Moniteur de la teinture des apprêts et de l'impression des tissus
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- SOMMAIRE
- Emploi des matières colorantes. — Nouvel appareil de blanchiment.— Lavage chimique des laines.— Teintule de la laine et de la soie. — Le contrôle commercial des chemins de fer. — L’Allemagne et l’indigo naturel. — Note sur les procédés anciens et modernes d’impression des tissus de coton (suite et fin),— Recueil des lois ouvrières. — Procédé pour reconnaître le chanvre de la soie. — Substitution de la gélatine à l’albumine. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Avis important. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux.—Tableau comparatif du mouvement des matières premières. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- EMPLOI DES MATIÈRES COLORANTES dérivées de la benzidine dans l’impression
- Pendant les années qui se sont écoulées depuis l’introduction des colorants à la benzidine dans la teinture, ceux-ci ont rencontré une application très pratique ainsi qu’un emploi considérable. Si on tient compte de la nature et du caractère particulier de ces matières colorantes, l’ensemble de leurs applications réside plutôt dans le domaine de la teinture, mais, d’année en année leur adaptation à l’impression devient de plus en plus fréquente; elles y sont surtout employées dans le placage de la teinture des apprêts: elles sont imprimées, soit directement ou soit en dernière souche d’impression, ou bien on imprime le fond avec cette matière colorante et les dessins sont imprimés pe : dessus ; ou bien encore les tissus sont imprimés avec elles et les dessins sont mis en blanc ou en couleur, en décharge,par le moyen d’agents de réduction; on les utilise également comme agents de décharge
- alcalins ou de couleurs résistantes poer les noirs aniline.
- La matière colorante de benzidine qui fut la première bien accueillie par les imprimeurs sur éteffes est la chrysamine dont les qualités G et B sont sur le marché, soit en pâte ou en poudre. Le jaune clair obtenu avec cette matière colorante afin de foncer les teintes en peu de temps, a remplacé les autres teintes, employées jusqu’à présent produites avec les baies de Perse; la flavine, l’anatte, les pigments minéraux, etc.; à part la façon de le travailler, il était facile à manier. On pouvait l’employer, par exemple, dans l’apprêt sur une impression en couleur, et pouvait teindre (seul, ou conjointement) dans un bain au savon comme le rouge alizarine. Le défaut de cette matière colorante est qu’elle est ditficilement soluble; les pièces d’étoffes traitées avec la chrysamine sont également sujettes, si on ne le fait pas avec beaucoup d’attention, à se tacher de plaques rouges, ce qui est probablement dû aune influence alcaline.
- Plus tard, on découvrit un assez grand nombre de matières colorantes, entre autres la chrysophénine se distingue par sa limpidité, sa valeur comme action de teinture et sa grande solubilité, quoiqu’elle n’ait pas la même affinité à la fibre du coton que l’a la chry sanine.
- Comme substance succédanée à cette dernière, principalement dans les tons chamois, la chloramine jaune est devenue très populaire parce qu’elle est beaucoup plus rapidement soluble, elle a montré qu’elle était très résistante à la lumière ainsi qu'à l’alcali et qu’elle s’égalise fort bien ; elle se distingue également, à un autre point de vue, de la chrysamine,
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- en ce sens qu’elle résiste au chlore ; cette dernière propriété doit d’autant plus être prise en considération, qu’il arrivait souvent que des pièces d’étoffes traitées par la chrysamine se tachaient souvent à l’apprêtage en se décolorant sous l’action du chlore, ce qui ne peut arriver avec le traitement par le jaune chloramine. Par l’addition d’une petite quantité de geranine G il est facile de donner un ton plus rougeâtre au jaune chloramine ; de plus, cette couleur est si résistante qu’elle peut être imprimée à l’aide de l’acide tartrique sur du rouge de Turquie, et après un passage à la vapeur être fixée sur un fond rouge en la faisant passer dans une solution de chlorure de chaux de 8° Beaumé.
- On a trouvé un emploi très étendu pour les benzo-purpurines, particulièrement pour le 4 B, surtout tn remplacement du rouge de Turquie sur du style noir. La teinture par le rouge alizarine, en elle-même, et l’appréciation juste du mordant à appliquer, n’est pas ce qu’on peut appeler une très simple opération, mais demande beaucoup d’adresse et d’expérience, tandis que c’est une opération très simple sur les pièces de coton avec la benzopurpurine. Après la teinture et le lavage, les pièces rouges sont imprimées avec du noir aniline, oxydées, engommées etc., lavées et séchées. Ou bien l’ordre de l’opération est renversé et les pièces sont d’abord imprimées avec du noiraniline et finies et le rouge est appliqué par dessus avec de la benzopurpurine, laquelle matière colorante peut également être utilisée dans deux autres cas : des pièces bleu indigo avec des dessins en blanc peuvent être teintes avec quand on veut obtenir du rouge sur du bleu ; ou bien des pièces teintes avec peuvent être imprimées avec une couleur de décharge contenant du bleu gallamine;la benzopurpurine est alors réduite par la vapeur, le bleu gallamine est fixé par l’acétate de chromium, et après un passage par le chromate de potasse on obtient des dessins en bleu sur fond rouge.
- (A suivre).
- NOUVEL APPAREIL DE BLANCHIMENT
- Ce nouvel appareil est de l’invention de M. C. Jackson de Bolton (Angleterre), il donne selon les intentions de l’inventeur, plus de régularité au liquide de blanchiment. La fig. 1 est une vue de face et la fig. 2 une vue en élévation de côté.
- Un récipient cylindrique a est divisé verticalement
- en deux compartiments, il est garni au compartiment extérieur d’une frette de tuyaux à vapeur b et le com-
- partiment intérieur est en communication,dans le fond, avec deux tuyaux c portant en d, deux distributeurs qui distribuent le liquide contenu en a dans les deux
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- cuves e. Le récipient de chauffe a est supporté par un pilier f, et les deux cuves e sont mises en communi-
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- cation par un tuyau g avec le mouvement d’une pompe centrifuge h en communication avec le tuyau de décharge i conduisant au compartiment extérieur du récipient a. La pompe h peut être actionnée par une courroie j mue par une poulie k, les tuyaux c sont garnis en m de tarauds compensateurs qui servent à régulariser la force du courant de circulation du liquide de blanchiment.
- Lorsque la pompe h est mise en mouvement, ’e liquide est envoyé par le tuyau i dans le compartiment extérieur du récipient a où il est fortement chauffé à la vapeur par les tuyaux b jusqu’à ce qu’il déborde dans le compartiment intérieur d’où il redescend par les tuyaux c dans les cuves e et est distribué également et uniformément par les distributeurs d sur les marchandises contenues dans les cuves d’où le liquide est de nouveau pompé comme précédemment On peut également placer le tuyau à vapeur b dans le compartiment intérieur, dans ce cas le liquide serait pompé dans ce compartiment au lieu de l’autre et le liquide déborderait dans ce dernier pour de là être distribué dans les deux cuves ; ou bien des tuyaux à vapeur peuvent être mis dans chacun des compartiments.
- LAVAGE CHIMIQUE des laines
- L’opération du lavage des laines brutes aussi bien que des laines peignées a été l’objet de recherches multiples de la part de beaucoup d’inveuteurs. Le procédé d’émulsion alcaline est généralement trouvé trop lent et insipide, et il semble que si on pouvait découvrir un système par lequel on pourrait employer des liquides volatils avec certitude et économie on obtiendrait une plus grande somme d’uniformité dans le désuintage et le lavage et, qu’on réduirait dans une large mesure, la dépense. Ce'te idée a prévalu djja depuis longtemps et peut-être que dans le cours du temps on arrivera au succès, dans cette direction, mais jusqu’à présent aucun des procé és proposés par ce moyen n’a été trouvé ni satisfaisant, ni certain.
- L’attrait qu’il y a pour le chercheur à poursuivre ces recherches les rendent très entraînantes, et tous les hommes pratiques doivent avoir à cœur de connaître les états de choses à ce sujet.
- Ceux qui sont en faveur de l’emploi de ces produits, prétendent que ce genre de procédé de lavage est le
- plus satisfaisant dans ses résultats et que lorsqu’on arrivera à le bien établir, il sera certainement le moins coûteux et le plus efficace, mais il est certainement vrai que ce résultat, jusqu’ici, n’a pas encore été atteint.
- Au point de vue théorique, les liquides volatils paraissent être les produits les plus convenables en ce qui touche cette opération, mais au point de vue de la pratique ils sont restés jusqu’à présent peu utilisables, mais si jamais il est possible de surmonter les difficultés mécaniques qu’ils comportent il n’y a aucune raison pour que leur adoption ne soit vivement répandue.
- Une des plus importantes matières qu’il convient d’éliminer de la laine est le suint, lequel consiste en graisses, à l’état libre, insolubles dans l’eau mais qui sont solubles dans ces liquides volatils, on rencontre également dans la laine des graisses combinées sous forme de savons, ceux ci sont solubles dans l’eau, mais insolubles dans les dissolvants volatils ; mais comme ces liquides ne se mélangent pas facilement avec l’eau, deux opérations différentes sont donc nécessaires ; l’une d’elle afin d’enlever les graisses et l’autre avec l’eau, pour éliminer les sels et les savons à potasse.
- Cette dernière opération vient de force en derniex parce que la laine doit être séchée avant d’être traitée par les liquides volatils, et ce séchage après le rouissage amènerait forcément une décoloration permanente des fibres, due à la présence des matières grasses qui y resteraient attachées.
- Les agents dissolvants que l’on puisse pratiquement employer dans ce genre d’opération sont restreints au nombre environ de quatre matières différentes le disulfide de carbone, la benzine, la toluène, et la benzine de pétrole ; tous les autres contiennent d’alcool et d’éther que la dépense qui en résulterait, est un obstacle absolu à tout usage courant. En les prenant à tour de rôle, nous verrons quelles sont les conditions dans lesquelles ils sont employés, ainsi que les difficultés qu’il y a à surmonter avant que la pratique puisse prendre d’une façon absolue la place de la théorie.
- Di&ulfide de earbone. — Ce produit est considéré comme étant à peu près tout aussi pratique que n’importe lequel des autres agents dissolvants. Il a l’apparence de l’eau mais il est plus lourd que celle-ci tout en étant excessivement volatil.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Il laisse échapper des vapeurs à la température ordinaire et bout à 38° C. La vapeur émise est si lourde qu’il est très difficile de la faire partir au moyen de courants d’air, avec la difficulté en plus que cette vapeur, par son mélange avec l’air, devient très explosible si la plus petite flamme est mise en contact avec elle. Le disulfide de carbone est un excessivement bon agent dissolvant pour les matières grasses présentes dans la fibre des laines et employé à froid n’injurie pas cette fibre, mais, à chaud, la décolore et lui donne une vilaine teinte jaunâtre. A cause de son odeur on n’aime pas beaucoup l’employer, cependant, après des emplois successifs, cette odeur tend à se modifier.
- (A suivre). Wool Reporter.
- TEINTURE DE LA LAINE ET DE LA SOIE résistante à la lumière et foulage par des oyxdes métalliques
- Les procédés de double décomposition qui sont employés dans la produetion de couleurs métalliques résistantes (oxyde de fer, chromate de plomb, etc.), sur le coton, ne sont pas applicables sur la laine ; les teintures sortent inégales, sales et plaquées, et ne résistent pas au savonnage. Le procédé donné plus bas, toul au contraire, donne des tons absolument unis, et cela, sans aucune difficulté, la laine et la soie conservent tous leur lustre, les couleurs résistent parfaitement à la chaleur, au savon et à la manipulation du foulage ; la résistance à la lumière est absolue même avec des teintes les plus légères. Les pièces sont teintes à fond et très uniformes, sans la moindre difficulté et avec l’outillage ordinaire de n’importe quelle teinturerie.
- Le procédé consiste dans l’application de la teinture sur laine ou sur soie de composés métalliques simples ou doubles qui sont formés avec des acides faibles tels que les acides nitrique, sulfurique, borique, etc. Ces combinaisons sont décomposées lentement sous l’influence de l’eau et de la chaleur et forment des oxydes ou d’autres corps insolubles qui se fixent fortement sur les fibres. On n’a pas besoin d’employer de mordants pour teindre la laine, laquelle est simplement lavée et désuintée selon la manière usuelle et bien humectée à l’eau chaude. L’opération de teinture peut être effectuée dans un seul ou deux bains. Par exemple, la laine est plongée dans un bain contenant
- de 1 à 10 pour cent des sels doubles de nitroso-cobalt et de potassium ; la température est poussée à l’ébullition, la laine prend alors une brillante couleur beige parfaitement résistante et le bain se trouve complètement épuisé. Le double nitrite de cobalt et de potassium peut être acheté tout fait ou bien on peut obtenir le même résultat en faisant le bain avec n’importe quel sel de cobalt, tel que le chlorure ou le sulfate avec de l’azotite de potasse ou de soude. Pour les teintes très légères, la pièce de tissu doit être mouillée dans une solution de 1 à 10 pour cent ou de 1 à 20 pour cent d’azotite de potasse ou de soude, et ensuite plongée dans le bain de sel de cobalt. Malgré le prix élevé des sels de cobalt, la teinture d’une teinte moyenne de beige ne coûte pas plus de fr. 0.05 par mètre carré.
- Dans ce procédé, on peut remplacer l’azotite par le sulfate, lequel n’est pas si cher; au lieu d’un sel de cobalt, on peut employer, dans les mêmes conditions, les sels de nickel, de manganèse ou de fer; avec ces derniers, on obtient des bruns foncés très résistants à un prix minime. En faisant passer la laine premièrement par un bain d’azotite de potasse ou de soude et en laissant bouillir pendant une demi-heure avec du bleu, on obtient un vert bleuâtre très clair, bien uni et égal. Il est facile de comprendre que toutes les teintes, qu’il est possible qu’on peut d’obtenir par ce procédé, peuvent être multipliées à l’infini en mélangeant les différents sels métalliques, et qu’on obtiendra ainsi des séries de couleurs à la mode aussi résistantes que peu coûteuses.
- LE CONTROLE COMMERCIAL des Chemins de fer
- Le Journal Officiel du 12 décembre promulgue le décret ci-après, qui réorganise le service du contrôle des chemins de fer dans le but de créer une direction spéciale du contrôle commercial :
- Article 1er. — L’étude des tarifs et de toutes les questions économiques et commerciales intéressant les chemins de fer sera confiée à l’avenir à un directeur du contrôle commercial pour l’ensemble des réseaux d’intérêt général.
- Le directeur actuel des services de contrôle de chaque grand réseau d’intérêt général conservera les attributions qu’il tient du décret du 30 mai 1895, sauf celles qui sont dévolues au directeur du contrôle commercial.
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- Art. 2. — Le directeur du contrôle commercial a sous ses ordres, en ce qui concerne le contrôle commercial :
- P Le contrôleur général de chaque réseau ;
- 2° L'inspecteur principal et les inspecteurs particuliers ;
- 30 Les commissaires de surveillance administrative.
- En outre, des employés des ponts et chaussées ou des mines, dont le nombre est fixé par arrêté ministériel, peuvent être attachés au service du bureau de la direction du contrôle commercial.
- Ces employés peuvent être nommés au choix aux fonctions d’inspecteur particulier de l’exploitation commerciale, concurremment avec les commissaires de surveillance administrative, dans la proportion du tiers des emplois réservés au droit du ministre.
- Art. 3. — Le directeur du contrôle commercial est nommé par décret. Son traitement est fixé à 15.000 francs par an. Il est placé sur le même rang que les inspecteurs généraux.
- Il ne peut être maintenu en fonctions après l'âge de soixante-cinq ans.
- Art. 4.— Le directeur du contrôle commercial fait partie de droit du comité consultatif des chemins de fer et de la section permanente de ce comité. Il peut y déléguer les contrôleurs généraux des différents réseaux. Il peut assister aux séances des comités de réseau ou s’y faire représenter par le contrôleur général.
- Il assiste à toutes les séances des assemblées générales des compagnies de chemins de fer ou s’y fait représenter.
- Art. 5. — Le présent décret n’est pas applicable aux chemins de fer algériens.
- Art. 6. — Sont abrogées toutes les dispositions du décret du 30 mai 1895 contraires au présent règlement.
- Par un second décret, M. Georges Villain est nommé directeur du contrôle commercial des chemins de fer.
- L’ALLEMAGNE ET L’INDIGO NATUREL
- Dans un rapport qui a été publié récemment, on avait constaté que le commerce de l’indigo naturel en Allemagne était tombé de 710 tonnes en 1891 à pres-que rien en 1899; mais si on s’en rapporte aux rapports fournis par les acheteurs allemands à Calcutta, l’Allemagne aurait pris plus d’indigo en 1898 et en 1899 qu'en 1891. Les chiffres donnés sont : 7,146 caisses en 1898 et 8,745 en 1899 contre 6,604 en 1891. On
- constate également dans ce rapport que l’Allemagne a exporté 256 tonnes d’indigo artificiel en 1899 mais cela ne comporte que presqu’entièrement 20 pour cent de pâte, et par conséquent les 256 tonnes peuvent être prises comme l’équivalent d’environ 700 caisses d'in-digo de Bengale. Comme cela peut bien se trouver ce qui a été fourni à l’Angleterre, la France, l’Amérique, et d’autres parties du monde, cela n’est certainement pas un résultat dont il soit nécessaire de tant se glorifier. L’indigo naturel a toujours devant lui de grandes chances de se maintenir sur son terrain, quoique puissent faire MM. les chimistes allemands pour effrayer les planteurs indous et essayer de les détourner de cette culture afin d’avoir le champ libre pour le succédané.
- (Indian Gardening and Planting).
- NOTE sur les procédés anciens et modernes d’impression des tissus de coton par M. O. PIEQUET
- (Suite et fin)
- L'alizarine donne du rouge ou du rose avec l’alumine, du violet avec le fer, du grenat avec le chrome ou avec le mélange de fer et d’alumine.
- Toute couleur vapeur d’impression renferme donc : un épaississant, gomme, amidon, etc., la matière colorante, le mordant, unique ou composé, et au besoin des produits destinés à modifier la couleur ou à lui donner des qualités spéciales.
- Le noir d’aniline n’existe pas à l’état de couleur propre à être fixée, si ce n’est à l’état insoluble ; on le produit de toutes pièces sur le tissu, en imprimant un mélange de sel d’aniline et de matières oxydantes, comme des chlorates; ce mélange, additionné de sel ammoniaque et d'un véhicule d’oxygène, comme le sulfure de cuivre ou îes sels de vanadium, donne du noir sous l’action de la chaleur humide.
- Le noir d’aniline vapeur contient un chlorate et un ferrocyanure; le noir uni comporte un genre enlevage dont le principe est la propriété du noir d’aniline de ne se former qu’en milieu d’acide. Toute couleur alcaline s’opposera donc au développement du noir. On réalise des réserves colorées avec des couleurs à l’albumine renfermant de l’acétate de soude et des poudres minérales capables de résister aux opérations, comme l’ou-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- remer, le vermillon, le jaune de chrome, le vert Gui-gnet, les ocres, etc.
- Le noir d’aniline est la couleur la plus résistante que produise l’impression sur coton. On peut l’associer aux rouges et violets teints en garance ou en ali-zarine, au bleu solide, à l’indigo, au jaune ou à l’orange au cachou et autres couleurs grand teint.
- Les couleurs dérivées de la benzidine et autres analogues, ont la propriété de se fixer sur le colon sans mordants. Ces couleurs sont appliquées dans l’impression, mais surtout pour les nuances claires, la résistance au lavage laissant à désirer dans les nuances foncées.
- Par contre, ces couleurs, appliquées par teinture, se prêtent très bien au genre enlevage, et permettent de réaliser les effets les plus variés. L’enlevage se fait au sel d’étain ; on le colore au moyen d’extraits de bois ou de couleurs basiques.
- Les couleurs basiques se fixant sur tanin, telles que les violets, bleu méthylène, etc., comportent un enlevage sur mordant, comparable à celui que l’on fait sur noir au campêche. Le tissu mordancé en tanin, est imprimé en soude caustique, puis teint et savonné. Les couleurs obtenues par ce moyen sont plus vives que si on les appliquait directement par impression.
- Le mercerisage, qui a pour but de donner au coton, un brillant qui le rapproche de la soie, est connu depuis plus de 50 ans ; mais a reçu ces dernières années des applications nouvelles. Cette opération consiste à traiter les tissus de coton, et principalement les satins, par un bain de soude caustique.
- On s’oppose, par une tension sur rame, au retrait du tissu, puis on lave à fond et on blanchit, teint ou imprime comme à l’ordinaire. Les couleurs sont plus vives et plus nourries sur coton mercerisé que sur coton non traité.
- Un genre d’impression d’un assez bel effet, consiste à imprimer sur tissu mercerisé, c’est-à-dire brillant, des couleurs mates à l’albumine. On obtient de jolis effets de contraste, en harmonisant la couleur du fond et celle qu’on imprime.
- Nous ne nous occuperons pas des tissus où le grattage produit, avec l’impression, des effets particuliers, comme les pilous, veloutines, etc. Le mode d’application des couleurs, qui est le principal objet de la présente note, ne diffère pas sensiblement de l’impression ordinaire.
- La conclusion de ce travail, quelque peu aride pour
- ceux que l'impression n’intéresse pas directement, c’est que cette industrie est constamment en voie de progrès. Le principal objectif du fabricant est la réduction du prix de revient, mais cette réduction ne doit jamais s’opérer au détriment des qualités du produit fabriqué ; il faut faire toujours mieux et toujours meilleur marché ! Ces deux conditions, qui semblent s’exclure l’une l'autre, la chimie est chargée de les réaliser. Le grand honneur des Sociétés comme les nôtres, Messieurs, c’est d’avoir toujours cherché à développer l'étude de la chimie, qui a des liens si étroits avec la teinture et l’impression, et sans laquelle aucun progrès sérieux n’est possible, tandis qu’on peut tout attendre et tout espérer de l’alliance de la Science et de l’In-dustrie.
- Mai 1901.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail l’Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utiie, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même
- 2 - Une classification des Textes (Lois, Décrets; Règlements d’Administration publique), selor
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE;
- l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- PROCÉDÉ POUR RECONNAITRE LA CHARGE DE LA SOIE Par M. Aug. ROMANN (J).
- La charge de la soie est devenue d'unusage tellement général qu’il n’est pas impossible de la trouver dans les tissus importés directement des pays producteurs. Les charges les plus usitées sont celles à l’étain, à l’alumine et au tanin.
- Pour reconnaître la charge à l’étain, on avait recours, jusqu’à présent, à l’incinération ; la soie non chargée se carbonise avec flamme, tandis que la soie chargée se carbonise sans flamme.
- Les tissus de soie chargés à l’étain présentent, après le décreusage et l’avivage, un aspect tout different de celui des tissus non chargés; le craquant est moindre, le savon d’étain ou d’alumine donne un toucher pois seux qui, en imperméabilisant la fibre, la rend impropre à la teinture et surtout à l’impression.
- Pour arriver d’une manière prompte à reconnaître la charge à l’étain ou à l’alumine, M. Romann procédé par voie de teinture en alizarine avec addition
- (1) Bulletin de la. Société industrielle de Mulhouse. Juillet 1901.
- de craie. Les échantillons prélevés sur les pièces avant ou après décreusage sont passés en eau chaude, teints, lavés et savonnés. Les échantillons non chargés gardent une teinte rosée, tandis que les autres i sont d’un orangé plus ou moins rougeâtre, suivant les proportions d’alumine.
- En ayant comme type, pour un tissu déterminé, une charge connue, on peut arriver, par la pratique, à reconnaître la charge approximative d'après la teinte obtenue.
- La charge au tanin se reconnaît en traitrant le tissu avec une solution d’un sel ferrique qui donnera les réactions connues avec les différentes matières tannantes.
- SUBSTITUTION DE LA GÉLATINE à l’albumine
- pour fixer les pigments insolubles et les couleurs, d’aniline sans mordants
- par MM. Félix Binder et Charles Sunder (I)
- Ces messieurs ont obtenu la coagulation en vaporisant une heure des couleurs à la gélatine (colle forte de qualité moyenne), contenant les produits suivants :
- Carbonate de soude (4 % du poids gélatine).
- Acétate de soude (5% » » ),
- Hydrate d’alumine,|
- Hydrate de chrome,
- Hydrate ferreux,
- Carbonate ferreux,
- Oxyde de cuivre,
- Carbonate de cuivre,
- Oxyde manganeux.
- Carbonate de magnésie,
- Tannate de zinc,
- Hydrate stanneux.
- Hydrate stannique.
- Acétate de plomb.
- L’addition de corps gras (huiles végétales et minérales, vaselines) accroît la solidité et l’éclat des colorations.
- Les composés du cuivre, du fer, du manganèse, et le tannate de zinc ternissent les nuances; le carbo-
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- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse Juillet 1901
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- nate de magnésie épaissit peu à peu les couleurs d’impression et finit par les coaguler.
- Les alcalis caustiques ne provoquent pas la fixation.
- L'acétate de xine nous a donné les meilleurs résultats. Ce sel permet de préparer des couleurs qui se conservent très bien à froid et qui se coagulent entièrement sous l'action d’un passage de 4 minutes dans le petit vaporisage Mather et Platt.
- Ce fait nous a permis de réaliser les réserves sous noir d’aniline, qui s’obtiennent généralement en fixant les pigments ou les colorants à l’albumine.
- Voici la composition de l’épaississant réserve, auquel nous ajoutons les pigments, ou les colorants artificiels susceptibles de se combiner aux «albuminoïdes : 25 % colle, 50 gélatine sèche, 50 épaississant adra-gante à 12 %.
- Cuire le mélange 6 heures.
- 10 % acétate de zinc cristallisé,
- 15 % acétate de soude cristallisé,
- 20 % oléine.
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- PROCÉDÉ ET APPAREIL
- pour le séchage et le carbonisage des matières textiles et autres
- par la Société Eugène Mathieu, Georges PÉRONNE et Edouard Humbert et MM. Christian Fettweis et Gérard Dasse.
- Ce procédé pour le séchage et le carbonisage des matières premières ou ouvrées, telles que laines, cotons, fils, tissus, chiffons, déchets, etc , est basé su, l’application d’une circulation intensive continue de vapeur d’eau surchauffée, entièrement purgée d’air, et à la pression atmosphérique, dans une série d’étuves et de canalisations successives hermétiquement closes (en dehors des orifices d’entrée et de sortie des matières à sécher et à carboniser, agissant pour l’ex-pulsion, sans aucune rentrée d’air, de la vapeur en excès) avec retour au point de départ, — offrant ainsi un champ tournant, continu et sans fin, d’action, au flux de vapeur successivement surchauffé, et refroidi,
- PRIME A NOS LECTEURS
- MONTRE HOMME AMÉRICAINE
- Dorée, gravée, rayon de gloire à écusson, forme savonnette (régulateur de mise à l’heure à l’intérieur). — Prix ; 19 francs.
- Adresser les demandes, accompagnées d'un mandat poste, aux Bureaux du Journal. Toute demande de prime devra être accompagnée de la bande du journal.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- et toujours constamment à la pression atmosphérique avec utilisation immédiate de la vapeur d’eau extraite des matières à sécher, pour extraire de ces mêmes matières de nouvelles quantités d’eau, qui, sous forme de flux-vapeur, viennent s’ajouter sans cesse au torrent circulatoire.
- Le champ tournant parcouru par le flux prend naissance aux ouies d’aspiration d’un ou de plusieurs ventilateurs, — traverse un appareil de surchauffe généralement quelconque (à vapeur,à feu nu ou de tout autre système), —arrive ensuite à la chambre-étuve de dessiccation et de carbonisation des matières (cet e étuve pouvant être disposée d’ailleurs d’une façon généralement quelconque, pourvu qu’elle soit hermétiquement close dans toutes ses parties, sauf aux orifices d’entrée et de sortie des matières à sécher) et revient enfin par une canalisation entièrement étanche aux ouies d’aspiration de ou des ventilateurs ci-dessus (cette canalisation pouvant être généralement quelconque, ainsi que le système asp rant et foulant de ventilateur, mais tous devant être entièrement étanches, afin d’éviter toute pénétration d’a r). Revenu à ce point initial du champ tournant décrit ci-dessus, le flux de vapeur est repris de nouveau par le'ventilateur, relancé dans le même'champ tournant, où il se trouve en même temps aspiré à l’avant et refoulé à l’arrière, pour revenir de nouveau au ventilateur, et cela se répétant toujours ainsi, continuel lement de la sorte, dans ce cycle permanent sans disconinuité, à la plus grande vitesse industriellement possible, selon la nature des matières à sécher pendant tout le cours de l’opération de séchage ou de carbonisage.
- MACHINE ROTATIVE A SÉCHER et à tendre le fil, avec rotation simultanée continue des cylindres porte-fil, pour fils mercerisés Par M. Jules Dolder.
- L’invention concerne une machine rotative à sécher et à tendre le fil, avec rotation simultanée et continue des cylindres porte fils, pour fils mercerisés. Elle consiste en ce que les écheveaux des fils qui, au moyen du déplacement des cylindres porte-fil, sont tendus avec une force déterminée quelconque les uns par rapport aux autres, tournent d’une manière continue avec le dévidoir et d’une manière constante autour des cy
- lindres porte-fil eux-mêmes, dans le but de donner au fil un aspect plus brillant et plus lisse.
- PROCÉDÉ D'IMPERMÉABILISATION DES DRAPS tissus, étoffes, feutres, velours, plumes, fourrures, etc.
- Par MM. Pierre GRENETet Antoine BACHELARD.
- Ce procédé d’imperméabilisation consiste à tremper les draps, tissus, etc , dans un bain de benzine dans lequel il entre 2 à 5 % d’alumine et. de 1 à 3 % de paraffine suivant les tissus, puis à en effectuer le séchage dans une étuve dont la température est portée environ à 90°. Les draps, tissus, etc , ainsi imperméabilisés, sont absolument imperméables par l’eau, tout en laissant pénétrer l’air. Après l’imperméabilisation, les draps, tissus, etc., etc , peuvent être lavés à la brosse, au savon ou lessivés sans perdre leur qualité d’imperméabilité. Ils supportent après imperméabilisation les teintures alcaline ou acide et sont réfractaires aux taches.
- AVIS IMPORTANT
- MODIFICATIONS APPORTÉES A NOTRE SERVICE DES ASSURANCES
- INCENDIE-VIE, ACCIDENTS, ETC-
- Après le vote de la loi du 9 aviii 1898 sur les accidents du travail, les Compagnies d’assurances fran-çaises ont dû majorer considérablement les taux de primes, en raison de l’aggravation et de l’étendue des responsabilités qu’elles avaient à garantir.
- Profitant du désarroi général, des Compagnies étrangères se sont aussitôt établies en France en offrant des tarifs sensiblement réduits pour couvrir les mêmes risques.
- Soucieux, avant tout, de la défense des intérêts de nos abonnés, nous n’avons pas hésité à patronner une Compagnie anglaise The Océan Accident, de solvabilité notoire, auprès de laquelle nous avons obtenu des réductions de tarifs très appréciables.
- Aujourd’hui que les Compagnies peuvent tabler sur l’expérience acquise, le nivellement des tarifs s’est opéré de lui-même, et nous avons pu constater que la mise en concurrence de plusieurs Compagnies sur un même risque était préférable.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ‘ Dans ces conditions, notre service des assurances, entièrement indépendant à l’égard des Compagnies, Incendie-Vie ou Accidents, exercera son mandat d’intermédiaire avec la plus grande liberté d’action, sans aucun patronage en faveur de l’une ou de l’autre.
- Chaque branche est confiée à un chef de service technique, et à un jurisconsulte spécial, chef de contentieux d’assurances, dont l’intervention a déjà été appréciée par ceux de nos lecteurs qui ont bien voulu lui confier leurs intérêts.
- Nous continuerons de publier régulièrement des chroniques documentées qui éclaireront les assurés sur leurs droits et leurs obligations, et nous serons en fièrement à leur disposition pour la révision des contrats de toute nature, le règlement des sinistres et toute question contentieuse les concernant.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque laquestion à traiter est d'un intérêt général ; par lettres, lorsqu'il s’agit d intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige ces avis sérieusement mo -tivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un aribtrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai confié en location à un industriel divers appareils qui se trouvent aujourd’hui saisis par le propriétaire de l’immeuble qui servait d’usine.
- Ce propriétaire n’ignorait pas cependant l’existence de la location, mais il ne le reconnaît pas maintenant et veut se faire payer les loyers qui lui sont dus sur tout ce qui garnissait l’usine sans distinction. Ne puis-je pas introduire une action en revendication ?
- R —Les meubles qui garnies nt l’immeuble loué sont, aux termes de l’art. 2102 c. civ., affectés au privilège du bailleur, lors même qu’ils appartiendraient à des tiers et que le preneur ne les posséderait qu’à litre précaire, par exemple, à titre de locataire. Cette règle ne souffre exception que dans le cas où le bailleur savait ou a su, lors de l’introduction des meubles dans les lieux loués, qu’ils n’appartenaient pas au preneur.
- Il importe peu que postérieurement à cette introduction, le bailleur ait appris que les meubles n’étaient pas la propriété du locataire : à l’instant même où ils ont été placés dans l’immeuble donné en location, ils ont été grevés d’un privilège à son profit, pour garantir le paiement des loyers échus et à échoir pendant toute la durée du bail, ainsi que les sommes dues pour réparations locatives.
- Un arrêt de la Cour d’Orléans du 30 juin 1899 a décidé encore à ce sujet qu’il incombe au tiers, propriétaire des meubles introduits dans les lieux loués, d’établir que le bailleur a su"lors de l’introduction, que les meubles étaient sa propriété et non celle du preneur.
- BIBLIOGRAPHIE
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ORGANIQUES
- Par le Dr R. Nietzki, professeur à l’Université de Bâle
- Traduite sur la troisième édition allemande et mise au courant des derniers progrès d’après la quatrième édition allemande, par Charles Vaucher, Camille Favre et Alfred Guyot, avec préface de C. Friedel et Nœlting.
- 1 vol. in-8* carré de 430 pages, cartonné à l’anglaise : 10 francs.
- Pour présenter ce livre, nous ne saurions mieux faire que de donner un extrait de la préface écrite par M. E. Nœlting, directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse, et celle écrite par Ch. Friedel quelques jours à peine avant sa mort.
- PRÉFACES
- « Le Traité des matières colorantes organiques de M. Nietzki jouit dans le pays de langue allemande d’une réputation grande et bien méritée. C’est le vademecum indispensable de tous ceux qui veulent s’occuper de l’étude des matières colorantes et de leur applications .. MM. Ch. Vaucher, Camille Favre et Guyot viennent d’en achever la traduction française sur l’édition 1897, en tenant compte des progrès réalisés depuis cette époque. Nous sommes convaincu qu’ils rendent par là un réel service au public français et nous espérons que leur tentai. ? sera bien accueillie...
- « Le livre de Nietzki a le double mérite d'être à la fois très concis et très complet. Ceux qui s’en sont bien assimil la teneur sont tout à fait à la hauteur de cette partie de la science et peuvent entreprendre avec succès l’étude du traité plus détaillé de Lefèvre (2 gros volumes d’ensemble, pages 1645), et des mémoires originaux et des brevets. La lecture de ce livre ne sera pas utile seulement à ceux qui veulent faire plus tard des matières colorantes l’objet spécial de leurs études, mais aussi à ceux, beaucoup plus nombreux, qui ont à s’occuper de leur application. Le teinturier et le coloriste, le fabricant de laques, de papiers peints, tous ceux enfin qui teignent les matières premières diverses, cuirs, peaux, plumes, cires, corps gras, etc., tiennent maintenant. s’ils sont intelligents et instruits, à ne plus opérer avec des produits dont la nature chimique leur échappe, mais aiment à se rendre compte- de la constitution des corps avec lesquels ils opèrent. Il est évident que la connaissance des propriétés chimiques des matières qu’on met en travail, facilite de beancoup leur application et permet d’éviter bien des tâtonnements inutiles.
- « Enfin, les professeurs de chimie organique, qui, dans leurs cours, veulent donner un aperçu général des matières colorantes, se serviront avec profit de ce livre qui
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- en expose la théorie avec beaucoup de clarté. La division des matières colorantes en familles naturelles telle qu’elle est employée maintenant partout, a été inaugurée par M. Nietzki en 1886. La meilleure preuve de son excel-ence, c’est qu’elle a été adoptée universellement auss bien dans les traités que dans dans les cours. A l’Ecole de Chimie de Mulhouse, le livre de Nietzki est d’un usage courant et en voyant les services qu'il a rendus et rend toujours à mes élèves, aussi bien pour l’étude que comme guide pour les travaux de laboratoire, je saisis avec plaisir l’occasion qui se présente pour moi ici, d’en dire tout le bien que j’en pense et de le recommander au bon accueil du public français. »
- E. NE-TING, Directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse
- « Dans sa trop grande modestie, M. Nœingit, l’un des savants les plus compétents dans les questions qui peuvent être soulevées par l'étude des matières colorai tes, a cru que quelques mots de ma part pouvaient ajouter quelque chose à la valeur de la recommandation qu’il fait du livre de M. Nietzki et de sa traduction française. Si peu nécessaire que ce soit, je joins bien volontiers l’expression de mon opinion à la sienne. M. Nietzki a rendu par la composition de son livre un grand service à tous ceux qui ont à s’occuper de matières colorantes, ou qui désirent se mettre au courant de cette branche importante de la science chimique, et MM. Vaucher, Favre et: Guyot par leur traduction un non moinsgrand à tous ceux auxquels les éditions allemandes ne sont pas facilement accessibles. Comme l’Ecole de Chimie de Mulhouse, l’en seignement pratique de chimie appliquée, organisé depuis deux ans à la faculté des sciences, et allant atteindre l’année prochaine son plein développement par l’étude des questions industrielles, y trouvera un aide précieux.
- « Je n’ai donc aucun doute sur l’excellent accueil que e public chimique fera à cette édition nouvelle et coin-. létée de l’ouvrage de M. Nietzki. »
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Modifications de Sociétés
- Paris. — Modification aux statuts de la Société anonyme dite Compagnie générale d’énergie électrique, 3, rue Rossini. — Transfert du siège, 47, rue Saint-André-des-Arts. — Acte du 12 déc.
- Paris. — Modifications aux statuts de la Société anonyme dite Blanchisserie et Teinturerie, de Gisors, 14, rue Sainte-Cécile. — La dénomination devient blanchisserie et teinturerie Normandes. — Acte du 29 nov.
- La Plaine-Saint-Denis. — Modifications aux sta_
- tuts de la Société Chanut et Cie, produits chimiques pour la régénération des caoutchoucs, 1, chemin des Fillettes. — Capital porté de 60 090 fr. à 1,000.000 fr. — Acte du 14 nov.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Boidin a vendu un fonds de teinturerie, 13, rue delà Paroisse.
- Paris. — M. Maire a vendu un fonds de teinturerie, 135, rue d’Aboukir.
- Paris. — Mme Molinas veuve a vendu un fonds de teinturerie, rue Montholon, 34.
- Paris. — M. Devaux a vendu un fonds de teinturerie, 35, rue de Richelieu.
- Paris. — Mlle Leroy a vendu un fonds de teinturerie, 143, rue d'Allemagne.
- Paris. — Mlle Travau a vendu un fonds de teinturerie, 41, rue Davey.
- Paris — M. Foucher a vendu un fonds de teinturerie, 39, av. de la République.
- Paris. — M. Doubre a vendu un fonds de teinture, rie. 81, rue des Martyrs.
- Paris. — Mlle Roche a vendu un fonds de teinturerie, 20, rue Godot-de - Mauroi.
- Paris. — Mme veuve Villiermet a vendu un fonds de teinturerie, 16, rue Pigalle.
- Paris. — M. Delacour a vendu un fonds de teinturerie, 29, rue Bonaparte.
- Paris. — Mme Pain a vendu un fonds de teinturerie, 98, rue Jouffroy.
- Vincennes. — MM. Fisson et Busy ont vendu un fonds de teinturerie, 12, rue de l'Hôtel-de-Ville.
- Neuilly. — M. Berthou a vendu à M. de Héricourt un fonds de teinturerie, 3 bis, rue du Marche.
- Sedan.— MM. Meignan père et fils ont vendu un fonds de teinturerie à M. Josserand.
- A CÉDER
- Dans ville importante près Paris
- BONNE TEINTURERIE
- Affaires 40,000 fr. Prix à débattre. S’adresser au bureau du journal, B. K. 190.
- Le Gérant : A. FAYOLLE
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE*, Directeur, 26. rue Turgot
- PRIMES A NOS ABONNÉS
- PLUME AMÉRICAINE A RÉSERVOIR « UNDERVOOD »
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- Toute demande de prime doit être accompagnée de la bande du journal.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES
- Pendant les onze premiers mois des années 1S01, 1900 et 1899
- Quantités 1 Marchandises
- IMPORTATIONS livrées à la consommation EXPORTATIONS françaises ou francisées exportées
- 1901 1900 1899 1901 1900 1899
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 103.056 89.822 89.696 Bois de teinture en bûches kil. 11 978 13.368 42.312
- — — Brésil 1.002 250.482 26.398 235.840 183 — moulus 2.667 2 756 1.961 185 1.062 52 24
- 348.985 59.869 417 484 419 464 Garance en racine, moulue ou en paille 162 173
- • — —- Guatemala 72.364 308.359 Curcuma en racine 9 0 403 37
- — — Aunes pays — en poudre. 25
- Quercitron . . . 228 145 732 437
- Totaux .... 616.882 916.160 890.066 Lichens tinctoriaux 103
- 364.733 394.561 458.120
- Bois de teinture moulus 209 362 394 Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles
- Garance en racine, moulue ou en paille 2.734 4.635 15 2.144 2.242 2.117 949 1.266 2.205
- Curcuma en racine 3.081 65 Moulus 775 543 1.221
- — en poudre 28 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- Quer citron 9 661 2.290 42.069 6 521 8.346 ou moulues 638 908
- Lichens tinctoriaux 1 681 1 837 Libidibi et autres gousses tinctoriales 178 651 189
- Ecorces à tan, moulues ou non 54.218 52.399 Safran 408 239 234 2.060 2 060
- Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles Autres teintures et tanins 1.365 1.225
- 49.244 41.982 62.047 Cochenille 2 304
- Moulus -38.890 35.805 34.110 Kermès animal 13 9 17
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 3.198 2.614 3.036
- ou moulues 44.216 53.985 26.587 3.134 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 7.588 2.992 844 989 931
- Safran 635 541 446 Cachou en masse... 782 1.087 1.441
- Autres teintures et tanins 3.711 4.090 3.073 Rocou préparé 848 1.382 1 407
- Cochenille 2.562 2.961 2.811 Orseille préparée, humide en pâte 328 497 570
- Kermès animal 11 6.268 31 — sèche (cudbéard ou extrait).. Extraits de bois de teinture et d autres espèces : Garancine 206 177 178
- Indigo 8.113 7.372
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu 962 824 673
- Cachou en masse 32.678 52.818 50.093 1.194 135 Autres • Allemagne 56.354 59.494 76.938
- Rocou préparé 1.647 1.429 — Belgique .... 22.066 22.274 18.557
- Orseille préparée, humide en pâte 6 109 — Angleterre 13.340 12.567 14.296
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 98 — Etats-Unis 4.059 6.146 7.883
- — Autres pays 43.263 42.569 49.933
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : —
- 1 23 Totaux .. 139.082 143.050 167.607
- 1.858 1.530 1.299
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique 18 Alizarine artificielle .... 28 11 420 17
- Alizarine artificielle t.769 2.647 8.037 3.049 7 720 Acide picrique.. Autres 10 21
- Autres . 8.493 4.033 11.130 415 59 4 443 6.010
- Outremer !.... 1.616 1.459 1.288 Outremer 10.087 8.894
- Bleu de Prusse 579 424 Bleu de Prusse 473 570
- Carmins communs 1» 1 25 14 Carmins communs. . , . 43 68
- — fins 1 — fins 56 48 50
- Vernis à l’alcool 143 125 115 Vernis à l’alcool ... . ... 1 131 1.073 1.075
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l'essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées 8.825 10.249 9.546 l’huile mélangées 10.234 210.715 9.605 8.401
- Ocres broyés ou autrement préparés... Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres 5.353 5.853 4.777 Ocres broyés ou autrement préparés 220.642 - 216.457
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes 104 116 174 bleues ou vertes 212 223 520 427
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 742 98 1 671 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 92 294
- Talc pulvérisé 33.203 33.959 37.473 Talc pulvérisé 64.116 2.366 68.678 54.386
- Couleurs non dénommées 802.500 497.300 403.300 Couleurs non dénommées 3.201 4.176
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage journalier.
- TRAITÉ PRATIQUÉ DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïqnes.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ot de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et-80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans leu industries de la teinture, de l’impression et du blanchi-| ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
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- Chimiste exper . — Officier d'Académie. — Lauréat de la Sociét* aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
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- 14
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- a
- PLACE DU HAVRE Bois de teinture. On dote : Beng. eau viol, etdito.... » bon violet • moyen violet » bon violet rouge » bon moy. v. roug.... « fin rouge » bon dito 5 50 4 75 3 bO 4 75 3 75 4 50 3 25 5 75 Kurpah beau à fin.viol.etviol. rouge tendre » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col. » b. moy. à bon bleu t. qq un peu pâle .. » moy.viol. un peu faib. 4 .. 3 25 3 .. 4 50 3 75 3 50
- 5 3 5 4 4 3 75 75 75
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne o- Ire qualité... 12 ,. à 14 •. » bon à fin cuiv » "uiv.ced. et bas Java 2 2 75 M 3 3 75 50 mél , sablé Guatemala. Flor. .. ; » bon et bon moy. 2 50 5 50 3 6 • •
- - 2e qualité • » • 3e qualité.... — Sisal, Yucatan... — Honduras — Tabasco . — Haïti Cap - Fort-Liberté — A 6 8 8 6 5 5 5 25 50 25 50 25 12 8 9 8 7 5 5 5 50 75 80 50 80 75 25 60 25 Kurpah Madras . Manille.... Caraque Guatemala • bon à fin sobré.. » — cor.... ' » cor. ord. à bas.. 2 1 2 2 4 2 2 1 50 50 50 50 50 50 4 3 3 4 5 4 4 2 75 50 50 25 corté et sobré » moyen et moyen ordinaire .. . Bengale beau à fin violet... » bon et bon moy.violet rouge » moyen violet rouge et rouge 3 50 2 25 6 50 6 .. 5 50 4 3 • 7 6 50 25
- — — Gonaïves — P.-de-Paix ...... — Miragoane — Saint-Domingo... — Martin, et Guadel. 5 6 5 5 4 50 25 10 50 6 6 6 5 6 5 N -Gren fin et surfin..1/2 k » bon à beau • ord. et moyen Ormeille 5 4 2 50 50 M 5 3 •• Java surfin violet et pourpre 9 50 » beau et fin violet 7 75 » bon à bon moyen .... 6 50 DROGUERIES 10 8 7 50 50
- — Jamaïque. Jaune Cuba et St-Yago .. • Manzanillo 5 6 6 50 75 75 7 7 7 25 25 On cote les 100 kil. : .... Cap-Vert M Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- » Tuspan • Vera-Cruz 7 7 •• 7 7 25 25 Mers du Sud M Madagascar M • • Acide citrique Alun raffiné (entrepôt).... . 360 .. 15 ,. 17 • •
- » Campèche • Catmen 6 6 •• 6 6 25 25 Quercitron : • • » (acq.) Couperose emballée 17 .. 5 50 19 6 50
- • Tampico • Porto-Plata 6 6 50 6 6 25 On cote les 50 kil.. Essence de térébenthine (d. fûts) 80 .. • . • • .
- » Haïti 5 75 6 • a Baltimore fin effilé 7 50 à 8 50 Id. (s. fûts) 75 . • . • • •
- Jamaïque 5 65 6 • » gros effilé 7 Fécule de pommes de terre, 1er bl Id. 2e bl. (entrepôt) Galles vertes et noires » noires Alep
- » Barcel et P. Cab .. • RioHacha • Carth. et Savan... » Maracaïbo 6 4 4 5 50 50 50 7 5 5 5 25 Rocou. Antilles. 1/2 kil. .0 35 à .0 40 36 .. 150 .. 170 •
- • Fustet 100 k. 14 - . 15 M • • • » blancnes 130 .. « • •
- » Tatajuba(Pern )50 k. 4 50 5 •. Gomme arabique, en sorte . » Ghésirée, en sorte » Sénégal, s. bas du fleuve 130 .. 140 • •
- Bahia a Corinto 4 5 50 75 5 6 50 130 .. 140
- • Amapala.... 50 kil. Rouge Brésil Bahia • Calliatour. .. 100 k. Lima 50 kil. » Ste-Marthe » Brésillet . Sandal 100 k. » Sapan 50 k. • Quebrachô. .1000 k. « Pernamb 50 k 5 8 14 9 9 4 5 6 81 14 75 6 9 15 10 10 7 8 90 16 50 PLACE DE MARSEILLE DROGUERIES DE TEINTURE Bois de Campêche (Laguna). 15 . à » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo) ... 8 .. 11 .. » de Fustet Albanie... . 12 50 13 .. » » Galam » Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde ...... » » blanche » Laque en f. qté orange. » » mi-orange » » cerise AC » Sandaraque lavée » Damar (Batavia) » » Singapore » » Penang 105 .. 105 .. • • • • • 250 .. 140 .. 90 .. 110 .. 120 115 • • • 100 • •
- Caehou Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — Jaune vu gamb » pressé ... Coehenille Jn cote : t’énériffe zacatille Ténerife grise Cureuma Paagale 50 kilos, lava, Mad , Pond,. .... 37 29 1 1 22 M 50 » 1/2 60 50 50 45 30 kil 2 1 25 M M 80 Cachou noir, Ire marque.. 95 » marques ord.. 70 Cochenille argentée .. .le k. 180 » grise le k. 170 » zacatille naturelle le k 150 » noire Palmas le k. 155 » Lanzarotte Cureuma Bengale 55 » Chinois 50 » Madras 55 Galles de Chine Prussiate jaune de potasse. 19 0 INDIGOS. -- Au 1/2 kilo. >• 85 165 • • Gomme adragante Syrie.... » » Anatolie. Quercitron ... Garance, racine » poudre Rocou Guadeloupe » Cayenne. Safran d’Espagne, Valence pur : Sulfate de cuivre(+ntrepôt) » (acq.). .. Sumac en feuilles » poudre....... . Styrax liquide Tamarin Madras 250 . 250 . M .. 65 .. 95 .. 80 .. 53 .. 57 .. 22 .. 24 .. 140 .. 20 .. 750 600 30 • •
- Dividivi Madras beau violet tendre... 3 3 50 Verdet, eu pains, extra sec,
- On cote les 50 ki .... 12 • 14 •. » bon moyen et bon co- sous toile 180 .. • • •
- loré assez tendre.. 2 50 3 » en pains, extra sec,
- Indigos in cote actuellement : Bng. sur . et bl. 112 k. 6 50 6 2 6 57 ..5 » moyen assez coloré un peu sec » moyen ordinaire terne et serré.. 2 1 25 75 2 2 50 • • sous pap.. » bon marchand en pains » » en boules « raffiné en poudre sec 180 .. 115 .. 115 . 145 .. ♦ • • • • » • • • • • • •
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-
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à . ..
- » nitrique........ 36 d. 33 .. . ..
- » » ....... 40 d. 39...............
- » sulfurique...... 66 d. 10 .. . .
- » sulfureux....... 50 d. 7 50 . ..
- » tartrique................. 265 .. ....
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34................
- Blanc de zinc en poudre.... 68..............
- » » broyé............ 76.. .. . -
- Borax raffiné................ 50............
- Blanc de zinc de la Méditerr.
- poudre...................... 60............
- broyé ............... 68 ..................
- Crème de tartre............ 170.............
- Cristaux de soude en saes de 100 kil., disp.......... 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare des Salins............. 20............
- Lessive caustique 33 degrés 7 50 . ..
- Nitrate de soude............ 22 50 .. ..
- » de potasse................ 41............
- Sel de soude 80/85, cons. et
- entr. en bq.de 700 kil,, m. 19 25 .. ..
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25
- » 30/35, disp... 12 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................ 30 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39..............
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 .. ..
- Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation......... 58.........
- — Entrepôt................. 54 . . . ..
- Sulfate de fer 95 0/ù en sacs de 100 kil.................. 5 75 ....
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- Gomme Sénégal b. fie..... 135 .. à 145 ..
- » Galam.................... 117 .. 125 ..
- » 70 ,. 85..
- Acide tartrique............ 252 .. ... ..
- Crème de tartre Bl. du Midi 168.............
- » bl.Bordeaux ... . 166 ..
- Camphre raffiné............. 6 20
- Verdet en pains extra sec .... .. ..
- » en boules.......................... ....
- Térébenthine en barils.... 65 .. .. ..
- INDIGOS
- Bengale pourpre... le kilo » beau violet »
- » bon violet. »
- » moy.violet »
- » petit violet »
- » ord.etcuiv. »
- Java ord. et cuiv.. »
- Madras fin....... »
- » beau............ »
- » moyen.... Kurpah kudd. beau violet ......... Kurpah kudd. bon violet.... .......... Kurpah kudde moy. violet....... .. Kurpah kudd, petit ord.................. Kurpah Pondich. bon violet. ... Karpah Pondich.
- moyen violet.... Karpha Pondich.
- ord. 6 iv, ...
- 11 .. à 13 ..
- 11 .. 13 .
- 11 . . 12 ..
- 10 .. 11 ..
- 9 .. 10 ..
- 8 50 9 ..
- M...............
- 6 .. 6 50
- 5 50 6 .
- 5 .. 5 50
- 8 .. 9 ..
- 7 50 8 ..
- 6 .. 7 ..
- 5 .. 5’50
- 6 .. 6 50
- 5L. 6 ..
- 4g.. 5 ..
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Manille.:.. le kilo M ..
- Guatemala flor.... » 10 ..
- » sobre.. » 8 50
- » Cortès . » 5 ..
- Mexique flor... .re 9 .
- » sobre..,r 8 ..
- » ord.coïte. ) 5 ..
- 9
- 1
- 6
- 10
- 8
- • 2
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 %
- — en poudre 35 % Bleu de Prusse (en pâte) la livre......................
- 10 v
- 1. sh. d.
- 5 — »
- 7 - »
- » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Alizarine 20 0 0.... la livre »
- Aniline (huile) pure.. — »
- — (sel) pure.... — «
- Anthracène 30‘ A par unité
- au comptant.................. »
- Benzol 90 %....... le gallon »
- Acide carbolique (crist.) 40 •
- la livre »
- Magenta pure.......la livre » Acide picrique..... — »
- » 8 1/2 » 4 3/4 » 4 1/2
- * 2
- 1 0 1/2
- 1
- 3 9
- 1 2
- Acétate de plomb.......... 71 .. à Aeide acétique des arts 40% 29 ..
- — ehlorydrique............ ? ..
- — nitrique 36°............. 32 . .
- — sulfurique, 66° .. .. 8 ..
- — tartrique................ 259 ..
- — citrique................. 385 ..
- Alun épuré................. 20 ..
- — ordinaire................. 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 Bichlorure d’étain, 55°.... 97 50
- — — 60’....... 107 50
- Bois Campêche-Laguna... 15
- — — Guadeloupe 13 ..
- — Jaune Centre Amérique 18 ..
- Cachou jaune. V apeurs ... 75 ..
- — brun...................... 88 ..
- Chlorate de potasse.......110 .
- — de soude.. .. .. 125 .. Chlorure de chauxl 00 à 110’ 23 .. Chromate rouge de potasse 86 ..
- — — de soude. . 64 ..
- Crème de tartre .......... 192 50
- Cristaux de tartre........ 187 50
- — de soude................. 8 50
- CurcumaBengale en racines 64 ..
- — de Madras................ 61 ..
- — Chine...................... 60 ..
- Essence de térébenthine .. 85 ..
- Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 ..
- Galles de Chine et Japon. 165 ..
- — vertes et noires .. . 135 ..
- Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. — arabique................ 200 ..
- — adragante rousse. 340 ..
- Jus de citron.............. 24 50
- Méthylène à 95° ........... 100 .
- — régie 90 ............... 105 .
- Prussiate jaune de potasse 180 ..
- — — de soude...........
- Pyrolignite de fer......... 10 ..
- Résine..................... 16 ..
- Rouille ... . 9 ..
- Sel de soude 80°.......... 19
- — ammoniaque.. 14 75
- Sel d’étain............... 297 50
- Soufre en canons .......... 18 50
- — sublimé.................. 20 50
- Sumac Sicile en feuilles... 15 ..
- Sulfate d’alumine.......... 15 ..
- — de cuivre............ 58 50
- — de fr...................... 7 ..
- 72 ..
- 30 ..
- 8 .
- 34 ..
- 11 .
- 260 ..
- 330 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 102 50
- 107 50
- 117 50
- 15 50
- 13 50
- 19 ,.
- 77 50
- 98 ..
- 120 ..
- 135 ..
- 24 . .
- 88 ..
- 66 ..
- 197 50
- 192 50
- 9 50
- 66 ..
- 64 ..
- 62 ..
- 90 ..
- 19 ..
- 175 ..
- 150 ..
- 170 ..
- 210 ..
- 375 ..
- 25 50
- 102 .
- 110 .
- 190 .
- 11 ..
- 18 .
- 10 .
- 20
- 15 75
- 207 50
- 19 50
- 21 50
- 16 .
- 16 .
- 60 50
- 8 .
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- \
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — » Arséniate de soude60% » 18 15 ,
- Bi-arséniate de soude(As?05)
- 65 0[0..........- 20 —
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- ................... — 4 JO » Camwood............ — 10-55 » »
- Bo s jaune . ...... — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois
- de Lima............ — 8 10 »
- Bois de camphre de la Jamaïque........ — 4/6 10 »
- Bois de camphre de
- St-Domingue........ — ,/6 10 »
- Bois de datuphre du
- Honduras........... — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 »
- Bois de sapan...... — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 »
- Extrait — .. — » 18-9 4 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s dépêcher... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15 -42
- Potasses
- Bichromate.......la livre... » » 4
- Binoscalate...... — » » 5
- Carbonate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique........ — 25 15 »
- Chlorate ........la livra,. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)............... — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
- Spéciales pour Usines et travaux de Ciment
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- Eugène KREBS
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- 66, rue Manin, 66
- PARIS (XIXme)
- Entrepreneur de la Ville de Paris, des Chemins de fer de l’Ouest et de l’Est, des Arsenaux, Manufactures, Poudres et Salpêtres de l’Etat.
- Construction de
- CHEMINÉES D’USINES
- Fourneaux pr chaudières à vapeur
- MASSIF
- pour machines de tous système FOURS de tous genres et pour toutes industri’
- CONSTRUCTION D’USINES
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-
-
-
- 16 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- d e la Teinture et de l'Impression des Tissus, Blanchiment. Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêt* (Machine* d’)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie. successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtimente industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matérie’ pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C• Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chaxffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rùe Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Droguerie*
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuse*
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etude* spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Ooëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,- Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- *niles pour graissage
- Hamelle (Henry), i. quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée (E. et A)., ingénieurs, 15, rue d’Amiens à Lille (Nord).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, fi, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris.
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue ‘Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation.
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, venti-latior..
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris via Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
- 3e Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figsac-Limoges).
- Durée de validité: 30jours.
- Prix des billets : ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
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- 46e Année. — N* 2. Le Numéro : 0,75.., s 20 Janvier 1902.
- == — .. ...........- — J E . MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 13 f.
- — Six mois....... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an..........20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNoNeEe . [ La ligne (anglaise). • • 1 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau 4® journal.
- ...............a : = —=s
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Emploi des matières colorantes (suite et fin). — Revue des matières colorantes nouvelles. — Revue des brevets d’invention. — Des co-rants sulfureux. — Lavage chimique des laines (suite et et fin). — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Informations.-- Jurisprudence.— Avis important.— Bulletin financier. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel lement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail 1 Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même
- 2 - Une classification des Textes (Lois, Décrets Règlements d’Administration publique), selor l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande Le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- EMPLOI DES MATIÈRES COLORANTE S dérivées de la benzidine dans l’impression (Suite et fin).
- Les matières colorantes bleu [benzidine sont très employées en décharge (tel que la benzoaznrine G, la benzoazurine 3G, la benzoazurine 5G brillant, le benzo bleu, le benzo bleu pur, les benzo cyanines etc.), parce que la plupart des matières colorantes benzidine sont réduites par les sels stanniques et par le passage à la vapeur. En règle générale, le blanc obtenu en décharge est d’autant meilleur que la couleur de fond est plus claire. Il y a lieu de remarquer également qu’avec quelques-unes des matières colorantes benzidines, les produits de réduction sont quelque peu teintés, la plupart du temps, d’une teinte jaunâtre. Par exemple, un bleu pur benzo donne un blanc pur, ce qui ne peut être obtenu avec quelques marques de benzo brun. Dans l’emploi de benzo-azurines, la résistance à la lumière peut être sensiblement augmentée en faisant passer les pièces en décharge par un acétate stannique et passées à la vapeur, par une solution de pierre bleue, mais dans ce cas la couleur se trouve un peu changée. A part le blanc en décharge, on peut imprimer du noir aniline ou tout autre noir.
- Comme il y a un certain nombre de matières colorantes artificielles ou naturelles qui ne sont pas réduites par les sels stanniques, on peut obtenir également des couleurs en décharge sur des fonds de couleur bleue. Si, par exemple, on ajoute à une couleur d’impression, fortement acide, contenant de l’acétate d’étain, du violet méthyl 2B ou du vert brillant et du tanin, ou bien en imprimant et passant à la vapeur et par un bain de tartre émétique, on obtient des dessins violets ou verts sur un fond bleu. Un nombre considérable de matières colorantes basiques donnant des couleurs différentes conviennent dans ce but. Parmi les matières colorantes naturelles, pouvant être fixés avec l’étain, les baies de Perse, la flavine, etc., sont les plus utiles.
- R.De même que les bleus, un grand nombre d’autres matières colorantes peuvent être déchargées en blanc ; parmi les couleurs rouges, par exemple, la benzopur-purine 4B et 1B ; parmi les roses, la rosazurine, et la garamine ; parmi las bruns, le corinthe Congo et diverses marques de bruns benzo excepté le 5R qui décharge en jaune; parmi les oranges, l’orange benzo R; parmi les jaunes la chrysophénine etc.; toutes ces couleurs peuvent être très utilement em
- ployées. Le jaune chloramine ne peut être réduit. Les couleurs de décharge sont spécialement employées dans la teinture de tissus de lin.
- Les matières colorantes benzidine sont employées d’une façon courante pour le placage etc., dans le but de donner à certains tissus imprimés des fonds de couleur, ce qui, actuellement se fait dans toutes les teintes qu’on peut rêver. Dans cet emploi, elles se distinguent, à part la facilité avec laquelle on peut opérer avec elles, par la propriété qu’elles ont d’influencer beaucoup moins les couleurs qui ont été préalablement imprimées que les couleurs basiques et de mordançage.
- La résistance à la lumière de quelques couleurs ben-zidines est très bonne, tels que, par exemple, le jaune chloramine, la géranine chrysamine, le bleu noir benzo G et 5G etc. En combinant ces matières colo-rantes les unes avec les autres, on peut produire une très grande variété de couleurs à la mode solides. Les matières colorantes sont ou dissoutes dans de l'eau avec une addition de la quantité nécessaire de savon, de phosphate de soude, de sel de Glauber, de sel commun etc , et appliquées sur les objets au moyen de la machine à placage, ou bien renforcées par la même machine avec de la tragacanthe appliquée au moyen des rouleaux de placage de la machine à imprimer. On devra éviter d’employer de l’eau trop calcaire ; dans toutes les circonstances, ce qui convient le mieux, c’est de l’eau douce et particulièrement de l’eau condensée.
- Nous avons déjà mentionné que les matières colorantes benzidines peuvent être ajoutées à l’apprêt ; cependant, il faudra prendre en considération que, généralement elles sont alcalines et que par conséquent, les produits d’encollages acides ne conviennent pas conjointement avec ces couleurs pas plus que n’importe quel agent de renforçage acide comme la dextrine, la gomme anglaise, etc., et que ces produits doivent nécessairement être neutralisés avant d’être employés avec ces matières colorantes.
- Quant à ce qui touche à l’emploi de ces couleurs pour l’impression directe, on peut dire qu’elles sont utilisées dans l’impression de beaucoup de tissus de coton, de laine et de soie, et qu’on obtient avec elles d’assez beaux résultats, comme avec la benzopurpu-rine4B,la rosazurine chrysamine, les bleus diaminés, etc. Comparées aux matières colorantes de mordançage, cependant, elles présentent cet inconvénient.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- spécialement dans le coton, que la quantité de couleur détachée au savonnage teinte les blancs.
- Plusieurs d’entre elles sont beaucoup employées dans l’impression, et leur consommation dans la teinture de la soie ; en impression ou décharge, augmente rapidement, dans ce genre elles présentent divers avantages ; ainsi qu’on le sait, un grand nombre de matières colorantes employées dans la teinture de la soie ont le défaut que les produits de réduction obtenus avec la poussière de zinc et le bisulfite, sont, après plus ou moins de temps réoxydés à l’air, ce qui n’arrive pas avec les couleurs benzidines, parmi lesquelles il y en a un certain nombre qui sont très résistantes à la lumière et au lavage, chose très importante en ce qui se rapportera l’impression de la soie.
- REVUE
- DES MATIÈRES COLORANTES NOUVELLES et des Progrès de la Teinture
- COLORANTS pour Coton
- Rose direct G extra (Sandoz). — Couleur directe similaire à l’Erika, au rose diamine BD et se teignant de la même façon.
- Rouges thiamines B., 4B 8B (Sandoz). — Se tei-gnent avec sulfate de soude. On teint 1 heure au bouillon. Il faut 25 % environ de sulfate de soude pour 100 kil. La couleur unit bien. Le sulfate d'ammoniaque donne paraît-il meilleurs résultats. La marque B résiste bien au chlore, mais ces rouges dégorgent en lessives alcalines.
- Gris solides de Clayton. D, S, G et B concentrés colorants sulfureux. — D’emploi commode en teinture et donnant des nuances très résistantes à tous les agents chimiques sauf le chlore. On teint en une heure au bouillon avec 1/2 à 1 % de couleur, 2 % de sulfate de sodium, 1 % de soude Solway et 10 % de sulfate de soude. On rince après teinture sans oxydation ni vaporisage. La marque G est la plus verdâtre, la marque B la plus bleuâtre.
- Noirs solides de Clayton B concentrés BM et BP.— Ce sont des colorants ayant une certaine parenté avec les noirs au sulfure mais qui peuvent s’employer sans précautions spéciales avec tuyaux et rouleaux en cuivre. La marque BP est tout particulièrement intéressante en appliquant pour l’impression le pro-
- cédé de M. Sansone. On imprime la couleur avec soude caustique on vaporise,on fixe ensuite en bichromate et sulfate de cuivre. Ce noir peut remplacer le noir d’aniline. Il ne rouge pas les rouleaux d’impression et a une bonne solidité à tous les agents chimiques et aux lessives.
- Couleurs Pyrogène (Société pour l’Industrie chimique (Bâle). — Ces couleurs sont des produits sulfurés, la série est très complète et comprend 7 bruns et 7 autres couleurs.
- Jaune Pyrogène M.
- Bruns Pyrogène M, D, 5G, G, B, R et V.
- Olive Pyrogène N.
- Vert Pyrogène B.
- Bleus Pyrogène direct et R.
- Noirs Pyrogène B-G.
- La dissolution se fait en additionnant le colorant de 2/3 de sulfure de sodium ordinaire et de 1/3 de soude, puis versant de l’eau bouillante sur le mélange. Agiter jusqu’à dissolution complète. Le vert Pyrogène B seul fait exception. Il se teint et se dissout sans sulfure.
- Pour teindre, on verse la dissolution dans le bain et on ajoute du sulfate de soude pour nuances claires, du sel marin pour nuances foncées. On manœuvre le plus près possible du bouillon dès l’entrée du coton et on continue à lisser 3/4 d’heure sans chauffage. Pour nuances pâles on peut teindre à froid, le bain s’épuise moins et les teintes sont plus ternes.
- La manipulation est semblable à celles des autres produits sulfurés,c’est-à-dire couleurs immédiates de manufacture lyonnaise ou couleurs Katiguène de F. Bayer.
- Le bleu Pyrogéne direct est particulièrement intéressant car il n’exige aucun développement.
- Le bleu Pyrogène R doit se développer à l’air chaud et humide, au vaporisage, à l’eau de javel très faible ou par une oxydation quelconque au bichromate à l’eau oxygénée au sulfate de cuivre ou autre. Ces colorants peuvent être remontés après teinture avec du colorant basiques qu'ils fixent complètement. Comme solidité au fer chaud, aux acides, aux alcalis la résistance est bonne à la lumière, la solidité est excellente sauf pour le jaune et le vert.
- Aux lessives toutes les couleurs pyrogènes sont bonnes, elles deviennent un peu plus ternes. Le bleu direct est sensiblement meilleur que la marque R.
- Pour augmenter la série des colorants sulfureux la maison Geigy (Bâle) offre les Bruns Eclipse B. G.
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- Ces colorants ont l’avantage de se teindre à la façon des couleurs directes simplement avec sulfate de soude et sel de soude. Ici pas de sulfure de sodium pour la dissolution ni pour la teinture. Les nuances directes sont pleines et vives. Par fixage ultérieur en bichromate, en sulfate de cuivre ou avec le mélange des deux et addition d’acide acétique on obtient des nuances plus corsées, plus ternes également mais d’une solidité exceptionnelle à l’air, aux acides, au foulon au fer chaud, etc. Comme tous les colorants à base de sulfure la résistance de ces bruns est nulle au chlore.
- A signaler de la même firme le substitut de Cachou donnant des nuances plus pleines et meilleur marché que le cachou et présentant les mêmes réactions aux oxydants, la même solidité aux lessives et à la lumières.
- L’huile soluble RS (de Geigy) remplace les sulfori-cinates dans l’impression des rouges de paranitrani-line, couleurs d’alizarine, etc. Dans la teinture en pièces et en écheveaux en rouge d’alizarine les avantages de cette huile ne sont pas sensibles La différence de prix entre ce produit et les sulforicinates peut seule décider de son emploi dans ce genre de teinture. Dans les apprêts elle équivaut à l’oxyoël quoi que n’étant pas de même constitution.
- La manufacture Lyonnaise des matières colorantes a présenté en ces derniers temps :
- Le brun Nitrazol diamine T.
- Le Brun diaminéral G
- Le Brun Immédiat B.
- et le brevet de la Chrysophénine étant dans le domaine public livré la marque courante et à la concentration habituelle de ce puissant colorant jaune.
- Le Brun Nitrazol Diamine T est un produit facilement soluble s'employar t avec 19% de sulfate de soude et 1 à 2 % de carbonate de soude. Fixé au Nitrazol C ou à la Paranitraniline ce colorant grâce à ses excellentes qualités de solidité et à sa nuance pleine et nourrie offre un réel intérêt pour la production de nuances solides au lavage et aux acides sur coton en bourre, en flottes et en pièces. La résistance au lavage est très bonne. Même à une lessive énergique le blanc n’est pas coloré du tout ou il ne l’est du moins que d’une façon insignifiante. Une teinture de 1 1/2 % de colorant donne une nuance bien pleine exigeant pour le fixage 2 % de Nitrazol C. 1/2 % de carbonate de soude cale. 0.20 % d’acétate de soude.
- Le Brun Diaminéral G, vient augmenter heureusement la série des colorants fixés dits « diaminérals ». En nuançant avec le Bleu diamine R et Je Noir diaminéral B on peut obtenir des teintes plus ou moins foncées bien variées et toujours d’une solidité exceptionnelle à la lumière et aux traitements acides. On teint de la façon habituelle et on fixe ensuite avec 2 % de bichromate 2 % de sulfate de cuivre et 3 0/0 d’acide acétique. La nuance du Brun diaminéral G se rapproche de celle du Brun diamine 3G, et est par conséquent plus vive que celle du Brun nitrazol diamine T.
- Le Brun Immédiat B, que nous verrons d’autre part dans une étude sur les colorants sulfureux, est excessivement intéressant par sa solidité aux lessives, aux acides, à la lumière. Il s’emploie sur coton en bourre, en écheveaux et en pièces (notamment sur les moleskines et sur les velours). Il convient aux appareils mécaniques pour la teinture des rubans de carde, des cannettes et des bobines croisées. Le fixage aux sels métalliques augmente encore la solidité. La teinte après fixage est un brun très nourri un peu noirâtre, comme le brun fourni par 15 kilos % de cachou brun additionné de 1 % de campêche pâteux à 30° Bé chromé au bouillon. On teint comme le Noir immédiat. Pour les teintes modes, on peut teindre à froid.
- La maison F. Bayer a offert à sa clientèle des classeurs pour collectionner les cartes d’échantillons. Au lieu des anciennes feuilles et carnets de nuances en tous formats, encombrants et souvent disparates, on pourra conserver et on conservera sûrement toutes les nouvelles cartes du même format, faciles à mettre en rayons comme à consulter.
- Nous voyons dans le classeur et avons essayé le Benzo Bleu solide B qui se teint de la façon habituelle avec soude et sulfate, mais est intéressant par son excellente solidité à la lumière, supérieure à l’indigo.
- Le Benzo Orange solide S se teint avec soude et sulfate de soude. Il est également avantageux par sa solidité à la lumière, sensiblement supérieure à celle des autres oranges.
- Les Benzo Ecarlate solide 4BS et G S se teignent comme les précédents et ont une solidité aux acides qui les distinguent des autres rouges directs. Pour la teinture du Mercerisé, on teint avec 10 % de savon et à froid pour les nuances claires, avec 5 % de savon et 5 % de sulfate de soude pour les nuances plus foncées.
- • Pour ces dernières, on peut élever la température. Vu
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- la résistance aux acides, on peut obtenir le craquant de la soie sur le mercerisé teint avec ce rouge.
- Comme noirs, la maison F. Bayer présente le Noir Pluton CR, qui est un noir direct aux acides même minéraux, bien solide à la lumière, donnant de bons résultats sur la mi-laine et se teignant avec 40 % de sulfate de soude cristallisé et 2 % de carbonate de soude calciné.
- Le Diazo Noir solide BHX est diazotable. Il se teint de la manière habituelle. Traité au développeur H, on obtient un noir noir corsé et nourri ; avec le développeur A, on a un noir bleuâtre pur d’un bel éclat, excellent pour le mercerisé.
- Comme résistance à la lumière, le Diazo Bleu Indigo BR extra est excellent ; on diazote avec nitrite et acide comme d’ordinaire et on développe avec la marque A.
- Les Rouge Trona GG, 3B, 7B s’emploient à la soude caustique et au sel marin, exactement comme le Rouge Saint-Denis. Comme ce colorant, ils se terminent par un rinçage en bain acide, après lequel on rince à fond.
- Ce sont de bons colorants pour tissus contenant de la laine et destinés ensuite à être teints en pièces. Les bains acides au bouillon employés pour teindre la laire ne dénaturent pas le rouge Trona. Ils conviennent également aux mercerisés.
- M. Ude.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette nouvelle rubrique que nous créons, nous donnerons chaque quinzaine, la liste de tous les brevets récemment délivrés, relatifs à notre industrie.
- No 16. — Appareil pour teindre, inprégner, blan-chir, laver et soumettre à d’autres traitements analogues les matières textiles, par M. Schirp.
- No 34. — Nouvel apprêt pour étoffes destinées à la fabrication des fleurs et des feuillages, par MM. Roche^ et Giraudeau.
- No 29. — Procédé d’obtention de dessins mats ou brillants sur tous tissus, textiles ou métalliques, par M. Boyeux.
- No 35 — Procédé de préparation d’une matière colorante, contenant du soufre, par MM. Kalleet (N .
- No 36. - Nouveau procédé pour extraire une matière colorante des gousses en coques de cotonnier et nouveau produit obtenu par ce procédé, par Société american By Products Co .
- DES COLORANTS SULFUREUX
- Le premier en date des colorants sulfureux est le : 1° Cachou de Laval de Croissant et Bretonnière fabriqué par la Société de St-Denis (Poirrier). Il teint très bien sans aucune addition dans les eaux pures, mais avec les eaux calcaires on a du mal uni qui n’est guère facile à éviter même en corrigeant ou épurant l’eau. ACondé sur-Noireau, Fiers et Laval, ce colorant est employé en très grande quantité. Il est aussi comme tous les colorants de cette famille d’une excellente solidité.
- Le 2e en date est le Noir Vidal de la même Société. Ce produit n’a pas été très employé au début par suite de sa difficulté d’emploi.
- En 18S4, la Badische lançait le Noir solide BS. Ce produit a été étudie ici même ainsi que dans les autres journaux du métier. 3 La Thiocatechme est le 1er brun lancé comme colorant sulfureux. Elle a une belle nuance que l’on peut faire virer par le bichromate, par le sulfate de cuivre par le mélange de ces deux sels ainsi que par un traitement au chlore. A mon avis, ces colorants, avec un mode d’emploi spécial auraient donné d’excellents résultats.
- La fabrique F. Bayer d’Elberfeld met à la même époque sur le marché son Brun, Noir Katiguène N (4) qui est le 1er de la série des Katiguène et donne une nuance brune très noire.
- La Manufacture Lyonnaise met en vente en 1898, le Noir immédiat ; tout d’abord sous les marques V et G puis la marque FF extra (7).
- Le noir V extra est destiné surtout à la teinture en nuances noir bleu. Le noir G extra donne des noirs noirs à reflet verdâtre. Le noir FF extra est le plus rapproché du noir d’aniline par oxydation. Il donne un beau noir intense à reflet bleuté.
- Au commencement de 1899 parut le Bleu Immédiat C(8) qui a été étudié dans ce journal. La solidité du Bleu aux lessives, aux savonnages, à la lumière est tout à fait exceptionnelle.
- On développait tout d’abord le bleu par l’eau oxygé-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sodium, puis la Manufacture préconisera le développement par vapori-
- née, le peroxyde de Lyonnaise sage avec adduction d’air.
- En février 1899, le bleu immédiat fut employé comme pied de cuve. Son mode d’emploi excessivement simple et sa solidité remarquable qui n’est atteinte, ni de près, ni de loin, par aucun autre bleu artificiel font du Bleu Immédiat le produit le plus parfait pour le piétage des bleus de cuve.
- En août 1899, parut l’application du rongeant au chlorate de soude pour ronger a blanc le bleu immédiat et imiter d’une façon supérieure et surtout plus économique l’article indigo rongé, article courant et classique.
- En impression pour chinage, le Noir Immédiat est aussi appliqué avantageusement au moyen de la formule suivante :
- Faire dissoudre :
- 160 gr. Noir Immédiat V extra dans 510 ce. eau avec addition de
- 60 gr. sulfure de sodium, épaissir avec
- 250 gr. dextrins, ajouter
- 20 cc. soude caustique 40 Be .
- La seule précaution à prendra est d’éviter le cuivre et le laiton.
- En janvier 1900, une circulaire appelle l’attention des industriels sur l’application du Noir Immédiat comme Gris pour l’impression du coton.
- En 1899 parut le Brun Immédiat, fixé tout d’abord par le sulfate de fer.
- La Brun Immédiat B (9) a déjà une excellente solidité en teintes directes. On modifie la nuance et la solidité par copulation avec nitrazol C (Brevet français no 264.364) ou paranitraniline diazotée et par traitement au bichromate de soude et sulfate de cuivre.
- La solidité à la lumière, la résistance aux acides est supérieure à celle du Cachou. On teint comme le Noir Immédiat.
- On prend suivant l’intensité de nuance désirée :
- 5 gr. de carbonate de soude et
- 3 à 5 gr. de sulfure de sodium
- 20 à 40 gr. de sel marin par litre de bain.
- Le Bronze immédiat {10) possède des qualité similaires à celles du Brun Immédiat B et sert surtout pour la teinture en nuances mode, soit seul, soit en combinaison avec les Noirs immédiats.
- Une brochure parue fin 1900, indique la façon de
- | teindre à froid
- les Noirs Immédiats et Bleu Immé
- La Manufacture lyonnaise met à la même époque deux nouveaux noirs 11-12 Noirs immédiats NB et NG Comme nuance ils n’atteignent pas tout à fait le plein ni le reflet bleuté des marques extra. Le prix de ces noirs est moins élevé. Le noir NB donne un noir bleuté, le NG un noir plus verdâtre. On teint avec :
- 7 gr. 5 sulfure
- 35 gr. sel marin
- 22 % Noir immédiat par litre de bain en premier bain.
- Pour les bains suivants prendre :
- 8 % sulfure de sodium
- 10-13 % Noir immédiat par litre d’eau rajouté pour ramener le bain à son niveau :
- 5 gr. carbonate de soude cale.
- 30 gr. sel marin
- Pour être complet il nous faut citer les essais com -paratifs sur les solidités respectives du Noir Immédiat et des Noirs d'Anilire, par M. Hoffmann. Ces essais entrepris avec le Noir Immédiat de la Manufac • ture lyonnaise de matières colorantes, n’ont pas eu pour but de rabaisser en quoi que ce soit, le mérite des colorants noirs sulfurés des autres maisons de fabrication, mais ils n’en indiquent pas moins que la teinture en Noir Immédiat, n’altère en aucune façon la fibre textile.
- Un carnet paru en octobre 1901, contient des échantillons teints avec Bleu Immédiat C d’une part, et Indigo d’autre part et montre les solidités comparatives à la lessive.
- Les teintes présentées dans ce carnet ont été soumises plusieurs fois de suite à une lessive de ménage énergique et elles démontrent à l’évidence la supériorité du Bleu Immédiat C sur l'indigo au point de vue de la résistance au lavage.
- Tandis que l’indigo perd déjà beaucoup de son intensité à la première lessive, les teintes de Bleu Immédiat pâlissent à peine, même après un grand nombre de lavages et elles ne tachent pas du tout le blanc lavé en même temps.
- Une autre carte très intéressante montre la variété de nuances mode grand teint que l’on peut obtenir sur coton au moyen des Couleurs Immédiates seules ou mélangées avec le Jaune solide Diamine B, l’Orange Diamine G.
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- Deux nouvelles couleurs Immédiates viennent d’être offertes fin octobre et semblent devoir obtenir un emploi suivi (13). Le Bleu pur Immédiat donne des nuances d’une grande pureté ét d’une vivacité non encore atteinte par aucun produit sulfureux. Les teintes obtenues avec le Bleu pur Immédiat, notamment celles traitées aux sels métalliques, ont une très bonne solidité au lavage et leur solidité à la lumière peut être qualifiée de très bonne quoiqu’elle n’atteigne pas celle du Bleu Immédiat C.
- Sous le rapport de la résistance au frottement, le Bleu pur Immédiat est supérieur à l'Indigo ; au surplus il a cet avantage sur tous les autres colorants soufrés d’être relativement solide au chlore.
- Dissolution du Bleupur immédiat. — On dissout ce bleu en pâte en versant dessus une solution d’eau bouillante contenant le sulfure de sodium et la moitié de la quantité de carbonate de soude indiquée pour la teinture. On peut activer la dissolution en portant à l’ébullition. On prend en général une proportion, d’eau bouillante 10 fois plus forte que la proportion de colo-rant.
- Teinture. — Teindre comme pour les autres couleurs sulfureuses en bacs en bois ou autres récipients en fonte. On peut teindre sur bâtons droits en manœuvrant au filet. On adapte au bout delà barque deux rouleaux presseurs ou un bac torsoir avec nille (crochets).
- On teint de préférence à 35• . A haute température on obtient des nuances moins vives.
- Pour 50 kilos de coton.
- 1er bain 1.000 litres
- Nuances claires
- Nuances moyennes
- Nuances foncées
- Bleu pur Immédiat. ...
- Sulfure de so sodium....
- Carbonate de soude cale. Sulforicina t e de soude.. Sel marin...
- a
- 25 à
- 50
- 1 gr. 1/3 à
- 3 gr.
- t‘ or
- 5 gr.
- 3
- à 4
- à
- 3
- »
- 3
- »
- A
- 1
- 15
- »
- a
- «
- o CD.
- r
- 1
- à
- 5 »
- &
- Du poids du coton. Par litre de bain.
- »
- »
- Les bains ne s’épuisent pas. On prend vieux bain des proportions moins fortes.
- ce
- 2 30-60
- donc sur
- Nuances Nuances Nuances claires moyennes foncées
- Bleu pur Immédiat............. 0.6 a 3 1/2 %
- Sulfure de sodium 11/2 à 3 %
- Carbonate de soude............ 1 %
- Sulforicinate de soude............ 1/4%
- S ! marin....... 14%
- Du poids du coton.
- 3 1/2 7 % 7 13 %
- 3 4 % 4 5 %
- 1 % 1%
- 0/ 69 ZO
- On prépare le bain en y ajoutant la 1/2 du carbonate
- de soude (l’autre moitié sert à la dissolution du colo
- rant) ensuite la solution bouillante du colorant et en dernier lieu le sulforicine et le sel marin. Dans le bain
- ainsi garni on entre à 30-350 le coton débouilli au préalable et sans chauffer davantage, on lisse fréquemment pendant 1/2 heure à 3/4 d’heure suivant l’intensité de 1* nuance. Ensuite on exprime’ bâton par bâton, on tord aussi uniformément et rapidement que possible, puis on évente pendant 1/2 heure environ et on rince à l’eau froide d’abord et pour terminer une fois à l’eau chaude. +
- Pour une plus grande solidité aux lessives et à la lumière on traite aux sels métalliques après teinture en un bain chauffé à 80° et contenant :
- 1% pour 11/2%bichromate
- 1 % sulfate de cuivre nuances 1 1/2 % sulfate de cuivre
- 3 % acide acétique claires 3 % acide acétique pour nuances moyennes et foncées.
- Il faut surtout avec les eaux calcaires un bain rendu bien transparent par addition suffisante d’acide acétique.
- On manœuvre 15 à 20 minutes. On rince. Le changement de nuance est insignifiant. On peut, si on veut des nuances particulièrement vives, remonter avec des colorants basiques sur bain froid, fortement acidulé à l’acide acétique On met le colorant en plusieurs fois pour obtenir plus uni.
- Pour le coton mercerisé on prend moins de colorant et la moitié moins de sel, le mercerisé attirant vivement tous les colorants.
- Le Bleu pur Immédiat est aussi très intéressant en nuances plus foncées par combinaison avec le Bleu immédiat.
- Le mode d’application est presque le même. On remplace la soude calcinée par de là soude caustique à 40°. On vaporise ensuite sans rincer avec addition d’air pendant une demi-heure.
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- Après vaporisage on rince d’abord à l’eau froide puis à l’eau chaude. Par traitement aux sels métalliques on peut augmenter encore la solidité au lavage au foulon ou à la lumière qui est déjà très bonne sans cela.
- Pour teinture sur appareils mécaniques, il existe une marque particulièrement soluble désignée « Bleu pur Immédiat pour cannettes ». La dissolution se fait en remplaçant le carbonate de soude par de la sonde caustique.
- Nous verrons prochainement le bleu pur immédiat dans ses applications sur tissus.
- Le Bleu Immédiat CR (14) est une nouvelle marque de bleu donnant une nuance plus vive et plus violacée convenant surtout pour remplacer les nuances indigo foncé. Cette marque possède les mêmes qualités remarquables de solidité que le Bleu Immédiat C. Son mode d’emploi est pareil, il y a simplement un peu plus de sulfure de sodium à mettre dans le 1er bain.
- Il y a lieu de ne pas perdre de vue que le Bleu Immédiat outre :
- lo Sa résistance au lavage supérieure à l’indigo;
- 2o Sa résistance à la lumière également supérieure;
- 3o Son prix de revient meilleur marché
- et de plus 4° très solide aux acides. Le coton teint en Bleu immédiat CR ou C peut être utilisé dans la fabrication des tissus mi-laine dont la laine doit être ultérieurement teinte en bain acide bouillant.
- Nous venons de voir 14 colorants soufrés et tout particulièrement les derniers parus le Bleu pur Immédiat et Bleu Immédiat CR. Nous continuerons notre étude par les : Brun jaune Katiguène GG (15).
- Olive Katiguène G (16).
- Brun Katiguène au chroma 5 G (17).
- Noirs Katiguène SW et TG, 18-19.
- Vert Katiguène 2B, 20.
- Olive Katiguène GN, 21.
- Bleu Katiguène au chrome 5G, 22.
- Indigo Katiguène B, 23.
- Noir bleu Katiguène R et B, 24 -25.
- Cès colorants sont de la maison F. Bayer.
- La maison Geigy de Bâle, met en vente les :
- Noir Eclipse, 26.
- Brun Eclipse G et B, 27-28.
- L'Actien Geselschafft de Berlin, possède le Noir, 29.
- La Société pour l'Industrie chimique de Bâle, a une
- série de 14 colorants sulfureux dont 7 bruns. Ces colorants sont les :
- Jaunes Pyrogène M.
- Bruns Pyrogène MD, 5G, G, B, R et V.
- Olive Pyrogène N.
- Vert Pyrogène B.
- Bleus Pyrogène direct et R.
- Noirs Pyrogène B, G.
- Ce qui nous porte le nombre de colorants à 43.
- La Badische Anilin et Soda-Fabrik, présente en ce mois de novembre les :
- Noir Kryogène B, 44.
- Olive Kryogène, 45.
- Brun Kryogène, 46.
- D’Angleterre nous avons aussi quelques marques de la Clayton Cie, ce sont les Gris solides D, S, G et B concentrés et les Noirs solides B concentrés BM et BP. Ce dernier et particulièrement intéressant pour l’impression et le chinage.
- De cette énumération de 53 colorants sulfureux on peut dire que cette série de couleurs quoique récemment connue est intéressante et le deviendra sans doute davantage par la découverte de colorants bordeaux ou rouges, qui donnera au teinurier une gamme-quasi-complète de teintes solides à presque tous les usages, et permettra l’obtention de belles nuances mode.
- Il nous faudra toutefois en laisser de côté quelques-unes, pour ne pas fatiguer le lecteur, nous verrons à étudier les plus importantes et celles qui sont pratiquement les plus employées.
- M. Udk.
- Comme nouvellement parues, nous devons citer les Bruns Eclipse 3G (54), Bronze Eclipse (55), Olive Eclipse G (56) de la maison Geigy ainsi que le Brun Sulfanile (57) et Noir Thion BE (58) de Kalle et Cie.
- LAVAGE CHIMIQUE DES LAINES {Suite et fin)
- Benzine. — La benzine est un produit très connu, obtenu par la distillation du goudron de charbon, elle a une très grande affinité avec les matières grasses de la laine; elle entre en ébullition à la température de 80° C.; la vapeur qui est alors produite est extraordinairement inflammable, et en brû'ant dépose une suie noire qui est très désagréable. Dans tous- les
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE 25
- usages de la benzine, comme liquide volatil de nettoie- 1 ment, la principale chose contre laquelle il y a lieu de se prémunir, avant tout, lorsqu’on veut s’en servir, est le danger du feu.
- Toluène. — Un des côtés particuliers du toluène est qu’en le mélangeant avec la benzine il forme ce qu’on appelle le benzola dont la densité est moindre de celle de l’eau; de sorte qu’il surnage à la surface de celle-ci. Le toluène est, dans ses propriétés, tout à fait similaire à la benzine aussi bien que dans l’apparence; il constitue un solvant excellent des matières grasses contenues dans la laine.
- Dans la pratique, on ne peut l’employer avec sûreté qu'autant qu’on y met beaucoup de soins et de précautions. Il n’a aucune action déplaisante ou nuisible sur la laine et peut être employé dans ce qu’on appelle le procédé à sec sur tous les tissus de laine.
- Benzine de pétrole. — C’est un esprit volatil obtenu de la distillation du pétrole brut. C’est une fraction de distillation qui se produit entre 110 et 130° C. Elle est meilleur marché que la benzine de goudron de charbon, mais elle laisse à la laine une odeur désagréable que l’on n’enlève qu’avec la plus grande difficulté, de même que la benzine de goudron elle ne se mélange pas avec l’eau et est également très volatile.
- Ce serait évidemment un grand événement dans le traitement du désuintement et nettoiement des laines et des tissus de laine, si ces produits pouvaient être manipulés de telle façon à pouvoir éviter les dangers d’explosion et de feu, qui restent inséparables de leur emploi. Par suite que les vapeurs dégagées sont si inflammables et explosives, ce n’est pas sans un certain risque qu’on en fait usage.
- La dépense du procédé est encore un autre côté dont il faudrait pouvoir avoir raison avant que l’usage et l’application en deviennent universels. L’appareil dans lequel on pourrait utiliser ces produits devrait être capable de manier de grandes quantités des solvants à la fois et de traiter avec sur de grandes quantités de laine. Il faudrait également que l’action soit continue et organisée de façon qu’on ait toujours à sa disposition, pour agir sur la marchandis9, du produit pur du liquide, car une fois que celui-ci se trouve saturé de graisses il ne peut plus dissoudre celles des laines qu’on soumet à son action.
- Il est de fait que les inventeurs ont trouvé que la question de l’utilisation des solvants volatils et leurs
- propriétés était une bouchée difficile à avaler, mais cela viendra peut être en son temps; lorsque cela arrivera, cela constituera évidemment un procédé de grande valeur et très appréciable pour la masse des diverses manipulations de la laine.
- (Wool Reporter).
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- PROCÉDÉ ET APPAREIL PERFECTIONNÉS pour le mercerisage par M. John Robert Ecob
- En mercerisant le tissu de coton pour lui donner l’apparence de la soie, le liquide mercerisant rétrécit le tissu tellement que la diminution de surface a comme résultat pour le fabricant une grande perte dans le produit fabriqué.
- L’invention présente a pour but de réduire au minimum le rétrécissement de la matière en voie de mercerisage et on y a adopté la méthode nouvelle de maintenir la matière durant son immersion dans le bain mercerisant et pendant la période où elle peut se rétrécir, un contact continu avec une série de rouleaux commandés positivement, qui effectuent positivement l’entraînement de la matière et répètent aussi par intervalles l’entraînement positif, en obviant ainsi à la nécessité de faire tourner les rouleaux par la matière elle-même, ce qui, dans le cas où il s’agit de mèches, de boudins ou de fil simple à merceriser, tendrait à les séparer et à les casser.
- Cette méthode perfectionnée comprend aussi l’entraînement positif de la matière par des rouleaux à travers le bain mercerisant et neutralisant, lesdits rouleaux maintenant ladite matière pendant sa période d’immersion dans lesdits bains, en contact avec une série de rouleaux tangents les uns aux autres, de sorte que la matière est maintenue constamment en contact avec les rouleaux, la matière dans son trajet quittant l’un des rouleaux de a série pour a'ier au suivant.
- MACHINE A MERCERISER Par M. Frank Shuman.
- Cette machine à merceriser, de construction nouvelle, est destinée à effectuer un travail continu, par lequel on évite toute perte de temps due à l’arrêt du
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- tO G
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- la machine ou à la manipulation du fil. Le fil est placé en écheveaux sur la machine, sans tension. Il est alors transporté automatiquement suivant la longueur de la machine et tendu mécaniquement, et pendant qu'il est en tension, on le soumet d’abord à l’action de l’alcali caustique et finalement on le lave, après quoi la tension est relâchée et on enlève le fil- Ce procédé est continu, les écheveaux se succédant sans arrêt ou choc dans la marche normale de la machine. La tension peut être uniforme ou variable, comme on le désire ; lorsqu’elle est variable, la tension est augmentée ou diminuée pendant l’opération du mercerisage.
- La machine comprend deux chaînes sans fin munies de porteurs, marchant dans la même direction à distance convenable l’une de l’autre. Les écheveaux sont placés sur les porteurs opposés des deux chaînes, et ces porteurs sont écartés par des cames-guides de façon à tendre le fil pendant qu’il est conduit à travers la solution mercerisante. Après l’opération du mercerisage, le fil, encore tendu sur les porteurs, est conduit à l’appareil de lavage et finalement lesdits porteurs sont rapprochés pour relâcher la tension et permettre d’enlever le fil
- Reproduction. interdite
- INFORMATIONS
- Les gouvernements français et belge viennent de conclure un arrangement aux termes duquel les voyageurs de commerce français voyageant en Belgique pour le compte d’une maison française et les voyageurs de commerce belges voyageant en France pour le compte d’une maison belge sont réciproquement exempts du droit de patente.
- Conformément à cet arrangement, dont les dispositions ont reçu leur application à partir du 1er janvier 1902, les commis voyageurs belges ont cessé d’être soumis, à dater de ladite époque, au droit de 20 fr , qu’ils payaient antérieurement et seront traités au point de vue de la contribution des patentes de la même manière que les voyageurs français.
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent t Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre une fois encore, un stock de cette excellente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en
- entrepôt ou gare Epernay, ou 2 fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque laquestion à traiter est d'un intérêt général ; par lettres, lorsqu'il s'agit d'intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige ces avis sérieusement mo-tivés, des consultations documentées avec jurisprudençe à l'appui, prépare les mémoires de réclamations^ les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un aribtrage ou d’une transaction amiables
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai fait installer chez moi la gaz acétylène en me conformant aux prescriptions administratives ; mais mon propriétaire demande la suppression de cette installation sous prétexte qu’il y a danger et que le bail n’accorde pas d’autorisation formelle. Est-il fondé dans sa prétention ?
- R. — L’absence dans un bail de l'interdiction au ocataire d’installer dans ses appartements des appa-leils générateurs de gaz acétylène ne peut être con-ridérée comme une autorisation tacite accordée par ‘e propriétaire. L’autorisation doit être expresse tant qu’une expérience prolongée n’aura pas démontré la complète sécurité des appareils et généralisé l’usage de ce gaz.
- La Cour de Lyon, par arrêt du 7 novembre 1900, a jugé dans un cas semblable, qu’en l’absence de toute stipulation, les tribunaux doivent examinerai l’usage du gaz acétylène ne présente pas des inconvénients et des dangers pour les locataires voisins et pour le proprietaire et que si l’installation incriminée dégage de mauvaises odeurs ou présente des dangers, la sup-pr ssion des appareils doit être ordonnée.
- Un jugement intéressant le petit commerce
- Il arrive assez souvent que des commerçants un peu naïfs se laissent tromper par des représentants adroits et, croyant signer un contrat de dépôt, signent en réalité un contrat d’achat ferme.
- Le tribunal de commerce de la Seine vient d’être
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE .. 27
- saisi d’une affaire de ce genre et a donné tort à la maison de commerce qui usait de ce procédé peu scrupuleux.
- L’espèce était la suivante :
- M. Nicolas Crépin, négociant à Charleroi, recevait dernièrement la visite de deux messieurs d’allures distinguées qui se présentaient comme directeur et voyageur de la maison Ch... et Cie, de Paris.
- Ils proposèrent à M. Crépin de lui donner à titre de dépôt avec monopole pour toute la région de Charleroi un produit d’un placement certain, nécessaire aussi bien aux gens du monde qu’aux manufacturiers ou industriels. Dans toute la France, et surtout à Paris, tout le monde utilisait la « Sciure antiseptique parfumée à la lavande, à la verveine, à l’eucalyptus », etc.
- Ebloui, M. Crépin signa un contrat tout préparé par lequel, en réalité, il n’était pas constitué dépositaire, mais achetait ferme 4 000 kilos de sciure parfumée.
- Assigné en paiement devant le tribunal de come merce de la Seine, M. Crépin vient de faire annuler le
- contrat comme contraire à la loyauté des opérations commerciales et pour erreur sur les qualités substantielles de la marchandise.
- AVIS IMPORTANT
- MODIFICATIONS APPORTÉES A NOTRE SERVICE DES ASSURANCES
- INCENDIE-VIE, ACCIDENTS, ETC-
- Après le vote de la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail, les Compagnies d’assurances françaises ont dû majorer considérablement les taux de primes, en raison de l’aggravation et de l'étendue des responsabilités qu’elles avaient à garantir.
- Profitant du désarroi général, des Compagnies étrangères se sont aussitôt établies en France en of-frant des tarifs sensiblement réduits pour couvrir les mêmes risques.
- Soucieux, avant tout, de la défense des intérêts de nos abonnés, nous n’avons pas hésité à patronner une
- PRIME A NOS LECTEURS
- MONTRE HOMME AMÉRICAINE
- Dorée, gravée, rayon de gloire à écusson, forme savonnette (régulateur de mise à l’heure à l’intérieur). — Prix ; 19 francs.
- Adresser les demandes, 'accompagnée» d'un mandat-poste, aux Bureaux du Journal Toute demande de prime devra être accompagnée de la bande du ournal.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Compagnie anglaise The Océan Accident, de solvabilité notoire, auprès de laquelle nous avons obtenu des réductions de tarifs très appréciables.
- Aujourd’hui que les Compagnies peuvent tabler sur l'expérience acquise, le nivellement des tarifs s’est opéré de lui-même, et nous avons pu constater que la mise en concurrence de plusieurs Compagnies sur un même risque était préférable.
- Dans ces conditions, notre service des assurances, entièrement indépendant à l’égard des Compagnies, Incendie-Vie ou Accidents, exercera son mandat d'in-termédiaire avec'la plus grande liberté d’action, sans aucun patronage en faveur de l’une ou de l’autre.
- Chaque branche est confiée à un chef de service technique, et à un jurisconsulte spécial, chef de contentieux d’assurances, dont l’intervention a déjà été appréciée par ceux de nos lecteurs qui ont bien voulu lui confier leurs intérêts.
- Nous continuerons de publier régulièrement des chroniques documentées qui éclaireront les assurés sur leurs droits et leurs obligations, et nous serons en fièrement à leur disposition pour la révision des con -trats de toute nature, le règlement des sinistres et toute question contentieuse les concernant.
- BULLETIN FINANCIER
- Toute l’attention de la spéculation se porte sur les Mines d’or ; la hausse prend une allure plus rapide, c’est la campagne d'affaires avec tout ses développements. Il nous paraît qu’il y a une ample moisson de bénéfices à recueillir dans ce compartiment.
- La Rente est stationnaire à 100,30.
- L’Extérieure est plus lourde à 77,87, l’amélioration du change subissant un temps d’arrêt.
- Le groupe Ottoman est soutenu.
- La Rente portugaise est de nouveau recherchée à 27,20, toujours en vue d’un arrangement avec les porteurs.
- Valeurs de crédit fermes. Sous-Comptoir hausse à 270 selon nos prévisions et Comptoir d’Escompte à 587, sur l’adoption du projet Chamon qu’il a patronné.
- Dynamite 690, Gaz 863, Rio 1.020, Escombrera 760.
- De Beers effleure 1.100 et ne demande qu’à franchir ce cours rond.
- Goldfields 225. Randmines 294.
- May Consol, plus particulièrement recherchée aujourd’hui à 129.
- MM. les actionnaires et porteurs de parts bénéficiaires de la Société des Caoutchoucs du Caroni, sont informés qu’un acompte de 15 fr. par action et de 2 fr. par part sur le dividende de l’exercice en cours sera payable à partir du 1er février,'prochain, sous déduction de l’impôt contre présentation du coupon 11 à la caisse de la Coloniale franco-belge, 7, avenue de l’Opéra, à Paris.
- BANQUE CONTINENTALE DE PARIS Capital 5.000.000
- 10, rue de la Pépinière.
- Négociation de toutes valeurs, achat et vente de titres cotés ou non ; se charge à titre gracieux pour nos abonnés de l’encaissement des coupons, de la vérification des titres sortis aux tirages et les renseigne sur toutes valeur ou opérations de Banque en général.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolutions de Sociétés
- Rouen. — Dissolution à partir du 30 novembre de la Société Aubert et Morin, apprêts de tissus, 52, rue de l’Industrie, à Canteleu. — L. : M. Aubert. — Acte du 5 décembre.
- Lyon. — Dissolution à partir du 10 décembre de la Société Faure et Morat, teinture de la soie, 1, grande rue St-Clair, à Caluire. — L. : M. Morat qui continue seul. — Acte du 20 décembre.
- Dissolution à partir du 12 déc. de la Société L. Goyffon et J.Rabut, apprêteurs, 37, rueNeyret. — M. Rabut continue seul. — Acte du 12 déc.
- St Etienne.— Dissolution à partir du 31 déc. delà Société J. Derrieux et Pascal, teinturerie en couleurs des soies et coton, à St-Chamond. — M.: M. Derrieux.— Acte du 21 nov,
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. —Mme Lemarié a vendu un tonds de teinturerie, 43, rue Godot-de-Mauroi.
- Paris. — M. Bouret a vendu un fonds d’apprêteur, 11, rue Martel.
- Paris. — Mme veuve Auriacombe a vendu à M, Cos-sonnet un fonds de teinturerie, 47, boul. Henri IV.
- Paris. — Mlle Peilley a vendu un fonds de teinturerie, 9, rue de Turenne.
- Paris. — Mlle Raynaud a vendu un fonds de teinturerie, 20, rue Paul-Bert.
- Paris. — M. Lechapt a vendu à Mme Marchai un fonds de teinturerie, 3, rue Tardieu.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage journalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume.de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïqnes.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- . 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCEDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16............5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d'échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d'analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociéf des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8e de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco,
- p.29 - vue 36/396
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- 30
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Bois de teinture.
- On cote :
- Jam pêche du Brésil, coupe d Espagne,
- Ire qualité...
- — 2é qualité ... 3e qualité....
- -- Sisal,’Yucatan... — Honduras.......... — Tabasco..........
- — Haïti Cap.............
- -- Fort-Liberté....
- — A ....................
- — ......................
- — Gonaïves .............
- — P.-de-Paix.............
- — Miragoane.......
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque, ............
- Jaune Cuba et St-Yago .. » ......................
- « Tuspan................
- * Vera-Cruz...........
- » Campêche..............
- ’ Carmen................
- • Tampico...............
- * Porto-Plata..........
- • Haïti.................
- • Jamaïque..............
- • Barcel et P. Cab ..
- • Rio-Hacha... .....
- • Carth. et Savan...
- • Maracaïbo.............
- • Fustet..... .100 k.
- » Tatajuba(Pern.)50 k.
- • Bahia. ........
- » Corini ................
- • Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia...... » Calliatour... 100 k.
- Lima......
- Ste-Marthe. Brési’let. .. Sandal.... Sapan ....
- 50 kil.
- 100 k.
- 50 k.
- Quebracho.. 1000 k.
- Pernamb.....50 k
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — /aune ou gamb.......... » pressé ...
- Coehenille
- Jn cote : t'énériffe zacatille... ‘l'énérife grise.......
- Cureuma
- Pangale......50 kilos.
- ! ava, Mad , Pond.. ....
- Dividivi
- On cote les 50 ki ....
- Indigos
- Jn cote actuellement : Bng. sur v. et bl. 1[2 k.. fin viol et pourpre....
- 12
- 11
- 6
- 8
- 8
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- 5
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- S
- 14
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- 22 M
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- b» &
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- t- oo S •
- 45
- Ni
- 30
- M
- kil.
- 2
- 1
- 80
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- 14
- 57
- 6 ..5
- Beng. eau viol, etdito....
- » bon violet...............
- • moyen violet.............
- » bon violet rouge.....
- » bon moy. v. roug.... « fin rouge............. » bon dito.............. » bon à fn cuiv......... » -uiv. c ?d. et bas....
- Java.. .. .................
- Kurpah..................... Madras . ......
- Manille.... ..............
- Caraque ................ Guatemala flor...........
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren fin et surfin..1/2 k » bon à beau...............
- • ord. et moyen ........
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud.............M
- Madagascar..............M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé....
- * gros effilé..
- Rocou.
- Antilles..
- Cayenne.
- 1/2 kil.
- 5
- 4
- 3
- 4
- 3
- 4
- 3
- 2
- 2
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- 1
- 2
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- 2
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- 1
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- 75
- 50
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- M
- 50
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- 50
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- 7 50
- 6 ..
- 5
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- M
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- à 8
- 7
- 0 35 à .0
- . M ..
- 75
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- 25
- S
- 40
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo) . .. » de Fustet Albanie .. . Cachou nor. Ire marque...
- » marques ord..
- Cochenille argentée ... le k.
- grise
- le k.
- 15
- à
- Curcuma
- »
- zacatille naturelle le k noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale..........
- Chinois..........
- Madras...........
- Galles de Chine.............
- Prussiate jaune de potasse.
- 8
- 12
- 95
- 70
- 180
- 170
- 150
- 155
- 55
- 50
- 55
- 19 0
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo Madras beau violet tendre...
- a
- bon moyen et bon coloré assez tendre..
- moyen assez coloré un peu sec........... moyen ordinaire terne
- et serré..............
- 3
- 2
- 2
- 50
- 50
- 25
- 75
- 11
- 13
- 85
- co
- 3 50
- 3 ..
- 2 50
- 2 .
- Kurpah beauà fin,viol.et viol, rouge tendre ................ » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col. » b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle .. » moy.viol. un peu faib. mél , sablé ............
- Guatemala. Flor.............. » bon et bon moy.
- corté et sobré » moyen et moyen
- ordinaire ...
- Bengale beau à fin violet...
- Java
- bon et bon moy.vio-let rouge..........
- moyen violet rouge et rouge.............. surfin violet et pourpre beau et fin violet,.... bon à bon moyen.......
- Le
- 4
- 3
- 3
- 2
- 5
- 2
- 6
- 25
- 50
- 50
- 50
- 25
- 50
- 3
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- 3
- 6
- 4
- 3
- 50
- 75
- 50
- 50
- 6
- 5 50 6 25
- 9 50 10 ,.
- 7 75 8 50
- 6 50 7 50
- « a M « H 9 0 O ee a
- tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût.
- Acide citrique......... .
- Alun ......................
- » (acq.).................... Couperose emballée.......... Essence de térébenthine (d.
- fûts) .................... Id. (s. fûts)............. Fécule de pommes de terre,
- 1er bl..................... Id. 2e bl. (entrepôt)...... Galles vertes et noires....
- » noires Alep........... » blancnes............... Gomme arabique, en sorte .
- » Ghésirée, en sorte........
- » Sénégal,s. bas du fleuve » » Galam............
- » Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde........ » » blanche..........
- » Laque en f. qté orange. » » mi-orange
- » » cerise AC
- » Sandaraque lavée ...... » Damar (Batavia)......... » » Singapore........
- » » Penang .........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron.................
- Garance, racine............
- » poudre...............
- Rocou Guadeloupe...........
- » Cayenne..................
- Safran d’Espagne, Valence pur........ ...............
- Sulfate de cuivre(+ ntrepôt) » (acq. ) . ..
- Sumac en feuilles.... ...
- » poudre.............
- Styrax liquide.....
- Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains) extra sec, sous toile................. » en pains, extra sec, sous pap .........
- » bon marchand en pains » » en boules
- con-
- 360 . .
- 15 .
- 17 ..
- 5 50
- 17 ..
- 19 ..
- 6 50
- 80
- 75
- 37 .
- 36 .
- 150 .
- 130 .
- 130 .
- 130 .
- 105 .
- 105 .
- 250
- 140
- 90
- 110
- 250
- 250
- M
- 65
- 95
- 170
- o
- 140 .
- 120 .
- 115 .
- 100
- 750
- 600
- 80........
- 53.........
- 57.........
- 22........
- 24.........
- 140.........
- 20 .. 30
- 180 ..
- 180
- 115
- 115
- raffiné en poudre sec HS
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- LE MONITEUR DELA TEINTURE
- 31
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à , .
- » nitrique....... 36 d. 33 ..
- » » ....... 40 d. 39 . .
- » sulfurique .. .. 66 d. 10 .. .
- » sulfureux...,. 50 d. 7 50
- » tartrique............. 265 ..
- Ammoniaque liquide 22 d . 34 ..
- Blanc de zinc en poudre.... 08 ..
- » » broyé............ 76
- Borax raffiné...... . ... . 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre...................... 60 .. ..
- broyé ..................... 68 .. ..
- Crème de tartre............ 170 ..
- Cristaux de soude en sass
- de 100 kil., disp.......... 8 50
- Chlorure de potassium, en gare des Salins....... . 20 . .
- Lessive caustique 33 degrés 7 50
- Nitrate de soude............ 22 50
- » de potasse........... .. 41 ..
- Sel de soude 80/85, cons et entr. en bq.de 700 kil,, m. 19 25 ..
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25
- » 30/35, disp... 12 25
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................ 30 25
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 ..
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75
- Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation.......... 58 ..
- — Entrepôt.................. 54 . .
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 160 kil.................... 575 .. .
- Manille.......
- Guatemala flor
- a
- sobre . Cortès
- Mexique flor.. ..e » sobre .y » ord.cort i
- le kilo
- a St
- M ..
- 10 ..
- 8 50
- 5 ..
- 9 .
- 8 ..
- 5 ..
- 9
- 9 ..
- 6 ..
- 10 ..
- 8 50
- 6 ..
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 8 à 1 % 5 — »
- — en poudre 35 % 7 — »
- Bleu de Prusse (en pte) la livre..................... » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb....... 71 ..à Arideacétiquedesarts40% 29 ..
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- Gomme Sénégal b. fie..... 135 .. à 145
- » 117 .. 125
- » 70 .. 85
- Acide tartrique............. 252 ........
- Crème de tartre Bl. du Midi 168 .. . .
- » bl. Bordeaux ... . 166
- Camphre raffiné.............. 6 20
- Verdet en pains extra sec ....
- » en boules........................
- Térébenthine en barils.... 65 ..
- © 3 fi e M
- Bengale pourpre... le kilo » beau violet »
- » bon violet. »
- » moy. violet »
- » petit violet »
- » ord.etcuiv. »
- Java ord. et cuiv.. » Madras fin........ »
- » beau............. »
- » moyen.... »
- Kurpah kudd. beau violet ........ »
- Kurpah kudd. bon violet.............. »
- Kurpah kudde moy. violet............. »
- Kurpah kudd. petit ord................ »
- Kurpah Pondich. bon violet. ... »
- Karpah Pondich. moyen violet.... »
- Karpha Pondich.
- ord. 6 iv. ... »
- 11 .. à
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50
- M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 . .
- 5 ..
- 6 . .
- 5]..
- 4.. .
- 13 ..
- 13 ..
- 12 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 6 50
- 6 .
- 5 50
- 9 ..
- 8 ..
- 7 ..
- 5’50
- 6 50
- 6 ..
- 5 ..
- — chlorydrique......... .
- — nitrique 36,°.......... 32 . .
- — sulfurique, 66° .... 8 ..
- — tartrique..............250 ..
- — citrique............. 385 ..
- Alun épuré...... 20 .
- - ordinaire.............. 15 . .
- Ammoniaque incolore, 22". 97 50 Bichlorure d’étain, 55°..... 97 50 _ — 60"..... 107 50
- Bois Campêche-Laguna. • • 15 _ — Guadeloupe 13 ..
- — Jaune Centre Amérique 18 ..
- Cachou jaune. Vapeurs... 75 .
- — brun................... 88 ..
- Chlorate de potas se. .... 110 .
- — de soude................125 ..
- Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. Chromate rouge de potasse 86 ..
- — — de soude.. 64 ..
- Crème de tartre ...........192 50
- Cristaux de tartre........ 187 50
- — de soude................ 85)
- CurcumaBengale en racines 64 ..
- — de Madras............... 61 .
- — , Chine............... 60 ..
- Essence de térébenthine .. 85 .. Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 ..
- Galles de Chine et Janen. 165 ..
- — vertes et noires.... 135 ..
- Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. — arabique................ 200 ..
- — adragante rousse. 340 ..
- Jus de citron.............. 24 50
- Méthylène à 95°............ 100 .
- — régie 90 ............... 105 ..
- Prussiate jaune de potasse 180 ..
- — — de soude.. ... ..
- Pyrolignite de fer......... 10 ..
- Résine..................... 16 ..
- Rouille ..................... 9 ..
- Sel de soude 80°.......... 19 .
- — ammoniaque.. 14 75 Sel d’étain............... 297 50
- Soufre en canons .......... 18 50
- — sublimé................ 20 50
- Sumac Sicile en feuilles... 15 ..
- Sulfate d’alumine.......... 15 ..
- — de cuivre......... 58 50
- — de fer.................. 7 ..
- 72
- 30
- 8
- 34
- 11
- 260
- 330
- 21
- 16
- 102
- 107
- 117
- 15
- 13
- 19
- 77
- 98
- 120
- 135
- 24
- 88
- 66
- 197
- 192
- 9
- 66
- 64
- 62
- 90
- 19
- 175
- 150
- 170
- 210
- 375
- 25
- 102 110
- 190
- ii
- 18
- 10
- 20
- 15
- 207
- 19
- 21
- 16
- 16
- 60
- 8
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- - S
- 75
- 50
- 50
- 50
- 50
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.-
- Arsenic (blanc)..la tonne 20 — »
- Arséniate de soude 60% » 18 15
- Bi-arséniate de soude (As?O5) )
- 65 0)0 .............. ,".20 — /
- Alizarine 20 0,0.....la livre » » 8
- Aniline (huile) pure.. — » » 4
- — (sel) pure.... — * » 4
- Anthracène 30’ A par unité au comptant.................. » » 2
- Benzol 90 %........ le gallon » 10
- Ac'de carbolique (erist.) 40:
- la livre » 1
- Magenta pure...... la livre » 39
- Acide picrique ..... — » 12
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. la tonne 5 15 »
- Barwood....... .... — 4 10 »
- Camwood........ . — 10-55 » »
- Bo s jaune............ — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois
- de Lima............... — 8 10 »
- Bois de camphre de
- la Jamaïque........ — 4/6 10 »
- Bois de camphre de
- St-Domingue........ — ./6 10 »
- Bois de datuphre du
- Honduras........... — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan...... — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 a
- Extrait — .. — » 18-04 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s de pêcher... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- 1/2
- 3/4
- 1/2
- 1/2
- Bichromate.......la livre... » » 4
- Binosealate....... — » » 5
- Carbonate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique......... — 25 15 »
- Chlorate .........la livra, • » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)............ — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux ie fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
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- CONSTRUCTION D’USINES
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-
-
-
- 32 LE.MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- c e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligue.
- Apprêta (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricant de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brûle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, éçheveaux, bobines, etc
- Brevets d’imvention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en pondre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C‘ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- Bulles pour graissage
- Hamelle (Henry), i, quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée(E. et A)., ingénieurs, 15, rue d’Amiens â Lille (Nord).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines à apprêter pour tous tissus.
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- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
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- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
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- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant. Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation.
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- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
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- 3e itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris {viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac-Limoges).
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets : Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
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- 46e Année. — N* 3.
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- Le Numéro : 0,75
- 5 Février 1902.2
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- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15 fr.
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- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et lunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Procédé pour reconnaître la charge à l’étain dans une soie. — Noir d’acétylène. — Nouveaux colorants pour laine. — Fixage du chrome sur le coton. — Couleurs nouvelles. — Procédé de teinture et d'apprèt. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Informations. - • Le repos des ouvriers. — Jurisprudence. — Avis important. — Bulletin financier. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie travail, 1 Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- ANNONCES : j rallsensvenselaise): ; ; JS
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d®
- ---------------------------------------------
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- PROCÉDÉ POUR RECONNAITRE RAPIDEMENT par voie humide LA CHARGE A L’ÉTAIN DANS UNE SOIE par M. Jules Persoz (1)
- Messieurs,
- Dans le Bulletin de juillet dernier de la Société se trouve la description d’un procédé, indiqué par M, Aug. Romann,pour reconnaître la chargea l’étain ou à l’alumine d’une soie. L’auteur recommande un essai de teinture en alizarine, avec addition de craie. Ce moyen a l’avantage de permettre entre les pièces écrues, dites pongees, importées de l’Extrême-Orient, une sélection rapide, de manière à n’accepter pour la teinture ou l’impression que les tissus exempts de charge.
- A ce propos, je crois devoir rappeler que, depuis longtemps, les teinturiers dégraisseurs de Paris, ayant journellementà mettre en couleur ou en noir des robes de noces, recherchent d'une manière analogue, par une teinture en bois de campêche, les charges à Pétain que ces étoffes peuvent contenir, et que la présence de l’alumine se trouve révélée en même temps.
- J’ai utilisé cette méthode, il y a cinq ans, d’une façon en quelque sorte officielle, lors d’une expertise que m’avait confiée la Justice de paix du XVIe arron-dissement de Paris. Un échantillon du tissu en litige, teint en campêche, figurait à mon rapport, daté du 27 mai 1896.
- Le procès, plaidé devant toutes les juridictions, eut à l’époque, un grand retentissement, parce qu’il servit à trancher une question de principe importante, à savoir si l’on devait faire remonter aux fabricants de tissus eux-mêmes la responsabilité des accidents survenus, lors des teintures ultérieures, en raison de la charge incorporée à ces tissus. Les intéressés firent, d’ailleurs, imprimer et distribuer le rapport à plusieurs milliers d’exemplaires.
- Le moyen d’investigation au campêche, comme celui à l’alizarine, suppose que les échantillons à essayer } sont blancs ou peu colorés. Ces procédés ne sont, évidemment, pas applicables avec des soies’noires ou do nuances foncéea.
- Faisant allusion à la méthode générale d’analyse, M. Romann a soin de rappeler que : « Pour recon-
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- « naître la charge à l’étain, on avait recours, jusqu’à « présent, à l’incinération. »
- Le moment m’a donc paru opportun de faire connaître à la Société, le tour de main que j’emploie depuis une quinzaine d'années, pour rechercher la charge à l’étain dans toutes sortes de fils et tissus de soie du commerce, ' en évitant justement cette incinération qui oblige à procéder à une analyse souvent délicate.
- Dans un tube d’essai on introduit une petite quantité de la soie à expérimenter et on la chauffe avec, de l’acide chlorhydrique concentré. La dissolution de la matière organique et des mordants ou charges métalliques qui peuvent l’accompagner a lieu presque instantanément. On fait bouillir pendant quelque instants, pour assurer mieux cette dissolution. On étend d’eau, on filtre, s’il est resté quelques grumeaux; enfin on éprouve le liquide par l’hydrogène sulfuré.
- S’il y a de l’étain, on obtient aussitôt le précipité jaune caractéristique. L’essai ne demande pas plus de cinq minutes.
- Lorsque la soie à analyser est noire, on peut, afin de suivre mieux l’opération, commencer par enlever la plus grande partie de la couleur, mais ce n’est pas indispensable.
- NOIR D’ACÉTYLÈNE
- Le noir d’acétylène n’a pas encore jusqu’ici, trouvé sa voie dans les livres spéciaux ;il n’a même pas encore été mentionné dans l’œuvre monumentale sur « l’acétylène » par W. Lewes, lequel, cependant, est considéré comme ayant traité de la question déjà en 1899. Il n’y a pas lieu de supposer, cependant, qu’à ce temps déjà reculé, la nature fuligineuse de la flamme de l’acétylène ait échappé à l’attention. L’encrassement graisseux qui résulte de la combustion imparfaite de ce gaz a été souvent un problème pour le fabricant de lampes, et un grand ennui pour le consommateur, mais, d’un autre côté, a constitué pour le fabricant de couleurs un objectif sérieux. Ces particules finement divisées de carbone presque pur sont, dans tous les cas, un .acheminement vers la perfection. Comme forme absolument supérieure de noir de fumée, il trouvera incontestablement un usage allant toujours en augmentant dans le commerce de la pein-1 ture, et l'imprimeur sur étoffes a besoin plus spécialement d’une couleur donnant des noirs et des gris tenus
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- facilement en suspension et finement divisés dans l’eau, et en particulier d’une composition régulière qui puisse avec une proportion voulue donner toujours les mêmes résultats.
- En fait, le noir acétylène, produit de différentes façons, est sur le marché depuis déjà quelque temps, et des échantillons en ont figuré à l’Exposition de Paris de 1900. En commençant il était produit, croyons-nous, de la même façon que la couleur connue sous le nom de noir de fumée de gaz, produit par le gaz naturel. Celui-ci, est fabriqué en Amérique sur les mêmes principes que le noir de fumée, proprement dit, en faisant brûler, tout simplement, le gaz et en recueillant le produit incomplètement brûlé sur des plaques Quoique ce procédé ait été perfectionné et qu’il produise un noir absolument parfait, lequel a fait une renommée, tout au moins, à une maison américaine, les plus récentes méthodes de produire le noir d’acétylène sont plus économiques, plus scientifiques et donnent une couleur supérieurement plus unie.
- Dans cet ordre d'idées nous nous trouvons en face de deux matières colorantes. La plus ancienne est celle de M. A. Franck, elle date de 1899 ; nous en faisons mention la première parce que nous la croyons bien inférieure à la plus récente. Avec elle, le noir est obtenu en faisant chauffer un mélange d’acétylène (C*H2) avec un monoscide de carbone (CO) ou de dioxyde de carbone (CO1)»
- On prétend que ce noir est absolument exempt de matières goudronneuses, et qu’il est susceptible d’être employé immédiatement, sans aucune purification. On attribue le même avantage à un noir obtenu en faisant passer CO2 ou CO au-dessus de carbure de calcium chaud. Avec du carbure de calcium, de la chaux vive ou du carbonate de calcium, on obtient comme sous-produit
- CaC? + CO = CaO + 3C
- CaCt 3CO = CaCO + 4C
- 2CaC + CO = 2Ca0 + 5C
- 2CaC? + 3CO2 = 2CaCO8 + 50
- Avec l'acétylène, l’eau constitue un sous-produit, ou bien de l’eau avec CO :
- C-H2 +CO= H20 + 3C
- CzH: + 3CO = H»O + 4C + CO»
- 2C2H2 + CO2 = 2H‘O + 5C
- CIH2 + COS = H»O + CO + 2C
- U y a lieu de remarquer que les sous-produits ne comptent pas pour beaucoup, quoique, certainement
- dans la méthode qui vient d’être mentionnée CO peut être recueilli et employé à nouveau.
- Un brevet plus récent (1898) de M. L.-J.-E. Hubon du Raincy, près de Paris, donne un sous-produit d’une réelle valeur ainsi qu’une matière colorante plus parfaite. Selon la description qui en est faite, l’acétylène doit être chauffée jusqu’au point de décomposition, lequel se produit à environ 780• C. dans des vases clos, sous la pression d’environ 10 atmosphères.
- La chaleur doit être produite par un conducteur ou un tube passant à travers le vase clos et amené à l’incandescence par un courant électrique. Dans le « Bulletin » de la Société de Mulhouse, et par la courtoisie de l’inventeur, M. Joseph Delpierre a été a même de décrire la dernière méthode avec quelques détails. On peut voir dans la description abrégée qui en a été donnée, qu’elle diffère complètement du système de production du noir de fumée ou du procédé plus récent du noir de fumée de gaz. Il est basé sur ce fait que le gaz acétylène se décompose sous l’action d’une source d’énergie suffisamment active. Ce gaz est l’un des plus riches connus en carbone, contenant 92,3 pour cent de carbone à 7.7 pour cent d’hydrogène et, heureusement pour le fabricant de matière colorante, il est endothermique, c’est-à-dire, il se forme avec une absorption de chaleur, de sorte qu’une relativement faible source d’énergie calorifique ou électrique, divisera ses deux éléments constitutifs, le carbone et l’hydrogène. M. Hubon, introduit donc l’acétylène absolument inaltéré par l’air dans un vase, herméti quement fermé, sous une pression de plus de deux atmosphères et le fait éclater au moyen d’une étincelle électrique ou simplement, en enflammant un fil de platine incandescent. Le volume de gaz compressé se décompose immédiatement en carbone qui est déposé dans un état de division infinie en masse volumineuse et en hydrogène, lequel est ensuite retiré et utilisé.
- L'hydrogène ainsi obtenu est égal en volume à Fa-cétylène employé ; ainsi, un mètre cube d’acétylène donne un mètre cube d’hydrogène et un kilogramme de noir d’acétylène c’est-à-dire, que chaque pied cubique d’acétylène produit environ une once de matière colorante.
- Il y a lieu de remarquer que le sous-produit gazeux est de l’hydrogène pur, tout justement ce que demande un aréaunaute. Quant au noir, il contient 99.8 pour cent de carbone, de sorte qu’on peut dire qu’il est également pur. Sa composition est absolument régu-
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- lière ; il se mélange facilement avec l’eau, et dans n'importe quelles proportions, avec l’huile, les gommes, les produits d’encollage, etc., et a d’excellentes qualités de couchage. Depierre dit que le prix de revient n’est pas encore bien fixé comme produit de commerce, mais qu’il ne saurait être supérieur à fr. 4 le kilogramme, ou environ 1 sh. 6 d. la livre. Si on considère la légèreté extrême du noir d’acétylène, ce prix peu élevé en ferait un produit commercial très important.
- The Oil and colourman’s Journal London.
- NOUVEAUX COLORANTS POUR LAINE
- Longue est la liste des colorants nouveaux pour laine. Chaque fabrique de matières colorants en présente quelques-uns 'chaque année, peu entrent dans la vraie pratique, sauf ceux possédant de réels avantages comme solidité aux foulonnages,à la lumière,etc
- Brun Anthraeène aeïde V (Manufacture lyonnaise). — Ce colorant pour laine donne un brun rougeâtre d'une résistance remarqua.ble au foulon, à la lumière et au carbonisage.
- On teint avec 10 0(0 de sulfate de soude cristallisé et 1 à 2 0{0 d’acide acétique. On entre à tiède avec 2 à 3 0(0 de colorant et on chauffe lentement au bouillon. Après 1 heure de bouillon, on rajoute 4 à 5 0[0 d’acide acétique ; lorsque les bains sont épuisés on ajoute, suivant l’intensité de la nuance produite 0 5 à 2 00 de bichromate de potasse et on fait encore bouillir pendant 1[2 heure à 3(4 d’heure. Avec les eaux calcaires on remplace le sulfate de soude par la dixième partie en exalate d’ammoniaque.
- Bleu Péri pour laine B. — Ce colorant qui unit facilement donne un beau bleu marine d'un grand intérêt pour la teinture en pièces, car il possède une solidité remarquable à la lumière. Il est sous ce rapport supérieur aux autres colorants bleus connus. Pas de mordançage préalable ni fixage après. On teint avec 20 à 30 0,0 de sulfate de soude. On entre à 60-70 et on monte au bouillon. Le bleu Péri pour laine s’unit bien aux Verts Cyanol B et 6G,Cyanol extra, jaune solideS, Orange II, orange GG. Ce bleu est bon au décatissage, du carbonisage, au fer chaud, aux alcalis, à la sueur, il est solide au frottement et à l’eau, il résiste à un soufrage modéré. Egalement bon pour les laines filées,
- il convient pour les articles en laine peignée n’exigeant pas une grande solidité au lavage et au foulon.
- M. Udb.
- FIXAGE DU CHROME SUR LE COTON
- Les genres de couleurs du groupe dont l’alizarine et le bois de campêche sont les types, demandent l’assistance d’oxydes métalliques afin de leur permettre de teindre n’importe quelle fibre ou d'être imprimées sur celle-ci. De tous les métaux communément en usage dans ce but, l’étain, l'aluminium, le chrome et le fer sont les plus importants, et parmi ceux-ci, c’est le chrome qui tient la première place en raison de la possibilité générale d’application qu’il offre, et de l’excellence des couleurs qui peuvent être [appliquées par son entremise, ces couleurs étant franchement brillantes et très résistantes.
- Dans l’impression du calicot ou de la laine on ne rencontre que peu ou pas de difficultés en employant le chrome, car avec l’acétate de chrome on trouve le moyen le plus satisfaisant pour produire sur la fibre, selonles circonstances du cas spécial,l’oxyde dechrome nécessaire pour se combiner avec la matière colorante. Dans la teinture de la laine il n’y a également pas de difficultés, ou que bien peu, et un grand nombre de composés de chrome (le bichromate de potasse, et les sels correspondants de soude et d’ammonium, l’alun de chrome, le fluoride, de chrome, etc.) sont largement employés dans ce but, leur application étant facilitée par les propriétés naturelles de la fibre. Mais dans la teinture de la soie autant que dans celle du coton, on rencontre plusieurs difficultés dans les tentatives d’application des sels de chrome dans le but de mordancer la fibre de telle façon qu’elle puisse être teinte par le groupe des couleurs alizarine. Si on considère la vaste étendue de ces corps et le grand nombre de couleurs ainsi que leur résistance, il n'y a rien d’étonnant que tant d’efforts aient été faits par les fabricants de couleurs pour trouver des procédés satisfaisants de mordançage de la fibre de coton.Nous allons donner quelques notes brèves des quelques tentatives qui ont été faites dans cette direction. Il est bon de faire remarquer qu’un procédé agissant avec succès doit avant tout chercher à produire sur le coton un dépôt bien également répandu d’oxyde de chrome sans exiger une somme excessive de soins ou de cette
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- chromâtes, on obtient de meilleurs résultats en faisant i subir au coton une préparation préalable à l’acide tan-nique.
- Une combinaison de chromate de chrome et de lac-tate de chrome a été brevetée par la maison G. H. Bœ-ringer Sohn. Le coton est plongé dans cette préparation, on la fait sécher et on passe à la vapeur; dans ces circonstances, l’acide chromique qui se trouve dans le mordant, se décompose et détruit l’acide lactique, lequel tout en so trouvant en même temps réduit en oxyde de chrome est déposé sur la fibre conjointement avec l’oxyde de chrome, et dans cette union, forme base avec les deux acides.
- L’emploi des bichromates de potasse et de soude comme éléments de source de chrome pour mordancer le coton, a beaucoup attiré l’attention des fabricants de couleurs, mais quoique beaucoup de procédés aient été suggérés on n’a obtenu comparativement que peu de succès pratiques. Dans tous ces procédés, on prend avantage de ce fait que des substances organiques, telles que la glucose, l’amidon et l’acide tannique, ont une action réductive sur les bichromates et tendent à provoquer la formation d’oxyde de chrome; et aussi que les sulfides, sulfites, bisulfites, l’acide sulfurique et l’hyposulfite ont une action puissante sur les bichromates et même beaucoup plus que les corps organiques; mais il s'est produit de sérieuses difficultés orsqu’il s'est agi d’appliquer ces principes d’une façon pratique.
- Quelquefois la somme de réduction est petite, et tellement, qu’il ne se produit qu’un faible[mordançage ; de plus, il y a perte de matière; d’autres fois, particulièrement avec les composés de soufre, il est impos-sible de contrôler l’action produite et une grande quantité de chrome se trouve précipité dans le liquide et ne peut être fixé convenablement sur le coton.
- Une des méthodes appliquées avec le plus grand succès, pour le mordançage du coton par le chrome, est celle qui a été suggérée par Hummel. Le coton est plongé pendant deux à trois heures dans un bain d’acide tannique dont la force est de 2 livres pour 10 gallons, après quoi le coton est passé par un bain de bichromate de potasse acidulé avec de l’acide sulfurique ; on emploie ce bain au point d’ébullition. Une variante de ce procédé est de préparer à l’acide tannique, de plonger dans de l’acétate de chrome et de passer ensuite dans le bain de bichromate.
- matière. Celle-ci doit être en quantité suffisante, et d’une qualité telle qu’on puisse obtenir les teintes les plus foncées et celles-ci absolument bien unies et uniformes.
- Les difficultés que l’on a rencontrées dans le mordançage du coton par le chrome proviennent du caractère stable des composés qui conviennent à l’usage du teinturier, et du caractère inerte de la fibre du coton. Si on fait bouillir une pièce de laine dans une solution de bichromate de potasse ou d’alun de chrome, et, particulièrement, si, un peu de tartre se trouve pré-sent,il se forme alors sur la fibre de la laine un dépôt d’oxyde de chrome, mais, sur le coton, et dans les mêmes conditions, il ne se produit pas ou que peu d’effet. En conséquence, afin de pouvoir mordancer le coton avec du chrome, on doit avoir recours à l’absorption mécanique du composé de chrome par la fibre du coton, et comme en employant ces composés, au séchage et au passage à la vapeur, ils peuvent être rapidement décomposés, ils formeront sur la fibre de l’oxyde de chrome. Dans la teinture il est bien reconnu que dans de pareilles circonstances, il est difficile d’obtenir une uniformité de teinte qui est tant recherchée par les teinturiers : dans la teinture des tissus de coton, en particulier, on rencontrera probablement un manque d’uniformité, mais avec les fils de coton on l’obtiendra plus facilement.
- Mordançages au chrome GAI et GAII : sous ce nom ont été introduits les chromâtes de chrome conseillés par von Gallois comme mordançages pour le coton. Ils sont obtenus en faisant dissoudre de l’oxyde de chrome ans de l’acide chromique et contiennent un léger excès de la base. Le mordançage GAI s’emploie en faisant dissoudre le produit commercial dans quatre fois son volume d’eau, on plonge le colon dans ce liquide en l’y laissant séjourner toute la nuit, puis on le retire pour le presser et le laisser sécher. Le mordançage GAII est composé d’un bain fait en mélangeant une partie du mordant avec quatre parties d’eau et un cinquième de partie de glycérine, on y plnge le coton en l’y laissant séjourner toute la nuit, on le fait sécher et on le passe à la vapeur. Pendant cette dernière opération la totalité du chrome qui se trouve dans le mordant est réduit en oxyde et il se produit un mordançage parfaitement efficace du coton. Avec ces deux mordants, et plus généralement avec d’autres mordants qui contiennent de l’acide chromique ou des
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- On a fait des tentatives pour employer, comme agents le bisulfite de soude, en travaillant alternativement dans des bains de bichromate et de bisulfite, mais une grande quantité d’oxyde de chrome se trouve précipitée dans le bain de bisulfite, ce qui occasionne une perte de matière et ce qui ajoute à la dépense de ce procédé ; de plus, une partie de cet oxyde se met sur le coton d’une façon lâchée, ce qui tend à rendre la teinture sale et facile à se détacher au frottement.
- Kœchlin a employé un mélange de bichromate de potasse, d’ammoniaque, de bisulfite de soude, d’acétate de magnésie et de gomme d'épaississement de dragon, dans lequel le coton est travaillé, puis, il est séché et passé à la vapeur ; mais si on obtient d’assez bons résultats, on a trouvé qu’il y avait quelques risques à ce que le coton soit tendu, pendant le procédé du passage à [la vapeur, par l'action' oxydante de l’acide chromique qui se forme.
- Pour le placage, le séchage et le passage à la vapeur onja employé, avec de bons résultats, l’acétate de chrome aussi bien seul qu’avec d’autres acétates et du bisulfite de soude.
- Kœchlin et Schmid ont suggéré l’emploi de solutions d’oxyde de chrome, mais sans grand succès. La tendance alcaline doit être telle qu’il se produit une certaine action de mercérisation et, à cela, il y a quel-qu’objection.
- (The Textile Mercury).
- COULEURS_NOUVELLES
- Une statistique assez curieuse vient d’être faite, c’est celle du nombre des couleurs nouvelles qui ont été mises sur le marché pendant le cours de l’année dernière par les différentes fabriques ds couleurs sur cette source inépuisable des goudrons de charbon. Le nombre en est de 136, sur lesquelles, il proviennent de fabriques anglaises, 20 de fabriques suisses et le reste de fabriques allemandes ; circonstance qui indique la prépondérance des efforts faits par les Allemands pour introduire des couleurs nouvelles. Trente-trois de ces couleurs appartiennent au nouveau groupe de couleurs sulfureuses qui deviennent de plus en plus en usage ; il n’y en a que neuf qui appartiennent aux couleurs basiques. Quarante-cinq sont applicables directement sur le coton ; trente-cinq sont des couleurs acides pour la laine et la soie,et douze des couleurs de mordan
- çage à employer à la teinture de la laine et à l’impression sur calicot.
- Si on pense à tout ce qui a été produit de nouveau dans ce genre pendant les années précédentes, il faut bien avouer que c’est un véritable casse-tête chinois pour les teinturiers d’en faire un essai consciencieux, d’autant plus que parmi ces couleurs provenant d’essais dans des fabriques concurrentes, il doit y en avoir pas mal qui arrivent à des résultats déjà obtenus par des effets différents.
- PROCÉDÉ DE TEINTURE ET D’APPRÊT Nouvelle composition anglaise pour l’encollage et l’apprêt des fils et tissus
- A la suite de l’article paru dans le numéro de septembre 1901, diverses demandes de renseignements m’ont été adressées sur l’emploi de cette nouvelle gomme. Les indications ci-après sont destinées à compléter les renseignements précédents :
- 1. Pour réduire la gum tragasol avec de l’eau seulement, prenez, par exemple, 10 kilogrammes de tragasol, ajoutez 5 litres d’eau à la température de 140 à 160 degrés Fahrenheit, et, après une vive agitation pendant dix à quinze minutes, le produit sera homogène et prêt pour une réduction ultérieure. Aux 15 kilogrammes précédents, il sera bon d’ajouter 10 litres d’eau à la même température et de mélanger vivement comme précédemment. A cette quantité de 25 kilogrammes on peut ajouter dans la suite un poids d’eau quelconque et la gomme peut être réduite à la consistance voulue. Toutefois, chaque addition successive d’eau ne doit pas être plus grande que la masse d’eau à laquelle elle est ajoutée :
- 2. Pour combiner la gum tragasol avec de la farine, de la fécule, de l’amidon ou autre substance analogue à l’état sec :
- A 10 kilogrammes de farine ou autre espèce d’emplois analogue, ajoutez 25 à 30 kilogrammes de tragasol. Avec un peu d’agitation, on obtiendra une pâte uniforme très belle;
- 3. Lorsqu’il est fait usage de matières farineuses, elles doivent être mélangées invariablement avec de la tragasol comme il est indiqué ci-dessus. L’exemple suivant indiquera la meilleure méthode pour mélanger d’autres ingrédients avec la gomme et la farine.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 39
- F Supposons que les quantités suivantes doivent être incorporées de 40 kilogrammes de farine et de gomme en une pâte épaisse. t
- - A savoir : ; /
- „ . : Kilog.
- Farine fermentée (densité quelconque)......... 100
- Ghina-clay et eau (densité quelconque)........ 100
- Sel d’Epsom (forte solution).................. 20
- " Total................... 220
- Le procédé presque invariablement employé à ce jour consiste à mettre ces 220 kilogrammes dans une cuve ou chaudière, à les brasser fortement et à y ajouter les 40 kilogrammes de farine et de gomme. Cette méthode est tout à fait mauvaise et ne peut donner des résultats satisfaisants. La méthode suivante est correcte, qu’il soit fait usage ou non de gomme tragasol.
- Mettez 40 kilogrammes de farine et de gomme dans une chaudière munie d'agitateurs capables de mainte-nir le tout en mélange, alors ajoutez 40 kilogrammes du mélange de farine, china-clay et solution de sel d’Epsom et brassez les 80 kilogrammes jusqu’à ce que la masse soit homogène, et aux 80 kilogrammes ajoutez 80 kilogrammes du mélange jusqu’à ce que la masse des 160 kilogrammes soit bien homogène.
- Les 100 kilogrammes restant du mélange peuvent alors être ajoutés aux premiers 160 kilogrammes et brassés pour avoir l’homogénéité.
- Le temps demandé pour produire ce résultat absolument nécessaire est, en réalité, très court avec des appareils convenables. Une fois la masse rendue bien homogène, on peut donner le bouillage nécessaire.
- En résumé, la marche générale à suivre est la suivante :
- Pour réduire la tragasol avec de l’eau seulement, ajouter d’abord la moitié de son poids d’eau.
- Pour réduire de la farine et de tragasol en pâte épaisse, ajoutez une quantité égale des autres solutions. Si par suite de l’addition des divers ingrédients on trouve la masse trop épaisse pour le bouillage, il faut ajouter de l’eau en petite quantité jusqu’à ce qu’on obtienne la densité désirée.
- Plusieurs apprêteurs pensent que, pour obtenir de bons résultats, on peut mettre 40 kilogrammes de farine et de gomme dans 220 kilogrammes ou plus des autres solutions précitées. Quelle qu’en soit la raison théorique, la pratique a montré que cette manière de
- procéder est tout à fait mauvaise et que, pour obtenir de bons résultats, il faut suivre la méthode indiquée plus haut.
- Une des propriétés les plus importantes de la tra-gasol est de maintenir en complète suspension pen-.dant des mois un mélange d’amidon non bouilli. En combinant de l’amidon avec de l’eau ou avec une solution aqueuse d’une autre matière et après quatre heures d’agitation, on verra que les matières ne restent pas en suspension. Si l’on ajoute de la gomme tragasol de la manière indiquée, toute espèce d’amidon ou de fécule sera maintenu en complète suspension pendant un temps indéfini. C’est là un résultat très important, car il est tout à fait indispensable pour un bon apprêt de maintenir les divers composants en suspension et en combinaison intime les uns avec les autres.
- Il faut ajouter que les diverses quantités dégommé doivent être employées proportionnellement au. poids des produits végétaux ou minéraux employés. Plus considérable sera le poids et en conséquence plus grande sera la densité de l’apprêt désiré; d’autant plus grande sera aussi la proportion de gomme à employer non seulement pour tenir les diverses matières en suspension, mais encore pour les rendre antiseptiques.
- (Industrie Textile).
- L. Tailfer,
- Ingénieur des Arts et Manufactures.
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- PROCÉDÉ ET MACHINE pour le mercerisage des fils de coton en en conservant l'élasticité
- Par M. Albert RŒMER, fabricant.
- Ce procédé pour l’exécution du mercerisage de fils de coton consiste en ce que la contraction de même que l’allongement des fibres ou des fils de coton est effectué sous tension élastique dans le but de donner, respectivement de conserver au fil, la plusigrande élasticité possible.
- La machine pour la mise en pratique du procédé de mercerisage envisagé se distingue par ce fait que le raccourcissement de l’écheveau se produisant par suite du traitement du fil et le mouvement ou rap-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- prochement ainsi provoqué d’un des cylindres vis-à-vis de l’autre, fixe, est transmis au moyen d’un tracteur à chaîne ou son analogue à un rouleau, par lequel un poids suspendu à un deuxième tracteur à rouleau est élevé de telle façon qu’il réagit de nouveau par étirage sur le fil lors de la cessation de la contraction.
- DISPOSITIF DE PRESSAGE pour machines munies de chaînettes de tension pour mercerisage, séchage, etc., des tissus.
- Par M. Paul Hahn, fabricant.
- Une des opérations du procédé de mercerisage, consistant dans le séchage des tissus mouillés et à l’état tendu, présente dans son exécution de grandes difficultés en ce sens que les tissus maintenus à l’état de tension par des chaînettes à aiguilles, ne peuvent être enlevés de ces chaînettes sans se rétrécir immédiatement. Si donc on employait le moyen le plus simple pour sécher, c’est-à-dire extraire l’eau contenue dans les tissus, en les faisant passer entre une paire de rouleaux compresseurs dont la longueur correspond à'la plus grande largeur des tissus, il faudrait, afin de pouvoir également traiter des tissus moins larges, constituer une réserve de toute une série de rouleaux correspondant aux différentes largeurs de tissus afin de pouvoir changer ceux-ci suivant les [besoins : ce qui serait coûteux, long et incommode.
- La présente invention remédie à ces inconvénients en utilisant des paires de rouleaux disposés de manière à s’adapter facilement à la largeur des tissus à traiter sans avoir à changer les axes des rouleaux ou sans avoir à enlever leurs paliers. Ce résultat est ob tenu en formant les rouleaux compresseurs d’une rangée de disques en plusieurs pièces, fixés les uns à côté des autres sur un arbre commun.
- NOUVEAU PROCÉDÉ de teinture de fils en canettes Par M. Alwin MASCHBECK, teinturier
- Avec les appareils destinés jusqu’à ce jour à la teinture de fils en canettes, il a été tout à fait impossible de teindre d’une manière uniforme, et particulièrement dans l’emploi de matières colorantes qu’il faut oxyder après leur mise, c’est-à dire exposer à l’air atmosphérique, ainsi qu’on le fait à l’ordinaire, surtout pour le bleu d’indigo.
- Le procédé qui fait l’objet de la présente invention fournit le moyen de teindre, sans difficultés, en couleur solide et uniforme, des canettes de fils tout au travers de ceux-ci, avec l’emploi des matières colorantes mentionnées ci-dessus.
- Le nouveau procédé de teinture consiste essentiellement en ce que la matière colorante, par exemple, l'indigo, —et après cela, l’air— est aspirée ou refoulée à travers les canettes de manière que la teinture s’effectue tantôt de l’extérieur vers l’intérieur, tantôt de l’intérieur vers l’extérieur, ce qui donne une distribution uniforme de la matière colorante dans les canettes, cette manipulation se répétant plus ou moins souvent selon la concentration de la cuve. Alors l’oxygène de l’air, une fois mis en contact intime avec la matière colorante, en opère l’oxydation complète.
- Dans la teinture à l’indigo en couleurs solides, le procédé sus décrit est surtout avantageux par la raison que cette teinture doit se faire à froid, alors que 1rs cuves teignent plus facilement, à l’état chaud, tout au travers. Par ce nouveau procédé, on est mis à même de passer peu à peu d’une cuve faible (contenant peu de matière colorante) à'une cuve forte, moyen d’obtention du bleu d’indigo, en couleur solide sur la fibre. Ceci a encore l’avantage que toute la matière colorante peut être utilisée.
- EFFET DE FRAPPAGE EN COULEUR obtenu sur tous les tissus à poils {velours, panne, peluche, velvet, etc.) par simple impression
- Par la Société du Closel ET Blanc
- L’effet de frappage peut être obtenu sur les tissus à poils par gaufrage, c’est-à-dire par écrasement du poil, ou bien par enlèvement mécanique ou chimique du poil suivant un dessin déterminé ; mais quel que soit le procédé employé, la partie frappée est de même couleur que la partie non frappée.
- Par le nouveau procédé, l’on obtient l’effet de frappage, mais en même temps la partie frappée peut être d’une autre couleur que la partie non frappée,et le tissu se présente alors sous un aspect nouveau et que l’on peut faire varier à l’infini.
- Le procédé consiste à imprimer d’une manière quelconque le tissu à poils avec une substance collante quelconque mélangée de couleurs quelconques (de | préférence, une solution de caséine ou d’albumine/
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 41
- Cette substance collante agglutine les poils du tissu et les couche suivant le dessin imprimé ; en même temps, elle teint ces poils grâce à la couleur avec laquelle elle est mélangée. On réalise ainsi un effet de creux et de reliefs analogue à celui obtenu par le frappage et, de plus, ces creux et ces reliefs sont de couleurs différentes.
- INFORMATIONS
- A l’occasion de la distribution des récompenses de l’association générale des tissus, sous la présidence du ministre du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, et par arrêté du ministre de l’instruction publique et des beaux-arts, en date du 16 janvier 1902, ont été nommés :
- Officiers d'accadémie
- MM.
- Aubert (Eugène-Joseph-François), secrétaire de la Chambre syndicale des industries de la teinture, du blanchiment et des apprêts à Paris.
- Chenal (Jacques Auguste), secrétaire de la Chambre syndicale des fabricants de cravates, de cache-nez et foulards en gros à Paris.
- Pommé-Saint-Gaudens (Pierre-Antoine), trésorier de la Chambre syndicale des fourreurs et pelletiers à Paris.
- L’Office national du commerce extérieur continuant la série de ses publications — déjà si connue par le monde commercial — vient d’entreprendre une étude sur les itinéraires généralement suivis parles voyageurs de commerce dans les pays étrangers et aux colonies, ainsi que sur les conditions d’existence des employés qui désirent s’y fixer.
- Ce travail paraîtra en brochures séparées. Le premier fascicule illustré de deux cartes, nous fait faire une tournée au Brésil, en Uruguay, en République Argentine et au Chili, et donne pour chacune de ces contrées, les frais de route, d’hôtel, de patente, le coût de l’existence, etc.
- L’initiative de V Office comble une lacune maintes fois signalée, et permet aux chefs de maison d’établir le budget d’une tournée commerciale, au voyageur de connaître par avance les formalités à remplir dans les pays qu’il visite, et au jeune homme d’avoir un aperçu des ressources des contrées où il s’expatrie.
- LE REPOS DES OUVRIERS
- Un arrêt de la Cour de cassation vient de trancher dans le sens le plus libéral la question de réglementation du travail : celle des repos des ouvriers dans les établissements mixtes.
- L’inspection’du travail prétendait que, dans ces établissements, tout le personnel, hommes, femmes et enfants, devait prendre son repos à la même heure.
- Un grand filateur de Bolbec a tenu à faire fixer la jurisprudence sur ce point, et il faut l’en remercier au nom de l’industrie tout entière, car c’est dans l’intérêt général que, sans regarder aux soucis ni aux frais de coûteux procès, il a poursuivi ce but.
- Donc, M. G. L... avait été l’objet de cinq contraventions basées sur ce que cinq de ses ouvriers adultes ne prenaient pas leur repos aux mêmes heures que l’ensemble du personnel. Il avait été condamné par le tribunal de simple police à cinq amendes de 5 francs ; mais, sur son appel, le tribunal correctionnel du Havre, tout en maintenant deux de ces condamnations, avait infirmé les trois autres pour le motif que les trois ouvriers dont il s’agissait ne travaillaient pas dans le même local que les femmes et les enfants.
- Le ministère public se pourvut contre ces trois acquittements devant la Cour de cassation ; elle lui a donné absolument tort.
- Elle a d’abord maintenu les trois acquittements :
- « Attendu que la disposition ajoutée par la loi du 30 mars 1900 à l’article premier de la loi du 9 septembre 1848 n’innove, en ce qui concerne les ouvriers adultes employés dans un établissement industriel à personnel mixte, que relativement à la durée de travail ; que l’article 3 de la loi du 2 novembre 1892, même modifiée le 30 mars 1900, ne prescrit le repos et, par suite, l’identité des heures de repos que pour les femmes et les enfants, seules personnes que cette loi protège depuis comme avant les modifications qu'elle a reçues en 1900; —que dès lors il n’y a lieu d’examiner les moyens présentés par le pourvoi, les dispositions de relaxe du jugement se justifiant par l’absence de contravention. »
- La Cour est allée plus loin et le procureur du Havre, qui avait introduit le pourvoi contre les acquittements, a dû être singulièrement vexé de la mésaventure.
- M. G. L. ayant profité de la circonstance pour réclamer l’annulation des deux condamnations qui
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- avaient été maintenues contré lui, la Cour de cassation lui a donné raison, pour les mêmes motifs que ci--dessus -
- Cet arrêt est extrêmement important. Il confirme celui qui avait été rendu dans l’affaire des tullistes de Calais et proclame que, dans les établissements mixtes, les hommes ne sont soumis qu’à l’uniformité de la durée de la journée avec celle des catégories protégées; que, pour le reste : repos, équipes, etc., ils restent sous le régime de la loi de 1848, c’est-à-dire affranchis de ces entraves que les prétendus amis du peuple prétendaient accumuler contre la liberté du travail. -
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque laquestion à traiter est d’un intérêt général ; par lettres, lorsqu'il s’agit d'intérêts particuliers
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige ces avis sérieusement mo
- tivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l’appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un aribtrage ou d’une transaction amid^-bles > .... .
- Un de nos abonnés nous écrit:
- J’ai acheté un fonds d’industrie avec interdiction pour le vendeur d’exploiter une industrie similaire. Ce fonds a déjà été vendu plusieurs fois et dans tous les actes de cession, la même clause d’interdiction se trouve reproduite. Or, un de mes prédécesseurs s’est établi de nouveau et me fait concurrence. A l’action judiciaire que j’ai introduite contre lui il oppose que la clause d’interdiction ne peut indéfiniment êtreappli--cable en raison des cessions successives et en vertu du principe de la liberté du commerce. Sa prétention peut-elle être accueillie?
- R. — Il est certain que les acquéreurs successifs d’un fonds de commerce ou d’industrie ont le droit de | se prévaloir de la clause insérée dans le contrat de
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- Adresser les demandes, accompagnées d'un mandat-poste, aux Bureaux du Journal, Toute demandé de prime devra être accompagnée de la bande du journal.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 43
- vente et interdisant au vendeur de n’exploiter aucune industrie similaire dans un rayon déterminé. Le bénéfice de cette clause devient une sorte de droit attaché au fonds qui le suit dans les différentes mains où il passe.
- Dans des circonstances analogues, la Cour de Lyon par arrêt du 20 octobre 1900, a stutué sur ce point d’une façon très formelle. Si le principe de la liberté du travail et de l’industrie, consacré par la loi des 2 et 17 mars 1791, fait obstacle à ce que les contractants, en matière de vente de fonds de commerce, imposent au vendeur l’interdiction d’exercer une industrie d'une manière générale et absolue, cette interdiction n’est pas illicite lorsqu’elle est limitée quanta l’espèce, encore bien qu’elle ne soit pas limitée quant à la durée.
- AVIS IMPORTANT
- MODIFICATIONS APPORTÉES A
- NOTRE SERVICE DES ASSURANCES
- INCENDIE-VIE, ACCIDENTS, ETC.
- Après le vote de la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail, les Compagnies d’assurances fran-çaises ont dû majorer considérablement les taux de primes, en raison de l’aggravation et de l’étendue des responsabilités qu’elles avaient à garantir.
- Profitant du désarroi général, des Compagnies étrangères se sont aussitôt établies en France en offrant des tarifs sensiblement réduits pour couvrir les mêmes risques.
- Soucieux, avant tout, de la défense des intérêts de nos abonnés, nous n’avons pas hésité à patronner une Compagnie anglaise The Océan Accident, de solvabilité notoire, auprès de laquelle nous avons obtenu des réductions de tarifs très appréciables.
- Aujourd’hui que les Compagnies peuvent tabler sur l’expérience acquise, le nivellement des tarifs s’est opéré de lui-même, et nous avons pu constater que la mise en concurrence de plusieurs Compagnies sur un même risque éiait préférable.
- Dans ces conditions, notre service des assurances, entièrement indépendant à l’égard des Compagnies, Incendie-Vie ou Accidents, exercera son mandat d’intermédiaire avec la plus grande liberté d'action, sans aucun patronage en faveur de l’une ou de l’autre.
- Chaque branche est confiée à un chef de service technique, et à un jurisconsulte spécial, chef de contentieux d’assurances, dont l’intervention a déjà été appréciée par ceux de nos lecteurs qui ont bien voulu lui confier leurs intérêts.
- Nous continuerons de publier régulièrement des chroniques documentées qui éclaireront les assurés sur leurs droits et leurs obligations, et nous serons en
- tièrement à leur disposition pour la révision des contrats de toute nature, le règlement des sinistres et toute question contentieuse les concernant.
- BULLETIN FINANCIER
- Le marché est excellent. La Rente est raffermie, le compte créditeur du Trésor à la Banque étant en augmentation de 104 millions-; on est en outre bien impressionné par l’abaissement du taux de l’escompte à la Banque d’Angleterre.
- Tous les compartiments industriels sont plus actifs; dans la Traction le Métropolitain à 592 et la Thomson à 786 ont été les plus en vue.
- Les valeurs de cuivre, de plomb et de zinc sont très recherchées, les métaux montent, Rio hausse à 1086; Es-sombrera à 800, Penarroya 1120, le Laurium français passe de 360 à 410 fr.
- Le vote du rachat de l’Ouest et du Midi par la Chambre n’a nullement impressionné ces titres; le Midi est même plutôt faible à 1.297, l’Ouest par contre monte de 20 fr. à 1050 en raison de l’étroitesse de son marché.
- Le marché des Mines d’Or, un moment calmé par suite de réalisations en vue de la liquidation de Londres, tend à reprendre toute son effervescence. Les grands trusts Rand mine 296. Geldfields 231 sont très recherchés, nous conseillons l’achat de Goldenhuis Estate vers 185.
- Les actionnaires de la Société du Caoutchouc de Caroni sont informés qu’un acompte de 15 fr. par action et 2 fr. par part sur le dividende de l’exercice en cours sera payable à partir du 1er février sous déduction d’impôt, contre présentation du coupon n- 11 à la Caisse de la Coloniale Franco-Belge, 7, avenue de l’Opéra.
- BANQUE CONTINENTALE DE PARIS Capital 5.000.000
- 10, rue de la Pépinière.
- Négociation de toutes valeurs, achat et vente de titres cotés ou non ; se charge à titre gracieux pour nos abonnés de l’encaissement des coupons, de la vérification des titres sortis aux tirages et les renseigne sur toutes valeurs ou opérations de Banque en général.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Paris. — Formation de la Société en nom collectif Riotez et Bouchoux, teinturerie pour plumes, 18, fg St-Martin. — Durée : 15 ans. — Cap.: 18,000 fr. — Acte du 31 déc.
- Paris.—Formation de la Société en nom collectif Collas et Cie, drogueries pour teintures et produits chimiques, 11, pass. Ste-Croix-de-la-Bretonnerie.— Durée : 15 ans.—Cap. : 1,000,000 de fr. — Acte du 4 janv.
- Modification de Société
- Lille. — Modification de la Société dite maison Delfor-trie-Castrique, teinturerie de toiles, à Haubourdin.— Adjonction de M. Delfortrie comme associé en nom collectif.— Capital porté à 90,000 fr. — Acte du 12 déc.
- Paris. — Modifications aux statuts de la Société ano nyme dite Blanchisserie et Teinturerie normandes, 14, rue Ste-Cécile. — Capital porté de 1.600.000 francs à 2.000.000 de fr. — Nomination de MM. Schultz et Buisson fils administrateurs. — Acte du 28 déc. 1901.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dissolutions de Sociétés
- Paris. — Dissolution à partir du 20 déc. de la Société E. Frébourg et Fayel, représentation, courtage, commission en drogueries et produits chimiques, 29 bis, rue des Francs-Bourgeois. — L. : M. Fayel qui continue seul. — Acte du 4 janv.
- Marseille. — Dissolution, à partir du 31 déc. 1901 de la Société G. de Vésine et Cie, produits chimiques. — L.: M. G. de Vésine-Larue. — Acte du 31 déc. 1901.
- Paris.— M. Naude-Filonnière a vendu un fonds de teinturerie, 109, rue des Dames.
- Maisons qui se créent
- Paris. — M. Genesty, teinturerie, rue de Lourmel, 101 et 101 bis.
- Charenton. — MM. E. Imbert et Cie, produits chimiques, 141, rue de Bercy.
- A CÉDER
- Prorogations de Sociétés
- Lyon. — Prorogation de 9 ans du 31 déc. 1901 de la Société Joseph Çorson et Bunaud jeune, teinture desoies, laines, cotons, 61, rue Magenta à Villeurbanne. — Acte du 24 janv.
- Liquidations judiciaires
- Versailles. — Albrecht (Dme), teinturerie, 2, rue de Conflans, à Poissy. :— Jug. du 11 janv. — L.: M. Bignon.
- Libourne. — Richard frères et Cie, Société des engrais et produits chimiques. — Jug. du 21 janvier.— L. . M. Féret.
- Déclarations de faillites
- Paris. — Hue (Ernest-George), produits chimiques, 13, rue Christiani. — Jug. du 10 janv. S. : M. Vacher.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Leguay a vendu un fonds de teinturerie, 107, rue des Couronnes.
- Paris. — Mme Vve Ladct a vendu un fonds de teintu-erie, 26, rue de Douai.
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus,
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dominer, professeur à l’École de physique et de chimie industrielles.
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- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et'113 recettes. Prix : 5 fr. LO.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On. y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite). — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de 1 acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la guinone, inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ode l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80. échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. tO.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans leu industries de la teinturè, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, lats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 00 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d’analyse des huiles suifs, graisses. glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét’ ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in -8° de 600 pages avec figures.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Boie de teinture.
- On cote :
- Dam pêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — - Ire qualité... 12 .. à 14 .. — 2e qualité ... 11 .. 12 .. — ......... qualité.... 6 .. 8 .. — Sisal, Yucatan... 8 .. 9 50 — Honduras 8 25 8 75 - Tabasco . 6 50 7 80 — Haïti Cap 5 25 5 50 - Fort-Liberté..... 5 50 5 80 . — / quim. ......... 5 25 5 75 — 6 .. 6 25 — Gonaïvas 5 50 6 .. — P.-de-Paix 6 25 6 60 t. — 5 10 5 .. — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 25 — Jamaïque 5 50 7 .. Jaune Cuba et St-Yago .. 6 75 7 25 * Manzanillo. ...... 6 75 7 25 * Tuspan 7 ., 7 25 . ? Vera-Cruz ...... 7 .. 7 25 » Campèche 6 .. 6 25 » Carmen... 6 . . 6 25 » Tampico 6 50 6 .. • Porto-Plata 6 .. 6 25 » Haïti. 5 75 6 .. • Jamaïque 5 65 6 . • Barcel et P. Cab .. 6 50 7 .. • Rio Hacha 4 50 5 .. • Carth. et Savan... 4 50 5 .. » Maracaïbo 5.. 525 • Fustet 100 k. 14 .. 15 .. » Tatajuba(Pern )50k. 4 50 5 .. » Bahia. ......... 4 50 5 .. • 5 75 6 50 • Amapala. ... 50 kil. 5 75 6 50 Rouge Brésil Bahia 8 .. 9 .. . » Calliatour. .. 100 k. 14 .. 15 .. - a Lima........ 50 kil. 9 .. 10 .. > Ste-Marthe 9 .. 10 .. » Brési.let 4 .< ... » Sandal 100 k. 5 .. 7 .. a Sapan 50 k. 6 .. 8 .. » Quebracho.. 1000 k. 81 . 91 ..
- e Pernamb......50 k 14 .. 16 ..
- Caehou
- Brun luisant, en sac 5 0 k. ..............N — en caisse —..........................37 50....................45 ..
- Jaune ou gamb.......... . . .. M » pressé ..............29 . 30 ..
- Coehenille Jn cote : 1/2 kil
- énériffe zacatille........ 1 66 2 ..
- Ténérifte grise....... 1 50 1 80
- Cureuma
- ..............5 0 kilos. 22 50 25..,
- lava, Mad , Pond........................ M .. .. .
- Dividivi On cote les 50 ki ... . 12 14 ..
- Indigo*
- an cote actuellement : Bngr sur v. et bL 1[2 k., 6 50 57 fin viol et pourpre 6 2 6 ..5
- Beng. eau viol, etdito.... 5 50 5 75 » bon violet 4 75 5 . . » moyen violet........ 3 50 3 75 » bon violet rouge 4 75 5 .. » bon moÿ. v. roug.... 3 75 4.. « fin rouge 4 50 4 75 a bon dito 3 25 3 75 » bon à fa cuiv 2 75 3 75 » “uiv. czd. et bas...... 2 . 3 50 Java. .. M . .. Kurpah. 2 .. 4 .. Madras 1 50 3 75 Manille -, 2.. 3 50 Caraque 2 50 4 50 Guatemala flor 4 50 5 . a bon à fin sobré.. 2 50 4 .. a — cor.... 2 50 4 .. a cor. ord. à bas.. 1 50 2 25
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k 5 50 M .
- a bon à beau................ 4 . 5 ..
- a ord. et moyen ..... 2 50 3 .,
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert .............M Mers du Sud............M...... ..
- Madagascar. .............M .. ,.
- Quercitron:
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé....... 7 50 à 8 50 a gros effilé..............6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles..........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne......................M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campèche (Laguna). 15 . à... » (Guadeloupe).......................... Bois jaune (Maracaïbo) .................8..........................Il » de Fustet Albanie... . 12 50..........13 Cachou nor, Ire marque... 95 ...........85 » marques ord.. 70 ..
- Cochenille argentée . .le k. 180 .. ... » grise .le k. 170 . ... » zacatille naturelle le k 150 » noire Palmas le k. 155 .. 165 » Lanzarotte Curcuma Bengale 55 » Chinois 50 » Madras 55 Galles de Chine ... Prussiate jaune de potasse. 190
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 » bon moyen et bon coloré assez tendre. 2 50 3 .. » moyen assez c loré un peu sec 2 25 2 50 » moyen ordinaire terne et serré.. 1 75 2 .
- Kurpah beau à fin. viol, et viol.
- rouge tendre.............. 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rougo et rouge col. 3 25 3 75 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle .. 3 .. 3 50 » moy.viol. un peu faib. mél , sablé ................. 2 50 3 .. Guatemala. Flor . ...........5 50 6 .. »............................bon et bon moy. corté et sobré 3 50..........4 .. »............................moyen et moyen ordinaire . .................2...............25.............3............, Bengale beau à fin violet ...6 50 7 5 0 »............................bon et bon moy.violet rouge........................................ 6.» 7.. »............................moyen violet rouge et rouge..........................................5....................50..................6 25 Java.........................surfin violet et pourpre.9 50 10 .. »............................beau et fin violet.......... 7 75 8 50 »............................bon à bon moyen................. 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût.
- Acide citrique.................. 360 ..... Alun raffiné (entrepôt).......... 15...............................17..................... ».........................(acq.)...'...................... 17 ,,...19... Couperose emballée...................................5 50...6..50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 Id (s. fûts) 75 . ... ..
- Fécule de pommes de terre, 1er bl............................ 3 7 .. ..... Id. 2e bl. (entrepôt)........ 36 .. Galles vertes et noires 150 .. 170 . » noires Alep ............................................ .. » blancnes...................... 130............... ..... Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 .. » Ghésirée, en sorte................................ » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .. 140 .. »............................» Galam......................................... 105 .. 120 .. » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 ..
- » Mogador, blonde....................... » » blanche.........................
- » Laque en f. qté orange. 250 .. ... .. » » mi-orange....... ... ..
- » » cerise AC....... ... ..
- » Sandaraque lavée ........ .. ..... » Damar (Batavia)...... 140 »......................».....................Singapore............ 90 .. 100 .. »......................».....................Penang...............110 Gomme adragante Syrie.... 250 . 750 .. »......................» Anatolie. 250 . 600 .. Quercitron............. M Garance, racine........ »......................poudre........... 65 .. ... .. Rocou Guadeloupe ...... 95 .. ... .. » Cayenne ................. Safran d’Espagne, Valence pur.................... 80 Sulfate de cuivre(+ntrepôt) 53 .. ... .. »......................(acq.); ,. 57 Sumac en feuilles..... .... 22 » poudre.........................................24 .. ... Styrax liquide......... .... 140 Tamarin Madras 20 .. 30 .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .. ... 180 ,. ... .. » en pains, extra sec, sous pap...............180 .. ....
- » bon marchand en pains 115............
- » raffiné en poudre sec 145 ..
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- PRODUITS CHIMIQUES
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- $
- On cote les 100 kilos : Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à . .. » nitrique ....... 36 d. 33 .. ...
- » sulfurique.... 66 d. 10 . . .> » sulfureux 50 d. 7 50 . .. » tartrique... 265 .. .... Ammoniaque liquide 22 d.. 34 Blanc de zinc en poudre.... 68 .. .. .. » » broyé 76.. .. .s
- Borax raffiné................ 50 .. .. ..
- Blanc de zinc de la Méditer?. poudre... - 60 .. .. ..
- broyé........................ 68 .. ....
- Crème de tartre.............. 170 .. ., ..
- Cristaux de soude en saes de 100 kil., disp.........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins.......
- Lessive caustiquer 33 degrés
- Nitrate de soude........... » de potasse............... Sel de soude 80/85, cons. et entr en bq.de 700 kil,, m. Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp... Soude caustique 110/115, en tamb. de 300 Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation.,.... — Entrepôt Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil .......... .
- 8 50
- 20 ..
- 7 50 22 50 41 ..
- 19 25 18 25 12 25
- 30 25
- 39 ..
- 4 75
- 58 ..
- 54 . .
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos; Gomme Sénégal b. fle 135 .. à 145 .. » Galam. 117 .. 125 .. » Salabréda 70 .. 85 .. Acide tartrique 252 .. Crème de tartre Bl. du Midi 168 » bl. Bordeaux ... . 166 .. Camphre raffiné 6 20 Verdet en pains extra sec .... .. .. » en boules .. Térébenthine en barils.. .. 65 .. .. ..
- IMDIO6b6
- Bengale pourpre... » beau violet
- » bon violet.
- » moy.violet
- 8 petit violet
- 8 ord.etcuiv.
- Java ord. et cuiv..
- Madras fin........
- 8 beau .. ..
- » moyen....
- Kurpah kudd. beau violet ... . .
- Ku pah kudd. bon violet ...........
- Kurpah kuddemoy. „ violet........
- Kurpah kudd. petit ord............
- Kurpah Pondich. bon violet.
- Karpah Pondich. moyen violet....
- Karpha Pond ch. ord. i iv. ...
- le kilo 11 .. à 13 .. » 11 .. 13 .. » 11 .. 12 .. » 10 11 .. » 9 .. 10 .. » 8 50 9 .. » M .. .... » 6 . . 6 50 > > 5 50 6 . 8 5 .. 5 50 « 8 .. 9.. » 750 8 .. » 6 .. 7 .. 8 . 5 .. 5 50 » 6 .. 6 50 » 5 .. 6 .. » 4'.. 5 ..
- Manille .. le kilo M .. 9 ..
- Guatemala flor.... » 10 .. 11 ••
- » sobre.. » 8 50 9 ..
- » Cortès . P 5 .. 6 ..
- Mexique flor. ... 9 . 16 .
- » sobre.,,f 8 .. 8 50
- » ord.cortC: > 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb............ 71 .. à 72 .. Aeide acétique des arts 40% 29 .. 30 .. — chlorydrique............................ ?.. 8 . . —...........................nitrique 36°............... 32 . . 34 .. —...........................sulfurique, 66°........................8 .. 11 . —...........................tartrique .................................. 250 260 .. —...........................citrique................... ..................385 .. 330 .. Alun........................é| uré ............ •...20 21 .. — ordinaire.................................. 15.. 16..
- Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 102 50 Bichlorure d’étain, 55°..... 97 50 107 50 — _ 60° 107 50 117 50 Bois Campèche-Laguna... 15 .. 15 50 — Guadeloupe 13 13 50 — Jaune Centre Amérique 18 .. 19. .. Cachou jaune. Vapeurs... 75 .. 77 50 — brun 88 .. 98 .. Chlorate de potasse 110 .. 120 .. — de soude 125 135 .. Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. 24 . . Chro mate rouge dépotasse 86 .. 88 .. _ — de soude.. 64 .. 66 .. Crème de tartre 192 50 197 50 Cristaux de tartre ..... . 187 50 192 50 — de soude 8 50 9 50 CurcumaBengale en racines 64 .. 66 .. — de Madras.. ... 61 .. 64 .. — Chine 60.. 62.. Essence de térébenthine .. 85 .. 90 .. Extrait de châtaignier 20°.. 18 .. 19 .. Galles de Chine et Janon. 165 .. 175 .. — vertes et noires.. . 135 .. 150 .. Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. 170 .. — arabique 200 .. 210 .. — adragante rousse. 340 .. 375 .. Jus de citron 24 50 25 50 Méthylène à 9f,° . ........ 100 .. 102 . — régie 90 ........ 105 . • 110 .. Prussiate jaune de potasse 180 .. 190 . — — de soude Pyrolignite de fer..... ... 10 .. 11 .. Résine • 16 .. 18 . Rouille • • • 9 .. 10. Sel de soude 80°. . • ..... 19 . 20 — ammoniaque.. 1475 1575 Sel d’étain 297 50 207 50 Soufre en canons ........ 18 50 19 50 — sublimé.. 20 50 21 50 Sumac Sicile en feuilles... 15 .. 16 . Sulfate d’alumine.. 15 .. 16 . de cuivre.......... 58 50 60 50 — de fer 7.. 8
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — >»
- Arséniate de soude 60% • 18 15
- Bi arséniate de soude(As205) 65 0[0 . 20 —
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 %
- — en poudre 35 %
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre.......................
- 1. sh. d.
- 5 — »
- 7 — » .
- » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 0 0... ... la livre » Aniline (huile) pure.. — » — (sel) pure.... — s
- Anthracène 30’ A par unité au comptant »
- Benzol 90 %...... le gallon »
- Ac de carbolique (crist.) 40
- la livre »
- Magenta pure..... la livre » Acide picrique — »
- » 8 1/2
- » 4 3/4
- » 4 1/2
- » 2
- 1 0 1/2
- 1 .
- 3 9
- 1 2
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- Barwood .. .... .... — 4 JD » Camwood — 10-55 » »
- Bo s jaune............ — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima............... — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque ..... .....— 4/6 10 » Bois de camphre de St-Domingue........................— ./6 10 » Bois de datuphre du
- Honduras........... — 8 » »
- Grains de Perse. • le quintal » 21 6 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 » Extrait — .. — » 18-04 »
- Myrabolam 142 — » 11 6
- Bo s dépêcher... — » 11 » Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate..;... la livre,.. » » 4 Binoscalate...... — » » 5 Carbonate 90 % .. la tonne. 22 15 »
- Caustique........ — 25 15 »
- Chlorate ...... la livra.. » » 4
- Ferricianide (prus-siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr. jaune) — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
- Spéciales pour Usines et travaux de Ciment esn. Ancienne Maison BÉNARD (aw Fondes en 1835.
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- 48 LE MONITEUR DE LA TEINTURE 1
- GUIDE-ADRESSES
- d e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment. Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs. 9. rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre. 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d'invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord). '
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- " Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs. .
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Droguerie!
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campeche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- CÔëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure, Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- tuiles pour graissage
- Hamelle (Henry). 1. quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- sée (E. et A) , ingénieurs, 15, rue d’Amiens à Lille (Nord).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris.
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation.
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant . Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Lùchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris xviâ Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
- 3e Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac-Limoges).
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets: Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
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- (SBIBLIOTHEpueE)
- 46e Année. — N° 4. Le Numéro : 0,75J../ 20 Février 1902'.
- == -LE W— MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 15 fr.
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- auNANAEe J La ligne (anglaise). . . 1 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuoent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Effets de couleurs sur tissus mélangés. — Réserve gros bleu d’alizarine. — Brun diamine R de la manulacture lyonnaise. — Revue des brevets d’invention. — Progrès comparés de l’industrie du goudron de charbon, — Réserves solides sous rouge de paranitraniline. — Couleur cachou en décharge sur le coton.— Recettes diverses de teinture. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — L’exposition de Lille.
- — Jurisprudence.—Avis important.— Bulletin financier.
- — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nom-breux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le travail, 1 Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- EFFETS DE COULEURS sur tissus mélangés en pièces
- Parmi certaines classes de tissus qui sont de temps en temps demandés dans le commerce, il n'y en a pas qui le soient plus qu’une certaine variété de flanelles teintes, laine et coton, et qui montrent, sans aucune erreur, les deux fibres entrelacées. Ces deux fibres peuvent être de la même teinte, mais fréquemment ne sont que similaires, et souvent les couleurs sont complètement différentes. Les formules suivantes serviront à montrer le procédé général pour ce genre de travail :
- Mélanges laine et coton
- Pour teindre la laine seulement, plonger l’étoffe dans e bain en ébullition et teindre pendant environ 3/4 d’heure à 1 heure avec 10 pour cent de bisulfite de soude. Si le bain n’est pas complètement épuisé, ajouter de 3 à 5 pour cent de bisulfite au plus.
- Brun clair
- Cyanol FF.................... 0.07 pour cent.
- Tropeoline 0 0 ............... 0.08 »
- Lanafuchsine S B.............. 0.10 »
- Bleu €LAIR Bleu Formyl B........... 0.02 pour cent.
- Si on l’emploie comme couleur unique dans tous les pourcentages, on le trouvera un excellent produit.
- Brun chocolat Jaune solide S.......... 1.68 pour cent.
- Orange ENZ...................... 0.67 »
- Bleu de laine Péri B.......... 0.60 »
- Vert cyanol B................... 0.15 »
- Brun ROUGE moyen Lanafuchsine S B........ 3.0 pour cent. Ecarlate cristal. 6 R... 1.0 »
- Vert cyanol B.............. 0.1 »
- Vert a la mode
- Vert cyanol B.................. 0.370 pour cent.
- Lanafuchsine SB............... 0.120 »
- Tropeoline O 0 ............... 0.075 »
- Rouge
- Cochenille brillante 4 R... 2 pour cent.
- Rouge naphtol E B............. 2 »
- Violet rouge
- Lanafuchsine S B.............. 0.6 »
- Cyanol FF..................... 0.3 »
- Violet bleu
- Violet lanacyl B.......... 1 pour cent.
- On obtient de curieux effets en teignant la laine avec ces mélanges, puis, ensuite, le coton avec les couleurs directes ou diamine. Afin de le faire convenablement, il est nécessaire de neutraliser complètement le tissu aussitôt qu’il sort du bain de teinture et de teindre à nouveau dans un nouveau bain composé comme suit : Pour les teintes claires, pour 450 litres de liquide, 1 kil. de sel de Glauber et 35 gr. d’ammoniaque. Teindre dans un jigger ou, préférablement, dans une machine à laver ; pour les teintes foncées, pour 45 litres de liquide, 2 kil. de sel de Glauber et 35 gr. d’ammoniaque. On emploiera 45 litres de couleur liquide pour 12 1/2 kil. de marchandises ; laisser séjourner pendant 1/2 à 3/4 d'heure, jusqu’à ce qu’on ait obtenu la teinte voulue, puis on rincera consciencieusement et on fera sécher.
- Comme exemple de cette méthode de teinture en deux couleurs, on conseille les formules suivantes. Naturellement, elles pourront être modifiées afin de donner exactement ce que désire obtenir le teinturier.
- Bleu et brun
- Laine : 1.5 pour cent de cyanol extra. Coton : 16.5 gr. brun diamine 3 G par 45 litres de liquide.
- Violet et bleu
- Laine : 1.0 pour cent cyanol F F et 0.1 pour cent lanafuchsine S B. Coton : kil. 0.00885 rose diamine BD pour 45 litres de liquide.
- Vert et rouge
- Laine : 3 pour cent vert acide extra. Coton : kil. 0.0106 rouge de coton A pour 45 litres de liquide.
- Dans les deux effets de couleurs ci-dessus, il faut que la laine soit bien profondément teinte dans le bain acide, les indications pour la neutralisation sont essentielles afin de faire sortir toute la richesse de tons de ces couleurs diamine employées.
- RÉSERVE GROS BLEU D’ALIZBRINE sous rouge de paranitraniline par M. Marius Richard (I)
- A côté des nombreux procédés en usage pour la fabrication du genre bleu sur rouge, j’en ai étudié un
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE:
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- qui m’a donné de bons résultats et que je me permets de présenter à la Société industrielle.
- 1. Principe et description du procédé. — Ce procédé repose sur l’emploi d’un bleu d’alizarine vapeur aux bisulfites de chrome et de sodium, comme réserve sous rouge de paranitraniline.
- On opère de la façon suivante :
- lo Plaquer au foulard en :
- -naphtol R(M. Lucius) 3125 gr.
- Soude caustique à 220 . 6250 »
- Paraseife....... ......... 6250 »
- Mettre à 100 lit.
- et sécher en hotflue.
- 2o Imprimer la couleur suivante :
- Bleu A : Bleu d’alizarine SB (M. Lucius)... 1200 gr.
- Bisulfite de chrome............................... 2000 »
- Bisulfite de sodium................................ 2000 »
- Epaississant d’amidon et adragante 10 lit 3o Passer au Mather-Platt.
- 4o Développer le rouge de paranitraniline en bain ordinaire de diazo.
- 50 Aérer et laver au large dans la machine ordinairement employée à cet effet.
- 6 Savonner 1/2 heure en boyau à 50° centigrades. 7° Bien laver, essorer et sécher à l’air.
- Remarque. — On peut, immédiatement après l’aérage qui suit le développement du rouge en bain de diazo (opération 5) et précède le premier lavage au large, donner un passage en chrome. Cette opération, même exécutée à chaud, ne nuit pas au rouge. Ceci permettra l’impression de couleurs au bisulfite de chrome nécessitant un chromage, à côté ou à la place du bleu d’alizarine.
- On pourra, de la sorte, obtenir ce même genre bleu et rouge en question, à l’aide du bleu de gallamine, par exemple, chromé comme il vient d’êire dit.
- II. Solidité. — La solidité du bleu d’alizarine sur rouge est excellente, supérieure à celle obtenue à l’aide de la plupart des autres bleus en usage, on peut facilement lui faire subir un savonnage au bouillon prolongé, 1 à 1 1/2 heures.
- III. Du genre bleu et blanc sur rouge. — A côté du bleu d’alizarine, on peut imprimer un blanc au suffite de potassium, la série des opérations reste, d’ailleurs, la même.
- III. Nuançage. — Par un remontage en un rose substantif bleuâtre, tel que la géranine brillante de Bæyer, on obtient un rouge dont la nuance se rapproche du I
- ton du rouge andrinople, le bleu non seulement supporte très bien cette opération, mais devient plus vif et plus corsé ; la teinture s’effectue en gigger : on donne six passages à 80° C., en une solution de colorant à 2 gr. par litre, on sèche à Pair, après un bon lavage.
- V. Autres réservés au bleu d’alitarine sous rouge de paranitraniline. — On peut également réserver le rouge de paranitraniline à l’aide de l'une des deux couleurs suivantes, sans rien changer, d’ailleurs, aux autres opérations décrites plus haut.
- Bleu B.
- 200 gr. bleu d’alizarine
- 300 gr. sulfite de potassium â 400
- 300 gr. acétate de chrome à 20°
- 1 lit. d'épaississant.
- Bleu G.
- 200 gr. bleu d’alizarine
- 200 gr. sulfite de potassium
- 300 gr. sulfite de chrome
- 1 lit. d’épaississant.
- Le sulfite de chrome employé pour le bleu C a été préparé en faisant digérer de l’hydrate de chrome dans du bisulfite de chrome jusqu’à disparition de l’odeur d’acide sulfureux.
- Les résultats que fournissent ces deux couleurs ne le cèdent en rien à ceux que l’on obtient à l’aide du bleu aux bisulfites de chrome et de sodium ; leur avantage consiste en ce qu’elles ne répandent pas de vapeurs d’acide sulfureux, toujours dangereuses pour le tissu mordancé en naphtolate de soude.
- VI. Généralisation. — La plupart des couleurs se fixant au chrome réservent également bien le rouge de paranitraniline; on imprime une couleur calquée sur l'une ou l’autre des trois couleurs types ABC, indi-quées pour le bleu d’alizarine.
- D’autres couleurs, comme, par exemple, le vert vapeur solide de Mulhouse, susceptible de contenir du bisulfite de sodium à côté du mordant approprié, peuvent également être employées comme réserves colorées sous rouge de paranitraniline.
- On sera donc en mesure d’obtenir l’imitation du genre rouge andrinople rongé en plusieurs couleurs à la cuve décolorante, et cela d’une manière bien plus solide que celle actuellement en usage.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- BRUN DIAMINE R défia Manufacture lyonnaise
- :
- 1. Coton.
- Mode de teinture.
- On teint les nuances claires avec addition de :
- 1/2 % de carbonate de soude cale.
- 8-10% de sulfate de soude calc.
- Et les nuances foncées, avec addition de :
- 1 % de carbonate de soude calc.
- 20 % de sulfate de soude calc.
- Qualités :
- Solidité à la lumière : III.
- Solidité au lavage : A peu près comme le Brun Diamine M, brev. s. g. d. g. ; meilleure que les Bruns pour coton AZ et N.
- Solidité aux acides ; La nuance fonce quelque peu par l’action des acides dilués.
- Solidité au fer chaud : Par le repassage à chaud la nuance jaunit un peu, mais reprend son ton primitif après refroidissement.
- Solubilité : Très bonne.
- Rongeant : Se laisse très bien bien ronger au moyen du sel d’étain et delà poudre de zinc.
- Par le traitement après teinture avec le bichromate de potasse et le sulfate de cuivre la soliditéà la lumière et au lavage se trouve considérablement augmentée et la nuance devient un peu plus foncée.
- Par suite de sa bonne solubilité et de ses excellentes qualités d’unisson le Brun Diamine R se prête très bien à la teinture sur des appareils mécaniques.
- Le Brun Diamine R possède la vivacité de nuance de nos marques si appréciées de Bruns pour coton et présente sur elles l’avantage de donner des teintes plus solides au lavage et à la lumière.
- D’autre part la propriété du Brun Diamine R de se laisser ronger facilement aidera à la propagation de l’emploi de ce colorant, particulièrement dans la teinture en pièces.
- 2- Mi-laine.
- Suivant l’intensité de la nuance on teint avec addi-dition de 20-40 grs. de sulfate de soude crist. par litre de bain.
- phatede soude, carbonate de soude et sulfate de soude.
- Dans les tissus mélangés le Brun Diamine R teint en nuances presque conformes la fibre animale et la fibre végétale.
- Pour ronger à blanc on se sert du rongeant au fer-rocyanure d'étain que l’on prépare comme suit :
- 30 gr. d’amidon de blé, dans
- 255 » d’acétate d’étain à 18o Bé. On ajoute :
- 100 » de dextrine blanche, et ensuite
- 30 » d’acide citrique.
- On fait bouillir le tout, puis on ajoute :
- 220 » de sel d’étain et, après refroidissement, on mélange le tout à une solution de ; 90 » de ferrocyanure de potassium dans
- 75 » d’eau, épaissie au moyen de
- 200 » de solution de gomme
- 1.000 gr.
- Pour ronger en couleurs le rongeant se prépare de la manière suivante :
- On fait dissoudre :
- 40 gr. de Tioflavine T, brev. s. g. d. g.
- 20 » de Vert brillant crist. extra, dans
- 160 » d’acide acétique à 60 Bé, et
- 80 » d’acétine. On fait bouillir avec
- 100 » de solution de gomme 1 : 1 et, après re-. froidissement, on mélange avec
- 240 » Tanin-acide acétique 1 : 1 et
- 360 » rongeant au sel d’étain pour enlevage8 en couleurs
- 1.000 gr.
- Rongeant au sel d'étain pour enlevages enrouleurs: On délaie :
- 120 gr. d’amidon de blé dans
- 400 » d’acétate d’étain à 18° Bé., on mélange avec
- 170 » de dextrine blanche ; on ajoute d’abord
- 20 » d’acide citrique, puis
- 240 » de sel d’étain et enfin, après refroidissement
- 60 » d’acétate de soude
- 1.000 gr.
- 3. Mi-soie.
- On teint de la façon habituelle pour les couleurs Diamine, c’est-à-dire avec addition de savon, phos-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons chaque quinzaine, la liste des brevets récemment délivrés, relatifs à notre industrie.
- N- 120. — Encolleuse pour soies grèges par M. Jacob.
- N* 128.—Perfectionnements apportés aux laveuses mécaniques d’écheveaux par MM. Eck et Becker.
- N- 168. — Procédé pour purifier l’indigo brut, par Compagnie Parisienne de couleurs d'aniline.
- N' 169. — Procédé pour la fabrication du phényl-amidoacétonitrique de ses homologues et de ses produits de substitution, par Société Parisienne de couleurs d’aniline
- N1 170. — Procédé pour la production d’un colorant bleu pour coton, par Manufacture Lyonnaise de matières colorantes. Certificat d’addition.
- N' 186. — Procédé pour la fabrication d’acide gal-lique, par M. Heinemann.
- N- 242. — Procédé de fabrication de flavopurpu-rine avec l’isopurpurine et de l’alizarine avec obtention simultanée d’acide anthraflavique pur ou de son mélange avec de l’acide isoanthraflavique et du mono-xyanthraquinone, par Société Wedekind.
- N* 307. — Production de colorants indigotiques halogénés, par Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- N- 308. — Procédé d’impression à l’aide des colorants soufrés, par Société Farbenfabriken vorm Pred. Bayer et Cie.
- N- 330. — Procédé d’obtention de l’acide lactique, par Jean et Bougard.
- N- 390. — Procédé pour la préparation de nouveaux dérivés de l’Anthraquinone contenant de l’azote, par Société anonyme des produits Fréd. Bayer et Cie.
- N 391. — Procédé de préparation des matières colorantes noires contenant du soufre, par Raison sociale Halle et Cie.
- N* 392. — Certificat d’addition au brevet pris pour procédé de préparation d’indigo monobromé et débromé et d’indigo monochloré, par Rahtjen.
- N- 393. — Certificat d’addition au brevet pris pour procédé pour la production de colorants nouveaux de la série des acridines, par Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- N- 394. — Certificat d’addition au brevet pris
- pour la fabrication du phényl-amidoacétonitrite, de ses homologues et de ses produits de substitution, par Compagnie Parisienne de couleurs d’aniline.
- PROGRÈS COMPARÉS
- de l’industrie du goudron de charbon en Angleterre et en Allemagne pendant ces quinze dernières années
- Mémoire lu par Arthur G. Green F. I. C. F. C. S. devant la British Association, Section B, à Glasgow en 1901
- La fabrication des couleurs tirées du goudron de charbon a été justement appelée la fleur des industries chimiques. Quoiqu’on valeur intrinsèque de ses produits, elle n’égale pas quelques autres branches de la chimie industrielle, elle représente pourtant, le plus haut développement des recherches de la chimie appliquée, et peut être considérée comme la pulsation de tout le commerce chimique. A la vérité, une contrée qui laisse languir la branche la plus scientifique de la chimie industrielle, ne peut espérer maintenir sa prééminence pour longtemps dans n’importe quelle branche, même plus simple, de la fabrication des produits chimiques ; car l’habileté voulue pour attaquer les problèmes difficiles de la chimie organique, sera amenée, tôt ou tard, à être portée sur les questions plus simples des produits chimiques, ainsi appelés « lourds » (les acides, les alcalis, sels, etc.,) et des maniements laissés souvent jusqu’ici à la seule surveillance de contremaîtres seront mis entre les mains de chimistes instruits ; il en résultera, en conséquence, des perfectionnements dans les méthodes de fabrication, de meilleurs rendements, des produits plus purs et une production à meilleur marché
- L’importance de l’industrie du goudron de charbon ne doit donc pas être considérée seulement au point de vue de la valeur de ses produits, car elle exerce un effet largement répandu sur toutes les autres branches de la fabrication chimique, dont, sur beaucoup d’entre elles, elle tire ses approvisionnements en matières premières. Comme exemple frappant de cette influence, spécialement ressentie pendant la dernière décade, je citerai l’évolution quia lieu dans la fabrication de l’acide sulfurique, le plus important, dans le commerce des produits « lourds ». Une grande demande s’est produite dans l’industrie des couleurs
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- pour une grande fourniture à bon marché d’anhydride sulfurique, principalement en ce que concerne la fabri -cation des couleurs alizarines et de l’indigo artificiel.
- Dans le but de satisfaire à leurs propres besoins à ce sujet, les établissements de la Badische de Ludwig-shafen, ont consacré beaucoup de temps et de recherches dans le but de perfectionner le procédé catalytique généralement connu sous le nom de Winckler, dont une modification a été exploitée dans ce pays depuis 1876 par Squire Chapman et Messel. Cet essai a été couronné d’un tel succès qu’au moyen de ce procédé et de la fabrique qu’ils finirent par monter ils furent à même de produire de l’anhydride sulfurique à si bon marché que, non seulement il pouvait être employé tel que pour une grande variété d’emplois, mais par une combinaison avec l’eau, constituait une source très profitable d’acide sulfurique.
- Cette nouvelle méthode de fabrication de l’acide sulfurique, est, tout au moins pour l’acide concentré, meilleur marché que le procédé Chamber, et comme le produit est absolument libre de tout arsenic et peut être produit à n’importe quel degré de concentration, il paraît, plus que probablement, être appelé à supplanter éventuellement l’ancienne méthode de fabrica tion si longtemps appréciée.
- A part qu’elle exerce une influence stimulante sur la fabrication des produits chimiques inorganiques, l’industrie du goudron de charbon a donné naissance à plusieurs importantes industries sœurs pendant ces dernières années. La fabrication d’agents médicinaux synthétiques, de parfums artificiels, de produits de sucrage, d’antitoxiques, de nutritifs et de développeurs photographiques qui sont tous des dérivés du goudron de charbon et qui, pour la plus grande partie, restent toujours attachés à la fabrication de la couleur d’cù ils tirent leur origine.
- De ces industries subsidiaires, la plus importante est la fabrication de préparations médicinales synthétiques, laquelle a déjà atteint de grandes proportions, et qui est sur*le point, grandement, de révolutionner la science. Les exigences de l’industrie du goudron de charbon ont de plus amené un grand progrès dans l’organisation et la production des fabriques de produits chimiques; tel que les presses à filtrer, les autoclaves, les colonnes de fractionnement, les pompes à faire le vide, les filtres de succion, le fer émaillé, l’aluminium, etc., pour la fourniture desquels il a été nécessaire d’établir des établissements importants.
- La remarque faite par feu lord Beaconsfield est fréquemment citée, qui dit que l'industrie chimique, d’un pays est le baromètre de sa prospérité, et celle de ce pays a toujours été considérée comme une des plus importantes branches de nos manufactures. Même ceux qui seraient enclins à regarder notre position au déclin dans l’industrie des couleurs avec plus ou moins d’indifférence, seraient forcés de considérer la perte d’une partie matérielle de notre fabrication chimique générale comme rien moins qu’une calamité publique.
- C’est dans le but de constater notre situation présente et future dans le commerce des produits chimiques du monde entier, que je me propose de comparer le développement relatif de l’industrie des couleurs en Angleterre et en Allemagne pendant ces quinze dernières années. C’est au commencement de cette période, c’est-à-dire en 1886 que le professeur Mel-dola a rendu compte de la situation et a jeté le premier cri d’alarme.
- {The Journal of the Society of Dyers and colourists, Bradford.)
- (A suivre.}
- RÉSERVES SOLIDES sous rouge de paranitraniline Par M. MARIUS Richard (I).
- En traitant de la réserve gros bleu sous rouge de paranitraniline, j’ai déjà eu l’occasion d'indiquer ces réserves.
- Depuis, j’ai recherché quelles étaient les matières colorantes solides, s’imprimant à la façon du bleu d’alizarine, susceptibles de fournir des réserves sous rouge de paranitraniline, pouvant réaliser, pour la vivacité du coloris, avec les réserves au tanin.
- Plusieurs matières colorantes m’ont donné des résultats satisfaisants faisant espérer que l’on arrivera, par la suite, à employer dans le même but un grand nombre d’autres colorants du même genre, sur lesquels mes essais n’ont pas porté.
- La série des opérations est la suivante.
- Mordancer en :
- 3.125 gr. s-naphtolR.
- 6.250 » soude à 22°.
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 55
- 6.250 » paraseife. pour 100 litres. sécher en hotflue et imprimer les réserves.
- Réserve verte
- 1.750 gr. Echtdampfgrün (Thann).
- 1.190 » Mordant pour vert.
- 500 » Thioflavine T.
- 8.910 » Epaississant d’amidon et adragante épais.
- 700 cc. Sulfite de potassium à 45° . Réserve noire
- 3.500 gr. Echtdampfgrün.
- 2.880 » Mordant pour vert.
- 840 » Violet 90.
- 8.120 » Epaississant. Réserve jaune
- 2.500 gr. Graine» de Perse. 3.000 » Acétate stanneux à 20° .
- 10 lit. Epaississant.
- 3.500 gr. Sulfite de potassium.
- Réserve bleue foncée I
- 2.000 gr. Bleu d'alizarine SB.
- 3.000 » Acétate de chrome.
- 10 lit. Epaississant.
- 3.000 gr. Sulfite de potassium.
- Réserve bleue foncée II {plus violette)
- 1.500 gr. Bleu d’alizarine SB.
- 500 » Violet au chrome (Bayer).
- 3.000 » Acétate de chrome.
- 10 lit. Epaississant.
- 3.000 gr Sulfite de potassium.
- Réserve bleue claire
- 2.C00 gr. Chrom-blau (Bæyer).
- 4.000 » Acétate de chrome.
- 10 lit. Epaississant.
- 6.000 gr. Sulfite de potassium.
- Le blanc est au sulfite de potassium.
- Remarque I. — Les deux réserves bleues peuvent être employées pour le genre gros bleu sous rouge.
- Remarque II. — Le noir a l'avantage de pouvoir être imprimé comme contour d’un blanc au sulfite de potassium sans être rongé par lui, ce qui n’est pas le cas du noir diazo.
- Après un vaporisage au Mather-Platt de 3/4 de mi-pute, on développe le rouge par un court passage en
- bain de diazo. L’aérage doit être de 1 1/2 minute au moins.
- On donne ensuite un bon lavage et l’on savonne 25 minutes à 45® .
- Les couleurs ci-dessus supportent toutes un fort savonnage au bouillon.
- COULEUR CACHOU EN DÉCHARGE sur le coton par S. LATKIEwicz
- Les premières tentatives qui ont été faites afin d’obtenir du blanc en décharge sur le coton préparé avec une couleur cachou n’ont pas réussi à donner du blanc, mais une couleur chamois, ce qui venait de l’emploi de sulfate de fer dans la teinture. En n’employant que du bichromate seul, les résultats ont été distinctement meilleurs. Le coton blanchi a été teint en cachou à la machine avec quarante pour cent de cachou (trois parties de brun et une partie de jaune) par six tours au point d’ébullition. On l’a fait passer ensuite dans une solution de bichromate de soude à 1 1/2 pour cent, puis on l’a rincé. La teinture en cachou ainsi que le traitement par le bichromate de potasse ont été répétés et après le second rinçage on a laissé sécher le coton qu’on a imprimé avec la couleur suivante :
- Matière épaississante A............kilos 160 Ferricyanure de potassium.... » 4 1/2
- Acide citrique......................... » 9
- Solution X........................ litres 4,250
- On fait fondre d’abord le ferricyanure dans 8 litres de la solution X; on ajoute ensuite l’acide citrique puis la matière épaississante, et finalement le restant de la solution. Le tout est mélangé à froid.
- I a matière épaississante A est faite de : Blanc fixe en pâte......... kil. 33
- Matière épaississante B........... » 22
- Dextrine blanche.................... » 16.500
- Solution X........................ litres 4.200
- La matière épaississante B est faite de : • , Amidon de blé kil. 185
- Huile d’olive.................... litres 25
- Eau................................. » 900
- Acide acétique 6° B.............. » 3.120
- L’amidon et l’huile sont bouillis dans l’eau et l’on
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- 56 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- remue jusqu’au refroidissement, on ajoute alors l’acide.
- Solution X
- On fait dissoudre 72 1/2 kil. de chlorate de sodium dans 115 litres d’eau. La solution donnera 350 B.
- Les marchandises imprimées sont séchées à une chaleur douce, passées à la vapeur, rincées à l’eau chaude et on les laisse sécher.
- On obtient une couleur crème en décharge en faisant dissoudre 11 kil. de jaune chloramine dans 74 litres d’eau chaude et 175 kil. de gomme dans 230 litres de la solution X. Les deux solutions sont ensuite mélangées et lorsque le mélange est refroidi, on ajoute 11 kil. de ferricyanure de potasse et 22 d’acide citrique.
- Pour la décharge sur fonds noirs faite en même temps on devra imprimer les couleurs suivantes :
- Mélanger 30 1/2 kil. de bleu alizarine S dans la pâte avec 100 kil. de matière à épaissir C, faire fondre dans 14 litres d’eau puis ajouter ensuite 6.800 litres d’acétate de chrome à 20° B et 0.700 litre d’acétone.
- Matière épaississante C
- La matière à épaissir C se fait comme celle A, excepté qu’on substitue à l’acide acétique un mélange de 5 litres de bisulfite à 36° B et de 19.300 litres d’eau.
- Pour le noir on peut également employer l’indigo. Dans ce cas, on imprime d’abord sur l’indigo avec de la glucose, puis on teint avec la couleur cachou et l’on décharge.
- RECETTES DIVERSES DE TEINTURE
- Noir sur fils de laine peignée
- Pour 50 kil. de fils, préparer le bain suivant :
- 2 1[2 kil. noir de chrome solide
- 5 » sel de Glauber
- 2 1[2 » acide acétique
- Plonger les fils au point d’ébullition après les avoir soigneusement dégraissés et nettoyés, laisser bouillir pendant une demi-heure, puis retirer et ajouter :
- 1 kil. d’huile de vitriol replonger les fils, laisser bouillir pendant une demi-heure,retirer et ajouter de nouveau :
- 1[2 kil. de bichromate de potasse laisser encore bouillir pendant une demi-heure, puis laver et laisser sécher.
- Le noir ainsi obtenu est très riche et très fort, et
- possède une grande résistance au lavage et à la lumière.
- Brun sur fils de coton
- Pour 50 kil. en fil de coton, préparer le bain comme suit :
- 2 1/2 kil. brun Mikado M.
- 75 » sel commun.
- Plonger le fil à la température de 80° C., amener au point d'ébullition et teindre pendant une heure à cette température. Le brun Mikado est extrêmement résistant à la lumière et au lavage.
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- PROCÈDE DE COLLASE SUR TISSUS de rubans ou décorations analogues Par la Société Balland et Cie
- Le procédé consiste à déposer sur le tissu à décorer un ruban de colle figeante et, en même temps et exactement, sur le ruban de colle le ruban décoratif en lui faisant subir une légère pression. Il est nécessaire d’employer une colle figeante pour obtenir une adhérence très rapide et d’éviter tout dérangement de ruban pendant le travail. On comprend en effet que si la colle n’est pas figeante, les sinuosités > accidentelles du ruban ne resteraient pas, à cause de leur élasticité, dans la position où on les a placés et quitteraient la colle ; d’autre part, il faut que les effets voulus de gaufrage dudit ruban restent dans la position où on les a placés.
- La colle est déposée par un tube d’où elle peut sortir sous pression, mais un moyen plus simple consiste à l’entraîner par un fil traversant un baquet rempli de colle et sortant par un tube fixé à ce même baquet.
- (Reproduction interdite.)
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- L'EXPOSITION DE LILLE
- Le Comité technique de l’Exposition, composé de grands industriels, d’ingénieurs et de fonctionnaires délégués par les corporations et les syndicats les plus importants de la région du Nord, ainsi que par la préfecture et l’Universitét vient de constituer les i Commissions de c'assement.
- | Le Bureau de Comité technique est ainsi composé :
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ex o.2
- Président : M. Dujardin, président du Syndicat des constructeurs de Lille; vice-président; M. Vaillant, président de l’Union commerciale de Lille; secrétaire : M. Henneton, vice-président des constructeurs-élec-triciens ; membres du bureau : MM. Paul Sée, archi-tecte-ingénieur ; Barit et Wauquier, ingénieurs.
- Parmi les membres du Comité, nous relevons les noms de MM. Ricard, conseiller de préfecture5délégué par le préfet; Buisine, délégué de l’administration académique; de Swarte, trésorier-payeur général, vice-président de la Commission des musées ; Guérin-Pélissier, président du Syndicat des filateurs ; Gustave Dubar,président du Syndicat des imprimeurs ; Georges Valdelièvre, président de la métallurgie ; Rouzé, président des entrepreneurs; Rogie, membre de la Chambre de commerce, président de l’industrie des cuirs : Corman -Vandamme, président des brasseurs, etc., etc.
- L’ouverture de l’Exposition est fixée au 1er mai prochain.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque laquestion à traiter est d'un intérêt général ; par lettres, lorsqu'il s'agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige ces avis sérieusement mo^ tivés, des consultations documentées avec jurisprudençe à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un aribtrage ou d’une transaction amiables
- Un de nos abonnés nous écrit :
- Lorsqu'une Compagnie de chemin de fer fait procéder à la vente publique des marchandises qui lui sont laissées pour compte en cas d’avaries, n’a-t-elle pas certaines obligations à remplir vis -à-vis du destinataire et ne doit-elle pas suivre une procédure spéciale?
- R. — Préalablement à toute vente de la marchandise refusée pour cause d’avaries, la Compagnie doit provoquer une expertise à l’effet de faire vérifier et constater l’état de la marchandise ; et lorsque l'autorisation de procéder à la vente lui a été accordée par le Président du Tribunal, elle doit appeler à cette vente soit l’expéditeur, soit le destinataire, mais toujours au moins le destinataire.
- COUR DE CASSATION (chambre des requêtes) Audience du 11 juin 1901
- 1. DOMMAGES-INTERETS. — ACTION TEMERAIRE. SAISIES ABUSIVES ET PREJUDICIABLES.
- II. BREVETS D’INVENTION. — VULGARITÉ. — ANTERIORITE. — APPRÉCIATION. — POUVOIR SOUVERAIN DES JUGES DU FAIT.
- I Lorsqu’il résulte des constatations des juges que la partie poursuivante, dont ils déclarent l’action témérairement entreprise, a fait procéder à des saisies, non seulement sur l’outillage et les produits industriels de son adversaire, mais encore sur les marchandises appartenant à divers fabricants, et qu’il en est résulté, pour l’établissement et le renom commercial de l’intimé, un discrédit qui s’est traduit par une perte de clientèle, ces actes abusifs peuvent servir de base juridique à une condamnation en dommages-intérêts.
- II. L’appréciation de la valeur des antériorités opposées au brevet contesté, et du point de savoir si elles sont ou non de nature à le faire déclarer atteint du vice de non nouveauté, appartient souverainement aux juges du fait. Dès lors que le brevet, qui est le titre sur lequel porte le litige et qui constitue le premier terme de comparaison à faire par le juge, a été par lui bien compris dans son sens et sa portée, les tribunaux décident, dans la plénitude de leur pouvoir souverain, si les antériorités invoquées frappent le brevet de vulgarité. — A cet égard, la Cour de cassation n’a pas de droit de contrôle sur les éléments d’appréciation d’où a été déduit le défaut de nouveauté de ce qui fait l’objet du brevet.
- Ainsi jugé par le rejet du pourvoi de M. Grawitz contre un arrêt de la Cour de Caen rendu, le 1er avril 1898, au profit des consorts Brière.
- La chambre des requêtes, après avoir entendu le rapport de M. le conseiller Michel Jaffard, la plaidoirie de Me Sabatier, avocat, et les conclusions conformes de M. l’avocat général Mérillon, a rendu l’arrêt suivant :
- « La Cour,
- « Sur le premier moyen, pris de la violation des art. 303, 315, 316, 317 et suiv. C. pr. civ., des droits de la défense et de l’art. 7 de la loi du 20 avril 1810 :
- a Attendu qu’il est constaté, en fait, par l’arrêt attaqué : 1° que le demandeur en cassation a été suf~
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- tX qq-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- fisamment averti de la clôture des opérations contradictoires de l’expertise qui, du 4 avril 1894 au 1er mars 1895, n’ont pas occupé moins de quarante-deux séances au cours desquelles les parties ont présenté leurs observations et procédé à toutes les expériences qui leurs apparaissaient utiles à leur défense ; 2 que si, en dehors de ces séances, les experts seuls se sont réunis et concertés un grand nombre de fois, soit pour vérifier et contrôler les procédés qui y avaient été expérimentés, soit pour analyser les échantillons saisis et soumis à leurs investigations, les parties ont été complètement renseignées à cet égard par les indications du rapport, que leur ont permis d’en discuter les conclusions ;
- « Attendu que, de cet ensemble de circonstances, la Cour de Caen a pu légitimement conclure que, durant l’expertise, il n’a été fait échec à aucune formalité substantielle portant atteinte aux droits delà défense, et qu’en repoussant dès lors, comme dénuée de fondement la demande en nullité de cette expertise, sa décision, qui est dûment motivée, n’a aucunement violé soit les textes de loi, soit le principe visé au moyen ;
- « Sur le deuxième moyen, tiré de la violation des art. 1382 et 1383 C. civ., et 7 de la loi du 20 avril 1810 :
- « Attendu qu’il résulte des constatations dudit arrêt que Grawitz, dont il déclare que l’action a été témérairement entreprise, a fait précéder à des saisies,non seulement sur l’outillage et les produits industriels de Brière frères, mais encore sur les marchandises appartenant à divers fabricants dont ceux-ci avaient teint les matières textiles, et qu’il en est résulté, pour l’établissement et le renom commercial des défen deurs éventuels, un discrédit qui s’est traduit par une perte de clientèle ; qu’en se fondant sur de tels actes, considérés par elle comme abusifs, pour leur allouer des dommages intérêts, la Cour a suffisamment justifié le principe juridique de cette allocation ; d’où il suit qu’elle n’a contrevenu ni aux dispositions des art. 1382 et 1383, ni à celles de la loi du 20 avril 1810, dans son art. 7;
- «Sur le moyen additionnel, tiré de la violation des art. 1er, 2, 16 et suiv., 30 et 31 de la loi du 5 juillet 1844 et 7 de la loi du 20 avril 1810 ;
- « Attendu, en droit, que l’appréciation de la valeur des antériorités opposées au brevet contesté, et du point de savoir si elles sont ou non de nature à le faire déclarer atteint du vice de non-nouveauté, appartient
- souverainement aux juges du fait ; que, du moment où le brevet, qui est le titre sur lequel porte le litige et qui constitue le premier terme de comparaison à faire par le juge du fait, a été par lui bien compris dans son sens et sa portée, ce juge décide, dans la plénitude de son pouvoir souverain, si les antériorités invoquées frappent le brevet de vulgarité ; qu’à cet égard, la Cour de cassation n’a point à contrôler les éléments de l’appréciation dont il a déduit le défaut de nouveauté de ce qui fait l’objet du brevet ;
- « Et attendu, en fait, qu’après avoir fidèlement analysé les procédés décrits dans les deux brevets du 30 septembre 1874 (no 105130) et du 3 novembre 1874 (n° 105554), ainsi que dans leurs certificats d’addition respectifs, et clairement montré qu’il comprenait parfaitement le sens et la portée de ces divers titres sur lesquels était fondée l’action du demandeur, l’arrêt attaqué déclare qu’avant les dates auxquelles ces brevets ont été pris, les procédés en question étaient déjà connus ou appliqués dans l’industrie;
- « Qu’il fait résulter ces antériorités, pour le premier brevet, en ce qui a trait à la production du noir d’aniline en poudre sèche et en pâte : 1° d’un brevet pris par Perkin le 8 avril 1858 ; 2 d’un autre brevet pris par Bobœuf le 15 juillet 1865 ; 3» d’une formule publiée le 5 juin 1874 par Glanzmann, dans le Bulletin delà Société industrielle de Rouen ; et en ce qui concerne l’impression, d’un brevet pris par Higgin le 27 janvier 1869;
- « Que, pour le second brevet, la décision attaquée déclare d’abord insusceptible d’application industrielle le procédé du passage en « trois bains », reconnu impraticable par les experts ;
- « Qu’elle constate ensuite que le procédé du passage en « deux bains » a été décrit par Wood et Wright dans une publication anglaise vulgarisée depuis 1863, et induit de cette double circonstance que ce deuxième brevet est nul pour impraticabilité, dans la première de ses parties, et pour défaut de nouveauté, dans la seconde ;
- « Qu'enfin, l’arrêt n'énonce pas seulement que le procédé du bain unique de teinture, dit « bain plein », evendiquépar le demandeur comme étant l’application et la mise en œuvre de ses deux brevets sus-mentionnés et de leurs additions, se trouverait frappé de la même nullité que ces brevets eux-mêmes, et que d’ailleurs, ce dernier procédé ayant été appliqué par Tau-tin et Brière, en vertu de leur brevet du 7 janvier 1894,
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- et par Pinknen, d’après son brevet du 2 février de la même année, les brevets susvisés de Grawitz, des 30 septembre et 3 novembre 1874, en tant qu’ils constitueraient un simple perfectionnement par rapport à ceux de Tautin et Brière et de Pinknen, auraient été illégalement inscrits à titre ouvert dans l’année de l’obtention de ces derniers brevets ;
- « Qu’il affirme, en outre, que la formule « du bain plein » avait été donnée d’une manière claire et sans équivoque par Bobœuf, dans son brevet précité du 15 juillet 1865, et en fait découler une antériorité à l’encontre du procédé revendiqué de ce chef par Grawitz ;
- « Attendu que ces diverses constatations et déclarations sont souveraines; qu’il suit de là que la Cour de Caen, dont l’arrêt est suffisamment motivé, en annulant les brevets et certificats d’addition s’y rattachant, qui servaient de base à la demande de Grawitz, et en rejetant cette demande, n’a nullement violé les articles visés au moyen ;
- « Rejette. »
- (Gazette des Tribunaux).
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- Après le vote de la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail, les Compagnies d’assurances fran-çaises ont dû majorer considérablement les taux de primes, en raison de l’aggravation et de l'étendue des responsabilités qu’elles avaient à garantir.
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- Nous continuerons de publier régulièrement des chroniques documentées qui éclaireront les assurés sur leurs droits et leurs obligations, et nous serons en fièrement à leur disposition pour la, révision des contrats de toute nature, le règlement des sinistres et toute question contentieuse les concernant.
- BULLETIN FINANCIER
- La liquidation de quinzaine n’a apporté aucune modification à la fermeté habituelle du marché. Les engagements sont en général peu importants.
- La Rente est un peu mieux à 101,25. L’Italien ost soutenu à 100.20; déficit ici, excédent là-bas, quelques-uns ont acheté du 3 % de la Rente Italienne qui rapporte 1 % de plus.
- Les Turcs conservent leur avance, bien que les projets de conversion s’évanouissent.
- L’Extérieure d’Espagne est de plus en plus recherchée, on est à 78.65 c’est un revenu de plus de 5 % et il suffira d’un arrangement définitif avec la Banque d’Espagne, pour que ce fonds monte vigoureusement. Nous en conseillons l’achat.
- Les valeurs du Comptant sont à suivre, Sous-Comptoir des Entrepreneurs monte à 294.50; de nouveaux renseignements nous parviennent, et l’on sait que nous le recommandons depuis le cours de 240. Carmaux 1650. Nickel fait un saut à 560. Chantiers Loire ont haussé de 50 à 980 depuis notre avis d’achat. Charbons du Tonkin en très forte hausse à 1350. Les Mines sont alourdies; Londres continuant les allègements de fractions de spéculations trop chargées.
- On s’occupe un peu des valeurs colombiennes, Fraser River est la seule connue à Paris, à Londres on traite Le Roi et Coriboc.
- Nous prions nos lecteurs de lire le journal le Stock-Exchange, il est bon d’être édifié sur ce que l’on achète, ils trouveront là avec des études fouillées de nombreuses informations sur les mines du monde entier.
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- Paris. — M. Asmodé a vendu un fonds de teinturerie à Mme Gaudon, 138, boulevard de Charonne.
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- Beng. eau viol, etdito.,., 5 50” 5 75 » bon violet 4 75 5 . . » moyen violet 3 50 3 75 » bon violet rouge 4 75 5 .. » bon moy. v. roug.... 3 75 4..
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- » bon dito.............. 3 25 3 75
- » bon à fin cuiv...... 2 75 3 75
- » ~uiv.ord.etbas...... 2 . 3 50
- Java., .........................M . ..
- Kurpah.. ..................... 2 .. 4 ..
- Madras ........................ 1 50 3 75
- Manille....................... 2 .. 3 50
- Caraque....................... 2 50 4 50 Guatemala....................flor...........................................................4 50 5 .. »...............bon à fin sobré................2 50 4 .. -...............................»..............................—.......................cor.......................2 50 4 .. »...............cor. ord. à bas.............1 50 2 25
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- Cap-Vert ..............M Mers du Sud............M .... . ..
- Madagascar.............M..............» • • 0s
- Quercitron :
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé....J 7 50 à 8 50 • gros effilé.......• 6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles...........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne........................M • • • •
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 15 . à...
- » (Guadeloupe).......................... Bois jaune (Maracaïbo).. ...............8........................11 » de Fustet Albanie... .................12..............50............13 Cachou noir, Ire marque.................95........................85 » marques ord...........................70.................................................
- Cochenille argentée .. .le k. 180........................................................................... » grise le k. 170 ,.....
- » zacatille naturelle le k 150 » noire Palmas le k. 155 .. 165 » Lanzarotte ...
- Cureuma Bengale............... 55............................................................................. » Chinois................ 50.................................................................................... ... » Madras................. 55.................................................................................. Galles de Chine......................................................................................................................................................................................................................................................... Prussiate jaune de potasse. 190...............................................................................
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 » bon moyen et.bon coloré assez tendre.. 2 50 3 .. » moyen assez coloré un peu sec 2 25 2 50 » moyen ordinaire terne et serré 1 75 2 ..
- Kurpah beauà fin.viol.etviol, rouge tendre................. 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 3 25 3 75 »............................b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle... 3 .. 3 50 » moy.viol. un peu faib. mél , sablé ................ 2 50 3 .. Guatemala. Flor.............. 5 50 6 .. »............................bon et bon moy. corté et sobré 3 50..........4 . * »............................moyen et moyen ordinaire ...................2 25...........3 . *
- Bengale beau à fin violet... 6 50 7 50 » bon et bon moy.vio-let rouge........ 6 .. 7 ..
- » moyen violet rouge et rouge . 5 50 6 25 Java surfin violet et pourpre 9 50 10 .. » beau et fin violet*.... 7 75 8 50 » bon à bon moyen.,... 6 50 7 50
- » M ee a p 9 © « a
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique 360 .. .....
- Alun raffiné(entrepôt) ,... , 15 17 .. » (acq.) 17 .. 19 .. Couperose emballée 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 .. ... ..
- Id (s. fûts)..................... 75.............
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. ........... .. . ... 37 .. ... .. id. 2e bl. (entrepôt)... 36 Galles vertes et noires 150 .. 170 . » noires Alep » blancnes......... 130 .. ... .. Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 .. » Ghésirée, en sorte » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .. 140 .. »...............» Galam 105 .. 120 .. » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 ..
- » Mogador, blonde.......................
- » » blanche.........................
- » Laque en f. qté orange. 250 .. ... ..
- » » mi-orange............. ..
- » » cerise AC............. ..
- » Sandaraque lavée.......... . .. ... .. » Damar (Batavia)........... 140 »...........................»..........................Singapore................. 90 .. 100 .. »...........................»..........................Penang....................110 Gomme adragante Syrie..., 250 .. 750 .. »...........................» Anatolie. 250 ,. 600 .. Quercitron......................................................M ..
- Garance, racine............................. » poudre.............. 65.................. Rocou Guadeloupe......... 95 .. ... .. » Cayenne........................................... ... ..
- Safran d’Espagne, Valence pur §0 Sulfate de cuivre(entrepôt). 53 .. ... .. » (acq.), .. 57 .. ..... Sumac en feuilles 22 .. ... .. » poudre. 24 .. ... .. Styrax liquide 140 Tamarin Madras 20 .. 30 .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile 180
- » en pains, extra sec, souspap.. ..... 180 .. ... ,.
- » bon marchand en pains 115...............
- » » en boules 115 . ... ..
- » raffiné en poudre sec 145 .. ... .»
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-
-
-
- LE MONITEUR DE:LA TEINTURE
- 63
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos : Acide muriatique..... 20 d. 9 50 à • .. » nitrique 36 d. 33 .. . .. » » 40 d. 39
- » sulfurique......... 66 d. 10 .. .
- » tartrique................. 265 .. ... ..
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34................
- Blanc de zinc en poudre.... 68..............
- » » broyé.......... 76 ». ...
- Borax raffiné........... . 50...............
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre..................... 60 .. ....
- broyé ..... ............... 68 .......
- Crème de tartre............ 170.............
- Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp........... 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare des Salins............ . 20...........
- Lessive caustique 33 degrés 7 50 . ..
- Nitrate de soude........... 22 50 .. ..
- » de potasse................. 41..........
- Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil,, m. 19 25 .. ..
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 '.. ..
- » 30/35, disp... 12 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................... 30 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 .. .. .. Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 .. ..
- Sulfate de cuivre 98 p.100en sacs, consommation.......... 58............ — Entrepôt .......... . 54 ................
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil...................... 5 75 .. ..
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- Gomme Sénégal b. fie........135 » Galam..................... 117
- » 70
- Acide tartrique..............252
- .. à 145 ..
- .. 125 ..
- .. 85 ..
- Crème de tartre Bl. du Midi 168
- » bl. Bordeaux -..
- Camphre raffiné........... 6
- Verdet en pains extra sec » en boules........... .. ..
- Térébenthine en barils... 65
- o * ’
- •
- o •
- U « 2 S e M
- Bengale pourpre... le kilo » beau violet » » bon violet. » » moy.violet »
- » petit violet »
- » ord.etcuiv. »
- Java ord. et cuiv.. » Madras fin....... »
- » beau............. »
- » moyen.... »
- Kurpah kudd, beau violet.......... »
- Kurpah kudd. bon violet............ »
- Kurpah kudde moy, violet........... »
- Kurpah kudd. petit ord.............. »
- Kurpah Pondich, bon violet. ... »
- Karpah Pondich.
- moyen violet.... »
- Karpha Pondich.
- ord. 6 iv, ... »
- 11 .. à
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50
- M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 ..
- 5 ..
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- 5\.
- 4:..
- 13 ..
- 13 ..
- 12 ..
- II. ..
- 10 ..
- 9 ..
- 6 50 6 .
- 5 50
- 9 ..
- 8 ..
- 7 ..
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 5 ..
- Manille......... le kilo M ,.
- Guatemala flor.... » sobre..
- » Cortès .
- Mexique flor....e » sobre..,( » ord.cort:
- » 10 .. 1 ’•
- » 8 50 9 ..
- • 5 .. 6 ..
- 9 .. 1G .
- 8 .. 8 50
- 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb............. 71 ..à
- Aeide acétique des arts 40% 29 ..
- — chlorydrique -............ 2 • • — nitrique 36’......... 32 . . —......................sulfurique, 66’ ......8 .. —......................tartrique............. 250 ,. —......................citrique.............. 385 .. Alun épuré............. 20 .. —......................ordinaire............. 15 • • Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 Bichlorure d’étain, 55°.... 97 50 _......................—.....................60’.................. 107 50 Bois Campèche-Laguna.........................15 .. ..............................................— Guadeloupe 13 .. — Jaune Centre Amérique 18 .. Cachou jaune. V apeurs ... 75 .. — brun................. 88 •• Chlorate de potasse....110 • • — de soude.................................125 .. Chlorure de chauxl 00 à 110° 23 .. Chromate rouge de potasse 86 .. ..............................................— de soude.. 64 .. Crème de tartre ....... 192 50 Cristaux de tartre ........ 187 50 —......................de soude.............. 8 50 CurcumaBengaleenracines 64 .. —......................de Madras............. 61 .. — Chine................................................ 60 .. Essence de térébenthine .. 85 .. Extrait de châtaignier 2 0°..................18 .. Galles de Chine et Janon, 165 .. —......................vertes et noires.... 135 .. Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. — arabique............. 200 .. —......................adragante rousse.. 340 .. Jus de citron.......... 24 50 Méthylène à 95’........ 100 . » —......................régie 90 ............. 105 .. Prussiate jaune de potasse 180 .. —......................— de soude............ Pyrolignite de fer..... 10 . • Résine................. 16 Rouille ............... 9 .. Sel de soude...........80°........ 19 : —......................ammoniaque.. 14 75 Sel d’étain........................ 297 50 Soufre en canons.............. 18 50 — sublimé.............. 20 50 Sumac Sicile en feuilles... 15 .. Sulfate d’alumine...... 15 — de cuivre........................ 58 50 — de fer............................. 7 ..
- 72 ..
- 30 ..
- 8 ..
- 34 ..
- 11 .
- 260 ..
- 330 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 102 50 107 50 117 50
- 15 50
- 13 50
- 19 ,.
- 77 50
- 98 ..
- 120 ..
- 135 ..
- 24 ..
- 88 ..
- 66 ..
- 197 50 192 50
- 9 50
- 66 ..
- 64 ..
- 62 ..
- 90 ..
- 19 ..
- 175 ..
- 150 ,.
- 170 ..
- 210 ..
- 375 ..
- 25 50 102 .
- 110 ..
- 190 ..
- ii ..
- 18 ..
- 10 .
- 20 ,
- 15 75 207 50
- 19 50
- 21 50
- 16 ..
- 16 .
- 60 50 8 .
- MARCHÉ_ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — » Arséniate de soude 60% » 18 15 >
- Bi-arséniate de soude(As205)
- 65 0[0 ........... .j H t 20 -
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 5 — » — en poudre 35 % 7 — » Bleu de Prusse (en pâte) la livre » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron Alizarine 20 0,0...... la livre » n 8 1/2 Aniline (huile) pure.. — » » 4 3/4 — (sel) pure.... — » » 4 1/2 Anthracène 30* A par unité au comptant » » 2 Benzol 90 % le gallon » 10 1/2 Acide carbolique (crist.) 40-la livre » 1 » Magenta pure la livre » 3 9 Acide picrique ..... — » 12 Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. la tonne 5 15 » Barwood........... — 4 10 » Camwood — 10-55 » » Bois jaune — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque — 4/6 10 n Bois de camphre de St-Domingue — ./6 10 » Bois de dawrphre du Honduras — 8 » » Grains de Perse... le quintal » 21 6 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 » Extrait — .. — » 18-94 » Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bois dépêcher... — » 11 » Grains de Perse.. — » 48»
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate.....la livre... » » 4
- Binoscalate.... — » »» Carbonate 90 %.. la tonne. 22 15 »
- Caustique...... — 25 15 »
- Chlorate ......la livra,. » » 4
- Ferricianide (prussiate rouge).... — » 14 /
- Ferrocyanide (pr. jaune) — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
- Spéciales pour Usines et travaux de Ciment
- TT
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- 93
- Ancienne Maison BÉNARD Fondée en 1835.
- Eugène KREBS
- Constructeur N.G
- 66, rue Manin, 66
- PARIS (XIXme)
- Entrepreneur de la Ville de Paris, des Chemins de fer de l’Ouest et de l’Est, des Arsenaux, Manufactures, Poudres et Salpêtres de l’Etat.
- Construction de CHEMINÉES D'USINES
- Fourneaux pr chaudières à vapeur
- MASSIF
- pour machines de tous système FOURS de tous genres et pour toutes industra
- COMSTRUCTION D'USINES
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- 64
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- h 1
- ?
- GUIDE-ADRESSES
- de la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machine» d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brûle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C• Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille > Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture
- Essoreuses
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Études spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Kniles pour graissage
- Eamelle (Henry), i. quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée(E. et A) , ingénieurs, 15, rue d’Amiens à Lille (Nord).
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris, « La Sans-Rivale ».
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (Et et A.), ingénieurs, 15, rue d'Amiens, à Lille (Nord). ' ,
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun —Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(ire et 2e classe seulement),
- Pendant la saison d’été, un troisième départ, comportant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l’après midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr.25. Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; Ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demanda affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- Excursions aux stations thermales et hivernales des Pyrénée-et du golfe de Gascogne, Arcachon, Biarritz, Dax, Pau, Saliess de-Béarn, etc.
- Des billets d’aller et retour, avec réduction de 25 0/0 en 1" classe et de 20 0/0 en 2* et 3* classes, sur les prix calculés au tarif général d’après l’itinéraire effectivement suivi, sont délivrés toute l’année, à toutes les stations du réseau de la compagnie d’Orléans, pour les stations hivernales et thermales du réseau du Midi, et notamment pour ;
- Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary (halte), Hendaye, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Salies-de-Béarn, etc.
- Durée de validité : 25 jours, non compris les jours de départ et d’arrivée.
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- 46e Année.N 0 5. Le Numéro : 0,75 1 "OTHEOue 5 Mars 1902. - ' . , D . .. _ il- T H« MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15 fr.
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
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- auNONNEC • 1 La ligne (anglaise). . . 1 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Teinture des étoffes non blanchies pour dames. — Lustre de la laine. — Revue des brevets d’invention. — Teinture fluorescente. — Progrès comparés de l’industriedu goudron de charbon (suite). — Recettes diverses de teinture. — Indemnités par les compagnies de chemins de fer. — Le repos des ouvriers. — Informations. — Jurisprudence. —Bulletin financier. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, ^Hggiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20,rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 66
- TEINTURE DES ÉTOFFES non blanchies pour dames
- Par le terme « Étoffes pour dames », on désigne à peu près tous les genres de tissus de laine légers ou d’un poids moyen en laine, en uni ou fantaisie, les-quels sont presque exclusivement destinés à être portés par les femmes» Ainsi qu’on doit bien le penser, les différentes teintes données à ces genres de tissus comprennent toutes les couleurs, variant des teintes les plus foncées à celles les plus claires.
- Un des points les plus essentiels qui doive attirer l’attention en opérant la teinture de ces tissus, est la plus grande propreté. Le teinturier devra avoir la certitude absolue que les marchandises non encore teintes, qui lui sont livrées, sont propres, dans le sens le plus strict du mot, c'est-à-dire, exemptes de toutes traces restantes de savon de dégraissage, ou de n’importe quel genre dégraissé, car de semblables impuretés se trouvant dans le tissu, apparaîtront invariablement dans l’article, une fois fini ; sous formes de rayures, de taches, d’endroits teintés, etc., lesquels ne pourront ensuite être enlevés d’une manière satisfaisante, sans que ce soit au détriment du tissu.
- Le dégraissage approprié et le lavage de tissus pour dames tout laine de moyenne ou de grande qualité, n’est pas une affaire d’a peu près ou de pur hasard, mais est basé sur certains principes scientifiques bien définis, dont le blanchisseur ou le teinturier doit tenir compte et qu’il doit bien connaître. En première ligne, le dégraissage est fait dans le double but d’enlever les huiles qui peuvent se trouver dans les marchandises, et aussi d’enlever les impuretés superficielles que la laine grasse a ramassées dans ses différents voyages d’un département de la fabrique à un autre, dont le total forme une quantité assez considérable lorsqu’elle atteint la cuve de dégraissage.
- Les liquides de dégraissage demandent une certaine attention, mais aucun renseignement bien précis ne peut être donné au lecteur, si ce n’est qu’ils ne doivent jamais dépasser 50° C., et que l’écume doit être légère. Si l’écume est ferme cela indique qu’il y a trop de savon, lequel ensuite est difficile à bien laver. Une trop grande quantité de savon n’est pas si efficace pour enlever les impuretés qu’un dégraissage léger aidé d’une petite quantité de cristaux de soude ou de soude de Solvay (dans aucun cas de la soude caustique ou carbonatée). On recommande particulièrement l’em
- ploi de savon pur, de suif ou de tout autre savon fait avec des graisses propres ou des huiles pures, de préférence à un de ces produits contenant de la résine, car l’usage de ce dernier laisse toujours une odeur caractéristique dans la marchandise.
- Le dégraissage des pièces d'étoftes se fait le mieux sur [une grande machine à corde, mais il est assez difficile de quitter les vieilles habitudes. Il ne fait aucun doute, pourtant, que les liquides de dégraissage ont plus de chances de bien nettoyer si on les emploie sur une grande machine, et, de plus, on est plus cer tain d’éviter les rayures qui courent dans la longueur du tissu. Le système à la corde a également ce désavantage que l’eau de lavage, après le dégraissage, n’enlève pas complètement les dernières traces de savon,etc. de l’intérieur des plis ; ce qui est complètement évité en employant une grande machine ou une laveuse ouverte.
- La teinture des étoffes pour dames est d’une aussi grande importance que le dégraissage et demande quelque attention dans ses détails. En thèse générale, ce genre de tissu est facilement teint dans une cuve ouverte par une manivelle mue à la main, ou dans un appareil mécanique mis en mouvement par une force motrice. Il vaut mieux entrer les couleurs graduellement et agiter au point d’ébullition jusqu’à ce qu’on ait obtenu la teinte désirée.
- Les formules suivantes sont d’un grand intérêt comme pouvant servir de types d’une bonne série de couleurs à la mode sur le genre de tissus dont il s’agit; elles forment également une série de matières colorantes d’une grande résistance aux diverses épreuves que les marchands et les tailleurs ont coutume de faire subir aux tissus pour dames.
- Pour toutes les teintes suivantes, on recommande les formules qui suivent :
- Préparer le bain de teinture avec la quantité voulue de matière colorante et ajouter 10 pour cent de sel de Glauber; 4 pour cent d'huile de vitriol (66°), ou n’ajouter seulement au bain de teinture que 10 pour cent de bisulfate de sodium. Plonger la marchandise à teindre à une température basse et amener graduellement au point d’ébullition, en la laissant à cette température pendant une heure en remuant d’une façon bien égale.
- Rouge
- Azofuchsine G, 2.8 pour cent.
- Orange IIB, 0.6 »
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- c
- Brun
- Rouge incarnat azo S. 1.1 pour cent.
- Jaune clair résistant G 2.0 »
- Saphirol alizarine SE 0.4 »
- VIOLET
- Violet acide résistant 10B 4.00 pour cent.
- Azofuchsine G 0.09 »
- Brun rougeâtre
- Vert bleuté résistant 0.14 pour cent.
- Rouge incarnat azo S 1.60 »
- Orange IIB 0.20 »
- Bleu foncé
- Bleu nouveau breveté B 5.00 pour cent.
- Azofuchsine B 1.58 »
- Vert
- Vert bleuté résistant 1.0 pour cent.
- Orange H B 0.3 »
- Jaune extra, résistant 0.18 »
- Rouge Rouge écarlate azo S Saphirol alizarine SE Jaune extra, résistant MOYEN 1.00 pour cent. 0.10 » 0.18 »
- Bleu Saphirol alizarine SE Jaune extra, résistant Rouge écarlate azo S CLAIR 1.000 pour cent. 0.025 0.015 »
- Bleu marine NO 1
- Violet Victoria 4 BS 2.25 pourcent.
- Vert bleuté résistant 0.90 »
- Bleu marine NO 2
- Azofuchsine 6B 4.0 pour cent.
- Vert bleuté résistant 0.90 »
- Gris brun
- Saphirol alizarine SE 0.90 pour cent.
- Rouge écarlate S 0.70 »
- Jaune clair résistant G 1.14
- Les trois matières colorantes ci-dessus sont d’une très grande valeur pratique à l’usage du teinturier en laines, car, avec elles, il est à même de produire, à volonté, une série très étendue de teintes composées. Pour la production des bruns elles fournissent les qualités excellentes qui sont si recherchées pour les tissus fins, et, de plus, sont résistantes à la lumière. En variant les proportions dans les mélanges, le teinturier peut obtenir n’importe quel résultat qu’il désire, et il sera certain que les teintes seront bien uniformes.
- Comme indication de la possibilité de ce choix de |
- teintures, sur d’autres, dans l’usage courant, les teintes délicates suivantes serviront de bons exemples:
- Gris pale
- Saphirol alizarine SE 0.150 pour cent.
- Rouge écarlate azo S 0.075 »
- Jaune clair résistant G 0.100 »
- Gris acier
- Saphirol alizarine SE 0.005 pour cent.
- Azofuchsine G 0.006 »
- Jaune clair résistant G 0.001 »
- En substituant l’azofuchsine 6B à la marque G et en changeant un peu les proportions, le ton de la teinte résultante sera plutôt porté du côté du violet.
- En employant la formule suivante on peut obtenir de jolis verts brillants ayant beaucoup de corps : Saphirol alizarine SE 1.77 pour cent.
- Jaune clair résistant G 2.04 »
- Rouge écarlate azo 0.09 »
- La petite quantité de rouge écarlate employé a une tendance à donner de l’éclat et aussi une riche apparence aux étoffes pelucheuses, la quantité étant de 33.52 gr. pour 50 kilog., la grande puissance de teinture de cette matière colorante sera de suite comprise. Dans le but de donner du ton c’est tout ce qu’on peut désirer de mieux.
- Des teintes particulières de bleu ardoise brillant sont obtenues par une combinaison similaire de ces matières colorantes, ainsi :
- Bleu nouveau breveté B 0.30 pour cent.
- Jaune clair résistant G 0.05 »
- Azofuchsine G 0.15 » c’est-à-dire un total de 226.80 gr. pour 50 kilog. de marchandises. Avec une légère modification dans les proportions données, en employant les mêmes matières colorantes, on peut facilement obtenir tous les tons de bleus gris ardoise.
- ( Textile Record).
- LUSTRE DE LA LAINE
- Il y a une grande différence de lustre parmi les différentes sortes de laines naturelles, et l'apprêteur est souvent appelé à produire un haut degré de lustre sur de la laine, qui, par sa nature, et sous cet aspect, est très inférieure. Les différences sont assez difficiles à établir, mais une main exercée peut généralement reconnaître si le lustre est naturel ou s’il a été donné.
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- en
- OC
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- En général, les laines de Silésie et de Saxe et les laines de Sydney et de Port-Philippe ont un meilleur lustre que les autres et, en conséquence, conviennent mieux pour les marchandises qui doivent avoir un beau lustre que les laines de l’Amérique du Sud ou que d’autres laines, spécialement la laine de mouton.Cette laine est celle qui donne le plus de mal de toutes à l’apprêteur à cause de son caractère récalcitrant. A quelque degré que la laine soit cardée, tondue, brossée et pressée à chaud, les poils se relèveront toujours tôt ou tard et détruiront l’effet produit par l’apprêt. Comme l'effet dépend de ce que les poils soient à plat et parallèles aussi bien que du lustre naturel de chaque fibre individuellement, les poils se redressant en n’importe quelle quantité, abîment l’apparence générale du tissu.
- Le seul remède est de tremper complètement le tissu dans l’eau et de le laisser plié à l’état humide pendant un long espace de temps et de le presser à chaud. Toutes ces opérations augmentent également le lustre normal de la fibre.
- Nous allons procéder en détail à l’exposé du traitement à appliquer aux genres de laines les plus réfrac™ taires La première chose qu’il faut considérer c’est la propreté de la laine, qu’elle soit absolument libre de toute graisse, de résidus de savon et d’alcali, et de matières colorantes. Les corps étrangers, spécialement un excès d’alcali, qui resteraient dans la laine après le dégraissage rendent les poils durs et rigides et incapables de se coucher proprement, et diminuent le lustre des fibres isolément. Toute quantité de savon ou d’alcali ect le mieux enlevéeau moyen de la terre à foulon. Il est important que le savonnage qui sera fait ensuite soit fait bien complètement et d’une manière prolongée. Pendant le frottage qui a lieu pour séparer les poils afin que le brossage qui viendra après puisse se faire parallèllement, la laine devra rester à l’état humide. Le cardage aide beaucoup au lustre des fibres et leur donne déjà une disposition préliminaire parallèle.
- On commence le cardage avec de vieilles cordes émoussées, et la laine ne dit pas être encore aussi humide qu’elle devra l’être plus tard lorsqu’on se servira de cordes meilleures. Cette gradation d’humidité de la laine pendant les cordages successifs, conduit à la production d’une couche de surface serrée laquelle est très importante pour le lustre.
- Afin de fixer la couche ainsi que le lustre il faut
- avoir recours à une pression à chaud, précédée d’un plongement dans l’eau bouillante afin d’enlever les impuretés qui auront pu se produire pendant l’opération, du cardage, ainsi que pendant les opérations précédentes de nettoyage, lorsque la laine était encore en touffes, et qui, par conséquent, ont pu ne pas être complètement enlevees. Après avoir subi la compression, les marchandises sont soigneusement brossées et, à cet état, doivent être absolument propres et doivent avoir un lustre aussi bon que le permet la nature de la matière première.
- Le décatissage est, en somme, le meilleur moyen de lustrer. Les marchandises après avoir été bien brossées pendant qu’elles sont humides sont travaillées sur un cylindre creux perforé, alternativement, par la vapeur, l’eau chaude et l’eau froide, lesquelles sont introduites par l’intérieur du cylindre et passent à travers le tissu, lequel est bien couvert pendant son passage sur le cylindre.
- Le traitement par la vapeur dure de quatre à cinq minutes lorsque la vapeur commence a sortir en dehors et le lustre est fixé par l’introduction d’eau froide dans le cylindre jusqu’à cequ’elle sorte en dehors de la couverture. Si cela est nécessaire, toute l’opération peut être renouvelée. Une grande précaution à observer c’est de ne pas employer de la vapeur trop chaude, c’est-à-dire, à une trop haute pression; ou ne devra pas dépasser une pression de 7 à 11 kilos ; de plus, son action ne doit pas être trop prolongée, sans cela le tissu sera moins durable. Le cylindre doit tourner doucement pendant toute l’opération.
- Il y a des machines avec lesquelles on emploie, dans le décatissage, aussi bien l’eau chaude que l’eau froide et la vapeur. Généralement elles sont pourvues d’un injecteur au moyen duquel l’eau peut être introduite avec force à n’importe quelle température. Une machine perfectionnée de ce genre a deux chambres séparées, chacune d’elle contenant un cylindre de décatissage; de sorte que pendant que l’un est en action on introduit les marchandises dans l’autre. On récolte l’eau après qu’elle a passé au travers du tissu et on la fait revenir à son point de départ jusqu’à ce que l’opération soit terminée. L’expérience a montré que l’effet est meilleur en se servant toujours de la même eau, car elle devient alors de plus en plus douce par l’action de la vapeur sur elle.
- Une fois que le décatissage est terminé, les pièces sont brossées et, ou roulées sur des cylindres, ou
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- pliées pendant 24 à 36 heures avant d’être mises à sécher. Dans le dernier cas, on doit les retourner plusieurs fois, le haut de la pile en bas, afin que l’humidité puisse se distribuer d’une façon égale. Si on les a mises sur des rouleaux ceux-ci doivent être tenus horizontalement et doivent être tournés de temps en temps dans le même but; dans le commencement ils devront être tournés plus souvent car si la partie extérieure devenait trop sèche l’eau ne se distribuerait pas également. En ce qui touche au séchage subséquent, on devra prendre note de ce que plus on voudra obtenir un lustre accentué, plus le séchage devra être violent, c'est-à- dire plus la température devra être élevée, il en résultera évidemment que le tissu sera un peu plus dur à la main, mais la laine conservera mieux son lustre.
- Le pressage final est précédé de la tonte, mais on peut se disposer du brossage à la vapeur, car il enlève partiellement le lustre On ne doit pas raser l’étoffe de trop près car le lustre en souffrirait. Le pressage se fait à la presse hydraulique afin d’obtenir un lustre bien marqué et durable ; les pièces ne doivent pas entrer sous presse ni trop sèche ni pendant qu’elles sont encore chaudes. Si cela est nécessaire, les pièces, une fois sèches, seront exposées dans un endroit froid afin qu’elles puissent absorber un peu d’humidité, ou bien, si on n’a pas le temps pour cela, on les aspergera avec de l’eau. Les plaques de presse doivent être bien chauffées, ce qui s’obtient le plus facilement au moyen de l’électricité.
- The Textile Mercury.
- REVUE DES BREVETS D'INVENTION
- S ' "
- Sous cette rubrique nous donnons chaque quinzaine, la liste des brevets récemment délivrés, relatifs à notre industrie.
- N' 460. — Procédé pour la production de nouveaux dérivés de l’Anthraquinone, par M. la Société anonyme des produits Fred. Bayer et Cie.
- N’ 461. — Procédé de fabrication d’une composition formée de sulfate de baryum et d’hydrate de zinc et pouvant être employée comme matière colorante, etc., par la Société the International Chemical Company.
- N* 462. — Production de laques orangées au moyen
- d’un nouveau colorant monazoïque, par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- N’ 463. — Certificat d’addition au brevet pris : procédé pour la production d’un colorant bleu pour coton à l’aide de l’acide acétyl 1-4 naphtylène diamine 7 sulfonique, par la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- N* 483. — Procédé pour donner aux tissus demi-soie par la teinture en pièce l’aspect et le toucher des tissus teints en écheveaux, par M. Muller.
- N- 484. — Machine à teindre mécaniquement les textiles en échevaux, par M. Dittmar.
- N* 485. — Procédé de préparation des matières colorantes sulfurées brunes, par M. Kalle et Cie.
- N - 486. — Procédé de production de colorants sulfurés, pur la Société Actien-gesellschaft für Anilin Fabrikation.
- N’ 487. — Procédé de teinture au moyen de couleurs contenant du soufre, par la Société Chemische Fabriken vorm. Weiler-ter-Meer.
- Avis. — Notre service technique se charge de procurer aux intéressés les copies de brevets, anciens ou nouveaux, avec dessins ou croquis explicatifs, et cela à des prix très réduits proportionnés à l’importance du travail.
- TEINTURE FLUORESCENTE
- La fluorescence, ou effets fluorescents est très connue comme effet caractéristique de couleur produit par quelques substances lorsqu’elles sont exposées à la lumière du jour. Le même effet peut être obtenu en entremêlant dans le tissage différentes couleurs. Par exemple, si de la soie ou une laine d’un très grand lustre sont mêlés dans le tissage avec des fils d’une couleur bleue ou vert pâle, les effets des couleurs, ensemble avec le lustre naturel de la matière première produit un effet fluorescent.
- Il est probable qu’ils sera d’un certain intérêt de dis-cuter comment l’effet juste peut être produit sur des tissus pure laine pour dames. L’effet doit se produire par des surfaces qui produisent des interventions de lumière, ou par des teintures fluorescentes. Sur de petits échantillons il est à peine possible de produire le jeu des effets de couleurs, mais sur des grandes pièces on
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- peut les rendre très évidentes, principalement sur une robe qui est en mouvement constant.
- Le meilleur effet peut être produit en mélangeant un bleu vif et du rouge avec du jaune. Une combinaison de bleu et de rouge est peu brillante, il n’y a pas assez de contrastes bien tranchés.
- D’après plusieurs expériences, nous croyons que le cyanol extra, matière colorante très connue comme étant un bon niveleur, est la meilleure teinture à employer pour le bleu. Pour le rouge on peut employer l’éosine, la rhodamine ou l’irisamine, et la meilleure de toutes est probablement l’éosine acide solide G, qui dépasse de beaucoup les anciennes marques d’éosine et avec laquelle on peut teindre les couleurs chamois et saumon les plus délicates avec la plus grande pureté dans des bains acides. Toutes les éosines donnent des effets fluorescents très marqués. La fluorescence de la solution est orange et vert.
- Pour le jaune, la tartrazine convient fort bien, ou bien, les marques différentes de jaunes solides à la lumière,‘lesquels sont plutôt encore plus solides à la lumière que la tartrazine.
- Les meilleurs effets sont obtenus lorsqu’une couleur franche est faite avec l’éosine acide solide G. et qu’elle est ensuite amoindrie et descendue aux teintes réséda, bruns à la mode, etc., avec du cyanul extra. L’effet est de beaucoup renforcé, naturellement, avec un bon apprêt de lustre. Voici deux bons exemples de recettes :
- 1o Chocolat
- Teindre pendant une heure au point d’ébullition, avec :
- 1.4% éosine acide solide G.
- 0.22 % cyanol extra.
- 0.48 % tartrazine.
- 10.00 % sel de Glauber.
- 4,00 % acide sulfurique.
- 2° Gris bleuté
- Teindre pendant une heure au point d’ébullition, avec :
- 1.25 % éosine acide solide F.
- 0.08 % cyanol extra.
- 0.06 % tartrazine.
- 10.00 % sel de Glauber.
- 1.00 % acide sulfurique.
- {Farber Zeitung).
- PROGRÈS COMPARÉS de l’industrie du goudron de charbon en Angleterre et en Allemagne pendant ces quinze dernières années.
- Mémoire lu par Arthur G. Grenn F. I. C. F. C. S. devant la British Asssociation, Section B, à Glasgow, en 1901.
- (Suite)
- La période de temps que nous avons à examiner constitue une période d’extraordinaire activité et de développement remarquable dans l’industrie du goudron de charbon, et, avant de passer au côté économique de la question, je vous demanderai d’examiner d’une façon très superficielle quelques-uns des points principàux de ce progrès. Dans aucune autre industrie telle que celle-ci, il n’y a eu des changements extraordinaires aussi rapides et des développements aussi gigantesques, dans une si courte période de temps, développements dans lesquels l’élucidation scientifique de problèmes abstraits a marché la main dans la main avec les capacités inventives, l’habileté dans la fabrication et l’esprit d’entreprise commerciale. Dans aucune autre industrie n’a été aussi clairement démontrée la relation intime de la science et de la pratique.
- Née en 1858, l’industrie des couleurs avait déjà atteint, en l’année 1886, un état de développement considérable. La période précédant celle ci pourrait très bien être appelée « période de rosaniline » puisqu’elle n’est exclusivement marquée que par la découverte et le développement de matières colorantes du groupe triphénylméthane, tel que le magenta, le bleu d’aniline, le violet d’Hoffmann, le violet méthyl, le magenta acide, les violets acides, la phosphine, les bleus Victoria, l’auramine, le vert malachite et les verts acides.
- Quelques membres individuels d’autres groupes avaient bien été déjà découverts, mais ils n'avaient pas encore atteint l’importance qu’ils étaient destinés à avoir plus tard. C’est spécialement le cas de cette classe de matières colorantes contenant ce produit fondamental de double nitrogène et connues ; sous le le nom de couleurs « azo ». Ce groupe de composés a, pendant les quinze années que nous avons à examiner, atteint des proportions et une importance tellement énormes que l’on peut, largement, l’appeler la « période azo ». Le nombre de composés indivi-
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- duels appartenant à cette classe, ou ayant déjà été préparés ou étant à présent à même de l'être se chiffre par millions, et dépasse de beaucoup le nombre de membres des autres groupes de matières colorantes, pris ensemble.
- Comme importance elles occupent aussi une position, à présent, bien loin en avant des autres groupes, l’emploi de quelques-unes d’entre elles (comme les noirs « azo ») se chiffrant par milliers de tonnes annuellement. Une grande impulsion aux recherches sur les composés azo a été donnée par la découverte de Bœttiger, en 1884, de la première couleur possédant une affinité directe avec le coton (le rouge Congo), laquelle fut suivie quelques années après de séries rapidement croissantes de couleurs, dans tous les tons, possédant des propriétés de teinture similaires.
- Les couleurs azo connues avant cette époque étaient ou des couleurs basiques (le jaune d’aniline, la chrysoidine, le brun Bismarck, etc.) ou des couleurs acides pour la laine (le rouge écarlate xylidin, l’écarlate crocéine, etc.). La grande simplification de la teinture du coton qui a été apportée par ce nouveau groupe de couleurs azo — couleurs « benzo » ou « dia-mine » ainsi qu’on les a appelées — a provoqué une rapide augmentation de leur nombre et des composés contenant deux, trois, quatre ou davantage de groupes de double-nitrogène, liant ensemble les résidus de paradiamines variés (benzidine, tolidine, dianisidine, azoxytoluidine, paraphénylenediamine, naphthyléne-diamine, etc.) à des naphthol, des amidonaphthol, variés ; et des acides sulfoniques-naphthylamine firent leur apparition en rapide succession.
- Simultanément, avec ces derniers, se produisirent la découverte ainsi que les recherches des dérivés isomériques variés des naphthalènes nécessaires comme produits bruts à la préparation de ces couleurs, recherches qui furent largement aidées par les recherches classiques sur l’isomérisme des composés naphthalènes qui furent faites par Armstrong et Wynne dans ce pays-ci.
- Une autre méthode d’application des couleurs azo sur le coton, par laquelle des tons plus solides sont obtenusfut introduite par MM. Read Holliday d’Hudders-field en 1880 ; elle consistait a produire, par une, combinaison directe, des composés azo non sulfurés sur la fibre. Par suite de difficultés techniques, qui
- ' furent rencontrées dès le début en appliquant ce procédé, celui-ci n’a reçu son plein développement que dans ces dernières années et dans d’autres mains que celles de ceux qui l’avaient découvert. La couleur la plus importante produite par ce procédé est le rouge paranitraniline chimiquement pur.
- Les recherches sur les couleurs directes pour le coton ont amené l’auteur en 1887 à la découverte de la primuline. Ce composé, ayant une affinité directe avec le coton et contenant en même temps un groupe amido-diazotisable, a pu être employé comme synthèse de couleurs azo variées sur la fibre, lesquelles étaient remarquables par leur grande résistance au lavage. Il a trouvé un emploi très étendu pour la production de rouges solides, et le nouveau principe de teinture qu’il a introduit s’est considérablement étendu à d’autres couleurs dites « diazo ».
- Les recherches plus approfondies sur le groupe des thiazols auquel appartient la primuline ont, de plus, conduit à la découverte de beaucoup d’autres couleurs faisant partie de cette famille, desquelles, les plus importantes sont les jaune gris brillants appelés « Turmerine » ou « jaune de Clayton », le « chloro-phène ou jaune chloramine » résistant à la lumière, le jaune .pur grisâtre « thioflavine » et le ponceau solide pour coton « erica ».
- {The Journal of the Society of Dyers and colourissts, Bradford.)
- {A suivre.}
- RECETTES DIVERSES DE TEINTURE
- Noir sur fil de laine peignée
- Pour 50 kil. de fil, préparer le bain suivant :
- 2 1/2 kil. noir chrome acide B.
- 5 » sel de Glauber.
- 2 1/2 » acide sulfurique.
- Plonger à 80 G., amener doucement au point d’ébul-lition et teindre à cette température pendant une heure. On rend la couleur encore plus résistante par un second traitement pendant une demi-heure dans un bain de :
- 750 gr. bichromate de potasse.
- Laver et faire sécher. Le noir chrome acide A a une grande force de pénétration et est très uniforme.
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- Violet sur fils de laine peignée
- Pour 50 kil. de fils de laine peignée, faire le bain suivant :
- 2 1/2 kil. Violet formylS4B.
- 2 » acide sulfurique.
- 7 1/2 » sel de Glauber.
- Plonger à 80° C., pousser au point d’ébullition et teindre à cette température pendant une heure. Le violet formyl S 4 B a une très grande force colorante, et donne un violet d’un très beau brillant.
- Jaune sur fil de coton
- Pour 50 kil. de fil de coton, préparer le bain suivant :
- 1 kil. jaune sultan G
- 10 » sel ordinaire
- Plonger le fil à la température de 80 C. amener ensuite au point d’ébullition et teindre à cette température pendant une heure.
- Le jaune sultan G produit une couleur jaune riche et bien pleine qui possède de grandes qualités de résistance.
- Rouge de Bordeaux sur fils de laine peignée
- Pour 50 kil. de fils, préparer le bain de teinture comme suit :
- 1 kil. rouge azo A
- 2 » acide sulfurique
- 5 » sel de Glauber
- Plonger les fils à la température de 45® C. puis amener doucement le bain au point d’ébullition et teindre à cette température pendant une heure, en épuisant le bain autant que possible. Le rouge azo A produit des teintes Bordeaux très fines, et teint d’une façon régulière, il peut, pour cette raison, être très avantageusement employé en combinaison avec d’autres couleurs.
- LES INDEMNITÉS PAYÉES
- par les Compagnies de Chemins de fer
- M. Pierre Baudin, ministre des travaux publics, vient de décider de constituer une commission chargée d’examiner les moyens de réagir contre la progression des indemnités payées par les compagnies de chemins de fer pour pertes, retards ou avaries de marchandises.
- Cette commission est composée de :
- MM. Pérouse, conseiller d’Etat, directeur des chemins de fer, président.
- Georges Villain, directeur du contrôle commercial des chemins de fer, vice-président.
- Cousin, directeur au ministère de l’agriculture.
- Jacotey, directeur au sous secrétariat des postes.
- Metzger, directeur des chemins de fer de l’État ; Noblemaire, directeur du Paris - Lyon-Méditerranée ; Sartiaux, ingénieur en chef de l’exploitation du Nord; Heurteau, directeur de l’Orléans; Blage, directeur du Midi; de Larminat directeur de l’Ouest; Barabant, directeur de l’Est ; Georges Level, des chemins de fer économiques.
- Duplan, Zerling, de la Borde, Allary, Chavardès, Bicheron, contrôleurs généraux, et Bassaget, inspecteur principal de l’exploitation commerciale des chemins de fer.
- Rousseau, maître des requêtes au Conseil d’Etat.
- Le Cornu, ingénieur en chef du contrôle de l’Ouest.
- Corneille, auditeur au Conseil d’Etat, secrétaire, et Kerler, contrôleur comptable, secrétaire adjoint.
- LE REPOS DES OUVRIERS
- Un arrêt de la Cour de cassation vient de trancher dans le sens le plus libéral la question de réglementation du travail : celle des repos des ouvriers dans les établissements mixtes.
- L’inspection du travail prétendait que, dans ces établissements, tout le personnel, hommes, femmes et enfants, devait prendre son repos à la même heure.
- Un grand filateur de Bolbec a tenu à faire fixer la jurisprudence sur ce point, et il faut l’en remercier au nom de l’industrie tout entière, car c’est dans l’intérêt général que, sans regarder aux soucis ni aux frais de coûteux procès, il a poursuivi ce but.
- Donc, M. G. L... avait été l’objet de cinq contraventions basées sur ce que cinq de ses ouvriers adultes ne prenaient pas leur repos aux mêmes heures que l’ensemble du personnel. Il avait été condamné par le tribunal de simple police à cinq amendes de 5 francs ; mais, sur son appel, le tribunal correctionnel du Havre, tout en maintenant deux de ces condamnations, avait infirmé les trois autres pour le motif que les trois ouvriers dont il s’agissait ne travaillaient pas dans le même local que les femmes et les enfants.
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- Le ministère public se pourvut contre ces trois acquittements devant la Cour de cassation ; elle lui a donné absolument tort.
- Elle a d’abord maintenu les trois acquittements :
- « Attendu que la disposition ajoutée par la loi du 30 mars 1900 à l’article premier de la loi du 9 sep -tembre 1848 n’innove, en ce qui concerne les ouvriers adultes employés dans un établissement industriel à personnel mixte, que relativement à la durée de travail ; que l’article 3 de la loi du 2 novembre 1892, même modifiée le 30 mars 1900, ne prescrit le repos et, par suite, l’identité des heures de repos que pour les femmes et les enfants, seules personnes que cette loi protège depuis comme avant les modifications qu'elle a reçues en 1900; —que dès lors il n’y a lieu d’examiner les moyens présentés par le pourvoi, les dispositions de relaxe du jugement se justifiant par l’absence de contravention. »
- La Cour est allée plus loin et le procureur du Havre, qui avait introduit le pourvoi contre les acquittements, a dû être singulièrement vexé de la mésaventure.
- M. G. L. ayant profité de la circonstance pour ré clamer l’annulation des deux condamnations qui avaient été maintenues contre lui, la Cour de cassa tion lui a donné raison, pour les mêmes motifs que ci-dessus ;
- Cet arrêt est extrêmement important. Il confirme celui qui avait été rendu dans l’affaire des tullistes de Calais et proclame que, dans les établissements mixtes les hommes ne sont soumis qu’à l’uniformité de la durée de la journée avec celle des catégories protégées; que, pour le reste : repos, équipes, etc., ils restent sous le régime de la loi de 1848, c’est-à-dire affranchis de ces entraves que les prétendus amis du peuple prétendaient accumuler contre la liberté du travail.
- INFORMATIONS
- Les maisons Bessonneau et Max Richard, Segris, Bordeaux et Cie, se sont constituées en société anonyme sous la dénomination de « Société anonyme des Filatures, Corderies et Tissages d’Angers. »
- Le siège social est à Angers, rue des Minimes, et le capital est fixé à 10.000.000 de francs divisé en 2 500 actions de 4.000 francs chacune, entièrement libérées.
- Parles statuts, M. Bessonneau a été nommé administrateur unique de la Société, avec les pouvoirs les plus étendus,"et possède seul la signature sociale. -Pour le seconder, M. Bessonneau s’est adjoint M. Paul Oriard, comme fondé de pouvoirs, il a donné une procuration spéciale à son fils Julien Bessonneau, choisi comme secrétaire M. Roger de Waru, et. comme ingénieur technique, M. Maurice Neveu ; tous les quatre, nous en sommes certain d’avance, suivront précieusement les traditions de ces anciennes maisons.
- Un terrible incendie a éclaté la semaine dernière dans l’usine de teinturerie Pineaud, située à Kérinou en Lambezellec.
- Alimenté par des fûts d’essence qui se trouvaient dans l’usine, le feu a pris rapidement de grandes proportions.
- Trois immeubles composant l’usine ont été détruits complètement.
- On ignore les causes de l’incendie.
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
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- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- JURISPRUDENCE
- L’arrêt de la Cour de Cassation relatif aux « Mêmes locaux »
- Nous avons mentionné l’arrêt de la Chambre criminelle de la Cour de cassation sur la réglementation du travail, aussitôt que nous en avons eu connaissance. On sait qu’il s’agissait dans l’espèce d’un pourvoi formé par le ministère public contre des jugements du tribunal de simple police de Calais à des fabricants | de tulle de cette ville, pour suivis à l’occa-| sion du travail d’une partie de leurs ouvriers par équipes successives, considérés, suivant 1 ‘
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- prévention, comme ayant accompli leur tâche | dans les mêmes locaux où étaient occupés des ; femmes et des enfants»
- La portée de l’arrêt rendu n’est pas spéciale | à l'industrie Calaisienne. Elle est absolument générale et elle a le grand avantage d’établir | au point de vue juridique la véritable signi- ' fication de l’expression les mêmes locaux intro- 1 duiteau cours de la discussion sur la réglementation du travail des femmes et des enfants dans les manufactures. . |
- Aussi nous paraît-il intéressant pour nos in- , dustriels de le reproduire dans son intégrité, afin qu’ils puissent en faire leur profit.
- En voici le texte exact :
- M. le conseiller Roulier, dans son rapport, s’est exprimé en ces termes : 1
- Le commissaire central de police, ministère public piès le tribunal de simple police de Calais, s’est régu- ’ lièrement pourvu, le 5 avril 1901, contre un juge- | ment de ce tribunal en date du 4 avril, qui a relaxé j Terry, fabricant de tulle, à Calais, des fins de la pour- ( suite dirigée contre lui en vertu de l’article 11, para- | graphe 3, modifié de la loi du 2 novembre 1892.
- Il n’existe, quant aux faits constatés par le procès-verbal, aucune contestation. Le jugement attaqué les relate d’une façon exacte et précise
- Le pourvoi est uniquement fondé sur votre arrêt du 26 janvier dernier (Dalloz, 1901. 1. 177).
- La question, l’unique question que vous aviez à j juger le 26 janvier, était la suivante :
- Dans un établissement à personnel mixte, c’est-à- , dire qui emploie simultanément le travail d’ouvriers adultes et de femmes et enfants, le travail de tous ces ouvriers, sans distinction d’âge ni de sexe, doit-il commencer, s’interrompre pour les repos et cesser aux mêmes heures?
- Cette question, vous l’avez résolue affirmativement.
- Et le motif principal, essentiel de votre décision est que, dans l’article 3 modifié de la loi du 2 novembre 1892, il faut entendre par « les personnes protégées par la présente loi» non seulement les femmes et les enfants, mais encore les ouvriers adultes, qui ne sont pas, il est vrai, et personne ne le conteste, protégés par la loi de 1892, mais qui le sont, au contraire par l’article 2 de la loi du 30 {mars 1900, modifiant l’article 1er du décret du 9 septembre 1848, en ce sens que cet article 2 a réduit de douze heures à onze heures la durée du travail effectif des adultes dans les établissements industriels à personnel mixte.
- La difficulté venait de l’interprétation qu’il était convenable de donner à ces expressions : « par la présente loi ».
- Deux opinions étaient en présence.
- Suivant une première opinion, qui invoquait en sa faveur la méthode ordinaire d’application des lois, la modification devait s’incorporer dans la loi modifiée qui était celle de 1892, de telle sorte qu’on devait, en réalité, lire le texte de la loi modifiée et non celui de la loi modificative de 1900. En ce sens, on faisait remarquer que la loi de 1900 n’avait pas d’exis
- tence propre, puisqu’elle se bornait à modifier deux lois antérieures : par son article 1er, la loi de 1892, par son article 2, le décret 1848; et que les termes mêmes employés par le législateur ne laissaient place à aucun doute, à aucune équivoque. On ajoutait qu’elle n’avait édicté aucune sanction pénale; et, à ce point de vue, l’incorporation de ces fragments d’articles devenait, disait-on, d’autant plus nécessaire, que 'les sanctions de la loi de 1892 et du décret de 1848 étaient absolument différentes : la loi de 1892 prononçant, sauf le cas de récidive, des peines de simple police, amende de 5 à 15 francs ; — et le décret de 1848 édictant, au contraire, une peine correctionnelle de 5 à 100 francs, même dans le cas d’une première contravention.
- Enfin, on concluait que cette formule « la présente loi », employée à six reprises différentes, ne devait s’appliquer à la loi modificative du 30 mars 1900 que lorsque cela était indispensable pour donner un sens à cette loi même, c’est-à-dire lorsque les innovations introduites ne devaient être appliquées que dans un certain délai à partir de la promulgation de la loi nouvelle.
- Et cette première opinion se recommandait encore de cette circonstance que, dans un cas, tout au moins, a article 11 S 3, dans les établissements visés par la présenun poinces, expressions ne pouvaient, à auc-qui, ellet de vue, s’appliquer à la loi de 1900, qui elle, ne, visait aucun établissement d’aucun genre. Ici le texte commandait impérieusement de se référer à la loi modifiée du 2 novembre 1892, qui, dans son article 1er, énumère les établissements industriels auxquels ladite loi estapplicable.
- {A suivre).
- BIBLIOGRAPHIE
- Encyclopédie universelle des industries tinctoriales.— Teinture, Impression, Blanchiment, Apprêt, publiée sous la direction de M. Jules Garçon.
- Comité de patronage : MM. Carnot, Gnehm, Guimet, Haller, Hummel, Lange, Lauth,Lunge, Luynes, Noelting, Persoz, Poirrier, Scheurer, Troost, Vassart, Vignon.
- L’objet est de donner ^analyse de tous les documents : Livres, Articles et Brevets, quiont été publiés, en quelque langue que ce soit, concernant les propriétés des fibres textiles, le Blanchiment, la Teinture, l’Impression et les Apprêts de toutes matières. Ces analyses sont produites dans les termes mêmes dont les auteurs se sont servis.— L’œuvre formera ainsi une Encyclopédie universelle et définitive, en une sorte, de bibliographie analytique, dont l’effet utile sera maximum. « Son ensemble constituera un instrument de travail d’une valeur inappréciable. » (Rapport, au Comité de Chimie de Mulhouse, de MM. Albert Scheurer, E. Noelting, F. Binderet Cam. Schoen).
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- Le vol. 54 qui renferme l’essence de tout ce qui a
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ot
- paru d’intéressant dans la collection du journal of the Society of Dyers, de Bradford, vient d’être distribué aux adhérents.
- BULLETIN FINANCIER
- A part les mines d’or qui sont plus faibles sur la liquidation des trop gros engagements de Londres, le marché a été assez ferme.
- Les valeurs espagnoles se sont notablement raffermies, les troubles de Barcelone étant réprimés.
- La vente est hésitante, le budget n’est pas encore bouclé et nous approchons de la période toujours un peu agitée des élections.
- Nos chemins de fer sont un peu raffermis, on s’est aperçu qu’ils rapportaient beaucoup plus que la rente elle-même.
- Nous voyons avec plaisir que le Suez, recommandé par le Journal Financier français, a monté de 40 francs à 3918, nous avons indiqué les raisons de hausse de ce titre de premier ordre.
- Voilà enfin ratifié par les actionnaires du Gaz l’arrangement avec la ville. Nous indiquions la grande plus-value qui devait en résulter pour Compteurs et Matériel d’usine à gaz, ils viennent de monter de 1540 à 1584.
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- Paris, — Mme Vve Selle a vendu un fonds de teinturerie, à Mme Vve Marti, 73, rue Monge.
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- Arpajon (Seine-et-Oise). — M. Salin a vendu un fonds de teinturerie à M. Fissin.
- Paris. — M. Debailleux a vendu un fonds de teinturerie, 34, rue Caumartin.
- Paris. — Mme Martin a vendu un fonds de teinturerie à Mlle Charet, 5 bis, rue Richard-Lenoir.
- Paris. — Mlle Ruaux a vendu un fonds de teinturerie,. 14, rue Crozatier.
- Paris. — Mme Thierry (veuve) a vendu un fonds de teinturerie, rue de Chabrol, 43.
- Paris. — M. Winkel a vendu un fonds de teinturerie à M. Dausque, 45, boulv. St-Germain, 45.
- La Garenne-Colombes. —Mme Couzau a vendu un fonds de teinturerie, 87, rue de la Pointe.
- Paris. — Mme VveDutertre a vendu un fonds de teinturerie, 23, rue Boursault.
- Paris. — Mme veuve Heim a vendu un fonds de teinturerie, 178, av. de St-Mandé.
- Paris. — M. Faudel a vendu un fonds de teinturerie, 17, rue Boulainvilliers.
- Devilles-lès-Rouen (Seine-Inférieure). — M. Brumont a vendu un fonds de teinturerie à M. Desjardins.
- Dreux. — MM. Chapet père et fils ont vendu un fonds de produits chimiques à M. Brodard.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant le mois de janvier des années 100, 1901 et 1902
- IMPORTATIONS Quantités I livrées à la consommation EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisées exportées
- 1902 1901 1900 1902 1901 1900
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 10.656 12.263 Bois de teinture en bûches kil. 1.102 604 1.076
- — — Brésil O . — moulus 243 15 239
- — — Haïti 56.8 8 22.590 26 266 Garance en racine, moulue ou en paille 30 45 4
- — — Guatemala. 15.660 7.540 19.934 'Curcuma en racine -75 82 53
- — — Autres pays 9.062 1 114 22.365 en poudre - ‘ 10
- Quercitron - 5 60 5
- Totaux ... 92 196 31.244 80.828 Lichens tinctoriaux 5 3 20
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : 7.668 10.683 10.744
- Bois de teinture moulus
- Garance en racine, moulue ou en paille 406 433 218 Ecorces, feuilles et brindilles 252 66 172
- Curcuma en racine 495 Moulus ; . • 530 119
- en poudre Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- Quercitron 862 142 551 ou moulues 63 18 4
- Lichens tinctoriaux 417 436 4 Libidibi et autres gousses tinctoriales 82
- Ecorces à tan, moulues ou non... 2.554 2.754 2.572 Safran - 62 28 29
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins 30 100 89
- Ecorces, feuilles et brindilles.. 5.647 2.485 2.860 Cochenille 29 7 153 229
- Moulus. 2.399 2.415 2.007 Kermès animal • •
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 280 187 244
- ou moulues 4.679 4.382 4.462 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 30 124 bleu 39 99 61
- •Safran 84 61 49 Cachou en masse 75 3 18
- Autres teintures et tanins 506 17 515 Rocou préparé 89 45 80
- Cochenille 418 728 432 Orsei le préparée, humide en pâte 58 13 28
- Kermès animal 4 — sèche (cudbéard ou extrait).. 3 3 5
- Indigo 922 110 977 Extraits de bois de teinture et d autres espèces :
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de Garancine 29 51 10
- bleu a
- Cachou en masse. 2.933 3.874 5.944 Autres : Allemagne 3.382 5,54 4 3.807
- Rocou préparé 43 323 394 — Belgique 1.753 2.605 1.451
- Orseille préparée, humide en pâte 19 — Angleterre 56 522 1.048
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 2 8 — Etats-Unis 296 500
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : — Autres pays 3.555 3.665 1.950
- Garancine. — 1 Totaux 9.1 53 12.336 8.75s
- Autres 163 106 154
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique e . Alizarine artificielle 1
- Alizarine artificielle 51 250 160 Acide picrique 1
- Autres 895 579 659 Autres 232 232 225
- Outremer 31 185 157 Outremer 846 560 792
- Bleu de Prusse. 85 45 5 2 Bleu de Prusse.. 36 4 59
- Carmins communs 1 1 Carmins communs 2 6
- — fins 4 2 1
- Vernis à l’alcool ...— .. 25 8 14 Vernis à l’alcool ... 54 30 46
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées 876 667 596 l’huile mélangées ... 1.106 418 622
- Ocres broyés ou autrement préparés 387 265 394 Ocres broyés ou autrement préparés 15.949 12.838 t4.234
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- . bleues ouvertes 7 9 15 bleues ou vertes 20 9 17
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 56 32 81 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 61 1 2
- Talc pulvérisé 2.476 2.694 1.969 Talc pulvérisé 8.389 6.221 4.334
- Couleurs non dénommées 2.582 760 340 Couleurs non dénommées 205 200 210
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
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- VIENT DE PARAITRE
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- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
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- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphény/mé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ot de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
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- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
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- F. Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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- 4 50 5 ..
- 5 75 6 50
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- 8 .. 9 ..
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- 9 .. 10 ..
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- Jn cote actuellement : Bng. sur v. et bl. 12k.. 6 50 57 An viol et pourpre...... 6 2 6 ..5
- Beng. eau viol, etdito.... 5 50 5 75 b bon violet 4 75 5 . . • moyen violet 3 50 3 75 • bon violet rouge 4 75 5 .. b bon moy. v. roug.... 3 7 5 4.. « fin rouge 4 50 4 75 » bon dito 3 25 3 75 • bon à fin cuiv 2 75 3 75 » "uiv.ord. et bas 2 . 3 50 Java.. .. .c. M . .. Kurpah.. 2 .. 4 ..
- Madras ...................... 1 50 3 75 Manille............................................ 2 .. 3 50 Caraque.... 2.................50 4 50 Guatemala flor...................................................................... •...............4 50 5 .. b..........bon à fin sobré.....2 50 4 .. b..........—.............cor.............2 50 4 .. » cor. ord. à bas...........1 50 2 25
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k. 5 50 M .. b bon à beau 4 . 5 .. b ord. et moyen 2 50 3 ..
- Drseille
- On cote les 100 kil.: .. •.
- Cap-Vert ..............M Mers du Sud............M .... • ••
- Madagascar. ...........M .............. en »»
- Quercitron:
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé 7 50 à 8 50 b gros effilé 6 •• 7 *
- Rocou.
- Antilles..........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne.........................M •• ••
- PLAGE DE MARSEILLE
- drogueries DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 15 . » (Guadeloupe) ... ..
- à
- P—* ov
- 11
- 13
- 85
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 .. » de Fustet Albanie.... 12 50 Cachou noir, Ire marque... 95 .. b marques ord.. 70 .. Cochenille argentée .. .le k. 180 .. » grise le k. 170 ..
- » zacatille naturelle le k . 150 .. » noire Palmas lek. 155 ..
- » Lanzarotte ..... ... ,.
- Cureuma Bengale.......... 55 ..
- b Chinois............. 50 ..
- » Madras............ 5-5 ..
- Galles de Chine.......... - -- .. ... •• Prussiate jaune de potasse. 190
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 b bon moyen et bon coloré assez tendre.. 2 50 3 .. b moyen assez coloré un peu sec 2 25 2 50 • moyen ordinaire terne et serré.. 1 75 2 ..
- Kurpah beau à fin.viol.et viol, rouge tendre............... 4 .. 450 b b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 3 25 3 75 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle... 3 .. 3 50 b moy.viol, un peu faib. mél , sablé................ 2 50 3 ..
- Guatemala. Flor............. 5 50 6 .. »...........................bon et bon moy. corté et sobré 3 50.........4 ..
- b moyen et moyen ordinaire .... 2 25 3 ..
- Bengale beau à fin violet... 6 50 7 50
- » bon et bon moy.violet rouge 6.. 7 ..
- » moyen violet rouge et rouge . 5 50 6 25
- Java surfin violet et pourpre 9 50 10 ..
- » beau et fin violet... 7 75 8 50
- » bon à bon moyen...... 6 50 7 50
- • 7 0 e « H 10 M B m
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- Acide citrique................ 360 ............
- Alun raffiné (entrepôt)..... 15 .. 17 .. » (acq.).................... 17 .. 19 .. Couperose emballée..... .. 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 .. ... ..
- Id. (s. fûts).................. 75 .. ... ..
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. .............. ..... 37.......... Id. 2e bl. (entrepôt).... 36.................. Galles vertes et noires 150 .. 170 . » noires Alep .............. » blancnes.............. 130.................. Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 .. » Ghésirée, en sorte........ ............ » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .. 140 .. b » Galam 105 .. 120 .. » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 . .
- » b blanche...................... ............. b Laque en f. qté orange. 250 ....
- » b mi-orange........................... b » cerise AC.......................................... .. b Sandaraque lavée.................................................. ..... b Damar (Batavia),...... 140.............. b b 90 ., 100 .. b b...............................Penang.........................110...................... Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 .. » b Anatolie. 250 .. 600 ..
- Quercitron.................. M.................... Garance, racine................................... b poudre.......... 65.......................................................... Rocou Guadeloupe...... 95......................... b Cayenne.............................................. Safran d’Espagne , Valence pur.............................. 80.............. Sulfate de cuivre(entrepôt) 53.................... b.................(acq.). .. 57...................................... Sumac en feuilles..... 22........................................................................... b poudre.............. .. 24.. ... .. Styrax liquide............................140 .. . Tamarin Madras....,......... 20 ..................30 .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile............180 .. .....................
- » en pains, extra sec, sous pap... ............ 180. . b bon marchand en pains 115 .. ..
- • » en boules 115 ................
- raffiné en poudre sec 145 .. ... ..
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à . •• » nitrique 36 d. 33 .. . .. » » 40 d. 39 . . ... .. » sulfurique 66 d. 10 . .. » sulfureux 50 d. 7 50 . .. » tartrique... ....... 265 Ammoniaque liquide 22 d.. 34 Blanc de zinc en poudre.... 68 » » broyé........ 76 .. .. .. Borax raffiné ..... 50 Blanc de zinc de la Méditerr. poudre 60 broyé 68 Crème de tartre. 170
- Cristaux de soude en saes
- de 100 kil., disp........ 8 50
- Chlorure de potassium, en gare des Salins.. ;........... z0 . . Lessive caustique 33 degrés 7 50 Nitrate de soude..... ........ 22 50 » de potasse.................. 41 .. Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil,, m. 19 25 Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 »...........30/35, disp... 12 25 Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................. 30 25 Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 .. Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 Sulfate de cuivre 98 p.100en sacs, consommation........ 58 .. — Entrepôt.. . ................................ 54 .. Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil..................... 5 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos î
- Gomme Sénégal b. fle..... 135 ..à 145 .. » Galam. .......,... 117 .. 125. .. » 70 .. 85 .. Acide tartrique............ 252 .. ... .. Crème de tartre Bl. du Midi 168 .. » bl. Bordeaux .. . 166 .. Camphre raffiné 6 20 .... Verdet en pains extra sec . .. .. .. » en boules..,...» .. .... .... Térébenthine en barils...... 65 .. ». ..
- « C g fi e M
- Bengale pourpre... » beau violet » bon violet. » moy.violet » petit violet » ord.etcuiv. Java ord. et cuiv.. Madras fin » beau ,. » moyen.... Kurpah kudd. beau violet . Kurpah kudd. bon violet.... ...., Kurpah kudde moy. violet..... .. Kurpah kudd. petit ord.... . .... Kurpah Pondich. bon violet. Karpah Pondich. moyen violet.... Karpha Pondich. ord. 6 iv...
- le kilo 11 .. à
- » 11..
- » 11 . .
- » 10 ..
- » 9 ..
- ». 8 50
- » M ..
- » 6 .
- » 5 5.0
- » 5 ..
- » 8 ..
- » 7 50
- » 6 ..
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- ” 4-..
- 13 ..
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- 10 ..
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- 5 50
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- 5 ..
- Manille ....... .. _ le kilo M .. Guatemala flor.... ». 10 .. » sobre.. » 8 50 » Cortès . n 5 .. Mexique flor. ... 9 . » sobre8 .. » ord.cort . 5 ..
- 9
- 1
- 9
- c oo © o> « • en, • • . C* . .
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression Acétate de plomb 71 .. à 72 .. Aeideacétiquedesarts40% 29 .. 30 .. — chlorydrique ? .. 8 .. — nitrique 36° 32 . . 34 .. — sulfurique, 66° ..... 8 .. 11 . — tartrique 259 .. 260 .. — citrique 385 .. 330 .. Alun épuré 20 ,. 21 .. — ordinaire .. 15 . 16 ..
- Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 102 50 Bichlorure d’étain, 55°..... 97 50 107 50 — — 60° 107 50 117 50 Bois Campêche-Laguna... 15 .. 15 50 — — Guadeloupe 13 .. 13 50 — Jaune Centre Amérique 18 .. 19 .. Cachou jaune. Vapeurs... 75 .. 77 50 — brun... 88 .. 98 .. Chlorate de potas se 110 .. 120 .. — de soude 125 .. 135 .. Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. 24 .. Chromate rouge de potasse 86.. 88 .. — — de soude.. 64 .. 66 ., Crème de tartre ... .... 192 50 197 50 Cristaux de tartre 187 50 192 50 — de soude 8 50 9 50 Curcu ma Bengale en racines 64 .. 66 .. — de Madras 61 .. 64 .. — Chine . 60.. 62 .. Essence de térébenthine .. 85 .. 90 .. Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 .. 19 .. Galles de Chine et Japon. 165 .. 175 .. — vertes et noires.... 135 .. 150 .. Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. 170 .. — arabique ,.... 200 .. 210 .. — adragante rousse. 340 .. 375 .. Jus de citron., 24 50 25 50 Méthylène à 95° 100 . 102 . — régie 90 105 .. 110 .. Prussiate jaune de potasse 180 .. 190 .. — — de soude... ..... ..... Pyrolignite de fer 10 . , 11 .. Résine...... 16 .. 18 . Rouille ... 9.. 10. Sel de soude 80°... 19 .. 20 — ammoniaque.. 14 75 15 75 Sel d’étain 297 50 207 50 Soufre en canons 18 50 19 50 — sublimé 20 50 21 50 Sumac Sicile en feuilles... 15 .. 16 .. Sulfate d'alumine .. ...... 15 . 16 — de cuivre 58 50 60 50 — de fer. 7.. 8 .
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — » Arséniate de soude 60% • 18 15 , Bi-arséniatede soude (As205) 65 .......................... 20 — ?
- - - 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 5 — » — en poudre 35 % 7 — » Bleu de Prusse (en pâte) la livre-,. *» » 8 3/4
- Produits tirés du goudron Alizarine 20 o;o...... la livre » (» 8 1/2 Aniline (huile) pure.. — »' » 4 3/4 — (sel) pure.... — < » 4 1/2 Anthracène 30’ A par unité au comptant ..... ;....... » » 2 Benzol 90 % le gallon » 10 1/2 Acide carbolique (crist.) 40’ la livre » 1s Magenta pure la livre » 3 9 Acide picrique ..... — » 12 Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 » Barwood.. — 4 10 » Camwood.. — 10-55 > » Bois jaune — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque ..... . — 4/6 10» Bois de camphre de St-Domingue...... — ./6 10 » Bois de datuphre du Honduras — 8 » » Grains de Perse. . le quintal » 21 6 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal n 20 » Extrait — .. — » 18-' » Myrabolam 142.. — » 11 6
- Bois dépêcher... — » 11 » Grains de Perse.. — » 48>
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate......la livre... » » 4 Binoscalate...... — » ». Carbonate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique....... — 25 15 »
- Chlorate........A la livra,. » » 4
- Ferricianide (prus-siate rouge).... — » 14
- Ferrocyanide (pr. jaune)......... — » »6
- Ces prix sont comptés pria, à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux le fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
- Spéciales pour Usines et travaux de Ciment Ancienne Maison BÉNARD Alelen Fondée en 1835.
- Téléphoné 416-47
- Eugène KREBS
- Constructeur ES
- 66, rue Manin, 66
- PARIS (XIXme)
- Entrepreneur de la- Ville rte Paris. de» Chemins de fer de l’Ouest et de l'Est, des Arsenaux, Manufactures, Poudres et Salpêtres de l'Etat.
- Construction de CHEMINÉES D'USINES
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- pour machines de tous systèmt FOURS destousgenres et pour toutes industrs
- CONSTRUCTION D’USINES
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- 80 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- êela Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machine» d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord)..
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Brevets d'invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Cacutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited. Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage; etc.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône), Orseille et extraits d’orseille. Sulfates et carmins d'indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture,
- Essoreuses •
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris Cabinet fondé en 183G. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie. Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- (uiles pour graissage
- Hamelle (Henry). quai Valmy, Paris.
- ingénieurs
- Sée(E. et A) , ingénieurs, 15, rue d’Amiens à Lille (Nord).
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9. rue Frian Paris.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans- Rivale ».
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspira-teui brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour). •
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- 'Ventilation
- Decoudun —Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et Neio hacen
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(lre et 2e classe seulement).
- Pendant la saison d’été, un troisième départ, comportant des Ire, 2e et 3e classes, ara lieu dans l'après midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 43 ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr. 25. Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; Ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Pars St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-ind;cateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- Excursions aux stations thermales et hivernales des Pyrénée- et du golfe de Gascogne, Arcachon, Biarritz, Dax, Pau, Saliess de-Béarn, etc.
- Des billets d’aller et retour, avec réduction de 25 0/0 en 1” classe et de 20 0/0 en 2* et 3* classes, sur les prix calculés au tarif général d’après l’itinéraire effectivement suivi, sont délivrés toute l’année, à toutes les stations du réseau de la compagnie d’Orléans, pour les'stations hivernales et thermales du réseau du Midi, et notamment pour ;
- Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary (halte), Hendaye, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Salies-de-Béarn, etc.
- Durée de validité ; 25 jours, non compris les jours de départ et d’arrivée.
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- d
- 46e Année. N# 6.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE des Apprêts et de l'Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15.
- — Six mois....... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an....... 20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuoent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et lunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Progrès comparés de l’industrie du goudron de charbon (suite). — Revue de la teinturerie étrangère. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Revue des brevets d'invention. — Production de l’aniline. — Les matières colorantes artificielles. — Recettes diverses de teinture. — Procédé pour reconnaître la soie artificielle.— Jurisprudence.— Renseignements commerciaux. — Bulletin financier. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- Le Numéro : 0,75
- 20 Mars 1902.
- Augovere • § La ligne (anglaise). . . 1 fr. ANNUN-E . | Faits divers ..... 3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau 4® journal.
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priésde bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- G
- 00
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE'
- PROGRÈS COMPARÉS de l’industrie du goudron de charbon en Angleterre et en Allemagne pendant ces quinze dernières années.
- Mémoire lu par Arthur G. GRENN F. I. C. F. C. S. devant la British Asssociation, Section B, à GlaS‘ goto, en 1901.
- (Suite')
- Si on passe les couleurs azo stilbene et les couleurs basiques azo ammonium ou « Janus », il reste une classe de composés azo, dont je vais parler brièvement, je veux parler des couleurs azo de mordançage, lesquelles ont été mises très en avant récemment par suite de la demande toujours augmentante de teintes solides. Dans ces composés, la présence d’un groupe ortho hydroxyl ou carboxyl donne à la couleur (selon Liebermann et Kostanecki) la propriété de se combiner avec des mordants métalliques; spécialement avec l’oxyde de chrome, et de produire ainsi des laques solides insolubles sur les fibres de laine et de coton.
- Nous arrivons maintenant à l’examen de trois groupes constitués d’une manière analogue, savoir : les azines, oxazines et thiazines. Les recherches scientifiques laborieuses de Fischer, et Hepp, de Bernthsen, de Kehrmann et d’autres, sur la constitution de ces groupes de composés, dont les premiers membres (le bleu méthylène, la saffranine' et le bleu Meldola) furent découverts dans les toutes premières phases de cette industrie, lorsque rien, ou bien peu de chose n’était connu sur leur constitution, combinés en vue théorique de la structure quinonoide des matières colorantes promulguées par Armstrong et adoptées par Nietzki, amenèrent la découverte de beaucoup d’autres nouveaux membres de cette classe de grande valeur. Parmi ceux-ci on peut particulièrement men tionner les rosindulines, le bleu indoine, l’écarlate in-duline, les rhodulines, etc.
- Passant au groupe pyrone et acridine, sur lequel il a été fait bien des recherches, le progrès le plus notable a été la découverte des « rhodamines », classe de rouges basiques purs, et des jaunes et oranges basiques alliés à la phosphine, notamment, le jaune d’acridine, la benzoflavine, l’orange d'acridine etc.
- Après le groupe azo, c’est dans le groupe des aliza-rines qu’on peut constater les plus grands progrès. La demande de couleurs solides pour l’impression sur calicot et pour la teinture de laine mordancée qui
- puisse résister aux dures opérations de fabrication a provoqué une longue série de recherches et de prises de brevets pour la production de nouveaux dérivatifs de l'anthraquinone. Ces nouveaux produits, connus dans le commerce sous le nom de Bordeaux alizarine, cyanines alizarine, bleus anthracène, viridine alizarine, saphirol alizarine, etc., sont des polyxi-amidoxy, ou alphylamido-anthraquinones, pour la production desquels ou l’alizarine ou les nitro-anthraquinones sont les points de départ usuels.
- Passant par dessus de plus petits groupes, nous arrivons maintenant à une classe très particulière de matières colorantes contenant du soufre, lesquelles, quoique découvertes par Croissant et Brettonière en 1873 sont restées restreintes à un seul représentant du groupe le « cachou de Laval » jusqu’à ce que Raymond Vidal, en 1893, obtint une matière colorante noire très solide qui pouvait teindre du coton non mordancé, en chauffant le paraamidophénol avec du soufre et du sulfure de sodium. La possibilité de remplacer le noir d’aniline dans la teinture du coton par une matière colorante directe et d’obtenir également d’autres teintes, lesquelles, quoique teintes dans un seul bain, pouvaient résister à une « contre-teinture subséquente de la laine dans les tissus mélangés a provoqué une immense impulsion dans l’étude de cette classe de matières colorantes ; et quoique leur structure reste encore enveloppée d’obscurité, plusieurs espèces représentatives se sont suivies en succession rapide, allant, comme teinte, des noirs de plusieurs tons à des bruns, des couleurs olive, des verts et des bleus. Je mentionnerai comme la plus importante parmi celles-ci, le noir Vidal, le noir immédiat; le noir katechine, les bleus immédiat, les bleus pyrogène, le brun katechine, le vert katechine etc.
- On doit avouer franchement, cependant, que le plus grand triomphe de l’industrie du goudron de charbon, dans ces quinze dernières années, a été la production, faite avec tant de succès, de l’indigo artificiel sur une grande échelle de fabrication.
- Passant du côté scientifique au côté économique de la question, je vous prierai maintenant de bien vouloir considérer quelle"est la part qui nous a été réservée dans cette grande expansion du commerce qui a été la conséquence de toutes ces nouvelles découvertes, dont beaucoup ont leur origine dans ce pays-ci.
- Le développement de cette industrie en Allemagne est bien démontré par les chiffres suivants :
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- Exportation de l’Allemagne DANS le Monde entier
- 1885 1895 1899
- Huile et sel d’aniline. . T. 1.713 7.136 —
- Couleurs du goudron de
- charbon (l'alizarine exceptée). . 4.646 15.789 17.639
- Couleurs d’alizarine. . . 4 284 8 927 —
- De plus, si nous prenons la valeur, nous trouvons que le total des exportations des couleurs du goudron de charbon de l’Allemagne s’est monté à 1. 2.600.000 en 1891 à 1. 3.500.000 en 1898, soit une augmentation de près d’un million en quatre ans. Ce dernier chiffre est pratiquement le même que celui donné par Perkin comme estimation de la production totale du monde entier en 1885 et montre combien a été grande l’augmentation depuis cette époque.
- La valeur précise de la production de l’Allemagne est quelque peu difficile à établir. Witt, dans son rapport sur l’exposition des produits chimiques de l’Allemagne à l’Exposition de Paris, donne comme valeur de l’industrie chimique de l’Allemagne, pour l’année 1897, la somme énorme de 46 1/2 millions de livres sterling. Sur ce chiffre, Lefèvre estime qu’au moins un dixième peut être attribué aux matières colorantes, et un autre dixième aux produits dérivés, bruts, intermédiaires et synthétiques tirés du goudron de charbon, autres que les matières colorantes, et il attribue une valeur totale annuelle de neuf à dix millions de livres sterling à l’industrie du goudron de charbon en Allemagne. Si l’on y ajoute l’augmentation de la production de l’indigo synthétique, on peut dire qu'au-jourd’hui elle dépasse considérablement ce chiffre.
- On doit se demander avec étonnement ce que peut bien devenir cette énorme quantité de produits tirés du goudron de charbon. Selon des rapports consulaires des Etats-Unis, les 3 1/2 millions de valeur en livres sterling de matières colorantes tirées du goudron de charbon exportées par l’Allemagne en 1898, ont été consommés comme suit :
- Par les Etats-Unis
- » le Royaume-Uni
- » l’Autriche-Hongrie
- » l’Italie
- » la Chine
- une valeur de 1. 750.000 » , » 730.000 » » » 350.000
- »» » 225.000
- » » » 270.000
- tandis les autres pays du monde ont pris le restant.
- Si nous passons maintenant à l’Angleterre, nous
- voyons que les importations de matières colorantes du goudron de charbon augmentent d’une façon constante dans ce pays, et cela est démontré par les chiffres suivants donnés par les rapports de la Chambre de com
- merce :
- importation des matières colorantes tirées du goudron de charbon, en Angleterre pendant ces dernières années {l'indigo excepté).
- 1886 .................... 1. 509.750
- 1887 .......... 512.000
- 1888 ........................ 569.000
- 1889 . . . . •............... 609.200
- 1890 ........................ 594.400
- 1891 ...... 587.300
- 4892 ....................... 542.200
- 1893 .................• . . 504 000
- 1894 ........................ 599.000
- 1895 .. 710.000
- 1896 ........................ 739.300
- 1897 ........................ 695 400
- 1898 ................. 739.000
- 1899 ................. . . 708.800
- 1900 ........................ 720.000
- Par contre, les exportations des matières colorantes, tirées du goudron de charbon, fabriquées en Angleterre ont tombé de 1. 530.000 en 1890 à 1. 366 500 en 1899. Si on compare ces chiffres avec l’exportation, si rapide dans son augmentation de l’Allemagne, on verra que tandis que, dans le temps, l’exportation anglaise de matières colorantes artificielles, était environ un quart de celle de l’Allemagne, elle n’en représente plus maintenant que le dixième.
- Par conséquent, il n’est que trop apparent que nous n’avons eu qu’une bien petite part dans le grand développement qu’a rencontré cette industrie pendant ces quinze dernières années, et que nous n’avons même pas été capables de pousser cette expansion jusqu’à nos propres besoins. Dans le but de constater dans quelle proportion nous arrivons à fournir pour nos propres besoins, je suis à même de vous soumettre les intéressants chiffres suivants, qui m’ont été fournis d’une façon très aimable par les Dyeing combinations {Associations de teinture), lesquelles, ensemble, constituent une grande proportion de toute l’industrie de la teinture :
- Matières colorantes employées par la British
- Cotton and Wool Dyers Association
- Couleurs aniline. — Anglaises, 22 pour cent ; étrangères, 78 pour cent.
- Couleurs alizarine. — Anglaises, 1 65 pour cent; étrangères, 98 35 pour cent.
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- OC
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- Matières colorantes employées par une autre proéminente combinaison de teinture
- Anglaises, 10 pour cent; allemandes, 80 pour cent; françaises 4 pour cent, suisses, 6 pour cent.
- Une proportion relativement similaire se maintient dans le nombre des brevets pour de nouvelles matières colorantes et autres produits du goudron de charbon, pris par les différentes maisons, anglaises et allemandes, elle donne : 948 brevets pour les six maisons allemandes les plus importantes et 86 brevets pour les six maisons les plus importantes en Angleterre.
- Mais la perte potentielle que nous avons subie par notre inhabileté à savoir tirer parti d’une industrie naissante, ne représente pas non plus la somme totale de nos pertes Les nouvelles matières colorantes faites presque exclusivement en Allemagne, ont été intro duites, dans beaucoup de cas, comme succédanés des produits naturels, lesquels étaient des articles de fonds du commerce anglais. La garance et la cochenille ont été remplacées par l’alizarine et les rouges écarlates azo, l’emploi de beaucoup de bois de teinture a grandement diminué, tandis qu’en ce moment le bois de campêche et l’indigo se trouvent sérieusement menacés.
- En ce qui touche la question de l’indigo, il a été tallement écrit à ce sujet, que je n’ai pas l’intention de lui donner place à une discussion prolongée, mais je ferai seulement remarquer que l’accaparement du marché de l’indigo par le produit synthétique, ce qui représenterait une perte de 1. 3,000,000 pour nos dépendances de l’indigo, par année, est regardé par la Badische Company comme une chose tellement certaine, qu’ayant déjà mis près d’un million de livres dans l’entreprise , dans ce mcment-ci [elle émet pour 1. 750,000 d’obligations nouvelles afin de se procurer des fonds dans le but d’agrandir leur fabrique I Dans le dernier rapport annuel de la Compagnie ils disent :
- « En ce qui regarde l’indigo de plantation, les directeurs sont tout préparés et déterminés à faire face à cette concurrence dans toutes les variations de sa valeur marchande.
- « On a publié dans l’Inde des choses étranges en ce qui touche les perfectionnements de la culture et de la préparation de l’indigo naturel, mais les illusions des planteurs et des négociants en indigo sont destinées à être déçues par les fait-, lesquels, quoi qu’ils ne
- soient pas connus d’eux, se feront d’autant plus sentir que la production de l’indigo artificiel deviendra plus grande. »
- A part la perte de richesse matérielle qu’on fait peser sur le pays, la négligence apportée à l’industrie du goudron de charbon, il y a, cependant, un autre côté de la question qui a encore plus d’importance que le côté commercial. On ne peut mettre en doute que le développement, en Allemagne, d’une industrie hautement scientifique et de grandes proportions étendues a eu des conséquences énormes en encourageant et en stimulant la culture des sciences et les recherches scientifiques dans toutes les branches de l’instruction. Il a réagi sur les universités même à leur grand bénéfice et a réussi à provoquer l’idée scientifique dans tout le pays. Par sa démonstration de l’importance pratique de ce qui n’était que des conceptions théoriques, il a eu des effets étendus sur la vie intellectuelle de la nation. L’histoire sociale et économique de ces dix dernières années, montre combien une renaissance scientifique est nécessaire dans notre pays.
- La position devant laquelle nous nous trouvons placés, est à la vérité, lamentable, et le moyen d’en sortir n’est pas si facile à trouver.
- (A suivre.)
- {The Journal of the Society of Dyers and colorists, Bradfrord).
- Revue de la Teinturerie étrangère
- La situation de la teinturerie sur la place de Manchester est simplement passable. Les fabriques son' bien occupées cependant Les exportations de produits chimiques ont été faibles durant le mois. Sur les autres places : Londres, Liverpool, Glascow, la situation est généralement satisfaisante.
- Chacun sait l’importance extraordinaire de l’industrie des produits dérivés du goudron de houille en Allemagne. La statistique suivante qui compare le nombre de brevets, pris par les six plus grandes maisons allemandes et anglaises pendant la période de 1882-1900 témoigne bien de cette prospérité remarquables.
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- Maisons allemandes Nombre de brevets
- Badische Anilin Werke...................... 179
- Meister, Lucius et Bruning................. 231
- Farbenfabriken Bayer et .................. 306
- Berlin Anilin ............................. 119
- L. Cassella et ............................. 79
- Farbwerk Mulheim Leomhardt et Co . ... 38
- 948
- Maisons anglaises
- Brook, Simpson et Spiller.................... 7
- Clayton Anilin Go........................... 21
- Levinstein.................................. 19
- Read Holliday et Co......................... 28
- Claus et Ree................................. 9
- W. G. Thomson................................ 2
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- C’est dommage que nous n’ayons pas une statis -tique française. Il serait aussi intéressant de savoir où nous en sommes.
- *
- * *
- La « Central Dyestuff et Chemical Co , de Newark (Etats Unis) va faire construire à Woonsocket de nouveaux ateliers de teinturerie et de blanchiment.
- A Easton (Pennsylvanie) on élève aussi une nouvelle teinturerie pour le compte de « Chas Chipman’s Hosiery Mill » A Binghampton (N Y). On construit une usine pour les impressions sur étoffes (The Binghampton Fabric Printing Company ». Cette Société aurait des méthodes spéciales d’impressions sur soie, satin et feutre.
- *
- La Chambre de commerce d'Haddonfields (Angleterre) dans la circonscription de laquelle se trouvent les principales fabriques de tissus, a établi que si le nouveau tarif douanier allemand projeté est adopté définitivement, sa circonscription perdra 8 millions de marks par an, c’est-à-dire la moitié de son exporta-tatiou. De plus 700 ouvriers seraient privés de leur gagne pain. A titre de représailles, la chambre d'Had-donfield, indique une taxe sur l’importation des vins allemands qui atteint maintenant une valeur de 10mil-lions de marks.
- *
- Un signe certain de la vitalité de l’industrie des extraits colorants des bois de teinture. La firme Oesin. ger et Gie, de Schiltigheim (Alsace) qui possède aussi une usine au Havre, fait construire des établissements y
- à Mulhouse et dans la vallée de Munster pour la tein-tare et l’impression des étoffes.
- L D.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- FABRICATION DE MATIÈRES COLORANTES
- Au moyen de benzyles d’amide basiques aromatiques par la firme Meister Lucius et Bruning Brevet allemand n° 122.353
- Il s’agit d’une méthode pour traiter postérieurement certaines matières colorantes au moyen de solidogènes avec lesquels, dans certains cas, on obtient seulement des changements de nuances et dans tous les autres cas, par contre, une augmentation plus ou moins imposante de la pureté des acides1 Par le traitement par lesbenzyles d’amidebasiques aromatiques (solidogènes) on obtient des matières telles que le rouge dianile, le ponceau dianile, l’orangé mikado, le jaune direct, de nouvelles matières colorantes pures qui se distinguent par leur solubilité très minime ainsi que par l’augmentation de leur pureté en eau et en acide. (Deutsche Fœrber Zeitung.)
- NOUVEAU MORDANT Par le Dr BœHs
- Brevet américain n° 681613
- Parmi les produits de réduction de la naphtazarine se trouve la tetrahydroxynaphataline. Ce corps n’avait pas encore été employé en teinturerie. L’inventeur a trouvé que ce corps peut teindre la laine aussi bien directement qu’à l’aide de mordants métalliques. La couleur directe est brune. Après traitement postérieur au chromate de potasse on peut obtenir une teinte noire pure. La soie et le coton peuvent être teints de la même manière.
- POUDRE D’INDIGO
- par la Badisehe Anilin und Sodafabrik
- Brevet allemand 121.450
- Cette Société a découvert un procédé par lequel on évitedansletraitementde l’indigo par l’acide sulfurique la formation d’un acide mais dans lequel on obtient du sulfate d’indigo sous forme de cristaux noirs gris ayant la formule Cio H16 Na 02 + 2H2 SO: . Ce sulfate mis
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- dans l’eau est divisé à nouveau et l’indigo régénéré est précipité en distribution si fine qu’il devient excessivement soluble. On peut le traiter alors dans toutes sortes de cuves surtout celles à fermentation. L’importance pratique de la découverte, c’est qu’elle épargne le broyage fastidieux pendant la trituration de l’indigo.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons, chaque quinzaine la liste complète des brevets récemment délivrés, relatifs à l’industrie des corps gras et aux industries qui s’y rattachent.
- No 610. — Certificat d’addition au brevet pris pour procédé de production de nouveaux colorants de la série Triphenylméthane, par la Société actien Gesells-chaft / ür A ni lin Fabrikation.
- No 620 — Application d’hydrosulfite à la production des réserves blanches ou colorées sur soie, mi-soie et coton, par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- No 677. — Production de colorants azoïque, par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- N* 678. — Certificat d’addition au brevet pris pour procédés de production de colorants sulfurés, par la Société actien Gesellschaft für anilin Fabrikation.
- Avis. — Notre service technique se charge de procurer aux intéressés les copies de brevets, anciens ou nouveaux, avec dessins ou croquis explicatifs, et cela à des prix très réduits proportionnés à l'importance du travail.
- PRODUCTION DE L’ANILINE et des bases analogues par M.P. Sabatler G. B. SENDERENE
- La méthode usuelle pour produire de l’aniline est de faire agir de l’hydrogène naissant (d’acide hydro-chlorhydrique ou d’hydrogène électrolitique,etc...) sur du nitrobenzol. Les auteurs montrent que l’aniline peut être obtenue du nitrobenzol par l’action de l'hydro-gène ordinaire, en se servant de certaines substances de contact telles que le nickel, le cobalt, le fer, le cuivre, le platine, à une température suffisamment élevée.
- Alors, quand les vapeurs de nitrobenzol et le gaz hydrogène en excès sont passées sur une couche de cuivre métallique (qui peut être obtenu par réduction de l’oxyde de cuivre) chauffé à 300-400 C, on obtient de l’aniline à un remarquable degré de pureté. D’une manière analogue, O et N tolindin avec les composés de nitre correspondant. Si on use du nickel fraîchement réduit à la place du cuivre, l’action réductrice est sujette à devenir excessive à 250 et du benzol et de l’ammoniaque peuvent en être le résultat. A -300 C le procédé peut amener la réduction du nitrobenzol en méthane, en ammoniaque et en eau.
- On peut employer avec profit le gaz* à l’eau à la place de l’hydrogène si on use du nickel et du cuivre comme substances de contact. Dans ce cas, non seu— ment l’hydrogène mais l’oxyde de carbone agissent d’une manière semblable sur les composés du nitre, le dernier gaz étant transformé en acide carbonique. Le gaz de houille peut être aussi employé comme agent réducteur. On pense que le procédé peut être employé industriellement à la place de la réduction de Bechamp par voie humide.
- (The Dyers' Bulletin).
- LES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- à l’Exposition universelle de Paris en 1900 (I)
- Comme il ne m’est pas possible de me conformer au desiderata de la Société qui consiste à comparer la situation des industries de la Seine-Inférieure, représentées à l’Exposition, à celle des industries similaires des autres départements, je parlerai d’une façon générale des matières colorantes artificielles à l’Exposition. Puis comme nous clôturons le siècle dans le milieu duquel elles ont été découvertes et dans lequel elles ont pris en peu de temps un développement sans précédent dans l’industrie, j’en donnerai en même temps un aperçu historique.
- Le grand et rapide développement de cette industrie est redevable à nos connaissances théoriques acquises dans la chimie organique, par laquelle nous sommes à même de suivre le mécanisme des réactions même très complexes, de prévoir le résultat final, de constituer des corps par le maniement des molécules, « la
- (l) Communication de M. Ed. Justin-Mueller, à la Société Industrielle du Nord de la France.
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- constitution synthétique » et de même de décomposer les corps en molécules et atomes, la déconstitution analytique ou simplement l’analyse. D’un autre côté, nous devons nos connaissances en chimie organique aux principes de la chimie moderne, dont l’ère a été inaugurée par l’illustre Lavoisier en découvrant les propriétés et fonctions de l’oxygène et en introduisant • la balance dans les travaux scientifiques. — Il est incontestable que le progrès croissant fait dans l’industrie des colorants artificiels provient surtout de nos connaissances étendues dans la chimie de la série benzénique (série aromatique), que nous avons pu faire grâce à la formule symbolique du benzène de Kékulé, qui nous configure la position des atomes et des groupes dans le volume des corps. Ceci est pour la constitution chimique de la plus haute importance, car sans cette configuration la construction théorique de composés aromatiques serait, pour ainsi dire, impossible. La formule de Kékulé permet en outre au chimiste de se familiariser avec les corps de la série benzénique, comme l’anatomie permet au médecin de se familiariser avec le corps humain.
- Rappelons, en passant, que le développement de la chimie organique a -u son impulsion en grande partie par les découvertes des colorants artificiels.
- I
- Las premières matières colorantes artificielles ne sont pas, comme on pourrait le croire, nées de la théorie, elles sont, comme la plupart des inventions, dues au hasard,
- Une des matières premières principales, l’ « aniline », servant à la fabrication des colorants artificiels, fut déjà obtenue en 1826 par Unverdorben en distillant l’indigo par voie sèche : il la nomma Cristalline. En 1831, Runge l’isola pour la première fois du goudron de houille sous le nom de Kyanol, Fritzsche I obtint en 1840 en distillant de l’indigo avec delà soude caustique et lui donna le nom d’aniline qui lui revint plus tard. Zinin était le premier qui la prépara par réduction du nitrobenzène en 1812 sous le nom de benzi-dam. Puis un an plus tard, A.-W. von Hoffmann démontra que ces corps préparés différemment étaient identiques.
- Runge isola déjà en 1834 du goudron de houille, en même temps que l’aniline, un corps qui avait des propriétés tinctoriales (l’acide rosolique). Mais les obser-
- lyonnais Guinon trouva que l’acide picrique possède : valions de Runge tombèrent dans l’oubli et ce ne fut . la propriété de teindre les fibres animales. Outre que 22 ans plus tard qu’on apprit à faire des colorants • l’acide picrique, il nous reste à citer la « muréxide »
- avec de l’aniline. W.-H. Perkin obtint en 1856, en voulant préparer de la quinine, par oxydation de l'ani-line, un colorant violet teignant la soie sans mordant ; le violet de Perkin ou mauvéïne. Perkin fit breveter son invention si inattendue, brevet anglais no 1068 du 6 mai 1856, et l’impulsion des recherches à découvrir de nouveaux colorants artificiels était donnée. La première fabrique de couleurs d’aniline fut fondée en 1857 par Perkin and Sons à Greenford Green, près de Londres, et en 1858 elle livra ses premiers produits au commerce. Le violet de Perkin, la Rosolane de Poirrier, qui eut un certain temps un très grand emploi, ne sert plus aujourd'hui qu’à la coloration des timbres-poste anglais et à l’azurage dans le blanchiment de la soie. Dans la même année dans laquelle Perkin découvrait son violet, Natanson prépara la fuchsine avec de l’aniline et deux ans plus tard A.-W. von Hoffmann obtint ce même colorant en traitant l’aniline par le tétrachlorure de carbone. Mais c’est à E. Verguin que fut réservé l’honneur de rendre la préparation du rouge d’aniline pratique et industrielle, par son procédé au bichlorure d’étain. Ce fut en 1858, dans la teinturerie de MM. Renard frères et Franc, à Lyon, où l’on préparait déjà le violet de Perkin par le procédé au bichromate, que Verguin observa que l’aniline chauffée à une température élevée avec du bichlorure de mercure ou d’étain donnait naissance à une matière colorante d’un rouge très vif à laquelle on donna le nom de fuchsiasine et d’où l’on dériva le nom plus simple de fuchsine. En 1859, Renard frères et Franc brevetèrent le procédé de Verguin, c’est-à-dire la préparation du rouge d’aniline, et encore dans la même année ils en entreprirent la fabrication en grand. Dans le musée centennal des produits chimiques à l’Exposition, nous avons pu admirer du chlorhydrate de rosaniline (fuchsine) préparé industriellement par Verguin et les frères Renard, à Lyon, en 1859. n
- Avant la découverte des couleurs d’aniline, on con—0 naissait déjà quelques colorants artificiels dont le plus: ancien est l’ « acide picrique » qui fut déjà obtenu en q 1771 par Woulfe en faisant agir de l’acide nitrique sur de l’indigo, puis plus tard, en 1799, par Welter, en traitant de la soie par l’acide nitrique, et en 1842 Laurent l’obtint par l’action de l’acide nitrique sur du phénol. Mais ce n’est qu’en 1845 que le teinturier
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- qui fut préparée en traitant l’acida urique, retiré du guano d’Amérique, par l’acide nitrique. La muréxide a été introduite en 1853 par A. Sch‘umberger dans la teinture et l’impression où son application fit à l'épo-que beaucoup de bruit, parce que la muréxide donna des laques métalliques d’une très belle coloration et c’est surtout sa laque rouge au mercure qui se distinguait par son brillant et son éclat. Mais la solidité, plus que médiocre, des laques de muréxide fit bientôt disparaître cette dernière du marché. Une fois que le procédé de Verguin, pour la fabrication de la fuchsine, fût exploité industriellement, d’autres matières colorantes suivirent rapidement. En 1860, Girard et de Laire préparèrent le « violet impérial » et le « bleu de Lyon ». En 1861, Lauth obtint le « violet au mythl », et en 1863 A.-W. von Hoffmann le violet qui porte son nom. Le « bleu alcalin » et le « bleu soluble » (bleu d’aniline) furent préparés en 1862 par « Nicholson ». Les « verts » au « méihyl » et à l’ « éthyl » datent de l’année 1866.
- La série très importante des « couleurs d’alizarine », des oxychinones et oxycétones, date de 1868, année dans laquelle Graebe et Liebermann découvrirent l’ « alizarine » artificielle, puis suivait l‘ « orangé d’alizarine », que Strobel obtint en 1874 sur la fibre en traitant l’alizarine par des vapeurs nitreuses ; en 1876, Rosenstiehl le prépara en substance, et dans la même année Caro en établit la fabrication industrielle. Puis vint le « bleu d’alizarine » en 1877 par Prud'homme, en traitant la 3 nitro-alizarine par de la glycérine et de l’acide sulfurique. Puis vinrent le bleu d’« alizarine » S en 1881, de Brunck ; le « brun d’an-thracène en 1886, duquel R. Bohn établit la fabrication technique, mais qui fut déjà découvert en 1877 par Seuberlich. La « galloflanine » en 1806 par Bohn. Le « noir d’alizarine S » (nàphtazarine bisulfitique), qui fut déjà découvert par Roussin en 1861, mais n'étant pas soluble à l’eau, il ne trouva de l’emploi que lorsqu’on en fit la combinaison bisulfitique en 1887. Le « vert d’alizarine S » en 1888 par Bohn, puis par le même le « bleu d’alizarine indigo S ». Une année plus tard, on mit sur le marché le « jaune d’alizarine C, trouvé en 1881 par Nencki et Sieber, le galla-cetophénone, et le «jaune d’alizarine A », le trioxy-benzophénone, trouvé par Bohn. Dans la même année parut le < jaune d’anthracène » (dibromedioxy p mé-thylcumarine) par Rob.-E. Schmidt. Puis du même en 1890 le « bordeaux d’alizarine » (tétraoxyanthra-
- chinone), les « a’izariaecyanines » R,2 R et W RR (penta et hexaoxyanthrachinones) ; l’ « alizarinecya-nine G », en 1891. Puis vinrent en 1894 les « verts d’alizarinecyanine, produits sulfurés de la condensation de la chidizarine avec l’aniline ; l’ « alizarineviri-. dine », etc., etc. N’oublions pas les « bleus d’anthra-cène » (1891) de Bohn, qui sont des produits résultant de l’action de l’acide sulfurique fumant et du soufre sur l’I — 5 — dinitroanthrachinone. Les « bleus et
- verts l’alizarine acide (1893). L’ « alizarinesaphirole (1897) et le « vert foncé d’alizarine » (1898).
- Il
- Les colorants azoïques, qui sont ainsi dénommés parce qu’ils contiennent un ou plusieurs groupes azoïques N = N, datent à peu près de 1862, « jaune à l’alcool » par Griess. En 1863, Martius prépara le « brun bismark » (vésuvine), mais nous ne trouvons les premiers représentants des colorants azoïques acides, teignant la laine non mordancée en bain acide qu’en 1875. Dans cette année, Griess obtint la « Tro-péoline » et la « Chrysoïne; toutefois, ces colorants ne furent que des produits de laboratoire et c’est la découverte de « l’Orangé I et II » par Roussin, pharmacien au Val-de-Grâce, hôpital militaire à Paris, en 1875-1876, et la mise sur le marché de ses produits par la maison Poirrier en 1876, qui donna l’essor à cette nouvelle et très intéressante classe de matières colorantes. En même temps que Roussin, Griess, comme nous l’avons déjà vu plus haut, et O.-N. Witt obtinrent chacun indépendamment l’un de l’autre à peu près les mêmes composés, mais c’est à Roussin que revient l’honneur d’avoir lancé et attiré l’attention des chimistes sur cette série intéressante de colorants. Le > nouveaux colorants azoïques acides se succédèrent rapidement. En 1877, Kœhler obtint le « jaune solide »; dans la même année, Roussin et Caro préparèrent le « rouge solide ». Puis vinrent en 1878 les « ponceaux R et 2 R » par Baum, le « substitut d’Or-seille par Roussin. En 1879, « l'écarlate de Biebrich » Nietzki, le « ponceau B extra » par Krügener, et d'autres colorants azoïques obtenus avec les combinaisons diazoïques de l’amidoazobenzène, de ses homologues, de ces acides sulfoniques. En 1881, « l’écarlate de crocéïne » de Frank. En 1882, les premiers colorants diazoïques bleu noir, le « bleu noir B » de Caro et le « noir azoïque O » de Limpach. En 1883, « l’azococcine, » le « rouge pour drap » et « l’azoru-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 89
- bine » de Witt, la « crocéïne brillante » par Limpach et Hoffmann, e-t « l’écarlate de cochenille » par Gaess.
- L’année 1881 marque une date mémorable dans l’histoire des colorants azoïques, c’est dans cette année que Bottiger découvrit le «rouge Congo», le premier colorant diazoïque teignant directement le coton non mordancé. Le nombre des colorants directs pour coton, de même que celui des colorants azoïques acides pour laine, est devenu aujourd’hui tellement considérable que cela nous mènerait beaucoup trop loin si nous voulions tous les énumérer ici, nous nous contenterons de donner quelques dates. La « benzoa-zurine » fut obtenue en 1885 par Duisberg, le « noir naphtol » dans la même année par Weinberg Le « noir naphtylamine » en 1888 par le même. Le « noir diamine R O » en 1889 par Gans. Les « chromotropes » en 1890 par M Koch. Le « vert diamine » en 1891 par Hoffmann et Daimler, le violet oxamine » en 1893 par Bernthsen et Julius. Le « diaminogène » dans la même année par Hoffmann, etc., etc. Citons aussi les colorants azoïques tirant sur mordant et qui doivent cette particularité à ce qu’un de leurs composés est de l’acide salicylique ou un dérivé de ce dernier ; ou qu’un composé est un dioxynaptaléne, contenant les hydroxyles en péri ou un de ses homologues, etc. Comme ces colorants azoïques se comportent sur laine mordancée comme les colorants d’alizarine, on leur a, en général, donné cette définition ou celle d’anthra-cène, tels les « jaunes d'anthracène, » les « jaunes d’alizarine GG et R, » le « rouge d’anthracène, » le « noir diamant », les « bruns d’anthracène acide », les « noirs d’anthracène acides et au chrome, » etc.
- Les premiers colorants azoïques étaient, comme nous l’avons indiqué plus haut, de nature basique dont le premier représentant était le « brun bis-marck », puis vint la « chrysoïdine ». Plus tard, vers 1891, reparut un colorant azoïque basique bleu, la « safranine azo-p naphtol », qui avait déjà été obtenu auparavant sur la fibre. On en a vu une application sur tissu à l’Exposition universelle de 1889, figurant parmi les colorants azoïques produits directement sur la fibre, exposé par Horace Kœchlin. Cette application était à l’époque toute nouvelle et excitait au plus haut point l’attention des intéressés. La safra-ntne-azo-8 naphtol produite ep substance d’après divers procédés fut lancée sur le marché sous le nom d indoïne, naphtindone, etc.
- D’autres colorants azoïques basiques suivirent 1
- bieniôt, l’ « orangé au tanin » en 1891. L’ « azophos-phine » en 1895 et les « colorants janus » en 1896.
- III.
- La série des colorants de la classe des « oxazines » et « thiazines », dont le représentant principal est le « bleu méthylène, date de 1876, époque à laquelle ce colorant fut découvert par Ciro; mais la réaction initiale, servant à l’obtention de ce colorant, avait été trouvée préalablement par Lauth en oxydant le chlorhydrate de paraphénylènediamine dans une solution contenant de l’hydrogène sulfuré (réaction de Lauth). Cette réaction donnait naissance à un violet (violet de Lauth). Puis vinrent entre autres : le « bleu de Meldola(bleu nouveau R) » en 1879. La « gallocyanine » de Horace Kœchlin en 1881. Le « bleu nouveau B » en 1889 de Hoffmann et Weinberg. Le « bleu méthylène nouveau NGG » des précédents en 1890. Le « bleu méthylène nouveau N » de Weinberg en 1891. La « coréïne » de Bierer en 1893. » Les « verts d'aliza-rine » par Elsaesser en 1895, etc.
- Les « phtaléïnes » datent de 1870 ; A von Baeyer découvrit alors le premier représentant de la série, la « galleïne » ; un an plus tard, le même prépara la « fluorescéine. » En 1874, Caro obtint l’ < Eosine » en bromurant la fluorescéine. En 1875-76, Emilio Noelting trouva chez P. Monnet, à La Plaine, les dérivés iodés et chlorés de la fluorescéine, le « Rose bengale, » l’ « Erythrosine » et la « Phloxine ». La première Rhodamine date de 1887-88.
- Les « colorants soufrés » qui sont actuellement à ordre du jour, ont été relativement longs à attirer l’attention des chimistes sur eux, et cela parce que leur premier représentant, le « cachou de Laval », qui fut trouvé par Croissant et Bretonnière en 1873, n’offrait que peu d’intérêt comme nuance, qu’il n’avait que très peu de rendement et que sa constitution était et est, comme du reste celle de tous les colorants de cette classe, complètement inconnue.
- (A suivre).
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- RECETTES DIVERSES DE TEINTURE |
- Bleu sur fil de coton
- Pour 50 kil. de fil d’un bain de départ prendre :
- 10 kil. bleu ciel immédiat
- 2 » sulfite de soude
- 3 > de soude
- 414» huile de rouge de Turquie
- 40 » sel ordinaire.
- Pour le bain fixe à ajouter d’autres lots, employer :
- 6 kil. bleu ciel immédial
- 1 1[2 » sulfite de soude
- 875 gr. soude
- 250 » huile de rouge de Turquie
- 5 kil. sel ordinaire. |
- En préparant le bain ajouter la moitié de la quantité i nécessaire de soude, puis la solution chaude de la | couleur, et, en dernier lieu, l’huile de rouge de Turquie et le sel. Laisser bouillir pendant quelques minutes, arrêter la vapeur et plonger le fil. Le bain de teinture ne doit pas être chauffé plus longtemps, et la teinture se fait le mieux à la température de 60 à 70° C.
- A cette température les teintes viennent plus bril- | antes ; pour cette raison il vaut mieux refroidir un peu ; le bain en ajoutant un peu d’eau froide avant de pion- [ ger le fil. Il est préférable, autant que possible, que le ' fil reste toujours bien plongé en dessous de la surface 1 du liquide, et de le faire passer immédiatement au | sortir de la cuve sous des rouleaux à presser. Par le traitement dans le bain suivant on augmente la résistance au lavage et à la lumière :
- 875 gr. bichromate de potasse.
- 500 » sulfate de cuivre
- 1 1/2 kil. acide acétique
- Le bleu immédiat est connu pour sa résistance tant à la lumière qu’au lavage.
- PROCÉDÉ |
- pour reconnaître la soie artificielle
- La soie naturelle se dissout dans une solution alca-
- tités relatives de soie artificielle et naturelle dans un tissu. On dissout;: 1o parties de sulfate de cuivre dans 100 parties d’eau et on y adjoint 5 parties de glycérine et potasse en quantité suffisante pour redissoudre le précipité qui a été formé.
- {Textile Colorist).
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d’intérêt général, par lettre lorsqu’il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos lecteurs nous écrit :
- Pour l’exploitation de mon usine, j’ai passé un marché très important avec une mine qui devait me livrer une quantité déterminée de charbon suivant mes besoins et jusqu’à une date fixée. Celle-ci étant expirée et certaines quantités restant encore à livrer, la mine se refuse à faire de nouvelles livraisons sous prétexte qu’elle s’est conformée au marché en me livrant suivant mes besoins. J’ai dû me fournir ailleurs afin d’éviter un arrêt dans mes travaux, mais n’ai-je pas quelque action contre cette compagnie?
- R.— La jurisprudence a déjà eu à se prononcer dans un cas semblable. Notamment la Cour de Paris, par un arrêt du 22 juin 1901, a jugé que lorsqu’il est intervenu entre un industriel et une Compagnie minière un marché ferme en vertu duquel celle-ci s’engageait à livrer à son client une quantité déterminée de charbon, au prix de ... fr., et ce, suivant les besoins de celui-ci jusqu’à une époque fixée, la clause « à livrer suivant nos besoins » doit être interprétés comme n’affectant que l’époque des livraisons et lul-lement le montant total du marché. En conséquence la Compagnie qui refuse de livrer les Etonnes formant le reliquat de la quantité vendue sous le prétexte que les besoins de son client ont été assurés jusqu’à la date fixée et qu’elle a ainsi rempli ses engagements, s’expose à des dommages-intérêts pour le préjudice qu’elle a pu causer à ce dernier en le forçant à s’adresser à une autre Compagnie et à payer le charbon un prix supérieur.
- line qui reste blanche tandis que la soie artificielle fait tourner la solution au jaune. Une autre méthode consiste à adjoindre de la glycérine dans une solution alcaline de cuivre : la soie artificielle ne s’y dissout pas, tandis que la soie naturelle s’y dissout à la température ordinaire.
- Ce procédé permet même de reconnaître les quan-
- L’arrêt de la Cour de Cassation relatif aux a Mêmes locaux »
- {Suite)
- Suivant une seconde opinion, il était impossible de distinguer et d’attribuer deux sens différents aux mêmes expressions employées par le législateur dans la loi du 30 mars 1900, qui, tout en ayant eu pour résultat indéniable de modifier deux lois antérieures.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE'
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- avant cependant une existence propre et, si l’on peut dire, un caractère spécial. A quatre reprises, il était fait mention d’un délai à observer à partir « de la promulgation de la présente loi », ce qui ne pouvait évidemment s’entendre que de la loi nouvelle du 30 mars 1900; d’où l’on concluait, sans s’expliquer sur le sens de la première ligne de l’article 11 § 3, que, tout au moins dans l’article 3 modifié, la présente loi était aussi la loi modificative de 1900.
- Cette Seconde opinion est devenue considérable depuis que vous l’avez affirmée dans votre arrêt du 26 janvier 1901.
- Mais il ne faudrait cependant pas donner à cet arrêt une portée qu’il n’a pas et qu'il ne peut pas avoir. Il n’entre pas dans vos traditions déjuger les questions qui ne vous sont pas soumises, et vous' avez toujours eu le souci constant de ne donner aux questions de droit parfois complexes qui se posent devant vous que les solutions strictement nécessaires. Cette fois encore, vous êtes demeurés fidèles à ces usages anciens que la loi commande, non moins que la prudence; et, s'il est parfois possible que des questions de droit plus ou moins voisines des questions expressément jugees, se trouvent elles-mêmes dans une certaine mesure préjugées, il est souvent dangereux de le supposer, toujours téméraire de l’affirmer. Il y a l’apparence ; et puis, il y a le fond. Ceux qui savent lire vos arrêts discernent le fond de l’apparence, sans se hâter — imprudemment — d’en extraire des solutions prématurées.
- Donc, vous avez jugé, le 26 janvier, la question dite des heures de travail dans les établissements a personnel mixte : commencement, interruption pour le repos et cessation du travail Vous n’avez pas jugé autre chose.
- Vous n’avez pas jugé, notamment, la question qui vous est aujourd’hui soumise, à savoir celle des modes et conditions du travail sous la forme spéciale des équipes discontinues et alternantes ; et, si ces deux questions ne sont pas attachées, pour ainsi dire, l’une à l’autre par un lien indivisible, il est permis d'affirmer que, conformément à vos traditions, vous n’avez non seulement pas jugé la question actuellement pendante, mais que vous ne l’avez pas préjugée.
- Or, la question des modes de travail est quelque peu complexe : et, quelle que puisse être, d’ailleurs, votre décision, il est permis de croire qu’un pourvoi exclusivement fondé sur votre arrêt du 26 janvier n’est pas suffisamment motivé.
- Il nous faut donc examiner, — et, avant même de procéder à cet examen, il n’est pas inutile de définir certaines expressions, afin d’éviter les ma 1 entendus 6t les équivoques.
- Nous avons à chercher le sens de l’article 11, § 3 modifié de la loi du 2 novembre 1892 qui réglemente certains modes de travail :
- 1° Les relais ;
- - 2° Les équipes disconstânues et alternantes ;
- 3° Les équipes successives avec travail continu.
- 1° Relais. — On a donné le nom de relais à des equipes dites tournantes, roulantes, ou volantes, qui Passent successivement sur tous les métiers et y tra-vaillent pendant que les ouvriers réguliers sont mis en repos. Les relais sont ainsi constitués par des ou
- vriers supplémentaires, le plus souvent des ouvriers âgés qui, se transportant de métier en métier, remplacent pendant un certain temps la série de travailleurs réguliers qui, eux, se reposent pendant le même espace de temps.
- En principe, nous n’aurons pas à nous occuper de ce genre de travail, parce que ce n’est pas le cas de notre espèce ;
- Bornons-nous à constater, qu’il est, dans tous les cas, interdit aux femmes et aux enfants, soit dans les établissements mixtes, soit dans les établissements où les femmes et les enfants travailleraient seuls.
- Les relais sont, au contraire, autorisés pour les hommes, pour les ouvriers adultes dans les établissements industriels où ils travaillent seuls, sans femmes ni enfants.
- Quid dans les établissements mixtes? La question ne se pose pas aujourd’hui ; mais elle pourrait être considérée comme liée a celle des équipes discontinues et alternantes.
- 2° Equipes successives, discontinues et alternantes. — C’est le cas de l’espèce.
- Ces équipes sont constituées par des postes dou-vriers qui se relèvent les uns les autres, qui alternent de telle sorte que le travail de l’un est, si l’on peut ainsi parier, introduit dans le travail de l’autre. C’est le travail « par quarts».
- A titre d'exemple, l’ouvrier n® 1 travaille de 4 à 8 heures du matin; l’ouvrier n° 2 de 8heures à 3 heure de l’après-midi ; l’ouvrier no 1 reprend le travail de 1 heure à 7 heures du soir ; l’ouvrier n® 2 le reprend à son tour de 7 heures du soir à minuit.
- Ainsi le travail n’a été interrompu que de minuit à 4 heures du matin ; et chaque ouvrier ouchaque équipe d’ouvriers a travaillé pendant 10 heures. Ce mode de travail est comme les relais toujours interdit aux femmes et aux enfants. Il est toujours permis aux adultes travaillant isolément, c'est-à-dire ne travaillant pas dans les mêmes locaux que des femmes et des enfants.
- Leur est-il permis ou interdit dans les établisse-ments à personnel mixte?
- : C'est la question que vous avez à juger.
- 3° Equipes successives à travail continu. — Ces équipes sont constituées par des postes d’ouvriers qui se succèdent sans se relever, c’est-à-dire sans l’alternance qui caractérise les équipes discontinues.
- Ce genre de travail est autorisé pour tout le monde, adultes, femmes et enfants, dans tous les établissements industriels, à une seule condition, concernant les femmes et les enfants : que le travail de chaque équipe soit continu, sauf l’interruption pour le repos, La disposition finale du paragraphe 3 de l’article 11 le permet formellement.
- Bien que vous n’ayez rien à juger a ce point de vue, il peut ne pas être sans intérêt de vous exposer quelques-unes des conséquences pratiques de cette autorisation légale qui, suivant les prévisions du législateur lui-même, peutavoir pour résultat de ne laisser à votre arrêt du 26 janvier qu’une importante théorie, en limitant à l’extrême le champ de son application.
- Voici, en effet, un établissement industriel à personnel mixte dans lequel le travail est organisé de la manière suivante : Il y a deux ou trois équipes suc-
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- 62 C
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- cessives comme on voudra. La première équipe, composée exclusivement d’adultes, commence le travail à 4 heures du matin pour le terminer à midi, au plus tard; la seconde équipe, composée exclusivement de femmes et d’enfants, ou composée à la fois de femmes, d’enfants et d’adultes, succède à la première ; et est remplacée elle-même par une troisième épuipe d’adultes faisant un travail dit de nuit, composé d’ouvriers autres que ceux de la première équique.
- Il n’y a pas alternance ; dans chaque équipe, le travail est continu, et il commence à la même heure pour s’in -terrompre à la même heure.
- La loi est ainsi strictement obéie.
- Et voilà une usine dans laquelle, sous le même toit, dans des ateliers voisins, dans le même atelier, travailleront successivement trois équipes qui, par ce fait même qu’elles sont successives, commenceront leur travail à des heures différentes, pour l’interrompre et le cesser à des heures non moins différentes.
- Tout est régulier. Cependant il se pourra que la première et la troisième équipe d’adultes soient composées des maris et des pères des femmes et des enfants employés dans la seconde équipe. A aucun moment de la journée ils ne se rencontreront puisqu'ils se succéderont Tout est régulier. Mais tout serait irrégulier nous dira-t-on, si au lieu d’être successives, les équipes étaient alternantes. Pourquoi?
- Avant d’aller plus loin, il faut répondre à une objection qui pourrait se produire et qui consisterait à soutenir que notre hypothèse n'est ni pratique ni légale. Il suffit pour cela de rappeler qu'elle a été proposée par M. le ministre du commerce, à la tribune du Sénat, à l’effet de dissiper certaines appréhensions. Journal Officiel^ séance du 26 mars 1900 (Sénat, p. 177)...
- ÇA suivre )
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Lyon. — Formation de la Société en nom collectif Thomas et Genairon, teinturerie. — Durée : 5 ans. — Cap. : 30.000 fr.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Mlle Hiauce a vendu un fonds de teinturerie à Mlle Richard, 39, rue de St-Pétersbourg.
- Paris. — M. Allaz a vendu un fonds de teinturerie à Mme Brissot, 54, rue Custine.
- Paris. — Mme Vve Garnier a vendu un fonds de teinturerie à M. Roussel, 7, rue de Châteaudun.
- Paris. — M. Bray a vendu un fonds de teinturerie, 57, boul. Beaumarchais.
- Paris. — Mme Boutard a vendu un fonds de teinturerie, 19, rue Fontaine.
- Paris. — M. Dauger a vendu un fonds de teinturerie, 32. rue Durt.
- Paris. — M. Leplanquais a vendu un fonds de teinturerie, 4, rue Alexandrie.
- Paris. — Mme Oursel a vendu un fonds de teinturerie, 38, rue de la Chapelle.
- Paris. — Mme Vve Soubeyrolles a vendu un fonds de teinturerie, 32 bis, rue Victor-Massé.
- Paris. — Mme Vve Théroude a vendu un fonds de teinturerie à Mlle Robert, 17, boul. de Courcelles.
- Paris. — Mme Vve Paris a vendu un fonds de teinturerie à Mlle Corbain, 1, rue des Volontaires.
- Paris. — M. Bray a vendu un fonds de teinturerie, 57, boulv. Beaumarchais.
- Paris. — M. Aufrère a vendu un fonds de teinturerie, 9 av. de la République.
- Paris. — M. Ducher a vendu un fonds de teinturerie à Mlle Fournier, 36, rue Caumartin.
- Lyon. — M. Michaud-Aymard a vendu un fonds de teinturerie à M. Ribault.
- Maisons qui se créent
- Reims. — MM. Gouthière et Cie, 68, rue de Courcelles.
- BULLETIN FINANCIER
- L’abondance de l’argent a été telle au parquet, que le relèvement "du cours s’est opéré pour ainsi dire sans efforts.
- On était du reste bien impressionné sur les affaires d’Espagne. M. Sagasta ayaut été chargé de la constitution du nouveau ministère.
- Les mines d’or sont affectées par le bruit de la mort de Cecil Rhodes, l’agence qui avait publiée l’a démentie, mais on reste sur la réserve.
- La Rente est calme à 101.27.
- L’Extérieure Espagnole remonte à 77.65, entraînant avec elle le groupe des chemins.
- Les Turcs ont avancé de 15 à 20 centimes, à 28.72 et 26.67 le coupon de 0.50 à détacher est un soutien.
- Métropolitain continue sa hausse à G15; on a été un peu mieux sur Thomson à 815 pendant qu’on s’effrite dans le groupe Traction à 38.50.
- Suez monte à 3998, le cours de 4000 fr. sera vraisemblablement franchi ainsi que nous l’avions prévu.
- Le Rio est calme à 1155, mais le groupe métallurgique est très soutenu. Aciéries de France a passé de 795 à 805.
- Nord et de l’Est à 1476.
- Fives-Lille 420. Escombrera, mine de plomb espagnole remonte à 790, l’achat de Vilchès à 10 fr., située dans le district de Linarès, serait de circonstance avec la hausse du plomb, cette Compagnie fera des bénéfices importants. Mines d’or nulles, pour les raisons que nous avons indiquées.
- BANQUE CONTINENTALE DE PARIS Capital 5.000.009
- 10, rue de la Pépinière.
- Négociation de toutes valeurs : achat et vente de titres cotés ou non ; se charge à titre gracieux pour nos abonnés de l’encaissement des coupons, de la vérification des titres sortis aux tirages et les renseigne sur toutes valeurs ou opérations de Banque en général.
- Le Gérant : A. FAYOLLE s.
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE*, Directeur, 2». rue Turgot
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ;ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET 1MPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus | et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — 1 Blanchiment des toiles de fil. coton, soie, laine, etc. — 1 Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste.
- Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. -- Ma- | hères colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy- i ques. — Matières colorantes azoïqnes. ;
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) | — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. ' Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4° Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 58 Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F. Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L'IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. €0.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin. plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d'analyse des huiles tuifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc. Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét ‘ ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8®de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journa pour recevoir france.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Boim de teinture.
- On cote ;
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne, — Ire qualité... 12 .. à 14 .. — 2e qualité .. . 11 .. 12 .. -- 3e qualité.... 6 .. 8 ..
- Sisal, Yucatan... 8 .. 9 50 — Honduras 8 25 8 75 — Tabasco......• . 6 50 7 80 — Haïti Cap 5 25 5 50 — Fort-Liberté..... 5 50 5 80 « — A quim. 525 575 — 6 .. 6 25 — Gonaïves 5 50 6 .. — P.-de-Paix 6 25 6 60 — Miragoane..... 5 10 5 .. — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 25 — . Jamaïque, 5 50 7 . . Janne Cuba et St-Yago .. 6 75 7 25 * Manzanillo 6 75 7 25 - Tuspan 7 .. 7 25 • Vera-Cruz... ... 7 .. 7 25 » Campêche 6 .. 6 25 » Carmen 6 . . 6 25 » Tampico 6 50 6 . * Porto-Plata 6 .. 6 25 » Haïti 5 75 6 .. • Jamaïque ......... 5 G5 6 . • BarceletP. Cab .. 6 50 7 .. • Rio-Hacha 4 50 5 .. • Carth. et Savan... 4 50 5 .. » Maracaïbo 5.. 5 25 • Fustet 100 k. 14 . . 15 .. » Tatajuba(Pern. )50 k. 4 50 5 .. » Bahia 4 50 5 .. » Corinto.... .. 5 75 6 50 • Amapala.... 50 kil. 5 75 6 50 Rouge Brésil Bahia 8 .. 9 .. » Calliatour... 100 k. 14 .. 15 .. » Lima 50 kil. 9 .. 10 .. » Ste-Marthe 9 .. 10 . • » 4 .. .. » Sandal 100 k. 5 .. 7 .. » Sapan 50 k. 6 .. 8 .. e Quebrach.. . 1009 k. 81 .. 90 .. « Pernamb 50 k 14 .. 76 ..
- Cachou
- Brun luisant, en sac 50 k. ..........M — en caisse —.....................37 50................45 .
- Jaune ou gamb ... ..... • • . • M » pressé ... 29 . 30 ..
- Coehemille n cote : 1/2 kil.
- xénériffe zacatille.... 1 66 2 ..
- Ténériffe grise........ 1 50 1 80
- Cureuma
- Fengale.....50 kilos. 22 50 25 .
- lava, Mad.» Pond.. .... M ,. ...
- Dividivi On cote les 50 ki ... . 12 14 .
- Indigo*
- an cote actuellement : Bng. sur v. et bl. 12k. . 6 56 5 7 fin viol et pourpre 6 2 6 ..5
- Beng. eau viol, etdito.... 5 50 » bon violet 4 75 » moyen violet 3 50 » bon violet rouge 4 75 » bon moy. v. roug.... 3 75 « fin rouge 4 50 » bon dito 3 25 » bon à fin cuiv 2 75 » “uiv. crd. et bas 2 .
- Java.... ........................M
- Kurpah.. ................... 2 ..
- Madras ...................... 1 50
- Manille...................... 2 .
- ............................. 2 50
- Guatemala flor............... 4 50 » bon à fin sobré.........2 50 ».....................— cor....................2 50 » cor. ord. à bas.........1 50
- N -Gren fin et surfin.. 1/2 k 5 50
- » bon à beau......... 4
- • ord. et moyen...... 2 50
- 5 75
- 5 . .
- 3 75
- 5 ..
- 4
- 4 75
- 3 75
- 3 75
- 3 50
- 4 .*
- 3 75
- 3 50
- 4 50
- 4 ..
- 4 ..
- 2 25
- M . .
- 5 ..
- 3 ..
- 9
- ®
- :
- $
- On cote les 100 kil. : . ...
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud.............M ., ..
- Madagascar..............M .. ..
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé........ . 7 50 à 8 50 | » gros effilé........ 6 .. 7 .. |
- Roeom.
- Antilles..........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne....................... M • » ••
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie... .
- Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée .. .le k. » grise........le k. » zacatille naturelle le k » noire Palmas le k. » Lanzarotte .. Curcuma Bengale......... » Chinois...... » Madras....... Galles de Chine......... Prussiate jaune de potasse.
- 15 . à........
- 8 ..
- 12 50
- 95 ..
- 70 ..
- 180 ..
- 170 ..
- 150 ..
- 155 ..
- *55 ..
- 50 ..
- 5-5 ..
- 190 .
- 11 ..
- 13 ..
- 85 ..
- 165 .
- INDIGOS. -- Au 1/2 kilo. '
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 » bon moyen et bon coloré assez tendre.. 2 50 3 .. » moyen assez coloré un peu sec 2 25 2 50 » moyen ordinaire terne et serré 1 75 2 .
- Kurpah beau à fin. viol, et viol.
- rouge tendre...... 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 3 25 3 75 ».................b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle ... 3 .. 350 ».................moy.viol, un peu faib. mél , sablé 2 50 3 .. Guatemala. Flor... 5 50 6 .. ».................bon et bon moy. corté et sobré 3 50 4 .. ».................moyen et moyen ordinaire ........2....25 3
- Bengale beau à fin violet .. 6 50 7 50
- » bon et bon moy.violet rouge........ 6 .. 7 ..
- » moyen violet rouge et rouge 5 50 6 25 Java surfin violet et pourpre 9 .50 10 .. » beau et fin violet 7 75 8 50 » bon à bon moyen .... 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique . 360 Alun raffiné (entrepôt) 15 . . !7 .. » (acq.). 17 .. 19 .. Couperose emballée...... . 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) ..... 80 .. . . ..
- Id (s fûts)................... 75...........
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. . .................. 37 ......... Id. 2e bl. (entrepôt). ..... 36 . . ... Galles vertes et noires. .... 150 ....170 .
- » noires Alep................... ............. » blancnes.................... 130............ . ... .. Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 .. » Ghésirée, en sorte. ... ; ... .. .......... » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .. 140 .. »............................................» Galam 105 .. 120 .. » Aden, sorte cour, bonne 105 ...............115........... .
- » Mogador, blonde.........................
- » » blanche........... .. . .. ..
- » Laque en f. qté orange. 250 ................ » » mi-orange. »......................................».....................................cerise AC............................ » Sandaraque lavée............................................................... » Damar (Batavia)...................... 140.................. » » Singapore 90 .. 100 .. »......................................» Penang............................................................ . 110 .. .... .. Gomme adragante Syrie.... 250 . . 750 .. »......................................» /Anatolie. 250 .....................600 .
- Quercitron.................. M ..
- Garance, racine.......................... » poudre.. ....... 65....................
- Rocou Guadeloupe .......... 95...........
- » Cayenne.... .............
- Safran d’Espagne, Valence pur......................... 80............
- Sulfate de cuivre(entrepôt) 53. .....
- » (acq.)... 57 . Sumac en feuilles 22 . ... ..
- » poudre.................. 24........... Styrax liquide........... 140........... Tamarin Madras........... 20........................30 .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile ..............130........................ » en pains, extra sec, sous pap.................180 .................................
- » bon marchand en pains 115........... » » en boules 115 .
- » raffiné en poudre sec 145 ., ... *.
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- co Gt
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à, . ..
- » nitrique....... 36 d. 33 .. . ..
- » sulfurique....... 66 d. 10 . . . » sulfureux........ 50 d. 7 50 . .. » tartrique........ 265 .. .. . .
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34..............
- Blanc de zinc en poudre.... 68............
- » » broyé............. 76 . .. . -
- Borax raffiné........... . 50................
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre 60
- broyé ..... .......... . 68 .. .. ..
- Crème de tartre.............. 170 .. ....
- Cristaux de soude en sass de 100 kil., disp 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare des Salins........... . 20 .. .. . .
- Lessive caustique 33 degrés 7 50 . ..
- Nitrate de soude...... 22 50 .. ..
- » de potasse......... 41 .................
- Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil„ m. 19 25 .. ..
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 ..
- » 30/35, disp... 12 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................... 30 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 .. ....
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 .. .. Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation...... 58 .. ...
- - Entrepôt.................... 54........
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil ..................... 5 75 .. . .
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos : Gomme Sénégal b. fie 135 .. à 145 » Galam 117 .. 125 » 70 . 85 Acide tartrique 252
- Crème de tartre Bl. du Midi 168 .. » bl. Bordeaux .. . 166 Camphre raffiné... 6 20
- Verdet en pains extra sec
- » en boules........................
- Térébenthine en barils..... 65 ..
- INDIGOS
- Bengale pourpre... le kilo 11 .. à 13
- » beau violet
- » bon violet.
- » moy. violet
- » petit violet
- ” ord.etcuiv.
- Java ord. et cuiv.. Madras fin........
- » beau............
- » moyen....
- Kurpah kudd. beau . violet......... .
- Kurpah kudd. bon violet...... .....
- Kurpah kudde moy. violet....... .
- Kurpah kudd. petit ord...............
- Kurpah Pondich. bon violet. ...
- Karpah Pondich . moyen violet....
- Karpha Pondich.
- Ord- t iv. ...
- » 11 .. 13 . » 11 . 12 . » 10 .. 11 .. » 9 .. 10 .. » 8 50 9 .. » M » 6. 6 50 » 5 50 .6 . » 5 ». 5 50 » 8 .. 9 » 7 50 8 .. » 6 .. 7 .. » 5 .. 5 50 » 6 .. 6 50 » 5 . . 6 .. » 4 •.. 5 ..
- Manille ....... .. le kilo M .. 9 ..
- Guatemala flor.... » 10 .. 11 ••
- » sobre.. » 8 50 9 ..
- » Cortès . » 5 .. 6 ..
- Mexique flor... .ce 9 .. 10 •
- » sobre.o. 8 .. 8 50
- n ord.corté > 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb.......... 71 .. à 72 ., Aeideacétiquedesarts 29 .. 30 .. —.........................chlorydrique............. 7 .. 8 .. —.........................nitrique 36*............. 32 . . 34 .. —.........................sulfurique, 66“ ......... 8 .. 11 » —.........................tartrique................ 259 .. 260 .. — citrique................ 385 .. 330 .. Alun......................épuré................. 20 .. 21 .. —.........................ordinaire................ 15 .. 16 .. Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 103 50 Bichlorure d’étain, 55°...., 97 50 107 50 —.........................—........................60°..................... 107 50 117 50 Bois Campêche-Laguna. .. 15 15 50 —.........................— Guadeloupe 13 .. 13 50 — JauneCentre Amérique 18 .. 19 . . Cachou jaune. Vapeurs... 75 .. 77 50 — brun.................... 88 .. 98 .. Chlorate de potasse....... 110 .. 120 .. — de soude................ 125 .. 135 .. Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. 24 .. Chromate rouge de potasse 86 .. 88 .. —.........................— de soude.. 64 .. 66 .. Crème de tartre .......... 192 50 197 50
- Cristaux de tartre........ 187 50 192 50 — de soude................ 8 50 9 50 CurcumaBengale en racines 64 .. 66 .. — de Madras............... 61 .. 64 .. — Chine................... 60 .. 62 .. Essence de térébenthine .. 85 .. 90 .. Extràit de châtaignier 20°.. 18 .. 19 .. Galles de Chine et Japon..165 .. 175 .. — vertes et noires.. . 135 .. 150 .. Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. 170 . . — arabique................ 200 .. 210 .. — adragante rousse........340 .. 375 .. Jus de citron............. 24 50 25 50 Méthylène à 95°........... 100 . . 102 . — régie 90 ...... 105 .. 110 .. Prussiate jaune de potasse 180 .. 190 .. —.........................— de soude............... Pyrolignite de fer........ ... 10 .. 11 .. Résine.................... 16 .. 18 . Rouille .................. 9 .. 10. Sel de soude 80°... ...... 19 .. 20 — ammoniaque.. 1475 1575 Sel d’étain............... 297 50 207 50 Soufre en canons.......... 18 50 19 50 — sublimé................. 20 50 21 50 Sumac Sicile en feuilles... 15 .. 16 .. Sulfate d’alumine ........ 15 .. 16 . . — de cuivre.............................. 58 50 60 50
- — de fer............... 7 .. 8 . .
- MARCHÉ_ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — »
- Arséniate de soude60% » 18 15
- Bi-arséniate de soude(As205)
- 65 0[0....... .1 . , 20 —
- Blanchiment liq. 28- 8 à 7 %
- — en poudre 35 %
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre ...................
- 1. sh. d.
- 5 — »
- 7 — »
- » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron.
- Alizarine 20 0/0.,.. .. la livre » Aniline (huile) pure.. — » — (sel) pure.... — *
- Anthracène 30’ A par unité au comptant. ». »
- Benzol 90 %....... le gallon »
- Acide carbolique (crist.) 40;
- la livre »
- Magenta pure ... la livre » Acide picrique..... — »
- » 8 1/2
- » 4 3/4
- » 4 1/2
- » 2
- 1 0 1/2
- 1 .
- 3 9
- 1 2
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 » Barwood............... — 4 10»
- Camwood ............... — 10-55 » »
- Bos jaune............. — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima............... — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque ..... ....— 4/6 10 » Bois de camphre de St-Domingue......................— ./6 10 » Bois de datuphre du
- Honduras............ — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d'écorce. . le quintal » 20 » Extrait — .. — » 18-04 » Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s de pêcher ... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48»
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate.....la livre... » » 4
- Binoscalate ...... — » »
- Carbonate 90 % .la tonne. 22 15 »
- Caustique......... — 25 15 »
- Chlorate .........la livrée » » 4
- Ferricianide (prus-siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr. jaune) — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
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- CHEMIN DE FER DU NORD
- PARIS-NORD A LONDRES
- Viâ Calais ou Boulogne
- Cinq services rapides quotidiens dans chaque sens
- VOIE LA PLUS RAPIDE
- Tous les trains comportent des 2e classes.
- En outre, les trains de l’après-midi et de Malle de nuit partant de Paris-Nord pour Londres à 3 h. 25 soir et 9 h. soir, et de Londres pour Paris-Nord à 2 h. 45 soir et 9 h. soir, prennent les voyageurs munis de billets de 3e classe.
- Paris-Nord à Londres
- PARIS-NORD, dép.
- Ire,2e cl. Ire, 2e cl. Ire, 2e cl. lre,2e,3ecl. Ire, 2e, 3e
- (*)(W.R.) (*) (*)
- 9 35 m. 10 30 m. 1120 m. 3 25 s. 9 » s. viâ Calais via Boulogne via Calais via Boulogne vià Calais
- Londres à Paris-Nord
- LONDRES, départ.
- 4 50 s. 5 50 s. 7 » s. 11 05 s. 3 30 m.
- Ire, 2e cl. Ire, 2e cl. Ire, 2e cl. Ire,2e,3e cl. Ire, 2e, 3e
- (*)(W.R.) (*) (•)
- 9 » m. 10 » m. 11 » m. 2 45 s. 9 » s. viâ Calais viâ Boulogne viâ Calais viâ Boulogne viâ Calais
- PARIS-NORD, arrivée
- 4 45 m. 5 50 m. 7 » s. 11 10 s. 5 50 m.
- (*) Trains composés avec les nouvelles voitures à couloir sur bogies de la Compagnie du Nord, comportant water-closet et lavabo.
- (W. R.). Wagon-Restaurant entre Paris et Calais et vice-versa.
- Services officiels de la Poste (via Calais)
- La gare de Paris-Nord, située au centre des affaires, est le point de départ de tous les Grands Express Européens pour l’Angleterre, l’Allemagne, la Russie, la Belgique, la Hollande, l’Italie, les Indes, l’Egypte, l’Espagne, le Portugal, etc., etc.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES 1
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l'année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et
- les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris Kviâ Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
- 3e Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnres-de-Bi -gorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac- Limoges).
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets : Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(lre et 2e classe seulement)
- Pendant la saison d’été, un troisième départ, comportant des Ire, 2e et 3e classes, ara lieu dans l'après midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 431r. 25; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr. 25.
- Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; Ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco,. sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
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-
- 46e Année. N’ T.
- EBIBLIOTHEO-5,
- Le Numéro : 0,75 wa S 5 Avril 1902.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 15.
- — Six mois....... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an. ...... . 20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements • et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNONNEC • f La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNUN-EP.- j Faits divers..................3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- II sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Droit de douane sur les caséines étrangères. — Loi sur les accidents du travail. Impression de couleurs immédiates. — Teintes solides au foulon. — Les matières colorantes à l’exposition de 1900. — Revue des brevets d’invention. — Perfectionnements et procédés nouveaux.— Tarifs de chemins de fer. — Nécrologie. — Jurisprudence.— Bibliographie.— Renseignements commerciaux. — Bulletin financier. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, ^Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- DROIT DE DOUANE sur les caséines étrangères
- Voici le texte du rapport, fait par M. E. Noël, dé-puté aunom.de la commission des douanes chargée d’examiner la proposition de loi de M. Léon Pasqual, ayant pour objet l’établissement d’un droit de douane de 40 francs à l’entrée en France des caséines étrangères.
- Le.2Q juin 1901, nous avons renvoyé à votre Commission des douanes l’étudu d’une proposition de notre collègue M. Léon Pasqual, tendant à établir un droit de douane de 40 francs les cent kilos à l’entrée en France des caséines étrangères.
- La caséine est la substance albuminoïde du lait, elle y existe sous deux états différents : en suspension et en dissolution.
- La partie en dissolution est aisément précipitée par un grand nombre de substances, notamment par les acides et la présure. Si cette précipitation est produite dans le lait non écrémé, la caséine entraîne la majeure partie de la matière grasse, et on obtient ainsi la matière première des fromages gras; si elle est produite dans le lait écrémé, on obtient un caillé maigre qui est la caséine.
- La caséine ainsi précipitée est lavée puis combinée avec des alcalis et les caséinates d'ammoniaque, de soude ou de chaux ainsi formés sont amenés généralement sous la forme d’une poudre blanche pulvérulente qui est livrée au commerce sous le nom de caséine.
- Il faut 35 litres de lait écrémé pour obtenir un kilo de caséine desséchée.
- Elle est employée notamment dans :
- Les apprêts, teintures et impressions sur étoffes ;
- La fabrication des vernis ;
- » des laques;
- » des couleurs ;
- » des papiers couchés ; Imitation d’ivoire ;
- — de corne ;
- — d’écume de mer ;
- Les enduits hydrofuges ;
- Le collage industriel des vins, bières, cidres ;
- L'alimentation sous forme de caséine.
- Dans la plupart de ces industries, elle remplace la
- gélatine, l’albumine et les colles d’autres origines d’un prix beaucoup plus élevé.
- L’industrie de la caséine a [pris naissance en Amérique, puis elle est passée en Allemagne et en Hollande. Avant 1897, aucune usine n’existait en France, mais, depuis cette époque, plusieurs usines se sont créées, à Souin du Nord, à Loullens-les-Forges (Hte-Saône), à Etrœungt (Nord) et à Maintenon, pouvant produire annuellement ensemble 400.000 kilos. D’autres usines sont à l’étude, et si leurs projets se réalisent, elles seront rapidement à même de produire au moins une quantité égale. :
- Malheureusement, à peine à son début, cette industrie s’est vue entravée par la baisse énorme de ce produit. En l’espace de deux ans, le prix de la caséine est passé de 130 francs les 100 kilos à 90 francs pour les qualités de choix, et de 120 francs les 100 kilos à 80 francs pour les qualités ordinaires. Baisse énorme produite par l’extrême bon marché du lait dans les pays d’élevage américains, 3 ou 4 centimes au plus par litre, prix nullement comparables aux prix français qui sont dans la région nord de 15 à 16 centimes le litre en hiver et à 8 à 9 centimes ont été, donnant une moyenne de 11 centimes le litre.
- Il y a donc nécessité absolue à garantir suffisamment cette industrie pour qu'elle puisse se développer en France. Sans doute, on peut employer le lait écrémé à l’élevage des porcs, mais cet élevage ne fait ressortir le lait employé qu’à 1 centime le litre, tandis que la fabrication de la caséine permet d’en tirer 2 centimes.
- La France consommant actuellement 600.000 kilos de caséine, si on permet à ses usines de faire toute cette fabrication, c'est la vente assurée de 21.000.000 de litres de lait non écrémé et un profit supplémentaire pour nos éleveurs de 210.000 francs au minimum, e-nul doute, étant donné les nombreuses applications de de la caséine que cette quantité n’augmente rapidement.
- Nous avons largement la production laitière nécessaire, la France produit par an 84.500.000 hectolitres de lait sur lesquels la fabrication du fromage et la consommation absorbent 60. à 65 0/0, il en reste donc 35 0/0 pour faire de la caséine.
- Les principaux pays producteurs de caséine ont couvert leur production par des droits de douane. Le Canada a mis un droit de 20 0/0 ad valorem, les Etats-Unis 25 0/0. Nous pouvons donc sans crainte arriver au même chiffre en se basant sur le prix de
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- tC co
- vente semblant osciller autour de 85 francs nous sommes conduits à un droit de 20 francs au tarif minimum et de 25 francs au tarif maximum.
- En conséquence, nous avons l’honneur de vous proposer le projet de loi suivant :
- PROJET DE LOI
- Article unique
- A partir de la promulgation de la présente loi la caséine soit à l’état de pureté, soit combinée avec les alcalis à l’état de dissolution ou solide acquittera à son entrée en France les droits suivants :
- Tarif minimum : 20 francs les 100 kilos
- Tarif général : 25 » »
- LOI
- modifiant divers articles de la loi du 9 avril 1898, concernant les responsabilités des accidents dont les ouvriers sont victimes dans leur travail.
- Art. 1er. — Les articles 2, 7,11, 12, 17,18, 20 et 22 de la loi du 9 avril 1898 sont modifiés ainsi qu’il suit : Art. 2. — Les ouvriers et employés désignés à l’article précédent ne peuvent se prévaloir, à raison des accidents dont ils sont victimes dans leur travail, d’aucunes dispositions autres que celles de la présente loi.
- Ceux dont le salaireannuel dépasse deux mille quatre cents francs (2.4C0 fr.) ne bénéficient de ces dispositions que jusqu’à concurrence de cette somme. Pour le surplus, ils n’ont droit qu’au quart des rentes stipulées à l’article 3, à moins de conventions contraires élevant le chiffre de la quotité.
- Art. 7. — Indépendamment de l’action résultant de la présente loi, la victime ou ses représentants conservent contre les auteurs de l’accident, autres que le patron ou ses ouvriers et préposés, le droit de réclamer la réparation du préjudice causé, conformément aux règles du droit commun.
- L’indemnité qui leur sera allouée exonérera à due concurrence le chef de l’entreprise des obligations mises à sa charge. Dans le cas où l’accident a entraîné une incapacité permanente ou la mort, cette indemnité devra être attribuée sous forme de rentes servies par la caisse nationale des retraites.
- En outre de cette allocation sous forme de rente, le tiers reconnu responsable pourra être condamné, soit envers la victime, soit envers le chef de l'entreprise, si celui-ci intervient dans l’instance, au payement des
- autres indemnités et frais prévus aux articles 3 et 4 ci-dessus. :
- Cette action contre les tiers responsables pourra même être exercée par le chef d’en treprise, à ses risques et périls ; au lieu et place de la victime ou de ses ayants droit si ceux-ci négligent d’en faire usage.
- Art. 11. —Tout accident ayant occasionné une incapacité de travail doit être déclaré dans les quarante-huit heures, non compris les dimanches et jours fériés, par le chef d’entreprise ou ses préposés, au maire de la commune qui en dresse procès-verbal et en délivre immédiatement récépissé.
- La déclaration et le procès-verbal doivent indiquer, dans la forme réglée par décret, les nom, qualité et adresse du chef d’entreprise, le lieu précis, l'heure et la nature de l’accident, les circonstances dans lesquelles il s’est produit, la nature des blessures, les noms et adresses des témoins.
- Dans les quatre jours qui suivent l’accident, si la victime n’a pas repris son travail, le chef d’entreprise doit déposer à la mairie, qui lui en délivre immédiatement récépissé, un certificat de médecin indiquant l’état de la victime, les suites probables de l’accident, et l’époque à laquelle il sera possible d’en connaître le résultat définitif.
- La déclaration d’accident pourra être faite dans les mêmes conditions par la victime ou ses représentants jusqu’à l’expiration de l’année qui suit l’accident.
- Avis de l’accident, dans les formes réglées par décret, est donné immédiatement par le maire à l’inspecteur départemental du travail ou à l’ingénieur ordinaire des mines chargé de la surveillance de l’entreprise.
- L’article 15 de la loi du 2 novembre 1892 et l’article 11 de la loi du 12 juin 1893 cessent d’être applicables dans les cas visés par la présente loi.
- Art. 12. — Dans les vingt-quatre heures qui suivent le dépôt du certificat, et au plus tard dans les cinq jours qui suivent la déclaration de l’accident, le maire transmet au juge de paix du canton où l’accident s’est produit la déclaration et soit le certificat médical, soit l’attestation qu’il n’a pas été produit de certificat.
- Lorsque, d’après le certificat médical, produit en exécution du paragraphe"précédent ou transmis ultérieurement par la victime à la justice de paix, la blessure paraît devoir entraîner la mort ou une incapacité permanente, absolue ou partielle de travail, ou lorsque la victime est décédée, le juge de paix, dans les vingt-
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- quatre heures, procède à une enquête à l’effet de rechercher :
- 1 La cause, la nature et les circonstances de l’accident ;
- 2* Les personnes victimes et le lieu où elles se trouvent, le lieu et la date de leur naissance ;
- 3’ La nature des lésions ;
- 4 Les ayants droit pouvant,le cas échéant, prétendre à une indemnité, le lieu et la date de leur naissance;
- 5* Le salaire quotidien et le salaire annuel des victimes ;
- 6 La société d’assurance à laquelle le chef d’entreprise était assuré ou le syndicat de garantie auquel il était affilié.
- Les allocations tarifées pour le juge de paix et son greffier en exécution de l’article 29 de la présente loi et de l’article 31 de la loi de finances du 13 avril 1900 seront avancées par le Trésor.
- Art. 17. — Les jugements rendus en vertu de la présente loi sont susceptibles d’appel selon les règles du droit commun. Toutefois l’appel, sous réserve des dispositions de l’article 449 du code de procédure civile, devra être interjeté dans les trente jours de la date du jugement s’il est contradictoire, et, s’il est par défaut, dans la quinzaine à partir du jour où l'opposi-tion ne sera plus recevable.
- L’opposition ne sera plus recevable en cas de juge--ment par défaut contre partie, lorsque le jugement aura été signifié à personne, passé le délai de quinze jours à partir de cette signification.
- La cour statuera d’urgence dans le mois de l’acte d’appel. Les parties pourront se pourvoir en cassation.
- Toutes les fois qu’une expertise médicale sera ordonnée, soit par le juge de paix, soit par le tribunal ou par la cour d’appel, l’expert ne pourra être le médecin qui a soigné le blessé, ni un médecin attaché à l’entreprise ou à la société d’assurance à laquelle le chef d’entreprise est affilié. !
- Art. 18. —- L’action en indemnité prévue par la présente loi se prescrit par un an à dater du jour de l’accident, ou de la clôture de l’enquête du juge de paix, ou de la cessation du payement de l’indemnité temporaire.
- L’article 55 de la loi du 10 août 1871 et l’article 124 de la loi du 5 avril 1884 ne sont pas applicables aux instances suivies contre les départements ou les communes, en exécution de la présente loi.
- Art. 20. — Aucune des indemnités déterminées par la présente loi ne peut être attribuée à la victime qui a intentionnellement provoqué l’accident.
- Le tribunal a le droit, s’il est prouvé que l’accident est dû à une faute inexcusable de l’ouvrier, de diminuer la pension fixée au titre I".
- Lorsqu’il est prouvé que l’accident est dû à la faute inexcusable du patron ou de ceux qu’il s’est substitués dans la direction, l’indemnité pourra être majorée, mais sans que la rente ou le total des rentes allouées puisse dépasser, soit la réduction, soit le montant du salaire annuel.
- En cas de poursuites criminelles, les pièces de procédure seront communiquées à la victime ou à ses ayants droit.
- Art. 22. — Le bénéfice de l’assistance judiciaire ést accordé de plein droit, sur le visa du procureur de la République, à la victime de l'accident ou à ses ayants droit devant le président du tribunal civil et devant le tribunal.
- Le procureur de la République procède comme il est prescrit à l’article 13 (§§ 2 et suivants) de la loi du 22 janvier 1851, modifiée par la loi du 10 juillet 1901.
- Le bénéfice de l’assistance judiciaire s’applique de plein droit à l’acte d’appel. Le premier président de la cour, sur la demande qui lui sera adressée à cet effet, désignera l’avoué près la cour dont la constitution figurera dans l’acte d’appel, et commettra un huissier pour le signifier.
- Si la victime de l’accident se pourvoit devant le bureau d’assistance judiciaire pour en obtenir le bénéfice en vue de toute la procédure d’appel, .elle sera dispensée de fournir les pièces justificatives de son indigence.
- Le bénéfice de l’assistance judiciaire s’étend de plein droit aux instances devant le juge de paix, à tous les actes d’exécution mobilière et immobilière et à toute contestation incidente à l’exécution des décisions judiciaires.
- L’assisté devra faire déterminer par le bureau d’assistance judiciaire de son domicile la nature des actes et procédure d’exécution auxquels l’assistance s’appliquera.
- Art. 2. — La présente loi est applicable aux accidents visés par la loi du 30 juin 1899.
- La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l’Etat.
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- PROCÉDÉ
- POUR L’IMPRESSION DE COULEURS IMMÉDIATES en nuances foncées
- Par la Manufacture Lyonnaise de Matières Colorantes
- Dans le courant de l’année dernière, nous avons déjà publié un procédé pour l’impression de tissus de coton en nuances claires, au moyen du Noir Immédiat, procédé qui s’est montré précieux pour la production de gris clairs solides.
- Voici un nouveau procédé permettant d’imprimer ces importants colorants sans aucune difficulté, avec toutes les sortes de rouleaux en usage, même en cuivre ou en laiton, et d’obtenir des impressions excessivement solides à la lumière et au lavage.
- Ce procédé repose sur cette observation importante, que le cuivre cesse d’exercer une action préjudiciable sur les colorants soufrés lorsqu’on ajoute une certaine proportion de bisulfite à la pâte d’impression et qu’on ne soumet pas celle-ci à une température supérieure à 7Co C. Les couleurs d’impression ainsi préparés peuvent être conservées pendant des journées entières sans subir la moindre altération.
- Pour le Noir, ce sont surtout les marques
- Noir immédiat N R et NB, brev. s. g. d. g. qui sont à recommander.
- Pour le Brun, on peut employer de la même façon le
- Brun Immédiat G, brev. s. g. d. g.
- » » B, brev. s. g. d. g.
- Brun Immédiat foncé A, brev. s. g. d. g.
- Pour le Bleu foncé, nous recommandons particulièrement la marque : Bleu Immédiat direct B extra conc., qui convient le mieux pour l’impression.
- TEINTES SOLIDES AU FOULON sur laine artifcielle non carbonisée
- Jusqu’ici, lorsqu’on avait à produire sur laine en bourre des teintes solides au foulon, on devait dans la plupart des cas éliminer d’abord le coton par carbonisation. |
- Voici un procédé simple permettant d’arriver au même résultat sans qu’on ait besoin de carboniser. Ce procédé repose sur l’emploi de notre Noir Oxy-Diamine U. I., de la Manufacture lyonnaise de matière colorante, noir qui a la propriété de teindre le coton 1 en bain acide.
- On opère d’après le procédé suivant :
- On teint dans un bain aussi court que possible que l’on garnit avec les quantités indiquées de colorants et 20-30 % de sulfate de soude cale. ; on fait bouillir, on arrête la vapeur et on entre la marchandise. On teint pendant 3/4 d’heure sans chauffer ; puis on porte au bouillon ; on ajoute 2-3 % d’acide sulfurique et on continue à teindre jusqu’à ce que le bain soit épuisé (env. une demi-heure). On chrome ensuite les teintes noires (Nos 2 et 3) pendant 20 minutes à un faible bouillon, les teintes bleues et brunes(no» 4 et 5), sans faire bouillir.
- Pour chaque nouvelle partie on doit employer un bain.
- Faisons remarquer que ce procédé convient particuliérement pour les sortes de laine renaissance, bouts et déchets de laine dont la teneur en coton est relativement faible.
- LES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES à l'Exposition universelle de Paris en 1900 (1) (Suite et fin)
- Le cachou de Laval, qui estie colorant typique de la classe, n’est pas, comme on le suppose généralement, le premier colorant qui fut fait en chauffant des sulfures alcalins avec des matières organiques. Bien avant, vers 1850 ou 1855, la maison Schœffel, à Sainte-Marie -aux-Mines, employait pour faire sur coton des nuances modes solides aux lavages des préparations sulfurées dont en voici une formule :
- 3 kilogrammes fleur de soufre.
- 1 — soude.
- 1 — curcuma.
- 2 — quercitron.
- 2 — sumac.
- On calcinait dans un vase en fer en prenant la précaution de ne pas laisser le mélange s’enflammer.
- Le procédé de ces préparations fut apporté à la maison Schœffel par un ouvrier suisse, il était par conséquent déjà connu bien avant, et les produits obtenus étaient au nombre de trois, ils différaient un peu dans leur nuance et variaient par les proportions de leurs ingrédients, soit par l’addition de bois de Bré-
- (1) Communication de M. Ed. Justin-Mueller, à la Société Industrielle du Nord de la France.
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- sil (1) Ces antécédents du cachou de Laval n’enlèvent rien à la valeur de la découverte de Croissant et Bre-tonnière qui les ignoraient probablement. Après le cachou de Laval, on a fait un colorant de nuance verdâtre en chauffant le nitronaphtalène avec du sulfure de sodium, mais ce colorant n’a, je crois, jamais paru sur le marché. Ce n’est qu’en 1893-94 qu’apparurent, de deux côtés, de nouveaux colorants de cette série. Ils avaient l’avantage sur leurs prédécesseurs de donner des nuances plus définies et d’être plus riches en rendement, ce qui attira l’attention des intéressés sur cette classe de colorants jusqu’alors pour ainsi dire inexploitée. Ces colorants étaient le « noir Vidal » paraaminophénol el sulfure de sodium (Société de Saint-Denis) et le « noir solide» dinitronaphtalène et sulfure de sodium (Badische). Puis vinrent les Tioca-téchines », les «colorants immédiats, Katiguène » et « Kryogène.
- IV.
- Un des travaux les plus importants, fait dans le domaine des matières colorantes artificielles, est la synthèse de l’indigo.
- Les premiers travaux devant amener à la synthèse de l’indigo ont été faits en 1865-1866, par le professeur A von Baeyer, mais ce n’est qu’en 1880, que l’éminent maître réussit à trouver une synthèse pou-vaut avoir quelques applications industrielles ; c’est celle avec l'acide orthonitrophénylpropriolique. Cet acide, chauffé avec de la soude caustique, se transforme enisatine en dégageant de l’acide carbonique ; puis, par des réducteurs alcalins, est transformé en indigo. L’acide orthonitrophénylpropriolique a trouvé quelques emplois dans l’impression des tissus de coton. On l’épaissit à cet effet avec addition de borax et de xanthate de soude ; après impression, on met à l’étendage et on vaporise légèrement, l’indigo se forme alors sur la fibre.
- En 1882, Baeyer et Drewsen élaborèrent une synthèse, en partant de l’orthonitrobenzaldéhyde qui, transformé en acide orthonitrophényllactocétone, donne de l'indigo par l’action des alcalis. En 1892, cette synthèse fut rendue industriellement applicable par Eugène Fischer et Oppermann qui formèrent une combinaison bisulfitique de l’acide orthonitrophényl-lactocétone. Cette combinaison bisulfitique a été livrée,
- (1) Nous devons ces renseignements à l’obigeance de M. A. Beck, de Laval.
- depuis, dans le commerce sous le nom de sel d’indigo, par la maison Kalle. Le sel d’indigo s’emploie dans l’impression des tissus de coton, on l’épaissit, on imprime et on passe par de la soude caustique pour former l’indigo sur la fibre.
- L’indophore, qui fut mis sur le marché, en 1893-94, sert, comme les précédents, à former par impression de l’indigo sur tissus de coton. L’indophore, qui est l’acide carboxylique de l’indoxyle :
- CHa \nh/gh- C00H
- est le devancier de l’ « indigo pur» lancé en 1897, par la Badische. L’ « indigo pur » est, en effet, obtenu en transformant, en substance, l’indoxyle carboxylique en indigo. Avant l’apparition de l’indigo pur, on n’avait pas mis sur le marché de l’indigo synthétique proprement dit; ce dernier revenant encore trop cher, on s’était borné, comme nous venons de le voir, à mettre dans le commerce des produits intermédiaires servant à former l’indigo sur la fibre même. Ces méthodes n’ont eu que des emplois restreints dans l’impression des tissus de coton, où l’on s’en sert encore, dans des cas spéciaux, pour l’impression de dessins bleus sur fond blanc. La synthèse par laquelle est obtenu l’ « indigo pur » est, en principe, celle de Heumann (I), de laquelle elle se distingue en ce sens que son point de départ est le naphtalène, tandis que Heumann partait de l’aniline.
- Les phases de la fabrication de l’indigo pur sont les suivantes :
- CioH8 C.H<(COOH CH,<CO>NH
- Naphtalène Acide phtalique phtalimide
- Co H \ nh°H CeH, < COoH> CH,COOH \lNri2 ~—li / Acide Anthranilique phénylglycineorthocarboxylique Co H. \NH/ CH- C00H CoH. <s2> indoxylcarboxylique indoxyle CH, coH<sA>c=C<RA>Can, indigo
- Une des synthèses les plus simples est celle trouvée, en 1882, par von Baeyer, en partant de l’orthonitro-benzaldéhyde. Mais la difficulté de préparation de ce dernier empêcha toute exploitation technique de cette magnifique synthèse. Dans ces derniers temps, c’est-
- (1) Ber. D. Ch. G. XXIII, p. 3043 et 3431,
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- à-dire dix-huit ans après la découverte de la synthèse de von Baeyer, les chimistes des usines du Rhône réussirent à produire l’orthonitrobenzaldéhyde techniquement avec un bon rendement, en oxydant l’ortho-nitrotoluène avec du bioxyde de manganèse et de l’acide sulfurique. La synthèse de von Baeyer, rendue par ce fait industrielle, est exploitée aujourd’hui par les usines du Rhône et les Farbwerke de Hœchst.
- V
- Avant de parler des exposants, citons encore les dates de quelques colorants principaux.
- « Auramine, » colorant de diphénylméthane, par Caro et Kern, en 1882.
- « Tartrazine, » colorant d’hydrazone, par Ziegler, en 1884.
- « Bleu Victoria, > colorant de diphénylnaphtylmé-thane, par Caro et Kern, en 1883.
- « Bleu carmin breveté, » par Hermann, en 1888.
- « Violet formyl, » par Weinberg, en 1890.
- « Cyanol, » par le même, en 1891.
- Dans la section française de produits chimiques à l’Exposition figuraient les maisons suivantes, exposant des colorants artificiels :
- « Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, » à Paris. Anciens établissements A. Poirrier et G. d’Alsace. La fabrication de colorants artificiels dans la maison Poirrier date de 1860. A cette époque, M. Poirrier a joint à son exploitation de colorants végétaux, la fabrication du violet de Perkin, qu’il mit sur le marché sous la dénomination de Rosolane. Puis, ils introduisirent :
- En 1866, le violet de Paris, à la suite du brevet Poirrier et Bardy, concernant la préparation industrielle de la déraéthylaniline servant à la fabrication de ce violet ;
- En 1868, la fuchsine, les bleus et les violets de ro-saniline phénylée et les verts de rosaniline ;
- < En 1873, le cachou de Laval ;
- En 1876, les premiers colorants azoïques acides, l'orangé II de Roussin ;
- En 1877-1878, la Roccelline, orangé I et orangé IV;
- En 1883, le jaune C (jaune métanil bromé) et les jaunes carboxyles, de Roussin et Rosenstiehl ;
- En 1883, alizarine artificielle, fabrication qui a dû être abandonnée par la Société de Saint-Denis ;
- En 1887, rouge Saint-Denis de Nœlting et Rosen-tiehl :
- En 1889, les nigrisines d’Ehrmann ;
- En 1890, indulines solubles ; 0 >
- En 1891, roses [de benzoyle ;
- En 1893, ils acquirent le brevet Vidal (action des sulfures alcalins et de l’ammoniaque sur [l'hydrochi-none) ;
- En 1894, noir Vidal et noir Saint-Denis au paraami-nophénol et paraphénylènediamine ; les deux découverts dans les laboratoires de la Société de Saint-Denis.
- Dans la même année, les thiocatéchines et la naph-tine S.
- Nous avons pu voir, dans la [vitrine de la Société, ces colorants et ceux qui en dérivent, de même que les autres colorants fabriqués par elle, le tout classé par groupes. Des colorants, non mentionnés déjà, citons encore le bleu méthylène, le bleu madras, les phta-léïnes (Eosine, etc.). Les ponceaux, les chrysoïdines et le noir phénylène.
- « Société chimique des Usines du Rhône » à Lyon. Cette Société a pris, en 1895, la suite de la maison Gilliard, P. Monnet et Certier, qui, elle-même, était la continuation d’une maison fondée en 1801 et qui s’occupait de commerce en général.
- Nous avons pu voir, dans la vitrine de cette Société, son indigo synthétique, duquel nous avons déjà parlé plus haut et les matières premières servant à sa fabrication. On y voyait en outre deux « Méthylindigos B et R » obtenus avec les deux nitroaldéhydes toluy-liques du point de fusion 44 et 64 C. Ces méthylindigos sont de nuances un peu différentes de celle de l’indigo ordinaire ; l’un d’eux, sulfoné, donne sur soie une belle teinte bleue, qui, paraît-il, reste bleue à la lumière artificielle, tandis que le carmin d’indigo (indigo ordinaire sulfoné) paraît grisâtre en comparaison. Des autres colorants exposés par cette maison, il nous reste à citer : Les violets au méthyl, dont la maison Monnet avait pendant longtemps une spécialité. Le vert diamant, les bleus de rosaniline. L’iso-purpurate de potasse dénommé par la maison Carmi-naphte. Ce produit a une application spèciale, brevetée en 1884 ; dans certains genres de tissus de laines, on emploie des fils de torsion directe avec des fils de torsion inverse et il importe de distinguer ces deux genres de fils. A cet effet, on teint l'un des fils avec du carminaphte, qui donne une teinte rouge éphémère, qui disparaît complètement de la pièce au dégraissage,
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- savonnage, etc. — Les phtaléïnes, dont l’érythrosine (pyrosine J et pyrosine R), le rose bengale et la phloxine ont été découverts dans la maison Monnet, par E. Nœtling. La cyanosine, la chrysoline et la cyclamine.
- La maison « Victor Steiner », de Vernon, a exposé quelques colorants azoïques et des produits spéciaux, et a attiré l’attention des intéressés sur elle par les beaux cristaux, de taille surprenante, de sulfanilate de soude et de benzidinesulfonedisulfonate de soude pur, exposés dans sa vitrine.
- Dans la section allemande des produits chimiques, les fabriques de matières colorantes suivantes avaient exposé :
- « Actiengesellschaft für Anilinfabrikation » à Berlin, fondée, en 1873, par fusion de la {maison Martius et Mendelssohn Bartholdy, existant depuis de longues années ;
- « Badische Anilin und Soda-Fabrik », à [Ludwig-shafen-sur-Rhin, fondée en 1865 ;
- « Léopold Cassella et Cie », à Francfort-sur-le-Mein, qui entreprit la fabrication des colorants artificiels en 1870 ; la maison, s’occupant préalablement du commerce des matières tinctoriales, existe depuis le commencement du xixe siècle ;
- « Farbenfabriken », ci-devant Fr. Bayer et Cie, à Elberfeld. La maison, fondée en 1850 et s’occcupant alors des colorants naturels, indigo, etc., a entrepris la fabrication des colorants artificiels en 1860 ;
- « Farbwerk Mûhlhein », ci-devant A. Léonhardt et Cie, à Mühlhein sur-Mein, fondée en 1879;
- « Farbwerke», ci-devant Meister Lucius et Brüning, à Hœchst-sur-Mein, fondée en 1862 ;
- « Kalle et Cie », à Biebrich-sur-Rhin, fondée en 1863 ;
- Et « K. Oehler », à Offenbach-sur-Mein, qui entreprit, en 1866, la fabrication des colorants artificiels ; l’origine de la maison remonte à l’année 1842.
- L’exposition de ces maisons a été faite en collectivité et s’est distinguée par son caractère collèguial et désintéressé, ce qui prouve les bonnes relations qui existent entre elles. On a, en effet, vu figurer aucun nom des exposants. Le seul but de ces maisons était de faire voir le grand développement et la haute perfection à laquelle est arrivée la fabrication des matières colorantes artificielles en Allemagne. Les produits exposés étaient aménagés dans cinq magnifiques
- vitrines où ils étaient groupés sans distinction de leur provenance, selon leur catégorie. Dans la vitrine principale, on voyait les matières premières, la houille, le goudron de houille, les divers composés de ce dernier. Les dérivés du benzène, du naphtalène et autres.
- Dans les autres vitrines se trouvaient, l’indigo synthétique, l’alizarine, les colorants d’alizarine et d’acide gallique. Les colorants du triphénylméthane, les colorants azine, oxazine, thiazine, acridine et les phta-léines. Les colorants azoïques acides pour laine, les colorants azoïques basiques et les colorants azoïques teignant sur mordants. Les colorants azoïques directs pour coton, à diazoter et développer et à copuler. Puis, les colorants soufrés tels que colorants immédiats, katiguène et kryogène. A côté de ces vitrines, la Société chimique allemande a fait une exposition rétrospective des préparations chimiques d'invention allemande, dans laquelle figuraient cent dix-huit colorants artificiels.
- En résumé, nous avons pu admirer, à l’Exposition de 1900, les immenses progrès faits, en relativement peu d’années, par l'industrie des matières colorantes artificielles.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons, chaque quinzaine la liste complète des brevets récemment délivrés, relatifs à l’industrie des corps gras et aux industries qui s’y rattachent.
- N- 694. — Procédé de décoration des tissus, basés sur un épaillage chimique partiel par impression, par M. Roussel.
- N' 695. — Procédé d’impression de l’Indigo, parla Société Chimique des usines du Rhône, anciennement Gilliard, P. Monnet et Cartier.
- N- 696. — Machine rotative perfectionnée pour l’Impression en couleurs, par M. Wrightson.
- N* 697. — Matières textiles imprimées avec véhicules parfaitement résistants de pigments dans la couche d’impression, par la Société Englische Wollen-waceren manufacture (Vormals Oldroyd et Blakeleyf
- N' 698. — Teinture de tissus mélangés de fibres animales et végétales au moyen de colorants soufrés, par la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- N* 758. — Appareil pour teindre, dégraisser, blan-
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- chir, etc., le fil en canettes ou mis sous toute autre forme compacte, par MM. Kindley Walker et Rote.
- Avis. — Notre service technique se charge de procurer aux intéressés les copies de brevets, anciens ou nouveaux, avec dessins ou croquis explicatifs, et cela à des prix très réduits proportionnés à l'importance du travail.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- APPAREIL A TEINDRE, BLANCHIR, ETC-les matières fibreuses non bobinées
- Par M. Carl Wolf
- L’objet de la présente invention se réfère à un appareil à teindre du genre de ceux dont la plaque de support des bobines introduite dans le récipient de teinture peut être soulevée ou pressée contre les rebords des parois pour permettre de refouler au moyen d’une pompe le liquide colorant au travers des bobines ou cannettes ; il se différencie pourtant de ces appareils parâce fait qu’on peut l’employer à la teinture, au blanchiment, etc., de la matière fibreuse non bobinée, alors que ceux-ci ne sont disposés que pour le fil envidé ou en cannettes.
- La transformation apportée à ces appareils consiste en ce qu’au lieu d’une plaque de support pour les bobines, on place une boîte perforée tout autour, dont les rebords latéraux forment un joint hermétique vers le haut, après que cette boîte a été introduite horizontalement dans le récipient. Dans cette opération, le haut du récipient peut rester ouvert.
- La pompe refoule le liquide colorant dans l’un ou l’autre sens à travers la boîte précitée ainsi qu'à travers la matière fibreuse qui s’y trouve, et l’on obtient de cette sorte une teinture régulière de la matière.
- Le changement des boîtes s'effectue pour le mieuxjà l’aide d’un dispositif de transport roulant.
- UN PROCÉDÉ POUR LE ROUISSAGE DU LIN et autres textiles Par M. Eugène Leconte
- Pour obtenir le résultat désiré, on range le lin en le superposant dans un réservoir convenable qui, ;
- lorsqu’il est plein, se recouvre d’un couvercle mobile à claire-voie. On verse dessus du moût de malt vert.
- Ce moût de malt vert est préparé en la forme ordinaire, sauf qu’on laisse la plumule se développer un peu plus pour obtenir un fort contingent de dias-tase ; ce malt vert est broyé sous un filet d’eau par un dépeleur ou autre machine; on envoie le produit de ce broyage dans une cuve comme celle dont se servent les brasseurs et munie d’un agitateur; de même qu’en brasserie, on effectue la saccharification du moût, puis on le refroidit; ce moût sucré refroidi à la température convenable est alors mis en levain ou envoyé dans le réservoir renfermant le lin de manière à le couvrir complètement. 6
- La fermentation alcoolique ne tarde pas à se produire et, sous son influence puissamment aidée par la présence de la diastase, on arrive à débarrasser la filasse, c’est-à-dire les filaments souples et déliés, de la matière gommo-résineuse qui les réunit et de la partie solide qui les enveloppe. Sous son action, la chevenotte ou écorce se détache de la filasse.
- Lorsque la fermentation s’arrête et que son travail est achevé, on soutire le jus que l’on envoie à une colonne à distiller pour en retirer l’alcool. Le résidu ou vinasse constituera un excellent engrais que l’on dirige liquide sur les terres comme cela se pratique déjà pour les vinasses de distilleries agricoles pour la betterave.
- Le lin est alors séché à l’air d’abord, dans un séchoir ensuite.
- MACHINE A TEINDRE LES RUBANS DE PEIGNAGE Par M. Félix DESURMONT.
- L’inventeursusdénommérevefidiquecomme sa propriété les points suivants : le mode de teinture des rubans de peignage consistant en un trempage circulaire dans le bain après les avoir enroulés sur un tambour ajouré et en les maintenant dans cette position assez fortement pour qu’ils ne flottent pas et assez peu pour qu’ils ne se feutrent pas.
- Une machine se composant d’un tambour reposant par les extrémités de son axe dans deux paliers montés sur les rebords d’une cuve à teindre dans laquelle il plonge presque jusqu’au fond et est susceptible de tourner en vue du travail à produire, — la jante de ces tambour étant formée par deux joues pourvues à leur base d’une nervure intérieure (talon circulaire)
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- sur laquelle vient se poser la virole perforée, ondulée ou unie, constituant le fond et destinée à recevoir par enroulement les rubans de peignage à teindre.
- L’emploi de segments ou plaques perforées, pourvues de poignées pour la facilité de leur mise en place et de leur retrait, ayant pour fonction de tenir les rubans en position sur le tambour par leur poids seul, ne jouissant que d’un peu de jeu et, suivant leurs positions relatives durant la rotation du tambour, appuyant sur le textile tantôt à gauche puis n’appuyant plus du tout.
- Et Y arrosage des rubans enroulés sur le tambour, au moyen de jets de liquide formant le bain de teinture ét provenant du bac dans lequel plonge le tambour (ce ruban est donc toujours imprégné de liquide, même quand il ne plonge pas dans le bain).
- (Reproduction interdite.)
- TARIFS DE CHEMINS DE FER
- Homologation
- 10 mars 1902. — Paris-Lyon-Méditerranée, Midi. — Décision prescrivant le rétablissement des prix ci-après, qui figurent dans les anciens tarifs communs P. V. no 100, en ce qui concerne le transport des extraits tinctoriaux.
- Par expédition de 50 kilogr., ou payant pour ce poids.
- (Prix par tonne, frais accessoires compris.)
- Extraits tinctoriaux
- Parcours en caisses
- avec réciprocité ou en paniers en fûts
- Lyon (G) à Beautiran.......... 71 fr. 47 fr.
- NÉCROLOGIE
- On annonce la mort de M. Ernest Dubosc, le grand industriel havrais, décédé des suites d’une angine de poitrine, au Golfe Juan, où il était en villégiature.
- Le défunt était âgé de 67 ans. Il commença sa carrière dans la marine, fut pendant plusieurs années capitaine au long cours, puis monta au Havre une usine pour l’extraction de la teinture du bois de cam-pèche.
- Ce fut l’origine de sa fortune, qui était considéra
- ble. On se souvient sans doute que le Président Félix Faure tenait en grande amitié M. Dubosc, chez qui il se plaisait à aller chasser dans ses magnifiques propriétés de la Hallate, à côté du Havre.
- M. Dubosc était officier de la Légion d’honneur.
- JURISPRUDENCE
- L’arrêt de la Cour de Cassation relatif aux « Mêmes locaux » (Suite)
- Ainsi, vous avez jugé, le 26 janvier, que dans un établissement à personnel mixte,le travail devait commencer, s’interrompre et cesser pour tous aux mêmes heures. Oui, votre arrêt s'appliquera lorsque, comme dans dans l’espèce du 26 janvier, il y aura eu travail simultané de quelques ouvriers qui n'auront pas commencé leur travail exactement à la même heure ; mais votre arrêt demeurera sans aucune application lorsqu’on aura substitué au travail simultané le travail successif des ouvriers ; de telle sorte que ce qui est vrai pour le travail de chaque équipe ne l’est pas pour le travail de toutes les éqnipes, autrement dit de l’ensemble des ouvriers de la même usine à personnel mixte. Et c’est ainsi que les faits donnent parfois aux théories des démentis imprévus.
- Mais on peut, dira-t-on, placer de préférence dans la seconde équipe, composée d’adultes, de femmes et d’enfants, le père ou le mari, la femme et l’enfant, afin de ne pas briser le lien qui doit unir entre eux les membres d’une même famille et qu’il est si désirable de maintenir. On le pourra sans doute ; mais ce n'est là qu’une possibilité ; et, dans tous les cas, il restera les adultes de la première et de sa troisième équipe qui, eux, ne se rencontreront plus avec les membres de leurs familles.
- Et puis les ouvriers adultes de la seconde équipe demanderont-ils eux-mêmes à travailler dans ces conditions avec leurs femmes et leurs enfants ? S’il y a des petits à la maison, qui donc alors gardera le foyer ?
- Nous touchons ici à un ordre d’idées extrê-mement délicat. La mission du magistrat n’est pas de critiquer la loi. Il doit lui suffire de l’interpréter consciencieusement et de l’appliquer avec justice. Sa tâche est assez noble et assez belle ; et lorsqu’il y travaille de son mieux tout son mérite est rempli. Toutefois, et sans nous permettre d’entrer dans des considérations que nous n’avons ni qualité ni compétence pour for-muler, il ne nous semble pas défendu d'indiquer que le système, autorisé, des équipes successives ne nous paraît pas garantir plus efficacement que celui des relais la solidarité du lien qui doit réunir les membres de la famille ouvrière.
- Quoi qu’il en soit, nous croyons pouvoir conclure en l’état que votre arrêt du 26 janvier n’a jugé qu'une question de principes concernant dans certaines circonstances, les heures du travail ; mais qu’il n’a ni
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- jugé ni préjugé la question plus complexe des modes du travail. - •
- Non seulement ces questions ne sont pas jointes entre elles d’une façon indivisible ; nous venons de voir que si l’on considère l’ensemble de tous les ouvriers travaillant dans une usine, la règle que vous avez posée fléchit fatalement dans certains cas où le travail est cependant organisé conformément aux prescriptions de la loi.
- Dans le même ordre d’idées, on ajoutera qu’il serait d’autant plus téméraire de tirer de votre arrêt du 26 janvier des conclusions et des conséquences qu’il ne comporte pas, qu’il faut bien reconnaître que la doctrine consacrée par cet arrêt ne s’imposait pas, avant que vous ne l’eussiez formulée, avec la nécessité de l’évidence et que, en dehors de cet audience, elle rencontre encore aujourd’hui des contradicteurs.
- Dans le septième cahier du répertoire de Dalloz, année 1901 (Ire partie, pag.l77et guiv.) un professeur de droit commercial à l’Université de Lille commente votre arrêt, et, tout en s’exprimant avec la réserve qui s’impose lorsqu’il s’agit de vos décisions, il ne lui ménage pas les critiques. Nous ne pouvons ni ne voulons analyser ici cette note très documentée que vous pourrez lire dans le répertoire de Dalloz. Il nous suffira de citer les quelques lignes suivantes qui la] terminent : « Est-il besoin de rappeler cette règle tutélaire qu’aucune condamnation ne peut être prononcée, aucune peine infligée, si elle ne s’appuie sur un texte précis de la loi. Il faut même ajoutent les éminents criminalistes auxquels nous empruntons cette citation (Chauveau et Faustin-Hélie, Code pénal,tome 1er n- 24) que ce texte soit clair, transparent, de sorte que le citoyeu le moins instruit puisse en saisir la prescription.... Toute incertitude sur la force obligatoire de la loi pénale, toute ambiguïté dans ses dispositions doivent se résoudre en faveur du prévenu, car une prohibition indécise et douteuse n’est pas une raison suffisante de s’abstenir. C’est au législateur à se faire comprendre, s’il veut être obéi.» Et l’auteur de la note ajoute «Mal-gré l’autorité qui s’attache aux décisions de la Cour suprême, nous avons peine à croire que nos tribunaux puissent jamais oublier ce principe fondamental de notre droit criminel moderne. »
- Le lendemain la loi est promulguée au Journal officiel.
- Nous pouvons maintenant examiner le texte de la loi. Texte de la loi ;
- Article 11, paragraphe 3 modifié :
- « Dans les établissements visés par la présente loi, autres que les usines à feu continu et les établissements qui seront déterminés par un règlement d’administration publique, l’organisation du travail par relais, sauf ce qui est prévu aux paragraphes 2 et 3 de l’article 4, sera interdite pour les personnes protégées par les articles précédents, dans un délai de trois mois à partir de la promulgation de la présente loi.
- » En cas d’organisation du travail par postes ou équipes successives, le travail de chaque équipe sera continu, sauf l’interruption pour le repos. »
- Avant la modification faite en 1900, le même para-graphe du même article 11 de la même loi du 2 no-Membre 1882, intitulée : loi sur le travail des enfants,
- des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels, n’interdisait l’organisation des relais que lorsque cette organisation avait pour effet de prolonger au delà de la limite légale la durée de la journée de travail.
- Afin de simplifier le débat, nous rappelons et nous précisons immédiatement :
- 1 Que nous ne sommes pas dans l’hypothèse du travail continu par équipes successives,qui est permis à tous ;
- 2* Que l’organisation incriminée est celle du travail par équipes successives, mais discontinues et alternantes ;
- 3* Que de ce chef aucune infraction n’a été constatée en ce qui concerne le travail des femmes et des enfants ;
- 4- Que ce genre de travail est autorisé pour les ouvriers adultes lorsqu’ils ne travaillent pas dans un établissement mixte par ce motif qu’aucun texte de loi ne le leur interdit;
- 5* Enfin, qu’il s’agit seulement de savoir si les adultes peuvent ainsi travailler lorsque leur travail est accompli dans les mêmes locaux que ceux où travaillent simultanément des femmes et des enfants.
- (A suivre.)
- BIBLIOGRAPHIE
- L’industrie des Matières colorantes, par Justin Dupont, Professeur à l’Institut commercial, chargé des conférences technologiques à l’école physique et de chimie industrielle. Préface par Ch. LAUTH, Directeur de l’Ecole de Physique et de Chimie industrielle de Paris. 1 vol. in-16 de 360 pages, avec 31 figures, cart. : 5 fr. (Librairie J.-B. Baillière et fils, 19, rue Hautefeuille, Paris).
- « L’industrie des matières colorantes a pris une grande importance non seulement à cause du développement colossal des industries qui en dérivent, mais encore par l’intérêt scientifique qui s’attache à leurs produits et par les discussions théoriques que soulève leur constitution.
- L’étude des matières colorantes constitue aujourd’hui une partie de l’enseignement officiel de la chimie ; elle figure dans ses programmes. Il importe de la faciliter.
- M. Justin Dupont, dsnt les travaux scientifiques sont bien connus, a pensé qu’il rendrait service en présentant un volume élémentaire sur cette partie de la chimie, qu’il professe à l’Institut commercial de Paris et qui entre dans son cours de technologie.
- Le plan qu’il a adopté est simple et logique : après avoir consacré quelques lignes à la théorie générale des matières colorantes, il entre dans son sujet même qu’il divise en trois parties : les matières colorantes naturelles, les matières colorantes artificielles, l’application des matières colorantes.
- La première partie donne des renseignements précis et intéressants sur l’histoire, les propriétés, les caractères des colorants naturels.
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- Dans la seconde partie (qui forme la presque totalité du volume), l’auteur fait connaître d’abord les matières extraites du goudron, puis les dérivés intermédiaires entre elles et les couleurs elles-mêmes Ces chapitres renferment des indications utiles sur la constitution et la préparation de beaucoup de ces intermédiaires, négligés dans nos ouvrages de chimie. Puis il aborde l’histoire même des matières colorantes ; il a adopté dans cet exposé les divisions classiques, qui rangent les colorants en un certain nombre de familles d’après leurs fonctions chimiques. Il indique le caractère de chacune de ces séries de corps, leur mode de formation, puis leurs propriétés et les procédés usités pour leurs préparations.
- Le troisième parties du volume expose les méthodes d'application des matières colorantes. On y fait connaître les propriétés des principales fibres employées dans la fabrication des tissus, là laine, la soie, le coton. La diversité de ces propriétés entraîne la nécessité d’adopter pour la teinture de chaque fibre des méthodes spéciales que l’auteur fait connaître avec précision et à l’aide de bons exemples.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Cette.—Formation de la Sociétéen nom collectif Pouyet et Gamel, teinturerie, dégraissage, 30, rue Gambetta. — Durée illimitée. —Cap. : 17,000 fr. — Acte du 19 fév.
- 1 mIl
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- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Mlle Rellief a vendu un fonds de teinturerie, 2, rue Barye.
- Paris. — Mlle Paquet a vendu un fonds de teinturie, 44, rue de Londres.
- Paris. — Mme Rochex a vendu un fonds de teinturerie, 6, rue Sainte-Appoline.
- Paris. — M. Dauger a vendu un fonds de teinturerie, 32, rue Durât.
- Paris. — Mlle Herrgott a vendu un fonds de teinturerie à Mme veuve Couzon, 81, rue de Dunkerque.
- Paris. — M. Thomas a vendu un fonds de teinturerie à M. Boulay, 355, rue des Pyrénées.
- . Paris. — Mlle Rabiet a vendu un fonds de teinturerie à Mme Dufour, 45, rue du Temple.
- Paris. — Mme Gatrez a vendu un fonds de teinturerie, 5, rue Molière.
- Paris. — Mme Vve Schneider a vendu un fonds de teinturerie, 93, rue Ordener. . ,
- Paris. — Mme Vve Ménage a vendu un fonds de teinturerie, 44, rueVaneau.
- Paris. — M. Coutelle a vendu un fonds de teinturerie à Mlles Simon (Reine et Marguerite), 13, rue Soufflot.
- Paris. — M. Poirier a vendu un fonds de teinturerie à M. Pourcelet, 32, rue Vandamme.
- Fontenay-sous-Bois (Seine). — M. Grandebœuf a vendu un fonds de teinturerie, 19, place des Armes.
- Neuilly. — Mme Provost-Dumarchais a vendu un fonds de teinturerie, rue du Marché, 42.
- Levallois. — Mlle Segel a vendu un fonds de teinturerie, 64, rue Voltaire. I . ............
- Maisons qui se créent
- Paris. — M. Pichard, teinture, 5, rue des Fossés-St-Jacques.
- BULLETIN FINANCIER
- Le marché est peu animé et les dispositions restent assez indécises ; on est sur les hauts cours, pour certaines valeurs on préfère consolider les avances acquises.
- Rente 100.75, Extérieure Espagnole 79 30 après 79 22, le détachement du coupon lui donnera un peu d’élasticité ; on augure bien des nouveaux projets du ministère.
- Après un tassement provoqué par les troubles, les valeurs turques se ressaisissent un peu. Le Turc C à 28.80, le D à 25.80: la Banque Ottomane à 556. L’Ottomane Consolidée 4 % est à 440 ; c’est sur ce type d’obligation que serait basée la conversion, si on aboutit, ce qui nous paraît douteux.
- Les valeurs de crédit sont assez soutenues, mais avec peu d’échanges. Le Métropolitain est défendu à 500, sous prétexte de l’essai de nouveaux trains à 8 voitures. Omnibus 742, Compagnie Parisienne de Tramways 229, paraît trop chère ; il semble que le dividende de 10 fr. a peu de chance d’être maintenu à 10 fr. Suez en réaction à 3969 sur ventes forcées à la suite du décès d’un gros spéculateur, le titre est bon à acheter à ce cours.
- Les Zuces de Silésie 1240 ; un dividende de 16 % au lieu de 20 % vient d’être déclaré.
- Monaco, qui proposait 200 fr. de dividende contre 126 l’an dernier, est mieux tenu à 3555.
- Calme complet en mines d’or, en attendant le résultat de l’entrevue tant désirée en Schalk Burger et Steijn-Botha.
- Des découvertes récentes dans le district de Caribooont mis à jour des gisements riches ; des analyses ont rendu jusqu’à 10 onces à la tonne ; sans compter sur une teneur aussi élevée, on peut en conclure que les dépôts allusion-naires de ces régions sont très riches et très payants. En achetant Cariboo Consolidated à 25 fr., on a l’heureuse fortune de se procurer un titre d’avenir au pair, sans aucune majoration ; nous pouvons donc la recommander comme un des plus attrayants du groupe aurifère.
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- Négociation de toutes valeurs : achat et vente de titres cotés ou non ; se charge à titre gracieux pour nos abonnés de l’encaissement des coupons, de la vérification des titres sortis aux tirages et les renseigne sur toutes valeurs ou opérations de Banque en général.
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- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
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- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ’ournalier. ......
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- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. -- Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite). — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de 1 acide rosolique ; {d} Rosamine et benzoïnes (e) Phta-èines. ...
- 4e Fascicule. — - Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ot de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉBÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16.........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F. Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse,
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages 1 avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. —Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex, industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et dJanalyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc. Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét* des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8cde 600 pages avec figures.
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- REVUE DU MARCHÉ
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- O o
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité... 12 .. à 14 .. — 2e qualité... 11 .. 12 .. 3e qualité.... 6 .. 8 .. — Sisal, Yucatan... 8 .. 9 50 — Honduras 8 25 8 75 — Tabasco 6 50 7 80 - Haïti Cap 5 25 5 50 — Fort-Liberté..... 5 50 5 80 — A 5 25 5 75 — 6 .. 6 25 — Gonaïves 5 50 6 .. — P.-de-Paix 6 25 6 60 — Miragoane. ...... 5 10 5 .. — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 25 — Jamaïque. 5 50 7 .. Jaune Cuba et St-Yago .. 6 75 7 25 • Manzanillo 675 725 » Tuspan 7 .. 7 25 • Vera-Cruz...... ?.. 7 25 » Campèche 6 .. 6 25 * Carmen 6 .. 6 25 » Tampico 6 50 6 .. • Porto-Plata 6 .. 6 25 » Haïti 5 75 6 ... • Jamaïque 5 65 6 . • Barcel et P. Cab... 6 50 7 .. • Rio-Hacha 4 50 5 .. • Carth. et Savan... 4 50 5 .. » Maracaïbo 5 .. 5 25 • Fustet 100 k. 14 .. 15 .. » Tatajuba(Pern.)50k. 4 50 5 .. • Bahia. ......... 4 50 5 .. » Corinlo 5 75 6 50 • Amapala.... 50 kil. 5 75 6 50 Rouge Brésil Bahia 8 .. 9 .. » Calliatour... 100 k. 14 .. 15 .. » Lima 50kil. 9 .. 10 .. » Ste-Marthe 9 .. 10 .. • 4 .. ... » Sandal 100 k. 5 .. 7 .. » Sapan 50 k. 6 .. 8 .. > Quebrach... 1000 k. 81 .. 90 ..
- a Pernamb......50 k 14 .. 16 ..
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. ..........M — en caisse —.....................37 50...............45 ..
- Jaune ou gamb ... .. . • • .. M » pressé... 29 .. 30 .. Coehenille On cote :...........1/2 kil.
- énériffe zacatille..... 1 60 2 ..
- Ténérifte grise............... 1 50 1 80
- Cureuma 50 kilos. 22 50 25 ..
- Java, Mad., Pond.. .... M .. .. .
- Dividivi On cote les 50 ki..... 12 14 .,
- Indigos
- on cote actuellement : Bgn.surv.etbl.12k.. 6 50 57 fin viol et pourpre...... 6 2 6 ..5
- Beng. eau viol, etdito,... 5 50 5 75 » bon violet 4 75 5 . • » moyen violet. 3 50 3 75 » bon violet rouge 4 75 5 .. » bon moy. v. roug.... 3 75 4.. « fin rouge 4 50 4 75 » bon dito 3 25 3 75 » bon à fin cuiv 2 75 3 75 » "uiv.ozd. et bas 2 . 3 50 Java «, . M . .. Kurpah 2 .. 4 ... Madras . 1 50 3 75 Manille... 2.. 3 50 Caraque 2 50 4 50 Gnatemala fl or :... 4 50 5 .. » bon à fin sobré.. 2 50 4 .. » — cor.... 2 50 4 .. » cor. ord. à bas.. 1 50 2 25
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k 5 50 M .. » bon à beau 4 .. 5 .. » ord. et moyen 2 50 3 ..
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud.............M . ; ..
- Madagascar..............M .. ..
- Quereitron:
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé. . 7 50 à 8 50 » gros effilé........... 6 .. 7 ..
- Roeou.
- Antilles..........l/2kil. .0 35 à .9 40
- Cayenne......................M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 15 » (Guadeloupe) ...
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 » de Fustet Albanie... . 12 Cachou noir, Ire marque... 95 » marques ord.. 70
- Cochenille argentée ...le k. 180 » grise le k. 170 » zacatille naturelle le k 150 » noire Palmas le k. 155 » Lanzarotte
- ... à.........
- ” 1i ..
- 50 13 . .
- .. 85 ..
- 165 . •
- Cureuma Bengale......... 55 » Chinois............. 50 » Madras.............. 55
- Galles de Chine.................... Prussiate jaune de potasse. 190
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 » bon moyen et bon coloré assez tendre.. 2 50 3 .. » moyen assez coloré un peu sec 2 25 2 50 • moyen ordinaire terne et serré 1 75 2 ..
- Kurpah beauà fin.viol.et viol, rouge tendre.................. 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 3 25 3 75 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle... 3 .. 3 50 » moy.viol. un peu faib. mél , sablé .................. 2 50 3 .. Guatemala. Flor............... 5 50 6 .. ».............................bon et bon moy. corté et sobré 3 50 4 .. » •...........................moyen et moyen ordinaire..................... 2 25 3 .
- Bengale beau à fin violet... 6 50 7 50
- » bon et bon moy.vio-let rouge 6 .. 7 .. » moyen violet rouge et rouge 5 50 6 25
- Java surfin violet et pourpre 9 50 10 .. » beau et fin violet 7 75 8 50 » bon à bon moyen 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique. . 360 Alun raffiné (entrepôt).... . 15 .. 17 .. » (acq.) 17 .. 19 ..
- Couperose emballée.......... 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 Id. (s. fûts) 75 . ... . •
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. - • • • 37 Id. 2e bl. (entrepôt). 36
- Galles vertes et noires..... 150 .. 170 .
- » noires Alep.............................. » blancnes................................. 130.....................................................................................•• Gomme arabique, en sorte ..................130............................140.........• •
- » Ghésirée, en sorte......................... » Sénégal,s. bas du fleuve...................130................................140............. »............................................» Galam..................................... 105..................................................................120.............................
- » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 ..
- » Mogador, blonde......................
- » ‘ » blanche..................... » Laque en f. qté orange. 250 ........
- » » mi-orange............... » » cerise AC..............
- » Sandaraque lavée........... .. . .. • • » Damar (Batavia)............ 140 »............................»...........................Singapore.................. 90 .. 100 •• »............................»...........................Penang.....................110 Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 ..
- » » Anatolie. 250 . 600 • •
- Quereitron...................... M......• •
- Garance, racine............................. » poudre.................................... 65................................. Rocou Guadeloupe............................ 95......................... » Cayenne......................................................................
- Safran d’Espagne, Valence pur.......................... 80............. Sulfate de cuivre(entrepôt).................. »...................(acq.). .. 57 .................. Sumac en feuilles.............. 22............ .......
- » poudre................... 24........... Styrax liquide........... 140.............. Tamarin Madras........... 20...............,. 30 ••
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile........ .........................
- » en pains, extra sec, sous pap.. - ............. 180.......... » bon marchand en pains 115.............• »....................» en boules 115 ...
- » raffiné en poudre sec 145..................• •
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 111
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos : Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à . .. » nitrique 36 d. 33 .. . .. • » 40 d. 39 » sulfurique -66 d. 10 . . . > » sulfureux 50 d. 7 50 . .. » tartrique 265 Ammoniaque liquide 22 d.. 34 Blanc de zinc en poudre.... 68 .. .. .. » » broyé 76 . .... Borax raffiné . 50 Blanc de zinc de la Méditerr. poudre 60 broyé 68 Crème de tartre 170
- Cristaux de soude en saes de 100 kil., disp 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare des Salins............ . 20............. Lessive caustique 33 degrés 7 50......... ..
- Nitrate de soude............ 22 50 .. ..
- » de potasse................ 41.......... Sel de soude 80/85, cpns. et entr. en bq.de 700 kil„ m. 19 25........... .. Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 ».........30/35, disp... 12 25............. .. Soude caustique 110/115, en tamb. de 300............... 30...........25........... ..
- Soude caustique 110/115, en bq, de 300 kil. plaquettes 39........... Soude douce 33 deg. en vrac 4 75..... .. Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation.................... 58................... — Entrepôt............................ 54........................... Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 160 kil............................. 5...........................75....................... ..
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos: Gomme Sénégal b. fie 135 .. à » 117 .. » 70 .. Acide tartrique. 252 ..
- Crème de tartre Bl. du Midi 168 .. » bl. Bordeaux •.. . Camphre raffiné........... 6 20 Verdet en pains extra sec .. .. » en boules Térébenthine en barils..... 65 .. INDIGOS
- 145 ..
- 125 ..
- 85 ..
- M- • o •
- Bengale pourpre... » beau violet » bon violet. » moy.violet » petit violet » ord.etcuiv. Java ord. et cuiv.. Madras fin » beau... .. » moyen.... Kurpah kudd. beau violet Kurpah kudd. bon violet Kurpah kudde moy. violet .. Kurpah kudd. petit ord Kurpah Pondich. bon violet. ... Karpah Pondich. moyen violet.... Karpha Pondich. ord. k iv. ...
- le kilo 11 .. à
- » 11 ..
- » 11 ..
- » 10 ..
- » 9 ..
- » 8 50
- » M ..
- » 6 ..
- » 5 50
- » 5 ..
- » 8 ..
- » 7 50
- » 6 ..
- » 5 ..
- » 6 ..
- « 53..
- » 4-..
- 13 ..
- 13 ..
- 12 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 6 50
- 6 .
- 5 50
- 9 ..
- 8 ..
- 7 ..
- 5’50
- 6 50
- 6 ..
- 5 ..
- Manille......... le Guatemala flor.... »............sobre.. »............Cortès . Mexique flor. »............sobre.., »............ord. cortc
- kilo M .. 9 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9 ..
- » 5 .. 6 ..
- 9 . . IG .
- 8 .. 8 50
- > 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb....... 71 . • Aeide acétique desarts 40% 29 .. — chlorydrique.................. 7 .. — nitrique 36°......... 32 .. — sulfurique, 66° .... . 8 .. — tartrique............ 250 .. — citrique............. 385 .. Alun épuré....................................... 20 .. — ordinaire............ 15 .. Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 Bichlorure d’étain, 55’...... 97 50 —......................—.....................60’.................. 107 50 Bois Campêche-Laguna. .. 15 .. —......................— Guadeloupe 13 .. — Jaune Centre Amérique 18 .. Cachou jaune. V apeurs ... 75 .. — brun................. 88 .. Chlorate de potas se. ..... 110 . — de soude.....................................125 .. Chlorure de chauxl 00 à 110° 23 .. Chromate rouge de potasse 86 .. —......................— de soude.. 64 .. Crème de tartre ....... 192 50 Cristaux de tartre..... 187 50 — de soude............. 8 50 CurcumaBengaleenracines 64 .. — de Madras....... 61 .. — Chine................................................. 60 .. Essence de térébenthine .. 85 .. Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 .. Galles de Chine et Janan. 165 .. — vertes et noires.. .. 135 .. Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. — arabique............. 200 .. — adragante rousse. 340 .. Jus de citron.......... 24 50 Méthylène à 95’........ 100 . — régie 90 .... ... 105 . Prussiate jaune de potasse 180 .. —......................— de soude............ Pyrolignite de fer...............10 .. Résine................. 16 .. Rouille ............... 9 .. Sel de soude...........80’........ 19 .. — ammoniaque.. 14 75 Sel d’étain............ 297 50 Soufre en canons....... 18 50 — sublimé.............. 20 50 Sumac Sicile en feuilles... 15 .. Sulfate d’alumine ......... - 15 . — de cuivre....................................58 50 — de fer............... 7 ..
- à 72 ..
- 30 ..
- 8 ..
- 34 ..
- 11 .
- 260 ..
- 330 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 102 50 107 50 117 50
- 15 50
- 13 50 19 ..
- 77 50
- 98 .. 120,,.. 135 ..
- 24 ..
- 88 ..
- 66 .. 197 50 192 50
- 9 50
- 66 ..
- 64 ..
- 62 ..
- 90 ..
- 19 ..
- 175 ..
- 150 ..
- 170 ..
- 210 ..
- 375 ..
- 25 50 102 .
- 110 ..
- 190 ..
- ii ..
- 18 ..
- 10 .
- 20
- 15 75 207 50
- 19 50
- 21 50
- 16 ..
- 16 . .
- 60 50
- 8 ..
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — » Arséniate de soude 60% » 18 15 Bi-arséniate de soude (As205) 65 0(0 ........._ 20 —
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28’ 6 à 7 % 5 — » — en poudre 35 % 7 — »
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre....................... » • 8 3/4
- Produits tirés du goudron Alizarine 20 0/0 la livre » » 8 1/2 Aniline (huile) pure.. — • » 4 3/4 — (sel) pure.... — » » 4 1/2 Anthracène 30’ A par unité au comptant » » 2 Benzol 90 % le gallon » 10 1/2
- Acide carbolique (erist.) 40' la livre » 1 » Magenta pure...... la livre » 39 Acide picrique — » 12
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- Barwood............... — 4 10 »
- Camwood............... — 10-55 » »
- Bois jaune............ — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima............... — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque ..................... —.....4/6 10 » Bois de camphre de St-Domingue........................—......../6 10 » Bois de datuphre du
- Honduras........ — 8 » »
- Grains de Perse. .. le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan....... — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 » Extrait — .. — » 18-9 4 » Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bois dépêcher... — » 11 » Grains de Perse.. — » 48>
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate......la livre... » » 4
- ................ •— » ».
- Carbonate 90%.. la tonne. 22 15 »
- Caustique....... — 25 15 »
- Chlorate.........la livra,. » » 4
- Ferricianide (prus-siate rouge). — » 1 4
- Ferrocyanide (pr. jaune) — » »6
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- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
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-
-
- 46e Année. N° 8.
- Le Numéro : 0,75
- 20 Avril 1902.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTUR
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15 îr.
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Avaries et taches de teinture. — Revue des brevets d’invention. — Procédé pour rendre les étoffes irrétrécissables. — Une industrie à créer à Tananarive. — Per-
- 2 fectionnements et procédés nouveaux. — Informations. — Jurisprudence. — Bibliographie. — Renseignements commerciaux. — Bulletin financier. — Cours.
- AVARIES ET TACHES
- DITES DE TEINTURE
- Par M. Jules GARÇON
- Sources bibliographiques. — Avaries de teinture supposées. — Avaries de teinture réelles
- Les tissus teints présentent, trop fréquemment, pou-la tranquillité du teinturier, des défauts accidentels auxquels on donne en général le nom de taches ou avaries. Bien qu’un grand nombre de ces taches puissent être attribuées à la teinture, cependant l’origine de beaucoup d’entre elles remonte à des causes tout à fait étrangères, et la responsabilité du teinturier, en ce cas, doit être dégagée, puisqu’il n’est nullement en fute.
- Les causes de taches et avaries sur les tissus teints sont nombreuses. Nous nous bornerons à décrire quel-ques-unes d’entre elles qui nous semblent particulièrement en jeu dans la pratique journalière des ate-
- u--- 1 La ligne (anglaise). . . 1 fr.
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- liers, et à exposer quelques cas frappants. Nous traiterons d’abord des causes extérieures à la teinture, qui o:casionnent les avaries que nous nommons taches de teinture supposées, car elles ne doivent pas être attribuées au teinturier, qui n’en peut mais; nous traiterons ensuite des taches de teinture réelles, que le teinturier doit chercher à éviter en prenant des précautions rationnelles.
- Mais auparavant nous donnerons quelques indications bibliographiques utiles.
- 1. Indications bibliographiques
- L’étude de toute question doit être précédée de la recherche bibliographique qui lui correspond. Il est en effet de première importance de connaître ce qui a été fait avant soi sur la question en jeu.
- Pour ce qui concerne les avaries de teinture, etc., nous relevons chronologiquement :
- 1806. De l’oxydation des soudures des chaudières employées dans les buanderies, par Delamétherie (in J. de physique, LXIII).
- 1835. De la destruction des tissus dans le blanchiment et la teinture, et des moyens d’en prévenir les causes, par De Gréau (in Bull. S. d'Enaur. pour VIndustrie nat.)
- 1837. Taches qui se produisent sur les étoffes de laine pendant que l’on fixe au moyen de la vapeur les matières colorantes qu’on y a imprimées, par Chevreul (in Comptes Rendus de l'Ac. des Sciences).
- 1842. Examen chimique de pièces de corahs venant de Calcutta, dont beaucoup étaient endommagées par le mildew, par A. Ure (in J. of Franklin Institute).
- 1856. Faits pour servir à l’histoire des accidents qu
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- 114
- LE MONITEUR DE LASTEINTURE
- Surviennent dans la fabrication des toiles peintes, par E. Mathieu-Plessy (in Bull. de Mulhouse).
- 1857. Taches graisseuses qui se produisent sur les étoffes de soie, par Glénard A. (in Bull, de la Ghambre de commerce de Lyon).
- 1861. Emploi du sel d’étain pour l’enlèvement des taches de fer, par A. Vogel (in Dingler's pol. J.}.
- 1859. Sur la formation du rosolate de chaux sur les tissus de coton dans les pays chauds, par F. Crace-Calvert (in Reports ofbritish Association).
- 1860. Accidents que peut occasionner dans le blanchiment, la teinture, l’impression et l'apprêt des tissus, l’emploi des mastics plombiferes, par J. Persoz (in Ann du Conservatoire des Arts et Métiers).
- 1865. Cause particulière de taches qu’on attribue en général au blanchiment, par Eugène Bruckner (in Bull. de Mulhouse).
- 1874. Taches dans les tissus, par A. Roger. Taches de rouille dans les tissus de laine, par E. Fleury (in Bull d’Amiens).
- 1875. Causes des piqûres sur les tissus colorés avec l’oxyde ferrique, par G. Witz (in Bull, de Rouen).
- 1880. Taches de fer provenant de certains chefs de pièces, par F. Lamy (in Bull, de Rouen).
- 1881. Taches noires qui se forment pendant la teinture des laines en écarlate, par Eugène Bruckner (in Bull, de Mulhouse).
- 1881. Sur une cause d’altération des.toiles, par Bal-land (in C. R. de l’Ac. des Sciences).
- 1884. Histoire et nature du trésalage des tissus de coton (in Bull, de Rouen).
- 1885. Taches violettes qui se produisent souvent sur le tissu de coton apprêté, par W. Smith (in J. of S. of chem. Industry).
- 1886. D’un accident de teinture en dorure, par Moyret (in Moniteur de la Teinture).
- 1886. Des accidents mis sur le compte du teinturier (in Revue de la Teinture).
- 1889. Recherches sur certaines altérations du coton accidentelles dans le blanchiment, par G. Witz (in Bull, de Rouen).
- 1890. Note sur un accident résultant d’un mordançage accidentel en acétate d’aluminium, par Albert Scheurer (in Bull, de Mulhouse).
- 1896. Enlèvement des taches de graisses minérales, par E. Schweitzer (in Bull, de Mulhouse).
- 1897. Défauts en teinture et leurs remèdes, par-J. J. Hummel (in J. of the S. of dyers of Bradford).
- 1897,1898. Effets de réserve des composés calciques sur le noir d’aniline, par R. J. Flintoff (ibidem).
- 1898. Défauts de teinture dans la teinture avec les substituts de l’Indigo, par Alfred Schmidt (ibidem).
- 1899. Accidents au vaporisage de cotons imprimés, par R. J. Flintoff (ibidem).
- 1900. Affaiblissement du coton dans la teinture avec les couleurs substantives sulfurées, par Chapuis (ibidem).
- Des cas spéciaux sont l’objet de courtes études dans la chronique ou la correspondance de la plupart des journaux de teinture ; et en particulier on trouve des choses intéressantes à ce point de vue dans le Moniteur de la Teinture (autrefois Coloration industrielle), dans la Fœrber Ztg du Dr Lehne, la Deutsche Fœrber-Ztg, et surtout dans l’Œsterreichs Wollen und Leinen Industrie.
- Enfin, pour terminer cette esquisse bibliographique de la question qui nous occupe, nous dirons qu’il ne faut pas négliger la partie judiciaire. Tout au contraire. Les débats devant les tribunaux, la jurisprudence commerciale et industrielle fournissent des indications précieuses. C’est ainsi qu’on trouvera d’utiles renseignements, en dehors des organes purement judiciaires, dans le Bulletin des soies, 1893, sur la responsabilité d’un teinturier à façon ponr la mauvaise odeur d’un salambo; dans le Dyer, 1893, pour l’affaiblissement de filés à la teinture ; dans le Moniteur de la Teinture, 1891-92, sur les responsabilités des blanchisseurs, teinturiers, apprêteurs et imprimeurs, en ce qui concerne les marchandises livrées; sur la soie chargée (rapport de M. Persoz), etc., etc.
- H. Avaries et taches de teinture supposées
- Ce sont celles dont la responsabilité ne peut pas être attribuée au teinturier, parce que la cause de l’accident était déjà existante dans la matière à teindre, lorsque celle ci est parvenue entre ses mains.
- Certaines de ces avaries ont pour causes la nature même de la fibre, soit la présence de coton mort dans la masse du coton à teindre, soit l’existence de plusieurs qualités de laines ou de soies dans un seul et même lot.
- L’atténuation ou disparition de la responsabilité du teinturier sera, de même, revendiquée à juste titre, si la cause des taches provient du filateur ou du tisseur. C’est ainsi que des mécomptes ont été obtenus en teinture parce que les fibres à teindre renfermaient de B petites traces de cardes métalliques.
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- Comme exemple de ce qui peut se produire avant la | moins brunâtres et affaiblies au vaporisage. —Larges teinture, je citerai le cas d’une toile de lin blanchie qui Î places qui se découvrent exclusivement au vapori-
- était couverte de petites taches rouges. Comment dé- * terminer la responsabilité et à qui l’attribuer? au ven-deur de la matière première, au filateur, au tisseur, au blanchisseur? L’examen attentif du tissu montra que ces taches appartenaient à la trame seule, qu’elles se présentaient à intervalles réguliers, que leurs dimensions décroissaient régulièrement pour revenir périodiquement à la grandeur primitive. L’analyse chimique montra qu’elles étaient formées d’oxyde de fer Jou rouille. Comme la toile avait été tissée avec du lin de première qualité, puis blanchie en pièce, et que le blanchiment, sauf ce défaut, ne laissait rien à désirer, il fallut conclure que les taches avaient dû se produire après la filature, alors que le fil était humide ; ce qu’indiquait assez la régularité de leur position, et avant le blanchiment dont les agents sont inefficaces sur la rouille. L’examen microscopique fit voir que chaque tache consistait en une sorte de petit cercle avec une auréole de radiations, d’où la conclusion qu’elle avait été produite par une goutte d’eau rouillée tombant avec Une certaine force. On découvrit la clef du mystère chez l’ouvrier tisseur à façon. Au-dessus de la boîte où il renfermait ses bobines de trame se trouvait un fil de fer servant à suspendre une lampe ; et comme la famille du tisserand préparait ses repas dans la même chambre, de l’humidité venait se déposer sur le fil de fer et une goutte d’eau tombait de temps à autre sur les bobines de trame.
- D’autres avaries dites de teinture sont le fait du blanchiment. G. Witz en a étudié quelques-unes dans son travail classique intitulé :
- Sur certaines altérations du coton accidentelles dans le blanchiment. Il a constaté : « 1° Les criblures de trous très fins sur les calicots. — Des trous coupant la chaîne et la trame des calicots blanchis, assez fins pour n’être vus qu’à contre jour ; les plus larges attew gnent 1 à 2 m/m, et alors irrégulièrement circulaires, répartis par groupes de plusieurs douzaines sur des Zones qui indiquent vaguement des plis en long et ne dépassent guère 20 c/m. Le vaporisage déterminait, spécialement sur les contours des trous, une auréole brunâtre, mince et comme brûlée. Toutes les causes mécaniques étaient dès lors à écarter. Du chlorure de chaux en poudre avait dû s’attacher accidentellement sur les pièces humides; 2 De larges taches plus ou
- sage, en nuances écrues plus ou moins jaunâtres ou rougeâtres, et en même temps proportionnellement attendries ou brûlées, dans des pièces dont la beauté du blanc ne laissait rien soupçonner avant cette opération. Je crois pouvoir attribuer ces taches, pour la plus grosse part, à une action locale dufchlorure de chaux, amenée soit par des bains trop forts ou trop' prolongés, soit, surtout dans l’été, au rôle simultané de l’air et de la lumière qui augmentent considéra-ment l’énergie des hypochlorites sur les plis qui en sont inégalement imprégnés. L’installation des ateliers de blanchiment exigerait donc, désormais, certaines réformes assez simples : le grand air et la lumière vive du soleil doivent être particulièrement évités, ainsi que l’emploi des bains de chlorure de chaux trop forts, par exemple, autant que possible, pas su-dessus de 0° 5 B. (soit 06 à 7 chlorom. Gay-Lussac), lorsqu'on opère, comme autrefois, par trempage en plein bain, la température trop élevée, enfin le contact irrégulier ou trop prolongé de ces bains avec le coton; Il vaut beaucoup mieux, au point de vue de l’impression, augmenter les lessivages et les lavages du blanchiment, tandis que l’on peut affaiblir les chlorages jusqu’au point où une légère teinte colore encore le coton vu en masse ; les divers traitements de la fabrication font généralement disparaître celle-ci et l'on a l’avantage considérable que le tissu imprimé conserve le maximum de sa force. Jusqu’ici, au contraire, lorsqu'on remarquait des places jaunâtres au vaporisage, l’idée prédominante était d’augmenter la force de chlorages jugés insuffisants parce que les produits colorés apparaissent sur les pièces ; comme conséquence, quelque temps après, les accidents prenaient plus de gravité et le tissu lui-même était fortement affaibli. On est porté à attribuer ces défauts des hypochlorites à un emploi mal raisonné, à des lavages insuffisants, et l’on se flatte que l’emploi d’un antichlore, tel que l’hyposulfite de soude ou l’ammoniaque (proposée par M. J. Kolb), mettrait, à volonté, à l’abri de ces inconvénients. .. Il n’en est rien, car nous pouvons démontrer maintenant comment les chlorures décolorants doivent... détériorer en dépit de toutes les précautions.. . L’action destructive du chlore sur les textiles n’avait pas échappé à • l'illustre Berthollet, 1785... J. Persoz signalait aussi justement les dangers du chlorure de chaux, 1846... Ch. Lauth, 1868 (article clan-
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- chiment du dictionnaire de Wurtz), décrivait (l’accident). ..
- « Lorsque le mal est accompli, si les taches ne sont pas trop intenses, on peut les atténuer en donnant aux pièces imprimées un ou deux chlorages supplémentaires de force moyenne, en passant sur des jets de vapeur comme habituellement. Cela n’est jamais sans affaiblir encore progressivement les tissus, car cette opération, loin de rétablir les fibres de cellulose dans l’état primitif, les modifie par elle-même en les rendant friables et leur donnant de plus en plus les propriétés nouvelles ».
- Les taches de blanchiment qui sont susceptibles d’entraîner des avaries de teinture, sont, en dehors des taches de chlorure de chaux même, si bien étudiées par M. Witz, ou des taches de fer, ou des taches de soude caustique à action mercerisante, et qui accroît par conséquent l’attraction de certaines couleurs, ou des taches de graisses mal enlevées, qui font réserve, ou des taches de chaux qui réservent également certaines couleurs, en particulier le noir d’aniline. Nous y rattacherons les taches de dégraissage, taches de graisse, d’alcali ou de savon, et spécialement les dernières pour la laine lorsque le lavage du savon est insuffisant, parce qu’il entraîne une teinture incomplète en bain acide, qu’il neutralise une portion du bichromate si l’on mordance en chrome, et qu’il occasionne une précipitation malencontreuse des mordants métalliques. Nous y rattacherons également les taches de chaux pour les laines des peaux, lorsque la laine est mal purgée de chaux. A ce propos, signalons que ces dernières laines reçoivent bien mieux un traitement préparatoire en soude qu’en acide chlorhydrique; l’explication de ce fait, qui semble à priori illogique, ne nous est pas connue.
- Citons encore les taches dues au traitement à l’acide des laines carbonisées si toute trace d’acide n’est pas soigneusement enlevée.
- Enfin une dernière cause d’avaries dont le teinturier ne peut pas être responsable, est celle qui amène l’avarie après que la matière teinte a quitté les mains du teinturier.
- La plus fréquente est l’humidité à laquelle la matière se trouve exposée sans soins.
- L’humidité est l’occasion des piqûres, moisissures, trésalures des tissus de coton.
- -Voici comment une étude récapitulative, publiée par J. Dépierre dans le Bulletin de Rouen, traite les
- moyens, soit d'empêcher, suit d’enlever le trésalage :
- « Ces moyens sont le sec, le vide dans certains cas... les antiseptiques. Les sels de zinc sont les plus efficaces; en Angleterre on emploie surtout le chlorure, en France le sulfate. De tous les corps passés en revue, il n’y a que les sels de zinc, le sulfate de cuivre, l’acide phénique et l’acide salycilique qui puissent être employés avec certitude ; encore faut-il avoir soin de choisir suivant les étoffes ou les genres, celui de ces coips qui sera le plus favorable. Dans le parage et l’encollage, on mettra de préférence les sels de zinc et de cuivre. Dans les apprêts de tissus blancs, on emploiera les aluns (l’alun de zinc?) l’acide salycilique. Dans les imprimés, les sels de zinc quand ils seront inertes sur la couleur, ou l’acide salycilique, l’acide phénique ; on emploie l’acide borique et les borates, mais leur effet antiseptique est nul.
- « Des moyens d’enlever le trésalage. — Nous avons indiqué les trois degrés principaux qu’affectait le trésalage ; dans le premier degré le trésalage est encore faible, on peut alors l’enlever sur écru et sur blanc par des lavages énergiques, des savonnages et des chlorages faibles répétés C’est le seul cas où on puisse remettre le tissu en bon état. Dans le second cas, quand le trésalage est sur le point d’attaquer le tissu, il n’y a presque plus possibilité d’enlever les végétations ; on est amené à trop répéter les chlorages et on risque fort d’altérer le tissu. Dans le troisième cas, quand le tissu est déjà altéré, la pièce est perdue sans rémission. Lorsque les tissus sont écrus ou blancs, on peut employer des traitements un peu plus énergiques et on réussit quelquefois à sauver la marchandise ; mais quand il s’agit de tissus imprimés où la couleur a été détruite, il y a rarement moyen de la rétablir.
- « En résumé, les moyens à employer pour empêcher le trésalage consistent d’abord à éviter le dépôt du tissu dans des locaux humides et chauds,ne pas abuser des se’s hygrométriques dans l’apprêt, incorporer dans celui-ci les antiseptiques appropriés en ayant égard à l’espèce de tissu à apprêter. »
- Après l’humidité, nous indiquerons comme sources d’avaries postérieures à la teinture les traitements trop acides, ou trop alcalins que la matière teinte subit. La responsabilité de l’apprêteur entre parfois enjeu. Celle du porteur plus souvent. Celle de circonstances toutes spéciales quelquefois, qu’il faut prévoir.
- C’est ainsi que dans les Indes les savons du pays ren-- ferment un pourcentage élevé d’alcali caustique, et
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- les tissus qui sont exposés à être fréquemment lavés avec ces savons doivent présenter une résistance particulière à l’alcali.
- Mais il est de ces circonstances qui sont fort difficiles à prévoir. Je citerai dans ce genre de faits le cas d’un tapis qui devait servir dans un restaurant où l’on n’employait que la lumière électrique, et comme il ne semblait pas qu’une solidité grande à la lumière fût .nécessaire, on s’était contenté, pour teindre le fond en cramoisi, d’employer de la fuschine acide Or, très peu de temps après sa mise en place, le tapis présentait de nombreuses taches rougeâtres. La cause en pouvait être attribuée à l’action d’un alcali ou d’une base alca-lino-terreuse. Un examen approfondi de la question montra que les taches avaient été occasionnées par un apport de traces de chaux. On avait réparé le trottoir à l’entrée du restaurant, et le ciment humide, transporté par la marche des personnes qui entraient, était tout simplement la cause des taches orangées sur le tapis. Il suffit, pour remédier à l’accident, de passer le tapis en bain faiblement acide, et il reprit sa belle couleur cramoisi. ’
- Je citerai pour finir le cas d’une tenture teinte en bleu à l’indigo, et, dont la couleur se trouva détruite après un court usage. Un savantrapport de M. Persoz prouva que la couleur bleue avait été détruite par suite d’une peinture à l’essence de térébenthine (qui, probablement avait amené la production d’une certaine quantité d’ozone). Le teinturier fut mis hors de cause.
- (A suivre.}
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons, chaque quinzaine la liste complète des brevets récemment délivrés, relatifs à l’industrie des corps gras et aux industries qui s’y rattachent.
- No 834. — Machine à teindre, par M. Rolland.
- No 835. — Certificat d’addition au brevet pris pour procédé de décoration des tissus, par la Société Rasti-gnier et Clerc Renaud.
- N® 877. — Procédé pour la fabrication de nouvelles combinaisons d'acridinium, par la Compagnie Pari-sienne de couleurs d’aniline.
- No 915. — Production de nouvelles matières colo-rantes, substantives, noires, par la Société Levinstein Limited.
- No 916. — Production de laques au moyen d’un nouveau colorant monoazoïque, par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- No 917. — L’économique, nouvelle encre d’impression décalquable à froid, par M Plot.
- Avis. — Notre service technique se charge de procurer aux intéressés les copies de brevets, anciens ou nouveaux, avec dessins ou croquis explicatifs, et cela à des prix très réduits proportionnés à l’importance du travail.
- PROCÉDÉ
- pour rendre certains draps ou étoffes de laine inta-chables, irrétrécissables et imperméables et les empêcher de prendre l'eau.
- Par M. Illingworth. (Brevet n° 242104)
- Cette invention porte sur un procédé ou mode de traitement de toutes sortes de draps et d'étoffes de laine propre à les rendre intachables par l’eau et irrétrécissables, à les empêcher de prendre l’eau et à leur donner une imperméabilité plus ou moins grande.
- L’inventeur a trouvé qu’en plaçant ces étoffes dans une chambre à fermeture hermétique et en les exposant pendant qu’elles subissent une compression convenable, à l’action de la vapeur parfaitement sèche (gazeuse) et à une pression plus ou moins forte, et à température convenable, on obtient un apprêt ou finissage inaltérable.
- Les gouttes de pluie ne tachent pas les étoffes ainsi traitées.
- Ces étoffes sont fixées plus parfaitement que quand elles sont traitées ou décaties de la manière ordinaire ; par conséquent, les opérations usuelles du décatissage sont tout à fait inutiles et on réalise de ce fait une économie considérable.
- Les tissus ne se rétrécissent point et ne subissent aucun changement quand les vêtements dans la confection desquels ils entrent sont finis de la manière ordinaire par les tailleurs au moyen d’un drap humide et d’un fer à repasser.
- Le lustre et le toucher sont beaucoup plus parfaits et durables et les étoffes ne se mouillent pas.
- On peut enrouler les étoffes sur des cylindres pleins ou perforés, ouverts aux deux bouts, et on peut obtenir | la pression nécessaire, en réglant le serrage ou la
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- tension sous laquelle ils sont enroulés sur des cylindres.
- Les rouleaux ou cylindres, particulièrement lors qu’ils sont perforés, sont recouverts d’une manière permanente de plusieurs épaisseurs de tissu de coton ou d’une autre matière appropriée, et les étoffes à traiter sont enroulées plus ou moins serrées sur cette couverte, et enfin une couverture en coton ou autre est enroulée plusieurs fois autour du cylindre pour assujettir le bout libre des tissus à traiter et pour comprimer uniformément ces tissus.
- - Ensuite on peut les traiter dans l’appareil (décrit dans un brevet du 20 juillet 1894).
- Avant que les tissus soient soumis à l’action de la vapeur dans cet appareil, la chambre dans laquelle ils sont placés et son contenu sont d’abord chauffés à une température supérieure à celle de la vapeur qu’on veut admettre ensuite; la condensation est ainsi évitée et, pour que la vapeur reste sûrement sèche dans la chambre, la pression de la vapeur dans la double enveloppe et dans le système tubulaire interne et maintenue un peu supérieure à celle qui règne dans la chambre.
- La vapeur admise dans la chambre passe d’abord, de préférence dans un sécheur séparateur ou bien elle est séchée d’une façon quelconque afin que, lorsqu’elle est admise dans la chambre, elle soit pratiquement sèche.
- Les étoffes ainsi traitées sont entourées d’une atmosphère de vapeur parfaitement sèche (gazeuse) à une pression proportionnée à la température à laquelle il faut les exposer.
- L’expérience a montré que le maximum de température le plus convenable pour la plupart des étoffes est environ 135 degrés centigrades.
- Pendant tout le traitement des étoffes, la pression de la vapeur et la température sont maintenues constantes ; on utilise complètement la faculté que possède la vapeur, à la température où elle est employée, de pénétrer dans l’étoffe et de s’y diffuser ; la vapeur, par pénétration et diffusion, entre dans toutes les parties des étoffes, bien que les différentes pièces puissent être roulées serrées sur des cylindres , elle pénètre dans tous les pores, cellules ou tubes des fibres dont sont formées les étoffes en produisant un changement el, spécialement en ce qui concerne leurs qualités hygroscopiques, que les étoffes se trouvent complètement fixées et apprêtées et sont rendues irrétrécis
- sables, plus imperméables, moins faciles à mouiller et moins absorbantes.
- Le lustre donné aux étoffes est indestructible et elles sont rendues intachables par la pluie dans une mesure plus ou moins grande suivant la compression qu’elles subissent par serrage quand on les enroule sur les cylindres, combinée à la pression et la température de la vapeur sèche (gazeuse) par laquelle elles sont baignées.
- La durée de traitement, le degré de compression, la température et la pression de vapeur peuvent être réglés suivant la nature des fibres et la fabrication du tissu à traiter, mais l’expérience a montré que la plupart des tissus peuvent être soumis au traitement avec avantage pendant une ou plusieurs heures.
- UNE INDUSTRIE A CRÉER A
- M. le Gouverneur général a communiqué à YOffice colonial les renseignements suivants :
- « L’augmentation progressive de la population aisée en même temps que l’adoption, par un nombre de Malgaches toujours croissant, de nos usages, notamment au point de vue du costume, légitimeraient actuellement, à mon sens, l’établissement, à Tanana-rive, d’un certain nombre de petites industries, parmi lesquelles je crois devoir vous signaler aujourd’hui celle de la teinturerie et du dégraissage.
- « J’incline à penser, en effet, qu’un bon teinturier-dégraisseur trouverait actuellement dans les ressources de la capitale les éléments d’une prospérité qui, pour être modeste, surtout dans les débuts, lui permettrait cependant une existence relativement large.
- « Pour être plus certain de réussir il serait bon que l’ouvrier teinturier-dégraisseur venant s’installer à Tananarive, adjoignît à son industrie un commerce de gants, cravates, rubans, etc. ; s’il était marié et que sa femme fût en état d’exercer ici la profession de modiste ou celle de couturière, son succès serait vraisemblablement plus rapide.
- « Les matières employées pour le dégraissage et la i teinture des étoffes ne pouvant être acquises chez les I commerçants locaux qu’à un prix très élevé, il sera bon que l’ouvrier qui se rendra dans la Colonie, sur les indications qui précèdent, en apporte de la Métro-I pôle une importante provision. »
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- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- NOUVELLE MÉTHODE D’IMPRESSION SUR CHAINE Par M. Edmond Alexandre
- On obtient actuellement l’impression sur chaîne en tissant cette chaîne avec une trame provisoire très espacée et en imprimant le dessin sur cette sorte de canevas ; on doit ensuite remettre la chaîne sur le métier et la tisser avec la trame définitive, en même temps que l’on retire la trame provisoire.
- Le but de la présente invention est de simplifier le travail, ou pour mieux dire cette fabrication, en supprimant le tissage préalable. A cet effet, la chaîne étant préparée et ourdie sur un premier rouleau, est passée successivement dans deux peignes semblables à ceux employés pour le tissage. Ces peignes sont disposés parallèlement sur une table d’impression ou à l’entrée et à la sortie d’une machine à imprimer quelconque, et à une distance seulement suffisante pour que l’impression puisse se faire entre eux à la planche ou au rouleau, et par les moyens ordinaires ; la chaîne se déroulant du premier rouleau et reposant sur la table ou la surface d'impression entre les deux peignes, s’enroule sur un second rouleau avec une tension assez forte pour que la partie comprise entre les 2 peignes soit parfaitement tendue et disposée absolument comme elle le sera plus tard dans le tissu. L’impression ayant lieu comme nous l’avons dit sur cette partie, se fera aussi bien et même mieux que sur un tissu et la chaîne, au fur et à mesure de son impression, s’enroulera sur le second rouleau, après un parcours suffi sant pour le séchage, le fixage et le lavage.
- PROCÉDÉ INDUSTRIEL
- de dégraissage des laines ou autres matières textiles animales avec récupération des produits et sous produits en résultant.
- Par M. Alb. Vosse.
- L’objet de la présente invention est un procédé de dégraissage méthodique des laines et autres matières textiles animales permettant la récupération de la lanoline et du suint ainsi que des divers sous-produits réutilisables, tout en procurant une laine dégraissée dont les propriétés ne sont modifiées sous aucun rapport par l’action des dissolvants, c'est-à-dire ni en blancheur, élasticité, solidité, propriétés feutrantes.
- etc., et qui ne demande plus, pour être complètement décreusée et lavée à fond qu'un très court et léger lavage en bains très faibles de savons de la soude ou de potasse, à températures basses et dans les lévia-thans ordinaires.
- En vue de l’obtention de ces résultats nouveaux, l’invention consiste essentiellement à opérer le dégraissage de la laine ou d’autres fibres animales analogues au moyen de l’oléate ammonique ammoniacal, à laisser ensuite reposer le liquide dissolvant pour le débarrasser des matières en suspension, — à le mélanger avec de la potasse ou de la soude caustique et à opérer la décomposition de l’oléate ammoniaque ammoniacal de manière à le transformer en oléate de potasse ou de soude et à récupérer l’ammoniaque, à soumettre après le liquide à l’action de la force centrifuge pour en séparer les principes non saponifiés et recuellir la graisse de laine ou lanoline, à traiter ensuite le liquide restant contenant du suint et du savon par de l’acide sulfurique en quantité équivalente, plus un léger excès de la quantité de savon se trouvant dans ce liquide, à faire bouillir un temps assez court, c’est-à-dire quelques minutes, et à séparer ainsi les acides gras de la solution qui est finalement évaporée et calcinée comme d’ordinaire à l’effet d’en retirer du carbonate de potasse brut.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL pour le mercerisage des fibres végétales Par M. Paul Bourcart.
- Pour merceriser une fibre végétale et lui donner un éclat soyeux, il n’est pas nécessaire d’etirer cette fibre pendant les opérarations de mercerisage, il suffit en effet de l’empêcher de se rétracter ou de se rétrécir par l’action des agents chimiques, autrement dit, il suffit de la mettre dans l’impossibilité de se mouvoir. A cette fin, l’inventeur prend une certaine quantité de fibres, soit directement à la plante qui les produit, soit partiellement ouvrées, telles que du coton en nappe de balteur, ou bien encore en ruban de carde ou de pei-gneuse, ces fibres étant plus ou moins parallélisées, mais sans cohésion notable entre elles. Il étend cette matière en couche uniforme entre deux toiles métalliques et appuie fortement l’ensemble, comprenant les deux toiles et le coton interposé, sur une surface con-vexe et résistante. Les toiles métalliques ainsi tendues
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- sur une surface convexe se trouvent fortement pressées l’une contre l’autre, et les fibres végétales interposées sont immobilisées par rapport aux toiles. L’ensemble des deux toiles et de la matière fibreuse forme un tout perméable aux liquides qui peut être en quelque sorte assimilé à un tissu et traité comme tel tant que les deux toiles se trouveront serrées l’une contre l’autre.
- Le procédé consiste donc en principe à faire pénétrer la matière fibreuse à merceriser entre deux nappes de serrage souples (toiles métalliques, rubans ou autres), à serrer l’ensemble sur une surface convexe telle qu’un tambour, tandis qu’il plonge dans un bain de mercerisage.
- L’appareil servant à mettre ledit procédé en pratique comporte un tambour (de mercerisage) perforé divisé par des cloisons intérieures en compartiments, dans lesquels le liquide est aspiré au moyen d’une pompe à travers la nappe, et un tuyau d’évacuation adopté à un tourillon creux de l’axe du tambour, — puis un tambour acideur disposé comme le tambour de mercérisation — et, entre ces tambours de mercérisation et tambour acideux, un tambour laveur aménagé comme eux deux, dont les deux tourillons sont creux et en regard de la surface extérieure duquel sont disposées trois ou plusierus séries de crépines, la première servant à déverser l’eau froide sur le tambour, la seconde à recueillir cette eau après son aspiration à travers l’un des tourillons, à la sortie du bac, et son évacuation par le second tourillon, la troisième à la reprise de l’eau sortant de la seconde après son nouveau passage à travers le tambour, ce qui permet d. récupérer par un lavage méthodique la plus grande partie de l’alcali du bain merceriseur entraînée[]par la matière traitée.
- {Reproduction interdite).
- INFORMATIONS
- Le ministre du commerce vient d’adresser la circulaire suivante aux présidents des chambres de commerce :
- « Monsieur le Président,
- « A la suite d’un accord intervenu entre les gouvernements français et belge, les voyageurs de commerce français voyageant en Belgique pour le‘compte d’une maison française et les voyageurs de commerce belges voyageant en France pour le compte d’une maison
- belge, sontréciproquement exempts du droit de patente depuis le 1er janvier 1902.
- « Toutefois, le bénéfice de cette exemption est subordonné à la production d’une carte de légitimation dont les commis voyageurs doivent être munis et en l’absence de laquelle une taxe de patente de 20 francs leur sera appliquée en Belgique.
- « Je vous prie de vouloir bien en informer les maisons de commerce de votre circonscription qui sont en relation d’affaires avec le marché belge. »
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 a 1900)
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat- poste.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d'intérêt général , par lettre lorsqu'il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d'une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous demande si, lui, commettant dans un marché par correspondance, peut se voir assigner à raison de ce marché, par le commissionnaire devant le tribunal de ce dernier, contrairement à la règle que l’on doit assigner devant le tribunal du défendeur.
- R — L’art. 120 § 2 du code de procédure civile fait une exception à la règle en déclarant que l’on peut assigner devant le tribunal de l’arrondissement duquel la promesse a été faite et la marchandise livrée. Il faut donc rechercher si cet article peut s’appliquer au contrat de commission.
- D’abord, entre personnes habitant deux arrondissements différents, un marché commercial est réputé passé au lieu où est arrivée la lettre portant acceptations des conditions offertes par celui qui a proposé ledit marché.
- i Le contrat de commission entre le commettant et le 5 commissionnaire est un contrat qui oboutit à l'exécu-
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- LE MONITEUR DÈ LA TEINTURE
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- tion d’une obligation de faire à la charge du commis-sionnaireet la règle de compétence établie par l’article 420 est applicable sur la demande formée par le commissionnaire en paiement des commissions à lui dues. Dès lors, si le contrat de commission a pris naissance et a été formé au domicile du commissionnaire, ce dernier peut assigner son commettant devant le tribunal de son domicile à lui, parce que, dans tout contrat de commission, ce qui fait l’objet de la promesse, la marchandise qui, par suite, doit être livrée, c’est le travail promis par le commissionnaire, et cette promesse et la livraison qui doivent en être la conséquence, ne peuvent être accomplis qu’au domicile du commissionnaire.
- En cette matière, le Tribunal de commerce de Saint-Etienne, par un jugement en date du 7 novembre 1901, a déclaré que l’on doit répéter « marchandise » au sens aussi bien de la loi commerciale (art. 420 C. pro. civ.) que de la loi pénale (art. 419 G. pén.) tout ce qui, étant l'objet des spéculations du commerce, a un prix courant habituellement déterminé par la libre et naturelle concurrence du trafic, de quelque nature qu’il soit, l’expression générique « marchandise » comprenant tout ce qui fait l’objet d’un commerce ou d’une industrie.
- L’arrêt de la Cour de Cassation relatif aux « Mêmes locaux »
- (Suite)
- Deux opinions peuvent être soutenues.
- La première est celle de la poursuite et du pourvoi.
- Première opinion. — En ce sens, on fait remarquer que, sans doute, l’article 11 § 3 qu'il s’agit d’appliquer fait partie intégrante de la loi du 2 novembre 1892, spéciale aux enfants et aux femmes, mais que la modification de ce paragraphe,faite en 1900, dépend d’abord de la loi du 30 mars 1900 et spécialement de l’article premier de cette loi : que cet article premier commande ainsi, d’une part, la loi du 2 novembre 1892 et en change le caractère particulier en lui attribuant une portée générale qu’elle n’avait pas aupara vant ; que, d’autre part, l’article premier de la loi du 30 mars est intimement lié à l’article 2 de la même loi par une relation d’identité aux situations et quant aux personnes à protéger ; que cet article 2, il est vrai, se borne à réduire la réduction progressive, et qui va s’opérer pour ainsi dire parallèlement à celle dont bénéficieront, aux mêmes dates, les enfants et les femmes, domine la loi du 30 mars 1900 tout entière et suffit, par elle même, à déterminer la portée de son application dans toutes les directions, à tous les points de vue, sans qu il y ait lieu de distinguer la durée du travail, des modes et conditions de ce travail.
- Du moment où, dans un établissement mixte, un mode quelconque de travail est interdit à l’enfant, il l’est également à l’adulte. L’uniformité de la règle quant aux conditions est la conséquence logique et nécessaire de l’égalité quant à la durée. Or, vous dit-on dans ce système, vous avez, le 26 janvier, affirmé dans votre arrêt la règle de l'égalité quant à la durée, il vous reste à compléter votre œuvre en affirmant celle de l’uniformité quant aux modes et aux conditions du travail.
- On objecterait vainement que le texte de la loi ré siste ou paraît résister à l’interprétation proposée. L’article 11 ne vise, il est vrai, que les personnes protégées « par les articles précédents » et dans cette expression, qui n’est pas celle de l’article 3 où le législateur parle des personnes protégées par la présente loi, — dans cette expression, vous dit-on, il est assez difficile de comprendre l’article 2 de la loi du 30 mars 1900 ou le décret de 1848. Mais une rédaction, probablement involontaire, ne peut altérer le sens général et la portée de la loi. Si au lieu de « les articles précédents », le rédacteur de l’article avait écrit : « la présente loi», notre système invoquerait l’interprétation que vous avez donnée à ces mots dans votre arrêt du 26 janvier. La différence est sans importance, et il convient de ne pas s’y arrêter. Le texte doit fléchir devant l’esprit de la loi, tel qu’il paraît résulter des travaux préparatoires.
- Seconde opinion. — En ce sens on observe que la première opinion, en attribuant à l’article 2 de la loi du 30 mars 1900 une influence pour ainsi dire dominante sur l’article premier de ladite loi et sur celle du 2 novembre 1892, commet la faute grave, en bonne méthode de discussion, de prendre dans les travaux préparatoires de la loi de 1900 tout ce qui lui est favorable et tout ce qui vient à son soutien, en laissant de côté tout ce qui la contredit. Le choix ainsi fait est à ce point arbitraire qu’il en devient presque choquant : avec une pareille méthode, on s’expose aux plus criantes injustices et aux plus graves erreurs. Du moment où il est possible de concilier, il ne faut pas choisir.
- L’auteur de cette note discute également la question du travail par quarts et les jugements du Tribunal de police de Galais ; il croit que ces jugements ont été bien rendus, et il déclare que cette question nouvelle est « nettement distincte de celle sur laquelle la Cour de cassation s’est prononcée » le 26 janvier.
- Si la question des équipes successives, discontinues et alternantes reste entière, nous devons maintenant l’examiner.
- L’analyse du mémoire en défense, déposé au nom de Terry est la préface naturelle et nécessaire de cet examen. Ce mémoire de 88 pages est une œuvre remarquable et complète, remarquable par la clarté de la discussion, complète par l’abondance des documents qui sont soumis à votre appréciation.
- Organisation du travail dans les fabriques du tulle ; historique de la loi du 30 mars 1900 ; examen et discussion de son texte : ces divers points et d’autres encore sont exposés et traités de telle manière que nous vous demanderons la permission de vous faire quelques lectures que nous croyons dignes de votre attention.
- Et, tout d’abord, comment fabrique-l-on le tulle? Comment est organisé le travail ?
- Après avoir ainsi fait connaître les conditions habituelles du travail dans les fabriques de tulle,le mémoire rappelle les circonstances dans lesquelles a été proposée et adoptée la loi du 30 mars 1900.
- Le mémoire cite alors de nombreux extraits des rap -ports et discussions parlementaires qui ont précédé le vote de la loi,et nous nous bornons, pour le moment.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- à une mention sommaire de ces divers documents sur lesquels nous aurons à revenir au cours de nos observations, puis il examine le texte même de la loi.
- Après une discussion de votre arrêt du 26 janvier, que nous croyons inutile d’analyser, le mémoire se termine par l’examen de la question subsidiaire dite « des locaux », et il rappelle, sur ce point encore, les travaux parlementaires.
- Observations : On peut essayer d’éclairer la discussion en cherchant la vérité soit dans les travaux parlementaires, soit dans le texte de la loi.
- Les travaux parlementaires sont considérables. Ils ont occupé à la Chambre des députés deux législatures et ont duré près de huit années, depuis la première proposition faite à la Chambre le 23 novembre 1892, jusqu’au 30 mars 1900, date de l’adoption et du vote définitif du projet de loi.Dans cet espace de temps, soit au Sénat, soit à la Chambre, on ne compte pas moins de deux propositions de loi, treize exposés de motifs et rapports, vingt-deux séances de délibérations et de débats.
- A l’importance de l’effort, nous avons le devoir de mesurer la gravité des questions engagées.
- Il nous est impossible, dans cette audience, de vous relire tout ce que nous avons lu ; et, il ne serait pas sans péril d’avoir la prétention de le résumer. On comprend en effet, comment, dans une discussion aussi longue, des idées différentes et même opposées ont pu être émises, et leur variété même qui ajoute aux débats un nouveau lustre et les rend encore, s’il est possible, plus dignes d'attention est aussi la cause de grandes perplexités pour celui qui s’efforce de dégager la vérité. Si l’on veut demeurer impartial, on ne peut pas choisir ; si l’on ne choisit pas, on reste dans l’hésitation et dans l’incertitude.
- Sur la question spéciale qui vous est soumise, il nous semble qu’on se trouve en présence de deux tendances difficiles à concilier.
- A la Chambre des députés, on tent manifestement à comprendre dans le personnel protégé par la loi du 30 mars tous les ouvriers qui travaillent dans un établissement à personnel mixte, sans distinction d’âge, ni de sexe, les adultes comme les femmes et les enfants.
- On parait même préoccupé de se défendre contre une tendance contraire qui serait celle du Sénat. Nous vous en donnerons tout à l’heure un exemple. On veut à la Chambre, interdire pour tous les ouvriers le travail par relais, et aussi le travail par équipes discontinues et alternantes. « Comme un certain nombre d’ouvriers n’habitent pas ordinairement dans le voisinage immédiat de l’usine, lit-on dans un exposé de motifs, qu’il leur faut le plus souvent une demi-heure et même davantage pour se rendre de leur domicile à leur travail, ils ne peuvent songer à rentrer chez eux pendant le temps qui sépare les deux périodes de travail. Ils sont donc retenus, par le service de l’usine, pendant treize et quatorze heures par jour. Il est vrai qu’ils ont des repos variant de quatre à cinq heures. Mais que peuvent-ils faire pendant ce temps en dehors de l’usine? Croit-on que la situation de la famille ouvrière (le père, la mère, etc., etc.) deviendra meil eure que par le passé ? »
- Dans le même courant d’idées, qu’il nous soit per-
- mis de citer textuellement deux passages de rapports déposés devant la Chambre des députes. N’est-ce pas dans les rapports qu’on peut, avec le plus de sécurité, chercher la pensée du législateur ? M. Dron. député, dépose un rapport le 18 décembre 1895, et il s’exprime dans les termes suivants (Chambre des députés. Documents parlera., annexes 1. 1896, p. 228, col. 3).
- M. Dron, député, rapporteur :
- « La présente loi protégeant tout le personnel ouvrier, y compris les hommes, il semble bien qu’obliger tout le personnel à prendre les repos, aux mêmes heures, c’est supprimer, d’une manière absolue, les relais. »
- Examinant alors la proposition faite par le Sénat et qui était ainsi conçue, paragraphe 3 de l’article 11 :
- « Dans les manufactures et usines autres que les usines à feu continu, l’organisation de relais, sauf ce qui est prévu aux paragraphes 2 et 3 de l'article 4, est interdite pour les personnes protégées par les articles précédents. »
- M. le rapporteur ajoute :
- « Le texte proposé par le Sénat,tout comme l’ancien, ne donne qu’une garantie illusoire... »
- La conclusion nous paraît être dans l’addition, au troisième paragraphe de l’article 3, d’une ligne interdisant simplement les relais, en remplacement du troisième paragraphe de l’article 11.
- La législation serait donc la suivante : paragraphe 3 de l’article 3 :
- « Dans chaque établissement,sauf dans les usines à feu continu, les repos auront lieu aux mêmes heures pour tout le personnel protégé par la présente loi. Toute organisation de relais ou équipes tournantes est interdite.
- Nous verrons ultérieurement comment le texte proposé par M. Dron a été écarté, et comment aussi on a adopté le texte primitif du Sénat, celui-là même qui ne donnait à l’honorable rapporteur qu’une garantie illusoire.
- Enfin, toujours à la Chambre des députés, un second I apporteur, M. Dubief, s’exprime ainsi dans son rapport. (Chambre des députés, documents parlera. 1900, p. 775 et suivantes) :
- M. Dubief, député, rapporteur :
- « Il faut que cette loi, une fois votée, l’unification du travail, dans les établissements mixtes, soit réalisée : entrée au travail à la même heure, repos à la même heure, sortie à la même heure. Il faut que la loi, dans un but de haut intérêt moral, assure l’unité de la fa mille ouvrière, reconstitue la vie au foyer, en permettant au père, à la femme et aux enfants de se retrouver à la maison aux mêmes moments, dans l’intimité des joies et souvent aussi,hélas ! des peines communes.
- « ... Les ouvriers y gagnent (à la loi) une réduction importante des heures de travail et une réglementation qui leur assure, en même temps que la présence en commun à l’atelier, l’unité de la vie à la maison, dans la famille réunie... »
- Au Sénat, les tendances contraires s’accusent de la façon la plus évidente et sous les formes les plus diverses : modifications apportées par la commission sénatoriale aux propositions de la Chambre; transpo-sition même de ces propositions dans un paragraphe, différent avec de légères différences de rédaction à
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- l’effet d’affirmer la résistance sans irriter cependant la discussion; demandes d’éclaircissements à la tribune, amendements, et enfin, un document capital, le rapport qui rend la contradiction aussi flagrante que possible.
- Nous disons que ca document a une grande importance ; car il est à remarquer que le rapporteur est l’auteur même de la proposition de loi déposée devant le Sénat le 14 novembre 1893. A tous- égards, il était donc qualifié pour indiquer le sens de la loi et pour en déterminer exactement la portée.
- Voici le passage essentiel de ce rapport (Sénat, do cuments parlera. — 1900 page 60) :
- Rapport de M. Maxime Lecomte, 15 mars 1900.
- « Nous devons faire remarquer que l’objet de l'ar-ticle premier de la loi que nous proposons au Sénat d’adopter d’une part, et l’objet de l’article 2 de cette proposition, d'autre part, sont essentiellement distincts. Il ne semble pas possible de s’y méprendre.
- « L’article premier modifie des dispositions de la loi du 2 novembre 1892, laquelle s’applique au travail des enfants, des filles mineures et des femmes. L’article 2 modifie l’article premier de la loi de 1848, qui s’applique au travail des hommes adultes. Cet article 2 ne modifie la loi de 1848 que sur un seul point : dans les établissements mixtes, c’est-à-dire qui emploient à la fois des hommes adultes et des personnes protégées par la loi de 1892, les hommes adultes ne pourront travailler que onze heures. La loi, en ce qui concerne les hommes adultes, ne dit pas autre chose, n’édicte aucune autre exigence, et, par exemple, n’interdit ni le travail de nuit, ni le travail par équipes successives. »
- (A suivre.)
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolutions de Sociétés
- Lyon. — Dissolution, à partir du 24 mars, de la Société E. Kehrer et Cie, apprêts, 8, cours d’Herbouville. — L, : M. Poncet-Peyrennet.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Fendin a vendu un fonds de teinturerie à M. Perriat, 9, rue Turgot.
- Paris. — M. Tallard a vendu un fonds de teinturerie, 72, rue des Pyrénées.
- Paris. — M. Békir, a vendu un fonds de teinturerie, 14, rue Croix-des-Petits-Champs.
- Paris. — Mlle Bonnel a vendu un fonds de teinturerie, 15, boul. du Port-Royal.
- Paris. — M. Gy a vendu un fonds de teinturerie, 53, rue de Maubeuge, 53.
- Paris. — MM. Waldmann et Cie, ont vendu un fonds de teinturerie, 119, rue de Turenne,
- Mme veuve Bruyet a vendu un fonds de teinturerie, 36. rue Stéphenson.
- Paris. — Mme veuve Biélu a vendu un fonds de teintu-.rerie, 116, boul. du Montparnasse.
- Paris. — M. Woringer a vendu un fonds de teinturerie, 88, rue Rochechauart.
- Arpajon (Seine-et-Oise). — M. Salin a vendu un fonds de teinturie, à M. Fisson,
- Levallois. — Mme veuve Meyrat a vendu un fonds dé teinturerie, 36, rue Lannois.
- BULLETIN FINANCIER
- Le marché a conservé une attitude importante et pourtant il semble que nous approchions de l’heure décisive. Dans quelques jours, les élections seront terminées en France, et la paix, malgré les apparences trompeuses, peut surgir d’un moment à l’autre et donner un coup de fouet violent aux mines du Transvaal.
- En attendant, la Rente reste calme, mais ferme à 100 90, l’Italien à 100 82, le Portugais à 28 90 et le Turc à 27 90 la série C et 25.87 la série D.
- Nous relevons toujours la même activité et la même fermeté exceptionnelles en Extérieure Espagnole à 79 30.
- Les valeurs de crédits restent au calme plat, Lyonnais 1034, Foncier 733, Banque de Paris 817.
- La plus grande faiblesse des valeurs de Tramways est en concordance avec nos opinions précédentes, Thomson baisse de nouveau à 715 encore trop chère pour25 fr. de dividende, suivant les Tramways Sud qui glissent à 215; nous avons renouvelé récemment notre conseil de vente de ce dernier titre, à notre estime la baisse s’accentue logiquement.
- Les affaires sont réduites sur le compartiment industriel, la lourdeur y est assez générale, et tient à notre avis à l’air ambiant, à l’abstention du public.
- Les causes déterminantes de reprise ne vont pas manquer.
- A citer l’Urbaine 125 à 135, flexion passagère provoquée par la grève qui ne peut que profiter à la Compagnie par le relèvement des tarifs.
- L’enlèvement sur les mines d’or du Transvaal est plus prochain qu’on pense ; et la bonne tenue des mines d’or du monde entier pendant cette longue période d’inertie démontre la solidité de ces entreprises.
- Cariboo Cansolidated va bénéficier des prospections heureuses faites sur Lightning Creek qui font ressortir des teneurs imposantes, on peut donc conseiller toujours l’achat de cet excellent petit titre à 25 fr,
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- j Pendant les deux premiers muls des années 1900, 1901 et 1902
- Quantités 1 Marchandises
- livrées à la consommation EXPORTATIONS françaises ou francisées exportées
- IMPORTATIONS — .a..---
- 1902 1901 1900 1902 1901 1900
- Bois de teinture en bûches Mexique.....-kil. 19.645 5.304 17.997 Bois de teinture en bûches kil. 1 835 760 1.270
- — — Brésil — moulus 376 169 450
- — — Haïti 82.714 31.625 42.541 Garance en racine, moulue ou en paille 58 53 17
- - — — Guatemala 15.660 7.540 19.934 Curcuma en racine 78 146 62
- — Autres pays..... 4b.397 6 523 69.738 — en poudre. 23
- Quercitron 40 65 31
- Totaux .... ,54 416 50.992 150.210 Lichens tinctoriaux 6 3 . 20
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : 17.443 19.178 21.452
- Bois de teinture moulus.. 12 57 76
- Garance en racine, moulue ou en paille 586 821 425 Ecorces, feuilles et brindilles 456 171 346
- Curcuma en racine ' • 561 29 Moulus 530 235
- en poudre/. ; 2.189 23 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- 143 1.354 ou moulues 67 29 , 5
- Lichens tinctoriaux 536 807 43 Libidibi et autres gousses tinctoriales.. 117 :
- Ecorces à tan, moulues ou non 4.132 6.354 5.332 Safran 79 66 49
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins . 156 106 203
- Ecorces, feuilles et brindilles 14.592 5.158 7.238 Cochenille 570 357 455
- 5.073 5.283 5.169 Kermès animal
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 910 442 361
- ou moulues : 8.031 7.647 9.221 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.. ...... 30 218 145 bleu 72 258 101
- Safran. . -** 134 128 96 Cachou en masse.... 217 23 102
- Autres teintures et tanins 602 490 600 Rocou préparé 158 93 176
- Cochenille 510 1.099 777 Orsei le préparée, humide en pâte 94 41 88
- Kermès animal.... 4 — sèche (cudbéard ou extrait).. 39 25 20
- Indigo 1 158 395 1.231 Extraits de bois de teinture et d autres espèces :
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de Garancine 72 89 44
- bleu.. 2
- Cachou en masse 5.625 17.424 11.663 Autres : Allemagne 9.508 7.833 8.472
- Rocou préparé 102 323 523 — Belgique 4.164 3.333 3.465
- Orseille préparée, humide en pâte — sèche (cudbéard ou extrait).. • • 38 — Angleterre 2.065 1.245 2.203
- 4 26 — Etats-Unis 425 670
- — Autres pays 8.739 4.835 4.044 .
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces: Garancine. ....... • •
- — 1 • • Totaux 24.901 17.246 18.854
- 268 186 234
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille : .
- Acide picrique Alizarine artificielle 2
- ï Alizarine artificielle 140 355 593 Acide picrique 17 2 2
- Autres 1.942 1.165 1 381 Autres 457 542 620
- J Outremer 145 345 255 Outremer 1.907 1.343 1.894
- Bleu de Prusse.. . - ... 124 111 119 Bleu de Prusse 63 47 139
- Carmins communs 6 2 Carmins communs ... 6 18 9
- — fins. • « — fins 7 8 5
- Vernis à l’alcool 45 13 20 Vernis à l’alcool 162 121 120
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées 1.813 1.401 1.607 l’huile mélangées 1.881 1.382 1.418
- Ocres broyés ou autrement prépares... 709 829 963 Ocres broyés ou autrement préparés 34.361 49 220 33.876
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes ... 13 16 22 bleues ou vertes 25 43 49
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 1!1 82 137 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 72 7 8
- Talc pulvérisé... 7.C95 5.5 56 4,568 Talc pulvérisé 10.881 9.574 7.453
- Couleurs non dénommées 4.828 1.560 894 Couleurs non dénommées .... 653 299 224 1 1
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
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- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
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- PAR »
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales • des Gobelins et de Beauvais.
- F. Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons dq tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60. (
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés. ’
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans ler industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment. .
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. GRISON Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin; plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix ’ 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc. of
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét* des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8cde 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journa pour recevoir france, - --- -xn - c ,
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- 126 —
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Bore de teinture.
- On cote :
- Campche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité... 12 .. à 14 .. — 2c qualité ... 11 .. 12 .. 3e qualité.... 6 .. 8 .. — Sisal, Yucatan... 8 .. 9 50 — Honduras 8 25 8 75 — Tabasco 6 50 7 80 - — Haïti Cap 5 25 5 50 ! - Fort-Liberté....> 5 50 5 80 — 5 25 à 75 — Sr-Mare 6 .. 6 25 — Gonaïves ....... 5 50 6 .. — P.-de-Paix 6 25 6 60 — Miragoane 5 10 5 .. — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 25 — Jamaïque. 5 50 7 .. Jaune Cuba et St-Yago .. 6 75 7 25 » Manzanillo 6 75 7 25 - » —Tuspan............ 7 .. 7 25 » Vera-Cruz ? .. 7 25 » Campèche......... 6 .. 6 25 • Carmen.. 6 .. 6 25 » • Tampico 6 50 6 .. • Porto-Plata 6 .. 6 25 • Haïti. 5 75 6 .. • Jamaïque 5 05 6 • » Barcel et P. Cab... 6 50 7 .. • Rio-Hacha 4 50 5 .. ‘ » Carth. et Savan... 4 50 5 .. » Maracaïbo 5.. 525 • Fustet 100 k. 14 . • 15 .. . » Tatajuba(Pern.)50k. 4 50 5 .. » Bahia.......... 4 50 5 .. S Corinto.... .... 5 75 6 50 * Amapala.... 50 kil. 5 75 6 50 Rouge Brésil Bahia 8 .. 9 .. " » Calliatour... 100 k. 14 .. 15 .. » Lima 50 kil. 9 .. 10 .. —»—Ste-Marthe S .. 10 .. » Brésillet. 4 .. ... o Sandal 100 k. 5 .. 7 .. » Sapan...... 50 k. 6 .. 8 .. » Quebrach... 1000 k. 81 .. 90 .. « Pernamb 50 k 14 .. 16 ..
- Caehou
- Brun luisant, en sac 5 0 k. .... . — en caisse — 37 50 45 ..
- Jaune ou gamb................. .... .. M »..................pressé ....29 .< 30 ..
- Coehenille 3n cote : 1/2 kil. renériffe zacatille 1 60 lénérife grise 1 50
- Cureuma ............50 kilos. 22 50 Java, Mad. , Pond............. M „.
- Dividivi On cota les 50 ki «... 12 .
- Indigom on cote actuellement : Bgn. sur v. et bl. 12k.. 6 50 fin viol et pourpre 6 2
- • cto
- • • S • &
- • en • • • co.
- - - o.
- Beng. eau viol, etdito,... S 50 5 75 » bon violet 4 75 5 . . • moyen violet 3 50 3 75 » bon violet rouge 4 75 5 .. » bon moy. v. roug.... 3 75 4 . « fin rouge 4 50 4 75 » bon dito 3 25 3 75 » bon à fin cuiv 2 75 3 75 » "uiv.crd. et bas 2 . 3 50 Java M ... Kurpah.. 2 .. 4 .. Madras 1 50 3 75 Manille.... 2 .. 3 50 Caraque ;... 2 50 4 50 Guatemala flor 4 50 5 .. » bon à fin sobré.. 2 50 4 .. » — cor,... 2 50 4 .. » cor. ord. à bas.. 1 50 2 25
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k. 5 50 M .. » bon à beau 4 . 5 .. » ord. et moyen...... 2 50 3 ..
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert .............M
- Mers du Sud...........M
- Madagascar. ........ M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé..... 7 50 à 8 50 » gros effilé............ 6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles..........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne........................M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- B © Cl e B » M B » B B B e • S B B
- Bois de Campèche (Laguna). 15 » (Guadeloupe) ...
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 » de Fustet Albanie.... 12
- Cachou noir, Ire marque... 95 » marques ord.. 70
- .à ... ..
- .. ii ..
- 50 13
- .. 85 ..
- Cochenille, argentée .. .le k. 180 » grise le k. 170 » zacatille naturelle le k 150 » noire Palmas lek. 155 » Lanzarotte ..... ...
- Cureuma Bengale.......... 55 » Chinois........... 50 » Madras............ 55 Galles de Chine ........
- Prussiate jaune de potasse. 190
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... » bon moyen et bon coloré assez tendre.. » moyen assez coloré un peu sec « moyen ordinaire terne -4 et serré
- 3 .. 3 50
- 2 50 3 ..
- 2 25 2 50
- 1 75 2 ..
- Kurpah beau à fin.viol.et viol.
- rouge tendre ..... 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 3 25 3 75 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle .. 3 .. 3 50 » moy.viol. un peu faib, mél , sablé. 2 50 3 .. Guatemala. Flor 5 50 6 .. » bon et bon moy. corté et sobré 3 50 4 .. » moyen et moyen ordinaire ... 2 25 3 . Bengale beau à fin violet .. 6 50 750 » bon et bon moy.violet rouge 6 ., 7 .. » moyen violet rouge et rouge 5 50 6 25 Java surfin violet et pourpre 9 50 10 .. » beau et fin violet 7 75 8 50 » bon à bon moyen,.... 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- Acide citrique.............. 360 . . ... ..
- Alun raffiné (entrepôt)..... 15 .. 17 . . » (acq.).................... 17 .. 19 ..
- Couperose emballée.......... 5 50 6 59
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 .. ... .. Id. (s. fûts).. 75 .. .....
- Fécule de pommes de terre, 1er bl........................ 37 .. ... .. Id. 2e bl. (entrepôt)......... 36 Galles vertes et noires... .. 150 .. 170 .
- » noires Alep................................
- » blancnes................... 130........... Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 .. » Ghésirée, en sorte........... » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .. 140 .. »........................» Galam......... 105 .. 120 .. » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 ..
- » Mogador, blonde.....................
- » » blanche.......................
- » Laque en f. qté orange. 250 .. ... .. » » mi-orange » » cerise AC » Sandaraque lavée » Damar (Batavia) 140 » » Singapore 90 .. 100 .. » » Penang 110 Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 .. » » Anatolie. 250 .. 600 .. Quercitron M Garance, racine .. ... .. » poudre..... 65 .. ... .. Rocou Guadeloupe 95 » Cayenne..... Safran d’Espagne, Valence pur. 80 Sulfate de cuivre(entrepôt). 53 .. ..... » (acq.). .. 57 .. ... Sumac en feuilles.. 22 .. ... ,. » poudre 24.. ... .. Styrax liquide 140 Tamarin Madras 20 .. 30 ..
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .. ... 180 ,. ... .. » en pains, extra sec, sous pap . ..... 180 .. ................... » bon marchand en pains 115 .. ............ » » en boules 115 . ... ..
- » raffiné en poudre sec 145................
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 25
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- muriatique nitrique...
- «
- sulfurique sulfureux . tartrique .
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d. d. d.
- 9 33
- 39
- 10
- 50 à
- Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre ...
- » » broyé..........
- Borax raffiné........ Blanc de zinc de la Méditer, p mdre............... broyé................ Crème de tartre ... ..... Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp....... Chlorure de potassium, en gare de Salins....... Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude.....
- » de potasse............. Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300............. Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation....... — Entrepôt............... Sulfate de fer 95 % en'sacs de 100 kilos.............
- 265
- 34
- 68
- 76
- 50
- 60
- 68
- 170
- 8
- 20
- 7
- 22
- 50
- 50
- —
- 50
- 50
- 19
- 18
- 30
- 39
- 4
- 25
- 25
- 25
- 25
- 75
- 58
- 54
- 5 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos : Gomme Sénégal b. fle....
- » Galam.......
- » Salabréda........
- Acide tartrique......... Crème de tartre Bl. du Midi
- » bl. Bordeaux
- Camphre raffiné.........
- Verdet en pains extra sec.
- » en boules..............
- Térébenthine en barils....
- INDIGOS
- 135 ..
- 117 .
- 70 .
- 252 .
- 168 .
- 6 20
- 65
- a
- 145
- 125
- 85
- ©
- Bengale pourpre
- A
- »
- Java
- beau violet.. bon violet... moy. violet.. petit violet.. ord. et cuiv. ord. et cuivre..
- le kilo
- A
- Manille.............
- Guatemala flor ......
- » sobre.....
- » Cortès....
- Mexique flor........
- » sobre........
- » ord. Cortès..
- le kilo
- A
- M.
- 10 .
- 8 50
- 5 ..
- 9 ..
- 8 ..
- 5 ..
- 9 ..
- 11 ..
- 9 ..
- 6 ..
- 10 ..
- 8 50
- 6 ..
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 %
- » en poudre 35 % Bleu de Prusse (en pâte), la livre..................
- $ I 1 . in t-
- » 8
- Produits tirés du goudron
- D.
- ca tha
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb........
- Acide acétique des arts 40% » chlorhydrique......... » nitrique 36........... » sulfurique 66......... » tartrique............. » citrique..............
- Alun épuré.............. » ordinaire.............
- Ammoniaque incolore, 22.' Bichlorure d’étain, 55'.— » » 60.....
- Bois Campêche-Laguna ... » » Guadeloupe.
- » Jaune Centre Amériq.
- Cachou jaune. Vapeurs.... » brun .................
- Chlorate de potasse. » de soude...........
- Chlorure de chaux 100 à 110-Chromate rouge de potasse
- 71
- 29
- »
- » de soude..
- Alizarine 20 %. ... Aniline (huile) pure » (sel) pure ..
- la livre »
- » »
- »
- 8
- 4
- Anthracène 30 • A par unité au comptant...._____.......
- Benzol »0 %........le gallon
- Acide carbonique (crist.) 40
- »
- 1
- •* CO —a aoles
- 2
- 0 1/2
- Madras fln.........
- » beau .............
- » moyen.............
- Kurpah kudd. beau violet.............
- Kurpah kudd. bon violet.............
- Kurpah kudde moy. violet.............
- Kurpah kudd. petit ord................
- Kurpah Pondich, bon violet.............
- Kurpah Pondich moy. violet.............
- Kurpah Pondich ord. à livrer ......... .. .
- 11 ..
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50 M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 ..
- 5 ..
- G ..
- 5 ..
- S
- 4 ..
- a
- 13
- 13
- 12
- 9
- 6
- 6
- 5
- 9
- 8
- 7
- t
- 6
- 6
- 5
- 50
- 50
- in
- Crème de tartre.......... -Cristaux de tartre ........
- b de soude................ CurcumaBengale en racines
- » de Madras....
- » de Chine..........
- Essence de térébenthine .. Extrait de châtaignier 20*. Galles de Chine et Japon..
- » vertes et noires .... Gomme Sénégal, en sortes » arabique................ » adragante rousse . • Jus de citron............. Méthylène à 95'...........
- » régie 90'......
- Prussiate jaune de potasse
- » » de soude..
- Pyrolignite de fer. Résine..............
- Rouille....... Sel de soude .............
- » ammoniaque.. Sel d’étain............... Soufre en canons..........
- » sublimé.................
- Sumac Sicile en feuilles... Sulfate d’alumine.........
- 32
- 8 250 385
- 20
- 15 97 97
- 107 15
- 13
- 18 75 88
- 110 125
- 23 86
- 64 192 187
- 8 64 6.1 60 85 18
- 165 135 160 260 340
- 24 100 105 180
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- à 72
- 30
- 8
- 84
- 11
- 260
- 330
- 21
- 16
- 102
- 107
- 117
- 15
- 13
- 19
- 77
- 98
- 120
- 135
- 24
- 88
- 66
- 197
- 192
- 9
- 66
- 64
- 62
- 90
- 19
- 175
- 150
- 170 210
- 375
- 25 1
- 102
- 110
- 190
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- © O © 10100
- 50
- v
- de cuivre .. de fer......
- Magenta pure. Acide picrique
- la livre » .la livre »
- 1
- 3 1
- 9
- 2
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne
- Barwood...........
- Camwood...........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois de Lima...........
- Bois de camphre de la Jamaïque.......
- Bois de camphre de St-Domingue.......
- Bois de camphre du Honduras .........
- Grains de Perse... le
- » »
- »
- »
- 5
- 4
- 15
- 10
- »
- 10-55 »
- quintal
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan........ » !
- Liqueur d’écorce.. le
- Extrait » ..
- Myrabolam 142...
- Bois de pécher ...
- Grains de Perse..
- Bois de campêche.
- Extraits
- 8
- 8
- 4/6
- C
- 10
- 10
- 10
- 10
- 8 »
- 1 » 21 i 5 10 5-10 •
- quintal
- »
- Potasses
- Bichromate..........la livre
- Binoscalate........ »
- Carbonate 90%.... la tonne
- Caustique...........
- Chlorate ...........
- Ferricianide ( pru s -siate rouge)........
- Ferrocyanide (prus-siate jaune)........
- la livre
- a
- 3
- or
- » » »
- » 1 8-2 4 » » 11 6 » 11 » » 48 «
- » 15-42 »
- »
- 22
- 25
- » 15 15
- 1
- Ces prix sont comptés pris à quai à
- »
- »
- 4 .
- 6
- Liver-
- pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- 10
- 16
- 9
- 19
- 14
- Il 18 10 20 15 207
- 19 21
- 16 16
- 60 8
- MARCHÉ ANGLAIS
- 75
- 297.50
- 50
- LONDRES
- 18
- 20
- 75
- 50
- 50
- 50
- 15
- 58
- Arsenic (blanc)......la tonne Arséniate de soude 60 % »
- Bi-arséniate de soude (As205)
- 50
- 50
- 20 —
- I. sh. 20 — 18 15
- FUMISTERIE & MAÇONNERIE
- Spéciales pour usine? et travaux de Ciment
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- Fondée en 1835.
- Eugène KREBS
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- Fourneaux p. chaudières à vapeur
- MASSIF
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- CONSTRUCTION D’USINES
- p.127 - vue 134/396
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-
-
- 128 LE MONITEUR DE LA' TEINTURE
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- Exposition Universelle Paris 1889 -urcuuA• O 15115 Aioolul 111(51 ovlllv Exposition Montpellier 1896 wssoemcusm20m/m02mmae/se0/22ma/2aeu3s8/es0/ssuea00m0ems/.72e2azsssrsesvreeaa0ciau2s/ec.8qd8ss0es800a/202090800
- CHEMIN DE FER DU NORD
- PARIS-NORD A LONDRES
- Viâ Calais ou Boulogne
- Cinq services rapides quotidiens dans chaque sens
- VOIE LA PLUS RAPIDE
- Tous les trains comportent des 2e classes.
- En outre, les trains de l’après-midi et de Malle de nuit partant de Paris-Nord pour Londres à 3 h. 25 soir et 9 h. soir, et de Londres pour Paris-Nord à 2 h. 45 soir et 9 h. soir, prennent les voyageurs munis de billets de 3e classe. ’
- Paris-Nord à Londres ' ;
- PARIS-NORD, dép.
- Ire,2e cl. Ire, 2e cl... Ire, 2e cl. lre,2e,3ecl. 1r, 2e, 3e
- ()(W.R.) ë) (*)
- 9 35 m. 10 30 m. 1120 m. 3 25 s. 9 » s. via Calais via Boulogne- via Calais viâ Boulogne viâ Calais
- Londres à Paris-Nord
- LONDRES, départ.
- 4 50 s. 5 60 s. 7 » s. 11 05 s. 3 30 m.
- Ire,2e cl. Ire, 2e cl. Ire, 2e cl. Ire,2e,3e cl. Ire, 2e, 3e
- Q(W.R.) () - (*) T 9 » m. 10 » m. 11 » m. 2 45 s. 9 » s. via Calais via Boulogne viâ Calais viâ Boulogne viâ Calais
- PARIS-NORD, arrivée
- 4 45 m. 5 50 m. 7 » s. 11 10 s. • 5 50 m.
- (*) Trains composés avec les nouvelles, voitures à couloir sur bogies de la Compagnie du Nord, comportant water-closet et lavabo. . . ..
- (W. R.). Wagon-Restaurant entre Paris et Calais et vice-versa.
- Services officiels de la Poste (viâ Calais}
- La gare de Paris-Nord, située au centre des affaires, est le point de départ de tous les Grands Express Euro- • péens pour l’Angleterre, l’Allemagne, la Russie,'la Belgique, la Hollande, l’Italie, les Indes, l’Egypte, l’Espagne, le Portugal, etc., etc.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année, des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et
- les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er itinéraire. —Pâtis, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbe.s, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères—de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnère.s-de-Luchon, Toulouse, Paris via Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
- 3e Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac-Limoges).
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets: Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
- CHEMINS DE FER DF L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et Neio haven
- Par la gare Saint - Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(ire et 2e classe seulement ,
- Pendant la saison d’été, un troisième départ, com portant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l’après midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr.25.
- Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; Ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50. Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco. sur demanda affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
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-
- 46e Année. N° 9.
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- 5 Mai 1902.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Procédé pour teindre la laine. — Note sur le bleu indanthrène.— Les nouveaux colorants. — Perfectionnements et procédés nouveaux. Revue des brevets d’invention. — Gonfreville. — Les brevets d’invention. — Informations. — Notre service d’assurances. — Jurisprudence. — Bibliographie. — Renseignements commerciaux. — Bulletin financier. — Cours.—- Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.