Moniteur de la teinture des apprêts et de l'impression des tissus
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- 5 Janvier 190
- Le Numéro
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- des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES & TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- 45e Année. — N’ I.
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- Le Numéro :
- 5 Janvier 1901.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d® journal. ,
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- L'électro-chimie dans la teinture et l’impression (suite).
- Blanchiment et Teinture de la toile (suite).
- Noir immédiat et bleu immédiat (suite).
- Notre service d'assurances.
- L’hygiène et la sécurité des travailleurs.
- La loi sur l’arbitrage et la grève obligatoire.
- Société industrielle de Mulhouse.
- La loi sur les accidents.
- Jurisprudence. — Informations. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- L’ELECTRO-CHIMIE dans la Teinture et l’Impression
- par A. E. SUNDERLAND
- Mémoire lu devant la « Society of Dyer& and Colorits » à Londres.
- (Suite)
- Goppelsrœder a tiré également de l’aniline de la nitro benzine, de l’alizarine et de l’anthraquinone.
- L’électricité peut être appliquée dans la teinture dans deux différentes phases : 1o dans l’impression ; 2° dans le bain de teinture.
- En ce qui concerne l’impression électrique Goppels roeder opère comme suit : Une plaque de plomb, ou ouïe autre matière conductible, est employée comme pôle négatif et le crayon ou la plaque-patron comme
- pôle positif; entre les deux on tend le tissu imprégné des divers produits chimiques. En faisant passer le courant, il se produit la décomposition des divers produits chimiques là où le patron est mis en contact et le dessin se trouve reproduit. Par exemple :
- lo Si le tissu a été imprégné avec une solution acide de sel d’aniline, il se produit un dessin noir d’aniline.
- 2o Si le tissu a été imprégné avec du thiocyanate de potasse, il se produit un dessin tirant du jaune à l’orange.
- Goppelsrœder a reconnu également que quelques teintures, telles que le rouge de Turquie et le bleu indigo, peuvent être déchargées en blanc, par le cou rant électrique et ainsi par une combinaison avec le noir d’aniline et du jaune canari il a pu produire des impressions en blanc, en noir et en jaune sur des fonds rouges ou bleus
- Lorsqu’on a employé des oxydes métalliques, l’oxyde s’est précipité et le tissu, en teignant avec des alizarines à montré des dessins là où le courant avait passé, c es résultats obtenus sont très intéressants et depuis, on en a obtenu d’aussi intéressants avec les teintures azo.
- Les composés diazo sont tellement instables qu’ils sont décomposés par la lumière ordinaire. J’en ai soumis quelques-uns au courant électrique et j ai trouvé qu’avec un courant de 20 à 40 volts 5 ampères, un contact d’un cinquième de seconde amène dans quelques cas la décomposition, et au développement, l’impression ne se développe pas. Cette décharge pourtant n’est ni rapide ni suffisante, mais elle peut
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- être augmentée en mélangeant au composé diazo une certaine quantité de chlorure de sodium, du nitrate, du chlorate ou d’autres produits chimiques appropriés, lesquels, lors du passage du courant mettront en liberté des composés capables de décharger plus com-ètement le compospé diazo.
- Ces réactions peuvent ère grandement étendues, et en employant les couleurs elles-mêmes au lieu des bases que contient le groupe amide, on peut obtenir des effets très utiles, comme par exemple; avec l’aro-saniline on peut obtenir des échantillons de rouge et de brun foncés, avec la safranine, des bleus foncés et du rouge et avec du cyanole des combinaisons très curieuses. Le cyanole par la décomposition devient jaune mais s’il est exposé à l'air ou à quelque procédé oxydant, comme un courant électrique, il produit une teinte fine bleu-paon qui devient très stable en lavant au phénol ou à la soude.
- Un autre procédé d’impression par l’électricité, qui offre également certains aperçus très intéressants, est celui par lequel on emploie des bases organiques conjointement avec des anodes métalliques. On peut l’utiliser très efficacement pour la production d'effets complètement en opposition avec ceux qui précédent, et certainement cela vaut la peine de les essayer, surtout dans l’impression sur coton ou sur papier. •
- Il n’y a guère que deux machines, à ma connaissance, qui puissent être recommandées pour la teinture électrique et encore elles n’offrent pas de grands avantages sur le procédé ordinaire. A mon estimation, et d’après mes expériences, une machine de ce genre devrait remplir les conditions suivantes :
- 1° Les pôles ne doivent pas être métalliques, mais charbon ou en biscuit de porcelaine. 2 Ils doivent être rapprochés l’un de l’autre autant que possible.
- 3° Le tissu doit passer entre les pôles dans la largeur ouverte.
- 4° Les pôles doivent être très doux, préférablement cylindriques, et pouvant tourner facilement.
- Ces détails sont très nécessaires, car pendant le passage ordinaire du courant électrique à travers une solution de teinture, cette dernière a une tendance à se concentrer vers le pâle négatif et à ne pas circuler librement dans le récipient qui la contient, ce qui peut produire une grande inégalité dans l’application de la teinture.
- Dans l’apprêtage des tissus,l’effet particulier qui est produit en calendrant une pièca d’étoffe dans deux
- directions différentes, une impression sur l’autre, est très connu. On l’appelle techniquement moiré ou mar-quesàil‘eau;ilestdûàla réflexion irrégulière de la lumière à la surface du tissu, une partie de la lumière étant entièrement réfléchie, et l’autre dispersée.
- Cet effet peut être obtenu de différentes façons; soit en déplaçant les chaînes et les trames d’une manière irrégulière au moyen de peignes, soit en mettant la surface de relief en dessous d’un jeu de surface extérieur, laquelle pouvant se déplacer facilement produit un changement constant de reflets et produit l’effet voulu d’une façon très jolie. Mais il y a encore une autre manière d’y arriver, c’est par l’électricité. Ce nouveau procédé est obtenu par l’application de l’élec-trolyse.
- On met une plaque de platine, d’une dimension convenable, en contact avec le pâle positif d’un courant : sur cette surface conductive on étend une matière absorbante saturée d’une solution de sel ordinaire. Sur cette surface formant tampon, on place l’étoffe qui doit être marquée et la plaque portant les marques gravées laquelle est mise en contact avec le pôle négatif et est pressée sur l’étoffe. La solution de sel se trouve décomposée et un fac-similé des marques se trouve reproduit sur l’étoffe. Afin d’obtenir des dessins opaques la matière absorbante doit être saturée avec une solution de chlorure de barium, laquelle est décomposée lors du passage du courant.
- Il convient de mentionner la presse électrique présentée par Schreihague ; son emploi rend possible d’imprimer par la presse à chaud n’importe quel genre de tissu pendant un temps indéterminé, à n’importe quelle température, et cela dans un appareil très propre et très sec dans une atmosphère libre de toute chaleur et de toute vapeur superflues; on emploie pour cela une presse ordineire laquelle peut être actionnée hydrauliquement ou de toute autre manière. On se sert de plateaux à presser pourvus d’appareils convenables isolateurs, à l’intérieur desquels [sont contenus les fils d’induction. Le tableau de distribution est monte sur des roues pour plus de commodité, il peu ainsi être utilisé sur n’importe quelle presse, ou bien être relégué dans un coin lorsqu’on n’en a pas besoin. L’étoffe est placée sur la presse selon la mode ordi-naire et on applique le courant. Les plaques deviens nent chaudes immédiatement, et lorsque le courant est appliqué elles se refroidissent assez pour être ma" nœuvrées. Les frais, par ce procédé, selon ce que j’al
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- LE MONITEUR. DE LA TEINTURE,
- appris. ne seraient pas supérieurs à ceux par la méthode ordinaire si on prend bien tout en bonne considération.
- (A suivre.)
- BLANCHIMENT ET TEINTURE
- de la toile
- Par George H. HurstF.G.S.
- {Suite)
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- He nre rte rès ute our inée n se son-nte-1 est peu bien soin ordi-vien-urant e ma-ue j’ai
- Teintes vertes sur toile
- Nous allons maintenant porter notre attention sur les teintes vertes appliquées directement sur la toile, dans ce cas nous trouvons l’occasion d’employer les couleurs simples pour quelques teintes, ou bien de produire les teintes voulues, en employant des mélanges de couleurs jaunes et bleues variées ; par ce dernier moyen nous arrivons à produire un nombre assez grand de teintes et de nuances de vert en mélangeant ces deux couleurs dans diverses proportions. L’espace, nous manquant, nous sommes empêchés de donner des formules pour chaque teinte de vert, ou chacune des combinaisons du jaune avec le bleu donnant cette couleur ; mais nous allons décrire un nombre suffisant d’exemples pour que le teinturier puisse se rendre compte de ce qu’il peut en tirer ;
- Vert foncé sur toile
- Pour 100 livres de toile, préparer le bain suivant :
- 3 livres de vert Columbia,
- 20 —- de sel de Glauber,
- 2 — de savon.
- Bien remuer, au point d’ébullition, pendant une heure, enlever et finir comme d’habitude.
- Le vert Columbia est un colorant d’une très grande utilité, il donne une série de teintes depuis le vert de mer d’une teinte très agréable avec 112 à 1 pour cent de couleur, et des couleurs foncées avec de 3 à 4 pour cent. Les verts Benzo donnent également de très bonnes teintes :
- Pour 100 livres de toile préparer le bain suivant :
- 2 livres vert foncé Benzo B,
- 15 — sel de Glauber.
- Plonger à froid, chauffer ensuite et pousser jusqu’à 70 C. ; remuer pendant un court espace de temps à cette température, puis arrêter l'ebullition et remuer
- pendant une heure, enlever ensuite, rincer et faire sécher.
- Blanchiment de la toile
- On peut faire un bain dans les mêmes proportions en opérant de la même façon avec le vert foncé Benzo G, G. La teinte de ce vert est un peu plus jaunâtre que celle qu’on obtient avec la marque B.
- On peut obtenir des teintes plus claires avec ces verts en employant des quantités moindres de couleur. Pour une couleur très foncée ont peut se servir du Benzo olive qui prend très bien sur la toile, et en employant 4 pour cent de la matière colorante. Afin d’obtenir des verts très brillants on peut se servir des verts Thiazol B et G ; 4 pour cent de ces couleurs donnent des verts brillants avec le sel Glauber et avec de 1 1|2 à 2 pour cent on obtient des verts émeraude brillants jusqu’à la teinte du vert épinard.
- Les verts Diamine G donnent des verts fins résistants en les employant de la manière suivante pour 100 livres de toile :
- 2 livres de vert Diamine G,
- 20 — de sel de Glauber, remuer pendant une henre à l’ébullition enlever et passer dans un deuxième bain de
- 5 livres de fluoride de chrome,
- acide acétique,
- remuer pendant 20 minutes, retirer, laver et faire sécher.
- Le second traitement par le fluoride de chrome fixe la couleur d’une façon plus parfaite sur la fibre et la rend plus résistante au lavage et au savonnage; 4 pour cent de la même matière colorante donne une teinte plus foncée en l’employant de la même façon. Les verts diamine B donnent des verts un peu plus bleuâtres On peut obtenir une autre très bonne teinte en combinant le vert Diamine B avec d’autres matières comme suit pour 100 livres de toile.
- 2 1/2 livres vert Diamine B,
- 1/2 — Jaune rapide Diamine B,
- 20 — sel de Glauber,
- 2 — de soude,
- 3 — savon.
- Remuer pendant 1 heure 1/4 à 1 heure 1/2 à l’ébullition, retirer ensuite, rincer et passer dans un second bain contenant :
- 3 livres de fluoride de chrome.
- Remuer pendant 20 minutes, puis rincer et plonger dans un bain chaud de
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- 4 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 3 onces de vert brillant extra en cristaux.
- Par le mélange du Bleu Diamine et du jaune Dia-mine on obtient une variété de teintes vertes selon les proportions suivantes :
- Vert rrillant.
- Pour 100 livres de toile :
- 3 1/2 livres Bleu ciel Diamine FF,
- 2 1/2 — Jaune rapide Diamine B,
- 20 — sel de Glauber,
- 2 — de soude,
- 3 — de savon.
- Remuer pendant 1 heure 1/2, retirer, rincer et passer dans un bain de
- 2 livres de sulfate de cuivre.
- Remuer pendant 20 minutes à la température de 70* C. retirer, laver et laisser sécher.
- Vert d’herbe.
- Pour 100 livres de toile :
- 1 livre Jaune rapide Diamine A, 1/4 — Bleu Diam’ne R. W ,
- 20 — sel de Glauber,
- 2 — de soude,
- 1 — de savon.
- Remuer à l'ébullition pendant une heure, puis enlever, rincer et passer par un bain de :
- 1 livre de sulfate de cuivre,
- 1 — d’acide acétique.
- Remuer pendant 20 à 30 minutes à l’ébullition,enlever, laver et laisser sécher.
- Vert foncé
- Pour 100 livres de toile préparer le bain comme suit :
- 2 1/2 livres Primoline O,
- 20 — sel ordinaire.
- Remuer a l’ébullition pendant une heure et passer ensuite dans un autre bain de :
- 2 1[2 livres de soude,
- 712 — acide hydrochlorique.
- Remuer à froid pendant 20 minutes, puis rincer et le repasser dans le même bain à 35 à 40° C. pendant une heure, puis rincer à fond et plonger dans un bain à froid composé cmmesuit:
- 5 livres acide acétique,
- 6 onces Bleu Ethyl B. F,
- 1 — Bleu Méthylène B, B.
- Remuer pendant une demi-heure puis pousser le bain à 85° C, remuer encore pendant une demi-heure,
- puis rincer et passer dans un bain chaud contenant :
- 2 livres acide tannique, et finalement passer par un bain froid de
- 1 livre tartre émétique.
- Remuer à fond et laisser sécher.
- (A suivre.)
- NOIR IMMÉDIAT ET BLEU IMMÉDIAT {Suite)
- Teinture du Bleu Immédiat sur tissus
- Pour la teinture du Bleu Immédiat on se sert des mêmes appareils que pour le Noir Immédiat, mais on ne doit jamais rincer après teinture.
- Les appareils employés sont ;
- le foulard
- le jigger
- la course ou cuve continue.
- Tandis que la teinture au foulard et au jigger peut être considérée comme la façon d'opérer normale, la teinture à la continue est plutôt destinée à la grosse production. Cette installation permet en effet d’arriver, suivant la longueur de la course, à une production très considérable.
- La teinture au foulurd
- La teinture se fait sur un foulard ordinaire d’un modèle quelconque ; seulement les rouleaux-exprimeurs de cet appareil ne doivent pas être en cuivre ni en laiton. Le bois, la fonte ou le caoutchouc sont les matières qui conviennent le mieux.
- La bassine du foulard doit être en bois ou en fonte et suffisamment grande pour pouvoir contenir au moins 100 à 200 litres de bain. Le tissu y est guidé par une série de petits rouleaux en bois ou en fonte, tournant dans des coussinets en fonte. Ces rouleaux sont à disposer de façon à ce que le tissu fasse au moins 4 à 5 passages, tout en restant constamment au-dessous de la surface du bain.
- Il faut absolument éviter le contact du bain avec toutes pièces en cuivré ou en laiton ; le bois, le fer, le plomb, le plomb dur et le nickel sont sans influence nuisible
- On garnit la bassine selon la nuance à obtenir avee :
- 10 à 20 gr. de Bleu Immédiat C, brev. s. g. d. g.
- 5 » 7 » de sulfure de sodium,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 5 » 10 » de sel marin,
- 5 » de soude caustique 40 0 Bé, .
- Par litre de bain.
- On teint le tissu, débouilli au préalable, à environ 90 C-, en donnant, selon les besoins, de 2 à 4 passages; au lieu de laisser le tissu s’enrouler après chaque passsage il est préférable de le déposer en plis.
- On nourrit le bain à raison de :
- 6 à 15% de Bleu Immédiat C, brev. s. g. d g.,
- 3 » 4 » de sulfure de sodium,
- 1 » 2 » de sel marin, 11/2 à 2 0/0 de soude caustique 40® Bé, Du poids du co on sec»
- La teinture au jigger
- La teinture du Bleu immédiat au jigger offre sur ta teinture au foulard l’avantage de donner une meilleure pénétration.
- Ainsi que nous l’avons déjà dit dans la première partie, traitant du Noir immédiat, on peut se servir pour cette teinture de tout jigger muni de rouleaux presseurs. A défaut d’un jigger muni de rouleaux-presseurs on se sert de jigger ordinaire en plaçant sur le rouleau-entraîneur un second rouleau en fonte. Ces deux rouleaux sont munis d’un bombage, comme d’habitude, et le tissu ne les traverse que pendant son dernier passage dans le bain.
- Pour la première mise on garnit le bain avec environ :
- 10 à 18% de Bleu Immédiat C, 3 rev. s. g. d. g. mais pas moins de 20 à 20 gr.
- 5 » 8 gr. de sulfure de sodium,
- 5 » 10 » de sel marin,
- 3 » 5 » de soude caustique 400 Bé,
- Par litre de bain.
- On donne 6 à 8 passages au bouillon, puis « on exprime sans rincer. »
- En continuant à teindre sur le même bain on recharge à raison de :
- 6 à 15 0/0 de Bleu Immédiat G, brev. s. g d, g.,
- 3 » 4 » de sulfure de sodium,
- 1 » 2 » de sel marin,
- 1 1/2 à 2 » de soude caustique 40° Bé, du poids des pièces à teindre.
- Après teinture on exprime, puis on vaporise sans rincer au préalable.
- La teinture à la continue
- La teinture s effectue en un seul passage sur une
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- machine pareille à celle décrite pour l’application du Noir Immédiat; seulement pour le Bleu Immédiat on supprime le rinçage.
- On garnit le bain à raison de :
- 10 à 15 gr. de Bleu Immédiat C, brev. s g. d. g.
- 4 » 5 » de sulfure de sodium,
- 3 » 5 » de sel marin,
- 5 » de soude caustique 40° Bé, Par litre.
- Pendant la marche, on nourrit le bain à raison de :
- 7 à 16 0/0 de Bleu immédiat C, brev. s. g. d. g.
- 3 » 4 » de sulfate de sodium,
- 2 » de sel marin, 11/2 > 2 » de soude caustique 40° Bé, Du poids des pièces sèches.
- Développement du bleu
- Peu importe que la teinture ait été faite au foulard, au jigger ou à la continue, le développement peut toujours se faire soit :
- d) par vaporisage, soit
- b) par remontage à la cuve d’Indigo.
- a) Développement par vaporisage
- Après teinture on ne rince pas ; les pièces encore humides sont immédiatement vaporisées pendant 1/2 heure environ sans pression. On peut se servir à cet effet de tout appareil à vaporiser ou, à défaut, d’une caisse en bois quelconque, bien fermée, et dans laquelle on peut introduire de la vapeur et de l’air en même temps.
- Le développement des pièces teintes en Bleu Immédiat s’effectue d’une façon excessivement simple, attendu qu’on n’a pas besoin de faire circuler le tissu pendant le vaporisage.
- On peut ou suspendre les pièces dans le vaporisateur, ou les charger sur un wagonnet et entrer ce dernier dans le vaporisateur.
- Il est utile, si on n’a pas d’autre installation spéciale pour cela, de recouvrir les pièces d’un drap pour les protéger contre les gouttes d’eau qui pourraient tomber pendant le vaporisage et occasionner des taches.
- Après le vaporisage on rince dans de l’eau bien chaude ; ensuite on peut remonter, s’il y a lieu, avec des colorants basiques tels que Bleu Méthylène nouveau, etc. ,
- Remarque
- Dans des usines qui ne disposent pas d’un appareil à vaporiser, on peut également développer le Bleu Immédiat en entreposant simplement les pièces teintes
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- dans un local chauffé. Les pièces, empilées ou enroulées sur des cylindres, sont placées pendant quelques heures ou pour une nuit dans un local chauffé a environ 60 80° C. Il est indispensable de bien les couvrir pour éviter qu’elles ne sèchent par endroits.
- b} Développement par remontage a l’Indigo
- Ainsi que nous l’avons déjà dit en parlant du développement du Bleu Immédiat sur coton en flottes, ce colorant possède la qualité précieuse de se développer, tout aussi bien que par le vaporisage, par l’action des agents réducteurs contenus dans la cuve d’Indigo et oxydation subséquente à l’air.
- (à suivre.}
- NOTRE SERVICE D'ASSURANCES
- Les résultats obtenus par notre service d’assurances concernant les « Accidents du travail» nous prouvent que l’organisation créée par nous répondait à un besoin.
- Nous inspirant de l’intérêt de nos lecteurs, nous avons décidé, dès maintenant, d’étendre notre service aux opérations ci-dessous qui sont faites par the Océan-Accident.
- En voici la nomenclature :
- Assurances :
- Accidents du travail (Loi du 9 avril 1898}.
- Individuelles.
- Industrielles combinées avec maladies intec-tieuses.
- Infidélité des employés.
- Chevaux, voitures et automobiles.
- Chasse.
- Chevaux et Voitures
- L’Assurance « Chevaux et Voitures », dont l’usage est de plus en plus répandu a pour but d’indemniser et de garantir les propriétaires des Chevaux et Voitures contre les accidents, que peut entraîner leur mise en circulation sur la voie publique,
- Les primes minimes de ces Assurances consenties par le « The Océan Accident » à notre service spécial ne peuvent qu’engager nos abonnés à nous demander des détails concernant ces assurances.
- Trois catégories « Assurances chevaux et voitures » sont comprises dans notre service.
- l’ Assurance directe garantissant contre les accidents causés aux tierces personnes, et choses par les chevaux et voitures de l’assuré.
- 2- Contre - Assurance étendue garantissant contre les dommages éprouvés par les chevaux et voiture de l’assuré, par suite de contact avec des chevaux et voittures d’autrui, soit queTac-cident se produise par la faute de l’assuré, soit par la faute des tiers.
- 3' Tierce-Assurance garantissant contre les accidents éprouvés par les chevaux et voitures de l’assuré, soit qu’ils résultent de contact avec des chevaux et voitures d’autrui, soit qu’ils arrivent sans participation des tiers, tels que versements de voiture ou choc contre un corps quelconque, chute de chevaux et couronnement, bris de brancards, etc.
- Les chevaux de selle peuvent être également compris dans les trois catégories précédentes.
- Automobilisme. — Tricycles-Porteurs.
- L’automobilisme par sa vogue inouïe devient malheureusement et en raison directe de son accroissement le terrain de choix des accidents.
- L’assurance vient, dans une certaine mesure, apporter ses effets bienfaisants à ce sport de demain, appelé à surpasser en furia tous ses devanciers.
- Nos trois catégories d’assurances chevaux et voituress'appliquent moyennant une légère augmentation de prime aux automobiles de toutes form js, de tous moteurs et aux tricycles-porteurs.
- L’assurance directe et la contre- assurance étendue se comprennent aussi pour les accidents de bicyclette.
- L'HYGIENE ET LA SÉCURITÉ des travailleurs dans les établissements industriels.
- Le ministre du commerce vient d’instituer, en exécution de la loi du 12 juin 1893, concernant l'hygiène et la sécurité des travailleurs dans les établissements industriels, une commission d’hygiène industrielle qui sera chargée de préparer, au fur et à mesure des nécessités constatées, et avant examen parle comité consultatif des arts et manufactures, les projets de règlements d’administration publique, relatifs à l’hygiène, particuliers à certaines industries ou à certains modes de travail.
- Cette commission est composée ainsi qu’il suit : Président. — Le docteur Napias, membre de l’Aca-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- demie de médecine, directeur de l’Assistance publi-que à Paris.
- Membres. — MM. Bouquet, directeur de l’enseignement technique au ministère du commerce.
- Arthur Fontaine, ingénieur en chef des mines, directeur du travail au ministère du commerce.
- Docteur A.-J. Martin inspecteur général de l’assainissement et de la salubrité à la préfecture de la Seine.
- Docteur Toinot, professeur agrégé, médecin des hôpitaux.
- Fleurent, professeur de chimie industrielle au Conservatoire des arts et métiers.
- Maurice Bourgoin, professeur d’économie politique à la faculté de droit de Lille, chargé de cours à la Faculté de droit de Paris.
- Appert, président du syndicat des fabricants de cristaux et verreries de France, membre du conseil supérieur du travail.
- Coquelin, membre ouvrier du conseil des prud’hommes des métaux et des industries diverses, membre du conseil supérieur du travail.
- Laporte, inspecteur divisionnaire du travail de la Ire circonscription.
- LA LOI SUR L’ARBITRAGE et la Grève obligatoire
- La Chambre de commerce de Lille vient de s’occuper du projet sur l’arbitrage et la grève obligatoires déposé par M. Millerand, et elle a pris une délibération longuement motivée coure ce projet dont l’application, dit-elle, « serait absolument impraticable et désastreuse pour l’ensemble de l’industrie française ».
- Dans nos grandes usines du Nord, qui occupent 500, 1.000, 2,000 ouvriers, dit la chambre de commerce, on peut affirmer sans crainte que les patrons sont en rapport direct et journalier avec leur personnel, et que la grande généralité d’entre eux passent une partie de leur journée au sein même de leurs usines. Pourquoi donc vouloir créer entre ces patrons et ces ouvriers, qui se coudoient chaque jour, une sorte d’antagonisme officiel plus susceptible d’irriter les conflits que de les apaiser?
- La création de délégués permanents n’aurait pour résultat que d’affaiblir l’autorité du patron, si nécessaire au maintien de la discipline et de faire continuellement suspecter ses décisions. Il ne pourrait plus, sans s’exposer au trouble, congédier un ouvrier délégué.
- Les articles 15 et suivants du projet établissent une véritable organisation de la grève, contre laquelle nous ne saurions trop protester.
- La liberté du travail est une liberté sacrée comme toutes les autres, et l’on ne peut admettre que, parce que la moitié plus un des ouvriers refusera de travailler, la moitié moins un sera forcément condamnée au chômage et à la misère.
- Le principe des majorités n’a pas lieu d’être invoqué dans l’espèce pour rendre la grève obligatoire, d’autant plus que bien souvent, malgré les précautions dont le projet se plaît à entourer la sincérité du vote, ce dernier ne traduira pas facilement l’opinion dominante.
- Le patron n’aura pasle droit d’influencer les ouvriers, mais on ne pourra pas empêcher ceux-ci de se réunir et de se concerter avant le vote, et chacun sait combien il est facile à une minorité turbulente, en face d’une foule indécise et souvent ignorante, de se transformer en majorité.
- De plus, quand, ce qui arrive fréquemment, un atelier seulement demandera la grève, le reste de l’établissement, dont les intérêts sont distincts, aura-t-il bien qualité pour prendre parti?
- Nous trouvons enfin dans ce chapitre une sorte de contradiction.
- Aussitôt la grève déclarée, dit le projet, le conseil du travail sera chargé d’y mettre fin par une sentence arbitrale. Pourquoi dès lors cesser le travail au lieu d’attendre la sentence ?
- Nous arrivons enfin à l’article essentiel du projet l’article 21, dont le principe est une véritable révolution dans nos mœurs industrielles, aussi attentatoire à la liberté du patron qu’à celle de l’ouvrier. Il s’agit de l’arbitrage obligatoire.
- Le mot d’arbitre s’entend généralement de celui qui, pour trancher un différent spécial, est choisi et accepté par les deux parties. Ici l’arbitre est prévu et imposé à l’avance; il cesse donc d’être un arbitre pour de venir un juge souverain qui rend une sentence sans appel, et, hâtons-nous de le dire, sans sanction.
- Quand la sentence sera défavorable à l’ouvrier,
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- 8 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- quel moyen emploiera-t-on pour lui faire reprendre le travail, pour lui faire réintégrer pour six mois l’a-telier qu’il a voulu quitter ?
- Le projet prévoit bien certaines sanctions morales, mais qui sont sans aucune valeur. La perte de quelques droits électoraux sans importance n’arrêtera jamais l’ouvrier déterminé à continuer la grève.
- On aura ainsi voulu, par une réglementation étroite et arbitraire, éviter les conflits ; on n’aura réussi qu’à les rendre plus fréquents et peut-être plus aigus.
- Nous n’avons pas voulu étudier le mécanisme de la loi et en critiquer les détails. Nous n’en avons envisagé que les principes essentiels et nous avons la conviction que l’application de ces principes révolutionnaires apporterait un trouble profond dans notre organisation industrielle, trouble dont pâtiraient les ouvriers tout autant que les patrons.
- On arriverait par de pareilles mesures à effrayer tellement l’industrie que nos usines se fermeraient, à détourner les initiatives de toute entreprise nouvelle et à provoquer l’exode de nos capitaux vers les industries étrangères.
- Nous ne doutons pas que le Parlement saura le comprendre et refusera la sanction au projet qui lui est présenté.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- PROGRAMME DES PRIX Proposés en Assemblée générale le 30 mai 1900
- A décerner en 1901
- (Suite)
- Impression.
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- Médaille d’honneur pour un alliage métallique ou une autre substance propre à servir pour racles de rouleaux, et qui réunisse à l’élasticité et à la dureté de l’acier la propriété de ne donner lieu à aucune action chimique en présence des couleurs acides ou chargées de certains sels métalliques.
- Les couleurs chargées de sels de cuivre ou de sels de fer au maximum attaquent énergiquement les racles en acier, et les mettent promptement hors d’état de bien essuyer; en même temps la couleur se charge de fer, ce qui est souvent un grave inconvénient. D'autres fois l’attaque est beaucoup moins vive ; par
- exemple quand elle n’est due qu’à la présence dans la couleur d’un excès plus ou moins grand d’acide acétique, ou d’une autre substance douée de propriétés acides faibles Dans ce cas, le fonctionnement de la rade n’est plus sensiblement entravé ; mais, lorsqu’il s’agit de certaines couleurs absolument incompatibles avec la plus légère trace de fer, le travail n’en est pas moins rendu impossible ; c’est ce qui a lieuspéciale-ment pour les rouges garance d'application.
- Les racles en composition, qu’on a tenté jusqu’à présent de substituer dans ces différents cas aux ra-des en acier, résistent suffisamment à ces actions dissolvantes, mais elles sont trop molleset manquent d’élasticité; aussi s’usent-elles promptement par le frottement contre le rouleau gravé et contre les particules solides qui peuvent se trouver en suspension dans la couleur, d’où résultent des inconvénients en-core plus graves que ceux que présentent les racles en acier.
- Ce que nous demandons, ce sont des racles qui possèdent à la fois la résistance au travail mécanique des racles d’acier et la résistance aux actions chimiques des racles en composition.
- Il y aurait lieu peut-être d’étudier l’influence que peuvent avosurir les propriétés de l’acier les différentes substances que l’on peut y combiner en petites quantités, le tungstène par exemple.
- Des essais ont déjà été faits avec le platine allié à une petite quantité d’irridium ; peut-être qu’en variant les proportions, on pourrait arriver à un meilleur résultat.
- Rappelons aussi que, d’après Berzélius, (1) une petite quantité de phosphore combiné au cuivre le rend si dur qu’on peut l’aiguiser et en faire des instruments tranchants; Ber zélius cite même un canif que Hedwig et Hjelm avaient fait faire avec cette combinaison.
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- Médaille d’argent pour une brosse fournisseuse pouvant avantageusement remplacer celles en crin ou en soie de porc actuellement employées. — Les inconvénients de ces brosses consistent dans le fait qu’elles abandonnent dans la couleur, pendant le travail, des soies qui se logent sous la racle et produisent des accidents d’impression connus sous le nom de traits de racles. — La brosse nouvelle devra ne pas rayer les
- (4) Berzélius, Ire édition française, tome III, page 36.
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- rouleaux, ne pas s'attaquer au contact de couleurs acides ou alcalines, pénétrer dans la gravure pour la décrasser, se nettoyer facilement à l’eau tiède et son prix ne pas dépasser 100 francs. — L’emploi que l’on fait aujourd’hui du caoutchouc comme brosse de lavage permet d’espérer une solution dans cette voie.
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- Médaille d’honneur pour un système permettant la suppression des doubliers dans l’impression avec une économie notable. Ce système devra avoir fonctionné pendant six mois dans un établissement d'Alsace.
- L’inconvénient des divers systèmes qui reposent sur l'emploi d’un drap caoutchouté que l’on soumet à un lavage, puis à un séchage soit à l’air chaud, soit sur tambour de vapeur, consiste dans l’impossibilité d’éliminer l’eau interposée dans les fissures du caoutchouc. Sous la pression des rouleaux, cette eau d’interposition s’extravase dans le tissu que l’on imprime et y détermine le coulage des couleurs. Il s’agirait de trouver un enduit au caoutchouc qui fût à l’abri du fissurage, ou un coursier d’une autre nature, n’offrant pas cet inconvénient. — La solu tion de cette question permettrait à sonauteur de concourir pour le prix Emile Dollfus.
- (A suivre.)
- L’article 3 de la loi de 1898 dit, en effet, que « les représentants d’un ouvrier étranger ne recevront aucune indemnité si, au moment de l'accident, ils ne résident pas sur le territoire français ». Or, tel était bien le cas de la demanderesse et de ses enfants, qui habitent Bruxelles.
- Jusque-là, la solution du tribunal de la Seine est incontestable. Mais voici qui est peut-être moins certain. Exclue du bénéfice de la loi de 1898, la veuve de l’ouvrier tué invoqua alors le droit commun, l’article 1382 du code civil, aux termes duquel tout fait quelconque de l’homme, causant à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. Elle offrait de faire la preuve que l’accident avait été occasionné par une faute du chef d’entreprise.
- Le tribunal ne fit pas droit à cette prétention, — pour la raison que l’article 2 de la loi de 1898 défend aux ouvriers qui sont visés par cette loi « de se prévaloir des anciennes dispositions. Mais peut-on dire que l’ouvrier qui, par l’article 3 est exclu du bénéfice de la loi, — rentre dans la catégorie de ceux qui sont visés par la loi ?
- Quoi qu’il en soit, cette jurisprudence rend plus nécessaire encore la modification déjà réclamée de notre législation sur les accidents.
- LA LOI SUR LES ACCIDENTS et les ouvriers étrangers
- La première chambre du tribunal civil de la Seine vient de rendre un jugement qui intéresse particulièrement les industriels des régions frontières.
- Voici les faits :
- Un ouvrier belge fit, le 7 novembre 1899, au Champ de Mars, où il était employé au chantier du Palais des Mines, une chute de 25 mètres, et mourut au bout de quelques instants.
- Sa veuve, qui habite Bruxelles, et qui est mère de plusieurs enfants, introduisit une demande devant le tribunal de la Seine, à l’encontre de l’entrepreneur des travaux, au cours desquels l’accident mortel s’était produit.
- Le tribunal de la Seine vient de rejeter cette demande, tout en constatant mélancoliquement, dans les considérants de son jugement, que la solution qu’il adopte lui paraît contraire à lesprit de la loi du 9 avril 1898 Mais le texte de la loi lui a semblé si formel, qu’il a dû se résigner.
- JURISPRUDENCE
- Un de nos abonnés nous écrit :
- Dans des articles fort intéressants parus il y a quelques semaines, un de vos rédacteurs traitait une des nombreuses questions qui se présentent journellement en matière de transport par chemins de fer. Voulez-vous me permettre de vous signaler aujourd’hui une difficulté qui me survient sur un point non envisagé par votre rédacteur. J’ai expédié par chemins de fer differentes pièces d une machine qui ne sont arrivées à destination qu’avec un retard considérable. La Compagnie le reconnaît et elle consent à me rembourser les frais de transport ; mais elle se refuse à m’accorder une indemnité. Cependant le préjudice que j‘é-prouve est très important ; il se compose d’éléments divers dont je pourrai justifier, pour une partie tout au moins. Suis-je en droit d’obtenir la réparation totale du préjudice qui m’a été directement ou indirectement causé par ce retard?
- R. — Il est nécesaire de faire une distinction entre les dommages qui ont pu être prévus par la Compagnie de chemins de fer et ceux qui n’ont pas pu l’être.
- Et d’abord la reconnaissance par la Compagnie du fia’ du retard dans la remise à destination 4 une marchandise et sa proposition d'abandonner le montant des frais de transport, ne peuvent attribuer à celni qui souffre du retard un droit quelconque à une indemnité
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- s’il ne prouve qu’il a subi un préjudice né de ce retard. Mais en général un transporteur ne peut être tenu que des dommages-intérêts qu’il a pu prévoir lors de la formation du contrat de transport.
- Ainsi, il a été jugé notamment par le Tribunal de commerce de Nantes, à la date du 3 juin dernier, qu’une Compagnie de chemins de fer actionnée pour retard dans le transpi rt d’une pièce de la machine d’un bateau à vapeur dont la destination ne lui a pas été autrement indiquée, ne saurait être condamnée à payer des surestaries comme celles qui sont stipulées dans les chartes-parties ou, fixées par les tribunaux en cas d’avaries entraînant un chômage.
- Le réclamant doit donc d’abord établir d’une façon indiscutable le dommage qu’il a éprouvé et non pas seulement se borner à formuler de simples allégations. Le Tribunal évalue ensuite l’indemnité à allouer en tenant compte des circonstances de fait qui permet tent de distinguer les dommages que la Compagnie a pu ou dû prévoir et ceux qui, étant cependant la conséquence du retard, ne pouvaient pas être prévus lors de l’expédition de la marchandise.
- l*Aux termes del’arrêté ministériel du28février1834, es expéditeurs sont tenus de faire connaître par écrit, à la gare de départ, le nombre de wagons qui leur sont nécessaires pour expédier leurs marchandises, et d’indiquer en même temps la nature et le poids de celles-ci ainsi que les tarifs qu’ils désirent appliquer à leurs envois. De son côté, la Compagnie doit, dans les quarante-huit heures qui suivent la réception de cette demande, informer l’expéditeur du jour où le matériel sera mis à sa disposition. L’expéditeur qui a demandé un wagon à un chef de gare, pour une date déterminée et dont la demande a été inscrite sans autres indications sur le registre ad hoc de la Compagnie, ne doit s’en prendre qu’à lui-même du dérangement qu'il a subi an se présentant vainement avec ses marchandises à la date indiquée et en ne trouvant aucun wagon mis à sa disposition — ledit dérangement résultant simplement de l’inexécution des règlements (Trib. com. Lisieux, 24 mars 99).
- 2° Un expéditeur n’est pas recevable à réclamer d’une Compagnie de chemins de fer des dommages-intérêts pour retard dans la mise à disposition de wagons demandés par lui, lorsque, dans sa demande à la gare, il a omis de donner tout ou partie des indications exigées par les tarifs et règlements, notam-ment en ce qui concerne le lien de destination (fTrib. com. Douai, 31 mai. 99).
- Le propre des fonctions de contremaître dans une usine est d’être rétribués par des appointements fixes et payables mensuellement. Ne saurait être considéré
- comme contremaître, ni traité comme tel, en cas de congé inopiné, celui qui est payé, comme les autres ouvriers, à la semaine et suivant les heures de travail effectuées. Alors même qu’il aurait été investi de lat confiance du patron et chargé de faire exécuter par les autres ouvriers les ordres qui lui étaient transmis directement (Trié. com. Marseille, 22 mars 1899.)
- Le commerçant qui cesse son commerce, ne saurait être tenu à des dommages-intérêts à raison du congédiement de ses employés que si, dans l’exercice de ce droit, il commet une faute lourde préjudiciable à ceux-ci. Spécialement, lorsque le commerçant donne congé à son représentant au commencement du mois en lui allouant ses appointements du mois celui-ci es sans droit pour lui réclamer une indemnité supérieure de brusque congédiement (Tvib. com. Nantes, 21 janvier 1899).
- INFORMATIONS
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre à notre disposition une fois encore, un stock de cette excellente marchandise. au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, 2 fr 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et sommes à eur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- BIBLIOGRAPHIE
- CHIMIE ANALYTIQUE DES MATILRES GRASSES
- Méthodes d’essai et d’analyse des huiles, suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc., etc. Exemples d’analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN, Chimiste expert — Essayeur de commerce diplômé — Officier d'académie — Lauréat de la Société des Agriculteurs de France.
- — Chef du laboratoire de la Société française d'Hygiène.
- CHAPITRE PREMIER. — Propriétés physiques
- Tableau des densités. — Calcul des mélanges d’après les densités. — Analyse optique. — Oléoréfractomètre E-H.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Amagat et Ferdinand Jean. — Spectre des huiles. — Electricité. — Oléographie. — Siccativité, — Point de fusion et de solidification. — Degré thermique, etc., etc.
- CHAPITRE II. — Glycérides et acides gras. :—
- Caractères. — Propriétés. — Préparation
- Oléine. — Acide oléïque. — Stéarine. —- Acide stéa-rique. — Margarine. — Palmitine. — Acide élaoïdinique. — Ricinoléique. — Butyrique. — Capriqué. — Caproïque.
- — Caprylique, etc., etc.
- CHAPITRE III. — Détermination des caractères chimiques des corps gras
- Indices, de Kœttstorfer, — de Hehner, — de Reichert, — d’acétyle, — de nitryle, — de brome, — d’iode. — Essai V alenta. — Tableau des constantes employées dans les analyses, etc , etc.
- CHAPITRE IV. — Réactions colorées des huiles
- Procédés Poutet, — Boutet, — Fauré, — Heydenreich, — Barbot-Massie, — Roth, — Penot, — Jules Jean, — Action de l’acide sulfurique, sur les huiles. — Action du chlorure de soufre.
- CHAPITRE V. — Huiles végétales
- Analyses, caractères, falsifications des huiles : d’arachide, — d’olive, — de colza, de sésame, — d’œillette, — de pavot, — de ravison, — de maïs, — de navette, — de coton, — de ricin, — de soleil, — de marrons, — de lin, — de cameline, — de chénevis, — de noisette, — de noix, — de bois, etc., etc.
- CHAPITRE VI. — Graisses végétales
- Caractères, — Réactions colorées des huiles de : palme, — palmiste, -— coco. — Beurre de coco alimentaire. — Recherche des huiles étrangères dans les huiles de coprah et de palmiste. — Beurre de cacao. — Margarine de coton. — Beurre de Farité, — de laurier, — de Cé, etc. — Suif végétal, — de Chine, etc., etc.
- CHAPITRE VII. —Huiles de poissons et d’animaux marins
- Huiles de throne. — Réactions des huiles de poissons.
- Huiles : de Menhaden, — du Japon, — de rorqual, — de loie de morue, — de requin, — de raie, — de dauphin, de baleine. de cachalot, —de phoque. — Spermaceti, etc., etc. — Dégras. — Analyse et recherche des falsifications.
- CHAPITRE VIII. — Huiles animales
- Huiles : de pieds de bœuf, — de mouton, — de cheval:' — de lard, — de suif. — Huile d’œufs.
- CHAPITRE IX. — Huiles tournantes
- Huiles tournantes naturelles. — Essai. — Huiles tournantes chimiques. — Essai et analyse complète._____Recherche du fer dans les huiles pour rouge turc.
- . ‘CHAPITRE X. — Suifs et graisses industrielles
- Essai. — Analyse. — Titrages des suifs. — Petits suifs. 1-Graisses diverses. — Acide oléique. —.Poids molécu-aire. ~ Acides libres. — Détermination du rendementen glycérine et acides gras. — Essai des acides gras. — Dosage des acides concrets. — Dosage des acides palmitique, — stéarique, — oléique, etc.
- CHAPITRE XI. — Beurres et graisses alimentaires Essai. — Analyse, Falsification. — Beurre de vache. — Margarine. — Beurre végétal. — Saindoux.
- CHAPI1RE XII. — Glycérine
- Généralités. Propriétés et réactions. — Essai chimique des glycérines brutes et raffinées. — Procédés d’ana-yse et d’essai.
- CHAPITRÉ XIII. — Huiles de résine. Généralités. — Analyse €
- nies de résine. — Résines et recherche des huiles de [
- résine.— Méthode d'analyse des résines.'— Séparation de la résine des acides gras. — Dosage de là résine dans les savons. — Graisse de Yorkshire. — Paratfine. — Recherche dans les huiles de graissage. — Graisses consistantes. -- Essai des huiles lubrifiantes minérales.
- Chapitre XIV. — cires
- Généralités — Analyse. — Essai de la pureté. — Densité. — Point de fusion et de solidification. — Cires d’abeilles, — du Japon, — de Chine, — d’ocuba, — de carnauba. — Blanc de baleine, — Cérésine. — Cire minérale, — des Adaquies. — Dosage de la paraffine, — de la cérésine, etc.
- CHAPITRE XV. — Exemples d’analyses et rapports
- Analyses de produits purs. — Exemples de falsifications. — Méthodes suivies pour découvrir les adultéra-tions. — Exemples d'analyses : d’huiles végétales, — animales, — tournantes, — de poissons; — de beurres, — de suifs, — de cires, — paraffines, etc. — Détermination de la proportion des mélanges.
- CHAPITRE XVI. — Renseignements commerciaux
- Statistique des cours. — Usages et conditions de places et d’adjudications, par M. Maurice Duclos, courtier assermenté, expert des Douanes et de l’Assistance publique.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- AVIS
- Jug. du 28 nov., disant que le jugement du 1er juin 1900 déclaratif de la faillite du sieur Bouret (Henri-Gustave), teinturie de plumes, 80, rue de Bondy, s’applique au sieur Bourré (Henri), mêmes profession et adresse.
- Liquidations judiciaires
- Lefebvre-Quntz, blanch. coton, à Wasquehal, à Roubaix. — Jug. 3 déc. — L. : M Lefebvre.
- Lefebvre (Georges), blanch. de coton, à Wasque -hal. — Jug. du 3 déc. — L. : M. Lefebvre.
- Déclarations de faillites
- Dumas (Louis), teinturerie, 60, rue Périgueux, à Angoulême - Acte du 8 nov.
- Ricannet (Casimir), apprêteur de tulles, 130, rue Sully, a Lyon. — Jug. du 11 déc. — S. : M. Verney.
- Dissolutions de Sociétés
- Dissolution, à partir du 20 nov., de la Société en nom collecuf Collet et Wolff, teintures, apprêts, vernis, 76, bout. Voltaire, act. 11, rue Popincourt, à Paris. — L. : M. Wolff. — Acte du 23 nov.
- Ventes de fonds de commerce
- Mme Gayraud a vendu un fonds de teinturerie, 142, rue de Courcelles.
- M. Devonzaud a vendu un fonds de teinturerie, 40, rue des Ecoles.
- Mme Bevanlay a vendu un fonds de teinturerie, 46, rue Lepic.
- Mme Lucas a vendu un fonds de teinturerie, 43, rue du Faubourg Saint-Martin,
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- A. FAYOLLE, Directeur, 2u. rue Turgot.
- LOI SUR LES ACCIDENTS
- du Travail
- DU 9 AVRIL 1898
- La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de ’Etat.
- Cette loi qui a un intérêt considérable pour tous les industriels, devra être affichée dans tous les ateliers, fabriques, etc.
- Nous venons de l’imprimer sous forme d’affiche et pouvons la procurer, dès aujourd’hui, à nos lecteurs.
- Une feuille, 0,40 ; chaque feuille en plus, 0.30, franco contre envoi du montant en timbres-poste ou mandat-poste adressé aux bureaux de journal.
- Commentaire historique et analytique de la loi des 9-10 avril 1889, concernant la
- RESPONSABILITÉ DES ACCIDENTS dont les ouvriers sont victimes dans leur travail
- 1898. In-8 343 pages. 5 francs.
- par Louis CHARDINY
- Docteur en droit, avocat à la Cour d’appel de Lyon.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- Procédés utiles dans les arts, les métiers, l’industrie, caractères, essai et conservation des substances naturelles et artificielles d'usage commun, couleurs, vernis, mastics, colle, encre, caoutchouc, matières textiles, papier, bois, feux d’artifice, verre, métaux, bronzage, nicke-lage, argenture, dorure, galvanoplastie, gravure, trempe, alliages, matières imperméables, incombustibles, artificielles, déchets, huiles, savons, parfumerie, teinture, dégraissage, blanchiment, agriculture, électricité, par J. GHERSI.
- Un volume in-8 couronne de 516 pages, avec 26 gravures, cartonné à l’anglaise.
- Envoi franco contre mandat-poste de 5 fr. 60.
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- Matières colorantes, par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leede. Edition française, par M. F. Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielle. — 1 fort volume in-16, 80 figures dans le texte Prix. 8 fr.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Im— pression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : —. Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales._____Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce Dérivées de l’anthracene.)
- 3e F^SCiCul'e — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : ça) Dérivés du diphénylmé-., ane; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de 1 acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines. x 7
- 4 Fascicule. Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophenols; (b) 1 hiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de P’indigo-fine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées.
- VIENT DE PARAITRE
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16...........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in 8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans leu industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison, Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
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- Exemples d'analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste expert. — Officier d’Académ’e. — Lauréat de la Société des Agriculteurs de France. — Essayeur de • ommerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société fr*r aisé d’hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journe pour ,recevoir franco
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- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- ltk ‘ a • Y A '
- Indigos
- On cote actuellement :
- B sia de teinture.
- On eote :
- Campèche du Brésil, coupe d Espagne, — Ire qualité
- — 2e qualité . 3e qualité..
- — Sisal, Yucatan — Honduras........ — Tabasco......... — Haïti Cap.......
- — Fort-Liberté..
- — Aqaim. .........
- — St-Marc ........
- — Gonaïves .....
- — P.-de-Paix ...
- 12
- 11
- à
- Jaune
- - ..................
- Saint-Domingo...
- Martin, et Guadel.
- Jamaïque. ........ Cuba et St-Yago .. Manzanillo. Tuspan..... Vera-Cruz ...... Campèche... Carmen..... Tampico.... Porto-Plata....... Haïti............. Jamaïque... Barcel et P. Cab .. Rio Hacha.. Carth. et Savan. ..
- 9
- 8
- 7
- 5
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- 50
- 25
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- Maracaïbo Fustet. ... Tatajuba.. Bahia .. .
- Corinto.. . Amapala. ,
- 100 k.
- ..50 k.
- 50 kil.
- 5
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- 75
- 35
- Rouge Brésil Bahia........
- » Calliatour... 100 k.
- Lima........
- Ste-Marthe. .
- Brésillet. ...
- Sandal.....
- Sapan .. ,...
- 50 kil
- 100 k.
- 50 k.
- Quebrach..1009 k.
- Pernamb
- 50 k
- 7
- 15
- 7
- 7
- 3
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- 87
- 16
- 50
- B 0 XI 0 C O
- Brun
- luisant, en sac 50 k.
- - en caisse —
- M
- 37
- V» O
- Jaune ou gamb .
- pressé
- 20
- Coehenille
- On cote :
- 1/2
- Ténériffe zacatille
- Ténériffe grise...
- 1
- 1
- 60
- 50
- Bengale
- Java, Mad
- Curemma
- .....50 kilos
- Pond,
- 22 M
- 50
- Dividivi
- On cote les 50 ki
- 12
- 14 .
- 12
- 10
- 11 7
- 9
- 8
- 6 ’
- 75
- 75
- 6 75
- 6 ..
- 7
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- 6
- 6
- 6
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- 05
- 50
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- 25
- 45
- 21
- kil
- 2 ..
- 1 80
- 25
- 18
- Beng. sur v. et bl. Ij2 k.. 6 25
- » fin viol, et pourpre. .. 5 75
- » beau viol, etdito.... 5 25
- » bon violet.................. 4 50
- » moyen violet.............. 3 25
- » bon violet rouge.......... 4 ..
- » bon moy. v. roug.... 3 50
- « fin rouge................... 4 25
- » bon dito.................... 4 ..
- » bon à fia cuiv............ 2 50
- » cuiv. ced. et bas......... 1 75
- Java......« , .............. . M
- Kurpah.. .................... 2 ..
- Madras ...................... 1 50
- Manille... »................. 2 ..
- Caraque...................... 2 50
- Guatemala flor............... 4 75
- » bon à fin sobré.. 2 75
- » — cor.... 2 75
- » cor. ord. à bas.. 1 50
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k, 5 50
- » bon à beau.......... 4
- ord. et moyen...... 2 50
- Drseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud..............M .. ..
- Madagascar...............M .. ..
- Quercitron:
- On cote les 50 kil..
- 6 50
- 6 . .
- 5 50
- 4 75
- 3 50
- 4 25
- 3 25
- 4 50
- 4 25
- 3 50
- 2 25
- 4 .*
- 3 7 5
- 3 50
- 4 50
- 5 25
- 4 25
- 5 ..
- 3 ..
- Baltimore fin effilé............. 7 50 à 8 50
- » gros effilé............. 6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles...........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne........................ M .. ..
- PLAGE DE MARSEILLE
- On cote : Acide tartrique.............. 260 .. à 265 ••
- Bois de : Campèche Laguna .................
- » Martinique............. 10 ..
- » Jaune Carmen. M ..
- » » Maracaïbo M ..
- Cannelle de Chine....... 10 ..
- — de Ceylan de n‘ 000 à 4 252
- Cochenilles :
- Grises.................... 210 ..
- Argentées................. 215 ..
- Zacatilles................ 170 ..
- Noires Palmas............. 190 ..
- » Lanzarotte . ..................
- Crème de tartre.... ... 165 ..
- Curcuma Bengale......... 70 ..
- Dividivi ................... M ..
- Gommes :
- Arabique.................. 165 ..
- ........................... 120 ..
- 12
- 120 ?
- 350 ’
- 200 ..
- 170 /
- • • • •
- •• ••
- 180 ..
- 125 ..
- Damar Singapore........ 112 .. 115 .,
- » Batavia....... ., 160 .. 165 ..
- Sandaraque............ 150 .. 160 ..
- Gambier.................... 45 .. 50 ..
- Galles vertes et noires.. 180 .. 210 ..
- Indigos. — On cote au demi-kilogramme :
- Madras, bon moyen assez tendre.................... F. 2 50 à 3 ..
- moyen ordinaire........... 1 75 2 ..
- Kurpah bon moyen à bon violet et violet r........ 3 25 3 75
- Kurpah moyen et moyen ordinaire................. 2 50 3 ..
- Sumac en feuilles.........F. M .. 0/0 k. — en poudres...............F. M .. •
- Verdet, en pains, extra sec : sous toile, F. 180 .. 0[0 k. sous papier, F. 180 .. 0[0 k.
- » bon marchand en pains F. 115 .. »
- » » » en boules 115 .. »
- » raffiné en pouare sec. F. 145 .. »
- Produit* chimiques. — On cote aux 100 kil. :
- Alun raffiné (entrep.)..... 15 .. à 17 . (acq.)..................... 17 .. 19 .
- Acide muriatique.... 20 d 9 50 ...
- — nitrique...... 36 33 . ...
- — - ......... 40 41 ........-
- — sulfurique.... 66 10..........
- — 50 7 50 . ..
- Carbonate de soudedei90/92,
- en sacs à rendre, marchés 12 25 Disponible............•.... 12 75 ....
- Ammoniaque liquide 22 d. 34 .. .. ..
- Chlorure de chaux 100 à 110
- en bariques de 420 kilogs
- marchés...................... 17 50 ...
- Disponible.................. 18 50 ....
- Cristaux de soude en sacs
- de 100 kil. marchés........ 8 25 .. ..
- Disponible................... 8 75 .. ..
- Sel de soude 80/85, consom.
- et entrepôt, en barriques
- de 700 kil. marchés. ... 18 25 .. ..
- Disponible.................. 19............
- Sel de soude 70/75, marchés 17 25 .. .. Sel de soude 30/35, dispon. 12 25 .. .. Soude caustique 110/115, en
- tambours de300k.marchés 29 25 .. ..
- Disponible................ 29 75 ....
- Soude caustique 110/115, en
- bariques de 300 kil. pla-
- quettes ..................... 39 .. . , .
- Soude douce 33 degrés, en vrac......................... 4 50 .. .
- Lessive caustique 33 degrés 7 25 ....
- Silicate de soude........... 25 .. .. ..
- Chlorure de magnésium, en
- gare des Salins, en fûts de 500 kil................... 10............
- Chlorure de potassium, en
- gare des Salins de Giraud. 20 .. ....
- Chlorate de baryte en fûts de 100 kil......................190...........
- Sulfate de cuivre 98 p. 0/0
- en sacs, consommation... 63................
- Entrepôt.................... 60 . ..
- Sulfate de fer 95 p. 0[0, en ....
- sacs de 100 kil............ .
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-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- or
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb....... 78 .. à 80 .
- Aeideacétiquedesarts 30 . . 32 .. — chiorydrique 7.. 8.. — nitrique 36° 32 . . 34 . . — suiturique, 66° .... 8 .. 11 . — 270 .. 280 .. — citrique 350 360 . Alun épuré ............ 20 .. 22 .. — ordinaire 15 .. 16 .. Ammoniaque incolore, 22°. 36... 38 .. Bichlorure d’étain, 55°.. . . . 100 .. 105 .. — — 60° 125 . . 130 .. Bois Campêche-Laguna. .. 18 .. 18 50 — — Guadeloupe 14 50 15 .. — Jaune Centre Amérique 20 .. 22 .. Cachou jaune. Vapeurs... 48 .. 50 . — brun. 95 .. 105 .. Chlorate de potas se 110 ., 120 .. — de soude 125 ,, 135 .. Chlorure de chauxl00 à 110° 20 .. 21 .. Chromate rouge dépotasse 86 .. 88 .. — — de soude.. 64 .. 66 .. Crème de tartre 185 .. 190 .. Cristaux de tartre 180 . 185 .. — de soude........ 8.. 9.. CurcumaBengale en racines 80 .. ' 85 .. — de Madras .... — Chine . .... ... .. .. Essence de térébenthine .. 105 .. 168 .. Extrait de châtaignier 20°.. 18 .. 19 .. Galles de Chine et Javen . 185 .. 190 .. — vertes et noires . . 150 .. 170 .. Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. 170 .. — arabique... 230 ., 260 .. — adragante rousse. 340 .. 375 ..
- Jus de citron................. 23 .. 24 ., Méthylène à 95°.................................................................. 103 . 105 . — régie........................90...................... ..............110 .. 115 .. Prussiate jaune................de.........potasse......200 .. 205 .. —......................— de soude................ .... Pyrolignite de fer............ 10............ 11 . Résine........................ 16........................ 20 .
- Rouille ................... 9.. 10
- Sel de soude 80°.............. 19 . 19 50 —..............ammoniaque.. 12 50 14 .
- Sel d’étain................. 220 . 225 .
- Soufre en canons ............. 19 50 20 50 —.......................sublimé. .................... 21 50 22 50 Sumac Sicile en feuilles... 26... 28 .. Sulfate d’alumine............. 15 .. 17 .. — de cuivre................................................................64 .. 66 ..
- — de fer............ ........... 7 50 8
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).... .la tonne 19 .. » Arséniate de soude 45% • 15 15 ,
- Bi-arséniate de soude(As205) 65 0[0 21 17 .
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 3 10 » — en poudre 35 % 6 17 »
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre........................ » » 5 3/4
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 0 0.....la livre »
- Aniline (huiie) pure.. — • — (sel) pure.... — «
- Anthracène 30’ A par unité au comptant................ »
- Benzol 90 % ...... le gallon »
- Acde carbonique (c ist.) 40: la livre »
- » 8 1/2 » 5 1/2 » 5 1/4
- » 4
- 1 1 1/2
- 1 .
- 1. sh. d. Magenta pure........ la livre » 3 9 Actue picrique...... — » 12 Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 » .................. —.........3 J5 » Camwood...................... . — 15-20 » »
- Bo s jaune.......... — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima.......................................— 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque......... — 4/6 10 » Bois de camphre de St-Domingue......... — ./6 10 » Bois de dauphre du Honduras............ — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 » Extrait — .. — » 18-24 », Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s de pêcher ... — » 11 » Grains de Perse . — » 48 » Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate.......la livre... » » 4
- Binoscalate .... — » » 5
- Carbonate 90%. la tonne. 22 10 »
- Cn-stique........ — 27 15 »
- Chlorate .........la livra.. » » 4
- Ferricianide (prus-siate rouge)... . — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)........... — » » 8
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur vo.e ferrée aux lieux, de fabrication.
- TARTRES BRUTS & RAFFINÉS
- Spécialité de tartres blancs et rouge en tablettes
- LIES DE VIN pour DROGUERIES & TEINTURES
- AMIDONNERIE WILLAUME
- MEAUX (Seine-et-Marne)
- Les Fils île J. FOUR
- MACON (Saône-et-Loire)
- Succursale et Usine à Marseille
- Matières premières pour l’Industrie chimiqu
- Cendres et résidus métallurgiques, Tournures métalliques. Etain, zinc, plomb, cuivre, nickel, etc
- TYPE HONGROIS garantis de blé
- POUR APPEETS
- AMIDONS SOLUBLES APPRÊT pour TULLES, MOUSSELINES, SOIERIES, ETC.
- 2
- V I
- L’EXPURGINE
- % /
- ( 5 5 l 8 ë M P 2 B e m » H
- C. H. BOEHRINGER SOHN Fabrique de Produits Chimiques
- NIEDER-INGELHElM-sur-Rhin
- Breveté S. G. D. G.
- Composé de substances végétales, sans acide, ni soude, ni chaux pour l’épuration des Eaux industrielles.
- Spécialités pour mordançage
- ACIDE LACTIQUE techniquement pur (pour la laine). LACTOLINE, le meilleur succédané du tartre (pr la laine) ANTIMONINE breveté S. G. D. G., (pour le coton).
- N’attaquant pas les machines et propre à toutes les industries.
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- eine-&-Oise)
- Surpasse tous les sels d’antimoine.
- Meilleur marché, très soluble, moins acide.
- Fixant toute sa teneur en antimoine sur la fibre.
- Dépôts: à PARIS, chez M. Jean KAHRÈS, 24, rue d’Enghien; à LILLE, chezM. Louis BALL, 183, rue Solférino; à BRUXELLES, chez. MM. MURHARD et WAGNER; à DISON-Verviers, chez M. N. J. TASTE.
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-
- 16
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- p e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brûle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d'invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- ée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant
- Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d'orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, y, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1830. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression.
- tniles pour graissage
- Hamelle (Henry). ». quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- ée (E.et A.), ingenieurs, 15» rue d’Amiens, à Lille Nora).
- Machines d'apprêt k
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines à apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris.
- Pompes
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- Séchage
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- 20 Janvier 1901.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
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- AVIS
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- Les quittances impayées subissant des frais de retour, nous serons reconnaissant à nos abonnés de faire bon accueil à notre signature, ou de nous prévenir, avant le 25, de ne pas leur faire présenter de reçu.
- SOMMAIRE
- De l’emploi des sels d’antimoine dans la teinture. Blanchiment et Teinture de la toile (suite).
- Noir immédiat et bleu immédiat (suite).
- Alcalimétrie.
- Les accidents du travail.
- Le commerce de l’indigo en Allemagne.
- Les apprêteurs de laine de Bradford et les égouts.
- Perfectionnements et procédés nouveaux.
- Société industrielle de Mulhouse (suite et fin).
- I Douanes françaises.— Informations.— Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières'— Cours. — Annonces.
- L’ANTIMOINE
- De l’emploi des sels d’antimoine dans la teinture Par le Dr Franz DURNIG
- L’accueil favorable qui a été fait dans ces derniers temps dans la teinture des cotons par les sels d’anti
- moine et principalement dans l’impression des grandes pièces de calicots, mérite quelques mots à ce sujet.
- Les sels d’antimoine, qui jusqu’à présent ont été employés pour fixer le tanin dans l’emploi des teintures sur coton et sur la toile ont le désavantage de contenir du trioxyde d’antimoine combiné avec des acides trop forts; il en résulte que la fibre ayant reçu l’action du tanin ne peut que prendre une partie seulement de l’oxyde métallique du bain, il s’en suit qu’une certaine proportion s’en trouve perdue. Cet absorption incomplète dépend d’une proportion d’acide rendu libre lorsque la laque est formée. Ces acides empêchent l’action subséquente des mordants et même font de nouveau dissoudre une partie de la laque déjà formée. Dans l’impression sur calicot la présence de ces acides en liberté a l’autre désavantage que la laque de tanin, qui n’est fixée que d’une façon légère sur la fibre par l’action de la vapeur, à sa teinte tant soit peu altérée ; circonstance qui empêche d’une façon absolue d’employer des teintures très susceptibles à l’action des acides, comme par exemple le bois de campêche. Les acides ont encore le défaut de faire baver les couleurs et ainsi de tacher le tissu. Dans la pratique, on a l’habitude afin d’obvier à ces désagréments d’ajouter de la soude ou de la chaux; ceci, il est vrai, aide beaucoup à pallier à ces désagréments, mais il n’est guère possible de savoir combien on doit ajouter d’alcali, car un excès quelconque est aussi mauvais que le mal originel.
- L’emploi des deux oxalates, d’antimoine et de potassium a paru, au premier abord, empêcher cette perte d’un produit aussi coûteux que le trioxyde
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-
- 18 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- d’antimoine, car chacun était tout aussi efficace, poids pour poids, que le tartre émétique, quoiqu’il ne contienne que 25 pour cent de Sh? 03 contre 43 pour cent. Noelting l’a prouvé, de même que l’acide d’oxalate de potasse mis en liberté pendant le mordançage était également nuisible quoique pourtant moins que l’acide de tartrate de potassium formé par le tartre émétique. Si on devait employer l'oxalate d’antimoine avec de l’eau crue on se trouverait devant de nouveaux troubles par l’effet de la formation d’oxalate de chaux, et par l’eau chaude par la formation inutile de composés d’antimoine.
- La solution de ce problème a été trouvée en combinant le trioxyde d’antimoine avec de l’acide lactique. C. H. Boehringer fils a fait breveter un double lac-tate d’antimoine et de calcium sous le nom d’antimoine.
- Des écheveaux de coton épuré ont été traités avec 5 pour cent de tanin fixé avec 2 1/2 pour cent de tartre émétique, puis, étant bien rincés et chauffés pendant une heure à la température de 60° C. dans das solutions séparées contenant pour chaque litre le tartre, l’acide d’oxalate de potasse, l’acide hydrofluo-rique et le lactate de calcium ou formées de 2 1/2 grammes de tartre émétique, d’oxalate d’antimoine et de potassium, de sel d’antimoine et d'antimonine respectivement. Après un bon rinçage et après avoir été teints avec 3 pour cent de bleu Méthylène, de bleu solide, d’Auramine, de Safranine et de violet Méthyl, les écheveaux traités par la lactate de calcium ont donné dans chacune de ces couleurs les teintes les plus foncées montrant que les autres avaient dissous plus de laque que dans ce dernier cas. Une preuve additionnelle en est donnée par ce fait que si les produits teints sont plongés dans la solution ci-dessus la couleur en est moins altérée par le lactate de chaux.
- {Farber Zeitung )
- BLANCHIMENT ET TEINTURE de la toile
- Par George H. HurstF.G.S, (Suite)
- Teintes bleues sur la toile.
- Nous allons maintenant passer en revue les différentes couleurs bleues directes qui sont utilisables
- pour la teinture de la toile : le nombre en est assez grand et notre place trop restreinte pour que nous ne puissions en donner que quelques-unes parmi celles qui sont les plus utiles en ne donnant également qu’un aperçu des teintes qui peuvent en être tirées.
- Nous parlerons tout d’abord d’une nouvelle couleur bleue directe : Immedial bleuC de MM. Cassella et C°, ce nouveau produit appartient à la série de teintures sulfureuses et prend son intérêt par le fait qu’on emploie le peroxyde de sodium pour développer la couleur bleue ; les teintes que l’on obtient ainsi ressemblent beaucoup au bleu indigo, auquel le bleu immedial C peut être substitué et sur lequel il a l’avantage d’être plus résistant au frottement, au lavage et à la lumière.
- Pour 100 liv. de fil de lin, préparer le bain suivant :
- 18 liv. Bleu Immédial C,
- 10 — de soude,
- 10 — sulfide de sodium,
- 50 — sel ordinaire.
- Plonger dans ce bain tiède et remuer pendant 10 à 20 minutes, puis élever la température presque jusqu’à l’ébullition et maintenir à cette chaleur pendant une heure, en retournant la marchandise par intervalles.
- Il est très important que les fils soient maintenus, tout le temps de l’opération, en dessous de la surface du bain, et de ne l’en laisser sortir qu’au moment de la manutention, en l’exposant à l'air on provoque une oxydation de la matière colorante qui alors se trouverait précipitée sous une forme insoluble, dans ce cas la teinture se trouverait mal fixée sur les fils et résisterait mal au frottement.
- Après avoir teint on enlève, on rince consciencieusement et on plonge dans un bain à froid de :
- 2 liv. de peroxyde de sodium,
- 2 — acide sulfurique.
- Remuer pendant 15 minutes à froid, puis élever la température de 60 à 70 C. et maintenir pendant environ vingt minutes, après quoi on enlève, on rince et on laisse sécher,
- Ce bain de développement se trouve épuisé et on peut le jeter ; il n’en est pas de même du bain de teinture qui est loin d’être épuisé et qu’on doit donc conserver pour être employé à nouveau, en ajoutant pour chaque lot nouveau de fil :
- 8 onces de soude,
- 2 livres sel ordinaire.
- Le bleu immedial C mérite certainement l’attention
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-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 19
- tonte particulière du teinturier. Afin d’obtenir des teintes résistantes on doit avoir recours aux bleus directs qui, après la teinture, peuvent être diazotisées et développées sur la fibre elle-même.
- Bleu foncé sur fils de lin
- Pour 100 livres de fils préparer le bain suivant :
- 4 livres bleu indigo Dazo R
- 15 » sels de Glauber
- Remuer à l’ébullition pendant une heure, puis enlever, rincer et passer par un bain à froid composé de :
- 3 livres de nitrite de soude
- 6 » acide bichlorique
- Remuer pendant 20 à 30 minutes puis retirer, rincer et faire passer par un bain de développement de
- 4 livres développateur A.
- pendant 20 à 30 minutes puis retirer, rincer et faire sécher.
- On peut obtenir les bleus de caractères de teintes très variées en combinant dans des proportions diverses les bleus diaminogènes BB et le bleu aro aia-mine RR, les proportions suivantes donnent des teintes qui peuvent ainsi être obtenues.
- Bleu brillant sur toile
- Pour 100 livres de toile :
- 2 livres bleu diaminogène BB
- 10 » sel de Glauber
- 1 » de soude
- Remuer pendant le temps voulu pour faire prendre la couleur à l’ébullition, enlever, rincer et ensuite dia-zotiser et développer avec le béta-naphtol de la manière ordinairement usitée.
- En employant de la même façon 3 pour cent de bleu diaminogène BB on obtient un très bon bleu foncé.
- Bleu indigo sur toile
- Pour 100 livres de toiles préparer :
- 2 livres bleu diaminogène BB
- 3/4 » bleu diamine azo RR
- 10 » sel de Glauber
- 1 » de soude.
- Remuer pendant une heure à l’ébullition, puis retirer, rincer,diazotiser et développer comme d’habitude avec le béta-naphtol.
- Bleu foncé sur toile
- Pour 100 livres de toile, préparer le bain suivant :
- 2 livres bleu Diaminogène BB
- 2 » bleu diamine azo RR
- 10 » sel de Glauber.
- 1 » de soude.
- Opérer comme ci-dessus.
- La recette suivante nous montre un très bon mélange de couleur diamine donnant des teintes très fines de bleu foncé.
- Bleu foncé sur toile
- Pour 100 livres de toile préparer le bain suivant :
- 1 1/2 livre bleu diaminogène BB
- 2 » bleu diamine azo RR
- 1/2 » diaminogène B
- 10 » sel de Glauber.
- 1 » de soude.
- Remuer et diazotiser, puis ensuite développer comme d’usage avec du béta-naphtol.
- Ces teintes sont très résistante et on peut facilement augmenter leur éclat sans nuire à leurs qualités de résistance en plongeant le tissu dans un bain de :
- 1 1/2 once bleu méthylène nouveau N
- 2 livres alun.
- (à suivre.)
- NOIR IMMÉDIAT ET BLEU IMMÉDIAT (Suite)
- Teinture du bleu immédiat sur appapeils a mécaniques
- Le bleu immédiat peut se teindre sur tous les genres d’appareils mécaniques, à la condition qu’ils soient exempts de toutes pièces en cuivre et que la circulation du bain ne se fasse pas par la pression de l’air, mais au moyen d’une pompe ou par la pression de la vapeur.
- Il faut veiller en outre à ce que la matière à teindre soit complètement recouverte par le bain; on emploie à cet effet des bains un peu plus longs que d’habitude, ce qui évite en même temps les bouillonnements brusques du bain, qui se produisent quelquefois dans la teinture sur appareils mécaniques.
- L’appareil peut être en bois ou en fer et les broches en fil de fer ou en tôle nickelés ; si elles devaient être faites avec un alliage contenant du cuivre il faudrait les faire nickeler.
- Voici à peu près les proportions de colorants et de mordants à employer pour le premier bain ;
- 3 à 5 gr. de sulfure de sodium,
- 1 1/2 à 2 » de sulforicinate de soude,
- 2 à 3 » de soude caustique 40° Bé,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 8 à 10 » de sulfate de soude crist. Par litre.
- 15 à 20 0/0 de Bleu immédiat C du poids du coton à teindre; mais en tout cas le premier bain doit toujours contenir au moins 12 à 15 gr. de colorant par litre.
- En continuant à teindre sur le même bain, on ra-j oute :
- à
- 1 à
- 7
- 1
- à
- 5 0/0 de sulfure de sodium,
- 1/2 0/0 de sulforicinate de soude,
- 1/2 0/0 de soude caustique 40® Bé,
- 15 0/0 de Bleu immédiat C, brev. s. g d. g. suivant l’intensité de la nuance désirée,
- 2 à 3 0/0 de sulfate de soude crist.
- Du poids du coton à teindre.
- On porte le bain à l'ébulition, puis on met en marc! e et on teint pendant une demi-heure à une température voisine du bouillon.
- Après teinture on laisse couler le bain dans un ré servoir, afin de le faire resservir à d’autres opérations, et on rince le coton avec une eau additionnée de
- 2 gr. de sulfure de sodium
- et 2 gr. de souda caustique 40® Bé,
- Par litre.
- Après ce rinçage, qui sa se fait à froid, on exprime convenablement et on essore, puis on vaporise.
- Développement du bleu par vaporisage
- Le vaporisage peut se faire sur l’appareil mécanique même ; si on dispose d’air comprimé on n’a qu'à l’introduire dans l’appareil avec la vapeur; à défaut d air comprimé on adapte à la conduite de vapeur un petit injecteur d’air.
- On vaporise pendant une demi-heure environ.
- Nous ferons observer que si on rince après teinture à l eau claire, sans 1 addition indiquée de sulfure de sodium, le bleu ne se développe pas convenablement ; il a été constaté en outre que moins le coton a retenu de bain, plus le bleu se développe rapidement. Il faut donc, autant que possible, essorer le coton avant le vaporisage ou le débarrasser au moyen de l’air comprimé du liquide qu’il contient.
- Après le vaporisage on rince de la façon habituelle, puis on savonne, s’il y a lieu, ou on remonte avec des colorants basiques.
- Emploi du Bleu immédiat G, pour l’article rongé.
- Le Bleu immédiat G, teint et développé comme décrit précédemment, se laisse ronger exactement co ume l’indigo, à l’aide du rongeant au chlorate.
- Après avoir imprimé les pièces avec le blanc-vapeur J ou avec d’autres rongeants d’une composition analogue, on passe, exactement, comme pour l’indigo, 112 fois au Mather-Plat t, puis on lave sur la machine à laver au large, contenant dans son premier compartiment, et au besoin aussi dans le second, une solution chaude de soude caustique (10 gr. par litre); on peut également donner un savonnage, si l’on veut.
- Blanc-vapeur J.
- Faire bouillir ensemble :
- 6,000
- 3,000
- 2,175
- gr. épaisissant de gomme 1 : 1.
- »
- »
- 1,275
- 2,550
- »
- ce.
- chlorate de soude; ajouter à tiède.
- acide tartrique et après refroidisse ment complet.
- ferrocyanure de soude dissous dans eau.
- 15 kil.
- On peut remplacer dans cette formule le ferrocyanure de sodium par une quantité égale de ferrocyanure d’ammonium.
- Pour obtenir des enlevages colorés on ajoute de la façon habituelle dans le rongeant au chlorate des laques d albumine ou des couleurs Diamine appropriées.
- Comme couleurs Diamine qui conviennent pour cet emploi, nous pouvons recommander les suivantes :
- Jaune solide Diamine A.
- Jaune solide Diamine B.
- Orangé Diamine DN.
- Catéchine Diamine G.
- Catéchine Diamine B.
- Rose Diamine BD.
- Rose Diamine G1).
- (A suivre.}
- Erratum. — Dans notre dernier numéro à la fin de l’article intitulé
- L’électro-chimie dans la teinture et l’impression | par suite d’une erreur typographique le mot (A suivre] j a été mis en place de (Fin).
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- ALCALIMÉTRIE
- Mémoire par M. A. Castaing à Yete-York devant la Convention des blanchisseurs.
- li y a quatre ans, lors de notre treizième convention annuelle, tenue à Chicago, j’ai appelé votre at-tention sur les propriétés épuratives du carbonate de soude monohydraté, que j’ai toujours recommandé comme le meilleur substitut à la soude caustique, si destructive et, depuis lors, j’ai surveillé avec une grande satisfaction les progrès rapides qu’a fait son introduction dans les lavoirs.
- Comme le carbonate de soude se trouve sur le mar
- ché sous différentes formes et des noms divers, j’ai pensé qu’il serait intéressant pour vous, Messieurs, d’en savoir un peu plus long sur sa composition chimique, et d'apprendre à bien déterminer sa valeur intrinsèque laquelle n'est basée que sur le pourcentage ue carbonate qu’il contient. A part quelques impuretés telles que des chlorides, des sulfates, etc., le carbonate de soude du commerce contient des proportions variables d’eau, tandis que le carbonate de soude anhydre chimiquement pur ne contient pas d’eau, sa formule chimique étant Na2 Co2 ,c’est-à-dire 100 pour cent de carbonate de soude. Cependant, ce composé est cher et a des dispositions à absorber l’humidité de l’air, et, pour ces raisons, il est plus avantageux d’employer du cristal de soude monohydraté, qui se rapproche le plus de la pureté et de la force effective puisqu’il ne contient qu’une molécule d’eau; son préfixe mono voulant dire en grec, seul. Cette molécule d’eau correspond à 14,51 pour cent en combinaison avec 83,49 pour cent de carbonate de soude ainsi que l’indique la formule chimique Na? Co3 H? O.
- La soude ordinaire pour lavage, ou communément sel de soude, contient 10 molécules d’eau, sa formule chimique est Na2 Co310 H O, ce qui correspond à 62,93 pour cent d'esu et 37,07 pour cent de carbonate de soude, on peut cependant la concentrer par évaporation et c’est ce qui explique qu’il y a plusieurs qualités de soude pour lavage.
- C est pourquoi, il est clair que ces différents carbonates ne peuvent pas, livre pour livre avoir la même valeur effective ou commerciale, car si la soude monohydratée à 85,49 pour cent de carbonate vaut,par exemple, 2 cents la livre, le sel de soude à 37,07 pour cent ne vaudra pas plus de 7/8 cent la livre. En en
- mot, la valeur marchande de n’importe quelle soude est en proportion du montant du carbonate qu’elle contient, en prenant pour base le monohydrate.
- Je vais maintenant décrire un moyen bien simple et exact de déterminer le tant pour cent de carbonate contenu dans n’importe quel carbonate de soude.
- La méthode à employer nécessite l’emploi d’un acide d’une force connue; l’acide sulfurique ou oxalique chimiquement purs sont généralement utilisés à cet effet, La solution acide 1 constitue celui employé comme essai par le professeur A. Bourguignon du laboratoire des blanchisseurs, avec 49 grammes d’acide sulfurique chimiquement pur à 66 Bé et avec une quantité suffisante d’eau distillée pour que le mélange liquide fasse 1000 c. c. à une température de 16 C. à 60 o SF. Cette préparation forme ce qu’on appelle une « solution normale » dont 100 c. c. neutralisera 100 c. c. d’une solution contenant 5,3 grammes de carbonate de soude anhydre dont la force, ainsi qu’il a été dit plus haut est de 100 pour cent. Par conséquent, chaque c. c. de solution normale employé pour faire l’essai indique 1 pour cent de carbonate de soude.
- Maintenant, si au lieu de 5,3 grammes de carbonate de soude on en prend une plus petite quantité afin d’amoindrir l’opération neutralisante, comme, qui dirait, dix fois moins, ou 0,53 grammes, il est évident qu'afin d’obtenir le tant pour cent de carbonate, le chiffre de centimètres cubiques de solution normale employée devra être multiplié par 10, et on aura :
- 1 cc. de solution normale X 10 correspond à 10 % de carbonate de soude.
- 2 cc. de solution normale X 10 correspond à 20 pour cent de carbonate de soude, etc., etc., et, comme chaque cc. est divisé en dixièmes sur la burette, chacune de ces divisions correspond à 1 pour cent ; ainsi, par exemple, 3,5 cc. de solution normale employée multipliés par 10, correspond à 35 pour cent de carbonate.
- Maintenant, je fais l’essai comme suit : Voici l’échantillon de soude à laver mentionnée précédemment, il pèse exactement 0,53 grammes. Je le dissous dans un verre d’eau et j’y ajoute un indicateur qui montrera la fin de l’opération par un changement subit de couleur. L’indicateur n’est autre qu’une faible solution d’orange méthyl dans de l’eau, ce qui donne une couleur jaune dans la solution de soude. Je remplis ensuite la burette jusqu’à la marque zéro avec la solution normale d’acide sulfurique que je verse goutte
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- 22 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- à goutte dans le verre en remuant le mélange pendant ce temps avec un tube en verre rouge jusqu’à ce que la couleur orange se change tout d’un coup en rouge pourpre, et l’opération est terminée. Nous allons voir maintenant combien de ce. de la solution normale ont été employés, et je trouve que 7,7 cc. ont été nécessaires afin de neutraliser cette soude à lavage, en conséquence le tant pour cent de carbonate est 77 pour cent, ou environ 11 pour cent de moins que celui des cristaux de soude hydraté.
- (American Soap Journal and Manufacturing Chemist. Miloankee. Wis.').
- LES ACCIDENTS DU TRAVAIL
- Le droit commun.
- L’art. 2 de la loi sur le travail dispose, d’une manière très nette et très formelle que les ouvriers ne peuvent se prévaloir, à raison des accidents dont ils sont victimes dans leur travail, d’aucunes dispositions autres que celles de la présente loi.
- Tout récemment, le cas suivant vient de se présenter.
- Une jeune fille de 14 ans a été tuée en tombant dans la cage d’un monte charge. Elle ne laissait comme ayant droit que ses père et mère qui ne pouvaient pas sérieusement prétendre que cette enfant de 14 ans leur venait en aide et que pour cette raison ils avaient droit à une rente, parce que la ressource résultant des gains de leur fille allait leur manquer. Non, ce n’est pas la prétention qu’ils ont émise.
- Mais ils ont cherché à savoir s’ils ne pouvaient pas, en invoquant, purement et simplement, le droit commun, l’art. 1382, obtenir une allocation quelconque du chef d’entreprise pour les indemniser du préjudice matériel et moral qu’ils ont éprouvé par la perte de leur fille. Le chef d’entreprise, justement préoccupé, a demandé lui aussi, si une action de cette nature, étant donnés les termes de l’art. 2 précité, pouvait être intentée contre lui avec chance d’aboutir.
- La solution que fait naître cette question est intéressante à faire connaître, elle est écrite tout au long dans un jugement du tribunal civil de la Seine du 7 novembre 1900, rendu sous la présidence du premier président Baudouin. Cette décision a été très commentée, mais, elle n’en est pas moins très juridique, elle fait
- une application très saine et très exacte de la loi.
- L’application du droit commun est formellement exclue dans le fait que nous rapportons, l’accident dont la jeune fille a été victime est bien l’un de ceux prévus par la loi du 9 avril 1898, l’accident est bien survenu au cours du travail, mais les représentants de ladite jeune fille ne sauraient avoir des droits d’une autre nature que ceux qu’elle eût eu elle-même si elle eût survécu à sa chute.
- L’art. 2 a soulevé de très vives critiques, il peut paraître contraire au principe idéal de justice qu’a consacré l’art. 1384 du Code civil et qui veut que 'tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. Mais le législateur de 1898, s’est, avant tout, attaché à cette idée nouvelle que pour être équitable et bienfaisante, l’indemnité qu’il avait à fixer devait être le résultat d’une transaction admise par lui dans l’intérêt tout à la fois de l’ouvrier et du patron : Le premier devant être indemnisé de tout accident du travail, en l’absence de toute faute du patron, faute toujours difficile à fournir ; le second n’ayant à faire face qu’à une indemnité forfaitaire qu’il lui sera toujours possible de calculer pour pouvoir se faire garantir par une assurance.
- Ainsi donc, si la victime de l’accident, en admettant qu’elle ait survécu à ses blessures ne pouvait pas invoquer le droit commun, ses représentants ne le pourront pas davantage, ils ne seront pas admis à invoquer des droits que l’ouvrier lui-même n’avait pas.
- LE COMMERCE DE L’INDIGO EN ALLEMAGNE
- Pendant le 1er semestre de 1900, l’Allemagne n’a importé que 437 tonnes d’indigo naturel, contre 804 tonnes pendant la même période de 1899, soit une diminution de plus de 45 %.
- Les exportations d’indigo (presque entièrement composées d’indigo artificiel) ont atteint, pendant le 1er semestre de 1900, 947,5 tonnes, soit une augmentation de 74.5 % sur la même période de 1899.
- Les Etats-Unis ont pris 29.9 %, l'Autriche Hongrie 14.7 % et l’Angleterre 10,4 % de cet indigo artificiel.
- (Commercial Intelligence, de Londres.)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 23
- LES AFFRÉTEURS DE LAINE de Bradford
- ET LES ÉGOUTS
- La corporation de Bradford se préoccupe de résoudre un problème assez original. Il s’agit de l'u-tilisation des eaux d’égout qui proviennent des établissements industriels et surtout des teintureries.Les eauxde teintureries sont relativement faciles à traiter par des méthodes connues ; mais une difficulté se présente à cause des corps gras tenus en suspension dans les eaux d’égout dans lesquelles se déversent celles qui ont servi au dégraissage des laines. La méthode actuellement usitée dans les usines qui traitent les eaux d’égout est l’emploi du sulfate de fer, dont Bradford fait une dépense annuelle de 26,000 liv. st. (650,000 fr.) ; il se forme un précipité ou une boue que l’on presse de façon à en. former des pains, mais la graisse contenue dans les eaux résiduaires forme autour de ces pains une] enveloppe qui empêche, malgré une forte pression, d’en faire sortir ; tout le liquide qu’ils contiennent. Si le précipité pou- à vait être desséché on l’utiliserait comme combustible ou on pourrait en extraire la graisse. On a employé divers produits pour filtrer le résidu de la réaction chimique, parmi lesquels le poussier de coke a obtenu la préférence à cause de son prix peu élevé et des résultats qu’il a permis d’obtenir. La présence des graisses dans les eaux d’égout est la cause de | difficultés de toutes sortes dans leur traitement qui exige une forte dépense de produits chimiques, [de 1 réservoirs, etc., etc. Il y a quatre ans, l’ingénieur | municipal proposa l’établissement de canalisations > séparées, qui auraient coûté 10,000 liv. st. (250,000 fr.). Mais on ne s’arrêta pas à son projet.
- Dans une [réunion qui eut lieu dernièrement, M. Leach, un industriel de Bradford, qui faisait une conférence sur ce sujet, préconisa une méthode qu’il ; applique dans l’une de ses fabriques. Au lieu de déverser ses eaux résiduaires à l’égout, il les a traitées chimiquement et en a tiré un bénéfice net de 30 liv. st. (750 fr. par semaine.)
- Une autre maison de Bradford emploie un procédé par lequel les eaux de savon sont traitées de telle manière qu’une quantité de plus de moitié de graisse est seulement évacuée à l’égout. L’eau est ensuite • facilement retirée des résidus, qui sont pressés, pas- |
- sés au bisulfite et laissent une matière qui peut être avantageusementutilisée comme engrais.
- Il ne reste plus à la corporation de Bradford qu’à prendre les mesures nécessaires pour que les graisses des apprêteurs de laines ne soient plus déversées dans les égouts.
- Perfectionnements et Procédés NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature a intéresser nos lecteurs.
- MACHINE A MERCERISER LA CHAINE DES TISSUS Par M. Jules Dolder, directeur d’usine.
- La machine à merceriser la chaîne des tissus, machine qui fait l’objet de la présente invention, est caractérisée en ce que le fil est d’abord cuit, puis mercerisé, ensuite lessivé et lavé dans plusieurs bains successifs pour pouvoir être monté sur des rouleaux, après avoir passé par un séchoir, durant lesquelles opérations le fil est tendu de plus en plus fortement.
- PERFECTIONNEMENT AUX ENCOLLEUSES par M. Jules ROMEY
- Le perfectionnement ayant trait à la présente invention et appliqué aux encolleuses réside dans ce principe que, quand la chaîne vient de passerdans le voisinage de tuyaux de chauffage et de ventilateurs, le premier rouleau de retour qu’elle rencontre doit être touché par elle par son côté sec, de même qu’il réside aussi dans l’obliquité des palettes des ventilateurs, grâce à laquelle la buée s’échappe constamment sur les bords de la chaîne, alors qu’actuellement, avecles-palettes parallèles à l’axe, l’air est projeté sur la chaîne dans le sens longitudinal, ce qui fait que la buée reste sur la chaîne. __________________
- NOUVEAU PROCÉDÉ pour rendre les objets imperméables. par M. George Grand Hepburn.
- Ce procédé pour rendre les objets imperméables, se réalise en produisant ou fixant sur leur surface ou dans leur substance des corps qui sont obtenus :
- 1o Par l’action, d’un côté, d’un tungstate métallique
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- insoluble dans l’eau ou son composé avec l’ammoniaque, et de l’autre, des composés organiques suivants :
- (a) Les acides gras des formules générales CnH2 n 0: ; CnH? n — 20? ; CnH? n — 40? ; et CnH? n — 20? ;
- (6) les sels solubles de ces acides;
- (c) les sulfodérivatifs ou les sels solubles des sul-fodérivatifs de ces acides ;
- (d) les graisses, les huiles grasses et les cires ;
- (e) et les savons résineux.
- 2 En soumettant les produits qui sont obtenus par l’action d’un tungstate soluble dans l'eau sur les composés organiques énumérés (a), (b), (c), (d) et (e) plus tout à l’action d’un sel métallique qui est susceptible de former un tungstate insoluble dans l’eau.
- PERFECTIONNEMENTS dans les appareils à chauffer ou sécher le papier, les étoffes, fils et les matières analogues. par M. Andrew Greenleaf Paul
- La présente] invention a trait à certains moyens ou dispositifs employés pour enleverl’eau de condensation et l'air du cylindre ou des cylindres d’une machine à chauffer ou sécher, telle qu’une machine à sécher le papier, les étoffes ou les fils, et elle a pour but d’enlever complètement et constammen l’air et l’eau des cylindres et de les maintenir secs et sans air, à l’effet d’augmenter ainsi leur"efficacité et la régularité de leur fonctionnement, et cela à l’aide d’un appareil de construction simple et économique :
- L’invention consiste, d'abord, à combiner avec ce cylindre sécheur ou chauffeur et un tuyau d’alimentation convenable, un tuyau de sortie relié à un des tourillons creux du cylindre et muni d’une branche intérieure destinée à tourner avec le cylindre, et un tuyau d’échappement relié au tuyau de sortie au-dessus de son extrémité extérieure, de telle sorte que quand l’extrémité intérieure du tuyau de sortie est au-dessousdu niveau de l’eau dans le cylindre, l’eau s’écoule par ce tuyau et qu’à d’autres moments l’air contenu dans le cylindre soit évacué, par le dit tuyau. L’invention consiste, d’autre part, à combiner avec les|parties ci-dessusmentionnées, un passage rétréci dans le tuyau d’échappement et un aspirateur relié à ce tuyau, et, en troisième lieu, à combiner avec les autres parties nécessaires une écope reliée à la branche intérieure du tuyau de sortie de
- façon qu’une certaine quantité d’eau soit élevée par ladite écope dans sa rotation et s’écoule par le tuyau de sortie.
- (Reproduction \interdite)
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- PROGRAMME DES PRIX
- Proposés en Assemblée générale le 30 mai 1900 A décerner en 1901
- (Suite et fin)
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- Médaille d’honneur pour une nouvelle machine à rouleaux permettant d’imprimer au moins huit couleurs à la fois et offrant des avantages sur celles employées jusqu’à ce jour.
- L’impression avec un grand nombre de rouleaux prend tous les jours plus d’extension ; mais, à côté d’une netteté d’impression,d’une exactitude de cadrage et d’un début de travail que ne possédait encore aucune machine à imprimer, les machines à rouleaux actuelles, employant exclusivement la gravure en creux, présentent de graves inconvénients.
- Les couleurs déposées sur l’étoffe par les premiers rouleaux, avec lesquels elle est en contact, s'écrasent en passant avec une forte pression sur les parties non gravése de ces rouleaux suivants, et se réimprimant successivement sur les rouleaux.
- Non seulement ce laminage ternit les nuances et affaiblit beaucoup leur intensité, au point que, pour y parer, il faut recourir à des concentrations dispendieuses ; mais les couleurs ainsi réappliquées sur les rouleaux, étant incomplètement reprises par les con-tre-racles, vont se mélanger avec les couleurs qui suivent et les souillent à mesure que le travail avance.
- La suppression de ces inconvénients, dont la gravité augmente avec la cherté des couleurs-vapeur actuelles, serait un des plus beaux et des plus fructueux succès que la fabrication des toiles peintes pût attendre de la mécanique.
- Dans ce but, on avait imaginé des machines à surface, dans lesquelles, soit tous les rouleaux, soit un certain nombre d’entre eux seulement, étaient gravés en relief.
- Ordinairement ces rouleaux étaient en bois, et [des
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE ,
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- clichés en métal y étaient fixés. Il est évident que de pareils rouleaux devaient facilement se déranger, et que cette gravure ne pouvait s’appliquer qu’à des im-pressions très grossières.
- Il s’agit donc, pour résoudre la question, de combiner une machine à rouleaux de telle sorte qu’elle soit exempte des inconvénients précités, et qu’elle donne une impression aussi parfaite que celle obtenue avec les machines actuelles à rouleaux gravés en creux.
- Cette machine devra pouvoir imprimer au moins huit couleurs et avoir fonctionnédans la Haute-Alsace d’une manière régulière et continue pendant un an au moins.
- Vaporisage
- 48
- Médaille d’honneur ou d’argent pour un mémoire traitant toutes les questions concernant le vaporisage des impressions sur coton, laine et soie.
- Généralités
- 52
- Médaille d’honneur, d’argent ou de bronze, pour la découverte ou l’introduction d’un procédé utile à la fabrication des toiles peintes ou des produits chimiques.
- A MM. LES INDUSTRIELS
- La loi sur les accidents du travail, promulguée le 9 avril, est entrée définitivement en vigueur depuis le 1er juillet. Les industriels et chefs d’entreprise sont tenus d’en afficher le texte même dans leurs ateliers en vertu de l’article 31 ainsi conçu :
- « Art. 31. — Les chefs d’entreprise sont tenus, sous peine d’une amende de un à quinze francs (1 à 15 fr.) de faire afficher dans chaque atelier la présente loi et les règlements d’administration relatifs à son exécution. »
- En cas de récidive dans la même année, l’amende sera de 16 à 100 francs.
- Nous informons MM. les industriels que nous tenons à leur disposition deux placards reproduisant in extenso les articles de la loi d’une part, les règlements d’administration publique d’autre part.
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- DOUANES FRANÇAISES
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- Modifications et interprétations des tarifs
- Les toiles de coton imperméabilisées par un enduit genre pégamoïd mais ne renfermant pas de celluloïd, dont la face cirée est grainée ou chagrinée à l’instar du cuir pensasole, sont admissibles au droit des « toiles de coton cirées autres x n° 431.
- La percaline de coton teinte, imperméabilisée parun enduit genre pégamoïd, suit le régime delà « percaline enduite pour la reliure, teintée et gaufrée »,no 408.
- Les bandes de coton noyées dans du caoutchouc et découpées dans des pièces plus larges, sont assimilées aux « autres ouvrages en caoutchouc ». Ces bandes ne doivent pas être confondues avec les bandes ou plaques enduites de caoutchouc sur une face et des-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tinées à la réparation des pneumatiques, auxquelles est assigné le régime des «ouvrages en caoutchouc sur tissus en pièces. »
- INFORMATIONS
- La teinturerie qui appartenait à Mme James, à Saint-Aubin- Jouxte-Boulleng, sur le bras delà Seine,
- route de Tourville, reprendra dans quelque temps son activité d’autrefois, car elle vient d’être achetée par M. René Fraenkel.
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- M. Gobillot a vendu un fond de teinturerie, 36, b. Ornano.
- M. Demellier a vendu à M. Flamant un fonds de teinturerie, apprêts, 71, rue du Temple.
- Mme Vve Bailly a vendu un fonds de teinturerie, 82, b. Diderot.
- Mme Vve Vinaty a vendu son matériel de teinturerie, 30, rue Baudin.
- Le Gérant : A. FAYOLLE.
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- TABLEAU COMPARATIF DU Pendant les onze pre MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES miers mois des années 1900, 1899 et 1898
- Quantités 1 Marchandises-
- IMPORTATIONS livrées à la consommation EXPORTATIONS françaises ou francisées- exportées-
- 1900 1898 1990 «80» 1898
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 8.982.200 8.969.600 13.355.100 Bois de teinture en bûches.. kil. 1 836.800 4.231.200 3,021.000
- 18 300 — moulus 275.600 il 196.100 272.800
- - Haïti 34 898.500 5.980.900 41.748.400 41.946 400 22.343 200 Garance en racine, moulue ou en paille 17.300 18.500 21.500
- (11o+omolo .... . 7.236.400 30.635 900 5.558.300 Curcuma en racine 40.300 106 200 10.500
- — — Autres pays.. 24 794.800 1 — en poudre 3.800 . 5.200 2.800
- Quercitron 73.200 1 2.400 1 10.300 1.887
- Totaux 91.616 000 89.006. 600 66.051.400 Lichens tinctoriaux 43.800 11.500
- 39.456.100 45.812.000 ’ 47.440.700
- 36.200 39 400 30.400 Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles
- 214.400 224.200 2.800 211.700 244.900 126.600 220.500 152.800
- UAlallCt Cll IcClU9 IsaU..—• •U ll PWasA• • Curcuma en racine ... **• 308.100 6.500 219.600 Moulus 54.300 122.100 149.500
- en poudre --------- 4.800 Noix de galle et avelandes entières concassées
- 652.100 168.100 834.600 826.900 ou moulues 90.800 76.500 41.100
- Quercitron. •• •• 1Ahowc +inotorjnII‘s • ........ 20... 183.700 182.500 Libidibi et autres gousses tinctoriales 65.100 18.900 49.700
- -lC.IUlD L-.-S9.-C.4 ••••• 503.700 537.600 475.300 Safran 23.990 23.400 23.060
- Ecorces à tan, moulues ou non. Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins 122.509 267.100 138.300
- 4 198.300 3.580,100 6.204.700 3 411 300 7.472.000 Cochenille 230.400 1 206.000 239.300
- L.COCC, ICu.lUD Cl •••*** ••*•.* Moulus 3.637.2u0 Kermès animal 900 1 700 1.600
- Indigo 261.400 303 600 357.200
- 101/ CC 511“vao-— —-*2 (17 mnnlnnQ 7 ).! 5 398.500 2 658.700 4.081.600 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu
- 299.200 51.400 313.400 44.600 88.300 98.900 93.100 83.500
- G.Fror ..... 43.700 Cachou en masse - 108.700. . 144.100 140.700 213.800
- Mc-lAl: •9** *.3*9*** Autres teintures et tanins 409.000 296.100 307.300 281.100 310.100 Rocou préparé 138.200 136.500
- Cochenille . • 303.800 Orsei le préparée, humide en. pâte 49.700 57 090 50.900
- Kermès animal 3.190 1.000 — sèche (cudbéard ou extrait).. Extraits de bois de teinture et d autres espèces : 17.700 17.800 28.000
- T n d 18° -. . .... 881 300 737 200 785.900
- 82 400 67.300 13-700
- -JU-STPoPLU-9 Allwo9U9 11— 10..
- hlpn . 200
- Co2n21 7 mocco 5.231.800 142.900 5.009.3 0 219.400 4 669.790 Autres : Allemagne. 5.949.400 7 693.800 6.846.700
- Rocou préparé 347.300 — Belgique 2.227.400 1 855.700 2.503.500
- 10.900 13.500 14.400 — Angleterre.... 1 .256.700 1 429.660 1. 802.600
- — sèche Ccudbéard ou extrait).. 30;. — Etats-Unis.. 614.600 788.300 694.400
- — Autres pays .. - 4 256.900 4.993 300 3 813.000
- extraits de bois de teIntuIC ei a aullC CSDCCCD .
- 600 2 300 500 Totaux 14.305.000 16.760.700 15.690.200
- 153.000 129.900 100.100
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- 1.859 3.252 Alizarine artificielle 1 100 42 000 18.300
- .. i—lw.A-I? 3 Alizarine a rtifi ielle, . . 304.900 178.300 Acide picrique 2. 100 1 700 3.400
- Autres .... .... ..... 803.700 145.900 72.500 2 500 772.000 122.800 42.400 1.400 1 00 896.500 Autres 441.300 601.000 618.700
- Outremer .................................. 14.300 Outremer 1.008.700 889.400 728.900
- o]] ( PnGco 48.500 Bleu de Prusse 47.300 5.7.000 30.500
- —1 ( i I Ul:. ••• ••••9*g9• .... ..... Carmins communs........ 1.30 Carmins communs 4.300 6.800 3.000
- . 97 — fins - 4.800 5.000 2.600
- Vernis à l’alcool 12.500 11.500 8.500 Vernis à l’alcool ... . 107.300 107.500 102.100
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à 840.100
- l’huile mélangées 1 024 900 954 600 912 200 l’huile mélangées.... 966. 500 778.400
- Ocres brovés ou autrement préparés 585.300 477.700 48S 400 Ocres broyés ou autrement préparés 22. 064.200 21.645 700. ; 191403 200
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres’ 52.. 000
- 11.600 98.100 17 400 16 700 bleues ou vertes 42.700 88.300
- Verts de montaone. de Brunswick et similaires 67.100 65.000 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 9-. 200 29.400. : 14.200
- . 395 900 497.300 3.747.300 403.300 2.608.600 Talc pulvérisé... 6.867 800 5.438.600 4.965.300
- <1 360 1 00 Couleurs non dénommées 320 100 417.600 395.700
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
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- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- Matières colorantes, par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leede. Edition française, par M. F. Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielle. — 1 fort volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix. 8 fr.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil. coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di ; et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo- | fine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ! et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou I thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées. 1
- VIENT DE PARAITRE
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16..........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
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- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique),, directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans leu industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
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- p.29 - vue 36/396
-
-
-
- 8
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Bcim de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité... 12 .. à 14 • •
- — 2e qualité ... 11 . • 12 . a
- 3e qualité.... 6 5(1 10 • •
- — Sisal, Yucatan... 9 25 11 75
- — Honduras.... .. » 8 70 9
- — Tabasco 7 8
- — Haïti Cap 5 50 6 75
- — Fort-Liberté.. ».. 6 6 75
- — Aquim 5 60 6 « •
- — St-Marc ...... . 6 50 7 25
- — Gonaïves 6 75 7 20
- — P.-de-Paix 7 7 4»
- — Miragoane 5 80 6 . •
- — Saint-Domingo... 5 50 6 75
- — Martin, et Guadel. 4 50 5 25
- — Jamaïque. ...... 5 70 7
- Jaune Cuba et St-Yago .. 6 • • 6 50
- > Manzanillo 6 • • 6 25
- » Tuspan 6 25 6 50
- • Vera-Cruz 5 80 6 . •
- » Campêche 5 . • 5 25
- • Carmen 5 5 25
- » Tampico........... 5 75 6 . •
- * Porto-Plata 4 75 5 05
- » Haïti 4 75 5 . •
- • Jamaïque 5 25 5 50
- » Barcel et P. Cab .. 6 6 25
- • Rio Hacha 3 50 4
- » Carth. et Savan... 3 50 4
- » Maracaïbo 4 75 5 75
- • Fustet 100 k. 14 • • 16 . •
- » Tatajuba 50 k. 4 • • 5
- » Bahia 4 5
- » 5 35 6 50
- • Amapala.... 50 kil. 5 . » 5 25
- Rouge Brésil Bahia 7 9
- » Calliatour... 100 k. 15 17
- » Lima 50 kil. 7 9
- » Ste-Marthe 7 • . 9
- » Brési'.let 3 50 4
- » Sandal 100 k. 7 9
- Sapan...... 50 k. 6 8
- • Quebracho. . 1000 k. 87 98
- « Pernamb 50 k 16 18
- Cachou
- Brun luisant, en sac 5 0 k. M
- — en caisse — 37 50 45
- Jaune ou gamb e . • e • •
- » pressé ... 20 • • 21 • •
- Coehenille
- On cote : Ténériffe zacatille 1 1/2 60 kil. 2 ..
- Ténérife grise 1 50 1 80
- Cureuma
- Bengale 50 kilos. 22 50 25 • »
- Java, Mad., Pond.. ... M • • • • •
- Dividivi
- On cote les 50 ki .... 12 0 18 • 4,
- Indigos
- On cote actuellement :
- Beng. sur v. et bl. 12k.. 6 25 6 5 0 » fin viol, et pourpre... 5 75 6 .. • beau viol, etdito.... 5 25 5 50 » bon violet 4 50 4 75 * moyen violet 3 25 3 5.0 » bon violet rouge..... 4 .• 4 25 » bon moy. v. roug..... 3 50 3 25 « fin rouge 4 25 4 50 » bon dito 4 .. 4 25 » bon à fin cuiv 2 50 3 50 » cuiv. crd. et bas 1 75 2 25 Java . M . . » Kurpah.. 2 .. 4 .. Madras . 1 50 3 7 5 Manille.... 2., 3 50 Caraque..,.. 2 50 4 5 Guatemala ftor 4 75 520 » bon à fin sobré.. 2 75 4 25 » — cor.... 2 75 4 25 » cor. ord. à bas.. 1 50 2 50
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k. 5 50 6 •• » bon à beau 4 . 5.. » ord. et moyen ..... 2 50 3 ..
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert .................M
- Mers du Sud............M .. ..
- Madagascar.............M ...........
- Quercitron :
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé.......... 7 50 à 8 50
- » gros effilé.............. 6 . . 7 ..
- Rocou.
- Antilles...........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne....................... M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- On cote : Acide tartrique................ 260 .. à 265 ..
- Bois de :
- Campêche Laguna..................... ... » Martinique. 10 .. 12 . ».............................Jaune Carmen.................M ..... . ».............................» Maracaïbo M ....................... Cannelle de Chine..........................10......................................120 .
- — de Ceylande n-000 à 4 252 350
- Cochenilles :
- Grises..................... 210............
- Argentées.................. 215 .. ... .
- Zacatilles................. 170............
- Noires Palmas............... 190 .. 200 .
- » Lanzarotte...............................
- Crème de tartre............ 165 .. 170 .
- Curcuma Bengale.......... 70 .. ..
- Dividivi..................... M .. .. .
- Gommes :
- Arabique................. 165 .. 180 ..
- den........................ 120 .. 125 ..
- Damar Singapore......... 112 .. 115 ,,
- » Batavia................ 160 .. 165 ..
- Sandaraque................. 150 .. 160 ..
- Gambier..................... 45 .. 50 ..
- Galles vertes et noire».. 180 .. 210 ..
- Indigos. — On cote au demi-kilogramme :
- Madras, bon moyen assez tendre..................... F. 2 50 à 3 .. moyen ordinaire..........................1 75 2 . ;
- Kurpah bon moyen à bon violet et violet r......... 3 25 J 75
- Kurpah moyen et moyen ordinaire.................. 2 50 3..
- Sumac en feuilles......... F. M .. 0/0 k.
- — en poudres. ..... F. M .. »
- Vordet, en pains, extra sec :
- sous toile, F. 180 .. 00k.
- sous papier, F. 180 .. OjO k.
- » bon marchand en pains F. 115 .. » » » » en boules. 115 .. »
- * raffiné en pouare sec. F. 145 .. »
- Produite chimiques. — On cote aux 100 kil. :
- Alun raffiné (entrep.)...... 15 .... à 17 (acq.)...................... 17 .. 19 .
- Acide muriatique.. 20 d 9 50 .
- — nitrique..... 36 33 . . .
- — - .............. 40 41 .. ...
- — sulfurique... 66 10............
- — 50 7 50 ...
- Carbonate de soude 90/92,
- en sacs à rendre, marchés 12’ 25
- Disponible............•.... 12 75 .. .,
- Ammoniaque liquide 22 d. 34 .. .. ..
- Chlorure de chaux 100 à 110
- en banques de 420 kilogs
- marchés..................... 17 50 ...
- Disponible.................. 18 50 ....
- Cristaux de soude en sacs
- de 100 kil. marchés...... 8 25 . . . .
- Disponible................... 8 75 . . ..
- Sel de soude 80/85, consom.
- et entrepôt, en barriques
- de 700 kil. marchés. ... 18 25 .. ..
- Disponible.................. 19..........
- Sel de soude 70/75, marchés 17 25 .. ..
- Sel de soude 30/35, dispon. 12 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en
- tambours de 300 k.marchés 29 25 ....
- Disponible.................. 29 75 ....
- Soude caustique 110/115, en
- bariques de 300 kil. pla-
- quettes...................... 39...........
- Soude douce 33 degrés, en vrac....................... 4 50
- Lessive caustique 33 degrés 7 25 ....
- Silicate de soude........... 25 .. .. ,.
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de /
- 500 kil...................... 10...........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud. 20 .. ....
- Chlorate de baryte en fûts de
- 100 kil......................190...........
- Sulfate de cuivre 98 p. 0/0 en sacs, consommation... 63
- Entrepôt.................... 60 ..
- Sulfate de fer 95 p. 0[0, en ....
- sacs, de 100 kil
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ai
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb.... 78 .. à 80 .
- Aeideacétiquedesarts 30 .. 32 .. — chlorydrique ....... ï .. 8.. — nitrique 36° 32 . . 34 . . — sulfurique, 66° ..... 8 .. 11 . — tartrique ........... . 270, .. 280 .. — citrique 350 .. 360 , Alun épuré 20 22 .. — ordinaire .18 ., 16 . Ammoniaque incolore, 22°. 36 .. 38.. Bichlorure d’étain, 55° 100 .. 105 .. — — 125 .. 130 .. Bois Campêche-Laguna. .. 18 .. 18 5.0 —* — Guadeloupe 14 50 15 .. — Jaune Centre Amérique 20 .. 22 .. Cachou jaune. Vapeurs ... 48 .. 50 . — brun 95 .. 103 .. Chlorate de potas se 110 .. 120 .. — de soude 125 135 .. Chlorure de chauxl 00 à 110° 20 .. 21 .. Chromate rouge de potasse 86 .. 88 .. — — de soude.. 64 .. 66 .. Crème de tartre ... .... 185 .. 190 ... Cristaux de tartre 180 .. 185 .. — de soude........ 8.. 9 .. CurcumaBengale en racines 80 .. 85 .. — de Madras .. .. — Chine .... .... Essence de térébenthine .. 105 ,, 168 .. Extrait de châtaignier 20°.. 18 .. 19 .. Galles de Chine et Japon. 185 ,, 190 .. — vertes et noires . . 156 .. 170 .. Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. 170 .. — arabique. 230 .. 260 .. adragante rousse. 340 .. 375 ..
- Jus de citron................. 23 .. 24 ., Méthylène à 95° ..... ... ...103. .. 105 . —................régie 90. ...................110 .. 115. .. Prussiate jaune de potasse....200 .. 205 .. —.............— de soude.» ...... ..... Pyrolignite de fer.............10 .. 11 .. Résine.......................... ..................... 16.. 20 . Rouille ..................... 9.. 10, Sel de soude 80°............. 19 .. 19 50 —..............ammoniaque.. 12 50 14 . Sel d’étain................... . .............. 220 .. 225 .. Soufre en canons ............ 19 50 20 50 — sublimé..................... 21 50 22 50 Sumac Sicile en feuilles.......26 .. 28 .. Sulfate d’alumine........................... 15.. 17 .. — de cuivre....................64 .. 66 ..
- — de fer...................... 7 50 8
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc)..la tonne 19 .. » Arséniate de soude 45% » 15 15 Bi-arséniate de soude (As205); 65 0[0...........21 17 .
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 3 10 » — en poudre 35 % 6 17 »
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre................... » » § 3/4
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 .......la livre
- Aniline (huile) pure.. — — (sel) pure.... —
- Anthracène 30: A par unité au comptant
- Benzol 90 % ........ le gallon
- Acide carbonique (c ist.) 40' la livre
- 8 1/2
- 5 1/2
- 5 1/4
- 4
- 1 1/2
- _____anie- » 1. sh. d.
- Magenta pure...... la livre » 3 9 Acide picrique....... — » 12 Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 » Barwood — 3 15 » Camwood.... — 15-20 » »
- Bois jaune. ....... — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima — 8 10 » Bois de camphre de laJamaïque ....... — 4/6 10» Bois de camphre de St-Domingue. ..... - ./6 10 * Bois de dawphre du
- Honduras............ — 8 » »
- Grains de Perse... le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la. tonne 5 10 » Bois de sapan — 5-10 » »
- Extraits Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 » Extrait —- .. — » 18-24 a Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s de pêcher... — » 11 » Grains de Perse . — » 48 » Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate.......la livre... » » 4
- .................... — » » 5 Carbonate 90 %.. la tonne. 22 10 »
- Cn-stique........ — 27 15 »
- Chlorate ........la livra.. » » 4
- Ferricianide (prussiate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr. t jaune) — » » 8
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur vo.e ferrée aux lieux de fabrication.
- Spécialité de Machines pour Teinture et Apprêts
- Ve Henri VANDAMME, Roubaix
- Machine à mesurer en faudant.
- Machine à visiter simple en faudant.
- Machine à visiter et mesurer en faudant.
- Machine à griller à 1, 2, 3 et 4 rampes.
- Laveuse simple avec clapet.
- Laveuse avec pressions.
- Foulard simple à donner l’apprêt humide.
- Foulard double à donner l’apprêt humide.
- Machine à enrouler sur cylindres perforés ou rouleaux pleins.
- Machine à dérouler.
- Machine à fixer à l’état humide sur cylindres perforés.
- Continu à dégraisser la pièce au large, à 6 paires de cylindres et plus.
- Continu à foularder ou à donner l’apprêt humide.
- Foulons simples et doubles à pression par contrepoids ou ressorts.
- Foulon à briser pour l’épaillage chimique.
- Machines spéciales pour l’épaillage chimique (différents systèmes).
- Séchoir de laine à récupération.1
- Baquets de teinture pour teindre en
- boyaux ou au large (différents modèles).
- Jiggers simples et doubles (différents modèles).
- Baquets de rinçage.
- Baquets de teinture et de rinçage réunis.
- Machine à sécher après teinture à air chaud et ventilation.
- Machine à sécher après teinture par cylindres, dite manique horizontale ou verticale.
- Manique ne séchant qu’un côté de la pièce.
- Manique séchant les deux côtés de la pièce.
- Grande batterie de plusieurs groupes de maniques horizontales ou verticales.
- Tondeuses à 1 et 2 cylindres.
- Machine à dérompre l’apprêt des tissus avec ou sans brossage.
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- Machine à 3 cylindres pour lustrer et étirer le tissu.
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- Grande machine à apprêter et sécher avec mouvement de compensation.
- Grande machine à apprêter et sécher avec mouvement de frictions séparées.
- Rameuse simple.
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- Rameuse décatisseuse, tous les mouvements se faisant au moteur.
- Rame-couverte à ramer et sécher.
- Machine à vaporiser.
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- Machine à sublimer et vaporiser.
- Machine à doubler et plier en faudant.
- Machine à chauffer les cartons.
- Presse hydraulique et fausses presses.
- Calandre à 3 rouleaux.
- Machine à décartonner.
- Presse continue à très grand enveloppement de la cuvette lustrant le tissu sans l’écraser.
- Machine à plier et métrer en même temps.
- Machine à enrouler sur planchette.
- Tuyaux de chauffage et ventilateure pour chasser la buée.
- etc., etc.
- a ir
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-
-
-
- ce
- CO
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- de la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêt» (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58—60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d'invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- ée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C• Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
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- Paris. Chauffage, séchage, etc.
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- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône), Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
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- Etude» spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1830. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression,
- niles pour graissage
- Hamelle (Henry). ». quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- ée E.et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille Nora).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines à apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris, « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris.
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
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- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspira-te ni brev. s.g.d.g.
- ée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue w'Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation
- Tonneaux
- Legrand (P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits chimiques.
- Ventilation
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, venti-latior.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- USINES :
- Sébastopol
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- USINES DE PERSAN-BEAUMONT
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- 45e Année. — N* 3.
- Le Numéro : 0,75
- 5 Février 1901.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
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- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILESE.
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- FRANCE : Un an. . . . , . . . 15 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d® journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Teinture de dessins en blanc.
- Blanchiment et Teinture de la toile (suite).
- Les nouveaux colorants.
- Noir immédiat et bleu immédiat (suite).
- De la différence entre le véritable extrait de vanille et les préparations de vanilline.
- Le sel dans la teinture.
- Recettes de teinture.
- Divers. — Notre service d’assurances. — Exposition de 1900. — Conservatoire des Arts-et-Métiers. — Informations. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- TEINTURE DE DESSINS EN BLANC
- str des fonds de couleurs foncées
- Depuis quelque temps ces dispositions de dessins sont très à la mode, et si on les applique sur des étoffes de coton mercerisé on obtient véritablement de très jolis effets.
- Une des meilleures méthodes afin d’obtenir de bons résultats dans ce genre de teinture c’est d’employer les couleurs basiques telles que, par exemple le violet méthyl, le nouveau bleu méthylène, le vert brillant, l’auramine, etc., etc.; il y a lieu, dans ce cas,de veiller à ce que le mordant (acide tannique) avec lequel la pièce est préalablement traitée puisse être enlevé au moyen de la soude caustique. Le procédé pour obtenir ce genre d’étoffe peut se résumer ainsi :
- lo il faut que le tissu soit préalablement bien nettoyé et lavé par les procédés ordinaires.
- 2° Le tissu est ensuite plaqué dans un liquide composé de 20 livres d'acide tannique dans 4 litres 1/2 d’eau. Ce bain doit être à la température de 60 à 70° C . on doit avoir bien soin que le plaquage soit fait bien uniformément sur le tissu afin que celui-ci absorbe le tanin d’une façon bien régulière, ce qui fait qu’à la fin de l’opération de la teinture on obtiendra des teintes bien égales. Après le plaquage le tissu est passé sous des rouleaux afin de le presser, puis on le fait sécher à la chaleur sèche ;
- 3° Le tissu est ensuite plaqué dans un bain 5 kil. de tartre émétique et 1/2 kil. de chlorure d’ammonium dans 400 litres d’eau afin de fixer l’acide tannique, on le presse ensuite et on fait sécher ;
- 4© On imprime ensuite sur une pâte de décharge composée comme suit :
- 1/2 kil. d’amidon
- 11/2 » de gomme anglaise
- 12 1/2 » de soude caustique (12© )
- Selon le caractère de la gravure sur le cylindre à graver s’il y a lieu de le réduire, on peut le faire dans les proportions suivantes :
- 11/2 kilo gomme anglaise,
- 3 litres d’eau.
- Le tissu imprimé est ensuite séché et passé à la vapeur, le passage dans la machine devant durer de 1 à 2 minutes ; puis on le fait passer par l’acide sulfurique à 2° puis, on lave bien et il est ensuite dans de bonnes conditions pour passer à la teinture.
- La teinture peut être appliquée d’après la méthode
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- 34 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- usuelle employée pour les teintures basiques, quoique . quelques teinturiers ajoutent à la couleur un peu de tartre 'émétique, de sulfate d’alumine et de gélatine, pensant par cette addition mieux ménager la pureté des blancs.
- Les recettes suivantes donnent les effets qu’on peut obtenir ainsi que les matières colorantes qu'il y a lieu • d’employer, ainsi que les quantités calculées sur 50 kil. : d’étoffe.
- Violet ROUGEATRE brillant : 2 kil. 1/2 héliotrope tanin, 2 kil. 1/2 sulfate d’alumine et 1 kil. tartre émétique.
- Violet brillant : I kilo violet méthyl 7 B, 2 kil. 1/2 sulfate d’alumine et 1 kil. tartre émétique.
- Vert foncé. — 1 1[2 kil. vert méthylène, 2 1|2 sulfate d’alumine et 1 kil. tartre émétique.
- Vert. —1/2 kil. vert brillant; 1(2 kil. thioflavine T: 2 1/2 kil. sulfate d’alumine, 1 kil. tartre émétique.
- Jaune. — 1 kil. thioflavine T; 2 1/2 kil. sulfate d’a lumine et 1 kil. tartre émétique.
- Bleu. — 1 1/2 kil, bleu nouveau méthylène N ; 2 1,2 kiL sulfate d’alumine et 1 kil. tartre émétique.
- Bleu foncé. — 1 1[2 kil naphtindone BB ; 2 1[2 kil. sulfate d’alumine et 1 kil. tartre émétique.
- Vert foncé. — 1 kil. naphtindone BB ; 1[2 kil. thioflavine T , 2 1(2 kil. sulfate d’alumine et 1 kil. tartre émétique.
- Ecarlate. — 1 kil. safranine; 1(2 kil. thioflavine T; 2 1(2 kil. sulfate d’alumine et 1 kil. tartre émétique. Orange. — 2 1(2 kil. Orange tanin R; 2 1(2 kil. sulfate d’alumine et 1 kil. tartre émétique.
- Or. — 1 kil. nouveau phosphine G; 2 1/2 kil. sul fate d’alumine et 1 kil. tartre émétique.
- On doit commencer la teinture à froid et faire monter doucement jusqu’à l’ébullition pendant qu’on fait passer le tissu. Quand le bain a perdu sa couleur on peut enlever le tissu, qui sera lavé, saponifié (afin de rendre la couleur brillante), puis de nouveau lavé et séché.
- BLANCHIMENT ET TEINTURE de la toile Par George H. Hurst F.G.S. {Suite)
- Parmi les plus anciennes teintures directes il y a lieu de citer les formules suivantes qui donnent des
- teintes variant entre le bleu rougeâtre jusqu’au bleu violet.
- Bleu marine sur la toile.
- Pour 100 livres de toile préparer le bain suivant :
- 5 livres benzoazurine 3 G,
- 20 — sel de Glauber.
- Remuer à l'ébullition pendant une heure, enlever, laver et laisser sécher.
- Cela donne une très bonne teinte d’un ton un peu rougeâtre. En faisant passer l'étoffe dans un bain de sulfate de cuivre on rend la teinte un peu plus verte et plus résistante an lavage et à la lumière. En général, les Benzoazurines sont de bonnes matières colorantes qui produisent des teintes résistantes. Il y a lieu de remarquer qu’elles donnent des teintes plus rougeâtres sur la toile que sur le coton.
- Bleu sur la toile.
- Pour 100 livres de toile préparer le bain comme suit :
- 2 livres Azurine brillant 5 G,
- 20 — sel de Glauber.
- Plonger dans le bain à environ 70° C, puis pousser jusqu’à l’ébullition et remuer pendant une heure, enlever, rincer et faire sécher; cela donne un bleu franc qui est assez résistant.
- Bleu brillant sur la toile.
- Pour 100 livres de toile préparer :
- 2 livres Benzo bleu ciel,
- 10 — sel de Glauber.
- Manipuler comme le bain ci-dessus. Le benzo bleu ciel donne un bleu brillant qui résiste assez bien au lavage et à la lumière ; en faisant passer l’étoffe par un bain de sulfate de fer on obtient une teinte un peu verdâtre en même temps que cela la rend plus résistante à la lumière et au lavage.
- Bleu moyen sur fils de Un.
- Pour 100 livres de fils préparer le bain suivant :
- 3 livres Bleu résistant Colombie 2 G,
- 15 — sel de Glauber,
- 1/2 — de soude.
- Remuer pendant une heure, enlever, laver et faire sécher.
- Le Bleu Colombie G employé dans les mêmes proportions et de la même manière donne des tons peut-être un peu plus brillants mais qui ne sont pas aussi solides.
- Les Bleus Congo résistants B et R agissent bien sur
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 35
- la toile et donnent des teintes assez brillantes; le B, une teinte se rapprochant de l’indigo, l’R une teinte bleue rougeâtre, en n’employant que 5 pour cent de la matière colorante on peut obtenir un bleu marine. Les bleus zambèse BX et RX teignent à 3 pour cent; le BX d’un ton rougeâtre tandis que l’RX ne donne qu’un ton lourd d’une mauvaise teinte rouge, qu’on pourrait presque classer dans le violet.
- Les deux recettes suivantes donnent des teintes brillantes sur fil de lin qui sont d’une grande utilité.
- Pour 100 livres de fils préparer le bain suivant :
- 1 1/2 livres Bleu ciel Diamine FF,
- 20 — sel de Glauber,
- 2 — de soude,
- 2 — de savon.
- Remuer pendant une heure pendant l’ébullition puis enlever et passer dans un bain bouillant comme suit :
- 2 livres bichromate de potasse,
- 2 — sulfate de cuivre.
- Remuer pendant 20 minutes puis enlever, rincer et laisser sécher.
- Bleu moyen sur fil de lin.
- Pour 100 livres de fils préparer le bain comme suit :
- 2 livres Bleu ciel Diamine FF,
- 13 onces Bleu Diamine RW,
- 20 livres sel de Glauber,
- 2 — de soude,
- 3 — de savon.
- Remuer pendant une heure à l’ébullition, enlever, rincer et passer dans un bain bouillant de :
- 1 1/2 livre de sulfate de cuivre Remuer pendant 20 minutes, enlever, rincer et laisser sécher.
- Le bleu ciel Diamine FF agit bien sur la toile et les fils de lin, il donne des teintes brillantes qui résistent bien à la lumière, surtout si les teintes sont après coup passées par le sulfate de fer.
- Bleu ciel pâle.
- Pour 100 livres de toile préparer le bain suivant : 1/4 livre bleu ciel Diamine FF,
- 6 — sel de Glauber,
- 2 — huile de Turquie rouge.
- Remuer pendant une heure à l’ébullition puis enlever et passer par un bain brillant de :
- 1 livre sulfate de cuivre,
- 1 — acide acétique.
- Remuer pendant une 1/2 heure puis enlever et faire sécher.
- Cela donne une bonne teinte résistante au lavage et
- à la lumière. On peut employer le bain de sulfate avec ou sans l’acide acétique, mais en l’employant on facilite l’action.
- (A suivre)
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Sous la domination générique de Colorants Méta-chrome, la A ctien Gesellschaft jür A nilin-Fabrika-tion vient de faire paraître de nouveaux produits pour laine qui, tients sous addition de mordant métachrome, d’après un procédé breveté, permettent de mordancer et de teindre simultanément en un seul bain et d’obtenir ainsi, en teinture directe, des tons solides au foulon, sans qu’on ait à mordancer préalablement ni à fixer par un traitement subséquent.
- Elle ouvre aujourd’hui la série de ces colorants par le Brun Métachrome B en pâte (breveté s. g. d. g) produit possédant, avec un grand rendement, une excellente solidité et qui, précisément en ce moment, aura sans doute un grand succès, la nouvelle mode devant de nouveau accorder une grande place aux tons bruns.
- La teinture au Bruu Métachrome, qui se fait d’après la méthode commune aux colorants Métachrome, est extrêmement simple :
- On donne tout d'abord au bain le mordant métachrome, puis le colorant, qu’on peut ou bien dissoudre préalablement à l’ébullition dans de l’eau de condensation, ou encore ajouter directement au bain, en le passant au tamis après l’avoir délaye avec de l’eau chaude.
- Pour 1 à 3% de colorant, il faut invariablement 3% de mordant; au-dessus de 3 %, par contre, il suffit de prendre autant de mordant que de colorant. On peut en outre ajouter au bain un peu de sulfate de soude, pour faciliter l’unisson.
- On entre à 40° C., monte en 3/4 d’heure à l’ébullition, qu’on maintient jusqu’à ce que le bain n’ait plus qu’une légère teinte jaune ; on prolonge ensuite l’ébullition 1 heure encore, pour fixer complètement le colorant1 sur la fibre. Nous voudrions appuyer tout spéciale -ment sur ce dernier point : il ne faut pas considérer l’opération comme terminée lorsque le bain semble épuisé. Une ébullition trop courte ou modérée a pour conséquence une nuance trop rougeâtre et des teintures d’une solidité au foulon plus faible. Le Brun Métachrome donne tout d’abord une nuance rouge, qui vire peu à peu au brun lorsque la température s’élève
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- 36 LE MONITEUR
- DE LA TEINTURE
- au-dessus de 80° C,, c’est-à-dire à mesure que le bain, faiblement ammoniacal d’abord, devient graduellement acide.
- Autant que possible, employer de l’eau exempte de calcaire. Lorsque l’eau est dure, il est bon de ne donner au bain en premier lieu que le mordant. On bout alors fortemeut pendant quelques instants, afin d’éliminer l'ammoniaque, qui est mise en liberté par le carbonate de chaux de l’eau
- Lorsqu’on teint de la laine en bourre ou des peignés, on peut aussi entrer à une température supérieure à 40 C., voire même à l’ébullition. L’essentiel est que la marchandise soit préalablement bien nettoyée et totalement neutralisée s’il s’agit de marchandise carbonisée.
- Les métaux ont une légère [influence sur la nuance. Sur cuivre principalement, le ton est plus clair.
- Quand on teint sur appareils, il est à recommander de dissoudre préalablement le colorant au bouillon dans de l’eau de condensation et de ne pas commencer au-dessous de 60° C., car ce n’est qu’au-dessus de cette température que le Brun Métachrone reste complètement dissous.
- Le Brun Métachrome ne salit presque pas les effets de coton blanc ; il couvre par contre assez fortement la soie.
- Solidités :
- Au foulon : excellente; répond à de hautes exigences.
- A la lumière et à l’air : excellente.
- Aux alcalis : parfaite.
- Aux acides : La résistance aux acides est telle que la marchandise teinte peut être carbonisée à l’acide sulfurique, sans qu’après avoir neutralisé la teinture soit sensiblement modifiée en nuance ou ait perdu en hauteur.
- Au décatissage : excellente ; un décatissage, mémo très fort, ne nuit à la teinture en aucune façon.
- Au fer chaud : excellente.
- A l’eau bouillante : la marchandise teinte résiste si bien à l’eau chaude, même bouillante, qu’elle peut supporter le décatissage humide aussi bien que le décatissage procédé Potiing.
- Au frottement : Lorsqu’on a de l’eau douce, on obtient une solidité au frottement tout à fait bonne. L’eau calcaire l’amoindrit un peu.
- Le nuançage en jaune se fait à l’aide du :
- Jaune Métachrome R en pâte en rouge à l’aide du : Rouge Métachrome B en pâte ; deux colorants se teignant de la même façon que le Brun.
- Pour nuancer en bleu, faire usage du Bleu Carmin A qui est solide au chrome.
- Attendu qu’en même temps que la teinture s’effectue, il se produit sur la laine un phénomène de mordançage, la marchandise teinte au Brun Métachrome est susceptible de fixer d’une façon solide au foulon les divers colorants sur mordants, les bois et les alizarines.
- NOIR IMMÉDIAT ET BLEU IMMÉDIAT (Suite et fin)
- Gris
- Des gris très intéressants peuvent être obtenus avec les différentes marques du Noir Immédiat et surtout avec le Bleu Immédiat.
- La teinture se fait de la même façon que lorsqu’il s’agit d’obtenir des noirs ou des bleus, avec la seule différence qu’on supprime l’addition de sel marin ou de sulfate de soude; en outre on peut se passer du dispositif spécial pour exprimer.
- On garnit par exemple le bain à raison de :
- 3 % de carbonate de soude.
- 3 » de sulfure de sodium.
- 1 » de Bleu Immédiat ou de Noir Immédiat.
- On teint dans ce bain pendant 1/2 heure, puis on rince et on traite avec :
- 1/2 à 1 % de bichromate de potasse.
- 1 » 2 » d’acide acétique.
- ou :
- 1/2 à 1 % de sulfate de cuivre.
- 1 » 2 » d’acide acétique,
- ou encore avec un mélange des deux sels.
- Les gris ainsi obtenus se distinguent par une résistance tout à fait remarquable au lavage, à la lumière et aux acides : ils peuvent se faire sur coton en bourre, en flottes et en pièces.
- Le Bleu Immédiat C pouvant se combiner avec les différentes marques de Noir Immédiat, on est à même d’obtenir une grande gamme de gris très solides que l’on peut encore remonter, s’il le faut, avec des couleurs Diamine ou avec des colorants basiques. On peut en outre combiner le Noir immédiat avec le Jaune solide Diamine B et l’Orangé Diamine B qui peuvent être ajoutés directement au bain de teinture.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Emploi du Noir Immédiat et du Bleu Immédiat comme gris pour l’impression d’indiennes
- Les deux produits fournissent en impression des gris remarquablement solide au lavage et à la lumière et qui peuvent être nuancés à volonté avec des couleurs au chrome.
- Les couleurs d’impression n’attaquent pas les rouleaux ni les racles de la machine à imprimer.
- La couleur d’impression se prépare de la façon suivante :
- Pour gris clair
- Laisser macérer pendant 12 heures :
- 20 gr. de Noir Immédiat V extra, G extra ou FF extra avec :
- 60 » de bisulfite de soude 38° Bé, ajouter d’abord :
- 200 » d’eau et
- 570 » d’épaississant de British~gum (1 partie British-gum : 1 partie eau), puis :
- 150 » d’acétate de chrome 18® Bé. environ 1.000 gr.
- Pour gris moyen
- Laisser macérer pendant 12 heures :
- 40 gr. de Noir Immédiat V extra, G extra ou FF extra avec :
- 120 » de bisulfite de soude 38° Bé ajouter d’abord :
- 540 » d’épaississant de British-gum (1 partie British-gum : 1 partie eau), puis :
- 300 » d’acétate de chrome 18° Bé. environ 1 000 gr.
- 0.4 peut obtenir une grande variété de tons en employant les différentes marques de Noir Immédiat et le Bieu Immédiat, et en mélangeant ces produits entre eux ou en les nuançant avec les différentes couleurs au chrome.
- Voici un exemple pour l’
- impression en combinaison aoec des couleurs au chrome
- Laisser macérer pendant 12 heures.
- 20 gr. de Noir Immédiat V extra, G extra ou FF extra avec
- 60 » de bisulfite de soude, ajouter d’abord 50 » d’eau et
- 550 » de solution de British-gum 1 : 1, ensuite
- 20 » de Bleu d'Alizarine CS, Jaune An-- thracène GG ou BN, ou Brun An-thracène acide G,brev. s. g. d. g., dissous dans
- 150 » d’eau, puis
- 150 » d’acétate de chrome 18° Bé. environ 1000 gr.
- Après l’impression on vaporise, ave et savonne comme d’habitude.
- Emploi du Noir immédiat pour le chinage sur coton
- Le Noir Immédiat est très intéressant pour le chinage sur coton ; il permet d'obtenir d’une façon très simple un noir d’une solidité remarquable au lavage, à la lumière et aux acides.
- Il est à remarquer seulement qu’on ne peut pas se servir pour l’application de ce produit de cylindres ni de formes en cuivre ou en laiton. Ces objets doivent être en bois, en fonte ou en plomb.
- Préparation de la couleur d'impression
- 160 gr. de Noir Immédiat V extra, FF extra ou G extra sont dissous dans
- 510 » d’eau avec addition de
- 6C » de sulfure de sodium, on épaissitavec 250 » de dextrine et on ajoute
- 20 » de soude caustique 4C° Bé. environ 1000 gr.
- Après l’impression on vaporise pendant 1 heure environ, puis on plonge le coton pendant 5 à 10 minutes dans un bain chauffé à 60° C. et contenant 5 gr. de bichromate (de potasse ou de soude) par litre, et, sans tordre d’abord, on rince à fond et on savonne énergiquement.
- Teinture des toiles métisses et pue lin
- La teinture des toiles métisses et pur fil se fait exactement comme la teinture des tissus de coton.
- Dans l’intérêt d’une bonne pénétration il est utile de teindre les toiles métisses ou pur fil sans aucune addition de sel marin, aussi bieu au foulard, qu’à la cuve continue.
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- DE LA DIFFERENCE entre le véritable extrait de vanille et les préparations liquides de vanilline Par William H. Hess
- ' Communiqué par le laboratoire chimique de l'université de Michigan
- Un extrait de vanille ne peut se faire artificiellement sans faire double emploi avec celui fait avec la graine elle-même, aussi bien au point de vue de la composition chimique, qui en ce qui concerne son utilité comme aromate. Pendant l’opération spéciale qu’on fait subir à la graine de vanille en la préparant pour le marché, il se produit des réactions chimiques d’une nature inconnue et le résultat de ces réactions donne à l’arôme une grande intensité. L’importance de ce procédé est bien connue et les conditions dans les-quelles cette amélioration est produite ont été soigneusement étudiées. La production artificielle des ingrédients dont se compose la graine de vanille et leur traitement pour arriver à ce que l’arome délicat contenu dans une composition à base d’alcool soit égal à celui extrait de la graine est une tâche sans grand espoir de réussir, car il est difficile de tromper un analyste avec un produit semblable. L’extrait de vanille synthétisé et mis sur le marché à l’apparence de l’extrait de vanille de la graine.
- Il y a d’autres constituants tels que le tanin, la gomme et les acides organiques qui pourraient être aisément prouvé. Il y a cependant un constituant important qu’il serait extrêmement difficile de reproduire c’est le rosin. Cette résine se comporte si différemment des autres résines que son extraction et son identification constituent un des meilleurs moyens de prouver l’origine de l’extrait de vanille.
- Les graines de vanille contiennent de quatre à onze pour cent de cette résine. Elle est d’une couleur variant entre le rouge foncé et le brun. La matière colorante produite par cette résine constitue environ la moitié de la couleur de la vanille. Depuis que les fabricams demandent un produit très coloré, ils ont bien soin de faire dissoudre tout le rosin. Le rosin est soluble dans 50% d’alcool, si bien que pour les extraits d’un fort degré où il y a beaucoup d’alcool toute la résine est en solution. Pour les extraits bon marché où l’on n’emploie quelquefois que 20 % du volume d’alcool, on ajoute un alcali, généra1 ement du bicarbonate de potassium, afin de maintenir en solution la résine, la
- gomme, etc. et aussi afin d’éviter que le mélange se trouble. La couleur est ainsi épaissie d’une façon importante. Comme l’extrait de vanille a un caractère acide et décompose les carbonates pour former des sels ; l’arome délicat est en grande partie gâté par l’addition d’un carbonate alcalin et il en résulte une odeur tout à fait désagréable et peu difficile à reconnaître.
- Dans les essais de préparations de la vanille il est bon de faire une teinture pharmaceutique pour être employée parallèlement avec l’échantillon à analyser. Les essais suivants ont été jugés utiles dans leur simplicité.
- 1. Essai de mélange
- Placez quelques centimètres cubes de la composition à base d’alcool dans un tube d’essai, ajoutez lentement une quantité d’eau égale à trois fois le volume et secouez. Si l’on n’a pas employé d’alcali pour faire l’extrait, un précipité floconneux d’un brun rougeâtre se sépare du reste. Il pourrait ne se produire qu’un trouble insignifiant. Une solution laiteuse indiquerait la présence d’une résine étrangère. Maintenant ajoutez goutte à goutte de l’acide chlorhydrique dans une partie de l’échantillon dissout. Il en résulte de suite un trouble causé par la matière extraite maintenue en dissolution par les matières végétales ainsi que par l’alcali qui a été ajouté dans ce but. Le trouble produit en acidifiant doit être faible (absence de résine étrangère). Avec un peu de pratique ce simple essai permettra à un inspecteur de juger à peu près la qualité de l’extrait de vanille. Si l’on a employé de l’alcali le trouble augmente considérablement et la couleur se fane quand en ajoute l’acide.
- 2. Extraction et identification du rosin
- Placez 25 centimètres cubes de l’extrait à analyser dans une cuvette d’évaporation et retirez l’alcool à l’aide d’un bain d’eau. Quand tout l’alcool est parti, rétablissez le volume primitif avec de l’eau. Si l’on n’a pas employé d’alcali dans la fabrication de l’extrait, la résine apparaît comme un résidu amorphe et floc-culent d’une couleur variant entre le rouge et le brun. Acidifiez la solution froide avec quelques gouttes d’acide chlorhydrique pour débarrasser la résine des bases et la résine se séparera entièrement après un certain temps en laissant en dessous un liquide clair et en partie décoloré.
- Si l’on veut peser la résine pour en déterminer la quantité plusieurs heures sont nécessaires. Réunisse2
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- la résine dans un filtre, lavez avec de l’eau et conser-vez ce qui est filtré pour d’autres essais.
- Placez un morceau du papier à filtre avec la résine qui se trouve après dans quelques centimètres cubes de potasse caustique fondue. La résine se dissout en une solution rouge très chargée. En l’acidifiant, la résine est précipitée à nouveau.
- Faites une dissolution du, rosin dans l’alcool. Ajoutez à une partie de cette composition à base d’alcool quelques gouttes de chloride de fer. Aucune altération delà couleur ne se produit. A une autre partie de cette composition ajoutez un peu d’acide chlorhydrique et il n’y aura encore que peu de changement dans la couleur. La plupart des résines produisent une réaction de couleur par le mélange du chloride de fer-ou de l’acide chlorhydrique dans une solution à base d’alcool.
- 3. Essais de matières colorantes
- (a) Pour le caramel. — Réunissez une partie de la matière filtrée résultant jde la résine dans une cuvette d’évaporation sur un bain d’eau jusqu’à ce que la force de la couleur soit à peu près celle de la composition primitive. Puis ajoutez encore quelques gouttes de fort acide chlorhydrique (l’acide nitrique ou l’acide sulurique déluté peuvent également être employés) et chauffez doucement. (S’il s’y trouve du caramel, il se forme un précipité floconneux d un rouge jaunâtre ressemblant beaucoup par la couleur et la texture à un précipité d'hydrotite de fer. Laissez refroidir et filtrez ce précipité et lavez-le avec de l’eau. Il est insoluble dans l’eau, dans l’alcool fort ou dans l’éther. Il est soluble dans la potassa caustique délutés, dans l’acide glacial acétique et dans l’alcool déluté. Environ la moitié de la couleur du caramel est ainsi enlevée.
- (b) Pour l'azo-teinture. — A une petite partie de la matière filtrée ajoutez un peu d’ammoniaque. Avec un produit naturel la couleur s’en trouvera très chargée, Ajoutez un peu de poudre de zinc et laissez-la fondre, la couleur ne disparaîtra pas entièrement même en chauffant un peu. Mais la solution prendra une teinte a peu près aussi forte que celle qu’elle avait avant l adjonction de l’ammoniaque. Si la coloration est due a une teinture d’azo, elle se changera en une solution sans couleur, l’azo étant réduit à un composé d hydrazo. Versez une partie du liquide décoloré dans un récipient à large ouverture afin de pouvoir mettre
- en contact une grande quantité du liquide à l'oxygène de l’air.
- Dans le cas où un groupe d’hydrazo aura été formé, il sera de nouveau lentement oxydé au composé coloré d’azo. L’oxydation peut être hâtée en ajoutant un peu de peroxyde d’hydrogène, et la couleur reviendra de suite. On emploie aussi d’autres agents de réduction tels que le chloryde stanneu et l’acide chlorhydrique.
- Examinez une partie de la solution primitive de la résine comme tanin. Cette substance ne se trouvera qu'en petite quantité et ne devra pas se trouver en grand excès.
- Ajoutez à une autre partie de l’échantillon quelques gouttes d’une solution d’acétate de plomb. Un précipité floconneux, épais, devrait se former montrant la présence en quantité considérable d’acides organiques et de matières à extraire. Cet essai doit être le premier et l’absence d’un précipité quelconque condamne l’échantillon. Ce précipité entraînera avec lui presque toute la matière colorante laissée dans la partie filtrée de la résine.
- L’extrait de vanille est souvent frelaté par l’extrait de tonka. La fraude est facile à découvrir en s’assurant de la présence du coumarin, qui est le constituant odoriférant de la graine de tonka.
- LE SEL DANS LA TEINTURE
- De toutes les richesses que la nature met à la disposition de l’homme, il n’en est qui soit d’un usage plus répandu, plus ancien, plus nécessaire que le chlorure de sodium, le sel marin.
- Il se met en dehors de la classe si nombreuse des sels avec des qualités si appropriées à nos besoins, si universellement applicables aux usages quotidiens, qu'il est devenu le sel par excellence. Sel marin, sel gemme, sont déjà presque des noms savants et, pour la classe populaire il est avant tout le Sel, l’un des éléments essentiels de l’alimentation.
- C’est comme tel, surtout, qu’il apparaît dans les usages journaliers et qu’il est devenu pour tous les peuples une chose nécessaire; sans lui, les mets les plus exquis paraissent fades et sans saveur, il semble que ce soit là un sentiment universel.
- De tous les temps on relève l’usage du sel; de simple objet d’alimentation on en a fait un symbole, on
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- l’a mis sur le rang du pain, nécessité dans la vie. “ Offrir le pain et le sel " c'es t offrir les choses de l’existence, donner l’hospitalité. Le sel complète le goût, la saveur des aliments, et donne le piquant aux choses de l’esprit, suivant cette qualification de la finesse qui fait le grand charme des auteurs athéniens : “ le sel attique ”, image qui rend bien compte de cette qualité qu’on lui reconnaît d’être la condition même de l’agrémnnt des choses du goût.
- Nous avons dit que le sel était employé de deux façons dans l’alimentation ! 1* pour l’assaisonnement direct des mets ; 2° pour la conservation des produits alimentaires. Dans son emploi immédiat, le sel, en dehors du besoin que nous 'en avons pour satisfaire notre goût, paraît être très utile à notre organisme Nul n’ignore que le corps humain est formé d’un élément minéral et d’un élément organique ; cet élément minéral se forme aux dépens de tous les sels métalliques qui sont ingérés; cet élément minéral, notre organisme le demande à l’eau qui contient de notables quantités de sels, aux différents aliments et enfin au sel lui-même, qui, en dehors du chlorure de sodium contient, en quantités minimes il est vrai, une foule d’autres composés assimilables.
- De plus il fournit à l’économie le chlore qui paraît aussi nous être indispensable au point de vue de la digestion; l'acide chlorhydrique, composé à base de chlore, a une utilité incontestable; ce chlore provient très probablement du chlorure de sodium, du sel, en partie tout au moins.
- Emploi du sel comme conservateur. — Actuellement on sait que les matières alimentaires se putréfient par l’action d’organismes microscopiques qui se trouvent dans l’air et l’eau ; quand ces organismes peuvent se fixer sur une matière capable de les nourrir, ils s’y développent, arrivent à y pulluler et par le fait même de leur vie produisent ce phénomène de putréfaction qui cause cette altération profonde bien connue des matières comestibles. Si, par un procédé quelconque, on arrive à empêcher les microbes de se développer, ou mieux même à les détruire, la décomposition des produits alimentaires n'aura plus lieu.
- Mélangé à l’acide sulfurique et chauffé dans certaines conditions, il donne l’acide chlorhydrique ou muriatique et la sulfate de soude ; dissous dans l’ammoniaque et traité par l'acide carbonique, il fournit le carbonate de soude, qui par une cristallisation se présente sous la forme bien connue des cristaux.
- Si l’on voulait parler des industries dérivées des précédentes la page n’y suffirait pas ; mentionnons simplement l’emploi du sulfate de soude en verrerie et dans la fabrication du carbonate de soude par le procédé Leblanc. Quant aux usages de l’acide chlorhydrique ils sont innombrables ; il suffira de dire que c’est le point de départ de la fabrication du chlore par voie chimique et par suite des produits de blanchiment.
- Son emploi dans la teinture est d’une très grande importance ; ses qualités chimiques en font l’indis -nensable collaborateur de toutes les matières colorantes au point de vue de leur action directe sur les fibres ou les tissus.
- • Nous avons dit qu’on l’a employé de tous temps, nous ajouterons en tous pays : nous ne croyons pas qu’il y ait de nation où son usage ne soit répandu ; bien plus, ce produit, de nécessaire qu’il est partout, s’est fait précieux dans les endroits où il est rare, et certaines peuplades de l’Afrique en ont fait non pas une monnaie, mais une base, un moyen d’échange.
- Au moyen-âge, dans les moments de crise, quand le gouvernement de Philippe le Bel aux abois eut besoin de se créer des ressources, il songea à ce besoin primordial que l’on a du sel. Le grand péril des impôts indirects, c’est d’arrêter la consommation s’ils sont trop lourds ; cette loi cesse d’être exacte lorsqu’il s’agit des objets de première nécessité, là, pas d’échappatoire possible entre le besoin et le fisc. Le moyen-âge tout] entier fut pressuré, écrasé par la gabelle ; impôt très onéreux, aggravé des rigueurs de l’arbitraire, et qui pesait sur une denrée de nécessité si absolue. C’est un des impôts les plus impopulaires qui aient existé ; il est encore perçu aujourd’hui dans plusieurs pays.
- Les applications innombrables du sel se divisent en deux catégories : 10 emplois alimentaires : 20 emplois industriels. Les emplois alimentaires sont de deux sortes : le sel est utilisé à l’assaisonnement immédiat des mets, ou bien comme conservateur, comme anti-1 putride.
- Les emplois industriels du sel sont extrêmement importants ; il constitue ce que l’on appelle une ma' tière première, c’est à-dire un produit qui sert de fondement à toute une fabrication et à ses dérivés, un produit qui, par sa présence en grandes quantités dans la nature et par sa facile obtention, ne saurait
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- être remplacé par un autre analogue au point de vue chimique.
- Les microbes sont généralement apportés par l’air qui les tient en suspension ; l’accès de l’air doit donc être évité; il faut encore tuer les organismes existants. Pour y arriver, on peut exposer les matières à la vapeur d’eau ayant 230°. Fahr. de température, ce qui est impraticable dans la plupart des cas, ou bien faire agir des produits antiseptiques. Les an'iseptiques sont des produits chimiques qui, à certaines doses, jouissent de la propriété d’anéantir les microbes.
- La majorité des antiseptiques est nuisible non seulement aux microbes organismes, mais encore aux animaux supérieurs : cependant quelques uns, le sel entre autres, sont inoffensifs.
- Il y a fort longtemps que l’on emploie le sel comme conservateur; tout le monde sait que le bouillon, les légumes additionnés de sel se corrompent moins rapidement qu’à l’état naturel, mais il n’y a que peu de temps que la cause de la conservation est bien connue et par suite utilisée d’une façon plus méthodique et plus sûre.
- Comme antiseptique, le sel n’est pas parfait et son action se borne à arrêter la multiplication des microbes, il ne les tue pas. Si le sel vient à être supprimé d une viande conservée, par exemple, le développement des organismes s’effectue, et on arrive aux mêmes phénomènes de putréfaction que ceux obtenus précédemment avec une viande fraîche. Quoi qu’il en soit, le chlorure de sodium donne d’excellents résultats pour la conservation des tissus organisés, à conditions d’être employé en proportions convenables. La découverte de certaines momies, incontestablement conservées au moyen de sel, en est la preuve irrécusable.
- RECETTES DIVERSES DE TEINTURE
- Les recettes suivantes que nous avons récoltées de sources diverses afin de les présenter aux teinturie s, peuvent être hardiment essayées par eux, ils seront certains d’en obtenir de très bons résultats.
- Vieil or sur tissus de coton
- Pour 100 livres de coton préparer le bain suivant:
- 3 onces Diamine jaune résistant B, l|10 — Diamine brun 3G,
- 1(4 livre de soude,
- 10 — sel de Glauber.
- Remuer à l’ébullition pendant une heure, enlever, laver et laisser sécher.
- Vert foncé sur tissus de laine
- Pour 100 livres de tissus préparer le bain comme suit :
- 10 livres de sel de Glauber
- 11/2» jaune résistant
- 11/2 » vert cyanol B
- 6 onces magenta azo acide G
- 4 livres acide sulfurique.
- Le tissu doit être plongé à la température de 70°C. et remué pendant peu de temps; puis, on pousse le bain à l’ébullition et on remue jusqu’à ce que l’étoffe ait bien pris la coulenr, on enlève, on enlève, on lave et on laisse sécher.
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- Notre service d’assurance va s’étendre dès à présent à toutes les opérations qui sont faites par la Compagnie The Océan Accident, nous en donnons ci-contre une nomenclature complète.
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898).
- Individuelles.
- Individuelles combinées avec maladies infectieuses.
- Chevaux, voitures, automobiles, bicyclettes.
- Vol avec ou sans effractions.
- Infidélités des employés, encaisseurs, etc.
- Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales (Insolvabilité des tiers).
- Nous avons donné sur quelques-unes de ces assurances des explications qui ont dû intéresser nos lecteurs puisqu’elles nous ont valu une correspondance très suivie. Nous allons compléter ces explications pour les nouvelles branches que notre service va comprendre.
- Les assurances individuelles contre les accidents feront l’objet d’un de nos prochains articles, ces assurances prennent de jour en jour une extension considérable, leur caractère est d’une très grande utilité pratique et répond réellement à un besoin.
- Nous rappelons à nos lecteurs qu’ils ne sau-
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- raient apporter trop d’attention aux clauses de résiliation avec préavis que comportent leurs polices d’assurances contre les accidents du travail. Cette remarque est très importante, car elle lie l’assuré et l’empêche de profiter, faute d’avoir dénoncé son contrat en temps utile, des réductions de prime que consent, par notre intermédiaire, la Compagnie The Océan Accident que nous leur recommandons.
- Beaucoup de contrats à échéance le 1er juillet de cette année, ont des préavis de dénonciation variant entre 1 et 3 mois, c’est pourquoi nous prenons la liberté de prévenir nos lecteurs de bien consulter leurs polices d’assurances sur ce point spécial extrêmement intéressant pour leurs intérêts. Nous sommes à leur disposition pour leur donner à ce sujet tous renseignements et conseils nécessaires.
- EXPOSITION DE 1900
- Distribution des diplômes et des médailles aux exposants « récompensés », aux exposants « Hors concours » et aux collaborateurs. -
- AVIS DU COMMISSARIAT GÉNÉRAL
- En même temps que le Diplôme indiquant la nature de la récompense décernee par le jury international, les exposants ayant obtenu soit un Grand Prix, soit une Médaille d’or, soit une Médaille d’argent, soit une Médaille de bronze, recevront gratuitement un exemplaire nominatif et uniformément enbronze de la Médaille gravée par M.Chaplain. membre de l’Institut.
- Les exposants qui ont obtenu une mention honorable ne recevront que le diplôme.
- Les exposants déclarés « Hors concours » (articles 89 et 90 du Règlement Général) recevront un Diplôme portant la mention Hors concours en même temps qu’un exemplaire nominatif et également en bronze, de la médaille des récompenses.
- Les collaborateurs recevront le même Diplôme et la même médaille que les exposants.
- Ceux des exposants qui ont obtenu pour eux ou pour leurs collaborateurs un Grand Prix ou une médaille d’or pourront, en produisant une autorisation du Commissariat général, faire frapper, à leurs frais, à l’Administration des monnaies et médailles,
- quai Conti, un exemplaire en or ou en vermeil, ceux qui ont obtenu une médaille d’argent, un exemplaire en argent.
- Ces médailles, du module uniforme de 63 millimètres, porteront sur la tranche le poinçon de la Monnaie de Paris (une corne d’abondance) et le nom du métal.
- Les prix seront les suivants :
- Médaille d’argent au titre de 950 millièmes, du poids approximatif de 130 grammes, environ, 22 îr.
- Médaille de vermeil, environ, 27 fr.
- Médaille d’or, au titre de 916 millièmes, du poids approximatif de 200 grammes, environ 710 fr.
- Les exposants seront avisés en temps utile de la mise en distribution des diplômes et des médailles, qui seront mis gratuitement à leur disposition, contre leur reçu.
- Nota. — Le nombre de ces médailles étant considérable (près de cent mille, tant pour les exposants que pour leurs collaborateurs) et chaque médaille devant être frappée et soumise au recuit à plusieurs reprises, il n’est pas possible de préciser la date de la remise aux titulaires. Dès à présent la frappe se poursuit dans l’ordre numérique des classes en commençant par le numéro 1.
- CONFÉRENCES
- Au Conservatoire des Arts et Métiers
- Des conférences sur la prévention des accidents du travail et sur l’hygiène industrielle ont été inaugurées le 27 janvier dernier. Ces conférences sont faites par un ingénieur des plus compétents, M. H. Mamy, directeur de l’Association des industriels de France contre les accidents.
- Elles se poursuivront, suivant le programme ci dessous.
- Dimanche 10 février, 2 h. 1/2
- Protection des moteurs. — Moteurs à vapeur. — Emplacement. —Communication avec les ateliers. — Protection des organes. — Mise en marche du volant. — Arrêt rapide du moteur. — Moteur à gaz. — Moteurs hydrauliques.
- Protection des transmissions. — Arbres horizontaux et verticaux. — Echelles de service. — Poulies. — Engrenages.
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- Dimanche 24 février, 2 h, 1/2
- Protection des courroies. — Leur maniement. — Leur montage sur les poulies. - Monte-courroies fixes et portatifs. — Arrêt rapide des transmissions.
- Machines à meuler et à aiguiser. — Appareils de levage. :
- Dimanche 10 mars, 2 h. 1/2
- Protection d^s machines à travailler le bois. — Scie à ruban. — Scie circulaire. — Couteau diviseur. — Chapeau de sûreté.—Raboteuse. — Dégauchis-seuse. — Toupie.
- Dimanche 24 mars, 2 h. 1/2
- La protection dans les industries textiles. — Métiers à tisser. — Garde-navette.
- Protection contre les éclats et les poussières. — Lunettes d’atelier. — Masques-respirateurs. — Dispositifs de ventilation.
- Par suite d’un traité conclu avec les Editeurs, Géographes, parisiens qui viennent d’obtenir le Grand Prix à l’Exposition universelle de Paris, 1900, nous sommes heureux de pouvoir offrir en Prime à nos Lecteurs à des conditions exceptionnelles
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- Formation de la Société en nom collectif veuve Massin et STALENS, décatissage et apprêts, 56, rue de la Roquette, à Paris. — Durée: 11 ans. — Cap. : 28 000 fr. — Acte du 18 janv.
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- Cayenne............. •
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- 4 75
- 3 50
- 4 3
- 4
- 3 2
- 2
- 2
- 1
- 2
- 2
- 4
- 2
- 2
- 1
- 5
- 4
- 2
- 25
- 75
- 50
- 75
- M
- CH
- O
- 50
- 75
- 75
- 75
- 50
- 50
- 50
- 7 50
- 6 ..
- 5 75
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- 3 75
- 4 50
- 4
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- 3 ’
- 3 :
- 2 i
- 75
- 75
- 75
- 50
- » moy.viol. un peu faib, mél , sablé ............. Guatemala. Flor . . .....
- Bengale
- 4
- 3
- 3
- 4
- 5
- 4
- 4
- 75
- 50
- 50
- 25
- 25
- 20
- 2 50
- 6 .
- 5 ..
- 3 ..
- à 8
- 7
- . o =*
- 9-
- PLACE DE MARSEILLE
- 0 5 0 fi e • s H • 0 B H B 2 = e b
- B
- Bois de Campéche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo) . .. » de Fustet Albanie... .
- Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée ...le k.
- grise
- .le k.
- Curcuma
- zacatille naturelle le k noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale..........
- Chinois..........
- Madras...........
- 16
- à
- 8
- 12
- 95
- 70
- 205
- 200
- 175
- 170
- 50
- 11
- 13
- 85
- ov
- 70 .
- 60 .
- Galles de Chine............-.
- Prussiate jaune de potasse. 190
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3
- 3
- 50
- bon et bon moy. corté et sobre
- moyen et,moyen ordinaire ... beau à fin violet .. bon et.bon moy.vio-let rouge........... moyen violet rouge
- et rouge....... .
- 2
- 5
- 2
- 6
- 6
- 50
- 50
- 5
- 9
- 7
- Java surfin violet et pourpre ! » beau et fin violet.....
- » bon à bon moyen •• ••
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil traire 1er coût.
- Acide citrique.........
- Alun raffiné (entrepôt!, » (acq.)... .
- Camphre raffiné.......
- Cannelle de Chine....
- 50
- 25
- 50
- 50
- 50
- 75
- 6 50
- 3
- 6
- 3
- o
- 10
- 8
- sauf variation
- » ent imp dr. Malabar Canefices, en sorte.........
- » grabel ...................
- » bout à bout, naturel...
- » bout à bout choisi........
- Couperose emballée..........
- Essence de térébenthine (d. fûts) .....................
- Id (s fûts).. !............. Fécule de pommes de terre, 1er bl...................... Id. 2e bl. (entrepôt) ..... Galles vertes et noires.....
- » noires Alep................
- » blanches ...........
- Gomme arabique, en sorte .
- 370
- 15
- 17
- 7
- 135
- 70
- 55
- 90
- 6
- ICO .
- 95 .
- 30 ..
- 33 . .
- 140 ..
- 120 .
- 160 .
- Ghésirée, en sorte............
- Sénégal,s. bas du fleuve 160 .
- 9 w 5
- 150
- a
- »
- 50
- 25
- 50
- g
- con-
- 17 .
- 19 .
- 60
- 6
- 170
- 130
- 50
- Aden, sorte cour, bonne 130 Mogador, blonde........... » blanche.................
- Laque en f. qté orange. 225
- Sandaraque
- Damar (Batavia).
- » Singapore
- » Penang ..
- mi-orange cerise AC lavée......
- Gomme adragante Syrie....
- » • » Anatolie.
- Quercitron.....
- Garance, racine
- Rocou
- Safran pur.
- poudre.... o......
- Guadeloupe.........
- Cayenne. .......... d’Espagne, Valence
- 175 170 125 140
- 80 110 350 300
- M 60 65 95
- 115
- 7,50
- 650
- » bon moyen et bon coloré assez tendre..
- » moyen assez coloré un peu sec ...............
- » moyen ordinaire terne et serré...................... Kurpah beau à fin.viol.etviol. rouge tendre .................
- » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col.
- » b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle...
- 0o
- 2
- 4
- 3
- 3
- 50
- 25
- 75
- 25
- 3
- 2
- 2
- 4
- 3
- 50
- 75
- 3 50
- Sulfate de cuivre(ntrepôt).
- » (acq. ) . .. Sumac en feuilles..... » poudre................. .. Styrax liquide........ Tamarin Madras..............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .. ... » en pains, extra sec, sous pap.................... » bon marchand en pains » » en boules
- » raffiné en poudre sec
- 80 .
- 61 .
- 63 .
- 26 .. •
- 170...........
- 25 .. 30 .
- 130 ..
- 180
- 115
- 115
- 145
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA THINTURE
- 47
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb ........ 7? 50 Aeideacétiquedesarts 30 ..
- — ....................... 7 ..
- — nitrique 36°.......... 32 . .
- — sulfurique, 66° ..... 8 ..
- — ..................... 270 ..
- — citrique............. 360 ..
- Alun épuré............... 20
- — ordinaire............. 15 . .
- Ammoniaque incolore, 22°. 37 .. Bichlorure d’étain, 55°..... 94 ..
- — — 60°......104 . .
- Bois Campéche-Laguna... 18 ..
- — — Guadeloupe 14 25
- — Jaune Centre Amérique 20 .
- Cachou jaune. Vapeurs ... 52 50 — brun.................... 92 50
- Chlorate de potas se.....110 .
- — de soude..............1 25 ..
- Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. Chromate rouge de potasse 86 ..
- — — de soude.. 64 ..
- Crème de tartre ..........185 . .
- Cristaux de tartre......180
- — de soude.............. 8 50
- CurcumaBengale en racines 76 ..
- — de Madras....................
- — Chine ...... 70
- Essence de térébenthine .. 105 .. Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 .. Galles de Chine et Janon. 180 ..
- vertes et noires . . 145 . . Gomme Sénégal, en sortes. 170 . . - arabique ........ 230 .
- — adragante rousse. 340 ..
- à 78 50
- 31 ..
- 8 . .
- 34 ..
- 11 .
- 280 ..
- 370 .
- 21 ..
- 16 .
- 39 ..
- 105 ..
- 114 ..
- 18 50
- 14 75
- 22 ..
- 55 .
- 102 50
- 120 ..
- 135 ..
- 24 ..
- 88 ..
- 66 ..
- 190 ..
- 185 . .
- 9 50
- 86 ..
- 72 ..
- 168 ..
- 19 .
- 185 .
- 160 . .
- 175 ..
- 260 .
- 375 . .
- Jus de citron................ 22 .. 23 ..
- Méthylène à 95° ........ 103 . 105 .
- — régie 90 ....... 110 .. 115 ..
- Prussiate jaune de potasse 200 .. 205 ..
- — — de soude... . .. .. ....
- Pyrolignite de fer........... 10 .. 11.
- Résine............. ....... 16 .. 20 .
- Rouille ...................... 9 .. 10
- Sel de soude 80°............ 19 . 19 50
- — ammoniaque.. 14 .. 15 .
- Sel d’étain................ 207 50 212 50
- Soufre en canons....... 19 50 20 50
- — sublimé........ 21 50 22 50
- Sumac Sicile en feuilles... 26 .. 28 .
- Sulfate d’alumine............. 16.. 18
- — de cuivre.... . ... 65 .. 68 ..
- — de fer..... ......... 7 50 8
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).....la tonne 19 .. Arséniate de soude 45% » 15 15
- Bi arséniate de soude (As2O5)
- 65 0[0.......................21 17
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 3 10
- — en poudre 35 % 6 17
- Bleu de Piusse (en pe) la livre ....................... » »
- CO a a a
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 0 0.....la livre
- Aniline (hui e) pute.. —
- — (sel) pure.... —
- Anthracene 30’ A par unité au comptant ......... .....
- Benzol 90 %....... le gallon
- Acde carbonique (c ist.) 40 la livre,
- » » 8 1/2
- • » 5 1/2
- » » 5 1/4
- » » 4
- » 1 1 1/2
- » 1 .
- Magenta pure. Acide picrique
- la livre
- 1. sh.
- » 3
- > 1
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5
- ...................... —
- Camwood...... ........ —
- Bo s jaune............ —
- Bois de pêcher, bois de Lima............ —
- Bois de camphre de la Jamaïque ...... —
- Bois de camphre de St-Domingue........ —
- Bois de datphre du Honduras ......... —
- Grains de Perse. . le quintal
- d.
- 9
- 2
- 15
- 3 15
- 15-20 »
- 8
- 8
- 4/6
- c
- 8
- Bois de Santal rouge, la tonne 5
- Bois de sapan ....... —
- Extraits
- Liqueur d’écorce., le quintal
- Extrait — .. —
- Myrabolam 142 .. —
- Bo s de pêcher ... --
- Grains de Perse . —
- Bois de campèche —
- Potasses
- 10
- 10
- 10
- 10
- 5-10
- 21
- 10
- o 20 .
- » 18-24 ;
- » Il
- » 11 ;
- » 48i
- » -15 42
- Bichromate.......la livre... » » 4
- .................. — » » 5 Carbonate 90 % . la tonne. 22 10 »
- Cn-stique......... — 27 15 »
- Chlorate..........la livr4.. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- * jaune.)......... — » » 8
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur vo e ferrée aux lieux de fabrication.
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- Commentaire historique et analytique de la loi des 9-10 avril 1889, concernant la
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-
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-
- 48
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- c e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment. Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêts (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brùle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun..— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’Invention
- Danzer (Henry), 19, rue Câmbon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- ée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant
- Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, V, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand chix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 183G. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression.
- *niles pour graissage
- Eamelle (Henry). ». quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- ée E.et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille Nora).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris.
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9,rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspira-teui brev. s.g.d.g.
- ée (E. et A), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie» successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue (‘Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation
- Tonneaux
- Legrand (P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits chimiques.
- Ventilation
- Decoudun —Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
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- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
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-
-
-
- 45e ANNÉE. — N* 4.
- LE
- 20 Février 1901.
- Le Numéro : 0,75
- 3 se Ea
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE: Un an. . 13 fr.
- — Six mois....... . 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an.............20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- AuNANAEC • 1 La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNUNUto . | Faits divers..........3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées II sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- — " --------- -g:
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- A nos lecteurs.
- Machine à cartonner pneumatique perfectionnée.
- Procédé pour la production de couleurs grand teint sur coton.
- Les conditions du travail.
- L’assurance individuelle.
- Blanchiment et Teinture de la toile (suite).
- Recettes de teinture.
- Perfectionnements et procédés nouveaux.
- La Cour de cassation et les heures de travail.
- Divers. —Informations.— Renseignements commerciaux.
- — Cours. — Annonces.
- La promotion de décorations universitaires faite par le Ministère de l’Instruction publique, à l’occasion de l’Exposition Universelle, vient de paraître au Journal officiel.
- Parmi les nominations d’Officier d’Académie, nous avons la satisfaction de voir celle de M. Alexandre Fayolle Directeur de ce Journal, Directeur de la Société de Publications Industrielles, et Secrétaire Général du syndicat des journaux spéciaux et professionnels de France.
- En adressant à notre Directeur nos vives félicitations, nous croyons devoir rappeler que cette distinction à lui accordée, complète heureusement les récompenses déjà remportées par la Société de Publications industrielles, à l Exposition de 1900. où elle a obtenu dans les diverses classes où elle a exposé : 2 médailles d’argent, 2 médailles de bronze, et 1 mention honorable. L. S.
- A NOS LECTEURS
- Le Moniteur de la Teinture est entré dans sa 45e année.
- Pendant ce temps, il a servi de son mieux les industries tinctoriales et textiles, celles de la teinture, des apprêts et de l'impression des tissus.
- Mais beaucoup de nos lecteurs nous ont demandé de ne pas laisser à ce journal son caractère purement technique, — et d’en faire un, organe rajeuni, plus vivant et plus pratique, propre à intéresser directement les Teinturiers-dégraisseurs et l'industrie si répandue du Chiffonnage et du Nettoyage.
- Nous sommes d’autant plus disposés à entrer dans cette voie nouvelle, plus utilitaire et plus moderne, que nousavions comprisnous-mêmes la nécessité de cette transformation, et que nous en avions commencé l’étude.
- Ces modifications sont rendues plus faciles par le format nouveau que nous avons adopté pour le Moniteur de la Teinture : le maniement du journal est devenu plus commode, et le petit format permet de conserver toute la collection, de façon à pouvoir la feuilleter aisément, y opérer des recherches, et s’en servir comme d’une sorte de manuel pratique. Il importe de compléter cette première réforme.
- *
- * *
- Le but que nous allons poursuivre, à brève échéance, peut se résumer ainsi :
- Indiquer autant qu’il est possible,les procédés de teinture applicables au Chiffonnage en même temps que ceux applicables à la pièce et à la flotte; —fournir les noms des produits et les adresses des fabricants ou dépositaires ; —
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-
-
-
- Ct o
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- donner les procédés nouveaux, et des notes pratiques sur les Nettoyages à sec et autres ; — décrire et signaler les machines, outils, etc., en usage en France et à l’étranger, ou lancés depuis peu, etc.
- Etudier dans leur ensemble, les Apprêts, les procédés et matières employés, et les machines et outils qui sont utilisés dans cette partie, en France et à l’étranger ; — la question des soies chargées et tous les tissus de mauvaise qualité, etc., etc.
- S’occuper de toutes les questions intéressant la corporation des Teinturiers-nettoyeurs ; — des rapports entre eux et leurs clients ; — des décisions des tribunaux dans les affaires litigieuses les intéressant ; — enregistrer les communications quelesTeinturiers-nettoyeurs voudront bien faire à leurs confrères, par notre intermédiaire, des difficultés qu’ils ont avec leurs clients et des moyens employés pour les résoudre.
- Examiner avec le soin qu’ils comportent : les rapports entre ouvriers et patrons ; les questions multiples soulevées par la législation des accidents du travail, et des assurances; donner les décisions des tribunaux concernant ces lois, en ce qui concerne spécialement les industries dont le Moniteur de la Teinture est l’organe.
- Entretenir des relations suivies et cordiales avec les Chambres syndicales des Teinturiers-nettoyeurs ; en un mot intéresser le Teinturier-nettoyeur en l’instruisant et le renseigner de la façon la plus complète et la plus active-
- * *
- Tel est au résumé l’ensemble des modifications que nousallons réaliser.Mais auparavant, et pour que cette transformation soit plus rationnellement faite, plus utile, nous nous permettrons de faire appel aux conseils, à l'expé-rience, et nous dirions presque à la camaraderie confiante de nos lecteurs. Qu’ils veuillent bien, sans retard, nouscommuniquer les idées qu’ils peuvent avoir sur ce sujet, nous indiquer les modifications qu’ils souhaiteraient voirréaliser, les renseignements qui leur seraient surtout nécessaires, etc.
- De tous ces avis, nous tiendrons largement compte, comme de ceux que quelques-uns de nos lecteurs et abonnés ont bien voulu nous donner déjà. Et, de cette façon, l’industrie de la Teinture, dans toutes ses branches, aura un organe pratique, avisé, utile, qui lui rendra tous les services qu’elle peut en attendre.
- Nous prions nos lecteurs et abonnés, de nous
- envoyer de suite les communications qu’ils pourraient juger opportunes de nous faire à ce sujet.
- Le Moniteur de la Teinture.
- MACHINE A CARTONNER pneumatique perfectionnée par M. DEHAITRE.
- Cette invention a pour objet une machine à cartonner pneumatique perfectionnée, ayant pour but d’effectuer mécaniquement et plus simplement que cela n’a eu lieu jusqu’à ce jour, l’introduction entre les plis d’un tissu des cartons unis et glacés qui doivent, sous l'action d’une presse, lui faire subir l’opération connue sous le nom A'apprêt à la carte, ayant pour but de lui communiquer tout le brillant qu’il doit avoir.
- Cette machine est caractérisée, par la combinaison avec un dispositif d’organes mécaniques servant à effectuer le pliage du tissu, d’un système d’éléments aspirateurs venant, simultanément au pliage, prendre successivement chacun des cartons pour les amener entre les plis respectifs du tissu, où ils restent placés, par l’action d'un organe qui fait cesser, à ce moment, l’action des éléments aspirateurs.
- Fig. I, élévation de face de la machine
- Fig 2, co ipe transversale sui vant 1-2, fig. 1.
- Fig. 3 et 4, vues de détail d organes constitutifs de la machine.
- La machine se compose d’un bâti A, supportant l’ensemble du mouvement et comprenant trois cages, dans deux desquelles se meuvent verticalement deux plateaux B recevant chacun la moitié du nombre de cartons contenus dans une pièce, tandis que la troisième, placée au milieu, reçoit un plateau C, sur lequel viendra se plier le tissu et viendront successivement et alternativement, pendant le pliage, se déposer dans les plis du tissu, les cartons placés sur les plateaux B.
- La machine comprend, en outre, un dispositif de quatre balanciers verticaux parallèles P, P', placés symétriquement de chaque côté du bâti de la machine, reliés à leurs extrémités supérieures parles traverses Q et pouvant osciller autour de leurs extrémités inférieures en entraînant avec eux les arbres 14, qui les port ni sous l’action du mouvement alternatif qui leur est communiqué paries biell-s O, recevant leur mov-vementde l’arbre N par l’intermédiaire de plateaux-manivelles N’.
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- Aux balanciers P, P’ et aux traverses Q sont rattachés tous les organes moteurs du système.
- Le mouvement est transmis aux plateaux de la manière suivante :
- lo Plateaux B. — Ils sont actionnés chacun au moyen d’une cordelette ou chaînette G, dont l’une des extrémités est fixée à chacune des tiges porte-plateaux b, pendant que l’autre s’enroule sur un arbre I, sur lequel est monté un rochet H, actionné par un
- bâti A, sur laquelle 'il est articulé en 8, d’autre part au balancier P*, sur lequel] il est également articulé et qui lui communique un mouvement de va-et-vient analogue à celui du cliquet 1 pendant que le cliquet 9 empêche le retour en arrière.
- Le rochet F est monté sur un arbre F', qui porte, d’une part, un pignon D engrenant avec une crémaillère E faisant partie de la tige du plateau C et servant à lui communiquer à volonté un mouvement de mon-
- (( I |,
- L
- (O). ? T(
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- sytème de cliquets I, 2, servant, le cliquet 1, à produire l’entraînement du rochet, le cliquet 2, à régler cet entraînement et à empêcher le retour en arrière lorsque le cliquet 1 est soulevé.
- Le cliquet 2 est simplement monté sur une traverse de la machine, au moyen d’une broche autour de i laquelle il peut tourner ; quant au cliquet 1, il fait par- ; tie d’un cadre articulé 3, pouvant osciller, d’une part ; en 4, sur une traverse fixe de la machine, d’autre part en 5, sur l’un des balanciers verticaux parallèles P, P , précédemment définis qui, par leurs mouvements d’oscillation, communiquent aux clique's 1 un mouvement de va-et-vient servant à faire avancer le ro-chets H.
- 2 Plateau C. — Il est actionné de la même manière par un rochet F entraîné par le cliquet 6, monté sur le cadre articulé 7, relié d’une part à une traverse de
- tée ou de descente, d’autre part, un tambour à diamètre variable m, sur lequel s’enroule une chaîne l portant à son extrémité un contrepoids k, destiné à équilibrer la charge placée sur le plateau C, de façon à diminuer l'effort exercé sur le rochet pendant le mouvement de descente du plateau.
- La variation de diamètre du tambour m permet de produire, au moyen du contrepoids, une action d’autant plus énergique que le plateau C est plus chargé.
- Ces commandes sont réglées de façon que les plateaux B se lèvent et que le plateau C s’abaisse avec des vitesses différentes, de telle sorte que, malgré l’enlèvement des cartons sur les plateaux B et l’empilage sur le plateau C, le dessus de chaque tas se trouve toujours au même niveau ou à peu près.
- L’arbre J, par la poulie K, le pignon L, la roue M, l’arbre N, les plateaux-manivelles N et les bielles O,
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- en
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- transmet, comme il a été dtt, aux cadres P, P’, Q, un mouvement de va-et-vient.
- Aux traverses Q sont fixées des traverses transversales R, qui portent un certain nombre d’appareils aspirateurs S, montés sur des tiges verticales T, autour desquels sont enroulés de petits ressorts à boudin U servant à relever les appareils de préhension.
- A la partie supérieure des balanciers P, se trouvent attachés deux leviers V portant à leurs extrémités les rouleaux X servant au pliage du tissu ; les rouleaux X sont guidés horizontalement par les glissières Y.
- Sur les traverses Q sont montées, au moyen de supports 10, les petites équerres a, servant à détacher, au moment voulu, les cartons des appareils de préhension, ces petites équerres sont actionnées par un système de leviers 11, montés sur un arbre 12, pouvant tourner avec eux et portant des heurtoirs b, dont chaque série vient alternativement heurter leurs arrêts respectifs c.
- L’arbre 12 porte, en outre, des talons 13 venant presser sur les tiges 7 des aspirateurs, pour les faire mettre en prise avec les cartons, et des contrepoids d qui servent à ramener l’arbre 12, les heurtoirs b' et les talons 13 dans leurs positions primitives.
- Pour retenir les plis déjà formés avec leurs cartons et les empêcher d’être entraînés par le tissu tendu, je fais usage d’un dispositif de pattes e, fig. 1 à 3 montées sur des tringles e‘ qui peuvent être mises en mouvement, au moyen des équerres i et des tringles h pouvant coulisser dans les supports/, munis d’une rainure de guidage dans laquelle se déplace un ergot /’faisant corps avec les tringles h et servant à fixer la direction du mouvement.
- Les tringles h sont également manœuvrées pour recevoir leur mouvement de montée et de descente par les cames /, fig. 1, 2 et 4, qui sont fixées sur les ar-bres 14, faisant corps avec les balanciers P, P' et tournant par conséquent avec eux.
- En se reportant à la figure 4, qui représente le fonctionnement de ces organes on voit que, dans la position extrême degauchedu balancier P', la came/ étant à fin de course le contrepoids g articulé en sur la tringle h, s’abaisse, forçant le coin g', placé a son extrémité, à venir se loger entre la came f et la partie inférieure de la tringle h, ainsi qu’il est représenté à la position moyenne (côté gauche de la figure 1), d’où il résulte que, pendant le relèvement de cette came /, produit par le déplacement du balancier P, la tringle h est
- soulevée brusquement, ce qui produit la fermeture du volet e, qui est maintenu appuyé sur l’étoffe pliée jusqu’au moment où la came/, étant arrivée à fin de course opposée, celle-ci a échappé le coin g', qu’elle repousse dans le mouvement de retour, ainsi qu’il est représenté à la position moyenne (côté droit de la figure 1), qui produit le relèvement du volet e.
- La machine comprend, outre les volants à mains z destinés au réglage des plateaux B, C. un support o, servant à recevoir le tissu avant son passage dans la machine et un dispositif de pontp, de rouleaux q et de guide r, servant à amener le tissu sur le plateau C, lequel peut être tiré hors de la machine, lorsqu’il est chargé au moyen d’un système de galets 15, roulant sur des rails 16, fixés sur la partie fixe C' du plateau C.
- Le fonctionnement a lieu comme suit :
- On ramène les parallélogrammes P, P\ Q, au moyen du volant existant sur l’arbre N au point de départ, c'est-à-dire à un point tel que les balancieis P soient à une extrémité de course, le bout de la pièce du tissu déposé sur une table o est passe sur le pontp, sur le rouleau q, sur le guide r, entre les rouleaux X et est placé sur un carton mis sur la table, on ferme le premier pli, en ajoutant un deuxième carton et on rabat l’une des pattes e pour le maintenir.
- Dans cette position, trois appareils de préhension S se sont appliqués sur un des tas de carton déposés sur un des plateaux B.
- La machine étant mise en marche, les balanciers P, P’ se déplacent, les rouleaux X entraînent le tissu, et les appareils de préhension, en prise avec le premier carton, entraînent celui ci et lui font suivre le mouvement des balanciers.
- Arrivé à l’extrémité de sa course, le carton enlevé est déposé sur le tissu et les équerres a viennent le décoller des appareils de préhension ; à ce moment, la patte e, que l’on avait rabattue à la main, s'est déjà relevée par l’action du contrepoids g et de la came /.
- Lss balanciers, reprenant leur mouvement en arrière, laissent le carton qu’ils viennent d’amener en entraînant le tissu au dessus de ce canon et en enlevant un autre avec les trois autres appareils.
- Aussitôt que les balanciers reprennent leurs mouvements en arrière, la patte e, placée du côté opposé à celle rabattue à la main, s’abaisse et retient les pis.i
- Ces mouvements se continuent jusqu’à ce que la pièce entière soit passée sur le plateau C ; la machine
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- est alors arrêtée et les balanciers ramenés à mi course, c’est-à dire dans la position verticale.
- L’extrémité des cartons est relevée au moyen des leviers 17, le plateau C est retiré et la pièce avec les cartons est enlevée.
- Les plateaux B sont ramenés à leur position inférieure, le plateau Cà sa position supérieure, les plateaux B sont chargés de nouveaux cartons et la machine est prête pour une nouvelle opération.
- PROCÉDÉ
- pour la production de couleurs grand teint sur coton avec des matières colorantes tirant directement sur coton, par la Compagnie Parisienne de couleurs d’Aniline
- Les matières colorantes azoconjuguées simples et mélangées tirant directement sur coton applicables dans ce cas, sont, avant d’autres, celles qui contiennent comme composants :
- De l’acide salicylique ;
- De 1 acide ortho et métacréosotique (acide oxytolui -que);
- De l’acide alphaoxynaphtoïque.
- Des acides dioxy-naphtaline-mono et di-sulfoniques dérivant de la 1,8 dioxynaphtaline.
- il est sans importance que telle base ou telle autre ait été employée pour la production des matières colorantes tirant directement sur - coton peuvent être employée (textuel), pourvu qu’elles contiennent les composants cités.
- Le procédé de teinture est le suivant :
- Le coton est teint de la manière usuelle (c’est-à-dire selon la nature de la matière coloranie employée en bain neutre faiblement acide ou faiblement alcalin), avec les matières colorantes tirant directement sur coton ; puis la marchandise est portée de préférence dans un second bain contenant le sel d’oxyde chromaté en dissolution et est teinte soit à froid, soit à chaud ou mieux encore à la température d'ébullition.
- Dans ce bain, il se forme la laque au chrome soli le qui tient à la fibre d’autant mieux que la couleur était fixée sur la fibre déjà par la teinture précédente.
- L’effet désiré peut être obtenu par n’importe quel
- sel de chrome ; mais le plus avantageux est d’employer des sels basiques, comme par exemple du chlorure de chrome basique.
- La concentration de la dissolution du chrome n’a pas beaucoup d’importance, pas plus que la durée de l’action.
- Une formation de la laque de chrome assez complète peut être produite déjà, par exemple par un passage de quelques minutes dans une dissolution bouillante contenant un demi-gramme de chlorure de chrome basique par litre ; mais le travail est plus sûr quand on emploie des dissolutions un peu plus concentrées ou par un traitement de plus de durée.
- Au lieu du traitement par dissolutions de sels d’oxyde chromaté bouillantes, la formation de la laque, surtout pour marchandises en pièces, peut se faire sur placage en dissolutions concentrées et vaporisage subséquent.
- L’effet obtenu est surprenant ; voici quelques exemples de la manière de travailler.
- Ie Jaune solide sur 20 kilogrammes de fil de coton retors. — Le fil retors bien bouilli est teint à température d’ébullition dans un bain contenant :
- 0,8 kilogrammes jaune pour coton G ;
- 2 kilogrammes phosphate de sodium ;
- 0,2 grammes savon ;
- 2 grammes sel commun ;
- 600 litres d’eau ;
- pendant trois quarts d’heure en le remuant par intervalles ;
- Puis le fil est rabattu, laissé se refroidir et bien tordu.
- Le fil retors est alors porté dans un second bain à la température d’ébullition, contenant :
- 0,500 kilogrammes de chlorure de chrome basique dissous dans 600 litres d’eau.
- Il y est remué pendant demi-heure, rabattu faiblement, rincé et au besoin savonné faiblement.
- 2° Brun de cuivre solide sur 50 kilogrammes de coton en vrac.
- 2 kilogrammes brun Congo R ;
- 1 kilogramme potasse;
- 4 kilogrammes savon ;
- 5 kdogrammes sel commun ;
- sont dissous dans 1,200 litres d’eau.
- Le coton est porté dans le bain à température d‘é-bullition et teint en faisant bouillir pendant une heure.
- Puis le coton est enlevé du bain, laissé égoutter, essoré et porté dans le second bain contenant 1,250
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- kilogrammes de chlorure de chrome basique et environ 1.200 litres d’eau.
- Il est bouilli pendant une heure; le coton est enlevé, rincé, essoré et séché.
- 3° Rouge solide à l’eau et au savon sur 20 'kilogrammes de fil de coton.
- Le fil est teint à la température d’ébullition dans une cuve d’une contenance d’environ 700 litres avec :
- 0,8 kilogramme rouge diamine F
- 2 kilogrammes phosphate de sodium ;
- 0,2 kilogramme savon ;
- 2 kilogrammes de sel commun ;
- pendant une heure, puis il est porté dans un second bain contenant :
- 1,5 kilogramme d’alun chromaté dissous dans 600 litres d’eau.
- Le fil est remué pendant vingt minutes danu le bain en ébullition rabattu, rincé et séché.
- 4° Bleu solide au savon sur 50 kilogrammes de coton.
- Un bain est préparé avec :
- 2 kilogrammes de matière colorante obtenue de benzidine diazotée et acide a (1) a (4) dioxynaphtaline a (3) sulfonique ;
- 5 kilogrammes de sel de glauber;
- 0,5 kilogramme de savon, et environ 1,200 litres d’eau.
- Le coton est teint dans ce bain à la température d’ébullition pendant une heure, puis il est porté dans le second bain contenant :
- 1 kilogr. 5 de chrorure de chrome basique dissous dans environ 1,200 litres d’eau.
- Il y est bouilli pendant une heure, lavé, essoré et séché.
- LES CONDITIONS DU TRAVAIL
- Le comité consultatif des arts et manufactures a donné son avis sur deux projets de décret, l’un proposant la réforme du décret de 1851 sur la durée du travail des ouvriers adultes dans les établissements industriels, l’autre relatif aux conditions du travail dans les industries des tulles, guipures et dentelles.
- Ces projets devront être encore soumis à la com-mistion supérieure du travail dans l’industrie et faire
- ensuite l’objet de l’examen et de délibérations du Conseil d’État.
- Toutefois, le ministre du commerce les publie dès aujourd’hui afin que les intéressés puissent présenter leurs observations.
- 1. — Réforme du décret de 1851
- Article premier. La durée du travail journalier des ouvriers adultes peut, pour les travaux désignés au tableau suivant et conformément à ses indications, être élevée au-dessus des limites respectivement fixées par l’article ierde la loi du 9 septembre 1848, en ce qui concerne les établissements industriels n’employant que des hommes adultes, et par l’article 2 de la loi du 30 mars 1900, en ce qui concerne les établissements industriels employant dans les mêmes locaux des hommes adultes et des enfants, des filles mineures ou des femmes.
- Travail des ouvriers spécialement employés dans une industrie quelconque, à la conduite des fours, fourneaux, étuves, sécherie ou chaudières autres que les générateurs pour machines motrices, sous la condition que ce travail ait un caractère purement préparatoire ou complémentaire et ne constitue pas le travail fondamental de l’établissement. — Limite d’augmentation de durée du travail journalier : Une heure au delà de la limite assignée au travail général de l’établissement.
- Travail des mécaniciens employés au service des machines motrices : une heure au delà de la limite assignée au travail général de l’établissement.
- Travail des chauffeurs employés au service des chaudières pour machines motrices : une heure et demie au delà de la limite assignée au travail général de l'établissement.
- Travail des gardiens de nuit : deux heures au delà de la limite fixée par l’article premier, paragraphe 1, de la loi du 9 septembre 1848.
- Travail des ouvriers employés à l’entretien et au nettoyage des machines productrices (métiers, machines, outils, etc ), mises préalablement au repos : une demi-heure au delà de la limite assignée au travail général de l’établissement.
- Travail des ouvriers spécialement employés à la mouture des grains dans les moulins exclusivement
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- actionnés par l’eau ou parle vent; deux heures au delà de la limite fixée par l’article premier, paragraphe i, de la loi du 9 septembre 1848.
- Travail du personnel des imprimeries-typographiques, lithographiques et en taille douce ! deux heures au delà de la limite fixée par l’article premier, paragraphe 1, de la loi du 9 septembre 1848. Maximum annuel de 100 heules.
- Travaux exécutés dans l’intérêt de la sûreté et de la défense nationale, sur un ordre du gouvernement constatant la nécessité de la dérogation : limite à fixer dans chaque cas, de concert entre le ministre du commerce et de l’industrie et le ministre qui ordonne les travaux.
- Travaux que rendent immédiatement nécessaires un accident arrivé à un moteur, à une chaudière, à l’outillage ou au bâtiment même de l’usine, ou tout autre cas de force majeure : Pour le premier jour, faculté illimitée , pour les jours suivants, deux heures au delà de la limite fixée par l’article premier, paragraphe i, de la loi du 9 septembre 1848.
- Art. 2. Tout chef d’établissement qui veut user des facultés prévues à l’article premier est tenu de faire connaître préalablement à l’inspecteur divisionnaire du travail le nombre des ouvriers pour lesquels la durée du travail journalier sera augmentée, les heures de travail et de repos de ces ouvriers, celles de 1 ensen.ble du personnel de l’établissement et les jours auxquels s’applique l’augmentation.
- Si l’augmentation de durée du travail journalier est motivée par un cas de force majeure autre que ceux qui sont expressément spécifiés par l’article premier, l’avis doit être envoyé par express ou par télégramme. L’inspecteur divisionnaire a le droit d’opposer son veto.
- Art. 3. Les facultés d’augmentation de la durée du travail journalier accordées pour les enfants, les filles mineures ou les femmes, en vertu de la loi du 2 novembre 1892, s’appliquent de plein droit aux ouvriers adultes employés dans les mêmes locaux. Art. 4. Les décrets du 17 mai, 1851, du 3 1 janvier 1866, du 3 avril 1889 et du 10 décembre 1899 sont abrogés.
- II. — Règlement d'administration publique relatif à l'industrie des tulles
- L’industrie de la fabrication des tulles, guipures et dentelles à la mécanique, lorsqu’elle emploie dans les mêmes locaux des hommes adultes et des personnes visées par l’article premier de la loi du 2 novembre 1892, bénéficie de l’exception prévue au § 3 de l’article 11 de cette loi modifiée par celle du 30 mars 1900, et n’est pas soumise aux prescriptions corrélatives de l’article 3, § 3, de la loi de 1892 modifiée.
- L’ASSURANCE INDIVIDUELLE
- Il est impossible de nier le mouvement ascendant des assurances de toute nature depuis quelques années.
- Les Compagnie d’assurances sur la vie ayant pris position en France ont déterminé en grande partie cet état de choses en forçant et en retenant l’attention publique tant pour leur initiative que par leurs combinaisons nouvelles.
- Une autre catégorie d’assurances non moins intéressante suit et devancera même les Assurances-Vie. Ce sont les assurances Individuelles-Accidents.
- La loi du 9 avril 1898 consacrant la responsabilité patronale en matière d’accidents du travail a fait tenir à beaucoup d’Industriels et Employeurs le raisonnement suivant :
- Nos ouvriers et employés sont garantis en cas d’accidents mais, nous mêmes, qui, courons souvent les mêmes risques professionnels, atténués il est vrai, ne le sommes pas ; ce raisonnement spontané n’a pas toujours eu de sanction.
- L'AssuranceIndividuelle-Accidents que nous ne saurions trop recommander donne une entière satisfaction au sentiment de prévoyance devant être la règle de tout chef de maison, s’il est vrai que « diriger c’est prévoir. »
- Presque tous les accidents relèvent de cette assurance, accidents de voitures, de bicyclette, automobile, de sport, etc.
- La prime annuelle à verser est très réduite et ne constitue qu’une charge minime en regard des avantages qu’elle procure. Capital aux ayants droit en cas de décès, capital à l’assuré en cas d'incapacité totale, indemnités quotidiennes prolongées en cas de non travail par suite d’accidents.
- Il est à prévoir de d’ici peu de temps tout le
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- monde sera assuré contre les suites d’accidents comme tout le monde est assuré contre l'In-cendie. Ces assurances ont pris en Amérique, en Angleterre, en Allemagne un développement inouï à tel point que les non-assurés ne sont pas comme en France la règle mais bien l’exception.
- Notre service spécial répond et envoie les conditions de cette assurance à toute demande qui lui est faite.
- Opérations faites par la Compagnie
- « The Océan-Accident »
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898.) Individuelles.
- Individuelles combinées avec maladies infectieuses.
- Chevaux, voitures, automobiles, bicyclettes.
- Vol avec ou sans effractions.
- Infidélité des employés, encaisseurs, etc. Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales (Insolvabilité des tiers. »
- BLANCHIMENT ET TEINTURE de la toile
- Par George H. HurstF.G.S.
- {Suite)
- Teintes violettes sur toile
- Le nombre des teintures violettes directes est limité, voici deux recettes avec le Congo Corinth qui donnent de bons résultats :
- Violet Rouge sur fil de lin
- Pour 100 livres de fil préparer le bain suivant :
- 3 livres congo Corinth B
- 15 » sel de Glauber
- 2 » savon.
- Remuer pendant une heure à l'ébullition.
- En employant le Congo Corinth G de la même façon on obtient un violet lie de vin. Les Congo Corinth sont de très bonnes couleurs à employer, elles prennent bien sur la fibre et donnent des/teintes résistantes et égales.
- Les Violet Diamine N et Violet Oxy Diamine B prennent très bien sur la toile.
- Le premier donne une teinte d’un violet rougeâtre et l’autre une teinte plus bleuâtre ; 2 12 pour cent environ sont suffisants pour obtenir des teintes fran ches et la teinture se fait plus facilement avec les sels de Glauber et de la soude dans le bain. Afin d’obtenir
- des teintes brillantes lilas, on fera bien d’employer l'heliotrope 2B comme suit :
- Lilas pâle sur toile
- Pour 100 livres de toile, préparer :
- 1|2 livre héliotrope 2B
- 10 » sel de Glauber
- 2 » savon
- Remuer à l’ébullition pendant une heure.
- Plusieurs des bleus directs produisent des teintes violet foncé sur la toile, tel est le cas du bleu Sambesi RX, en en employant 3 pour cent, on obtient un violet très foncé, le bleu azo donne un violet rougeâtre désagréable. Le violet benzo et le violet azo avec 3 pour cent de matière colorante dans des bains contenant du sel de Glauber et du savon, produisent des violets assez francs qui ont un bon degré de résistance.
- Teintes brunes sur toile
- Les bruns directs sont beaucoup plus nombreux que les teintes violettes, mais cependant, comme ces teintes sont d’un emploi plus fréquent et par conséquent sont plus utiles, il y a lieu d’y apporter une attention plus particulière. Voici quelques utiles recettes :
- Brun jaunâtre sur fil de lin
- Pour 100 livres de fil, préparer le bain suivant :
- 2 livres jaune Diamine solide B,
- 1/2 » Catschine Diamine G,
- 15 » sel de Glauber.
- 2 » soude
- 2 » savon.
- Remuer à l’ébullition pendant 1 h. 1/2, rincer et passer par le bain suivant :
- 1 livre bichromate de potasse,
- 1 » sulfate de cuivre,
- à environ 850 C. pendant de 15 à 20 minutes.
- Par ce second traitement, on augmente la résistance de la teinte à l’usage ; c’est une très bonne combinaison, et la teinte ainsi obtenue est très résistante.
- (A suivre.)
- RECETTES DE TEINTURE ’
- Bleu foncé sur fils de coton
- Pour 100 livres de fil de coton préparer le bain comme suit :
- 31/2 livres Bleu foncé dianil R,
- 20 — de sel ordinaire,
- 2 — de soude.
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- Plonger dans le bain à 80 C. amener à l’ébulliion et remuer à cette température pendant une heure.
- Le bleu foncé Dianil R a une très grande puissance colorante et prend sur la fibre d’une façon très égale et possédé en outre les côtés caractéristiques si appréciables des couleurs directes pour le coton.
- Violet sur fil de laine peignée.
- Pour 100 livres de fil de laine peignée préparer le bain suivant :
- 1 livre violet acide 6 B.
- Neutraliser le bain plonger les fils à la température de 40° C, amener le bain doucement à l'ébullition et remuer pendant une heure à cette température. On devra mettre la matière colorante par portions mais avant l’ébullition, à une température ne dépassant pas 80 C. Vers la fin de la teinture ajouter 1 pour cent d acide acétique afin de donner plus de brillant. Le violet acide 6 B est surtout recommandé à cause de la teinte très pure d’un violet bleuâtre qu’il donne, et également à cause de son pouvoir colorant extraor dinaire qui en fait une matière colorante peu coû-teuse.
- Vert foncé ardoisé sur la laine
- Pour 100 livres de laine :
- Donner le mordant ordinaire avec
- 3 liv. de bichromate de potasse
- 2 1/2 de tartre.
- Rincer et plonger à froid dans un bain composé comme suit :
- 10 livres cyanine alizarine brillant 3 G, 11/2 » brun diamant
- 3 » cyanine alizarine RS extra
- 1/2 once rouge alizarine S
- 3 livres acide acétique.
- Traiter dans ce bain comme dans la recette précédente.
- N. B. Ces recettes étant d’origine anglaise les poids sont donc des poids anglais.
- Perfectionnements et Procédés NOUVEAUX
- APPAREIL NETTOYEUR DE FIL POUR BOBINES Par M. Auguste STAAT.
- Cet appareil nettoyeur de fil pour bobines est ca-rastérisé par l’arrangement des frottoirs sur des barres
- susceptibles de déplacement l’une sur l’autre, de telle sorte que les fentes conductrices formées par les frottoire puissent être rétrécies ou élargies conformément aux diverses grosseurs de fiis, en nême temps que le numéro du fil employé est indique par une aiguille solidement reliée à la vis de reglage sur une échelle.
- MACHINE A LUSTRER ET A ÉTIRER les soies et autres textiles en écheneaux Par la Société Ch. Lumpp etCie.
- Destiné tout spécialement au lusirage et à l’étirage des soies et autres textiles sous la forme d'eche-veaux, la machine qui fait l’objet de la présente invention, se distingue par une disposition particulière des cylindres travailleurs qui permet de passer sous la même machine des écheveaux de toutes dimensions et de changer à volonté et faci ement les cylindres.
- La machine est en effet composée de deux ou quatre cylindres horizontaux places dans un même plan vertical et tournant sur eux-mêmes, ces cylindres étant montés deux à deux sur un axe dont is peuvent être aisément retirés; d’autre part, de deux cylindres montés de la même manière sur un axe qui peut se mouvoir dans un plan vertical différent du premier, au moyen d’un piston hydraulique ou à air comprimé, dont la tige est reliée directement à cet axe ; et, en troisième lieu, dans le cas d’une pression hydraulique fournie par une pompe, d’un orifice d’air à orifice de sortie rétréci, placé avant le piston éti-reur.
- LA COUR DE CASSATION
- Et les heures de travail
- Par jugement du 8 août 1900, le tribunal de simple police de Nancy avait acquitté un industriel des environs, qui faisait travailler certains ouvriers adultes de cinq heures du matin à cinq heures du soir
- Un pourvoi en cassation fut formé par le ministère public : l action publique se trouva éteinte en vertu de la récente loi d’amnistie. Le pourvoi fut maintenu dans l’intérêt de la loi.
- Sur le rapport de M. le conseiller Laurent Atthalin et les conclusions conformes de M. l’avocat général
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- Duboin, la Cour de cassation à rendu, le 26 janvier 1901, l’arrêt suivant :
- ARRÊT
- Attendu qu'aux termes de l’article premier de la loi du 3 1 mars 1900, les articles 3, 4 et 11 de la loi du 2 novembre 1892 sur le travail des enfants des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels sont modifiés ainsi qu’il suit :
- « Art. 3. — Dans chaque établissement, sauf les usines à feu continu et les mines, minières ou carrières, les repos auront lieu aux mêmes heures pour toutes les personnes protégées par la présente loi. »
- Qu'aux termes de l’article 2, il est ajouté à l’article premier du décret-loi des 9-11 septembre 1848 la disposition suivante :
- « Toutefois, dans les établissements énumérés dans l’article premier de la loi du 2 novembre 1892 qui emploient dans les mêmes locaux des hommes adultes et des personnes visées par ladite loi, la journée de ces ouvriers ne pourra excéder onze heures de travail effectif... »
- Attendu que le procès-verbal visé au jugement constate en fait que, dans l’établissement visité par l’inspecteur départemental, deux ouvriers travaillaient de cinq heures du matin à cinq heures du soir, tandis que le surplus du personnel travaillait de six heures du matin à six heures du soir, avec repos de midi à une heure pour tout le personnel sans distinction ;
- Qu’en cet état, pour écarter l’application de la disposition ci-dessus transcrite de l’article 3 modifié de la loi du 2 novembre 1892, le jugement prétend que les adultes hommes ne figurent pas au nombre des personnes protégées pour lesquelles la loi entend unifier non seulement la durée totale de la journée de travail, mais aussi la répartition du travail dans les limites de cette journée ; qu’à cet égard le jugement entendse fonder sur ce qu’aucun texte ne s’opposerait à ce que, quoique employés dans un établissement à personnel mixte les ouvriers adultes commencent et cessent leur travail une heure plus tôt que le reste du personnel, si du reste ces ouvriers ne dépassent pas un total de onze heures et s’ils ont leur repos à la même heure que les autres.
- Mais attendu, d’une part, qu’en édictant dans le cercle des prévisions qu’il régit que les repos auront lieu aux mêmes heures, le texte précité vise aussi bien le repos qui clôt la journée de travail que le repos qui la divise.
- Qu’il n’est pas exact de dire, avant le jugement entrepris, que des ouvriers, dont les uns cessent leur travail de cinq heures du soir à cinq heures du matin et les autres de six heures du soir à six heures du matin, ont les mêmes heures de repos par cela seul que tous interrompent leur travail de midi à une heure ;
- Qu’envisagée dans son esprit comme dans son but, la loi du 31 mars 1900 n’est obéie qu’autant que sans distinction d’âge ni de sexe, et sous la seule réserve d’exceptions formelles, le travail pour tous dans les établissements à personnel mixte commence, s’interrompt et cesse aux mêmes heures.
- Et attendu, d’autre part, que les expressions « personnes protégées par la présente loi » dans l’article 3 de la loi du 2 novembre 1892, modifié par l’article premier de la loi du 31 mars 1900, ne peuvent s’entendre exclusivement des personnes protégées par la premières de ces deux lois, quoique la seconde y incorpore le texte nouveau ;
- Qu’il suffit, en effet, pour reconnaître la volonté de législateur de viser la loi même qu’il élaborait, de constater que, dans son second alinéa, l’article 3 précité et de même l’article 1er du décret de 1848 modifié par l’article 2 de la loi de 1900, emploient les mêmes expressions : « la présente loi », lorsqu’ils font partir de la promulgation de la nouvelle loi les délais de deux années chacun à l’expiration desquels la durée du travail sera réduite à dix heures et demie, puis à dix heures ;
- D’où il suit également que les personnes qui, dans le troisième alinéa du même article 3 modifié de la loi du 2 novembre 1892, sont déclarées protégées parla présente loi, sont celles protégées par la loi modificative du 3 1 mars 1900 ;
- Attendu que, par son article 2, cette loi ajoute à l’article premier du décret-loi des 9-14 septembre 1848 une disposition d’après laquelle, dans les établissements énumérés en l’article premier de la loi
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- du 2 novembre 1892 qui emploient dans les mêmes locaux des hommes adultes et des personnes visées par ladite loi, la journée de ces ouvriers ne pourra excéder onze heures de travail effectif ;
- Qu’ainsi, les ouvriers adultes employés dans les établissements à personnel mixte sont, comme les jeunes ouvriers et ouvrières et les femmes, au nombre des personnes qui, protégées par la loi de 1900, doivent, aux termes de l’article premier de cette loi modifiant l’article 3 de la loi de 1892, être au repos non seulement pendant le même nombre d’heures, mais « aux mêmes heures ».
- Attendu qu’au surplus, l’unification du travail dans les établissements susvisés ne saurait être arbitrairement réduite au premier de ces deux termes sans méconnaître les vues essentielles qu’à poursuivies la loi du 31 mars 1900, lorsque après avoir, dans son article premier, fixé à onze heures la durée maxima du travail effectif des jeunes ouvriers et ouvrières jusqu’à l’âge de dix-huit ans et des femmes, et après avoir édicté la réduction successive de cette durée à dix heures et demie et dix heures, elle a, dans son article 2, ramené, d’autre part une même et identique durée de onze heures, devant subir aux mêmes échéances les mêmes réductions préfixées, le travail effectif des hommes adultes dans les locaux où ils sont employés avec des personnes visées par loi du 2 novembre 1892;
- D’où il suit qu’en déclarant non prévu par la loi le fait sur lequel il était appelé à statuer, le jugemen a inexactement interprété les textes précités;
- Par ces motifs, casse et annule, mais dans l'intérêt de la loi seulement, la partie du jugement du tribunal de simple police de Nancy du 8 août 1900, entreprise par le pourvoi du procureur général près la Cour de cassation, et dit n’y avoir lieu à renvoi.
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- — Jug. du 26 janv. — L. : M. Mahieux.
- Formations de Sociétés
- Formation de la Société en nom collectif E. LIÉ-nart VALNIER, teintures, apprêts des tissus et matières textiles, 127, rue Verte, à Tourcoing. — Acte du 2 janv.
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- Modification de la Société VULLIOD frères et Cie teinture de tissus en tous genres, 11, rue des Tour, nelles, à Monplaisir. — Cession par veuve Renard à 3 personnes dénommées de tous ses droits lui appartenant comme associé commanditare dans la société. — Acte du 26 déc
- Modification et prorogation de 10 ans du 31 mars 1904.de la Société E Dubois et H.Trubert. teinture.ap-prê'S et traitement des tissus, 7, ru- des Trois Fontaines, à Reims. — Capital porté à 100 000 fr. - Acte du 14 janv.
- Prorogation de Sociétés
- Prorogation de 10 ans du 31 déc., de la Société
- H. David et Cie, teintures et apprêts, 6, rue Fontaine, à Arcueil. — Acte du 5 janv.
- Ventes de fonds de commerce
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- — Ire qualité...
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- — P.-de-Paix .. .». — Miragoane....... — Saint-Domingo... — Martin, et Guadel. — Jamaïque. ..... Jaune Cuba et St-Yago ..
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- Cochenille
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- Bengale.......50 kilos, lava, Mad . Pond......
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- PLACE DE MARSEILLE
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- Bois de Campèche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie... . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée ...le k.
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- » bout à bout, naturel... » bout à bout choisi.......... Couperose emballée... Essence de térébenthine (d. fûts).................. . ..
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- Fécule de pommes de terre, 1er bl. ..................... Id. 2e bl. (entrepôt) ....... Galles vertes et noires......
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- » blanches...................
- Gomme arabique, en sorte .
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- 150
- Aden, sorte cour, bonne 130 .
- Mogador, blonde............. » blanche...... ... .
- Laque en f.
- Sandaraque
- Damar (Batavia).
- » Singapore » Penang..
- qté orange, mi-orange cerise AC lavée......
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quereitron................
- Garance, racine...........
- » poudre...,..............
- Rocou Guadeloupe..........
- » Cayenne. ...
- Safran d’Espagne, Valence
- pur........
- Sulfate de
- Sumac en
- cuivre(+ ntrepôt) (acq.). . feuilles.......... poudre............
- 225 ..
- 175 ..
- 170 ..
- 125 ..
- 140 ..
- 80 ..
- 110 ..
- 350 ..
- 300 .
- M ..
- 60 ..
- 65 ..
- 95 ..
- 80 .
- 61 .
- 63 .
- 115
- 750
- 650
- Styrax liquide............
- Tamarin Madras............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .. ... » en pains, extra sec, sous pap .................
- » bon marchand en pains
- » » en boules
- 26 .
- 170 .
- 25 .
- 180
- 180 .
- 115 .
- 115 .
- raffiné en poudre sec 145 ,
- 30
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- O. G
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb.......... 7? 50 Aeide acétique des arts 40% 30 .. — chlorydrique ;.......... 7 .. — nitrique 36°............ 32 . . — sulfurique, 66° . . ....8 .. — ................................................ 270 .. — citrique................300 .. Alun épuré................ 20 - ordinaire.............................. .. .15 . Ammoniaque incolore, 22°. 37 .. Bichlorure d’étain, 55°.. .. 94 .. —.........................—........................60°.....................104 . Bois Campêche-Laguna. .. 18 .. —.........................— Guadeloupe 14 25 — Jaune Centre Amérique 20 . Cachou jaune. V apeurs ...52 50 — brun.................... 92 50 Chlorate de potas se......110 . — de soude................125 .. Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. Chromate rouge de potasse 86 .. —.........................— de soude.. 64 .. Crème de tartre ..........185 Cristaux de tartre........180 . — de soude................ 8 50 CurcumaBengale en racines 76 .. — de Madras............... — Chine ..................70 . Essence de térébenthine .. 105 .. Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 .. Galles de Chine et Japon. 180 .. vertes et noires . . 145 «. Gomme Sénégal, en sortes. 170 .. - arabique .............................. 230 .. adragante rousse. 340 ..
- à 78 50
- 31 ..
- 8 .
- 34 ..
- 11 .
- 280 ..
- 370 .
- 21 .
- 16 .
- 39 .
- 105 ..
- 114 ..
- 18 50
- 14 75
- 22 ..
- 55 .
- 102 50
- 120 ..
- 135 ..
- 24 ..
- 88 ..
- 66 ..
- 190 ..
- 185 ..
- 9 50
- 86 ..
- 72 ..
- 168 ..
- 19 ..
- 185 ..
- 160 ..
- 175 ..
- 260 ..
- 375 ..
- Jus de citron................. 22 .. 23 .
- Méthylène à 95° ............. 103 . 105 . — régie 90................... 110................... 115 .. Prussiate jaune de potasse 200... 205 . —...............— de soude ...... Pyrolignite de fer............ 10 .. 11 . Résine........................ 16........................ 20 .
- Rouille...................... 9.. 10
- Sel de soude 80°.............. 19 . 19 50 — ammoniaque.. 14 .. 15 .
- Sel d’étain................. 207 50 212 50
- Soufre en canons......... 19 50 20 50 — sublimé. .................. 21 50 22 50 Sumac Sicile en feuilles... 26 .. 28 .
- Sulfate d’alumine......... 16 . 18 — de cuivre...............,....65 .. 68 ..
- — de fer............... 7 50 8 .
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES 1. sh. d.
- Arsenic (blanc)..la tonne 19 .. » Arséniate de soude 45% » 15 15 Bi arséniate de soude (As205) ................. ................................ ... 21 17 .
- Blanchiment liq. 28' 6 à 7 % 3 10 * — en poudre 35 % 6 17 »
- Bleu de Piusse (en pie) la livre................ » » 9 3/4
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 0 0.la livre » » 8 1/2 Aniline (huiie) pure.. — • » 5 1/2 — (sel) pure.... — « » 5 1/4
- Anthracène 30* A par unité au comptant » » 4 Benzol 90 % le gallon » 1 1 1/2
- Acide carbonique (c ist.) 40: la livre » 1 »
- 1. sh. d.
- Magenta pure... .. la livre » 39 Acide picrique ..... — » 12
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 » Barwood — 3 15 » Camwood... ..... — 15-20 » »
- Bo s jaune ....... — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque — 4/6 10 » Bois de camphre de St-Domingue — ./6 10 » Bois de daupbre du Honduras — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan .,... . — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal b 20 » Extrait — . — » 18-24 » Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s dépêcher... — » 11 » Grains de Perse . — » 48 » Bois de carapèche — » 15 42
- Potasses
- Bichromate.......la livre... » » 4 Binoscalate .... — » » 5
- Carbonate 90 % , la tonne. 22 10 »
- Cn-stique — 27 15 »
- Chlorate ........la livra.. » » 4
- Ferricianide (prussiate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)......... — » » 8
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur vo.e ferrée aux lieux de fabrication.
- Spécialité de Machines pour Teinture et Apprêts
- V,E HENRI VANDAMME, Roubaix
- Machine à mesurer en faudant.
- Machine à visiter simple en faudant. Machine à visiter et mesurer en fau-• dant.
- Machine à griller à 1,2, 3 et 4 rampes.
- Laveuse simple avec clapet.
- Laveuse avec pressions.
- Foulard simple à donner l’apprêt humide.
- Foulard double à donner l’apprêt humide.
- Machine à enrouler sur cylindres perforés ou rouleaux pleins.
- Machine à dérouler.
- Machine à fixer à l’état humide sur cylindres perforés.
- Continu à dégraisser la pièce au large, à 6 paires de cylindres et plus.
- Continu à foularder ou à donner l’apprêt humide.
- Foulons simples et doubles à pression par contrepoids ou ressorts.
- Foulon à briser pour l’épaillage chimique.
- Machines spéciales pour l’épaillage chimique (différents systèmes).
- Séchoir de laine à récupération.
- Baquets de teinture pour teindre en
- boyaux ou au large (différents modèles).
- Jiggers simples et doubles (différents modèles).
- Baquets de rinçage.
- Baquets de teinture et de rinçage réunis.
- Machine à sécher après teinture à air chaud et ventilation.
- Machine à sécher après teinture par cylindres, dite manique horizontale ou verticale.
- Manique ne séchant qu’un côté de la pièce.
- Manique séchant les deux côtés de la pièce.
- Grande batterie de plusieurs groupes de manique» horizontales ou verticales.
- Tondeuses à 1 et 2 cylindres.
- Machine à dérompre l’apprêt des tissus avec ou sans brossage.
- Machine à brosser simple et double avec application du vaporisage à volonté
- Machine à 3 cylindres pour lustrer et étirer le tissu.
- Foulard-gommeur simple ou double accouplé à une manique.
- Grande machine à apprêter et sécher avec mouvement de compensation.
- Grande machine à apprêter et sécher avec mouvement de frictions séparées.
- Rameuse simple.
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- Rame-couverte à ramer et sécher.
- Machine à vaporiser.
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- Machine à doubler et plier en faudant.
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- Presse hydraulique et fausses presses.
- Calandre à 3 rouleaux.
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- Presse continue à très grand enveloppement de la cuvette lustrant le tissu sans l’écraser.
- Machine à plier et métrer en même temps.
- Machine à enrouler sur planchette.
- Tuyaux de chauffage et ventilateurs pour chasser la buée.
- etc., etc.
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- -to
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- d e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machines d’)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Fri an Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Harques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brûle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus fin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- ée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’üran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. *
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, bout, de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campèche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression.
- finîtes pour graissage
- Eamelle (Henry). i, quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- ée E.et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille Nora).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines à apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris..
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- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
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- s
- 45e Année. — N° 5.
- Le Numéro : 0,76
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- 6 D e= /c / — 0, 00 ey 0.)
- 5 Mars 1901.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15 fr.
- — Six mois....... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an.. 20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s’adresser aux bureaux du Journal
- 80, rue Turgot, 20 — PARIS
- uonoce • ( La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNONCES . Faits divers..............3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau 43 journal;
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- A nos lecteurs.
- Avis important.
- Perfectionnements au procédé et aux appareils de vaporisage des tissus.
- L’indigo naturel et l’indigo artificiel.
- Blanchiment et Teinture de la toile (suite).
- Teinture des plumes en noir.
- Mouvement des matières premières.
- Les assurances individuelles.
- Perfectionnements et procédés nouveaux.
- Pivers. — Informations. — J urisprudnnce.—Adjudications administratives. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- A NOS LECTEURS
- Le Moniteur delà Teinture est entré dans sa 45e année.
- Pendant ce temps, il a servi de son mieux les industries tinctoriales et textiles, celles de la teinture, des apprêts et de l’impression des tissus.
- Mais beaucoup de nos lecteurs nous ont de-mandé de ne pas laisser à ce journal son caractère purementtechnique, — et d’en faire un, or gane rajeuni, plus vivant et plus pratique, propre à intéresser directement les Teinturiers-dégraisseurs et l’industrie si répandue du Chif- | tonnage et du Nettoyage.
- Nous sommes d’autant plus disposés à entrer : dans cette voie nouvelle, plus utilitaire et plus moderne, que nousavions compris nous-mêmes la nécessité de cette transformation, et que 3 nous en avions commencé l’étude.
- Ces modifications sont rendues plus faciles par le format nouveau que nous avons adopté pour le Moniteur de la Teinture : le maniement du journal est devenu plus commode, et le petit format permet de conserver toute la collection, de façon à pouvoir la feuilleter aisément, y opérer des recherches, et s’en servir comme d’une sorte de manuel pratique. Il importe de compléter cette première réforme.
- *
- * *
- Le but que nous allons poursuivre, à brève échéance, peut se résumer ainsi :
- Indiquer autant qu’il est possible,les procédés de teinture applicables au Chiffonnage en même temps que ceux applicables à la pièce et à la flotte; —fournir les noms des produits et les adresses des fabricants ou dépositaires ; — donner les procédés nouveaux, et des notes pratiques sur les Nettoyages à sec et autres ; — décrire et signaler les machines, outils, etc., en usage en France et à l’étranger, ou lancés depuis peu, etc.
- Etudier dans leur ensemble, les Apprêts, les procédés et matières employés, et les machines et outils qui sont utilisés dans cette partie, en France et à l’étranger ; - la question des soies chargées et tous les tissus de mauvaise qualité, etc., etc.
- S’occuper de toutes les questions intéressant l a corporation des Teinturiers-nettoyeurs ; — des rapports entre eux et leurs clients ; — des décisions des tribunaux dans les affaires liti-gieuses les intéressant ; — enregistrer les communications que les Teinturiers-nettoyeurs voudront bien faire à leurs confrères, par notre intermédiaire, des difficultés qu’ils ont avec leurs clients et des moyens employés pour les résoudre.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Examiner avec le soin qu’ils comportent : les rapports entre ouvriers et patrons ; les questions multiples soulevées par la législation des accidents du travail, et des assurances; donner les décisions des tribunaux concernant ces lois, en ce qui concerne spécialement les industries dont le Moniteur de la Teinture est l’organe.
- Entretenir des relations suivies et cordiales avec les Chambres syndicales des Teinturiers-nettoyeurs; en un mot intéresser le Teinturier-nettoyeur en l’instruisant et le renseigner de la façon la plus complète et la plus active-
- * *
- Tel est au résumé l’ensemble des modifications que nousallons réaliser.Mais auparavant, et pour que cette transformation soit plus rationnellement faite, plus utile, nous nous permettrons de faire appel aux conseils, à l’expérience, et nous dirions presque à la camaraderie confiante de nos lecteurs. Qu’ils veuillent bien, sans retard, nous communiquer les idées qu’ils peuvent avoir sur ce sujet, nous indiquer les modifications qu’ils souhaiteraient voirréaliser, les renseignements qui leur seraient surtout nécessaires, etc.
- De tous ces avis, nous tiendrons largement compte, comme de ceux que quelques-uns de nos lecteurs et abonnés ont bien voulu nous donnerdéjà. Et, de cette façon, l’industrie delà Teinture, dans toutes ses branches, aura un organe pratique, avisé, utile, qui lui rendra tous les services qu’elle peut en attendre.
- Nous prions nos lecteurs et abonnés, de nous envoyer de suite les communications qu’ils pourraient juger opportunes de nous faire à ce sujet.
- Le Moniteur de la Teinture.
- AVIS IMPORTANT
- La Législation ouvrière a pris une telle importance en ces dernières années, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — que les intéressés n’arrivent que difficilement à s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et arrêts ministériels disséminés dans maints volumes officiels.
- Aussi nombre d’industriels nous ont-ils signalé l’intérêt urgent qu’il y aurait pour eux à condenser en une publication unique, claire et complète, ces textes si nombreux qui, allant de
- 1818 à 1901, forment actuellement la Législation ouvrière de la France.
- Nous venons de terminer ce travail de coordination, et de réunir en un volume ces lois, décrets <et arrêts ministériels, concernant le Travail, l’Hygiène et les Accidents.
- Cette publication est faite sous forme de « cahier » ou fascicule, de façon qu’au fur et à mesure des modifications introduites dans cette législation, nous puissions les indiquer rapidement dans un nouveau « cahier » complétant le ou les précédents.
- Le premier cahier comprend la totalité des lois ouvrières actuelles (de 1848 à mars 1901). Il est sous presse et paraîtra incessamment.
- Le prix du premier cahier est fixé à 5 francs.
- Mais pour ceux de nos abonnés qui nous auront adressé leur souscription avant le 1er avril prochain, ce prix sera de 2 francs.
- Les souscriptions sont reçues à partir d’aujourd’hui, aux bureaux du journal : 20, rue Tur-got, à Paris.
- PERFECTIONNEMENTS AU PROCÉDÉ et aux appareils de vaporisage des tissus
- Par M. Illingworth.
- Cette invention est relative à des perfectionnements apportés au procédé et aux appareils de vaporisage des tissus, que le vaporisage soit fait préalablement à la teinture, ou pour fixer définitivement l’apprêt sur le
- -.— —
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- tissu, ou à toute autre phase du travail ; le but que s’est proposé M. Illingworth a été d’effectuer cette opération plus foncièrement, plus uniformément et plus économiquement qu’on n’a pu le faire jusqu’à ce jour.
- A cet effet, on emploie une chambre cylindrique, de préférence entourée complètement d’une enveloppe de vapeur, munie d’une porte et d’organes accessoires distincts qui permettent de faire arriver la vapeur
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- dahs l’énveloppe et dans l’interieur de: la chambre, ainsi que de moyens propres à produire l’évacuation plus’ ou moins complete de l’air contenu dans la chambre.
- Fig. 1, de face d'une chambre de vaporisage construite d'apres le'système'
- Fi^. 2, vue en plan.
- Fig^. 3, coupe verticale montrant l'intérieur de la chambre.
- Fig. 4, coupe horizontale.
- Fig.- 5,vuede face de la chambre montrant le mode
- Les tubulures d’échappement sont munies chacüne de soupapes appropriées et la chambre intérieure, ainsi que la double enveloppe A4 , peuvent être munies de soupapes de sûreté du genre ordinaire; elles peuvent être munies en outre de manomètres.
- Comme il est de la plus grande importance que la température de la chambre soit exactement connue, cette chambre est munie d’un thermomètre dont le tube T est coudé à angle droit de façon que la boule T2 du thermomètre soit à l’intérieur de la chambre tandis que l’échelle T3 est placée extérieurement, bien vue.
- 3 9
- A
- /, FxDs 293)) D‘
- d’établissement d’un genre perfectionné de grue em- . ployé pour amener les rouleaux de tissus dans la I chambre et les’en sortir.
- Fig. 6, vue en plan correspondante, avec la chambre en coupe pour permettre de voir la grue.
- Fi'g. 7 et vues de détail dont il sera question plus loin.
- La chambre A est entourée de doubles parois A? et A^ convenablement entretoisées et séparées par un vide A4 dans lequel on peut faire arriver par la tubulure d’admission A5 de la vapeur qui sort de la tubulure A6 .
- Une tubulure d’admission A7 permet d'alimenter l'intérieur de la1 chambre de vapeur qui sort par la tubulure‘A .
- Une boîte de garniture T4 traverse la double enve -loppe pour laisser passer la partie recourbée du tube thermométrique et contient une garniture composée de la manière indiquée plus loin.
- La porte B est, de préférence, disposée contre la paroi interne; elle est suspendue par les maillons B2 aux galets B3 qui roulent sur le rail concentrique B4 fixé à la paroi de la chambre.
- Par suite de cette disposition, la porte peut être déplacée latéralement pour l’amener à la position représentée en pointillé, fig. 6, de façon à dégager complètement la baie B5 .
- Lorsque la porte est fermée, elle est serrée contre l’encadrement de la baie, de façon à former un joint étanche à la vapeur, ou moyen de barrettes C suspen-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- dues à l’extérieur de la chambre par les chaînons C2 aux galets C3 qui roulent sur le rail excentrique C4 .
- De même que la porte, les barrettes peuvent être amenées devant la baie ou poussées latéralement à la position représentée sur la figure 6.
- La porte est munie d’un certain nombre de boulons B6 qui sont articulés sur sa face extérieure et disposés de façon que, lorsqu’ils sont dégagés de la barrette, ils pendent comme on le voit en b, fig. 1.
- Mais, comme cette position serait incommode pour les deux boulons du bas, ces boulons sont articulés de façon à pouvoir se rabattre horizontalement dans la position indiquée en b2 sur la figure 1.
- Quand la porte est fermée, on fait venir les barrettes devant elle, comme sur la figure 1, et on rabat les boulons dans les encoches C6 en forme d’U que présentent les barrettes, puis on serre les écrous B7 des boulons de façon à appliquer la porte contre la paroi de la chambre autour de la baie, et à former un joint étanche pour la vapeur.
- La porte B est creuse ou formée de deux feuilles de métal laissant entre elles une cavité B8 qui recevra de la vapeur de l’intérieur de la double enveloppe au tube flexible C7 (afin de chauffer la porte autant que les parois de la chambre).
- La cavité 38 présente aussi un orifice d'échappe-ment de vapeur mis en communication avec la double enveloppe par le tube flexible C8 .
- Les orifices d’admission et d’échappement de la cav té B8 peuvent être reliés à des tuyaux indépendants d’alimentation.
- On emploie une table tournante D montée sur des galets de roulement D2 dont les pivots sont portés par le socle annulaire d qui repose sur le fond de la chambre.
- Cette table est munie d'un certain nombre de sièges D3 disposés chacun pour recevoir un rouleau à brides F sur lequel est enroulé, de préférence, le tissu à traiter.
- Les sièges D2 sont munis chacun de deux griff. s articulées D4 et D5 , et avant de placer sur eux les rouleaux F, on rabat ces griffes dans la position re-présentée en D4 sur la figure 7, qui est une coupe diamétrale de l’un des sièges, montrant une por ion d’un rouleau monté sur lui. Afin de fixer le rouleau sur le siège après l’avoir monté sur lui, on relève les griffes à la position représentée en D5 , de façon
- qu’elles sortent sur la bride F2 du rouleau, puis on les assujettit dans cette position au moyen de goupilles ou de clavettes D8 que l’on introduit dans des oreilles d du siège.
- Il est évidemment désirable que la dimension de la baie de la porte ne soit pas plus grande qu’il n’est nécessaire pour permettre l’entrée et la sortie faciles des rouleaux de tissu ; c’est pourquoi on emploie le genre de grue représenté sur les figures 5 et 6 qui permet de manœuvrer les rouleaux F pour les sortir complètement de la chambre ou les y entrer, mais qui n’obstrue pas la baie et qui, lorsqu’elle n’est pas en service, est entièrement hors du chemin.
- Le point nouveau caractéristique de la grue, c’est que le tirant h est coudé horizontalement à peu près à angle droit.
- Le montant H de la grue est pivoté dans les consoles H2 qui sont portées par la paroi de la chambre, et le tambour H8 de la chaîne est monté sur un axe H4 qui est disposé à angle droit sur le montant.
- La chaîne H5 passe de ce tambour sur une poulie H6 qui se trouve au sommet du montant, puis elle est guidée, avant d’arriver à la poulie H9 , par une autre poulie montée à peu près au sommet de l’angle formé par le coude du tirant.
- Pour monter les rouleaux de tissu sur chacun des sièges D3 , on amène chaque siège en faisant tourner la table dans la position voulue pour recevoir le rouleau directement de la grue.
- On peut faire tourner la table à l’aide d’un levier (représenté par les lignes pointillées G, fig. 4), que l’on introduit dans l’un des trous horizontaux G2 mé nagés dans la table.
- Quand tous les rouleaux sont en position, on ferme la porte de la manière ci-dessus décrite et on pompe l’air ou on l’évacue de toute autre manière hors de la chambre par la tubulure d’échappement J ; en même trmpson admet la vapeur sous une pression convenable dans la double enveloppe, dans le but de chauffer la chambre.
- M. Illingworth a remarqué que l’évacuation de l’air contenu dans la chambre facilite l’opération subsé quente de vaporisage.
- Dès que la chambre et son contenu sont chauffés à une température telle que la vapeur, à une pression convenablement inférieure à celle de la double enveloppe, ne se condense pas dans la chambre, on admet la vapeur dans celle-ci sous une pression convenable,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 69
- la tubulure d’échappement J ayant été fermée au préalable .
- La vapeur admise est surchauffée dans la chambre et y est maintenue à l’état parfaitement gazeux ; de cette façon ses propriétés de diffusion et de transsudation sont pleinement utilisées et le vaporisage s’effectue rapidement sur la masse entière des tissus.
- L’opération est facilitée dans une certaine mesure en faisant les rouleaux F creux et en perforant la partie autour de laquelle le tissu est enroulé.
- Lorsque le vaporisage est terminé, on peut faire agir à nouveau la pompe à vide pour aider le refroidissement et pour empêcher la condensation de la vapeur à l’intérieur de la chambre jusqu’à ce que les rouleaux de tissu soient suffisamment refroidis pour qu’on puisse les manœuvrer.
- On peut employer l'entretoise tubulaire axiale N, représentée sur la figure 6.
- Elle est reliée à l’enveloppe de vapeur au-dessus et au-dessous de la chambre; non seulement elle renforce la chemise, mais elle facilite aussi le chauffage de la chambre.
- Ainsi que le montre à plus grande échelle la figure 8, la boîte de garniture T* est vissée à travers les parois A et A3 de la chambre] et un écrou T< est vissé à chaque bout pour faire un joint parfait.
- La partie coudée du tube thermométrique est adaptée dans l’enveloppe métallique T^ au moyen d’un ciment approprié ou d’une garniture /2 prise entre les chapeaux filetés t4 et i5 . Un collet T7 est formé sur l’enveloppe métallique qui est filetée à l’extrémité intérieure pour l’écrou T8 .
- De l’amiante ou une autre garniture appropriée est introduite dans l’intérieur de la boîte de garniture T4 autour de l’enveloppe T8 entre le collet T7 et l’embase T9 que présente la boîte à son extrémité intérieure; l’écrou T8 est serré pour faire joint.
- Un coude tubulaire t est fixé sur le bout extérieur de l’enveloppe T3 autour de la partie coudée du tube thermométrique et la pièce T3 portant l’échelle est montée sur le coude t.
- Un protecteur perforé, non représenté sur le dessin, entoure la boucle T2 pour la garantir des accidents.
- L’INDIGO NATUREL ET L’INDIGO ARTIFICIEL
- A propos d’une opinion émise dernièrement par le directeur d’une fabrique de couleurs de Berlin, par laquelle il a déclaré que, dans son idée, il prévoyait sous peu une concurrence sérieuse contre ce produit naturel des Indes et que pour lui, il pensait qu’il serait de l’intérêt du gouvernement de ce pays d’en convertir les plantations en productions de produits alimen taires : un journal des Indes, le Indian Gardening and Planting fait observer ce qui suit :
- Le réveil tout récent des planteurs d’indigo Indous devant la nécessité qu’ils reconnaissent de mener cette industrie sur des bases scientifiques est la meilleure réponse à ce coup droit porté par cette Compagnie allemande. Celle-ci est absolument libre de produire autant d’indigo artificiel qui lui conviendra.
- Silescalculsdes allemands, quantaux prix, sontbasés sur les frais de production aux Indes, jusqu’à ce jour il est plus que probable qu’ils sont erronés, car les travaux des chimistes et des agronomes anglais vont bientôt porter leurs fruits et la bataille sera menée à des prix bien réduits.
- Pendant ces dernières années on a dépensé beaucoup d’argent dans des recherches scientifiques eu vue d’amoindrir les frais de production de l’indigo naturel, et les résultats obtenus sont, à présent, pleins de promesse. Quant à la consommation de l’indigo naturel, les informations les plus récentes que nous avons pu obtenir des sources les plus sûres, disent qu’à un certain prix, elle sera très grande. Il est prouvé en plus que les indigos artificiels de Bade conviennent très peu pour la teinture des lainages. En général, nous avons peu à craindre des mérites de la production artificielle, surtout que les prix de revient de la production, grâce aux progrès de la science, vont être matériellement réduits.
- La perspective s’ouvre donc très favorablement pour l’industrie de l’indigo de Behar, c’est ce que pensent, du reste, toutes les personnes touchant de près à cette industrie. Déjà les planteurs par différents moyens ont considérablement réduit les frais de production; mais avec le procédé d'oxydation de M. Rawson on trouve qu’il était possible d’obtenir un surcroît de production de plus de 25 % sans employer les moyens chimiques et avec une dépense insignifiante. Ce procédé va être
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- adopté, à la prochaine saison par de nombreuses factoreries.
- Les expériences agronomiques de M. Hancock ont donné des résultats merveilleux. Dans beaucoup de cas il a obtenu une augmentation d’indigo sec sur de vieilles plantations qui ont atteint 140 %. Pendant que nous sommes en train d’obtenir d’importantes réductions sur les frais de production, il ne faut pas oublier que la Compagnie Badoise s’est vue forcée d’augmenter ses prix à cause de la surélévation des prix du charbon et des goudrons.
- BLANCHIMENT ET TEINTURE de la toile
- Par George H. Hurst F.G.S. (Suite)
- Brun marron sur fils DE lin
- Pour 100 livres de fils, préparer le bain suivant :
- 1 livre jaune résistant aiamine B,
- 2 » catechine diamine G,
- 15 » sel de Glauber,
- 3 » de soude,
- 2 » de savon.
- Remuer à l’ébullition pendant 1 h. 1/2, puis déve-loppei at fixer dans un bain composé de :
- 2 livres bichromate de potasse,
- 2 » sulfate de cuivre.
- Brun sur fils de lin
- Pour 100 livres de fils, préparer le bain comme suit : 4 livres catechine diamine G,
- 15 » sel de Glauber,
- 3 » de soude.
- 2 » de savon.
- Remuer pendant 1 h. 1/2 et fixer dans un nouveau bain contenant :
- 2 livres bichromate de potasse,
- 2 » sulfate de cuivre.
- Remuer à l’ébullition pendant 1 heure, retirer, rincer et faire sécher.
- Brun foncé sur fils de lin
- Pour 100 livres de fils, préparer le bain avec :
- 4 livres catechine diamine B,
- 15 » sel de Glauber,
- 3 » de soude,
- 2 » de savon.
- Remuer à l’ébullition pendant 1 h. 1/2, retirer et fixer dans un bain nouveau de :
- 2 livres bichromate de soude,
- 2 > sulfate de cuivre.
- Remuer à l’ébullition pendant 1/2 heure, retirer, rincer et faire sécher.
- Les catechine diamine B et G donnent de très bonnes teintes qui prennent bien sur les fibres et produisent des tons très régulièrement étendus.
- Brun brou de noix sur toile
- Pour 100 livres de toile, préparer le bain suivant .
- 2 livres brun diamine M, 15 » sel de Glauber,
- 3 » de soude,
- 2 » de savon.
- Remuer à l’ébullition pendant 1 h. 1/2, retirer, laver et laisser sécher.
- Le brun diamine M est une matière*colorante qui donne des teintes très fines ayant un bon degré de résistance.
- La combinaison suivante de catechine diamine G et de brun diamine M donne une teinte foncée très fine.
- Pour 100 livres de toile, préparer le bain suivant :
- 2 livres catechine diamine G,
- 1 » brun diamine M,
- 20 » sel de Glauber.
- 2 » de soude.
- Remuer pendant 1 heure à l’ébullition et fixer dans
- . . - U A • N ' •. . ei . oc - ' • ar le bain suivant :
- 2 livres bichromate de potasse,
- 2 » sulfate de cuivre,
- 1 » acide acétique.
- Remuer pendant 15 à 20 minutes à l’ébullition, retirer, laver et laisser sécher.
- T
- En ajoutant un peu de bleu diamine R, on obtient une teinte très foncée. Dans ce cas, il faut préparer le bain suivant pour 100 livres de toile :
- 2 livres catechine diamine G,
- 1 » brun diamine M,
- 1/4 » bleu diamincral R,
- 20 » sel de Glauber,
- 2 » de soude.
- Remuer à l’ébullition pendant 1 h. 1/2 et fixer dans un bain composé de :
- 2 livres bichromate de potasse.
- 2 » sulfate de cuivre,
- 1 » acide acétique.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Remuer pendant 20 minutes à l’ébullition, rincer et laisser sécher.
- Brun extra foncé sur toile
- Pour 100 livres de toile, préparer le bain comme suit :
- 3 livres brun diamine M,
- 1/2 » bleu diamine R,
- 20 » sel de Glauber,
- 2 » de soude.
- Remuer à l’ébullition pendant 1 h. 1/2, puis fixer dans un bain contenant :
- 2 livres bichromate de potasse, '
- 2 » sulfate de cuivre,
- 1 » acide acétique.
- Remuer à l’ébullition pendant 20 minutes, enlever, rincer et faire sécher.
- D’une façon générale, il y a lieu de faire remarquer ici que la quantité de liquide employé dans la prépa-tion des bains a une influence considérable sur le plus ou moins foncé des teintes, lorsqu’elles sont produites en employant les couleurs brunes directes, telles que les diamines cités plus haut. Dans aucun cas, le bain se trouve épuisé, la quantité de couleur qui teste dépend en grande partie de la quantité du liquide ; donc, plus on en emploie, plus il reste de matières colorantes dans le bain et, par conséquent, plus la teinte est claire. Le remède à cela est simple : ajoutez plus de couleur en proportion et laissez reposer le liquide afin que ce bain puisse être employé pour un nouveau lot de marchandises, ce faisant, il vous faudra employer moins de matière colorante.
- Depuis quelque temps, en combinant ensemble de différentes manières et dans des proportions différentes les jaunes résistants diamine B, le catechine dia-mine G, le brun diamine M et le bleu diaminéral R, on a obtenu une série de bruns depuis la teinte claire jusqu’à la teinte foncée.
- Les bruns nitrazol diamine appliqués par le procédé d accouplement peuvent également être employés dans la teinture de la toile avec succès donnant des teintes solides.
- Ces teintures s’appliquent de la manière suivante : On prépare un bain selon la manière ordinaire avec i une ou l’autre de ces couleurs ou par des combinaisons des différentes marques et on teint la toile ; puis on prépare à froid un bain de développement avec du nitrazol C ou de la paranitraniline, on y travaille la toile pendant 20 minutes, afin de bien développer et
- fixer la couleur, après quoi la toile est retirée, rincée et mise à sécher.
- La marque G des bruns nitrazol diamine donne des teintes brunes brou de noix foncées; la marque B une teinte noirâtre foncée, le RD des teintes brunes rougeâtres, et le BD des bruns violacés foncés ; dans chaque cas, il suffit de 4 % de matière colorante pour obtenir des couleurs franches; avec 1 1/2 %, on obtient des teintes très utiles.
- (A suivre.)
- TEINTURE DES PLUMES EN NOIR
- Le résultat le plus difficile à obtenir pour un teinturier c’est de donner aux plumes un beau noir bien lustré.Depuis que les couleurs d’anilinesont employées, on en vend de spéciales appelées Noirs à plumes.Ces couleurs, cependant, exigent leur application à une température assez élevée (au moins 80® C.), qui porte atteinte au lustre naturel de la plume lorsqu’elle est fraîche et qui détruit, plus ou moins, celles qui ont été déjà portées.
- M. B. Setlick dit dans le journal Fcerber Zeitung qu’il a essayé avec succès l’ursol dans un bain tiède ou froid, quoique ce soit une matière colorante qui, jusqu’à présent, n’a guère été employée que pour les fourrures. Son emploi pour les plumes est des plus faciles, donnant des résultats rapides, résistant à la lumière et au savon.
- Les ursols sont des diamines variés et des amido-phénols, oxydés en bruns et en noirs divers. Les plumes sont d’abord nettoyées au savon ou à l’ammoniaque (10 litres d’eau et 100 gr. de savon, ou 10 litres d’eau et 400 gr. d’ammoniaque à 23 % par kilogramme de plumes), elles sont ensuite rincées et passées dans un mordant composé d’un bain de 15 gr. de bichromate et 30 gr. de lactoline dissous dans 10 litres d’eau; on laisse séjourner les plumes pendant cinq ou six jours, à la température de 30° C., puis elles sont retirées et lavées. On les plonge ensuite dans un bain composé de 40 gr. d’ursol D par 10 litres d’eau tiède dont la température est poussée jusqu’à 30 à 40° C. Au bout d’une heure, le bain est renforcé avec 200 gr. de peroxyde d’oxygène à 3 %, et, peu après, avec encore 200 gr. On laisse séjourner les plumes dans ce bain pendant quelques heures, ou encore mieux passé la nuit ; elles sont alors retirées, rincées
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- TABLEAU COMPARATIF 01 J MOUVE
- Pendant les années
- Quantités 1
- livrées à la consommation
- IMPOR TATIONS
- 1900 1899 1898
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil 9.603.90 9.499.25 13.753.580
- — — Brésil 18.30 —
- — — Haïti 39 658.80 45.960.20 25.281 472
- — — Guatemala 5.980.90 ) 8.688.2a, 5.558.338
- — — Auties pays 45.349.101 32 206.81 26.115.812
- Totaux .. 100.598 300 90.372.83: 70.709.201
- Bois de teinture moulus 40.201 62.400 3.1400
- Garance en racine, moulue ou en paille 237.400 21d.70C 251.900
- Curcuma en racine 234.200 314.100 238.600
- — en poudre 4.800 6.532 4.822
- Quercitron 742.100 998.600 916.900
- Lichens tinctoriaux 168.100 183.700 182.500
- Ecorces à tan, moulues ou non., 5.833.700 5 *39.600 8.238.300
- Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles 4 720.300 6.488.700 7.986.000
- Moulus 3.946.100 3 6 4 4 300 4.027.200
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées
- ou moulues 5 833.500 2 727.700 4.308.600
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 309.200 3'.4 400 93.300
- Safran 6; .400 54.600 57.700
- Autres teintures et tanins 427.000 355.300 315.100
- Cochenille 347 100 317.100 366.800
- Kermès animal 3.190 1.000
- Indigo 827 300 791 200 807.900 1
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- bleu 426
- Cachou en masse 5.341.800 5.209.310 5 517 700
- Rocou préparé 150.900 244 400 365.300
- Orseille préparée, humide en pâte 10.900 14 500 15.400
- — sèche (cudbéard ou extrait'),. 3.300 68 532
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces :
- Garancine 600 11 379
- Autres 174.000 147.900 123.190 T
- Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide 100 1.859 3.262
- Alizarine artificielle 1'86.700 354 900 205 300
- Autres 971 '00 817 000 987 500
- Outremer 159 900 131 800 146 300 0
- Bleu de Prusse 71 500 53 500 B
- Carmins communs 2 700 1 755 2 Son C
- — fins 1 00 97
- Vernis à l’alcool 14 500 12.604 10.080 V
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées 1 239 900 1.055 600 9 8 8 200
- Ocres broyés ou autrement préparés 674.300 567.700 536 400 0
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres V
- bleues ou vertes 12.400 17 400 17 997
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 103.100 73.100 68.161 V
- Talc pulvérisé •i 550 900 4 020 300 2.928.600 Te
- Couleurs non dénommées 574 300 445.732 387.965 C(
- /EMENT DES MATIERES PREMIÈRES es 1600, 1899 et 1898
- 1 — EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisées exportées
- 1990 48»» 1898
- 80 Bois de teinture en bûches, kil 1 893.901 5.009.996 3,253.236
- — — moulus 285.80( 206.24C 295.535
- 72 Garance en racine, moulue ou en paille 19.80( 19.062 34.838
- 38 Curcuma en racine 46.701 109 328 20.426
- .2 — en poudre. 3-80C 5.206 2.925
- — Quercitron 74 00C 2.874 1.887
- 11 Lichens tinctoriaux 43.80C 10.679 17.728
- - Ecorces à tan, moulues ou non 40.426.00C 47.438.703 49 044.574
- )0 Sumac, fustet et épine-vinette :
- 10 Ecorces, feuilles et brindilles 133.400 231.759 164 073
- )0 Moulus 55.100 124.260 163.702
- 2 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- 0 ou moulues 230.900 78.970 43.673
- 0 Libidibi et autres gousses tinctoriales 65.100 18.949 49.731
- 0 Safran 32.090 28.300 28.501
- Autres teintures et tanins 132.500 277.154 159.903
- 0 Cochenille 245.300 228.369 264.279
- 0 Kermès animal 1.000 1 861 2.119
- Indigo 278.500 327 986 389 632
- 0 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- 0 bleu 114.000 167.396 99.500
- 0 Cachou en masse 109.700 152.780 237.117
- 0 Rocou préparé 146.300 166.451 155.361
- 0 Orsei le préparée, humide en pâte 52.900 60.445 58.389
- 0 — sèche (cudbéard ou extrait).. 18.200 18.864 34.331
- 0 Extraits de bois de teinture et d autres espèces :
- Garancine 86 700 7 5.555 23.754
- Autres : Allemagne 6.328.200 8.452 651 1.962.360
- — Belgique 2.454.500 2 028.965 2.813.757
- — Angleterre 1.359.300 1 495.832 2 220.706
- — Etats-Unis.. 668.200 820 587 719.302
- — Autres pays 4 440.000 • 5.406.095 4 270.342
- Totaux 15.230.200 18.201.130 17.986.547
- Teintures dérivées du goudron de houille :
- Alizarine artificielle 1 200 42 112 21.120
- Acide picrique 2.200 1 752 3.722
- Autres 508.300 663.997 680.875
- Outremer 1.109.100 986.791 7S2.365
- Bleu de Prusse 52.100 59.431 40.992
- Carmins communs 4.700 7.274 4.295
- — fins 5.400 5.828 4 867
- Vernis à l’alcool 116.400 119.587 118.204
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées ... 1.038.000 916.792 825.855
- Ocres broyés ou autrement préparés 24.321.200 23.459 245 20.897 636
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes 55.800 52 654 117.215
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 13.700 31.688 16.262
- Talc pulvérisé 7 250 200 5.955.364 5.663.510
- Couleurs non dénommées 350 800 456.985 389.720
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 73
- à l’eau froide et mises pendant quinze minutes dans une solution de chlorure de fer à 5 %, rincées de nouveau et mises pendant 5 heures dans une solution de sulfate de cuivre à 5 0/0. Fina'ement on les rince en les remuant bien dans tous les sens et on les prend pour les faire sécher.
- Cela donne un beau noir pur ; pour obtenir un noir bleuté il faut employer 30 gr. d’ursol DD et 10 gr. d'ursol DB pour 10 litres. Pour un noir brun employer 30 gr. d’ursol P, et 10 gr. d’ursol D II n’y a que l'ursol P qui donne une teinte brune rougeâtre. Si, par hasard, il apparaissait un lustre métallique, ce qui arrive souvent, un peu d’alcool ou d’alcool mélangé à l’acide acétique, le ferait disparaître de suite.
- LES ASSURANCES INDIVIDUELLES (ACCIDENTS)
- Notre premier article sur les Assurances Individuelles nous ayant valu des demandes de renseignements sur cette Assurance très pratique, nous complétons par la voie du journal les explications données précédemment.
- L’Assurance Individuelle-Accidents est pour ainsi dire le complément de l'Assurance-Vie. En effet si les contrats Vie prévoient les cas de survie ou les cas- de mort, ils sont muets en ce qui touche l’incapacité temporaire résultant des suites d'un accident quel qu’il soit.
- Toute personne assurée sur la Vie doit logiquement s’assurer contre les Accidents, les deux Assurances dérivant du même principe de prévoyance.
- Si nous passons à un autre ordre d’idées nous constatons avec les statistiques officielles forcément incomplètes qui ont été faites qu’il n’est pour ainsi dire personne qui ne soit à un moment de son existence victime d’un accident : chute, voiture, cheval, etc., soit que cet accident survienne par le fait de sa propre male-chance soit par celle des autres.
- Le pourcentage des accidents, double, triple même, s’il s’agit d’industriels, de patrons,obligés par la nature même de leurs opérations de circuler dans leurs ateliers ou chantiers.
- Nous terminons notre article par un exemple qui démontre le bien fondé de l’Assurance Industrielle-Accidents et son fonctionnement.
- Un entrepreneur ou un industriel métallurgiste fait une chute dans ses chantiers. Cette chute est suivie d’une incapacité de travail pouvant durer 200 jours.
- Si l’indemnité prévue par la police est de 20 francs par jour, l’assuré touche 4.000 francs
- pour ces deux cents jours, il récupère en une seule fois beaucoup plus qu’il ne paiera à la compagnie en vingt ans d’assurance.
- Nous sommes à la disposition de nos lecteurs pour tous renseignements complémentaires.
- Opérations faites par la Compagnie « The
- Océan Accident »
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898.) Individuelles.
- Individuelles combinées avec maladies infectieuses.
- Chevaux, voitures, automobiles, bicyclettes,
- Vol avec ou sans effractions.
- Infidélité des employés, encaisseurs, etc. Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales (insolvabilité des tier-.)
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- NOUVELLE MÉTHODE pour garnir les produits textiles ou leur donner du poids
- Par M. William Brothers.
- Il s’agit, dans cette invention, de moyens de garnir ou de donner du poids aux textiles et aux matières qui les composent en procédant d’une manière telle que les substances qui servent à les garnir et à les charger leur soient incorporées d’une façon plus intime qu’il n’a été possible jusqu’à ce jour avec les méthodes en usage.
- Le procédé consiste à saturer les textiles avec une solution de chlorure de calcium et avec une solution de sulfate soluble en sorte de déposer directement sur les fibres du sulfate de chaux.
- NOUVELLE MACHINE A IMPRIMER le rubande peigné ou autres matières textiles, en plusieurs couleurs et faisant par une seule opérationles mélanges les plus variés, genre Vigoureux.
- par M. Ooctave Lecloux.
- L'objet de la présente invention se rapporte aux machines à imprimer le peigné en rubans, genre Vigoureux, et son but est de procurer par la disposi • lion d’une série de couteaux imprimeurs, des moyens nouveaux pourimprimer sur rubans plusieurs couleurs et pour faire par une seule opération, les mélanges les plus variés avec des proportions très petites.
- L’invention consiste essentiellement à disposer une série de couteaux imprimeurs ploageant respective-
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- ment dans un réservoir divisé en compartiments et contenant les différents colorants. [ Lesdils couteaux en remontant s’appuient sur la face inférieure du ruban à imprimer en même temps qu’un tampon appuie sur l’autre face du ruban, celui-ci restant en contact avec le couteau et le tampon pour assurer une parfaite impression, avant de suivre son mouvement pour recevoir une nouvelle impression à côté de la première.
- INFORMATIONS
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- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL CIVIL DE MONTBÉLIARD
- Audience du 25 juillet 1900
- Grève. — Rupture du fait de l’ouvrier. — Absence DE FORCE MAJEURE. — RÉSILIATION DU CONTRAT AUX TORTS DE L’OUVRIER.
- Lorsqu'un ouvrier quitte volontairement son patron pour participer à une grève sans avertissement et sans se conformer au délai d’usage, il rompt à ses risques et périls le contrat de louage de services. En conséquence, non seulement il ne peut obliger son patron a le reprendre après la cessation de la grève, à moins que celui-ci ne s’y soit formellement engagé, mais il doit même être condamné à une indemnité envers le patron pour le préjudice qu'il lui a causé en rompant brusquement le contrat.
- Ainsi jugé par la décision qui suit :
- Huffleu contre Loichot.
- Le Tribunal :
- Attendu que par jugement du 27 juin 1900, le juge de paix de Montbéliard a condamné M. Huffleu, maître teinturier, à payer à son ancien ouvrier Loichot la somme de 40 fr. montant de salaires et celle de 28 fr.
- pour indemnité de congé, que par exploit en date du 3 juillet 1900, Huffleu a interjeté appel de ce jugement.
- Sur la recevabilité de l’appel :
- Attendu que le juge de paix était saisi d’une action introduite par Loichot contre Huffleu à l’effet d'obtanir paiement de la somme de 72 fr. pour salaires et à u tra de dommages-intérêts et d’une action reconventionnelle de Huffleu en 150 fr. de dommages-intérêts, que cette action reconventionnelle n’était pas une simple défense à l’action principale et n’était pas non plus sans rapport avec elle ; qu’elle en était la réciproque ; que l’une et l’autre avaient également pour cause la brusque rupture de contrat de louage de services ayant existé entre Huffleu et Loichot et que le juge avait à décider auquel la rupture était imputable et lequel en conséquence était passible d’une indemnité, que dans ces conditions, la demande reconventionnelle n’était susceptible d’être jugée qu’à charge d’appel, le juge de paix n’a prononcé sur les deux demandes qu’en premier ressort :
- Au fond :
- Sur la demande principale.
- Attendu, en ce qui concerne les salaires, qu'Huffleu ne conteste pas devoir les salaires qui lui sont réclamés, qu’il n’existe pas de litige à ce sujet ;
- Attendu, en ce qui concerne les dommages-intérêts, que Loichot a reconnu devant le juge de paix, ainsi qu’il est constaté au jugement du 27 juin 1900, avoir quitté lui-même le 13 juin l’atelier d'Huffleu pour se mettre en grève ;
- Attendu que cet aveu de Loichot devait entraîner le rejet de sa demande d’indemnité ;
- Attendu, il est vrai, que Loichot s’étant présenté le 16 juin à Huffleu, celui-ci a refusé de l’employer à nouveau ;
- Mais attendu que le patron, à moins qu’il n’y soit expressément obligé, n’est nullement tenu de réadmettre, après cessation de la grève, les ouvriers qui ont rompu avec lui ; que l’accord qui a mis fin à la grève des ouvriers du bâtiment à Montbéliard ne contient aucun engagement de la part des patrons de reprendre les ouvriers occupés auparavant; qu’ainsi qu’il résulte du procès-verbal de conciliation en date du 15 juin, les délégués des patrons ont uniquement consenti certaines modifications des conditions du travail sur la demande reconventionnelle.
- Attendu que Loichot pour échapper aux conséquences de la faute qu’il a commise en quittant son
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- a
- patron sans avertissement et se conformer au délai d’usage, ne saurait invoquer comme constituant un cas de force majeure, la grève à laquelle il a participé de son plein gré ; qu’une grève n’est que l’exercice collectif du droit que possède chacun de refuser son travail ; que ce refus est aux risques et périls de ceux qui s’y sont volontairement et librement décidés et les expose, s’il y a lieu, en violation d’engagements par eux contractés, à des dommages intérêts ; qu’il n'y a force majeure que pour les ouvriers qui, manifestant l’intention de continuer le travail, en son empêchés par une circonstance indépendante de leur vo -lonté, telle que la violence de la masse des non tra-vamieurs ou la fermeture des ateliers, imposée par l’abstention du plus grand nombre.
- Attendu qu’il y a lieu de retenir l'appréciation du juge de Paix qui a fixé à la valeur d'une semaine de salaire le montant de l'indemnité pour brusque congé, alors que le louage de services est de durée indéterminée, que cette indemnité, due par le patron, si c’est lui qui a rompu le contrat, est due par l’ouvrier, si comme dans la cause la rupture est le fait de celui-ci.
- Par ces motifs ; jugeant publiquement et en dernier ressort après en avoir délibéré conformément à la loi ;
- En la forme déclare l’appel recevable ;
- Au fond, réformant le jugement du juge de Paix de Montbéliard en date du 27 juin 1900, donne acte à Huffleu de ce qu'il offre et a offert devant le premier juge la somme de 40 fr., montant des salaires qui lui sont réclamés, déclare l’offre suffisante; déboute Loichotdes fins de sa demande en dommages-intérêts.
- Faisant droit à la demande reconventionnelle, condamne Loichot à payer à Huffleu, à titre de dommages Intérêts pour indemnité de congé la somme de 28 francs.
- Condamne Loichot aux dépens de première instance et d'appel.
- Ordonne la restitution de l’amende.
- adjudications administratives
- RESULTATS D’ADJUDICATIONS
- 20 février. — Var. — Marine • Toulon. — Drogues et matières colorantes.
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- Par suite d’un traité conclu avec les Editeurs, Géographes, parisiens qui viennent d’obtenir le Grand Prix à l’Exposition universelle de Paris, 1900, nous sommes heureux de pouvoir offrir en Prime à nos Lecteurs à des conditions exceptionnelles
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- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Liquidations judiciaires
- Nancy. — Tournel [(Antoine), teinturerie, 24, rue Gambetta. — Jug. du 18 janv. — L. ; M. Bloch.
- Déclarations de faillites
- Troyes. — ROSENSTRAUCH (Antoine-François), teinturerie, 23, rue Hauts-Trévois. — Jug. du 12 fév. — S. : M. Leblanc.
- Ventes de fonds de commerce
- M. Sauvage a vendu à M. Jacquin un fonds de teinturerie, 6, rue des Epinettes, St-Ouen.
- Mlle Rodrigues a vendu un fonds de teinturerie, 17, rue Oberkampf.
- Mlle Meunier a vendu un fonds de teinturerie, 61, rue de Clichy.
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- 76 LE MONITEUR DE
- LA TEINTURE
- M. Fontaine a vendu un fonds de teinturerie, 46, rue Balagny.
- M. Sautereau a vendu un fonds de pharmacie, 40 bis, av. Bosquet.
- A MM. LES_INDUSTRIELS
- La loi sur les accidents du travail, promulguée le 9 avril, est entrée définitivement en vigueur depuis le 1er juillet. L s industriels et chefs d’entreprise sont tenus d’en afficher le texte même dans leurs ateliers en vertu de l’article 31 ainsi conçu :
- « Art 31. — Les chefs d’entreprise sont tenus, sous peine d'une amende de un à quinze francs (1 à 15 fr.) de faire afficher dans chaque atelier la présente loi et les règlements d’administration relatifs à son exécution. »
- En cas de récidive dans la même année, l’amende sera de 16 à 100 francs.
- Nous informons MM les industriels que nous tenons à leur disposition deux placards reproduisant in extenso les articles de la loi d'une part, les règlements d’admi -nistration publique d’autre part.
- Prix : I placard, 0.40 ; chaque placard en plus 0.30 franco contre envoi du montant en timbre-poste ou mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- AVIS IMPORTANT
- Prière d'envoyer autant de lettres et de timbres qu’il y a d’annonces auxquelles on ré-1 ond.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 77
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- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
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- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de 1 acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-Une, oxycétones et xanthones.
- 55 Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou "thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
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- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
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- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
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- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
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- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans leu industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
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- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVES
- B tria de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité ...
- — 2c qualité .. .
- 3e qualité....
- — Sisal, Yucatan... — Honduras.........
- — Tabasco....... .
- — Haïti Cap.............
- — Fort-Liberté. ...
- — Aquim ........
- — .......................
- — Gonaïves ..............
- — P.-de-Paix.............
- — Miragoane.......
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque...............
- Jaune Cuba et St-Yago ..
- * .......................
- • Tuspan................
- • Vera-Cruz . ...
- » Campêche...............
- • Carmen........
- » Tampico...........
- • Porto-Plata......
- »? Haïti.................
- • Jamaïque .........
- • Barcel et P. Cab ..
- • Rio Hacha........ • Carth. et Savan...
- • Maracaïbo.........
- • ' Fustet...100 k.
- • Tatajuba (Pern.) Bahia. ....50k.
- » Corini o...............
- « Amapala.... 50 kil. Rouge Brésil Bahia......
- » Calliatour... 100 k.
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- Lima.......
- Ste-Marthe. Brési’let. .. Sandal..... Sapan ....
- S
- 100 k.
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- Quebracho.. 1000 k.
- Pernamb.....50 k
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- Beng. eau viol, eidito. » bon violet............ • moyen violet.......... » bon violet rouge..
- » bon moy. v. roug.
- « fin rouge............ » bon dito..........
- • bon à fa cuiv....
- » cuiv. crd. et bas...
- Java... .<, .............
- Kurpah.. ................
- Madras . o...............
- Manille.................
- Caraque ...... ..........
- Guatemala flor....... •
- » bon à fin sobré.. » — cor....
- • cor. ord. à bas..
- N -Gren fin et surfin.. 1/2 k. » bon à beau........
- » ord. et moyen.....
- Oreelile
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar..............M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé..
- • gros effilé...
- Rocou.
- Antilles.........1/2 kil.
- Cayenne.................
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- 2 25 . M
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- 7 50 à' 850
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- 0 35 à .0 . M
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- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo) .. ..
- » de Fustet Albanie... .
- Cachou noir, Ire marque...
- » marques ord..
- Cochenille argentée ...le k.
- grise
- .le k.
- 16
- à
- » moy.viol. un peu faib, mél , sablé ............. Guatemala. Flor . ,. ...
- Bengale
- »
- bon et bon moy. corté et sobré moyen et moyen ordinaire
- beau à fin violet ., bon et bon moy.violet rouge...........
- moyen violet rouge
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- et rouge.;/....
- Java surfin violet et pourpre » beau et fin violet....’. » bon à bon moyen ..... 1
- DROGUERIES
- Le
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- tout aux 100 kil , sauf variation con-
- traire 1er cout.
- Acide citrique........
- Alun raffiné(entrepôt)
- » (acq.)...
- Camphre raffiné.......
- Cannelle de Chine. ...
- » ent imp. dir. Malabar 70
- Canefices, en sorte........ ...
- » grabel. .... .. !. ... . .
- 370 .. ...
- 15 .. 17
- 17 ... 19
- 6 50 ...
- 135..........
- » bout à bout, naturel .. » bout à bout choisi..... Couperose emballée......... Essence de térébenthine (d. fûts)................
- Id (s fûts).. ...........
- Fécule de pommes de terre, 1er bl............... . ...
- Id. 2e bl. (entrepôt) ..... Galles vertes et noires.....
- p noires Alep............
- » blanches...............
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- 33 .
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- Gomme arabique, en sorte . 160 » Ghésirée, en sorte..... ... » Sénégal,s. bas du fleuve 160
- &
- Galar
- 60
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- 120 .. 130
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- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k, — en caisse —
- Janne ou gamb ... ....
- » pressé... Coehenille
- On cote : Ténériffe zacatille... Ténériffe grise.......
- Curemma
- Bengale......50 kilos, lava, Mad . Pond.. ....
- Dividivi
- On cote les 50 ki ....
- M
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- »
- zacatille naturelle le k
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- noire Palmas le k. 170
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- 13 .
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- Aden, sorte cour, bonne 130 Mogador, blonde .........
- » blanche........ ...
- Curcuma
- Lanzarotte Bengale.... Chinois... Madras....
- 175
- » Laque en f. qté orange.
- » » mi-orange
- » » cerise AC
- » Sandaraque lavée.........
- » Damar (Batavia).........
- » » Singapore.......
- » » Penang .... ...
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
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- kil.
- 2 ..
- 1 80
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- 17
- Galles de Chine.................
- Prussiate jaune de potasse. 190
- Indigo*
- On cote actuellement :
- Beng. sur v. et bl. 1[2 k.
- • fin viol, et pourpre..
- 6
- 6
- 6 75
- 6 25
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo Madras beau violet tendre... » bon moyen et bon coloré assez tendre.. » moyen assez coloré un peu sec ............... » moyen ordinaire terne et serré...................
- Kurpahbeauà fin. viol.et viol, rouge tendre...............
- » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col.
- » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle...
- 2
- 2
- 4
- 3
- Quercitron................
- Garance, racine...........
- » poudre,..,..............
- Rocou Guadeloupe..........
- » Cayenne...
- Safran d’Espagne, Valence pur.....................
- Sulfate de cuivre ntrepôt)
- 225 175 170 125
- 140 80
- 110 350 300
- M 60 65 95
- 115
- © O
- G to
- 50
- 25
- 75
- 3 25
- 3
- 3
- 2
- 2
- 4
- 3
- 3
- S
- (acq.)
- 80
- 50
- 50
- 75
- 50
- Sumac en feuilles...........
- » poudre....... . .
- Styrax liquide..............
- Tamarin Madras..............
- Verdet, eu pains, extra sec,
- 26
- 170
- 25
- 30
- »
- »
- sous toile ....... en pains, extra sec, sous pap.......... bon marchand en pains » en boules raffiné en poudre sec
- 180 ..
- 180
- 115
- 115
- 145
- p.78 - vue 85/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 79
- PRODUITS CHIMIQUES
- On rote les 100 kilos :
- Acide muriatiue .... 20 d. 9 25 à 9 75 » nitrique...........- 36 d. 33 .. ...
- " ....... U9v•
- » sulfurique.... 66 d. 10 50
- • » •... 50 d. 7 50
- » tartrique.......... 260 ..
- Ammoniaque liquide 22 d . 34 .. Blanc de zinc en poudre.... 68 .
- ” » broyé....... 76 ..
- Borax raffiné.............. 50
- Blanc de zinc de la Méditerr.
- poudre................... 60
- broy........... ...... 68
- Crème e tartre.............170
- Cristaux de soude en sacs
- de 100 kil., disp....... 8 50
- Chlorure de potassium, en
- gare des Salins......... . 25 .. Lessive caustique 33 degrés 7 50 Nitrate de soude........ 22 ..
- » de potasse............... 41 .. bel de soude 80/85, cons et
- entr. en bq.de 700 kil„ m. 19 25 bel de soude, 70/75, disp... 20 ..
- » 30/35, disp... 12 25
- boude caustique 110/115, en
- tamb. de 300...-.......... 30 25
- boude caustique 110/115, en
- bq de 300 kil. plaquettes 39 .. boude douce 33 deg. en vrac 4 75 bultate de cuivre 98 p. 100en
- sacs, consommation....... 64 ..
- ~ Entrepôt................ 60
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs
- de 100 kil ................ $50
- Manille le kilo M ..
- Guatemala flor... . » 10 .. 11 ..
- » sobre .. » 8 50 9 ..
- » Cortès . » 5 .. 6 ..
- Mexique flor » 9 . 1G .
- » sobre.... » 8 .. 8 50
- » ord.cortès » 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- O —
- 1 =
- 1 W o o
- S. C S
- © 3 9 B e H R H
- X
- On cote les 100 kilos: Gomme Sénégal b. fie. ...
- ” .........................
- .» Salabréda.......
- Acide tartrique
- Crème de tartre Bl. du Midi
- » bl. Bordedux
- Camphre raffiné...
- Verdeten pains extra sec
- ” en boules...............
- -erébenthine en barils.. ..
- 135
- 118
- 70
- 256
- 174
- 168
- 5
- 2 •
- 145 ..
- 125 ..
- 85 ..
- 269 ..
- 176 ..
- 172 ..
- 88
- Bengale pourpre...
- » beau violet
- ” bon violet.
- " moy.violet
- ” petit violet
- ” ord.etcuiv.
- Java ord. et cuiv..
- Madras fin
- » beau ...........
- ” moyen.... urpah kudd. beau violet .......
- Ku pah kudd. bon violet ..........
- Kurpah kudde moy. violet ......
- Kurpah kudd.' petit ord.............
- Kurpah Pondich. bon violet.
- Kurpah Pondich ' , moyen violet.... Kurpah Pond ch. ord. et cuiv. ...
- % C s fi e M
- le kilo »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- ))
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- 11 .. à
- 11 ..
- 11 . .
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50
- M ..
- 6 . .
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 . .
- 6 .
- 4 ..
- 13 .
- 13 .
- 12 . .
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 6 50
- 6 .
- 5 50
- 9 .
- 8 ..
- 7 . .
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 5 ..
- Acétate de plomb......... 77 50 à Aeideacétiquedesarts 29 ..
- — chlorydriqué....... 9 ..
- — nitrique 36°........ 32 . .
- — suilurique, 66° .. .. 8 ..
- — tartrique.......... 277 50
- — citrique........... 395 ..
- Alun épuré............. 20
- - ordinaire............ 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22°. 37 .. Bichlorure d’étain, 55°.... 93 ..
- — — 60’...... 103 ..
- Bois Campêche-Lsguna... 18 ..
- — — Guadeloupe 14 25
- — Jaune Centre Amérique 20 . -
- Cachou jaune. Vapeurs.. 54 ..
- — brun.................... 92 50
- Chlorate de potas se.....110 .
- — de soude.... .. 125 ., Chlorure de chaux: 00 à 110’ 23 Chromate rouge de potasse 86 . .
- — — de soude.. 64 ..
- Crème de tartre .........190
- Cristaux de tartre.......185 .
- — de soude................ 8 50
- CurcumaBengale en racines 74 ..
- — de Madras........ 69
- — Chine ......... 6 8
- Essence de térébenthine .. 103 .. Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 .. Galles de Chine et Japon. 175
- — vertes et noires . . 140 .. Gomme Sénégal, en sortes. 170 ..
- — arabique ... .......... 230 .
- — adragante rousse. 340 ..
- Jus de citron............. 21 ..
- Méthylène à 9?,° ......... 102 .
- — régie 90 ............... 107 50
- Prussiate jaune de potasse 200 ..
- — — de soude........ ..
- Pyrolignite de fer........ 10 ..
- Résine.................... 16 .,
- Rouille..................... 9 ,,
- Sel de soude 80°.......... 19 ..
- — ammoniaque.. 14 .. Sel d’étain............. 205 .
- Soufre en canons......... 19 50
- — sublimé................. 21 50
- Sumac Sicile en feuilles... 26 ..
- Sulfate d’alumine........ 16
- — de cuivre......... ... 65 ..
- — de ...................... 7 50
- 79 ..
- 30 ..
- 8 .
- 34 ..
- 11 .
- 287 50 ♦ 15 .
- 21 ..
- 16 ,.
- 39 ..
- 103 ..
- 113 ..
- 18 50
- 14 75
- 22 ..
- 57 .
- 102 50
- 120 ..
- 135 ..
- 24 . .
- 88 ..
- 66 ..
- 195 ..
- 190 ..
- 9 50
- 78 ..
- 72 . .
- 70 ..
- 165 ..
- 19 ..
- 180 .
- 155 ..
- 175 ..
- 260 . .
- 375 ..
- 25 .
- 104 .
- 112 50
- 205 ..
- ii .
- 20 .
- 10
- 19 50
- 15 .
- 212 50
- 20 50
- 22 50
- 28 .
- 18 .
- 68 . .
- 8 .
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc)...la tonna 18 15 » Arséniate de soude45% • 15 15 .
- Bi-arséniate de soude(As205)
- ... ......................21 17 .
- ;
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28’ 8 à 7 % 3 10 »
- — en poudre 35 % 6 17 »
- Bleu de Prusse (en pâte) la-livre ....................... » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 0 0.....la livre » » * 1/8
- Aniline (hui e) pure.. — • » 4 3/4
- — (sel) pure.... — » » 4 1/2
- Anthracène 30‘ A- par unité
- au comptant ............ » » 2
- Benzol 90 %....... le gallon • 10 1/2
- Acide carbolique (crist.) 40
- la livre » 1 »
- Magenta pure...... la livre » 3 9
- Actue picrique ..... — » 1 2
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- ....................... — 3 15 »
- Camwood................ — 15-20 » »
- Bo s jaune ........ — 8 10 »f
- Bois de pêcher, bois de Lima............ — 8 10 »
- Bois de camphre de la Jamaïque........ — 4/6 10 »
- Bois de camphre de
- St-Domingue......... — ./6 10 »
- Bois de dawphre du Honduras........... — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 21 6
- Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 »
- Bois de ............ — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 »
- Extrait — . — » 18-24 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s de pécher ... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bis de campèche — » 15 42
- Potasses
- Bichromate......la livre... » » 4
- Binoscalate .... — » » 5
- Carbonate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique........ — 25 15 »
- Chlorate.........la livra,. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)........... — » » 6
- Ces prix sont corpts pris à quai à Li-verpool ou chargés sur vo e ferrée aux lieux de fabrication.
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-
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- 80
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- de la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêt* (Machine* d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brùle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’Invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- ée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifère*
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage; séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour banchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue. Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand chix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Études spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1830. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression.
- AXtiles pour graissage
- Lamelle (Henry), i, quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille Nora).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris.
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- é e (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue ‘Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation
- Tonneaux
- Legrand (P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits chimiques.
- Ventilation
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, venti-latior.
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- Le Numéro : 0,75
- 45e Année. — Nô 6.
- 20 Mars 1901.
- - -=-s
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. 13.
- — Six mois........... 8 fr.
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- AuNANAEe • ! La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNoNE . | Faits divers.................3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau 4® journal. ...
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- A nos lecteurs.
- Avis important.
- Machine à teindre tous textiles.
- Teinture des chaînes de coton.
- Extraction de l’indigo restant dans une cuvée de teinture. Colorants nouveaux.
- Préservatif des blanchets de machines à imprimer les étoffes.
- Récolte de l’indigo dans l’Inde.
- Perfectionnements et procédés nouveaux.
- Divers. — Notre lervice d’assurances. — Nouveau procédé de rouissage du lin. — Jurisprudence. — Informations. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- — NOS LECTEURS
- Le Moniteur de la Teinture est entré dans sa 45e année.
- Pendant ce temps, il a servi de son mieux les industries tinctoriales et textiles, celles de la teinture, des apprêts et de l'impression des tissus.
- Mais beaucoup de nos lecteurs nous ont de-mandé de ne pas laisser à ce journal son caractère purement technique, — et d’en faire un, or-gane rajeuni, plus vivant et plus pratique, pro-pre à intéresser directement les Teinturiers-dégraisseurs et l’industrie si répandue du Chif-Tonnage et du Nettoyage.
- Nous sommes d’autant plus disposés à entrer dans cette voie nouvelle, plus utilitaire et plus moderne, que nousavions compris nous-mêmes la nécessité de cette transformation, et que nous en avions commencé l’étude.
- Ces modifications sont rendues plus faciles par le format nouveau que nous avons adopté pour le Moniteur de la Teinture : le maniement du journal est devenu plus commode, et le petit format permet de conserver toute la collection, de façon à pouvoir la feuilleter aisément, y opérer des recherches, et s’en servir comme d’une sorte de manuel pratique. Il importe de compléter cette première réforme.
- *
- * *
- Le but que nous allons poursuivre, à brève échéance, peut se résumer ainsi :
- Indiquer autant qu’il est possible,les procédés de teinture applicables au Chiffonnage en même temps que ceux applicables à la pièce et à la flotte; —fournir les noms des produits et les adresses des fabricants ou dépositaires ; — donner les procédés nouveaux, et des notes pratiques sur les Nettoyages à sec et autres ; — décrire et signaler les machines, outils, etc., en usage en France et à l’étranger, ou lancés depuis peu, etc.
- Etudier dans leur ensemble, les Apprêts, les procédés et matières employés, et les machines et outils qui sont utilisés dans cette partie, en France et à l’étranger ; — la question des soies chargées et tous les tissus de mauvaise qualité, etc., etc.
- S’occuper de toutes les questions intéressant la corporation des Teinturiers-nettoyeurs ; — des rapports entre eux et leurs clients ; — des décisions des tribunaux dans les affaires liti-gieuses les intéressant ; — enregistrer les communications quelesTeinturiers-nettoyeurs voudront bien faire à leurs confrères, par notre intermédiaire, des difficultés qu’ils ont avec leurs clients et des moyens employés pour les résoudre.
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-
-
-
- 82 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Examiner avec le soin qu’ils comportent : les rapports entre ouvriers et patrons ; les questions multiples soulevées par la législation des accidents du travail, et des assurances; donner les décisions des tribunaux concernant ces lois, en ce qui concerne spécialement les industries dont le Moniteur de la Teinture est l’organe.
- Entretenir des relations suivies et cordiales avec les Chambres syndicales des Teinturiers-nettoyeurs; en un mot intéresser le Teinturier-nettoyeur en l’instruisant et le renseigner de la façon la plus complète et la plus active-
- * *
- Tel est au résumé l’ensemble des modifications que nousallons réaliser.Mais auparavant, et pour que cette transformation soit plus rationnellement faite, plus utile, nous nous permettrons de faire appel aux conseils, à l’expérience, et nous dirions presque à la camaraderie confiante de nos lecteurs. Qu’ils veuillent bien, sans retard, nous communiquer les idées qu’ils peuvent avoir sur ce sujet, nous indiquer les modifications qu’ils souhaiteraient voirréaliser, les renseignements qui leur seraient surtout nécessaires, etc.
- De tous ces avis, nous tiendrons largement compte, comme de ceux que quelques-uns de nos lecteurs et abonnés ont bien voulu nous donner déjà. Et, de cette façon, l’industrie delà Teinture, dans toutes ses branches, aura un organe pratique, avisé, utile, qui lui rendra tous les services qu’elle peut en attendre.
- Nous prions nos lecteurs et abonnés, de nous envoyer de suite les communications qu’ils pourraient juger opportunes de nous faire à ce sujet.
- Le Moniteur de la Teinture.
- AVIS IMPORTANT
- La Législation ouvrière a pris une telle importance en ces dernières années, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — que les intéressés n’arrivent que difficilement à s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et arrêts ministériels disséminés dans maints volumes officiels.
- Aussi nombre d’industriels nous ont-ils signalé l’intérêt urgent qu’il y aurait pour eux à condenser en une publication unique, claire et complète, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1901, forment actuellement la Législation ouvrière de la France.
- Nous venons de terminer ce travail de coordination, et de réunir en un volume ces lois, décrets et arrêts ministériels, concernant le Travail, l'Hygiène et les Accidents.
- Cette publication est faite sous forme de « cahier » ou fascicule, de façon qu’au fur et à mesure des modifications introduites dans cette législation, nous puissions les indiquer rapidement dans un nouveau « cahier » complétant le ou les précédents.
- Le premier cahier comprend la totalité des lois ouvrières actuelles (de 1848 à mars 1901). Il est sous presse et paraîtra incessamment.
- Le prix du premier cahier est fixé à 5 francs.
- Mais pour ceux de nos abonnés qui nous auront adressé leur souscription avant le 1er avril prochain, ce prix sera de 2 francs.
- Les souscriptions sont reçues à partir d’aujourd’hui, aux bureaux du journal : 20, rue Tur-got, à Paris.
- AVIS
- Nous avons l’honneur d’informer nos lecteurs que nous mettrons en recouvrement, fin courant, les quittances pour le renouvellement de leur abonnement.
- Les quittances impayées subissant des frais de retour, nous serons reconnaissant à nos abonnés de faire bon accueil à notre signature, ou de nous prévenir, avant le 25, de ne pas leur faire présenter de reçu.
- MACHINE A TEINDRE TOUS TEXTILES tissus, fils et autres par division et projection des couleurs, permettant d’obtenir tous effets de teintures multicolores, iris ou prismatique, principes, appareils, organes, moyens et produits applicables universellement
- par M. Delacroix
- Cette [machiae représentée en élévation latérale, fig. 1, et en plan, fig. 2, se compose de bâtis fonte A, B, C, D, et en fer E, F, G, convenablement reliés à l’aide d'entretoises.
- A la partie supérieure des bâtis A repose, sur des supports H, une batterie de pulvérisateurs, composée d’un tuyau mobile I sur lequel sont vissés des robinets injecteurs J, et des tubes aspirateurs b ; sur chaque robinet J, s’emmamche et adhère; à l’aide d’une vis de pression, l’organe ou système porte-tude K, des tubes aspirateurs b ; les extrémités des tubes aspi-
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 83
- ratevrs b plongent dans une série de cuvettes a, contenant le liquide tinctorial que l’en doit projeter ; elles reposent sur une plate-forme L.
- Cette batterie de pulvérisateurs est actionnée, soit par un ventilateur à air comprimé, soit par une pompe à air comprimé reliés à un réservoir d’air muni d’une soupape pour régler la pression,et, dans l’un ou l’autre cas recevant le mouvement d’une poulie de renvoi M, commandée par une poulie N, ou soit par la vapeur à l’aide d’un tuyau branché sur une conduite quel-
- tiné à recevoir le tissu enroulé R, que l’on désire teindre, aciduler ou mordancer, etc.
- Le tissu R passe au-dessus et au-dessous des barres d’embarrage S qui ont pour but de bien le maintenir dans sa largeur, et de le guider dans une même direction ; je puis, si besoin est, employer tout autre mode d’embarrage que je suis libre de choisir, tel que tambour élargisseur à lames mobiles, chaînes à picots, pince lisières.
- A sa sortie des embarrages S, le tissu passe sous
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- conque et pourvu d’un robinet détendeur pour régie la pression.
- Au-dessus des cuvettes a, sont disposés sur un placet des récipients O, contenant les couleurs ou liquides tinctoriaux destinés à alimenter les cuvettes a, et cela à l’aide de robinets c, d’entonnoirs d et de tuyaux d’alimentation c.
- A l’intérieur des cuvettes a, existe un tube de trop-Plein f, destiné à y maintenir un niveau constant; 1 excédent des liquides ou bains de teintures est dé-versé à l’aide des tubulures j, dans les récipients P, reposant sur une plate-forme g, à laquelle on parvient par un escalier h.
- A l’avant du bâti A, est disposé un support Q, des-
- la batterie des pulvérisateurs, reçoit par projection l’application des différentes couleurs contenues dans les cuvettes a, et circule pour se sécher au-dessus d’une plaque à vapeur T, supporté si besoin est par des barrettes en verre w' ou par des petits rouleaux en cuivre chauffés, puis est appelé par le rouleau ou cylindre U, qui peut être eu non chauffé selon le cas.
- La vitesse du tissu est essentiellement variable, la vitesse des organes doit pouvoir être modifiée selon la nature des tissus, fils, ou matières traitées, etc., et aussi selon l’intensité de coloration que l’on veut obtenir.
- On obtient ce résultat par l’emploi du plateau à friction V, claveié sur un arbre V’, agissant sur un
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- galet de commande mobile W, convenablement ajusté à l’aide d’une rainure sur une clavette fixe de l’arbre X auquel il communique le mouvement, cet arbre X repose sur des supports l‘, 2 et il actionne, à l’aide des engrenages ou pignons d’angle Y, le rouleau ou cylindre d’appel U.
- Le déplacement du galet de commande W est obtenu à l’aide de la vis Z, sur laquelle est vissée une douille à fourchette u, qui s’engage dans la gorge ménagée à cet effet au galet W; en agissant sur l’un ou l’autre des volants k de la vis Z, on déplace à volonté de
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- droite à gauche, ou inversement, la fourchette et, par conséquent, le galet, dont la vitesse décroît ou augmente selon qu’il est plus ou moins rapproché du centre du plateau.
- La pression du plateau contre le galet s’exerce à l’aide de plusieurs lames d’acier agissant comme ressorts sur deux prisonniers aux bouts arrondis ; elle peut être obtenue de toute autre façon ; soit à l’aide de leviers, contrepoids, etc.
- Le mouvement alternatif horizontal de va-et-vient est donné à la batterie des pulvérisateurs à l’aide de la disposition suivante représentée en plan, fig. 2.
- Soit un plateau à coulisse n, fixé sur un arbre o, reposant sur des supports p; sur cet arbre est clavetée une roue dentée, ou une poulie, recevant le mouve
- ment, soit à l’aide d’arbres intermédiaires reliés aux organes de la machine, soit à la transmission générale, et le communiquant à l’aide de la bielle r reposant d’un bout sur un prisonnier s fixé au plateau n, et de l’autre sur un prisonnier s’fixé au tuyau I; la coulisse du plateau n a pour but d'augmenter ou de diminuer à volonté la course du tuyau I et de modifier ainsi l’aspect des couleurs projetées sur le tissu.
- A l’extrémité de l’arbre o existe un excentrique t, qui a pour objet, à l’aide d’une bielle convenablement reliée à des leviers articulés,agissant sur des tringles
- mobiles disposées à l’intérieur des cuvettes a, d’agiter les liquidestinctoriaux contenus dans lesdites cuvettes, pour éviter tout précipité de la matière colorante, ou plutôt de la substance colorante contenue en suspension dans le bain.
- Semblables dispositions peuvent être établies pour agiter les bains contenus dans les récipients O ; il est évident que je puis obtenir l’agitation des liquides à l’aide de toute autre disposition que je suis libre de choisir.
- Pour éviter tout inconvénient, lors du passage du tissu sous les cuvettes et jets, des gouttières pare-gouttes y', y^ sont disposées, l’une sous les cuvettes a, l’autre près du rouleau ou cylindre d’appel U ; l’un de leur bord est muni d’un petit tuyau où circule de la
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- vapeur, de telle sorte que, si une goutte vient à tomber, elle est immédiatement vaporisée ; l’autre bord est muni d’un tuyau de purge.
- Il est évident qu’en combinant et ajustant différem ment les organes de cette machine la marche des tissus, des fils ou papiers que l’on désire teindre peut être verticale au lieu d’être horizontale ; de même aussi, puisque la couleur projetée pénètre rapidement dans le tissu, on peut, au-dessus de son parcours, établir une ou plusieurs rampes de souffleurs à air comprimé, ou disposer au-dessous plusieurs rampes d’aspirateurs.
- De même, au-dessus des récipients O, peut être disposée une canalisation d’eau chaude pour procéder au nettoyage des organes de la machine après chaque opération.
- Près du bâti en fonte B, en regard du plateau V, on peut disposer une tringle indicatrice, métriquement divisés, ayantpour objet de marcher avec certitude, à une même vitesse déterminée, pour les différents genres ou produits que l’on veut obtenir ; il suffit pour cela de fixer sur la fourchette U, qui sert au déplace-ment du galet W, une flèche ou guide qui permette d’arrêter ledit galet au point précis et déterminé à 1 avance sur la tringle indicatrice et correspondant à la vitesse nécessaire.
- A la sortie du rouleau ou cylindre U, le tissu R, 8 il est suffisamment séché, est recueilli soit en plis, soit enroulé; au cas contraire, il descend, pénètre et circule dans une chambre chaude sur des rouleaux convenablement disposés à cet effet, et est recueilli comme il est dit ci-dessus pour recevoir toutes autre s manipulations.
- On remarque, fig. 1 et 2, deux pignons d’angle a?’, x2 , un fixé sur l’arbre du rouleau ou cylindre d’appel U, 1 autre fixé sur un arbre vertical y\ ces deux pignons ont pour but, à l’aide de transmissions auxiliaires, commandées par des pignons d’angle, de transmettre le mouvement, soit aux rouleaux d’appel de la chambre chaude, soit à tous autres organes, aspirateurs, rouleaux, cylindres, etc., de telle sorte que, les différents Mouvements étant solidarisés, lorsque l’on veut arrê-ter le fonctionnement de la machine, l’arrêt soit également instantané pour tous les autres organes qui s’y rattachent.
- On • •
- n conçoit aisément que les deux pignons d'angle * , au lieu d’être disposés comme ci-dessus, pourraient l’être différemmenl, soit à l’autre extrémité du
- rouleau ou cylindre U, ou sur le prolongement de l’arbre X portant le galet W, ou de toute autre façon permettant de solidariser tous les mouvements.
- Indépendamment des organes et moyens ci-dessus décrits M. Delacroix revendique comme sa propriété les applications nouvelles de l’idée et des principes suivants :
- Soit une batterie de pulvérisateurs, animée d’un mouvement alternatif de va-et-vient horizontal, et dont les tubes aspirateurs plongent dans de multiples cuvettes, contenant des bains de teinture différents, lesdites cuvettes disposées horizontalement à la suite les unes des autres, ou soit la batterie disposée comme ci-dessus et lesdites cuvettes placées près les unes des autres, et, dans ce cas, le même mouvement alternatif horizontal communiqué aux cuvettes ainsi qu’aux jets des pulvérisateurs, soit différemment de multiples batteries de pulvérisateurs disposées verticalement, superposées, et dont les tubes aspirateurs plongent dans de multiples cuvettes également superposées et convenablement disposées à cet effet, soit encore de multiples batteries de pulvérisateurs disposées horizontalement et espacées les unes des autres et de multiples cuvettes également espacées placées au-dessous, ou toute autre disposition.
- Il est évident que, lorsque les cuvettes seront disposées près les unes des autres, les tubes aspirateurs pourront avoir la même longueur, et que, lorsque les cuvettes seront disposées à la suite, la longueur des tubes sera variable; alors, dans ce cas, ou ils seront plongés à l’aide d’un tube soudé à même du premier, où ils seront plongés à l’aide de tubes mobiles à des raccords w.
- Lorsque les cuvettes sont disposées près les unes des autres on emploie, soit la disposition énoncée ci-après, soit toute autre ou celles décrites ci-dessus, disposition ayant pour but de conserver au liquide tinctorial un niveau constant.
- Soit un levier articulé, reposant sur un prisonnier et dont l’un des bras est muni d’un contrepoids mobile, permettant d’équilibrer le poids total des cuvettes, du bain et de la plate-forme qui les supporte ; l’autre bout est relié à une tringle verticale munie de crans, destinée à soulever de multiples rondelles superposées et distantes les unes des autres de 3 millimètres et correspondant exactement comme hauteur et comme poids à la différence en moins du liquide projeté, et
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- permettantd’obtenir ainsi, automatiquement, un niveau constant; lorsqu’il ne reste plus dans les cuvettes qu’une hauteur insuffisante de bain, on en est averti par un flotteur ou par une sonnerie électrique, ou toute autre disposition convenable.
- On comprend aisément que les mêmes principes et moyens de teintures sont applicables à toutes matières filées, fil pour chaîne et fil pour trame, ou en laine ainsi qu’à tous les papiers peints, etc.
- M. Delacroix revendique comme sa propriété l’idée et les applications suivantes, indépendamment des nuances multicolores dites iris ou prismatiques et des combinaisons infinies que cette invention permet d’obtenir ; on peut aussi obtenir des réserves et des rayures, etc., de nuances et de largeurs variables, et cela en disposant au-dessus du tissu des lames creuses, étirées, formant gouttières, à l'intrieur desquelles circule la vapeur, pour vaporiser toute pulvérisation tombant près des bords.
- La disposition de multiples batteries et cuvettes espacées les unes des autres, revendiquée plus haut, permet d’obtenir des effets de rayures, de couleurs et de nuances différentes; en effet, les espaces couverts, réservés sur le tissu lors du passage sous les jets de la première batterie, étant découverts, lors du passage sous les jets de la deuxième batterie et les espaces teints recouverts, il en résultera des effets multicolores de couleurs et de nuances absolument distinctes.
- On conçoit aisément, le tissu passant sous les jets de sept batteries différentes, les variations, les effets infinis que l’on peut obtenir (sic).
- Au lieu de rayures, on peut obtenir des ombrés de largeurs et d’intensité variables ; à cet effet, on dispose au-dessus du tissu des plaques triangulaires creuses formant gouttières, à l’intérieur desquelles la vapeur circule ; en combinant les lames et plaques ci-dessus, je puis obtenir des rayures et des ombrés pouvant varier à l’infini.
- Les mêmes principes, dispositions et combinaisons sont applicables aux filés de toutes natures, et en communiquant aux fils au fur et à mesure de leur déroulement de sur l’ensouple pour être teints, un petit mouvement de rotation, à l’aide d'un petit rouleau frotteur reposant convenablement dessus, et animé d’un mouvement alternatif de va-et-vient, on obtient non seulement des effets multicolores dans le sens de la longueur des fils, mais encore ces mêmes effets multicolores sur leur circonférence, etc.
- Les effets multicolores indiqués ci-dessus peuvent également être obtenus à l’aide de brosses multiples, ou sections de brosses sur le même arbre, plongeant dans de multiples cuvettes à niveau constant, animées d’un mouvement rapide de rotation, frappant sur une tringle disposée à cet effet, et projetant ainsi le li quide tinctorial à l’état de division.
- On peut encore disposer au-devant de cette projection un ou plusieurs tamis pour obtenir une plus grande division du liquide projeté, et animer, brosser et cuvetter d’un mouvement alternatif de va-et-vient, ainsi qu’il a été dit ci-dessus.
- Cette addition a pour objet de revendiquer les applications nouvelles de la teinture multicolore obtenues par projection aux filés déjà teints au bain, ou par impression des couleurs et aussi de revendiquer un nouveau mode de teinture et d’impression des couleurs permettant d’en obtenir tel nombre que l’on désire, sur tous filés en préparation, après bancs-broches continus, etc., soit en écheveaux, échevettes, ou dévidés sur bobines ou sur ensouples.
- Ce nouveau mode de teinture par impression des couleurs consiste en l’application de multiples rouleaux gravés en creux ou en relief, alimentés de couleurs différentes, et disposés horizontalement à la suite les uns les autres, ou verticalement et alors superposés les uns au-dessus des autres.
- Ces multiples rouleaux imprimeurs, convenablement reliés les uns aux autres soit à l'aide d’arbres-pignons, roues et chaînes Vaucanson ou de tous autres organes mécaniques que je suis libre de choisir, ayant pour but d’obtenir une unité de mouvement et développement régulier de leur circonférence et, par conséquent, un cadrage absolu, un rapport parfait des couleurs entres elles.
- M. Delacroix revendique comme sa propriété l’idée et les applications nouvelles suivantes : soit un écheveau ou échevette dont les fils ont été préalablement étendus, bien séparés les uns des autres sur un cadre de façon à obtenir une nappe d’une très faible épaisseur.
- (A suivre}
- On donne le procédé suivant d’un bronze liquide dans lequel n’entre aucun métal : Faire dissoudre dans 100 parties d’alcool, 10 parties de rouge aniline et 5 parties de pourpre aniline, la solution se fera par
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- une chaleur douce ; puis ajouter 5 parties d’acide benzoïque et laisser bouillir pendant 5 à 10 minutes. Ce bronze ainsi obtenu est principalement adopté pour le bronzage du bois ou du papier.
- TEINTURE DES CHAINES DE COTON
- Cette teinture est une des plus importantes, et elle demande un soin spécial, car de sa bonne exécution dépendent les qualités de couleur de certains tissus.
- Il y a lieu, avant tout, de chercher à obtenir une teinte bien égale et que la teinture pénètre profondément dans l’épaisseur du fil, pour cela il faut que ce dernier soit consciencieuse ment lavé et débarrassé de ses impuretés, s’il s’agit de couleurs claires un lavage subséquent fait avec soin est absolument indispensable ; on pourra être moins méticuleux s’il s’agit de couleurs foncées.
- La machine à laver ne devra, autant que possible, ne servir que dans ce but et ne jamais être utilisée pour la teinture, surtout pour les couleurs claires, car on comprendra facilement que non seulement son nettoiement est difficile et occasionne une assez grande perte de temps, mais encore il y a à tenir compte que le bois de la machine absorbe la teinture de telle façon que même les moyens les plus effectifs pour l’enlever restent impuissants, le plus souvent. Cela se rencontre dans certaines teintures, tel que le diamine résistant iaune B.
- A un moment, les bois de teinture, le cachou et les teintures basiques étaient seules employées pour la teinture des chaînes de coton, mais on peut maintenant toujours les remplacer par les teintures diamine qui donnent toujours de bons résultats. L’emploi des bois de teinture et de cachou ont une prédisposition à faire se coller ensemble les fils, ce qui provoque des difficultés dans le tissage. Les couleurs diamine n'aug-mentent en aucune façon le prix de revient, si on le prend dans la moyenne, car l’augmentation qui peut se produire dans les couleurs foncées est compensée Par l’économie réalisée dans les couleurs claires, spé-Paiement dans les bains de longue durée, de plus ces teintures donnent des teintes beaucoup plus uniformes. Pour les teintes foncées, le bain doit toujours être moins prolongé.
- On peut obtenir un noir résistant et bon marché comme suit : on remplit la machine de teinture d’eau
- juste assez pour couvrir les rouleaux inférieurs, et on ajoute pour chaque 50 kil. de fils 1 kil. de noir diamine azo B.; 3 kil. de sels de Glauber et 142 gr. de diamine orange B. On fait bien circuler les fils dans ce bain à l’ébullition on réenforce le bain avec 500 gr. du noir ; plus avec 40 gr. d’orange et 500 gr. de sels de Glauber en remuant bien les fils dans ce bain, puis on réenforce une deuxième fois comme il vient d’être dit ; on rince ensuite légèrement et on diazotise dans un bain le plus froid que possible lequel contiendra 2 kil. de nitrate de soude et 4 litres d’acide hydrochlorique. Faire circuler les fils dans ce bain et de là dans l’eau froide que l’on rendra légèrement acide en y ajoutant de l’acide hydrochlorique dans la proportion de 4 lit. dans 120 litres d’eau. On fait passer ensuite les fils dans de l’eau propre et on développe dans un bain aussi fort que possible de diamine phénylène et 1 kil. de soude ; on fait passer les fils une fois seulement dans ce bain, c’est suffisant.
- EXTRACTION DE L’INDIGO restant dans une cuvée de teinture
- Après que la cuvée de chaux et de cou perose ayant servi à teindre du calicot à été épuisée, autant que pratiquement cela est possible, il reste néanmoins une certaine quantité d’indigo, tant en solution que dans le précipité insoluble qui se trouve au fond de la cuve, la quantité en est suffisante pour justifier la peine qu’on se donnera et les frais qui en résulteront pour l’en isoler et le retirer. En ce qui touche à la partie restée en solution, l’usage courant est de laisser reposer le bain puis, ensuite, de pomper le liquide clair et de le déverser dans une cuve n’ayant pas encore servi, en place de la quantité équivalente d’eau qu’on aura à y mettre pour un nouveau bain. Le précipité au fond de la cuve peut se traiter des trois manières suivan
- tes :
- 10 On traitera le précipité par un excès d’acide hydrochlorique, qui fera dissoudre, sinon complètement, du moins en grande partie, la chaux, le fer et le cuivre et laisse de l’indigo insoluble. Ce procédé très simple ne réussit pas toujours dans la pratique. Il faut une très grande quantité d’acide afin de neutraliser la chaux, et cela ne dissout pas le sulfate de chaux ains1 que les particules de la fibre, qui ne constituent pas
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- une partie négligeable du précipité au fond de la cuve; de sorte qu’une certaine quantité d’indigo reste encore attachée à la masse de ces matières étrangères, dans laquelle il reste enfoui sans valeur ;
- 2 II y a ce qu’on appelle le procédé par l’eau froide qui consiste à prendre une série de pots ou de récipients de grandes dimensions mais placés à un niveau en dessous des cuves de teinture, mais communiquant avec elles. Le précipité au fond des cuves est bien mélangé avec de l’eau froide en agitant vigoureusement. Aussitôt que les matières insolubles se sont précipitées au fond, on fait couler le liquide dans un des récipients, puis on recommence la même opération en jetant à nouveau de l’eau froide sur les résidus ; on retire le liquide et on recommence autant de fois que l’on voit de l’indigo tiré des résidus se dissoudre dans l’eau. L’indigo contenu dans l’eau ne tarde pas à s’oxyder et à se précipiter au fond du récipient. En ayant une série de récipients à des niveaux différents et gradués, qu’on fera communiquer entre eux, on pourra laisser couler librement le dernier dont il ne sortira que de l’eau claire ne contenant aucune trace d’indigo. Les récipients sont décantés de temps en temps et on en retire l’indigo. Ce procédé est des plus simples, et il ne demande que très peu d’attention, de plus, il ne nécessite aucun frais de matières premières, mais encore moins que par le précédent, on ne réussit à extraire la totalité de l’indigo retenu dans les résidus.
- 3 Ce procédé, est évidemment le meilleur, là surtout où l’emplacement manque pour une bonne disposition des récipients nécessaires au procédé précédant, il est peut être le meilleur dans toutes les circonstances possibles. Il consiste à faire bouillir les résidus dans de l’acide caustique et de l’orpiment (arsenic jaune).
- Les résidus sont mis dans des cuves en fer de dimensions sufisantes pour que dans chacune on puisse faire bouillir un bain de teinture, on en disposera autant qu’il sera nécessaire. Ces cuves parleront des trous tamponnés à différentes distances du fond. On compose le liquide de réduction en prenant une proportion de 1/2 kil. d’orpiment, 4 litres de soude caustique forte et 2 litres d’eau. On réduit en poudre très fine l’orpiment; on fait bouillir le tout par la vapeur dans un vase de fer jusqu a ce-que la solution soit complète; généralement on prépare une solution d’environ 120 litres d’un seul coup. On met dans les cuves où se trouvent les résidus de 3 à 4 litres de ce liquide
- de réduction. Puis on fait agir la vapeur et on laisse ensuite déposer le contenu, puis dégageant les trous tamponnés, on laisse écouler le liquide dans des citernes, de là on le pompe dans un réservoir élevé à l’air libre; les conduits qui amènent le liquide au réservoir sont faits aussi larges et aussi peu profonds que possible afin qu’il soit mis bien en contact avec l’air, ce qui permet à l’indigo en solution dans le liquide de s'oxyder rapidement, il devient alors insoluble et se précipite, à son entrée, dans le fond du réservoir. L’eau chaude et claire dont l’indigo a été ainsi déposé est employée de préférence au lieu d’eau fraîche pour la préparation d’un nouveau traitement de résidus semblables, ou pour faire rebouillir une partie ayant déjà subi ce traitement.
- Dans les cuves de chaux de zinc et bisulfite de zinc, où il n’y a que très peu ou pas de résidus, le meilleur plan est d’insuffler de l’air dans le bain; tout l’indigo qui se trouvera en suspend sera oxydé et se précipitera au fond ; on laisse alors reposer et on laisse écouler l’eau claire Ce précipité € st alors traité par un peu d’acide hydrochlorique qui dissout ce qu’il peut y avoir d’oxyde de zinc, etc., et laisse l’indigo complètement pur et prêt à être employé pour un autre bain. Cela vaut toujours la peine de chercher à extraire l’indigo de vieilles cuves. La dépense est peu de chose en comparaison de l’indigo qui en est retiré.
- COLORANTS NOUVEAUX
- Brun Anthracène acide V.
- Ce nouveau produit de la série des couleurs anthra-cènes acides, delà manufacture lyonnaise de matières colorantes, teint de la même façon que les autres marques et il fournit des bruns rougeâtres d’une résistance remarquable au foulon, à la lumière et au carbonisage.
- Mode d'emploi.
- On garnit le bain de teinture avec 10 % de sulfate de soude crist. et de 1 è 2 % d’acide acétique. On entre à tiède et on chauffe lentement au bouillon. Après une heure de buuillon on rajoute 4 à 5 % d’acide acétique; lorsque les bains sont épuisés on ajoute, suivant l’intensité de la nuance produite, 0,5 à 2 % de | bichromate de potasse et on fait encore bouillir pen-• dant 1/2 heure à 3/4 d’heure.
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- N. B. Lorsque l'eau dont on dispose pour la teinture est fortement calcaire il est recommandé d’ajouter au bain de teinture 1/4 à 1/2 kilo d’oxalate d’ammoniaque par 1000 litres d’eau, avant d’y mettre le colorant; par contre l’addition de sulfate de soude peut être supprimée dans ce cas.
- PRÉSERVATIF DES BLANCHETS de machines à imprimer les étoffes
- Un procédé préservatif des blanchets de machines à imprimer les tissus vient d’être pris à Cholny en Russie qui est décrit comme suit : Le blanchet au sortir de la machine est passé à travers un appareil qui le sature d’une solution qui a pour but d'empêcher la teinture de s’oxyder et de se fixer pendant le séchage. La couleur peut ensuite être aisément enlevée.
- L’appareil se compose d’une boîte ou d’une cuve dans laquelle est mise la solution. Deux rouleaux sont plongés dans la cuve pressés l’un contre l’autre. Le blanchet est amené sur un de ces rouleaux et le presse sur l’autre qui, lui, est plongé dans la solution. Le blanchet se trouve donc saturé du liquide, ce qui empêche la couleur de se fixer sur lui pendant l’opération de la teinture. Le rouleau qui entraîne le blanchet est actionné par une force motrice, tandis que l’autre ne tourne que par la pression opérée par le premier. La composition du liquide dépend essentiellement de la nature de la teinture qui est employée. Pour les noirs d aniline et les tanins on peut employer une solution composée de soude, de potasse, d’acétate de soude, d ammoniaque ou d’alcalis similaires.
- Récolte de L’INDIGO dans linde
- Il résulte de dépêches reçues par MM. Milward et Cie, de Londres, que la récolte de l’indigo dans le bas Bengale et le Behar sera à peu près comme suit :
- Las Bengale, environ 5,700 maunds, contre 15,000 maunds en 1899
- Lehar, première coupe, environ 41,000 maunds, contre 45,100 maunds en 1899; deuxième coupe, à peu près 14,000 maunds.
- Dans le bas Bengale, la récolte de cette année est la Plus petite qui ait été renseignée jusqu’à présent et la diminution est due à la décroissance de la superficie
- des plantations accentuée encore par de mauvaises conditions climatériques.
- La récolte de Behar est inférieure aux premières prévisions, par suite également de la température défavorable et de la diminution des plantations. En ce qui concerne la seconde coupe, son rendement ne dépassera pas 15,000 maunds dans les conditions les plus favorables, alors que des pluies excessives réduiraient au contraire de beaucoup ce chiffre. Il est encore trop tôt pour estimer le rendement des provinces du Béna-rès et du Nord-Ouest, qui dépendra en grande partie de l’état de la température, mais on s’attend généralement à une production plus grande que l’année dernière, par suite de l’augmentation de la superficie des plantations. Il est à remarquer, cependant, que les perspectives actuelles y sont satisfaisantes Selon toutes probabilités, la récolte atteindra environ 115,000 maunds, contre 86,800 maunds en 1899 et une moyenne de 125,800 maunds pour les dix dernières années.
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets dénaturé à intéresser nos lecteurs.
- NOUVEAU PRODUIT DIT « SOIE ARTIFICIELLE » oropre à la fabrication de fils
- Par M. Jules DUQUESNOY.
- Le mode de préparation de la matière ayant trait à la présente invention et destinée à être transformée en fils par tous moyens mécaniques convenables est en principe le suivant :
- lo On prépare de la cellulose nitrique en traitant le coton ou autre matière cellulosique par un mélange d’acide azotique et d’acide sulfurique suivant le procédé industriel propre à la fabrication de la pyroxyline sous le nom de cot n azotique obtenu à basse température.
- On dissout cette cellulose nitrique dans un mélange d’acétone, d’acide acétique et d’alcool amylique, en volumes égaux des trois composants.
- Le mélange intime de ces trois composants avec la cellulose nitrique y contenue en dissolution, après avoir été soumis à des filtrations convenables, présente l’aspect d'un collodion limpide et incolore. Cette
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- substance s’écoule par un orifice capillaire en un filet qui prend instantanément consistance à l’air libre par suite de l’évaporation de l'acétone et donne un fil qui peut être étiré et enroulé sans qu’il soit besoin de lui faire traverser des bains de coagulation'ou autres.
- Etant d’une combustibilité excessive en raison de la présence de la cellulose nitrique, le fil en question est soumis au traitement d’agents réducteurs comme l ’acide sulfhydrique, le sulfhydrate d’ammoniaque, etc., en vue d’agir sur les celluloses nitriques et de les ramener à l’état de celluloses primitives ou dénitrées partiellement suivant le durée de l’action.
- APPAREIL A ÉPONGER LE DRAP A LA VAPEUR par MM. Albert BRAY et John-Thomas Lister
- L’objet de la présente invention est un appareil propre à éponger le drap à la vapeur, grâce auquel toutes les parties du drap en traitement sont affectées d’une manière égale sans danger de surchauffage ni de décoloration d’une partie quelconque du drap.
- Pour obtenir ce résultat, il est employé un cylindre-chauffeur perforé et verticalement placé, qui comporte des distributeurs de vapeur coniques se dirigeant vers l’intérieur, fixés à chaque bout du cylindre; ces cônes sont fermés à leur extrémité pointue et l’un d’eux est, à proximité de sa base, percé d’une ouverture à laquelle s’adapte la tubulure d’admission de la vapeur.
- « L’ASEPTIQUE »
- Nouveau tissu absorbant Par MM. Charles WYERS, Olivier et Oscar HIRLET, de Paris
- Ce produit industriel nouveau auquel il est donné le nom de « l’Aseptique », résulte du mélange en proportions variables dans les filés — de laine et de ouaté hydrophile — cette dernière fonctionnant comme filtre des microbes de l’air.
- Voici à titre de renseignement quelle peut-être la composition du tissu :
- Laine..................... 90 0/0
- Ouate hydrophile........... 10 0/0
- Le mélange se fait en filature et, c’est ensuite, ce filé, représentant un produit industriel nouveau, que l’on envoie aux métiers à tisser ou à la bonneterie pour la fabrication de maillots, bas, flanelles, tricots, tissus de flanelle faits au métier à tisser ou de tout autre genre.
- Notre Service d’Assurances
- Nous rappelons à tous nos lecteurs de Paris et de la banlieue, que nous envoyons sur leur demande un représentant de notre journal chargé de leur fournir tous lesrenseignements dont ils pourraient avoir besoin pour leurs assurances.
- Opérations faites par la Compagnie « The Océan Accident »
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898.) Individuelles.
- Individuelles combinées avec maladies infectieuses.
- Chevaux, voitures, automobiles, bicyclettes, Vol avec ou sans effractions.
- Infidélité des employés, encaisseurs, etc. Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales (insolvabilité des tiers.)
- NOUVEAU PROCÉDÉ DE ROUISSAGE DU LIN
- Ce procédé qui paraît avoir donné de bons résultats, consiste à placer le lin tout droit dans un récipient où il est chauffé dans de l’eau à la température de 35° c., contenant un ferment, le microbe Amy-lobacter. On laisse le lin plongé dans cette eau pendant quarante-huit heures, puis on le met à sec, on le rince ensuite et on le fait sécher au moyen d’un courant d’air chaud ; pendant toute l’opération, il doit rester dans lo même récipient.
- L’opération dure moins de quatre jours et donne du lin qui peut filer du no 90, tandis que par le rouissage ordinaire on n’obtient que le no 70. Les fibres obtenues par le nouveau procédé sont beaucoup plus fortes que par l’ancien, d’environ 20 0/0 en moyenne et, de plus» blanchissent beaucoup mieux.
- Si on calcule que le charbon coûte 1. 1 la tonne, ce procédé est de beaucoup meilleur marché, puisqu’il n’en coûte que de 15 à 16 d. par 100 livres pour l’opération.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- JURISPRUDENCE
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai eu dans ma maison un employé principal qui m’a quitté depuis quelque temps déjà pour s’établir à son compte et diriger un établissement semblable au mien. Il envoie des circulaires et prospectus, visite ma clientèle qu’il connaît très bien et réussit ainsi à m’enlever des clients: N’ai-je pas le droit de l’empêcher de me faire ainsi une concurrence préjudiciable ? Quels sont en général les droits de l’ancien employé?
- R. — L’employé qui quitte une maison pour s’établir à son compte a le droit de visiter la clientèle de cette maison à la condition toutefois de s’abstenir d’avoir recours, pour tenter d’attirer à lui cette clientèle, à des moyens illicites constituant des actes de concurrence déloyale. Ainsi, le Tribunal de commerce de Nantes a, par jugement du 3 février dernier, décidé que, ne constitue pas un acte de concurrence déloyale, le fait par un ancien employé de porter à la connaissance du public, en s’établissant pour son propre compte, la situation qu’il occupait dans la maison qu’il vient de quitter, lorsque d’ailleurs, la façon dont cette indication est présentée n’est pas de nature, soit à faire naître une confusion quelconque entre la maison nouvellement créée et l’ancienne, soit à faire penser que celle-ci ait cessé ses affaires.
- Dans le même sens, la Cour de Paris, par un arrêt du 31 mai dernier, a déclaré que l’on doit reconnaître à Fancien employé, le droit de prendre dans ses circu— laires le titre d’ancien employé des maisons où il a travaillé; de lier des relations avec les clients de son ancien patron ; de s’établir même dans le voisinage de celui-ci, si ses faits, pris isolément, ne constituent pas des actes de concurence déloyale ; mais il y a lieu dapprécier si dans leur ensemble, ils ne dépassent les ' mites des lois que l’on peut reconnaître séparément, et ne deviennent pas ainsi des manœuvres illicites pouvant constituer la concurrence déloyale.
- INFORMATIONS
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre à notre disposition une fois encore, un stock de cette excel-'ente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, 2 fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- RENSEIGNEMENTS commerciaux
- Formations de Sociétés
- Paris,— Formation de la Société anonyme dite blanchisserie et teinturerie de Gisors, 14, rue Sainte-
- Cécile. — Durée : 50 ans. — Cap. : 1.600.000 fr. — Acte du 30 janv.
- Lyon. — Formation de la Société en nom collectif F. Boiron frères, teinture de la soie, de la laine et du coton, 1, pl. de la Liberté, à Givors, — Durée ; 10 ans, — Cap. : 60.000 fr — Acte du 23 fév.
- Paris. — Formation de la Société en nom collectif Louis PINON et Cie, teinturiers, dégraisseurs. 3 et 5, rue Pierre Ginier, usine rue Victor-Hugo, à Courbevoie. — Durée : 14 ans et 7 mois. — Capital : 150.000 fr. — Acte du 17 fév.
- Paris. — Formation de la Société en nom collectif Krau et Baste, teinturerie en peaux, 6, rue des Ras-selins. — Durée : 10 ans. - Cap. : 40,000 fr. -- Acte du 8 fév.
- Modifications de Sociétés
- Lille. — Modification de la Société Jules DESREUMAUX et fils, blanchisseurs de fils, à Quesnoy-sur-Deûle. — Admission de Pierre Desreumaux comme associé en nom collectif. — Acte du 14 fév.
- Clôtures pour insutfsance d’actif
- Marseille. — Cremieux (Raoul), et Lauvray (Victor), teinturerie, 129, rue de Rome. — Jug. du 28 fév.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Bissonnet a vendu un fonds de teinturerie, 9, place Denfert-Rochereau.
- Paris. — M. Adam a vendu à Mme Cablé un fonds de teinturerie, 70, rue du Château.
- Paris. — M. Blanchard a vendu un fonds de teinturerie, 52, avenue Daumesnil.
- Paris. — M. Rogeau a vendu un fonds de teinturerie, 14, rue Jean-Jacques-Rousseau.
- Paris. — Mlle Terachié a vendu un fonds de teinturerie, 41, rue Caulaincourt.
- Paris. — Mlle Laferrère a vendu un fonds de teinturerie, 4, rue de Clichy.
- Paris. — Mme veuve Poussière a vendu un fonds de teinturerie, 78, avenue Ledru-Rollin.
- Paris. — Mlle Bosgleux a vendu un fonds de teinturerie, 10, boul. du Temple.
- Paris. — Mlle Ferrand a vendu un fonds de teinturerie, 7, rue Saint-Dominique.
- Paris, — Mme Arlincourt a vendu un fonds de tein-turie, 240, Faubourg-Saint-Honoré.
- Paris. — Mme Languet a vendu un fonds de teinturerie, 12, rue Condorcet.
- Paris. — Mlle Cassoulet a vendu un fonds de teinturerie, 39, rue Pigalle.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Boulogne-sur-Seine. — M. Joyaud a vendu à M. Penaud un fonds de teinturerie, 40, avenue de la Reine.
- Vincennes. — Mlle Barban a vendu un fonds de teinturerie, 55, rue de Paris.
- A MM. LES_INDUSTRIELS
- La loi sur les accidents du travail, promulguée le '9 avril, est entrée définitivement en vigueur depuis le 1er juillet. Les industriels et chefs d’entreprise sont tenus d’en afficher le texte même dans leurs ateliers en vertu de l’article 31 ainsi conçu :
- « Art 31. — Les chefs d’entreprise sont tenus, sous peine d’une amende de un à quinze francs (1 à 15 fr.) de faire afficher dans chaque atelier la présente loi et les règlements d’administration relatifs à son exécu-lion. »
- En cas de récidive dans la même année, l’amende sera de 16 à 100 francs.
- Nous informons MM les industriels que nous tenons à leur disposition deux placards reproduisant in extenso les articles de la loi d'une part, les règlements d’administration publique d’autre part.
- Prix : I placard, 0.40 ; chaque placard en plus 0.30 franco contre envoi du montant en timbre-poste ou mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
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- Dépôts: à PARIS, chez M. JeanKAHRÈS, 24, rue d’Enghien; à LILLE, chez M. Louis BALL, 183, rue Solférino; à BRUXELLES, chez MM. MURHARD et WAGNER; à DISON-Verviers, ithez M. N. J. TASTÉ.
- Le Gérant : A. FAYOLLE.
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A.. FAYOLLE^, Directeur, 20. rue Turgot.
- AVIS IMPORTANT
- Prière d'envoyer autant de lettres et de timbres qu’il y a d’annonces auxquelles on ré-4 ond.
- Prière d’indiquer toujours le numéro de V annonce.
- AGENDA OPPERMANN
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- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers, conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels,entrepreneurs, etc.
- Contenant, en outre, les feuillets de l’agenda proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usagejournalier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 93
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- . MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix. 8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- Procédés utiles dans les arts, les métiers, l’industrie, caractères, essai et conservation des substances naturelles et artificielles d’usage commun, couleurs, vernis, plastics, colle, encre, caoutchouc, matières textiles, papier, bois, feux d’artifice, verre, métaux, bronzage, nicke-lage, argenture, dorure, galvanoplastie, gravure, trempe, alliages, matières imperméables, incombustibles, artificielles, déchets, huiles, savons, parfumerie, teinture, dégraissage, blanchiment, agriculture, électricité, par J. GHERSI.
- Un volume in-8 couronne de 516 pages, avec 26 gravures, cartonné à l’anglaise.
- Envoi franco contre mandat-poste de 5 fr. 60.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- . 1er Fascicule. — Considérations générales.-— Ma-hères colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l'anthracene.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-ane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d} Rosamine et benzoïnes (e) Phta-
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la
- vinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) * hiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) zines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-ie, oxycétones et xanthones.
- 23 F^cicule. Matières dérivées de la quinoléine A. elaéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou nobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16..........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures’, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de | tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS f par Antonio Sansonè. — Un volume in-8 de 92 pages i avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints | et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- i C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en compren-i dra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de 1 machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison, Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
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- Par M. Ferdinand JEAN
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- SC
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Boie de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne, — Ire qualité, .i 12 .. à 14 ..
- — • 2e qualité .. , 11 .. 12 ..
- _ -- 3 qualité.... 6 .. 10 .. — Sisal, Yucatan... 8 50 10 25 — Honduras..... , 8 70 9. — Tgbasco....... , 7 .. 8 .. — Haïti Cap 5 25 5 75 — Fort-Liberté..,.. 5 80 6 .. — 6 .. 6 15 — St-Marc 6 50 7 . — Gonaïves 6 25 6 50 — P.-de-Paix 6 50 7 .. — Miragoane.., 5 50 5 75 — Saint-Domingo... 5 50 6 75 — Martin, et Guadel. 4 50 5 25 — Jamaïque. 5 50 7 .. Jaune Cuba et St-Yago .. 6 .. 6 50 * 6 .. 6 25 s Tuspan 6 25 6 50 • Vera-Cruz...... 6 .. 6 25 » Campêche......... 5 .. 5 25 » Carmen... 5 .. 5 25 » Tampico 6 .. 6 25 • Porto-Plata 4 75 5 . ». Haïti 4 75 5 . » Jamaïque 5 25 5 50 • Barcel et P. Cab .. 6 .. 6 25 » Rio Hacha 4 .. 4 25 » Carth. et Savan... 4 .. 4 25 • Maracaïbo ........ 4 75 575 ♦ Fustet 100 k. 14 .. 16 .. » Tatajuba (Pern.) • Bahia. ....50 k. 4 .. 5 .. • Corinto 5 10 6 50 * Amapala.... 50 kil. 5 .. 5 50 Rouge Brésil Bahia...... 7 .. 9 .. » Calliatour. .. 100 k. 15 .. 17 .. . Lima 50 kil. 8 50 10 .. » Ste-Marthe 8 .. 10 .. » 4 .. ... - » Sandal.. ... 100 k. 5 . . 8 .. » Sapan...... 50 k. 6 ., 8 .. ® Quebrach... 1000 k. 83 .. 06 ..
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k...........M — encaisse —.......................37 50..................45 ..
- Jaune ou gamb .................... M » pressé..........................22 50.................25 ..
- Coshenille On cote : 1/2 kil.
- Ténériffe zacatille.... 1 60 2 ..
- Ténérife grise............... 1 50 1 80
- Cureuma
- Bengale......50 kilos. 22 50 25
- Java, Mad > Pond....... M.................
- Dividivi
- On cote les 50 ki .... 12 • 17 .,
- Indigos
- On cote actuellement : Beng. sur v. et bl. 12k.. • fin viol et pourpre...
- 7 .. 7 25
- 6 50 6 75
- Beng. eau viol, etdito.... 6 .. 6 25 » bon violet 5 25 5 50 • moyen violet 4 75 5 .. » bon violet rouge 5 25 5 50 » bon moy. v. roug.... 4 25 4 50 « fin rouge 5 .. 5 25 » bon dito 3 75 4 25 » bon à fa cuiv 3 25 4 25 » cuiv. c?d. et bas 2 50 3 .. Java M . .. Kurpah. 2 «. 4..
- Madras . ................... 1 50 3 7 5
- Manille...,................. 2 . 3 50 Caraque..................... 2 50 4 50 Guatemala flor.............. 4 75 5 25 » bon à fin sobré............2........75 4 25 »............................—.....................cor.....................2 75 4 25 » cor. ord. à bas.........1 50 2 50 N-Gren fin et surfin.. 1/2..k..5 50 6 .. » bon à beau...................................4 • 5.• » ord. et moyen.............................2 50 3 ..
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ...............M Mers du Sud..............M . .* .. . >.
- Madagascar..............M .. ...........
- Quercitron:
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé........ 7 50 à 8 50 » gros effilé..............................6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles...........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne........................ M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- H e e g s E a e æ s fi a d
- <3 0 fi fi
- 16 . à........
- "8 ’’ '11 .’
- 12 50 13 ..
- 95 .. 85 ..
- 70.............
- 200 ............
- 205 ............
- 170.............
- 170 .. 175 .
- 70 .. ... ..
- 55.............
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie... .
- Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée .. .le k. » grise...... .le k. » zacatille naturelle le k. » noire Palmas le k. » Lanzarotte Cureuma Bengale..... » Chinois
- » Madras.......................... Galles de Chine.................. Prussiate Jaune de potasse. 190 ..
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. » bon moyen et bon coloré assez tendre.. 2 50 » moyen assez coloré un peu sec 2 25 » moyen ordinaire terne et serré 1 75
- Kurpah beauà fin.viol.et viol, rouge tendre.................. 4 .. » b. moy. à bon viol. rougo et rouge col. 3 25 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle ...............3 ..
- 3 50
- 3 ..
- 2 50
- 2 ..
- 4 50
- 3 75
- 3 50
- » moy.viol. un peufaib. mél , sablé ......... 2 50 3 .. Guatemala. Flor...... 5 50 6 .. »....................bon et bon moy. corté et sobré 3 50..4 .. »....................moyen et moyen ordinaire ...........2.......25.....3 .. Bengale beau à fin violet .. 6 50 7 50 »....................bon et bon moy.violet rouge............ 6., 7.. »....................moyen violet rouge et rouge............. 5 50 6 25 Java surfin violet et pourpre 9 50 10 .. »....................beau................et fin violet... 7 75 8 59 »....................bon à bon moyen..... 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique. . 370
- Alun raffiné (entrepôt)..... 15 ,. 17 .. » (acq.).................... 17 .. 19 .. Camphre raffiné............. 6 25 ... ..
- Cannelle de Chine............ 135.............
- » ent imp d r. Malabar 70...................
- Canefices, en sorte,.................. ,. . .. » grabel.............................. » bout à bout, naturel .. 55 .........60 ..
- » bout à bout choisi..... 90................ Couperose emballée....................................................6 ........................6 50
- Essence de térébenihine (d. fûts)......................... 95..............
- Id (s . fûts)................. 90 . ... ..
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. ..... ................ 30 .. ........
- Id. 2e bl. (entrepôt). ....... 33.............
- Galles vertes et noires..... 140 .. 170 .
- » noires Alep................................
- » blanches.................... 120 . . 130 ..
- Gomme arabique, en sorte .160.................
- » Ghésirée, en sorte........................ ..
- » Sénégal, s. bas du fleuve 160.............
- » » Galam............. 150............
- » Aden, sorte cour, bonne 130...............
- » Mogador, blonde...............
- » » blanche..................... » Laque en f. qté orange. 225 ......... » ».............................mi-orange 175................ » ».............................cerise AC 170................ » Sandaraque lavée..................... 125................. » Damar (Batavia)...................... 140.................. » ».............................Singapore.................... 80 .. 115 » ».............................Penang.......................110.................... Gomme adragante Syrie.... 350....................750 » » Anatolie. 300..............................650 Quercitron............................. M............................. Garance, racine........................ 60..................... » poudre....,.......................... 65....................... Rocou Guadeloupe....................... 95...................... » Cayenne..............................
- Safran d’Espagne, Valence pur........... ................ 80 .. ... Sulfate de cuivre(+ntrepôt) 61 ».............(acq.). .. 63 Sumac en feuilles................ » poudre....................... 26.................. ... Styrax liquide...................................170 Tamarin Madras................. 25 .. 30 Verdet, eu pains, extra sec, sous toile ....................180 .. » en pains, extra sec, sous pap.......................180...................... » bon marchand en pains 115 ».............» en boules 115 .. ...
- » raffiné en poudre sec 145 .
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ieo
- Or
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- Manille.......
- Guatemala flor
- le
- kilo
- muriati jue nitrique ...
- sulfurique
- 20 d. 9
- 36 d. 33
- 40 d. 39
- 66 d. 10
- 25 à 9
- 75
- Mexique
- 50 d.
- » tartrique... ....... Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre....
- ” » broyé........
- Borax raffiné.............. Blanc de zinc de la Méditerr.
- poudre.....................
- broyé...................... Crème ne tartre. Cristaux de soude en sacs
- de 100 kil., disp.......... Chlorure de potassium, en
- gare des Salins..... . Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude.... .....
- » de potasse............... Sel de soude 80/85, cons. et
- . 7 260 34 68 76
- 50
- 50
- »
- sobre..
- Cortès . flor..... sobre.... ord.cortès
- M ..
- 10 ..
- 8 50
- 5 ..
- 9 .
- 8 ..
- 5 ..
- 11
- 9
- 6
- 10
- 8
- 6
- 50
- 50 ..
- oo o © ®ot5
- 8
- g
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- entr. en bq.de 700 kil„ Sel de soude, 70/75, disp
- B
- » 30/35, disp...
- poude caustique 110/115, en tamb. de 300...............
- Soude caustique 110/115, en bd. de 300 kil. plaquettes boude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation.........
- . Entrepôt..............
- ulfate de fer 95 0/3 en sacs de 160 kil .........
- 20
- 7
- 21
- 40
- 19
- 20
- 12
- 30
- 39
- 4
- o 2
- 50
- 25
- 25
- 25
- 75
- 5b
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- n cote les 100 kilos: omme Sénégal b. fle.....
- ” Galam...................
- Acide tartrique........... reme de tartre Bl. du Midi — » bl. Bordedux vamphre raffiné........... erdet en pains extra sec en boules................. erebenthine en barils.....
- 135
- 117
- 70 256 174 168
- 5
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- QO 00
- à
- — or
- 85 258 176 172
- Q co co a
- INDIGOS
- Java
- pourpre... beau violet bon violet, moy. violet petit violet ord.et cuiv.
- le
- kilo
- 11
- à
- wc ord. et cuiv..
- Madras fin......
- » beau ..........
- *urpah kudd. beau violet
- Kurpah kudd. bon violet..... urpah kuddemoy. violet.... 2
- "oran kudd. petit
- Kurpah Pondich.
- L bon violet.
- “rDah Pondich • rmoyen violet..
- urpah Pondich: rd. et cuiv. ...
- 11
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- 1. sh. d. Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 3 10 » — en poudre 35 % 6 17 » Bleu de Prusse (en pâte) la
- 13
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- Acétate de plomb......... Aride acétique des arts 40%
- — chlorydrique......... — nitrique 36°.........
- — sulfurique, 66° ..... — tartrique .........
- — citrique............
- Alun épuré..............
- — ordinaire.............. Ammoniaque incolore, 22°. Bichlorure d’étain, 55°..
- — - 60°....
- Bois Campêche-Laguna. .. — — Guadeloupe
- — Jaune Centre Amérique
- Cachou jaune. V apeurs ... — brun...................
- Chlorate de potasse...... — de soude................
- Chlorure de chaux: 00 à 110° Chromate rouge de potasse — — de soude..
- Crème de tartre .........
- Cristaux de tartre.......
- — de soude ........ CurcumaBengale en racines
- — de Madras......
- — Chine . .....
- Essence de térébenthine .. Extrait de châtaignier 2 0°.. Galles de Chine et Japon.
- — vertes et noires . . Gomme Sénégal, en sortes.
- — arabique ......... — adragante rousse. Jus de citron.... Méthylène à 95°. ........
- — régie 90........... Prussiate jaune de potasse
- — — de soude..
- Pyrolignite de fer... Résine............... Rouille ..............
- Sel de soude 80°.........
- — ammoniaque.. Sel d’étain..... ..... Soufre en canons...... sublimé................
- Sumac Sicile en feuilles... Sulfate d’alumine........
- — de cuivre........... . .
- — de fer.................
- 77
- 29
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- 32
- 8 277 397
- 20 .15
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- 18 172 140 170 230 350
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- à
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- 100 120 135
- 24
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- 66 200 195
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- 70
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- 19 182 155 175 260 390
- 25 104 112 205
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- livre ..................... » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 0 0....la livre » » 8 1/2
- Aniline (huiie) pure.." — » » 4 3/4
- — (sel) pure.... — » » 4 1/2
- Anthracène 30’ A par unité au comptant................. » » 2
- Benzol 90 % ..... le gallon » 10 1/2
- Acide carbolique (crist.) 40'
- la livre » 1 »
- Magenta pure...... la livre » 3 9
- Acide picrique..... — » 12
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- Barwood............. — 3 15»
- Camwood............. — 15-20 » »
- Bo s jaune.......... — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois
- de Lima............. — 8 10 »
- Bois de camphre de la Jamaïque......... — 4/6 10 »
- Bois de camphre de-St-Domingue.... .. — ./6 10 »
- Bois de datuphre du
- Honduras............ — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 21 6 " Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 »
- Bois de sapan ..... . — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce. • le quintal » 20 »
- Extrait — .. — » 18-24 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s dépêcher... — » 11 »
- Grains de Perse . — T» 48 »
- Bois de campèche — » 15 42
- Potasses
- Bichromate......la livre... » » 4
- Binoscalate .... — » » 5
- Carbonate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique........ — 25 15 »
- Chlorate ........la livra.. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4 -
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)............ — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-
- verpool ou chargés sur vo e ferrée aux lieux de fabrication.
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- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- ce la Teinture'et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le. prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. —Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brûle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matérie1 pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- ée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C• Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
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- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour b'anchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, y, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1830. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression.
- Auiles pour graissage
- Eamelle (Henry), t. quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille Nora).
- Machines d’apprêt
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- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ». . ,
- Machines à couper les étoffes
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- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
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- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspira-teur brev. s.g.d.g.
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- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour),
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- Legrand (P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits chimiques.
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- 5 Avril 1901.
- 45e Année. — N* 7
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15 fr.
- — Six mois........ 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an..........20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- annonces : I Falleascenclaise): : : J S:
- Prix à forfait pour insertions répétées II sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
- • - = = -al
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuoent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Lois ouvrières.
- machine à teindre tous textiles (suite et fin). nalyse d’une pièce de tissu écru. pointure des chaînes de coton (suite et fin). Recettes d’impression sur tissus. ®Sectionnements et procédés nouveaux. ivers. .— Jurisprudence. — Accidents du travail. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- Cette publication est faite sous forme de « cahier » ou fascicule, de façon qu’au fur et à' mesure des modifications introduites dans cette législation, nous puissions les indiquer rapidement dans un nouveau « cahier » complétant le ou les précédents.
- Le premier cahier comprend la totalité des lois ouvrières actuelles (de 1848 à 1900). Il paraîtra dans la première quinzaine d’avril.
- Le prix du premier cahier est fixé à 5 francs.
- Les souscriptions, accompagnées de leur montant, sont reçues aux bureaux du journal: 20, rue Turgot, à Paris.
- LOIS OUVRIÈRES
- La Législation ouvrière a pris une telle importance en ces dernières années, elle a donné ou à tant de textes successifs, provoquant -xrmemes tant de réclamations et de modifi-ions, que les intéressés n’arrivent que diffi -aeement à s'y reconnaître au milieu de ces lois, crets ministériels disséminés dans maints volumes officiels.
- siAussi nombre d'industriels nous ont-ils à en d intérêt urgent qu'il y aurait pour eux et ondenser en une publication unique, claire de omple te, ces textes si nombreux qui, allant iat- 48 à 1900, forment actuellement la Légis-on ouvrière de la France.
- dinous venons de terminer ce travail de coor-decnclen, et de réunir en un volume ces lois, Travail eyarrêts ministériels concernant le
- u»1 Hygiène et les Accidents.
- MACHINE A TEINDRE TOUS TEXTILES tissus, fils et autres par division et projection des couleurs, permettant d’obtenir tous effets de teintures multicolores, iris ou prismatique, principes, appareils, organes, moyens ei produits applicables universellement
- par M. Delacroix (Suite et fin)
- Les côtés de cadre dans le sens de la longueur du fil peuvent être mobiles ou articulés, munis de ressorts à boudin ou de tendeurs quelconques, de telle sorte que l’on obtient rapidement et facilement la tension des fils dans le sens de la longueur.
- Ce cadre, ainsi préparé, est ensuite placé sur un chariot continu, maintenu et retenu dans des encoches ménagées à cet effet.
- La nappe ainsi préparée est entraînée par le chariot
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- 98 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- et reçoit l’impression du ou des premiers rouleaux ; l’impression pouvant être donnée au-dessus et au-dessous de la nappe, puis la nappe étant entraînée par le mouvement continu du chariot ou chaîne sans fin, elle reçoit successivement l’impression du ou des deuxième rouleaux, des troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième rouleaux, ou d’un plus grand nombre si besoin.
- 2e Addition.
- Cette addition résulte des applications nouvelles indiquées ci-après, dont M. Delacroix revendique la propriété, tant comme principes, organes, idées, moyens et produits nouveaux applicables à l’industrie de textiles.
- Indépendamment de sa machine à teindre par projection, le principe et les organes de sa machine peuvent être employés en totalité ou partie à l’apprêt des tissus, sans pression ou sous pression; ainsi, au lieu de projeter sur le tissu une substance colorante quelconque, fécules, gommes, etc., diluées dans l'eau, corps gras, huiles, vaselines, etc., ou des sels quelconques, chlorures, sulfates de zinc, etc que je suis libre de choisir et d'employer selon les genres de tissus et d’apprêts.
- Il peut également obtenir cette projection, soit à l’aide de ventilateurs à ai»’ comprimé, pompes, com-presseurs, soit à l’aide delà vapeur sous pression, etc.
- On peut également opérer sous pression ou à l’air libre ; sous pression, tous les principaux organes de la machine étant limités par des cloisons étanches de telle sorte que l’apprêt que l’on désire projeter, que le tissu que l’on veut apprêter soient ainsi à l’abri de tout contact avec l’air extérieur; ou mieux encore, on peut faire que tous les principaux organes de la machine soient fixes ou mobiles et alors disposés sur un chariot enfermés dans une chambre ou un récipient appropriés à cet effet, recevant leur mouvement extérieurement, et dans lequel est convenablement introduit après enroulement préalable le tissu que l’on veut apprêter.
- Ce tissu se déroulera automatiquement, passera entre des embarrages convenablement disposés à cet effet, ainsi que cela a été précédemment décrit et se réenroulera au fur et à mesure qu’il aura reçu l’apprêt projeté ou en suspension par saturation ambiante.
- On conçoit aisément les résultats que l’on peut obtenir en opérant ainsi.
- Non seulement sous l’action de la vapeur le liquide ou la composition qui doit servir d’apprêt est projetée pulvérisée, mais pénètre, traverse le tissu ; mais encore, sous l’influence de cette même action de la chaleur dégagée, les filaments s’ouvrent et contribuent à l’absorption absolue par le tissu de l’apprêt projeté.
- On conçoit également qu’au lieu de projeter directement et immédiatement l’apprêt sur le tissu, tant à l’envers qu’à l’endroit, à sa sortie des embarrages,'on retarde cette action et qu’on le fasse reculer plusieurs fois de bas en haut et réciproquement pour le soumettre à l’action de la chaleur, ou d’un ou plusieurs jets de vapeur,toujours pour le gonfler et faciliter l’absorption de l’apprêt; de même après l’apprêt au lieu d’être déroulé immédiatement, il peut rester enroulé plusieurs heures, ou déroulé et circuler dans une chambre chaude, ou être saisi par le contact de cylindres chauffés à la vapeur, et cela selon la nature de l’apprêt que l’on veut obtenir.
- 3e Addition fig. 3 à 18.
- Cette addition résulte des applications générales indiquées ci-après et dont M. Delacroix revendique la propriété, tant comme principes, organes, idées, moyens, dispositions et produits nouveaux applicables à l’industrie des textiles et universellement.
- Dans le brevet, il revendique tous effets multicolores obtenus par division et projection directe des couleurs; il peut obtenir ces mêmes effets indirectement, soit reproduits par la gravure, en creux ou en relief, obtenue sur des surfaces quelconques, cylindriques, planes, etc.
- Il est évident qu’en isolant les unes des autres les couleurs obtenues par division et projection on peut, à l'aide de calques cuccessifs et multiples, reproduire par la gravure l’aspect absolument imprévu et original des couleurs projetées, diminuer, amplifier ou modifier les effets ainsi obtenus et les combiner avec tous modes de gravures, soit avec tous dessins, lignes» rayures, carreaux, diagonales, fleurs, paysages, etc.
- Ainsi qu’on le remarque en élévation, fig. 3, el en plan, fig. 4, est une disposition ou canalisation de trois tuyaux I, N, O, et divers autres organes, sur 1® tuyau à air I sont vissés des robinets injecteurs J, sur lesquels s’emmanchent des organes ou systèmes porte-tubes K, de tubes aspirateurs recourbés &, plongeant dans des godets a contenant le liquide que l’on doit l projeter ; ces godets a sont vissés sur le tuyau d’a-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- menée d’eau N; à l’intérieur de ces godets a sont des tubes de trop-plein c déversant dans des entonnoirs P vissés sur le tuyau de retour d’eau 0.
- Sous l’action, soit d’un ventilateur à air comprimé, soit d’une pompe à air, soit de la vapeur, reliés à la conduite I, les pulvérisateurs J, K, b, aspirent, pulvérisent et projettent à l’intérieur des tuyaux à pavillons Q, le liquide destiné à l’humidification des salles, locaux, etc.
- Ces différents organes sont convenablement assujettis près de la colonne A, à l’aide des colliers et ferrures B, C, D, ou de tous autres moyens que je suis libre de choisir.
- On comprend aisément qu’en lançant à l’aide d’un tube conoïdement disposé, un jet d’eau sous pression à l’intérieur d’un cylindre le jet, se brisant sur un cône, disque ou tout autre organe, se divisera, fera le vide dans le cylindre et entraînera l’air ou tout autre élément qui se trouvera derrière lui; en disposant à l’avant du jet, soit des disques, cercles, ou une série de lames superposées diagonalement les unes aux autres, ou toiles métalliques, tôles perforées, on évitera tout inconvénient résultant de la pulvérisation.
- Aucune gouttelette ne pourra être projetée; seuls l’air, l’humidité et les éléments qu’on peut désirer y associer seront entraînés par le courant ainsi produit soit dans le cylindre, ou tout récipient d’une forme quelconque.
- La figure 17 représente une coupe de tube porte-pulvérisateurs pour disposition en batterie.
- ANALYSE D’UNE PIÈCE DE TISSU ÉCRU
- Une question qui a, dans certains cas, une importance capitale aussi bien pour le marchand que pour le blanchisseur apprêteur est celle de savoir lorsqu’ils se trouvent en face d’une pièce d’étoffe écrue, que ce soit du calicot, de la toile ou un lainage quelconque, les conditions dans lesquelles se trouvent ces tissus, et quels genres de préparations ils peuvent avoir subies, Soit par un encollage ou une charge trop forte et de se rendre compte des défauts qui peuvent en résulter. La quantité plus ou moins grande d’encollage peut avoir une très grande influence sur le procédé du blanchiment. Afin de bien nettoyer et de bien blanchir une pièce d’étoffe qui aura été fortement encollée, il
- faudra forcément avoir recours à des procédés chimiques plus efficaces et plus violents que si on se trouve en face d’une pièce n’ayant été que faiblement encollée.
- D’un autre côté, il y a lieu de tenir compte que par les temps actuels où la question de la purification des cours d’eau est à l’ordre du jour, les tissus lourdement encollés donnent lieu à la production d’une plus grande quantité d’eaux résiduaires beaucoup plus chargées de pollutions dont il est bien plus difficile de se débarrasser.
- il y a lieu d’examiner les étoffes écrues, au point de vue des matières suivantes : 1° l’amidon, la farine, et les matières grasses quelconques ; 2 des matières de charge insolubles, telles que les barytes, le blanc minéral, le china clay, etc., et 3° les sels minéraux solubles, tel que le chlorure de magnésium, le chlorure de zinc, les sels d'Epsom, le sel Glauber, etc. Il est assez difficile de trouver un procédé d’analyse qui comprenne toutes ces différentes substances, il conviendra donc dans l’analyse de modifier de temps en temps l’opération selon le résultat des premiers essais qui auront été faits.
- Humidité. — Afin de déterminer l’état d’humidité on prélève un morceau de l’étoffe d’environ 5 gr. qu’on place dans un four à air chaud à la température de 50° c• jusqu’à ce qu’il soit complètement sec, en le pesant deux fois à l’intervalle d’une heure, on verra qu’il aura perdu de son poids ; généralement une pièce d’étoffe contient de 7 à 8 pour cent d’humidité. Si cette humidité dépasse ce chiffre c’est que la proportion d’eau est excessive, ce qui est dû à la présence de substances hygroscopiques comme le chlorure de magnésium, ou le chlorure de zinc.
- Matières minérales. — On place 5 gr. de l’étoffe dans un vase de porcelaine ou mieux, de platine, qui aura été préalablement pesé, on le fait chauffer sur un réchaud Bunsen jusqu’à ce que les matières noires carbonisées soient complètement brûlées et qu’il ne reste plus que des cendres blanches. Un tissu pur ne laissera qu’un pour cent de matières minérales, tout excédent représentera une quantité de matière minérale quelconque.
- Matières grasses. — Les 5 grammes de tissu séchés dans le four sont placés dans un extracteur à graisse avec de l'éther de pétrole, et la graisse en est extraite comme de coutume. L’éther de pétrole est mis ensuite dans un vase préalablement pesé; puis, on fait éva—
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- porer l’éther premièrement sur un bain d’eau, et ’ deuxièmement sur un bain d’air, on pèse ensuite les résidus de graisse. Il sera nécessaire d’examiner les résidus gras afin de voir s’ils contiennent de la cire de paraffine, de la graisse ou de l’huile saponifiables, tel que du suif ou de l’huile de noix de coco; pour cela, on ajoutera aux résidus dans le récipient, 25 cc. d’une solution alcoolique de potasse caustique en laissant bouillir pendant une demi-heure ; on mélange ensuite de l’eau chaude, et on transfère le mélange dans un entonnoir de séparation, on ajoute un peu d’éther de pétrole, en remuant bien le mélange on laisse reposer un moment, puis on fait couler la couche liquide, on lave l’autre couche à l’eau chaude et on rince dans un récipient préalablement pesé, en faisant évaporer ensuite l'éther; toute quantité de cire paraffine présente restera au fond du récipient.
- Matières minérales. — On fait bouillir 20 gr. du tissu dans 500 c. c. d’eau contenant 10 gr. d'acide nitrique, pendant environ une demi-heure, puis, on presse bien le tissu, on le fait encore bouillir deux ou trois fois dans de l’eau claire pour que les matières solubles soient dissoutes. Tous les liquides résultant de ces lavages sont mélangés ensemble et passés à travers un papier à filtrer, des matières non solubles, telles que china, elay, barytes oublanc minéral se trou vent séparées ; on les fait sécher et on les brûle dans un creuset en porcelaine et on les pèse. La partie filtrée est ensuite bouillie et réduite à un degré suffisant ; on en retire des portions équivalentes, et le zinc, le calcium, le magnésium, le sodium, l’acide hydro-ehlorique ou l’acide sulfurique que chacune contient sont déterminés de la façon usuelle. La présence d’amidon peut être déterminée en faisant bouillir un peu de l'étoffedans de l’eau et en y ajoutant quelques gouttes d’iode, il se produira une coloration bleue prononcée s’il se trouve de l’amidon dans la solution.
- En considérant la chose au point de vue du blanchiment, et des effets que ces différentes matières peu-vent avoir sur celui-ci, on peut dire, dès à présent, que la présence de farine ou d’amidon n’a aucune mauvaise influence sur le blanchiment, ils ne font qu’augmenter la pollution des eaux résiduaires. Le suif, l’huile de noix de coco, ou les graisses similaires nécessitent plus de chaux et d'alcalis parce qu’ils se trouvent onvertis en savon et par conséquent empêchent l’action de ces agents alcalins sur les graisses naturelles du coton, il faut donc en employer davan
- tage. Lorsqu’il se présente une assez grande quantité de cire parafine, une partie peut très bien échapper au traitement, et, dans ce cas, il peut en résulter des taches jaunes sur le tissu et une teinture inégale lorsque le tissu est teint après le blanchiment. Les matières minérales telles que les barytes et le blanc minéral n’ont qu’une action mécanique, et n’ont matériellement aucune influencesur la quantité de produits chimiques qui doivent être employés dans le blanchiment, mais le tissu demandera plus de lavages s’il s’en trouve que s’il ne s’en trouve pas.
- Une quantité plus ou moins grande de sulfate de soude ou de magnésium, par sa présence a une influence sur la chaux, car ces produits ont pour effet de convertir celle- ci en sulfate qui forme alors une masse inerte.
- Les sels de calcium ou de magnésium ont une influence sur le bouillage à la résine en formant du savon de résine, lequel, s’il reste sur le tissu par places, provoque souvent des taches.
- TEINTURE DES CHAINES DE COTON (suite et fin)
- La couleur produite ainsi est un noir foncé ; on pourrait également obtenir un noir bleu foncé en employant un bain de développement de 1/2 kil. de dia-mine phénylène dissoute dans 1 kil. de soude et 1/2 kil. de beta-naphthol dissout dans de l’eau avec 1 livre de lessive de soude à 70° d. En employant le bain dyasotisant pour de nouvelles quantités à teindre, l’addition qui sera faite pour renforcer le bain n’a pas besoin de dépasser un tiers de la quantité primitive. Le bain devra toujours sentir l’acide nitrique, ceci est une indication pour sa formation. On ne doit pas employer un bain qui aura, ou attendu quelques heures sans être employé, ou qui aura passé la nuit, dans chacun de ces cas, il faut, de force, refaire un bain nouveau. La quantité à ajouter au bain de développement en employant ce bain pour des marchandises nouvelles devra consister, pour le noir foncé de 250 gr. de diamine phénylène dissoute dans 350 gr. de soude et 150 gr. de beta-naphtol dissout dans 150 gr. de lessive de soude à 70 d. Il est préférable de laisser la chaîne aussi développée pendant quelques heures dans le bain avant de rincer, la couleur gagnera ainsi en intensité. Lorsque le temps que l’on aura ainsi jugé convenable sera écoulé, passer dans un
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- bain simple au savon en employant 1 kil. de savon et 1/2 kil. de soude par 50 kil. de chaînes, puis rincer et laisser sécher. Ce noir est non seulement. bon pou les chaînes de marchandises devant être tissées, mais aussi pour la plupart des tissus devant être teints.
- On peut obtenir un très joli bleu, aucunement intérieur au bleu indigo comme résistance à l’usage et au lavage pour les teintes claires avec le bleu diami-nogène RR dans un bain peu allongé. Pour un bleu moyen on ajoutera au bain 75 gr. de bleu diaminogène RR = 125 gr. de bleu diamine azo B, 125 gr. de sel de Glauber et 25 gr. de soude. On doit plonger deux fois, en ajoutant la deuxième fois les mêmes quantités que ci-dessus. On rince ensuite légèrement, on diazo-tise ainsi que pour le noir, on rince dans de l’eau acidulée et on développe avec 1 kil. 1/2 de beta-naphtol dissout dans 1 kil 1/2 de lessive de soude à 70° d. Pour employer ce bain une autre fois renforcer le bain de développement avec un tiers des quantités ci-dessus. Dans ce cas aussi la marchandise devra rester dans le bain pendant quelques heures avant d’être rincée. Si on veut obtenir un bleu plus vif, plonger dans un bain nouveau composé d’environ 50 gr. de bit u-veau méthylène GG ou H en ajoutant 100 à 1%v6.. d’alun afin d’amortir l’action.
- Pour remplacer la couleur cachou l’emploi du brun diamine M est excellent. Après la teinture on le fixe dans un bain de 4 pour cent de bichromate. Pour les couleurs jaunâtres le cachou diamine fait bien l’affaire, on le diazotise absolument comme le noir, mais il n’est pas rincé après la; teinture, on le fait passer directement dans un bain bouillant de soude qui développe et fixe en même temps la couleur brune, on ’ ince ensuite et laisse sécher'.
- Cette teinte d’un brun jaunâtre est résistante au lavage. Pour toute autre teinte plus légère une teinture simple avec le diamine correspondant fera très bien l’affaire, car ces diamines sont assez résistants au lavage et au tissage sans qu'on ait besoin d’avoir recours à un traitement quelconque subséquent. Les noirs et les bruns immédiats méritent également quel qu’attention pour la teinture des chaînes dans des bains écourtés; en les développant avec du bichromate de potasse ils donnent des teintes d’une grande ré-sistance au lavage au savonnage et à la lumière, et Conviennent parfaitement à la teinture deschaines. Il y a bien quelques petites difficultés à prévoir, mais elles ne sont pas insurmontables.
- RECETTES D’IMPRESSION SUR TISSUS
- Nous donnons comme suit quelques recettes d’impression sur tissus de coton et sur tissus de laine qui nous sont particulièrement recommandées :
- Violet sur coton
- Composer la pâte d’impression suivante :
- 2 kil. de produit épais gommeux
- 1 » violet de chrome
- 225 gr. acétate de chrome à 32° .
- Imprimer, passer à la vapeur pendant une heure sans pression, laver, savonner, laver encore une fois et laisser sécher.
- Bleu foncé sur coton
- La pâte d’impression est faite comme suit : 140 gr. bleu méthylène N.
- 1 kil. 170 » acide acétique
- 285 » acide tannique
- 2 lit. 800 produit épais à la gomme dragon.
- Imprimer, passer à la vapeur pendant 1/2 heure, faire passer par un bain de sel émétique taririque ou d’antimoine, laver, savonner et laisser sécher.
- Bleu marine foncé sur tissu de laine
- 115 gr. bleu solide BD.
- 1 lit. d’eau
- 1 » liqueur gommeuse
- 225 gr. acide acétique.
- Imprimer sur l’étoffe préalablement préparée au chlore, pousser à la vapeur pendant une heure sans pression, bien laver et laisser sécher ensuite.
- Brun chocolat sur tissu de lains
- La pâte d’impression est composée comme suit : 30 gr. amaranthe
- 60 » or diamine
- 15 » noir naphtol B.
- 1 lit. d’eau
- 115 gr. oxalate d’ammonium
- 30 » chlorate de potasse
- 1 kil. gomme anglaise.
- Imprimer sur l’étoffe préalablement passée au chlore, passer à la vapeur sans pression pendant une heure, laver et faire sécher. ’
- Rouge foncé sur tissu de laine
- Préparer la pâte à impression suivante :
- 215 gr. amaranthe
- 1 lit. d’eau
- 1/2 » liqueur gommeuse.
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- 600 gr. dextrine
- 280 » acide acétique.
- Imprimer sur l’étoffe préalablement préparée au hlore, passer à la vapeur, laver et laisser sécher.
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL PERFECTIONNÉS pour le traitement des fibres animales ou végétales par la Société « The International Fibre SYNDICATE Limited et M. Arthur Gastrell Dear
- Conformément à la présente invention dont le but est de débarrasser les fibres animales et végétales de la graisse, de la gomme et des autres impuretés, et de les sécher finalement, on commence par faire passer la fibre à traiter par une cuve contenant une solution chimique convenable destinée à enlever la graisse, la gomme ou les autres impuretés. La fibre est ensuite arrosée et lavée avec une solution chimique ou de l’eau dans une cuve ou dans un auget peu profond, ouvert à une extrémité et par lequel on fait passer un courant d’eau. Après ce traitement, la fibre peut passer ou non par une seconde cuve de rinçage, puis elle est pressurée ou comprimée de manière à en extraire l’excédent d’eau ou de solution chimique.
- La fibre est ensuite détachée ou écartée en passant sur un rouleau ou tambour de battage, animé d’un mouvement de rotation rapide.
- La fibre est ensuite blanchie ou séchée en passant au moyen de tabliers sans fin à travers une chambre dans laquelle cette fibre est soumise à l’action d’air chaud ou de gaz de blanchiment. L’air contenu dans cette chambre de blanchiment ou de séchage est évacué du côté de la fibre opposé à celui sur lequel l’air ou un gaz de blanchiment est admis, et ladite chambre est pourvue de dispositifs convenables pour chauffer l’air ou le gaz de blanchiment avant qu’il ne vienne en contact avec la fibre.
- Les bandes sans fin qui transportent la fibre à travers l’appareil se composent de fils métalliques convenables recourbés en forme de rectangle ou demi-maille, les angles de l’un des fils s’entrelaçant mais
- ne faisant pas corps avec les angles du fil adjacent, ni d’un côté ni de l’autre. Les extrémités des fils métalliques sont repliées ou rivées sur les côtés des bandes, et les côtés de la bande peuvent être combinés avec de la toile ou autre matière convenable. Ces bandes possèdent la solidité ou rigidité d’une maille fine combinée avec un certain degré d’élasticité et peuvent être employées aussi bien pour transporter les fibres que comme courroies motrices.
- Les rouleaux ou tambours qui portent lesdites bandes sans fin présentent à leur centre une circonférence plus grande qu’à leurs extrémités, lesquelles jouissent de collets.
- Le tambour batteur est pourvu, sur sa périphérie, de saillies qui servent à écarter ou séparer la fibre et à l’entraîner en avant.
- PERFECTIONNEMENTS apportés aux appareils à décortiquer les fibres textiles
- par M. Dear et la Société dite : International Fibre Syndicate Limited
- D’après les particularités de l’invention envisagée, on introduit la matière fibreuse brute, soit par un introducteur ou bec recourbé, ou bien directement dans la machine entre une paire de rouleaux broyeurs ou découpeurs, qui peuvent être lisses, à rainures, cannelés ou munis de lames, suivant la nature de la matière à traiter.
- La matière fibreuse passe ensuite entre une paire de rouleaux à lames ou sans fond, qui tournent plus rapidement que les premiers rouleaux mentionnés.
- Puis, cette même matière ligneuse passe ensuite entre une paire de rouleaux cannelés, ajustables, pres-seurs et broyeurs, lesquels tournent plus rapidement que les rouleaux à lames ou sans fond.
- Un filet d’eau peut être dirigé sur la matière fibreuse à chaque passage entre les rouleaux désignés ci-dessus.
- La matière fibreuse est ensuite présentée, sur une enclume, à un tambour broyeur ou batteur, qui tourne plus rapidement que les rouleaux presseurs et broyeurs et consiste en disques d’extrémité ayant des ouvertures centrales et joints par des barres ou tiges lui donnant la forme d’un tambour ouvert, de plus monté de façon à pouvoir tourner sur un arbre ou une broche convenable. Des lames d'éventail peuvent être mon-
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- tées sur l’axe du tambour, dans le but de créer un courant d’air centrifuge entre les batteurs pendant que le tambour tourne ; de n’importe quelle forme en section transversale, les barres ou tiges précitées constituent des lames broyeuses ou coupeuses. Avec ce tambour, toute obstruction est supprimée, tous les fragments d’enveloppe et autres déchets sont écartés. La matière fibreuse passe entre ce tambour broyeur et un tablier, de préférence, en acier, fixé par des chaînes à la plaque du fond, et ajustable à volonté de façon à augmenter ou diminuer l’espace entre ledit tablier et les batteurs du tambour broyeur; par ce moyen, on peut régler l’action du tambour sur les fils. Ce tablier peut être percé et enfermé dans une chambre. L’eau est amenée entre les ouvertures du tablier, de manière à retirer plus sûrement les fragmens d’enveloppe ou les pellicules ; une pression d’air ou le vide peuvent être substitués à l’eau.
- Ce tambour broyeur est placé dans une chambre ayant trois de ses côtés clos, la partie supérieure demi-close et le fond ouvert. Au-dessus de cette chambre, se trouve un éjecteur dans le but de retirer du tambour tous les fragments résineux ou de déchets quelconques.
- Une bande transversale sans fin placée en dessous du fond ouvert de cette chambre peut aussi être em-ployée pour emporter lesdits déchets.
- La fibre est conduite du tambour broyeur, entre deux bandes transversales sans fin, qui se meuvent à une vitesse différente afin d'ôter par le frottement tout fragment d’enveloppe qui pourrait encore adhérer.
- PROCÉDÉ DE LAVAGE
- de désuintage ou de dégraissage et de 'blanchiment applicable aux laines brutes et à toutes autres matières textiles brutes ou ouvrées
- par MM. Alphonse Bourin et François AYMERIC
- Ce procédé de lavage, de désuintage ou de dégrais-sage et de blanchiment des laines et autres matières textiles brutes ou ouvrées, repose essentiellement sur l’emploi de l'ozone, agissant à haute dose, dans le vide et à courant direct, c’est-à-dire au fur et à mesure de sa production, pour exercer sur les laines et autres matières textiles, soit à l’état brut, soit à l’état ouvré et par exemple après tissage, un traitement qui rem
- place les opérations habituelles du lavage, du désuintage ou de dégraissage et de blanchiment.
- Pour l’exécution du système, les matières textiles sont disposées dans un récipient de dimensions et formes quelconques en y plaçant les matières, si elles sont brutes, sur des diaphragmes à claire-voie, et, si ce sont des tissus, en les enroulant sur des tubes perforés par un bout desquels arrive l’agent de traitement.
- L’ozone est produit de la manière ordinaire et pénètre aussitôt après dans la partie inférieure du récipient contenant les matières textiles, il s’en échappe à la partie supérieure. Avant son admission, un vide aussi complet que possible doit être fait dans le récipient, et cela par les moyens connus ; grâce à ce vide, l’ozone agit énergiquement et uniformément sur toutes les parties de la matière contenue dans la capacité et la débarrasse des substances dont elle était souillée.
- Lorsque l’action de l’ozone sur la matière textile pendant le temps suffisant pour produire les autres résultats recherchés ne l’aura pas blanchie au degré désiré, on pourra, si on le préfère, au lieu de prolonger cette action, recourir à un autre agent décolorant, à l’anhydride sulfureux par exemple travaillant aussi dans le vide.
- PRÉPARATION D’UNE PATE FLUIDE D’INDIGO qui ne dépose pas
- Par la Société dite : BADISCHE ANILIN und soda Fabrik
- En cherchant à préparer pour le commerce et pour la teinture à la cuve une pâte d’indigo pur, la Société susmentionnée s’ast longtemps heurtée à la difficulté d’obtenir, par exemple, au moyen d’indigo synthétique ou d’indigo végétal raffiné, une pâte qui soit aussi concentrée que possible et pourtant fluide et quine dépose pas. Cette Société a surmonté les difficultés signalées ci-dessus en additionnant l’indigo à transformer en pâte d’une petite dose d’épaississants (matières protéiniques et gommiques) tels que la colle d'os, la colle de peau, la colle de poisson, la colle de soie, l’albumine, la caséine, le gluten végétal, la gélatine, la solution de gomme, l’amidon, la dextrine, etc.
- Voici maintenant un exemple :
- Introduire peu à peu et en ayant soin de bien agiter ; 1,000 kilogs de tourteau d’indigo à 40 % d’indigo
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- sec dans une dissolution de 2 kilog. de colle dans 500 litres d’eau.
- En délayant, on obtient une purée homogène, que l’on peut, par addition d’eau, porter à la teneur voulue.
- DISPOSITIF DE RENVERSEMENT des cylindres de décatissage.
- Par M. John Thomas Lister.
- L'objet de la présente invention est un dispositif de support des cylindres à vapeur employés pour le décatissage des étoffes, construit de façon à recevoir les-dits cylindres horizontalement pour y enrouler l’étoffe, puis à permettre de les renverver lorsqu’on veut y injecter la vapeur et enfin, après l’opération de décatissage, de les ramener dans leur position horizontale primitive pour le déroulage de l’étoffe.
- Le cylindre de décatissage, creux et percé à sa périphérie d’une infinité de petits trous, est monté, de ses tourillons centraux saillants (creux également), dans les œillets extrêmes d’une arcade demi circonférique, traversée radialement en son milieu par une douille ; cette douille se passe sur le tourillon d’une autre douille, enfilée sur une colonne, à frottement doux, et que l’on fixe à la hauteur requise à l’aide d’une forte vis de serrage.
- Pour se servir de cet appareil, on enroule d’abord l’étoffe sur le cylindre tenu horizontalement et on renverse ensuite celui-ci verticalement en faisant tourner l’arcade sur son pivot ; puis on fixe le raccord qui doit faire communiquer l’un des tourillons du cylindre avec le tuyau d’amenée de vapeur et, par l’ouverture d'un robinet spécial, en fait arriver le jet de vapeur pendant un temps déterminé. Après, on ferme le robinet, dévisse le raccord, tourne l’arcade avec le cylindre dans la position horizontale et en déroule le drap décati. L’appareil se trouve maintenant prêt pour une nouvelle opération.
- PROCÉDÉ POUR RENDRE IGNIFUGES et imperméables les tissus de tout genre
- Par M. Carl Baswitz.
- Suivant les particularités de la présente invention, on traite les étoffes à l’aide d’un pinceau, d’une brosse ou d’une machine à apprêter, par une solution spéciale dont la formule de mélange la plus avantageuse comprend : _1
- 34 parties d’amphiboline ;
- 2 parties de colle.
- 2 parties d’alun de chrome ;
- 2 parties de sulfate d’ammoniaque et 53 parties d'eau.
- Les étoffes ainsi traitées sont absolument ignifuges, imperméables et d’une grande souplesse.
- (Reproducton interdite)
- JURISPRUDENCE
- COUR DE CASSATION
- (Chambre criminelle)
- Présidence de M. Lœw, président.
- ÉTABLISSEMENTS INDUSTRIELS. — LOI DU 30 MARS 1900.
- — HEURES DE REPOS. — JOURNÉE DE TRAVAIL. — REPOS AU COURS DE LA JOURNÉE. — HEURE DE DÉPART. REPOS CLOTURANT LA JOURNÉE DE TRAVAIL.
- La disposition de la loi du 30 mars 1900 modifiant la loi du 2 novembre 1892, aux termes de laquelle le repos doit, dans les établissements industriels, avoir lieu aux mêmes heures, vise aussi bien le repos qui clôt la journée de travail que le repos qui la divise; cette disposition de loi n'est obéie qu’autant que, sans distinction d’âge ni de sexe, et sous la seule réserve d’exceptions formelles, le travail pour tous les établissements à personnel mixte commence, s’interrompt et cesse aux mêmes heures.
- Aussi, le chef d’établissement tombe sous le coup des dispositions législatives précitées, lorsqu’il fait travailler certains ouvriers adultes de cinq heures du matin à six heures du soir, alors même que tous ont le même repos de midi à une heure, et qu'ils n’ont pas dépassé la limite de durée des heures de travail fixée par la loi.
- Ministère public contre Lévy
- Faits. — M. Lévy, industriel à Nancy, était poursuivi devant le Tribunal de simple police pour infraction à l’article 1er de la loi du 30 mars 1900, qui veut, par adjonction aux dispositions de la loi du 2 novembre 1892, que les repos aient lieu « aux mêmes heures » dans tous les établissements em-
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- ployant un personnel mixte. L’infraction consistait, au dire du ministère public, en ce que deux ouvriers de M. Lévy travaillaient de 5 heures du matin à 5 heures du soir, tandis que le surplus du personnel travaillait de 6 heures du matin à 6 heures du soir, avec un repos général de midi à i heure pour tous les ouvriers sans distinction. Entre autres moyens de défense, le chef d’entreprise prétendait avoir satisfait aux dispositions ci-dessus en prescrivant un repos uniforme, « à la même heure » du milieu du jour. Le ministère public soutenait, au contraire, que cela ne suffisait pas et que le travail devait prendre fin « à la même heure » du soir pour tout le personnel.
- Cette dernière interprétation a prévalu devant la Cour suprême qui, dans l’intérêt de la loi, a cassé le jugement du Tribunal de simple police de Nancy, en date du 8 août 1900, lequel avait renvoyé M. Lévy des fins de la poursuite dirigée contre lui.
- Voici l’arrêt de la Chambre criminelle, d’après la Guette judiciaire :
- La Cour,
- Attendu qu’aux termes de l’article 1er de la loi du 30 mars 1900, les articles 3, 4 et 11 de la loi du 2 novembre 1892 sur le travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels sont modifiés ainsi qu’il suit :
- « Art. 3. — Dans chaque établissement, sauf les usines à feu continu et les mines, minières ou car-rières, les repos auront lieu aux mêmes heures pour toutes les personnes protégées par la présente loi » ;
- Qu’aux termes de l’article 2, il est ajouté à l’article rer du décret-loi des 9-14 septembre 1848 la disposition suivante :
- « Toutefois, dans les établissements énumérés dans l’article 1er de la loi du 2 novembre 1892, qui emploient dans les mêmes locaux des hommes adultes
- et des personnes visées par ladite loi, la journée de ces ouvriers ne pourra excéder onze heures de tra-vail effectif... » ;
- Attendu que le procès-verbal visé au jugement constate en fait que, dans l’établissement visité par ^inspecteur départemental, deux ouvriers travail-laientde 5 heures du matin à 5 heures du soir, tan
- dis que le surplus du personnel travaillait de 6 heures du matin à 6 heures du soir, avec un repos de midi à 1 heure pour tout le personnel sans distinction ;
- Qu’en cet état, pour écarter l’application de la disposition ci-dessus transcrite de l’article 3 modifié de la loi du 2 novembre 1892, le jugement prétend que les adultes hommes ne figurent pas au nombre des « personnes protégées » pour lesquelles la loi entend unifier non seulement la durée totale de la journée de travail, mais aussi la répartition du travail dans les limites de cette journée ; qu’à cet égard, le jugement entend se fonder sur ce qu’aucun texte ne s’opposerait à ce que, quoique employés dans un établissement à personnel mixte, les ouvriers adultes commencent leur travail une heure plus tôt que le reste du personnel, si du reste ces ouvriers ne dépassent pas un total d'onze heures, et s’ils ont leur repos à la même heure que les autres ;
- Mais attendu, d’une part, qu’en édictant dans le cercle des prévisions qu’il régit que les repos auront lieu aux mêmes heures, le texte précité vise aussi bien le repos qui clôt la journée de travail que le repos qui la divise ,
- Qu’il n’est pas exact de dire, avec le jugement entrepris, que des ouvriers, dont les uns cessent leur travail de 5 heures du soir à 5 heures du matin, et les autres de 6 heures du soir à 6 heures du matin, ont les mêmes heures de repos, par cela seul que tous interrompent leur travail de midi à 1 heure;
- Ei attendu, d’autre part, que les expressions « personnes protégées par la présente loi », dans l’article 3 de la loi du 2 novembre 1892, modifié par l’article 1er de la loi du 30 mars 1900, ne peuvent s’entendre exclusivement des personnes protégées par la première de ces deux lois, quoique la seconde y incorpore le texte nouveau ;
- Qu’il suffit, en effet, pour reconnaître la volonté
- du législateur de viser la loi même qu’il élaborait, de constater que, dans son second alinéa, l’article 3 précité, et de même l’article 1er du décret de 1848 modifié par l’article 2 de la loi de 1900, emploient les mêmes expressions : « la présente loi », lorsqu’ils font partir de la promulgation de la nouvelle loi les délais de deux années chacun, à l’expiration
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- desquels la durée du travail sera réduite à dix heu- ‘ res et demie, puis à dix heures ;
- D’où il suit également que les personnes qui, dans le troisième alinéa du même article 3 modifié de la loi du 2 novembre 1892, sont déclarées « protégées par la présente loi » sont celles protégées par la loi modificative du 30 mars 1900 ;
- Attendu que, par son article 2, cette loi ajoute à l’article 1er du décret-loi des 9-14 septembre 1848 une disposition d’après laquelle, dans les établissements énumérés en l’article Ier de la loi du 2 novembre 1892 qui emploient dans les mêmes locaux des hommes adultes et des personnes visées par ladite loi, la journée de ces ouvriers ne pourra excéder onze heures de travail effectif ;
- Qu'ainsi les ouvriers adultes employés dans les établissements à personnel mixte sont, comme les jeunes ouvriers et ouvrières et les femmes,au nombre des personnes qui, protégées par la loi de 1900, doivent, aux termes de l’article Ier de cette loi, modifiant l’article 3 de la loi de 1892, être au repos non seulement pendant le même nombre d’heures, mais « aux mêmes heures » ;
- Attendu qu’au surplus l’unification du travail dans les établissements susvisés ne saurait être arbitrairement réduite au premier de ces deux termes sans méconnaître les vues essentielles qu’a poursuivies la loi du 30 mars 1900, lorsque, après avoir, dans san article 1er, fixé à onze heures la durée maxima du travail effectif des jeunes ouvrières jusqu’à l’âge de 18 ans et les femmes, et après avoir édicté la réduction successive de cette durée à dix heures et demie et dix heures, elle a, dans son article 2, ra- j mené, d’autre part, à une même et identique durée | d’onze heures, devant subir aux mêmes échéances | les mêmes réductions préfixées, le travail effectif des hommes adultes dans les locaux où ils sont employés avec des personnes visées par la loi du 2 novembre 1892 ;
- D’où il suit qu’en déclarant non prévu par la loi le fait sur lequel il était appelé à statuer, le jugement a inexactement interprété les textes précités.
- Par ces motifs,
- Casse et annule, mais dans l’intérêt de la loi seu
- lement, la partie du jugement du Tribunal de simple police de Nancy, du 8 août 1900, entreprise par le pourvoi du procureur général près la Cour de Cassation ;
- Et dit n’y avoir lieu à renvoi.
- (Arrêt du 26 janvier 1901. — Chambre criminelle. MM. Laurent-Atthalin, rapporteur; Duboin, avocat général).
- Observations. — La Cour suprême était appelée à interpréter les dispositions nouvelles de la loi du 30 mars 1900 concernant les « heures de repos » du personnel employé dans les établissements mixtes. Se plaçant en présence du texte même de l’article 1er, elle a décidé que l’expression de « repos » devait s’entendre aussi bien de la cessation du travail à la
- fin du jour que de son interruption momentanée. Une telle interprétation semble en effet trop rationnelle pour ne pasrépondre à la pensée du législateur. Ce point particulier étant posé, la Cour en dégage cette formule d’ordre général que, pour tous les établissements industriels à personnel mixte, le travail doit commencer, s’interrompre et cesser aux mêmes heures. Tel est le principe fondamental qui se dégage de la décision recueillie.
- ACCIDENTS DU TRAVAIL
- Accidents domestiques. — La réparation des accidents doit être supportée par l’industrie, la profession. Or, qu’est-ce que l’industrie, la profession, sinon l’association du patron et de l’ouvrier. En bonne logique, en toute équité, chacun des associés doit être, en cas d’accident, garant et débiteur de la moitié du salaire. Ne pouvant forcer l'ouvrier à se restituer à lui-même la moitié de son salaire, la loi intervient pour lui garantir l’autre moitié, celle qui demeure à la charge du patron. La conséquence de ce raisoonnement est donc que l’indemnité attribuée à l’ouvrier doit être, en tout état de cause, égale à la moitié du salaire total ou à la moitié de la portion du salaire dont il est privé.
- L’idée qui sert de fondement à la nouvelle lé' gislation, et qu’il ne faut cesser de répéter, car elle est à chaque instant méconnue, c’est que 18 réparation des accidents industriels doit ren trer dans les frais généraux et se répartir entre
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- les objets fabriqués avec les dépenses qui figurent dans ce compte.
- Or, tel n’est pas le cas des travaux domestiques. Il est donc absolument indispensable, pour éviter toute équivoque, de bien préciser que la nouvelle législation ne peut s’appliquer qu’à un travail commercial et industriel.
- Cela ne veut pas dire qu’on ne court pas de risques en dehors de l’industrie, que la vie domestique en soit exempte. Elle comporte au contraire des travaux dangereux il ne faut pas s’y méprendre Une bonne ne peut-elle pas se blesser grièvement, se tuer même, en nettoyant les vitres d’une fenêtre? aussi avai t-on proposé de garantir même les domestiques. Mais une innovation aussi radicale aurait suscité une grande émotion, on ne s’y arrêta pas. Si dans ce pays, chacun pouvait craindre d’être responsable de ceux qu’il fait travailler, d’encourir une lourde responsabilité, parce que le journalier appelé pour nettoyer des carreaux ou faire un travail dans le jardin, se serait blessé en tombant ou avec sa bêche, on serait justement ef-trayé. Ce n’est pas ce qu’a décidé la loi, elle n’a pas voulu modifier aussi profondément la vie ordinaire.
- Aussi, approuvons-nous sans réserve la doctrine d’un arrêt de Caen du 31 octobre 1900 qui décide que la loi sur le travail ne saurait rece-voir application au cas où l’accident dont un ouvrier mécanicien a été victime chez son patron, n’est survenu ni par le fait, ni à l'occa-sion d’un travail industriel, mais s’est produit au cours d’un travail domestique, tel que le broyage des pommes à cidre pour la consom-dation personnelle du patron et de sa famille et dans des conditions excluant toute hypothèse 1 une expérience industrielle.
- Nous avons été appelé ces jours derniers à donner notre avis sur le cas suivant.
- L’ouvrier d’un entrepreneur de transports en conduisant son attelage est tombé de sa voi-Ture et l’une des roues lui a fracturé une jambe.
- Évidemment si l’ouvrier avait été occupé à efectuer un transport pour un client de son patron, l’accident avait sans conteste un carac-tere industriel et la loi nouvelle s’appliquait.
- Mais, tel n’était pas le cas. Le patron se fai-sait construire une habitation pour lui person-nellement, et son ouvrier charriait des briques Pour la construction de cette habitation.
- Le travail était non d’un caractère industriel 1 commercial, mais, au contraire, il excluait oute idée de bénéfice et de spéculation ; c’était E travail domestique exécuté dans l’intérêt Privé du patron. Le patron, dans la circons
- tance, n’avait plus que la qualité d’un simple particulier et son ouvrier ne travaillait plus pour le compte d'une entreprise.
- En pareille occurence, l’ouvrier blessé ne peut se prévaloir de la loi du 9 avril 1898, il ne lui reste que le recours de droit commun en vertu de l’art. 1382 C. civ. Cette théorie a paru inadmissible à quelques esprits superficiels, mais c’est la seule qui soit conforme aux principes exposés plus haut.
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- Paris. — Mme Douvier a vendu un fonds de teinturerie, 89, avenue Wagram.
- Paris. — Mme Chovory a vendu un fonds de teinturerie, 197, faub. St-Honoré.
- Paris. — Mme Grivot a vendu un fonds de teinturerie, à Mme Paris, 1, rue des Volontaires.
- Paris. — Mlle Rivière a vendu un fonds de teinturerie, 27, rue Montorgueil. .
- Paris. — Mme Levaillant a vendu un fonds de teinturerie, 4, rue Chariot.
- Boulogne-sur-Seine. — M. Maillard a vendu un fonds de teinturerie, 115, route de Versailles.
- Paris. — Mme veuve Duval a vendu un fonds de teinturerie à M. Hardouin, 106, rue du Cherche-Midi.
- Paris. — Mme veuve Fabre a vendu à Mlle Rioult un fonds de teinturerie, 91, rue Poissonnière.
- Paris. — M. Prudhomme a vendu un fonds de teinturerie, 28, rue de Vaugirard.
- Paris. — Mme veuve Bracart a vendu un fonds de teinturerie, 17, rue Erard.
- Paris. — Mme Languet a vendu un fonds de tein -’ turerie, 12, rue Condorcet.
- | Paris. — Mlle Mathieu a vendu à Mme veuve j Dutertre un fonds de teinturerie, 23, rue Boursault.
- i Paris. — M. Brys a vendu un fonds de teinturerie 3, rue de Meaux.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Paris. — Mme vauve Ligour a vendu un fonds de teinturerie, nettoyages, 8, rue St-Ambroise.
- Paris. — M Sarot a vendu un fonds de teinturerie, 30, rue des Boulets.
- Paris. — Mme Delbos a vendu un fonds de teinturerie, 45, avenue d’Orléans.
- Paris. — Mme Issaly a vendu un fonds de teinturerie, 61, rue Claude Bernard.
- Paris. — M. Bourgeois a vendu à Mme veuve Bert un fonds de teinturie, 93, rue de Courcelles.
- Gisors (Eure). — M. Fléaux a vendu à M. Delille un fonds de teinturerie.
- Paris. — M. Belangé a vendu un fonds de teinturerie, 57, rue Oberkamp.
- Paris. — M. Beuchot a vendu un fonds de teinturerie, 37, passage du Caire.
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- Levallois-Perret. — Mlle Germain a vendu un fonds de teinturerie, 43, rue de Courcelles.
- Paris. — M. Brière a vendu à M. Ducher un fonds de teinturerie, 36, rue Canmartin.
- Paris. — M. Francini a vendu un fonds de teinturerie, 9, rue de l’Arc-de-Triomphc.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 109
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- 3e ^Q^cicule. — Matières colorantes dérivées du Di • du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-p ane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de leinlde rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-
- 49 Fascicule.— Matières colorantes dérivées de la runone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b') Jazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; {d) uidines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-52 oxycétones et xanthones.
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- 110
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Boîe de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne, — Ire qualité... 12 .. à 14
- — 2b qualité ... 11 .. Î2 ..
- 3e qualité.... 6 ., 10 ..
- — Sisal, Yucatan... 8 50 10 25
- — Honduras.... ., 8 70 9
- — Tabasco........ 7 .. 8 ..
- — Haïti Cap...... 5 25 5 75
- — Fort-Liberté..... 5 80 6 ..
- — .................... 6 .. 6 15
- — .................... 6 50 7 .
- — Gonaïves ........... 6 25 6 50
- — P.-de-Paix ...... 6 50 7 ..
- — Miragoane....... 5 50 5 75
- — Saint-Domingo... 5 50 6 75
- — Martin, et Guadel. 4 50 5 25
- — Jamaïque. .......... 5 50 7 ..
- Jaune Cuba et St-Yago .. 6 .. 6 50
- * Manzanillo........ 6 .. 6 25
- * Tuspan...... 6 25 6 50
- • Vera-Cruz...... 6 ., 6 25
- » Campêche.............. 5 .. 5 25
- • Carmen............ 5 .. 5 25
- » Tampico......... .. 6 .. 6 25
- • Porto-Plata 4 75 5.
- » Haïti................. 4 75 5 .
- • Jamaïque.......... 5 25 5 50
- • Barcel et P. Cab... 6 .. 6 25
- • Rio-Hacha......... 4 .. 4 25
- * Carth. et Savan... 4 .. 4 25
- » Maracaïbo 475 575
- • Fustet......100 k. 14 .. 16 ..
- • Tatajuba (Pern.)
- • Bahia. ...,50k. 4 .. 5 ..
- * Corinto............... 5 10 6 50
- * Amapala.... 50 kil. 5 . 5 50
- Rouge Brésil Bahia...... 7 .. 9..
- » Calliatour... 100 k. 15 .. 17 ..
- » Lima........50kil. 8 50 10 ..
- • Ste-Marthe........ 8 .. 10 ..
- » 4 .. ...
- » Sandal..... 100 k. 5 .. 8 ..
- • Sapan..,... 50 k. 6 .. 8 ..
- » Quebracho. . 1000 k. 83 .. 96 ..
- « Pernamb......50 k 16 ,. 18 ..
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. .... ..
- — encaisse — 37 50 45 ..
- Jaune ou gamb........................ M
- » pressé... 22 50 25 ..
- Coehenille
- On cote : 1/2 kil.
- Ténériffe zacatille..... 1 60 2..
- Ténérife grise......... 1 50 1 80
- Cureuma
- Bengale.......50 kilos. 22 50 25 .,
- Java, Mad , Pond.. .... M................
- Dividivi
- On cote les 50 kt..... 12 . 17 ..
- Indigos
- On cote actuellement :
- Beng. sur v. et bl. 12k.. 7 .. 7 25
- » An viol et pourpre... 6 50 6 75
- . Beng. eau viol, etdito.... 6 ..
- » bon violet........ 5 25
- » moyen violet......... 4 75
- » bon violet rouge..... 5 25
- » bon moy. v. roug.... 4 25
- « fin rouge............ 5 ..
- * bon dito............. 3 75
- » bon à fin cuiv....... 3 25
- | » cuiv. ord. et bas.... 2 50
- ’ Java....... . ...................M
- Kurpah.. ........... 2 «.
- Madras ...................... 1 50
- Manille................. 2 -
- Caraque................. 2 50
- Guatemala flor........ .. 4 75
- » bon à fin sobré.. 2 75
- » — cor.... 2 75
- » cor. Ord. à bas.. 1 50
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k. 5 50
- » bon à beau........... A. » ord. et moyen........ 2 50
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ..............M
- | Mers du Sud........... .. ..
- Madagascar. ............ .M ....
- fl o t e h
- 8 B 9
- 6 25
- 5 50
- 5 ..
- 5 50
- 4 50
- 5 25
- 4 25
- 4 25
- 3 ..
- . . «
- 4 ..
- 3 7 5
- 3 50
- 4 50
- 5 25
- 4 25
- 4 25
- 2 50
- 6 ..
- 5 ..
- 3 ..
- » moy.viol. un peufaib. inél , sablé ............. 2 50 3 ..
- Guatemala. Flor.............. 5 50 6 ..
- » bon et bon moy.
- corté et sobré 3 50 4 .1
- » moyen et moyen
- ordinaire.... 2 25 3 .1
- Bengale beau à fin violet ... 6 50 7 50
- » bon et bon moy.violet rouge.............. 6 .. 7.
- » moyen violet rouge
- et rouge................... 5 50 6 2
- Java surfin violet et pourpre 9 50 10 .
- » beau et fin violet.... 7 75 8 51
- » bon à bon moyen... .. 6 50 7 5®
- 0 S e e (5 B 90 M B æ
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- Acide citrique............ . 370 ..
- Alun raffiné (entrepôt)..... 15 ..
- » (acq.)........... 17 ..
- Camphre raffiné............... 6 25
- Cannelle de Chine......... . 135 .,
- » ent imp. dir. Malabar 70 ,.
- Canefices, en sorte........ ... ..
- » grabel. ..........................
- » bout à bout, naturel... 55 . .
- » bout à bout choisi......... 90 ..
- 17
- 19
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé....... 7 50 à 8 50
- » gros effilé.............. 6 • • 7
- Rocou.
- Antilles...........l/2kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne.........................M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 16 » (Guadeloupe) ...
- Bois jaune (Maracaïbo).... 8
- « de Fustet Albanie. ... 12
- Cachou noir, Ire marque.., 95
- » marques ord.. 70
- Cochenille argentée .. .le k. 200
- » grise........le k. 205
- » zacatille naturelle
- le k. 170
- » noire Palmas le k. 170
- » Lanzarotte ...................
- Cureuma Bengale.......... 70
- » Chinois................ 55
- » Madras.................
- Galles de Chine..............
- Prussiate jaune de potasse. 190
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3
- » bon moyen et bon co-loré assez tendre.. 2
- » moyen assez coloré un peu sec.............. 2
- » moyen ordinaire terne et serré........... 1
- Kurpah beauà fin. viol, et viol.
- rouge tendre................ 4
- » b. moy. à bon viol.
- rouge et rouge col. 3 » b. moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle... 3
- Couperose emballée......... 6 ..
- Essence de térébenthine (d. fûts)...................... 95 ».
- Id (s. fûts).................. 90 .
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. ....................... 30 ..
- Id. 2e bl. (entrepôt)......... 33 . .
- Galles vertes et noires.....140 ..
- » noires Alep......... ... ..
- » blanches............. 120 ..
- Gomme arabique, en sorte . 160 .. » Ghésirée, en sorte......... » Sénégal,s. bas du fleuve 160 .. » » .............. 150 ..
- 60 ..
- "6 ii
- — • F— • 8: 33:
- . à . «.
- .. ii
- 50 13
- .. 85
- 175
- 3 50
- 50 3 . .
- 25 2 50
- 75 2 ..
- 4 50
- 25 3 75
- 3 50
- » Aden, sorte cour, bonne 130 ..
- » Mogador, blonde.............
- » » blanche...............
- » Laque en f. qté orange. 225 ..
- » » mi-orange 175 ..
- » » Cerise AC 170 ..
- » Sandaraque lavée.........125 ..
- » Damar (Batavia).......... 140 ..
- » » Singapore...... 80 ..
- » » Penang ....... 110 ..
- Gomme adragante Syrie.... 350 ..
- » » Anatolie. 300 »
- Quercitron.................... M ..
- Garance, racine.............. 60 ..
- » poudre................. 65 ..
- Rocou Guadeloupe ....... 95 ..
- » Cayenne..................... ..
- Safran d’Espagne, Valence pur.......................... 80 ..
- Sulfate de cuivre(entrepôt) 61 ..
- » (acq,)< .. 63 ..
- Sumac en feuilles....... » poudre........... . . 26 .. Styrax liquide.....170 ..
- Tamarin Madras.............. 2 5 ». Verdet, eu pains, extra sec,
- sous toile .........180 . .
- » en pains, extra sec,
- sous pap..........180 ..
- » bon marchand en pains 115 ..
- » » en boules 115 ..
- » raffiné en poudre sec 145
- iis
- 750
- 650
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-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 111
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 25 à 975
- » nitrique....... 36 d. 33..........
- ••••«• AU•DUe•
- » sulfurique.... 66 d. 10 50
- • » ----- 50 d. 7 50
- » tartrique................. 260 ..
- Ammoniaque liquide 22 d . 34 . .
- Blanc de zinc en poudre.... 68 .
- » » broyé............ 76 . .
- Borax raffiné................ 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre...................... 68 ..
- broyé........................ 76 ,.
- Crème de tartre............. 170 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp.......... 8 50
- Chlorure de potassium, en gare des Salins.............. 20 ..
- Lessive caustique 33 Jegrés 7 50
- Nitrate de soude............ 21 ..
- » de potasse............... 40 ..
- Sel de soude 80/85, cons. et
- entr. en bq.de 700 kil„ m. 19 25 Sel de soude, 70/75, disp... 20 ..
- » 30/35, disp... 12 25
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................. 30 25
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 ..
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75
- Sulfate de cuivre 98 p. 100 en
- sacs, consommation.......... 63 ..
- "Entrepôt............. 59 ..
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil. .................. 5 50
- Manille le kilo » M .. 10 .. 11 ..
- Guatemala flor. ...
- » sobre.. » 8 50 9 ..
- » Cortès . » 5 .. 6 ..
- Mexique flor » 9 .. IG .
- » sobre.... » 8 .. 8 50
- » ord. cortès » 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb....... 77 .. à 78
- Acideacétiquedesarts 29 .. 30
- — chlorydrique.......... 9 .. 8
- — nitrique 36°........... 32 . . 34
- — sulfurique, 66° ... 8 .. 11
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- Comme Sénégal b. fie.... 135
- » 117
- » 70
- Acide tartrique............ 256
- Crème de tartre Bl. du Midi 174
- - » bl. Bordedux 168
- Camphre raffiné... ......... 5
- erdet en pains extra sec “ en boules................... erébenthi ne en barils..... 88
- .. à 145 ..
- .. 125 ..
- .. 85 ..
- .. 258 ..
- .. 176 ..
- 172 ..
- 25 . ..
- Blanchiment liq. 28- 8 à 7 %
- — en poudre 35 % Bleu de Piusse (en pâte) la livre......................
- 1. sh. d.
- 3 10 »
- 6 17 »
- » » 8 3/4
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- Aniline (huile) pure.. — »
- — (sel) pure.... — «
- Anthracène 30‘ A par unité au comptant................ »
- Benzol 90 %........ le gallon »
- Acide carbolique (crist.) 40’ la livre »
- Magenta pure.......la livre » Acide picrique..... — »
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- Bengale pourpre... » beau violet
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- — tartrique............. 277 50 287
- — citrique.............. 397 50 407
- Alun épuré.... ........... 20 .. 21
- — ordinaire.............. 15 .. 16
- Ammoniaque incolore, 22°. 37 .. 39
- Bichlorure d’étain, 55°..... 91 .. 101
- — — 60°..... 101 . . 111
- Bois Campêche-Laguna. .. 18 .. 18
- — — Guadeloupe 14 25 14
- — JauneCentreAmérique 20 .„ 22
- Cachou jaune. Vapeurs ... 52 .. 56
- — brun......... ....... 90 . . 100
- Chlorate de potas se......110 . 120
- — de soude.................125 .. 135
- Chlorure de chaux 00 à 110° 23 .. 24
- Chromate rouge de potasse 86 .. 88
- — — de soude.. 64 .. 66
- Crème de tartre .......... 195 . . 200
- Cristaux de tartre.......190 . 195
- — de soude......... 10.. 9
- CurcumaBengale en racines 72 50 75
- — de Madras........ 67 50 70
- — Chine ........ 68 . 70
- Essence de térébenthine .. 100 .. 165
- Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 .. 19
- Galles de Chine et Japon. 172 50 182
- — vertes et noires . . 140 .. 155
- Gomme Sénégal, en sortes. 170 .. 175
- — arabique................ 230 . 260
- — adragante rousse. 350 .. 390
- Jus de citron........... 21 . 25
- Méthylène à 95°........ 102 . 104
- — régie 90 ...... . 107 50 112
- Prussiate jaune de potasse 200 .. 205
- — — de soude.. ..............
- Pyrolignite de fer...... 10 .. 11
- Résine.................. 16 .. 20
- Rouille.............. .. 9 .. 10
- Sel de soude 80°........... 19 .. 19
- — ammoniaque.. 14 .. 15
- Sel d’étain............... 202 50 207
- Soufre en canons ....... 19 50 20
- — sublimé............... 21 50 22
- Sumac Sicile en feuilles... 26 .. 28
- Sulfate d’alumine.. ...... 16 . 18
- — de cuivre....... , .. 65 .. 68
- — de fer........ ......... 7 50 8
- 50
- 50
- 50
- 75
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- Barwood............ — 3 15 »
- ................... — 15-20 » »
- Bo s jaune......... — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois
- de Lima............ — 8 10 »
- Bois de camphre de la Jamaïque........ — 4/6 10 »
- Bois de camphre de St-Domingue........ — ./6 10 »
- Bois de datuphre du Honduras........ — 8 » »
- Grains de Perse... le quintal » 21 6 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 »
- Bois de sapan....... — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 »
- Extrait — .. — » 18-24 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s de pêcher... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate.......la livre... » » 4
- Binoscalate...... — » » 5
- Carbonate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique........ — 25 15 »
- Chlorate.........la livra.. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)............ — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- c e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêts (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9,rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brùle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- ée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d'orseille.
- Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris.
- Cabinet fondé en 1830. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtai-_ gnier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- Uni les pour graissage
- Mamelle (Henry), i. quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille Nord).
- Machines d’apprêt'
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines à apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
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- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
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- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9,rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- e (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
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- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression, Machines à. laver au large, Courses de séchage et d’oxydation
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- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant
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- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
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- 45e Année. — N 8.
- Le Numéro : 0,75
- LE
- 20 Avril 1901.
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ... . 15 fr.
- — Six mois. ...... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an............20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- Auouore • ( La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNONCES . j Faits divers.................3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d® journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Mordançage des tissus de laine. — Imitation d’effets d’indigo dans les impressions sur étoffes. — Baies de Perse.
- — Notre service d’assurances.— Perfectionnements aux appareils à sécher et carboniser les matières premières.
- — Questions de teinture. — Recettes de teinture. — L’acide lactique dans l’impression sur calicot. — ( hro-nique des assurances — L’indigo au Bengale en '900. — Jurisprudence. — Tarifs de chemins de fer. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- LOIS OUVRIÈRES
- La Législation ouvrière a pris une telle importance en ces dernières années, elle a donné eu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifi-cations, que les intéressés n’arrivent que diffi-aLement à s’y reconnaître au milieu de ces lois, aecrets ministériels épars et souvent contra-eIctoires qui les concernent.
- Aussi nombre d’industriels nous ont-ils algnalé l’intérêt urgent qu'il y aurait pour eux e condenser en une publication unique, claire complète, ces textes si nombreux qui, allant 1.1848 à 1900, forment actuellement la Légis-^on ouvrière de la France.
- Nous venons de terminer ce travail de coor-deation, et de réunir en un volume ces lois, ncrets et arrêts ministériels concernant le “vail, l’Hygiène et les Accidents.
- Cette publication est faite sous forme de « cahier » ou fascicule, de façon qu’au fur et à mesure des modifications introduites dans cette législation, nous puissions les indiquer rapidement dans un nouveau « cahier » complétant le ou les précédents.
- Le premier cahier comprend la totalité des lois ouvrières actuelles (de 1848 à 1900).
- Prix 5 francs.
- Les souscriptions, accompagnées de leur montant, sont reçues aux bureaux du journal: 20, rue Turgot, à Paris.
- MORDANÇAGE DES TISSUS DE LAINE
- --------------------- \
- Dans la teinture des tissus de laine, on peut dire sans hésiter que le mordançage prend une place aussi prépondérante que la teinture elle-même à proprement parler. Il demande, par ce fait, des soins tout particuliers de la part des ouvriers teinturiers ; quelques-uns ont une tendance à considérer l’opération finale de la teinture comme la plus importante et croient que les opérations préliminaires, dégraissage et mordançage, ne sont que secondaires. Ceci est une grave erreur car de la façon dont est exécutée chacune de ces opérations dépend essentiellement la réussite de l'ensem-ble du travail et, principalement, de ce qui doit tenu le plus au cœur du teinturier, l’égalité et runiformité de la teinte sur toute l’étoffe. Le teinturier n’y parviendra jamais si les tissus avant d’aller dans les bains de teinture ne sont pas dégraissées et mordancés uniformément, car on a constaté en maintes circonstances que le manque d’uniformité dans la teinte de
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- LE MONITEUR‘DE LA TEINTURE
- la couleur, provenait d’un dégraissage, ou d’un mordançage défectueux et quelquefois des deux ensemble-
- Souvent, les pièces de tissus qui sont livrées au teinturier contiennent des taches d'huile, de saletés, et d’encollage, souvent même de savon, si elles étaient plongées dans cet état dans un bain de teinture, à l’endroit de ces taches celles-ci ne prendrait pas convenablement, souvent elles agissent comme agent fixant la teinture plus fortement ce qui, à ces endroits, produits des teintes plus foncées ou plus claires. Il faut donc de toutes nécessité, qu’avant le mordançage et la teinture, les étoffes soient scrupuleusement dé graissées ; on les lave d’abord dans de l’eau afin d’en détacher les saletés superficielles puis on les dégraisse dans un bain tiède d’un demi kilog. de soude dans 4 litres d’eau ou dans un bain d’un kilog. d’ammoniaque dans vingt litres d’eau en remuant consciencieusement pendant 1/2 à 3/4 d’heure puis faire un rinçage prolongé. On examine ensuite l’étoffe afin de s’assurer qu’elle est bien uniformément propre, si non, et s’il se trouve encore les moindres signes de taches en doit renouveler l’opération. Les soins et le temps que l’on aura mis dans ces diverses opérations, sont largement payés parles résultats obtenus au moment de la teinture, laquelle se fera alors d’une façon absolument égale et uniforme.
- Lorsque les tissus sortent de la teinture avec des teintes inégales, il ne reste plus que l’alternative d’enlever la couleur qui vient d’être appliquée, par un moyen quelconque et de teindre à nouveau, ce qui fait que le teinturier a perdu son temps, son travail et ses matières colorantes.
- Généralement il est préférable de commencer immédiatement par le mordançage, mais si cela, pour une raison ou une autre, n’est pas possible on empile les pièces les unes sur les autres et on les couvre soigneusement afin d’éviter les éclabousures et la poussière ce qui constituerait des éléments de taches.
- En exécutant les opérations diverses de mordançage on doit avoir soin de les conduire avec beaucoup de soin de façon à ce que toutes les parties de l’étoffe subissent un traitement bien égal. Si on emploie comme mordants des produits tel que les tartres, les bichromates ou la couperose qui sont tous solubles dans l’eau, et s’il est nécessaire de les ajouter au bain pendant l’opération, on aura soin de ne pas les mettre dans leur état solide, mais de les dissoudre préalablement dans de l’eau, car, non dissouts, quelques
- petits morceaux se mettraient directement en contact avec l’étoffe ce qui, à ces endroits-là produirait des taches, il faudra également que cette solution soit absolument parfaite et non partielle, car dans ce cas ce serait équivalent à ajouter un mélange de cristaux et d’eau; l’effet serait identique et occasionnerait également des taches. Dans le procédé de mordançage le temps que l’on prend pour l’effectuer constitue à lui seul un élément essentiel, particulièrement lorsqu’il s’agit de bichromates conjointement avec le tartre et l’acide oxalique, si on n’accorde pas le temps nécessaire à l’action des mordants le bichrome, par exemple ne se fixe pas comme il convient sur la fibre, la cou-leur ne prendra ensuite que faiblement et pourra même donner une autre teinte que celle qu’on voulait obtenir car il faut que le bichromate soit complètement décum -posé en oxyde de chrome et il n’y a que le temps et la chaleur qui puissent vous amener à un bon résultat. Même si on se sert d’autres mordants que ceux déjà cités on doit accorder le temps voulu, et lorsqu’on veut obtenir des teintes bien franches, le mordançage ne doit jamais être fait d’une façon très brève, mais lui accorder plutôt quelques minutes en plus que quelques minutes en moins.
- IMITATION D’EFFETS D’INDIGO
- dans les impressions sur étoffes
- Tous les imprimeurs sur étoffes savent les difficultés qu’on rencontre dans l’impression parfaite de l’indigo, elles ont souvent été une entrave aux impressions de couleur sur des fonds bleus. Ces effets peuvent être obtenus plus facilement et à meilleur marché au moyen de différentes matières colorantes directes employées pour le coton, parmi lesquelles fi convient de citer en première ligne le bleu diaminé-gène B B, le bleu azo diamine R et le bleu diamine-ral R. Ces couleurs prennent très bien sur le coton et peuvent être déchargées facilement, les couleurs qul en résultent sont beaucoup plus solides et résistantes au lavage et à la lumière que celles qu’on obtient avec l’indigo.
- On peut obtenir du blanc sur un fond bleu comme suit:
- Les étoffes de coton sont teintes avec :
- 2 1/2 pour cent de bleu diaminogène B B.
- 1/2 pour cent de bleu azo-diamine R.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 115
- 15 pour cent de sel Glauber.
- Remuera l’ébullition pendant une heure, rincer et laisser sécher.
- Puis, imprimer avec la pâte de décharge suivante : 2 kilogr. d’acétate d’étain (28° )
- 750 gr. d’amidon.
- 750 gr. de dextrine blanche. faire bouillir ensemble et ajouter :
- 100 gr. d’acide citrique.
- 1 kil. 125 gr. d’étain cristallisé, laisser refroidir et une fois refroidi ajouter :
- 255 gr. d’acétate de sodium.
- Après l’impression passer à la vapeur, laver et saponifier.
- Une couleur jaune sur fond bleu est un effet assez recherché, on peut la produire très facilement en passant à la teinture le coton avec 3 pour cent de diaminogène B B diazotisé et développé avec le béta naphtol et imprimer ensuite comme suit :
- 11 kil. jaune chrome en pâte.
- 17 » pâte de décharge normale
- 170 gr. thioflavine S dissoute dans : 0.700 lit. d’eau mélangée avec
- 700 gr. de gomme 1 : 1 La pâte normale de décharge est faite comme suit : 0 litre 700 d’eau
- 88 gr. d’amidon
- 375 gr. de dextrine blanche
- 875 gr. de pâte d’hydrate stannique 259 gr. d’ammoniaque.
- Après avoir laissé refroidir ajouter 280 gr. de tar-trate d'ammoniaque mélangé à 1 kilo d’une solution en parties égales d’albumine de sang et d’eau.
- La pâte d’hydrate stannique est composée de la manière suivante : on dissout 12 kilos 1/2 de cristaux de soude dans 22 litres d’eau en y ajoutant doucemen-par petites quantités 10 kilos d’étain cristallisé dissout dans 22 litres d’eau. La température ne doit pas dépasser 55° C, on laisse déposer le mélange, on soutire le liquide clair, on filtre, on presse le résidu de façon à ne lui laisser que 50 pour cent d’humidité.
- Le tartrate d’ammoniaque est obtenu en faisant dissoudre 5 kilos d’acide tartrique dans 4 litres 1/2 d’eau et on ajoute de l’ammoniaque jusqu’à ce que le liquide devienne légèrement alcalin.
- Après l’impression, passer à la vapeur pendant 3 à h minutes, ou plus longtemps selon que la teinte est plus ou moins foncée, laver et saponifier légèrement
- si cela est jugé nécessaire ou bien, avant la saponification faire passer par un bain légèrement acidulé avec de l’acide hydrochlorique.
- On peut également obtenir du jaune en teignant le coton avec 5 pour cent de bleu diaminéral R et, après la teinture faire subir un traitement de 3 pour cent de sulfate de cuivre ; on imprime ensuite avec la pâte suivante :
- Faire dissoudre 200 gr. de thioflavine T, 170 gr. d’eau et 260 gr. d’acide acétique à 11 ; faire chauffer ensemble avecl70 gr. de gomme liquide 1 : 1, laisser refroidir, ajouter i k. 125 gr. de cristaux d’étain et 250 gr. de tanin dissout avec une addition de 250 gr. d’acide tartrique dans 4 litres d’eau.
- La décharge d’étain est la même décharge blanche donnée plus haut ; après l’impression passer à la va" peur, puis ensuite dans un bain émétique et saponifier légèrement.
- Afin d’obtenir un effet orange, très apprécié sur un fond bleu, teindre, avec 3 1 /2 pour cent de bleu diami-néral R et traiter ensuite avec 3 pour cent de sulfate de cuivre, puis imprimer sur l’étoffe avec la pâte de décharge orange suivante : Faire dissoudre 200 gr. de rhodamine GG et 30 gr. de thioflavine T dans 170gr. d’eau et 270 gr. d’acide acétique à 11 ; faire chauffer ensemble avec 170 gr. de gomme liquide 1 : 1 laisser refroidir et ajouter 1 1/4 40 de cristaux d’étain et 625 gr. de tanin dissout dans une addition de 250 gr. d’acide tartrique dans 3 litres d’eau. Après avoir imprimé, passer à la vapeur puis dans un bain émétique tartrique, laver et saponifier légèrement.
- Les quelques formules qui précèdent montrent la possibilité qu’il y a d’obtenir n’importe quelle teinte de bleu comme fond, en même temps que la production d’effets en blanc ou en couleurs dans l’impression en décharge. Les avantages de cette méthode sur l’indigo sont tellement évidents qu’il n’est pas nécessaire d’attirer plus longuement l’attention de l’imprimeur sur ce sujet dont il comprendra tout le parti qu’il y a à en tirer.
- BAIES DE PERSE
- Une matière colorante naturelle très utile est produite avec les baies de Perse ou baies jaunes comme on les appelle aussi. Ces baies sont le fruit du ner-J prun ou d’autres espèces d’épines qui poussent à Létat
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sauvage dans le Sud de l’Europe et dans les contrées septentrionales des bords de la Méditerranée. L’arbre Rhamnus amygdalinus est celui qui porte les plus belles baies ; on cueille celles ci avant leur complète 1 maturité et on les fait sécher au soleil. Elles ont généralement une apparence chétive et sont d’une couleur verte jaunâtre. Leur goût est amer et plutôt désagréable Ainsi que c’est le cas avec le quercitron, le principe colorant des baies de Perse est une glucose qui a reçu les noms de Xanthorhamnin et de Chrysorhamnin ; extraite de la baie elle a la forme d’aiguilles brillantes jaunes, solubles dans l'esu et dans l’alcool, mais insolubles dans l’éther. Si on fait chauffer la xanthorhamine dans de l’acide sulfurique étendu d’eau elle se décompose en sucre et en rham-netin, lequel est retiré sous forme d’aiguilles jaunes qui ne sont que très peu solubles dans l’eau.
- Dans toures leurs propriétés spéciales les baies de Perse se rapprochent complètement du quercitron et de la quercetine d’écorce. En dehors de l’usage qui en est fait sous forme de baies, on en tire des liquides et des extraits préparés pour l’usage de la teinture, mais dans ce cas, il faut que ces produits soient employés aussi fraîchement préparés que possible, car si on les garde trop longtemps sans les employer, la glucose se change en rhamnetin ; il s’en suit alors une perte de pouvoir colorant.
- Les baies et les extraits de baies sont largement utilisées dans la teinture des calicots, surtout dans les impressions où il s’agit d’obtenir des jaunes bri‘-lants, avec de l’alumine et des mordants à l’étain. Les teintes sont plutôt un peu plus rougeâtres que celles obtenues au moyen d’autres matières colorantes ; elles sont très résistantes à la saponification et au lavage mais non à la lumière. On emploie largement les baies en les mélangeant à d’autres matières colorantes — l'alizarine, le bleu alizarine, etc., afin d’obtenir des tons oranges, bruns, verts et autres teintes diverses ; l’olive jaunâtre peut s’obtenir pour la teinture et l’impression, avec un mordant de fer on obtient alors une teinte très résistante à la lumière, et qui, sous ce rapport constitue la couleur la plus utile qu’on puisse obtenir des baies. En dehors du calicot, cette matière colorante est également employée dans la teinture des laines et du coton, mais alors conjointe ment avec la cochenille, l’alizarine, etc.
- Notre Service d’Assurances
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- Sous ce titre, la Compagnie The Océan Accident émet une police qui, tout en accordant à l’assuré les mêmes bénéfices qu’une police individuelle, lui donne les avantages suivants :
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- Océan Accident »
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- Vol avec ou sans effractions.
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- A NOS LECTEURS
- La question des Assurances étant aussi complexe qu’importante, nous publierons indépendamment de la rubrique Accidents, sous le titre « Chroniques des Assurances », un article spé-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- cial traitant de toutes les questions se rattachant aux diverses branches : Incendie, Vie, etc., etc.
- Voir dans le corps du journal la première chronique publiée ce jour.
- PERFECTIONNEMENTS
- Aux appareils à sécher ou à carboniser les matières premières ou ouvrées.
- Par MM. FETTWEIS et Dasse
- Ces perfectionnements ont pour but d’obtenir Ia séchage et le carbonisage automatiques et continus de la laine et autres matières quelconques en vase clos.
- Ils consistent à renfermer une machine à sécher quelconque dans une caisse (ou un système de caisses
- —
- e z35: kT
- 2.3 Eoerarggisig
- communiquant entre elles) dans laquelle est logé un ventilateur qui aspire l’air intérieur à travers un appareil de chauffage quelconque et le refoule à travers la matière à sécher ou à carboniser, que nous supposerons êtie de la laine, pour abréger le langage. Cette laine étant chargée d’eau, l’air chaud en vaporise une quantité suffisante pour se saturer. Si, après cette saturation le mélange d’air et de vapeur a plus de
- 100 degrés, sa pression devenant supérieure à 1 at-Oosphère, une partie du mélange fluide passe à tra-vers les fuites existant forcément à tout appareil de
- ce genre. L’air saturé repassant ensuite à l’appareil chauffeur se réchauffe au-dessus de 100 degrés et la vapeur qu’il contient n’est plus saturée, mais surchauffée, de sorte qu’en repassant à travers le séchoir le mélange d’air et de vapeur surchauffés enlève une
- nouvelle quantité de vapeur à la laine et ainsi de suite.
- Si l’échappement du mélange d’air et de vapeur en excès ne se faisait que par les fuites de la machine, il arriverait que cet échappement se produirait en grande partie dans les points où l’air est le plus chaud et où, par conséquent, les pertes sont les plus nuisibles.
- C'est pourquoi nous croyons utile d’ajouter auxfuites inévitables de l’appareil une fuite artificielle et réglable à volonté créée au point où le mélange d’air et de
- vapeur est à saturation, c’est-à-dire à l’entrée de la machine.
- Pour réaliser le plus complètement possible ces conditions, les brevetés ont combiné la machine suivante :
- Plusieurs tabliers sans fin T‘T2T3 ... , sont superposés parallèlement entre eux et à des distances à peu près égales à l’épaisseur de la couche de laine que l’on charge sur l’entrée E du second tablier T2 , le premier tablier T’ ne servant qu’à maintenir la couche de laine entraînée entre ces deux tabliers. A
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- cause du gonflement qui se produit dans la laine à mesure qu’elle se sèche. MM. Fettweiss et Dasse se réservent d’augmenter la distance des tabliers de haut en bas ou d’accélérer les vitesse des tabliers inférieurs.
- Des tôles cintrées S, placées aux extrémités des tabliers, complètent les canaux formés entre les tabliers pour recevoir la laine, de telle sorte que celle ci reste continuellement enfermée pendant son trajet et que l’air ne peut passer du bas de la machine dans le haut qu’en traversant toutes les couches de laine.
- Au-dessus de l’entrée de la laine se trouve ménagée une fente F, qui s’ouvre dans un tuyau P, surmonté d’une cheminée d’évacuation U. et peut être fermée totalement ou partiellement par une valve R mobile à la main.
- Le tout est enfermé dans une caisse raccordée par un canal B avec une autre caisse contenant un appareil de chauffage C et renfermant également un ventilateur V, placé entre l’appareil de chauffage et la machine, les caisses étant construites de façon qu’il n’y ait à l’air libre que la poulie et le palier du venti-lateur.
- Pour pouvoir traiter des laines de qualités très différentes, on place sur la transmission de mouvement de la machine des poulies à étages ou deux cônes permettant de varier la vitesse générale de la marche des tabliers.
- QUESTION DE TEINTURE
- L’indigo en péril
- Sous ce titre un journal belge publie l’article suivant :
- Les journaux anglais expriment depuis quelque temps l’inquiétude que leur inspirent les récentes découvertes des chimistes allemands, découvertes dont l’expansion dans le monde industriel ne tend à rien moins qu’à la ruine de l’indigo.
- On connaît pour les Indes anglaises et hollandaises l’importance de cette culture. En 1881, le nombre des factoreries s’occupant de la production de l’indigo s’élevait à 8,808 dans les provinces de Madras, dans celles du Nord-Ouest et de l’Oude et dans le Bengale. En 1898, elles étaient tombées à 5,094.
- Que s’était-il passé ?
- Les laboratoires de chimie cherchaient depuis longtemps à remplacer dans la teinture ce produit pré
- cieux, de haut prix, dont l’emploi comptait des siècles de pratique. En 1881, MM. O. Kœchlin et D.—N. Witt découvraient l'indophénol, sans avantages bien appréciables sur l’indigo. Mais la question était ouverte. On chercha dans la série des produits directs et l’on vit apparaître les bleus diamine, les benzoazurines, les benzocyanines, etc., colorants plus ou moins solides à la lumière et aux lessives alcalines, très intéressants pour certaines applications dans l’industrie textile, mais qui ne pouvaient prétendre à remplacer l'Indigo dans ses emplois essentiels. On obtenait au moyen de certains procédés de diazotage avec les noirs bleus diamine et les bleus diamine de Cassella, avec les diazurines de Bayer et les bleus et noirs bleus Zambèze de la Berliner, des teintures d’une belle solidité. Mais il fallait pousser les recherches plus avant pour vaincre le vieil Indigo qui conservait des qualités précieuses de résistance.
- Dans la série des couleurs basiques, l’effort des laboratoires fut aussi intense que dans celles des couleurs directes ; on vit apparaître les bleus d’indoïne de la Badische, les bleus naphtindone et methylindon de Cassella, l’indol de la Berliner. Tous ces produits, directs et basiques trouvèrent un emploi actif dans l’industrie, déplacèrent certaines consommations; mais l’indigo restait debout dans la mêlée des légions nouvelles.
- On crut un moment que le bleu de dianisidine allait jouer un grand rôle dans la guerre engagée contre l’indigo. Il fallut en rabattre. On chercha dans les matières colorantes à mordant, bleu gallamine, bleu madras, chromocyanine, phénocvanine, etc. Le bleu d’alizarine lui-même ne répondait pas aux conditions nécessaires de la victoire. Les bleus Diaminogènes de Cassella avaient réalisé un progrès considérable. Mais le problème se posait toujours avec ses exigences implacables On vit défiler le bleu diaminéral de Cassella, les bleus phényle, odyphényle de Gsigy, le bleu diphene de la Berliner. Puis apparurrent le bleu nitesso de Hoechst, le bleu AZ de Thann
- Pendant ce temps, les laboratoires de la Badische et de Hoechst, d’une part, et de Cassella, d’autre part, travaillaient dans des directions différentes. L’heure des solutions approchait. En 1868, Graede et Liebermann avaient découvert la première synthèse complète d’un colorant naturel et l’alizarine tua la garance. L’indigo allait-il avoir le sort de cette pauvre rubiacée dont la culture était ruinée en Hollande, en
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Saxe, en Silésie et en France (Vaucluse)? En 1880, Ad. von Baeyer découvrait la remarquable synthèse de l’acide orthonitrophénypropiolique. Dès lors le problème de l’indigo apparaissait sous un aspect nouveau et l’horizon s’ouvrait. On compte, dans cet ordre de recherches, 152 découvertes brevetées en Allemagne ! En 1886, la question était résolue par la Badische et la synthèse pratiquement industrielle de l’indigo était trouvée. Il fallut 10 ans pour que la production fût prête à alimenter les premières demandes.
- La science avait abouti à ce résultat de produire dans l’usine, par voie de synthèse chimique, un corps qui, jusqu’à présent, s’élaborait dans la terre mystérieuse où germe la vie. On pouvait dès lors entrevoir l’heure prochaine où les fleurs rouges, bleues et blanches, réunies en grappes à l’aisselle des feuilles, ne se balanceraient plus sur les tiges courtes et ligneuses de l’Indigofère.
- Le sort en était jeté. De 187.368 cw en 1895-96, l’exportation de l’Indigo aux Indes anglaises tombait à 135.187 en 1889-99 De 1895 à 1899, les valeurs exportées tombaient de 5.354.758 livres à 2.970.478.
- La question qui se pose, pour l’avenir, entre l'In-digo naturel et l’indigo synthétique est celle du prix. Un récent article dit « Cheminai Trade Journal » estime le prix de revient de l’Indigo naturel sur les lieux de production à fr. 7.63 pour 100 d’indigo soit, pour une belle marchandise de 60 p. c. à fr. 4.58 le kilo. Il faut augmenter ce prix de 25 p. c. pour les divers frais des Indes en Europe, ce qui nous donne fr. 5,75 le kilo environ. Les circulaires anglaises indiquent pour 1901 le prix de fr. 10,50 environ. Il y a donc encore de la marge. Mais l’ère de prospérité est close et nous assistons à l’agonie de ce vieux et riche colorant qui rapportait aux Indes anglaises des bénéfices énormes.
- En effet, pendant les six premiers mois de 1900 l’Allemagne a exporté 437 tonnes d’Indigo naturel contre 805 dans la même période de 1899, soit une diminution de 45 pour cent !
- De leur côté, les laboratoires de Cassella, abandonnant l’Indigo lui-même, cherchaient dans la série des Produits sulfurés la solution du problème. Breton-nière, il y a 25 ans, avait découvert en France le Cachou de (Leval, gris indestructible qui fit grand
- tapage. De longues années se passèrent lorque Vidal en France et Cassella en Allemagne découvrirent le
- noir indestructible sous les noms de Noir Vidal et 19.000, l’Amérique de 6.735 à 5.
- de Noir immédiat, qui compromettent si gravement l’avenir du noir à l’huile d’aniline, lequel avait délogé le bois de Campèche dans l’industrie cotonnière. Poirrier Bayer et Cassella avaient, dans cette série, découvert le brun dont l’apparition sur le marché industriel porta un irréparable coup à l’exportation si grande du Cachou brun dans la Birmanie anglaise. L’Indigo allait trouver un nouvel ennemi, plus redoutable que tous les autres et l’on peut se demander si l’Indigo synthétique lui même n’est pas né 20 ans tard.
- On obtint un colorant bleu, le Bleu Immédiat, en chauffant l’oxydinitrodiphénylamine avec des sulfures alcalins et du soufre en solution aqueuse. Le bleu qui résulte de cette réaction teint directement le coton ; les teintes ne déchargent pas au frottement, sont solides à la lumière et résistent parfaitement au lavage et au foulon. Dans une étude du De Caberti on lisait ceci : «La résistance des colorations obtenues par le Bleu Immédiat au savon même bouillant et additionné de carbonate de soude est exceptionnelle ;... la résistance à la lumière est aussi de tout premier ordre et supérieure à celle de l’Indigo. Ayant, en effet, exposé aux rayons solaires des échantillons du Bleu Immédiat et d’Indigo de même hauteur de ton, j’ai pu constater après trois semaines d’insolation (15 mai au 10 juin) que, tandis que l’Indigo avait été fortement dégradé, le Bleu immédiat n’avait absolu-ment pas changé. »
- L’industrie cotonnière fut pendant quelque temps hésitante. Les vieux préjugés sont tenaces! Mais il fallait se rendre à l’évidence. Dès lors les industriels et les teinturiers n’épargnèrent ni efforts ni dépenses pour contribuer à l’expansion du Bleu immédiat. De grandes administrations, dont l’attention fut mise en éveil, s’intéressèrent à ce produit nouveau et l’on assista à l’effondrement du colosse indigotier que 20 ans de travail, de recherches patientes, jamais lassées, avaient à peine ébranlé. De 124.580 maunds présentés à Calcutta en 1899, on tomba à 86.825 maunds en 1890, d’après les circulaires anglaises. Le ventilation des demandes marque la décadence de l’Indigo. En 1895-96 en Angleterre 8.181 contre 7.000 en 1900 01, en France-Italie et Suisse 7.436 contre 3.500 ; en Allemagne, Autriche, Hollande, Belgique, etc., 14.558 contre 7.000; en Russie, 2.774 contre 1.500. L'Eu-rope, pendant la même période, tombe de 32.049 à 500 ; le Levant, lui,
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- monte de 825 à 3.500. Les pays primitifs, à l’industrie rudimentaire, seront dans l’avenir, les seuls refuges de l’Indigo.
- De 135 millions en 1895-96, l’exportation indienne de l’indigo tomba en 1898-99 à 75 millions. Sur la baisse de prix et des quantités, en quatre ans, les Indes angaises perdent 60 millions de francs environ, soit, capitalisé à 5 pour cent, un capital de 1 milliard 200 millions. Et nous ne sommes pas à la fin du désastre. Il commence seulement à émouvoir le commerce anglais et les planteurs de l’Inde.
- RECETTES DE TEINTURE
- ROSE ROUGEATRE SUR FILS DE COTON
- Pour 50 kil. de fils de coton préparer le bain suivant :
- 1/2 kil. rose diamire GGN.
- 10 » sel ordinaire.
- 1/2 » soude.
- Plonger dans le bain à la température de 70° C. amener au point d’ébullition et maintenir cette température pendant environ une heure. Le rose diamine GGN, donne des teintes très égales et possède une grande résistance à la lumière; il est peut-être un peu plus bleuâtre que le rose diamine GD.
- Bleu sur fils de coton
- Pour 50 kil. de fils de coton, préparer le bain comme suit :
- 1 1/2 kil. bleu diamine AZ.
- 10 » sel ordinaire.
- 1/2 » soude.
- Plonger dans le bain à la température de 70° C. pousser à l’ébullition, et maintenir à cette tempéra-tuie pendant environ une heure. Le bleu diamine AZ, produisant des teintes bleu marine brillantes sur le coton peut être classé avec juste raison parmi les autres marques de diamine bleu. Il donne peut être une teinte un peu plus franche de bleu que le bleu diamine 3R.
- Violet sur fils de coton
- Pour 50 kil. de fils de coton mercerisé préparer le bain suivant :
- 125 gr. violet Colombia R.
- 5 kil. sel de Glauber.
- 1 » savon.
- Plonger à la température de 80° C. et teindre à l’ébullition, mais plutôt un peu en dessous. Le violet Colombia R possède toutes les propriétés caractéristiques des couleurs directes sur coton, et comme résistance à la lumière il est égal aux meilleures d’entre elles.
- Jaune sur laines peignées filées
- Sur 50 kil. de fils de laine on prépare le bainsuivant:
- 1 1/2 kil, jaune anthracène B N
- 10 » sel ordinaire.
- Plonger à la températnre de 70° C., amener lentement à l’ébullition et après avoir laissé dans le bain pendant 1/2 heure, ajouter pendant la deuxième 1[2 h. de 1 1/2 à 2 1/2 kil. d’acide acétique. Afin d’augmenter la résistance au foulage ou faire subir aux fils un traitement par le bichromate de potasse (1 kil.) Cette teinture peut également être appliquée sur un fond de chrome. L'anthracène jaune BN produit un jaune foncé très résistant à la lumière à l’alcali et au fer.
- Vert sur laines peignées filées
- Pour 50 kil. de laines filées on prépare le bain avec : 1/2 kil. vert acide nouveau G. X.
- 5 » sel de Glauber
- 1/2 » acide sulfurique.
- Plonger à 80° C, pousser la chaleur au point d’ébullition et teindre à cette température pendant une heure. Le vert acide nouveau G X produit des nuances brillantes et claires de vert, il est très utile pour teindre les pièces et pour l’impression sur laine et sur soie.
- Brun sur coton
- Pour 50 kil. de fils de coton préparer le bain de la manière suivante :
- 2 1/2 kil. cachou de Laval R.
- 1 » soude par chaque litre d’eau
- 1/2 » sel commun.
- Plonger dans le bain à 80- C, pousser la température au point d’ébullition et teindre à cette température pendant une heure.
- Les fils subiront un traitement subséquent pendant 1/2 heure dans un bain contenant :
- 2 1/2 kil. sulfate de cuivre
- 2 1/2 » sel commun.
- Plonger dans ce bain à 50 C et pousser la tempé-4 rature jusqu’à 80- C, vers la fin de l’opération.
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- Le cachou de Laval R est un type concentré de cette importante matière colorante.
- Brun sur fils de coton
- Pour 50 kil. de fils de coton préparer le bain suivant :
- 7 1/2 kil. brun pyrogène D.
- 7 1/2 » sulfure de sodium
- 2 1/2 » carbonate de sodium
- 30 » sel commun.
- Plonger dans un bain à 65° C, pousser le bain lentement jusqu’à 90° C, et teindre à cette température pendant une heure ; mais avoir soin de toujours tenir les fils en dessous delà surface du bain. Lorsque la teinture est terminée, faire passer immédiatement les fils sous un pressoir disposé de façon à ce que le liquide pressé retourne dans le bain, puis laver à l’eau froide. Le brun pyrogène donne un brun très résistant.
- L'ACIDE LACTIQUE dans l’impression sur calicot
- Tous les jours on découvre de nouveaux emplois de l’acide lactique dans la teinture des matières textiles et des tissus, et il semble véritablement que ion n’a pas encore atteint tout ce qu’on peut tirer de ce pro -duit. Dans l’impression sur calicot, il est par exemple très utile et cela de différentes façons. Par exemple, on peut obtenir de très bons effets dans son application à l’impression d’alisarines. On peut appliquer, dans ce sens, les formules suivantes : 1 litre 1/2 d’amidon ; 0 litre 280 huile d’olive ; 0 litre 567 alizarine ; 0 litre 280 acétate d’alumine à 230 ; 0 litre 280 acétate de chaux à 23°; 12 kilo de pâte d’oxyde d’étain et 0 litre 280 d’acide lactique contribue matériellement à a production d’un rouge vif et brillant. A la place de I alizarine on peut également bien employer les ma-hères suivantes : l’orange alizarine, l’alizarine bordeaux, l’alizarine lie de vin ou l’alizarine jaune. On obtient des roses tis brillants avec une alizarine de teinte bleue.
- On peut obtenir du lactate de chromium par une so-ution d’oxyde de chromium dans de l’acide lactique. Des parties égales d’oxyde de chromium faiblement Précipité et d’acide lactique donnent un lactate d’une force de 320. Les couleurs alizarines employées avec
- ce mordant lactate donnent des nuances plus brillantes qu’employées avec de l’acétate ou le nitro-acétate. Il n’y a qu’à employer une quantité correspondante de lactate à la place de ces deux produits.
- Dans l’impression des couleurs basiques, l’acide lactique peut être employé afin de produire l’acidité nécessaire soit conjointement avec les acides tartri-ques et acétiques, soit en leur lieu et place. Les co--leurs imprimées ressortent très également et bie 1 unies, c’est surtout à remarquer dans le cas des inda-lines et des indamines, lesquelles d’ordinaires son difficiles à obtenir d’ue façon égale.
- Le lactate d’étain est formé en mélangeant 1|2 kilo de pâte d oxyde d’étain avec 1[2 kilo d’acide lactique ce qui constitue un très' bon agent de décharge pour les couleurs directes, il est seulement nécessaire d’épaissir avec une pâte d’amidon. On peut également l’employer pour des effets de couleurs en décharge. Par exemple 1 kilo 130 de lactate comme pâ'e de décharge ; 1 kilo 690 d’amidon, 70 gr. de couleur basique (vert brillant, auramine, rhodamine, etc.) et 140 gr. de solution de tanin, On fait une très bonne pâte à épaissir avec une pâte d’amidon à laquelle on ajoute de 85 gr. à 170 gr. d’acide lactique par 5 litres.
- CHRONIQUE DES ASSURANCES
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- La nouvelle rubrique « Chronique des Assurances » traitera de tous les cas intéressants qui pourront se produire, et présentera aux lecteurs sous une forme claire et précise, les observations utiles, nécessaires à la parfaite compréhension des diverses branches composant l’Assurance en général.
- Il nous paraît inutile d'insister sur les avantages multiples de notre nouvelle organisation ; les sacrifices que nous nous sommes imposés trouveront leur récompense dans l’approbation de nos lecteurs et justifieront une fois de plus le succès de notre journal.
- RÉCOLTE DE L’INDIGO All BENGALE en 1900
- Les renseignements ci-après nous ont été transmis par le consul de Belgique à Calcutta.
- Superficie cultivée. — Il a été définitivement établi que les plantations d’indigo ont couvert une superficie de 361,100 acres, contre 449 200 acres l’année dernière. La diminution est due principalement à l’avenir incertain de l’industrie de l’indigo, par suite de la concurrence qui lui est faite par l’indigo artificiel sur les marchés européens.
- Apparences de la récolte. — Sur les vingt districts où l’on cultive l’indigo, un seul, Gaya, qui ne cultive que 100 acres, aura une récolte normale ; les districts de Saran, Champaran et Monghyr, situés dans le Bihar, donneront de 90 à 100 p. c., tandis que Jessore et Darbhanga n’auront qu’une récolte variant de 80 à 90 p. c.
- Burdwan, Shahabad, Muzaffarpour, Bhagalpour, Malda et Cutta auront un rendement variant de 70 à 80 p. c.; Bankura, Midnapour et Rangpour de 50 à 60 p c.; la récolte des cinq autres districts n’atteindra pas 50 p ’c.
- Tous les districts réunis du Bihar donneront 87 p. c. et le bas Bengale 54 p. c. d’une récolte normale.
- Pour toute la province, le rendement sera de 78 p. c., contre 62 p. c. en 1899.
- Importance de la récolte. — La Compagnie « Mo-ran » estime le rendement du Bihar à 61,250 maunds de factorerie (75 livres anglaises), tandis que les documents officiels évaluent la récolte à 60,942 maunds;
- ces chiffres diffèrent fort peu. La Compagnie « Moran » n’estime le rendement du bas Bengale qu’à 5,750 maunds; mais comme dans ce chiffre il n’est pas tenu compte de l’indigo récolté par les indigènes, il y a lieu d’accepter les chiffres officiels, d’après lesquels le rendement du bas Bengale est de 8,000 maunds.
- JURISPRUDENCE
- La « grève par échelons »
- Le tribunal de commerce de la Seine vient de rendre un jugement dont il ne faut pas se dissimuler l’importance.
- On sait en quoi consiste la grève par échelons. Il s’agit, pour les ouvriers, de ne déclarer la grève que successivement et en la limitant à quelques maisons, les ouvriers des maisons similaires continuant à travailler afin de subvenir aux besoins des grévistes. Quand les ouvriers ont obtenu gain de cause dans les maisons en grève, ils reprennent le travail et c’est au tour des autres de se mettre en grève.
- C’est cette tactique qu’employa récemment la Chambre syndicale des apprêteurs et décatisseurs de la Seine.
- Mais à cette tactique les patrons répondirent en prenant les devants, ils congédièrent tous leurs ouvriers, même ceux qui continuaient le travail, prétendant ainsi réduire la grève dans les autres maisons; ils opposèrent à la grève partielle un « lock-out » général.
- Quelques-uns des ouvriers ainsi renvoyés avaient assigné le patron devant le conseil des prud’hommes et obtenu des dommages-intérêts assez élevés. C’est l’appel de cette sentence qui vient d’être jugé par le tribunal de commerce qui, tout en réduisant considérablement les dommages-intérêts, a confirmé la sentence du conseil des prud'hommes.
- Voici les principaux attendus d’un des jugements rendus :
- « Attendu qu’il résulte des débats que C..., au ser vice de G... ou de ses prédécesseurs depuis huit années, n’a commis, contrairement aux allégations de ce dernier, aucune faute de nature à provoquer son congédiement;
- « Qu’il est établi, d’autre part, que la mesure dont i a été l’objet n’est que la conséquence d’une décision de G..., prise par ce dernier en raison de convenances
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- personnelles; qu’il est constant, dans ces circonstances, que G..., en n’avisant C... que huit jours à l’avance de son congédiement, n’a point observé le délai de préavis que justifiait, indépendamment de tout usage, la longue durée des services d’un ouvrier qui a rempli son emploi sans défaillance;
- « Qu’il s’ensuit que G. ., dans l'espèce, a fait un usage abusif de son droit de rupture de contrat de louage et a causé par suite à C... un préjudice certain en privant ce dernier d’une situation sur laquelle il était en droit de compter momentanément. »
- Par ces motifs, le tribunal, en plus de la huitaine de préavis, estime, à l’aide des éléments d'apprécia-bon dont il dispose, que l’allocation d’une somme de 120 francs sera la juste réparation du préjudice subi.
- TARIFS DE CHEMINS DE FER
- Homologation
- 3 avril 1901. — Paris-Lyon-Méditerranée, Orléans, ^est, Midi, Etat, Ceintures. — Décision prescrivant le rétablissement dans les tarifs communs P. V. n° 100, etc., des prix concernant les marchandises et les parcours ci-après :
- Par expédition de 50 kilog. ou payant pour ce poids (prix par tonne, frais accessoires compris) :
- lo Cotonnades
- Lyon (G.) à Bordeaux, 71 fr.; Pau, 89 fr.; Saint-Nazaire, 85 fr.
- Roanne à Dieppe, 79 fr.; Rouen, 73 fr.; Cherbourg, 98 R ; le Havre, 79 fr.
- 2° Cachou
- Roanne au Havre, 58 fr.
- So Bois de teinture — Indigo
- Lyon (G.) à Bordeaux, bois de teinture, 52 fr.; in-digo, 71 fr.; — Roanne au Havre, bois de teinture, 58 R.J indigo, 79 fr.
- 4° Gomme arabique
- Lyon (G.) à Bordeaux, 52 fr.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Ducerf a vendu un fonds de teinturerie 169, rue de la Pompe.
- Paris. — Mme veuve Marchand a vendu un fonds de teinturerie, 1, rue de Bruxelles.
- Charenton. — Mme veuve Gérard a vendu un fonds de teinturerie, nettoyages, 435, rue de Paris.
- Paris. — M. Crochemore a vendu à Mlle Gouache un fonds de teinturerie.
- Poissy. — M. Lamarre a vendu à M. Thibault un fonds de teinturerie.
- Paris. — M. Goubet a vendu à M Nolgrove un fonds de teinturerie, 49, rue Ste-Anne.
- Le Gérant : A. FAYOLLE^.
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE*, Directeur, 2 m rue Turgot.
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- Foulard simple à donner l’apprêt humide.
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- Manique ne séchant qu’un côté de la pièce.
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- Machine à veporiser.
- Machine à humecter.
- Machine à sublimer et vaporiser.
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- etc., etc.
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- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières .plorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. privées de l’anthracene.)
- ^Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-a ne ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-eines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la ninone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) nazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) zmes. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-e oxycétones et xanthones.
- et d Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine th’ Êl’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou obenzényliques, —Matières colorantes non classées.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Beng.
- B de teinture
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne, — Ire qualité 3° *
- Jaune
- &
- 2c qualité ... 3e qualité....
- • Sisal, Yucatan...
- • Honduras..... Tabasco............
- • Haïti Cap....... Fort-Liberté....... ................... ................... Gonaïves ..........
- P.-de-Paix ......
- - Miragoane.......o
- • Saint-Domingo... Martin, et Guadel. Jamaïque, ....... Cuba et St-Yago .. Manzanillo....... Tuspan........... Vera-Cruz. . .. Campêche......... Carmen........... Tampico.......... Porto-Plata......
- Haïti.............
- Jamaïque..........
- Barcel et P . Cab .. Rio Hacha......... Carth. et Savan. ..
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- a
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- Maracaïbo Fustet.... Tatajuba
- Bahia .
- Corinl o...
- Amapala..
- .100 k
- (Pern.) . ..50 k
- 50 kil
- Rouge Brésil Bahia.........
- » Calliatour. .. 100 k
- Lima......
- Ste-Marthe Brésillet. .. Sandal.... Sapan....
- 50 kil
- 100 k
- 50 k
- Quebracho.. 1000 k
- Pernamb.....50 k
- Caehow
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb..........
- » pressé . ..
- Cochemille
- On cote :
- Ténériffe zacatille....
- Ténérife grisé.........
- Curemma
- Bengale.......50 kilos.
- Java, Mad , Pond.. . ...
- Dividivi
- On cote les 50 ki eo -,
- Indigos
- On cote actuellement : Beng. sur v. et bl. 112 k.
- » fin viol et pourpre..
- 50
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- s
- eau viol. et dito. bon violet........ moyen violet...... bon violet rouge., bon moy. v. roug. fin rouge......... bon dito.......... bon à fa cuiv.... cuiv.czd. et bas...
- Java. .. .< ..............
- Kurpah. . , ..............
- Madras ........... .......
- Manille..................
- Caraque ..................
- Guatemala flor............
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren fin et surfin.. 1/2 k.
- » bon à beau........
- » ord. et moyen.....
- 6
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- Orseille
- On cote les 100 kil. : . ..
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar............ .M
- Querc itron :
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé. » gros effilé...
- Rocou.
- Antilles..........1/2 kil.
- Cayenne..................
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- 0 35 à . M
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- O" ?5
- O C7»
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- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo) . . . » de Fustet Albanie .. . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée ...le k.
- grise
- .le k
- Curcuma
- zacatille naturelle le k noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale........ .
- Chinois..........
- Madras. .........
- 16 . à..
- 8
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- 205
- 170
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- Galles de Chine.................
- Prussiate jaune de potasse. 19 0
- INDIGOS. • Au 1/2 kilo Madras beau violet tendre...
- 3
- »
- Ku
- bon moyen et bon coloré assez tendre.
- moyen assez coloré un peu sec ...........
- moyen ordinaire terne et serré..............
- rpah beau à fin. viol.et viol, rouge tendre ...............
- » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col.
- » b.moy, à bon bleu t. qq un peu pâle...
- 2
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- Guatemala.
- moy.viol. unpeufaib, mél , sablé.......
- Flor . . ....... bon et bon moy.’ corté et sobre moyen et moyen ordinaire
- Bengale beau à fin violet
- Java
- 2
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- bon et bon moy.violet rouge.....
- moyen violet rouge et rouge........... surfin violet et pourpre ! beau et fin violet.
- bon à bon moyen .... 1
- DROGUERIES
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- Le
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- tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût. Acide citrique.............. Alun raffiné (entrepôt).....
- » (acq.)..............
- Camphre raffiné.............
- Cannelle de Chine...........
- » ent imp Jr. Malabar Canefices, en sorte.........
- » ..........................
- » bout à bout, naturel ..
- » bout à bout choisi.........
- Couperose emballée..........
- Essence de térébenihine (d. fûts)......................
- Id (s. fûts)................
- Fécule de pommes de terre, 1er bl.......................
- Id. 2e bl. (entrepôt) ...... Galles vertes et noires.....
- » noires Alep................
- » blancnes...............
- Gomme ara tique, en sorte .
- 370 .
- 15 .
- 17 .
- 6 2
- 135 .
- 70
- 55
- 90
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- 50
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- con-
- 17
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- 60 ••
- 6 50
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- 85 .
- 175
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- 2
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- CO
- 50
- 50
- 50
- Ghésirée, en sorte.....
- Sénégal, s. bas du fleuve » Galam...............
- Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde........ » blanche..............
- Laque en f. qté orange.
- » mi-orange
- » cerise AC
- » Sandaraque lavée.........
- » Damar (Batavia)..........
- » » Singapore.......
- » » Penang .........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron.
- Garance, racine
- Rocou
- Safran pur.
- poudre............. Guadeloupe . ..... Cayenne ... d’Espagne, Valence
- 120 .
- 160 .
- 160 .
- 150 .
- 130 .
- 225 .
- 175 .
- 170 .
- 125 .
- 140 .
- 80 .
- 110 .
- 350 .
- 300 .
- M .
- 60 .
- 65 .
- 95 .
- 130
- 115
- 750
- 650
- Sulfate de cuivre(. ntrepôt) » (acq.). ..
- Sumac en feuilles.........
- » poudre...................
- Styrax liquide..............
- Tamarin Madras...............
- Verdet, eu pains, éxtra sec, sous toile .. ... » en pains, extra sec, sous pap.................... » bon marchand en pains » » en boules
- » raffiné en poudre sec
- 80 .
- 61 .
- 63 .
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- 170 .
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- 180 .
- 115 .
- 115 .
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- Manille......
- Guatemala flor
- le
- kilo
- muriatique nitrique ...
- sulfurique
- 20 d.
- 36 d.
- 40 d.
- 66 d.
- 50 d.
- » tartrique.............. Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre.. .. » » broyé........
- Borax raffiné........... Blanc de zinc de la Méditerr. poudre... broyé .................. Crème de tartre......... Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp....... Chlorure de potassium, en gare des Salins.......... . Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude........
- » de potasse... ........... Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil,, m. Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300...............
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes
- Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p. 100en sacs, consommation..... Entrepôt................
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil................
- . 9
- . 33
- . 39
- . 10
- . 7 260 34 68 76 50
- 68
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- Mexique
- sobre ..
- Cortès . flor..... sobre.... ord. cortès
- M ..
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- 9 ..
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- 1G .
- 8 50
- 6 ..
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 %
- — en poudre 35 % Bleu de Prusse (en pâte) la livre......................
- 3
- 6
- sh. 10 17
- d.
- 8
- 3/4
- Produits tirés du goudron
- PLACE DE LYON
- Alizarine 20 0 0.....la livre
- Aniline (huile) pure.. —
- — (sel) pure.... —
- Anthracène 30‘ A par unité
- au comptant Benzol 90 % ..
- le gallon
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- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 ki’os: Gomme Sénégal b. fie. ...
- » Ga!am..................
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- Acide tartrique.....
- Crème de tartre Bl. du Midi
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- Térébenthine en barils.. ..
- INDIGOS
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- Bengale
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- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acide carbolique (crist.) 40
- Magenta pure.
- Acide picrique
- la livre la livre
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- Acétate de plomb...... Acide acétique des arts 40% — chlorydrique........... — nitrique 36°........ — sulfurique, 66° — .....................
- — citrique...............
- Alun épuré.... ......... — ordinaire.............
- Ammoniaque incolore, 22°. Bichlorure d’étain, 55°. . . — — 60°....
- Bois Campêche-Lsguna... — — Guadeloupe
- — JauneCentre Amérique
- Cachou jaune. V apeurs .. — brun...................
- Chlorate de potasse...... — de soude...............
- Chlorure de chaux: 00 à 110°
- Chromate rouge de potasse — — de soude..
- Crème de tartre ... .... Cristaux de tartre...... de soude................
- CurcumaBengale en racines — de Madras.. .... — Chine . .....
- Essence de térébenthine .. Extrait 'de châtaignier 2 0°.. Galles de Chine et Japon. — vertes et noires . .
- Gomme Sénégal, en sortes. — arabique .............. — adragante rousse.
- Jus de citron............
- Méthylène à 95°..........
- — régie 90 .... ...
- Prussiate jaune de potas — — de soude
- Pyrolignite de fer....... Résine...................
- Rouille ..............
- Sel de soude 80°. .. . .
- — ammoniaque Sel d’étain..........
- Soufre en canons ... ..
- — sublimé................ Sumac Sicile en feuilles. Sulfate d’alumine.......
- — de cuivre.............
- — de f r .. .. ...
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- Bois de teinture
- 50
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- Ecorce de Baltimore, la tonne
- Barwood ........... —
- Camwood........ . —
- Bo s jaune . ...... . —
- Bois de pêcher, bois de Lima............. —
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- Bois de camphre de la Jamaïque......... — 4
- Bois de camphre de St-Domingue......... —
- Bois de datuphre du Honduras............. —
- Grains de Perse. • le quintal
- Bois de Santal rouge. la tonne
- Bois de sapan
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal
- Extrait — . —
- Myrabolam 142 .. —
- Bo s de pêcher ... —
- Grains de Perse . —
- Bois de campèche —
- Bichromate
- Binoscalate
- Potasses . la livre...
- Carboate 90 % . la tonne.
- Caustique........ —
- Chlorate ........la livra..
- Ferricianide (prussiate rouge).... —
- Ferrocyanide (pr. jaune)............ —
- Ces prix sont comptés pris
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- P e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêts (Machines d’)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Æâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matérie' pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris, Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- ée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C• Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chaaffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour b anchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- Xuiles pour graissage
- Eamelle (Henry). 1. quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille Nord).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris.
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- e (E. et A), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue ‘Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation
- Tonneaux
- Legrand (P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits chimiques.
- Ventilation
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, venti-latior.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
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- 45e Année. —N* 9. Le Numéro : 0,75 Egguondl"ng 5 Mat 1901.
- LE e.37
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE: Un an. . . . , , . . 15.
- — Six mois............... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an...................20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- auNonoee • S La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNONCES . | Faits divers................3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Lois ouvrières. — La conception des couleurs. — L’antimoine. — Notre service d'assurances. — Effets de la température sur la teintùre des tissus. — Les saisies-arrêts sur les marchandises en cours de route. — Perfectionnements et procédés nouveaux — Recettes de teinture. — Chronique des assurances.— Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- LOIS OUVRIÈRES
- La Législation ouvrière a pris une telle importance en ces dernières années, elle a donné Heu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, que les intéressés n’arrivent que difficilement à s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets ministériels épars et souvent contradictoires qui les concernent.
- .Aussi nombre d’industriels nous ont-ils signalé l’intérêt urgent qu'il y aurait pour eux à condenser en une publication unique, claire et complète, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière de la France.
- Nous venons de terminer ce travail de coordination, et de réunir en un volume ces lois, décrets et arrêts ministériels concernant le Travail, l’Hygiène et les Accidents.
- Cette publication est faite sous forme de
- « cahier » ou fascicule, de façon qu’au fur et à mesure des modifications introduites dans cette législation, nous puissions les indiquer rapidement dans un nouveau « cahier » complétant le ou les précédents.
- Le premier cahier comprend la totalité des lois ouvrières actuelles (de 1848 à 1900).
- Prix 5 francs.
- Les souscriptions, accompagnées de leur montant, sont reçues aux bureaux du journal: 20, rue Turgot, à Paris.
- LA CONCEPTION DES COULEURS
- Par David Paterson F. G. S.
- Rien ne frappe autant notre imagination, dans la nature, que les phénomènes des couleurs. Nous y sommes attirés par instinct. Dès son berceau, l’enfant tend ses mains crispées pour saisir un joujou quelconque aux coulevrs éclatantes Aussi bien parmi les peuples les plus primitifs que parmi les nations civilisées, nous trouvons une passion latente pour les couleurs et principalement pour celles les plus brillantes; on sait avec quelle passion, même encore aujourd’hui, jes peuples sauvages échangent de la poudre d’or ou de l’ivoire contre quelques mètres de calicot aux couleurs les plus vives.
- En regardant autour de nous et à chaque jour de la vie, quel charme nous saisit-il pas à l’effet de cette perpétuelle coloration dont la nature est si richement pourvue ! Combien ne sommes-nous pas fascinés par la couleur exquise des fleurs, des papillons et des
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- oiseaux, par les changements perpétuels et gradués au ci.1, et par ces couchers du soleil avec ses nuages empourprés et dorés.
- Combien douce et fraîche s’offre à notre vue la verdure de l’herbe, des bois et des champs ; les teintes atténuées des montagnes lointaines et ce bleu d’émeraude de la mer, lorsque calme ! Quel sujet d’admiration que la splendeur de l’arc en-ciel, et ces étincelants miroitements de rubis et de diamant, de la rosée. Quelle joliesse n’y a-t-il pas dans les couleurs et reflets d’une bulle de savon, de la perle fine, d’une plume de paon et dans les ailes du scarabée ! Tous ces objets si communément à notre portée ont un charme pour nous et font nos délices, tout simplement à cause de leurs attrayantes colorations.
- Considérant donc que nous y puisons tant de plaisir, il est tout naturel que nous nous fassions cette simple question : comment avons-nous la perception de la couleur? — question bien simple en elle-même que tout enfant peut être amené à faire, mais qui est pourtant un problème dont aucun philosophe n'a le soupçon. Mais afin d’arriver à comprendre et à bien apprécier un peu — très peu même les merveilles qui constituent cette faculté de distinguer la couleur, nous devons d’abord, avant tout, apprendre quelque chose sur la nature de la lumière elle-même, sur la construction de l'œil, cet organe merveilleux qui est l’intermédiaire de transmission à notre pensée.
- Ondes lumineuses
- L’étude de la lumière en elle même est très complexe et demanderait des longues pages entières, nous ne comptons donc pas nous y enfoncer complètement, mais nous donnerons seulement quelques aperçus concernant plus particulièrement notre sujet — comment avons-nous la conception des couleurs. Dans ce temps de développement de la science dans lesquels nous vivons, tous les écoliers connaissent la célèbre expérience que sir Isaac Newton fit pour la première fois en 1665, par laquelle il fit passer un rayon do lumière blanche à travers un prisme de verre où il so trouve brisé et dont les éléments sont analysés. Ces éléments constituent la ligne de couleurs connue sous le nom de spectre solaire — rouge, orange, jaune, vert, bleu et violet.
- Tous les corps lumineux ainsi que le soleil, la lu- | mière du gaz ou la flamme d’une bougie, transmettent ! un mouvement vibratoire à l’éther. La lumière n’est | pas à proprement parler une chose, mais est plutôt !
- ce que nous pourrions appeler un état de choses. On peut en dire autant des couleurs. Comme il est absolument essentiel de bien comprendre ce fait, il faut de toute nécessité constater brièvement la théorie, aujourd’hui, universellement acceptée delà lumière et de la couleur.
- Il y a une loi bien établie qui est celle-ci : l’énergie se change en chaleur. Une barre de fer, par exemple, peut être chauffée à un tel degré de chaleur qu’elle donnera une lumière blanche éclatante. La lumière n’est que l’exposition, ou plutôt la sensation visuelle d’une intense agitation, ou de vibrations des particules ou molécules de la substance qui émet cette lumière.
- Il est évident que lorsque nous nous trouvons en face de ces disturbations moléculaires ou de cette agitation (ce mouvement vibratoire) les vibrations se répandront dans toutes les directions, ainsi que nous voyons les ondulations des ondes dans un bassin plein d’eau dans lequel nous avons jeté une pierre. L’eau ne se meut pas en avant, elle agit simplement comme agent conducteur de cette agitation ou de motion vibratoire. Les mêmes conditions, mais sur une échelle prodigieuse sont émises par le soleil. Get astre brillant répand ses ondes d’énergie dans l’espace ainsi que dans notre démonstration précédente de l’eau transmettant l’énergie d’une pierre qui tombe, c’est ainsi qu’en philosophie on a admis que D’Univers entier subit l’influence d’un milieu subtilement raréfié que l’on appelle l’éther.
- L’ETHER
- Cet élément hypothétique transmet l’énergie du soleil sous forme de vibrations ou de mouvements onduleux, qui voyagent à travers l’espace à raison de 186.000 milles par seconde, ou, en d’autres mots, sept fois et demie le tour de la terre en une seconde. Lorsque ces ondes d’énergie frappent sur la rétine délicate de l’œil, leur dépêche, pour ainsi dire, est télégraphiée au moyen du nerf optique au cerveau et y produit la sensation de la lumière et de la couleur, mais la manière par laquelle elle est transmise par le cerveau reste un mystère qu’aucun philosophe ne peut expliquer (1).
- (1) Nous croyons qu’ici l’auteur cherche inutilement, puisque c’est le cerveau qui est l’agent récepteur unique, le seul qui ait à recevoir une conception quelconque c’est de lui que partent toutes les sensations quelles qu’elles seient, puisqu’il est prouvé que lorsque son action est
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 131
- Lorsque ces mêmes ondes d’énergie frappent les feuilles vertes d’une plante, elles produisent une action chimique qui donne à cette plante la vie et la croissance ; si elles agissent sur des instruments d’une construction délicate, elles produisent un effet électrique. La nature de l’action de ces ondes sur la rétine donnant la sensation de la lumière, n’a jamais été bien déterminée, les uns disent que c’est une action chimique, les autres, électrique, il est possible que ce soit les deux.
- (A suivre.) {The Dyex and ealico Printer).
- L'ANTIMOINE
- Par le Dr Franz Düring
- L’accueil favorable qui a été fait dans ces derniers temps, à l’emploi des sels d’antimoine dans la teinture des cotons et plus particulièrement,dans l’impressionen grand des calicots, nous a engagé à en dire quelques mots.
- Les sels d’antimoine employés jusqu’ici afin de fixer le tanin dans l’emploi de teintures basiques du coton et de la toile ont ce désavantage qu’ils contiennent du trioxyde d’antimoine combiné avec des acides trop forts. Il en résulte que la fibre, ne peut prendre au bain, qu’une partie de l'oxyde métallique, ce qui fait qu’une grande partie en est perdue. Cet épuisement imparfait dépend de la libération de l’acide rendu à 1 état libre en proportion de la laque formée. Ces acides nuisent à l’action subséquente du mordant, et, de plus, dissolvent encore une partie de la laque formée. Dans l’impression sur calicot, la présence de ces acides à l’état libre a de plus ce désavantage que la laque de tanin n’est ainsi fixée que d’une façon superficielle sur la fibre et au passage à là vapeur, subit une altération de teinte; circonstance qui empêche d’une façon absolue d’employer des matières colo-rantes trop sensibles aux acides, comme le bois de campêche, par exemple. Les acides ont souvent pour effet de faire baver les couleurs et ainsi de détruire la netteté du dessin. Dans la pratique on a coutume d'ob-vier, autant que possible, à ce désagrément en ajou-tant de la soude ou de la chaux carbonatée crayeuse (craie); cela aide beaucoup, en effet, mais dans ce
- détruite toute sensation l’est également chez l’homme, sormis les sensations essentiellement et matériellement Physiques sur les tissus organiques.
- cas, il est presque impossible de savoir quelle quantité d’alcali on doit ajouter, et un excès, dans ce sens, serait pire que le mal.
- La présence du double oxalate d’antimoine et de potassium avait semblé, de prime abord, empêcher cette perte coûteuse de trioxyde d’antimoine, car, poids pour poids, il était tout aussi efficace que le tartre émétique, quoiqu'il ne contienne que 25 pour cent de Sb2 03 contre 43 pour cent, c’est ce qu’à prouvé Noel-ting, ainsi que l’oxalate de potassium acide laissé libre pendant le mordançage, était nuisible, quoique moins que le tartrate de potassium acide formé par le tartre émétique.
- Si on emploie de l'oxalata d’antimoine dans de l’eau crue, on se trouve en face d’autres troubles par la formation d'oxalate de chaux, et par l’eau chaude de la formation inutile de composés d’antimoine.
- La solution de ce problème a été trouvée en combinant le trioxyde d’antimoine avec l’acide lactique; il a été pris un brevet en Allemagne d’un produit de double lactate d’antimoine et de calcium sous le nom d'antimonine.
- Les fibres, sous l’action du tanin décomposent com plètement ce sel en oxyde d’antimoine et en lactate de calcium, lesquels n’ont aucune action préjudiciable ni sur la fibre ni sur la laque Nous donnons plus bas quelques comptes rendus de recherches de laboratoire faites avec l’antimoine.
- Des écheveaux de coton dégraissé ont été traités avec 5 pour cent de tanin fixé avec 2 1/2 pour ce, t de tartre émétique, on les a bien rincés et chauffés pendant une heure à 60® dans des solutions séparées contenant par chaque litre de tartre, l’oxalate de potasse acide, l’acide hydrofluorique et le lactate de calcium, formé de 2 1/2 grammes de tartre émétique d’oxalate d'antimoine de potassium, de sel d’antimoine et d’antimonine, respectivement.
- Après avoir bien rincé on a teint avec 3 pour cent de bleu méthylène du vert solide, de l’auramine, de la safranine et du violet methyl ; les écheveaux traités par le lactate de calcium ont donné pour chaque couleur une teinte très foncée; une preuve additionnel-les est fournie par ce fait que si les produits teints sont bouillis dans les solutions précédentes la couleur sera moins atteinte par le lactate de chaux.
- L’antimoine provoque un épuisement complet dans le bain d’antimoine, la totalité des 15 pour cent de trioxyde d’antimoine que contient celui-ci, étant ab-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sorbée par la fibre. On a fait, en plus, les expériences suivantes :
- On a fait bonillir dans un récipient étamé, 3 kilos d’antimoine dans un peu d’eau et un litre d’acide acétique afin d’empêcher qu’il se produise un précipité de tannate de ehaux qui pourrait changer la couleur; bien des difficultés que l’on a rencontrées en employant ce produit venaient de ce manque de précaution. La solution fut ensuite ajoutée à un bain de 500 litres de mordançage, on y fit passer ensuite douze pièces, chacune de 40 mètres environ. On prit alors un échantillon de ce bain qui accusa 021 pour cent d’acide antimonique ; 2 kilos en plus d’antimoine furent ensuite ajoutés, et on fît repasser dans le bain 12 autres pièces d’étoffe ; après avoir de nouveau prélevé un échantillon du bain on y constata 0 306 pour cent de trioxyde ; encore 2 kilos furent alors ajoutés, 12 autres pièces passées dans le bain et un troisième échantillon fut enfin prélevé à la fin de la journée après que des marchandises lourdes demandant beaucoup d’antimoine eussent été passées à travers le bain ; ce troisième échantillon accusa 0 286 pour cent de Sh2 O3 ; on ne fît usage, pendant le cours de ces opérations, ni de craie, ni de soude ou de tout autre alcali. On voit par ces résultats, que malgré un bon épuisement, un premier lot de 3 kilos d’antimoine en laisse assez pour permettre de continuer l’opération. Cette réserve de trioxyde d’antimoine n’est que légèrement accrue dans les opérations suivantes ; mais que cette petite réserve constitue cependant un fixatif est démontré par ce fait que, quoique absorbée à la fin, après avoir tiré des quantités fortes d’antimoine, le quatrième échantillon a été plus épuisé d’antimoine que le troisième.
- On peut donc établir le tableau suivant :
- Pourcentage de volume de Pourcentage de
- Sb2O2, dans le bain Sb2O2 présent, utilisé.
- 1 Après avoir ajouté 3 kil. 09
- Il reste : 021 76.7
- 2 Après avoir ajouté 2 kil. 06
- Il reste : 0306
- Ou en déduisant le premier
- reste 0096 84.0
- 3 Après avoir ajouté 2 kil. 06
- Il reste : 0439
- Ou en déduisant les deux
- restes précédents 0133 77.8
- Le reste final de 0286 pour cent de volume ou 19 pour cent d’antimoine équivaut à 950gr.de cette substance ou une perte de 90 centimes environ pour le travail de toute la journée. Aucun composé d’antimoine ne peut montrer en aucune façon, de pareils résultats. Dans la teinture on emploie de bien plus grandes quantités de tanin que dans l'impression des calicots, il est plus facile d’obtenir une bonne absorption, et la totalité de l’antimoine se trouve le plus souvent utilisée. Dans la grande majorité des cas dans lesquels on a employé l’antimoine, le bain épuisé n’a donné qu’une quantité faible de précipité avec l’hydrogène sulfuré.
- On n’emploie l’antimoine que dans les teintureries où on ne se sert des matières colorantes basiques que par intervalles, et lorsque d’autres sels d’antimoine donneraient beaucoup trop de perte du produit. Par exemple chez les teinturiers de demi-laine etdemi-soie qui travaillent toujours par la méthode des deux bains sont contraires à l’emploi d’un bain acide d’antimoine pour des fibres ayant déjà été teintes.
- Dans les expériences comparatives de mordançage entre l’antimoine et les sels d’antimoine, on a reconnu que la laine ressortait avec moins de perte de colora-ration dans le premier cas que dans le second, tandis que le fixage de la teinture sur coton, ainsi que l’uniformité ne laissent, en apparence, rien à désirer.
- En Amérique et en Angleterre l’antimoine est préféré pour le noir de fer tanin comme fond pour les couleurs basiques, à cause de l’effet assez grand de l’acide sur cette couleur. Ainsi que Lauber l’a recommandé l’antimoine peut être employé avec avantage pour remplacer le tartre émétique de soude pour les réserves, avec des couleurs basiques d’aniline. Dans ce cas, le bon marché, la facile solubilité, et le manque d’acidité que possède l’antimoine lui permet de lutter avantageusement avec le tartre émétique. Une des marques d’antimoine, la marque R, est assez pure pour être employée pour les réserves de blanc.
- (Farber Zeitung.}
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- Opérations faites par la Compagnie « The Océan-Accident »
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898.)
- Individuelles.
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- . Individuelles combinées avec maladies infectieuses.
- Chevaux, voitures, automobiles, bicyclettes.
- Vol avec ou sans effractions.
- Infidélité des employés, encaisseurs, etc.
- Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales (Insolvabilité des tiers. »
- Voir dans le corps du journal la première chronique publiée ce jour.
- Voici, pour l’exercice 1900, le résultat des opérations de la Compagnie The Océan Acci-
- dent ;
- COMPTE DE PROFITS ET PERTES
- DOIT
- Sinistres réglés et à régler et frais généraux. 13.071.758 65
- Frais de publicité, d’impression, de pa-
- peterie, depostes, de voyages, etc .. 1.289.774 35
- Frais d’administration, y compris tous sa-
- laires, loyers, rémunération des admi-
- nistrateurs et des contrôleurs, achat
- du portefeuille « Accidents » de la Cie
- « The Lancashire Insurance Co » et du
- portefeuille « Accidents » de la succursale
- australienne de la Cie « The Schottish
- Metropolitan Life Assurance Co » et
- frais d'émission de nouvelles actions... 2.480.448 15
- Commissions, y compris provision sur balances dues par les agents ................ 2.888.163 »
- Dépréciation du mobilier... ....................... 21.974 20
- Provision pour polices annulées ou non renouvelées............................ 422.764 80
- Balance........................................ 8.666 086 85
- 28.840.970 »
- Provision pour risques en cours................. 7.0- 3.704 75
- Porté au compte de réserve fixe................... 718.750 »
- Dividende payé en septembre 1900, moins la taxe................................ 203.977 80
- Balance.......................................... 679.654 30
- 8 666.086 85
- AVOIR
- Balance du compte de revenu au 31 décembre 1899.............. 747 153 30
- A déduire pour dividende moins la taxé............... 498.426 85 248.726 45
- Report de la provision pour risques en cours fin décembre 1899.................. 6.629.936 15
- Primes encaissées, déduction faite de réassurances et bonifications......... 21.191.114 25
- Intérêts, dividendes et loyers, après déduction d’une provision pour les obligations amortissables au pair et pour la dépréciation des propriétés à bail..... 735.966 15
- Transferts d’actions.............................. 1.471 90
- Profit réalisé sur la vente d'obligatons .. 33.755 10
- 28.840 970»
- Balance à nouveau............................. 8 666.086 85
- BILAN
- ACTIF
- Oblig. de Gouv. anglais et coloniaux .... 3.395.948 90 — — étrangers . 2 287.632 40 — d’Etats et de municipalités 5.121.632 40 — de Chem, de fer des Indes anglaises. 89.103 40 — de la Banque d’Angleterre 50.078 70 — de Chem, de fer anglais et coloniaux 5.494.147 90
- — — américains.......... 3.495.769 80 — — étrangers.......... 1.222.254 05 — diverses 674.427 15
- Hypothèques diverses............................. 1.282.161 75
- Propriétés foncières et à bail............ 3.188.169 40
- Mobilier au siège et dans les succursales. 197.767 25
- Loyers dus des locataires et autres balances 166 531 55
- Balance dans les succursales et avec les agents ................................... 1.437.400 20
- Dépôt fixe de banque ............................... 62.500 »
- Placement au nom de fidei commissaires pour la caisse d’amortissement......... 212.672 05
- Espèces en caisse et en banque .................... 494.308 85
- 28.872 506 10
- PASSIF
- Capital autorisé :
- 200.000 actions de 125 francs. .. .. .. 25 000 000 »
- Capital souscrit :
- 12.000 actions de 125 fr.
- (entièrement versés)... 2.500.000 » 110.281 actions de 125 fr.
- (25 francs versés).. .. 13.785 125 » 15 285 125 » A déduire : capit. non versé 11 028.100 » 4.257 025 »
- Créditeurs divers au 31 décembre 1900... . 498.239 00
- Dividendes non réclamés ....................... 9.605 99
- Provision pour obligations amortissables au pair................................ 179.879 05
- Caisse d’amortissements............................. 212.672 05
- Balance du compte de revenu.................. 679 654 40
- Réserves : Fond de réserve fixe.... 11 875.000 »
- Provis. pour risques en
- Provis. pour sinistres en
- cours .............. 4.096.725 » 23.035.429 80
- 28.872.506 10
- FONDS DE RÉSERVE FIXE
- Balance.................................. , 11.875 000 »
- Balance de l’année 1899..,,. ............... . 8.750.000 »
- Transféré du compte de revenu...................... 718.750 »
- Prime sur actions émises......................... 2.406.250 »
- 11.875 000»
- A NOS LECTEURS
- La question des Assurances étant aussi complexe qu’importante, nous publierons indépendamment de la rubrique Accidents, sous le titre « Chroniques des Assurances », un article spécial traitant de toutes les questions se rattachant aux diverses branches : Incendies, Vie, etc.
- EFFETS DE LA TEMPÉRATURE sur la teinture des tissus laine et soie
- Les étoffes mélangées laine et soie fournissent, plus que probablement, la meilleure démonstration des effets produits par la température pendant le procédé d’application de la teinture. Ces deux produits si différents sont, tout les deux, d’essence animale, et comme ils ont plusieurs propriétés qui leur sont communes, il y a lieu de supposer raisonnablement, qu’ils se comportent de la même façon dans le bain de teinture.
- Dans une certaine mesure cela est, en effet, le cas : { mais cette similitude n’est en partie qu’apparente : la
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- rH
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- soie peut souvent subir le mordençage avec succès en la plongeant dans des solutions à froid, lesquelles n’ont pas le même effet sur la laine.
- En teinture, un fait reste généralement acquis, c’est que l’effet maximum de teinture d’une couleur quelconque se produit à une température plus basse sur la soie que sur la laine, c’est ce fait bien établi qui doit uniquement déterminer la méthode qui sera employée pour teindre les tissus mélangés laine et soie.
- Nous nous contenterons de constater ici que peu de matières colorante acides sont capable de teindre pareillement et en même temps ces deux différentes fibres au point, ou près du point, d’ébullition, mais il est souvent nécessaire, aussi bien pour des teintes solides, ou pour des effets à deux couleurs de teindre premièrement la laine ou point d’ébullition et de teindre [ensuite, la soie dans un bain froid ou tiède avec la même ou avec différentes matières colo rantes.Quelques couleurs, telles quela rhodamine, sont bien plus facilement absorbées par la soie que par la laine, même dans une solution bouillante et des effets changeants peuvent être ainsi obtenus dans un même bain bouillant.
- En se servant de l’application de changements de température on peut obtenir n’importe quelle teinte, ou teintes,sur toutes les espèces d’étoffes mélangées laine et soie. Il est même possible de teindre des étoffes contenant de la laine, de la soie et du coton dans trois teintes différentes. On teint d’abord la laine avec une couleur acide, au point d’ébullition, la soie avec une autre couleur acide à 450 C; un troisième bain à froid d'une matière colorante directe, telle qu’une couleur Mikado, donne au coton une teinte complètement distincte. Il y a lieu de bien faire attention qu’une grande variété de résultats differents peuvent être obtenus selon les proportions différentes des fibres qui composent le tissu, ou bien encore par la variété de qualités de l’une ou l’autre. Les résultats peuvent être sensiblement changés par l’addition de quantités variables d’acide ou d’autres produits entrant dans le bain de teinture.
- LES SAISIES-ARRÊTS sur les marchandises en cours de route
- Le ministre du commerce vient d’adresser aux membres des Chambres de commerce une circulaire
- relative aux saisies-arrêts pratiquées sur les marchandises en cours de transport et dont nous extrayons :
- « L’attention de l’administration a été appelée sur les graves inconvénients que présenteraient souvent pour le commerce et l’industrie les saisies-arrêts pratiquées entre les mains des Compagnies de chemins de fer ou de navigation et autres transporteurs, tant par les créanciers de l’expéditeur que par ceux du destinataire. Il est certain que les délais nécessaires de la procédure de validité de la saisie-arrêt de l’obligation de s’adresser aux tribunaux pour trancher les difficultés qui s’élèvent fréquemment au sujet de la propriété de la marchandise saisie, entrai -nent des conséquences fâcheuses. Le transporteur se refuse, en effet, naturellement à se dessaisir de la marchandise tant que la justice n’a pas statué et les parties sont exposées, de ce chef, à des frais de magasinage et de consignation, souvent hors de proportion avec l’importance de la créance.
- « En vue de remédier à cette situation, on a suggéré une modification législative qui supprimerait a faculté de saisir-arrêter entre les mains des agents de transports.
- « Toutefois il convient d’observer qu’à côté des saisies-arrêts pratiquées par les créanciers du destinataire ou par ceux de l’expéditeur, il en existe d’autres qui émanent d’une catégorie de personnes particulièrement intéressantes et aux droits desquelles une modification de la législation actuelle porterait gravement atteinte.
- « L’article 576 du code de commerce permet, en effet, au vendeur non payé de revendiquer les marchandises expédiées au failli tant que la tradition n’en aura pas été opérée dans ses magasins. » D’autre part. les articles 1612 et 1613 du code civil dispensent le vendeur de l’obligation de délivrer la chose vendue lorsque « depuis la vente, l’acheteur est tombé en faillite ou en état de déconfiture, en sorte que le vendeur se trouve en danger imminent de perdre le prix ».
- Dans ces différents cas, le droit du vendeur ne pourra s’exercer, le plus souvent, qu’autant qu’on lui maintiendra la faculté de saisir-arrêter entre les
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- mains des agents de transport, la marchandise expédiée. .
- Les frais qui résulteraient de cet exercice du droit de revendication restant d’ailleurs à la charge du vendeur qui reprend sa marchandise, en renonçant à son marché, on ne saurait invoquer contre lui l'in-térêtcommun de l’acheteur et de ses créanciers.
- Mais sous la réserve expresse qu'il ne saurait apporter aucune restriction aux droits que la législation actuelle confère au vendeur sur la marchandise transportée, et que la modification proposée serait limitée aux saisies- arrêts pratiquées par lescréanciers du destinataire et par ceux de l’expéditeur, il m’a paru, ainsi qu’à M. le garde des sceaux, que la proposition dont il s’agit pouvait être utilement étudiée.
- En conséquence, j’ai l’honneur d’inviter votre Chambre de commerce à examiner cette question et à me transmettre, en double exemplaire, copie de la délibération qu’elle sera appelée à prendre à ce sujet.
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- MACHINE ROTATIVE Pour imprimer les tissus. Par M. Frédéric CÉCILLON
- La machine faisant l’objet de la présente invention sert à imprimer toutes sortes d’étoffes et se compose essentiellement :
- 1° D’un grand tambour tenant en quelque sorte lieu de table d’impression, lequel recouvert d’un molleton et muni sur le côté d’un engrenage de même diamètre actionne par sa rotation, de rouleaux imprimeurs disposés autour du tambour;
- 2° De rouleaux imprimeurs gravés en relief, disposés autour du grand tambour en nombre variable et actionnés directement et simultanément au moyen de leurs engrenages respectifs;
- 3° De rouleaux réservoirs servant à donner constamment la couleur sur les reliefs des rouleaux im-Primeurs ; ces rouleaux réservoirs sont des cylindres creux, en métal, montés sur axe et disposés et main
- tenus, comme les rouleaux imprimeurs, en pression continuelle contre ces derniers par des ressorts, tels par exemple que des élastiques ; ces cylindres’,'fermés aux deux bouts sauf un trou pour les remplir, sont de plus, sur toute leur surface, percés d’une infinité de petits trous et recouverts complètement par un manchon en drap venant masquer les trous et empêcher la matière colorante contenue dans ces tubes de s’échapper autrement que par filtration lente, au furet à mesure de son emploi, à travers l’enveloppe de drap.
- PROCÉDÉ
- pour rehausser l'éclat des tissus de coton mercerisés et teints. Par M. Charles Goedtler.
- Ce procédé pour rehausser l’éclat des tissus de coton teints et mercerisés consiste à appliquer, après le mercerisage et la teinture, sur ces tissus, une solution de résine ou de graisse (l’une de ces deux substances ou les deux mélangées), dans les éthers. On incorpore ces solutions en se servant de brosses. On peut employer avec avantage et grand succès une solution d’environ 20 parties en poids d’ambre jaune de la meilleure qualité dans 80 parties d’essence de térébenthine. Cette dernière pénètre rapidement le fil et lui amène la résine en particules extrêmement ténues et, en même temps, les parties de la matière colorante en suspension dans le fil s’unissent intimement à lui.
- Ce procédé est avantageux en particulier pour le veloursde coton, la peluche, la ganse,la moleskine, etc.
- RECETTES DE TEINTURE
- Bleu sur fils de coton
- Pour50kil.de fils de coton préparer le bain suivant :
- 1 kil. bleu diphényl 5 G.
- 12 1/2 » sel ordinaire.
- Plonger à 750 C, amener le bain au point d’ébullition et teindre à cette température penlant une heure.
- Le bleu diphényl 5 G est résistant aux acides, il résiste à une forte pression de chaleur sans changer de teinte, et est assez résistant au lavage.
- ECARLATE SUR COTON
- Pour 50 kil. de fils de coton mercerisé préparer le bain suivant.
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- 2 kil. écarlate solide Colombia 4B.
- 10 » sel de Glauber.
- 1/2 » de soude.
- Plonger à la température de 70» et teindre entre ce point et celui d’ébullition. L’écarlate Columbia 4B donne des nuances fines brillantes qui sont plus résistantes à la lumière et aux acides que le pourpre benzo 4B.
- BLANCHIMENT DBS COULEURS DIAZO
- On recommande que les marchandises teintes avec ces couleurs qui doivent être blanchies, soient préalablement plongées dans une solution à 1/10 pourcent de permanganate de potasse, en préparant un bain de 1,000 litres de la solution pour 50 kil. de coton. Lorsque, de cette façon, une légère couche de peroxyde de manganèse a été précipitée sur la fibre, on fait passer par un bain faible (1 pour 5000) d’acide hydrochlorique ce qui produit un peu de chlore lequel détruira la couleur sans attaquer le tissu.
- Un autre très bon agent de blanchiment est le sel d’étain employé à la force de 15 à 16° B. A froid cette solution blanchit toutes les couleurs lesquelles sont complètement enlevées sans attaquerle tissu. Lorsque les marchandises teintes avec un noir diazo sont chauffées dans la solution, on peut facilement suivre les changements du noir au noir bleu, du noir bleu au bleu pâle, et du bleu pâle au blanc. Le ferrocyanide d’étain agit pareillement, et de plus, n’a pas la tendance des sels d’étain, de donner un blanc jaunâre; mais cela peut être évité en n’employant pas des sels d’étain à bon marché.
- Teinture de la laine par les couleurs sulfureuses
- Une méthode de teindre la laine avec des couleurs comme le noir immédiat est basée sur cette simple observation que presque toutes les couleurs sulfureuses peuvent être réduites, au moyen de l'hydrosulfite de soude, en composés (leuco) sans couleur qui teignent la laine comme l’indigo dans la cuve. En employant l'hydrosulfide de soude comme agent de réduction, il est essentiel que la solution ne contieane aucun zinc, car beaucoup de ses composés contiennent des précipités insolubles avec du zinc. Telle est la méthode .
- On dissout 280 gr. de noir pur immédial dans 8 1. 1/2 d’eau chaude en y ajoutant 140 gr. de sulfure de sodium et 140 gr. de soude caustique à 70°, on fait
- chauffer la solution jusqu’à 50 à 60° G.; puis, on ajoute une solution de 14 litres d’hydrosulfite à 70» , il en résulte une solution presque sans aucune couleur. On y plonge alors la laine et on la laisse dans ce bain pendant 10 à 20 minutes. Lorsqu’on la retire le composé qui se trouve dans la fibre se développe au contact de l’air, et la laine prend une teinte bleuâtre. Aussitôt que l’oxydation est terminée, on lave, on dégraisse et on laisse sécher. Pour des noirs très foncés on est obligé de plonger plusieurs fois dans la cuve et laisser oxyder à l’air. Les couleurs qu’on obtient ainsi sont très résistantes au foulage au lavage et à la lumière.
- Deux recettes de noir sur fils de coton
- On peut obtenir un noir très fin presqu’aussi beau que le noir diamant, mais moins coûteux et plus facile à appliquer par la composition suivante; on tient 50 kil. de fils de coton pendant une heure au point d'é-bulliti on avec 500 gr. de noir foncé diamine RB, 5 kil. de sel Glauber et 2 1/2 kil. de soude, on laisse ensuite refroidir et on lave. Après avoir tordu les fils on les plonge dans un autre bain contenant 4 kil. de sel aniline, 3 kil. acide hydrochlorique, 4 kil. acide sulfurique et 5 kil. bichromate de potassium on remue bien pendant une heure en élevant la température du bain à l’ébullition, on lave et on passe au savon avec 2 kil. de savon doux et un peu d’huile de rouge de Turquie.
- Afin d’obtenir un très beau noir diamant, très résistant, on opère comme suit : Pour 20 kil. de fils de coton on fait comme ci-dessus, mais on emploie 250 gr. de noir foncé diamine RB et 20 gr. d'huile de rouge de Turquie au lieu de soude, laver, tordre et plonger dans le bain suivant : faire dissoudre dans 20 litres d’eau en ébullition 425 gr. de chlorate de potasse, 425 gr. de sel ammoniac et 300 gr. d’amidon, puis faire dissoudre 1,200 gr. de sel aniline dans 7 1. d’eau bouillante et ajouter 300 gr. d’huile d’aniline à froid ; puis, dissoudre 200 gr. de pierre de bleu dans 10 litres d’eau bouillante et ajouter au précédent après refroidissement. Passer les fils dans ce mélange kilo pour kilo, bien remuer également en oxydant à SQo C. Finalement mettre les fils oxydés pendant une heure dans un bain contenant 400 gr. de bichromate de potasse et 150 gr. d’acide sulfurique, laver et passer au savon.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- CHRONIQUE DES ASSURANCES
- Les nombreuses affaires confiées à notre service à! Assurances-Accidents ont amené nos lecteurs à nous demander la création d’un nouveau service pour traiter des questions si délicates et si complexes qui se rattachent aux Assurances Incendies, Vie, Chômage, Grêle, Glaces, Bétail, etc...
- Ce service est dès aujourd’hui complètement organisé ; il donnera tous les renseignements utiles pour la rédaction des polices, la vérification des risques, l’ap -plication des tarifs, les déclarations de voisinage, contiguïtés, et les clauses particulières à insérer pour la sauvegarde des intérêts des assurés.
- A cet effet, nous avons obtenu le concours d’un avocat spécial, chef de contentieux d’Assurances, qui révisera les polices soumises à sa vérification et renseignera gratuitement nos lecteurs dans tous les cas litigieux pouvant les intéresser.
- En cas de sinistre, notre service procurera les experts et les conseils compétents, indispensables à la défense des intérêts des sinistrés.
- En un mot, ce service réalisera l’idéal du guide le plus sûr, et de l’intermédiaire le mieux qualifié
- La nouvelle rubrique « Chronique des Assurances » traitera de tous les cas intéressants qui pourront se produire, et présentera aux lecteurs sous une forme claire ot précise, les observations utiles, nécessaires à la parfaite compréhension des diverses branches composant l’Assurance en général.
- Il nous paraît inutile d’insister sur les avantages multiples de notre nouvelle organisation ; les sacrifices que nous nous sommes imposés trouveront leur ré-compense dans l’approbation de nos lecteurs et justifieront une fois de plus le succès de notre journal.
- JURISPRUDENCE
- COUR DE CASSATION
- Audience du 26 janvier 1901
- FTABLISSEMENTS INDUSTRIELS.— TRAVAIL DES OUVRIERS.— etablissements mixtes.— heures de repos.— heures DE TRAVAIL — DURÉE.— INTERRUPTION. — OUVRIERS ADULTES. - LOI DU 2NOVEMBRE 1892.— LOI 31 MARS 1900. En édictant, dans le cercle des prévisions qu’il régit, que « les repos auront lieu aux mêmes heures pour toutes les personnes protégées par la présente loi », l'art. 3 de la |oj du 2 novembre 1892, modifié
- par la loi du 31 mars 1900, a visé aussi bien le repos qui clôt la journée de travail que le repos qui la divise ; sous la seule réserve d’exceptions formelles, le travail pour tous, dans les établissements à personnel mixte, doit commencer, s’interrompre et cesser aux mêmes heures.
- Par suite, il y a contravention à cette loi, lorsque certains ouvriers, employés dans le même établissement, travaillent de cinq heures du matin à cinq heures du soir, tandis que les autres travaillent de six heures du matin à six heures du soir, bien que tous interrompent leur travail en même temps et pendant la même durée au milieu du jour.
- Les ouvriers adultes employés dans les établissements à personnel mixte sont, comme les jeunes ouviers et ouvrières et les femmes, au nombre des personnes qui sont protégées par cette disposition de loi.
- Ainsi jugé par la cassation, dans l’intérêt de la loi, d’un jugement du Tribunal de simple police de Nancy, en date du 8 août 1900, rendu au profit du sieur Lévy.
- La chambre criminelle, après avoir entendu le rapport de M. le conseiller Laurent atthalin et les conclusions conformes de M. l’avocat général duboin, a rendu l’arrêt suivant :
- « La Cour,
- « Après en avoir délibéré en chambre du conseil ;
- « Attendu que le jugement rendu par le Tribunal de simple police de Nancy, le 8 août 1900, est entrepris, par le ministère public près ledit Tribunal, dans celles de ses dispositions qui prononcent le relaxe du prévenu du chef d’emploi, dans son établissement, d’un enfant de moins de 13 ans, non pourvu du certificat d’études primaires, et du chef d’emploi de deux ouvriers, dans ledit établissement à personnel mixte, à des heures différentes de celles fixées pour les autres travailleurs ;
- « Attendu que ce pourvoi est devenu sans objet, l’action publique étant éteinte aux termes de l’art. 1er, n* 6, de la loi du 27 décembre 1900, qui accorde amnistie aux contraventions de simple police pour les faits antérieurs au 15 du même mois ;
- « Dit, en conséquence, n’y avoir lieu de statuer sur le pourvoi du ministère public près le Tribunal de simple police de Nancy ;
- « Mais, statuant sur le pourvoi formé par M. l’avocat général, à l’audience du 29 décembre 1900, dans l’intérêt de la loi, en ce que, par suite d’une fausse interprétation de la loi du 31 mars 1900, le juge de police a écarté le second chef de contravention précité;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- « Attendu qu’aux termes de l’art. 1er de ladite loi, les art. 3, 4 et 11 de la loi du 2 novembre 1892, sur le travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels, sont modifiés ainsi qu’il suit : « Art. 3.—... Dans chaque établissement sauf les usines à feu continu et les mines, minières ou carrières, les repos auront lieu aux mêmes heures pour toutes les personnes protégées par la présente loi » ; qu’aux termes de l’art. 2, il est ajouté à l’art. 1er du décret—loi des 9-14 septembre 1818, la disposition suivante: « Toutefois, dans les établissements énumérés dans l’art. 1er de la loi du 2 novembre 1892, qui emploient dans les mêmes locaux des hommes adultes et des personnes visées par ladite loi, la journée de ces ouvriers ne pourra excéder onze heures de travail ef-fectif .. » ;
- « Attendu que le procès-verbal visé au jugement constate en fait que, dans l’établissement visité par l’inspecteur départemental, deux ouvriers travaillaient de cinq heures du matin à cinq heures du soir, tandis que le surplus du personnel travaillait de six heures du matin à six heures du soir, avec repos de midi à une heure pour tout le personnel sans distinction ; qu’en cet état, pour écarter l’application de la disposition ci-dessus transcrite de l’art. 3 modifié de la loi du 2 novembre 1892, le jugement prétend que les adultes hommes ne figurent pas au nombre des « personnes protégées» pour lesquelles la loi entend unifier non seulement la durée totale de la journée de travail, mais aussi la répartition du travail dans les limites de cette journée; qu’à cet égard, le jugement entend se fonder sur ce qu’aucun texte ne s’opposerait à ce que, quoi-qu’employés dans un établissement à personnel mixte, des ouvriers adultes commencent et cessent leur travail une heure plus tôt que le reste du personnel, si du reste ces ouvriers ne dépassent pas un total de onze heures et s’il ont leur repos à la même heure que les autres ;
- « Mais attendu, d’une part, qu’en édictant, dans le cercle des prévisions qu’il régit, que les repos auron lieu aux mêmes heures, le texte précité vise aussi bien le repos qui clôt la journée de travail que le repos qui la divise; qu’il n’est pas exact de dire, avec le jugement entrepris, que des ouvriers, dont les uns cessent leur travail de 5 heures du soir à 5 heures du matin et les autres de 6 heures du soir à 6 heures du matin, ont les mêmes heures de repos par cela seul que tous interrompent leur travail de midi à une heure ; qu’envi
- sagée dans son esprit comme dans son but, la loi du 31 mars 1900 n’est obéie qu’autant que, sans distinction d’âges ni de sexes, et sous la seule réserve d’exceptions formelles, le travail pour tous, dans les établissements à personnel mixte, commence, s’interrompt et cesse aux mêmes heures ;
- « Et attendu, d’autre part, que les expressions : « per-sonnes protégées par la présente loi », dans l’art. 3 de la loi du 2 novembre 1892 modifié par l’art. 1er de la loi du 31 mars 1900, ne peuvent s’entendre exclusivement des personnes protégées parla première deces deuxlois, quoique la seconde y incorpore le texte nouveau : qn’il suffit, en effet, pour reconnaître la volonté du législa teur de viser la loi même qu’il élaborait, de constater que, dans son second alinéa, l’art. 3 précité et, de même, l’art. 1er du décret de 1848, modifié par l’art. 2 de la loi de 1900, emploient les mêmes expressions : « la présente loi », lorsqu’ils font partir de la promul gation de la loi nouvelle les délais, de deux années chacun, à l’expiration desquels la durée du travail sera réduite à 10 heures et demie, puis à dix heures ;
- « D’où il suit également que les personnes qui, dans le troisième alinéa du même art. 3 modifié par la loi du 2 novembre 1892, sont déclarées « protégées par la présente loi », sont celles protégées par la loi modi ficative du 31 mars 1900;
- « Attendu que, par son art. 2, cette loi ajoute à l’article 1er du décret-loi des 9 14 septembre 1848 une disposition d’après laquelle, « dans les établissemenis énumérés en l’art. 1er de la loi du 2 novembre 1892, qui emploient, dans les mêmes locaux, des hommes adultes et des personnes visées par ladite loi, la journée de ces ouvriers ne pourra exéder onze heures de tra vail effectif » ; qu’ainsi, les ouvriers adultes employés dans les établissements à personnel mixte, sont comme les jeunes ouvriers et ouvrières et les femmes, au nombre des personnes qui, protégées par la loi de 1900, doivent, aux termes de l’article 1er de cette loi modifiant l’art. 3 de la loi de 1892, être au repos non seulement pendant le même nombre d’heures, mais « aux mêmes heures » ;
- « Attendu qu’au surplus, l’unification du travail dans les établissements susvisés ne saurait être arbi-trairement réduite au premier de ces deux termes sans méconnaître les vues essentielles qu’a poursuivies la loi du 31 mars 1900, lorsque, après avoir dans son art. 1er, fixé à 11 heures la durée maxima du travail effectif des jeunes ouvriers et ouvrières jusqu’à lâge
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
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- de 18 ans et des femmes, et après avoir édicté la réduction successive de cette durée à 10 h. 1/2 et 10heu res, elle a, dans son art. 2, ramené, d’autre part, à une même et identique durée de 11 heures, devant subir aux mêmes échéances les mêmes réductions préfixées, le travail effectif des hommes adultes dans les locaux où ils sont employés avec des personnes visées par la loi du 2 novembre 1892 ;
- « D’où il suit qu’en déclarant non prévu par la loi je fait sur lequel il était appelé à statuer, le jugement a inexactement interprété les textes précités;
- « Par ces motifs.
- « Casse et annule, mais dans l'intérêt de la loi seulement, la partie du jugement du Tribunal de simple police de Nancy, du 8 août 1900, entreprise par le pourvoi du procureur général près la Cour de cassation ; •
- « Et dit n’y avoir lieu à renvoi. »
- ( La Loi )
- BIBLIOGRAPHIE
- VIENT DE PARAITRE :
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ORGANIQUES
- Par le Dr R. Nietzki, professeur à l’Université de Bâle Traduite sur la troisième édition allemande et mise au courant des derniers progrès d’après la quatrième édition allemande, par Charles Vaucher, Camille Favre et Al-fred Guyot, avec préface de C. Friedel et Nœlting.
- 1 vol. in-8- carré de 430 pages, cartonné à l’anglaise : 10 francs.
- Pour présenter ce livre, nous ne saurions mieux faire gue de donner un extrait de la préface écrite par M. E. Nœlting, directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse, et celle écrite par Ch. Friedel quelques jours à peine avant sa mort.
- PRÉFACES
- e S CD
- « Le Traité des matières colorantes organiques de M. Nietzki jouit dans le pays de langue allemande d‘ féputaiion grande et bien méritée. C’est le vademecum dispensable de tous ceux qui veulent s’occuper de l’étude Ws matières colorantes et de leur applications .. MM. Ch. aucher, Camille Favre et Guyot viennent d’en achever la traduction française sur l’édition 1897, en tenant compte aes progrès réalisés depuis cette époque. Nous sommes convaincu qu’ils rendent par là un réel service au public Suçais et nous espérons que leur tentative sera bien accueillie...
- 5 Le livre de Nietzki a le double mérite d'être à la fois "es concis et très complet. Ceux qui s’en sont bien assimilé a teneur sont tout à fait à la hauteur de cette partie de la aclence et peuvent entreprendre avec succès l’étude du "aité plus détaillé de Lefèvre (2 gros volumes d’ensemble, ra8es 1645), et des mémoires originaux et des brevets, a lecture de ce livre ne sera pas utile seulement à ceux 1.1 veulent faire plus tard des matières colorantes l’objet pPecial de leurs études, mais aussi à ceux, beaucoup plus ombreux, qui ont à s’occuper de leur application. Le tein-
- turier et le coloriste, le fabricant de laques, de papiers peints, tous ceux enfin qui teignent les matières premières diverses, cuirs, peaux, plumes, cires, corps gras, etc., tiennent maintenant, s’ils sont intelligents et instruits, à ' ne plus opérer avec des produits dont la nature chimique leur échappe, mais aiment à se rendre compte de la consiitution des corps avec lesquels ils opèrent. Il est évident que la connaissance des propriétés chimiques des matières qu’on met en travail, facilite de beancoup leur application et permet d’éviter bien des tâtonnements inutiles.
- « Enfin, les professeurs de chimie organique, qui, dans leurs cours, veulent donner un aperçu général des matières colorantes, se serviront avec profit de ce livre qui en expose la théorie avec beaucoup de clarté. La division des matières colorantes en familles naturelles telle qu’elle est employée maintenant partout, a été inaugurée par M. Nietzki en 1886. La meilleure preuve de son excellence, c’est qu’elle a été adoptée universellement aussi bien dans les traités que dans dans les cours. A l’Ecole de Chimie de Mulhouse, le livre de Nietzki est d’un usage courant et en voyant les services qu'il a rendus et rend toujours à mes élèves, aussi bien pour l’étude que comme guide pour les travaux de laboratoire, je saisis avec plaisir l’occasion qui se présente pour moi ici, d’en dire tout le bien que j’en pense et de le recommander au bon accueil du public français. »
- E. NŒTING,
- Directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse
- « Dans sa trop grande modestie, M. Nœlting. l’un des savants les plus compétents dans les questions qui peuvent être soulevées par l’étude des matières colorantes, a cru que quelques mots de ma part pouvaient ajouter quelque chose à la valeur de la recommandation qu’il fait du livre de M. Nietzki et de sa traduction française. Si peu nécessaire que ce soit, je joins bien volontiers l’expression de mon opinion à la sienne. M. Nietzki a rendu par la composition de son livre un grand service à tous ceux qui ont à s’occuper de matières colorantes, ou qui désirent se mettre au courant de cette branche impor-tante de la science chimique, et MM. Vaucher, Favre et Guyot par leur traduction un non moins grand à tous ceux auxquels les éditions allemandes ne sont pas facilement accessibles. Comme l’Ecole de Chimie de Mulhouse, l’en seignement pratique de chimie appliquée, organisé depuis deux ans à la faculté des sciences, et allant atteindre l’année prochaine son plein développement par l’élude des questions industrielles, y trouvera un aide précieux.
- / « Je n’ai donc aucun doute sur l’excellent accueil que le public chimique fera à cette édition nouvelle et complétée de l’ouvrage de M. Nietzki. »
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- .4 Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la winone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) uiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) zines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-"e, oxycétones et xanthones.
- . "e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine th‘ elaéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou "obenzényliques. —Matières colorantes non classées.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Boie de teinture.
- On cote ;
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité...
- — 2c qualité ...
- 3e qualité....
- — Sisal, Yucatan...
- — Honduras...........
- — Tabasco........... — Haïti Cap.........
- — Fort-Liberé. .. — ..................
- — St-Marc............
- — Gonaïves ..........
- — P.-de-Paix ......
- — Miragoane....... — Saint-Domingo... — Martin, et Guadel. — ..................
- Jaune Cuba et St-Yago ..
- » ........................
- • Tuspan................
- • ...................
- » Campêche..............
- • Carmen................
- » Tampico...............
- • Porto-Plata..........
- » Haïti.................
- • Jamaïque..............
- • Barcel et P. Cab ..
- • Rio Hacha.........
- • Carth. et Savan...
- Maracaïbo Fuatet....
- Tatajuba
- Bahia .
- Corinto. ..
- Amapala. .
- .100 k. (Pern.) . ..50 k.
- 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia........
- • Calliatour .. 100 k.
- Lima......
- Ste-Marthe Brésillet. .. Sandal.... Sapan ....
- 50 kil
- 100 k.
- 50 k.
- Quebracho. .1009 k.
- Pernamb.....50 k
- Crehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb..........
- » pressé ...
- Coehenille
- On cote :
- Ténériffe zacatille...
- Ténérife grise........
- Cureuma
- Bengale......50 kilos, lava, Mad , Pond.. ....
- Dividivi
- On cote les 50 ki ... .
- Indigos
- On cote actuellement :
- Beng. sur v. et bl. 12k » fin viol et pourpre.
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- Beng. eau viol, etdito.... » bon violet...............
- • moyen violet....... » bon violet rouge » bon moy. v. roug.... « fin rouge............... » bon dito........... » bon à fin cuiv..... » cuiv. f .d. et bas.
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- Java. ....................
- Kurpah.................... Madras .
- Manille..., .............
- Caraque ..................
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- » bon à fin sobré.. » — cor....
- » cor. ord. à bas.. N -Gren fin et surfin.. 1/2 k . » bon à beau.........
- » ord. et moyen.....
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar.............M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil. .
- Baltimore fin effilé..
- * gros effilé...
- Rocou.
- Antilles.........1/2 kil.
- Cayenne.................
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- &
- PLACE DE MARSEILLE
- H £8 P ë e s F a a « = 2 a 9 9 © CS fi
- Bois de Campêche (Laguna).
- » (Guadeloupe)
- Bois jaune (Maracaïbo) . .. » de Fustet Albanie .. . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée .. .le k.
- grise
- .le k.
- 16
- à
- Curcuma
- zacatille naturelle le k noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale..........
- Chinois..........
- Madras...........
- Guatemala.
- »
- moy.viol. unpeufaib. mei , sablé.......
- Bengale
- Java
- Fior ..........
- bon et bon moy.
- corté et sobré moyen et moyen ordinaire . .
- beau à fin violet .. bon et bon m y. violet rouge............. moyen violet rouge et rouge..............
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- surfin violet et pourpre ' beau et fin violet.
- bon à bon moyen ....
- DRUGUERIES
- Le
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- G 10
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- tout aux 100 kil , sauf variation
- t aire 1er coût.
- Acide citrique...............
- Alun raffiné (entrepôt)...... » (acq.).....................
- Camphre raffiné.......... Cannelle de Chine............
- » ent imp dr. Malabar Cinefices, en sorte..........
- » ...........................
- » bout à bout, naturel .. » bout à bout choisi......... Couperose emballée........... Essence de térébenthine (d.
- fûts).......................
- Id (s. fûts).. ..............
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. . . ... ., . ...
- id. 2e bl. (entrepôt) .......
- Galles vertes et noires... . » noires Alep................ » blancnes...................
- Gomme ararique, en sorte .
- 370 .
- 15 .
- 17 .
- 135 .
- 70 .
- 55 .
- 90 .
- 6 .
- 95 .
- 90 .
- 30 .
- 33 .
- 140 ..
- a
- 50
- 25
- 50
- con-
- 19
- 60
- 170 ..
- 8
- 12
- 95
- 70
- 200
- 205
- 170
- 170
- 50
- 11
- 13
- 85
- O’
- 70 .
- 55 .
- Galles de Chine................
- Prussiate jaune de potasse. 190
- INDIGOS. Au 1/2 kilo Madras beau violet tendre...
- 3
- 3
- 0
- a
- bon moyen et bon coloré assez tendre.
- moyen assez coloré un peu sec ..........
- moyen ordinaire terne et serré.............
- Kurpah beau à fin.viol.et viol.
- »
- rouge tendre .... b. moy • à bon viol.
- rouge et rouge col. b,moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle...
- 2
- 2
- 4
- 3
- 3
- 50
- 25
- 75
- 25
- c
- 2
- 2
- 4
- 3
- 3
- 75
- 50
- Ghésirée, en sorte....
- Sénégal,s. bas du fleuve » .............
- Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde ..... » blanche..............
- Laque en f. qté orange » mi-orange
- » cerise AC
- Sandaraque lavée ......
- Damar (Batavia)........
- » Singapore........
- » Penang ...........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron. ,
- Garance, racine
- Rocou
- Safran pur.
- Sulfate
- poudre..........
- Guadeloupe.........
- Cayenne...........
- d’Espagne, Valence
- de cuivre(- ntrepôt)
- Sumac
- »
- en feuilles, poudre.
- (acq.)
- Styrax liquide.............
- Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains, extra sec,
- ))
- sous toile . ... en pains, extra sec, sous pap............. bon marchand en pains
- » en boules raffiné en poudre sec
- 120
- 160
- 160
- 150
- 130
- 225 .
- 175 .
- 170 .
- 125 .
- 140 .
- 80 .
- 110 .
- 350 .
- 300 .
- M .
- 60 .
- 65 .
- 95 .
- 80 .
- 61 .
- 63 .
- 26
- 170 .
- 25 .
- ISO
- 180 .
- 115 .
- 115 .
- 145
- 130
- 115
- 7.50 ••
- 650 .
- 30 •
- 1
- As.?
- t
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 143
- PRODUITS CHIMIQUES
- On rote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 25 à 9 75
- » nitrique........... 36 d. 33 .
- " ....... U U• O» . .
- » sulfurique..., 66 d. 10 50
- • » .... 50 d. 7 50
- » tartrique............... 260 ..
- Ammoniaque liquide 22 d . 34 ..
- Blanc de zinc en poudre.. . 68 .
- » » broyé............. 76 . .
- Borax raffiné................ 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre..................... 68 ..
- broyé...................... 76 .'.
- Crème de tartre............. 170 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp.......... 8 50
- Chlorure de potassium, en gare des Salins.............. 20 . .
- Lessive caustique 33 egrés 7 50
- Nitrate de soude............. 21 ..
- 8 de potasse.............. 40 ..
- Sel de soude 80/85, cons et
- entr. en bq.de 700 kil„ m. 19 25 Sel de soude, 70/75, disp... 20..
- » 30/35, disp... 12 25
- boule caustique 110/115, en
- tamb. de 300............... 30 25
- Soude caustique 110/115, en
- Bq. de 300 kil. plaquettes 39 ..
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 bulfate de cuivre 98 p. 100 en
- sacs, consommation........ 63 ..
- ~ Entrepôt.................. 59 .
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 160 kil ................... 5 50
- M
- Guatemala flor.... » 10 .. 11 ..
- » sobre .. » 8 50 9 ..
- » Cortès . » 5 .. 6 ..
- Mexique flor » 9 . IG .
- » sobre.... » 8 .. 8 50
- » ord.cortès » 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière ;
- Droguerie pour teinture et impression
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- womme Sénégal b. fie.... 135
- 8 ................... 117
- » Salabréda................ 70
- acide tartrique.......... 256
- -reme de tartre Bl. du Midi 174
- à
- Blanchiment liq. 28- 8 à 7 %
- — en poudre 35 % Bleu de Prusse (en pâte) la livre......................
- 1. sh. d.
- 3 10 »
- 6 17 »
- » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- p ” bl. Bordedux vamphre raffiné........... eidet en pains extra sec
- ~,8 en boules............. -erébenthine en barils.. ..
- 168
- 5
- 25
- 145 ..
- 125 ..
- 85 ..
- 258 ..
- 176 ..
- 172 ..
- 88
- Bengale
- INDIG6§
- Java
- pourpre... beau violet bon violet, moy.violet petit violet ord.et cuiv.
- yw ord. et cuiv.. madras fin .....
- 8 beau ........... y 8 moyen ....
- "pah kudd. beau violet ...
- *Urpah kudd' bon k violet.......... "rpah kuddemoy. violet. J Kurpah kudd. Detit L ord . •. . ...
- "rpah Pondich.
- goon violet.
- urpah Pondich • kmoyen violet....
- "pah Pondich • d. et cuiv, ,,,
- le kilo )) » » » » » » » »
- »
- »
- ))
- »
- »
- ))
- »
- 11 .. à
- 11 ..
- 11 . .
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50
- M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 ..
- C> ot
- 5 ..
- 4 ..
- 13 .
- 13 . .
- 12 ..
- Il ..
- 10 ..
- 9 . .
- 6 50
- 6 .
- 5 50
- 9 .
- 8 ..
- 7 ..
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 5 ..
- Acétate de plomb......... 7“ .. à Aeideacétiquedesarts 29 ..
- — chlorydrique........... 9 ..
- — nitrique 36°............ 32 . .
- — sufurique, 66° .. . 8 ..
- — tartrique.............. 27 7 50
- — citrique............... 397 50
- Alun épuré................ 20 ..
- — ordinaire................ 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22°. 37 .. Bichlorure d’étain, 55°.... < 91 .. — — 60°.....101 .
- Bois Campêche-Laguna. .. 18 ..
- — — Guadeloupe 14 25
- — JauneCentre Amérique 20
- Cachou jaune. Vapeurs.. 52 ..
- — brun.................... 90 .
- Chlorate de potas se.....110 .
- — de soude................125 ..
- Chlorure de chauxl 00 à 110“ 23 .. Chromate rouge de potasse 86 ..
- — — de soude.. 64 ..
- Crème de tartre ..........195 . .
- Cristaux de tartre........190 .
- — de soude............... 10 . . CurcumaBengale en racines 72 50
- — de Madras.............. 67 50
- — Chine . .... 68
- Essence de térébenthine .. 100 .. Extrait de châtaignier 2 0“.. 18 ..
- Galles de Chine et Japon. 172 50 vertes et noires . . 140 ..
- Gomme Sénégal, en sortes. 170 .. — arabique .............. 230 .
- — adragante rousse. 350
- Jus de citron............. 21 . .
- Méthylène à 95° ........ 102 .
- — régie 90 ....... 107 50 Prussiate jaune de potasse 200 ..
- — — de soude..........
- Pyrolignite de fer........ 10 ..
- Résine.................... 16 ..
- Rouille.................... 9 ..
- Sel de soude 80“.......... 19 .
- — ammoniaque.. 14 .. Sel d’étain.............. 202 50
- Soufre en canons . . . . 19 50
- — sublimé................. 21 50
- Sumac Sicile en feuilles... 26 .. Sulfate d’alumine......... 16 ..
- — de cuivre.... ... 65 ..
- — de f. r.................. 7 50
- 78 ..
- 30 ..
- 8 .
- 34 ..
- 11 .
- 287 50 «07 50
- 21 ,.
- 16 ..
- 39 ..
- 101 ..
- 111 ..
- 18 50
- 14 75
- 22 ..
- 56 .
- 100 ..
- 120 ..
- 135 ..
- 24 ..
- 88 ..
- 66 ..
- 200 ..
- 195 ..
- 9 50
- 75 ..
- 70 ..
- 70 ..
- 165 ..
- 19 .
- 182 50 155 ..
- 175
- 260 ..
- 390 ..
- 25 . .
- 104 .
- 112 50
- 205 .
- ii ’
- 20 .
- 10
- 19 50
- 15 .
- 207 56
- 20 50 22 50 28- .
- 18 .
- 68 ..
- 8 .
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc)...la tonne 18 15 »
- Arséniate de soude 45% » 15 15
- Bi-arséniate de soude (As?05)
- 65 0[0.................. 1 17 .
- Alizarine 20 0 0....la livre » »
- Aniline (hui e) pure.. — • »
- — (sel) pure.... — » »
- Anthracène 30- A par unité au comptant................. » »
- Benzol 90 %...... le gallon » 1
- Acide carbolique (crist.) 40’ la livre » 1
- Magenta pure......la livre » 3
- Acide picrique..... — » 1
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15
- Barwood..... .... — 3 15
- Camwood... ....... — 15-20 *
- Bo s jaune.......... — 8 10
- Bois de pêcher, bois de Lima............ — 8 10
- Bois de camphre de la Jamaïque......... — 4/8 10
- Bois de camphre de
- St-Domingue........ — ./6 10
- Bois de datuphre du Honduras............ — 8 »
- Grains de Perse. . le quintal » 21
- Bois de Santal rouge, la tonne 5 10
- Bois de sapan....... — 5-10 »
- Extraits
- 8 1/2
- 4 3/4
- 4 1/2
- 2
- 0 1/2
- •
- 9
- 2
- »
- »
- »
- »
- »
- s s
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 »
- Extrait — , — » 18-24 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s dépêcher... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — 15 -42
- Potasses
- Bichromate ......la livre... » » 4
- Binoscalate .... — » » 5
- Carboate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique......... — 25 15 »
- Chlorate .........la livra.. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)................ — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur vo e ferrée aux lieux de fabrication.
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- d e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machines d’)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. —Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brùle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc.
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- ée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifère*
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciale*
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 183G. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression.
- niles pour graissage
- Hamelle (Henry). »... quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15» rue d’Amiens, à Li le Nord).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun?—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprèt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffe*
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris
- Pompe*
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cje, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9,rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspira-teui brev. s.g.d.g.
- e (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
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- Tonneaux
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- 45e Année. — Ne 10.
- IBIBLIOTKEQUeE)
- Le Numéro ! 0,75 w 7/ 20 Mai 1901.
- ____________________________________—
- -wsy ——:
- LE —"
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D'ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 13 fr.
- — Six mois................... 8 fr. étranger : Un an.................... . 20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- AuNonoee • 1 La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNONCES . { Faits divers..............3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Effets de couleurs changeantes sur les tissus de laine. — La conception des couleurs (suite). — De l’effilochage des soies pendant les manipulations de teinturerie. — Notre service d'as-surances. — Développement de la fabrication des matières colorantes. — Recettes de teinture. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Informations. — Douanes étrangères. — Législation commerciale étrangère. — Chronique des assurances.— Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour es intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration Publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun Peur condenser en une publication unique, en RR volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel-lement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, Hygiène et les Accidents.
- Les texes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1- Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2’ Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique), selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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-
-
-
- a.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- EFFETS DE COULEURS CHANGEANTES sur les tissus de laine
- Il n’y a pas bien longtemps encore que lorsqu’un teinturier voulait obtenir deux ou plusieurs effets changeants sur des tissus de laine, il ne pouvait le faire qu’en faisant tisser ensemble des fils de différentes couleurs, ou bien en employant des fils diversement mordancés et en teignant ensuite après le ti sage avec des couleurs mordancées. Le nombre des effets ainsi obtenus est limité.
- Dans ces derniers temps on a adopté une méthode, laquelle, d’une façon très simple, donne des résultats bien plus satisfaisants, et qui, en même temps, permet d’obtenir par le tissage des effets nouveaux. Cette méthode consiste à tisser des fils chlorés avec d’autres non chlorés ; comme la laine chlorée a la propriété d’absorber plus de matière colorante, dans un bain de einture. que l’autre, on peut obtenir ainsi des effets de couleur dans le même bain avec une étoffe tissée de ces deux différents fils de laine; de plus, par ce moyen, on peut produire des tissus, lesquels, lorsqu’ils sont teints ou foulés, produiront des effets comme e crépage, et cela avec la plus grande perfection qui ait jamais été atteinte.
- Ces effets peuvent également être obtenus et augmentés en employant des qualités de laines dures avec le procédé de chlorurisation, car celles-ci sont moins sujettes à se contracter que les qualités de laines douces; lorsqu’elles sont tissées conjointement, elles se trouvent foulées.
- Dans l’application pratique de cette méthode de laine fortement chlorée soit à son état brut, soit en fils, on tisse avec de la laine non chlorée, de la façon usuelle après avoir été bien lavées toutes les deux; puis on les teint avec des teintures diamines ou acides; les premières ont été trouvées plus convenables dans ce but pour obtenir des effets donnant plus de contraste, car elles teindront la laine chlorée en teintes épaisses les plus foncées, tout en colorant à peine la laine non chlorée. Pour obtenir les effets crépés, il importe peu si le foulage est fait dans un bain acide ou alcalin, mais il est préférable de le faire dans un bain alcalin afin d’obtenir les deux effets de couleur sur des tissus qui doivent être foulés. On peut également entremêler quelques fils de soie et de coton afin d’obtenir une plus grande variété d’effets.
- Les principaux avantages de cette méthode sont
- que l’on obtient des effets de deux couleurs à meilleur compte et que l’on peut conserver le stock des tissus non teints; on peut ensuite les teindre dans d’autres couleurs à n’importe quel moment, selon les besoins et selon la couleur qui sera choisie comme base.
- Voici qu’elle est la méthode de produire la laine chlorée : La laine, soit à l’état brut, soit en fils ou tissée, après avoir bien été lavée et nettoyée est soumise pendant 30 minutes à froid, à un bain composé de 750 gr. d’acide hydrochlorique par 50 litres; on la reiire et la presse doucement et on la plonge ensuite dans un bain à froid de chlorure de chaux à 0,6 à 1° , contenant 10 à 15 pour cent de chlorure de chaux du poids de la laine. Pour la laine dure de 10 à 12 pour cent suffisent ; pour de la laine douce, il en faut de 12 à 15 pour cent ; la quantité d’eau nécessaire à la première doit être de 15 litres et pour la seconde 18 litres environ par 500 gr. de laine. Il est préférable de ne pas mettre dans le bain, d’un seul coup, la totalité du chlorure de chaux mais en trois ou quatre fois, car l'affinité de la laine pour le chlorure de chaux est telle que les premières portions en absorberaient la tota'ité ce qui donnerait des teintes inégales lors de l’opération de la teinture Après avoir remué pendant une demi-heure, on ajoute 100 gr. d’acide hydrochlorique par 50 litres de liquide, on remue encore pendant 10 minutes, on retire la laine et on la replonge dans le premier bain acide auquel on aura ajouté 230 gr. d'a-cide hydrochlorique en plus par 50 litres ; remuer pendant environ 15 minutes, puis retirer, rincer trois ou quatre fois dans de l’eau froide s’il restait encore une odeur désagréable de chlore, malgré ces consciencieux rinçages, il conviendrait de replonger les marchandises pendant 15 minutes dans un bain à 30 C. contenant environ 5 pour cent d’hyposuifite de soude (du poids de la laine) et de rincer ensuite à nouveau.
- Les laines filées ainsi obtenues sont ensuite tissées avec de la laine lavée par les procédés ordinaires ; le tissu est ensuite foulé, selon les besoins et passé à la teinture. Ainsi qu’il a été déjà dit, la production des effets chlorés dans le procédé de teinture, des deux laines mélangées est due principalement à la plus grande affinité qu’à la laine chlorée à un certain nombre de couleurs. On peut obtenir des effets très variés en teignant d’abord avec une matière colorante ayant une plus grande affinité pour la laine chlorée que sur la non chlorée, puis ensuite en passant à la teinture avec une matière colorante qui teigne les deux
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- fibres d’une façon égale, (tel que les matières colorantes acides donnant des teintes bien égales) ou bien par la combinaison de matières colorantes appropriées. Il y a lieu de remarquer que plus la température est basse pendant l’opération de la teinture, moins la laine commune est imprégnée, ce qui rend l’effet plus marquant, tandis qu’en teignant à une température plus élevée ou bien au point d’ébullition, les deux fibres différentes ont une tendance à prendre la teinture plus également, ce qui arrive souvent dans l’emploi de matières colorantes donnant facilement des teintes bien uniformes.
- Afin d’arriver à des effets heureux par ce procedé, les couleurs diamine offrent un grand intérêt, car e les ont la propriété de ne teindre que les laines chlorées, ce qui permet d’obtenir des effets les plus variés en teignant avec des teintes relativement très brillantes, sur des laines non chlorées. Les recettes suivantes pourront servir d’exemple :
- On obtient des effets noirs et rouges en passant à la teinture à 500 C avec 2 pour cent de bleu ciel diamine et ensuite avec de l’écarlate ou 2 pour cent de cochenille brillante au point d’ébullition.
- Le bleu noirâtre avec teinte bleue est obtenu de la manière suivante : teindre en premier avec du dami-nogène extra à 50-60° C. et ensuite, couvrir avec une teinture à l'ebullition de cyanola extra.
- Le brun et l’orange s’obtiennent en passant à la teinture à 60° C. d’abord avec le bleu azo RR et ensuite, à l’ébullition, avec l’orange GG; le tissu donnera un brun foncé avec des raflets orange.
- Beaucoup de couleurs diamine, tel que le bronze diamine G ; le bleu d’acier diamine L ; le cachou diamine B et le noir BH et HW, employés seuls donnent de très beaux effets. Les couleurs diamine sont teintes en ajoutant 10 % de sel Glauber et de 1 a 4 % d’acile acétique, (selon la matière colorante utilisée).
- Les marchandises sont d’abord plongées dans Y'ezu chaude, puis, ensuite, bien rincées à froid, on les plonge ensuite dans le bain tiède dont la température est ensuite élevée à 50° C. ; on teint pendant une heure après quoi, les étoffes sont retirées et plongées dans un bain bouillant de la matière colorante en y ajoutant de 5 à 10 % de bisulfate de soude ; mais il y a lieu de remarquer que, dans ce second bain, l’étoffe, les deux espèces de laine, chlorée ou non chlorée absor
- beront la même quantité de matière colorante, mais la teinte en sort pourtant différente à cause de la teinte de fond de la couleur diamine. Lee, couleurs diamine ne déchargent pas de la laine chlorée sur la non chlorée dans un bain de bisulfate de soude.
- Les combinaisons suivantes ont donné des effets de deux couleurs bien réussis : le bleu ciel diamine, le bleu diamine 3B, le bleu acier L, le bleu azo diamine BR, l’écarlate diamine B et 3B, le thinflavine S, l’or diamine, le diamine résistant A et B, l’orange diamine GG et M, le cachou diamine B, le bronze diamine G, le vert diamine G et B et diaminogène extra, le bleu foncé B et le noir diamine BH et HW.
- Comme deuxième teinture superficielle on peut employer les couleurs suivantes qui maintiennent les deux teintes différentes dans leurs tons respectif? : cochenille brillante 2R et 4R, écarlate brillant (toutes les marques), écarlate F2R et F3R, lanafuchsine SG et SB, magenta acide, eosine (toutes les marques), violet formyle, violet acide 4RS, cyanide extra, bleu indigo N et SGN, vert acide extra, naptol jaune S et orange GG extra et ENZ.
- Les matières colorantes suivantes appartiennent à la classe de celles qui teignent les étoffes chlorées en plus foncé que les non foncées : les bleus nanacyl BB et R, bleu marine lanacyl B, violet lanacyl B, vert naphtol C, b’eu-noir naphtol S 3 B, bleu noir naphtol 6 B, noir anihracène ST, bleu-noir naphtyl N est noir naphtol 3 B.
- Ces dernières couleurs sont teintes dans les bains ordinaires de sel de G'auber et d’acide acétique; si on emploie du vert naphtol B ou des combinaisons de couleurs lanacyl ou de noirs naphtol, etc., on devra ajouter un peu de bisulfate de soude à la fin de l’opération de la teinture. On saturera les étoffes d’eau tiède, puis on les plonge dans le bain tiède dont on fait monter la température de 80 à 100° C. Dans l’espace de 30 à 40 minutes, et on y laisse séjourner l’etoffe pendant une heure déplus. Afin d’obtenir des gris noirâtres avec le noir anihracène ST ou le noir naphtol il vaut mieux de ne pas chauffer le bain à une température dépassant 60 à 70° C. car à cette température de laine chlorée est teinte presque seule.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- LA CONCEPTION DES COULEURS Par David Paterson F. C. S.
- (Suite)
- Complexité de la couleur blanche
- Nous avons déjà fait mention de la décomposition de la couleur blanche par le prisme qui en donne les six couleurs constitutives ; la variété des couleurs qu; se rencontrent dans la nature est due justement à l’élément complexe de la lumière blanche. Les expériences de Newton nous montrent qu’elle est composée de mélange délicatement agités des couleurs de l’arc-en-ciel, si cette agitation se trouve tant soit peu changée, nous n’avons plus de lumière blanche, mais une lumière de couleur. S’il manque, par exemple, quelque rayons infimes du bleu ou du violet, nous avons une lumière rougeâtre telle que celle du coucher du soleil ; si, encore, la lumière blanche est privée d’une partie de son rouge et de l’orange, on a une lumière bleue comme celle du firmament. Plus la nature de la lumière est complexe, plus est grande la variété des couleurs que nous pouvons voir dans sa manifestation.
- Lumière sans couleur
- La flamme du sodium, par exemple, ne consiste qu’en une seule émission de rayons à la ligne D du spectre. C’est pourquoi, si nous examinons la plus grande variété des plus magnifiques couleurs avec la lumière du sodium, on trouvera que les plus petites traces de couleurs auront disparu. C’est une très instructive et très intéressante expérience que, sans aucun doute, nos lecteurs connaissent déjà, qui consiste à brûler un peu l’alcool mélangé d’esprit pyroxylique sur du sel commun qui n’est autre chose que du chlorure de sodium. L’alcool en brûlant ne donne que la lumière du sodium, et si à sa lueur nous examinons une carte d’échantillons des couleurs les plus diverses et les plus belles nous voyons que toutes ces couleurs ont disparu comme par enchantement et se sont changées en noirs ou en gr s jaunâtres, les carmins si jolis de Rhodamine et d’Eosine, par exemple, se changent en gris pâles, et la couleur écarlate de la tunique d’un soldat se change en une couleur grise passée et sale. Cette expérience peut être rendue encore plus palpable si, en suite, on brûle un morceau de fil de magnésium, lorsque tout d’un coup, comme par magie, ce qui paraissait comme blanchi et sans cou-leur réapparaîtra à nouveau dans toutes ses variétés
- de couleurs, comme si elles étaient vues à la lumière du jour.
- Sensation de la lumière et de lA couleur
- En étudiant la question de la lumière et de la couleur on se trouve en face de beaucoup de difficultés, dont la plus grande est peut-être celle qui s'offre la première, lorsque les philosophes nous disent que la lumière et la couleur n’existent pas réellement dans le monde extérieur, et que la variété et la beauté des couleurs que nous rencontrons dans la nature, et dont nous tirons tant de sensations agréables ne sont que de pures illusions ou sensations produites dans la petite chambre noire de l’œil lui-même. Sir Isaac Newton a décrit comment, en pressant le globe de l’œil avec le doigt, nous pourrions voir, dans une chambre complètement noire des rangées de couleurs ressemblant, comme il dit, aux couleurs de la queue du paon.
- Déja'en 1795, Pfaff, un physicien allemand, a montré qu’en donnant au globe de l’œil un choc électrique, une personne pourrait voir des éclairs de lumière et de couleur dans une chambre complètement noire. L’expression si commune de «voir des étoiles» (voir trente-six chandelles) lorsque l’œil subit un choc soudain ou un coup, dépeint un phénomène bien connu, et une drogue connue sous le nom de santonine, excite tellement la rétine de l’œil, qu’elle donne la sensation de voir la plus grande variété de couleurs, là, où il n’y en existe aucune.
- Malheureusement, l’auteur ne peut parler au nom d’une expérience personnelle, mais il a lu l’expérience d’autres personnes sous l’influence de la santonine, et il paraît que pendant ce laps de temps, ces personnes se trouvaient comme dans une fiéerie de couleurs.
- Les plus belles couleurs prismatiques entourent chaque chose. Le bleu et le violet semblent sortir de l’extrémité de leurs doigts et si elles font mouvoir leurs mains dans l’air, celles-ci semblent laisser derrière elles des traînées de lumières semblables aux si belles couleurs de la mer phosphorescente. Un fait bien connu, c’est qu’une personne malade voit très souvent, dans l’obscurité et dans le calme de sa chambre de malade, des lumières nébuleuses et des couleurs on-dulant devant ses yeux,ce qui souvent donne l'illusion qu’on voit des fantômes là où il n’y a ni couleur ni lumière. Ce phénomène est produit par une condition d’excitation anormale de la rétine de l’œil; les nerfs excités de la rétine communiquent l’impression au
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- cerveau par le nerf optique où là les sensations se trouvent traduites en lumière et en couleur.
- ( The Dyer et calico Printer).
- (A suivre.)
- DE L’EFFILAGE DES SOIES pendant les manipulations de teinturerie
- Le laboratoire annexé à l’établissement pour le conditionnement des soies de Milan, publie un compte rendu des études faites pendant ces derniers temps pour établir les causes qui produisent des houppes sur es fils de soie, dont les conséquences se manifestent ensuite dans les tissus.
- Après avoir relevé que ce défaut existe depuis longtemps et ne peut être attribué aux systèmes modernes d’ouvraison, puisque Leeawenhœk en parle déjà en 1700, et que l’apparence des tissus n’en souffre pas, si le nombre de houppes ne dépasse pas 100 à 150 par 1,000 mètres de fil, la relation commence par examiner si l’inconvénient indiqué pourrait se vérifier plus faci-ment dans les fils de soies provenant des établissements qui poussent la filature des cocons jusqu’au dépouillement complet de la chrysalide.
- Le résultat obtenu sur le fil de corons jaune royal Salonique soumis au dégommage et à la teinture, n’a pas donné une différence très sensible entre l’enveloppe extérieure du cocon et celle intérieure. Le nombre de houppes sur des échantillons de m. 1900, a été, d’après le Bulletin de la Chambre de commerce française de Milan :
- 10 20
- Soie enveloppe extérieure 77 50 par 1,C00 mètres » » intérieure 61 58 » »
- Le doute que les soies provenant de cocons de vers atteints par la botrytis bassiana (flacherie) puissent être moins résistantes au dégommage et à la teinture n’a pas été confirmé par un essai fait sur un lot de cocons dont une partie avait été envahie par la botrytis bassiana. Le nombre de houppes compté après le dégommage et la teinture sur des échantillons de m. 1900 a été :
- 1° 20
- Soies, de cocons non atteints 58 81
- » » atteints 39 58
- L'examen de nombreux échantillons de soies teintes dans divers établissements, a au contraire prouvé que
- comme on l’avait soutenu précédemment, la cause des
- houppes doit être recherchée spécialement dans la teinturerie, où la manipulation est souvent faite mal et à la hâte.
- Parmi les cas qui se sont présentés, il faut noter un échantillon qui, teint aux Etats-Unis d’Amérique avait 2,439 houppes par 1,000 mètres, tandis que la même soie teinte ici n’en donna que 230, 219, 250, 203
- par 1,000 m.
- Six échantillons de soie, colorés et surchargés avec des sels d’étain, avaient en moyenne 1,200houppes par mille mètres et dans quelques-uns le nombre arrivait à 1 600.
- Ces échantillons ayant été accompagnés par les soies écrues dont ils provenaient, des essais de contrôle ont pu être faits en faisant dégommer et teindre une partie des échantillons, par un établissement de la Lombardie et l’autre dans le laboratoire même. Le résultat a été le suivant :
- Longueur Nombre
- No 6 échantillons teints en Amérique surchargés avec des sels d’étain..........
- No 6 échantillons teints dans le laboratoire, sans augmentation de poids........ Dans un établissement de la Lombardie :
- No 6échantillonsteintssans augmentation de poids..
- No 6 échantillons surchargés avec le chlorure stan-nique neutralisé avec de la soude .................
- No échantillons surchargés aveclechlorure stannique et phosphate de soude..
- du fil Houppes de examiné observées Houppes mètres p. 1000 m.
- 10,800 12,979 1,201
- » 1,001 92
- » 1,025 95
- » 921 85
- » 1,581 165
- D’après ces résultats, il est évident que la formation de houppes ne dépend pas seulement de la qualité des soies, mais spécialement du soin que l'industriel
- donne au dégommage de la teinture ainsi qu’à la manipulation proportionnée à la résistance du fil.
- Comme on pouvait le prévoir, les effets ne sont pas moins frappants dans la teinture en noir. Ayant en effet envoyé quelques écheveaux d’un même lot de trame blanche à plusieurs établissements d’Europe,
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- ex o
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- pour être teints en noir pesant, l’examen des produits a donné les résultats suivants ;
- Titres Surcharge» Matières Houppes
- — minérales —
- Deniers p, 100 Ductilité Ténacité p.100 p. 1000m.
- Trameécrue 22,9 Teinte en — 197,5 85 — —
- Suisse... 38,8 69,4 175,5 63 21,25 582
- Teinte en France... 40,9 Teinte en 78,6 158 » 90 16,50 385
- Italie 32,7 Teinte en 42,8 176 » 76 13,50 579
- Allemagne 45,8 100 » 147 » 68 22,90 4CO
- Ceux qui voudraient attribuer la faute exclusive-
- ment à la qualité de la soie,- doivent examiner ces
- résultats, qui dépendent exclusivement du teinturier, puisque la qualité était la même.
- Même pour la teinture en noir, des essais ont prouvé que si elle est faite avec les précautions nécessaires et que la surcharge ne soit pas exagérée, les défauts sur le flé deviennent insignifiants, ce qui a été confirmé récemment sur un organsin teint en blanc, en azur et en noir. Voici le résultat :
- Surcharge Houppes p. 1000 m.
- Organsin teint en blanc..... 20 0/0 521
- » » azur....... 20 » 99
- » » noir..... 70 » 40
- La relation termine en exprimant le vœu qu’au lieu d’attribuer toujours à la qualité de la soie les insuccès du teinturier, on ne l’oblige pas à multiplier les traitements avec les sels d’étain, en renonçant aux surcharges exagérées, et que le fabricant lui accorde une compensation qui lui permette de conduire les manipulations avec les soins nécessaires et suivant les règles d’une technique éclairée.
- Notre Service d’Assurances
- ASSURANCES INDIVIDUELLES
- Police combinée
- Sous ce titre, la Compagnie The Océan. Accident émet une police qui, tout en accordant à l’assuré les mêmes bénéfices qu’une police individuelle, lui donne les avantages suivants :
- 1° Elle permet d’assurer des sommes très
- importantes au choix de l’assuré et par ce fait intéressera plus particulièrement les gens de progrès qui sont soucieux du bien-être des leurs en cas de catastrophe.
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- 3° Elle garantit une rente viagère en cas d’infirmité absolue par suite d’accidents.
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- Notre service enverra sur demande les renseignements concernant le taux des primes de cette assurance combinée.
- A NOS LECTEURS
- La question des Assurances étant aussi complexe qu’importante, nous publierons indépendamment de la rubrique Accidents, sous letitre « Chronique des Assurances », des articles spéciaux traitant de toutes les questions se rattachant aux di verses branches : Incendie, Vie, etc., etc.
- Voir dans le corps du journal la deuxième chronique publiée ce jour.
- Opérations faites par la Compagnie « The Océan Accident »
- Révision et Vérification gratuites des polices : Incendie, Vie, Chômage, Grêle, Glaces, Bétail, etc.
- Règlement et expertise après sinistre.
- Consultations juridiques gratuites sur tous es cas litigeux.
- DÉVELOPPEMENT de la fabrication des matières colorantes
- Depuis quelque temps nous rendons compte des matières colorantes diverses qui sont mises sur le marché, et décrivons la méthode de les utiliser dans la teinture et l’impression des tissus divers. Il semble qu’on devrait mettre fin à l’introduction d’un si grand nombre de produits nouveaux, car il en résulte une grande difficulté pour le teinturier de s’y reconnaître au milieu de tout ce qui lui est présenté de nouveau et d’apprécier les avantages réels qu’ils offrent dans leur emploi. Si véritablement toutes les matières co-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- jorantes nouvelles, ou quelques-unes seulement, doivent prendre une place permanente dans les procédés de teinture, c'est le temps seul qui le dira ; beaucoup d’entre elles qui, au premier abord, avaient par u être pleines de promesses, n’ont pas rendu ensuite ce qu’on en espérait. Cela dépend naturellement de la bonne qualité de la matière colorante et si, comme valeur intrinsèque, elle est réellement apte à donner satisfaction aussi bien au teinturier qu’à l'imprimeur sur étoffe.
- Beaucoup de matières colorantes ne rentrent que fort peu dans l’usage parce que les fabricants n’emploient pas des moyens suffisants pour faire connaître aux intéressés leurs qualités spéciales. Les grandes maisons prennent bien soin que leurs produits soient présentés à leurs clients au moyen de cartes d’échan tillons et de brochures bien détaillés.
- Il serait peut être de quelqu'intérêt de présenter en ce moment, d’une façon succincte, quelques-uns des procédés de cette fabrication qui ont été présentés dans ces derniers temps afin d’indiquer les données générales sur lesquelles les chimistes s’occupant de matières colorantes dirigent leurs travaux. Nous donnerons ici le caractère chimique des couleurs qu’ils ont découvertes, mais il n’est guère possible de ratta-cher d’une façon définitive les produits cités plus bas avec ceux qui sont livrés par les differents fabricants.
- On obtient une couleur, dans la série des sulfures en mélangeant du para-nitrosophénol avec du phénol et de l’acide sulfurique fort, en ajoutant au mélange de la soude caustique et du soufre et en chauffant le tout à 80° C. La masse qui en résulte est étendue d’eau et en ajoutant de l’acide hydrochlorite à la solu-tion, la couleur est précipitée. Elle teindra le coton en teintes grisâtres dans un bain alcalin. Par un traite-ment subséquent au bichromate de potasse, ces teintes feront rendues plus foncees, plus noires. Un mélange de crésol avec le nitrosophénol traite de la même façon donnera une couleur brune.
- Lorsqu’une solution d’acide sulfonique ortho-nitro-para-amidophénol est chauffée avec de la benzine diniiro-chiore avec la présence d’acétate de soude, il se forme une substance appelée acide sulfonique trini-tro-hydroxy diphenilamine, dont on obtient une cou-leur directe sur le coton en chauffant avec du soufre et du sulfide de sodium. Cette nouvelle couleur donne des teintes d’un brun rougeâtre qui se changent en brun foncé en les traitant avec du sulfate de cuivre et
- de l’acide acétique, elle appartient à la série des sul-fures. On obtient un noir gris de la même manière en prenant comme base du sulfonate ortho amidon-phénol-sodium et en chauffant avec du dinitro-chloro benzine et de l’acétate de sodium, il en résulte un sulfonate ortho-hydroxy-dinitro-diphénylamine de sodium qui est converti en matière colorante en chauffant avec du sulfure de sulfide de sodium.
- Si l’on traite l’amido -indazole avec du dinitro-chlore-benzine, de l’alcool et de l'acétate de sodium il se forme un dinitro-phényl amido indazole ; en chauffant avec du soufre et du sulfide de sodium cela donne des
- : J couleurs olives ou d’un brun jaunâtre, qui peuvent teindre en teintes résistantes du coton non mordancé.
- Lorsque du mono-sulfonate ortho-nitro chioro-benzine est chauffé avec du diamine méta toluylène et du carbonate de calcium il se forme un produit, lequel, lorsqu’il est chauffé avec du sulfide de sodium et du soufre donne une couleur qui pourra teindre directement le coton en teintes brunes foncées qui se changeront en bronze par un traitement au bichromate de potasse et de sulfate de cuivre. Le dinitro-oxydi-phenylamine est un corps ayant la formule :
- C6 Hs (N 0% )2 N 113 C6 H OH. s’il est mélangé avec du dinitro-phénol et si le mélange est chauffé avec du soufre et du sulfide de sodium on obtient une matière colorante de la famille des sériés, si connues aujourd’hui, des sulfures, qui pourra teindre du coton dans des bains de sulfite de sodium et de soude en une couleur d’un noir gris; si on y substitue de l’acide picrique en place du dinitro-phénol on obtient une couleur semblable mais qui donnera des teintes d’un noir violet. L’acide sulfonique dinitro-phényl-para-oxitolylamine est une substance dont la formule chimique est
- C6 II3(NO2 )2 NH C6 IP CH3 OH SO3 H on l’obiient en condensant l’amido crésol avec du chloro-dimitro benzine ainsi que l’a décrit Gutter-mann. En le faisant chauff r avec du soufre et du sulfide de sodium il en résulte la formation d’une couleur sulfydequi teint le coton directement en teintes noir brun ; en faisant bouillir cette matière colorante avec del’alcool elle est convertie en bleu direct sur coton.
- ( The Textile Mercury}.
- ( A suivre. )
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RECETTES DE TEINTURE
- Brun sur étoffes demi-laine
- Pour 50 kil. de tissu préparer un bain avec : 320 gr. brun diamine M.
- 32
- 300
- 32
- 10
- »
- »
- » k.
- noir bleu naphtol jaune diamine B. jaune indien G. sel de Glauber.
- Plonger à la température de 70‘ C. pousser doucement au point d’ébullition, puis arrêter et continuer à teindre jusqu’à ce que la teinture soit prise.
- Vert foncé sur étoffes demi-laine
- Pour 50 kil. d’étoffe de flanelle préparerle bain comme suit :
- 500 gr. bleu d’acier diamine L.
- 300 » noir B H.
- 1 k. vert diamine B.
- 250 gr. jaune diamine B.
- 10 k. sel de Glauber.
- Teindre comme pour la recette qui précède.
- I
- Bronze sur fils de laine peignée
- Pour 50 kil. de fils faire le bain suivant :
- 225 gr. brun acide anthracène B.
- 625 » jaune anthracène C.
- 10 k. sel de Glauber.
- Plonger et remuer à l’ébullition pendant 1/4 d’heure, ajouter 1 kil. acide acétique, remuer pendant encore une 1/2 heure et ajouter :
- 1 k. 225 acide acétique, au bout d’une autre demi-heure ajouter : 500 gr. bichromate de potassium, remuer pendant encore une demi-heure au point d’ébullition, retirer ensuite, laver et laisser sécher.
- Olive sur fils de laine peignée Pour 50 kil., préparer le bain suivant :
- 125 gr.
- 250 »
- 500 »
- bleu anthracène C. brun acide anthracène B. jaune anthracène C.
- 1 k. acide acétique, remuer au point d’ébullition pendant une demi-heure puis, ajouter :
- 1 k. 1/2 acide acétique, remuer pendant encore une demi-heure, retirer, laver et faire sécher.
- Jaune d’or sur coton
- Pour 50 kil. de coton préparer le bain comme suit : 1 k. soude.
- 5 » sel de Glauber.
- 375 gr. chrysophénine.
- 25 » orange diamine G. C., remuer pendant une heure au point d'ébullition, enlever, laver et laisser sécher.
- Grenat foncé sur coton
- Pour 50 kil. coton préparer le bain suivant : 1 1/2 k. soude.
- 10
- 150
- 750
- 375
- » sel de Glauber. gr. Corinthe Congo C.
- » rouge diamine N. O.
- » noir bleu diamine B.
- remuer à l’ébullition pendant une heure, enlever, laver et faire sécher.
- Procédé pour rendre la laine soieush. — On peut donner à la laine un lustre d’une grande beauté par une action bien régulière et faite avec soin de chlore à l’état libre. Pour un kilogramme de fils de laine il faut de 5 à 25 litres de chlore à la pression atmosphérique ordinaire, on aura soin que la laine ne soit pas trop sèche. L’opération ne doit pas durer plus d'une heure, puis on lave au savon, ce qui est essentiel afin d’obtenir un lustre accompli.
- PERFECTIONNEMENTS
- ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- Nous donnons sous ce litre et sans discussion V analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- DISPOSITIF POUR LA TEINTURE l'imprégnation, le blanchiment, le mordançage, etc, des tissus en textiles
- par M. Paul Schirp, négociant
- Ce dispositif pour la teinture, l’imprégnation, 1® mordançage, le blanchiment et le lavage des étoffe8 en textiles au moyen de liquide en circulation, est caractérisé par ce fait que deux ou même éventuel-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 153
- lement plusieurs récipients à marchandise sont installés au-dessus d’un réservoir à bain, de façon que le liquide aspiré de ce dernier et conduit en haut dans le récipient à marchandise à l’aide d’une pompe appropriée, traverse, en vertu de sa pesanteur, la marchandise et le faux-fond perforé sur lequel elle repose et retourne directement par un tuyau spécial, du récipient à marchandise dans le réservoir à bain. L’ouverture d’admission dans ledit tuyau peut être réglée par une soupape, qui est actionnée par une tige et un petit volant à main, de telle manière que la face supérieure de la marchandise soit protégée contre l’accès de l’air par le bain qui surnage.
- MODE DE DÉCORATION DES TISSUS PLISSÉS
- Par la Société Crépet, Ratignier et Dumoulin
- Ce nouveau mode de décoration des tissus consiste en une peinture ou impression exécutée a l'envers du 1188’1 pendant que les plis sont encore maintenus serrés par le papier qui leur sert de soutien. Cette peinture ne s’applique par conséquent que sur les arêtes infé-heures des plis du tissu, elle peut pénétrer cependant plus ou moins dans les plis par capillarité, suivant la fluidité de la couleur employée, la porosité naturelle du tissu et le degré de serrage des plis au moment de 'application. Il en résulte, lorsque ie tissu plissé est débarrassé de son papier auxiliaire, des lignes colorées de largeurs régulières suivant exactement la direction du fond des plis, et qui sont vues par transparence orsqu’on regarde l’endroit du tissu. Cet effet combiné avec les reflets particuliers dus au plissage constitue une décoration nouvelle et très caractérisée dont les nventeurs sus désignés revendiquent la propriété.
- APPLICATION NOUVELLE DES cotons similisés ou mercerisés aux tissus genre coutils
- Par MM. Théophile BAUSRU et Casimir Laffont
- En faisant l’application en chaîne et en trame dans les tissus coutils — de coton similisés ou merceri-658, les Inventeurs susdénommés ont réalisé un coutil en plus beau, bien plus solide, bien plus soyeux que ce qui se faisait jusqu’à présent dans le même genre,
- et par là créé ou inventé un type absolument nouveau, c’est-à-dire un genre nouveau dans les tissus déjà existants dont ils revendiquent la propriété exclusive.
- INFORMATIONS
- La teinturerie de velours de Mme Vve Lavallard et fils, située impasse des Saintes-Claires à Amiens, a été complètement détruite par un incendie. Les machines, les coupeuses, sept cents pièces de velours ont été la proie des flammes. Deux pompiers ont été légèrement blessés au cours de ce sinistre, dont les causes sont encore inconnues. Les pertes s’élèvent à 800 000 francs.
- Japon. — Tissu de vente courante. — L’office national du Commerce extérieur vient de recevoir, et tient à la disposition des fabricants français qui désireraient l’examiner, un échantillon de tissu de coton blanchi, servant a la fabrication des paravents au Japon et qui trouve dans ce pays un très important débouché.
- Renseignements complémentaires à l’Office, 3, rue Feydeau.
- Exportation de tissus de coton sous réserve de remboursement à Jorfait.
- Il appartient aux exportateurs de se conformer strictement aux règlements en la matière et de déclarer le poids des fils de coton contenu effectivement dans leurs tissus au moment de l’exportation (art. 2 et 9 du décret du 5 mars 1892 portant règlement d’ad-ministration publique pour l’application de l’art. 10 de a loi du 11 janvier 1892). Le terme employé qui se trouve reproduit dans une note de la formule D n• 32 doit s’entendre abstraction faite des déchets. Dès l’instant que les déclarants mentionneront les quantités exactes de fils de coton non plus « employés », mais « contenus » dans les tissus pour lesquels ils sollicitent le remboursement à forfait ainsi que cela se pratique dans la direction de Lyon, le service pourra n’exiger des laboraratoires que des constatations par épreuves, en tant, bien entendu, qu’il n’y ait pas de soupçon de fraude.
- Il ne faut pas perdre de vue que les échantillons an-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- nexés aux déclarations de remboursement à forfait ne sont reçus qu'à titre de renseignements. Mais le service local peut se borner à exercer son contrôle sur ses échantillons lorsqu’il n’éprouve aucun doute sur leur identité avec les tissus présentés pour l'exportation .
- » il est, d’ailleurs, seul juge en la matière. Il demeure libre, par conséquent, de prélever ou non un échantillon sur les tissus même, suivant que cette mesure lui parai1 ou non utile.
- DOUANES ETRANGERES
- RÉPUBLIQUE ARGENTINE
- Importation en franchise des toiles d'emballage — Le chargé d’affaires de France à Buenos-Ayres fait connaître que le gouver ement argentin a décidé de reçu -1er jusqu’au 1er août prochain le maintien du privilège d’emree en franchise dont bénéficient les sacs en toile d’emballage pour les céréales.
- Le délai fixé par le précédent décret ayant expiré le 1er février, les importations de l’article dont il s’agit effectuées dans le courant dudit mois, seront admises libres de droits.
- LÉGISLATION COMMERCIALE étrangère
- RU SIE
- Patente des vogageurs de commerce. — Aux termes d’un avis du conseil de l’empire, sanctionné par l’empereur le 5 juin dernier, le régime des voyageurs de commerce circulant en Russie est réglé, depuis le 1er janvier de cette année, de la façon suivante :
- Les maisons de commerce qui désirent entretenir des voyageurs doivent se munir d’une patente de 2e classe dont les droits,qui s’élèvent aux maximum à 150 roubles (1), sont perçus en faveur de l’État. En outre, divers frais accessoires, se montant à 41 roubles et 10 copecks, portent cet impôt à 191 roubles etlO copecks.
- Quant aux voyag-urs, ils doivent être porteurs d’une procuration en règle, visée par le consul de Russie, et se pourvoir d’un « e rtificat industriel personnel » dont la taxe est de 50 roubles. Ils ont, en outre, à satisfaire à un impôt de 10 p. 100 au profit de U vilîe ce qui poite les débours à 55 roubles, et, en < om prenant la patente de la maison de commerce pour laquelle ils voyagent, à 245 roubles et 10 copecks
- La patente est valable du 1er janvier au 31 décembre. Mais si elle est prise pendant la deuxième moitié de l’année, elle ne peut porter que sur un semestre et la somme a payer est réduite de moitié, c'est -à- dire a 125 rou bles 05.
- Les patentes prises a Saint Péter-bourg et à Moscou sont seules valables pour mu e la Ru-se.
- (1) Le prix de la "patente de e classe varie suivant les villes : à Saint-Pétersbourg et à Moscou, il est de 150 roubles ; dans d’autres villes, il n'est que de 130,120 ou même 90 roubles.
- BIBLIOGRAPHIE
- Nos deux excellents confrères, Camille Rythier et Adolphe Henry, viennent de faire paraître un ouvrage d’un très vif intérêt: « Souvenirs et Impressions de Madagascar » (Campagne de 1895-1896), précédé d’une préface des plus nourries et des plus documentée- de notre éminent confrère M. Wilfrid de Fonvielle. Les « Souvenirs et Impressions de Madagascar » sont accompagnés d’une très belle carte en trois couleurs permettant de suivre les opérations de la campagne au fur et à mesure qu’elle se déroulent au cours du récit vivant et coloré de MM. Camille Rythier et Adolphe Henry (1 vol.: 3 fr. 50, chez Edouard Pouveyre, éditeur, 76, rue de Seine, Paris
- CHRONIQUE DES ASSURANCES
- De toutes les branches d’assurances, la plus usuelle est certainement la branche incendie.
- C’est donc par cette dernière que nous commencerons l’examen des conditions générales imposées par les Compagnies, afin de donner à nos lecteurs des notions exactes et précises leur permettant de contracter en connaissance de cause
- « U Assurance-Incendie garantit toutes les proprié-« tés mobilières et immobiliè-es. d l exception des fa-« briques et magasins de poudre à tirer, des titres et « valeurs de toute nature; des billets de banque et des « monnaies d'or et d'argent, dont l'assurance est inter « dite »
- Aucune explication n’est à ajouter à ce texte qui, définissant très exactement les exceptions, renseigne immédiatement les intéressés sur les objets assurables.
- Toutefois le mode de construction, la nature des matériaux et l’industrie exercée sont souvent un obstacle à l’acceptation de certains risques par les compagnies.
- Donc, le principe seul ne constitue pas pour l’assuré un droit absolu d’exiger l’assurance, même en offrant de payer le taux de prime stipulé par les tarifs, si élevé qu’il soit
- il n'y a qu’une simple faculté de proposition, et les Compagnies acceprent ou refusent leur garantie sans avoir a fournir aucune explication justificative.
- « L'argenterie, les dentelles, cachemires , bijoux, « pierreries et perles fines, les médailles. tableaux, « statues, et, en général les objets rares et précieux ne «peuvent être assurés qu autant qu’une somme dis-« tincte aura été ajfectée à la garantie de chacune de « ces espèces d'objets. »
- Lorsque l’assuré fait garantir son mobilier, l’évaluation globale s’applique aux meubles, glaces, pendules, garnitures de cheminees et de foyers, bronzes, ta pis, rideaux, literie, linge, effets d’habillement, porcelaines, cristaux, ustensiles et provisions de ménage et de cave.
- Mais en dehors de ces différents objets de valeur courante et facilement appréciable, il doit désigner e1
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- évaluer séparément les divers objets de nature précieuse ou artistique qu'il désire comprendre daus l’as-surance.
- Il est a’ors facile, le jour du sinistre, d’établir pour chaque objet dérruit, la somme représentant sa valeur, etl’a-sur n’a plus à craindre une dépréciation fantai-siste qui réduirait à néant l’indemnité allouée.
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL DE PAIX DE COURBEVOIE
- Audience du 8 mai 1900
- 1. Accidents du travail. — Maréchal ferrant. — Loi du 9 avril 1-94. — Applicabilité.
- !! Accidents du travail — Frais de maladie. — Soins dentaires.
- III. Accidents du travail. — Frais de maladie. — Absence de tarif.
- •. La profession de maréchal-ferrant, comprenant une transformation industrielle, est assujettie a la loi du 9 avril :898.
- -n Consé uence un ouvrier forgeron teneur de pieds est fonde à invoquer le bénéfice de ladite loi pour obtenir réparation du préjudice que lui a été causé par une ruade reçue au visage en tenant le pied d’un cheval que son patron était en train de ferrer
- Les soins dentaires sont compris dans les frais de maladie prévus a l’article 15 de la loi du 9 avril 1898. 9 est équitable d’appeler auprès des blessés, non Beulement des docteurs en médecine, mais, dans certains cas, des spécialistes et notamment les chi-] "Urgiens-dentistes.
- L Le juge de paix, seul compétent en ce qui concerne es frais de maladie (a), doit, lorsqu’il n’existe pas dans le département de tarif pour l’assistance médi-cale gratuite fixer les honoraires oes médecins et des chirurgiens aux taux les plus réduits et usités, Pour la clientèle ouvrière (b).
- [Chassaing c. Chouteau.)
- Ainsi jugé :
- ous, juge de paix,
- ~Alttndu que par exploit de Me Hardy, huissier à Purbevoie, M. Chassaing, ouvrier forgeron teneur de qEeds, reclame a M. Chouteau, maréchal ferrant. , ' rue de Bezons, à Courbevoie, la somme de 150 dancs à titre d’indemnité temporaire pour un acci-1971 de travail dont il aurait été victime le 11 mars 2, alors qu’il était au service du cité ;
- Attendu qu’il résulte d’un avis du comité consultatif antre les accidents du travail, du 24 janvier 19CO, que Profession de maréchal-ferrant, comprenant une ganformation industrielle est assujettie à la loi du y avril 1898 ;
- berue M. Chassaing est donc fondé à invoquer le dil efice de cette loi pour obtenir réparation du préju-vige qui lui a été causé par la ruade qu’il a reçue au 6 .g 8® en tenant le pied d’un cheval que M. Cnouteau Al en train de ferrer ;
- dod "tendu qu’il résulte du certificat délivré par M. le deteur Tual, médecin à Courbevoie, que l’incapacité ravail de M. Chassaing n’a duré que trois jours;
- que, par conséquent, M. Chassaing n’a droit à aucune indemnité quotidienne, aux termes de 1 art. 3, § 3, de la loi du 9 avril 1898 ;
- Attendu qu’il résulte également du certificat médical queM. Cnassaing a eu une dent incisive complètement arrachée et une autre cassée ;
- Que M. Chassaing réclame la réparation delà dent brisée et la pose d’une nouvelle dent ;
- Attendu, dès lors, qu’il convient d’examiner si les soins dentaires sont compris dans les frais de maladie prévus à l’article 15 de la loi du 9 avril 1898 ;
- Attendu que les travaux préparatoires, les auteurs et la jurisprudence ne nous fournissent, a notre connaissance, aucun éclaircissement sur ce point ;
- Qu’on ne saurait prétendre serieusement que la perte d’une ou de plusieurs dents peut constituer une incapacité permanente partielle;
- Que, cependant, 1 s dents sont utiles et même indispensables pour l'accomplissement des diverses fonctions de l'organisme ;
- Attendu qu’en employant l’expression générale de « frais de maladie» dans l’article 15, le législateur n’a pas seulement entendu assurer aux blesses les soins médicaux essentieis, mais aussi les soins médicaux accessoires ;
- Qu’il paraît avoir cherché à donner aux victimes du travail industriel tous les moyens de secours et ce réparation que la science met à la disposit on des hommes et que la loi consacre, a l'except'on des moyens empiriques et non légalement reconnus;
- Qu’il est équitable d’appe er auprès des blessés, non seulement des docteurs en medecine, mais, dans certains cas, certains spécialistes et notamment les chirurgiensdentistes ;
- Attendu, en ce qui concerne les frais de maladie, que le juge de paix est seul compétents et en dernier ressorifart. 15 de la loi du 9 avril 1898) et que l'ar-ticle 4, § 2, spécifie que, si le,malade a choisi lui-même son médecin, ce magistrat, doit se conformer aux tarifs adoptes dans chaque département pour l’assistance médicale gratuite ;
- Mais que ce tarif n’existe pas dans le département de la Seine, et qu’il convient alors de fixer les honoraires d- s médecins et des chirurgiens aux taux les plus réduits et usités pour la clienteie ouvrière ;
- Par ces motifs.
- Désignons M. Borkowski, chirurgien-dentiste, demeurant à Neuilly-sur-Seine, pour remplacer une dent et réparer une aure dent à M. Chassaing;
- Disons que les honoraires de M. Borkowski seront calcules comme si M. Chassaing appartenait à la Société de secours mutuels de Courbevoie, et que ces honoraires seront acquittés par M. Chouteau ;
- Condamnons, en outre, M. Chouteau aux dépens.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Roanne. — Form tion de la Soc été en nom collectif J. Epinat et fils, teinture pour coton lieu de Ruins, au Coteau. — Duiée : 10 ans. — Cap. : 100.000 fr. — Acte du 10 avril.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Liquidations judiciaires
- Roanne. — Epinat (Jérôme}, teinturerie, au Coteau.
- — Jug. du 26 avril. — L. : M. Coste.
- Déclarations de faillites
- Marseille. — Vulcain (Ferdinand), teinturerie, 12, rue des Trois-Mages. — Jug. du 1er mai, — S. : M. Audibert.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Mme Marry a vendu un fonds de teinturerie, nettoyages, 12, rue Condorcet.
- Paris. — Mlle Grandvaux a vendu un fonds de teinturerie, rue Guyot.
- Paris. — Mlle Sève a vendu à Mme Tertrais un fonds de teinturerie, 75, rue des Victoires.
- Paris. — M. Boussard a vendu un fonds de teintu rerie, 9, rue Turgot.
- Paris. — M. Puret a vendu un fonds de teinturerie, 57, rue de Vannes.
- Paris. — Mlle Macé a vendu à Mme veuve Valmier, un fonds de teinturerie, 76, av. Wagram.
- Paris. — M. Salle a vendu un fonds de teinturerie, 5, place Lévis.
- Vincennes. — Mme Veuve Zimmermam a vendu un fonds de teinturerie, 40, rue du Midi.
- Nogent-sur-Marne. — M. Contant a vendu à M. Berlencourtun fonds de teinturerie, 84, Grande-Rue.
- Dinan. — M. Fay a vendu à M. Chapelet un fonds de teinturerie.
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- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- Par A. Seÿewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie ndustrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- — Fascicule. — Considérations générales. Ma-eres colorantes nitrées. — Matieres colorantes azoxy-18. — Matières colorantes azoïqnes.
- 2' Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) Matières colorantes hydrazoniques. — Matières porantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. spivées de l’anthracene.)
- et d Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di thu Triphénylméthane : (a) Dérives du diphénylmé-paane; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de leinlge rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-q 1 Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la Thnone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) A—eZines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; {d) tinees- — Matières colorantes dérivées de l’indigo-
- 5e exycétones et xanthones.
- et d jascicule. Matières dérivées de la quinoléine thiol "aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou enzényliques, —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
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- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
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- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
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- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans leu industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
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- » bon dito............... 3 50 4 ..
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- Java. ...c,......................M ...
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- Manille...................... 2 .. 3 50
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- Guatemala flor............... 4 75 5 25
- » bon à fin sobré. . 2 75 4 25
- » — cor.... ? 75 4 25
- » cor. ord. à bas.. 1 50 2 50
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k 5 50 6 .
- • bon à beau.............. 4 . 5 ..
- » ord. et moyen........... 2 50 3 ..
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ........... M
- Mers du Sud...............M .. ..
- Madagascar................M..............
- Que rcitron :
- On cote les 50 kil. .
- Baltimore fin effilé.......... 7 50 à 8 50
- • gros effilé............... 6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles..........-.1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne.................... .. M ....
- » moy.viol. unpeufaib.
- mel , sablé ........ 2 50 3 "
- Guatemala. Flor ............. 5 50 6 "
- » bon et bon moy.
- corté et sobré 3 50 4
- » moyen et moyen
- ordinaire ... 2 25 3
- Bengale beau à fin violet .. 6 50 > 50
- » bon et bon m.y.vio-
- let rouge.................. 6 .. 7 "
- » moyen violet rouge .
- et rouge... .. . 5 50 6 2
- Java surfin violet et pourpre 9 50 10 :
- » beau et fin violet..... 7 75 85
- » bon à bon moyen .... 6 50 79
- DRDGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con t aire 1er coût.
- Acide citrique............... 375 .. •"
- Alun raffiné (entrepôt)...... 15 .. 17 "
- » (acq.)................. 17.. 19"
- Camphre raffine.......................... Cannelle de Chine...................... “.‘
- » ent imp Jr. Malabar . » .. <• "
- Canefices, en sorte............... . "
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo) e .. » de Fustet Albanie ... Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée ...le k.
- » grise.......le k.
- » zacatille naturelle
- le k » noire Palmas le k.
- » Lanzarotte ......
- Cureuma Bengale............
- » Chinois.............
- 16 . à.........
- » Madras.........................
- Galles de Chine..................
- Prussiate jaune de potasse. 19 0 .
- 8 . U ..
- 12 50 13 ..
- 95 .. 85 ..
- 70..............
- 195.............
- 185 ............
- 170.............
- 160 . 165 .
- *65 .. ... ..
- 60.............
- INDIGS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50
- » bon moyen et bon co-
- loré assez tendre. 2 50 3 ..
- » moyen assez chloré
- un peu sec .... 2 25 2 50
- » moyen ordinaire terne
- et serré.. . 1 75 - 2 .,
- Kurpah beau à fin.viol et viol.
- rouge tendre ... 4 .. 450
- » b. moy à bon viol.
- rouge et rouge col. 3 25 3 75
- » b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu ple ... 3 .. 3 50
- » granel . .................
- » bout à bout, naturel...
- » bout a bout choisi.........
- Couperose emballée......... Essence de térébenthine (d.
- fûts) ....................
- Id (s. fûts)............
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. .................
- Id. 2e bl. (entrepôt) ..... Galles vertes et noires....
- » noires Alep...............
- » blancnes .................
- Gomme ara ique, en sorte .
- » Ghésirée, en sorte
- » Sénégal, s. bas du fleuve
- » » Galam...........
- » Aden, sorte cour, bonne
- » Mogador, blonde ......
- » » blanche......
- » Laque en f. qté orange
- » » mi-orange
- » » cerise AC
- » Sandaraque lavée ........
- » Dama. (Batavia) ......
- » » Singapore.......
- » » Penang .... ...
- Gomme adragnte Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron.................
- Garance, racine............
- » poudre...................
- Rocou Guadeloupe .... ....
- » Cayenne
- Safran d’Espagne, Valence pur .......................
- Sulfate de cuivre( ntrepôt) » (acq.). ..
- Sumac en feuilles.... . ..
- » poudre....... . .
- Styrax liquide.............
- Tamarin Madras..............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile . ...
- » en pains, extra sec, sous pap . ....
- » bon marchand en pains
- » » en boules
- » raffiné en poudre seo
- • O • 10
- 00 00 CP ©
- 30 ..
- 30 . .
- 140 ..
- 120 ..
- 130 ..
- 70 ..
- 135 ..
- 125 ..
- 105 ..
- 225 ..
- 170 ..
- 170 ..
- 135 ..
- 140 ..
- 90 ..
- 110 ..
- 250 ..
- 250 .
- M ..
- 60 ..
- 65 ..
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- 57 ..
- 64 ..
- 22 .
- 26 ..
- 140 ..
- 25 ..
- 45 "
- 100 "
- 760 , 600 "
- 130 • "
- 180 .. •, 115 .. • ,1 115 .. ” , 145 • ‘
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 159
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Manille.........
- Guatemala flor...
- le
- kilo
- »
- Acide
- muriatiue ...
- nitrique......
- » ......
- sulfurique. ...
- 20 d.
- 36 d.
- 40 d.
- 66 d.
- 50 d.
- » tartrique............. Ammoniaque liquide 22 d . Blanc de zinc en poudre.. ..
- » » broyé..........
- Borax raffiné........... Blanc de zinc de la Méditerr. poudre.................. broyé................... Crème e tartre.......... Cristaux de soude en sacs de luO kil., disp....... Chlorure de potassium, en gare des Salins......... Lessive caustique 33 egrés Nitrate de soude........
- » de potasse .: .. .. Sel de soude 0/85, cons et entr en bq.de 7 00 kil,, m. Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Seule caustique 110/115, en tamb. de 300............. Soude caustique 110/115, en bq. de 30u kil. plaque tes Soude ouce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p. 100en sacs, consommation.......
- ~ Entrepôt....... ...... Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 160 kil .....
- , 9 . 33
- . 39
- . 10
- . 7 260
- 34 68
- 76
- 50
- 60
- 68
- 170
- 8
- 20
- 7
- 20
- 40
- 19
- 20
- 12
- 30
- 39
- 4
- 61
- 57
- 5
- 25 à 9 75
- 50
- 50
- 50
- 50
- :0
- 50
- 25
- 25
- 75
- 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 ki os : b°mme Sénégal b. fie....
- ” Ga am...............
- . .» ...................
- Acide tartrique........
- rême de tartre Hl. du Midi
- « ” bl. Bordedux
- vamphre raffiné........ erdet en pains extra sec en boules...............
- rebenthine en barils.. ..
- INDIGOS
- Q co co 0 O •
- •Java
- pourpre... beau violet bon violet, moy violet petit violet ord.i tcuiv.
- le
- kilo
- Mexique
- sobre ..
- Cortès. flor..... sobre.... ord.cortès
- M ..
- 10 ..
- 8 50
- 5 ..
- 9 .
- 8 ..
- 5 ..
- 11
- 9
- 6
- 1G
- 8
- 6
- 50
- I. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 3 10 »
- - e > poudre 35 % 6 17 »
- Bleu de Piusse (en pâ e) la livre ... ................... » » 83/4
- Produits tirés du goudron
- $
- 3 a — 93 E o O ç
- 3
- ” beau .....
- *Urpah kudd. beau -violet ..
- Upal kudd. bon wviolet... ...... . Voabkuddemoy. Koran kudi. peiir Kurpah Pondich. K,, on violet ...
- Ipah Pondich. kloven violet....
- Tpah Pond.ch • ord. et euiv, ...
- »
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Alizarine 20 0 0...,.. la livre » Aniline (hui e) pure.. — •
- — (sei) pure.... — »
- Anthracène 30' A par unité
- au comptant ............ »
- Benzol 90 % ...... le gallon »
- A c de carbolique (crist.) 40
- la hvre »
- Magenta pure..... la livre » Aciue ............ — »
- » 8 1/2
- » 4 3/4
- » 4 1/2
- • 2
- 1 0 1/2
- 1 »
- 3 9
- 1 2
- 135
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- 70
- 170
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- M
- 6
- 5
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- à
- 125
- 85
- 259
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- 50
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- os
- QO
- 13 .
- 13 ..
- 12 ..
- 10
- 9
- 6
- 6
- 5
- 9
- 8
- 7
- 5
- 6
- 6
- de
- 50
- 50
- 50
- 50
- Acétate de plomb......... Aride acétique de s arts 40%
- — chi rydrique............
- — nitrique 36°............
- — su urique, 66° .. . • — tartrique.......... ..
- — citrique................
- Alun é uré ....... — ordinaire.............
- Ammoniaque incolore, 22’.
- Bichlorure d’étain, 55°. ....
- — . — 60°... ..
- Bois Campêche-Laguna. ..
- — — Guadeloupe
- — Jaune Centre Amérique Cachou jaune. V apeurs ...
- — brun....................
- Chlorate de potasse.......
- — de soude................ Chlorure de chauxl 00 à 110° Chromate rouge de'potasse
- — — de soude..
- Crème de tartre ......... Cristaux de tartre.......
- — de soude ............... Curcuma Bengale en racines
- — de Madras...............
- — Chine . ....
- Essence de terebenthine .. Extrait de châ a gnier 20°.. Galles de Chine et Janon.
- - vertes et noires . . Gomme Sénégal, en sortes.
- — arabique...............
- — adragante rousse. Jus de citron............. Méthylène à 95° ..........
- — régie 90................ Prussiate jaune de potasse
- — — de soude..
- Pyrolignite de fer. Résiné............. Rouille...................
- Sel de soude 80°.........
- — ammoniaque.. Sel d’étain....... .... Soufre en canons.. — sublimé.'....... Sumac Sicile en feuilles... Sulfate d’alumine.
- — de cuivre.........
- — de f r .. .. ...........
- 76
- 29
- à
- 32
- 8 277 390
- 20
- 15
- 37
- 94
- 17
- 13
- 19
- 51
- 90
- 110
- 125
- 23
- 86
- 64
- 195
- 190
- 8
- 67
- 63
- 95
- 100 170
- 172
- 135
- 170 230 350
- 24
- 100
- 105
- 195
- 10
- 9
- 19
- 14
- 210
- 19
- 21
- 25
- 16
- 6i
- 7
- 50
- 50
- cr
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 75
- 75
- 30
- 8
- 34
- 11 287 ♦00
- 21
- 16
- 39
- 104 114
- 17 14
- 20 54
- 100 120 135
- 24
- 88
- 66 200 195
- 9 69
- 6 »
- 100 105
- 175 177
- 150 175 260 375
- 25 102 110 200
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 11 ..
- 20 .
- 10 .
- 20
- 15 .
- 215 ..
- 20 50
- 22 75
- 27 . .
- 18 .
- 63 ..
- 8 .
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- Arsenic (blanc)......la tonna
- Arséniate de soude 45% •
- Bi-arséniate de soude(As?05)
- 68 010 .......... .
- 18
- 15
- 1
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- Barw. od .......... — 3 J5»
- ................ — 15-20 » »
- Bo s jaune . ....... — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois
- de Lim......... — 8 10 »
- Bois de camphre de la Jamaïque........ - 4/6 10 »
- Bo s de camphre de St-Domingue........ — ./6 10 »
- Bois de datupnre du
- Honduras........... — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 »
- Bois ce sapan....... — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal
- Extrait — . —
- Myrabolam 142 .. —
- Bo s ne pêcher ... —
- G ains de Perse . —
- Bois de campèche —
- Potasses
- sh. d.
- 15 »
- 15 ,
- 17
- » 20 »
- » 18-24 „
- » 116
- » 11 »
- » 4 8 »
- » 15-42
- Bichromate.......la livre... » » 4
- Binoscalate .... — » » 5
- Carbo ate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique......... — 25 15 »
- Chlorate .........la livre.. » » 4
- Ferricianide (prus-
- si ite rouge). ... — » 14
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)............. — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-ver,ool ou Chargés sur vo.e ferrée aux lieux
- de fabrication.
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-
-
-
- 160
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- 8 e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epajllage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brûle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C• Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chaaffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdieres, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo ‘ Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant,
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1830. Études spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- (niles pour graissage
- Eamelle (Henry). 1 quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Li le Nerd).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris. . .
- Fernand Dehaitre, 6, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprèt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspira-teur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant. Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux Machines à imprimer et matériel d’impression Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation
- Tonneaux
- Legrand (P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits chimiques.
- Ventilation
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant
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-
- Le Numéro : 0,75
- 5 Juin 1901.
- 45e Année. — N* 11
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . '........ fr.
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- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNnNPPC • 1 La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNONCES . Faits divers.................3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront ete remis au bureau d journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Procédé- de teinture avec mord nçage photographique. — Teintures rouges par les alizarines.— Développement de la fabrication des matières colorantes (suite).— Notre service d’assurances. — Les colorants nouveaux. — Production et commerce de l’indigo dans l’Inde. — Recettes diverses. — Législa-tion commerciale étrangère. — Perfectionnements et procédés nouveaux — Jurisprudence. — Chronique des assurances. —Bibliographie. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ou-vrière a pris une telle importance, elle a donné beu à tant de textes successifs, provoquant eux-memes tant de réclamations et de modifications, p" qu’il est devenu extrêmement difficile pour es intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration Publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Au^si avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nom-. reux qui. allant de 1848 à 1900, forment actuel-ement la Législation ouvrière en France.
- Cest ce recueil que nous présentons ici. Il ignprend tout ce qui concerne le Travail, hygiène et les Accidents.
- Les texes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d'autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1- Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2' Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique), selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ontà en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IX*. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PROCÉDÉ DE TEINTURE avec mordançage photographique par MM. Helouis et de Saint-Pere
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- Cette invention a pour objet uu procédé permettant de fixer sur les tissus, avec le concours de la lumière, les matières colorantes prenant sur mordants, de manière à former sur ces tissus des dessins ou des photographies par simple teinture.
- On opère de la manière suivante :
- Le tissu bien dégraissé par les procédés ordinaires est plongé dans la solution d’un corps sensible à l’action de la lumière et susceptible de laisser sur cette fibre un oxyde métallique basique.
- Les corps convenant le mieux à cet effet sont :
- 1° Les chromâtes et bichromates alcalins qui laissent un oxyde brun de chrome (chromate de soude ammoniacal, chromate de potasse ammoniacal, bichromate de potasse, bichromate d’ammoniaque, bichromate de soude);
- 2 Les sels de fer au maximum (perchlorure de fer, oxalates, citrates, tartrates simples ou doubles de fer);
- 3° Les sels d’urane (surtout le nitrate) ;
- 4o Les sels de cuivre (surtout le perchlorure).
- Les sels d’or, d’argent, de platine ne conviennent pas; quoique sensibles aux rayons lumineux, parce qu’ils laissent un métal divisé n’ayant aucune affinité pour les matières colorantes.
- Le tissu imprégné dans l’obscurité d’un seul ou d’un mélange des sels précéden ts (sels de chrome, de fer, d’urane, etc.) est séché également dans l’obscurité, puis exposé à la lumière sous un cliché négatif pendant un temps convenable.
- Il se forme une image dont la couleur et l’intensité varient avec la nature de la substance impressionnable.
- Le tissu est ensuite lavé :
- lo A l’eau ordinaire puis rendue acide par l’acide chlorhydrique ou une solution d’acide sulfureux, pour les chromâtes ou bichromates alcalins.
- L’acide chlorhydrique transforme l’oxyde brun qui a peu d’affinité pour les couleurs en oxyde vert qui est un mordant puissant.
- 2 À l’eau ordinaire pour les sels de fer, d’urane, de cuivre, etc.
- Le tissu peut être alors teint immédiatement ou Séché et conservé jusqu’au moment de la teinture.
- Celle-ci se fait comme d’ordinaire, avec des couleurs végétales ou artificielles prenant sur mordant et suivant les méthodes indiquées pour chacune d’elles.
- Les meilleurs résultats sont obtenus avec la cochenille animale, l’alizarine artificielle ou naturelle, le campêche, les matières tannantes, les colorants dérivant de l’anthracène, le brun d’anthracène, bleu d'alizarine, vert d'alizarine, marron d'alizarine, gallo-flavine, purpurine, anthraflavine, coéruléine, noir d’alizarine.
- La teinture est ensuite avivée par les procédés ordinaires.
- On voit que, grâce à ce procédé, on peut obtenir des dessins et images (portraits, paysages, décors, etc., etc.) avec tous les modelés et les effets que fournit la photographie et cela, sur tous tissus, coton, laine, soie, lin, chanvre, jute ou sur ces matières textiles mélangées
- Ces tissus ainsi décorés peuvent être employés pour la passementerie, l’ameublement, la tenture, la confection, les articles de Paris et toutes autres applications.
- Addition
- Nous allons décrire les perfectionnements que nous avons apportés au procédé ci-dessus pour obtenir le fond blanc sur tissu de soie.
- L’épreuve sur tout tissu de soie ayant été tirée et lavée, puis plongée dans l’acide chlorhydrique, e6t lavée de nouveau, puis immergee pendant un laps de temps variant entre 12 et 24 heures dans un ba n de tanin a 10 p. 100.
- Après cette opération, le tissu légèrement lavé est teint comme il est dit précédemment pour le coton (il est bon d’ajouter un peu de gélatine blanche au bain de teinture), puis passé au savon et lavé à l’eau.
- Sous l’influence du savon, le tanin colore légèrement la fibre en grisâtre.
- On détruit cette coloration en plongeant le tissu dan de l’eau oxygénée à 10 volumes, étendue Ce moitié son poids d’eau et additionnée de quelques centimètre6 cubes d’ammoniaque. L’épreuve lavée ensuite à grande eau est séchée. Les couleurs acides (couleurs d'alizs rine, d’anthracène, etc.) ne se fixent que sur mordant basique (oxydes métalliques), mais la soie plongee dans une solution bouillante de ces coueurs en pren | toujours une certaine quantité en se colorant légere | ment, ce qui empêche d’avoir des épreuves sur s01 | avec un fond blanc.
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- En plongeant le tissu de soie dans le tanin celui-ci se fixe sur la fibre, partout où elle est dépourvue d’oxyde métallique fixé par la lumière.
- Comme les couleurs citées plus haut ne prennent pas sur tanin, celui-ci protège les blancs contre tout fixage de la couleur.
- Un simple bain de savon suffit pour blanchir le fond.
- Le tanin donnant toujours une coloration grisâtre à la fibre, on laisse le tissu pendant quelques heures dans l’eau oxygénée légèrement ammoniacale.
- L’addition de gélatine au bain pendant la teinture a pour effet de former avec le tanin un composé imperméable qui est encore plus réfractaire à la teinture que le tanin lui-même.
- On obtient ainsi des épreuves teintes inaltérables, qui résistent à l’oxydation de l’air, à l’action prolongée de la lumière, au savon, à la lessive, à l’immersion dans l’ammoniaque pur à 95 degrés, dans une solution légère d’acides en général.
- TEINTURES ROUGES PAR LES ALIZARINES
- Depuis 1873 les procédés de teinture des rouges de Turquie ont subi une révolution complète, dont nous allons essayer d’indiquer les origines.
- A la suite des recherches intéressantes de Perkin, de Graebe et de Libermann, l'alizarine artificielle fit son apparition dans le commeroe en 1869 et 1870, tuais on ne tarda pas à s’apercevoir que ce produit commercial, tout en donnant des violets magnifiques, était incapable de produire des rouges vifs et brillants par les procédés qu’on avait adoptés. Tout en admettant que ce produit était identique avec l'aliza-fine qui est extraite de la garance, les conclusions qui en ont été tirees paraissent justifiées que, dans la production des rouges de Turquie fins, les autres matières colorantes qui se trouvent dans la plante doivent certainement jouer un rôle important Cette idée a été, en effet, mise en avant déjà en 1828 par Kuhlmann. Selon les recherches de Schutzenberger que d’autres ulté-fioures, ont, du reste, confirmées, les matières colo-fautes qui peuvent être tirées de la garance sont les suivantes : 1° l’alizarine, 2 la purpurine, 3 lapseudo-Purpurine, 4° la purpuroxanthine et enfin une matière orange identique à la purpurine hydratée. Telles étaient les matières reconnues à cette époque comme
- pouvant être tirées de la garance et ayant l’apparence de l’alizarine artificielle.
- A ces matières colorantes on a ajouté depuis une matière orange et la purpuroxanthine, l’acide carbonique de Schunck et Rœmer, identique à la munjistine découverte par Stenhouse dans le munjiet ou garance indienne. On savait que la purpuroxanthine ne pouvait pas teindre et que la pseudo purpurine pouvait être très facilement convertie en purpurine comme matière colorante, donnait seule lieu à cette supposition. Le rouge de Turquie est obtenu au moyen de l’action simultanée de l’alizarine et de la purpurine.
- Pendant ce temps-là, la fabrication d'alizarine artificielle a marché et s’est étendue. Les différents procédés de manufacture de cette teinture, telle qu’elle est aite par des brevets différents, ont donné naissance à des corps similaires mais non absolument identiques, qui ont tous été vendus comme alizarines pour rouges. La constitution chimique de ces contenus dans le produit commercial a été longtemps une énigme pour les teinturiers et pour les imprimeurs. Beaucoup d’entre eux se figuraient qu’ils avaient entre les mains un produit différent de l'alizarine extraite de la garance. A présent, grâce aux travaux de Perkin, de Schunck, de Rœmer, de Graebe et de Libermann, on comprend parfaitement la composition de ces corps qui, selon les circonstances, sont produits ensemble ou séparément dans la fabrication de l’alizarine artificielle. Il se forme trois matières colorantes bien distinctes : l'ali-zarine, l’iso ou anthra-purpurine et la flavo-purpu-rine, ces deux dernières sont des isomères de purpurine.
- L’alizarine est obtenue de l’acide anthraquinone monosulfonique par sa fusion avec la potasse caustique ou la soude caustique; c’est un dioxyanthraqui-none. L’anthrapurpurine et le flavo-purpurine sont obtenus en prenant comme base deux acides isoméri-que anthraquinone disultoniques improprement appelés acides anthraflavique et isoanthraflavique, lesquels par une action plus forte de la potasse sont transformés en anthrapurpurine et en flavopurpurine, deux corps qui ne sont autre chose que des trioxyanthra-quinone. Nous devons faire remarquer que, dans la teinture, l’alizarine donne des rouges d’un ton violet, des roses à reflets bleus et des violets fins. L’anthrapurpurine et le flavopurpurine diffèrent peu l’un de l’autre, les tons du dernier inclinant un peu plus vers ! une teinte jaune ; les rouges qu’on en obtient ont un
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- reflet jaune brillant; d’un autre côté les roses sont trop jaunâtres et les violets sont d’un gris peu agréable. Des expériences faites avec des extraits de la garance ont montré que le mélange d'alizarine et de purpurine donne des roses les plus fins ; il en est de même dans la teinture où les teintes roses qui sont produites avec de la fleur de garance n’ont jamais pu être égalées. Un mélange d’alizarine et d'anthra ou de flavo-purpurine ne constitue donc pas un parfait succédané d’alizarine et de purpurine.
- Industriellement, en variant la concentration et la quantité d’acide sulfurique employée dans la préparation des acides anthraquinone sulfoniques, et en se servant des différents degrés de solubilité des sels de chacun d’eux, il est facile de séparer les trois acides anthraquinone sulfoniques producteurs des trois matières colorantes, lesquelles peuvent être ainsi séparées les unes des autres. Les alizarines pour rouges contiennent plus ou moins d’alizarine proprement dite ; de 1 à 10 pour cent; et de plus, de l’anthrapurpurine et du flavo-purpurine. Cette quantité, n’affecte pas grandement la teinte du rouge obtenu, et se contente uniquement de l’empêcher d’avoir un ton -jaunâtre excessif.
- {The Textile Mereury London.) {A suivre.)
- DÉVELOPPEMENT
- DE LA FABRICATION DES MATIÈRES COLORANTES {Suite)
- Des nouvelles teintures acides qui teignent la laine dans des bains acides avec des teintes bleues sont obtenues en prenant l’uno ou l’autre des différentes variétés d'amido-anthraquinones et en ia traitant par le formaldhéyde bisulfite de soude et l’acide sulfurique; pour cette réaction les deux groupes méthyl et sulfonique sont amenés à se combiner avec l'amido-anthraquinone; les teintes de bleu vont du rougeâtre au verdâtre.
- Le diamido-oxinaphtalène est une matière colorante qui peut teindre la laine dans des bains acides, en faisant suivre l’opération d’un traitement par le bichromate de potasse, par cette méthode on obtient des teintes brunes foncées d'une grande intensité et d’une grande résistance. On le prépare en diazotisant de l’amidonapthol puis réduisant avec du fer et de l’acide
- hydrochlorique ; le nouveau produit forme avec l’acide sulfurique un sulfate qui n’est pas facilement soluble dans l’eau
- On obtient les verts bleus pour la laine ou la soie avec des teintures appartenant aux séries de méthane triphényl en employant l’orto-chloro-benzaldéhyde, le chlorure d’orto -chlorbenzol, ou des corps semblables en les condensant avec de l'éthyl-benzil—aniline ou du méthol-benzianiline et de l eau. Il se produit un décomposé accompagné d’oxydation par le peroxyde de plomb et la sulfurisation donne les teintes voulues.
- Les teintures à bases sulfureuses des séries de méthane triphényl sont obtenues par les séries de réactions suivantes : du tétra-éthyl ou tétra-méthyl-diamido-benzhydrol est traité avec de l’orthotoluidine, on obtient ainsi une base leuco, laquelle est convertie en base oxyle uco en diazotisant et en faisant chauffer ; on le sulfure ensuite et on l’oxyde avec du peroxyde de plomb afin de former la teinte voulue. Avec les bains acides ordinaires, des nouvelles teintures donnent des teintes bleues vertes sur la laine et sur la soie.
- On produit les nouvelles teintures azo en diazotisant de l’acide sulfonique ortho-nitro-ortho-amido-phénol et en combinant le produit avec de l’acide sulfonique amido-naphtol, ou avec des corps d’une composition similaire. Ces nouvelles teintures donnent du violet rouge allant jusqu’aux teintes bleues sur de la laine non mordancée dans des bains acides, par un traitement au bichromate de potasse elles sont changées en bleu ou en noir, elles sont toutes très résistantes à la lumière, etc.
- Quand l’ortho-chloro-ortho-nitro-benzaldéhyde est chauffé avec de la soude caustique et de l’acétone, il est converti en indigo de chlore, on peut l’employer pour teindre le coton ou la laine. On peut le réduire facilement au moyen du bisulfite de soude ordinaire et d’un bain de zinc et cela donne des teintes de bleu plutôt plus pures et plus fortes sur la laine et le coton, que ne donnent l’indigo naturel ou artificiel.
- L’amlide alpha-isatine est une substance dont on peut faire de l’indigo en la traitant par le sulfure d’ammonium. Il se forme de suite du soufre qui est enlevé en le traitant par le bisulfure de carbone. Si on réduit de la même façon un mélange d’isatine et d’ani ide isatine, il en résulte un mélange d’indigo et de rouge indigo. L’anilide isatine est retenue par la série de
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- réactions suivantes : on mélange du thio carb-anilide avec du blanc de plomb et du cyanure de potassium, il en résulte du sulfure de plomb et un corps appelé hydro-cyano-carbo-diphénylémide; si on traite ensuite avec du sulfure d’ammonium cela est converti en un thioamide dont la composition de la formule est :
- G6 H5 NHC2 NH2 NCS H5 S.
- On le recueille sous forme de prismes brillants jaunes ; par un traitement de l’acide sulfnrique fort, l’anilide alpha-isatine est obtenue sous forme de masses cristallines brunes.
- Une méthode pour la préparation de l’indigo artificiel est la suivante : on traite la nitroberzoldéhyde par le naphtionate de scdium et on fait chauffer le produit qui en résulte avec de l’acétone et de la soude caus tique, on obtient ainsi du kétone nitro-phenyl-lacto-methyl : ce corps, s’il est traité par la soude caustique donne l’indigo. On peut employer le chloro-aldébyde au lieu du nitro-aldéhyde et remplacer le naphtionate de sodium par d’autres composés, on obtiendra ainsi une série de couleurs indigo produisant des tons va-iés de bleus.
- NOTRE SERVICE D'ASSURANCES
- ACCIDENTS
- Les accidents d'automobiles se suivent de plus en plus nombreux et entraînent pour la plupart des dommages très graves, non seule-ment pour les tiers mais pour les propriétaires des automobiles; ces accidents affectent les formes les plus variées, tantôt c’est l’automobile qui se brise, tantôt ce sont les conducteurs qui sont blessés ou tués.
- Ce sport, d’une vogue toujours croissante, est bien le terrain de choix des accidents de foute nature.
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- demande de renseignements faite par nos abonnés de province.
- Opérations faites par la Compagnie
- « The Océan Accident »
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898).
- Individuelles.
- Individuelles combinées avec maladies infectieuses.
- Chevaux, voitures, automobiles, bicyclettes
- Vol avec ou sans effractions.
- Infidélité des employés, encaisseurs, etc.
- Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales Insolvabilité des tiers).
- LES COLORANTS NOUVEAUX
- Bleu Péri pour laine B par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes.
- Ce nouveau colorant bleu marine offre un intérêt considérable, en premier lieu pour la teinture en pièces, car il possède une solidité à la lumière remarquable et supérieure à celle de la plupart des bleus acides connus jusqu’ici.
- Le bleu péri pour laine B n’exige aucun mordançage ou fixage ni avant, ni après teinture; il se teint directement en bain acide (les récipients servant à la teinture peuvent être indifféremment en bois ou en cuivre) et unit très facilement, de sorte qu’il donne des teintes parfaitement unies même sur des tissus difficiles à unir avec d’autres colorants.
- Au point de vue de la résistance au décatissage, au carbonisage, au fer chaud, à la sueur et aux alcalis le bleu péri pour laine B répond aux exigences normales de la teinture en pièces. Les teintes obtenues sont très solides au frottement et à l’eau et elles résistent à un soufrage modéré, sans subir une altération appréciable.
- Le bleu péri pour laine B ne teint pas les lisières n les filets de coton blanc qui peuvent se trouver dans les tissus de laine.
- En dehors de la teinture en pièces le bleu péri pour laine est également appelé à rendre des services dans la teinture des laines filées ainsi que de la laine peignée pour des articles n’exigeant pas une grande solidité au lavage et au foulon.
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- Le bleu péri pour laine B peut être nuancé avec les differents colorants pour laine unissant facilement et parmi lesquels les verts cyanol B et 6G, cyanol extra, brev. s. g. d g , jaune solide S, orangé GG et orangé II se prête particulièrement bien à cet emploi.
- PRODUCTION ET COMMERCE DE L’INDIGO dans l'Inde en 1899-1900
- Les données suivantes ont été communiquées au Bulletin du Musée commercial de Bruxelles par le consul de Belgique à Calcutta.
- Bengale. — Depuis que l’on cultive l’indigo au Bengale, jamais la quantité manufacturée n’avait été inférieure à celle de cette année. Le temps, qui a été des plus défavorables, a affecté à la fois la qualité et la quantité. La récolte de Purneah a été un désastre : produit insignifiant et qualité très pauvre. Le Behar a donné une récolte assez abondante ; mais c’est la qualité ordinaire qui a dominé ; aussi le marché de Cham-paran, quoique bien fourni, n’offrait-il que des qualités inférieures à la moyenne. La récolte de Tirhut a été bonne et a donné de belles couleurs.
- Benarès, et Oudh. — De Benarès, il est arrivé des échantillons d'indigo fin ; mais, dans une forte proportion, les produits étaient tachés et impurs. Aux premières ventes d’Oudh, il a été importé beaucoup d’indigo de qualité moyenne ; mais les prix offerts étaient bas ; voyant l’impossibilité de se procurer de l’indigo supérieur, les acheteurs, pour remplir leurs engagements, ont été obligés, vers la fin de la saison, d’acheter à tous prix, et le marché s’est terminé dans de si bonnes conditions pour les producteurs, qu’ils ont décidé de donner plus d’extension à la culture cette année-ci.
- Presque tous les achats faits à Oudh étaient destinés à l’Amériqne.
- Marché. — Il y a eu, cette année, comme les deux années précédentes, une tendance à attendre le résultat des ouvertures de ventes publiques, plutôt que de prendre pour base les ventes privées qui se font à Oudh. La première vente a eu lieu le 22 novembre; les offres ont été de 20 roupies de rabais sur les prix demandés pour les indigos de qualité moyenne. Les ven-durs ont restreint la vente et les prix ont continué à diminuer jusqu’au 15 décembre. Les producteurs ont alors arrêté les ventes jusqu’au 3 janvier 1901. A la
- reprise du marché, les ventes privées ont été très suivies et les indigos du Bengale se sont vendus à de hauts prix. Après ces ventes, des ordres d’achat sont arrivés du Japon et de Londres, où les grands acheteurs, qui avaient cru faire tomber les prix à Calcutta, se sont vue obligés d'acheter pour remplir leurs engagements.
- Les propriétaires du Behar cherchent à augmenter la production et à améliorer la culture par l’emploi d’engrais chimiques. Le gouvernement du Bengale a promis de leur venir en aide par voie de subsides, qui serviront non seulement à étendre la culture, mais aussi à rechercher, par des expériences, le moyen de produire un indigo chimiquement supérieur à l’indigo artificiel.
- Les chiffres suivants donnent le rendement des deux
- dernières récoltes :
- Bengale.......
- Behar.........
- Benarès.......
- Doah .........
- Totaux
- 1898-99 Maunds 14.974
- 45.147
- 6.403
- 20.301
- 86.825
- 1899-1900 Maunds 6.000
- 62.750 11.100 32150
- 1112.000
- Les 112.000 maunds de 1900 ont été répartis de la manière suivante : 9.000 maunds ont été vendus en adjudications privées ; 99.200 maunds ont été vendus en ventes publiques ; 2.300 maunds ont été vendu* directement en Europe par les propriétaires; 1.500 maunds ont été conservés pour la consommation locale.
- Les ports de l’Europe centrale et de l’Amérique ont reçu 43 % de la quantité exportée.
- RECETTES DIVERSES
- Bleu sur laines filées
- Pour 50 kilos de fils, préparer le bain suivant :
- I kilo Bleu formyl B
- 5 » Sel de Glauber
- 2 » Acide sulfurique.
- Plonger dans le bain à50 C, pousser la température au point d’ébullition et laisser bouillir pendant une heure.
- Noir sur flanelle de laine
- Pour 50 kilos de flanelle préparer un bain conte nant :
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- 5 pour cent Noir acide B
- 4 » » Acide sulfurique
- 10 » » Sel de Glauber.
- Plonger la flanelle dans le bain à la température de 60o , retirer et replonger, faire passer la vapeur et pousser la température lentement au point d’ébullition, laisser bouillir pendant une heure, retirer, passer par la machine à laver et laisser sécher.
- Bleu brillant sur laines filées
- Pour 50 kil de fils préparer un bain comme suit :
- 1 kil. cyanole FF
- 5 » sel de Glauber
- 2 » acide sulfurique.
- Plonger les fils à la température de 50° C., pousser au point d’ébullition et laisser bouillir pendant une heure. Cela donne une teinte bleue très brillante et pure.
- Vert foncé sur tissus de laine Préparer le bain suivant :
- 2 % noir diamine HW.
- 1 » vert diamine B.
- 20 » sel de Glauber.
- Plonger le tissu à la température de 80- C., remuer pendant 35 minutes à cette température, faire passer la vapeur et pousser le bain au point d’ébullition, lais-Sar bouillir pendant encore quarante-cinq minutes, passer par la machine à laver et laisser sécher.
- Vert brillant sur laines filées
- Pour 50 kil. de laine filée préparer le bain de tein-ture suivant :
- 1 kil. vert acide extra conc. B.
- 5 » sel de Glauber
- 2 » acide sulfurique.
- Faire entrer dans le bain à la température de 50® C., Pousser au point d’ébullition et laisser bouillir pendant une heure.
- Violet brillant sur laines filées
- Pour 58 kil. de laine filée préparer un bain contenant :
- 1 kil. violet formyl 6B.
- 5 » sel de Glauber
- 2 » acide sulfurique.
- Entrer les fils dans le bain à la température de 50 C., pousser au point d’ébullition et laisser bouillir
- pendant une heure. Cette teinte violette a une légère teinte roûgeâtre . Les violets formyls sont d’excellentes matières colorantes qui prennent bien sur la laine et donnent des teintes unies très restreintes.
- LÉGISLATION COMMERCIALE ÉTRANGÈRE
- CUBA
- Monnaies reçues en payement des droits
- Les droits de douane à percevoir devront être acquittés en monnaie des Etats-Unis ou en monnaie d’or étrangère, telles que les alfonsinos espagnols (centén) et les louis français, qui seront reçus en payement de ces impôts au taux suivant :
- Alfonsinos (25 pesetas). Dol. 4 82
- Louis (20 francs). . . » 3 86
- Seront également acceptées en payement de droits de douane les pièces d’argent d’Espagne, actuellement en circulation dans l’île de Cuba, au taux fixé comme suit en monnaie des Etats-Unis : Peso Dol. 0 60
- Media peso............................0 30
- Peseta.......................0 12
- Real....................... 0 06
- Medio real.. . » .... 0 03
- Les monnaies de bronze et de cuivre actuel'ement en cours dans l’île de Cuba seront reçues suivant leur valeur nominale pour des fractions de dollar jusqu’à concurrence de 12 cents (1 peseta) pour un seul payement.
- Pour les poids et mesures, le système métrique est employé à Cuba.
- Les marchandises importées des Etats-Unis suivent le même régime que les marchandises d’autres provenances.
- Nos DÉSIGNATION DES MARCHANDISES DROITS Dol,
- 144 Laine brute..........ad val. 20 %
- 145 Fils de laine, écrus, blanchis ou teints, simples ou tors, ad val. 45 »
- 146 Molleton de laine pure ou mélangée......................ad val. 40 »
- 147 Articles en laine, y compris les tissus de tricot,avec ousansmé-lange de coton ou d’autres fibres végétales, même ayant reçu une
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- main-d’œuvre de tailleur ou de couturière, et tissus en soies ou crins avec ou sans mélange de coton ou d’autres fibres végétales..................ad val. 40 »
- 190 Peaux brutes ounon apprêtées, séchées, salées,oupicklées adval. 10 »
- 191 Peaux tannées avec poil. id 15 »
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- La machine servant à mettre le susdit procédé en pratique comporte l’emploi de séries de paires de rouleaux disposées séparément sur un même arbre rotatif dans la caisse de la machine et dont chaque paire de rouleaux est formée d’un rouleau non dépla-çable et d’un autre dont la position par rapport su premier peut varier à l’aide de tout dispositif mécanique approprié, de façon à produire la surtension voulue [sur les écheveaux qui sont supportés par les rouleaux précités, ladite machine étant en outre pourvue de dispositif de chauffage et d’aspiration appropriés.
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- APPAREIL A FORCE CENTRIFUGE et à courant continu du bain à mordancer, à teindre et à eau par la Socièté Gebr. WANSLEBEN
- Dans cette machine à force centrifuge, dans laquelle le bain à mordancer, à teindre et à eau est constamment forcé à travers la masse fibreuse en traitement dans le panier, l’enveloppe extérieure est pourvue, afin d’obtenir une circulation du bain précité à travers les matières fibreuses, en haut d’un couvercle annulaire voûté qui est muni à l’intérieur de nervures conductrices et qui s’étend par-dessus le bord intérieur du panier perforé ouvert en haut, de sorte que le bain passant du panier perforé dans l’enveloppe du panier est ramené par le couvercle dans ce dernier.
- PROCÈDE ET APPAREIL
- Pour augmenter le brillant des cotons mercerisés. par l’Andernacher Textilwerke, GESELLSCHAFF mit NERTKB Haftung.
- Le procédé pour augmenter le brillant des cotons mercerisés se résume dans le séchage à haute tension des écheveaux mercerisés et lavés, dans une machine spéciale où les écheveaux sont exposés à une chaleur continuelle de 65° centigrades, et à une surtension au moins aussi forte que celle produite sur la machine a merceriser (environ 4 0/0 de la longueur naturelle des écheveaux).
- SYSTÈME D’IMPERMÉABILISATION DES TISSUS Par le Dr Stanislas STERKOWSKI.
- Ce système d’imperméabilisation des tissus consiste à imprégner et enduire d’abord le tissu avec une solution à chaud de :
- 100 p. de benzine;
- 5 à 25 p. de talc ;
- 5 à 25 p. de lanoline ;
- à le saupoudrer de talc ; le soumettre à une forte pression; puis à l’enduire d’une seconde solution de :
- 100 parties de benzine.
- 5 à 25 parties de gutta-percha ou de son succédané « la Baliate », c’est-à-dire le suc de la plante « sapota mallieri » ; à le soumettre à une dernière pression et enfin à le faire sécher.
- DÉGRAISSAGE DES LAINES Par M. Jules VARASSE
- Au lieu de traiter les laines par le savon comme on le fait habituellement pour enlever les matières grasses, il est employé, suivant les particularités de la présente invention, comme dissolvant, soit le monosulfure de sodium, soit le monosulfure de potassium, soit enfin le monosulfure d’ammoniaque. L’inventeur revendique donc l’application des monosulfures alcalins au dégraissage des laines.
- (Reproducton interdite)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- S
- <0
- JURISPRUDENCE
- COUR D’APPEL DE LYON
- 21 novembre 1900
- COMPÉTENCE. — ACTE DE COMMERCE. — COMMERÇANT. — ARTISAN. — DÉGRAISSEUR DE GANTS. — INCOMPÉTENCE
- DU TRIBUNAL DE COMMERCE.
- Le fait d’acheter une matière première, telle que la benzine, et de l’employer à dégraisser des étoffes ne constitue pas un acte de commerce et, par suite, celui qui se livre à cette operation, aussi répétés que soient ses actes, n’est pas commerçant et n’est pas justiciable du Tribunal de commerce.
- Le Tribunal,
- Attendu que, par exploit du 30 mars 1898, Pugin et Favre ont fait assigner les maries Chambard aux fins de s’entendre solidairement condamner au paiement, avec intérêts et dépens, d’une somme de 438 fr. 70, pour prix de marchandises ; d'ouïr ordonner l'exécu-lion provisoire du jugement à intervenir, nonobstant opposition ou appel et sans caution ;
- Attendu que, sur cette demande, les Chambard soulèvent un double déclinatoire d’incompétence rations ^aterice et rations personœ, et qu’il convient d'exa-miner la valeur de ce déclinatoire préalablement au fond du litige.
- Sur l’incompétence :
- Attendu qu’à l’appui de leur exception, les défen-deurs expliquent qu’ils ne sont pas commerçants ;
- Qu'ainsi, le mari est ouvrier depuis de nombreuses années chez le sieur Pissavy, et que si, à la vérité, la femme fait chez elle quelques dégraissages de gants, elle ne saurait être considérée comme faisant un com-merce, puisqu’elle ne paie aucune patente;
- Attendu que le seul fait de ne pas payer patente ne constitue pas à lui seul une preuve péremptoire de non-commercialité ;
- Qu’il suffit, en effet, pour être commerçant, de faire fréquemment et de façon continue des actes de com merce ;
- Qu'il est établi par les factures produites aux débats Iue les marchandises dont paiement est réclamé sont 8eneralement employées par les teinturiers-dégrais-Seurs ;
- Qu il s’agit donc bien, en l’espèce, de marchandises ivrées pour les besoin d’un commerce ;
- Que, dès lors, notre Tribunal est compétent.
- Par ces motifs,
- Le Tribunal, statuant contradictoirement et en pre-
- Qu’il est vrai qu'à Lyon, les dégraisseurs sont le plus souvent en même temps teinturiers et pue, s’il en était ainsi pour la dame Chambard, la question deviendrait évidemment plus délicate ;
- Mais qu’on ne relève contre ladite dame aucun fait qui puisse faire même présumer qu’elle fait de la tein • ture en même temps que du dégraissage;
- mier ressort,
- Se déclare compétent et retient la cause.
- Au fond (sans intérêt)...
- sur l’appel interjeté par les mariés chambard
- La Cour,
- Considérant que les premiers juges ont déclaré avec raison que le fait de ne pas payer patente ne constitue pas à lui seul une preuve de non-commercialité, et qu’il suffit pour être commerçant de faire fréquemment et de façon continue des actes de commerce;
- Mais que la question est de savoir si la dame Chambard fait des actes de commerce ;
- Considérant que la dame Chambard reconnaît qu’elle fait chez elle quelques dégraissages de gants ;
- Qu’on peut fort bien admettre, avec le Tribunal, à raison des nombreuses livraisons de benzine qui lui ont été faites par Pugin et Favre, qu’elle se livre d’une fçon continue au dégraissage des gants;
- Mais que des actes non-commerciaux, si multipliés qu’ils soient, ne peuvent donner à celui qui s’y livre le caractère de commerçant ;
- Considérant que c’est précisément le cas dans l’espèce actuelle ;
- Qu’en effet, si la dame Chambard achète de la benzine,ce n’est pas pour la revendre ou pour la louer ;
- Qu’au contraire, la perfection de l’art dans la profession de degraisseur de gants est de faire évaporer d’une façon complète la benzine dont on s’est servi avant de remettre les gants au client qui vous les a donnés à dégraisser;
- Que la somme modique payée par ce client est dont uniquement la rémunération du travail du dégraisseur qui, par conséquent, est un artisan et non un com-merçant ;
- Considérant que les premiers juges tirent argument de ce que les marchandises, dont le paiement est reclamé par Pugin et Favre, sont généralement em-| ployées par les teinturiers-dégraissseurs ;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Considérant que rien ne fait supposer non plus qu’elle ait des employés et qu’elle se livre ainsi à des spéculations sur le travail d’autrui;
- Que c’est donc avec raison que les mariés Cham-bard ont soulevé devant le tribunal de commerce l’exception d’incompétence ratione materice et ont fait appel de la décision qui a rejeté cette exception.
- Par ces motifs,
- La Cour, après en avoir délibéré, dit qu’il a été ma jugé, bien et avec griefs appelé du jugement rendu entre les parties par le tribunal de commerce de Lyon, à la date du 27 mai 1898, qui a rejeté l’exception d’incompétence ratione materice soulevée par les mariés Chambard ;
- Met à néant ce jugement et, par voie de conséquence, le jugement par défaut qui l’a suivi ;
- Dit et prononce que le tribunal de commerce était et est incompérent pour connaître du litige qui lui a éié soumis ;
- Renvoie Pugin et Favre à porter leur action devant qui de droit ;
- Les condamne en tous les dépens de première instance et d’appel ;
- Ordonne la restitution de l’amende.
- (Gazette judiciaire et commerciale).
- Observations. — Les décisions rapportées contiennent une application d’une des distinctions juridiques les plus délicates. Le défendeur était-il un artisan, était-il un manufacturier? L’artisan est l’individu qui exerce un art mécanique pour son propre compte, mettant en œuvre par lui-même certaines matières premières, mais tirant profit avant tout de son travail, de son industrie. Le manufacturier ou fabricant est celui qui opère sur les matières premières qu’il achète ou qui lui sont fournies, mais au moyen d’ouvriers qu'i salarie. L’artisan n’est pas commerçant. Le manufac-turier est, au contraire, commerçant. Mais, où commence la manufacture^ Le critérium généralement adopté est celui-ci : « L’achat des matières premières dont l’artisan a besoin pour travailler est un acte de commerce lorsqu’il cherche à gagner sur la revente de ces matières, après les avoir mises en œuvre. Au contraire, cet achat n’a rien de commercial toutes les fois qu’il est établi que c’est sur son travail personnel que l’artisan entend bénéficier ; la matière première qu’il achète n’est plus alors que le moyen accessoire de sa spéculation qui porte principalement sur son industrie ». (Lyon-Caen et Renault; Traité de droit com
- mercial, t. I, n° 87). L’artisan deviendra entrepreneur de manufacture s’il emploie des ouvriers, car, dans ce cas, il louera pour sous-louer.
- Les décisions recueillies se rapportent à cette distinction parfois très subtile. Le jugement avait vu dans l’opération des mariés Chambard un acte de commerce. La Cour a vu en eux des artisans. L’arrêt constate en effet : 1o que l’achat de benzine n’est pas fait pour revendre, puisque ce n’est qu’un accessoire de la main-d’œuvre ; 2° que les mariés Chambard n’emploient pas d’ouvriers.
- C’est dans le même sens qu’il a été décidé : a) que le teinturier, qui achète des couleurs pour les employer à la teinture des étoffes qui lui sont remises, fait acte de commerce si, pour cette teinture, il reçoit un salaire comprenant et la main- d’œuvre et la fourniture des couleurs. En pareil cas, il y a achat pour revendre. Voir : Ruben de Couder (Dictionnaire de droit commercial, no 77) ; b) que le blanchisseur ne fait pas acte de commerce lorsqu’il ne fournit que le savon et son travail personnel. Voir : Rouen, 5 avril 1838 (S., 39, II, 300). Mais celui qui exploite une blanchisserie, et qui exploite dans cette blanchisserie un certain nombre d’ouvriers, est un commerçant qui loue pour sous-louer. Ainsi jugé : Cass., 15 avril 1829 (Sirey chronique) ; Paris, 19 mai 1853 (J. Trib. com , t. II, p. 265); Paris, 15 août 1876 (Bull. Cour Paris^ années 1875 -76, p. 418); Bordeaux, 13 août 1879 (S , 80, II, 316). Ce qui a été décidé pour les teinturiers et les blanchisseurs s’applique exactement aux dégrais-seurs qui pratiquent ces deux industries. Ils seront ou ne seront pas commerçants, suivant qu’ils opèrent avec ou sans le concours d’un certain nombre d’ouvriers, la spéculation sur le travail de ces derniers constituant une entreprise de manufacture.
- CHRONIQUE DES ASSURANCES
- RECOURS DES VOISINS
- Le Recours des voisins désigne la responsabilité 8 laquelle l’assuré est exposé par application des ar ticles 1382, 1383, 1384 et 1386 du code civil pour es dégâts matériels causés par communication d'incendie aux propriétés des voisins.
- Le texte seul des articles visés ci-dessus expliq"e parfaitement le principe de cette responsabilité.
- « Article 1382 : Tout fait quelconque de l'homme « qui cause à autrui un dommage, oblige celui par « faute duquel il est arrivé, à le réparer.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- « Article 1383 : Chacun est responsable du dom-« mage qu’il a causé, non seulement par son fait, mais « encore par sa négligence ou par son imprudence.
- « Article 1384 : On est responsable non seulement « du dommage que l’on cause par son propre fait, mais «encore de celui qui est causé par le fait des per-« sonnes dont on doit répondre, ou des choses que l’on « a sous sa garde ;
- « Le père, et la mère après le décès du mari, sont « responsables du dommage causé par leurs enfants « mineurs habitant avec eux ;
- « Les maîtres et les commettants, du dommage « causé par leurs domestiques et préposés dans les « fonctions auxquelles ils les ont employés ;
- « Les institureurs et les artisans, du dommage « causé par leurs élèves et apprentis pendant le temps « qu’ils sont sous leur surveillance ;
- « La responsabilité ci-dessus a lieu, à moins que « les preet mère, instituteurs et artisans, ne prouvent « qu'ils n’ont pu empêcher le fait qui donne lieu à cette « responsabilité.
- Il est à remarquer que la loi du 29 juillet 1899 subs-titue la responsabilité civile de l’Etat à celle des membres de l'enseignement public.
- Donc, si l'incendie prend naissance dans un éta-Pissement d’enseignement public, et se communique aux propriétés voisines, le recours des voisins lésés sexerce non pas contre les maîtres ou professeurs dudit établissement, mais bien contre l’État.
- « Article 1386 : Le propriétaire d’un bâtiment est « responsable du dommage causé par sa ruine, lors-* Qu’elle est arrivée paru ne suite du défaut d'entretien « ou par le vice de sa construction.
- Plusieursarrêts de la cour de cassation ont ajouté des Stipulations complémentaires à ces textes, nous n'a-vons à relever dans cette chronique que ceux pouvant sappliquer aux dommages consécutifs d’incendie.
- Deux arrêts des 13 avril 1886 et 6 février 1894 dé-mirent que pour justifier une condamnation à des dommages intérêts, il faut que l’acte dommageable constitue un délit ou un quasi-délit.
- La malveillance ou la simple imprudence occasion-nant l’incendie rentrant dans la catégorie de ses délits ou quasi-délits, et rendent par conséquent leur au-teur, responsable à l’égard de tous les lésés.
- Les arrêts des 15 janvier 1878, 12 janvier 1881, 14 mars 1882, 6 février 1883 et 18 novembre 1885 "endent les auteurs d’un même délit ou d’un même Jasi-délit solidairement responsables pour les dom— mages-intérêts auxquels ils ont été condamnés.
- Les arrêts des 20 août 1879, 10 novembre 1884 et août 1895, établissent que l’imprudence commise par a Partie lésée n'affranchit pas de toute responsabilité Celui dont la faute a contribué d’une manière quel-conque à causer le fait préjudiciable ou à le rendre Pus grave; elle a seulement pour effet la réduction e8 dommages-intérêts auxquels ce dernier doit être condamné.
- Les textes de loi sus-relatés et les arrêts qui en e argissent l’application démontrent clairement la gra -‘té des responsabilités encourues par l’assuré à l'é-jard des voisins, en cas de communication d'incendie ; est donc indispensabled'user delà faculté de garantie
- que donnent les Compagnies d’assurances contre le Recours des voisins, en évaluant, plutôt largement que strictement, la somme à faire couvrir pour cette garantie.
- BIBLIOGRAPHIE
- THOMAS (V.), Chef des travaux de Chimie appliquée à la Faculté des Sciences de Paris- — Les plantes tinctoriales et leurs principes colorants. Petit in-8 {Encyclopédie scientifique des Aide- Mémoire}.
- Ce volume est une suite naturelle de celui que l’auteur a publie récemment dans l'Encyclopédie des Atde-Memoire sous le titre Les Matières colorantes naturelles.
- On est amené à diviser l’étude des p'antes tinctoriales en plusieurs parties : matières colorantes, glu-cosides, ferments et plantes tinctoriales elles-mêmes. Dans Les Matières colorantes naturelles, l’auteur s’est occupé des matières colorantes des groupes de la cétone, de la xanthone et de la phéno X-pyrone. Ce nouvel aide-mémoire est consacré plu» particulièrement aux colorants du groupe de l'an-thraquinoneà la brésiline et à la bresiléine, àl'hé-matoxyline et à l’hématéine Un chapitre spécial est réserve à l’étude très rapide des nombreux colorants encore mal connus, tels que les colorants du santal, du rocou, du curcuma, du safran, etc., ou difficiles à classer dans l’état actuel de la science, tels que le lomatiol.
- L’ouvrage se termine par un aperçu rapide des connaissances actuelles sur les glucosides colorants et sur la composition des plantes tinctoriales.
- Cet Aide-Mémoire, par suite de l’exposé des travaux récents sur la brésiline et l'hémaoxyline, les colorants du bois de Brésil et du bois de Campêche, sur les colorants du groupe de l’anihraquinone tc., s’adresse tout naturellement à ceux qui veulent apprendre. Par contre, les derniers chapitres fournissent une bibliographie complète des principaux travaux relatifs aux colorants encore peu connus et intéresseront plus particulièrement ceux qui veulent élargir davantage le champ de nos connaissances à ce sujet.
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- Paris. — M. Chevalier a vendu un fonds de teinturerie, 119, rue de Turenne.
- Paris. — Mme Guillot a vendu un fonds de teintu rerie, nettoyages, 43, rue de Chabrol.
- Paris. — Mme Agin a vendu un fonds de teinturerie, nettoyages, 162, rue du Faubourg Poissonnière.
- Paris. — Mme Bensse a vendu à M le Bonnel un fonds de teinturerie, 15, bout du Port Royal.
- Paris. — Mme Fontaine a vendu un fonds d’épicerie, 13, rue Manuel.
- Paris. — Mlle Rabagny a vendu un fonds de teinturerie, 34, rue des Ecoles.
- Paris. — M. Fortir-Trouvé a vendu un fonds de teinturerie, 34, rue des Ecoles.
- Paris. — M. Millochau a vendu un fonds de teinturerie, 42, rue de l'Echiquier.
- Paris. — Mlle Frumont a vendu à M. Michel un fonds de teinturerie, 99, rue de Provence.
- Paris. — Mlle Sève a vendu à Mme Tertrais un fonds de teinturerie, 75, rue de la Victoire.
- Paris. — M. Flamant a vendu un fonds de teinturerie, 22, rue Edgar Quinet.
- Courbevoie. — M. Cassan a vendu à M. Meunier un fonds de teinturerie, 10, av. Marceau.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- gpivées de l’anthracene.)
- et 1 Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di th. U Triphénylméthane : (a) Dérives du diphénylmé-radlei (b) Dérivés de la rosalinine; (c) Dérivés de leinee rosolique ’ (d) Rosamine et benzoines (e) Phta-
- ^asc^cule. — Matières colorantes dérivées de la Thione inoide : (a) Indamines et indophenols; (b) Azin"ines et thiazones ; (ci Oxazines et oxazones; (d) tines. — Matières cooranies dérivées de l'indigo-5e exycétones et xanthones. etdejdscicule. Matières dérivées de la quinoléin thiob aeridine. — Matières colorantes thiazoliques ou
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- r-
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- — Jamaïque..............
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- * Manzanillo............
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- » Campèche..............
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- * Porto-Plata..........
- • Haïti............. .
- • Jamaïque..............
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- • Rio Hacha.........
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- Rouge Brésil Bahia.......
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- Beng.
- Lima.......
- Ste-Marthe.
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- 75
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- 75
- 50
- Kurpah beau à fin.viol et viol, rouge tendre ................. » b. moy . à bon viol, rouge et rouge col. » b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle .. » moy. viol, un peu faib. mél , sablé..............
- Guatemala. Flor ..............
- 3
- 3
- 4 50
- 25
- 3
- 3
- 75
- 50
- 2
- 1
- 2
- 2
- 4
- 2
- 2
- 1
- 5
- 4
- 2
- 4
- 50
- 75
- 75
- 75
- 50
- 50
- 50
- 3
- 4
- 5
- 4
- 4
- 2
- 6
- 5
- 3
- 75
- 50
- 50
- 25
- 25
- 25
- 50
- Bengale
- Java
- »
- 7 50
- 6 . .
- à
- 8
- 7
- 2
- 0 35 à .0 . M
- 40
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- bon et bon moy. corté et sobré
- moyen et moyen ordinaire
- beau à fin violet .. bon et bon moy. violet rouge............
- moyen violet rouge et rouge.............
- surfin violet et pourpre beau et fin violet... bon à bon moyen ....
- Le
- 2
- 5
- 2
- 6
- 6
- 5
- 9
- 7
- 6
- 2 « » P H S M H «
- 50
- 50
- 50
- 25
- 50
- 50
- 50
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- 3
- 6
- 4
- 3
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- 25
- 10
- 8
- 50
- 7 50
- tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût. Acide citrique.............. Alun raffiné (entrepôt).....
- » (acq.).............
- Couperose emballée........ Essence de térébenthine (d. fûts) ....................
- Id (s . fûts)...............
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. ....................
- Id. 2e bl. (entrepôt) .....
- Galles vertes et noires....
- » noires Alep ..............
- » blancnes..................
- Gomme ara ique, en sorte .
- 375
- 15
- 17
- 5
- 50
- 85 .
- 80 .
- 30
- 30-
- 140
- a
- col-
- 17
- 19
- 6
- 170
- Crehou
- Brun luisant, en sac 5 0 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb..........
- » pressé ...
- Coehenille
- On cote :
- Ténériffe zacatille....
- Ténérife grise.........
- Cureuma
- Bengale......50 kilos.
- Java, Mad , Pond......
- Dividivi
- On cote les 50 ki ....
- 37
- 50
- 45
- ?
- 23
- 1
- 1
- 22 M
- 12
- .. M 25 ..
- Bois de Campèche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie ... . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée ...le k. » grise................le k.
- 16
- à
- 1/2
- 60
- 50
- kil.
- 2
- 1
- 80
- Curcuma
- » »
- zacatille naturelle le k noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale..... . • Chinois..... Madras. ....
- 50
- 25
- 16
- Galles de Chine ........
- Prussiate Jaune de potasse
- Indigos
- On cote actuellement : Bong. sur v. et bl. 12k. L » fin viol et pourpre...
- ©> 05
- O le
- 6
- 6
- 75
- 25
- 8
- 12
- 95
- 70
- 195
- 185
- 170
- 160
- 60
- 190
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre...
- » bon moyen et bon coloré assez tendre.
- » moyen assez chloré un peu sec ...............
- » moyen ordinaire terne et serré..................
- 3
- 2
- 2
- 50
- 11
- 13
- 85
- 165
- 3
- «
- Ghésirée, en sorte....
- Sénégal,s. bas du fleuve » Galam................
- Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde........ » blanche..............
- Laque en f. qté orange » mi-orange
- » cerise AC
- Sandaraque lavée......
- Damar (Batavia).......
- » Singapore........
- » Penang ...........
- Gomme adraginte Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron.....
- Garance, racine
- Rocou
- Safran pur.
- poudre.............
- Guadeloupe.........
- Cayenne .... d’Espagne, Valence
- 50
- 25
- 75
- 3
- 2
- 2
- 50
- Sulfate de cuivre(+ntrepôt) » (acq.). ..
- Sumac en feuilles.... . ..
- » poudre...............
- Styrax liquide.......: ....
- Tamarin Madras...............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .................. » en pains, extra sec, sous pap . ..... » bon marchand en pains » » en boules
- » raffiné en poudre sec
- 120 .
- 130 .
- .70 .
- 135 .
- 125 .
- 105 .
- 130 140 .80
- 140
- 225 .
- 170 .
- 170 .
- 135 .
- 140 .
- 90 .
- 110 .
- 250 .
- 250 .
- M .
- 60 .
- 65 .
- 95 .
- 75 .
- 56 .
- 60 .
- 22 .
- 24 .
- 140 .
- 20 .
- 180 ..
- 180 .
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-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 4 5
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- 3 .
- 6 .
- 4 .
- 7 .
- ô 2
- 10 .
- 8 5'
- 7 51
- col-
- PRODUITS CHIMIQUES
- On rote les 100 kilos :
- Acide muriati |ue .... 20 d. 9 50 à . ..
- » nitrique........ 36 d. 33 .. . ..
- » » 40 d. 39 .. . ..
- » sulfurique.... 66 d. 10 .
- • » .... 50 d. 7 50
- » tartrique.............. 260 ..........
- Ammoniaque liquide 22 d . 34...............
- Blanc de zinc en poudre.... 68 . ...
- » » broyé....... 76 ................
- Borax raffiné..... .... 50..............
- Blanc de zinc de la Méditerr.
- poudre.................... 68...........
- broyé...................... 76 .. . . ..
- Crème ne tartre.............170...........
- Cristaux de soude en sacs
- de 100 kil., disp.......... 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en
- gare des Salins............20.............
- Lessive caustique 33 egrés 7 50
- Nitrate de soude............ 20 : 0 .. ..
- » de potasse............. 40 50 .. ..
- Sel de soude 80/85, cons et
- entr enbq.de 700kil,,m. 19 25 .. ..
- Sel de soude, 70/75, disp... 20............
- » 30/35, disp... 12 25 .. . .
- Sou^e caustique 110/115, en
- tamb. de 300............... 30 25 .. . .
- Soude caustique 110/115, en
- bq. de 30u kil. plaque tes 39.............
- Soude ouce 33 deg. en vrac 4 75 . . . .
- Sulfate de cuivre 98 p. 100en
- sacs, consommation....... 59............
- Entrepôt.. ?................ 55 . . . ..
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 160 kil .................. 5 75 ’ .. .
- Manille...........
- Guatemala flor....
- » sobre ..
- » Cortès .
- Mexique flor » sobre....
- » ord. cortès
- le kilo M . • . ..
- » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9 ..
- » 5 .. 6 ..
- » 9 . 10 .
- » 8 .. 8 50
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 3 10 » — e poudre 35 % 6 17 »
- Bleu de Prusse (en pà e) la livre...................... » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 0 0...... la livre
- Aniline (hui e) pure.. — — (sel) pure.... —
- Anthracène 30* A par unité au comptant................
- Benzol 90 % ....... le gallon
- Acide catholique (crist.) 40 • la livre
- Magenta pure.......la livre Aciae picrique..... —
- » » 8
- » » 4
- A » 4
- » » 2
- » 10
- » 1 •
- » 3 9
- » 1 2
- — © — tot5
- 1/2
- 70 .
- 30 ••
- 40 "
- 80 •
- 10 "
- 5
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 ki’os:
- Gomme Sénégal b. fie.... 135 .. à 145 ..
- » Ga am.............. 117 .. 125 ..
- » Salabréda......... 70 , 85 ..
- Acide tartrique............ 257 .. 259 ..
- Crème de tartre Hl. du Midi 17b.............
- » bl. Bordedux 167 . 168 ..
- Camphre raffiné.............. 6 20 . .
- verdet en pains extra sec . .. .. ..
- ” en boules........................
- -erébenthine en barils.. .. 65 . .. ..
- Bengale pourpre... ” beau violet
- » bon violet.
- ’ moy violet
- ’ petit violet
- . ” ord.tcuiv.
- ava ord et cuiv.. Madras fin........
- » beau ...........
- $ a a e M
- y ” moyen.... urpah kudd. beau violet ........
- Ku pah kudd. bon violet ...... urpah kudde moy. violet ..... . urpah kudd. petit ord.......... urpah Pondich.
- L oon violet Urpah Pondich.
- Lmvyen violet....
- Urpah P.nd.ch. ord. et cuiv. ...
- le kilo
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- 11 .. à 13 .
- II .. 13 . .
- 11 . 12 ..
- 10 .. 11 ..
- 9 .. 10 ..
- 8 50 9 ..
- M..................
- 6 .. 6 50
- 5 50 6 .
- 5 .. 5 50
- 8 .. 9 .
- 7 50 8 . .
- 6 .. 7 . .
- 5 .. 5 50
- 6 . 6 50
- 5 .. 6 ..
- 4 .. 6 ..
- Acétate de plomb......... 76 .. à
- Aeideacéiquedesarts 29 ..
- — chi- rydrique......... 7 ..
- — nitrique 36°............ 32 . .
- — su urique, 66° . . 8 ..
- — ....................... 272 50
- — citrique............... 390 ..
- Alunéuré ....... .. 20 ..
- — ordinaire........... .. 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22°. 37 ..
- Biehloruie d’étain, 55°... 97 50
- — — 60°..... 107 50
- Bois Campêche-Lguna. .. 16 25
- — — Guadeloupe 13 25
- — Jaune Centre Amérique 18 75
- Cachou jaune. Vapeurs... 51 ..
- — brun.. ................. 89 ..
- Chlorate de potas se.....110 .
- — de soude...............125 . ,
- Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 ..
- Chromate rouge de potasse 86 ..
- — — de soude.. 64 ..
- Crème de tartre ..........195 ..
- Cristaux de tartre....190
- — de soude.............. 8 50
- CurcumaBengale en racines 67 ..
- — de Madras.. ... 63 ..
- — Chine............... 62 ..
- Essence de térebenthine .. 95 ..
- Extrait de châta gnier 2 0°.. 18 ..
- Galles de Chine et Japon. 170 ..
- — vertes et noires . . 130 ..
- Gomme Sénégal, en sortes. 170 ..
- — arabique................ 230 .
- — adragante rousse. 350 ..
- Jus de citron............. 24 5G
- Méthylène à 95° ..........100 .
- — régie 90 ............... 105 ..
- Prussiate jaune de potasse 195 ..
- — — de soude...........
- Pyrolignite de fer... . ... 10 ..
- Résiné.................... 16 ..
- Rouille.................... 9 ..
- Sel de soude 80°.......... 19 ..
- — ammoniaque.. 14 ..
- Sel d’étain....... .... 217 50
- Soufre en canons......... 19 50
- — sublimé.................. 22 .«
- Sumac Sicile en feuilles... 25 ..
- Sulfate d’alumine......... 16 .
- — de cuivre....... 60 ..
- — de fer.......... ........ 7 ..
- 75 ..
- 30 ..
- 8 .
- 34 ..
- 11 . 282 50 «00 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 39 . . 102 5. 112 50
- 16 75 13 75 19 75 54 ..
- 99 ..
- 120... 135 ..
- 24 . .
- 88 ..
- 66 ..
- 200 ..
- 195 ..
- 9 50 69 ..
- 6» ..
- 64 ..
- 160 ..
- 19 ..
- 175 ..
- 145 ..
- 175 ..
- 260 . .
- 375 ..
- 25 50 102 .
- 110 ..
- 260 .
- ’ii ..
- 20 .
- 10 .
- 20
- 15 .
- 225 ..
- 20 50 23 .
- 27 .
- 18 .
- 62 50 8 .
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. la tonne 5 15 »
- ...................... — 3 15 »
- Camwood.............. — 15-20 » »
- Bo s jaune....... . — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois de ................. — 8 10 »
- Bois de camphre de
- la Jamaïque........ — 4/6 10 »
- Bo s de camphre de
- St-Domingue....... — ./6 10 »
- Bois de daupnre du Honduras. ........... — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan.......... — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20»
- Extrait — .. — » 18-‘4 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bos dépêcher... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate.......la livre... » » 4
- Binoscalate .... — » » 5
- Carbo ate 90 % • la tonne. 22 15 »
- Caustique........ — 25 15 »
- Chlorate ........la livra.. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)........... — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur vo.e ferrée aux lieux de fabrication.
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-
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-
- 176
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- de la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian -Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabrieants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiment* iadustriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brùle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les niustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d'essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1830. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campèche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- Bâties pour graissage
- Eamelle (Henry), i. quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée K. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lile Nord) •
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines à apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt. . . .
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspira-tein brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour)
- Fernand Dehaitre, 6, rue a’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage e* d’oxydation
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
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- p.176 - vue 183/396
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-
-
- 45e Année. — N* 12.
- Le Numéro : 0,75
- LE
- 20 Juin 1901.
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 13.
- — Six mois....... 8 iT.
- ÉTRANGER : Un an.........20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNONAEe • ( La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNoN-? . | Faits divers.................3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Alqerie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Production du rouge d'An-drinople. — Matières colorantes tirées du salol. — — Teintures rouges par les alizarines (suite et fin). — — Notre service d’assurances.— Développement de la fabrication des matières colorantes (suite et fin). — Nouveau procédéde blanchiment des matières végétales. — Assurances-Accidents. — Programme des prix. — L’indigo des Nouvelles-Hébrides.— Perfectionnements et procédés nouveaux — Informations. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ou-vrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nom-reux qui. allant de 1848 à 1900, forment actuel-Ornent la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2* Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique), selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 IRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publ'cations industrielles. 20, rue Turgot, Paris. IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PRODUCTION D’J ROUGE D'ANDRINOPLE
- Sur coton ou autres fibres végétales
- Par la Société Badische Anilin et Soda-Fabrik
- Cette Société a trouvé un nouveau procédé à teindre le coton ou autres fibres végétales en rouge d'Andri-nople, dont l’essentiel consiste en l’emploi d’un bain d’huile d’une composition particulière et d’un mordant d’une réaction fortement acide. Le bain d’huile se prépare en faisant bouillir l’huile de ricin avec une lessive de soude caustique, du stannate, de l’aluminate et du phosphate de sodium.
- En se servant de ce bain, on peut supprimer les opérations suivantes nécessaires jusqu’ici dans le procédé de teinture à l’écarlate :
- 1° Le vaporisage, pour développer, respectivement fixer le colorant sur la fibre ;
- 2Ü Le séchage, aussi bien après le mordançage qu’après la teinture, et enfin
- 3 Le traitement à la craie, pour fixer complètement le mordant.
- Cette suppression simplifie et abrège de beaucoup l’opération de la teinture, en même temps elle la rend moins chère sans que la beauté et la solidité des teintes en souffrent.
- Dans l’exemple suivant, les indications se rapportent à 100 livres anglaises de coton filé :
- 1. La cuisson.
- On fait bouillir le fil pendant deux heures sous pression de la manière habituelle avec :
- 1 kilogramme de carbonate de soude calcinée, ou bien avec un mélange de
- 1 kilogramme de carbonate de soude, et
- 1/2 kilogramme d’une dissolution de silicate de soude à 400 Bé ; après quoi le fil est lavé et traité à la centrifuge.
- 2. L'huilage.
- On prépare un savon a l’huile de ricin de la manière suivante :
- Dissoudre dans :
- 200 litres d’eau bouillante,
- 14 kilogrammes de soude caustique,
- 25 kilogrammes de stannate de sodium,
- 15 kilogrammes d’aluminate de sodium (produit du commerce), et
- 10 kilogrammes de phosphate de sodium.
- Ajouter :
- 100 kilogrammes d’huile de ricin, et faire bouillir jusqu’à ce que l’huile soit complètement saponifiée.
- Compléter, par addition d’eau, le volume du liquide à
- 850 litres ; il doit marquer 9° Bé .
- L’huilage se fait ou à la main dans la terrine, ou avec une machine à mordancerles écheveaux. On fait bien de traiter 900 à 1.000 grammes de coton à la fois ; le bain se compose alors de :
- 6 litres de solution d’huile et de
- 2 litres d’eau (aussi exempte que possible de chaux).
- Pour les 900 à 1.000 grammes de fil en plus, on ajoute au bain
- 1/2 litre de la solution d’huile.
- Après avoir fait passer le fil encore une fois, on le traite à la centrifuge et l’on dessèche à 60 70 degrés.
- Les proportions des ingrédients indiquées ci dessus pour la préparation du bain d’huile pour le rouge d’Andrinople peuvent varier en de larges limites, mais, d’après les expériences acquises jusqu’ici, elles nous ont donné les meilleurs résultats.
- 2. Le mordançage
- Le mordant se prépare de la manière suivante :
- Dissoudre dans :
- 240 litres d’eau bouillante,
- 40 litres de sulfate d’alumine.
- Soutirer la dissolution limpide; elle doit marquer à peu près 12° Bé . Immédiatement avant de s’en servir, on ajoute au bain de mordançage une dissolutic n de
- 6,4 kilogrammes de chlorure d’ammonium et de
- 5 2 kilogrammes de sulfate de magnésie dans
- 120 litres d’eau bouillante.
- Le mordant doit marquer?0 Bé .
- On traite le fil, par quantités de 900 à 1.000 gram-mes à 35-40 degrés, dans la terrine ou à la machine à mordancer les écheveaux.
- Comme premier bain de mordançage, il faut :
- 12 litres do mordant ; pour les 900 à 1.000 grammes en plus, on ajoute
- 3/4 de litre de mordant.
- Après l’avoir fait passer une fois, le fil est bien lavé, jusqu’à ce que l’eau de lavage n’accuse plus de réaction acide.
- Quant à la composition de ce mordant, on peut éga-lement faire varier les quantités des ingrédients ; il est essentiel qu’à l’encontre des mordants usuels celui' ci soit d’une réaction fortement acide. L’addition du
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- sulfate de magnésie n’est pas seulement de rigueur pour la réussite du procédé ; mais elle a pour effet de produire des teintes mieux égalisées.
- 4. La teinture
- Le fil mordancé est teint sans être séché au préalable. Charger le bain de teinture de 8 à 10 p. 100 d'alizarine à 20 p. 100 et d’une dissolution de 1 à 1,5 p. 100 d’acétate de calcium (suivant la dureté). Plonger le fil dans le bain froid et manipuler pendant un quart d’heure. Elever la température de sorte qu’elle arrive à l’ébullition après trois quarts d’heure et faire bouillir pendant une heure à une heure et demie. Pour finir, on rince bien.
- 5. L'avivage.
- L’avivage peut se faire dans une cuve ouverte ou sous pression dans des appareils fermés.
- Faire bouillir l’eau avec
- 2 à 4 kilogrammes de soude calcinée pour les 1.000 litres (suivant la dureté de l’eau).
- Après avoir ôté l’écume, on ajoute une émulsion de 5 kilogrammes d’huile tournante,
- 2,5 kilogrammes de savon et
- 1 kilogramme d’amidon de pommes de terre (fécule) (Dissoudre séparément le savon et 1 amidon dans de l’eau, puis ajouter l’huile tournante).
- Aviver pendant une heure à une heure et demie (si l’on dispose d’appareils à pression, sous une atmosphère).
- Bien rincer le fil avivé, ensuite sécher.
- MATIÈRES COLORANTES tirées du salol
- Si l’on fait chauffer le salol avec certaines proportions calculées d'acide chlore-acétique et de la soude caustique on n’obtient pas de l’acide salolacétique mais un mélange d’acide salicylique et d’acide phénoxyacé-tique.
- Si on l'ajoute graduellement à de l’acide sulfurique concentré à froid, de glace, le salol se dissout et en jetant la solution sur de la glace l’acide salicylique est Précipité et il reste dans le filtre de l’acide phénolsul-fonique. Si, cependant, on fait chauffer le salol sur un bain-marie avec trois fois son poids d’acide sulfu-rique, le liquide se solidifie au bout de 1 à 2 heures en e masse sous forme de rhombe formant un mélange dacides sulfo-salicylique et phénol-sulfonique; en
- faisant dissoudre dans de l’eau et en y ajoutant du sel commun, les sels de sodium correspondants sont précipités et peuvent être rapidement séparés grâce au peu de solubilité du phénolsulfonate dans l’eau.
- Le sulfo-salicylate de sodium forme une solution acide dans l’eau et n’est pas décomposé par l’acide hydrochlorique concentré ; avec du chlorure ferrique, il donne même dans une solution très étendue une couleur caractéristique violette rouge sang, laquelle subsiste même en présence de beaucoup d’acide hydrochlorique.
- En le faisant chauffer avec de la diméthylaniline et de l’oxychlorure phosphoreux, le sulfo-salicylate de sodium donne une petite quantité d’une matière d’un magnifique bleu insoluble dans l’eau et les acides, mais facilement soluble dans l’alcali, si ce dernier est en trop grande quantité il est précipité en flocons bleus.
- Le sulfosalicylate de sodium se condense rapidement avec les phénols ; ainsi, en faisant chauffer 10 parties de ce sel avec trois parties de phénol et 13 parties d’oxychlcrure phosphoreux et en traitant ensuite le produit par l’eau on obtient C6 H3 (OH) (CO2 Cs Hs) (S03 C6 H5) [1 : 2 : 4] en une poudre blanche insoluble dans l’eau, mais se cristalisant avec de l’alcool et de l’acide acétique chaud, m. p. 172 à 173° C.
- En faisant chauffer ensemble 5 parties de sulfo-salicylate de sodium de béta-naphtol et 5 parties d’oxychlorure phosphoreux pendant une demi-heure à 140° on obtient du sulfo-salicyl-naphtol
- C6 Hs (OH) (CO2 Cio R7) (SQ3 C10 H7).
- Le sulfo-salicylguaiacol
- C6 H3 (OH) (CO2 Cs H* OCH3) (SO3 Cs H< OCH) est préparé pareillement à l’antre ci—dessus.
- Lorsque le salol est chauffé avec des bases primaires ou secondaires le phénol se trouve replacé dans la molécule par l’amine. Comme les résultats obtenus sont théoriques et que l’action se produit vite c’est une méthode très améliorée d’obtenir des salicy-lanilides.
- En faisant chauffer 10 parties de salol avec 12 parties de benzidine pendant 5 à 10 minutes à 230° C, et en traitant ensuite par la soude afin d’enlever toute partie de benzidine non transformée, on obtient de la monosalicylbenzidine en quantité presque indéfinie ; elle se combine avec la solution alcaline de beta naph-tol formant ainsi une matière colorante violette laquelle, en y ajoutant de l’acide sulfurique concentré.
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- LE MONITEURDE LA TEINTURE
- donne une solution rouge foncé et d’une couleur superficielle d’un violet rougeâtre; en y ajoutant de l’eau, la couleur se change d’abord en bleu et il se forme ensuite un précipité floconeux brun.
- La salicylbenzidine diazotisée avec du salicylate de sodium produit une matière colorante brune, laquelle, après avoir été traitée par le sel n’est que très peu soluble dans l’eau et qui, mélangée avec de l’acide sulfurique concentré donne un jaune rougeâtre, ou, en dose très légère une couleur rose; le même composé formé avec du naphthionate de sodium n’a aucun pouvoir colorant, se dissout dans l’acide sulfurique en une couleur brun-violet foncé. La disalicylbenzidine qui est formée en chauffant la base avec un excès de salol ressemble au mono dérivé, et paraît, dans des conditions convenables, réagir avec l’acide nitreux (azoteux).
- Lorsque le salol est chauffé avec des phénols plus élevés, le premier remplace les derniers dans la molécule; ce qui en résulte n’est que tout juste bon. Cette méthode n'a qu'une valeur technique, puisque dans le cas de phénols très sensibles il ne se produit pas de décomposition ou de résinification, ce qui a lieu quand des agents de condensation, tel que le phosphogène ou l’oxychlorure phosphoreux sont employés. On décrit comme suit l’application de la méthode de préparer le salicylengenol.
- C6 Hs (CS H*)(OCH*) (O.CO.C6 H4 OH)[1: 3 : 4] salicylguaiaco), salicyl-beta-naphtol, salicylcarvacrol, salicyl-p-acétamidophénol (le « salophen » du commerce) , monosalicyl-p-amidophénol , C6 H4 (OH) (CO.NH.C6 H4 OH) disalicyl-p-amidophénol OH. C6 H4 CO.NH.C6 H4 O.CO.C6 H40H, monosalicylre-sorcinol, monosalicylhydroquinone, et disalicylhydro-quinone.
- Textile Colorist. Philadelphie.
- TEINTURES ROUGES PAR LES ALIZARINES (Suite et fin)
- La première façon dont on fit usage des alizarines c’tsi à-dire des couleurs contenant en même temps le mordant et la matière colorante, fut par le procédé à la vapeur, par lequel les couleurs sont fixées sur le tissu par l’action de la vapeur.
- En employant les procédés usuels pour l’extraction de la garance (mélange d’alizarine et de purpurine)
- comme base, on a obtenu de très bons rouges à la vapeur . Les premiers essais qui avaient été faits de teindre des fonds rouges n’avaient pas été très satisfaisants, la coutume qu’on avait d’obtenir d’abord des teintes très foncées allant jusqu’au brun puis de les éclaircir par des saponifications successives y entrait pour une bonne part. Des marchandises mordancées à l’alumine puis teintes à saturation avec l’alizarine pour les rouges n’atteignent jamais à la teinte brune donnée par la fleur ou la racine de la garance; cette nuance brune est due pour une grande partie, à la matière colorante trop prononcée qu’il faut éclaircir par des savonnages successifs et d’autres moyens afin de l’amoindrir ou l’enlever complètement, ces opérations ont en outre pour but de transformer la’purpurine en purpurine hydratée qui est plus brillante et plus résistante.
- Avec les alizarines pour rouge, les choses se passent autrement, il n’y a aucune impuretés à enlever, ni de composés pouvant gagner en brillant par des réactions chimiques sous l’influence d’éclaircissages ou de savonnages, ces opérations ne peuvent avoir pour effet que de faire perdre de l’intensité à la teinte. Le procédé primitivement employé consistait à traiter l’alizarine pour rouges comme la garance, et c’était évidemment une faute grossière que de lui faire suivre le même traitement. C’est alors qu’apparut un procédé de teinture tout nouveau ayant pour base des principes bien différents. En Angleterre des teintures rouges ont été, pendant de longues années passées au savon et les pièces ainsi traitées étaient soumises à l’action de la vapeur afin de donner plus de brillant au rouge. En 1867 le maison Braun et Cordier de Rouen exposa des rouges de Turquie obtenus en cinq jours. Les pièces avaient été passées dans l’aluminate de soude à 27 , puis traitées par le sel ammoniaque, lavees, teintes à la garance, puis passées à un maor-dançage à l’huile, séchées et soumises à l’action de la vapeur pendant une heure, elles étaient ensuite éclaircies par les moyens ordinaires employés pour les rouges de Turquie. Le bain d’huile était préparé en traitant l’huile d’olive par l’acide nitrique. Dans cette maison ce procédé a été employé depuis l’année 1846.
- La maison Gros, Roman et Marozean de Wesser-ling a imprimé a partir de 1869 de magnifiques étoffes d’ameublement, les tissus étant préalablement pré-| parés à l’huile sulfatée, il n’y avait aucunement besoin
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- de passer les pièces à la vapeur ni de les laver afin d’obtenir des rouges et des roses plus beaux que les anciens obtenus par une épuration et le savonnage.
- Certains fabricants de couleurs d’aniline vendaient des mélanges tout préparés pour l’impression qu’on savait contenir de l’acide sulfoléique avec les matières colorantes du même nom, d’après les travaux de John Mercer. On avait alors comme une idée vague que l’acide sulfoléique pouvant former avec les matières colorantes des laques brillantes et solides sous l’influence de la vapeur. Les procédés peuvent se résumer ainsi :
- En opérant dans un bain d’huile de ricin sulfatée, puis dans un bain de mordançage fixé de la manière usuelle; on teint ensuite dans de l’alizarine pour rouges avec une addition d’acétate de chaux ; on passe à l’huile sulfatée et on laisse sécher; on soumet à l’action de la vapeur et l’on passe au savonnage. Quand ce procédé fut employé la première fois en Angleterre, l’huile de ricin modifiée par l’acide sulfurique, fut substituée à l’huile d’olive par John Mercer et fut ajoutée au mélange de teinture, de sorte que le fixage de la couleur en laque par l’acide gras se fit dans une seule opération; la teinture fut ensuite suivie du traitement par la vapeur et la saponification.
- ROUGs SUR FONDS BLANCS ET FONDS ROUGES
- Imprimer sur un mordant de liquide rouge à 7' à 8 en y ajoutant un peu de cristaux d’étain ou de nitro-muriate d’étain. Fixer par l’oxydation à 30 à 40- C. et passer dans un ronçage. Teindre dans 1 partie d’ali-zarine pour rouge (a 10 %), 1/4 à 1/2 d’huile rouge (à 50 %) et 1/6 de part d’acétate de chaux (à 21 3/4*) pondant une heure à 70* C, et pendant une demie-heure à 95' C. Laver, passer dans l’huile (50 gr. à 90 gr. par 700 grammes fluides d’eau), et faire sécher dans un séchoir à air chaud, passer ensuite à la vapeur pendant trois quarts d’heure à une heure et demie. Si, Pendant la teinture, il a été absorbé suffisamment d’huile, le passage subséquent par l’huile peut être évité et les pièces d’étoffe peuvent être séchées et Passées à la vapeur immédiatement, on lave ensuite et on passe au savon pendant trois quart d’heures à 60: C. S’il y a lieu, donner un deuxième coup de savon. 8’11 n’y a aucune crainte de salir les blancs, la teinture I Pourra se faire à l’ébullition pendant la dernière demie [ heure, ce qui correspond au traitement par la vapeur. Pour les rouges eux-mêmes et pour les fils les procé
- dés que l’on vient de donner pour les fonds rouges, peuvent être employés.
- Certaines maisons emploient ce qu’on appelle le système de teinture continu. Les pièces passent au moyen de rouleaux par une cuve d’en viron deux mètres de long contenant de 45 à 75 grains d’alizarine à 10 % par 700 grammes d’eau. Ce bain est chauffé à 95' C. Les pièces devront mettre cinq minutes à passer à travers le bain, et, par la concentration de la chaleur du bain, en sortent parfaitement bien teir tes. De temps en temps le liquide colorant devra être renforcé avec une certaine quantité d’alizarine dont, par la pratique, on saura se rendre compte.
- (The Textile Mercury, London).
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- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- ACCIDENTS
- Les accidents d’automobiles se suivent de plus en plus nombreux et entraînent pour la plupart des dommages très graves, non seulement pour les tiers mais pour les propriétaires des automobiles ; ces accidents affectent les formes les plus variées, tantôt c’est l’automobile qui se brise, tantôt ce sont les conducteurs qui sont blessés ou tués.
- Ce sport, d’une vogue toujours croissante, est bien le terrain de choix des accidents de toute nature.
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- Opérations faites par la Compagnie
- « The Océan Accident »
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898).
- Individuelles.
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- Chevaux, voitures, automobiles, bicyclettes Vol avec ou sans effractions.
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- 18? LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Infidélité des employés, encaisseurs, etc.
- Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales. Insolvabilité des tiers).
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- DEVELOPPEMENT
- DE LA FABRICATION DES MATIÈRES COLORANTES {Suite et fin)
- Dans la fabrication des noirs alizarine de naphtha-zarine on obtient un produit intermédiaire dont on peut faire une matière colorante pour la laine de la manière suivante : On le fait chauffer avec de l’aniline et de l'hydrochlorure d’aniline, et la masse est traitée ensuite par l’acide hydrochlorique, puis sulfonaté selon la méthode ordinaire afin d’obtenir la teinture qu’on désire, laquelle peut alors être appliquée sur de la laine non mordancée au sortir des bains acides ordinaires, ou bien sur des laines mordancées au chrome. On] obtient ainsi des teintes d’un gris bleu résistantes au lavage et au foulage.
- L’acide diamido-anthraflavique constitue une teinture qui peut teindre la laine au sortir de bains acides dans une couleur, laquelle, après un traitement subséquent au bichromate de potasse se change en un rouge brun résistant au foulage; il est produit par l’acide anthraflavique et sa nitration avec un mélange d’acide sulfurique et d’acide nitrique, l’acide dinitro-antraflavique se trouvant converti en une matière colorante diamido par sa réduction avec le sulfure de sodium.
- On obtient des matières colorantes sulfonatées capables de teindre des laines non mordancées au sortir des bains acides, ou des laines mordancées au chrome dans des teintes allant du bleu au vert bleuté, lesquelles sont résistantes à la lumière, à l’action de l’air, et au lavage de la manière suivante : On fait dis-soudre de l'alpha-amido-anthraquinone dans de l’acide acétique, et l’on fait passer du chlore dans cette solution, il se forme alors du chloro-amido-anthra-quinone ; par un traitement avec de la toluidine on obtient un preduit de condensation, lequel, s’il est traité par l’acide sulfurique de la manière usuelle, se trouve converti en une matière colorante telle qu’on la désirait. En employant du brome au lieu de chlore, en premier lieu, avec de l’aniline ou un mélange dani-line et de toluidine, on obtient d’autres matières colorantes du même genre. Ces teintures ont été mises dans le commerce sous le nom de sapphirol alizarine ce sont des produits très satisfaisants.
- Des différentes teintures mordancées iomérique dia-mido-anthraquinone capables de teindre des laines mordancées au chrome dans différentes nuances de violet, peuvent être obtenues en les sulfonatant premièrement par la façon ordinaire puis en soumettant les sulfo composés à une nitration au moyen d’un mélange d’acide nitrique et d’acide sulfurique. Ces nouvelles teintures sont très résistantes à la lumière.
- NOUVEAU PROCÉDÉ
- DE BLANCHIMENT DES MATIÈRES VÉGÉTALES textiles. de M. Henri LAGACHE Par M. DANTZER (I)
- Un nouveau procédé de blanchiment des plus intéressants est employé depuis plus d’un mois et fonctionne industriellement dans l’établissement de M. D. Fauvarque fils, au Pont de Nieppe, près d'Ar-menti ère s. Ayant eu l’occasion de yisiter cette blan-chisserie et de suivre en détail une opération de blanchiment, je crois pouvoir intéresser bon nombre d’industriels en leur faisant connaître le procédé et leur communiquant les divers renseignements que j’ai pu recueillir au cours de cette visite.
- (1) Bulletin de la Société industrielle du Nord de la France, N' 113.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- EXPOSÉ DU PROCÉDÉ
- M. Lagache, le distingué chimiste de l’école nationale des Arts Industriels a pris, il y a quelque temps, un brevet dans lequel il revendique comme étant son invention, la préparation d’un bain de blanchiment rendu beaucoup plus énergique par le passage d’un courant d’acide carbonique qui a pour but de mettre le principe actif à l’état d’acide hypochloreux.
- Depuis l’application de ce procédé par suite d’observations très méticuleuses, il est arrivé à apporter au procédé principal des modifications très importantes qui en font une invention des plus sérieuses.
- Tous ceux qui s’occupent de blanchiment ont remarqué que la proportion de chlorure de chaux qu’il faut employer pour blanchir la même qualité de fil pour avoir le même blanc diminue du matin au soir sans qu’on puisse en donner la véritable raison. Partant de cette idée, M. Lagache, aidé de M. D. Fau-varque, un blanchisseur émérite, en examinant de près ce qui se passe dans le cours du blanchiment, a constaté que le bain devient acide par suite de l'oxy-dation des matières organiques renfermées dans le textile, par la production d’acides organiques divers qui se transforment finalement en gaz acide carbonique. De sorte que pendant le cours de l’opération il se produit naturellement la réaction qu’il voulait produire : la production d’acide hypochloreux sans aucune dépense d’aucun réactif (indiqué dans son brevet.)
- Chaque fois que l’on recommence l’opération ou plutôt chaque fois que l’on regarnit le bain, cette réaction acide est neutralisée par l’alcali libre qui existe dans tous les chlorures décolorants : chlorure de chaux, chlorure de potasse ou de soude et le bain de blanchiment se retrouve à nouveau dans des conditions moins favorables au point de vue du blanchiment lui-même comme au point de vue de la résistance de la matière.
- De plus, pendant le repos de la nuit, les bains décolorants n’étant jamais épuisés, l'oxydation des produits dégagés dans le bain continue et se poursuit jusqu’à la limite finale de la production d’acide carbonique qui se dégage dans l’atmosphère ; de sorte qu’en reprenant le travail le lendemain il faut employer actuellement une proportion plus grande de chlorure décolorant que vers la fin de la journée pour blanchir la même quantité de fil.
- On comprend d’après cela qu’il est facile de régula
- riser le blanchiment et d’arriver facilement à l’économie signalée par M. Lagache, dans son brevet, en s’appuyant sur un principe qui consiste non plus à faire passer l’élément actif à l’état d’acide hypochloreux, et qui exigerait une grande dépense de réactif, mais en s’arrangeant simplement pour préparer des solutions de chlorures décolorants neutralisés, c’est-à-dire privés de l’alcali libre qu’elles renferment. Dans ces conditions tous les composés acides qui se forment dans le bain décolorant du blanchiment agissent directement et sans aucune dépense pour produire l’acide hypochloreux dans le bain décolorant.
- Pour neutraliser l’alcali libre renfermé dans les chlorures décolorants le savent chimiste estime que l’on peut opérer par tous les moyens connus : emploi d’un acide ou d’un sel, dont la base se sépare facilement de l’acide. Si on veut employer directement un acide, les acides minéraux et les acides organiques ordinaires solubles, présenteront toujours des inconvénients : d’abord parce qu’il sera impossible de régu-lariser l’action et ensuite parce que partout où tombera l’acide dans la solution de chlorure décolorant il y aura excès de réactif et par suite dégagement partiel de chlore d’où perte et inconvénients graves pour les ouvriers qui refuseraient d’employer ce procédé. De plus, vu la nécessité d’employer des solutions acides dilués on étendrait trop les liquides, ce qui représenterait aussi une perte puisqu’on doit de temps en temps vider l’excédent de bain. Pour les acides cristallisés comme l’acide borique ou l’acide oxalique, ces inconvénients seraient en partie évités mais leur emploi serait très onéreux. Le gaz acide carbonique est le réactif le plus économique, d’abord parce que son action peut être régularisée et ensuite parce qu’il ne peut provoquer la décomposition des chlorures au delà de l’acide hypochloreux. De plus les chlorures de chaux ayant de beaucoup les applications les plus importantes, la chaux libre en excès se trouve précipitée et se sépare aisément du bain de blanchiment.
- La séparation de l’alcali libre peut se faire soit dans les citernes, où on rassemble le chlore liquide employé dans la journée, soit dans les bains mêmes, où l’on effectue le blanchiment. Dans le premier cas, l’opération est tout à fait insignifiante tandis que dans le second cas on est forcé d’établir toute une canalisation pour desservir les différents bacs de blanchiment.
- Remarquons enfin que la neutralisation de l’alcali | libre rend le bain moins caustique, de sorte que la so-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- lidité du fil blanchi, est supérieure à celle du fil obtenu par l’ancien procédé.
- RÉSULTATS COMPARATIFS
- Pour pouvoir se rendre compte de la valeur du nouveau procédé comparativement à l’ancien, on a fait en même temps 3 carrés de 243 kil., de fil d’étoupe n° 16 crémage avancé, fil très dur par l’ancien procédé et 3 carrés identiques par le nouveau procédé pour arriver au même degré de blanc.
- L’ancien procédé a exigé 153 kilos de chlorure sec soit............................ 21 %
- Le nouveau procédé a exigé 135 kilos soit.. 18 »
- L’économie constatée est donc de....... 14 3 »
- On a enfin constaté, ce qui est intéressant, que le rendement du fil est supérieur en poids et en solidité.
- AVANTAGES OBTENUS
- On aurait pu craindre dès le début de l’application de ce procédé Lagache, que les ouvriers auraient fait quelques difficultés. Eh bien il n’en a rien été, au contraire, ils sont pleinement satisfaits des résultats o -tenus, attendu qu’eux-mêmes y trouvent un avantage très sensible L’économie constatée sur le chlorure de chaux solide par la conduite du procédé est de 12 à 15 % environ, le travail de blanchiment se fait plus rapidement et les ouvriers arrivent aussi à faire 1 carré par jour de plus qu’à l’ordinaire ce qui augmente leur journée du cinquième environ.
- M. Fauvarquem’a dit réaliser actuellement une économie de 2 barriques de chlorure de chaux par semaine, ce qui représente annuellement une économie notable de 50 000 kil. environ.
- Si j’ajoute que le b'anchiment se fait avec une régularité mathématique et que les bains se comportent toujours de la même façon, on comprendra toute l’importance du procédé dû à M. Lagache et à son intelligent collaborateur M. D. Fauvarque.
- ASSURANCES ACCIDENTS
- DE LA NECESSITE DE FAIRE APPEL
- Dès qu’une question tant soit peu délicatese présente si d’aores l’état des faits la loi sur les accidents du traval ne paraît pas s’appliquer, il ne faut pas hésiter à faire appel. Des tr bunaux de première instance ont rendu des décisions trop contradictoires pour accepter le jugement u 1er d gré quand une espèce neuve est soumise à leur avpr) lation.
- Le 14 janvi-r 1900, à la Cie des Houillères de Saint-Etienne, un ouvrier, Tamet, dont le travail venait de
- certes, c’était une circonstance pour donner à penser aux parties litigeantes que c’était dans ce sens que la difficulté devait recevoir une solution.
- Mais cette solution était-elle bien exacte, était-elle juridique, équitable ?
- Un ouvrier, Tamet, a terminé son ouvrage, il va trouver un de ses camarades.Ce n’est pas pour le travail ni à l’occasion du travail qu’il se rend auprès de cet ouvrier, c’est pour obéir à son caprice, à sa fantaisie, à des convenances toutes personnelles tout au moins. En ce qui concerne Tamet, la loi est bien étonnée de se trouver dans cette affaire.
- Picq, le second ouvrier, sur la demande de son compère avait apporté un fusil, qu’il avait caché dans un placard. Il attend le passage du surveillant pour s’em-cesser, se rendit près de l'un de ses camarades, le nommé Picq, qui travaillait dans un atelier voisin.
- Ce dernier avait apporté, la veille, un fusil Lefau-cheux, sur la demande même de Tamet, II prit, aussitôt, après le passage du surveillant, cette arme dans le placard où il l'avait cachée. Au moment, où il allait la placer sur une table, un coup partit, et Tamet, qui se trouvait accoude à une fenêtre et regardait au dehors, reçut la charge dans le genou droit et succomba peu après des suites de ses blessures.
- La veuve Tamet prétendit que la loi du travail s’appliquait et réclama la pension prévue par laoite loi.
- Elle avait, en vérité, bien raison, d’avoir une telle prétention, puisque le tribunal de St-Eienne lui accorda le 29 octobre 1900 la pension demandée.
- La charité est une noble action, une très noble action alors surtout qu’on la pratique avec ses propres deniers.
- Mais reprenons les faits, un tribunal avait jugé, parer de l'arme, et c’est en la déposant sur une table, qu’un coup part et blesse mortellement son camarade.
- Picq ne semble pas non plus avoir accompli un acte se rattachant à son travail d’une manière directe ou indirecte.
- Il apporte, en effet, une arme, sur la demande d’un camarade. Il la cache et attend le passage du surveillant pour la montrer. Toutes ces précautions montrent bien que l’introduction de ce fusil dans l'usine n’était pas permise, et que les conditions dans lesquelles ces deux ouvriers se proposaient de l’examiner déjouaient la surveillance la plus étroite et la plus rigoureuse de la part des chefs de l’usine.
- Cet acte complexe de l’examen du fusil tant de la part de Tamet que de celle de Picq est donc tout à fait étranger au travail. Le patron ne saurait donc être responsable, quand un ouvrier trompant sa vigilance veut s’amuser avec un autre ouvrier dans des conditions analogues.
- Le tribunal de Saint-Etienne s'était bien gardé d’ap-porierde la précision dans la constatation des faits, et nous sommes là dans une matière d’essentielle précision, de mesure exacte où l’appréciation discrétionnaire du juge ne saurait trouver place.
- La loi du travail est de droit étroit, elle ne peut être étendue a des cas qu’elle n’a pas prévus.
- Le tribunal de St Etienne s’était borné à décider que l’accident ayant eu lieu dans l’enceinte de l’usine où travaillait la victime, dans un local où elle devait régulièrement séjourner pendant un temps de repos. Il en avait conclu que Tamet avait été blessé par suite
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- de l’imprudence d’un de ses camarades et du défaut de surve l lance de ses chefs et cela à l'occasion de son travail
- La Cour de Lyon, par son arrêt du 18 mars 1901, a heureusement fait justice de cette singulière doctrine en décidant qu’un ouvrier, blessé par un camarade, qui pendant l’heure du repos, manie une arme apportée à l'atelier sans aucune nécessité, n’est pas blessé «à l’occasion ou par le fait du travail ». En conséquence, la demande d’indemnité, basée sur la loi de 1898, doit être rejetée, aucune relation n’existant entre l’accident et le travail de la victime.
- Les cours d’appel ont fait jusqu’à ce jour une exacte interprétation de la loi, contrairement souvent aux dé-cisions des juges de première instance, c’est pourquoi nous disions en commençant que dans une question importante il ne faut pas s’incliner devant le jugement (lu tribunal, mais porter l’affaire jusqu’à la cour, il y a plus de chance pour obtenir bonne justice.
- PROGRAMME DES PRIX Proposés par la Société industrielle de Rouen pour être décernés en avri\ 1902,
- CONDITIONS DU CONCOURS
- Dans la séance générale d'avril 1902, la Société in-dustrielle de Rouen décernera des recompenses aux "uteur- qui, sur le rapport de ses Comités, auront ré-Pondu d’une manière satisfaisante aux diverses ques-tons énumérées ci-après.
- Ces récompenses consisteront en une Médaille d'art rappée au nom du lauréat, accompagnée a'un diplôme de médaille d’or, de vermeil, d’argent ou de bronze. Lorsque l’importance des travaux méritera cetie fa-veur, la Société pourra ajouter aux récompenses pro-Posées une certaine somme en argent.
- Des médailles d’une valeur moindre que celles qui sont proposées pourront être accordées a titre d’encou "“gement, si la question n’est pas complètement ré-solue.
- Les mémoires présentés au concours ne devront PSs avoir été antérieurement récompenses ; cependant XCeption sera faite pour ceux de ces mémoires qui sraient été déjà soumis à l’appréciation de la Société
- Strielle de Rouen et qui auraient reçu, de sa part, médaille d’une moindre valeur que celle prévue PEle prix vise.
- e§ mémoires présentés au concours devront être “reg à
- dep 6S a M. ‘e Président de la Société industrielle al' Q^en, 2, rue Ampère et place de la Cathédrale, Plus tard le 30 septembre 1901,
- Tout con urrent conserve la faculté de prendre un brevet d’invention ; mais la Société se réserve le droit de pubiier en totalité ou en partie les travaux qui lui auront été adressés.
- La Société ne restituera ni les mémoires, ni les dessins qui seront envoyés au concours ; mais les auteurs pourront en prendre copie. Les modèles seuls sont rendus.
- Les mémoires devront être écrits en langue française et pourront être présentes avec ou sans la signature des auteurs ; les mémoires non signés devront être revêtus d'une épigraphe et accomgagnés d’un pli ca heré qui portera extérieurement l’épigraphe du mémoire et contiendra intérieurement le nom, la qualité et l’adresse de l’auteur.
- Le concours est ouvert indistinctement pour tous les prix aussi bien aux membres de la Société industrielle qu’aux personnes étrangères à la Société.
- PROGRAMME DES PRIX '
- Chimie
- 1
- Médaille d'or pour une étude théorique et pratique du vaporisage et des couleurs vapeur imprimées sur tissu de coton.
- ____ Les concurrents devront examiner le plus complètement possible, au point de vue de la solidité et de la beauté des applications, la fixation rationnelle des principales matières colorantes solides.
- (Accompagner les mémoires de séries d’échantillons à l’appui.)
- Il
- Médaille d'or pour une etude des préparations et mordants propres à fixer les principales matières colorantes solides sur la fibre de coton en impression ou en teinture.
- ____On devra indiquer les rapports quantitatifs qui existent entre ces préparations et mordants et les matières colorantes à fixer, pour obtenir la plus grande vivacité et solidité.
- (Accompagner le mémoire de séries d’échantillons à l’appui.)
- III
- Médaille d'or pour une étude minutieuse des produits d’une ou de plusieurs séries d’épa ssissants propres à être employés dans l’impression des tissus de coton.
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-
-
- 186
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- — Il faudra étudier surtout l’influence des divers mordants, préparations et matières colorantes sur ces épaississants dans les couleurs vapeur (principalement des mordants d’alumine, de fer et de chrome acides ou alcalins).
- IV
- Médaille d’or pour une source nouvelle d’albumine obtenue, soit en extrayant cette substance de produits naturels non encore utilisés dans ce but, soit en transformant en albumine d’autres matières protéiques, ou pour les meilleures recherches relatives à la produc-tion synthétique d’une matière albuminoïie susceptible d’applications industrielles. Ces procédés d’extraction ou de transformation devront être applicables industriellement et fournir un produit comprenant tous les usages de l’impression.
- V
- Médaille d'or pour un bleu d’azurage résistant aux acides, aux alcalis, au chlore, à l’air et à la lumière, et aussi vif que le bleu d’outremer, tout en n’étant pas d’un prix plus élevé.
- VI
- Médaille d’or pour un manuel très pratique d’essais chimiques, manuscrit ou imprimé, indiquant la meilleure méthode de dosage en matière utile de chacun des produits employés dans les industries de la teinture et de l’impression.
- IX
- Médaille d'or pour un nouveau moyen de fixer les couleurs artificielles présentant sur les moyens actuellement employés des avantages de solidité, sans être d’un prix trop élevé.
- X
- Médaille d'or pour un épaississant nouveau remplaçant la gomme du Sénégal dans tous ses emplois dans l’industrie de l’impression sur étoffe et présentant une économie sur cette dernière.
- XI
- Médaille de vermeil pour une substance fournissant un apprêt inaltérable à l’humidité et aussi économique que les apprêts à la fécule.
- XII
- Médaille d'or pour une matière colorante rouge ou bleue aussi solide que l’alizarine ou l'indigo et se fixant sans mordant sur le coton.
- XIII
- Médaille d'or pour l’introduction dans le commerce d’une matière colorante pouvant remplacer le cam-
- pêche dans toutes ses applications et offrant sur celui
- ci un avantage comme stabilité
- son prix soit sensiblement
- et solidité,
- plus élevé à
- XIV
- Médaille d’or pour un jaune franc
- comme
- sans que
- nuance
- et vif se
- fixant
- l’alizarine et donnant des nuances
- que cette dernière.
- aussi
- solides
- XV
- Médaille d’or pour une matière colorante unique teignant le coton en beau gris avec les mordants d’alumine, de fer ou de chrome, et donnant une nuance résistant à un savon bouillant à 2 grammes par litre, et ayant, à la même hauteur de ton, plus de fixité à la lumière que le gris d’alizarine, qui jaunit facilement sous certaines conditions atmosphériques. Son emplol en teinture devra fournir des blancs purs par un savonnage ou un léger chlorage.
- XVI
- Médaille d'or pour un vert transparent vif et intense, pouvant s’appliquer sur tissu de coton associé aux couleurs à l’alizarine, et aussi solide que ces dernière Le prix devra en permettre l’emploi industriel.
- XVII
- Médaille d'or pour une innovation importante dan l’application par vaporisage des matières colorante suivames :
- Alizarine, purpurine, les isomères de ces deux ma" tières et la Nitro-alizarine.
- — On considère comme le nec plus ultra la déco" verte d’un procédé permettant d’imprimer ces matiere à l’état soluble.
- XVIII
- Médaille d'or pour la synthèse de l’une des matière colorantes naturelles employées dans l’industrie.
- XXVI
- Médaille d'or pour un procédé permettant d’obteni un rouge d’alizarine sur rubans de cardes aussi bea.3 que sur cotons filés, et donnant en filature des résul tats satisfaisants.
- Le procédé devra fonctionner industriellement de puis au moins trois mois dans un établissement indu triel de la Seine-Inférieure.
- XXVII
- Médaille d'argent pour un procédé permettal
- nt de
- réserver les fils de lisière des tissus de laine pen la teinture en pièce.
- XXVIII
- so
- Médaille d'argent pour un enlevage sur colors., direct donnant des blancs au moins aussi beaux 4
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 187
- ceux que l’on obtient avec la poudre de zinc, mais n’ayant pas les inconvénients de cette dernière et ne jaunissant pas à la longue comme ceux à base d’étain.
- L'INDIGO DES NOUVELLES-HÉBRIDES
- M. Depincé, Conseiller du Commerce extérieur a fait parvenir à l’Office national du Commerce extérieur dans le but de faire déterminer sa valeur indus-trielle, un petit échantillon d’indigo préparé aux Nouvelles-Hébrides, ce produit pouvant être susceptible d’offrir de l’intérêt pour les entreprises françaises deconolisation et de commerce dans l’archipel néo-hébridais (1).
- Nous ignorons totalement quelle est la plante productrice de cette sorte d’indigo, si elle est spontanée aux Nouvelles-Hébrides ou cultivée. La note d’envoi, accompagnant cet échantillon, ne contenait que les indications suivantes : indigo récolté aux Nouvelles-Hébrides, n’a été ni bouilli ni pressé.
- Cet indigo se présente sous la forme de petits frag-ments plats, irréguliers, happant fortement à la langue, §e laissant facilement réduire en poudre, d’une couleur violacée, acquérant par le frottement sur une surface polie une belle teinte cuivrée.
- Cet indigo contient 3,5 00 d’eau, 12,2 0,0 de cendres, 67, 19 0[0 d'indigotine (dosée par la méthode de Penny).
- (Il importe de remarquer que notre analyse n’a Porté que sur un minime échantillon et que, pour con-naitre, avec toute l’exactitude désirable, la composi-tion centésimale d’un lot d’indigo, il serait bon d’en reduire en poudre 40 à 50 kilogs, de brasser le tout, et de faire porter l’analyse sur une parcelle de cette masse totale.)
- La teneur en eau de cette sorte est donc faible ; sa .eneur en cendres un peu au-dessus de la moyenne; (un Indigo de qualité moyenne dose 10,23 0[0 de cendres) sa teneur en indigotine atteint un taux moyen, un in-digo de qualité moyenne dose 53 0(0 d’indigotine. La teinte rouge cuivrée communiquée par le frottement
- (1) L’échantillon ci-dessous étudié, les échantillons de aIne teints sont tenus à la disposition des industriels et commerçants, qui pourront les examiner, les mardis et pamedis, de 3 à 5 heures, à l’Office national du Commerce *térieur (Service des renseignements techniques),
- de l’ongle, est due à une teneur élevée en rouge d’indigo. On sait que cette qualité est fort appréciée en teinturerie, cette industrie donnanten général la préférence aux indigos à teinte rougeâtre, moins riches en indigotine que les indigos à teinte franchement bleue ; bien qu’une teneur faible en rouge d’indigo ne soit pas défavorable pour la teinturerie, il est admis que le rouge d’indigo aide à la fixation de l'in-dgotine sur la fibre.
- Un essai de teinture, à l’aide d’un bain d’alun et d’acide sulfindigotique, préparé avec l’échantillon examiné, a donné sur laine un résultat très satisfaisant.
- Cet indigo paraît donc devoir être classé parmi les bonnes sortes d’indigo naturels, à teneur en indigotine supérieure à la moyenne, mais notablement inférieure à celles des belles sortes du Bengale et de Java, qui dosent 80 G[0 et plus d’indigotine.
- C’est une sorte très acceptable pour les industries de la teinture, mais sa teneur en indigotine ne la rend qu'insuffisamment apte à la fabrication rémunératrice du carmin d’indigo.
- Perfectionnements et Procédés
- NOUVEAUX
- NOUVELLE COM POSITION pour rendre imperméables les étoffes et autres applications analogues
- Par M. Harold Dennet Heather.
- a
- L’invention consiste essentiellement dans la combinaison ou le mélange, dans les proportions indiquées ci-après, des ingrédients suivants :
- Blanc de zinz (ou blanc de plomb).... 900 grammes
- Cire naturelle.-....................... 450 »
- Térébenihine............................. 2 titres
- Ainsi fabriquée, la composition ou mixture imperméabilisante est prête à être employée ou bien elle peut être emballée ou emmagasinée dans des boîtes en fer-blanc, des barils ou autres réceptacles pour le transport ou l’emploi ultérieur.
- Elle peut être facilement appliquée de la manière ordinaire, même par des personnes non familiarisées avec l’imperméabilisation des tissus.
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-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PERFECTIONNEMENTS DANS LES ARPAREILS A TEINDRE Et à laver toutes matières filamenteuses.
- Par M. César Corron.
- La commande des porte-mateaux dans les appareils perfectionnés à teindre et à laver, au lieu de se faire comme jusqu’à présent soit par rotation simple soit par rotation produite à la façon de manivelle, s'effec-tue soit à l’aide d’engrenages elliptiques de formes et dimensions appropriées, soit par un second système, tout nouveau, indiqué plus loin Le premier mode de commande, par engrenages elliptiques, a pour but de produire des vitesses successives différentes : une maxime de force vive pour donner le coup de fouet indispensable pour réaliser rapidement l’assimilation des produits tinctoriaux, sur les fils, et une suivante lente pour permettre aux filsde se reposer pendant cet instant dans le bain. Ces deux vitesses alternées successives imprimées aux porte-mateaux, ont pour effet de produire mécaniquement, sans fatigue pour les fils et à un degré bien supérieur, tous les avantages de manipulation a la main.
- Au lieu de s’effectuer par engrenages elliptiques, la commande peut également être réalisée par engrenages planétaires, soit en combinant ces deux systèmes de commande : engrenages elliptiques et engrenages
- planétaires.
- {Reproducton interdite)
- INFORMATIONS
- Un incendie d’une grande violence a complètement détruit la semaine dernière la teinturerie Aubuspin, a Perpignan
- Le feu, alimenté par des produits chimiques de toutes sortes, a pris en un clin d’œil un très grand développement.
- Los degâts, importants, sont couverts par une assurance.
- febvre frères, drogueries pour teintures, 60, ruade Bondy, avec suc. au Havre.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Mme Vve Tellier a venduun fonds de teinturerie, 113, rue du Temple.
- Paris. — Mlle Fourest a vendu un fonds de teinturerie, 3, rue Racine.
- Paris. — Mme Vve Carrier a vendu un fonds de teinturerie, 77, rue Lafontaine.
- Paris. —Mme Michaudel a vendu à Mlle Lalaison un fonds de teinturerie 69, rue Rochechonart.
- Paris. — MileCauvin a vendu un fonds de teinturerie 93, rue Ordener.
- Paris. — Mlle Prève a vendu un fonds de teinturerie, 37, rue Brunei
- Paris. — M. Loisy a vendu un fonds de teinturerie, 137, rue Ranelagh.
- Paris. — M Daynès a vendu à Mlle Josse un fonds de teinturerie, 54. rue des Abbesses.
- Paris. — Mlle Debaig a vendu un fonds de teinturerie, 35, rue Richelieu.
- Vincennes. — Mme veuve Kobton a vendu un fonds de teintureiie, 55, rue de Paris
- Paris — Mlle Cocherel a vendu un fonds de teinturerie, 46, rue de Lancry.
- Paris. — Mme veuve Jean a vendu un fonds de teinturerie, 29, boulv. Magenta.
- Paris. — M. Deepine- Rocher a vendu un fonds de teinturerie, 19, rue Gérando
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- Roanne. — Dissolution à partir du 8 mai de la Société Jérôme, Antoine et Jules, Gabriel Epinay. teinturerie pour coton. — L. M. Vernay. — Acte du 8 mai.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 189
- OUVRAGES SPÉCIAUX
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- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- .1er Fascicule. — Considérations générales.-— Ma-“eres colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-Ies. — Matières colorantes azoïqnes.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite). " Matières colorantes hydrazoniques. — Maiieres forantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. Rivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-pa ne ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-lnes.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la ninone inoide . (a) Indamines et indophénols; (b) allazines et thiazones ; (ci Oxazines et oxazones; (d) ,z>nes. — Matières coloranies dérivées de l’indigo-
- , °xycétones et xanthones.
- et” Fasc^cu^e- Matières dérivées de la quinoléin thide l’aéridmne. — Matières colorantes thiazoliques ou obenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉBES DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16.........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beavais.
- F Dommer, ingénieu. des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 16 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans leu industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison, Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 éctantillons sur cartons. Prix 100 francs.
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- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Société aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8° de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journa pour recevoir franco»
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-
- 190
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Boim de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne, — Ire qualité... 12 .. à 14 ..
- — 2t> quallié... 11 .. 12 ..
- 3e qualité.... 6 .. 10 ..
- — Sisal, Yucatan... 8 .. 9 50
- — Honduras....... 8 60 9
- — Tabasco......... 7 .. 8 ..
- — Haïti Cap...... 5 25 5 50
- — Fort- Liberté. ... . 5 75 5 80
- — .................. 5 75 ...
- — ..................... 6 25 6 75
- — Gonaïves ....... 625 640
- — P.-de-Paix ..... 6 60 6 75
- — Miragoane..... 5 50 5 75
- — Saint-Domingo... 5 50 6 ..
- — Martin, et Guadel. 4 50 5 25
- — Jamaïque, ...... 5 50 7 ..
- Jaune Cuba et St-Yago .. 6 .. 6 50
- » ................. 6 .. 6 25
- s Tuspan................ 6 25 6 50
- » ............... 6 .. 6 25
- » Campêche......... 5 .. 5 25
- • Carmen........... 5 .. 5 25
- » Tampico.......... 6 .. 6 25
- • Porto-Plata....... 4 75 5 .
- • Haïti............. 525 5 50
- • Jamaïque .......... 5 25 5 50
- • Barcel et P. Cab .. 6 .. 6 25
- • Rio-Hacha........ 4 .. 4 25
- • Carth. et Savan... 4 .. 4 25
- » Maracaïbo......... 4 75 5 75
- • Fustet.........100 k. 14.. 16 ..
- » Tatajuba(Pern )50k. 4 .. 5 ..
- » Bahia ......... 4 .. 5 ..
- » .................. 5 50 6 50
- • Amapala. . .. 50 kil. 5 50 5 75
- Rouge Brésil Bahia...... 7 .. 9 ..
- • Calliatour... 100 k. 15 .. 17 ..
- » Lima........50 kil. 8 50 10 .
- » Ste-Marthe........ 8 .. 10 . •
- » Brési.let....... 4 .. . ..
- » Sandal........ 100 k. 5 .. 8 ..
- Beng. eau viol, etdito.... 5 50
- « bon violet.............. 4 75
- » moyen violet......... 4 25
- » bon violet rouge...... 4 25
- » bon moy. v. roug.... 4 25
- « fin rouge............... 3 75
- » bon dito................ 3 25
- » bon à fa cuiv........ 2 75
- » cuiv. ced. et bas.... 2 ..
- Java. ...........................M
- Kurpah. . . ................. 2 ..
- Madras . .................... 1 50
- Manille....................... 2 ..
- Caraque ...................... 2 50
- Guatemala flor................ 4 75
- » bon à fin sobré.. 2 75
- » - cor.... 2 75
- » cor. ord. à bas.. 1 50
- N-Gren fin et surfin.. 1/2k 5 50
- » bon à beau.......... 4
- » ord. et moyen....... 2 50
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ............ M
- Mers du Sud..............M .. ..
- Madagascar...............M .. ..
- Quereitron :
- On cote les 50 kil..
- » Quebracho.. 1009 k. 82. 35.
- » Pernamb.....50 k 16 .. 18
- S « e & G
- Brun luisant, en sac 50 k. ...........M
- — en caisse — 37 50 45 ..
- Jaune ou gamb ........ . . .. M
- » pressé... 25 ..........
- Coehenille
- On cote : 1/2 kil.
- Ténériffezacatille..... 1 60 2 ..
- Ténerife grise............. 1 50 1 80
- Cureuma
- Bengale.......50 kilos. 22 50 25 .
- Java, Mad . Pond,. .... M..............
- Dividivi
- O- cote les 50 ki ... , 12 14 .
- Indigo*
- On cote actuellement :
- Dong. sur v. et bl. 12k.. 6 50 6 75
- « fin viol et pourpre.., 6 . • 6 25
- 5 75
- 5 ..
- 4 50
- 4 50
- 4 50
- 4 ..
- 3 75
- 3 75
- 2 50
- 4 .’
- 3 75
- 3 50
- 4 50
- 5 25
- 4 25
- 4 25
- 2 50
- 6 ..
- 5 ..
- 3 ..
- Kurpah beau à fin.viol.et viol, rouge tendre ............... » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col. » b.moy, à bon bleu t. qq un peu pâle .. » moy.viol, un peu faib.
- mel , sablé ................
- Guatemala. Flor . .. ... » bon et bon moy. corté et sobré » moyen et moyen ordinaire
- Bengale beau à fin violet ..
- » bon et bon moy.vio-
- let rouge........
- » moyen violet rouge
- et rouge.................... Java surfin violet et pourpre » beau et fin violet........ » bon à bon moyen ....
- 4 .. 4 50
- 3 25 3 75
- 3 .. 3 50
- 2 50 3 ..
- 5 50 6 "
- 3 50 4 ..
- 2 25 3
- 6 50 7 5®
- 6 .. 7 ••
- 5 50 6 25
- 9 50 10 ..
- 7 75 8 50
- 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- Baltimore fin effilé............. 7 50 à 8 50
- » gros effilé............. 6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles...........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne........................ M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie... . Cachou noir, Ire marque...
- » marques ord..
- Cochenille argentée .. .le k. » grise........le k.
- » zacatille naturelle
- le k
- 16 . à ...
- 8 ..
- 12 50
- 95 ..
- 70 ..
- 195 ..
- 185 .
- 170 .
- Cureuma
- noire Palmas lek Lanzarotte .. ..
- Bengale........
- Chinois.........
- » Madras
- Galles de Chine.........
- Prussiate jaune de potasse
- n
- 13
- 85
- 160
- 65 .
- 60 .
- 165
- 190
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50
- » bon moyen et bon co-
- loré assez tendre. 2 50 3 . .
- » moyen assez culoré
- un peu sec ...... 2 25 2 50
- » moyen ordinaire terne
- et serré..................... 1 75 2 ..
- Acide citrique.............. 375 ..
- Alun ......................... 15 ..
- » (acq.). ......... 17 ..
- Couperose emballée.......... 5 50
- Esseuce de térébenthine (d.
- fûts)......................... 80 ..
- Id (s fûts)................... 75 .
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. ................... 37 ..
- Id. 2e bl. (entrepôt) ........ 37 ..
- Galles vertes et noires..... 140 ..
- » noires Alep .....................
- » blancnes.................. 120 ..
- Gomme ara ique, en sorte . 130 .. » Ghésirée, en sorte........70 .. » Sénégal,s. bas du fleuve 135 .. » » Galar............ 125 ..
- » Aden, sorte cour, bonne 105 ..
- » Mogador, blonde ............
- » » blanche...............
- » Laque en f. qté orange. 225 ..
- » » mi-orange 170 ..
- » » cerise AC 170 ..
- » Sandaraque lavée.......... 135 ..
- » Damar (Batavia)........... 140 ..
- » » Singaporé........ 90 ..
- » » Penang.......... 110 ..
- Gomme adrag.nte Syrie.... 250 ..
- » » Anatolie. 250 .
- Quereitron................... M ..
- Garance, racine.............. 60 ..
- » poudre................. 65 ..
- Rocou Guadeloupe........... 95 ..
- » Cayenne..........................
- Safran d’Espagne, Valence pur.......................... 75 ..
- Sulfate de cuivre(-ntrepôt). 56 ..
- » (acq.). .. 60 ..
- Sumac en feuilles............ 22 .
- » poudre.......... .. 24 ..
- Styrax liquide...............140 ..
- Tamarin Madras............... 20 ..
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile . ... 180 . •
- » en pains, extra sec, sous pap................180 . »
- » bon marchand en pains 115
- » » en boules 115
- » raffiné an poudra mc 146 ••
- 17 ..
- 19 ..
- 6 50
- 170
- 130
- 140 .80 140
- 115
- 145
- 100
- 750
- 600
- & •
- p.190 - vue 197/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 191
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- Manille.......
- Guatemala flor
- le
- kilo
- muriati(ue ... nitrique......
- sulfurique
- 20 d.
- 36 d.
- 40 d.
- 66 d.
- 50 d.
- » tartrique...............
- Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre.... » » broyé............
- Borax raffiné.... . ... . Blanc de zinc de la Méditerr. poudre........... broyé............. .......
- Crème de tartre...........
- Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp.........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins...........
- Lessive caustique 33 Jegrés Nitrate de soude..........
- ” de potasse...............
- Sel de soude 80/85, cons et entr en bq.de 7 00 kil,, m.
- Sel de soude, 70/75, disp... 8 30/35, disp...
- boule caustique 110/115, en tamb. de 300...............
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaque tes coude douce 33 deg. en vrac pulfate de cuivre 98 p. 100en sacs, consommation.........
- - Entrepôt................ ulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil ...............
- , 9 50 à
- . 33 ..
- . 39 ..
- . 10 .
- . 7 50
- 260 ..
- 34 ..
- 68 .
- 76 ..
- 50 ..
- Mexique
- sobre ..
- Cortès . flor..... sobre.... ord.cortès
- M ..
- 10 ..
- 8 50
- 5 ..
- 9 ..
- 8 ..
- 5 ..
- 11
- 9
- 6
- 16
- 8
- 6
- o
- 10
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 3 10 » — e poudre 35 % 6 - 17 »
- Bleu de Prusse (en pâ e) la livre........ ............. » • 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- PLACE DE LYON
- 60
- 68
- 170
- 8
- 50
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Alizarine 20 0 0.....la livre »
- Aniline (hui e) pure.. — •
- — (sel) pure.... — «
- Anthracène 30' A par unité
- au comptant................. »
- Benzol 90 % ...... le gallon »
- Ac.de carbolique (crist.) 40' la livre »
- Magenta pure.......la livre » Aciae picrique..... — s
- » 8 1/2
- » 4 3/4
- » 4 1/2
- » 2
- 1 0 1/2
- 1 •
- 3 9
- 1 2
- 20
- 7
- 20
- 40
- 50
- 25
- 50
- * too P
- 9 S s
- 30
- 39
- 4
- 55
- U’
- 25
- 25
- 25
- 75
- 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- -On cote les 100 ki osî womme Sénégal b. fle. 135
- » 117
- . » Salabréda......... 70
- Acide tartrique...... 257
- reme de tartre Hl. du Midi 17b
- à
- 145
- 125
- 85
- 259
- p » bl. Bordedux vamphre raffiné............. erdet en pains extra sec en boules................... erebenthine en barils.. ..
- 167
- 6
- 20
- 168
- 65
- Bengale
- INDIGOS
- * (
- av a ord
- pourpre... beau violet bon violet, moy violet petit violet ord.( tcuiv.
- le
- kilo
- 11
- à
- 2 c w F E P 5 S
- 2.
- ” beau ......... j, » moyen....
- rPah kudd. beau Lviolet .......
- Upah kudd. bon t violet........ woabkuddemoy. KUran küd. peri
- "pah Pondich, k.on violet ... "rpah Pondich. k.oyen violet.. . Wpah Pondich et cuiv, ,,
- 11
- 10
- 9
- 8 M
- 6
- 5
- 5
- 13
- 13
- 12
- 50
- 50
- 8
- ©>
- 5
- 50
- 5 ..
- 10
- 9
- 6
- 6
- 50
- s 0
- c
- 8 .
- 7
- 5
- 6
- 6
- 6
- 50
- S
- Acétate de plomb.......... Aride acétique des arts 40%
- — chtorydrique...........
- — nitrique 36° ........
- — su: urique, 66° ... . • — ....................
- — citrique................
- Alun épuré .............. — ordinaire..............
- Ammoniaque incolore, 22°. Bichlorure d’étain, 55°.....
- — — 60°.....
- Bois Campêche-Lguna. ..
- — — Guadeloupe
- — Jaune Centre Amérique Cachou jaune. V apeurs ...
- — brun....................
- Chlorate de potasse.......
- — de soude................
- Chlorure de chaux! 00 à 110° Chromate rouge de potasse
- — — de soude..
- Crème de tartre ......... Cristaux de tartre.......
- — de soude .............. CurcumaBengale enracines
- — de Madras...............
- — Chine.................
- Essence de térébenthine .. Extrait de châtagnier 20°.. Galles de Chine et Japon.
- — vertes et noires . . Gomme Sénégal, en sortes.
- — arabique................
- — adragante rousse. Jus de citron Méthylène à 95° ........
- — régie 90.......
- Prussiate jaune de potasse
- — — de soude..
- Pyrolignite de fer........ Résiné.................... Rouille................... Sel de soude 80°..........
- — ammoniaque..
- Sel d’étain..............
- Soufre en canons..........
- — sublimé..................
- Sumac Sicile en feuilles... Sulfate d’alumine.........
- — de cuivre................
- — de fer........... .......
- 74
- 29
- à
- 32
- 8 272 390
- 20
- 15
- 37
- 98
- 108
- 15
- 13
- 18
- 51
- 88 110 125
- 23
- 86
- 64 195 190
- 8
- 67
- 63
- 62
- 95
- 18 167
- 170 230
- 340 24
- 100 105
- 195
- 50
- 75
- Cn
- 50
- 50
- 50
- 10
- 16
- 9
- 19
- 14
- 220
- 19
- 22
- 25
- 15
- 60
- 7
- 25
- 50
- 75
- 30
- 8
- 34
- 11
- 282
- 403
- 21
- 16
- 39
- 105
- 115
- 16
- 13
- 19
- 54
- 98
- 120
- 135
- 24
- 88
- 66 200 195
- 9
- 69
- 64 100
- 19 172 140 175 260 370
- 25 102 110 200
- 11
- 20
- 10
- 20
- 15
- 227
- 20
- 23
- 27
- 16
- 62
- 8
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- Arsenic (blanc).....la tonne Arséniate de soude 45% •
- Bi-arséniate de soude (As205)
- 65 OiO ........... .
- 18
- 15
- S
- 25
- CP
- D
- 50
- 50
- 50
- 25
- 50
- 50
- 50
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore.
- Barwood ...........
- Camwood............
- Bo s jaune.........
- Bois de pêcher, bois de Lima...........
- Bois de camphre de la Jamaïque........
- Bo s de camphre de St-Domingue........
- Bois de daupnre du Honduras...........
- Grains de Perse. . le Bos de Santal rouge. ' Bois de ...........
- la tonne 5 15 » — 3 15»
- — 15-20 . »
- - 8 10 »
- 8 10 »
- - 4/6 10 »
- - ./6 10 »
- — 8 » »
- quintal » 21 6 a tonne 5 10 »
- — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce..
- Extrait —
- Myrabolam 142 .. Bo s de pêcher ...
- Grains de Perse . Bois de campèche
- le quintal » 20 »
- — » 18-04 »
- — » 116
- — » 11 »
- — » 48 »
- Potasses
- Bichromate........la livre... » » 4
- Binoscalate i... — » » 5
- Carbo ate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique......... — 25 15 »
- Chlorate........ la livre,. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 14
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)................ — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur vo.e ferrée aux lieux de fabrication.
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-
-
-
- 192
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- de la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêts (Machine* d’)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’Invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or. argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. - Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chaaffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.'
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1830. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campèche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- 4M tilles pour graissage
- Lamelle (Henry), f. quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs V
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Li le Nord).
- Machines d’apprêt,
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à. apprêter
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre’, 6, rue d’Oran, Paris.
- Pompe*
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspira-teur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
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- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Observations à propos de l’eau oxygénée commerciale. — Avenir de l’industrie de l’indigo. — Mode d’emploi des noirs immédiats NB et NG.-----Notre service d’assurances. — Perfectionne-ments et procédés nouveaux — Notre commerce avec le Canada. — Informations. — Jurisprudence. — Biblio-gcaphie. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
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- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ou-prière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modification-s, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun Pour condenser en une publication unique, en “n volume clair et complet, ces textes si nom-reux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel-ement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il somprend tout ce qui concerne le Iravail, Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec-soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2 - Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique), selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IX®. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- 194 LE MONITEURDE LA TEINTURE
- OBSERVATIONS A PROPOS DE L'EAU OXYGÉNÉE COMMERCIALE par M. G. Arth (1)
- Je crois utile d’appeler l’attention de ceux qui em-ploient et achètent de l’eau oxygénée, sur quelques particularités relatives à l’analyse de ce produit.
- I. — On a affirmé, dans ces derniers temps, que quelques fabricants additionnent leur eau oxygénée d’une certaine quantité d’acide oxalique. Comme, dans la pratique, la richesse du produit est toujours déterminée volumétriquement à l’aide du permaganate de potassium en présence d’un excès d’acide sulfurique, cette addition aurait pour but de faire décolorer par le liquide une quantité de caméléon plus forte que celle qui correspond à H202 réel et d’augmenter ainsi le titre d’une manière fictive. Cette pratique est d’ailleurs assez inattendue a priori, car on sait que l’acide oxalique et le bioxyde d’hydrogène se détruisent réciproquement. J’insisterai un peu plus loin sur ce point.
- Le procédé d’analyse, que l’on recommande aux acheteurs pour décéler cette falsification, est le suivant : « à 100 ou 200 cèntemitres cubes de l’eau oxygénée, contenus dans un grand verre à pied, on ajoute à peu près le même volume d’eau distillée et de l’ammoniaque pure jusqu’à réaction nettement alcaline (en pratique, plusieurs centimètres cubes d’ammoniaque concentrée), puis un excès de solution neutre de chlorure de calcium. S’il existe de l’acide oxalique ou un oxalate alcalin dans l’eau oxygénée, on obtient après forte agitation du liquide, un précipité grenu, cristallin, d’oxalate de chaux, qui à la longue, adhère assez fortement aux parois du verre. Mais le précipité d’oxalate de chaux peut être mélangé à une quantité plus ou moins considérable de sulfate ou de phosphate de chaux et ne pas présenter cet aspect caractéristique Dans ce cas, on filtre le précipité, on le lave avec de l’eau distillée additionnée d’ammoniaque, jusqu’à ce que l’eau de lavage acidulée par de l’acide sulfurique ne décompose plus le permanganate de potasse. On traite alors le précipité par l’acide sulfurique très étendu et tiède, et, dans jle liquide limpide, on cherche qualitativement l’acide oxalique avec le caméléon qui est décoloré, ou bien on l’y dose à l’aide du même réactif, après avoir étendu le tout à un volume connu dont on prélève une quote part »
- (1) Moniteur Quesneville juillet 1901.
- J’ai eu l’occasion d’examiner un assez grand nombre d’eaux oxygénées commerciales et, en particulier, un échantillon dans lequel, à l’aide du procédé précédemment décrit, on avait indiqué la présence d’une assez forte proportion d’acide oxalique. Une étude plus approfondie de la question m’a fait voir que le procédé d’analyse est inexact et fait trouver de l’acide oxalique là où il n’y en a pas. Voici ce que l’on observe à ce sujet :
- a) Quand on lave le précipité obtenu par l’ammoniaque et le chlorure de calcium, on trouve que le liquide de lavage, acidulé par H3SO4 pur, n’est jamais complètement sans action sur le caméléon ; il en décolore toujours, très peu il est vrai, mais il en décolore, quelle que soit la durée du lavage. Le précipité doit donc se dissoudre ou se décomposer un peu au contact de l’eau ammoniacale, propriété qui n’appartient pas a l’oxalate de calcium. Du reste, si l’on achève le lavage avec de l’eau distillée, le filtrat est toujours légèrement alcalin, même quand le réactif de Nessler n’y donne plus aucune réaction.
- P) Si l’’on examine maintenant le liquide sulfurique très dilué dans lequel on a dissout le précipité, on remarque d’abord que ce liquide décolore le caméléon immédiatement à froid, ce que ne fait pas l’acide oxalique.
- La solution acide neutralisée par l’ammoniaque reste indéfiniment limpide ; si elle renfermait C204H2 4" CaSO4 dissous, il devrait se reformer C:04Ca, de l’oxalate de chaux (c’est d’ailleurs ce qui se produit si l’on ajoute après neutralisation une trace d’acide oxalique).
- Cette solution acide traitée par le permanganate de potassium, dégage de l’oxygène pur, sans acide carbonique, composé qui ne manquerait pas de se pro-duire en présence de l’acide oxalique.
- Enfin, cette liqueur sulfurique donne très nettement les réactions de Veau oxygénée (par l’acide chromique et l’éther, etc).
- J’ajouterai que le précipité calcique (soi-disant mélangé d’oxalate avec un peu de phosphate de chaux) d’abord brillant et transparent, s’effleurit et devient opaque dans l’air sec;|il présente, après dessiccation 9 100° ou dans le vide, une très forte alcalinité qui 110 peut pas s’expliquer avec un mélange d’oxalate et de phosphate de chaux.
- On est donc amené à conclure que ce précipite alcalin, légèrement soluble dans l’eau et capable de
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- reproduire 202 sous l’action de l’acide sulfurique dilué, n’est autre chose que du bioxyde de calcium hydraté, et non de l’oxalate de chaux comme on le supposait. L’erreur est excusable, car on pouvait ne pas s’attendre à voir ce bioxyde se précipiter dans ces conditions. Je me propose du reste de revenir ailleurs sur cette production du bioxyde de calcium que l’on obtient très facilement en partant d’eau oxygénée distillée et pure. Le précipité répond alors à la formule Ca02. 8H20 qui est déjà connue.
- J’ai, de plus, vérifié que l’eau oxygénée incriminée qui donnait 8.28 vol, par le titrage au caméléon, fournit 8,19 vol. quand on la décompose par le bioxyde de manganèse et l’acide sulfurique diluée ; le gaz dégagé est complètement exempt d'acide carbonique.
- II. — A l’occasion de cette étude, j’ai voulu me rendre compte de l’effet que pouvait produire l’addition d’une certaine quantité d'acide oxalique dans l’eau oxygénée commerciale ordinaire. Je me suis servi pour vela d’une eau très pure provenant de la maison Gi-gnoux, de Lyon. Au moment de l’expérience, cette eau titrait 10,70 vol. ; une portion a été additionnée d’acide oxalique cristallisé à raison de 20 grammes par litre, une autre portion, à raison de 10 grammes par litre. Ces eaux titraient en bloc :
- Eau à 20 grammes par litre Eau à 10 grammes par litre
- Le 13 mars.. 12,20 vol. 11,30 vol.
- Le 21 mars. 10,19 » 10,44 »
- Le 28 mars . . . 9,50 » 10,11 »
- Le 5 avril.. 9,15 » 9,92 »
- La décomposition est donc rapide, surtout au début, après huit jours, on est déjà au-dessous du titre réel primitif. L’eau à 20 grammes dégage d’ailleurs conti-nuellement de fines bulles de gaz, principalement pen dant les premiers jours ; elle ne serait pas transportable en récipients bouchés. L’emploi d’oxalates alcalins, en place d’acide libre, se remarquerait facilement en déterminant le poids du résidu fixe à 1000, et il est assez invraisemblable qu’il soit possible d’ajouter au liquide un composé peu coûteux, dans lequel l’acide oxalique serait suffisamment dissimulé pour résister à l’action du bioxyde d’hydrogène et pour ne manifes-ter sa présence que dans le titrage au caméléon ou bien après l’addition d’une forte dose d’ammoniaque caustique.
- III. — II me reste à faire une remarque au sujet de la manière dont certains industriels entendent l’éva
- luation du volume d’oxygène qu’une eau oxygénée peut dégager. Ils font le titrage à l’aide d’une solution , . • N
- de permanganate de potassium — renfermant par con-séquent 3,163 gr. de ce sel par litre. On opère sur 2 centimètres cubes d’eau oxygénée et le nombre de centimètres cubes de caméléon employés, divisé par 3 est pris pour titre du produit, c’est-à-dire doit indiquer le nombre de volumes d'oxygène qu’un volume du liquide peut fournir. Or, ce nombre ne correspond à rien dans la réalité. Théoriquement, il faut une liqueur contenant 5,659 gr. de caméléon per litre pour que, en opérant sur 1 centimètre cube de l’eau oxygénée, le volume de réactif employé indique directement le volume d’oxygène disponible (supposé mesuré à 0° et 760 millimètres). La différence entre les résultats fournis par les deux liqueurs n’est pas négligeable ; en effet, le rapport de ce volume d’oxygène arbitraire et inexact
- 1
- au volume réel est : -—— : une eau donnée pour 10
- 0,838 f
- volumes n’en fournit donc en réalité que 8,38 vol. la différence est de 19,3 % du volume réel.
- Il m’est impossible de trouver la raison de cette manière d’opérer. En industrie, il est de règle de supprimer les calculs chaque fois que cela est possible et non d’en introduire d’inutiles, chose qui serait nécessaire si l'on voulait se servir correctement de la liqueur N
- = ; il n’est d'ailleurs pas plus difficile de préparer une DU
- liqueur titrée à 5,659 gr. par litre qu’à 3,163 gr. On ne peut donc que souhaiter de voir disparaître cette pratique peu rationnelle, source de difficultés et de contestations. Les industriels qui achètent de l’eau oxygénée arriveraient facilement à ce résultat en exigeant sur les factures de leurs vendeurs l’indication du titre réel du produit qu’on leur envoie.
- AVENIR DE L’INDUSTRIEDE L’INDIGO
- Description de la fabrication de l’indigo tiré DE LA NAPHTALINE
- Mémoire présenté par M. Herbert LEVINSTEIN à la section de West RICHING de la Society of dyers and colourists.
- Il y a trente ans le monde entier fut surpris à la nouvelle que des chimistes allemands avaient réussi à
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- tirer l’alizarine du goudron de charbon à meilleur marché qu’on pouvait l’extraire de la garance. Il n’y a pas à se dissimuler que notre industrie, sous beaucoup de rapports a souffert de cette découverte de l'a-lizarine synthétique.
- L’alizarine tirée du goudron ne tarda pas à prendre la place de l’alizarine ordinaire, et la culture de la garance décrût rapidement.
- La perte directe qui en résulta pour notre commerce, en coupant court à une fabrication si importante, a été considérable, on peut s’en rendre compte d’autant plus facilement qu’une majeure partie de la garance poussait dans nos colonies, et que la plus grande partie de la fabrication, du transport et du commerce de la garance était entre les mains de l’Angleterre.
- La perte indirecte qui en a été la conséquence, a été encore plus grande, et sous beaucoup de rapports, très extraordinaire par sa nature même.
- Les fabriques d’Allemagne qui entreprirent la manufacture de l’alizarine artificielle forment actuellement une puissante corporation. La production de cette matière devint pour elles un monopole, grâce à des causes diverses dans lesquelles nous nous abstiendrons d’entrer pour le moment.
- Dès le début elles formèrent un syndicat qui extorqua à la consommation des prix exorbitants, et, à un moment même, menaça de couper l’exportation de l'aliza-rine dans ce pays. Ce syndicat fut rompu par les fabricants anglais, mais il a été pourtant assez puissant pour combattre l’opposition qui lui était faite et à ressaisir entre ses mains le contrôle de ce commerce, depuis un an ou deux. Il en est résulté que l’année dernière le prix de l’alizarine a été surélevé de 27 pour cent. Par la destruction de la culture de la garance, les consommateurs d’alizarine sont tombés entre les mains d’une association, il en résulte que pour ces couleurs si importantes ils faut qu’ils payent des prix très élevés, lesquels, d’un jour à l’autre, peuvent encore être augmentés.
- C’est un des points que nous pouvons indiquer comme perte indirecte pour nous de la découverte de l’alizarine artificielle.’
- Je ne toucherai pas, pour l’instant à d’autres points plus importants.
- Aujourd’hui, nous nous trouvons en face d’une crise dans l’industrie de l’indigo en tout point semblable à
- celle que cette découverte a produite snr la fabrication de l’alizarine.
- La substitution complète de la plante de l’indigo par les mêmes moyens aurait les effets analogues , il faut bien vous rappeler ceci, c’est que la substitution complète seule, donne pleine et entière satisfaction à la voracité des maisons allemandes.
- Dans une récente conférence, le directeur de la fabrique de Bade, a déclaré ouvertement que leur but était de saisir le contrôle entier du commerce de l’indigo. L’exécution complète de ce programme a été entreprise sérieusement et avec vigueur ; cette Société a mis un million de livres sterling dans la construc-tion des fabriques, et l’installation de machines destinées uniquement à la production de l’indigo. Les fabriques de couleurs de Hoechst et Mess Geigy de Bâle, ont également consacré des sommes importantes dans le même but.
- La perte directe pour le pays, qui résulterait de l’extinction des plantations d’indigo serait incomparablement plus grande que celle de la garance. La valeur de la production de l’indigo peut être évaluée à 3.000.C00 de livres sterling, dont, de beaucoup, la plus grande partie est fournie par les Indes anglaises. La culture de la plante et la fabrication de l’indigo constituent pour l’Inde une importante industrie.
- Les événements nous montrent que si le contrôle du marché de l’indigo devait tomber également dans les mêmes mains qui détiennent actuellement celui de l’alizarine entre leurs griffes, les teinturiers et les imprimeurs se trouveraient complètement à leur merci.
- C’est donc dans cette conviction que je me hasarde aujourd'hui à vous présenter un rapport sur la fabrication de l’indigo par la naphthaline, dans l’espérance que cela vous aidera à enlever une des pierres qui se trouvent sur le chemin du planteur d’indigo dont les intérêts sont si bien liés aux vôtres.
- Une des principales difficultés en face desquelles se trouvent les planteurs, est leur ignorance du prix de revient de l’indigo artificiel. M. Christopher Rawson qui a écrit des œuvres splendides en faveur des planteurs du Behar, constate ce fait avec regret. Actuelle' ment, le prix ‘de revient de] l’indigo artificiel, à part les frais généraux que comporte une fabrique, dépend : lo du prix de la matière première ; 2 de la quantité de matière colorante que l’on peut en tirer. Il est facile de se rendre compte du premier d’une façon assez certaine en consultant les cotes des bulletins des mar-
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- chés pour les substances employées. Quant au deuxième point, j’espère vous fournir ce soir quelques détails sur cette fabrication qui permettront à un chimiste expert de répéter les mêmes opérations dans son laboratoire et de bien déterminer les quantités obtenues. Ainsi un indice, quoique partiel, sera obtenu du prix actuel qu’il en coûte pour obtenir de l’indigo artificiel.
- On n’arrive à ce but que par une description minutieuse de certains détails, lesquels; en apparence insignifiants, sont réellement essentiels à la réussite parfaite de la marche du procédé. En fait, ce sont ces détails qui sont indispensables afin de nous donner une connaissance complète de la fabrication de l’indigo synthétique, car les grandes lignes en sont déjà connues de ceux qui y sont intéressés.
- La première étape du procédé est :
- 1° La conversion de la naphtaline en acide pathalique
- On l’obtient en faisant dissoudre la naphtaline dans de l’acide sulfurique fumant puis en distillant la solution avec du sulfate de mercure.
- La solation de naphtaline contient une partie de naphtaline dans 13 à 14 parties d'acide sulfurique fu-mant (5 à 6 % d’anhydride) elle est contenue dans un réservoir élevé, d’où elle peut être rapidement trans-férée dans un petit bassinet qui remplit le rôle de pipette de mesure et d’une capacité de 22 litres, de là la Solution est conduite dans la cuve de distillation, la-Quelle est absolument plate et en fonte.
- (a) Enduit de sulfate de mercure. — Avant de com-mencer la distillation de la solution de naphtaline, la cuve de distillation est enduite d’une couche de préparation mercurielle en la chargeant avec 120 parties d’acide sulfurique (86.6 pour cent), 4 parties de mer-cure, et, environ au bout de 1 heure et demie en distil. lant l’excès d’acides sulfurique et sulfureux.
- (b) Distillation. — Lorsque l’opération est finie, ce qui est facile à reconnaître, la cuve est prête pour la distillation ; on laisse légèrement s’abaisser la tempé-rature, puis on introduit dans la cuve la solution de-vant être distillée. On règle le chauffage de façon à ce que la totalité en soit distillée en 15 à 17 minutes ; on y Introduit une autre portion égale et on continue ainsi J"squ‘à ce que la cuve ne fonctionne plus à cause de "accumulation d’un dépôt de carbone qui s’y forme à L’intérieur.
- (c) Traitement du produit de la distillation. —La distillation se résout en deux parties : 1° La partie
- gazeuse qui consiste d’acide sulfureux, lequel en passant par l’appareil condensateur est porté sur les ab-sorbeurs, et est subséquemment recouvré sous forme d’anhydride sulfurique par le procédé si connu de contact ; 2 le restant de la distillation consiste en acide sulfurique et en anhydride de l’acide phtalique ; on les sépare l’un de l’autre au moyen d’un hydro-extracteur. On retire l’acide sulfurique et l’anhydride phtalique est bien lavé et mis à sécher dans des fours. Ensuite on le redistille à nouveau dans un cylindre en fer ayant un tuyau d’échappement en haut qui sert de récepteur par où le produit fondu distillé est versé sur des plaques en étain, ou refroidi avec de l’eau il se solidifie.
- On obtient ainsi de l’anhydride phtalique d’une pureté parfaite. .
- (A suivre.)
- MODE D’EMPLOI
- DES NOIRS IMMÉDIATS NB ET NG
- Dissolution. — On dissout les Noirs Immédiats NB et NG en versant de, l’eau bouillante sur le colorant additionné de la quantité de sulfure de sodium nécessaire pour la teinture. Cette solution est ajoutée [ensuite au bain de teinture. On ne peut pas se servir de récipients en cuivre.
- Teinture du coton en flottes
- Teinture. — On peut teindre indifféremment sur des tuyaux de fer coudés ou sur des bâtons droits en bois. On emploie des récipients en bois ou en fer ; le cuivre est à éviter tant pour les récipients que pour les serpentins de chauffage.
- On garnit le bain de teinture comme suit :
- Pour 50 kilos de coton en flottes :
- Environ 1000 litres d’eau
- 5 kilos de carbonate de soude cale.
- 7,5 » de sulfure de sodium
- 9 à 12 » de Noir Immédiat NB ou NG 35 » de sel marin.
- En continuant à teindre sur le même bain on rajoute pour chaque nouvelle mise :
- • 10 à 13 % de Noir Immédiat NB ou NG
- 7 à 8 % de sulfure de sodium
- du poids du coton.
- ainsi que
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- 5 gr. de carbonate de soude calc.
- 30 » de sel marin par litre d’eau rajouté pour ramener le bain à son niveau primitif.
- On fait bouillir le bain avec toutes les additions, puis on arrête la vapeur et on entre le coton, bien débouilli au préalable On lisse à deux bâtons 4 fois de suite d’abord, puis toutes les 10 minutes environ.
- Pour terminer on exprime énergiquement le coton bâton par bâton, après avoir donné encore deux tours sur place, entre deux rouleaux disposés au bout de la barque, puis on rince immédiatement à fond dans des barques de rinçage placées à côté de la barque de teinture. A la dernière eau de rinçage on ajoute 2 à 3 gr. d’acétate de soude par litre.
- Avivage. — Si l'on donne un avivage. on peut supprimer le rinçage préalable avec acétate de soude
- La méthode la plus usitée consiste à traiter le coton pendant 20 minutes environ dans un bain bouillant contenant :
- 1 à 3 % de fécule ou d’amidon de blé
- 1 à 3 % de saindoux ou de beurre de coco
- 1 gr. de carbonate de soude calc. par litre que l’on aura fait cuire ensemble et à sécher ensuite, sans rincer.
- Si l’on tient à donner au coton un toucher particulièrement doux, on ajoute encore au bain ci-dessus 1/2 0/0 d’huile soluble, ou on avive pendant 20 minutes environ dans un bain chauffé à 60-70° C. et contenant :
- 1 gr. de carbonate de soude
- 2 à 3 » de savon
- 1/2 » d’huile par litre.
- Puis on sèche sans rincer.
- Si, pour donner du craquant, on veut passer le coton sur un bain acide, on commence par savonner de la façon habituelle, puis on passe sur un bain'contenant:
- 10 gr. d’acide acétique 40 0/0
- et 5 » d’acétate de soude par litre.
- Traitement avec des sels de chrome
- On peut se dispenser pour les Noirs Immédiats NB et NG du traitement en sels métalliques après teinture, tel qu’il est prescrit pour les marques V, G et FF extra. Néanmoins on les soumet souvent à ce traitement, parce qu’il augmente d’une façon peu sensible, il est vrai, la beauté de la nuance.
- On emploie :
- Pour un noir bleuté :
- 3 0/0 de bichromate de potasse
- 3 0/0 d’acide acétique
- Pour un noir noir :
- 11/2 0/0 de bichromate de potasse
- 1 1/2 0/0 d’alun de chrome
- 3 0/0 d’acide acétique
- On traite le coton pendant 1/4 d’heure àenviron90°C., puis on rince à l’eau fraîche. Ace dernier bain de rinçage on ajoute 2 à 3 gr. d’acétate de soude par litre ; ensuite on sèche de nouveau sans rincer.
- Teinture du coton en bourre
- On emploie des barques en bois ou en fer. — Le cuivre esta éviter autant pour les récipients que pour les serpentins.
- On garnit le bain de teinture comme suit : Pour 50 kilos de coton en bourre :
- Environ 800 litres de bain.
- 4 kilos de carbonate de soude calc.
- I kilo d'huile pour rouge turc (sulforicinate).
- 6 kilos de sulfure de sodium.
- 9 à 12 kilos de Noir Immédiat NB ou NG 30 kilos de sel marin.
- En continuant à teindre sur le même bain on rajoute pour chaque nouvelle mise :
- 10 à 13 % de Noir Immédiat NB ou NG
- 7 % de sulfure de sodium du poids du coton sec, ainsi que :
- 5 grammes de carbonate de soude.
- 30 » de sel marin par litre d’eau rajouté pour ramener le bain à son ni' veau primitif.
- On entre le coton sec dans le bain bouillant, on crochète pendant 10 minutes environ et on laisse encore bouillir pendant 3/4 d’heure.
- Ensuite on sort le coton, on le laisse égoutter au-dessus du bain, on rince à fond sur la machine à laver, puis on adoucit de la façon habituelle.
- Pour le coton en bourre on supprime généralement le traitement avec des sels de chrome, mais si, dans certains cas, on veut traiter, on procède de la même façon que pour le coton en flottes. Après le traitement on rince à fond et on adoucit.
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- MACHINE POUR MERCERISER LE FIL EN ÉCHEVEAUX Par M. Paul Hahn, fabricants
- Dans toutes les machines à merceriser des éche-veaux construites jusqu’à ce jour, l’écheveau est tendu au moyen d’un volant à main ou d’un autre appareil similaire. Ces dispositifs présentent le grave inconvénient que l’opération de la tension du fil dépend principalement de l’habileté de l’ouvrier et il arrive très souvent que les fils se cassent par une tension trop forte ou bien se ratatissent au détriment du brillant par une tension trop lâche.
- Ces inconvénients sont évités par la présente invention qui consiste en ce queles fils sont soumis pendant l’opération à l’action d’un ressort de façon à pouvoir mieux juger du degré de traction qui, dans ce cas, dépend peu de l’habileté de l’ouvrier.
- Cette disposition permet de tendre convenablement les fils’ sans les tendre trop fort ou trop vite. S’il y a dans les écheveaux des séries de fils plus courtes que les autres, elles ne seront pas cassées parce que la disposition, étant élastique, peut céder jusqu’à une certaine limite.
- APPAREIL A DÉCATIR ET A REPASSER les tissus et les tissus tubulaires à maille par M. Fritz WEVER
- Avec ce nouvel appareil, on soumet les tubes de tricot, à l’état humide, à un traitement tant intérieur qu’extérieur qui, du même coup et d’une manière complètement uniforme sur tous les côtés, les décatisse et les repasse à l’extérieur sans avoir, pour cela, recours à la vapeur libre et amenée spécialement, mais seulement en utilisant celle produite par l’humidité du tissu.
- Les corps chauffés de cet appareil, réglables selon les différentes largeurs des tubes, se composent de deux systèmes ou groupes de tuyaux mobiles l’un vers l’autre et dont des clapets rotatifs supportés par un
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- arbre passant dans l’intérieur du cylindre amenant l’air chaud, donnent à cet air chaud comprimé la direction voulue pour presser l’étoffe contre les corps chauffés.
- PROCÉDÉ DE PRÉPARATION DE CYLINDRES D'IMPRESSION Par M. Ernst ROLFFS, junior.
- Il s’agit ici d’un procédé pour'l’obtention par voie photographique de gravures propres à l’impression sur des cylindres d’impression servant à imprimer les tissus.
- Ce procédé consiste à faire d'abord un négatif ou un dispositif sur pellicule avec application d’un réticule, de telle manière que l’image apparaisse sur la pellicule en points noirs ou clairs dans un réseau continu clair ou foncé ; — à poser cette image pelliculaire sur le cylindre muni au préalable d’un revêtement impressionnable par la lumière, par exemple en gélatine bichromatée ; — à fixer l’épreuve et à graver le cylin-dre en creux chimiquement de la manière connue après avoir enlevé la pellicule et avoir mis à nu les parties non impressionnées.
- Le réticule peut être rayé ou formé de lignes ; dans ce cas, il suffit de le placer de manière que ses lignes ne soient pas exactement parallèles à l’arête de la râcle, mais croisent la direction de cette arête.
- POT D’ÉTIRAGE pour le blanchiment et la teinture par M. Heinrich HONEGGER
- Ce pot d’étirage est caractérisé en ce que, en vue du traitement de blanchiment ou de teinture des rubans étirés de premier passage y insérés, le liquide entrant sous pression, de la vapeur ou de l’air comprimé puissent facilement pénétrer de bas en haut et vice versa et s’échapper de même, et que l’on n’ait qu'à enlever le couvercle de fermeture pour rendre à la machine, en vue de la continuation du travail, le pot contenant les rubans étirés, blanchis et teints. Pour lui donner une forme plus compacte et plus maniable, ce pot est en deux pièces, dont l’une, supérieure, constitue le prolongement à enlever de la partie inférieure qui est le pot proprement dit et est utilisée comme dispositif de guidage lorsqu’on place les rubans
- sur le banc d’étirage et quand ils sont comprimés par le couvercle, lequel est perforé.
- APPAREIL POUR MERCERISER imbiber, laver et teindre les fils en écheveaux, des tissus, etc. par M. Paul Hahn, fabricant.
- L’objet de la présente invention est un appareil destiné à imbiber avec de la lessive, de la matière colorante, de l’eau, etc., des dissus mécaniquement traités suivant les buts à atteindre.
- Cet appareil consiste en un réservoir disposé au-dessous de la matière à traiter, lequel réservoir peut être déplacé automatiquement pour pouvoir changer le tissu ou autre corps qu’on a à traiter, ou bien pour pouvoir effectuer d’autres manœuvres avec ce dernier lorsqu’on a à interrompre l’opération de l’imbibitior. Il s’agit en définitive de cuves qui, étant remplies de divers liquides nécessités pour le traitement du fil, des écheveaux, des tissus, etc., se déplacent automatiquement en temps voulu dans la position favorable, sans que la matière à traiter doive changer de place
- PROCÉDÉ POUR LE TRAITEWENT ÉLECTRO-GALVANIQUE des tissus dans le but de les rendre imperméables
- Par la Société J. et P. De Mestral
- Dans l’application de la présente invention, qui a pour but le traitement des tissus au moyen de l’électricité afin de les rendre imperméables, on sature ces tissus dans un bain de sels métalliques solubles, puis on les soumet à l’action d’un courant électrique qui fait déposer un oxyde du métal dans les interstices du tissu.
- Le couple électrique dans ce bain consiste en pla-ques de toute matière convenable, de préférence en zinc et oxyde de manganèse, la plaque servant d’anode étant de cette dernière matière. Dans le bain, le tissu est conduit à travers l’appareil dans lequel l’imper-méabilité est obtenue et qui peut être construit de toute matière convenable.
- (Reproducton interdite)
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- LES EAUX RÉSIDUAIRES DES USINES
- Excès de pouvoir du Préfet
- Voici une jurisprudence qui intéresse fortement la plupart de nos lecteurs.
- Le Conseil d’Etat a rendu un arrêt qui dispose que lorsqu’un arrêté préfectoral prescrit, pour assurer l'innocuité complète des eaux résiduaires d’une usine, un ensemble de mesures qui équivalent en fait à la suppression de cette usine, cet arrêté doit être annulé.
- En voici le texte :
- «... Considérant que l’article 2 de l’ordonnance du 28 avril 1837 qui a autorisé l’établissement de la fabrique de colle forte, aujourd’hui exploitée par la requérante, impose à l’usinier l’obligation de se con-former à toutes les mesures de précautions et disposi-tions que l’Administration pourra en tout temps prescrire dans l’intérêt de la sûreté et de la salubrité Publiques ;
- « Considérant qu’il résulte de l’instruction et notam-ment du rapport des ingénieurs que l’ensemble des mesures présentées par le préfet, et notamment à la desinfection des eaux résiduaires par un procédé chi-mique suffisant pour en assurer l’innocuité complète, équivaudrait en fait à la suppression de l’usine de la requérante ; qu’il y a lieu dès lors, d’annuler l'arrêté attaqué et de déterminer les conditions auxquelles le fonctionnement de l’établissement de la requérante devra être assujetti ;
- «Article premier. — L’arrêté du préfet... est annulé.
- « Art. 2. — L’exploitation de l’établissement de la dameM... pourra être reprise aux conditions sui-vantes :
- « § 1er. — Les eaux résiduaires de l’usine, après avoir été décantées dans des cuves étanches, seront, au moyen d’un égout souterrain, déversées en un Point situé en aval du sous-bief du moulin de B... dans le fit principal de l’Yonne.
- " § 2. — Le puits, les cuves et les conduites d'écou-ement seront préalablement curés et désinfectés.
- a " § 3- — Toute accumulation des matières sur le sol de 1 usine et de ses dépendanses de nature à produire
- 8 Infiltrations malsaines est interdite.
- “ § 4. — A l’avenir, les matières à extraire des ctves de décantation qui ne seraient pas utilisées
- comme engrais seront chaque mois transportées en vases clos dans un lieu soumis à l’agrément de l’Administration.
- « Art. 3. — La dame M... n’est autorisée à faire fonctionner son établissement qu’après constatation préalable de l’accomplissement de toutes les conditions énumérées dans les trois premiers paragraphes de l’article précédent.
- NOTRE COMMERCE AVEC LE CANADA
- Importante décision. — L’accord paît entre le gouvernement du Canada et la France au sujet d’une LIGNE RÉGULIÈRE DE VAPEURS ENTRE LES DEUX PAYS. — Résultats importants dont peuvent bénéficier les DEUX PAYS.
- Une bonne nouvelle nous arrive du Canada, et quoique, très succinctement, quelques quotidiens en aient déjà fait mention, nous nous étonnons qu’ils n’aient pas cru devoir plus particulièrement attirer l’attention du commerce français sur une question qui le touche de si près.
- L’accord est absolument fait pour la réorganisation sur de nouvelles bases de la ligne franco-canadienne de navigation à vapeur; les dernières dispositions de l’entente officielle sont en train de se conclure définitivement.
- Le capital mis à la disposition de ce service est de io.ooo.ooo de francs, dont cinq millions souscrits en France et cinq millions au Canada. Le capital canadien est fourni par les hommes les plus considérables du commerce et de l’industrie.
- Il y aura deux compagnies distinctes, agissant en compte commun, l’une française et l’autre canadienne. Cette disposition a été prise pour obvier aux objections des autorités qui ne se soucient pas de subventionner des lignes sur lesquelles elles n'au-raient pas juridiction. La subvention du Canada sera payée à la compagnie canadienne et le gouvernement français paiera à la compagnie française une somme équivalente, sous une forme qui est encore à déterminer.
- Le service devra se faire entre Montréal ou Québec en été, St-Jean ou Halifax en hiver, comme ports canadiens, et Le Havre ou Boulogne comme ports
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- français, avec faculté de fréquenter les ports de l’Atlantique et de la Méditerranée, Mais il est stipulé que le dernier port de départ et le premier port d’arrivée seront un port français et un port canadien.
- La subvention du Canada est de 50.000 dollars par année pour 18 voyages, en augmentant proportionnellement au nombre de voyages et au tonnage jusqu’à concurrence d’un maximum de 100.000 dollars ou cinq cent mille francs. Il est entendu que le gouvernement français doit fournir une subvention ou une prime d’égale importance.
- M. Poindron, l’énergique et infatigable directeur de la ligne, est en ce moment en France où il met la dernière main à l’organisation de cette ligne.
- Malgré toutes les sympathies que nous avons trouvées au Canada, et par conséquent tous les avantages que l’industrie française et le commerce pouvaient y trouver, il est fâcheux d’avoir à constater qu’ils n’ont pas su en profiter.
- C’est donc le gouvernement du Canada qui prend une initiative qui aurait dû venir de nous.
- Il est clair que si le gouvernement canadien s’engage dans une telle entreprise, par une subvention aussi importante, c’est qu’il espère que le pays en bénéficiera largement. Le Canada a beaucoup de choses à nous envoyer, que nous recevons actuellement en deuxième main, l’avantage est donc réciproque. Le Canada tient à s’ouvrir un important marché pour sa pulpe de bois que nous avons nous-mêmes intérêt à recevoir dans les meilleures conditions que possible ; mais, ainsi que nous avons déjà eu occasion de le faire remarquer, pour cela, il nous faut un fret avantageux, et pour qu’il le devienne, il faut avoir un fret de retour suffisant pour en diminuer les charges ; il faut donc chercher à nous ouvrir toutes grandes les portes des marchés du Canada et vendre à celui-ci autant que nous pourrons lui acheter.
- Si la Compagnie de transport n’a pas des marchandises suffisantes en retour elle ne pourra pas tenir malgré sa subvention ou elle ne le fera qu'en augmentant le prix du fret sur les marchandises qu’elle nous apportera et cela, au détriment aussi bien des vendeurs que des acheteurs.
- Que vont faire maintenant nos exportateurs, fabricants, négociants, etc., pour en profiter? Nous ne pouvons malheureusement que poser la question, espérant qu’il se trouvera des hommes de commerce assez intelligents pour la résoudre.
- Il est grand temps que nous répondions aux sympathiques avances que nous avons si fréquemment reçues des petits-fils et arrières petits-fils des anciens colons français.
- INFORMATIONS
- Le ministre du commerce vient d’adresser aux préfets une circulaire faisant connaître la liste des pro fessions passibles de la taxe additionnelle établie par l’article 25 de la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail.
- Cette liste a été établie de concert entre les ministres du commerce et des finances en utilisant les déli-bérations du comité consultatif des accidents du tra vail. Elle est publiée au Journal officiel du 13 juin, ou les intéressés pourront la consulter.
- En la communiquant aux préfets, et par leur inter médiaire aux maires, le ministre du commerce dit dans sa circulaire :
- « En attendant les interprétations législatives dont se trouve saisi le Parlement, et sans préjuger la juris-prudence que, pour quelques assujettissements suS: ceptibles de prêter encore à controverse, pourront d1C1 là introduire les décisions de la Cour de cassation) quant à l’assujettissement au fond et quant à l'imposk tion corrélative à la taxe additionnelle, les décision8 du Conseil d’Etat, il semble que le tableau élabore: avec l’aide du comité consultatif et du département d. commerce, par le ministre des finanées, peut désor mais guider utilement et les exploitants patentés dés1' reux d’être éclairés sur leur situation légale au reg^r des responsabilités des accidents du travail et les a, ministrations chargées de contrôler l'exécution de loi. »
- JURISPRUDENCE
- Un de nos abonnés nous écrit :
- A une époque où nous traversons une crise de gre; ves, je serais heureux de savoir quand il y a lieu a l’application de l’art, 414 du code pénal pour réprimer
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- l’atteinte à la liberté du travail compliquée de mise à l’index et de cessation concertée du travail.
- R. — Le délit prévu et réprimé par l’art. 414 du code pénal exige la réunion de 3 conditions, savoir : 1° l’existence de menaces, 2o une relation de cause à effet entre ces menaces et une cessation concertée de travail ou tout au moins une tentative en vue d’amener ou de maintenir un chômage concerté ; 3° l’intention de forcer la hausse du salaire ou de porter atteinte au libre exercice de l’industrie ou du travail.
- La première condition se rencontre dans le fait d’écrire à un certain nombre de patrons une lettre pouvant leur inspirer la crainte justifiée d’une mise en grève de leurs ouvriers et les déterminant par là à renoncer à entreprendre un ouvrage licite ; c’est qu’en effet, si la mise en interdit d’une usine ne tombe pas sous l’application de la loi pénale, elle n’en est pas moins un délit civil, la menace de recourir à cette manœuvre illicite est à elle seule suffisante pour constituer la menace dans le sens de l’article 414 du code pénal.
- La seconde condition existe lorsque ces menaces ont eu pour résultat, soit de priver un établissement de son droit primordial de traiter librement avec la main-d’œuvre disposée à accepter ses offres et de le placer vis-à-vis de la coalition ouvrière dans une situation d’infériorité évidente qui a eu pour consé-quence de prolonger une grève existant à cette époque soit de provoquer chez les usiniers destinataires de la lettre de menace, une cessation concertée de travail Iui n’est évitée que par la prudence des chefs d'indus-trie qui préfèrent céder devant la menace plutôt que de persister dans leurs droits.
- Quant au 3e élément du délit, il résulte de l'inten-bon de vicier par ce moyen, le libre jeu de la loi de l offre et de la demande, car si elle est permise, c’est a la condition qu’elle ne s’aggrave d’aucune cir-constance de nature à la vicier ou à rompre l’égalité des parties dans les pourparlers qui précèdent le contrat de travail.
- Une des dernières applications de ces principes a été aite par le tribunal correctionnel de Vienne dans un J"gement du 7 juin dernier.
- BIBLIOGRAPHIE
- VIENT DE PARAITRE :
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ORGANIQUES
- Par le Dr R. Nietzki, professeur à l’Université de Bâle Traduite sur la troisième édition allemande et mise au courant des derniers progrès d’après la quatrième édition allemande, par Charles Vaucher, Camille Favre et Alfred Guyot, aveé préface de C. Friedel et Nœlting.
- 1 vol. in-8- carré de 430 pages, cartonné à l’anglaise : 10 francs.
- Pour présenter ce livre, nous ne saurions mieux faire que de donner un extrait de la préface écrite par M. E. Nœlting, directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse, et celle écrite par Ch. Friedel quelques jours à peine avant sa mort.
- PRÉFACES
- « Le Traité des matières colorantes- organiques de M. Nietzki jouit dans le pays de langue allemande d’une réputation grande et bien méritée. C’est le vademecum indispensable de tous ceux qui veulent s’occuper de l’étude des matières colorantes et de leur applications .. MM. Ch. Vaucher, Camille Favre et Guyot viennent d’en achever la traduction française sur l’édition 1897, en tenant compte des progrès réalisés depuis cette époque. Nous sommes convaincu qu’ils rendent par là un réel service au public français et nous espérons que leur tentative sera bien accueillie...
- « Le livre de Nietzki a le double mérite d'être à la fois très concis et très complet. Ceux qui s’en sont bien assimilé la teneur sont tout à fait à la hauteur de cette partie de la science et peuvent entreprendre avec succès l’étude du traité plus détaillé de Lefèvre (2 gros volumes d’ensemble, pages 1645), et des mémoires originaux et des brevets. La lecture de ce livre ne sera pas utile seulement à ceux qui veulent faire plus tard des matières colorantes l’objet spécial de leurs études, mais aussi à ceux, beaucoup plus nombreux, qui ont à s’occuper de leur application. Le teinturier et le coloriste, le fabricant de laques, de papiers peints, tous ceux enfin qui teignent les matières premières diverses, cuirs, peaux, plumes, cires, corps gras, etc., tiennent maintenant, s’ils sont intelligents et instruits, à ne plus opérer avec des produits dont la nature chimique leur échappe, mais aiment à se rendre compte de la constitution des corps avec lesquels ils opèrent. Il est évident que la connaissance des propriétés chimiques des matières qu’on met en travail, facilite de beancoup leur application et permet d’éviter bien des tâtonnements inutiles.
- « Enfin, les professeurs de chimie organique, qui, dans leurs cours, veulent donner un aperçu général des matières colorantes, se serviront avec profit de ce livre qui en expose la théorie avec beaucoup de clarté. La division des matières colorantes en familles naturelles telle qu’elle est employée maintenant partout, a été inaugurée par M. Nietzki en 1886. La meilleure preuve de son excellence, c’est qu’elle a été adoptée universellement aussi bien dans les traités que dans dans les cours. A l’Ecole de Chimie de Mulhouse, le livre de Nietzki est d’un usage courant et en voyant les services qu'il a rendus et rend toujours à mes élèves, aussi bien pour l’étude que comme guide pour les travaux de laboratoire, je saisis avec plaisir l’occasion qui se présente pour moi ici, d’en dire tout le bien que j’en pense et de le recommander au bon accueil du public français. »
- E. Nœlting,
- Directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse
- « Dans sa trop grande modestie, M. Nœlting, l’un des savants les plus compétents dans les questions qui peuvent
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- être soulevées par l’étude des matières colorantes, a cru que quelques mots de ma part pouvaient ajouter quelque chose à la valeur de la recommandation qu’il fait du livre de M. Nietzki et de sa traduction française. Si peu nécessaire que ce soit, je joins bien volontiers l’expression de mon opinion à la sienne. M. Nietzki a rendu par la composition de son livre un grand service à tous ceux qui ont à s’occuper de matières colorantes, ou qui désirent se mettre au courant de cette branche importante de la science chimique, et MM. Vaucher, Favre et Guyot par leur traduction un non moins grand à tous ceux auxquels les éditions allemandes ne sont pas facilement accessibles. Comme l’Ecole de Chimie de Mulhouse, l’en geignement pratique de chimie appliquée, organisé depuis deux ans à la faculté des sciénces, et allant atteindre l’année prochaine son plein développement par l’étude des questions industrielles, y trouvera un aide précieux.
- « Je n’ai donc aucun doute sur l’excellent accueil que le public chimique fera à cette édition nouvelle et complétée de l’ouvrage de M. Nietzki. »
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Paris. — Formation de la Société en nom collectif Chantereau sœurs, teinturerie, 22, av. de Wagram. — Durée : 14 ans et 4 mois. — Cap. : 17.500 fr. — Acte du 20 juin.
- Lyon. — Formation de la Société en nom collectif S. Gerber, F. Mouret et Larger, impression sur étoffes, rue Colin, à Villeurbanne. — Durée : 10 ans. — Câp. : 32.000 fr. — Acte du 30 mai.
- Roubaix. — Formation de la Société en nom col-lectif E Vandamme et L. Lanselle, lavage, blanchiment, carbonisage et teinture de laines, 212, boul. de Strasbourg. — Durée : 2 ans et 9 mois. — Acte du 6 juin.
- Suresnes. — Formation de la Société en commandite Ch. Bazin Meunier et Cie, teinture des tissus, 3, rue du Bac. — Durée : 20 ans. — Cap. : 450.000. fr. — Acte du 4 juin.
- Dissolutions de Sociétés
- Suresnes. — Dissolution à partir du 30 juin de la Société A. Meunier et Cie, teinture des tissus, 3, rue du Bac. — Acte du 4 juin.
- Déclarations de faillites
- Lyon. — Salavin, apprêteur de tulles, 42, rue Tron-chet. — Jug. du 18 juin. — S. : M. Bernard.
- Rouen. — Cornillard (Léon), teinturerie, à St-Léger-du-Bourg-Denis. — Jug. du 17 juin. — S. : M. Deleau.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Mile Pluchet a vendu un fonds de teinturerie, 56, rue Laffitte.
- Paris. — M. Ramus a vendu un fonds de teinturerie, 52, rue de la Chapelle.
- Paris. — M. Renard a vendu un fonds de teinturerie, 4, rue de l’Echelle.
- Paris. — M. Guarry a vendu à M. Pezel un fonds de teinturerie, 71, rue de Rome.
- Paris. — M. Parade a vendu un fonds de teinturerie, 69, rue de Chabrol.
- Paris. — M Calousdian a vendu à M. Cornier un fonds de teinturerie, 27, rue Secrétan.
- Paris. — Mme Veuve Desgranges a vendu un fonds de teinturerie. 5, rue Houdon.
- St-Mandé. — M. L. Houyavendu à M. A. P. Houy un fonds de teinturerie, 137, rue de Paris.
- Paris. — M. Pierron a vendu un fonds de teinturerie, 28, rue Bertrand.
- Paris. - M Hérion a vendu à M. Boucher un fonds de teinturerie, 32, rue Demours.
- Paris. — M. Boyer a vendu un fonds de teinturerie, 34, rue Chaptal.
- Paris. — Mme veuve Dudon a vendu un fonds de teinturerie, 49, rue Clignancourt.
- Paris. — Mme veuve Gautier a vendu un fonds de teinturerie, nettoyages, 14, rue de Maubeuge.
- Paris. — M Goubet a vendu un fonds de teinturerie, 49, rue Sainte-Anne.
- Paris. — Mme veuve Poly a vendu un fonds de teinturerie, 11, boulevard de Clichy.
- Vincennes- — Mme veuve Hombourger a vendu un fonds de teinturerie, 64, rue de Montreuil.
- Levallois. — M. Rollin a vendu à M. Guichard un fonds de teinturerie,20, rue Poceard.
- Lyon. — M. Galvin a vendu àM. Corréard un fonds de teinturerie, 92, rue Moncey.
- Maisons qui se créent
- Chàteauroux. — Mme Girard teinturerie.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
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- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
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- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- Par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie ndustrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
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- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) " Matières colorantes hydrazoniques. — Matières forantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. privées de l'anthracene.)
- et d Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-p ane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de leinde rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-04e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la P waone inoide : (a) Indamines et indophénols (6) » azines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) tin es. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-52 oxycétones et xanthones.
- et d Fascicule. Matières dérivées de la quinoléin thicf L'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou oenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
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- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
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- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
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- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans ler industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
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- Analyses. — Rapports.
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- REVUE Dü MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Beng.
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- On eot: :
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- — Ire qualité .
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- 3e qualité...
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- — Tabasco............
- — Haïti Cap........ - Fort-Liberté.., — A ..............
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- — P.-de-Paix .....
- — Miragoane...... — Saint-Domingo..
- — Martin, et Guade
- — Jamaïque..............
- Jaune Cuba et St-Yago .
- Manzanillo.......
- Tuspan...........
- Vera-Cruz .....
- Campàche.........
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- Tampico..... ...
- Porto-Plata. .....
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- Corint o..........
- Amapala.... 50 ki
- Rouge Brésil Bahia.......
- * Calliatour... 100 k
- Lima......
- Ste-Marthe. Brésillet. .. Sandal....
- Sapan .. ,.
- 50 kil
- 100 k
- 50 k
- Quebracho.. 1000 k
- Pernamb.....50 k
- 4
- 5
- 14
- 4
- 4
- 6
- 6
- 8
- 14
- 9
- 9
- 4
- 5
- 6
- 80
- 14
- 25
- 75
- 25
- 50
- 50
- 50
- 50
- 75
- à
- 14
- 12
- 10
- 9
- 9
- 8
- 5
- 5
- 50
- eau viol, et dito..., bon violet............ moyen violet.......... bon violet rouge...... bon moy. v. roug.... fin rouge............. bon dito.............. bon à fin cuiv........ cuiv. crd. et bas.....
- 5
- 4
- 4
- 4
- 6
- 6
- 6
- 5
- 6
- 5
- 7
- 6
- 6
- 6
- 5
- 6
- 6
- 5
- 6
- 16
- 4
- 6
- 5
- 9
- 15
- 10
- 10
- 7
- 8
- 82
- 16
- 50
- 80
- 75
- 75
- 40
- 75
- 75
- 25
- 50
- 50
- 50
- 25
- 25
- 25
- 50
- 50
- 50
- 75
- 25
- Java...... .............
- Kurpah....................
- Madras . .................
- Manille.... .............
- Caraque ..................
- Guatemala flor............
- • bon à fin sobré..
- » — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren fin et surfin.. 1/2 k.
- • bon à beau........
- » ord. et moyen.....
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud.............M
- Madagascar........... .M
- fl e k
- • e
- & 9 B e»
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé....
- » gros effilé..
- Rocou.
- Antilles. Cayenne
- 1/2 kil.
- 4
- 3
- 2
- 2
- 2 1
- 2
- 2
- 4
- 2
- 2 1
- 5
- 4
- 2
- 50
- 75
- 25
- 75
- 25
- 50
- 25
- 75
- M
- CH O
- 50
- 75
- 75
- 75
- 50
- 50
- 50
- 7 50
- 6 ..
- 6 t
- CO A
- 5
- 5
- 4
- 5
- 4
- 4
- 3
- 3
- 2
- 4
- 3
- 3
- 4
- 5
- 4
- 4
- 2
- 6
- 5
- 3
- A 8
- 7
- 75
- 50
- 0.
- 50
- 75
- 75
- 75
- 50
- 75
- 50
- 50
- 25
- 25
- 25
- 50
- S
- 40
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna).
- a
- (Guadeloupe)
- 16
- à
- Kurpah beau à fin. viol, et viol, rouge tendre .............. » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col. » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle .. » moy.viol, un peu faib, mél , sablé ...............
- Guatemala. Flor .. ........
- Bengale
- Java
- bon et bon moy. corté et sobré moyen et moyen ordinaire . . beau à fin violet .. bon et bon moy.vio-let rouge........... moyen violet rouge et rouge............
- surfin violet et pourpre beau et fin violet... bon à bon moyen ....
- 4
- 3
- 3
- 2
- 5
- 2
- 6
- 6
- 5
- 9
- 7
- 6
- 0 0 • B e B » M B U
- Le tout aux 100 kil , traire 1er coût.
- Acide citrique............
- Alun raffiné(entrepôt) ..
- » (acq.)...........
- 4
- 50
- 25
- 50
- 50
- 50
- 25
- 50
- 50
- 50
- 75
- 50
- 3
- 3
- 3
- 6
- 4
- 3
- 6
- 10
- 8
- 7
- sauf variation
- Couperose emballée..........
- Essence de térébenthine (d. fûts) .....................
- Id. (s. fûts)...............
- Fécule de pommes de terre, 1er bl......................
- Id. 2e bl. (entrepôt). .....
- Galles vertes et noires.....
- » noires Alep...........
- » blancnes..............
- Gomme arabique, en sorte . » Ghésirée, en sorte........ » Sénégal, s. bas du fleuve » » Galam............
- » Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde......... » » blanche..........
- » Laque en f. qté orange.
- 375
- 15
- 17
- 5
- 80
- 75
- 37
- 37
- 140
- 120 130 .70 135 125
- 105
- a
- mi-orange cerise AC
- 75
- 50
- 50
- 25
- 50
- 50
- con-
- 50
- 17
- 19 ,
- 6 50
- 170 •
- 130
- 140 •• .80 140
- Cachou Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — Jaune ou gamb ........ » pressé.. .
- Coehenille
- Jn cote : t’énériffe zacatille...
- Ténérife grise.........
- Cureuma
- Fengale.......50 kilos, lava, Mad.» Pond.. ....
- Dividivi
- On cote les 50 ki ....
- 37
- 50
- 45
- Bois jaune (Maracaïbo).. .
- » de Fustet Albanie... Cachou noir, ire marque..
- » marques ord.
- Cochenille argentée .. .le k
- 25
- M
- grise
- le k.
- 8 ..
- 12 50
- 95 ..
- 70 ..
- 195 ..
- 185 ..
- 11
- 13
- 85
- » Sandaraque lavée.........
- » Damar (Batavia)..........
- » » Singapore.......
- » » Penang..........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- 1
- 1
- 22 M
- 12
- 1/2
- 60
- 50
- kil.
- 2
- 1 :
- co e
- Curcuma
- »
- zacatille naturelle le k
- noire Palmas lek.
- Lanzarotte ......
- Bengale..........
- Chinois..........
- Madras...........
- 170 .
- 160 .
- 65 ..
- 60 .
- 50
- 25
- 14
- 165
- Quercitron.....
- Garance, racine
- Rocou
- Safran pur.
- Sulfate
- poudre.............
- Guadeloupe........
- Cayenne....
- d’Espagne, Valence
- 225 . 170 . 170 . 135 .
- 140 .
- 90 . 110 . 250 . 250 .
- M . 60 . 65 . 95 .
- 145 ••
- 100 ••
- 750
- 600 '
- de
- Galles de Chine.................
- Prussiate jaune de potasse. 190
- Sumac en
- cuivre(+ntrepôt) (acq.). . feuilles......... poudre....... .
- Indigos
- On cote actuellement : Beng. sur v. et bl. 1(2k.
- • fin viol et pourpre..
- cO eo
- AR
- O
- co co
- 75
- 25
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo Madras beau violet tendre... » bon moyen et bon coloré assez tendre..
- » moyen assez coloré un peu sec................
- » moyen ordinaire terne et serré..................
- 3
- 2
- 2
- 1
- c
- 50
- Styrax liquide.............
- Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains, extra sec,
- 75 ..
- 56 .
- 60 ..
- 22 .
- 24 .
- 140 ..
- 20 ..
- 30 -
- 50
- 25
- 75
- 3
- 2
- 2
- 50
- sous toile......... en pains, extra sec, sous pap.. ........ bon marchand en pains
- » en boules
- 180
- 180
- 115
- 115
- raffiné en poudre sec 145 .
- p.206 - vue 213/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- c9
- 3
- PRODUITS CHIMIOUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à ...
- » nitrique......... 36 d. 33 .. . ..
- » » ....... 40 d. 39.............
- » sulfurique.... 66 d. 10 . . ..
- ’ » .... 50 d. 7 50
- » tartrique.............. 260 ...........
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34..............
- Blanc de zinc en poudre.... 60...........
- » » broyé............ 68............
- Borax raffiné .............. 50...........
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre...................... 60 .. . . ..
- broyé..................... 68............
- Crème de tartre............ 170............
- Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp......... 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare des Salins........ . 20 ..
- Lessive caustique 33 degrés 7 50
- Nitrate de soude............ 20 25 .. ..
- » de potasse...-......... 40 50 .. ..
- Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil„ m. 19 25 .. ..
- Sel de soude, 70/75, disp... 20...........
- » 30/35, disp... 12 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................ 30 25 .. . .
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39..............
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 .. ..
- Sulfate de cuivre 98 p.lOOen sacs, consommation......... 59.........
- ~ Entrepôt................. 55 . . ..
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil .................. 5 75 ...
- Manille le kilo M ..
- Guatemala flor.... » 10 .. 11 ..
- » sobre.. » 8 50 9 ..
- » Cortès . » 5 .. 6 ..
- Mexique flor » 9 .. 1G ..
- » sobre.... » 8 .. 8 50
- » ord.cortès » 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- Homme Sénégal b. fle... 135 ..
- 8 117 ..
- » Salabréda............... 70 . .
- Acide tartrique............ 255 ..
- Crème de tartre Bl. du Midi 169 ..
- -, » bl. Bordedux 167 .
- Camphre raffiné.............. 6 20
- erdet en pains extra sec .. ..
- en boules...... .. .. ..
- érébenthi ne en barils... 65 ..
- à 145 ..
- 125 ..
- 85 ..
- 170 ..
- 168 ..
- Bengale
- INDIGOS
- lava
- pourpre... beau violet bon violet, moy.violet petit violet ord.etcuiv.
- le
- kilo
- • ord. et cuiv..
- —adras fin
- 8 beau ........... y ” moyen ....
- rpah kudd. beau —violet ....... *urpah kudd. bon _ violet .........
- urpah kuddemoy. violet ...... .
- urpah kudd. petit .................
- "rpah Pondich.
- L bon violet.
- U"pah Pondich. kmoyen violet.... Urpah Pondich:
- d. et cuiv. ...
- 11 ..
- U ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50
- M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 ..
- 5 ..
- 6 ..
- 5 ..
- 4 ..
- à 13 .
- 13 .
- 12 .
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 6 50
- 6 .
- 5 50
- 9 .
- 8 ..
- 7 ..
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 6 ..
- Acétate de plomb......... 74 .. à 75
- Aeide acétique des arts 40% 29 .. 30
- — chlorydrique....... 7 .. 8
- — nitrique 36°......... 32 . . 34
- — sulfurique, 66° ...... 8 .. 11
- — tartrique........... 272 50 282
- — citrique............ 390 .. 400
- Alun épuré........ .... 20 . 21
- - ordinaire................. 15.. 16
- Ammoniaque incolore, 22°. 37 . . 39
- Bichlorure d’étain, 55°... 100 .. 107
- — — 60°......110 . 117
- Bois Campêche-Laguna... 15 75 16
- — — Guadeloupe 13 .. 13
- — Jaune Centre Amérique 18 .. 19
- Cachou jaune. Vapeurs... 53 . 56
- — brun..... ............... 88 .. 98
- Chlorate de potas se......110 . 120
- — de soude.................125 ., 135
- Chlorure de chauxl00 à 110° 23 .. 24
- Chromate rouge de potasse 86 .. 88
- — — de soude.. 64 .. 66
- Crème de tartre ... .... 195 . 200
- Cristaux de tartre......190 . 195
- — de soude.................. 8 50 9
- CurcumaBengale enracines 67 .. 69
- — de Madras....... 63 . . 65
- — Chine .................... 62 .. 64
- Essence de térébenthine .. 95 .. 100
- Extrait de châtaignier 20°.. 18 .. 19
- Galles de Chine et Janen. 165 .. 170
- — vertes et noires . . 125 . 140
- Gomme Sénégal, en sortes. 170 .. 175
- — arabique............... 230 . 260
- — adragante rousse. 340 .. 370
- Jus de citron.............. 24 50 25
- Méthylène à 95° .. . ...... 100 . 102
- — régie 90 ............... 105 . . 110
- Prussiate jaune de potasse 195 .. 200
- — — de soude............
- Pyrolignite de fer......... 10 .. 11
- Résine..................... 18 .. 20
- Rouille ..................... 9.. 10
- Sel de soude 80°........... 19 . 20
- — ammoniaque.. 14 75 15
- Sel d’étain....... .... 222 50 230
- Soufre en canons ....... 19 50 20
- — sublimé............... 22 ., 23
- Sumac Sicile en feuilles... 25 .. 27
- Sulfate d’alumine....... 15 . 16
- — de cuivre............... 60 .. 62
- — de fer.................. . 7 .. 8
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 3 10 » — en poudre 35 % 6 17 »
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre .................. .. » » 8
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 0 0....la livre » » 8
- Aniline (huile) pure.. — • » 4
- — (sel) pure.... — » » 4
- Anthracène 30’ A par unité
- au comptant................. » » 2
- Benzol 90%........ le gallon » 1 0
- Acide carbolique (crist.) 40'
- la livre » 1 »
- Magenta pure......la livre » 3 9
- Acide picrique..... — » 12
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 » .................... — 3 15 »
- v
- CO
- 1/2
- 3/4
- 1/2
- 1/2
- 50
- 50
- 50
- 25
- 50
- 50
- 0 • O - • O 2.10•• af.
- MARCHÉ_ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 18 15 »
- Arséniate de soude 45% » 15 15
- Bi-arséniate de soude(As205)
- 65 0[0.............. 1 17 .
- Camwood............... — 15-20»»
- Bo s jaune............. — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois
- de Lima.............. — 8 10 »
- Bois de camphre de la Jamaïque......... — 4/6 10 »
- Bois de camphre de
- St-Domingue....... — ./6 10 »
- Bois de datrphre du
- Honduras.......... — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 »
- Bois de sapan ..... — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 »
- Extrait — . — » 18-94 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bos dépêcher... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15 42
- Potasses
- Bichromate......la livre... » » 4
- Binoscalate .... — » » 5
- Carbonate 90 % .la tonne. 22 15 »
- Caustique....... — 25 15 »
- Chlorate ........la livra,. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocy anide (pr.
- jaune)......... — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-
- verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
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- p.207 - vue 214/396
-
-
-
- 208
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- 8 e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machinem d‘)
- Decoudun.— Delà commune aîné et Cie, successeurs, 9. rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabrieantm de)
- Decoudun* — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industricls
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brùle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d'invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d'Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C• Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant.
- Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chaaffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Études spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- Auiles pour graissage
- Hamelle (Henry). quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d'Amiens, à Lile Nord).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris.
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage e d’oxydation
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant
- Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
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- 45e Année. — N* 14.
- Le Numéro : 0,75
- S D s c3 3 20 co .
- 49)
- 20 Juillet 1901.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 15 fr.
- — Six mois................. 8îr.
- ÉTRANGER : Un an...........20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s'adresser aux bureaux du Journal
- 20. rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNONCES :
- § La ligne (anglaise). . . 1 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau 4® journal.
- —. . , ... -w-
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Procédé de nettoyage des produits fabriqués en laine. — Avenir de l’industrie de l’industrie de l’indigo. — Notre service d’assurances. — Notes sur l’impression des satins.— Teinture et impression avec l’aniline. — Teinture des tissus mélangés. — Couleurs végétales et couleurs minérales. — Vernis au celluloïd. — La statue d’Eugène Chevreul.— Chronique des assurances. — Informations. — Jurisprudence. — Bibliogcaphie. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ou-vrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration Publique, disséminés en maints volumes offi-ciels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun Pour condenser en une publication unique, en “volume clair et complet, ces textes si nom-I reux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel-ement la Législation ouvrière en France.
- Cest ce recueil que nous présentons ici. Il somprend tout ce qui concerne le Travail, hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon . besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1- Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même;
- 2• Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique), selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IX®. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- PROCÉDÉ DE NETTOYAGE
- par voie chimique des produits fabriqués en laine ou poils, à moitié ou entièrement achevés
- par MM. Hérold, Bayer et Balatsch
- . Le nettoyage des produits fabriqués en laine ou poils à moitié ou entièrement achevés, pour les débarrasser des malpropretés provenant de la poix, du goudron, ou des autres matières colorantes qui pourraient y adhérer, n’a pas été exécuté jusqu’à ce jour par voie chimique ; on l’a toujours fait par la voie mécanique, d’ailleurs fort pénible, du nopage.
- Comme ce procédé n’enlevait pas toutes les petites malpropretés, l’emploi de ces produits n’était possible qu’avec des teintures foncées, et, en outre, ces produits étaient endommagés par le nopage.
- Cette invention consiste en un procédé chimique, pour le nettoyage des produits en laine ou poils, à moitié ou entièrement fabriqués et souillés comme il est dit ci-dessus.
- Ce procédé est le suivant :
- On place les produits à moitié ou entièrement fabriqués, qu’on veut nettoyer, avant ou pendant l’opération du foulage, du feutrage' ou de l’apprêtage dans une émulsion aqueuse froide ou chaude d’huiles de goudron lourdes ou légères, préparée à l’aide de savon, de racine de saponaire d’Espagne, d’alcalis, d’acides, et on les y laisse séjourner un temps plus ou moins long.
- Les huiles de goudron qui conviennent le mieux sont les carbures d’hydrogène, dont le point d’ébullition est situé au-dessus de 100 degrés centigrades, et qui sont contenus dans la houille, la lignite, le bois ou le goudron de schiste.
- Néanmoins, on peut aussi utiliser, .pour le ramollissement, les carbures d’hydrogène à point d’ébullition élevé, provenant des huiles minérales, ce qu’on appelle huiles bleues et huiles vertes.
- Par huile de goudron légère ou benzole brute, on entend une huile de goudron qui a un poids spécifique de 0 91 à 0,95, qui représente une autre fraction de l’huile de goudron et qui ne bout jamais au-dessous de 100 degrés centigrades.
- Le choix du savon, de la racine de saponaire d’Espagne, des alcalis, des acides, etc., pour former l’émulsion, dépend de l’usage qu’on fait autrement pendant la fabrication des produits à nettoyer, pour le foulage, le feutrage ou l’apprêtage, de l’une ou de l’autre des matières citées.
- L’emploi d’une émulsion chaude sert uniquement à accélérer le ramollissement des matières qui souillent les produits, goudron, poix ou couleurs.
- Le temps pendant lequel les produits à moitié ou entièrement fabriqués doivent rester dans l’émulsion dépend de la grosseur des pelotes qui constituent les malpropretés ; suivant qu’elles sont plus ou moins grosses, elles ont besoin d’un temps plus ou moins long pour se ramollir.
- Le produit à moitié ou entièrement fabriqué, ainsi préparé, est soumis à l’opération du foulage, du feutrage ou de l apprêtage, ou bien on continue dans ces opérations, suivant le stage de la fabrication pendant lequel on a procédé à l’immersion dans l’émulsion.
- A l’aide de ce traitement, les parties solubles des malpropretés qui sont composées du goudron, poix ou couleurs, mélangés de sable, de poussière, de sueur, etc., etc., et qui étaient intimement attachées aux produits en question, se séparent par la voie chimique, et les parties insolubles tombent en poussière à l’aide du foulage, du feutrage ou de l’apprêtage, et se sépa-rent des produits, laissant ceux-ci absolument nettoyés.
- Addition :
- Il arrive souvent que les fabricants des produits mentionnés dans le brevet ci-dessus, au lieu de ne procéder au nettoyage des produits tirés des peignons qu’après que ceux-ci sont à moitié achevés, préfèrent effectuer tout d’abord le nettoyage des peignons souillés de poix, de goudron ou de matières colorantes, et tirer ensuite les produits des peignons préalablement nettoyés.
- Ce nettoyage des peignons s’effectue, non pas comme celui de la laine et des poils, mais bien comme celui des produits fabriqués à moitié achevés.
- Il doit donc être entendu que le procédé décrit dans le brevet s’applique aussi aux peignons.
- Ledit procédé est également applicable au nettoyas® de tous déchets de laines et de poils.
- A titre d’exemple, nous indiquons ci-après un mode opératoire applicable aux peignons ou autres déchets de laines et de poils.
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- On commenee par faire macérer les peignons ou autres déchets de laines et de poils, souillés par la poix, par le goudron et par d’autres matières colorantes impures, dans un bain froid ou chaud d’une émulsion d’huiles lourdes ou légères de goudron, jusqu’à ce que les peignons se soient ramollis, cette émulsion ayant lieu dans du savon, et pouvant se produire plus ou moins rapidement.
- La quantité d’huile de goudron à introduire pour produire l’émulsion dépend de la quantité des peignons ou autres matières impures qui sont souillés de poix, de matières colorantes.
- Plus il y a d’impuretés, plus il faut employer d’émulsions, et la quantité totale varie entre 600 grammes d’huile de goudron, pour 1 kilogramme de savon comme minimum, et 1 kilogramme de goudron comme maximum.
- Sous le nom d’émulsion, on entend le mélange de liquide oléagineux avec des liquides aqueux dans un état de division tel qu'il paraisse laiteux à la vue, bien que le liquide ne présente aucune solution chimique, mais seulement une combinaison mécanique.
- Cependant, sous le microscope, on distingue les traces d’un mélange.
- La préparation de cette émulsion ou solution a lieu en raison de la combinaison mécanique facile de l’huile de goudron, quand on la mélange avec de l’eau de savon tiède, et qu’on y introduit peu à peu l’huile de goudron.
- Il est bien entendu que l’on peut admettre cette combinaison mécanique dans la machine à émulsionner, en ayant recours à la force centrifuge.
- Comme huiles de goudron, on se sert, de préférence, des hydrocarbures, qui ont leur point d’ebullilion au-dessus de 100 degrés centigrades, et que l’on rencontre principalement dans les gisements de houille, de lignites, de bois et de goudron de schiste.
- Toutefois, on peut employer aussi, pour le ramollissement des hydrocarbures à haut point d’ébullition, des huiles minérales.
- Les huiles minérales lourdes de goudron ont un Poids spécifique de 0,91 à 0,95 et au -dessus.
- Sous le nom de benzol ou d’huile de goudron légère, on entend de l'huile de goudron qui a à peine 0,91 à 0,05 de densité spécifique, e: qui ne bout jamais au-dessous de 100 degrés centigradss.
- En excluant les pétrobenzines qui vont jusqu’à la densité 0,87, de plus les hydrocarbures de benzol de
- tholéol, dont le point d’ébullition peut être situé au-dessous de 100 degrés, on peut employer, pour ces opérations tous les produits distillables.
- L’exclusion que l’on fait des produits ci-dessus est motivée par ce fait que la solution se produit difficile ment et qu’en outre elle présente des dangers pour le feu.
- L’emploi d’une solution chaude ou d’une émulsion chaude active naturellement la rapidité du ramollissement.
- Aussitôt que les grumeaux de goudron se sont produits dans les peignons et autres déchets de laines et de poils et que les peignons ou déchets se sont ramollis dans l’émulsion, on les sort et on les comprime sous une presse puissante.
- S’il s’y trouve encore des particules étrangères, on renouvelle l’opération.
- Ensuite les peignons, débris de laine, déchets sont plongés encore une fois dans une solution de savon et comprimés, puis sont soumis à une lessive léviathan ordinaire.
- Le procédé peut être modifié en ce sens qu’au lieu d’une solution ou d’une émulsion on emploie simplement de l’huile de goudron lourde ordinaire.
- On y laisse séjourner les peignons, déchets, etc , un temps déterminé, puis on les comprime sur le compresseur.
- Quand on emploie ce dernier procédé, on élimine l’huile de goudron à l’aide d’une solution de savon, ou bien on la traite par les moyens d’extraction ordinaire.
- AVENIR DE L’INDUSTRIE DE L’INDIGO
- Description de la fabrication de l’indigo tiré DE LA NAPHTALINE
- Mémoire présenté par M. Herbert Levinstein à la section de West de la Sociéty of dyers and colou-rists.
- {Suite}
- Nous arrivons maintenant à la deuxième période du procédé, lequel consiste dans la préparation de :
- II. — La PHTHALIMIDE DE l’aNHYDRIDE d’aCIDE
- PHTHALIQUE
- On l’obtient en traitant la masse fondue à une haute
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- OQ G
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- température par l’ammoniaque. 650 parties d’anhydride phthalique sont fondues dans une chaudière en fonte chauffée parle gaz et graduellement amenées à 1400C, en l’espace de quatre heures; la température est ensuite poussée à 1700 C, pendant les 7 ou 8 heures suivantes. A la fin de cette période la température est encore poussée à 240 C. ; la chaudière a un dispositif spécial permettant l’introduction de gaz d’ammoniaque; on introduit ensuite celui-ci dans la proportion de 70 à 75 parties au moyen de pompes à compression. Le courant du gaz introduit peut être observé et réglé en le faisant passer à travers deux bouteilles de Woolf à demi remplies d'eau. L’opération complète du commencement à la fin, prend dix-huit heures. On fait couler la matière fondue dans un récipient et on la laisse refroidir, on la casse ensuite, on la pile et on l’emploie immédiatement pour
- III. — La préparation de l’acide ANTHRANILIQUE
- Ce qui est obtenu en faisant dissoudre 500 parties de phthalimide à froid dans une solution contenant 144 parties de chlore, 640 parties de soude caustique de 40° B et 440 parties d’eau.
- On filtre la solution et on la fait passer dans un récipient contenant un agitateur et saturé avec de l’acide sulfureux; l’acide anthranilique se sépare en ajoutant environ 600 parties d’acide hydrochlorique.
- IV. — Préparation de L'ACIDE PHÉNYLGLYCOCOLL-o-CARBOXYLIQUE
- L’acide anthranilique est alors condensé avec de l’acide monochloracétique en acide phenylglycocoll-o-carboxylique. On fait alors dissoudre, dans un tube garni de plomb pourvu d’un agitateur en bois 1265 parties d’acide anthranilique dans 800 parties de soude caustique à 40 B; la solution est ensuite complète-met refroidie en y ajoutant environ 800 parties de glace, puis après on y ajoute 665 parties d’acide chlo-racétique dissout dans environ 50 parties d’eau (1). Le mélange est bien remué pendant environ cinq heures et maintenu alcalin pendant tout ce temps par l’addition de 900 autres parties de soude caustique.
- La masse noire visqueuse est mise à sécher sur des plaques en fer-blanc sans la filtrer à 50° jusqu’à ce qu’elle devienne dure et d’une apparence cristaline; on la pile ensuite finement et on la passe à l’eau, ce qui constitue une hydro—extraction. Le résidu forme
- (1) L’acide chloracétique est préparé en traitant 500 parties d’acide acétique avec 700 parties de chlore.
- l’acide phénylglycocol-o-earboxylique, la filtration donne de l’acide anthranilique non transformé dont on a précédemment tiré une grande quantité en excès ; on le précipite au moyen de 35 pour cent d’acide sulfurique.
- V. — Indigo fondu
- La dernière, mais non la plus facile partie du pro-cédé est la conversion de l'acide phénylglycocoll-o-carboxylique en indigo par l’action de la soude caustique à une haute température.
- On pulvérise de soixante a soixante-cinq parties de phényglicocoll-o--carboxylique avec 100 parties de soude caustique en poudre dans un moulin en forme de balle, l’air doit en être rigoureusement exclu peu -dant l’opération et la suivante. La substance en poudre tombe dans un récepteur, d’où elle est conduite mécaniquement dans des poches faites de feuilles de fer dont la capacité est de 15 à 18 kil. ; on les remplit complètement puis on les porte dans une fournaise.
- La construction de cette fournaise est d’un genre particulier, en réalité c'est un grand bain à huile pourvu d’un agitateur et chauffé au gaz afin qu’une température constante puisse y être maintenue ; elle est construite de façon à pouvoir recevoir dix poches ; la température est portée à 260° C, et on y introduit les poches munies de soupapes hermétiquement fermées. La totalité de la fournaise est recouverte d’un couvercle en fer; cette température y est maintenue pendant deux heures trois quart, on retire ensuite les poches puis on les laisse refroidir.
- Le contenu d’un grand nombre de ces poches est ensuite lavé dans une grande cuve en fer et chauffe à la vapeur à la température de 115° Cependant ce temps on y insouffle de l’air L’indigo commence alors à se séparer et, au refroidissement, la couleur est filtrée du liquide dans une presse. La partie filtrée contient une bonne portion d’acide anthranilique qui est recouvré.
- La couleur ainsi obtenue est, ou moulue avec de l’eau en une pâte à vingt pour cent avec l’addition d’un peu de gomme, ou on la fait sécher, et moudre. Dans ce dernier cas, je dois dire que 23 parties de bonne couleur se trouvent moulues avec 2 parties de couleur de qualité inférieure qui se trouve formée par l’acide anthranilique recouvré.
- Tel est le procédé employé pour convertir de la naphthaline ordinaire en la plus belle matière colo-’ rante — l’indigo.
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- Pour être complet j’aurais dû donner le procédé de fabrication du chlore par la méthode électrolytique de Griesheim, et celui de SO3 par le procédé de contact de Winkler, mais les détails de ces procédés peuvent être facilement obtenus, pour ceux que cela intéresse, des sources ordinaires d’information.
- (A suivre.)
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- T ==
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- NOTES SUR L’IMPRESSION des satins
- Le commerce des étoffes de satin est, comme on le sait, très important, nous entendons les tissus de satin soie et coton. La teinture pour être bonne et durable n’est pas sans offrir quelques difficultés vu la différence des deux fibres. Il y a une assez grande variété de teintures basiques, directes ou mordancées, presque toutes appartement aux catégories employées pour l’impression sur coton. La série des azo et des couleurs acides, qui sont d’un si grand service pour l’impression sur laine et sur soie, ne peut guère être employée dans ce cas, car ces couleurs sont assez difficiles à fixer sur le coton. Nous n’avons pas l’intention d’entrer dans de grands détails à ce sujet, mais d’indiquer simplement et en général, quelques recettes de teinture qui ont été trouvées bonnes et d’en donner les formules pour leur application.
- Parmi la catégorie des couleurs basiques les suivantes donnent de très bons résultats :
- Nous avons les Thioflavine T., irisamine G, nouvelle phosphine G, orange tanin R, rhodamine, safra-nine, violet méthyl, indazine M, méthylindone B, les nouveaux bleus méthylène GN et R, vert brillant et l’auramine. La couleur d’impression pour chacune de ces matières colorantes peut être établie sur la base de la formule suivante :
- 1 kil. matière colorante,
- 13 » eau,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- »
- La solution de tanin est composée comme suit :
- 5
- kil.
- 2 kil.
- 0Q 73
- En ajoutant
- acide tannique, acide acétique,
- » lit.
- »
- »
- »
- »
- acide acétique, gomme à épaissir, gomme anglaise, solution de tanin.
- 1
- 1
- 7
- 20
- 1 1/2
- 5
- 6
- 2 1/2
- 1/2
- 1
- 1/12
- 114
- 284
- matière colorante phosphate de sodium gomme anglaise eau.
- noir union S bleu ciel diamine jaune diamine résistant B. violet diamine N.
- matière colorante gomme anglaise acétate de chrome (32 ) d’eau
- gomme à épaissir.
- 1 1/2 kil.
- 114 gr.
- 170 »
- 142 »
- l’acide tanique, on peut produire des pâtes de dé-charge de couleur.
- La formule suivante semble la meilleure avec ces produits pour préparer la pâte d’impression :
- 2 kil.
- 7 1/2 »
- 2 1/2 »
- 13 lit.
- 6 »
- une matière colorante basique et de
- Passer à la vapeur après l’impression, laver, puis finir comme d’usage :
- On obtient une bonne couleur noire avec la formule suivante :
- 7 1/2 »
- 4 »
- J
- C N
- 31/2 litres eau,
- 1 1/2 kil. acide tartrique, 175 gram. chlorate de sodium.
- Après que le satin a été imprimé on le laisse sécher, puis on le passe à la vapeur pendant quelques minutes sans pression, on le fait passer ensuite dans un bain de tartre émétique afin de fixer l’acide tannique sur le coton, et finalement on le saponifie, on le lave et on le laisse sécher.
- Parmi les nombreuses couleurs directes on peut donner les suivantes : Thioflavine S,les jaunes résistants diamine A et B, le jaune oxydiamine GG, l’orange diamine D, le brun diamine 3 G, les catéchines diamine G et B, le diamine Bordeaux S, le rose diamine BD, le rouge diamine résistant N, le bleu ciel diamine, le bleu diamine, les verts diamine B et G, et les noirs S. Une bonne formule pour la pâte d'im-pression est la suivante :
- 1 1/2 kil. phosphate de sodium
- 5 » gomme anglaise
- 12 1/2 lit. eau.
- Parmi le groupe de couleurs mordancées qui sont propres à l’impression sur les étoffes demi- soie, on peut mentionner les suivantes : les bruns anthracéne acides G et N, le bleu alizarine GS, l’irisamine G, l’éosine L, les crythrosines B et D, la phloséine S, le rose bengale, le violet chrome et le vert chrome.
- Après l’impression, laisser sécher, passer à la vapeur pendant une heure, savonner, laver et finir comme de coutume.
- Enteignantle tissu de satin avec une couleur directe et en imprimant soit sur une pâte de décharge de poussière de zinc ou de cristaux d’étain, on peut obtenir des dessins blancs ou de couleur. Nous pouvons donner les fonds suivants ainsi que les couleurs les plus convenables pour les produire : Jaune, avec de l’or diamine; du rose au ponceau, avec le rose diamine BD ; héliotrope, avec le violet diamine N et du bleu ciel diamine ; olive, avec le bleu diamine RW du brun diamine M et de l’or diamine ; du rouge et de l’écarlate avec le rouge diamine résistant F; de l’or diamine et de l’écarlate diamine B (employés seuls ou en combinaison l’un avec l’autre) ; bruns avec les bruns diamine B et M ; de l’or diamine, du bleu diamine RW (employés seuls ou en combinaison où ils donnent alors une série de bruns). Les bleus clairs sont plus facilement obtenus avec [du bleu ciel diamine et du bleu alcalin ; des bleus moyens au bleu foncé, avec du bleu diamine RW et du noir diamine BH ; des verts, avec le vert diamine B et de l’or diamine ; et des noirs avec des noirs union S et du noir oxydiamine A.
- La pâte de décharge suivante est un des meilleurs types ;
- acétate d’étain (36 ) amidon
- gomme anglaise étain cristallisé acide citrique acétate de soude.
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- TEINTURE ET IMPRESSION avec l’aniline et autres amines homologues ou dérivées
- Sous le no 212082, M. Grawitz a fait breveter une méthode générale qui permet d’assurer la préservation des fibres textiles dans la teinture en noir d’aniline ou couleurs analogues, lorsque ces couleurs sont développées sur les fibres au moyen des procédés dits par oxydation.
- Cette méthode consiste à adjoindre au mélange pour noir les sels formés par les alcalis ou les terres alca-lines avec les acides organiques en général, tels, par exemple, que les acides acétique, tartrique, etc., dans une proportion un peu inférieure à un équivalent du sel organique pour un équivalent du sel minéral d’aniline employé.
- L’objet du présent brevet (no 244121) est de faire l’application de cette méthode aux sels de l’acide sul-focyanique.
- Les sels solubles, formés par l’acide sulfocyanique, soit avec les alcalis, les terres alcalines ou même les oxydes des métaux proprement dits, assurent complément la préservation des fibres textiles, pourvu, toutefois, dans ce dernier cas, que le chlorure ou le nitrate de ces métaux n’altère pas lui- même les fibres textiles on séchant.
- Les sulfocyanates peuvent être employés en proportion plus grande que les autres sels organiques, Que les acétates par exemple, sans paralyser la formation du noir.
- Ils peuvent être employés seuls ou conjointement avec d’autres sels organiques, tels que les acétates, ce qui donne les meilleurs résultats et permet de varier beaucoup la composition des bains et le reflet du noir.
- Nous donnons ci-après plusieurs exemples pour la composition du bain d’imprégnation :
- Premier exemple. — On prend :
- Chlorhydrate d’aniline cristallisé, 1,295 grammes (un équivalent) ;
- Sulfocyanate d’ammonium cristallisé, 760 grammes (un équivalent) ;
- Chlorate de soude cristallisé :
- Depuis 355 grammes (un tiers équivalent), jusqu’à 710 grammes (deux tiers d’équivalent).
- Ces produits sont dissous séparément et mélangés à tiède.
- On ajoute assez d’eau pour fournir 10 litres (volume total), puis on ajoute à froid 2 à 5 grammes de vana-date d’ammoniaque dissous dans 100 centimètres cubes d’eau.
- Second exemple. — Pour un volume total de 10 litres, on prend :
- Chlorhydrate d’aniline cristallisé, 1,295 grammes (un équivalent) ;
- Sulfocyanate d’ammonium cristallisé, 760 grammes (un équivalent) ;
- Chlorure de manganèse cristallisé, 960 grammes (un équivalent) ;
- Chlorate de soude, depuis 355 grammes jusqu’à 710 grammes.
- Vanadate d’ammoniaque, de 2 à 5 grammes.
- Le mélange d'un équivalent de sulfocyanate d’ammonium avec un équivalent de chlorure de manganèse donne un équivalent de sulfocyanate de manganèse.
- Troisième exemple. — On remplace une portion du sulfocyanate par une portion équivalente d’acétate.
- On prend, pour un volume total de 10 litres de bain :
- Chlorhydrate d’aniline cristallisé, 1,295 grammes (un équivalent) ;
- Sulfocyanate d’ammonium, 380 grammes (un demi équivalent) ;
- Acétate de soude cristallisé, 680 grammes (un demi-équivalent) ;
- Chlorure de manganèse cristallé, 960 grammes (un équivalent) ;
- Chlorate de soude, de 355 grammes à 710 grammes.
- Vanadate d’ammoniaque, de 2 à 5 grammes.
- Par l’emploi simultané des divers sulfocyanates et des divers acétates ou autres sels organiques, on obtient un grand nombre de dosages divers tous efficaces, à la condition de répondre, pour leur proportion par rapport au sel minéral d’aniline, à la loi générale formulée plus haut.
- Quant au mode opératoire, il est bien connu :
- Le coton, par exemple, bien débouilli et séché, est imprégné du bain.
- On l’essore, en recueillant le liquide en excès, de telle manière que 100 kilogrammes de coton sec ne pèsent, après imprégnation et essorage, que 200 kilogrammes.
- On sèche sans dépasser 40 degrés centigrades, puis
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- on enveloppe le noir dans les chambres ou les appareils mécaniques dits à oxyder.
- Le mélange étant inoffensif, on peut donner deux couches de teinture superposées.
- Dans ce cas, on essore fortement de manière que 100 kilogrammes de coton pèsent seulement 150 kilogrammes après imprégnation et essorage.
- On sèche, on développe le noir, on donne une Se conde couche de teinture, toute pareille, après avoir lavé sur la première couche.
- En épaisissant convenablement les mélanges précédents, on a d’excellentes couleurs d’impression.
- Pour la soie, il convient de la mordancer en acide vanadique.
- Pour cela, on prend 200 litres d’eau, 10 grammes de vanadate d'ammoniaque, 100 centimètres cubes d’acide acétique a 40 %, et on y manœuvre d’abord à froid, puis en chauffant 10 kilogrammes de soie jusqu’à ce que le bain soit épuisé.
- On sèche et on opère comme pour le coton.
- Pour la laine, on la traite par la méthode de Light-fort avec le chlorure de chaux, ou par tout autre moyen déjà connu, pour le rendre apte à prendre le noir d'aniline.
- M. Grawitz applique cette méthode, non seulement à l’aniline pure, qui donne du noir, mais encore à toutes les amines, homologues ou dérivées qui sont déjà connues, pour donner des couleurs foncées dans les mêmes conditions que l’aniline pure donne du noir.
- TEINTURE DES TISSUS MÉLANGÉS Laine et soie Par R. B. BROWN
- On demande fréquemment au teinturier de produire des couleurs franches égales et solides sur des tissus composés de laine et coton, laine et soie, coton et soie et quelquefois mélangés de ces trois fibres ensemble. Dans la production de tissus à dessins, il vaut souvent mieux obtenir les effets de couleurs, non pas en tissant les fils teints, ni en imprimant les dessins sur le tissu, mais en tissant avec les fils de différentes matières premières non teints, et de teindre ensuite de telle façon que les fils de chaque fibre acquièrent une teinte différente,
- Récemment, nous nous sommes engagés dans diverses séries d’expériences dans le but de reconnaître de quelles manières différentes se manifestaient les propriétés d’absorption de couleur des deux principales fibres animales ; ces recherches ont été faites principalement afin d’établir le procédé à adopter pour teindre des tissus mélangés de ces deux substances. Des matières colorantes acides sont très largement employées dans la teinture de tissus laine et soie afin d’obtenir des teintes brillantes, à cause de leur rapide solubilité et du mode si simple d’application.
- Quoique la laine et la soie se ressemblent d’assez près sous quelques rapports et peuvent, en thèse générale, être teintes avec les mêmes matières colorantes, cependant, les conditions dans lesquelles chacune d’elles acquièrent le maximum d’intensité de couleur dans une solution donnée de matière colorante, diffèrent souvent beaucoup. La plus importante de ces conditions est la température de la solution, d’autres tiennent à l’acidité et à la concentration du bain de teinture ainsi qu’à la durée de l’opération.
- Afin de déterminer l’effet de la température on a choisi six matières colorantes typiques et des pièces de laine et soie d’un poids égal (représentant une étoffe composée de parties égales de deux fibres) ont été teintes dans leurs solutions à des températures différentes commençant à O°C, et en continuant par intervalles de 20° jusqu’au point d’ébullition. On a employé 1 pour cent de chaque matière colorante excepté le carmin, l’indigo, carmin dont on a pris 5 pour cent. Le bain a été rendu acide avec 20 pour cent d’acide acétique ; la température ayant été amenée au point voulu l’étoffe fut plongée dans le bain pendant une heure à une température constante.
- Les résultats obtenus avec les six matières colorantes employées sont les suivants (voir le tableau ci-après).
- En comparant ces résultats, il est évident que les matières colorantes acides ne se comportent pas également sur la laine et sur la soie, mais qu’il y a certains points de ressemblance. A des températures basses, la soie est presqu’invariablement teinte d’un ton plus foncé que la laine, tandis qu’en élevant la température, la laine est teinte de plus en plus foncée» et dans une solution bouillante la laine acquiert une couleur beaucoup plus forte que la soie.
- (A suivre.)
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- Température Crocein brillant 3 B Jaune naphtol S Vert acide extra concentré B Indigo carmin 1 Violet acide i résistant B Noir naphthyla-mine 6 B
- 0’ C. 200 C. La soie, beaucoup plus foncée que la laine; la laine, un rose pâle. La soie, plus foncée que la laine. La soie,un peu plus foncée seu-1 e m e n t que la laine. La laine et la soie, d’uneteinte foncée égale. La soie, d’un vert brillant ; la laine, un vert très pâle. Comme à 0• . La soie, beau coup plus foncée que la laine. La soie,un peu plus foncée que la laine. La soie, d’un violet rouge brillant ; la laine, un rose bleuté pâle. La soie, beaucoup plus foncée que la laine. La soie, d’un bleu ardoise ; la laine, un gris pâle. La soie, beaucoup plus foncée que la laine.
- 400 C. Lasoie, unpeu plus foncée que la laine. La laine, plus foncée que la soie. La soie, beaucoup plus foncée que la laine. La laine et la soie, d’un foncé égal. Comme à 20* La soie, plus foncée que la laine.
- 60» 0. La laine et la soie, d’un foncé égal. La laine, d’un jaune d’or franc; lasoie,d’unjaune pâle. La soie, plus foncée que la laine. La laine, beaucoup plus foncée que la soie. La soie, plus foncée que la laine. La soie, un peu plus foncée que la laine.
- 800 C. La laine, plus foncée que la soie. f La laine, un peu plus foncée qu’à 60° ; la soie, une teinte jaune pâle. La laine et la soie, d’un foncé égal. La laine, d’un bleu franc ; la soie, presque blanche. La laine et la soie, d’une teinte foncée égale. La laine et la s oie, d’une teinte foncée égale.
- 1000 C. ——— - La laine, d’un écarlate franc ; la soie, d’un rose pâle. La laine, d’un jaune franc; la soie presque blanche. La laine, plus foncée que la soie. La laine, plu. pâle qu’à 80° ; la soie, blanche. La laine, d’un violet rouge ; la soie, d’un rose bleu. La laine, d’un bleu foncé, la soie, d’un gris pâle.
- COULEURS VÉGÉTALES
- ET COULEURS MINÉRALES
- Depuis quelques années, les couleurs végétales ont été presque complètement détrônées par les couleurs minérales, plus variées et plus éclatantes. C’est une erreur, car ces couleurs sont beaucoup plus instables 1e les autres, et c’est là, pour les étoffes de tenture et d ameublement, un très grave défaut. Le Bulletin des Soies et Soieries félicite la Manufacture des Gobe-ins de l’avoir compris :
- " La manufacture nationale des Gobelins avait "XPo8é en 1900, à Paris, une série de six grammes gradées, de douze tons chacune, exécutés avec les couleurs végétales, les seules employées dans notre Srand établissement national. Cette belle collection 11 contient les six couleurs primordiales (rouge, cinge, jaune, vert, bleu et violet) a été envoyé à la ambre de commerce de Lyon et, depuis quelques
- jours, elle est placée dans la salle des métiers du Musée historique des tissus. »
- Le Bulletin ajoute :
- « La collection de la manufacture nationale des Gobelins atteste la richesse de la palette de ces couleurs végétales qui résistent au temps et à la lumière et il est très vivement à désirer qu’elle contribue à remettre en honneur des anciennes traditions dont l’oubli a été funeste à cette industrie lyonnaise de l'étoffe pour meubles. Nous savons bien que les producteurs doivent compter avec les exigences des acheteurs et que nous vivons à une époque où les apparences bril-antes font passer sur la solidité du fond. Mais quand il s’agit d’étoffes qui doivent durer, comme un ameublement qu’on ne renouvelle pas comme on peut renouveler un costume, il semble que la résistance aux outrages du temps doivent être la qualité maîtresse du tissu. »
- Rien de plus juste et de plus sage que ces observa-
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- 09 sa
- LE MONITEURDE LA TEINTURE
- tions qui se recommandent à l’attention du commerce des tissus, en même temps qu’aux consommateurs de cette industrie.
- VERNIS AÜ_CELLULOID
- Le côté caractéristique des vernis obtenus en faisant dissoudre du celluloïd dans des dissolvants volatils, c’est que même plusieurs couches ne peuvent donner aucun lustre perceptible sur des matières qui ne sont pas lustrées par elles-mêmes, et qu’en même temps ces vernis ne dénaturent pas le lustre naturel des métaux et du verre.
- Il s’en suit que les vernis au celluloïd sont princi-palemeni très utiles, lorsque, ainsi que cela arrive souvent, on a besoin de la protection d’un vernis sans que sa présence soit dévoilée. Toutes les résines donnent une couche distinctement visible ainsi qu’un lustre particulier, quelque léger qu’il soit ; soit qu’on les emploie comme vernis à l’huile ou à l’alcool.
- Les vernis au celluloïd adhèrent avec une grande ténacité sur toutes les matières quelles qu’elles soient, on ne peut même pas les gratter avec un couteau si ils sont appliqués sur des métaux ; cependant ils sont très élastiques, ne raidissent ni le papier ni aucune matière flexible. Ceci constitue un avantage très important.
- Ils ne demandent aucun art particulier pour être étendus avec un pinceau, car il n’y a pas lieu de craindre ni les bulles ni les rayures ; ils sèchent avec une très grande rapidité et sont extrêmement durables.
- (Farben Zeitung.}
- LA STATUE D'EUGENE CHEVREUL
- L’inauguration de la statue d’Eugène Cheoreul a été faite le 11 de ce mois dans la grande cour d’honneur du Muséum d histoire naturelle. L’initiative de l’érection de ce monument revient au directeur et aux professeurs de notre grand établissement scientifique. C’est très intimement que la cérémonie a eu lieu. Les invités étaient fortpeu nombreux et M. et Mme Loisy-Chevreul représentaient la famille. Au nombre des assistants, il nous faut citer M. Ed. Perrier, MM. Gautier et Fouquet, de l'Académie des sciences, Liard, directeur de l’enseignement supérieur, Pu-
- gliesi-Conti, conseiller municipal, le général Deba-tisse, directeur de l’école polytechnique, les professeurs et assistants du Muséum, etc.
- M. Edmond Perrier a pris le premier la parole.
- A l’origine, a-t-il dit, l’œuvre de M. Fagel ne nous était pas destinée ; c’est un présent qu’ont bien voulu nous faire, sur la proposition de M. le directeur Chan-dèze, nos collègues du Conservatoire des arts et métiers; nous ne saurions trop les en remercier.
- Si pour un instant la statue s’animait, marchait et parlait, nul ne s’en étonnerait, nos mains serreraient toutna-turellement celles du vieux maître, entouré de tout ce qu’il aimait et lui-même, croyant simplement avoir dormi quelques semaines, renouerait le fil interrompu de ces longues conversations que beaucoup d’entre nous ont connues. Peut-être profiterait-il de cette résurrection momentanée pour vous retenir, passé midi; mais, au moment de reprendre ses traits de pierre, étonné d’avoir eu si peu de peine à revivre, il se tournerait vers M. fagel et lui déclarerait, au nom de la méthode a posteriori ex-périmentale, que la statue est parfaitement réussie.
- Le fait même de la résurrection ne le surprendrait pas outre mesure ; il se bornerait à analyser scrupuleusement le phénomène et à en noter les circonstances, comme 1 fit une nuit qu’ayant travaillé fort tard il vit la porte de son cabinet de travail barrée par une sorte de fantôme, prit tout simplement le signalement du fantôme : « une sorte de tronc de cône, dit-il, surmonté d’une sphère », tira sa montre pour constater l’heure de l’apparition e se dirigea pour gagner sa chambre à coucher vers la porte contre laquelle se tenait l’étrange apparition qu’il dit frôler en passant. Cette belle sérénité scientifique ne la-ban donna même pas lorsque plus tard il apprit qu’à l’heure même de sa vision un de ses amis, qu il ne savait P8s malade, était mort et lui avait légué sa bibliothèque.
- M. Ed. Perrier continuesen retraçant la vie de Che-vreul et en faisant l’éloge de la méthode expéri mentale dont il ne se départit jamais. Il rappelle qu’en deux circonstances graves, en 1858 et en 1870, Cher vreul aida le Muséum à traverser de terribles épreuves:
- « Son calme et sa sérénité au milieu des événements tragiques, son dédain de la mort, tranquillement attendue dans un cabinet de travail témoignent, dit le di-recteur du Muséum, d’une vaillance morale que Plur tarque aurait certainement remarquée. »
- M. Arnaud, professeur (de chimie organique, a suc cédé à M. Edmond Perrier. D’autres discours ont éte également prononcés par MM. David, directeur de la teinture aux Gobelins, et par M. Fouquet, parlant 3" nom de l’Académie des sciences.
- La statue de Chevreul est due au sculpteur Fagel Chevreul est debout, tête nue; sa main gauche s’appuie sur une canne. Du geste de sa main droi tendue en avant il semble préciser quelque détail d u démonstration. Le socle du monument porte des in criptions qui rappellent les dates principales de la v du savant. On y lit ces quelques phrases : Che^rC
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 1786-1889; professeur de chimie organique 1830-1889; directeur du Muséum 1863 1884 ; contraste des couleurs 1839-1884, recherches sur la teinture 1834-1864; constitution des corps gras; analyse immédiate, acide stéarique, etc.
- Ajoutons que le sculpteur Fagel a reçu, à cette occasion, les palmes d’officier d’académie qui lui ont été remises par M. Liard, au nom du ministre.
- CHRONIQUE DES ASSURANCES
- RECOURS DES LOCATAIRES
- Le Recours des Locataires est celui qu’ils peuvent exercer contre les propriétaires pour les dégâts matériels causés à leurs mobiliers et marchandises par un incendie provenant d’un vice de construction ou d’un défaut d’entretien de l’immeuble loué.
- Ce droit résulte des prescriptions de l’article 1.721 du Code Civil, ainsi conçu :
- « Il est dû garantie au preneur pour tous les vices « ou défauts de la chose loué qui en empêchent l’usage, « quand même le bailleur ne les auraient pas connus « lors du bail.
- « S’il résulte de ces vices ou défauts quelque perte « pour le preneur, le bailleur est tenu de l’indemniser.»
- Le feu de cheminée est le cas le plus fréquent don-nantlieu aux recours des locataires contrôlés proprié-taires.
- Si l’expertise établit que la cheminée sinistrée était mal construite ou détériorée, toutes les conséquences de l’incendie sont à la charge du propriétaire ; il ne Peut exciper ni de son ignorance de l’état des cons-tructions, ni de sa bonne foi lorsqu’il les a louées.
- L’assurance contre le Recours des Locataires est donc indispensable pour le propriétaire'; il doit stipuler Pour la garantie de ce recours une somme représentant la valeur totale des objets appartenant aux locataires .
- Nous avons examiné les trois principaux Recours Iue les assurés peuvent faire garantir dans les po-lices ; il y a lieu [de remarquer que les primes affé-rentes à la garantie de ces recours sont très minimes, pour les risques ordinaires : « Recours locatif, Ofr. 30 pour 1.000 fr. ; Recours des voisins, 0 fr. 10 pour 1.000 fr. j Recours des locataires, 0 fr. 10 pour 1.000 francs ». Donc, la raison d’économie ne saurait pri-mer l’utilité de ces garanties que tout contrat d'assu
- rance bien établi doit mentionner, avec une évaluation plutôt large que restreinte.
- (à suivre).
- INFORMATIONS
- A l’occasion du congrès qu’ils viennent de tenir à Lille, les chimistes ont visité, à Roubaix, la teinturerie de MM, Motte et Bourgeois.
- M. Bourgeois leur a fait visiter les installations du forage, un forage de 170 mètres de profondeur qui fournit 14,000 mètres cubes d’eau par jour. C’est l’air comprimé à 8 kilogrammes qui fait jaillir l’eau que de vastes réservoirs reçoivent au jour.
- La visite de l’usine a continué ensuite et les congressistes se sont retirés enchantés de l’accueil qui leur a été fait.
- JURISPRUDENCE
- Un de nos abonnés nous écrit :
- Depuis la loi du 8 avril 1898 sur le régime des eaux, les propriétaires riverains qui ont des droits acquis à l’usage des eaux d’un ruisseau peuvent-ils empêcher les riverains supérieurs de pratiquer des prises d’eau?
- R.— La loi du 8 avril 1898, en conférant à l’autorité administrative le droit de réglementer en certains cas le régime des eaux, n’a pas enlevé aux particuliers, en l’absence de tout règlement, la faculté de pratiquer des prises d’eau dans les limites de l’article 644 G. civ.
- Il a été jugé, en conséquence, que le propriétaire riverain d’un ruisseau ne peut empêcher les riverains supérieurs de pratiquer des prises d’eau que s’il en éprouve un préjudice. (Jugement du Tribunal civil de Libourne du 23 mai 1900.)
- BIBLIOGRAPHIE
- Rapport de MM. Albert Scheurer, E. Nœlting, F. Binder et Camille Schœn sur les deux premiers fascicules de l’Encyclopédie de M. Jules Garçon.
- La Société industrielle a reçu les deux premiers fascicules de Y Encyclopédie universelle des industries tinctoriales qui viennent de paraître.
- Le fascicule 32 réunit en moins de 250 pages l’analyse de tous les travaux de chimie parus dans les bulletins de la Société industrielle de Rouen depuis sa fondation. Il remplace, à lui seul, en cette matière,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- toute une bibliothèque. Le dépouillement des articles est fait avec soin et exactitude. Les développements sont en rapport avec l’importance des sujets et assez étendus pour éviter au lecteur, qui ne cherche qu'un résumé, la peine de recourir aux travaux originaux. Si la suite de cette publication répond à son début, son ensemble constituera un instrument de travail d’une valeur inappréciable ; elle demande à être d’autant plus encouragée qu’elle ne rapportera certainement à son auteur que l’honneur d’avoir rendu aux industries de la teintnre un très grand service.
- Pour que cette œuvre voie le jour et ne se trouve pas suspendue, faute des moyens d’exécution nécessaires, il faut qu’elle puisse compter sur un nombre d’adhésions considérable, et, dans ces circonstances, les rapporteurs, ayant pris connaissance des deux premiers fascicules, n’hésitent pas à engager toutes les fabriques d’impression et de teinture» s’y abonner.
- Le fascicule 55 résume les travaux du Laboratorio chimico centrale delle gabelle. On y trouve d’intéressantes études sur l’analyse chimique des fils et tissus, sur le lin du mûrier, sur l'essai comparatif des diverses soies, étude microscopique accompagnée de planches. — Il est exécuté avec les mêmes soins que le précédent.
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- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Nantes. — Formation de la Société en nom collectif Martineau, Lecornu et Dusser, teinture des laines, 31, rue Saint-Léonard. — Durée : 5 ans. — Cap. : 256.904 fr. 17. — Acte du 21 juin.
- Suresnes. — 'Formation de la Société en commandite Ch. Bazin-Meunier et Cie, teinture des tissus, 3, rue du Bac. — Durée : 20 ans. — Cap. : 450,000 fr. — Acte du 4 juin.
- Dissolutions de sociétés
- Suresnes. — Dissolution à partir du 30 juin de la Société A. Meunier et Cie, teinture des tissus, 3, rue du Bac. — L. : M. Charles Bazin dit Bazin-Meunier. — Acte du 4 juin
- Calais. — Dissolution à partir du 4 juin de la Société Puget et Gossein, teinturerie. — L. : M. Fouquart. — Acte du 4 juin.
- Lille. — Dissolution à partir du 1er juillet de la Société C. Marquette et Cie, teinture et apprêts, 46, 48, 50, 52 et 54, rue de Béthune. — L. : M. Marquette. — Acte du 18 juin.
- Déclarations de faillites
- Sedan. — Meignan (Georges-Victor), teinturerie, à Gaulier-Floing. — Jug. du 25 juin. — S. : M. Henry. ’
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Savornin a vendu à Mme veuve Baras un fonds de teinturerie, 9, boul. Diderot.
- Paris. — Mme veuve Straus a vendu un fonds de teinturerie, 49, rue Monsieur-le-Prince.
- Paris. — Mme Loisy a vendu un fonds de teinturerie» 137, rue Ranelagh.
- Paris. — Mme veuve Marchand a vendu un fonds de teinturerie, 1, rue de Bruxelles.
- Paris. — Mlle Pfeiffer a vendu un fonds de teinturerie, 9, rue de l’Arc-de-Triomphe.
- Paris. — M. Caillaud a vendu un fonds de teinturerie, 14, rue St-Marc.
- Maison qui se crée
- Paris. — M. Neyret, teinturerie, 41, rue Cambronne.
- CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ETALA MÉDITERRANÉE
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- Retour : Au gré des voyageurs par tous les trains ordinaires, sauf les express, à partir du 4 août jusqu’au dernier train de la journée du 13 août.
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dominer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume m-8 couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 26 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherehes commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés 4u’ils désignent. On y trouve des renseianements prati-ques concernant les substances et les objets d’un usage Jlurnalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — ves apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des Plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques Produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : " Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- Par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie Industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales.-— Ma-Jeres colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-Ies. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) " Matières colorantes hydrazoniques. — Matières plorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Rivées de l’anthracène.)
- de Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di 1 du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-pane; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de leinde rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-
- 04e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la runone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) 4"azines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) tinlnes. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-5e oxycétones et xanthones.
- et , Fascicule. Matières dérivées de la quinoléin thid tlaéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou obenzényliques, —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16. . . . . 5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans leu industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison. Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d’analyse des huiles tuifs, graisses. glycérines^ huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Société des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé, — Chef du Laboratoire de kr Société française d’hygiène.
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- 7
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- » Sandal...... 100 k
- • Sapan ...... 50 k
- » Quebracho.. 1000
- h
- 5
- 6
- 6
- 6
- 5
- 5
- 4
- 5
- 6
- 6
- 6
- 6
- 5
- 5
- 6
- 5
- 5
- 5
- 6
- 4
- 4
- 5
- 14
- 4
- 4
- 6
- bO
- 25
- 25
- 60
- 50
- 50
- 50
- 50
- 25
- 50
- 25
- 75
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- Pernamb
- 50 k
- 8
- 14
- 9
- 9
- 4
- 5
- 6
- 80
- 14
- 5
- 5
- 6
- 6
- 6
- 5
- 6
- 5
- 7
- 6
- 6
- 6
- 6 G
- 6
- 6
- 15
- 4
- 4
- 6
- 5
- 9
- 15
- 10
- 10
- 50
- 80
- 75
- 40
- 75
- 75
- 25
- 50
- 50
- 50
- 50
- 25
- 50
- 50
- 75
- 25
- 7
- 8
- 82
- 16
- Cachou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune qu gamb ... .....
- 37
- 2
- 45
- k
- M
- »
- pressé .. •
- 25
- Coehenille
- Jn cote : 2énérife zacatille.. Ténériffe grise.....
- Cureuma
- Fangale......50 kilos lava, Mad , Pond,. o..
- Dividivi
- On cote les 50 kio,.
- 1
- 1
- 22 M
- to
- 1/2
- 60
- 50
- kil.
- 2
- 1
- 80
- 50
- 25
- •el
- Indigos
- On cote actuellement : Bong. sur v. et bl. 12k.
- • fin viol et pourpre...
- 6
- 6
- m 10 I- G
- 7
- 6
- CH ©
- Beng. eau viol, etdito.... 5 75 6 ..
- » bon violet........ 5 .. 5 25
- » moyen violet......... 3 75 4 ..
- » bon violet rouge..... 4 50 5 0.
- » bon moy. v. roug.... 4 25 4 75
- « fin rouge.................... 475 5 ..
- »' bon dito............ 3 50 3 75
- » bon à fin cuiv....... 3 . 4 ..
- » cuiv. d’d. et bas.... 2 25 S1 75
- Java......«, .....................M ...
- Kurpah.. .................. 2 .. 4 ..
- Madras .................... T 50 3 75
- Manille.................... 2 .. 3′50
- Caraque.................... 2 50 4 50
- Guatemala flor............. 475 525
- » bon à fin sobré.. 2 75 4 25
- » — cor.... 2 75 4 25
- » cor. ord. à bas.. 1 50 2 50
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k. 5 50 ...
- » bon à beau............... 4 . 5..
- » ord. et moyen............. 2 50 3 ..
- Kurpah beau à fin.viol.et viol, rouge tendre............... 4 ..
- » b. moy. à bon viol.
- rouge et rouge col. 3 25 » b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle .. 3 ..
- » moy.viol. un peu faib.
- mél , sablé................. 2 50
- Guatemalâ. Flor .......... 5 50
- » bon et bon moy.
- corté et sobré 3 50
- » moyen et moyen
- ordinaire .... 225
- Bengale beau à fin violet .. 6 50
- » bon et bon moy.vio-
- let rouge........ 6 ..
- » moyen violet rouge
- et rouge......... 5 50
- Java surfin violet et pourpre 9 50
- » beau et fin violet... 7 75
- » bon à bon moyen ..... 6 50
- 4 50
- 3 75
- 3 50
- 3 ..
- 6 ..
- 4 ..
- 3 .
- 7 50
- 6 25
- 10 ..
- 8 50
- 7 50
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud.............M .. ..
- Madagascar..............M .. ..
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé....... 7 50 à 8 50
- » gros effilé.............. 6 . . 7 ..
- Rocou.
- Antilles...........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne........................ M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- a e 9 e e a F a e m « M fi a a a © fi s
- Bois de Campèche (Laguna). 16 . à...
- » (Guadeloupe).................
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 .. 11
- » de Fustet Albanie... . 12 50 13
- Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85
- » marques ord.. 70 .. ..
- Cochenille argentée .. .le k. 190......
- » grise..... .le k. 180 . ...
- » zacatille naturelle
- le k 170 ........
- » noire Palmas le k. 160 .. 165
- » Lanzarotte .......... .. ...
- Cureuma Bengale............ 65.......
- » Chinois........... 60........
- » Madras............ 70........
- Galles de Chine......... ...........
- Prussiate jaune de potasse. 190........
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 ..
- » bon moyen et bon co-
- loré assez tendre.. 2 50
- » moyen assez coloré un peu sec............... 2 25
- » moyen ordinaire terne
- et serré....................... 1 75
- 3 50
- 3 ..
- 2 50
- 2 ..
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût. Acide citrique.............
- Alun raffiné (entrepôt).... » (acq.)..................
- Couperose emballée........ Essence de térébenthine (d. fûts) ....................
- Id. (s. fûts)....... Fécule de pommes de terre, 1er bl.....................
- Id. 2e bl. (entrepôt). .... Galles vertes et noires.... » noires Alep.............. » blancnes.................
- Gomme arabique, en sorte . » Ghésirée, en sorte....... » Sénégal,s. bas du fleuve » » Galam...........
- .» Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde....... » » blanche.........
- » Laque en f. qté orange. » » mi-orange
- » » cerise AC
- » Sandaraque lavée ...... » Damar (Batavia).. » » Singapore.
- » » Penang .........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron................. Garance, racine............
- » poudre.... .............. Rocou Guadeloupe . . ....
- » Cayenne.................. Safran d’Espagne, Valence
- pur.......................... 75 .• *
- Sulfate de cuivre(+ntrepôt) 54 .. ..
- » (acq.)... 58 . • *,, Sumac en feuilles........... 22 • • ..
- » poudre....... .. 24 •
- Styrax liquide....... .... 140 .. ‘30. Tamarin Madras....... 20 . •
- Verdet, eu pains, extra sec, , .•
- sous toile ...................130 • ‘
- » en pains, extra sec, .
- sous pap . ................. 180 . • ,
- » bon marchand en pains 115 • •
- » » en boules 115 • *,
- » raffiné en poudre sec 145 . •
- 375
- 15
- 17
- 5
- 19
- 50
- 80
- 37
- 37
- 150
- 120 130 .70 135 125
- 105
- 225 170 170 135 140
- 90 110 250 250
- M 60 65 95
- 170
- 130 ••
- 140 •• .80 • 140 ••
- 145
- 100
- 600 •
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- s w
- produits chimiques
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ..... 20 d. 9) 501 & .. ...
- » nitrique....... 36 d. 33 .. . ..
- » » ....... 40 d. .............
- » sulfurique..... 66 d. 10 .. . .
- » » ..... 50 d. 7 50) .... :
- « tartrique......... 265 ..........
- Ammoniaque liquide 22. d.,.. 34. .. .. ...
- Blanc de zinc en poudre.... 68...........
- » » broyé............ 75.......... *
- Borax raffiné.............. 50...........
- Blanc de zinc de la Méditera.
- Manille ... ..... le Guatemala flor....
- ». sobre..
- » Cortès .
- Mexique flor.....
- » sobre....
- » ord. cortès
- kilo- M .. ...
- » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9 ...
- » 5 .. 6 ..
- » 9 . .. 1C .
- » 8 .. 8 50
- » 5 .. 6 .,.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 %
- — en poudre 35 % Bleu de Prusse (en pâte) la livre .....................
- 1. sh. d.
- 5 — »
- » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron.
- PLACE DE LYON
- poudre..................... 60.............
- broyé....................... 68.............
- Crème ne tartre............... . 170 .. ... ...
- Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp.............. 8 50 ....
- Chlorure de potassium, en
- gare des Salins............. 20.............
- Lessive caustique 33 degrés 7 50 . ....
- Nitrate de soude............... 20 50 .. ..
- ” de potasse.............. 40 50 .. ..
- Sel de soude 80/85, cons. et
- entr. en bq.de 700 kil,, m. 19 25 .....
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25
- » 30/35, disp... 12 25 .....
- Soude caustique 110/115, en
- tamb. de 300................ 30 25 ....
- Soude caustique 110/115, en
- bq. de 300 kil. plaquettes 39..............
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 .. ...
- Sulfate de cuivre 98 p. 100en
- sacs, consommation......... 58.............
- " Entrepôt.................... 5 5 . . ...
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil............... . 5 75 .. .
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Alizarine 20 0 0.....la livre »
- Aniline (huile) pure.. — »
- — (sel) pure-,... — »
- Anthracène 30’ A par unité
- au comptant................ »
- Benzol 90 ......... le gallon »
- Acide carbolique (crist.) 40 •
- la livre »
- Magenta pure.. . . ... la livre » . Acide picrique...... — •
- » 8 1/2
- » 4 3/4
- » 4 1/2
- » 2
- 1 0 1/2
- 1 »
- 3 9
- 1 2
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- Comme Sénégal b. fie. 135 .. à 145 ..
- » ................... 117 .. 125 ..
- » Salabréda............... 70 .. 85 ..
- Acide tartrique............ 255 ............
- Crème de tartre Bl. du Midi 168 ... 17b .. p » bl. Bordedux 167 . 168 ..
- Camphre raffiné.............. 6 20 .. ..
- verdet en pains extra sec .... .. ..
- en boules.................. .. ..
- erébenthine en barils... , 65 .. .. ..
- engale pourpr’e. . .
- » beau violet
- * bon violet.
- » moy.violet
- 8 petit violet
- . 8 ord.etcuiv.
- java ord. et cuiv.. Madras fin.........
- « O 9 M fi e M
- 8 beau.........
- R » moyen .... urpah kudd. beau —violet______ ...
- Urpah kudd. bon violet........ urpah kuddemoy. .violet:...... ..
- urpah kudd. petit ord ...
- kurpah Pondich. roon violet. ...
- "rpah Pondich . kmoyen violet....
- Urpah Pondich • rd. et cuiv. ...
- le kilo » » » » » » » » »
- »
- »
- »'
- » »
- »
- »
- 11 .. à
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50
- M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50-
- 6 ..
- 5. ...
- 6 ..
- 5. ..
- 4 ..
- 13 ..
- 13 ..
- 12. ..
- Il ..
- 10 ..
- 9 ..
- 6 50
- .6 .
- 5 50
- 9 . .
- 8 ..
- 7 ..
- 5 50u
- 6 50
- 6 ..
- 6 ..
- Acétate de plomb.... 74 .. à Aeideacétiquedesarts 29 ..
- — chlorydrique.......... « ..
- — nitrique 36’.......... 32 . .
- — sulfurique, 66° ..... 8 ..
- — tartrique............ 272 50
- — citrique . .......... 390 ..
- Alun épuré................. 20 ..
- — ordinaire.......... .. 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22°. 37 ..
- Bichlorure d’étain, 55°...., 100 ..
- — — ou.......... -- ..
- Bois Campêche-Laguna. .. 16 50 — — Guadeloupe 13 ..
- — Jaune Centre Amérique 18 ..
- Cachou jaune. Vapeurs ... 53 . „ — brun..................... 88 ..
- Chlorate de potasse. ..... 110 ..
- — de soude..................125,,
- Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. Chromate rouge de potasse 86 ..
- — — de soude.. 64 ..
- Crème de tartre ...........195 . .
- Cristaux de tartre.........190 .
- — de soude................ 8 50
- CurcumaBengale en racines 67 .. — de Madras;.............. 63 ..
- — Chine ....... . 62 ..
- Essence de térébenthine .. 95 .. Extrait de châtaignier 20°.. 18 .. Galles de Chine et Japon. 162 50 — vertes et noires . . 125 ..
- Gomme Sénégal, en sortes. 170 .. — arabique................ 230 .,
- — adragante rousse. 340 ..
- Jus de citron.............. 24 50
- Méthylène à 95° .......... 100 .
- — régie 90 ............... 105 .,
- Prussiate jaune de potasse 195 ..
- — — de soude., ... ..
- Pyrolignite de fer......... 10 ..
- Résine..................... 18 ..
- Rouille ... . ............. 9 ..
- Sel de soude 80°... ....... 19 .
- — ammoniaque.. 14 75
- Sel d’étain. ... ......... 222 50
- Soufre en canons .......... 19 50
- — sublimé.................. 22 ..
- Sumac Sicile en feuilles... 25 ..
- Sulfate d’alumine.......... 15 ..
- — de cuivre............... 60 ..
- — de fer........... ........ 7 ..
- 75 ..
- 30 ..
- 8 ..
- 34 ..
- 11 .
- 282 50 «00 ..
- 21 ..
- 16 ...
- 39 ..
- 107 50 117 50
- 16 ....
- 13 50
- 19 ,.
- 56 ..
- 98 ..
- 120 ..
- 135 ..
- 24 ..
- 88 ..
- 66 ..
- 200 ..
- 195 ..
- 9 50
- 69 ..
- 6 5 ...
- 64 ..
- 160 ..
- 19 .
- 167 50 140 ..
- 175 ..
- 260 ..
- 375 ..
- 25 50 102 . 110 .. 200 ..
- ii ..
- 20
- 10 .
- 20
- 15 75 230 . .
- 20 50
- 23 ..
- 27 ..
- 16 . .
- 61 50
- 8 .
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonna 20 — » Arséniate de soude 60% » 18 15 ,
- Bi-arséniate de soude (As?05)
- 65 .................. 20 — -
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- Barwood ........... — 4 10 »
- Camwood............ — 10-55 »> »
- Bo s jaune.......... — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois
- de Lima............ — 8 10 »
- Bois de camphre de
- la Jamaïque......... — 4/6 10 »
- Bois de camphre de
- St-Domingue.... .. — ./6 10 •
- Bois de datphre du
- Honduras........... — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 »
- Bois de sapan ....... — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 »
- Extrait — .. — » 18-94 »
- Myrabolam 142 ... — » 11 6
- Bo s de pêcher... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15 42
- Potasses
- Bichromate.......la livre... » »" 4
- Binoscalate...... — » » 5
- Carbonate 90%-. la tonne. 22 15 »
- Caustique....... — 25 15 »
- Chlorate ....... la livre... » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)............ — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
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- p.223 - vue 230/396
-
-
-
- 224
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE'
- GUIDE-ADRESSES
- d e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machine» d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brùle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d'invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or. argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant
- Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9,.rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdieres, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orsei lie, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant,
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 183G. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d'impression
- dXiiles pour graissage
- Hamelle (Henry). 1. quxi Valmy, Paris.
- Ingénieurs Gi l
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille Nora).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris.
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matérie1 d’impression Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant
- Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, venti-latior,
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- 45e Année. — N° 15
- (S. . \1
- Le Numéro : 0,75 3 BIBLOTHEQUEE) 5 Août 1901.
- ----------________________ ------:_ U2V--
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Avenir de l’industrie de l’industrie de l’indigo (suite). — Teinture des tissus mélangés laine et soie. — Procédé pour teindre en cuve. Les couleurs végétales de la manufacture des Gobelins. — Procédé pour rendre des teintes sur laine solides au décatissage. — Notre service d’assurances. — Informations.— Jurisprudence. — Bibliographie. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- - VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ou-vrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration Publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun P°ur condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nom-breux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel-lement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, l’Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2 : Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique), selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IX®. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adres-
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- 0 ? O.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- AVENIR DE L'INDUSTRIE DE L’INDIGO
- Description de la fabrication de l’indigo tiré
- • DE LA NAPHTALINE
- Mémoire présenté par M. Herbert Levinstein à la section de West Riding de la Sociéty of dyers and eolourists.
- {Suite)
- La part qu’a jouée l’indigo dans l’histoire des progrès de la science, est aussi variée que considérable. Il fut introduit en Europe environ à l’époque do la Renaissance, lorsque furent ouvertes à nouveau les relations avec l’Orient. Son usage fut longtemps interdit en Allemagne sous peine de mort, par la jalousie des teinturiers de Guède..
- En 1826 une destructive distillation de l’indigo amena un apothicaire du nom de Unverdorben’à la découverte de l’aniline. Hoffmann perfectionna la pré paration de l’aniline tirée de l’indigo, et en étudia les propriétés, ainsi fit également Perkin son aide et élève ; ils parvinrent à découvrir la mauveine par l’oxydation de l’aniline, ce fut la première matière colorante artificielle.
- Les théories qui ont été les bases vitales de la naissance de la chimie organique moderne sont dues aux brillantes recherches faites par Baeyer sur ll’indigo, qu’il commença vers 1865. Le résultat direct de ces recherches furent des méthodes expérimentales sans nombre, qui ont porté leurs fruits.
- Depuis lors, un nombre incalculable de savants ont, dans leurs rêves, gagné des fortunes inconnues en décrivant des synthèses techniques sur l’indigo. Beaucoup d’entre eux ont travaillé ce vaste champ d’exploration. C’est avec la même foi que les alchimistes ont poursuivi la recherche de la pierre philosophale, dont le contact, vous vous en souvenez, doit produire l’or pur.
- Aujourd’hui ce but a été atteint, et nous nous trouvons face à face avec l’inévitable lutte; quelle en sera l’issue, nous ne pouvons que laisser au temps le soin de nous apprendre, car vous avouerez avec moi que les choses ne sont pas assez mûres pour pouvoir pro
- phétiser ; cependant bien des prophéties ont été audacieusement émises par certaines parties intéressées.
- Il nous est très facile de comprendre et de mettre à leur juste valeur les assertions du Dr Brunck, le directeur de la « Badische », lorsqu’il nous dit que l’indigo naturel est voué à une prompte destruction, et lorsqu’il conseille aux planteurs d’abandonner la culture de l’indigo pour celle de produits alimentaires ; mais ce qui est tout à fait hors de compréhension c’est de voir le professeur Armstroug dans une lettre récente adressée au Times, se montrer assez mal avisé pour se faire l’écho des paroles du Dr Brunck, en émettant précisément les mêmes vues.
- Le résultat de la lutte n’est certainement pas d’une façon préconçue dans ses conclusions en faveur de la Badische. Pour ma part, après mûre considération, je crois que l’avenir n’est pas si défavorable aux planteurs d’indigo : après tout, bien considéré, il n’y a là qu’une question de prix ; car je ne crois pas, et cela je l’expliquerai dans un instant, que la différence dans la qualité entre l’indigo artificiel et l’indigonaturel puisse par la suite influencer le résultat.
- Le prix étant le point principal, il est assez difficile de voir comment la Badische puisse avoir un avantage ici. L’alizarine artificielle, si vous vous en souvenez, fut, dès le début, immensément à meilleur marché que le produit naturel, tandis que l’indigo de la Badische est actuellement environ 10 pour cent plus cher que celui-ci.
- Leur procédé, si compliqué,n’est pas probablement a même de produire de l’indigo à un prix de beaucoup en dessous du cours actuel. Il y a lieu de considérer également que leur manière d’opérer a déjà doublé I® prix de la naphthaline, de plus, les pyrites d’une de leurs sources d’approvisionnement sont montés pour l’année prochaine de 3 3/4 d. à 5 d. par unité.
- D’un autre -côté les derniers rapports de M. Rowson à Calcutta, peuvent presque nous assurer d’une baisse décisive dans les prix de revient de production de /indigo naturel.
- Je serais fort surpris si l’augmentation du rende-ment d’indigo des feuilles de la plante n’était pas accompagnée d’une amélioration dans la qualité, et, avant tout, d’une constitution plus uniforme. Si un® livre de feuille d’indigo produit à présent plus d’indigo qu elle ne le faisait avant, elle doit produire inoins de sous-produits, et la substance doit être plus pure-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- L’accroissement de la production ne peut s’accomplir qu’aux dépens des impuretés (1).
- On a beaucoup discuté sur les avantages que les planteurs retireront des droits d’importation sur les sucres entrant, sous le couvert des primes à l’exportation, que le gouvernement des Indes veut leur appliquer. J’ai la conviction que cette perspective alléchante de protection sur les sucres ne sera aucunement cause qu’un seul acre de terre, pouvant produire une bonne récolte d’indigo, soit couverte en plantation de canne à sucre ; car au fur à mesure que les prix de l’indigo baisseront la consemmation augmentera. L’indigo à bon marché entraînera une plus grande étendue de transactions que ne le fait l’indigo à prix élevé.
- Le pourcentage de diminution dans les bénéfices qui résultera de la concurrence sera largement contre balancé par l’accroissement de la production et de la consommation ; l’emploi des soi-disant succédanés de l’indigo tombera en proportion, et si les planteurs veulent bien tenir bon, cela frappera d’une façon très alarmante, pour eux, les fabricants de couleurs allemands.
- Que les Allemands réussissent ou non a dépouiller les planteurs de ce commerce, tel que les choses sont actuellement, les teinturiers et imprimeurs de ce pays Seront inévitablement, tôt ou tard, à la merci d’une combinaison de fabricants de matières colorantes, —un caractère semblable et avec les mêmes moyens d'action que le grand trust américain de l’acier en Amérique, à moins qu’ils ne se gardent par tous les moyens qui sont en leur pouvoir.
- (A suivre.)
- TEINTURE DES tissus mélangés Laine et soie
- Par R. B. BROWN
- Les résultats seront peut-être beaucoup plus facile-ent appréciés si on les représente graphiquement "" moyen de courbes en prenant les températures comme abscisses et la force de la couleur comme or-Jonnées, sur un tableau comme ci-dessous.
- (1) Cette assertion du conférencier, peut, il est vrai, cerir quelque probabilité, mais il nous paraît être, à Pujet, un peu trop affirmatif; elle ne nous semble 8 empreinte d’une limpide logique, car le contraire F "Frait fort bien se produire. — La rédaction.
- Force de la Couleun
- Température centigr.
- 0’ 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
- La force d’absorption de teinture de chaque fibre, à toutes les températures, peut être représentée par des lignes droites sur ce diagramme, ou bien, si les températures sont plus condensées les unes près des autres, par des lignes courbes continues.
- Ces lignes ou courbes ne sont, il va sans dire, seulement qu’approximatives, mais il est possible d’estimer la proportion de couleur qui se trouve sur la laine ou sur la soie, en teignant, comme point de comparaison, une série d’échantillons de laine et de soie avec des quantités variées de matières colorantes; ainsi, on obtiendrait une représentation plus exacte de la force de teinte des couleurs. Le diagramme de couleur fait grossièrement donnera la condition des deux fibres après la teinture à différentes températures. Ce n’est que d’une façon arbitraire que la couleur la plus foncée est exprimée par six unités de couleur. On tire d’abord la ligne concernant la laine, et en comparant la soie avec celle-ci, on tire ensuite la seconde ligne.
- En ajoutant les ordonnées des lignes de la laine et delà soie à chaque température, on pourrait en tracer une troisième qui représenterait la ligne d’épuisement du bain, aux diverses températures, de la matière colorante, mais cela exige une estimation plus exacte, et l’épuisement du bain devra être plutôt vérifié, dans chaque cas, par des observations colorimétriqu.es.
- La méthode pratique à adopter pour teindre les tissus mélangés laine et soie, d’une couleur uniforme, peut facilement être déduite des résultats donnés qui précèdent, et, en fait, il y a trois moyens pratiques d arriver à ce résultat. La première méthode, et la plus évidente, c’est de teindre le tissu à une « température solide », et cela ne peut se faire avec succès que lorsque cette température dépasse 80° C. puisqu’à température basse, ou modérée la laine, avec la pli.s part des matières colorantes acides, n’est qu'ineomplè tement teinte et n’a qu’une chétive apparence. La se-
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- 00 G Ge
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- coude alternative est de teindre la laine avec une partie de la matière colorante au point d’ébullition, puis de ramener le bain à 400.C. ou même plus bas, et de rajouter ensuite le restant de la couleur. Cette méthode a le désavantage que cela prend trop de temps pour ramener le bain de la température de 100° C. à 40° et que pendant le refroidissement la teinture ne prend que très peu relativement puisque la plus grande partie de la matière colorante a été absorbée par la laine. C’est pourquoi on trouvera souvent plus avantageux d’employer un nouveau bain pour teindre la soie.
- Avec l’aide d’un diagrame il est facile de calculer la quantité de couleur employée dans chaque bain. Par exemple, supposant que pour une matière colorante donnée: — à 100° C. la laine prenne 90%, la soie 5 %: à 20° C, la soie en prend jusqu’à 70 % et laine 10 % de la couleur en solution ; «— un simple calcul montre que :
- Couleur sur la laine à 100® Couleur sur la soie à 100° Couleur sur la soie à 20 Couleur sur la laine à 200 Couleur devant être appliquée à 20° Couleur devant être appliquée à 1000 . 90 — 5
- IJans ce cas quantité requise est ——— = 17:12
- Si le montant total de la couleur absorbée est 2.9 %, on obtiendra une teinte solide en teignant à 1.2 % au point d’ébullition et ensuite à 1.7 % à froid.
- Après avoir ainsi étudié en détail l’effet de la température dans le procédé de la teinture, la considération suivante est de voir l’effet qui se produit en continuant 1 opération un peu plus longtemps. Une ou deux expériences seulement ont été faites dans ce sens, et elles tendent à prouver que, même dans un bain de teinture bouillant, dans les premiers instants, la couleur est plus attirée par la soie que par la laine, mais qu en prolongeant l’ébullition pendant un temps qui variera selon la matière colorante, la couleur sera retirée de la soie pour être absorbée par la laine
- En pratique, on ne conseillerait pas de chercher à régler ainsi la couleur sur les deux fibres, les résultats étant plus incertains que lorsque la teinture se fait à une température donnée pendant un temps suf-fisamment long pour obtenir un équilibre parfait. Ce temps voulu est pour un bain bouillant environ de 30 minutes et pour une solution à froid de 1 heure à 1 h. 1/2.
- Dans une solution concentrée de carmin d’indigo, la
- soie, au bout d’une minute, est d’un foncé égal à celui de la laine, en laissant bouillir la laine plus longtemps, au premier moment, la laine devient plus foncée sans qu’il y ait pour la soie aucune perte de couleur, mais, au bout de 10 à 15 minutes lorsque le bain arrive à être absorbé jusqu’à un certain point, non seulement la laine continue à se teindre aux dépens de la solution, mais graduellement, la couleur quitte la soie jusqu’à ce que finalement celle-ci reste sans coloration aucune.
- En supposant que cette union de la fibre avec la matière colorante constitue une opération chimique, il semble que le composé de la laine avec la matière colorante acide est moins stable dans l’eau ou l’eau acidulée au point d’bullition, que le même composé correspondant avec la soie, car en faisant bouillir la soie teinte dans de l’eau acide avec de la laine blanche, la plus grande partie de la matière colorante est généralement transférée sur cette dernière.
- Les partisans de la solution unique expliquent ainsi le procédé de teinture ; la solution originelle étant absolument concentrée, la matière colorante en est tirée par les deux fibres et nous avons ainsi des solutions dans l’eau, dans la laine et dans la soie; mais comme la laine continue à absorber la couleur, laquelle, à cette température, est plus soluble dans la laine que dans l’eau, la concentration du bain diminue et lorsqu’on a atteint une certaine dilution, l’eau, ayant une plus grande action dissolvante que la soie, tend à reprendre à cette fibre la couleur qu’elle a absorbée, et à son tour cette couleur est, elle-même, absorbée par ja laine jusqu’à ce que l’équilibre soit établi. Cette explication est confirmée par ce fait que dans des solutions bouillantes très étendues, il ne paraît pas que la soie prenne plus que des traces de la couleur, même au premier moment de la teinture.
- L’action de l’acide sulfurique présent dans la laine est connue cependant comme augmentant son attraction sur la matière colorante, et cela doit entrer en ligne de compte dans l'explication de ce phénomène-Il est dans tous les cas évident que la laine entre en union bien plus intime avec la matière colorante que la soie, et il ne fait aucun doute qu’une étude plus étendue de ces faits et de faits semblables amènerai1 à une entente théorique meilleure de ce procédé de teinture.
- The Journal of The Society, of
- 1 (A suivre.) Dyers and Colourists.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- PROCÉDÉ POUR TEINDRE EN CUVE
- des matières colorantes contenant du soufre par la Compagnie Parisienne de couleurs d’aniline
- Les matières colorantes contenant du soufre obtenues par fusion de différentes substances organiques avec du soufre et avec ou sans addition de sulfures alcalins jouent en teinture un rôle qui augmente de jour en jour.
- Le procédé de teinture généralement adopté avec cette classe de colorants consiste à préparer le bain avec le colorant correspondant contenant du soufres du sel marin, du carbonate de soude et des sulfures alcalins et la teinture au point d'ébullition a lieu de façon à ce que le matériel soit autant que possible sous la surface du bain.
- Ce mode de travail a pourtant plusieurs inconvénients et exige une attention scrupuleuse. Si la marchandise est exposée tant soit peu à l’air pendant l’opération, il en résulte des inégalités impossibles à enlever par suite des taches produites par la précipitation du colorant aux endroits exposés à l’air.
- La formation des inégalités et des taches à la teinture des colorants contenant du soufre s’explique d’après nos observations par ce qui suit :
- Le sulfure de sodium contenu dans le colorant et Provenant de la fabrication ou additionné au bain en dissolvant le colorant a, sur le colorant, outre l’action dissolvante, une influence réductrice. Le bain contient du colorant réduit outre celui dissous sous forme de combinaison leuco. Tous les deux paraissent avoir de différentes affinités pour la fibre et, puisque la combi-naison leuco estfacilementoxydéepar l'oxygène de l’air ‘ a la température ordinaire, l’occasion se présente pour la formation d’inégalités et de taches sur la marchandise exposée à l’air teinte à l’ébullition d’après le pro-cédé actuel.
- Comme il n’y a pas d’excès d'agent réducteur dans le bain, il est impossible ou à peu près d’enlever ces taches en introduisant de nouveau la marchandise dans le bain.
- Se basant sur ces observations, la Compagnie Pari-Slenne a trouvé qu’on peut obtenir de très bons résul-tats dans la teinture des colorats contenant du soufre en les transformant complètement en le leurs combi-naisors leuco teignant sous cette forme et transfor-ment ensuite les combinaisons leuco en colorant par
- oxydation libre à l’air ou par d'autres oxydants, en d’autres termes, en opérant avec les colorants contenant du soufre comme dans la teinture de l’indigo en cuve.
- La cuve à l’hydrosulfite se prête le mieux à la réduction tandis que celles au sulfate de fer et à la chaux, à la poudre de zinc et à la chaux donnent de plus mauvais résultats, ce qui s’explique par ce fait, que h s sels métalliques se combinent aux combinaisons leuco en des composés ou"des sels difficilement solubles.
- Pour réduire, il est préférable de ne pas employer les fusions brutes, mais bien des açides colorants obtenus par oxydation ou acidulation des fusions brutes dissoutes.
- La préparation de la cuve et la teinture s’effectuent en général comme avec l’indigo, seulement l’addition d’un excès de chaux nécessaire pour la dissolution de l’indigo blanc est inutile ici. Les combinaisons leuco possèdent une grande affinité pour la fibre, elles tirent rapidement et uniformément et ne peuvent être enlevées par rinçage ou seulement très peu. Le verdissage de la teinture commence très régulièrement aussitôt après la sortie du bain et le rinçage. Si la formation du colorant est achevée par étendage, on peut transformer les teintes en nuances fort solides par traitement subséquent avec des sels métalliques ou d’autres oxydants, comme cela se fait aussi après teinture sur bain de sulfure alcalin. Comme avec la cuve à indigo, on peut entrer de nouveau la marchandise dans le bain et corser et nourrir les couleurs à volonté par une ou plusieurs passes, il se présente alors le fait extraordinaire que les nuances traitées subséquemment avec des oxydants, comme le sulfate de cuivre, après le premier passage donnent, après le second et d’autres passes, des nuances plus fortes et plus intenses que celles étendues à l’air.
- Ce procédé est surtout important, parce que la réduc tion des matières colorantes contenant du soufre peut être combinée avec la teinture en cuve de l’indigo, ce qui permet d’obtenir, en une seule cuve, avec des colorants fort solides contenant du soufre et de l’indigo, des nuances meilleur marché et aussi solides qu’avec l’indigo seul et plus solides que celles obtenues par remontage des fonds d’indigo avec d’autres colorants.
- Les colorants les mieux appropriés à la teinture en [ cuve sont, par exemple, ceux de notre brevet français
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- no 283414 du 23 novembre 1898, et aussi les matières colorantes obtenues en chauffant
- le p-amidophénol,
- l’acide p-amidophénolcarbonique,
- l’acide p-amidophénolsulfurique,
- les produits de condensation de
- dinitrochlorbenzène + p-amidophénol
- dinitrochlorbenzéne + p-amidocrésol
- dinitrochlorbenzène + acide p-amidosalicylique
- dioxyamidodiphénylamine
- NH2 < > NH < > OH
- “ OH ~
- avec du soufre et du sulfure de sodium en solution aqueuse.
- Bleu immédiat C., noir immédiat G et V extra (Cas-sella), bleu katigène (Bayer), noir Vidal (Saint-Denis), noir solide de Clayton D, et d’autres colorants contenant du soufre.
- Exemple.
- 4 kilogrammes de colorant (obtenus d’après .brevet français no 283414) sont traités avec 60 litres d’une solution d’hydrosulfite de 13 degrés Baumé à 50-60 degrés centigrades jusqu’à ce que la couleur de la so-ution soit devenue jaune brun. La combinaison leuco ainsi obtenue est alors introduite dans la cuve contenant environ 2.000 litres d’eau froide.
- Le mode de travail sur cette cuve dépend de la nature de la marchandise à teindre et on opère comme pour l’indigo suivant qu’il s’agit de marchandise en bourre, fils, étoffes, bobines, etc.
- LES COULEURS VÉGÉTALES DE LA MANUFACTURE DES GOBELINS au Musée historique des tissus
- La manufacture nationale des Gobelins avait exposé en 1900, à Paris, une série de six gammes dégradées, de douze tons chacune, exécutés avec les couleurs végétales, les seules employées dans notre grand établissement national. Cette belle collection qui contient les six couleurs primordiales (rouge, orangé, jaune, vert, bleu et violet) a été envoyée à la Chambre de commerce de Lyon et depuis quelques jours elle est placée dans la salle des métiers du Musée historique des tissus.
- Les couleurs végétales ont été presque complètement détrônées par les couleurs minérales, plus variées et plus éclatantes, mais hélas, très instables, ce qui est un très grave inconvénient pour certains tissus, tels que les étoffes de tenture et d’ameublement. La collection de la manufacture nationale des Gobelins atteste cependant la richesse de la palette de ces couleurs végétales qui résistent au temps et à la lumière et il est très vivement à désirer qu’elle contribue à re-mettre en honneur des anciennes traditions dont l’oubli a été funeste à cette industrie lyonnaise de l’étoffe pour meuble. Nous savons bien que les producteurs doivent compter avec les exigences des acheteurs et que nous vivons à une époque où les apparences brillantes font passer sur la solidité du fond. Mais quand il s’agit d’étoffes qui doivent durer, comme un ameublement qu’on ne renouvelle pas comme on peut renouveler un costume, il semble que la résistance aux outrages du temps doive être la qualité maîtresse du tissu.
- Ceux de nos fabricants qui iront visiter au Musée du Palais du commerce la belle collection des nuances dont la Manufacture nationale des Gobelins tire un si beau parti, en reviendront convaincus qu’ils peuvent trouver dans les couleurs d’origines végétales des ressources infinies.
- PROCÉDÉ
- pour rendre des teintes sur laine solides au décatissage
- Par la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes
- Les teintes sur laine obtenues avec certains colorants azoïques subissent un changement notable lorsqu’on les soumet à l’action de la vapeur et de la cha-leur.
- Ce traitement est, toutefois, indispensable, surtout pour le décatissage de la laine teinte, et, par conséquent, la découverte d’un procédé qui supprime la sensibilité de ces teintes à la chaleur et qui les rend solides au décatissage, est d’une grande valeur pra-tique.
- La Société a remarqué que le changement de nuance qui se produit est la conséquence d’une scission des groupes azoïques qui constituent les couleurs polya-zoïques. La transformation a lieu successivement.
- Pour les colorants azoïques noirs, par exemple, pro-
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- venant des acides amidoazonaphtalinesulfonique, la nuance tourne d’abord au rouge par la formation de la combinaison amidoazoïque dont la présence sur la fibre est faoile à démontrer.
- En se basant sur ces observations, la manufacture lyonnaise a fait des essais pour arriver, par une addition d’oxydants et d'agents transmetteurs d’oxygène, à paralyser l’action de la fibre animale, et elle a effectivement, réussi a obtenir le résultat cherché.
- Elle a d’abord constaté qu’on ne peut employer que les oxydants qui ne sont pas déjà, avant le décatissage, trop facilement modifiés par la fibre animale.
- Les bichromates et permanganates ne produisent donc pas l’effet voulu ; par contre, les chlorates, par exemple, et les sels d’oxyde de cuivre conviennent parfaitement.
- L’exécution du procédé est très simple, car elle consiste seulement dans l'imprégnation des tissus teints avec une solution de sel oxydant, et cette opération peut se faire soit dans le bain de teinture, soit après la teinture.
- La quantité d’agent oxydant à employer dépend de l’intensité de la nuance et elle diffère, également, pour les différentes quantités de laine. Toutefois on peut, en général, se baser sur l’emploi de :
- 3 à 4 p. 100, sulfate de cuivre, du poids de la laine ;
- 5 à 8 p. 100, chlorate de soude, du poids de la laine.
- En employant les sels de cuivre, on peut laver après teinture ou après imprégnation, ce qui est toutefois, à éviter lorsqu’on se sert de chlorate de soude.
- Parmi les colorants qui sont rendus solides au décatissage par ce procédé, nous citerons spécialement les colorants basiques du groupe des noirs naphtyla-mine, le noir naphtylamine D, le noir bleu naphtyl N, le noir anthracite, le noir sulfone, etc., mais l’application de ce procédé n’est nullement limitée à ces colorants.
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- LA OHASSE
- Nous attirons, d’une façon toute spéciale, l’attention de nos abonnés et lecteurs sur les polices en garantie des accidents de chasse consenties par la Compagnie The Océan Accident.
- Les ingénieuses combinaisons de cette Compagnie permettent de s’assurer :
- A. — Pour la somme de trente francs par an
- (30) contre les accidents corporels dont le chasseur peut être victime ou peut occasionner involontairement à des tiers avec des armes à feu à la Chasse ou au Tir aux Pigeons.
- B. — Pour la somme de quinze francs par an (15), contre les accidents mis à la charge du chasseur, à raison d’accidents involontaires causés par lui personnellement à des tiers.
- Le format très pratique de cette police d’assurances (Petit Carnet de poche) permet au chasseur de l’avoir toujours sur soi.
- Nous adressons, par retour du courrier à tout abonné ou lecteur de ce journal qui nous en fera la demande, une des deux polices catégories A ou B comme il est dit ci-dessus.
- Opérations faites par la Compagnie « The Océan Accident »
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898).
- Individuelles.
- Individuelles combinées avec maladies infectieuses.
- Chevaux, voitures, automobiles, bicyclettes
- Vol avec ou sans effractions.
- Infidélité des employés, encaisseurs, etc. Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales. Insolvabilité des tiers).
- A NOS LECTEURS
- La question des Assurances étant aussi complexe qu'importante, nous publions, indépendamment de la rubrique Accident, sous le titre : e Chronique des Assurances », des articles spéciaux traitant toutes les questions se rattachant aux diverses branches : Incendies, Vie, etc.
- Opérations faites par notre Service d’Assurances
- Révision et Vérification gratuites des Polices Incendies, Vie, Chômage, Grêle, Glace, Bétail, etc.
- Règlement et Expertise après sinistre.
- Consultations juridiques gratuites sur tous les cas litigieux.
- INFORMATIONS
- Un incendie vient de détruire l’usine de dégraissage de M. Permsset, située 260, cours Lafayette, à Lyon. Le sinistre a été produit par la chaleur dégagée par les machines. A côté de celles-ci se trouvaient en
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- LE MONITEURDE LA TEINTURE
- effet des réservoirs à benzine dont le contenu s’est enflammé brusquement.
- Les dégâts sont évalués à 100,000 francs et l’usine est complètement détruite sans cependant que la machinerie ait par trop souffert.
- Du fait de cet incendie, trente ouvriers dégraisseurs vont se trouver sans travail.
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- APPAREIL POUR LE DÉGRAISSAGE DE LA LAINE au moyen de dissolvants volatils.
- Par M. Narcisse Roussette
- En vue du dégraissage de la laine avec séparation du dissolvant d’avec les matières dissoutes et entraî-nées par lui, l’appareil en question est essentiellement caractérisé par un tambour perforé et susceptible d’être chauffé, tournant dans une enveloppe extérieure et réuni à un condenseur par l’intermédiaire de tuyaux. Dans ces tuyaux sont intercalés des injecteurs d’eau finement pulvérisé de telle sorte que : a) la laine, étant placée avec le dissolvant dans le tambour précité, puisse être brassée avec le dissolvant, tandis que les vapeurs de ce dernier sont condensées au fur et à mesure de leur production par l’injection d’eau pulvérisée dans les tuyaux conduisant au condenseur ; b) une partie du dissolvant chargé de matières dissoutes ayant été évacuée par un robinet de vidange, l’action combinée de la chaleur et de l’eau pulvérisée ait pour effet de provoquer une évaporation et une condensation rapides des restes du dissolvant encore contenu dans la laine, le dissolvant saturé de matières dissoutes pouvant ensuite être réintroduit dans l’appareil, après enlèvement de la laine, pour y être distillé et ainsi séparé des matières dissoutes.
- tauaamamamasananineranann.ruar
- NOUVEAU PROCÉDÉ DE GRAVURE pour rouleaux servant à l'impression de tissus et papiers peints, au gaufrage, l’impression, etc.
- Par M. Joanny Agarithe DEJEY, ingénieur.
- Ce nouveau procédé de gravure pour rouleaux d’impression consiste à reproduire sur rouleaux soigneusement décapés, soit par simple décalque, soit par les méthodes lithographiques connues, le dessin demandé; — puis à les lecouvrir galvano-plastique-ment ou par immersion d’une pellicule métallique de
- nickel ou de cobalt devant former « réserve » inattaquable ; à faire disparaître ensuite par la benzine ou essence de térébenthine le dessin aux encres grasses pour laisser le métal à nu dans ces parties, — et finalement à les soumettre à l’action de la gravure par voie électrique ou chimique, en les plongeant pour cela dans le bain de gravure employé dans tel ou tel cas selon la nature du rouleau ; cuivre, zinc ou laiton.
- JURISPRUDENCE
- COUR D’APPELDE DOUAI
- Audience du 13 juillet 1900
- LIBERTÉ DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE. — SYNDICAT DE TEINTURIERS. — MAJORATION DES PRIX A L'ENCONTRE DES FABRICANTS AYANT CHEZ EUX UN ATELIER DE TEINTURE. — ATTEINTE A LA LIBERTÉ DU COMMERCE
- ACTION INTERROGATOIRE. — DÉCLARATIONS DEMANDÉES A UN DÉFENDEUR. — NON-RECEVABILITÉ
- Les coalitions d’industriels et les syndicats, qui ont le droit de défendre leurs intérêts par des mesures générales, font de ce droit un usage illégitime en prenant des dispositions applicables à telle ou telle personne individuellement désignée, de façon à lui nuire et à gérer sa liberté.
- Spécialement, une union de teintutiers n’a pas le droit d’imposer à un fabricant de tissus, qui a chez lui un atelier de teinturerie, un tarif majoré, ainsi qu’au commissionnaire à qui ce fabricant a eu recours pour faire teindre ses tissus chez les teinturiers syndiqués, sous un nom d’emprunt.
- Les actions interrogntoires ayant pour objet de mettre les défendeurs à une instance en demeure de s’expliquer et de passer des déclarations, sont irrecevables, les déclarations utiles à la solution d’un procès devant être recueillies sous la forme d’une enquête dans laquelle les parties en cause ne peuvent être entendues.
- Ainsi jugé dans tes termes suivants ; que rapporte la Gazette des Tribunaux.
- « La Cour,
- « Attendu que Mathon et Dubrulle, fabricants de draperies à Tourcoing, ont monté chez eux une teinturerie leur permettant de teindre une partie de leurs produits ; que, pour le surplus de leur fabrication, ils sont dans l’obligation de s’adresser à des teinturiers de profession ;
- « Attendu que l’Union des Teinturiers et Apprêteurs du Nord, dont Gaucher est le directeur, pour combattre la concurrence des fabricants de tissus, a décidé de i faire payer double prix à ceux de ces industriels qui
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- auraient chez eux un atelier de teinture ; qu’en exécution de cette décision. Mathon et Dubrulle ont été prévenus que, s’ils ne supprimaient pas leur teinturerie, i's paieraient double tarif pour les tissus qu’ils feraient teindre par les membres de l’Union, à partir du 1er novembre 1899 ;
- « Attendu que pour échapper à l’application de ce tarif différentiel, Mathon et Dubrulle se sont adressés à Candelier, commissionnaire à Roubaix, qui s’est chargé de faire teindre leurs produits, sous son nom, par Marquette et Cie, teinturiers à Lille, que de leur côté, Marquette et Cie se sont engagés vis-à-vis de Candelier, pour un an au moins, à teindre, au tarif Bimple, toutes les marchandises que celui-ci leur en-verrait, sans se préoccuper de leur provenance ;
- « Attendu qu’il est dès à présent établi par les do-cuments de la cause, sans qu’il soit besoin de recourir a une enquête, que Gaucher, ayant eu connaissance de ces conventions, a averti Marquette et Cie que, s’ils continuaient à teindre au tarif simple les tissus qui leur parvenaient sous la firme de Candelier, les mem-bres de l’Union baisseraient de 25 0/0 leurs prix de teinture ; que Gaucher a également averti Candelier, que, s’il continuait à servir d’intermédiaire à Mathon et Dubrulle, les membres de l’Union lui feraient payer double prix pour toutes les marchandises qu’il aurait à aire teindre pour le compte de ses autres clients.
- « Attendu que Candelier et Marquette, ainsi mena-ces dans leurs intérêts, ont refusé d’exécuter leurs conventions avec Mathon et Dubrulle, et ont, le 12 dé cembre 1899, averti ces fabricants que le double tarif leur serait applicable s’ils ne supprimaient pas leur atelier de teinture ;
- « Attendu que Mathon et Dubrulle se sont alors ddressés à des teinturiers de Paris, qui, prenant les "térêts des teinturiers du Nord, ont refusé de teindre Pour eux; que, depuis ce moment, ils sont forcés de Subir le double tarif pour les tissus qu’ils ne peuvent P4s teindre eux-mêmes; que, le 30 janvier 1900, ils ont assigné les membres de l’Union en réparation du Préjudice que leur font subir les mesures d’exception dont ils sont l’objet ;
- " Attendu que cette demande est juste et doit être Aecueillie;
- " Attendu que l’Union des teinturiers du Nord est pairesse de hausser ou baisser ses prix comme elle entend, mais ne peut pas faire de ce droit une appli-“tion qui soit une entrave au libre exercice du com
- merce et de l’industrie ; que les fabricants des tissus ont le droit d’établir chez eux un atelier de teinturerie; que l’Union des teinturiers du Nord, en édictant contre eux un tarif différentiel, paralyse l’exercice de ce droit et porte, par conséquent, atteinte à la liberté de l’industrie ; qu’en interdisant à Candelier de servir d’intermédiaire entre Mathon et Dubrulle sous peine d‘a-voir à subir lui même un doublement de tarif, elle met l’interdit sur Candelier qui est commissionnaire et ne peut continuer à exercer cette profession s’il doit payer deux fois plus cher que ses concurrents ;
- « Que Candelier se trouve ainsi placé dans l’alternative, ou d’être ruiné par l’application du double tarif, ou de manquer à ses engagements envers Mathon ; que, Candelier s’étant arrêté à ce dernier parti, Mathon et Dubrulle ont perdu le bénéfice de leur convention avec Marquette et subissent un grave préjudice par suite de l’interdiction signifiée à Candelier ;
- « Attendu que les coalitions d’industriels et les syndicats, qui ont le droit de défendre leurs intérêts par des mesures générales, font de ce droit un usage illégitime en prenant des dispositions applicables à telle ou telle personne individuellement désignée, de façon à lui nuire et à gêner sa liberté ;
- « Attendu que l’avis donné à un commerçant qu’il lui sera fait application d’un tarif spécialement onéreux, est une menace parce qu’il place celui qui en est l’objet sous la crainte d’un danger éventuel ; qu’il importe donc peu que Gaucher n’ait pas menacé Candelier et Marquette, en termes formels, de les ruiner l’avertissement qu’il leur a donné contenant en lui-même la menace de ce danger; que, d’ailleurs, alors même que les art. 414 et 419 ne pourraient pas recevoir d’application pénale, l’action civile pour atteinte à la liberté du commerce n’en subsisterait pas moins;
- « Attendu que l’Union des teinturiers a mis en cause Candelier et Marquette pour fournir telles explications que de droit sur les déclarations que leur attribuent Mathon et Dubrulle et s’entendre, le cas échéant, condamner à des dommages-intérêts ;
- « Attendu que les actions interrogatoires ayant pour objet de mettre les défendeurs en demeure de s’expliquer et de passer des déclarations sont irrécevables, les déclarations utiles à la solution d’un litige devant être recueillies sous la forme d’une enquête dans laquelle les parties en cause ne peuvent être entendues ; que la demande formée contre Marquette et Candelier a le caractère d’une action interrogatoire et n’est pas
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- recevable ; que l’Union des Teinturiers paraît ne les avoir assignés que pour les empêcher de témoigner dans l’enquête sollicitée par Mathon et Dubrulle ; que, dans cette situation, il n’y a pas lieu de rechercher si, en droit, l’intervention forcée est, oui ou non, le corollaire de l’intervention volontaire ;
- « Attendu que, la Cour déclarant dès à présent établis les faits sur lesquels Marquette et Candelier auraient eu à déposer, la question soulevée par leur mise en cause n’a plus d’intérêt, même au point de vue des dépens; qu’il y a lieu de confirmer la décision par laquelle les premiers juges ont mis hors de cause les parties qui avaient été appelées au débat par la voi de l’intervention forcée ;
- « Attendu que les membres de l’Union des Teinturiers du Nord sont solidairement responsables de Gaucher, leur préposé, ayant agi dans la circonstance en cette qualité ;
- « Attendu que l'admission de la demande principale de Mathon et Dubrulle implique le rejet de la demand. reconventionnelle des teinturiers ;
- « Par ces motifs,
- « Et adoptant ceux non contraires du tribunal de commerce de Roubaix ;
- « Donnant acte à Mathon et Dubrulle de ce qu’ils interjettent appel incident;
- « Et réformant pour partie le jugement dont est appel ;
- « Dit qu’il est inutile de recourir à une enquête, le point de fait étant dès à présent établi ;
- « Dit que Gaucher, par ses menaces adressées à Maquette et Candelier, a indûment porté atteinte au libre exercice de l’industrie de Mathon et Dubrulle,
- « Dit que les autres appelants principaux sont solidairement responsables des faits de Gaucher, leur préposé ;
- « Les condamne, ainsi que Gaucher, solidairement entre eux et avec lui, à payer à Maton et Dubrulle des dommages-intérêts à libeller;
- « Confirme le jugement pour le surplus;
- « Déclare Gaucher, Boittiaux et consorts mal fondés dans toutes leurs demandes, fins et conclusions ; les en déboute ;
- « Condamne Gaucher, Boittiaux et consorts à l’amende et en tous les dépens de première instance et d’appel ;
- « Dit que, dans les dépens, seront compris tous droits d’enregistrement dont les appelants principaux Seront tenus, à titre de dommages-intérêts, à raison de leur indue contestation. »
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Mlle Egrez a vendu un fonds d’épicerie, 6, rue Botzaris.
- Paris. — Mlle Viret a vendu un fonds de teinturerie, 59, rue Monge.
- Paris. — Mme veuve Lerebours a vendu un fonds de teinturerie, 40, rue Demours.
- Paris. — Mme veuve de Mazières a vendu un fonds de teinturerie, 30, rue Simart.
- Paris. — Mlle Rousseau a vendu à Mme Jamet un fonds de teinturerie, 12 rue Lepic.
- Paris. — Mme veuve Leclerc a vendu un fonds de teinturerie, 243, boulevard Voltaire.
- Paris. — Mme veuve Masson a vendu un fonds de teinturerie, 22, rue Dufour.
- Paris. — M. Faure a vendu à M. Mercier un fonds de teinturerie, 7, rue Lauzin.
- Paris. —MmeVve Marchand a vendu à M. Blanchet un fonds de teinturerie, 1, rue de Bruxelles. .
- Paris. — M. Gally a vendu à M. Poirier un fonds de teinturerie, 32, rue Vandamme.
- Paris. — M. Gastineau a vendu àM. Giannini un fond8 de teinturerie, 17, rue Brey.
- Paris. — Mme Versichele a vendu un fonds de teinture' rie, 13, rue Rochechouart.
- St-Cloud. — M. Vernièrelen a vendu un fonds de teint, rerie, 26, rue d’Orléans.
- BIBLIOGRAPHIE
- Rapport de MM. Albert Scheurer, E. Nœlting: F. Binder et Camille Schœn sur les deu premiers fascicules de l’Encyclopédie d
- M. Jules Garçon.
- La Société industrielle a reçu les deux premien, fascicules de l’Encyclopédie universelle des industrt tinctoriales qui viennent, de paraître.
- Le fascicule 32 réunit en moins de 250 pages l’an. lyse de tous les travaux de chimie parus dans les letins de la Société industrielle de Rouen depuis, s fondation. Il remplace, à lui seul, en cette matier. toute une bibliothèque. Le dépouillement des artic tB est fait avec soin et exactitude. Les développemere2 sont en rapport avec l’importance des sujets et aSsn étendus pour éviter au lecteur, qui ne cherche 9U résumé, la peine de recourir aux travaux originaut. Si la suite de cette publication répond à son delai son ensemble constituera un instrument de tra d’une valeur inappréciable ; elle demande à être tant plus encouragée qu’elle ne rapportera certalas ment à son auteur que l’honneur d’avoir rendu industries de la teintnre un très grand service.
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- Pour que cette œuvre voie le jour et ne se trouve pas suspendue, faute des moyens d’exécution nécessaires, il faut qu’elle puisse compter sur un nombre d'adhésions considérable, et, dans ces circonstances, les rapporteurs, ayant pris connaissance des deux premiers fascicules, n’hésitent pas à engager toutes les fabriques d’impression et de teinture à s’y abonner.
- Le fascicule 55 résume les travaux du Laboratorio chimieo centrale delle gabelle. On y trouve d’intéressantes études sur l’analyse chimique des fils et tissus, sur le lin du mûrier, sur l’essai comparatif des diverses soies, étude microscopique accompagnée de planches. — Il est exécuté avec les mêmes soins que le précédent.
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ORGANIQUES
- Par le Dr R. Nietzki, professeur à l’Université de Bâle Traduite sur la troisième édition allemande et mise au courant des derniers progrès d’après la quatrième édition allemande, par Charles Vaucher, Camille Favre et Alfred Guyot, avec préface de C. Friedel et Nœlting.
- 1 vol. in-8- carré de 430 pages, cartonné à l’anglaise : 10 francs.
- Pour présenter ce livre, nous ne saurions mieux faire que de donner un extrait de la préface écrite par M. E. Nœlting, directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse, et celle écrite par Ch. Friedel quelques jours à peine avant sa mort.
- ' PRÉFACES
- « Le Traité des matières colorantes organiques de M. Nietzki jouit dans le pays de langue allemande d’une réputation grande et bien méritée. C’est le vademecum indispensable de tous ceux qui veulent s’occuper de l’étude des matières colorantes et de leur applications .. MM. Ch. Vaucher, Camille Favre et Guyot viennent d’en achever la traduction française sur l’édition 1897, en tenant compte des progrès réalisés depuis cette époque. Nous sommes convaincu qu’ils rendent par là un réel service au public français et nous espérons que leur tentative sera bien accueillie...
- « Le livre de Nietzki a le double mérite d’être à la fois très concis et très complet. Ceux qui s’en sont bien assimilé ta teneur sont tout à fait à la hauteur de cette partie de la science et peuvent entreprendre avec succès l’étude du traité plus détaillé de Lefèvre (2 gros volumes d’ensemble, Pages 1645), et des mémoires originaux et des brevets. La lecture de ce livre ne sera pas utile seulement à ceux qui veulent faire plus tard des matières colorantes l’objet spécial de leurs études, mais aussi à ceux, beaucoup plus nombreux, qui ont à s’occuper de leur application. Le teinturier et le coloriste, le fabricant de laques, de papiers Peints, tous ceux enfin qui teignent les matières premières diverses, cuirs, peaux, plumes, cires, corps gras, etc., tonnent maintenant, s’ils sont intelligents et instruits, à ne plus opérer avec des produits dont la nature chimique eur échappe, mais aiment à se rendre compte de la constitution des corps avec lesquels ils opèrent. Il est evident que la connaissance des propriétés chimiques des matières qu’on met en travail, facilite de beaucoup leur thPlication et permet d’éviter bien des tâtonnements inu-
- 1 « Enfin, les professeurs de chimie organique, qui, dans eurs cours, veulent donner un aperçu général des ma-“eres colorantes, se serviront avec profit de ce livre qui an expose la théorie avec beaucoup de clarté. La division des matières colorantes en familles naturelles telle qu’elle st employée maintenant partout, a été inaugurée par
- • Nietzki en 1886. La meilleure preuve de son excel
- lence, c’est qu’elle a été adoptée universellement aussi bien dans les traités que dans dans les cours. A l’Ecole de Chimie de Mulhouse, le livre de Nietzki est d’un usage courant et en voyant les services qu’il a rendus et rend toujours à mes élèves, aussi bien pour l’étude que comme guide pour les travaux de laboratoire, je saisis avec plaisir l’occasion qui se présente pour moi ici, d’en dire tout le bien que j’en pense et de le recommander au bon accueil du public français. »
- E. Nœlting,
- Directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse
- « Dans sa trop grande modestie, M. Nœinglt, l’un des savants les plus compétents dans les questions qui peuvent être soulevées par l’étude des matières colorants, a cru que quelques mots de ma part pouvaient ajouter quelque chose à la valeur de la recommandation qu’il fait du livre de M. Nietzki et de sa traduction française. Si peu nécessaire que ce soit, je joins bien volontiers l’expression de mon opinion à la sienne. M. Nietzki a rendu par la composition de son livre un grand service à tous ceux qui ont à s’occuper de matières colorantes, ou qui désirent se mettre au courant de cette branche importante de la science chimique, et MM. Vaucher, Favre et Guyot par leur traduction un non moinsgrand à tous ceux auxquels les éditions allemandes ne sont pas facilement accessibles. Comme l’Ecole de Chimie de Mulhouse, l’en seignement pratique de chimie appliquée, organisé depuis deux ans à la faculté des sciences, et allant atteindre l’année prochaine son plein développement par l’étude des questions industrielles, y trouvera un aide précieux.
- « Je n’ai donc aucun doute sur l’excellent accueil que le public chimique fera à cette édition nouvelle et complétée de l’ouvrage de M. Nietzki. »
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr-
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume m-8 couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 26 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage journalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- Par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- . 1er Fascicule. — Considérations générales. — Ma-hères colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l'acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléin et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques, —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
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- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lez industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
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- Bois de teinture.
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- — P.-de-Paix ...... — ..................
- — Saint-Domingo... — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque. ............
- Jaune Cuba et St-Yago ..
- » Manzanillo...........
- » Tuspan................
- • Vera-Cruz......
- » Campàche..............
- - » Carmen.............
- » Tampico...............
- • Porto-Plata.....
- * Haïti.............. .
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- » Barcel et P. Cab...
- • Rio Hacha........
- » Carth. et Savan...
- » Maracaïbo............
- • Fustet.....100 k.
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- Rouge Brésil Bahia...... » Calliatour... 100 k.
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- • moyen violet............. 4 25
- • bon violet rouge.......... 4 75
- » bon moy. v. roug.... 4 25
- « fin rouge................... 4 75
- » bon dito.................... 4 75
- » bon à fin cuiv........... 2 75
- » cuiv. crd. et bas........ 2 ..
- Java. .. ........................M
- Kurpah........................ 2 ..
- Madras . .................... 1 50
- Manille.... .................. 2 ...
- Caraque...................... 2 50
- Guatemala flor............... 4 50
- » bon à fin sobré.. 2 50
- » — cor.... 2 75
- » cor. ord. à bas.. 1 50
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k. 5 50
- » bon à beau.......... 4
- » ord. et moyen....... 2 50
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ............. M
- Mers du Sud..............M .. ..
- Madagascar.........t...M .. ..
- 6
- 6
- 6
- 6
- 15
- 4
- 4
- 6
- 5
- 9
- 15
- 10
- 10
- 7
- 8
- 82
- 16
- 50
- 25
- 50
- 50
- 75
- 25
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. .... .. M
- — en caisse — 37 50 45 ..
- Jaune ou gamb ... ..... • • • .. M
- » pressé... 25 .. ....
- Coehenille
- n cote : 1/2 kil.
- 2énériffe zacatille.... 1 60 2 ..
- Ténérife grise......... 1 50 180
- Cureuma
- Bengale.......50 kilos. 22 50 25 .,
- lava, Mad . Pond,. .... M ,. ...
- Dividivi
- On cote les 50 ki..... 12 • 14 .,
- Indigom
- On cote actuellement :
- Bong. sur v. et bl. 112 k.. 6 75 7 . .
- » fin viol et pourpre... 6 25 6 50
- Quercl tron :
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé...........
- » gros effilé..................
- Rocou.
- 5 75
- 5 .
- 4 50
- 5 .
- 4 50
- 5 .
- 4 75
- 3 50
- 2 00
- 4 ..
- 3 75
- 3 50
- 4 50
- 5 .
- 4 ..
- 4 25
- 2 25
- 5 ..
- 3 ..
- 7 50 à 8 50
- 6 .. 7 ..
- Antilles...........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne........................ M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 16 • » (Guadeloupe)....................
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 ..
- » de Fustet Albanie... . 12 50
- Cachou noir, Ire marque... 95 ..
- » marques ord.. 70 ..
- Cochenille argentée ... le k. 190 ..
- » grise................le k. 180
- » zacatille naturelle
- le k 170 ..
- » noire Palmas le k. 160 ,.
- à.......
- ’ii ..
- 13 ..
- 85 ..
- » Lanzarotte ................. ,.
- Cureuma Bengale............ 65 ..
- » Chinois ................. 60 ..
- » Madras................... 70 ..
- Galles de Chine......................
- Prussiate jaune de potasse. 190 ..
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 ..
- » bon moyen et bon coloré assez tendre. 2 50
- » moyen assez chloré un peu sec................ 2 25
- » moyen ordinaire terne
- et serré........................ 1 75
- K urpah beau à fin.viol.et viol.
- rouge tendre............... 4 .. 4 50
- » b. moy. à bon viol.
- rouge et rouge col. 3 25 3 75
- » b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle... 3 .. 3 50
- » moy.viol. un peu faib.
- mél , sablé............... 2 50 3 ..
- Guatemala. Flor............ 5 50 6 ..
- » bon et bon moy.
- corté et sobré 3 50 4 . •
- » moyen et moyen
- ordinaire ... 2 25 3 .
- Bengale beau à fin violet .. 6 50 7 50
- » bon et bon moy.vio-
- let rouge........ 6.. 7..
- » moyen violet rouge
- et rouge................. 5 50 6 25
- Java surfin violet et pourpre 9 50 10 .
- » beau et fin violet..... 7 75 8 50
- » bon à bon moyen .... 6 50 7 58
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil sauf variation con-
- traire 1er coût.
- Acide citrique............... 375 ..........
- Alun raffiné (entrepôt)..... 15 .. 17 ..
- » (acq.)............. 17.. 19..
- Couperose emballée.......... 5 50 659
- Essence de térébenthine (d.
- fûts)......................... 80 ., . . • •
- Id (s. fûts).................. 75 . ... • •
- Fécule de pommes de terre,
- 1er bl......................... 37...........
- Id. 2e bl. (entrepôt)....... 37 Galles vertes et noires..... 150 .. 170.... •
- » noires Alep...............................
- » blancnes................. 120 .. 130 •
- Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 ••
- » Ghésirée, en sorte............70 .. . 80 ..
- » Sénégal,s. bas du fleuve 135 .. 140 • •
- » » Galam............. ...............
- » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115*
- 165 .
- 3 50
- 3 ..
- 2 50
- 2 ..
- » Mogador, blonde....... ..............
- » » blanche.....................
- » Laque en f. qté orange. 225 .. .>•
- » » mi-orange 170.........
- » » cerise AC 170.........
- » Sandaraque lavée......... 135 .. 145
- » Damar (Batavia).......... 140........
- » » Singapore....... 90 .. 100
- » » Penang.........110..........
- Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750
- » » Anatolie. 250 . • 600
- Quercitron................. M........
- Garance, racine ........... 60........
- » poudre......... .... 65........
- Rocou Guadeloupe........ 95............
- » Cayenne...........................
- Safran d’Espagne, Valence
- pur........................... 75 ..
- Sulfate de cuivre(entrepôt) .............
- » (acq.)... 57 ..................
- Sumac en feuilles.... ... 22 .. .
- » poudre....... .. 24 . • • • •
- Styrax liquide.............. 140........
- Tamarin Madras............... 20 .. 80
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile.................180.......... » en pains, extra sec, sous pap...................180 .. • • • » bon marchand en pains 115............. » » en boules 115 . •• •
- » raffiné en poudre sec 145 .. •• *’
- p.238 - vue 245/396
-
-
-
- LE MONITEUR,DE LA TEINTURE]
- •9 G. CD
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à
- » nitrique........ 36 d. 33 ..
- ’ » 40 d. 39 ..
- » sulfurique...... 66 d. 10 .
- • » .... 50 d. 7 50
- » tantrique... .......... 265 ..
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 ..
- Blanc de zinc en poudre.... 68 » » broyé.............. 76 ..
- Borax raffiné.............. 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre..................... 60 ..
- broyé..................... 68 ..
- Crème de tartre........... 170 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp........... 8 50
- Chlorure de potassium, en gare des Salins............ 20 . .
- Lessive caustique 33 degrés 7 50
- Nitrate de soude............ 21 ..
- » de potasse....... 40 50
- Sel de soude 80/85, cons. et
- entr. en bq.de 700 kil„ m. 19 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 » 30/35, disp... 12 25
- Soule caustique 110/115, en tamb. de 300................ 30 25
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 ..
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75
- Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation.......... 58 ..
- - Entrepôt................ 54 . .
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil .................. 5 75
- Mt .
- Guatemala flor.... » 10 .. 11
- D sobre .. » 8 50 9
- » Cortès . » 5 .. ' 6
- Mexique flor » 9 .. 10
- » sobre.... » 8 .. 8 50
- » ord.cortès » 5 .. 6 • •
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 5 — »
- — en poudre 35 % 7 — »
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre...................... » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron.
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- Comme Sénégal b. fie..... 135
- » Galam................. 117
- M Salabréda ................ 70
- Acide ..................... 252
- Crème de tartre Bl. du Midi 168
- A » bl. Bordedux 165
- Camphre raffiné........... 6
- verdet en pains extra sec
- 20
- * en boules.................... erébenthine en barils.... 65
- Bengale pourpre... » beau violet
- 9 bon violet.
- ” moy.violet
- ” petit violet
- . » ord.etcuiv.
- ava ord. et cuiv.. Madras fin........ » beau ...........
- !» O 2 a e M
- R » moyen .... rpah kudd. beau
- R violet _____ ...
- Urpah kudd. bon
- L violet ..........
- urpah kuddemoy. violet....... ..
- urpah kudd. petit
- ..................
- "Fpah Pondich.
- On violet. ...
- ""pah Pondich.
- k.oyen violet....
- "rpah Pondich.
- ord, et cuiv. ...
- le kilo 11
- » 11
- » 11
- » 10
- » 9
- » 8
- » M
- » 6
- » 5
- » 5
- » 8
- » 6
- » 5
- » 6
- » 5
- » 4
- à 145
- 125
- 85
- • co
- • CO
- • e
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb.... 74 .. à 75 .
- Alizarine 20 0 0.....la livre »
- Aniline (huile) pure.. — »
- — (sel) pure.... — »
- Anthracène 30’ A par unité
- au comptant ................. »
- Benzol 90 %....... le gallon »
- Acide catholique (crist.) 40’
- 1 la livre »
- Magenta pure....... la livre » Acide picrique ..... — »
- » 8 1/2
- » 4 3/4
- » 4 1/2
- > 2
- 1 0 1/2
- 1 »
- 3 9
- 1 2
- 50
- 50 • •
- 50
- à 13 .
- 13 .
- 12 .. II. ..
- 10 ..
- 9 ..
- 6 50 6 . .
- 5 50
- 9 .
- 8 ..
- 7 ..
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 6 ..
- Aeideacétiquedesarts 29 .. 30 ..
- — chlorydrique....... 7 .. 8 ..
- — nitrique 36°......... 32 . . 34 ..
- — sulfurique, 66° .... 8 .. 11 .
- — tartrique.......... 272 50 282 50
- — citrique............ 390 .. *00 . .
- Alun épuré........... 20 .. 21
- — ordinaire............. 15.. 16,.
- Ammoniaque incolore, 22°. 37 . « 39 ..
- Bichlorure d’étain, 55°... 100 .. 110 9.
- — — 60°..... 111 . 120 ..
- Bois Campêche-Laguna... 15 50 16 . .
- — — Guadeloupe 13 .. 13 50
- — Jaune Centre Amérique 18 .. 19 ,.
- Cachou jaune. V apeurs ... 56 . 58 ..
- — brun................... 88 .. 98 ..
- Chlorate de potas se......110 . 120 ..
- — de soude................ 125 135 ..
- Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. 24 ..
- Chromate rouge dépotasse 86 .. 88 ..
- — — de soude.. 64 .. 66 ..
- Crème de tartre .......... 195 .. 200 ..
- Cristaux de tartre.... 190 . 195 ..
- — de soude................ 8 50 9 50
- CurcumaBengale en racines 67 .. 69 ..
- — de Madras............ 63 . 65 ..
- — Chine............... . 62 . . 64 ..
- Essence de térébenthine .. 95 .. 100 ..
- Extrait de châtaignier 20°.. 18 .. 19 ..
- Galles de Chine et Japon. 160 .. 165 50
- — vertes et noires.. , 125 .. 140 ..
- Gomme Sénégal, en sortes. 170 .. 175 ..
- — arabique............. 230 . 260 ..
- — adragante rousse. 340 .. 375 ..
- Jus de citron.............. 24 50 25 50
- Méthylène à 95°........... 100 . 102 .
- — régie 90 ...... . 105 . 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 195 .. 200 ..
- — — de soude......................
- Pyrolignite de fer......... 10 .. 11 ..
- Résine..................... 18 .. 20 .
- Rouille ................... 9 .. 10 .
- Sel de soude 80°... . ... 19 . 20
- — ammoniaque.. 14 75 15 75
- Sel d’étain.............. 222 50 235 ..
- Soufre en canons .......... 19 50 20 50
- — sublimé................ 22 .. 23 ..
- Sumac Sicile en feuilles... 25 .. 27 ..
- Sulfate d’alumine.......... 15 .. 16 .
- — de cuivre......... 59 .. 61 50
- — de fer.................. 7 .. 8
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- Barwood ......... . — 4 10 »
- .................. — 10-55 » »
- Bois jaune ........ — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois
- de Lima........... — 8 10 »
- Bois de camphre de
- la Jamaïque........ — 4/6 10 »
- Bois de camphre de ..................... — ./6 10 »
- Bois de dauphre du
- Honduras.............. — 8 » »
- Grains de Perse... le quintal » 21 6
- Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 »
- Bois de sapan........ — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal b 20 »
- Extrait — .. — » 18-94 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s dépêcher... — » H »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate.......la livre... » » 4
- Binoscalate...... — » » 5
- Carbonate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique......... — 25 15 »
- Chlorate .........la livra.. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune) .......... — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
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-
-
- 240
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE]
- GU IDE-ADRESSES
- e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles
- " AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9. rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- F U P — ............... .. .
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’invention
- Danser (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- - Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant,
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Études spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 183G. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- CÔëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6. rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression,
- Aniles pour graissage
- Lamelle (Henry). l quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15» rue d’Amiens, à Lille Nord).
- Machines d’apprêt]
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à 'laver au large. Courses de séchage e d’oxydation
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant
- Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
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- Le Numéro : 0,75 W /5 20 Août 1901. -‘a, /d.7
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l'Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 13 fr.
- — Six mois.................... 8 fr.
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- AuNoNece • 1 La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNONCES . ) Faits divers..............3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Production, par la voie chimique, de modèles de tissus, etc. — Perfectionnement de l’appareil de tension dans le procédé de merce-risation. — Procédé de teinture en une ou plusieurs couleurs de tissus mixtes. — Avenir de l’industrie de l’industrie de l’indigo (suite). — Teinture des tissus mélangés laine et soie (suite). — Exposition de Hanoï. — Perfectionnements et procédés nouveaux.— Teinture à froid. — Notre service d’assurances. — Jurisprudence — Bibliographie. — Renseignements commerciaux. — Tableau comparatif du mouvement des matières premières. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ou-prière a pris une telle importance, elle a donné euàtant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, . qu’il est devenu extrêmement difficile pour es intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes offi-ciels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en “n volume clair et complet, ces textes si nom-reux qui. allant de 1848 à 1900, forment actuel-ement la Législation ouvrière en France.
- C'est ce recueil que nous présentons ici. Il mprend tout ce qui concerne le Iravail, hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une lable des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même;
- 2’ Une classification des Textes (Lois, Décrets Règlements d’Administration publique), seloi l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les fràisde recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PRODUCTION
- par la voie chimique des modèles ou dessins crêpés en blanc ou en couleur sur des tissus ou fils de coton, de lin, ou autres tissus ou fils de nature végétale.
- Par la Société dite Wurttembergische Cattunmanüfactur.
- La propriété bien connue qu’ont- les alcalis caustiques concentrés de rétrécir fortement les matières végétales a été utilisée de diverses manières pour produire des tissus ou des fils crêpés entièrement ou en partie, ou portant des dessins crêpés.
- On produit les tisssus de ce genre, composés de matières végétales, en les revêtant, par exemple, à certains endroits, d’une couche protectrice de graisse, de gomme, de caoutchouc, d’une solution résineuse ou autre analogue, et en les traitant ensuite avec une solution alcaline concentrée.
- Aux endroits où cette sulution peut agir sur le tissu, celui-ci se ratatine, de sorte que les endroits recouverts par la couche protectrice se crêpent.
- Comme couche protectrice, on employait, en outre, des substances coagulables, telles que l’albumine, la caséine ou un mélange de gomme et de chromâtes, que l’on imprimait sur le tissu, avant le traitement, avec une lessive alcaline caustique.
- Toutes ces substances n’ont qu’une action mécanique, c’est-à-dire qu’elles protègent, pendant le traitement à la lessive alcaline caustique qui suit, les endroits empreints contre le contact avec celle-ci.
- Le procédé qui fait l’objet du présent brevet diffère essentiellement de ces procédés connus, en ce que l’on traite d’abord le tissu avec une lessive alcaline caustique, et à protéger les endroits du tissu où il s’agit de produire les dessins contre l’effet astringent de la lessive alcaline caustique à l’aide d’agents agissant chimiquement, tels que des acides ou des sels ou oxydes appropriés.
- On effectue ce procédé en une seule opération, en imprimant, sur le tissu humide, imprégné de la lessive alcaline caustique, l’agent neutralisant, et cela en temps voulu, pour que l’alcali caustique soit neutralisé avant que l’action astringente— qui se manifeste déjà au bout de quelques secondes — ait eu lieu aux endroits empreints.
- On procède essentiellement de la manière suivante :
- 1. Sur une machine d’impression en plusieurs cou
- leurs, on imprègne, à l’aide d’un cylindre gravé, toute la surface du tissu (ou fil écru, blanc ou mordancé, ou teint en uni. ou empreint auparavant) d’une lessive ou solution de soude caustique, concentrée ou non, de 30 à 50 degrés Beaumé ; et, sur la même machine. on imprime en même temps, à l’aide d’un ou de plusieurs cylindres qui se suivent (sur lesquels est gravé l’effet de crêpé à obtenir), sur le tissu ou le fil imprégné de la solution de soude, les mélanges suivants (2, 3 et 4):
- 2. Des épaississages, tels, par exemple, que 1 litre d’eau plus 600 grammes de gomme d’amidon ou d’amidon torréfié, etc., avec des additions d’oxydes solubles dans les alcalis, qui agissent, à l’égard de la solution de soude, comme acides, la paralysent et détruisent ainsi, aux endroits empreints, l’action astringente de la solution de soude.
- 3. Des épaississages, tels, par exemple, que 1 litre d’eau plus 600 grammes de gomme d’amidon, avec des additions d’acides, tels, par exemple, que l’acide tar-trique, l’acide chlorhydrique, etc. Par l’impression de ces acides, la solution de soude sera totalement ou partiellement neutralisée, et son action astringente sera ainsi réduite.
- 4. Des épaississages, tels, par exemple, que 1 litre d’eau plus 600 grammes de gomme d’amidon, avec ces additions de sels appropriés, tels, par exemple, que 1® sulfate d’albumine, le chlorure de magnésium, le sel d'étain, etc., qui, par une double transformation, neutralisent totalement ou partiellement la solution de soude, et détruisent également son action concentrante.
- Après l’imprégnation de 1 et l’impression de 2, 3 et 4, on sèche ou bien on élimine, directement, sans sécher — à l’aide de bains acides ou de bains d’eau -la solution alcaline caustique.
- Par ce procédé, tel qu’il est décrit en 1, 2, 3 et 4, on obtient des tissus ou fils écrus, blancs, teints, en uni ou imprimés, au préalable, avec des effets de crépé.
- Mais, grâce à ce procédé, on peut aussi produire de nouveaux effets de crêpé imprimés en une et plusieurs couleurs, et cela de la manière suivante :
- 5a . Si on imprègne des tissus ou fils avec une solu tion sodique comme en 1, et si on imprime avec de épaississages, tels, par exemple, que 1 litre d’eau plus 6L0 grammes de gomme d’amidon, avec addition d'hydrate d’alumine ou d’oxyde de chrome, ou d’oxyde de fer, ou d’oxyde de plomb, ou d’oxyde d’antimoine ou d’autres oxydes solubles dans une solution de soude
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- caustique ; si, après cela, on les fait passer, par exemple, par un bain ammoniacal (chlorure d’ammonium) pour neutraliser la solution sodique et, en même temps, fixer les oxydes ; si l’on teint avec des colorants qui, avec des oxydes, forment des laques colorées comme, par exemple, l'alizarine, les colorants ali-zarinés et autres colorants artificiels et, en outre, les graines d’Avignon, le bois de campêthe et autres colo rants naturels, on obtient des effets de crêpé colorés sur fond blanc.
- 5b Si on imprègne des tissus ou fils avec une solution sodique comme en 1, et si on imprime avec des épaississages tels, par exemple, que 1 litre d’eau plus 600 grammes de gomme d’amidon, avec des additions d’oxydes comme en 5e , on obtient, avec des oxydes colorées — par exemple, l’oxyde de chrome — directement des effets de crêpé de couleur correspondante.
- Toutefois, les oxydes qui donnent des sels doubles colorés (tels, par exemple, que l’oxyde de plomb avec des chromâtes) permettent d’avoir une p us grande variété, et l’on obtient, à l’aide de l’oxyde de fer qu’on bouillit ultérieurement dans du ferro-cyanure de potassium, des effets de crêpé bleus, par exemple.
- 6. Si on imprègne des tissus ou des fils avec une solution sodique, comme en 1, dans laquelle on fait dissoudre — avec ou sans addition de glycérine — des oxydes tels, par exemple, que l’hydrate d’alumine, ou l’oxyde de chrome, ou d’autres oxydes solubles dans une solution de soude caustique; si on imprime avec des épaississages acides, comme en 3 ; si on fait passer par un bain ammoniacal et si l’on teint comme en 5a ou 5b , on obtient des effets de crêpé blancs sur fond de couleur.
- 7a Si l’on imprègne des tissus ou fils bleu d’indigo teints en uni avec une solution sodique, comme en 1, et si l’on imprime avec des épaississages tels, par exemple, que 1 litre d’eau plus 600 grammes de gomme d’amidon avec addition de ferrocyanure de Potassium, et si on lave, on obtientdes effets de crêpés blancs sur fond bleu.
- 7b Si l’on imprègne des tissus ou des fils bleus d'in-digo teints en uni avec une solution sodique, comme en 1, et si l’on imprime avec des épaississages tels, par exemple, que 1 litre d’eau plus 600 grammes de gomme d’amidon, avec addition de chromates, et si, après cela, on fait passer par un bain d’acide sulfu-rique, on obtient des effets de crêpés blancs ou colorés sur fond bleu.
- 8a Si l’on imprègne des tissus ou des fils non teints avec une solution sodique, comme en 1, et si l’on imprime avec des épaississages tels, par exemple, que 1 1 litre d’eau plus 600 grammes de gomme d’amidon, avec addition de sel d’indigo (bisulfite soluble de ké-tone et l’acide onitrophényllactique) de Kalle et Cie, on obtient des effets de crêpés bleus sur fond blanc.
- 8b Si l’on imprègne ces tissus et des fils non teints avec des épaississages tels, par exemple, que 1 litre d’eau plus 600 grammes de gomme d’amidon, avec addition d’indigo (poudre) et de glycose, si l’on fixe les couleurs à la vapeur et si on lave, on obtient également des effets de crêpés bleus sur fond blanc.
- 9. On imprègne les tissus ou fils, comme à l’ordinaire, avec des sels a ou p naphtyliques ou d’autres sels phényliques du sodium, et on les fait sécher.
- Après cela, on les traite avec une solution sodique, comme en 1, et on imprime avec des épaississsages tels, par exemple, que 1 litre d’eau plus 600 grammes de gomme d’amidon, avec addition d’a ou B naphtyla-mine diazotée, de paranitralinine, toluidine, amidoazo-benzole ainsi que d’autres combinaisons avec des amides, et, aussi, de dianisidine, nitrosamine, etc., on obtient, de cette manière, des effets de crêpé colorés sur fond blanc.
- 10. On imprègne les tissus avec de la soude 3 naph-toi. etc., comme en 9 ; on les traite, ensuite, avec une solution sodique, comme en 1, et on les imprime avec des épaississages, comme en 4, avec addition de sel d’étain et d’acide chlorhydrique, ou de sulfite de potassium, ou de poussière de zinc et d’autres agents réducteurs ; on les teint, ensuite, dans des combinaisons d’amides diazotées, et l’on obtient alors des effets de crêpés blancs sur fond de couleur.
- 11a Si l’on imprègne des tissus ou des fils avec une solution sodique, comme en 1, dans laquelle sont dissoutes des couleurs substantives inattaquables par les alcalis et les acides, telles que l’érica, par exemple, et si l’on imprime avec des épaississages, comme en 2 3, 4 ou tels, par exemple, que 1 litre d’eau, plus 600 grammes de gomme d’amidon, avec addition d’agents réducteurs, comme en 10, on obtient des effets de crêpés blancs ou colorés sur fond teint.
- 11b Si l’on imprègne des tissus et fils teints ou non teints avec une solution sodique, comme en 1, et si l’on imprime avec des épaississages, comme en 2, 3 et 4, avec addition de couleurs substantives, comme en 110
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- on obtient des effets de crêpés colorés sur fond blanc ou de couleur.
- 12. Si l’on imgrègne des tissus et fils avec une solution sodique, comme en 1, et si l’on imprime avec des épaississages, comme en 3, avec addition de tanin, si l’on fixe et teint, on obtient, avec des colorants basiques, des effets de crêpés colorés sur fond blanc.
- Après l’imprégnation des tissus et fils, comme en 1-12, ou l’impression simultanée, somme en 2-12, on peut les sécher et les traiter ultérieurement, ou l’on peut aussi les traiter sans les sécher.
- PERFECTIONNEMENT de l’appareil de tension dans le procédé de mercérisation Par M. J. Y. Johnson
- Un nouveau dispositif, pour tendre les pièces d’étoffes après leur traitement caustique dans le procédé
- Les pièces d’étoffes en sortant du bain caustique b, après avoir été pressées passent sur le grand tambour B, où le tissu est pressé dans les ondulations de ce tambour par les petits cylindres ondulés A1àA5, puis delà passent sur un second cylindre B2 et finalement sous un tuyau d’arrosage.
- {Journal of the Society, of Dyers et Colourists Bradford).
- PROCÉDÉ DE TEINTURE
- en une ou plusieurs couleurs de tissus mixtes par la Société Thomas et Prévost
- Le procédé de teinture des étoffes tissées à l’état brut à l’aide des fibres mélangées (animales et végétales), faisant l’objet de la présente invention, permet d’obtenir des effets de cou'eurs qui ne pouvaient pas jus-
- de la mercerisation est proposé comme suit par M.J.Y. Johnson.
- On a reconnu que la tension sur des chaînes tendues limite un peu trop la capacité des machines, et que, d’un autre côté, en les faisant passer par les ouvertures, on n’évite pas suffisamment le rétrécissement du tissu.
- On obvie à ces deux difficultés par ce nouvel appareil qui consiste en deux rouleaux dont la périphérie de chacun est ondulée ; le tissu humide passe entre les deux et se trouve suffisamment tendu par le fait des ondulations.
- Il y a trois genres différents de modifications dont la meilleure est donnée pour le dessin accompagnant la description du procédé.
- qu’ici être obtenus par la teinture des articles bruts en pièces.
- Il porte, en particulier, sur des dispositions de couleurs dans lesquelles le coton donne des colorations foncées ou noires, et la soie toutes les nuances claires imaginables.
- Jusqu’à présent, des articles de ce genre devaient être teints en écheveaux ; ou bien ou tissait le coton, préalablement teint en noir fixe, avec de la soie, et celle-ci recevait ensuite, par la teinture en pièce, les nuances désirées.
- Le nouveau procédé permet, d’une façon générale, d’obtenir les résultats ci-dessus signalés, par le traitement des matières végétales à l’aide de solutions alcalines ou d’acides concentrés, avant la teinture.
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- On sait que les fibres végétales, et en particulier le coton, subissent une modification chimique, à la suite d’un traitement aux alcalis ou acides forts, et qu’elles contractent plus ou moins suivant la force des solutions avec lesquelles on les traite. En même temps, le colorant acquiert une très grande affinité envers toutes les matières colorantes et les mordants.
- En traitant, dans les tissus ou soie et mi coton, le coton par lesdits agents chimiques, celui-ci reçoit une teinte très foncée dans des bains relativement faibles, surtout dans la teinture par matières colorantes directes (substantioen Farben), tandis que la soie, grâce à la faible quantité de matière colorante qui se trouve dans le bain, reste tout à fait claire. Cette dernière peut ensuite être teinte en toutes sortes de nuances.
- Pour éviter le rétrécissement et la contraction des étoffes, on peut ou bien préparer le coton avant le tissage ou la filature avec la soie, à l’aide des agents ci-dessus indiqués, ou bien passer les tissus bruts à l’état de tension dans la solution de ces agents, et les aver dans le même état.
- Les tissus ainsi traités ne se rétrécissent plus par la suite ou se rétrécissent d’une façon insensible.
- En tissant des étoffes à la fois avec du coton ainsi préparé et du coton non préparé, on peut obtenir les effets de coloration les plus variés.
- Addition :
- Dans le procédé ci-dessus les fibres végétales, dans le but de prévenir leur rétrécissement ou resserrement, sont soumises à la mercérisation à l’état de tension.
- Ainsi qu’ils ressort des expériences des brevetés, on Peut aussi neutraliser les effets du rétrécissement des fibres pendant le traitement au moyen d’acides ou de bases, si l’on traite, sans tension, les fibres végétales, en écheveaux ou à l’état tissé, au moyen des réactifs en question et si l’on soumet les fibres ainsi réirécies et tandis qu’elles sont encore humectées par la liqueur de préparation, à un étirage convenable qui les ra-mène à leurs dimensions primitives .
- Le lavage doit s’opérer sous tension, comme il est dit plus haut, et il doit être continué jusqu’à ce que la tension intérieure de la fibre cesse.
- La mise en pratique du procédé est analogue à celle décrite ci-dessus.
- AVENIR DE L'INDUSTRIE DE L’INDIGO DESCRIPTION DE LA FABRICATION DE L’iNDIGO TIRÉ DE LA NAPHTALINE
- Mémoire présenté par M. Herbert Levinstein à la section de West Riding de la Sociéty of dyers and colourists.
- {Suite)
- Si vous, Messieurs, vous êtes complètement dépendants pour l’alizarine, d’une combinaison de fabricants de couleurs, quelque puissant que vous soyez, il sera en leur pouvoir de vous contraindre à acheter toutes leurs matières colorantes à quelque prix qu’ils leur plaira et de vous boycotter pour les articles qui vous seront indispensables.
- Ne croyez pas que ces assertions soient trop promptement formulées ou qu’elles soient exagérées, car elles sont appuyées sur des bases solides.
- Une entente entre certains des plus importants fabricants allemands, de couleurs synthétiques a déjà été sérieusement discutée par les parties intéressées. Vous en avez déjà senti les effets en ce qui concerne l'alizarir e, pensez combien vous seriez frappés si cette combinaison devait s’étendre à toutes les matières colorantes que vous employez.
- Si vous deviez être un jour dépendants, pour la fourniture de l’indigo, des maisons intéressées, dans une large mesure, à la « convention de l’alizarine » ce serait un premier pas de fait dans ce but peu désiré.
- Gardez-vous bien de ne pas apprécier à sa juste valeur le pouvoir pour ces maisons allemandes, de mettre à exécution ces dessins ambitieux. La puissance immense qu’ils ont de le faire vous a été démontrée ici même par la divulgation de la production annuelle des établissements de produits chimiques allemands, dans laquelle les matières colorantes entrent pour la plus grande part, elle est de cinquante millions de livres sterling. En conséquence, il est de l'intérêt du commerce de la teinture, ainsi que je l’ai déjà dit précédemment, de protéger les planteurs d’indigo contre les fabricants d’indigo artificiel ; et que ce soit pour des mobiles l’intérêt personnel ou au point de vue élevé du patriotisme, j’espère que chaque teinturier ou imprimeur sur étoffes du Yorkshire aura, à cœur, à conditions égales, de donner la préférence au produit de la plus grande de nos dépendances. L’Inde.
- DISCUSSION
- Le président, après la lecture de ce mémeire dit que
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- si les vues du docteur Levinstein étaient exactes, il se passerait probablement quelque temps avant que l’indigo naturel disparaisse complètement du marché; on ne doit pas oublier cependant, que tandis que l'in-digo artificiel peut être produit en quelques heures, l’indigo naturel demande plusieurs mois pour venir à maturité, et que cela peut avoir quelquefois de graves conséquences. De plus, on n’a aucune information précise pour savoir jusqu’où les économistes pourront perfectionner le procédé synthétique maintenant qu’il est appliqué dans des proportions commerciales ; d’un autre côté, nous ne savons pas tout ce qui peut se faire d’amélioration dans le produit naturel. Il est convaincu, d’après des rapports qui arrivent de temps en temps, que la perspective est beaucoup plus brillante, en se plaçant au point de vue des planteurs, qu’elle n’a jamais été jusqu’ici, et qu’ils sont persuadés de pouvoir améliorer l’indigo bien plus loin qu’on ne le croyait.
- Il ne fait aucun doute qu’il y a un réel avantage pour les fabricants d’indigo artificiel de pouvoir aller directement au consommateur, sans le secours de l’intermédiaire, et il y a lieu de penser que si les producteurs d’indigo naturel pouvaient le faire, et de grandes entreprises de teinture l’ont déjà fait, cela prolongerait la vie de l’indigo naturel dans une très large mesure : il y aurait également grand avantage à ce que l’indigo naturel soit rendu d’une qualité plus uniforme, et si les producteurs pouvaient mettre sur le marché un produit dont ils puissent garantir à l’acheteur un pourcentage déterminé d’indigo. Il pense qu’un très grand nombre de teinturiers, à prix égal, donneront toujours la préférence à l’indigo naturel.
- Le docteur Levinstein est venu, et a montré un peu de l’autre côté de la question ; les auditeurs ont eu assez du côté triste pour qu’il soit plaisant d’entendre dire qu’il y a quelque probabilité pour que la lutte entre l’indigo naturel et l’artificiel soit prolongée au profit du premier.
- (A suivre.)
- TEINTURE DES TISSUS MÉLANGÉS Laine et Sole Par R.-B. Brown. {Suite)
- On pensait que deux autres facteurs pourraient peut-être avoir une influence sur la force relative de
- teinture sur les deux fibres, par exemple, l’acidité de la solution et les proportions réciproques de la laine et de la soie. Quelques expériences ont prouvé qu’en augmentant la proportion d’acide les deux fibres deviennent plus foncées, jusqu’à un certain point, après quoi la teinte foncée de la couleur reste à peu près constante. Si on veut ne teindre que la laine seule et laisser la soie complètement blanche, on devra plutôt employer l’acide acétique de préférence à un acide minéral, mais pour obtenir des teintes bien unies et résistantes on préfère généralement l'a-side sulfurique.
- Dans une autre éxpérience, des proportions diverses de laine et de soie ont été teintes au point d’ébullition dans des solutions absolument identiques; le poids total du tissu étant toujours le même. A cette température, la laine a un pouvoir d'attraction bien plus grand sur la matière colorante, tellement qu’elle paraît complètement ignorer la présence de la soie, et la matière colorante se trouve absorbée par la laine comme si cette fibre seule se trouvait plongée dans le bain. Comme la quantité de couleur est constante et que le poids de la laine diminue graduellement, la force de la teinte augmente, mais cela ne se produit pas en proportion inverse du poids de la laine puisque le poids relatif de celle-ci et de l’eau varie. Il y a donc de plus en plus de couleur laissée dans la solution par la laine au fur à mesure que son poids diminue, et la soie en absorbe, à son tour, une petite portion qui augmente avec la concentration du bain, c’est-à-dire également, avec la diminution de la laine. Il s’en suit que la couleur devient plus foncée sur la soie et sur la laine tant que la proportion de laine diminue, et par conséquent que la force relative de la teinte sur les deux fibres ne varie pas beaucoup.
- Ce résultat ne concerne, il va sans dire, qu’un bain de teinture au point de vue d’ébullition.
- Jusqu’à présent, il n'a été question que des teintes solides, mais la production d’effets en deux couleurs dépend encore ici des principes que nous venons de poser. Dans ce cas il est également possible ou de teindre avec une seule matière colorante à une température définie, méthode qui n’est guère utile que lorsque l’une ou l’autre des deux fibres doit ou rester blanche ou être très pâle, ou bien de teindre avec une matière colorante dans un bain à 100® C, en laissant refroidir le bain et en ajoutant ensuite la matière co*
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- lorante de la soie dans la solution frcide, ou bien en teignant dans deux bains successifs à 100 C, et à de 20 à 40° C respectivement avec les matières colorantes qui auront été choisies. Les informations nécessaires pour le choix des matières colorantes applicables à chaque fibre, ainsi que celles qui devront être employées pour des teintes uniformes à des températures données seront subséquemment énumérées.
- La liste des couleurs qui sont spécialement adoptées pour la teinture des couleurs unies manque de matières colorantes capables de donner des rouges et des jaunes unis parfaits, les rouges pour tissus qui entrent dans la composition avec les couleurs alliées, sont quelque peu ternes et difficiles à obtenir d’une teinte bien égale. Les couleurs Mikado ne se mélangent pas promptement avec beaucoup de matières colorantes acides. La deuxième liste donne un certain nombre de couleurs qui ne teignent la laine qu’à 10C° C, et ne laissent sur la soie qu’une teinte très pâle, et quelquefois complètement blanche (ces couleurs sont marquées d’un astérisque sur le tableau). La troisième liste comprend les couleurs qui ne teignent la laine beaucoup moins que la soie dans un bain à froid ou très peu chaud, les numéros donnent la température à laquelle la laine et la soie sont teintes d’une façon égale. On ne désigne que les couleurs donnant des résultats bien accentués, lesquels peuvent varier selon la marque de fabrication de la matière colorante.
- The Journal of The Society, of
- (A suivre.) Dyers and Colouruts.
- EXPOSITION DE HANOÏ
- Nous croyons devoir rappeler à nos lecteurs que, par arrêté du Gouverneur général de l'Indo-Chine, la date d’ouverture de cette Exposition a été reportée du 1er novembre 1901 au 3 novembre 1902.
- La liste des admissions sera définitivement close en janvier 1902.
- L’Exposition de Hanoï, destinée à faire connaître au monde commercial et industriel, la situation écono-mique de l’Extrême-Orient, la valeur des matières Premières qu’il possède et l’importance des débouchés qu'il peut procurer, établira définitivement la liaison commerciale de la France et de l’Indo-Chine.
- La classification générale adoptée par le Comité d’organisation et l’Office colonial est la suivante :
- Premier Groupe
- Archéologie, Beaux-Arts, Sciences, Enseignements
- Classe 1. — Archéologie, art ancien, ethnographie, religions.
- Classe 2. — Peinture, sculpture, architecture.
- Classe 3. — Gravure, lithographie, typographie, photographie, librairie.
- Classe 4. — Musique et art théâtral.
- Classe 5. — Cartes et plans, instruments de précision.
- Classe 6. — Economie sociale et colonisation.
- Classe 7. — Médecine, chirurgie, hygiène, salubrité publique.
- Deuxième Groupe
- Agriculture, Commerce, Industrie, Mines et Métallurgie
- Classe 8. — Matériel agricole.
- Classe 9. — Industries agricoles.
- Classe 10. — Produits agricoles, alimentaires et industriels.
- Classe H. — Boissons fermentées et spiritueux.
- Classe 12. — Sériciculture, pisciculture, aviculture, etc.
- Classe 13. — Produits des forêts.
- Classe 14. — Horticulture et plantes d’ornement.
- Classe 15. — Mobilier, décoration, chauffage et ventilation.
- Classe 16. — Céramique, cristallerie, verrerie.
- Classe 17. — Fils, tissus, vêtements.
- Classe 18. — Cuirs, peaux, fourrures.
- Classe 19. — Parfumerie et bimbeloterie.
- Classe 20. — Orfèvrerie, bijouterie, horlogerie, coutellerie.
- Classe 21. — Produits chimiques et pharmaceutiques.
- Classe 22. — Industrie du papier.
- Classe 24. — Métallurgie,
- Troisième Groupe
- Génie Civil, Travaux Publics, Mécanique, Electricité,
- Moyens de Transports
- Classe 25. — Matériel et procédés du génie civil.
- Classe 26. — Modèles, plans et dessins de travaux publics.
- Classe 27. — Machines à vapeur et machines diverses.
- Classe 28. — Machines-outils et appareils divers de la mécanique.
- Classe 29. — Electricité.
- Classe 30. — Electro-chimie.
- Classe 31. — Applications diverses de l’électricité.
- Classe 32. — Matériel de chemins de fer.
- Classe 33. — Matériel de la navigation.
- Classe 34. — Aérostation.
- Les emplacements, la fourniture sur place, de l’eau, de la vapeur et de la force motrice nécessaire au fonc-tionnement des appareils exposés, seront concédés gratuitement.
- Le syndicat indo-chinois, qui a un siège à Paris, 14, rue de Grammont (2e arr.), et un autre en Indochine, est à même de fournir des indications spéciales sur toutes demandes techniques et sur les conditions d'affrètement, etc., utiles aux personnes désireuses d’exposer.
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- LE MONITEURDE LA TEINTURE
- Perfectionnements et Procédés
- NOUVEAUX
- PROCÉDÉ POUR TEINDRE LES GANTSET OBJETS SEMBLABLES Par M. Joseph Müller.
- Ce procédé pour teindre les çants glacés et autres objets semblables est caractérisé en ce que les gants, préalablement étendus sur des formes et nettoyés à la benzine de la façon habituelle, sont enduits avec une solution, dans de la benzine, de couleur d’aniline dissolvant la graisse, solution obtenue en ajoutant de la poudre de savon et de l’alcool dans des proportions de quantités convenables ; les gants étant ensuite séché? par frottage continu.
- Pour la mise à exécution du procédé susdécrit, il est préparé un bain de couleur à la benzine, et cette préparation est caractérisée en ce que l’on mélange intimement une solution de 15 parties de couleur à l’aniline dissolvant la graisse, dans 1.000 parties de benzine chauffées avec une bouillie formée de 10-15 parties de savon en poudre et de 40 60 parties d’alcool, le mélange étant ensuite chauffé au bain-marie pour obtenir la dissolution.
- PROCÉDÉ DE PRÉPARATION D’UNE PATE D’INDIGO TRÈS SOLUBLE
- Par la Société Gebruder Flick
- Dans un baquet fermé, à barbo eur, on mélange 10 kilogrammes d’indigo pur BASF ou une quantité correspondante d’indigo naturel, avec 4 à 5 kilog. de zinc en poudre; on remue jusqu’à ce que les deux substances soient mélangées intimement. Tout en continuant de remuer, on ajoute alors lentement et successivement 10 à 12 litres d’ammoniaque à 25 % et on remue encore pendant un certain temps, après avoir ajouté la quantité totale d’ammoniaque. On pressure le produit obtenu, lequel, dans le cas où on a travaillé avec de l’indigo pur BASF contient environ 75 0/0 d’indigo blanc.
- La pâte obtenue de cette façon s’emploie comme d’habitude ; elle peut être utilisée non seulement comme addition à une cuve de teinture, mais encore, combinée avec un épaississant, à l’impression de l’indigo.
- (Reproduction interdite)
- TEINTURE A FROID des Noirs Immédiats et du Bleu immédiat brevetés s. g. d. g. (1).
- Le fait que ces colorants, qui ont pris une si grande place dans la teinture du coton, peuvent également s’appliquer à froid, est particulièrement intéressant pour les teintureries qui n’ont pas pu adopter les procédés que nous avons recommandés jusqu’ici, parce qu’elles ne disposaient pas de la vapeur nécessaire.
- Dissolution des colorants
- La dissolution se fait dans un récipient en bois ou en grès. On mélange le colorant avec la quamité de sulfure de sodium indiquée dans les recettes ci-dessous (2), on verse sur ce mélange de l’eau bouillante et on agite bien jusqu’à dissolution complète-.
- I. Noir Immédiat
- A La teinture du coton en pièces
- La teinture peut se faire sur une cuve ou barque quelconque, à la condition qu’à sa sortie du bain de teinture le tissu soit exprimé au large et d’une façon bien uniforme à l'aide d’une paire de rouleaux presseurs, et rincé à fond immédiatement après.
- Pour la teinture au Noir Immédiat et au Bleu Immédiat on se sert de récipients en bois, en grès ou en fer (fonte), mais on doit éviter l’emploi de récipients en cuivre ou en laiton. Par contre le traitement aux sels métalliques après teinture peut se faire dans des récipients de n’importe quel métal, de même qu’on peut se servir sans inconvénient, d’appareils en cuivre pour essorer ou sécher le coton, après rinçage.
- En employant les marques FF extra, V extra, G extra, on garnit le bain avec environ 20 fois l’eau et 20 à 25 0/0 de Noir immédiat du poids du tissu, ainsi que
- 6 gr. de sulfure de sodium
- 12 » » dextrine (blonde)
- 15 » » sel marin
- 5 » » huile pour rouge turc (sulforicinate) Par litre de bain,
- (1) Brevetés S. G. D G. par la manufacture lyonnaise de matières colorantes.
- (2) Nota : Par sulfure de sodium nous entendons Ie produit cristallisé ordinaire. On trouve également dans le commerce du sulfure de sodium concentré, en morceaux irréguliers ; on n’en emploie que la moitié deg quantités indiquées du produit cristallisé.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- En continuant à teindre sur le même bain on rajoute 9—11 0/0 de Noir Immédiat
- 3— 4 » » sulfure de sodium
- 1— 2 » » dextrine
- 1— 2 » » sel marin
- 1 — 2 » » huile pour rouge turc (sulforici-nate)
- Du poids du tissu.
- En employant les marques NB et NG on garnit le bain avec environ 20 fois l’eau et 20 à 25 0/0 de Noir immédiat du poids du tissu, ainsi que
- 9 gr de sulfure de sodium
- 12 » » dextrine (blonde)
- 15 » » sel marin
- 5 » » huile pour rouge turc (sulforicinate)
- Par litre de bain.
- En continuant à teindre sur le même bain on rajoute 9—11 0/0 de Noir Immédiat
- 6 — 8 » » sulfure de sodium
- 1— 2 » » dextrine
- 1.— 2 » » sel marin
- 1— 2 » » huile pour rouge turc(sulforicinate) Du poids du tissu.
- On commence par ajouter au bain de teinture le colorant, dissous de la façon indiquée ci-dessus. Ensuite on ajoute les autres ingrédients, également dissous au préalable, on mélange bien le tout et on cotre le tissu, mouillé d'avance.
- Le tissu reste dans le bain pendant 1 heure 1/2 à 2 heures environ à la température ordinaire; on donne seulement 3 à 4 tours pendant ce temps.
- Il est essentiel que pendant la teinture le tissu reste, autant que possible, complètement immergé et qu’il ne soit mis en contact avec l’air que tout au plus d'une façon passagère au moment où on le fait tourner.
- Après teinture on exprime au large de la façon Indiquée ci-dessus, à l’aide des rouleaux presseurs adaptés à la cuve, on rince immédiatement dans une seconde cuve avec de l’eau fraîche, puis on traite aux 8els métalliques.
- Traitement aux sels métalliques
- Le traitement peut se faire, comme la teinture, à la empérature ordinaire.
- Pour des noirs bleutés on traite avec :
- 3 0/0 de bichromate de potasse
- 3 > d’acide acétique du poids du tissu.
- Pour des tons plus noir charbon on emploie :
- 2 0/0 d’alun de chrome
- 2 » de bichromate de potasse
- 3 » d'acide acétique du poids du tissu.
- Les teintes faites avec les marques NB et NG n’ont pas besoin d’être traitées aux sels nétalliques, quoique ce traitement ait un effet favorable au point de vue de la beauté de la nuance.
- On laisse le tiesu pendant environ 3/4 d’heure à une heure à la température ordinaire dans les bains garnis comme il est indiqué ci-dessus, en donnant pendant ce temps 2 à 3 tours, puis on rince.
- A la dernière eau de rinçage on ajoute 2 à 3 gr. d acétate de soude et en sèche, sans rincer à nouveau.
- B. La teinture du coton en flottes
- La teinture du coton en flottes peut s’effectuer d’une façon tout à fait analogue à celle de la pièce sur n’importe quel gen e de barque ou autre récipient en usage. On emploie aussi bien pour le premier bain que pour les mises suivantes les mêmes proportions de colorant et autres ingrédients que pour la pièce.
- Après avoir bien mouillé le coton on le dispose sur des bâtons, comme d’habitude, et on l’entre à la température ordinaire dans le bain de teinture garni de la façon indiquée. La durée de la teinture est, comme pour la pièce, d’environ 1 heure 1/2 à 2 heures, et on dor.ne pendant ce temps 5 à 6 lisses.
- On teint, soit de la façon indiquée dans notre brochure, sur des bâtons ou tuyaux coudés, de sorte que le coton reste constamment au dessous du niveau du bain, soit sur des bâtons droits ordinaires que l’on « pique » alors dans le bain, de sorte que le coton se trouve également immergé.
- Lorsque la teinture est terminée on exprine le coton aussi rapidement que possible, soit à la main, soit — ce qui est plus simple—à 1 aide de rouleaux presseurs adaptés à la barque Afin de ne pas perdre de colorant, on fait cette opération au-dessus du bain. Dans les deux cas on rince immédiatement après dans un bain d’eau fraîche préparé d’avance.
- Après ce rinçage on traite aux sels métalliques, exactement comme pour la pièce.
- IL Bleu Immédiat
- A. La teinture du coton en pièces
- Le Bleu Immédiat se teint sur pièces exactement
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- de la même façon que le Noir Immédiat, avec cette seule différence que pour le bleu il faut seulement exprimer, mais pas rincer après teinture.
- On garnit le premier bain avec environ 20 fuis l’eau et 12 à 20 % de Bleu Immédiat du poids du tissu, ainsi que :
- 6 gr. de sulfure de sodium
- 10 » » sel marin
- 5 » » soude caustique 40° B.
- 5 » » huile pour rouge turc (su foricinate) par litre de bain.
- En continuant à teindre sur le même bain on rajoute 6—15 % de Bleu immédiat C
- 3— 4 % de sulfure de sodium
- 1— 2 % de sel marin
- 1 — 2 % de soude caustique 40° Bé
- 2 % d’huile pour rouge turc (sulforicinate) du poids du tissu.
- On tient pendant 1 heure 1/? à 2 heures environ à la température ordinaire. Après teinture on exprime, comme pour le noir, mais on ne rince pas, puis on développe la nuance noir-bleuâtre en bleu.
- Le développement en bleu
- En dehors des méthodes indiquées dans notre brochure le développement peut encore se faire de la façon suivante :
- Les pièces teintes, exprimées bien uniformément sans être rincées, sont mises en plis et entreposées simplement pendant 5 à 6 heures dans un local chauffé à 60—70° C.; au bout de ce lerps le bleu est développé.
- Pour empêcher les pièces de sécher pendant ce temps on les enveloppe dans un linge imbibé de solution de colorant et légèrement exprimé.
- Après le développement il faut laver bien à fond et même savonner s’il y a lieu, afin d’éliminer toutes les traces de colorant non fixé qui pourraient encore se trouver sur la fibre.
- [B. La teinture du coton en flottes
- Le Bleu Immédiat C se teint sur flottes de la même façon que le Noir Immédist, sauf qu’il ne faut pas rincer, mais simplement tordre à fond ou exprimer entre les rouleaux presseurs et encore une fois bien tordre après. Ensuite on développe, comme il est indiqué pour la pièce.
- On garnit le premier bain et les suivants exactement comme il est indiqué pour la pièce.
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- LA SHASSE
- Nous attirons, d’une façon toute spéciale, l’attention de nos abonnés et lecteurs sur les polices en garantie des accidents de chasse consenties par la Compagnie The Océan Accident.
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- A. — Pour la somme de trente francs par an (30) contre les accidents corporels dont le chasseur peut être victime ou peut occasionner involontairement à des tiers avec des armes à feu à la Chasse ou au Tir aux Pigeons.
- B. — Pour la somme de quinze francs par an (15), contre les accidents mis à la charge du chasseur, à raison d’accidents involontaires causés par lui personnellement à des tiers.
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- Nous adressons, par retour du courrier à tout abonné ou lecteur de ce journal qui nous en fera la demande, une des deux polices catégories A ou B comme il est dit,ci-dessus.
- Opérations faites par la Compagnie
- « The Océan Accident »
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898). Individuelles.
- Individuelles combinées avec maladiesinfec-tieuses.
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- Vol avec ou sans effractions.
- Infidélité des employés, encaisseurs, etc.
- Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales. (Insolvabilité des tiers).
- A NOS LECTEURS
- La question des Assurances étant aussi complexe qu'importante, nous publions, indépendamment de la rubrique Accident, sous le titre : e Chronique des Assurances », des articles spéciaux traitant toutes les questions se rattachant aux diverses branches : Incendies, Vie, etc.
- Opérations faites par notre Service d'Assurances
- Révision et Vérification gratuites des Polices 1°' cendies, Vie, Chômage, Grêle, Glace, Bétail, etc.
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- Consultations juridiques gratuites [sur tous les c85 litigieux.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d'un intérêt général ; par lettres, lorsqu'il s'agit d intérêts particuliers
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige ces avis sérieusement mo -tivss, des consultations documentées avec jurisprudençe à l'appui, prépare les mémoires de réclamations ; révise ceux qui sont déjà établis et les soutient devant les diverses juridictions quand une transaction avantageuse n’a pas été possible.
- longé, à Villeurbane. Durée : 12 ans, 9 mois et 24 jours.
- — Cap. : 70.000 fr. — Acte du 20 juillet.
- Montpellier. — Formation de la Société en nom collectif Vve Constans et fils, teinturerie, 43, b. Jeu-de-Paume. — Durée :10 ans. — Cap.: 12.000 fr. — Acte 2 juillet.
- Dissolutions de Sociétés
- Lyon. — Dissolution à partir du 23 juillet de la Société S. Jourdan et M. Glénat, teinture et apprêt des matières textiles et tissus, 70, cours d’Herbouville. — L. : M. Pitre. — Acte du 23 juillet.
- Lyon. — Dissolution à partir du 30 juillet de la Société Mercier et Chaumartin, teinturerie, 29, Sébastopol. — L. : les associés. — Acte du 13 juillet.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- Depuis la loi du 8 avril 1898 sur le régime des eaux, les propriétaires riverains qui ont des droits acquis à l’usage des eaux d’un ruisseau peuvent-ils empêcher les riverains supérieurs de pratiquer des prises d’eau?
- R.— La loi du 8 avril 1898, en conférant à l’autorité administrative le droit de réglementer en certains cas le régime des eaux, n’a pas enlevé aux particuliers, en l’absence de tout règlement, la faculté de pratiquer des prises d’eau dans les limites de l’article 644 C. civ.
- Il a été jugé, en conséquence, que le propriétaire Fiverain d’un ruisseau ne peut empêcher les riverains supérieurs de pratiquer des prises d’eau que s’il en prouve un préjudice. (Jugement du Tribunal civil de -ibourne du 23 mai 1900.)
- Autre question :
- .Pour conserver la propriété exclusive d’un mur prin-Cipalde mon habitation j’ai laissé entre ce mur et 0 voisin un très faible espace de terrain intermédiaire. Al je le droit d’y pratiquer des ouvertures?
- — Le code civil n’a pas prévu les droits et obli-gâtions du propriétaire dont le mur non mitoyèn ne Joindrait pas immédiatement l’héritage du voisin; mais on ne peut induire de ce silence que le législateur ait entendu lui interdire d’ouvrir, dans son mur,des jours e souffrance. La règle qui doit servir de guide, en Pareil cas, c’est que le propriétaire a droit de disposer de sa chose de la manière la plus absolue. Il ne pourra prendre des vues droites ou obliques si son mur ne se trouve pas séparé de l’heritage voisin par distance que les articles 678 et 679 exigent pour ouverture de ces sortes de vue, mais aucune restric-aon ne l’empêchant de pratiquer des jours de souf-ance, les principes du droit de propriété exigent 1-e cette faculté soit reconnue en sa faveur.
- RENSEIGNEMENTS commerciaux
- Formations de Sociétés vYon. — Formation de la Société en nom collectif C. cnel et L. Berruyer, teinture, 34, cours Vitton pro-
- Homologations de concordat
- Roanne. — Epinat (Jérôme), teinturerie, au Coteau. — Acte du 10 juillet. — Cap. : 30 0/0 payable en 5 ans par 1[5, le 30 juin de chaque année.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Flamand a vendu un fonds de teinturerie, 122, boul. Péreire.
- Paris. — M. Minard a vendu à Mlle Minard un fonds de teinturerie, 20, rue de la Roquette.
- Paris. — M. You a vendu un fonds de teinturerie, 57, rue de la Pompe.
- Paris. — M. Maillard a vendu un fonds de teinturerie, 5, rue du Vieux-Colombier.
- Paris. — Mlle Barrat a vendu un fonds de teinturerie, 30, rue Baudin.
- Paris. — M. Poly a vendu à Mme veuve Dupuy un fonds de teinturerie, 11, boul. de Clichy.
- Chelles. — Mme Muller a vendu un fonds de teinturerie, 2, rue Saint-Georges.
- Grenoble. — M. Aulainer a vendu à MM. Chounet frères un fonds de teinturerie, 9, rue Saint-Jacques.
- Le Gérant : A. FAYOLLE
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES Pendant les six premiers mois des années 1901, 1900 et 1899
- 1M PORTATIONS Quantités livrées à la consommation EXPORTATIONS Marchandises
- françaises ou francisées exportées
- 1901 1900 18»» 1901 1900 18»»
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. — — Brésil 31.498 837 49.078 28.913 183 Bois de teinture en bûches kil. moulus 4 256 1.901 10.687 1 361 30.250 1.105
- — — Haïti 99.744 227.41. 44.754 210 757 Garance en racine moulue ou en paille. ....... 95 149 176
- — — Guatemala 24.710 38.574 Curcuma An racine. 410 89 360
- — — Auties pays 97.279 204 022 231.433 -- An poudre 7 32 14
- 121 142 11
- Totaux ... 254 06S 525.21.6 509.800 Lichens tinctoriaux 52 278 45
- 205.420 237.966 292.769
- Bois de teinture moulus 192 1.635 281 1.265 305 75 7 Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces feuilles et brindilles
- Garance en racine, moulue ou en paille 573 694 1.196
- Curcuma en racine 1.333 273 1.703 23 MI oulus ........... 620 444 555
- — en poudre. 4 25 Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues T
- Quercitron 4.935 3.826 5.256 995 26.407 142 661 260
- Lichens tinctoriaux 333 28.032 165 189
- Ecorces à tan, moulues ou non 24.246 Safran 184 133 109
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins. 554 846 779
- Ecorces, feuilles et brindilles 26.453 20.976 39.370 Cochenille 1.242 1.274 1.033
- Moulus 19.913 16.717 19 771 10 4
- Noix de galle et avelandes entières, concassées Indigo . 1 527 1.287 1.826
- ou moulues 28.352 4.458 30.367 648 19.140 2.721 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bien.......
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 542 429 313
- Safran 265 1.870 178 1.518 265 508 932
- Autres teintures et tanins 2.551 Rocou préparé .. 357 761 488
- Cochenille 1.791 1.607 1 266 181 203 363
- Kermès animal 8 — sèche (cudbéard ou extrait).. Extraits de bois de teinture et d autres espèces : 75 106 126
- Indigo 5 493 8.472 6.623
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de 265 257 355
- bleu
- Cachou en masse 26.095 32.444 24.619 297 27.875 33.963 39.021
- Rocou préparé ’ 1.314 771 - Belgique 12.719 13.3/9 9.254
- Orseille préparée, humide en pâte 3 73 66 Angleterre 5.257 7 650 6 437
- — sèche (cudbéard ou extrait).. — Etats-Unis 1.859 4.256 3.686
- — Autres pays 25.896 21.131 27.273
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces ;
- 1 73.606 80.379 85.671
- Autres 871 735 739 19
- Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique Teintures dérivées du goudron de houille : Alizarine artificielle. 16 4 261
- Alizarine artificielle 998 1 658 1 654 Acide picrique Autres 6 6 7
- Autres 4.289 4.271 4 133 2.347 2 278 3.555
- Outre mer 998 769 633 Outremer 5. 786 6.047 4.980
- Bleu de Prusse 312 363 249 Bleu de Prusse. . • 288 328 152
- Carmins communs 12 12 7 Carmins communs. . , 3 o 35 53
- — fins — fins 31 22 28
- Vernis à l’alcool 71 68 76 Vernis à l’alcool . — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées '. 571 646 589
- — à l essence, à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées 4.789 6.083 5 748 5 717 5.106 4.868
- Ocres broyés ou autrement préparés. 2.886 3.385 2.643 Ocres broyés ou autrement préparés 100.062 138 584 116 463
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres bleues ou vertes 62 68 142 Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres bleues ou vertes 116 255 291
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires Talc pulvérisé 334 19 611 639 18.195 403 21.176 Verts de montagne, de Brunswick et similaires Talc pulvérisé. .. 125 22 080 47 35.622 68 28.503
- 1 Couleurs non dénommées.. . t 3 '0 300 187.000 223.100 Couleurs non dénommées.. ... 1.196 1.574 2 514
- 9 1
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Encoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- Par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dominer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix. 8 fr
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghcrsi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-8 couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 26 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous forme d’un dictionnaire., ce qui rend les recherches
- renseignements se rappor
- Commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les
- . . ______ , "tantàlamatière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements prati-ques concernant les substances et les objets d’un usage journalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Im-Pression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — es apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des Plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques Produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : T Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- Par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie Industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales.— Ma-Jeres colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-'lues. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) " Matières colorantes hydrazoniques. — Matières forantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Privées de l'anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-pane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de leinlde rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la runone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) A azines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; {d) tillnes. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-
- 2 Oxycétones et xanthones.
- et Fascicule. Matières dérivées de la quinoléin thide l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou
- obenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison. Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d sssai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Société des Agriculteurs de France. — Es:ayeur de commerce diplômé, — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8°de 600 pages avec figures.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Beng. eau viol. etdito.... 5 75 6 ..
- Bcîm de teinture.
- On cote :
- Jampêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité . .. 12 .. à 14 ..
- — 2c qualité ... 11 .. 12 • •
- 3e qualité.... 6 .. 10
- — Sisal, Yucatan... —- Honduras 8 .. 9 50
- 8 25 9
- — Tabasco 7 . . 8
- — Haïti Cap 5 25 5 50
- - Fort-Liberté..,.. 5 75 5 80
- — 5 50 5 60
- — &»-Marû ...... . 6 .. 6 25
- — Gonaïves 6 .. 6 25
- — P.-de-Paix 6 25 6 60
- — Miragoane....... 5 10 5 25
- — Saint-Domingo... 5 50 6 . à
- — Martin, et Guadel. 4 50 5 25
- — Jamaïque 5 50 7
- Jaune Cuba et St-Yago .. 6 25 7
- * Manzanillo 6 25 7
- • Tuspan 6 75 7
- • Vera-Cruz 6 75 7
- » Campèche 5 50 6
- » Carmen 5 50 6
- » Tampico 6 40 6 75
- • Porto-Plata 6 .. 6 25
- » Haïti 5 75 6
- • Jamaïque 5 65 6
- • Barcel et P. Cab .. 6 50
- • Rio Hacha 4 50 5
- • Carth. et Savan... 4 50 5 .. -
- » Maracaïbo 5 .. 5 25
- • Fustet 100 k. 14 .. 15
- • Tatajuba(Pern )50k. 4 50 4 50
- • Bahia . ......... 4 50 4 50
- • Corini o 6 25 6 75
- * Amapala.... 50 kil. 6 .. 6 50
- Rouge Brésil Bahia 8 .. 9 - .
- » Calliatour. .. 100 k. 14 .. 15
- * Lima 50 kil. 9 .. 10
- » Ste-Marthe 9 .. 10
- » 4 ..
- » Sandal 100 k. 5 .. 7 “ -
- » Sapan ...... 50 k. 6 .. 8
- • Quebracho.. 1000 k. 80 .. 82
- « Pernamb 50 k 14 .. 16
- Cachou
- Brun luisant, en sac 50 k. M
- — en caisse — 37 50 45
- Jaune ou gamb ... M
- » pressé ... 25 . . • • •.
- Coehenille
- Jn cote : dénériffe zacatille 1/2 1 60 kil. 2
- Ténériffe grise 1 50 1 ’ô
- Curcuma
- Bengale 50 kilos. 22 50 25
- ! ava, Mad » Pond.. .... M .. e •
- Dividivi
- On cote les 50 ki .... 12 . 14
- Indigos) On cote actuellement :
- Bong. sur v. et bl. 1{2 k.. 6 75 7 •
- « fin viol et pourpre... 6 25 6 50
- • bon violet.............. 5 .. 5 25.
- • moyen violet.......... 4 50 4 75
- » bon violet rouge...... 4 50 5 75
- » bon moy. v. roug.... 4 .. 4 25
- « fin rouge............... 4 75 5
- » bon dito................ 4 50 4 75
- » bon à fin cuiv........ 3 .. 4 ..
- » cuiv.crd. et bas...... 2 25 3 75
- Java. ...........................M ...
- Kurpah.. ................ 2 .. 4 ..
- Madras ...................... 1 50 3 75
- Manille...................... 2 .. 3 50
- Caraque...................... 2 50 4 50
- Guatemala flor............... 4 50 5 ..
- » bon à fin sobre.. 2 50 4 ..
- » — cor.... 2 50 4 ..
- » cor. ord. à bas.. 1 50 2 25
- N -Gren fin et suidn.. 1/2 k. 5 50 6 ..
- » bon à beau....... 4 . 5..
- » ord. et moyen.... 2 50 3 ..
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud.......... M .. .. . •
- Madagascar.............M ..............
- Quercitron :
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé........ 7 50 à 8 50
- * gros effilé............. 6 . • 7 • •
- Rocou.
- Antilles..........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne....................... M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 16 . » (Guadeloupe) ... .
- Bois jaune (Maracaïbo) .. .. 8 ..
- » de Fustet Albanie... . 12 50 Cachou noir, Ire marque... 95 ..
- » marques ord.. 70 ..
- Cochenille argentée ...le k. 180 ..
- » grise........le k. 170 ..
- » zacatille naturelle
- le k 150 ..
- » noire Palmas le k. 155 ..
- » Lanzarotte .................. ..
- Curcuma Bengale.......... . 65 ..
- » Chinois............ 60 ..
- » Madras............. 65 ..
- Galles de Chine..................... Prussiate jaune de potasse. 190 ..
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Kurpah beau à fin.viol.et viol.
- rouge tendre............... 4 .. 4 50
- » b. moy. à bon viol.
- rouge et rouge col. 3 25 3 75
- » b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle .. 3 .. 3 50
- » moy.viol. un peu faib.
- mél , sablé ................. 2 50 3 ..
- Guatemala. Flor... ....... 5 50 6 ..
- » bon et bon moy.
- corté et sobre 3 50 4 .
- » moyen et moyen
- ordinaire ... 2 25 3 ..
- Bengale beau à fin violet .. 6 50 7 50
- » bon et bon mjy.vio-
- let rouge........ 6 .. 7 ••
- » moyen violet rouge
- et rouge................. . 5 50 6 25
- Java surfin violet et pourpre 9 50 10 ••
- » beau et fin violet..... 7 75 8 50
- » bon à bon moyen .... 6 50 7 50
- • DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con-. traire 1er coût.
- à.......
- ii ..
- 13 ..
- 85 ..
- 165 ..
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50
- » bon moyen et bon co-
- loré assez tendre.. 2 50 3 ..
- » moyen assez coloré un peu sec............... 2 25 2 50
- » moyen ordinaire terne
- et serré.,.................. 1 75 2 ..
- Acide citrique.............. Alun raffiné (entrepôt).....
- » (acq.).................... Couperose emballée......... Essence de térébenthine (d. fûts).......................
- Id. (s. fûts).......... Fécule de pommes de terre, 1er bl......................
- Id. 2e bl. (entrepôt)....... Galles vertes et noires.....
- » noires Alep ..............
- » b’Iancnes.................
- Gomme arabique, en sorte.. » Ghésirée, en sorte........ » Sénégal, s. bas du fleuve » » .............
- » Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde....... » » blanche..........
- » Laque en f. qté orange. » » mi-orange
- » » cerise AC
- » Sandaraque lavée..........
- » Damar (Batavia)...........
- » » Singapore.......
- » » Penang .........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron..........
- Garance, racine............
- » poudre...............
- Rocou Guadeloupe .. .....
- » Cayenne...............
- Safran d’Espagne, Valence pur...... .................
- Sulfate de cuivre(entrepôt).
- » (acq.). ..
- Sumac en feuilles..........
- » poudre..............
- Styrax liquide.............
- Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains, extra sec,
- sous toile. ...... en pains, extra sec, sous pap.......... bon marchand en pains » en boules
- 375 15
- 17
- 5
- 80
- 50
- 19 ..
- 6 59
- 37 .
- 37 .
- 150 .
- 170 ..
- 120 .. 130
- 130 .. 140
- 130
- 120
- 105
- G
- -4
- 225 170 170 135 140
- 90 110
- 250
- 250
- M 60 65 95
- 75
- 53
- 57
- 22
- 24
- 140
- 20
- 180 ..
- 180
- 115
- 115
- raffiné en poudre sec 145
- 145
- 100
- S S
- 30 •'
- p.254 - vue 261/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE]
- e9 CM en
- 0
- 5
- û
- iô
- 25
- iô
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 7 75 à . ..
- » nitrique........ 36 d. 30 .; . ..
- » » ....... 40 d. 30.............
- » sulfurique...... 66 d. 10 . . .
- » sulfureux...... 50 d. 7 50 . ..
- » tartrique.............. 262 ..........
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 .. .. ..
- Blanc de zinc en poudre.... 112 50 ...
- » » broyé........... 72 50 .. .
- Borax raffiné . ............. 50...........
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre...................... 60..........
- broyé..................... 68 .. . . ..
- Crème de tartre............. 170...........
- Cristaux de soude en sacs
- de 100 kil., disp........ 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare des Salins............. 20............
- Lessive caustique 36 degrés 22
- Nitrate de soude............ 25 ..........
- » de potasse.............. 51............
- Sel de soude 80/85, cons et
- entr. en bq.de 7 00 kil,, m. 24 50 ....
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 .. ..
- » 30/35, disp... 12 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................ 30 25 .. . .
- Soude caustique 110/115, en
- bq. de 300 kil. plaquettes 39............
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 . . ..
- Sulfate de cuivre 98 p.100 en
- sacs, consommation....... 58.............
- — Entrepôt................. 54............
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil .................. 5 75 .. ..
- M ..
- Guatemala flor.... » 10 .. H
- » sobre .. » 8 50 9 ..
- » Cortès . » 5 .. 6 ..
- Mexique flor » 9 .. 10 .
- » sobre.... » 8 .. 8 50
- » ord.cortès » 5 .. 6 ..
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 5 — »
- — en poudre 35 % 7 — »
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre.................... » • 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb.......... 74 ..
- Aeide acétique des arts 40% 29 ..
- — chlorydrique......... 2 ..
- — nitrique 36°.......... 32 . .
- — sulfurique, 66’ .. .. 8 ..
- — tartrique............ 267 50
- — citrique............. 390 ..
- Alun épuré................. 20 .
- — ordinaire.............. 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22°. 37 ..
- Bichlorure d’étain, 55°..... 92 50
- — — 60’......111 .
- Bois Campêche-Laguna. • • 16 50
- __ — Guadeloupe 13 ..
- — JauneCentreAmérique 18 ..
- Cachou jaune. Vapeurs... 57 -
- — brun.................. 88 ..
- Chlorate de potasse...... 110 .
- — de soude.................125 ..
- Chlorure de chauxl 00 à 110° 23 ..
- Chromate rouge de potasse 86 ..
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos!
- Gomme Sénégal b. fle.... 135 .. à 145 ..
- » Galam..................... 117 .. 125 ..
- » Salabréda ................ 70 .. 85 ..
- Acide tartrique............. 252 ............
- Crème de tartre Bl. du Midi 168 .. * . . ..
- » bl. Bordedux 165 . 166 ..
- Camphre raffiné............... 6 20
- Verdet en pains extra sec ... .. ..
- » en boules............................ .. ..
- Térébenthine en barils.. .. 65 .. .. ..
- IXDIGOS
- C CD P
- OQ P c
- pourpre... beau violet bon violet, moy.violet petit violet ord.etcuiv. Java ord. et cuiv.. Madras fin.......
- » beau .......
- . » moyen....
- *urpah kudd. beau violet .........
- Kurpah kudd. bon violet ..........
- Kurpah kuddemoy. violet...... urpah kudd. petit ord...........
- urpah Pondich. bon violet.
- urpah Pondich. moyen violet....
- urpah’ Pondich. ord. et cuiv. ...
- le kilo
- »
- »
- »
- »
- »
- ))
- »
- »
- »
- »
- 11 .. à
- IL ..
- 11 . .
- 10 ..
- 9 . .
- 8 50
- M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 13 • 13 ..
- 12 .. II. .. 10 ..
- 9 ..
- 6 50 6 .
- 5 50
- 9 .
- ______ — de soude.. 64 .. Crème de tartre ...........195 . .
- Cristaux de tartre........190
- — de soude................. 8 50
- CurcumaBengale en racines 66 ..
- — de Madras................ 62 ..
- — Chine..................... 61 ..
- Essence de térébenthine .. 95 ..
- Extrait de châtaignier 20°.. 18 .. Galles de Chine et Japon. 160 ..
- — vertes et noires.. • 125 ..
- Gomme Sénégal, en sortes. 170 .. — arabique................. 230 .
- — adragante rousse. 340 ..
- Jus de citron............... 24 50
- Méthylène à 95° ........... 100 .
- — régie 90 ....... 105 .. Prussiate jaune de potasse 195 ..
- — — de soude.. ... ..
- Pyrolignite de fer..... ... 10 .. Résine...................... 18 ..
- Rouille ............... • 9 ..
- Sel de soude 80°... -...... 19
- — ammoniaque.. 14 75
- Sel d’étain................215 ..
- Soufre en canons ........... 19 »
- — sublimé................... 21 50
- Sumac Sicile en feuilles... 25 ..
- Sulfate d’alumine........... 15 ..
- — de cuivre...........»... 5h ..
- — de fer. . • ............... 7 • •
- à 75 ..
- 30 ..
- 8 . .
- 34 ..
- 11 .
- 277 50 «00 . .
- 21 ..
- 16 ..
- 39 . .
- 102 50
- 120 ..
- 16 ..
- 13 50
- 19 ..
- 59 ..
- 98 ..
- 120 ..
- 135 ..
- 24 ..
- 88 ..
- 66 ..
- 200 ..
- 195 ..
- 9 50
- 68 ..
- 64 ..
- 63 ..
- 160 ..
- 19 ..
- 165 50
- 140 ..
- 175 ..
- 260 ..
- 375 ..
- 25 50
- 102 .
- 110 ..
- 200 .
- ii ..
- 20 ..
- 10 .
- 20
- 15 75
- 235 ..
- 20 ..
- 23 50
- 27 ..
- 16 .
- 6L 50
- 8 .
- Alizarine 20 0 0.....la livre » » 8
- Aniline (hui e) pure.. — • » 4
- — (sel) pure.... — s » 4
- Anthracène 30’ A par unité au comptant........... ..... » » 2
- Benzol 90 %....... le gallon » 10
- Ac de carbolique (crist.) 40’ la livre » 1 »
- Magenta pure ..... la livre » 39
- Acide picrique ..... — » 12
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. la tonna 5 15 »
- ............. .... — 4 ] 0 »
- Camwood........... — 10-55 » »
- Bo s jaune........ — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois de Lima............... — 8 10 »
- Bois de camphre de la Jamaïque......... — 4/6 10 »
- Bo:s de camphre de St-Domingue........ — ./6 10 ,
- Bois de datuphre du Honduras............... — 8 » »
- Grains de Perse. • le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan.......... — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal o 20 »
- Extrait — — » 18-94 „
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s de pêcher... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate.......la livre...
- Binoscalate ...... —
- Carbonate 90 % . la tonne.
- Caustique........ —
- Chlorate..........la livra,.
- Ferricianide (prus-siate rouge).... Ferrocyanide (pr. jaune).............
- 1/2 3/4
- 1/2
- 1/2
- » » 4
- » » 5
- 22 15 »
- 25 15 »
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-
-
- 256
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE!
- GUIDE-ADRESSES
- d e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machines d’)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabrieants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brùle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C• Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chazffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etude* spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, bout, de Strasbourg, Paris Cabinet fondé en 183G. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extrait* de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6. rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- Halle* pour graissage
- Lamelle (Henry). 1. quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille Nord).
- Machines d’apprêt'
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprèt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper le* étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspira-. teur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissu*
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation
- Tonneaux
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- Ventilation
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
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- — Six mois....... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an.........20 fr.
- 5 Septembre 1901.
- ” LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES.
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Avenir de l’industrie de l’indigo (suite). — Teinture des tissusmélangés laine et soie (suite et fin). — Exposition de Hanoï. — Une industrie à créer à Madagascar. — Informations. — Notre service d’assurances. — Tableau comparatif du mouvement des matières premières. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- En ces dernières années, la Législation ou-vrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes offi-ciels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en ^volume clair et complet, ces textes si nom-reux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel-ement la Législation ouvrière en France.
- 3 fr.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Iravall, VHggiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une lable des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même;
- 2' Une classification des Textes (Lois, Décrets; Règlements d’Administration publique), seloi l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la | Société de Publications industrielles, 20, rue 1 Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes ; sieurs les. souscripteurs au premier cahier des • Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adres- ser à la Société de Publications industrielles.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- AVENIR DE L'INDUSTRIE DE L’INDIGO
- Description de la fabrication de l’indigo tiré DE LA NAPHTALINE
- Mémoire présenté par M. Herbert Levinstein à la section de West Ribing de la Soeiéty of dyers and colourists.
- (Suite)
- M. Gardener dit qu’il n’avait pas l’intention de prendre en considératisn le côté commercial de la question mais qu’au point de vue scientifique, la conférence avait offert un grand intérêt, et que, sous certains rapports, le conférencier avait présenté les choses sous un jour tout nouveau. Il désirait avoir l’opinion du docteur Levinstein sur les autres procédés actuellement en usage dans la fabrication de l’indigo; si, par exemple, le procédé de MM. Geigy ou celui de la fabrique Hoechst pouvaient produire à meilleur compte que la Badische. Il y a un point, en ce qui concerne la production de l’indigo artificiel qui pourrait, par la suite, lui donner un avantage immense sur l’indigo naturel, il ne parle pas des differentes méthodes d’application ; il pense que tout le monde est d’accord, et que même les planteurs d’indigo admettent maintenant qu’il n’y a pas sous ce rapport à choisir entre l’indigo naturel et l’artificiel, à ce sujet.
- Ila insisté plus particulièrement sur ce fait qu’il est possible par le procédé synthétique de produire, non seulement de l’indigo mais beaucoup de dérivés chimiques de l’indigo et il pense qu’il est possible que plusieurs d’entre ceux-ci auront, par la suite, autant de valeur que l’indigo lui-même. De même qu’on a obtenu de l’alizarine artificielle toute une série de dérivés, dont plusieurs ont plus de valeur que l’alizarine elle-même, de même il se peut qu’on obtienne de l’indigo artificiel non seulement une teinture mais toute une série de teintures Si cela arrivait à entrer dans la pratique, ces dérivés ne seraient probablement pas tirés de l’indigo directement, mais seraient produits par quelque modification du procédé dans son enchaînement synthétique et il se peut qu’on ne puisse le faire d'une façon pratique et obtenir des produits similaires de l’indigo naturel.
- Naturellement, si on obtenait un certain nombre de matières colorantes nouvelles de cette façon, celles-ci ne pourraient faire concurrence à l’indigo, de sorte qu’après tout, ceci ne touche peut-être pas complètement à la question.
- D’après M. Craven, cette intéressante et très habile conférence jette une grande lumière sur le procédé actuel de fabrication, lequel, jusqu’à présent, n’avait jamais été rendu public; quoique, théoriquement, on ait, depuis quelque temps compris la genèse du procédé, celui ci n’a jamais été présenté sous une forme aussi pratique, et il désirerait savoir si, dans l’opinion du conférencier, il est supposable que les procédés rivaux de Meister, Lucius et Brüning et de Leigy qui ont pris comme base dans un cas le toluol et dans l’autre le benzol, soient développés d’une façon utilement semblable que celui de la Badische qui a pris comme base la naphthaline. Le procédé de produire l’indigo artificiel par ce dernier produit est très compliqué et demande un soin et une attention constants depuis le commencement jusqu’à la fin, on en est arrivé à bout et on ne l’a perfectionné qu’après des années d’un labeur persistant.
- Le docteur Gilbody demande de combien la subs" tance de la plante produisant l’indigo pourrait [être augmentée. C’est un point très important; si, actuelle-lement les planteurs en tirent 75 0/0 d’indigo et que les 25 q/0 restants sont perdus, ces 25 0/0 représentent un facteur très important.
- M. G. H. Robson prétend que, parlant au point de vue du consommateur, sa propre expérience avec l’indigo artificiel n’a pas été très étendue, mais qu’il avait trouvé celui-ci beaucoup plus coûteux que Fin digo naturel, et que, par conséquent, il n’en a Pas gardé l’usage bien longtemps.
- Le docteur Krais voudrait bien pouvoir se faire une idée de ce que peut produire le procédé que le conférencier a décrit; c’est, dit-il, le seul guide que l°n puisse avoir pour pouvoir faire un calcul réel du prlX de l’indigo artificiel. Par exemple, si le rendement obtenu par la Badische est actuellement de 20 p°”r cent de la théorie, ils peuvent alors l’augmenter trol? ou quatre fois, mais s’ils ont déjà obtenu 80 pour cent ce serait alors une toute autre chose. Ceci est un point le très important en ce qui touche une réduction possi du prix.
- M. G. W. Slatter dit qu’il a employé les deux, l’in digo naturel et l’artificiel ; il lui paraît que chacun
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- d’eux a son propre usage. Il a pu obtenir des couleurs plus brillantes avec l'indigo artificiel, mais, pour d’autres usages l’indigo naturel lui a paru être d’un usage moins coûteux ; ainsi qu’il l’a constaté lors d’une conférence précédente sur l’indigo, il n’a trouvé aucune différence essentielle entre les deux, depuis, il a essayé l’action de la lumière et, sous ce rapport aussi également son expérience est la même ; l’un est tout résistant à la lumière que l’autre.
- (A suiore.)
- TEINTURE DES TISSUS MÉLANGÉS Laine et Sole Par R.-B. Brown. {Suite et fin)
- On recommande particulièrement, lorsqu’il s’agit de ne teindre que la laine seulement et de laisser la soie en blanc, en dehors d’un choix méticuleux de la matière colorante, de faire passer les pièces d’étoffe, après la teinture par un bain d’eau chaude contenant du son. On a trouvé que cette opération est très utile ; il est probable que l’action qu’elle comporte n’est qu’un frottement qui enlève les particules de matières colorantes fixées sur la soie non absorbées par celle-ci ; il est possible que de la sciure de bois fine atteindrait le même but. Quelques fabricants de matières colorantes conseillent également l’emploi de l’eau bouillante, ainsi que l’acétate d’ammoniaqne.
- LISTE I. — Matières colorantes acides donnant des
- ACIDES SOLIDES A DE HAUTES TEMPERATURES.
- Rouges (80-)
- Orseille rouge A.
- Rouge tissu BG 3 G.
- Bordeaux BH.
- Rouge Phœnix A.
- Rouge anthracène.
- Verts
- Vert de Guinée B (80 ).
- Vert acide B (80).
- Vert bleu solide (85-).
- Jaunes {seulement dans les bains acides) Orange Mikado (100').
- Jaune Mikado (100•).
- Jaune d’or Mikado (100’).
- Jaune de Curcuma (80).
- Bleus
- Erioglancine A (80*).
- Bleu ketone (80-).
- Bleu alcalin (80 ).
- Bleu laine N extra (80 ).
- Nouveau bleu Hoechst (90 ).
- Bleu naphtyl (100*).
- Bleu acide solide R (80*)-
- Bleu naphtazine (85-).
- Violet acide 4 BN (100‘).
- Noirs
- Noir bleu naphtyl N (80*).
- Noir Nouveau Victoria (90).
- Bruns
- Brun laine B (100 ).
- Brun resorcin (80-).
- LISTE 2. — Matières colorantes donnant des cou-
- leurs PLEINES SUR LA LAINE ET LAISSANT LA $OI-
- PRESQUE EN BLANC A 100’ C.
- Rouges
- {par ordre de teintes depuis le rouge bleuâtre jusqu'à l’écarlate)
- Cbromotrop 8 B et 6 B (60*).
- Fuchsine azo B (50:).
- Magenta acide (50Q.
- Carmin de Guinée B (35*).
- Magenta acide azo BG (45').
- Orseille brillant C (45e).
- Carmin azo BX (60 ).
- Rouge solide extra PR (40-).
- Fuchsine azo G (40-).
- Rouge solide B (60')«
- Rouge azo A (60-).
- Rouge soline NS (60*).
- Bordeaux azo (50*).
- Bordeaux brillant S (40-).
- Rouge Mars G (601).
- Ponceau 6 R (60 ).
- Rouge Apollon (40-).
- Ponceau S extra (45 ).
- Rouge solide E (60-).
- Rouge de Guinée 4 R.
- Lanafuchsine SG (20-).
- Ponceau 2 S extra (40-).
- Cochenille brillante (30-).
- Cochenille azo (30-).
- Cochenille rouge A (40 ).
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- Cochenille brillante 2 R (40•).
- Ponceau 2 R (50-).
- Jaunes \et oranges
- Orange palatine (20).
- Orange GT et 11(40).
- Orange I (30 ).
- Orange III (40').
- Orange ENL (50 ).
- Orange GG (40').
- Orange cristal (20 ).
- Jaune mordant (20').
- Jaune brillant S (60 ).
- Jaune quinoline(2ü').
- Jaune enthracène G (40').
- Phénoflavine (20*).
- Jaune solide extra (20 ).
- Jaune naphtol S (151).
- Acide picrique (15).
- Verts
- Vert de laine S (60 ).
- Eriochlorine A.
- Bleus
- Erioglancine A.
- Extrait d’indigo (30-).
- Bleu acide solide B.
- Sapphirole alizarine (40:).
- Bleu acide azo 6B.
- Violets
- Violet acide 4 RS (50 ).
- Noirs
- Noir acide azo BR.
- Bruns
- Brun acide D.
- LISTE 3. — Matières colorantes donnant de 20-40*
- UNE TEINTE PLUS FORTE SUR LA SOIE QUE SUR LA LAINE.
- Rouges
- Chromotrope 10 B.
- Chromotrope 8 B.
- Magenta acide.
- Carmin azo B XG.
- Rouge B.
- Orséiline 2 B (60-).
- Rouge azo A.
- Crocéine brillante 9 B. (70-):
- Ponceau 6 3 B (60').
- Ponceau 4 R (60‘).
- Bordeaux G.
- Erythine X (60*).
- Grocéine brillante MOO (70*).
- Jaunes
- Curcuma W.
- Jaune brillant S.
- Jaune 00 (60 ).
- Verts
- Vert clair SF (70*).
- Vert de Guinée B.
- Vert acide B.
- Vert acide solide BN.
- Vert bleu solide.
- Bleus
- Indigo artificiel BS.
- Cyanol 2 F, 2 B extra (60 ).
- Trioglancène B (60').
- Bleu de Bavière DBF, DSF.
- Bleu soluble pur.
- Nouveau bleu Hoechst.
- Bleu acide solide.
- Bleu naphthazine.
- Violets
- Bleu acide solide 10 B (70).
- Violets acides 6 B, 2 B, 4 B, CBN, 3 GN, 4 BG et 4 RS.
- Noirs (gris sur la soie}
- Noir bleu naphtol (60').
- Noir acide B.
- Noir brillant 3 B.
- Bruns
- Resorcin brun.
- Il n’est guère possible, de tirer des conclusions très détaillées des résultats qui précèdent sur l’influence de la constitution même d’une matière colorante, quant à ses propriétés spéciales de teinture, soit sur la laine, soit sur la soie. On remarquera, cependant, que la plupart des matières colorantes nitro ou az0 sont plus facilement attirées par la laine que par la soie, tandis qu’un très grand nombre de dérivés de triphenylméthane et autres matières colorantes basie ques sulfuratées, tel que le bleu solide, le bleu alcalin, les violets acides, etc., tendent à teindre la soie et la laine également à d’assez hautes températures ; il en résulte que nous nous trouvons restreints à un choix limité d’orange et de jaune pour teindre la soie à l’exclusion de la laine ainsi que dans le choix des matières colorantes pour le vert, le bleu et le violet, pour ne teindre que la laine seule.
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- Matières colorantes basiques
- On a teint également des tissus laine et soie, exactement de la même manière avec six matières colorantes basiques, mais sans rien ajouter au bain de teinture (voir le tableau II ci-après).
- Les résultats obtenus donnent matière à quelques remarques intéressantes. On remarquera que beaucoup de matières colorantes de cette catégorie sont plus fortement attirées par la soie que par la laine à toutes les températures; d’autres, capendant, donnent des teintes très solides unies dans une échelle assez grande de températures diverses, comme le violet methyl, par exemple, qui teint les deux fibres également à toutes les températures entre 60 et 100 C., la profondeur de la teinte ainsi que l’épuisement du bain restant presque constants pendant toute l’opération. On verra, qu’avec le vert impérial, les deux fibres sont moins profondément teintes au point d’ébullition qu'à 80° C., c’est du reste, la règle presque générale avec les couleurs basiques. Un autre point digne d’at
- tention c’est que la laine est teinte plus fortement à une température basse qu’avec les couleurs acides.
- Les couleurs basiques, en vertu de leurs propriétés, sont bien adaptées pour la teinture des tissus laine et soie, et donnent souvent des teintes unies très brillantes et très solides, mais ne sont pas employées dans ce but aussi souvent que les matières colorantes acides à cause de leur moins grande résistance à la lumière. On les utilise souvent pour teindre la soie en effets « chargés », et des teintes beaucoup plus foncées peuvent en être obtenues sur cette fibre à des températures basses; mais l’altération considérable qui se produit sur la couleur déjà appliquée sur la laine doit être prise en considération quand on se sert de ce procédé.
- Les listes suivantes donnent la température à laquelle un certain nombre de couleurs basiques donnent des teintes solides, ainsi que la nomenclature des matières colorantes qui conviennent le mieux pour teindre la soie seule à une température de 20-40• C.
- TABLEAU II.
- Température Magenta cristal. Auramine Vert impérial Bleu méthylène Violet méthylène B extra Brun Bismarck FFG
- 0° C La soie, d’un rouge plein ; la laine,rouge pâle. La soie,un peu plus pleine et plus brillante que la laine. La soie, d’un vert brillant ; la laine, beaucoup plus pâle. La soie, considérablement plus pleine que la laine. La soie, d’un beau violet ; la laine, plus pâle et plus terne. La soie, plus brillante que la laine ; mais tout aussi pleine.
- 200 C Comme à 0°. Comme à 0® . Comme à 0o . Comme à Qo . Comme à 0°. Comme à Qo .
- 4Co c. La soie plus pleine et plus brillante que la laine. Comme à 0° . Comme àC° . Lasoie,un peu plus pleine que la laine. Lasoie,un peu plus pleine que la laine. Comme à 0° .
- 600 C. La soie et la laine d’une teinte foncée égale. Comme à 0° , La laine, plus pâle et plus terne que la soie. La soie, plus brillante que la laine. La soie et la lained’une teinte foncée égale. Comme à 0® .
- 80 C Lesdeuxfibres égales et plus foncées qu’a 60°. Les deux fibres plus foncées et plus orange ; la soie, plus foncée que la laine. Comme à 60° . La soie, plus foncée que la laine. Comme à 60° . Comme à G° .
- 1000 C. Lesdeuxfibres égales, mais plus pâles qu'à 80 et plus ternes qu’a 600 . La couleur est détruite, lesdeux fibres très pâles. Les deux fibres plus pâles qu’à 80° . La soie, plus foncée que la laine ; les deux fibres plus pâles qu’a 80 . Un peu plus pâle qu’à 60 ; la soie et la laine égales. La laine, plus foncée que la soie.
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- LISTE 4. — Couleurs basiques qui donnent des
- TEINTES SOLIDES SUR TISSUS SOIE ET LAINE.
- Rouges
- Magenta (801).
- Rouge russe B (80*).
- Rouge rhoduline B (50’).
- Safranine (60 ).
- Jaunes et oranges
- Orange tanin R (40’-80').
- Chrysoidine (20• -100’, le plus foncé à 40').
- Jaune Bengale Y (80’).
- Phosphine (801).
- Auramine (60-),
- Thioflavine T (40*).
- Verts
- Vert azine TO (80’).
- Vert diazine (80’).
- Vert diamant (80*).
- Vert éthyl (80’).
- Bleus
- Setoglancine (40’-60-).
- Setocyanine (40’-60’).
- Bleu du Nil (40--82-).
- Bleu de nuit (80*)•
- Bleu nouveau Victoria (80’).
- Bleu Victoria 4R (80’).
- Bleu diazine brillant B (80-).
- Bleu de Bâle B (80’).
- Indazine M (60’).
- Noirs
- Noirs diazine (80 ).
- Violets
- Pourpre éthyl 6 B (80‘).
- Violet éthyl 5 B (80.).
- Violet méthyl (60’-80.).
- Violet cristal (60’).
- Poudre Roselan (60*)’
- Violet Hoffmann (60’ -80’).
- Héliothrope tanin (60*).
- Bruns
- Brun Bismarck, brun de noix, vésuvine, etc., (60’-80’).
- Brun tanin B (60’).
- LISTE 5. — Couleurs basiques qui teignent la soie
- BEAUCOUP PLUS FONCÉE QUE LA LAINE A DES TEMPERATURES
- BASSES (LA MEILLEURE TEMPERATURE EST CELLE DE 10° C A
- MOINS QU’iL EN SOIT CONSTATÉ AUTREMENT)’
- Rouges
- Magenta.
- Safranine.
- Rhodamine.
- Oranges et jaunes
- Orange acridine NO (40’).
- Flavinduline O.
- Phosphine.
- Verts
- Vert éthyl.
- Vert solide YY.
- Vert malachite.
- Vert impérial.
- Vert de Chine.
- Vert méthyl.
- Vert Victoria 3BN.
- Vert méthylène.
- Vert diazine.
- Vert azine TO.
- Bleus
- Bleu turquoise.
- Setopaline.
- Bleu crésyl brillant.
- Bleu crés) 1 2BS.
- Bleu méthylène.
- Bleu thionine.
- Bleu diazine brillant B.
- Bleu éthyl BF.
- Napthyndone 2B.
- Bleu diphen R.
- Indazine M.
- Muscarine J.
- Bleu naphthylène R. crist.
- Nouveau bleu R.
- Noirs etc.
- Noir de houille II (violet terne)
- Noir diazine (bleu très foncé).
- Violets
- Violet neutre O.
- Pourpre éthyl 6B.
- Violet éthyl 5B.
- Violet méthyl.
- Violet cristal.
- Clématine.
- Rubramine (Noetzel).
- Violet méthylène 2RA.
- Violet rhoduline.
- Héliothrope tanin.
- La teinture des tissus en pièces offre certains avantages et économies sur celles des matières premières soit sous forme de laine ou de filés; c’est pourquoi,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- d’après les investigations des méthodes devont être adoptées de préférence pour la teinture des tissus mélangés, il n’y pas lieu d’insister plus particulièrement auprès des teinturiers ; l’énorme variété de matières colorantes qui sont mises actuellement à leur disposi-t on leur permet de produire n’importe quels effets de couleurs qu’ils peuvent désirer sur n’importe quelle classe de matières. Les propriétés des matières colorantes qui ont été décrites viennent en bonne ligne dans la teinture des « gloria », un mélange de laine et soie très largement employé pour les ombrelles et les parapluies, ainsi que d’autres genres de tissus unis composés de ces libres, aussi bien que dans la production d’effets de deux couleurs sur des étoffes, pour robes laine et soie tissés avec des dessins. Ce sujet est également très intéressant pour le teinturier de vêtements dont la tâche journalière est de teindre de la même couleur des tissus différant essentiellement les uns des autres dans leur composition.
- EXPOS1TION_DE HANOÏ
- Nous croyons devoir rappeler à nos lecteurs que, par arrêté du Gouverneur général de l'indo-Chine, la date d’ouverture de cette Exposition a été reportée du 1er novembre 1901 au 3 novembre 1902.
- La liste des admissions sera définitivement close en janvier 1902.
- L’Exposition de Hanoï, destinée à faire connaître au monde commercial et industriel, la situation économique de l'Extrême-Orient, la valeur des matières premières qu’il possède et l’importance des débouchés Qu’il peut procurer, établira définitivement la liaison commerciale de la France et de l'Indo-Chine.
- La classification générale adoptée par le Comité d’organisation et l’Office colonial est la suivante :
- Premier Groupe
- Archéologie, Beaux-Arts, Sciences, Enseignemen's Classe 1. — Archéologie, art ancien, ethnographie, religions.
- Classe 2. — Peinture, sculpture, architecture.
- Classe 3. — Gravure, lithographie, typographie, photographie, librairie.
- Classe 4. — Musique et art théâtral.
- Classe 5. — Cartes et plans, instruments de précision.
- Classe 6. — Economie sociale et colonisation.
- Classe 7. — Médecine, chirurgie, hygiène, salubrité publique.
- Deuxième Groupe
- Agriculture, Commerce, Industrie, Mines et Métallurgie Classe 8. — Matériel agricole.
- Classe 9, — Industries agricoles,
- Classe 10. — Produits agricoles, alimentaires et industriels.
- Classe H. — Boissons fermentées et spiritueux.
- Classe 12. — Sériciculture, pisciculture, aviculture, etc.
- Classe 13. — Produits des forêts.
- Classe 14. — Horticulture et plantes d’ornement.
- Classe 15. — Mobilier, décoration, chauffage et ventilation.
- Classe 16. — Céramique, cristallerie, verrerie.
- Classe 17. — Fils, tissus, vêtements.
- Classe 18. — Cuirs, peaux, fourrures.
- Classe 19. — Parfumerie et bimbeloterie.
- Classe 20. —Orfèvrerie, bijouterie, horlogerie, coutellerie.
- Classe 21. — Produits chimiques et pharmaceutiques.
- Classe 22. — Industrie du papier.
- Classe 24. — Métallurgie.
- Troisième Groupe
- Génie Civil, Travaux Publics, Mécanique, Electricité,
- Moyens de Transports
- Classe 25. — Matériel et procédés du génie civil.
- Classe 26. — Modèles, plans et dessins de travaux publics.
- Classe 27. — Machines à vapeur et machines diverses.
- Classe 28. — Machines-outils et appareils divers de la mécanique.
- Classe 29. — Électricité.
- Classe 30. — Electro-chimie.
- Classe 31. — Applications diverses de l’électricité.
- Classe 32. — Matériel de chemins de fer.
- Classe 33. — Matériel de la navigation.
- Classe 34. — Aérostation.
- Les emplacements, la fourniture sur place, de l'eau, de la vapeur et de la force motrice nécessaire au fonctionnement des appareils exposés, seront concédés gratuitement.
- Le syndicat indo-chinois, qui a un siège à Paris, 14, rue de Grammont (2e arr.), et un autre en Indo-Chiné, est à même de fournir des indications spéciales sur toutes demandes techniques et sur les conditions d’affrètement, etc., utiles aux personnes désireuses d’exposer.
- UNE INDUSTRIE A CRÉER à Madagascar {teinture dégraisseur}
- M. le général Galliéni, gouverneur de Madagascar, a communiqué au département {Office Colonial), les renseignements suivants, relatifs aux chances de succès que présentent actuellementl'éta blissement d'un teinturier--dégraisseur à Tananarive.
- a L’augmentation progressive de la population européenne de Tananarive — surtout de la population aisée — en même temps que l’adoption, par un nombre de Malgaches toujours croissant de nos usages, notamment au point de vue du costume, légitimeraient,
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- actuellement, à mon sens, l’établissement dans cette ville, d’un certain nombre de petites industries, parmi lesquelles je crois devoir vous signaler aujourd’hui celle de la teinturerie et du dégraissage.
- « J’incline à penser, en effet, qu’un bon teinturier-dégraisseur trouverait actuellement dans les ressources de la capitale les éléments d’une prospérité qui, pour être modeste, surtout dans les débuts, lui permettrait cependant une existence relativement large.
- « Pour être plus certain de réussir, il serait bon que l’ouvrier teinturier-dégraisseur venant s’installer à Tananarive, adjoignit à son industrie un commerce de gants, cravates, rubans, etc.; s’il était marié et que sa fe mme fût en mesure d’exercer ici la profession de modiste ou celle de couturière, son succès serait vraisemblablement plus rapide.
- « Les matières employées pour le dégraissage et la teinture des étoffes ne pouvant être acquises chez les commerçants locaux qu’à un prix très élevé, il sera bon que l’ouvrier qui se rendra dans la colonie, sur les indications qui précédent, en apporte de la métropole une importante provision.
- INFORMATIONS
- Un ordre Royal en date du 1er juin 1901, publié dans la Gaceta de Madrid du 9, page 962, dispose que l’indigo artificiel paie, comme celui d’origine végétale, les droits indiqués à l’article 103 du tarif des douanes.
- Art. 103... 15 pesetas les 100 kil. poids brut.
- Notre Service d’Assurances
- LA CHASSE
- Nous attirons, d’une façon toute spéciale, l’attention de nos abonnés et lecteurs sur les polices en garantie des accidents de chasse consenties par la Compagnie The Océan Accident.
- Les ingénieuses combinaisons de cette Com pagnie permettent de s’assurer :
- A — Pour la somme de trente francs par an (30) contre les accidents corporels dont le chasseur peut être victime ou peut occasionner in
- volontairement à des tiers avec des armes à feu à la Chasse ou au Tir aux Pigeons.
- B. — Pour la somme de quinze francs par an (15), contre les accidents mis à la charge du chasseur, à raison d’accidents involontaires causés par lui personnellement à des tiers.
- Le format très pratique de cette police d’assurances (Petit Carnet de poche) permet au chasseur de l’avoir toujours sur soi.
- Nous adressons, par retour du courrier à tout abonné ou lecteur de ce journal qui nous en fera la demande, une des deux polices catégories A ou B comme il est dit ci-dessus.
- Opérations faites par la Compagnie « The Océan Accident »
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898).
- Individuelles.
- Individuelles combinées avec maladies infectieuses.
- Chevaux, voitures, automobiles, bicyclettes.
- Vol avec ou sans effractions.
- Infidélité des employés, encaisseurs, etc.
- Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales. (Insolvabilité des tiers).
- A NOS LECTEURS
- La question des Assurances étant aussi complexe qu’importante, nous publierons indépendamment de la rubrique Accidents, sous le titre « Chronique des Assurances », des articles spéciaux traitant de toutes les questions se rattachant aux diverses branches : Incendie, Vie, etc., etc.
- Opérations faites par notre Service d’Assurances
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- Consultations juridiques gratuites sur tous les cas litigieux.
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- 2 TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES —
- Pendant les sept premiers mois des années 1901. 1900 et 1899
- Quantités Marchandises
- i iiivnnTiTïOvs livrées à la consommation gaw TbAEEPrmt m IFEANmTes françaises ou francisées exportées
- 1901 1900 1890 42*.* Pkü2aP.e. *90* *900 1899
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 56.514 56.883 35.798 Bois de teinture en bûches .kil. 7 131 11.163 31.272
- Brésil 1 002 183 2.068 1 454
- — — Haïti 127.728 243.777 251 879 Garance en racine moulue ou en paille 104 183
- — — Guatemala 21.710 47.369 44.564 Curcuma en racine 489 103 534
- — — Aunes pays 122.063 227 311 252.336 — en poudre 7 32 23
- Qu erci tron 161 1 50 11
- Totaux ... 332 0 7 575.340 53 4.560 Lichens tinctoriaux 52 286.377 278 55 352.476
- Bois de teinture moulus 192 336 3 3 1
- Garance en racine, moulue ou en paille 1.661 1.272 1.238 Ecorces, feuilles et brindilles 593 788 1.298
- Curcuma en racine 2.452 657 1.965 Moulus .......... 708 463 604
- — en poudre 4 25 23 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- Quercitron 5.111 4 291 5.758 ou moulues . ..... 725 413
- Lichens tinctoriaux 2.189 333 1 308 Libidibi et autres gousses tinctoriales 165 189
- Ecorces à tan, moulues ou non 30.899 .37.189 33.443 Safran 185 143 122
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins 925 956 1.57?
- Ecorces, feuilles et brindilles 34.026 26.105 44.016 Cochenille 1.431 1.400 1.196
- Moulus 23.03 1 22.178 23 73° 12 9
- Noix de galle et avelandes entières, concassées Indigo 1 828 1.546 2.158
- ou moulues 31.419 37.740 21.659 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 4.496 687 2.721 bleu 543 517 382
- Safran 284 23% 272 692 1.172
- Autres teintures et tanins 2.340 2.754 1.775 Rocou préparé. 478 943 671
- Cochenille 1.967 1.999 1 62 1 193 236 393
- Kermès animal 8 21 — sèche (cudbéard ou extrait).. 103 130 134
- Indigo 5 901 7.797 6.762 Extraits de bois de teinture et d autres espèces :
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de Garancine 476 481 371
- bleu 11
- Cachou en masse 29.626 37.294 29 920 31.628 40.986 49.660
- Rocou préparé 1.369 932 601 14.426 14.004 11.261
- Orseille préparée, humide en pâte 3 80 85 — Angleterre 6.512 8 648 8.656
- — sèche (cudbéard ou extrait).. — Etats-Unis Ld.. 2.111 4.447 4.923
- 62 — Autres pays 27.391 23.529 33.393
- Garancine. 1 6 82.068 91.614 107.893
- Autres 1.012 951
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique 21 Alizarine artificielle 19 4
- Alizarine artificielle 1 103 1.785 1 896 8
- Autres 4.998 4 986 Acide picrique 2 613 P 609 4 071
- Outremer 1.062 859 8 45 Autres 7.054 5 896
- Bleu de Prusse 368 438 291 310 362 224
- Carmins communs... 13 12 Carmins communs 37 30 55
- — fins 36 27 30
- Vernis à l’alcool 99 80 97 Vernis à l’alcool 731 751 748
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées 5.656 7.048 6 613 6.867 6 808 5.669
- Ocres broyés ou autrement préparés..; 3.997 4.143 3.358 l huile mélangées .. Ocres broyés Ou autrement préparés 138.204 154 970 141.360
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes 73 84 175 bleues Ou vertes 134 355 312
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 411 701 475 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 147 47 270
- Talc pulvérisé 22 203 20.776 25.310 Talc pulvérisé 31.730 43.437 37 371
- Couleurs non dénommées ... __ 474.700 318.000 266.800 Couleurs non dénommées 1.58? 1.878 2 880 ;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL DE COMMERCE DE LYON 1er août 1901
- Responsabilité. — Teinturier. — Charge métallique
- DEMANDÉE ET APPLIQUÉE. — TlSSUS AVARIES. — EFFET normal. — Notoriété publique. — Demande de DOMMAGES-INTÉRÊTS. — ReJET.
- Le teinturier qui, chargé de teindre une certaine quantité de soie, emploie, sur l’ordre formel d’un client, une charge métallique déterminée à une dose très élevée, alors qu’il est de notoriété publique, dans la fabrique, que l’emploi d'une telle charge a pour effet invariable de produire une altération progressive, puis une destruction à peu près complète de la fibre de la soie, n’encourt aucune responsabilité lorsque, ces conséquences prévues se réalisant, les marchandises traitées par lui se détériorent.
- Besson, Sauze et Cie contre Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas et Renard, CORRON, Bonnet et Cie
- Faits. — En 1897 et 1898, MM. Besson, Sauze et Cie avaient confié à MM. Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas et à MM. Renard, Corron, Bonnet et Cie, des soies à teindre, en différentes nuances, avec ordre de leur appliquer la charge métallique connue sous le nom de charge C. R., à des taux variant de 50 à 80 %. Or, cette charge, lorsqu’elle est employée à plus de 30 %, a pour effet — chacun sait cela dans la fabrique lyonnaise — d’entraîner au bout de quelque temps, sous l’influence de la chaleur, de la lumière, de l'humidité, etc , l'altération, puis la destruction presque complète de la fibre de la soie. Ce résultat ne manqua pas de se produire au détriment de MM. Besson, Sauze et Cie, qui, recevant des reproches de leurs clients mécontents de voir les tissus qu’ils avaient achetés se fuser et se déchirer, ne trouvèrent rien de mieux que d’assigner, le 4 juin 1901, trois ans au moins après l’opération, les teinturiers qui avaient traité leurs soies, en paiement de dommages-intérêts.
- C’est ce procès qu’a tranché le tribunal de com-merce de Lyn par le jugement qu’on va lire.
- Le tribunal,
- Attendu que, par exploit du 4 juin 1901, Besson, Sauze et Cie ont fait assigner :
- lo La Société Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas en liquidation, Ramel liquidateur;
- 2o Renard, Corron, Bonnet et Cie;’
- En paiement, outre intérêts et frais, de ;
- lo La somme de 33.421 fr. 75, pour perte de marchandises ;
- 2 La somme de 150.000francs, à titre de dommages-intérêts pour perte de clientèle;
- Sollicitant subsidiairement qu’un ou trois experts soient nommés avec mission de vérifier les avaries dont se plaignent les demandeurs, dire à qui en incombe la responsabilité, établir le préjudice et en évaluer le montant ;
- Attendu que les demandeurs exposent qu’en 1897-98 ils ont remis à la Société Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas des soies à teindre en diverses nuances avec application de la charge C. R. ;
- Que les tissus fabriqués avec ces soies se sont fusés et sont devenus inutilisables ;
- Attendu qu'avant toute discussion au fond, la Société Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas repousse la demande, comme n’ayant aucun lien de droit avec les demandeurs ; qu’elle explique qu’ayant fait apport de ses traités a Renard, Corron, Bonnet et Cie, ces derniers sont seuls engagés ;
- Attendu que Renard, Corron, Bonnet et Cie repoussent la demande comme irrecevable vu sa tardivité;
- Que, d’autre part, ils expliquent que le dépérissement des marchandises en question est dû à un vice connu, dont la cause est inhérente à l’emploi de la charge demandée par Besson, Sauze et Cie et aux fluctuations qu’elles ont subies.
- Sur la mise hors de cause de la Société Bonnet, Ra-mol, Savigny, Giraud et Marnas :
- Attendu que les soies ont été remises à ces derniers p ur être teintes ;
- Que, si Renard, Corron, Bonnet et Cie ont encaissé le montant de la facture ensuite de leur traité, c’est ladite Société qui a manipulé les marchandises;
- Qu’il importe donc peu qu’elle ait cédé son industrie à Renard, Corron, Bonnet et Cie ;
- Qu’elle est bien et dûment appelée en la cause ;
- Qu’il convient de l’y retenir aux fins d'examiner sa part dans les responsabilités.
- Au fond :
- Attendu qu’il s’agit, en l’espèce, de soies qui ont été remises aux défendeurs, en 1897-98, avec ordre précis de les charger, par le procédé connu sous la dési-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 267
- Qu’il y a donc lieu de débouter Besson, Sauze et Cie de leur demande comme irrecevable et mal fondée, et de les condamner en tous les dépens.
- Par ces motifs,}
- Le Tribunal, statuant contradictoirement et en premier ressort,
- Retenant en la cause la Société Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas, dit et prononce que Besson, Sauze et Cie sont déboutés de leur demande, comme irrecevable et mal fondée;
- Les condamne en tous les dépens ;
- Repousse, comme non justifiées, toutes autres fins et conclusions des parties, et notamment la demande d’expertise.
- {Gazette judiciaire.}
- Observations. — La question soumise à l’appréciation du Tribunal ne nous semble pas mettre en jeu la théorie des vices, apparents ou cachés. Qui dit vice en matière de vente, suppose l’absence d’une qualité sur laquelle l’acheteur devait compter, ou l’existence d’une chose anormale, d’un défaut rendant pour le tout ou pour partie la chose inutilisable, d’après les vues de l’acquéreur. De même, en matière de louage d’ouvrage ou d’industrie, de devis ou marché, parler de vice, c’est supposer une malfaçon, une exécution défectueuse des ordres donnés, du travail commandé, qui constitueront, suivant que les résultats en seront manifestes [ou insusceptibles d’être découverts au moment de la réception de la chose remise à l’artisan (tel le teinturier) par le propriétaire, un vice apparent ou un vice caché.
- Mais, lorsque, comme en l’espèce, il est constant que l’artisan, que le teinturier, a exactement exécuté les ordres à lui donnés, et que c’est par une conséquence de l’exécution fidèle de ces ordres que les détériorations reprochées se sont produites, il ne peut plus être question de vices, et la seule base possible d’une responsabilité quelconque incombant au teinturier est une faute de sa part. Cette faute peut consister, notamment, dans le fait de n’avoir pas averti son client de l’effet certain de la charge demandée — à supposer que ledit client dût être présumé ne pas être au courant des risques que ses ordres lui font courir. Ce n’était pas le cas en l’espèce. La charge employée est d’un usage fréquent. Tout le monde, en fabrique, en connaît les avantages et les inconvénients. Le teinturier devait supposer son client exactement renseigné. Il n’avait donc pas à lui fournir d’explication
- gnation de charge C. R., à des taux variant de 50 à 80%
- Attendu qu’il résulte des renseignements fournis au tribunal, et notamment des conclusions de rapports , scientifiques, que l'accident dont se plaignent les demandeurs est inhérent à l’emploi de la charge métallique C. R. à dose élevée, dépassant 30 %.
- Que, si la charge exagérée appliquée à la soie est avantageuse à certains points de vue aux fabricants, il est incontesté qu'elle provoque au bout de peu de temps l’altération progressive de la fibre de la soie, pour arriver graduellement, mais sûrement et inévita-blement, à une destruction à peu près complète ;
- Attendu que, si, comme en l’espèce, certaines pièces semblent y avoir résisté, on ne peut attribuer ces exceptions qu’à une exposition différente qui en a seule* ment retardé la destruction.
- Qu’en effet, la chaleur, la lumière, l’humidité sont autant d’agents de détérioration pour les soies qui out subi l’application de la charge métallique en général et de la charge C. R. en particulier ;
- Attendu qu’en demandant un rendement aussi élevé, Besson, Sauze et Cie savaient, comme tout fabricant, ce à quoi ils s’exposaient ;
- Qu’il est au moins surprenant qu’ils aient attendu plus de deux ans pour formuler leur réclamation ;
- Qu’ils objectent en vain qu’ils devaient attendre de Connaître le montant des pertes qu’ils avaient à subir de ce chef.
- Que ces pertes leur étaient révélées longtemps avant la demande actuelle, puisque, en 1899, les correspon-dances de leurs acheteurs en formulaient la réclamation ;
- Attendu que, si, aux termes de l’article 1648 C. C., Action résultant des vices cachés doit être intentée dans un bref délai, celle résultant d’un vice connu doit être faite plus rapidement encore ;
- Attendu que les demandeurs articulent aussi que leg tarifs de la Société défenderesse ne stipulent pas de non-garantie ;
- Attendu qu’il ne s’agit pas en l’espèce d’un vice cché, d’un accident improbable, mais d’un vice connu résultant de la charge demandée ;
- Qu'en pareil cas, la non garantie est effective en dehors de toute stipulation ;
- Que, pour condamner les teinturiers, il faudrait Prouver l’existence d’une faute que l’on ne peut ren-Contrer en l’espèce ;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ni à lui faire d’objections, et le fabricant, ayant agi ainsi a ses risques et périls, ne pouvait réclamer de dommages-intérêts.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Lyon. — Formation de la Société en nom collectif Jules Verd et J. Ruest, impression sur étoffes, 115, rue des Charmettes.—Durée : 9 ans. — Cap. : 10,000 fr. — Acte du 17 août.
- Dissolution de société
- Versailles. — Dissolution à partir du 6 août de la Société Villedieu et Cie, procédé spécial de décoloration, teinture et tissage de tous tissus, 39, rue Gambetta, à Meulan. — L. : les associés, Acte du 6 août.
- Levallois. — Dissolution, à partir du 31 juil., de la Société André et Morin, teinturerie, nettoyage, 11 et 13, rue Louis-Blanc. — L. : M. Morin. — Acte du 31 juil.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Prochasson a vendu un fonds de teintu* rerie, 102, rue du faub. Saint-Martin.
- Paris. — MllesDurànd ont vendu un fonds de teinturerie, 44, rue deLondres.
- Paris. — Noirant a vendu un fonds de teinturerie, 14, rue Germain-Pilon.
- Paris. — M. Wattiez a vendu un fonds de teinturerie, 98, rue Jouffroy.
- Paris. — M. Cohadon a vendu un fonds de teinturerie, 47, rue d’Ulm.
- Paris. — M. Vidal a vendu un fonds de teinturerie, 32, rue Greneta.
- Paris. — M. Lerebourg a vendu à Mme Branger un fonds de teinturerie, 40, rue Demours.
- Paris — M. Hanchin a vendu à M. Luisette un fonds de teinturerie, 40, rue Faidherbe.
- Chelles. — Mlle Muller a vendu un fonds de teinturerie, 2, rue St-Georges.
- Paris. — M. Leleu a vendu un fonds de teinturerie, 28, rue d'Armaillé.
- Paris. — M Tissiera vendu un fonds de teinturerie, 8, rue des Carmes.
- Paris. — M. Arens a vendu un fonds de teinturerie, 3, rue Labié.
- Paris. — Mme veuve Dauriat a vendu un fonds de teinturerie, 20, rue Paul-Bert.
- Paris. — Mlle Egrez a vendu un fonds de teinturerie, 6, rue Botzaris.
- Asnières. — M. Boyer a vendu un fonds de teinturerie, 4, Grande rue.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- ,1er Fascicule. — Considérations générales.— Ma-“eres colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. _ Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) " Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-pane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique j (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-ines.
- 1e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la vinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) ^Jazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) szines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-
- e, oxycétones et xanthones.
- . 3e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine th’ elaéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou Hobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
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- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
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- 270
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Bsie de teinture.
- On cote ;
- Jampêche du Brésil, coupe d Espagne — Ire qualité... 12 .. à
- — 2e qualité ... 11 ..
- 3e qualité.... 6 .,
- — Sisal, Yucatan... 8 ..
- — Honduras......> 8 25
- — Tabasco............. 7 ..
- — Haïti Cap....... 5 25
- - Fort-Liberté.,».. 5 75
- — A .................. 5 50
- — Sr-Marc ............ 6 ..
- — Gonaïves ........... 6 ..
- — P.-de-Paix ...... 6 25
- — Miragoane..... 5 10
- — Saint-Domingo... 5 50
- — Martin, et Guadel. 4 50
- — Jamaïque. .......... 5 50
- Jaune Cuba et St-Yago .. 6 25
- » Manzanillo......... 6 25
- a Tuspan................. 6 75
- » 6 75
- » Campêche............... 5 50
- » Carmen................ 5 50
- » Tampico................ 6 40
- » Porto-Plata....... 6 ..
- • Haïti.................. 5 75
- » Jamaïque............... 5 65
- • BarceletP. Cab .. 6 50
- • Rio-Hacha.......... 4 50
- • Carth. et Savan... 4 50
- » Maracaïbo.......... 5 -.
- • Fustet.....100 k. 14 ..
- » Tatajuba(Pern )50k, 4 50
- • Bahia . ......... 4 50
- s Corinlo............... 8 25
- • Amapala.... 50 kil. 6 ..
- Rouge Brésil Bahia...... 8 ..
- » Calliatour... 100 k. 14 ..
- • Lima........50 kil. 9 ..
- » Ste-Marthe......... 9 ..
- » Brésillet ............. 4 ..
- » Sandal..... 100 k. 5 ..
- » Sapan ...... 50 k. 6 ..
- » Quebracho.. 1000 k. 80 ..
- « Pernamb......50 k 14 ..
- 9
- 14
- 12
- 10
- 9
- 9
- 8
- 5
- 5
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- 6
- 6
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- 6
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- 10
- 10
- 7
- 8
- 82
- 16
- 50
- 50
- 80
- 60
- 25
- 25
- 60
- 25
- 25
- • 105 LO
- • E- Q2
- 25
- 50
- 50
- 75
- 50
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. ...........M
- — en caisse — 37 50 45 ..
- Jaune ou gamb.......... •• M
- » pressé... 25 .. ....
- Coehenille
- 3n cote : 1/2 kil.
- 2énériffezacatille..... 1 60 2 ..
- Ténérife grise......... 1 80 1 80
- Cureums
- Bengale.......50 kilos. 22 50 25 ..
- lava, Mad . Pond,. .... M..............
- Dividivi
- On cote les 50 12 • 14 .
- Indigos
- On cote actuellement :
- Bang, sur v. et bl. 12k.. 6 75 7 . :
- « fin viol et pourpre... 6 25 b 50
- Beng. eau viol, etdito.... 5 75 6 ..
- » bon violet........... 5 .. 5 25
- » moyen violet......... 4 50 4 75
- » bon violet rouge...... 4 50 5 75
- » bon moy. v. roug.... 4 ». 4 25
- « fin rouge............ 4 75 5 .
- » bon dito................. , 4 50 4 75
- » bon à fin cuiv....... 3 .. 4 ..
- » cuiv. crd. et bas..... 2 25 3 75
- Java.. .................... . M ...
- Kurpah. ................... 2 .. 4 ..
- Madras .. ................. 1 50 3 75
- Manille....................... 2.. 3 50
- Caraque.................... 2 50 4 50
- Guatemala flor........... 4 50 5 ..
- » bon à fin sobré.. 2 50 4 ..
- » — cor.... 2 50 4 ..
- » cor. ord. à bas.. 1 50 2 25
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k. 5 50 6 ..
- » bon à beau................ 4 . 5 ..
- * ord. et moyen............. 2 50 3 ,.
- Kurpah beau à fin.viol.et viol, rouge tendre............... 4 ..
- » b. moy. à bon viol.
- rougo et rouge col. 3 25 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle ., 3 ..
- » moy.viol. unpeufaib.
- mél , sablé ................. 2 50
- Guatemala. Flor .. ......... *5 50
- » bon et bon moy.
- corté et sobré 3 50
- » moyen et moyen
- ordinaire ... 225
- Bengale beau à fin violet .. 6 50
- » bon et bon moy.vio-
- let rouge.................. 6 ..
- » moyen violet rouge
- et rouge................... 5 50
- Java surfin violet et pourpre 9 50
- » beau et fin violet..... 7 75
- » bon à bon moyen...... 6 50
- 4 50
- 3 75
- 3 50
- 3 ..
- 6 ..
- 4 ..
- 3 ..
- 7 50
- 6 25
- 10 ..
- 8 50
- 7 50
- Drseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert .............M
- Mers du Sud............M . = ..
- Madagascar.............M .. ..
- Quercitron:
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé....... 7 50 à 8 50
- » gros effilé............... 6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles............1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne......................... M .. ..
- PLAGE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 16 . » (Guadeloupe)....................
- Bois jaune (Maracaïbo) ... 8 ..
- » de Fustet Albanie... . 12 50
- Cachou noir, Ire marque... 95 ..
- » marques ord.. 70 ..
- Cochenille argentée .. .le k. 180 .. » grise...............le k. 170 . » zacatille naturelle
- le k 150 ..
- » noire Palmas le k. 155 ..
- » Lanzarotte
- Curcuma Bengale.......... 65 .
- » Chinois................. 60 .
- » Madras................. 65 .
- Galles de Chine......... .
- Prussiate jaune de potasse. 190 .
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- » a M se s • 9 O e fi
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- Acide citrique............... 375 . .
- Alun ......................... 15 ..
- » (acq.)............... 17 ..
- Couperose emballée.......... 5 50
- Essence de térébenthine (d.
- fûts).......................... 80 ..
- Id. (s . fûts)................ 75 ..
- Fécule de pommes de terre, 1er bl........................ 37 ..
- Id. 2e bl. (entrepôt)....... 37 ..
- Galles vertes et noires.....150 . •
- » noires Alep............... » blancnes............... 120.... •
- Gomme arabique, en sorte . 130 .. » Ghésirée, en sorte................
- » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .. » » ............. 120 ..
- » Aden, sorte cour, bonne 105 ..
- » Mogador, blonde..............
- » » blanche........... .
- 17 .
- 19 ..
- 6 50
- à.......
- ’ii
- 13 ..
- 85 ..
- 165 . •
- Madras beau violet tendre... 3... 3 50
- » bon moyen et bon co-
- loré assez tendre.. 2 50 3 ..
- » moyen assez coloré
- un peu sec.................. 2 25 2 50
- » moyen ordinaire terne
- et serré...................... 1 75 2 ..
- » Laque en f. qté orange 225 ..
- » » mi-orange 170 . •
- » » cerise AC 170 ..
- » Sandaraque lavée......... 135 ..
- » Damar (Batavia).......... 140 ..
- » » Singapore....... 90 ..
- » » Penang...........110 ..
- Gomme adragante Syrie.... 250 . » » Anatolie. 250 .
- Quercitron................... M . •
- Garance, racine.............. 60 . .
- » poudre.... ........... 65 ..
- Rocou Guadeloupe........... 95 ..
- » Cayenne............ .............
- Safran d’Espagne, Valence pur. ........................ 75 . •
- Sulfate de cuivre(+ntrepôt) 53 . • » (acq.). .. 57 ..
- Sumac en feuilles.... 22 . • » poudre................ .. 24 ..
- Styrax liquide..............140 .
- Tamarin Madras............... 20 , •
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .................180 . •
- » en pains, extra sec, sous pap................180 . •
- » bon marchand en pains 115 • • » » en boules 115 «
- » raffiné en poudre sec 145
- 170 .
- 130 ..
- 140 •
- 140 ..
- 120 ••
- 145 ..
- 100 .
- 750 ..
- 600 ••
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 271
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 7 75 à » nitrique...... 36 d. 30 ..
- » b ....... 40 d. 30 ..
- ” .............. DU U. 1U • •
- » sulfureux..... 50 d. 7 50 » tartrique .. 262 .. Ammoniaque liquide 22 d.. 34 .. Blanc de zinc en poudre.... 112 50
- » » broyé............. 72 50
- Borax raffiné....... . .... 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditerr.
- poudre....................... 60 ..
- broyé........................ 68 ..
- Crème de tartre........... 170 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp........ 8 50
- Chlorure de potassium, en gare des Salins . 20 ..
- Lessive caustique 36 degrés 22 •.
- Nitrate de soude............. 25 ..
- » de potasse.............. 51 ..
- Sel de soude 80/85, cons et entr. en bq.de 700 kil,, m. 24 50
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25
- » 30/35, disp... 12 25
- Soule caustique 110/115, en tamb. de 300.................. 30 25
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 ..
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75
- Sulfate de cuivre 98 p.100en
- sacs, consommation....... 58 ..
- — Entrepôt................. 54 ..
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil.................. 5 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos: Gomme Sénégal b. fle 135 .. à 145 .. » Galam 117 .. 125 .. » 70 ,. 85 .. Acide tartrique 252 Crème de tartre Bl. du Midi 188 .. .... » bl. Bordedux 165 . 166 .. Camphre raffiné 6 20 Verdet en pains extra sec .... .. .. » en boules .. .. Térébenthine en barils.. .. 65 ., .. ..
- INDIGOS Bengale pourpre... le kilo 11 .. à 13 ..
- » beau violet » bon violet. » moy.violet » petit violet » brd.etcuiv. Java ord. et cuiv.. Madras fin » beau » moyen.... urpah kudd. beau violet Kurpah kudd. bon violet Kurpah kuddemoy. violet
- Kurpah kudd. petit ord.... . . ... Kurpah Pondich. bon violet. urpah Pondich. moyen violet.... urpah Pondich. ord, et cuiv. ...
- » 11 .. 13 ..
- » 11 .. 12 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 9 .. 10 ..
- » 8 50 9 . •
- » M » 6 .. 6..50
- » 5 50 .6 ..
- » 5 .. 5 50
- » 8 .. 9 ..
- » 7 50 8 ..
- » 6 .. 7 ..
- » 5 .. 5 50
- » 6 .. 6 50
- » 5 .. 6 ..
- » 4 '.. 6 ..
- Manille .. le kilo M ..
- Guatemala flor.... » 10 .. 1
- » sobre.. » 8 50 9 ..
- » Cortès . » 5 .. 6 ..
- Mexique flor » 9 . 1G .
- » sobre.... » 8 .. 8 50
- » ord. cortès » 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb........ 74 . . à 75 .. Aeideacétiquedesarts....29 .. 30 .. —.......................chlorydrique........... 7 .. 8 . . —.......................nitrique 36°........... 32 . . 34 .. —.......................sulfurique, 66°........ 8 .. 11 . —.......................tartrique............................ 267 50 277 50 —.......................citrique............... 390 .. 400 .. Alun épuré.......................................... 20 21 .. — ordinaire.......................... 15 .. 16 .. Ammoniaque incolore, 22°. 37 .. 39 .. Bichlorure d’étain, 55°. 92 50 102 50 —.......................—......................60’................... 111 .. 120 .. Bois Campêche-Lguna. .. 15 50 16 . . —.......................— Guadeloupe...........13 ,. 13 50 — Jaune Centre Amérique.18 .. 19 .. Cachou jaune. V apeurs ... 57 59 .. — brun.................. 88 .. 98 .. Chlorate de potas se....110 . 120 .. — de soude.............. 125 135 .. Chlorure de chaux! 00 à 110’ 23 .. 24 .. Chromate rouge dépotasse 86 .. 88 .. —.......................— de soude.. 64 .. 66 .. Crème de tartre ........ 195 .. 200 ..
- Cristaux de tartre........... 190 . 195 .. — de soude....................... 8 50 9 50 CurcumaBengale en racines......66 .. 68 .. — de Madras................... 62 .. 64 .. — Chine.. ....................... 61 .. 63 .. Essence de térébenthine.......... 95 .. 160 .. Extrait de châ* ai gnier 20°...18 .. 19 .. Galles de Chine et Jauen......160 .. 165 50 — vertes et noires . .........125 .. 140 .. Gomme Sénégal, en sortes......170 .. 175 .. — arabique................... 230 , 260 .. — adragante rousse............310 .. 375 .. Jus de citron................. 24 50 25 50 Méthylène à 95°............. 100 . 102 . — régie 90 .................. 105 .. 110 .. Prussiate jaune de potasse....195 .. 200 .. —......................— de soude..................... Pyrolignite de fer............ 10 .. 11 .. Résine........................ 18 .. 20 ,, Rouille ..................... 9.. 10. Sel de soude 80°.............. 19 . 20 — ammoniaque.. 14 75 15 75 Sel d’étain.................. 215 .. 235 .. Soufre en canons ............................. 19 » . 20 .. — sublimé..................... 21 50 23 50 Sumac Sicile en feuilles... 25 .. 27 .. Sulfate d’alumine............. 15 .. 16 . — de cuivre..............................................................59.. 61 50 — de fer..................... 7.. 8..
- MARCHÉ_ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — » Arséniate de soude60% » 18 15 .
- Bi-arséniate de soude (As?05) 65 0[0 rhui 20 — 6
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28’ 8 à 7 % 5 — » — en poudre 35 % 7 — » Bleu de Prusse (en pre) la livre » b 8 3/4
- Produits tirés du goudron Alizarine 20 0 0 la livre » » 8 1/2 Aniline (hui e) pure.. — > » 4 3/4 — (sel) pure.... — a » 4 1/2 Anthracène 30’ A par unité au comptant » » 2 Benzol 90% le gillon » 10 1/2
- Acide carbolique (erist.) 40' la livre » 1 » Magenta pure la livre » 3 9 Acide picrique — * 12 Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- ................................. — 4 J0 » Camwood................................ — 10-55 • »
- Bo s jaune........... — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima.............. — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque....................— 4/6 10 » Bois de camphre de .......................................... — ,/6 10 » Bois de datuphre du Honduras............. ............— 8 » » Grains de Perse. • le quintal » 216 Bois de..............Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de..............sapan................ — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal d 20» Extrait — .. — » 18-94 » Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s dépêcher... — » 11 » Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate.....la livre... » » 4 Binoscalate ...... — » » 5 Carbonate 90 % .la tonne. 22 15 »
- Caustique........ — 25 15 »
- Chlorate ........la livra,. » » 4
- Ferricianide (prus» siate rouge).... — » 14
- Ferrocyanide (pr. jaune) — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-
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- 272 LE MONITEUR DE LA TEINTURE]
- GUIDE-ADRESSES
- d e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machine* d’)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs. 9. rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments iadustriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brûle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d'orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Ooëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveur* pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- Huiles pour graissage
- Hamelle (Henry). L quai Valmy, Paris.
- ingenieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Li le Nord).
- Machines d’apprêt'
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffe*
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspira-teu > brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A ), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation.
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun —Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, venti-latior..
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenantles trois itinéraires ci-apres, permettant de visiter le Centre de la France et les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
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- 3e Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dar Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnres-de-Bl, gorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figsac-Limoges)
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets: Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr, 50.
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- Le‘Numéro : 0,75 w 7720 Septembre 1901.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et Jes Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- II sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- —----------- m. = ; .t. ---- >
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Teinture du satin merce-risé. — AVenir de l’industrie de l’indigo (suite et fin). L’Angleterre et les nouveaux tarifs allemands. — Le nouveau tarif douanier allemand. — Les bois de teinture. — Conseils pratiques pour la teinture du coton mercerisé.— L’oxyde de chrome sur le coton.— Le bleu alizarine. — Société industrielle de Mulhouse. — Les brevets d’invention. — Notre service d’assurances. — Douanes françaises. — Informations. — Chronique des assurances. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Tableau comparatif du mouvement des matières premières.— Cours. — Annonces.
- -------- == = = 11 1 ---- 1
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en Un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel lement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail 1 hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2’ Une classification des Textes (Lois, Décrets. Règlements d’Administration publique), seloi l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- . Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes: sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adres-ser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- 274
- TEINTURE EN RÉSERVE
- sur du satin mercerisé
- Depuis longtemps le rouge paranitraniline en réserve a été une couleur d’une grande importance pour les imprimeurs sur tissu, il est surtout d’une grande utilité pour les marchandises mercerisées. Le procédé offre cependant certaines difficultés et comme les renseignements, à ce sujet, sont rares, les indications suivent :
- Le satin après le blanchiment et la mercérisation est plaqué avec le mélange suivant :
- 1,500 gr. béta--naphtol.
- 3,375 C.C. lessive de soude à 22°B.
- 2,500 gr. huile de rouge turc.
- 10 litres eau bouillante.
- t 5 » gomme tragacanthe (60 gr. pour un litre).
- 50 b eau distillée froide.
- A l’aide de la lessive de soude, on forme une pâte du naphtol, on y ajoute l’huile de rouge turc puis ensuite l’eau chaude. Après que le mélange est bien préparé on ajoute le mucilage de tragacanthe bouilli dissout dans l’eau distillée.
- Le placage sera fait de préférence sur une machine à trois cylindres, en employant une forte pression de façon que le tissu n’absorbe qu’un litre par kilogramme de cette préparation. Le tissu doit arriver à la machine dans un état de sécheresse parfait et on aura soin qu’il ne fasse pas de faux plis pendant son passage; on ne devra pas trop chauffer cependant, le tissu devra sortir sec de la machine, on l’imprimera d’abord avec une couleur puce toluidine à froid. Cette couleur est faite comme suit :
- 168 grammes de base toluidine en poudre sont mélangés avec 638 c. c. d’acide hydrochlorique à 32 et ajoutés par portions successives à un litre d’eau bouillante; la pâte qui en résulte une fois parfaitement froide est mélangée avec 4 800 gr. d’amidon et 800 gr. de glace concassée ; 840 gr. d’une solution de nitrate de sodium (145 gr. par litre) y sont ajoutés graduellement dans l’espace de 10 à 15 minutes. Au moment de s’en servir, ajouter 32C gr. d’acétate de soude. La matière à épaissir d’amidon est préparée selon la formule suivante :
- 4.200 gr. farine de froment supérieur.
- 2 lit. eau froide.
- 6 » mucilage de tragacanth bouilli (60 gr. par litres).
- 9 » acide acétique de 6° à 70 B.
- Le tout est bouilli en remuant jusqu’à ce que ce soit refroidi. Voici les recettes pour impression en couleur en réserve :
- Réserve en jaune
- 140 gr. Jaune acridine G.
- 14 » orange acridine NO.
- 200 c.c. eau bouillante.
- 600 » acide acétique (IQo ).
- 1.875 gr. stock de réserve.
- 175 c.c. glycérine (56° ).
- 175 gr. acide tartrique. 4321/2 c.c. solution de tanin dans de l’acide acétique (1 : 1).
- 375 gr. sel d’étain.
- 385 c.c. acétate stannique (32« ).
- Les six derniers produits sont mélangés séparément et la solution de teinture dans l’eau et l’acide acétique y est ensuite ajoutée.
- Pour le stock de réserve la formule est comme suit: 450 gr. amidon de froment supérieur.
- 225 » dextrine jaune supérieur.
- 350 c.c. eau froide. 11/2 lit. acétate stannique (32 ).
- 250 gr. acide acétique (70e B).
- La solution de tanin est faite en faisant dissoudre 1 kilo de tanin dans un litre d’acide acétique à 17° et en poussant à 2 litres avec de l’acide acétique en plus.
- Réserve en vert
- 100 gr. vert clair N.
- 100 » acide tartrique.
- 377 c.c. acide acétique (12 ).
- 500 » eau bouillante.
- 2.500 gr. stock de réserve.
- 375 c.c. solution d’acide acétique tanin.
- 250 gr. sel d’étain.
- 375 c.c. acétate stannique (32o ).
- Faire dissoudre la teinturedans les acides et ajouter ensuite la solution aux autres ingrédients.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- DE L’INDUSTRIE DE L’INDIGO
- Description de la fabrication de l’indigo tiré DE LA NAPHTALINE
- Mémoire présenté par M. Herbert Levinstein à la section de West Riding de la Soeiéty of dyers and colourists.
- (Suite et fin]
- Le Dr Levinsteni a-t-il une statistique montrant la diminution de consommation de l’indigo naturel? telle est la question posée par M. W. E. Fearnsides Bien avant que la question de l’indigo artificiel ait été mise sur le tapis, la consommation de l’indigo, d’après lui, avait dû déjà diminuer considérablement ; c’est-à-dire que les succédanés de l’indigo avaient déjà pris sa place dans une large mesure et la question serait de savoir s’il n’y a pas1 là un plus grand danger contre l’indigo naturel que celui que peut offrir l’indigo artificiel, car, quoi qu’on puisse dire en faveur du premier, il ne constitue pas ce qu’on peut appeler un produit parfait, une teinture d’indigo supporte assez mal le frottement; de plus, son odeur, lorsque le tissu est humide est peu agréable. Si on considère le grand nombre de chimistes qui font des analyses sur ce sujet on verra que, souvent, ils se trouvent en face d’une simple teinture acide, aussi résistante, ayant moins de défauts, dans beaucoup de cas, que l’indigo dont elle a pris la place.
- En réponse à la discussion de son mémoire, le Dr Levinsteni a répondu, qu’ainsi que l’avait fait remarquer le président, la principale chose était d’obtenir un produit naturel contenant une proportion uniforme d’indigotine. il est probable qu’une uniformité dans la qualité pourra être obtenue par les nouvelles méthodes d’extraction. La variété dans la production est due en partie, selon son opinion, à la dépendance dans laquelle se trouvent placés les producteurs des conditions climatériques avec les anciens procédés. .
- On a demandé son opinion sur la valeur technique du procédé de MM. Ceigy ainsi que de ceux de la fabrique de couleurs Hoechst. Il est impossible, quant à présent, de donner à ce sujet une opinion bien nette. Le procédé de MM. Geigy prétend t—il, lequel scien-tifiquement est le plus intéressant, est considéré par eux comme ayant toute leur confiance ; on a placé de gros capitaux dans l’érection de la fabrique ainsi que
- dans les machines afin d’exploiter le brevet sur une grande échelle.
- Les produits employés sont l’aniline, le disulfure de carbone avec le plomb, le disulfure d’ammonium, l’acide sulfurique et le cyanure de potassium, lesquels sont tous des produits chimiques à bon marché excepté le cyanure de potassium.
- Il semble que la partie la moins favorable du procédé réside dans l’emploi d’une grande quantité de cyanure de potasse, lequel est complètement absorbé et ne peut être recouvré.
- La grande difficulté qu’on rencontre dans le procédé Hoechst a toujours été le prix de l’ornitrobenzal dehyde qui constitue la matière première principale. C’est l’année dernière qu’il s’est produit un perfectionnement important dans la fabrication de cette substance, lequel a été trouvé par une maison française : La Société des usines du Rhône, dont la fabrique de couleur de Hoehst a acheté le droit de reproduction.
- Quant à ce qui touche aux dérivés chimiques de l’indigo, ils ont tous prouvé qu’ils étaient d'indiscuta-blés non valeurs, on espérait que quelques-unes de ces couleurs auraient quelque valeur, mais en somme, elles n’en ont aucune. La Société des usines du Rhône a pris cependant un brevet pour un homologogue d'indigo auquel elle attribue de bonnes qualités de teinture.
- En ce qui concerne la question de savoir jusqu’à quel point la proportion d’indigo contenu dans la feuille de Vindigofiera tinctoria pourra être augmenté par la suite, il y a lieu de se reporter au mémoire de M. Rawson. Le nouveau procédé « blower » a augmenté cette proportion de 25 à 30 % sur la méthode d’oxydation de la liqueur : environ 80 % de l'indigotine; théoriquement, une autre augmentation de 20 % peut être retirée sur une certaine quantité de feuilles.
- Il n’existe pas de statistiques sur la consommation annuelle de l’indigo, mais M. Fernsides a absolument raison lorsqu’il dit que la consommation de l’indigo avuit déjà considérablement diminué avant que l’indigo artificiel vint sur le marché ; mais il y a lieu de supposer que la concurrence entre les deux en fera de beaucoup tomber le prix. Si l'indigo naturel revient à meilleur marché, il aura toujours la préférence; les succédanés de l’indigo ne peuvent être produits sans une limite des prix, et lorsque celui-ci deviendra meilleur marché, il n’y aura plus de raison pour fabriquer les autres. Si les planteurs voulaient bien opérer
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- d’une façon plus scientifique, augmenter le rendement et adopter tous les perfectionnements qui leur ont été suggérés, ils verraient l’indigo être employé plus largement qu’il ne l’est aujourd’hui.
- Il serait curieux de voir ce résultat : l’effet de la lutte pour la vie plaçant les planteurs dans une meilleure situation que celle qu’ils avaient avant, et il n’y a pas de raison pour que cela ne soit pas le cas.
- L'ANGLETERRE ét les nouveaux tarifs allemands
- Ainsi s’exprime un organe anglais à propos des tarifs allemands ;
- Les nations continentales semblent déterminées à fermer leurs marchés à la production anglaise. Il a été tenu, la semaine dernière, à la Chambre de commerce d’Huddersfield une réunion extraordinaire au sujet du nouveau tarif des douanes proposé en Allema -
- gne. M. J. Crowter, le président, a lu le rapport suivant, que la Commission des tarifs a voté à l’unanimité pour être envoyé au Commercial Intelligence Department de la Chambre de commerce de Londres afin d’attirer son attention sur ce nouveau tarif.
- Le tarif allemand a complètement arrêté l’exportation des laines lourdes en Allemagne de prix ordinaires et moyens et de tous les lainages mélangés laine et soie, les seuls tissus de laine exportés en Allemagne de ce district sont les tissus de laine fine en laine peignée lesquels seront frappés d’un droit de 135 à 175 m. par livre.
- Le total des exportations de tissus de laine de l’Angleterre en Allemagne s’estmonté en 1900 à 1. 879.803 sur lesquels la Chambre de commerce estime qu’un bon tiers a été expédié d’Huddersfield, et la conséquence la plus probable de l’élévation des droits sera qu’il en résultera une extinction graduelle des exportations de ce district à destination de l’Allemagne.
- Une telle persistante persécution contre notre
- LE PROJET DE TARIF
- ALLEMAND
- Plusieurs de nos Chambres de commerce avaient demandé que le gouvernement français voulut bien leur communiquer la traduction du projet de tarif des douanes allemandes. Nous comptions trouver ce texte in extenso dans le Moniteur officiel du Commerce, organe tout à fait qualifié pour une semblable communication.
- Ainsi que le fait remarquer notre confrère la Réforme économique, ce document n’est connu en France que par des résumés fournis par la presse politique et qui sont le plus souvent inexacts Le Ministère du Commerce, s’est borné à publier, dans l’Officiel du 18 août, la note ci-après :
- « La direction du Commerce et de l’Industrie fait traduire, .en ce moment, le nouveau projet de tarif « douanier allemand qui comprend 167 pages in-quarto. Dès que cette traduction sera terminée. Les « intéressés en seront avisés par la voie du Moniteur officiel du Commerce, et il pourront en prendre « connaissance, 80, rue de Varenne.
- Supposant que nos industriels n’ont pas le loisir de faire un voyage à Paris, pour consulter tardivement, dans des conditions aussi incommodes, un document de cette importance— déjà entre les mains de tous les étrangers intéressés — nous reproduisons ci-dessous, pour ce qui concerne notre industrie spéciale, la traduction du projet de tarif que s’est imposée la Réforme économique :
- LE NOUVEAU TARIF
- Comparaison des droits inscrits au nouveau projet et des droits inscrits au Tarif actuellement en vigueur, pour les principaux produits intéressant plus spécialement le Commerce français.
- NOTE : Un trait (—) à la colonne de Tarif conventionnel signifie que l'article n’a pas été repris à ce tarif et est toujours soumis au Tarif général.
- Désignation des marchandises Nouveau projet
- Bois et Ouvrages en bois
- Bois de teinture en blocs ou moulus..................... Exempt
- Dividivi, autres matières à tan non dénommées; cate-chu.......................................... ... Exempt
- Ancien tarif _
- général conventionnel
- Exempt Exempt
- Exempt Exempt
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- commerce commence à lasser notre patience et on ne doit pas permettre qu’elle aille plus loin, et c’est si bien l’opinion de ceux qui ont le'plus à s’en plaindre que MM. T. P. Crosland et Alfred Sykes ont fortement appuyé la motion en y ajoutant les considérations suivantes :
- De plus, la Chambre est d’opinion que toute augmentation des tarifs de douane à l’étranger doit être considérée comme dangereuse pour l’industrie textile de ce district et que, par conséquent, le gouvernement est sérieusement invité à nommer une commission royale pour s’enquérir des arrangements fiscaux qu’il y a lieu de prendre pour sauvegarder le commerce du Royaume-Uni. La Chambre, après une longue discussion a voté cette motion à l’unanimité.
- Un fait nouveau, dit le même organe, vient donner raison au cri (d’alarme qui est poussé à propos du tarif douanier allemand :
- Les fabricants russes de tissus de laine fins se sont plaints au ministre des finances que les droits d’entrée sur ces marchandises ne sont pas suffisamment élevés; on a donc nommé une commission chargée de déterminer les chiffres qu’il serait nécessaire d’adopter afin de protéger leurs intérêts. 1
- Ce nouveau droit, s’il est promulgué, frapperait les tissus d’Huddersfield et de l’Ouest de l’Angleterre.
- Il n’est véritablement pas banal de voir aujourd’hui l’Angleterre devenir protectionniste, maintenant que, les industries dont elle avait, en partie, le monopole à l’exportation, cherchent à se suffire à elles-mêmes dans tous les pays. Tant que l’Angleterre s’est crue invulnérable, elle a été libre échsngiste, dans la ferme conviction qu’elle seule n’avait qu’à y gagner .. maintenant c’est une autre histoire I il sera curieux de voir ce qu’il va advenir de cet embryon de revirement ; peut être allons-nous voir revivre au parlement la lutte entre libre-échangistes et protectionnistes — ce ne sont pas, certes, les arguments qui manqueront. G. M.
- LES BOIS DE TEINTURE
- Les exportations de bois de teinture du Mexique ont été l’année dernière de 39.435 tonnes pour les bois de campêche, soit une valeur de 3.500.000 francs environ; et de 5.760 tonnes pour les bois jaune, d’une valeur
- environ 300.000 francs contre 2.100.000 francs l’année 1 entre le froid et une chaleur n’excédant pas 60• G. ;
- dernière. Les divers ports qui se trouvent au Sud de la Verra-Cruz sont des points principaux d’où sont expédiés ces bois, la plus grande partie sont expédiés par voiliers ou sur des vapeurs de petit tonnage, car les bancs de sable qui obstruent l’entrée dés principaux port de chargement, Laguna de Termines, ne permettent pas aux navires de grandes dimensions et de fort tonnage de pénétrer assez près pour charger le bois sur les bords du rivage.
- CONSEILS PRATIQUES
- POUR
- LA TEINTURE DU COTON MERCERISÉ
- La teinture du coton mercerisé n’en est encore qu’à ses premiers développements, elle ne fut introduite qu’il y[a huit ans et bien des teinturiers n’ont encore pu en faire une expérience pratique. Les remarques qui suivent sont le résultat d’une série d’expériences qui pourront être utiles aux lecteurs.
- Les deux différentes opérations englobées dans le procédé de mercérisation ont chacune une influence spéciale sur le procédé subséquent de teinture. La lessive caustique donne au coton une plus grande affinité à la teinture et au mordançage, ce qui l’empêche de prendre une teinture égale. La façon dont le fil est formé a une grande importance; le meilleur fil apt à être bien lustré est un fil double pas trop tordu.
- La chose principale dans la teinture des marchandises mercerisées c’est de n’employer que des substances attaquant le moins que possible le lustre du coton. L’alun qui est employé si souvent pour le coton ordinaire est une des plus mauvaises choses qui puisse s’employer pour les produits mercerisés; en fait, on devrait éviter les mordants de toute espèce, autant que possible, en employant des matières colorantes substantielles, que l’on pourra avoir aussi résistantes que les autres matières colorantes qui y seront, dans beaucoup de cas, ajoutées. Un point également d’une très grande importance c’est la température du bain ; celle-ci devra être la plus basse que possible afin de combattre la trop grande affinité à la teinture de la fibre mercerisée. La température nécessaire varie selon la couleur; pour des teintes légères, 350 C. est une bonne moyenne; pour des teintes moyennes,
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- DE LA TEINTURE
- pour les couleurs foncées, plonger à environ 40 C. et amener le bain, graduellement, au point d’ébullition ; le température extrême ne devrait jamais être atteinte qu’au moment d’enlever la marchandise ; les sels de Glauber et autres produits retardataires ne sont pas nécessaires mais beaucoup de tienturiers pensent qu’il vaut mieux s’en servir ; la régularisation de la température est ce qu’il y a de plus important.
- Beaucoup de fabricants de matières colorantes et de teinturiers ont recommandé l’usage d’huiles solubles ; celles-ci, sans aucun doute peuvent être très utiles, mais le bien qu’elles font n’est, en aucune façon, en roportion du mal qu’elles donnent et de l'augmenta-tion]de dépenses qu’elles causent, de plus, elles ont une odeur désagréable sur le coton, dont il est difficile et coûteux de se débarrasser; voici quelles sont les meilleures proportions pour les bains.
- Pour les teintes claires : un pour cent de soude un ou deux pour cent de sulforicinolate de soude et, après une demi-heure, ajoute»’ 2 à 5 pour cent de phosphate de soude. Une autre méthode meilleur marchéfest de teindre à froid avec 10 pour cent de savon.
- Les teintes intermédiaires sont obtenues en faisant le bain avec 10 pour cent de savon et 5 pour cent de soude ou 5 pour cent de savon et 6 pour cent de soude. . Pour les teintes foncées, faire le bain avec 10 pour cent de sels de Glauber et 5 pour cent de soude ou bien 20 pour cent de sels de Glauber ou de sel ordinaire de table, 5 pour cent de savon et 1 pour cent de soude.
- Il faut bien faire attention à ce qu’il ne reste aucune trace d’acide après l'acidulation qui, dans le procédé de de mercérisation, suit toujours l’action de la lessive caustique, si on ne prend pas bien cette précaution, la teinte sera inégale ; le traitement du coton par l’acide acétique augmente l’action.
- (A suivre.}
- L’OXYDE DE CHROME SUR LE COTON
- Laméthode de fixer l’oxyde de chrome sur le coton employée par M. H. Koechlin, est principalement basée sur la propriété qu’ont les solutions alcalines de chrome de transmettre leur oxyde à la fibre par contact au bout de quelques heures, sans qu’il soit nécessaire de teindre. Ainsi, si le tissu est plongé dans une solution de deux parties d’acétate de chrome, (230), deux-parties de soude eaustique (660) et une
- dartie d’eau et est ensuite lavé au bout de douze heures, on obtient un mordançage parfait. Plus fort est l’alca-lin plus de stabilité a la solution, et meilleur est le mordançage. Si à cinq parties du mordant ci-dessus, nous ajoutons une partie de soude étendue au cinquième, le mordançage devient plus intense, seulement, nous arrivons déjà à merceriser le tissu.
- Avec une demi partie de soude, au lieu de deux» à deux parties d’acétate de chrome, la solution devient turbide et se met en gelée au bout de quelques heures. Ce procédé de mordançage convient très bien au coton, il ne demande que peu de manipulation et peut être répété si on désire plus d’action ; il a d’autant plus de valeur que le chrome (qui ne peut être fixé comme le fer et l’alumine) n’est obtenu que par un précipité à moins que ce soit par la vapeur, ce qui, par l’acétate est incomplet, long et fastidieux, et par le chromate, en présence de l’hyposulfite, n’est pas sans inconvénient pour la fibre. Afin de fixer le fer par un moyen alcalin il faut deux parties de nitrate de fer (71e), deux parties de soude caustique (66°) et une partie de glycérine (45® ).
- LE BLEU ALIZARINE comme teinture en réserve
- Un bleu alizarine contenant des bisulfites de chro-mium et de sodium peuvent servir de couleur en réserve sur du rouge para-nitraniline et dessins résistants en bleu sur des fonds rouges. Après avoir été plaquées avec du bleu bétanaphthol alcalin, on laisse sécher les marchandises à l’air chaud sec, on les imprime ensuie avec la couleur en réserve ci-dessus rendue épaisse de la façon la plus convenable ; on les fait passer ensuite par la machine après quoi le rouge est développé dans un bain azo comme de coutume finalement les pièces sont lavées, passées au savon, et lavées de nouveau. Certaines matières colorantes qui demandent d’être passées au chrome peuvent être mélangées avec ou substituées au bleu alizarine ; dans ce cas, les pièces sont passées au chrome après qu’elles ont subi l’action de l’air après les développements du rouge, l’action du chrome n’affecte pas le rouge.
- Le bleu que l’on obtient ainsi est très résistant et n’est pas attaqué en le faisant bouillir avec du savon pendant une heure ou une heure et demie.
- Si on désire du bleu et du blanc sur fond rouge on
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- imprime en réserve une première fois avec une réserve contenant du sulfite de potassium en plus de la réserve en bleu alizarine ; si les pièces sont couchées avec une matière colorante directe rose, le rouge se rapprochera du ton d’un rouge de Turquie et le bleu deviendra plus net et plus brillant. Cette première couche se fait, dans ce cas sur le jigger à 80 C. avec une solution de teinture de 2 gr. pas litre. A la place des bisulfites de chromium et de sodium on peut employer du sulfite de potassium et de l’acétate de chro-mium ou du sulfite de potassium et du sulfite de chromium. Ces deux mélanges possèdent l’avantage qu’ils ne dégagent pas de dioxyde de soufre, gaz qui est très pernicieux au rouge para-nitraniline.
- Toutes les matières colorantes qui peuvent être fixées au moyen du chromium peuvent être également employées comme réserve sur le rouge para-nitrani-ine. On peut également obtenir une teinture en réserve de certaines autres matières colorantes contenant du bisulfite de sodium conjointement avec un mordant convenable. Une variété d’effets divers en imitation du rouge de Turquie en décharge peuvent être produits avec des couleurs solides, de l’une ou de l’autre façon.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Programme des prix à décerner en 1902.
- ARTS CHIMIQUES Travaux théoriques
- 3
- Théorie de la fabrication des rouges a Valizarine, — Médaille d’argent pour un mémoire sur la thécrie et la fabrication des rouges à l’alizarine par le procédé rapide « basé sur l’emploi des corps gras modifiés et rendus solubles ».
- 4
- Synthèse de la cochenille. — Médaille d’honneur Pour la production par synthèse des matières colorantes de la cochenille.
- 5
- Carmin de cochenille. — Médaille d’honneur pour un travail théorique et pratique sur le carmin de cochenille.
- On devra indiquer d’où provient l’infériorité des pro-duits obtenus par les procédés décrits dans les traités de chimie, relativement à ceux que livre le commerce, et dire pour quelle cause la totalité de la matière colo
- rante n’est pas transformée ou ne serait pas transformable en carmin. 3 : s 2
- Il s’agit donc de donner un procédé de préparation dont les produits puissent rivaliser, quant au prix et à la vivacité de la nuance, avec les meilleures marques du commerce; puis d’expliquer théoriquement l'extrag-tion partielle du colorant, ainsi que l’action réciproque des agents employés.
- 6
- Matière colorante du coton. — Médaille d’honneur pour une étude sur la matière colorante du coton, son isolement et son identité ou sa non-identité avec la matière qui fonctionne comme mordant dans les tissus de coton écrus ou insuffisamment blanchis.
- 7
- Composition des noirs d’aniline. — Médaille d’honneur pour un mémoire sur la différence de composi-tion entre les noirs d’aniline verdissables ou inverdis-sables. : - .. ;
- 9 or
- Action du chlore sur la laine. — Médaille d’honneur pour un travail sur les modifications chimiques qu'é-prouve la laine sous l’influence des hypochlorites et, en général, du chlore et de ses composés oxygénés.
- 10
- Constitution des matières colorantes. — Médaille d’honneur, d’argent ou de bronze, guivant le mérite des travaux envoyés, pour des mémoires traitant de la constitution d’une des matières colorantes.employées dans l’industrie des toiles peintes et non encore complètement étudiées.
- Il
- Synthèse a’un colorant naturel. — Médaille d’hpn-neur pour la synthèse de l’une des matières colorantes naturelles employées dans l’industrie,
- 12
- Formation d’un produit organique. — Médaille d’honneur pour la théorie de la formation naturelle d'une substance quelconque du règne organique et sa reproduction par synthèse.
- Mordants
- 13 .
- Nouveau mordant ou colorant. — Médaille d’argent pour l'application comme mordant ou colorant de quel-que métal non usuellement employé ou d’une modification nouvelle d’un des composés connus et employés dans l’industrie. Le composé devra être solide et l’api? plication pratique, J. .
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- 14
- Teinture ou mordançage par sels métalliques. — Médaille d’argent pour un travail sur la question suivante :
- « Quelles sont les dissolutions métalliques qui abandonnent par immersion leur base aux fibres textiles et quelles sont les conditions dans lesquelles ces teintures ou mordançages s’effectuent le mieux? »
- 15
- Etude sur les mordants de fer. — Médaille d’honneur pour une étude sur les mordants de fer et le rôle qu’ils jouent dans la teinture suivant l’état d’oxydation et d’hydratation dans lequel ils se trouvent.
- On sait que l'alizarine teint en violet roussâtre l'oxyde ferrique et l’on suppose que le mordant qui se prête le mieux à la teinture en violet est un oxyde ferroso-ferrique. D’autre part, Persoz a obtenu un très beau violets au moyen d’un mordant ferrique. Il s’agirait de déterminer :
- lo Si le mordant généralement employé (pyrolignite de fer) donne lieu, effectivement, à un dépôt d’oxyde ferroso-ferrique sur la fibre;
- 2° Dans quelles conditions l’oxyde ferrique est susceptible de donner un violet normal.
- (A suivre.)
- LES BREVETS D'INVENTION
- Un arrêté du ministre du commerce décide que désormais les brevets d’invention devront être rédigés de la façon suivante :
- Article premier. — Les descriptions annexées aux brevets d’invention et certificats d’addition, conformément à l’article 6 de la loi du 5 juillet 1844, seront écrites à l’encre ou imprimées correctement, en caractères nets et lisibles, sur un papier de format uniforme, de 33 centimètres sur 21 centimètres, avec une marge de 4 centimètres. L’original ne devra être écrit ou imprimé que sur le recto de la feuille.
- Aucun dessin ne devra figurer dans le texte ni en marge des descriptions.
- Art. 2. — Les dessins seront exécutés sur des feuilles de papier ayant les dimensions suivantes : 33 centimètres sur 21 centimètres ou 42 centimètres avec une marge intérieure de 2 centimètres, de sorte que le dessin soit compris dans un cadre de 29 centimètres sur 17 centimètres ou 29 centimètres sur 38 centimètres. Ce cadre devra être constitué par un trait
- unique d’environ un demi-millimètre [d'épaisseur.
- Dans le cas où il serait impossible de représenter l’objet breveté par des figures pouvant tenir dans un cadre de 29 sur 38 centimètres, l’inventeur aura la faculté de subdiviser une même figure en plusieurs parties dont chacune sera dessinée sur une feuille ayant les dimensions ci-dessus déterminées : la section des figures sera indiquée par des lettres de référence.
- Les figures seront numérotées sans interruption de la première à la dernière, à l’aide de chiffres arabes.
- Si les planches sont numérotées, les chiffres seront placés, en dehors du cadre.
- L’original sera tracé à l’encre, en traits réguliers et parfaitement noirs sur un papier bristol eu autre papier blanc, fort et lisse, permettant la reproduction par les procédés photographiques ; aucunes teintes, ombres ou lavis ne devront être apposés ; ils seront remplacés, si cela est nécessaire, par des hachures régulières et espacées.
- Le duplicata pourra être exécuté sur toile ou sur papier et porter des teintes.
- L’échelle employée sera suffisamment grande, toute» fois sans exagération, de façon qu’il soit possible de reconnaître exactement l’objet de l’invention sur une reproduction réduite aux deux tiers ds la grandeur des dessins. L’échelle indiquée sera tracée d’après le système métrique.
- Les dessins ne contiendront aucune légende ou indication autre que les numéros des figures et les lettres (majuscules ou minuscules) ou chiffres de référence, dont la hauteur sera de 3 à 8 millimètres. On ne devra employer que des caractères français.
- Les légendes reconnues indispensables par les inventeurs pour l’intelligence de leurs dessins seront placées par eux dans le corps de leur description.
- La signature de l’inventeur ou de son fondé de pouvoirs sera placée en dehors du cadre.
- Les dessins ne devront pas être pliés ; ils seront remis, lors du dépôt, soit à plat, soit enroulés sur des cylindres, de manière à être exempts de plis ou de cassures.
- Art. 3. — Il ne sera pas reçu de gravure sur bois ni représentation de l’invention autres que les dessins préparés de la manière décrite plus haut, à moins qu’elles ne soient de nature à se prêter à la reproduction par un procédé dérivé de la photographie.
- Les dispositions qu’on vient de lire seront appli-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- cables aux demandes de brevets d’invention dont le dépôt sera effectué à partir du 1er janvier 1902.
- Jusqu’au 1er juillet 1902, et par mesure provisoire, les descriptions et les dessins qui ne seraient point exécutés dans les conditions indiquées dans l’arrêté seront renvoyées à l’inventeur sur l’invitation d’avoir à fournir de nouvelles pièces régulières, dans le délai d’un mois.
- Un exemplaire conservé par l’Office national des brevets d’invention et des marques de fabrique servira à vérifier la concordance entre les documents successivement produits.
- Dans le cas où le déposant ne répondrait pas audit avis dans le délai imparti, la demande de brevet serait rejetée._____________________________________
- Notre Service d’Assurances
- LA CHASSE
- Nous attirons d’une façon toute spéciale, l’attention de nos abonnés et lecteurs sur les polices en garantie des accidents de chasse consenties par la Compagnie The Océan Accident.
- Les ingénieuses combinaisons de cette Compagnie permettent de s’assurer :
- A — Pour la somme de trente francs par an (30) contre les accidents corporels dont le chasseur peut être victime ou peut occasionner involontairement à des tiers avec des armes à feu à la Chasse pu au Tir aux Pigeons.
- B. — Pour la somme de quinze francs par an (15), contre les accidents mis à la charge du chasseur, à raison d’accidents involontaires causéspar lui personnellement à des tiers.
- Le format très pratique de cette police d’assurance (Petit Carnet de poche) permet au chasseur de l’avoir toujours sur soi.
- Nous adressons, par retour du courrier à tout abonné ou lecteur de ce journal qui nous en fera la demande, une des deux polices caté gories A ou B comme il est dit ci-dessus.
- Opérations faites par la Compagnie « The Océan Accident »
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898).
- Individuelles.
- . Individuelles combinées avec maladies infectieuses.
- Chevaux, voitures, automobiles, bicyclettes.
- Vol avec ou sans effractions.
- Infidélités des employés, encaisseurs, etc.
- Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales. (Insolvabilité des tiers).
- A NOS LECTEURS
- La question des Assurances étant aussi complexe qu’importante, nous publierons indépendamment de la rubrique Accidents,sous le titre « Chronique des Assurances », des articles spéciaux traitant de toutes les questions se rattachant aux diverses branches : Incendie, Vie, etc., etc.
- Opérations faites par notre Service d’Assurances
- Révision et Vérification gratuites des polices : Incendie, Vie, Chômage, Grêle, Glaces, Bétail, etc., etc.
- Réglementation et Expertise après sinistre
- Nous prévenir du sinistre immédiatement, en raison de l’urgence des mesures à prendre dans l'intérêt des sinistrés, et pour que nous puissions assister aux Expertises contradictoirement avec les mandataires des Compagnies.
- Consultations juridiques gratuites sur tous les cas litigieux.
- DOUANES FRANÇAISES
- Exportation de tissus de coton sous réserve de remboursement à forfait. — Tissus fabriqués avec des fils teints et glacés, eu blanchis et glacés.
- Le remboursement partiel des droits institué par l’article 10 de la loi du 11 janvier 1892 a été réclamé à l’exportation pour des tissus de coton unis en fils teints et glacés, mais ne présentant pas le liseré exigé par la circulaire no 2224. Les déclarants ont fait valdir que le glaçge s’effectuant toujours sur fils, cette préparation constituerait une garantie équivalente à celle que l’on a cherché à obtenir en exigeant le liseré réglementaire pour les tissus teints en fils de coloration uniforme.
- D’autre part, on a demandé l’extension de l’article 10 de la loi précitée aux mêmes tissus fabriqués pour des fils blanchis ou nuance crème glacés. /
- Appelé à examiner ces deux questions, le Comité consultatif des Arts et Manufactures a, par un avis du 5 juin dernier, décidé :
- 1° Que le remboursement à forfait peut être accordé aux tisaus unis en fils teints et glacés, et que, le gla-
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- 28%. LE MONITEURDE LA TEINTURE
- çage donnant une garantie suffisante, il n’y a pas lieu, dans ce cas,d’exiger une lisière de couleur différente ;
- 2® Que les mêmes tissus fabriqués avec des fils blanchis ou nuance crème glacés ne peuvent être admis au même remboursement que les tissus teints faits avec des fils glacés, attendu que le texte de l'ar-ticle 10 de la loi du 11 janvier 1892 n’autorise le remboursement des droits que pour les tissus teints en fils, les tissus en fils blanchis restant exclus. La restriction atteint les tissus de blanc crème, cette nuance étant assimilée au blanc.
- D’accord avec le département du Commerce, M. le ministre des Finances a ratifié ces conclusions par une décision du 8 de ce mois.
- INFORMATIONS
- - Les directeurs de l’Exposition Universelle qui doit être tenue à St-Louis (Missouri) en 1903, en poussent avec vigueur l’organisation; cette exposition est absolument internationale et toutes les nations du monde seront admises à y participer; les différents gouvernements seront, en temps voulu, officiellement invités par le président des Etats-Unis. Selon les plans arrêtés elle couvrira un espace de 1,000 acres; comme dimensions et comme dépenses elle dépassera l’exposition de Chicago. Une somme très importante a été votée par le Congrès afin d’aider cette entreprise ; l’Etat du Missouri et la ville de St-Louis, sa capitale, ainsi que des capitaux privés contribuent pour une large part à cette entreprise.
- Lorsque le gouvernement français sera officiellement avisé, nous reviendrons sur ce sujet.
- CHRONIQUE DES ASSURANCES
- Le risque d’incendie n’est pas le seul garanti par les Compagnies d’Assurances, c’est ainsi que, moyen-nant une prime supplémentaire, l’assuré a la faculté (non l’obligation) de faire garantir tous les objets assurés, contre l’explosion de la foudre, du gaz d'éclairage, des chaudières et appareils à vapeur.
- Quand cette assurance accessoire n’a pas été stipulée, la Compagnie, en cas d’explosion, ne doit que l’indemnité des dégâts causés par l’incendie qui en a été la conséquence.
- Donc, si l’explosion n’a pas provoqué d’incendie, les dégâts ne sont pas couverts par l’Assurance»
- Deux restrictions importantes sont à remarquer en cas d’assurance contre les explosions ci-dessus mentionnées :
- 1° La garantie contre la foudre ne comprend, en aucun cas, les dégâts causés par les ouragans, les trombes ou par tout phénomène météorologique autre que le feu de ciel ;
- 2 L’Assurance contre l’explosion des chaudières à vapeur ne comprend pas les dommages de crevasses ou fissures causés aux appareils à vapeur par l’usure ou les coups de feu.
- D’autres restrictions sont stipulées par les Compa-gnies dans les polices d’Assurances-Incendie, les principales sont les suivantes :
- 1° En cas de guerre, d’invasion, d’insurrection, d’émeute ou de mouvement populaire quelconque, que les bâtiments soient ou non envahis ou simplement occupés, en tout ou partie, par des soldats français ou étrangers, réguliers ou irréguliers, armés ou non armés, belligérants ou non belligérants, par des insur" gés ou des émeutiers, la Compagnie n’est responsable de l’incendie des bâtiments ou des objets mobiliers placés sous sa garantie, y renfermés ou à proximité, que si l’assuré prouve qu’il ne provient ni directement ni indirectement des causes ci- dessus.
- 2° Ces dispositions sont également applicables en temps de paix, en cas de cantonnement de soldats chez l’habitant, par suite de mobilisation, manœuvres ou simple déplacement de troupes, à moins cependant, que par une clause manuscrite de la police et moyen ‘ nant une surprime spéciale, la Compagnie n’ait consenti à accepter cette aggravation de risque éventuelle ;
- 3® La Compagnie ne garantit pas les incendies occasionnés par volcans ou tremblements de terre ;
- 4® Elle ne répond en aucun cas les objets perdus ou volés pendant ou après le sinistre ;
- 50 Elle ne répond pas des détériorations quelconques provenant de la fermentation ou du vice propre de la chose assurée, non plus que des pertes résultant d'un défaut ou d’un accident de fabrication, mais elle garantit les dommages d’incendie qui en sont la suite ‘
- 6 Elle ne doit que les dégâts matériels et jamais aucune indemnité pour retard dans le paiement des dommages, changements d’alignements, défaut de 107
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- LE MONITEUR DE
- LA TEINTURE 283
- cation ou de jouissance, résiliation de baux, chômages ou autres pertes de même nature.
- Toutes les exceptions ci-dessus sont applicables également à l’assurance du recours locatif, du recours des voisins, du recours de locataires contre le propriétaire et à l’assurance contre l’explosion de la foudre, du gaz et de la vapeur.
- JURISPRUDENCE
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai parfois des difficultés avec les Compagnies de chemin de fer pour des questions de durée de transport de marchandises. Il me serait très agréable d’être fixé sur la valeur des tarifs en usage et l’interprétation assez arbitraire que l’on en donne souvent.
- R, — Les tarifs et règlements généraux relatifs à l’exploitation des chemins de fer ont force de loi lorsqu’ils sont revêtus de l’approbation nécessaire pour leur mise en vigueur.
- Aux termes de l’article 6 de l’arrêté ministériel re laté dans l’article 49 des tarifs généraux, les animaux, denrées, marchandises et objets quelconques, à petite vitesse, doivent être expédiés dans le jour qui suit celui de la remise, d’où la conséquence évidente que les Compagnies ont, pour effectuer l’expédition, un jour qui est distinct du délai accordé pour le transport Par la voie ferrée et ne doit pas être confondu avec lui.
- D'autre part, il résulte du rapprochement des art. 7 et 8 que la durée du trajet est calculée à raison de 24 heures par fractions indivisibles de 125 kilomètres durée portée sur les grandes lignes à 200 kil., sans que ce délai puisse être dépassé, lorsque les marchan dises transportées empruntent successivement des ligues sur lesquelles elles auraient droit à l'accélé-ration de vitesse et d’autres sur lesquelles elles n’y auraient pas droit.
- Autre question. — Une Compagnie de chemin de fer peut-elle, après avoir envoyé au destinataire une lettre d’avis d’arrivée de la marchandise, ne con-Sentir à livrer que plusieurs jours après pour des raisons de commodité, en objectant qu’elle se trouve encore dans les délais de transport V
- R — En matière de transport de marchandises, les délais ne courent plus du jour de l’envoi de la let— tre d'avis informant le destinataire de l’arrivée.
- La lettre davis sert de point de départ pour la Perception du droit de magasinage, rémunération de a garde et conservation de la marchandise; dès lors e contrat de transport à partir de la lettre d’avis se trouve transformé en contrat de dépôt.
- Par un jugement du 23 mars 1898, le tribunal de commerce de la Seine a décidé que le fait par une compagnie de chemin de fer de ne mettre à la dispo-altion du destinataire, après envoi de la lettre d’avis, J"une partie des marchandises alors même que les eelais de transport ne sont pas expirés, entraîne
- pour la Compagnie une faute l’obligeant à réparer le préjudice causé.
- Autre question. — Les lois qui régissent les rivières non navigables ni flottables donnent-elles au propriétaire d’un fonds traversé par ces rivières un droi exclusif de circulation en bateau ?
- R. — Depuis la loi du 8 avril 1898, le propriétaire d’un fonds traversé par un cours d’eau non navigable est en droit de s’opposer à ce que quiconque n’ayant pas de droits acquis antérieurement, circule en bateau sur la partie du cours d’eau qui traverse sa propriété.
- La question a été résolue dans ce sens par le tribu-nal civil de Corbeil à la date du 25 juillet 1900.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolution de Société
- Lyon. — Dissolution à partir du 9 août de la Société Colin et Barthe, impressions sur étoffes, 21, pl. Tolozan, avec usine à Saint-Jean-de-Muzols (Ardèche). — L. ; M. Feys.
- Ventes de fonds
- Paris. — Mme veuve Lemarchand a vendu un fonds de teinturerie, 10, rue Puget.
- Paris. — Mme veuve Bouquet a vendu un fonds de teinturerie, 21, rue Vernier.
- Paris.—• M. Rezzenico-Boidin a vendu à M. Domergue un fonds de teinturerie, 3 boul. Arago.
- Paris.— M. Spiehlmann a vendu un fonds de teinturerie, 4, rue Nollet.
- Paris. — Mme Vve Clouzet a vendu un fonds de teinturerie, 138, avenue Daumesnil.
- Bois-Colombes. — Mme Vve Rémond a vendu à Mlle Rémond un fonds de teinturerie, 43, rue Victor-Hugo.
- Paris.— M. Bosch a .vendu un fonds de teinturerie, 39, rue Taitbout.
- Paris. — Mme Moreau-Bidet a vendu un fonds de teinturerie, 14, rue Crozatier.
- Paris. — Mlle Champeil a vendu à Mlle Berdaux un fonds de teinturerie, 8, rue Gustave-Doré.
- Paris. — M. Tacquet a vendu à M. Roussel un fonds de teinturerie, 10, rue Lavandières-Sainte-Opportune,
- Paris. — Mme veuve Schuelle a vendu un fonds de teinturerie, 2, rue du Mail.
- Paris. — Mme Endrèbe a vendu un fonds de teinturerie, nettoyage, 12, avenue de l’Alma.
- Paris. — Mme veuve Gouin a vendu à Mlle Saint-Paul un fonds de teinturerie, 51, boul, de Belleville.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les sept premiers mois des années 1901, 1900 et 1899
- Quantités 1 Marchandises
- livrées à la consommation françaises ou francisées exportées
- IMPORTATIONS UVPPCAEPrA'NIeAmTe
- 1901 1900 18»» A/APA* b LM . APiuP 1901 1900 «89»
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 56.514 56.883 35.798 Bois de teinture en bûches....... ..kil. 7.131 11.163 31.272
- — — Brésil 1 002 183 — moulus .. 2.068 1 454 1 323
- — — Haïti 127 728 243 777 251 879 Garance en racine moulue ou en paille. 104 155 183
- — — Guatemala 24.710 47.369 44.564 Curcuma en racine 489 103 534
- — — Auties pays 122.063 227 >311 252.336 — en poudre 7 32 23
- Q u erci trou 161 1 50 11
- Totaux .... 332 017 575.340 Lichens tinctoriaux 52 278 55
- Ecorces à. tan moulues ou non 286.377 306.528 352 476
- Bois de teinture moulus... 192 336 3 s [ Sumac fustet et épine “ vinette :
- Garance en racine, moulue ou en paille 1 661 1.272 1 238 Ecorces. feuilles et brindilles. . 593 788 1.298
- Curcuma en racine 2.452 657 1 965 Moulus 708 463 604
- en poudre. 4 25 23 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- Quercitron 5 111 4 291 5 758 ou moulues .... 725 413
- Lichens tinctoriaux 2 189 333 1 308 Libidibi et autres gousses tinctoriales 165 189
- Ecorces à tan, moulues ou non 30.899 37.189 33.443 Safran 185 143 122
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins 925 956 1.577
- Ecorces, feuilles et brindilles 34 0’6 26.105 44.016 Cochendle 1.431 1 400 1.196
- Moulus 23.031 22.178 23.739 Kermès animal ... ... 12 9
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 1 828 1.546 2.158
- 31 419 37 740 21 659
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 4.496 687 2.721 -l-'Ow POPVSA9 alUouU9 LIlC icUl U UUUlCo UC bleu 543 517 382
- Safran 284 23% 200 Cachou en masse 272 692 1.172
- Autres teintures et tanins 2.340 2.754 1.775 Rocou préparé. c. . 478 943 671
- Cochenille 1 967 1.999 1 62 1 Orsei le préparée humide en pâte 193 236 393
- Kermès animal g 21 103 130 134
- Indigo 5 901 7.597 6.762
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de Garancine 476 481 371
- bleu 11
- Cachou en masse 29 626 37.294 29 920 Autres • Allemagne . 31.628 40.986 49.660
- Rocou préparé 1.369 932 601 — Belgique 14.426 14.004 11.261
- Orseille préparée, humide en pâte 3 80 85 1— Angleterre, 6.512 8 648 8.656
- — sèche (cudbéard ou extrait).. — Etats-Unis SE 2.111 4.447 4.923
- 62 •—• Autres pays 27.391 23.529 33.393
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : —
- Garancine 1 6 Totaux .. . .... 82.068 91.614 107.893
- 1 010 951
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique 21 Alizarine artificielle 19 4 277
- Alizarine artificielle. ’ 103 1.785 1.896 Acide picrique. 6 8
- Autres 4.998 4 986 4.771 Autres 2.613 2 609 4.071
- Outremer 1.062 859 8 45 Outremer 7.054 6.790 5.896
- Bleu de Prusse 368 438 291 Bleu de Prusse. . .. 310 362 224
- Carmins communs.. 13 12 7 Carmins communs 37 36 55
- — fins — fins 36 27 30
- Vernis à l’alcool 99 80 97 Vernis à l’alcool 731 751 748
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à —• à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées 5.656 7.048 6 643 l’huile mélangées 6.867 6.808 5.669
- Ocres broyés ou autrement préparés 3.997 4.143 3.358 Ocres broyés ou autrement préparés 138.204 154.970 141.960
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes 73 84 175 bleues ou vertes 134 355 312
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 411 701 475 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 147 47 270
- Talc pulvérisé 22.203 20.776 25.310 Talc pulvérisé 31.730 43.437 37.371
- Couleurs non dénommées........ 474.700 318.000 266.800 Couleurs non dénommées... 1.587 1.878 2 880
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 285
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements prati-ques concernant les substances et les objets d’un usage journalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : - Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- Pur A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- , 1er Fascicule. — Considérations générales. — Ma-hères colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières forantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-ane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-éines.
- d9 Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la ouinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) AZines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-ne, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine J de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou Nlobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
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- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse-
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
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- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans le. industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
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- 6
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- 7
- 50
- 25
- 50
- 25
- 50
- 25
- 10
- 50
- 50
- 75
- 75
- à
- 14
- 12
- 8
- 9
- 8
- 7
- 5
- 5
- Lima......
- Ste-Marthe Brési’let. .. Sandal.... Sapan ....
- 50 kil
- 100 k.
- 50 k.
- Quebrach.. 1000 k.
- Pernamb..... 50 k
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb ... .....
- » pressé ...
- Cochemille
- 6
- 6
- 6
- 6
- 5
- 5
- 6
- 4
- 50
- 5
- 14
- 4
- 4
- 5
- 5
- 8
- 14
- 9
- 9
- 4
- 5
- 6
- 81
- 14
- 75
- 05
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 75
- 75
- 6
- 6
- 6
- 5
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- 5
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- 7
- 7
- 7
- 6
- 6
- 6
- 6
- 6
- 6
- 7
- 5
- 5
- S
- 15
- 5
- 5
- 6
- 6
- 9
- 15
- 10
- 10
- 50
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- 80
- 50
- 80
- 75
- 25
- 60
- 25
- 25
- 25
- 25
- 25
- 25
- 25
- 25
- 50
- 50
- 37
- 20
- 50
- 7
- 8
- 90
- 16
- 45
- .. M
- 30 ..
- Jn cote : 1/2 kil.
- 2énériffezacatille..... 1 60 2 ..
- Ténérife grise......... 1 50 1 80
- Cureuma
- Fangale.......50 kilos. 22 50 25 .,
- Java, Mad,. Pond.. .... M.
- Dividivi
- On cote les 50 ki . «. • 12 • 14 ,,
- Indigo*
- On cote actuellement ;
- Bong. sur v. et bl. 12k.. 6 50 6 75
- • An viol et pourpre.., 6 .. 6 25
- Beng. eau viol, etdito.... 5 50 5 75
- » bon violet 4 75 5 . .
- • moyen violet........ 3 50 3 75
- » bon violet rouge..... 4 75 5 ..
- » bon moy. v. roug.... 3 75 4 .,
- « fin rouge............ 4 50 4 75
- » bon dito........... 3 25 3 75
- » bon à fin cuiv...... 275 375
- » .................... 2 .. 3 50
- Java., .. .«, ...................M . ..
- Kurpah.. .................. 2 4 ..
- Madras.. .................. 1 50 3 75
- Manille................... 2 ., 3 50
- Caraque............. 2 50 4 50
- Guatemala flor............. 4 50 5 ..
- » bon à fin sobré.. 2 50 4 ..
- » — cor.... 2 50 4..
- » cor. ord. à bas.. 1 50 2 25
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k. 5 50 M ..
- » bon à beau.....;., 4 s 5 ..
- » ord. et moyen..... 2 50 3 ..
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud...........M
- Madagascar........ .M
- Quercitron:
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé....... 7 50 à 8 50
- » gros effilé............... 6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles...........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne........................M
- PLACE DE MARSEILLE
- 0 0 • e e B 25 M B Ü 0 B m B e = S S B
- Bois de Campêche (Laguna). 15 » (Guadeloupe) ...
- Bois jaune (Maracaïbo)., .. 8
- » de Fustet Albanie... . 12
- Cachot! noir, ire marque... 95
- » marques ord.. 70
- Cochenille argentée .. .le k. 180
- » grise...... .le k. 170
- » zacatille naturelle
- le k 150
- » noire Palmas lé k. 155
- » Lanzarotte
- Kurpah beau à fin.viol.et viol.
- rouge tendre............... 4 .. 4 50
- » b. moy. à bon viol.
- rouge et rouge col. 3 25 3 75
- » b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle . . 3 .. 3 50
- » moy.viol, un peu faib.
- mél , sablé............... 2 50 3 .
- Guatemala. Flor... ...... 5 50 6 ..
- » bon et bon moy.
- corté et sobré 3 50 4 ..
- » moyen et moyen
- ordinaire . . 2 25 3 ••
- Bengale beau à fin violet .. 6 50 7 50
- » bon et bon moy.violet rouge................. 6 .. 7 ••
- » moyen violet rouge
- et rouge.................. 5 50 6 25
- Java surfin violet et pourpre 9 50 10 -
- » beau et fin violet... 7 75 8 50
- » bon à bon moyen ... . 6 50 7 50
- © » e e B B 2 B m
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- Acide citrique................ 360 ..........
- Alun raffine(entrepôt)..., , 15 .. 17 ••
- » (acq.)........... 17 .. 19 . •
- Couperose emballée........ 5 50 6 59
- Essence de térébenthine (d.
- fûts)........................ 80 .. • • • •
- Id. (s. fûts).................. 75 . •*
- Fécule de pommes de terre,
- 1er bl................................. •
- Id. 2e bl. (entrepôt)........ 37............. Galles vertes et noires...... 150 .. 170 •
- » noires Alep................... .......
- » blancnes............... 120 ., 130 •
- Gomme arabique, en sorte . 130 .. 110 •
- . à...........
- / ’ii ’’
- 50 13 ..
- .. 85 ..
- or .
- Curcuma Bengale......... . 50 .
- » Chinois........... 55 .
- » Madras......... 60 .
- Galles de Chine .............. . .
- Prussiate jaune de potasse. 190 .
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre.. ; 3 .. 3 50
- » bon moyen et bon co-
- loré assez tendre.. 2 50 3 ..
- » moyen assez coloré
- un peu sec....... 2 25 2 50
- » moyen ordinaire terne
- et serré.,...............!.. 1 75 2 .,
- » Ghésirée, en sorte..........
- » Sénégal,s. bas du fleuve 130 » » ............. 105
- » Aden, sorte cour, bonne 105
- » Mogador, blonde............ » » blanche..
- » Laque en f. qté orange. 250
- » » mi-orange 100
- » » cerise AC 190
- » Sandaraque lavée.............
- » Damar (Batavia)....... 140
- » » Singapore....... 90
- » » Penang..........110
- Gomme adragante Syrie.... 250
- » » Anatolie. 250
- Quercitron................ M
- Garance, racine.......... . .
- » poudre,.............. 65
- Rocou Guadeloupe ..... 95
- » Cayenne............ ....
- Safran d’Espagne, Valence pur............................
- Sulfate de cuivre(entrepôt) 53 » (acq.). .. 57
- Sumac en feuilles.............. 22
- » poudre...... .. 24
- Styrax liquide..............140
- Tamarin Madras............. 20
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .................130
- » en pains, extra sec, sous pap.. ..... 180 » bon marchand en pains 115 » » en boules 115
- » raffiné en poudre sec 145
- 140 • .. 120 •• .. H5
- 100 "
- 750
- 600 ••
- p.286 - vue 293/396
-
-
-
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à
- » nitrique.... 36 d. 33 ..
- » » 40 d. 39 ..
- » sulfurique....... 66 d. 10 ..
- • sulfureux..... . 50 d. 7 50
- » tartrique................. 265 ..
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 ..
- .Blanc de zinc en poudre.... 68 ..
- » » broyé............ 76 ..
- Borax raffiné......... . 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditerr.
- poudre.................. 60 ..
- broyé ....................... 68 ..
- Crème de tartre............. 170 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kih, disp........... 8 50
- Chlorure de potassium, en
- gare des Salins........ . 20 ..
- Lessive caustique 33 degrés 7 50
- Nitrate de soude............ 22 50
- » de potasse............ 41 . :
- Sel de soude 80/85, cons. et
- entr. en bq.de 700 kil„ m. 19 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 » 30/35, disp... 12 25
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................. 30 25
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 ..
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75
- Sulfate de cuivre 98 p. 100 en
- sacs, consommation....... 58 ..
- - Entrepôt................. 54 . .
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs
- de 100 kil................. 5 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 ki'os:
- Gomme Sénégal b. fie.......135 ..
- » .............. 117 ..
- » .............. 70 .
- Acide tartrique............. 252 ..
- Crème de tartre Bl. du Midi 168 . • » bl. Bordeaux . . .
- Camphre raffiné., ........... 6 20
- Verdet en pains extra sec
- » en boules................. .. ..
- Térébenthine en barils.. .. 65 .
- à 145 ..
- 125 ..
- 85 ..
- 166 '.
- INDIGOS
- Bengale pourpre... le kilo » beau violet »
- » bon violet. »
- 11 mo y. violet »
- ” petit violet »
- 8 ord.etcuiv. »
- ava ord. et cuiv.. »
- Madras fin........ »
- 8 beau ..... »
- t » moyen.... »
- *urpah kudd. beau violet ............. »
- *urpal kudd, bon violet............ »
- urpah kuddemoy.
- k violet ......... »
- urpah kudd. petit
- t :................... »
- “rpah Pondich.
- L bon violet. ... »
- "rpah Pondich. moyen violet.... »
- "rpah Pondich. ord. et cuiv, ... »
- 11 ..
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50
- M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 ..
- 5 ..
- 6 ..
- 5 ..
- 4 ..
- à 13 ..
- 13 ..
- 12 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 6 50 .6' .
- 5 50
- 9 ,.
- 8 ..
- 7 ..
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 5 ..
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Manille ........
- Guatemala flor....
- » sobre i.
- » Cortès .
- Mexique flor......
- » sobre....
- » ord.cortès
- le kilo M . i
- » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9#.
- » 5 .. 6 ..
- » 9 .. 10 .
- » 8 .. 8 50
- » 5 .. 6..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb.... 74 à 75 .
- Aeideacétiquedesarts 29 .. 30 ..
- — chlorydrique......... ? .. 8 ..
- — nitrique 36°.......... 32 .. 34 ..
- — sulfurique, 66° ........ 8 .. 11 .
- — tartrique............. 267 50 277 50
- — citrique...... ....... 380 .. 300 ..
- Alun épuré................. 20 . 21 ..
- — ordinaire............. .15 .. 16 ,.
- Ammoniaque incolore, 22°. *97 50 102 50
- Bichlorure d’étain, 55°..... 97 .. 107 ..
- — - 60°......107 . 117 ..
- Bois Campêche-Laguna... 15 50 16 ..
- — — Guadeloupe 13 .. 13 50
- — Jaune Centre Amérique 18 .. 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs ... 62 50 65 ..
- — brun................... 88 .. 98 ..
- Chlorate de potas se..... 110 .. 120 ..
- — de soude................ 125 .. 135 ..
- Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. 24 ..
- Chromate rouge de potasse 86 .. 88 ..
- — — de soude.. 64 .. 66 ..
- Crème de tartre ........ 195 . 200 ..
- Cristaux de tartre ..... . 190 195 ..
- — de soude................ 8 50 9 50
- CurcumaBengale en racines 64 .. 66 ..
- — de Madras....... 61 .. 64 ..
- — Chine.................... 60 .. 62 ..
- Essence de térébenthine .. 90 .. 95 ..
- Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 .. 19 ..
- Galles de Chine et Janen. 160 .. 165 ..
- — vertes et noires . . 125 .. 140 ..
- Gomme Sénégal, en sortes. 170 .. 175 ..
- — arabique................ 230 . 260 ..
- — adragante rousse. 340 .. 375 ..
- Jus de citron.....s...... 24 56 25 50
- Méthylène à 95° ......... 100 . 102 .
- — régie 90 ;...... 105-.» 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 195 .. 200 ..
- — — de soude....................
- Pyrolignite de fer......... 10 .. 11 ..
- Résine..................... 19 .. 20 .
- Rouille ................. 9 .. 10.
- Sel de soude 80°... ....... 19 •. 20
- — ammoniaque.. 1475 1575
- Sel d’étain............... 200 .. 214 ..
- Soufre en canons .......... 22 .. 23 ..
- — sublimé............... 21 50 22 50
- Sumac Sicile en feuilles... 25 .. 27 ..
- Sulfate d’alumine.......... 15 .. 16 .
- — de cuivre........»... 59 .. 61 50
- — de fer.................. 7 .. 8
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — » Arséniate de soude 60% » 18 15 ,
- Bi-arséniatedesoude(As?05)
- 65 .................. 20 —
- 00 G
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 5 — »
- — en poudre 35 % 7 — »
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre ...................... » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron.
- Alizarine 20 0.0.,.,., là livre
- Aniline (huile) pure.. —
- — (sel) pure.... —
- Anthracène 30’ A par unité au comptant..........;......
- Benzol 90%......... le gallon
- Acide carbolique (erist.) 40 •
- la livre
- Magenta pure...... la livre
- Acide picrique ..... —
- » » 8 1/2
- » » 43/4
- » » 4 1/2
- » » 2
- . 1 01/2
- » 1 »
- » 3 9
- » 1 2
- Bois de teinture
- EcorCe de Baltimore, la tonne 5 15 » ..................... — 4 10»
- Camwood............... — 10-55 » »
- Bois jaune............ — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois de Lima.............. — 8 10 »
- Bois de camphre de
- la Jamaïque ....... — 4/6 10 »
- Bois de camphre de St-Domingue........ — ./6 10 »
- Bois de datuphre du Honduras.............. — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de ............... — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d'écorce..
- Extrait —
- Myrabolam 142 .. Ko s de pêcher ... Grains de Perse . Bois de campèche
- quintal » 20 »
- — » 18-’4 »
- — » 11 6
- — » 11 »
- — » 48 »
- - » 15-42
- Potasses
- Bichromate...... la livre... » » 4
- Binoscalate....... — » » 5
- Carbonate 90 % .la tonne. 22 15 »
- Caustique......... — 25 15 »
- Chlorate .........la livra,. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 14
- Ferrocyanide (pr.
- jauns).......... — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux le fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
- Spéciales pour Usines et travaux de Ciment
- Ancienne Maison BÈNAHD Fondée en 1835.
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- p.287 - vue 294/396
-
-
-
- 288
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- d e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machines d’)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc.
- Brevets d'invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha etTelegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Sechage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs. . .... Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdieres, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Droguerie*
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d'orseille. Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant,
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etude* spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, bouL de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 183b. Études spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourally (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure, Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- Molles pour graissage
- Eamelle (Henry). ». quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Li le Nord).
- Machines d'apprêt,
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines à apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9. rue Frian Paris. . ..............
- Fernand Dehaitre, 6, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à featre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris,
- Pompe*
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et materie. d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage 8 d’oxydation.
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces. • Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ven latior..
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année de billets d’excursion comprenantles trois itinéraires ci-* après, permettant de visiter le Centre de la France., les stations thermales, hivernales et balnéaires de
- Pyrénées et du Golfe de Gascogne. ,
- 1er Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mon de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montre eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, *a ’ Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mon . de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagneres de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, PA via Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-moges). j
- 3e itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, PBi. Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-deDid gorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris ( Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figsac-Limo8e
- Durée de validité : 30 jours. e
- Prix des billets: Ire classe 173 fr. 50. — 2e cia 122 fr. 50. a . | '
- p.288 - vue 295/396
-
-
-
- 45e Année. — N’ 19.
- Le Numéro
- 5 Octobre 1901
- LE
- 4
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau dSJ journal.
- — — —aass
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- -----------------------------erernerearesoanna
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Teinture de la bourre de laine. — Sur le degré de précision des mesures dynamométriques appliquées aux tissus de coton. — Bleu solide sur tissu demi-laine. — Conseils pratiques pour la teinture du coton mercerisé. — Apparences de la récolte de l’indigo dans l’Inde. — Correspondance. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Notre service d’assurances.— Société industrielle de Mulhouse —Tarifs de chemins de fer.— Bibliographie. - Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si- nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel lement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail 1 'Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même;
- 2' Une classification des Textes (Lois, Décrets Règlements d’Administration publique), seloi l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglemen-tée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- 290 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- TEINTURE DE LA BOURRE DE LAINE
- Il n’y a pas de branche dans la teinture de la laine offrant autant de difficultés que celle de la teinture de la bourre de laine surtout lorsqu’elle est encore à l’état libre ; cela tient à la nature hétérogène de cet article tiré, tel qu’il est, de tissus de laine de toutes sortes et de toutes couleurs, de plus, il contient certaines quantités de coton, dont la proportion est à peu prés inconnue et peut être plus ou moins grande et a, dans tous les cas, une influence marquée sur la nature des diverses opérations de teinture.
- Ainsi qu’elle est présentée au teinturier la bourre de laine est de couleurs très variées : noire, brun foncé, couleur ardoise, rouge foncé, et quelquefois vert foncé, elle affecte souvent, également, un aspect bigarré ce qui est dû à la présence de fibres de différentes couleurs.
- En considérant ce qu’il peut faire d’une telle matière première, le teinturier en bourre de laine doit avant tout être pourvu de cette habileté que donne seule l’expérience ; naturellement, il ne peut songer à cher-cher à obtenir des teintes claires ou brillantes sur une matière qui est déjà d’une couleur sombre par elle-même quoique, cependant, il pourra avec quelque succès obtenir des tons brillants sur une bourre de nuance claire et des teintes foncées sur une bourre foncée.
- On peut arriver à quelque résultat en essayant d’enlever en décharge la couleur existante sur la bourre, mais on ne doit l’essayer que modérément car il faut, avant tout, préserver les qualités et la nature de la fibre ; des moyens trop violents, s’ils étaient employés pourraient la détruire complètement. Le meilleur plan est encore de la faire bouillir dans un bain à 3 pour cent de bichromate de potasse et 6 pour cent d’acide sulfurique car alors on obtient, non seu--lement la décharge de la couleur mais encore, par l’action du chrome, le mordançage de la fibre, ce qui est un avantage considérable.
- En faisant bouillir la bourre avec 8 pour cent de son poids d acide sulfurique on a également un grand avantage mais on doit bien faire attention à ce qu'a-près, elle soit bien rincée. Un autre moyen tout aussi bon c’est de bouillir dans 4 pour cent d'acide oxalique et 4 pour cent d’acide sulfurique.
- Lorsque la teinturier reçoit un lot de cette marchandise en une teinte foncée, il devra avoir soin de
- faire des essais sur des petits échantillons avec les différents moyens indiqués plus haut afin de voir quel est celui qui donne les meilleurs résultats, alors il pourra se rendre compte de ce qu’il peut tirer de tout le lot qu’il a devant lui. Il n’est pas nécessaire d'indiquer qu’au sortir de ces bains la bourre devra toujours être bien lavée à fond afin qu’elle ne contienne plus aucune trace d’acide.
- Il sera bon,avant de procédera la teinture débourré à teintes claires,de les faire bouillir avec de la soude afin d’en enlever les parties graisseuses qu’elles pourraient contenir, ce qui leur permettra ensuite de prendre bien plus facilement la couleur ; comme elle pourra contenir aussi bien du coton avec la laine il y aura lieu d’employer les matières colorantes directes appartenant aux séries pouvant teindre la laine, car comme ces couleurs vont également sur le coton elles teindront inévitablement celui qui pourra se trouver dans la bourre.
- (A suivre )
- SUR LE DEGRÉ DE PRÉCISION des mesures dynamométriques appliquées aux tissus de coton Par M. Albert SCHEURER (I)
- La précision des résultats dépend beaucoup de la nature du fil. En général, les filés les plus retordus donnent les résultats les plus réguliers.
- Quand il s’agit de mesurer l’affaiblissement produit sur le coton par les réactifs chimiques, il est essentiel de choisir un tissu susceptible de donner, au point de vue de la régularité du fil, des garanties suffisantes. La percale 75 P. 26 fils d’Alsace se prête bien à ce genre d’essais.
- Il est important de les faire uniquement sur la chaîne, la résistance de la trame est trop irrégulière.
- Méthode opératoire
- Je me sers depuis de longues années, d’un dynamomètre fabriqué par M. Perreaux (2), gradué de l a 100 kil., et dont les pinces peuvent recevoir des bandes de tissu ayant jusqu'à 8 centimètres de large-
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse* (2)L.-G. Ptrreaux (de l’Orne), ingénieur, 8, rue i Jean-Bart, à Paris.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Ci
- C
- II m’a semblé plus avantageux d’employer des bandes de 4 centimètres.
- Les échantillons destinés aux essais sont séchés, à la même largeur, sur une rame à pinces avec la tension juste nécessaire pour les maintenir au large. Cela fait, on les place sur une table et l’on trace à la règle, au bas de chacun d’eux, un trait au crayon parallèle à la trame et sur lequel, avec un compas, on porte autant de fois la longueur de 4 centimètres qu’il y a d'essais à faire.
- On donne, au-dessous de la ligne, des coups de ciseaux allant jusqu’à chacun des points marqués au compas et on déchire le tissu, suivant la chaîne, en bandes de 4 centimètres de large sur une longueur de 12 à 15 centimètre. Ainsi préparées, les bandes sont prêtes pour les essais.
- Le dynamomètre porte une réglette mobile qui indique l’allongement sous la charge de rupture. Cette indication indispensable dans certaines expériences n’a pas d’utilité dans les essais qui nous occupent.
- Les tableaux suivant, établis pour vérifier, sur le 75 P. 26 fils d’Alsace, la régularité du blanchiment au point de vue de la résistance des fibres, serviront à déterminer le degré de précision de la méthode et le nombre auquel il faut pousser les épreuves dynamométriques pour atteindre l’approximation la plus satisfaisante.
- Les essais ont porté sur trois pièces prélevées chacune sur trois parties de blanchiment, en tous points identiques. On a fait, pour chacune de ces pièces» 60 essais dynamométriques composés de 6 séries de 10 essais. Chaque série est numérotée d’une lettre.
- Les dix premières colonnes renferment le détail des essais ; la onzième, la somme des termes de chaque série ; la douzième, cette même somme rapportée à la moyenne générale des 6 séries, représentée par le nombre 100.
- Essais faits sur trois pièces de 75/2ô alsacien représentant trois parties de blanchiments différentes.
- lre pièce : Somme Réduction
- A 33 33 35 37 33 33 35 35 31 32 = 337 97 A
- B 36 34 35 35 36 34 35 32 36 36 — 349 101.5 B
- C 32 35 35 32 33 35 35 33 32 30 = 332 96.5 C
- D 32 32 35 33 33 35 36 36 33 34 — 339 98.5 D
- E 35 35 36 36 35 34 36 35 34 35 — 351 102 E
- F 35 36 36 36 37 37 34 34 36 34 = 355 103 F
- 2.063 ; 6 ~ 344 = 100
- 2me pièce :
- G 35 35 33 36 39 36 40 39 36 36 = 365 101.5 G
- H 35 35 40 37 39 35 35 37 33 35 — 361 109 H
- 1 37 37 35 34 37 37 35 38 37 37 — 364 101 1
- K 40 37 37 37 40 39 34 34 32 31 — 361 100 K
- L 36 37 36 36 34 33 37 35 37 30 = 351 97.5 L
- M 34 35 37 36 33 39 37 34 36 35 = 356 99 M
- 2.158 : 6 = 360 = 100
- 3me pièce :
- N 35 35 37 36 35 34 36 34 36 35 = 353 99 N
- 0 35 37 35 34 37 39 33 35 37 37 — 359 100 0
- P 35 35 36 36 35 35 39 38 36 37 — 352 101.5 P
- Q 40 35 35 37 37 36 34 34 35 38 — 361 101 Q
- R 35 38 33 35 33 34 35 37 37 35 — 351 97.5 R
- S 36 37 34 33 36 37 33 35 35 36 = 352 99 S
- U i0 o © to 10 CO
- II CO CO CO GM
- Degré d’approximation offert par les séries de dix expériences
- Dans le tableau qui précède, les écarts les plus forts sont :
- C = 96.5 F — 103
- Ces résultats diffèrent du chiffre moyen, le premier de 3 1/2 %, le second de 3 %.
- Sur 18 essais : 13 donnent un résultat qui ne s’écarte pas de la moyenne générale de plus de 2 % ; 4 essais s’en écartent de moins de essai donne un écart de 3 1/2%
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Degré d'approximation, offert par des séries de 20 essais dynamométriques
- Pour transformer Je tableau précédent en séries de 20 essais, il suffit de prendre, pour chaque terme, la demi-somme de deux termes de deux séries successives de 10 essais :
- 2
- 99.7
- C + D 2 E + F 2 G + G 2 I + K 2 L + M 2
- N + O 2 P + Q 2
- = 97.5
- = 102.5
- = 100.7
- = 100.5
- = 98.3
- — 101.3
- 98.3
- Sur 9 résultats, l’écart maximum au-dessus de la moyenne est de 2,5 %; l’écart maximum au -dessous, 2,5 %.
- Résultats. — Les séries de 20 essais dynamométriques nous ont permis d’atteindre une approximation de 2 1/2 %, mais, 7 fois sur 9, l’approximation est restée au-dessous de 2 %.
- Conclusions. — Lorsqu’on veut se contenter d’une approximation de 3 à 4 0/0, une série de 10 essais peut suffire; mais si l’on désire atteindre la précision que la méthode, tout en restant dans des conditions pratiques, permet d’atteindre, il faut faire 20 essais.
- BLEU SOLIDE SUR TISSU DEMI-LAINE
- Tous les teinturiers devraient savoir une chose très importante, c’est que pour obtenir le plus grand degré de solidité de cou'eur bleue sur un tissu demi-laine par l’alizarine, trois bains différents doivent être em
- ployés : bain de mordançage, bain de teinture et bain final; mais ce procédé revient beaucoup trop cher pour les marchandises de seconde classe, par contre il est excellent pour toutes Celles pour lesquelles une grande résistance à la lumière est demandée. De là vient que beaucoup de teinturiers cherchent un substitut pouvant remplacer assez bien ce procédé de trois bains ; c’est pourquoi celui que nous présentons par le sulfocyanine, lequel donne de bons résultats, ne manquera pas d’un certain intérêt.
- Le voici donc tel qu’il est présenté par M. H.-J. Bley de la Leipziger Zeitung.
- Les marchandises sont bien trempées dans l’eau ou mieux, bien pétries avec un peu d’ammoniaque faible, pendant une demi-heure à 50 C, puis ensuite rincées et plongées à la température de 50 C. dans un bain composé comme suit :
- 2,5 % Noir diazo BHN
- 1,05 » Sulfocianine 65 R extra
- 0,04 » Bleu pour laine R extra 0,09 » Violet alcalin LR
- 10 » » Sel de Glauber
- 10 » » Sel commun
- Pousser à l’ébullition dans l’espace d’une heure, teindre pendant une autre heure, arrêter la vapeur et manipuler pendant un quart d’heure. Les proportions ainsi données constituent le premier bain qui peut subséquemment être réenforcé et servir à nouveau en ajoutant un peu de noir diazo dans le but de teindre le coton en bleu et le couvrir plus économiquement.
- Les pièces sont ensuite bien rincées et passées par le bain suivant :
- 3,5 % Noir diazo
- 2,0 » Noir direct
- 10 » » Sel de Glauber 0,5 » Soude.
- Ammoniaque tout juste la quantité suffisante pour qu’on en saisisse l’odeur.
- Remuer dans ce bain pendant une heure,puis étendre l’étoffe pendant la nuit et rincer à fond, le jour suivant. Ce dernier bain peut être réenforcé et servir encore.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- PROCÉDÉS D’APPRÊT
- Nouvelle composition anglaise pour l'encollage et l’apprêt des fils et tissus
- La gomme préparée par la The Gum Tragasol Sup-ply Co de Liverpool est un produit extrait des fèves du locuste. Cette gomme est employée depuis un certain temps parles manufacturiers américains et anglais pour l’encollage, l’empesage des fils et tissus de toute espèce. Elle agit en une seule opération pour l’encollage des fils et sans addition de sui! en donnant de l’élasticité et du soutien aux fils. Elle n’est pas gluante comme la résine, mais elle a l’adhérence nécessaire et en même temps elle lubrifie] le fil pour le tissage et donne aux tissus du brillant et du lustre* D’après sa dernière composition, dit le Bulletin des laines, cette gomme constitue un antiseptique remarquable pour les tissus. La matière d’où la gomme Tra -gasol est extraite, par un procédé long et coûteux, demandant un matériel compliqué, contient, d’aprè les analyses de MM. Norman, Tate et Cie :
- Huiles..................... ......... 0.58 %
- Matières albuminoïdes................ 3.29 »
- Mucilage, gomme, etc................. 72 05 »
- Fibres ligneuses..................... 7.18»
- Cendres.............................. 1.56 »
- Humidité............................. 15.34 »
- L’analyse du produit brut montre qu’il ne contient pas trace d’amidon, d’acide ou d'alcali. Le pourcentage de mucilage de gomme pure est très élevé et à l’état de purification tel qu’il est livré à l’industrie textile par les posseseeurs des brevets, ce produit ressemble plus a nne solution de gomme Tragacanth qu’à toute autre gomme connue II paraît contenir un très petit pourcentage d’une huile particulière; cette huile est uniformément répandue dans la masse de la gomme et on perçoit ses propriétés extraordinairement lubrifiantes en frottant dans les mains une petite quantité d’une solution de cette gomme. De même que la gomme Tragacanth, la gomme Tragasol contient de la hassorine, de la cérésine et de l’eau et l’on sait que les Américains et les Anglais la considèrent comme un excellent produit pour l’encollage, l’empesage et l’apprêt des tissus de toute espèce. La gomme Traga-gasol, telle qu’elle était préparée depuis environ quatre ans sous une forme très primitive, était employée dans un très grand nombre de filatures de coton. Pen
- dant cette période, la Compagnie de la gomme Tragasol a modifié et perfectionné son matériel et le produit qu’elle livre maintenant est aussi bon qu’on peut le désirer. Elle se recommande surtout par ses propriétés antiseptiques, et, ajoutée dans la proportion de 25 à 40 pour cent dans un apprêt quelconque elle empêche absolument la moisissure ou le germage.
- L. TAILFER,
- Ingénieur des Arts et Manufactures.
- CONSEILS PRATIQUES pour la teinture du coton mercerisé
- En ce qui concerne les matières colorantes, les remarques suivantes qui ont été faites seront de quelque service. Le bois de santal sur un mordançage de sel d’étain et d’acide sulfurique donne un rouge brun foncé splendide; sur un mordançage de fer la teinte montre quelques dispositions à être peu unie. Le bois de cam-pêche sur un mordant de fer et de cuivre, légèrement acidulé avec de l'acide acétique donne des noirs fins et des noirs bleus, mais la teinture doit être faite très lentement à des températures bien en dessous du point d’ébullition. L’indigo donne des teintes vives et foncées si on sait l’employer avec soin, sans porter atteinte au lustre ni à l’apparence, mais on doit toujours employer une cuve à l’hydrosulfite, le zinc et le plomb détruisent le lustre.
- La cochenille sur un triple mordançage d’alumine, de chaux et d’ètain donne un écarlat foncé très fin. Le cachou donne des couleurs fortes, mais le fixage au bichromate demande beaucoup de soin et une température tiède. L’émétique tartrique avec des sels de fer ne donne pas des teintes unies.
- Parmi les matières colorantes basiques, les unes prennent sur le coton mercerisé sans aucun mordant et donnent des teintes solides résistant au lavage; dans cette catégorie il y a le bleu méthylène, le brun Bismarck, la safranine S; le bleu Victoria; le violet méthyl.; le violet rhoduline et le gris direct G. On plonge à froid, avec environ 5 pour 100 d’acide acétique et on remue vivement en élevant la température tout doucement, on fixe ensuite dans un bain de 1 à 3 pour 100 de tanin.
- Il y a peu de matières colorantes acides qui puissent
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- être substantiellement utilisées sur le coton mercerisé, mais, dans tous les cas, il y en a plus que sur le coton ordinaire. Les meilleures sont le rouge croccine et le jaune crocéine.
- Des couleurs substantielles sont employées ou avec du sulforicinoleate de soude, ou avec du savon, dans les deux cas, avec du carbonate de soude, du sel de Glauber ou du sel ordinaire de table ; on plonge à froid et on monte la température doucement jusqu’à 40° C pour les teintes légères, 60 pour les teintes intermédiaires, et au point d’ébullition pour les teintes foncées; les matières colorantes les plus recommandées sont le benzopurpurine, le noir bleu diamine B ; le violet dia-mine N, la thiodavine, le brun benzo; l’écarlate diamine B, le rouge et le brun titan, la primuline et le noir diazo. Le développement et le diazotissement ainsi que le traitement par le chrome et le cuivre sont les mêmes que sur le coton ordinaire; le lustre n’est nas sensiblement attaqué; l’eau un peu trop dure doit être adoucie à l’aide de l’acide acétique avant de s’en servir.
- Les couleurs alizarine s’égalisent bien si le mordançage a été bien appliqué. On doit plonger les marchandises à froid et le bain doit être rendu légèrement alcalin par l’ammoniaque, laquelle se trouve neutralisée pendant la teinture par l’acide acétique. Si la teinte doit être fixée par un long passage à la vapeur, comme avec le rouge de Turquie, par exemple, la fibre perd tout son lustre, surtout avec la vapeur sous pression.
- Les matières colorantes à base de soufre prennent très bien et très uniformément sur le coton mercerisé ; le bain de teinture doit être plus faible que sur le coton ordinaire. Le lustre n’est en aucune façon endommagé.
- Les noirs aniline, spécialement les noirs oxydés, rendent le lustre terne et donnent des résultats inférieurs aux chazo et aux noirs sulfureux. La rhoda-mine ainsi que les matières colorantes citées avec, doivent etre teintes dans un bain de savon à environ 10 pour cent et à la température de 40° C. Il vaut mieux rincer de suite au sortir de la teinture, mais autrement, on peut employer 5 pour cent des sels de table et de 4 à 5 pour cent de savon au lieu de 10 pour cent de savon. Lorsqu’il est sec on doit bien battre le coton afin d’en détacher le savon.
- [The Dyer and Calico Printer).
- APPARENCES
- DE LA
- RÉCOLTE DE L’INDIGO DANS L’INDE
- Les données suivantes, concernant les apparences de la récolte de l’indigo dans les provinces du Nord-Ouest et d’Oudh, ont été transmises par le Consul de Belgique à Calcutta au Bulletin commercial, de Bruxelles.
- « Comme conséquence de la baisse continuelle des prix, la superficie des plantations d’indigo a rapidement diminué. En 1900, il y eut une légère amélioration ; mais pendant l’année courante, il s’est produit un véritable découragement parmi les planteurs.
- « Jusqu’en avril, il a été couvert 117,313 acres d’indigo, contre 188,645 acres l’année dernière ; les irrigations n’ont porté que sur 78,894 acres, contre 162,298 acres en 1900. La germination de la semence s’est faite dans de bonnes conditions, l’eau n’ayant pas manqué. Quelques districts ont eu à souffrir des sauterelles ; mais c’est surtout le retard de la mousson qui a occasionné, par la suite, de sérieux dégâts aux plantes.
- On n’escompte une récolte normale dans aucun des districts ; d’après les apparences actuelles, le rendement variera dans les divers de 25 à 75 0/0 d'une récolte normale. Toutefois, les dernières pluies ont fait beaucoup de bien et l’on espère une grande amélioration. »
- CORRESPONDANCE
- Fabrique de Soieries
- UNIES ET NOUVEAUTÉS
- A.BESSON, SAUZE&C"
- 17, Rue du Griffon
- Lyon, 20 septembre 1901.
- Monsieur le Directeur du Moniteur de la Teinture, 20, rue Turgot, Paris.
- Vous avez publié dans un de vos numéros, vers le 20-25 août, un jugement paru dans la Gazette judiciaire et commerciale de Lyon, journal du 20-22 août page 732, au sujet du procès intenté par nous à nos teinturiers Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas ainsi qu’à MM. Renard, Coron, Bonnet et Cie le syndicat.
- Ce jugement a eu lieu au sujet de pièces de soieries
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 295
- fusées par la charge C. R. et nous rend responsables en nous déboutant de notre demande.
- On s’est servi de ce jugement pour faire différents articles et prouver que le fabricant qui demande une charge aussi forte sait à quoi il s’expose.
- Connaissant votre impartialité, nous vous prions, si vous le jugez ainsi, de publier le premier procès qui contient les demandes et les réponses que les arbitres avaient à résoudre.
- Le premier procès nous a donné gain de cause et rend les teinturiers responsables. Nous avons fait un second procès parce de nombreuses plaintes sont arrivées pendant les débats du premier.
- Le tribunal de commerce a jugé ainsi mais nous en appelons à la cour; du reste, un des considérants du jugement porte que c’est surtout à cause de l’époque éloignée à laquelle nous les avons appelés devant le tribunal.
- Par les documents que nous avons nous sommes restés dans l’article 1648 C. C. du Code civil.
- Comme nous avons appris que ces questions de charge sur la soie vous intéressaient nous vous enverrions le journal quia publié le premier procès, Bulletin des soies et soieries, 7 septembre-1901, n° 1270 page 6, ce qui vous permettrait de faire comprendre que ce deuxième procès qui nous rend responsables, ne répond nullement à ce que nous demandons.
- Veuillez etc.
- Voici l’article publié par le Bulletin des soies et des soieries, dont il est parlé plus haut.
- LÉGISLATION ET JURISPRUDENCE
- Charge de la soie à la teinture.
- Responsabilité du fabricant et du teinturier
- Le jugement du tribunal de commerce de Lyon que nous avons publié dans notre avant dernier numéro nous a valu une lettre que nous insérons à titre de do-cument, d’autant plus volontiers (car le sujet est à l’ordre du jour) que, comme nous l avons dit, la question de savoir à qui, du fabricant ou du teinturier, incombe la responsabilité des accidents survenus à la soie après teinture, est, avant tout, une question d’espèce.
- Il nous revient, d’autre part, que la publication des jugements de cette nature, faite par le Bulletin des soies et des soieries a été l’objet de quelques critiques, à raison des commentaires auxquels ils donnent lieu. Notre intention qui est, croyons—nous, d accord avec l'intérêt général, est, en donnant de la publicité à ces jugements, de renseigner les intéressés sur l’étendue
- de leurs droits et de leurs devoirs en matière de charge à la teinture, tels que les conçoit la jurisprudence. Nous croyons faire œuvre utile en plaçant sous leurs yeux les pièces de ces procès, afin d’éveiller l’attention des uns et des autres et, si possible ainsi, de pré-venir d’autres contestations dans l’avenir :
- « Monsieur le Directeur du Bulletin des soies et des soieries.
- « Un jugement du tribunal de commerce du 1er août intervenu entre nous et MM. Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas, dont la publication a été peut-être prématurée puisque nous n’avons connu les termes de ce jugement que par les journaux, avant même qu’il nous ait été signifié — a donné lieu à des commentaires si tendancieux que nous avons le devoir d’éclairer la fabrique de soieries à ce sujet, en rappelant ce qui s’est passé antérieurement entre nous et la même maison de teinture.
- « D’avril 1897 à fin 1898, nous avons remis à cette maison des soies à teindre en nuances diverses à la charge C. R.; après teinture ces soies ont servi à tisser des taffetas glacés et des taffetas unis et façonnés. Ces tissus ont donné lier de la part des clients à des réclamations et plaintes basées sur le « fusage ». Il s’en suivit une perte considérable portant sur 1.3CO pièces. Les teinturiers ont décliné toute responsabilité.
- « Sur assignation, ils sont tombés d’accord avec nous de s'en rapporter à un arbitrage.
- « Quatre questions ont été posées aux trois arbitres choisis par les parties, et par leur rapport du 30 novembre 1899, ces a’bitres ont répondu :
- « Après avoir examiné les pièces produites et s’être entourés de tous renseignements utiles, il est résulté de leurs recherches que ni l’apprêteur, ni les condi-lions atmosphériques subies par les tissus en litige ne peuvent être mis en cause pour expliquer ces avaries « puisque dans les mêmes tissus, disent les arbitres, nous trouvons des trames fusées et d autres résistantes bien que la charge soit du même poids, ait la même composition, et efin, que d’autres tissus non apprêtés sont également fusés ».
- « Voici les questions posées et les réponses faites par les arbitres.
- « Question A. — A qui incombe la responsabilité des avaries dont se plaignent MM. Besson, Sauze et Cie, et qui portent sur 1 3CO pièces de tissus fabriqués
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- avec les soies teintes par MM. Bonnet, Ramel, Savi-gny, Giraud et Marnas?
- « Réponse. — La responsabilité des avaries dont se plaignent MM. Besson, Sauze et Cie incombe à MM. Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas.
- « Question B. — Au cas où la responsabilité de ces avaries incomberait à MM. Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas, à quelle somme doit être évaluée le préjudice causé?
- « Réponse. — Nous évaluons le préjudice causé seulement à la moitié de la perte subie, parce que si le teinturier est coupable pour avoir mal exécuté le travail qui lui était confié, les fabricants sont coupables de demander des charges aussi élevées.
- « Question C. — Est-il dû en dehors de la perte causée des dommages intérêts à MM. Besson, Sauze et Cie? En cas d’affirmative, à quelle somme doivent-ils être fixés ?
- « Réponse. — Oui, il est dû des dommages-intérêts, MM. Besson, Sauze et Cie justifiant avoir perdu la clientèle de maisons importantes pour leur avoir livré les tissus en litige ; nous les estimons à 20.000 francs.
- « Question D. — Comment seront supportés les frais d’expertise et d’arbitrage?
- « Réponse. — Ces frais seront supportés par tiers par Besson, Sauze et Cie, et deux tiers par Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas, comme étant les auteurs premiers du litige.
- « La maison Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas essaya de discuter sur des questions de forme, mais une ordonnance d'exequatur du 2? décembre 1899, et ensuite un jugement du tribunal civil du 10 juillet 1900 la condamna à respecter la sentence arbitrale et, finalement, elle dut nous payer 61.872 fr.
- « Tels sont les faits antérieurs au procès en cours. Or, les tissus, en litige actuellement, ont été fabriqués avec les soies teintes en même temps que les soies qui ont servi à faire les tissus objets de la sentence arbitrale de 1899.
- « Ces renseignements étaient utiles à publier. Nous laissons au public le soin d’apprécier. Nous allons, d’ailleurs, interjeter appel du jugement du 1er août èlh01.
- « Besson, Sauze et Cie. »
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- MACHINE A TEINDRE LES ÉTOFFES AU LARGE par M.Jacques Cadgène
- Cette machine à teindre les étoffes au large se distingue en ce que l’étoffe circule extérieurement autour d’un cylindre construit en forme de treillage et plongeant en partie dans le bain contenu dans un bac, — quelle passe entre le point de déroulement et le point d’enroulement à côté d’une série de lubes de projection - et quelle estcalandrée lors de son enrou-lement, tandis que le liquide est continuellement aspiré, projeté et ramassé, et le bain renouvelé sans cesse de sa propre substance.
- PROCÉDÉ POUR DONNER LE LUSTRE DE LA SOIE au coton américain ou court en fils ou en tissus Par MM. Frederick Albert REICHMANN et Carl August Lagerqvist.
- Ce procédé pour donner au coton américain ou court, en fils ou tissus, le lustre de la soie est caractérisé en ce que le coton gonflé et dégraissé par ébullition dans une lessive alcaline concentrée est traité, à l’état tendu, avec une lessive concentrée de soude caustique et de cuivre ammoniacal, lavé et neutralisé, et finalement conservé dans un acide fortement concentré jusqu’à ce qu’il prenne une teinte blanche jaunâtre, après quoi on exprime et lave bien.
- PROCÉDÉ D’IMPRESSION du coton à l'aide de colorants soufrés
- Par la Société anonyme des Produits Fr. Bayer et Cis.
- Bien que les diverses matières soufrées, genre Cachou de Laval, soient employées avec un succès toujours croissant dans la teinture du coton, à cause de la solidité remarquable des nuances obtenues, leur emploi dans l’industrie de l’impression est très restreint. Cela tient à ce que tous ces colorants renferment des composés soufrés inorganiques, comme le sulfure de sodium, qui attaquent facilement les métaux et noircissent par conséquent les rouleaux d’impres” sion en cuivre instantanément.
- il Le nouveau procédé d’impression du coton à l’aide I des colorants soufres consiste soit à ajouter des réduc-! taurs alcalins à la pâte d’impression renfermant les
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- colorants débarrassés préalablement des composés soufrés inorganiques solubles, soit à produire simultanément dans la pâte d’impression même la précipitation des composés soufrés (par addition de composés métalliques convenables, s’il y a lieu) et la réduction des colorants. L’impression à l’aide de ces pâtes se fait d’après les procédés en usage.
- ^Reproduction interdite')
- Notre Service d’Assurances
- LA CHASSE
- Nous attirons d’une façon toute spéciale, l’attention de nos abonnés et lecteurs sur les polices en garantie des accidents de chasse consenties par la Compagnie lhe Océan Accident.
- Les ingénieuses combinaisons de cette Compagnie permettent de s’assurer :
- A _ Pour la somme de trente francs par an (30) contre les accidents corporels dont le chasseur peut être victime ou peut occasionner involontairement à des tiers avec des armes à feu à la Chasse ou au Tir aux Pigeons.
- B. — Pour la somme de quinze francs par an (15), contre les accidents mis à la charge du chasseur, à raison d’accidents involontaires causéspar lui personnellement à des tiers.
- Le format très pratique de cette police d’assurance (Petit Carnet de poche) permet au chasseur de l’avoir toujours sur soi.
- Nous adressons, par retour du courrier à tout abonné ou lecteur de ce journal qui nous en fera la demande, une des deux polices caté gories A ou B comme il est dit ci-dessus.
- Opérations faites par la Compagnie « The Océan Accident »
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898).
- Individuelles.
- Individuelles combinées avec maladies infectieuses.
- Chevaux, voitures, automobiles, bicyclettes.
- Vol avec ou sans effractions.
- Infidélités des employés, encaisseurs, etc.
- Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales. (Insolvabilité des tiers).
- A NOS LECTEURS
- La question des Assurances étant aussi com-plexe qu’importante, nous publierons indépen
- damment de la rubrique Accidents.sous le titre « Chronique des Assurances », des articles spéciaux traitant de toutes les questions se rattachant aux diverses branches: Incendie, Vie, etc., etc.
- Opérations faites par notre Service d’Assurances
- Révision et Vérification gratuites des polices : Incendie, Vie, Chômage, Grêle, Glaces, Bétail, etc., etc.
- Réglementation et Expertise après sinistre
- Nous prévenir du sinistre immédiatement, en raison de l'urgence des mesures à prendre dans l’intérêt des sinistrés, et pour que nous puissions assister aux Expertises contradictoirement avec les mandataires des Compagnies.
- Consultations juridiques gratuites sur tous les cas litigieux.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Programme des prix à décerner en 1902. {Suite)
- Couleurs
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- Noir d'aniline solide.—Médaille d’argent pour un noir d’aniline, ou un autre de même solidité, n’affaiblissant pas le tissu et supportant le contact de toutes les autres couleurs, notamment celles à l’abumine, sans nuire aux nuances auxquelles on l’associera.
- Le noir d’aniline a l’inconvénient d’être détruit par le contact de bien des couleurs, notamment par les couleurs à l’albumine, ou bien, s’il n’est pas détruit, le contact manque de netteté, ce qui nuit a l’apparence de la marchandise. Le noir d’aniline a aussi quelquefois une influence désastreuse sur certaines couleurs pendant le vaporisage. Ce sont tous ces inconvénients qu’il s’agit de surmonter. Le nouveau noir pourra avoir n’importe quelle composition, pourvu qu’il présente les qualités de solidité et d’intensité nécessaires, et qu’il puisse s’associer surtout aux couleurs à l’extrait de garance ou à l’alizarine artificielle, ainsi qu’aux couleurs à l’albumine.
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- LE MONITEURDE LA TEINTURE
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- Noir soluble et solide. — Médaille d’honneur pour un noir soluble dans un véhicule quelconque, pouvant servir en teinture, et résistant à l’action de la lumière et du savon autant que le noir d’aniline.
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- Bleu pour Vazurage des laines. — -Médaille d’argent pour un bleu revenant à un prix qui en permette l'em-ploi, qui puisse servir à l’azurage des laines et résister à l’action du vaporisage et de la lumière.
- Les bleus dérivés de l’indigo et additionnés d’une certaine quantité d’extrait de cochenille ammoniacale sont ceux généralement employés, mais ils donnent un bleu qui manque de fraîcheur.
- ; Le bleu d’aniline conviendrait beaucoup sans sa grande fugacité à la lumière.
- L'outremer a l’inconvénient d’être en partie détruit par l’acide sulfureux qui accompagne généralement la laine. Cette altération a surtout lieu pendant le vaporisage.
- Enfin, le bleu de cobalt pourrait être employé avantageusement dans certains cas, si on parvenait à le livrer plus divisé et surtout moins dense que celui qu’on trouve dans le commerce.
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- Bleu analogue au bleu d’outremer. — Médaille d’hon neur pour un bleu analogue au bleu d’outremer comme nuance et solidité, fixé sur tissus de coton par un procédé chimique, sans l’aide de l’albumine ou d’un autre épaississant produisant l’adhérence par coagulation.
- Le procédé de fabrication de ce bleu sur tissus devra être assez pratique et bon marché pour permettre sm emploi en industrie.
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- Jaune franc solide. — Médailla d’argent pour un jaune franc, se fixant à la manière de l'alizarine et possédant une solidité équivalente à celle de cette matière colorante.
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- Laque rouge. — Médaille d’honneur pour un rouge au tanin aussi vif que le rouge d’alizarine, composé d une matière unique et susceptible d’acquérir, par un passage en émétique, une solidité suffisante au savon. — La laque ainsi formée devra offrir à même hauteur de ton une résistance à la lumière au moins égale à celle du bleu indigo cuvé. (A suivre.)
- TARIFS DE CHEMINS DE FER
- Homologation
- 28 août 1901. —Paris-Lyon-Méditerranée.— Tarifs généraux et spéciaux P. V. Alizarine encaisse ou en fûts.
- Il est entendu que, dans le cas où il se ferait de grosses expéditions d’alizarine, la Compagnie établirait pour les envois par 1 000 ou 5 000 kilogr. Les prix analogues à ceux dont cette marchandise bénéficiait autrefois par assimilation aux extraits tinctoriaux non dénommés.
- BIBLIOGRAPHIE
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ORGANIQUES
- Par le D1’ R. Nietzki, professeur à l’Université de Bâle Traduite sur la troisième édition allemande et mise au courant des derniers progrès d’après la quatrième édition allemande, par Charles Vaucher, Camille Favre et Alfred Guyot, avec préface de C. Friedel et Nœlting.
- 1 vol. in-8- carré de 430 pages, cartonné à l’anglaise : 10 francs.
- Pour présenter. ce livre, nous ne saurions mieux faire que de donner un extrait de la préface écrite par M. E. Nœlting, directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse, et celle écrite par Ch. Friedel quelques jours à peine avant sa mort.
- PRÉFACES
- « Le Traité des matières colorantes organiques de M. Nietzki jouit dans le pays de langue allemande d’une réputation grande et bien méritée. C’est le vademecum indispensable de tous ceux qui veulent s’occuper de l’étude des matières colorantes et de leur applications .. MM. Ch: Vaucher, Camille Favre et Guyot viennent d’en achever la traduction française sur l’édition 1897, en tenant compte des progrès réalisés depuis cette époque. Nous sommes convaincu qu’ils rendent par là un réel service au public français et nous espérons que leur tentative sera bien accueillie...
- « Le livre de Nietzki a le double mérite d’être à la fol très concis et très complet. Ceux qui s’en sont bien assimile la teneur sont tout à fait à la hauteur de cette partie de la science et peuvent entreprendre avec succès l’étude d" traité plus détaillé de Lefèvre (2 gros volumes d’ensemble, pages 1645), et des mémoires originaux et des brevets. La lecture de ce livre ne sera pas utile seulement ace. qui veulent faire plus tard des matières colorantes l‘ob)e. spécial de leurs études, mais aussi à ceux, beaucoup p‘u nombreux, qui ont à s’occuper de leur application. Le teln. turier et le coloriste, le fabricant de laques, de papier peints, tous ceux enfin qui teignent les matières première diverses, cuirs, peaux, plumes, cires, corps gras, etc., tiennent maintenant, s’ils sont intelligents et instruits, . ne plus opérer avec des produits dont la nature chimid—. leur échappe, mais aiment à se rendre compte de constitution des corps avec lesquels ils opèrent. Il eS évident que la connaissance des propriétés chimiques de matières qu’on met en travail, facilite de beancoup eU. application et permet d’éviter bien des tâtonnements m tiles. s
- « Enfin, les professeurs de chimie organique, qui, da leurs cours, veulent donner un aperçu général des hi tières colorantes, se serviront avec profit de ce livren en expose la théorie avec beaucoup de clarté. La divi-le des matières colorantes en familles naturelles telle qu ear est employée maintenant partout, a été inaugurée P"
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- 0 cO co
- M.Nietzki en 1886. La meilleure preuve de son excel-ence, c’est qu’elle a été adoptée universellement aussi bien dans les traités que dans dans les cours. A l’Ecole de Chimie de Mulhouse, le livre de Nietzki est d’un usage courant et en voyant les services qu’il a rendus et rend toujours à mes élèves, aussi bien pour l’étude que comme guide pour les travaux de laboratoire, je saisis avec plaisir l’occasion qui se présente pour moi ici, d’en dire tout le bien que j’en pense et de le recommander au bon accueil du public français. »
- E. NELTING,
- Directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse
- < Dans sa trop grande modestie, M. Nœinglt, l’un des Savants les plus compétents dans les questions qui peuvent cire soulevées par l’étude des matières colorantes, a cru que quelques mots de ma part pouvaient ajouter quelque chose à la valeur de la recommandation qu’il fait du ivre de M. Nietzki et de sa traduction française. Si peu nécessaire que ce soit, je joins bien volontiers l'expres-sion de mon opinion à la sienne. M. Nietzki a rendu par la composition de son livre un grand service à tous ceux qui ont à s’occuper de matières colorantes, ou qui désirent se mettre au courant de cette branche impor-ante de la science chimique, et MM. Vaucher, Favre et uyot par leur traduction un non moins grand à tous ceux @lxquels les éditions allemandes ne sont pas facilement cessibles. Comme l’Ecole de Chimie de Mulhouse, l'en-, leignement pratique de chimie appliquée, organisé depuis deux ans à la faculté des sciences, et allant atteindre l'an-née prochaine son plein développement par l’étude des gestions industrielles, y trouvera un aide précieux.
- , « Je n’ai donc aucun doute sur l’excellent accueil que e public chimique fera à cette édition nouvelle et complétée de l’ouvrage de M. Nietzki. »
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL CORRECTIONNEL DEVIENNE
- Audience du 7 juin 1900.
- GREvE. — ATTEINTE A LA LIBERTÉ DU TRAVAIL.— USINE.
- — MISE A L'INDEX. — MENACE. — ARTICLE 414 DU code pénal. — condamnation.
- Le délit prévu et réprimé par l’article 414 du Code Pénal exige la réunion de trois conditions, à sa-voir :!• l’existence de menaces; 2- une relation de cause à effet entre ces menaces et une cessation concentrée de travail ou tout au moins une ten-lative en vue d’amener ou de maintenir un chômage concerté; 3- l’intention de forcer la hausse ou la baisse du salaire ou de porter atteinte au libre exer-cice de l’industrie ou du travail.
- .. Lorsque ces trois conditions se trouvent réunies, Y a lieu à application dudit article 414.
- Le jugement suivant, rendu sur les réquisitions de 1: Bernard procureur de la République, et la plai-prie de M Marietton, du barreau de Lyon, expose 68 circonstances de la cause ;
- « Le Tribunal ;
- « En fait :
- « Attendu que, par une délibération, en date du 2 dé-tembre 1899, le Comité central de l’Union syndicale nXtile chargea le prévenu M... d’inviter les façon-ers-cardeurs de la ville de Vienne à refuser leur oDcours à l’usine Pascal-Valluit dont les ouvriers dient alors en grève ; que la délibération ajoutait
- que, si les façonniers-filateurs ne se conformaient pas à cette décision, on aviserait aux moyens à employer.
- « Attendu qu’en suite de cette décision, le prévenu adressa à sept filateurs une lettre, datée du 9 décembre, dans laquelle il leur enjoignait expressément de ne pas travailler pour la maison Pascal-Val-luit, sous peine de se voir se mettre à l’index par le syndicat ; bas qu’au de cette lettre, dont il se recon-nait le seul etunique auteur, le sieur M. . apposa comme signature le nom du sieur Martin, secrétaire du syndicat ;
- « Attendu qu’à la réception de ladite lettre les sept industriels eurent une réunion dans laquelle, se rendant compte de la gravité de ces menaces, ils convinrent de s’incliner et qu’effectivement ils refusèrent les offres de la maison Pascal-Va'luit vis-à-vis de laquelle plusieurs d’entre eux avaient déja ce-pendant pris des engagements; . N
- « En droit ; s
- « Attendu que le délit prévu et réprimé par l'article 414 du Code penal exige la réunion de trois conditions, à savoir : 1* l’existence des menaces; 2- une relation de cause à effet entre ces menaces et une cessation concertrée de travail ou tout au moins uneten tative en vue d’amener ou de maintenir un chômage concerté ; 3* l’intention de forcer la hausse ou la baisse du salaire ou de porter atteinte au libre exer-cice de l’industrie ou du travail ;
- « Attendu que ces trois éléments se rencontrent dans les circonstances de la cause ;
- « Attendu, tout d’abord, que la lettre comminatoire a inspiré aux patrons qui l’ont reçue la crainte justifiée d’une mise en grève de leurs ouvriers et les a ainsi déterminés à renoncer à entreprendre un ouvrage absolument licite ; qu’un tel procédé d’intimidation est, au premier chef, une menace dans le sens de l’article 414 du Code pénal ; ce texte de loi n’exigeant nullement une menace de mort, de voies de fait ou d’incendie ; que si la mise en interdit d’une usine ne tombe pas sous implication de la loi pénale, elle n’en est pas moins un délit civil et que la menace de recourir à cette manœuvre illicite, susceptible de fausser les rapports du capital et du travail, est, à elle seule, suffisante pour constituer le premier élément du délit réprimé par l’article 414.
- « Attendu, en second lieu que, l’influence de ces menaces sur la grève de l’usine Pascal Valluit est indéniable ; qu’en privant cet établissement de son droit primordial de traiter librement avec la main-d’œuvre disposée à accepter ses offres, elles l’ont placé, vis-à-vis de la coalition ouvrière, dans une situation d’infé-riorité évidente qui a eu pour conséquence de prolonger la grève existant à cette époque ; ou’à un autre point de vue, elles auraient provoqué, dans les sept filatures visées par elles, une cessation concentrée de travail, sans la prudence des chefs d’industrie qui ont préféré céder devant elles plutôt que de persister dans leurs droits ; qu’ainsi ces menaces ont eu le double effet de naintenir la grève de l’usine Pascal-Valluit et de tenter d’amener une cessation concertée de travail dans sept fila ures, laquelle tentative, manifestée par un commencement d’exécution, n'a manqué son effet que par suite de circonstances indé-pendantes de la volonté du prévenu ;
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- « Attendu, enfin, que le troisième élément est non moins certain ; que l’exercice du commerce et de l'in-dustrie repose tout entier sur le libre jeu de la loi de l’offre et de la demande, que si la coalition est permise, c’est à la condition qu’elle ne s’aggrave d’aucune circonstance de nature à la vicier ou à rompre l’égalité des parties dans les pourparlers qui précèdent le contrat de travail ; qu’on ne peut pas plus contester au patron le droit de s’adresser à la main-d’œuvre qui paraît le mieux entrer dans ses convenances, qu'on ne saurait refuser à l’ouvrier celui de s’embaucher chez le patron de son choix ; qu’ainsi défini l’exercice du commerce et de l’industrie a été gravement atteint par les mesures incriminées, soit dans la personne des industriels destinataires de la lettre, soit dans celle des sieurs Pascal-Valluit ; que tel a été précisément le but poursuivi par le prévenu M...;
- « Sur l’application de la peine :
- « Attendu que, si l’eloignemont des faits délictueux et l’apaisement qui s’est heureuse ment produit leur perpétration sollicitent dans une certaine mesure l’indulgence du tribunal, il importe de ne pas perdre de vue que le sieur M... agitateur de profession et cabaretier de circonstance, avait le triste courage de tirer un profit personnel de l’effervescence qu’il entretenait dans la population ouvrière;
- a Par ces motifs ;
- « Faisant application des articles 414 du Code pénal, etc., condamne M à quinze j urs d’emprisonnement et à 50 francs d’amende ; le con -damne en outre, aux dépens ».
- (Gazette des Tribunaux).
- Observations. — L’article 414 du Code pénal te qu’il résulte de la loi du 25 mai 1864 est ainsi conçu :
- « Sera puni d’un emprisonnement de six jours à trois ans et d’une amende de 16 francs à 3,C00 francs onde l’une de ces deux peines seulement quiconque, à l’aide de violences, voies de fait, manœuvres frauduleuses, aura amené ou maintenu, tenté d’amener ou de maintenir une cessation concertée de travail, dans le but de forcer la hausse ou la baisse des salaires ou de porter atteinte au libre exercice de l’industrie ou du travail ».
- Mais l’article 416 du même Code qui punissait « les ouvriers patrons et entrepreneurs d’ouvrages qui, à l’aide d’amendes, défense, proscriptions, interven tions prononcées par suite d’un plan concerté, auront porté atteinte au libre exercice de l’industrie et du travail », a été abrogé par la loi du 21 mars 1884 C’est du premier de ces articles (414) que le jugement rapporté fait l’application.
- Quant au second, la Cour de cassation (Ch. crim.) a décidé par arrêt du 9 juin 1896 que, « depuis l’abrogation de l’article 416 du Code pénal, les menaces de grèves adressées sans violences ni manœuvres frauduleuses, par d s ouvriers à leur patron en suite d’un plan concerté, sont licites quand elles ont pour objets la defense d’intérêts professionnels; et néanmoins, qu’elles peuvent encore constituer une faute obligeant ceux qui l’ont commise a la réparer quand inspirées par un esprit de malveillance, elles ont eu
- pour but et pour effet d’imposer au patron un renvoi qu’aucun grief sérieux ne pouvait motiver ».
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Lyon. — Formation de la Société en nom collectif Cam-pon etTicon, apprêt des étoffes, 6, rue des Capucins.— Durée: 9 ans. — Cap.: 20,000 fr. — Acte du 8 sept.
- Ventes de fonds
- Paris. — M. Villette a vondu à M. Poizat un fonds de teinturerie, 79, rue Myrha.
- Paris. — Mlle Morizot a vendu un fonds de teinturerie, 55, rue de Paris.
- Par.s. — Mme Zinner a vendu un fonds de teinturerie, 4. rue Versigny.
- Paris. —M. Tomanek a vendu à Mme Vve Legrand un fonds de teinturerie, 7, rue Laborde.
- Paris.— M. Gsutiera vendu un fonds de teinturerie, 13, rue Bellefond.
- Paris.—M. Bisson a vendu à M. Lépissier un fonds de teinturerie, 14, rue Tracy.
- Paris — M. Hinard a vendu un fonds de teinturerie, 93, rue de Rennes.
- Paris. —M. Garnier a vendu un fonds de teinturerie, nettoyages, 27, rue Véron.
- Paris. — Mme Baudesson a vendu un fonds de teintu rerie, 46, rue Balagny.
- Paris — M. Séjournant a vendu un fonds de tel»' turerie, 3, rue Meynadier.
- Paris. — Mme Vve Vincent a vendu à Mme Vve Ladet un fonds de teinturerie, 26, rue de Douai.
- Paris. — Mlle Roussel a vendu un fonds de teintu rerie, 8, rue d’Arras.
- Paris. — M. Tomanek a vendu à M. Bourgeois un fond de teinturerie. 7, rue Laborde.
- Le Vésinet. — M. Grellier a vendu à M. Delabrouille un fonds de teinturerie.
- Paris — Mme veuve Lalouel a vendu un fonds de teinturerie, 85, rue du Rocher.
- Paris. — Mme veuve Boutard a vendu à M. Mauve U fonds de teinturerie, 16, rue Jacquemont.
- Paris. — Mlle Visier a vendu un fonds de teinturerie' 83, rue St-Antoine.
- Paris. — M Faure a vendu à M. Berthauld un fond3 teinturerie, 259, rue de Belleville.
- Paris. — M. Cotté a vendu un fonds de teinturerie 13, rue de Lourmel.
- ’ . 1 3
- Paris. — Mme Biot a vendu un fonds de teinturerie, ’ rue Manuel.
- Maisons qui se créent
- Paris. — Mme Vve Serre,teinturerie, 8, boul. Delesser
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- ar J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de eeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur ‘l'Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- arM.Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous a forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches "mmodes. Aux noms génériques sont groupés tous les geignements se rapporiantàlamatièrc ou aux procédés ‘"ils désignent. On y trouve des renseianements prati-Les concernant les substances et les objets d’un usage urnalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Im-ession et Teinture. — Teinture et impression des tissus ides écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — panchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — fs apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des rmes pour modes, des chapeaux de paille.—Quelques "duits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression ; 7 Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- PP A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie ndustrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Frix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Ma-res colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-198. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) '' Matières colorantes hydrazoniques. — Matières k rantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Rivées de l’anthracene.)
- Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di [ du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-vane; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de leinde rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-
- (4 Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la tnone inoide : (a) Indamines et indophenols; (b) AzlaZines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) tinles. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-57 Oxycétones et xanthones.
- et , Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine thitlaéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou benzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lez industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- 1 CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d'analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Academie. — Lauréat de la Sociét’ aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8cde 600 pages atec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journ. pour recevoir franco, •
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- CO O
- 29
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Beng.
- Bcie de teintare.
- On cote : .
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — tre «qualité ...
- — 2c qualité .. .
- 3e qualité....
- — Sisal, Yucatan...
- — Honduras..............
- — Tabasco...............
- — Haïti Cap............
- • Fort-Liberté..,..
- — A ....................
- — &t-Marc...............
- — Gonaïves .......
- — P.-de-Paix............
- — Miragoane............
- — Saint-Domingo...
- f — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque, ............
- Jaune Cuba et St-Yago ..
- » Manzanillo............
- • Tuspan................
- • Vera-Cruz......
- » Campêche..............
- • Carmen............
- » Tampico...............
- » Porto-Plata..........
- » Haïti.................
- * Jamaïque..............
- » Barcel et P. Cab ..
- • Rio-Hacha.............
- » Carth. et Savan...
- » Maracaïbo.............
- « Fustet.........100 k.
- » Tatajuba(Pern. )50 k.
- » Bahia . ..............
- » Corint ...............
- * Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia......
- » Calliatour.. .100 k.
- 12
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- eau viol, et dito.... bon violet...........
- moyen violet......... bon violet rouge..... bon moy. v. roug.... fin rouge...... bon dito....... bon à fin cuiv.. euiv. c.d. et bas. .....
- 5
- 4
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- Lima......
- Ste-Marthe Brésillet. .. Sandal.... Sapan .. ..
- 50 kil
- 100 k.
- . 50 k.
- Quebracho.. 1009 k.
- Pernamb.....50 k
- 6
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- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb..........
- 37
- 50
- 45
- »
- pressé
- 29
- .. M
- 30 ..
- Cockenille
- Jn cote : s'énérife zacatille. Ténériffe grise........
- Curcuma ............50 kilos 1 ava, Mad » Pond.. ...
- Dividivi cOn cote les 50 ki....
- 1
- 1
- 22 M
- to
- 1/2
- 60
- 50
- kil
- 2
- CO
- O
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- Indigos
- On cote actuellement : Bong. sur v. et bl. 12k « fin viol et pourpre.
- 6
- 6
- ot C‘
- 6
- 6
- 75
- 25
- Java. .. . .........;.
- Kurpah.. , ................ Madras . ..................
- Manille.... ............ Caraque.................
- Guatemala flor.............
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- s cor. ord. à bas..
- N -Gren fin et surfin.. 1/2 k. » bon à beau. ........
- » ord. et moyen......
- 6
- 2
- &.
- 0
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar......... .M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé....
- gros effilé..
- Rocou.
- Antilles..
- Cayenne..
- .1/2 kil.
- 2
- 1
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- M.
- 2 50
- 4
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- 6 ..
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- 4 4
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- .0 35 à .0 .. M ..
- 75
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- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna).
- » (Guadeloupe)
- Bois jaune (Maracaïbo) . .. » de Fustet Albanie ... Cachou noir, ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée .. .le k. » grise...............le k.
- 15 . à ...
- 8
- Curcuma
- »
- zacatille naturelle le k noire l’aimas lek. Lanzarotte .....
- Bengale..........
- Chinois..........
- Madras...........
- Galles de Chine............
- Prussiate jaune de potasse.
- 95
- 70
- 180
- 170
- 150
- 155
- 5 0
- 55
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- 190
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo Madras beau violet tendre...
- C5
- bon moyen et bon coloré assez tendre..
- moyen assez coloré un peu sec........... moyen ordinaire terne
- et serré..............
- 3
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- 2
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- 165
- 00
- 3 .
- 2 50
- 2
- Kurpah beau à fin. viol, et viol, rouge tendre................ ». b. moy. à bon viol, rouge et rouge col. » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle .. » moy.viol. un peu faib, mél , sablé ................
- Guatemala.
- Flor . ...... bon et bon moy. corté et sobré moyen et moyen ordinaire . .
- Bengale beau à fin violet
- Java
- bon et bon moy.violet rouge........
- moyen violet rouge et rouge............. surfin violet et pourpre beau et fin violet... bon à bon moyen ....
- Le
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- co
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- DROGUERIES
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- tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût. Acide citrique...... .
- Alun raffiné (entrepôt)....
- » (acq.).................... Couperose emballée.......... Essence de térébénthine (d.
- fûts)................ . ..
- Id (s. fûts)................ Fécule de pommes de terre,
- 1er bl.....................
- Id. 2e bl. (entrepôt)...... Galles vertes et noires.....
- » noires Alep ..............
- » blancnes..................
- Gomme arabique, en sorte . » Ghésirée, en sorte....... » Sénégal,s. bas du fleuve » » Galam...........
- » Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde....... » » blanche..........
- » Laque en f. qté orange. » » mi-orange
- » » cerise AC
- » Sandaraque lavée........ » Damar (Batavia)........ » » Singapore.......
- » » Penang .........
- Gomme adragante Syrie....
- » »
- Quercitron.....
- Garance, racine
- Anatolie.
- con-
- Rocou
- Safran pur.
- poudre,.........
- Guadeloupe.........
- Cayenne..... ... .
- d’Espagne, Valence
- Sulfate de cuivre(entrepôt) » (acq. ). ..
- Sumac en feuilles...........
- » poudre........... ..
- Styrax liquide..............
- Tamarin Madras..............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile ................. » en pains, extra sec, sous pap . . ............... » bon marchand en pains » » en boules
- 360 . .
- 15 ..
- 17- ..
- 5 50
- 80
- 37
- 37
- 150
- 120
- 130
- 130 .
- 105 .
- 105 .
- 250 .
- 100 .
- 190 .
- 140
- 90
- 110
- 250
- 250
- M
- 65
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- 53 ..
- 57 ..
- 22 . •
- 24 ..
- 140 ..
- 20 ..
- 180
- 180 .
- 115 .
- 115
- raffiné en poudre sec 145 ••
- 19 ..
- G 50
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE)
- 303
- PRODUITS CHIMIQUES]
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à , » nitrique........ 36 d. 33 ..
- » » ....... 40 d. 39 . .
- ” ............... DU U. ±U
- • sulfureux......... 50 d. 7 50 » tartrique....... 265 ..
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 ..
- Blanc de zinc en poudre.... 68 .. » » broyé.............. 76 ..
- Borax raffiné................ 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre....................... 60 ..
- broyé ..................... 68 ..
- Crème de tartre............. 170 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp........... * 8 50
- Chlorure de potassium, en gare des Salins.............. 20 ..
- Lessive caustique 33 cegrés 7 50
- Nitrate de soude........... 22 50 » de potasse............... 41 ..
- Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil,, m. 19 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25
- » 30/35, disp... 12 25
- Soule caustique 110/115, en tamb. de 300................. 30 25
- Manille le kilo M ..
- Guatemala flor.... » 10 .. 11 ’
- » sobre .. » 8 50 9 '
- D Cortès . » 5 .. 6 50
- Mexique flor 9 .. 10
- » sobre.< r 8 .. 8 .
- » ord.cort 5 .. 6 •
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28' 8 à 7 % 5 — »
- — en poudre 35 % 7 — »
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre ..................... » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 ..
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75
- Sulfate de cuivre 98 p. 100en
- sacs, consommation...... 58 ..
- — Entrepôt................. 51 . . ..
- Sulfate de fer 95 0/ù en sacs de 160 kil.................. 5 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- Gomme Sénégal b. fie...... 135 .. à 145 ..
- » Galam.................... 117 .. 125 ..
- » Salabréda............... 70 .. 85 ..
- Acide tartrique........... 252 .. ... ..
- Crème de tartre Bl. du Midi 168 .. . . ..
- » bl. Bordeaux .. . 166 ..
- Camphre raffiné............. 6 20
- Verdet en pains extra sec .... .. ..
- » en boules........................ .. ..
- Térébenthine en barils..... 65 .. .. ..
- INDIGOS
- Bengale pourpre... le kilo 11 . • à 13 - •
- » beau violet » 11 • • 13 . •
- » bon violet. » 11 12 . •
- » mo y. viol et » 10 . • 11 . •
- » petit violet » 9 10 • •
- » ord.etcuiv. » 8 50 9 •
- Java ord. et cuiv.. » M
- Madras fin » 6 6 50
- » beau .... » 5 50 .6
- » moyen.... » 5 5 50
- urpah kudd. beau
- violet » 8 9
- Nmpah kudd. bon
- violet » 7 50 8
- Kurpah kudde moy.
- violet. » 6 7
- Kurpah kudd. petit
- ord 5 5 50
- Kurpah Pondich.
- bon violet. » 6 6 50
- urpah Pondich.
- moyen violet.».. » 51 • • 6 • •
- urpah Pondich.
- ord. et cuiv, ... » 4’ • • 5 • •
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb...... 74 .. à 75 ..
- Aeide acétique desarts 40% 29 .. 30 ..
- — ...................... 7 .. 8 ..
- — nitrique 36°......... 32 . . 34 . .
- — sulfurique, 66° .... 8 .. 11 .
- — tartrique............. 267 50 277 50
- — citrique.............. 380 .. 300 ..
- Alun épuré................. 20 .. 21 ..
- — ordinaire.............. 15 .. 16
- Ammoniaque incolore, 22’. 97 50 102 50
- Bichlorure d’étain, 55’..... 97 .. 107 ..
- — — 60’.... 107 .. 117 ..
- Bois Campêche-Laguna. .. 15 50 16 ..
- — — Guadeloupe 13 .. 13 50
- — Jaune Centre Amérique 18 .. 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs... 62 50 65 . .
- — brun................... 88 .. 98 ..
- Chlorate de potas se...... 110 .. 120 ..
- — de soude................. 125 ., 135 ..
- Chlorure de chauxl 00 à 110° 23 .. 24 . .
- Chromate rouge dépotasse 86 .. 88 ..
- — — de soude.. 64 .. 66 ..
- Crème de tartre .......... 195 . . 200 ..
- Cristaux de tartre....... 190 . 195 ..
- — de soude................ 8 50 9 50
- CurcumaBengale en racines 64 .. 66 ..
- — de Madras............... 61 .. 64 ..
- — Chine...................... 60.. 62..
- Essence de térébenthine .. 9) .. 95 ..
- Extrait de châtaignier 20°.. 18 .. 19 ..
- Galles de Chine et Japon. 160 .. 165 ..
- — vertes et noires . . 125 .. 140 ..
- Gomme Sénégal, en sortes. 170 .. 175 ..
- — arabique................ 230 . 260 ..
- — adragante rousse. 340 .. 375 ..
- Jus de citron............. 24 50 25 50
- Méthylène à 95° .......... 100 . 102 .
- — régie 90 ............... 105 . 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 195 .. 200 ..
- — — de soude.....................
- Pyrolignite de fer......... 10 .. 11 ..
- Résine..................... 19 .. 20 ..
- Rouille .................... 9 .. 10 .
- Sel de soude 80’........... 19 . 20
- — ammoniaque.. 14 75 15 75
- Sel d’étain............... 200 .. 214 ..
- Soufre en canons ..... 22 .. 23 ..
- — sublimé.............. 21 50 22 50
- Sumac Sicile en feuilles... 25 .. 27 ..
- Sulfate d’alumine...... 15 .. 16
- — de cuivre.......... 59 .. 61 50
- — de fer........... ..... 7 .. 8 .
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc)...la tonne 20 — »
- Arséniate de soude60% » 18 15
- Bi-arséniate de soude(As?05)
- 65 0[0................ , 20 —
- Alizarine 20 0 0...... la livre
- Aniline (hui'e) pure.. —
- — (sel) pure.... —
- Anthracène 30’ A par unité
- au comptant Benzol 90%..
- le gallon
- Ac de carbolique (erist.) 40•
- Magenta pure. Acide picrique
- la livre la livre
- »
- &
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. la tonne ................... —
- Camwood....-....... —
- Bo s jaune......... —
- Bois de pêcher, bois de Lima............ —
- Bois de camphre de la Jamaïque...... . —
- Bois de camphre de St-Domingue........ —
- Bois de dawphre du Honduras........... —
- 5
- 4
- »
- 1
- 1
- 3
- 1
- 15
- JO
- 10-55 .
- 8
- 8
- 4/6
- 10
- 10
- 10
- /6 10
- 8
- Grains de Perse. • le quintal »
- Bois de Santal rouge, la tonne 5
- Bois de sapan
- 5-10
- 21
- 10
- oo-
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- 9
- 2
- »
- 6
- 1/2
- 3/4
- 1/2
- 1/2
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal Extrait — .. —
- Myrabolam 142 .. —
- Bo s de pêcher ... —
- Grains de Perse . —
- Bois de campèche —
- Bichromate Binoscalate
- Potasses
- • la livre...
- Carbonate 90 % .la tonne.
- Caustique........ —
- Chlorate ........la livra.,
- Ferricianide (prus-siate rouge).... —
- Ferrocyanide (pr. jaune)............ —
- Ces prix sont comptés pris
- »
- 22
- 25
- 20 .
- 18-94 )
- 11
- 11 :
- 48 : 15-42
- 6
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- 15
- 15
- 4
- 5
- a
- 1
- 4
- à quai
- 6
- à
- Li-
- verpool ou chargés sur vote ferrée aux lieux de fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
- Spéciales pour Usines et travaux de Ciment es— Ancienne Maison BÉNARD
- Gwee Fondée en 1835.
- Téléphone 416-47
- Eugène KREBS
- Constructeur [N.C.
- 66, rue Manin, 66
- PARIS (xIXme)
- Entrepreneur de la Ville de Paris, des Chemins de fer de l’Ouest et de l’Est, des Arsenaux, Manufactures, Poudres et Salpêtres de l'Etat.
- Construction de
- CHEMINÉES D’USINES
- Fourneaux pr chaudières à vapeur
- MASSIF
- pour machines de tous système FOURS de tous genres et pour toutes industr
- CONSTRUCTION D’USINES
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- 304
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- d e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment. Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machinem d’)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie. successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriel»
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brùle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d'invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifère»
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cui-sine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Études spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1830. Études spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bols de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- AXuiles pour graissage
- Hamelle (Henry), LqusiValmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Li le Nord).
- Machines d’apprêt'
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris, « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux Machines à imprimer et materiel d’impression. Machines à ‘laver au large. Courses de séchage et d’oxydation.
- Tonneaux
- Legrand PA 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires cl-apres, permettant de visiter le Centre de la France et les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montre-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont de Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagneres. de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Par yviâ Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-H1
- . — Paris, Bordeaux, Arcachon, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-bla gorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (. Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figsac-Limoges) Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets: Ire classe 173 fr. 50. — 2e class 122.fr. 50. - ’
- moges).
- 3e Itinéraire
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- 45e Année. — N° 20.
- EpibuorntqueC)
- Le Numéro : 0,75 t. .9 20 Octobre 1901.
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- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15 fr.
- — Six mois........... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an..............20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNONCES : j railsusvensslaise): ; : 1 £
- Prix à forfait pour insertions répétées Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d journal.
- ---- - =. - ..... '-----as;
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et lunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Teinture de la bourre de laine.— Nouvel apprêt insecticide.— La noix de Galle. •— Les matières colorantes artificielles. — Note sur une gomme de Madagascar. — La chimie en Allemagne. — Société industrielle de Mulhouse (suite). — Notre service d’assurances.— Bibliographie. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières ‘années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints_volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel lement la Législation ouvrière en France,
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il Comprend tout ce qui concerne le Travail hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même;
- 2* Une classification des Textes (Lois, Décrets Règlements d’Administration publique), seloi l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l'ensemble-de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres pu mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- 306 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- TEINTURE DE LA BOURRE DE LAINE
- Dans les recettes suivantes on donne les proportions de matières colorantes à employer pour 50 kil. de marchandises.
- Couleurs sur des bourres foncées, rien que le fait du dépouillement preduit souvent une couleur utilisable ; ainsi, un gris foncé dépouillé à l’aide de l’acide sulfurique peut parfaitement bien se changer en brun mordoré, ou bien avec un mélange de bicromate de potasse et d’acide sulfurique en un brun olive clair.
- Noir bleu. — Dépouiller à l’acide sulfurique et teindre ensuite dans un bain contenant 1 kil. de violet formyl 10 B, remuer pendant une heure à l’ébullition.
- Bleu foncé. — Si la bourre n’est pas très foncée, faire le bain avec 750 grammes de violet formyl 10 B, 500 gr. de bleu diamine B et 10 kil. de sel de Glauber; remuer pendant une heure au point d’ébullition.
- Brun foncé. — Dépouiller à l’acide sulfurique et plonger dans un bain formé de 500 gr. catechine diamine G et 500 gr. de brun diamine N. Remuer pendant une heure à l’ébullition.
- Noir sur bourre foncée. — Faire un bain 1 1/2 kil. de noir union S et 10 kil. de sel de Glauber, remuer pendant une heure au point d’ébullition.
- Cramoisi foncé. — Dépouiller au bichromate de potasse et à l’acide sulfurique et teindre dans un bain avec 1 kil. de rouge diamine 5 B pendant une heure à l’ébullition.
- Marron foncé. — Dépouiller comme ci-dessus, puis teindre avec 500 gr. de catechine diamine G et 250 gr. de brun diamine M.
- Bleu noir foncé. — Dépouiller comme les précédents et teindre avec 1 kil. de violet formyl 10 B.
- Vert bronzé. — Dépouiller de même et teindre avec 500 gr. de vert diamine B et 250 gr. de thioflavine S.
- Lie de vin foncé. — Dépouiller à l’acide sulfurique et teindre dans un bain de 500 gr. de vert diamine N et 250 gr. de thioflavine S.
- Bleu brillant sur bourre crème. — Préparer un bain composé de 250 gr. de bleu alcalin B, 500 gr. de borax et 10 kil. de sel de Glauber, remuer pendant une heure au point d’ébullition, puis, faire passer dans un autre bain contenant 1 kil. d’acide sulfurique afin défaire monter le bleu, rincer et laisser sécher.
- Rose sur bourre crème. — Préparer le bain avec 750 gr. de rhodamine B.; 5 kil. sel de Glauber et 1 kil. d’acide acétique, remuer jusqu’à l’ébullition.
- Vert. — Le bain sera composé de 750 gr. de thio-carminé R, 250 gr. de jaune O, 5 kil. sel de Glauber et 2 1/2 kil. d’acide acétique, remuer jusqu’au point d’ébullition.
- Violet. — Dans le bain de teinture employer 11/4 kil. de violet formyl S4B, 5 kil. de sel de Glauber et 2 1/2 kil. acide acétique.
- Jaune olive. — Faire le bain de teinture avec 1/2 kil. jaune anthracène C. ; 750 gr. de jaune fort diamine B et 5 kil. de sel Glauber. Remuer pendant une heure au point d’ébullition et ajouter ensuite 750 gr. acide acétique et remuer encore une demi-heure.
- Vert brillant. — Employer un bain contenant 250 gr. de vert diamine G., 750 gr. de thioflavine S et 10 kil. sel de Glauber; après avoir remué pendant une heure à l’ébullition, ajouter 250 gr. de fluoride de chrome et 750 gr. d’acide acétique et remuer pendant 1/2 heure.
- Ces recettes seront sans doute suffisantes pour montrer au teinturier la marche à suivre dans ce genre de teinture.
- NOUVEL APPRÊT INSECTICIDE
- Ce produit est l’invention de M. A. M. Whipple de North Adams Mass. E. U., il se compose d’une solution dont on peut imprégner un tissu flexible et le met à l’épreuve des mites et autres insectes. Le tissu ainsi imprégné peut servir comme doublure, comme couverture ou étoffe d’ameublement, on peut en faire des sacs ou enveloppes pour recevoir les vêtements, les fourrures et tous les tissus divers pouvant être attaqués par les insectes. Les produits qui entrent dans sa composition sont l’huile de cèdre, la nicotine, l’amidon et de l’eau.
- Pour imprégner environ deux cent yards d'étoffe, on prend seize gallons de la solution (environ 72 li-très) composée dans les proportions suivantes :
- I kilo d’huile de cèdre.
- 3 » d’amidon.
- 36 litres d’extrait de rebuts de tabac.
- 36 » d’eau.
- On se sert de l’amidon de blé que l’on fait bouillis avant de l’ajouter aux autres ingrédients, il sert " rendre la solution plus épaisse jusqu’à là consistant i voulue et afin, également d’empêcher la séparation de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 307
- l’huile d’avec le cèdre. La solution est placée dans une cuve où setrouventà poste fixée un rouleau humecteur et un rouleau compresseur. Le premier est en partie submergé dans la solution et entraîne celle-ci à sa périphérie sur le tissu qui passe entre les deux rouleaux. Le tissu se trouve entraîné par des rouleaux d'étirage et ensuite sous le rouleau submergé; après que l’étoffe a été saturée de ce liquide, les rouleaux compressant l’excédent du liquide on la laissen sécher bien étendue.
- LA NOIX DE GALLE
- La noix de Galle, Galls (en anglais), Gallapfel (en allemand), Galice (en latin), est formé d’excroissances qui se rencontrent sur les branches et les rejetons du chêne — Quercus infeetoria —. Elles sont causées par la piqûre de la femelle d’un insecte la Cynips galla tinetoria ou guêpe de galle, qui dépose ses œufs dans la perforation qu’elle a faite, ce qui occasionne le développement de cette noix, dans laquelle les larves se développent et en sortent finalement lorsqu’elles sont arrivées à la croissance voulue. Celles deces noixqu’on considère comme de meilleure qualité sont les noires et les bleues, elles sont recueillies avant que l’insecte se soit échappé. Les blanches sont celles qu’elles ont quittées et, par conséquent, sont percées d’un petit trou circulaire : elles sont d’une couleur brunâtre ou jaunâtre sombre et sont plus grosses que les autres, mais sont moins lourdes et; moins astringentes.
- La noix de galle qui est preque exclusivement importée de Turquie était employée comme médicament du temps d’Hippocrate. Longtemps elle a été connue comme source d’une teinture noire, et a été également employée dans la fabrication de l’encre à écrire.
- Les premiers essais d’analyse de cette noix furent faits vers la moitié du siècle dernier par le Dr Lewis qui y découvrit une substance laquelle, dit-il, « se coagule avec la colle de poisson et noircit des solutions de fer. »
- Deyeux considérait son principe actif comme étant une résine. Seguin fut probablement le premier qui détermina, d’une façon précise, la nature de son action sur une solution de gélatine, et sur la peau des animaux, et appliqua le terme générique de tanin à ce
- principe, comme existant dans une variété de subs-tances employées dans la transformation des peaux eu cuir.
- Une infusion de noix de galle provoque le précipité, de la plupart des solutions métalliques, dont le caractère et la couleur sont souvent acceptés, comme pouvant indiquer la présence d’oxyde.
- Dans le tableau abrégé ci-dessous de Brande, la solution du sel métallique employé est indiquée dans la première colonne, et dans la deuxième et la troisième la couleur du précipité ; la première de ces deux dernières co’onnes donne les résultats obtenus par Brande, la seconde ceux de Dumas. 11 y a lieu de remarquer (dit le premier), que de certaines différences proviennent dans le cas présent de la force de la solution métallique ainsi que son caractère basique, ce qui fait qu’autant que possible on doit employer des solutions neutres.
- Solutions d e sels métalliques Couleur du précipité
- — Brande Dumas
- Perchlorure de manganèse... Jaune sale. —
- Protosulfalte de fer............. Teinte pourpre. —
- Sesquisulfate de ter. Noir. Noir bleu.
- Chlorure de zinc Jaune sale. —
- Protochlorure d'étain acide. Couleur paille. Jaunâtre.
- Biehlorure d’é-
- tain acide.... Couleur chamois Couleur chamois.
- Pr o tocholorure de cuivre.... — —
- Nitrate de cuivre Vert. Gris.
- Nitrate de plomb Jaune foncé. Blanc.
- Tartrate d'anti-moine et de potasse...... Couleur paille. Blanc.
- Chlorure de cobalt — Blanc jaunâtre.
- Le tanin ou acide tannique,qui estle constituant principal de la noix de galle, ne fut obtenu à l’état pure que vers 1634, lorsque Pelouze fut à même de constater ses propriétés et d’établir sa composition par un nouveau
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- mode de séparation qu’il employa. L’acide tannique pur est presque sans couleur, inodore, extraordinairement astringent au goût, incristallisable, très soluble dans l’eau et beaucoup moins dans l’alcool et dans l’éther. Sa solution aqueuse rougit le papier tournesol et décompose les carbonates alcalins avec effervescence. Il se combine énergiquement avec la gélatine et lorsqu’un morceau de peau est plongé dans sa solution aqueuse, l’acide est complètement réduit, de sorte que, quelle que soit la quantité d’acide qui puisse rester présent il reste dissous. Il donne également un précipité blanc abondant dans des solutions contenant de la colle de poisson. Une solution aqueuse concentrée d’acide tannique et précipitée par les acides chlo-rique, nitrique, sulfurique, phosphorique et arsenique, mais non par les acides oxalique, tartrique, lactique et citrique. Par l’action prolongée des acides et des alcalins il subit des changements variés, quelquefois même compliqués, parmi lesquels sa conversion en acide gallique est la plus commune.
- (A suivre.} (The Textile Mercury}.
- LES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- Parmi les grandes découvertes qui ont marqué la fin du dix-neuvième siècle, il faut ranger celle de fabrication de matières colorantes artificielles dérivées du goudron de houille, ce sous-produit noirâtre, pois seux et encombrant de la fabrication du gaz d’éclairage. Le goudron de gaz est devenu avec le goudron qu’a fourni, par la suite, la fabrication du coke métallurgique, la matière première dont l’industrie a vu extraire des séries nombreuses de produits nouveaux et entre autres, des matières colorantes du ton le plus vif, d’un pouvoir colorant considérable, capables de pouvoir communiquer à une fibre convenablement choisie, animale ou végétale, une teinte durable et résistant au moins à l’action de l’eau froide.
- Jusqu’en 1860, la teinturerie n’utilisait que des sels colorés de quelques métaux et surtout des matières colorantes extraites, pour la plupart, du règne végétal, comme le bois jaune, le curcuma, l’urseille, la cochenille, la garance, le campêche, l’indigo, etc. La plupart de ces matières tinctoriales ont disparu, remplacées par des colorants artificiels; quelques-unes, comme l'indigo et le campêche, résistent encore, mais
- sont sérieusement menacées par la chimie synthétique qui, moins timide aujourd’hui qu’autrefois, parvient à reconstituer des corps organiques par la combinaison de leurs éléments constituants.
- Naguère encore la science n’osait aborder ce problème : elle réservait à la nature seule la possibilité de produire des corps organiques en mettant en jeu des phénomènes vitaux.
- Mais ainsi que l’a rappelé M. Paul Lemoult, dans une récente conférence à la Sorbonne, cette barrière idéale, que les savants s’étaient tracée, a été renversée, lorsqu’un chimiste M. Wohler, eut reproduit dans son laboratoire une substance, l’urée que le corps humain élabore à l’état normal et surtout après les magnifiques recherches de M. Berthelot.
- Cet éminent chimiste a, en effet, démontré, par une séries de synthèses systématiques, que la faculté de créer des corps organiques appartient aussi bien à l'homme qu’à la nature.
- L’industrie des colorants a déjà enregistré bon nombre de synthèses retentissantes, dont l’une des plus importantes est celle de l’alizarine. Cette dernière substance se trouve contenue dans les racines de la garance ; elle donne avec certains sels métalliques des laques de couleurs variées qui sont employées à la production de nuances très belles et très résistantes. Actuellement, l’alizarine est un produit de synthèse obtenu en grandes quantités, par des procédés faciles plus économiques et surtout beaucoup plus rapides que les procédés agricoles. En deux ou trois journées de travail, le laboratoire produit ce que la nature ne donne qu’après deux ans d’une culture délicate. Ce succès des méthodes chimiques a bouleversé les conditions économiques des régions qui cultivaient la garance.
- On a essayé de renouveler avec l’indigo l’expérience qui a si bien réussi avec l’alizarine ; depuis trente ans, on a fabriqué synthétiquement l’indigo, mais ce n’est que récemment que de nouveaux procédés ont permis d’obtenir un produit synthétique dont le prix permet de concurrencer sérieusement l’indigo naturel. La lutte est engagée entre l’indigo naturel et l’indigo artificiel ; ce dernier aurait déjà remporté la victoire, si les procédés de l’indigo naturel n’avaient été sensiblement améliorés, si la science agricole n’était venue à leur secours, en indiquànt les perfectionnements à apporter à la culture de l’indigo et à l’extraction du colorant.
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- Mais la chimie ne s’est pas bornée à copier la ra-ture, elle a produit nombre de corps nouveaux, produits directs de synthèse, tels par exemple que les azoïques dont le nombre croît avec rapidité, puisqu’il suffit de dix composés aromatiques amidés et de dix composés phénoliques, pour faire, en appliquant une seule réaction génératrice des plus simples, deux cents corps nouveaux et tous, de nuances différentes.
- De même, elle a produit les colorants du triphé-nylméthane qui donnent des nuances vertes, bleues, violettes et rouges d’un éclat magnifique et d’une intensité considérable ; les phtaléines incomparable" ment plus belles encore et qui, en raison de leur fluorescence, donnent sur les tissus des nuances extrêmement vives, douées d’un éclat singulier, en tous points comparables à celui de nos fleurs les plus délicates et enfin tant d’autres colorants de diverses f imilles dont le nombre augmente tous les jours, au grand profit des applications de la science.
- Il importe surtout de marquer la place importante que se sont faites dans l’industrie les couleurs d’aniline dont l’apparition a donné le signal de la profonde évoluion delà teinturerie.
- La découverte, en 1856, par M. Perkin, chimiste anglais, de la mauvéine, et celle faite par M. Verguin, chimiste français, de la fuchsine en 1859, ont donné naissance à la nouvelle industrie des matières colorantes ; ces deux résultats qui ont produit la plus grande sensation dans le monde des savants et des industriels ont stimulé les recherches à un point extraordinaire.
- Les procédés pour produire la fuchsine qui teint la soie et la laine en rouge, ont été perfectionnés, ce qui a permis d’abaisser le prix de revient du produit et d’obtenir une couleur plus franche d’une fuchsine plus pure.
- MM. Girard et de Laire d’un côté, M. Coupier de l’autre, ont apporté de précieuses améliorations à la fabrication.
- En traitant la fuchsine par l’aniline, MM. Girard et de Laire ont trouvé les bleus phénylés solubles dans l’alcool ; ceux-ci traités à leur tour par l’acide sulfurique sont transformés en produits sulfonés solubles dans l’eau, en bleus Nicholson d’un emploi très répandu pour la teinture du coton, de la laine et de la soie. I
- En 1861, M. Lauth, en oxydant la diméthynniline a produit une magnifique matière colorante violette qui :
- a été fabriquée à Saint-Denis par MM. Poirié et Chappat; ce sont les violets de Paris, encore très appréciés.
- Depuis lors, ont paru les violets Hoffmann; l’acide rosalique de MM. Guinou, Marnus et Bonnet; les noirs d’aniline perfectionnés par M. Lauth ; la safra-nine et tant d’autres nouveautés tinctoriales.
- C’est à partir de 1870 qu’ont été réalisées les synthèses dont nous avons parlé, celles de l’alizarine, de l'indigotine et autres substances organiques.
- Les découvertes se sont rapidement succédé, les unes aux autres, et se poursuivent aujourd’hui avec la même ardeur et le même succès. Elles ont permis déjà, d’obtenir une gamme très complète de couleurs artificielles et d’abaisser successivement les prix de revient et de vente des produits et, par ce fait, de les vulgariser.
- C’est ainsi, par exemple, que la fuchsine vendue couramment en 1859-1860 à 1 500 fr. le kilogramme, vaut aujourd’hui 7 fr. le ki’ogr.; le violet de Paris valait 200 à 300 fr. le kilogr., tl coûte aujourd’hui 4 fr. Pendant ces quarante dernières années, les procédés de la teinturerie ont été rénovés de fond en comble et ils lui permettent aujourd’hui de livrer au commerce des teintures à la fois plus brillantes et plus économiques qu’autrefois.
- {Messager de Paris}. N. HINSTIN.
- NOTE SUR UNE GOMME DE MADAGASCAR dite «Gomme arabique de Diégo Suarez»
- Cette gomme se présente sous forme de grosse masses, irrégulières, à cassures multiples conchoïda-les, à arêtes aigues, résultant de l’agglomération de petites masses élémentaires du volume d’une noix ou d’une noisette, qui se sont soudées les unes aux autres (peut-être lors de l’emballage, dans un milieu un peu humide), et déformées par pression réciproque ; on peut donner à ces masses élémentaires le nom de « marrons », utilisé pour désigner certaines sortes de gommes Ces marrons ont une surface extérieure, grenue, terne, couverte de'très fines particules terreuses, de telle sorte que la masse totale de gomme éclate sous le choc du marteau, elle se clive irrégulièrement, en présentant des facettes ternes et grises (surfaces
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- extérieure des marrons) et des facettes brillantes se pulvérisant bien en poudre jaunâtre d’un jaune brun (cassures des marrons).Cette gomme est cassante,dure, cornée, d’une couleur blonde translucide, au centre des marrons, brune-rougeâtre à leur périphérie (sans doute par suite d’une oxydation superficielle des masses primitives avant leur agglomération), parcourue de fissures rayonnant du centre à la périphérie, d’une odeur nulle, d’une saveur douce peu marquée.
- L’eau froide gonfle d’abord considérablement cette gomme, avant de la solubiliser presque totalement pour former un mucilage très adhésif, jaune rougeâtre, limpide, filtrant facilement, inodore et insipide, légèrement acide La solution aqueuse précipite par l’alcool l’acétate de plomb neutre et basique, le chlorure de fer, chauffée avec de l'orcine et de l’acide chlorhydrique, elle donne une coloration rouge (réaction des hexoses) tournant au bleu et qui passe au violet sous l’influence des solutions alcalines; l’hydrolyse par l’acide sulfurique étendu donne un mélange de sucres, réduisant la liqueur de Fehling, précipitant par la phénylhydrazine.
- La composition de cette gomme est la suivante :
- Gomme (arabique)...................... 90.36
- Acide pectique.................. 3.12
- Tanin............................ 0.19
- Impuretés végétales considérées comme cellulose................ 3.27
- Corps azotés........................... 0.42
- Cendres................................ 1.30
- Eau................................... 1.34
- Elle ne conientpas trace de résines.
- La présence du tanin presque constante dans toutes les gommes colorées mérite à peine, vu sa faible pro-ortioa, de la faira classer pirmi les tano-gommes ou kinos. Elle semble bien distincte des quelques sortes de gommes vraies, originaires de Madagascar, décrites jusqu’à ce jour. La teneur en débris végétaux (évalués comme cellulose) et en cendres est à peine supérieure à celle des bonnes sortes de gomme arabique du Sénégal. Cette gomme gagnerait évidemment [beaucoup à être préservée, au moment de la récolte, de l’oxydation qui doit déterminer sa coloration foncée à la périphérie et à être présentée en petites boules séparées ou grosses larmes, privées à leur surface de tout débri étranger (ne fût ce que par un brossage énergique lors de l’emballage); on pour-
- prait, à l’aide de ces précautions, présenter cette gomme malgache comme une sorte : grosse blonde (dénomi nation en usage pour les gommes sénégalaises).
- La gomme de Diégo-Suarez paraît apte aux mêmes usages que la gomme arabique, en particulier à servir comme épaississant pour les industries de la teinture.
- La présence de tanin et la coloration rougeâtre de sa solution aqueuse la rendent par contra, impropre aux usages pharmaceutiques.
- En considération de la coloration blonde homogène qu’elle semble susceptible d’acquérir, de l’absence d’odeur et de saveur, de sa solubilité presque parfaite dans l’eau froide, de la limpidité du mucilage ainsi formé, de safaible coloration et de sa forte adhésivité, la gomme de Diégo-Suarez paraît digne de l’attention des industriels.
- LA CHIMIE EN
- On a eu occasion de se rendre compte, lors de 'Exposition Universelle de 1900, des progrès qu’a faits, à pas de géant, l’industrie des produits chimiques en Allemagne; en grande partie ils ont trouvé leur développement commercial pratique au détriment de l’industrie chimique française, laquelle, sans sontredit, aussi bien à l’étranger qu’en France, tenait la tête sur outes les industries similaires à l’étranger il y a quelque trente ans encore. Sur ce sujet, il y aurait beaucoup à dire quoi qu’on ait déjà beaucoup dit, mais, il y a lieu de le constater, sans grand succès ; il paraîtrait que les concurrents français des Allemands semblent avoir accepté cette déchéance industrielle comme un fait acquit contre lequel il n’y a pas à lutter ; ceci semble peu à leur avantage si on considère surtout que dans d’autres industries où la concurrence est tout aussi âpre on ne se tient pas si facilement comme battu.
- Mais il paraît également que les gens sensés en France, ne sont pas seuls à s’en plaindre et qu’en Angleterre les mêmes échos plaintifs résonnent à l’horizon.
- Les lignes qui suivent sont empruntées à un de nos confrères anglais, le « Textile Manufacturer » dont les connaissances pratiques, les renseignements, et les appréciations sont généralement fort estimées ; ne dirait on pas en mettant à la place du mot Angleterre
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- celui de France, un article inspiré à juste raison par un organe français?...
- « La chimie joue un rôle si important dans la teinture, le blanchiment, l’impression et l'apprêtage des maières textiles, qu’il est véritablement déplorable de voir que le pays qui a été la première contrée du monde dans les tissus se trouve actuellement si loin en arrière dans les choses de la chimie en ce qui les con-cerne particulièrement sans préjudice des autres branches.
- Que l’Angleterre soit en retard sur l’Allemagne dans cette direction, cela est dû moins au manque d’habit leté de l’étudiant anglais à pouvoir devenir un homme expert, qu’au manque d’occasion qui lui est offert, par suite, surtout, des frais d’études qui sont très grands dans ce pays-ci.
- Les prix des cours de chimie dans les universités allemandes sont à peine plus élevés que ceux des écoles techniques, mais sont très raisonnables et relativement bas comparés à ceux des universités ou des collèges anglais. Par exemple, à l’université de Berlin le prix d’inscription pour les études de laboratoire est 1.6 par terme, et de 1. 5 pour les conférences; ce sont, de en matière d’études, les prix les plus élevés. Dans la majorité des universités allemandes les prix, par terme, sont de 1. 5 pour le laboratoire et 1. 3 et 1. 4 pour les conférences. Il y a deux termes par année. Pour les jeunes gens nés dans la région et ceux qui vivent chez leurs parents ou amis, ces prix sont sensiblement baissés, et, par le fait, mettent ce genre d’études à la portée de presque toutes les classes de la communauté. C’est principalement cet intérêt général qu’on prend généralement pour la chimie qui a fait les industries chimiques en Allemagne, ce qu’elles sont aujourd’hui. »
- Nous pouvons ajouter ceci à ce commentaire, c’est qu’en France, les jeunes gens qui se livrent à l’étude de la chimie si ardue, mais si entraînante, sont pour la grande majorité des étudiants sérieux, travailleurs, et très habiles, qui, une fois leurs études techniques terminées, trouvent difficilement, faute de fabriques suffisantes bien installées, à faire lucrativement leurs expériences pratiques. Combien n’y en a-t-il pas qui sont allés chercher dans ce sens en Allemagne, ce qu’ils ne trouvaient pas en France, et combien de fabriques allemandes n’y a-t-il pas également qui ont
- comme point de départ de leur prospérité, le travail, et l’ingénuosité d’obscurs jeunes savants français?..,
- G. M.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Programme des prix à décerner en 1902.
- {Suite)
- 22
- Pourpre bon teint. — Médaille d’honneur pour un Pourpre bon teint donnant sur coton, soit au tanin, soit sur mordant, la nuance de la fuschine appliquée sur laine.
- 23
- Succédané du campêche. — Médaille d’argent pour l’introduction dans le commerce d’une matière] colo -rante pouvant remplacer le campêche dans ses différentes applications, et offrant sur celui-ci un avantage sérieux comme stabilité et solidité.
- Le campêche à l’état d’extrait est souvent ajouté à des couleurs-vapeur pour en modifier les teintes.Son peu de stabilité donne lieu à de graves inconvénients lors de l’emploi de couleurs de cette nature.
- 24
- Réserve sous couleurs vaporisées.—Médaille d’honneur pour une réserve sous couleurs vapeurs, spécialement applicable à la laine, se détachant par simple lavage, et composée d’éléments autres que le sel d'étain, l’hydrosulfite, les sulfites et les bisulfites.
- Fixation des couleurs
- 25
- Fixation des couleurs d'aniline. — Médaille d’argent pour une nouvelle méthode de fixation des couleurs d’aniline et qui permettrait de les obtenir à la fois aussi solides que par le procédé au tanin -émétique, et aussi résistantes à la lumière qu’elles le sont après le passage en sulfate de cuivre.
- 26
- Colorants immédiats. — Médaille de bronze pour un moyen de faire résister les colorants immédiats au savon bouillant, ainsi qu’à l’action prolongée de l’eau.
- 27
- Impression des poudres métalliques. — Médaille d’argent pour l’impression au rouleau de poudres mév talliques susceptibles de donner, avec ou sans cylindrage, l’éclat de l’or ou de l’argent, et de résister aux
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES
- Pendant les huit premiers mois des années 1901, 19QO et 1899
- 218
- — Quantités Marchandises
- livrées à la consommation françaises ou francisées exportées
- IMPORTATIONS EXPORTATIONS
- 1901 1900 1899 1901 1900 1S99
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 60.764 56.883 37.018 Bois de teinture en bûches kil. 9 160 (3.896 36.761
- _ Brésil........... 1.002 183 — moulus 2.215 1 967 1 464
- _ Haïti 154.265 263.630 259 791 Garance en racine, moulue ou en paille 154 159 185
- Guatemala 24.710 58.489 44.564 Curcuma en racine 532 143 746 |
- 152.382 268.622 268.354 en poudre 7 o1 30
- "" --U-SN 0** Quercitron 16 7
- Totaux .... 393 123 647.624 609.910 Lichens tinctoriaux 77 155 • 11 1J ( 75
- 010 10,
- Bois cle teinture moulus» 194 337 331 Sumac, fustet et épine-vinette : 01v.v/.
- 2.032 1.509 1.697 Ecorces, feuilles et brindilles 736 940 1 739
- Curcuma en racine * 2.960 944 2.514 Moulus 709 486 996
- en poudre -- •• 4 28 31 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- Quercitron * 6.064 4 625 6.133 ou moulues 373 763 456
- Lichens tinctoriaux . ........ 2.215 850 1.489 Libidibi et autres gousses tinctoriales 165 189
- Ecorces à tan, moulues OU non. ••»••••••••«* 32 934 43.332 40.891 Safran 249 158 149
- C.•- fc+Af of Anina. vinAtto • Autres teintures et tanins 963 984 1 973
- MUIld9 lUSLCV U VXUDIUG » Ecorces feuilles et brindilles......... ..... 33.584 29.187 44.944 Cochenille 1.739 1 592 1 238
- Moulus , .... ........ . 26.647 25.374 31.049 Kermès animal 12 5 10
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 2 106 1 75* 2 3 31
- OU moulues.... ....... 36.183 41.308 23.565 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- Libidibi et autres gousses tinctoriales... . 4.875 2.946 3.032 bleu 576 660 488
- G.Fnor...... 341 266 225 Cachou en masse 601 720 1 225
- MC--C.• •*•9*2**••*9**•*° ••••»••••••• Autres teintures et tanins. ................... 2.429 3.398 1.833 Rocou préparé 482 959 795
- Cochenille 2.056 2.331 2.346 Orsei le préparée, humide en pâte 217 297 431
- Kermès anima.!. ........ 8 21 — sèche (cudbéard ou extrait).. 164 157 136
- Indi go .. 6 010 7.823 6.973 Extraits de bois de teinture et d autres espèces •
- Indi go-pastel, indigue, inde plate et boules de Garancine 521 532 482
- bleu. a e a 11
- Cachou en masse. ........a ............ 29.731 41.333 36.507 Autres : Allemagne 36.887 45 335 54 437
- Rocou préparé 1.505 1.308 642 — Belgique 16.012 16 861 12 720
- Orseille préparée, humide en pâte 3 89 97 — Angleterre 8.515 9 650 10 135
- — sèche (cudbéard ou extrait).. — Etats-Unis 2.692 5 214 5 262
- 75 —- Autres pays 32.188 30.474 38.016
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces :
- Garancine. ...a 1 6 90 Totaux. 96 . 29 4 107.534 120.570
- A u tres . ......... aaaa«...a.a.aa.a.a.aa. 1.337
- Teintures dérivées du goudron de houille : 1.077 1.056 Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique a a a ... 21 Alizarine artificielle 191 9 296
- Alizarine artificielle» 1 186 2.096 2.228 Acide picrique g 1 0 13
- A ntres 5.877 5 780 5 531 Autres 2 859 3 005 4 594
- Outremer 1.17» 974 852 Outremer 7 865 7.587 6 517
- Bleu de Prusse 411 503 322 Bleu de Prusse 360 408 299
- Carmins communs . 15 Carmins communs 32 40 55
- — fins — fins 41 31 31
- Vernis à l’alcool 131 90 99 Vernis à l’alcool 820 803 841
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées 6.667 7.863 7 344 l’huile mélangées 7.638 6 908 6.326
- Ocres broyés ou autrement préparés 4.478 4.625 3.734 Ocres broyés ou autrement préparés 157.870 171 582 158.455
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes 81 84 16' bleues ou vertes 145 413 366
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 512 780 511 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 167 47 273
- Talc pulvérisé 24 2 8 23.378 27.174 Tale pulvérisé . 36 380 45 695 41 054
- Couleurs non dénommées 554 300 368.000 295.300 Couleurs non dénommées 1.783 1.265 3.144
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 313
- opérations de nettoyage des couleurs-vapeur imprimées en même temps que ces poudres.
- Blanchiment
- 33
- Encre indélébile pour tissus
- Médaille d’argent pour une encre devant servir à marquer les tissus de coton destinés à être teints en fonds unis rouge puce et autres couleurs foncées. Cette encre doit encore rester apparente après avoir subi toutes les opérations que ces teintures exigent.
- Les tissus introduits en Alsace, à charge de réexportation, sont marqués par la douane avec une encre composée de goudron, de noir de fumée et de plombagine. L’estampille ne peut être rendue visible après la teinture en uni des couleurs susmentionnées qu’en décolorant la partie du tissu sur laquelle la marque a été apposée (et qui nécessairement a dû être entourée d’un fil avant la teinture). Bien souvent il ne reste plus trace de l’estampille, et il résulte de ce fait de graves inconvénients pour le fabricant. Il s’agirait donc de trouver une encre qui non seulement résistât aux opérations du blanchiment, mais encore fît ré-veser sous les couleurs indiquées.
- 34
- Enlèvement des taches de graisse minérale
- Médaille d’argent pour un procédé pratique permettant d’enlever dans les tissus des taches de graisses minérales provenant du tissage.
- Ce procédé devra être d’une application générale et ne pas renchérir sensiblement le prix du blanchiment des tissus.
- Les taches de graisses minérales ne sont qu’im-parfaitement enlevées par les procédés habituels de blanchiment et reparaissent dans les opérations de teinture et d’impression. Le nettoyage à la main n’est pas considéré comme une solution de la question.
- 35
- Emploi des résines dans le blanchiment du coton
- Médaille d’argent pour un mémoire sur l’emploi des résines dans le blanchiment des tissus de coton.
- Le mémoire devra indiquer le rôle que joue la résine dans le lessivage des tissus, les proportions dans lesquelles elle doit être employée, le meilleur mode de préparation du savon de résine, ainsi que les | qualités de résine qui conviennent le mieux.
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- Blanchiment et coloration des diverses espèces de coton
- Médaille d’honneur pour un mémoire sur le rôle que jouent les diverses espèces de coton dans le blanchiment et la coloration des tissus.
- Les tissus pour impression étaient autrefois formés uniquement des filés en Louisiane, en Jumel et en Géorgie longue soie. Aujourd’hui une grande partie des tissus se fait en cotons d’Amérique de nature bien différente, et en cotons des Indes purs ou mélangés de cotons d’Amérique. Outre cela, soit par suite de la cherté des belles qualités, soit par suite du perfection-nement de l’outillage de nos filatures, on est arrivé à employer des classements inférieurs que l’on ne connaissait pas autrefois, et parmi lesquels, dans les années humides ou de gelées précoces, se trouvent des parties tachées ou décolorées, dont la fibre a déjà subi une altération préjudiciable En un mot, la nature des filés destinés à la fabrication des tissus a subi des modifications qui, pour l’impression, présentent de graves inconvénients.
- Le mémoire devra indiquer la solidité relative des divers cotons, l’action qu’a sur eux le blanchiment, leurs affinités pour les mordants organiques, et inorganiques ainsi que celles qu’ils ont pour les matières colorantes.
- 37
- Blanchiment et coloration des diverses espèces de laine Médaille d’honneur pour un mémoire sur le rôle que jouent les diverses espèces de laine dans le blanchiment et la coloration des tissus. — Indiquer quelles sont les sortes qui opposent au blanchiment le plus de résistance tant au point de vue du dégraissage qu’à celui du blanchiment proprement dit, et examiner si, dans certains cas, la décoloration par l’acide sulfureux n’est pas supérieure à celle par l’eau oxygénée ou vice versa. — Déterminer, pour chaque espèce de laine, la rétrogradation provoquée par le vaporisage. — Enfin, examiner les capacités tinctoriales de chacune de ces laines et les comparer entre elles.»
- Le prix pourrait être accordé pour un travail complet sur l’une de ces questions prise isolément.
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- Blanchiment et coloration des diverses espèces de soie.
- Médaille d’honneur pour un mémoire indiquant le rôle que jouent les differentes espèces de soie culti-
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- 314 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- vées et sauvages dans le blanchiment, la teinture, l’impression et la charge.
- 39
- Blanchiment à l’eau oxygénée
- Médaille d’argent pour un mémoire sur les préparations et les applications de l’eau oxygénée pour le blanchiment des fibres textiles.
- 40
- Blanchiment de la laine et de la soie Médaille d’honneur pour une amélioration importante dans le blanchiment de la laine ou de la soie.
- Le blanchiment des laines et de la soie est encore très incomplet : les opérations réitérées par lesquelles on passe les laines et la soie suffisent à peine à les dégraisser et à réduire leur matière colorante, sans toutefois la détruire. Les laines et les soies d’apparence blanche tiennent cette qualité bien plus de celle de la matière première que de l’effet du blanchiment.
- Le procédé que nous exigeons devra réussir sur toutes les qualités de laines ou soies, sans adjonction de l’azurage complémentaire, avec lequel on imite un faux blanc, il devra supporter un vaporisage d’une heure, ne pas nuire aux couleurs d’impression et ne pas affaiblir le tissu.
- 41
- Manuels pratiques sur le blanchiment
- Médaille d’honneur, d’argent ou de bronze (selon le mérite respectif des ouvrages) pour les meilleurs manuels pratiques sur le blanchiment des tissus de coton, laine, laine et coton, soie, chanvre, lin et autres textiles.
- L’auteur devra décrire les meilleurs procédés pour le blanchiment de ces différents tissus, et donner une explication raisonnée des diverses opérations que le blanchiment nécessite. Il faudra surtout avoir égard aux tissus destinés à l’impression et aux conditions essentielles que l’imprimeur exige d’un bon blanchiment. Ce traité devra, en outre, renfermer la description des appareils et machines dont on fait usage dans le blanchiment. (A suivre}.
- Notre Service d’Assurances
- LA. CHASSE
- Nous attirons d’une façon toute spéciale, l’attention de nos abonnés et lecteurs sur les polices en garantie des accidents de chasse
- consenties par la Compagnie The Océan Accident.
- Les ingénieuses combinaisons de cette Com-, pagnie permettent de s’assurer :
- A — Pour la somme de trente francs par an (30) contre les accidents corporels dont le chasseur peut être victime ou peut occasionner involontairement à des tiers avec des armes à feu à la Chasse ou au Tir aux Pigeons.
- B. — Pour la somme de quinze francs par an (15), contre les accidents mis à la charge du chasseur, à raison d’accidents involontaires causéspar lui personnellement à des tiers.
- Le format très pratique de cette police d’assurance (Petit Carnet de poche) permet au chasseur de l’avoir toujours sur soi.
- Nous adressons, par retour du courrier à tout abonné ou lecteur de ce journal qui nous en fera la demande, une des deux polices caté gories A ou B comme il est dit ci-dessus.
- Opérations faites par la Compagnie « The Océan Accident »
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1898). Individuelles.
- Individuelles combinées avec maladies infectieuses.
- Chevaux, voitures, automobiles, bicyclettes.
- Vol avec ou sans effractions.
- Infidélités des employés, encaisseurs, etc. Cautionnements.
- Assurances contre les pertes commerciales. (Insolvabilité des tiers).
- A NOS LECTEURS
- La question des Assurances étant aussi complexe qu’importante, nous publierons indépen. damment de la rubrique Accidents,sous le titre « Chronique des Assurances », des articles spéciaux traitant de toutes les questions se rattachant aux diverses branches : incendie, Vie, etc., etc.
- Opérations faites par notre Service d’Assurances
- Révision et Vérification gratuites des polices-Incendie, Vie, Chômage, Grêle, Glaces, Bétal ‘ etc., etc. _
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Réglementation et Expertise après sinistre
- Nous prévenir du sinistre immédiatement, en raison de l’urgence des mesures à prendre dans l’intérêt des sinistrés, et pour que nous puissions assister aux Expertises contradictoirement avec les mandataires des Compagnies.
- Consultations juridiques gratuites sur tous les cas litigieux.
- BIBLIOGRAPHIE
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ORGANIQUES
- Par le Dr R. Nietzki, professeur à l’Université de Bâle Traduite sur la troisième édition allemande et mise au Courant des derniers progrès d’après la quatrième édition allemande, par Charles Vaucher, Camille Favre et Al-fred Guyot, avec préface de C. Friedel et Nœlting.
- 1 vol. in-8- carré de 430 pages, cartonné à l’anglaise : 10 francs.
- Pour présenter ce livre, nous ne saurions mieux faire que de donner un extrait de la préface écrite par M. E. Nœlting, directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse, et celle écrite par Ch. Friedel quelques jours à peine avant 8a mort.
- PRÉFACES
- « Le Traité des matières colorantes organiques de M.Nietzki jouit dans le pays de langue allemande d’une sputation grande et bien méritée. C’est le vademecum pdispensable de tous ceux qui veulent s’occuper de l’étude des matières colorantes et de leur applications .. MM. Ch. vaucher, Camille Favre et Guyot viennent d’en achever la traduction française sur l’édition 1897, en tenant compte des progrès réalisés depuis cette époque. Nous sommes Convaincu qu’ils rendent par là un réel service au public français et nous espérons que leur tentative sera bien acueillie..,
- « Le livre de Nietzki a le double mérite d’être à la fois Très concis et très complet. Ceux qui s’en sont bien assimilé Ateneur sont tout à fait à la hauteur de cette partie de la Sience et peuvent entreprendre avec succès l’étude du "aitéplus détaillé de Lefèvre (2 gros volumes d’ensemble, Pages 1645), et des mémoires originaux et des brevets, -a lecture de ce livre ne sera pas utile seulement à ceux qui veulent faire plus tard des matières colorantes l’objet SPécial de leurs études, mais aussi à ceux, beaucoup plus Jmbreux, qui ont à s’occuper de leur application. Le tein-Wrier et le coloriste, le fabricant de laques, de papiers Peints, tous ceux enfin qui teignent les matières premières “iverses, cuirs, peaux, plumes, cires, corps gras, etc., “ennent maintenant, s’ils sont intelligents et instruits, à Te plus opérer avec des produits dont la nature chimique eur échappe, mais aiment à se rendre compte de la Constitution des corps avec lesquels ils opèrent. Il est eident que la connaissance des propriétés chimiques des Ratières qu’on met en travail, facilite de beaucoup leur réplication et permet d’éviter bien des tâtonnements inu-"les.
- i * Enfin, les professeurs de chimie organique, qui, dans .^s cours, veulent donner un aperçu général des ma-eres colorantes, se serviront avec profit de ce livre qui r expose la théorie avec beaucoup de clarté. La division s matières colorantes en familles naturelles telle qu’elle St employée maintenant partout, a été inaugurée par
- M. Nietzki en 1886. La meilleure preuve de son excel-ence, c’est qu’elle a été adoptée universellement aussi bien dans les traités que dans dans les cours. A l’Ecole de Chimie de Mulhouse, le livre de Nietzki est d’un usage courant et en voyant les services qu’il a rendus et rend toujours à mes élèves, aussi bien pour l’étude que comme guide pour les travaux de laboratoire, je saisis avec plaisir l’occasion qui se présente pour moi ici, d’en dire tout le bien que j’en pense et de le recommander au bon accueil du public français. »
- E. Nœlting,
- Directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse
- « Dans sa trop grande modestie, M. Nœinglt, l’un des savants les plus compétents dans les questions qui peuvent être soulevées par l’étude des matières colorantes, a cru que quelques mots de ma part pouvaient ajouter quelque chose à la valeur de la recommandation qu’il fait du livre de M. Nietzki et de sa traduction française. Si peu nécessaire que ce soit, je joins bien volontiers l’expression de mon opinion à la sienne. M. Nietzki a rendu par la composition de son livre un grand service à tous ceux qui ont à s’occuper de matières colorantes, ou qui désirent se mettre au courant de cette branche importante de la science chimique, et MM. Vaucher, Favre et Guyot par leur traduction un non moins grand à tous ceux auxquels les éditions allemandes ne sont pas facilement accessibles. Comme l’Ecole de Chimie de Mulhouse, l'en-seignement pratique de chimie appliquée, organisé depuis deux ans à la faculté des sciences, et allant atteindre l’année prochaine son plein développement par l’étude des questions industrielles, y trouvera un aide précieux.
- « Je n’ai donc aucun doute sur l’excellent accueil que le public chimique fera à cette édition nouvelle et complétée de l’ouvrage de M. Nietzki. »
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LILLE
- La question de la durée du travail dans l’industrie
- Application de la loi du 30 .mars 1900
- Le 4 juillet 1900, M. Petit, juge de paix à Rou baix, rendait un jugement condamnant M• Lefebvre, négociant à Roubaix, aux termes du paragraphes de la lo1 du 2 novembre 1892 modifiée par la loi du 30 mars 1900 : lo en 7 amendes de 5 fr. pour n’ avoir pas, le 28 mai dernier, dans son établissement industriel de Wattrelos, coupé d’un repos le travail de 8 heures de 2 ouvriers.
- 2 : En 47 amendes de 5 fr. pour n’avoir pas, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, fait prendre à 47 personnes protégées par ladite loi (femmes et enfants) leur repos aux mêmes heures que celles où les repos étaient pris par d’autres de ces personnes.
- Le tribunal correctionnel de Lille, devant qui l’in-
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- 316
- LE MONITEURDE LA. TEINTURE
- dustriel fit appel de cette sentence, a rendu a l’audience du 13 août, le jugement suivant :
- « Sur le 1er chef de contravention :
- « Attendu que la matérialité des faits, d’ailleurs non contestée par l’appelant, résulte de l’inspecteur du travail Bellon, en date du 21 mai mai 1901 ;
- « Attendu que l’appelant, pour établir qu’il n'étai, pas légalement tenu de couper d’un repos la journée de travail de 8 heures, argumente de ce que le texte du paragraphe 1er de la loi précitée ne vise expressément que la journée de travail de 11 heures, et en outre de ce que ce même texte, en ne déterminant pas le temps du repos, pour la journée de 11 heures susceptible ainsi d’être divisée en deux périodes continues l’une de 8 heures, l’autre de 3 heures, autorise implicitement la journée de travail continu de 8 heures ;
- « Mais attendu qu’il apparaît que si le législateur s’est borné à viser expressément la journée de travail réduite à onze heures dans le texte dont s’agit, c’est que, ne statuant que pour la généralité des cas, il a présumé qu’une telle journée serait généralement adoptée par les chefs d’établissements industriels, lesquels, d’ordinaire, ont intérêt à obtenir le maximum de durée de travail possible, et, d’autre part, au point de vue de l’intensité de ce travail, à accorder le repos intermédiaire, dans le milieu et non vers la fin de la j ournée;
- « Qu’on doit admettre, néanmoins, que le législateur a entendu couper d’un repos, pour les personnes protégées, la journée de travail d’une durée même in férieure à 11 heures,
- « Que, dans une interprétation différente, on aboutirait à cette conséquence extrême qu’un chef d’établissement industriel adoptant la journée de 11 heures pourrait en faisant cesser peu avant la dernière heure le travail, des personnes protégées, les priver de tout repos intermédiaire ;
- « Qu’une telle conséquence serait manifestement contraire à l’esprit d’une loi, toute d’humanité et de protection ouvrière ;
- « Que, par suite, le premier chef de contravention doit être considéré comme établi ;
- « Sur le 2e chef de contravention ;
- « Attendu qu’à tort l’appelant soutient que les trois salles par lui affectées à des travaux de corderie, de filature et de tissage, constituent autant d'établisse ments distincts, au point de vue du temps de repos ;
- « Que l’établissement industriel apparaît comm une concentration d’éléments de production dans un bâtiment ou un groupe de bâtiments, au même lieu, sous une même direction ;
- « Qu'il est donc sans portée, pour l’appréciation des faits générateurs de la poursuite actuelle, et qu’au cas particulier, il n’y ait pas eu identité dans la production totale, du moment où il est acquis, en fait, que cette production, au surplus de même ordre, a eu lieu dans un groupe de trois salles contiguës et communicantes, toutes trois sises à Wattrelos, et dirigées par l’appelant.
- « Par ces motifs :
- « Déboute le sieur Lefebvre de son appel et confirme le jugemeut, etc. »
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Modifications de Sociétés
- Lyon. — Modification de la Société F. du Closel et Blanc, impression sur étoffes, 89, chemin Gerland. —Acte du 10 octobre.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Leleu a vendu un fonds de teinturerie, 28, rue d’Armaillé.
- Paris. — Mlle Leclerc a vendu un fonds de teinturerie, 33, rue de Poissy.
- Paris. — M. Charpentier a vendu un fonds de teinturerie, 54, rue de Terre-Neuve.
- Paris. — M. Leleu a vendu un fonds de teinturerie, 3a, boulevard la Tour-Maubourg.
- Paris. — Mlle Lacourt a vendu à M. Boivin, un fonds de teinture, 7, rue Bassant.
- Paris. — M. Charlopin, a vendu à M. Fasam, un fonds de teinture, 15, rue du Rocher.
- Paris. — Mme Genève, a vendu un fonds de teinturerie, 7, rue de Lancry.
- Courbevoie. — Mlle Cohu a vendu un fonds de teintu rerie, nettoyages, 15, rue de Bezons.
- Meudon. — M. Brierre a vendu à Mme Drevon un fonds de teinturerie, 62, avenue du Maine.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 317
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- ar J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de eeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fir.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches Commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu'ils désignent. On y trouve des renseianements prati-ques concernant les substances et les objets d’un usage Ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Im-Pression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques Produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : - Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- Par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de I’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales.— Ma-Jeres colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-qes. _ Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) - Matières colorantes hydrazoniques. — Matières “lorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Privées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di e'du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-ane; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-eines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la "inone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) î^azines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; ^d) "ines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-ne, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine adelaéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou "obenzényliques, —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans leu industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les' tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét” des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
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- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journ pour recevoir franco
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Bai* de teinture
- On cote :
- Jampêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité . ..
- — 2e qualité •. .
- 3e qualité....
- — Sisal, Yucatan...
- — Honduras........... — Tabasco............ — Haïti Cap..........
- - Fort-Liberté.,,.. — A .................
- — & s-Marc........... — ...................
- — P.-de-Paix.............
- — Miragoane..............
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque...............
- Jaune Cuba et St-Yago ..
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- e
- Manzanillo........
- Tuspan......... ...............
- Campêche..........
- Carmen............
- Tampico...........
- Porto-Plata......
- Haïti.............
- Jamaïque..........
- Barcel et P. Cab ..
- Rio-Hacha.........
- Carth. et Savan...
- Maracaïbo.........
- Fustet.....100 k.
- Tatajuba(Pern )50k.
- Bahia . .........
- Corint o..........
- Amapala. ... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia.........
- • Calliatour... 100 k.
- Lima......
- Ste-Marthe. Brésillet. .. Sandal....
- Sapan
- 50 kil.
- 100 k.
- . 50 k.
- Quebracho.. 1000 k.
- Pernamb.....50 k
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — Jaune ou gamb..........
- » pressé ... Coehenille
- Jn cote : s'énériffe zacatille... Ténériffe grise........
- Cureuma
- P engale......50 kilos, lava, Mad , Pond,. ....
- Dividivi
- On cote les 50 ki. o. •.
- Indigos
- On cota actuellement :
- Beng. sur v. et bl. 1[2 k. « fin viol et pourpre..
- 8
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- et C:
- Beng. eau viol, et dite... » bon violet...............
- • moyen violet........... » bon violet rouge....
- » bon moy. v. roug...
- « fin rouge............
- » bon dito.............
- » bon à Un cuiv........
- » cuiv. cud. et bas....
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- kil.
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- 105 G?
- Java. .. , .............
- Kurpah. . . ..............
- Madras . .................
- Manille................ ........................
- Guatemala flor............
- » bon à fin sobre..
- » — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren fin et surfin.. 1/2 k » bon à beau.........
- • ord. et moyen......
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar..............M
- Quercitron:
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé..... » gros effilé...
- Rocoa.
- Antilles..
- Cayenne..
- .1/2 kil.
- 2 . . . M
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- •}
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- Kurpah beau à fin. viol, et viol, rouge tendre .............. » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col. » b. moy. à bon bleu t. qq un peu pâle .. » moy.viol, un peu faib. mél , sablé ...............
- Guatemala.
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- 6 ..
- à
- OO E-
- 0 3U .0
- .. M
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- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie... . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée .. .le k. » grise................le k.
- Curcuma
- » »
- zacatille naturelle le k noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale..........
- Chinois..........
- Madras...........
- Galles de Chine.............
- Prussiate jaune de potasse.
- 15
- à
- Flor . . ........ bon et bon moy. corté et sobre moyen et moyen ordinaire ...
- Bengale beau à fin violet
- Java
- bon et bon moy.vio-let rouge.........
- moyen violet rouge et rouge.............. surfin violet et pourpre beau et fin violet.... bon à bon moyen ....
- 2
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- 6
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- 7
- 6
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil traire 1er coût.
- Acide citrique........
- Alun raffiné(entrepôt) .
- » (acq.)....
- 50
- 50
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- sauf variation
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- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre...
- »
- bon moyen et bon coloré assez tendre.
- moyen assez coloré un peu sec............
- moyen ordinaire terne et serré..............
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- Couperose emballée......... Essence de térébenthine (d.
- fûts) .................... Id (s. fûts).............. Fécule de pommes de terre, 1er bl....................
- Id. 2e bl. (entrepôt)...... Galles vertes et noires.....
- » noires Alep...........
- » blancnes..............
- Gomme arabique, en sorte .
- » Ghésirée, en sorte.......
- » Sénégal, s. bas du fleuve » » Galam .......
- » Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde....... » » blanche..........
- » Laque en f. qté orange. » » mi-orange
- » » cerise AC
- » Sandaraque lavée....... » Damar (Batavia)........ » » Singapore.......
- » » Penang .........
- Gomme adraginte Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron........
- Garance, racine ..
- Rocou
- Safran pur.
- poudre.. ....... Guadeloupe ...... Cayenne....... . d’Espagne, Valence
- Sulfate de cuivre(+ntrepôt) » (acq. ). ..
- Sumac en feuilles...........
- » poudre..............
- Styrax liquide..............
- Tamarin Madras..............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile ..... » en pains, extra sec, sous pap . .....
- » bon marchand en pains » » en boules
- 360 ..
- 15 ..
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- 130 .
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- 105 .
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- 250 .
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- raffiné en poudre sec 145
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- PRODUITS CHIMIQUES]
- On cote les 100 kilos : Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à » nitrique 36 d. 33 .. » » ; 40 d. 39 .. » sulfurique... 66 d. 10 . • sulfureux 50 d. 7 50 » tartrique 265 .. Ammoniaque liquide 22 d.. 34 .. Blanc de zinc en poudre.... 68 .. » » broyé 76 ..
- Borax raffiné ................ 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre......................... 60 ..
- broyé........................... 68 ..
- Crème de tartre.............. 170 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp............ 850
- Chlorure de potassium, en gare des Salins................ 20 . .
- Lessive caustique 33 degrés 7 50
- Nitrate de soude............. 22 50
- » de potasse.................... 41 ..
- Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil„ m. 19 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 » 30/35, disp... 12 25
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................... 30 25
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 ..
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75
- Sulfate de cuivre 98 p. 100 en
- sacs, consommation....... 58 ..
- — Entrepôt................. 54 . .
- Sulfate de fer 95 0/ù en sacs de 100 kil .............. . 5 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos: Gomme Sénégal b. fie 135 .. à 145 .. » Galam 117 .. 125 .. » 70 .. 85 .. Acide tartrique. 252
- Crème de tartre Bl. du Midi 168............. » bl. Bordeaux .. ..........................166 ..
- Camphre raffiné............... 6 20 Verdet en pains extra sec....... .. .. » en boules.............. .. .. Térébenthine en barils.... 65 .. ....
- U. © M fi e M
- Bengale pourpre... le kilo » beau violet » » bon violet. » » moy.violet » » petit violet » » ord.etcuiv. » Java ord. et cuiv.. » Madras fin » » beau »
- » moyen.... »
- Kurpah kudd. beau violet ........... » Kurpah kudd. bon violet........................ » Kurpah kudde moy. violet....... .. » Kurpah kudd. petit ord.............................. » Kurpah Pondich. _ bon violet. ....» Kurpah Pondich. moyen violet......» Kurpah Pondich. ord. et cuiv, ... »
- 11 .. à 13 ..
- 11 .. 13 ..
- 11 .. 12 ..
- 10 .. II. ..
- 9 .. 10 ..
- 8 50 9 ..
- M................
- 6 .. 6 50
- 5 50 6 .
- 5 .. 5 50
- 8 .. 9 ..
- 7 50 8 ..
- 6 .. 7 ..
- 5 .. 5 50
- 6 . 6 50
- 5 .. 6 ..
- 4'.. 5 ..
- Manille ....... .. le kilo M .. 9 ..
- Guatemala flor.... » 10 .. 11 ..
- » sobre.. » 8 50 9 ..
- » Cortès . n 5 .. 6 ..
- Mexique flor. ... 9 . 1G ..
- » sobre..,' 8 .. 8 50
- » ord.cort 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb....... 74 .. à Aeideacétiquedesarts...29 .. — chlorydrique.................... ? .. — nitrique 36°......... 32 . . — sulfurique, 66°.............:..... 8 .. — tartrique........... 267 50 — citrique............ 380 .. Alun épuré............. 20 . - ordinaire......................... 15 .. Ammoniaque incolore,..22’. ‘97 5 0 Bichlorure d’étain, 55°..... 97 .. —.......................—.....................60’................. 107 . Bois Campêche-Laguna. .. 15 50 —..............— Guadeloupe 13 ,. — Jaune Centre Amérique 18 .. Cachou jaune. V apeurs ... 62 50 — brun................. 88 .. Chlorate de potas se.110 ., — de soude 125 Chlorure de chauxl 00 à 110’ 23 .. Chromate rouge de potasse 86 .. —..............— de soude.. 64 .. Crème de tartre .......195 . . Cristaux de tartre.....190 . — de soude.............. 8 50
- CurcumaBengale en racines 64 .. — de Madras....... 61 .. — Chine 60 .. Essence de térébenthine .. 90 .. Extrait de châtaignier 20°.. 18 .. Galles de Chine et Japon. 160 .. — vertes et noires . . 125 .. Gomme Sénégal, en sortes. 170 .. — arabique 230 .. — adragante rousse. 340 .. Jus de citron 24 56 Méthylène à 95° . 100 . — régie 90 105 , Prussiate jaune de potasse 195 .. — — de soude.. ... .. Pyrolignite de fer ' 10 .. Résine 19 .. Rouille .. 9 .. Sel de soude 80° 19 .. , — ammoniaque.. 14 75 Sel d’étain 200 .. Soufre en canons 22 .. — sublimé 21 50 Sumac Sicile en feuilles... 25 .. Sulfate d’alumine 15 .. — de cuivre 59 .. — de fer 7 ..
- 75 ..
- 30 ..
- 8 .
- 34 ..
- 11 .
- 277 50 300 ..
- 21 ..
- 16 , 102 50 107 .. 117 ..
- 16 ..
- 13 50
- 19 ,.
- 65 ..
- 98 ..
- 120 ..
- 135 ..
- 24 ..
- 88 ..
- 66 ..
- 200 ..
- 195 ..
- 9 50
- 66 ..
- 64 ..
- 62 ..
- 95 ..
- 19 ..
- 165 ..
- 140 ..
- 175 ..
- 260 ..
- 375 ..
- 25 50 102 .
- 110 ..
- 200 ..
- 11 ..
- 20 .
- 10 ,
- 20
- 15 75
- 214 ..
- 23 ..
- 22 50
- 27 ..
- 16 .
- 61 50
- 8 .
- MARCHÉ_ANGLAIS
- LONDRES 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — » Arséniate de soude60% » 18 15 ,
- Bi-arséniate de soude(As2O5) 65 0[0 20 —
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 5 — » — en poudre 35% 7 — » Bleu de Prusse (en pte) la livre » o 8 3/4
- Produits tirés du goudron Alizarine 20 0,0 la livre » » 8 1/2 Aniline (hui'e) pure.. — » » 4 3/4 — (sel) pure.... — < » 4 1/2 Anthracène 30’ A par unité au comptant » » 2 Benzol 90 % le gllon » 10 1/2
- Acide carbolique (erist.) 40' la livre » 1 » Magenta pure la livre » 3 9 Acide picrique ..... — » 1 2 Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 » — 4 10 » Camwood — 10-55 » »
- Bo s jaune......... — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima................— 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque.... — 4/6 10 » Bois de camphre de St-Domingue.... — ./6 10 » Bois de daurphre du Honduras....... — 8 » » Grains de Perse. . le quintal » 216 Bo:s de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de .............. — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal b 20 » Extrait — .. — » 18-94 » Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s dépêcher... — » 11 » Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate.....la livre... » » 4
- Binoscalate...... — » » 5 Carbonate 90 % .la tonne. 22 15 »
- Caustique........ — 25 15 »
- Chlorate .........la livra,. » » 4
- Ferricianide (prus-siate rouge)... . — » 1 4
- Ferrocyanide (pr./ jaune) — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE}
- GUIDE-ADRESSES
- e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
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- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc.
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d Oran, Paris. Séchage, chauffage, venti-. lation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs. -
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdieres, cui-sine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d'orseille. Sulfates et carmins d'indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- ‘Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, rernAna Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression.
- i
- *Xuiles pour graissage
- Hamelle (Henry). L quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Li le Nord).
- Machines d’apprêt'
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris, « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation.
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er itinéraire. —Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris via Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
- 3e itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Das, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (via Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figsac-Limoges)-
- Durée de validité: 30jours.
- Prix des billets: Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
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- 45e Année. — N° 21,
- \ 704, Le Numéro : 0,75 Xo e/ 5 Novembre 1901.T 2. -3,
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 15 fr.
- — Six mois....... 8 fr.
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- NNANPEe • 1 La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNONCES, j Faits divers. .... 3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- =— - ---------------- —-------- ---------:
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Examen des tissus imperméables à l’eau. — La noix de Galle (suite). —Note sur la teinture. — Les assurances contre les accidents du travail. — Les conseils du travail. — La loi sur les accidents. — Jurisprudence. —Société industrielle d’Amiens. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Avis important. -—Tableau du mouvement des matières premières. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en Un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel Paient la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Iravail 'Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même
- 2: Une classification des Textes (Lois, Décrets Règlements d’Administration publique), selor l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée etréglemen-tée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- . Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- 322 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- LA THÉORIE DU BLANCHIMENT DU COTON
- On nous pardonnera peut-être si, pour une fois encore, nous nous écartons de la ligne essentiellement pratique que nous adoptons généralement dans nos articles, pour nous plonger dans le domaine de la théorie. Il est quelquefois très utile de le faire. La prétique, à moins qu’elle soit basée sur des principes théoriques, est susceptible de tourner dans un cercle vicieux, et chaque blanchisseur tout en étant bien au courant du travail pratique du blanchiment, devrait toujours avoir quelques connaissances théoriques ou, tout au moins, des principes sur lesquels sont basées les théories.
- L’objet principal du blanchiment du coton est de le débarrasser de la quantité plus ou moins grande d’impuretés qu’il contient, lesquelles sont, en partie naturelles et en partie se sont produites pendant l’opération de la filature ou celle du tissage.
- Les impuretés naturelles consistent en saletés mécaniques, une petite quantité de cire de coton, un peu de matière grasse, un peu de matière pectose et une très petite quantité de matières colorantes ; le montant varie de temps en temps, mais jamais ne dépasse de 5 à 6 pour cent.
- Les impuretés accidentelles sont la boue et la pous sière, des taches d’huile provenant des machines à filer ou à tisser, des matières d’encollage qui ont été mises sur le fil afin de pouvoir le tisser d’une façon plus égale et plus librement. Il faut se débarrasser de toutes ces impuretés, plus ou moins complètement, si l’on veut qu’une pièce de coton ou un écheveau, de fil de coton soient d’un blanc uniforme et brillant.
- Un mot ou deux, avant tout, sur les propriétés spéciales du coton : chimiquement, le coton consiste en une substance connue sous le nom de cellulose, corps n’ayant aucune propriété active ; il est soluble dans tous les solvants ordinaires tels que, l’eau, l’alcool et l’éther, une solution ammoniacale de chlorure de zinc, ou une forte solution d’acide sulfurique le dissolvent lentement et graduellement.
- En étendant d’eau ces solutions la cellulose se trouve précipitée, mais non sous forme de fibre, mais en une matière blanche gélatineuse et amorphe. Des solutions d’acides minéraux (acides sulfurique, hydro chlorique et nitrique), n’ont aucune action sur le coton quelque long que soit le temps pendant lequel il y
- restera plongé ; les acides organiques tels que les acides acétique, tartrique, oxalique et citrique n’ont également aucun effet, dans les mêmes conditions.
- L’acide sulfurique fort le dissout en formant du sulfate de cellulose, l’acide nitrique en le convertissant en nitro-cellulose ou fulmi-coton sans aucun changement d’aspect visible ; l’acide hydrochlorique désagrège le coton.
- La poudre de blanchiment et le permanganate de potasse ont sur lui une action oxydante et le convertissent en oxycellulose, lequel est beaucoup plus faible que le coton. Le carbonate de potasse, la soude et l’ammoniaque n’ont aucune action. Des solutions de soude caustique et de potasse caustique n’ont aucun effet à froid et en dessous la force de 10' d., jamais à chaud; des solutions de la force de 40• d. et au-dessus, à froid, mercerisent le coton, et des solutions moindres à chaud, produisent le même effet. L’ammoniaque n’a aucun effet sur le coton et, selon les apparences, la chaux non plus.
- ÇA suivre.} The Textile Mercury London.
- EXAMEN
- DES TISSUS IMPERMÉABLES à l'eau envoyé par M. ZORN et remis à la Société par M. KNIEDER de MM. JUSTIN-MUELLER, V. Michel et Balanche (1)
- Ces tissus offrent effectivement un intérêt, surtout qu’ils sont imperméabilisés d’une façon inédite.
- Jusqu’à présent, les tissus ont été imperméabilisés dans leur ensemble, c’est -à-dire de façon à empêcher l’eau de les traverser, tandis que les tissus qui nous sont soumis ne le sont que fil par fil, les intervalles entre les fils ne sont pas bouchés, ce qui permet à ces tissus de laisser libre circulation aux émanations de la peau. Pour les tissus d’habillement, ceci est de la plus haute importance.
- Le but de l'inventeur a été d’empêcher les fils individuellement de se mouiller à fond, de façon à ce que les tissus, ainsi préparés, sèchent pour ainsi dire immédiatement après avoir été mouillés. Or, d’après nos essais, il a parfaitement réussi.
- A notre avis, ce procédé rendra d’excellents serT
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Rouen.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- vices pour la préparation de draps de laine, pour vêtements de dessus ; il n’aura aucun intérêt pour la préparation des vêtements de dessous, auxquels on demande d’aspirer la transpiration. En outre, ce procédé d’imperméabilisation ne pourra être appliqué utilement à des tissus de coton, par exemple, dont l’usage nécessiterait un lavage sérieux, le tissu ainsi traité perdant ses propriétés en le savonnant.
- La préparation se fait d’après un procédé de M. J. Rudolf, brevet allemand no 112943 ; il consiste dans l’emploi d'une émulsion faite avec des corps insolubles dans l’eau ; tels que la paraffine, stéarine, palmitine, ainsi que leurs composés métalliques, puis la cire végétale et d’abeille. On-émulsionne ces corps à l’état fondu avec de l’eau, dans une machine à émulsionne, de Haubold ou de Laval. En d’autres termes, on divise les corps insolubles tellement finement que le mélange obtenu se confond ; en ce qui concerne la division des corps solides, avec la solution des corps gras dans le lait.
- Avec cette solution, on imprègne les tissus au bouillon et on sèche. Après l’évaporation de l’eau, pendant le séchage, les corps solides entrent en fusion et pénètrent dans la fibre.
- Après cette préparation l’eau glisse, perle parfaitement sur le tissu ; ce n’est qu’en le traitant énergiquement qu’il se mouille et laisse en partie passer l’eau ; mais il sèche presque aussitôt après. Un autre avantage des tissus ainsi préparés, est qu’ils ne se chiffonnent pas par l’humidité comme les tissus ordinaires.
- LA NOIX DE GALLE
- {Suite et fin)
- Une solution d’acide lannique et d’eau, n’étant pas mise au contact de l’air, ne subit aucune altération, mais exposée à l’atmosphère perd insensiblement de sa limpidité; il se forme alors une matière grisâtre cristalline consistant presque entièrement en acide gallique. Ce changement se produit encore bien plus facilement en étendant la solution.
- Pour produire de l’acide gallique à l’état parfaitement pur, il n’y a qu’à traiter la solution ci-dessus avec du charbon animal, après sa formation, et de filtrer au point d’ébullition à travers un papier qui aura
- été préalablement lavé avec de l’acide hydrochlorique Aussitôt que le liquide se refroidit l’acide se précipite sous forme de cristaux. Si une solution d’acide tannique est exposée à l’action de l’oxygène dans un vase de verre au-dessus de mercure, le gaz sera absorbé et au bout de quelques semaines le liquide se trouvera comme traversé par de nombreuses aiguilles cristallines, sans couleur, d’acide gallique.
- On peut également obtenir de l’acide gallique en mélangeant des noix de galle réduites en poudre avec de l’eau et en exposant à l’air pendant quelques semaines, la poudre ainsi obtenue à une tempéralure de 20 à 25° C en ajoutant, de temps en temps, de l’eau pour l’empêcher de sécher complètement. La poudre gonfle et lorsque la masse est compressée il en sort un liquide coloré. On fait ensuite bouillir dans de l’eau le résidu et la solution en est filtrée pendant qu’elle est encore chaude. En refroidissant, elle dépose des cristaux d’acide gallique sous forme d’aiguilles soyeuses blanches. Par une autre méthode, on précipite à l’aide de l’acide sulfurique une infusion faite à froid de noix de galle. Le précipité obtenu est d’abord lavé avec de l’acide sulfurique étendu, pressé et ensuite dissout dans une partie d’acide contre deux parties d’eau où on le laisse bouillir pendant quelques minutes. Au refroidissement, il se forme un dépôt de cristaux qui devront être purifiés par une seconde cristallisation en les dissolvant dans de l’eau et en les précipitant avec de l’acétate de plomb.
- Le gallate de plomb qui en résulte est ensuite lavé fondu dans de l’eau bouillante et décomposé par un courant d’hydrogène sulfuraté. Lorsque le liquide filtré est refroidi il se dépose des cristaux d’acide gallique, lesquels se cristallisent sous forme d’aiguilles soyeuses d’un goût légèrement acide et astringent ; ils sont solubles dans environ un centième de partie d’eau froide et de trois d’eau bouillante, ils sont immédiatement solubles dans l’alcool, très peu dans l’éther, mais ne produisent pas de précipité dans la gélatine.
- Si on les expose à l’atmosphère, les sels alcalins d’acide gallique absorbent l’oxygène et prennent diverses teintes de jaune et de brun, jusqu’à ce que finalement ils prennent une teinte noire par suite de la formation d’acide mélanotannique.
- Selon Robiquet, la noix de galle contient, en outre du tanin et des principes qui ont déjà été indiqués plus haut, de la pectose et de la pectase. Cette dernière qui se trouve aussi bien à l’état soluble qu’à l’état inso-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- lubie, agit synchronoliquement sur la pectose et sur l’acide tannique, convertissant la première en pectine, et le second en acide gallique.
- Afin que ces réactions puissent se produire,lesquelles sous tous les rapports offrent les apparences de la fermentation, la présence de l’eau et une température de 25 à 30° C. sont nécessaires. L’acide tannique ordinaire préparé avec de l’éther contient suffisamment de pectase pour se changer spontanément, en la présence de l’eau, en acide gallique, mais si on a eu soin de le purifier, ou bien si sa solution n’a été simplement bouillie que quelques minutes, se changement ne se produit pas.
- En plus de l’acide gallique formé par l’exposition à l’atmosphère de la noix de galle mouillée, se trouve formé un autre principe qui paraît avoir été observé la première fois par Chevreuil, et appelé acide ellagique par Bracgonot, un terme qui est dérivé du mot galle, lu à l’envers, cet acide ellagique est insoluble dans l’eau bouillante, et, par conséquent, y subsiste après que l’acide gallique a été extrait. On peut le dissoudre et l’extraire du résidu à l’aide d’une eau de potasse faible, dans laquelle il est précipité sous forme de poudre sans aucun goût, et presqu’insoluble dans l’eau, l’alcool et l’éther.
- ( The textile Mercury, London.)
- NOTES SUR LA TEINTURE
- Il est assez important de prendre bonne note de ceci : c’est que les matières colorantes suivantes ne sont aucunement altérées parle bichromate de potasse, et par conséquent peuvent être employées avec succès pour produire des effets en décharge sur les cotons teints en indigo : l’écarlate indulin; l’azoflavin 3G; l’andovine 3R; larhodamine 3B et les bleus méthylène B, G et N. En les combinant on peut obtenir des couleurs verte, olive, brune et violette.
- Quelques-unes des nouvelles séries de couleurs sulfureuses peuvent être combinées avec la para-nitra-niline diazotisée pour faire de nouveaux composés. Parmi celles-ci, il y a le brun immédiat, le brun kati-gène, le brun sulfogène et le brun kryogène. On teint le coton avec ces couleurs de la manière usuelle, on le rince ensuite, et on le fait passer par un bain de développement de para-nitraniline diazotisée; on obtient alors, généralement des teintes de brun plus jaunâtres.
- Ces teintes nouvelles sont très résistantes au lavage et à la lumière. Le nitrazol C donne les mêmes résultats.
- Pour la production de blanc sur un bleu foncé, on recommande de mordancer le coton avec du tanin en fixant avec du tartre émétique et en teignant ensuite avec de l’indoine. On imprime alors en décharge avec une pâte composée de 850 gr. de dextrine; 85 gr. de glycérine ; 850 gr. d’eau et 840 gr. de soude caustique à 90° . On fait ensuite sécher le tissu, on le passe à la vapeur pendant 2 1/2 minutes et on lave. La vapeur doit être exempte d’air, sans cela on ne peut obtenir de bons résultats. Après le couchage et avoir chloré l’opération est terminée.
- Les hydrosulfites, quoique très souvent employés dans la teinture de l’indigo à la cuve, n’ont jusqu’ici jamais été essayés dans la production d’effets de décharge en blanc ou en d’autres couleurs sur l’indigo ou sur des tissus teints en d’autres couleurs. Ceci est dû à ce fait que les solutions qui ont été produites sous forme d’hydrosulfites jusqu’à présent sont trop faibles pour pouvoir avoir des effets de décharge.
- On a trouvé une méthode par laquelle on peut obtenir, à sec, de l’hydrosulfite de sodium et ses sels doubles, avec lesquels il est possible de préparer une pâte de décharge ainsi qu’il suit : 700 gr. hyposulfite de zinc de sodium, 700 gr. d’eau, eau gommée, laquelle peut être employée tient l’azo déchargeable ainsi que les teintures acides, le rouge para-nitraniline, l’indigo, etc. Pour la décharge sur coton on peut ajouter de l’aluminate de soude ou du borax, tandis que pour la laine et la soie on pourra ajouter de l’acide citrique ou de l’acide tartrique.
- Le procédé suivant a pour but de traiter la laine de façon à lui donner un degré suffisant de résistance à l’action de la teinture ; ce procédé a été breveté en Allemagne : On plonge 110 kilos de fils de laine pendant une heure dans 3.600 litres d’eau et 30 kilos de tanin ; on remue bien ensuite les fils pendant une demi-heure dans un autre bain de la même quantité d’eau à laquelle on ajoutera 16 kilos de tartre émétique ; on rince ensuite dans de l'eau additionnée de 3/4 kilos de chlorure d’étain. On assure que des fils ainsi traités ne peuvent être teints par des procédés ordinaires, ils peuvent donc être utilisés conjointement avec des fils n’ayant pas subi ce traitement dans le tissage d’étoffes devant être teintes en pièces ; il en résulte des effets de fantaisie sur le tissu fini.
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- On prétend qu’il y a des années déjà que ce procédé est connu comme réduisant de beaucoup, en teinture, les propriétés absorbantes de la soie, et on ajoute qu’il y a quelque danger par ce procédé d’attaquer la qualité de la laine, laquelle ainsi traitée ne reste pas complètement blanche au sortir de la teinture mais cependant, il reste une différence plus que suffisante de contraste pouvant produire des jolis effets de fantaisie.
- LES ASSURANCES contre les Accidents du Travail
- RELÈVEMENT DES TARIFS
- Nous ne saurions trop engager les industriels et tous ceux qui sont assurés contre les accidents du travail à lire attentivement l’article suivant que nous empruntons à la Réforme Economique dirigée par notre ancien confrère rouennais, M. Jules Domergue, et à en faire leur profit. L’intérêt leur commande de méditer les conseils qui leur sont donnés et de les mettre en pratique.
- Les Compagnies d’assurances à primes fixes contre les accidents du travail ont établi, comme tous les ans à pareille époque leur bilan annuel et les résultats qu’elles accusent méritent d’être examinés.
- D’ores et déjà, il est certain :
- 1° Que même si les modifications à la loi du 7 avril 1898 adoptées par la Chambre n’étaient pas sanctionnées par le Sénat, les tarifs des Compagnies à primes fixes seraient considérablement surélevés ;
- 2 Que certaines Compagnies à primes fixes sont exposées à se voir retirer l’autorisation ministérielle, ce qui exposerait les industriels qui se sont imprudemment assurés à une Compagnie d’une solvabilité douteuse, à subir, malgré le paiement fait de leur prime, les conséquences au moins partielles des sinistres.
- Les industriels qui se sont assurés à des Syndicats de garantie ou à des Sociétés d’assurances mutuelles corporatives, doivent donc se féliciter aujourd'hui de leur prudence qui les met à l’abri de tout aléa.
- On avait été fort surpris de voir les tarifs de certaines Compagnies à prime fixe descendre, aux cours de ces dernières années à des taux bien moindres que ceux qui avaient été établis en juillet 1899 ; ils étaient devenus même inférieurs, dans certains cas, aux co
- tisations que les Sociétés d’assurances mutuelles (qui n’ont cependant que des frais réduits d’administration et de gestion) étaient obligées de demander.
- Ce résultat evait été produit par l'àpreté de la concurrence. On sait maintenant que l’abaissement des tarifs était factice, et que, s’il s’était perpétué, il aurait conduit les Compagnies à la ruine, et les assurés à de graves déconvenues.
- Le journal V Argus des Assurances, qui passe pour être l’organe autorisé des Compagnies d’assurances à primes fixes,expose la situation dans un article récent intitulé : Majorer ou mourir. En voici un extrait :
- « Nous avons toujours prédit un brillant avenir aux assurances contre les accidents du travail et, d’année en année, nos pronostics heureux se réalisaient, lorsque survint la loi du 9 avril 1898.
- « L’aggravation sensible des charges, imposée par cette loi, comportait nécessairement une augmentation correspondante des primes. D’autre part, ces charges, par leur exagération, forçaient les assujettis à s’assurer et chacun vit là des circonstances favorables au développement des assurances.
- « On s’attendait donc à un relèvement des primes. Le Syndicat de nos Compagnies élabora et produisit de nouveaux tarifs. Nous savons aujourd’hui qu’à 10 ou 15 % près, ces tarifs étaient d’accord avec l’importance des nouveaux risques et... on ne les applique pas ..
- « Ce qui arrive, on le devine. Les Compagnies les plus sérieuses ne purent résister. Elles se résignèrent à des concessions qu’elles savaient mortelles, considérant ces concessions — momentanées — comme nécessaires, au salut de leurs portefeuilles. Les autres Compagnies s’engagèrent, les yeux fermés, dans une campagne qui aboutit aujourd’hui non à un désastre, ne prenons rien au tragique, mais à une situation difficile dans laquelle il est devenu absolument impossible de rester.
- « Il faut donc se remettre ou se démettre : se remettre à pratiquer des primes suffisantes ou abandonner l’assurance des accidents du travail. Il le faut : 1° parce que telle est la volonté des actionnaires ; 2 parce que de nouvelles charges vont bientôt aggraver les risques et 3 enfin, parce que l’État, personnellement responsable des défaillances de l'assureur, en impose le devoir, sous peine de retrait de l’autorisation. »
- Bien que nous regrettions de voir l’industrie exposée
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- à des charges plus considérables qu’elle ne l’avait espéré, nous sommes satisfaits de voir que les Compagnies à prime fixe ont résolument pris leur parti et renoncé à s’engager plus longtemps dans une voie qui aurait pu être dangereuse pour l’assuré, plus encore que pour l'assureur. Quelle serait, en effet, la situation de l’industriel dont la Compagnie à prime fixe ferait faillite, ou dont la Compagnie privée de l’autorisation ministérielle, viendrait à n’avoir plus aucune existence légale?
- Le ministre lui-même nous l’apprend dans une lettre adressée à M. le Président de la Chambre syndicale des agents et experts d’assurance de la Seine :
- « Par lettre du 27 avril, vous m’avez demandé quelle serait la situation d’un chef d'entreprise assuré contre les accidents du travail à une Société admise à fonc-tionuer sous le contrôle de l’État, dans le cas où cette Société cesserait de remplir ses engagements.
- « J’ai l’honneur de vous informer que si cette éventualité venait à se produire, les rentes ou indemnités dues en raison de sinistres de mort ou d’incapacité permanente survenue avant la résiliation de plein droit des contrats, telle qu’elle résulterait de l’application du dernier paragraphe de l’art. 2 du décret du 28 février 1899, continueraient à être servies aux sinistrés ou à leurs ayants droits par l’Administration de la Caisse nationale des Retraites, les recours de celle-ci ne s’exerçant que contre la Compagnie défaillante. « Mais pour les sinistres postérieurs à cette « résiliation, le chef d’entreprise, redevenu son propre « assureur, serait soumis personnellement aux obli-« gâtions de la loi du 9 avril 1898.
- « En ce qui concerne les indemnités d’incapacité « temporaire, la créance des victimes ou de leurs « ayants droits n’est, dans tous les cas, garantie, aux « termes du premier alinéa de l’article 23 de ladite « loi, que par le privilège de l’article [2101 du Code « civil, et le chef d’entreprise resterait, de ce chef, « responsable, à défaut de son assureur insolvable. »
- D’autre part, le Courrier économique publie l’extrait suivant d’une circulaire no 3,905 fort intéressante :
- « L’Etat garantit bien le paiement des indemnités aux ouvriers, mais il ne garantit rien au patron ; si une Compagnie s’engage dans une voie dangereuse, l’Etat peut lui retirer l’autorisation de fonctionner et, dans ce cas, d’après le décret du 28 février 1899, tous les contrats existants seront résiliés de plein droit; '
- si la Compagnie à laquelle nous faisons allusion n’a d’autre préoccupation que d’offrir des tarifs avilis dans l’unique but d’encaisser des primes, elle accumulera naturellement des pertes sérieuses, elle sera dans l’impossibilité matérielle de constituer les réserves légales, obligatoires, qui représentent la véritable garantie, et le danger sera d’autant plus grand qu’elle aura réalisé plus d’affaires; elle n’hésitera même pas à abandonner les quelques centaines de mille francs déposées à la Caisse des Dépôts et Consignations, qui ne représentent, en fait, qu’une somme absolument négligeable, en présence des millions de primes qu’elle aura encaissées.
- « Les assurés se trouvent donc en présence de leur propre responsabilité, et cette situation si grave durera jusqu’à ce qu’ils puissent prendre des engagements avec une autre Compagnie : ce qui exigera des délais parfois considérables. »
- Nous ne saurions trop conseiller aux industriels dont les polices viendraient à expiration, ou dont on voudrait majorer la prime de ne s’engager à l’avenir avec une Compagnie à primes fixes qu’après avoir pris de sérieuses informations. Il faut se défier surtout des Sociétés qui offrent l’assurance au rabais et ne donner sa confiance qu’à celles qui présentent des garanties de premier ordre.
- P. Sinceny.
- LES CONSEILS DU TRAVAIL
- On lit dans le Temps'.
- Veut-on savoir comment sont représentées au Conseil du Travail, les industries du gaz les industries chimiques, la teinturerie, qui emploient on le sait, un personnel important ? Car, en fait, elles sont représentées, bien qu’aucun électeur inscrit n’ait pris part à l’élection dans ces industries. N’est-ce pas miraculeux ? Mais non, rien de plus simple. Dans la même section, le hasard a fait que les blanchisseries fussent rangées. Quelques voix ont pu, de la sorts être recueillies, non sans peine, d’ailleurs ; Et voilà le syndicat des patrons blanchisseurs chargé des intérêts patronaux des industries du gaz.
- Au 1er conseil, affecté à la grande industrie du bâtiment, c’est un emballeur qui est élu pour représenter cette industrie. Au 2e conseil, l’élection donne pour représentants aux industries métallurgiques un
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- &.
- CQ
- placier en caoutchouc, un émailleur de tubes de bicyclettes, un fabricant de lanternes de bicyclettes, un fabricant de grelots de bicyclettes. C’est le triomphe de la bicyclettes. Heureux métallurgistes ! Au 5e conseil, l’imprimerie, la typographie, la fonderie de ceractères, sont représentées par des photographes et par les imprimeurs de journaux; les entreprises de transports et de manutention, bois, charbon, le sont par les délégués des vieux fers et métaux; les banques et assurances, par deux syndicats jouissant de trois voix à eux deux; enfin, les fils, tissus et nouveautés, par les bazars et les chiffonniers. Spectacle plein d’humour. Rencontres charmantes, faites à souhait pour la joie de l’ironiste. On ne s’ennuiera pas aux conseils du travail. Grâce aux blanchisseurs, on y pourra laver son linge sale en famille; les hottes ne seront pas loin, d'ailleurs, et les bicyclettes agiteront gaiemsnt leurs grelots
- RÉCOLTE DE L’INDIGO DANS L’INDE en 1901
- D’après un télégramme reçu à Londres au commen-cernent de ce mois, par MM. Millward et Cie, les estimations officielles finales sont comme suit pour la prochaine récolte d’indigo : .
- Bengale . . ... 12.000 maunds.
- Behar..................... 50.000 »
- Bénarès . . ... 9.000 »
- Doab. ...... 17.000 »
- Total. . . . 93.000 maunds.
- L’année dernière, la récolte a été de 112.000 maunds, alors que la moyenne des dix dernières années se chiffre par 126.866 maunds.
- La diminution de cette année est due en partie à ce que la superficie des plantations a encore été restreinte, mais surtout aux conditions climatériques défavorables qui ont empêché le développement de la plante.
- Bien que les stocks d’indigo existant actuellement à Londres soient peu importants, il est cependant probable que les approvisionnements seront encore suffisants pour la demande et que la hausse considérable qui se serait certainement produite jadis dans de semblables circonstances sera évitée, par suite de la concurrence de l’indigo artificiel.
- Il y a lieu de s’attendre, toutefois, à une légère
- hausse des prix et à ce que le marché soit ferme. Il esta présumer que la connaissance du chiffre probable de la prochaine récolte aura déjà une influence sur les ventes qui se feront à Londres le 13 de ce mois et au cours desquelles il sera offert environ 4.000 paniers.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE D’AMIENS
- Programme des questions mise au concours pour l’année 1901 1902
- La Société Industrielle d’Amiens a, dans son Assemblée générale du 25 juillet 1901, mis au concours, pour l’année 1901-19C2 les questions qui suivent.
- Les prix seront décernés dans une Assemblée géné-raie extraordinaire.
- Ces prix se composeront de sommes d’argent, de médailles d’or et de médailles d’argent. Les médailles pourront être converties en espèces.
- Si une question n’est pas complètement résolue, il pourra être accordé, à titre d’encouragement, une récompense moindre que le prix offert.
- Tout concurrent, par le fait même qu’il se présente au concours, s’en remet à l’appré- préciâtion souveraine de la Société qui entend décliner toute responsabilité quant aux conséquences de ses jugements dans les concours.
- Les étrangers sont admis à concourir, sauf pour les questions qui comprendraient une clause restrictive à leur égard. Mais tous les mémoires doivent être rédigés en français.
- Les mémoires ne devront pas être signés. Ils porte ront une épigraphe qui sera reproduite sur un pli cacheté contenant les nom, prénoms et adresse de l’auteur et l’attestation que le mémoire est inédit.
- Quant aux auteurs des appareils qu’on ne pourra juger qu’on les soumettant à des expériences suivies, ils devront se faire connaître en en faisant l’envoi.
- Ces appareils devront fonctionner à Amiens, de préférence, ou sur un point de la région à proximité d’Amiens, dans un rayon de moins de 100 kilomètres.
- Tous les manuscrits, brochures et mémoires avec plans adressés pour le concours resteront acquis à la Société qui se réserve le droit de les puplieren totalité ou en partie; mais les auteurs pourront en prendre copie.
- Les appareils que l’on rendra aux inventeurs, après
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- le concours, devront être accompagnés de plans qui deviendront la propriété de la Société.
- Les concurrents devront envoyer leurs manuscrits ou machines, franco, au Président de la Société Industrielle, rue de Noyon, 29, à Amiens (Somme), d’ici au 30 avril 1902, terme de rigueur.
- Une Médaille d’or
- Pour la création d’un tissu nouveau : le candidat devra justifier de la vente d’une certaine quantité du tissu présenté.
- Une Médaille d’or
- Au meilleur produit pour donner du brillantaux fils de laine.
- Une Médaille d'or
- Pour l’importation dans le département de la Somme d’une nouvelle industrie textile : filature ou tissage.
- Une Médaille d’or
- Pour une amélioration importante dans le blanchiment de la laine ou de la soie. Traitement à l’eau oxygénée ou par l'électricité.
- Une Médaille d’or
- Au meilleur mémoire sur le blanchiment du chanvre et des jutes, comprenant une étude théorique et l’examen des diverses méthodes employées dans la pratique industrielle.
- Une Médaille d’argent
- Pour un procédé simple faisant disparaître les taches d’huile minérale dans le blanchiment des tissus de coton et constituant une amélioration sur les procédés employés actuellement.
- Une Médaille d’or
- Pour un moyen d’augmenter la solidité des matières colorantes artificielles dans la teinture des tissus produits par les industries locales.
- Une Médaille d’or
- À la personne qui trouvera, pour les velours d’Utrecht et les voleurs de coton, un mode de piétage ou un apprêt réalisant une amélioration sérieuse sur les procédés actuellement en usage.
- « Les concurrents ne sont pas tenus défaire connaître la composition de l’apprêt qui réalisera les conditions ci-dessus. Ils devront seulement présenter leurs pièces avant le 30 avril 1902, déclarer leur prix de vente et justifier que ces pièces ne sont pas obtenues par des moyens exceptionnels, mais qu’elles appartiennent à une fabrication courante. »
- Une Médaille d’or
- Pour une composition chimique qui s’appliquerait, au moyen de caractères d’imprimerie, sur les chefs des pièces de tissus de laine ou de coton, et qui serait encore apparente après les opérations de dégraissage et de teinture.
- Une Médaille d'or
- Pour un procédé de gaufrage du velours d’Utrecht et de coton ou tissus similaires inaltérable au frottement et à l’eau.
- Une Médaille d'or
- Emploi des eaux de condensation en teinture. — Suppression totale des graisses.
- « On admettra que le moteur est graissé par un graisseur automatique. »
- Une Médaille d’argent
- Pour un bon désinfectant des colles de peau et d’os.
- « Ce produit ou procédé doit arrêter la fermentation des gélatines. »
- Une Médaille d'or
- A tout perfectionnement sérieux apporté dans les machines employées pour la teinture et les apprêts du velours de coton, jusque et y compris les machines spéciales pour la confection du velours en vêtements.
- Une Médaille d’or
- Pour un produit de teinture spécial au velours de coton donnant des nuances directes et foncées solides au lavage, à l’acide et à l’air et surtout ne déchargeant pas au frottement.
- La même récompense serait accordée à un travail a nalogue s’appliquant sur la laine ou sur la soie.
- Une médaille d’or
- Pour un produit teignant directement sur velours de coton en noir solide à reflet bleuté et ne déchargeant pas au frottement.
- Une Médaille d’argent
- Pour un produit entrant dans la composition de l’apprêt de velours de coton, étoffes de laine et de soie réalisant les conditions suivantes ;
- Souplesse, brillant et sans perte de poids.
- Une Médaille d’or.
- Pour un procédé pratique de mercerisage sur fils tissus de coton ou mélangés, plus spécialement pour velours de coton.
- L’inventeur devra joindre, autant que possible, des types.
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- Questions laissées au choix des concurrents
- La Société accordera une médaille d’or pouvant atteindre la valeur de deux cents francs, à tout mémoire qui lui paraîtra mériter ce prix.
- Les candidats auront toute liberté de choisir leurs sujets pourvu qu’ils rentrent dans les études des divers comité : 1o arts et mécanique ; 2 fils et tissus ; 3 his-toire naturelle, physique, chimie et agriculture ; 40 commerce et économie politique et sociale.
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- MACHINE A TEINDRE LES ÉTOFFES AU LARGE par M. Jacques Cadgène
- Cette machine à teindre les étoffes au large se distingue en ce que l’étoffe circule extérieurement autour d’un cylindre construit en forme de treillage et plongeant en partie dans le bain contenu dans un bac, — quelle point entre le point de déroulement et le passe d’enroulement à côté d’une série de tubes de projection - et quelle est calandrée lors de son enroule ment, tandis que le liquide est continuellement aspiré, projeté et ramassé, et le bain renouvelé sans cesse de
- PROCÈDE ET APPAREIL pour ornementer les tissus par la Société L. SILBERSTERN ünd Sôhne
- Ce procédé, destiné à ornementer les tissus, est caractérisé en ce que, sur le côté supérieur ou sur le côté inférieur, ou encore sur les deux côtés du tissu, l’on enroule en spirale des fils d’ornement autour d’un fil formant noyau ou âme, qui, au moment de l’ouverture de la foule, est attiré dans la direction des fils de chaîne dans le pas inférieur et est enlacé sur le fil de trame, dans le but d’unir solidement l’ornement plastique ainsi constitué, au tissu.
- La machine combinée pour la mise en pratique du procédé susdécrit comporte, en dehors du plan des fils de chaîne, la disposition d’un disque avec des bobines portant les fils d’ornement et d’un guidage pour le fil formant le noyau entouré par les fils d'or-nement, lequel est recouvert de fil par la rotation
- du|disque, après quoi, par suite de l’abaissement d’une coulisse située derrière la chasse, le noyau se trouve attiré dans le pas inférieur, en vue de son enlacement par le fil de trame.
- AVIS IMPORTANT
- MODIFICATIONS
- APPORTÉES A NOTRE SERVICE DES ASSURANCES
- INCENDIE, VIE, ACCIDENTS, ETC-
- Après le vote de la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail, les Compagnies d’assurances françaises ont dû majorer considérablement les taux de primes, en raison de l’aggravation et de l’étendue des responsabilités qu’elles avaient à garantir.
- Profitant du désarroi général, des Compagnies étrangères se sont aussitôt établies en France en offrant des tarifs sensiblement réduits pour couvrir les mêmes risques.
- Soucieux, avant tout, de la défense des intérêts de nos abonnés, nous n’avons pas hésité à patronner une Compagnie anglaise The Océan-Accident, de solvabilité notoire, auprès de laquelle nous avons obtenu des réductions de tarifs très appréciables.
- Aujourd’hui que les Compagnies peuvent tabler sur l’expérience acquise, le nivellement des tarifs s’est opéré de lui-même, et nous avons pu constater que la mise en concurrence de plusieurs Compagnies sur un même risque était préférable.
- Dans ces conditions notre service des assurances, entièrement indépendant à l’égard des Compagnies Incendie, Vie ou Accidents, exercera son manc t d’intermédiaire avec la plus grande liberté d'actic: , sans aucun patronage en faveur de l’une ou de l’autre.
- Chaque branche est confiée à un chef de service technique, et à un jurisconsulte spécial, chef de contentieux d’assurances, dont l’intervention a déjà été appréciée par ceux de nos lecteurs qui ont bien voulu lui confier leurs intérêts.
- Nous continuerons de publier régulièrement des chroniques documentées qui éclaireront les asssurés sur leurs droits et leurs obligations, et nous serons entièrement à leur disposition pour la revison des contrats de toute nature, le règlement des sinistres et toute question contentieuse les intéressant.
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- O co CO
- LE MONITEUR DE LÀ TEINTURE
- LA LOI SUR LES ACCIDENTS
- Nouveaux projets de modification
- La Commission de prévoyance et d’assurance de la Chambre des députés a entendu la lecture du rapport de M. Mirman sur les derniers projets d’extension de la loi sur les accidents du travail à des catégories nouvelles de salariés.
- Elle a approuvé les conclusions du rapporteur et décidé de proposer prochainement à la Chambre l’extension de loi du 9 avril 1898 à toutes les exploitations commerciales au sens très large que le Code de commerce donne à ce mot.
- Mais comme la loi de 1898 impose à tous les chefs d’entreprise assujettis une taxe uniforme de 0 fr. 14 additionnels à la patente, que l’employeur soit assuré ou non et quels que soient le nombre des salariés et les risques de la profession, la Commission a donné mandat à son rapporteur de rechercher s’il ne serait pas possible d’asseoir cette taxe sur des bases moins uniformes mais plus équitables.
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE VIENNE
- Audience du 7 juin 1900.
- Grève. — atteinte a la liberté du travail.— usine.
- — MISE À l’index. — MENACE. — ARTICLE 414 DU CODE PÉNAL. — CONDAMNATION.
- Le délit prévu et réprimé par l’article 414 du Code pénal exige la réunion de trois conditions, à sa-voir : 1 • l’existence de menaces; 2* une relation de cause à effet entre ces menaces et une cessation concentrée de travail ou tout au moins une tentative en vue d’amener ou de maintenir un chômage concerté; 3- l’intention de forcer la hausse ou la baisse du salaire ou de porter atteinte au libre exercice de l’industrie ou du travail.
- Lorsque ces trois conditions se trouvent réunies, il y a lieu à application dudit article 414.
- Le jugement suivant, rendu sur les réquisitions de M. Bernard, procureur de la République, et la plaidoirie de M Marietton, du barreau de Lyon, expose les circonstances de la cause ;
- « Le Tribunal;
- « En fait :
- « Attendu que, par une délibération. en date du 2 décembre 1899, le Comité central de l’Union syndicale textile chargea le prévenu M... d’inviter les façon-niers-cardeurs de la ville de Vienne à refuser leur concours à l’usine Pascal-Valluit dont les ouvriers étaient alors en grève ; que la délibération ajoutait que, si les façonniers-filateurs ne se conformaient pas à cette déc sion, on aviserait aux moyens à employer.
- « Attendu qu’en suite de cette décision, le prévent
- adressa à sept filateurs une lettre, datée du 9 déu cembre, dans laquelle il leur enjoignait expressément de ne pas travailler pour la maison Pascal-Valluit, sous peine de se voir se mettre à l’index par le syndicat ; bas qu’au de cette lettre, dont il se reconnaît le seul etunique auteur, le sieur M. . apposa comme signature le nom du sieur Martin, secrétaire du syndicat ;
- « Attendu qu’à la réception de ladite lettre les sept industriels eurent une réunion dans laquelle, se rendant compte de la gravité de ces menaces, ils convinrent de s’incliner et qu'effectivement ils refusèrent les offres de la maison Pascal-Valluit vis-à-vis de laquelle plusieurs d'entre eux avaient déjà cependant pris des engagements ;
- « En droit ;
- « Attendu que le délit prévu et [réprimé par l’article 414 du Code pénal exige la réunion de trois conditions, à savoir ; 1- l’existence des menaces; 2' une relation de cause à effet entre ces menaces et une cessation concertrée de travail ou tout au moins uneten tative en vue d’amener ou de maintenir un chômage concerté ; 3* l’intention de forcer la hausse ou la baisse du salaire ou de porter atteinte au libre exer-cice de l’industrie ou du travail ;
- « Attendu que ces trois éléments se rencontrent dans les circonstances de la cause ;
- « Attendu, tout d’abord, que la lettre comminatoire a inspiré aux patrons qui l’ont reçue la crainte justifiée d’une mise en grève de leurs ouvriers et les a ainsi déterminés à renoncer à entreprendre un ouvrage absolument licite ; qu’un tel procédé d’intimidation est, au premier chef, une menace dans le sens de l’article 414 du Code pénal ; ce texte de loi n’exigeant nullement une menace de mort, de voies de fait ou d’incendie ; que si la mise en interdit d’une usine ne tombe pas sous l’application de la loi pénale, elle n’en est pas moins un délit civil et que la menace de recourir à cette manœuvre illicite, susceptible de fausser les rapports du capital et du travail, est, à elle seule, suffisante pour constituer le premier élément du délit réprimé par l’article 414.
- « Attendu, en second lieu que, l’influence de ces menaces sur la grève de l’usine Pascal Valluit est indéniable ; qu’en privant cet établissement de son droit primordial de traiter librement avec la main-d’œuvre disposée à accepter ses offres, elles l’ont placé, vis-à-vis-de la coalition ouvrière, dans une situation d’infériorité évidente qui a eu pour conséquence de prolonger la grève existant à cette époque ; qu’à un autre point de vue, elles auraient provoqué, dans les sept filatures visées par elles, une cessation concentrée de travail, sans la prudence des chefs d’industrie qui ont préféré céder devant elles plutôt que de persister dans leurs droits ; qu’ainsi ces menaces ont eu le double effet de maintenir la grève de l’usine Pascal' Valluit et de tenter d’amener une cessation concertée de travail dans sept filatures, laquelle tentative, manifestée par un commencement d’exécution, na manqué son effet que par suite de circonstances indépendantes de la volonté du prévenu ;
- « Attendu, enfin, quele troisième élément est P"
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- moins certain ; que l’exercice du commerce et de l’industrie repose tout entier sur le libre jeu de la loi de l’offre et de la demande , que si la coalition est permise, c’est à la condition qu’elle ne s’aggrave d’aucune circonstance de nature à la vicier ou à rompre l’égalité des parties dans les pourparlers qui précèdent le contrat de travail ; qu’on ne peut pas plus contester au patron le droit de s’adresser à la main-d’œuvre qui paraît le mieux entrer dans ses convenances, qu’on ne saurait refuser à l’ouvrier celui de s’embaucher chez le patron de son choix ; qu’ainsi défini l’exercice du commerce et de l’industrie a été gravement atteint par les mesures incriminées, soit dans la personne des industriels destinataires de la lettre, soit dans celle des sieurs Pascal-Valluit ; que tel a été précisément le but poursuivi par le prévenu M... ;
- « Sur l’application de la peine :
- « Attendu que, si l'éloignemont des faits délictueux et l’apaisement qui s’est heureuse ment produit leur perpétration sollicitent dans une certaine mesure l'indulgence du tribunal, il importe de ne pas perdre de vue que le sieur M... agitateur de profession et cabaretier de circonstance, avait le triste courage de tirer un profit personnel de l’effervescence qu’il entretenait dans la population ouvrière;
- « Par ces motifs ;
- « Faisant application des articles 414 du Code pénal, etc., condamne M..., à quinze jours d’emprisonnement et à 50 francs d’amende; le condamne en outre, aux dépens ».
- (Gazette des Tribunaux^.
- Observations. — L’article 414 du Code pénal te qu’il résulte de la loi du 25 mai 1864 est ainsi conçu :
- « Sera puni d’un emprisonnement de six jours à trois ans et d'une amende de 16 francs à 3,000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement quiconque, a l’aide de violences, voies de fait, manœuvres frauduleuses, aura amené ou maintenu, tenté d’amener ou de maintenir une cessation concertée de travail, dans le but de forcer la hausse ou la baisse des salaires ou de porter atteinte au libre exercice de l'industrie ou du travail ».
- Mais l’article 416 du même Code qui punissait « les ouvriers patrons et entrepreneurs d’ouvrages qui, à l’aide d’amendes, défense, proscriptions, interventions prononcées par suite d’un plan concerté, auront porté atteinte au libre exercice de l’industrie et du travail », a été abrogé par la loi du 21 mars 1884. C’est du premier de ces articles (414) que le jugement rapporté fait l’application.
- Quant au second, la Cour de cassation (Ch. crim.) a décidé par arrêt du 9 juin 1896 que, « depuis l’abrogation de l’article 416 du Code pénal, les menaces de grèves adressées sans violences ni manœuvres frauduleuses, par des ouvriers à leur patron en suite d’un plan concerté, sont licites quand elles ont pour objets la defense d’intérêts professionnels; et néan-moins, qu’elles peuvent encore constituer une faute obligeant ceux qui l’ont commise à la réparer quand inspirées par un esprit de malveillance, elles ont eu pour but et pour effet d’imposer au patron un renvoi Qu’aucun grief sérieux ne pouvait motiver ».
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Liquidations judiciaires
- Roanne. — Terrier (Charles), teinturerie, quai de la Loire. — Jug. 9 octobre. — L. M. : Vernay.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Mme Ott a vendu un fonds de teinturerie, 86, rue des Archives.
- Paris. — M. Viard a vendu un fonds de teinturerie, 83, rue du Cherche-Midi.
- Paris. — Mme Vve Vial a vendu à Mme Vve Arthus un fonds de teinturerie, 37, rue Linné.
- Paris. — M. Marat a vendu un fonds de teinturerie, 55, rue des Archives.
- Paris. — Mme Leroy a vendu un fonds de teenturerie, 72, rue l’Allemagne.
- 500.030 FRS. A GAGNER
- Nous ne croyons pas sans intérêt d’informer nos lecteurs qu'une importante Société a décidé de distraire de son budget de réclame une somme de 500.000 francs, destinée à constituer des prix de 20, 50 100, 1.000 francs etc., en vue de récompenser ceux des consommateurs de son produit qui voudront bien lui prêter leur concours.
- Ces nombreux prix sont destinés aux personnes qui apporteront leur collaboration à cette Société sous toutes les formes possibles, et qui lui feront connaître, avec les moyens de les réprimer, les fraudes de toute nature dont son produit est l’objet.
- Des prix sont aussi destinés aux meilleurs auteurs de pièces de vers, poésies de toutes sortes, morceaux de chant, de musique,etc., vantant les mérites de ce produit.
- Une Notice explicative donnant de plus amples dé-tails sur la manière de concourir à un des prix ci-dessus, est adressée franco à toute personne qui en fera la demande par lettre à la Société du SAINT-RAPHAËL QUINQUINA, 18, avenue Parmentier, à Paris.
- Maisons qui se créent
- Bohain (Aisne). — Harleux, teinturerie.
- A CÉDER
- Dans ville importante près Paris
- BONNE TEINTURERIE Affaires40,000 fr. Prix à débattre. S’adresser au bureau du journal, B. K 190.
- Le Gérant : A. FAYOLLE xz.
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE^, Directeur, 2. rue Turgot
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES niers mois des années 1901, 1900 et 1899 PREMIÈRES
- Pendant les ne'/f prêt
- Quantités Marchandises
- livrées à la consommation françaises ou francisées exportées
- IMIPORTATIONS EXPORTATIONS
- 1901 1900 1899 1901 1900 1899
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 73.442 65.725 51.610 Bois de teinture en bûches . ...kil. 10 3:2 17.036 40.733
- — — Brésil 1.002 • . 183 — moulus 2.383 2 188 1.621
- — — Haïti 185.381 284.601 334 476 Garance en racine, moulue ou en paille 155 159 18a
- — — Guatemala... . .. . 24.710 59.869 56.864 Curcuma en racine 667 246 970
- — — Autres pays.. 200.894 309 479 277.196 1 — en poudre • 8 38 33
- Totaux 485 429 720.329 Q u er citron 188 697 13
- * • • • 719.674 Lichens tinctoriaux 86 331 91
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : 338.287 369.571 425.063
- Bois de teinture moulus. 209 36! 331
- Garance en racine, moulue ou en paille.... 2 233 1.765 1.760 Ecorces, feuilles et brindilles. ... 775 948 1.946
- Curcuma en racine 3.617 1.213 2.772 Moulus 716 494 1.145
- — en poudre 4 28 31 Noix de galle et avelanèdes entières concassées 390
- 7.264 5 808 7.873 ou moulues 837 443
- Lichens tinctoriaux 2.220 850 1.489 Libidibi et autres gousses tinctoriales. 16 7 651 189
- Ecorces à tan, moulues ou non 37.719 43.419 45.966 Safran 272 167 173
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins 1.027 1.048 2.111
- Ecorces, feuilles et brindilles........... 41.308 34.496 55.655 Cochenille 1.961 1 795 1.517
- Moulus 29.879 28.942 31.545 Kermès animal . 12 8 là
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées 37.870 24.461 Indigo 2 458 2.032 2.569
- ou moulues - 42.589 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de 655
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 6.704 2.961 3.032 bleu 850 651
- Safran 416 310 257 Cachou en masse 609 788 1.293
- Autres teintures et tanins 2.679 3.517 2.095 Rocou préparé 696 1.018 941
- Cochenille 2.056 2.462 2 475 Orsei le préparée, humide en pâte 281 327 458
- Kermès animal 9 • 24 — sèche (cudbéard ou extrait).. 171 161 160
- Indigo . 6 085 7.9C3 7.057 Extraits de bois de teinture et d autres espèces : 678
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de blA1 .......... . . 11 Garancine 554 512
- Cachou en masse 30.441 47.851 37.079 Autres : Allemagne 41.851 49.202 60.486
- Rocou préparé 1.533 1.348 1.828 — Belgique 17.761 18.287 14.567
- Orseille préparée, humide en pâte 3 97 104 — Angleterre 10.341 10.062 12.439
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 77 — Etats-Unis — Autres pays 3.206 35.490 5.229 34.367 6.633 42.696
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces :
- Garancine 1 6 90 Totaux 108.649 117.147 136.821
- Autres 1.451
- Teintures dérivées du goudron de houille : 1.162 1.201 Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique • . 23 Alizarine artificielle 19 9 345
- Alizarine artificielle. 1 372 2.286 2.424 Acide picrique 8 18 14
- Autres 6.746 6 240 6 008 Autres 3.341 3 418 4.841
- Outremer. 1.285 1.068 945 Outremer : 9.087 8.371 7.364
- Bleu de Prusse 457 531 352 Bleu de Prusse 385 462 327
- Carmins communs 16 15 11 Carmins communs 51 40 57
- — fins 1 — fins 45 36 43
- Vernis à l’alcool.... . 136 98 99 Vernis à l’alcool ... 930 902 894
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangéés.. 7.329 8.615 8.107 l’huile mélangées 8.299 7.543 8.115
- Ocres broyés ou autrement préparés 4.618 5.120 4.163 Ocres broyés ou autrement préparés.... 176.561 189.092 178.884
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes 86 97 168 bleues ou vertes 15C 434 387
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 604 807 577 Verts de montacne, de Brunswick et similaires 172 59 273
- Talc pulvérisé 27.235 28.073 28.750 57.475 52.089 46.845
- Couleurs non dénommées = 617.000 395.100 329.000 Couleurs non dénommées 1.895 2.530 3.479
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-
-
- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- 333
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 r
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage journalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Madères colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; {d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de Paéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques, —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans leu industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d'analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét * des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé - Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8ede 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journ pour recevoir franco,
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- 334
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Beng.
- B s'a de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne, 12 .. à
- — Ire qualité ..
- — 2e qualité ..
- -- 3e qualité...
- — Sisal, Yucatan.. — Honduras........ — Tabasco.......... — Haïti Cap.......
- ~ Fort-Liberté....
- — A .............. — Si-Marc ........
- — Gonaïves ............
- — P.-de-Paix...........
- — Miragôane............ — Saint-Domingo.. — Martin, et Guade — Jamaïque. ........... Jaune Cuba et St-Yago .
- * Manzanillo...........
- « Tuspan...............
- • Vera-Cruz..........
- » Campêche.............
- » Carmen...............
- » Tampico..............
- » Porto-Plata..........
- » Haïti...............
- • Jamaïque.............
- • Barcel et P. Cab .
- • Rio Hacha........
- » Carth. et Savan..
- » Maracaïbo............
- • Fustet.....100 k
- Il
- 6
- 8
- 8
- 6
- 5
- 5
- 5
- 6
- 5
- 6
- 5
- ' 5
- 4
- 5
- 6
- 6
- 7
- 25
- 50
- 25
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- 25
- 10
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- 50
- 75
- 75
- à
- coOt.
- 50
- 8' 75
- 7
- 5
- 5
- 80
- 50
- 80
- Tatajuba(Pern . ) 5 0
- k.
- Bahia . ........
- n Corinlo................
- • Amapala. ... 50 kil
- Rouge Brésil Bahia.......
- » Calliatour. .. 100 k
- Lima......
- Ste-Marhe. Brésillet. .. Sandal.... Sapan ....
- 50 kil
- 100 k
- 50 k
- Quebracho..1009 k
- Pernamb.....50 k
- 6
- 6
- 6
- 6
- 5
- 5
- 6
- 4
- 4
- 5
- 14
- 4
- 4
- 5
- 5
- 8
- 14
- 9
- 9
- 4
- 5
- 6
- 81
- 14
- 50
- 75
- 05
- 50
- 50
- 50
- 50
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- 75
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- 6
- 6
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- 7
- 7
- 7
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- 6
- 6
- 6
- 6
- 6
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- 5
- 5
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- 6
- 9
- 10
- 10
- 7
- 8
- 93
- 16
- 25
- 60
- 25
- 25
- 25
- 25
- 25
- 25
- 25
- 25
- 25
- 50
- 50
- eau viol, et dito., bon violet........ moyen violet...... bon violet rouge., bon moy. v. roug. fin rouge......... bon dito.......... bon à fin cuiv.... cuiv.ced. et bas...
- Java.. .. . , ............
- Kurpah. . ................
- Madras ....................
- Manille.... ..............
- Caraque ..................
- Guatemala flor............
- » bon à fin sobré..
- » _ cor....
- » cor. ord. à bas.,
- N -Gren fin et surfin.. 1/2 k » bon à beau.............. » ord.et moyen ....
- © n * 9 ue e
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar............A4
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé..
- » gros effilé...
- Rocoa.
- Antilles. Cayenne
- 1/2 kil.
- 5
- 4
- 3
- 4
- 3
- 4
- 3
- 2
- 2
- 2
- 2
- 2
- 4
- 2
- 2
- 1
- 5
- 4
- 2
- 50
- 75
- 50
- 75
- 75
- 50
- 25
- 75
- M
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 7 50
- 6 ..
- 5
- 5
- 3
- 5
- 4
- 4
- 3
- 3
- 3
- 4
- 3
- 3
- 4
- 4
- 4
- 2 M
- 5
- 3
- à
- 8
- 7
- 0 35 à .0 .. M
- 75
- 75
- 75
- 75
- 50
- 50
- 50
- 25
- 50
- 40
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- K urpah beau à fin.viol.et viol.
- »
- Guatemala.
- rouge tendre ...... b. moy. à bon viol.
- rouge et rouge col. b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle .. moy.viol, unpeufaib.
- mél , sablé .......
- Flor...........
- bon et bon moy.
- corté et sobré moyen et moyen ordinaire ...
- Bengale beau à fin violet
- Java
- bon et bon moy.violet rouge........
- moyen violet rouge et rouge............. surfin violet et pourpre beau et fin violet... bon à bon moyen ....
- Le
- 4
- 3
- 3
- 2
- 5
- 2
- 6
- 6
- 5
- 9
- 7
- 6
- DROGUERIES
- 50
- 25
- 50
- 50
- 50
- 25
- 50
- 50
- 50
- 75
- 50
- 3
- 3
- 3
- 6
- 4
- 3
- 7
- 0
- 10
- 8
- 7
- tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût. Acide citrique.............. Alun raffiné (entrepôt)..... » (acq.)....................
- Couperose emballée..........
- Essence de térébenthine (d fûts).....................
- Id (s. fûts)................
- Fécule de pommes de terre, 1er bl......................
- Id. 2e bl. (entrepôt).......
- Galles vertes et noires. » noires Alep .......... » blancnes..................
- 360
- 15
- 17
- 5
- 80
- 37
- 37
- 150
- O
- 120 .
- Gomme arabique, en sorte . 130 . » Ghésirée, en sorte............... » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .
- Galam
- 105 .
- Aden, sorte cour, bonne 105 .
- Mogador, blonde.............
- » blanche............: ... .
- Laque en f. qté orange.
- a
- 75
- 50
- 50
- 25
- 50
- 50
- con-
- 19 ..
- 6 50
- 170
- 130
- 140
- 140
- 120
- 115
- Cachot Brun luisant, en sac bO k. — en caisse — Jaune ou gamb ... ..... » pressé ...
- Coshenille
- Jn cote : t’énériffe zacatille... Ténérife grise.........
- Cureuma
- Bengale.......50 kilos.
- Java, Mad . Pond.. .... Dividivi
- On cota les 50 ki .0,
- 37
- 50
- 45
- Ai.
- Bois de Campêche (Laguna).
- » (Guadeloupe)
- Bois jaune (Maracaïbo).. ..
- » de Fustet Albanie... .
- Cachou noir, Ire marque...
- » marques ord..
- Cochenille argentée ...le k.
- 15
- à
- mi-orange cerise AC
- to t
- 1
- 1
- 22 M
- to
- .. M
- 30 ..
- grise
- le k
- 8
- 12
- 95
- 70
- 180
- 170
- 50
- 11
- 13
- 85
- » Sandaraque lavée.........
- » Dainar (Batavia).........
- » » Singapore.......
- » » Penang .........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- 250 .
- 100 .
- 190 .
- 1/2
- 60
- 50
- kil.
- 2
- 1
- 80
- Curcuma
- zacatille naturelle le k
- noire Palmas lek. Lanzarotte ........ Bengale............ Chinois .. ...... Madras.............
- Quercitron.....
- Garance, racine
- 140 .
- 90 .
- 110 .
- 250 .
- 250 .
- M .
- 100
- 750
- 600
- 50
- 25
- 14
- 150
- 155
- 50 .
- 55 .
- 60 .
- 165
- Rocou
- Safran pur.
- Sulfate
- poudre..........
- Guadeloupe.........
- Cayenne. ......... d’Espagne, Valence
- 65 .
- 95 .
- Galles de Chine...........
- Prussiate jaune de potasse
- de cuivre(entrepôt)
- » (acq.). .
- 190
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre...
- a
- Indigo*
- On cote actuellement :
- Bng. sur v. et bl. 1[2 k.. fin viol et pourpre......
- O> O zo et
- C•
- e
- bon moyen et bon coloré assez tendre.
- moyen assez coloré un peu sec............
- moyen ordinaire terne et serré.............
- 3
- 3
- 50
- 2
- to
- t
- 50
- 25
- 75
- 3
- 2
- 2
- 50
- Sumac en feuilles........
- » poudre................. .. Styrax liquide........... Tamarin Madras........... Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .............. » en pains, extra sec, sous pap..................... » bon marchand en pains » » en boules
- » raffiné en poudre sec
- 53 .
- 57 .
- 22 .
- 24 .
- 140 .
- 20 .
- 130 .
- 180 .
- 115 .
- 115
- 145 .
- 30
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 10 Co CO
- PRODUITS CHIMIQUES]
- On cote les 100 kilos :
- Manille.......
- Guatemala flor.
- le
- kilo
- Acide
- muriatique nitrique ...
- » . . .
- sulfurique, sulfureux.. tartrique..
- 20 d.
- 36 d.
- 40 d.
- 66 d.
- 50 d.
- 9 33 39 10
- 7
- 50 à
- 50
- »
- » Mexique
- sobre .
- Cortès flor. .... sobre., ord.cort
- M ..
- 10 ..
- 8 50
- 5 ..
- 9 .
- 8 ..
- 5 ..
- 9
- 11
- 9
- 6 IG
- 8
- 6
- 50
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 8 à 7 % 5 — » — en poudre 35 % 7 — »
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre........ .............. » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre....
- » » broyé...........
- Borax raffiné....... Blanc de zinc de la Méditerr. poudre..'........... broyé .............. Crème de tartre........... Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp... Chlorure de potassium, en
- gare des Salins........... Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude..........
- » de potasse.............. Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil,, m. Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soule caustique 110/115, en tamb. de 300.............. Soude caustique 110/115,'en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation........
- — Entrepôt..............
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil ...............
- 34
- 68
- 7 6
- 50
- 60
- 68
- 170
- 8
- 50
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Alizarine 20 0 0...,.. la livre »
- Aniline (huile) pure.. — »
- — (sel) pure.... — «
- Anthracène 30* A par unité
- au comptant................. »
- Benzol 90 %....... le gallon »
- Acide catholique (crist.) 40' la livre »
- Magenta pure....... la livre » Acide picrique..... — >
- » 8 1/2
- » 4 3/4
- » 4 1/2
- » 2
- 1 0 1/2
- 1 »
- 3 9
- 1 2
- 20 7
- 22
- 41
- 50
- 50
- 19
- 18
- 12
- 30
- 39
- 4
- 58
- 54
- 25
- 25
- 25
- 25
- 75
- 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos: Gomme Sénégal b. fie.......
- » ..........................
- » ...................
- Acide tartrique............
- Crème de tartre Bl. du Midi
- » bl. Bordeaux Camphre raffiné............ Verdet en pains extra sec » en boules................ Térébenthine en barils.....
- 135
- 117
- 70
- 252
- 168
- à
- 145
- 125
- 85
- 6
- 20
- 166
- 65
- Bengale
- X © » M fi e
- M
- pourpre... beau violet bon violet, mo y. violet petit violet ord.etcuiv.
- le
- kilo
- 11
- à
- Java ord. et cuiv.. Madras fin........
- » beau ........
- » moyen....
- Kurpah kudd. beau violet....... ...
- Kurpah kudd. bon violet.... ....... Kurpah kudde moy.
- violet............ Kurpah kudd. petit ord....... Kurpah Pondich, bon violet. ... Kurpah Pondich.
- moyen violet.... Kurpah Pondich.
- ord. et cuiv. ...
- 11
- 10
- 9
- 8
- M
- 6
- 5
- 5
- 50
- 50
- 8
- 50
- 6 ..
- 5 ..
- co
- E <s 10>
- »
- s--
- 13
- 13
- 12
- 11
- 10
- 9
- 6
- 6
- 5
- 9
- 8
- 7
- 5
- 6
- 6
- 10
- 50
- 50
- 50
- 50
- Acétate de plomb......... Acide acétique de 8 arts 40%
- — chlorydrique...........
- — nitrique 36°...........
- — sulfurique, 66° .....
- — tartrique..............
- — citrique................
- Alun é uré.... ..........
- - ordinaire............... Ammoniaque incolore, 22°. Bichlorure d’étain, 55°. ...
- — - 60°....
- Bois Campêche-Laguna. ..
- — — Guadeloupe
- — Jaune Centre Amérique Cachou jaune. V apeurs ...
- • — brun................
- Chlorate de potasse.......
- — de soude............... Chlorure de chauxlOO à 110° Chromate rouge de potasse
- — — de soude..
- Crème de tartre ......... Cristaux de tartre.......
- — de soude .............. Curcuma Bengale en racines
- — de Madras..............
- — Chine.................
- Essence de térébenthine .. Extrait de châtaignier 20°.. Galles de Chine et Japon .
- vertes et noires . . Gomme Sénégal, en sortes. — arabique .............. — adragante rousse. Jus de citron.... Méthylène à 95°..........
- — régie 90 ... ... Prussiate jaune de potasse — — de soude..
- Pyrolignite de fer. Résine............. Rouille............. ..
- Sel de soude 80°.........
- — ammoniaque..
- Sel d’étain.............
- Soufre en canons ... .. .
- — sublimé. .............. Sumac Sicile en feuilles... Sulfate d’alumine........
- — de cuivre....... — de fer .. ...........
- 74
- 29
- à
- 32
- 8 267 380
- 20 15
- 97 97 107
- 15
- 13
- 18
- 62
- 50
- 50
- 50
- no OO
- 50
- 110
- 125
- 23
- 86
- 64
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- Bi arséniate de soude (As205)
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- S
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- Honduras........... — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan....... — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 »
- Extrait — .. — » 18-04 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s de pêcher... — » H »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate......la livre... » » 4
- Binoscalate...... — » » 5
- Carbonate 90 % .la tonne. 22 15 »
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE)
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- 45e Année. — N° 22.
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- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus /Y
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuoent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières.— L’emploi du rouge azophor. — La théorie du blanchiment du coton (suite). — Note sur les procédés anciens et modernes d'impreàsion des tissus de coton. — Nos primes. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Avis important. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration Publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nom-breux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel ement la Législation. ouvrière en France.
- nous présentons ici. Il concerne le Travail
- U est ce recueil que Iomprend tout ce qui hygiène et les Accident
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même
- 2 - Une classification des Textes (Lois, Décrets Règlements d’Administration publique), selor l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
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- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles. 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- L’EMPLOI DU ROUGE AZOPHOR sur les fils de coton
- Read Holliday d’Huddersfield, et Frank Graessler de Caunstadt, sont généralement connus comme ayant été les premiers qui eurent l’idée de produire des teintures azo directement sur la fibre. Les méthodes qu’ils avaient proposées étant alors difficiles à suivre restèrent pendant dix ans sans être appliquées, et ne furent mises en pratique que par très peu de teinturiers.
- En 1889, Horace Kœchlin, le chimiste français si connu, exposa à l’Exposition universelle de cette année-là un certain nombre de teintures azo qui avaient été produites sur la fibre directement par un procédé secret. Peu de temps après, la fabrique de matières colorantes de Hœchst communiqua un procédé qu était facile à exécuter et donnait des résultats certains, il fut très rapidement mis en usage dans les teintureries. Son application facile et si sûre est basée sur des opérations correctes successives et sur la neutralisation des hydrochlorates des composés diszo, en ce qui touche les excès d’acide hydrochlorique employé pour la diazotisation par l’acétate de soude.
- Les matières colorantes azo insolubles produites sur la fibre que l’on appelle matières colorantes naph-tolazo, sont obtenues par l’action d’amines aromat * ques diazstisées ou de diamines sur des naphthols, lesquels sont produits avec du B-naphthol la matière colorante la plus utile et la plus employée de cette classe de matières colorantes qui se distinguent par leur éclat et par leur résistance au lavage et à la lumière, aussi bien que par la simplicité avec laquelle on les produit; par ces multiples avantages elles ont trouvé un emploi étendu dans la teinture des fils de coton.
- La formation de la matière colorante se fait à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur de la fibre, et est prc-duite par la conjonction, c'est-à-dire l’accouplement du composé d’azo, produit par l’amine, avec le naph-thol. Comme le succès de la teinture dépend de la façon douce dont se produit l’accouplement, il est indispensable de bien observer certaines conditions d'ac-tion des deux matières colorantes composantes.
- Ces conditions sont, qu’avant tout le B naphthol soit déjà présent sur la fibre, sous forme de solution liquide à l’état de naphthol de soude, avant que l'ac
- couplement et que l’acide minéral (acide hydrochlorique ou sulfurique) qui se trouve la plupart du temps en excès dans la solution azo soit neutralisé par un alcalin, (de la soude, de la lessive de soude, de l’acétate de soude, de la craie, etc.,) et respectivement remplacé par de l’acide acétique lequel ne contrecarre pas l’accouplement.
- A l’encontre de la production industrielle de matières colorantes azo où la solution azo est versée dans la solution de naphthol, il est fait le contraire pour la teinture de fils de coton préalablement imprégnés de soude ; le naphthol passe à travers la solution diazo (bain de développement). Le procédé inverse, c’est à-dire, l’imprégnation de la fibre d’une solution diazo, en laissant sécher puis en faisant passer par une solution de naphthol, n’a pas été en grande faveur à cause de la grande tendance à décomposition qu’à la solution diazo, et les moins bons résultats subséquents qui en ont été obtenus.
- Pour teindre les fils de coton, le rouge azophor offre un contraste avec la paranitraniline et présente, à la pratique, certains avantages : l’opération de diazotisation se trouve supprimée, elle demande beaucoup de soins et d’attention afin de donner des résultats bien uniformes ; on fait l’économie de la glace qui est indispensable avec la nitraniline pour le refroidissement du bain, car pour faire dissoudre le rouge azon phor, l’eau froide d’une pompe ordinaire suffit ; la plus grande stabilité de la solution et du bain de teinture, fait que la glace n’est pas nécessaire ; bien plus, le rouge produit avec le rouge azophor donne au fil bien plus de corps qu’avec la paranitraniline et de consistance.
- En ce qui touche à la force de résistance et à d’autres propriétés spéciales qu’a le rouge azophor sur le fil, on peut indiquer plus particulièrement les points suivants : ce rouge est résistant à l’eau et au lavage à froid ou à chaud,au savon ou au savon et à la soude, et ne tache pas les fils blancs qui pourraient être lavés en même temps ; mais par une ébullition pr°7 noncée avec de la sonde ou de la lessive, surtout sous pression, la couleur serait attaquée d’une façon assez sensible.
- Cette couleur est de plus, assez résistante aux effets de la transpiration, est n’est pas altérée par les acides minéraux étendus, soit à froid, soit à chaud, mal dans un bain à l’ébullition avec ces acides ou es sels de ces acides, ce qui est souvent pratiqué dans
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- la teinture des laines, elle se trouve fortement atta-quée. Le chlorure de chaux a à peine une influence sur la couleur, par contre le chlorate de sodium (eau de labarraque) en a une grande. Par cela, il est facile de voir les genres d’articles auxquels ce rouge peut être appliqué, ainsi que ceux auxquels il ne peut l’être. Se trouvent exclus les articles dans lesquels le rouge est tissé en mélange avec du coton non blanchi ou des fils de lin qui doivent être ensuite blanchis en pièce, car ils souffriraient sérieusement de l’ébullition sous pression ; d’un autre côté il peut être utilement employé pour des articles dans lesquels le coton se trouve tissé avec des fils écrus ou à moitié blanchis si le procédé subséquent de blanchiment ne consiste simplement que de le faire bouillir légèrement sans pression avec du savon, suivi d’une chlorisation et une acidulation sont également compris les marchandises demi-laine dans lesquelles le coton teint est tissé avec de la laine blanche devant être ensuite teinte en pièce. A suivre)
- LA THÉORIE DU BLANCHIMENT DU COTON {Suite)
- Si on examine bien tous les différents procédés de blanchiment, on peut les diviser en deux parties ; la première partie a pour objet d’éliminer les impuretés graisseuses ou la cire du coton, et ne présente essentiellement qu’une opération de dégraissage, ce que l’on obtient universellement en employant des agents alcalins : la chaux, la soude, la soude caustique, la potasse ou la potasse caustique. La seconde partie a pour objet d’éliminer les matières colorantes du coton, et invariablement, consiste à employer le chlore sous une forme quelconque, quoique des essais aient été tentés, sur une petite échelle avec l’air ozone.
- Sans entrer dans le détail des diverses opérations de lavage, un procédé complet de b'anchiment à la garance, par exemple, consiste aux traitements chimiques suivants ; l’ébullition à la chaux, l’acidulation à la chaux, ébullition à la lessive ou à la résine; le traitement chimique et l’acidulation blanche. Nous nous proposons d’étudier chacun d’entre eux et de voir quelle part chacun joue dans le procédé.
- Ebullition à la chaux. — Lorsque les ébullitions à U lessive sont faites avec de la soude et de la résine, il est absolument nécessaire de commencer le procédé de blanchiment par une ébullition à la chaux, et
- parmi les blanchisseurs c’était une idée bien arrêtée qu’il était absolument nécessaire de commencer le blanchiment par un passage à la chaux si on voulait obtenir un blanchiment parfait. Cette idée a été complètement détruite par les procédés modernes de blanchiment dans lesquels la chaux n’est pas employée, l’ébullition à la lessive étant faite avec la soude caustique. Aucun blanchisseur n’a jamais pu fournir une raison logique de ce que la chaux devait être employée, et les livres qui ont été faits sur le blanchiment gardent quelque peu le silence sur ce qui en est la raison, dans l’opinion des écrivains.
- Il est vrai qu’on peut donner comme un fait réel que l’objet de l’ébullition par la chaux et la lessive avec n’importe quelle matière elle est faite, a pour but de convertir les matières graisseuses et huileuses du coton, en savon, afin d’agir autant que possible sur la cire et la saponifier, de décomposer et de rendre plus solubles les matières pectiques, et d'attaquer tellement les matières colorantes, qu’on rend ainsi le coton bien plus facile à blanchir, par les procédés chimiques qu’il a à subir après.
- Maintenant, la soude si souvent employée comme lessive, dans les anciens procédés, n’est pas susceptible d'opérer ces changements, plus particulièrement, la saponification des graisses, des huiles et de la cire. Un alcalin caustique est absolument nécessaire pour atteindre ce but ; avec les anciennes cuves de blanchiment il n’était pas possible d’employer la soude caustique, car on risquait d’endommager le coton, ce n’est que depuis l’introduction des cuves à vapeur Mather, et d’autres de ce genre qu’il a été permis de le faire.
- Ainsi on avait recours à la chaux, qui n’avait aucune action matérielle sur le coton, mais qui, sous l’influence de la chaleur et de la pression saponifiait les graisses diverses, etc., et les convertissait en savons de chaux ; une fois converties en savon, elles sont alors dans des conditions voulues pour être retirées du coton. Mais les savons de chaux sont insolubles dans l'eau et restent généralement sur le coton, il n’y en a que très peu qui soient absorbés par la lessive. On a dit que l’avantage qu'il y avait à employer la chaux était que, dans ce cas, les savons ainsi formés sont insolubles et par conséquent incapables de former des taches; mais il n’en est pas ainsi, car le résultat le plus direct du procédé est d’amener la décomposition de ces savons et de les trans-
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- former de telle manière que dans l’ébullition de la lessive, ils sont convertis en savons solubles à la soude, faciles à laver.
- La vérité est que l’emploi de la chaux est néces saire, par ce fait qu’elle saponifie les graisses, tandis que la soude ne le fait pas.
- (A suivre.) The Textile Mercury London.
- NOTE sur les procédés anciens et modernes d’impression des tissus de coton par M. O. PIEQUET (I)
- Dans la pensée des promoteurs de notre prochaine Exposition des Arts appliqués à la décoration des tis-sus, cette Exposition doit mettre sous nos yeux non seulement les produits de l'industrie du tissu décoré de toutes les époques et de tous les pays; mais aussi, et autant que possible, les moyens mis en œuvre pour les réaliser.
- Bien qu’une pareille étude ne puisse présenter tout son intérêt qu’en présence des types mêmes qui lui servent d’objet, votre Comité a cru qu’il pourrait être de quelque utilité de jeter un coup d’œil rapide sur les procédés primitifs d’impression des tissus, et sur les modifications que leur a fait subir l’expérience, puissamment aidée par la science, pour les amener à l’état actuel.
- Les sources auxquelles on peut puiser pour documenter une pareille étude sont d’autant moins nombreuses que l’on remonte plus haut dans l'histoire de l’industrie, et dans beaucoup de cas où il serait intéressant d’avoir sous les yeux et les tissus, et les procédés de fabrication, l’un des deux éléments fait défaut. .
- ; L’indienne, est-il besoin de le dire, a eu son berceau dans l’Inde; dans ce pays, les procédés de fabrication n’ont pas varié depuis des siècles, et on en trouve la description dans Pline l’Ancien. Il ne faut pas s’attendre à trouver des renseignements vraiment précis dans les ouvrages de Pline, qui doit être considéré, si l’on peut s’exprimer ainsi, comme le précurseur, et aussi le modèle des écrivains dits « vulgarisateurs » traitant volontiers de toutes choses connues et même
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Rouen. Séance du 1er juin 1901.
- de quelques autres. Il effleurait tous les sujets, les développait même souvent avec complaisance, mais sans les approfondir; il n’avait, d’ailleurs, pas la prétention d’écrire des traités de fabrication : les métiers manuels n’étaient pas assez en honneur de son temps, pour qu’il condescendit à les étudier de près et à les décrire en détail, et il n’est pas étonnant que l’on rencontre chez lui des erreurs de fait ou d’interprétation.
- C’est à la suite de son livre de l’art de la peinture, qu’il s’occupe de l’impression, ou plutôt, de la peinture des tissus destinés au vêtement (1). D’après lui, les Egyptiens connaissaient un moyen particulier de teindre les tissus en couleurs variées, permettant d’obtenir des dessins tranchant sur le fond uniforme donné par la teinture.
- Ici se place une discussion, non encore terminée, entre les divers interprètes de Pline : on teint, dit l'auteur latin, les tissus blancs après leur avoir appliqué non pas des couleurs, mais des produits capables d’absorber les couleurs. C’est sur ces mots sed colo-rem sorbentibus medicamentis, que les traducteurs ne sont pas d’accord. S’agit-il de mordants, c’est-à-dire de produits capables de s’unir à la fois au tissu et à la conleur, comme les sels d’alumine et de fer employés déjà depuis des siècles dans la teinture en garance et autres produits du même genre, ou bien, au contraire, est-il question de réserves, produits s’opposant à la fixation de la couleur? Peut-être pourrait-on mettre d’accord les dissidents en adoptant à la fois les deux traductions : le genre réserve était connu de temps immémorial dans l’Extrême-Orient ; on induisait les tissus, soit par impression, soit par tout autre moyen, d’une bouillie faite de graisse ou de cire fondue et d’argile fine ou de kaolin, puis on teignait en indigo. Souvent, cette dernière teinture se faisait — et se fait encore dans les mêmes pays — par brossage du bain colorant, et non par trempage, ce qui donnait un envers très différent de l’endroit.
- Des vêtements trouvés dans les les nécropoles de la haute Egypte ont été imprimés de cette façon : on
- (1) Le nom de toiles peintes, employé souvent pour désigner les tissus imprimés, n’est plus guère usité de nos jours. Dans l’origine, la peinture avait dans la préparation de ces tissus, une plus grande part que l’impression proprement dite, tandis qu’aujourd’hui elle n’intervient plus que dans des cas tout à fait exceptionnels.
- Par contre, on dit toujours des papiers peints, pour désigner des papiers dont la fabrication a subi les mêmes modifications que celles des tissus.
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- peut citer comme exemple la petite tunique d'enfant trouvée à Ackmim, l’ancienne Panopolis, par M. For-rer. Cette tunique est ornée de losanges formés par des lignes sinueuses, avec un point à chaque intersec-tion, formant comme le nœud d’un filet. Une rosace est placée au milieu — ou à peu près — de chaque losange. Le dessin est en blanc, ou plutôt en écru, sur bleu d’indigo. Les tissus de lin, comme celui de cette tunique, se teignent, on le sait, très facilement en indigo sans qu’il soit besoin de les blanchir, ni même de les débouillir préalablement. L’outillage nécessaire à la confection du dessin était fort simple, et devait se réduire à trois planches ou formes : l’une pour la ligne ondulée, une pour le point ou nœud, l’autre pour la rosace.
- Les archéologues ont eu quelquefois la bonne fortune de trouver dans les nécropoles, non seulement les tissus imprimés, mais encore les cachets ou planches ayant servi à leur décoration, ce qui permet d’affirmer avec certitude que l’impression des tissus au moyen de planches remonte au moins à l’époque où vivait Pline, c’est-à-dire aux premières années de l’ère chré tienne, Pline étant contemporain du Christ. Il est, à ce propos, un point qu’il serait vraiment regrettable d’omettre, et qui justifierait l’autre interprétation du texte de Pline : c’est une tradition persane assurant que l’inventeur de la teinture à mordant est Jésus-Christ lui-même. Les Perses, dont les tissus imprimés ont été, autrefois, renommés à l’égal des toiles de l’Inde, avait d’importants ateliers de teinture et d’impression qui s’appelaient « atelier du Christ, » du nom du patron qu’ils avaient adopté. La légende, que nous ne prétendons pas présenter comme un article de foi, vaut cependant la peine d’être racontée. La voici en quelques mots, d’après Y Enfance du Sauveur de Sike :
- « Jésus étant ouvrier chez un teinturier, son maître lui donna à teindre des étoffes en diverses couleurs. Ayant remarqué que Jésus avait mis dans la même chaudière, les tissus destinés à recevoir des couleurs différentes, le teinturier pensant qu’il s’était trompé se hâta de les retirer et s’aperçut avec stupéfaction que, contre toute apparence, son ordre avait été fidèlement exécuté, et que chacune des étoffes avait bien la couleur qui lui était destinée. »
- La tradition ne dit pas, et on peut regretter cette lacune, s’il s’agissait de teinture unie ou d’impression ; mais, comme à cette époque, les sels d’alumine et de fer étaient connus et employés dans la teinture, on
- pouvait parfaitement obtenir par exemple dans un bain de garance, des couleurs bien tranchées, comme le rouge et les divers tons de rose, avec les sels d’alumine, le violet et le noir avec les sels de fer, le grenat ou puce avec le mélange des deux. C’est par ces moyens si simples que l’on a fabriqué, pendant de très longues années et jusque vers notre époque, l’article dit « garancine » et les nombreux genres dérivés qui, grâce à leur grande solidité et au parti que le talent des dessinateurs a su tirer une palette si restreinte, ont toujours joui d’une vogue méritée.
- Dès son origine en effet l’impression constituait en quelque sorte une industrie secondaire, destinée à produire à meilleur marché que les originaux, les tissus dont le dessin était obtenu parle tissage ou par appli-tion de broderies. Les brocarts, où l’or et l’argent tissés formaient des dessins riches et d’un prix très élevé, s’imitaient en impression par un procédé qui n’a guère varié ; on imprimait une sorte de colle ou de vernis, et tandis que le dessin était encore humide, on on le saupoudrait d’or et d’argent moulus. Après séchage, l’excédent de métal non fixé s’enlevait soit avec une brosse, soit en battant le tissus avec des baguettes. Nous avons vu, il n’y a pas encore bien longtemps, opérer exactement de la même façon, mais nous devons dire que l’or et l’argent étaient économiquement remplacés par des poudres d’étain ou de bronze ; il est presque inutile d’ajouter que ces derniers tissus ne peuvent avoir la prétention d’égaler en durée ceux que nous ont transmis le moyen âge et les époques antérieures.
- Il y a lieu de faire remarquer ici que les couleurs d’impression n’étaient pas forcément les mêmes que les couleurs de teinture, c’est-à-dire qu’elles ne constituaient pas toujours une union ou combinaison stable entre la fibre et la matière colorante. L’impression des tissus avait de nombreux points de contact avec l’imprimerie typographique, et on se servait fréquemment de couleurs à l’huile et même de couleurs à l’eau. Dans ces conditions, le nom, d’ailleurs tout relatif, de « couleurs bon teint » pourrait s’appliquer au couleurs à l’huile, bien qu’un savonnage énergique pût suffire à les faire disparaître. Ces procédés avaient un avantage considérable : comme on n’avait pas à s’inquiéter du mode de fixation des couleurs, leur nombre était pour ainsi dire illimité, et toute couleur servant à la peinture ordinaire pouvait aussi être appliquée par impression.
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- Au moyen-âge, les imprimeurs sur tissus n’étaient pas nettement séparés des peintres proprement dits ; le peintre chargé d’orner des tissus destinés soit au vêtement, soit à l'ameublement, trouvait une économie considérable de travail et de temps dans l’emploi de formes ou de patrons, lorsqu’il avait à reproduire un grand nombre de fois le même sujet. Il se faisait alors son propre graveur sur bois ; il jouissait d’une grande liberté dans l’exercice de son art, et n’était pas limité danscesmoyens d'exécution comme les autres artisans, obligés de se grouper en corporations. On remarque souvent que dans les impressions du moyen âge, des sujets isolés et répétés ont bien tous la même forme, le même contour; mais diffèrent entre eux par la couleur, unie dans quelques-uns, variée, fondue, dégradée dans les autres, ce qui donne à l’ensemble un cachet tout particulier, où l’on peut reconnaître la main même de l’artiste. C’est qu’en effet, pour les tissus d’une certaine valer, l’imprimeur avait le soin de peindre sur la planche, au lieu de l’imprégner uniformément de couleur sur un châssis, comme cela se fait dans les genres ordinaires. On a imité depuis, ces effets par des moyens plus rapides et plus réguliers, qui portent nom de fondus, mais dans les pays où l’industrie ne se modifie qu’avec une infinie lenteur, comme la Chine, on fait encore usage aujourd’hui de ces procédés, plus coûteux, mais aussi beaucoup plus artistiques.
- Au seizième siècle, et peut-être déjà au quinzième, on avait imaginé un procédé ingénieux d’imitation des velours : un vernis formé de térébenthine et d’huile de lin était, après l’impression, saupoudré de tontisse de laine; on opérait de la même manière que pour les impressions métalliques dont nous avons parlé. Nous avons vu récemment dans une communication faite à la Société Industrielle de Mulhouse, la description d’une fabrication moderne, ne différant guère de ce procédé que par l’emploi d’une dissolution de caoutchouc au lieu de vernis.
- La gravure des planches d’impression fit surtout de notables progrès au xvmne siècle; dès la fin du xvI°, on avait en Allemagne fait de l’impression au rouleau pour certains genres bon marché, imitant la dentelle, et même pour des dessins à fleurs.
- Le rouleau était en bois, et le dessin, creusé en réserve, donnait un effet blanc sur fond noir. La machine à imprimer était des plus primitives : un bâti en bois supportait le rouleau gravé et un rouleau pres-seûr. La couleur était misera la main sur le rouleau
- gravé, au moyen de deux tampons semblables à ceux qui servaient alors pour l’impression typographique; la pression était donnée par deux vis placées à chaque extrémité du rouleau imprimeur. Trois ouvriers étaient nécessaires pour la mise en marche de la machine ; l’un guidait l’étoffe à son entrée, le second encrait le rouleau gravé et l’autre tournait ce rouleau avec une manivelle. Ce système, tout rudimentaire qu’il fût, donnait une production notablement supérieure à l’impression à la main, mais ne permettait d’obtenir que des articles grossiers.
- C’est dans la seconde moitié du xvinie siècle, que l’impression des tissus commença à employer des procédés qui la rapprochent de l’industrie actuelle.
- Il ne peut être question, dans le modeste travail qui vous est soumis, de faire l’historique des procédés d’impression et de citer, dans leur ordre chronologique, les découvertes réalisées dans tous les pays ; de plus autorisés que nous à tous égards, ont reculé devant cette tâche, malgré l’importance des documents qu’ils avaient pu réunir. Il est en effet fort difficile d’aprécier la valeur réelle de ces documents. Comme le fait remarquer justement Persoz, « l’intérêt d’un fabricant l’oblige souvent à ne revendiquer l’honneur d’une découverte, que le jour où les heureux efforts d’un concurrent vont lui en disputer les avantages. C’est alors que les avis se partagent, et souvent l’opinion publique se déclare contre celui en faveur duquel elle devrait se prononcer.
- Il y aurait un moyen sûr et incontestable d’établir la priorité d’une invention ou d’un perfectionnement dans la fabrication : ce serait d’extraire des livres dormants des divers établissements, les échantillons de même espece, d’en confronter les dates, les procédés exacts d’obtention, et de contrôler l'une par l’autre ces indications. Quant aux noms plus ou moins arbitraires dont on se sert pour qualifier les différents genres, ils ne sauraient offrir un moyen sûr de déterminer la date de leur création. »
- On comprend aisément que rien n’est plus facile à un fabricant plus ou moins scrupuleux, que de donner à un article, pour le lancer, un nom de fantaisie, bien que le mode de fabrication n’en soit pas absolument nouveau.
- Dans le second quart du xx" siècle, on donnait volontiers des noms d’actualité aux genres sur lesquels on cherchait à appeler l’attention du public : un géné-. ral victorieux, un héros de roman, un titre d’opéra,
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- étaient sans qu’on les consultât les parrains du tissu nouveau ou prétendu tel.
- Or, il arrivait souvent que le nom constituait la seule nouveauté de l’article, comme dans les deux exemples que cite Persoz : on a cru et écrit que la découverte des fonds verts imprimés en blanc enlevage, datait de l’époque du siège d’Anvers, parce qu’ils portaient le nom du «général Chassé; on pouvait penser que cette invention avait été faite en France ou en Belgique, en 1832, tandis qu’elle vient d’Angleterre et date de 1827.
- En partant du même principe, le genre Robin des bois, (fond rouge avec impression noire) qui a eu beaucoup de succès, et qui se fait encore maintenant par grandes quantités par des procédés bien différents il est vrai, aurait pris naissance vers 1824, et cependant il était exécuté plus de douze ans auparavant sous une autre dénomination.
- Il est par contre une autre série de points de repère dans lesquels on peut avoir confiance, avec la certitude de ne jamais faire fausse route : ce sont les étapes successives franchies par les sciences, et en particulier par la chimie.
- Aucune industrie n’a suivi d’aussi près, n’a profité plus rapidement que la teinture et l’impression de tous les progrès réalisés en chimie.
- En 1790, Berthollet fit paraître ses importants travaux sur l’art de la teinture; l’industrie lui doit en outre, parmi tant de découvertes utiles, le blanchiment au chlore, et surtout l’énoncé des lois qui régissent les doubles décompositions. On peut dire des lois de Berthollet, qu’elles réglementent toutes les opérations de la teinture et de l’impression : leur connaissance approfondie et raisonnée est comme la clé qui permet de résoudre les questions les plus compliquées, et c’est à l’enseignement de Berthollet que Oberkampi et son chimiste Widmer doivent la plus grande partie de leurs succès. 1
- Il n’est pas possible de faire une étude sur l’impression des tissus sans s’arrêter au nom d’Oberkampf, comme le voyageur qui, parcourant une longue route, arrive au point culminant, où une aimable hospitalité lui est réservée, et d’où, après avoir largement réparé ses forces, il n’a plus qu’à se laisser aller sans fatigue pour achever son voyage.
- L’histoire de ce grand industriel et de cet homme de bien qui, né dans le margraviat d’Anspach, devint un si bon Français, serait à elle seule aussi intéressante que tout le reste de l’histoire de l’impression,
- mais cette histoire est faite et bien faite, et nous n’avons qu’à y puiser, aidé d’ailleurs par des souvenirs de famille, aujourd’hui séculaires.
- On sait qu’avant 1759, la fabrication des indiennes était interdite en France, grâce à l’opposition des fabriques de Lyon et de Normandie, qui craignaient la concurrence pour leurs articles tissés.
- L’importation était aussi sévèrement prohibée, et ce n’était que par fraude que les manufactures de la Suisse et de la région avignonnaise (Comtat Venaissin) parvenaient à introduire en France des tissus imprimés, que les agents de la douane, peu galants à cette époque, arrachaient en pleine rue de dessus les épaules des femmes.
- Malgré ces rigueurs, ou probablement à cause d’elles, les toiles peintes avaient acquis une telle faveur dans le goût général, que l’on en permit d’abord l'introduction en France moyennant un droit de 135 francs par quintal,. puis un édit royal du 9 novembre 1759 en autorisa la libre fabrication.
- Rappelons simplement que c’est le 1er mai 1760, que la première pièce de toile fut imprimée à la petite usine de Jouy-en-Josas, par Oberkampf lui-même, qui avait été à la fois, dans cette circonstance, dessinateur, graveur, imprimeur et teinturier.
- En 1761, il fabriqua 3.600 pièces d’indiennes; ces nouveaux tissus étaient déjà très recherchés et on aurait pu en vendre quatre foisplus.Les moyens d’impression étaient des plus simples : ce n’est que dans le courant de l’année 1800 que l’impression au rouleau donna ses premiers produits. Les couleurs étaient imprimées à la planche, sauf le bleu indigo. On employait comme couleur d’impression une cuve d’indigo très concentrée, épaissie à la gomme : c’était une solution d’indigo réduit par le sulfure d’arsenic ou orpiment additionné de chaux ou de potasse, et on l’appliquait au moyen de pinceaux grossiers formés d’une baguette d’osier écrasée ou plutôt mâchée à une de ses extrémités. Les pinceauteuses de Jouy se servaient de pinceaux confectionnés par elles—mêmes de leurs propres cheveux.
- Oberkampf avait dès l’origine pris comme règle de ne fabriquer que du grand teint. Il possédait de son père les meilleurs procédés de fabrication des fonds bleus avec dessin réservé en blanc, et ce qui était d’une bien plus grande importance, l’impression de | dessins bleus sur fond blanc, qui n’était autre que le
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- bleu de pinceau, seul moyen alors connu de fixer l’indigo.
- Les couleurs à la garance sur mordants de fer et d’alumine, les bistres au manganèse, les bleus faïences à l’indigo, et les couleurs d’application, constituaient les principaux genres d’Oberkampf.
- La partie chimique de la fabrication était l’objet de tous les soins, les genres les plus simples étaient faits avec une perfection que l’on ne dépasse guère aujourd’hui. Widmer, neveu d’Oberkampf et chef de la fabrication, était un chimiste habile; il était particulièrement fier d’une lettre de félicitations reçue en 1796 du Comité des poudres et salpêtres de Paris, qui mentionnait la commune de Jouy comme ayant fourni le plus fort contingent et les plus beaux cristaux de salpêtre lorsque les nécessités de la défense nationale avaient exigé le concours de toutes les bonnes volontés pour l’approvisionnement des poudrières de la République.
- C’est à Widmer, ou à la maison d’Oberkampf, que l’on peut attribuer la découverte ou tout au moins les premières applications industrielles du fixage des couleurs à la vapeur.
- Deux genres principaux existaient dans la fabrication : 1° les couleurs d’application, parmi lesquelles la plus solide était le bleu de pinceau à l’indigo ; ces couleurs était simplement imprimées à la planche ou par tout autre moyen, étendues à l’air pour les fixer autant qu’il était possible, et laissées telles quelles ou quelquefois lavées pour enlever l’épaississant, lorsque la solidité des couleurs le permettait.
- 2° L’article teint : on imprimait des mordants de fer ou d’alumine, convenablement épaissis, seuls ou mélangés entre eux, on étendait à l’air ou dans une chambre humide, puis on fixait le mordant par un passige au bain de bouse de vache, on lavait et on teignait en garance, gaude, campêche, etc.
- Nous trouvons à ce propos un moyen assez original imaginé par Widmer pour se soustraire aux indiscrétions de la douane anglaise.
- Envoyé en Angleterre pour recueillir des renseignements de toutes sortes, il avait écrit ses notes sur de la percaline avec de l’encre d’alumine complètement incolore. Rentré en France, une teinture en garance servit de « révélateur » et transforma le linge de Widmer en documents précieux.
- Les impressions par double décomposition, consistant par exemple à imprimer un sel de manganèse, de fer, de cuivre, à mettre en liberté l’oxyde colorant, à
- le suroyxder ensuite, forment encore une troisième catégorie qui peut au besoin se rattacher à la seconde.
- (A suivre}.
- NOS PRIMES
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- Les nombreuses demandes que nous avons reçues, l’an dernier, nous engagent à donner à notre service de primes une plus grande extension.
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- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- PROCÉDÉ D IMPRESSION du coton à l'aide de colorants soufrés par la
- Société anonyme des Produits Fr. Bayer et Cie
- Bien que les diverses matières soufrées, genre Cachou de Laval, soient employées avec un succès toujours croissant dans la teinture du coton, à cause de la solidité remarquable des nuances obtenues, leur emploi dans l’industrie de l’impression est très restreint. Cela tient à ce que tous ces colorants
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- renferment des composés soufrés inorganiques, comme le sulfure de sodium, qui attaquent facilement les métaux et noircissent par conséquent les rouleaux d’impression en cuivre instantanément.
- Le nouveau procédé d’impression du coton à l’aide des colorants soufrés consiste soit à ajouter des réducteurs alcalins à la pâte d’impression renfermant les colorants débarrassés préalablement des composés soufrés inorganiques solubles, soit à produire simultanément dans la pâte d’impression même la précipitation des composés soufrés (par addition de composés métalliques convenables, s’il y a lieu) et la réduction des colorants. L’impression à l’aide de ces pâtes se fait d’après les procédés en usage.
- NOUVEAU PROCÉDÉ ET MACHINE pour impression sur tissus à jour ou autre Par M. Claude Chip. IER
- L’objet de cette invention consiste en un procédé et une machine ayant pour but d’obtenir sur tissus à Jour ou autres, une impression d’un effet saillant et précis, à l’aide d’un mastic qui, dans les tissus à jour, remplit les vides en formant le dessin. Cet ensemble de procédé peut être réalisé soit par une opération à la main, soit à l’aide d’une machine appropriée à ce genre d’impression pour les tissus.
- Ie Description pour l’opération à la main
- A cet effet, on emploie deux presses à rouleaux : la première presse est pour les plaques de métal gravé et son rouleau supérieur est garni de drap. La deuxième presse a des poutrelles placées parallèlement ayant à leur extrémité deux rouleaux qui, reliés par une toile doublée en manchon, forment ainsi tablier mobile sans fin, en passant par la tangente des rouleaux de la presse, laquelle se trouve au centre.
- On se sert de planches de métal gravé au burin ou à l’eau forte, et on les enduit d’un ou des produits suivants : poudre à base de zinc ou de plomb, telle que blanc de céruse, blanc de zinc, blanc d’argent, — cette ou ces poudres étant délayées à l’essence grasse. Ces produits peuvent être colorés ou non. On racle ensuite proprement la planche, on la couvre d’une feuille de papier à mouillure prompte et on la fait passer ainsi recouverte dans la première presse. Ceci fait, on retire le papier d après le métal et on se sert ensuite de la deuxième presse, l’étoffe ou tissu quel
- conque y étant étendu, on y applique le papier en cet état et alors que la matière est encore émolliente. Il ne reste plus maintenant qu’à faire agir la presse pour la partie ainsi préparée, et enfin débarrasser le tissu de tous ses agents de préparation.
- Pour les tissus à jour, on étend d’abord sur le tablier de la deuxième presse, la toile cirée, le linge mouillé et le papier, puis le tissu que l’on recouvre du papier porteur du dessin, d’un linge mouillé et d’une toile cirée, puis on presse ensemble les 7 corps.
- 2° Description de la machine à décalquer sur tissus
- Cette machine à décalquer sur tissus se compose essentiellement d’une série de 6 rouleaux garnis pour la plupart d’agents à compression et d’autres mouilleurs concourant par des opérations diverses à l’impression complète. Cet ensemble constitue cinq presses rotatives qui, reliées entre elles par pressions réciproques, rendent solidaires leurs mouvements, lesquels sont imposés les uns par les autres du fait d’un seul de ces rouleaux munis d'un engrenage.
- AVIS IMPORTANT
- MODIFICATIONS APPORTÉES A
- NOTRE SERVICE DES ASSURANCES
- INCENDIE, VIE, ACCIDENTS, ETC-
- Après le vote de la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail, les Compagnies d’assurances françaises ont dû majorer considérablement les taux de primes, en raison de l’aggravation et de l’étendue des responsabilités qu'elles avaient à garantir.
- Profitant du désarroi général, des Compagnies étrangères se sont aussitôt établies en France en offrant des tarifs sensiblement réduits pour couvrir les mêmes risques.
- Soucieux, avant tout, de la défense des intérêts de nos abonnés, nous n’avons pas hésité à patronner une Compagnie anglaise The Océan-Accident, de solvabilité notoire, auprès de laquelle nous avons obtenu des réductions de tarifs très appréciables.
- Aujourd’hui que les Compagnies peuvent tabler sur l’expérience acquise, le nivellement des tarifs s'est opéré de lui-même, et nous avons pu constater que la mise en concurrence de plusieurs Compagnies sur un même risque était préférable.
- Dans ces conditions notre service des assurances, entièrement indépendant à l’égard des Compagnies Incendie, Vie ou Accidents, exercera son mancot d’in-termédiaire avec la plus grande liberté d’acticu, sans aucun patronage en faveur de l’une ou de l’autre.
- Chaque branche est confiée à un chef de service technique, et à un jurisconsulte spécial, chef de çon-
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- tentieux d’assurances, dont l’intervention a déjà été appréciée par ceux de nos lecteurs qui ont bien voulu lui confier leurs intérêts.
- Nous continuerons de publier régulièrement des chroniques documentées qui éclaireront les asssurés sur leurs droits et leurs obligations, et nous serons entièrement à leur disposition pour la revison des contrats de toute nature, le règlement des sinistres et toute question contentieuse les intéressant.
- NOTE A NOS LECTEURS
- Nous offrons à nos lecteurs une superbe Sphère terrestre de un mètre de circonférence, coloriée par états, complètement à jour, montée sur pied en métal bronzé et munie à la base d’un bouton en cuivre (breveté) qui permet de lui im • primer le moindre mouvement de rotation.
- Ce travail absolument français et nouveau, irréprochable à tous les points de vue, indiquant- les chemins de fer internationaux, les câbles et les lignes télégraphiques, les lignes de navigation principales et secondaires, la durée des trajets, la puissance desservant ces lignes, etc., etc., enfin nombre de renseignements inédits et précieux, est dû à l’Editeur Fabricant, Fournisseur des Ministères de l’Instruction Publique, des Colonies, de la Fille de Paris, Membre de la Société de Géographie, etc.
- Cette Sphère qui trouve partout sa place et d’une utilité incontestable à toute personne qu’intéresse la science géographique, sera fournie franco de port et d’emballage, avec notice explicative, dans toute la France, au prix exceptionnel de 15 francs.
- Adresser les demandes aux bureaux du journal.
- JURISPRUDENCE
- Accidents du travail
- Loi du 9 avril 1898.
- Interprétation des mots » par le fait ou à l'occasion du travail ».— Ouvrière blessée eu cours d’une rixe entre deux de ses camarades d’atelier. — Ouvrier blessé en allant demander à son compagnon d’atelier du papier à cigarettes.— Apprenti mutilé par un arbre de couche qui n'était pas à sa portée.
- Lorsque, au cours d’une rixe, une ouvrière, voulant
- atteindre une camarade, blesse involontairement une autre ouvrière du même atelier, occupée au travail auquel elle est préposée, cet accident doit-il être considéré comme survenu « par le fait ou à l’occasion du travail » (Loi du 9 avril 1898), et le patron doit-il en être déclaré responsable ?
- En est-il de même de l’accident survenu à un ouvrier, occupé dans un établissement industriel, qui a quitté un instant son travail pour demander à un camarade d’atelier une feuille de papier à cigarette, et qui, revenant à son poste, a laissé prendre sa main dans un engrenage,?
- En est-il de même de l’accident survenu dans les circonstances de fait suivantes : Un jeune apprenti, chargé par son patron de limer une pièce de fer, et laissé seul avec un autre mineur, quitte son travail et s’amuse à lancer une corde attachée au plafond sur un arbre de couche voisin,servant à la transmission de la force motrice; la corde s’étant rompue, l’apprenti craint une réprimande, monte sur une échelle et saisit le bout de corde, qui s’enroule autour de son poignet et l’entraîne autour de l’arbre de couche. Le patron peut-il être déclaré responsable du dommage causé par la mutilation du bras survenue dans ces circonstances?
- Admission dans le sens de la négative, Cour de Cassation, arrêt du 5 août 1901.
- COUR D’APPEL DE NANCY (3 janvier 1901}
- ÉTABLISSEMENTS INDUSTRIELS. — OUVRIERS ADULTES — DURÉE DU TRAVAIL. — LOI DU 30 MARS 1900. - DÉCRET-LOIDES9 14 SEPTEMBRE 1848 (art. 1er)-—exceptions. ----------------------------------------- DÉCRET DU 17 MAI 1851 (ART. 2). — NETTOIEMENT DES MACHINES. — NON-CONTRAVENTION.
- Si la loi du 30 mars 1900 a modifié l’article 1er du décret-loi des 9-14 septembre 1848 — en ce que, désormais, la journée de l’ouvrier adulte ne peut excéder la durée de onze heures de travail effectif lorsque cet ouvrier est employé dans « les mêmes locaux » que le personnel protégé par la loi du 2 novembre 1892, — elle a maintenu en vigueur l’article 2 du décret du 17 mai 1851 qui excepte expressément, de la limitation du travail résultant de l’ancien article 1er du décret-loi de 1848, le nettoiement des machines à la fin de la journée.
- En conséquence, il n’y a pas de contravention à la loi du 30 mars 1900 dans le fait de l'ouvrier qui
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- procède à ce nettoiement en dehors et en sus de ses heures de travail effectif.
- Ministère public contre Ancel-Seltz
- Faits. — M. Ancel-Seitz, industriel a été poursuivi et condamné par le Tribunal correctionnel de Saint-Dié, sous prétexte de contravention à la loi du30 mars 1900, résultant de ce fait qu’un de ses ouvriers, majeur de 18 ans, aurait prolongé sa journée de travail au delà du maximum de onze heures déterminé par cette loi. Il interjeta appel devant la Cour de Nancy, soutenant comme il l’avait fait en première instance, que son ouvrier n’était demeuré à l’atelier, une fois la journée finie, que pour nettoyer les machines auxquelles il était employé ; qu’il n’y avait là aucune contravention, puisque l'article 2 du décret du 17 mai 1851, que n’a point abrogé la loi du 30 mars 1900, autorise expressément cette opération du nettoiement en sus de la durée du travail effectif.
- La Cour d’appel a accueilli le moyen et relaxé M. Ancel-Seitz dans les termes ci-après que rapporte la Galette judiciaire.
- -La Cour,
- Attendu qu’il résulte d’un procès-verbal, dressé le 30 juin 1900 par M. l’inspecteur départemental du travail industriel dans le département des Vosges, que ledit jour à 11 heures 1{4 du matin, dans le tissage appartenant au sieur Ancel à Granges, il a trouvé un ouvrier majeur de dix-huit ans occupéà nettoyer son métier arrêté, alors que, d’après le règlement affiché dans l’usine, les onze heures de travail effectif devaient être suspendues de 11 heures du matin à 1 heure de l’après-midi ;
- Attendant que l’appelant Ancel, directeur du tissage, qui n'a pas contesté l'exactitude des énonciations de ce procès-verbal a été condamné à raison de cette constatation, par le Tribunal de Saint-Dié, à une amende de 5 fr. pour infraction aux articles 1er et 4 du décret-loi des 9-14 septembre 1848, modifié par la loi du 30 mars 1900 ;
- Mais attendu que si, aux termes du nouvel article 1er du décret-loi de 1848, la journée de l’ouvrier ne peut excéder onze heures de travail effectif dans les usines ou manufactures qui emploient dans les mêmes locaux des enfants et des femmes, l’article 2 du même décret a prévu l'élaboration de règlements d’administration publique pour déterminer les exceptions qu’il serait nécessaire d’apporter à ce principe général, à raison de la nature des industries ou des ;
- causes de force majeure ; que l’article 2 du décret du 17 mai 1851, rendu en exécution législative, a expressément excepté, de la règle établie par l’article 1er du décret-loi de 1848, le nettoiement des machines à la fin de la journée, lequel peut dès lors être légalement effectué en dehors des heures de travail effectif de l’ouvrier ; qu'il ne résulte ni du texte, ni des travaux préparatoires de la loi du 30 mars 1900 que le législateur ait entendu modifier les articles 2 des deux décrets précités ;
- Attendu que, voulant, en effet, uniformiser la durée du travail dans les usines et manufactures qui emploient des travailleurs des deux sexes et des enfants dans les mêmes locaux, le législateur de 1900 s’est borné à ajouter une disposition additionnelle à l’article 1er du décret-loi de 1848 pour réduire, de 12 à 11 heures de travail effectif, la journée des ouvriers adultes dans lesdits établissements ; que, loin d’abroger par cette addition à l’article 1er du décret-loi de 1848 le décret édicté en vertu de son article 2, le législateur de 1900 a, au contraire, tacitement reconnu que les articles 2 des décrets ci-dessus devaient rester en vigueur en ce qui concerne les ouvriers adultes, puisqu’il ne les a modifiés que sur un point, en laissant subsister toutes leurs autres dispositions ;
- Attendu, d’ailleurs que l’article 2 du décret de 1851 ne distingue pas entre le nettoiement des machines, qui ne serait qu'une opération très simple, et le nettoyage des métiers à tisser qui nécessiterait une opération plus compliquée; que les métiers à tisser rentrant dans l'expression générique « machines » il n’y a pas lieu d’établir une distinction arbitraire et par trop subtile entre le nettoiement et le nettoyage qui exprime aussi bien l’un que l’autre (dans le langage courant) l’action de nettoyer ;
- Attendu, enfin, qu'il n’y a pas à tenir compte de cette circonstance que le nettoyage des métiers à tisser a eu lieu pendant la suspension du travail, qui devait durer de 11 h. du matin à 1 heure de l’après-midi, et non à la fin de la journée, comme le dit l’arti-de 2 du décret de 1851 ; que statuant à une époque où l’ouvrier était ou pouvait être astreint à un travail de 12 heures sans interruption, ce décret n’a pas édicté que le nettoiement ne pouvait avoir lieu qu'à la fin de la journée mais bien qu’il pourrait être effectué en dehors de la durée du travail effectif de l’ouvrier ;
- Attendu que, dans ces conditions, Ancel n’a pas
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- commis d’infraction à l’article 1er du décret de 1818 modifié par la loi du 30 mars 1900.
- Par cas motifs,
- Réformant le jugement dont est appel,
- Dit que l’appelant Ancel n’a pas commis la contravention retenue à sa charge ;
- En conséquence l’acquitte et le renvoie sans dépens.
- Observations.—L’article 1er du décret loi des 9-14 septembre 18.8 disposait que « la journée de l’ouvrier, dans les manufactures et usines, ne pourrait pas excéder 12 heures de travail effectif » C’est à cette prohibition, — modifiée récemment par la loi du 30 mars 1900 dans le sens d’un abaissement progressif de la durée du travail pour les employés adultes concourant à la même production que les personnes protégées dont s’occupe la loi du 2 novembre 1892 — qu’un décret du 17 mai 1851, pris en exécution de l’article 2 du décret loi de 1848, apporta une série de dérogations limitativement déterminées, telles que « le nettoiement des machines à la fin de la journée » Or si la loi du 30 mars 1900 est venue modifier la législation antérieure en ajoutant un paragraphe à l’article 1er du décret de 1848, elle a laissé subsister dans son entier l’article 2 de ce même décret et a maintenu dès lors, les exceptions énumérées par le décret du 17 mars 1851 qui procède dudit article. L’arrêt recueilli a donc fait une application exacte des textes précités en décidant que la limita.tion dérivant de la loi du 30 mars 1900 n’empêchait pas l’ouvrier adulte de nettoyer sa machine en dehors de ses heures de travail, dès l’instant qu’il y était autorisé par une disposition légale toujours en vigueur.
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- Lyon. — Formation de la Société en nom collectif Dal-phin et Marmonnier, apprêt de tulle, 115, rue Masséna. — Durée : 6 ans. — Cap.: 6,000 fr. — Acte du 1er oct.
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- Paris. — M. Vala a vendu un fonds de teinturerie, 3, rue Pache.
- Paris. — Mlle Clément a vendu un fonds de teinturerie, 17, rue Erard. 2
- Paris. — M. Raynaud a vendu un fonds de teinturerie, 43, rue de Verneuil.
- Paris. — Mlle Delignières a vendu à Mlle d’Hier un fonds de teinturerie, 215, boul. Voltaire.
- Paris. — Mlle Thomas a vendu un fonds de teinturerie, 73, rue de Turenne.
- Paris. — M. Vieillard a vendu un fonds de teinturerie, 126 avenue de Clichy.
- Paris. —Mme veuve Florentin a vendu un fonds de teinturerie, 44, rue de Moscou.
- Paris. — M. Delarnotte a vendu un fonds de teinturerie, 2, rue Jonquière.
- Paris. — Mme Marguerite, a vendu un fonds de teinturerie, 9, pl. Denfert-Rochereau.
- Paris. —Mlle Sauvage a vendu un fonds de teinturerie, 12, rue Condorcet.
- Paris. — Mme Fredon a vendu un fonds de teinturerie, 149, rue Lafayette.
- Paris. — Mme Pamard a vendu à M. Prunier un fonds de teinturerie, 103, rue Julien-Lacroix.
- Paris. — M. Bonner-Cananon a vendu à M. Pelhouska, un fonds de teinturerie, 33, rue de Berlin.
- Paris. — Mme veuve Chevalier a vendu un fonds de teinturerie, 67, rue Balagny.
- Paris. — Mme veuve Lécuyer, teinturerie, 5, cours de Vincennes.
- Paris. — Mlle Pernetich a vendu un fonds de teinturerie, 1, rue Saint-Philippe-du-Roule.
- Paris. — M. Bosch a vendu un fonds de teinturerie, 15, rue de Beaurepaire.
- Paris. — Mme Laville a vendu à M. Blaziot un fonds de teinturerie, 48, rue de Douai.
- Paris. — M. Leconte a vendu un fonds de teinturerie, 30, rue Bréda.
- Paris. — Mme Picoche a vendu un fonds de teinturerie, 17, rue de Pompe. .
- Paris. — Mme Charbonnier a vendu à Mme veuve Doussin, un fonds de teinturerie, 8, rue Darras.
- Paris — Mme veuve Gazeau a vendu à Mlle Schmid-un fonds de teinturerie, 102, rue Blanche.
- Levallois-Perret. — M. Godet a vendu un fonds de teinturerie, 102, rue de Gravel.
- Clichy. — M. Duhay a vendu un fonds de teinturerie, 118, boul. National.
- Vincennes. — Mme veuve Picard a vendu à Mme veuve Zimmermann un fonds de teinturerie, 40, Midi.
- Issy-les-Moulineaux. — M Sourdès a vendu un fonds de teinturerie, 4, rue de l’Abbé-Grégoire.
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- A. FAYOLLE, Directeur, 20. rue Turgot
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
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- VIENT DE PARAITRE
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- FORMULAIRE INDUSTRIEL
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- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage journalier.
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- 1er Fascicule. — Considérations générales. -- Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïqnes.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques, — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-lèines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
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- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Bcie de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité... 12 .. à 14 — 2c qualité ... 11 .. 12 3e qualité.... 6 ., 8 — Sisal, Yucatan... 8 .. 9 — Honduras 8 25 8 — 6 50 7 - Haïti Cap 5 25 5 - Fort-Liberté..,.. 5 50 5 — .A 525 5 — 6 .. 6 — Gonaïves ....... 5 50 6 — P.-de-Paix ...... 6 25 6 — Miragoane. ...... 5 10 5 —• Saint-Domingo... 5 .. 6 — Martin, et Guadel. 4 50 5 — Jamaïque. 5 50 7 Jaune Cuba et St-Yago .. 6 75 7 • Manzanillo 6 75 7 » Tuepan 7 .. 7 » Vera-Cruz 7 .. 7 » Campêche... 6 .. 6 » Carmen 6 . . 6 » Tampico...... 6 50 6 » Porto-Plata. ..... 6 .. 6 * Haïti . 575 6 Jamaïque 5 C5 6 • Barcel et P. Cab .. 6 50 7 • Rio-Hacha 4 50 5 » Carth. et Savan... 4 50 5 » Maracaïbo 5.. 5 • Fustet 100 k. 14 .. 15 » Tatajuba(Pern.)50k. 4 50 5 » Bahia.......... 4 50 5 a Corinto 5 75 6 • Amapala. ... 50 kil. 5 75 6 Rouge Brésil Bahia 8 .. 9 » Calliatour... 100 k. 14 .. 15 » Lima 50 kil. 9 .. 10 » Ste-Marthe 9 .. 10 » 4 .. » Sandal 100 k. 5 .. 7 » Sapan ...... 50 k. 6 ., 8 • Quebrach5..1009 k. 81 .. 90 « Pernamb 50 k 14 ,. 16
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — 37 50 45
- Jaune ou gamb ... ..... ............... » pressé ..............................29 . ......................30
- 50
- 75
- 80
- 50
- 80
- 75
- 25
- 60
- 25
- 25
- 25.
- 25
- 25
- 25
- 25
- 25
- 25
- 50
- 50
- k.
- M
- Coehenille
- Jn cote : 1/2 kil. xénériffe zacatille 1 60 2 .. Ténérife grise 1 50 1 80
- Curcuma ............50 kilos. 22 50 25 .. lava, Mad . Pond.. .... M
- Dividivi
- On cote les 50 ki .... 12 . 14 .
- Indigos
- On cote actuellement :
- Bng. sur v. et bl. 12k.. fin viol et pourpre....
- 6 56 57
- 62 6 ..5
- Beng. eau viol, et dite.... 5 50 5 7’ » bon violet 4 75 5 . • » moyen violet 3 50 3 75 » bon violet rouge 4 75 5 .. » bon moy. v, roug.... 3 75 4 .. « fin rouge 4 50 4 75 » bon dito 3 25 3 75 » bon à fin cuiv 2 75 3 75 » "uiv. crd. et bas 2 . 3 50 Java M ... Kurpah.. 2 .. 4 ..
- Madras .... .............. 1 50 3 75 Manille.... 2 3 50 Caraque.... 2 50 4 50 Guatemala flor............ 450 5 »..........bon à fin sobré.. 2 50 4 .. » ........— cor.... 2 50 4 .. »..........cor. ord. à bas.. 1 50 2 25
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k 5 50 M . » bon à beau 4 . 5 .. » ord. et moyen 2 50 3 ..
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert .............M Mers du Sud...........M .. .. . •.
- Madagascar............M ................
- Quercitron :
- On cote les 50 kil. .
- Baltimore fin effilé........ 7 50 à 8 50 » gros effilé..............................6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles..........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne..................... M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 15 » (Guadeloupe) ...
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 » de Fustet Albanie... . 12 Cachou noir, Ire marque... 95 » marques ord.. 70
- . à.......
- .. ii.:
- 50 13 . . .. 85 ..
- Cochenille argentée .. .le k. 180 » grise le k. 170 » zacatille naturelle le k 150
- » noire Palmas lé k. 155 .. 165 .
- >> Lanzarotte ...................... ... ..
- Curcuma Bengale................ 55............ » Chinois...................... 50.................... » Madras....................... 55......................
- Galles de Chine.............................. Prussiate jaune de potasse. 190..............
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 » bon moyen et bon coloré assez tendre. 2 50 3 .. » moyen assez coloré un peu sec 2 25 2 50 » moyen ordinaire terne et serré 1 75 2 .
- K urpah beau à fin.viol, et viol.
- rouge tendre.............. 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rougo et rouge col. 3 25 3 75 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle... 3 .. 3 50 » moy.viol. unpeufaib, mél , sablé ................... 2 50 3 .. Guatemala. Flor... ........... 5 50 6 .. »..............................bon et bon moy. corté et sobré 3 50............4 .. »..............................moyen et moyen ordinaire .....................2.................25...............3................ Bengale beau à fin violet .....6 50 7 50 »..............................bon et bon moy.violet rouge...................... 6 .. 7 .. »..............................moyen violet rouge et rouge....................... 5 50 6 25 Java, surfin violet et pourpre.9 50 10 .. »..............................beau et fin violet........................7 75 8 50 »..............................bon à bon moyen ..............6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique . 360
- Alun ......................... 15 .. 17 .. » (acq.)...................... 17 .. 19 ..
- Couperose emballée.......... 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 Id (s. fûts) 75 . . . ..
- Fécule de pommes de terre, 1er bl........................ 37...........
- Id. 2e bl. (entrepôt)....... 36.............
- Galles vertes et noires..... 150 .. 170 . • » noires Alep ........ ........................ » blancnes................... 130.............. ..... Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 •. » Ghésirée, en sorte......... » Sénégal, s. bas du fleuve 130 .. 140 .. »................................» Galam......................... 105 .. 120 •• » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 ..
- » Mogador, blonde........................
- » » blanche.....................
- » Laque en f. qté orange. 250 ............. »..........................................».........................................mi-orange................................ »..........................................».........................................cerise AC ... .. ... . • » Sandaraque lavée ................................................................................................ » Damar (Batavia).......................... 140 .. ... .. »..........................................».........................................Singapore................................ 90 .. 100 . • »..........................................».........................................Penang......................................................................................................... 110............................... Gomme adragante Syrie.... 250..............750 .. »..........................................» Anatolie. 250 ..........................600 . •
- Quercitron................... M....... •
- Garance, racine........................... » poudre........... 65 .. ... •• Rocou Guadeloupe.......................... .................................................. » Cayenne.................................................................. Safran d’Espagne, Valence pur....................................... 80..................................... .. • • • Sulfate de cuivre(entrepôt). 53 .. ...• ».........................................(acq.). .. 57 ........................... Sumac en feuilles......................... 22........................ ..> •• » poudre.......... 24..................... Styrax liquide............ 140............ Tamarin Madras............................ 20.........................,........................30 •• Verdet, eu pains, extra sec, sous toile................................180............................. » en pains, extra sec, sous pap..................................180............................... » bon marchand en pains 115...............• ».........................................» en boules 115..........................
- » raffiné en poudre sec 145 . •"
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- PRODUITS CHIMIQUES]
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à » nitrique 36 d. 33 .. » » . 40 d. 39 ..
- » PU—--—Uese•• UU U. AU •• » sulfureux..... 50 d. 7 50 » tartrique 265 .. Ammoniaque liquide 22 d.. 34 .. Blanc de zinc en poudre., 6 8 .. » » broyé 76 . Borax raffiné . 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre........ .............. 60 .. broyé........ 68 .. Crème de...tartre.......................... 170 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp...... 8 50
- Chlorure de potassium, en gare des Salins....... . 20 .. Lessive caustique 33 degrés 7 50 Nitrate de soude 22 50 »' de potasse 41 .. Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil,, œ. 19 25 Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 » 30/35, disp... 12 25 Soude caustique 110/115, en tamb. de 300 30 25 Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 .. Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation 58 .. — Entrepôt.. 54 . .
- Sulfate de fer 95 0/ù en sacs de 100 kil.................... 5 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos! Gomme Sénégal b. fie 135 .. à 145 » Galam 117 .. 125 » Salabréda 70 .. 85 Acide tartrique 252 Crème de tartre Bl. du Midi 168 .. . . » bl. Bordeaux .. . 166 Camphre raffiné 6 20 Verdet en pains extra sec ... .. » en boules .. Térébenthine en barils.... 65 ..
- X 0 <3 M fi 2 M
- Bengale pourpre... le kilo » beau violet » » bon violet. » » moy.violet » » petit violet » » ord.etcuiv. » Java ord. et cuiv.. » Madras fin » » beau ..... »
- » moyen.... » Kurpah kudd. beau violet ........ » Kurpah kudd. bon violet... » Kurpah kudde moy. violet » Kurpah kudd. petit ord......... » Kurpah Pondich. bon violet, ... » Kurpah Pondich. moyen violet.... » Kurpah Pondich. ord. et cuiv. ... »
- 11 .. à 13 ..
- 11 .. 13 ..
- 11 .. 12 ..
- 10 .. II. ..
- 9 .. 10 ..
- 8 50 9 ..
- M.................
- 6 .. 6 50
- 5 50 6 .
- 5 .. 5 50
- 8 .. 9 ..
- 7 50 8 ..
- 6 .. 7 ..
- 5 .. 5 50
- 6 .. 6 50
- 5\. 6 ..
- 4'.. 5 ..
- Manille........... .. le Guatemala flor.... ».................sobre .. ».................Cortès . Mexique flor..... » sobre, ezt » ord.cortês
- kilo M ,. 9 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9 ..
- » 5 .. 6 ..
- 9 .. 10 ..
- 8 .. 8 50
- > 5 ., 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb............. 71 .. à 72 Acideacétiquedesarts.........29 .. 30 — chlorydrique.............................. ?.. 8 — nitrique 36°............... 32 .. 34 — sulfurique, 66° ...........8 .. 11 — tartrique.................. 250 .. 260 — citrique................... 385 .. 330 Alun ................................................ 20 . 21 — ordinaire.................. 15 .. 16 Ammoniaque incolore, 22°.....97 50 102 Bichlorure d’étain, 55°......97 50 107 —............................-...........................60°........................ 107 50 117 Bois Campêche-Lagunà.........15 ,. 15 —............................— Guadeloupe 13 13 — Jaune Centre Amérique 18 .. 19 Cachou jaune. V apeurs ......75 .. 77 — brun....................... 88 .. 98 Chlorate de potas se.........110 .. 120 — de soude................... .... 125 .. 135 Chlorure de chauxl 00 à 110°.23 .. 24 Chromate rouge de potasse....86 .. 88 —............................— de soude.. 64 .. 66 Crème de tartre ............. 192 50 197 Cristaux de tartre........... 187 50 192 — de soude................... 8 50 9 CurcumaBengale en racines....64 .. 66 — de Madras....... 61 .. 64 — Chine...................... 60 .. 62 Essence de térébenthine............85 .. 90 Extrait de châtaignier 20°...18 .. 19 Galles de Chine et Japon.....165 .. 175 — vertes et noires...........135 .. 150 Gomme Sénégal, en sortes.....160 .. 170 — arabique................... 200 ., 210 — adragante rousse...........340 .. 375 Jus de citron................ 24 56 25 Méthylène à 95° ............. 100 . 102 — régie 90 .................. 105 ., 110 Prussiate jaune de potasse...180 .. 190 —............................— da soude.................. Pyrolignite de fer........... ... 10 .. 11 Résine....................... 16 .. 18 Rouille ... . .............................. 9.. 10 Sel de soude 80°............. 19 20 — ammoniaque.. 14 75 15 .Sel d’étain................. 297 50 207 Soufre en canons ............ 18 50 19 — sublimé.................... 20 50 21 Sumac Sicile en feuilles... 15 .. 16 Sulfate d’alumine............ 15 . 16 — de cuivre......................................................58 50 60 — de fer..................... 7 .. 8
- MARCHÉ_ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc)...la tonne 20 — » Arséniate de soude60% » 18 15 ,
- Bi arséniate de soude (As?05)
- 65 0(0 ................. 20 —
- Blanchiment liq. 28- 8 à 7 %
- — en poudre 35 %
- Bleu de Prusse (en pâte) là livre ...................
- 1. sh. d.
- 5 — »
- 7 - »
- » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 0 0.....la livre »
- Aniline (huile) pure., — » — (sel) pure.... —- « Anthracène 30’ A par unité au comptant » Benzol 90 %... ... le gallon »
- Acide carbolique (crist.) 40’ la livre »
- Magenta pure......... la livre » Acide picrique....... — s
- » 8 1/2 » 4 3/4 » 4 1/2
- s 2
- 1 0 1/2
- 1 »
- 3 9
- 1 2
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- Barwood ................ — 4 10 »
- Camwood................. — 10-55 » »
- Bo s jaune . ........... — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima........ —........8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque..............—.4/6 10 » Bois de camphre de St-Domingue..............—../6 10 » Bois de datuphre du
- Honduras.............. — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan....... — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20» Extrait — .. — » 18-94 » Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s dépêcher... — » 11 » Grains de Perse.. — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate...... la livre... » » 4 Binoscalate...... — » » 5
- Carbonate 90%.. la tonne. 22 15 »
- Caustique....... — 25 15 »
- Chlorate .......la livra,. » » 4
- Ferricianide (prus-siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr. jaune) — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- 75
- 50
- 50
- 50
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- 3 ka C.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE]
- GUIDE-ADRESSES
- ç e la Teinture et de l'Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêts (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9. rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d'invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tâbor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
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- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisiné à couleurs. Appareil à cuire les bois.
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- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
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- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1830. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
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- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
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- Fernand Dehaitre, G, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression.
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- Eamelle (Henry). I, quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Li le Nord).
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- Machines à apprêter
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- Fernand Dehaitre, fi, rue a’Oran, Paris Appréteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
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- Decoudun —Delacommune aîné et Ciè, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
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- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagneres-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris viâ Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
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- Prix des billets : Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50,
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- 45e Année. — N° 23.
- 5 [DÉCEMBRE 1901.
- Le Numéro : 0,75
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Unan. .... 15 fr.
- — Six mois............ 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an..................20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- AuNONAEC • ( La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNONCES . j Faits divers.................3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières.— Production d’un noir aniline.
- — La théorie du blanchiment du coton (suite). — L’emploi du rouge azophor (suite). — Note sur les procédés anciens et modernes d’impression des tissus de coton (suite). — Recettes diverses. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Prime à nos lecteurs. — Société industrielle de Mulhouse (suite et fin). — Avis important. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel lement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail l’Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une lable des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même
- 2’ Une classification des Textes (Lois, Décrets. Règlements d’Administration publique), selor l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’applicaûon, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonciionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées *àla Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- H 103 00
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PRODUCTION D’UN NOIR ANILIINE sur la laine au moyen du persulfate d’ammonium
- L’action oxydante du persulfate d’ammonium sur certaines substances organiques tel que le betana-phtol, a déjà été utilisée dans l’impression du coton pour la production d’un rouge bleu au moyen de la dianisidine et de la paranitraniline sur un fond na-phthol. L’utilisation de cette action de ce persulfate pour produire un noir aniline sur la laine n’est pas moins intéressante.
- Ainsi qu’on le sait, la fibre de la laine a le don de fortement se réduire, spécialement à une haute tem pérature, ou lorsqu’elle est 'passée à la vapeur sur beaucoup de matières colorantes; il s’ensuit qu’une recette ordinairement employée sur le coton pour produire un noir aniline, ne produit qu’une couleur grise sur la laine.
- Afin d’obtenir un bon noir sur la laine, Lightfoot traitait celle-ci, préalablement, en la faisant passer par des substances oxydantes, spécialement par une teinture à l’acide hypochlorique, le nouveau procédé de Oehler et Kallab pour la production du noir aniline sur la fibre de la laie est basé sur un principe similaire. Ces procédés donnent un noir fin très nourri. Un effet identique peut être obtenu avec le persulfate, car si la laine est mordancée, pendant une heure et demie, à froid, avec une solution de ce produit elle peut être ensuite traitée selon la méthode usuelle de teinture de noir aniline et on obtient alors un noir fin très franc.
- La recette suivante donne de bons résultats :
- Pour 100 kilos de laine on fera dissoudre de 5 à 10 kilos de persulfate d’ammonium dans 200 à 400 litres d’eau (40 fois le poids de la laine), remuer pendant 1/2 heure à froid dans l'extrait-hydro et, sans laisser sécher, plaquer avec une solution de 120 gr. de sel d’aniline, 45 gr. de chlorate de sodium et 80 gr. de ferrocyanure de potassium par litre. Laisser ensuite sécher, passer à la vapeur pendant une demi-heure sans pression, laver et savonner pendant 1/4 d’heure à la température de 60» C. avec 2 gr. de savon par litre.
- Le noir ainsi obtenu est joli, bien nourri et ne s’efface que très peu. Le ferrocyanure de potassium donne également de bons résultats. Pour le mordan
- çage, il est préférable de ne pas employer moins de 5 pour cent de persulfate, autrement, le noir aurait des dispositions à sortir trop maigre ; de même, le bain de mordançage ne doit pas être trop court, sans cela on obtiendrait une teinture inégale. Le procédé donne également de bons résultats sur des tissus mélangés 1/2 laine et 1/2 soie.
- Il était également fort intéressant de savoir si le persulfate d’ammonium était bon pour préparer la laine à recevoir l’impression, mais les expériences qui ont été faites dans ce but n’ont pas été couronnées de succès. L’action du persulfate n’est purement qu’oxydante et évidemment bien différente de celle du chlore. Des expériences d’impressions sur des lainages préparés avec le persulfate d’ammonium n’ont rien donné de meilleur que ce qu’on obtient sur des laines non préparées, mais matériellement inférieurs à ceux obtenus sur de la laine chlorée. La différence est particulièrement notable avec des matières colorantes azo, tel que le ponceau du Bordeaux, l'amaran-the, ainsi que le bleu induline résistant et le bleu naphthazin,
- LA THÉORIE DU BLANCHIMENT DU COTON (Suite)
- Vient ensuite l’acidulation de la chaux. Ici on se trouve en face de deux buts différents: premièrementde se débarrasser de la chaux et secondement de décomposer les savons à la chaux restés sur le coton à l’état d’acide gras et de sel de chaux. L’acide hydrochlori-que est le meilleur agent qu’on puisse employer car il forme une chaux rapidement soluble ou un chlorure de calcium qui sont entraînés tous les deux avec les eaux de lavage. La théorie de l’acidulation de la chaux est absolue, il n’y a pas lieu de la discuter plus longuement.
- Ebullition par la lessive : on fait passer ensuite le tissu de coton par deux ou trois ébullitions dans la lessive. Ici, dans la pratique, les blanchisseurs varient beaucoup dans leur manière d’opérer; les uns emploient la soude seule, d’autres ajoutent de la, soude caustique, d’autres encore, un peu de résine, en variant ces produits dans les diverses ébullitions.
- Il ne fait aucun doute qu’il y a avantage à mettre un peu de résine, ainsi qu’on va l’expliquer présentement. Pendant l’ébullition de la lessive, la soude agit
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- sur les acides gras qui sont restés sur le tissu comme résultant de l’action de l’acide sur les savons à la chaux pendant l’ébullition à la chaux, et convertit ces acides gras en savons à la soude lesquels sont facilement solubles dans l’eau avec laquelle ils sont entraînés dans les lavages successifs ; la soude agit également sur n’importe quelles matières organiques mucillagineuses ou d’amidon qui pourraient être présentes , mais il reste encore les matières contenant de la cire dont il y a lieu de s’occuper; celles-ci ne sont que très peu attaquées par la soude et par la chaux, et, par cela même, ne sont pas rendues solubles par elles, mais faciles à émulsionner par le savon, c’est là que gît l’avantage de l’emploi de la résine, cell-ci forme un savon avec la soude et ce savon émulsionne la cire ou l’huile lubrifiante qui peuvent se trouver présentes en les transformant de telle façon qu’elles peuvent être lavées et entraînées par l’eau. Il vaut mieux, selon l’avis de l’écrivain, commencer par une ébullition à la lessive et à la résine, puis continuer par un bain à la lessive seule'ou bien, si un troisième bain est nécessaire, comme cela arrive quelquefois, que e premier bain soit fait à la soude ou bien à la soude additionnée d’un peu de soude caustique, le second avec de la soude et de la résine et le troisième avec de la soude seule.
- Le lavage après les ébullitions à la lessive doit être fait à fond et complètement afin d’élaguer du coton toutes les substances savonneuses qui se sont formées pendant les ébullitions diverses. Ces ébullitions constituent la partie du dégraissage dans le procédé, viennent ensuite les traitements du blanchiment proprement dit. Ceux-ci sont très simples; le passage à travers une solution de poudre de blanchiment (ou le procédé chimique, comme on l’appelle) suivi d’un la vage par un bain à l’acide hydrochlorique ou à l’acide sulfurique. Cela cause la production de gaz de chlore qui agit sur les matières colorantes contenues dans le coton, les détruit et ainsi produit l’effet du blanchiment. L’opération est simple, conduite facilement et sans susciter aucun trouble. Si le liquide de blanchement est trop fort ou bien si le tissu a eu le temps de sécher avant le blanchiment, en court alors quelques risques d’oxydation sur le 'coton qui alors est devenu plus faible par ce fait, mais, avec un peu desoin seulement, cela peut être évité.
- {A suivre.) The Textile Mercury, London.
- L’EMPLOI DU ROUGE AZOPHOR sur les fils de coton
- {Suite)
- En lui faisant subir un traitement convenable, le rouge azophor est tout aussi résistant au frottement qu’un rouge alizarine courant, mais il se distingue de ce dernier par la façon parfaite avec laquelle il pénètre dans le fil et par la grande douceur et la flexibilité qu’il lui donne.
- Dans beaucoup d’emplois, tel que par exemple la fabrication d’articles poilus (flanelle de coton, couver-tures, étoffes pour pantalons, molletons, etc.) le rouge azophor s’adapte parfaitement bien, ainsi que pour la bonneterie et les articles en tricot, pour lesquels on demande une grande qualité de douceur dans le fil. Le rouge azophor prend très bien l’apprêt et cela facilement. Sa résistance à la lumière et à l’air est parfaite.
- On fait bouillir bien soigneusement, pendant plusieurs heures, le fil devant recevoir la teinture, libre-* ment ou sous pression, dans de 2 à 3 pour cent de soude, ou de soude caustique, puis on le rince et le fait sécher. Opérer sur des fils qui n’auront fait que passer par l’hydro-extracteur, n’est pas une chose qu’on puisse conseiller, car dans ce cas, le bain de rentrage serait sujet à s’étendre et il en résulterait naturellement des irrégularités d’intensité dans la couleur. On obtient un rouge beaucoup plus pur et plus brillant sur des fils blanchis, dans ce cas, on conseille plus particulièrement le blanchiment à la lessive ou à l’huile.
- Le bain de rentrage, pour obtenir un rouge jaunâtre, contiendra 20-25 gr. de B. naphtol, 28-35 c. c. de lessive de soude à 22° B. et 60 à 75 gr. d’huile rouge de soude de Turquie; pour des teintes bleuâtres, 20-25 gr. de naphtol R, 40-50 c. c. de lessive de soude à 22°B. et 60 75 gr. d’huile rouge de soude de Turquie 50 %, par chaque litre du bain. Le fil est passé de une à trois fois dans la chaudière, ou au moyen de la machine, et il y est remué aussi uniformément que possible; après chaque passage on remplit le bain à nouveau.
- En ce qui concerne l’huile, une augmentation de la proportion agit très avantageusement particulièrement sur les fils fins. Cependant, à l’encontre de ce
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- qui se passe avec la nitraniline, les résultats obtenus avec les savons à l’huile de ricin sont inférieurs à ceux obtenus avec des huiles sulfurées.
- Comme la force de la couleur dépend de la quantité de naphthol, absorbée par fe fil, cette dernière dépend de la concentration du bain aussi bien que de l’intensité de la torsion. Une diminution de la concentration du bain, comme par le passage des fils humides, nécessite forcément un remplissage avec une solution plus forte du bain, mais cela demande à être fait très exactement, afin d’éviter des fluctuations dans la teinte. Le tordage doit être fait avec le plus grand soin, car, avant tout, l’uniformité de la couleur dépend de l’uniformité du rentrage ; pendant l’opération les fils doivent être mis à l’abri des gouttes d’eau et de l’humidité car autrement le naphthol se trouverait enlevé aux endroits mouillés, et il se formerait des taches plus claires aux endroits touchés.
- Si on emploie des fils n’ayant été que simplement bouillis, le bain de rentrage devient trouble et devient plus foncé même au passage de fils blanchis ; en les laissant reposer pendant quelque temps, par l’action de la lumière, il prend une couleur brunâtre, il doit donc toujours être préparé chaque jour et ce qu’il en reste être jeté. Lorsqu’on n’emploie pas la machine on recommande l’usage de gants en caoutchouc, car la lessive attaque très fortement les mains des ouvriers.
- Le séchage du fil doit se faire le plus promptement que possible, de préférence à la machine sur laquelle en tournant sur lui même, il devient parfaitement sec à la température de 50 à 60 C. On devra avoir soin que le fil ne soit pas exposé, pendant l’opération du séchage, à la lumière directe du soleil, ni qu’il ne soit pas mis en contact avec des vapeurs d’acide ou de chlore. Après le séchage on devra opérer aussitôt que poesible au développement de la couleur ; dans je cas où cela ne serait pas possible, le fil sera placé dans une boîte bien fermée afin de le préserver de l’action de la lumière, de l’air, de l’humidité et des gaz acides. Les taches d’eau, ou en le touchant avec des mains humides, produisent des plaques claires
- (A suivre.) (D. Farb. Zeit.).
- NOTE
- sur les procédés anciens et modernes d’impression des tissus de coton par M. O. PiEQUET (I) (Suite)
- L’idée de réunir le colorant et le mordant, sans action sensible l’un sur l’autre à froid, et de déterminer ensuite leur combinaison par un moyen quelconque, préoccupait à juste titre les indienneurs. La chaleur sèche ne donnait pas de résultats utiles; on réussit chez Oberkampf à réaliser des effets complètement satisfaisants en soumettant les tissus imprimés à l’action de la vapeur. Bien que le nouveau procédé pût se prêter à l’impression de toutes pièces en couleurs vapeur, on l’employa surtout pour les couleurs d’aluminage ; la partie principale du dessin était imprimée en mordants et teinte ; on rentrait ensuite à la planche les couleurs beaucoup plus variées que celles que l’on pouvait obtenir par teinture, on fixait à la vapeur et on lavait. Les matières colorantes employées étaient le plus souvent des extraits de bois de teinture additionnés de mordants d’alumine, de fer, de cuivre et d’étain, seuls ou mélangés entre eux.
- Quelques mots sur les résultats obtenus par Oberkampf montreront l’importance de sa fabrication.
- Au début de l’impression au rouleau, qui se bornait à l’article mignonnette, un rouleau dessin petit œuf, à fond tout simple, imprima à lui seul plus de 25.000 pièces.
- Des maisons du Midi faisaient imprimer des toiles ordinaires de l’Inde, dont elles payèrent la façon pendant six ans à raison de 1 fr. 60 l’aune (1 m. 20). Il faut noter qu’il ne s’agissait que de dessins à une seule couleur, et que les deux tiers des pièces s’imprimaient en gros violet (teinture en garance sur impression en mordant le fer), l’autre tiers seulement en. bleu faïence et rouge. Malgré les frais considérables de la maison, où les collaborateurs étaient généreusement ^rétribués et où tout ce qui regardait lafabrication était traité avec la plus grande largesse, on faisait des inventaires de 800.000 fr. ancs de bénéfice.
- La grande vogue de certains dessins empêcha la gravure de progresser en même temps que le reste de
- (1) Bulletin de la Société Industrielle de Rouen. Séance du 1er juin 1991.
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- la fabrication : on n’éprouvait pas le besoin d’aller vite ; certains dessins gravés à la main exigeaient parfois une année de travail.
- Il n’est guère d'indienneur qui pourrait aujourd’hui accorder à son graveur de pareils délais.
- L’impression à la planche plate, gravée en taille-douce, avait aussi été pour Oberkampf un puissant élément de succès ; on l’abandonna peu à peu lorsque la construction de machines à imprimer au rouleau et les perfectionnements apportés par la mécanique à la gravure des cylindres d’impression vinrent donner un nouvel essor à cette belle industrie.
- Le blanchiment au chlore, ayant pour corollaire l’avivage rapide des couleurs garancées, permettait une rapidité jusqu’alors inconnue dans la fabrication. La filature et le tissage, pouvant difficilement avec les moyens anciens fournir des quantités suffisantes de tissus à l’impression, qui les transformait en si peu de temps, durent aussi augmenter leur production et perfectionner leur matériel On peut dire que la filature, le tissage, la teinture et l’impression ont toujours marché parallèlement dans la voie du progrès, apportant la prospérité dans toutes les régions où elles se développaient.
- Il n’entre pas dans le cadre de la présente étude de suivre les modifications qui se sont produites dans la partie mécanique de l’impression des tissus : de la machine à une couleur de Lefèvre, qui dès les premières années du xIxe siècle avait occasionné une véritable révolution dans l’impression, jusqu'aux machines à 12, 16 et même 24 couleurs, que l’on peut voir actuellement, des inventions bien diverses sont apparues, ont eu quelquefois un succès considérable, et ont ensuite été abandonnées. C’est ainsi que la perro-tine, que Persoz appelait « une des plus belles conceptions du génie humain, » est aujourd’hui inconnue de beaucoup d’imprimeurs. Cette machine permettait d’imprimer mécaniquement à la planche jusqu'à cinq couleurs ; mais la production ne répondait pas aux besoins sans cesse plus pressants de la consommation, et tandis que l’impression à la main proprement dite subsiste toujours, bien que notablement moins importante que par le passé, la perrotine a terminé sa carrière.
- Nous énumérerons maintenant les principaux genres d’impression qui se sont succédé dans le courant du xix® siècle, avec l’indication du principe sur lequel ils sont basés, et les modifications qu’ils ont subies. '
- 1. Couleurs minérales. — Elles s’obtiennent par production directe sur le tissu d’une dissolution d’un sel métallique par teinture ou par impression, puis on le passe dans un bain capable de précipiter à l’état insoluble un des éléments du sel imprimé, soit par isolement, soit par combinaison : le bistre au manganèse se prépare en imprimant du chlorure de manganèse; en passant ensuite en soude caustique, l’oxyde man ganeux insoluble est mis en liberté, puis transformé en oxyde manganique de couleur bistre, par une oxydation à l’air ou par un passage en chlorure de chaux.
- Les chamois, nankins, avanturines à l’oxyde de fer, se font d’après le même principe.
- Les jaunes et oranges de chrome sont produits par une imprégnation préalable en sous-acétate de plomb, précipité ensuite par le bichromate de potasse ou de soude. L’orange est produit par un virage simultané ou consécutif en lait de chaux.
- Les verts aux sels de cuivre ou de chrome se préparent d’après des principes analogues.
- Les bleus de Prusse s’obtiennent, soit par développement de la vapeur des éléments réunis dans la couleur, soit en imprégnant le tissu de sel ferrique et le passant ensuite en prussiate de potasse additionné d’acide. Le sel d’étain transforme le bleu de Prusse en bleu de France, plus nourri et plus pourpré.
- Le bleu de prusse teint sur coton se prête à un enlevage de la soude caustique, peu usité aujourd'hui.
- Le peu de solidité au savon des bleus au prussiate est compensé par leur grande résistance à l’air et à la lumière.
- II. Indigo. — Jusqu’en 1826, la production des dessins blancs sur fond uni teint en indigo se faisait par réserve : c’était toujours, avec des perfectionnements apportés par la pratique, le procédé indiqué par Pline que nous avons cité au début de cette note. Bien que la réserve se prête à des genres assez compliqués, elle ne pouvait s’appliquer efficacement que pour des su-jets massifs à la planche : les dessins délicats au rouleau rendent mal, sont recouverts en tout ou partie par la teinture, ce qui enlève à l’impression sa régularité et sa netteté.
- L’enlevage, au contraire, outre l’économie réalisable dans la teinture initiale en indigo, permet d’obtenir les dessins les plus fins. Le procédé de Thompson, le créateur du genre, consistait à imprégner le tissu, teint en indigo, d’une solution concentrée de bichro-
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- mate de potasse que l’on séchait dans l’obscurité à une douce température. On imprimait ensuite une couleur contenant de l’acide oxalique, de l’acide sulfurique, du sulfate de plomb et de l’amidon grillé.
- L’acide chromique, mis en liberté par la couleur acide ou « rongeant », détruisait l’indigo et donnait, suivant la concentration du bichromate de potasse, du blanc ou du petit bleu. Un lavage à l’eau de craie ter-minait l’opération.
- Camille Kœchlin imagina, vers 1869, une modifica tion très ingénieuse au procédé Thompson ; son pro -cédé est encore aujourd’hui en usage. Au lieu d’imprégner le tissu bleu de bichromate, on imprime ce bichromate saturé à la soude ou à l’ammoniaque, puis on passe en acide. La quantité de bichromate employée varie suivant l’intensité du bleu à détruire et suivant l’effet désiré (blanc ou petit bleu). En 1873, le même chimiste perfectionna son procédé et obtint des enlevages colorés de toutes nuances en imprimant des couleurs à l’albumine renfermant du chromate neutre et des couleurs insolubles pouvant résister à l’action de l’acide sulfurique dilué, telles que le jaune de chrome, le vermillon, le vert Guignet, le noir de fumée, certaines ocres ; le passage subséquent en acide met en liberté l’acide chromique : cet acide coagule l’albuminé et fixe la couleur aussi bien que si on la vaporisait. Le bleu indigo rongé en blanc et en couleur se fait toujours en quantités importantes; la beauté et la solidité de l’indigo rendent assez difficiles les imitations. Il serait toutefois téméraire d’affirmer que ce genre ne sera pas un jour complètement remplacé comme tant d’autres.
- En imprimant comme réserves ou comme enlevages des mordants d’alumine, et en rentrant après coup des couleurs d’enluminage, on obtenait, par l’association du bleu indigo avec les rouges à la garance et autres couleurs, l’article « lapis », que sa solidité et son aspect spécial ont fait rechercher et qui est encore en vogue.
- L’impression directe de l’indigo, connue sous le nom de bleu faïencé, bleu de pinceau puis bleu solide, bleu Schlieper, n’a plus l’importance qu’elle avait avant la découverte des bleus dérivés de l’alizarine et autres analogues.
- L’article rouge turc enluminé a pour principe l’action énergique du chlore à l’état naissant sur les couleurs même les plus solides. Si on plonge dans une dissolution de chlorure de chaux, un tissu teint en 1
- rouge turc, il n’est pas sensiblement altéré, mais si on ajoute un acide, la décoloration est rapide et le tissu devient blanc. Si au lieu de mettre de l’acide dans le bain on l’imprime sur le tissu au moyen d’un épaissis-sant, l’action du chlore est localisée, et la décoloration ne se produit qu’aux endroits imprimés.
- C’est ce qu’on appelle l’enlevage a la cuve décolorante. On peut produire des enlevages colorés, soit en additionnant l’acide de matières colorantes, insensibles à son action et à celle du chlore, comme par exemple le bleu de Prusse, soit en rentrant, après l’enlevage, des couleurs vapeur ou autres.
- (A suivre )
- RECETTES DIVERSES
- Teinture en rose sur fil de laine peignée
- Pour 50 kil. de fil de laine peignée, préparer le bain suivant :
- 1/2 kil. rhodamine 6G
- 7 » sel de Glauber
- 1 » acide acétique.
- Plonger dans le bain à 70• C., pousser au point d’ébullition et teindre à cette température pendant une heure. La rhodamine 6G produit une teinte de rose remarquablement pure.
- Noir sur fil de coton
- Pour 50 kil. de fil de coton, préparer le bain comme suit : on fait porter au point d’ébullition 1000 litres d’eau dans une cuve de fer ou de bois munie de tuyaux de vapeur et d’une paire de cylindres de pression, on fait dissoudre dedans :
- 5 kil. de soude.
- Puis on fait dissoudre dans un récipient d’une contenance d'a-peu près 50 litres :
- 4 1/2 litres soude caustique (76*)
- 28 » eau bouillante
- 7 kil. noir sulfur. 2B.
- Remuer jusqu’à la consistance d’une pâte, puis ajouter :
- 20 kil. sulfide de soude cristallisé.
- Faire encore bouillir, et lorsque la matière colorante est bien dissoute, plonger le tout dans le bain de teinture en ajoutant :
- 25 kil. sel de Glauber.
- Laisser bouillir, amener la vapeur, écumer et pion-
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- ger le fil en retournant tous les quarts d’heure. Teindre pendant une heure et demie, doucement en maintenant toujours le fil en dessous de la surface du bain. Le noir sulfur. 2B n’exige aucun traitement subséquent avec des sels métalliques, et il s’adapte très bien à la teinture de tous les différents genres de fabrication de coton. Il donne une meilleure teinte bleue verdâtre que le noir T extra, et possède une très grande résistance au lavage, à la lumière, à l'acide et à l’emmagasinage.
- Magenta sur fil de laine peignée
- Pour 50 kil. de fil de laine préparer le bain comme suit :
- 4 kil. magenta acide G.
- 7 1/2 » sel de Glauber.
- 2 » acide sulfurique.
- Plonger le fil à 60 C. pousser au point d’ébullition et teindre à cette température pendant une heure.
- Le magenta acide G résistant produit une couleur très égale et' brillante d’un magenta rougeâtre qui possède un grand degré de résistance.
- Vert sur fil de coton
- Pour 50 kil. de fil de coton préparer le bain avec : 1/2 kil. vert diamine F.
- 10 » sel ordinaire.
- 1 » soude.
- Plonger le fil à 70 C. pousser au point d’ébullition et teindre à cette température pendant une heure. Le vert diamine G a une grande résistance à la lumière, au lavage et aux acides ; c’est un très bon produit pour les tissus mélangés, il teint la laine un peu plus fortement que le coton ; il peut être employé également comme décharge dans l’impression.
- Bleu clair sur fil de laine peignée
- Pour 50 kil. de fil préparer le bain suivant :
- 1/2 kil. bleu de laine brillant B.
- 10 » sel de Glauber.
- 2 1/2 » acide sulfurique.
- Plonger les fil à la température de 80 C. pousser ensuite au point d’ébullition et teindre ainsi pendant une heure. Le bleu de laine brillant B extra se recommande surtout pour les bleus marine foncés à bon marché là où une grande résistance n’est pas indispensable.
- Bleu sur fil de laine peignée
- Pour 50 kil. de fil on prépare le bain suivant ; 750 gr. bleu de laine 5 B.
- 7 kil. sel de Glauber.
- 11/2 » acide sulfurique.
- Ponger le fil à 80 C. amener au point d'ébullition et teindre à cette température pendant une heure. Le bleu 5 B est très utile pour les mélangés laines et coton. il laisse le coton en réserve et produit sur la laine des tons bleus très purs et très brillants, il est donc très utile pour des combinaisons de couleurs, cependant il n’est pas une couleur très résistante.
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- PROCÉDÉ D’OBTENTION DE RUBANS avec différents tissus
- Par M. Philippe Marion.
- D’après les particularités delà présente invention, on colle des lisérés à intervalles demandés et parallèles entre eux de façon qu’en coupant le tissu entre deux de ces lisérés très rapprochés on obtient un ruban plus ou moins large.
- Le liséré soutient le tissu, le rend indéchirable et lui apporte une décoration supplémentaire ; on peut employer pour cela tous genres de lisérés, petits rubans, galons, paille, paille de soie, paille de métal, que l’on trouve dans le commerce. Le collage de ces lisérés sur les tissus se fait par des procédés connus avec application sur des métiers à rames horizontales.
- PROCÉDÉ DE BLANCHISSAGE ET DE BLANCHIMENT Par la Société dite ? Superolfabrik », Dr Moll et Dr Dickmuth.
- Ce procédé de blanchissage et de blanchiment par le bioxyde de sodium, qui donne de si bons résultats, est caractérisé par le fait que le bioxyde de sodium, avec ou sans addition de sels indifférents servant à le diluer, est moulé sous forme de corps solides dont la solution est ajoutée aux lessives de blanchissage ou de blanchiment.
- Sous cette forme, le bioxyde alcalin présente le grand avantage de ne pas pouvoir se répandre dans
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- l’air par suite de la pulvérisation et affecter ou atta-quer les membranes muqueuses ; de plus, il se conserve beaucoup mieux à l’état de pastilles qu’à celui de poudre et, enfin, il peut être dosé avec exactitude, partant être manipulé plus facilement en pratique.
- PROCÉDÉ DE TEINTURE, LAVAGE et dessication mécaniques des matières fibreuses.
- Par MM. Martin SEELIG et Andréas DORING.
- Dans la présente invention, il s’agit d’un procédé permettant de teindre d’une façon économique et rationnelle les rubans fibreux ou fils textiles en bleu indigo.
- Dans la nouvelle disposition, les rubans fibreux passent des pots sur un rouleau et arrivent à la cuve contenant la teinture d’indigo ; ils passent ensuite à travers des bagues en porcelaine, [montées dans des supports facilement accessibles et interchangeables, puis arrivent aux cylindres compresseurs. De là, les rubans fibreux passent sur une série de rouleaux avant d’arriver à l’appareil laveur. Dans ce parcours, la teinture s’oxyde au contact de l’air.
- Le lavage se fait en amenant de l’eau sous pression sur les rubans peints après l’oxydation delà teinture,
- et en faisant passer les rubans fibreux entre des cy-lindres compresseurs. Les rubans sont amenés ensuite à l'appareil sécheur, lequel consiste en un tambour en tôle, chauffé à l’intérieur par de la vapeur et tournant autour de son axe. Autour de ce tambour est tendue une toile sans fin, qui passe en outre sur divers cylindres mobiles, permettant de la tendre à volonté. Les rubans fibreux venant de l’appareil laveur passent entre la toile sans fin et le tambour, et ils sont séchés par le tambour chauffé intérieurement.
- PROCÉDÉ DE MERCERISATION DU COTON Par M. Fritz SIMONS.
- Dans ce procédé de mercérisation du coton, ce dernier, après avoir traversé le bain de lessive sodi-que et s’être rétréci, est conduit successivement à travers plusieurs bains de rinçage chauds, qui absorbent la lessive sodique, la cellulose sodifère du coton étant transformée en hydrocellulose, tandis que, au fur et à mesure de cette transformation, l’étirage s’exécute à] un degré suffisant et sans grande dépense de force, tout en récupérant en même temps là lessive sodique absorbée par le tissu.
- PRIME A NOS LECTEURS
- GARNITURE DE CHEMINÉE
- 3 pièces : Une] Pendulette, 2 Flambeaux, style Louis XV, dorée mat et brunie, y I La garniture de 3 pièces : Prix, 39 francs.
- Adresser les demandes accompagnées d’un mandat-poste aux^bureaux du journal.
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- PROCÉDÉ pour l’imperméabilisation des tissus Par M. Carl BASWITZ
- Ce procédé pour l’imperméabilisation des tissus s’applique non seulement aux tissus jouissant de mailles plus ou moins serrées, mais bien encore à des tissus à larges mailles, par exemple des tissus en jute affectés à la fabrication de sacs devant contenir des marchandises à fin grain, comme du ciment, etc., etc.
- L’inventeur a recours, pour atteindre ce résultat, à une émulsion d'asphalte, de papier mâché et de colle tannée avec addition d’agents souples, par exemple l’huile de goudron, la vaseline ou la glycérine.
- Ceci se fait, en concassant d’abord le plus possible le papier mâché et en pulvérisant très finement une quantité égale d'asphalte. En même temps, on fait une dissolution à 10 0/0 de colle avec addition de sels de chrome, et on mélange avec cela, selon besoin, le papier mâché concassé et l’asphalte pulvérisé, et on y ajoute un agent souple, par exemple de l’huile de goudron, de la vaseline ou de la glycérine. On soumet maintenant l’ensemble de la composition à un trai tement mécanique très énergique, de sorte que le papier mâché qui se gonfle alors fortement, se sépare complètement et absorbe les parcelles d’asphalte.
- {Reproduction interdite).
- AVIS IMPORTANT
- MODIFICATIONS
- APPORTEES A
- NOTRE SERVICE DES ASSURANCES
- INCENDIE-VIE, ACCIDENTS, ETC-
- Après le vote de la loi du 9 avril 1898 sur les acci • dents du travail, les Compagnies d’assurances françaises ont dû majorer considérablement les taux de primes, en raison de l’aggravation et de l’étendue des responsabilités qu’elles avaient à garantir.
- Profitant du désarroi général, des Compagnies étrangères se sont aussitôt, établies en France en offrant des tarifs sensiblement réduits pour couvrir les mêmes risques.
- Soucieux, avant tout, de la défense des intérêts de nos abonnés, nous n’avons pas hésité à patronner une Compagnie anglaise The Océan Accident, de solvabilité notoire, auprès de laquelle nous avons obtenu des réductions de tarifs très appréciables.
- Aujourd’hui que les Compagnies peuvent tabler sur l'expérience acquise, le nivellement des tarifs s’est opéré de lui-même, et nous avons pu constater que la mise en concurrence de plusieurs Compagnies sur un même risque était préférable.
- Dans ces conditions, notre service des assurances, entièrement indépendant à l’égard des Compagnies, Incendie-Vie ou Accidents, exercera son mandat d'intermédiaire avec la plus grande liberté d’action, sans aucun patronage en faveur de l’une ou de l’autre.
- Chaque branche est confiée à un chef de service technique, et à un jurisconsulte spécial, chef de contentieux d’assurances, dont l’intervention a déjà été appréciée par ceux de nos lecteurs qui ont bien voulu lui confier leurs intérêts.
- Nous continuerons de publier régulièrement des chroniques documentées qui éclaireront les assurés sur leurs droits et leurs obligations, et nous serons en tièrement à leur disposition pour la révision des contrats de toute nature, le règlement des sinistres et toute question contentieuse les concernant.
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre une fois encore, un stock de cette excellente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, ou 2 fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Programme des prix à décerner en 1902 {Suite et fin)
- Vaporisage
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- Mémoire sur le vaporisage. — Médaille d’argen pour un mémoire traitant du vaporisage des impressions sur coton, laine et soie.
- Blanchiment, impression, teinture, et apprêts 67
- Machine remplaçant l’essoreuse. — Mé lai lie d’argent pour une ou des dispositions mécaniques permettant de supprimer les essoreuses pour la fabrication des toiles peintes.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES
- \ Pendant les dix premiers mois des années 1SOL, 1900 et 1899
- IMPORTATIONS Quantités livrées à la consommation EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisées exportées
- 1901 1900 1899 4904 4900 4S99
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 85.935 79.395 67.615 Bois de teinture en bûches kil. 11.2:0 17.723 41.655
- 1 Où 2 183 — moulus 2.501 2 255 1.722
- _ Haïti . ..... 221 542 321.916 367 598 Garance en racine, moulue ou en paille 161 171 185
- Guatemala 26 398 59.869 67.364 Curcuma en racine 667 289 992
- 222.484 352 094 291.624 — en poudre 21 38 48
- 213 707 24
- Totaux 55 7 361 813.274 794.384 Lichens tinctoriaux 85 402 93
- 350.947 378.258 439.667
- Bois de teinture moulus. 209 362 384 Sumac, fustet et épine-vinette :
- 2 389 2.001 1.955 Ecorces, feuilles et brindilles. 775 1.025 2.117
- Curcuma en racine ....... ......... 4.605 1.844 3.075 Moulus 720 498 1.155
- — en poudre. 15 28 31 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- Quercitron .. ......... 8 909 6 102 8.194 ou moulues 517 858 497
- Lichens tinctoriaux 2.230 1 003 i . 494 Libidibi et autres gousses tinctoriales 167 651 189
- Ecorces à tan moulues Ou non.. ..... 41.166 51.078 48.925 Safran 281 204 188
- Autres teintures et tanins 1.239 1.074 2.388
- Ecorces feuilles et brindilles. ..... 45.775 37.418 60.736 Cochenille 2.308 2.108 1.808
- Moulus.. ............... ............. 35.581 32.435 32.954 Kermès animal 12 9 17
- Noix de galle et avelanèdes entières concassées Indigo 2.802 2.260 2.781
- ou moulues 40.742 50.926 25.423 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 7.116 2 961 3.053 bleu 695 911 821
- Safran ... 490 379 317 Cachou en masse 613 808 1.340
- Autres teintures et tanins. . ..... 2.700 4.010 2.392 Rocou préparé 800 1.278 1 283
- Cochenille « 2.444 2.889 2.706 Orsei le préparée, humide en pâte 302 418 518
- Kermès animal. 10 24 — sèche (cudbéard ou extrait).. 179 164 167
- Indigo •• 6 182 8.039 7.187 Extraits de bois de teinture et d autres espèces :
- Indigo-pa stel indigue, inde plate et boules de Garancine 874 755 578
- bleu ....
- Cachou en masse 31.247 50.821 48.644 Autres : Allemagne 50.126 53 918 68.784
- Rocou préparé ... ............ ... ..... 1.640 1.482 1.928 — Belgique 20.114 19.168 15.934
- Orseille préparée, humide en pâte 3 105 114 — Angleterre 12.473 10 4 26 13.494
- sèche (cudbéard ou extrait).. 87 — Etats-Unis 3.607 5.849 7.042
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : — Autres pays 33.208 38.116 47.603
- Garancine 1 9 Totaux 124.528 127.477 152.857
- 1 198 1 258
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique. . .. ... 18 Alizarine artificielle 22 11 405
- lizarine artificielle. - • 1 516 2.427 2.752 Acide picrique 9 20 16
- A utres 7.377 7.040 6 705 Autres 3.744 4 079 5.442
- Outremer . 1.391 1.314 1.053 Outremer .. 9.957 9.449 8.263
- Bleu de Prusse. 505 610 375 Bleu de Prusse 398 466 512
- Carmins communs.............. 16 23 13 Carmins communs 59 40 67
- — fins 1 — fins 49 41 47
- Vernis à l’alcool .... .. 136 107 99 Vernis à l’alcool 1.008 960 1.028
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées .. 8.082 9.370 8 834 l'huile mélangées 9.388 8.470 8.115
- Ocres broyés ou autrement préparés. . 4.724 5.690 4.523 Ocres broyés ou autrement préparés 195.426 219.602 200.215
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes . 93 112 174 bleues ou vertes 180 492 398
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 702 9 6 630 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 175 70 276
- Talc pulvérisé ... . .. 30.754 28.669 33.233 Talc pulvérisé 60.413 58.263 51.655
- Couleurs non dénommées 692.600 429.000 363.100 Couleurs non dénommées 2.254 2.937 3.806
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Une bonne machine à laver au large, lavant à fond, n’abîmant pas les pièces et ne coûtant pas trop cher, offrirait une solution du problème.
- Il faudra toutefois que les pièces avant d’aller au sé-chage, ne contiennent pas sensiblement plus d’eau que si elles avaient été essorées.
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- Régulateur automatique pour cuves. — Médaille d’honneur pour un moyen simple de régler automati-quement l’admission de la vapeur dans les cuves de blanchiment à basse pression, ou de teinture, suivant les phases de l’opération.
- L’appareil présenté devra avoir fonctionné un an au moins dans un établissement d’Alsace.
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- Nouvelle machine à sécher. — Médaille d’argent pour un appareil à sécher les tissus apprêtés, rame ou autre machine présentant de sérieux avantages sur les moyens actuellement en usage.
- Pour sécher les tissus dans les fabriques d’indiennes on emploie :
- 10 Les tambours à sécher chauffés à la vapeur ;
- 2 Des rames avec ou sans tambours sécheurs ;
- 3» Des étendages ;
- 40 Des hot-Jlue ou chambres chaudes continues.
- Chacun de ces systèmes présente des inconvénients :
- Le tambour coagule trop vite l’apprêt, qui reste à la surface, sans bien pénétrer dans les fibres ;
- La rame produit peu, coûte cher d’entretien, de main-d’œuvre et de chauffage ;
- L’étendage laisse sur le tissu des marques visibles partout où la pièce touche les barres ;
- Le hot-jlue est d’un service difficile et produit des plis.
- L’industrie trouverait de sérieux avantages dans un appareil produisant autant qu’un tambour, sans [plus de main-d’œuvre et ne prenant pas plus de place, livrant un tissu droit et exempt de plis comme la rame, et ne coagulant pas plus d’apprêt que l’étendage ou le hot-flue. Le bas prix de l’installation devrait être aussi pris en sérieuse considération.
- 70
- Séchage des tissus. — Médaille d’argent et une somme de 500 francs pour un mémoire complet sur le séchage des tissus. L’auteur étudiera les divers modes usités dans les blanchiments, les indienneries,
- les teintureries, tels qu’étendages, étuves, tambours, rames, et donnera pour chacun d’eux la description des appareils les plus perfectionnés et d’emploi de la chaleur.
- 71
- Moteur pour machines à imprimer. — Médaille d honneur pour un moteur de machine à imprimer présentant des avantages sur les moteurs en usage, dont la manœuvre ne soit pas plus difficile et l’entretien plus coûteux. Le moteur devra être appliqué à une machine de huit à douze couleurs et avoir fonctionné une saison, au moins, dans une fabrique de l’Alsace.
- La solution proposée devra enoutre pouvoir s’appliquer facilement aux machines à imprimer existantes.
- Les mémoires, dessins, pièces justificatives et échantillons doivent être marqués d’une courte devise ou épigraphe choisie par l’auteur et adressés franco de port, avant le 15 février 1902, au président de la Société industrielle de Mulhouse, en même temps qu’un pli cacheté renfermant le nom exact et l’adresse du concurrent.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d’intérêt général, par lettre lorsqu’il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l’appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d'une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit'.
- J’ai pris livraison d’une marchandise qui m’était expédiée dans une caisse et j’ai payé le port sans faire aucune réserve. A son arrivée dans mon magasin, j’ai ouvert la caisse et j’ai constaté un manquant que j’ai signalé immédiatement à la compagnie de chemin de fer. Peut-on m'opposer une fin de non-recevoir
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- 364 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- basée sur le fait de la prise de livraison sans réserve ?
- R.— Le destinataire d’un colis conserve le droit, même après réception et paiement du prix du trans port, d’agir contre le transporteur en raison du manquant que la vérification du contenu de ce colis lui fait constater, encore bien qu’il ait procédé à cette vérification à son domicile et en l’absence du transporteur si, d'ailleurs, il a adressé à celui-ci, dans les tro s ours de la livraison, la protes- tation exigée par l’art.
- 105 du code de commerce. Il en est ainsi surtout quant l’état extérieur du colis ne permettait pas constater le manquant de la livraison autrement qu’en procédant au déballage.
- Autre question ;
- J’ai fait installer chez moi le gaz acétylène en me conformant aux prescriptions administratives ; mais mon propriétaire demande la suppression de cette installation sous prétexte qu’il y a danger et que le bail n’accorde pas d’autorisation formelle. Est-il fondé dans sa prétention ?
- R. — L’absence dans un bail de l’interdiction au locataire d’installer dans ses appartements des appareils générateurs de gaz acétylène ne peut être considérée comme une autorisation tacite accordée par le propriétaire. L’autorisation doit être expresse tant qu’une expérience prolongée n’aura pas démontré la complète sécurité des appareils et généralisé l’usage de ce gaz.
- La Cour de Lyon, par arrêt du 7 novembre 1900, a jugé dans un cas semblable, qu’en l’absence de toute stipulation, les tribunaux doivent examiner si l’usage du gaz acétylène ne présente pas des inconvénients et des dangers pour les locataires voisins et pour le propriétaire et que si l’installation incriminée dégage de mauvaises odeurs ou présente des dangers, la sup-pr. ssion des appareils doit être ordonnée.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Lyon — Formation de la Société en nom collectif Pé-trus Pierron, Mercier et Fessy, teinture, 6, quai Retz.— Durée : 10 ans. — Cap. : 296.000 fr. — Acte du 5 nov.
- Dissolutions de Sociétés
- Paris. _ Dissolution à partir du 1er août de la Société Krau et Baste, teinturerie, 6, rue Rasselins. — L. : .es associés. — Acte du 22 oct.
- Déclarations de faillites
- Bordeaux. —. Lataste, teinturier, 3, rue du chemin de Lescure. — Jug. du 11 nov. — S.: M. Négrié.
- Villemonble (Seine). — M. Mengin a vendu un fonds de teinturerie, 27, rue Outrebon.
- Paris. — M. Rouby a vendu un fonds de teinturerie, 4, rue Alexandrie.
- Paris. — Mme Yvon a vendu un fonds de teinturerie à Mme Fournier, 212, rue Michel-Bizot.
- Paris. — M. Lidon a vendu un fonds de teinturerie, 10, rue Aubry-le-Boucher.
- Paris. — Mlle Josse a vendu un fonds de teinturerie, 54, rue des Abbesses.
- Paris. — M. Grégoire a vendu un fonds de teinturerie, 15, rue Choron.
- Paris. — Mme veuve Portier à vendu un fonds de teinturerie, 85, rue du Rocher.
- Paris. — M. Petkowska a vendu un fonds de teinturerie, 33, rue Berlin.
- Paris. — Mlle Jamet a vendu à M. Perret un fonds de teinture, 38, rue Cadet.
- Levallois. M. Blanchard a vendu un fonds de teinturerie, 56, rue Lannois.
- Cavaillon (Vaucluse) M. Maury a vendu à M. Morand un fonds de teinturerie.
- Paris. — Mme veuve Cossenet a vendu un fonds de teinturerie, 30, rue Simart.
- Paris. — Mme veuve Dubois a vendu un fonds de teinturerie, 100, Maubeuge.
- Paris. — Mlle Lepahan a vendu un fonds de teinturerie, 39, rue Pigalle.
- Paris. — Mme Pamart a vendu un fonds de teinturerie, 92, rue Lévis.
- Paris. — Mme veuve Henri a vendu un fonds de teinturerie, 3, rue Racine.
- Paris. — M. Mourot a vendu un fonds de teinturerie à Mme Gonzalez, 3, rue Dancourt.
- Paris. — MM. Poulachon et Cie, ont vendu un fonds de teinturerie, 117, rue Vieille-du-Temple.
- Paris. — M. Berdeaux a vendu un fonds de teinturerie à Mme Wang, 8, rue Gustave-Doré.
- Paris. — Société de La Vèze et Boucher a vendu un fonds de teinturerie à M. Paul Emile Boucher, 58,avenué Philip pe-Auguste.
- Asnières. — Mme Joly veuve à vendu un fonds de tein-turerie à M. Regard, rue St-Denis.
- A CÉDER
- Dans ville importante près Paris
- BONNE TEINTURERIE
- Affaires40,000 fr. Prix à débattre. S’adresser au bureau du journal, B. K. 190.
- Le Gérant : A. FAYOLLE •
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE*, Directeur, 20. rue Turgot
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 365
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL; PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage journalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression ; — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l'anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. tO.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d'échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét ’ des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8®de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Æoie de teinture.
- On eote :
- Jampêche du Brésil, coupe » Ire qualité... — 2e qualité .. . 3e qualité.... — Sisal, Yucatan... — Honduras...... — Tabasco — Haïti Cap - Fort-Liberté..,.. — A — — Gonaïves — P.-de-Paix — Miragoane — Saint-Domingo... — Martin, et Guadel. — Jamaïque. Jaune Cuba et St-Yago .. * Manzanillo - Tuspan » Vera-Cruz » • Carmen » Tampico • Porto-Plata » Haïti • Jamaïque • Barcel et P. Cab .. • Rio Hacha » Carth. et Savan... * Maracaïbo » Fustet 100 k. » Tatajuba(Pern )50k. • Bahia . ......... » • Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia...... •.......................Calliatour... 100 k. .......................Lima...................50 kil. » Ste-Marthe............ » ............................................ ».......................Sandal................. 100.............k. •.......................Sapan..................50................k. ».......................Quebracho.. 1000 k.
- * Pernamb......50 k
- d Espagne, 12 .. à 14 ..
- 11 .. 12 ..
- 6.. 8 ..
- 8 .. 9 50
- 8 25 8 75
- 6 50 7 80
- 5 25 5 50
- 5 50 5 80
- 5 25 5 75
- 6 .. 6 25
- 5 50 6 ..
- 6 25 6 60
- 5 10 5 ..
- 5 .. 6 ..
- 4 50 5 25
- 5 50 7 ..
- 6 75 7 25
- 6 75 7 25
- 7 .. 7 25
- 7 .. 7 25
- 6 .. 6 25
- 6 .. 6 25
- 6 50 6 ..
- 6 .. G 25
- 5 75 6 ..
- 5 65 6 .
- 6 50 7 ..
- 4 50 5 ..
- 4 50 5 ..
- 5.. 5 25
- 14 .. 15 ..
- 4 50 5 ..
- 4 50 5 ..
- 5 75 6 50
- 5 75 6 50
- 8 .. 9 ..
- 14 .. 15 ..
- 9 .. 10 ..
- 9 .. 10 ..
- 4...............
- 5 .. 7 ..
- 6 .. 8 ..
- 81 .. 90 ..
- 14 .. 16 ..
- Cachou
- Brun luisant, en sac 50 k. ..........M — en caisse —.....................37 50...............45 ..
- Jaune ou gamb...................... M » pressé..........................29 ...................30 ..
- Coehenille Jn cote : 1/2 kil.
- Zénériffe zacatille.... 1 60 2 ..
- Ténérife grise............ 1 50 1 80
- Cureuma
- Bengale.......50 kilos. 22 50 25 ..
- lava, Mad . Pond.. .... M .. ...
- Dividivi On cote les 50 ki .... 12 . 14..
- Indigos
- On cote actuellement : Bng. sur v. et bl. 12k.. 6 50 57 fin viol et pourpre 6 2 6 ..S
- Beng. eau viol, etdito..,. 5 50 5 75 » bon violet 4 75 5 . . • moyen violet 3 50 3 75 » bon violet rouge 4 75 5 .. » bon moy. v. roug.... 3 75 4 . « fin rouge 4 50 4 75 » bon dito 3 25 3 75 » bon à fin cuiv 2 75 3 75 » "uiv. crd. et bas.-..... 2 . 3 50 Java M . .. Kurpah. 2 .. 4 ..
- Madras .................. 1 50 3 75
- Manille.......................... 2.. 3 50 Caraque......... 2.................50 4 50 Guatemala.......flor... 4..........50 5 .. »...............bon à fin sobré.....2.50 4 .. »...............— cor............2 50 4 .. » cor. ord. à bas................1 50 2 25
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k 5 50 M ..
- » bon à beau................ 4 . 5 ord. et moyen............. 2 50 3 ..
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud.............M .. ..
- Madagascar..............M .. ,.
- Quercitron:
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé...... 7 50 & 8 50 » gros effilé...................... 6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles..........1/2 kil. ,0 35 à .0 40
- Cayenne.......................M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- 15 .
- 8 ..
- 12 50
- 95 ..
- 70 ..
- 180 ..
- 170 ..
- 150 ..
- 155 ..
- 55 ::
- 50 ..
- 55 ..
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. ..
- » de Fustet Albanie... .
- Cachou noir, Ire marque... » marques ord..
- Cochenille argentée .. .le k. » grise .le k. » zacatille naturelle le k » noire Palmas le k. » Lanzarotte Cureuma Bengale » Chinois » Madras
- à.......
- ii ..
- 13 ..
- 85 ..
- P* • ev •
- Galles de Chine
- Prussiate jaune de potasse. 190 .
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 » bon moyen et bon coloré assez tendre.. 2 50 3 .. » moyen assez coloré un peu sec 2 25 2 50 » moyen ordinaire terna et serré 1 75 2 ..
- Kurpah beau à fin.viol.etviol.
- rouge tendre............... 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rougo et rouge col. 3 25 3 75 ».............................b.moy, à bon bleu t. • qq un peu pâle ...............3 .. 3 50 ».............................moy.viol, unpeufaib. mél , sablé ................. 2 50 3 .. Guatemala. Flor.............................................5 50 6 .. ».............................bon et bon moy. corté et sobré 3 50...........4 .. ».............................moyen et moyen ordinaire..........................................2 25.............3.............. Bengale beau à fin violet.....6 50 7 50 ».............................bon et bon moy.violet rouge..........................................6,,..................7.. ».............................moyen violet rouge et rouge............................................5 50..................6 25 Java surfin violet et pourpre.9 50 10 .. » beau et fin violet....................7 75 8 50 » bon à bon moyen.,...........6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique 360 .. ... .. Alun raffiné (entrepôt).... . 15 .. 17 .. » (acq.)...' 17.. 19.. Couperose emballée 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 .. .... Id (s. fûts) 75 . ... .«
- Fécule de pommes de terre, 1er bl...................... ................ Id. 2e bl. (entrepôt)....... 36.............. Galles vertes et noires.....150 . 170 . » noires Alep........................... » blancnes.................. 130............. Gomme arabique, en sorte , 130 .. 140 •• » Ghésirée, en sorte......................... ................ » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .. 140 . • »...........................».............................................................................. 105 .. 120 •• » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 .<
- » Mogador, blonde....................
- » » blanche......................
- » Laque en f. qté orange. 250 ...
- » » mi-orange.................
- » » cerise AC.................
- » Sandaraque lavée............................ » Damar (Batavia)........................... 140....................... »...........................................» Singapore...... 90 .. 100 »...........................................» Penang ...... , .................................................. Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 »...........................................» Anatolie. 350 ,..........................600 Quercitron.................................. M................................ Garance, racine............................. » poudre,...,............................... 65............................ Rocou Guadeloupe ...................................................... .................................................... » Cayenne. ................................. ................................ Safran d’Espagne, Valence pur......................................... 80....................................... ... Sulfate de cuivre(entrepôt) ................................ »...........................................(acq.). .. 57 ............................. Sumac en feuilles.................................................................................22..................................................••• » poudre.................................... 24................................. Styrax liquide.............................. .......................................................... Tamarin Madras.............................. 20........................,,......................30 Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .. ... 130....................... » en pains, extra sec, sous pap....................................180................................... . • • » bon marchand en pains 115.................
- » » en boules 115 . • • •
- » raffiné en poudre sec ....................••
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- LE MONITEUR DEILA TEINTURE
- a» 92
- PRODUITS CHIMIQUES]
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à
- » nitrique........ 36 d. 33 ..
- » » 40 d. 39 ..
- » sulfurique...... 66 d. 10 -.
- » sulfureux....... 50 d. 7 50
- » tartrique................ 265 ..
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 ..
- Blanc de zinc en poudre.... 68 ..
- » » broyé.............. 76..
- Borax raffiné............... 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre..................... 60 ..
- broyé....................... 68 ..
- Crème de tartre............ 170 ..
- Cristaux de soude en sam de 100 kil., disp......... 8 50
- Chlorure de potassium, en gare des Salins............. 20 ..
- Lessive caustique 33 degrés 7 50
- Nitrate de soude........... 22 50
- » de potasse................ 41 ..
- Sel de soude 80/85, cons. et
- entr. en bq.de 700 kil,, m. 19 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 » 30/35, disp... 12 25
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................ 30 25
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 ..
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75
- Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation.......... 58 ..
- — Entrepôt.. . ............. 54 ..
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil................... 5 75
- Manille .. le kilo M .. 9 ••
- Guatemala flor.... » 10 .. 11 ••
- » sobre.. » 8 50 9 ••
- » Cortès . n 5 .. 6 ..
- Mexique flor... ..c 9 .. 1G •
- » sobre..,. 8 .. 8 50
- » ord.cor£ 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- Gomme Sénégal b. fie....135 .. à 145 ..
- » 117 .. 125 ..
- » Salabréda.............. 70 .. 85 ..
- Acide tartrique........... 252 ...........
- Crème de tartre Bl. du Midi 168...........
- » bl. Bordeaux .. . 166 ..
- Camphre raffiné............. 6 20
- Verdet en pains extra sec .. .. ....
- » en boules...... .. .... .. ..
- Térébenthine en barils.... 65 .. .. ..
- Bengale pourpre... » beau violet
- » bon violet.
- » moy.violet » petit violet » ord.etcuiv.
- Java ord. et cuiv..
- Madras fin........ » beau............ » moyen....
- Kurpah kudd. beau violet........
- Kurpah kudd. bon violet ...........
- Kurpah kuddemoy. violet....... ..
- Kurpah kudd. petit ord...... . ...
- Kurpah Pondich, bon violet. ...
- Karpah Pondich. moyen violet....
- Karpha Pondich.
- ord. 6 lv. ...
- « ©
- 2 5
- 2
- M
- le kilo 11 .. à 13
- » 11 .. 13
- » 11 .. 12 . «
- » 10 .. 11
- » 9 .. 10
- » 8 50 9
- » M ..
- » 6 .. 6 50
- » 5 50 6
- » 5 .. 5 50
- » 8 .. 9 •.
- » 7 50 8
- » 6 .. 7 . •
- » 5 .. 5 50
- » 6 .. 6 50
- » 5'.. 6 . •
- » 4-.. 5 . •
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb......... 71 .. à 72
- Aeideacétiquedesarts 29 .. 30
- — chlorydrique........... ? .. 8
- — nitrique 36°............ 32 . . 34
- — sulfurique, 66° ..,.. 8 .. 11
- — tartrique...’.......... 250 ,. 260
- — citrique............... 385 .. 330
- Alun épuré................. 20 . 21
- — ordinaire................ 15 .. 16
- Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 102
- Bichlorure d’étain, 55°..... 97 50 107
- — — 60°.... 107 50 117
- Bois Campêche-Laguna... 15 ,. 15
- — — Guadeloupe 13 .. 13
- — Jaune Centre Amérique 18 .. 19
- Cachou jaune. V apeurs ... 75 .. 77
- — brun.................... 88 .. 98
- Chlorate de potas se......110 .. 120
- — de soude.................125 ., 135
- Chlorure de chauxl00 à 110° 23 .. 24
- Chromate rouge de potasse 86 .. 88
- — — de soude.. 64 .. 66
- Crème de tartre ......... 192 50 197
- Cristaux de tartre....... 187 50 192
- — de soude................ 8 50 9
- CurcumaBengale en racines 64 .. 66
- — de Madras............... 61 .. 64
- — Chine.................... 60 .. 62
- Essence de térébenthine .. 85 .. 90
- Extrait de châtaignier 20°.. 18 .. 19
- Galles de Chine et Japon. 165 .. 175
- — vertes et noires.. . 135 .. 150
- Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. 170
- — arabique............... 200 .. 210
- — adragante rousse. 340 .. 375
- Jus de citron.............. 24 50 25
- Méthylène à 95° 100 . 102
- — régie 90 ....... 105 .. 110
- Prussiate jaune de potasse 180 .. 190
- — — de soude..................
- Pyrolignite de fer......... 10 .. 11
- Résine................... 16 .. 18
- Rouille ................... 9 ,. 10
- Sel de soude 80°... ....... 19 . 20
- — ammoniaque.. 14 75 15
- Sel d’étain.............. 297 50' 207
- Soufre en canons .......... 18 50 19
- — sublimé................. 20 50 21
- Sumac Sicile en feuilles... 15 .. 16
- Sulfate d’alumine.......... 15 . 16
- — de cuivre........... 58 50 60
- — de fer.................... 7 .. 8
- MARCHÉ_ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d;
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — » Arséniate de soude60% » 18 15 ,
- Bi-arséniate de soude (As205)
- 65 0(0 ........... 20 —
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- - 2
- 75
- 50
- 50
- 50
- • O
- 1. wa• u.
- Blanchiment liq. 28’ 6 à 7 % 5 — 8
- — en poudre 35 % 7 — »
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre...................... » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 0.0....la livre » » 8 1/2
- Aniline (huile) pure.. — » » 4 3/4
- — (sel) pure.... — « » 4 1/2
- Anthracène 30* A par unité
- au comptant............. » » 2
- Benzol 90 % •••• Ie gallon » 1 0 1/2
- Acide carbolique (crist.) 40'
- la livre » 1 »
- Magenta pure......la livre » 3 9
- Acide picrique..... — » 12
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- ................ — 4 10 »
- Camwood............. — 10-55 » »
- Bo s jaune.......... — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois
- de Lima............ — 8 10 »
- Bois de camphre de
- la Jamaïque......... — 4/6 10 »
- Bois de camphre de
- St-Domingue........ — ,/6 10 »
- Bois de dauphre du
- Honduras........... — 8 » »
- Grains de Perse. • le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 »
- Bois de sapan....... — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal o 20 »
- Extrait — .. — » 18-9 4 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s de pêcher... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate......la livre... » » 4
- Binoscalate — » » 5
- Carbonate 90 % .la tonne. 22 15 »
- Caustique........ — 25 15 »
- Chlorate ........la livre.. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)........... — » » 6
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE+
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans’frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Revue des matières colorantes nouvelles. — L’emploi du rouge azophor (suite et fin). — La théorie du blanchiment du coton (suite et fin). — Note sur les procédés anciens et modernes d’impression des tissus de coton (suite).— Prime à nos lecteurs. — Avis important. — Jurisprudence.— Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours.
- — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui. allant de 1848 à 1900, forment actuel lement la Législation, ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail X’Hggiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même
- 2* Une classification des Textes (Lois, Décrets Règlements d’Administration publique), seloi l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER 1 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- . Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DES MATIÈRES COLORANTES NOUVELLES
- Colorants pour laines
- La Badische Anilin et Soda Fabrick met en vente le
- 1» Rouge Palatin au chrome R. On teint d’abord avec acide acétique, puis on ajoute acide sulfurique ou bisulfate de soude, on chrome sur le bain même de teinture 1[2 heure à l’ébullition avec 1 à 1,5 % de bichromate ou fluorure de chrome. Ce fixage diminue la vivacité mais augmente la résistance au foulonnage et à la lumière. L’unisson est assez difficile à obtenir en teintes claires.
- 2. Le Violet Palatin au chrome s’applique de la même manière est recommandable pour les brun, bordeaux, bleu-marine couverts et bien solides.
- 3. Le Noir d’Alizarine WR extra est une nouvelle marque de noir qui a comme avantage de donner des teintes ne dégorgeant pas sur les blancs. Il est recommandable pour la teinture de la laine peignée comme résistant au potting
- 4. Le Bleu d’Alizarine SNGG extra est aussi une nouvelle marque, s’appliquant de même façon, ayant les mêmes applications. Ce bleu fournit des nuances plus vives.
- La fabrique Meister Lucius et Bruning livre comme nouveaux colorants le
- 5. Grenat d’Alixarine à l’acide R qui se teint avec 10 % de sulfate de soude et 4 % d’acide sulfurique. On fait bouillir 1 heure, on fixe dans le même bain avec 3 % de bichromate de potasse et continue l’ébullition pendant 1 heure. La teinte obtenue avec 4 % est bien pleine et corsée.
- 6-7. Les Noirs d’Alixarine à l’acide R et 3R s’appliquent de la même façon que le grenat précédent. Il est préférable d’entrer à 50 et d’ajouter au bichromate une partie d’acide sulfurique. Si l’on fait usage d’appareil en cuivre il faut ajouter 1/2 0(0 de sulfocyanure d’ammonium.
- 8. La Fuchsine à l'acide solide G paraît très intéressante. On teint au bouillon 1 heure 1 h. Ij4 avec 10 0[0 sulfate de soude et 4 00 d’acide sulfurique. L’unisson est excellent même si on ne teint pas au plein bouillon (filés, zéphyr). La nuance n’est pas aussi vive que celle des fuchsines acides ordinaires, le cuivre ternit la nuance. Elle vire au séchage, au repassage, à la presse chaude mais la nuance revient par un léger vaporisage ou une exposition à l’air humide. Elle résiste au soufrage, la teinte s’éclaircit
- légèrement et devient plus bleuâtre. Elle résiste également aux alcalis et au foulon ; est très solide aux acides forts même l’acide chromique ce qui permet de nuancer dans le bain même les colorants à mordants, colorants chromés.
- Dans les tissus mélangés le coton reste blanc et la soie prend une nuance un peu plus bleuâtre.
- 9. Le Gris d’Alixarine à l'acide G s’applique sur laine de préférence sur chrome, mais elle peut aussi s’effectuer sur bain acide. Dans ce dernier cas le bain renferme 15 0[0 de sulfate de soude et 5 0,0 d’acide acétique à 8° B., on fait bouillir 12 heure, on ajoute 2 0(0 d’acide sulfurique et on maintient l’ébullition encore 1 heure.
- Si l’on chromate, on réduit ce bouillon à 1/2 heure et ajoute 1,5 0t0 de bichromate et on fait bouillir encore 12 heure ; ni le cuivre, ni le plomb, ni l’étain n’ont d’action sur la nuance, le fer la ternit légèrement.
- Il faut mettre l’acide progressivement, peu au début pour arriver à un bon unisson Ce gris d’alizarine est surtout recommandable pour les combinaisons avec les couleurs au chrome, comme les bruns jaunes et rouges d’alizarine. La résistance au lavage, au foulon et à la lumière est très satisfaisante.
- Au carbonisage, à l’acide sulfureux, au décatissage et au repassage la solidité est assez bonne.’
- 2 % de colorant donnent un gris très foncé à ton bleuâtre sans chrome, plus gris gris, moins bleu avec chrome.
- 10. Le Noir bleu d’alizarine à l’acide B a les mêmes propriétés et modes d’emploi que le gris précédent. Il donne plus plein et plus bleuâtre. Il est à noter que le cuivre rougit et ternit la nuance, on peut y obvier en y ajoutant au bain 1/2% de sulfocyanure d’ammonium.
- La maison F. Bayer présente aux teinturiers en laines 11 et 12 les Bleu pour laine brillant B extra et Bleu pour laine SR extra. Ces deux colorants égalisent bien et montent facilement sur laine un bain bouillant de sulfate de soude. Pour obtenir une bonne résistance au frottement avec le bleu B extra il faut maintenir longtemps le bain de teinture au bouillon. La marque B est, comme son nom l’indique brillante, plus pure et plus vive, la marque SR est plus terne mais revient à meilleur compte.
- 13 et 14. Les Cyanines à l acide B et R. Elles conviennent principalement pour la teinture en pièces. On teint au bain de sulfate de soude. La nuance
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 371
- de la cyanine B se rapproche de celle de la salfone-cyanine GR extra, la cyanine R est un peu plus rougeâtre comme reflet, mais est plus pure que la cyanine B.
- Solidité à la lumière, très bonne.
- — au décatissage, très bonne.
- — au foulon, passable.
- 15 et 16. Les Noirs au chrome à l’acide B et G sont des colorants bien solubles teignant la laine sur bain de sulfate de soude mais avec une forte proportion d’acide sulfurique, et convenant pour la laine peignée, pour la laine en bourre, et de la laine en pièce. Les teintes directes ont moins d’intérêt que les teintes chromatées après teinture.
- Les noirs chromâtes sont d’une excellente solidité à la lumière, et ont une bonne résistance aux alcalis, au foulon, aux acides et au soufrage.
- La Société Actien Gesellschaft de Berlin (Lue-Pi-card) offre son (17) Noir acide B. On teint au bouillon avec 10 % de bisulfate de soude, ou 10 % sulfate neu tre et 4 % acide sulfurique Pour les étoffes prenant difficilement la teinture, on remplace l’acide sulfurique par 3 à 5 % d’acide acétique et après 1 heure d’ébullition, on ajoute tous les 1/4 heure une quantité de 3 à 6 % d’acide sulfurique étendu. Les bains pour s’épuiser, doivent être très acides, sur bain neutre le Noir acide B n’a qu’une faible affinité pour la teinture. Ce colorant donne des teintes d’une bonne solidité à la lumière, et a l’avantage de donner des effets de blanc avec les fils de coton.
- La maison Kalle et Cie de Biebrich-sur-Rhin met en vente les Noirs au chrome DG et D2G (18-19) qui présentent une bonne résis tance au foulon et à la lumière. On teint avec 10% sulfate de soude et 4 % d’acide sulfurique ; après 1 heure d’ébullition la laine est d’un brun foncé violacé ; elle devient noire par un traitement au bouillon pendant 1/2 heure avec 1 % de bichromate, soit dans le bain même de teinture, soit dans un bain frais.
- Le Bleu pour laine (20) de la même maison est solide à la lumière, conserve sa vivacité à la lumière artificielle et a surtout comme avantage de ne teindre que la laine et la soie, en laissant le coton blanc, ce qui permet d’obtenir des effets de double teinte, même en un seul bain. Pour la teinture on entre à 40 C avec 10 % de sulfate de soude et on monte lentement au bouillon, en ajoutant 4 % d’acide acétique petit à petit; le bain s’épuise complètement. Le chromatage
- ne change guère la nuance ce qui permet d’allier à ce bleu d’autres couleurs au chrome.
- Pour terminer il nous reste à voir de la maison Kalle les Noirs nouveaux brevetés F et B. Ils appartiennent à la série des Noirs de Biebrich. La marque E est la plus bleue. Les teintes sont solides au lavage et au savonnage et ne dégorgent pas sur le blanc. On teint en entrant à 40» C avec 10 % de sulfate de soude. On ajoute 5 % d’acide acétique et on monte au bouil-on que l’on maintient une heure.
- M. UDE.
- L’EMPLOI DU ROUGE. AZOPHOR sur les fils de coton
- (Suite et fin)
- Conservation du bain de développement. — On emploie pour faire dissoudre le rouge azophor un tonneau de dimention convenable ayant à la partie inférieure un robinet placé un peu au-dessus du fond, par lequel on peut soutirer la solution clarifiée. Dans ce tonneau ont met de 4.488 à 5.600 kil. de rouge azophor mélangés avec 101.de soude et de l’eau de puits jusqu’à ce que tout soit dissout, ce qui demande environ une 1/2 heure, tout au plus ; ensuite, on laisse reposer la solution pendant 1 à 2 heures ; au bout de ce temps la petite quantité de substance insoluble contenue dans le rouge azophor (1/2- 1 % du poids de la matière colorante) surnage à la surface sous la forme d’une sorte de peau spongieuse volumineuse. La solution clarifiée est alors séparée de cette couche en la soutirant et en la passant au travers d’un morceau de mousseline, et on laisse le résidu dans la barrique, on on le lave ensuite ainsi que celui du filtre avec 10 1. d’eau froide. Ceci produit 40 1. de solution de rouge szophor A.
- On se sert pour la neutralisation du rouge azophor d’une lessive de soude étendue au lieu de la trop coûteuse acétate de soude, car, non seulement elle opère plus économiquement,mais donne un rouge plus bleu. En préparant la solution suivante :
- 2 à 2 1/2 I. lessive de soude 22° Bé. dans 8 à 7 1/2 1. d’eau, on obtient la solution azophor B. Avant de s’en servir on ajoute à la solution A, pour.40 1., 10 1. de la solution B en faisant le mélange lentement tout en remuant et l’on continue à remuer jusqu’à ce que une turpidité jaunâtre et floconneuse, qui se produit,
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- 372 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- dès le début, ait disparu. La solution A (avant l’adjonction de la solution B) se maintient sans altération aucune pendant plusieurs jours et sans qu’on la tienne au frais au moyen de la glace.
- Le développement de la couleur, sur le fil déjà préparé, est fait au moyen d’un bain peu étendu, leque est préparé en mélangeant la solution neutralisée de rouge azophor avec de l’eau de puits froide. Plus le bain sera concentré, meilleur sera le résultat; cependant, par économie, on emploie quelquefois des bains plus faibles. Une concentration de 45 à 50 gr. de rouge azophor par litre de bain de développement a été reconnue comme très bonne industriellement.
- On se sert généralement d’un récipient d’une capacité de 50 1. pour faire l’opération, on l’emplit en parties égales de la solution du rouge azophor et d’eau froide. Les fils sont divisés en paquets d’à peu près 1 kiî. tenus légèrement par l’ouvrier et avec précaution de façon à ce qu’en les plongeant, ils ne touchent pas aux parois du récipient quel qu’il soit ; il faut qu’ils y soient plngés le plus promptement que possible, afin d’éviter une trop grande pression des mains, ce qui produirait des taches plus claires, le liquide du bain ne pénétrant pas le fil également; on manie le fil pendant quelque temps et on le retire finalement.
- Chaque fois le bain est remis au même niveau avec autant de solution neutralisée de rouge azophor que le fil en a absorbé, environ 3'4 de litre Après le développement on laisse reposer le fil pendant quelque temps afin que l’incorporation soit bien complète, ensuite on le rince à l’eau froide pendant 1/4 d’heure, puis on le passe au savon à 50° C. dans 1 à 2 gr. de savon par litre pour les tons jaunâtres, ou 2 gr de savon et 1/4 gr. de soude par litre pour des tons plus bleus; finalement, il est lavé et séché mais pas trop à la chaleur. Dans le but de donner au fil le plus possible de reflet bleu en transversale on peut le finir avec de la rhodamine qui se trouvera fixée par le rouge de Turquie du bain préparatoire.
- (Faerb. Ze'ty
- LA THÉORIE DU BLANCHIMENT DU COTON (Suite et fin]
- Nous allons maintenant procéder à l’examen de plusieurs procédés modernes de blanchiment. Dans
- ceux-ci la chaux est éliminée et le tissu est traité par la lessive à la soude caustique ; on n’emploie pas de résine, et, dans beaucoup de cas, on ne fait qu’une ébullition dans la lessive ; ceci se fait dans différents genres d’appareils de nouvelle invention ; dans les anciens, on n’employait pas l’acide caustique parce qu’on s'était aperçu que les marchandises surnageant à la surface avaient une prédisposition à se tendre. Cela paraissait tenir à ce fait que, là, elle était en contact avec l’air et l’alcali, la cellulose du coton se trouvait attaquée et convertie en hydrocellulose ce qui tendait le coton. Il est important de prendre en considération que lorsque l’air ne trouve pas accès dans 1 appareil, cette action n’a pas lieu et ne peut avoir lieu; la seule raison pour laquelle on peut employer la soude caustique, c’est que les appareils modernes sont organisés de façon à ce que l’air ne puisse y pénétrer.
- L’ébullition avec la soude caustique saponifie les matières contenant de la cire, ainsi que les matières grasses et huileuses qui se trouvent dans le tissu, les convertissant en savons solubles qui se trouvent entraînés dans les lavages subséquents ; elle agit égale»* ment sur la farine et l’amidon qui peuvent s’y trouver et les convertit en matières solubles qui se trouvent également entraînées dans les lavages, elle agit efficacement, d’un autre côté, sur les matières colorantes contenues dans le coton.
- Après avoir passé par l’ébullition à la soude causti-que, le tissu doit être lavé à fond à l’eau, et ensuite on lui fait faire une autre ébullition à la lessive de soude. Pendant l’ébullition à la soude caustique, il est important que la circulation du liquide soit toujours bien établie afin que le tissu en soit complètement saturé ; les appareils modernes sont construits à cet effet. On obtient le plus facilement ce résultat avec des pompes centrifuges; un injecteur ne convient guère car il introduirait de l’air dans la cuve, ce qu’il faut éviter. On devra éviter également l’introduction d’une trop grande quantité de vapeur, il n'en faut que tout juste assez pour maintenir la lessive en ébullition.
- Il y a lieu de remarquer que le coton sort, d’un appareil ordinaire après l’ébullition à la lessive, un peu plus teinté que lorsqu’il y était entré, cela tient à l’ac-tion de l’alcali sur les matières colorantes du tissu, ce qui les convertit en produits qui brunissent à l’action de l’air. Dans les appareils nouveaux, le coton n’est que très peu plus coloré que lorsqu’il était écru, parce qu’il n’est pas entré d’air dans l’appareil ; les matières
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- colorantes alcalines n’ont donc subi aucun changement.
- Jusqu’à présent le tissu a été généralement traité sous forme de carde mais avec les appareils les plus récents on les traite tout déployés ; avec les uns il e^t passé à travers la lessive, dans d’autres, c’est la lessive qui passe au travers, ce dernier procédé est plus économique et plus facile à opérer que le premier parce que le tissu peut être maintenu en traitement pendant plus longtemps.
- Dans ces temps-ci où l’emploi d’huiles lubrifiantes à l’hydrocarbure est si généralisé, la matière huileuse qui s’attache au coton pendant la filature et le tissage est composée en grandes parties de ces huiles, dont le côté caractéristique est qu’elles sont non saponifiables et non attaquables par la soude caustique, et que, par conséquent, celle-ci n’a aucune action sur elles.
- L’élimination de ces matières du tissu devient donc plutôt une action mécanique que chimique, et il dépend que celle-ci soit faite complètement de la façon dont elles ont été absorbées par le coton, ou légèrement ou bien que ce dernier en ait été entièrement saturé; dans ce dernier cas, une élimination complète est presqu’impossible, et pourtant il faut se débarrasser de ces huiles si le coton ou le tissu doit être ou teint ou imprimé, et si on tient à obtenir les meilleurs résultats que possible.
- Si, d’un côté, les huiles à l’hydrocarbone ne sont pas saponifiables par les alcalis, elles sont émulsionnables par le savon et, sous la forme d’émulsion, peuvent facilement être retirées du coton ; ceci amène à deux manières différentes d’opérer : premièrement à ne pas employer dans les machines à filer ou à tisser de l’huile pure à l’hydrocarbone pour les lubrifier, mais un mélange de celle-ci avec des huiles grasses, (ces dernières forment avec l’alcali un savon qui émulsionne l’huile à l’hydrocarbone et contribue ainsi à son élimination de l’étoffe); ou bien secondement, après l’ébullition à la soude caustique, les marchandises traitées, devraient passer par un bain à la soude et au savon, lequel amènera l’émulsion de l’huile à l’hydrocarbone et, par là son élimination du tissu.
- Après avoir subi ce traitement chimique, il sera bon de laisser les marchandises au repos pendant quelques heures, en ayant soin de les maintenir humides ; le blanchiment, avec l’aide de l’état acide de l’atmosphère de la salle de blanchiment, graduellement, fait évapore? le chlore qui détruit la matière
- colorante. On doit faire remarquer, en passant, que généralement on considère que le blanchiment est décomposé par l’acide employé et que c’est ainsi que le chlore se trouve évaporé. Cet élément n’a pas de propriétés directes de blanchiment qui lui soient propres, mais agit sur l’eau présente, se combinant avec l’hydrogène pour former un acide hydrochlo-rique, tandis que l’oxygène est rendu à l’état libre, oxyde la matière colorante du coton et la détruit. C’est ainsi qu’on considère l’oxygène comme étant réellement l’agent du blanchiment. L’acide hydrochlorique qui se trouve formé peut réagir sur une plus grande quantité de blanchiment, de sorte qu’il peut se trouver plus de chlore. Ceci fait ressortir ce fait qu’il ne faut qu’une petite quantité d’acide pour mettre le procédé en opération. C’est sur cela que s’est basé Lunge pour l'emploi de l’acide acétique comme agent acide après l’opération chimique.
- Le chlore agit sur les huiles et les graisses, les convertissant en produits qui deviennent jaunes à l’exposition à l’air; ceci montre la nécessité d’éliminer toutes les graisses et les huiles du tissu avant de le faire passer par la période du blanchiment ; autrement, il y a de grands risques qu'il se développe, plus tard, des taches jaunes.
- En parlant du procédé chimique, nous avons eu en vue l’action de libérer le chlore de la poudre de blanchiment, mais il y a quelque raison de croire que le dégagement du chlore est le résultat d’une réaction secondaire et n’a lieu justement que lorsqu’un acide assez fort comme l'acide sulfurique ou hydrochlorique est employé. Mais des acides plus faibles tels que l’acide acétique et même l’acide carbonique de l’air libèrent l’acide hypochlorique de la poudre de blanchiment ; cet acide est très instable et tend à se décomposer en chlore à l’état libre, en oxygène et en eau, ou, peut-être plus simplement, en acide hydrochlorique et en oxygène à l’état libre ; ce dernier est dégagé en ce que les chimistes appellent l’état naissant et est capable d’exercer ainsi sa plus forte action oxydante de blanchiment. L’acide hydrochlorique est susceptible de décomposer plus de poudre de blanchiment dans un résultat similaire.
- ( Textile Mercury.)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- NOTE
- sur les procédés anciens et modernes d'impression des tissus de coton par M. O. PIEQUET (I) {Suite)
- U enlevage sur mordant, qui se fait encore aujourd’hui pour l’article deuil, s’obtient en imprégnant le tissu de pyrolignite de fer, toujours additionné de pyrolignite d'alumine. On sèche, et on imprime un ron-géant à l’acide citrique et au bisulfate de soude, qui empêche la fixation du mordant aux endroits imprimés. On étend à la chambre humide, on fixe le mordant au silicate de soude, et on teint au campêche préparé à l’ammoniaque, en ajoutant au bain de teinture un peu de sumac et de colle. On lave et savonne, et on donne au besoin un léger chlorage pour aviver le blanc. On teint ensuite quelquefois en couleurs claires, paille, mauve, etc.
- Les enlevages sur bistre au manganèse, qui depuis leur création ont eu des périodes de faveur et d’indifférence, sont basés sur l’action réductrice du sel d’étain sur le bioxyde de manganèse qui constitue la bistre. Cette action s’exerce même à froid; on peut obtenir soit du blanc, soit des couleurs que l’on choisit parmi celles qui se fixent au sel d’étain ou qui sont insensibles à son action.
- Depuis 1856, année ou Perkin découvrit la mauvéine ou violet au bichromate, l’art de l’mprimeur sur tissu s’est enrichi d’un nombre prodigieux de matières colorantes artificielles, désignées sous le nom général souvent inexact, de couleurs d’aniline. Il est plus juste de les appeler couleurs dérivées du goudron de houille, puisqu’elles ont toutes cette commune origine.
- La fixation des couleurs artificielles par impression sur coton, diffère suivant la nature de ces couleurs. Le bleu méthylène, la fuchsine, les violets, bleus, verts, dits basiques,se fixent au moyen du tanin. On imprime une dissolution de couleur épaissie à la gomme naturelle ou artificielle, additionnée d’une solution de tanin, dans l’acide acétique, et on vaporise. La couleur ainsi fixée résiste à un lavage simple ; mais le savonnage l’enlève. On a reconnu qu’un passage dans une dissolution d’un sel métallique capable de précipiter par le tanin, augmentait la solidité. Les
- (1) Bulletin de la Société Industrielle de Rouen, Séance du 1er juin 1901.
- sels d’antimoine et en particulier l’émétique, donnent les meilleurs résultats. Il est à remarquer que ce moyen d’augmenter notablement la solidité des couleurs d’aniline, bien que connu dès 1861, n’a été employé cou-ramment que près de 20 ans plus tard.
- Les couleurs dites acides, telles que les ponceaux, les éosines et dérivés, se fixent au moyen de l’albumine, comme toutesles matières colcrantes insolubles, de quelque nature qu'elles soient (outremer, carmin de cochenille, etc., etc.)
- Les couleurs se rapprochant des matières colorantes naturelles, telles que l’alizarine et tous ses dérivés, se fixent par teinture et impression comme les couleurs qu’elles sont destinées à remplacer. La teinture en alizarine se fait comme la teinture en garance; les procédés de teinture anciens ont été perfectionnés et surtout simplifiés; l’emploi des huiles solubles et du vaporisage, dû à Horace Kœchlin, permet d’obtenir des rouges beaux et solides, très rapidement et très économiquement.
- Les couleurs vapeur, contenant à la fois le colorant et le mordant, sont aujourd’hui presque exclusivement en usage dans l'impression à fond blanc.
- Une série de recettes d’impression n’offrirait qu’un intérêt bien médiocre; disons seulement que les principaux mordants employés avec les colorants du genre de l’alizarine, classe dans laquelle on trouve des rouges, des orangés, des jaunes, des bleus, des bruns, des violets, etc. sont les sels d’alumine, de fer et de chrome.
- (A suivre )
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d’intérêt général, par lettre lorsqu’il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec juris-prudence à l’appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d'une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai pris livraison d’une marchandise qui m’était expédiée dans une caisse et j’ai payé le port sans faire aucune réserve. A son arrivée dans mon magasin,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- (9 n C3
- j’ai ouvert la caisse et j’ai constaté un manquant que j’ai signalé immédiatement à la compagnie de chemin de fer. Peut-on m'opposer une fin de non-recevoir basée sur le fait de la prise de livraison sans réserve ?
- R.— Le destinataire d’un colis conserve le droit, même après réception et paiement du prix du transport, d’agir contre le transporteur en raison du manquant que la vérification du contenu de ce colis lui fait constater, encore bien qu’il ait procédé à cette vérification à son domicile et en l’absence du transporteur si, d'ailleurs, il a adressé à celui ci, dans les trois jours de la livraison, la protestation exigée par l’art. 105 du code de commerce. Il en est ainsi surtout quant l’état extérieur du colis ne permettait pas de constater le manquant de la livraison autrement qu’en procédant au déballage.
- AVIS IMPORTANT
- MODIFICATIONS APPORTÉES A
- NOTRE SERVICE DES ASSURANCES
- INCENDIE-VIE, ACCIDENTS, ETC-
- Après le vote de la loi du 9 avril 1898 sur les acci, dents du travail, les Compagnies d’assurances françaises ont dû majorer considérablement les taux de primes, en raison de l’aggravation et de l’étendue des responsabilités qu’elles avaient à garantir.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 00
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Bcle lie teinture.
- On eot- :
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- a- Ire qualité ... 12 .. à 14 ..
- — 2e qualité .. . 11 .. 12 ..
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- — Honduras 8 25 8 75
- — Tabasco 6 50 7 80
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- - Fort-Liberté.,,.. 5 50 5 80
- — A 5 25 5 75
- — 6 .. 6 25
- — Gonaïves 5 50 6 ..
- — P.-de-Paix 6 25 6 60
- — Miragoane 5 10 5 ..
- — Saint-Domingo... 5 .. 6/..
- — Martin, et Guadel. 4 50 5 25
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- Jaune Cuba et St-Yago .. 6 75 7 25
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- n Carmen 6 . . 6 25
- » Tampico 6 50 6 ..
- * Porto—Plata 6 .. 6 25
- » Haïti 5 75 6 ..
- » Jamaïque . 5 65 6 .
- • Barcel et P. Cab ., 6 50 7 ..
- • Rio Hacha 4 50 5 . .
- » Carth. et Savan. .. 4 50 5 ..
- » Maracaïbo ........ 5 .. 5 25
- • Fustet 100 k. 14 .. • 15 . .
- » Tatajuba(Pern )50k. 4 50 5 . .
- » Bahia . ...... 4 50 5 ..
- » Corinto 5 75 6 50
- • Amapala.... 50 kil. 5 75 6 50
- Rouge Brésil Bahia 8 .. 9 . .
- » Calliatour.. .100 k. 14 .. 15 ..
- » Lima 50 kil. 9 .. 10 ..
- S .. 10 ..
- » Brési’let 4 ..
- » Sandal 100 k. 5 .. 7 ..
- » Sapan 50 k. 6 .. 8 ..
- . Quebracho..1009 k. 81 .. 93 ..
- « Pernamb 50 k 14 . . 16 ..
- Cachou
- Brun luisant, en sac 50 k. ...........M — en caisse —......................37 50................45 ..
- Jaune ou gamb ............ . • • • M » pressé ...............29 . 30 ..
- Coehenille on cote : 1/2 kil.
- 2‘énériffezacatille.... 1 60 2 ..
- Ténérife grise............ 1 50 1 80
- Cureuma
- Fengale........50 kilos. 22 50 25 .
- lava, Mad > Pond.. «... M...........
- Dividivi o- cote les 5 0 ki .... 12 . 14 .
- Indigos
- On cote actuellement : Bng. sur v. et bl. 112 k.. 6 50 57 fin viol et pourpre 6 2 6 ..5
- Beng. eau viol, et dite.... 5 50 5 75 » bon violet 4 75 5 . . » moyen violet 3 50 3 75 » bon violet rouge 4 75 5 .. » bon moy. v. roug.... 3 7 5 4.. « fin rouge 4 50 4 75 » bon dito 3 25 3 75 » bon à fin cuiv 275 375 » "uiv. crd. et bas 2 . 3 50
- Java.............................M . ..
- Kurpah.. ................ 2 .. 4 ..
- Madras .................. 1 50 3 75
- Manille....................... 2.. 3 50 Caraque......................... 2.......................50 4 50 Guatemala flor.................. 4................50 5 .. »................bon à fin sobre..............2 50 4 .. »................................—.........................cor.........................2 50 4 .. »................cor. ord. à bas..............1 50 2 25
- N -Gren fin et surfin.. 1/2 k 5 50 M .. » bon à beau........ 4 . 5 ..
- » ord. et moyen............ 2 50 3 ..
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ............ M
- Mers du Sui...........M
- Madagascar............M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil. .
- Baltimore fin effilé...... 7 50 à 8 50
- » gros effilé............. 6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles...........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne........................ M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- • Bois de Campêche (Laguna). 15. à.......... » (Guadeloupe).............................. Bois jaune (Maracaïbo).. ...................8................................11.............. » de Fustet Albanie... .....................1'2.................50...............13........................... Cachou noir, Ire marque.....................95................................85.............. » marques ord.. 70.......................... Cochenille argentée .. .le k................180............ »...........................................grise......................................le k..................................170..............................
- » zacatille naturelle le k 150 » noire Palmas le k. 155 .. 165 .
- » Lanzarotte ............................. Cureuma Bengale............................ 55......................... » Chinois.................................. 50............................... » Madras................................... 55............................................................ Galles de Chine............................ ;............................ Prussiate jaune de potasse. 190............
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50
- » bon moyen et bon coloré assez tendre. 2 50 3 ..
- » moyen assez coloré un peu sec....... 2 25 2 50 » moyen ordinaire terne et serré. 1 75 2 .
- K urpah beau à fin.viol, et viol.
- rouge tendre.............. 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rougo et rouge col. 3 25 3 75 ».........................b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle ...........3 .. 3 50 ».........................moy.viol, un peu faib.-mél , sablé............... 2 50 3 ..
- Guatemala. Flor . .......... 5 50 6 .. »..............bon et bon moy. corté et sobré 3 50.......4 .. »...............moyen et moyen ordinaire ....................2 25 3 ..
- Bengale beau à fin violet .. 6 50 7 50
- » bon et bon moy.violet rouge 6 .. 7 ..
- » moyen violet rouge et rouge 5 50 6 25 Java surfin violet et pourpre 9 50 10 ..
- » beau et fin violet. 7 75 8 50 » bon à bon moyen...... 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique. 360
- Alun ......................... 15 .. 17 .. »........(acq.)................................................. 17.............. 19 ..
- Couperose emballée.......... 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 .. ..... Id (s. fûts) 75 . ... ..
- Fécule de pommes de terre, 1er bl........................ 37 .. ....... Id. 2e bl. (entrepôt)......... 36 Galles vertes et noires 150 .. 170 .
- » noires Alep................................. » blancnes................................... 130............................... Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 .. » Ghésirée, en sorte......................... » Sénégal,s. bas du fleuve 130 ... 140 .. »............................................» Galam..................................... 105 .. 120 .. » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 ..
- » Mogador, blonde......................... » » blanche. » Laque en f. qté orange. 250 .. .....
- » » mi-orange.................................................................... » » cerise AC.............. » Sandaraque lavée................................................ ... .. » Damar (Batavia)........................ 140.................... » » Singapore........... 90 .. 100 ..
- » » Penang...........110................................................................ Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 .
- » » Anatolie. 250 . 600 ..
- Quercitron.................... M.................................................................
- Garance, racine.................. ............................................................... » poudre......................... 65............................................................. Rocou Guadeloupe ....... 95...... » ' Cayenne .....................................................................................
- Safran d’Espagne, Valence pur........................ ...............
- Sulfate de cuivre(entrepôt) 53................................................................... » (acq. )... 57.................................................................................. Sumac en feuilles » poudre.................................................................................................................................................................................. .. 24., ..... Styrax liquide.........................................................................................................................................................................................................................................................140................................................................................ Tamarin Madras................................................................................... 20................................................................................................................................................................30 .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile ......................................................................................180...................................................................................
- » en pains, extra sec, sous pap*. ..... 180....................... » bon marchand en pains 115............. ».......................................» en boules 115 .......................
- » raffiné en poudre sec 145 .. ... ••
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- LE MONITEUR DELA TEINTURE
- 379
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à .
- » nitrique............. 36d.33..
- » sulfurique...... 66 d. 10
- » sulfureux...... 50 d. 7 50
- » tartrique................. 265 ..
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 ..
- Blanc de zinc en poudre. ... 68 ..
- » » broyé............ 76 ..
- Borax raffiné...... . .... 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre... ................ 60 ..
- broyé .. .. .................. 68 ..
- Crème de tartre............ 170 ..
- Cristaux de soude en saes de 100 kil., disp 8 50
- Chlorure de potassium, en gare des Salins 20 . .
- Lessive caustique 33 degrés 7 50
- Nitrate de soude.............. 22 50
- » de potasse................ 41 ..
- Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil,, m. 19 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 » 30/35, disp... 12 25
- Soule caustique 110/115, en tamb. de 300 30 25
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 .. Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation 58 ..
- — Entrepôt................... 54 . .
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs
- de 160 kil .................. 5 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos!
- Gomme Sénégal b. fie.... 135 .. à 145 .. » Galam 117 .. 125 .. » 70 .. 85 ..
- Acide tartrique............... 252 .......... Crème de tartre Bl. du Midi 168.. » bl. Bordeaux . . . 166 ..
- Camphre raffiné................. 6 20 Verdet en pains extra sec . .. .. .. » en boules......... .. ..
- Térébenthine en barils.. .. 65 .. .. ..
- e O $
- Bengale pourpre... le kilo » beau violet » » bon violet. : » » moy.violet » » petit violet » » ord.etcuiv. » Java ord. et cuiv.. » Madras fin » » beau..... »
- » moyen .... »
- Kurpah kudd.beau violet........... » Kurpah kudd. bon violet.... ... » Kurpah kudde moy. violet........ » Kurpah kudd. petit ord........... » Kurpah Pondich. bon violet. ... » Karpah Pondich. moyen violet.... » Karpha Pondich. ord. 4 iv. ... »
- 11 .. à
- U ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50
- M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 50
- 5 ..
- 13 ..
- 13 .
- 12 ..
- II. ..
- 10 ..
- 9 ..
- 6 50
- 6 .
- 5 50
- 9 ..
- 8 ..
- 7 ..
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 5 ..
- Manille......... le kilo M ..
- Guatemala flor....
- » sobre ..
- » Cortès .
- Mexique flor......
- » sobre..,/
- » ord.corté.
- » io .. 19 •• » 8 50 > •* » 5 .. 6 •• 9 .. 1G :: 8 .. 8 50 5 .. 6 ••
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière : Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb............. 71 .. à 72 .. Aeide acétique des arts 40% 29 .. 30 .. —............................chlorydrique................................ 7 .. 8 . . —............................nitrique 36°................ 32 .. 34 .. —............................sulfurique, 66° ............ 8 .. 11 . —............................tartrique................... 25? .. 260 .. —............................citrique............................................................ 385 .. 330 .. Alun épure................... 20 . 21 .. -— ordinaire.................................... .15 .. 16 .. Ammoniaque incolore, 22°-....'97 50 102 50 Bichlorure d’étain, 55°......97 50 107 50 _............................_...........................60°........................ 107 50 117 50 Bois Campêche-Laguna. . •....15 - 15 50 ..........................................................— Guadeloupe.................13.. 13 50 — Jaune Centre Amérique 18 .. 19 . . Cachou jaune. V apeurs ......75 .. 77 50 — brun....................... 88 .. 98 .. Chlorate de potas se.........110 . 120 .. — de soude................... 125 .. 135 .. Chlorure de chauxl00 à 110° 23 .. 24 . . Chromate rouge de potasse....86 .. 88 . • ..........................................................— de soude...................64 .. 66 .. Crème de tartre ... .... 192 50 197 50 Cristaux de tartre........... 187 50 192 50 — de soude................... 8 50 9 50 CurcumaBengale en racines....64 .. 66 .. — de Madras.................. 61 .. 64 .. — Chine.. ...................60.. 62 .. Essence de térébenthine .....85 .. 90 .. Extrait de châtaignier 20°...18 .. 19 .. Galles de Chine et Japen.....165 .. 175 .. — vertes et noires.. ........135 .. 150 .. Gomme Sénégal, en sortes.....160 .. 170 .. — arabique................... 200 .. 210 . — adragante rousse...........340 .. 375 .. Jus de citron................ 24 5G 25 50 Méthylène à 95° . ........... 100 • 102 . —............................régie 90 .. . ..............105 .. 110 . Prussiate jaune de potasse...1:0 .. 190 . —............................— de soude.................. ... Pyrolignite de fer........... 10 .. 11 .. Résine....................... 16 .. 18 . Rouille ..................... 9 .. 10. Sel de soude 80°............. 19 . 20 —............................ammoniaque.. 14 75 15 75 Sel d’étain.................. 297 50 20? 50 Soufre.......................en canons.............. 18 50 19 50 —............................sublimé..................... 20 50 21 50 Sumac........................Sicile en feuilles... 15 .. 16 Sulfate......................d’alumine............. 15 . 16 —............................de cuivre.........................................................58 50 60 50 —............................de fer.............................................................................................................. 7 .. 8
- MARCHÉ_ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — »
- Arséniate de soude60% » 18 15 Bi arséniate de soude (As205) 65 00 20 —
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 5 — » — en poudre 35 % 7 — »
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre ....................... » o 83/4
- Produits tirés du goudron Alizarine 20 0 0 la livre » » 8 1/2 Aniline (huile) pure.* — » » 4 3/4 — (sel) pure.... — » » 4 1/2 Anthracène 30' A par unité au comptant » » 2 Benzol 90 % le gallon » 10 1/2
- Acide carbolique (crist.) 40' la livre » 1 » Magenta pure la livre » 3 9 Acide picrique — » 12 Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- Barwood ............... — 4 10 »
- Camwood............ — 10-55 » »
- Bo s jaune............. — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima................ — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque..........................— 4/6 10 » Bois de camphre de St-Domingue..........................— ./6 10 » Bois de datuphre du Honduras............... — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan........ — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce. . le quintal » 20 » Extrait — .. — » 18-“ 4 » Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s de pêcher... — » 11 » Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate......la livre... » » 4
- Binoscalate..... — » » 5
- Carbonate 90 % . la tonne. 22 15 » Caustique........ — 25 15 »
- Chlorate .........la livra,. » » 4
- Ferricianide (prussiate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr. jaune) — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux le fabrication.
- Téléphone 4
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
- Spéciales pour Usines et travaux de Ciment Ancienne Maison BENARD Fondée en 1835.
- Eugène KREBS
- Constructeur [N.Q
- 66, rue Manin, 66
- PARIS (xIxme)
- Entrepreneur de la Ville de Paris, des Chemins de fer de l’Ouest et de l’Est, des Arsenaux, Manufactures, Poudres et Sal pêlres de l’Etat.
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- CONSTRUCTION D’USINES
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- 380 LE:MONITEUR DE LA TEINTURE]
- GUIDE-ADRESSES
- d e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment. Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machine» d’)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C• Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chazffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Études spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône).' Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- CÔëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe e
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- Aniles pour graissage
- Mamelle (Henry), l quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée(E. et A) , ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation.
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation..
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris via Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
- 3e Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac-Limoges).
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets: Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 381
- TABLE DES MATIÈRES
- Anmée 1301
- Pages
- A
- Accidents du travail............... 22, 66, 82 106
- Alcalimétrie...................................21
- Acide (L’) lactique dans l’impression sur calicot. 121 Analyse d’une pièce de tissu écru ..... 99 Angleterre (L’) et les nouveaux tarifs allemands 276 Antimoine (L’) par le Dr Franz During. ... 131 Appareils (Perfectionnements dans les) à chauffer ou sécher le papier, les étoffes fils et les matières analogues, par M. Andren Greenleaf Paul 24
- Appareil à décatir et à repasser les tissus tubulaires à maille, par M. Fritz Wever. . . . 199
- Appareils (Perfectionnements apportés aux) à décortiquer les fibres textiles, Par M. Dear et la Société dite : International Fibre syndicale Limited..........................................
- Appareil à éponger le drap à la vapeur, par MM. Albert Bray et John Thomas Lister . . 90
- Appareil à face centrifuge et à courant continu de bain à mordancer, à teindre et à eau, par la Société Geb Wansleben. . .... 168
- Appareil pour merceriser, imbiber, laver et teindre les fils en écheveaux, des tissus, etc., par M. Paul Hahn, fabricant..................200
- Appareil nettoyeur de fils pour bobines, par M. Auguste Staat 57
- Appareil (Perfectionnement de l’) de tension dans le procédé de mercesisatiou, par M. J. J. Johnson .........................................244
- Appareils (Perfectionnements aux) à sécher ou à carboniser les matières premières ou ouvrées, par MM. Fettweis et Dasse....................117
- Appareils (Perfectionnements dans les) teindre et à laver toutes matières filamenteuses, par M. César Corron..............................188
- Apparences de la Récolte de l’Indigo dans l’Inde 294 Apprêt (Procédés d’). Nouvelle composition anglaise pour l’encollage et apprêt des fils et tissus, par M. Tailfer, ingénieur des Arts et manufactures • • . ;........................ 293 Apprêt (Nouvel) insecticide...................306 Apprêteur de laine de Bradfort et les égouts ..23
- Assurances-Accidents. De la nécessité de faire appel........................................184
- Assurances (Les) contre les accidents du travail 325
- Pages
- Assurance (L’) individuelle. ..... 55 73
- « Aseptique » (L‘) Nouveau tissu absorbant, par
- MM. Charles Wyers, Olivier et Oscar Hirlet, de Paris........................., . , , 90
- Avenir de l’Industrie de l’indigo..............
- 195,211, 226, 245,258 275
- B
- Baies de Perse.............................115
- Blanchiment (Nouveau procédé de) des matières végétales textiles, par MM. Henri Lagache et Dantzer................................ , 182
- Blanchiment et teinture de la toile,par M.Georges
- Blanchiment (Procédé de) et de blanchiment, par la Société dite « Superolfabritz » Dr Holl et Dr Dickmutts..................................359
- Bleu (Le) alizarine comme teinture de réserve. . 278 Bleu solide sur tissu demi-laine 292
- Bois (Les) de teinture. ...... 277 Brevets (Les) d’invention .... 280 Bronze liquide dans lequel n’entre aucun métal. 86
- C
- Chimie (La) en Allemagne......................310
- Chronique des Assurances. 121, 137, 154, 170
- 219 282
- Colorants (Les nouveaux).............. 35, 88 165
- Commerce (Notre) avec le Canada...............201
- Commerce (Le) de l’indigo en Allemagne. . . 22
- Composition (Nouvelle) pour rendre imperméables les étoffes et autres applications analogues,par M. Harold Dennet Heather......................187
- Conception (La) des couleurs, par M. David Pa-terson, F. C. S..................... ... 129 148
- Conditions (Les) du travail....................54
- Conférences au conservatoire des arts et métiers 42
- Conseils pratiques pour la teinture du coton mercerisé ................................. 277 293
- Conseils (Les) du travail.....................326
- Correspondance................................294
- Cotons similisés (Application nouvelle des) ou mercerisés aux tissus genre coutils, par MM.
- Théophile Baudru et Casimir Laffont. . . . 153
- Couleurs (Les) végétales de la manufacture des
- Cobelins, au musée historique des tissus. . . 230
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- 382
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pages
- Couleurs végétales et couleurs minérales . . . 217 Cour (La) de cassation et les heures de travail. 57
- D
- Décoration (Mode de) des tissus plissés, par la
- Société Crépet, Ratignier et Dumoulin. . . 153 Dégraissage des laines, par M. Jules Varasse. . 1G8 Dégraissage (Appareil pour le) de la laine au moyen de dissolvants volatils, par M. Narcisse Roussette 232
- Degre (Sur le) de précision des mesures dyna-miométriques appliquées aux tissus de coton, par M. Albert Scheurer.......................290
- Développement de la fabrication des matières colorantes.......................... 150, 164 182
- Dispositif de renversement des cylindres de décatissage, par M. John Thomas Lister. . . 104 Différence (De la) entre le véritable extrait de vanille et les préparations liquides de vaniline, par M. William H. Hess 38
- Douanes étrangères...........................154
- Douanes françaises........................ 25 281
- E
- Eau oxygénée (Observations à propos de l’) commerciale, par M. G. Artts.................194
- Eaux (Les) résiduaires des usines............201
- Effets de couleurs changeantes sur les tissus de laine 145
- Effets de la température sur la teinture des tissus laine et soie............................133
- Effilage (De 1’) des soies pendant les manipulations de teinturerie.........................149
- Electro-chimie dans la teinture et l’impression, par A. E. Sunderland.......................... 1
- Emploi (Moded’)de noirs immédiats NB et NG. 197 Emploi (L’)du rouge azophor sur les fils de coton 338, 355 371
- Encolleuses (Perfectionnements aux), par M. Jules Romey. ...................................23
- Examen des tissus imperméables à l’eau, par MM. Justin Millier, V. Michel etBalanche. . 322 Exposition de 1900 42
- Exposition de Hanoï...................... 247 263
- G
- Gomme (Note sur une) de Madagascar dite « Gomme arabique de Diégo-Suarez». . . 309 Gravure (Nouveau procédé de) pour rouleaux servant à l'impression des tissus et papiers peints, au gaufrage, l’impression, etc., par
- M. Joanny, Agarithe Dejey, ingénieur. . . 232
- H
- Hygiène (L’) et la sécurité des travailleurs dans les établissements industriels. ...... 6
- Pages
- ï
- Imitation d’effets d’indigo dans les impressions d’étoffes ...................................114
- Imperméabilisation (Procédé pour l’) des tissus, par M. Carl Baswitz..........................361
- Imperméabilisation (Système d’) des tissus, par Dr Stanislas Sterkowski......................168
- Impression (Procédé d ) du coton à l’aide de colorants soufrés, par la Société anonyme des produits Fr. Bayer et Cie............... 296 344
- Impressions (Notes sur l’) des satins. . . . 213 Indigo (L’) naturel et l’indigo artificiel. ... 69
- Indigo (L’) des Nouvelles-Hébrides...........187
- Indigo (Production et commerce de F) dans l’Inde en 1899-1900......................... 166
- Indigo (Extraction de 1’) restant dans une cuvée de teinture...................................87
- Industrie (Une) à créer à Madagascar. . . . 263
- Informations, 10, 26, 59, 74, 91, 153, 188, 202, 219, 231, 264 282
- Jurisprudence, 9, 74, 91, 104,122, 137,155, 169, 202, 219, 232, 251, 266, 284, 315, 330, 346, 363 374 Lavages (Procédés de), de désuintage ou de dégraissage et de blanchiment applicable aux laines brutes et à toutes autres matières textiles brutes ou ouvrées, par MM. Alphonse Bourin et François 103
- L
- Lecteurs (Aux) du Moniteur de la Teinture, 49, 65 81
- Législation commerciale étrangère,. . . 154 167 Loi (La) sur les accidents de travail et les ouvriers étrangers 9, 25 330
- Loi (La) sur l’arbitrage et la grève obligatoire. 7
- M
- Machine à cartonner pneumatique perfectionnée, par M. Dehaître................................50
- Machine (Nouvelle) à imprimer le ruban peigné ou autres matières textiles, en plusieurs couleurs et faisant par une seule opération les mélanges les plus variés, genre Vigoureux,par M. Octave Lecloux..............................73
- Machine à lustrer et à étrier les soies et autres textiles en écheveaux par la Société Ch. Lumpp et Cie 57
- Machine à merceriser la chaîne des tissus, par M. Jules Dolder, directeur d’usine .... 23 Machine pour merceriser lefil en écheveaux, par M. Paul Hahn, fabricant 199
- Machine rotative pour imprimeries tissus, par M. Frédéric Cécillon 135
- Machine à teindre les étoffes au large, par
- M. Jacques Cadgène.....................296 329
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Machines à teindre tous textiles par division et projection des couleurs, permettant d’obtenir tous effets de teintures multicolores, etc., par
- M. Delacroix.................................. 82 97
- Matières (Les) colorantes artificielles. . . . 308 Matières colorantes tirées du salol 179
- Mercerisation (Procédé de) du coton, par M. Fritz Simon......................................... 360
- Méthode (Nouvelle) pour garnir les produits textiles ou leur donner du poids,par MM. William Brothers ..................................73
- Mordançage des tissus de laine.................113
- N
- Nettoyage (Procédé de) par voie chimique des produits fabriqués en laine ou poils, à moitié ou entièrement achevés, par MM. Hérold,
- Bayer et Balatsch.................................210
- Noir (Production d'un) aniline sur la laine au moyen du persulfate d’ammonium .... 354 Noir immédiat et bleu immédiat ... 4, 19 36 Noix (La) de Galle 307 323
- . Nomination d’officierd’académie,de M. Alexandre Fayolle, directeur du Moniteur de la Teinture et directenr de la Société de Publications industrielles......................................49
- Notes sur la teinture. .324 374
- O
- Obtention (Procédé d’) de rubans avec différents tissus, par M. Philippe Marion...............359
- Oxyde (L’) de chrome zur le coton..............278
- P
- Pâte fluide (Préparation d’une) d’indigo qui ne dépose pas, par la Société dite « Badische Anilin und Soda Fabrik.......................103
- Pâte (Procédé de préparation d’une) d’indigo très soluble, par la Société Gebrüder Flick . . . 248
- Plumes (Teinture des) en noir....................71
- Pot d’étirage pour le blanchiment et la teinture, par M. Heinrich Honegger......................200
- Preparation(Procédé de) de cylindre d’impression, par M. Ernst Rolffs junior..............200
- Préservatif des blanchets de machines à imprimer les étoffes.............................. 89
- Procédés (Note sur les) anciens et modernes d’impression des tissus de coton, parM. O Pic-
- Procédé et appareil pour augmenter le brillant des cotons mercerisés, par l’administration texiilwerke Gesellschaft mit beschrænker ....................................................168
- Procédé et appareil pour ornementer les tissus, par la Société L. Silberstern und Sôhne. . . 329 Procédé pour donner le lustre de la soie au coton américain ou court en fils ou en tissus, par MM. Albert Reichmann et Carl Auguste La-gerquist ...» 296
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- Procédé (Nouveau) et machine pour impression
- sur tissus à jours ou autres, par M. Claude Chippier. ................................ 345
- Procédé pour rehausser l’éclat des tissus de coton mercerisés et teints, par M. Charles Goedtler.......................................135
- Procédé pour rendre ignifuges et imperméables les tissus de tout genre, par M Carl Baswitz. 104 Procédé (Nouveau) pour rendre les objets imperméables, par M George Grand Hepburn . . 23 Procédé pour rendre des teintes sur laine solides au décatissage, par la manufacture lyonnaise de matières colorantes 230
- Procédé pour teindre en cuve des matières colorantes contenant du soufre, par la Compagnie parisienne des couleurs d’aniline .... 229 Procédé pour teindre les gants et objets semblables, par M. Joseph Millier 248
- Programme des prix proposés par la Société industrielle de Rouen pour être décernés en avril 1902 ................................... 185
- Projet (Le) de tarif douanier allemand. . . . 276 Production (Procédé pour la) de couleurs grand teint sur coton avec des matières colorantes tirant directement sur coton, parla Compagnie parisienne des couleurs d’aniline...............53
- Production par la voie chimique des modèles ou dessins crêpés en blanc ou en couleur sur des tissus ou fils de coton, de lin ou autres tissus eu fils de nature végétale, par la Société dite
- « Wurtembergische cattunmanufactur » . . 242 Produit (Nouveau) dit « soie artificielle » propre à la fabrication de fils, par M. Jules Duques-noy 89
- o
- Question de teinture. L’indigo en péril . . . 118
- R
- Recettes diverses de teinture . 41, 56, 120, 125 166
- Recettes diverses.............................35g
- Recettes d’impression sur tissus...................
- Récolte de l’indigo au Bengale en 1900 . . . 122 Récolte de l’indigo dans l’Inde. ..... 89 Récolte de l’indigo dans l’Inde en 1901 . . . 327 Recueil des lois ouvrières . 97, 113, 129, 145 161, 177, 193, 209, 225, 241,257, 273,289, 305’,
- 321,337 353 Revue des matières colorantes nouvelles. . . 370
- Rouge d’Andrinople (Production du) sur coton ou au'res fibres végétales, par la Société Badische Anilin und Soda Fabrik 178
- Rouissage (Nouveau procédé de) du lin ... 90
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- Saisies-Arrêts (Les) sur les marchandises en cours de route ...............................134
- Sels d’antimoine (De l’emploi des) dans la teinture, par le Dr Franz ..............................
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Sel (Le) dans la teinture.............39
- Services d’assurances du journal. 6, 41, 90, 116, 132, 150, 165,181, 199, 213,231, 250, 264, 281, 297, 314, 329, 345 361
- Société industrielle d’Amiens. Programme des questions mises au concours pour l’année 1901-1902 ............. 327 Société industrielle de Mulhouse. 8, 24, 279,297, 311,313 361
- Statue (La) d’Eugène Chevreuil.......218
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- Tableau comparatif du mouvement des matières premières . . . 72, 252, 265, 284, 312, 332 362 Tarifs des chemins de fer 123
- Teinture de la bourre de laine .... 290 306 Teinture des chaînes de coton 87 100
- Teinture de dessins en blanc sur des fonds de couleurs foncées......................33
- Teinture à froid des Noirs immédiats et du Bleu immédiat brevetés s. g. d. g......... 248 |
- Teinture (Dispositif pour la), l’imprégnation, le blanchiment, le mordançage, etc., des tissus en textiles, par M. Paul Schirp, négociant. . 152
- Teinture et impression avec l’aniline et autres amines homologues ou dérivées........215
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- Teinture (Procédé de), lavage et dessiccation mécaniques des matières fibreuses, par MM. Martin Sehlig et Andréas Doring. . . 360
- Teinture (Procédé de) avec mordançage photographique, par MM. Helouis et de Saint-Père. 162
- Teinture (Procédé de) en une ou plusieurs couleurs de tissus mixtes, par la Société Thomas
- et Prévost.......................................244
- Teinture en réserve sur du satin mercerisé . . 274 Teintures rouges par les alizarines. . . 163 180
- Teinture des tissus mélangés laine et soie, par R.-B. Brown 216, 226, 240 259 Théorie (La)du blanchimentducoton. 322,339,354 372
- Traitement (Procédé pour le) électro-galvanique des tissus dans le but de les rendre imperméables, par la Société J. et P. de Mestral. . 200 Traitement (Procédés et appareils perfectionnés pour la) des fibres animales ou végétales, par la Société « The International Fibre Syndicats Limited » et M. Arthur Gastrell Dear . . . 102
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- Vaporisage (Perfectionnements au procédé et aux appareils de) des tissus, par M. Illing-
- worh ............. 66
- Vernis au celluloïd..218
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