURISPRUDENCE
- Liberté du commerce et de l’industrie. — CONCURRENCE DÉLOYALE
- Le principe de la liberté industrielle et commerciale ne doit fléchir que si la concurrence, licite en elle-même, est pratiquée d’une façon déloyale, à l’aide de mensonges et de manœuvres dolosives destinés à tromper le public.
- La concurrence déloyale est tout agissement, toute manœuvre ayant pour but de détourner la clientèle d’un établissement industriel ou d’une maison de commerce. Elle se manifeste sous les formes les plus diverses; cependant quelque ingénieuse qu’elle puisse être, quelques multiples que soient les moyens dont elle dispose, elle évolue dans un cercle qui est presque toujours le même. Les fraudes, les ruses, les audaces qui la constituent présentent une certaine variété suivant le genre d’industrie et de commerce où elles se produisent, suivant l’imagination ou le tempérament
- de celui qui les pratique; mais elles offrent des caractères communs permettant de les grouper et de les diviser en catégories. C’est aux tribunaux qu’il appartient d’apprécier, dans chaque affaire, ces traits communs qui constituent l’essence de la concurrence déloyale, et de caractériser pour chaque espèce la nature et la portée des faits répréhensibles ou dommageables par lesquels elle s’est produite et développée; et c’est, à défaut de texte spécial, aux art. 1382 et 1383 C. Civ. qu’il convient de demander protection contre ces abus.
- La facilité des communications, les exigences de l’étalage imposées dans les grandes villes à certains magasins obligés d’écouler, par tous les moyens, leurs marchandises démodées ou simplement défraîchies, l’attrait offert au public par l’exposition des produits variés offerts à des prix très réduits, ont favorisé le développement progressif d’une industrie qui a pour objet de mettre en vente, dans les villes de minime importance, une série de marchandise provenant des faillites, des liquidations amiables ou forcées, des livraisons périodiques des grands magasins à la fin des saisons et de forcer l’attention et le concours du public par des déballages bruyants que mettent en relief des annonces pompeuses et une publicité qui ne recule devant aucune exagération.
- Le commerce local, gravement lésé par ces invasions périodiques de déballeurs exotiques, a protesté avec énergie; de là une série de litiges dont les résultats sont intéressants a recueillir.
- Il ne semble pas douteux que le principe de la liberté du commerce et de l’industrie, pro-clamé par la loi du 2-17 mars 1791, domine toute la ma'ière et doive être appliqué avec une ampleur que commandent à la fois, l’état de nos mœuis et les exigences de notre régime social et économique ; la plus grande la: titude doit être laissée à la concurrence I" est un stimulant précieux pour les progrès du commerce ; mais cette liberté ne peut franchir
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- les bornes de l’honnêteté, et c’est à juste titre que des dommages—intérêts sont accordés par les tribunaux aux commerçants lésés par les abus et les excès des gens sans scrupule qui se parent de fausset qualités ou recourent à des déclarations mensongères et à des manœuvres dolosives pour tromper le public et faire croire à la supériorité de leurs produits.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses ré— clamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous Prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles P°ur nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en ré-férer par correspondance à leurs Compagnies, Pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable..
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop in-lister auprès de nos lecteurs, pour leur rap-Peler à nouveau que toute demande de rensei-énements concernant un risque industriel doit fre accompagnée d’un plan, et, si possible, Une police ancienne ou en cours.
- Pans la plupart des cas, si le risque n’est Pas classé dans les risques dangereux, nous Pourrons, en principe, si le contrat arrive à on expiration, obtenir, très probablement,un *baissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif MALLEN et CHAMBARD aîné, teinture de soie et tous autres tissus, 101 bis, route de Vienne et rue Saint-Vincent-de-Paul,à Lyon. — Durée: 15 ans. — Cap. : 1.000 fr. — Acte du 6 mars.
- Formation de la Société en nom collectif PIRAUD, Levrat et Cie, fabr. d’étoffes de soie, unies et façonnées, 8, rue Griffon, à Lyon. — Durée : 5 ans, du 1er janv. — Cap. : 180.000 fr. — Acte du 20 mars.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution de la Société Diot et Léchère, blanchiment de coton et tissus, à Roanne. — Jug. du 8 avril.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- Mlle Thomas a vendu un fonds de teinturerie, 128, rue du Faubourg-Poissonnière.
- Mme Témar a vendu un fonds de teinturerie, 52, avenue de la République.
- Mme Duez a vendu à M. Sautereau un fonds de teinturerie, blanchisserie, 40 bis, avenue Bosquet.
- Mlle Dupont a vendu à Mme veuve Chapsal un fonds de teinturerie, 16, rue de Rouen.
- • Mlle Guinat a vendu un fonds de teinturerie, 8, rue Labat.
- Mme veuve Menuret a vendu un fonds de teinturerie, 12, rue Condorcet.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Dictionnaire d'analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8‘, avec figures dans le texte.
- , il est facile de trouver dans tous les traités d'analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l'exa-men des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communé-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ment dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les méthodes si générales et si précises de la chimie mini-raie ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet; enfin, on rencontre encore dans le commerce dos produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l’industrie et l’économiè domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d'analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
- Expédié contre mandat poste de 10 fr. 60.
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- Exemples d'analyses. — Rapports.
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- Chimiste expert. — Officier d’Aeadém’e. — Lauréat du la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
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- Lapratiqueduteinturier, par JulesGARCON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc. ; 2 volumes avec nombreuses figures intercalées dans le texte. Présenter sous une forme résumée l’ensemble des connaissances pratiques qui peuvent le plus aider un teinturier dans son travail de chaque jour, tel est l’objet de cet ouvrage.
- Après les quelques considérations générales d’une introduction historique, l’auteur traite successivement dans le premier volume : 1* des méthodes de teinture, et 2- des essais de teinture; il étudie tout spécialement les conditions qui permettent au teinturier de bien unir, de bien échantillonner ; il y traite également la question si importante de la solidité des teintu res.
- M. J. Garçon donne en appendice à la fin de ce volume :
- l’ Quelques réflexions sur la théorie de la teinture ;
- 2- Les éléments de la science de la couleur;
- 3- Une bibliographie des principaux ouvrages français et étrangers.
- Le deuxième volume est consacré à l’étude du matériel de teinture, avec nombreuses figures.
- Dans un troisième volume : recettes et procédés spéciaux de teinture, l’auteur donne une série de recettes types pour la teinture du coton, de la laine, de la soie, du lin, du jute, de la ramie, etc., à l’état brut, en rubans, en cannettes, en bobines, en fils de chaîne, en écheveaux, en tissus purs, en tissus mélangés.
- Traité pratique de teinture et impression par Michel de Vinant, ex-coloriste et directeur de fabrique.
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- Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc.
- Blanchiment des toiles de fil, coton, laine, etc. Apprêts.
- Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille.
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- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matieres textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l'apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- GUIDE"ADRESSES
- de la TEINTURE et de (IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris!
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- \vken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine latesnarche-sur -Saône (Côte -d‘Or). Acide oxalique, oxa
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- - Acide tartrique
- tRoux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue s Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
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- oppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
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- pi Alun
- r et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-Latne, alun pur et raffiné.
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- gl Amidons
- ecn (N. et d-) et dis, à Tomblaine, près Nancv (Meurthe-inroselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du appret.pinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et paverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- 9 ru r n et Cie,. Delaroche et ses neveux, successeurs, a‘e" riant, Paris. Seuls concessionnaires des machines Lercmdonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. riewlLouvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infé-Socil. ’ Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
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- defZ(L.),4,rue St-Nicolas. à Douai (Nord). Amidons went pour apprêt et impressions, blanchiment.
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- ay et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
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- Notrouis), directeur du Laboratoire central, 44. rue moderesme-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix
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- , oxyded Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à Kahre. Pour le développement des noirs d’aniline.
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- Weish.. • • • Apprts divers
- "—t, a Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- J Deco— Apprêts (Machinem d’) cesseeun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-Fernaw" rue Friant, Paris. deMacr.pehaitre, rue d’Oran, Paris. Série complète drossernes à apprêter pour toutes applications. n pere et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois.— J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches detendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles chevillons. ’
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions : chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudnn, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Bianeniment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin etcoton,écheveaux,bobines.ete
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord)' Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frêres, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhone). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides. Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Intérieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, 3 Paris Borax acide borique cristallisé, acide borique pailleté. ' *
- Brevets d’Invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures impressions et apprêts. r
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris, Brosses spéciales pour la teinture.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine). The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu ae place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d'Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chlorue décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri), 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieures pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline.
- Ferd. Petersen et C°. Fabrique de couleurs d aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs.
- Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Rhône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- BONNE OCCASION
- A céder, à des conditions exceptionnelles, un fonds de teinturerie placé dans un département du centre. Loyer relativement insignifiant. Clientèle assurée.
- La personne qui prendrait la succession de ce fonds, après un stage de plusieurs mois, n’aurait que le matériel à payer.
- Pour tous renseignements, s’adresser au bureau du journal, aux initiales. CM 64.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane. Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre et erème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000 k
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dents d’engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris.— Envoi du tarif.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges) . Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine-, gomme artificielles, léiogomme, produits pour tissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine benzine, glycérine. i
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancour Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturere
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée cor: centrée. . _ L
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de rbc 11 quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, mar!-« P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée P“r Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier) , au Perre— Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate » Pr°' duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- JEUNE CHIMISTE
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- 39e Année. — No 10.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 20 Mai 1895
- AAamA ? e | 3 B • * e) giaus).
- Journal des industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Appareil destiné à la teinture. — Etude sur un genre d’impression sur tissus. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Du dégraissage de la teinture de l’apprêt de la laine.— Informations. — Des apprêts. — Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- APPAREIL DESTINÉ A LA TEINTURE du coton, de la soie, de la laine ou de toute matière textile filée disposée en bobines à fil croisé faites sur tubes cylindriques ou coniques sans joues, de forme analogue à celles faites sur les bobinoirs de préparation de filature de laine ou de coton
- Par M. Bertrand
- Cet appareil est représenté parles sept figu-res ci-après :
- Fig. 1 et 2, vue de face et coupe transversale montrant la forme des bobines à teindre.
- Fig. I Fig 2
- Fig. 3 et 4, coupes longitudinales des boî-tes à compartiments recevant les bobines à teindre.
- Fig. 5 à 7, ensemble de l’appareil vu en Plan, en coupe transversale et en coupe longitudinale.
- Happareil se compose d’un réservoir mé-"allique ou autre A, dans lequel se fait l'opéra-ton de la teinture et des bains préparatoires.
- Cet appareil est pourvu d’un double fond B portant des ajustages C, dans lesquels s’emboîtent à frottement doux d’autres ajustages D, faisant partie des boîtes à compartiments recevant les bobines à teindre. Le fond E du
- Fig. 3.
- récipient A porte une tubulure F, sur laquelle vient se brancher le tuyau d’aspiration d’une pompe quelconque.
- Une autre tubulure G, disposée à la partie supérieure dudit réservoir A, sert à recevoir le tuyau de refoulement ou d’évacuation de la même pompe.
- On peut, si on le désire, faire servir la tu-bulure G à l’aspiration et celle F au refoulement.
- Chaque appareil peut recevoir un nombre variable à volonté de boîtes à compartiments contenant les bobines à teindre. De même, chaque boîte peut oontenir un nombre varia-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ble de bobines suivant la quantité de matière à traiter.
- Dans le cas prévu dans le dessin, l’appareil comporte 14 boîtes à compartiments contenant chacune 6 bobines, soit 84 bobines pouvant être traitées à la fois. Chaque boîte se compose d’un corps central pourvu d’un canal intérieur H en communication par le bas avec
- l’ajustage D et fermé à sa partie supérieure, ainsi que sur les parois latérales L
- Les parois longitudinales J sont perforées en face de l’emplacement occupé par les bobines K, lesquelles sont maintenues contre ces parois par les plaques mobiles à coulisse O, perforées de la même façon que les parois J. Des bouche-trous L, convenablement disposés, remplissent les intervalles compris entre chaque bobine. Des poignées M servent à enlever ou à mettre en place dans le réservoir A chaque boîte chargée de ses bobines.
- Fonctionnement de l’appareil. — Toutes les boîtes contenant les bobines à teindre étant convenablement chargées, on les introduit dans le réservoir A, en ayant soin d’emboîter les ajustages D de ces boîtes dans ceux C du double fond B dudit réservoir. On place ensuite le bouche-trou N ayant pour but de diminuer le volume du bain à employer.
- Ce bouche-trou n’est pas indispensable en certains cas où le volume du bain employé n’a pas d’inconvénients en raison de la quantité de matières à traiter ou de la nature même de ce bain.
- Ces opérations étant terminées, on introduit le bain préparatoire ou la teinture dans le
- réservoir A, puis on met la pompe en mouvement.
- Le liquide qui recouvre complètement les boîtes contenant les bobines à teindre traverse les perforations des plaques mobiles K, les bobines à teindre, les perforations des parois J dans le sens indiqué par les flèches,et retombe ensuite dans le fond du réservoir A par les ajustages D.
- Ce liquide est aspiré au fond dudit réservoir par la tubulure F et refoulé ensuite à la partie supérieure du même réservoir par la tubulure G, ou vice versa, si on le désire.
- L’effet de la pompe est de produire un mouvement continuel du liquide au travers des bobines, de haut en bas ou de bas en haut, ayant pour but de produire la teinture efficace desdites bobines.
- Ainsi qu’il a déjà été dit plus haut, cet appareil peut être construit de dimensions très variables, suivant le nombre de bobinesi traiter à la fois ; de même, on peut traiter dans un appareil un nombre inférieur de bobines
- Fig- 7.
- les OP sans q différei
- verses le rése
- Geedaeacoounicdccecc.
- à celui pour lequel il a été construit en me1' tant des bouchons dans les ajustages Cne comportant pas de boîtes à bobines.
- La disposition prévue par le dessin indique que les boîtes portant les bobines sont dispo* sées verticalement dans le réservoir A ; mal on peut aussi les disposer horizontalement o" obliquement, si on le désire.
- Les matières à teindre peuvent subir toutes
- Vraime ql’en i
- Nous tintes abrica
- 1 Lyon ensem indus ente i Nou
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- BT DE L'IMPRESSION DE8 TISSUS
- 223
- PuVe- les opérations préparatoires et la teinture, sans qu’il soit nécessaire de les déplacer; les t ag ... 1
- ' différents bains servant à ces opérations di— tra- verses peuvent être introduits et évacués dans esK, le réservoir A, sans inconvénient.
- Spa-es, et I oir A f
- ETUDE
- SUR UN
- ™ GENRE D’IMPRESSION SUR TISSUS
- w 8
- (Flanelles coton) Par M. O. Piequet.
- Société industrielle du Nord de la France mou J
- $ | L’impression des tissus, en ce qui nous in-haw, léresse, ne date guère que de la fin du siècle icao dernier, après la decouverte, en 1770, parl’écos-
- I Sais Bell, de la première machine à imprimer, 1 dP introduite ensuite en France dans l’usine d’O-3 trs berkampf, à Jouy-en-Josas (Seine-et-Oise). .ah L Depuis cette époque, l’impression n’a fait que se perfectionner ; la mécanique et surtout bines la chimie l’ont fait profiter de tous leurs pro
- met'
- Cne
- dique ispo* mais nt o“
- S
- O
- Eres, et c’est aujourd’hui une des industries ; les plus au courant de la science moderne.
- Pendant la plus grande partie de notre "ecle, les principaux centres d’impression en rance étaient Mulhouse, Rouen et Paris. De-iis 1871, à la suite de l’annexion à l’Aile— agne de l’Alsace, les régions industrielles s Vosges, de Lyon, de Toulouse, du Nord, 1 ont donné un développement considérable cet sans cesse croissant.
- | Dans notre région, c’est depuis quelques Innées seulement que cette intéressante in-"Strie a commencé d’occuper une place liment sérieuse, et c’est à Valenciennes lu®n revient l’honneur.
- Nous ne nous occuperons pas ici des toiles ylntes proprement dites, ou indiennes, cette *brication,très développée à Rouen,à Epinal, Lyon, serait difficile à déplacer dans son n8emble, et diffère trop profondément de "dustrie du Nord pour que son étude pré-nte un intérêt immédiat.
- "ous ne prétendons pas évidemment que
- les éléments fassent défaut dans le Nord pour des installations de ce genre, mais cependant nous devons faire remarquer qu’il faut pour la réussite de cette industrie une telle concor dance de conditions complexes que les plus audacieux y ont renoncé, quant à présent tout au moins. En étudiant sur place les causes de la puissante supériorité qu’a acquise la ré
- gion Mulhousienne dans l’impression,
- on
- constate que la perfection à laquelle on est arrivé est le couronnement d’un siècle entier de labeur incessant et de patientes recherches ; des écoles universellement renommées, remarquables par les professeurs qui s’y sont succédé et par les élèves qu’elles ont formés., une population ouvrière initiée dès l’enfance à toutes les parties de la fabrication, la réunion dans un même centre de tous les éléments si divers dont se compose cette industrie, tout cela forme un ensemble à peu près impossible à reconstituer ailleurs. Nous voyons, en effet, qui les usines installées en France depuis la guerre de 1870 pour la fabrication des genres qui ont fait la renommée de Mulhouse, n’ont pu arriver au succès qu’après des débuts souvent pénibles, et en faisant venir à grands frais d’Alsace des colonies nombreuses d’ouvriers spécialistes. Si l’on joint à cela l’importance des capitaux qu’il est nécessaire d’engager pour l’acquisition d’un matériel compliqué et très coûteux, on comprend facilement pourquoi il ne se monte pas en France un nombre plus considérable d’indienneries.
- Le genre d’impression dont nous nous proposons de parler ici est loin de présenter les mêmes obstacles ; le travail est moins difficile et n’exige qu’un nombre très restreint d’ouvriers spéciaux,et les frais d’installation sont beaucoup moindres.
- Les tissus dont nous allons étudier la fabrication sont les flanelles coton appelées, aussi pilous, drap russe, flanelle américaine, etc. Ils diffèrent des tissus imprimés ordinaires parie grattage, qui leur donne un aspect doux et laineux, tout en fondant les dessins de manière à imiter les tissus de laine foulés, sur
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- ET DE L’IMPRESSON DES TISSUS
- lesquels ils ont l’avantage, outre la modicité du prix de revient, de mieux supporter le lavage, tant à cause de la matière elle-même que de la solidité des couleurs qu’on y applique.
- Ces tissus étant destinés à faire concurrence aux articles laine, il est tout naturel que leur fabrication s’installe dans les mêmes régions, ces deux industries devant arriver à un moment donné à se compléter l’une par l’autre, de manière à suffire à tous les besoins du marché.
- En effet, le pilou, que son bon marché extrême a fait souvent surnommer le « drap du pauvre » a pris une place importante dans la confection des vêtements féminins, et on produit aujourd’hui des dessins fantaisies sur des tissus de bonne qualité, qui ont souvent l’aspect des plus beaux lainages.
- Il y a environ quarante ans que l’on a fait dans notre département les premières pièces imprimées dans ce genre de tissu. C’est, croyons-nous, la maison Place (actuellement Place frères) qui débuta dans cet article.
- Le grattage se faisait à la main ; on plaçait la pièce sur un chevalet à dos d’âne, et de chaque côté un ouvrier grattait avec une carde à deux poignées, dans le sens de la chaîne. Le tissu était ainsi lainé à poil et à contre-poil. On n’employait guère pour l’impression, qui se faisait à la planche ou à la perrotine, que des couleurs d’application telles que le noir au campêche et le marron au cachou.
- L’emploi des machines à imprimer au rouleau, des laineuses à chardons métalliques, la découverte du noir d’aniline et autres couleurs grand teint d’une application facile, favorisèrent considérablement l’essor de cette industrie, qui occupe maintenant dans le département du Nord plusieurs usines en pleine voie de prospérité.
- Certaines de ces usines fabriquent elles-mêmes 'es tissus écrus ; les autres les font faire à façon, soit a la campagne par des tisseurs à la main auxquels on remet la chaîne
- ourdie en boule, soit a Roubaix ou a Lille I .
- i , • . opère on les fait mécaniquement. Pacide
- Les tissus dont on se sert pour la fabrio plu tion des pilous ne sont pas forcément uloude formes. On peut aussi bien employer dansbac ( article les tissus unis, genre cretonne, que es. i tissus croisés. Cependant ces derniers donmboulll, de meilleurs résultats que les premiers, que p trame étant plus dégagée, soit à l'endroit, dans à l’envers, suivant que l’on veut faire prédo
- i sous miner le grattage de l’un ou de l’autre côtedans Généralement, ces tissus ne diffèrent enen les eux, dans une même fabrique, que par lalde tro geur et le duitage ; le numéro du coton emploi faces chaîne ou trame, restant le même. • Les
- Pour les articles forts, ainsi que pourtrsuffis, ceux qui se tissent à la main, on emploipeuv. plus souvent comme chaîne du coton reton . on fait aussi des articles spéciaux pourv, Apr ments d’hommes avec une chaîne en fil de dans ( écru ou crêmé. “nig j
- Il est important d’avoir des lisières k sëche faites, plates et pas trop tendues, afin qu'e P'éteno ne vrillent pas et ne cassent pas pendant ! Les diverses opérations. On les fait ordinaire® suiva en 2 et 2. ou ap
- Il faut aussi tenir compte, dans le tissap, Dar
- de la perte en largeur que subissent les tiss bien 1 cette perte varie, suivant le duitage, de H. bross 15 %. Ce sont, comme on peut le penser,! nœuds tissus les plus duités qui perdent le moins, à éper
- L’allongement est de 4 à 6 % ; le tissu 886 tranct donc de 6 à 8 % en épaisseur, sans conpt lames
- naturellement le gonflement produit par et-vie grattage. tissu ;
- On ne blanchit pas généralement le pil. On 1 cette opération est le plus souvent inutile, un por tissu recevant presque toujours des dess meri g couvrants ou teints soit avant, soit après!' cipale pression. De plus, outre l'augmentation Une ir
- prix de revient, il y aurait une perte enp0 Les et en résistance. bout
- On se contente donc d’un simple débouil desro sage, qui s’opère soit en bac à l’air libre, sle plus sous pression en chaudière close. On empi viter pour cette opération la chaux vive quand
- Les
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS 225
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- à Lille opère sous pression, et le sel de soude ou cide sulfurique quand on opère à l’air libre. Plusieurs fabricants se servent de sel de mde aussi bien en chaudière close qu’en ic. On se sert également de cuves à roulet-s; les pièces passent au large dans le bain juillant de sel de soude ou d’acide sulfuri-mers que, puis sont lavées dans le même appareil, droit, dans des compartiments où l’eau circule en e pré hsens inverse des pièces, qui sortent ainsi • cot dans l’eau complètement claire. On les rince enter en les faisant passer entre des tuyaux percés ar la de trous qui projettent de l’eau sur les deux empo faces du tissu.
- Les pièces lourdes, qui ne seraient pas I our (suffisamment décreusées par un seul passage, implot -peuvent en subir un second et même un troi-n retn sième.
- °urv Après le lavage, on les essore au large ifilde dans un foulard dont les cylindres sont gar-
- nis de toile ou de caoutchouc, puis on les )res"seche soit à la sécheuse à cylindres, soit à n que Fétendage.
- ndant y Les pièces débouillies sont alors classées airem suivant qu’elles doivent être imprimées avant j ou après le lainage.
- ; tissa® Dans le premier cas, si le tissu n'est pas esUsbien uni, on passe à la tondeuse, puis à la 3, brosse. On emploie aussi, pour enlever les 3nsernœeuds et les pailles ou gratterons, la machine noins àépeutir à lames horizontales, dont la partie su 8 tranchante est taillée comme une scie; ces > conplames sont animées d'un mouvement de va-
- it Paret-vient, rapide dans le sens de la trame du
- Su; le travail produit est satisfaisant.
- On fait aussi quelquefois subir aux pièces 1 ponçage au moyen d’un rouleau garni d'é- eri grossier. Cette opération s’applique prin-près eipalement aux pièces destinées à recevoir tatiol ne impression unie ou mattage.
- enP Les pièces sont ensuite cousues bout à bout par 3 ou 4 ensemble, et enroulées sur ébou desrouleaux en bois. On cherche à en mettre ibre, eplus possible sur le même rouleau, afin d'é-i emrmiser les arrêts à la machine à imprimer.
- Les pièces qui doivent être lainées avant
- quand
- l’impression ne sont pas tondues. Elles doivent être très sèches ; dans les usines où l’on dispose d’un métier à cylindrer, on peut leur donner un passage à froid, qui les lisse et rend le lainage plus facile et plus régulier, contrairement à ce que l’on pourrait supposer tout d’abord.
- Les laineuses les plus employées sont les machines à travailleurs roulants, à un ou deux cylindres, et ayant de 10 à 24 travailleurs. On fait d< s machines avec un plus grand nombre de travailleurs, jusqu’à soixante, de manière à achever le lainage dans un seul passage, mais le traitement se fait plus régulièrement en passant les pièces plusieurs fois dans des machines plus simples ; le grattage peut mieux se graduer et on ne risque pas pas d’énerver le tissu. Les cardes qui garnissent les rouleaux travailleurs doivent être aiguisées fréquemment, soit au moyen d’une
- meule en émeri, soit, ce qui vaut mieux, par le frottement de deux rouleaux l’un contre l’autre, ce qui donne l’aiguisage en pointe d’aiguille que beaucoup de fabricants considèrent à juste titre comme le meilleur.
- Les machines à imprimer servant pour le pilou ne diffèrent en rien des machines ordinaires pour indiennes.
- Les articles courants se font en 65 68 de largeur, correspondant à une largeur écrue de 78-80 centimètres. On imprime aussi des pièces qui, terminées, ont 120 cent, de large, et qui doivent avoir en écru 136-138.
- Dans les usines qui n’ont qu’une seule machine à imprimer, c’est généralement une machine large, permettant de faire les deux largeurs. On imprime aussi quelquefois des articles pour jupons ayant environ 1 mètre de largeur.
- Lorsque l’on a plusieurs machines à imprimer, on monte généralement une machine grande largeur contre trois machines étroites, ce qui représente la proportion moyenne dans laquelle on fait les deux largeurs extrêmes. Il est à remarquer ici que si le même rouleau gravé peut imprimer indifféremment
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- LE MONITEUR DE LA TKINTURE
- des pièces larges ou étroites, il ne faudrait cependant pas que les pièces étroites prédominassent par trop, car le rouleau pourrait s’user plus au centre que vers les bords, et les pièces larges qu’on imprimerait ensuite seraient plus foncées sur les bords qu’au milieu.
- Les pilous et autres articles similaires étant notablement plus lourds et plus , chargés de couleur que les indiennes ordinaires, il faut donc, pour une même production, un nombre plus grand de plaques sécheuses, ou une course à parcours plus étendu si l’on sèche à la chambre chaude ou hot-flue. Il est bon, en outre, d’avoir un moteur spécial pour chaque machine, afin de pouvoir graduer la vitesse suivant que le tissu est plus ou moins chargé de couleur. En effet, si l’on n’a que deux ou trois vitesses à la commande de la machine à imprimer, il arrive souvent que ces vitesses ne correspondent pas exactement au degré de séchage nécessité par chaque dessin, et comme il est inutile de laisser les pièces à la chaleur plus longtemps que pour effectuer le séchage complet, le moteur indépendant permet d’augmenter notablement la production lorsqu’on imprime des dessins légers.
- La gravure des rouleaux pour pilou doit être sensiblement plus profonde que pour les indiennes, à cause de l’épaisseur du tissu ; dans les tissus grattés surtout, les rouleaux gravés pour indiennes n'imprimeraient guère que le poil, sans atteindre le tissu lui-même ; les tissus ainsi imprimés seraient alors rapidement râpés à l’usage, au point de perdre toute trace de dessin.
- Pour le même motif, on ne doit pas eh isir-e dessins trop fins, qui ne s'imprimeraient pas nettement et se brouilleraient au moindre dérangement du poil du tisu.
- Les dessins fantaisie Employés dans l’impression du pilou sont,ou bien composés de toutes pièces par le dessinateur, ou, bien imités des dessins lainage tissés. On choisit dans ces derniers ceux qui peu vent s’appliquer à l’impression,.ou on les modifie dans ce sens.
- . Certains dessins tissés peuvent difficileme être reproduits par l’impression, mais 1 contre, l’impression peut permettre d'obte: des effets impossibles à obtenir par le tissa ou qui ne pourraient se faire qu’à gran frais.
- Les indienneurs qui ont ajouté le pilou le fabrication ordinaire sont généralement port à imprimer des dessins comportant tri quatre couleurs et même davantage, ce q permet de présenter des collections très non breuses et d’un aspect flatteur. D’après nol propre expérience, ce n’est pas la meillei manière de procéder, car ce sont les dess les plus simples et les plus sérieux qu vendent le plus, à l’exclusion presque entie des genres bariolés. En outre, les frais gravure plus élevés, ainsi que la moindrep duction, augmentent le prix de revient det article, dont le principal élément de succès: précisément l’excessif bon marché. Il ent de même des couleurs, dont les plus recht chées sont les plus sombres, comme les noi les marrons, les gros bleus, et quelques au» que nous étudierons en détail plus loin.
- Observations générales sur les dil rentes parties du travail
- Séchage. — Il faut éviter soigneusement formation de plis au séchage, car il est dil cile de les faire disparaître ensuite. Il pas non plus que les lisières se roulent.
- Il ne faut pas laisser les pièces séjour sur les cylindres de la machine à sécher qu" ils sont chauds; cette remarque is'appli principalement aux pièces imprimées * teintes.
- L’inconvénient est moindre lorsqu’il S8 de pièces écrues séchées après le déboull sage.
- : On ne doit pas non plus sécher les pie dont le blanc n’est pas bien pur, ou dont couleurs ne sont pas bien lavées, car elles: raient ensuite beaucoup plus difficiles à" gorger.
- !: Les pièces séchées doivent être enlete
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- lifficilem- immédiatement de la place du séchage, afin , mais | qu’elles n’y reprennent pas d’humidité.
- re d'obte: Il ne faut pas envoyer de pièces au garnis-r le tissap. sage sans s'assurer qu'elles ne renferment [u’à gran plus d’endroits humides, car le garnissage se l ferait mal, et les cardes seraient mises rapi-pilou à leB dement hors d’usage par la rouille.
- mentporl Garnissage ou lainage. — On ne doit ja-'tant tril mais monter une pièce sur la machineà lainer ige, ce « sans s’assurer qu’elle est bien sèche et ne s très non® présente pas de parties dures ou mal lavées, après non il faut que les coutures soient toujours bien a meillet tirées et les points serrés, afin d’éviter les les desi. « queues de rat » au commencement et à la eux qui fin des pièces.
- que enti Les coutures doivent être bien arrêtées et es frais» le fil en dessus, pour qu’elles ne s’échappent oindrene pas, ce qui fatiguerait les cardes. Pour la rient de a même raison, il ne faut jamais passer de bouts j succës en marche, et si une pièce vient à casser, il 5. Il ent faut arrêter immédiatement la machine.
- lus reche Les coutures se font en marche.
- e les noh. S’il se présente des plis, il faut les défaire quesaur. sans tarder, et surveiller les lisières qui au-loin. raient tendance à vriller.
- k II faut faire attention que la pièce ne soit ja-les ai- mais retenue à l’entrée de la machine, parce <il R qu’alors la pièce n’avançant plus, se trouverait usemenly énervée aux points d’attaque des cardes.
- il est.dil. Enroulage et fixage. — Les pièces destinées ,11 neliy d’impression ne doivent pas être enroulées lent. I avant d’être parfaitement sèches.
- ; séjour® Il faut enrouler toujours bien droit, le sens sherqusy du poil du tissu allant du bout extérieur au is’applict bout intérieur.
- rimées Le séchage complet est aussi nécessaire
- pour les pièces qui doivent être fixées, princi-qu’il Paiement pour les noirs d’aniline. débouily Les noirs d’aniline vapeur se fixent comme
- I 'es couleurs ordinaires ; les noirs par oxyda-les pie’. 11011 sont fixés soit dans une étuve chaude et u dont y moyennement humide, soit à l’appareil con-r elle5® tinu de Mather et Platt ou de F. Dehaitre qui jilesà® donne un travail plus rapide et plus régulier,
- I tout en exigeant infiniment moins de placer , enler Pour fixer les couleurs vapeur, on enroule
- les pièces avec un doublier écru ou préparé à la craie, et on vaporise avec ou sans pression, pendant une heure à une heure et demie.
- Les cuves à vaporiser ne présentent pas des dispositions particulières ; les pièces sont placées sur des rouleaux en bois, que l’on garnit quelquefois de cuivre. Il n’est pas indispensable de tourner les pièces pendant le vaporisage, mais il est utile de garnir la partie supérieure de la cuve d’une plaque creuse en tôle dans laquelle arrive la vapeur directe. On empêche ainsi la formation de gouttes d’eau condensée qui pourraient tomber sur le tissu et produire des taches irréparables.
- Pour les articles ordinaires, on n’emploie pas de doubliers; le résultat est plus parfait si on passe les pièces, avant le vaporisage à la cuve, dans l’appareil à oxydation continue.
- Dans certaines usines, on a pour le vaporisage ordinaire des appareils continus de grande dimension, où les pièces séjournent pendant une heure et même davantage. Ces appareils sont construits de la même façon que la boîte à oxyder les noirs.
- Ils coûtent naturellement fort cher, et ne peuvent s’appliquer qu’à des productions considérables, mais ils donnent des résultats parfaits et une importante économie de main-d’œuvre.
- Lavage. — Pour les articles ordinaires et les dessins peu chargés, on peut souvent se dispenser de laver après le fixage, quand on a employé pour l’impression des couleurs assez minces, épaissies avec 75 grammes au plus d’amidon par litre.
- Les pièces destinées à être grattées, ou qui ont été imprimées en dessins présentant des parties mates assez fortes, doivent au contraire être débarrassées de toute trace d’é-paississant.
- Le lavage peut se faire au clapot, au tra-quet^ ou dans des machines à laver au large.
- Le tissu doit être bien battu, et l’eau doit être renouvelée le plus possible. On ne doit
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- retirer les pièces du lavage que lorsque l’eau qui en découle est parfaitement limpide et incolore.
- Le système de lavage qui donne les meilleurs résultats sans fatiguer le tissu est le traquet placé sur un cours d’eau naturel ou artificiel.
- Les machines à laver au large, avec ou sans battage, donnent aussi un bon travail, mais lorsqu'elles sont assez développées pour que le lavage puisse se faire en un seul passage, elles atteignent un prix élevé.
- Les pièces bien lavées sont, comme il a été dit plus haut, séchées au séchoir à vapeur ou à l’étendage. Le séchoir à vapeur a, sur l’étendage ordinaire, l’avantage de faire disparaître les plis et de donner au tissu un apprêt suffisant dans la plupart des cas.
- Différents genres de fabrication
- Les traiteme nts à faire subir au tissu varient notablement suivant les résultats à obtenir. Le grattage, par exemple, se donne soit après, soit entre deux impressions.
- Les principaux genres d’impression sur pilou peuvent se classer de la façon suivante :
- 1. Impression simple sur tissu gratté en écru.
- 2. Teinture sur le genre n° 1.
- 3. Soubassements grattés.
- 4. Impression sur soubassements grattés.
- 5. Articles spéciaux.
- 1. Impression simple sur tissu gratté en écru. — Le tissu est préalablement gratté au degré voulu à l’endroit ; quant à l’envers, on ne le gratte pas tout à fait ; on réserve habituellement une passe de garnissage pour la donner lorsque toutes les autres opérations sont terminées, afin que le tissu ait un meilleur aspect. Ce grattage final, appelé aussi regitage, se fait souvent aussi à l’endroit du tissu.
- (A suivre.)
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- NOUVEAU SYSTÈME DU BAC LAVEUR pour le lavage des laines
- Par la Société V. Fouan-Leman et fils.
- Ce bac laveur se compose essentiellemen d’un bac à fond perforé formant un plan incliné, dont l’inclinaison est variable. Dans ce bac peut se mouvoir une chaîne sans fin munie de fourches. Au-dessus et à une hauteur quel conque, est placé un autre bac dont le fondes ajouré soit par des trous, soit par des rainure: dont l’espacement peut-être aussi rapproché qu’on le désire A la partie inférieure de l’appareil, est disposé un troisième bac qui reçoil le liquide après son action sur la laine. Ce bat inférieur est muni de tôles occupant les unes par rapport aux autres, des positions de nature à permettre au liquide de se décanter.
- L’eau propre amenée dans un compartimen inférieur qui reçoit en même temps l’eau de décantation est refoulée de ce compartiment au moyen d’une pompe dans le bac supérieur où elle tombe en se divisant sur la laine amenée par un tablier sur le plan perforé du bat intermédiaire et elle entraîne celle-ci avec une vitesse d’autant plus grande que l’inclinaison du plan est plus forte.
- L’action mécanique de l’eau est double d’abord, arrosage par l’eau tombant en pluie du bac supérieur ; ensuite, avancement et division de la laine par la vitesse du courant sur le plan incliné. L’action du 1 ivage est augmentée par les fourches de la chaîne sans fin qui sont animées d’une vitesse moindre quë celle du courant et qui, par suite, retiennen la laine en forçant l’eau à la traverser. L8 rôle des fourches est donc, dans l’appare en question, tout à fait opposé à celui qu’elles j remplissent dans les autres systèmes de la-vage où elles ont pour but de faire avance’ la laine.
- Arrivée au bas du plan incliné, la lain tombe sur un tablier ; elle passe sous les rou leaux d’une presse et l’excès du liquide $
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- rend dans le bac inférieur ; une tôle perforée retient les morceaux de laine qui pourraient tomber du tablier.
- MORDANT DE TEINTURE
- teignant par le bois d'inde campèche ou extrait tous les tissus mélangés tels que laine et coton, laine et soie, laine, soie et coton, laine et fil, etc., en noir.
- par M. Narcisse Piveteau.
- Formule du nitro-fer :
- Sulfate de fer ................ 58,00
- Sulfate de cuivre.............. 29,00 Bi-chromate de potasse...........0,60 Rouille........................ 12,00
- Zinc (dissous au préalable par la rouille).......... 0,40
- 100,00
- Le mordant se cristallise en se refroidissant.
- Application
- 7 kilos de mordant pour 100 kilos de matières à teindre. — 1 heure de bouillon — Bien laver.
- Teinture
- Tissus mélangés de fil coton ou autres vé- | gétaux. 66 kilos campêche — rentrer à froid — chauffer lentement jusqu’à 50° cent. — 3/4 d’heure dans ce bain suffisent — laver. Laine, soie, laine et soie. — 33 kilos campêche — rentrer au bouille — bouillir 20 minutes — laver.
- NOUVELLE COMPOSITION
- Pour enlever les taches sur toutes les étoffes et remettre à neuf les chapeaux, les gants, les meubles, etc., dite « Rovusine ».
- Par M. René-Louis Palisseau
- La nouvelle composision dite « Rovusine », objet de la présente invention, sert à enlever les taches produites par les corps gras, tels que huile, beurre, suif, bougie, peinture fraîche, goudron, etc., soit sur les vêtements, soit sur les meubles. Elle n’altère jamais les couleurs, même les plus tendres. Elle nettoie parfaitement les chapeaux, les bijoux vrais ou faux, les flambeaux, candélabres dorés.
- Cette composition consiste en une émulsion produite au moyen de saponine dissoute dans | 1 eau et mélangée à de la benzine légère ou 1
- autre essence à détacher. Pour 1000 grammes de « Rovusine », on emploie environ :
- 3 grammes 500 de saponine.
- 65 gr. d’eau.
- 35 gr. d’alcool à 90°.
- 894 gr. de benzine légère.
- 2 gr. d’essence de mirbane.
- On dissout la saponine dans l’eau, ajoute l’alcool, puis peu à peu la benzine en agitant fortement jusqu’à ce que le mélange ait pris la consistance de crème.
- (Reproduction interdite.)
- DE L’INFLUENCE sur le tissu du dégraissage de la teinture de l’apprêt de la laine
- L’affaiblissement de la fibre est fréquemment causé par l’une des opérations préparatoires : dégraissage, teinture, séchage, etc. Des lessives trop violentes ou de température excessive détériorent la laine, de même que le feutrage causé par un dégraissage mal compris, parce qu’alors le louvetage et le cardage coupent les fibres, font des mattes, rendent le fil irrégulier et moins solide.
- On ne dégraisse pas toujours lalaine à point, c’est cependant nécessaire ; car elle se teint mieux et plus vite, elle se carde et filé plus aisément, et de même pour le foulage.
- Quelques personnes assurent que les résidus du suint encore adhérents à la matière la protègent contre les effets défectueux des bouillages, des mordançages' et bains de teinture ; des expériences pratiques prouvent, au contraire, que la laine mal dégraissée souffre davantage. Les mordants et autres ingrédients chimiques décomposent partiellement le suint et attaquent les fibres.
- L’épaillage chimique peut provoquer un résultat analogue. Le suint prend corps avec la fibre, et, s’il ne l’a pas détériorée lui-même, il contrarie toutes les opérations subséquentes.
- Mais l’opération la plus délicate de toutes, c’est la teinture, dont l’influence est considérable et la non réussite irrémédiable : des mordants violents ou mal appropriés ; des parties trop chauffées de la cuve détériorent
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- la structure et la force de la matière. Ou encore, si on met trop de laine à la fois en cuve, elle ne peut être manipulée ni traitée convenablement; elle s’imprègne irrégulièrement du bain tinctorial et est exposée à un long contact contre les parois chauffées.
- L’irrégularité de la teinture, si elle se produit en laine, peut s’atténuer au point de vue de la nuance, pendant les opérations du filage. Le mélange qui se fait des diverses parties de laine régularise la teinte, ce qui ne se peut quand la teinte a lieu en pièces, et, dans ce dernier cas, il faut des soins particuliers sur lesquels nous n’insisterons pas davantage ici.
- Au sortir du bain, la laine demande aussi une attention spéciale pour son refroidissement. Le mieux est de l'étaler aussi promptement que possible dans une grande salle, en couche mince et en la retournantfréquemment. Et tant qu’elle n’est pas froide, il ne faut pas l’empaqueter et la comprimer,sous peine d’altérer les nuances.
- Les couleurs brunes influent davantage sur la force de la laine à cause des mordançages et des matières tinctoriales. La laine brune se carpe et se file généralement mal, le fil brun casse au tissage plus que le fil clair fait de même laine, le drap brun foule avec difficulté.
- Les couleurs de chaudière, même soignées, attaquent la laine plus promptement que les couleurs de cuve. On doit donc préférablement, ainsi qu’aux- nuances foncées, leur accorder des sortes de laines plus fortes.
- Le séchage de la laine n’a pas d’effet absolu sur la force du drap. Mais la laine devient rude et cassante quand elle est séchée par une chaleur excessive et une ventilation insuffisante, elle se brise plus facilement pendant le cardage et demande plus d’huile pour sa fabrication.
- La filature peut détériorer la laine, tout autant que les opérations préparatoires, et donner du fil mauvais même avec de la bonne matière première.
- Le louvetage et le cardage, qui précèdent le filage proprement dit, ont pour mission d’ou
- vrir la laine, d’aligner les brins côte à côte sans les briser, d’ébaucher le fil en un mot. Plus la laine est douce, flexible, liante, mieux elle se prête au travail. Mais, comme le dégraissage, la teinture et quelquefois la chaleur élevée subie par la laine l'ont privée partiellement de souplesse, on rétablit cette dernière par un ensimage convenable.
- Si l’ensimage est insuffisant ou s’il est fait avec de mauvais lubrifiants, les fibres ne retrouvant plus leur flexibilité, se comportent mal ou se brisent. L’économie recherchée en
- limitant trop la quantité ou la qualité du lubrifiant va à l’encontre du but, parce qu’elle détruit la force du fil et par suite du drap.
- Il faut aussi ne travailler la laine que lorsqu’elle est bien sèche. Mouillée, elle est moins robuste, elle absorbe le lubrifiant moins faci-• lement, moins régulièrement, et peut se | rompre davantageou donner un fil défectueux.
- L’usage de solutions alcalines trop fortes dans le dégraissage et le foulage est désavantageux, comme nous l’avons vu, pour le dégraissage de la laine. Les fortes solutions alcalines détériorent la matière et sa capacité feutrante.
- Un bain de 2 degrés de force suffit pour un | drap de laine pure, lubrifiée, avec de bonne | huile. D’ailleurs, dans la pratique, il faut con-| sidérer la tendance du lubrifiant à se saponi-’ fier. Nous avons vu que la laine sale occasion-nait des difficultés dans toutes les phrases | des procédés de teinture, il en est de même pour les draps qui en proviennent. De plus, ’ dans le dégraissage et le foulage, on est obligé d’employer des agents forts à l’excès qui altèrent la force du drap. Le foulage trop chaud est nuisible également ; on l’évite en tenant le drap mobile.
- Les pièces très foulées sont quelquefois plus faibles aux extrémités. Cela tient à la couture qui réunit les bouts, contrarie l’action des rouleaux et le pelotonnage si nécessaire pour un bon feutrage et que les autres parties reçoivent naturellement.
- Enfin, le drap peut aussi perdre sa force
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- par un trop violent garnissage. Il est avéré que le lainage altère la force du tissu en dé- • liant le feutre. Il peut être doux ou violent, c’est au laineur d’agir selon les cas en observant que, pour altérer la force obtenue au foulage et avoir cependant un grand garnissage, c’est par des assortiments gradués de charbons, tendres d’abord, puis plus acérés, et de plus, en accordant au travail le temps nécessaire qui permet d’agir progressivement. (Journal de Roubaix}.
- PRIME A NOS ABONNÉS
- , Par suite d’une convention spéciale avec l’éditeur, nous pouvons procurer à nos abonnés, au prix de 18 fr. 60 c. l’important Traité pratique de Teinture d’impression de Michel de Vinant. Cet ouvrage, contenant plus de 700 pages avec planches, est coté 40 fr. en librairie ; adresser les demandes au bureau du journal en joignant un mandat-poste.
- HOMOLOGATION de tarifs de chemins de fer
- 22 mars. — Orléans. — Tarif spécial D. n° 31. Extrait liquide de châtaignier en fûts.
- L’homologation est donnée sous réserve que la compagnie s’engagera à proposer, sur la réquisition de l’administration, des prix comportant des avantages semblables pour les centres de production qui se trouveraient dans des conditions analogues.
- DES APPRÊTS
- De l’huile soluble ou sulforicinate
- Après avoir vu les savons et les corps gras il est intéressant d’étudier le sulforicinate ou l’huile soluble, qui, par ses propriétés, tient à la fois aux huiles et aux savons. Il se rapproche 1o des savons, par son extrême solu-
- bilité dans l’eau, 2 des huiles, par son aspect, son toucher gras, sa fluidité.
- Depuis une dizaine d’années, la consommation de ce produit augmente sans cesse pour l’encollage et les apprêts de tous les textiles. Son emploi, du reste, est très avantageux, économique, et en tous points recommandable. On le trouve dans le commerce | sous différents noms, variant de fabricant à fabricant. Nommée « huile double », le sulforicinate en cet état renferme 80 à 90 % de matière grasse, mais le plus souvent on l'é-tend de son volume d’eau, sa teneur en huile est alors de 50 % et il est vendu sous le nom a'huile simple.
- L’huile de ricin soluble, le sulforicinate courant est le sulforicinate d’ammoniaque, qui sert depuis longtemps à la préparation des cotons teints en rouge turc ou rouge d'ali-zarme. Il se prépare de la façon suivante.
- On mélange, dans une cuve en bois doublée de plomb et munie d’un agitateur, 1.000 kilog. d’huile de ricin avec 100 kilos d’acide sulfurique à 66 Baumé. L’acide s’ajoute lentement en mince filet pour éviter réchauffement et la décomposition de l’huile, qui, de plus, brunirait très fort. Après avoir versé tout l’acide on laisse la réaction se continuer de 5 à 10 heures ; on ajoute un même volume d’eau, on brasse bien, on laisse déposer, puis on décante l’eau acide On lave une 2', 3e et même 4e fois, jusqu’à ce que i’eau n’ait plus une réaction acide. L’acide ricinolique est alors saturé par l’ammoniaque liquide à 22°. Quelquefois, mais rarement, on sature par la soude.
- Pour les apprêts, l’encollage, l'ensimage, l’odeur de l’ammoniaque est totalement cachée par une addition d’essence de mirbane, ou d’un autre parfum commun. Bien préparée, elle doit colorer en bleu le papier rougi de tournesol; une addition de 50, 70, 80 % d’eau ne doit pas donner d’apparence laiteuse, elle doit de plus êire exempte de résine ou d’huile de résine ou même de savon de résine. Ces additions ne changent ni la consistance, ni
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- l’aspect marchand, mais le sulforicinate d'ammoniaque ainsi trafiqué donne des résultats bien différents.
- La fécule et l’amidon chauffés avec cette huile de ricin soluble (soluble castor oil des Anglais) ne gonflent pas. En petite quantité, la fécule paraît complètement dissoute, surtout en présence d’une faible quantité d’alcali. L’usage du sulforicinate est plus particulièrement avantageux pour les tissus de coton devant conserver une bonne souplesse, tels les articles flanelles coton de Roanne : la colle pénètre plus intimement dans le fil ; la fécule ainsi solubilisée se combine au textile, c’est-à-dire entre entièrement dans le coton. Le grattage, lainage ou tirage à poil n’enlève alors que très peu décollé d’apprêt et ménage plus le tissu, l’éraille, l’arrache moins il n’en est pas de même lorsqu’on emploie pour ces genres des colles de parage ou d’apprêts, des mélanges pâteux de gélatine fécule à peine additionnés de quelques décilitres de glycérine ou de savon. Pour la préparation de bon nombre de tissus destinés à être imprimés le sulforicinate est aussi employé. Pour adoucir les cotons de bonneterie et de broderie, le sulforicinate est aussi fréquemment utilisé. Toutes les teintures mordancées et surtout les teintures par double décomposition donneraient des fils inemployables aux machines à broder sans l’addition de 2 à 3 litres d’huile soluble au bain de rinçage par 50 kilos de coton.
- En Angleterre, depuis plusieurs années, sous le nom de Blown oils, d’huiles oxydéés, d’huiles de ricin liquides, on[vend des huiles miscibles dans les huiles minérales, dans l’eau bouillante.
- Elles sont fabriquées par la maison Thomas-Henry Grey, de Londres, qui les obtient en faisant barboter dans l’huile de l’air chaud et comprimé et en maintenant de plus cette huile à 190-200 de température pendant plusieurs heures.
- Un industriel des environs de Rouen a lancé les huiles chlorées qui n’ont guère eu de succès, ni pour les teintures ni pour les apprêts.
- Les oxyoïls concentrés de Durand Huguenin sont des produits analogues aux Blown oils; mais leur emploi ne s’est pas encore généralisé et il n'est que pour les rouges turcs que ce genre d’huile (transparente, jaune ambrée et très visqueuse) a trouvé un débouché immédiat.
- L’huile blanche soluble de A. Beck, de Laval, est plus spécialement utilisée pour le parage, l’encollage et les apprêts.
- Elle commence à être appréciée à sa valeur par les régions cotonnières de Normandie et surtout de Roanne et justement pour les articles flanelles cotons dont je parlais plus haut.
- De toute pièce, sans huile de ricin, on peut préparer une sorte de sulforicinate factice, qui est un savon mou fortement chargé de glucose, bien transparent et très consistant; mais ce genre d'« huile nouvelle » ne possède que les propriétés du savon et de la glucose — ses composants.
- Nous aurons à nous entretenir du solforici-nate et des huiles solubles, ou soit-disant telles, à propos de l’ensimage des laines et également en étudiant les « charges » des textiles.
- Emile Duhem.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
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- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rap-peler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- CONVERSIONS DE LIQUIDATIONS EN FAILLITES
- Pignaud (Laurent), teinturerie, 1, cours Vitton prolongé à Lyon et 25, rue d’Alsace, à Villeurbanne. — Jug. du 12 avril. — S. : M Pitre.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif E. Sagnol et fils, teinture de laine, au Rez. — Durée : 10 ans. —Acte du 1er avril.
- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Modification et prorogation de 10 ans, du 20 juin, de la Société Al. Pacon et H. CHAR-VET, fabr. de toiles peintes et tissus imprimés, 1, pass. Saulnier, à Paris. — La société devient en commandite à l’égard de M. Charvet et la raison devient en conséquence Al. Pacon et Cie. — Acte du 1er avril.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- M. Martin a vendu un fonds de teinturerie, 29, rue Victor-Massé.
- M. Morand a vendu à M. Quillet, un fonds de teinturerie, 171, rue de Crimée.
- M. Lecomte a vendu un fonds de teinturerie, 18, rue Cujas.
- Mme veuve Campourcy avendu à Mme veuve Courtin, un fonds de teinturerie, 27 bis, rue Duret.
- M. Guéneau a vendu à Mme Pélisson, un fonds de teinturerie, 7, rue Vignon.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-detsous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Traité pratique de teinture et impression, par Michel de Vinant, ex-coloriste et directeur de fabrique.
- Deuxième édition, revue et augmentée de procédés spéciaux et pratiques.
- Teinture et impression des tissus et des éche-veaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc.
- Blanchiment des toiles de fil, coton, laine, etc. Apprêts.
- Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille.
- Produits chimiques employés à la teinture et à l’impression.
- 1 vol in-8° broché de 780 pages, avec planches. Prix : 18 fr. 60.
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’École supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8’, avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d’analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l’examen des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les méthodes si générales et si précises de la chimie mini-raie ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est
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- attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l’industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d’analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir ? recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
- Expédié contre mandat poste de 10 fr. 60.
- La pratique du teinturier, par Jules GARÇON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc.; 2 volumes avec nombreuses figures intercalées dans le texte. Présenter sous une forme résumée l’ensemble des connaissances pratiques qui peuvent le plus aider un teinturier dans son travail de chaque jour, tel est l'objet de cet ouvrage.
- Après les quelques considérations générales d’une introduction historique, l’auteur traite successivement dans le premier volume : 1* des méthodes de teinture, et 2- des essais de teinture; il étudie tout spécialement les conditions qui permettent au teinturier de bien unir, de bien échantillonner ; il y traite également la question si importante de la solidité des teintu res.
- M. J. Garçon donne en appendice à la fin de ce volume :
- l- Quelques réflexions sur la théorie de la teinture ;
- 2- Les éléments de la science de la couleur ;
- 3- Une bibliographie des principaux ouvrages français et étrangers.
- Le deuxième volume est consacré à l’étude du matériel de teinture, avec nombreuses figures.
- Dans un troisième volume : recettes et procédés spéciaux de teinture, l’auteur donne une série de recettes types pour la teinture du coton, de la laine, de la soie, du lin, du jute, de la ramie, etc., à l’état brut, en rubans, en cannettes, en bobines, en fils de chaîne, en écheveaux, en tissus purs, en tissus mélangés.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART, ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296
- pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d'Académ'e. — Lauréat de la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène
- 1 fort volume in 8° de 600 pages avec figures Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l'administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux in-dustriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de {'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-In f'e-rieure. Troisième édition. Un volume in-8 avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50‘. (
- j Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed.
- (Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal
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- ST DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de (IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel(C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine aLamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa lates.
- Ruch(J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumine*
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d'albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),4.', rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs.
- Qualité supérieure pour impressions des tissus, alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alumine, alun pur et raffiné.
- Larrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- Amidon*
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du jury, Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9,rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g.
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d'Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- failliez (L.), 4, rue St-Nicolas. à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriale*
- "olet (Louis), directeur lu Laboratoire central, 44. rue moue sDame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix
- Aniline
- “ernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- anres (Jean), 19, rue d'Enghien, Paris, dépositaire aes souleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm P» u Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- socn et ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris.
- lete annoyme des matières colorantes et produits mmiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- w . Apprêt* diver*
- eishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- j - Apprêt* (Machines d’)
- —ecoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-Foesseurs, 9, rue Friant, Paris.
- dand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète GueMachines à apprêter pour toutes applications. sselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prenonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d'étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris, Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzine*
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris, Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Bianeniment ( Article* pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machine* et appareil* pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux, bobines, etc.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), H, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Boi* de teinture
- Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, 3 Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
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- t9 Co? O
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine). The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C" Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation. .
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, a Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage economique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu ae place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d'Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, /, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 13, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam. à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieure; pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline. Ferd. Petersen et C”. Fabrique de couleurs daniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs. Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Rhône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- BONNE OCCASION
- A céder, à des conditions exceptionnelles, un fonds de teinturerie placé dans un département du centre. Loyer relativement insignifiant. Clientèle assurée.
- La personne qui prendrait la succession de ce fonds, après un stage de plusieurs mois, n’aurait que le matériel à payer.
- Pour tous renseignements, s’adresser au bureau du journal, aux initiales. CM 64.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d’ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorantes pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane. Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes lies de vin.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème de tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle, 160,000k
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité de tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dents d’engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris.— Envoi du tarif.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, àTromblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury, Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieures, gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889.
- Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine , gommes artificielles, léiogomme, produits pour tissage et apprêts, blanchiment.
- Drogueries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine, benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et ex-traits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancourt, Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturerie.
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée concentrée.
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, marque « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée pure Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier) , au Perreux Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences a détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate »pro-duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
- JEUNE CHIMISTE
- teinturier en laine et coton, désire position dans teinturerie de laine en pièces. Prétentions mo-destes. Adresser offres sous H. et V., à Genève
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- 39e Année. — No 11.
- 5 Juin 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE—
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 299
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- 47 1J
- SOMMAIRE
- Perfectionnements et procédés nouveaux. — Nos Causeries sur les apprêts. — Des apprêts. — Chambre syndicale des teinturiers-dégraisseurs. — Etude sur un genre d’impression de tissus (suite). -- La durée du travail dans les usines et manufactures. — Législation commerciale étrangère. — Informations. —Jurisprudence. —j Renseignements commerciaux. — Bibliographie, — Cours. — Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- BT PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- nouveau procédé D'ORNEMENTATION des ÉTOFFES
- Par la société Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas.
- Le procédé d’ornementation qui fait 1 objet de la présente invention peut s’appliquer aux étoffes de toute nature, c’est-à-dire compo-sées de tous les textiles connus, mélangés ou non, tissées avec des armures quelconques, "nies ou façonnées, teintes en toutes nuances et ayant subi ou non les apprêts habituels, le mgirage, le gaufrage, etc.
- Ce procédé consiste essentiellement à faire Passer l’étoffe entre deux cylindres, dont l’un 8énéralement
- en métal et chauffé à l'inté-rieur, présente sur son pourtour une gravure “niforme, et l’autre est lisse et porte des dé-c°upure8 à arêtes franches comme faites à emporte-pièce. Si l’on fait passer une étoffe entre deux cylindres ainsi disposés, la gra-uFe du premier n’apparaîtra sur l’étoffe Y"aux endroits correspondant aux parties Sses du second cylindre, et l’étoffe sera par-emée, pour ainsi dire, de réserves corres-Pondant aux parties creuses.
- PROCÉDÉ POUR PRÉPARER DE LA COULEUR DE BRONZE INCOMBUSTIBLE Par M. Carl Reich.
- Dans la préparation de la teinture de bronze du commerce (dite « bronze liquide »), on emploie du benzol, des éthers de pétrole, de la benzine et d’autres substances éminemment combustibles; il en résulte de grands dangers pour son expédition et pour son emploi.
- La présente teinture de bronze ne présente pas ces inconvénients. On la prépare en fai sant dissoudre du damar, du copal. de la gomme élémi, du mastic, de la sandarac dans du tétrachlorure de carbone dont on enlève ensuite les acides. Puis on ajoute à cette dissolution neutralisée de résine dans du tétrachlorure, la quantité voulue de couleur de bronze. Le caractère d’incombustibilité qui distingue le tétrachlorure supprime les dangers inhérents à la préparation, à l’expédition et à l’emploi de la teinture de bronze telle que, elle est préparée jusqu’ici.
- SYSTÈME D’ESSOREUSE PERFECTIONNÉE dénommée « ['Economique » applicable à la récupération des liquides volatils
- Par M. Edmond Deslandes
- L’objet de cette invention concerne un système d’essoreuse perfectionnée, que l’inventeur dénomme « l’Economique », plus particulièrement destinée à effectuer l’essorage des tissus ou autres corps imprégnés de liquides volatils, et ayant pour but de récupérer, sous forme de liquides condensés, les vapeurs produites par le contact des liquides volatils avec l’air pendant l’opération de l’essorage.
- L'appareil est caractérisé par la combinai-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- son avec une essoreuse établie à la manière ordinaire, d'un coffre servant à recevoir le liquide provenant de l’essorage et muni de chicanes entre lesquelles passent en se condensant les vapeurs provenant du liquide volatil, les produits de la condensation venant se réunir par tous moyens quelconques au liquide extrait par l’essorage. Ce coffre comprend, en outre, à sa partie supérieure, un tuyau de communication le reliant à la partie supérieure de l’essoreuse. Un dispositif de soupape de sûreté fonctionnant soit par l’aspiration, soit par le refoulement, complète l’ensemble du système.
- PERFECTIONNEMENTS apportés à l'impression des tissus de tous genres
- Par M. Victor Roche.
- Il s’agit, dans cette invention, d’une impression à sec, pour ainsi dire, sur tous genres de tissus.
- Cette impression, opérée soit à la planche, soit au rouleau, est caractérisée par les points suivants :
- 1° Par la teinture en fils ou en pièces faite avec des nuances susceptibles d’être rongées par les acides ;
- 2° Par l’emploi comme rongeants, des acides mélangés à l’un des épaississants ordinairement usités, de préférence les acides sulfurique ou oxalique, avec la gomme adra-gante ;
- 3° Par l’addition, à cette dissolution, du colorant qui doit être un produit de nuance acide.
- Suivant les nuances à obtenir pour le fond, on emploiera les substances suivantes :
- Fond marron, permanganate de potasse.
- Fond jaune, la gaude.
- Fond rouge, fond de gaude rougi au rose bengale.
- Fond rose, le rose bengale.
- Fond gris foncé ou clair, fond rouille et fini à la galle décolorée.
- Fond crème, le rouil.
- Fond violet, fond de gris comme précédemment et fini avec rose bengale.
- Fond vert, vert adléïde.
- Fond bleu, vert adléïde et rose bengale.
- PROCÉDÉ D’OBTENTION DE MATIÈRES COLORANTES de genre « noir d'aniline » sur les fibres textiles
- Par M. Frédéric Reisz.
- Ce procédé pour l’obtention de matières colorantes du genre du noir d’aniline, à l’aide de composés amidés qui, en solution, ne sont pas facilement détruits ou précipités par des agents d'oxydation de nature acide, se caractérise par la répartition de l’agent d’oxydation entre les fibres et le bain de teinture, on la couleur de foularde ou d’impression, ledit agent pouvant être de préférence des oxyde® métalliques riches en oxygène (par exemple, du peroxyde de manganèse, soit seul, soit avec de l’oxyde de fer) pour les fibres et des oxydes acides (par exemple, du chromale alcalin ou des sels ferriques ou encore des chlorates, soit seuls, soit combinés avec des composés de fer, vanadium, cérium ou analogues) pour le bain de teinture ou pour 18 couleur de foularde ou d’impression.
- NOUVEAU PRODUIT DIT « LA LUSTRINE » servant à apprêter le linge et faciliter son^’ passage tout en lui donnant un glaçage011 brillant parfait
- Par M. Victor-Hippolyte Voilly, chimiste.
- Les corps qui entrent dans la composition de ce nouveau produit sont mélangés, à chaud, approximativement dans les proportions s111' vantes :
- Suif........................ 328 parties
- Cire......................... 98 »
- Potasse..................... 178 »
- Acides organiques.. 66 » Eau 330 »
- 1000 parties
- Ce mélange ainsi obtenu à chaud, puis se
- ché prod lusti
- II ploy, sidéi un p
- Et viroi glaçi
- NOS
- Ne un ni Pre I série
- No Prive teurs de ]' avon cune heurt que r nuéer d'hui COHa|
- An Les C fécul conse fier. ] leg m la fer const être ] Prépa souve le suif le suif
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- I ché et réduit en poudre, constitue le nouveau I produit désigné sous la dénomination de « la lustrine ».
- Il est à remarquer que ce produit peut s’em-| P^yer dans l’amidon, qu’il facilite alors con-| sidérablement le repassage et donne au linge Un poli et une blancheur remarquables.
- Employé seul, à raison de 3 grammes en—
- I viron par verre d’eau chaude, il donne | glaçage parfait.
- {Reproduction interdite.)
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- 8 sont ar des carac ixyda-ire,011
- ledit oxydes emple, il, soit et des romale re des rec des u ana-pour 18
- E»
- son re iç age011
- i NOS CAUSERIES SUR LES APPRÊTS
- Notre collaborateur, M. Duhem, appelé à un nouvel emploi, se trouve forcé d’interrom-I Pre la publisation sur ses intéressantes cau-
- series sur les apprêts de la teinture.
- E Nous regrettons vivement ce départ qui nous Pived un excellent collaborateur que nos lec-I de"? ont pu apprécier. En raison de l’intérêt I 6 1 étude entreprise par M. Duhem, nous I °ns dû nous préoccuper de combler la la-I hene Produite par son départ. Nous sommes eux de pouvoir annoncer à nos lecteurs I Te nos causeries seront reprises et conti-«kes P&r M. Ude. Nous publions, aujour-"h, le premier article de notre nouveau , collaborateur.
- te.
- positiol à chaud ms sui
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- puis së
- DES APPRÊTS
- Ant ' —
- Les ‘Putrides, an^seP^Ques> antifer ments.— fecul. es d'encollage et d’apprêts à base de conse—d amidon ou de gélatine ne peuvent se fier n ver longtemps sans fermenter, ni putré-leg mans les salles d’apprêts ou de parage, la fer anges trouvent la chaleur favorable à congtipeentation, l'eau étant également partie être vante de ces colles la putréfaction peut prépapPide- Il est d’usage d’ajouter à toute souvengln d'apprêt un antiseptique qui varie le suif 1 d usine à usine. Les principaux sont le suifale de zinc, le chlorure de zinc, l’alun, e de cuivre, le phénol, le lysol, les
- acides salycilique, acétique, tartrique, citrique, le bichlorure de mercure, le sulfophé-natedezinc, l’essence de térébenthine, etc., etc.
- Sulfate de aine. — Encore appelé vitriol blanc, couperose blanche, est bien soluble dans l eau, insoluble dans l’alcool. C’est un antiseptique assez puissant. Il se trouve dans le commerce sous la forme de plaques carrées moulées, ou en petits cristaux. Celui en plaque est préférable à celui en cristaux parce que ce dernier contient des traces d’acide sulfurique en quantité suffisante pour détériorer le tissu. Par cuite de 100 litres de colle on emploie 15 à 20 grammes de sulfate de zinc. En général dans toute colle on évitera de mélager des matières qui chimiquement nes’allient pas entre elles, telles que les savons et les métalli ques.
- Chlorure de amc. — Le chlorure de zinc est un antiseptique plus puissant et en même temps un sel hygrométrique. Nommé aussi beurre de zinc il est caustique et très soluble dans l’eau et l’alcool. Il a la propriété de durcir toutes les substances pulvérulentes auxquelles on le mêle. Sorel en a fait un ciment avec de la fécule et du blanc de zinc.
- Le chlorure de zinc à l’état concentré attaque les fibres végétales et dissous la soie. Il sert dans les analyses de tissus mixtes grâce à cette propriété. A l’état étendu le chlorure de zinc est un excellent agent de conservation. Il jouit de la propriété de faire gonfler la fécule et l’amidon à la façon de la soude et de la potasse c’est-à dire une dizaine de fois plus que l’eau pure. A l’ébullition il transforme l’amidon en dextrine ou amidon soluble.
- Dans l’emploi du chlorure de zinc il faut remarquer l’action de ce sel sur certaines nuances, surtout lorsque l’on ajoute comme dans certaines maisons, le chlorure après cuisson de la fécule et autres produits.
- Bon nombre, pour ne pas dire toutes, de celles liquides vendues dans les centres industriels sont à la base de chlorure de zinc,
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- lorsqu’elles sont incolores. Les colles liquides colorées sont faites avec de la bière addition-née de sulfate ou chlorure de zinc, chlorure de magnésium, glycérine ou sulfate de soude suivant les fabricants.
- Sulfate de cuivre. — Le sulfate de cuivre est en cristaux bleuâtres et porte souvent le nom de couperose bleue ou vitriol bleu. Il est soluble dans 4 parties d’eau. Il se dissout également bien dans la glycérine. Il est légèrement antiputride et antiseptique. Très employé dens le parage et l’encollage, il l’est beaucoup moins dans les apprêts. Sa couleur nuit parfois, et l’action du sulfate de cuivre est quelquefois nuisible à certaines teintures.
- La majorité des teintures diamines et couleurs directes sont changées par le sulfate de cuivre, la chrysamine surtout. Le bleu d’indigo et certains gris sont aussi attaqués par cet antiseptique.
- Beaucoup de fabricants rejettent le sulfate de cuivre de leur parage à cause de ces ennuis vis à vis des nuances et aussi parce que les fils coupent à la longue les lisses et les peignés.
- Un produit d’apprêt très répandu à Roubaix-Tourcoing, Saint-Quentin, est composé de glycérine et de sulfate de cuivre. La drogue est verdâtre et donne de bons résultats renfermant un produit adoucissant hygrométrique et de plus un antiseptique. Il convient au coton comme à la laine, mais les tisseurs de laine l’emploient plutôt que les pareurs de coton.
- Avec les savons, le sulfate de cuivre donne par décomposition un savon de cuivre, qui rend les tissus imperméables à l’eau.
- Alun. — L’alun,très employé dans les teintureries de laines, cotons et soies, est en cristaux, incolore, d’une saveur sucrée et astringente, beaucoup plus soluble à chaud qu’à froid. La dissolution d’alun est acide. Il est employé comme antiseptique à la conserva-tion des peaux et de la colle forte. Dans les apprêts il avive plutôt les couleurs, excepté toutefois le bleu d’outremer qu’il détruit et les
- noirs d’aniline ordinaires qu’il verdit légèrement. 40 à 50 grammes d’alun dans une cuite de colle de 200 litres aident à sa conservation; l’empois de fécule épaissit moins rapidemen par le refroidissement et ne tourne pase» grumeaux. L’alun donne en même temps un certain craquant au coton et diminue le bril-lant que donnent les tambours sécheurs and tissus apprêtés.
- M. UDB.
- CHAMBRE SYNDICALE
- • DES
- TEINTURIERS-DÉGRAISSEURS
- Séance du 1" avril 1895
- La séance est ouverte à 4 heures, sous 8
- présidence de M. Jolly, président.
- Sont présents : MM. Jolly, Mars,
- 3
- CD 9
- Tissier, Vinois, Rollet Orliac, Tupinie" L’Huillier, Babillon, membres du Comiëë ainei que M. Rigolot, président d'honneut Peneau, Pingrié, Blondinet, membres adhë rents.
- Absent excusé: M. Barbin.
- L’administration de l’Union propose com" membre adhérent M. Borin, teinturier.
- Le Secrétaire est chargé d’envoyer les S. I tutsàce collègue en lui indiquantles divers conditions requises pour son admission.
- M. Paquereau présente comme membr" correspondants : M. Simon, M. Jeanniët M. Audusson, tous trois teinturiers àA^j et M. Dillensenger, teinturier à Saumur: | Comtté admet ces quatre confrères en qu‘ | de membres correspondants et, en leur 5. | haitant la bienvenue, adresse ses felicl tions à M. Paquereau, qui a su faire prof I la cause syndicale de la bonne harm) I existant déjà entre les collègues de sa gioa.
- Correspondance
- Lettre de la Chambre syndicale des 6 " nt al
- preneurs de voitures de place donnai de son essai de transport à la petite c d’un quart d’heure.
- Le 1 tenta | grett l aura | tOUS.
- Le I été v g de cc ï dical | de la derai
- Au I M. J anno sition fonct
- l Jolly infor
- | nos c |. jet du synd
- . APpr d’alle de to aura d’une le C( Chan liac c
- Le; dence Prési foncti "n to tant I de fai auleu une d deux heure trona
- Au mité inter Pathi btap
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 249
- égère-ie cuite ration; lemen pas en nps ut e bril-irs aux
- Ude.
- Le Comité n’a pas à répondre, puisque la tentative a été vite abandonnée; mais il regrette pu’il en soit ainsi, car la persévérance aurait rendu cette mesure avantageuse pour tous.
- Lettre d’un confrère se plaignant d’avoir été volé par une ouvrière. Le Comité décide
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- de communiquer la lettre à la Chambre syndicale ouvrière et se réserve de donner le nom de ladite personne aux patrons qui le demanderaient.
- Au sujet de l’Exposition de la blanchisserie M. Jolly donne lecture d’un article de journal annonçant l’installation par lui,à ladite Exposition, d’un modèle d’atelier de teinturerie fonctionnant sous les yeux des visiteurs. M. Jolly ajoute qu’il croit utile d’expliquer cette information. Il est bon de mettre en garde nos confrères contre toute proposition oupro-Jetdumême genre; car, à son avis,la Chambre syndicale ne doit pas patronner, ni même éprouver, quiconque aurait la maladresse Caller donner cette leçon de choses à la portée de tous les visiteurs de ladite Exposition, qui aura son utilité, si nous savons y participer d une façon intelligente. M. Jolly fait ensuite e compte-rendu du banquet donné par la Chambre syndicale ouvrière, où lui et M. Or-liac ont représenté la Chambre patronale.
- Les ouvriers ont voulu donner la prési-dence d’honneur du banquet à M. Jolly et notre Président, si bien doué pour une semblable fonction, a été heureux au dessert, en portant I toast à la conciliation. Il l’a fait avec au Wnt plus de cœur et sincérité, que cette fête de famille avait pour but, dans la pensée des ““leurs, il ne croit pas se tromper, de faire une démonstration en faveur de l’union des we"x syndicats ; on constate une tendance "reuse à se rapprocher de la Chambre pa-"onale et à vivre en bonne intelligence.
- Aussi la présence des patrons, que le Co-16 avait décidé de grand cœur, a-t-elle été "terprétée d’une façon flatteuse et très sym-P"thique, que notre Chambre doit reconnaître 6 APprécier,
- L’accord entre les patrons est connue ; nos ouvriers savent que la province entre de plus en plus en rapports avec nous, si bien que, peu à peu, l’entente sera générale. Elle le deviendra plus encore par des fêtes de ce genre, où tous les collaborateurs de la teinture reconnaîtront la sincérité des sentiments et le désir vraiment manifesté par tous de vivre et travailler en parfaite harmonie.
- Ce sont ces idées de conciliation que notre Président désire voir mettre en avant dans toutes les circonstances et qui lui faisaient sermonner, dernièrement, un ouvrier qui lui demandait de l'ouvrage.
- Vous quittez votre patron en le conduisant aux prud’hommes ; mais réclamez donc plutôt l’arbitrage du Comité conciliateur de la teinture ; autrement vous vous fermerez les bons ateliers de Paris et de la province ; car, tout en réservant les droits de chacun, nous souhaitons que tous veulent la concorde et la conciliation avant tout.
- M. Jolly fait au Comité le récit de la fête de la distribution des récompenses. 1
- Cette cérémonie, si charmante d’émotion, et si consolante au point de vue social, a été présidée par M. Lebon, ministre du commerce» dont le discours si bien approprié au sujet, si rempli d’idées réconfortantes, a augmenté la valeur des récompenses accordées aux collaborateurs fidèles du commerce et de l’industrie. Ce récit, paraît-il, ne peut être publié dans le journal L'Union, et nous devons nous contenter de reproduire les petites apologies qui accompagnaient les noms des lauréats appartenant à notre industrie, que M. Jolly, le rapporteur, a si bien mis en relief devant un auditoire ému et charmé.
- Pour la Chambre syndicale de la teinture et du nettoyage, nous avons obtenu 4 médailles du Gouvernement pour les ouvriers et ouvrières suivants :
- Mlle Baton, de la maison Tournier, d’Arras, très courageuse au travail et d’une honnêteté à toute épreuve; restée seule de neuf enfants,
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- elle soutient et soigne ses vieux parents avec le plus grand dévouement.
- Mlle Céline Berger, de la maison Jolly, d’une famille de travailleurs, dont lé père reçut ici la médaille du Gouvernement après trente-cinq ans de services.
- Mlle Berger a suivi un si bel exemple, et mérite à tous égards, par sa conduite et son travail irréprochables, la récompense que nous avons sollicitée pour elle.
- Mlle Emélie-Victorine Masson, de la maison Tupinier, très assidue et très exacte à son travail, ce qui est assez rare dans sa spécia-lité, d’une grande probité et ayant toujours mérité l’estime de son patron.
- M. Bel val, de la maison Hallu, entré chez M. Hallu père, en 1858. Il a quitté l’atelier pour faire son service militaire, libéré en 1865, il reprit son travail jusqu'en 1870, époque à laquelle il fut rappelé à l’activité. Blessé à la bataille de Sedan, il dut subir, à la suite de cette blessure, l’amputation de la jambe droite. Après quelques mois de repos, Belval a repris, pour ne plus le quitter, son travail de teinturier avec le même zèle et le même entrain. Si nous ajoutons à de si brillantes qualités la sobriété, l’économie et le courage, nous serons heureux de voir sur la poitrine de ce brave le ruban tricolore, récompense de ses vertus civiques, à côté de la médaille militaire gagnée sur le champ de bataille.
- Pour les ouvriers teinturiers en soie, laine et coton, et tous textiles, il a été distribué 17 médailles.
- La Chambre syndicale des teinturiers en soie, laine et coton, et tous textiles, compte 17 lauréats de la médaille du syndicat général.
- Chez tous les collaborateurs, sans distinction de tonctions et de mérite, nous constatons les mêmes talents et les mêmes qualités de stabilité et de conduite irréprochable.
- Représentants d’une industrie dont le goût, la science, le travail persévérant sont la base, ils ont tous, à des titres différents, mais d’égale valeur, contribué à acquérir et à conserver, à notre grand et cher Paris, la réputation
- et la supériorité incontestable dont nou: sommes si fiers.
- Interrogez ces ouvriers, ils vous diront tous! quels liens, quels attraits, quelle constante poésie les attachent à l’atelier et à leur pro-fession toute artistique, soit qu’ils s’efforcent,! comme aux usines de Passy, de Pantin, d’Ar cueil et de Javel, de reproduire les plus fines! et les plus brillantes nuances de la nature, soit qu’à travers les vapeurs multicolores de leurs chaudières bouillantes, ils s’appliquent comme aux usines de Putaux, à retrouver sur leurs écheveaux éclatants les solides et lumi-neuses couleurs qui serviront à tisser le dra-peau national.
- Le Comité, par de chaleureux applaudisse* ments, félicite son Président d’avoir, dans cette belle cérémonie, si bien interprété les sentiments des patrons, et si bien dit les mérites de nos modestes collaborateurs.
- La séance est levée à 6 heures.
- Le Président, A. Jolly.
- Le Secrétaire,
- BABILLON.
- ETUDE SUR UN
- GENRE D’IMPRESSION SUR (Flanelles coton) Par M. O. Piequet.
- Société industrielle du Nord de la (Suite)
- Fran^
- Les pièces grattées sont généralement ton dues avant d’être imprimées, mais beauco"r de fabricants suppriment cette opération et remplacent par un brossage énergique. pièces tondues doivent également être bros sées avant l’impression.
- Toutes les couleurs d’impression employe, pour les indiennes peuvent s’appliquer sur | tissu ainsi préparé ; le neir d’aniline est plus employé, mais on peut se servir de 10U1 les couleurs vapeur ou d’application.
- Le noir d’aniline est développé dans l'apP" reil à oxydation continue, puis ensuite d dans un bain bouillant de bichromate desn, à 5 grammes par litre. Le bichromate!e
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- souvent additionné de son poids de sel de soude ou, plus économiquement, de craie ordinaire. Souvent aussi, quand on l’emploie pur, on passe ensuite les pièces dans un bain de sel de soude ou mieux de silicate de soude, qui a pour effet de nettoyer le blanc du tissu.
- On peut même supprimer le bichromate et passer simplement en soude caustique, mais la noir est plus bleuté et moins solide.
- Quel que soit le système adopté, les pièces ainsi fixées doivent être lavées à fond. On les essore ensuite au foulard et on les sèche.
- Pour chromer les pièces, on se sert de cuves à roulettes à trois compartiments dont le pre-mier contient le bain de bichromate, le second du sel de soude, et le troisième de l’eau courante. C’est le système le plus rationnel.
- Les pièces gagnent en beauté et en souplesse lorsqu’après le passage dans la cuve à chromer on les savonne à 65° environ, avec 2 43 kilos de savon blanc ou de savon de pulpe Par 100 kilos de tissu.
- Lorsque le noir est accompagné d’une cou-leur vapeur, on peut opérer de trois manières différentes (a, b et c) :
- a. On se sert de noir d’aniline ordinaire, on daveloppe à l’appareil à oxydation continue, PWis on passe dans une cuve à roulettes close dans le fond de laquelle se trouve de l'ammo-niaque liquide. Les vapeurs ammoniacales saturent l’excès d’acide du noir d’aniline, et °n peut soumettre alors les pièces au vapori-s8ge ordinaire avec moins de crainte de les brûler.
- Certaines couleurs d’application, comme les marrons au cachou, les grenats à la naphtyla mine, peuvent se développer en même temps 1ue le noir d’aniline, au fixage continu et au chrome, mais il est bon donner deux ou "ois passages au lieu d’un dans l’appareil à °Xyder,
- ,6. On peut employer comme noir le noir aniline vapeur.
- (A suivre.)
- LA DURÉE DU TRAVAIL
- dans les Usines et Manufactures
- La Chambre de Commerce de St-Quentin vient d’adresser la lettre suivante à monsieur le Ministre du commerce et de l’industrie.
- Monsieur le Ministre,
- La Chambre de commerce de Saint Quentin et de l’Aisne n’ayant jamais cessé de protester contre les dispositions de la loi du 2 novembre 1892, sur le travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les manufactures, ainsi que contre toute idée de réglementation du travail des hommes adultes, pour lesquels elle a de tout temps réclamé la liberté absolue, croit devoir rappeler ses délibérations précédentes à votre bienveillante attention.
- Il nous paraît d’autant plus nécessaire, M. le Ministre, de vous déclarer à nouveau que nous persistons dans l’opinion que nous avons toujours soutenue, que lors de la discussion au Sénat sur les modifications à la loi proposée par M. Maxime Lecomte, l’honorable rapporteur dans le discours qu’il a prononcé à la tribune, s’est fait l’écho d’une erreur commise par la Chambre de commerce de Lille, en donnant lecture d’une délibération dans laquelle cette Compagnie ne craignait pas de déclarer qu’elle était d'accord avec toutes les Chambres de commerce des régions industrielles pour réclamer l’unification de la durée de travail à onze heures pour tous les ouvriers, hommes, femmes et enfants.
- C’est une erreur absolue, que nous ne pouvons laisser passer sans protester. Il nous serait d’ailleurs facile de citer nombre de Chambres de commerce ayant pris des délibérations pour défendre des idées tout à fait opposées à celles qu’on leur attribue gratuitement.
- Si la Chambre de Saint-Qentin a été une des premières à demander la modification de la loi du 2 novembre 1892 dans le sens de l’unification de la durée du travail à onze heures pour toutes les catégories protégées, elle a, en toutes circonstances, énergiquement
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- réclamé la liberté du travail la plus complète pour les hommes adultes.
- En dernier lieu, dans sa délibération du 6 mars 1892 elle résumait ainsi ses conclusions; « N’eût-il pas été préférable de respecter la liberté du travail des hommes à partir de seize ans et de fixer une durée de onze heures pour le travail des femmes, des enfants et des filles mineures ? »
- Depuis cette époque, la question est entrée dans une phase nouvelle.
- Le Sénat a adopté en première lecture, le 12 juin 1894, les modifications proposées par M. Maxime Lecomte et la Commission, unifiant le travail à onze heures, non-seulement pour les trois catégories protégées, mais aussi pour les hommes adultes, interdisant de plus le travail de nuit, de 10 heures du soir à 4 heures du matin et imposant aux industriels qui veulent organiser le travail en deux relais, de ne faire à chaque poste d’ouvriers que 9 heures consécutives, y compris un repos d’une demi-heure au moins.
- Lors de la seconde délibération de la Chambre haute, le 10 juillet 1894, le Gouvernement a demandé une modification du texte voté en première lecture, afin de n’imposer la limitation du travail à onze heures pour les hommes adultes que dans les usines employant à la fois hommes,femmes et enfants. Cette modification a été adoptée.
- Enfin la Commission du travail de la Chambre des députés, examinant à son tour la question, a accepté le projet voté par le Sénat, mais en ne lui accordant qu’un caractère transitoire et en demandantque la durée uniforme du travail fixée à onze heures pour les hommes, les femmes et les enfants dans le présent fût ramené au bout de trois ans à un maximum de dix heures par jour.
- Dans le but dechercherun terrain d’entente, les commissions du Sénat et de la Chambre se sont réunies à plusieurs reprises. L’accord n’ayant pu s’établir, il y a conflit entre les Chambres et nous nous trouvons en présence de deux solutions possibles ;
- 1° Ratification du projet voté par le Sénat; 2° Aggravation de ce projet dans le sens; indiqué par la commission de la Chambre des députés.
- La Chambre de commerce de St-Quentin, également opposée à l’adoption de l’une oui l’autre de ces mesures, croit devoir, M.e Ministre, vous exposer brièvement les rai- I sons qui font la persister dans ses conclusions | précédentes.
- Les inconvénients si graves pour l’industrie | tout entière qui résulteraient d’une régle-mentation abusive du travail, comme celle que propose la commission de la Chambre, ayant été mis en relief avec beaucoup de force à la tribune du Sénat par M. Maxime Lecomte et M. Lourdes, alors ministre du | commerce; nous n’entreprendrons pas de les énumérer à nouveau. Nous nous contenterons | de faire ressortir un argument qui nous parait décisif.
- Les députés qui réclament l’abaissement de 1 la journée de travail à 10 heures s’appuie1111 principalement sur l’exemple de l’Angleterre I qui nous a précédés dans cette voie. Ils 0U blient que la France est loin d’être, au point de vue des ouvriers, dans les mêmes condi tions que sa voisine d’Outre-Manche, qui al bonheur de pouvoir se passer du service mil1' taire obligatoire. Le jeune ouvrier anglal I qui entre à l’atelier à l’âge de 14 et 15 ans sachant qu’il ne verra pas son apprentissa8e interrompu par une période de 2 ou 3 ans 8. régiment, choisit de suite un état qu’il 116 quitte plus. L’apprenti français, au contraire se décide bien rarement à embrasser définitt vement un métier avant d’avoir accompli S0D service militaire ; jusqu’à l'époque de son en rôlement il ne travaille, pour ainsi dire, I-par intermittences, passant d’un atelier à "n
- I autre. Ce n’est qu’au retour du régiment;
- l’âge de 23 ou 24 ans
- , qu’il fait choix d'une
- carrière, ayant ainsi sur son concurrent an glais une infériorité de 10 ans d’exercice.
- Dans ces conditions, qu'y a-t-il d’étonnal à ce que nos ouvriers soient, dans l’ensemblei
- moins a pas manq mand autan laps i sont faire, trava terre conc nerai
- Ab voté en ce
- De les ei conti tout force trava l'onr Agir quel vail blies
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- moins habiles que les ouvriers anglais ? Il n’y a pas là défaut d’intelligence, mais seulement manque d’expérience, et ce serait folie de demander à nos travailleurs d’arriver à produire autant que les ouvriers anglais dans le même laps de temps ; les obligations auxquelles ils sont astreints ne leur permettant pas de le faire. Vouloir imposer à nos industriels de ne travailler que 10 heures comme en Angle-'erre, ce serait les mettre vis-à-vis de leurs
- concurrents dans un état d’infériorité qui amé-nerait leur ruine à bref délai.
- Abordant maintenant l’examen du projet voté par le Sénat, nous ne saurions hésiter à en condamner le principe.
- De tout temps, on a légiféré pour protéger ^enfants, les filles mineures et les femmes ^tre un travail égal à celui des hommes ; de out temps , on a reconnu l’infériorité des forces physiques de ces trois catégories de "availleurs comparées à celles de l’homme,et 1 onpropose aujourd’hui de décréter lecontraire. Agir ainsi, ce serait nier le principe sur le-quel toutes les lois de réglementation du tra-vail des femmes et des enfants ont été établies.
- A notre avis, non seulement il est illogique 6 ne pas reconnaître à l’homme adulte une force physique supérieure à celle de la femme °" de l’enfant,mais unifier le travail en abais-sent la durée de celui de l’homme à la limite 6 celui de l’enfant, c’est encore s’éloigner de Plus en plus de l’état social idéal qui permet-
- 1 a 1 homme travaillant seul de subvenir "X besoins de sa famille tout entière, en mposant un surcroît de travail personnel.
- Quelques chambres de commerce, si cer-8 Industriels, n’ayant en vue que la com-Redite d’une industrie spéciale, ont demandé idilcation à 11 heures pour tout le personnel de ous est impossible. Monsieur le Ministre, ce 110 pas vous faire remarquer que pour que dugpstême puisse être appliqué dans les in-nes qui en ont besoin, il n’est nullement Pensable que la loi le rende obligatoire POurd'autren.
- Qui peut plus peut moins, et rien ne s’oppo • serait alors que la loi permettrait à l'homme de travailler 12 heures, à ce que certains industriels ne fissent travailler tout leur personnel que onze heures.
- Le gouvernement semble d’ailleurs avoir compris qu’il était injuste d’imposer à tous ce que quelques-uns veulent rendre obligatoire, sous prétexte qu’ils ne peuvent faire autrement, puisqu’il a demandé au Sénat de revenir sur son premier vote, et de ne limiter la journée à 11 heures pour l'homme que dans les ateliers employant à la fois hommes, femmes et enfants.
- Mais s’il est reconnu qu’il y a des inconvénients à limiter le travail d’une façon générale pour les hommes, pourquoi dès lors ne pas laisser la liberté à chacun ? Pourquoi imposer à certaines industries plutôt qu’à d’autres ce qui n’est réclamé que par quelques-unes pour des raisons spéciales de convenances?
- Nous avons à Saint-Quentin des industries nombreuses, comme la fabrique de guipures,par exemple, qui emploient à la fois des hommes, des femmes et des enfants, mais qui peuvent parfaitement s’organiser pour faire travailler les hommes plus longtemps que les autres catégories et qui ne pourraient plus marcher s'il leur était interdit d’organiser les relais d'hommes autrement que ceux des enfants. L’industrie de la guipure ayant à lutter contre l’Ecosse qui a organisé le travail de 24 heures en trois relais, en marchant jour et nuit sans interruption,proteste énergiquement contre la réglementation des relais adoptés par le Sénat, en ce qui concerne les hommes ; il serait en effet, impossible de lui imposer ce mode de travail sans causer sa ruine immédiate.
- On trouve aussi des exemples d’organisation spéciale permettant à l’homme de travailler plus que la femme, dans la filature de coton, industrie que l'on a citée à tort comme ne pouvant se plier à ce mode de procéder.
- Ce qui est vrai, c’est que l’on ne peut marcher avec quatre ou cinq catégories distinctes.
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- mais on peut parfaitement, en unifiant le travail des femmes, des enfants et des filles mineures, organiser un travail d’une ou deux heures de plus pour les hommes.
- Nous avons dans notre ville une filature de coton où les femmes et les enfants font onze heures par jour et les hommes douze, et dans laquelle on accorde même aux femmes, la liberté du samedi après-midi. Pourquoi, nous le répétons,défendre aux industriels de se rapprocher, lorsqu’ils le peuvent, des conditions sociales si souhaitables qui permettraient à la femme de rentrer à la maison avant son mari pour les besoins du ménage ?
- Il y a là un point de vue spécial sur lequel nous nous permettons, Monsieur le Ministre, d’appeler votre attention particulière, persuadés que nous sommes que vous reconnaîtrez le bien-fondé des conclusions dans lesquelles nous persistons en demandant :
- L’unification à onze heures pour les trois catégories protégées par la loi du 2 novembre 1892, c’est-à-dire les enfants, les filles mineures et les femmes ; et le maintien du statu quo pour les hommes adultes.
- Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de nos sentiments respectueux.
- Pour la Chambre de Commerce de Saint-
- Quentin :
- Le président, Mariolle-Pinguet.
- LÉGISLATION COMMERCIALE ÉTRANGÈRE
- ESPAGNE
- Régime des laines
- Le Congrès des députés a adopté le projet de loi suivant :
- Article unique. — Les numéros 175 et 166 du tarif douanier sont modifiés de la manière suivante, en les mettant en concordance avec le numéro 163.
- Les produits désignés en l'article 165 paieront 100 ptas les 100 kilog. pour la première colonne et 80 pour la seconde; les produits com
- pris dans l’art. 166 paieront 112 ptas pour 11 première colonne et 100 pour la seconde.
- Ce projet a été soumis au Sénat espagnol® qui l’a adopté sans changement.
- Note. — Les droits fixés par le tarif du 31 décembre 1892, actuellement en vigueur,-sont :
- 1" col. 2• col.
- Art. 165. — Laine peignée et préparée pour estame, laine cardée écrue, déchets de laine cardée, provenant de l'effilo-chage, écrus ou cuits(100 kil.) 57.60 48 ‘ 166. — Laine peignée ou car-
- dée teinte (100 kilog.).......66 » 55 'I
- DÉSINFECTION DES CHIFFONS
- destinés À l’importation
- L’importation des chiffons étrangers au Etats-Unis est actuellement soumise au règles édictées le 26 avril 1894 par le bureau de la Société maritime.
- L’article 4, paragraphe 6, de ce règlemen prescrit que les chiffons et déchets de tissus | destinés à la papeterie et recueillis et emba" lés à l’étranger soient, avant d'être expédie aux Etats-Unis, désinfectés dans le port des portation, par l’une des méthodes indiquee par le bureau.
- La désinfection doit se faire, soit par H111 mersion dans l’eau bouillante pendant 40 " nutes, soit par le traitement à la vapeur" 100 pendant le même temps, soit par ! e | position en chambre close pendant 6heure aux fumées d’acides sulfureux aux 4 cen tièmes.
- Les mêmes règles sont étendues aux ch fons destinés à l'effilochage.
- Les médecins attachés aux consulats ame
- 0% ricains, en France, doivent veiller à ce I— désinfections soient faites avec le plus gran soin. u
- Si le choléra, la fièvre jaune, la variole , le typhus existe à l’état épidémique au P | d’expédition, aucune patente de santé ne P être délivrée pour les envois de chiffons avan
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- un délai de 30 jours, après la disparition de l’épidémie et après désinfection.
- PRIME A NOS ABONNÉS
- Par suite d’une convention spéciale avec l'éditeur, nous pouvons procurer à nos abonnés, au prix de 18 fr. 60 c. l’important Traité pratique de Teinture d’impression de Michel de Vinant. Cet ouvrage, contenant plus de 700 pages avec planches, est coté 40 fr. en librairie ; adresser les demandes au bureau du journal en joignant un mandat-poste.
- INFORMATIONS
- Sont promus au grade d’officier de la Lé-gion d’honneur :
- M. Pila (Clément-Ulysse), négociant en soies. Membre de la Chambre de commerce de Lyon. Vice-président du Conseil supérieur de l’Exposition internationale de Lyon. Pré-sident du groupe III (Art militaire et colonies) et commissaire général de la section colo-niale. Chevalier du 6 juillet 1886.
- Sont nommés chevaliers de la Légion "‘honneur ;
- M. Renard (Joseph), teinturier, à Villeur-anne (Rhône). Grand prix à l’exposition in-"ernationale de Lyon.
- LM Guinet (Joseph), fabricant de soieries à won. Membre de la chambre de commerce 15 cette ville. Membre du jury de la classe Hors concours à l’exposition internatio-nale de Lyon.
- M. Bachelard (Jean-Louis), fabricant de 8 à Lyon.Médaille d’or à l'exposition uni-erselle de 1889. Organisateur du salon mo-clque à l’exposition internationale de Lyon. ands prix à cette exposition et à celle d'An-Vers.
- d." Armandy (Gratien-Joseph), fabricant 6 soies à Lyon. Médaille d’or à l’exposition
- universelle de 1889. Organisateur de la monographie de la soie à l’exposition internationale de Lyon. Membre du jury. Exposant hors concours à cette exposition.
- M. Chavent (Louis-Jean-Marie), fabricant de soies à Lyon, secrétaire de la chambre de commerce de cette ville. Grand prix à l'exposition internationale de Lyon.
- JURISPRUDENCE
- COUR DE CASSATION (Ch. civ.) Présidence de M. Mazeau, premier président
- Bulletin du 20 mars
- LOUAGE DE SERVICES. — RÉSILIATION. — OUVRIERS.
- — PATRONS. — FAUTE. —PREJUDICE. — CONGÉ PRÉALABLE. —DÉLAI. -- DOMMAGES-INTERETS.
- — CONSEIL DES PRUD’HOMMES. — DÉCISION. — MOTIFS. — MANQUE DE BASE LÉGALE (LOI DU 27 DÉCEMBRE 1890)
- I Bien que le louage de services fait sans détermination de durée puisse toujours cesser par la volonté d’une des parties contractantes, cette résiliation peut néanmoins, donner lieu à des dommages-intérêts lorsque la partie qui en est l’auteur a fait de son droit un usage abusif et préjudiciable. (Loi du 27 décembre 1890 complétant l’article 1780 du Code civil.)
- Mais pour qu’une condamnation, de ce chef, soit légalement fondée, il faut que le jugement qui la prononce relève les circonstances desquelles il fait résulter une pareille faute, de manière à permettre à la Cour de Cassation d’exercer sur ce point son droit de contrôle.
- Manque, dès lors, de base légale la décision qui, sans qu’il ait été articulé par l’ouvrier congédié ni retenu par le Tribunal à la charge du patron aucun fait impliquant, de la part de ce dernier, un abus de son droit de résiliation, se fonde uniquement, pour allouer des dommages-intérêts au demandeur, sur ce qu’il aurait été renvoyé sans délai.
- En effet, l’art. 1780 (nouveau) du Code civil n’impose nullement aux parties, en l’absence d’usage à cet égard, l’obligation de se donner
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- mutuellement congé un certain temps à l’avance.
- II. A fortiori le seul fait du défaut de congé préalable ne saurait rendre un patron passible de dommages-intérêts alors que, d’après les constatations mêmes du juge, si ledit patron a renvoyé son ouvrier c’est parce qu’il n’avait plus de travail à lui donner.
- III. La loi du 27 décembre 1890, qui a complété l’art. 1780 du Code civil, ne s’applique qu’au louage de services faits sans limitation de durée.
- Quant à celui dont la durée est déterminée par la convention, il prend naturellement fin au terme fixé sans que le défaut de renouvellement de l’engagement puisse donner lieu à des dommages-intérêts.
- Si donc, pour combattre l’action en indemnité dirigée contre lui par un ouvrier congédié, le patron a soutenu que le demandeur étant engagé et payé à la journée, il était, par suite, libre, une fois la journée finie, de ne pas le réengager le lendemain, le juge ne justifie point suffisamment la condamnation de ce patron en se bornant à dire « qu’il est d’usage, dans l’industrie des parties, quel que soit le mode de payement, de se prévenir actuellement une huitaine à l’avance lorsque l’une d’elle a l’intention de faire cesser le contrat de louage en cours. »
- En effet, un tel motif laisse sans réponse les conclusions sus rappelées du défendeur, en tant qu’elles avaient précisément pour objet de faire décider par le juge qu’il ne s’agissait point, dans l’epèce, d’un contrat de louage en cours d’exécution.
- Ainsi jugé, sur les pourvois de M. Dehaitre, de la Compagnie générale des travaux d’éclairage et de force, et de MM. Durouchoux, par la cassation de quatre décisions du Conseil des prud’hommes de la Seine rendues à leur préjudice les 12 juin, 7 août et 26 décembre 1893.
- M. le conseiller Reynaud, rapporteur.
- M. l’avocat général Rau, conclusions conformes,
- Mes Trézel, Lesage, Passes et Devin, avo-cats.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser) dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre 68 accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu'au agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnie®' pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop in sister auprès de nos lecteurs, pour leur raP peler à nouveau que toute demande de rensel gnements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’es pas classé dans les risques dangereux, nolls pourrons, en principe, si le contrat arrivea son expiration, obtenir, très probablement,"n abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX RÉPARTITIONS DE DIVIDENDES
- Rapin, ex-teinturerie, à Versailles. — 1 fr 80%.
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- Y]
- Salomon (Benjamin-Savinien), teinturerie, 22, rue Saint-Victor, à Paris. — Jug. du 18 avril. — 30 % en 4 ans par 1/4, 1er paiement dans 1 an.
- RÉSOLUTION DE CONCORDAT
- . Demogeot (Achille), teinturerie en plumes, 77, boul. Richard-Lenoir, à Paris. — Jug. du 11 mai. — S. : M. Hécaen.
- . Allier (Jean André), teinturerie, au Marais, lieu du Chaux (Loire). — Jug. du 30 avril. — S. : M. Chassagnard.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en commandite Berger et Cie, fabr. de tissus, imprimés sur tous tissus textiles, siège 7, quai des Champs, auPecq. — Durée : 6 ans. — Cap. : 165.000 fr. «ont 135.000 fr. en commandite. — Acte du 6 avril.
- Formation de la Société en commandite Berger et Cie, fabr. de tissus imprimés, 0 quai des Champs, au Pecq. — Durée : bans. — Cap. : 165.000 fr. dont 135.000 fr. en commandite. — Acte du 6 avril.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 8 avril, de la Société PIoT et Léchère, blanchissage de coton et bourre de coton, rue du Rivage, à Roanne. — — : M. Boulard. — Jug. du 8 avril.
- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Modification de la Société A. COCHETEUX et cie, teinturerie de peluches, apprêtsde velours, ute,lin et ramie, teinture et apprêts de tissus aine dits draperies, rue Corneille. — Retrait ae M. Cocheteux de la Société dont la raison Eevient A. Denis, Benoist et Cie, à Roubaix, apital porté de 600.000 fr. à 1.000.000 de fr. Actes des 18 et 25 avril.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- . M. Boulnois a vendu un fonds de teinture-"e, 20, rue de Bruxelles.
- „M. Fourcault a vendu un fonds de teinture-1e, 29, rue de La Bruyère.
- Mme Duprey a vendu à Mme Chausse un onds de teinturerie, 99, rue de Provence.
- . M. Lotz a vendu à M. Jeulin un fonds de Inturerie, 5, rue Pierre-Guérin.
- Mme veuve Doll a vendu un fonds de tein-"rerie, 11, rue de Seine.
- M. Degoul a résilié a Mme veuve Fontaine le bail d’un fonds de teinturerie, 26, rue de la République, à Saint-Denis.
- Mlle Schneider a vendu un fonds de teintu -rerie, 18, rue Poulet.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous itt ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Traité pratique de teinture et impression, par Michel de Vinant, ex-coloriste et directeur de fabrique.
- Deuxième édition, revue et augmentée de procédés spéciaux et pratiques.
- Teinture et impression des tissus et des éche-veaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc.
- Blanchiment des toiles de fil, coton, laine, etc. Apprêts.
- Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille.
- Produits chimiques employés à la teinture et à l’impression.
- 1 vol. in-8* broché de 780 pages, avec planches. Prix : 18 fr. 60.
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8*, avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d’analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l’examen des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les méthodes si générales et si précises de la chimie mini-raie ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’set
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l’industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d’analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
- Expédié contre mandat poste de 10 fr. 60.
- La pratique du teinturier, par Jules GARÇON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc. ; 2 volumes avec nombreuses figures intercalées dans le texte. Présenter sous une forme résumée l’ensemble des connaissances pratiques qui peuvent le plus aider un teinturier dans son travail de chaque jour, tel est l’objet de cet ouvrage.
- Après les quelques considérations générales d’une introduction historique, l’auteur traite successivement dans le premier volume : 1’ des méthodes de teinture, et 2- des essais de teinture; il étudie tout spécialement les conditions qui permettent au teinturier de bien unir, de bien échantillonner ; il y traite également la question si importante de la solidité des teintu res.
- M. J. Garçon donne en appendice à la fin de ce volume :
- 1" Quelques réflexions sur la théorie de la teinture ;
- 2- Les éléments de la science de la couleur ;
- 3- Une bibliographie des principaux ouvrages français et étrangers.
- Le deuxième volume est consacré à l'étude du matériel de teinture, avec nombreuses figures
- Dans un troisième volume : recettes et procédés spéciaux de teinture, l’auteur donne une série de recettes types pour la teinture du coton, de la laine, de la soie, du lin, du jute, de la ra-' mie, etc., à l’état brut, en rubans, en cannettes, en bobines, en fils de chaîne, en écheveaux, en tissus purs, en tissus mélangés.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8' avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières j colorantes. Mordants. Matières employées pour J l'apprêt des tissus. Des eaux employées en tein- I ture et de leur épuration, par C. L. TASSART, J ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 3
- pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi franco contre mandat-poste de 4 fr. 50 joint à la demande.
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- DES MATIÈRES GRASSES
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- Chimiste expert. — Officier d’Académ’e. — Lauréat dv la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de 1» Société française d'hygiène.
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- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemin8 de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C’est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux in-dustriels et aux agriculteurs.
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- Monographie des Machines à laver
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- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inft' rieure. Troisième édition. Un volume in-8 avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50•
- Traité de l’épuration des eaux natu relies et industrielles, par E. Delhotel: — Un volume grand in-80 avec 147 figure dans le texte. — Prix, relié : franco 16.5. contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey.-Un volume in-18, illustré de 100 dessin® par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco,4 fr. 50.
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. ED: Caron, ingénieur.
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- Adresser les demandes au bureau du journa
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- ST DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 80
- V» co
- GUIDE"ADRESSES
- de la TEINTURE et de l’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- M°rel(C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine saremarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- - Acide tartrique
- —LRoux(R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue "esDominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- R Agrafes pour courroies "oPpenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- • . Albumines
- ^Uon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé--astopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang meUr impression des tissus. Produits divers. Téléphone. cault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et ! (e1., rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs, tualité supérieure pour impressions des tissus.
- , Alizarine sorperger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). rete anonyme des matières colorantes et produits i cmiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). "e&e social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Pie k Alun
- | Çher et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-’ Lane, alun pur et raffiné.
- suleu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, purcate d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun gl r Amidons
- 2n(N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-
- I iu oselle). Médailles d’or 1867—1878, Paris. Membre du | y,pinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et poppret. paverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- 1 o dun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs,
- I aaeFr’iant, Paris. Seuls concessionnaires des machines Leroi donner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g.
- I rien"X-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Infé-
- 1 Société Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- I lerore anonyme des amidonneries françaises, à Va-socrciennes (Nord).
- I d‘E. anonyme des amidonnerie et glucoserie
- I splsubourdin Etablissements Verley frères. Amidon I Taill al Pour apprêts et industries.
- I de fr (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons oment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- I Soin, » Ammoniaque
- ay et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- I Ro]]e. Analyses» tinctoriale»
- I Not. n uis), directeur du Laboratoire central, 44, rue
- I modereeme-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix
- | Fern. Aniline
- I oxyde, Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à
- I Kahraer pour le développement des noirs d’aniline.
- I coul” (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire aes I Fried b d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm | Ruchpayer. Usine à Fiers (Orne).
- I Societ. Ses flls, 29, rue de Sévigné, Paris.
- 1 chimannoyme des matières colorantes et produits
- | "ues de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- I Weish. a Apprêt» diverm
- i "Tdt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- 1 1 Deco. a Apprêt» (Machines d’)
- I .cessdun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-
- I Perna"ES, 9, rue Friant, Paris.
- 1 ~deMaclDehaitre,6, rue d’Oran, Paris. Série complète
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- I -n père et fils, à Sedan (Ardennes).
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs. 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris.Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perche»
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudn, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon»
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Eianeniment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux, bobines, etc.
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris, Brosses spéciales pour la teinture.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine). The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu ae place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon ( Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs. 1
- Chimistes
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri), 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- Colles
- Hornberger, 33, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, Meurthe-et-Moselle. Colle forte de Givet.
- Joudrain et Cie, 18, avenue Victoria, Paris. Colles, collettes, gélatines pour apprêts en morceaux ou en poudre. Tancrède, rue de la Haie Coq, Aubervilliers (Seine). Colles et gélatines supérieure pour la teinture, l’impression, apprêts, colles fines.
- Couleurs
- Bayer et Cie, Fiers, par Croix, Nord. Couleurs d’aniline. Ferd. Petersen et C’. Fabrique de couleurs d aniline à Schweizerhalle, près Bâle, Suisse. Spécialité pour cuirs. Picard, Jay et Cie, 4, quai de la Charité, Lyon, Rhône. Usine àSaint-Fons, Rhône.
- BONNE OCCASION
- A céder, à des conditions exceptionnelles, un fonds de teinturerie placé dans un département du centre. Loyer relativement insignifiant. Clientèle assurée.
- La personne qui prendrait la succession de ce fonds, après un stage de plusieurs mois, n’aurait que le matériel à payer.
- Pour tous renseignements, s’adresser au bureau du journal, aux initiales. CM 64.
- Ruch, J. et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Médaille d'ar gent, Paris 1889.
- Sevoz, A. et Boasson, 20, rue des Bourdonnais, Lyon, Rhône. Médaille d’argent, Paris 1889. Matières colorante; pour teinture et impression.
- Société anonyme des matières colorantes et pro-duits chimiques de Saint-Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Courroies de transmission
- Wanner et Cie, 19, quai Valmy, Paris.
- Crème de tartre
- Veuve Causse-Bilhés, à Aniane, Hérault. Fabrique de crème et cristaux de tartre. Tartres bruts. Tablettes li6s de vin.
- Cristaux de tartre et crème de tartre
- Gibert et Colas, Puisserguier, Hérault. Fabrique de crème de tartre, tartres, tablettes, lies de vin.
- Sautel, A., et fils, Aubais, Gard. Fabrique de crème (f tartre. Tablettes, lies de vin. Production annuelle,160,000k
- Vernière, Pierre, Montpellier, Hérault. Spécialité11' tartres bruts, tablettes, cristaux de tartres, lies de vin.
- Dents d’engrenages
- Perrotte, 73, rue Saint-Maur, Paris.— Envoi du tarif.
- Dextrines
- Bloch (N. et J.) et fils, àTromblaine,près Nancv (Meurthe et-Moselle). Médaille d’or 1867-1878. Paris. Membre du jury Epinal.
- Dufour, Epinal (Vosges). Dextrines extra supérieure gommes artificielles. Médaille d’or, Paris 1878-1889. . Fouquier, 171, rue d’Allemagne, Paris. Dextrine ,gomme artificielles, léiogomme, produits pour ‘issage et apprets blanchiment.
- Drogneries
- Coblentz frères, 38, rue du Château-d’Eau, Paris. Albumine benzine, glycérine.
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et e traits d'orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blan. Indigos et bois de teinture.
- Eau de javel
- Baroux (Ancienne maison Déroché), 162, rue de Billancou Boulogne-sur-Seine. Fabrication spéciale pour la teinturet
- Eau oxygénée
- Billault, 22, rue de la Sorbonne, Paris. Eau oxygénée Cor centrée. h
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'NC quier, Paris. Eau oxygénée Française supérieure, mar" « P. Pelgrain ». Eau chimiquement pure.
- Pavié (A.) et Cie, Le Bourget (Seine). Eau oxygénée PUr Maison à Paris, 177, rue Lafayette.
- Viol et Duflot (ancienne maison Porlier), au Perre" Seine. Eaux oxygénées pure et industrielle.
- Essences à détacher
- Gally, E., 3 bis, rue Bleue, Paris. « Extrait écarlate »pr" duit supérieur pour détacher.
- Foyon, 36, rue de Bagnolet, Paris.
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- 39e Année. — No 12.
- 20 Juin 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- rfectionnements et procédés nouveaux. — B anchiment des fibres végétales.— Formation de couleurs azoïques sur coton, laine et soie. — Des apprêts. — Formule de blanchiment. — Etude sur un genre d’impression de tissus (suite). — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux.— Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- BT PROCÉDÉS NOUVEAUX.
- île d’aï
- Lyon orante
- t pro-Fayette!
- que de tes lies
- •=5. Z • FeEt $
- rif.
- gurthe-lu jury.
- rieures
- omme ppréts
- pumine
- et ex-
- 9 blanc
- § 8
- S s
- iée cor ) IEehf marq"e
- ^rous donnons sous ce titre et sans discussion l analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- CYLINDRES ÉLASTIQUES pour machines à laver et à apprêter Par M. Alexandre-Theodor Sarfert
- Dans les machines actuellement en usage pour laver des pièces d’étoffes, de même que, Pour le lavage d’articles en écheveaux ou en argeur, on emploie des cylindres cannelés ou “nis, en bois, en caoutchouc ou en fer. La faible élasticité de ces cylindres, même lors-ils sont en caoutchouc ou recouverts de caoutchouc, n'assurent pas aux articles à laver le frottement nécessaire pour un net-vyage complet et on est alors forcé d’exercer “ne pression très énergique qui occasionne le nettoyage incomplet, la facilité de feutrage, une grande consommation d’eau et de savon, des faux plis, un travail plus long, etc.
- La machine disposée pour remédier à ces nconvénients se distingue des machines ac- ement en usage en ce que ses deux cy-
- • es presseurs superposés reçoivent par proulement en spirale, des tuyaux en caout-ouc s étendant sur toute la longueur de leur
- surface agissante. Les extrémités de ces tuyaux communiquentavec une conduite d'air, de telle sorte qu’en y refoulant de l’air à l’aide d’une pompe on gonfle ces tuyaux et on les presse de tous côtés sous une pression déterminée et uniforme contre les étoffes qui passent entre ces cylindres.
- L'aplatissement de ces tuyaux aux points de contact et d’autre part ces actions opposées, déterminent un frottement entre le caoutchouc et l’étoffe qui permet d’en déterminer le nettoyage dans un temps à peine égal au tiers de celui qui est nécessaire aujourd’hui avec les moyens ordinaires.
- GAUFRAGE ET MCIRAGE SIMULTANÉS DES TISSUS Par la Société Francisque Voland et Cie
- Cette invention consiste dans l’obtention d'un nouveau genre de tissu présentant à sa surface des effets de moire et de gaufrage réunis. Elie s’applique aux tissus à grains et en général à tous tissus susceptibles de recevoir des effets de moire par le fait de leur doublage ou leur superposition sous une forte pression. Elle se réalise en pratique par l’emploi de plaques ou cylindres gaufreurs ordinaires gravés suivant la disposition que l’on veut donner au gaufrage.
- Le tissu à préparer est d’abord doublé sur lui-même, soit en longueur, soit en largeur, de la manière connue pour l’obtention de la moire ordinaire ; on le fait ensuite, dans cet état, passer entre les cylindres gaufreurs ou plaques gravées. Sous l’action combinée de la chaleur et de la pression, les effets de moire se développent en même temps que le
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- 270 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- gaufrage et donnent naissance au nouveau tissu. ______
- PROCÉDÉ DE NETTOYAGE
- par voie chimique des produits fabriqués en laine ou poils, à moitié ou entièrement achevés
- Par MM. Karl Herold, Alexandre Bayer et Edouard Balatsch,
- il s’agit dans cette invention non plus d’un procédé mécanique mais bien d’un procédé chimique pour le nettoyage des produits en laine ou poils, à moitié ou entièrement fabriqués et souillés par des malpropretés provenant de la poix, du goudron ou des matières colorantes qui pourraient y adhérer.
- Ce procédé est le suivant : On place les produits à moitié ou entièrement fabriqués, qu’on veut nettoyer, avant ou pendant l’opération du foulage, du feutrage ou de l’apprêtage, dans une émulsion froide ou chaude d’huiles de goudron lourdes ou légères, préparée à l’aide de savon, de racine de saponaire d’Espagne, d’alcalis, d’acides, et on les y laisse séjourner un temps plus ou moins long.
- L’emploi d’une émulsion chaude sert uniquement à accélérer le ramollissement des matières qni souillent les produits, c’est-à-dire goudrons, poix ou couleurs.
- Le produit à moitié ou entièrement fabriqué, une fois préparé de cette sorte, est soumis à l’opération du foulage, du feutrage ou de l'apprêtage, ou bien on continue dans ces opérations suivant le stage de la fabrication pendant lequel on a procédé à l’immersion dans l’émulsion.
- PROCÉDÉ D'ÉPAILLAGE CHIMIQUE DES LAINES des tissus et des chiffons
- Par M. Emilien Lasbordes, fabricant de molletons.
- L’objet de cette invention concerne un procédé d’épaillage chimique de la laine en vue de la débarrasser des chardons, pailles et autres fibres végétales qu’elle renferme, en opérant avec un bain acide, à une température peu élevée.
- La laine est d’abord passée dans un bail contenant pour 1.000 litres d’eau 1 kilog. 50 de bois de Panama (pour 100 kilos de laines traiter); ce bois préalablement chauffé J brisé en menus fragments est mis à trempa dans l’eau pendant deux heures environ.
- La laine doit séjourner au moins quatr heures dans le bain. A sa sortie du bain, a l’égoutte et on l’essore ; elle est ainsi dégraiv sée et décreusée, gonflée et préparée pou subir l’action de l’acide dans le bain d’épai. lage. Elle est du même coup blanchie et re couverte d'une couche protectrice contre l’ac tion ultérieure de l’acide.
- Le bain acide faible se compose d’acidesul furique, chlorhydrique ou autre associé avet une dissolution d’acide sulfureux et de bisu-fite de soude, l’acide sulfureux ayant la pro-priété de pénétrer le végétal, de l’oxyder el de former de l’acide sulfurique à l’état nair-sant. Au sortir de ce bain, la laine est misei égoutter pendant un temps assez long eter-sorée à fond.
- On procède ensuite à la carbonisation. Pour cela la laine est mise au calorifère et mair-tenue à une température progressive de 35 si 50° C. pendant trois heures jusqu’à ce quels matière végétale soit carbonisée. Il suffit de remuer la laine trois à quatre fois.
- On désacide la laine en la trempant dans, un bain de Panama dont on complète ensuit l’action par une immersion de la laine dani un bain froid ou tiède de carbonate de soude léger. Enfin on rince à l’eau.
- C’est ainsi que l’on opère pour les laines tissus, chiffons, qui doivent rester blancs «1 contenant des fils de nature végétale.
- {Reproduction interdite.)
- PROCÉDÉ DE BLAI des fibres végét
- Un procédé de blanchiment dû à M. h Verhaeghe-Vanderwynckele supprime toll passage en acide ; le fil donc ne peut pas êlr
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- brûlé. Il est, avant le chlorage, passé dans un bain de débouillissage renfermant, comme agents actifs, de la soude caustique et du silicate de soude. L’inventeur revendique comme avantages que le fil tout en étant absolument blanc, conserve toute sa force. Voici, à titre de renseignements, la marche suivie pour ce procédé et la composition du bain de dé-bouillisage.
- Ce bain renferme, pour 100 kilos de fil :
- Sonde caustique à 72 degrés. 4
- Chaux liquide....................... 4
- Carbonate de chaux................ 3
- Silicate de soude.................. 10
- Eau............................... 400
- $C. an s
- Le débouillissage se donne au bouillon et dure six heures. On passe ensuite au bain de chlore ; puis on opère trois rinçages à l’eau. En dernier lieu, on fait tremper dans un bain de silicate de soude à 6 p. c. pendant vingt-quatre heures en y manœuvrant le fil comme d'habitude. On termine par un passage au chlore, suivi d’un ou de plusieurs trempages en silicate de soude à 4 p. c.
- —-----------en-e-e o — - -----------
- NOTE
- sur quelques nouvelles formations couleurs azoïquessur tissu de coton, laine et soie
- Par M. Jos. Pokorny
- {Société industrielle de Mulhouse')
- Messieurs,
- Dans mon pli cacheté no 719, déposé le "7janvier 1893 et ouvert en séance le 31 oc-tobre 1894, je parle de la réaction suivante :
- 1) Le tissu de coton, préparé en tannin emétique, a ia propriété d’absorber et de fixer différents diazos et tétrazos.
- Le tissu se teint par exemple en brun avec ediazo de l'a-naphtylamine, en orange avec e diazo de la p-naphtylamine, en brun avec 6 tétrazo de la dianisidine.
- Du n'enlève par ces diazos, même en la-fortement à l’eau froide.
- De coton, prépare'en tannin émétique, passé
- par une solution de dianisidine tétrazotée, lavé fortement à l’eau, se copule très facilement avec des naphtolates, amines, etc., par exemple en violet foncé avec du 3-naphtolate de soude et en brun foncé avec du chlorhydrate de toluylènediamine.
- Ges nouvelles couleurs résistent très bien au savon.
- Si l’on traite des amines simples, par exemple de l'a-ou -naphtylamine, de la même manière, on obtient, par copulation avec du 3-naphtolate de soude, des nuances peu différentes des nuances primitives. Ces nuances sont sans valeur.
- Au pli cacheté précédent je me permets d’ajouter la note suivante :
- M. Edwin C. Kayser a observé la même réaction, c’est-à-dire la fixation des diazos sur coton, préparé en tannin, presque simultanément avec moi (voir son article dans la Fœrberzeitung de Lehne, 1er mars 1893).
- Quoique je partage l’opinion du critique de la Chemiker-Zeitung (Chem. Repert., 25 mars 1893) quant à la valeur technique de ce procédé, je le considère comme assez intéressant pour le compléter en indiquant quelques autres réactions.
- II) Contrairement à Edwin C. Kayser, j’ai prouvé déjà dans ma « Note sur la formation des couleurs azoïques sur les fibres animales» {Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1893 : l’extrait de mes plis cachetés nos 707 et 709 de l’année 1892) que la laine et la soie absorbent très bien des diazos et tétrazos.
- Des échantillons de laine et soie, passés dans la dianisidine tétrazotée, lavés fortement à l’eau froide etcopuiés avec du 3-naph-tolate en violet, démontrent cette réaction.
- III) Le coton préparé en tannin émétique, la laine et la soie, fixent également très bien des diamines, par exemple le chlorhydrate de dianisidine ou de toluylènediamine d’une solution aqueuse, à chaud.
- Les diamines fixées de cette manière résis-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tent très bien au lavage à l’eau froide, et on peut les diazoter et copuler.
- La dianisidine, qui se fixe en gris, donne du violet par copulation avec du 3-naphtolate de soude.
- La toluylènediamine donne du brun foncé.
- On peut se persuader par un essai que même des amines se fixent; par exemple : une solution aqueuse de chlorhydrate d'ami-doazobenzol tire très bien en rouge safranine (c’est-à-dire avec la couleur de son chlorhydrate) sur coton préparé en tannin émétique.
- La laine s'y teint en jaune avec la couleur de la base libre.
- IV) On sait que les mordants gras fixent des couleurs basiques en formant des ricinoléates insolubles sur tissu.
- Qu’on arrive à fixer d’autres corps fortement basiques, par exemple des diamines, est un fait logique et naturel.
- - Le coton préparé en huile pour rouge turc (sulforicinate alcalin) fixe très bien même des diazos et tétrazos.
- On voit que le coton préparé en sulforicinate alcalin se comporte vis à-vis des diazos et tétrazos et des diamines exactement de la même manière que le coton préparé en tannin éméti -que.
- Il est naturel que les diazotations ou copulations se fassent comme dans le cas du tannin.
- La quantité de ces corps fixés sur tissus dépend de la quantité de tannin ou d’huile absorbée par le tissu et de la concentration du bain de teinture.
- On obtient des nuances assez foncées avec 20 gr. de tannin ou 100 gr. d’huile pour rouge turc (à 50 %) par litre ou bien 1 % PM des amines ou diazos, etc , par litre.
- L’auteur soumet à l’appui de toutes ces réactions des nos I, II, III, IV, des échantillons faits comparativement avec :
- 1° Coton blanc;
- 2° Coton préparé en tannin émétique (20 : 10 par litre);
- 3° Coton préparé en sulforicinate alcalin (100 gr. à 50 % par litre);
- 4° Laine savonnée ;
- 5° Soie savonnée.
- Les chlorhydrates de dianisidine et de to. luylènediamine ont été employés comme dia-mines pour tous les essais.
- Les copulations se faisaient avec du 3-naph-tolate de soude et du chlorhydrate de toluy. lènediamine.
- DES APPRÊTS
- Cires végétales, animales, minérales
- On trouve dans les apprêts des cires de toutes les espèces, des mélanges de bien des genres, nous ne verrons en ce relevé que les cires pures.
- Cires végétales. — La plus répandue est la cire végétale du Japon, que l’on vend en caisse de 100 k. par pains carrés pesant 800 g. à 1 k.; elle est blanche, plus douce, plus onc
- déta que
- La la ci envi fait
- Ci elle vien Brés arbu sebil fait ( est d de n
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- Or du ir
- tueuse, mais aussi beaucoup plus cassante que la cire d’abeilles. Son point de fusion est 43o . Elle est parfois, fraudée par 5, 10 15% de suif ou de résine qui ne modifient pasla couleur ni les apparences physiques.
- Comme composition elle est en grande partie constituée par de la palmitine, mélange d’un produit résineux et d'une matière grasse presque semblable au beurre de coco. Elle provient d’un arbre du Japon de la famille des Anacardiacées. Par chauffage prolonge même à 80° la cire végétale fonce comme couleur et finit par devenir brunâtre. C’est une erreur de la part de certains encolleurs ou apprêteurs de croire que la cire végétale est nuisible pour les blancs et Insaponifiable: elle est, au contraire, très facilement transformée en savon par les alcalis et même Ie sulforicinate des apprêts.
- Cire de Carnauba. — Est fournie par Un palmier appelé carnauba qui croît dans Ie Nord du Brésil. Il y a environ sur chaq—e feuille de ce palmier 5 à 8 grammes que Ton
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- ET DK L'IMPRESSION DES TISSUS
- e Ga
- alcali détache en petites écailles ou poussières, et que l’on fond pour couler ensuite en pains.
- La cire de Carnauba est plus jaunâtre que la cire du Japon, plus cassante et fond à 850
- de to. environ. C’est son point de fusion élevé qui la e dia- fait utiliser.
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- Cire d’Ocuba. — Cette cire est très fusible, elle fond à 350 , est d’un blanc jaunâtre, provient de la Guyane française et du Nord du Brésil, se trouve dans les fruits de certains arbustes de ces pays (myristica ocuba, virola sebifera). On pile les noyaux des fruits, on fait chauffer le tout avec de l’eau, la cire qui est dans la proportion de 30 kilogs % kilogs de noyaux vient à la surface et se fige.
- Cire d’abeilles. — Comme cire animale, la plus couramment employée est la cire d’abeilles. Ghacunsait que l’abeille ouvrière se construit dans sa ruche des poches cirières, des rayons dans lesquels elle dépose et ses œufs et le miel.
- On se sert pour la séparation industrielle du miel et de la cire du mello extracteur, spé salement fabriqué pour cet usage.
- Après la pression des rayons pour l’extrac-bon du miel, on met les gâteaux de cire brute dans une chaudière renfermant de l’eau chaude; la cire fond et s’amasse à la partie supérieure du vase, les impuretés tombent au fond et constituent le pied. On soutire la cire fondue au clair dans un vase vernissé ou dans un moule en fer blanc et on la laisse se figer. On a de cette façon des pains tronc coniques de cire vierge.
- Pour les apprêts glacés, calandrés, pour "encollage des fils devant conserver après bssage un bon toucher et un bel aspect, pour e brillant des ficelles, on consomme une bonne quantité de cire jaune. Dans certains caset lorsque les articles l’exigent, on larem-Place par la cire blanche beaucoup plus coû-“euse. Le blanchiment de la cire se fait sur-L.1 bien, à l’air, mais exige un certain temps. . blanchiment chimique a souvent donné P°Ur ne pas dire toujours) de mauvais résul-
- tats. L’eau oxygénée seule, employée avec soins, a procuré un blanchiment parfait.
- La cire blanche ou jaune fonda 62: environ. Elle est difficilement saponifiable, la potasse et la soude caustique la transforment après une longue ébullition en une sorte de savon. Les encaustiques cireux sont tous préparés de cette façon.
- Le glaçage des fils à coudre est obtenu de cette façon et on obtient pour ce genre d’articles de très bons résultats en employant un mélange de savon cireux et de savon résineux qui donne beaucoup de lustre et de brillant sans dureté. C’est là du reste la composition de la « Gluatine » employée en Normandie.
- Cire de Chine. — On emploie également mais plus rarement la cire de Chine produite par un insecte, un coccus qui en juin-juillet, secrète cette cire. Elle est blanche, analogue au blanc de baleine, fond à 82', mais est difficilement transformée en savon.
- Blanc de baleine. — Par son point de fusion élevé 650 le blanc de baleine se range dans les cires. Appelé souvent adipocire, sperma-ceti, ambre blanc, ce produit est blanc, nacre et transparent, très doux au toucher bien cassant. Liquide dans la tête de l’animal, il se solidifie à l’air. L’ennui de ce blanc de baleine est qu’il n’est pas saponifiable, qu’il rancit très vite à l’air en jaunissant. Il donne toutefois beaucoup de brillant. Il a été souvent prôné pour les apprêts mais son prix élevé n’a pas permis d’en continuer l’emploi d’une façon suivie.
- Cire minérale. — On nomme ozokérite, cire minérale, céresine, cire d’abeilles artificielle, une cire qui nous arrive en grande quantité d’Allemagne et d’Autriche. C’est la cire purifiée blanchie, que l’on retire de l’ozokerite brute ou cire fossile de Moldaire.
- C’est une matière bitumeuse à odeur analogue au pétrole, de couleur jaune brunâtre, avec reflets verdâtres, translucide en lames minces. Elle est plus dure que la cire d’abeil -les, est fusible au-dessous de 100°, mais varie suivant les milieux des terrains qui la four-
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- LE MONITEUR DE LA TKINTURR
- nissent. Chauffée l’ozokerite s’amollit d’abord, puis fond et enfin distille. Voici les principaux produits de sa distillation : Benzine 2 à 8 % ; naphte 15 à 200/0 ; paraffine 36 à 50 0[0; huiles lourdes 15 à 20 OpO ; résidu fixe 10 à 20 0,0.
- On en exploite des gisements importants à Boryslaw et Stanislawow (Galicie). L’exploitation augmente d’année en année. Pour obtenir la cire minérale on fond l’ozokérite avec de l’acide sulfurique concentré et le résidu charbonneux de la fabrication du prussiate de potasse. On la presse ensuite, on fait fondre les gâteaux sortant de la presse avec du noir animal et on obtient ainsi une substance blanche et dure que l’on nomme cérésine.
- On obtient comme rendement 70 à 80 0(0 de l’ozokerite brute.
- On colore quelquefois la cerésine pour imiter la cire jaune.
- On la mélange aussi parfois avec de la colophane qui la colore légèrement en jaune et en diminue le prix.
- On emploie avantager sement la cire minérale aux lieu et place de la cire d’abeilles. On en fabrique de l’encaustique, des bougies, on l’utilise pour le glaçage du papier, les apprêts des tissus de lin et de coton, dans la fabrica-
- lion de la lingerie, des cols et manchettes, pour le lustrage des fils à coudre, des ficelles et des cordes. Gomme elle fond à près de 80° et qu’elle ne coûte pas trop la cerésine est journellement employée pour falsifier les autres cires.
- On la mélange au suif, au beurre de coco, etc., afin d’obtenir des cires de toutes espèces économiques et de bel aspect.
- M. Ude.
- UNE FORMULE DE BLANCHIMENT
- M. Heinrich Wachter, de Bielefeld, a indiqué dans le journal Leipziger Monatsehrift für textile Industrie une formule pour le blan-chiment des étoffes, qui constitue une petite
- innovation de détail et que les spécialisa liront, sans doute, avec intérêt. Elle consis à ajouter de la glycérine à la solution de chio rure de chaux et de soude employée pour le blanchiment des étoffes. La composition di mélange est la suivante :
- 200 litres d’eau.
- 12 kilogrammes de chlorure de chaux. 250 grammes de soude.
- 1/2 litre de glycérine.
- La glycérine n’est ajoutée dans le bain que douze heures après sa préparation ; avoir soin de bien remuer le mélange. Par cette addition de glycérine, l’inventeur prétend qu’il obtien un plus grand degré de blancheur et, chose
- on e cuit, froid
- to 9.
- importante, l’étoffe, le corrosif.
- Après le
- qu’il n'altère pas les fibres de mélange perdant son caractère
- blanchiment, il ne reste pas de
- traces de chlorure de chaux dans les étoffes, on est ainsi dispensé d’employer une solution d’acide pour le faire disparaître, ce que l’on est tenu de faire dans les procédés de blanchiment actuellement employés. Lorsque l’opération du blanchiment est terminée, il suffit de rincer les étoffes à l’eau froide et à l’eau chaude.
- Le bain
- L’ ne d Ce n les ti
- c. pêch éditi
- Le gran
- Or rante
- Po naire
- Pc au fe chro
- Po à l’ac
- Po
- ÉTUDE SUR UN GENRE D'IMPRESSION SUR TISSUS (Flanelles coton)
- Par M. O. Piequet.
- (Société industrielle du Nord de la Fran^ (Suite)
- Noir d’aniline vapeur (I) 125 gr. amidon blanc ;
- 200 gr. — grillé ;
- 1 litre eau bouillante ;
- 5/16 — aniline ;
- 250 gr. chlorate de baryte.
- On dissout le chlorate de baryte dans l'esl
- (1) Voir Chimie des Teinturiers, 1reéditioh page 301, ou 2e édition, page 341.
- phén l’acét
- Po de ch ensui
- Pot cache passé soude l’acét jaune
- On nyanc lorant
- Toi compl Il peu
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-
-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 275
- ialiste onsist e chld pourlt ion du
- x.
- in que ir soit dditiot obtien
- chose res de actére
- pas de toffes; ilution e l'on anchi-l’ope-suffit
- i l’eau
- on empâte l’amidon avec cette dissolution, on cuit, on incorpore l’aniline, puis on ajoute à froid :
- 3/8 litre Bain R ;
- 60 gr. acide tartrique en poudre.
- Bain, R ; 1 kil. prussiate rouge ;
- 1 kil. acide tartrique ;
- 3 lit. eau bouillante.
- Laisser déposer et refoidir. Se servir du bain clair.
- L’addition du bain R et d’acide tartrique ne doit se faire qu’au moment de l'impression. Ce noir peut servir pour le coton, la laine et les tissus mélangés.
- c. On peut employer le noir vapeur au cam-pêche (Voir la Chimie des Teinturiers , 1re édition, page 255, ou 2e édition, page 28S).
- Les couleurs vapeur doivent être aussi grand teint que possible.
- On emploie à cet effet les matières colorantes suivantes :
- Pour les rouges et roses, l'alizarine ordinaire fixée à l’alumine ;
- Pour les violets, l’alizarine pour violet fixé au fer, ou la gallo-cyanine fixée à l’acétate de chrome.
- Pour les grenats,l’alizarine pour violet fixée à l’acétate de chôme ;
- 00
- Sos
- Pour les bleus, l'alizarine bleue, l’indo-phénol, la gallazine, le bleu Madras, fixés à 1 acétate de chrome ;
- Pour les verts, la céruléine fixée à l’acétate de chrome, le vert solide fixé au tannin et passé ensuite à l’émétique.
- Pour les bruns, les marrons, les jaunes, le cachou fixé par oxydation et vaporisage, et
- Passe ensuite en bichromate de potasse ou de soude, les bruns et jaunes d’alizarine fixés à ‘acétate de chrome, le campêche, le bois Jaune, le quercitron, etc.
- On mélange souvent, pour obtenir des
- Rances composées, celles de ces matières co-orantes qui se fixent de la même manière.
- Tout en renvoyant, pour des détails plus omPlets,le lecteur à l’ouvrage cité plus haut, peut être intéressant de donner ici les prin
- cipales formules d'impression relatives aux couleurs ci-dessus.
- Rouge à l'alizarine.
- 1 kil. 500 amidon blanc ;
- 1 kil. 500 eau d’adragante à 00 gr. par litre ;
- 4 lit. acide acétique ;
- 5 lit. eau.
- Cuire 1 heure à petite vapeur et prendre : 12 kil. épaississant chaud ;
- 2 kil. 500 alizarine pour rouge à 20 % ;
- 0 kil. 750 huile pour rouge.
- Ajouter après refroidissement complet :
- 2 1/2 lit. acétate d’alumine à 12° B ;
- 400 gr. acétate ou nitrate de chaux à 18° ;
- 500 gr. dissolution de sulfocyanure de potassium à 20 % ;
- 75 gr. nitromuriate d’étain.
- Rose à l'alizarine.
- 1 kil. épaississant pour rouge. (On peut aussi prendre de l'eau de gomme additionnée de 1/4 d’acide acétique).
- 50 gr. alizarine pour violet à
- 25 gr. sulfocyanure d’aluminium à 19* B ;
- 20 gr. nitrate de chaux à 20° B. ;
- 50 gr. oxalate d’étain à 16° B. ;
- Il est nécessaire, pour ces couleurs,de faire une série d'essais préalables pour déterminer la proportion exacte de mordant d’alumine correspondant à une quantité donnée d’alizarine.
- Si en effet on emploie trop peu de mordant, on perd une partie de l’alizarine, qui n’est pas entièrement fixée, et s’en va au lavage en salissant le blanc. S’il y en a trop,la couleur est terne et râpée.
- Après le vaporisage, on lave et quelquefois on savonne à l’ébullition. On peut passer les tissus en eau de craie bouillante avant le lavage. La couleur est alors plus solide.
- Violet à l’alizarine
- 1 kil. 125 amidon blanc ;
- 4 litres eau ;
- 1 litre acide acétique ;
- 3 kil. alizarine pour violet 20 %;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 1 kil. 200 pyrolignite de fer à 10» B ; 1/4 lit. arsénite de glycérine ;
- 1/8 lit. huile d’olive ou de ricin.
- Cuire doucement. Ajouter à tiède :
- 600 cc. acétate de chaux à 18° .
- Violet prune à la gallocyanine
- 800 gr. gallocyanine ;
- 40 gr. bisulfite de soude à 38 ; 2200 gr. eau de gomme adragante ; 400 gr. acétate de chrome à 18° ; Vaporiser 11/2 à 2 heures. Laver et savonner.
- Grenat à Valixarine
- 600 gr. épaississant ;
- 100 gr. alizarine pour violet 10 % ;
- 80 cc. acétate de chrome à 150 ;
- 80 cc. eau. Epaississant
- 6 kil. amidon blanc ;
- 6 kil. amidon grillé ;
- 60 litres eau ;
- I
- 1 litre huile d’olive ou de ricin.
- Cuire deux heures à petite vapeur.
- Bleu à l’alizarine. — On peut employer soit l’alizarine bisulfitée en poudre ou en pâte soit, ce qui est plus économique, l’alizarine non bisulfitée en pte (Durand et Huguenin), que l’on traite par un mélange de bisulfite de soude et d’acide acétique. On fixe à l’acétate de chrome.
- Brun d’alizarine
- 4000 gr. brun S. Durand et Huguenin ; 7500 gr. épaississant ; 1250 gr. acétate do chrome.
- Le jaune d’alizarine, la céruléine et autres couleurs analogues, se fixent également à l’a- | cétate de chrome.
- Les gris vapeur s’obtiennent soit en coupant le noir au campêche,soit au moyen du cachou de Laval que l’on fixe sans mordant,soit avec les gris divers, gris solides Durand et Huguenin, nigrisine et cinéréine Poirrier, qui se fixent au moyen du tannin ou de l’extrait de sumac, et dont on peut augmenter notablement la solidité par un passage en émétique.*.
- Les couleurs d’aniline ordinaires ne sont
- pas en général assez solides pour l’article i lou, destiné à des lavages fréquents ; oiitl les couleurs énumérées ci-dessus, il n'y, guère que le bleu méthylène, l'indazine, k bleus de paraphénylène-diomine et autres i même genre qui soient assez solides pourc emploi. Dans tous les cas, on doit choisirai tant que possible des couleurs extrêmeme solubles à l’eau ou à l’acide acétique, ali: d’obtenir des nuances unies, une meilleur! fixation, et d’éviter l’encrassement de lagra vure.
- 2o Teinture dans le genre n° 1. — La tein ture des pièces imprimées ne se fait généra lement que sur noir d'aniline. C'est en efl la seule couleur d’impression qui résiste par faitement aux opérations de la teinture. Or fait aussi des impressions sur pièces teintes, mais il faut naturellement que la teinture puisse résister sans altération aux diverses opérations de l’impression, ce qui n’a guère lieu que pour les cachous, bleus à l’indigo, gris au cachou de Laval. On préfère le pli souvent teindre après l’impression.
- Les nouvelles matières colorantes tétrazo ïques sont les plus avantageuses pour ce usage ; elles sont d’un emploi facile, et leu mélange permet d’obtenir toutes les nuances voulues. Leur solidité à l’air laisse quelque peu à désirer, mais elles sont solides au la vage, elles sont très économiques, et les pro cédés d’application sont des plus simples.
- Le noir d’aniline destiné à être teint après impression doit être aussi intense que possible afin d’éviter qu’il soit nuancé par la teinture subséquente.
- Le noir suivant donne d’excellents résul
- tats :
- Noir d'aniline
- 8 kil. amidon blanc ;
- 4 kil. amidon grillé ;
- 2 kil. sel ammoniac ;
- 3 kil. chlorate de soude.
- Cuire. Ajouter à froid :
- 6 kil. aniline;
- 6 kil. acide chlorhydrique.
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
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- rticlep s ; outi il n’y zine, |f utres ;
- pour ci oisira àmemet ue, ali: neilleun ) la gra-
- a teir-généra en efle: s te parure. 01 teintes, teinture li verse: a guéri 'indigo, le pim
- étrazo-pur cel et leur uances quelqu: au la-s pro-
- es, après
- ossiblë einturë
- résul-
- Au moment d’imprimer, ajouter 2 kil. sulfure de cuivre en pâte pour la quantité ci-dessus.
- On peut remplacer le sulfure de cuivre par une dissolution de vanadate d’ammoniaque ou de chlorure de vanadium, à raison de 1 à 5 centigrammes de sel supposé sec par litre de couleur.
- Ce noir est très riche ; on le développe et on le fixe comme il a été dit plus haut; sa nuance n’est pas modifiée, même par le rouge congo le plus intense. Pour les dessins chargés, on peut l’additionner de 1'8 à 1/5 de son volume d’épaississant à l’amidon, ou même d’eau froide.
- Il doit être complètement fixé et bien lavé avant la teinture.
- Les couleurs les plus employées pour la teinture du pilou soit uni,soit imprimé en noir d’aniline, sont les nouvelles matières colorantes dérivées de la benzidine, les congos, les benzoazurines, chrysamine, brun pour coton, rouges, bleus, jaunes, noirs, verts, bronzes diamine. La teinture se fait en un seul bain avec addition de savon, de sel de soude, de sulfate de soude, de silicate, borate ou phosphate de soude, ou de sel marin. Le rouge à la paranitraniline se prête aussi très bien à cet usage; il résiste aussi bien au savon que le congo, et mieux à la lumière.
- Les nuances composées s'obtiennent par mélange des couleurs énumérées ci-dessus.
- Voici un certain nombre de nuances, choi-Sles parmi les plus courantes. La teinture se fait à l’ébullition, au jigger ou à la cuve à ga-rancer, et dure environ une heure.
- Les proportions indiquées sont chaque fois pour 100 kilos de tissus. Les pièces sont entrées mouillées dans le bain de teinture.
- Rouge
- Congo à 1 1/2 %, avec savon et sel de soude.
- Rose
- 25 à 100 grammes rouge solide diaminé ;
- 5 kil. sulfate de soude ;
- 1 kil. sel de soude.
- Garance
- 1 kil. 500 rouge congo ;
- 0 kil 150 violet diamine ;
- 0 kil. 300 brun pour coton ;
- 6 kil. sulfate de soude ;
- 1 kil. 500 sel de soude.
- Grenat
- 1 kil. 500 rouge congo ;
- 0 kil. 150 brun pour coton ;
- 0 kil. 500 azoviolet ;
- 6 kil. sulfate de soude ;
- 1 kil. 500 sel de soude.
- On peut employer aussi l’azogrenat Durand et Huguenin.
- Gris moyen
- 250 gr. benzoazurine 3 G ;
- 250 gr. brun pour coton ;
- 5 kil. sulfate de soude ;
- 1 kil. sel de soude.
- Brun Cachou,
- 500 gr. brun pour coton;
- 100 gr. violet diamine ;
- 50 gr. noir diamine BO ;
- 50 gr. jaune d’or diamine ;
- 6 kil. sulfate de soude ;
- 1 kil. 500 sel de soude.
- Havane
- 1 kil. brun pour coton ;
- 50 gr. azoviolet ou violet diamine ;
- 100 gr. jaune d’or diamine;
- 300 gr. benzoazurine 3 G ;
- 100 gr. vert diamine ;
- 6 kil. sulfate de soude ;
- 1 kil. 500 sel de soude.
- Beige
- 250 gr. bronze diamine ;
- 22 gr. brun pour coton ;
- 6 kil. sulfate de soude ;
- 1 kil. 500 sel de soude.
- Mode
- 400 gr. bronze diamine ;
- 200 gr. brun pour coton ; G kil. sulfate de soude ;
- 1 kil. 500 sel de soude.
- Vieil or
- 1 kil. jaune d’or diamine ;
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- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- co
- 50 gr. rouge solide diamine ;
- 50 gr. vert diamine ;
- 6 kil. sulfate de soude;
- 1 kil. 500 sel de soude.
- On peut remplacer dans plusieurs càs le sulfate et le sel de soude par le sel marin. On augmente souvent les proportions de ces sels indiquées ci-dessus ; on emploie jusqu'à 15 % de sulfate de soude et 5 % de carbonate. Il est inutile, dans la plupart des cas, d’employer des quantités aussi considérables, qui ne sont justifiées que lorsque le bain de teinture est très étendu. Il faut qu'il contienne environ 10 à 20 grammes par litre de sulfate de soude, et 1 à 5 grammes de carbonate. Lorsque l’on teint des couleurs claires, on ne peut pas diminuer la proportion de sels aussi fortement que celle de colorant ; les bains se tirent complètement dans les nuances claires, tandis qu’ils restent chargés de couleur dans les nuances fermées. On peut alors, dans les bains suivants, employer pour obtenir la même nuance une moindre quantité de matière colorante et de sels.
- Tous les procédés de teinture sur coton peuvent s’appliquer à la teinture du pilou ; il n’y a d’autres limites que celles des commodités d’application et du prix de revient.
- Le tissu tiré à poil ne peut en effet se trouver bien d'opérations trop compliquées, qui ne pourraient que nuire à son aspect et à sa solidité.
- C’est ici que peuvent s’appliquer quelques mots au sujet du lavage du pilou ;
- Le pilou étant un tissu tiré à poil en long, ce poil a évidemment un sens, respecté par le fabricant dans toutes les opérations du façonnage. On doit en tenir compte aussi lors de la confection des vêtements. Il est dès lors facile de comprendre que si en lavant les vêtements de pilou on ne fait pas attention à ce sens, le tissu prendra un aspect hérissé et disgracieux. On évitera cet inconvénient en se servant d’une brosse douce au moyen de laquelle on lavera en suivant toujours le sens du poil.
- En observant les mêmes précautions pour le repassage, le tissu est toujours beau et comme neuf, le noir d’aniline qui constitue la couleur principale s’avivant parle lavage.
- Un autre défaut que l’on reproche au pilon, c’est la promptitude avec laquelle il est sujet à prendre feu.
- La surface seule brûle ; à l’approche d’un foyer ou d’une bougie, il arrive quelquefois que le poil s’enflamme comme une traînée de poudre. Ce grave inconvénient ne se produit que dans les articles de basse qualité, peu duités, et tissés avec des trames grasses mal nettoyées par les divers traitements que l’on fait subir au tissu Pour donner à ces articles un aspect convenable, on est obligé de les lainer à outrance afin de cacher la corde; le poil démesurément allongé est alors tout prédisposé à flamber à la première occasion. Les pilous de belle qualité, dans lesquels on n'est pas obligé de recourir à cette exagération, sont beaucoup moins inflammables, mais on peut éviter complètement les chances d’accident en faisant subir au tissu une préparation fort simple et peu coûteuse, soit directement en phosphate d’ammoniaque, soit par double décomposition, par deux passages consécutifs en phosphate de soude et en sulfate de magnésie. Les silicates, borates, alu-minâtes, donnent aussi de bons résultats.
- 3° Soubassements grattés. — On appelle soubassement l’impression faite sur le tissu écru ou blanchi, et destinée à être grattée, puis recouverte d’un second dessin appelé parties-sus. Il arrive souvent aussi que des soubassements grattés sont vendus tels quels, sans recevoir une seconde impression.
- Le plus ordinaire des soubassements est le plaqué ou matté.
- Il consiste en une impression unie, couvrant toute la surface du tissu, et s’obtient avec un rouleau gravé en hachures fines. On emploie quelquefois deux rouleaux : l’un gravé en mille-raies ou zèbre et l'autre en picots très serrés ou mille-points. La couleur doit être assez claire pour bien s’étendre, et assez
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- épaisse pour ne pas traverser complètement le tissu.
- Les pièces mattées en noir d’aniline se font généralement avec une couleur moins corsée que celle qui sert pour les dessins. On évite ainsi d’affaiblir le tissu, lorsqu’il doit recevoir deux impressions superposées en noir d’aniline.
- Le garnissage, en mêlant les fibres imprimées avec celles qui n’ont pas été atteintes par l’impression, transforme le noir en gris marengo; les autres couleurs se modifient dans le même sens.
- On peut imprimer en soubassements toutes sortes de dessins à une ou plusieurs couleurs. On n’emploie pas toujours comme noir le noir d’aniline ; à Rouen par exemple, on se sert de préférence de noir vapeur au campêche, qui ne risque pas, il est vrai, d’attendrir le tissu, mais dont la solidité laisse beaucoup à désirer.
- 40 Impression sur soubassements. — Cette impression, la plus usitée dans le pilou classique, est en tous points semblable à celle du no1;il faut naturellement que le soubassement et le pardessus se prêtent à la combinaison.
- (A suivre.)
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons orga-n'8é au journal, à la suite de nombreuses ré— clamations de nos abonnés, a pris une exten-8ion si considérable dès le début, que nous puons nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- PRIME A NOS ABONNÉS
- Par suite d’une convention spéciale avec l’éditeur, nous pouvons procurer à nos abonnés, au prix de 18 fr. 60 c. l’important Traité pratique de Teinture d’impression de Michel de Vinant. Cet ouvrage, contenant plus de 700 pages avec planches, est coté 40 fr. en librairie ; adresser les demandes au bureau du journal en joignant un mandat-poste.
- JURISPRUDENCE
- COUR D’APPEL DE LYON (2e Ch.) Présidence de M. Bhartholomot
- Audience du 26 mai 1894
- BREVET d’invention. — ANNUITÉ TARDIVEMENT PAYÉE.— DÉCHÉANCE ABSOLUE.--LOIDU 5JUIL-LUT 1844. — EFFETS.
- La déchéance encourue par le breveté qui n’acquitte pas son annuité avant le commencement de chacune des annuités de son brevet est absolue ; elle est acquise avant qu’elle soit opposée au breveté sans qu’elle puisse être couverte par le paie ment de l’annuité avant la demande en déchéance.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Mais elle ne peut produire son effet que dans l’avenir et n’enlève pas au breveté le droit de poursuivre les auteurs de contrefaçons commises par eux avant le jour où elle a été encourue.
- (Guillaumin— Falcot) arrêt
- Sur les demandes principales:
- Adoptant les motifs des premiers juges ;
- Sur la demande reconventionnelle :
- Attendu que Guillaumin justifie avoir fabriqué et vendu dans les deux années de la prise de son brevet, un certain nombre d’appareils conformes à ce brevet ;
- Qu’il n’y a point à s’arrêter au point de vue de la déchéance à ce que cette fabrication et cette vente auraient été illicites du moment où es faits de fabrication et de vente seuls exigés par la loi sont constants ;
- Attendu qu’aux termes de l’article 32 de la loi du 5 juillet 1844 est déchu de tous ses droits, le breveté qui n’aura pas acquitté son annuité avant le commencement de chacune des années de la durée de son brevet ;
- Attendu qu’il est établi en fait et reconnu par toutes les parties que Guillaumin qui devait acquitter son annuité le 2 mai 1891, ne l’a versée que le 5 mai même mois ;
- Que Guillaumin a donc encouru la déchéance prévue par ledit article 32 ;
- Attendu qu’il importe peu qu’il ait acquitté cette annuité avant que la déchéance ne lui ait été opposée, cette déchéance étant absolue et encourue par le seul effet du retard dans le paiement ;
- Qu’à la vérité cette déchéance ne pouvait produire son effet que dans l’avenir et n’enlevait point à Guillaumin le droit de poursuivre Falcot frères pour les contrefaçons qui auraient été commises par eux avant le jour où la déchéance a été encourue ;
- Mais que Falcot frères n’ayant point ainsi qu’il vient d’être dit, commis les contrefaçons qui leur étaient reprochées, sont donc bien fondés à demander pour l’avenir la déchéance du brevet de Guillaumin qui, depuis l’instance
- g n’avait pas acquitté la dernière annuité dans le délai prescrit ;
- Attendu qu’il devient ainsi inutile d’examiner les autres moyens de nullité invoqués par Falcot frères, notamment celui tiré du défaut de description suffisante ;
- Attendu que Falcot frères n’établissent pas que les agissements reprochés à Guillaumin leur aient causé un préjudice ;
- Par ces motifs,
- Statuant tant sur l’appel principal que sur l’appel incident :
- Confirme le jugement rendu par le Tribunal civil de Lyon, le 9 mai 1890, en ce qu’il a rejeté la demande de Guillaumin ;
- Et réformant, dit que c'est à tort que les premiers juges ont dit le brevet de Guillaumin du 2 mai 1881, frappé de déchéance pour n’avoir pas été exploité dans les 2 ans de sa date ;
- Rejette la demande de Falcot frères sur ce point ;
- Déclare ledit brevet et par suite les trois certificats d’addition qui l’ont suivi frappésde déchéance, Guillaumin n’ayant pas payé au temps fixé par la loi l’annuité du 2 mai 1891;
- Dit Falcot frères mal fondés dans leurs demandes en dommages-intérêts et insertions;
- Les en déboute ;
- Décharge en conséquence, Guillaumin des condamnations prononcées contre lui de ce chef ;
- Déboute toutes parties du surplus de leurs conclusions comme inutiles ou mal fondées ;
- Fait masse des dépens de première instance et d’appel ;
- Dit qu’ils seront supportés 4/5 par Guillaumin et 1/5 par Falcot frères ;
- Ordonne la restitution de l’amende consignée.
- Conclusions de M. Vainker, avocat général.
- Plaidants : Mes Coin, du Barreau de Paris et Munet, avocat, assistés de Mes Munier et Du-creux, avoués.
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- ST DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- RÉPARTITIONS DE DIVIDENDES
- Verplanck (Isidore), teinturerie, à Lille. -
- 4 fr. 507 % (unique répart.)
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif D. Faure et J. MORAT, teinture de la soie, 1, Grande-Rue-Saint-Clair, imp. du Grand-Buchet, à Caluire. — Durée : 9 ans. — Cap. : 11.000 fr. — Acte du 14 mai.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 10 mai, de la Société Vasseur frères, teinture et apprêt de velours de coton, 97, rue Abbaye, à Amiens. — L. : M.Robert Vasseur qui continue seul. — Acte du 14 mai.
- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Modification de la Société Henri Coppé père et fils aîné, teinturerie et blanchisserie, à Roncherolles-sur-le-Vivier. — Substitution de Mme veuve H nri Coppé à son mari décédé. — Acte du 22 avril.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-de»sous sort en vente au bureau " Journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timores-postes.
- VIENT DE PARAITRE
- Traité pratique de savonnerie.— Matières premières. — Matériel. — Procédés de fabrica-wn des savons de toute nature. par Edouard tonde, ingénieur-chimiste. — Ouvrage cou-formé par la Société industrielle du Nord de la —ance. — Deuxième édition complètement re-aniée et mise au courant des derniers progrès réalisés.
- —Un volume grand in-8 avec 115 figures dans le e, rené : 16 fr. 6) contre mandat-poste adressé bureau du journal.
- c . Table des chapitres
- Sa, apitre premier. — Composition des savons. Panification. Observations sur les savons. gragapitre II. — Corps gras et essais des corps Chapitre III. — Alcalis et essais des alcalis. diumepitre IV. — Eau, chaux et chlorure de so-sesleapitre V- - Matériel des savons de Mar-gëShapitre VI. — Prineipes sur les lessives en 1 Préparation des lessives à Marseille.
- Chapitre VII. — Fabrication des savons de Marseille.
- Chapitre VIII. — Matériel dessavons durs ordinaires.
- Chapitre IX. — Préparation des lessives des savons durs ordinaires.
- Chapitre X. — Savons suivant la méthode marseillaise et savons levés sur lessive en une seule opération.
- Chapitre XL — Savons d’empâtage et savons mixtes. Observations sur la marbrure.
- Chapitre XII.— Matériel des savons mous.
- Chapitre XIII.— Préparation des lessives des savons mous.
- Chapitre XIV. — Fabrication des savons mous.
- Chapitre XV. — Matériel des savons de toilette. Fabrication mécanique. Derniers perfectionnements réalisés.
- Chapitre XVI. — Fabrication des pâtes de savons de toilette.
- Chapitre XVII. — Résine et savons résineux. Silicate et savons silicatés.
- Chapitre XVIII. — Savons industriels et médicinaux.
- Chapitre XIX. — Procédés particuliers de saponification .
- Chapitre XX. —• Falsification et analyse des savons.
- Chapitre XXL — La glycérine en savonnerie. Généralités. Extraction. Dosage et analyse.
- Chapitre XXII. — Extraction des corps gras des eaux savonneuses et des tissus hors de service. Saponification des corps gras récupérés.
- Appendice. — Brevets d’invention concernant la savonnerie délivrés depuis 1850.
- Wollstændiges Handbuch der Bleech-kunst ou Manuel complet de l’art du blanchiment, est le titre d’un ouvrage allemand de Victor Joclet, dont la deuxième édition vient de paraître à la librairie A. Hart eben à Vienne (Autriche) et à Leipzick (Allemagne).
- Ce livre est un compte rendu exact de tous les procédés, actuellement employés dans l’industrie, pour le blanchiment des fibres textiles.
- Nous venons de dire qu’il était à sa deuxième édition. Ce n’est pas une simple réimpression du premier ouvrage, mais une édition entièrement refondue. Il s’est opéré, depuis la première apparition du livre de M. Joclet, une grande transformation dans l’industrie du blanchiment, en partie dans les méthodes suivies autrefois et surtout dans les macnines et les appareils employés. C’est la description de ce matériel nouveau ; l’énumération et la définition des méthodes et procédés à employer avec les machines et les appareils les plus perfectionnés.
- Après une courte introduction, l’auteur fait passer de suite, devant les yeux des lecteurs, la série des divers procédés de blanchiment, des fibres végétales d’abord, des laines et des soies ensuite. Il termine avec les méthodes de blanchiment de diverses autres matières végétales et animales.
- En présence de la pénurie des ouvrages vraiment utiles pour l’industrie du blanchisseur, nous ne doutons pas que celui que nous avons devant nous ne soit bien accueilli des intéressés.
- Son prix est de 6 fr. 25 chez l’éditeur.
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- 02 DO Ge
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8’, avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d’analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l’examen des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les méthodes si générales et si précises de la chimie mini-raie ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l’industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d'analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
- Expédié contre mandat poste de 10 fr. 60.
- La pratique du teinturier, par JulesGARCON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc. ; 2 volumes avec nombreuses figures intercalées dans le texte.
- Présenter sous une forme résumée l’ensemble des connaissances pratiques qui peuvent le plus aider un teinturier dans son travail de chaque jour, tel est l’objet de cet ouvrage.
- Après les quelques considérations générales d’une introduction historique, l’auteur traite successivement dans le premier volume : 1* des méthodes de teinture, et 2' des essais de teinture; il étudie tout spécialement les conditions qui permettent au teinturier de bien unir, de bien échantillonner ; il y traite également la question si importante de la solidité des teintu res. J
- M. J. Garçon donne en appendice à la fin de 5 ce volume :
- 1’ Quelques réflexions sur la théorie de la J teinture ; 3
- 2- Les éléments de la science de la couleur:
- 3- Une bibliographie des principaux ouvrages français et étrangers.
- Le deuxième volume est consacré à l’étude du matériel de teinture, avec nombreuses figures
- Dans un troisième volume : recettes et procédés spéciaux de teinture, l’auteur donne une série de recettes types pour la teinture du coton, de la laine, de la soie, du lin, du jute, de la ramie, etc., à l’état brut, en rubans, en cannettes, en bobines, en fils de chaîne, en écheveaux, en tissus purs, en tissus mélangés.
- Traité pratique de teinture et impression par Michel de Vinant, ex-coloriste et directeur de fabrique.
- Deuxième édition, revue et augmentée de procédés spéciaux et pratiques.
- Teinture et impression des tissus et des écho-veaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc.
- Blanchiment des toiles de fil, coton, laine, etc, Apprêts.
- Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille.
- Produits chimiques employés à la teinture età l’impression.
- 1 vol. in-8’ broché de 780 pages, avec planches. Prix : 18 fr. 60.
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- Exemples d'analyses. — Rapports.
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- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles. Matières col: rantes, minérales, végétales, animales. Matière colorantes artificielles. Analyse des matière colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSAR . ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 4. pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque de connaissances utiles).
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- Monographie des Machines à laver
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- rieure. Troisième édition. Un volume in-8-avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50. _____________
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. ED. Caron, ingénieur,
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- Adresser les demandes au bureau du journal
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de r’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par anf et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Fyxcken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine Taremarche-sur -Saône (Côte -d‘Or). Acide oxalique, oxa
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, eIrique, picrique.
- - Acide tartrique
- e Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue "8 Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- H Agrafes pour courroies
- oppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- R Albumines
- ha I on frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-astopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang mpour impression des tissus. Produits divers. Téléphone. coaut et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et À®” rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs, qualité supérieure pour impressions des tissus.
- A . Alizarine socerger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne), arole anonyme des matières colorantes et produits gmiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- 8e social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-Lamne, alun pur et raffiné.
- sucu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, pur.te d a lumine exempt de fer, aluminate de soude, alun
- BI— /\t Amidons
- e.(N. et d-) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-iusyose lle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du appret.Pinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et-Loire).
- Deooudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline. Kahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire aes couleurs d’aniline et d'alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêts divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêts (Machines d’)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris, Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs. 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtimente industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud'in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon»
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlier, au Peureux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc Wilson-Clyma (T. E), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord).
- Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniaufis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6. rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impres- f sions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses i spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- J. Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu ae place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour appréteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Pans.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, selsde soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
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- 39e Année. — No 13.
- 5 Juillet 1895
- e Saint-audières
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- , chaus-16.
- udières,
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES T1SSÜS
- s, Pars.
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- olorant.
- 38 déco-sels de
- , carmin
- clien-our la
- éven-lustrie le pre-iques, rt icles
- vente
- SOMMAIRE
- "ectionnements et procédés nouveaux. — Des apprêts. Procgambre syndicale des teinturiers-dégraisseurs. — sorsede d'enlevage aux chlorates et aux prussiates. — un ce industrielle du Nord de la France. — Note sur pregrocedé d‘impression. — Etude sur un genre d’im-Repalen sur tissus (suite et fin). - Jurisprudence. — colelenements commerciaux. ~ Bibliographie. — J. 8• — Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Vou -
- NS donnons sous ce titre et sans discussif n ^^yse des brevets de nature à intéresser "08 lecteurs.
- ACHNE a APPRETER ET IMPRÉGNER LES ÉTOFFES Par M. H. Zwieger
- I 4 Machine apprêteuse dont il s’agit ici | 0161 d’obtenir une imprégnation meil-I et plus complète qu’avec les machines klelles, comme elle permet aussi d’abréger EProcédé de traitement. A cet effet, l’étoffe i Se deux fois dans le bain entre un système poueaux. Ce système de rouleaux se com-ki"un rouleau du milieu et de deux rou-1,. Presseurs et de friction pouvant être lie du-e8 contre le premier. Afin que la par-E. " bain qui est entraînée par l’étoffe et raison de la pression des rouleaux, . ule au-dessus de ceux-ci, puisse être 1e dans la cuve d’imprégnation et cetpoultanément on obtienne par la rentrée partie un palliement du bain, on dis-( soté des rouleaux, entre leurs bouts
- IS, des bacs collecteurs, munis de ux 0'6 7
- vacuation conduisant dans la cuve. ür Je disposition, l’application d’un ma-SPécial pour le mélange du bain de— Superflue.
- En outre, le bain est chauffé à une température convenable en même temps que le rouleau du milieu du système de rouleaux mentionné précédemment, par un chauffage à vapeur, au moyen duquel la vapeur est d’abord conduite dans le rouleau et de là dans une chambre de chauffage disposée sous la cuve, de sorte qu’il n’y a plus besoin de remanipuler l’étoffe, comme cela est nécessaire avec les machines usitées à ce jour.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL PERFECTIONNÉS pour l'extraction de la laine et autres matières fibreuses
- Par MM. Charles Roblee et Charles-Hiram Briggs
- Le but de cette invention est d’arriver à un procédé d’extraction de la graisse de la laine ou autres matières fibreuses au moyen de dissolvants volatils hydrocarbonés, et de séparation de la graisse et des huiles ainsi extraites desdits dissolvants pour les utiliser comme on le désirera, tandis que la laine ou autres matières fibreuses ainsi débarrassées des substances oléagineuses et des impuretés devient plus convenable pour la filature et le tissage.
- L'invention consiste dans le procédé d’extraction de la graisse de la laine ou autres matières fibreuses ; (1) en enlevant l’air de ladite matière ; (2) en la soumettant à l’action d’un dissolvant volatil que l’on fait passer à travers ladite matière dans une certaine direction ; (3) à éloigner le dissolvant et la graisse extraite ; (4) à soumettre la matière à l’action d’une autre charge de dissolvant passée à travers celle-ci dans la direction opposée ; (5) à enlever le dissolvant et l’huile
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- et la graisse qu’il a dissoutes, puis à soumettre la matière fibreuse à l’action de la chaleur de façon à évaporer le dissolvant qui y reste encore et finalement à condenser les vapeurs extraites.
- MÉTHODE PERFECTIONNÉE et machine à imprimer les dessins sur étoffes, tissus, feutres
- Par MM. Samuel-Holt Sharp et Lucien Marcan.
- L’invention est relative à l’impression dessins sur étoffes, tissus, feutres, etc., moyen d’une feuille de dessins sans fin,
- de au en
- passant ladite étoffe le long de ladite feuille sans fin d’un côté et d’un blanchet sans fin de l’autre, entre un cylindre presseur et un pres-seur fixe. En comprimant l’étoffe sur un côté d'une feuille de dessin travaillante, on force les parties de l'étoffe sur lesquelles le dessin doit être reproduit à entrer partiellement dans les orifices constituant le dessin et en faisant passer à travers lesdits orifices, du côté opposé de la feuille de dessin, une composition semi-liquide, on la fait entrer dans l’étoffe et reproduire sur celle-ci le dessin demandé.
- L’ensemble des machines ou appareils à mettre en jeu pour exécuter le procédé comporte une feuille de dessin sans fin, mobile; — un cylindre rotatif et un presseur fixé, disposés aux côtés opposés de la feuille de dessin et pouvant être rapprochés l’un da l’autre ; — des moyens pour alimenter le tissu, feutre, etc., sur lequel le dessin doit être reproduit, entre ledit cylindre et la feuille de dessin et des moyens pour amener une composition semi-liquide sur le côté de la feuille de dessin opposé à celui sur lequel ladite étoffe est pressée, et en face dudit presseur.
- PROCÉDÉ DE PRÉSERVATION de la rouille et de l’fiumidité Par M. Charles Petit.
- Le but de cette invention est de rendre le papier, les étoffes, etc., propres à préserver de la rouille, les objets de fer et d’acier, et de
- tique C’est conce tient : vre ; : datior
- Le 'a disi
- L’a. foncé goudn à l'obi tion.
- L'ac créosc c’est t goudr l® fait d'appr priété, les coi Us dé Mai 86 con
- Acia I alcoo hates dans Pents. ! Ppand
- Acid vu le p êntiput nellem, "stéga
- l’humidité tous articles qui sont enveloppe dans ce papier, cette étoffe, etc.
- Le procédé consiste essentiellement ain prégner ce papier, cette étoffe, etc., de diff rente carbures d’hydrogène qui non seule puent lui donnent la propriété de ne pas laissé passer l’humidité, mais encore forment P leur exsudation continuelle une envelop protectrice contre toute oxydation des métat enveloppés.
- D’après l’épaisseur du papier, du tissu, et suivant l’usage auquel on les destine,' fait entrer dans leur fabrication ou appr priation 2 à 15 % de carbures d'hydrog" dont les poids spécifiques vont de 0.780 0.925 et qui ne s’enflamment qu’à une ternpf rature de 125° cent.
- DÉVIDOIR PERFECTIONNÉ destiné au renvidage des fils de soie, ou autres.
- Par M. François-Noël Déras
- Cette invention a pour objet un dé^ perfectionné, plus particulièrement destin0' renvidage ou survidage des bobine8 ef ployées dans la fabrication des dentelles, généralement au renvidage des filés de55 coton, etc, pendant leur traitement dans manufactures.
- Il s’agit dans cette invention, de l'adie" tion aux dévidoirs d’un dispositif d’arrêt P les bobines réceptrices, dispositif d'arret) consiste essentiellement en un levier bas lant au moyen duquel et par l'interme" d’un agissant par en dessous sous le fo de la bobine, on met hors de contact l0^ de friction du fuseau et la roue motrice n'imprimant au fuseau qu’un petit mo-. rectiligne vertical dans la rainure-guide
- DES APPRÊTS
- * *
- Antiputrides. — On emploie auss1 antiseptiques et antiferments des acid05'
- Acide acétique et pyroligneux. L’acide
- lores, c As8ez 8 de citr
- Acid Prisma Veur d‘ Trespe "ble d, dang P Salicyli. "entes
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- ET DR L'IMPRESSION DES TISSUS
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- su, el tine,1 appr drogë 0.780 tempë
- tique est l’acide le plus anciennement connu. C'est le vinaigre des ménagères, mais vinaigre concentré. L’acide acétique industriel s’obtient : lo par distillation de l’acétate de cui-vre; 2° par distillation du bois ; 3° par oxy-dation de l’alcool ou de liqueurs alcooliques.
- Ce plus employé pour l’industrie se fait par la distillation du bois.
- L’acide pyroligneux brut est un liquide brun foncé d'une odeur et d’une saveur piquante de goudron et de fumée. Il sert principalement 4 l’obtention de l’acide acétique par distillation.
- L’acide pyroligneux contient des traces de créosote et des produits empyreumatiques ; c est un bon antiseptique mais son odeur de
- e, eoll
- dévidi stinë" les e telles
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- E S S *F. “e- ç.. — . %
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- goudron et de fumée, odeur très persistante e fait très souvent écarter des préparations Apprêts. L’acide acétique qui doit à ses propriétés antiputrides d’être employé pour toutes es conserves, est utilisé dans les apprêts. Les décoctions de lichens, de graines de lin, sont additionnées de cet acide et peuvent ainsi 8e conserver quelque temps.
- Acide citrique. — Soluble dans l’eau et dans ""alcool, n’est pas compatible avec les carbo— netes alcalins et les alcalis. On le trouve “Ans l’industrie en gros cristaux transpa-ents. Son emploi comme antriputride est peu "epandu.
- Acide tartrique. — Comme l’acide citrique, Vil 1 • *
- 10 Prix de ce produit et sa faible puissance antiputrique, il n’est employé qu’exception-ellement dans l’encollage et les apprêts. Il * également vendu en gros cristaux inco-1 "es, d une saveur franchement acide, mais a sez agréable dépourvue toutefois du goût Citron comme l’acide citrique.
- Aeide salicylique. — Se vend en cristaux Vounatiques incolores, inodores, d’une sa-Ur d abord sucrée, puis âcre et désagréable.
- lub|8 Peu soluble dans l’eau froide, plus so-0 dans l’eau chaude : facilement dissout dang P 1
- «al- “lcool, l’éther, les essences. L’acide menë Jque est un antiseptique et un antifer-escible puissant,aussi reçoit-il journelle-
- ment une foule d’applications pour la conservation de -matières organiques facilement altérables. Même à des doses minimes, il empêche d’une façon absolue le développement des ferments azotés. C’est donc une matière excellente pour la conservation des matières organiques facilement altérables, colles d’apprêts.Son haut prix n’arrête pas son emploi, vu les doses infimes auxquelles on emploie l’acide salicylique.
- Acide phénique. — C’est le plus réputé et le plus appliqué des antiputrides organiques. Il est aussi soluble dans l’alcool, les huiles et essences. L’acide phénique pur cristallisé est rarement employé dans l’industrie ; on prend plus facilement le phénol ou acide phénique non purifié, qui coûte moins cher. Le phénol a contre lui son odeur caractéristique très désagréable, ainsi que sa couleur jaunâtre. Il ne peut, à cause de cela, servir dans tous les apprêts.
- Acide borique. — Nous venons d’étudier succinctement les acides organiques, prenons maintenant les acides minéraux.
- L’acide borique se présente industriellement en paillettes cristallines brillantes, 10 grammes d’acide borique se dissolvent dans 250 grammes d’eau, 80 grammes de glycérine, 160 d’alcool à 90°. Il se combine bien aux fécules amidons, ne décompose pas les colles grasses, n’a, comme l’acide salicylique, ni couleur ni odeur pouvant nuire dans les apprêts. Les propriétés antiseptiques et antiputrides de l’acide borique sont trop souvent utilisées par les pharmaciens pour que nous ayons à les discuter longuement ici.
- Acides arsenieux. — Appelé aussi arsenic blanc, cet acide est solide blanc, sans odeur, saveur très faible au début, ensuite nauséabonde, âcre et excitant la salivation. Il brûle avec odeur d’ail. 1 partie d’acide arsenieux se dissout dans 80 parties d’eau,5 parties de glycérine ou 141 d’alcool. La vente en est réglementée, de plus l’entrée d’un produit renfermant de l’acide arsenieux (couleurs d’aniline ou tissus), est interdite dans certains pays
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- comme la Suède et Norwège. C’est un puissant antiseptique et antiputride mais qui, comme le sublimé corrosif, est dangereux à manier, et peu prudent à employer dans l’industrie. Une dose très minime, 1 gramme ou deux d’acide arsénieux dans 100 litres de colle d’apprêt, marquent déjà un effet utile.
- M. Ude.
- CHAMBRE SYNDICALE
- DES
- TEINTURIERS-DÉGRAISSEURS
- U
- fs.
- Séance du 6 mai 1895.
- La séance est ouverte à 4 heures sous la présidence de M. Jolly, président.
- Sont présents : MM. Jolly, Fleury, Mars, L'Huillier, Rollet, Vinois, Tupinier, Orliac, Barbin, Piot, Babillon, membres du Comité, et M. Rigolot, Président d’honneur, M. Bres-sand, Blondinat, Dubois, Guérin, Géraudon, Pingrié, membres adhérents, et Granger-Courel, Mégret, membres correspondants.
- M. Tissier s’excuse de ne pas assister à la séance.
- M. Félix Mégret, teinturier, à Nevers, présent à la séance, demande à devenir membre correspondant.
- M. Mégret est admis à l’unanimité, et le Président lui souhaite la bienvenue.
- Lettre de M. Bornot, membre correspondant, à Philadelphie, donnant des renseignements sur les affaires en teinture aux Etats-Unis. Nos confrères américains,comme noüs, subissent dans leurs travaux les désagréments provenant de la fabrication des étoffes à bon marché ; soies chargées ne méritant même pas le nom de soies, lainages qui rétrécissent et de qualité si inférieure, qu’ils ne valent plus la peine d’être traités.
- Le Comité envoie ses remerciements à notre membre correspondant pour son intéressante communication.
- Lettre de M. Kemler, Secrétaire de l’Alliance des Chambres syndicales de la Villede Lyon au sujet d’un Congrès à Paris, de toutes
- les Chambres syndicales patronales dr France. Le but principal de ce congrès sérail l’organisation d’un mouvement très pronondt en faveur de la réforme de la loi sur les p-tentes ; il y aurait à profiter de la révision quinquennale des patentes, en 1896.
- M. Jolly est en correspondance avec M. Kemler et tiendra la Chambre au courant dei travaux du congrès.
- Communication d’un extrait d’un rapport M. Lourties, sénateur, au sujet des récompenses à décerner à l’occasion de l'Expositiol d’Anvers.
- Ce rapport constate les grands succès remportés à Anvers par les exposants français, et fait justice, en passant, des accusations formulées dans certaine presse contre les or-ganisateurs de la section française.
- M. le Président donne la parole à M.Mégrehi pour fournir des explications sur le procédé employé par lui pour désinfecter meubles" vêtements à l’aide de la benzine. A l‘appui"e sa démonstration, notre collègue montre 1ë5 plans de toute l’installation spéciale qu‘i8 créée dans ce but.
- M. le Président, au nom de la Chambre, Fe mercie vivement M. Mégret de la communics tion qu’il vient de faire à notre Chambre S)" dicale ; il le félicite en même temps de patience et de la volonté qu’il a apportée5 " l’étude d’une question si complexe et si difficlf à résoudre. Les résultats obtenus à Never sont encourageants pour tous, et nous souns tons vivement que le Comité supérieur d'n) giène de Paris daigne se rendre compte del valeur réelle des arguments et des faits curie" présentés par notre dévoué collègue.
- Les moyens employés par lui sont dul simplicité telle que l’expérience faite dans département de la Nièvre pourra se répë à Paris, et avec d’autant plus de rapidité G11 n’y a aucune dépense à faire pour l’Assis^ publique.
- Il suffit de rencontrer dans le Conseil d"), giène, toujours à la recherche des moyens
- 11
- désinfection simples et économiques,
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- Mé tout réus qui de s cœu mai voii voii trav noti ini pro ral,
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- ET DK LIMPRESSION DES TISSUS
- 297
- îles de s serai: renonce les pa-révision
- homme de valeur et sans parti pris,qui veuille bien étudier de près ces procédés dont l’efficacité est presque officiellement reconnue par les maîtres hygiénistes d’un département français.
- ,vec M. •ant des
- pporldi récom-positiol
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- bre, re nunics re sy* s del r1ées 3 difficlt Neveti souhst d'hy e del zurieu
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- d’hy' ns de
- 10
- Nous souhaitons donc à notre collègue, M. Mégret, à qui nous laissons tout l’honneur et toute la responsabilité de sa découverte de réussir à convaincre l’Académie de médecine Qui a reçu communication de son rapport et de ses expériences. Nous l’aiderons de grand cœeur dans toutes les démarches qu’il tentera, mamntenant comme plus tard, auprès des pou-voIrS publics, tout en le remerciant encore d’a-vorr donné l’exemple de la persévérance et du wavail, et d’avoir prouvé une fois de plus que notre profession est très souvent exercée avec ilelligence par des praticiens soucieux des Progrès à accomplir en vue de l’intérêt général.
- Pela désinfection par la benzine; pro-cedés employés par Félix Mégret, teinturier à Nevers.
- ank-es maladies épidémiques que les Comités v81ene ont reconnu les plus fréquentes ont au nombre de douze, parmi lesquelles le oféra, la variole, la fièvre typhoïde, la fie-te scarlatine, la diphtérie, la grippe infec-ph Se, la tuberculose, la pneumonie, le ty— 18, font le plus grand nombre de victimes. die "trefois, dans les villes, après une mala— quel" Peu longue, et même après un décès, I" il fût, on ne prenait aucune pré- n sanitaire ; à peine nettoyait-on la . "ei un coup de balai dans la chambre pa-tenu alt souvent suffisant, les fenêtres main-tout 8 ouvertes pendant une journée, et c’était
- 1e nans les campagnes, on avait plus de soins ; 11 avait servi était nettoyé, les rideaux TOSSés |a
- Pailla, ‘ 6 matelas, le lit de plumes refaits, la vive |8e brülée, les murs blanchis à la chaux le 1, 6 carrelage ou le dallage lavé à fond, Produite Passe à la lessive, des fumigations
- Par la combustion de genièvre ;
- aussi, avec ces mesures, les épidémies étaient-elles vivement enrayées.
- Il n’en était pas de même dans les villes où l’on rencontre encore la plupart du temps des foyers d’infection. Avec un peu de propreté, bien des cas de maladie seraient évités ; mais trop souvent les locaux sont mal tenus, et rendent dans tous les cas la désinfection obligatoire.
- La désinfection a donc un but essentiel : détruire les germes des maladies pour en empêcher le retour, germes ou microbes qui se trouvent dans l’air vicié, les poussières, les vêtements, le linge, la literie, etc., en un mot tout ce qu’il y a dans la chambre du malade.
- Mais en faisant subir la désinfection à tous les objets renfermés dans un appartement, il ne faut pourtant pas que cela soit une destruction, car les dorures, les glaces, les tableaux, les tapisseries, les teintures, les fauteuils, les garnitures de cheminée, les objets garnissant les étagères, les mille petits souvenirs de famille souvent d’une valeur artistique, doivent rester intacts et ne subir aucune détérioration, de même que les meubles, la literie, les vêtements, le linge, etc.
- Parmi les procédés de désinfection en usage, aucun ne donne à lui seul un résultat complet sans altération. Le soufrage, ou les vapeurs sulfureuse, à le grave inconvénient d’altérer les dorures, les métaux, les tissus de coton, les nuances des vêtements, et laisse une odeur qui est assez longue à disparaître.
- L’opération qui est demandée quelquefois pour des indigents dont le mobilier est des plus pauvres et sans valeur, consiste à coller des bandes de papier sur toutes les issues, fenêtres, portes et cheminées, à suspendre les draps, les couvertures et les vêtements, à étager la literie au moyen de claies ou de liteaux, à disposer des foyers de soufre, à raison de 40 grammes par mètre cube, et à laisser l’appartement clos pendant 48 heures, et enfin à aérer largement pour enlever l’odeur du soufre.
- L’étuve à vapeur sans pression ne convient
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- LE MONITEUR Di La TEINTURE
- nullement aux fourrures, manchons, parures, manteaux, pelisses, paletots d’astrakan, descentes de lit, car à la température de 110 à 130 degrés, la dessication les a détruits ou mis hors d’usage. Les vêtements velours, soies et peluche sont froissés,
- Les matelas eux-mêmes ne sont pas entièrement désinfectés, la laine qui y est renfermée forme une sorte de tampon, qui s’oppose à ce que la vapeur pénètre au centre.
- Les bois de lit, sommiers, fauteuils, canapés, chaises, armoires, etc., ne peuvent être traités ainsi, le placage se décolle ou le bois perd sa forme et pour cela, il faudrait avoir une étuve énorme coûtant fort cher à établir.
- La pulvérisation au sublimé de mercure, n'est applicable qu’aux parois des appartements et nullement à autre chose.
- Le traitement du linge, selon le procédé donné par le Conseil d’hygiène de Paris, très beau en théorie, laisse à désirer à la pratique.
- Il est dit que tout le linge contaminé ou souillé par le malade devra être soumis aux opérations suivantes : immersion pendant deux heures dans une solution à base soit de sublimé, de sulfate de cuivre ou de chlorure de chaux, puis passage pendant une demi-heure dans l’eau bouillante avant d’être remis au blanchisseur.
- Voici ce qui se produit : le linge est couvert de taches grasses, huileuses ou sanguinolentes qui, par l’immersion au sublimé ou au sulfate de cuivre se coagulent et deviennent insolubles dans les bains de nettoyage.
- Il fallait donc remédier à ces inconvénients en modifiant les procédés employés jusqu’à ce jour. Aussi, me suis-je occupé depuis quatre ans que je pratique la désinfection, à combiner ce qu’il y a de bon dans les anciennes méthodes en y ajoutant l’emploi de la benzine.
- Durant l’épidémie de diphtérie qui a régné à Nevers,du 15 novembre à fin décembre 1894, la municipalité de Nevers (population 28,000 habitants) n’ayant pas de service organisé pour la désinfection et l’hospice ne possédant pas encore d’étuve, m’a chargé d’opérer pour son
- compte, mais en me conformant à ses instrule tions ; ainsi, j’ai pu bien étudier les inconve nients signalés plus haut.
- Aussi, après entente avec la préfecture la municipalité, j’ai appliqué mon système® désinfection et à la satisfaction de tout E, monde.
- Aucun reproche, aucun délit, aucune déte-rioration, le linge se blanchissant bien, et^l mieux est, aucun nouveau cas de diphtérie™, s’est reproduit là où la désinfection a été fait»|
- Le médecin en chef des épidémies aval donné l’ordre de désinfecter entièrement un® maison sise rue des Mariennes, à Nevers," se trouvait un foyer de la diphtérie ayant 06 casionné cinq cas, dont trois décès en hunt jours.
- Il y a six ménages ayant des enfants o-l petits enfants ; la maison a deux étages ; tro) chambres et un cabinet pour chaque locatairt I les cabinets’ d’aisances sont au fond d'unr cour.
- Voici comment je procédai à cette de! fection. Les locataires furent invités à abd" donner pour quatre jours leur logement, apr" avoir mis des vêteménts préalablement d6s" fectés.
- Etant alors maître de la maison, j’ai | dé de suite à l’enlèvement des matelas," de plume, édredrons, couvertures, linge | corps, vêtements de dames, d'homme | d’enfants, le tout mis dans des sacs imperme" bilisés et conduit aux ateliers pour être tral" comme je l’indique plus loin.
- Les murs débarrassés des glaces, cadre" tableaux, et autres objets ont été pulver. au sublimé de mercure, ainsi que lesfene!" portes, plafonds, parquets et carrelages:
- Les armoires, commodes, bois de lit, tab"s buffets, ont été extérieurement pulvérise la benzine, les intérieurs et les tiroirs On I badigeonnés à la benzine au moyen d‘épon8, Les glaces, les tableaux ont été pulver,, du même liquide ; la vaisselle passée Sir bouillante, la batterie de cuisine et les. 1 neaux flambés à la lampe à alcool; les
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- bagues, broches, camées, pendants d’oreilles et tous les petits objets en verre, cristal, bronze, porcelaine, ont été plongés dans un bain de benzine.
- Les greniers, escaliers, paliers, caves et corridor ont été pulvérisés au sublimé.
- La cour et les’cabinets d’aisances désinfectés au moyen d’une solution de sulfate de cuivre additionnée d’acide sulfurique, ce prescrit parle médecin en chef des épidémies.
- Travail aux ateliers. — Les rideaux, tapis, couvertures, couvre-pieds, édredrons, oreillers, traversins, les vêtements, robes, manteaux, jupes, fichus, collets, chapeaux, par-dessus, pantalons, gilets, cravates, etc., le linge de corps, serviettes , torchons, draps, mouchoirs, après une demi-heure d’immer-sion dans un bain de benzine ont été essorés et de là mis à l’étuve et soumis à une tempé-rature de 60 degrés, car au-dessus, par suite ^l’évaporation de la benzine, il y aurait com-bustion.
- Tous ces objets sont suspendus à un cha-riot placé à 10 centimètres de la voûte de 1 étuve, la chaleur pénètre partout, et la ben-"ne en s’évaporant dégage un gaz, qui comme celui d’éclairage (carbure d’hydrogène), as-phyxie. 1 .
- D’où je conclus que si les microbes conte-Bs dans les vêtements et autres tissus "etaient pas détruits à l’immersion en ben-"ne, ils léseraient forcément à l’évaporation.
- Les matelas, les lits de plume, les som-nlers sont suspendus dans un grand bac qui "me hermétiquement, et arrosés de benzine “9 tous sens, le liquide s’imprègne jusqu’à terieur, puis après un égoutage de deux yeUr68, le tout est placé sur un vagonnet de "ve ; l’évaporation se fait aussi à la tem-
- Perature de 60 degrés.
- La manière de procéder indiquée ci-dessus poUr la désinfection est celle que j’emploie "Si chez mes clients autres que ceux de la ""nicipalité.
- Ledit travail est soumis en ce moment à
- l’approbation de l’Académie de médecine de Paris.
- Le Président, Le Secrétaire,
- JOLLY. BABILLON-MARCHAL,
- NOTE sur un procédé d’enlevage aux chlorates et aux prussiates
- Par M. Paul Jeanmaire.
- (Contenu du pli cacheté n° 427 déposé par l’auteur le 2 avril 1885 à la Société industrielle de Mulhouse.)
- Messieurs,
- Le présent pli a pour objet un nouveau procédé d’enlevages en toutes nuances, spécialement sur bleus cuvés, et qui est utilisé couramment dans la maison Frères Kœchlin depuis environ deux mois.
- La base du procédé est une réaction dont j’ai fait mention, il y a six ou sept ans, dans les bulletins de la Société industrielle, savoir : l’action des chlorates sur les prussiates entre 80° et 1000.
- L’enlevage blanc se fait avec les chlorates de soude, de baryte, etc., en proportion convenable, suivant l'intensité du bleu à ronger, et de 4 à 20 gr. ferricyanure de potassium par un litre de couleur.
- Enlevage rouge : chlorate d’alumine, avec addition d’autres chlorates, s’il est nécessaire, et les mêmes quantités de prussiate.
- Après impression, on passe trois minutes dans l’appareil à vaporiser Mather et Platt ; on lave et teint comme d’habitude.
- Ce procédé a l’avantage de ne pas altérer le tissu par des passages alcalins ou des vaporisages subséquents (dans le cas du rouge, par exemple).
- N.B. — Il est bon d’ajouter des préparations stanniques à la couleur rouge, pour en augmenter la vivacité.
- On peut y incorporer de l’albumine et des couleurs plastiques, telles que : vermillon, jaune de chrome, etc.
- Avec les mêmes couleurs on peut enlever
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sur alizarine bleue, sur la plupart des couleurs fixées par mordant d’oxyde de chrome, tels que : le violet solide Durand, seul ou associé au quercitron (de manière à donner le ton indigo), etc., etc.
- On peut même teindre en alizarine ou autres les parties rongées (les fonds ne se teignent pas sensiblement).
- Quant à la théorie de la réaction, elle est analogue à celle qui se passe dans le développement du noir d’aniline par les chlorates et petites quantités de sel de cuivre, vanadium, etc.
- Le prussiate rouge abandonne de l’oxygène pour se transformer en prussiate jaune, et celui-ci est retransformé en prussiate rouge par l’acide chlorique, jusqu’à complet épuisement de ce dernier.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE
- DU NORD DE LA FRANCE
- Concours de 1895
- PRIX ET MÉDAILLES
- Dans sa séance publique de janvier 1896, la Société Industrielle du Nord de la France décernera des récompenses aux auteurs qui auront répondu d’une manière satisfaisante au programme des diverses questions énoncées ci—après.
- Ces récompenses consisteront en médailles d’or, de vermeil, d’argent ou de bronze.
- La Société se réserve d’attribuer des sommes d’argent aux travaux qui lui auront paru dignes de cette faveur, et de récompenser tout progrès industriel réalisé dans la région du Nord et non compris dans son programme.
- A mérite égal, la préférence cependant, sera toujours donnée aux travaux répondant aux questions mises au Concours par la Société.
- Les mémoires présentes devront être remis au Secrétariat-Général de la Société, avant le 1er octobre 1895. Mais les appareils sur lesquels des expériences seront nécessaires
- devront lui être parvenus avant le 30 1895.
- Les mémoires couronnés pourront être pJ blié par la Société.
- Les mémoires présentés restent acquis ali Société et ne peuvent être retirés sans l'auto-risation du Conseil d’administration.
- Tous les Membres de la Société sont libret de prendre part au Concours, à l'exceptiot seulement de ceux qui font partie, cette an-née, du Conseil d’administration.
- Les mémoires relatifs aux questions com-prises dans le programme et ne comportan pas d’appareils à expérimenter ne devroni pas être signés ; ils seront revêtus d’une ép graphe reproduite sur un pli cacheté, annex: à chaque mémoire, et dans lequel se trouve'! ront, avec une troisième roproduction de l’épigraphe, les nom, prénoms, qualité “ adresse de l’auteur, qui attestera, en outre que ses travaux n’ont pas encore été récom pensés ni publiés.
- Quand des expériences seront jugées ne cessaires, les frais auxquels elles pourron donner lieu, seront à la charge de l’auteur de l’appareil à expérimenter; les Commission en évalueront le montant, et auront la faculë de faire verser les fonds à l’avance entre mains du Trésorier. — Le Conseil pourra, dan certains cas, accorder une subvention.
- Filature et tissage
- E. —Filterie
- Etudes sur les diverses méthodes deglaç49 et de lustrage des fils retors de lin, ou de
- F. — Tissage du lin,
- Éncolleuses. — Trouver le moyen d’appl quer à la préparation des chaînes de fil de Ilh les encolleuses séchant par contact ou PS courant d’air chaud usitées pour le coton.
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- Cette application procurerait une vérita. économie au tissage de toiles, la productio) d’une encolleuse étant de huit à dix fois S. périeure à celle de la pareuse écossaise 0111 ployée actuellement.
- Etude sur les causes auxquelles il faut af
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- tribuer pour la France le défaut d’exportation des toiles de linf même dans les colonies sauf /Algérie, tandis que les fils de lin, matières premières de ces toiles, s’exportent au contraire en certaines quantités.
- L’auteur devra indiquer les moyens que devrait employer notre industrie toilière pour développer l’exportation de ses produits.
- J. — Graissage.
- ^lanch.ment. — Guide-memento du blan-chisseur de fils et tissus de lin, de coton, etc.
- Le travail demandé devrait avoir le carac— tere d’un guide pratique contenant tous les renseignements techniques de nature à faci-liter la mission du chef d’atelier, tels que description des méthodes et appareils em-Ployés, produits chimiques, dosages, etc., etc.
- Comparer les procédés de blanchiment, d azurage et d’apprêt des fils et tissus de lin en France et à l’étranger ; faire la critique raisonnée des différents modes de travail. -
- Etudier spécialement l'action du blanchi-ment sur les lins de diverses provenances.
- on ne sait à quelle cause attribuer les dif-"ences de teintes qui existent entre les fils e lin du pays et celles des lins de Russie —aités par les mêmes méthodes de blanchi-ment , rechercher quelles sont les raisons qui terminent de semblables anomalies.
- n iquer les meilleurs procédés à employer PoUr blanchir les fils et tissus de jute et les epener à un blanc aussi avancé que les fils tissus du lin. — Produire les types et indi-"eTr le prix de revient.
- et"doven économique de préparation de l’ozone ap H eoa oxy9ènée et expériences sur les cations diverses de ces produits, et en Eleulier au blanchiment des textiles.
- 11 6 du blanchiment par l’électricité, menl 6 sur la situation actuelle du blanchi— 1 de la soie, de la laine, du coton et du al.. autres produits que les hypochlorites
- A ins et l’acide sulfureux.
- nomiq seyoe du ^n‘ (Euude chimique et agro-
- Teinture. — Etude chimique sur une ou plusieurs matières colorantes utilisées ou utilisables dans les teintureries du Nord de la France.
- Recherches sur les meilleures méthodes propres à donner plus de solidité aux couleurs organiques artificielles employées en teinture.
- Indiquer les moyens à employer pour donner aux fils de lin et de chanvre, après la teinture, Véclat que conserve le fil de jute teint.
- Même étude pour le coton et la ramie.
- Etude comparative des divers procédés et matières colorantes différentes, utilisées pour la teinture des toiles bleues, de lin ou de chanvre, au point de vue du prix de revient, de l’éclat et de la solidité de la couleur, dans les circonstances diverses d’emploi de ces étoffes.
- Analyse des indigos et détermination de leur valeur industrielle.
- Etude sur un genre d’impression sur tissus qui pourrait recevoir dans le Nord une appli tion pratique.
- Indiquer un procédé de teinture sur fil de lin donnant le rouge d’Andrinople aussi beau et aussi solide que ce qui se fait actuellement sur coton
- On devra présenter des échantillons à l’appui.
- Guide memento du teinturier de laine.
- — id. — de coton.
- — id. — de lin.
- — id. — de soie.
- Outremer. Etude sur la composition chimique de V outremer et sur les caractères qui différencient les variétés de diverses couleurs.
- Apprêt. Machine à sécher permettant de donner à la toile l’apprêt que l’on obtient en l’exposant, après le passage au foulard à gommer, dans un étendage chauffé à 25 ou 30°.
- Prix spéciaux fondés par des donations ou autres libéralités
- Donation de M. Kuhlmann
- Des médailles en or, de la valeur de 500 fr. chacune, seront accordées pour les progrès les plus signalés dans la région.
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- Teinture (prix Roussel)
- Un prix de 500 fr., auquel la Société joindra une médaille, sera décerné à l’auteur du meilleur mémoire sur la détermination de la nature chimique des différents noirs d'aniline.
- NOTE
- sur un procédé d’impression de la céru-léine et du bleu d’alizarine alcalins sur rouge turc
- Par M. Félix Binder.
- (Contenu du pli cacheté no 465 déposé par l’auteur le 20 avril 1886, à la Société industrielle de Mulhouse.)
- Ce procédé est fondé sur la fixation des colorants réduits sur mordant de zinc en présence de soude caustique.
- On dissout le bleu d'alizarine et la céruléine dans de la soude caustique à 38° (ou plus con-centrée); on réduit par addition de poudre de zinc; on épaissit le liquide au bout de douze à vingt-quatre heures de repos, pour le bleu à l’amidon grillé, pour le vert au british gum et adragante.
- Après impression, les pièces sont vaporisées en cuve ou dans un appareil continu, pendant 4 à 5 minutes. On lave à l’eau et on savonne au bouillon.
- Pour la céruléine, le rendement est légèrement augmenté si l’on chrome au sortir du vaporisage. Pour le bleu, ce traitement est superflu. Pour consolider les nuances, il suffit de vaporiser la marchandise finie.
- Ayant constaté que le zincate de soude (Z n (O N dépose au vaporisage d’autant plus de zinc qu'il y a plus de soude caustique en présence, j’estime que, dans le procédé susdit, la même réaction doit se produire, et que les laques de zinc du bleu d’alizarine et de la céruléine doivent être, après vaporisage, complètement inattaquables par l’alcali caustique, tandis que la laque aluminique de l'ali-zarine s’enlève aisément.
- On arrive à des résultats analogues en ré
- duisant par le zinc les combinaisons bisulfi-tiques du bleu d’alizarine et de la céruléine, et en les imprimant après les avoir alcalisés à la soude caustique.
- ÉTUDE
- SUR UN GENRE D IMPRESSION SUR TISSUS
- (Flanelles coton)
- Par M. O. Piequet.
- {Société industrielle du Nord de la France] (Suite et fin)
- Il est évident en effet qu’une rayure s'ap-pliquerait mal sur un soubassement de même genre ; on doit choisir dans ce cas un soubas-sement diagonale, ramage, chiné, ou raies, et réciproquement.
- Il y a aussi là-dedans une question de goU sur laquelle il est inutile d’insister, et qe chacun peut résoudre à sa manière.
- 50 Articles spéciaux. — En principe, tous les genres d’impression peuvent s'appliquer au pilou, mais on choisit toujours les plus simples afin, comme il a été dit plus haut, de ménager le tissu et de ne pas exagérer le Pr de revient. Ainsi, dans le genre enlevages, o® ne fait généralement pas de bleus indigo 1 de noirs au campêche rongés ; ce genre ne Se fait guère que sur couleurs tétrazoïques 4e l’on ronge au moyen des composés stannets soit employés seuls, soit additionnés de co. leurs vapeur pouvant les supporter, comne les couleurs d’aniline basiques, les extraits de bois de teinture, les bleus au cyanure, etc.
- Pour certains articles, où l’on désire obte nir des parties dépourvues de lainage, dans-but d’imiter divers genres Jacquard, on peul opérer de deux façons bien différentes.
- lo Pour les rayures, on garnit le tis5. comme à l’ordinaire, puis on tond en fixant3 la table de la tondeuse une lame de fer d'en viron 3 millimètres d’épaisseur, portant encoches à arêtes vives. Les vides et Ie pleins sont régulièrement espacés de manie à reproduire tous les genres de pékins.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- tissu I xant I d’en- E nt des E et les I aniërë f 1s, 81
- plaque pouvant s’enlever facilement pour être remplacée par une autre.
- Le tissu bien tendu s’emboîte dans les en -coches, et les parties saillantes sont seules tondues, les autres gardant leur lainage intact.
- Au moyen d’un excentrique, mû par une articulation à rotule, on peut donner à la table mobile un mouvement alternatif perpendiculaire à la marche du tissu; on obtiendra ainsi des rayures ondulées, dont le pas variera en raison inverse de la vitesse du mouvement;
- 2° Pour des dessins quelconques, on imprime d’abord un soubassement en couleur ou
- autre, on le fixe et on lave à fond. On peut aussi teindre en nuance claire sur tissu non gratté. On imprime ensuite une couleur d application fortement épaissie , ou même un épaississant seul si on ne veut pas modifier la teinte du fond, on fixe sans laver, puis on garnit. Le lainage ne s’effectue que sur les par-fies gravées, les autres faisant réserve. On comprend aisément que ce traitement ne peut 8 appliquer qu’à des dessins assez massifs. On peut laver après le garnissage, pour enlever 1 épaississant, ou teindre le tissu si le dessin le comporte.
- Les articles double-face ne présentent aucune difficulté particulière. Il faut seulement que le tissu soit assez fort et les couleurs as— sez épaisses pour que le dessin d’un côté ne transparaisse pas de l’autre.
- Apprêt
- Quelques fabricants donnent au pilou un léger gommage, afin que le tissu acquière plus de maintien.
- Ce gommage se donne soit à la machine à imprimer, avec un rouleau à matter plus ou, moins profond, soit au foulard.
- Le bain d’apprêt se prépare soit avec de la extrine à 50 ou 100 grammes par litre, soit avec de la colle gélatine additionnée de glycérine pour éviter de durcir trop le tissu.
- Mais comme la principale qualité du pilou, et la plus recherchée, consiste précisément ans la douceur et le moelleux du toucher, on
- n’apprête généralement que les tissus de basse qualité.
- La dernière opération que l’on fait subir au pilou, apprêté ou non, est le regitage, ou garnissage léger donné sur les deux faces du tissu, afin de démêler les poils plus ou moins embrouillés et de lui rendre toute sa souplesse. Les pièces sont ensuite enroulées à chaud, ce que l'on peut faire à la sécheuse ordinaire marchant à toute vitesse, et laissées sur rouleau pendant au moins une nuit. Le poil se couche ainsi bien régulièrement, et le tissu prend un beau brillant. On peut également presser à chaud entre cartons, comme pour les tissus de laine, mais le bas prix du pilou ne comporte guère de façons trop compliquées.
- Installation d’une impression sur pilous
- Les détails qui précèdent montrent combien la production des machines à imprimer; peut varier suivant la prédominance de tel ou tel genre. Il est évident en effet que la production peut passer du simple au double, suivant que l’on imprime exclusivement soit des pièces devant passer deux fois à la machine à imprimer, soit des pièces à une seule impression.
- On comprendra aussi que la marche du travail joue un rôle capital dans la production, et que l’on aura bien plus de rendement si on a des séries nombreuses de pièces d’un même dessin que si on est obligé de les imprimer par unités, en changeant chaque fois de rouleau ou de couleur.
- Les divers genres de dessins ont aussi une influence sur le nombre de pièces produit, car les dessins légers séchant plus rapidement que les dessins chargés en couleur, on peut imprimer les premiers avec une vitesse beaucoup plus grande.
- On peut adopter comme terme moyen une production quotidienne de 4,000 mètres par machine à imprimer, en dix heures de travail effectif. En admettant qu’une moitié reçoive deux impressions, et que l’autre n’en reçoive qu’une, ce serait une production nette d’environ 3.000 mètres par jour. Cette production ne
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- peut guère être dépassée dans une journée normale, et pour l’atteindre et la maintenir, il faut que le travail soit bien réglé dès le commencement de la saison.
- Nous prendrons comme base une installation comprenant deux machines à imprimer, une large et une étroite.
- Tous les appareils accessoires doivent être montés pour grande ou petite largeur ; plusieurs d’entre eux peuvent traiter soit une pièce large, soit deux pièces étroites à la fois (laineuses, sécheuses, tondeuses, machines à brosser. )
- Toutes les machines nécessaires à l’impression et aux divers traitements du pilou se fabriquent en France.
- Pour les deux machines à imprimer, dont chacune est munie de son moteur (machine à 2 ou 3 couleurs), il faut compter :
- 2 .000 mètres bâtiment. — (Rez-de-chaussée anglais).
- Générateur de 60 chevaux et machine à vapeur de 20 à 25.
- 100 rouleaux gravés (40 larges et 60 ordinaires) avec leurs axes.
- Pompes à eau et réservoir.
- Tuyauterie, chauffage à vapeur, transmissions.
- 6 machines à lainer et une machine à aiguiser les cardes.
- 2 tondeuses à deux cylindres.
- 1 appareil à oxyder les noirs d’aniline.
- l appareil à vaporiser, cuve ronde à chariot et enroulage.
- 2 cuves à débouillir et à chromer.
- 1 machine à sécher à 12 cylindres de 2 mètres et moteur.
- 1 machine à exprimer les pièces lavées.
- Cuisine à couleurs à 4 chaudières dont 2 avec agitateurs mécaniques.
- 2 machines à laver.
- 1 machine à enrouler.
- 3 brosses finisseuses à 2 cylindres ; 2 en soies et 1 en acier.
- Cuves diverses à teindre et à savonner, jig-gers ou cuves à tourniquets.
- Accessoires pour la fabrication : Tamis, baquets à couleurs, supports, placets, brouet-tes, rouleaux en bois, doubliers, etc.
- Accessoires pour le magasin : Placets, tables, bascules, rectomètres, métiers à plier à la baguette, perchage, etc.
- Laboratoire d’essais et bureau.
- Comme personnel, on peut compter comme minimum :
- 1 Directeur-chimiste.
- I Comptable.
- I Livreur.
- 2 Imprimeurs.
- 6 Manœuvres pour l’impression.
- 1 Manœuvre pour la cuisine à couleur.
- 1 Chauffeur mécanicien.
- I Contremaître de garnissage et lavage.
- 8 Garnisseurs et tondeurs (dont 6 gamins)’
- 1 Sécheur.
- 4 Brosseurs et enrouleurs.
- 5 Manœuvres pour lavage, débouillissage et essorage.
- 4 Manœuvres pour fixage et teinture.
- 1 Chef magasinier.
- 3 Ouvriers magasiniers pour manutention’ Soit en tout 40 personnes.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accident8 et sur la vie
- Le service des assurances contre l'incendie et contre les accidents, que nous avons or" nisé au journal, à la suite de nombreuses re clamations de nos abonnés, a pris une exten sion si considérable dès le début, que nou5 prions nos lecteurs de vouloir bien nous exc. ser si nous ne leur répondons pas par retou du courrier. Deux ou trois jours nous S nécessaires pour les négociations, toujour compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réalisen dans des conditions tout à fait exceptionnel68
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, dune police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est Pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- PRIME A NOS ABONNÉS
- Par suite d’une convention spéciale avec éditeur, nous pouvons procurer à nos abon— nés,au prix de 18 fr. 60 c. l’important Traité pratique de Teinture d’impression de Michel de Vinant. Cet ouvrage, contenant Plus de 700 pages avec planches, est coté
- en librairie ; adresser les demandes au bureau du journal en joignant un mandat-Poste.
- RENSEIGNEMENTS commerciaux
- DÉCLARATIONS DE FAILLITES
- n
- E.UDOT (Gustave) et Cie, teinturerie, à Al-ville. — Jug. du 6 juin. — S. : Boussard.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- P —
- p ^nation de la Société en commandite Papiret Cie, expl. d’un procédé spécial pour 20PP cation des couleurs à la photographie, Crue Paradis, à Paris. — Durée : 10 ans. _ vap. : 100 000 fr. dont 1/2 en commandite.
- Cte du 6 juin.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution de la Société Georges Dervin et Cie, fabr. d’une encre spéciale et d’extraits de campêche, 34, rue des Vinaigriers, à Paris. — L. : M. Vel Durand, 25, boul. de Sébastopol, à Paris. — Acte du 29 mai.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- Mme veuve Rontard a vendu à Mme Morice un fonds de teinturerie, 20, rue Godot-de-Mauroi.
- Mme Michon a vendu à Mme Winkel un fonds de teinturerie, 2, rue de la Fontaine-Saint-Georges.
- Mme veuve Vaudran a vendu à Mme Drouet un fonds de teinturerie, 29, boulevard Roche-chouart.
- Mme veuve Naudin a vendu un fonds de teinturerie, 7, boul. Saint-Germain.
- Mme Moreau, divorcée Mousseron, a vendu un fonds de teinturerie, 86, rue des Archives.
- Mme Blanchon a vendu un fonds de teinturerie, 110, av. Parmentier.
- M. Sibilot a vendu à M. Minard un fonds de teinturerie, 26, rue de la Roquette.
- Mme Courtois a vendu à Mlle Lacambre un fonds de teinturerie, 23 bis, rue des Messageries.
- Mme veuve Prunier a vendu à Mlle Bayne un fonds de teinturerie, 70, rue Lemercier.
- M. Ducloux a vendu un fonds de teinturerie 93, rue Ordener.
- Mme veuve Jeanne a vendu à Mme veuve Moinet un matériel de teinturerie, 140, rue Legendre.
- Mlle Gallois a vendu un fonds de teinturerie, 18, rue Davy.
- Mme veuve Boucher a vendu à M.Driget un fonds de teinturerie, 22, rue Trézel.
- M. Brousmiche a vendu un matériel et bail pour apprêts d’étoffes, 6, 7, 9, rue Jarente.
- Mlle Terriat a vendu un fonds de teinturerie, 26, rue Chariot.
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- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-detsous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- VIENT DE PARAITRE
- Traité pratique de savonnerie. — Matières premières. — Matériel. — Procédés de fabrica-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- tion des savons de toute nature, par Edouard Moride, ingénieur-chimiste. — Ouvrage couronné par la Société industrielle du Nord de la France. — Deuxième édition complètement remaniée et mise au courant des derniers progrès réalisés.
- Un volume grand in-8 avec 115 figures dans le texte, relié : 16 fr. 60 contre mandat-poste adressé au bureau du journal.
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- Dictionnaire d'analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8°, avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d’analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l'exa-men des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les méthodes si générales et si précises de la chimie mini-raie ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l’industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d'analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
- Expédié contre mandat poste de 10 fr. 60.
- La pratique du teinturier, par Jules GARÇON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc. ; 2 volumes avec nombreuses figures intercalées dans le texte. Présenter sous une forme résumée l’ensemble des connaissances pratiques qui peuvent le plus aider un teinturier dans son travail de chaque jour, tel est l’objet de cet ouvrage.
- Après les quelques considérations générales d’une introduction historique, l’auteur traite suc
- cessivement dans le premier volume : 1’ des méthodes de teinture, et 2• des essais detein-ture; il étudie tout spécialement les conditions qui permettent au teinturier, de bien unir, de bien échantillonner ; il y traite également la question si importante de la solidité des teintu res.
- M. J, Garçon donne en appendice à la fin de ce volume :
- l' Quelques réflexions sur la théorie de la teinture ;
- 2- Les éléments de la science de la couleur
- 3- Une bibliographie des principaux ouvrages français et étrangers.
- Le deuxième volume est consacré à l’étude du matériel de teinture, avec nombreuses figures.
- Dans un troisième volume : recette» et procédés spéciaux de teinture, l’auteur donne une série de recettes types pour la teinture du coton, de la laine, de la soie, du lin, du jute, de la r-mie, etc., à l’état brut, en rubans, en cannettes en bobines, en fils de chaîne, en écheveaux, e'1 tissus purs, en tissus mélangés.
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- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournant beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académie. — Lauréat de la Société des Agriculteurs de France. — Essayeur 1 commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de 8 Société française d’hygiène.
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- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
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- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d’émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Infé
- rieure. Troisième édition. Un volume in-8' avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de Yemploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel, — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50. __________
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal.
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de r’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles,
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans eette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- F.. Acides
- waen et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord), Usine à “squehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de ‘w et de cuivre,
- orel(C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine latesarche-sur-Saône (Côte-d ‘Or). Acide oxalique, oxa uch 0.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, cTrique, picrique.
- De p Acide tartrique
- i.rouX(R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue -ominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Hon. Agrafes pour courroies
- -Penstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Rouillonfreves, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-pou. PO ’ Paris, Spécialité d’albumine d’œufs et de sang Thibe-pression des tissus. Produits divers. Téléphone. Ciei p, et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Qual’t rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. "Te supérieure pour impressions des tissus.
- ArL. Alizarine
- Socil."ser, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). chie anonyme des matières colorantes et produits siicnlques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). e social ; 105, rue Lafayette, Paris. Fis. Alun miler et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-Larperalun pur et raffine.
- Sule.. (.), Avignon (Vaucluse), Alumine pure hydratée, pur.e "alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun
- Bloe. . Amidons
- et.H(. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-jury selle). Médailles d’or *1867-1878, Paris. Membre du appr’êt Pinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai CNord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire aes couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usin à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêtai divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêtai (Machines d’)
- J Decoudun et Cie. E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris, Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes),
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 308
- PERFE
- FUTS.TONNEAUXEN FER&RÊSERVOIRS
- Benzines* •
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaudin, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Brevets d’invention
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Nous
- l’an
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- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- . s
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- I rantet | Teint forma
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- Barques (Fabricants de)
- J Decoudûn et Cie, Delarocheet ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Bidona
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Portier, au Peureux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6. rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, buchesou en poudre, extraits secs ou liquides.
- BONNE OCCASION
- A céder, à des conditions exceptionnelles, un fonds de teinturerie placé dans un département du centre. Loyer relativement insignifiant. Clientèle assurée.
- La personne qui prendrait la succession de ce fonds, après un stage de plusieurs mois, n’aurait que le matériel à payer.
- Pour tous renseignements, s’adresser au bureau du journal, aux initiales. CM 64.
- en tôle noire, galvansée et étamée, pour tous liquides. Pl ropaun INVENTEUR
- • -rumANE, 35, boulev. Piopus, à Pari»
- Étanchéité complète par la soudure électrique Médailles or, Paris, Amsterdam, Anvers Envoi gratuit des prix courants.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, 4 Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C° Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- J. Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc. Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu ae place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour appréteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, succes-seurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- I Ave porte-par un dedéti teuraf au seh
- Dam ce déh velles invent
- C> 53. og.
- SUpérie 8ager hors d Mmonta, Orsquc Sh VLe Bitdi leurs j forier
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l'apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART: ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
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- 39e Année. — No 14.
- 20 Juillet 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Perfectionnements et procédés nouveaux. — Fabrication duvert do Schweinfurt. — Les impuretés du sulfate I d alumine. - Des apprêts. — Revue des matières colorantes nouvelles. — L'industrie de la teinture à Bâle.— Teinture sur étoffes. — Des droits de douane. - Informations. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux.— Bibliographie.— Cours. — Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- s
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- pus donnons sous ce titre et sans discussir r 1 analyse des brevets de nature à intéresser ^os lecteurs.
- Paris ir-con-
- Bronze
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- rosses
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- Works
- aveux, ge, etc. chauf-
- >is (Ar-ge éco-c., tient ustible.
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- ! Saint' udières
- succes-série et
- chaus-s.
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- , Pans.
- olorant,
- s déco-, sels de
- PERFECTIONNEMENTS DANS LES MACHINES A TEINDRE LES FILS
- Par M. John Ge rges Haslam.
- IAvec la machine à teindre dans laquelle le Porte-fil est suspendu dans la cuve à teinture Prindispositif élévateur, il est de nécessité “edetacherle châssis à fil du dispositif éléva-—rafin de lui permettre d’agir en va et-vient asein du bain de teinture.
- soans la machine à teindre perfectionnée, détachement est inutile, par suite de nou- es dispositions ayant trait à la présente ention. Le réglage des baguettes de sus-Tlen du fil s’opère à partir du sommet du s>sà fil, en faisant mouvoir les supports leurs de baguettes de façon que ce ré-§e Puisse s’effectuer sans enlever le châssis la cuve; en effet, grâce à des tiges , antes, le réglage peut avoir lieu, même 1e le châssis est submergé dans la cuve, uede faciliter et l’introduction et le re-Kin. 68 baguettes à fil dans leurs et hors de respectifs, l’inventeur préfère de ces supports en une série
- , Supports
- F61’ chacun
- de douilles, lesquelles sont ouvertes à leurs extrémités pour laisser à la baguette un mouvement longitudinal dans la douille, de manière 1 y introduire et l’en enlever à volonté.
- MACHINE A APPRÊTER
- par MM. Jean-Baptiste Carpentier et Edmond Sée.
- Au-dessus du tissu à traiter, sont placés des rails portés par des supports en forme de chaises, pendarts, etc. Sur ces rails se monte une rampe roulante perpendiculairement aux barres à picots ; elle est munie d’un certain nombre de lances pulvérisatrices. L’empois ou apprêt liquide est refoulé, sous pression dans un tuyau qui porte un barillet sur lequel s enroule un tuyau flexible. Ce dernier est raccordé avec une tubulure montée sur le tuyau précité. Par son extrémité opposée, le tuyau flexible se fixe à la rampe par un raccord ou tout autrement.
- Le liquide arrive sous pression dans la rampe et les lances pulvérisatrices le projettent sur le tissu, en gouttelettes d’une finesse extreme ou pour parler plus exactement en un brouillard très fin.
- SYSTÈME DE MACHINE A TEINDRE LES FILS Par M. John Georges Haslam
- Ce système de machine à teindre les fils appartient à la classe caractérisée par l’application d’un châssis portant le fil, ce châssis pouvant être plongé et retiré de la cuve à teinture.
- Dans l’intérieur de la cuve, ledit châssis chargé de fils reçoit un mouvement de va-et • vient; de plus, pour la commodité de la manœuvre, la machine est pourvue d’un dispo—
- carmin
- lie de i colo-atières atières s pour i tein-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sitif élévateur composé d’un rail suspendu qui porte le châssis à fil au moyen d’un galet et peut recevoir un mouvement des montée et de descente. Un dispositif régulateur à soupape intercepte l’admission de la vapeur dans la cuve, lorsque le bain commence à bouillir à gros bouillons, c’est-à-dire en excès, inconvénient très grave qui se produit assez fréquemment avec les installations actuelles et auquel l’inventeur a jugé utile de remédier.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL PERFECTIONNÉS nour le traitement des matières textiles en général et particulièrement des cotons en tous états soit bruts, soit plus ou moins ouvrés Par la Société Leblois, Piceni et Cie.
- Ce nouveau procédé de traitement des matières textiles en général et particulièrement des cotons en tous états, soit bruts, soit plus ou moins ouvrés, consiste à traiter ces matières dans un seul appareil, en les faisant traverser d’abord par des bains d’imprégnation, de blanchiment ou de teinture en produisant le vide dans l’autoclave hermétique où elles se trouvent et en reproduisant à plusieurs reprises et subséquemment de brusques rentrées d’air qui ont pour conséquence la formation de tourbillons rendant possible la pénétration à fond du liquide dans lesdites matières ; puis après l’évacuation du ou des premiers bains, l’admission de nouveaux bains et leur pénétration également parfaite dans la matière déjà imprégnée par l’effet de rotation de casiers tournant dans l’autoclave avec ou sans l’adjonction du vide.
- L’appareil servant à mettre le procédé en pratique est un autoclave hermétique de forme quelconque, de préférence de forme cylindrique, pouvant supporter un vide assez accentué, muni de tous les organes accessoires nécessaires (manomètre, thermomètre, robinets, etc., etc.) et possédant dans son intérieur des casiers ajourés de formes quelconques contenant les matières à traiter et portés sur un arbre tournant garni d’un presse-étoupe, qui reçoit son mouvement d’un engre
- nage placé au dehors et permettant de le faire tourner à volonté dans les bains adm dans l’autoclave avec ou sans l'adjonctiond vide.
- DÉGOMMAGE ET DÉCORTICATION simultanés à vert ou à sec, des plantes textik genre bochmeria et autres Par M. Antoine Badoil.
- La grande industrie n’utilise présentante qu’une quantité de ramie presque insig liante et ce fait, regrettable à tous les pois de vue, tient au manque de procédés chim ques qui permettent de dégommer et surt de décortiquer la ramie, en conservants! fibres toute leur consistance et tout leur en soyeux.
- La présente invention tend à mettras disposition de l’industrie textile un moy chimique efficace pour dégommer et décort quer simultanément des ramies, rea et auN plantes de même nature. L’invention por sur l’action des azotates (combinaison 1 l’acide azotique avec les bases) qui, à dos mêmes élevées, n’exercent aucune influent nuisible sur les fibres et se combinent ant les gommes résines. On prend, entre autm l'azotate de potasse (acide azotique et car bonate de potasse) étendu dans une forte pr portion d’eau; proportion variant à voient suivant la durée qu’on veut donner au bd porté à 100° cent.
- La pellicule devient bientôt inerte et Ces alors d’adhérer; on s’en débarasse enst facilement par un jet de vapeur humide P dans le bouillon même, la ramie étant plat verticalement et le jet de vapeur étant din obliquement de haut en bas.
- {Reproduction interdit
- LA FABRICATION DU VERT de Schweinfurt
- Voici le texte d’un décret paru à l’^ du 12 juillet, relatif à cette fabrication.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- ettre a n moyë t décorti et aulre ion poil aison J , à dos influent nentarë e autr e et-cat forte ! i voloni r au bi
- > et ces j ensi nide I nt plat int dirl
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- Art. 1er. — Dans les établissements où l’on fabrique l’acéto-arsénite de cuivre, dit Vert de Schuoeinfurt, les chefs d’industrie, directeurs ou gérants sont tenus, indépendamment des mesures générales prescrites par le décret du 10 mars 1894, de prendre les mesures particulières de protection et de salubrité énoncées aux articles suivants.
- Art. 2. — Le sol et les murs des ateliers dans lesquels on fait la dissolution des produits employés, la précipitation et le filtrage du vert seront fréquemment lavés et mainte-nus en état constant d’humidité. La même prescription sera appliquée aux parois extérieures des cuves ou autres vases servant à celles de ces opérations qui se font à une température inférieure à l’ébullition.
- Art. 3. — Les appareils dans lesquels les liqueurs sont portées à l’ébullition seront ou bien clos, ou au moins surmontés d’une hotte communiquant avec l’extérieur.
- Art. 4. — Le séchage du vert doit être pratiqué dans une étuve hermétiquement close, sauf le tuyau d’aération, et dans laquelle les ouvriers n’auront accès qu’après son refroidissement.
- Art. 5. — Les chefs d’industrie, directeurs du gérants seront tenus de mettre à la disposition des ouvriers employés aux diverses opérations des masques, éponges mouillées ou autres moyens de protection efficaces des voies respiratoires ; ils devront leur donner des gants de travail en toile pour protéger leurs mains. Les gants, éponges, masques, seront fréquemment lavés.
- Ils doivent fournir, en outre, de la poudre de talc ou de fécule pour que les ouvriers s’en couvrent les mains ainsi que les autres parties du corps particulièrement aptes à l’absorption des poussières.
- Art. 6. — Les chefs d’industrie, directeurs 011 gérants doivent fournir aux ouvriers des vêtements consacrés exclusivement au travail et susceptibles d’être serrés au col, aux poi-gnets et aux chevilles. Ils assureront le lavage fréquent de ces vêtements.
- Art. 7. — Les chefs d’industrie, directeurs ou gérants sont tenus d’afficher le texte du présent décret dans un endroit apparent de leurs ateliers.
- SUR LES
- IMPURETÉS DU SULFATE D'ALUMINE
- dans ses rapports avec la teinture
- Les méthodes d’essai de ce produit offrent une importance spéciale lorsqu’il s’agit de reconnaître si un mordant déterminé d’alumine est suffisamment pur pour les usages de la teinture.
- Dans l’état actuel des connaissances il n’y avait pas d’épreuves spéciales pour déterminer la proportion d’oxyde de fer que l’on peut tolérer dans le commerce sans que la vivacité des teintes rouges dérivées de l’alizarine soit altérée.
- MM. G. Lunge et H. von Kéler (I) dans leur étude récompensée par l’Association suisse des fabricants de produits chimiques, se sont proposé de résoudre ce problème, et dans ce but ils ont converti en acétate plusieurs échantillons de sulfate d’alumine contenant de 0,0005 à 0,00524 % de fer, en les précipitant au moyen de carbonate de soude, et en faisant redissoudre l’hydrate d’alumine dans l’acide acétique.
- Dans la solution à 6% Bé, ils ont plongé le | coton qui avait préventivement subi la prépa-| ration avec l’huile, et, après la teinture, ils | ont observé que l'échantillon contenant | 0,005 % de fer avait fourni le rouge le plus vif, pendant que de celui de 0,00524 % était î résulté le plus mauvais, et les échantillons | intermédiaires offraient une échelle correspon-| dant à la pureté du mordant.
- Ils obtinrent un résultat semblable en mor-dançant directement avec du sulfate d’alumine et les différences parurent plus frappantes,de sorte qu’ils purent relever une différence sen-
- (1) Zeitschrift fuer angervandse Chemie | 1894.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sible dans les colorations par la seule augmentation de 0,00009 % de fer.
- Pour établir expérimentalement la teneur maximum qu’on peut tolérer, ils préparèrent divers échantillons imprégnés d’une quantité de fer progressivement décroissante de 1 % à 0,0005 %.
- Les comparaisons établies démontrent que, jusqu’à un contenu de 0,001 % de fer, les différences dans la pureté du rouge sont presque négligeables et qu’elles deviennent au contraire sensibles avec des proportions plus grandes.
- Comme le fer peut être contenu en deux états différents d’oxydation, il importait de s’enquérir si au point de vue de la teinture en rouge turc, l’effet était le même avec l’oxyde ferrique qu’avec l’oxyde ferreux. L’expérience a montré que jusqu’à un contenu de 0,0005% de fer il n’y a pas de différence perceptible quel que soit l’état d’oxydation, et qu’en accroissant la proportion l'oxyde ferreux devient moins évident et exerce une influence nuisible moindre que l’oxyde ferrique.
- Comme il arrive quelquefois que le sulfate d’alumine contient du zinc, on ajoute les sels de fer pour réduire au plus petit degré d’oxydation. Les auteurs ont recherché si le mordant, préparé de cette manière, fournit des résultats satisfaisants. Les colorations obtenues portent à admettre que les sels de zinc exercent une influence nuisible sur la vivacité des teintes.
- MM. G. Lunge et H. von Kéler concluent que, pour la teinture en rouge turc, le sulfate d’alumine ne doit pas contenir une quantité supérieure à 0,001 % de fer.
- On n’a pas de raison pour exiger une plus grande pureté, il est cependant certain que le plus léger excès en plus de la limite indiquée deviendrait plutôt défavorable.
- Des expériences analogues faites avec de l’acétate d'alumine plus ou moins imprégné de fer, pour l’impression du rose et du rouge d’alizarine à fixer par la vapeur d’eau,ne permit pas de constater de différence dans la vi
- vacité de la teinte,même lorsque la proportiot de fer s’élevait à 1 %.
- Les couleurs jaunes obtenues avec les grai. nés de Perse, que l’on considère comme seul sibles à l’action des sels de fer, ont fait aussi l’objet d’expériences comparatives dont il est résulté qu’aucune différence ne devient sen-sible jusqu’à ce que le contenu de fer atteigne dans le mordant 0,0005 %.
- Selon nous,le fer contenu dans les mordants d’alumine qu’on imprime avec l’alizarine ne parvient pas à faire partie de la laque, non seulement par l’effet de l’acide acétique qu’on ajoute aux couleurs vapeur, mais encore par l’action particulièrement dissolvante qu’exercent les acides épaissis tels que la gomme et la dextrine.
- Le ravivage de la couleur opéré par les acides est connu des teinturiers en rouges turcs qui ne disposent pas de sulfate d’alumine suffisamment privé de fer. Il trouve sou-vent application dans l’adjonction au bain de teinture d’une petite quantité d’acide acétique ou nitrique dont l'efficacité est vérifiée dans les observations rapportées ci-dessus.
- DES APPRÊTS
- Antiseptiques — Antiputrides
- Il nous reste à étudier, comme antiputrides, le bichlorure de mercure, le sulfophénate de zinc,lesessencesde térébenthine et de lavande, la créosote, le lysol, etc.
- Le bichlorure de mercure, aussi appelé su-blimé corrosif est un solide incolore, transpa-rent,d’une saveur métallique très désagréable. Soluble dans 15 parties d’eau, 4 parties d’alcool à 90°, 4 parties d’éther, 14 parties de glycérine. Il est plus soluble dans l’eau chaude que dans l’eau froide.
- Il est soluble également dans une solution de sel de cuisine (chlorure de sodium) chlorures alcalins, acide muriatique, il est incompatible avec le blanc d’œuf ou albumine, ce qui explique l’usage des blancs d’œufs dans
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- les empoisonnements parle sublimé corrosif. | Ce composé mercuriel est un poison violent ; [il agit tout particulièrement et avec beaucoup d’énergie sur les êtres organisés inférieurs parses remarquables propriétés antiseptiques. Sa puissance antiputride est considérable, mais il ne doit être manipulé et employé in-dustriellement qu’avec la plus extrême prudence.
- C’est, de l’avis des spécialistes, le meilleur et le plus énergique des antiseptiques.
- 1 Le sulfophénate de zinc est un produit parti-icipant des propriétés des sels de zinc (chlo-Irure, sulfate) et en même temps de l’acide phénique. Il est actuellement très utilisé en pharmacie comme désinfectant et antisep-tique.
- I II est soluble dans deux fois son poids d'al-cool et d’eau.
- I Le trésalage ou moisissures sur les pièces de tissus apprêtés est facilement évité par "emploi du sulfophénate de zinc.
- Son prix est malheureusement un peu élevé. À dose infinitésimale il sert, non à la conservation des colles d’apprêts, mais pour certains vins, quoique son emploi ne soit pas admis ni toléré.
- ^éoiote. — Est un produit de la distillation pu goudron de hêtre. Il est moins antiseptique p les produits précédents et que l’acide phé -nique. Une partie est soluble dans 300 à 400 Bram. d’eau à 15°; facilement soluble en toutes Proportions dans l’alcool, l’éther, les huiles grasses, et dans la glycérine.
- Créolinesoucrésyls liquides brun foncé, à réaction alcaline, retiré du goudron par un Hocdé tenu secret; sous ce nom on rencontre ansle commerce plusieurs liquides dont la ^position ne paraît pas identique ; ils se Ie angent dans l’eau en donnant une émul-
- “yant à peu de chose près les propriétés “eFacide phénique.
- I Csol. Le lysol est un produit très prôné I Puis quelques années et qui possède de F es qualités comme antiseptique. C’est un I Vide huileux et brun clair qui se dissout
- parfaitement dans l’eau. Si l’eau est peu calcaire, le mélange est incolore ; si l’eau a plus de 10 degrés hydrotimétrique, le mélange est blanc laiteux. Le lysol a une action double des essence sur les micro organismes. Un empois de fécule sans corps gras, ni glycérine, mais additionné de 2 décilitres de lysol pour 100 litres d’eau et 18 k. de fécule a pu être conservé 1 mois sans moisissures. On voit donc quelles minimes quantités il faut pour conserver une colle d'apprêt seulement quelques jours. La quantité infirme utilisée ne laisse pas d'ordeur sensible après cuisson de l’apprêt.
- Essence de térébenthine. — L’essence de térébenthine bien connue de tous, utilisée en peinture, en médecine, est très employée à Roanne et dans la région, Thizy, Amplepuis, Roanne pour la conservation des encollages, des parements, des mélanges et colles d’apprêts. L’essence de térébenthine est un produit siccatif, très faiblement antiseptique comparé aux produits précédents.
- L’odeur de l’essence est très longtemps sensible, surtout quand on ajoute l’essence après cuisson complète de l’apprêt, mais la conservation,la durée de l’odeur n’indique pas conservation de l’apprêt. Au bout de 10 à 12 jours, les moisissures commencent à apparaître sur les empois additionnés d'essence, et apparaissent après 4 jours sur les empois de fécule sans essence, les empois étant laissés à une température moyenne de 36°.
- Essence de lavande. — Elle possède les mêmes propriétés que l’essence de térébenthine, et a une odeur moins commune et plus agréable. Son prix est sensiblement plus élevé que l’essence de térébenthine.
- Camphre. — Est très rarement employé, certains pareurs pour quelques nuances très délicates craignant les antiseptiques acides ou alcalins, utilisent le camphre pulvérisé qui se dissout dans les matières grasses, la glycérine et même l’eau des apprêts. Un litre d’eau dissolvant près de 2 grammes de camphre.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- soit
- Le nombre des antiseptiques est certes plus grand et comprend d’autres produits que ceux cités ici, mais je ne fais entrer dans cette étude que les antiseptiques utilisés dans les régions industrielles pour les apprêts, l’encollage et le parage.
- M. Ude.
- REVUE DES MATIÈRES COLORANTES NOUVELLES au point de vue de leurs applications à la teinture
- Par M. Frédéric Reverdin {Moniteur scientifique}
- Les Farbenfabriken normale Friedr. Bayer et C° nous ont adressé, depuis notre dernière Revue, un grand nombre d’échantillons de matières colorantes nouvelles, et ont complété quelques-unes de leurs séries par la création de nouvelles marques, sur lesquelles nous donnerons quelques détails empruntés aux publications de cette maison.
- La série des couleurs de chloramine (1), qui renfermait jusqu’ici unjaune et un orange, a été complétée en mars par un brun, le Brun de chloramine G, qui se fixe directement sur coton en bain de savon pour donner une nuance brun clair se rapprochant de l’orange et douée d’une grande solidité ; les fabricants recommandent ce brun comme l'une des matières colorantes artificielles les plus solides à la lumière, qualité qui est fort recherchée comme l’on sait, depuis quelques années. Le brun de chloramine G, qui constitue le premier brun pour coton résistant à l’action du | chlorure, peut aussi être employé pour la teinture de la laine et de la soie.
- Le Floir foncé direct R, de la même maison, est destiné à compléter la série des Noirs directs, (2), et s’emploie de la même manière; il présente l’avantage d’être meilleur marché que le Noir bleu direct, dont il se rapproche par toutes ses propriétés.
- (1) Voir Moniteur scientifique 1894, p. 578.
- (2) Voir Moniteur scientifique 1894, p. 882.
- Le Benxo violet R, est une nouvelle mater colorante substantive, qui fournit sur cote en bain additionné de sel marin ou en bai neutre de savon une nuance violet-rouge; li nuances très claires présentent une léger fluorescence ; le benzo-violet tire très bieni nuance foncée et égalise bien ; sa solidiu d’une manière générale, est égale à cellet l’héliotrope BB, la solidité aux alcalis estes pendant meilleure.
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- A propos des matières colorantes tirant rectement sur le coton, la maison F. Bay: et Cie attire l’attention des consommateur sur le fait déjà connu qu’on augmente sens blement la résistance aux agents atmosphe riques des nuances obtenues, en les passa! en bain renfermant du sulfate de cuivre. 1 Benzo-Azurine G et le Brun Diazoïque tra se prêtent spécialement bien à ce traité ment.
- On teindra, par exemple, au bouillon pet dant une heure en bain de benzoazurine additionné de :
- 10 % de sel de Glauber
- et 2 % de savon
- ou en bain de brun diazoïque R extra tionné de
- 10 % de sel marin on lave bien, puis on passera la marchandis dans un bain frais renfermant
- 5 % de chromate de potasse
- 2 % de sulfate de cuivre en faisant bouillir 1/4 à 1/2 heure : on lave on sèche.
- Les nuances ainsi obtenues sont remM bles par leur solidité.
- Parmi les nouvelles matières coloratf destinées spécialement à la teinture de laine, nous signalerons le Vert-Lumière 801 (liquide ou en poudre), de la maison Bayer C°. Les nuances obtenues avec ces coule" ont la propriété de conserver à la lumière' gaz le même ton vert-jaunâtre qu’à la du jour, qualité qui est souvent requise1' verts sont spécialement recommandé P l’obtention des nuances mode, soit en pie®
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- soit sur fibre ; combinés avec le jaune de Enaphtol, ils donnent un vert canari, avec le violet azoïque acide un bleu marine solide à |la lumière.
- I Le Bleu asoïque acide 4 B destiné aussi à lia teinture de la laine égalise bien et convient | à l’obtention des nuances mode. On teint la laine par la méthode ordinaire en faisant bouillir pendant une heure en bain additionné
- de sel de Glauber et d’acide sulfurique; une
- addition de plus de 2 0/0 d’acide sulfurique
- 1 empêche le bain de s’épuiser ; aussi doit-on, | dans ce cas, conserver les bains de teinture.
- L’Ecarlate cochenille PS est une matière I colorante azoïque qui se prête à la teinture I de la laine sur laquelle elle fournit une belle I nuance rouge écarlate, qui se distingue par lune grande pureté et une grande vivacité. Elle est destinée à remplacer la cochenille, qu’elle surpassse comme solidité à l’air et à 1 la lumière, elle résiste très bien au soufrage, ainsi qu’aux alcalis et aux acides. On teint la > laine avec l’écarlate cochenille en faisant bouillir pendant une heure en bain additionné de 10 0/0 de sel de Glauber et de 2 0/0 d’acide sulfurique.
- Le Jaune de chrome R extra est un nouveau jaune destiné à remplacer le bois jaune. On le fixe sur laine préalablement mordancée au chromate de potasse et à l’acide oxalique. A cet effet, on fait bouillir pendant une heure et demie en un bain renfermant
- 2 à 4 % de chromate de potasse et 1 à 2 % d’acide oxalique suivant que l’on veut obtenir une nuance plus ou moins foncée, on introduit la laine dans le bain de teinture neutre à 50° , puis on chauffe lentement au bouillon, on ajoute après une demi-heure d’ébullition 1 à 2 % d’acide acéti-I—e, et l'on fait bouillir encore pendant trois quarts d’heure.
- 1 est bon de procéder ainsi à cause de la rapidité avec laquelle tire la matière colo-rante.
- Les nuances ainsi obtenues présentent une 8rande résistance au foulon, même mélangées
- avec du coton blanc, et une très bonne soli-dité aux alcalis, aux acides, à la transpiration, et au soufrage. La solidité à la lumière dépasse celle du bois jaune.
- On peut aussi teindre avec le jaune de chrome R extra en bain acide, et chromer dans un bain renfermant 1 1/2 0/0 de chromate de potasse.
- Cette matière colorante peut s’employer encore pour la teinture de la soie, soit directement en bain de vieux savon, soit après mordançage au chlorure de chrome. On obtient dans le premier cas, des nuances assez solides au lavage à l’eau, et dans le second cas des nuances qui résistent fort bien au savonnage.
- La série des sulfone-cyanines (1) a été complétée, en mai 1895, par l’introduction de deux nouvelles marques GR extra et 5 extra, qui se fixent sur laine de la manière suivante : On entre la laine à 40° dans le bain de teinture additionné de
- 10 % de sel Glauber
- et de 5% d’acétate d’ammoniaque.
- On monte peu à peu la température, dans l’espace d’une demi-heure, à 80-90” , puis on ajoute :
- 2 0/0 d’acide acétique et l’on manœuvre la laine pendant une heure sans faire bouillir, on ajoute encore au bain dès le commencement, 1/2 0/0 de chromate de potasse du poids de la laine.
- Ces nouvelles marques se prêtent bien aux combinaisons avec les autres couleurs solides à la lumière et au foulon, telles que la chry-sophénine, le rouge d’anthracène (2), la géra-nine (3), le noir pour jute, et les nuances obtenues résistent aux alcalis, à la lumière à l’air, etc.
- On a trouvé dans la pratique, que les nuances bleu marine et bleu foncé,obtenues avec les sulfone-cyanines, sont non seulement plus solides, mais aussi meilleur marché que celles
- (1) Voir Moniteur scientifique 1893, p. 609.
- (2) Voir Moniteur scientifique 1894, p. 578.
- (3) Voir Moniteur scientifique 1895, p. 261.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- faites par combinaison du vert acide et du violet acide en particulier.
- L'Action Gesellschaft für Anilin Fabrika-tion vient d'ajouter à sa série de couleurs directes (4 bis) pour coton à diazoter et à développer sur la fibre deux nouveaux produits, le Bleu Zambèse BX et le Bleu Zambèse RX. Ces deux nouvelles matières colorantes sont spécialement destinées à la production de bleus marine solides au lavage, qu’on obtient en diazotant le bleu zambèse sur la fibre et combinant ensuite avec l’éther d’amidonaphtol ; avec le 34-naphtol, on obtient un bleu marine verdâtre, avec la résorcine un gris bleu, et avec la toluylène-diamine un noir.
- Le Noir Zambèse B et le Noir Zambèse F de la même maison sont des couleurs de la série qui présentent aussi beaucoup d’intérêt pour la teinture directe simple. En traitant les teintures au sulfate de cuivre, elles perdent de leur vivacité, mais elles deviennent excessivement solides à la lumière ; combinées avec les bruns Congo G et R, que le traitement au sulfate de cuivre rend également solides à la lumière, ces noirs fournissent des nuances brun foncé et modes absolument solides.
- En diazotant sur la fibre les teintures au noir zambèse B, et combinant avec l’éther d’amidonaphtol, on obtient un bleu indigo, avec le -naphtol un bleu foncé terne, avec des mélanges de -naphtol et de résorcine un bleu noir à vert noir, avec la résorcine un vert russe, et avec la toluylène-diamine un noir ; avec le noir ZambèseF ces mêmes teintures sont bleu foncé, bleu foncé terne, bleu noir à noir bleu, noir bleu et noir foncé.
- Les teintures obtenues avec la résorcine ne sont pas tout à fait aussi solides au lavage que les autres, mais, par contre, les nuances sont très belles !
- La marque F se dissout très facilement, mais la marque B étant précipitée par le sel de Glauber, il convient d’en éviter un excès : lors de la teinture.
- La même Société a introduit récemment ,
- dans le commerce deux nouveaux colorai pour coton désignés sous les noms deM cachou 2DX et de Brun cachou 3DX ; cesbru ont l’avantage d’être plus résistants à lumière que les anciennes marques debn cachou 2D et 3D de la même maison ; onpe encore augmenter de beaucoup cette solidi en employant le traitement au sulfate de en vre, dont nous avons parlé tout à l'heure l’occasion de la benzoazurine. La circulai:! recommande de se servir d'un bain frais de à 5 0/0 et d’opérer à 80°. Ce traitement sut séquent a l’avantage de rendre en mêm temps les teintures tellement résistantes! lavage, qu’elles ne déchargent presque pii sur le blanc.
- les me duites très so jaunât nuanc obteni couleu les fix sur le
- comm tent bi
- La « Manufacture Lyonnaise de matièm colorantes » a présenté récemment à sa clier tèleun nouveau colorant basique : l’Hèliotroe au tannin, qui fournit sur coton mordancéa tannin et à l’émétique, un violet rouge trël vif.
- La solidité au lavage et à la lumière des teintures sur coton est égale à celle de lasa-l franine, et la solidité à la lumière supérieur à celle du violet méthyle. L’héliotrope ail tannin se prête également bien à la teintur de la soie, ainsi qu’à l’impression. Avec 31 0/0 de colorant, on obtient déjà sur coton une nuance fort nourrie.
- Les couleurs diamine (1) de la Manufacturt lyonnaise, dont nous avons déjà eu souvet l’occasion de parler dans nos précédentes revues, ont été augmentées des marques suivantes : Brun diamine B 3 G, Orangé dia-mine B et Diaminogène extra.
- Le brun diamine B unit très bien; on H recommande pour la teinture en nuance composées, même pour les nuances les plu claires, mais on ne peut pas le diazoter sur H fibre, et il est sans intérêt pour la teinture de fibres animales.
- L'Orangé diamine B et le Brun diamine^ permettent d’obtenir par combinaison avet
- (1) Moniteur Scientifique 1894, p. 579.
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- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- les marques M et B, précédemment introduites dans le commerce, des bruns jaunâtres très solides. Ces deux colorants ont un reflet jaunâtre très recherché pour la teinture des nuances dites « couleur cuir » qu’on peut obtenir en combinaison, soit avec d’autres couleurs diamine, soit avec du cachou. On les fixe aussi bien sur les fibres animales que sur le coton, mais on ne peut pas les ronger comme les bruns diamine M et B qui se prêtent bien à cette opération.
- (A suivre.)
- L INDUSTRIE DE LA TEINTURE
- A BALE EN 1894
- Comparativement aux déplorables résultats de l’année 1893, en ce qui concerne la teinture, l’année 1894 apparait, dit la Chambre de commerce de Bâle, parmi les meilleures. La morte saison habituelle en juillet-août a été sensiblement plus courte et moins marquée. Le dernier trimestre accuse principalement une reprise sensible des affaires ; mais ce qui reste une cause de difficulté, pour l’industrie de la teinture, c’est l’abondance des parties à teindre et la multitude d’échantillons qui Sont réclamés chaque année en plus grand nombre, de sorte que le teinturier ne peut plus compter par pièces mais par lots, et ceci restreint extraordinairement les bénéfices.
- Malheureusement sous ce rapport, on ne Prévoit aucune amélioration immédiate parce Je ce morcellement provient du commerce "I meme, c’est-à-dire des commissionnaires en rubans dont chacun veut posséder des nu-ances particulières.
- Les couleurs les plus recherchées ont été ‘fronts violets (pervenche, etc.), la plupart seschangeant-vert dans tous les tons possi-es> depuis le vert-bleu « Dom », jusqu’à Treux vert tirant sur le jaune «Caspienne», s nouveauté était représentée par quelques cnantillons bleu-rouge-cerise, reine, roi, Kantine, etc., mais qui, bien qu’elles fussent
- appliquées à des étoffes de belle fabrication, n’arrivaient pas cependant à faire ressortir la richesse des tons et l’habileté du teinturier.
- aLes beaux bleus fins ont été négligés.En dépit du bas prix des soies, certaines places indigènes paraissent vouloir produire quelques petits articles où dominent les préparations à base d’étain. En tout cas on ne charge plus autant qu’autrefois, comme cela a été longtemps le cas pour les soieries. Toutefois Zurich a encore fait teindre chez nous d’assez grandes quantités, cette année,à forte charge.
- En général ce sont les rubans tout soie, les mélangés de coton qui ont été le plus en vogue et quelque peu aussi les genres tramés souple. Pour les rubans tout soie ou mélangés teints en pièces il y a eu fort peu d’affaires avec l’Amérique, à cause du tarif douanier avec l’Allemagne qui enlève a nos teinturiers une grande partie des affaires.
- Les noirs ont très bien marché pendant le premier semestre, mais pendant le second et surtout pendant les mois de juillet à septembre on a eu bien à se plaindre.
- Nous n’avons ici qu’à répéter ce qui a déjà été dit précédemment sur l’amélioration de nos relations commerciales avec la France, et il en est de même avec l’Allemagne. Les teinturiers allemands peuvent faire teindre sur nos marchés les soies et aussi les cotons anglais sans payer de droits, tandis que nos industries similaires doivent s’approvisionner en Allemagne à grands frais ou en contrebande avec des formalités innombrables. En ce qui concerne les cotons anglais,l’Allemagne n’a pas pu améliorer ses droits de douane, toutefois les deux pays pourraient se faire des concessions réciproques.
- Telles sont les causes qui rendent l’industrie de la teinture stationnaire en Suisse;c‘est elle-même qui a laissé ses teinturiers désarmés et sans défense pour les transactions commerciales en face des tarifs français et allemands. (Compte-rendu des travaux de la Chambre de commerce de Bâle en 1894).
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- TEINTURE SUR ÉTOFFES
- La semaine dernière, M. le maire de Nancy, MM. Giron et Le Monnier, adjoints, et un certain nombre de conseillers municipaux se sont rendus à l’institut chimique, où ils ont été reçus par MM. Bichat, doyen de la Faculté des sciences, Haller, directeur de l’institut, Arth, Colomb-Pradel, Guntz et Petit, professeurs.
- D’après l'Est, M. Haller a entretenu les représentants de la municipalité de la création d'un enseignement de la teinture'sur étoffes. On sait que cette industrie a ses principaux sièges dans l’Est, à Mulhouse et à Epinal. Un cours pratique rendrait de grands services à la région et contribuerait à montrer que l’Université de Nancy se préoccupe sans cesse des intérêts de nos provinces de l’Est.
- ÉLÉVATION des droits de douane sur les laines peignées et cardées, en Espagne -
- Loi du 7 mai 1895
- Article unique. — Les numéros 165 et 166 du tarif des douanes sont modifiés ainsi qu’il suit pour les mettre en harmonie avec l’article 163. L’article n° 165 paiera 100 piécettes les 100 kilogrammes pour la première colonne et 80 pour la seconde, et l’article n° 166, 112 piécettes pour la première colonne et 100 pour la seconde.
- Par Real arden du 11 mai, les nouveaux droits sur les laines seront appliqués à partir du 15 courant. Les laines peignées ou cardées écrues (n° 165), payaient jusqu’ici un droit de 57,600 piécettes (Ire colonne) et 48 piécettes (2e colonne). — Les laines peignées ou car -dées teintes (n° 166), payaient précédemment un droit de 66 piécettes (Ire colonne) et 55 piécettes (2e colonne).
- On sait que la France paye les droits de la 2e colonne. Ces droits sont donc augmentés, en ce qui concerne notre pays, de 60 p. 100 pour les peignés écrus et 66 p. 100 pour les
- peignés teints. Ils représentent désormais, relativement à la valeur officielle attribuée aux deux articles, 16 p. 100 pour les peignés écrus et 10 p. 100 pour les peignés teints.
- Nous avons parlé de la loi nouvelle alors qu’elle était en préparation Nous avons indiqué quelques-unes des critiques qu’elle inspirait aux industriels espagnols eux-mêmes. Nous n’y reviendrons pas aujourd’hui, nous bornant à faire remarquer combien il est regrettable que des mesures de cette importance soient l’objet d'une application aussi rapide qui porte la perturbation dans les marchés en cours et les expéditions déjà faites. Lorsqu’une certaine expérience aura démontré les effets delà loi nouvelle, nous en reprendrons l’étude.
- IL Fils mèches de laine. — N° 2745. — En vertu d’un ordre royal du 12 mai 1895, sera considéré comme fil de laine, suivant le régime des articles 167,168 et 169 du tarif, selon la classe, tout fil ou mèche de laine, torsou non, n’excédant pas 100 grammes par 25 mètres.
- (Communiqué par la Chambre de commerce de Tourcoing).
- PRIME A NOS ABONNÉS
- Par suite d’une convention spéciale avec l’éditeur, nous pouvons procurer à nos abonnés, au prix de 18 fr. 60 c. l’important Traité pratique de Teinture d’impression de Michel de Vinant. Cet ouvrage, contenant plus de 700 pages avec planches, est cote 40 fr. en librairie ; adresser les demandes au bureau du journal en joignant un mandat-poste.
- INFORMATIONS
- On a distribué la semaine dernière à 18 Chambre une proposition de loi de MM.Berry Georges Berger, etc, portant révision de 8 la loi du 15 juillet 1880 sur les patents-
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- Berry, de la entes.
- Cëtte proposition tend d’abord à faire rentrer dans le cadre des opérations commerciales certaines pratiques qui n’y figuraient pas (les auteurs de la proposition visent par là tout ce qui est offert comme prime sous forme de réclame et de propagande, et qui n’est, somme toute, qu’un acte commercial déguisé), et ensuite à faire disparaître de la loi les dispositions qui soumettent le local personnel des patentés à la double imposition : taux de patente et cote personnelle et mobilière.
- En ce qui concerne les grands magasins, les auteurs de la proposition posent le principe que le droit proportionnel peut être payé plusieurs fois ; ils espèrent mettre ainsi un frein à l’accaparement commercial l'opposant au système des grands établissements spécialistes qui ne sont pas touchés.
- Si le patenté exerce plusieurs des spécialités inscrites dans un tableau annexé à la proposition, il paiera le droit proportionnel pour chacune d’elles s’il occupe :
- Plus de 6 employés dans les villes au-dessous de 100,000 habitants ;
- Plus de 11 employés dans les villes de 100,001 à 200,000 habitants ;
- Plus de 16 employés dans les villes de 200,001 et au dessus ;
- Plus de 26 à Paris.
- Dans sa réunion du 25 juin, le conseil d’ad-ministration de la blanchisserie et teinturerie de Thaon a décidé des agrandissements con-sidérables qui en feront un établissement de premier ordre. Cette assemblée a vote à cet effet un crédit de 1,800,000 fr. pris sur ses propres ressources. C’est dire assez la grande prospérité de cette affaire habilement dirigée par l’honorable M. Lederlin.
- Par décret paru à l'Officiel du 21 juin, la commission supérieure chargée de l’examen des questions relatives aux deux caisses d assurances créées par la loi du 11 juillet 1868 sera composée ainsi qu’il suit, pour une période de trois années :
- MM.
- Magnin, sénateur, présidents
- Gouin, Tolain, sénateurs.
- L. Richard, Audiffred, Guieysse, députés.
- Alfred Picard, président de section au conseil d’Etat.
- Cotelle, conseiller d’État.
- Labeyrie, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.
- H. Dépassé, directeur de la prévoyance et de l’assurance sociales au ministère du com-merce, de l’industrie, des postes et des télégraphes.
- Vannacque, administrateur de la division de la comptabilité des postes et des télégraphes au ministère du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes.
- Delaunay-Belleville, président de là chambre de commerce de Paris.
- G. Roy, négociant, ancien président de la chambre de commerce de Paris, membre du comité consultatif des arts et manufac. tures.
- Marotel, président du syndicat des contremaîtres et chefs d’atelier des industries métallurgiques de la Seine.
- Georges Breton, sous-directeur de la pré-voyance et de l’assurance sociales au ministère du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes, secrétaire.
- Léonce Michon, sous-chef de bureau au ministère du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes, secrétaire adjoint.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d'une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- JURISPRUDENCE
- FAILLITE. — FRAIS DE SÉPARATION DE BIENS
- Un commerçant étant tombé en faillite, sa femme demande la séparation de biens. A qui incomberont les frais de la demande?
- Dans cette situation la femme est tenue d’appeler en cause le syndic représentant de la masse créancière ; il est donc de toute justice que les frais par elle exposés de ce chef soient employés en frais de syndicat, et supportés comme tels par la masse, contre laquelle ils sont faits, si la demande est admise et alors même que le syndic ne l'aurait pas contestée. La jurisprudence est constante sur ce point.
- Toutefois, la doctrine admet plus généralement que la femme n’a pas de privilège, même pour les frais par elle faits contre le syndic.
- La question devient plus délicate en ce qui-touche les frais faits contre le mari. Ces dé-! pens seront-ils privilégiés, eux aussi, comme ceux faits contre le syndic, ou devront-ils être considérés comme un simple accessoire de la | créance de la femme?
- Voici ce que dit Dalloz, à cet égard, avec I raison : « Si la demande en séparation de biens! a un objet indivisible, puisqu’elle touche à la I personne du failli et à l’administration de ses I biens, on conçoit aisément que,(puisqu’elle se | divise dans son exercice, étant formée contre! deux défendeurs dont on suppose lesintérêts | distincts, le failli appelé à soutenir ses inté-rêts personnels, et le syndic mis en cause pour faire valoir les droits pécuniaires delà masse,) les frais faits par chacun de ces défendeurs soient eux-mêmes susceptibles de division, et que la condamnation aux dépens prononcée contre le syndic et retombant sur la masse, ne comprenne que les frais nécessités par la défense de celle-ci sans englober ceux qu’à occasionnés la participation du failli aux débats, en sa qualité de mari. Ces derniers frais constituent nécessairement une dette personnelle du mari, et la femme à qui ils sont dus, n’en peut obtenir le remboursement que dans la mesure de la répartition prescrite par l’art. 565 C. com. Les frais faits dans l’intérêt de la masse jouissent seuls du bénéfice du prélèvement que le même article autorise en faveur des frais et dépens de l’administration ae la faillite. »
- La même question se présente avec les mêmes difficultés, en ce qui concerne les frais de la liquidation elle-même. Ces frais constituent une dette de la communauté qui doit, en conséquence, rester à la charge du mari, en cas de renonciation par la femme à la communauté. Telle est la règle. Mais en cas de fail-lite, la femme qui fait l’avance de ces frais a-t-elle un privilège contre la masse? Certaines décisions l’ont déclaré ainsi : mais le contraire doit être admis, en conformité de la jurisprudence relative aux frais de l’instance elle-même.
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- Un de nos lecteurs nous pose la question suvante :
- Un étranger est mort en France laissant des héritiers français et des héritiers étrangers parmi lesquels est un enfant naturel. Comment doit-on apprécier la situation de celui-ci?
- R. — Les tribunaux français ont, en vertu de la maxime, mobilia personam sequuntur, le devoir d’appliquer à la succession mobilière des étrangers, au regard desquels ils se déclarent compétents, la loi de leur pays, le statut personnel. Ce devoir s’impose, en l’espèce, entre français et étrangers, d’autant plus ri-1 goureusement qu’il ne s’agit point, à propre-. ment parler, d’une action en partage de succession, mais d’une question d’état, d’une rereconnaissance d’enfant naturel, dépendant essentiellement du statut personnel de l’enfant, c’est-à-dire de la loi de la nation à laquelle l’enfant naturel ou plutôt la nationalité I du père qui l’a reconnu. Dès lors les conditions requises pour la validité de la recon— | naissance seront celles de la loi de cette na-I bon. Si, notamment, cette loi n’exige pas la | solennité, l’acte de reconnaissance pourra 11 être valablement sous seing pi ivé. Une seule | restriction est apportée à cette applicabilité I de la loi étrangère en France, c’est qu’elle ne | sera point contraire à l’ordre public ou aux I bonnes mœurs et ce n’est pas ici le cas.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- dissolutions DE SOCIÉTÉS
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- n cas
- dissolution, à partir du 12 juin, de la Société narles Dehainault et Cie, blanchiment, tein-wre et apprêt de tissus de coton, 21 bis, quai atonal, à Putaux. — L : M. Dehainault. — Acte du 12 juin.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- mmu-e fail-
- frais ertai-
- 3 con-la ju-itance
- 2 M. Walter a vendu une usine de teinturerie, Tue Courtille, à Saint- Denis.
- Mllebesouche, a vendu un fonds de teintu-e «8, rue Ménilmontant.
- giMlle Blanchon a cédé à Mlle Barrois, la ré-Pan 10n d'un fonds de teinture, 110, avenue farmentier.
- M. Benoit, a vendu un fonds de teinturerie, 7, rue de la Fidélité.
- Mlle Trébout a vendu à M. Lejuste un fonds de teinturerie, 36, rue Labruyère.
- Mlle Schricke, a vendu un fonds de teinturerie, 26, rue de Trévise.
- Mme veuve Grare a vendu à Mlle Froux, un fonds de teinturerie, 53, rue Saint-Roch.
- M. Kunzémaun a vendu à Mile Charge -bœuf, un fonds de teinturerie, 142, boul. Ras-pail.
- Mme veuve Bossoreille, a vendu un fonds de teinturerie, 22, rue Mazagran.
- Mme Charlier, a vendu un fonds de teinturerie, 7, av. Rapp.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ct-detsous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- VIENT DE PARAITRE
- Traité pratique de savonnerie. — Matières premières. — Matériel. — Procédés de fabrication des savons de toute nature. par Elouard Moride, ingénieur-chimiste. — Ouvrage couronné par la Société industrielle du Nord de la Fiance.— Deuxième édition complètement remaniée et mise au courant des derniers progrès réalisés.
- Un volume grand in-8 avec 115 figures dans le texte, relié : 16 fr. 61) contre mandat-poste adressé au bureau du journal.
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8’, avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d’analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l’examen des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les métho-des si générales et si précises de la chimie mini-raie ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet ; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l’industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d’analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires originaux, quelquefois difficiles à se procurer.
- Expédié contre mandat poste de 10 fr. 60.
- La pratique du teinturier, par JulesGARCON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc. ; 2 volumes avec nombreuses figures intercalées dans le texte. Présenter sous une forme résumée l’ensemble des connaissances pratiques qui peuvent le plus aider un teinturier dans son travail de chaque jour, tel est l’objet de cet ouvrage.
- Après les quelques considérations générales d’une introduction historique, l’auteur traite successivement dans le premier volume : 1- des méthodes de teinture, et 2- des essais de teinture; il étudie tout spécialement les conditions qui permettent au teinturier de bien unir, de bien échantillonner ; il y traite également la question si importante de la solidité des teintu res.
- M. J. Garçon donne en appendice à la fin de ce volume :
- l' Quelques réflexions sur la théorie de la teinture ;
- 2- Les éléments de la science de la couleur];
- 3- Une bibliographie des principaux ouvrages français et étrangers.
- Le deuxième volume est consacré à l'étude du matériel de teinture, avec nombreuses figures.
- Dans un troisième volume : recettes et procédés spéciaux de teinture, l’auteur donne une série de recettes types pour la teinture du coton,
- de la laine, de la soie, du lin, du jute, de la ramie, etc., à l’état brut, en rubans, en cannettes en bobines, en fils de chaîne, en écheveaux, en tissus purs, en tissus mélangés.
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- Exemples d'analyses. — Rapports.
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- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Infé
- rieure. Troisième édition. Un volume in-8' avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50. _________
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
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- GUIDE-ADRESSES
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- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Fxeken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine 1 Lamarche-sur-Saône (Côte-d'Or). Acide oxalique, oxa
- Ruch(J.)et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- - Acide tartrique
- eRoux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue "8 Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- „ Agrafes pour courroies oppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- R Albumines
- Vallon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard S-nastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang mpour impression des tissus. Produits divers. Téléphone. coaust et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et ot 2 rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- . Alizarine socnerger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne), ote anonyme des matières colorantes et produits cmiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). 8e social : 105, rue Lafayette, Paris. Fie . Alun çner et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-Laune, alun pur et raffiné.
- Su lfeU (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, pur.te dalumine exempt de fer, aluminate de soude, alun
- B . zw Amidons
- 9 (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancv (Meurthe-inoselle). Mdailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du apprêt inal. Amidon de pur froment pour blanchiment et
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système PO WELL, br.s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Tailliez (L.),4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinetoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline. Kahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire aes couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêts diverm
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêts (Machines d‘)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, suc-cesseurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à appreter pour toutes applications.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Barques (Fabricants de)
- J Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris.Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers? Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l'Echi-quier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, a Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d'invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C“ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- J. Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc. Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, 7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris, Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- BONNE OCCASION
- A céder, à des conditions exceptionnelles, un fonds de teinturerie placé dans un département du centre. Loyer relativement insignifiant. Clientèle assurée.
- La personne qui prendrait la succession de ce fonds, après un stage de plusieurs mois, n’aurait que le matériel à payer.
- Pour tous renseignements, s’adresser au bureau du journal, aux initia es. CM 64.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Mai ieres textiles. Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSART ingénieur — Paris 1890, un volume in-16 de 296 pages avec 26 fig. cart. 4 fr. (Bibliothèque des connaissances utiles).
- Envoi
- lit des
- la soudure électi Amtterdam, prix courants.
- ée, pour tous liquides.
- INVENTEUR boulev. Picpu», à Pari
- P. LEGRAND,
- Étanchéité complète
- Médaille» or, Par
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- 39e Année. — No 15:
- 5 Août 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTUR
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Perfectionnements et procédés nouveaux. — Revue des matières colorantes nouvelles (suite). — Société indus-“ielle de Mulhouse. — Nouvelles matières colorantes.
- ~ Larrangement franco-suisse. — Informations. — surisprudence. ~ Renseignements commerciaux. — Tbliographie.— Cours. — Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- J _
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion analyse des brevets de nature à intéreiser 1 Électeurs.
- PROCÉDÉ pour dégommer les fibres filaments textiles^ tels . que les cocons de l soie sauvage, le lin, le chanvre, le jute, l'Ortie, etc., en les traitant au moyen d’une aPplication de pancréas pur et composé
- Par M J. Soltau.
- Apres avoir nettoyé de la manière ordi— dire la matière première (cocons de soie dduvage, lin, chanvre, jute, etc.), on l'intro-" dans des récipients appropriés, comme, 2 Ç exemple, des cuves en métal et en bois, Z.°n remplit ensuite d’eau, en ajoutant 1 % Pancréas frais pulvérisé ou une quantité i espondante de pancréas ou de pancréatine tin e 9" on a pu conserver dans de la glycé-ter du sel ou autrement, et 1/4 % de bicar-poste de soude, l’absorption du dissolvant dajvent être facilitée par l’application du vide turgTSqve In matière a été complètement sa-liqdi on ajoute une quantité suffisante de til, 6 Pour que la matière première soit en-ung“lent couverte, le tout est alors porté à "mpérature de 400 cent, qu’on maintient
- jusqu’à ce que la solution des pectinates, etc., soit complète.
- Lorsqu’on voit que le résultat voulu est atteint, on laisse écouler le liquide et, après avoir dulcifié la matière dans de l’eau ordinaire, on peut commencer à la préparer pour son emploi définitif.
- NOUVEAU PROCÉDÉ DE NETTOYAGE et de carbonisation simultanés de la laine et des déchets de laine peignée ou autre.
- Par MM. Jakob Strakosch et Alfred Herzet
- Ce procédé de nettoyage et de carbonisation simultanés de la laine et des déchets de laine peignée et autre s’effectue en ramolis-sam les impuretés dans un bain de benzine, les étendant ensuite entre des cylindres compresseurs et, après avoir traité la matière par de l’acide sulfurique et dans un appareil centrifuge, en la séchant et la carbonisant dans un four, ces impuretés étant finalement séparées mécaniquement des matières traitées, par l’emploi d’un loup. En combinant suivant la façon décrite, le nettoyage et le carbonisage des matières traitées, on simplifie beaucoup la première de ces deux opérations, car le nouveau procédé supprime l’ancien système qui a besoin de deux sortes d’huile et d’un double séchage dans la matière pendant le traitement.
- GENRE DE FEUTRE
- pour doublure de fers à cheval ou autres emplois
- Par M. Wilhem Muller.
- L'étoffe préparée par l’inventeur avec du feutre possède la propriété de pouvoir être
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- travaillée comme un métal, martelée, découpée, râpée, limée, percée, émoulée, vernie et polie ; on peut même y pratiquer des filetages et elle reste constamment élastique et imperméable. Comme cette étoffe convient pour la confection de tous objets qui devront avoir une certaine stabilité, tout en étant assez légers et élastiques, elle convient de même, tout particulièrement, en tant que doublure des fers à cheval, sabots de frein, semelles, etc., et offre l’avantage d’être d’une longue durée.
- On donne aux feutres les qualités énumérées ci-dessus, enles trempant,soit en planches,soit en pièces, dans un mélange formé esssentielle-ment d’ambre, colaphane, térébenthinede Venise, gomme-laque brun, camphre raffiné, san-daraque, dissous dans la benzine,l’alcool ou un autre dissolvant analogue. Quand le feutre est entièrement imprégné de cette dissolution, on en fait égoutter l’excédent, puis on le sèche à l’air.
- {Reproduction interdite.)
- REVUE DES MATIÈRES COLORANTES NOUVELLES
- au point de vue de leurs applications à la teinture
- Par M. Frédéric Reverdin {Moniteur scientifique)
- {Suite)
- Le Diaminogène extra nous ramène à la série des produits diazotables sur la fibre, dont l’avantage réside dans l’obtention de teintes solides au lavage et aux acides, dans la souplesse et la parfaite conservation de la fibre.
- Le diaminogène extra- diazoté sur la fibre et combiné au 3-naphtol fournit un bleu noir solide à l’air et à la lumière, et avec la résor-cine un noir verdâtre. Les nuances obtenues avec le diaminogène sont aussi solides à la lumière, sinon supérieures à celles de l’indigo.
- Une autre marque de la même série, le diaminogène B, fournit des nuances un peu
- moins solides, mais on peut la recommands spécialement pour les noirs.
- Nous trouvons dans la Fœrber-Zeitun^ Dr Lehne (2) un excellent article de A. Ker^ sur la fixation des couleurs diamine par traitement après teinture avec des sels ligues, qui fournit des renseignements cieux sur ce genre d’opération et dont vol la teneur :
- « La fixation complète sur la fibre du col des colorants directs qui les rendent entière ment solides au lavage est un des problën" de la teinture du coton qui n’est pas enco entièrement résolu. »
- Il a été cependant partiellement résolu?" l’introduction du procédé de diazotage et" développement sur la fibre de certaines^ eurs diamine qui, en augmentant sensibf ment l’intensité des nuances, les rend soll au lavage; mais le nombre de ces matlet colorantes est encore insuffisant pour produr toutes les nuances demandées en teinture:" ne peut obtenir couramment que certa nuances de grande consommation, telles! es rouges, les bleus, les noir-bleu, les 100 et les bruns, et ce procédé rend d'excellel services pour ces nuances.
- Le mordançage préalable du coton,sën" lement employé pour d’autres produit8’ donne pas de résultats encourageants P1 les colorants directs.
- Dans des cas isolés, comme par exen pour le rouge solide diamine, on remat. une affinité plus grande pour le coton 1 dancé au bichromate; mais si ces te" présentent une plus grande solidité au “ ) sur coton mordancé que sur coton non" dancé, elles déchargent presque autan nuances foncées.
- On obtient une meilleure fixation des
- 1 c0!
- leurs diamine par un traitement du après teinture avec des sels métallique?] que les résultats ne soient pas encore Par dans tous les cas. ___y
- (2) Eœrber-Zeitung 1894, no 5, P. no 6, p. 66.
- Le nuanc a été brève Bayer Le br les nu colors phénc 36,1 lavag de cui
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- HT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- Le traitement aux sels métalliques des nuances obtenues avec les couleurs directes a été signalé pour la première fois dans un brevet des « Farbenfabriken vormals Fried. Bayer et Co » au sujet de la benzo-azurine. Le brevet en question se base sur le fait que les nuances obtenues avec certaines matières colorantes dérivées des éthers diamidodi-phénoliques telles que les benzoazurines G et 3 B, l’héliotrope, etc., deviennent solides au lavage par un traitement subséquent aux sels de cuivre, de zinc ou de nickel.
- Un autre brevet de la maison Meister Lucius et Bruning (Brevet anglais, no 15326, 1893) comprend la fixation par un passage aux sels d’oxyde de chrome, des nuances obtenues avec toutes les matières colorantes directes renfermant dans leur composition Tacide salicylique, les acides ortho et meta-cresotiniques , l’acide oxynaphtoïque, les acides mono et disulfoniques du dioxynaph-"lëne 1.8. Les sels d’oxyde de chrome sont "ecommandés pour ce traitement, et le chlo-T“re basique de chrome s’y prête tout spécialement.
- -a maison Cassella et Co avait déjà recom-qandé en janvier 1892 le traitement aux sels oyde de chrome, et spécialement au fluo-re de chrome (dont l’effet est au moins égal celui du chlorure basique de chrome), des uintures obtenues sur coton avec le rouge “mine solide ; elle recommandait plus tard même traitement pour les teintures obte-"es avec le bronze diamine G.
- ependant ce procédé ne pouvait être re-^mandé d’une façon générale, car s’il aug-"e la solidité, il ne la rend pas absolue. co/ fut atribuer ceci à une particularité des d ffi "nts directs, qui constitue la plus grande m seulté pour leur fixation ; c’est qu’il est I0P08 difficile de les fixer que de diminuer r extraordinaire affinité pour la fibre du -0ton g: 1 , du ' " la teinte perd seulement des traces colorant, ces traces suffisent pour teinter oton blanc lavé en même temps, et il en
- résulte que dans certains cas, la solidité au foulon n’est pas suffisante.
- Le traitement au chrome après teinture ne pouvait donc être employé avec avantage que dans des cas isolés ; pour le rouge solide diamine, par exemple, en remplacement du bois de Santal dans la teinture des chaînes pour peluches. Outre le passage en sulfate de cuivre des matières colorantes dérivées de la dianisidine, et le passage au chromate des couleurs fournissant des laques de chrome, un autre procédé de fixation d’un nouveau groupe de couleurs directes paraît présenter un certain intérêt.
- Il concerne les matières colorantes introduites depuis quelque temps par la maison Léopold Cassella et Co sous la dénomination de Noir foncé diamine 00 et 55. Cette fixation repose sans doute sur un effet d’oxydation, car on obtient le même résultat avec une modification plus ou moins grande de la nuance avec tous les oxydants, comme le sulfate de cuivre, le chlorure de fer, le ferrocya-nure de potassium ; plus l’oxydant est fort, plus la fixation est complète.
- Le traitement au bichromate produit un effet analogue — mais toutefois moins prononcé — sur les Bruns Diamine M à B. Pour ces produits un mélange de bichromate et de sulfate de cuivre donne de meilleurs résultats.
- Nous allons passer en revue les différentes couleurs diamine pour lesquelles un traitement après teinture peut être avantageusement employé.
- 1. Traitement au sulfate de cuivre
- On l’exécute en passant la marchandise teinte pendant 1/4 d’heure à 1/2 heure dans un bain bouillant ou à 80° renfermant suivant l’intensité de la nuance 3 à 5 0/0 de sulfate de cuivre.
- Pour la teinture en pièces, un passage au foulon suffit.
- Ce traitement produit un effet avantageux pour les produits suivants :
- Bleu brillant diamine G. — Ce produit dérivé de la dianisidine donne par le traite-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ment en question une nuance plus terne, la solidité au lavage augmente, et la solidité à la lumière devient très bonne.
- Noirs foncés diamine SS et 00, — La solidité au lavage et au foulon devient excellente ; même en les lavant énergiquement, les teintures ne tachent pas le blanc. La teinte brunit cependant sensiblement ; ce traitement est donc moins recommandable pour la teinture en noir avec ces produits ; par contre, il rend de bons services pour la teinture en bruns très foncés mélangés avec les matières colorantes brunes suivantes.
- Bruns diamine Met B. - Ces deux marques fournissent directement des nuances fort intéressantes, d’autant plus que ce sont parmi les matières colorantes directes de cette nuance celles qui résistent le mieux à la lumière. Le brun B résiste le mieux, même en nuances claires, tandis que la marque M se prête mieux à l’obtention des nuances foncées.
- Par le traitement au sulfate de cuivre, on augmente encore la solidité à la lumière, et la solidité au lavage s’améliore sensiblement ; on obtient cependant des résultats encore meilleurs par un traitement avec moitié sulfate de cuivre, et moitié bichromate de potasse.
- Orange diamine B. — La nuance brunit sensiblement ; la solidité au lavage et à la lumière devient meilleure.
- Brun diamine 3 G. — Il se comporte comme le précédent.
- Bronze diamine G. — La nuance brunit, et la solidité au lavage et à la lumière augmente très sensiblement.
- Jaune diamine N. — La nuance devient plus terne et plus orange, la solidité au lavage et à la lumière est très bonne.
- ( A suivre.)
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- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Programme des prix à décerner en 1896
- Théorie de la fabrication des rouges à l'a-
- lizarine. — Médaille d’argent pour un me moire sur la théorie et la fabrication des ronges à l’alizarine par le procédé rapide to sur l’emploi des corps gras modifiés et rendu solubles.
- Synthèse de la cochenille. — Médaille d'hor-
- Acti d’honn lions c fluence | chlore
- neur pour la production par synthèse ddaille matières colorantes de la cochenille. Evantl Carmin de cochenille. — Médaille d'honneumémo pour un travail théorique et pratique sur E des m carmin ie cochenille. Edustri
- On devra indiquer d’où provient l'inférioriplèten des produits obtenus par les procédés décrist Syn dans les traités de chimie, relativement addhon ceux que livre le commerce, et dire Po"Etieres quelle cause la totalité de la matière colorantlindu n’est pas transformée ou ne serait pas transe formable en carmin. daille
- Il s’agit donc de donner un procédé de PreEtion paration dont les produits puissent rivalise regne quant au prix et à la vivacité de la nuancet thèse avec les meilleures marques du commerceiy puis d’expliquer théoriquement l'extracti't No partielle du colorant, ainsi que l’action recrt d'arg proque des agents employés. Hou c
- Matière colorante du coton. — Médailt Usue d’honneur pour une étude sur la matière c0'| nouv lorante du coton, son isolement et son iden H dans tité ou sa non-identité avec la matière I H et P'a fonctionne comme mordant dans les tissus Te coton écrus ou insuffisamment blanchis-
- Composition des noirs d'aniline. — Médail. laq d’honneur pour un mémoire sur la differenet « de composition entre les noirs d’aniline ver qui dissables et inverdissables. aux
- Transformation du coton en oxycellalose‘ lion Médaille d’honneur pour un travail sur Ie | dan modifications physiques et chimique8 I‘ E subit la fibre du coton par sa transformati'. ^’hc en oxycellulose. — Expliquer la détérioraliol H fer produite par un passage alcalin ou parle Esuin bouillante sur la fibre oxydée. Cette étu || dan aurait pour but de jeter un jour nouvea" | une question ayant pour point de départ | H "at observations de M. Jeanmaire ÇBullet^^' m0 Soc. Ind. tome XLIIf page 350).
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- et de l’impression des tissus
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- un me des rot-ide ta t rendu
- ) d'hor-èse de
- 1onneur > sur lë
- ‘érioritë décris
- ment à e pour sloranlë trans-
- de pre valiseti iuance nercei ractiol 1 réci-
- Action du chlore sur la laine. — Médaille d honneur pour un travail sur les modifica-tons chimiques qu’éprouve la laine sous l’in-fluence des hypochlorites et, en général, du chlore et de ses composés oxygénés.
- Constitution des matières colorantes. —Mé-“aille d’honneur, d’argent ou de bronze, sui-“ant le mérite des travaux envoyés, pour des Mémoires traitant de la constitution d’une des matières colorantes employées dans l’in-dustrie des toiles peintes et non encore complètement étudiées.
- Synthèse d’un colorant naturel. — Médaille "honneur pour la synthèse de l’une des ma-hères colorantes naturelles employées dans l’industrie.
- Formation d'un produit organique. — Mé-daille d’honneur pour la théorie de la forma-“on naturelle d’une substance quelconque du "e8ne organique et sa reproduction par synthèse.
- Mordants
- Nouveau mordant ou colorant. — Médaille
- édaile re co-
- argent pour l’application comme mordant comme colorant de quelque métal non Suellement employé ou d’une modification iden* | j Qnvele d’un des composés connus et employés re qit 78 * industrie Le composé devra être solide
- • - -Pplication pratique.
- I Qlnture ou mordançage par sels métalli-i7 Médaille d’argent pour un travail sur I gestion suivante :
- sus d:
- s.
- dailë rencë
- 3 ver
- : q"‘. iatio" E ratio’ l’esi étulë I u su | •t 1^1 delt
- qui euelles sont les dissolutions métalliques abandonnent par immersion leur base dux £L r
- . res textiles et quelles sont les condi-Uong da 1
- ir eEdan. "BS lesquelles ces teintures ou mor-prages doivent s’effectuer ? » opndde &Ur ^es rnorc^an^s de fer‘ — Médaille lueur pour une étude sur les mordants de BP et la .1 ,
- Suiy 9 e qu is jouent dans la teinture dar"t 1 état d’oxydation et d’hydratation equel ils se trouvent.
- on Sait , satre |> 1e 1 alizarine teint en violet rous-mord osyde ferrique et l’on suppose que le en—faTt qui se prête le mieux à la teinture est un oxyde ferroso-ferrique. D’au
- tre part, Persoz a obtenu un très beau violet au moyen d’un mordant ferrique. Il s’agirait de déterminer :
- 1° Si le mordant généralement employé(py-rolignite de fer) donne lieu, effectivement, à un dépôt d’oxyde ferroso-ferrique sur la fibre;
- 2° Dans quelles conditions l’oxyde ferrique est susceptible de donner un violet normal.
- Couleurs
- Noir d'aniline solide. — Médaille d’argent pour un noir d’aniline, ou un autre de même solidité, n’affaiblissant pas le tissu et supportant le contact de toutes les autres couleurs, notamment celles à l’albumine, sans nuire aux nuances, auxquelles on l’associera.
- Le noir d’aniline a l’inconvénient d’être détruit par le contact de bien des couleurs, notamment par les couleurs à l’albumine, ou bien, s’il n’est pas détruit, le contact manque de netteté, ce qui nuit à l’apparence de la marchandise. Le noir d’aniline a aussi quelquefois une influence désastreuse sur certaines couleurs pendant le vaporisage. Ce sont tous ces inconvénients qu’il s’agit de surmonter. Le nouveau noir pourra avoir n’importe quelle composition, pourvu qu’il présente les qualités de solidité et d’intensité nécessaires, et qu’il puisse s’associer surtout aux couleurs là 'extrait de garance ou à l'alizarine, artificielle, ainsi qu’aux couleurs à l’albumine.
- Noir soluble et solide. — Médaille d’honneur pour un noir soluble dans un véhicule quelconque, pouvant servir en teinture, et résistant à l’action de la lumière et du savon autant que le noir d’aniline.
- Gris solide. — Médaille d’honneur pour l’introduction dans le commerce, d’un gris, matière colorante unique, susceptible de teindre l'alumine, l’oxyde de fer, de chrome, de nickel, ou tout autre mordant métallique d’un prix abordable. — Ce gris devra résister à un passage de 10 minutes dans une eau de savon bouillante renfermant par litre 2 gr. de savon de Marseille. — Sa résistance à la lumière ne devra pas être inférieure, à même hauteur de ton, à celle du noir d’alizarine
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- Lh MONITEUR DE LA TEINTURE
- (Naphtazarine bisulfitée) appliqué au chrome. Son emploi en teinture devra permettre d’obtenir des blancs purs, en ayant recours soit au chlorage, soit au savonnage soit à l’une et l’autre de ces opérations.
- Bleu pour l'azurage des laines. — Médaille d’argent pour un bleu revenant à un prix qui en permette l’emploi, qui puisse servir à l’azurage des laines et résister à l’action du vaporisage et de la lumière.
- Les bleus dérivés de l’indigo et additionnés d’une certaine quantité d’extrait de cochenille ammoniacale sont ceux généralement employés, mais ils donnent un bleu qui manque de fraîcheur.
- Le bleu d’aniline conviendrait beaucoup sans sa grande fugacité à la lumière.
- L’outremer a l’inconvénient d’être en partie détruit par l’acide sulfureux qui accompagne généralement la laine. Cette altération a surtout lieu pendant le vaporisage.
- Enfin le bleu de cobalt pourrait être employé avantageusement, dans certains cas, si on parvenait à le livrer plus divisé et surtout moins dense que celui qu’on trouve dans le commerce.
- Bleu analogue au bleu d'outremer. — Médaille d’honneur pour un bleu analogue au bleu d’outremer comme nuance et solidité, fixé sur tissus de coton par un procédé chimique, sans l’aide de l'albumine ou d’un autre épaisissant produisant l’adhérence par coagulation.
- Le procédé de fabrication de ce bleu sur tissus devra être assez pratique et bon marché pour permettre son emploi en industrie.
- Indigotine artificielle. — Médaille d’honneur pour l’introduction de l’indigotine artificielle dans le commerce à un prix qui lui permette de concourir avec les indigos naturels dans toutes leurs applications.
- Vert solide. — Médaille d’honneur pour un vert solide à la lumière et au savon, se fixant autrement qu’à l’albumine et qui soit plus vif que la céruléine.
- Jaune franc solide. — Médaille d’argent
- pour un jaune franc, se fixant à la maniën de l’alizarine et possédant une solidité équr valente à celle de cette matière colorante.
- Lapud rouge. — Médaille d’honneur pour»! rouge se fixant au tannin sur coton, compos d’une matière unique et susceptible d’acquérir, par un passage en émétique, une solidiw au savon. — La laque ainsi formée devra ofint à même hauteur de ton une résistance à I1 lumière au moins égale à celle du bleu indip cuvé.
- Rouge ou rose à l'or. — Médaille d’honne" pour un rouge ou un rose à l’or développé fibre textile. Les connaissances nouvelles due à MM. Debray et Max Muller sur le pourp" de Cassius permettent de poser ce problème
- Pourpre bon teint. — Médaille d’honne" pour un pourpre bon teint donnant sur colot la nuance de la fuchsine appliquée sur laiot
- Succédané du campéche. — Médaille dar gent pour l’introduction dans le commert d’une matière colorante pouvant remplacer" campéche dans ses différentes applications/ offrant sur celui-ci un avantage sérieux com"
- stabilité et solidité.
- Le campéche à l’état d’extrait est souvet ajouté à des couleurs-vapeur pour en modif“ les teintes. Son peu de stabilité donne lien: de graves inconvénients lors de l’emplol couleurs de cette nature.
- Nouvelle couleur transparente. — Mdall d’honneur pour l’introduction dans l’indus" des toiles peintes d’une couleur transparen répondant aux besoins de la fabrication développant et se fixant dans des conditi." analogues à celles dans lesquelles se prod"
- ... .+A) le noir d’aniline, aussi solide à l’air e lumière, résistant à l’action du savon,
- P alcalis et des acides, et ne présentant P85 inconvénients de la naphtylamine.
- Réserve pour laine. — Médaille d’hol" . 800 pour une réserve de laine sous couleurs
- ’ ‘68— risées, se détachant par simple lavage a
- Fixation des couleurs
- Fixation des couleurs d'aniline. — Mé9 d’argent pour une nouvelle méthode de"
- lion c de les le prc itante
- passe
- Co pour azoïc lion
- Im daill de p ner, oud de n enn
- T d’hc dan deg pér; ble en
- ' tior de i 50 diq nor pie
- 4 d’h
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- ST DE L’IMPRESSION DES TISSUS 347
- la manien tion des couleurs d’aniline et qui permettrait idité équ-t de les obtenir à la fois aussi solides que par orante. Ele procédé au tannin-émétique, et aussi résis-ur pourugtantes à la lumière qu’elles le sont après le , compost passage en sulfate de cuivre.
- 0 d'acqu Couleurs azoïques. — Médaille de bronze 10 solidil pour un moyen de faire résister les couleurs evra ofinit azoiques au savon bouillant, ainsi qu’à l'ac-ance à V tion prolongée de l’eau.
- leu ind™ pression de poudres métalliques. — Mé-
- daille d’argent pour l’impression au rouleau 1‘honneu de poudres métalliques susceptibles de don-Joppé^B ner, avec ou sans cylindrage, l’éclat de l’or ailes duat ou de l’argent, et de résister aux opérations : pourpr] de nettoyage des couleurs-vapeur imprimées roblèmet en même temps que ces poudres.
- shonneut Aréométrie
- otatt Table des dissolutions salines. — Médaille ur lai^B "honneur pour un manuel indiquant à la fois, Ile d'art dans deux colonnes, les degrés Baumé et les mmerdt degrés au densimètre Gay-Lussac, à la tem-placer) Perature de 15°, du plus grand nombre possi-tionVl ble de dissolutions salines, ainsi que la teneur ' comuit en sel pur correspondant à chaque gradua-
- I don, L’échelle devra, pour chaque sel, partir souvedt de son point de saturation et marcher de 5 en nodif#. 30 ’ au plus. Dans 16 cas de dissociation in-3 lieult diquer à partir de quel état de dilution le phé-ploi"L nomëne se produit instantanément (par exem-
- ! P'e pour le sel d’étain).
- Zédailt Drogues
- dustrit Acides tartrique et citrique. — Médaille arent "honneur pour l’introduction dans le com-ion,"] merce des acides tartrique ou citrique fabri-ditid"t 1ues synthétiquement.
- prodis —8 prix de ces produits ne devront pas dé-it à V Passer les prix pratiqués actuellement.
- a, ^Uc^unè de la gomme du Sénégal. — Mé— a". Gaille d’honneur pour la synthèse d’un pro-
- "It jouissant des propriétés essentielles de la innd't ioTme du Sénégal et son introduction dans r commerce à un prix qui en permette "age.
- ; 8ueoédané de l'albumine des œufs. — Mé-dail't dille d’honneur et une somme de 1000 francs fisrt PoUr une substance pouvant remplacer, dans
- l’industrie des toiles peintes, l’albumine sèche des œufs, et présentant une économie notable sur le prix de l’albumine.
- Les matières colorées en poudre fine ou en pâte, telles que l’outremer ou les laques fixées au moyen de l’albumine sur les différents tissus, ont plus ou moins d’adhérence sur ces tissus, suivant le plus ou moins d’albumine sèche employée. Il faut donc que la substance devant remplacer l’albumine produise des couleurs au moins aussi solides que le fait l’albumine dans les meilleures circonstances. Les couleurs fixées avec le nouvel épaississant devront supporter les différents passages, tels que savons, etc., et résister aussi bien au frottement que les mêmes couleurs fixées à l’albumine, sans leur donner plus de raideur.
- Albumine du sang. — Médaille d’honneur et une somme de 1000 francs pour une albumine du sang décolorée, et ne se colorant pas par le vaporisage.
- L’albumine du sang est restée jusqu ici le meilleur, le seul substitut réel de l’albumine des œufs, et si son emploi est limité à 1 impression de certaines couleurs, cela est du uniquement à sa coloration.
- Une albumine du sang, suffisamment décolorée pourrait donc remplacer le blanc d’œufs desséché dans toutes ses applications industrielles, mais il faudrait que cette albumine pût se vendre à un prix inférieur à celui de l’albumine d’œufs, qu’elle n’eût pas perdu la propriété de se dissoudre complètement dans l’eau froide et d’être coagulée par la chaleur, et qu’en dissolution elle présentât la même viscosité que l’albumine d’œufs.
- Rougede l’hématine ducampêche. — ^d^xWe d’honneur pour un moyen pratique de déterminer la quantité d’hématiue contenue dans les extraits ou dans le bois de campêche, sans recourir à la teinture ou à l’impression.
- Détermination de la valeur des indigos. Médaille d’argent pour un mode de détermination pratique de la valeur comparative des indigos du commerce.
- L’auteur devra non seulement indiquer le
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- moyen le plus sûr et le plus expéditif de déterminer le pour cent en indigotine, mais rechercher aussi quels sont les avantages que présentent certaines espèces d’indigo au point de vue pratique.
- Essai des drogues. — Médaille d’argent pour un manuel traitant de l’essai des drogues employées dans l’industrie de l’impression et de la teinture.
- Blanchiment
- Encre indélébile pour tissus. — Médaille d’argent pour une encre devant servir à marquer les tissus de coton destinés à être teints en fonds unis rouge puce et autres couleurs foncées. Cette encre doit encore rester apparente après avoir subi toutes les opérations que ces teintures exigent.
- Les tissus introduits en Alsace, à charge de réexportation, sont marqués par la douane avec une encre composée de goudron, de noir de fumée et de plombagine. L’estampille ne geut être rendue visible après la teinture en uni des couleurs susmentionnées qu’en décolorant la partie du tissu sur laquelle la marque a été apposée (et qui nécessairement a dû être entourée d'un fil avant la teinture). Bien souvent il ne reste plus trace de l’estampille, et il résulte de ce fait de graves inconvénients pour le fabricant. Il s’agirait donc de trouver une encre qui non seulement résistât aux opérations du blanchiment, mais encore fît réserve sous les couleurs indiquées.
- Enlèvement des taches de graisses minérales. — Médaille d’argent pour un procédé pratique permettant d’enlever dans les tissus les taches de graisses minérales provenant du tissage.
- Ce procédé devra être d’une application générale et ne pas renchérir sensiblement le prix du blanchiment des tissus.
- Les taches de graisses minérales ne sont qu’imparfaitement enlevées par les procédés habituels de blanchiment et reparaissent dans les opérations de teinture et d’impression.Le nettoyage à la main n’est pas considéré comme une solution de la question.
- Emploi des résines dans le blanchiment i coton. —- Médaille d’argent pour un mémoit sur l’emploi des résines dans le blanchimen des tissus de coton.
- Le mémoire devra indiquer le rôle que jou la résine dans le lessivage des tissus, les proportions dans lesquelles elle doit être employé le meilleur mode de préparation du savon d: résine ainsi que les qualités de résine qui cou viennent le mieux.
- Blanchiment et coloration des diverses^ pèces de coton. — Médaille d’honneur pourui mémoire sur le rôle que jouent les diverses espèces de coton dans le blanchiment et lac loration des tissus.
- Les tissus pour impression étaient autrefois formés uniquement des filés en Louisiane, en Jumel et en Géorgie longue soie. Aujour d’hui une grande partie des tissus se faite" cotons d’Amérique de nature bien différente, et en coton des Indes purs ou mélangés de co tons d’Amérique. Outre cela, soit par suitede la cherté des belles qualités, soit par suite perfectionnement de l’outillage de nos filat" res, on est arrivé à employer des classement inférieurs que l’on ne connaissait pas autrefois, et parmi lesquels, dans les années humides ou de gelées précoces, se trouvent de parties tachées ou décolorées, dont la fibre' déjà subi une altération préjudiciable. En "l mot, la nature des filés destinés à la fabrication des tissus a subi des modifications I-1 pour l’impression, présentent de graves 1
- convénients.
- Le mémoire devra indiquer la solidité rels tive des divers tons, l’action qu’a sur eux h blanchiment,leurs affinités pour les mordanl organiques et inorganiques, ainsi que celle
- qu’ils ont pour les matières colorantes.
- Blanchiment et coloration des diverses 63 pèces de laine. — Médaille d’honneur pour1)1 mémoire sur le rôle que jouent les diver6" espèces de laine dans le blanchiment etlaco loration des tissus. — Indiquer quelles son les sortes qui opposent le plus de résistane tant au point de vue du dégraissage qu’àcel"
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- du blanchiment proprement dit, et examiner si, dans certains cas, la décoloration par l’acide sulfureux n'est pas supérieure à celle par l’eau oxygénée ou vice versa. — Déterminer, pour chaque espèce de laine, la rétrogradation provoquée par le vaporisage. — Enfin, examiner les capacités tinctoriales de chacune de ces laines et les comparer entre elles.
- Le prix pourrait être accordé pour un travail complet sur l’une de ces questions prise isolément.
- (A suivre).
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- Sous le nom de Bleu nouveau diamine R et G brevetés s. g. d. g., la Manufacture lyon-naise de matières colorantes, offre deux nou-veaux produits qui se distinguent des bleus directs connus par leur solidité supérieure à la lumière et au lavage.
- Coton
- On teint avec 5 0/0 de carbonate de soude et 15 0/0 de sulfate de soude.
- En mélange avec des colorants qu’on teint sans addition d’un alcali on peut aussi teindre simplement
- avec sel marin ou sulfate de soude.
- La solidité au lavage eta la lumière, comme n°us venons de le dire, est supérieure à celle es autres bleus directs.
- a La résistance aux alcalis et au fer chaud 1e a marque G est très bonne, par contre ammoniaque ainsi que le fer chaud font lé-8erement rougir la marque R.
- Les deux marques se laissent facilement ronger
- Le traitement au sulfate de cuivre après are augmente la solidité au lavage et à Ornière de la marque R, la nuance de la marque G ternit sensiblement par ce trai -lement
- , 1 IW1 est surtout à recommander pour " marque R.
- Mi laine
- unie ° eu nouveau diamine G teint en nuance orme la laine et le coton. Cette qualité,
- jointe à la solidité à la lumière relativement bonne, permettra l’emploi du produit pour la teinture des tissus mi-laine, soit seul, soit en combinaison avec le bleu alcalin.
- Le bleu nouveau diamine R donne des bleus marine vifs, mais teint la laine un peu plus que le coton.
- Tissu mi—soie {coton et soie)
- Les produits se comportent comme sur mi-laine.
- Laine
- On teint de préférence avec
- 10 % sulfate de soude et
- 2 % acide acétique.
- La marque R surtout est intéressante : elle donne un bleu marine d’une bonne solidité au lavage.
- L'ARRANGEMENT FRANGO-SUISSE
- PROJET DE LOI
- Portant modification de la loi du 11 janvier 1892
- Tarif des douanes
- No 293 — Extraits de bois de teinture noirs et violets, rouges et jaunes
- Sur la réclamation de la Chambre syndicale des produits chimiques de Paris, on avait constaté que c’est par suite d’une erreur que des droits de 15 fr., au lieu de 10 fr., sur les extraits de bois de teinture noirs et violets, et de 20 fr., au lieu de 15 fr., sur les extraits rouges et jaunes, avaient été inscrits au n° 293 du tableau A annexé à la loi de douanes du 11 janvier 1892.
- La Commission des douanes l’avait également reconnu par l'organe de son rapporteur, M. Prévet, qui proposait, en conséquence, de revenir aux droits de 10 fr. et 15 fr., respectivement.
- C’est cette modification que le gouvernement vous propose d’introduire dans le tarif.
- No 380. — Fils de soie à coudre, à broder, à passementer, mercerie et autres
- Le droit du no 380 sur les fils de soie à coudre est en tarif minimum :
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- Pour les écrus de... 300 fr.
- Pour les teints, de.. 400 »
- Dans le projet d’arrangement de 1892, on avait concédé à la Suisse l’intégralité de sa demande qui tendait à ramener :
- Le droit de l’écru à .. 50 fr.
- Le droit du teint à.... 75 »
- Le Conseil fédéral a renouvelé la demande de la Suisse, il a réclamé les droits de 50 fr. et de 75 fr.
- Nous avons maintenu énergiquement le droit de 300 francs sur l’écru, mais nous avons cru devoir consentir une réduction de 100 fr. sur le teint.
- Nous avons été conduits à faire cette concession limitée, le jour où, maintenant également le droit plein de 400 francs sur les tissus de soie écrue, nous avons dû, pour les raisons indiquées plus loin, au no 459, et surtout pour assurer le succès delà négociation, consentir une réduction sensible sur les tissus de soie de couleur et teints. *
- No 407. — Tissus de cotons imprimés
- D’après le tarif du 11 janvier 1892, la surtaxe d’impression est calculée aux 100 mètres de longueur. Le gouvernement propose de la calculer aux 100 mètres carrés.
- En 1892. cette modification avait été acceptée par les intéressés, notamment par la Chambre de commerce de Rouen et par la Chambre consultative des arts et manufactures de Remiremont.
- A l’occasion de l’examen de la Convention franco-suisse de 1892, la Commission des douanes avait approuvé cette modification du tarif minimum. Son rapporteur, M. Pierre Legrand, s’exprimait comme suit :
- « L’argument invoqué par le gouvernement ne manque pas d’une certaine force; on ne peut méconnaître qu’il peut paraître excessif de faire payer, par exemple, à des mouchoirs qui n'ont que 60 centimètres de largeur, la même taxe qu’aux tissus ayant 1 mètre de largeur. On pourrait répondre que l’industrie d’importation s’ingéniera, si on rétablit la
- perception au mètre carré, à réduire les mêmes mouchoirs notamment à 50 centimètres, pour ne payer qu’un demi-droit.
- « Néanmoins, par esprit de conciliation, votre Commission estime que si cette concession faite à la Suisse pouvait faciliter la conclusion d’un accord avec ce pays ami, ce sacrifice est l’un de ceux qu’on pourrait demander à l’industrie française et nous pourrions, sur ce point, accueillir les propositions du gouvernement. »
- La tarification proposée repose, en définitive, sur un principe d’équité indiscutable.
- No 411. — Tissus fabriqués, en tout ouM partie, avec des fils teints, blanchis ou glacét
- Une disposition spéciale de la loi du 11 jan vier porte que les surtaxes de fabrication avec des fils teints, blanchis ou glacés sont appli-cables aux tissus contenant des liteaux en fils teints, blanchis ou glacés espacés de moins d’un mètre. Cette règle est fort rigoureuse dans la pratique, car elle aboutit à impose1, le régime des tissus en fils teints, blanchis ou glacés à de simples torchons ou serviette8 qui présentent deux minces liteaux de couleur
- En 1892, la Suisse avait obtenu du gouvernement la suppression de cette disposition et son remplacement pas une note spécifiant q—e le régime inscrit au no 411 ne serait pas aP plicable aux tissus dans lesquels l’effet pr°" duit par les fils teints, blanchis ou glac88 n’excéderait pas un dixième de la surface to tale.
- Cette atténuation ne fut pas, il est vrai, ad mise par la Commission des douanes. Mais s décision fut plutôt un ajournement qu’un refd5 proprement dit. Voici, en effet, commen s’exprima le rapporteur : « Votre Commis81011 ne comprend pas exactement la portée de cette disposition : elle en voit les danger8 01
- *1116 elle estime qu’elle ne pourrait être accueil sans une étude plus sérieuse ».
- Or, la situation est aujourd’hui toute diff rente de ce qu’elle était en 1892 ; une exPe rience de trois années a permis de constater que les errements actuels aboutissent à de
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- t» CN H
- conséquences parfois rigoureuses et qu’il serait, par suite, équitable de les atténuer dans une certaine mesure. La disposition proposée aurait naturellement pour conséquence de faire disparaître la mention inscrite au no 441 du tarif pour les tissus à liteaux.
- INFORMATIONS
- Par décret en date du 20 juillet est promu au grade d’officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur : M. Guimet (Emile-Etienne), industriel à Fleurieu sur-Saône (Rhône). Président de la compagnie Péchiney (produits chimiques). Ancien président de la compagnie de navigation mixte. Directeur du musée Guimet, qu’il a fondé en 1878. Chevalier depuis 1877.
- Un incendie s’est déclaréj la quinzaine der— nJère dans l’établissement de teinturerie et apprêts de M. Paul Miray, situé à Darnetal, arrondissement de Rouen.
- Le feu a pris dans un séchoir et s’est pro-Pagé en quelques secondes dans l’établisse-ment tout entier.
- Les pompes de Darnetal et celles des différents établissements industriels étant in-Suffisantes à combattre le sinistre, on a dû faire appel aux pompiers de Rouen, qui ont nvoyé un pompe à vapeur et ont fini par se "endre maîtres du feu.
- Les dégâts, couverts par des assurances, 8 élèvent à 250,000 francs au minimum.
- 1 Des négociations ont lieu à Galveston pour Constitution d’une nouvelle société mari-tir
- 0 pour le transport du coton vers les Principaux ports d’Europe. Le capital sera ourni par les habitants du Texas. Les dix Steamers seront organisés d’après les derniers systemes et feront le voyage en vingt jours : 8 Pourront transporter 10,000 balles. Il a été exPédiéjusqu’icide Galveston 250 steamers et ] * nouvelle ligne espère avoir sa part de ce gâteau.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- JURISPRUDENCE
- Blanchisserie. — cylindres pour le séchage du LINGE
- Travail des enfants. — Déclaration d'accident
- Les lois sur le travail des enfants de 1892 et de 1893 n’autorisent les directeurs d’établissements industriels à y employer les en-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- fants qu’autant qu’ils sont protégés contre leur | propre imprudence.
- Notamment, les appareils (dans l’espèce, les cylindres chauffés à la vapeur), auxquels | ils sont affectés, doivent être munis de moyens protecteurs.
- Est pénalement responsable le directeur de l’usine, dans laquelle un enfant a été brûlé par un cylindre auquel il était employé. — (Trib. correct. Seine, 10e ch., 25 janvier 1895, présid. de M. Petit.)
- « Le tribunal :
- « Attendu qu’il résulte de l’instruction et des débats qu’au mois de décembre 1893, le jeune B... a été blessé au cours de son travail dans une blanchisserie sise à B..., et dirigée par le sieur B...
- « Attendu qu’en avril 1894, la demoiselle T... attachée au même établissement, a été blessée dans des conditions identiques; attendu que le sieur B... et la demoiselle T... étaient, lors de l’accident, âgés, l’un de 13 ans, l’autre de 14 ans ;
- « Attendu que les lois de 1892 et 1893 n’autorisent les directeurs d'établissements à employer les enfants dans les usines qu’autant qu'ils seront protégés contre leur propre imprudence ; qu’à la condition, notamment, que les appareils, auxquels ils seront affectés, seront entourés d’organes protecteurs ;
- « Qu’il résulte du rapport de l’expert que le travail confié aux enfants B... et T... n’était pas pour eux sans danger ; que la nécessité d’organes protecteurs s’imposait;
- « Que B... se trouve donc en faute de ne pas avoir pris cette précaution ;
- « Qu’il n’appartient pas au tribunal de rechercher si l’établissement de ces organes protecteurs est, en l’espèce, plus ou moins facile ; que le tribunal n’a pas à s’en inquiéter ;
- « Qu’il est constant que B... est bien le directeur de l’établissement ; que sa responsabilité est donc évidente;
- « Qu’il n’échet de s’arrêter aux conclusions subsidiaires déposées par B...; |
- « Qu’en effet le rapport de l’expert est des plus explicites ;
- « Qu’il n’y a lieu d’ordonner aucune mesure complémentaire d’instruction ;
- « Qu’en résumé les blessures dont ont été victimes les jeunes B.. , et T... sont dues, en grande partie au moins, à la négligence et à l’imprudence du sieur B..., ce qui constitue le délit prévu et puni par l’article 320 du Code pénal ;
- « Et, attendu qu’en décembre 1893 et en avril 1894, audits lieux, B... a contrevenu aux prescriptions de la loi sur le travail des enfants dans les manufactures, en négligeant de faire la déclaration prescrite par l’article 15 de la loi du 2 novembre 1892, relative aux accidents survenus au jeune B... et à la jeune T..., contraventions prévues et punies par les articles 15, 26 et 27 de ladite loi du 2 novembre 1892 ;
- « Faisant application des articles précités :
- « Condamne B... à 100 francs d’amende pour le délit et à deux amendes de 5 francs chacune, soit au total à 10 francs d’amende pour les contraventions ;
- « Le condamne, en outre, aux dépens, li-quidés à la somme de 211 fr. 20 plus 3 francs pour droits de postes ;
- « Fixe au minimum la durée de la contrainte par corps, s’il y a lieu de l’exercer pour le re-couvrement des amendes et dépens. »
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
- Borin (Ernest-Henri), teinturier, blanchisseur, 130, rue de Charonne, à Paris. — Jug: du 8 juil. — L. : M. Faucon.
- CLOTURE POUR INSUFFISANCE D’ACTIF
- Soübeiran, teinturerie, 4, imp. Saint-Sa”" veur. — Jug. du 30 avril.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif
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- LETOURNEUR frères et F. Barbier, teinture, impression et dégraissage, 3 bis, rue du Pré-de-la-Bataille, à Rouen. — Durée : 12 ans. — Cap. : 75.000 fr. — Acte du 14 juin.
- Formation de la Société en nom collectif ORIARD et Mortier, soieries teintes en pièces, 14, rue Désirée, à Lyon. — Durée : 9 ans. — Cap. : 150.000 fr. — Acte du 1er juil.
- Formation de la Société en commandite Chardin, L’Hommet et Cie, fabr. d’apprêts sur tissus, 92, route de Bagneux, à Montrouge. — Durée : 5 ans, du 30 avril. — Cap. : 50.000 fr. par la commandite. — Acte du 10 juin.
- Formation de la Société en commandite Ch. Dehainault, H. Harleux et Cie, blanchi-ment, teinture et apprêts de tissus de coton, 21 bis, quai national, à Puteaux. — Durée : 15 ans. — Cap. : 255 000 fr. dont 85.000 fr. en commandite. — Acte du 12 juin.
- Formation de la Société en nom collectif Henry QUIET et fils, fabr. de draps, 18, cours Carnot,à Elbeuf. — Durée : 10 ans. — Gap. : 150 000 fr. — Acte du 21 juin.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution de la Société Charpy et Pralus, teinturerie, lustrage et apprêt de peaux, 26 et 38, rue de l’Eglise et 27, rue Franklin, à Montreuil- sous-Bois. — L. : M. Charpy. — Acte du 13 juin.
- dissolution, à partir du 30 juin, de la Société simable Liard et J. Marchand, teinture des "Ines, 48, rue Saint-Pierre, à Tourcoing. — " ’• les associés. — Acte du 28 mai.
- . dissolution, à partir du 30 juin, de la So-Sanoner frères, teinturerie de peaux, b> boni. Arago, à Paris. — L. : les associés. T Acte du 31 mai.
- ventes de FONDS DE COMMERCE
- Mlle Rassat a vendu un fonds de teintu-"le, 40, boul. Saint-Germain.
- M. Verdois a vendu un fonds de dégrais-8e de gants, 21, rue Trézel, Levallois.
- 4 M, Cléron a vendu un fonds de teinturerie, ’ rVe Condorcet.
- up“lle Gillet a vendu à Mme veuve Saudot, matériel et bail, teinturerie, 68, rue Myrrha. rio“mne Bravy a vendu un fonds de teinture-‘ 16, boul. Beaumarchais.
- Mme veuve Terrier a vendu un fonds de urerie, 7, rue des Canettes.
- M larg"e Vauxion a vendu à Mme veuve Mou-Sa; 1 un fonds de teinturerie, 83, rue des "IS-Pères.
- M. Morlet a vendu à M. Lagorce, un fonds de teinture, 17 bis, rue d’Allemagne.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- La pratique du teinturier, par Jules GARÇON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc.; 2 volumes avec nombreuses figures intercalées dans le texte. Présenter sous une forme résumée l’ensemble des connaissances pratiques qui peuvent le plus aider un teinturier dans son travail de chaque jour, tel est l’objet de cet ouvrage.
- Après les quelques considérations générales d’une introduction historique, l’auteur traite successivement dans le premier volume : 1* des méthodes de teinture, et 2- des essais de teinture; il étudie tout spécialement les conditions qui permettent au teinturier de bien unir, de bien échantillonner ; il y traite également la question si importante de la solidité des teintu res.
- M. J. Garçon donne en appendice à la fin de ce volume :
- l' Quelques réflexions sur la théorie de la teinture ;
- 2- Les éléments de la science de la couleur;
- 3- Une bibliographie des principaux ouvrages français et étrangers.
- Le deuxième volume est consacré à l’étude du matériel de teinture, avec nombreuses figures.
- Dans un troisième volume : recettes et procédés spéciaux de teinture, l’auteur donne une série de recettes types pour la teinture du coton, de la laine, de la soie, du lin, du jute, de la ramie, etc., à l’état brut, en rubans, en cannettes, en bobines, en fils de chaîne, en écheveaux, en tissus purs, en tissus mélangés.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- OES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d’essai et d’analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d’analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académ’e. — Lauréat de la Société ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in 8° de 600 pages avec figures. Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement,
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- au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
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- Il est facile de trouver dans tous les traités d’analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l’examen des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La ques
- tion est, il est vrai, plus complexe et les méthodes si générales et si précises de la chimie mini-raie ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l’industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d’analyses, de pouvoir les effectuer rapidement sans les obliger à avoir
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
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- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
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- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- -e prix des insertions dans eette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
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- arel(C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine latesarche-sur-Saône (Cte-d ‘Or). Acide oxalique, oxa uch (J.) et fils, 29, rue de sévigné, Paris. Acides oxalique, "Tigue, picrique.
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- des uX (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
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- bastcon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-pour P ’ Paris. Spécialité d'albumine d’œufs et de sang Thibeimpression des tissus. Produits divers. Téléphone. Cieyat et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Quaft rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Rte supérieure pour impressions des tissus.
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- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et -Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
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- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
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- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
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- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- en Bel Bibliogr
- Bâtimentr industriels
- in
- ame -tfin). -nations.
- dustrie (
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- serike
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- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs. 9, rue Friant, Paris.
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- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris.Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’etendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
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- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud'in, Paris.
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- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlier, au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale, pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux, bobines, etc
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
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- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers.
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- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie6 teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
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- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels" soude.
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- 39e Année. — N° 16. 20 Août 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- •feotionnements et procédés nouveaux. — Note sur le mordant de glucine. — Progrès dans la teinture de la aine - Revue des matières colorantes nouvelles (suite et fin). — Teinture du cuir. — Des apprêts. — Infor-nations. — Société industrielle de Mulhouse. — L’industrie des tapis à Crefeld.— Nouveaux droits d’entrée en Belgique. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie.— Cours. — Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- ^ous donnons sous ce titre et sans discussir r I analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PROCÉDÉ
- pour rendre la soie, la laine et le lin en écheneaux ou en pièces et les tissus mélangés de toutes matières textiles, après teinture et toit après dessiccation, intachables ou réfractaires aux taches nouvelles.
- Par M. Jean-Baptiste Rapetout
- Il ne s’agit pas ici des moyens de se pré-server des taches, mais bien d’un traitement ayant pour effet d'aider à faire disparaître facilement et rapidement, sans crainte de re-cour à la surface, toutes les taches et plus Pecialement parce qu’elles sont plus dange-reuses et auczi plus fréquentes, celles prove-nantdes corps gras considérés à juste raison comme étant irrémédiables.
- Voici le mode d’application : En toutes cir-constances, il convient de faciliter la pénétra-ton rapide d’une solution quelconque, pour cela un humectage préalable prédispose la bbreàcet effet.
- Les tissus en pièces subissent comme d’usage a vraitement qui a pour but, en même temps, ehlever les matières étrangères apportées Par les diverses manipulations préliminaires
- et de les mettre en état de recevoir la liqueur qui les rend intachables. Après ces soins, la marchandise est mordancée dans un bain tiède renfermant : Eau pour 100 litres, alun 3 kilogs, carbonate de soude 800grammes. On laisse se déposer le précipité qui se forme, puis on décante le liquide clair dans lequel on passe la marchandise.
- Après essorage et lorsque celle-ci est bien imprégnée, elle est plongée dans une dissolu-lution d’acétate d’alumine à 5e, qui retient toute l’alumine insolubilisée sur les fibres par le mélange de ces deux réactifs, lesquels se neutralisent réciproquement en mettant en liberté l’alumine insoluble. Dans ce second bain, la fixation est immédiate. Après plusieurs passages successifs, il faut recueillir le précipité qui s’y accumule, — exprimer, rincer et sécher.
- Pour la soie et le coton, à la solution d’acétate d’alumine on ajoute 30 grammes de savon de Marseille par litre. La soie s’avive à tiède dans une solution de 10 grammes environ d’acide acétique par litre; puis on termine comme ci-dessus.
- NOUVEAU SYSTÈME D’APPAREIL DE SÉCHAGE, d'épaillaye ou d'apprêt pour tissus dit : « Aéro-sécheur à action multiple. »
- Par M. Fernand Dehaître, ingénieur-constructeur
- On sait que le séchage des tissus en continu s’effectue actuellement soit en faisant passer le tissu au contact de cylindres chauffés à la vapeur disposés horizontalement ou verticalement ou circulairement ou d’une façon quelconque, — soit au moyen des séchoirs dits « à tournettes » chauffés par un courant d’air chaud.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- La présente invention a pour objet la combinaison de ces deux modes de séchage en un seul permettant d’agmenter la production d’une manière très sensible avec une consommation de vapeur bien moins grande qu’avec es appareils actuellement en usage, tout en diminuant l'espace occupé par l’appareil.
- L’appareil en question est caractérisé par la disposition particulière de cylindres sécheurs rotatifs soit simples, soit à double virole ou enveloppe creuse, chauffés par la vapeur, placés horizontalement ou verticalement, dans lesquels passe et s’échauffe par contact un courant d’air produit par aspiration ou par re-foulement, cet air chaud se rendant ensuite dans une enveloppe extérieur aue sein de laquelle se déplace le tissu qu’il achève de sécher en marchant en sens inverse dudit tissu, en entraînant et absorbant la buée qui s’échappe par une cheminée d’évacuation placée à la partie supérieure de l’appareil.
- (Reproduction interdite.)
- NOTE
- SUR LE MORDANT DE GLUCINE Par M. Maurice Prud’homme
- (Société industrielle de Mulhouse)
- Messieurs,
- La question de la valence du glucinium est toujours en litige. Tout récemment, M. Wy-rouboff montrait que la glucine donne avec l’acide silicoiungstique un sel identique aux sels des métaux trivalents. (Bull. Soc. chim., 38 série, t. XI, p. 1106). D’autre part, M. A. Combes, appliquant à la glucine la méthode dont il s’était déjà servi pour l’alumine, établissait que la densité de vapeur de l'acéty-lacétonate de glucinium conduit au chiffre 9 pour le poids atomique de ce métal et à la formule GIOpour son oxyde. M. Wyrouboff faisait, à ce propos, remarquer qu’il y a lieu de voir ce qui, dans la détermination de la valence, doit passer au premier rang : les propriétés physiques dont la valeur ne dépend
- que de celle qu’on attribue à l’hypothèsed vogadro. (Bull. Soc. chim., 3e série, t. X page 4).
- J’ai pensé que la manière dont l’hydrate glucine se comporte en teinture vis-à-vis colorants oxycétoniques pouvait donner indications dans ce sens, puisque la qua de l’oxyde entre directement en jeu dans genre de phénomènes.
- Les hydrates des sesquioxydes, tels | ceux d’aluminium, de fer et de chrome, ne saturent pas quand on les teint dans l' distillée avec une orthodioxycétone, l’alii rine par exemple.
- La présence de la chaux, sous forme carbonate ou d’acétate, est indispensable y la production d’une laque solide et résisu au savon. Ce phénomène doit être attrif aux propriétés acides de ces mordant, li quelles ont besoin d’être atténuées par Tuf jonction d'une base forte, servant de lien et eux et la matière colorante à fonctions pM
- alizar est pe d’acéi cée q croîtr kel,( le cei 1/101 devie
- L’o logue
- La se te peut de la raie distil que,, appr teini lorar indéc
- liques.
- Dans le cas de l’alumine, l’analyse des ce! dres d’un tissu teint et avivé a montréy l’alumine et la chaux se trouvent dans le^ port de 2 Al^ OH3 CaO. D’un autre ch M. Rosenstiehl a établi qu’en teignant présence d’acétate de chaux, il se fixe " molécule d’alizarine pour une de chaux, opérations de l’avivage éliminent une8r8n, partie de l’alumine, 80 % en moyenne,I" seulement une assez faible proportion de chaux fixée pendant la teinture, 13%en" ron. (Schützenberger, Traité des mal- £f t. II, p. 249). On peut donc admettre que chaux et l’alizarine restent sur le tissu, ar" l’avivage, dans le rapport où elles syT vaient après la teinture, et qu’on a finale®* en présence deux molécules d’alumine, " de chaux et trois d’alizarine.
- Les hydrates de protoxydes des mtau ‘ tomiques, susceptibles de fonctionner cl) mordants, se comportent autrement I—e sesquioxydes.
- Ils se saturent bien quand on les tell
- par €
- disti dace
- L’ vopt la te de le
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- ET Dis L’IMPRESSION DES TISSUS
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- 1, &. 2
- ydrate à-vis
- nner. a quai . dans
- tels ( ne, ne ans 11 , l’alii
- forme ablep résisii attril ant, il par I lien et is phi®
- alizarine dans l’eau distillée, mais le résultat est peu différent en présence d'une molécule d’acétate de chaux. La nuance est plus influencée que l’intensité, qui semble néanmoins décroître un peu. C’est ainsi que l’oxyde de nickel, (1) donnant un violet qui correspond dans le cercle chromatique de Chevreul au violet, 1/10 noir, la nuance obtenue avec la chaux devient le violet 3, 1/10 noir.
- L’oxyde de cobalt donné des résultats analogues.
- La propriété des hydrates de protoxydes de se teindre également bien avec ou sans chaux, peut être considérée comme un corollaire de la proposition suivante, qui semble générale : Tout mordant qui se sature dans l’eau distillée avec une matière colorante oxycétoni-que,se sature aussi en présence de quantité5 appropriées de chaux, sous la réserve que la teinture soit possible, c’est-à-dire que le co-
- des cü ontréç is le n itre cli gnanl é fixe ut taux, t’ e gran8 me, iuU on del %eli 1at. e e que su, ap" s'y‘r" nalenf ne, u
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- 3 teint
- louant ne donne pas avec la chaux une laque indécomposable ou insoluble. La purpurine, par exemple, teint bien l'alumine dans l’eau distillée ou en présence de deux molécules d’acétate de chaux.
- L’alizarine, la purpurine, l’anthra et la fla-vopurpurine saturent l’oxyde stannique, que la teinture se fasse avec ou sans le concours de la chaux.
- C’est de cette différence des propriétés tinctoriales des sesquioxydes et des protoxydes que j’ai tenté de déduire à quelle classe d'oxy-des appartient la glucine.
- Pour fixer sur un tissu de coton de l’hydrate de glucine, je suis parti d’un sulfate de glu-cinium bien cristallisé, ne renfermant pas de fer et tout au plus des traces d’alumine. Dix grammss de ce sulfate ont été dissous dans (5 cc d’eau, précipités par l’ammoniaque, et 1a solution a reçu du carbonate d’ammonia— que pur.
- Après vingt-quatre heures de contact, la liqueur à peine louche a été filtrée, puis chauf-(QVoir Mon. sc^en^- Quesneville, 1887, P: 79 : « Les mordants de nickel par MM.L' Hechti et G. Ulrich. »
- fée au bain-marie pour éliminer le carbonate d’ammoniaque en excès. Il s'est formé un dépôt de carbonate de glucinium, qui a été redissout dans l’acide acétique, et le mordant ainsi préparé a été mis au volume de 100 cc.
- Le tissu foulardé dans ce bain d’acétate de glucine et exprimé, a été séché à l’étuve, exposé pendant vingt- quatre heures dans une
- atmosphère humide, à la température d’environ 350 , et dégommée dans une solution d’ammoniaque, chauffée à 60° . Deux échantillons égaux ont été teints avec la même quantité d’alizarine, l’un dans l’eau distillée, l’autre avec adjonction à l’alizarine d’une quantité équimoléculaire d’acétate de chaux. Après teinture, les échantillons, bien dégorgés, ont été savonnés à l’ébullition.
- Ils diffèrent peu d’intensité, le second étant pourtant un peu plus pâle, et présentent une nuance grenat correspondant en moyenne au violet-rouge 1, 4/10 noir du cercle chromatique de Chevreul.
- Je concluerai donc qu’au point de vue spécial de la teinture la glucine se comporte comme un protoxyde et non comme un sesquioxyde.
- Le but que j’avais particulièrement en vue se trouvant ainsi atteint, j’ai jugé intéressant défaire quelques essais de teinture avec d’autres matières colorantes, parmi lesquelles je signalerai la -nitroalizarine, le bleu d’alizarine, l’anthrapurpurine et la cyanine d’alizarine G extra.
- Les nuances obtenues sont les suivantes :
- -nitroalizarine
- Bleu d’alizarine (Bleu très vert).
- Anthrapurpurine 9/10 noir.
- = Rouge 5, 3/10 noir.
- — Bleu 2, 1/10 noir.
- — Violet - rouge 2,
- Cyanine d’alizarine G = Bleu-violet 2, /Il noir.
- Sur laine, au lieu d'un mélange de tartre et de sulfate de glucinium, j’ai trouvé préférable, pour le mordançage, de précipiter douze grammes de sulfate de glucinium par l’ammoniaque, de redissoudre le précipité au moyen
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- coloi
- de quatre grammes d’acide tartrique, le tout étant mis au volume d’un litre.
- L'alizarine, le bleu d'alizarine, la céruléine et l’alizarine Bordeaux B tirent bien sur la laine ainsi mordancée et donnent des nuances nourries.
- ---- •-------------- PROGRÈS DANS LA TEINTURE de la laine
- La décision prise par l’administration militaire prussienne, relativement à l’emploi de quelques couleurs artificielles pour la teinture des draps de troupes n’intéresse pas seulement l’industrie de la teinture, mais elle constitue aussi un nouveau triomphe pour les études scientifiques et une incitation à poursuivre les recherches des couleurs solides.
- Nous croyons qu’on parviendra à faire disparaître les préventions qu’on a jusqu’à présent contre les couleurs d’alizarine en comparaison de celles dérivées de la garance, et qu’on arrivera à l’abolition des prescriptions empiriques sur la manière de teindre, prescriptions dont les cahiers d'adjudications sont remplis. En précisant mieux les contrôles pour établir la résistance des couleurs, les intérêts de l’administration seront également protégés, et cela fera naître parmi les teinturiers l’émulation à produire non seulement bon marché mais aussi à obtenir des colorations qui présentent un progrès comparativement à celles des concurrents.
- Dans le champ si riche en moissons de tout ce qui concerne l’application des matières colorantes artificielles, il faut enregistrer les nouveautés suivantes : Un procédé de la fabrique de couleurs d’Hœchst pour la prépa-tion des dérivés sulfoniques des amido-naphtols hydroxydés, lesquels tout en étant incolores ont la propriété de se fixer sur la laine en bain acide et de se convertir par oxydation en couleurs solides. La fibre teinte par exemple avec le cromotropo et traitée ensuite au bichromate fournit un brun chocolat très résistant.
- La laine traitée ainsi peut fixer d’autre matières colorantes qui exigent le mordan, çage et pour cala M. Bercke se proposed tirer parti de cette propriété pour obtenir da tissus à dessins en deux couleurs, en associa» au fil teint le fil incolore pour passer ensui: le tissu dans d’autres matières colorantes qi se comportent de façons différentes à l'égan de la laine mordancée.
- M. E. Richter croit pouvoir atteindre Di résultat analogue en teignant avec le cro» tropo et en imprimant dessus un mordant mé tallique qui altère le rouge du chrome.
- Le même auteur conseille aussi l'impressiot d’un corrodant dans lequel se trouve dissoute quelque matière colorante résistante, comme le jaune de quinoline.
- La fabrique de couleurs d’Hœchst conseille de faire sur la laine, les sulfo-dérivés de l’ali-zarine dans un bain acide et de fixer ensuite la matière colorante avec un mordant métallique, par exemple de l’acétate ou du fluorure de chrome. Ce procédé parait être particuliérement avantageux lorsqu’il s’agit de la teinture des feutres ou des tissus très lourds, dans lesquels on réussit difficilement, avecla méthode ordinaire, à faire pénétrer uniformément la teinture.
- (Industria 1895
- REVUE DES MATIÈRES COLORANTES NOUVELLES
- au point de vue de leurs applications à la teinture Par M. Frédéric Reverdin {Moniteur scier tifique)
- {Suite et fin)
- Par le mélange de ces colorants, on peul obtenir une grande série de nuances très solides particulièrement dans les tons brun-jaune, bruns et brun foncé.
- L’effet du traitement au sulfate de cuiw n’est pas le même sur le bleu brillant dis mine G, et sur la benzoazurine, que sur 165
- pour oxyd que 1 dess tand gent giqu
- il
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- Ri vien et el mêm ' P: rure solid été t cern cela teint placi
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 369
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- 1t mé-
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- colorants noirs et bruns, en ce sens qu’il agit pour ceux-ci probablement d’une fixation par oxydation. C’est ce qu’il faut conclure du fait que les nuances des colorants bleus cités ci-dessus changent sensiblement au savonnage, tandis que celles des noirs et bruns ne changent même pas par le savonnage le plus énergique.
- IL Traitement au fluorure de chrome
- On l’exécute en traitant la marchandise après teinture au bouillon pendant 1/4 à 1/2 heure dans un bain renfermant du fluorure de chrome. Pour les teintes foncées, 3 % suffisent; pour des teintes claires, on emploie la même quantité de fluorure que de colorant. Une teinte de 1/2 % de colorant, demande, par exemple 1/2 % de fluorure de chrome.
- Le traitement au fluorure de chrome produit un effet sur les colorants suivants :
- Rouge solide diamine F. — Les teintes deviennent sensiblement plus solides au lavage, et elles tachent moins le coton blanc lavé en Même temps que les teintes primitives.
- Par contre, les teintures traitées au fluo-rure de chrome ne sont pas tout à fait aussi solides à la lumière que celles qui n’ont pas été traitées. Le traitement, pour ce qui concerne le rouge diamine est indiqué, comme cela a été dit plus haut, lorsqu’il s’agit de la teinture des chaînes pour peluches en remplacement du bois de santal.
- Bronze diamine G. — Les teintures de-vennent solides au lavage et au foulon et meme en nuances foncées, elles ne tachent que très peu le blanc.
- ürun diamine M et B. — La solidité au la-Yage devient sensiblement meilleure.
- Jaune diamine N. — La solidité au foulon saméliore. Les teintures destinées à être "ditées au fluorure de chrome peuvent être "ancées avec toutes les autres couleurs dia-Tine, le fluorure de chrome n’ayant pas d'in-I snce sur les nuances; c’est cependant seu-'ent pour les colorants cités qu’on observe wne fixation sensible.
- III. — Traitement au bichromate de potasse On l’exécute en faisant bouillir la marchandise teinte pendant 10 à 15 minutes avec 3 à 4 % de bichromate de potasse. Pour la pièce, le traitement au bichromate peut se faire dans l’appareil habituellement employé pour le chromatage. Il est bon de n’opérer qu’avec addition de sulfate de soude ou de sel et, en l’absence de soude, les teintures destinées à être passées au bichromate, la présence d'un alcali dans les tissus ou dans les fils pouvant contrarier l’effet du bichromate.
- Ce traitement a une action avantageuse pour les produits suivants :
- Noir foncé diamine SS. — Un noir à 5 ou 6 % traité au bouillon pendant 15 minutes avec 4 % de bichromate de potasse, devient très solide au lavage et au foulon. Ce noir ne teint le blanc que d’une façon insignifiante, et il est solide aux acides. Il est vrai qu’en dia-zotant et développant en diamine, on obtient un noir aussi solide avec seulement 3 % de noir SS, ou pour faire un noir plus beau avec 4 % de noir diamine BO ou BH. Mais, si l’on veut éviter le diazotage et le développement, le traitement au bichromate peut avoir son intérêt.
- On emploie, cette méthode, par exemple, pour la teinture des fils à coudre en coton et en lin ; les teintes sont non seulement plus solides que celles obtenues avec le campêche, mais elles ont, en outre, la particularité de se laisser coudre avec plus de facilité, de mieux glisser.
- Noir foncé diamine OO. — Il se comporte, au point de vue de la solidité, comme le noir SS, mais la nuance chromatée est moins avantageuse.
- Bruns diamine M et B. — Le bichromate seul a bien une action, mais un mélange de parties égales de bichromate de potasse et de sulfate de cuivre produit un effet bien supérieur. On emploie autant de sulfate de cuivre et de bichromate qu’on a employé de colorant. Pour une teinture à 4 %, par exemple,
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- TABLEAU indiquant les principales réactions de quelques-unes des matières colorantes dont il est question dans la présente reçue.
- Nom commercial Fabricant Aspect du produit Solution aqueuse Solution aqueuse additionnée de Solution dans l’acide sulfuriqu' concentré
- Acide chlorhydrique (en excès) Soude caustique (en excès) Carbonate de soude (en excès)
- Vert lumière solide Fried. Bayer et C‘ Poudre vert bronzé Verte Jaune Pas de changement puis léger précipité Pas de changement puis léger précipité Jaune
- Ecarlate et cochenille P. S. » Poudre rouge Rouge orange Pas de changement Brunit Pas de changement Rouge brun
- Noir Zambèse B Actien- Gesells-chaft für Ani-linfabrikation Poudre gris noir Bleu verdâtre Précipité en flocons bleus Pas de changement puis précipité floconneux bleu Pas de changement puis précipité floconneux bleu Bleu verdâtre
- F » » Violet-rouge » Vire au violet bleu, puis précipite en flocons bleus Vire au violet bleu, puis précipite en flocons bleus »
- Bleu Zambèse RX » Poudre noire Violet-rouge Vire au bleu Pas de changement puis précipite Pas de changement Bleu
- BX » » Violet-bleu Vire très légèrement au bleu Rougit puis précipite légèrement Pas de changement puis léger précipité B leu-vert
- Brun cachou 2DX » Poudre brune Jaune-brun Gris vert puis précipite Vire légèrement au brun rouge, puis ‘ précipite, le liquide restant rouge Pas de changement puis précipite Violet
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- I on emploiera 2 % de bichromate de potasse, et2% de sulfate de cuivre.
- ’ Les colorants du groupe III, pouvant être fixés par des oxydants, peuvent être combi-Kés avec du noir d'aniline ou de cachou.
- I Comme fond pour noir d’aniline, le noir foncé diamine SS s’est montré supérieur au noir diamine RO, surtout employé jusqu’ici comme fond : d’abord, parce que le produit ! permet de donner un fond aussi foncé qu’on veut, et ensuite parce que l’oxydation du noir d’aniline, respectivement le passage au bi-phromate, fixe très bien le fond de noir SS ; on obtient, par exemple de très beaux résul-I tats avec un fond de 4 % noir SS remonté avec du mordant d’aniline à 3° B.
- | Les colorants du groupe III peuvent aussi être ajoutés directement au bain de cachou. En fixant le cachou, on fixe aussi les noirs diamine et les deux bruns cités ci-dessus en teintes parfaitement solides au lavage. Elles déchargent cependant un peu plus que le ca-chou naturel, quoique très peu, même par un - lavage énergique.
- I On procède en garnissant le bain de tein-|wre avec du cachou, du brun diamine M vou B, seuls ou mélangés avec les noirs foncés diamine 00 et SS, et 15 % de sulfate de gsoude. On entre au bouillon, et on laisse la -marchandise dans le bain comme d’habitude P°ur le cachou. Puis on fixe la nuance au Brouillon sur un second bain avec un mélange de bichromate de potasse et de sulfate de cuivre.
- 1 • avantage de ce procédé réside dans la facilité d’obtenir par une seule teinture des nuances brun foncé très nourries ; pour arri-V1 au même résultat avec le cachou seul, il Se" aire plusieurs teintures, et remonter au seh respectivement au campêche.
- | J faut noter que les teintures faites avec [ ition de brun diamine B sont plus solides " acides que celles faites avec le brun dia-teme M et qu’on peut employer en même
- PS, pour jaunir, le jaune solide diamine B ; " 8 jaune diamine N.
- Pour la teinture continue, il sera toujours plus avantageux, pour ne pas influencer le bain de teinture, de faire le traitement après teinture sur un second bain.
- La question de savoir s’il convient ou non de donner un traitement après teinture dépend naturellement des exigences.
- A l’exception du bleu brillant diamine G, dont la nuance change par le traitement après teinture, on obtient avec tous ces colorants des teintes qui peuvent être soumises au lavage le plus énergique, sans que la nuance ou l’intensité changent sensiblement.
- Lorsqu’il s’agit d’obtenir des teintures ne teignant pas le coton blanc au lavage ou au foulon, on emploie, de préférence, les noirs foncés diamine SS avec traitement au bichromate de potasse, le brun diamine B avec traitement au bichromate de potasse et sulfate de cuivre, le bronze diamine G.
- Les teintures ainsi obtenues peuvent rendre de bons services pour les fils pour tissage, tissus de lin, fils à coudre, bonneterie, etc.
- Nous indiquerons, comme de coutume, dans le tableau ci-dessus, les principales réactions des matières colorantes dont nous avons eu éntre les mains les échantillons-nature en même temps que les renseignements sur leur emploi en teinture qui ont servi pour cette Revue.
- TEINTURE DU CUIR avec les couleurs basiques
- Il arrive souvent que les peaux tannées avec des substances astringentes présentent le défaut de fixer inégalement les matières colorantes basiques même quand l’on prend en opérant toutes les précautions pour rendre la teinte uniforme.
- D’après les recherches de H. Hummel et H. R. Procter, il semble que cet inconvénient doit être attribué au tannin que la peau cède au bain de teinture, et à la laque insoluble qui se précipite immédiatement à la surface du tissu animal.
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- Le meilleur procédé, en un cas semblable, consiste à soumettre la peau, avant la teinture, à un bain de tartre émétique chauffé à 45® C. qui rend le tannin insoluble. Par suite de ce traitement les colorations non seulement se produisent plus vives et uniformes, mais encore plus intenses. Le cuir n’est sujet à aucune altération et n’a rien à redouter de la présence de l’antimoine lorsquil reste sous forme d’une combinaison insoluble.
- Le procédé décrit s’applique encore au cas où la teinture se fait à la brosse.
- (Industrial)
- DES APPRÊTS
- Substances de charge
- Nous avons vu ensemble : 1- les épaississants, 2: les adoucissants hygrométriques, 3- les antiseptiques. Il nous reste à étudier les substances destinées à donner du poids, les produits de charge. Les principaux sont : le kaolin, le sulfate de baryte, le talc, l’albâtre, la craie, le plâtre, le gypse, le sulfate de plomb, le carbonate de plomb, etc.
- Le kaolin est une argile infusible très blanche, peu grasse au toucher, très pure ne se rencontrant que dans un très petit nombre de régions. Il en existe de grandes quantités en Chine, en Saxe, en Angleterre, en Russie et en France. Nos principales carrières de kaolin sont situées près de Limoges, d’Alençon, de Cherbourg, de Bayonne. Le kaolin est la plus estimée des argiles plastiques, c’est du silicate d’alumine à peu près pur.
- Pour être tout à fait bon pour les apprêts il faut qu’il soit en poudre et presque impalpable sans quoi il abime les racles d’apprêts, et dans les apprêts de couleurs, il s’écrase sous les rouleaux des foulards et plaque tache les noirs ou nuances.
- Le kaolin se colore facilement dans l’apprêt.
- Le sulfate de baryte ou spath pesant est naturel ou artificiel. Artificiel il est préparé par le procédé Kulman en traitant le carbo-
- ; nate naturel ou Whiterite des Anglais, 1 acide chlorhydrique ce qui donne du chlon
- | de baryum. Il suffit d’ajouter un peu d'J sulfurique pour obtenir le sulfate de bar aussi nommé blanc minéral, blanc nouves blanc fixe, blanc permanent.
- Naturel, le sulfate nécessite un broyagesi d’un tamisage. Non vénéneux, il est du densité, d’un poids très fort — 4 k. 44pne 1 litre. — C’est l’agent de falsification parti cellence lorsque l’on vend au poids.
- Certains papiers dont quelques épiciers® servent pour débiter le sucre, le café, ert sont chargés à dessein par 2025 % des. fate de baryte. La fabrication des papie peints en consomme de très grandes quan: tés. C’est le blanc à satiner par excellence, se satine parfaitement sous l’action du tel et de la brosse et a supplanté les autres blant Les cartons satinés pour cartes de visik sont préparés par ce blanc fixe. Il est b marché, inaltérable à l’air bien blanc etop que.
- Certains auteurs prétendent qu’il aide retenir la fécule dans le tissu ou sur les® Cette opinion est tout à fait fausse et le su fate de baryte, par son poids, a plutôt tel dance à tomber du tissu l’apprêt une foiss ché. Il n’en est pas de même lorsque malë tenu dans des proportions rationnelles' sulfate de baryte entre dans les apprêts cal»* drés, cylindrés, mailioches beetles, aidealo au glaçage et au satinage comme le talcÇ nous allons étudier.
- Le talc ou craie de Briançon est une Pf dre blanche inaltérable, douce, onctue!s grasse au toucher. C’est un silicate de" gnésie hydraté fort abondant sur plusie" points et facile à réduire en une poudre I palpable.
- C’est la poudre de savon employée pour" ciliter l’essuyage des gants et des chaussure Elle sert aussi souvent pour le graissage" cordelettes en chanvre comme garniture presse étoupe. Le talc facilite le glisse et le satinage, il se colore très facilemen
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- convient donc pour être employé en même temps que le sulfate de baryte. Le talc entier constitue la craie des tailleurs, employée pour tracer sur les tissus des lignes très apparen -tes et plus faciles à enlever que les marques à la craie. Le talc le plus renommé est celui de Venise et celui de Briançon.
- Albâtre. — L’albâtre, gypse ou sulfate de chaux est blanc insipide très peu soluble dans l’eau. C’est la pierre à plâtre très commune aux environs de Paris. Il faut la moudre et la tamiser très finement pour pouvoir l’utiliser pour les appprêts. Suivant la quantité d’eau que l'albâtre peut retenir, on le divise en albâtre fort, moyen ou faible. C’est une substance de remplissage qui n’a pour elle que son bas prix.
- Carbonate de chaux. — Le sel de chaux est extrêmement répandu dans la nature. La craie est une variété blanche de carbonate de chaux tendre et friable. Pulvérisée, tamisée, lavée à l’eau, séchée, moulée ou conservée en poudre, elle constitue le blanc de Meudon, le blanc d’Espagne, le blanc de Troyes. Elle est extrêmement répandue et forme le sol de contrées entières. (Champagne, environs de Rouen, etc., etc.).
- La craie sert à préparer le mastic commun des vitriers, le carton pierre ; elle est employée également pour le nettoyage et le dégraissage des métaux et des glaces.
- Le craie est employée dans les apprêts de tissus communs et se mélange parfaitement dans la cuisson des colles d’apprêts. Elle n’a pas les avantages du sulfate de baryte et du talc. M. UDE.
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- INFORMATIONS
- Nous apprenons avec plaisir qu'à la suite do l’exposition universelle d’Anvers, la déco-ration du Mérite agricole vient d’être confé-ree à M. Egrot, l'ingénieur-constructeur bien connu, de maison Egrot et Grangé, 17, rue Mathis, à Paris.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Programme des prix à décerner eu 1896 (Suite)
- Blanchiment et coloration des dioerses espèces de soie. — Médaille d’honneur pour un mémoire indiquant le rôle que jouent les différentes espèces de soie cultivées et sauvages dans le blanchiment, la teinture, l’impression et la charge.
- Blanchiment à l’eau oxygénée. — Médaille d’honneur pour un mémoire sur les préparations et les applications de l’eau oxygénée pour le blanchiment des fibres textiles.
- Blanchiment de la laine et de la soie.— Médaille d’honneur pour une amélioration importante dans le blanchiment de la laine ou de la soie.
- Le blanchiment des laines et de la soie est encore très incomplet : les opérations réitérées par lesquelles on passe les laines et la soie suffisent à peine à les dégraisser et à réduire leur matière colorante, sans toutefois la détruire. Les laines et les soies d’apparence blanche tiennent cette qualité bien plus de celle de la matière première que de l’effet du blanchiment.
- Le procédé que nous exigeons devra réussir sur toutes les qualités de laines ou soies, sans adjonction de l’azurage complémentaire, avec lequel on imite un faux blanc. Il devra supporter un vaporisage d’une heure, ne pas nuire aux couleurs d'impression et ne pas affaiblir le tissu.
- Manuels pratiques sur le blanchiment. — Médaille d’honneur, d’argent ou de bronze (selon le mérite respectif des ouvrages) pour les meilleurs manuels pratiques sur le blanchiment des tissus de coton, laine, laine et coton, soie, chanvre, lin et autres textiles.
- L’auteur devra décrire les meilleurs procédés pour le blanchiment de ces différents tissus, et donner une explication raisonnée des diverses opérations que le blanchiment nécessite. Il faudra surtout avoir égard aux
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- tissus destinés à l’impression et aux conditions essentielles que l’imprimeur exige d’un bon blanchiment. Ce traité devra, en outre, renfermer la description des appareils et machines dont on fait usage dans le blanchiment.
- Impression
- Métal pour racles de rouleaux. — Médaille d’honneur pour un alliage métallique ou une autre substance propre à servir pour racles de rouleaux, et qui réunisse à l’élasticité et à la dureté de l’acier la propriété de ne donner lieu à aucune action chimique en présence des couleurs acides ou chargées de certains sels métalliques.
- Les couleurs chargées de sels de cuivre ou de sels de fer au maximum attaquent énergiquement les racles en acier, et les mettent promptement hors d’état de bien essuyer ; en même temps la couleur se charge de fer, ce qui est souvent un grave inconvénient. D’autres fois l’attaque est beaucoup moins vive; par exemple quand elle n’est due qu’à la présence dans la couleur d'un excès plus ou moins grand d’acide acétique, ou d’une autre substance douée de propriétés acides faibles. Dans ce cas, le fonctionnement de la racle n’est plus sensiblement entravé ; mais, lorsqu’il s’agit de certaines couleurs absolument incompatibles avec la plus légère trace de fer, le travail n’en est pas moins rendu impossible ; c’est ce qui a lieu spécialement pour les rouges garance d'application.
- Les racles en composition, qu’on a tenté jusqu’à présent de substituer dans ces différents cas aux racles en acier, résistent suffisamment à ces actions dissolvantes, mais elles sont trop molles et manquent d’élasticité ; aussi s’usent-elles promptement par le frottement contre le rouleau gravé et contre les particules solides qui peuvent se trouver en suspension dans la couleur, d’où résultent des inconvénients encore plus graves que ceux que présentent les racles en acier.
- Ce que nous demandons, ce sont des racles qui possèdent à la fois la résistance au
- travail mécanique des racles d’acier et la résistance aux actions chimiques des racles en composition.
- Il y aurait lieu peut-être d’étudier l’influence que peuvent avoir sur les propriétés de l’acier les différentes substances que l’on peut y combiner en petites quantités, le tungstène par exemple.
- Des essais ont déjà été faits avec le platine allié à une petite quantité d’iridium ; peut-être qu’en variant les proportions, on pourrait arriver à un meilleur résultat.
- Rappelons aussi que, d’après Berzélius (1), une petite quantité de phosphore combiné au cuivre le rend si dur qu’on peut l’aiguiser et en faire des instruments tranchants ; Berzélius cite même un canif que Hedwig Hjelm avaient fait faire avec cette combinaison.
- Nouvelle machine à imprimer au rouleau. — Médaille d’honneur pour une nouvelle machine à rouleaux permettant d’imprimer au moins huit couleurs à la fois et offrant des avantages sur celles employées jusqu’à ce jour.
- L’impression avec un grand nombre de rouleaux prend tous les jours plus d’extension ; mais, à côté d’une netteté d’impression, d’une exactitude de cadrage et d’un débit de travail que ne possédait encore aucune machine à imprimer, les machines à rouleaux actuelles, employant exclusivement la gravure en creux, présentent de graves inconvénients.
- Les couleurs déposées sur l’étoffe par les premiers rouleaux, avec lesquels elle est en contact, s’écrasent en passant avec une forte pression sur les rouleaux suivants, et se réimpriment successivement sur les parties non gravées de ces rouleaux.
- Non seulement ce laminage ternit les nuances et affaiblit beaucoup leur intensité, au point que, pour y parer, il faut recourir à des concentrations dispendieuses; mais les cou-
- (1) Berzélius, l,e édition française, tome 111, page 36.
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- leurs ainsi réappliquées sur les rouleaux, étant incomplètement reprises par les con-treracles, vont se mélanger avec les couleurs qui suivent et les souillent à mesure que le travail avance.
- La suppression de ces inconvénients, dont la gravité augmente avec la cherté des couleurs-vapeur actuelles, serait un des plus beaux et des plus fructueux succès que la fabrication des toiles peintes pût attendre de la mécanique.
- Dans ce but, on avait imaginé des machines à surfaces dans lesquelles, soit tous les rouleaux, soit un certain nombre d’entre eux seulement, étaient gravés en relief.
- Ordinairement ces rouleaux étaient en bois, et des clichés en métal y étaient fixés. Il est évident que de pareils rouleaux devaient facilement se déranger, et que celte gravure ne pouvait s'appliquer qu’à des impressions très grossières.
- Il s’agit donc, pour résoudre la question, de combiner une machine à rouleaux de telle sorte qu’elle soit exempte des inconvénients précités, et qu'elle donne une impression aussi parfaite que celle obtenue avec les cou-leurs actuelles à rouleaux gravés en creux.
- Cette machine devra pouvoir imprimer au moins huit couleurs et avoir fonctionné dans la Haute-Alsace d’une manière régulière et continue pendant un an au moins.
- Fixages et étendages
- Décomposition des mordants. — Médaille d’argent pour un mémoire sur cette question : " « Quels sont les degrés d’humidité et de chaleur auxquels la décomposition des mordants s’opère le plus rapidement et le plus avantageusement ?
- Régulateur automatique pour étendages. — Médaille d'argent pour un appareil réglant automatiquement la température et l'état hy-8rométrique de pair dans les étendages des fabriques d’indiennes.
- Le degré hygrométrique se mesurant géné-ralement avec le thermomètre à boule mouil
- lée, le problème se trouve ramené en définitive à la construction d’un régulateur de température. Il existe des régulateurs applicables au chauffage par le gaz ; tel est, par exemple, l’appareil imaginé par M. Bunsen, et qui est d’un excellent usage dans les laboratoires. Il s’agirait de construire un régulateur simple et facile à manier, qui fût applicable au chauffage à la vapeur et à toutes les températures usitées.
- Vaporisage
- Préservation de la laine. — Médaille d’hon neur pour un moyen de préserver le blanc de la laine pendant l'action du vaporisage par l’emploi soit de préparations, soit de vapeurs qui n’exerceraient d’effet nuisible ni sur les couleurs ni sur les tissus.
- Psgchromètre pour cuve de vaporisage. —
- Médaille d’honneur pour un psychromètre permettant de constater l’état de saturation d’une atmosphère de vapeur confinée ou l’état hygrométrique d’un mélange d’air et de vapeur aux environs de 100°. — Cet appareil, destiné à fonctionner dans des cuves de vaporisage en fer ou en maçonnerie, pourrait être placé de façon à permettre les lectures au travers d’une double fenêtre pratiquée dans la paroi de la cuve, mais il serait préférable que ses indications fussent transmises au dehors par un moyen quelconque.
- Mémoire sur le vaporisage. — Médaille d’honneur ou d’argent pour un mémoire traitant toutes les questions concernant le vaporisage des impressions sur coton, laine et soie.
- Gravure
- Perfectionnements dans la gravure des rouleaux. — Médaille d’honneur ou d’argent pour une amélioration notable faite dans la gravure des rouleaux.
- Les concurrents devront indiquer un moyen nouveau d’exécution, produisant sur les méthodes actuelles un avantage notable sous le rapport de l’économie ou de la promptitude d’exécution.
- Le choix d’une matière première d'un prix
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- sensiblement moins élevé que le cuivre jaune ou rouge employé aujourd’hui, serait regardé comme satisfaisant à la question.
- Les nouveaux procédés indiqués, quelle que soit leur nature devront avoir reçu la sanction de la pratique.
- (A suivre.)
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- L’INDUSTRIE DES TAPIS A CREFELD
- Introduitedepuisdeux ans àCrefeld,la fabrication des tapis dits d’Orient aréalisé déjà des progrès considérables. On est parvenu, en se servant de la laine d’Asie, à leur donner l’éclat qui distingue les produits d’Orient et une intensité de couleur qui ne nuirait en rien à à l’harmonie des tons; en outre, les perfection-nements apportés dans la mécanique permettent surtout de les livrer à des prix sensiblement plus bas qu’au début. Il est possible que, si ces progrès continuent, cette nouvelle branche d’industrie finisse par acquérir une importance avec laquelle le commerce étranger aura à compter.
- On sait, en effet, que l'Allemagne achète, chaque année, pour des milliers de marks de tapis d’Orient par l’intermédiaire de maisons anglaises et françaises.
- L’essor pris par cette fabrication est dû, en grande partie, au développement de la teinturerie à Crefeld. Depuis quelque temps, une maison s’est consacrée, tout spécialement, au traitement en grand des fils de laine et de coton. Dans les deux établissements qu’elle possède dans cette région et dans sa succursale en Autriche, elle s’efforce de reproduire les tons et les couleurs qui caractérisent les tapis d’Orient. Elle a confié à un chimiste le soin d’analyser, à l’Ecole royale de teinturerie et d’apprêt, avec la coopération spéciale du directeur de cet établissement, un certain nombre de vieilles étoffes orientales, qui avaient été mises à leur dispositions par le Musée royal industriel, et de reproduire les mêmes couleurs d’après lesmêmes méthodes en usage dans cet établissement.
- Il s’agit là, sans doute, dit M. Pingaud, consul de France à Dusseldorff, d’une industrie qui n’est qu’à ses débuts et qui, pour être florissante, exige des qualités d’habileté de main-d’œuvre et de goût qui ne s’acquièrent pas en peu de temps. Toutefois, ces essais méritent d’être signalés, car ils contribueront sans aucun doute à favoriser le développement de la fabrication des étoffes d’ameublement et de tapis.
- LES NOUVEAUX DROITS D'ENTRÉE EN BELGIQUE
- Voici en ce qui concerne notre industrie, l’énumération des nouveaux droits a payer:
- Fils (par 10Ü kil.). — De coton, simples ou retors. Ecrus ou blanchis, mesurantau 1/2 kil. 20,000 mètres au moins, 10 fr. ; de 20.000à 40,000 mètres 15 fr. ; de 40,000 à 65,000 mètres, 20 fr.; au-delà 5 francs.
- Teints ou ourdis, 15 fr. — 20 fr. — 25 fr. -ou 5 fr., d’après les catégories ci-dessus indiquées. Mélangés d’au moins 20 % de laine, le coton dominant en poids : 5 fr.
- De laine : cardée : 5 fr. Peignée : Simples non teints : 15 fr. Simples teints ou retors non teints : 20 fr. Retors teints : 25 fr.
- Préparés pour la vente au détail, classe comprenant les fils mis en pelotes, bobines, petits écheveaux, cartes ou autres formes de mercerie :
- De coton mesurant plus de 65,000 mètres au 1/2 kil. : 10 francs.
- Tissus de coton unis, croisés et coutils (par 100 kil.) Les droits sont de 4 catégories, suivant que le tissu présente, dans un carré de 5 millimètres de côté : 25 fils et moins, de 28 à 35 fils, de 36 à 43 fils, 0u44 fils et plus.
- Ecrus. — Ire classe pesant 15 kil. et plus les 100 mètres carrés 35 fr., 40 fr., 55 ou 65 fr.; 2me classe, pesant de 11 à 15 kil. exclusivement les 100 mètres carrés : 40 fr., 50 fr.
- 60 ou 70 fr.; 3me classe, pesant de 7 à 11 kil'
- 60 f 7 kil 70 fi
- B fils ( 75 f ou 8 92 o ou 1
- T que Ire cl as 70 fi 110
- L ave 5 fr
- V Ecr (cor ou i
- T de i faç
- I don fr.
- sen mé les pot ou le ( sus
- Ba
- S.
- j exclusivement les 100 mètres carrés 60
- lin
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- 60 fr., 80 ou 100 fr. 4me classe, pesant de 3 à 7 kil. exclusivement les 100 mètres carrés : 70 fr., 90 ou 100 fr.—pas de 4me catégorie.
- Blanchis. — Mêmes subdivisions quant aux fils et aux poids : Ire classe : 40 fr. 46., 63 ou 75 fr. - 2me classe : 46 fr., 57 fr. 50, 69 fr. ou 80 fr. 50. — 3me classe : 57 fr. 50, 69 fr., 92 ou 115 fr. — 4me classe ; 80 fr. 50; 103 fr.50 ou 115 fr.
- Teints ou imprimés. — Mêmes subdivisions que ci-dessus quant aux fils et aux poids Ire classe : 55 fr., 60 fr. 75 ou 85 fr.; 2me classe :60 fr., 70 fr., 80 ou 90 fr. 3me classe : 70 fr., 80 fr., 100 ou 120 fr. 4me classe : 90 fr., 110 ou 120 fr.
- Les tissus fabriqués en tout ou en partie avec des fils teints paieront en sus un droit de 5 fr. par 100 kil.
- Velours de coton : Façon soie (velvets). Ecrus : 75 fr. Teints ou imprimés : 95. Autres (cords, moleskins, etc.). Ecrus : 50 fr. Teints ou imprimés : 70 fr.
- Tissus de coton unis ou croisés pesant moins de 3 kil. les 100 mètres carrés : piqués, basins, façonnés, damassés et brillaniés : 10 fr.
- Tissus de coton mélangé de soie, le coton dominant en poids : 500 fr. les 100 kil. ou 15 fr.par 100 fr. au choix de l’importateur.
- Cette classe comprend les blondes, la pas-sementerie et la rubanerie ; les broderies à la Mécanique ; les couvertures ouatées ou non ; les gazes ou mousselines brodées ou brochées Pour ameublement et tentures ; les tuiles unis ou brodés; les tissus mélangés non dénommés, e coton dominant en poids, et les autres tis-sus de coton non dénommés.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- déclarations de faillites
- Didier (André), filature, couleurs, vernis, à Inville-sur-Madon. — Jug. du 25 juil. — " MM. Roussel et Malter.
- , alter (G., V.), teinturerie couleur d’ani-yerd Saint-Denis. - Jug. du 27 juil. — S. : " Destrez. &
- CLOTURE POUR INSUFFISANCE D’ACTIF
- Paris. — Demogeot, teinturerie de plumes, 77, boul Richard-Lenoir. - Jug. du 29 juin.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- F ormation de la Société en nom collectif Montégu et Donati, teinture et apprêts, 258, cours Lafayette, à Lyon. — Durée : 12 ans. — Cap :'80 000 fr. — Acte du 13 juil.
- Formation de la Société en nom collectif Ch. Terrier et Cie, teinture des cotons, quai de l’Ile, à Roanne. — Durée : 10 ans et 4 mois.
- Formation de la Société en nom collectif Ch. Terrier et Cie, teinture des cotons, quai de l’Ile à Roanne. — Durée : 10 ans et 4 mois.
- Formation de la Société en nom collectif veuve A. Gonay cadet et Cie, teinture et dégraissage, 54, rue du faubourg Montmélian, à Chambéry. —Durée : 10 ans.— Cap. : 30.000fr. — Acte du 2 juil.
- Formation de la Société en commandite C. DELESCLUSE et Cie, blanchisserie de coton à Maromme. — Durée : 15 ans. —Cap. : 200.000 fr — Acte du 13 juil.
- Formation de la Société en commandite NEYRON et Cie, fabr. de tissus, corsages, jerseys et gant, tissus hygiénique français du docteur Rasurel, lainage à la ouate de tourbe antiseptique et absorbante, 79, rue du Château, à Lyon. — Durée : 1 an. — Cap. : 400.000 fr. — Acte du 17 juin.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 6 juil., de la Société Aujard et Pelloux, teinturerie en peaux, à Grenoble. — L. : M. Pelloux qui continue seul.
- Dissolution, de la Société Mallen et CHAM-bard aîné, teinture d’étoffes de soie, 101, route de Vienne, à Lyon. — L. : M. Malien.— Acte du 31 juil.
- Dissolution, à partir du 2 juil. de la Société GoYFFON et PIRODON, apprêt d’étoffes de soie, 8, rue Magneval, à Lyon. — L. : M. Pitre. — Jug. du 2 juil.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- M. Dufailly a vendu un fonds de teinturerie, 123, boul. Pereire.
- M. Larcher a vendu à M. Laboureau, un fonds de teinturerie, 271, rue de Paris, Montreuil.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- M. John a vendu à Mme veuve Tabary, un fonds de teinturerie, 29, rue Beaune.
- M. Blanchon a vendu un fonds de teinturerie, 110, av. Parmentier.
- Mlle Paquet a vendu un fonds de teinturerie, 30, rue Bréda.
- M. Thurel a vendu un fonds de teinturerie,
- 30, rue Saint-Séverin.
- M. Roche a vendu à Mlle Pasquet, un fonds de teinturerie, 34, rue de la Glacière.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d'une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- BIBLIOGRAPHIE
- ci-dessous sont en
- Tout les o du journal.
- uvrages
- vente au burin
- Pour les recevoir franco par retour
- courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8, avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d’analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits or ganiques. A part certains ouvrages et manuel! spéciaux traitant plus particulièrement de l’exa men des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même commune ment dans le commerce et l’industrie. La ques tion est, il est vrai, plus complexe et les métho des si générales et si précises de la chimie mini raie ne sont plus, la plupart du temps, applicables Aux impuretés nombreuses que ces produite peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet ; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très
- vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mas dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’es attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employes dans les arts, l’industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peU habituées à ces sortes d’analyses, de pouvoir!® effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires orig naux, quelquefois difficiles à se procurer.
- Expédié contre mandat poste de 10 fr. 60.
- La pratique du teinturier, par Jules GARCON ingénieur chimiste, membre de la Société d® ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc. ; 2 volumes ave nombreuses figures intercalées dans le texte Présenter sous une forme résumée l’ensemM des connaissances pratiques qui peuvent le PH aider un teinturier dans son travail de chaq" jour, tel est l’objet de cet ouvrage. ,.
- Après les quelques considérations générale, d’une introduction historique, l’auteur traite sr cessivement dans le premier volume: 10 méthodes de teinture, et 2- des essais de tell), ture; il étudie tout spécialement les condition qui permettent au teinturier de bien unir, “ bien échantillonner; il y traite également
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- W e.3 co
- question si importante de la solidité des teintu res.
- M. J. Garçon donne en appendice à la fin de ce volume :
- ? Quelques réflexions sur la théorie de la teinture ;
- 2- Les éléments de la science de la couleur ;
- 3- Une bibliographie des principaux ouvrages français et étrangers.
- Le deuxième volume est consacré à l’étude du matériel de teinture, avec nombreuses figures.
- Dans un troisième volume : recettes et procédés spéciaux de teinture, l’auteur donne une série de recettes types pour la teinture du coton, de la laine, de la soie, du lin, du jute, de la ramie, etc., à l’état brut, en rubans, en cannettes, en bobines, en fils de chaîne, en écheveaux, en tissus purs, en tissus mélangés.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph DÉPIERRE, ingénieur civil, ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Infé
- rieure. Troisième édition. Un volume in-8-avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50.
- Manuel complet de teinturier (SUPPLÉMENT traitant de V emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel.
- — Un volume grand in-8° avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50. _____________
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser lesdemandes au bureau du journal.
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de l’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine a L.amarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- - Acide tartrique
- Pe Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue ces Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- „ Agrafes pour courroies
- uoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- P Albumines
- -euillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-pastopol, Paris. Spécialité d'albumine d’œufs et de sang mpour impression des tissus. Produits divers. Téléphone, mbault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et eht? rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- . Alizarine
- soperser, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- ete anonyme des matières colorantes et produits cumiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier).
- e8e social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Fie . Alun
- eher et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-Laune, alun pur et raffiné.
- gocu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, pur."te d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun
- P. /X, Amidons
- c (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancv (Meurthe-inoselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du 3 .Epinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et “Ppret, 1 *
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place'Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt èt impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses timctoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline. Kahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire aes couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêts divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêts (Machines d‘)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications,
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
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- ♦o 00 o
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers. ,
- Bâtiment* iadustriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d'étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud m, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris, Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Peureux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines,etc
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand'heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, & Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- J. Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc. Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts,', rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour b’anchisserieet teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, selsde soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d'Académ'e. — Lauréat d-la Société des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in 8° de 600 pages avec figures
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins
- de fer comme pour la poste, le plus spécialement au point de vue du droit usuel et administratit. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux in dustriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences professeur de chimie appliquée à l’Ecole supe rieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 235 figures dan le texte. — Prix: 20 francs.
- Traité pratique des matières colorant0 artificielles dérivées du goudron de houll par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dansle texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joind mandat-poste ou chèque sur Paris.
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- 39e Année. — No 17.
- 5 Septembre 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Perfectionnements et procédés nouveaux. — Note relative au B-naphtol sur tissus de coton. — Des apprêts. — wouvelles matières colorantes.— Société industrielle de • "house (suite et fin). — Apprêts des tissus. — La convention franco-suisse. — Jurisprudence. — Rensei-onements commerciaux. — Bibliographie.— Cours. — Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Noys donnant sous ce titre et sans discussicr analyse des brevets de nature à intéresser no& lecteurs.
- nouveau produit dit : « ARTI-MITE » P°Ur> la conservation des vêtements, étoffes, fourrures, etc.
- Par M. Henri Augé.
- Le produit qUe vise la présente invention Ge"iste en un tissu imprégné de naphtol ou 6 tout autre insecticide propre à éloigner ou ruire les insectes de tous genres qui dété-orent les étoffes, les vêtements, les four-rWres, etc.
- L'in
- vention consiste dans la fixation des atières insecticides sur un tissu qui, étant aspuite découpé en bandes ou morceaux de a ensions convenables, peut être introduit dapë es plis de l’étoffe ou de la fourrure, 08 les poches de vêtements de manière à
- lp la subtance préservatrice sur de ou p surfaces et à empêcher la déperdition LEElomération sur un même point. fa 6 tissu pourra être une toile peu serrée, ticid ent pénétrable par les matières insec-fug; 6S qi y seront incorporées, à l’état de on ou de dissolution selon la matière, par
- les moyens connus, trempage, mouillage, étendage à la brosse, etc.
- PERFECTIONNEMENTS apportés dans les moyens et procédés employés pour régler l'élasticité des tissus, tricot, etc.
- Par M. Frédéric-Georges Baugatz.
- Avec les nouveaux moyens et procédés, on opère de la façon suivante : Le tissu ou tricot, après sa fabrication commerciale, subit un premier décatissage pour en retirer l’apprêt, ensuite il est soumis à la teinture.
- Après l’opération de la teinture, il est de nouveau passé dans un bain avec un nouvel apprêt pour lui donner du corps, dans lequel bain il séjourne un certain nombre d’heures à la température voulue et variable suivant la couleur.
- Il est ensuite passé une première fois entre les cylindres d'un nouvel appareil décrit plus loin, qui sous une légère pression l’égouttent et lui donnent une certaine largeur.
- Après cette opération, le tricot, tissu, etc., est séché complètement à l’air, et lorsqu’il est bien sec, on le repasse à nouveau entre les cylindres en donnant à ceux-ci une pression plus forte que la précédente ; on obtient alors un tissu de la largeur désirée.
- L'appareil précité est constitué par un bâti formant trois montants destinés à recevoir deux séries de cylindres superposés, un rouleau tendeur et un rouleau sur lequel vient s’envider le tricot lorsqu’il est élargi. Les cylindres supérieurs des deux séries sont mobiles dans des coulisses et susceptibles d’être serrés à l'aide de vis ; le rouleau ten-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- deur est monté sur la partie inférieure du bâti.
- Le tissu ou tricot passe entre les deux premiers cylindres, vient contourner le rouleau tendeur et passe entre les deux cylindres suivants pour s’enrouler sur le rouleau envideur.
- APPAREIL destiné au vaporisage des tissus, filés, éche-veaux, etc., et au fixage des couleurs
- Par la Société française pour la fabrication des tubes.
- L’appareil se compose essentiellement d’un récipient affectant la forme d’un rectangle bombé au-dessous et au-dessus ou toute autre forme quelconque convenable, fermé par un fond rivé à une extrémité et pouvant s'ouvrir et se fermer rapidement à l’autre au moyen d’une portière équilibrée faisant joint étanche et étant susceptible de se déplacer verticalement.
- Au-dessus de ce récipient, est un réservoir de vapeur permettant d’envoyer en temps utile la vapeur aux endroits voulus dans l’ap pareil et notamment à une table de vapeur placée à la partie supérieure du récipient de manière à former plafond surchauffé.
- Enfin, un chariot recevant les matières à traiter peut se mouvoir sur des rails fixés à l’appareil afin de donner toutes facilités d’entrer et de sortir ces matières.
- La table de vapeur précitée est formée par un serpentin à vapeur en fer ou autre métal approprié noyé dans la fonte.
- PRODUCTION
- De dessins en creux sur velours et autres tissus à poils
- Par M. J.-B. Martin
- Les dessins dont la production fait le sujet de la présente invention, sont obtenus en creux sur les velours et autres tissus à poil, par un rosage plus profond dans les parties du dessin que sur le fond de la pièce.
- Dans les tondeuses, le tissu passe, comme on le sait,sur une règle qui détermine exactement sa position par rapport aux lames tondeuses entre lesquelles se coupe le poil. On
- ajuste cette règle de façon que l’extrémité du poil soit juste touchée par les lames. Si maintenant pendant l’opération on vient à faire passer entre le tissu et la règle un corps étranger d’épaisseur convenable, ce corps fers saillir le tissu, en le rapprochant des lames,ei le poil sera coupé plus court sur toute la surface de cette saillie, formant ainsi un dessin en creux de configuration semblable à celle du corps interposé. Ce dernier peut être une toile sans fin portant les reliefs voulus, passantsur la règle et sur un tambour qui lui donne un mouvement de vitesse égale à celle du tissu.
- APPLICATION
- Des tubes ondulés au dérompage des tissus
- Par MM. Claude Coiffard et Tony Poncet
- sdispe eton
- 'es et ginal usqu’ vraien lait li e, ave teintu Le no nérale aies, es à 1 acent
- STEMt
- Le tube ondulé dont l’application au dérom-page des tissus fait l’objet de la présente invention, est déjà employé pour le chauf-fage ; il est fabriqué avec un tube ordinaire écrasé régulièrement suivant des plans qui S succèdent à angles droits. Les aspérités ar rondies et ondulées par la suite de ces écrasements, sont susceptibles de pouvoir briser l’apprêt d’un tissu, quel qu’il soit, c’est a-dire de le dérompre si on l’y applique en lui don nant une certaine tension. Quelle que soitl8 forme de leurs aspérités, ces tubes sont m" nis de tourillons extrêmes qui leur permet tront de tourner facilement par entraînemel du tissu. Ils constitueront aussi des éléments de dérompage, qui pourront être disposes de diverses manières sur la machine, suivant le genre de tissus qu’elle est appelée à traiter
- PROCÉDÉ DE TEINTURE .
- n une ou plusieurs couleurs, de tissus mW Par la Société Thomas et Prévost
- Le procédé de teinture des étoffes tissées, l’état brut à l’aide de fibres mélangées (l. maies et végétales), procédé faisant l’objet . la présente invention, permet d’obtenir de effets de couleurs qui ne pouvaient pas JV5 qu’ici être réalisés par la teinture des articles bruts en pièces. Il porte particulièrement 5
- Cette 8 est lnt au : bras port les.
- Les !
- 8 por e 6la eaux 3të su Aecad inter Utee APi sPosi serpen
- 8 Ser ésery Teuve "x di "r l’a dulser Ine ra Piratic Celitra avec]
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- o
- vémitédu dispositions de couleurs dans lesquelles Si main- olon donne des colorations foncées ou noi à faire es et, la soie, toutes les nuances claires in corps ginables.
- orps fera usqu’a présent, des articles de ce genre lames,et iraient être teints en écheveaux, ou bien on e la sur- sait le coton, préalablement teint en noir in dessin e, avec de la soie qui recevait ensuite par , celle du teinture en pièces les nuances désirées.
- une toile Le nouveau procédé permet, d une façon isant sur nërale, d’obtenir les résultats ci-dessus si-onneun aies, par le traitement des matières végé u tissu, es à l’aide de solutions alcalines ou d’acides ncentrés, avant la teinture.
- tissus •-----------
- ‘ STEnE DE MACHINE A SÉCHER LES ÉCHEVEAUX dérom- DE FILS
- . Par M. August Montforts résente —
- chauf- Cette machine à sécher les écheveaux de
- dinaire ; qui se tés ar-s écra-
- briser â-dire ii don-soit la t mu-rmet-emen‘ ments sposés uivant vaiter
- S, s
- ées (ani-jetdë . des ; jus-ticles t sur
- est caractérisée par un tourniquet tour-"tautour d’un creux horizontal et pourvu bras disposés en regard l’un de l’autre et POrte-fils formant des châssis échangea-es.
- es fils se maintiennent à l’état tendu sur | Porte-fils au moyen de tiges d’assembla-[ flastiques ; il en résulte que les éche-xse déroulent avec une plus grande s-SUr les porte-fils pendant leur rotation eadée que provoquent des hérissons venant, "tervalles déterminés, apper contre une ""tée fixe.
- A p
- i, "erieur de l’appareil est installé un opositif de chauffage à air, composé d’un . Pentin à vapeur à spire hélicoïdale. Entre sgee"Pentin et les porte-fils intérieurs est 16 un espace annulaire dans lequel se ix xent des ailettes de ventilation adaptées ur ysques circulaires du tourniquet montés luisesXe creux. Ces ailettes rotatives pro-anelll."‘abord, à l’intérieur de l’appareil, iratior action d’air qui donne lieu à une as-bentrale de "‘air extérieur par l’ouverture avecj e des disques ; cet air vient en contact e serpentin qui l’échauffe fortement ; les
- ailettes précitées le chassent ensuite sur le fil.
- Au lieu du système de ventilateur et du
- dispositif de chauffage décrits, on peut aussi
- employer tout autre dispositif remplissant le
- même but. Le ventilateur peut aussi être
- adopté à l’extérieur de l’appareil et on peut également envoyer de l’air chaud de l'extérieur à l’intérieur de la machine à sécher.
- S
- SYSTÈME DE PRÉPARATION des fibres de ramie, chanvre, etc, pour le peignage et le filage
- Par MM. Dick Edwards Radclyffe et Taylor Burrows
- Ce nouveau système de préparation des fibres de ramie, chanvre, etc, pour le peignage et le filage, évite la perte et l’enchevêtrement des fibres qui se produisent ordinairement avec les autres procédés et moyens jusqu’à présent en usage ; il évite encore la rupture ou la détérioration des filaments et empêche que ces filaments ne perdent leur parallélisme.
- Dans ce système, on fait passer les filaments décortiqués et dégommés, c’est-à-dire la filasse,à l’état humide, entre des rouleaux-étireurs qui l’étirent et la préparent pour le peignage, le filage, etc. Les filaments peuvent être pris soit directement à la sortie du bain après le dégommage ou le blanchiment et être étirés alors qu’ils sont encore humides, ou bien si les fils ont été totalement ou partiellement séchés, on peut les humidifier à nouveau, soit avant de les amener à la machine d’étirage, soit pendant qu’ils sont dans ou sur ladite machine.
- (Reproduction interdite.)
- NOTE relative à la conservation des préparations au 3-naphtol sur tissus de coton
- Par M. Camille Kurz, chimiste (Moniteur scientifique)
- L’importance très grande qu’a prise, dans ces dernières années, la production sur la
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- fibre des matières colorantes azoïques solides, a forcé les chimistes qui s’occupent d’impression, de trouver un moyen pratique de conser ver les tissus de coton préparés en naphtolate de soude.
- En effet, ce qui forçait beaucoup de fabriques d’indiennes à resteindre ce genre de fabrication, était la difficulté qu’il y avait d’obtenir des blancs parfaits, et l’obligation dans laquelle on se trouvait d’imprimer ou de teindre dans la même journée les pièces préparées en p naphtolate de soude.
- Car, même lorsqu’on employait un 3-naph-toi très pur, les pièces prenaient, au bout de très peu de temps, et surtout les parties exposées à l’air et à la lumière, une teinte brune dont on ne pouvait plus se débarrasser que très difficilement.
- On obtient des résultats excellents, si on ajoute à la dissolution de 3 -naphtolate de sonde, une petite quantité d’un fluorure double d’antimoine, en ayant soin d’ajouter un excès de soude caustique, pour redissoudre le précipité d’oxyde d’antimoine formé.
- La maison H. de Haën, à List, fabrique les sels suivants :
- Sel double de fluorure d’antimoine et de chlorure de potassium KCI.SBF13 , renfermant 52 % de Sb2 O3 .
- S.l double de fluorure d'antimoine et de sulfate de soude Na2 SO4 , SbFi3 renfermant 65 % de Sb? O3 .
- Sel double de fluorure d’antimoine et de sulfate d’ammoniaque (Az4 )2 S04 , SB2 Fl3 , renfermant 65 % de Sb2 O3 .
- Le même renfermant 47 % de Sb2 O3 .
- Le sel qui convient le mieux est le sel double de fluorure d’antimoine et de sulfate d’ammoniaque, vendu sous le nom de sel d’antimoine cristallisé, 47 0/0.
- 10 gr. par litre de ce sel, ajoutés à la solution de 3-naphtol, suffisent pour obtenir une préparation se conservant très blanche pendant plus de huit jours, et pouvant sans inconvénient être teinte ou imprimée en couleurs azoïques, après ce laps de temps.
- Les blancs obtenus, ainsi que la vi des teintes, sont aussi bons., que si l’onin mait ou si l’on teignait de suite après li paration du tissu.
- Les quantités employées en grand800 suivantes :
- 40 gz. de 3-naphtol sont dissous dans litre eau et additionnés de 80 cc.de?
- Mr co' infinit von s p es mat qui sor nous n
- caustique 38° B.; on ajoute peu à peu ent lsister. sant 10 gr. de sel d’antimoine cristallise" Blceud’
- dissous dans 50 cc. eau bouillante.
- toises,
- Après quelques instants de brassage jours précipité floconneux d’oxyde d’antimoine ne jaur
- prodi
- complètement redissous.
- Cette préparation s’emploie plus spëo) vadel
- ment dans les articles à la ‘naphtylamine 3., la benzidine, la tolidine, etc.
- °Ub is lazu 11 déne
- La même addition de sel d’antimoine®*
- . i > avec les mêmes propriétés pour les 8e, 4 "If la paranitraniline au 3-naphtol et au ?" yedu toi R. à la métranitralinine, la dianisidine," Htiil avec ou sans addition de sulforicinat®8 "i
- la préparation. Tel rés
- il est évident que pour l’impression al"m. outr nin des matières colorantes basiques, tee couleurs azoïques, la présence de sel
- moine facilite la fixation de ces couleur) suite de la formation sur la fibre del8l d’antimoine.
- Le procédé est tout de même défectus. ce sens que la présence de soude ca. ‘ nuit à la formation et à la fixation comr
- du tannate d’antimoine, et on obtient d genre des résultats presque semblable, passe en solution de naphtolate de sou fermant ou non un sel d’antimoine,
- préparés au tannin.
- On obtient à l’aide du sel d’antimoine
- fil
- tallisé d’aussi bons résultats sur coton |
- sur tissu, malgré les difficultés que Pr en grand le séchage des flottes de cotol
- J’ajouterai que le procédé ci-dessU
- dalS qué fonctionne depu:s plus d’un an d ! des plus grandes fabriques d’indienne3 a mandie, et a été mis en pratique bien, la découverte de MM. Lauber et Cabert
- ‘ce au
- " 50, Perfe En 18 6000 ur l>i Océdé Utren kilo.
- licat te us
- lion sel
- 1 Le ables
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- Otal, On
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-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 393
- que la vil [ue si l’onli
- DES APPRÊTS
- te après la
- "Four colorer les apprêts, il est employé
- 5
- » grands
- Infinité de produits colorants. Nous ne
- rons pas suivre chaque genre d apprêts les matières colorantes varient, mais il en ssous dant qui sont employées partout et sur lesquel-3 ce. de enous ne pouvons pas faire autrement que i à peu en “insister.
- ristallise"TBleu d'outremer. — Les tissus blancs,pour nte. Frises, draps, stores, emplois divers, sont 3 brassapvours azurés pour corriger le mauvais antimoinwcjaunâtre ou rougeâtre, corriger l’action
- B Produits acides et alcalins sur le blanc.
- plus spëdL) a deux sortes d’outremer :
- 3
- fectue") de causl n compe ient daf ables,8l soudef , les if
- moine 11 ptonflël ie Pr^ zoton. ssus" dans"
- ne5de) nien 8 ber11'
- htylaminW Le bleu d’outremer naturel encore appelé “ azuli et le bleu d’outremer artificiel sou-timoinest" dénommé bleu d’azur ou azur.
- ’ les 8e". putremer naturel n’est plus jamais em-al au PPye du moins pour les cas qui nous occu-nisidineRHi ‘I est de plus très rare et très coûteux icinalesh. d 2.000 francs le kilo. L’outremer na-
- I résiste aux acides..
- ssional’me oUtremer artificiel n’a pas tout à fait la isiques’qtne composition et il lui manque la résis-e sel Cie aUx acides, mais la différence des prix, souleur 50, 1 fr. 20 le kilo, fait passer sur les deta«Perfection8.
- 101327, Guimet en France obtint le prix 99 francs de la Société d’Encouragement "industrie nationale en faveur de ses UCedég
- Pratiques pour la préparation de kiTomner artificiel revenant alors à 600 fr. Gmelin en même temps faisait la même -lvert. • 1
- ati u 6 Caisson procédé n’était pas aussi licale" -a fabrication de l’outremer est et difficile et de plus varie dans cha-e usine. Il faut . • 1
- lion dUt 5 matières pour sa prepa-sel d sont ' le charbon de bois, le soufre, n. j ese Soude, le sulfate de soudeet le kao-ables PsoPortions sont excessivement va-aolin’ : 7 Plus couramment utilisées sont : ; ch kil 3 sulfate de soude, 19; soufre, Dial dpbon de bois, 12 ; sel de soude, 28. on 134 kilos,
- auffe très fort, on calcine le mélange
- qui alors est vert. On le broie et on le torréfie à nouveau avec un peu de soufre. Le vert se transforme alors en bleu. On le broie, on le lave, on le laisse ensuite déposer. On fractionne les dépôts de façon à avoir plusieurs degrés de finesse. La finesse va en augmentant avec le numéro tandis que la richesse colorante va en décroissant.
- Certaines qualités sont employées pour la peinture, le no 1 particulièrement. L’impression des tissus, l’azurage des bleus cherchent en général des bleus très divisés, et cela se conçoit l’outremer en petits grains détériorant facilement les racles des machines à imprimer, et s’écrasant sous les rouleaux des foulards d’apprêts en tachant le blanc.
- Il y a à considérer dans les variétés commerciales d’outremer : 1° la nuance, 2° la ré-sis.tance à l’action des acides et des alcalis, 3° la finesse de la poudre, 4° sa résistance à l’altération à la fermentation.
- Pour l’examen de la nuance, des industriels essayent l’outremer comme couleur d’impression ou apprêtent comparativement quelques pièces de blanc avec les mêmes qualités d’outremer. Ces 2 méthodes sont bonnes mais les erreurs sont encore faciles. Le mieux est de mélanger intimement une quantité pesée d’outremer avec une certaine proportion d’un corps blanc réduit en poudre fine. On peut opérer de 2 façons : ou déterminer quelle quantité de corps blanc il est nécessaire d’em-> ployer pour produire un bleu clair d’une nuance type ou bien avoir à sa disposition une échelle préparée en mélangeant un outremer extra-normal avec des quantités différentes de corps blanc, et, après avoir ajouté à l'outremer essayé une quantité du même corps blanc comparer avec l’échelle. D’après Bolley et Kopp, il importe d’avoir toujours pour mélanger à l’outremer une matière blanche du même degré de finesse.
- L’inaltérabilité de l’outremer au contact des solutions d’alun est aussi à rechercher.On mélange 0 gr. 05 d’outremer avec 10 centimètres cubes d’une solution d'alun titrée et on ob-
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- s
- C
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- serve au bout de combien de temps la décomposition de l’outremer s’opère.
- Dans une solution d’alun bouillante, les outremers violet bleu avec reflet violet résistent; les outremers violet qui se rencontrent maintenant sont décomposés; et les outremers bleus et verdâtres ne résistent pas non plus.
- L’apprêteur doit savoir que la farine fermentée, les colles anciennes, c’est-à-dire cuites depuis 1 ou 2 jours, ainsi que celles renfermant certains sels acides détruisent partiellement le bleu d’outremer. Il augmentera la dose ou remplacera l’outremer par un autre bleu résistant aux acides.
- Les alcalis caustiques, la soude, la potasse, l’ammoniaque, les deux premiers particulièrement détruisent également l’outremer, quoi qu’en disent divers auteurs de traités d’analyse. De trois colles d’apprêts alcalines azurées avec un même poids d’outremer, celles qui donneront le blanc le moins jaunâtre et le mieux azuré seront les moins alcalines.
- L’enlèvement de taches de rouille on detre-salage par le sel d’oseille ou l’acide oxalique doit aussi être complètement interdit sur les tissus azurés à l’outremer, celui-ci étant alors détruit aux endroits nettoyés. En été, les tissus apprêtés trop longtemps avant de pouvoir être séchés, s’échauffent et l’apprêt se décompose en partie. Cette décomposition pourrait parfois passer inaperçue. après séchage si le bleu d'outremer n’était pas toujours détruit par ses réactions.
- L’emploi du bleu d’outremer demande donc une attention continuelle dans la préparation des colles d’apprêts, comme dans la manutention du tissu sitôt encollé.
- Le degré de finesse doit être examiné éga-1 ement d’une façon sérieuse. L’examen de la p oudre à l’aide d’un compte-fils ou d’une loupe fournit déjà un premier renseignement utile, de plus, si l’on frotte la matière avec le doigt sur une feuille de papier à lettres, on ne doit sentir aucune partie grossière, et, après avoir fait tomber la poudre en secouant le papier, il doit rester sur celui-ci une tache bleue bien
- évidente. La meilleure façon d’essaye finesse consiste à frotter l’outremer sur plaque de laiton poli, celle- ci ne doit pas rayée. Il est de toute nécessité, même1 un outremer de bonne qualité de mett bleu dans un linge fin et de le faire PA au travers de façon afin à éviter les tat
- M. Us
- NOUVELLES MATIÈRES COLORM
- Bleu noir diamine B (breveté S. G. P
- Le bleu noir diamine B appartient au 8 de colorants que la manufacture lyonn mis sur le marché sous le nom de nol diamine.
- Il a le même pouvoir colorant que oe et la même remarquable solidité à la lun
- Mais au lieu de donner des noirs f0 comme les noirs jais diamine, le ble" diamine B donne des bleus foncés re9P bleus noirs.
- Les principaux emplois du produit 80
- suivants :
- a. — Pour coton, pour foncé, soit seul, soit en bleus diamine.
- la teinture e0 mélange ave
- Par le traitement après teinture aus de cuivre on obtient des bleus foncés " moment solides au lavage.
- Les teintes ainsi obtenues avec leblel diamine B seul ou en mélange avec le na1 diamine R ou le bleu diamine RW Se , guent en outre par leur remarquable 8 à la lumière.
- b. —Pour mi-laine. —Le bleu noir d) B couvre uniformément les deux fibres’ lidi té à la lumière sur mi-laine est exoe
- soit en teinture directe, soit en
- s s
- 8
- avec d’autres couleurs diamine, par
- les bruns diamine. Le produit sers giande utilité.
- P. .Le
- c. — Pour tissus coton et soie-
- 1 G K
- doit teint le coton en nuances plu a que la soie. Son emploi offre un gran
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-
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-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- d’essaye mer sur doit pa même
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- S. G. 0 ntaugn , lyonnaë de noit
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- rêt, soit pour bleus foncés en combinaison avec les bleus diamine, soit pour toutes autres nuances combinées.
- Solubilité. — Le bleu noir diamine B compte parmi les couleurs diamine les plus facilement solubles et donne d’excellents résultats dans la teinture sur appareils mécaniques du coton an bourre, en rubans de carde et en bobines.
- Teinture du coton. — On teint au bouillon Pendant 1 heure avec
- 15 % de sulfate de soude et
- 5 % de carbonate de soude ou seulement avec
- 20 % de sulfate de soude.
- On peut traiter les teintes après teinture Pendant 1/2 heure au bouillon avec
- 3 % bichromate de potasse ou avec 3 % sulfate de cuivre.
- Le traitement au bichromate est préférable lorsqu’il s’agit de combinaisons du bleu noir diamine B avec une des marques de noir jais diamine, tandis que le traitement au sulfate de cuivre mérite la préférence lorsqu’il s’agit de combinaisons avec le bleu nouveau dia-"ine R ou le bleu diamine RW.
- Solidité au lavage. — En nuances claires ele est aussi bonne que celle du noir jais dia-"ineS, en nuances foncées elle n’atteint pas "Ut a fait celle de ce dernier. Par contre les tintes fixées au sulfate de cuivre possèdent “ne excellente solidité au lavage qui atteint Presque celle des teintes diazotées et déve-lOPpées.
- ^lidité à la lumière. — Elle est excellente 61 même supérieure à celle du noir jais dia-mine SS.
- 8°hdité aux acides. — La nuance est à Peine influencée par l’acide dilué.
- , Solidité au fer chaud. — En teintes claires la _ J
- -ance change légèrement, mais le ton pri-"ltif revient après refroidissement. La soli-16 au fer chaud des teintes foncées est bonne. ^ditè au chlore. — Les teintes ne sont P solides au chlore.
- ^Ongeants. — Le bleu noir diamine B se “omporte comme le noir jais diamine SS. En
- nuances claires le produit se laisse ronger à blanc avec le sel d’étain ou avec la poudre de zinc ; en nuances foncées on n’obtient pas un blanc pur, de sorte que le produit ne peut être rongé qu’en couleur.
- Teinture des tissus mi-laine. — On teint avec addition de 20 grs de sulfate de soude par litre de bain
- Pour la teinture de la laine et de la soie le bleu noir diamine B n’offre pas d’avantage vis-à-vis des noirs jais diamine.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Programme des prix à décerner en 1896
- (Suite et fin.)
- Généralités
- Nouveau procède utile. — Médaille d'hon--neur, d’argent ou de bronze pour la découverte ou l’introduction d'un procédé utile à la fabrication des toiles peintes ou des produits chimiques.
- On connaît tout le parti qu’on a tiré des chromâtes. Un autre sel métallique ne pourrait-il pas fournir aussi des résultats avantageux ?
- Nous indiquerons aussi ;
- 1° Un moyen économique de produire l’ef-fet du savon sur les couleurs garancées, par l’emploi d’une substance moins chère ;
- 2° Appliquer sur toile de coton une nouvelle substance colorante, de quelque nature qu’elle soit, solide aux acides faibles et aux alcalis, au chlorage et à la lumière.
- Blanchiment, impression , teintures , apprêts.
- Nouvelle machine à imprimer au rouleau. — Médaille d’honneur pour une nouvelle machine a rouleaux permettant d’imprimer au moins huit couleurs à la fois, et offrant des avantages sur celles employées jusqu’à ce jour.
- Cette machine devra avoir fonctionné dans
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- c
- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- la Haute-Alsace d’un manière régulière et continue pendant six mois.
- Machine remplaçant l’essoreuse. — Médaille d’argent pour une ou des dispositions mécaniques permettant de supprimer les essoreuses pour la fabrication des toiles peintes.
- Une bonne machine à laver au large, lavant à fond, n’abîmant pas les pièces et ne coûtant pas trop cher, offrirait une solution du problème.
- Il faudra toutefois que les pièces, avant d’aller au séchage, ne contiennent pas sensiblement plus d'eau que si elles avaient été essorées.
- Régulateur automatique pour cuves. — Médaille d’honneur pour un moyen simple de régler automatiquemet l’admission de la vapeur dans les cuves de blanchiment à basse pression, ou de teinture, suivant les phases de l’opération.
- L’appareil présenté devrait avoir fonctionné un an au moins dans un établissement de la Haute-Alsace.
- Nouvelle machine à sécher. — Médaille d’argent pour un appareil à sécher les tissus apprêtés, rame ou autre machine présentant de sérieux avantages sur les moyens actuellement en usage.
- Pour sécher les tissus dans les fabriques d’indiennes, on emploie :
- 1° Les tambours à sécher chauffés à la vapeur;
- 2° Des rames avec ou sans tambours-sé-cheurs;
- 3° Des étendages ;
- 4° Des hot-Jlue ou chambres chaudes continues.
- Chacun de ces systèmes présente des inconvénients :
- Le tambour coagule trop vite l’apprêt, qui reste à la surface, sans bien pénétrer dans les fibres :
- La rame produit peu, coûte cher d’entretien, de main d’œuvre et de chauffage.
- L'étendage laisse sur le tissu des marques visibles partout où la pièce touche les barres :
- Le hot-flue est d’un service difficile et produit des plis.
- L’industrie trouverait de sérieux avantages dans un appareil produisant autant qu’un tambour, sans plus de main d’œuvre et ne pie nant pas plus de place, livrant un tissu droit et exempt de plis comme la rame, et ne coagulant pas plus d’apprêt que l’étendage ou le hot-flue. Le bas prix de l’installation devrait être aussi pris en sérieuse considération.
- Séchage des tissus. — Médaille d’argent et une somme de 500 francs pour un mémoire complet sur le séchage des tissus. L'auteu étudiera les divers modes usités dans les blan chiments, les indienneries, les teintureries tels qu’étendages, étuves, tambours, rames et donnera pour chacun d’eux la description des appareils les plus perfectionnés et le Pri de revient du séchage d'après le mode de pro duction et d’emploi de la chaleur.
- Moteur pour machines à imprimer. — Me daille d’honneur pour un moteur de machine à imprimer présentant des avantages sur le moteurs en usage, dont la manœuvre ne soi pas plus difficile et l’entretien plus coûteux Le moteur devra être appliqué à une machin1 de huit à douze couleurs et avoir fonctionne une saison, au moins, dans une fabrique de I Haute-Alsace.
- La solution proposée devra en outre poU voir s’appliquer facilement aux machines imprimer existantes.
- Conditions générales à remplir par MM. Ue concurrents
- Les étrangers sont admis à concourir com me les nationaux. Les membre du conseil d ad ministration et des comités de la Sociët industrielle sont seuls exclus.
- Les mémoires, dessins, pièces justifica tives et échantillons doivent être marquë5 d’une devise ou épigraphe choisie par l’auteu et adressés franco de port, avant le 15 févrie 1896, au président de la Société industriel de Mulhouse, en même temps qu’un plics cheté renfermant le nom exact et l’adresse d" concurrent,
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- ET DK IMPRESSION DES TISSUS
- 397
- APPRÊTS DES TISSUS1
- Apprêt velours. • On applique ce genre d’apprêt lorsqu’on veut obtenir un effet de poils debout à l’endroit de l’étoffe. Pour arriver à un bon résultat, il faut se servir de bonnes laines élastiques et feutrant bien ; la laine cardée convient plus spécialement à cette fabrication, puisqu’elle est bien garnie de fibres. Les étoffes destinées à l’apprêt velours doivent être bien foulées; elles ne doi-vent pas être tissées trop fermes, mais être montées de façon à permettre un bon feutrage en longueur et en largeur ; il faut, en un mot, Produire une étoffe à fond bien garnie de filaments.
- Après avoir été dégraissée, foulée et séchée, 18 pièce est mouillée uniformément, puis lai-née ; quelquefois, elle est lainée en travers à la main avant d’être portée à la lainerie ; cette Pratique permet, dit-on, d’obtenir un fond plus garni. La pièce est lainée à poil et à Contre-poil, afin de produire un fond bien "ourni. Après cela, elle est battue.
- La machine à battre se compose d’un solide pouleau sur lequel on enroule la pièce, l'en-droit en dessous, et d’un second rouleau sur "equel la pièce est dirigée ; le tissu est tendu eptre ces deux rouleaux et battu soit auto-matiquement soit à la main à l’aide de longues “guettes. Cette action mécanique opère le edressement des fibres et forme une surface "Poils debout. La pièce est ensuite ramenée 1 séchée, puis rebattue à sec et tondue ; AhPes la tonte, qui a pour but d’égaliser la v nleur du poil, la pièce est prête pour la
- PP^t débrouillé. — Les beaux articles de ne cardée pour complets et pantalons fabri-1e8 dans l’ouest de l’Angleterre sont fré-Jemment apprêtés de cette façon. Les di-eFses opérations de ce genre d’apprêt ont
- Traite pratique de la fabrication des par M. Robert Beaumont, professeur glall®"K(Shire College à Leeds, traduit de l'an-par M, Paul Auscher.
- I pour but d’enlever les fibres et d’obtenir un endroit bien clair et bien uni. Les étoffes ainsi apprêtées demandent à être tissées bien fermement et à ne pas être foulées plus qu’il n’est absolument nécessaire pour donner la fermeté et la solidité au tissu.
- Voici l’ordre des opérations : dégraissage, raccommodage, foulage, lavage, séchage aux rames, lainage à sec, tondage à plusieurs coupes successives ; et, si l’étoffe a été trop foulée, relainage après la tonte et retondage ; époutissage et rentrayage, presse, vaporisage et presse à froid-
- Apprêts écossais et melton. — C’est l’apprêt le plus simple et le plus facile qui soit appliqué aux étoffes de laine cardée. Après le foulage, la pièce est ramée et séchée, puis portée à la tondeuse où elle reçoit deux ou trois coupes. Pour l’apprêt écossais, la pièce est alors pressée entre des plaques chaudes ; on la laisse en presse jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement froide, ce qui demande quelquefois deux nuits et un jour ; après quoi elle est mesurée, pliée et expédiée. Les meltons anglais sont-apprêtés de la même façon , excepté ceux de meilleure qualité qui sont légèrement lainés, puis tondus, pressés. vaporisés et souvent repressés à froid pour égaliser l’endroit et donner un peu plus de fermeté à l’étoffe.
- •------------------------
- LA CONVENTION_FRANCO-SUISSE
- Le Journal officiel du 17 août a promulgué la loi portant modification à la loi du 11 janvier 1892 (tarif des douanes). Un décret, paru le même jour, règle les conditions relatives à l’application du tarif minimum des douanes aux marchandises originaires de la Suisse; ce décret est suivi des instructions du directeur général des douanes.
- Ces documents étant de nature à intéresser nos lecteurs, nous reproduisons les parties concernant notre industrie.
- ( Tableau annexé à la loi du 16 août 1895
- No 293. — Extrait de bois de teinture et d’autres espèces tinctoriales ;
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- t 0o
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE .
- Autres :
- Noirs et violets, par 100 kil., 10 fr. (tarif minimum).
- Rouges et jaunes, 15 fr.
- 407. — Tissus de coton pur unis, croisés et coutils imprimés (unité, tarif minimum) :
- La surtaxe d’impression qui se percevait par 100 mètres de longueur sera calculée par 100 mètres carrés.
- 411. — Tissus de toute sorte en coton pur ou mélangé, fabriqués en tout ou en partie avec des fils teints, blanchis ou glacés :
- Supprimer la note A.
- Remplacer la note : « Rentreront dans cette catégorie les tissus contenant des liteaux espacés de moins de 1 mètre » par la note ci-contre :
- La surtaxe n’est pas exigible lorsque l’effet produit par les fils teints, blanchis ou glacés n’excède pas un dixième de la surface totale.
- Instructions du directeur général des douanes, pour l’application de la loi du 16 août 1895
- Je transmets avec la présente circulaire l’ampliation d’une loi du 16 du courant, qui modifie, sur quelques points intéressant plus particulièrement l’importation suisse, le tarif minimum établi parla loi générale de douanes du 11 janvier 1892. Insérée au Journal officiel du 17 août, cette loi sera exécutoire dès le lundi 19 août, à l’ouverture des bureaux, les formalités prescrites pour assurer cette exécution de toute urgence se trouvant remplies.
- A l’égard des produits qu’elle dénomme, la loi du 16 août 1895 remplace le tarif minimum de 1892. En ce qui concerne les autres articles, le tarif minimum résultant des lois du 11 janvier 1892, des 30 juin et 4 juillet 1893 et des 27 février, 14 et 17 novembre 1894 est maintenu en vigueur. Quant au tarif général, il ne subit aucune modification.
- J’expose ci-après l’économie des nouvelles tarifications.
- N° 293. - Extraits de bois de teinture et D'AUTRES ESPÈCES TINCTORIALES AUTRES
- Les droits afférents à ces produits sont ra
- menés aux taux du tarif conventionnel de 1881 c’est-à-dire à 10 fr. par 100 kilogr. brut, pou les extraits noirs et violets, et 15 fr. pari11 kilogr. net pour les extraits rouges et jaunes.
- N° 380. — Fils de soie a coudre, a BRODER, PASSEMENTERIE MERCERIE ET AUTRES, TEINTS Droit fixé à 300 fr. par 100 kilogr. net. Pu suite, les fils de soie à coudre, à broder, etc., se trouvent, comme les soies moulinées, uni' formément taxés en tarif minimum, qulë soient écrus ou teints.
- N° 407. — Tissus de coton pur unis, croisés 5 COUTILS IMPRIMÉS
- Aux termes de la loi du 1892, la surtaxe d’impression est perçue aux 100 mètres 0 longueur pour les tissus dont la largeur n’ek cède pas 1 mètre. Une note spéciale (renvoi-du No 407) porte que, lorsque la largeur de tissus excède 1 mètre, le droit est augmentt proportionnellement. Ainsi 100 mètres detiss d’une largeur de 80 centimètres sont impos pour 100 mètres. Au contraire, 100 mètresof tissu ayant 1 m. 10 de large sont taxés Pol 110 mètres. Ces dispositions sont maintenu" en tarif général; mais, en ce qui eoncerne tarif minimum, la surtaxe d’impression devt être perçue aux 100 mètres carrés, co®^ cela avait lieu pour l’application des ancien tarifs conventionnels.
- La conséquence de cette modification 65, 1 suppression, en tarif minimum, du renvor du No 407, devenu ainsi sans objet, puis! la perception de la surtaxe sera basée, da) tous les cas, sur la surface du tissu.
- N° 411. — Tissus DE TOUTE SORTE EN
- OU MÉLANGÉ, FABRIQUÉS EN TOUT OU EN PA . AVEC DES FILS TEINTS, BLANCHIS OU GLACB>: T1SSUS A RAYURES OU A LITEAUX
- En ce qui concerne les tissus présentai11 , rayures ou des liteaux en fils blanchis,10 ou glacés, une disposition spéciale de la 101 , 11 janvier 18 2 prescrit de soumettre au «la blal” gime des tissus fabriqués avec des ni» chis, teints ou glacés, les tissus de 1 e5Pi dans lesquels les liteaux sont espacés de a1 de 1 mètre.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- La loi du 16 août 1895 remplace cette disposition, pour l'application du tarif minimum, par une règle moins restrictive portant que la « surtaxe n’est pas exigible lorsque l’effet « produit par les fils teints, blanchis ou gla-« cés, n’excède pas un dixième de la surface « totale ».
- Conformément à la note 350 du tarif officiel (édition de 1885), on doit entendre par effet produit l’espace occupé par les fils teints, blanchis ou glacés.
- Les tissus à liteaux ou à rayures dans lesquels l’effet produit par les fils teints, blanchis ou glacés excédera un dixième de la surface totale seront traités comme tissus fabriqués avec des fils teints, si les rayures sont en fils teints sur fond blanchi ou écru ; comme tissus fabriqués avec des fils blanchis, si les rayures sont en fils blanchis sur fond écru ; comme tissus fabriqués avec des fils teints glacés, si les rayures sont en fils teints glacés sur fond blanchi ou écru, etc.
- Lorsque l’effet produit par les liteaux ne dépassera pas un dixième de la surface totale, les tissus seront taxés comme tissus écrus ou blanchis selon que le fond sera écru ou blanchi.
- Il est bien entendu que le régime nouveau "vise uniquement les tissus à rayures ou li-teaux, à l’exclusion des étoffes à dessins, à fleurs, à motifs, etc., des dentelles, de la passementerie, des mousselines brochées, etc., dans lesquels, d’ailleurs, la surface des par-lies en fils teints, blanchis ou glacés ne peut etre mesurée d’une manière régulière.
- de rappelle que les tissus blanchis en pièces renfermant des parties en fils teints doivent, dune manière générale, être imposés comme "issus teints en fils. Tel est le cas, par exemple, pour les mousselines blanchies brochées de fils teints, pour les serviettes blanchies avec liteaux en fils de couleur, etc. Le même ré-8ime doit être appliqué aux articles qui, tissés avec des fils écrus et des fils teints, ont été ensuite soumis au blanchiment. On reconnaî
- tra ces tissus à ce que le blanchiment fait perdre aux fils teints leur éclat primitif.
- Enfin les tissus blanchis en pièces ou écrus contenant un fil ou liteau de couleur dans la lisière et les tissus teints en pièces présentant un fil ou liteau blanc dans la lisière ne doivent pas être considérés comme étoffes teintes ou blanchies en fils.
- N° 459. — Tissus, foulards, crêpes, tulles
- ET PASSEMENTERIE DE SOIE PURE
- Le tarif minimum de 1892 taxe uniformément à 4 fr.par kilogramme tous les tissus de soie pure (autres que les pongées, corah et tussah extra-européensnon teints ni imprimés, que les dentelles, la bonneterie, les rubans et les broderies), c’est-à-dire les étoffes unies (taffetas, satins, sergés, gazes, etc.), les étoffes façonnées ou brochées, les foulards, les crêpes (crêpes proprement dits et crêpes de santé) le le tulle et la passementerie.
- Ces articles formeront dorénavant deux catégories : d’une part, les étoffes unies, façonnées ou brochées et les foulards, y compris les foulards ayant subi un calandrage ou un gaufrage au sortir du métier, et, d’autre part les tulles, les crêpes de toutes sorte et la passementerie.
- Les tissus de la première catégorie sont taxés à 4 fr. par kilogramme lorsqu’ils seront à l’état écru ou blanchi, à 2 fr. 40 lorsqu’ils seront teints en couleur autre que le noir, et à 2 fr. lorsqu'ils seront teints en noir. Le droit afférent aux tulles, à la passementerie et aux crêpes de soie pure reste fixé à 4 fr. par kilogramme, que ces articles soient écrus, blanchis ou teints.
- Je rappelle que, conformément aux dispotions de la note 365 du tarif officiel, confirmées par un avis du comité consultatif des.arts et manufactures en date du 19 juillet 1893, on doit admettre comme écrus les tissus de coton (à chaîne et à trame) brodés, qui ont été simplement passés à l’eau pour faciliter le travail des aiguilles du métier, sous la double condition qu’ils n’aient pas perdu la nuance de
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- 400 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- l’écru et qu’ils n’aient pas subi la main-d’œuvre de l'apprêt. Les tissus de l’espèce, qui, après avoir été lavés, auraient été apprêtés d’une manière quelconque, devraient être soumis à la surtaxe de blanchiment. Le service ne perdra pas de vue, d’ailleurs, que le régime des tissus blanchis est applicable à tout tissu qui a reçu un travail de blanchiment proprement dit.
- Dès la mise en vigueur de la loi du 11 janvier 1892, il a été réglé que le travail de la broderie pouvait être exécuté au moyen de fils blanchis ou teints, sans que ce fait entraînât l'application des surtaxes afférentes au blanchiment, à la teinture ou à la fabrication avec des fils teints ou blanchis. Par suite, les broderies en fils blancs ou de couleur sur tissu écru acquittent aujourd’hui le droit du tissu écru augmenté de la surtaxe de broderie ; les broderies en fils de couleurs sur tissu blanchi payent le droit du tissu blanchi augmenté de la surtaxe de broderie, etc. En d’autres termes, on n’applique les surtaxes de blanchiment, de teinture ou de fabrication avec des fils teints ou blanchis aux broderies sur tissu que lorsque le tissu de fond est lui-même blanchi, teint ou composé de fils teints ou blanchis.
- La loi du 16 août 1895 n’apporte aucune modification à ces errements.
- JURISPRUDENCE
- Procès contre les compagnies de chemins de fer
- En arrivant dans une gare intermédiaire, un voyageur constate qu’un de ses colis est perdu. Obligé de plaider contre la Compagnie responsable, quel tribunal saisira-t-il de son action ?
- Il est de principe aujourd’hui reconnu en doctrine comme en jurisprudence que les sociétés anonymes et notamment les Compagnies de chemins de fer peuvent être assignées non seulement devant le Tribunal de leur siège social, mais dans les tribunaux
- dans le ressort dequels elles ont des établissements principaux constituant des succursales. Une première opinion considère même l’existence d’une gare importante comme suffisante pourquela Compagnie puisse être assi-gnée devant le tribunal d’arrondissement à raison de ses obligations, alors même qu’elles ne dériveraient pas des opérations de cette succursale (C. Caen 28 août 1884 Rec. Caen 84.184).
- Mais unsecondsystème plus rationnel, aété admis par la Cour de Cassation : il ne reconnaît la compétence du Tribunal dans le ressort duquel est située la gare succursale qu’à la condition essentielle que les faits objets du litige présentent une relation directe avec la gestion et les opérations de cette gare (Cas. 3 fév. 1885 (1). 86 1.304). Et il a été jugé à cet égard que, par analogie de motifs, ce principe devrait recevoir son application aussi bien pour les difficultés sur la restitution ou le transfert de titres d’une Compagnie qu’en matière de constestations relatives à l’exploitation d’un chemin de fer. La Cour de Rouen, dans un arrêt de 1887, a fait une application des principes posés par la Cour de Cassation en déclarant qu’il n’y avait pas de distinction à faire, quant àla compétence, qu’il s’agitdel’exploitation commerciale ou du ser-vicede surveillance et de l’entretien deslignes. A la vérité un autre arrêt delà même Cour s’en éloigne, au contraire et paraît consacrer des principes très restrictifs, en admettant que la compétence du Tribunal d'arrondissement n’existerait que : 1‘ lorsque lelitige auraitune relation avec les opérations commerciales de la gare, et 2- lorsque les faits se seraient passés dans l'enceinte même de la gare-Cette doctrine, si elle était adoptée par la jurisprudence, enlèverait aux tribunaux d’arrondissement la connaissance de tous les quasi-délits ou faits dommageables qui n'au" raient pas une origine commerciale : distinction arbitrairement créée qui aurait pour résultat de rendre plus défavorable la situation des plaideurs les plus dignes d'intérêt. Cette
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
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- doctrine enlèverait enfin aux tribunaux l’appréciation de tous les faits qui auraient eu pour théâtre un point quelconque de l’arrondissement (l’enceinte de la gare seule exceptée), ces faits se fussent-ils accomplis à quelques mètres seulement de cette gare. Elle n’est donc pas acceptable.
- Un de nos lecteurs nous écrit :
- J’ai expédié le 5 juin à un client de Bruxel-les une machine non emballée aux conditions du tarif général. Le chemin de fer en a pris livraison sans réserve et l’a rendue en gare de Bruxelles. Mais cette machine ayant subi des avaries, le client l’a refusée et a actionné l’Etat belge en dommages-intérêts.
- Pour un motif que je ne connais pas, la machine est revenue à Paris et une expertise a été ordonnée Or, l’expert conclut que la machine n’étant pas emballée, l’expéditeur doit supporter les 7120 du dégât et le chemin de fer les 13/20.
- Or, cette machine était vendue prise et Payable à Paris par traites acceptées par mon client qui n’ayant pas reçu cette machine laisse protester les traites.
- Dans ces circonstances je me demande si l affaire d’avaries ne doit pas être réglée entre 1® chemin de fer et mon client et si, vu le non paiement des traites je ne dois pas actionner 1® chemin de fer en dommages-intérêts et ga-rantires
- R — La machine étant psisa et payable à Paris, voyageait aux risques de l’acquéreur Sauf son recours contre le chemin de fer en cas d’avaries.
- Vous n’avez donc pas à vous préoccuper du litige existant entre votre client et le chemin de fer. Ce dernier pourrait vous appeler en cause ; s’il ne l’a pas fait et si vous n’avez pas été partie à l’expertise, les conclusions du FAPport de l’expert ne peuvent vous être uti-lement opposées.
- Assignez donc votre client en paiement des valeurs ; c’est à lui à appeler en garantie le ransporteur responsable.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif Lambert frères, blanchissage et crêmage de fils et cotons simples et retors, route d’Ypres, à Quesnoy-sur-Deûle (Nord). — Durée : 20 ans. — Acte du 14 juil.
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- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- Formation de la Société en commandite Ch. Vandenbrocke, Renard et Cie, teinture et apprêt des tissus, peluches soies et velours lin, jute et ramie, rue Ogiers, à Croix. — Durée : 10 ans, du 10 mai. — Cap. : 61.000 fr. dont 49.900 fr. par la commandite. — Acte du 8 août.
- Formation de la Société en nom collectif F. Labrunie et Michel, lavage des laines, à Saint-Junien. — Durée : 10 ans. — Cap. : 150.000 fr. — Acte du 18 juil.
- Formation de la Société en nom collectif Wissel et Cie, teinture de tissus, impression sur étoffes, au Parc, à Neuville-sur-Saône (Rhône). — Durée : 9 ans et 6 mois. — Cap : 225.000 fr. — Acte du 18 juil.
- Formation de la Société en commandite C. Mallen et Cie, teinture d’étoffes de soie, 101, route de Vienne, à Lyon. — Durée : 5 ans. — Cap. : 20.000 fr. par la commandite. — Acte du 1er août.
- PROROGATIONS DE SOCIÉTÉS
- Prorogation au 1er juil. 1903, de la Société Boittiaux et Cie, apprêt de tissus, 156, rue Pellart, à Roubaix. — Acte du 13 juil.
- Prorogation au 1er juil. 1905, de la Société Tailleur frères, apprêt et blanchissage de rideaux à neuf et étoffes, 115, rue Montreuil, à Paris. — Acte du 17 juil.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- M. Labrousse a vendu un fonds de teinturerie, 10, rue Frochot.
- Mlle Legaye a vendu un fonds de teinturerie, 82, rue de Dunkerque.
- Mlle Delcourt a vendu à M. Huchard un fonds de teinturerie, 10, rue des Lavandières-Ste-Opportune.
- Mme Vve Henri a vendu un fonds de teinturerie, 72, rue de Sèvres.
- M. Delgoffe a vendu un fonds de teinturerie, 14, rue de la Fontaine-au-Roi.
- Mlle Laîné a vendu un fonds de teinturerie, 61, rue des Dames.
- Mme Vve Jansanne a vendu un fonds de teinturerie, 10, av. Daumesnil.
- M. Babel a vendu à Mme Bolay un fonds de teinturerie, 16, rue Brézin.
- M. Lavieuville a vendu à Mme Destenay un fonds de teinturerie, 64, rue Dulong.
- M. Chaussée a vendu un fonds de teinturerie, 99, rue de Provence.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tout les ouvrages ci-dessous sont en vente au, bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8‘> avec figures dans le texte.
- Il est facile de trouver dans tous les traités d'analyse des renseignements exacts et toutes les indications nécessaires pour exécuter les analyses des composés minéraux, mais il n’en est plus de même pour l’analyse des produits organiques. A part certains ouvrages et manuels spéciaux traitant plus particulièrement de l’examen des substances alimentaires, la plupart des livres de chimie analytique ne renferment que de rares et courtes données sur l’analyse des produits organiques employés même communément dans le commerce et l’industrie. La question est, il est vrai, plus complexe et les méthodes si générales et si précises de la chimie mini* rale ne sont plus, la plupart du temps, applicables. Aux impuretés nombreuses que ces produits peuvent renfermer et qui proviennent d’un mode de fabrication imparfait ou d’une purification incomplète, viennent s’ajouter les fraudes dont ils sont si souvent l’objet; enfin, on rencontre encore dans le commerce des produits complexes fabriqués pour un usage spécial et sur la nature desquels on n’a souvent que des notions très vagues.
- Les documents relatifs à ces diverses sortes de recherches sont cependant nombreux, mais dissiminés dans des revues ou des ouvrages spéciaux. Réunir ces documents épars, les condenser en vue de faciliter le travail du laboratoire, tel a été le but de l’auteur. Laissant de côté tout ce qui avait rapport à l’analyse minérale, il s’est attaché à ne décrire que les méthodes applicables à l’examen des produits organiques employés dans les arts, l’industrie et l’économie domestique, en vue de permettre aux personnes, peu habituées à ces sortes d'analyses, de pouvoir ies effectuer rapidement sans les obliger à avoir recours aux traités spéciaux et mémoires origi-naux, quelquefois difficiles à se procurer.
- Expédié contre mandat poste de 10 fr. 60.
- La pratique du teinturier, par JulesGARCON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc. ; 2 volumes avec nombreuses figures intercalées dans le texte. Présenter sous une forme résumée l’ensemble des connaissances pratiques qui peuvent le plus aider un teinturier dans son travail de chaque jour, tel est l’objet de cet ouvrage.
- Après les quelques considérations générales d’une introduction historique, l’auteur traite successivement dans le premier volume : 1' des méthodes de teinture, et 2- des essais de teinture; il étudie tout spécialement les conditions qui permettent au teinturier de bien unir, de bien échantillonner; il y traite également 18
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- S
- question si importante de la solidité des teintu res,
- M. J. Garçon donne en appendice à la fin de ce volume :
- 1 Quelques réflexions sur la théorie de la teinture ;
- 2 Les éléments de la science de la couleur ; 3’ Une bibliographie des principaux ouvrages Tançais et étrangers.
- Le deuxième volume est consacré à l’étude du matériel de teinture, avec nombreuses figures.
- Dans un troisième volume : recettes et procé-ge8 spéciaux de teinture, l’auteur donne une Serie de recettes types pour la .teinture du coton, ae la laine, de la soie, du lin, du jute, de la ra-ne etc., à l’état brut, en rubans, en cannettes, e bobines, en fils de chaîne, en écheveaux, en issus purs, en tissus mélangés.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture aes fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blan-enment et la fabrication des toiles peintes,
- Far Joseph DÉPIERRE, ingénieur civil,ouvrage co^onné par la Société libre d’émulation du Co^merce et de l'industrie de la Seine-In fé-—--
- rieure. Troisième édition. Un volume in-8-avec figures et un atlas. Prix : 12 fr. 50.
- Manuel complet de teinturier (supplément traitant de l'emploi en teinture des couleurs artificielles de la houille, par A. M. Villon, 1 vol. in-18, franco, 4 fr.
- Traité de l’épuration des eaux naturelles et industrielles, par E. Delhotel. — Un volume grand in-80 avec 147 figures dans le texte. — Prix, relié : franco 16.50 contre mandat adressé aux bureaux du journal.
- Le Japon pratique, par Félix Régamey. — Un volume in-18, illustré de 100 dessins par l’auteur. — Prix : 4 francs ; franco, 4 fr. 50. _________
- Tableau formulaire du breveté et de l’inventeur en tous pays, par M. Ed. Caron, ingénieur.
- 1 vol. Prix : 3 fr..
- Adresser les demandes au bureau du journal.
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de rIMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Eyck— Acides
- Wasnet Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à fer. j hal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de Morelde cuivre.
- alan.t) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine lates Tehe-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa Ruch]
- citric?*) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, 1e, picrique.
- De Rou, , Acide tar trique
- desD-(R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue nicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Roppen.. j Agrafes pour courroies
- “edt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Rouil— . Albumines
- Dastoporeres, 275, rue De Charenton, et 45, boulevard Sé-„Dour in’ Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang "hibaul. Pression des tissus. Produits divers. Téléphone. Cie),+ et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Qualité Ue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs, supérieure pour impressions des tissus.
- rzberp Alizarine
- “cieter, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne), ohimiceonyme Des matières colorantes et produits Slege es de Saint-Denis (Etablissement A. ‘Poirrier). s°cial : 105, rue Lafayette, Paris.
- Pischer n- Alun
- i Mine al. Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu--arieunpur et raffine.
- oulfate 11)s Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. PWr. u alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun
- Bloch/N Amidons
- “tMoslr et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-JUry, Eni i Médailles d'or 1867-1878, Paris. Membre du “Ppret, nal. Amidon de pur froment pour blanchiment et
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br .s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Tailliez (L.),4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline. Kahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire aes couleurs d'aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêts divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêts (Machine* d’)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- S
- T rrt
- Barques (Fabrieants de)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Article* pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlier, au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines,etc
- Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Boi* de teinture
- Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides. Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Bota acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevet* d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Pans Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-cor seil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bro» en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impre" sions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosse spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine). . The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Wor
- C" Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- J. Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveu» successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage,' Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, cna-fage, ventilation. , fl Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois v 1 dennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage w nomique dans les blanchisseries, teintureries, etc. ne peu ae place, chauffe beaucoup avec peu de combust
- Cartons lustrés pour apprêts .
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chaneeaux (W d’Or). Cartons lustrés pour apprêteurs. .. ; Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apPrew rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- immt et de vonn
- Lobi aleme
- 180 m line n e l’inc Ces race é roduit répari erése licatic
- Us
- Chaudronnerie „ n .
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue W Qenen Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chau. pour teinturiers. —es-
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, Slcie 8 seurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisse teintures, chaudières, cuisine à couleurs. baus-
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines,011 ‘ "Oyen dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris, Bassines, chaud 1 etre ( cuisines à couleurs.
- Chimistes p ans
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires,
- Chlorures divers -al Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décoi eau de javel. d80o-Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chloruresselsde lorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille»0 de cochenille pour toutes industries.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analy&e des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
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- — i antes
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-
- 39e Année. — No 18.
- 20 Septembre 1895
- 1
- ir, Par» ieur-Cor
- E ex»
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries
- tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- ecueillement de l’indigo. — Des apprêts. — Appareil pour l’oxydation du noir Monnet. — Fabrication du fil decoton. — Perfectionnements et procédés nouveaux. - Mercerisage du coton. — Exposition de Rouen. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie.— Cours.— Annonces.
- PROCÉDÉ
- DE
- RECUEILLEMENT DE L’INDIGO
- fixé sur les matières textiles, d'utilisation immédiate de cet indigo, de teinture directe et de dégraissage à l'aide d'un produit sa-wnvux
- Par MM. Maistre et Campagne
- L’objet de la présente invention est princi-
- * alement un procédé de recueillement de l'in-
- ± 3 $ SS S C — CQ A.
- 180 non fixé sur les matières textiles (la aine notamment) et d’utilisation immédiate e indigo ainsi recueilli pour la teinture.
- Ces opérations sont rendues possibles
- TWor à la découverte de nouveaux savons ou
- ne veut bage, e, chau-
- "oduits savonneux dont nous donnons la Preparation ci-dessous et dont les inventeurs
- Bois (Ar-jage éet etc., g1 ibustible
- seFeservent la propriété pour toutes leurs ap-Pications autres que celles sus indiquées.
- K " e U U üb dut CelSR RUPARUAUSOP2
- “les que montage direct de cuves de tein-
- X (Coie pprêts,"
- "Te, dégraissage des matières textiles en Sënéral,etc.
- ie Sain audiere succer isserie"
- i, chgur is..
- audière
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- * % 1
- • PRÉPARATION DE PRODUITS SAVONNEUX
- -88 procédés par cette préparation se ra-eTent aux deux modes suivants :
- '^a^ication des savons par la saponiji-^°n ^recte et rapide des corps gras au r)e des sels alcalins employés secs au lieu o éployés en dissolution ou lessive, comme e fait d'habitude, et notamment par la
- combinaison de l'oléine et du sulfhydrate de sodium.
- Cette saponification est plus ou moins rapide et nécessite, ou non, l’intervention de la chaleur, suivant la nature des corps gras et des sels employés; de là aussi dépendent, pour le produit obtenu, des propriétés plus ou moins énergiques.
- Les avantages généraux de ce procédé sur les procédés ordinaires sont les suivants :
- La rapidité de l’opération : d’où moins de main d'œuvre et moins de frais généraux (cette rapidité est remarquable avec les alcalis sulfurés) :
- L'économie de combustible, l’eau n’étant pas employée comme véhicule du sel alcalin, et les corps gras nécessitant, pour être saponifiés, une quantité de chaleur très faible, même nulle dans certains cas.
- Le savon obtenu n'a pas besoin d’être concentré ; il ne renferme pas d’eau et sa composition est aussi constante que celle des matières premières employées, matières que l’on veut obtenir.
- Parmi ces combinaisons réalisables, entre les corps gras, d’un côté, et les sels alcalins oxygénés ou sulfurés, d’autre part, MM. Maistre et Campagne étudient plus particulièrement le savon obtenu de la façon suivante :
- Prenant 800 grammes environ d’oléine et 400 grammes du sel (mélange de sulfhydrate et d’hydrate de soude) pulvérisé ; ils versent ce produit dans l’oléine portée à l’ébullition et agitent. Le mélange se gonfle, devient pâteux. Au bout de quelques minutes, ils le retirent du feu, le savon se prend en une masse homogène de couleur jaune verdâtre.
- e
- - o 24 — 1831
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-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- B. Fabrication de produits savonneux en dissolution par la saponification des corps gras et de l'oléine en particulier, au moyen d'une dissolution d’hydrate et de sulfhydrate de soude.
- On prépare une lessive à 2 degrés environ du mélange de sulfhydrate et d’hydrate de soude ; on y mélange 1 kilogramme d’oléine par 100 litres d’eau, on porte le tout à la température de 40 à 45 degrés centigrades, on agite et le bain savonneux est formé et prêt à fonctionner.
- Dans ces deux méthodes, les proportions de sel et d’oléine n’ont rien d’absolu et varieront suivant l’application que l’on veut faire du produit.
- On peut également employer, concurremment avec le sel mentionné ci-dessus, une proportion plus ou moins forte de carbonate de soude ou autres sels alcalins pour les applications faisant l’objet du présent brevet.
- Pour toutes ces applications; le principe de l’invention repose sur l’emploi simultanée des sulfures alcalins ou alcalino-terreux (soude, potasse, etc.) et des hydrates ou autres sels oxygénés, alcalins ou alcalino-terreux, permettant la saponification rapide des corps gras.
- Les propriétés de ce savon le rendent apte à un grand nombre d’usages. Notons, outre es applications qui lui sont communes avec les savons ordinaires, les applications suivantes :
- lo Recueillement de l'indigo non fixé sur les matières textiles au sortir des cuves, et utilisation de cet indigo ;
- 2o Montage de cuves sur bains savonneux;
- 3° Dégraissage des matières textiles en flocons, en fils, en tissus, en déchets.
- ae
- IL Recueillement de l’indigo non fixé sur les MATIÈRES TEXTILES, ET NOTAMMENT SUR LA LAINE, AU SORTIR DES CUVES
- Le procédé consiste dans un traitement que l’on fait subir aux matières textiles et aux laines en particulier, pour les débarrasser de l’indigo non fixé qu’elles ont entraîné.
- claire
- Les inventeurs emploient pour cela desii estin
- solutions d’un savon spécial, préparées p les méthodes indiquées plus haut. L’ind est repris en totalité parle bain savonneux, une cuve peut être montée directementda ce bain quand il est assez chargé en indig par la seule addition de matières réductrice l’alcali du savon servant de dissolvant.
- Manière d'opérer. — Lorsque la laii après trois ou quatre passes, suivant 1 nuance qu’on veut lui donner, sort de la cm elle entraîne mécaniquement une certai quantité d’indigo qui n’est pas fixée et quii paraît, soit au lavage de la laine, soit ai différentes opérations que subit le drap. C'a cet indigo que le procédé breveté est desis à recueillir, sans altérer en rien ni la nuan de la laine, ni la laine elle-même. Dep comme nous allons l’expliquer, cet indigos immédiatement utilisé dans le bain même, a servi à l’extraire.
- On peut former le bain de deux maniff différentes en employant le savon comm est dit dans le mémoire descriptif (A),ou formant le bain par la méthode B.
- L’opération du recueillement d’indigo 1 fait dans un bac muni d’une presse ou der leaux exprimeurs. Ce bac est muni d’un dot fond en tôle percé de petits trous à 10 cen" mètres du véritable fond, et destiné àlals passer les impuretés et à empêcher la 8 de traîner dans le dépôt qui peut exister.
- Le bain étant formé dans le bac par M l’autre méthode et prêt à fonctionner, 0 jette la laine sortant des cuves après déveri sement (par 30 ou 40 kilogrammes ou P suivant la contenance du bac) ; on la bàto11 pendant 10 minutes environ dans ce baln vonneux, et on la sort.
- La laine passe sous les rouleaux eh meurs qui lui font dégorger tout le bainI renferme et la ramènent dans le bac.
- Par ce simple passage, elle a laissé ds" bain presque toutes les impuretés et tou digo non fixé qu’elle contenait.
- Jetée dans une laveuse à courant
- digo ( après tout [ gênai que < d’indi empè n’éta:
- D’( teinti qui e feutr aussi
- En tice, ture terre écon
- Le la la doux forte
- Al peut dans la pl le d< digo que on s ci-a peu celu CUVi mon il es
- M céd< von à in de s
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- la desiî arées p . L’indi onneux, nent à n indig ductrics int.
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- ir l’une1 ner, e” déveri'
- 1 bâtof bain’
- e y ce
- 3é dafi toul
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- claire, elle dégorge, grâce au savon dont elle est imbibée, toutes les impuretés et tout l’indigo qui avaient échappé au liquide du bac, et après séchage, elle se présente dépouillée de tout poids factice, de toute matière terreuse gênante pour les opérations ultérieures, ainsi que de la couleur factice, surcharge inutile d’indigo qui rehaussait sa véritable nuance et empêchait d’en bien juger, tant que l’étoffe n’était pas dégraissée et foulée.
- D’où : facilité de contrôler dans l’atelier de teinture la nuance définitive de la laine, ce qui est impossible actuellement sans faire des feutres; facilité de s’assurer avec certitude aussi si la laine est unie ou non.
- En outre, laine dépouillée de tout poids fac-' lice, graissage moindre, régularité de la fila— ture et du tissage, laine dépouillée de matières terreuses, chaux en particulier, foulage facile, économie.
- Les fibres de la laine ne sont pas altérées ; la laine prend, au contraire, un toucher plus doux et une résistance dynamométrique plus forte.
- Afin de recuillir tout l’indigo non fixé, on peut jeter la laine sortant du bain savonneux dans un deuxième bac rempli d’eau, et de là la plonger dans la laveuse. De cette manière, 1® deuxième bain reprend à la laine tout l’in— d'go que le premier n’avait pu exprimer. Lors-que le premier bain est suffisamment chargé, on s en sert pour teindre, comme il va être dit C1~après, et le deuxième bain qui contient Peu d'indigo devient premier, et c’est dans celui—là que l'on jette la laine sortant des cives, après l’avoir formé à 2,5 degrés et monté à la température de 40 degrés, comme 1 est dit pour le premier bain.
- Mais un avantage considérable de ce pro-cedé résulte de la propriété qu’a ce bain sa-vonneux d’être transformé en bain de teinture aindigo, c'est-à-dire en cuve à l’hydrosulfite de soude.
- Voici la manière d’opérer pour utiliser le beintelqu‘ilest:
- Utilisation immédiate de l’indigo recueilli.
- — Le bain étant chargé d’indigo après le passage d’une quantité assez forte de laine, 500 kilogrammes par exemple, on le porte à la température de 60 degrés en remuant le fond, La vapeur arrivant dans le bain par un tuyau allongé sur le fond du bac et percé de trous, se charge de produire à la fois le chauffage et l’agitation du bain.
- On ajoute alors de l’hydrosulfite de soude en quantité suffisante pour réduire l’indigo qui est tenu en dissolution par notre matière savonneuse, et le bain est ainsi transformé en cuve.
- On met alors dans la cuve la quantité de laine blanche qu’elle peut contenir sans y être gênée ; on retire cette laine qui est teinte après un séjour de 20 minutes. Comme cette première passe n’absorbe pas tout l’indigo qui est dans la cuve, on met d’autre laine jusqu’à ce que la cuve soit épuisée.
- La laine est très bien teinte, la nuance du bleu est très vive et violette ; la laine ne perd rien de sa vivacité ni au lavage ni aux diverses opérations que subit l’étoffe, ce qui prouve que l’indigo est bien fixé.
- III. Cuve sur bain savonneux
- Nous venons d’indiquer comment on peut utiliser le bain savonneux ayant servi au recueillement de l’indigo comme bain de teinture. Il est bien évident que l’on peut continuer à teindre dans le même bain en y ajoutant de l’indigo, suivant les besoins. De même les brevetés se réservent le droit de monter de toutes pièces une cuve sur bain savonneux. La marche à suivre pour monter directement le bain de teinture est très simple.
- Il suffit de faire une dissolution de savon spécial ayant une concentration convenable. On peut, par exemple, employer 1 kilogr. de savon par 100 litres d’eau (mais ces propositions n’ont rien d’absolu), ou bien préparer un bain savonneux par la méthode B.
- Dans cette dissolution, on délaie une quantité convenable d’indigo broyé, ou met ce dernier directement dans la cuve.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- II suffit alors d’ajouter, dans la cuve contenant l’indigo et la dissolution de savon ou le bain savonneux, de l'hydrosulfite de soude ou tout autre agent réducteur pour réduire l’indigo ; dès que le bain a pris une couleur laiteuse et d’un jaune un peu verdâtre ; il est prêt pour teindre.
- On voit, d’après ce qui précède, que le savon ou bain savonneux est destiné à remplacer tout ou partie des dissolvants alcalins employés jusqu’à ce jour.
- Les avantages de ce bain sont les suivants :
- 1o Les matières textiles sont pénétrées uniformément et instantanément par le bain : d'où uniture parfaite et économie de temps ;
- 2o Elles n’entraînent mécaniquement pas d’indigo, ou, s’il en échappe un peu, cet indigo est repris facilement par le rinçage de ces matières à l’eau pure ;
- 3° Nuances remarquablement vives.
- De plus, ce bain peut réaliser les applications suivantes :
- Teinture de la laine en suint dans le bac ; celle-ci prend la couleur aussi facilement que la laine blanche ; il est même probable que le suint, enrichissant le bain en matières grasses et alcalines, permettra d’économiser le savon employé comme dissolvant :
- Teinture et dégraissage simultanés de la laine ensimée, déchets de filature, fils en bobines, tissus non dégraissés.
- Exemple : un drap blanc en toile non dégraissée, trempé dans la cuve montée avec le savon spécial pourra être teint à la nuance voulue et sortira dégraissé en même temps de la cuve. La nuance aura mieux pénétré l’intérieur que si le drap était dégraissé et teint par les procédés ordinaires.
- IV. Dégraissage de matières textiles
- Parmi les nombreuses applications auxquelles le bain savonneux peut se prêter, nous mentionnerons en dernier lieu le dégraissage et le lessivage des matières textiles en général, ouvrées ou non, et, en particulier, de la laine, procédés reposant à la fois
- sur l’emploi de produits spéciaux et surdif rents modes opératoires. istelà
- Les produits employés consistent endimede combinaisons obtenues ainsi que nous l'av dune m exposé plus haut. le faire
- Les principales applications sont les s rieure d
- vantes, le dosage des produits et le modeopace for ratoire variant naturellement, suivant le tremettre vail à exécuter : après cl
- 1° Dégraissage des laines en suint ou im. Le dé parfaitement lavées ; i bain mo
- 2° Dégraissage des laines filées, en éch-apparei veaux, fusées ou bobines ; sion ce
- 3° Dégraissage des déchets sans 4° Dégraissage des peaux ;
- isée. I )r, d’a
- 50 Dégraissage et foulage des draps f meilleu étoffes de laine ; ni défor
- 6 Dégraissage sans feutrage des flanelle» Apr: tricots, jerseys en pièces ou en effets cor-T'eau, si fectionnés. unautr
- Pour la plupart des applications du dégrai» portanc
- sage, il faut employer une dissolution de sa
- Pour recomm
- von spécial à raison de 0 k. 125 par litre d’eau, soit 0 k. 100 de savon par 8/10 de litres d’eau, 40 degi
- et porter cette dissolution à la températun de 35 à 40 degrés environ, ou bien le bain 8e viter ce vonneux B.
- Le dégraissage des laines et déchets sa fait dans un bac muni de rouleaux exprimeun• et d’un double fond en tôle percé de trous à 1
- 10 centimètres au-dessus du véritable fond.
- Le l Thénar
- destiné à laisser passer les impuretés et aem-pêcher la laine de traîner dans le dépôt que peinai
- forment ces impuretés à la longue.
- Le bac est ordinairement divisé en deux compartiments dans le sens de sa longueur; on met une certaine quantité de laine dans
- de phos
- Vevéne des ira N'ont p; prix du
- chaque compartiment, on bâtonne un peu 8
- on lève au
- **1* *-------9 AI wolwrAAA• l I bout de 15 à 20 minutes. Un homme sevé q
- met la laine dans un compartiment, tandis que l’autre la lève de l’autre compartimen La laine passe sous les rouleaux exprime—r qui lui font dégorger le bain qu’elle renferen" et la ramènent dans le bac. Elle est rincée8 l’eau fraîche ensuite.
- Un perfectionnement apporté au bac cor
- en -9 -9 e. cr- e me
- 55=20S s on s. 9. „ .89 S S 2 2. 8 & 22.
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-
- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- 417
- sur dif.
- i en ii s l'avu
- les soi ode op
- siste à y adapter une crémaillère ou un sys-terne de vis permettant de soulever, au moyen l’une manivelle, le double fond, de manière à le faire arriver au niveau de la partie supé-rieure du bac, la cloison du milieu étant fixée à ce fond et montant avec lui : ceci, pour per-
- it I0 remettre d’enlever les brins de laine restant après chaque opération.
- ou ii"e Le dégraissage des fusées se fait dans un bain monté de la même façon, mais dans un
- n éche
- utrage
- appareil permettant de forcer par la compres-lion ce bain à passer dans l’intérieur de la fusée. Le produit spécial permettra de facili-
- raps 6
- ter, d’abréger la manœuvre, d’obtenir un meilleur résultat pour dégraisser sans feutre in déformer la fusée.
- lanelles
- Après le dégraissage, vient le rinçage à
- ts cor-Teau, soit dans le même appareil, soit dans un autre semblable réservé à cet effet, si l'im-dégraieportance de l’installation le comporte.
- de 8. Pour le dégraissage des tissus, les brevetés e d'eaurecommandent l’emploi de leur dissolution à s d‘eaw,40 degrés centigrades, et de la laveuse au ératunidarge, permettant d’abréger l’opération et d'é-ains viter complètement le feutrage.
- hets "E
- rimeun trous 8
- DES APPRÊTS
- e fond, tem-pôt que
- n deux ngueur, ie dans
- peu fl hommë
- tandis liment' imeuf nferme incée8
- c con-
- 1 Le Bleu de Cobalt est encore appelé Bleu Thénard, outremer de cobalt il se prépare en peinant un mélange d’alumine en gelée et de phosphate ou d’arséniate de cobalt. Il n’est Yepéneux que quand il contient par hasard des traces d’arsenic. Les acides et les alcalis Tontpas d’action sur le bleu de cobalt. Le PX du bleu de cobalt est de beaucoup plus sevé que celui du bleu d’outremer. Il résiste “"sacides et au sel d’oseille.
- Bkeu de Paris et Bleu de Berlin. — A. Le ael de Paris, bleu de France, bleu de Turn-a 14 des propriétés très voisines de celles . oleu de Prusse ordinaire. Il se forme Pineipalement
- par l’action d’une solution de SSlafe rouge ou ferricyanure de potassium ** une solution de sel ferrugineux. On ob-
- tient un bleu de Turnbull soluble d’un beau violet bleu et brillant. En versant le sel ferreux dans un excès de cyanure rouge. Le sel ferrique versé dans un excès de cyanure jaune donne aussi un bleu soluble. L’addition de sel d’étain modifie la nuance et lui donne une belle teinte pourprée. Le bleu de Paris vendu en pains offre une cassure ayant l’éclat du cuivre, disparaissant par le frottement.
- Le bleu de Prusse ordinaire bleu de Berlin, encore appelé bleu de Saxe, de Louise, d’huile, d’Hortense, bleu de mer, bleu nouveau, bleu pour le linge. Commercialement, il est en morceaux plus ou moins compacts, à cassure terne, et a quelque analogie avec l’indigo. Il est complètement insoluble dans l’eau et dans dans l’alcool et est inattaquable par les acides étendus.
- On le rencontre aussi dissous dans l’acide oxalique sous le nom de bleu en liqueur, d’encre bleue de teinture pour bleuir le linge.
- Le bleu de Berlin peut aussi être dissous dans le tartrate d’ammoniaque détruisant facilement la couleur.
- Pour certains encollages et dans le parage des fils de chaîne sn emploie également le Carmin d’Indigo qui est une couleur à l’eau. C’est la solution purifiée de l’Jndigo dans l’acide sulfurique précipitée par le sel marin. Le Carmin est vendu en pâte violette, facilement soluble dans l’eau. On utilise parfois le Sulfate d’Indigo qui est le résultat de la digestion de l’indigo dans l’acide sulfurique ou vitriol. Le sulfate d’indigo est moins pur que le carmin et sa nuance est plus verte. Le sulfate et le carmin donnent un bleu très solide à Pair, c’est pourquoi ces couleurs sont souvent préférées à l’outremer pour différents articles comme nappes, linge damassé, etc.
- Vu le prix élevé de ces produits on utilise aussi toute la gamme des bleus d’aniline solubles à l’eau.
- Les bleus d’aniline coûtent un prix encore assez élevé par kilo, mais vu la richesse de ces matières colorantes, la petite quantité nécessaire pour azurer et bleuter les colles
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-
- 418
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 3
- w wonee
- tpa
- d’apprêts, on emploie par économie toute la série de bleus solubles malgré le peu de résistance de ces couleurs à l’air.
- Dans le parage et l’encollage des rayés noir et blanc, bleu et blanc (articles de Fiers de l’Orne, de Condé-sur-Noireau) on met dans les colles, des bleus violets qui avivent le. noir et le bleu. — Il faut faire fondre ces couleurs à l’eau bien bouillante et remuer activement pour faciliter la dissolution. Il importe de bien tamiser, ou mieux, filtrer la couleur, de façon à éviter les grosses taches blanches bleues de matière colorante non dissoute.
- Lorsque l’apprêt se compose simplement de savon ou de sulforicinate (huile soluble), comme pour certains articles destinés à être grattes ou regittés il y a plus d’avantage à employer comme matières colorante des bleus directs diamine qui teignent le coton par le savon et les alcalis. Pour corriger te ton des bleus d’aniline et même du bleu d’outremer on est forcé de violacer la couleur par une légère addition de couleur rouge.
- On emploie dans ce but la cochenille, l’éosine, l’érythrosine, etc.
- La cochenille est un petit insecte vivant sur le cactus nopal du Mexique et dans l’Amérique centrale. Il donne une couleur rouge très brillante par ébullition dans l’eau acide. Il vaut mieux que l’industriel apprêteur prépare lui-même la cochenille-ammoniacale ou le carmin qu’il doit employer. La cochenille-ammoniacale se prépare en faisant macérer pendant un mois, dans un vase fermé, une partie de cochenille moulue avec 3 parties d’ammoniaque. On tire à clair, on empâte la liqueur avec 40 % d’alumine en gelée, et on fait disparaître l’odeur ammoniacale par évaporation. La cochenille ammoniacale ne donne pas de ponceaux, mais des nuances tirant sur l’amarante, le mauve et le violet.
- Pour obtenir des nuances vives ponceau écarlate, il faut employer le carmin. Voici la préparation du carmin :
- On fait.bouillir dans 70 à 80 litres d’eau de
- pluie, 1 kilo de cochenille, après 2 heun d’ébullition on ajoute 90 grammes de salpi
- lions
- simple
- Par
- tre, on fait bouillir quelques minutes, puis» at Cai ajoute 120 grammes de sel d’oseille eti bëd laisse encore bouillir un 1/4 d’heure. Apn l'un i
- refroidissement on décante ou on filtre et
- pécia
- l’abandonne 15 à 20 jours. Le carmin se d eintu
- pose et on le sèche.
- oton
- M. Schuzenberger fait le carmin de la f* detei çon suivante : On fait bouillir dans 30 limd'œeuv
- d’eau non calcaire I kilo de cochenille.
- 83 Fr.
- ajoute 60 grammes de crème de tartre; pi net. -après quelques minutes d’ébullition on ajon Chlor 30 grammes d'alun, et on continue à lu mir
- bouillir 5 minutes. — On laisse déposer carmin et on le dessèche à l’ombre.
- Chlor
- Le carmin vaut 40 à 50 francs le kilo etc» lui du commerce est souvent falsifié par d matières terreuses. Il y a donc un réel aval tage à le préparer soi-même.
- L’éotine et l'érythrotine sont des coulée d’aniline très jolies comme nuance. L‘6os donne un rouge jaunâtre, l’érythrosine un rose violacé L’alun précipite ces colorai qui, malgré leur prix assez élevé, revienns encore à meilleur compte que la coche® vu la richesse en couleur de ces deux!" duits.
- Nous ne pouvons nous étendre plus 6 guement sur les colorants employés dans apprêts, leur nombre étant réellement P
- trop considérable.
- M. UDB
- APPAREIL MÉCANIQUE pour l’oxydation du noir Monnet Par MM. Gilliard, Monnet et Cartien
- Par un brevet en date du 17 décembrel pris par la Société P. Monnet et Cie, dot dénommés ci-dessus sont les cession'181 les brevetés se sont réservé la productl" l’application de nouvelles matières color", solides, noires, brunes, etc., par l’oX}^ directe sur les tissus d’un mélange à prof
- Poi dans tensit
- D’a oxyda de : Chlor Vana Acide
- 21 Eau.
- Le par L soum extra de se
- En grar essoi
- Ce dans Solu
- 5, Méle Eau
- bain nier
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-
-
-
- ST DE L’IMPRESSION DES TISSÜS
- + U
- Etions variables des sels d’une monoamine 2 heun simple ou substituée.
- desal Parle présent brevet, M. Gilliard, Monnet s, puisa it Cartier se réservent la propriété d’un pro-Ile et édé d’oxydation comportant la description
- re. Apn l’un appareil mécanique et des dispositions iltre en spéciales qui permettent d’obtenir, dans la
- in sed teinture des fibres textiles, et spécialement du
- le la
- coton brut et en bourre, une grande régularité de teinte et une économie notable de main-
- 30 lim l’œuvre.
- S
- Exemple de teinture du noir dit noir Mon—
- rtrepu net. — Ce noir est formé sur 100 parties de onajon Chlorhydrate de paraphenylène dia-
- J à fe mine................................ 58.3 % époseri Chlorhydrate d’aniline.............................................. 41*7
- Pour l’emploi, on le dissout dans l’eau froide
- ilo et» dans la proportion de 3 à 8 %, suivant l'in-
- i pard tensité de la teinte à obtenir.
- éelavai D'autre part, on prépare une solution oxydante dite mordant, formée sur 100 parties coûte de :
- L'éosh ne do® coloras vient jocheni
- leux
- Chlorate de soude............
- Vanadate d’ammoniaque..........
- Acide chlorhydrique ordinaire à
- 21 degrés Baurné............
- Eau............................
- 30.000 %
- 0.070
- 0.500
- 69.430
- Le coton en bourre ou en flottes est préparé
- , Par les procédés ordinaires de décreusage et Plus soumis à l’action de la presse ou de l'hydro-extracteur, de façon qu’il retienne la moitié mel 1 de son poids d’eau
- Udb
- nnet rtier
- ibre^ , dotl onns" luctit olor? „xydl
- En admettant que l’on opère sur 8 kilo-gammes de coton brut ou en bourre, décreusé, essoré,il pèsera tout mouillé 12 kilogrammes. Ces kilogrammes de coton sont plongés
- dans un bain composé de :
- Solution aqueuse de noir Monnet à 5 on 8%.......................... 80kilog.
- Melange oxydant formé de mordant 8
- Eau pure........................... 22
- Total............ 120
- Quand le coton est parfaitement imbibé du bsin ci-dessus, il est pressé ou essoré, de ma-niere à Peser en tout 20 kilogrammes : des
- immersions successives de 8 kilogrammes de coton préparé peuvent être faites dans ce même bain, en ajoutant chaque fois une quantité de mordant et de noir égale à celle qui a été enlevée par le précédent passage du coton, Le coton ainsi imprégné est placé dans un cylindre en bois et à claire-voie, tournant mécaniquement avec un mouvement très lent autour de son axe.
- Ce cylindre est placé dans une chambre en maçonnerie épaisse, de manière que l’on puisse y maintenir une atmosphère humide et une température constante de + 17 degrés à + 18 degrés centigrades.
- L’hiver, la température est élevée au moyen d’un éjecteur de vapeur qui entraîne dans la chambre de l’air échauffé saturé d'humidité.
- L’été, elle est abaissée par un courant d’eau froide coulant sur la surface de colonne verticales revêtues d’étoffes et placées dans l’intérieur de la chambre.
- Le coton placé dans le cylindre fonce peu à peu, et, au bout d’environ 24 heures, arrive à une très belle teinte noire, puis il est lavé à grande eau jusqu'à ce qu’il ne dégorge plus, et séché.
- 666666666666666
- “h=
- Le dessin montre la disposition de l’appareil à oxyder.
- A, cylindre en bois à claire-voie.
- B, poulies donnant le mouvement rotatif au cylindre.
- C, arbre de transmission.
- D, trompe injectant de la vapeur et de l’air pour régler la température et 1 humidité en hiver ; la vapeur est amenée par le robinet d.
- E, colonne réfrigérante, pour régler la température en été.
- F, double porte pour entrer dans l’étuve.
- G, double fenêtre pour vérifier du dehors le
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-
-
-
- 420
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- degré de température et d’humidité à l’intérieur de l’étuve, au moyen d’un thermomètre et d’un hygromètre placé en H.
- PERFECTIONNEMENTS à la fabrication du fil de coton teint Par M. Salzmann.
- Les perfectionnements qui font l’objet de cette invention se rapportent à un procédé pour fabriquer du fil de coton teint en une ou plusieurs couleurs, et ce qui caractérise tout particulièrement ces perfectionnements, c’est que, par leur application, le boudin (ou mèche) venant du batteur, de la carde et des autres machines préparatoires utilisées dans la filature de coton, est transformé en échées que l’on teint ensuite ; le boudin (ou mèche) étant finalement traité, c’est-à-dire étiré et doublé, par les métiers en gros et les métiers en fin, de manière à fournir, selon les circonstances, un fil à une ou à plusieurs teintes ou nuances très régulières.
- Le coton dont on veut se servir est démêlé, cardé et étiré de la manière ordinaire ; on le dévide ensuite sur un bobinoir gros on moyen, et le soumet au tordage.
- Le boudin (ou mèche) dévidé est soumis à une cuisson dans une chaudière contenant de l’eau et une solution de soude caustique, puis, étant encore humide, on le transforme en échées.
- Les échées, obtenues comme je viens de l’expliquer, sont teintes, pressées et séchées selon les besoins du moment, on les dévide ensuite au moyen d’un bobinoir, moyen ou fin, et on arrive ainsi à doubler deux fils simultanément. La tension exacte de la mèche teinte est obtenue sur le bobinoir en écartant le cylindre étireur antérieur un peu plus de celui du centre et en faisant la pression de deux cylindres étireurs superposés un peu plus forte que pendant le traitement préparatoire du boudin (ou mèche) non teint.
- Il est souvent nécessaire d’employer comme
- cylindre compresseur antérieur ou supéri un cylindre cannelé en fer. On obtient ai un boudin (ou mèche), que l’on traite ens par un métier en fin et en doublant plusie fois (trois, quatre, cinq fois selon les exigea de chaque cas spécial) les fils de la mè teints en une ou plusieurs couleurs; on p obtenir à volonté soit une teinte unifor soit une teinte ou nuance plus on moins n riée. Le traitement complémentaire du fil t effectuée de la manière ordinaire.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discusso l'analyse des brevets de nature à intèreu'. nos lecteurs.
- PROCÉDÉ CONSISTANT A ENLEVER LES TACHE! DITES « MARQUES » provenant des matières résineuses existants les laines, blousses ou déchets de toutes pn venances ou mises accidentellement ait1 que dans ces matières fabriquées ou en cou de fabrication ; tissus, feutre en pièces,1-cloches pour chapellerie et morceaux pot tous usages et destinations.
- Par M. Paul-Gabriel Delbourg.
- Pour la mise en exécution de la présentelf vention, il est procédé de la façon indique ci-après : On trempe les matières à détache' dans un bain d’huile de résine, de préfèrent chauffé, pour dissoudre les matières r6s neuses formant taches. Pour faciliter l’elim nation des matières résineuses placées inte rieurement dans les feutres et tissus, on paS9 lorsque c’est nécessaire, les matières à df tacher à la machine dite « Exprimeuse" pression ». A la suite, on procède à l‘enlë"e ment de l’huile employée, si cette opérati est nécessaire pour les besoins, et ce par" moyens ordinaires de dégraissage en usa"
- Au lieu d’huile de résine, l’inventeur " réserve d’employer les oléines, les huiles Ve gétales ou minérales, huiles lourdes, en "
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-
-
- BT DE L'IMPRESSION DES T1SSÜS
- 421
- mot tous produits exerçant une action simi -laire à l’huile de résine.
- et exposé ainsi à un frottement énergique et tordant.
- NOUVEAU PROCÈDE DE PRÉPARATION de mordants colorants
- Par la Société Dahl et Cie
- Ce nouveau procédé pour préparer des mordants colorants est fondé sur la condensation d’une molécule de naphto-quinone, respectivement de ses acides sulfoniques, avec une molécule d’acide ortho- amidonaphtol sulfoni-que en solution aqueuse, et sur la cuisson de ce produit de condensation en solution alcaline.
- Le mode d’exécution particulier du procédé en question s’effectue avec l’emploi des acides amidonaphtol sulfoniquesdésignés ci-dessous:
- Acide al amido 31 naphtol 0.2 sulfonique ;
- Acide al amido jh naphtol 33 sulfonique ; Acide ai amido pi naphtol 34 sulfonique ; Acide p amido a naphtol 0.2 sulfonique ; Acide p amido a naphtol 03 sulfonique ;
- LAVEUSE MÉCANIQUE POUR TISSUS Par M. Hermann Schiedges.
- Le laveur dont il s’agit dans la présente invention offre l’avantage d’abréger considérablement le temps nécessité avec les machines actuelles et de réaliser un nettoyage plus énergique. Cet avantage est obtenu par ce fait que les tissus ne sont pas seulement dirigés comme d’habitude entre deux rou-leaux de pression superposés, mais qu’ils doivent encore passer entre deux trains des cylindres superposés, c’est-à-dire dont les supérieurs sont montés dans un châssis avec faculté de s’y mouvoir verticalement et reposent sur la périphérie des cylindres inférieurs lui ne peuvent que tourner sur leurs axes.
- Par suite d’un mouvement de va-et-vient communiqué à ces cylindres supérieurs, com-biné avec le mouvement de monte-et baisse, le tissu est alternativement tendu et relâché
- NOUVEAU GENRE DE TISSU avec parties transparentes imitant les vitraux
- Par M. Maurice Francolin
- Ce nouveau tissu, avec parties transparentes imitant les vitraux, est caractérisé par l’application de gélatine colorée sur un tissu se laissant facilement traverser par la lumière, tels que les tissus à réseaux, tulle, gaze, étamine, etc., etc.
- La lumière traversant cette gélatine colorée produit de très jolis effets lumineux, analogues à ceux produits parles vitraux.
- Le procédé consiste à étendre avec un pinceau une solution de gélatine sur la partie du tissu qui doit constituer le motif transparent.
- Le contour de ce motif sera dessiné sur le tissu suivant les procédés ordinaires, soit au moyen d’une tresse ou d’une ganse d'une broderie appliquée, comme une soutache, sur ce tissu ou de toute au re façon convenable. A l’intérieur de ce desssin, s’étend une couche de gélatine, dans laquelle on fait fondre préalablement soit des couleurs d'aniline, soit des produits tinctoriaux quelconques de manière à obtenir les teintes désirée13.
- PERFECTIONNEMENTS
- dans les moyens de calibrer, parer et finir les les produits textiles et la matière pour les exécuter
- Par M. Bardley, Bois Manby.
- L’invention est relative à un procédé perfectionné pour calibrer, parer et finir les tissus faits avec des fibres textiles végétales, de manière à leur donner de l’apparence et du corps, et à l’emploi, dans ce procédé, de matière dont la nature est la même que celle des fils et des tissus eux-mêmes ou analogue à celle-ci.
- Leprocédé consiste à traiter ces fils ou tissus
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-
-
- y
- 2 %.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- par une solution de cellulose dans du chlorure de zinc, et à enlever ensuite, par lavage, le chlorure de zinc de manière à laisser la cellulose précipitée dans la matière textile. La solu tion de cellulose peut, toutefois, être mélangée à d’autres matières minérales de finissage connues, telles que l’argile à porcelaine, la stéa-lite, le gypse, de la pâte durcissante, de la baryte, du blanc fixe, etc., etc., ou des matières végétales comme de l’amidon, de la farine, du riz en poudre, etc., etc.
- FABRICATION DE BÉRETS LÉGERS en tricot avec apprêt
- Par la Société Lauthère frères.
- S
- i h
- En dehors des débouchés du sud -ouest, la clientèle réclamait depuis longtemps un béret léger, quoique assez raide.
- Ce résultat a été atteint par les inventeurs de la façon suivante : On tricote le béret sur des métiers ad hoc dans de plus faibles dimensions et on se borne à le fouler juste ce qu’il faut pour que la maille du tricot disparaisse simplement sous le feutrage, sans poursuivre le résultat ordinaire de cette opération qui est de donner du corps et de la raideur. Après avoir lainé le béret, on lui donne de la consistance par un apprêt que l’on applique dans une opération ci-dessous décrite.
- On commence par mettre dans le béret tourné à l’envers un papier de la dimension dudit béret, on le place sur un tampon composé d’un matelas de laine en rame découvert. Ce tampon se trouve dans un réservoir destiné à recevoir l’apprêt 10 % de gélatine, 2 % de glycérine et 88 % d’eau. Pour que le tampon puisse s’imprégner le plus uniformément possible de ce liquide, on a ménagé au centre du réservoir, au-dessous du tampon, un creux circulaire dans lequel l’apprêt est amené par quatre petits conduits. Pour empêcher le tampon de se loger dans cette cavité, on y a placé deux lames d’acier courbées, en forme de croix et faisant ressort, dans le but de re
- pousser le tampon lorsque celui-ci n’est plus soumis à une pression supérieure.
- Le béret placé comme nous venons de le faire remarquer, on abaisse un levier ponant un plateau articulé qui vient alors se placer exactement au-dessus du réservoir. Ce plateau est, lui-même, muni d’un second tampon constitué comme le premier, mais recouvert entièrement d’une toile imperméable. On exerce une certaine pression sur le levier, l’apprêt qui se trouve dans le tampon est exprimé et vient imprégner l’intérieur du béret, tout en laissant presque à sec l’extérieur de celui-ci. On fait, pour cet extérieur, ce qu’on a fait pour l’intérieur ; après cela, on met le béret en forme, on le sèche et lui fait subir les dernières opérations habituelles.
- {Reproduction interdite.)
- MERCERISAGE DU COTON
- Etude des changements de propriétés physiques communiquées à la fibre du coton par l’action de la soude caustique
- Par M. Albert Scheurer.
- {Société industrielle de Mulhouse)
- Dans le brevet qu’il a pris, en 1851, sur le crépage du coton, Mercer recommande de passer les tissus dans une solution concentrée et froide de soude caustique.
- La température joue-t-elle un rôle dans cette opération ?
- Ayant étudié, en 1883, la résistance et l’al longement des fibres du coton qui ont subi l’action de la soude à des concentrations, des températures et pendant des temps variables j’ai recherché ces expériences. Elles sont résumées dans le tableau ci-après. On y trouvera, outre la mesure de la résistance et de l’allongement des tissus, quelques éclaircissements sur cette question. Chaque chiffre de la colonne des résistances représente ls moyenne de deux séries de six épreuve dynamométriques ; cela fait, au total, doure épreuves.
- 7
- sae
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-
-
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 423
- Le tissu choisi pour ces essais a été le portées alsacien.
- 68
- Rétrécissement | produit par le mercerisage Allongement à la rupture | Résistances
- 0 Tissu non traité..........
- Soude caustique à 380 AB
- 100
- 120
- 100
- 1
- 2 à
- 3
- 4
- 5 à
- 6
- ( 1 minute..
- 200 5 »
- ( 10 »
- ( 1 minute .
- 500 5 »
- ( 20 »
- 1.000 gr, soude <
- 150 gr. soude
- 7
- 8 à
- 9
- 10
- 11 à
- 12
- 29 O
- 50o
- ( 1 minute .
- 5 »
- (20»
- 1 minute .
- 5 »
- 20 »
- 750 gr. soude causique
- 250 gr. eau
- O 00 C
- 83.5 83.5 83.5 85
- 86
- 85
- 10 10
- co — —H G G co 00 00 00 00 00 GO
- -
- 106
- 106
- 106
- 108
- 110
- 108
- 110
- 107
- 107
- 102
- 103
- 110
- 120
- 120
- 120
- 120
- 116
- 120
- 116
- 120
- 120
- 122
- 122
- 116
- 13
- 14 à
- 15
- 16
- 17 à
- 18
- 2
- O
- Q‘ o to O Ot
- 1 minute
- 5 »
- 20 »
- 1 minute
- » »
- 500 gr. soude caustique à 38° + 500 gr. eau
- 84.5 84 86
- 84.5 86.5
- 82.5
- 107
- 107
- 110
- 107
- 110
- 103
- 118
- 120
- 116
- 118
- 115
- 122
- 19
- 20
- 21
- 22
- 23
- 24
- 25
- 26
- 27
- à
- à
- à
- La tissu
- 8
- 1 minute ..
- 5 »
- '20 »
- 1 minute ..
- 50 2 5 »
- / 20 »
- ( 1 minute
- 110 o
- Ge o
- 83
- »
- . 86.5
- . 8-7
- . 86
- . 93
- . 92
- . 92
- . 95
- . 95
- . 93
- 110
- 112
- 110
- 118
- 117
- 117
- 121
- 121
- 118
- 115
- 113
- 116
- 106
- 108
- 108
- 105
- 104
- 106
- première colonne indique le
- retrait du
- mercerisé, la dimension primitive étant
- représentée par 100.
- La deuxième colonne donne l’allongement sous la charge de rupture. Exemple : dans 'expérience n° 1, l’échantillon primitif ayant une longueur de 100, est ramenée à 83.5 par le mercerisage, et puis allongé jusqu’à 106, qui est l’allongement sous la charge de rup-^re pour le tissu mercerisé.
- La troisième colonne montre la résistance
- d’une bande de tissu composée d un même nombre de fils pour chaque essai.
- Résultats. — Concentration de la soude caustique. — Les concentrations, supérieures à celles que donne le mélange 750 gr. soude 38° A 3 + 250 eau, n’ont pas une action sensible dans les limites de nos expériences.
- Influence de la, durée de l’immersion. — Au bout d’une minute, l’action est terminée, quelles que soient la température et la concentration.
- Influence de la température. — Jusqu’à 50° et avec la solution 750 gr. de soude 38° + 250 gr. eau — ou avec des dissolutions plus concentrées — l’action de la température sur le résultat final n’est pas mesurable et reste très douteux.
- Au contraire, avec la concentration 500 gr. soude caustique 38° - 500 gr. eau, l’action de la température se manifeste nettement : le retrait du tissu qui, dans la solution froide, était de 86 à 87 %, n’est plus, à 50°, que de 92 à 93 % ; à 90°, de 93 à 95 %.
- Ces expériences vérifient l’observation dont il est question en tête, de cette note : les lessives de soude caustique mercerisent moins le coton quand elles sont chaudes que quand elles sont froides, et elles la complètent en faisant voir que ce phénomène ne s’étend pas aux lessives concentrées sans s’atténuer beaucoup, ou même sans disparaître.
- Contraction de la fibre. — Sous l’influence de la soude caustique et jusqu’à un état de dilution voisin de 500 gr. soude 38° A3 + 500 eau, le raccourcissement de la fibre oscille autour de 15 %.
- Résistance. — L’accroissement de résistance se montre en général de 20 %, sauf dans l’essai fait avec la soude à 33° étendue de son poids d’eau. Ce fait indique que l’action sur la fibre n’est pas complète dans cette solution.
- Allongement. — L’allongement du tissu non traité sous la charge de rupture est de 20 % Une fois mercerisé, le tissu ne peut être ra-' mené à sa longueur primitive, l’extention
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- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- maximum qu’on peut lui donner restant inférieure à 110, contre 120.
- Elasticité. — 85 centimètres de tissu mercerisé ont été allongés à 108 centimètres, qui est la longueur au moment de la rupture ; l'élasticité est donc de 27 %, tandis qu’elle n’est que de 20 % dans le coton ordinaire.
- Tels sont les résultats que l’on peut déduire de cette série d’essais faits sur un échantillon de 68 portées alsacien. Il ne faut pas leur accorder une valeur trop absolue, la contraction du tissu pouvant varier avec la nature du coton et la torsion du fil.
- Les essais dynamométriques ont porté sur la trame.
- EXPOSITION DE ROUEN en 1896
- Une Exposition nationale et coloniale sera ouverte à Rouen dans le courant de mai 1896, pour une durée de cinq mois.
- L’Exposition est faite sous le patronage et avec le concours de l’Etat, du département de la Seine Inférieure, de la municipalité et de la Chambre de commerce de Rouen ; le Comité d’organisation, choisi parmi les membres des Sociétés ou Syndicats, est composé des représentants des Beaux Arts, de l’industrie de l’agriculture et du commerce de la région.
- L’Exposition, constituée en entrepôt réel d’octroi, recevra tous les envois des producteurs habitant les départements français, nos colonies et les pays de protectorat.
- Elle est fermée aux produits étrangers, même présentés par des industriels ou commerçants établis en France. Cependant, le Comité se réserve le droit d’admettre, par exception, certains produits étrangers d’invention récente et particulièrement intéressants, tels que le kinetoscope et le phonographe.
- Les produits exposés seront engagés pour toute la durée de l’Exposition ; toutefois le Comité ou ses délégués pourront permettre l’enlèvement des objets défraîchis ou vendus
- souscertaines conditions qui feront l’objet de réglementations spéciales.
- Les exposants pourront réclamer les bénéfices de la loi du 23 mai 1868 relative à la garantie des inventions susceptibles d’être brevetées et des dessins de fabrique admis aux Expositions.
- Aucun objet exposé ne pourra être dessiné, copié ou reproduit sous une forme quelconque sans une autorisation écrite de l’exposant visée par un membre délégué du Comité.
- Toutefois, le Comité se réserve la faculté d’autoriser la reproduction des vues d’ensemble.
- Les produits exposés seront répartis en groupes suivant un système de classification générale dont le tableau se trouve ci-après.
- Ils figureront sous le nom du signataire da la demande d’admission. Cette condition est
- de rigueur.
- Toutefois, les exposants seront autorisés à inscrire, à la suite de leur nom ou raison sociale, les noms de leurs collaborateurs de tous genres et de tous grades.
- GROUPE V. — Le vêtement
- Classe 20. — Le coton
- Son histoire et ses transformations, fils, tissus, applications diverses.
- Classe 21. — La laine
- Fils, tissus et applications diverses. Classe 22. — Le chancre, le lin, la soie, le jute, la ramie
- Fils, tissus, applications diverses.
- Classe 23. — Blanchisserie, indiennerie, teinturerie
- Procédés et produits.
- Classe 37. — Machines outils des industries textiles (1)
- Matériel servant à la préparation et à la filature des matières textiles; outillage pour | le tissage, le blanchiment et l’impression des étoffes ; métiers pour la fabrication des tissus unis et des étoffes façonnées et brodées.
- Les demandes de renseignements et com
- (1) Président M. Oftroy, filateur à Malau nay.
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-
- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- to
- munications quelconques doivent être adres- 1 sées franco à M. le Président du Comité,
- bureaux de l’Exposition.
- Des bulletins d’admission tout préparés sont tenus à la disposition des personnes qui en feront la demande.
- JURISPRUDENCE
- La clause « aux besoins de l’acheteur »
- La Cour de Rouen a été saisie, le 27 juillet dernier, delà question de savoir comment doit être interprêté un marché contenant la clause «aux besoins de l’acheteur. »
- Cette question, fort intéressante pour les industriels, se présentait au sujet d’un marché de filés.
- En vertu d’une vente de cette nature, le filateur (vendeur) est—il obligé de fabriquer à l’avance et de tenir en magasin un assortiment complet des numéros qui peuvent lui être demandés par l’acheteur, en quantité suf-Usante pour que chacun puisse faire un aliment au maréhé? Le vendeur doit-il, au contraire, obtenir les délais nécessaires pour remplir ses obligations et être prévenu d‘a-vance des qualités et des numéros de filés dont 1 acheteur aura besoin ?
- Cette dernière interprétation est celle adop-léeparle Tribunal de commerce de Rouen, dans son jugement du 7 juin 1894, et par la Cour de Rouen, dans son arrêt confirmatif du 27 juillet dernier.
- ' « Attendu, dit le Tribunal, que si, dans les marchés du genre de celui dont il s’agit, le vendeur fait à son acheteur des conditions I —res favorables, en lui assurant, à un prix dé-terminé et pour une période de temps souvent res étendue, la marchandise dont il a besoin a91t, dans l’espèce, du coton filé à choisir entre u 0120 numéros différents,ce ne peut être qu’à condition que l’acheteur le mette à même
- 6 s acquitter de ses obligations et lui laisse s elais nécessaires pour le faire; qu’il a tainobligation notamment de prévenir, un cer-I et temps à l’avance, le vendeur des numéros I « 28 quantites dont il aoesoin ;
- | que I tenduqu’iln’est pas admissible, en effet, I e filateur soit tenu de fabriquer à l’avance
- et de tenir en magasin un assortiment complet des numéros qui peuvent lui être demandés, et ce en quantité suffisante pour que chacun puisse faire aliment au marché;
- « Attendu qu’en fait, ce n’est pas ainsi que ces sortes de contrats, pourtant fort usités, s’exécutent : que s’ils ont pu se généraliser comme ils l’ont fait, c’est qu’en pratique, acheteurs et vendeurs apportent à l’exécution de leurs engagements les précautions et les tempéraments qui seuls peuvent les rendre praticables ;
- « Attendu que, dans l’espèce, D..., prévenu le 2 avril,ne pouvait matériellement fabriquer et livrer le 5 les 1,000 kilos qui lui étaient demandés; qu’en les livrant les 24 et 30 avril il n’a pas exédé les délais raisonnables, alors surtout qu’il s’agissait de filé dévidé, dont la fabrication est plus longue que celle du filé en bobines, base du contrat... »
- Cette décision est absolument équitable, et elle est en même temps parfaitement juridique, car on ne saurait obliger le vendeur à faire une chose impossible. Donner à l’acheteur le droit d’exiger tout à coup la livraison d’une énorme quantité de marchandises, ce serait établir à son profit une stipulation léonine.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus,
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- 426 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rap-peler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif NEYRAS père et fils, apprêteurs, 10, imp. St-Polycarpe, à Lyon. — Durée : 10 ans. — Cap. : 7.000 fr. — Acte du 1er août.
- Formation de la Société en commandite Gibory et Cie, tissus, soieries et apprêts pour fleurs et feuillages, 21, rue Blondel, à Paris. — Durée : 10 ans, du 1er oct. — Cap. : 20.000 fr. dont 1/2 en commandite. — Acte du 17 août.
- Formation de la Société anonyme de Fismes pour la fabrication de la soie de Chardonnet, 22, rue Taitbout, à Paris. — Durée : 30 ans. — Cap. : 800.000 fr — Acte du 19 juil.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 10 mai, de la Société Léon Renard et Cie, teinture et apprêts, rue des Ogiers, à Croix. — L. : M. Lesain. — Acte du 1er août.
- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Modification des statuts de la Société anonyme de teinture et d’apprêts de velours d’Amiens, à Amiens. — Délib du 16 juil.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tout les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- VIENT DE PARAITRE
- Traité pratique de savonnerie. — Matières
- premières. — Matériel. — Procédés de fabrication des savons de toute nature, par Edouard Moride, ingénieur-chimiste. — Ouvrage couronné par la Société industrielle du Nord delà Fiance.— Deuxième édition complètement remaniée et mise au courant des derniers progrès réalisés.
- Un volume grand in-8 avec 115 figures dans le texte, relié : 16 fr. 69 contre mandat-poste adressé au bureau du journal.
- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8’, avec figures dans le texte, relié. . 10 fr. 60
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8' avec figures et un atlas. Prix : 13 fr. 10.
- La pratique duteinturier, par Jules GARÇON-ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc.
- Tome 1 : Les méthodes et les essais de teinture, 4 fr.
- Tome II : Matériel de teinture, 10 fr. 60.
- Tome iII : Recettes et procédés spéciaux de teinture (en préparation).
- Traité de la teinture des soies , prè-cédé de l’histoire de la teinture de la soie, par Marins Moyret. 1 volume in-80,20 fr. 60.
- Les Matières colorantes et la chimie de la teinture. Matières textiles Matières colorantes, minérales, végétales, animales. Matières colorantes artificielles. Analyse des matières colorantes. Mordants. Matières employées pour l’apprêt des tissus. Des eaux employées en teinture et de leur épuration, par C. L. TASSARh ; ingénieur.
- 1 vol. in-12 avec 26 fig., 4 fr. 50.
- L’industrie de la teinture (Blanchiment mordançage, teinture à l’aide des matière5 colorantes minérales, végétales, animales Echantillonnage ; matériel et manipulation»5 la teinture, par Tassant. 1 vol. in-12 avee 55 fig., 4 fr. 50.
- Traité des matières colorantes, d0 blanchiment et de la teinture du cotol suivi du dégommage et de la teinture de} ramie ou china-grass, par Adolphe Renar"
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- S
- docteur ès sciences physiques, professeur de chimie à l’Ecole supérieure d'industrie de Rouen. 1 volume in-S, avec figures dans le texte et un album de 83 échantillons. Prix 20 fr. 60.
- Traité des apprêts et spécialement des tissus de coton, blancs, teints et imprimés, par Dépierre. 1 volume grand in-8° avec 223 gravures dans le texte, 35 planches et 131 échantillons Relié, 40 fr. 60.
- Traité de la teinture et de l’impression des matières colorantes artificielles, par J. Dépierre.
- Première partie : Les couleurs d’aniline. 1 volume grand in-8° contenant 221 échantillons, tant imprimés que teints, sur soie, laine, coton, cuiu, et 12 tableaux, dont 6 avec indication en couleur des réactions caractéristiques, relié, 36 fr. 60.
- Deuxième partie : L’alizarine artificielle et ses dérivés. 1 volume grand in-8° contenant 181 échantillons, tant imprimés que teints,
- sur coton, jute, etc., 19 planches hors texte et 108 figures, relié, 40 fr. 60.
- Troisième partie : Le noir d’aniline, l’indigo naturel, l’indigo artificiel, impression sur laine. 1 volume grand in-8° contenant 176 échantillons, 10 planches hors texte, 51 figures et 1 carte, relié, 35 fr. 60.
- Traité pratique de teinture et impression, par Michel de Vinant, ex-coloriste et directeur de fabrique.
- Deuxième édition, revue et augmentée de procédés spéciaux et pratiques.
- Teinture et impression des tissus et des échevaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc.
- Blanchiment des toiles de fil, coton, laine, etc., etc.
- Apprêts.
- Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille.
- Produits chimiques employés à la teinture et à l’impression.
- 1 vol. in-8 broché de 780 pages, avec planches. Prix : 18 fr. 60.
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de /IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans eette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- - Acides
- “xeken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à ferreraehal; Acides sulfuriques, eau oxygénée sulfate de
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine latdmnarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa uch (J •) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- n Acide tartrique
- Aoux(R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue pominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- H Agrafes pour courroies PPenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- P . Albumines
- wleon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sé-stopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang TPE Impression des tissus. Produits divers. Téléphone Co".it et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Ouai\’ rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs, puante supérieure pour impressions des tissus.
- A., Alizarine
- socmerser, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). ohiJ® anonyme des matières colorantes et produits galiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). 8e social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Fiely Alun
- mner et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-Larineralun pur et raffine.
- Sule.. (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, pur "dalumine exempt de fer, al uminate de soude, alun
- Bloe — Amidons
- et(. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-jurvoselle). Médailles d'or 1867-1878, Paris. Membre du apprit ma ' Amidon de pur froment pour blanchiment et
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriale*
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès (Jean), 19, rue d'Enghien, Paris, dépositaire aes couleurs d’aniline et d'alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses (lis, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêts divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêts (Machines d‘)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Barques (Fabricants de)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prenonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud'in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc Wilson-Clyma (T. E ), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord).
- Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuv es et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, û Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénient, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine).
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works Ce Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- J. Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, schage, etc. Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu ue place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour appréteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts,7, rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris.
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Academ'e. — Lauréat du la Société ues Agriculteur» de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène
- 1 fort volume in 8° de 600 pages avec figures Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins
- de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe d'affaires et surtout aux commerçants, aux in-dustriels et aux agriculteurs.
- Envoi franco par poste contre 2 fr. 60 en timbres ou mandats.
- Traité de chimie appliquée à l’industrie
- Par Adolphe Renard, docteur ès sciences, professeur de chimie appliquée à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen.
- Un volume grand in-8o, avec 225 figures dans le texte. — Prix: 20 francs.
- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
- Un volume grand in-8- avec 91 figures dans le texte. — Prix : 20 fr., franco 20 fr. 85. Joindre mandat-poste ou chèque sur Paris.
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- 39e Année. — No 19:
- 5 Octobre 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DÈS TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- erfectionnements et procédés nouveaux. — Des apprêts. ~ Nouvelles matières colorantes.— Substances rendant es tissus imperméables.— Presse à apprêter les tissus. - Les adjudications de l’État.— Apprêts des tissus.— normations.— L’industrie des cotons en 1894.— As-Surances. — Renseignements commerciaux. — Biblio-8raphie.— Cours.— Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Noys donnont sous ce titre et sans discussicr Analyse des brevets de nature à intérêts0/' n°s lecteurs.
- PERFECTIONNEMENTS
- apportés aux joints métalliques rotatifs, appli-cables aux cardes, machines d'apprêt, Chines de préparation, de peignage, de fabrication de papier
- Par M. Charles Bonduau, tourneur-mécanicien.
- 61 aPpareil supprime les bourres diverses - etoupes, appliquées jusqu’à présent à la . mation de joints de tuyaux recevant inté-eurement des liquides, des vapeurs ou des sous pression et dont les inconvénients °nt bien connus.
- , 8e compose essentiellement de trois * es parfaitement tournées et alésées, et enflees 1 - •
- . ‘es unes sur les autres : une douille exteric.
- ; „ , re munie d’une bride qui se rattache O, 01Al- I
- ;n.. . e de boulons à celle du tuyau à chauffer Dterien.
- Sur cment (cette douille tourne sur celle elle elle est passée) ; une douille inter-lonnepe Pourvue d’une bride reliée par bou-vapel "nt à celle du tuyau d’arrivée pour la 6,. r ou l'eau (cette douille est et reste "A0) et fi i tra, ’ nnalement, une douille centrale au ""Verg d. 1
- 6 laquelle passe la vapeur ou l'eau.
- pourvue, du côté de la bride de la douille extérieure, d’une tête tronconique logée avec rodage dans un évasement pratiqué dans ladite bride, et, du côté de la bride du tuyau d'amenée de vapeur ou d’eau, d’un écrou pour formation du joint par serrage. Des joints intercalés entre les brides, à l’avant et àl’arrière, assurent une étanchéïté parfaite à l'appareil.
- PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES destinées à apprêter les tissus, et plus spècia-lement à celles dites rames sans fin dérail— leuses
- Par M. Alphonse Côte.
- Comme il est difficile et qu’il y a de grands inconvénients à donner à l’ensemble des chaînes d’une rame sans fin, les divers mouvements, déplacements et oscillations qui sont nécessaires pour obtenir un déraillage complet, ainsi que cela se pratique avec les rames fixes, l'inventeur a tourné la difficulté en donnant à une partie des chaînes une sorte d’indépendance par la formation avec elles et sur leur parcours de sortes de boucles, plis ou frisures convenables qui peuvent se prêter à tous les mouvements nécessaires.
- Cette disposition permet de donner à une partie des chaînes, plus ou moins importante, un déplacement longitudinal pouvant s'effectuer dans le même sens ou en sens inverse de leur mouvement de progession, de manière à produire, dans cette partie, l’effet généralement appelé « déraillage », et cela sans déranger, au moins sensiblement, l’entrée et la sortie du tissu.
- Cette disposition permet aussi aux parties de chaînes considérées de se rapprocher pa-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- rallèlement et pour cela elles sont également disposées pour pouvoir subir des effets de flexion, torsion, etc. Pour arriver à ce résultat, les chaînes ou bandes ne sont pas seulement brisées, articulées ou souples, mais leur parcours au lieu d’être régulier est modifié d’une façon que l’on peut appeler parcours en boucle, courbe ou brisé, et être plus ou moins varié.
- temps convenable. Il se forme une image dos la couleur et l’intensité varient avec la naturel de la substance impressionnable.
- Le tissu est ensuite lavé :
- Primo à l’eau ordinaire puis rendue acie par l’acide chlorhydrique ou une solution d’acide sulfureux, pour les chromâtes ou D chromâtes alcalins. L’acide chlorhydriq"f transforme l’oxyde brun qui a peu d'affin
- Savon n inoppor lafabric e Séche âla ma suffisan lammo
- Le F moyen
- PROCÉDÉ DE TEINTURE avec mordançage photographique
- Par MM. Jean Helouis et Charles de Saint-Père
- Ce procédé permet de fixer sur les tissus, avec le concours de la lumière, les matières colorantes prenant sur mordants de manière à former sur ces tissus des dessins ou des photographies par simple teinture.
- Le tissu bien dégraissé par les procédés ordinaires est plongé dans la solution d’un corps sensible à l’action de la lumière et susceptible de laisser sur cette fibre un oxyde métallique basique. Les corps convenant le mieux à cet effet sont :
- 1° Les chromâtes et bichromates alcalins qui laissent un oxyde brun de chrome (chro-mate de soude ammoniacal, chromate de potasse ammoniacal, bichromate de potasse, bichromate de soude, bichromate d’ammoniaque);
- 2° Les sels de fer au maximum (perchlorures de fer, oxalates, citrates, tartrates simples ou doubles de fer) ;
- 3° Les sels d’urane, surtout le nitrate ;
- 4° Les sels de cuivre, surtout le perchio -rure.
- Les sels d’or, d’argent, de platine ne conviennent pas, quoique sensibles aux rayons lumineux, parce qu’ils laissent un métal divisé n’ayant aucune affinité pour les matières colorantes.
- Le tissu imprégné dans l’obscurité d’un seul ou d’un mélange des sels précédents (sels de chrome, de fer, d’urane, etc.) est séché également dans l'obscurité puis exposé à la lumière sous un cliché négatif pendant un
- pour les couleurs en oxyde vert qui est " Semple
- mordant puissant.
- Secundo à l’eau ordinaire pour les sels" fer, d’urane, de cuivre, etc.
- Le tissu peut être teint immédiatemen!0‘t séché et conservé jusqu’au moment de | teinture. Celle-ci s’opère comme d’ordinal avec des couleurs végétales ou artificielle prenant sur mordant et suivant les méthode | indiquées pour chacune d’elles.
- PROCÉDÉ DE FABRICATION D UN EXTRAIT SER^’I A SAVONNER
- Par MM. Aug. Luhn et Cie
- Le sel ammoniac et la térébenthine, 80 tés à la lessive de savon dans des propor.n | déterminées, produisent, comme on sait, | , Al, doll I énergie de savonnage très accentuée. I choisi pour la fabrication de l'extrait | • ’ n0y8-1
- rapporta cette invention un savon a blanc chimiquement pur, que l’on tra) I avec ces deux substances de façon que e I molécule de savon en soit pénétrée le Plu5r | sible. Ce savon s’appelle « Savon à nox8 J base d’ammoniaque et de térébenthine Luhn. » J
- En raison de l’huile de térébenthine 1 renferme, il est de toute impossibilité dele. vériser ce savon, et, par suite de son cor J d'ammoniaque, il est de nécessité abbgre le diviser d’une manière qui permette 1 tenir dans le savon la plus grande I—3 possible de ces deux subsiances. di
- Au moyen d’une machine brevetée, " iA mélan5
- vise ce savon en filaments, puis on . mpos avec une masse de savon pulvérisé, c de soude pure et des éléments essentie
- et auss Poudres le comr vantag et d’un
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- L'ob reil po tissu, , Partie pnséq 86e De de se ( h 80 Pour II
- M'ar Buidé BPpro-Paqu. le bât kde;
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- Le 'river, “nla Chair
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- ST DE L’IMPRESSION DES TISSÜS
- 439
- âge dotsavon neutre à noyau, ce par quoi l’adhérence a natutinopportune est principalement empêchée et
- La fabrication rendue moins coûteuse. En outre,
- le acid solution
- 5 OU bi-ydrique
- séchage du savon devient superflu et, grâce
- dla masse de savon en poudre, les pores sont sulfisamment protégés contre l’évaporation de Ammoniaque et de la térébenthine.
- Le présent extrait fournit au public un
- affnit"oyen de savonnage absolument nouveau, qui
- , ---o------- ---- ' -
- Emploie sans aucun doute aussi facilement
- est 10
- sels de
- lient 0l t de b rdinair ficiellef éthode
- b ajor portion ait,»»1 nadot t aya" . noy8l ravailë chaqt lusp°s' 2oy8u8 ine * e 4 de puk sonie"" olue" der" uanuil
- on r 18lan8‘ „mopos dsd’^
- " aussi commodément que les nombreuses poudres de savon existant actuellement dans ecommerce, tout en présentant sur eux l’a-vAntage du bon marché, d’un grand rapport Ai 2
- -une énergie sans pareille.
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- APPAREIL pour griller les tissus
- (Invention Haworth)
- Par M. John Imray
- .‘objetde cette invention concerne un appa-pour griper les tissus de telle sorte que le SW, au lieu de se déplacer toujours sur une bifide métal chauffé, laquelle partie est par "8équent plus ou moins refroidie, est obli— d pendant les mouvements d’avancement r e déplacer sur différentes parties du métal 1 Sont ainsi maintenues à la chaleur voulue "Yle grillage.
- .“Ppareil consiste en un cadre ou bâti ouldé — . .
- pour osciller dans un arc circulaire, piooimativement concentrique avec des k 1a6s de fourneau chauffées cylindriques, olael ou cordes oscillant ayant des barres quan rouleaux guidés par lesquels le tissu, dun 11 se déplace, est obligé de se déplacer mencoUvement de va et-vient tangentielle-aux plaques chauffées.
- d PERFECTIONNEMENT
- 08 la fabrication des couvertures
- " 14 Société Bauland, Dussert et Schnorf.
- invenPe"fectionnement qui fait l’objet de cette en lai °n 8 applique aux couvertures en coton, chainer laine et coton, en bourre de soie avec
- 6 Soie ou coton, etc. Il s’applique égale
- ment aux molletons et langes en pièces, soit coton, soit laine.
- Ledit perfectionnement consiste à soumettre les tissus indiqués ci-dessus, non dégraissés et non foulés, à un cylindrage à chaud dans les appareils connus sous le nom de calandres et composés de trois cylindres fortement pressés l’un contre l’autre, celui du milieu étant chauffé intérieurement. Le passage des tissus entre ces cylindres sous la double influence de la chaleur et de la pression, couche et fixe le poil, et lui donne un aspect lisse et brillant et un toucher plus doux, impossible à obtenir par tout autre moyen.
- APPAREIL A COUPER LES ÉTOFFES
- Par MM. Rudolph Buchwald et J. C. Keindorf
- Il s’agit dans la présente invention d’un appareil à couper les étoffes, lequel opère à l’aide de deux couteaux circulaires, mis en mouvement par le contact d’une roue dentée sur la table du coupeur.
- Cet appareil se compose de deux mâchoires réunies par une poignée ; dans chacune des deux mâchoires se trouve un couteau circulaire dont le dernier reçoit un mouvement de rotation par une roue dentée et un pignon. Il est imprimé un mouvement de rotation à la roue dentée lorsque l’on conduit l’appareil le long de la table à couper, en appuyant sur cette dernière le segment inférieur de la roue, qui déborde de la courbe de la mâchoire. L’étoffe se place dans l’espace compris entre les deux mâchoires et elle est coupée par les deux couteaux circulaires.
- (R^production interdite.
- DES APPRÊTS
- Produits incombustibles. — Il nous reste à étudier quelques produits secondaires comme : 1 _ substances rendant incombustible; 2° substances rendant imperméabel à l’eau ; 3° substances donnant un éclat métallique.
- Substances rendant le coton pratiquement
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ininflammable. —Depuis longtemps,le borax, l’alun, le verre soluble et le phosphate d’ammoniaque ont été proposés pour rendre les matières organiques moins inflammables. Pour le bois, les tissus forts et grossiers, la liste que nous donnons ci-dessous peut être entièrement utilisée, mais il n’en est pas de même pour les tissus fins et délicats, dont la solidité est menacée par l’acidité de certains produits.
- Après essai d’une cinquantaine de substances voici la liste de celles qui sont réellement ignifuges :
- Sulfate d’ammoniaque, phosphate d’ammoniaque, chlorure d’ammonium, chlorure de calcium, chlorure de magnésium, chlorure de zinc, sulfate de zinc, chlorure stanneux, alun, borax, acide borique, sels d’alumine et tout particulièrement l’alumine précipitée d’une solution d’aluminate de soude.
- Celles dont l’emploi est le plus pratique sont l’alumine et les sels ammoniacaux. L’action de l’alumine précipitée est purement mécanique. Les produits ammoniacaux se dissolvent et se volatilisent sous l’action de la chaleur, les vapeurs ainsi produites forment avec les gaz combustibles un mélange totalement incombustible. Les chlorures de calcium, de zinc de magnésium agissent d’une façon analogue, l’acide chlorhydrique étant mis en liberté.
- Voici la quantité minima de substance nécessaire pour rendre ininflammables 100 parties de cellulose ou coton.
- Tungstase d’ammoniaque 12 parties, phosphate de zinc 20, borate de zinc 20, phosphate de magnésie 30, phosphate de chaux 30, phosphate d’alumine 30, borate d’alumine 24, phosphate de soude 30, chlorure de potassium 45, acide silicique 30.
- Silicate de soude 50, chlorure de sodium (sel marin) 35, sulfate de magnésie 15, acide borique 10, borax 8,5, sulfate de zinc 4,5, alumine hydratée 3,8, chlorure de magnésium 4,5, chlorure de calcium 4,6, chlorure de zinc
- Le ]
- 4, sulfate d’ammoniaque 4,5, phosphate dan teintur
- moniaque 4,5, chlorure d'ammonium 4,2.
- nuance
- Suivant les applications, le genre de tissu diffère;
- les quantités et proportions varient :150
- prépar
- On t
- pour les tissus fins ; dentelles, tulles, etc., 0/0 pour les tissus épais ; 20 0/0 pour les bot de 60o
- grannés destinés à être peints en décors1 théâtres ; 25 à 30 0/0 pour les cartonnages.
- Le borate d’ammoniaque agit de lamën façon que le phosphate il donne en mën temps que la garantie contre l'inflammabiis une bonne fermeté aux tissus. Comme il préparé dans certaines usines j’en donne * mode de préparation, mais ce produit se vel couramment et à un prix industriel. soudre dans 2 k. 500 d’eau bouillante 5 d’acide borique. Après la dissolution, en 5 tine par de l’ammoniaque à 220 jusqu’à cel le papier de tournesol rouge tourne au Il est avantageux de n’ajouter l’ammoniat que lorsque la dissolution est refroidie, 168 rement tiède.
- Le sulfate de magnésie, le sulfate etlec) rure de zinc, le chlorure de magnésiun sel marin, le silicate de soude sont des P duits rendant les tissus incombustibles,1113 susceptibles aussi, comme nous l’avons vu, d’améliorer les apprêts, en augmentan" brillant par la presse, en donnant l‘hygr0" trie réclamée par les fabricants, etc.
- M. UDB.
- Le r Pou donne 70-10
- 11
- 200-41
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- NOUVELLES MATIÈRES COLORA^
- § s
- Le rose diamine
- La manufacture lyonnaise de matiëre, lorantes offre un nouveau produit très ressant de la série des couleurs diamin rose diamine (breveté S. G. D. G.)
- Voici la description des qualités cara tiques et les modes d’emploi du nouveall duit.
- Coton. — On obtient des roses d’une 8, vivacité et qui possèdent une excellente dité à la lumière et au lavage.
- faire
- s - g. S o - A
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- a te d’an 1 4,2. de tisst t : la I 5, etc..-! ir les bd décors j mages, la mënt en mën nmabi. nmeilë donne | t se ver iei. Dr e 5 kif n, on " u’à cey au bë monia lie, 1^1
- I Le produit rendra de bons services pour peinture, mattage, pour l’impression en ruances claires ainsi que comme addition aux afférents rongeants pour couleurs d’alizarine. Préparés avec des moyens d’oxydation.
- On teint le coton pendant 1/2 à 3/4 d’heure “e60o C au bouillon avec addition de
- 1/2 % de soude
- etlecbf ésiun, j des : les, n" ons d entan!" ygron
- ta
- S
- 5 % de sulfate de soude.
- I Le rose diamine unit très facilement.
- I Pour mattage les proportions suivantes
- I onnent de bons résultats :
- | 70-100 grs rose diamine BD sontdissous dans
- 2 litres d’eau bouillante. On ajoute cette solution à
- 100 litres d’eau, auxquels on a ajouté d’a-I vance
- 200-40
- | w grs de phosphate de soude et 12 kilos de dextrine blanche.
- I On
- I ronge le rose diamine en nuances claires | vecle rongean habituel au sel d’étain. on teint les tissus coton et soie avec
- 2 1/2 % de phosphate de soude
- 2 % de savon et
- 0 10 % de sulfate de soude.
- I s couvre ainsi le coton plus que la soie.
- I Ur laine le rose diamiue donne en teinture hoi r pression des nuances d’une bonne I ll^ au lavage et à la lumière.
- 11 teint avec addition de
- 10 % de sulfate de soude et
- -t P, 2 % d’acide acétique.
- ANIP co,ME ^mPressi°n sur laine peignée nous re-andons les proportions suivantes :
- w e •
- 3 S
- ractë" eauf”
- 5-15 grs. de colorant
- 400 cc. eau
- 400 cc. solution de gomme ire h 159 cc. british gum
- Hir et ajouter après refroidissement :
- 0 gr8" nte
- y 90 cc. acide acétique 6° Bé. sioh POriser pendant 3/4 d’heure sans pres-
- Pour p.
- diami, ^ress^on sur tissus de laine le rose
- 9 Peut servir en nuances claires et
- foncées. Les proportions suivantes donnent de bons résultats :
- 5-30 grs de colorant
- 500 cc. d’eau
- 300 grs british gum faire bouillir et ajouter après refroidissement :
- 90 cc. acide acétique 6° Bé.
- On teint la soie en bain de savon légèrement coupé à l’acide acétique. Les teintes possèdent une très bonne solidité au lavage et une excellente solidité à l’eau.
- SUBSTANCES
- Rendant les tissus imperméables
- Sans oser avancer que ces substances soient intéressantes pour tous les apprêteurs, je crois pouvoir dire que les apprêts intachables et imperméables à l’eau offrent réellement intérêt à bon nombre.
- Les matières grasses de toutes natures, résines, paraffines, huiles siccatives, sels d’alumine, aluns, etc., sont les substances les plus employées. Une quantité incroyable de brevets ont été pris pour l’imperméabilisation.
- Il y a plusieurs méthodes principales dans lesquelles on peut ranger à peu près tous les genres et systèmes :
- 1° Imperméabilisation par trempage dans des bains plus ou moins compliqués ou dominent soit les sels d’alumine ou le sulfate de cuivre et de fer ;
- 2° Imperméabilisation par juxtaposition de couches, d’enduits de caoutchouc, gutta percha, collodion, etc., sur des épaisseurs variables;
- 3o Imperméabilisation au moyen de vernis ou d’enduits composés en grande partie de goudrons et d’huiles siccatives ;
- 40 Imperméabilisation par l’emploi de solutions de paraffine, de corps cireux, dans la benzine, la ligroine ou essence de pétrole.
- Nous ne nous occuperons pas du caoutchoutage des tissus qui est une industrie toute
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- LE MONITEUR DE la teinture
- spéciale et allons passer en revue les principaux produits utilisés.
- Alumine. — Acétate d'alumine. — Nous avons indiqué les propriétés et caractères de l’alun, à propos des antiseptiques. Nous verrons doncseulement l’acétate d’alumine obtenu souvent chez l’industriel même par double décomposition. On prend 6 kilogs sulfate d'a-lumine, 6 litres d’eau, 9 k. 450 acétate de plomb, 9 litres d’eau.
- On dissout séparément et on précipite en mélangeant.
- Pour l’emploi on additionne d’eau pour obtenir à 100 B®.
- Si au lieu de sulfate d’alumine on prend l’alun ordinaire les proportions sont.t9 kil. d’alun 180 litres d’eau 15 kil. 900 d’acétate de plomb dans 710 litres d’eau. On dissout séparément, on mélange et additionne de 15 kil. de cristaux de soude, on laisse reposer 12 heures., Puis la solution claire est amenée au degré voulu par addition d’eau.
- Sulfate de cuivre. — Souvent employé surtout pour les toiles épaisses et grossières, bâches d’emballage etc, le sulfate de cuivre n’agit pas seul, il ne donne l’imperméabilisation que par combinaison avec une matière grasse, par double décomposition avec un savon.
- On passe, en premier lieu, le tissu à imperméabiliser dans une solution de savon, parfois additionnée d’un peu de gélatine, puis, après avoir enlevé l’excès de liquide par pression, on passe en un second bain tiède de sulfate de cuivre ; il se forme un savon de cuivre verdâtre qui obstrue et bouche complètement tous les trous et interstices du tissu, le remplit et garnit comme les apprêts bougrannés. Souvent, pour donner plus de durée à l’imperméabilisp,tion,pour bien faire entre le savon de cuivre dans le tissu on lui donne un coup de calandre avec pression.
- L’imperméabilisation du papier même, le collage, c’est-à-dire la transformation du papier buvard en papier à écrire a lieu de la même manière. C’est la décomposition du sa
- von de résine par l’alun qui colle et imper méabilise partiellement le papier.
- Dans bon nombre de brevets, on suitaM de chose près la même méthode. On passe! tissu de laine ou de coton dans un bain" savon et on fait tourner le savon, coaguler matière grasse par l’alun dans l'épaisseur tissu même," On passe en 1er bain de sav‘ on exprime entre deux rouleaux, on entre tissu dans un bain d’alun, on exprime enc. et on sèche.
- Par l’alun, l’imperméabilisation est blancbe tandis que par le cuivre elle est verdâtre. 1
- Pour les tissus soies. — On fait passer" pièces sur des cylindres en molleton quilf mouillent d’une solution gélatineuse tenantf suspension un savon d’albumine bien exen" de fer ; de là on les sèche sur tambours s 1 cheurs ou aux rames.
- Pour les tissus laine. — On peut rempli cer avantageusement le savon d'albun. simplement par une solution d’acétate d'al mine bien concentrée. En séchant l'actate" dégagé,s’évapore,l’alumine reste et donne " vêtements pour dames qui ne se laissent ! traverser par l’eau mais laissent, contraire mentaux tissus caoutchoutés, libre P : à la chaleur et à l’air. Ce genre de tissus perméable est donc moins malsain. |
- On fait également des tissus similaire8 ] des couches de gélatine rendue insolub les bichromates de potasse et de soude,111
- 1 et cette méthode n’a pas eu la même v08—
- Après sur une 40 degré paration cire 30 1 ; Proct une imy arrêtant Onpass I zine lou I Cette cr | sus. On po parti 11 litre. I égoutté | n’altère | sibleme | aucun !
- Proc | dans U I angée et la g | fait aii | Une | 'issu S savon | sa * 1 Pro imper I de ber | caQut | prégn
- No de br Taig quelq lous
- même emploi que celles qui précèdent. 1 Pour être complet en la matière, volC | vers procédés différents, les uns conter alumine, les autres des matières grasse J cireuses, certains des enduits decollodiapi celluloïde, de vernis, de simili gutta ou chouc. 0s
- Imperméable universel de Mme Orlay- | passe le tissu en un bain composé de savo J paraffine et de résine. On porte ensull,, bain d’alun à 4 %. Pour les toiles, le bail,, lun poit être précédé d’un bain à la n°"
- galle.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- et imper
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- res av5 ublep” Je, ne gue ett
- roiei dr pnten? asses4 dion," 1ca0u"
- Après ces préparations, l’étoffe est posée sur une plaque métallique chaufflée entre 36 et 40degrès; elle reçoit alors la dernière pré-iparation composée de : Parafine 60 parties, cire 30 parties, vaseline 15 parties.
- oaguer Procédé M. Honnot. — Donne aux étoffes
- une imperméabilité relative et non absolue, arrêtant l'eau,mais non l’air ni la transpiration. On passe le tissu dans un bain formé de ben-zine lourde, de blanc de baleine et de vaseline.
- Jatte composition peut varier suivant les lis sus. On prend blanc de baleine (spermaceti) Z parties, vaseline 2 parties, benzine lourde 1 litre. Les tissus sont trempés dans le bain, égouttés ou essorés puis séchés. Ce mélange n’altère pas les couleurs, n’augmente pas sensiblement le poids des tissus et ne contient
- aucun sel métallique.
- Procédé Chevallot. — On trempe les tissus dans une solution de savon de stéarine, mé-Angéeà de la gélatine. On précipite le savon ellagélatine par de l'alun de chrome, ce qui "it ainsi une double imperméabilisation.
- Unenduit de gélatine chromé seul rend le "SSUsecet cassant, mais ici l’adjonction de "evon métallique l’assouplit et le résultat final 681 Satisfaisant.
- Procédé Lefebvre et Aron. — Le mélange "Perméabilisateur est formé de 987 parties 6 benzine ou sulfure de carbone, 3 parties de "putchouc et 10 de paraffine. Les tissus im-P"e8nés de ce liquide sont essorés et séchés. Nous pourrions ainsi donner une infinité QA L
- revets ayant traita l’imperméabilisation ;
- s
- S on e — CD CD 022 02
- principes étant donnés ainsi que
- non exemples, nous croyons pouvoir 18 en tenir là.
- M. Ude.
- 2.02-9 %. & 8 \
- *
- PRESSE ÉLECTRIQUE A APPRÊTER les tissus
- 2
- , Max de Nansouty consacre, dans le ton P, une partie de son intéressant feuille-seientifique à l’étude des applications de
- l’électricité au chauffage et à l'industrie, depuis les fers à souder, à repasser et à friser jusqu’aux calorifères des maisons et aux radiateurs des salles d’essayage d’étoffes.
- On nous signale aussi, dit-il, le rôle que lè chauffage électrique peut jouer dans l’apprêt des tissus et du papier. Cet apprêt, au moyen duquel on obtient les effets de moiré et de gaufré, se réalise par l’intermédiaire de pres ses hydrauliques ; on y entasse les tissus entre des plateaux chauffés, puis on donne le coup de pression qui doit produire le résultat artistique final.
- L’inconvénient de ce système, comme le fait remarquer dans la Nature M. Villon, c’est que, pendant le travail, les plateaux se refroidissent et que l’on obtient difficilement une action calorifique régulière. Dans ce cas, malgré le prix de revient élevé de la calorie, la presse électrique est tout indiquée.
- Le courant provenant d’une machine dynamo arrive tout d’abord à un distributeur ou commutateur multiple, d’où il est ensuite dirigé sur les divers plateaux de la presse. Chacun de ces plateaux est creux et contient des fils disposés en spirale dont la résistance, comme dans les radiateurs ordinaires, produit l'élévation de température.On peut ainsi non seulement maintenir tous les plateaux à une température déterminée, mais encore chauffer plus activement tel ou tel d’entre eux avec une précision parfaite et obtenir, du haut en bas de la presse, le régime calorifique exact que l’on désire pour que tous les produits élaborés soient identiques.
- Dans ces conditions, le prix de revient élevé de la calorie électrique passe évidemment au second plan, puisqu’il s’agit de marchandises de luxe dont l’imperfection constitue avant tout un déchet industriel des plus onéreux.
- Cette disposition réalisée à Chemnitz, dans un grand centre de fabrication allemand, donne, paraît-il, des résultats favorables dont il est assurément intéressant de signaler le principe à nos industriels.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURS
- LES ADJUDICATIONS DE L’ÉTAT
- On lit dans la République française ;
- a II y a longtemps que les abus signalés par le rapport de l’honorable M. Cavaignac dans les marchés de l’Etat étaient connus du monde commercial et industriel, et donnaient lieu à des plaintes légitimes et sans cesse renouvelées.
- « L’association de l’industrie et de l’agriculture françaises, entre autres, s’en était, à plusieurs reprises, très vivement préoccupée. Maintes fois elle avait acquis la preuve que les cahiers des charges imposés aux soumissionnaires pour les adjudications des fournitures de l’Etat contiennent trop souvent des clauses d’une telle sévérité et d’une si extraordinaire exigence que les gens de bonne foi, ayant la ferme intention de remplir consciencieusement tous les engagements pris, n’osent réellement les affronter. Les fournitures sont alors adjugées à quelques favoris auxquels, ainsi que l’a fait remarquer M. Cavaignac, on se garde bien de réclamer l’exécution stricte de conditions qui seraient d’ailleurs, inexécutables.
- « L’association de l’industrie et de l’agriculture françaises avait, en conséquence, formulé, il y a quelques mois déjà, le vœu :
- « 1» Que les cahiers des charges, à l’avenir, ne continssent plus que des clauses d’application possible à tous les soumissionnaires de bonne foi et de bonne volonté ;
- « 2- Qu’au surplus ces cahiers des charges, avant d’être libellés définitivement, fussent soumis aux chambres de commerce intéressées.
- « Cette consultation des chambres de commerce pour la rédaction des cahiers des charges serait une excellente innovation et une mesureéminemment pratique. L'Etaty trouverait des avis précieux et surtout désintéressés. Elle l’empêcherait d’introduire dans ses paperasseries administratives de véritables insanités au point de vue industriel.
- « Prenons un exemple : il y a quelqa temps devait avoir lieu une fourniture de tissus pour la troupe. Les bureaux avaient^ crit dans le cahier des charges que les tissot présentés ne devaient renfermer aucun fil 18 taché. Or, dans l’état actuel de l’industrie tel tile, il serait absolument impossible de ret-plir cette condition, parce qu’on n’a pas encore inventé de métiers assez perfectionné5 pour être sûr qu’aucun fil ne cassera au cou du travail de tissage. En demandant chose absurde, les bureaux faisaient d® preuve à la fois d’un esprit excessivement11' tillon et étroit et d’une ignorance crassed8D) la matière qu’ils prétendaient traiter.
- « Mais il est évident que, si leur grimot avait été préalablement offert à l’exanë d’une chambre de commerce, celle-ci en 8 rait immédiatement rayé ces restrictions fine sont pas seulement ridicules, mais qui l’inconvénient beaucoup plus grave d’emP cher quantité d’industriels, très sérieux, concourir aux adjudications. Est-on jana sûr de rien, en effet, avec des gens à lall' ignares et entêtés, qui peuvent, presque arl trairement, refuser vos fournitures ou ne accepter qu’en vous infligeant, sur I0 P" convenu, un rabais ruineux ? De telles in), tices se sont, malheureusement, produl assez souvent pour qu’on s’en souvienne-
- « Il est fort à souhaiter que le rappor | l’honorable M. Cavaignac, en dénoncat, l’opinion publique les scandales de ce g et en soulevant la réprobation générale0 les agissements des bureaux dans e chés de l’Etat, exerce enfin une pression? fisante pour les faire cesser au plus vite:
- « Ce ne sont pas seulement les contr , bles qui trouveront leur compte à vorr adjudications s’opérer en dehors de a1 ,33 termédiaires coûteux et parfois suspect8» l’industrie et le commerce honnête, tout 18 travail national en un mot, y gagneront de leur côté, et se réjouiront d’être affral 00 de cet autoritarisme inconcevable sous 16) duquel les tient l’administration.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- 1 quelqu re de üs lient in les lis® ; un fil rd istrie tel de reu-
- 1 pas t ectionnë au cou ant celui ent don ment n i isse dat
- « L’intérêt de la fortune publique sera, ici, d’accord avec celui de la plus simple justice. »
- grimoit l'examë i end fions q ; qui ot d‘emp+ ieux, 1 i jamai a la I queari u ne M le pr) iS injtr rodui“ me. oport “ nçant ‘ e gel" econ" s m8" ion sl | lie. itribus | roir "| nille" tS^I Ut nof nt8t5 rand"i ; leFl
- SITUATION DU MARCHÉ DES COTONS
- à Liverpool au 31 août 1895
- Nous extrayons les renseignements suivants d’un rapport du Consul de France à Liverpool.
- Le marché a présenté beaucoup d'anima-tion pendant la dernière semaine du mois "‘aoùt, les filateurs ont activé leurs achats et la spéculation s’est livrée à des transactions importantes.
- Les prix ont été bien tenus, tant pour les g-antités disponibles que pour les arrivages prochains.
- Les qualités américaines ont été beaucoup demandées, les prix se maintenant journelle-ment en hausse.
- Les cours pratiqués pendant la semaine Presentent une avance de 3/16 de penny par livre.
- es cotons du Brésil ont donné lieu à de gombreuses demandes et les prix ont haussé 0 1/8 de penny par livre.
- Les cotons d’Egypte, peu recherchés, sont en baisse de 1/8 de penny par livre.
- Les cotons du Pérou ont été mieux tenus avec une avance de 3/16 de penny la livre PoUr la qualité supérieure.
- Les cotons d’Afrique continuent à être né-8ligés.
- Les Surats, un peu plus recherchés, ont 888n6 5/32 de penny par livre.
- pia demande pour les cotons futurs a été des
- “etives, avec une tendance à la hausse. onees cours, depuis jeudi dernier (29 août), gagné 14 points et 13 points 1/2 pour les erniëres livraisons.
- Les ventes se sont élevées, pendant la se-aine, à 63,120 balles, dont 5,790 balles des-vne0c ' 1
- " la spéculation et à l’exportation. ce chiffre se décompose comme suit :
- 55.130 balles qualité américaine,
- 3.660 — Brésil,
- 1.500 — Egyptien,
- 1.290 — Surats,
- 1.540 — provenances diverses.
- 63.120 balles.
- L’importation, pendant la semaine, a été de 18,057 balles, et l'exportation de 6,390 b. Le stock s’élève actuellement à 1,228,840 b. ; les cotons d’Amérique seulement présentent un stock de 1,093,650 balles.
- Enfin, 12,000 balles de coton américain sont attendues d’Amérique et 14,000 de l’Inde.
- APPRÊTS DES TISSUS «
- Apprêt rasé ou apprêt des tissus de laine peignée. — Un grand nombre d’opérations sont nécessaires pour communiquer aux étoffes de laine peignée le lustre que l’on recherche. Nous ne pouvons ici décrire ces opérations en détail. La pièce, après avoir quitté le métier est passée à la perche, puis visitée, épaillée et raccommodée ; après cela, elle est dégraissée, ramée et séchée, puis brossée sur la lai-nerie, tondue et pressée. C’est ici que prend place l’importante opération du décatissage à laquelle nous avons fait allusion plus haut et qui a pour but de donner du lustre à l’étoffe. La pièce est ensuite teinte, lavée et essorée, séchée, brossée, tondue, pressée et vaporisée. Les peignés fantaisie passent par les mêmes opérations préliminaires de visite, raccommodage, etc., mais ils sont simplement dégraissés, ramés, brossés, tondus et pressés.
- INFORMATIONS
- La chambre de commerce française de Char-leroi vient d’adresser à la chambre de commerce de Roubaix un paquet renfermant 156
- (1) Traité pratique de la fabrication des lainages^ par M. Robert Beaumont, professeur au Yorkshire College à Leeds, traduit de l’anglais par M. Paul Auscher.
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- w x o Z E a 50 c w M 2 a 50 ce
- échantillons de draps nouveautés pour costumes de dames, de fabrication anglaise.
- Ces échantillons seront ensuite transmis à la chambre syndicale des fabricants de nouveautés, 10, rue de Lancry, à Paris, à la chambre de commerce d’Amiens et au musée commercial de Lille.
- Si d’autres institutions commerciales désiraient consulter cette collection, il leur suffirait de s’adresser à M. le président de la chambre de commerce française de Charleroi, 16, quai de Brabant.
- Les seuls frais à supporter consistent dans le transport des échantillons d’une ville à l’autre.
- ------------•------------
- L’INDUSTRIE DU COTON EN 1894
- D’après les tableaux de statistique publiés par les soins de la commission permanente des valeurs de douane, l’industrie du coton possède aujourd’hui en Europe, aux Etats-Unis et aux Indes anglaises, environ 92 millions de broches, 724,000 broches de plus qu’en 1893 ; c’est une augmentation de 8 0/0, qui peut être répartie comme suit : aux Etats-Unis 150,000 broches, aux Indes anglaises 74,000 broches, dans l’Europe continentale 500,000 broches, dont la moitié, 250,000 broches, doivent être mises au compte de la France.
- A ces 91,970,000 broches, il convient d’ajouter les broches des filatures montées au Japon, au Canada, au Mexique, au Brésil, dans la Russie d’Asie, soit environ 1,174,000 broches. On arrive ainsi à un total d’environ 93,144,000 broches, suffisantes pour absorber, à pleine marche, 12,500,000 balles de coton de 200 kilogrammes.
- Ce relevé montre que l’industrie cotonnière subit en Angleterre un temps d arrêt, tandis que l’industrie du continent européen se développe dans des conditions considérables. De 1884 à 1894, le continent d’Europe a gagné 4,700,000 broches, 20 0/0, tandis que l’Angle
- terre n’a gagné que 2,520,000 broches, soit à peine 6 0/0. La filature du continent représentait, en 1884, la moitié de la filature anglaise; aujourd’hui, elle en représente les deux tiers.
- Le rapport de MM. Grandgeorge et Tabou-rier, sur l’industrie du coton explique les progrès de la filature du coton sur le continent par l’application des doctrines protectionnistes. Quant à l’arrêt que l’on constate dans le développement de la filature de coton en Angleterre, il paraît dû à la rapide extension de la filature de coton dans les Indes et à la création de cette industrie dans des pays où elle n’existait pas il y a dix ans.
- En 1883, les Indes anglaises avaient 67 fila-tures, comprenant 1,790,000 broches et consommant 457,000 balles. Elles possèdent aujourd’hui 3,650,000 broches, réparties en 142 établissements et absorbant 1,222,000 balles. En douze ans, la filature de coton dans 16s Indes a augmenté son outillage de 110 0,08 sa production de 300 0/0.
- L’industrie cotonnière aux Indes anglaise est donc en voie de progrès continu. Non seulement elle a à satisfaire une consommation locale très étendue, mais encore elle a réussi à se créer des débouchés extérieurs, notan ment au Japon et aux Indes néerlandaises.
- D'après les calculs de MM. Grandgeorge01 Tabourier, la production moyenne annuelle du coton peut être évaluée à environ 2 mil liards 425 millions de kilogrammes ainsi ré partis :
- Etats-Unis. . . . Kil.
- Indes....................
- Egypte...................
- Brésil...................
- Russie...................
- Total...............Kil.
- 1.626.600.000
- 502.250.000
- 196.200.030
- 23.173.000
- 75.000.000
- 2.423.223.000
- La récolte du coton aux Etats-Unis me rite d’être considérée à part, car elle J dans la production le rôle prépondérant, 2,500,000,000 de kilogrammes, elle en Te présente à elle seule 1,600,000,000.
- On peut dire que le rendement de la re de 1893-94 a été excellent ; l’aire de cultur
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- n’a été augmenté en 1893 que de 1/2 0/0, et la récolte a été de 12 1/2 0/0 supérieure à celle de l’année précédente. C’est que les conditions climatologiques ont été favorables et que la récolte a pu se prolonger fort tard.
- En résumé, si l’on considère l’ensemble de la production de coton dans le monde, on constate que, tout en suffisant largement à l’alimentation des filatures, elle ne dépasse pas la puissance de production. En 1894 la consommation générale a été inférieure à la productivité industrielle.
- En ce qui concerne l’industrie cotonnière en France, on évalue à environ 5,200,000 broches 1 importance actuelle de l’outillage de nos filatures de coton. C’est une augmentation d'environ 1,200,000 broches-depuis 1890. Le matériel industriel de nos filatures s’est donc, aecru de 25 0/0 depuis 1890 et l’augmentation de leur puissance productive est encore plus forte, les broches nouvelles produisant plus que les broches existant en 1890.
- En 1894, il a été mis à la disposition de "‘industrie française 155 millions de kilo-gammes de coton. Ce chiffre représente la
- consommation réelle de nos filatures en 1894, car il correspond à la dernière moyenne trien-nale que l’on considère comme la mesure "s8ez exacte de la consommation. Si l’on com-Pare ce chiffre de 155 millions de kilogrammes dvec la moyenne triennale 1888-1890, qui est Tellimillions de kilogrammes, on voit que consommation annuelle de coton a augmenté, epuis 1890, de 41 millions de kilogrammes, Soit de 36 0/0.
- t "ar conséquent, si l’outillage de la filature raise s’est accru de 25 0/0 environ depuis
- > sa productivité a augmenté de 36 0/0. "résumé, à la fin de 1894, la France possé-ait environ 5,200,000 broches de filature de coton
- ‘ capables de produire environ 130 mil-°1IS de kilogrammes de fils.
- cette quantité de coton a été facilement no "Tpee par la consommation française, car g, exportations ne se sont élevées qu’à
- ‘099 kilogrammes et nos tissages ont
- acheté à l’étranger 5,490,000 kilogrammes de filés de coton.
- Voici le relevé de notre importation de fils de coton en 1894 :
- Simples :
- Ecrus..........................
- Blanchis.......................
- Teints, chinés, glacés ....
- Retors :
- Ecrus................... . .
- Blanchis.......................
- Teints, chinés, glacés. . . .
- Kilog.
- 3.942.000
- 11.700
- 289.200
- 970.500
- 53.100
- 223.100
- Totaux. ... 5.490.000
- On voit que dans nos importations une seule catégorie de fils présente de l’importance : c’est celle des fils simples écrus, qui s’élève à près de 4 millions de kilogrammes. L’Angleterre nous a fourni à elle seule 2 millions 966,000 kilogrammes de ces fils, comme en 1893. Quant à la Suisse, elle nous a envoyé 557,000 kilogrammes de fils écrus en 1894, contre 377,000 en 1893, mais nous sommes loin des 1,325,000 kilogrammes que nous lui achetions avant 1892.
- Si nous prenons le chiffre de l’importation de filés de coton en bloc, nous voyons qu’il s’élève à environ 5 millions et demi de kilogrammes représentant une valeur d’environ 17 millions de francs. Ces chiffres paraissent modérés si on les compare à la production de la filature française. Celle-ci exportant environ 1 million de kilogrammes de ses produits, c’est en réalité 4 millions et demi de kilogrammes que nous fournissent les manufactures étrangères, soit environ 3 1/4 0/0 de notre production de filés de coton.
- Voici maintenant le tableau de nos exportations de fil de coton en 1894 :
- Simples :
- Ecrus..........................
- Blanchis ....................
- Teints.......................
- Retors :
- Ecrus.....................
- Blanchis.....................
- Teints,......................
- Mélangés.....................
- < Totaux..........
- Kilog.
- 300.100
- 69.000
- 110.600
- 103.400
- 174.900
- 205.800
- 2.200
- 966.000
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- * co
- Cette exportation est très faible. MM. Grandgeorge et Tabourier font remarquer dans leur rapport que les prix des fils, sur les marchés de consommation livrés à la libre concurrence, ne sont pas assez satisfaisants pour engager nos producteurs à travailler en vue de ces marchés. L’exportation ne prendrait quelque importance que si le marché intérieur se trouvait chargé d’existence de fils d’un écoulement difficile, ce qui serait l’indice d’une situation commerciale et industrielle fâcheuse. Il ne faut pas oublier que les préoccupations de l’industrie cotonnière en France ont toujours été de travailler en vue de la consommation ; elle s’est toujours soucié médiocrement de l’exportation, parce qu’elle a toujours redouté l’écrasante concurrence des filatures anglaises.
- En somme, l’industrie cotonnière, telle qu’elle existe aujourd’hui en France, paraît sainement constituée, en vue de l’alimentation d’un marché national réservé. Si, comme toute grande industrie, elle tend à élargir son cercle d’action, elle peut trouver des ressources dans l'exploitation de notre empire colonial. De toutes les parties de l’industrie textile, c’est l’industrie cotonnière qui est la plus immédiatement intéressée au développement colonial de la France, parce que ses produits sont les mieux appropriés aux besoins des populations dont nous assumons le gouvernement ou dont nous réclamons le protectorat.
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont
- nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant surplace, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plos, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop in-sister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive3 son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
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- dissolution,à partir du 10 sept., de la Société . MALLEN et Cie, teinture d’étoffes de soie, 161, route de Vienne, à Lyon. — L. : M. Ri-chou qui continue seul. — Acte du 10 sept.
- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Modification de la Société WALLERAND, JAC-°EMART GAIFFE et Cie, teinture et apprêt de USsus, à Cambrai. — Retrait de M. Jacque-mart de la société dont la raison devient wallerand, Gaiffe et Cie. — Délib. du 26 août.
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- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- Mme veuve Dorion a vendu un fonds de eInturerie, 13, rue Pierre—Guérin,
- Mme veuve Barberot a vendu à M. Gues--on un fonds de teinturerie, 6, rue du Pas-"e-la-Mule.
- Mme Caduff a vendu un fonds de teinture-e 26, rue Guillaume-Tell.
- ri M,Pérignon a vendu un fonds de teinture-e> b, rue Botzaris.
- q M, Tellier a vendu un fonds de teinturerie, ’ rue Mandar.
- nMlle Ferrand a vendu un fonds de teinture-’ 52, av. de Clichy.
- reMyme Jacquin a vendu un fonds de teintu-le> 16, av. de Mac-Mahon.
- Mme Hubert a vendu un fonds de teinturerie, 14, rue Fontaine-au -Roi.
- Mlle Ferré a vendu un fonds de teinturerie, 61, rue Dauphine.
- M. Bicheron a vendu à M. Gabriel un fonds de teinturerie, 28, rue Gay-Lussac.
- Mme veuve Calmer a vendu un fonds de teinturerie, 16, rue du Cardinal-Lemoine.
- M. Bouchet a vendu un fonds de teinturerie, 240, rue du Faubourg Saint-Honoré.
- MM. Monnot et Cie ont vendu un fonds de teinturie, 3, 5 et 7, rue Pierre Girier, à Courbevoie.
- M. Blondeau a vendu à Mme veuve Peretti un fonds de teinturerie, 31, rue de Penthièvre.
- M. Franquin a vendu un fonds de teinturerie, dégraissage, 21, rue Victor-Massé.
- Mlle Delcourt a annulé à M. Huchard la vente d’un fonds de teinturerie, 10, rue des Lavandières-Sainte- Opportune.
- Mme Saas a vendu à Mme veuve Vilmotun fonds de teinturerie, 4, rue des Filles-Dieu.
- M. Magnin père a vendu un fonds de teinturerie, 53, rue Montorgueil.
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- Blanchiment (Articles pour)
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- Calorifères
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- 39e Année. — No 20.
- 20 Octobre 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Appareil à graisser, adoucir, etc., les fils de chaîne et de trame. — Chambre syndicale des teinturiers-dégraisseurs. — Notes de teinture et d’impression. — Les adjudications et les marchés publics — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Les apprêts. - Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie.— Cours.— Annonces.
- APPAREIL A GRAISSER
- Adoucir, humecter, vaporiser, charger ou encoller les fils de chaînes et de trames, soit pendant les différentes manutentions que subissent les premiers avant d'être tissés, soit au moment même de la confection des trames
- Par MM. Lailler
- Cet appareil se compose d’un double tube en cuivre A, que l’on adapte sur un des guides fixes du métier à filer ou à retordre, de l'our-dissoir, de l’encolleuse et de la pareuse, delà canetière ou de la tramerie, voire même du mêtier à tisser, lequel guide est souvent em-Ployé comme embarrage.
- Ce tube intérieur a est percé à sa partie in-Prieure d’un certain nombre de trous o.
- Le tube intérieure a' possède autant d’ou-vertures 0,02, que le métier à filer, à retordre °" a faire des trames compte de broches, -orsque ces tubes sont utilisés à l’ourdissage, â 1 encollage,au parage ou au tissage, ils sont Percés d’un bout à l’autre. Ces ouvertures sont "liJeesdans l'axe de ces broches et en oppo-Sition avec celles pratiquées dans le tube in— térieur.
- De petites baques métalliques B sont pla-sees entre les ouvertures 0.02 etc., et servent a boucher celles-ci en totalité ou en partie, "vant la quantité et la nature du liquide préa
- lablement choisi que l’on veut injecter. Ces bagues servent également à l’emplissage des tubes une fois pour toutes. Ces deux tubes sont mariés ensemble en E, fig. 2, à l’aide de deux brides boulonnées par quatre boulons à tête fraisées, puis cette première partie d’ajustage est reliée au tuyau de refoulement T’ par une nouvelle bride boulonnée par quatre autres boulons distincts. Cette disposition d’assemblage peut être tout autre ; elle est, du reste, sans importance dans le fonctionnement de l’ensemble.
- Un robinet à deux eaux R met aternative-ment en communication un réservoir U qui contient le liquide à injecter, quel qu’il soit, avec une petite pompe destinée à cet effet, et cette pompe, fi. 1, avec le tuyau en cuivre décrit ci-dessus.
- Le piston de la pompe est actionné à la main à l’aide d’une vis et d’un volant V, mais il pourrait l'être mécaniquement.
- Comme la tubulure sert d’embarrage aux fils, qu’on les file, qu’on les retorde, qu’on les ourdisse, qu’on les pare, qu’on les encolle, qu’on les trame ou qu’on les tisse, son emplacement, ainsi que celui de la pompe, est laissé à l’appréciation de l’industriel.
- Fonctionnement de l'appareil. — Dans un réservoir quelconque U, d’une contenance de 5 à 10 litres, suivant la longueur de la tubulure, on plonge un tuyau d’aspiration communiquant à une des ouvertures du robinet. Ce réservoir contient le liquide à injecter, et la nature de celui-ci peut varier à l’infini, suivant le résultat que l’on veut obtenir.
- Une fois que la communication avec le tube est fermée, partant de là que celle avec le cy-
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- s
- LE MONITEUR DE LA;TEINTURE
- lindre est ouverte, on fait le vide dans celui-ci. Nécessairement, une partie du liquide contenu
- lorsqu’elle est usée par suite du frottement continuel du fil, il est facile de le remplacer,
- Fig.
- o
- o
- Ce tampon est maintenu sur le tuyau à l'aide de deux ressorts figurés en F.
- OO
- C O c
- s
- dans le réservoir emplit le cylindre. (Un trou pratiqué dans le plateau met en communication la partie du cylindre située en deçà du piston avec l’atmosphère.) Fermant alors la communication avec le réservoir, ouvrant par conséquent celle du tube et faisant une pression sur le piston à l’aide du volant, le liquide passe naturellement dans la tubulure intérieure. Si cette tubulure est d’une contenance
- CHAMBRE SYNDICALE
- DES
- TEINTURIERS-DÉGRAISSEURS
- Séance du 10 juin 1895
- plus grande que celle du cylindre, on devra répéter plusieurs fois l’opération que nous venons de décrire.
- A l’aide de la disposition des orifices o placés en opposition avec ceux du tube extérieur 0,02, l’équilibre se fait régulièrement et à la fois dans toute la longueur des deux tubes.
- Les bagues dont nous avons parlé plus haut règlent le passage du liquide ou le suppriment complètement, suivant les besoins du moment. Enfin, une bande d’un tissu moelleux, la panne par exemple, entoure le tube extérieur à l'en-droit où il est percé et elle s’impreigne du liquide à injecter, tout en empêchant celui-ci de se répandre au dehors aussitôt sa sortie de l'orifice. Elle sert, en un mot, de tampon, et,
- La séance est ouverte à 4 heures, sous 8 présidence de M. Jolly, président.
- Assistent à la séance : MM. Jolly, Mar L’Huillier, Bardin, Orliac, Rollot, Vinois, Tu pinier, Fleury, Babillon, membres du Comite ainsi que M. Rigolot, président d’honneu Michon, Dubois, Blondinat, Guérin, Collin Peneau, Pingrié, membres adhérents ; ger, Sauviac, Rogier, membres correspon dants.
- M. Piot, excusé par dépêche.
- Le procès-verbal de la dernière séance es lu et adopté
- Correspondance : lettre de M. Mègrel membre correspondant de Nevers, annonçan l’envoi de son mémoire sur la désinfection P
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
- os C
- la benzine, pour le présenter au Conseil d’hygiène publique de France.
- Lettre de l’association des dames françaises, accusant réception et adressant ses remerciements pour l’envoi de la Chambre syndicale à la souscription en faveur des troupes de Madagascar.
- Lettre de M. Heurtebise, membres correspondant, à Nantes, demandant un bon teinturier, chef de poste; l’offre d’emploi sera inscrite au registre de placement, et ainsi communiquée à la Chambre syndicale ouvrière.
- Letire de M. Toulouse, teinturier à Pau, annonçant son intention de vendre son fonds : et ses ateliers, avec le matériel très complet et en bon état.
- Le secrétaire a répondu à notre collègue, en lui indiquant le peu qu’il est possible à la Chambre de faire pour l’aider.
- M. Jolly soumet à l’assemblée une question intéressante : la création d’une école d'ap-prentis teinturiers.
- Tous les teinturiers parisiens sont à même de constater qu’on n’a plus apprentis; on n’en forme plus dans les ateliers de la capitale ; il y aurait donc intérêt à organiser une école, ou au moins des cours, où des jeunes gens sortant de l’école recevraient des leçons pra-"queS, avec des explications théoriques, et les notions les plus essentielles de la chimie tinc-toriale. Comme dans toute école, on établi-ralt des récompenses pour stimuler les élves, creer de l'émulation entre eux, sans oublier le Point de vue pratique, l’emploi probable dans une bonne maison à la fin des cours.
- M. Orliac fait observer combien il sera dif-feile de recruter des élèves ; l’instruction soi -disant supérieure qu’on donne aujourd’hui Semble détourner les enfants d'un métier qui, Par les dehors du matériel, la tenue à l’atelier semble peu séduisant. D’autre part, les pa-|eTl8 veulent que tout de suite, ou à peu près, 8 enfants rapportent, gagnent comme des oLvriers,
- Plusieurs membres échangent des observa
- tions très judicieuses sur cette idée, faisant surtout ressortir les difficultés de sa rérlisa-tion.
- M. Barbin propose toutefois de l’étudier très sérieusement et il offre son atelier, outillé et chauffé, pour donner des leçons pratiques à la suite des explications orales du professeur, qui semble d’ailleurs tout indiqué.
- On pourrait, d’autre part, faire connaître le projet à la Chambre syndicale ouvrière.
- M. le Président demande au Comité s’il est d’avis de. nommer une commission pour étudier à fond cette question, et l’opinion de l’assemblée étant affirmative le vote désigne MM. Jolly, Barbin, et Rigolot, pour commissaires.
- M. le Président donne quelques renseignements sur l’Exposition de blanchisserie, et demande a M. Granger-Courel comment il il entend organiser la section de la teinture et du nettoyage, dont il s’est chargé. Des explications de M. Granger-Courel, et des observations de M. Jolly, il ressort que la Chambre syndicale n’intervient en aucune façon dans cette exposition ; en effet, il s’agit seulement d’exposer le matériel, les produits tinctoriaux spéciaux à notre industrie, mais il est utile de faire voir au public l’importance réelle de la teinture, en montrant le matériel considérable et varié qui nous est nécessaire, les nombreux produits chimiques, d’emploi si délicat, qui constituent l’arsenal de notre métier. Puisque l’occasion s’en présente, il est bon de faire sentir la grande différence qui existe entre notre industrie, et une autre qui semblerait avoir la prétention de nous mettre à sa remorque en nous englobant comme un accessoire dans son exposition; chacune a sa valeur, son utilité bien distincte : à chacun sa place vraie au soleil.
- C’est dans ce sens précis et, bien entendu, sans démonstration ni opération pratique, qu’il est recommandé à M.-Granger-Courel, d’organiser la section teinture et nettoyage, et le Comité en même temps, le félicite de sa
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- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- campagne contre les charlatans et les exploiteurs de notre industrie.
- M. Rouchou de Bordeaux, écrit une lettre fort intéressante au sujet de la loi sur les ob-fets abandonnés chez les hôteliers-aubergistes et chez les teinturiers.
- . Notre confrère nous apprend, notamment que depuis plusieurs années, il fait insérer dans les journaux de Bordeaux, un avis fixant un délai pour retirer de ses magasins les objets anciens ; délai passé lequel il s’en déclare non responsable.
- Il n’a pu, jusqu’à ce jour, savoir le cas qu’un tribunal ferait de cet avertissement régulier.
- Sans se prononcer non plus sur sa valeur, le Comité croit pouvoir signaler ce moyen, surtout aux teinturiers de province, où le nombre de journaux par localité est assez restreint pour que cet avertissement ne devienne pas trop onéreux.
- C’est peut-être un expédient, qui provoquera un jour une décision judiciaire dont tous nous ferons profit et, a ce point de vue surtout, le Comité remercie M. Rouchou de sa communication.
- La séance est levée à 6 heures.
- Le Président, Le Secrétaire,
- A. JOLLY. Babillon-Marchal.
- Séance du ler juillet 1895
- La séance est ouverte à 4 heures, sous la présidence de M. Jolly, président.
- Sont présents : MM. Jolly, Fleury, Tupi-nier, Vinois, Rollet, Tissier, Orliac, Barbin, Babillon, membres du Comité, et MM. Peneau, | Mathieu, Guérin, Devilliers, Dubois, membres adhérents.
- Absents non excusés : MM. Mars, Piot et L’Huillier.
- Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
- Avant de passer à l’ordre du jour, le Président donne la parole à M. Fresnel, auteur d’un projet de nouveaux tramways à traction mécanique pour Paris et la banlieue.
- M. Fresnel développe longuement l’économie et l’utilité de son projet, son importance au point de vue de l’ensemble de la population à doter de ces nouvelles communications.il appuie ses explications de plans et cartes qui en démontrent l’étendue.
- Le Président remercie M. Fresnel des nombreux renseignements qu’il fournit et l’assemblée, après en avoir délibéré, émet le vœu que les autorités compétentes soient favorables à la prompte réalisation de cette entreprise.
- M. Jolly fait part à la réunion du décès de Mme Cloutier, mère de M. Cloutier, le sympatique président d’honneur de la Chambre syndicale de Lyon. Le Comité adopte unanimement l’avis d’adresser une lettre de condoléances à M. et Mme Cloutier.
- Correspondance, circulaire du Comité préparatoire des élections consulaires invitant notre Chambre à désigner, s’il y a lieu, parmi ses membres, un candidat aux fonctions de juge au tribunal de commerce.
- Le Comité ne désigne pas de candidat, mais profite de l’occasion pour vivement engager tous ses membres à vérifier leur inscriptions sur les listes électorales consulaires, et à s'y faire porter au plus tôt.
- Lettre de M. Fleury annonçant un rendez vous avec les docteurs Riche et Chassevant, au sujet des études sur la benzine pure employée comme désinfectant. Notre collègus continue ses démarches pour arriver à des expériences régulières et probants sur cetie question si intéressante.
- Lettre de M. Letourneur, membre corres-dondant de Rouen, annonçant qu’il se retire après soixante années passées dans lapro fession, laissant son établissement à sesdeu fils et à un collaborateur avec lui depuis^ nombreuses années.
- En le quittant le cœur brisé, il pense encor à son personnel, dont une partie la seconde avec le plus grand soin et dévouement pen dant vingt années, trente années, et mêne plus; et il voudrait obtenir pour quelques-un
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- une récompense qui fût un souvenir durable de reconnaissance.
- M. Jolly, à qui cette lettre était personnelle, n’a pu résister au plaisir de la communiquer, afin que la Chambre syndicale puisse avec lui saluer ce vétéran de la Teinture, dont la sollicitude à la fin de sa carrière explique si bien l’attachement prolongé de ses collaborateurs, attachemens aussi honorable pour les ouvriers que pour leur patron.
- M. Jolly a répondu à M. Letourneur en lui indiquant les moyens d’obtenir les récompenses qu’il désire.
- Lettre de M. Granger-Courel communiquant les demandes d’admission, comme membres correspondants, de M. Piveteau-Bégaud, de Châteaubriand, et de M. Barrault, de Saint-Germain-en-Laye.
- Ces collègues sont admis comme membres correspondants.
- Le Président donne lecture de nombreux renseignements très intéressants, extraits du Bulletin de la Chambre de commerce de Paris. Notre Président ne manque pas de prendre connaissance de ce Bulletin, reçu très régulièrement, pour faire profiter notre Chambre de tous les articles ayant un intérêt spécial pour la corporation.
- Pour terminer, M. Jolly donne un prooédé facile et bien utile pour rendre blanc l’alcool dénaturé au vert malchite.
- Prendre un morceau de coton un peu spongieux, de la mousseline de coton par exemple, le mordancer comme pour le teindre, puis le plonger dans l’alcool dénaturé. Peu à peu, le produit vert se fixe sur l’étoffe, et on obtient un alcool assez clair pour faire des détachages Sur des étoffes blanches.
- Puis le Comité décide de suspendre ses seances jusqu’au premier lundi d’octobre, et charge les commissaires habituels d’organi-ser la réunion-banquet que les Membres delà Chambre font pendant l’été chaque année.
- La séance est levée à 6 heures.
- Le Président : Le Secrétaire :
- Jolly, Babillon-Marchal.
- NOTES DE TEINTURE
- ET D’IMPRESSION
- Effets sur noir d'aniline. — Charles Deyfus obtient des effets variés avec le noir d’aniline en imprimant des résistances, c’est-à-dire des matières empêchant la formation du noir, comme les alcalis, les sulfscyanures, l’oxyde de zinc.
- Teinture de s peaux. — Pour teindre les peaux avec les matières colorantes basiques, on les trempe, pendant 1/4 à 1/2 heure, dans un bain d’émétique maintenu à 45° centigrade. Ces peaux, ainsi préparées, peuvent être teintes avec les couleurs basiques de houille.
- Mordançage de la laine au chrome. — MM. Hummel et Garnier conseillent de mordancer la laine avec le bichromate de potasse, additionné d’acide chlorhydrique et non d’acide sulfurique. La réduction de l’acide chro-mique est plus marquée et la laine mordancée a une coloration plus verte; convient mieux à à la teinture avec les matières colorantes qui sont sensibles aux agents oxydants.
- Avec 1 % de bichromate de potasse, il faut employer 5 à 5,25 % d’acide chlorhydrique à 20° B.
- Dans cette réaction, il se forme de l’acide chirochromique.
- Emploi de l'acide lactique en teinture. — Depuis quelque temps; on conseille d’employer l’acide lactique en teinture, pour remplacer l’acide oxalique et le tartre. L’acide lactique fixe plus de chrome. D’après Whitaker et Dennison, 1 partie d’acide lactique pur fixe fixe autant de chrome que 2,1 de tartre. L’acide commercial titre 43 à 50 % d’acide pur.
- Gris Zambèze et brun Zambèze — Le gris Zambèze B et le brun Zambèse G, sont mis en vente par la Société berlinoise pour la fabrication de l'aniline. Ce sont des couleurs substantives, tirant sur le coton et suscep-: tibles de diazotation sur la fibre. Comme avec les autres couleurs de la même famille, on | teint à l’ébullition au bain de carbonate de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- soude, additionné de sel commun ou de sulfate de soude.
- Avec 1 à 3 % de brun Zambèse, on obtient un brun Corinthe résistant à la lumière et au lavage.
- La teinte brune, après diazotation, donne après passage dans l’amido-naphtole, la ré-sorcine, la toluilènediamine, des teintes diverses supportant bien le lavage.
- On peut faire des enlevages au sel d’étain ou à la poudre de zinc.
- Le gris Zambèze s’applique de même, diazoté et combiné avec le -naphtol. On obtient un bleu; avec la résorcine, un gris verdâtre ; avec latoluilènediamine, une teinte brune; l’amido-naphtol, un bleu marine.
- Rouge de Prague. — La fabrique Kinzliber-ger et Cie, de Prague, le fabrique en condensant la formaldéhyde avec la toluidine en présence de l’acide sulfurique. Le dérivé té-trazoïque de la nouvelle base, ainsi obtenu, est combiné avec l’acide naphtionique.
- C’est une couleur pour coton qui s’applique comme la benzopurpurine 4B.
- Jaune d'alizarine de Prague. — Couleur d’alizarine obtenue en combinant le dérivé diazoïque de la métaparanitraniline avec l’acide B-résorciniltque. Cette couleur est le jaune G G, donnant une belle couleur jaune sur la laine mordancée à l’alun et un jaune verdâtre sur la laine mordancée au chrome.
- Teinture des chapeaux de feutre. — Pour le noir, on se sert de noir de naphtol et de noir de naphtylamine. On tient dans l’eau alcalini-sée avec 2 grammes d’ammoniaque par feutre (1 feutre pèse 100 grammes).
- Pour les couleurs, le bain se monte diffé-
- remment, selon qu’elles sont basiques ou acides.
- Avec les couleurs b siques, principalement: le brun de manchester, la chrysoïdine, la sa-franine, le bleu de mtaphnylne, etc. Pour 250 chapeaux (de 90 à 100 gram.) la couleur est mise en dissolution dans 1,200 litres d’eau e(on acidulé avec 2 litres d’acide sulfurique à
- 60° B. Après ébullition, on fixe la couleur en faisant bouillir les chapeaux, pendant 1 heure à 2 heures, dans une solution avec 5 % d’alun.
- Avec les couleurs acides, notamment : le jaune indien G, l’orange H, le bleu PC, le bleu solide, le noir de naphtol, on teint au bain
- bouillant, comme ci dessus, mais 3 à 4 % d’acide sulfurique et 15 % de soude.
- Teinture à sec de la soie. — On
- contenant de sulfate!
- se sert de
- laques grasses en solution dans la benzine. Nous avons donné, dans cette Revue, plusieurs procédés pour les obtenir. Voici celui de Boissier et Boissel. La couleur est mise en dissolution dans une solution de savon, on ajoute ensuite un acide, qui précipite la laque
- grasse. On prend, par exemple : Violet de méthyle.............. Savon d’huile d’olive......... Eau ..........................
- 25 gr.
- 100 -
- 2 litres,
- Après refroidissement on ajoute :
- Acide chlorhydrique
- 50 gr.
- La couleur seche est mise en dissolution dans la benzine. Elle résiste bien à l’air et la lumière.
- Holliday se sert de savon de résine. On
- prépare la solution suivante : Colophane............... Eau..................... Soude caustique......... Carbonate de soude......
- 500 gr.
- 3 litres
- 50 gr.
- 150 -
- On ajoute la dissolution suivante :
- Eau .............
- Couleur d’aniline
- 2 litres
- 30 gr.
- On précipite avec le liquide ci-après :
- Eau.......................... 580 gr.
- Alun ........................ 100 —
- Petitdidier dissout simplement la gomne résine, la cire, le spermacéti dans la benzine et ajoute une solution de la couleur dans 18 benzine.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 467
- la couleur en ndant 1 heure i avec 5 %
- amment : le u PC, le bleu teint au bain s contenant 6 de sulfate
- n se sert de la benzine, Revue, plu-
- Voici celui est mise en e savon, on i te la laque
- 25 gr.
- JO -
- 2 litres,
- 50 gr.
- dissolution à l’air et à
- résine. On
- >0 gr.
- 3 litres
- 0 gr.
- 0 -
- ? litres i gr.
- rès :
- gr.
- a gomme a benzine
- dans la
- LES ADJUDICATIONS
- ET LES MARCHÉS PUBLICS
- — |
- Le président du conseil, ministre des finan- i ces, vient d'adresser le rapport suivant au pré- i aident de la République : |
- « Paris, le 12 octobre 1895.
- « Monsieur le Président,
- « L’industrie s’est plainte à plusieurs re- ' prises que la complication des cahiersdeschar- j ges d’adjudications et marchés faits par les | administrations publiques apportât des en- | traves à la bonne exécution des fournitures et ne permît pas à un grand nombre de nos j établissements industriels d’y concourir.
- «La commission du budget, s’en est préoccupée dès ses premières réunions. Plusieurs | incidents qui se sont produits dans le cours de l cet été, soit pour des adjudications nouvelles, | soit pour l’exécution de marchés en cours, ont prouvé la nécessité de procéder à une révision des cahiers des charges ; tout récemment, enfin, les chambres de commerce, consultées sur un projet tendant à étendre leur attributions, ont émis le vœu que les conditions des marchés leur fussent désormais soumises, et ont notamment appelé l’attention du gouvernement sur l’inconvénient qu’il y a à traiter pour un trop long délai lorsqu’il s’agit de produits dont les prix sont, dans l’état actuel du commerce, soumis à de très grandes fluctuations.
- " J'ai pensé qu'il était utile de procéder à une étude d'ensemble des cahiers des charges de toutes nos administrations publiques et de confier cette étude à une commission compo— See de membres du Parlement et des repré-sentants des principales industries nationales, les chefs des services intéressés étant appe-lés à faire partie de cette commission avec oIX consultative chacun pour ce qui concerne Son administration.
- En conséquence, j’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien revêtir de votre haute appro-ation le décret ci-joint.
- « Je vous prie d’agréer, monsieur le Président, l’assurance de mon profond respect.
- Le président du conseil, ministre des finances,
- A. Ribot.
- Comme suite au rapport qui précède, le décret ci-après a paru à V Officiel du 13 octobre :
- « Le Président de la République française,
- « Sur le rapport du président du conseil, ministre des finances,
- « Décrète :
- « Art. 1er. — Il est institué une commission de vingt membres, chargée d’examiner les clauses et conditions des cahiers des charges des adjudications et marchés publics et de donner son avis sur les modifications à y apporter.
- « Art. 2. — La commission est composée de :
- MM.
- Boulanger, sénateur, premier président de la cour des comptes, président.
- Barbey, sénateur.
- Cuvinot, sénateur.
- Barthou, député.
- Henry Boucher, député.
- G. Cochery, député.
- Maurice Lebon, député.
- Dislère, conseiller d'Etat.
- Hébrard de Villeneuve, conseiller d’Etat.
- Griolet, maître des requêtes honoraire, vice-président du conseil d’administration de la compagnie des chemins de fer du Nord.
- Arnauné, directeur du contrôle des adminis-tions financières et de l’ordonnancement au ministère des finances.
- Delaunay-Belleville, président de la chambre de commerce de Paris.
- Aynard, député, président de la chambre de commerce de Lyon.
- Le président de l’association générale du commerce et de l’industrie des tissus et des matières textiles.
- Le président du groupe des chambres syndicales du bâtiment de la ville de Paris et du département de la Seine.
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- s
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le président de l’union des syndicats de l’alimentation en gros.
- Le président du syndicat général des grains, graines, farines, huiles, sucres et alcools. Le président du syndicat général de l’industrie des cuirs et peaux de la France.
- Le président de la Société des Forges de France.
- Le président de la société des ingénieurs civils. Jolly, inspecteur des finances, secrétaire, avec voix consultative.
- « Art. 3. — Les chefs des services administratifs pourront être appelés à prendre part aux travaux de la commission, avec voix consultative ».
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussicr l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- SYSTÈME DE MACHINE Applicable à l’impression de la mesure sur la lisière des étoffes
- Par MM. Emile Hamann et Paul Haendel
- Ce système de machine applicable à Kim-pression de la mesure sur la lisière des étoffes, des rubans, des bandes..., du papier, est caractérisée par l’application d’un cylindre de mesurage combiné avec une roue à caractères au moyen de deux roues dentées de façon que, pendant le passage de la marchandise et pendant la rotation simultanée du cylindre de mesurage, la roue à caractères reçoive également un mouvement de rotation. Les caractères à chiffres de cette roue, sont encrés à leur passage contre un rouleau et viennent enfin dans leur course s’appliquer contre l’étoffe, sur laquelle ils impriment des nombres à une distance correspondant aux subdivisions de la mesure, tandis que l’impression de la mesure principale est effectuée par un dispositif numéroteur dont la cheville destinée à opérer le changement des numéros vient butter contre
- une saillie fixe, à chaque tour de la roueà caractères.
- PERFECTIONNEMENTS AUX MÉTIERS pour le déraillage et séchage des tissus Par M. J. Giroud
- Dans les métiers actuellement employés pour le déraillage et le séchage des tissus, ell surtout dans ceux à courroies, les bandes se déplacent un peu dans le mouvement de dé-raillage, du fait de l’enroulement des courroies sur les galets, et par suite il y a une différence dans le parallélisme des tissus.
- Les perfectionnements dont il s’agit icie qui sont applicables aux métiers étireurset
- y a beat souffrir 1
- Le but duire un la soie e par un t de soie, lement : objets d
- Un pa 1 rents a j soie et t inférieu
- PR les
- dérailleurs, permettent d’obtenir un paralle-s lisme parfait pour l’étirage, le rapprochement des bandes se faisant de très près, à 17 cen-B timètres, fournit le moyen de préparer dsy tissus très étroits et de les dérailler complffl tement sans aucune ondulation, les bandet assez rigides étant retenues de distance enH distance.
- Le résultat est atteint par une commande fl l’aide de chaînes Galle ou de Vaucanson poure l’étirage dans les métiers à ventilation, etP"‘t une commande à l’aide d’une vis sans finae tionnait un pignon hélicoïdal, pour l'étira's dans les métiers à chaufferette.
- TISSU EN FILS DE LIN et de soie pour linge, objets d'habillement' usages hygiéniques
- Par M. Karl-Hugo Weber.
- Depuis longtemps ou a reconnu les Pr° priétés hygiéniques de la soie, mais, en rals0" de son prix élevé, on n’a pu l’employer autan qu’on aurait voulu et pour cette cause la s°e n’a été utilisée pour des vêtements hygiênl ques que dans des cas isolés.
- Une matière possédant également des Pr° priétés hygiéniques, c’est la toile qui, comn on sait, est employée sur une grande échelë pour le linge et qui s’y prête très bieni2. prix aussi est de beaucoup inférieur, mas
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- les pro-comme échelle en ;6011 mais il
- y a beaucoup de personnes qui ne peuvent souffrir la toile pour vêtements de-dessous.
- Le but de la présente invention est de produire une étoffe qui réunisse les qualités de la soie etde la toile, c'est-à-dire qui est formée par un tissu composé de fils de lin et de fils de soie, et destiné pour linge, objets d’habillement de tout genre de même que pour des objets de pansement et autres usages.
- Un pareil tissu supprime les défauts inhérents aux deux matières, c’est-à-dire à la soie et à la toile, et son prix est de beaucoup inférieur à celui de la soie.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL POUR TEINDRE les tissus et étoffes par pulvérisation
- Par M. Georges Bonbon.
- Le procédé de teinture imaginé par l’inventeur a pour but de projeter sur l’étoffe, préparée ou non, la dissolution colorante en goutteletttes plus ou moins fines et cela par un des nombreux moyens de pulvérisation (pulvérisateurs, brosses rotatives, etc.). La machine réalisant le procédé permet de produire une pulvérisation régulière sur toutes les parties de la pièce, résultat difficile à ob -tenir, surtout sur les pièces en forme de boyau comme les pièces de tricot obtenues sur les métiers circulaires.
- Cette machine comporte un système rotatif composé d’un tube terminé par un mandrin sur lequel le tissu avance en présentant successivement toutes ses parties à des pulvéri-sateurs, le tissu étant reçu sur un enrouloir 1"1 tourne avec la même vitesse que le man-chou où le tissu reçoit la teinture par pulvé-risation,
- PROCÉDÉ D’ENLÈVEMENT
- 68 taches noires, dites « Marques », sur les laines nettoyées ainsi que sur les produits ^anufacturés correspondants.
- Par M. Louis Rousseau
- Suivant les particularités de la présente in-vention, le procédé d’enlèvement des taches nolres, dites « marques », sur les laines net-
- toyées ainsi que sur les produits manufacturés correspondants consiste :
- 1° Dans l’immersion, à chaud et à froid, de la laine nettoyée non ouvrée ou de la laine ouvrée, dans une lessive de soude faible obte -nue avec de l’eau qui ne doit être ni calcaire ni ferrugineuse ;
- 2° Dans le frottement des parties tachées, au sein de la lessive précitée, le frottement étant opéré soit à la main, soit à l’aide de dispositifs mécaniques appropriés et jusqu’à disparition complète des taches.
- Les taches dont il est question ont l’aspect d’écailles irrégulières ternes, adhérant fortement aux brins de la laine et elles sont d’un noir foncé ou d’un noir verdâtre, suivant qu’on les regarde sur une grande ou sur une faible épaisseur.
- PERFECTIONNEMENTS DANS LES APPAREILS DE TEINTURE
- Par M. Tom Bray-Bowers, fabricant
- Le bassin de teinture est un tambour creux formé de tôle perforée ou de toile métallique, qui est monté sur un arbre ayant ses tourillons dans des coussinets aux extrémités du bassin ou chaudière. A un bout de l’arbre se trouve un engrenage à escargot engrenant avec une vis sans fin qui lui communique la rotation.
- Le tambour est perforé de préférence d’un bout à l’autre; il est divisé en deux ou plusieurs compartiments et dans chaque compartiment établi dans le cylindre se trouvent des broches fixées à l’intérieur de la paroi et terminées vers le centre, qui ont pour but d’agiter la matière pendant la rotation du tambour.
- Au-dessus du tambour et du bassin dans lequel il plonge, est agencée une enveloppe avec cheminée et dans le côté postérieur de celle-ci se trouve une (ou plusieurs) porte par laquelle on a accès dans la chaudière. Dans la partie latérale de face de l’enveloppe sont établies de grandes portes à coulisses guidées ) entre des bras courbes et retenus entre ces
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- 470
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- barres par des plaques. Les portes sont de préférence pourvues des galets qui roulent sur des plaques formant voie.
- NOUVELLE BROCHE PERFECTIONNÉE pour la teinture^ le blanchiment ou l'apprêt des fils en bibines
- Par M. Gaebelé.
- Entre les tiges métalliques de la broche, on dispose un tube en métal, percé de trous en nombre quelconque, devant laisser passer le liquide de teinture, de blanchiment ou d’apprêt.
- Ledit liquide arrivant par l'embase creuse de la broche, en cuivre, laiton ou tout autre métal, passe par le tube précité et, au travers des trous dont il est percé, se répand dans la broche.
- Le tube soudé ou attaché d’une manière quelconque dans l’intérieur des lames, a pour but de les maintenir en place et de permettre au tube en papier des cannettes d’être aspiré contre les parois de la broche, sans empêcher de cette façon le liquide de teinture, de blanchiment ou d’apprêt de passer entre le tube et le fil et de teindre, blanchir ou apprêter ce dernier.
- PERFECTIONNEMENTS AUX APPAREILS à teindre, apprêter et laver les corps des chapeaux
- Par MM. James Booth et Lot Thornley.
- Le but delà présente invention réside dans la disposition de moyens mécaniques remplaçant le travail manuel pour l'agitation et la séparation des corps de chapeaux pendant les opérations de teinture, d’apprêt et de lavage.
- D’une façon générale, on emploie des palettes, propulseurs ou mélangeurs qui sont placés à l’intérieur ou au-dessus de la cuve ou réservoir où sont traités les corps de chapeaux ; ces palettes, propulseurs ou mélangeurs sont actionnés mécaniquement de manière à engendrer un ou plusieurs, courants circulant dans la cuve et dispersant et sépa
- rant la masse des chapeaux de manière qu chacun d’eux soit soumis à l’action complét du liquide de teinture ou autre.
- L'appareil se compose d’une cuve avecum roue à palettes auxquels il faut ajouter une aube à mouvement plongeant alternatif et u tuyau de vapeur réchauffeur. L’aube peut,: même que la roue à palette être faite en tou: matière appropriée, mais il est préférable de l’établir en terre cuite; elle est cintrée ou et forme de cuiller pour augmenter son actiot propulsive sur le liquide.
- Le mouvement créé par la roue à palettes est aidé et augmenté par le mouvementé l’aube et, outre le lavage, le tourbillonnemen et le remous causés par les plongeons de l'aube, séparent, roulent et soumettent coin plètement chaque corps de chapeau à l’action du liquide contenu dans la cuve.
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- tissu à l’ea
- ou u chlor matiè dans
- PROCÉDÉ PERFECTIONNÉ pour épaissir et fixer les couleurs et les mor: dants servant à l’impression sur calicot Par M. Cardley Blois Manby.
- Ce procédé perfectionné pour épaissir d fixer les couleurs et les mordants en ce q" concerne l’impression sur calicot, consiste les employer mélangés avec une dissolutiond cellulose dans du chlorure de zinc concentr intervenant comme véhicule, et à enlevé ensuite le chlorure de zinc partiellement011 entièrement.
- On peut employer n’importe quelle espee connue ou convenable de cellulose, telle I"e la ramie, le chanvre de Calloé, le lin, "8 chanvre, la pâte de bois, le papier, le cotot blanchi et autres substances analogues.
- Pour préparer la dissolution de cellulos" on emploie 5 à 8 parties de cellulose P0" 100 parties en poids de la solution concentre susindiquée de chlorure de zinc et on ne lange le tout dans un récipient pourvu d’upe enveloppe de vapeur ou d’un serpentin à V8 peur.
- La neutralisation de l'acide s’opère en aio" tant une quantité suffisante de soude cau5
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- BT DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 471
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- e avec tint jouter une
- atif et ai
- tique ou autre alcali. Après l’application, le tissu ou la fibre traitée est soumise à un lavage à l’eau ou dans certains cas à un acide faible ou une dissolution saline, pour enlever le chlorure de zinc, laissant la cellulose ou les matières colorantes qu’elle a véhiculées, fixées
- e peut,di dans ou sur la fibre ou tissu.
- te en tou» férable di itrée oue
- TISSUS
- Par M. Eugène Lebée.
- son actioi
- à palettes rement di lonnemen igeons di tent com-
- à l’action
- Cette invention consiste dans l’emploi de cordes faites d’une façon spéciale, pour confectionner des tissus de tous genres, à affecter à la toilette des dames et à tous autres usages. Ces cordes sont de grosseur convenable, formées de bouts de coton plus ou moins nombreux, que l’on tord et retord fortement ensemble pour donner une raideur suffisante à ces cordes que l’on glace ensuite si cela est nécessaire.
- t les mot-calicot
- paissir el en ce qu onsiste olution de concentré
- Ces fils employés dans la confection des cordes et des différents tissus peuvent être glacés ou non; on peut remplacer les fils de coton par des fils de lin, de chanvre ou d’autres matières textiles.
- On peut affecter les cordes dont il s’agit à tous les genres de tissus.
- (Reproduction inter-dite.
- enlevet ementol
- LES APPRÊTS
- le espèce telle que e lin, l le coton
- es.
- ellulose, ose pou ncentr^
- on me vu d’un® nav
- en ajoæ e caus-
- Substances destinées à donner un éclat mé-Clique. — Il nous reste à voir, pour terminer etude succincte des produits d’apprêts les Matières susceptibles de donner un éclat mé-alique aux tissus, telles que les sulfures à base de plomb, d’argent, d’étain, d’antimoine, es poudres de bronze, d’or, d’argent, d’argentine.
- Les poudres peuvent se fixer de trois façons differentes :
- 10 p
- 1 ar précipitation chimique. Au moyen de caseine ou d’albumine, on imprime de la Poudre de zinc, par un passage en vapeur on
- ’ puis on produit, par double décomposi
- tion, un dépôt d’étain grisâtre en passant dans un bain de sel d’étain bien neutre.
- L’étain ainsi déposé prend par cylindrage avec friction un éclat qui va augmentant avec le nombre de passages sous les cylindres.
- 2° En imprimant une solution gommeuse, une matière résineuse solubilisée, un vernis et en recouvrant de poudre avant que la gomme ou le vernis soit sec. L’or, l’étain, l’argent, etc., ainsi saupoudré est fixé aux places où le vernis est sec,et l’excès est enlevé par un brossage léger.
- 3° En mélangeant à un épaississant d’impression, la poudre métallique et en imprimant à la planche ou au rouleau.
- L’impression une fois sèche on augmente le brillant par un cylindre avec friction et à chaud.
- La dose pour l’impression unie varie suivant le métal et l’effet cherché, mais 100 à 120 grammes de poudre dans 1 litre d’épais-sissant donne d’excellents résultats.
- L’ennui de l’impression directe, tant à la planche qu’au rouleau, c’est l’encrassement du dessin ou les détails se bouchent facilement par la poudre métallique.
- Pour les petits dessins, la dorure des chefs en remplacement des broderies on saupoudre la partie de la pièce à imprimer avec de la résine en poudre, on recouvre de feuilles d’or, d’étain ou d’argent,on imprime le dessin gravé chauffé par la vapeur ou mieux au gaz. La gravure chauffée fait fondre la résine aux points de contact et fixe d’une façon très solide le métal voulu. Avec ce genre, il n’est pas né -cessaire de cylindrer, un léger coup de brosse enlevant le métal et la résine en excès, donne au dessin toute sa netteté.
- Les sulfures sont obtenus par double décomposition, on a en même temps une nuance et un éclat métallique exalté par un calandrage chaud. Le gaufrage donne une plus-value sensible à certains tissus ainsi traités. Du reste,c’est tout particulièrement pour la reliure que les tissus ainsi traités sont préparés.
- M. Ude.
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- 472 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours
- compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop, insister auprès de nos lecteurs, pour leur rap-peler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX DÉCLARATIONS DE FAILLITES
- Contant (Charles-Alfred), teinturier, à Vincennes, rue de Montreuil, 64, à Paris. — L. : M. Chardon, rue Saint-Martin, 64. — Jug. du 1er octobre.
- RÉPARTITIONS DE DIVIDENDES
- Démarcq (Jules), ex-charbons et encolleur
- de tissus, à Caudry. — 0 fr. 46 % (uniquer" M.R part.). ___________________ Ed'appar
- — ERâpee. FORMATIONS DE SOCIÉTÉS | Mlle
- Formation de la Société en nom collec" onds d Lecœur frères, teinture, blanchiment et res Mme tordage de coton, à Bapeaume. — Durée nde teint 15 ans, du 1er juil. — Cap : 200.000 fr. - — Acte du 17 sept.
- Formation de la Société en commanda Bertolus frères et Cie, cylindreurs, moireun"
- 8, rue du Praire, à Saint-Etienne. — Durée® Tous 6 ans. — Cap. : 140.000 fr. — Jug. du 30 du jour
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 14 sept., de la S ciété Falcotet et Monet, découpage, plia et gaufrage d’étoffes, 32, cours Herbouvillep Lyon. — L. : M. Monet. — Acte du 14 sep
- Dissolution, à partir du 1er juil., de la Société A. Gagedois et Cie, blanchiment etar-prêt de fils, toiles et tissus, à Don (Nord).-L. : M. Gagedois. — Acte du 1er juil.
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- M. Espargillière a vendu un fonds de teinturerie, 27 rue Véron.
- M. Levert a vendu un fonds de teinturerie. 148, rue Lafayette.
- Mme De Guéraldi a vendu un fonds de tel turerie, 41, rue des Petites-Ecuries.
- M. Bourdeau a vendu un mat. agenc. tell turerie, 67, av. d’Italie.
- M. Bouzige a vendu à Mlle Gérault un fond de teinturerie, 114, rue de Flandre.
- Mlle Roger a vendu un fonds de teinturerie 5, rue Fromentin.
- Mme Brimaud a vendu un fonds de teint, rerie, 66, rue Rochechouart.
- Mme Vve Ginette a vendu à Mme Vve Bul un fonds de teinturerie, 183, rue St-Denis:
- M. Morey a vendu un fonds de teinturerie-288, rue de Charenton.
- Mlle Briend a vendu à Mme Pouplier " fonds de teinturerie, 19, rue Gérando.
- Mlle Dupont a vendu un fonds de teintur rie, 14, rue Deguerry.
- Mme Vve Gouffé a vendu un fonds de tein turerie, 29, rue Victor-Massé.
- M. Ladoubée a vendu un fonds de teiniurt rie, 33, rue Poissonnière.
- Mme Vve Picard a vendu un fonds de tel ture, 77, rue Lévis.
- Traite prem tien
- Mori ronn Fi ar man grès Un v texte, au bul
- Dictii org par prof scie ave
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- Chimis la S cou Soc Ifo
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- M. Rouhette a vendu à M. Depagne un fonds d’appareils et tissus à filtrer, 30, q. de la Râpée.
- Mlle Boste a vendu à Mme Vve Breton un fonds de teinturerie, 32, rue Taitbout.
- I Mme Vve Bourdonneau a vendu un fonds de teinturerie, 29, rue Fontaine.
- BIBLIOGRAPHIE
- __ Durease
- R Tous les ouvrages ci-detsous sont en vente au bureau
- . du 30jul
- du journal. Pour le» recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbrts-postet.
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- VIENT DE PARAITRE
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- Traité de la teinture des soies , précédé de l'histoire de la teinture de la soie, par Marius Moyret. 1 volume in-8° , 20 fr. 60.
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- Traité des matières colorantes, du blanchiment et de la teinture du coton, suivi du dégommage et de la teinture de la ramie ou china-grass, par Adolphe Renard, docteur ès-sciences physiques, professeur de chimie à l’Ecole supérieure d'industrie de Rouen. 1 volume in-S, avec figures dans le texte et un album de 83 échantillons. Prix 20 fr. 60.
- Traité des apprêts et spécialement des tissus de coton, blancs, teints et imprimés, par Dépierre. 1 volume grant in-80 avec 223 gravures dans le texte, 35 planches et 131 échantillons Relié, 40 fr. 60.
- Traité de la teinture et de l’impression des matières colorantes artificielles, par J. Depierre.
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- Traité pratique de teinture et impression, par Michel de Vinant, ex-coloriste et directeur de fabrique.
- Deuxième édition, revue et augmentée de procédés spéciaux et pratiques.
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- Médaille d’argent
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- . "Ecarlates brillants. ‘Jaune de Quinoline. Couleurs grasses
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- L’industrie de la teinture (Blanchimen mordançage, teinture à l'aide des matièr colorantes minérales, végétales, animales Echantillonnage ; matériel et manipulationd la teinture, par Tassart. 1 vol. in-12 av 55 fig., 4 fr. 50.
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- COTON SANS MORDANTS
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- Bruns Bismarck.
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- AGENCES ET DEPOTS EN FRANCE ET A L’ÉTRANGER
- p.474 - vue 323/389
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 475
- GUIDE-ADRESSES
- le la TEINTURE et de r'IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- e prix des insertions dans eette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée sulfate de fer et de cuivre.
- Morel(C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine aLamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),4., rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). Siège social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-rallie, alun pur et raffiné.
- -arrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. Sulfate d'alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun pur.
- _ Amidons
- Bloch (N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nancy (Meurthe-et-Moselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du Jury, Epfnal. Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système PO WELL, br .s.g.d.g. Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonner.es françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas. à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès (Jean), 19, rue d'Enghien, Paris, dépositaire aes couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêt* divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêts (Machines d’)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand, Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
- EAU
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- EAUX OXYGÉNÉES \ eeonnues SUPERIEURES pour le blanchiment et h décoloratio brov. de matièves anmales et végétales «IOXYDE DE BARYUM - Sels de Baryte VP.PELGRAIN \ Fondée en 1880 .
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- 2 Suce’ de G. ROBERT ©Paris, 270,faub. Saint-Martin — Entrepreneur de la Ville de Paris, des Ghe-C mins de fer de l’Ouest et de l’Est, des Arse-•UI naux. Manufactures, Poudres et Salpêtres de -1 l’Etat.
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- H CHEMINÉES D’USINES
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- CONSTRUCTION D’USINES
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- AGENTS POUR LA FRANCE
- Guinon, Pleard et Jay, 4, quai de la Charité,Lyon. — 9, rue Charles V, Paris, et agents pour toute la Belgique.
- Paul Sellier et Cie, 39, rue d’Illiers, Orléans.
- Carl Konig et Cie, 10, Berlinerstrasse, Leipsie
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Barques (Fabricants de)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud'in, Paris.
- Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidon*
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlie., au Ferreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc Wilson-Clyma (T.E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides. Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers. Le Bertois (G.-A.), 10, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- EGROT
- 4* INGR CONSTRUCTEUR
- 19, 21, 23, RUE MATHIS, PARIS EXPOSITION UNIVERSELLE 1889 HORS CONCOURS MEMBRE DU JURY
- EGROT et GRANGÉ, Ingénieurs, Successeurs
- Chaudières pour Teintures CUISINES A COULEURS Prix et Renseignements franco.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Bon acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’Invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Par Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingnieur-cos seil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Brona en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brossa spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine). The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Work! C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- J. Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveu successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage,et Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chai-fage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage éc nomique dans les blanchisseries, teintureries, etc.,® peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (COte d’Or). Cartons lustres pour appréteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts, , rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Sairr Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie" teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, cha"s dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois. Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudière cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Pans
- Chlorures divers
- Bréquin (F.L Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décoloran eau de javel. ,, Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures d» lorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, Se., soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmi de cochenille pour toutes industries.
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-
- neveul shage,et ge, chat-
- •Bois (Ar-thage écr etc., tien nbustible.
- ux (COie appréts,'
- 39e Année. — N° 21. 5 Novembre 1895
- •ue Sain-haudiërë
- , succès-isserie6
- s, chaus-iOIS. audièrës
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- es, Par
- coloranh
- res déer-ir,selsd
- SOMMAIRE
- ^Sectionnements et procédés nouveaux. — Etude sur impression des pilous et flanelles coton. — Nouvelles matières colorantes. — Le chromate de plomb dans les cotons. — La contribution personnelle mobilière. — formations. — Cours du Conservatoire des Arts-et-etiers, — Nécrologie. — Loi sur les connaissements. I 'unaux.— Assurances.— Renseignements com-merciaux. — Bibliographie.— Cours.— Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Noys donnant sous ce titre et sans discussic r analyse des brevets de nature à intéressé ' 08 lecteurs.
- PROCÉDÉ et appareils perfectionnés °Ur le traitement automatique de toutes ma— et particulièrement des matières textiles
- Par la Société Leblois, Piceni et Cie.
- Mouiller, blanchir, teindre et laver d’une on automatique et parfaite, en plus ou °1,1S grandes masses à la fois sans déchets feutrage et en le moins de temps possible, état peces de matières textiles, en tous 1 5 tel est le résultat important réalisé par gouveau procédé et l’appareil perfectionné Le tous deux trait à la présente invention, lier Procédé consiste à soumettre les ma-8 textiles, en tous étais, dans un seul aPPareil
- "Otation bains.
- Quant
- a l’action combinée du vide, de la et de la circulation continue des
- a l’appareil perfectionné, celui-ci
- COnstit -subi, " un autoelave hermétique pouvant organe," vide assez fort, muni de tous ses metre "ceessoires et nécessaires (mano-rieur ‘ thermomètre, robinets, etc.). A l'inté-
- ‘cet autoclave possède des casiers ajourés
- de formes quelconques contenant les matières à traiter, lesdits casiers étant attachés et fortement fixés à un arbre tournant, garni d’un presse-étoupe, recevant son mouvement d’un engrenage placé en dehors et marchant à volonté à droite ou à gauche. A l’extérieur, l’autoclave est pourvu d’une pompe rotative faisant corps avec lui et pouvant aspirer les bains dans la partie inférieure et former ainsi une circulation continue. L’autoclave est pourvu, en outre, de tous les dispositifs de tuyanx et robinets accessoires servant à l’arrivée et à la sortie des bains, à l’arrivée et à la sortie de l’air, à l’arrivée de la vapeur.
- PURGEUR ÉPURATEUR DE FIL à grande surface grillée applicable à tous les fils textiles
- Par M. Joseph Voelker.
- Cette invention comprend les organes suivants : Une boîte adaptée à la machine porte à sa partie supérieure une surface grillée, à cloisons biseautées formant office de couteaux et recouverte d’une plaque large et polie par en dessous, et présentant à l’entrée du fil un couteau à angle très ouvert ; cette plaque articulée porte une queue, percée de trous dans lesquels s’agrafent de petits contrepoids servant à varier la pression de la plaque suivant la grosseur du fil à épurer. Pour maintenir le fil dans une position moyenne de l’appareil, l’inventeur a adopté une contre-plaque à échancrure supérieure, inclinée en sens inverse de celui de la surface grillée et pouvant coulisser dans le sens vertical au moyen de coulisses permettant de régler la sortie du fil de l’appareil.
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- LK moniteur de la TEINTURB
- Supposons l’appareil appliqué à un dévidoir : le fil part de la bobine, passe dans une encoche, dans un casse fil, puis dans l’appareil en question ; à sa sortie, il passe dans un œil fixé à une tringle horizontale animée d’un mouvement de va-et-vient, pour se rendre sur le moulin du dévidoir et former une éche-vette de fil dont la largeur est réglée par le va-et-vient de la tringle. Le va-et-vient de celle-ci oblige le fil à rouler entre la surface grillée et son couvercle, de telle sorte que le périmètre du fil est partout nettoyé.
- NOUVEAU PROCÉDÉ DE DÉCORATION DES TISSUS Par M. Victor Crépet
- Ce nouveau procédé de décoration s’applique surtout au gaufrage des velours, peluches et autres tissus, mais il peut s’appliquer aussi à d’autres modes de décoration, tels que l’impression des tissus de tous genres et le perlage sur tulle et tissus à mailles.
- Le procédé consiste, en principe, à remplacer les planches ou cylindres gravés, actuellement en usage, par des touches agissant individuellement à la surface du tissu suivant le dessin à reproduire, et mises en action aux moments voulus par une mécanique Jacquard ou tout autre mécanisme analogue. On peut ainsi en faisant varier la forme des touches, leur chemin parcouru et leur période d’action sur les tissus, obtenir immédiatement une variété infinie de dessins, sans avoir à recourir au travail long et coûteux des planches ou cylindres gravés.
- MACHINE A TEINDRE LES MATIÈRES TEXTILES en écheveaux
- Par M. Auguste Burckhardt, ingénieur.
- Cette machine est destinée à teindre les matières textiles, telles que fils, rubans, peignés, etc., en écheveaux et permettant d’obtenir une teinture plus rapide, plus régulière et exigeant moins de force motrice et moins d’œuvre que les machines à teindre en écheveaux proposées jusqu’à ce jour.
- Comme dans d’autres machines à teindre en écheveaux déjà connues, les écheveaux teindre sont accrochés, dans cette machine,» des tourniquets ou porte-écheveaux qui alternativement exécutent un mouvement de rotation autour de leur axe et un mouvement vertical de monte et baisse, dans le but d’opérer le lisage par le premier mouvement (rotation1 et d’obtenir par leur déplacement vertical alternatif un contact intime et uniforme de toutes les fibres avec le bain tinctorial. P" contre, la nouvelle machine se distingue de machines à teindre connues en ce qu’avecelé la dépense de force motrice nécessaire " produire le déplacement vertical alternatif des porte-écheveaux est réduite à son miuimun et que, de plus, le lisage peut être obtenu t8n dans la position supérieure que dans la pos' tion inférieure de ces porte-écheveaux.
- La réduction en dépense de force motnee pour l’élévation et l’abaissement alternatis des tourniquets ou porte-écheveaux résule dans la nouvelle machine, du fait que lesdl) tourniquets ou porte-écheveaux sont disposes par paires et cela de manière à ce que deux tourniquets de chaque paire puissell osciller autour d’un axe commun par rapp auquel ils eont diamétralement opposés]^ à l’autre, de sorte qu’ils s’équilibrent mutut lement ainsi que les écheveaux y acorooni, et qu’il ne faut par conséquent que PeU | force pour faire osciller les deux toural. 0p de chaque paire autour de leur axe con et réaliser ainsi le mouvement de monte baisse.
- orte-
- Ledit mouvement oscillatoire des P écheveaux, qui réalise le mouvement Ve alternatif des écheveaux, est obtenu d8po nouvelle machine en adaptant à l’axe , mun de chaque paire de porte-échevesl, de tourniquets un segment reposant SUr règle horizontale susceptible de recevolr f mouvement de va-et-vient, de sorte 1 ,f le mouvement de va-et-vient de cette les segments correspondant aux diverses P. res de tourniquets ou de porte-écheveaus
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- teindre veaux» chine, à
- i aller-de rota-ent ver d’opérer •otation) tical al rme de ial. Par igue des ivec elle ire pout natif de nuinn"11 enu ta11 la pos-ix.
- motriee ternatis résuli6’ , lesdis dispose® que * puisse"1 • rappot ss)!00 mutuel scrochë peu" rniqueôs comull nonte 61
- çoivent par friction un mouvement oscillatoire auquel participent les tourniquets. L’étendue de ce mouvement oscillatoire est limitée par des galets de friction, fixés aux axes des divers tourniquets et venant buter contre ladite règle, par laquelle ils sont entraînés par friction et reçoivent par conséquent un mou-vement de rotation, de sorte que les tourni-quets dont les galets de friction sont venus buter contre la règle, c’est-à-dire se trouvent dans leur position inférieure, prennent un mouvement de rotation produisant le lisage, lequel mouvement de rotation peut être com-muniqué aux tourniquets qui se trouvent dans leur position supérieure, si l’on veut Produire simultanément le lisage à tous les tourniquets dans leurs deux positions extrê-mes, en ayant soin d'établir une liaison par engrenage entre les deux tourniquets de cha-que paire.
- 11 « i 1H « i 209- S &3 1 S .A1 = % mes
- <. es
- PERFECTIONNEMENTS
- "ns les moyens de former le dos des tissus, ans le secours de /a presse hydraulique
- Par la Société Drin et Trouvé.
- En établissant leur nouvelle machine, les ‘Lenteursn’ont pas cherché à réaliser l’apprêt 2e, généralement, ils ont effectué auparavant, qu’ils ont cherché, c’est la formation et la fermpanence du dos sur la ligne suivant laquelle "ssu est doublé, en y obtenant un pli fin, net, indéformable, ne s’effaçant pas sous les actions latérales opposées et de chaque " duquel le tissu offre un aspect, une appa-nce d une uniformité absolue, c’est-à-dire 1e de chaque côté du pli, n’existe aucune pAdeplus ou moins étroite où un certain et indique que le long de cette bande le . " n a pas subi la pression que le reste du "B’a subie.
- evrans cette machine perfectionnée, le grand tojlpdre chauffeur n’est pas entraîné par la mot sans fin, mais possède, au contraire, un ement propre, au moyen duquel et avec 16, cours des cylindres de pression sont éta-‘ convenablement pressés et chauffés, le
- tissu doublé et la toile sans fin qui l’applique tout d’abord contre la partie inférieure du cylindre. La chaleur, faible d’ailleurs, distribuée dans le grand cylindre, n’a pas pour but de concourir à l’apprêt du tissu, mais seulement de s’associer à la pression des rouleaux extérieurs, non chauffés, pour obtenir la parfaite formation du dos, et cela que les tissus soient légers ou épais, mais surtout quand ils sont épais.
- EMPLOI DE LA RAME SANS FIN pour le finissage des tissus déraillés
- Par M. Georges Malleval
- Jusqu’à présent, les rames sans fin n’ont pas été employées pour le finissage des tissus déraillés, parce qu’elles ne sont pas construites pour dérailler le tissu avant le séchage. La présente invention a pour but de constater la solution de cette difficulté par l'application de moyens connus donnant un résultat industriel nouveau.
- Ces moyens consistent :
- 1° A dérailler préalablement les tissus imprégnés d’apprêt, sur les machines qui servent actuellement à cet usage ;
- 2° A enrouler, après le déraillage, le tissu mouillé sur un rouleau que l’on place ensuite devant la rame sans fin ;
- 3° A le faire étirer et sécher comme on le fait ordinairement sur ces rames.
- Le résultat industriel obtenu est :
- (A) de conserver la perfection actuelle du déraillage ;
- (B) d’obtenir une économie de temps dans le séchage;
- (C) de diminuer le matériel tout en réalisant un travail supérieur ;
- (D) enfin, d’obtenir une réduction dans le prix de revient de l’apprêt.
- PROCÉDÉ
- pour teindre le ruban de laine peignée
- Par la Société anonyme de Croix.
- Ce procédé continu pour teindre le ruban de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- laine peignée consisteà dévider régulièrement les bobines à rubans et à faire passer continuellement et successivement les rubans dévidés libres dans les bains de teinture dont le nombre varie avec la nuance plus ou moins foncée que l’on désire donner à la laine. Les rubans en question viennent ensuite passer sur des cylindres chauffés à une température de 140 à 180° cent, et cela dans le but de sécher et de fixer la couleur sur les fibres ; puis ces rubans de laine peignée sont enroulés en bobines de nouveau.
- Bien que les filaments ne restent que pendant un temps très court en contact avec les bains de teinture, on arrive — au moyen des passées dans des bains différents et à l’aide de la température élevée lors de l’oxydaticn — à produire des couleurs bien plus solides qu’avec tout autre procédé; on peut, en outre, à volonté, nuancer et modifier les teintes de la façon la plus variée.
- PERFECTIONNEMENT AUX CYLINDRES de pression d’étirage pour machines de filature pour tous textiles Par M. Emile Quirin.
- Le perfectionnement ayant trait à la pré-sente invention, et qui s’applique aux cylindres de pression d'étirage pour machines de filature pour tous textiles, se résume dans l’emploi, pour la garniture desdits cylindres, du cuir métallisé en remplacement du cuir de veau ordinaire.
- La métallisation des peaux ou cuirs de veau, par exemple, se fait en les trempant dans tous les bains appropriés, et ils s’appliquent sur l’axe nu du cylindre, comme à l’ordinaire.
- On obtient de cette manière un cylindre de qualité supérieure à tous ceux fabriqués jus qu’à ce jour. Le cuir, par la métallisation, étant devenu beaucoup plus résistant, ce nouveau cylindre pourra faire le double d’usage à la marche.
- ! Reproduction interdite.
- ÉTUDE SUR L’IMPRESSION des pilous et flanelles coton
- Communication de M. O. Piequet à la Soci^ industrielle du Nord delà France.
- L’impression des tissus, en ce qui nous in téresse, nedateguèrequedela fin du siècle dernier, après la découverte, en 1770, par l’Ecos sais Bell, de la première machine à impri-mer, introduite ensuite en France dans l’usine d’Oberkampf, à Jouy-en-Josas (Seine-et-Oise).
- Depuis cette époque, l’impression n’a falt que se perfectionner ; la mécanique et sur tout la chimie l’ont fait profiter de tous leurs progrès, et c’est aujourd’hui une des industries les plus au courant de la science m0-derne.
- Pendant la plus grande partie de notre siècle, les principaux centres d’impression en France étaient Mulhouse, Rouen et Parls Depuis 1871, à la suite de l’annexion à ‘A lemagne de l’Alsace, les régions industriellf des Vosges, de Lyon, de Toulouse, du Nord" lui ont donné un développement considérabe et sans cesse croissant.
- Dans notre région, c’est depuis quelq.e années seulement que cette intéressante 1 dustrie a commencé d’occuper une place V" ment sérieuse, et c’est à Valenciennes que
- revient l’honneur.
- Nous ne nous occuperons pas ici des ^°1' , , oo[( peintes proprement dites, ou indiennes ; fabrication, très développée à Rouen, à BP
- nal, à Lyon, serait difficile à déplacer
- son ensemble, et diffère trop profondênen de l’industrie du Nord pour que son êl-
- présente un intérêt immédiat.
- Nous ne prétendons pas évidemment les éléments fassent défaut dans le NordE, des installations de ce genre, mais cepen s nous devons faire remarquer qu’il faut PQeor réussite de cette industrie une telle Co
- ] g pilP dance de conditions complexes que audacieux y ont renoncé, quant à présent
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 479
- aumoins. En étudiant sur place les causes de la puissante supériorité qu’a acquise la région mulhousienne dans l’impression, on cons tate que la perfection à laquelle on est arrivé eSt le couronnement d’un siècle entier de la -beur incessant et de patientes recherches; des écoles universellement renommées, re-marquables par les professeurs qui s’y sont suecédé et par les élèves qu’elles ont formés, une population ouvrière initiée dès l'enfance à ooutesles parties de la fabrication, la réunion dans un même centre de tous les éléments si divers dont se compose cette industrie, tout cela forme un ensemble à peu près impossible 4 Teconstituer ailleurs.
- Nous voyons, en effet, que les usines ins-Allées en France depuis la guerre de 1870 Pour la fabrication des genres qui ont fait la "enommée de Mulhouse, n’ont pu arriver au pucces qu’après des débuts pénibles, et en sdlsant venir à grands frais d’Alsace des co-p.e8nombreuses d’ouvriers spécialistes Si °n joint à cela l’importance des capitaux 1 est nécessaire d’engager pour l’acquisi-on" d un matériel compliqué et très coûteux, comprend facilement pourquoi il ne se gonte pas en France un nombre plus consi-Tbledindienneries.
- genre d’impression dont nous nous pro-ns de parler ici est loin de présenter les emes obstacles; le travail est moins difficile 61 hevi. ,
- "‘86 qu un nombre très restreint d’ou-“Plerg c •
- , sPeciaux, et les frais d’installation sont Cecoup moindres.
- carioë JSsus dont nous allons étudier la fabri-pilo sont les flanelles coton, appelées aussi [|g din russe, flanelle américaine, etc. Par erent des tissus imprimés ordinaires etlai srattage, qui leur donne un aspect doux nièr "eUx, tout en fondant les dessins de ma U. " Imiter les tissus de laine foulée, sur "Quels ’i ’ dupri 1 S ont davantage, outre la modicité vagel de revient, de mieux supporter le la que 1 ant 4 cause de la matière elle-même pliq 9 a solidarité des couleurs qu’on y ap-
- Ces tissus étant destinés à faire concurrence aux articles laine, il est tout naturel que leur fabrication s’installe dans les mêmes régions, ces deux industries devant arriver à un moment donné à se compléter l’une par l'autre, de manière à suffire à tous les besoins du marché.
- En effet, le pilou, que son bon marché extrême a fait souvent surnommer « le drap du pauvre » a pris une place importante dans la confection des vêtements féminins, et on produit aujourd’hui des dessins fantaisies sur des tissus de bonne qualité, qui ont souvent l’aspect des plus beaux lainages.
- Il y a environ quarante ans que l’on a fait dans notre département les premières pièces imprimées dans ce genre de tissu. C’est, croyons-nous, la maison Place (actuellement Place frères) qui débuta dans cet article.
- Le grattage se faisait à la main ; on plaçait la pièce sur un chevalet à dos d’âne, et de chaque côté un ouvrier grattait avec une carde à deux poignées, dans le sens de la chaine. Le tissu était ainsi lainé à poil et à contre-poil. On n’employait guère pour l’impression, qui se faisait à la planche ou à la perrotine, que des couleurs d’application, telle que le noir au campêche et le marron au cachou.
- L’emploi des machines à imprimer au rouleau, des laineuses à chardons métalliques, la découverte du noir d’aniline et autres couleurs grand teint d’une application facile, favorisèrent considérablement l’essor de cette industrie, qui occupe maintenant dans le département du Nord plusieurs usines en pleine voie de prospérité.
- Certaines de ces usines fabriquent elles-mêmes les tissus écrus ; les autres les font faire à façon, soit à la campagne par des tisseurs à la main auxquels on remet la chaîne ourdie en boule, soit à Roubaix ou à Lille où on les fait mécaniquement.
- Les tissus dont on se sert pour la fabrication des pilous ne sont pas forcément uniformes. On peut aussi bien employer dans cet article des tissus unis genre cretonne, que les
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tissus croisés. Cependant ces derniers donnent de meilleurs résultats que les premiers, la trame étant plus engagée, soit à l’endroit, soit à l’envers, suivant que l’on veut faire prédominer le grattage de l’un ou de l’autre côté.
- Généralement, ces tissus ne diffèrent entre eux, dans une même fabrique, que par la largeur et le duitage ; le numéro du coton employé, chaîne ou trame, restant le même.
- Pour les articles forts, ainsi que pour tous ceux qui se tissent à la main, on emploie le plus souvent comme chaîne du coton retors ; on fait aussi des articles spéciaux pour vêtements d’hommes avec une chaîne en fil de lin écru ou crêmé.
- il est important d’avoir des lisières bien faites, plates et pas trop tendues, afin qu’elles ne vrillent pas et ne cassent pas pendant les diverses opérations. On les fait ordinairement en 2 et 2.
- Il faut aussi tenir compte, dans le tissage, de la perte en largeur que subissent les tissus ; cette perte varie, suivant le duitage, de 10 à 15 %. Ce sont, comme on peut le penser, les tissus les plus duités qui perdent le moins.
- L’allongement est de 4 à le tissu gagne donc de 6 à 8 % en épaisseur, sans compter naturellement le gonflement produit par le grattage.
- On ne blanchit pas généralement le pilou ; cette opération est le plus souvent inutile, ce tissu recevant presque toujours des dessins couvrants ou teints, soit avant, soit après l'impression. De plus, outre l'augmentation du prix de revient, il y aurait une perte en poids et en résistance.
- On se contente donc d’un simple débouillissage, qui s’opère soit en bac à l’air libre, soit sous pression en chaudière close. On emploie pour cette opération la chaux vive quand on opère sous pression, et le sel de soude ou l’acide sulfurique quand on opère à l’air libre.
- Plusieurs fabricants se servent de sel de soude aussi bien en chaudière close qu’en bac.
- On se sert également de cuves à roulettes les pièces passent au large dans le bain bouillant de sel de soude ou d’acide sulfurique, puis sont lavées dans le même appareil, dans des compartiments où l’eau circule en sens inverse des pièces, qui sortent ainsi dans l’eau complètement claire. On les rince en les faisant passer entre des tuyaux percés dê trous qui projettent de l’eau sur les deux faces du tissu.
- Les pièces lourdes, qui ne seraient pas suffisamment décreusées par un seul passage peuvent en subir un second et même un troi
- sième.
- Après le lavage, on les essore au large dan un foulard dont les cylindres sont garnis de toile ou de caoutchouc, puis on les sèche soi' à la sécheuse à cylindres, soit à l’étendage-
- Les pièces débouillies sont alors classee suivant qu’elles doivent être imprimées aval
- ou après le lainage.
- Dans le premier cas, si le tissu n’est P" bien uni, on passe à la tondeuse, puis a brosse. On emploie aussi, pour enlever 85 nœuds et les pailles ou gratterons, la machi"e à épeutir à lames horizontales, dont la pare tranchée est taillée comme une scie; ceS lames sont animées d’un mouvement de Vh, et-vient rapide dans le sens de la trane tissu; le travail produit est satisfaisant.
- On fait aussi quelquefois subir aux pia, un ponçage au moyen d’un rouleau garn meri grossier. Cette opération s’aPeor principalement aux pièces destinées à ree une impression unie ou mattage.
- Les pièces sont ensuite cousues bouta par trois ou quatre ensemble, et enroulëes etl des rouleaux en bois. On cherche a en le plus possible sur le même rouleau» d’éviter les arrêts à la machine à imprine,.
- Les pièces qui doivent être lainées a^. l’impression ne sont pas tondues. Elles. 0 veut être très sèches ; dans les usines ou dispose d’un métier à cylindrer, on peut donner un passage à froid, qui les l*s^ rend le lainage plus facile et plus 88
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- co "t
- contrairement à ce que l’on pourrait supposer tout d’abord.
- Les laineuses les plus employées sont les machines à travailleurs roulants, à un ou deux cylindres, et ayant de dix à vingt- quatre tra-'ailleurs. On fait des machines avec un plus Erand nombre de travailleurs, jusqu’à soixante, de manière à achever le lainage dans un seul
- Les articles courants se font en 65-68 de argeur, correspondant à une largeur écrue de 78-80 centimètres. On imprime aussi des pièces qui, terminées, ont 120 cent, de large, et qui doivent avoir en écru 136-138.
- Passage, mais le traitement se fait plus régu-jerement en passant les pièces plusieurs fois dans des machines plus simples ; le grattage Peut mieux se graduer et on ne risque pas enerver le tissu. Les gardes qui garnissent es rouleaux travailleurs doivent être aigui-sees fréquemment, soit au moyen d’une meule semeri, soit, ce qui vaut mieux, par le frot-"ement de deux rouleaux l’un contre l’autre, I"1 donne l’aiguisage en point d’aiguille 1e beaucoup de fabricants considèrent à juste "re comme le meilleur.
- Les machines à imprimer servant pour le u ne diffèrent en rien des machines ordi-aires pour indiennes.
- (A suivre.}
- "OUVELLES MATIERES COLORANTES
- rls diamine G (breveté S. G. D. G.)
- fael ris diamine G, présenté par la Manu-, —e lyonnaise de matières colorantes, Pplique sUr coton d’après les méthodes en USage nn r
- par® Powr les couleurs diamine. On obtient exemple de bons résultats en teignant POur dp °
- s nuances claires avec addition de :
- 2 % sulfate de soude
- 1
- carbonate de soude et de s von.
- nuances foncées on augmente
- C“- des
- glltion de sulfate de soude jusqu’à 15 %. avee Jelsnant le gris diamine G en mélanges add; "“tres couleurs diamine on emploie les “ons en usage pour celles-ci.
- Le gris diamine G est facilement soluble ; le produit unit et tranche bien, de sorte qu’il est intéressant pour des nuances directes et composées ainsi que pour la teinture sur appareils mécaniques.
- Les teintes possèdent une excellente solidité au lavage et à la lumière ; elles sont insensibles aux acides faibles et elles ne s’altèrent pas en magasin.
- La résistance à l’action du fer chaud est très bonne.
- Le gris diamine G se laisse facilement ronger.
- Pour des nuances claires on emploie le sel d’étain ; pour des nuances foncées la poudre de zinc est préférable.
- On teint les tissus soie et coton avec addition de :
- 2 % phosphate de soude
- 2 savon et
- 10 sulfate de soude.
- On obtient des nuances uniformes sur la soie et sur le coton.
- On teint la soie avec addition de : 10 % sulfate de soude et
- 1-2 acide acétique.
- Les teintes sont solides à l’eau.
- MOYEN de reconnaître le chromate de plomb dans les cotons Par M. Cazeneuve
- On fait bouillir le coton dans l’alcool à 93° acidifié par l’acide chlorhydrique. Le liquide, d’abord jaune, vire rapidement au vert, par suite de la réduction de l’acide chromique et formation de chlorure de chrome. L’alcool est chassé par évaporation, on reprend par l’eau bouillante.
- Un courant d’hydrogène sulfuré donne un précipité noir de sulfure de plomb insoluble dans le sulfure ammonique, soluble dans l’acide azotique. Cette dernière solution donne soit avec l’iodure de potassium, soit par addi-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Ge %
- tionde sulfate de soude, les précipités caractéristiques du plomb.
- La matière colorante jaune des cotons se dissout dans la soude, et se précipite dans l’acide acétique ; c’est encore là un caractère du chromate de plomb.
- (Reçue de chimie anal.)
- LA
- CONTRIBUTION PERSONNELLE MOBILIÈRE
- Le ministre des finances a déposé sur .le bureau de la Chambre un projet de loi ayant pour objet la suppression de la contribution des portes et fenêtres et la transformation de la contribution personnelle mobilière.
- Voici quelques renseignements sur ce projet :
- Le gouvernement écarte tout à fait le système de l’impôt global sur le revenu déclaré, tel que l’organise le projet de M. Cavaignac, et le système de la taxation directe et particulière de chaque espèce de revenus, étudié par la commission extraparlementaire.
- Le projet du gouvernement établit tout d’abord l’équivalence entre la contribution foncière des propriétés non bâties et des propriétés bâties, en portant à 4 0/0 au lieu de 3 20 0/0 le taux de l’impôt sur ces dernières.
- Ce rehaussement est, d’ailleurs, plus que compensé par le dégrèvement qu’assure aux propriétaires fonciers la suppression de l’impôt des portos et fenêtres, qui, votée en principe depuis trois ans, se trouve maintenant réalisée.
- En ce qui concerne la contribution personnelle mobilière, dont la réforme constitue la partie essentielle du projet, elle a donné lieu à des critiquas par suite de l’inégalité des contingents et des défectuosités de la répartition individuelle. Le projet y remédie de la manière suivante :
- La valeur locative d’habitation sert de base unique à ia répartition, à l’exclusion des taxes personnelles. Mais, comme la cherté du loyer augmente généralement en raison du chiffre
- de la population, les valeurs locatives ne sont comptées pour leur valeur intégrale que dans les communes de 2,009 habitants et au-dessous ; on les réduit de :
- 5 0/0 dans les communes de 2,001 à 5,000 habitants ; 8 0/0 de 5,001 à 10,000 ; 10 0/0de 10,001 à 30,000 ; 12 0/0 de 30,001 à 200,000; 15 0/0 de 200,001 et au-dessus ; 20, 0/0 à
- Paris.
- Les améliorations apportées dans la distribution des contingents ne seraient qu'illusol-res si elles n’étaient pas complétées par une réglementation nouvelle de la répartition il dividuelle.
- Le projet du gouvernement fixe, en ce 4" concerne les villes, un minimum de loyer non imposable correspondant au prix minimun qu’un ménage sans enfant est obligé de dépenser pour son loyer dans sa commune.
- Le minimum de loyer est arrêté par le con seil général sur la proposition du conseil na nicipal. De plus, en raison de ce fait parfale ment établi que le loyer constitue une par"e considérable des dépenses d’une famille Pel aisée et qu’au contraire, au fur et à meb—re que le budget d’une famille augmente, la paT qu’y prend le loyer diminue, le projet du g011 vernement crée un impôt progressif par F8P port au loyer afin d’arriver à ce que les taxe soient proportionnelles aux revenus. Ce son d’ailleurs ces considérations qui ont fait adoP
- 1 ‘19 ter le régime appliqué actuellement a la" de Paris, où le tarif part de l’exemption el qui concerne les loyers inférieurs à 400 frane pour aboutir à une taxe de 12 44 0/0 sur loyers d’une valeur matricielle de 1,100 frane
- et au-dessus.
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- Mais pour donner à la contribution nu0
- • n+rl* lière le caractère qu’avait entendu lui
- - 1'111
- buer le législateur de 1791, c’est à-dire g impôt destiné à atteindre tout le revenu I- " manifeste, le projet autorise les conseil8 26s nicipaux à tenir compte, dans la fixation loyers matriciels d’un particulier, des don ; tiques attachés à sa personne ou des vol suspendues qu’il possède.
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- Cette taxe serait de 5 0,0 du loyer matériel pour chaque domestique femme, de 10 0(0 pour chaque domestique homme et de 10 O[O pour chaque voiture, sans pouvoir toutefois dépasser 50 O[O
- La valeur locative, à la campagne, n’a jamais pu être prise comme l’élément exclusif de la répartition individuelle. Aussi le projet, tout en faisant la base de l’impôt, autorise-t-I les répartiteurs à tenir compte de tous les signes extérieurs qui pourraient contribuer à corriger ce que l’indication de la valeur loca-tive seule aurait d’inexact, sous cette réserve que lacote normale d’un contribuable ne pourra Btre augmentée de plus de 50 O[O.
- Les résultats financiers de la réforme peu-vent se résumer ainsi :
- Les contributions foncières des propriétés bdties, personnelle, mobilière et des portes et fenêtres produisent, sous la législation ac-Luelle, respectivement:68,744,925; 79,534,097; 58,752,463 ; au total : 200,032,485 francs.
- La réforme proposée une fois mise en vi-8ueur, la contribution des portes et des fenê-"es disparaîtrait et les contributions fonciè-8 des propriétés bâties et personnelle mobi-ere Produiraient l’une 85,932,583 francs, ^utre 114,227,140 francs, soit 200,159,723 fr.
- ’mnae à peu près égale au produit des an— ennes contributions.
- Ce n est donc pas en vue de procurer de le “es ressources au Trésor qu’a été conçu oB Drojet du gouvernement ; il n’a d’autre ve-que la réorganisation de notre système.
- INFORMATIONS
- 6, epuis le 1er novembre, des certificats "igine sont exigés en Espagne, à la fron-‘lére °
- ’ P°ur toutes les marchandises.
- . a chambre de commerce française de San-, 80 porte à la connaissance des négociants coesis qu’elle refuse tout renseignement dentiel aux agences de renseignements.
- et qu’il est inutile pour ces maisons de s’adresser à elle. Mais tout négociant peut en obtenir en écrivant directement à M. le président de la chambre de commerce française, Casilla 5 D, à Santiago (Chili).
- CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS
- Cours publics gratuits de sciences appliquées aux arts
- ANNÉE 1895-1896
- Chimie générale dans ses rapports avec l’industrie
- Les mercredis et samedis, à neuf heures du soir
- M. E. Jungfleisch, professeur. Le cours ouvrira le mercredi 6 novembre
- Chimie organique. — Définitions et notions générales. — Principes immédiats des êtres vivants; méthodes générales applicables à leur étude. — Classification des composés organiques. — Histoire particulière des substances organiques les plus usitées dans l’industrie: carbures d’hydrogène, alcools, éthers, phénols, aldéhydes, acides, matières azotées; propriétés, réactions, applications, notions analytiques.
- Chimie industrielle
- Les mardis et vendredis, à neuf heures du soir M. Aimé Girard, professeur.
- M. E. Sorel, professeur suppléant.
- Le cours ouvrira le mardi 5 novembre.
- Fabrication des chlorures décolorants. Produits chimiques fertilisants. — Aluns, matières colorantes inorganiques.
- NÉCROLOGIE
- On annonce la mort de M. Gilet, le grand industriel lyonnais, fondateur de la cité ouvrière de Sérin.
- M. Gillet était né en 1813, d’une famille d’humbles paysans. A seize ans, il était venu à Lyon pour y apprendre le métier de teintu-
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- 484 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- rier. Apprenti d’abord, ouvrier ensuite, il avait fondé en 1836, avec quelques centaines de francs laborieusement économisés, un petit atelier de teinture. Grâce à son activité, à son intelligence, l’établissement s’accrut peu à peu et arriva à compter six fabriques et plus de trois mille travailleurs. Lorsque, en 1886, on a célébré le cinquantième anniversaire de la fondation de la maison, toute la contrée prit part à cette fête de famille, dont le centre était le vieux logis habité par le patron au moment de ses débuts et demeuré le même pendant un demi-siècle.
- Le projet met fin, d’autre part, aux nom-breux conflits qui s’élèvent entre les chargeurs et les armateurs, en consacrant d’une manière expresse la responsabilité de ces derniers en ce qui concerne la garantie des mar chandises transportées.
- Enfin, le projet supplée à une lacune du Code de commerce, en prévoyant le cas de perte du connaissement et en déterminantla marche à suivre pour se faire délivrer le chargement avec le moins de frais et de retards possibles.
- TRIBUNAUX
- PROJET
- DE LOI SUR LES CONNAISSEMENTS
- M. le ministre du commerce, a déposé sur le bureau de la Chambre des députés un projet de loi en vue de modifier le titre VIÎ du livre II du Code de commerce.
- Les dépositions qui régissent la matière datent de 1807. Le commerce maritime réclame vainement depuis longtemps une réglementation plus en rapport avec les besoins nouveaux créés par le développement incessant des échanges internationaux.
- Voici les innovations principales du projet :
- L’une consiste dans la création de deux catégories de connaissements, les uns transférables, les autres non-transférables, avec indication sur chacun d’eux du nombre des originaux. Les premiers seront négociables et donneront droit à la délivrance du chargement. Les seconds seront destinés à faciliter simplement l’accomplissement des différentes formalités afférentes à la navigation.
- La création des connaissements transférables avec désignation exacte du nombre des originaux fera de ces titres une sorte de warrant, offrant toute sécurité pour les prêteurs, qui n’auront plus à redouter les fraudes dont ils ont été parfois victimes, et donnera ainsi un nouvel essor au crédit maritime pour les transactions portant sur les marchandises.
- TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LILLB Présidence de M, Martin, vice-président
- Audience du 14 juin 1895
- LE TRAVAIL DES ENFANTS, DES FILLES MINEURB ET DES FEMMES DANS LES ÉTABLISSEMENTS " DUSTRIELS.
- Les dispositions de la loi du 2 novembre 189 et du décret du 13 mai 1883 sur le traval des enfants, des femmes mineures dans 6 manufactures doivent être combinées ave celles de la loi du 12 juin 1893 et du dëct" du 10 mars 1894 qui concernent l'hygiène " travail, et celles des prescriptions de la" de 1882 qui ont été reproduites par la 01 1893 doivent être subordonnées aux con 1 tions prévues par cette dernière, notan ment dans son article 6.
- En conséquence, aucun procès-verbal deco. travention ne peut-être dressé sans en demeure préalable.
- Ainsi jugé par la décision qui suit :
- « Le Tribunal, 9
- « Sur l’inculpation relevée à la charge Lefebvre, d’avoir contrevenu à la loi du 2 vembre 1892 et au décret du 13 mai 1883,, employant un enfant mineur de dix-huit . dans un atelier où se trouvent des mac 1 , me-actionnées à la main ou par un moteur 1 canique dont les parties dangereuses ne.2ae point couvertes de couvre-engrenages,
- mains ou autres organes protecteurs.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- CH
- « Attendu que les dispositions des loi et décret suscités, qui concernent spécialement le travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels, doivent dans leur application, être combinées Avec celles de la loi du 12 juin 1893 et du dé cret du 10 mars 1894, qui concernent l'hy-8lene et la sécurité des travailleurs dans ces mmes établissements ;
- " Qu’en effet, ces derniers textes ont une portée générale et régissent dans son ensem-blele travail dans l’industrie, que cela résulte dela loi de 1893, qui vise les travailleurs sans distinction de sexe, de l’art, 18 du décret de 1894, qui s’applique explicitement aux ou-wers et aux ouvrières des établissements in-“Ustriels; et de l’analogie de ces loi et décret "ec ceux qui concernent le travail des fem-0168 et des enfants ;
- " Qu’il suit de là que l’application de celles ^prescriptions delà loi du 2 novembre 1882 1893°nt été reproduites dans la loi du 12 juin
- ‘ doit être subordonnée aux conditions bévues par cette dernière loi, notamment en son article 6 ;
- “ Attendu que les dispositions de l’art. 14 de la I . 1 r
- bl; 101 de 1892, visées par le ministère pu-1 ont été reproduites textuellement dans art. 2 de la loi de 1893 :
- vu aux termes de l’art. 6 prérappelé, dvant d.
- eresser procès-verbal pour contra-bi; n aux règlements d’administration pu-ael—e qui déterminent les mesures générales tohk"otection et de salubrité applicables à te "etablissements assujettis, les inspec-dugts du travail doivent mettre les chefs d'in-Cpj en demeure de se conformer aux pres-ons desdits règlements :
- de Vue cette injonction préalable a pour but quin, ettre à l’industriel d’adresser dans les minist Jours qui suivent une réclamation au en dem" qui, lorsque l’obéissance à la mise imp. eure nécessite des transformations duree antes, peut accorder un délai dont la ne dépassera pas dix-huit mois ;
- « Attendu qu’en imposant ainsi l’obligation de prévenir l’industriel avant toute poursuite, le législateur a voulu, d’une part ne l’exposer à une condamnation qu’en cas de mauvais vouloir constaté, et d’autre oart, en permettent la transformation graduelle des procédés en usage, n’apporter aucune perturbation dans l’industrie et la production nationales ;
- « Qu’on ne comprendrait pas qu’une telle mesure, dont l’utilité est générale ne reçût pas son application dans tous les établissements assujettis au contrôle des inspecteurs ;
- « Attendu en fait que la constatation de l’infraction, relevée à la charge de Lefebvre n’a pas été précédée d’une mise en demeure ;
- « Que c’est donc à tort qu’un procès-verbal a été dressé ;
- « Sur l’inculpation relevé à la charge de Lefebvre et Witman d’avoir employé un enfant mineur de dix- huit ans, au nettoyage, à la visite ou à la réparation des machines ou mécanisme en marche ;
- « En ce qui concerne Lefebvre :
- « Attendu qu’il est résulté des débats la preuve qu’il a interdit à ses ouvriers le nettoyage des mécanismes pendant la marche et qu’il a notifié cette interdiction par voie d’affiches.
- « En ce qui concerne Wittman :
- « Attendu que la pénalité édictée par l'ar-ticle 26 de la loi du 2 novembre 1892 ne peut être prononcée qu’à l’égard des manufacturiers directeurs ou gérants d’établissements industriels ;
- « Que Witman, simple ouvrier dans la fabrique Lefebvre, ne saurait, même si les faits étaient établis, encourir aucune peine sur le chef de blessures par imprudence ;
- « En ce qui concerne Lefebvre :
- » Attendu qu’il n’apparaît pas qu’il ait commis aucune imprudence ni négligence ;
- « En ce qui concerne Witman :
- « Attendu qu’il a eu le tort de mettre son métier en mouvement sans avoir, suivant l’usage, prévenu son aide parle cri de « Gare 1 »
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- c
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- et sans s’être assuré qu’il pouvait le faire sans danger pour cet apprenti, dont le jeune âge commandait une attention particulière ;
- » Qu’il est donc par sa faute l’auteur involontaire de la blessure causée à Emile Bon-duau ;
- » Vu les articles, etc., etc...
- « Par ces motifs,
- » Sur la première contravention relevée contre Lefebvre seul :
- » Déclare l’action non recevable ;
- « Sur la deuxième contravention et sur le délit relevé contre Lefebvre :
- » Déclare la prévention non établie ;
- « Renvoie en conséquence Lefevbre des fins des poursuites ;
- » Sur la contravention relevée contre Wit-man :
- » Déclare la poursuite mal fondée ;
- » Renvoie l’inculpé de ce chef.
- » Sur le délit relevé contre Witman :
- « Déclare Witman (Camille) coupable de blessures par imprudence ;
- « En conséquence, le condamne par corps à une demande de 16 fr., et en outre aux frais liquidés à 17 fr. 13 dont 2 fr. de poste ;
- « Fixe la durée de la contrainte à deux jours. »
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles
- pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile « traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d'enre férer par correspondance à leurs Compagnies pour chaque réclamation des clients. De pl.s en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop 1f-sister auprès de nos lecteurs, pour leur raP peler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel dot être accompagnée d’un plan, et, si possible d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque ne pas classé dans les risques dangereux,110"’ pourrons, en principe, si le contrat arrive) son expiration, obtenir, très probablement,-r abaissement de la prime.
- ----------------------------
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
- GRUYER (Jules), fabr. de bâches impermis bles, ch. du Moulin, à Parilly (Rhône)r,20s micilié à Vénissieux, faisant le commerces ‘ la raison J. Gruyer et Cie. — Jug. du 8 ° — L. : M. Verney.
- DÉCLARATIONS DE FAILLITES
- Mohamed ben Ahmed Kodja, teinturer" 11, rue Mogador, à Alger. — Jug. du 19° ' S. : M. Chapuis.
- HOMOLOGATIONS DE CONCORDATS
- — • Jug Walter, teinturerie, à Saint Denis. ' du 31 août.
- RÉSOLUTION DE CONCORDAT
- . , 7 jns‘
- Monnot (Henri), teinturerie, ci—dey }. > Hélène, act. rue Pierre-Ginier, à Par. Jug. du 15 oct. — S. : M. Chardon.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom colleos, veuve POUSSARDet Esnault, teinture de
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- ET DE ^IMPRESSION DES TISSUS
- Te °
- contre te
- facile if t, qu’au 5 d’en r-npagnies
- De plos 'médiate
- trop il-eur rap e rensel-triel do» possible
- [ue n'es ux, nots arrive» ment,ul
- de fils de cotons, à Maure, à la Ferté-Macé. — Durée : 6 ans, du 1er juin. — Cap. : 8 000 fr. - Acte du 13 août.
- Formation de la Société en nom collectif Alexandre Giraud et Cie, fabr. d’étoffes de soie, mélanges et autres textiles, 12, rue Griffon, à Lyon, — Durée : 3 ans. — Cap. : 100.000 fr. — Acte du 18 sept,
- Formation de la Société en nom collectif E.LRCOMTE et A. DÉPRS, teinture et apprêt de tissus, rue de Beaumont, à Roubaix. — Durée : 10 ans. — Acte du 1er oct.
- Formation de la Société en nom" collectif MAURINet Cie, trituration des bois de tein-—ure et autres, quartier de la Pomme, à Marseille. — Durée : 11 ans, du 1er juil. — Cap. : 4,000 fr. — Acte du 16 sept.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- .^olution, à partir du 31 août, de la So-sleté Delgros, Caton et Gonon, fabr. de ru-pans, à Saint-Etienne. — L. : MM. Caton et onon, — Acte du 13 août.
- IAUX
- ermës-ie), do-ce sous
- 8 oCt
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- \ 2
- MODIFICATIONS de sociétés
- _"odification des statuts de la Société STad-u et Escalle, art. pour tailleurs, 33, rue Æn artre, à Paris. — Capital porté de .fr. à 200.000 fr. — Acte du 16 sept.
- Modification de la Société Auguste CocHE-lu ? et Cie, teinturerie et apprêt de soies, pe-- Aes..velours, 11, rue Racine, à Roubaix, commission de MM. Aimé et Jules Vanackere cill me associés en nom collectif dans la so-- Acten] le capital est augmenté de 50.000 fr.
- B_odifications des statuts de la Société biox"E et Cie, fabr., d’eau oxygénée et de 20 ? j de baryum, produits chimiques, bon ue des Marais, à Paris. — Transforma-20 on Société en nom collectif. — Acte du 86pt.
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- CD
- “ °
- VENTES DE FONDS DE COMMERCE
- Mil. h 1
- rie, 16 t-court a vendu un fonds de teinture-M ‘ rue des Lavandières-Ste-Opportune. un fole veuve Bauzemonta vendu à M. Jahan Honoré8 de teinturerie, 90, faubourg Saint-qupt eHebert a vendu à Mme veuve Henri-MI onds de teinturerie, 30, rue Simart. fonds edevres a vendu à Mlle Després un niere, 8 teinturerie, 128, faubourg Poisson-
- M. Robineau a vendu un fonds de teinturerie, 3, avenue Trudaine.
- M. Des Pommares a vendu un fonds de teinturerie, 32, rue Duret.
- Mme veuve Fouquet a vendu un fonds de teinturerie, 85 rue, du Rocher.
- Mlle Chartraire a vendu un fonds de teinturerie, 33, rue du Terrage.
- M. Baury a vendu un fonds avec mat.et bail, teinturerie, 44, faubourg du Temple.
- Mme veuve Petit a vendu un fonds de teinturerie, 21, rue Notre-Dame-de-Lorette.
- M. Quillet a vendu un fonds de teinturerie, 171, rue de Crimée.
- Mlle Martin a vendu un fonds de teinturerie, 110, avenue Parmentier.
- M. Leprince a vendu un fonds de teinturerie, 2 rue Jonquière.
- M. Coquant (suc ) a vendu à Mme veuve Coquant un fonds de teinturerie, 86, rue St-Honoré, et 12, rue du Temple.
- Mme Bosch a vendu un fonds de teinturerie, 146, boulevard Hausmann.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes,
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- Dictionnaire d’analyse des substances organiques, industrielles et commerciales, par Adolphe RENARD, docteur ès-sciences, professeur de chimie à l’Ecole supérieure des sciences de Rouen. — Un volume petit in-8’, avec figures dans le texte, relié. . 10 fr. 60
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- La pratique du teinturier, par Jules GARÇON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles de Rouen et de Mulhouse, etc.
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- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d’émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8’ avec figures et un atlas. Prix : 13 fr. 10.
- Traité des matières colorantes, du blanchiment et de la teinture du coton, suivi du dégommage et de la teinture de la ramie ou china-grass, par Adolphe Renard, docteur ès-sciences physiques, professeur de chimie à l’Ecole supérieure d'industrie de Rouen. 1 volume in-8, avec figures dans le
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- GUIDE-ADRESSES
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- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
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- ‘aniline . échar-ur soie it 6 avec caraclë-
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- wsen et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée sulfate de ver et de cuivre.
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- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et-Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
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- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine
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- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud w, Paris. Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlier, au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc Wilson-Clyma (T.-E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Boras acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-eor seil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Brona en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impre” sions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine). The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph W°r C° Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- J. Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveur successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchase Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, Cna fage, ventilation. . (Ar. Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, àVrigne-aux-Bol.. dennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchase fient nomique dans les blanchisseries, teintureries, ete.ible. peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combus
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Co" d'Or). Cartons lustres pour apprêteurs. ats ' Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour aPP rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
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- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, erjed seurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchi-1» teintures, chaudières, cuisine à couleurs. haus-Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines,c dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les DO1bdsres Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris, Bassines, cha" cuisines à couleurs.
- Chimistes
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- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e déco0 eau de javel. déc
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorure selsde lorants, cristaux de soude, carbonate de soude P"T‘ soude.
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- 39e Année. — N° 22. 20 Novembre 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Perfectionnements et procédés nouveaux. — Chambre syndicale des teinturiers-dégraisseurs. — Nouvelles matières colorantes. — Etude sur l’impression des pillons et flanelles coton (suite) — Les syndicats ouvriers et la mise à l’index. — Informations. — Tarifs de chemins de fer. — Jurisprudence. - • Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours,— Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intérêt ser nos lecteurs.
- S. Boras,
- r, Paris eur-Cor-
- ÈTUIS OU ENVELOPPES pour fils en écheveaux par MM. Benjamin Latham Armstrong.
- . Bronze
- Aeurthe-impres
- Brosses
- el.
- Works
- [eveus age,efe }, chau ois (Ar-ageécl-‘C-ÏÏ' justible
- 8 Saint udiëre succe"
- l’agit, dans cette invention, d’étuis ou "enveloppes convenant spécialement pour re-"voirdeséchevaux de soie ou autres fils, foulés de façon qu’on puisse les retenir fil à lorsqu'ils sont coupés à un bout, en les fai-*nt passer par-dessus un support qui reçoit echeveau et qui sépare l'une de l’autre les deux branches.
- I ). 1
- “ayeloppe en question peut être établie Pusieurs manières ; nous allons en décrire ‘ 1-1 suffira pour faire saisir la pensée de nventeur. Le corps de l’enveloppe est com-ail 2d un dos muni de part et d’autre d’une leg ao"t Tune d’elles porte une troisième aile ; dos — ailes principales se replient sur le e 1 enveloppe de façon à ce que l’aile a ementaire se trouve prise entre l’aile qui pofie et le dos de l’enveloppe ; on achève e e pliage en rabattant la première aile Pale sur l’envers de la deuxième aile
- principale recouvrant déjà celle qui est adjointe. L’aile supplémentaire est partiellement détachée à un bout de façon à former un support arrondi au-dessus duquel ces mêmes fils peuvent être retirés de l’enveloppe lorsque l’extrémité émergeante de l’écheveau est coupée.
- NOUVEAU PROCÉDÉ DE TRAITEMENT DES TISSUS ayant pour but de produire la séparation et l'épanouissement des fibres constituants en vue de modifier leur aspect et d'obtenir des effets spéciaux, et appareil qui s'y rapporte.
- par MM. Arnoult, Francis Moritzet Lucien Canevot.
- Lorsqu’un tissu est soumis à une pression, variable suivant sa nature, obtenue avec ou sans l’aide de la chaleur, par un procédé approprié à la composition de la fibre, et si l'on produit ensuite une détente plus ou moins rapide, les fibres de ce tissu se déplacent et tendent à s’écarter les unes des autres et à occuper un volume plus grand.
- C’est sur ce phénomène qu’est basé le traitement se rapportant à la présente invention et les résultats sont encore meilleurs lorsqu’un tissu est imprégné de certains corps facilitant le déplacement des fibres, des substances volatiles, par exemple.
- Ce procédé peut s’appliquer notamment au traitement des tissus de laine ou de coton en vue d’écarter les fibres constituant les fils, de leur faire occuper un volume plus grand et d’obtenir, sous un poids beaucoup plus faible, des tissus ne produisant pas d’yeux et bien fournis ; on obtient ainsi des draps très légers, conservant toute leur solidité et beaucoup plus fournis que sans le concours du procédé dont il s’agit.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Ce procédé peut être utilisé encore pour faire ressortir certains dessins d’un tissu. On peut avec lui réaliser aussi des effets de gaufrage spéciaux.
- L’application du procédé sus-indiqué peut
- être effectué à l’aide d’un appareil comprenant un autoclave chauffé à double fond par la vapeur et un régénérateur destiné à recueillir les produits chimiques affectés à l’épaillage.
- nion souscrivent une partie des billets, i quelques-uns annoncent l’envoi de lots.
- La Chambre syndicale des maîtres teintu riers de Lyon remercie pour la communication relative au procédé de désinfection d
- M. Mégret, de Nevers. En joignant ses félicitations à l’adresse de l’inventeur, elle annonce qu’elle a fait imprimer le résultatdudh procédé pour le distribuer à tous ses mem-
- expos déceri mode! seulei syndi
- solida reviei large d’être
- (Reproduction interdite.
- bres.
- obère
- CHAMBRE SYNDICALE
- DES
- TEINTURIERS-DÉGRAISSEURS
- Séance du 7 octobre 1895
- La séance est ouverte à 4 heures, sous la présidence de M. Jolly, président.
- Sont présents tous les membres du Comité ainsi que MM. Blondinat, Peneau, Mathieu, Devillers, membres adhérents, et MM. Sau-viac, Rogier, Grange-Courel, membres correspondants.
- M. Rigolot, président d’honneur, s’excuse de ne pas assister à la réunion.
- Comme rectification au procès verbal de la dernière séance, M. Fleury donne aux teinturiers qui emploient une certaine quantité d’alcool, une tourie au moins, le moyen d’avoir de l’alcool blanc dénaturé.
- Il suffit de demander à l’administration l’autorisation de dénaturer l’alcool chez soi, en présence d’un représentant de l’administration. On peut alors, pour l’opération, employer de la méthyline, au lieu du vert malachite.
- Correspondance : Lettre deM. Barbé, adressant un jeune ouvrier et le recommandant comme second àux teintures. La demande sera inscrite au registre de placement.
- Lettre du Secrétaire de la Commission delà fête donnée par la Chambre syndicale ouvrière le 19 octobre 1895, adressant des billets de la tombola et sollicitant l’envoi de lots pour ladite tombola. Les membres de la réu-
- Lettre de M. Heurtebise, membre correspondant à Nantes, demandant des renseignements sur les difficultés qu’il a avec un cor-respondant au sujet d’un colis d’ouvrage^ ne lui est pas parvenu.
- M. Fleury rappelle que, en droit commun, la marchandise voyage aux risques du Minutaire, à moins de conventions spéciale; ayant fixé l’obligation entre les correspondant! de recommander les expéditions.
- M. Jolly se charge de répondre à note confrère. M. le Président a reçu la visite ii M. Fraissinet, membre correspondant à Marseille, qui lui a appris qu’à Zurich, l’épura-tien parla benzine est officiellement admis comme donnant des résultats complets.
- Ce fait donne bien une sorte de consécration au procédé Mégret, mais, nous somnë en France, et il est nécessaire d’attendre, longtemps sans doute, l’opinion des savan qui, à l’instigation d’un de nos collègues b des expériences dans ce sens, et puis surto. l’estampille officielle du Conseil d’hygiène P blique et de salubrité.
- Lettre de M. Censier, membre adhërent" Reims, relative aussi au procédé Mégret.
- A part une objection sur la température" 60° à donner aux articles passés en benz! température que les expériences en quel reconnaîtront suffisante ou insufffsante, tre collègue se félicite d’une communical aussi intéressante, souhaitant que 1» 8 bre syndicale provoque et reçoive souven correspondances utiles sur les nombreux jets touchés par notre industrie.
- M. Censier nous annonce qu’à la d
- sions dédai
- L‘! du ju prit c de ne
- Co sier, M. D Sébai venti rée p
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- C: hors ques reil tries Pane de d. resp coin men
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- ET DI L’IMPRESSION DBS TISSUS
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- S teintu. munica. ectiond es félic elle alitai dudit es mem-s corret-nseigne un cor /rage q commu du Mi-spécial pondan:
- à notre visite il t à Mar-l'épurk ,t adms ts. onséct sommë attendre, savani zues fo-surtot giène P''
- lérent zret. raturl benzi’ ques" nte, " inicsi" „Chsr vent^ eux 8
- dertid
- exposition régionale de Reims, il lui a été décerné une médaille de vermeil, il ajoute modestement : « J’en ai été très heureux, non seulement pour moi, mais pour la Chambre syndicale, car en toutes circonstances je me solidarise avec elle, et il me semble qu’il lui revient, ainsi qu’à son dévoué Président, une large part du mérite que nous pouvons avoir d'être entrés dans la voie du progrès, et de chercher à rehauser, dans toutes les occasions, notre profession jadis si modeste, et si dédaignée.
- L’Assemblée joint ses félicitations à celle du jury de Reims, approuvant en outre l’esprit de solidarité confraternelle dont la lettre de notre collègue donne un si bon exemple.
- Comme pour faire suite au vœu de M. Cen-sier, M. Jolly communique plusieurs lettres de M. Deslandes, membre correspondant à Saint-Sébastien, relatives à un appareil de son invention destiné à récupérer la benzine évapo-rée par l’essorage.
- Une expérience faite à Saint-Sébastien, en présence de M. Rollet, teinturier à Paris, et de M. Debadie, teinturier à Toulouse, a donné, bien que l’appareil fut incomplètement ins-tallé, les résultats suivants : Essorage de 7 kilos 500 d’étoffes trempées de benzine sans appareil, perte, 1 kilo de benzine ; avec l’ap-pareil, perte, 450 grammes, soit une économie de 550 grammes.
- Lorsque M. Dehaître constructeur de l’ap-Pareil, fera connaître à la Chambre syndicale 1—8 "on peut le voir fonctionner, le Comité se eraun devoir de contrôler ces résultats et de "ulgariser l’idée de cette invention.
- Car, comme l’ajoute M. Deslandes, en de-"sde la marchandise économisée, il y a une gestion d’hygiène fort intéressante, l’appa-ell pouvant empêcher, dans certaines indus-"ies,les matières volatiles délétères de se ré-Pandre dans l’atmosphère et permettant ainsi mminuerleur action nuisible sur les organes eSPiratoires des ouvriers. En attendant, le omité envoie à M. Deslandes ses remercie-nents pour son intéressante communication.
- M. Blondinat, membre adhérent, soumet à la réunion des échantillons toute soie, ou soie et coton, teints suivant un procédé de son invention, à froid, sans mordaçage, sans rinçage.
- Les résultats, très satisfaisants, intéressent beaucoup l’assemblée, et M. Blondinat, se tient à la disposition de ses confères pour faire des essais dans leurs ateliers.
- MM. BarbinetLhuillierprésententM. Gouge, teinturier à Cannes ; M. Gouge est admis en qualité de membre correspondant.
- M. Jolly, délégué de notre Chambre syndicale au Syndicat général, demande la permission de lire la déclaration suivante :
- « Messieurs,
- « Il s’est passé depuis notre dernière séance un fait grave que j’ai le triste devoir de vous signaler.
- « Les groupes syndicaux représentés au Comité des élections consulaires ont accordé à l’Alliance syndicale, groupe dissident de l’Union national, le même nombre de membres de ce Comité qu’au Syndicat général.
- « Au nom de la liberté, ou plutôt pour la justification de l’anarchie syndicale, on a reconnu à un groupe, qui fait également partie de notre groupe, lo droit d’exister et de nous faire opposition dans notre maison même. Le droitd’exister, en dehors de l’Union nationale, nous ne le contestons à personne, mais nous protestons énergiquement contre l’établissement chez nous et la reconnaissance officielle, contre nous fatalement, d’un groupe qui est cause, dans la fausse situation qu’il occupe, de l’émiettement des forces syndicales ayant élu domicile rue de Lancry et qui crée un antagonisme permanent, non seulement entre le Syndicat général et l'administration, mais encore qui sème entre les Syndicats l’antipathie et la désunion au détriment des intérêts patronaux qu’ils ont mission de protéger et de défendre.
- « Cet état de chose, nous le signalons aux amis sur la sympathie desquels nous pensions
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURB
- pouvoir compter, et qui nous ont abandonnés dans cette circonstance difficile.
- « Nous leur en laissons dans l’avenir toute la responsabilité.
- « La Chambre s’associe à cette protestation de son délégué, et décide qu’elle sera inscrite au procès-verbal.
- La séance est levée à 6 h. 1/2.
- « Le Président, « Le Secrétaire,
- « A. JoLLL. « BABILLON MaRCHAL.
- Séance du 4 novembre 1985
- La séance est ouverte à 4 heures, sous la présidence de M. Jolly, président.
- Sont présents : MM. Jolly, Tissier, Mars Fleury, Barbin, Rollet, Tupinier, Vinois, Lhuillier, Babillon, membres du comité, ainsi que M. Rigolot, président d'honneur ; Lebailly, Blondinat, Dubois, membres adhérents, et Granger-Courel, membre correspondant.
- M. Orliaé, malade, et M. Piot, retenu pour affaires, sont excusés.
- Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.
- Comme addition au procès-verbal, M. Jolly raconte les démarches faites par lui près de l’administration des contributions indirectes au sujet de l’alcool dénaturé ; après bien des pourparlers, il a été donné l’espoir d’obtenir la facilité de dénaturer l’alcool au méthylène, à l’entrepôt, en présence des employés de l’administration. Ce sont des démarches à continuer, et elle le seront par notre dévoué Président.
- Correspondance : Lettres de plusieurs personnes demandant gérances, et d’un ouvrier s’offrant comme bon nettoyeur.
- Ces demandes d’emploi seront inscrites au registre de placement.
- Lettre de M. Heurtebise, remerciant des renseignements donnés pour son affaire, perte d’un colis par le chemin de fer.
- M. Fleury rend compte des expériences en cours au sujet des propriétés désinfectantes de la benzine ; accompagné de M. Jolly, il a constaté les résultats obtenus, mais nous
- devons attendre la suite de ces études, entreprises pour être agréables à notre Syndicat, par deux praticiens, deux savant dévoués aux intérêts généraux de la science.
- M. Mars soumet à la réunion de nombreu échantillons de soie artificielle ; les teintes sont vives, très fraîches, l’aspect très brillant les fils souples, mais à peine humectés de salive, ces fils se cassent presque d’eux-mêmes, sous le moindre effort de traction.
- Cette soie artificielle, dont il exite déjà une certaine quantité sur la place de Paris, va être employée d’abord dans la passementerie, puis nous la verrons apparaître mélangée dans les étoffes; alors commenceront pour nous de nouveaux déboires, ajoutés aux anciens, ces étoffes ne pouvant supporter ni teinture, ni nettoyage mouillé, et rien ne signalant leur présence dans les tissus.
- Souhaitons vivement que nos clientes, constatent elles-mêmes à la suite d’une averse, ou de la chaleur d’une soirée, d’un bal, les tristes qualités de ces tissus séduisants, les laissent vivement pour compte à leurs inventeurs.
- La Chambre syndicale signale de suite le danger, elle jette le premier cri d‘alarmej4 vous, confrères, sans attendre ce que tentera votre Comité, de prévenir votre clientèle, et de la mettre rapidement en garde contre h danger.
- La réunion s’empresse de remercier M. Mar de sa communication.
- M. le Président rappelle l’idée, adoptée ré' comment par le Comité, de créer des école3 d’apprentis, ou au moins des cours pratique pour des jeunes gens, futurs teinturiers.
- Puisqu’il existe d’autres Chambres syndl cales de notre profession, teinturiers en piece" teinturiers en soie, pourquoi ne pas demande à ces collègues de s’intéresser à un pro) dont la réalisation peut leur être aussi uti
- Le Comité décide de faire une démarche6 ce sens, et la Commission nommée p°Ur projet fera le nécessaire.
- M. Michon, membre adhérent, donne "
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
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- les, entre.
- Syndicat! voués aux
- nombreu: 38 teinte: is brillant, I nectés da ie d’eux-1 action. I ) déjà une Paris, val menterie. | mélangeai ont pour! u tés aux porter ni rien ne
- us.
- clientes. | :e d’une ?ée, d’un is sédui- compte al
- démission, pour des raisons de santé.
- M. Jolly se charge de lui écrire.
- Le Comité fixe au 16 décembre l’Assemblée générale annuelle, et le banquet de la corporation.
- Sont nommés commissaires du banquet : MM. Mars, Vinois, Barbin et Lhuillier.
- Pour les cartes du banquet, s’adresser à M. Mars, rue Saint-Charles, 94; M. Barbin, rue de Chaillot, 5.
- Les membres adhérents recevront leur carte directement.
- La séance est levée à 6 heures.
- Le Président, Jolly.
- Avis : MM. les
- Le Secrétaire,
- BARILLON-MARCHAL.
- membres adhérents sont
- informés que la cotisation annuelle de 5 fr., pour l’année 1895, sera recouvrée par les soins delà Société générale, à partir du 15 novembre courant.
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- ! Bleu diaminogène
- suite "‘l Les diaminogène extra et B, mis sur le
- larme; à e tentera ntèle, et sontre Ie
- E s
- ptéeré-s écoles ratiques
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- si utile1 rche ef pour ce
- | marché, par la Manufacture lyonnaise de ma-I teres colorantes, au commencement de l’année, | étaient les premiers produits d’une nouvelle | serie de colorants diazotables, solides à la I lumière; leur emploi pour la teinture en bleu I foncé et en noir devient de plus en plus important.
- La Manufacture lyonnaise propose aujour-d hui deux nouveaux produits du même groupe de colorants, les bleu diaminogène G et bleu ^rninoÿène BB, (breveté S. G. D. G.) qui donnent, par le diazotage et le développement sur la fibre, des bleus d’une grande vivacité 61 q il était impossible d’obtenir jusqu’ici par e procédé de diazotage. La solidité à l’air et a la lumière de ces bleus est tout à fait remar-q-able et dépasse même celle de l’indigo.
- Ces nouveaux produits, ainsi que le bleu-470 diamine R mis en même temps sur le marché, permettent dès maintenant de pro
- duire par le procédé de diazotage toute la gamme des bleus, du bleu verdâtre clair jusqu’au bleu rougeâtre foncé.
- Coton et lin
- On teint les bleus diaminogène G et BB avec addition de
- 20 % sulfate de soude et
- 1/2 carbonate de soude ou seulement avec
- 20 % sulfate de soude
- (La petite addition de carbonate de soude n‘a pour but que de corriger des eaux calcaires ; en teignant avec une additon plus forte de carbonate de soude on obtient des nuances moins vives.)
- Les colorants unissent très bien et tirent lentement, de sorte qu’un bain aussi court que possible est à recommander pour les teintes foncées ; la quantité d’eau ne doit pas autant que possible dépasser vingt fois le poids du coton.
- Les teintes directes n’ont pas d’intérêt ; ce n’est que par le diazotage et le développement qu’elles acquièrent la vivacité de la nuance et la remarquable solidité.
- Le diazotage se fait de la façon connue. Comme développeur on se sert surtout du béta-naphtol et c’est seulement pour des combinaisons avec le bleu-azo diamine R qu’on emploie le naphtylamine-éther N et le développeur AD.
- Solidité au foulon et au lavage. — La solidité des teintes développées est excellente ; elle est supérieure à celle de l’indigo en ce sens que les teintes perdent moins de leur intensité par des lavages successifs.
- Elles bleutent légèrement au lavage le coton blanc.
- La solidité à la lumière des bleus diaminogène diazotés et développés dépasse non seulement celle de tous les bleus directs connus, mais elle est même supérieure à celle des meilleurs bleus basiques, tels que bleu méthylène, etc.
- Des teintes claires exposées cet été pendant
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- six semaines n’ont que légèrement terni, tandis que le bleu méthylène avait fortement changé et que l’indigo avait terni et pâli très sensiblement.
- Solidité aux acides. — Tissées avec de la laine blanche et traitées à chaud en bain acide les teintes conservent leur vivacité et ne teignent que légèrement la laine ; les bleus diaminogène pourront donc remplacer l’indigo pour les tissus de confection pour hommes, contenant du coton, pour la teinture des chaînes pour velours d’Utrecht, etc., etc.
- Les teintes ne déchargent pas au frottement ; elles offrent sous ce rapport un avantage sensible sur les bleus basiques et sur l’indigo.
- Les teintes se laissent ronger soit avec le sel d’étain, soit avec la poudre de zinc, on obtient un blanc pur. Pour des teintes foncées le rongeant à la poudre de zinc est préférable.
- Les bleus diaminogène sont intéressants aussi pour la teinture de la
- Soie
- en ce sens que les teintes développées en béta-naphtol possèdent une remarquable solidité au foulon.
- Comme les teintes diazotés et développées que nous avons déjà recommandées pour cet emploi, elles supportent le décreusage de la soie grège en bain de savon bouillant sans perdre beaucoup de leur intensité, c’est-à-dire elles sont « solides à la cuite ».
- Les nouveaux produits n’offrent pas d'in-térêt pour la teinture de la laine, des tissus laine et coton et des tissus coton et soie.
- Ainsi que nous le disons plus haut, la Manufacture lyonnaise offre en même temps un troisième bleu diazotable, le bleu-azo dia-mine R (breveté S. G. D. G.)
- Sans être aussi solide à la lumière que les bleus diaminogène, le bleu-Azo diamine R, par sa belle nuance bleu-rougeâtre et son grand pouvoir colorant, n'en aura pas moins une grande importance pour la teinture en bleus-marins vifs et surtout en combinaisons
- avec les bleus diaminogène pour l'imitation des teintes indigo foncées.
- Coton et lin
- On teint comme pour les bleus diamino. gène, puis on diazote et développe. Les teintes directes n’offrent pas d’avantage vis-à-vis de nos autres bleus directs.
- Comme développeurs, on se sert du béta-naphtol, du naphtylamine-éther N et du développeur AD.
- Le naphtylamine-éther N donne les teintes les plus vives, celles produites par le béta-naphtol s’en rapprochent tout en étant un peu moins vives; le développeur AD donne des nuances plus ternes et plus foncées.
- La solidité au foulon, au laçage et aufrot-tement des développements du bleu-azo diamine R est la même que celle du bleu diaminogène développé en béta-naphtol.
- Solidité à la lumière. — Les développements en béta-naphtol et en naphtylamine-éther N sont aussi solides à la lumière quel® développements correspondants du noirdiamine BH ; le développement en dévelop-peur AD est plus solide à la lumière que ceux-ci, mais n’atteint pas le degré de solidité des bleus diaminogène.
- Rongeants. — Les développements en béta-naphtol et en naphtylamine-éther N se laissent ronger à banc aussi facilement que ceux du bleu diaminogène ; par contre, les développements en développeur AD ne donnen pas des résultats aussi parfaits.
- Soie
- Nous recommandons le développement en béta-naphtol. Suivant la nuance voulue, 00 emploie le bleu-azo diamine R seul ou eB combinaison avec les bleus diaminogène. L85 teintes sont aussi solides que celles du bien diaminogène développé en béta-naphtol.
- bleu dia mine R. nir une 1 grande £
- Le blé lenteme les méh nous re bleu dia
- Les n I non set | boure, | mais ai | de lin, ( [ les plus I frottem
- | Connu
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- Mélanges
- Tandis que les bleus diaminogène sont Sur tout intéressants pour la teinture en nuance claires et vives, nous recommandons p°ur de toutes les nuances foncées des mélanges
- fonc
- Le nota coul
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
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- • l'imitation
- is diamino.
- Les teintes vis-à-vis de
- rtdu béta-
- V et du dé-
- > les teintes, ar le béta-tant un per donne des
- et au frot-iu-azo dia-leu diami-
- bien diaminogène BB avec le bleu-azo dia-mine R. Ces combinaisons permettent d’obtenir une série de nuances courantes et d’une grande solidité.
- Le bleu diaminogène G monte un peu plus lentement que les deux autres marques; pour les mélanges avec le bleu azo diamine R, nous recommandons donc de préférence le bleu diaminogène BB..
- I Les nouveaux produits offrent de l’intérêt, I non seulement pour la teinture du coton en boure, en flottes, en bobines et en pièces, mais aussi pour la teinture des fils et tissus I de lin, car ils tranchent facilement les tissus | les plus serrés et ils ne déchargent pas au I frottement, même en teintes très foncées.
- lé veloppe-tyl amine-ère queies |
- noir dia-dévelop-niére quel é de soli-
- ÉTUDE SUR L’IMPRESSION
- des pilous et flanelles coton
- s en béta T se lais-que ceux les déve-donnent i
- ment en pulue, 011 il ou en ène. Les
- du blet I toi.
- sont sur nuances ns pour nges
- Communication de M. O. Piequet à la Société I industrielle du Nord de la France. (Suite)
- Dans les usines qui n’ont qu’une seule machine à imprimer, c’est généralement une machine large, permettant de faire les deux largeurs. On imprime aussi quelquefois des articles pour jupons ayant environ un mètre de largeur.
- Lorsque l’on a plusieurs machines à impri-mSr, on monte généralement une machine grande largeur contre trois machines étroites, ce qui représente la proportion moyenne dans laquelle on fait les deux largeurs extrêmes. Il est a remarquer ici que si le même rouleau gravé peut imprimer indifféremment des Pleces larges ou étroites, il ne faudrait cepen-dantpas que les pièces étroites prédominas-Sent par trop, car le rouleau pourrait s’user Plus au centre que vers les bords, et les pièces arges qu’on imprimerait ensuite seraient plus foncées sur les bords qu’au milieu.
- Les pilous et autres articles similaires étant notablement plus lourds et plus chargés de couleur que ]es indiennes ordinaires, il faut
- donc, pour une même production, un nombre plus grand de plaques sécheuses, ou une course à parcours plus étendu si l’on sèche à la chambre chaude ou hot-flue. Il est bon, en outre, d’avoir un moteur spécial pour chaque machine, afin de pouvoir graduer la vitesse suivant que le tissu est plus ou moins chargé de couleur. En effet, si l’on n’a que deux ou trois vitesses à la commande delà machine à imprimer, il arrive souvent que ces vitesses ne correspondent pas exactement au degré de séchage nécessité par chaque dessin, et comme il est inutile de laisser les pièces à la chaleur plus longtemps que pour effectuer le séchage complet, le moteur indépendant permet d’augmenter notablement la production lorsqu’on imprime des dessins légers.
- La gravure des rouleaux pour pilou doit être sensiblement plus profonde que pour les indiennes, à cause de l’épaisseur du tissu ; dans les tissus grattés surtout, les rouleaux gravés pour indiennea n’imprimeraient guère que le poil, sans atteindre le tissu lui-même ; les tissus imprimés seraient alors rapidement râpés à l’usage, au point de perdre toute trace da dessin.
- Pour le même motif, on ne doit jamais choisir des dessins trop fins, qui ne s’imprimeraient pas nettement et se brouilleraient au moindre dérangement du poil du tissu.
- Les dessins fantaisie employés dans l’impression du pilou sont : ou bien composés de toutes pièces par le dessinateur, ou bien imi -tés des dessins lainage tissés. On choisit dans ces derniers ceux qui peuvent s’appliquer à l’impression, ouon les modifie dans ce sens.
- Certains dessins tissés peuvent difficilement être reproduits par l’impression, mais, par contre, l’impression peut permettre d’obtenir des effets impossibles à obtenir par le tissage, ou qui ne pourraient se faire qu’à grands frais.
- Les indienneurs qui ont ajoutélepilou àleur fabrication ordinaire sont généralement portés à imprimer des dessins comportant trois, quatre couleurs et même davantage, ce qui
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURS
- permet de présenter des collections très nombreuses et d’un aspect flatteur. D’après notre propre expérience, ce n'est pas la meilleure manière de procéder, car ce sont les dessins les plus simples et les plus sérieux qui se vendent le plus à l’exclusion presque entière des genres bariolés. En outre, les frais de gravure plus élevés, ainsi que la moindre production, augmentent le prix -de revient de cet article, dont le principal élément de succès est précisément l’excessif bon marché. Il en est de même des couleurs, dont les plus recherchées sont les plus sombres, comme les noirs, les marrons, les gros bleus, et quelques autres que nous étudierons en détail plus loin.
- Observations générales sur les différentes parties du travail
- Séchage. — Il faut éviter soigneusement la formation de plis au séchage, car il est difficile de les faire disparaître ensuite. Il ne faut pas non plus que les lisières se roulent.
- Il ne faut pas laisser les pièces séjourner sur les cylindres de la machine à sécher quand ils sont chauds; cette remarque s’applique principalement aux pièces imprimées ou teintes.
- L’inconvénient est moindre lorsqu’il s’agit de pièces écrues séchées après le débouillissage.
- On ne doit pas non plus sécher les pièces dont le plan n’est pas bien pur, ou dont les couleurs ne sont pas bien lavées, car elles seraient ensuite beaucoup plus difficiles à dégorger.
- Les pièces séchées doivent être enlevées immédiatement de la place du séchage, afin qu’elles n’y reprennent pas d’humidité.
- ÇA suivre).
- LES SYNDICATS OUVRIERS et la mise à l’index
- La Ire chambre du tribunal civil s’est occupée, ces jours derniers, d’une affaire qui mérite d’être signalée :
- M. Husson était, en 1892, chef mouleur dans
- une importante usine de Rimogne (Ardenne: quand éclata une grève. Ses camarades cesse rent tout travail ; lui seul revint à l’atelier. I
- Le syndicat ouvrier de Bourg-Fidèle le ml à l’index, et, la maison qui l’occupait ayar dû fermer ses portes, il ne put bientôt trouvai aucune occupation dans la région manufact-rière des Ardennes.
- A Paris, où il dut se résoudre à venir, il pml enfin se faire engager chez M. Thivet-Hanc-tin, mouleur en fonte à Saint-Denis. Mais a le surveillait, et, signalé au syndicat des for-deurs en fonte de Paris par le syndicat il Bourg-Fidèle, M. Thivet-Hanctin sevit,àl suite de l’envoi auprès de lui d’une délégatio: du syndicat parisien, mis en demeure de re-mercier M. Husson.
- Celui-ci, cependant, se trouvait le chef d'u atelier à la tête duquel il ne pouvait pas être remplacé du soir au matin. Aussi, M. Husson ajourna-t-il « l’exécution » qui lui était demandée.
- Le syndicat de Paris prit patience un moment, mais bientôt adressa à M. Thivet-Hanctin la lettre suivante : i
- « Monsieur,
- «Une délégation a été reçue par vous le 1 mars 1894. Les motifs qui amenaient cette délégaiion, vous les connaissez, et pour les motifs que nous connaissons vous nous avel dit que vous ne pouviez nous donner satisfaction que fin avril.
- « Nous avons appris avec un grand étonnement que vous aviez passé outre à votre engagement.
- « Monsieur, notre chambre syndicale a tot-
- jours été bien inspirée à votre égard et se refuse encore à croire que votre parole ne soit pas loyale et sincère
- « Vos ouvriers murmurent et sont venus de vant notre conseil syndical demander avis.
- « Nous osons espérer, monsieur, que voTr engagement a eu besoin d’un délai de que ques jours et que satisfaction nous serador née à bref délai.
- « Comptant sur votre esprit dejustice,deb0n
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- S
- sens et de bons sentiments, recevez, monsieur, nos civilités empressées.
- « Pour le syndicat et par ordre :
- « Sauvage. »
- Et M. Thivet Hanctin congédia M. Husson, mais en lui donnant un certificat des meilleurs et après lui avoir montré la sommation qu’il avait reçue du syndicat des ouvriers en fonte de Paris.
- M. Husson résolut alors de se défendre, et dans ce but il a assigné devant la Ire chambre du tribunal civil le syndicat en question, lui réclamant 10.000 fr. de dommages-intérêts, il avait confié ses intérêts à M Challamel.
- M Argyriadès a plaidé pour le syndicat.
- Après des conclusions très fermes et très nettes de M. le substitut Seligman, qui a demandé au tribunal d’admettre, en principe, le droit de M. Husson à des dommages-intérêts, le tribunal, par le jugement suivant, a donné gain de cause à M. Husson :
- Sur la fin de non recevoir tirée de ce que le syndicat des mouleurs en fonte du département de la Seine ne serait pas légalement constitué et n’aurait pas dès lors qualité pour ester en justice :
- Attendu que le moyen manque en fait, et qu’il est formellement abandonné à la barre ;
- Au fond,
- Attendu que soit que le demandeur eût été, ainsi qu’il le soutient, poursuivi à Paris par le syndicat des ouvriers mouleurs en fonte de Bourg-Fidèle (Ardennes) à raison de sa conduite dans l’usine Tranchard-Riffard, de Kimogne ; soit qu’il ait, comme le prétend la défense, été frappé pour avoir travaillé jusqu au 24 décembre 1893, chez Le Genissel, A. passage Vaucouleurs, dont la maison slaltalorsà l’index, Husson a été assigné Par le syndicat des ouvriers mouleurs en • 6 du département de la Seine ; que celui-a ayant appris le 8 mars 1894 par les syn-lcs de St-Denis, qu’il était entré le 24 dé-aoppre 1893 chez Thivet-Hanctin, envoya possitot trois de ses membres chez ce patron PoUr. lui demander l’expulsion de l’ouvrier appslgné ’ que Thivet-Hanctin fit observer fair delégués qu ‘il ne pourrait immédiatement core droit à leurs prétentions à raison des goventions qui Je liaient à Husson; mais draygagea à leur donner satisfaction à la fin pron1 ’ que toutefois, « désireux, suivant ses leg Pes termes de se mettre à couvert contre eclamations d’Husson et aussi contre les
- attaques auxquelles il pourrait être exposé à raison de ce fait en qualité de conseiller municipal socialiste, si on lui reprochait d’avoir mis sur le pavé un père de famille quand il avait du travail à lui donner », il leur de-mande de lui faire écrire par la chambre syndicale une lettre par laquelle elle lui réclamerait le renvoi d’Husson et préciserait en même temps le délai qui lui était accordé pour leur donner satisfaction ;
- Que Thivet-Hanctin, qui n’avait pas reçu l’écrit dont il avait sollicité l’envoi, ayant hésité, malgré sa promesse, à renvoyer à la fin d’avril Husson qui était un ouvrier d’élite et qui menait à son entière satisfaction son atelier de fonderie d’acier, où ne travaillait aucun ouvrier syndiqué, la chambre syndicale, sur la dénonciation des délégués de St-Denis, le rappela à l’ordre par lettre du 12 mai 1894 qui sera enregistrée avec le présent jugement ; que devant cette instance dont la politesse n’excluait pas le caractère menaçant, il dut s’exécuter et renvoya Husson dont le départ entraîna la fermeture immédiate de l’atelier spécial qu’il dirigeait ;
- Attendu qu’en dépit des équivoques que cherche à créer aujourd’hui le syndicat, ces faits sont péremptoirement établis tant par les comptes rendus publiés dans le Réveil des mouleurs (n" d’avril, mai et juin 1895) des séances tenues par le syndicat les 8 et 15 mars, 10 et 17 mai 1894, que de la lettre écrite le 12 mai à Thivet-Hanctin « pour le syndicat et par ordre » et signée par « le secrétaire permanent, Sauvage » ; qu’il est de plus prouvé par le certificat délivré par Thi— vet-Hanctin le 14 juillet 1895 que la fermeture de son atelier de moulage d’acier a été la conséquence et non la cause du départ d’Husson, et que le renvoi de celui-ci a été déterminé par les deux demandes de la chambre syndicale et surtout par la lettre du syndicat reçue le 13 mai et communiquée à Husson le 17; qu’enfinil est établi qu’aucun des mouleurs faisant partie du syndicat ne travaillait chez Thivet-Hanctin dans l’atelier où était employé Husson ;
- Attendu que depuis l’époque de sa sortie de la maison Thivet-Hanctin, le demandeur qui gagnait alors 7 fr. 50 par jour et jusqu’à 10 francs dans le travail aux pièces, est constamment resté sous le coup de la consigne qui pesait sur lui et de la surveillance des délégués chargés de le suivre; que, s’il a pu travailler chez Delattre du 4 juin au mois d’août 1894, et chez Le Genissel du 14 au 30 septembre de la même année, il lui a été impossible de trouver d’autre travail pendant les 17 mois qui ont suivi son renvoi de chez Thivet-Hanctin; qu’il a subi de ce chef un préjudice considérable.
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- LE MONITEUR DE LA .TEINTURE
- Qu’en agissant ainsi qu’elle l’a fait à son égard, la chambre syndicale a commis une faute lourde qui engage sa responsabilité; qu’elle soutient en vain qu’elle n’a fait qu’user du droit que lui donne la loi du 21 mars 1884; que si l’article 1er de cette loi a abrogé l’article 416 du Code pénal et fait ainsi disparaître le délit que cette disposition frappait de peines correctionnelles, elle n’a porté aucune atteinte à la règle générale de l’article 1382 du Code civil; que la législation a d’autant moins voulu désarmer la loi civile que 11 liberté du travail n’est plus protégée par la loi pénale; que le tribunal a donc toujours à rechercher dans les circonstances de chaque espèce si les faits dont il est saisi constituent ou non une faute et par suite une cause de responsabilité civile;
- Que, dans l’espèce, la faute est évidente et qu’elle résulte de la persécution dirigée avec intention de nuire depuis dix-sept mois par la chambre syndicale contre Husson, alors qu’elle n’avait d’autre grief contre lui que d’avoir continué à travailler dans une maison mise à l’index; que si la loi du 21 mars 1894, répondant aux vœux des esprits libéraux qui voyaient en elle une semence de liberté, a autorisé la formation des syndicats pour la défense de leurs intérêts professionnels, elle n’a pas moins nettement entendu protéger et défendre contre toute atteinte la liberté du travail individuel qui, suivant l’expression de Turgot rappelée à l’Assemblée constituante par le rapporteur du décret du 2 mars 1791, est et doit rester la première propriété de l’homme, la plus sacrée et la plus imprescriptible; que loin d’instituer et de permettre l’affiliation forcée au syndicat, elle a expressément consacré par son article 7 pour tout membre d’un syndicat le droit de se retirer à tout instant de l’association nonobtant toute clause contraire; qu’on ne saurait sans violer cette règle essentielle de la loi et cette condition même des progrès de l’industrie, ni permettre aux syndicats de se transformer en corporations obligatoires, ni les ériger en souverains despotiques de l’usine et les dispensateurs uniques du travail au profit de leurs adhérents et à l’exclusion des ouvriers qu’ils frappent arbitrairement et sans droit de consigne et d’interdit, et condamnnet ainsi au chômage et à la misère; que la prétention du syndicat, si elle était admise, n’irait rien moins qu'à supprimer la conquête essentielle de la Révolution, l’affranchissement de l’individu et à restaurer, en entrant en lutte ouverte contre les principes sur lesquels repose notre société civile moderne l’oppression des | chambres syndicales, aussi intolérable et | aussi contraire à la justice que la tyrannie | des anciennes corporations et jurandes dé
- truites à si juste titre par la Constituante et la Convention;
- Attendu que la chambre syndicale doit à Husson la réparation du préjudice qu’elle lui a causé; que le tribunal a, dans les documents de la cause, des éléments suffisants pour en apprécier l’étendue, en tenant compte tout à la fois des salaires qu’il aurait pu gagner et des chances de chômage qu’il aurait pu subir;
- Sur le chef des conclusions d'Husson tendant à ce que le tribunal ordonne l'insertion in extenso du présent jugement dans le journal Le Réveil des mouleurs et, comme sanction de cette prescription,condamne la chambre syndicale à lui payer la somme de 500 francs par chaque numéro de retard pendant six mois, passé lequel délai il serait fait droit;
- Attendu que, si les tribunaux ont, dans les cas prévus par l’article 1036 du Code de procédure, dont les dispositions sont applicables devant toutes les juridictions, le droit d’ordonner la publication de leurs jugements dans les journaux à titre non de peine, mais de réparation civile envers la partie civile, ils ne doivent user de ce droit qu’autant que leur prescription peut être efficace et que le refus d’y obéir peut être réprimé; que sous l’empire de la loi du 17 juillet 1881 qui a abrogé l’article 19 d u décret du 17 juillet 1852, les journaux sont absolument libres d’insérer ou non les décisions judiciaires auxquelles ils sont étrangers, alors même que le prix leur en est offert et bien que l’insertion en ait été ordonnée par la justice;
- Que les travaux préparatoires delà loi ne laissent aucun doute sur ce fait et qu’ellea été notamment la déclaration expresse faite par M. Trarieux à la Chambre des députés au cours de la discussion de l’article 14 du projet dans la séance du 25 janvier 1881;
- Que le journal constitue, en effet, une pro-priété privée dont les tribunaux ne peuvent disposer en dehors des cas expressément Pre vus par la loi;
- Attendu que bien que le Réveil des mouleurs s’intitule l’organe des ouvriers mouleurs en fonte du département de la Seine, Husson n’établit pas qu’il était la propriété de 3 chambre syndicale ni que celle-ci ait le droit d’exiger de ce journal l’insertion qui sera] prescrite; qu’elle ne peut donc être déclarée responsable du refus qui lui serait oppOS6e qu’elle n’aurait aucun moyen légal de vaincre qu’il n’y a lieu par suite de faire doit de ‘ chef aux conclusions de Husson;
- Par ces motifs, de
- Rejette comme manquant en fait la fin 5 non-recevoir formulée par la chambre S)" dicale contre l’action dirigée contre elle;
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- sa demande et, y faisant droit, condamne la chambre syndicale des mouleurs en fonte du département de la Seine à lui payer la somme de 3.000 francs de dommages-intérêts; rejette le surplus de ses conclusions;
- Condamne la chambre syndicale aux dépens qui seront recouvrés conformément aux prescriptions de la loi sur l’assistance judiciaire.
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- INFORMATIONS
- La ville de Rouen organise pour 1896 une grande exposition ouvrière nationale. Sous les auspices de ses organisateurs, il vient de se constituer un comité parisien, chargé de propager l’œuvre entreprise par les travailleurs rouennais, de lui trouver des participations sérieuses et nombreuses, de seconder enfin le comité de Rouen.
- Le comité parisien fait un pressant appel aux travailleurs de Paris, aux associations ouvrières surtout ; il compte sur eux pour as -surer à la capitale la place qu’elle mérite à l’exposition ouvrière de Rouen.
- Une permanence du comité est établie à la bourse de commerce de Paris.
- M. Raffay, consul de France au Cap, vient de faire parvenir une caisse d’échantillons de laines produites par cette colonie, dans le but de faire connaître ces produits aux fabricants français et de faciliter les achats sur place sans passer par l’intermédiaire de Londres.
- Ces échantillons sont tenus jusqu’au 1er dé-cembre prochain à la disposition des person-n98 qui désireraient les consulter, au minis-tere du commerce et de l’industrie (direction du commerce extérieur — 3e bureau), 80, rue de Varenne.
- Passé cette date, ils seront communiqués "X chambres de commerce et autres institu-lons commerciales qui exprimeront le désir 6 les recevoir.
- ^Ua quantité de laine exportée de la Répu-, 1ue Argentine durant la dernière campagne elève à 190 millions de kil. ou environ 450,000
- balles. Le surplus dans cette saison sera de plus de 10 0/0 ou au moins 50,000 balles. L'Argentine expédiera donc le chiffre pas encore atteint jusqu’ici d’un demi-million de balles ou 210 millions de kil. De la nouvelle tonte on a déjà vendu 60,000 balles, soit 10 0/0.
- TARIFS DE CHEMINS DE FER
- Proposition d’homologation des tarif Tarifs communs. — Petite vitesse
- CHEMINS DE FER DU NORD, DE PARIS A ORLEANS ET DE GRANDE-CEINTURE DE PARIS
- Addition du Tréport-Mers comme point d’expédition dans le paragraphe 3 du tarif commun P. V. no 120 pour le transport des ;
- Fils de chanvre, de coton, d’étoupe, de jute, de lin, de phormium teints pour tissage, emballés ; fils de laine pour tissage, emballés; toiles (27 octobre 1895)
- JURISPRUDENCE
- ALIGNEMENTS
- Les règles relatives aux alignements sont généralement peu connues et mal observées ou mal interprétées. Il n’est donc pas inutile d’indiquer sommairement les principes qui régissent la matière et les applications faites par la jurisprudence.
- La règle générale est formelle : « Qu’il existe ou non un arrêté général d’alignement, qu’il s’agisse de grande ou de petite voirie, on ne peut faire, au long d’une loi publique quelconque, ni construction nouvelle, ni travaux confortatifs, sans avoir préalablement sollicité et obtenu l’alignement de l’autorité competente. » (Cass. 19 mars 1858 D. 1858. 5. 381. — Cass. 29 décembre 1866. S. 67. I. 306.)
- Sauf en matière de chemins ruraux. (Cass. 11 janvier 1862. S. 62. 1. 1661 ; Cass. 19 juillet 1862, D. 62. 1. 441.)
- La demande doit précéder le commencement des travaux.
- En cas de contravention à cette règle, l’ou-
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- O
- LE MONITEUR DE L.A TEINTURE
- vrier ou l’entrepreneur est personnellement responsable.
- Mais en doit-il être de même si la construction que l’on veut élever n’est pas à l’alignement de la voie publique, et notamment si elle est en arrière du plan?
- La Cour de cassation s’est prononcée pour l’affirmative (Cass. 29 décembre 1866 S. 67. I. 306.) Mais le Conseil d’Etat, avec plus de raison, selon nous, a adopté la solution contraire. (Cons. d’Etat, 17 février 1859, S. 59. 2. 263.)
- On peut donc sans autorisation élever ou réparer un bâtiment qui doit se trouver en arrière de l’alignement fixé.
- S’il s’agit d’une rue projetée, et alors même que la déclaration d’utilité publique serait intervenue, il n’y a pas d’alignement à demander. C’est seulement à partir de l’arrêté de cessibilité ou à partir de l’acquisition des terrains, que l’autorisation doit être sollicitée. (Cass. 31 août 1861, S. 61. 2. 496.)
- Contravention. — S’il s’agit de grande voirie, la contravention commise est de la compétence du Conseil de Préfecture ; en matière de petite voirie, c’est le juge de simple police qui doit statuer.
- Dans le 1er cas, les peines sont une amende de 16 à 300 fr, et la démolition ; dans le second, l’amende est de 1 à 5 fr.; en cas de récidive, l’emprisonnement peut être prononcé pour 3 jours au plus.
- Procédure. — En cas de contravention, le Préfet ou le Maire font sommation au contrevenant; si celui-ci n’obtempère pas à la sommation, procès-verbal est dressé contre lui avec citation devant le Tribunal compétent.
- Mais les règles d’appréciation sont différentes suivant la juridiction.
- Si le Conseil de Préfecture est saisi, il a le droit d’examiner le caractère des travaux qui ont été faits et n’est pas lié par la déclaration du Préfet. Il a dès lors le droit de ne pas ordonner la démolition.
- Le juge de simple police, au contraire, ne j eut apprécier les faits qu’on lui défère. Il est
- lié par l’arrêté du Maire. Il doit dès lors, e nécessairement, ordonner la démolition des travaux exécutés, soit immédiatement, soi après un certain délai qu’il détermine.
- La Cour de Cassation a souvent refusé d’appliquer ce principe, mais la jurisprudencedi Conseil d'Etat est formelle, et, dans la pratique, on n’hésite pas à décider que la démoli tion est obligatoire.
- On n’admet d’exception que lorsque le contrevenant a formé une réclamation contre l’ar rêté du Préfet ou l’arrêté du Maire qui a déclaré les travaux confortatifs. En ce cas te Tribunaux saisis peuvent surseoir. (Cass.' novembre 1844, S. 45. I. 400.)
- Prescription. — Les contraventions en matière d’alignement sont prescrites après un an, mais l’obligation de démolir subsiste, alors même que la poursuite est prescrite.
- Ajoutons que la condamnation prononcée pour contravention à un arrêté d’alignement constitue une véritable mise en demeure pour le propriétaire. Celui-ci doit donc se munir d’une autorisation avant de continuer ses travaux, sinon il peut être poursuivi de nouveau (Cass. 19 février 1895, S. 61. 5. 530.)
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l'incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses re clamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que n0" prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retou du courrier. Deux ou trois jours nous Son nécessaires pour les négociations, toujour compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réalise" dans des conditions tout à fait exceptionnel pour nos abonnés, des assurances contre le‘ accidents des ouvriers.
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- traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
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- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif E. Sabatier et A . Bonnet, apprêt et pliage de tulles, 101, route de Vienne, rue Saint-Vin-cent-de-Paul, à Lyon. — Cap. : 10.000 fr. — Acte du 24 oct.
- DISSOLUTIONS DE SOCIÉTÉS
- Dissolution, à partir du 28 sept., de la So-ciété Thomas et Prunet, teinturerie, 5, rue Godefroy-Cavaignac, à Paris. — L. : M. Pru-net qui continue seul. — Acte du 28 sept.
- Dissolution, à partir du 19oct., de la Société Besançon fils et Cie, teinturerie des soies à soudre, 217, boul. Voltaire, à Paris. — L. : M, Besançon. — Acte du 19 oct.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- Mmede Peyre, a vendu à Mme Vve Henriet, un fonds de teinturerie, 2, rue de la Comète, a Asnières.
- Mlle Ferré a résilié un fonds de teinturerie, ’ rue Dauphine.
- Mlle Ferré a vendu à Mme Vve Pantin, un onds de teinturerie, 61, rue Dauphine.
- Mme Lepage divorcée Claine, a vendu un onds de teinturerie, 119, avenue de Villiers. Mme Miallier, a vendu un fonds de teintu-erie, 27, rue du Rocher.
- Mme Vve Pêtre, a vendu un fonds de teinturerie, 49, avenue Trudaine.
- M. Puret, a vendu un fonds de teinturerie,
- 57, rue de Vanves.
- BIBLIOGRAPHIE
- Tout les ouvrages ci-dessous sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d'essai et d'analyse des huiles suifs , graisses , glycérines , huiles tournantes beurres, cires, résines, etc.
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- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d'Académ'e. — Lauréat de la Société aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
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- Savons et bougies, par Julien Lefèvre, agrégé des sciences physiques, professeur à l’Ecole des sciences de Nantes, 1 vol. in-18 jésus de 424 p., avec 116 fig., cart. {Encyclopédie de chimie industrielle}. Franco contre mandat-poste de 5.85.
- Guide du commerçant, par E.Coquengniot, avocat, ancien avoué, traitant de toutes les questions relatives aux transports par chemins de fer, ainsi que des rapports des commerçants avec l’administration des postes, et pour les chemins de fer comme pour la poste, le plus spécialement, au point de vue du droit usuel et administratif. C'est un outil indispensable à quiconque s’occupe d’affaires et surtout aux commerçants, aux industriels et aux agriculteurs.
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- Traité pratique des matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, par A. M. Villon, ingénieur-chimiste.
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- Tome II : Matériel de teinture, 10 fr. 60.
- Tome III : Recettes et procédés spéciaux de teinture (en préparation).
- Traité de la teinture des soles , précédé de l’histoire de la teinture de la soie, par Marius Moyret. 1 volume in-8° , 20 fr. 60.
- Monographie des Machines à laver
- Employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes,
- Par Joseph Dépierre,ingénieur civil,ouvrage couronné par la Société libre d'émulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8' avec figures et un atlas. Prix : 13 fr. 10.
- Traité des matières colorantes, du blanchiment et de la teinture du coton, suivi du dégommage et de la teinture de la ramie ou china-grass, par Adolphe Renard, docteur ès-sciences physiques, professeur de chimie à l’Ecole supérieure d'industrie de Rouen. 1 volume in-8, avec figures dans le
- texte et un album de 83 échantillons. Prix 20 fr. 60.
- Traité des apprêts et spécialement des tissus de coton, blancs, teints et imprimés, par Dépierre. 1 volume grand in-8 avec 223 gravures dans le texte, 35 planche! et 131 échantillons Relié, 40 fr. 60,
- Traité de la teinture et de l'impression des matières colorantes artificielles, par J. Dépierre.
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- Troisième partie : Le noir d’aniline, l’indigo naturel, l’indigo artificiel, impression sur laine. 1 volume grand in-8° contenant 176 échantillons, 10 planches hors texte, 51 figures et 1 carte, relié, 35 fr. 60.
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- pression lles, par
- d’aniline. ‘1 échan-sur soie, nt 6 avec caracté-icielle et ontenant te teints, ors texte
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- iimie de res eolo-Matière matières rées pour en tein-SSART,
- Acides
- Eyckenet Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée, sulfate de fer et de cuivre.
- Morel(C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine àLamarche-sur-Saône (Côte-d’Or). Acide oxalique, oxa lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour eourroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Rouillonfrères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone. Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et Cie),4‘, rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarime
- Arzberger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne). societé anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). diege social : 105, rue Lafayette, Paris.
- Alun
- Fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d'alu-mine, alun pur et raffiné.
- -arrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée, pur."te d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun
- n. Amidons
- och (N. et J.) et dis, à Tomblaine, près Nancy(Meurthe-femoselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du Jry,Epinal, Amidon de pur froment pour blanchiment et apprêt.
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g.
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Tailliez (L.), 4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriale*
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
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- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès (Jean), 19, rue d'Enghien, Paris, dépositaire aes couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris,
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêt* divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêts (Machines d’)
- J Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
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- ntée de
- et des ine, etc i, laine,
- rie, des paille
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Barques (Fabricants de)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d’étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud'in, Paris. Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Eidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiqnement pure.
- Porlier, au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux,bobines,etc Wilson-Clyma (T.E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Danlau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides'. Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers. Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, A Paris. Borax acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine). The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works Ce Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- J. Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc. Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu ae place, chauffe beaucoup avec peu de combustible.
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts,", rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois.— J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris,
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures décolorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels de soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmin de cochenille pour toutes industries.
- ____________________ - 4 INGR CONSTRUCTEUR
- —ge ty (e a 19, 21, 23, RUE MATHIS, PARIS
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- 39e Année. — No 23.
- 5 Décembre 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE /, (SBIBLIOTHEnUEg) ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS Vi 7.7
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- Journal des Industries tinctoriales et textiles
- SOMMAIRE
- Ferfectionnements et procédés nouveaux. — Impression des couleurs basiques.— La soie artificielle. — Etude sur l’impression des pilous et flanelles coton (suite). — Exposition de Rouen. — Tarifs de chemins de fer. — Jurisprudence. - - Assurances. — Informations. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — cuirs,— Annonces.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nows donnant sous ce titre et sans discussiçr Analyse des brevets de nature à intérêt ser 10s lecteurs.
- NOUVEAU PROCÉDÉ
- Pour obtenir directement ou indirectement des dessins, moirés, chinés, ondulés, ombrés, etc., et en toute couleur et sur toute matière
- par M. Camille Thiébaut.
- Invention a trait à un nouveau procédé PoUr obtenir des dessins, moirés, chinés, on-ulés, ombrés, etc., monochromes, poly-chrômes ou camaïeux, directement ou indi-eelement, sur papiers, cartons, étoffes et outes autres matières appropriées quelcon-ques,
- Usqu', ce jour, l’impression a toujours eu 11 au moyen de plaques ou clichés obtenus la reproduction ou gravure de dessins 8 à la main en vue d’obtenir des effets ^uUs. Plus récemment, on a employé, dans meme but, des plaques gravées de creux, Points, lignes, etc., uniformément espacés, en pitesbant la matiere à imprimer deux ou un grand nombre de fois sur la planche ou e) mais chaque fois suivant un axe diffé-fent I 1
- • —e nouveau procédé permet de réaliser
- des effets beaucoup plus parfaits, des dessins d’une variété infinie, depuis le moiré jusqu’aux formes les plus inconnues à ce jour. Il est spé-cialement caractérisé par l’emploi — pour obtenir des dessins voulus — de toiles, de tissus, de treillis, nattes de Chine de toute nature et de toutes matières appropriées, mais de préférence métalliques.
- INNOVATION DE LAVEUSES MÉCANIQUE pour tissus par M. Hermann Schiedges, constructeur
- La présente laveuse offre l’avantage d’abréger considérablement le temps nécessité avec les machines employées jusqu’à présent au procédé de lavage, et de réaliser un nettoyage plus énergique, en réunissant les qualités supérieures des laveuses pour tissus de différents systèmes.
- Cet avantage est obtenu de ce fait que les tissus ne sont pas seulement dirigés comme d’habitude entre les deux rouleaux de pression mais qu’ils sont encore soumis, étendus en plis au fond de l’auge dans la lessive, à un froissement produit par un, deux ou plusieurs pilons soulevés et retombant alternativement. C’est surtout ce froissement des tissus étendus en plis dans la lessive, qui occasionne un nettoyage rapide et radical.
- Le mouvement de cet appareil de nettoyage est effectué par un arbre principal à l’aide d’une manivelle qui prend dans une coulisse portant au bas une traverse horizontale aux extrémités de laquelle sont pendus les pilons, et qui relève et laisse retomber ces derniers alternativement.
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- 534 LE MONITEUR DE LA TEINTURs
- PERFECTIONNEMENTS apportée au paquetage des écheveaux de fil par M. Benjamin Latham Armstrong
- L’objet de cette invention est un mode de paquetage de la soie à broder ou d’autres articles de même nature, comprenant une enveloppe qui renferme l’écheveau et qui, à l"extrémité doublée de ce dernier, est pourvue d’une disposition empêchant de retirer l’écheveau de l’enveloppe, qui elle même est construite de façon à ce que, prête à la vente, elle occupe une longueur moindre que celle de l’écheveau de fil
- La dite enveloppe est repliée en double dans le sens de la longueur et a ses extrémités assemblées ; une boucle passe à travers l’une ou à travers les deux extrémités ensemble de l’écheveau qui est logé dans l’enveloppe de telle sorte que ses fils isolés passent libre ment autour de la partie repliée en double de l’enveloppe au fur et à mesure qu’ils sont successivement retirés.
- SYSTÈME PERFECTIONNÉ DE MACHINE A MESURER LES ETOFFES par la Société Reynaud frères
- Ce système perfectionné de machine à mesurer les étoffes, de quelqu’épaisseur qu’elles soient et quelle que soit la nature du tissu, lisse ou bouclé, ces étoffes étant en bandes pliées simple ou double, se compose en principe d'un plateau sur lequel est monté le rou-eau d’entraînement ; ce plateau reçoit des colonnettes qui portent une traverse, laquelle supporte le mécanisme enregistreur. Une vis permet à l’appareil de reposer d’aplomb et d’appuyer en même temps par des roues motrices de droite à gauche et de gauche à droite sur l’étoffe à mesurer. Cet appareil tout en étant suspendu par ladite vis, se trouve aussi fixé sur la traverse qui est mobile, ce qui lui permet de se relever ou de s’abaisser suivant l’épaisseur de l’étoffe.
- Le mouvement de rotation des engrenages du mécanisme-compteur-enregistreur leur est
- transmis par l’intermédiaire d’une vis sans fin portée par l’arbre sur lequel sont calées les roues motrices réglées par des vis spéciales. La roue dentée actionnée par la vis sans fin porte un ou plusieurs ergots convenablement disposés, de façon à mettre en mouvement un marteau qui vient frapper sur un timbre chaque fois qu’il a été mesuré un nombre de mètres voulu, 5 ou 10 mètres par exemple.
- Le fonctionnement a lieu de la manière suivante : L’étoffe à mesurer est placée sur le rouleau et les roues motrices appuient sur la face supérieure de cette étoffe. On comprend donc que si l’étoffe est tirée, elle communique le mouvement de rotation aux roues motrices qui le transmettent au mécanisme-compteur par l’intermédiaire de la vis sans fin.
- MÉLANGEUR-BARBOTTEUR A VAPEUR pour acides et mordants pour la teinture Par M. Gustave Lépaulard et Mme Lépaulard née Gauthier Il s’agit ici de l’emploi de la vapeur d’eau comme moyen mécanique pour mélanger en semble les sels et les acides servant à prépa rer les différents mordants affectés à la tein-ture des étoffes, etc.
- Le mélange est opéré par un mélangeur barbotteur rentrant également dans l’inven tion et qui se compose d’un arbre creux ver tical recevant son mouvement de rotation Par un moyen mécanique quelconque; à Sor extrémité sont fixés des bras creux égale ment perforés pour l’échappement de la V8 peur. Ces bras servent d'agitateurs et, de même que l’arbre creux qui les porte, ils son doublés de plomb tant à l’extérieur qu’à 11 térieur, afin de les garantir de l’oxydation pouvant se produire par le contact des acide et les dégagements des gaz pendant l’opera tion.
- gur
- La cuve au centre de laquelle tourne lui-même l’arbre creux avec ses bras d‘88 8 tion est faite en plomb aussi et affecte deP férence la forme mi-sphérique.
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- NOUVEAU PROCÉDÉ | pour mouiller et apprêter les fils de lin et de chanvre, leurs filasses, leurs étoupes et toute autre matière filamenteuse dans le filage nouillé et demi-mouillè, applicable aux machines à filer existantes
- Par M. Francesco d’Andrea
- Ce système est caractérisé par le fait que la matière à filer glisse sur une surface cylin-drique ou prismatique, roulante, lisse ou can-nelée ; la matière est plus ou moins rappro-chée et tendue sur cette surface suivant le besoin.
- Cette surface est chauffée au degré voulu par n’importe quel moyen, plonge dans un cuveau contenant le liquide destiné à être absorbé par le fil, et emporte ce liquide du cuveau par adhérence en le communiquant à la matière à filer, qui l’absorbe par capillarité.
- Mais il faut augmenter ou diminuer la quan-tité de liquide à absorber suivant les cas, Selon la nature de la matière et du fil, de son épaisseur et de l’usage auquel le fil est des-tiné, et, par suite, on a recours aux combi-disons suivantes : Ou bien on augmente la vitesse de rotation du cylindre ; ou bien on augmente la surface de son diamètre exté-neur; ou bien on augmente le niveau du "iquide dans le cuveau; ou bien on rend le contact du liquide avec le fil plus ou moins mmmédiat, ou, enfin, on augmente la surface mouillante à l’aide de rainures disposées ad
- 6, qui amènent une plus grande quantité de liquide sur la matière, qui l absorbe. A l’aide de I^Ojde plusieurs ou de tous ces dispositifs "eunis, la quantité de liquide portée sur le fil est graduée.
- NOUVEAU TISSU ÉLASTIQUE Pour la confection des bandes, ceintures, etc.
- par M. D. Billwiller.
- ce nouveau tissu élastique pour la confec-°n des bandes, ceintures, etc., peut être ob-di n sur les métiers Jacquard à élastiques or-ch Nres, en augmentant convenablement pour
- Ie pièce de tissu le nombre des navettes
- de ces métiers ; en portant ce nombre, par exemple, à trois s’il s’agit d’insérer deux duites différentes pour former le fond et une troisième duite pour obtenir le dessin; si le nombre des duites différentes à insérer est plus grand, par exemple de quatre, on transforme le métier élastiques de manière à avoir en action quatre navettes pour chaque pièce à tisser et ainsi de suite.
- Le changement des navettes et par conséquent des duites se succédant selon une loi donnée d’avance, est obtenu à l’aide d’un arbre à cames qui en agissant au moyen de renvois convenables sur la chasse porte tantôt une navette et tantôt l’autre à la hauteur voulue pour le lancement.
- L’évolution des lisses pour former le dessin est obtenue à l’aide d’une seule machine Jacquard, placée en haut, qui commande les lisses sur toute la largeur du métier et par conséquent sépare les fils pris ou levés de la chaîne, de ceux qui sont laissés en fond et sont par suite recouverts par la trame qui produit l’effet du dessin.
- PERFECTIONNEMENTS dans les romaines pour peser le /il Par M. Arnold Schroe.
- Pour trouver le numéro ou la grosseur des fils, on se servait presque généralement jusqu’ici d’une balance à échantillonner, ce qui exigeait une grande quantité de fil pour arriver à quelque précision.
- Le but de la présente invention est de fa ciliter les opérations pour découvrir le numéro du fil et de diminuer les risques de commettre des erreurs. On obtient ce résultat en graduant la romaine à peser le fil, en divisions proportionnées et numérotées de telle sorte que la marque indiquée par le curseur de la romaine convenant à la matière essayée, montrera le numéro du fil de manière à ce qu’on la voie au premier coup d’œil, sans faire aucun calcul ; on économisera donc du temps et on évitera les risques de commettre des erreurs.
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- LR MONITEUR DE LA TEINTURE
- PERFECTIONNEMENTS dans les dispositfs de ventilation appliqués à l'industrie par M. T.-E. Wilson-Clyma.
- Les dispositifs de ventilation auxquels ont été appliqués les perfectionnements ayant trait à la présente invention, sont ceux communément employés pour l’enlèvement, par la ven -tilation, des poussières si nuisibles à la santé des ouvriers et produites par les machines à carder les étoupes, les machines à peigner le lin, le chanvre, etc., les machines employées à brosser, tondre et lainer les étoffes.
- La disposition mise en œuvre pour la ventilation efficace des salles où fonctionnent les machines susdésignées, pour l'enlèvement des poussières engendrées par celles-ci, consiste à réduire la section d’entrée du conduit d’aspiration à un minimum, d’un rapport approximatif avec la section et la puissance d’aspiration du ventilateur pour effectuer l’aspiration nécessaire à l’enlèvement des poussières produites par les machines auxquelles le système est appliqué, et à placer cette entrée du conduit d’apiration le plus près possible des endroits d’ou sort la poussière afin d’en entraîner la presque totalité par courant d’air.
- PROCÉDÉ D’ACIDULAGE DE LAINES chiffons de laines ou tissus de laine destinés à être carbonisés ou blanchis parM. Gustave Philips
- Pour carboniser ou blanchir de la laine ou des tissus et chiffons de laine, il est indispensable d’imbiber, aussi parfaitement que possible du liquide acidulé, les matières végétales qu’il s’agit de détruire ou la laine que l’on veut blanchir.
- L’acidulage des laines à carboniser ou à blanchir, généralement en usage, se fait dans des bassins contenant le liquide acidulé, mais il est surtout difficile quand il s’agit de détruire dans la laine des chardons entiers et des semences dures, ou des fils de coton ou de lin fortement tordus dans les tissus ou chiffons de laine. On est alors forcé, et cela au
- détriment des matières immergées, d’employer un liquide acidulé assez concentré et de faire durer longtemps le trempage des matières à carboniser:
- Pour remédier à ces inconvénients, l’inventeur a imaginé d’aciduler dans le vide afin d’obtenir le contact parfait du liquide acidulé avec les matières végétales à carboniser ou les chiffons de laine à blanchir.
- Dans ce but, on se sert d’un bassin en communication avec une pompe pneumatique et munie d’un tuyau conduisant le liquide acidulé.
- (B «production interdite-
- IMPRESSION DES COULEURS BASIQUES
- (Farber-Zeitung)
- Le système le plus communément employe pour faire sur le coton les matières colorantes artificielles basiques consiste, comme on Ie sait, à les condenser en présence d’une solution de tanin qui contient un dissolvant volatile de la laque insoluble qui se produit, ou bien une substance susceptible d’arriver à cet état par l’effet de la vaporisation
- Cette méthode, tout en donnant de bons re sultats présente, selon MM. A. Smirnoff êt B.-A. Rosenthal, le défaut de ne pouvoir conserver longtemps le mélange à imprimer et d’exiger des précautions particulières paree que le mélange, pendant l’impression, tend 8 former de la mousse et ronge le couteau de 18 machine à imprimer.
- Les auteurs croient pour cette raison devolr conseiller le système d’appliquer les maljëses basiques sur le tissu préalablement preP" avec le tanin et avec le tartre émétique, cor me quelques-uns l’ont déjà fait. de
- En procédant de cette manière, les tissus ,t coton s’imprègnent d’une solution conter1es 5 à 40 gr. de tanin par litre et ensuite on fait dessécher à l’étuve pour les passer de le tartre émétique à 60° C, et les sécher nouveau.
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- À ce moment, on procède à l’impression des couleurs dissoutes dans l’acide acétique et épaissies dans un mélange de gomme adra-gante et d'empois s’il s’agit de teintes sombres, ou exclusivement d’adragante pour les tons moyens, et de gomme arabique pour les teintes claires.
- Il s’agit, par exemple, d’un bleu ciel clair, on dissout : 1,600 gr. de bleu méthylène neuf de cassella dans 16,000 gr. d’acide acétique à 5°Bé et on introduit la solution dans 100,000 gr. de sriop de gomme à 1 1/4. On passe pendant deux minutes le tissu imprimé dans le Ma-ther-Platt et on le lave dans de l’eau et du savon comme d’ordinaire.
- Il va sans dire que la méthode décrite sert seulement dans le cas où l’on doit colorer en-tèrement le fond du dessin, et si celui-ci occupe de grandes surfaces, mais qu’elle ne connaît pas quand on a de petites figures sur fond blanc. Les auteurs assurent que les teintes sont plus vives et qu’on réalise une no-able économie de tanin.
- Pour que les parties blanches du dessin Estent fraîches, il faut proportionner exacte-ment la quantité de tanin à la matière colorante, cequ’on obtient par quelques épreuves préli-minaires.
- En imprimant sur les tissus préparés avec e tanin et le tartre émétique un empois caus-"que épaissi avec du kaolin, et en appliquant "hsuite une matière colorante basique au yoyen d’un cylindre gravé, une évaporation de deux minutes dans le Mather-Platt et un avage dans l’acide chlorhydrique dilué sont S"ffisants pOUr obtenir des dessins blancs sur ondde couleur.
- Les docteurs Luigi, Caberti et Carlo Pecco, se sont proposé de substituer les couleurs ba-"ues aux couleurs insolubles qu’on imprime ayec l albumine sur les tissus à fond de noir aniline d’après le procédé Prud’homme. iCes tentatives sont justifiées par le fait que ' Pigments minéraux tendent à se déposer yns les gravures, n’offrent pas le brillant lu et sont coûteux.
- Après avoir tenté divers expédients, les auteurs ont trouvé qu’il convient d’introduire le sel d’antimoine nécessaire à la fixation de la aque colorante dans le mélange pour le noir d'aniline, puisqu’il n’empêche en aucune manière le développement. On délayeparexemple 5 kil. 4 de chlorate de sodium dans 15 litres d’eau ; 5 kil. 8 de sel d’antimoine (fluorure) dans 20 litres d’eau et on porte le volume total à 58 litres.
- On prépare séparément la solution de 10 kil. 8 de ferrocyanure de potassium dans 58 litres d’eau. On mélange des volumes égaux des trois solutions, on imbibe le tissu, on fait sécher et on imprime avec les couleurs basiques épaissies par le tanin, avec addition d’acétate de soude, qui remplit l’office de réserve à l’égard du mélange pour le noir.
- Pour obtenir les dessins azurés on imprime le bleu méthylène épaissi de la manière suivante :
- On fait bouillir 150 gr. de matières colorantes dissoutes dans 4 litres d’eau et 1 litre d’acide acétique à 8° Bé avec 600 gr. d’amidon, et après le refroidissement on introduit 3 kil. 500 d’acétate de soude fondus dans 750 cmc. d’eau ; puis on ajoute 850 cmc. d’une solution de tanin dans la glycérine obtenue en dissolvant 48 kil. de tanin dans un poids égal d’eau avec 16 litres d’acide acétique à 8° Bé, et 16 litres de glycérine.
- On procède par analogie avec le violet mé-thyl, avec la tioflavine T, avec le vert brillant et avec le rubis NV de la Société de Berlin.
- Après l’impression on passe dans le Mather-Platt, puis on neutralise le noir dans un bain chauffé à 60» contenant 15 à 20 gr. de carbonate de chaux et on termine de la manière ordinaire.
- On sait que la Chambre de commerce française de Charleroi adresse aux instructions commerciales de la métropole, chambres de commerce, syndicats, etc,, de très fréquents envois d'échantillons de produits étrangers
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- qu’elle recueille sur les marchés belges. Nous croyons utile de rappeler que cette compagnie, dont les témoignages d’initiative ne sont plus à compter, a également organisé un autre service moins connu. Il existe dans les locaux de la Chambre de Charleroi, 16, quai de Brabant, un musée commercial de produits français. Nos industriels peuvent y envoyer, après entente avec le président de la Chambre, des spécimens de leur fabrication et recevoir des avis sur les conditions dans lesquelles ils ont le plus de chances de trouver un débouché dans les provinces wallonnes.
- LA SOIE ARTIFICIELLE
- La soie artificielle a été, pendant de longues années, regardée comme un mythe ou une de ces choses qui s’enfantentdans le laboratoire et n’en sortent jamais. Aujourd’hui, cependant, l’industrie s’émeut de cette tentative grandiose
- en voyant chaque jour apparaître de nouveaux résultats, qui permettent de croire que le mythe enchanteur a passé de la théorie à la pratique.
- L’idée de la reproduction du fil du ver à soie est vieille, mais le produit est nouveau, et avant 1884, on ne savait que peu de choses sur les moyens à mettre en œuvre pour obtenir ce que l’imagination concevait. C’est au comte de Chardonnet que l’on peut attribuer tout l’honneur de ce que l’on connaît aujourd’hui sur les moyens de fabrication de la soie artificielle. C’est à l’activité incessante de ce laborieux chercheur que sont dues les connaissances que nous avons sur les difficultés techniques de cette fabrication. Avant lui, bien des chercheurs, dans l’ombre de leur laboratoire, ont englouti leurs espérances ; mais sans s’arrêter aux entraves que la pratique seule fait naître dans cette question, le comte de Chardonnet, ce savait pionnier du travail, entreprit une suite de recherches auxquelles il a consacré une quinzaine d’années de sa vie, en étudiant le filage du collodion. Il a jeté, en un
- mot, les premières bases d’un travail gigantesque qui dépasse toute idée, si l’on y réfléchit quelque peu.
- De tout temps, l’on a cherché des succédanés de la soie, et tour à tour l’on a vu essayer la ramie le chardon, le liber du mûrier, etc., voire même, le verre filé; mais sans atteindre le résultat cherché. On s’est alors adressé aux substances colloïdales animales, analogues à lasoie par leurcomposition chimique ' la protéine, la fibrine, l’albumine, la gélatine, etc., mais les produits obtenus sont cassants, sans texture et ne peuvent, par cela même, être utilisés dans l’industrie.
- On a cherché alors divers autres moyens. On a tenté, sans but, la dissolution de la cellulose dans le réactif de Schweitzer ; liqueu cupro-ammoniacale que l’on obtient par l’action de l’ammoniaque liquide sur la tournure de cuivre, et plus récemment dans une solution chlorhydrique de chlorure de zinc. 10118 ces moyens ont échoué dans les essais entre
- pris sur leur filage.
- Tant l’intérêt est grand de trouver à lasoie un succédané, l’on a vu encore des inventeur5 chercher la manière de donner au coton, 8" lin, au chanvre ou à la ramie en fils, unbril tant spécial, soit en les déroulant dans une solution d’un vernis spécial, soit en les faisan passer dans du collodion ! C’étaient là de3 tentatives simples, sur lesquelles beaucoup d’inventeurs ont escompté par trop à l’avinoe et qui sont tombées aujourd’hui dans lesecre de l’oubli. Parmi toutes les méthodes propo sées pour l’obtention d’un fil de soie artificiele pouvant suppléer à celui de la soie, une seule a fait ses preuves; nous voulons parler d" procédé du comte de Chardonnet. L’on fabrl que aujourd’hui à Besançon de la soie arllt, cielle ; la pratique a consacré la théorie . tout permet d’espérer par ce premier ess? industriel, qu’avant peu l’industrie de la Solt agrandira son champ de production, en 8 18s comme conjointe la soie reproduite par moyens de l’art.
- Une critique sévère s’élève contre ce no"
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- BT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- veau produit, auquel les fabricants reprochent mille défauts. Que l’on songe un instant que la fabrique de Besançon est le premier modèle d'essai industriel, et que les résultats déjà acquis sont vraiment prodigieux. Il reste certainement des perfectionnements nombreux à apporter pour donner satisfaction, mais tout permet d’espérer que les nouvelles tentatives apporteront un progrès en faveur de la soie artificielle.
- Est à dire dire par là que les magnaneries Peuvent être quelque peu menacées? Loin de tous doit être une semblable pensée. La soie artificielle ne prendra pas, d’ici de longues années du moins, le même rang industriel qe la soie produite par les moyens de la na-Vre, mais la nouvelle industrie naissante semble appelée à un grand avenir.
- Et pourquoi n’en serait-il pas ainsi ?
- En nous rangeant du côté des détracteurs de la nouvelle invention, qui lui opposent Ielle est sans valeur, ne nous est-il pas per-^isde leur objecter que, puisque l’on trouve moyen d’allier à la soie naturelle d’autres fbres textiles telles que : le coton, la laine, le c inagrass, etc , dans des proportions assez notables, la soie artificielle ne pourra pas "Smplacer ces dernières substances? Nous Croyons à l’affirmative et nous voyons toutes Sortes d’avantages dans cette substitution. Nule le fil qUe i’on présente au commerce ne "emplisse
- pas encore le desideratum voulu, pas la chose, mais n’est-il pour les travaux de la , passementerie? Nous le “royons.
- Pour l’opération du tissage, du reste, il faut eUx variétés de fils : l’un plus résistant, de-ant former la chaîne, et l'autre, pouvant être Pluis inégal dans sa structure avec un peu moins de finesse et de ténacité, pour confec-“ODner la trame. Cette dernière soie ne pour-“it-elle pas être faite avec de la soie artifi-cielle
- , 1 oAt une crainte qui nous donne l’espérance 9 voir un jour des pièces de tissus confec
- 8 ne contestons Psdéjà applicable “Psserie et de la
- tionnées de soie artificielle, c’est la critique terrible qui s’attache, de la part des intéressés, contre ce nouveau produit.
- Si l’on parcourt les centres de soieries, l’on est frappé de voir avec quelle indifférence la nouvelle invention est accueillie. Chacun désire voir la soie artificielle, mais à peine l’a-t-on en mains, qu’elle subit une désappré-dation incroyable. La soie artificielle n’est donc qu’un leurre ? Pourquoi cet accueil si défavorable à un produit qui, né d’hier, surpasse déjà l’imagination par les moyens ingénieux mis en œuvre pour le produire, et qui vient éveiller l’attention du chercheur lequel le perfectionnera, sans aucun doute, pour le conduire à sa perfection ! Que l’on se pénètre un instant des difficultés techniques par les lignes qui suivent :
- Dans une production courante industrielle, il faut produire rapidement et économiquement des millions de kilomètres de fil ; quand on saura qu’un gramme de soie représente de 3,000 à 5,000 mètres de fil, et que son épaisseur est moindre d’un dixième à un vingtième de millimètre, on aura de suite une idée des difficultés pratiques qui peuvent surgir !
- Nous devons maintenant faire connaître les moyens que l’industrie met en jeu pour obtenir la soie artificielle.
- A l’heure actuelle, trois procédés sont particulièrement connus du public et semblent mériter le plus grand intérêt; aussi devons-nous donner ici les bases sur lesquelles ils reposent.
- Le plus ancien et le plus connu est celui du Comte de Chardonnet, dont l’origine remonte à l’année 1884; l’ensemble de son procédé comprend quatre phases, savoir :
- 1. Transformation de la cellulose en cellulose nitrique.
- 2. Dissolution de la cellulose.
- 3. Filage de la dissolution.
- 4. Dénitrification des fils.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- I. — Transformation de la cellulose EN CELLULOSE NITRIQUE
- De la sciure de bois, de la pâte à papier (bois, paille ou chiffon), peuvent être transformées en cellulose nitrique sous l’action de l’acide nitrique concentré, ou mieux par un mélange d’acide nitrique et d’acide sulfurique. Le choix de la cellulose n’est pas indifférent, comme nous l’avons vu par nos études personnelles, et la pâte de coton mise sous forme de papier de soie, sans encollage (papier Joseph), est celle qui donne les meilleurs résultats ; dans la pratique voici comment l’on opère :
- Dans un vase en grès d’une capacité de 100 à 120 litres environ, que l’on place dans un bac plein d’eau, on introduit :
- 24 kilogrammes d’acide nitrique à 42o et 56 kilogrammes d’acide sulfurique à 66 ; le mélange de ces deux acides échauffe considérablement la masse, que l’on a soin de refroidir en laissant couler autour du vase un courant continuel d’eau froide; on couvre le vase et on l’abandonne jusqu’à ce qu’il soit froid, à ce moment alors, on introduit le papier de soie, en ayant soin de le presser à l’aide d’une canne en verre.
- Dans une opération bien conduite, on peut introduire environ 3 kil. de papier, pour la masse de liquide indiquée. Après 20 à 25 minutes de contact, le papier est devenu totalement rèche et semble parcheminé. On le retire du pot et on l’introduit dans un vase de cuivre perforé, dans lequel on le soumet à l’action d’une presse, afin d’en extraire l’acide qu’il renferme ; après quoi, on le lave à grande eau pendant plusieurs heures. Un tiers de l’acide environ a disparu, et le titre du mélange a baissé ; on rétablit celui ci à l’aide de l’acide sulfurique fumant : c’est le moyen qui conduit au meilleur résultat. Dans le traitement que nous venons d’indiquer, le papier s’est assimilé 20 0/0 d'azote.
- La cellulose nitrique ainsi formée est ensuite réduite en poudre, puis séchée sous des presses, (4 suivre,)
- ÉTUDE SUR L’IMPRESSION
- des pilous et flanelles coton
- Communication de M. O. Piequet à la Socié^ industrielle du Nord delà France. {Suite)
- Il ne faut pas envoyer de pièces au garnissage sans s’assurer qu’elles ne renferment plus d’endroits humides, car le garnissage se ferait mal, et les cardes seraient mises rapidement hors d’usage par la rouille.
- Garnissage ou lainage. — On ne doit jamais monter une pièce sur la machine à lainer sans s’assurer qu’elle est bien sèche et ne pre-sente pas de parties dures ou mal lavées.
- Il faut que les coutures soient toujours bien tirées et les points serrés, afin d’éviter 16s « queues de rat » au commencement et à 8 fin des pièces.
- Les coutures doivent être bien arrêtées e le fil en dessus, pour qu’elles ne s’échappen pas, ce qui fatiguerait les cardes. Pour 18 même raison, il ne faut jamais passer de bou5 en marche, et si une pièce vient à casser, 1 faut arrêter immédiatement la machine.
- Les coutures se font en marche.
- S’il se présente des plis, il faut les défaise sans tarder, et surveiller les lisières qui 8" raient tendance à vriller.
- Il faut faire attention que la pièce ne 5 jamais retenue à l’entrée de la machine parce qu’alors la pièce n'avançant plus, 80 trouverait énervée aux points d‘attaqued85 cardes.
- Enroulage et fixage. Les pièces destinées l’impression ne doivent pas être enroulé avant d’être parfaitement sèches.
- Sens
- Il faut enrouler toujours bien droit, .e. du poil du tissu allant du bout extérieur bout intérieur.
- Le séchage complet est aussi nécess. pour les pièces qui doivent être fixées, Prl cipalement pour les noirs d’aniline.
- Les noirs d’aniline vapeur se fixent c0 les couleurs ordinaires ; les noirs par ox) { tion sont fixés soit dans une étuve ghau 0
- moyer tinu d donne tout e:
- Pou les pii la cra penda
- Les
- placé» garni
- vapor tie su en tôl
- On d’eau tissu
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- Da risag 8ran Pend. Appa
- I quel ils
- Peuv sider faits d’ot
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- ET DK L’IMPRESSION DES TISSUS
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- moyennement humide, soit à l’appareil con-tinudeMather et Platt ou de F. Dehaitre qui donne un travail plus rapide et plus régulier, tout en exigeant infiniment moins de place.
- Pour fixer les couleurs vapeur, on enroule les pièces avec un double écru ou préparé à la craie, et on vaporise avec ou sans pression, pendant une heure à une heure et demie.
- Les cuves à vaporiser ne présentent pas des dispositions particulières; les pièces sont placées sur des rouleaux en bois. que l’on garnit quelquefois de cuivre. Il n’est pas in-dispensable de tourner les pièces pendant le vaporisage, mais il est utile de garnir la par-"e supérieure de la cuve d'une plaque creuse en tôle dans laquelle arrive la vapeur directe.
- On empêche ainsi la formation dégouttes “esu condensée qui pourraient tomber sur le TssU et produire des taches irréparables.
- Pour les articles ordinaires, on n’emploie PSSde boucliers; le résultat est plus parfait son passe les pièces, avant le vaporisage à cUve, dans l’appareil à oxydation continue. DAns certaines usines, on a pour le vapo-"88ge ordinaire des appareils continus de érande dimension, où les pièces séjournent Pendant une heure et même davantage. Ces aPPareils sont construits de la même façon 1e la boîte à oxyder les noirs.
- 8 coûtent naturellement fort cher, et ne Pelvent s’appliquer qu’à des productions con-rajtsrables, mais ils donnent des résultats par-9 61 une importante économie de main "œuvre.
- I6gGod9e. - Pour les articles ordinaires et dia e8ins peu chargés, on peut souvent se alpenser de laver après le fixage, quand on min Plové pour l’impression des couleurs assez a, 8, épaissies avec 75 grammes au plus par litre.
- ont 4 Pièces destinées à être grattées ou qui Parti 6 imprimées en dessin présentant des traip S mates assez fortes, doivent au con-sipsanetre débarrasses de toute trace d'épais-"lavage peut se faire au clapot, au trin~
- quet, ou dans les machines à laver au large.
- Le tissu doit être bien battu, et l’eau doit être renouvelée le plus possible. On ne doit retirer les pièces du lavage que lorsque l’eau qui en découle est parfaitement limpide et in • colore.
- Le système de lavage qui donne les meilleurs résultats sans fatiguer le tissu est le trinquet placé sur un cours d’eau naturel ou artificiel.
- Les machines à laver au large, avec ou sans battage, donnent aussi un bon travail, mais lorsqu’elles sont assez développées pour que le lavage puisse se faire en un seul passage, elles atteignent un prix élevé.
- Les pièces bien lavées sont, comme il a été dit plus haut, séchées au séchoir à vapeur ou à l’étendage. Le séchoir à vapeur a, sur l’étendage ordinaire, l’avantage de faire disparaître les plis et de donner au tissu un apprêt suffisant dans la plupart des cas.
- Noir d’aniline vapeur
- 125 gr. amidon blanc ; 200 gr. amidon grillé ; 1 litre eau bouillante : 5/16 litre aniline ; 250 gr. chlorate de baryte.
- On dissout le chlorate de baryte dans l’eau; on empâte l’amidon avec cette dissolution, on cuit, on incorpore l’aniline, puis on ajoute à froid : 3/8 litre bain R ; 60 gr. acide tartrique en poudre.
- Bain R ; 1 kil. prussiate rouge ; 1 kil. acide tartrique; 3 lit. eau bouillante.
- Laisser déposer et refroidir. Se servir du bain clair.
- L’addition du bain R et d’acide tartrique ne doit se faire qu’au moment de l’impression. Ce noir peut servir pour le coton, la laine et les tissus mélangés.
- c. On peut employer le noir vapeur au cam-pêche (Voir la Chimie des Teinturiers, 1re édition, page 255, ou 2e édition, page 288).
- Les couleurs vapeur doivent être aussi grand teint que possible.
- On emploie, à cet effet, les matières colo-rantes suivantes ;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pour les rouges et roses, l’alizarine ordinaire fixée à l’alumine ;
- Pour les violets, l’alizarine pour violet fixé au fer, ou la gallo-cyanine fixée à l’acétate de chrome ;
- Pour les grenats, l’alizarine pour violet fixée à l’acétate de chrome ;
- Pour les bleus, l’alizarine bleue, l’indophénol, la gallazine, le bleu Madras, fixés à l’acétate de chrome ;
- Pour les verts, la céruléine fixée à l’acétate de chrome, le vert solide fixé au tannin et passé ensuite à l’émétique.
- Pour les bruns, les m arrons, les jaunes, le cachou fixé par oxydation et vaporisage et passé ensuite au bichromate de potasse ou de soude, les bruns et jaunes d’alizarine fixés à l’acétate de chrome, le campêche, le bois jaune, le quercitron, etc.
- On mélange souvent, pour obtenir des nuances composées, celles de ces matières colorantes qui se fixent de la même manière.
- (A suivre}..
- EXPOSITION DE ROUEN en 1896
- Nous avons annoncé dernièrement, que la ville de Rouen organisait avec le concours de l’Etat, du Département et de la Chambre de Commerce, une Exposition nationale et Coloniale, qui doit s’ouvrir le 16 mai 1896, pour une durée de cinq mois.
- Il importe que les industries textiles et leurs dérivés, dont la puissance productrice est si considérable dans la région rouennaise soient brillamment représentées à l’Exposition, et viennent contribuer au succès d’une manifestation sur la portée et les avantages de laquelle il nous paraît superflu d’insister.
- Le GROUPE V (le Vêtement) est constitué : comme suit :
- Le Coton. — Président : M. Yver de la Bru- :
- chollerie, administrateur-délégué de la soci8
- anonyme des filatures et Quertier, juge au Tribunal Rouen.
- Classe 21 : La Laine. —
- tissages Pouye
- de Commerce d
- Président : MA
- C01
- résider
- Thézard, *, #, négociant-commissionnair vice-président de la Chambre de Commert d’Elbeuf.
- Classe 22 : Le Chanvre, le Lin,la^' Jute, la Ramie. — Président : M. George Badtn, manufacturier à Barentin. ;
- Classe 23 : Blanchisserie, Indiennerie, Teir turerie, — Président : M. Chamont, manl-facturier à Déville-ls-Rouen.
- Classe 24 : Les Vêtements confectionnés. " Président : M. Schlumberger, négociant s Rouen.
- Classe 25 : Accessoires des Vêtements ' Président : M. E. Glace, négociant, juges Tribunal de Commerce de Rouen.
- Classe 26 : Articles de voyage et de ment. — Président : M. X.
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- Ajoutons que le président du groupe • M. Théodore Blin, manufacturier à Elbot. membre de la Chambre de Commerce de cel ville.
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- TARIFS DE CHEMINS DE FER
- Proposition d’homologation de tarif
- Chemins de fer d’Orléans
- Tarif spécial D n° 20
- Addition dans ce tarif des disposition aprés: . •
- Désignation des marchandises à inse dans les tarifs :
- D n° 20 : laine brute, Se série du tarifa ral à appliquer sans condition de tonnase:
- D n° 20 : laine en suint, 4e série id.
- D n° 20 : laine en poudre, 4e série iquë Le prix de la série du tarif général in 1. ci-dessus ne comprend pas les frals ouf soires, qui sont fixés à 1 fr. 50 par tonne "de frais de chargement, de déchargement gare.
- Les cla dmei sition perso
- En con préva de fe aura const ment filées qui y Ains des ch Lun j Toulor NV, N
- La ( Tappoi ^irie ‘onfor Arenc
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- Enie, du N. Port expé
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
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- JURISPRUDENCE
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- ! COUR DE CASSATION (ch. civile) "résidence de M. Quesnay de Beaurepaire | Audience du 25 juillet 1895 IHEMINS de fer. — Tarifs. — Interprétation.
- — Laines filées. — Fils teints
- Les clauses des tarifs de chemins de fer, | dûment homologués, constituent des dispo-I sitions d’ordre public, et il n’appartient à I personne d’en modifier le sens et la portée. pn conséquence, un particulier ne peut se I prévaloir contre une Compagnie de chemins | de fer de l’interprétation erronnée qu’elle I aura donnée précédemment, en d’autres cir-I constances, à ses propres tarifs, spéciale-I ment en étendant au transport de laines filées pour tissage le bénéfice d’un article divise exclusivement les fils teints.
- Ainsi jugé, sur le pourvoi de la Compagnie T chemins de fer d’Orléans, par la cassation w jugement du tribunal de commerce de l oulouse, rendu le 19 janvier 1893 au profit de "Y Martin et Rogé.
- -chambre civile, après avoir entendu le ToPP001 de M. le conseiller Chévrier, la plai-. Te de Me Devin, avocat, et les conclusions "ormes de M. l’avocat général Desjardins, endu 1 arrêt suivant :
- “ La Cour,
- « Su
- " le premier moyen du pourvoi :
- gni JJ le tarif spécial E 6 § 6 de la Compa-du N F eans * commun avec la Compagnie pont°T et la Grande Ceinture pour le trans-expéd; S marchandises ci-après désignées, 1 alesd une ligne sur l’autre..., fils teints» ;
- 1890 \ endu que dans le courant de l’année Tourcosartin et Rogé se sont fait expédier de 61,. 8 à Toulouse des ballots de laines
- 8 POUr f’
- cation rl "ssage et qu’ils ont requis l'appli-« A.l tarif le plus réduit ;
- taxé aendu que la Compagnie d’Orléans a rit b 32 ord ces expéditions au prix du ta-devait 1 ’ I" elle a ensuite reconnu qu’elle rifp. S taxer au prix moins élevé du ta-4,3e série;
- « Attendu que Martin et Rogé ont prétendu qu’ils avaient droit au prix moins élevé encore du tarif spécial E 6 § 6 pour fils teints ;
- « Mais attendu que le § 6 du tarif E 6 pour être sainement interprété ne doit être isolé ni du paragraphe qui le précède ni du paragraphe qui le suit;
- « Attendu que le § 5 est intitulé : « fils de lin, de chanvre et de jute pour tissage, écrus ou blanchis »; qu’il exclut ainsi de ses termes les laines filées ; qu’il en est de même du § 7 intitulé : « cordes, ficelles, toiles à sacs, toile d’emballage et sacs vides » ; que les fils teints dont s’occupe le § 6, entre deux textes consacrés aux matières végétales, ne peuvent être que les fils énoncés dans le § 5, mais fils teints au lieu d'être écrus ou blanchis ; que la pensée du rédacteur se précise encore par l’addition, après les mots : fils teints, du mot toiles, lequel ne saurait désigner des tissus de toiles ; qu’il est donc certain que Les fils de laine ne figurent pas au nombre des fils compris dans le § 6 ; qu’en vain, l’on objecte que la Compagnie a donné, en d’autres circonstances, une interprétation différente au texte litigieux, que les tarifs sont d’ordre public et qu’il n’appartient pas aux particuliers d’en modifier le sens et la portée ;
- « D’où il suit, qu’en condamnant la Compagnie d’Orléans à restituer aux défendeurs la détaxe par eux demandée de 89 fr. 95, le jugement attaqué a faussement appliqué et ainsi violé la disposition ci-dessus visée ;
- « Par ces motifs,
- « Et sans qu’il soit besoin d’examiner les autres moyens du pourvoi,
- « Casse. »
- ASSURANCES contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une exten-
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- LK MONITEUR DE LA TEINTURR
- sion si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excu-' ser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rappeler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d’une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- DÉCLARATIONS DE FAILLITES
- Turnbull (Alexandre), teinturerie, 18, rue Bas-Trévois, à Troyes. — Jug. du 4 nov. — S. : M. Guyottot.
- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Modification de la Société Sonneville frères, teinture et apprêt d’étoffes et robes, 112, rue Esquermoise,à Lille. — Admission deM.Henri Sonneville comme associé en nom collectif. — Acte du 31 oct.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en commandite Chantala et Cie, tissus et vêtements imperméables, 34 et 36, rue des Archives, à Paris,
- — Durée : 6 ans. — Cap. : 6.000 fr dn 25 000 fr. en commandite. — Acte du200 Formation de la Société en nom colled Julien et Jean-Baptiste Verplanck, teintut rie de fil, coton et jute, route d’Englosal lennes-lès-Haubourdin (Nord). — Durée 10 ans. — Cap. : 30.000 fr. — Acte du 90
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- M. Mage, a vendu un fonds de teintut 75, rue de la Victoire.
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- Mme veuve Corbin a vendu à Mlle Lié'1 un fonds de teinturerie, 21, rue Baudin.
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- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
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- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
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- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
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- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d'étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons. ... .
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- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris. Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
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- Porlier, au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris. .
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Materiel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux,bobines,etc Wilson-Clyma (T.-E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocyanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales parles teinturiers.
- Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax |
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Bi- acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénieur, boulevard Richard-Lenoir, Paf Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur seil pour les industries textiles et tinctoriales. I
- Bronze en poudre |
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bro "| en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux. |
- Brosses |
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurt et-Moselle. Brosses industrielles pour teinture) | sions et apprêts. _ . p.gl Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. P 1 spéciales pour la teinture. 1
- Caoutchouc I
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine,si The India Rubber, Gutta Percha et Telegrapn I C® Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise’ I
- Calorifères
- J. Decoudun et Oie, E. Delaroche et ses neve— successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, SeCH"Phad-Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Sechase fage, ventilation. Dois(Ar Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Paggeor dennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour. Secte lie»1 nomique dans les blanchisseries, teintureries,‘bustible-peu ae place, chauffe beaucoup avec peu de com
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- g rue 58 • Charmois.— J. Lasnier, successeur, 7 et °‘Ebaudjefe Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et pour teinturiers. v succe"
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neverisserie" seurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanc teintures, chaudières, cuisine à couleurs, chalë | Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Basslbois. dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire ePnaudjèfe Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, e cuisines à couleurs.
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- 39e Année. — No 24;
- 20 Décembre 1895
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE (Scusnbe, ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS 8.
- 4
- Journal des Industries tinctoriales et textiles 99
- SOMMAIRE
- IPerfectionnements et procédés nouveaux. — Nouvelles I matières colorantes. — Société industrielle d’Amiens.
- 1 - L’Exposition de 1900. — Douanes françaises. — , Douanes étrangères.— Assurances. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie.— Cours.— Annonces. - Table des matières.
- préférence sous forme de solution, les produits chimiques tels que le bichromate de potasse ou autre composé. On concentre ensuite la solution mélangée par vaporisation jusqu’à ce qu’on obtienne l’épaisseur convenable. Puis, on transvase le mélange pâteux concentré dans un récipient muni d’une série de becs à travers lequels ce mélange est refoulé sous forme de fils déliés.
- Paris. Bore, té.
- enoir, Pari génieur-o*
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnont sous ce titre et sans discussif r l’analyse des brevets de nature à intérêt ser nos lecteurs.
- aris. Brou aux.
- 7, (Meurit res, imprt is. Brosss
- PA. • =3 F
- s neveui chage,€Ê age, chas -Bois (A" chagee" , etc.fii, mbustibe:
- iux
- appféls’ "
- rue S* shaudief" succe" lisseriez
- ss,cha"" oiS. audjërë
- PROCÉDÉ DE FABRICATION DE FIBRES
- ^filaments propres à la confection des tissus par M. Adam Millard
- Produire des fibres ou filaments en gélatine, lesquels fibres ou filaments sont rendus prati-Renient insolubles dans l’eau par l’action d’un 011 de plusieurs produits chimiques bien connus comme possédant la propriété de rendre la platine insoluble dans l’eau, tel est le but de Presente invention. Le mot « gélatine » em-Ployé ici doit-être considéré comme embras-" les produits commerciaux connus sous nom de glue, de colle de poisson et de géla-Tne, ainsi que toutes les autres matières dans aud—elles la gélatine, dans le sens chimique yot, constitue une partie essentielle ; il s’ap i 1 e enfin aux substances animales ana-pves et à l’albumine.
- "r réaliser l’invention, on dissout la e dans l’eau chaude, puis on ajoute à Solution soit par addition directe, soit de
- PERFECTIONNEMENTS A LA DÉCORATION des tissus
- par M. Mucien Boccard
- Il s’agit dans cette invention de l’application sur toutes étoffes et tissus sans exception, dentelles et broderies soie, laine, coton, etc. , ou tissus feutrés, par voie de collage, de verroteries et émaux de toutes formes et de toutes nuances, transparents, translucides ou opaques, soit non métallisés, soit métallisés, ou décorés d’or, d’argent, platine, etc.
- Le collage est fait à la manière ordinaire, toutes colles appropriées pouvant être employées ; les verroteries sont prises soit avec des pinces, soit avec la cire, enduite une à une ou par groupes de matière collante, fixées ensuite sur le tissus et séchées.
- Ce procédé constitue une application nouvelle de moyens connus pour la création d’un produit industriel qui se distingue des produits similaires antérieurement connus, par des caractères précis donnant un résultat nouveau, décoration plus simple, plus économique et de tout autre effet que par les procédés antérieurs.
- _I2T. (Reproduction interdite.
- es, Pars
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- CO
- 10
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- NOUVELLES MATIÈRES COLORANTES
- La Manufacture lyonnaise vient de mettre sur le marché trois nouveaux colorants ba-siques, les naphtindone BB, méthylindone B, méthylindone R, brevetés s. g. d. g., qui remplaceront avantageusement le bleu de cuve dans la teinture du coton et du lin.
- Nous recommandons le naphtindone BB pour les bleus foncés, et les méthylindonesBet et R pour les bleus clairs.
- En dehors de son application habituelle sur coton mordancé le naphtindone BB offre un intérêt très grand pour le remontage des fonds de couleurs diamine ou de bleu de cuve ; on obtient ainsi des teintes très solides au lavage
- naphtindone BB (breveté S. G. D. G.)
- Le naphtindone BB est facilement et complètement soluble dans de l’eau de condensation. Lorsqu'on emploie pour la dissolution de l’eau calcaire nous recommandons d’ajouter deux parties d’acide acétique pour une partie de colorant.
- I. — La teinture sur mordant de sumac et d'antimoine :
- On emploie pour des teintes à 1 — 1 1/2 0/0 14 — 15 0/0 sumac en feuilles.
- On emploie pour des teintes à 1 — 11/2 0/0 11/2 — 1 3/4 0/0 sel d’antimoine.
- On emploie pour des teintes à 1 3/4 — 2 0/0 16 — 18 0/0 sumac en feuilles.
- On emploie pour des teintes à 1 3/4 — 2 0/0,. 2 0/0 sel d’antimoine.
- On emploie pour des teintes à 2 — 3 0/0 20 — 24 0/0 sumac en feuilles.
- On emploie pour des teintes à 2 — 3 0/0 2 1/4 — 2 1/2 0/0 sel d’antimoine.
- On ajoute au bain de teinture d’abord 3 0/0 d’alun, puis une partie du colorant, dissous d’avance dans de l’eau de condensation et on teint à froid ou à tiède en lissant continuellement.
- Lorsque le bain est épuisé on ajoute, en plusieurs fois, le restant de la solution de colorant.
- On ne chauffe que lorsque le bain est pres que épuisé et on teint au bouillon pendant 1/4 à 1/2 heure.
- il bien nsatio lit ajou
- L’emploi d’eau calcaire augmente l’intensité des teintes au détriment de l'unisson. Lorsqu’il s’agit de teintes moyennes il est bon de teindre avec de l’eau de condensation,si toutefois on ne préfère pas employer les mé-thylindones ; pour des teintes très foncées on emploie l’eau de puits ordinaire.
- Une addition d’alun ou de sulfate d’alumine au bain de teinture facilite l’unisson.
- On obtient avec le naphtindone BB des bleus foncés très nourris et qui ont une grande ressemblance avec des teintes d’indigo ; elles cuivrent comme celles-ci et elles ont la même intensité au reflet»
- La solidité au lavage du naphtindone BBest excellente.
- Ce n’est que par des lessives très fortesque les teintes perdent un peu de leur vivacité. Par des lavages répétés au sav on elles perdent moins de leur intensité que l’indigoet elles conservent le ton bleu vif.
- La solidité à la lumière du naphtindone BB est au moins égale à celle des bleus métaphé nylène.
- C’est surtout en nuances foncées que le naphtindone BB compte parmi les substitu d’Indigo les plus solides à la lumière.
- La solidité aux acides est bonne. TisSe avec de la laine les teintes supportent la teinture de celle-ci. La solidité augmente encore lorsqu’on passe à nouveau, après teinture dans les bains de sumac et d’antimoine.
- 2. — Comme bleu pour remontage le naphtindone BB rendra de grands services Nous avons constaté que le produit agit con me fixateur sur les colorants directs, desore que les fonds de couleurs diamine, remone au Naphtindone, tachent le blanc beaucoup moins au lavage que des teintes non rem011 tées.
- Le naphtindone BB se fixe également"
- re.
- On ga alun d nence 1 i bain ait bou
- II est b napi u’on fi: eint su tepende elle de: emont: Le gi BB per les font relative bleus fi fonds d
- Les ions pj violet c vaut la ment o
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- Ont sur du fique. : lindon "essan claires
- La j aussi ]
- Las méthy mëme solidit
- bien sur des fonds d'indigo.
- Il faut toujours avoir soin que le colo ‘
- Pot
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-
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-
- ET DE LIMPRESSION DES TISSUS
- Oe ut O
- st près pendan
- it bien dissous d’avance dans l’eau de con-nsation et que la solution de colorant ne lit ajoutée que peu à peu au bain de tein-
- l'inten-inisson est bo xtion, si les mé-cées 0'
- ilumine
- re.
- On garnit le bain de remontage avec 2 0/0 alun du poids de la marchandise ; on com-lence la teinture à froid ou à tiède ; lorsque bain est presque épuisé on chauffe et on lit bouillir pendant 1/4 à 1/2 heure.
- il est est vrai que la solidité à la lumière unaphtindone n’est pas aussi bonne lors-
- u'onfixe le produit à l’alun que lorsqu’on le
- 3B de-grande ) ; elles 1 même
- BBes
- eintsur mordant de sumac et d’antimoine; «pendant elle est au moins aussi bonne que elle des bleus généralement employés pour le «montage.
- Legrand pouvoir colorant du naphtindone BB permet d’obtenir avec ce produit des teintes foncées et cuivrées sur des fonds d’indigo
- •tesque vacité
- es per-digoe
- me BB taphë-
- que le bstitus
- relativement clairs ou encore d’obtenir des bleus foncés vifs et très bon marché sur un fonds de couleurs diamine.
- Les couleurs diamine que nous recommandons particulièrement pour cet emploi sont le violet diamine N et le noir Diamine BH; sui-untia nuance voulue, on les emploie isolément ou en mélange entre eux.
- On arrive facilement à trancher des toiles de lin ou de coton piétées avec ces produist et remontées avec le naphtindone BB.
- Tissée ateir-encore nture,
- -vices-t com' 3 sorte montés ucoup ymot-
- it très
- oranl
- Méthylindone B, méthylindone R
- (Brevetés S. G. D. G.)
- on tient ces produits de la façon habituelle Sur du coton mordancé au tannin et à l'émé-"oue. Ils unissent plus facilement que le naph-“ndone ; leur emploie est donc surtout inté-eSsant pour la teinture des nuance indigo Claires.
- a solidité au lavage des méthylindones est 158 bonne que celle du naphtindone.
- a Solidité à la lumière est excellente ; le , ylindone B notamment est très solide, et en nuances claires il atteint presque la "pjle de l’indigo.
- 6 le remontage les méthylindones
- n’offrent pas les mêmes avantages que le naphtindone.
- ANNEXE
- Nous recevons de la pratique les renseignements suivants sur la teinture du naphtindone BB sur coton en flottes; nous les ajoutons comme complément aux indications ci-dessus, desquelles ils diffèrent sur certains points.
- Pour le mordançage on emploie les proportions suivantes :
- Pour une teinte à 1 % : 7 % de sumac en feuilles, 3/4 % de sel d’antimoine.
- Pour une teinte à 1 1/2 % : 10 % de sumac en feuilles, 1 % de sel d’antimoine.
- Pour une teinte à 2 % : 13 % de sumac en feuilles, 1 1/4 % de sel d’antimoine.
- Pour une teinte à 2 1/2 % : 16 % de sumac en feuilles, 1 1/2 % de sel d’ammoniaque.
- Après le mordançage le coton est entré dans le bain de teinture, garni d’avance avec 2 % de sulfate d’alumine. On donne 4 lisses, sort le coton et ajoute la moitié du colorant ; on donne ensuite 6 lisses et ajoute le restant du colorant. Après avoir donné encore 6 lisses on sort le coton et on chauffe le bain à 50° C; on donne 6 lisses à cette température, monte au bouillon et lisse encore pendant 1/2 d’heure.
- Pour des teintes à 2 % de colorant on lisse encore pendant 1/4 d heure en laissant le bain refroidir.
- Si la nuance est trop rouge on lisse encore pendant 1/2 d’heure au bouillon. Si malgré cela elle est encore trop rouge, ou si l’on veut un bleu plus terne, on rentre après teinture à nouveau dans le premier bain de mordançage, auquel on rajoute un peu de décoction de sumac et on lisse sur ce bain pendant 1/2 h. au bouillon. Si par contre on désire obtenir un bleu cuivré on ajoute au bain de teinture, après l’avoir garni avec la seconde moitié du colorant, 1/2 % d'acétate de chaux, du poids du coton — dissous d’avance dans l’eau — et on teint de la façon indiquée.
- Le remontage du bleu de cuve au naphtin-
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-
- S
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- done peut se faire sans mordançage préalable ; on obtient cependant une meilleure solidité en passant le coton teint en bleu de cuve dans des bains faibles de tannin et de sel d’antimoine et de teindre, après lavage, de la façon indiquée.
- Tandis que le mordançage avec des décoctions de sumac est le plus avantageux pour le naphtindone en général, le mordançage au tannin est préférable lorsqu’il s’agit du remontage des bleus de cuve, le sumac donnant une teinte trop verdâtre au fond d’indigo.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE D’AMIENS
- Programme des questions mises au concours
- Pour Vannée 1895-1896
- La Société industrielle d’Amiens a, dans son assemblée générale du 29 juillet 1895, mis au concours, pour l’année 1895-1896, les questions qui suivent.
- Les prix seront décernés dans une assemble générale extraordinaire.
- Ces prix se composeront de sommes d’argent, de médailles d’or et de médailles d’argent. Les médailles pourront être converties en espèces.
- Si une question n’est pas complètement résolue, il pourra être accordé, à titre d’encouragement, une récompense moindre que le prix offert.
- Tout concurrent, par le fait même qu’il se présente au concours, s’en remet à l’appréciation souveraine de la Société qui entend décliner toute responsabilité quant aux conséquences de ses jugements dans les concours.
- Les étrangers sont admis à concourir, sauf pour les questions qui comprendraient une clause restrictive à leur égard. Mais tous les mémoires doivent être rédigés en français.
- Les mémoires ne devront pas être signés. Ils porteront une épigraphe qui sera reproduite sur un pli cacheté contenant les nom, prénoms et adresse de l’auteur et l’attestation bue le mémoire est inédit.
- Quant aux auteurs des appareils qu'on pourra juger qu’en les soumettant à des exil riences suivies, ils devront se faire connais en en faisant l’envoi. |
- Ces appareils devront fonctionner à Amie: de préférence, ou sur un point de la région proximité d’Amiens, dans un rayon de mo de 100 kilomètres.
- Tous les manuscrits, brochures et mémoin avec plans adressés pour le concours rese ront acquis à la Société qui se réserve! droit de les publier en totalité ou en part! mais les auteurs pourront en prendre cop!
- Les appareils que l’on rendra aux inver-teurs, après le concours, devront êtreaccor-pagnés de plans qui deviendront la proprie-de la Société.
- Les concurrents devront envoyer leurs mr nuscrits ou machines, franco, au Président:! la Société industrielle, rue de Noyon, 20,1 Amiens (Somme), d’ici au 30 avril 1896,ter.1 de rigueur.
- 14e Question
- Une médaille d’or à un perfectionne®! sérieux dans les machines à parer et à enct 1er les chaînes pour le tissage.
- 17e Question
- Une médaille d’or à tout perfectionneme sérieux apporté aux machines de filatured de retordage.
- 27e Question
- Une médaille d’or pour une amélioral importante dans le blanchiment de la laine " de li soie. Traitement à l’eau oxygénee " par l’électricité.
- 28e Question
- Une médaille d’or au meilleur mémoire5 le blanchiment du chanvre et des jutes, cH prenant une étude théorique et l'examen1 diverses méthodes employées dans la praus. industrielle.
- 29e Question
- Une médaille d’or pour un moyen d8.s menter la solidité des matières colord), artificielles dans la teinture des tissu» P duits par les industries locales.
- 30e Question
- Une médaille d’or à la personne qui 10 vera, pour les velours d’Utrecht et les ve
- de col réalis procé
- Les conna lisera seule 30 av justif par d appa:
- Un chim racté de ti enco grais
- L: proc poui posi
- 0 Che Hur Leb
- E qua du { pla gai cor et sor dré ad’ em 19 ch et-
- 2A8
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- ET DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- 561
- qu’on les exp connai:
- Amie: région de moi
- némoi:
- rs res: serve n partie re cop x inver-
- 3 accor-proprié:
- de coton, un mode de piétage ou un apprêt réalisant une amélioration sérieuse sur les procédés actuellement en usage.
- Les concurrents ne sont pas tenus de faire connaître la composition de l’apprêt qui réalisera les conditions ci-dessus. Ils devront seulement présenter leurs pièces avant le 30 avril 1896, déclarer leur prix de vente et justifier que ces pièces ne sont pas obtenues par des moyens exceptionnels, mois qu’elles appartiennent à une fabrication courante.
- 31e Question
- Une médaille d’or pour une composition chimique qui s’appliquerait, au moyen de caractères d’imprimerie, sur les chefs des pièces de tissus de laine ou de coton, et qui serait encore apparente après les opérations de dégraissage et de teinture.
- L’EXPOSITION DE 1900
- sident;t on, 29,1 )6, terni
- nnemë" à enci-
- nnenë ature(
- lioralis lainet rénée -
- oires s, * men dë pratiq"
- d'av lorants us pro‘
- La Chambre, réunie dans ses bureaux, a procédé à la nomination de la commission pour l’examen du projet de loi relatif à l’Exposition universelle de 1900.
- Ont été élus : MM. Georges Berger,Bouge, Chevalier, Denys Cochin, Farjon, Alphonse Humbert, de Lasteyrie, Lavertujon, André Lebon, Méline et Viox.
- Des onze membres de cette commission, quatre sont entièrement favorables au projet du gouvernement qui, on le sait, fixe l’emplacement de l’Exposition de 1900 sur la rive gauche et sur la rive droite de la Seine avec construction d’un pont en face des Invalides et démolition du Palais de l’Industrie ; ce sont MM. Farjon, Humbert, Lavertujon, André Lebon. Deux membres se 'sont déclarés adversaires de tout projet, et par conséquent ennemis du principe même d’Exposition en 1900; ce sont MM. Bouge, député des Bou-ches-du-Rhône et Viox, député de Meurthe-et-Moselle.
- Un troisième, M. de Lasteyrie, fait tant de reserves sur l’idée même d’Exposition qu’on Peut en quelque sorte le joindre à ces deux Membres hostiles.
- vEnfin, MM. Georges Berger, Chevalier, Céline et Denys Cochin, tout en se déclarant Partisans du projet d’Exposition universelle " aris en I960, n’approuvent pas les plans d gouvernement.
- Ds sont notamment opposés à tout empié-e®ent sur les Champs-Elysées, à l’exposi-de sur la rive droite (sauf pour le Troca-er0), à la construction d’un nouveau pont, à
- tout éparpillement des sections de l’Exposition.
- DOUANES FRANÇAISES
- Les tissus imitant le cuir,fabriqués sur toile de coton, importés d’Amérique, et destinés à garnir les voitures, doivent être soumis au droit de 60 fr. afférent aux « toiles de coton cirées autres ».
- (Lettre administrative du 1er octobre 1895).
- DOUANES ÉTRANGÈRES
- Belgique
- Modifications au tarif des douanes
- Sont rangées parmi les Produits divers pour l'industrie, passibles du droit de 5 0/0 ad valorem, les paillettes en gélatine pour broderies, passementeries, etc., qui sont classées actuellement sous la rubrique de la Mercerie et de la Quincaillerie.
- Le présent arrêté est obligatoire depuis le 1er décembre dernier.
- {Arrêté du 19 novembre 1895.')
- ASSURANCES
- contre l’incendie, contre les accidents et sur la vie
- Le service des assurances contre l’incendie et contre les accidents, que nous avons organisé au journal, à la suite de nombreuses réclamations de nos abonnés, a pris une extension si considérable dès le début, que nous prions nos lecteurs de vouloir bien nous excuser si nous ne leur répondons pas par retour du courrier. Deux ou trois jours nous sont nécessaires pour les négociations, toujours compliquées, avec les abonnés.
- Nous avons eu la bonne fortune de réaliser, dans des conditions tout à fait exceptionnelles pour nos abonnés, des assurances contre les accidents des ouvriers.
- Etant sur place, il nous est plus facile de traiter de vive voix et directement, qu’aux agents de province, qui sont obligés d’en référer par correspondance à leurs Compagnies, pour chaque réclamation des clients. De plus, en cas de contestation, notre intermédiaire devient indispensable.
- Pour l’incendie, nous ne saurions trop insister auprès de nos lecteurs, pour leur rap-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- peler à nouveau que toute demande de renseignements concernant un risque industriel doit être accompagnée d’un plan, et, si possible, d'une police ancienne ou en cours.
- Dans la plupart des cas, si le risque n’est pas classé dans les risques dangereux, nous pourrons, en principe, si le contrat arrive à son expiration, obtenir, très probablement,un abaissement de la prime.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- DÉCLARATIONS DE FAILLITES
- Monnot et Cie, teinturerie, 5, rue Pierre-Ginier. — Jug. du 28 nov. — S. : M. Chardon.
- CLOTURES DE FALLITES
- Fontaine, teinturerie, à Saint-Denis. — Jug. du 31 octobre.
- FORMATIONS DE SOCIÉTÉS
- Formation de la Société en nom collectif Moreau et Cie, teinturerie et vins en gros, 50, rue Royer-Bendelé, à Gennevilliers. — Durée : 10 ans. — Cap. : 20 000 fr. — Acte du 15 oct.
- Formation de la Société en nom collectif Lucien Fialon et Alexandre Blou, fabr. de ganses pour passementerie, dentelles, ameublements et nouveautés, lacets, tissus caoutchouc et impressions sur ces tissus, 271, rue de Paris, à Montreuil. — Durée : 6, 12 ou 19 ans. — Cap. : 50.000 fr. — Acte du 30 oct.
- DISSOLUTION DE SOCIÉTÉ
- Dissolution de la Société anonyme de teinturerie de peaux a façon, 33, rue de la Cordelières, à Paris. — L : M. Heltler. — Délib. du 28 oct.
- Dissolution, à partir du 15 nov., de la So ciété Ch. DEHAINAULT, H. HARLEUX et Cie, blanchiment, teinture et apprêt de tissus de coton, 21 bis, quai National, à Puteaux. - L.; M. Dehainault. — Acte du 15 nov.
- MODIFICATIONS DE SOCIÉTÉS
- Modification des statuts de la Société BERIN-ger, Zurcher et Cie, fabr. de toiles peintes, a Epinai. — Délib. du 21 oct.
- VENTE DE FONDS DE COMMERCE
- M. Madiou a vendu à M. Heuertz, un fonds de teinturerie, 102, rue de Flandre.
- Mme veuve Jacquet a vendu à Mme veuve Caupert, un fonds de teinturerie, 8, rueLabat.
- Mme Faucher a vendu à M. Salé, un fonds de teinturerie, 34, rue Ramy.
- M. Stuffer, a vendu un fonds de teinturerie, 34, rue Saint-Sébastien.
- M. Mullon a vendu un fonds de teinturerie, 16, pass. du Saumon.
- M. Bourgeaud a vendu un fonds de teinturerie, 32, boul. Garibaldi.
- M. Maillé a vendu un fonds de teinturerie, 6, rue de l’Ouest.
- NAFDIAIG "prpme Ingénieurs-Constructeurs iVULn 0 IN4 rntnta Brevetés s.g.d.g.
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- ST DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- 563
- GUIDE-ADRESSES
- de la TEINTURE et de l’IMPRESSION DES TISSUS, Blanchiment, Apprêts, Épaillage et des Industries Textiles.
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 15 francs pour deux lignes, par an, et de 2 francs par an par ligne supplémentaire, service du journal compris.
- Acides
- Eycken et Leroy, 17, rue Faidherbe, Lille (Nord). Usine à Wasquehal. Acides sulfuriques, eau oxygénée sulfate de fer et de cuivre.
- Morel (C.) et Cie, 18, rue Saint-Pierre, Lyon (Rhône). Usine a Lamarche-sur-Saône (Gôte-d’Or). Acide oxalique, oxa lates.
- Ruch (J.) et fils, 29, rue de Sévigné, Paris. Acides oxalique, citrique, picrique.
- Acide tartrique
- De Roux (R. et H.). Fabricants d’acide tartrique, 34, rue des Dominicains, Marseille (Bouches-du-Rhône).
- Agrafes pour courroies
- Hoppenstedt, 9 bis, passage des Petites-Ecuries, Paris.
- Albumines
- Bouillon frères, 275, rue de Charenton, et 45, boulevard Sébastopol, Paris. Spécialité d’albumine d’œufs et de sang pour impression des tissus. Produits divers. Téléphone.
- Thibault et Guibert (Ancienne maison Ed. Renauldt et n r ’ rue de Sévigné, Paris. Albumine de sang et d’œufs. Qualité supérieure pour impressions des tissus.
- Alizarine
- Arzherger, Schoff et Cie, à Eisenach (Allemagne).
- pociete anonyme des matières colorantes et produits onimiques de Saint-Denis (Etablissement A. Poirrier). olege social : 105, rue Lafayette, Paris.
- v. Alun
- fischer et Cie, à Chailvet (Aisne). Alun et sulfate d’alu-mine, alun pur et raffiné.
- -arrieu (A.), Avignon (Vaucluse). Alumine pure hydratée. pur"t9 d’alumine exempt de fer, aluminate de soude, alun
- p Amidons
- oc ( N. et J.) et fils, à Tomblaine, près Nanov (Meurthe-srmoselle). Médailles d’or 1867-1878, Paris. Membre du appret. Pinal. Amidon de pur froment pour blanchiment et
- Daverne et Cie, à Palinges (Saône-et Loire).
- Decoudun et Cie,Delaroche et ses neveux, successeurs,
- 9, rue Friant, Paris. Seuls concessionnaires des machines à amidonner et à empeser, système POWELL, br.s.g.d.g.
- Leroux-Louvet fils, 8, place Saint-Eloi, Rouen (Seine-Inférieure). Amidon, fécules, dextrines pour apprêts.
- Société anonyme des amidonneries françaises, à Valenciennes (Nord).
- Société anonyme des amidonnerie et glucoserie d’Haubourdin Etablissements Verley frères. Amidon spécial pour apprêts et industries.
- Tailliez (L.),4, rue St-Nicolas, à Douai (Nord). Amidons de froment pour apprêt et impressions, blanchiment.
- Ammoniaque
- Solway et Cie, 24, rue Pavée, Paris.
- Analyses tinctoriales
- Rollet (Louis), directeur du Laboratoire central, 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris. Analyses soignées, prix modérés.
- Aniline
- Fernand Dehaitre, G, rue d’Oran, Paris. Machines à oxyder pour le développement des noirs d’aniline.
- Kahrès (Jean), 19, rue d’Enghien, Paris, dépositaire aes couleurs d’aniline et d’alizarine de Farben Fabriken Worm Fried Bayer. Usine à Fiers (Orne).
- Ruch et ses fils, 29, rue de Sévigné, Paris.
- Société annoyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint Denis, 105, rue Lafayette, Paris.
- Apprêta divers
- Weishardt, à Dijon. Apprêts spéciaux pour la teinture.
- Apprêts (Machines d’)
- J Decoudun et Cie, É. Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Grosselin père et fils, à Sedan (Ardennes).
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- 564
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Barques (Fabricants de)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Janier-Dubry, à Prénonel, par la Rixouze (Jura). Cuves et barques en sapin, cuveaux, bénots.
- Bassines
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris.Bassines et chaudières pour teinturiers.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Chaudières barques, bassines pour teinturiers.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et P.), à Lille (Nord).
- Bâtons et perches
- Gros et Cie, à Vaux-les-Claude (Jura). Bâtons et perches d'étendage pour teinturiers et blanchisseurs. Chevilles, chevillons.
- Lotte, G., 181, rue de Charenton, Paris. Spécialité de bâtons en noisetier, tilleul, frêne, de toutes dimensions ; chevilles et chevillons, fournitures diverses pour teinturiers. Usine a vapeur.
- Benzines
- Deutsch (Les fils de A.), 58, rue de Châteaud in, Paris. Stern (Albert), 88, avenue Parmentier, Paris. Benzines et benzolines.
- Bidons
- Defrance, 9, passage de la Ferme-Saint-Lazare, Paris. Bidons en fer terne pour couleurs, produits chimiques.
- Blanchiment (Articles pour)
- Bloche (Albert), ingénieur civil des mines, 46, rue de l’Echiquier, Paris. Eau oxygénée française supérieure, marque P. Pelgrain. Eau chimiquement pure.
- Porlie., au Perreux (Seine). Eau oxygénée spéciale pour le blanchiment.
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton,écheveaux,bobines,etc Wilson-Clyma (T. E.), 40, rue Faidherbe, à Lille (Nord). Agent exclusif de Mather et Platt (Limited), à Manchester. Cuves et procédé Mather. Machines à grande production pour tissus de lin et coton. Cuves et procédés Bennett pour fils en écheveaux et bobines, etc., etc.
- Bleus
- Deschamps frères, au Vieux-Jeand’heurs, et à Renesson (Meuse). Outremer pour impression, azurages.
- Granjon (J.), 11, boulevard Magallon, Marseille (Bouches-du-Rhône). Bleu de prusse, sulfocvanates divers.
- Bois de teinture
- Daniau fiis aîné, 11, rue Marengo (Gironde). Bois de teintures en bûches et triturés, extraits secs, liquides.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Appareils pour l’extraction des matières tinctoriales par les teinturiers. Le Bertois (G.-A.), 40, rue de la Bourse, le Havre (Seine-Inférieure). Bois de teinture, bûches ou en poudre, extraits secs ou liquides.
- Borax
- Bonneville et Cie, 50, boulevard Magenta, à Paris. Borax, acide borique cristallisé, acide borique pailleté.
- Brevets d’invention
- Caron (Ed.), ingénienr, boulevard Richard-Lenoir, Paris Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-» seil pour les industries textiles et tinctoriales.
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Brosses
- Hornberger, 23, rue Sigisbert-Adam, à Nancy, (Meurthe-et-Moselle. Brosses industrielles pour teintures, impressions et apprêts.
- Perrier (J.), 1, rue de la Parcheminerie, Paris. Brosses spéciales pour la teinture.
- Caoutchouc
- Martiny et Cie, rue de la Briche, Saint-Denis (Seine). The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- J. Decoudun et Cie, E. Delaroche et ses neveux successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Mouton (Ch.), ingénieur-fondeur, à Vrigne-aux-Bois (Ar-dennes). Calorifères breveté s. g. d. g. pour séchage économique dans les blanchisseries, teintureries, etc., tient peu de place, chauffe beaucoup avec peu de combustible
- Cartons lustrés pour apprêts
- Piques aîné, Pelleray-sur-Lignon, par Chanceaux (Côte-d’Or). Cartons lustres pour apprêteurs.
- Voisin frères et Pascal frères. Cartons pour apprêts,»» rue Godefroy, Lyon (Rhône).
- Chaudronnerie
- Charmois. — J. Lasnier, successeur, 7 et 8, rue Saint-Simon, près la rue du Bac, Paris. Bassines et chaudières pour teinturiers.
- J. Decoudun et Cie, Delaroche et ses neveux, succes . seurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour b’anchisseriee teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chaus-dières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Egrot, 19, 21, 23, rue Mathis, Paris. Bassines, chaudières, cuisines à couleurs.
- Chimistes
- Mollet (Louis), 44, rue Notre-Dame-des-Victoires, Pâns
- Chlorures divers
- Bréquin (F.), Ablon (Seine-et-Oise). Chloru e décolorant, eau de javel.
- Ruelle (Henri , 38, rue de Sévigné, Paris. Chlorures de., lorants, cristaux de soude, carbonate de soude pur, sels soude.
- Cochenille
- Picard Jay et Cie, Saint-Fons (Rhône). Cochenille, carmi de cochenille pour toutes industries.
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-
-
- Works
- eveux, âge, etc. , chauf-
- ois (Ar-ige éco-;c., tient ustible.
- ET DE L’IMPRESSION DBS TISSUS
- 569
- (Côte-prêts, 1
- t Sain-udières
- succes-sérié et
- chaur-s.
- idières.
- TABLE DES MATIÈRES
- PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE
- , Pars.
- dorant.
- i déco-sels ii(
- 39® Volume — Année 1895
- A
- Acidulage (Procédé d‘) de laines, chif-onsde laines ou tissus de laine des-"inés à être carbonisés ou blanchis,
- I P8r M. Gustave Philips.............. ^indications (Les) de l’Etat. ... 444 I PDAreil agitateur pour encolleuses, par
- •‘Eugène Bach, directeur de fabri-I que.................................
- APpareil à couper les étoffes, par MM. Ru-
- "lPh Buchwald et J.-C. Keindorff. .
- I PPareils (Perfectionnements aux) à t rer ou à humidifier l’air des salles ateliers, par m. James Stott. . . .
- pareil à graisser, adoucir, humecter, daporiser, charger ou encoller les fils
- I ischaines et de trames, soit pendant 1 bise fferentes manutentions que su-| tojeent les premiers avant d'être tissés, I des au moment même de la confection
- . rames, par M. M. Lailler............ Appara:
- I lion u pour griller les tissus (Inven-L aworth), par M. John Imray. .
- eyaeil (Nouveau système d’) de sé-tisgeer d‘épaillage ou d’apprêt pour liDi 8 dit « Aéro-secheur a action mul-I géni?’ par M. Fernand Dehaître, in-L ' "r constructeur...................
- teinels (Perfectionnement aux) à degc[e, apprêter et laver les corps : et I cnapeaux, par MM. James Booth Appar eEThorneley..................... I de te} $ (Perfectionnements dans les) | fabricanre, par M. Tom Bray Bowers, : Vreils (Perfectionnements aux) h
- M, A® 08 matieres textiles, par ‘APlonse Rueb, 10 1
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- 536
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- y
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- Apprêt des tissus............... 177, 397 445
- Apprêts (Des), par M. Ude. 247, 272 294, 320, 372, 393, 417, 439 471
- Apprêts (Des), parM. Emile Duhem, 206 231
- Apprêtage mécanique de tous tissus à jour ou autrement dits à mailles ouvertes, par M. Pierre Fiard et Mlle J. Dévier 60
- Arrangement (L’) Franco-Suisse. 349 397
- B
- Bac laveur (Nouveau système du) pour le lavage des laines, par la Société V. Fouan-Leinan et fils.............. 228
- Bérets légers (Fabrication de) en tricot avec apprêt, par la Société Lauthère frères............................... 422
- Blanchiment (Procédé de) des fibres végétales............................ 270
- Blanchiment (Nouveau procédé de) du lin, de jute, de la ramie, du coton et autres textiles, par M. Verhaeghe-Vandewynkèle......................... 104
- Blanchiment (Sur un procédé perfectionné de) des matières filamenteuses et autres, végétales ou animales, par M. Mathieu........................... 173
- Bleu (Note sur le) dianisidine sur rouge paranitraniline, par MM. Bloch et Schwartz 53
- Boîtes à levées pour le mouillage et le vaporisage, par Mi 0, Bonsi, 150
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- CH
- O
- Broche (Nouvelle) perfectionnée pour la teinture, le blanchiment ou l'apprêt des fils en bobines, par M. Gaebelé..
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- 6
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- 269
- Cylindres (Perfectionnements aux) de pression d’étriage pour machines de filature pour tous textiles, par M. Emile Quirin.......................
- G
- Chambre syndicale des teinturiers-dégraisseurs. 34, 55, 105, 127, 151, 201, 248, 296, 462
- Charge (La) des matières textiles et le décreusage. .........................
- Ghromogène (Notice sur le) par M. Max Becke...........,....................
- Comité (Le) mixte des salaires dans l’industrie de la teinture en Angleterre. .
- Commerce (Le) des laines en Wurtemberg.................................
- Commission (La) du travail...........
- Composition (Nouvelle) pour enlever les taches sur toutes les étoffes et remettre à neuf les chapeaux, les gants, les meubles, etc., dit « Rovusine » par M. René-Louis Palisseau..............
- Connaissements (Projet de loi sur les) . Conservation (Note relative à la) des préparations au Benzo—naphtol surtis-susde coton, parM. CamilleHurz,chimiste................................
- Conservatoire national des Arts et Métiers. Cours publics gratuits de sciences appliquées aux arts . . . . Contrats (Les) de louage du travail . . Contribution (La) personnelle mobilière.
- Couleurs azoïques (Note sur quelques nouvelles formations) sur tissu de coton, laine et soie, par M. Jos. Po-korny................................
- Couleur de bronze (Procédé pour préparer de la) incombustible, par M. Cari Reich................................
- Couvertures (Perfectionnement dans la fabrication de ), par la Société Bau-land, Dusset et Schnorf..............
- Crèpe-deuil (Nouveau tissu) pure laine imitant le crêpe anglais, par la Société Francisque Vland et Cie . . . . Cuves de teinturerie (Nouveau système de serrage pour), par M. César Boët.
- Cylindres élastiques pour machines à laver et à apprêter, par M. Alexandre-Théodor Sarfert .....................
- D
- Décoration (Nouveau procédé de) des tissus, par M. Victor Crépet..........
- Décoration des tissus (Perfectionnements à la)..........................
- Décorticage (Nouveau procédé de) et de dégommage des fibres textiles et prin-cipalement de la ramie, par M. Girard Décortication (Nouveaux procédé et moyens de) des plantes textiles et spécialement de la ramie, par M. Pierre Paulin-Faure........................ Dégommage et décortication simultanés à vert ou à sec, des plantes textiles, genre bochméria et autres, parM. An-toine Badoil.............•
- Désinfection des chiffons destinés à l’im-portation...................... ,-*
- Dessins (Production de) en creux sUr velours et autres tissus à poils, par M. J.- B. Martin......................
- Dessins, moirés (Nouveau procédé poUr obtenir directement ou indirectemen des) chinés, ondulés ombrés, etc , et en toute couleur et sur toute matiëre; par M. Camille Thiébaut............' Dévidoir perfectionné destiné au renvl dage des fils de soie, coton ou autrep par M. François-Noël Déras ...** Dispositif pour laver, mordancer, teindre et débarrasser de l’eau, la laine, Pa M. Gustave Politz..................*
- Dispositifs de ventilation (Perfectionn, ments dans les) appliqués à l’industr ’ parM. T.-E. Wilson-Clyma •• 1 Douanes françaises, 13, 39, 63, 110, 170 Draps (Procédé pour rendre certaln. ou étoffes de laine intachables, Iies trécissables et imperméables, et M. empêcher de prendre l’eau, par Thomas
- Droits d’entrée (Les nouveaux) en P gique............................''.‘.g
- Durée (La) du travail dans les uS!’ et manufactures..................* "
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-
- KT DE L’IMPRESSION DES TISSUS
- C —
- E
- Elévation des droits de douane sur les lames peignées et cardées, en Espagne
- Emballage (Caisse pour 1’) d’étoffes en couches horizontales ne se touchant pas, par M. Heinrich Wolheim à Dresde (Allemagne)...................
- Enlevage (Note sur un procédé d‘) aux chlorates et aux prussiates, par M. Paul ................................
- Enlèvement (Procédé d’) des taches noire dites a. marques » sur les laines nettoyées ainsi que sur les produits manufacturés correspondants, par M.
- Epaillage (Procédé d‘) chimiques des lames, des tissus et des chiffons, par M. Emilien Lasbordes, fabricant de molletons..................... Epingle attache pour liasses d’étoffes ou de papier, par M. Louis-Paul Leclercq Brica JJx n- 339 breveté s. g. d. g., par Par MM. J. Ruch et fils, à Pantin.... foreuse (Système d’) perfectionnée senommée « l’Economique », applicable a a récupération des liquides volatils, ParM. Edmond Deslandes..... tendage (Nouveau système d’), par M. Edmond Urbain. . .......... . .....
- ne a moulures pour costumes, fan-alsies, tentures, etc, et procédé pour pS produire, par Mlles Françoise peyre, Joséphine Peyre et Clarisse
- Vl8 ou enveloppes pour fils en éche-eaux, par M. Benjamin Latham paTmstrong
- Tpaction de la laine (Procédé et appa-— Perfectionnés pour l‘) et autres p i eres fibreuses, par MM. Charles
- R u et Charles Hiram Briggs.......... hait (Procédé de fabrication d’un) revant à savonner, par MM. Aug.
- p—"hmetCie......................... g,Position (L) de 1900.130
- Position de Rouen en 1895...... 424
- Pages
- 326
- 177
- 299
- 469
- 270
- 177
- 156
- 245
- 203
- Pag as
- Fils de coton (Perfectionnements à la fabrication du) teint, par M. Salzmann 420
- Fils (Perfectionnements à la fabrication des) destinés à être teints, soit comme fils, soit comme tissus, ou pouvant être teints, par M. Fernand Gros . . 125
- Fixation (La) des couleurs diamines, par le traitement après teinture avec des sels métalliques, par A. Kertesz. . . 101
- G
- Gaufrage et moirage simultanés des tissus, par MM. Francisque Voland et Cie 269
- Gélatine (Perfectionnements dans la fabrication de la), par M. Ernest Samuel Spencer, 7
- H
- Humidificateur d’air à dispositif de pulvérisation de l’eau, par M. Edouard Hochheim.......... 6
- 1
- 80
- 509
- 293
- 438
- 561
- 542
- F
- eutre (c
- à ch wenre de) pour doublure de fers
- M weval 011 autres emplois, par
- ’ wlllem Muller...................... 341
- Imperméabilisation (Système d’) de tous les tissus en laine, soie, coton, etc., par MM. Ernest Schmidt et Parfait Dubois..................................125
- Importation (Droit d’) en Bulgarie. . . 156
- Impression (Perfectionnements dans 1’) sur calicut et autres tissus, par la Société dite : Edmund Potter et C° Limited...................................126
- Impression (Note sur un procédé d’) de la céruléine et du bleu d’alzarine alcalins sur rouge turc, par M. Félix Bin-der................................... 302
- Impression (Procédé d’) par enlevage sur tissus de laine, laine et soie, soie et autres similaires, par MM. Guillaume ...................................31
- Impression (Application de 1’) sur l’envers des tissus, par M. Boyeux. . . 81 Impression des couleurs basiques. . . 536
- Impression (Etude sur 1’) des pilous et flanelles coton, parM. O. Piéquet. 478 515 540
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- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pages
- Impression (Etude sur un genre d’) sur tissus, par M. O. Piéquet. 223, 250 274 302
- Impression (Perfectionnements apportés à l’) des tissus de tous genres, par M. Victor Roche.......................246
- Impression (Perfectionnements dans 1’) des velours, peluches, etc., par la Société Brunet-Lecomte et Devay. . 81
- Impuretés (Sur les) du sulfate d’alumine dans ses rapports avec la teinture. . 319 Industrie (L’) du coton en 1894. . . . 446
- Industrie (L’) de la teinture à Bâle en 1894................................ 325
- Influence (De 1’) sur le tissu du dégraissage de la teinture de l’apprêt de la laine.................................229
- Informations. 39, 85, 109, 132, 178. 207 255, 326, 351, 373, 445, 483, 519 537
- J
- Joints métalliques (Perfectionnements apportés aux) rotatifs, applicables aux cardes, machines d’apprêt, machines de préparation, de peignage, de fabrication de papier, par M. Charles Bonduau, tourneur mécanicien.
- Jurisprudence. 15, 39, 64, 87, 110, 135 159, 181, 208, 255, 279, 328, 351, 400 425, 519
- 437
- 543
- L
- Lavage (Nouveau système de) dégrais-sage, rinçage, acidage et désacidage des laines et autres matières textiles, ainsi que pour des procédés et appareils employés dans ce but, par M. Alphonse Dicktus.......................81
- Laveuse mécanique pour tissus, par M. Hermann Schiedges. . . . 421 533
- Législation commerciale étrangère : Espagne...............................254
- Législation commerciale étrangère : Russie............................... 134
- Lettre (U J d'avis y 86
- Vinge Wléi par M. A. Sohlumberger 8
- Liquide destiné à l’imperméabilisation de tous les lins, chanvre, coton et soie dénommé « système Gonnet », par la Société Gonnet et Reynaud ..
- M
- Machine à apprêter, par MM. J.-B. Carpentier et Edmond ..................
- Machines (Perfectionnements aux) à apprête”, par M. Mathieu Michalot-Sirot...............................
- Machine à apprêter et imprégner les étoffes, par M. H. .................
- Machines (Perfectionnements aux) à apprêter les tissus et plus spécialement à celles dites « rames sans fin dérailleuses », par M. Alphonse Côte.
- Machine à encoller, par M. Philippe-Emile Van Berendonck...............
- Machine (Système de) applicable à l'im-pression de la mesure sur la lisière des étoffes, par MM. Emile Hamann et Paul Haendel................... •
- Machine à mesurer (Système perfectionné de) les étoffes, par la Société 534
- Reynaud frères.................•
- Machine (Système de) à sécher les éche-veaux de fils, par M. August Mont- 3 1 forts ...........................
- Machine (Système de) à teindre les fils, 317 par M. John Georges Haslam.... •*
- Machine à teindre les matières textiles en écheveaux, par M. August Burck- 476 hardt, ingénieur....................
- Machines (Perfectionnements dans les) à teindre les textiles, par M. Jules 8 Berger...............................
- Machine à teindre les tissus, en utilisant le matériel actuellement en usage dans cette industrie, par la Teinturerie 197 Stéphanoise...................... •*
- Machine (Système de) à tordre les éche- 29 veaux, par M. Ciaudius Condamine. Marques (La protection internationale 154 des) de fabrique ou de commerce-: Matières (nouvelles) colorantes. 107 558 131, 201, 349, 394, 440, 481, 513
- Matières colorantes (Revue des) nou-velles au point de yue de leurs appli-nations è !a teinture; par M, Fréderio g ............................... 309,819 '
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- ET DE L'IMPRESSION DES TISSUS
- ep
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- Matière colorante (Procédé pour la production d’une) jaune basique, par la Compagnie parisienne de couleurs d’aniline...........................
- Melangeur-barboteur à vapeur pour acides et mordants pour la teinture, par M. Gustave Lépaulard et Mme Lé-paulard née Gauthier...............
- Mercerisage du coton. Etude des changements de propriétés physiques communiquées à la fibre du coton par action de la soude caustique, par M Albert ...........................
- Méthode (Nouvelle) de fabrication pour matières colorantes sulfonées, par la Société Jean Rod, Geigy et Cie.....
- Méthode perfectionnée et machine à im-primer les dessins sur étoffes, tissus, eutre, par MM. Samuel Holt Sharp
- Metiers (Perfectionnements aux) pour 6 déraillage et séchage des tissus, P&rM. J. Girond....... .............
- Mordant (Note sur le) de glucine, par Maurice Prud’homme.................
- ardant de teinture teignant par le bois ode, campêche on extrait, tous les ] sous mélangés tels que laine et coton, elAf et soie, laine, soie et coton, laine s. Tl, eic., en noir, par M. Narcisse ................../.................
- alens. (Perfectionnements dans les) texea ibrer, parer et finir les produits — », et la matière pour les exécuter, ^M. Bardley Bois Manby.............
- aens (Perfectionnements dans les) sec ormer le dos des tissus, sans le , ours de la presse hydraulique, par v. Société Drin et Trouvé ........ aXens (Perfectionnements apportés repi les) et procédés employé pour e te er l’élasticité des tissus, tricot, Mo •> Par M. Frédéric Georges Baugatz pionde reconnaître le chromate de neuse dans les cotons, par M. Caze-
- Pages
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- Pages des déchets de laine peignée ou autre, par MM. Jakob Strakosch et Alfred Herzet............................. 341
- Nettoyage (Procédé de) par voie chimique des produits fabriqués en laine ou poils, à moitié ou entièrement achevés, par M. Karl Herold, Alexandre Bayer et Edouard Balatsch..............270
- Noir à l’acide (Procédé pour impression sur laine du).......................... 84
- Noirs (Des) en teinture du coton, par
- M. Emile Duhem.........................198
- O
- Obtention (Procédé d’) de matières colorantes du genre « noir d’aniline » sur les fibres textiles, par M. Frédéric Reisz................................ 246
- Ornementation (Nouveau procédé d’) des étoffes, par la Société Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Mornas............245
- Oxydation (Appareil mécanique pour l’) du noir Monnet, par MM. Gilliard, Monnet et Cartier................... 418
- P
- Paquetage (Perfectionnements apportés au) des écheveaux de fil, parM. Benjamin, Latham Armstrong..............534
- Pistachier lentisque (Application du) aux opérations de teinture, par M. L.
- Chavenb................................ 60
- Préparation (Système de) des fibres de ramie, chanvre, etc., pour le peignage et le filage, par MM. Dick Edwards
- Radelyffe et Taylor Burrows..........391
- Préparation (Nouveau procédé d.) de mordants colorants, par la Société Dahl et Cie..........................421
- N
- ÎS0®6’.................. 204
- 6380 (Nouveau procédé de) et de oiHaten gimultanesde U laine et
- co O
- TP
- Préservation (Procédé de) de la rouille et de l’humidité, par M. Charles Petit 294
- Presse électrique à apprêter les tissus. 443
- Procédé et appareil pour décatir et repasser, par M. Adolf Pitsch.............*127
- Procédé et appareil pour teindre les tissus et étoffes par pulvérisation, par
- M, Georges Bonbon. 469
- Procédé de fabrication des fibres propres
- * la donfeetien des tissus m < •m • n M?
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- st
- *
- Pages
- Procédé et appareils perfectionnés pour le traitement automatique de toutes matières et particulièrement des matières textiles, par la Société Leblois, Piceni et Cie........................... 475
- Procédé pour dégommer les fibres ou filaments textiles, tels que les cocons de soie sauvage, le lin, le chanvre, le jute, l’ortie, etc., en les traitant au moyen d’une application de pancréas pur et composé, par M. J. Soltau.... 341 Procédé pour délustrer et enlever le luisant sur toutes étoffes et vêtements neufs ou ayant été portés et enlever le luisant ayant été produit par frottement, par Mme veuve Kohler 30
- Procédé consistant à enlever les taches dites « marques » provenant des matières résineuees existant dans les laines, blousses ou déchets de toutes provenances ou mises accidentellement ainsi que dans ces matières fabriquées ou en cours de fabrication ; tissus, feutre en pièces, en cloches pour chapellerie et morceaux pour tous usages et destinations, par M. Paul Gabriel Delbourg................................ 420
- Procédé perfectionné pour épaissir et fixer les couleurs et les mordants servant à l’impression sur calicot, par M. Cardley Bois Manby................... 470
- Procédé (Nouveau) pour mouiller et apprêter les fils de lin et de chanvre, leurs filasses, leurs étoupes et toute autre matière filamenteuse dans le filage mouillé et demi-mouillé, applicable aux machines à filer existantes, par M. Francesco d’Andrea............... 535
- Procédé pour rendre la soie, la laine et le lin en écheveaux ou en pièces et les tissus mélangés de toutes matières textiles, après teinture et soit après dessiccation, intachables ou réfractaires aux taches nouvelles, par M. Jean-Baptiste Rapetout............... 365
- Procédé pour teindre le ruban de laine peignée, par la Société anonyme de Croix................................... 477
- Produit (Nouveau) dit « arti-mite » pour la conservation des vêtements, étoffes, fourrures, etc., par M. Henri Augé.. 389
- Produit (Nouveau) dit «la lustrine» servant à apprêter le linge et faciliter son repassage en lui donnant un glaçage ou brillant parfait, par M. Victor Hippolyte Voilly, chimiste.............. 246
- Progrès dans la teinture de la laine,... 368
- Propriété industrielle (La protection de la).....................................
- Purgeur épurateur de fil à grande sur-• face grillée applicable à tous les fils textiles, par M. Joseph Voelker. .. •
- R
- Rame (Emploi de la) sans fin pour le finissage des tissus déraillés, par M. Georges Malleval........................
- Recueillement (Procédé de) de l'Indigo non fixé sur les matières textiles,d’utilisation immédiate de cet indigo, de teinture directe et de dégraissage à l’aide d’un produit savonneux, par MM. Maistre et Campagne................ • Revue des matières colorantes nouvelles au point de vue de leur application à la teinture, par M. Frédéric Reverdin,
- Romaines (Perfectionnements dans les) pour peser le fil, par M. Arnord Schroc.
- Rouissage chimique (Procédé de) de tous textiles : ramie, lin, chanvre, etc., par Q3
- M. Masse...............,.........
- S
- Saisie-Arrêt (Loi relative à la) sur les salaires et petits traitements des ou- 36 vriers et employés......................*
- Séparateur d’eau et de vapeur, par 903 M. John Idson Swet. ................. 1‘ Situation du marché des cotons à Liver 445 pool au 31 août 1895 ......................................... ...................
- Société industrielle de Mulhouse P5Q: 373 gramme des prix à décerner............344
- Société industriel du Nord de la France-
- Société industrielle d’Amiens....... 1 538
- Soie (La) artificielle................
- Soyage (Le) des tissus, fils ou fibres textiles pour l’utilisation des déchet de soie de toute nature, par MM. Brog 77 beck et Esquiron.................... °
- Substances rendant les tissus imper 441 méables, par M. Ude.................•" 69
- Suisse (La) et la bonneterie française.
- Syndicats (Les) ouvriers et la mise 8 516 l’index.................................
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- ET DE L’IMPRESSION DES TI88ÜS
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- T
- Pages
- Tapis (L’industrie des) à .............. 376
- Tarifs de chemins de fer, 207, 231, 519 542 Teinture (Appareil destiné à la) du coton, de la soie, de la laine ou de toute matière textile filée disposée en bobines à fil croisé faites sur tubes cylindriques ou coniques sans joues, de forme analogue à celles faites sur les bobinoirs de préparation de filature de laine ou de coton, par M. Bertrand............... 221
- Teinture (Procédé de) en une ou plusieurs couleurs, de tissus mixtes, par la Société Thomas et Prévost................. 390 Teinture du cuir avec les couleurs basi -
- ques.....................................
- Teinture sur étoffes.................
- Ceinture (Perfectionnements apportés à la) des fibres, par MM. le docteur Martin Edward,le docteur Walstein Arnold Henry Peter et M Edward Spott.......
- Teinture des fourrures (Perfectionne-ments à la) par M. Lacourbat,........
- Peinture (Notes de) et d’impression..... Teinture (Procédé de) avec mordançage photographique, par MM. JeanHelouis et Charles de Saint Père.............
- Teinture à sec (Appareil destiné à la) des tissus de tous genres, soie, soie de colon, soie et laine,etc , par MM. Olivier a Hector de Rochefontaine et Victor Roche............. . .........
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- Teinturiers (Les) français.......... Tissus, par M. Eugène Lebée. •......».•
- Tissus (Fabrication de) à effets combi-nés de latté et de brodé, par M. Fer-nand Boyer.. ........................
- Tissu élastique (Nouveau) pour la, con-fection des bandes, ceintures, etc., par M. H. Billwiller.....................
- T*
- SSu en fils de lin et de soie pour linge, objels d’habillement et usages hygié-"iques, par M. Karl Hugo Weber . .. "issus imprimés (Perfectionnement à la abrication des) par M. Fernand Gros "issus nouveaux obtenus par combinai-Son de soie cuite et laine, par la So-cHete Ducôté et Côte
- (Nouveau genre de) avec parties sansparentes imitant les vitraux, par ' Maurice Francolin . ,..............
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- Traitement (Procédé de) des fibres textiles d’origine végétale, en vue d’augmenter leur pouvoir absorbant pour les matières colorantes et leur aptitude à la teinture, et obtention de fibres textiles jouissant de propriétés nou
- velles, par M. Vignon ....................... 33
- aitement (Procédé et disposition pour le) de la laine, par M. Heinrich Schirp, fabricant............... .. .............. 176
- Traitement (Perfectionnements dans le) des matières végétales fibreuses en vue de la fabrication de fils textiles, par MM. Jonathan Smith et Philippe Winter Nicolle........................ 204
- Traitement (Procédé et appareil perfectionnés pour le) des matières textiles en général et particulièrement des cotons en tous états soit bruts, soit plus ou moins ouvrés, par la Société Le-blois, Piceni et Cie ................. 318
- Traitement (Nouveau procédé de) des tissus ayant pour but de produire la séparation et l’épanouissement des fibres constituant en vue de modifier leur aspect et d’obtenir des effets spéciaux, et appareil qui s’y rapporte, par MM. Arnoult, Francis Moritzet Lucien Canevot............................... 509
- Transformation (Procédé de) des tissus unis en tissus bouillonnés, gaufrés ou à jours, par la Société Meunier et Cie 149
- Transformation des tissus unis ou armu-rés en tissus crépés imitant le crêpe de Chine ou crêpons analogues, par
- MM. Garnier et Cie..................... 82
- Travail (Le) dans les manufactures .... 106
- Tribunaux........... 13, 110, 136, 180 484
- Tubes ondulés (Application des) au dé-rompage des tissus, par MM. Claude Coiffard et Tony Poncet............ 390
- V
- Vaporisage (Appareil destiné au) des tissus, filés, echeveaux, etc., et au fixage des couleurs, par la Société française pour la fabrication des tubes......... 390
- Vaporisage (Perfectionnements apportés au procédé et aux appareils de) des tissus, par M. Thomas Illingworth.. 6
- Vert de Schweinfurth (La fabrication du) 318
- Imprimerie Ed Rousset et Cie, 20, rue Turgot, Paris,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTUKS
- BIBLIOGRAPHIE
- Tous lee ouvrage» ct-deitou» sont en vente au bureau du journal. Pour les recevoir franco par retour du courrier, envoyer mandat ou timbres-postes.
- VIENT DE PARAITRE
- L’industrie du blanchissage et des blan chisseries, par A. Bailly, secrétaire de la Chambre syndicale des blanchisseurs de Paris. 1 vol. in-16 de 383 pages avec 106 figures, cartonné, 5 fr. 50.
- Ce livre est divisé en trois parties principales :
- 1° Le blanchiment des tissus neufs, des fils et des cotons;
- 2o Le blanchissage domestique du linge dans les familles ;
- 3° Le blanchissage industriel.
- C’est-à-dire le blanchissage tel qu’il est exploité dans les usines de blanchisserie, installées dans les grandes villes. Ces trois parties principales sont précédées d’un précis historique du blanchiment et du blanchissage à travers les âges, et d'une étude spéciale des matières premières employées dans cette industrie.
- A la fin du volume sont groupés les différents renseignements recueillis par l’auteur, sur les installations et l’exploitation modernes des usines de blanchisserie ; on y trouvera décrites :
- 1° L’installation et l’organisation des lavoirs publics;
- 2o Les blanchisseries spéciales du linge des hôpitaux, des restaurants, dos hôtels à voyageurs des établissements civils et militaires ;
- 3° La manière d’établir la comptabilité du linge à blanchir ;
- 4o Les relations entre la direction des usines, leur personnel et leur clientèle.
- On trouvera dans ce livre les nombreux tours de main, les procédés en usage, mais peu connus, d’une industrie des plus utiles et des plus répandues. Au point de vue de l’hygiène, il faut opérer, le plus souvent possible, le blanchissage du linge en service. Au point de vue de l’économie domestique, il faut arriver à bien blanchir avec les procédés les moins coûteux. Ce livre permettra d’atteindre ce but et donnera satisfaction à l’hygiène et à l’économie domestiques.
- Traité de la teinture et de l’impression des matières colorantes artificielles, par J. Dépierre.
- Première partie : Les couleurs d’aniline. 1 volume grand in-8° contenant ??1 échan-tillong, tant imprimés que teints, sur goie, laineg c0ten, ouiu, et 19 tableaux, dont I aved
- indication en couleur des réactions caractéristiques, relié, 36 fr. 60.
- Deuxième partie : L’alizarine artificielle et ses dérivés. 1 volume grand in-8° contenant 181 échantillons, tant imprimés que teints, sur coton, jute, etc., 19 planches hors texte et 108 figures, relié, 40 fr. 60.
- Troisième partie : Le noir d’aniline, l’indigo naturel, l’indigo artificiel, impression sur laine. 1 volume grand in-8° contenant 176 échantillons, 10 planches hors texte, 51 figures et 1 carte, relié, 35 fr. 60.
- La pratique du teinturier, par Jules GARÇON, ingénieur chimiste, membre de la Société des ingénieurs civils, des Sociétés industrielles ce Rouen et de Mulhouse, etc.
- Tome 1 : Les méthodes et les essais de teinture, 4 fr.
- Tome II : Matériel de teinture, 10 fr. 60.
- Tome III : Recettes et procédés spéciaux de teinture (en préparation).
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIÈRES GRASSES
- Méthodes d’essai et d’analyse des huila suifs , graisses , glycérines , huiles tournant beurres, cires, résines, etc.
- Exemples d’analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académ’e. — Lauréat d la Société des Agriculteurs de France. — Essayeur commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figurer Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
- Dictionnaire d’analyse des substance organiques, industrielles et commercial par Adolphe RENARD, docteur ès-science, professeur de chimie à l’Ecole supérieure “e, sciences de Rouen. — Un volume petit in-2j avec figures dans le texte, relié. . 10 fr-0
- FORCE MOTRICE ECONOMIQUE
- Niel
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