Moniteur de la teinture des apprêts et de l'impression des tissus
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- SOMMAIRE
- Emploi des matières colorantes. — Nouvel appareil de blanchiment.— Lavage chimique des laines.— Teintule de la laine et de la soie. — Le contrôle commercial des chemins de fer. — L’Allemagne et l’indigo naturel. — Note sur les procédés anciens et modernes d’impression des tissus de coton (suite et fin),— Recueil des lois ouvrières. — Procédé pour reconnaître le chanvre de la soie. — Substitution de la gélatine à l’albumine. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Avis important. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux.—Tableau comparatif du mouvement des matières premières. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- EMPLOI DES MATIÈRES COLORANTES dérivées de la benzidine dans l’impression
- Pendant les années qui se sont écoulées depuis l’introduction des colorants à la benzidine dans la teinture, ceux-ci ont rencontré une application très pratique ainsi qu’un emploi considérable. Si on tient compte de la nature et du caractère particulier de ces matières colorantes, l’ensemble de leurs applications réside plutôt dans le domaine de la teinture, mais, d’année en année leur adaptation à l’impression devient de plus en plus fréquente; elles y sont surtout employées dans le placage de la teinture des apprêts: elles sont imprimées, soit directement ou soit en dernière souche d’impression, ou bien on imprime le fond avec cette matière colorante et les dessins sont imprimés pe : dessus ; ou bien encore les tissus sont imprimés avec elles et les dessins sont mis en blanc ou en couleur, en décharge,par le moyen d’agents de réduction; on les utilise également comme agents de décharge
- alcalins ou de couleurs résistantes poer les noirs aniline.
- La matière colorante de benzidine qui fut la première bien accueillie par les imprimeurs sur éteffes est la chrysamine dont les qualités G et B sont sur le marché, soit en pâte ou en poudre. Le jaune clair obtenu avec cette matière colorante afin de foncer les teintes en peu de temps, a remplacé les autres teintes, employées jusqu’à présent produites avec les baies de Perse; la flavine, l’anatte, les pigments minéraux, etc.; à part la façon de le travailler, il était facile à manier. On pouvait l’employer, par exemple, dans l’apprêt sur une impression en couleur, et pouvait teindre (seul, ou conjointement) dans un bain au savon comme le rouge alizarine. Le défaut de cette matière colorante est qu’elle est ditficilement soluble; les pièces d’étoffes traitées avec la chrysamine sont également sujettes, si on ne le fait pas avec beaucoup d’attention, à se tacher de plaques rouges, ce qui est probablement dû aune influence alcaline.
- Plus tard, on découvrit un assez grand nombre de matières colorantes, entre autres la chrysophénine se distingue par sa limpidité, sa valeur comme action de teinture et sa grande solubilité, quoiqu’elle n’ait pas la même affinité à la fibre du coton que l’a la chry sanine.
- Comme substance succédanée à cette dernière, principalement dans les tons chamois, la chloramine jaune est devenue très populaire parce qu’elle est beaucoup plus rapidement soluble, elle a montré qu’elle était très résistante à la lumière ainsi qu'à l’alcali et qu’elle s’égalise fort bien ; elle se distingue également, à un autre point de vue, de la chrysamine,
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- en ce sens qu’elle résiste au chlore ; cette dernière propriété doit d’autant plus être prise en considération, qu’il arrivait souvent que des pièces d’étoffes traitées par la chrysamine se tachaient souvent à l’apprêtage en se décolorant sous l’action du chlore, ce qui ne peut arriver avec le traitement par le jaune chloramine. Par l’addition d’une petite quantité de geranine G il est facile de donner un ton plus rougeâtre au jaune chloramine ; de plus, cette couleur est si résistante qu’elle peut être imprimée à l’aide de l’acide tartrique sur du rouge de Turquie, et après un passage à la vapeur être fixée sur un fond rouge en la faisant passer dans une solution de chlorure de chaux de 8° Beaumé.
- On a trouvé un emploi très étendu pour les benzo-purpurines, particulièrement pour le 4 B, surtout tn remplacement du rouge de Turquie sur du style noir. La teinture par le rouge alizarine, en elle-même, et l’appréciation juste du mordant à appliquer, n’est pas ce qu’on peut appeler une très simple opération, mais demande beaucoup d’adresse et d’expérience, tandis que c’est une opération très simple sur les pièces de coton avec la benzopurpurine. Après la teinture et le lavage, les pièces rouges sont imprimées avec du noir aniline, oxydées, engommées etc., lavées et séchées. Ou bien l’ordre de l’opération est renversé et les pièces sont d’abord imprimées avec du noiraniline et finies et le rouge est appliqué par dessus avec de la benzopurpurine, laquelle matière colorante peut également être utilisée dans deux autres cas : des pièces bleu indigo avec des dessins en blanc peuvent être teintes avec quand on veut obtenir du rouge sur du bleu ; ou bien des pièces teintes avec peuvent être imprimées avec une couleur de décharge contenant du bleu gallamine;la benzopurpurine est alors réduite par la vapeur, le bleu gallamine est fixé par l’acétate de chromium, et après un passage par le chromate de potasse on obtient des dessins en bleu sur fond rouge.
- (A suivre).
- NOUVEL APPAREIL DE BLANCHIMENT
- Ce nouvel appareil est de l’invention de M. C. Jackson de Bolton (Angleterre), il donne selon les intentions de l’inventeur, plus de régularité au liquide de blanchiment. La fig. 1 est une vue de face et la fig. 2 une vue en élévation de côté.
- Un récipient cylindrique a est divisé verticalement
- en deux compartiments, il est garni au compartiment extérieur d’une frette de tuyaux à vapeur b et le com-
- partiment intérieur est en communication,dans le fond, avec deux tuyaux c portant en d, deux distributeurs qui distribuent le liquide contenu en a dans les deux
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- cuves e. Le récipient de chauffe a est supporté par un pilier f, et les deux cuves e sont mises en communi-
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- cation par un tuyau g avec le mouvement d’une pompe centrifuge h en communication avec le tuyau de décharge i conduisant au compartiment extérieur du récipient a. La pompe h peut être actionnée par une courroie j mue par une poulie k, les tuyaux c sont garnis en m de tarauds compensateurs qui servent à régulariser la force du courant de circulation du liquide de blanchiment.
- Lorsque la pompe h est mise en mouvement, ’e liquide est envoyé par le tuyau i dans le compartiment extérieur du récipient a où il est fortement chauffé à la vapeur par les tuyaux b jusqu’à ce qu’il déborde dans le compartiment intérieur d’où il redescend par les tuyaux c dans les cuves e et est distribué également et uniformément par les distributeurs d sur les marchandises contenues dans les cuves d’où le liquide est de nouveau pompé comme précédemment On peut également placer le tuyau à vapeur b dans le compartiment intérieur, dans ce cas le liquide serait pompé dans ce compartiment au lieu de l’autre et le liquide déborderait dans ce dernier pour de là être distribué dans les deux cuves ; ou bien des tuyaux à vapeur peuvent être mis dans chacun des compartiments.
- LAVAGE CHIMIQUE des laines
- L’opération du lavage des laines brutes aussi bien que des laines peignées a été l’objet de recherches multiples de la part de beaucoup d’inveuteurs. Le procédé d’émulsion alcaline est généralement trouvé trop lent et insipide, et il semble que si on pouvait découvrir un système par lequel on pourrait employer des liquides volatils avec certitude et économie on obtiendrait une plus grande somme d’uniformité dans le désuintage et le lavage et, qu’on réduirait dans une large mesure, la dépense. Ce'te idée a prévalu djja depuis longtemps et peut-être que dans le cours du temps on arrivera au succès, dans cette direction, mais jusqu’à présent aucun des procé és proposés par ce moyen n’a été trouvé ni satisfaisant, ni certain.
- L’attrait qu’il y a pour le chercheur à poursuivre ces recherches les rendent très entraînantes, et tous les hommes pratiques doivent avoir à cœur de connaître les états de choses à ce sujet.
- Ceux qui sont en faveur de l’emploi de ces produits, prétendent que ce genre de procédé de lavage est le
- plus satisfaisant dans ses résultats et que lorsqu’on arrivera à le bien établir, il sera certainement le moins coûteux et le plus efficace, mais il est certainement vrai que ce résultat, jusqu’ici, n’a pas encore été atteint.
- Au point de vue théorique, les liquides volatils paraissent être les produits les plus convenables en ce qui touche cette opération, mais au point de vue de la pratique ils sont restés jusqu’à présent peu utilisables, mais si jamais il est possible de surmonter les difficultés mécaniques qu’ils comportent il n’y a aucune raison pour que leur adoption ne soit vivement répandue.
- Une des plus importantes matières qu’il convient d’éliminer de la laine est le suint, lequel consiste en graisses, à l’état libre, insolubles dans l’eau mais qui sont solubles dans ces liquides volatils, on rencontre également dans la laine des graisses combinées sous forme de savons, ceux ci sont solubles dans l’eau, mais insolubles dans les dissolvants volatils ; mais comme ces liquides ne se mélangent pas facilement avec l’eau, deux opérations différentes sont donc nécessaires ; l’une d’elle afin d’enlever les graisses et l’autre avec l’eau, pour éliminer les sels et les savons à potasse.
- Cette dernière opération vient de force en derniex parce que la laine doit être séchée avant d’être traitée par les liquides volatils, et ce séchage après le rouissage amènerait forcément une décoloration permanente des fibres, due à la présence des matières grasses qui y resteraient attachées.
- Les agents dissolvants que l’on puisse pratiquement employer dans ce genre d’opération sont restreints au nombre environ de quatre matières différentes le disulfide de carbone, la benzine, la toluène, et la benzine de pétrole ; tous les autres contiennent d’alcool et d’éther que la dépense qui en résulterait, est un obstacle absolu à tout usage courant. En les prenant à tour de rôle, nous verrons quelles sont les conditions dans lesquelles ils sont employés, ainsi que les difficultés qu’il y a à surmonter avant que la pratique puisse prendre d’une façon absolue la place de la théorie.
- Di&ulfide de earbone. — Ce produit est considéré comme étant à peu près tout aussi pratique que n’importe lequel des autres agents dissolvants. Il a l’apparence de l’eau mais il est plus lourd que celle-ci tout en étant excessivement volatil.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Il laisse échapper des vapeurs à la température ordinaire et bout à 38° C. La vapeur émise est si lourde qu’il est très difficile de la faire partir au moyen de courants d’air, avec la difficulté en plus que cette vapeur, par son mélange avec l’air, devient très explosible si la plus petite flamme est mise en contact avec elle. Le disulfide de carbone est un excessivement bon agent dissolvant pour les matières grasses présentes dans la fibre des laines et employé à froid n’injurie pas cette fibre, mais, à chaud, la décolore et lui donne une vilaine teinte jaunâtre. A cause de son odeur on n’aime pas beaucoup l’employer, cependant, après des emplois successifs, cette odeur tend à se modifier.
- (A suivre). Wool Reporter.
- TEINTURE DE LA LAINE ET DE LA SOIE résistante à la lumière et foulage par des oyxdes métalliques
- Les procédés de double décomposition qui sont employés dans la produetion de couleurs métalliques résistantes (oxyde de fer, chromate de plomb, etc.), sur le coton, ne sont pas applicables sur la laine ; les teintures sortent inégales, sales et plaquées, et ne résistent pas au savonnage. Le procédé donné plus bas, toul au contraire, donne des tons absolument unis, et cela, sans aucune difficulté, la laine et la soie conservent tous leur lustre, les couleurs résistent parfaitement à la chaleur, au savon et à la manipulation du foulage ; la résistance à la lumière est absolue même avec des teintes les plus légères. Les pièces sont teintes à fond et très uniformes, sans la moindre difficulté et avec l’outillage ordinaire de n’importe quelle teinturerie.
- Le procédé consiste dans l’application de la teinture sur laine ou sur soie de composés métalliques simples ou doubles qui sont formés avec des acides faibles tels que les acides nitrique, sulfurique, borique, etc. Ces combinaisons sont décomposées lentement sous l’influence de l’eau et de la chaleur et forment des oxydes ou d’autres corps insolubles qui se fixent fortement sur les fibres. On n’a pas besoin d’employer de mordants pour teindre la laine, laquelle est simplement lavée et désuintée selon la manière usuelle et bien humectée à l’eau chaude. L’opération de teinture peut être effectuée dans un seul ou deux bains. Par exemple, la laine est plongée dans un bain contenant
- de 1 à 10 pour cent des sels doubles de nitroso-cobalt et de potassium ; la température est poussée à l’ébullition, la laine prend alors une brillante couleur beige parfaitement résistante et le bain se trouve complètement épuisé. Le double nitrite de cobalt et de potassium peut être acheté tout fait ou bien on peut obtenir le même résultat en faisant le bain avec n’importe quel sel de cobalt, tel que le chlorure ou le sulfate avec de l’azotite de potasse ou de soude. Pour les teintes très légères, la pièce de tissu doit être mouillée dans une solution de 1 à 10 pour cent ou de 1 à 20 pour cent d’azotite de potasse ou de soude, et ensuite plongée dans le bain de sel de cobalt. Malgré le prix élevé des sels de cobalt, la teinture d’une teinte moyenne de beige ne coûte pas plus de fr. 0.05 par mètre carré.
- Dans ce procédé, on peut remplacer l’azotite par le sulfate, lequel n’est pas si cher; au lieu d’un sel de cobalt, on peut employer, dans les mêmes conditions, les sels de nickel, de manganèse ou de fer; avec ces derniers, on obtient des bruns foncés très résistants à un prix minime. En faisant passer la laine premièrement par un bain d’azotite de potasse ou de soude et en laissant bouillir pendant une demi-heure avec du bleu, on obtient un vert bleuâtre très clair, bien uni et égal. Il est facile de comprendre que toutes les teintes, qu’il est possible qu’on peut d’obtenir par ce procédé, peuvent être multipliées à l’infini en mélangeant les différents sels métalliques, et qu’on obtiendra ainsi des séries de couleurs à la mode aussi résistantes que peu coûteuses.
- LE CONTROLE COMMERCIAL des Chemins de fer
- Le Journal Officiel du 12 décembre promulgue le décret ci-après, qui réorganise le service du contrôle des chemins de fer dans le but de créer une direction spéciale du contrôle commercial :
- Article 1er. — L’étude des tarifs et de toutes les questions économiques et commerciales intéressant les chemins de fer sera confiée à l’avenir à un directeur du contrôle commercial pour l’ensemble des réseaux d’intérêt général.
- Le directeur actuel des services de contrôle de chaque grand réseau d’intérêt général conservera les attributions qu’il tient du décret du 30 mai 1895, sauf celles qui sont dévolues au directeur du contrôle commercial.
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- Art. 2. — Le directeur du contrôle commercial a sous ses ordres, en ce qui concerne le contrôle commercial :
- P Le contrôleur général de chaque réseau ;
- 2° L'inspecteur principal et les inspecteurs particuliers ;
- 30 Les commissaires de surveillance administrative.
- En outre, des employés des ponts et chaussées ou des mines, dont le nombre est fixé par arrêté ministériel, peuvent être attachés au service du bureau de la direction du contrôle commercial.
- Ces employés peuvent être nommés au choix aux fonctions d’inspecteur particulier de l’exploitation commerciale, concurremment avec les commissaires de surveillance administrative, dans la proportion du tiers des emplois réservés au droit du ministre.
- Art. 3. — Le directeur du contrôle commercial est nommé par décret. Son traitement est fixé à 15.000 francs par an. Il est placé sur le même rang que les inspecteurs généraux.
- Il ne peut être maintenu en fonctions après l'âge de soixante-cinq ans.
- Art. 4.— Le directeur du contrôle commercial fait partie de droit du comité consultatif des chemins de fer et de la section permanente de ce comité. Il peut y déléguer les contrôleurs généraux des différents réseaux. Il peut assister aux séances des comités de réseau ou s’y faire représenter par le contrôleur général.
- Il assiste à toutes les séances des assemblées générales des compagnies de chemins de fer ou s’y fait représenter.
- Art. 5. — Le présent décret n’est pas applicable aux chemins de fer algériens.
- Art. 6. — Sont abrogées toutes les dispositions du décret du 30 mai 1895 contraires au présent règlement.
- Par un second décret, M. Georges Villain est nommé directeur du contrôle commercial des chemins de fer.
- L’ALLEMAGNE ET L’INDIGO NATUREL
- Dans un rapport qui a été publié récemment, on avait constaté que le commerce de l’indigo naturel en Allemagne était tombé de 710 tonnes en 1891 à pres-que rien en 1899; mais si on s’en rapporte aux rapports fournis par les acheteurs allemands à Calcutta, l’Allemagne aurait pris plus d’indigo en 1898 et en 1899 qu'en 1891. Les chiffres donnés sont : 7,146 caisses en 1898 et 8,745 en 1899 contre 6,604 en 1891. On
- constate également dans ce rapport que l’Allemagne a exporté 256 tonnes d’indigo artificiel en 1899 mais cela ne comporte que presqu’entièrement 20 pour cent de pâte, et par conséquent les 256 tonnes peuvent être prises comme l’équivalent d’environ 700 caisses d'in-digo de Bengale. Comme cela peut bien se trouver ce qui a été fourni à l’Angleterre, la France, l’Amérique, et d’autres parties du monde, cela n’est certainement pas un résultat dont il soit nécessaire de tant se glorifier. L’indigo naturel a toujours devant lui de grandes chances de se maintenir sur son terrain, quoique puissent faire MM. les chimistes allemands pour effrayer les planteurs indous et essayer de les détourner de cette culture afin d’avoir le champ libre pour le succédané.
- (Indian Gardening and Planting).
- NOTE sur les procédés anciens et modernes d’impression des tissus de coton par M. O. PIEQUET
- (Suite et fin)
- L'alizarine donne du rouge ou du rose avec l’alumine, du violet avec le fer, du grenat avec le chrome ou avec le mélange de fer et d’alumine.
- Toute couleur vapeur d’impression renferme donc : un épaississant, gomme, amidon, etc., la matière colorante, le mordant, unique ou composé, et au besoin des produits destinés à modifier la couleur ou à lui donner des qualités spéciales.
- Le noir d’aniline n’existe pas à l’état de couleur propre à être fixée, si ce n’est à l’état insoluble ; on le produit de toutes pièces sur le tissu, en imprimant un mélange de sel d’aniline et de matières oxydantes, comme des chlorates; ce mélange, additionné de sel ammoniaque et d'un véhicule d’oxygène, comme le sulfure de cuivre ou îes sels de vanadium, donne du noir sous l’action de la chaleur humide.
- Le noir d’aniline vapeur contient un chlorate et un ferrocyanure; le noir uni comporte un genre enlevage dont le principe est la propriété du noir d’aniline de ne se former qu’en milieu d’acide. Toute couleur alcaline s’opposera donc au développement du noir. On réalise des réserves colorées avec des couleurs à l’albumine renfermant de l’acétate de soude et des poudres minérales capables de résister aux opérations, comme l’ou-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- remer, le vermillon, le jaune de chrome, le vert Gui-gnet, les ocres, etc.
- Le noir d’aniline est la couleur la plus résistante que produise l’impression sur coton. On peut l’associer aux rouges et violets teints en garance ou en ali-zarine, au bleu solide, à l’indigo, au jaune ou à l’orange au cachou et autres couleurs grand teint.
- Les couleurs dérivées de la benzidine et autres analogues, ont la propriété de se fixer sur le colon sans mordants. Ces couleurs sont appliquées dans l’impression, mais surtout pour les nuances claires, la résistance au lavage laissant à désirer dans les nuances foncées.
- Par contre, ces couleurs, appliquées par teinture, se prêtent très bien au genre enlevage, et permettent de réaliser les effets les plus variés. L’enlevage se fait au sel d’étain ; on le colore au moyen d’extraits de bois ou de couleurs basiques.
- Les couleurs basiques se fixant sur tanin, telles que les violets, bleu méthylène, etc., comportent un enlevage sur mordant, comparable à celui que l’on fait sur noir au campêche. Le tissu mordancé en tanin, est imprimé en soude caustique, puis teint et savonné. Les couleurs obtenues par ce moyen sont plus vives que si on les appliquait directement par impression.
- Le mercerisage, qui a pour but de donner au coton, un brillant qui le rapproche de la soie, est connu depuis plus de 50 ans ; mais a reçu ces dernières années des applications nouvelles. Cette opération consiste à traiter les tissus de coton, et principalement les satins, par un bain de soude caustique.
- On s’oppose, par une tension sur rame, au retrait du tissu, puis on lave à fond et on blanchit, teint ou imprime comme à l’ordinaire. Les couleurs sont plus vives et plus nourries sur coton mercerisé que sur coton non traité.
- Un genre d’impression d’un assez bel effet, consiste à imprimer sur tissu mercerisé, c’est-à-dire brillant, des couleurs mates à l’albumine. On obtient de jolis effets de contraste, en harmonisant la couleur du fond et celle qu’on imprime.
- Nous ne nous occuperons pas des tissus où le grattage produit, avec l’impression, des effets particuliers, comme les pilous, veloutines, etc. Le mode d’application des couleurs, qui est le principal objet de la présente note, ne diffère pas sensiblement de l’impression ordinaire.
- La conclusion de ce travail, quelque peu aride pour
- ceux que l'impression n’intéresse pas directement, c’est que cette industrie est constamment en voie de progrès. Le principal objectif du fabricant est la réduction du prix de revient, mais cette réduction ne doit jamais s’opérer au détriment des qualités du produit fabriqué ; il faut faire toujours mieux et toujours meilleur marché ! Ces deux conditions, qui semblent s’exclure l’une l'autre, la chimie est chargée de les réaliser. Le grand honneur des Sociétés comme les nôtres, Messieurs, c’est d’avoir toujours cherché à développer l'étude de la chimie, qui a des liens si étroits avec la teinture et l’impression, et sans laquelle aucun progrès sérieux n’est possible, tandis qu’on peut tout attendre et tout espérer de l’alliance de la Science et de l’In-dustrie.
- Mai 1901.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail l’Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utiie, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même
- 2 - Une classification des Textes (Lois, Décrets; Règlements d’Administration publique), selor
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE;
- l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- PROCÉDÉ POUR RECONNAITRE LA CHARGE DE LA SOIE Par M. Aug. ROMANN (J).
- La charge de la soie est devenue d'unusage tellement général qu’il n’est pas impossible de la trouver dans les tissus importés directement des pays producteurs. Les charges les plus usitées sont celles à l’étain, à l’alumine et au tanin.
- Pour reconnaître la charge à l’étain, on avait recours, jusqu’à présent, à l’incinération ; la soie non chargée se carbonise avec flamme, tandis que la soie chargée se carbonise sans flamme.
- Les tissus de soie chargés à l’étain présentent, après le décreusage et l’avivage, un aspect tout different de celui des tissus non chargés; le craquant est moindre, le savon d’étain ou d’alumine donne un toucher pois seux qui, en imperméabilisant la fibre, la rend impropre à la teinture et surtout à l’impression.
- Pour arriver d’une manière prompte à reconnaître la charge à l’étain ou à l’alumine, M. Romann procédé par voie de teinture en alizarine avec addition
- (1) Bulletin de la. Société industrielle de Mulhouse. Juillet 1901.
- de craie. Les échantillons prélevés sur les pièces avant ou après décreusage sont passés en eau chaude, teints, lavés et savonnés. Les échantillons non chargés gardent une teinte rosée, tandis que les autres i sont d’un orangé plus ou moins rougeâtre, suivant les proportions d’alumine.
- En ayant comme type, pour un tissu déterminé, une charge connue, on peut arriver, par la pratique, à reconnaître la charge approximative d'après la teinte obtenue.
- La charge au tanin se reconnaît en traitrant le tissu avec une solution d’un sel ferrique qui donnera les réactions connues avec les différentes matières tannantes.
- SUBSTITUTION DE LA GÉLATINE à l’albumine
- pour fixer les pigments insolubles et les couleurs, d’aniline sans mordants
- par MM. Félix Binder et Charles Sunder (I)
- Ces messieurs ont obtenu la coagulation en vaporisant une heure des couleurs à la gélatine (colle forte de qualité moyenne), contenant les produits suivants :
- Carbonate de soude (4 % du poids gélatine).
- Acétate de soude (5% » » ),
- Hydrate d’alumine,|
- Hydrate de chrome,
- Hydrate ferreux,
- Carbonate ferreux,
- Oxyde de cuivre,
- Carbonate de cuivre,
- Oxyde manganeux.
- Carbonate de magnésie,
- Tannate de zinc,
- Hydrate stanneux.
- Hydrate stannique.
- Acétate de plomb.
- L’addition de corps gras (huiles végétales et minérales, vaselines) accroît la solidité et l’éclat des colorations.
- Les composés du cuivre, du fer, du manganèse, et le tannate de zinc ternissent les nuances; le carbo-
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- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse Juillet 1901
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- nate de magnésie épaissit peu à peu les couleurs d’impression et finit par les coaguler.
- Les alcalis caustiques ne provoquent pas la fixation.
- L'acétate de xine nous a donné les meilleurs résultats. Ce sel permet de préparer des couleurs qui se conservent très bien à froid et qui se coagulent entièrement sous l'action d’un passage de 4 minutes dans le petit vaporisage Mather et Platt.
- Ce fait nous a permis de réaliser les réserves sous noir d’aniline, qui s’obtiennent généralement en fixant les pigments ou les colorants à l’albumine.
- Voici la composition de l’épaississant réserve, auquel nous ajoutons les pigments, ou les colorants artificiels susceptibles de se combiner aux «albuminoïdes : 25 % colle, 50 gélatine sèche, 50 épaississant adra-gante à 12 %.
- Cuire le mélange 6 heures.
- 10 % acétate de zinc cristallisé,
- 15 % acétate de soude cristallisé,
- 20 % oléine.
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- PROCÉDÉ ET APPAREIL
- pour le séchage et le carbonisage des matières textiles et autres
- par la Société Eugène Mathieu, Georges PÉRONNE et Edouard Humbert et MM. Christian Fettweis et Gérard Dasse.
- Ce procédé pour le séchage et le carbonisage des matières premières ou ouvrées, telles que laines, cotons, fils, tissus, chiffons, déchets, etc , est basé su, l’application d’une circulation intensive continue de vapeur d’eau surchauffée, entièrement purgée d’air, et à la pression atmosphérique, dans une série d’étuves et de canalisations successives hermétiquement closes (en dehors des orifices d’entrée et de sortie des matières à sécher et à carboniser, agissant pour l’ex-pulsion, sans aucune rentrée d’air, de la vapeur en excès) avec retour au point de départ, — offrant ainsi un champ tournant, continu et sans fin, d’action, au flux de vapeur successivement surchauffé, et refroidi,
- PRIME A NOS LECTEURS
- MONTRE HOMME AMÉRICAINE
- Dorée, gravée, rayon de gloire à écusson, forme savonnette (régulateur de mise à l’heure à l’intérieur). — Prix ; 19 francs.
- Adresser les demandes, accompagnées d'un mandat poste, aux Bureaux du Journal. Toute demande de prime devra être accompagnée de la bande du journal.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- et toujours constamment à la pression atmosphérique avec utilisation immédiate de la vapeur d’eau extraite des matières à sécher, pour extraire de ces mêmes matières de nouvelles quantités d’eau, qui, sous forme de flux-vapeur, viennent s’ajouter sans cesse au torrent circulatoire.
- Le champ tournant parcouru par le flux prend naissance aux ouies d’aspiration d’un ou de plusieurs ventilateurs, — traverse un appareil de surchauffe généralement quelconque (à vapeur,à feu nu ou de tout autre système), —arrive ensuite à la chambre-étuve de dessiccation et de carbonisation des matières (cet e étuve pouvant être disposée d’ailleurs d’une façon généralement quelconque, pourvu qu’elle soit hermétiquement close dans toutes ses parties, sauf aux orifices d’entrée et de sortie des matières à sécher) et revient enfin par une canalisation entièrement étanche aux ouies d’aspiration de ou des ventilateurs ci-dessus (cette canalisation pouvant être généralement quelconque, ainsi que le système asp rant et foulant de ventilateur, mais tous devant être entièrement étanches, afin d’éviter toute pénétration d’a r). Revenu à ce point initial du champ tournant décrit ci-dessus, le flux de vapeur est repris de nouveau par le'ventilateur, relancé dans le même'champ tournant, où il se trouve en même temps aspiré à l’avant et refoulé à l’arrière, pour revenir de nouveau au ventilateur, et cela se répétant toujours ainsi, continuel lement de la sorte, dans ce cycle permanent sans disconinuité, à la plus grande vitesse industriellement possible, selon la nature des matières à sécher pendant tout le cours de l’opération de séchage ou de carbonisage.
- MACHINE ROTATIVE A SÉCHER et à tendre le fil, avec rotation simultanée continue des cylindres porte-fil, pour fils mercerisés Par M. Jules Dolder.
- L’invention concerne une machine rotative à sécher et à tendre le fil, avec rotation simultanée et continue des cylindres porte fils, pour fils mercerisés. Elle consiste en ce que les écheveaux des fils qui, au moyen du déplacement des cylindres porte-fil, sont tendus avec une force déterminée quelconque les uns par rapport aux autres, tournent d’une manière continue avec le dévidoir et d’une manière constante autour des cy
- lindres porte-fil eux-mêmes, dans le but de donner au fil un aspect plus brillant et plus lisse.
- PROCÉDÉ D'IMPERMÉABILISATION DES DRAPS tissus, étoffes, feutres, velours, plumes, fourrures, etc.
- Par MM. Pierre GRENETet Antoine BACHELARD.
- Ce procédé d’imperméabilisation consiste à tremper les draps, tissus, etc , dans un bain de benzine dans lequel il entre 2 à 5 % d’alumine et. de 1 à 3 % de paraffine suivant les tissus, puis à en effectuer le séchage dans une étuve dont la température est portée environ à 90°. Les draps, tissus, etc , ainsi imperméabilisés, sont absolument imperméables par l’eau, tout en laissant pénétrer l’air. Après l’imperméabilisation, les draps, tissus, etc., etc , peuvent être lavés à la brosse, au savon ou lessivés sans perdre leur qualité d’imperméabilité. Ils supportent après imperméabilisation les teintures alcaline ou acide et sont réfractaires aux taches.
- AVIS IMPORTANT
- MODIFICATIONS APPORTÉES A NOTRE SERVICE DES ASSURANCES
- INCENDIE-VIE, ACCIDENTS, ETC-
- Après le vote de la loi du 9 aviii 1898 sur les accidents du travail, les Compagnies d’assurances fran-çaises ont dû majorer considérablement les taux de primes, en raison de l’aggravation et de l’étendue des responsabilités qu’elles avaient à garantir.
- Profitant du désarroi général, des Compagnies étrangères se sont aussitôt établies en France en offrant des tarifs sensiblement réduits pour couvrir les mêmes risques.
- Soucieux, avant tout, de la défense des intérêts de nos abonnés, nous n’avons pas hésité à patronner une Compagnie anglaise The Océan Accident, de solvabilité notoire, auprès de laquelle nous avons obtenu des réductions de tarifs très appréciables.
- Aujourd’hui que les Compagnies peuvent tabler sur l’expérience acquise, le nivellement des tarifs s’est opéré de lui-même, et nous avons pu constater que la mise en concurrence de plusieurs Compagnies sur un même risque était préférable.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ‘ Dans ces conditions, notre service des assurances, entièrement indépendant à l’égard des Compagnies, Incendie-Vie ou Accidents, exercera son mandat d’intermédiaire avec la plus grande liberté d’action, sans aucun patronage en faveur de l’une ou de l’autre.
- Chaque branche est confiée à un chef de service technique, et à un jurisconsulte spécial, chef de contentieux d’assurances, dont l’intervention a déjà été appréciée par ceux de nos lecteurs qui ont bien voulu lui confier leurs intérêts.
- Nous continuerons de publier régulièrement des chroniques documentées qui éclaireront les assurés sur leurs droits et leurs obligations, et nous serons en fièrement à leur disposition pour la révision des contrats de toute nature, le règlement des sinistres et toute question contentieuse les concernant.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque laquestion à traiter est d'un intérêt général ; par lettres, lorsqu'il s’agit d intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige ces avis sérieusement mo -tivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un aribtrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai confié en location à un industriel divers appareils qui se trouvent aujourd’hui saisis par le propriétaire de l’immeuble qui servait d’usine.
- Ce propriétaire n’ignorait pas cependant l’existence de la location, mais il ne le reconnaît pas maintenant et veut se faire payer les loyers qui lui sont dus sur tout ce qui garnissait l’usine sans distinction. Ne puis-je pas introduire une action en revendication ?
- R —Les meubles qui garnies nt l’immeuble loué sont, aux termes de l’art. 2102 c. civ., affectés au privilège du bailleur, lors même qu’ils appartiendraient à des tiers et que le preneur ne les posséderait qu’à litre précaire, par exemple, à titre de locataire. Cette règle ne souffre exception que dans le cas où le bailleur savait ou a su, lors de l’introduction des meubles dans les lieux loués, qu’ils n’appartenaient pas au preneur.
- Il importe peu que postérieurement à cette introduction, le bailleur ait appris que les meubles n’étaient pas la propriété du locataire : à l’instant même où ils ont été placés dans l’immeuble donné en location, ils ont été grevés d’un privilège à son profit, pour garantir le paiement des loyers échus et à échoir pendant toute la durée du bail, ainsi que les sommes dues pour réparations locatives.
- Un arrêt de la Cour d’Orléans du 30 juin 1899 a décidé encore à ce sujet qu’il incombe au tiers, propriétaire des meubles introduits dans les lieux loués, d’établir que le bailleur a su"lors de l’introduction, que les meubles étaient sa propriété et non celle du preneur.
- BIBLIOGRAPHIE
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ORGANIQUES
- Par le Dr R. Nietzki, professeur à l’Université de Bâle
- Traduite sur la troisième édition allemande et mise au courant des derniers progrès d’après la quatrième édition allemande, par Charles Vaucher, Camille Favre et Alfred Guyot, avec préface de C. Friedel et Nœlting.
- 1 vol. in-8* carré de 430 pages, cartonné à l’anglaise : 10 francs.
- Pour présenter ce livre, nous ne saurions mieux faire que de donner un extrait de la préface écrite par M. E. Nœlting, directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse, et celle écrite par Ch. Friedel quelques jours à peine avant sa mort.
- PRÉFACES
- « Le Traité des matières colorantes organiques de M. Nietzki jouit dans le pays de langue allemande d’une réputation grande et bien méritée. C’est le vademecum indispensable de tous ceux qui veulent s’occuper de l’étude des matières colorantes et de leur applications .. MM. Ch. Vaucher, Camille Favre et Guyot viennent d’en achever la traduction française sur l’édition 1897, en tenant compte des progrès réalisés depuis cette époque. Nous sommes convaincu qu’ils rendent par là un réel service au public français et nous espérons que leur tentai. ? sera bien accueillie...
- « Le livre de Nietzki a le double mérite d'être à la fois très concis et très complet. Ceux qui s’en sont bien assimil la teneur sont tout à fait à la hauteur de cette partie de la science et peuvent entreprendre avec succès l’étude du traité plus détaillé de Lefèvre (2 gros volumes d’ensemble, pages 1645), et des mémoires originaux et des brevets. La lecture de ce livre ne sera pas utile seulement à ceux qui veulent faire plus tard des matières colorantes l’objet spécial de leurs études, mais aussi à ceux, beaucoup plus nombreux, qui ont à s’occuper de leur application. Le teinturier et le coloriste, le fabricant de laques, de papiers peints, tous ceux enfin qui teignent les matières premières diverses, cuirs, peaux, plumes, cires, corps gras, etc., tiennent maintenant. s’ils sont intelligents et instruits, à ne plus opérer avec des produits dont la nature chimique leur échappe, mais aiment à se rendre compte- de la constitution des corps avec lesquels ils opèrent. Il est évident que la connaissance des propriétés chimiques des matières qu’on met en travail, facilite de beancoup leur application et permet d’éviter bien des tâtonnements inutiles.
- « Enfin, les professeurs de chimie organique, qui, dans leurs cours, veulent donner un aperçu général des matières colorantes, se serviront avec profit de ce livre qui
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- en expose la théorie avec beaucoup de clarté. La division des matières colorantes en familles naturelles telle qu’elle est employée maintenant partout, a été inaugurée par M. Nietzki en 1886. La meilleure preuve de son excel-ence, c’est qu’elle a été adoptée universellement auss bien dans les traités que dans dans les cours. A l’Ecole de Chimie de Mulhouse, le livre de Nietzki est d’un usage courant et en voyant les services qu'il a rendus et rend toujours à mes élèves, aussi bien pour l’étude que comme guide pour les travaux de laboratoire, je saisis avec plaisir l’occasion qui se présente pour moi ici, d’en dire tout le bien que j’en pense et de le recommander au bon accueil du public français. »
- E. NE-TING, Directeur de l’Ecole de Chimie de Mulhouse
- « Dans sa trop grande modestie, M. Nœingit, l’un des savants les plus compétents dans les questions qui peuvent être soulevées par l'étude des matières colorai tes, a cru que quelques mots de ma part pouvaient ajouter quelque chose à la valeur de la recommandation qu’il fait du livre de M. Nietzki et de sa traduction française. Si peu nécessaire que ce soit, je joins bien volontiers l’expression de mon opinion à la sienne. M. Nietzki a rendu par la composition de son livre un grand service à tous ceux qui ont à s’occuper de matières colorantes, ou qui désirent se mettre au courant de cette branche importante de la science chimique, et MM. Vaucher, Favre et: Guyot par leur traduction un non moinsgrand à tous ceux auxquels les éditions allemandes ne sont pas facilement accessibles. Comme l’Ecole de Chimie de Mulhouse, l’en seignement pratique de chimie appliquée, organisé depuis deux ans à la faculté des sciences, et allant atteindre l’année prochaine son plein développement par l’étude des questions industrielles, y trouvera un aide précieux.
- « Je n’ai donc aucun doute sur l’excellent accueil que e public chimique fera à cette édition nouvelle et coin-. létée de l’ouvrage de M. Nietzki. »
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Modifications de Sociétés
- Paris. — Modification aux statuts de la Société anonyme dite Compagnie générale d’énergie électrique, 3, rue Rossini. — Transfert du siège, 47, rue Saint-André-des-Arts. — Acte du 12 déc.
- Paris. — Modifications aux statuts de la Société anonyme dite Blanchisserie et Teinturerie, de Gisors, 14, rue Sainte-Cécile. — La dénomination devient blanchisserie et teinturerie Normandes. — Acte du 29 nov.
- La Plaine-Saint-Denis. — Modifications aux sta_
- tuts de la Société Chanut et Cie, produits chimiques pour la régénération des caoutchoucs, 1, chemin des Fillettes. — Capital porté de 60 090 fr. à 1,000.000 fr. — Acte du 14 nov.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Boidin a vendu un fonds de teinturerie, 13, rue delà Paroisse.
- Paris. — M. Maire a vendu un fonds de teinturerie, 135, rue d’Aboukir.
- Paris. — Mme Molinas veuve a vendu un fonds de teinturerie, rue Montholon, 34.
- Paris. — M. Devaux a vendu un fonds de teinturerie, 35, rue de Richelieu.
- Paris. — Mlle Leroy a vendu un fonds de teinturerie, 143, rue d'Allemagne.
- Paris. — Mlle Travau a vendu un fonds de teinturerie, 41, rue Davey.
- Paris — M. Foucher a vendu un fonds de teinturerie, 39, av. de la République.
- Paris. — M. Doubre a vendu un fonds de teinture, rie. 81, rue des Martyrs.
- Paris. — Mlle Roche a vendu un fonds de teinturerie, 20, rue Godot-de - Mauroi.
- Paris. — Mme veuve Villiermet a vendu un fonds de teinturerie, 16, rue Pigalle.
- Paris. — M. Delacour a vendu un fonds de teinturerie, 29, rue Bonaparte.
- Paris. — Mme Pain a vendu un fonds de teinturerie, 98, rue Jouffroy.
- Vincennes. — MM. Fisson et Busy ont vendu un fonds de teinturerie, 12, rue de l'Hôtel-de-Ville.
- Neuilly. — M. Berthou a vendu à M. de Héricourt un fonds de teinturerie, 3 bis, rue du Marche.
- Sedan.— MM. Meignan père et fils ont vendu un fonds de teinturerie à M. Josserand.
- A CÉDER
- Dans ville importante près Paris
- BONNE TEINTURERIE
- Affaires 40,000 fr. Prix à débattre. S’adresser au bureau du journal, B. K. 190.
- Le Gérant : A. FAYOLLE
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE*, Directeur, 26. rue Turgot
- PRIMES A NOS ABONNÉS
- PLUME AMÉRICAINE A RÉSERVOIR « UNDERVOOD »
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- Toute demande de prime doit être accompagnée de la bande du journal.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES
- Pendant les onze premiers mois des années 1S01, 1900 et 1899
- Quantités 1 Marchandises
- IMPORTATIONS livrées à la consommation EXPORTATIONS françaises ou francisées exportées
- 1901 1900 1899 1901 1900 1899
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 103.056 89.822 89.696 Bois de teinture en bûches kil. 11 978 13.368 42.312
- — — Brésil 1.002 250.482 26.398 235.840 183 — moulus 2.667 2 756 1.961 185 1.062 52 24
- 348.985 59.869 417 484 419 464 Garance en racine, moulue ou en paille 162 173
- • — —- Guatemala 72.364 308.359 Curcuma en racine 9 0 403 37
- — — Aunes pays — en poudre. 25
- Quercitron . . . 228 145 732 437
- Totaux .... 616.882 916.160 890.066 Lichens tinctoriaux 103
- 364.733 394.561 458.120
- Bois de teinture moulus 209 362 394 Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles
- Garance en racine, moulue ou en paille 2.734 4.635 15 2.144 2.242 2.117 949 1.266 2.205
- Curcuma en racine 3.081 65 Moulus 775 543 1.221
- — en poudre 28 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- Quer citron 9 661 2.290 42.069 6 521 8.346 ou moulues 638 908
- Lichens tinctoriaux 1 681 1 837 Libidibi et autres gousses tinctoriales 178 651 189
- Ecorces à tan, moulues ou non 54.218 52.399 Safran 408 239 234 2.060 2 060
- Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles Autres teintures et tanins 1.365 1.225
- 49.244 41.982 62.047 Cochenille 2 304
- Moulus -38.890 35.805 34.110 Kermès animal 13 9 17
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 3.198 2.614 3.036
- ou moulues 44.216 53.985 26.587 3.134 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 7.588 2.992 844 989 931
- Safran 635 541 446 Cachou en masse... 782 1.087 1.441
- Autres teintures et tanins 3.711 4.090 3.073 Rocou préparé 848 1.382 1 407
- Cochenille 2.562 2.961 2.811 Orseille préparée, humide en pâte 328 497 570
- Kermès animal 11 6.268 31 — sèche (cudbéard ou extrait).. Extraits de bois de teinture et d autres espèces : Garancine 206 177 178
- Indigo 8.113 7.372
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu 962 824 673
- Cachou en masse 32.678 52.818 50.093 1.194 135 Autres • Allemagne 56.354 59.494 76.938
- Rocou préparé 1.647 1.429 — Belgique .... 22.066 22.274 18.557
- Orseille préparée, humide en pâte 6 109 — Angleterre 13.340 12.567 14.296
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 98 — Etats-Unis 4.059 6.146 7.883
- — Autres pays 43.263 42.569 49.933
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : —
- 1 23 Totaux .. 139.082 143.050 167.607
- 1.858 1.530 1.299
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique 18 Alizarine artificielle .... 28 11 420 17
- Alizarine artificielle t.769 2.647 8.037 3.049 7 720 Acide picrique.. Autres 10 21
- Autres . 8.493 4.033 11.130 415 59 4 443 6.010
- Outremer !.... 1.616 1.459 1.288 Outremer 10.087 8.894
- Bleu de Prusse 579 424 Bleu de Prusse 473 570
- Carmins communs 1» 1 25 14 Carmins communs. . , . 43 68
- — fins 1 — fins 56 48 50
- Vernis à l’alcool 143 125 115 Vernis à l’alcool ... . ... 1 131 1.073 1.075
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l'essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées 8.825 10.249 9.546 l’huile mélangées 10.234 210.715 9.605 8.401
- Ocres broyés ou autrement préparés... Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres 5.353 5.853 4.777 Ocres broyés ou autrement préparés 220.642 - 216.457
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes 104 116 174 bleues ou vertes 212 223 520 427
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 742 98 1 671 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 92 294
- Talc pulvérisé 33.203 33.959 37.473 Talc pulvérisé 64.116 2.366 68.678 54.386
- Couleurs non dénommées 802.500 497.300 403.300 Couleurs non dénommées 3.201 4.176
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage journalier.
- TRAITÉ PRATIQUÉ DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïqnes.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ot de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et-80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans leu industries de la teinture, de l’impression et du blanchi-| ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
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- Chimiste exper . — Officier d'Académie. — Lauréat de la Sociét* aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
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- 14
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- a
- PLACE DU HAVRE Bois de teinture. On dote : Beng. eau viol, etdito.... » bon violet • moyen violet » bon violet rouge » bon moy. v. roug.... « fin rouge » bon dito 5 50 4 75 3 bO 4 75 3 75 4 50 3 25 5 75 Kurpah beau à fin.viol.etviol. rouge tendre » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col. » b. moy. à bon bleu t. qq un peu pâle .. » moy.viol. un peu faib. 4 .. 3 25 3 .. 4 50 3 75 3 50
- 5 3 5 4 4 3 75 75 75
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne o- Ire qualité... 12 ,. à 14 •. » bon à fin cuiv » "uiv.ced. et bas Java 2 2 75 M 3 3 75 50 mél , sablé Guatemala. Flor. .. ; » bon et bon moy. 2 50 5 50 3 6 • •
- - 2e qualité • » • 3e qualité.... — Sisal, Yucatan... — Honduras — Tabasco . — Haïti Cap - Fort-Liberté — A 6 8 8 6 5 5 5 25 50 25 50 25 12 8 9 8 7 5 5 5 50 75 80 50 80 75 25 60 25 Kurpah Madras . Manille.... Caraque Guatemala • bon à fin sobré.. » — cor.... ' » cor. ord. à bas.. 2 1 2 2 4 2 2 1 50 50 50 50 50 50 4 3 3 4 5 4 4 2 75 50 50 25 corté et sobré » moyen et moyen ordinaire .. . Bengale beau à fin violet... » bon et bon moy.violet rouge » moyen violet rouge et rouge 3 50 2 25 6 50 6 .. 5 50 4 3 • 7 6 50 25
- — — Gonaïves — P.-de-Paix ...... — Miragoane — Saint-Domingo... — Martin, et Guadel. 5 6 5 5 4 50 25 10 50 6 6 6 5 6 5 N -Gren fin et surfin..1/2 k » bon à beau • ord. et moyen Ormeille 5 4 2 50 50 M 5 3 •• Java surfin violet et pourpre 9 50 » beau et fin violet 7 75 » bon à bon moyen .... 6 50 DROGUERIES 10 8 7 50 50
- — Jamaïque. Jaune Cuba et St-Yago .. • Manzanillo 5 6 6 50 75 75 7 7 7 25 25 On cote les 100 kil. : .... Cap-Vert M Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- » Tuspan • Vera-Cruz 7 7 •• 7 7 25 25 Mers du Sud M Madagascar M • • Acide citrique Alun raffiné (entrepôt).... . 360 .. 15 ,. 17 • •
- » Campèche • Catmen 6 6 •• 6 6 25 25 Quercitron : • • » (acq.) Couperose emballée 17 .. 5 50 19 6 50
- • Tampico • Porto-Plata 6 6 50 6 6 25 On cote les 50 kil.. Essence de térébenthine (d. fûts) 80 .. • . • • .
- » Haïti 5 75 6 • a Baltimore fin effilé 7 50 à 8 50 Id. (s. fûts) 75 . • . • • •
- Jamaïque 5 65 6 • » gros effilé 7 Fécule de pommes de terre, 1er bl Id. 2e bl. (entrepôt) Galles vertes et noires » noires Alep
- » Barcel et P. Cab .. • RioHacha • Carth. et Savan... » Maracaïbo 6 4 4 5 50 50 50 7 5 5 5 25 Rocou. Antilles. 1/2 kil. .0 35 à .0 40 36 .. 150 .. 170 •
- • Fustet 100 k. 14 - . 15 M • • • » blancnes 130 .. « • •
- » Tatajuba(Pern )50 k. 4 50 5 •. Gomme arabique, en sorte . » Ghésirée, en sorte » Sénégal, s. bas du fleuve 130 .. 140 • •
- Bahia a Corinto 4 5 50 75 5 6 50 130 .. 140
- • Amapala.... 50 kil. Rouge Brésil Bahia • Calliatour. .. 100 k. Lima 50 kil. » Ste-Marthe » Brésillet . Sandal 100 k. » Sapan 50 k. • Quebrachô. .1000 k. « Pernamb 50 k 5 8 14 9 9 4 5 6 81 14 75 6 9 15 10 10 7 8 90 16 50 PLACE DE MARSEILLE DROGUERIES DE TEINTURE Bois de Campêche (Laguna). 15 . à » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo) ... 8 .. 11 .. » de Fustet Albanie... . 12 50 13 .. » » Galam » Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde ...... » » blanche » Laque en f. qté orange. » » mi-orange » » cerise AC » Sandaraque lavée » Damar (Batavia) » » Singapore » » Penang 105 .. 105 .. • • • • • 250 .. 140 .. 90 .. 110 .. 120 115 • • • 100 • •
- Caehou Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — Jaune vu gamb » pressé ... Coehenille Jn cote : t’énériffe zacatille Ténerife grise Cureuma Paagale 50 kilos, lava, Mad , Pond,. .... 37 29 1 1 22 M 50 » 1/2 60 50 50 45 30 kil 2 1 25 M M 80 Cachou noir, Ire marque.. 95 » marques ord.. 70 Cochenille argentée .. .le k. 180 » grise le k. 170 » zacatille naturelle le k 150 » noire Palmas le k. 155 » Lanzarotte Cureuma Bengale 55 » Chinois 50 » Madras 55 Galles de Chine Prussiate jaune de potasse. 19 0 INDIGOS. -- Au 1/2 kilo. >• 85 165 • • Gomme adragante Syrie.... » » Anatolie. Quercitron ... Garance, racine » poudre Rocou Guadeloupe » Cayenne. Safran d’Espagne, Valence pur : Sulfate de cuivre(+ntrepôt) » (acq.). .. Sumac en feuilles » poudre....... . Styrax liquide Tamarin Madras 250 . 250 . M .. 65 .. 95 .. 80 .. 53 .. 57 .. 22 .. 24 .. 140 .. 20 .. 750 600 30 • •
- Dividivi Madras beau violet tendre... 3 3 50 Verdet, eu pains, extra sec,
- On cote les 50 ki .... 12 • 14 •. » bon moyen et bon co- sous toile 180 .. • • •
- loré assez tendre.. 2 50 3 » en pains, extra sec,
- Indigos in cote actuellement : Bng. sur . et bl. 112 k. 6 50 6 2 6 57 ..5 » moyen assez coloré un peu sec » moyen ordinaire terne et serré.. 2 1 25 75 2 2 50 • • sous pap.. » bon marchand en pains » » en boules « raffiné en poudre sec 180 .. 115 .. 115 . 145 .. ♦ • • • • » • • • • • • •
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-
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à . ..
- » nitrique........ 36 d. 33 .. . ..
- » » ....... 40 d. 39...............
- » sulfurique...... 66 d. 10 .. . .
- » sulfureux....... 50 d. 7 50 . ..
- » tartrique................. 265 .. ....
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34................
- Blanc de zinc en poudre.... 68..............
- » » broyé............ 76.. .. . -
- Borax raffiné................ 50............
- Blanc de zinc de la Méditerr.
- poudre...................... 60............
- broyé ............... 68 ..................
- Crème de tartre............ 170.............
- Cristaux de soude en saes de 100 kil., disp.......... 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare des Salins............. 20............
- Lessive caustique 33 degrés 7 50 . ..
- Nitrate de soude............ 22 50 .. ..
- » de potasse................ 41............
- Sel de soude 80/85, cons. et
- entr. en bq.de 700 kil,, m. 19 25 .. ..
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25
- » 30/35, disp... 12 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................ 30 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39..............
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 .. ..
- Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation......... 58.........
- — Entrepôt................. 54 . . . ..
- Sulfate de fer 95 0/ù en sacs de 100 kil.................. 5 75 ....
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- Gomme Sénégal b. fie..... 135 .. à 145 ..
- » Galam.................... 117 .. 125 ..
- » 70 ,. 85..
- Acide tartrique............ 252 .. ... ..
- Crème de tartre Bl. du Midi 168.............
- » bl.Bordeaux ... . 166 ..
- Camphre raffiné............. 6 20
- Verdet en pains extra sec .... .. ..
- » en boules.......................... ....
- Térébenthine en barils.... 65 .. .. ..
- INDIGOS
- Bengale pourpre... le kilo » beau violet »
- » bon violet. »
- » moy.violet »
- » petit violet »
- » ord.etcuiv. »
- Java ord. et cuiv.. »
- Madras fin....... »
- » beau............ »
- » moyen.... Kurpah kudd. beau violet ......... Kurpah kudd. bon violet.... .......... Kurpah kudde moy. violet....... .. Kurpah kudd, petit ord.................. Kurpah Pondich. bon violet. ... Karpah Pondich.
- moyen violet.... Karpha Pondich.
- ord. 6 iv, ...
- 11 .. à 13 ..
- 11 .. 13 .
- 11 . . 12 ..
- 10 .. 11 ..
- 9 .. 10 ..
- 8 50 9 ..
- M...............
- 6 .. 6 50
- 5 50 6 .
- 5 .. 5 50
- 8 .. 9 ..
- 7 50 8 ..
- 6 .. 7 ..
- 5 .. 5’50
- 6 .. 6 50
- 5L. 6 ..
- 4g.. 5 ..
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Manille.:.. le kilo M ..
- Guatemala flor.... » 10 ..
- » sobre.. » 8 50
- » Cortès . » 5 ..
- Mexique flor... .re 9 .
- » sobre..,r 8 ..
- » ord.coïte. ) 5 ..
- 9
- 1
- 6
- 10
- 8
- • 2
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 %
- — en poudre 35 % Bleu de Prusse (en pâte) la livre......................
- 10 v
- 1. sh. d.
- 5 — »
- 7 - »
- » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Alizarine 20 0 0.... la livre »
- Aniline (huile) pure.. — »
- — (sel) pure.... — «
- Anthracène 30‘ A par unité
- au comptant.................. »
- Benzol 90 %....... le gallon »
- Acide carbolique (crist.) 40 •
- la livre »
- Magenta pure.......la livre » Acide picrique..... — »
- » 8 1/2 » 4 3/4 » 4 1/2
- * 2
- 1 0 1/2
- 1
- 3 9
- 1 2
- Acétate de plomb.......... 71 .. à Aeide acétique des arts 40% 29 ..
- — ehlorydrique............ ? ..
- — nitrique 36°............. 32 . .
- — sulfurique, 66° .. .. 8 ..
- — tartrique................ 259 ..
- — citrique................. 385 ..
- Alun épuré................. 20 ..
- — ordinaire................. 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 Bichlorure d’étain, 55°.... 97 50
- — — 60’....... 107 50
- Bois Campêche-Laguna... 15
- — — Guadeloupe 13 ..
- — Jaune Centre Amérique 18 ..
- Cachou jaune. V apeurs ... 75 ..
- — brun...................... 88 ..
- Chlorate de potasse.......110 .
- — de soude.. .. .. 125 .. Chlorure de chauxl 00 à 110’ 23 .. Chromate rouge de potasse 86 ..
- — — de soude. . 64 ..
- Crème de tartre .......... 192 50
- Cristaux de tartre........ 187 50
- — de soude................. 8 50
- CurcumaBengale en racines 64 ..
- — de Madras................ 61 ..
- — Chine...................... 60 ..
- Essence de térébenthine .. 85 ..
- Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 ..
- Galles de Chine et Japon. 165 ..
- — vertes et noires .. . 135 ..
- Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. — arabique................ 200 ..
- — adragante rousse. 340 ..
- Jus de citron.............. 24 50
- Méthylène à 95° ........... 100 .
- — régie 90 ............... 105 .
- Prussiate jaune de potasse 180 ..
- — — de soude...........
- Pyrolignite de fer......... 10 ..
- Résine..................... 16 ..
- Rouille ... . 9 ..
- Sel de soude 80°.......... 19
- — ammoniaque.. 14 75
- Sel d’étain............... 297 50
- Soufre en canons .......... 18 50
- — sublimé.................. 20 50
- Sumac Sicile en feuilles... 15 ..
- Sulfate d’alumine.......... 15 ..
- — de cuivre............ 58 50
- — de fr...................... 7 ..
- 72 ..
- 30 ..
- 8 .
- 34 ..
- 11 .
- 260 ..
- 330 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 102 50
- 107 50
- 117 50
- 15 50
- 13 50
- 19 ,.
- 77 50
- 98 ..
- 120 ..
- 135 ..
- 24 . .
- 88 ..
- 66 ..
- 197 50
- 192 50
- 9 50
- 66 ..
- 64 ..
- 62 ..
- 90 ..
- 19 ..
- 175 ..
- 150 ..
- 170 ..
- 210 ..
- 375 ..
- 25 50
- 102 .
- 110 .
- 190 .
- 11 ..
- 18 .
- 10 .
- 20
- 15 75
- 207 50
- 19 50
- 21 50
- 16 .
- 16 .
- 60 50
- 8 .
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- \
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — » Arséniate de soude60% » 18 15 ,
- Bi-arséniate de soude(As?05)
- 65 0[0..........- 20 —
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- ................... — 4 JO » Camwood............ — 10-55 » »
- Bo s jaune . ...... — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois
- de Lima............ — 8 10 »
- Bois de camphre de la Jamaïque........ — 4/6 10 »
- Bois de camphre de
- St-Domingue........ — ,/6 10 »
- Bois de datuphre du
- Honduras........... — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 »
- Bois de sapan...... — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 »
- Extrait — .. — » 18-9 4 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s dépêcher... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15 -42
- Potasses
- Bichromate.......la livre... » » 4
- Binoscalate...... — » » 5
- Carbonate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique........ — 25 15 »
- Chlorate ........la livra,. » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)............... — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
- Spéciales pour Usines et travaux de Ciment
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- Eugène KREBS
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- 66, rue Manin, 66
- PARIS (XIXme)
- Entrepreneur de la Ville de Paris, des Chemins de fer de l’Ouest et de l’Est, des Arsenaux, Manufactures, Poudres et Salpêtres de l’Etat.
- Construction de
- CHEMINÉES D’USINES
- Fourneaux pr chaudières à vapeur
- MASSIF
- pour machines de tous système FOURS de tous genres et pour toutes industri’
- CONSTRUCTION D’USINES
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-
-
-
- 16 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- d e la Teinture et de l'Impression des Tissus, Blanchiment. Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêt* (Machine* d’)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie. successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtimente industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matérie’ pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C• Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chaxffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rùe Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Droguerie*
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuse*
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etude* spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Ooëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,- Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- *niles pour graissage
- Hamelle (Henry), i. quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée (E. et A)., ingénieurs, 15, rue d’Amiens à Lille (Nord).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, fi, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris.
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue ‘Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation.
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, venti-latior..
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris via Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
- 3e Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figsac-Limoges).
- Durée de validité: 30jours.
- Prix des billets : ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
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- 46e Année. — N* 2. Le Numéro : 0,75.., s 20 Janvier 1902.
- == — .. ...........- — J E . MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 13 f.
- — Six mois....... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an..........20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNoNeEe . [ La ligne (anglaise). • • 1 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau 4® journal.
- ...............a : = —=s
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Emploi des matières colorantes (suite et fin). — Revue des matières colorantes nouvelles. — Revue des brevets d’invention. — Des co-rants sulfureux. — Lavage chimique des laines (suite et et fin). — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Informations.-- Jurisprudence.— Avis important.— Bulletin financier. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel lement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail 1 Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même
- 2 - Une classification des Textes (Lois, Décrets Règlements d’Administration publique), selor l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande Le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Mes sieurs les souscripteurs au premier cahier des Lois ouvrières sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- EMPLOI DES MATIÈRES COLORANTE S dérivées de la benzidine dans l’impression (Suite et fin).
- Les matières colorantes bleu [benzidine sont très employées en décharge (tel que la benzoaznrine G, la benzoazurine 3G, la benzoazurine 5G brillant, le benzo bleu, le benzo bleu pur, les benzo cyanines etc.), parce que la plupart des matières colorantes benzidine sont réduites par les sels stanniques et par le passage à la vapeur. En règle générale, le blanc obtenu en décharge est d’autant meilleur que la couleur de fond est plus claire. Il y a lieu de remarquer également qu’avec quelques-unes des matières colorantes benzidines, les produits de réduction sont quelque peu teintés, la plupart du temps, d’une teinte jaunâtre. Par exemple, un bleu pur benzo donne un blanc pur, ce qui ne peut être obtenu avec quelques marques de benzo brun. Dans l’emploi de benzo-azurines, la résistance à la lumière peut être sensiblement augmentée en faisant passer les pièces en décharge par un acétate stannique et passées à la vapeur, par une solution de pierre bleue, mais dans ce cas la couleur se trouve un peu changée. A part le blanc en décharge, on peut imprimer du noir aniline ou tout autre noir.
- Comme il y a un certain nombre de matières colorantes artificielles ou naturelles qui ne sont pas réduites par les sels stanniques, on peut obtenir également des couleurs en décharge sur des fonds de couleur bleue. Si, par exemple, on ajoute à une couleur d’impression, fortement acide, contenant de l’acétate d’étain, du violet méthyl 2B ou du vert brillant et du tanin, ou bien en imprimant et passant à la vapeur et par un bain de tartre émétique, on obtient des dessins violets ou verts sur un fond bleu. Un nombre considérable de matières colorantes basiques donnant des couleurs différentes conviennent dans ce but. Parmi les matières colorantes naturelles, pouvant être fixés avec l’étain, les baies de Perse, la flavine, etc., sont les plus utiles.
- R.De même que les bleus, un grand nombre d’autres matières colorantes peuvent être déchargées en blanc ; parmi les couleurs rouges, par exemple, la benzopur-purine 4B et 1B ; parmi les roses, la rosazurine, et la garamine ; parmi las bruns, le corinthe Congo et diverses marques de bruns benzo excepté le 5R qui décharge en jaune; parmi les oranges, l’orange benzo R; parmi les jaunes la chrysophénine etc.; toutes ces couleurs peuvent être très utilement em
- ployées. Le jaune chloramine ne peut être réduit. Les couleurs de décharge sont spécialement employées dans la teinture de tissus de lin.
- Les matières colorantes benzidine sont employées d’une façon courante pour le placage etc., dans le but de donner à certains tissus imprimés des fonds de couleur, ce qui, actuellement se fait dans toutes les teintes qu’on peut rêver. Dans cet emploi, elles se distinguent, à part la facilité avec laquelle on peut opérer avec elles, par la propriété qu’elles ont d’influencer beaucoup moins les couleurs qui ont été préalablement imprimées que les couleurs basiques et de mordançage.
- La résistance à la lumière de quelques couleurs ben-zidines est très bonne, tels que, par exemple, le jaune chloramine, la géranine chrysamine, le bleu noir benzo G et 5G etc. En combinant ces matières colo-rantes les unes avec les autres, on peut produire une très grande variété de couleurs à la mode solides. Les matières colorantes sont ou dissoutes dans de l'eau avec une addition de la quantité nécessaire de savon, de phosphate de soude, de sel de Glauber, de sel commun etc , et appliquées sur les objets au moyen de la machine à placage, ou bien renforcées par la même machine avec de la tragacanthe appliquée au moyen des rouleaux de placage de la machine à imprimer. On devra éviter d’employer de l’eau trop calcaire ; dans toutes les circonstances, ce qui convient le mieux, c’est de l’eau douce et particulièrement de l’eau condensée.
- Nous avons déjà mentionné que les matières colorantes benzidines peuvent être ajoutées à l’apprêt ; cependant, il faudra prendre en considération que, généralement elles sont alcalines et que par conséquent, les produits d’encollages acides ne conviennent pas conjointement avec ces couleurs pas plus que n’importe quel agent de renforçage acide comme la dextrine, la gomme anglaise, etc., et que ces produits doivent nécessairement être neutralisés avant d’être employés avec ces matières colorantes.
- Quant à ce qui touche à l’emploi de ces couleurs pour l’impression directe, on peut dire qu’elles sont utilisées dans l’impression de beaucoup de tissus de coton, de laine et de soie, et qu’on obtient avec elles d’assez beaux résultats, comme avec la benzopurpu-rine4B,la rosazurine chrysamine, les bleus diaminés, etc. Comparées aux matières colorantes de mordançage, cependant, elles présentent cet inconvénient.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- spécialement dans le coton, que la quantité de couleur détachée au savonnage teinte les blancs.
- Plusieurs d’entre elles sont beaucoup employées dans l’impression, et leur consommation dans la teinture de la soie ; en impression ou décharge, augmente rapidement, dans ce genre elles présentent divers avantages ; ainsi qu’on le sait, un grand nombre de matières colorantes employées dans la teinture de la soie ont le défaut que les produits de réduction obtenus avec la poussière de zinc et le bisulfite, sont, après plus ou moins de temps réoxydés à l’air, ce qui n’arrive pas avec les couleurs benzidines, parmi lesquelles il y en a un certain nombre qui sont très résistantes à la lumière et au lavage, chose très importante en ce qui se rapportera l’impression de la soie.
- REVUE
- DES MATIÈRES COLORANTES NOUVELLES et des Progrès de la Teinture
- COLORANTS pour Coton
- Rose direct G extra (Sandoz). — Couleur directe similaire à l’Erika, au rose diamine BD et se teignant de la même façon.
- Rouges thiamines B., 4B 8B (Sandoz). — Se tei-gnent avec sulfate de soude. On teint 1 heure au bouillon. Il faut 25 % environ de sulfate de soude pour 100 kil. La couleur unit bien. Le sulfate d'ammoniaque donne paraît-il meilleurs résultats. La marque B résiste bien au chlore, mais ces rouges dégorgent en lessives alcalines.
- Gris solides de Clayton. D, S, G et B concentrés colorants sulfureux. — D’emploi commode en teinture et donnant des nuances très résistantes à tous les agents chimiques sauf le chlore. On teint en une heure au bouillon avec 1/2 à 1 % de couleur, 2 % de sulfate de sodium, 1 % de soude Solway et 10 % de sulfate de soude. On rince après teinture sans oxydation ni vaporisage. La marque G est la plus verdâtre, la marque B la plus bleuâtre.
- Noirs solides de Clayton B concentrés BM et BP.— Ce sont des colorants ayant une certaine parenté avec les noirs au sulfure mais qui peuvent s’employer sans précautions spéciales avec tuyaux et rouleaux en cuivre. La marque BP est tout particulièrement intéressante en appliquant pour l’impression le pro-
- cédé de M. Sansone. On imprime la couleur avec soude caustique on vaporise,on fixe ensuite en bichromate et sulfate de cuivre. Ce noir peut remplacer le noir d’aniline. Il ne rouge pas les rouleaux d’impression et a une bonne solidité à tous les agents chimiques et aux lessives.
- Couleurs Pyrogène (Société pour l’Industrie chimique (Bâle). — Ces couleurs sont des produits sulfurés, la série est très complète et comprend 7 bruns et 7 autres couleurs.
- Jaune Pyrogène M.
- Bruns Pyrogène M, D, 5G, G, B, R et V.
- Olive Pyrogène N.
- Vert Pyrogène B.
- Bleus Pyrogène direct et R.
- Noirs Pyrogène B-G.
- La dissolution se fait en additionnant le colorant de 2/3 de sulfure de sodium ordinaire et de 1/3 de soude, puis versant de l’eau bouillante sur le mélange. Agiter jusqu’à dissolution complète. Le vert Pyrogène B seul fait exception. Il se teint et se dissout sans sulfure.
- Pour teindre, on verse la dissolution dans le bain et on ajoute du sulfate de soude pour nuances claires, du sel marin pour nuances foncées. On manœuvre le plus près possible du bouillon dès l’entrée du coton et on continue à lisser 3/4 d’heure sans chauffage. Pour nuances pâles on peut teindre à froid, le bain s’épuise moins et les teintes sont plus ternes.
- La manipulation est semblable à celles des autres produits sulfurés,c’est-à-dire couleurs immédiates de manufacture lyonnaise ou couleurs Katiguène de F. Bayer.
- Le bleu Pyrogéne direct est particulièrement intéressant car il n’exige aucun développement.
- Le bleu Pyrogène R doit se développer à l’air chaud et humide, au vaporisage, à l’eau de javel très faible ou par une oxydation quelconque au bichromate à l’eau oxygénée au sulfate de cuivre ou autre. Ces colorants peuvent être remontés après teinture avec du colorant basiques qu'ils fixent complètement. Comme solidité au fer chaud, aux acides, aux alcalis la résistance est bonne à la lumière, la solidité est excellente sauf pour le jaune et le vert.
- Aux lessives toutes les couleurs pyrogènes sont bonnes, elles deviennent un peu plus ternes. Le bleu direct est sensiblement meilleur que la marque R.
- Pour augmenter la série des colorants sulfureux la maison Geigy (Bâle) offre les Bruns Eclipse B. G.
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- Ces colorants ont l’avantage de se teindre à la façon des couleurs directes simplement avec sulfate de soude et sel de soude. Ici pas de sulfure de sodium pour la dissolution ni pour la teinture. Les nuances directes sont pleines et vives. Par fixage ultérieur en bichromate, en sulfate de cuivre ou avec le mélange des deux et addition d’acide acétique on obtient des nuances plus corsées, plus ternes également mais d’une solidité exceptionnelle à l’air, aux acides, au foulon au fer chaud, etc. Comme tous les colorants à base de sulfure la résistance de ces bruns est nulle au chlore.
- A signaler de la même firme le substitut de Cachou donnant des nuances plus pleines et meilleur marché que le cachou et présentant les mêmes réactions aux oxydants, la même solidité aux lessives et à la lumières.
- L’huile soluble RS (de Geigy) remplace les sulfori-cinates dans l’impression des rouges de paranitrani-line, couleurs d’alizarine, etc. Dans la teinture en pièces et en écheveaux en rouge d’alizarine les avantages de cette huile ne sont pas sensibles La différence de prix entre ce produit et les sulforicinates peut seule décider de son emploi dans ce genre de teinture. Dans les apprêts elle équivaut à l’oxyoël quoi que n’étant pas de même constitution.
- La manufacture Lyonnaise des matières colorantes a présenté en ces derniers temps :
- Le brun Nitrazol diamine T.
- Le Brun diaminéral G
- Le Brun Immédiat B.
- et le brevet de la Chrysophénine étant dans le domaine public livré la marque courante et à la concentration habituelle de ce puissant colorant jaune.
- Le Brun Nitrazol Diamine T est un produit facilement soluble s'employar t avec 19% de sulfate de soude et 1 à 2 % de carbonate de soude. Fixé au Nitrazol C ou à la Paranitraniline ce colorant grâce à ses excellentes qualités de solidité et à sa nuance pleine et nourrie offre un réel intérêt pour la production de nuances solides au lavage et aux acides sur coton en bourre, en flottes et en pièces. La résistance au lavage est très bonne. Même à une lessive énergique le blanc n’est pas coloré du tout ou il ne l’est du moins que d’une façon insignifiante. Une teinture de 1 1/2 % de colorant donne une nuance bien pleine exigeant pour le fixage 2 % de Nitrazol C. 1/2 % de carbonate de soude cale. 0.20 % d’acétate de soude.
- Le Brun Diaminéral G, vient augmenter heureusement la série des colorants fixés dits « diaminérals ». En nuançant avec le Bleu diamine R et Je Noir diaminéral B on peut obtenir des teintes plus ou moins foncées bien variées et toujours d’une solidité exceptionnelle à la lumière et aux traitements acides. On teint de la façon habituelle et on fixe ensuite avec 2 % de bichromate 2 % de sulfate de cuivre et 3 0/0 d’acide acétique. La nuance du Brun diaminéral G se rapproche de celle du Brun diamine 3G, et est par conséquent plus vive que celle du Brun nitrazol diamine T.
- Le Brun Immédiat B, que nous verrons d’autre part dans une étude sur les colorants sulfureux, est excessivement intéressant par sa solidité aux lessives, aux acides, à la lumière. Il s’emploie sur coton en bourre, en écheveaux et en pièces (notamment sur les moleskines et sur les velours). Il convient aux appareils mécaniques pour la teinture des rubans de carde, des cannettes et des bobines croisées. Le fixage aux sels métalliques augmente encore la solidité. La teinte après fixage est un brun très nourri un peu noirâtre, comme le brun fourni par 15 kilos % de cachou brun additionné de 1 % de campêche pâteux à 30° Bé chromé au bouillon. On teint comme le Noir immédiat. Pour les teintes modes, on peut teindre à froid.
- La maison F. Bayer a offert à sa clientèle des classeurs pour collectionner les cartes d’échantillons. Au lieu des anciennes feuilles et carnets de nuances en tous formats, encombrants et souvent disparates, on pourra conserver et on conservera sûrement toutes les nouvelles cartes du même format, faciles à mettre en rayons comme à consulter.
- Nous voyons dans le classeur et avons essayé le Benzo Bleu solide B qui se teint de la façon habituelle avec soude et sulfate, mais est intéressant par son excellente solidité à la lumière, supérieure à l’indigo.
- Le Benzo Orange solide S se teint avec soude et sulfate de soude. Il est également avantageux par sa solidité à la lumière, sensiblement supérieure à celle des autres oranges.
- Les Benzo Ecarlate solide 4BS et G S se teignent comme les précédents et ont une solidité aux acides qui les distinguent des autres rouges directs. Pour la teinture du Mercerisé, on teint avec 10 % de savon et à froid pour les nuances claires, avec 5 % de savon et 5 % de sulfate de soude pour les nuances plus foncées.
- • Pour ces dernières, on peut élever la température. Vu
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- la résistance aux acides, on peut obtenir le craquant de la soie sur le mercerisé teint avec ce rouge.
- Comme noirs, la maison F. Bayer présente le Noir Pluton CR, qui est un noir direct aux acides même minéraux, bien solide à la lumière, donnant de bons résultats sur la mi-laine et se teignant avec 40 % de sulfate de soude cristallisé et 2 % de carbonate de soude calciné.
- Le Diazo Noir solide BHX est diazotable. Il se teint de la manière habituelle. Traité au développeur H, on obtient un noir noir corsé et nourri ; avec le développeur A, on a un noir bleuâtre pur d’un bel éclat, excellent pour le mercerisé.
- Comme résistance à la lumière, le Diazo Bleu Indigo BR extra est excellent ; on diazote avec nitrite et acide comme d’ordinaire et on développe avec la marque A.
- Les Rouge Trona GG, 3B, 7B s’emploient à la soude caustique et au sel marin, exactement comme le Rouge Saint-Denis. Comme ce colorant, ils se terminent par un rinçage en bain acide, après lequel on rince à fond.
- Ce sont de bons colorants pour tissus contenant de la laine et destinés ensuite à être teints en pièces. Les bains acides au bouillon employés pour teindre la laire ne dénaturent pas le rouge Trona. Ils conviennent également aux mercerisés.
- M. Ude.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette nouvelle rubrique que nous créons, nous donnerons chaque quinzaine, la liste de tous les brevets récemment délivrés, relatifs à notre industrie.
- No 16. — Appareil pour teindre, inprégner, blan-chir, laver et soumettre à d’autres traitements analogues les matières textiles, par M. Schirp.
- No 34. — Nouvel apprêt pour étoffes destinées à la fabrication des fleurs et des feuillages, par MM. Roche^ et Giraudeau.
- No 29. — Procédé d’obtention de dessins mats ou brillants sur tous tissus, textiles ou métalliques, par M. Boyeux.
- No 35 — Procédé de préparation d’une matière colorante, contenant du soufre, par MM. Kalleet (N .
- No 36. - Nouveau procédé pour extraire une matière colorante des gousses en coques de cotonnier et nouveau produit obtenu par ce procédé, par Société american By Products Co .
- DES COLORANTS SULFUREUX
- Le premier en date des colorants sulfureux est le : 1° Cachou de Laval de Croissant et Bretonnière fabriqué par la Société de St-Denis (Poirrier). Il teint très bien sans aucune addition dans les eaux pures, mais avec les eaux calcaires on a du mal uni qui n’est guère facile à éviter même en corrigeant ou épurant l’eau. ACondé sur-Noireau, Fiers et Laval, ce colorant est employé en très grande quantité. Il est aussi comme tous les colorants de cette famille d’une excellente solidité.
- Le 2e en date est le Noir Vidal de la même Société. Ce produit n’a pas été très employé au début par suite de sa difficulté d’emploi.
- En 18S4, la Badische lançait le Noir solide BS. Ce produit a été étudie ici même ainsi que dans les autres journaux du métier. 3 La Thiocatechme est le 1er brun lancé comme colorant sulfureux. Elle a une belle nuance que l’on peut faire virer par le bichromate, par le sulfate de cuivre par le mélange de ces deux sels ainsi que par un traitement au chlore. A mon avis, ces colorants, avec un mode d’emploi spécial auraient donné d’excellents résultats.
- La fabrique F. Bayer d’Elberfeld met à la même époque sur le marché son Brun, Noir Katiguène N (4) qui est le 1er de la série des Katiguène et donne une nuance brune très noire.
- La Manufacture Lyonnaise met en vente en 1898, le Noir immédiat ; tout d’abord sous les marques V et G puis la marque FF extra (7).
- Le noir V extra est destiné surtout à la teinture en nuances noir bleu. Le noir G extra donne des noirs noirs à reflet verdâtre. Le noir FF extra est le plus rapproché du noir d’aniline par oxydation. Il donne un beau noir intense à reflet bleuté.
- Au commencement de 1899 parut le Bleu Immédiat C(8) qui a été étudié dans ce journal. La solidité du Bleu aux lessives, aux savonnages, à la lumière est tout à fait exceptionnelle.
- On développait tout d’abord le bleu par l’eau oxygé-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sodium, puis la Manufacture préconisera le développement par vapori-
- née, le peroxyde de Lyonnaise sage avec adduction d’air.
- En février 1899, le bleu immédiat fut employé comme pied de cuve. Son mode d’emploi excessivement simple et sa solidité remarquable qui n’est atteinte, ni de près, ni de loin, par aucun autre bleu artificiel font du Bleu Immédiat le produit le plus parfait pour le piétage des bleus de cuve.
- En août 1899, parut l’application du rongeant au chlorate de soude pour ronger a blanc le bleu immédiat et imiter d’une façon supérieure et surtout plus économique l’article indigo rongé, article courant et classique.
- En impression pour chinage, le Noir Immédiat est aussi appliqué avantageusement au moyen de la formule suivante :
- Faire dissoudre :
- 160 gr. Noir Immédiat V extra dans 510 ce. eau avec addition de
- 60 gr. sulfure de sodium, épaissir avec
- 250 gr. dextrins, ajouter
- 20 cc. soude caustique 40 Be .
- La seule précaution à prendra est d’éviter le cuivre et le laiton.
- En janvier 1900, une circulaire appelle l’attention des industriels sur l’application du Noir Immédiat comme Gris pour l’impression du coton.
- En 1899 parut le Brun Immédiat, fixé tout d’abord par le sulfate de fer.
- La Brun Immédiat B (9) a déjà une excellente solidité en teintes directes. On modifie la nuance et la solidité par copulation avec nitrazol C (Brevet français no 264.364) ou paranitraniline diazotée et par traitement au bichromate de soude et sulfate de cuivre.
- La solidité à la lumière, la résistance aux acides est supérieure à celle du Cachou. On teint comme le Noir Immédiat.
- On prend suivant l’intensité de nuance désirée :
- 5 gr. de carbonate de soude et
- 3 à 5 gr. de sulfure de sodium
- 20 à 40 gr. de sel marin par litre de bain.
- Le Bronze immédiat {10) possède des qualité similaires à celles du Brun Immédiat B et sert surtout pour la teinture en nuances mode, soit seul, soit en combinaison avec les Noirs immédiats.
- Une brochure parue fin 1900, indique la façon de
- | teindre à froid
- les Noirs Immédiats et Bleu Immé
- La Manufacture lyonnaise met à la même époque deux nouveaux noirs 11-12 Noirs immédiats NB et NG Comme nuance ils n’atteignent pas tout à fait le plein ni le reflet bleuté des marques extra. Le prix de ces noirs est moins élevé. Le noir NB donne un noir bleuté, le NG un noir plus verdâtre. On teint avec :
- 7 gr. 5 sulfure
- 35 gr. sel marin
- 22 % Noir immédiat par litre de bain en premier bain.
- Pour les bains suivants prendre :
- 8 % sulfure de sodium
- 10-13 % Noir immédiat par litre d’eau rajouté pour ramener le bain à son niveau :
- 5 gr. carbonate de soude cale.
- 30 gr. sel marin
- Pour être complet il nous faut citer les essais com -paratifs sur les solidités respectives du Noir Immédiat et des Noirs d'Anilire, par M. Hoffmann. Ces essais entrepris avec le Noir Immédiat de la Manufac • ture lyonnaise de matières colorantes, n’ont pas eu pour but de rabaisser en quoi que ce soit, le mérite des colorants noirs sulfurés des autres maisons de fabrication, mais ils n’en indiquent pas moins que la teinture en Noir Immédiat, n’altère en aucune façon la fibre textile.
- Un carnet paru en octobre 1901, contient des échantillons teints avec Bleu Immédiat C d’une part, et Indigo d’autre part et montre les solidités comparatives à la lessive.
- Les teintes présentées dans ce carnet ont été soumises plusieurs fois de suite à une lessive de ménage énergique et elles démontrent à l’évidence la supériorité du Bleu Immédiat C sur l'indigo au point de vue de la résistance au lavage.
- Tandis que l’indigo perd déjà beaucoup de son intensité à la première lessive, les teintes de Bleu Immédiat pâlissent à peine, même après un grand nombre de lavages et elles ne tachent pas du tout le blanc lavé en même temps.
- Une autre carte très intéressante montre la variété de nuances mode grand teint que l’on peut obtenir sur coton au moyen des Couleurs Immédiates seules ou mélangées avec le Jaune solide Diamine B, l’Orange Diamine G.
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- Deux nouvelles couleurs Immédiates viennent d’être offertes fin octobre et semblent devoir obtenir un emploi suivi (13). Le Bleu pur Immédiat donne des nuances d’une grande pureté ét d’une vivacité non encore atteinte par aucun produit sulfureux. Les teintes obtenues avec le Bleu pur Immédiat, notamment celles traitées aux sels métalliques, ont une très bonne solidité au lavage et leur solidité à la lumière peut être qualifiée de très bonne quoiqu’elle n’atteigne pas celle du Bleu Immédiat C.
- Sous le rapport de la résistance au frottement, le Bleu pur Immédiat est supérieur à l'Indigo ; au surplus il a cet avantage sur tous les autres colorants soufrés d’être relativement solide au chlore.
- Dissolution du Bleupur immédiat. — On dissout ce bleu en pâte en versant dessus une solution d’eau bouillante contenant le sulfure de sodium et la moitié de la quantité de carbonate de soude indiquée pour la teinture. On peut activer la dissolution en portant à l’ébullition. On prend en général une proportion, d’eau bouillante 10 fois plus forte que la proportion de colo-rant.
- Teinture. — Teindre comme pour les autres couleurs sulfureuses en bacs en bois ou autres récipients en fonte. On peut teindre sur bâtons droits en manœuvrant au filet. On adapte au bout delà barque deux rouleaux presseurs ou un bac torsoir avec nille (crochets).
- On teint de préférence à 35• . A haute température on obtient des nuances moins vives.
- Pour 50 kilos de coton.
- 1er bain 1.000 litres
- Nuances claires
- Nuances moyennes
- Nuances foncées
- Bleu pur Immédiat. ...
- Sulfure de so sodium....
- Carbonate de soude cale. Sulforicina t e de soude.. Sel marin...
- a
- 25 à
- 50
- 1 gr. 1/3 à
- 3 gr.
- t‘ or
- 5 gr.
- 3
- à 4
- à
- 3
- »
- 3
- »
- A
- 1
- 15
- »
- a
- «
- o CD.
- r
- 1
- à
- 5 »
- &
- Du poids du coton. Par litre de bain.
- »
- »
- Les bains ne s’épuisent pas. On prend vieux bain des proportions moins fortes.
- ce
- 2 30-60
- donc sur
- Nuances Nuances Nuances claires moyennes foncées
- Bleu pur Immédiat............. 0.6 a 3 1/2 %
- Sulfure de sodium 11/2 à 3 %
- Carbonate de soude............ 1 %
- Sulforicinate de soude............ 1/4%
- S ! marin....... 14%
- Du poids du coton.
- 3 1/2 7 % 7 13 %
- 3 4 % 4 5 %
- 1 % 1%
- 0/ 69 ZO
- On prépare le bain en y ajoutant la 1/2 du carbonate
- de soude (l’autre moitié sert à la dissolution du colo
- rant) ensuite la solution bouillante du colorant et en dernier lieu le sulforicine et le sel marin. Dans le bain
- ainsi garni on entre à 30-350 le coton débouilli au préalable et sans chauffer davantage, on lisse fréquemment pendant 1/2 heure à 3/4 d’heure suivant l’intensité de 1* nuance. Ensuite on exprime’ bâton par bâton, on tord aussi uniformément et rapidement que possible, puis on évente pendant 1/2 heure environ et on rince à l’eau froide d’abord et pour terminer une fois à l’eau chaude. +
- Pour une plus grande solidité aux lessives et à la lumière on traite aux sels métalliques après teinture en un bain chauffé à 80° et contenant :
- 1% pour 11/2%bichromate
- 1 % sulfate de cuivre nuances 1 1/2 % sulfate de cuivre
- 3 % acide acétique claires 3 % acide acétique pour nuances moyennes et foncées.
- Il faut surtout avec les eaux calcaires un bain rendu bien transparent par addition suffisante d’acide acétique.
- On manœuvre 15 à 20 minutes. On rince. Le changement de nuance est insignifiant. On peut, si on veut des nuances particulièrement vives, remonter avec des colorants basiques sur bain froid, fortement acidulé à l’acide acétique On met le colorant en plusieurs fois pour obtenir plus uni.
- Pour le coton mercerisé on prend moins de colorant et la moitié moins de sel, le mercerisé attirant vivement tous les colorants.
- Le Bleu pur Immédiat est aussi très intéressant en nuances plus foncées par combinaison avec le Bleu immédiat.
- Le mode d’application est presque le même. On remplace la soude calcinée par de là soude caustique à 40°. On vaporise ensuite sans rincer avec addition d’air pendant une demi-heure.
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- Après vaporisage on rince d’abord à l’eau froide puis à l’eau chaude. Par traitement aux sels métalliques on peut augmenter encore la solidité au lavage au foulon ou à la lumière qui est déjà très bonne sans cela.
- Pour teinture sur appareils mécaniques, il existe une marque particulièrement soluble désignée « Bleu pur Immédiat pour cannettes ». La dissolution se fait en remplaçant le carbonate de soude par de la sonde caustique.
- Nous verrons prochainement le bleu pur immédiat dans ses applications sur tissus.
- Le Bleu Immédiat CR (14) est une nouvelle marque de bleu donnant une nuance plus vive et plus violacée convenant surtout pour remplacer les nuances indigo foncé. Cette marque possède les mêmes qualités remarquables de solidité que le Bleu Immédiat C. Son mode d’emploi est pareil, il y a simplement un peu plus de sulfure de sodium à mettre dans le 1er bain.
- Il y a lieu de ne pas perdre de vue que le Bleu Immédiat outre :
- lo Sa résistance au lavage supérieure à l’indigo;
- 2o Sa résistance à la lumière également supérieure;
- 3o Son prix de revient meilleur marché
- et de plus 4° très solide aux acides. Le coton teint en Bleu immédiat CR ou C peut être utilisé dans la fabrication des tissus mi-laine dont la laine doit être ultérieurement teinte en bain acide bouillant.
- Nous venons de voir 14 colorants soufrés et tout particulièrement les derniers parus le Bleu pur Immédiat et Bleu Immédiat CR. Nous continuerons notre étude par les : Brun jaune Katiguène GG (15).
- Olive Katiguène G (16).
- Brun Katiguène au chroma 5 G (17).
- Noirs Katiguène SW et TG, 18-19.
- Vert Katiguène 2B, 20.
- Olive Katiguène GN, 21.
- Bleu Katiguène au chrome 5G, 22.
- Indigo Katiguène B, 23.
- Noir bleu Katiguène R et B, 24 -25.
- Cès colorants sont de la maison F. Bayer.
- La maison Geigy de Bâle, met en vente les :
- Noir Eclipse, 26.
- Brun Eclipse G et B, 27-28.
- L'Actien Geselschafft de Berlin, possède le Noir, 29.
- La Société pour l'Industrie chimique de Bâle, a une
- série de 14 colorants sulfureux dont 7 bruns. Ces colorants sont les :
- Jaunes Pyrogène M.
- Bruns Pyrogène MD, 5G, G, B, R et V.
- Olive Pyrogène N.
- Vert Pyrogène B.
- Bleus Pyrogène direct et R.
- Noirs Pyrogène B, G.
- Ce qui nous porte le nombre de colorants à 43.
- La Badische Anilin et Soda-Fabrik, présente en ce mois de novembre les :
- Noir Kryogène B, 44.
- Olive Kryogène, 45.
- Brun Kryogène, 46.
- D’Angleterre nous avons aussi quelques marques de la Clayton Cie, ce sont les Gris solides D, S, G et B concentrés et les Noirs solides B concentrés BM et BP. Ce dernier et particulièrement intéressant pour l’impression et le chinage.
- De cette énumération de 53 colorants sulfureux on peut dire que cette série de couleurs quoique récemment connue est intéressante et le deviendra sans doute davantage par la découverte de colorants bordeaux ou rouges, qui donnera au teinurier une gamme-quasi-complète de teintes solides à presque tous les usages, et permettra l’obtention de belles nuances mode.
- Il nous faudra toutefois en laisser de côté quelques-unes, pour ne pas fatiguer le lecteur, nous verrons à étudier les plus importantes et celles qui sont pratiquement les plus employées.
- M. Udk.
- Comme nouvellement parues, nous devons citer les Bruns Eclipse 3G (54), Bronze Eclipse (55), Olive Eclipse G (56) de la maison Geigy ainsi que le Brun Sulfanile (57) et Noir Thion BE (58) de Kalle et Cie.
- LAVAGE CHIMIQUE DES LAINES {Suite et fin)
- Benzine. — La benzine est un produit très connu, obtenu par la distillation du goudron de charbon, elle a une très grande affinité avec les matières grasses de la laine; elle entre en ébullition à la température de 80° C.; la vapeur qui est alors produite est extraordinairement inflammable, et en brû'ant dépose une suie noire qui est très désagréable. Dans tous- les
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE 25
- usages de la benzine, comme liquide volatil de nettoie- 1 ment, la principale chose contre laquelle il y a lieu de se prémunir, avant tout, lorsqu’on veut s’en servir, est le danger du feu.
- Toluène. — Un des côtés particuliers du toluène est qu’en le mélangeant avec la benzine il forme ce qu’on appelle le benzola dont la densité est moindre de celle de l’eau; de sorte qu’il surnage à la surface de celle-ci. Le toluène est, dans ses propriétés, tout à fait similaire à la benzine aussi bien que dans l’apparence; il constitue un solvant excellent des matières grasses contenues dans la laine.
- Dans la pratique, on ne peut l’employer avec sûreté qu'autant qu’on y met beaucoup de soins et de précautions. Il n’a aucune action déplaisante ou nuisible sur la laine et peut être employé dans ce qu’on appelle le procédé à sec sur tous les tissus de laine.
- Benzine de pétrole. — C’est un esprit volatil obtenu de la distillation du pétrole brut. C’est une fraction de distillation qui se produit entre 110 et 130° C. Elle est meilleur marché que la benzine de goudron de charbon, mais elle laisse à la laine une odeur désagréable que l’on n’enlève qu’avec la plus grande difficulté, de même que la benzine de goudron elle ne se mélange pas avec l’eau et est également très volatile.
- Ce serait évidemment un grand événement dans le traitement du désuintement et nettoiement des laines et des tissus de laine, si ces produits pouvaient être manipulés de telle façon à pouvoir éviter les dangers d’explosion et de feu, qui restent inséparables de leur emploi. Par suite que les vapeurs dégagées sont si inflammables et explosives, ce n’est pas sans un certain risque qu’on en fait usage.
- La dépense du procédé est encore un autre côté dont il faudrait pouvoir avoir raison avant que l’usage et l’application en deviennent universels. L’appareil dans lequel on pourrait utiliser ces produits devrait être capable de manier de grandes quantités des solvants à la fois et de traiter avec sur de grandes quantités de laine. Il faudrait également que l’action soit continue et organisée de façon qu’on ait toujours à sa disposition, pour agir sur la marchandis9, du produit pur du liquide, car une fois que celui-ci se trouve saturé de graisses il ne peut plus dissoudre celles des laines qu’on soumet à son action.
- Il est de fait que les inventeurs ont trouvé que la question de l’utilisation des solvants volatils et leurs
- propriétés était une bouchée difficile à avaler, mais cela viendra peut être en son temps; lorsque cela arrivera, cela constituera évidemment un procédé de grande valeur et très appréciable pour la masse des diverses manipulations de la laine.
- (Wool Reporter).
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- PROCÉDÉ ET APPAREIL PERFECTIONNÉS pour le mercerisage par M. John Robert Ecob
- En mercerisant le tissu de coton pour lui donner l’apparence de la soie, le liquide mercerisant rétrécit le tissu tellement que la diminution de surface a comme résultat pour le fabricant une grande perte dans le produit fabriqué.
- L’invention présente a pour but de réduire au minimum le rétrécissement de la matière en voie de mercerisage et on y a adopté la méthode nouvelle de maintenir la matière durant son immersion dans le bain mercerisant et pendant la période où elle peut se rétrécir, un contact continu avec une série de rouleaux commandés positivement, qui effectuent positivement l’entraînement de la matière et répètent aussi par intervalles l’entraînement positif, en obviant ainsi à la nécessité de faire tourner les rouleaux par la matière elle-même, ce qui, dans le cas où il s’agit de mèches, de boudins ou de fil simple à merceriser, tendrait à les séparer et à les casser.
- Cette méthode perfectionnée comprend aussi l’entraînement positif de la matière par des rouleaux à travers le bain mercerisant et neutralisant, lesdits rouleaux maintenant ladite matière pendant sa période d’immersion dans lesdits bains, en contact avec une série de rouleaux tangents les uns aux autres, de sorte que la matière est maintenue constamment en contact avec les rouleaux, la matière dans son trajet quittant l’un des rouleaux de a série pour a'ier au suivant.
- MACHINE A MERCERISER Par M. Frank Shuman.
- Cette machine à merceriser, de construction nouvelle, est destinée à effectuer un travail continu, par lequel on évite toute perte de temps due à l’arrêt du
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- tO G
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- la machine ou à la manipulation du fil. Le fil est placé en écheveaux sur la machine, sans tension. Il est alors transporté automatiquement suivant la longueur de la machine et tendu mécaniquement, et pendant qu'il est en tension, on le soumet d’abord à l’action de l’alcali caustique et finalement on le lave, après quoi la tension est relâchée et on enlève le fil- Ce procédé est continu, les écheveaux se succédant sans arrêt ou choc dans la marche normale de la machine. La tension peut être uniforme ou variable, comme on le désire ; lorsqu’elle est variable, la tension est augmentée ou diminuée pendant l’opération du mercerisage.
- La machine comprend deux chaînes sans fin munies de porteurs, marchant dans la même direction à distance convenable l’une de l’autre. Les écheveaux sont placés sur les porteurs opposés des deux chaînes, et ces porteurs sont écartés par des cames-guides de façon à tendre le fil pendant qu’il est conduit à travers la solution mercerisante. Après l’opération du mercerisage, le fil, encore tendu sur les porteurs, est conduit à l’appareil de lavage et finalement lesdits porteurs sont rapprochés pour relâcher la tension et permettre d’enlever le fil
- Reproduction. interdite
- INFORMATIONS
- Les gouvernements français et belge viennent de conclure un arrangement aux termes duquel les voyageurs de commerce français voyageant en Belgique pour le compte d’une maison française et les voyageurs de commerce belges voyageant en France pour le compte d’une maison belge sont réciproquement exempts du droit de patente.
- Conformément à cet arrangement, dont les dispositions ont reçu leur application à partir du 1er janvier 1902, les commis voyageurs belges ont cessé d’être soumis, à dater de ladite époque, au droit de 20 fr , qu’ils payaient antérieurement et seront traités au point de vue de la contribution des patentes de la même manière que les voyageurs français.
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent t Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre une fois encore, un stock de cette excellente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en
- entrepôt ou gare Epernay, ou 2 fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque laquestion à traiter est d'un intérêt général ; par lettres, lorsqu'il s'agit d'intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige ces avis sérieusement mo-tivés, des consultations documentées avec jurisprudençe à l'appui, prépare les mémoires de réclamations^ les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un aribtrage ou d’une transaction amiables
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai fait installer chez moi la gaz acétylène en me conformant aux prescriptions administratives ; mais mon propriétaire demande la suppression de cette installation sous prétexte qu’il y a danger et que le bail n’accorde pas d’autorisation formelle. Est-il fondé dans sa prétention ?
- R. — L’absence dans un bail de l'interdiction au ocataire d’installer dans ses appartements des appa-leils générateurs de gaz acétylène ne peut être con-ridérée comme une autorisation tacite accordée par ‘e propriétaire. L’autorisation doit être expresse tant qu’une expérience prolongée n’aura pas démontré la complète sécurité des appareils et généralisé l’usage de ce gaz.
- La Cour de Lyon, par arrêt du 7 novembre 1900, a jugé dans un cas semblable, qu’en l’absence de toute stipulation, les tribunaux doivent examinerai l’usage du gaz acétylène ne présente pas des inconvénients et des dangers pour les locataires voisins et pour le proprietaire et que si l’installation incriminée dégage de mauvaises odeurs ou présente des dangers, la sup-pr ssion des appareils doit être ordonnée.
- Un jugement intéressant le petit commerce
- Il arrive assez souvent que des commerçants un peu naïfs se laissent tromper par des représentants adroits et, croyant signer un contrat de dépôt, signent en réalité un contrat d’achat ferme.
- Le tribunal de commerce de la Seine vient d’être
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE .. 27
- saisi d’une affaire de ce genre et a donné tort à la maison de commerce qui usait de ce procédé peu scrupuleux.
- L’espèce était la suivante :
- M. Nicolas Crépin, négociant à Charleroi, recevait dernièrement la visite de deux messieurs d’allures distinguées qui se présentaient comme directeur et voyageur de la maison Ch... et Cie, de Paris.
- Ils proposèrent à M. Crépin de lui donner à titre de dépôt avec monopole pour toute la région de Charleroi un produit d’un placement certain, nécessaire aussi bien aux gens du monde qu’aux manufacturiers ou industriels. Dans toute la France, et surtout à Paris, tout le monde utilisait la « Sciure antiseptique parfumée à la lavande, à la verveine, à l’eucalyptus », etc.
- Ebloui, M. Crépin signa un contrat tout préparé par lequel, en réalité, il n’était pas constitué dépositaire, mais achetait ferme 4 000 kilos de sciure parfumée.
- Assigné en paiement devant le tribunal de come merce de la Seine, M. Crépin vient de faire annuler le
- contrat comme contraire à la loyauté des opérations commerciales et pour erreur sur les qualités substantielles de la marchandise.
- AVIS IMPORTANT
- MODIFICATIONS APPORTÉES A NOTRE SERVICE DES ASSURANCES
- INCENDIE-VIE, ACCIDENTS, ETC-
- Après le vote de la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail, les Compagnies d’assurances françaises ont dû majorer considérablement les taux de primes, en raison de l’aggravation et de l'étendue des responsabilités qu’elles avaient à garantir.
- Profitant du désarroi général, des Compagnies étrangères se sont aussitôt établies en France en of-frant des tarifs sensiblement réduits pour couvrir les mêmes risques.
- Soucieux, avant tout, de la défense des intérêts de nos abonnés, nous n’avons pas hésité à patronner une
- PRIME A NOS LECTEURS
- MONTRE HOMME AMÉRICAINE
- Dorée, gravée, rayon de gloire à écusson, forme savonnette (régulateur de mise à l’heure à l’intérieur). — Prix ; 19 francs.
- Adresser les demandes, 'accompagnée» d'un mandat-poste, aux Bureaux du Journal Toute demande de prime devra être accompagnée de la bande du ournal.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Compagnie anglaise The Océan Accident, de solvabilité notoire, auprès de laquelle nous avons obtenu des réductions de tarifs très appréciables.
- Aujourd’hui que les Compagnies peuvent tabler sur l'expérience acquise, le nivellement des tarifs s’est opéré de lui-même, et nous avons pu constater que la mise en concurrence de plusieurs Compagnies sur un même risque était préférable.
- Dans ces conditions, notre service des assurances, entièrement indépendant à l’égard des Compagnies, Incendie-Vie ou Accidents, exercera son mandat d'in-termédiaire avec'la plus grande liberté d’action, sans aucun patronage en faveur de l’une ou de l’autre.
- Chaque branche est confiée à un chef de service technique, et à un jurisconsulte spécial, chef de contentieux d’assurances, dont l’intervention a déjà été appréciée par ceux de nos lecteurs qui ont bien voulu lui confier leurs intérêts.
- Nous continuerons de publier régulièrement des chroniques documentées qui éclaireront les assurés sur leurs droits et leurs obligations, et nous serons en fièrement à leur disposition pour la révision des con -trats de toute nature, le règlement des sinistres et toute question contentieuse les concernant.
- BULLETIN FINANCIER
- Toute l’attention de la spéculation se porte sur les Mines d’or ; la hausse prend une allure plus rapide, c’est la campagne d'affaires avec tout ses développements. Il nous paraît qu’il y a une ample moisson de bénéfices à recueillir dans ce compartiment.
- La Rente est stationnaire à 100,30.
- L’Extérieure est plus lourde à 77,87, l’amélioration du change subissant un temps d’arrêt.
- Le groupe Ottoman est soutenu.
- La Rente portugaise est de nouveau recherchée à 27,20, toujours en vue d’un arrangement avec les porteurs.
- Valeurs de crédit fermes. Sous-Comptoir hausse à 270 selon nos prévisions et Comptoir d’Escompte à 587, sur l’adoption du projet Chamon qu’il a patronné.
- Dynamite 690, Gaz 863, Rio 1.020, Escombrera 760.
- De Beers effleure 1.100 et ne demande qu’à franchir ce cours rond.
- Goldfields 225. Randmines 294.
- May Consol, plus particulièrement recherchée aujourd’hui à 129.
- MM. les actionnaires et porteurs de parts bénéficiaires de la Société des Caoutchoucs du Caroni, sont informés qu’un acompte de 15 fr. par action et de 2 fr. par part sur le dividende de l’exercice en cours sera payable à partir du 1er février,'prochain, sous déduction de l’impôt contre présentation du coupon 11 à la caisse de la Coloniale franco-belge, 7, avenue de l’Opéra, à Paris.
- BANQUE CONTINENTALE DE PARIS Capital 5.000.000
- 10, rue de la Pépinière.
- Négociation de toutes valeurs, achat et vente de titres cotés ou non ; se charge à titre gracieux pour nos abonnés de l’encaissement des coupons, de la vérification des titres sortis aux tirages et les renseigne sur toutes valeur ou opérations de Banque en général.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolutions de Sociétés
- Rouen. — Dissolution à partir du 30 novembre de la Société Aubert et Morin, apprêts de tissus, 52, rue de l’Industrie, à Canteleu. — L. : M. Aubert. — Acte du 5 décembre.
- Lyon. — Dissolution à partir du 10 décembre de la Société Faure et Morat, teinture de la soie, 1, grande rue St-Clair, à Caluire. — L. : M. Morat qui continue seul. — Acte du 20 décembre.
- Dissolution à partir du 12 déc. de la Société L. Goyffon et J.Rabut, apprêteurs, 37, rueNeyret. — M. Rabut continue seul. — Acte du 12 déc.
- St Etienne.— Dissolution à partir du 31 déc. delà Société J. Derrieux et Pascal, teinturerie en couleurs des soies et coton, à St-Chamond. — M.: M. Derrieux.— Acte du 21 nov,
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. —Mme Lemarié a vendu un tonds de teinturerie, 43, rue Godot-de-Mauroi.
- Paris. — M. Bouret a vendu un fonds d’apprêteur, 11, rue Martel.
- Paris. — Mme veuve Auriacombe a vendu à M, Cos-sonnet un fonds de teinturerie, 47, boul. Henri IV.
- Paris. — Mlle Peilley a vendu un fonds de teinturerie, 9, rue de Turenne.
- Paris. — Mlle Raynaud a vendu un fonds de teinturerie, 20, rue Paul-Bert.
- Paris. — M. Lechapt a vendu à Mme Marchai un fonds de teinturerie, 3, rue Tardieu.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage journalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume.de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïqnes.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- . 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCEDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16............5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d'échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d'analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociéf des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8e de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco,
- p.29 - vue 36/396
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- 30
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Bois de teinture.
- On cote :
- Jam pêche du Brésil, coupe d Espagne,
- Ire qualité...
- — 2é qualité ... 3e qualité....
- -- Sisal,’Yucatan... — Honduras.......... — Tabasco..........
- — Haïti Cap.............
- -- Fort-Liberté....
- — A ....................
- — ......................
- — Gonaïves .............
- — P.-de-Paix.............
- — Miragoane.......
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque, ............
- Jaune Cuba et St-Yago .. » ......................
- « Tuspan................
- * Vera-Cruz...........
- » Campêche..............
- ’ Carmen................
- • Tampico...............
- * Porto-Plata..........
- • Haïti.................
- • Jamaïque..............
- • Barcel et P. Cab ..
- • Rio-Hacha... .....
- • Carth. et Savan...
- • Maracaïbo.............
- • Fustet..... .100 k.
- » Tatajuba(Pern.)50 k.
- • Bahia. ........
- » Corini ................
- • Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia...... » Calliatour... 100 k.
- Lima......
- Ste-Marthe. Brési’let. .. Sandal.... Sapan ....
- 50 kil.
- 100 k.
- 50 k.
- Quebracho.. 1000 k.
- Pernamb.....50 k
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — /aune ou gamb.......... » pressé ...
- Coehenille
- Jn cote : t'énériffe zacatille... ‘l'énérife grise.......
- Cureuma
- Pangale......50 kilos.
- ! ava, Mad , Pond.. ....
- Dividivi
- On cote les 50 ki ....
- Indigos
- Jn cote actuellement : Bng. sur v. et bl. 1[2 k.. fin viol et pourpre....
- 12
- 11
- 6
- 8
- 8
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- 5
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- S
- 14
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- 22 M
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- b» &
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- t- oo S •
- 45
- Ni
- 30
- M
- kil.
- 2
- 1
- 80
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- 14
- 57
- 6 ..5
- Beng. eau viol, etdito....
- » bon violet...............
- • moyen violet.............
- » bon violet rouge.....
- » bon moy. v. roug.... « fin rouge............. » bon dito.............. » bon à fn cuiv......... » -uiv. c ?d. et bas....
- Java.. .. .................
- Kurpah..................... Madras . ......
- Manille.... ..............
- Caraque ................ Guatemala flor...........
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren fin et surfin..1/2 k » bon à beau...............
- • ord. et moyen ........
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud.............M
- Madagascar..............M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé....
- * gros effilé..
- Rocou.
- Antilles..
- Cayenne.
- 1/2 kil.
- 5
- 4
- 3
- 4
- 3
- 4
- 3
- 2
- 2
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- 1
- 2
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- 2
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- 1
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- 75
- 50
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- M
- 50
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- 50
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- 7 50
- 6 ..
- 5
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- M
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- à 8
- 7
- 0 35 à .0
- . M ..
- 75
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- 25
- S
- 40
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo) . .. » de Fustet Albanie .. . Cachou nor. Ire marque...
- » marques ord..
- Cochenille argentée ... le k.
- grise
- le k.
- 15
- à
- Curcuma
- »
- zacatille naturelle le k noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale..........
- Chinois..........
- Madras...........
- Galles de Chine.............
- Prussiate jaune de potasse.
- 8
- 12
- 95
- 70
- 180
- 170
- 150
- 155
- 55
- 50
- 55
- 19 0
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo Madras beau violet tendre...
- a
- bon moyen et bon coloré assez tendre..
- moyen assez coloré un peu sec........... moyen ordinaire terne
- et serré..............
- 3
- 2
- 2
- 50
- 50
- 25
- 75
- 11
- 13
- 85
- co
- 3 50
- 3 ..
- 2 50
- 2 .
- Kurpah beauà fin,viol.et viol, rouge tendre ................ » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col. » b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle .. » moy.viol. un peu faib. mél , sablé ............
- Guatemala. Flor.............. » bon et bon moy.
- corté et sobré » moyen et moyen
- ordinaire ...
- Bengale beau à fin violet...
- Java
- bon et bon moy.vio-let rouge..........
- moyen violet rouge et rouge.............. surfin violet et pourpre beau et fin violet,.... bon à bon moyen.......
- Le
- 4
- 3
- 3
- 2
- 5
- 2
- 6
- 25
- 50
- 50
- 50
- 25
- 50
- 3
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- 3
- 6
- 4
- 3
- 50
- 75
- 50
- 50
- 6
- 5 50 6 25
- 9 50 10 ,.
- 7 75 8 50
- 6 50 7 50
- « a M « H 9 0 O ee a
- tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût.
- Acide citrique......... .
- Alun ......................
- » (acq.).................... Couperose emballée.......... Essence de térébenthine (d.
- fûts) .................... Id. (s. fûts)............. Fécule de pommes de terre,
- 1er bl..................... Id. 2e bl. (entrepôt)...... Galles vertes et noires....
- » noires Alep........... » blancnes............... Gomme arabique, en sorte .
- » Ghésirée, en sorte........
- » Sénégal,s. bas du fleuve » » Galam............
- » Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde........ » » blanche..........
- » Laque en f. qté orange. » » mi-orange
- » » cerise AC
- » Sandaraque lavée ...... » Damar (Batavia)......... » » Singapore........
- » » Penang .........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron.................
- Garance, racine............
- » poudre...............
- Rocou Guadeloupe...........
- » Cayenne..................
- Safran d’Espagne, Valence pur........ ...............
- Sulfate de cuivre(+ ntrepôt) » (acq. ) . ..
- Sumac en feuilles.... ...
- » poudre.............
- Styrax liquide.....
- Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains) extra sec, sous toile................. » en pains, extra sec, sous pap .........
- » bon marchand en pains » » en boules
- con-
- 360 . .
- 15 .
- 17 ..
- 5 50
- 17 ..
- 19 ..
- 6 50
- 80
- 75
- 37 .
- 36 .
- 150 .
- 130 .
- 130 .
- 130 .
- 105 .
- 105 .
- 250
- 140
- 90
- 110
- 250
- 250
- M
- 65
- 95
- 170
- o
- 140 .
- 120 .
- 115 .
- 100
- 750
- 600
- 80........
- 53.........
- 57.........
- 22........
- 24.........
- 140.........
- 20 .. 30
- 180 ..
- 180
- 115
- 115
- raffiné en poudre sec HS
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- LE MONITEUR DELA TEINTURE
- 31
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à , .
- » nitrique....... 36 d. 33 ..
- » » ....... 40 d. 39 . .
- » sulfurique .. .. 66 d. 10 .. .
- » sulfureux...,. 50 d. 7 50
- » tartrique............. 265 ..
- Ammoniaque liquide 22 d . 34 ..
- Blanc de zinc en poudre.... 08 ..
- » » broyé............ 76
- Borax raffiné...... . ... . 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre...................... 60 .. ..
- broyé ..................... 68 .. ..
- Crème de tartre............ 170 ..
- Cristaux de soude en sass
- de 100 kil., disp.......... 8 50
- Chlorure de potassium, en gare des Salins....... . 20 . .
- Lessive caustique 33 degrés 7 50
- Nitrate de soude............ 22 50
- » de potasse........... .. 41 ..
- Sel de soude 80/85, cons et entr. en bq.de 700 kil,, m. 19 25 ..
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25
- » 30/35, disp... 12 25
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................ 30 25
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 ..
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75
- Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation.......... 58 ..
- — Entrepôt.................. 54 . .
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 160 kil.................... 575 .. .
- Manille.......
- Guatemala flor
- a
- sobre . Cortès
- Mexique flor.. ..e » sobre .y » ord.cort i
- le kilo
- a St
- M ..
- 10 ..
- 8 50
- 5 ..
- 9 .
- 8 ..
- 5 ..
- 9
- 9 ..
- 6 ..
- 10 ..
- 8 50
- 6 ..
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 8 à 1 % 5 — »
- — en poudre 35 % 7 — »
- Bleu de Prusse (en pte) la livre..................... » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb....... 71 ..à Arideacétiquedesarts40% 29 ..
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- Gomme Sénégal b. fie..... 135 .. à 145
- » 117 .. 125
- » 70 .. 85
- Acide tartrique............. 252 ........
- Crème de tartre Bl. du Midi 168 .. . .
- » bl. Bordeaux ... . 166
- Camphre raffiné.............. 6 20
- Verdet en pains extra sec ....
- » en boules........................
- Térébenthine en barils.... 65 ..
- © 3 fi e M
- Bengale pourpre... le kilo » beau violet »
- » bon violet. »
- » moy. violet »
- » petit violet »
- » ord.etcuiv. »
- Java ord. et cuiv.. » Madras fin........ »
- » beau............. »
- » moyen.... »
- Kurpah kudd. beau violet ........ »
- Kurpah kudd. bon violet.............. »
- Kurpah kudde moy. violet............. »
- Kurpah kudd. petit ord................ »
- Kurpah Pondich. bon violet. ... »
- Karpah Pondich. moyen violet.... »
- Karpha Pondich.
- ord. 6 iv. ... »
- 11 .. à
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50
- M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 . .
- 5 ..
- 6 . .
- 5]..
- 4.. .
- 13 ..
- 13 ..
- 12 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 6 50
- 6 .
- 5 50
- 9 ..
- 8 ..
- 7 ..
- 5’50
- 6 50
- 6 ..
- 5 ..
- — chlorydrique......... .
- — nitrique 36,°.......... 32 . .
- — sulfurique, 66° .... 8 ..
- — tartrique..............250 ..
- — citrique............. 385 ..
- Alun épuré...... 20 .
- - ordinaire.............. 15 . .
- Ammoniaque incolore, 22". 97 50 Bichlorure d’étain, 55°..... 97 50 _ — 60"..... 107 50
- Bois Campêche-Laguna. • • 15 _ — Guadeloupe 13 ..
- — Jaune Centre Amérique 18 ..
- Cachou jaune. Vapeurs... 75 .
- — brun................... 88 ..
- Chlorate de potas se. .... 110 .
- — de soude................125 ..
- Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. Chromate rouge de potasse 86 ..
- — — de soude.. 64 ..
- Crème de tartre ...........192 50
- Cristaux de tartre........ 187 50
- — de soude................ 85)
- CurcumaBengale en racines 64 ..
- — de Madras............... 61 .
- — , Chine............... 60 ..
- Essence de térébenthine .. 85 .. Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 ..
- Galles de Chine et Janen. 165 ..
- — vertes et noires.... 135 ..
- Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. — arabique................ 200 ..
- — adragante rousse. 340 ..
- Jus de citron.............. 24 50
- Méthylène à 95°............ 100 .
- — régie 90 ............... 105 ..
- Prussiate jaune de potasse 180 ..
- — — de soude.. ... ..
- Pyrolignite de fer......... 10 ..
- Résine..................... 16 ..
- Rouille ..................... 9 ..
- Sel de soude 80°.......... 19 .
- — ammoniaque.. 14 75 Sel d’étain............... 297 50
- Soufre en canons .......... 18 50
- — sublimé................ 20 50
- Sumac Sicile en feuilles... 15 ..
- Sulfate d’alumine.......... 15 ..
- — de cuivre......... 58 50
- — de fer.................. 7 ..
- 72
- 30
- 8
- 34
- 11
- 260
- 330
- 21
- 16
- 102
- 107
- 117
- 15
- 13
- 19
- 77
- 98
- 120
- 135
- 24
- 88
- 66
- 197
- 192
- 9
- 66
- 64
- 62
- 90
- 19
- 175
- 150
- 170
- 210
- 375
- 25
- 102 110
- 190
- ii
- 18
- 10
- 20
- 15
- 207
- 19
- 21
- 16
- 16
- 60
- 8
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- - S
- 75
- 50
- 50
- 50
- 50
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.-
- Arsenic (blanc)..la tonne 20 — »
- Arséniate de soude 60% » 18 15
- Bi-arséniate de soude (As?O5) )
- 65 0)0 .............. ,".20 — /
- Alizarine 20 0,0.....la livre » » 8
- Aniline (huile) pure.. — » » 4
- — (sel) pure.... — * » 4
- Anthracène 30’ A par unité au comptant.................. » » 2
- Benzol 90 %........ le gallon » 10
- Ac'de carbolique (erist.) 40:
- la livre » 1
- Magenta pure...... la livre » 39
- Acide picrique ..... — » 12
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. la tonne 5 15 »
- Barwood....... .... — 4 10 »
- Camwood........ . — 10-55 » »
- Bo s jaune............ — 8 10 »
- Bois de pêcher, bois
- de Lima............... — 8 10 »
- Bois de camphre de
- la Jamaïque........ — 4/6 10 »
- Bois de camphre de
- St-Domingue........ — ./6 10 »
- Bois de datuphre du
- Honduras........... — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan...... — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 a
- Extrait — .. — » 18-04 »
- Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s de pêcher... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- 1/2
- 3/4
- 1/2
- 1/2
- Bichromate.......la livre... » » 4
- Binosealate....... — » » 5
- Carbonate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique......... — 25 15 »
- Chlorate .........la livra, • » » 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr.
- jaune)............ — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux ie fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
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- CONSTRUCTION D’USINES
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-
-
-
- 32 LE.MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- c e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligue.
- Apprêta (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricant de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brûle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d'Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, éçheveaux, bobines, etc
- Brevets d’imvention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en pondre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C‘ Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- Bulles pour graissage
- Hamelle (Henry), i, quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée(E. et A)., ingénieurs, 15, rue d’Amiens â Lille (Nord).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines à apprêter pour tous tissus.
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- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
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- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
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- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant. Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation.
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- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
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- 3e itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris {viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac-Limoges).
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets : Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
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- 46e Année. — N* 3.
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- Le Numéro : 0,75
- 5 Février 1902.2
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- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15 fr.
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- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et lunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Procédé pour reconnaître la charge à l’étain dans une soie. — Noir d’acétylène. — Nouveaux colorants pour laine. — Fixage du chrome sur le coton. — Couleurs nouvelles. — Procédé de teinture et d'apprèt. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Informations. - • Le repos des ouvriers. — Jurisprudence. — Avis important. — Bulletin financier. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie travail, 1 Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- ANNONCES : j rallsensvenselaise): ; ; JS
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d®
- ---------------------------------------------
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- PROCÉDÉ POUR RECONNAITRE RAPIDEMENT par voie humide LA CHARGE A L’ÉTAIN DANS UNE SOIE par M. Jules Persoz (1)
- Messieurs,
- Dans le Bulletin de juillet dernier de la Société se trouve la description d’un procédé, indiqué par M, Aug. Romann,pour reconnaître la chargea l’étain ou à l’alumine d’une soie. L’auteur recommande un essai de teinture en alizarine, avec addition de craie. Ce moyen a l’avantage de permettre entre les pièces écrues, dites pongees, importées de l’Extrême-Orient, une sélection rapide, de manière à n’accepter pour la teinture ou l’impression que les tissus exempts de charge.
- A ce propos, je crois devoir rappeler que, depuis longtemps, les teinturiers dégraisseurs de Paris, ayant journellementà mettre en couleur ou en noir des robes de noces, recherchent d'une manière analogue, par une teinture en bois de campêche, les charges à Pétain que ces étoffes peuvent contenir, et que la présence de l’alumine se trouve révélée en même temps.
- J’ai utilisé cette méthode, il y a cinq ans, d’une façon en quelque sorte officielle, lors d’une expertise que m’avait confiée la Justice de paix du XVIe arron-dissement de Paris. Un échantillon du tissu en litige, teint en campêche, figurait à mon rapport, daté du 27 mai 1896.
- Le procès, plaidé devant toutes les juridictions, eut à l’époque, un grand retentissement, parce qu’il servit à trancher une question de principe importante, à savoir si l’on devait faire remonter aux fabricants de tissus eux-mêmes la responsabilité des accidents survenus, lors des teintures ultérieures, en raison de la charge incorporée à ces tissus. Les intéressés firent, d’ailleurs, imprimer et distribuer le rapport à plusieurs milliers d’exemplaires.
- Le moyen d’investigation au campêche, comme celui à l’alizarine, suppose que les échantillons à essayer } sont blancs ou peu colorés. Ces procédés ne sont, évidemment, pas applicables avec des soies’noires ou do nuances foncéea.
- Faisant allusion à la méthode générale d’analyse, M. Romann a soin de rappeler que : « Pour recon-
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- « naître la charge à l’étain, on avait recours, jusqu’à « présent, à l’incinération. »
- Le moment m’a donc paru opportun de faire connaître à la Société, le tour de main que j’emploie depuis une quinzaine d'années, pour rechercher la charge à l’étain dans toutes sortes de fils et tissus de soie du commerce, ' en évitant justement cette incinération qui oblige à procéder à une analyse souvent délicate.
- Dans un tube d’essai on introduit une petite quantité de la soie à expérimenter et on la chauffe avec, de l’acide chlorhydrique concentré. La dissolution de la matière organique et des mordants ou charges métalliques qui peuvent l’accompagner a lieu presque instantanément. On fait bouillir pendant quelque instants, pour assurer mieux cette dissolution. On étend d’eau, on filtre, s’il est resté quelques grumeaux; enfin on éprouve le liquide par l’hydrogène sulfuré.
- S’il y a de l’étain, on obtient aussitôt le précipité jaune caractéristique. L’essai ne demande pas plus de cinq minutes.
- Lorsque la soie à analyser est noire, on peut, afin de suivre mieux l’opération, commencer par enlever la plus grande partie de la couleur, mais ce n’est pas indispensable.
- NOIR D’ACÉTYLÈNE
- Le noir d’acétylène n’a pas encore jusqu’ici, trouvé sa voie dans les livres spéciaux ;il n’a même pas encore été mentionné dans l’œuvre monumentale sur « l’acétylène » par W. Lewes, lequel, cependant, est considéré comme ayant traité de la question déjà en 1899. Il n’y a pas lieu de supposer, cependant, qu’à ce temps déjà reculé, la nature fuligineuse de la flamme de l’acétylène ait échappé à l’attention. L’encrassement graisseux qui résulte de la combustion imparfaite de ce gaz a été souvent un problème pour le fabricant de lampes, et un grand ennui pour le consommateur, mais, d’un autre côté, a constitué pour le fabricant de couleurs un objectif sérieux. Ces particules finement divisées de carbone presque pur sont, dans tous les cas, un .acheminement vers la perfection. Comme forme absolument supérieure de noir de fumée, il trouvera incontestablement un usage allant toujours en augmentant dans le commerce de la pein-1 ture, et l'imprimeur sur étoffes a besoin plus spécialement d’une couleur donnant des noirs et des gris tenus
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- facilement en suspension et finement divisés dans l’eau, et en particulier d’une composition régulière qui puisse avec une proportion voulue donner toujours les mêmes résultats.
- En fait, le noir acétylène, produit de différentes façons, est sur le marché depuis déjà quelque temps, et des échantillons en ont figuré à l’Exposition de Paris de 1900. En commençant il était produit, croyons-nous, de la même façon que la couleur connue sous le nom de noir de fumée de gaz, produit par le gaz naturel. Celui-ci, est fabriqué en Amérique sur les mêmes principes que le noir de fumée, proprement dit, en faisant brûler, tout simplement, le gaz et en recueillant le produit incomplètement brûlé sur des plaques Quoique ce procédé ait été perfectionné et qu’il produise un noir absolument parfait, lequel a fait une renommée, tout au moins, à une maison américaine, les plus récentes méthodes de produire le noir d’acétylène sont plus économiques, plus scientifiques et donnent une couleur supérieurement plus unie.
- Dans cet ordre d'idées nous nous trouvons en face de deux matières colorantes. La plus ancienne est celle de M. A. Franck, elle date de 1899 ; nous en faisons mention la première parce que nous la croyons bien inférieure à la plus récente. Avec elle, le noir est obtenu en faisant chauffer un mélange d’acétylène (C*H2) avec un monoscide de carbone (CO) ou de dioxyde de carbone (CO1)»
- On prétend que ce noir est absolument exempt de matières goudronneuses, et qu’il est susceptible d’être employé immédiatement, sans aucune purification. On attribue le même avantage à un noir obtenu en faisant passer CO2 ou CO au-dessus de carbure de calcium chaud. Avec du carbure de calcium, de la chaux vive ou du carbonate de calcium, on obtient comme sous-produit
- CaC? + CO = CaO + 3C
- CaCt 3CO = CaCO + 4C
- 2CaC + CO = 2Ca0 + 5C
- 2CaC? + 3CO2 = 2CaCO8 + 50
- Avec l'acétylène, l’eau constitue un sous-produit, ou bien de l’eau avec CO :
- C-H2 +CO= H20 + 3C
- CzH: + 3CO = H»O + 4C + CO»
- 2C2H2 + CO2 = 2H‘O + 5C
- CIH2 + COS = H»O + CO + 2C
- U y a lieu de remarquer que les sous-produits ne comptent pas pour beaucoup, quoique, certainement
- dans la méthode qui vient d’être mentionnée CO peut être recueilli et employé à nouveau.
- Un brevet plus récent (1898) de M. L.-J.-E. Hubon du Raincy, près de Paris, donne un sous-produit d’une réelle valeur ainsi qu’une matière colorante plus parfaite. Selon la description qui en est faite, l’acétylène doit être chauffée jusqu’au point de décomposition, lequel se produit à environ 780• C. dans des vases clos, sous la pression d’environ 10 atmosphères.
- La chaleur doit être produite par un conducteur ou un tube passant à travers le vase clos et amené à l’incandescence par un courant électrique. Dans le « Bulletin » de la Société de Mulhouse, et par la courtoisie de l’inventeur, M. Joseph Delpierre a été a même de décrire la dernière méthode avec quelques détails. On peut voir dans la description abrégée qui en a été donnée, qu’elle diffère complètement du système de production du noir de fumée ou du procédé plus récent du noir de fumée de gaz. Il est basé sur ce fait que le gaz acétylène se décompose sous l’action d’une source d’énergie suffisamment active. Ce gaz est l’un des plus riches connus en carbone, contenant 92,3 pour cent de carbone à 7.7 pour cent d’hydrogène et, heureusement pour le fabricant de matière colorante, il est endothermique, c’est-à-dire, il se forme avec une absorption de chaleur, de sorte qu’une relativement faible source d’énergie calorifique ou électrique, divisera ses deux éléments constitutifs, le carbone et l’hydrogène. M. Hubon, introduit donc l’acétylène absolument inaltéré par l’air dans un vase, herméti quement fermé, sous une pression de plus de deux atmosphères et le fait éclater au moyen d’une étincelle électrique ou simplement, en enflammant un fil de platine incandescent. Le volume de gaz compressé se décompose immédiatement en carbone qui est déposé dans un état de division infinie en masse volumineuse et en hydrogène, lequel est ensuite retiré et utilisé.
- L'hydrogène ainsi obtenu est égal en volume à Fa-cétylène employé ; ainsi, un mètre cube d’acétylène donne un mètre cube d’hydrogène et un kilogramme de noir d’acétylène c’est-à-dire, que chaque pied cubique d’acétylène produit environ une once de matière colorante.
- Il y a lieu de remarquer que le sous-produit gazeux est de l’hydrogène pur, tout justement ce que demande un aréaunaute. Quant au noir, il contient 99.8 pour cent de carbone, de sorte qu’on peut dire qu’il est également pur. Sa composition est absolument régu-
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- lière ; il se mélange facilement avec l’eau, et dans n'importe quelles proportions, avec l’huile, les gommes, les produits d’encollage, etc., et a d’excellentes qualités de couchage. Depierre dit que le prix de revient n’est pas encore bien fixé comme produit de commerce, mais qu’il ne saurait être supérieur à fr. 4 le kilogramme, ou environ 1 sh. 6 d. la livre. Si on considère la légèreté extrême du noir d’acétylène, ce prix peu élevé en ferait un produit commercial très important.
- The Oil and colourman’s Journal London.
- NOUVEAUX COLORANTS POUR LAINE
- Longue est la liste des colorants nouveaux pour laine. Chaque fabrique de matières colorants en présente quelques-uns 'chaque année, peu entrent dans la vraie pratique, sauf ceux possédant de réels avantages comme solidité aux foulonnages,à la lumière,etc
- Brun Anthraeène aeïde V (Manufacture lyonnaise). — Ce colorant pour laine donne un brun rougeâtre d'une résistance remarqua.ble au foulon, à la lumière et au carbonisage.
- On teint avec 10 0(0 de sulfate de soude cristallisé et 1 à 2 0{0 d’acide acétique. On entre à tiède avec 2 à 3 0(0 de colorant et on chauffe lentement au bouillon. Après 1 heure de bouillon, on rajoute 4 à 5 0[0 d’acide acétique ; lorsque les bains sont épuisés on ajoute, suivant l’intensité de la nuance produite 0 5 à 2 00 de bichromate de potasse et on fait encore bouillir pendant 1[2 heure à 3(4 d’heure. Avec les eaux calcaires on remplace le sulfate de soude par la dixième partie en exalate d’ammoniaque.
- Bleu Péri pour laine B. — Ce colorant qui unit facilement donne un beau bleu marine d'un grand intérêt pour la teinture en pièces, car il possède une solidité remarquable à la lumière. Il est sous ce rapport supérieur aux autres colorants bleus connus. Pas de mordançage préalable ni fixage après. On teint avec 20 à 30 0,0 de sulfate de soude. On entre à 60-70 et on monte au bouillon. Le bleu Péri pour laine s’unit bien aux Verts Cyanol B et 6G,Cyanol extra, jaune solideS, Orange II, orange GG. Ce bleu est bon au décatissage, du carbonisage, au fer chaud, aux alcalis, à la sueur, il est solide au frottement et à l’eau, il résiste à un soufrage modéré. Egalement bon pour les laines filées,
- il convient pour les articles en laine peignée n’exigeant pas une grande solidité au lavage et au foulon.
- M. Udb.
- FIXAGE DU CHROME SUR LE COTON
- Les genres de couleurs du groupe dont l’alizarine et le bois de campêche sont les types, demandent l’assistance d’oxydes métalliques afin de leur permettre de teindre n’importe quelle fibre ou d'être imprimées sur celle-ci. De tous les métaux communément en usage dans ce but, l’étain, l'aluminium, le chrome et le fer sont les plus importants, et parmi ceux-ci, c’est le chrome qui tient la première place en raison de la possibilité générale d’application qu’il offre, et de l’excellence des couleurs qui peuvent être [appliquées par son entremise, ces couleurs étant franchement brillantes et très résistantes.
- Dans l’impression du calicot ou de la laine on ne rencontre que peu ou pas de difficultés en employant le chrome, car avec l’acétate de chrome on trouve le moyen le plus satisfaisant pour produire sur la fibre, selonles circonstances du cas spécial,l’oxyde dechrome nécessaire pour se combiner avec la matière colorante. Dans la teinture de la laine il n’y a également pas de difficultés, ou que bien peu, et un grand nombre de composés de chrome (le bichromate de potasse, et les sels correspondants de soude et d’ammonium, l’alun de chrome, le fluoride, de chrome, etc.) sont largement employés dans ce but, leur application étant facilitée par les propriétés naturelles de la fibre. Mais dans la teinture de la soie autant que dans celle du coton, on rencontre plusieurs difficultés dans les tentatives d’application des sels de chrome dans le but de mordancer la fibre de telle façon qu’elle puisse être teinte par le groupe des couleurs alizarine. Si on considère la vaste étendue de ces corps et le grand nombre de couleurs ainsi que leur résistance, il n'y a rien d’étonnant que tant d’efforts aient été faits par les fabricants de couleurs pour trouver des procédés satisfaisants de mordançage de la fibre de coton.Nous allons donner quelques notes brèves des quelques tentatives qui ont été faites dans cette direction. Il est bon de faire remarquer qu’un procédé agissant avec succès doit avant tout chercher à produire sur le coton un dépôt bien également répandu d’oxyde de chrome sans exiger une somme excessive de soins ou de cette
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- chromâtes, on obtient de meilleurs résultats en faisant i subir au coton une préparation préalable à l’acide tan-nique.
- Une combinaison de chromate de chrome et de lac-tate de chrome a été brevetée par la maison G. H. Bœ-ringer Sohn. Le coton est plongé dans cette préparation, on la fait sécher et on passe à la vapeur; dans ces circonstances, l’acide chromique qui se trouve dans le mordant, se décompose et détruit l’acide lactique, lequel tout en so trouvant en même temps réduit en oxyde de chrome est déposé sur la fibre conjointement avec l’oxyde de chrome, et dans cette union, forme base avec les deux acides.
- L’emploi des bichromates de potasse et de soude comme éléments de source de chrome pour mordancer le coton, a beaucoup attiré l’attention des fabricants de couleurs, mais quoique beaucoup de procédés aient été suggérés on n’a obtenu comparativement que peu de succès pratiques. Dans tous ces procédés, on prend avantage de ce fait que des substances organiques, telles que la glucose, l’amidon et l’acide tannique, ont une action réductive sur les bichromates et tendent à provoquer la formation d’oxyde de chrome; et aussi que les sulfides, sulfites, bisulfites, l’acide sulfurique et l’hyposulfite ont une action puissante sur les bichromates et même beaucoup plus que les corps organiques; mais il s'est produit de sérieuses difficultés orsqu’il s'est agi d’appliquer ces principes d’une façon pratique.
- Quelquefois la somme de réduction est petite, et tellement, qu’il ne se produit qu’un faible[mordançage ; de plus, il y a perte de matière; d’autres fois, particulièrement avec les composés de soufre, il est impos-sible de contrôler l’action produite et une grande quantité de chrome se trouve précipité dans le liquide et ne peut être fixé convenablement sur le coton.
- Une des méthodes appliquées avec le plus grand succès, pour le mordançage du coton par le chrome, est celle qui a été suggérée par Hummel. Le coton est plongé pendant deux à trois heures dans un bain d’acide tannique dont la force est de 2 livres pour 10 gallons, après quoi le coton est passé par un bain de bichromate de potasse acidulé avec de l’acide sulfurique ; on emploie ce bain au point d’ébullition. Une variante de ce procédé est de préparer à l’acide tannique, de plonger dans de l’acétate de chrome et de passer ensuite dans le bain de bichromate.
- matière. Celle-ci doit être en quantité suffisante, et d’une qualité telle qu’on puisse obtenir les teintes les plus foncées et celles-ci absolument bien unies et uniformes.
- Les difficultés que l’on a rencontrées dans le mordançage du coton par le chrome proviennent du caractère stable des composés qui conviennent à l’usage du teinturier, et du caractère inerte de la fibre du coton. Si on fait bouillir une pièce de laine dans une solution de bichromate de potasse ou d’alun de chrome, et, particulièrement, si, un peu de tartre se trouve pré-sent,il se forme alors sur la fibre de la laine un dépôt d’oxyde de chrome, mais, sur le coton, et dans les mêmes conditions, il ne se produit pas ou que peu d’effet. En conséquence, afin de pouvoir mordancer le coton avec du chrome, on doit avoir recours à l’absorption mécanique du composé de chrome par la fibre du coton, et comme en employant ces composés, au séchage et au passage à la vapeur, ils peuvent être rapidement décomposés, ils formeront sur la fibre de l’oxyde de chrome. Dans la teinture il est bien reconnu que dans de pareilles circonstances, il est difficile d’obtenir une uniformité de teinte qui est tant recherchée par les teinturiers : dans la teinture des tissus de coton, en particulier, on rencontrera probablement un manque d’uniformité, mais avec les fils de coton on l’obtiendra plus facilement.
- Mordançages au chrome GAI et GAII : sous ce nom ont été introduits les chromâtes de chrome conseillés par von Gallois comme mordançages pour le coton. Ils sont obtenus en faisant dissoudre de l’oxyde de chrome ans de l’acide chromique et contiennent un léger excès de la base. Le mordançage GAI s’emploie en faisant dissoudre le produit commercial dans quatre fois son volume d’eau, on plonge le colon dans ce liquide en l’y laissant séjourner toute la nuit, puis on le retire pour le presser et le laisser sécher. Le mordançage GAII est composé d’un bain fait en mélangeant une partie du mordant avec quatre parties d’eau et un cinquième de partie de glycérine, on y plnge le coton en l’y laissant séjourner toute la nuit, on le fait sécher et on le passe à la vapeur. Pendant cette dernière opération la totalité du chrome qui se trouve dans le mordant est réduit en oxyde et il se produit un mordançage parfaitement efficace du coton. Avec ces deux mordants, et plus généralement avec d’autres mordants qui contiennent de l’acide chromique ou des
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- On a fait des tentatives pour employer, comme agents le bisulfite de soude, en travaillant alternativement dans des bains de bichromate et de bisulfite, mais une grande quantité d’oxyde de chrome se trouve précipitée dans le bain de bisulfite, ce qui occasionne une perte de matière et ce qui ajoute à la dépense de ce procédé ; de plus, une partie de cet oxyde se met sur le coton d’une façon lâchée, ce qui tend à rendre la teinture sale et facile à se détacher au frottement.
- Kœchlin a employé un mélange de bichromate de potasse, d’ammoniaque, de bisulfite de soude, d’acétate de magnésie et de gomme d'épaississement de dragon, dans lequel le coton est travaillé, puis, il est séché et passé à la vapeur ; mais si on obtient d’assez bons résultats, on a trouvé qu’il y avait quelques risques à ce que le coton soit tendu, pendant le procédé du passage à [la vapeur, par l'action' oxydante de l’acide chromique qui se forme.
- Pour le placage, le séchage et le passage à la vapeur onja employé, avec de bons résultats, l’acétate de chrome aussi bien seul qu’avec d’autres acétates et du bisulfite de soude.
- Kœchlin et Schmid ont suggéré l’emploi de solutions d’oxyde de chrome, mais sans grand succès. La tendance alcaline doit être telle qu’il se produit une certaine action de mercérisation et, à cela, il y a quel-qu’objection.
- (The Textile Mercury).
- COULEURS_NOUVELLES
- Une statistique assez curieuse vient d’être faite, c’est celle du nombre des couleurs nouvelles qui ont été mises sur le marché pendant le cours de l’année dernière par les différentes fabriques ds couleurs sur cette source inépuisable des goudrons de charbon. Le nombre en est de 136, sur lesquelles, il proviennent de fabriques anglaises, 20 de fabriques suisses et le reste de fabriques allemandes ; circonstance qui indique la prépondérance des efforts faits par les Allemands pour introduire des couleurs nouvelles. Trente-trois de ces couleurs appartiennent au nouveau groupe de couleurs sulfureuses qui deviennent de plus en plus en usage ; il n’y en a que neuf qui appartiennent aux couleurs basiques. Quarante-cinq sont applicables directement sur le coton ; trente-cinq sont des couleurs acides pour la laine et la soie,et douze des couleurs de mordan
- çage à employer à la teinture de la laine et à l’impression sur calicot.
- Si on pense à tout ce qui a été produit de nouveau dans ce genre pendant les années précédentes, il faut bien avouer que c’est un véritable casse-tête chinois pour les teinturiers d’en faire un essai consciencieux, d’autant plus que parmi ces couleurs provenant d’essais dans des fabriques concurrentes, il doit y en avoir pas mal qui arrivent à des résultats déjà obtenus par des effets différents.
- PROCÉDÉ DE TEINTURE ET D’APPRÊT Nouvelle composition anglaise pour l’encollage et l’apprêt des fils et tissus
- A la suite de l’article paru dans le numéro de septembre 1901, diverses demandes de renseignements m’ont été adressées sur l’emploi de cette nouvelle gomme. Les indications ci-après sont destinées à compléter les renseignements précédents :
- 1. Pour réduire la gum tragasol avec de l’eau seulement, prenez, par exemple, 10 kilogrammes de tragasol, ajoutez 5 litres d’eau à la température de 140 à 160 degrés Fahrenheit, et, après une vive agitation pendant dix à quinze minutes, le produit sera homogène et prêt pour une réduction ultérieure. Aux 15 kilogrammes précédents, il sera bon d’ajouter 10 litres d’eau à la même température et de mélanger vivement comme précédemment. A cette quantité de 25 kilogrammes on peut ajouter dans la suite un poids d’eau quelconque et la gomme peut être réduite à la consistance voulue. Toutefois, chaque addition successive d’eau ne doit pas être plus grande que la masse d’eau à laquelle elle est ajoutée :
- 2. Pour combiner la gum tragasol avec de la farine, de la fécule, de l’amidon ou autre substance analogue à l’état sec :
- A 10 kilogrammes de farine ou autre espèce d’emplois analogue, ajoutez 25 à 30 kilogrammes de tragasol. Avec un peu d’agitation, on obtiendra une pâte uniforme très belle;
- 3. Lorsqu’il est fait usage de matières farineuses, elles doivent être mélangées invariablement avec de la tragasol comme il est indiqué ci-dessus. L’exemple suivant indiquera la meilleure méthode pour mélanger d’autres ingrédients avec la gomme et la farine.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 39
- F Supposons que les quantités suivantes doivent être incorporées de 40 kilogrammes de farine et de gomme en une pâte épaisse. t
- - A savoir : ; /
- „ . : Kilog.
- Farine fermentée (densité quelconque)......... 100
- Ghina-clay et eau (densité quelconque)........ 100
- Sel d’Epsom (forte solution).................. 20
- " Total................... 220
- Le procédé presque invariablement employé à ce jour consiste à mettre ces 220 kilogrammes dans une cuve ou chaudière, à les brasser fortement et à y ajouter les 40 kilogrammes de farine et de gomme. Cette méthode est tout à fait mauvaise et ne peut donner des résultats satisfaisants. La méthode suivante est correcte, qu’il soit fait usage ou non de gomme tragasol.
- Mettez 40 kilogrammes de farine et de gomme dans une chaudière munie d'agitateurs capables de mainte-nir le tout en mélange, alors ajoutez 40 kilogrammes du mélange de farine, china-clay et solution de sel d’Epsom et brassez les 80 kilogrammes jusqu’à ce que la masse soit homogène, et aux 80 kilogrammes ajoutez 80 kilogrammes du mélange jusqu’à ce que la masse des 160 kilogrammes soit bien homogène.
- Les 100 kilogrammes restant du mélange peuvent alors être ajoutés aux premiers 160 kilogrammes et brassés pour avoir l’homogénéité.
- Le temps demandé pour produire ce résultat absolument nécessaire est, en réalité, très court avec des appareils convenables. Une fois la masse rendue bien homogène, on peut donner le bouillage nécessaire.
- En résumé, la marche générale à suivre est la suivante :
- Pour réduire la tragasol avec de l’eau seulement, ajouter d’abord la moitié de son poids d’eau.
- Pour réduire de la farine et de tragasol en pâte épaisse, ajoutez une quantité égale des autres solutions. Si par suite de l’addition des divers ingrédients on trouve la masse trop épaisse pour le bouillage, il faut ajouter de l’eau en petite quantité jusqu’à ce qu’on obtienne la densité désirée.
- Plusieurs apprêteurs pensent que, pour obtenir de bons résultats, on peut mettre 40 kilogrammes de farine et de gomme dans 220 kilogrammes ou plus des autres solutions précitées. Quelle qu’en soit la raison théorique, la pratique a montré que cette manière de
- procéder est tout à fait mauvaise et que, pour obtenir de bons résultats, il faut suivre la méthode indiquée plus haut.
- Une des propriétés les plus importantes de la tra-gasol est de maintenir en complète suspension pen-.dant des mois un mélange d’amidon non bouilli. En combinant de l’amidon avec de l’eau ou avec une solution aqueuse d’une autre matière et après quatre heures d’agitation, on verra que les matières ne restent pas en suspension. Si l’on ajoute de la gomme tragasol de la manière indiquée, toute espèce d’amidon ou de fécule sera maintenu en complète suspension pendant un temps indéfini. C’est là un résultat très important, car il est tout à fait indispensable pour un bon apprêt de maintenir les divers composants en suspension et en combinaison intime les uns avec les autres.
- Il faut ajouter que les diverses quantités dégommé doivent être employées proportionnellement au. poids des produits végétaux ou minéraux employés. Plus considérable sera le poids et en conséquence plus grande sera la densité de l’apprêt désiré; d’autant plus grande sera aussi la proportion de gomme à employer non seulement pour tenir les diverses matières en suspension, mais encore pour les rendre antiseptiques.
- (Industrie Textile).
- L. Tailfer,
- Ingénieur des Arts et Manufactures.
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- PROCÉDÉ ET MACHINE pour le mercerisage des fils de coton en en conservant l'élasticité
- Par M. Albert RŒMER, fabricant.
- Ce procédé pour l’exécution du mercerisage de fils de coton consiste en ce que la contraction de même que l’allongement des fibres ou des fils de coton est effectué sous tension élastique dans le but de donner, respectivement de conserver au fil, la plusigrande élasticité possible.
- La machine pour la mise en pratique du procédé de mercerisage envisagé se distingue par ce fait que le raccourcissement de l’écheveau se produisant par suite du traitement du fil et le mouvement ou rap-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- prochement ainsi provoqué d’un des cylindres vis-à-vis de l’autre, fixe, est transmis au moyen d’un tracteur à chaîne ou son analogue à un rouleau, par lequel un poids suspendu à un deuxième tracteur à rouleau est élevé de telle façon qu’il réagit de nouveau par étirage sur le fil lors de la cessation de la contraction.
- DISPOSITIF DE PRESSAGE pour machines munies de chaînettes de tension pour mercerisage, séchage, etc., des tissus.
- Par M. Paul Hahn, fabricant.
- Une des opérations du procédé de mercerisage, consistant dans le séchage des tissus mouillés et à l’état tendu, présente dans son exécution de grandes difficultés en ce sens que les tissus maintenus à l’état de tension par des chaînettes à aiguilles, ne peuvent être enlevés de ces chaînettes sans se rétrécir immédiatement. Si donc on employait le moyen le plus simple pour sécher, c’est-à-dire extraire l’eau contenue dans les tissus, en les faisant passer entre une paire de rouleaux compresseurs dont la longueur correspond à'la plus grande largeur des tissus, il faudrait, afin de pouvoir également traiter des tissus moins larges, constituer une réserve de toute une série de rouleaux correspondant aux différentes largeurs de tissus afin de pouvoir changer ceux-ci suivant les [besoins : ce qui serait coûteux, long et incommode.
- La présente invention remédie à ces inconvénients en utilisant des paires de rouleaux disposés de manière à s’adapter facilement à la largeur des tissus à traiter sans avoir à changer les axes des rouleaux ou sans avoir à enlever leurs paliers. Ce résultat est ob tenu en formant les rouleaux compresseurs d’une rangée de disques en plusieurs pièces, fixés les uns à côté des autres sur un arbre commun.
- NOUVEAU PROCÉDÉ de teinture de fils en canettes Par M. Alwin MASCHBECK, teinturier
- Avec les appareils destinés jusqu’à ce jour à la teinture de fils en canettes, il a été tout à fait impossible de teindre d’une manière uniforme, et particulièrement dans l’emploi de matières colorantes qu’il faut oxyder après leur mise, c’est-à dire exposer à l’air atmosphérique, ainsi qu’on le fait à l’ordinaire, surtout pour le bleu d’indigo.
- Le procédé qui fait l’objet de la présente invention fournit le moyen de teindre, sans difficultés, en couleur solide et uniforme, des canettes de fils tout au travers de ceux-ci, avec l’emploi des matières colorantes mentionnées ci-dessus.
- Le nouveau procédé de teinture consiste essentiellement en ce que la matière colorante, par exemple, l'indigo, —et après cela, l’air— est aspirée ou refoulée à travers les canettes de manière que la teinture s’effectue tantôt de l’extérieur vers l’intérieur, tantôt de l’intérieur vers l’extérieur, ce qui donne une distribution uniforme de la matière colorante dans les canettes, cette manipulation se répétant plus ou moins souvent selon la concentration de la cuve. Alors l’oxygène de l’air, une fois mis en contact intime avec la matière colorante, en opère l’oxydation complète.
- Dans la teinture à l’indigo en couleurs solides, le procédé sus décrit est surtout avantageux par la raison que cette teinture doit se faire à froid, alors que 1rs cuves teignent plus facilement, à l’état chaud, tout au travers. Par ce nouveau procédé, on est mis à même de passer peu à peu d’une cuve faible (contenant peu de matière colorante) à'une cuve forte, moyen d’obtention du bleu d’indigo, en couleur solide sur la fibre. Ceci a encore l’avantage que toute la matière colorante peut être utilisée.
- EFFET DE FRAPPAGE EN COULEUR obtenu sur tous les tissus à poils {velours, panne, peluche, velvet, etc.) par simple impression
- Par la Société du Closel ET Blanc
- L’effet de frappage peut être obtenu sur les tissus à poils par gaufrage, c’est-à-dire par écrasement du poil, ou bien par enlèvement mécanique ou chimique du poil suivant un dessin déterminé ; mais quel que soit le procédé employé, la partie frappée est de même couleur que la partie non frappée.
- Par le nouveau procédé, l’on obtient l’effet de frappage, mais en même temps la partie frappée peut être d’une autre couleur que la partie non frappée,et le tissu se présente alors sous un aspect nouveau et que l’on peut faire varier à l’infini.
- Le procédé consiste à imprimer d’une manière quelconque le tissu à poils avec une substance collante quelconque mélangée de couleurs quelconques (de | préférence, une solution de caséine ou d’albumine/
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 41
- Cette substance collante agglutine les poils du tissu et les couche suivant le dessin imprimé ; en même temps, elle teint ces poils grâce à la couleur avec laquelle elle est mélangée. On réalise ainsi un effet de creux et de reliefs analogue à celui obtenu par le frappage et, de plus, ces creux et ces reliefs sont de couleurs différentes.
- INFORMATIONS
- A l’occasion de la distribution des récompenses de l’association générale des tissus, sous la présidence du ministre du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, et par arrêté du ministre de l’instruction publique et des beaux-arts, en date du 16 janvier 1902, ont été nommés :
- Officiers d'accadémie
- MM.
- Aubert (Eugène-Joseph-François), secrétaire de la Chambre syndicale des industries de la teinture, du blanchiment et des apprêts à Paris.
- Chenal (Jacques Auguste), secrétaire de la Chambre syndicale des fabricants de cravates, de cache-nez et foulards en gros à Paris.
- Pommé-Saint-Gaudens (Pierre-Antoine), trésorier de la Chambre syndicale des fourreurs et pelletiers à Paris.
- L’Office national du commerce extérieur continuant la série de ses publications — déjà si connue par le monde commercial — vient d’entreprendre une étude sur les itinéraires généralement suivis parles voyageurs de commerce dans les pays étrangers et aux colonies, ainsi que sur les conditions d’existence des employés qui désirent s’y fixer.
- Ce travail paraîtra en brochures séparées. Le premier fascicule illustré de deux cartes, nous fait faire une tournée au Brésil, en Uruguay, en République Argentine et au Chili, et donne pour chacune de ces contrées, les frais de route, d’hôtel, de patente, le coût de l’existence, etc.
- L’initiative de V Office comble une lacune maintes fois signalée, et permet aux chefs de maison d’établir le budget d’une tournée commerciale, au voyageur de connaître par avance les formalités à remplir dans les pays qu’il visite, et au jeune homme d’avoir un aperçu des ressources des contrées où il s’expatrie.
- LE REPOS DES OUVRIERS
- Un arrêt de la Cour de cassation vient de trancher dans le sens le plus libéral la question de réglementation du travail : celle des repos des ouvriers dans les établissements mixtes.
- L’inspection’du travail prétendait que, dans ces établissements, tout le personnel, hommes, femmes et enfants, devait prendre son repos à la même heure.
- Un grand filateur de Bolbec a tenu à faire fixer la jurisprudence sur ce point, et il faut l’en remercier au nom de l’industrie tout entière, car c’est dans l’intérêt général que, sans regarder aux soucis ni aux frais de coûteux procès, il a poursuivi ce but.
- Donc, M. G. L... avait été l’objet de cinq contraventions basées sur ce que cinq de ses ouvriers adultes ne prenaient pas leur repos aux mêmes heures que l’ensemble du personnel. Il avait été condamné par le tribunal de simple police à cinq amendes de 5 francs ; mais, sur son appel, le tribunal correctionnel du Havre, tout en maintenant deux de ces condamnations, avait infirmé les trois autres pour le motif que les trois ouvriers dont il s’agissait ne travaillaient pas dans le même local que les femmes et les enfants.
- Le ministère public se pourvut contre ces trois acquittements devant la Cour de cassation ; elle lui a donné absolument tort.
- Elle a d’abord maintenu les trois acquittements :
- « Attendu que la disposition ajoutée par la loi du 30 mars 1900 à l’article premier de la loi du 9 septembre 1848 n’innove, en ce qui concerne les ouvriers adultes employés dans un établissement industriel à personnel mixte, que relativement à la durée de travail ; que l’article 3 de la loi du 2 novembre 1892, même modifiée le 30 mars 1900, ne prescrit le repos et, par suite, l’identité des heures de repos que pour les femmes et les enfants, seules personnes que cette loi protège depuis comme avant les modifications qu'elle a reçues en 1900; —que dès lors il n’y a lieu d’examiner les moyens présentés par le pourvoi, les dispositions de relaxe du jugement se justifiant par l’absence de contravention. »
- La Cour est allée plus loin et le procureur du Havre, qui avait introduit le pourvoi contre les acquittements, a dû être singulièrement vexé de la mésaventure.
- M. G. L. ayant profité de la circonstance pour réclamer l’annulation des deux condamnations qui
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- avaient été maintenues contré lui, la Cour de cassation lui a donné raison, pour les mêmes motifs que ci--dessus -
- Cet arrêt est extrêmement important. Il confirme celui qui avait été rendu dans l’affaire des tullistes de Calais et proclame que, dans les établissements mixtes, les hommes ne sont soumis qu’à l’uniformité de la durée de la journée avec celle des catégories protégées; que, pour le reste : repos, équipes, etc., ils restent sous le régime de la loi de 1848, c’est-à-dire affranchis de ces entraves que les prétendus amis du peuple prétendaient accumuler contre la liberté du travail. -
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque laquestion à traiter est d’un intérêt général ; par lettres, lorsqu'il s’agit d'intérêts particuliers
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige ces avis sérieusement mo
- tivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l’appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un aribtrage ou d’une transaction amid^-bles > .... .
- Un de nos abonnés nous écrit:
- J’ai acheté un fonds d’industrie avec interdiction pour le vendeur d’exploiter une industrie similaire. Ce fonds a déjà été vendu plusieurs fois et dans tous les actes de cession, la même clause d’interdiction se trouve reproduite. Or, un de mes prédécesseurs s’est établi de nouveau et me fait concurrence. A l’action judiciaire que j’ai introduite contre lui il oppose que la clause d’interdiction ne peut indéfiniment êtreappli--cable en raison des cessions successives et en vertu du principe de la liberté du commerce. Sa prétention peut-elle être accueillie?
- R. — Il est certain que les acquéreurs successifs d’un fonds de commerce ou d’industrie ont le droit de | se prévaloir de la clause insérée dans le contrat de
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- Adresser les demandes, accompagnées d'un mandat-poste, aux Bureaux du Journal, Toute demandé de prime devra être accompagnée de la bande du journal.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 43
- vente et interdisant au vendeur de n’exploiter aucune industrie similaire dans un rayon déterminé. Le bénéfice de cette clause devient une sorte de droit attaché au fonds qui le suit dans les différentes mains où il passe.
- Dans des circonstances analogues, la Cour de Lyon par arrêt du 20 octobre 1900, a stutué sur ce point d’une façon très formelle. Si le principe de la liberté du travail et de l’industrie, consacré par la loi des 2 et 17 mars 1791, fait obstacle à ce que les contractants, en matière de vente de fonds de commerce, imposent au vendeur l’interdiction d’exercer une industrie d'une manière générale et absolue, cette interdiction n’est pas illicite lorsqu’elle est limitée quanta l’espèce, encore bien qu’elle ne soit pas limitée quant à la durée.
- AVIS IMPORTANT
- MODIFICATIONS APPORTÉES A
- NOTRE SERVICE DES ASSURANCES
- INCENDIE-VIE, ACCIDENTS, ETC.
- Après le vote de la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail, les Compagnies d’assurances fran-çaises ont dû majorer considérablement les taux de primes, en raison de l’aggravation et de l’étendue des responsabilités qu’elles avaient à garantir.
- Profitant du désarroi général, des Compagnies étrangères se sont aussitôt établies en France en offrant des tarifs sensiblement réduits pour couvrir les mêmes risques.
- Soucieux, avant tout, de la défense des intérêts de nos abonnés, nous n’avons pas hésité à patronner une Compagnie anglaise The Océan Accident, de solvabilité notoire, auprès de laquelle nous avons obtenu des réductions de tarifs très appréciables.
- Aujourd’hui que les Compagnies peuvent tabler sur l’expérience acquise, le nivellement des tarifs s’est opéré de lui-même, et nous avons pu constater que la mise en concurrence de plusieurs Compagnies sur un même risque éiait préférable.
- Dans ces conditions, notre service des assurances, entièrement indépendant à l’égard des Compagnies, Incendie-Vie ou Accidents, exercera son mandat d’intermédiaire avec la plus grande liberté d'action, sans aucun patronage en faveur de l’une ou de l’autre.
- Chaque branche est confiée à un chef de service technique, et à un jurisconsulte spécial, chef de contentieux d’assurances, dont l’intervention a déjà été appréciée par ceux de nos lecteurs qui ont bien voulu lui confier leurs intérêts.
- Nous continuerons de publier régulièrement des chroniques documentées qui éclaireront les assurés sur leurs droits et leurs obligations, et nous serons en
- tièrement à leur disposition pour la révision des contrats de toute nature, le règlement des sinistres et toute question contentieuse les concernant.
- BULLETIN FINANCIER
- Le marché est excellent. La Rente est raffermie, le compte créditeur du Trésor à la Banque étant en augmentation de 104 millions-; on est en outre bien impressionné par l’abaissement du taux de l’escompte à la Banque d’Angleterre.
- Tous les compartiments industriels sont plus actifs; dans la Traction le Métropolitain à 592 et la Thomson à 786 ont été les plus en vue.
- Les valeurs de cuivre, de plomb et de zinc sont très recherchées, les métaux montent, Rio hausse à 1086; Es-sombrera à 800, Penarroya 1120, le Laurium français passe de 360 à 410 fr.
- Le vote du rachat de l’Ouest et du Midi par la Chambre n’a nullement impressionné ces titres; le Midi est même plutôt faible à 1.297, l’Ouest par contre monte de 20 fr. à 1050 en raison de l’étroitesse de son marché.
- Le marché des Mines d’Or, un moment calmé par suite de réalisations en vue de la liquidation de Londres, tend à reprendre toute son effervescence. Les grands trusts Rand mine 296. Geldfields 231 sont très recherchés, nous conseillons l’achat de Goldenhuis Estate vers 185.
- Les actionnaires de la Société du Caoutchouc de Caroni sont informés qu’un acompte de 15 fr. par action et 2 fr. par part sur le dividende de l’exercice en cours sera payable à partir du 1er février sous déduction d’impôt, contre présentation du coupon n- 11 à la Caisse de la Coloniale Franco-Belge, 7, avenue de l’Opéra.
- BANQUE CONTINENTALE DE PARIS Capital 5.000.000
- 10, rue de la Pépinière.
- Négociation de toutes valeurs, achat et vente de titres cotés ou non ; se charge à titre gracieux pour nos abonnés de l’encaissement des coupons, de la vérification des titres sortis aux tirages et les renseigne sur toutes valeurs ou opérations de Banque en général.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Paris. — Formation de la Société en nom collectif Riotez et Bouchoux, teinturerie pour plumes, 18, fg St-Martin. — Durée : 15 ans. — Cap.: 18,000 fr. — Acte du 31 déc.
- Paris.—Formation de la Société en nom collectif Collas et Cie, drogueries pour teintures et produits chimiques, 11, pass. Ste-Croix-de-la-Bretonnerie.— Durée : 15 ans.—Cap. : 1,000,000 de fr. — Acte du 4 janv.
- Modification de Société
- Lille. — Modification de la Société dite maison Delfor-trie-Castrique, teinturerie de toiles, à Haubourdin.— Adjonction de M. Delfortrie comme associé en nom collectif.— Capital porté à 90,000 fr. — Acte du 12 déc.
- Paris. — Modifications aux statuts de la Société ano nyme dite Blanchisserie et Teinturerie normandes, 14, rue Ste-Cécile. — Capital porté de 1.600.000 francs à 2.000.000 de fr. — Nomination de MM. Schultz et Buisson fils administrateurs. — Acte du 28 déc. 1901.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dissolutions de Sociétés
- Paris. — Dissolution à partir du 20 déc. de la Société E. Frébourg et Fayel, représentation, courtage, commission en drogueries et produits chimiques, 29 bis, rue des Francs-Bourgeois. — L. : M. Fayel qui continue seul. — Acte du 4 janv.
- Marseille. — Dissolution, à partir du 31 déc. 1901 de la Société G. de Vésine et Cie, produits chimiques. — L.: M. G. de Vésine-Larue. — Acte du 31 déc. 1901.
- Paris.— M. Naude-Filonnière a vendu un fonds de teinturerie, 109, rue des Dames.
- Maisons qui se créent
- Paris. — M. Genesty, teinturerie, rue de Lourmel, 101 et 101 bis.
- Charenton. — MM. E. Imbert et Cie, produits chimiques, 141, rue de Bercy.
- A CÉDER
- Prorogations de Sociétés
- Lyon. — Prorogation de 9 ans du 31 déc. 1901 de la Société Joseph Çorson et Bunaud jeune, teinture desoies, laines, cotons, 61, rue Magenta à Villeurbanne. — Acte du 24 janv.
- Liquidations judiciaires
- Versailles. — Albrecht (Dme), teinturerie, 2, rue de Conflans, à Poissy. :— Jug. du 11 janv. — L.: M. Bignon.
- Libourne. — Richard frères et Cie, Société des engrais et produits chimiques. — Jug. du 21 janvier.— L. . M. Féret.
- Déclarations de faillites
- Paris. — Hue (Ernest-George), produits chimiques, 13, rue Christiani. — Jug. du 10 janv. S. : M. Vacher.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Leguay a vendu un fonds de teinturerie, 107, rue des Couronnes.
- Paris. — Mme Vve Ladct a vendu un fonds de teintu-erie, 26, rue de Douai.
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus,
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dominer, professeur à l’École de physique et de chimie industrielles.
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- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et'113 recettes. Prix : 5 fr. LO.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On. y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite). — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de 1 acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la guinone, inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ode l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80. échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. tO.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans leu industries de la teinturè, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, lats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 00 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d’analyse des huiles suifs, graisses. glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét’ ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in -8° de 600 pages avec figures.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Boie de teinture.
- On cote :
- Dam pêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — - Ire qualité... 12 .. à 14 .. — 2e qualité ... 11 .. 12 .. — ......... qualité.... 6 .. 8 .. — Sisal, Yucatan... 8 .. 9 50 — Honduras 8 25 8 75 - Tabasco . 6 50 7 80 — Haïti Cap 5 25 5 50 - Fort-Liberté..... 5 50 5 80 . — / quim. ......... 5 25 5 75 — 6 .. 6 25 — Gonaïvas 5 50 6 .. — P.-de-Paix 6 25 6 60 t. — 5 10 5 .. — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 25 — Jamaïque 5 50 7 .. Jaune Cuba et St-Yago .. 6 75 7 25 * Manzanillo. ...... 6 75 7 25 * Tuspan 7 ., 7 25 . ? Vera-Cruz ...... 7 .. 7 25 » Campèche 6 .. 6 25 » Carmen... 6 . . 6 25 » Tampico 6 50 6 .. • Porto-Plata 6 .. 6 25 » Haïti. 5 75 6 .. • Jamaïque 5 65 6 . • Barcel et P. Cab .. 6 50 7 .. • Rio Hacha 4 50 5 .. • Carth. et Savan... 4 50 5 .. » Maracaïbo 5.. 525 • Fustet 100 k. 14 .. 15 .. » Tatajuba(Pern )50k. 4 50 5 .. » Bahia. ......... 4 50 5 .. • 5 75 6 50 • Amapala. ... 50 kil. 5 75 6 50 Rouge Brésil Bahia 8 .. 9 .. . » Calliatour. .. 100 k. 14 .. 15 .. - a Lima........ 50 kil. 9 .. 10 .. > Ste-Marthe 9 .. 10 .. » Brési.let 4 .< ... » Sandal 100 k. 5 .. 7 .. a Sapan 50 k. 6 .. 8 .. » Quebracho.. 1000 k. 81 . 91 ..
- e Pernamb......50 k 14 .. 16 ..
- Caehou
- Brun luisant, en sac 5 0 k. ..............N — en caisse —..........................37 50....................45 ..
- Jaune ou gamb.......... . . .. M » pressé ..............29 . 30 ..
- Coehenille Jn cote : 1/2 kil
- énériffe zacatille........ 1 66 2 ..
- Ténérifte grise....... 1 50 1 80
- Cureuma
- ..............5 0 kilos. 22 50 25..,
- lava, Mad , Pond........................ M .. .. .
- Dividivi On cote les 50 ki ... . 12 14 ..
- Indigo*
- an cote actuellement : Bngr sur v. et bL 1[2 k., 6 50 57 fin viol et pourpre 6 2 6 ..5
- Beng. eau viol, etdito.... 5 50 5 75 » bon violet 4 75 5 . . » moyen violet........ 3 50 3 75 » bon violet rouge 4 75 5 .. » bon moÿ. v. roug.... 3 75 4.. « fin rouge 4 50 4 75 a bon dito 3 25 3 75 » bon à fa cuiv 2 75 3 75 » “uiv. czd. et bas...... 2 . 3 50 Java. .. M . .. Kurpah. 2 .. 4 .. Madras 1 50 3 75 Manille -, 2.. 3 50 Caraque 2 50 4 50 Guatemala flor 4 50 5 . a bon à fin sobré.. 2 50 4 .. a — cor.... 2 50 4 .. a cor. ord. à bas.. 1 50 2 25
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k 5 50 M .
- a bon à beau................ 4 . 5 ..
- a ord. et moyen ..... 2 50 3 .,
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert .............M Mers du Sud............M...... ..
- Madagascar. .............M .. ,.
- Quercitron:
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé....... 7 50 à 8 50 a gros effilé..............6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles..........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne......................M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campèche (Laguna). 15 . à... » (Guadeloupe).......................... Bois jaune (Maracaïbo) .................8..........................Il » de Fustet Albanie... . 12 50..........13 Cachou nor, Ire marque... 95 ...........85 » marques ord.. 70 ..
- Cochenille argentée . .le k. 180 .. ... » grise .le k. 170 . ... » zacatille naturelle le k 150 » noire Palmas le k. 155 .. 165 » Lanzarotte Curcuma Bengale 55 » Chinois 50 » Madras 55 Galles de Chine ... Prussiate jaune de potasse. 190
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 » bon moyen et bon coloré assez tendre. 2 50 3 .. » moyen assez c loré un peu sec 2 25 2 50 » moyen ordinaire terne et serré.. 1 75 2 .
- Kurpah beau à fin. viol, et viol.
- rouge tendre.............. 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rougo et rouge col. 3 25 3 75 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle .. 3 .. 3 50 » moy.viol. un peu faib. mél , sablé ................. 2 50 3 .. Guatemala. Flor . ...........5 50 6 .. »............................bon et bon moy. corté et sobré 3 50..........4 .. »............................moyen et moyen ordinaire . .................2...............25.............3............, Bengale beau à fin violet ...6 50 7 5 0 »............................bon et bon moy.violet rouge........................................ 6.» 7.. »............................moyen violet rouge et rouge..........................................5....................50..................6 25 Java.........................surfin violet et pourpre.9 50 10 .. »............................beau et fin violet.......... 7 75 8 50 »............................bon à bon moyen................. 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût.
- Acide citrique.................. 360 ..... Alun raffiné (entrepôt).......... 15...............................17..................... ».........................(acq.)...'...................... 17 ,,...19... Couperose emballée...................................5 50...6..50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 Id (s. fûts) 75 . ... ..
- Fécule de pommes de terre, 1er bl............................ 3 7 .. ..... Id. 2e bl. (entrepôt)........ 36 .. Galles vertes et noires 150 .. 170 . » noires Alep ............................................ .. » blancnes...................... 130............... ..... Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 .. » Ghésirée, en sorte................................ » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .. 140 .. »............................» Galam......................................... 105 .. 120 .. » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 ..
- » Mogador, blonde....................... » » blanche.........................
- » Laque en f. qté orange. 250 .. ... .. » » mi-orange....... ... ..
- » » cerise AC....... ... ..
- » Sandaraque lavée ........ .. ..... » Damar (Batavia)...... 140 »......................».....................Singapore............ 90 .. 100 .. »......................».....................Penang...............110 Gomme adragante Syrie.... 250 . 750 .. »......................» Anatolie. 250 . 600 .. Quercitron............. M Garance, racine........ »......................poudre........... 65 .. ... .. Rocou Guadeloupe ...... 95 .. ... .. » Cayenne ................. Safran d’Espagne, Valence pur.................... 80 Sulfate de cuivre(+ntrepôt) 53 .. ... .. »......................(acq.); ,. 57 Sumac en feuilles..... .... 22 » poudre.........................................24 .. ... Styrax liquide......... .... 140 Tamarin Madras 20 .. 30 .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .. ... 180 ,. ... .. » en pains, extra sec, sous pap...............180 .. ....
- » bon marchand en pains 115............
- » raffiné en poudre sec 145 ..
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- PRODUITS CHIMIQUES
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- $
- On cote les 100 kilos : Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à . .. » nitrique ....... 36 d. 33 .. ...
- » sulfurique.... 66 d. 10 . . .> » sulfureux 50 d. 7 50 . .. » tartrique... 265 .. .... Ammoniaque liquide 22 d.. 34 Blanc de zinc en poudre.... 68 .. .. .. » » broyé 76.. .. .s
- Borax raffiné................ 50 .. .. ..
- Blanc de zinc de la Méditer?. poudre... - 60 .. .. ..
- broyé........................ 68 .. ....
- Crème de tartre.............. 170 .. ., ..
- Cristaux de soude en saes de 100 kil., disp.........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins.......
- Lessive caustiquer 33 degrés
- Nitrate de soude........... » de potasse............... Sel de soude 80/85, cons. et entr en bq.de 700 kil,, m. Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp... Soude caustique 110/115, en tamb. de 300 Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation.,.... — Entrepôt Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil .......... .
- 8 50
- 20 ..
- 7 50 22 50 41 ..
- 19 25 18 25 12 25
- 30 25
- 39 ..
- 4 75
- 58 ..
- 54 . .
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos; Gomme Sénégal b. fle 135 .. à 145 .. » Galam. 117 .. 125 .. » Salabréda 70 .. 85 .. Acide tartrique 252 .. Crème de tartre Bl. du Midi 168 » bl. Bordeaux ... . 166 .. Camphre raffiné 6 20 Verdet en pains extra sec .... .. .. » en boules .. Térébenthine en barils.. .. 65 .. .. ..
- IMDIO6b6
- Bengale pourpre... » beau violet
- » bon violet.
- » moy.violet
- 8 petit violet
- 8 ord.etcuiv.
- Java ord. et cuiv..
- Madras fin........
- 8 beau .. ..
- » moyen....
- Kurpah kudd. beau violet ... . .
- Ku pah kudd. bon violet ...........
- Kurpah kuddemoy. „ violet........
- Kurpah kudd. petit ord............
- Kurpah Pondich. bon violet.
- Karpah Pondich. moyen violet....
- Karpha Pond ch. ord. i iv. ...
- le kilo 11 .. à 13 .. » 11 .. 13 .. » 11 .. 12 .. » 10 11 .. » 9 .. 10 .. » 8 50 9 .. » M .. .... » 6 . . 6 50 > > 5 50 6 . 8 5 .. 5 50 « 8 .. 9.. » 750 8 .. » 6 .. 7 .. 8 . 5 .. 5 50 » 6 .. 6 50 » 5 .. 6 .. » 4'.. 5 ..
- Manille .. le kilo M .. 9 ..
- Guatemala flor.... » 10 .. 11 ••
- » sobre.. » 8 50 9 ..
- » Cortès . P 5 .. 6 ..
- Mexique flor. ... 9 . 16 .
- » sobre.,,f 8 .. 8 50
- » ord.cortC: > 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb............ 71 .. à 72 .. Aeide acétique des arts 40% 29 .. 30 .. — chlorydrique............................ ?.. 8 . . —...........................nitrique 36°............... 32 . . 34 .. —...........................sulfurique, 66°........................8 .. 11 . —...........................tartrique .................................. 250 260 .. —...........................citrique................... ..................385 .. 330 .. Alun........................é| uré ............ •...20 21 .. — ordinaire.................................. 15.. 16..
- Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 102 50 Bichlorure d’étain, 55°..... 97 50 107 50 — _ 60° 107 50 117 50 Bois Campèche-Laguna... 15 .. 15 50 — Guadeloupe 13 13 50 — Jaune Centre Amérique 18 .. 19. .. Cachou jaune. Vapeurs... 75 .. 77 50 — brun 88 .. 98 .. Chlorate de potasse 110 .. 120 .. — de soude 125 135 .. Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. 24 . . Chro mate rouge dépotasse 86 .. 88 .. _ — de soude.. 64 .. 66 .. Crème de tartre 192 50 197 50 Cristaux de tartre ..... . 187 50 192 50 — de soude 8 50 9 50 CurcumaBengale en racines 64 .. 66 .. — de Madras.. ... 61 .. 64 .. — Chine 60.. 62.. Essence de térébenthine .. 85 .. 90 .. Extrait de châtaignier 20°.. 18 .. 19 .. Galles de Chine et Janon. 165 .. 175 .. — vertes et noires.. . 135 .. 150 .. Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. 170 .. — arabique 200 .. 210 .. — adragante rousse. 340 .. 375 .. Jus de citron 24 50 25 50 Méthylène à 9f,° . ........ 100 .. 102 . — régie 90 ........ 105 . • 110 .. Prussiate jaune de potasse 180 .. 190 . — — de soude Pyrolignite de fer..... ... 10 .. 11 .. Résine • 16 .. 18 . Rouille • • • 9 .. 10. Sel de soude 80°. . • ..... 19 . 20 — ammoniaque.. 1475 1575 Sel d’étain 297 50 207 50 Soufre en canons ........ 18 50 19 50 — sublimé.. 20 50 21 50 Sumac Sicile en feuilles... 15 .. 16 . Sulfate d’alumine.. 15 .. 16 . de cuivre.......... 58 50 60 50 — de fer 7.. 8
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — >»
- Arséniate de soude 60% • 18 15
- Bi arséniate de soude(As205) 65 0[0 . 20 —
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 %
- — en poudre 35 %
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre.......................
- 1. sh. d.
- 5 — »
- 7 — » .
- » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 0 0... ... la livre » Aniline (huile) pure.. — » — (sel) pure.... — s
- Anthracène 30’ A par unité au comptant »
- Benzol 90 %...... le gallon »
- Ac de carbolique (crist.) 40
- la livre »
- Magenta pure..... la livre » Acide picrique — »
- » 8 1/2
- » 4 3/4
- » 4 1/2
- » 2
- 1 0 1/2
- 1 .
- 3 9
- 1 2
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- Barwood .. .... .... — 4 JD » Camwood — 10-55 » »
- Bo s jaune............ — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima............... — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque ..... .....— 4/6 10 » Bois de camphre de St-Domingue........................— ./6 10 » Bois de datuphre du
- Honduras........... — 8 » »
- Grains de Perse. • le quintal » 21 6 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 » Extrait — .. — » 18-04 »
- Myrabolam 142 — » 11 6
- Bo s dépêcher... — » 11 » Grains de Perse . — » 48 »
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate..;... la livre,.. » » 4 Binoscalate...... — » » 5 Carbonate 90 % .. la tonne. 22 15 »
- Caustique........ — 25 15 »
- Chlorate ...... la livra.. » » 4
- Ferricianide (prus-siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr. jaune) — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
- Spéciales pour Usines et travaux de Ciment esn. Ancienne Maison BÉNARD (aw Fondes en 1835.
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- 48 LE MONITEUR DE LA TEINTURE 1
- GUIDE-ADRESSES
- d e la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment. Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machines d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs. 9. rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre. 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de Machines à apprêter pour toutes applications.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel pour blanchiment des tissus lin et coton, écheveaux, bobines, etc
- Brevets d'invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord). '
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- " Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C* Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs. .
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Bassines, chausdières, cuisine à couleurs. Appareil à cuire les bois.
- Droguerie!
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille, Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture.
- Essoreuses
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Grand choix d’essoreuses de toutes dimensions. Frein Corsol.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campeche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- CÔëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure, Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Graveurs pour impression sur étoffe
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel d’impression
- tuiles pour graissage
- Hamelle (Henry). 1. quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- sée (E. et A) , ingénieurs, 15, rue d’Amiens à Lille (Nord).
- Machines d’apprêt
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Série complète de machines a apprêter pour tous tissus.
- Machines à apprêter
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Fernand Dehaitre, 6, rue a’Oran, Paris Apprêteuses à feutre sans fin et toutes machines d’apprêt.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans-Rivale ».
- Machines à couper les étoffes
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris.
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Matériel complet pour teinture au large et en boyaux. Machines à imprimer et matériel d’impression. Machines à laver au large. Courses de séchage et d’oxydation.
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant . Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Fernand Dehaitre, 6, rue d’Oran, Paris. Séchage, chauffage, ventilation
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Lùchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris xviâ Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
- 3e Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac-Limoges).
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets: Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
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- (SBIBLIOTHEpueE)
- 46e Année. — N° 4. Le Numéro : 0,75J../ 20 Février 1902'.
- == -LE W— MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 15 fr.
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- auNANAEe J La ligne (anglaise). . . 1 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuoent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Effets de couleurs sur tissus mélangés. — Réserve gros bleu d’alizarine. — Brun diamine R de la manulacture lyonnaise. — Revue des brevets d’invention. — Progrès comparés de l’industrie du goudron de charbon, — Réserves solides sous rouge de paranitraniline. — Couleur cachou en décharge sur le coton.— Recettes diverses de teinture. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — L’exposition de Lille.
- — Jurisprudence.—Avis important.— Bulletin financier.
- — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nom-breux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le travail, 1 Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- EFFETS DE COULEURS sur tissus mélangés en pièces
- Parmi certaines classes de tissus qui sont de temps en temps demandés dans le commerce, il n'y en a pas qui le soient plus qu’une certaine variété de flanelles teintes, laine et coton, et qui montrent, sans aucune erreur, les deux fibres entrelacées. Ces deux fibres peuvent être de la même teinte, mais fréquemment ne sont que similaires, et souvent les couleurs sont complètement différentes. Les formules suivantes serviront à montrer le procédé général pour ce genre de travail :
- Mélanges laine et coton
- Pour teindre la laine seulement, plonger l’étoffe dans e bain en ébullition et teindre pendant environ 3/4 d’heure à 1 heure avec 10 pour cent de bisulfite de soude. Si le bain n’est pas complètement épuisé, ajouter de 3 à 5 pour cent de bisulfite au plus.
- Brun clair
- Cyanol FF.................... 0.07 pour cent.
- Tropeoline 0 0 ............... 0.08 »
- Lanafuchsine S B.............. 0.10 »
- Bleu €LAIR Bleu Formyl B........... 0.02 pour cent.
- Si on l’emploie comme couleur unique dans tous les pourcentages, on le trouvera un excellent produit.
- Brun chocolat Jaune solide S.......... 1.68 pour cent.
- Orange ENZ...................... 0.67 »
- Bleu de laine Péri B.......... 0.60 »
- Vert cyanol B................... 0.15 »
- Brun ROUGE moyen Lanafuchsine S B........ 3.0 pour cent. Ecarlate cristal. 6 R... 1.0 »
- Vert cyanol B.............. 0.1 »
- Vert a la mode
- Vert cyanol B.................. 0.370 pour cent.
- Lanafuchsine SB............... 0.120 »
- Tropeoline O 0 ............... 0.075 »
- Rouge
- Cochenille brillante 4 R... 2 pour cent.
- Rouge naphtol E B............. 2 »
- Violet rouge
- Lanafuchsine S B.............. 0.6 »
- Cyanol FF..................... 0.3 »
- Violet bleu
- Violet lanacyl B.......... 1 pour cent.
- On obtient de curieux effets en teignant la laine avec ces mélanges, puis, ensuite, le coton avec les couleurs directes ou diamine. Afin de le faire convenablement, il est nécessaire de neutraliser complètement le tissu aussitôt qu’il sort du bain de teinture et de teindre à nouveau dans un nouveau bain composé comme suit : Pour les teintes claires, pour 450 litres de liquide, 1 kil. de sel de Glauber et 35 gr. d’ammoniaque. Teindre dans un jigger ou, préférablement, dans une machine à laver ; pour les teintes foncées, pour 45 litres de liquide, 2 kil. de sel de Glauber et 35 gr. d’ammoniaque. On emploiera 45 litres de couleur liquide pour 12 1/2 kil. de marchandises ; laisser séjourner pendant 1/2 à 3/4 d'heure, jusqu’à ce qu’on ait obtenu la teinte voulue, puis on rincera consciencieusement et on fera sécher.
- Comme exemple de cette méthode de teinture en deux couleurs, on conseille les formules suivantes. Naturellement, elles pourront être modifiées afin de donner exactement ce que désire obtenir le teinturier.
- Bleu et brun
- Laine : 1.5 pour cent de cyanol extra. Coton : 16.5 gr. brun diamine 3 G par 45 litres de liquide.
- Violet et bleu
- Laine : 1.0 pour cent cyanol F F et 0.1 pour cent lanafuchsine S B. Coton : kil. 0.00885 rose diamine BD pour 45 litres de liquide.
- Vert et rouge
- Laine : 3 pour cent vert acide extra. Coton : kil. 0.0106 rouge de coton A pour 45 litres de liquide.
- Dans les deux effets de couleurs ci-dessus, il faut que la laine soit bien profondément teinte dans le bain acide, les indications pour la neutralisation sont essentielles afin de faire sortir toute la richesse de tons de ces couleurs diamine employées.
- RÉSERVE GROS BLEU D’ALIZBRINE sous rouge de paranitraniline par M. Marius Richard (I)
- A côté des nombreux procédés en usage pour la fabrication du genre bleu sur rouge, j’en ai étudié un
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE:
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- qui m’a donné de bons résultats et que je me permets de présenter à la Société industrielle.
- 1. Principe et description du procédé. — Ce procédé repose sur l’emploi d’un bleu d’alizarine vapeur aux bisulfites de chrome et de sodium, comme réserve sous rouge de paranitraniline.
- On opère de la façon suivante :
- lo Plaquer au foulard en :
- -naphtol R(M. Lucius) 3125 gr.
- Soude caustique à 220 . 6250 »
- Paraseife....... ......... 6250 »
- Mettre à 100 lit.
- et sécher en hotflue.
- 2o Imprimer la couleur suivante :
- Bleu A : Bleu d’alizarine SB (M. Lucius)... 1200 gr.
- Bisulfite de chrome............................... 2000 »
- Bisulfite de sodium................................ 2000 »
- Epaississant d’amidon et adragante 10 lit 3o Passer au Mather-Platt.
- 4o Développer le rouge de paranitraniline en bain ordinaire de diazo.
- 50 Aérer et laver au large dans la machine ordinairement employée à cet effet.
- 6 Savonner 1/2 heure en boyau à 50° centigrades. 7° Bien laver, essorer et sécher à l’air.
- Remarque. — On peut, immédiatement après l’aérage qui suit le développement du rouge en bain de diazo (opération 5) et précède le premier lavage au large, donner un passage en chrome. Cette opération, même exécutée à chaud, ne nuit pas au rouge. Ceci permettra l’impression de couleurs au bisulfite de chrome nécessitant un chromage, à côté ou à la place du bleu d’alizarine.
- On pourra, de la sorte, obtenir ce même genre bleu et rouge en question, à l’aide du bleu de gallamine, par exemple, chromé comme il vient d’êire dit.
- II. Solidité. — La solidité du bleu d’alizarine sur rouge est excellente, supérieure à celle obtenue à l’aide de la plupart des autres bleus en usage, on peut facilement lui faire subir un savonnage au bouillon prolongé, 1 à 1 1/2 heures.
- III. Du genre bleu et blanc sur rouge. — A côté du bleu d’alizarine, on peut imprimer un blanc au suffite de potassium, la série des opérations reste, d’ailleurs, la même.
- III. Nuançage. — Par un remontage en un rose substantif bleuâtre, tel que la géranine brillante de Bæyer, on obtient un rouge dont la nuance se rapproche du I
- ton du rouge andrinople, le bleu non seulement supporte très bien cette opération, mais devient plus vif et plus corsé ; la teinture s’effectue en gigger : on donne six passages à 80° C., en une solution de colorant à 2 gr. par litre, on sèche à Pair, après un bon lavage.
- V. Autres réservés au bleu d’alitarine sous rouge de paranitraniline. — On peut également réserver le rouge de paranitraniline à l’aide de l'une des deux couleurs suivantes, sans rien changer, d’ailleurs, aux autres opérations décrites plus haut.
- Bleu B.
- 200 gr. bleu d’alizarine
- 300 gr. sulfite de potassium â 400
- 300 gr. acétate de chrome à 20°
- 1 lit. d'épaississant.
- Bleu G.
- 200 gr. bleu d’alizarine
- 200 gr. sulfite de potassium
- 300 gr. sulfite de chrome
- 1 lit. d’épaississant.
- Le sulfite de chrome employé pour le bleu C a été préparé en faisant digérer de l’hydrate de chrome dans du bisulfite de chrome jusqu’à disparition de l’odeur d’acide sulfureux.
- Les résultats que fournissent ces deux couleurs ne le cèdent en rien à ceux que l’on obtient à l’aide du bleu aux bisulfites de chrome et de sodium ; leur avantage consiste en ce qu’elles ne répandent pas de vapeurs d’acide sulfureux, toujours dangereuses pour le tissu mordancé en naphtolate de soude.
- VI. Généralisation. — La plupart des couleurs se fixant au chrome réservent également bien le rouge de paranitraniline; on imprime une couleur calquée sur l'une ou l’autre des trois couleurs types ABC, indi-quées pour le bleu d’alizarine.
- D’autres couleurs, comme, par exemple, le vert vapeur solide de Mulhouse, susceptible de contenir du bisulfite de sodium à côté du mordant approprié, peuvent également être employées comme réserves colorées sous rouge de paranitraniline.
- On sera donc en mesure d’obtenir l’imitation du genre rouge andrinople rongé en plusieurs couleurs à la cuve décolorante, et cela d’une manière bien plus solide que celle actuellement en usage.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- BRUN DIAMINE R défia Manufacture lyonnaise
- :
- 1. Coton.
- Mode de teinture.
- On teint les nuances claires avec addition de :
- 1/2 % de carbonate de soude cale.
- 8-10% de sulfate de soude calc.
- Et les nuances foncées, avec addition de :
- 1 % de carbonate de soude calc.
- 20 % de sulfate de soude calc.
- Qualités :
- Solidité à la lumière : III.
- Solidité au lavage : A peu près comme le Brun Diamine M, brev. s. g. d. g. ; meilleure que les Bruns pour coton AZ et N.
- Solidité aux acides ; La nuance fonce quelque peu par l’action des acides dilués.
- Solidité au fer chaud : Par le repassage à chaud la nuance jaunit un peu, mais reprend son ton primitif après refroidissement.
- Solubilité : Très bonne.
- Rongeant : Se laisse très bien bien ronger au moyen du sel d’étain et delà poudre de zinc.
- Par le traitement après teinture avec le bichromate de potasse et le sulfate de cuivre la soliditéà la lumière et au lavage se trouve considérablement augmentée et la nuance devient un peu plus foncée.
- Par suite de sa bonne solubilité et de ses excellentes qualités d’unisson le Brun Diamine R se prête très bien à la teinture sur des appareils mécaniques.
- Le Brun Diamine R possède la vivacité de nuance de nos marques si appréciées de Bruns pour coton et présente sur elles l’avantage de donner des teintes plus solides au lavage et à la lumière.
- D’autre part la propriété du Brun Diamine R de se laisser ronger facilement aidera à la propagation de l’emploi de ce colorant, particulièrement dans la teinture en pièces.
- 2- Mi-laine.
- Suivant l’intensité de la nuance on teint avec addi-dition de 20-40 grs. de sulfate de soude crist. par litre de bain.
- phatede soude, carbonate de soude et sulfate de soude.
- Dans les tissus mélangés le Brun Diamine R teint en nuances presque conformes la fibre animale et la fibre végétale.
- Pour ronger à blanc on se sert du rongeant au fer-rocyanure d'étain que l’on prépare comme suit :
- 30 gr. d’amidon de blé, dans
- 255 » d’acétate d’étain à 18o Bé. On ajoute :
- 100 » de dextrine blanche, et ensuite
- 30 » d’acide citrique.
- On fait bouillir le tout, puis on ajoute :
- 220 » de sel d’étain et, après refroidissement, on mélange le tout à une solution de ; 90 » de ferrocyanure de potassium dans
- 75 » d’eau, épaissie au moyen de
- 200 » de solution de gomme
- 1.000 gr.
- Pour ronger en couleurs le rongeant se prépare de la manière suivante :
- On fait dissoudre :
- 40 gr. de Tioflavine T, brev. s. g. d. g.
- 20 » de Vert brillant crist. extra, dans
- 160 » d’acide acétique à 60 Bé, et
- 80 » d’acétine. On fait bouillir avec
- 100 » de solution de gomme 1 : 1 et, après re-. froidissement, on mélange avec
- 240 » Tanin-acide acétique 1 : 1 et
- 360 » rongeant au sel d’étain pour enlevage8 en couleurs
- 1.000 gr.
- Rongeant au sel d'étain pour enlevages enrouleurs: On délaie :
- 120 gr. d’amidon de blé dans
- 400 » d’acétate d’étain à 18° Bé., on mélange avec
- 170 » de dextrine blanche ; on ajoute d’abord
- 20 » d’acide citrique, puis
- 240 » de sel d’étain et enfin, après refroidissement
- 60 » d’acétate de soude
- 1.000 gr.
- 3. Mi-soie.
- On teint de la façon habituelle pour les couleurs Diamine, c’est-à-dire avec addition de savon, phos-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons chaque quinzaine, la liste des brevets récemment délivrés, relatifs à notre industrie.
- N- 120. — Encolleuse pour soies grèges par M. Jacob.
- N* 128.—Perfectionnements apportés aux laveuses mécaniques d’écheveaux par MM. Eck et Becker.
- N- 168. — Procédé pour purifier l’indigo brut, par Compagnie Parisienne de couleurs d'aniline.
- N' 169. — Procédé pour la fabrication du phényl-amidoacétonitrique de ses homologues et de ses produits de substitution, par Société Parisienne de couleurs d’aniline
- N1 170. — Procédé pour la production d’un colorant bleu pour coton, par Manufacture Lyonnaise de matières colorantes. Certificat d’addition.
- N' 186. — Procédé pour la fabrication d’acide gal-lique, par M. Heinemann.
- N- 242. — Procédé de fabrication de flavopurpu-rine avec l’isopurpurine et de l’alizarine avec obtention simultanée d’acide anthraflavique pur ou de son mélange avec de l’acide isoanthraflavique et du mono-xyanthraquinone, par Société Wedekind.
- N* 307. — Production de colorants indigotiques halogénés, par Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- N- 308. — Procédé d’impression à l’aide des colorants soufrés, par Société Farbenfabriken vorm Pred. Bayer et Cie.
- N- 330. — Procédé d’obtention de l’acide lactique, par Jean et Bougard.
- N- 390. — Procédé pour la préparation de nouveaux dérivés de l’Anthraquinone contenant de l’azote, par Société anonyme des produits Fréd. Bayer et Cie.
- N 391. — Procédé de préparation des matières colorantes noires contenant du soufre, par Raison sociale Halle et Cie.
- N* 392. — Certificat d’addition au brevet pris pour procédé de préparation d’indigo monobromé et débromé et d’indigo monochloré, par Rahtjen.
- N- 393. — Certificat d’addition au brevet pris pour procédé pour la production de colorants nouveaux de la série des acridines, par Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- N- 394. — Certificat d’addition au brevet pris
- pour la fabrication du phényl-amidoacétonitrite, de ses homologues et de ses produits de substitution, par Compagnie Parisienne de couleurs d’aniline.
- PROGRÈS COMPARÉS
- de l’industrie du goudron de charbon en Angleterre et en Allemagne pendant ces quinze dernières années
- Mémoire lu par Arthur G. Green F. I. C. F. C. S. devant la British Association, Section B, à Glasgow en 1901
- La fabrication des couleurs tirées du goudron de charbon a été justement appelée la fleur des industries chimiques. Quoiqu’on valeur intrinsèque de ses produits, elle n’égale pas quelques autres branches de la chimie industrielle, elle représente pourtant, le plus haut développement des recherches de la chimie appliquée, et peut être considérée comme la pulsation de tout le commerce chimique. A la vérité, une contrée qui laisse languir la branche la plus scientifique de la chimie industrielle, ne peut espérer maintenir sa prééminence pour longtemps dans n’importe quelle branche, même plus simple, de la fabrication des produits chimiques ; car l’habileté voulue pour attaquer les problèmes difficiles de la chimie organique, sera amenée, tôt ou tard, à être portée sur les questions plus simples des produits chimiques, ainsi appelés « lourds » (les acides, les alcalis, sels, etc.,) et des maniements laissés souvent jusqu’ici à la seule surveillance de contremaîtres seront mis entre les mains de chimistes instruits ; il en résultera, en conséquence, des perfectionnements dans les méthodes de fabrication, de meilleurs rendements, des produits plus purs et une production à meilleur marché
- L’importance de l’industrie du goudron de charbon ne doit donc pas être considérée seulement au point de vue de la valeur de ses produits, car elle exerce un effet largement répandu sur toutes les autres branches de la fabrication chimique, dont, sur beaucoup d’entre elles, elle tire ses approvisionnements en matières premières. Comme exemple frappant de cette influence, spécialement ressentie pendant la dernière décade, je citerai l’évolution quia lieu dans la fabrication de l’acide sulfurique, le plus important, dans le commerce des produits « lourds ». Une grande demande s’est produite dans l’industrie des couleurs
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- pour une grande fourniture à bon marché d’anhydride sulfurique, principalement en ce que concerne la fabri -cation des couleurs alizarines et de l’indigo artificiel.
- Dans le but de satisfaire à leurs propres besoins à ce sujet, les établissements de la Badische de Ludwig-shafen, ont consacré beaucoup de temps et de recherches dans le but de perfectionner le procédé catalytique généralement connu sous le nom de Winckler, dont une modification a été exploitée dans ce pays depuis 1876 par Squire Chapman et Messel. Cet essai a été couronné d’un tel succès qu’au moyen de ce procédé et de la fabrique qu’ils finirent par monter ils furent à même de produire de l’anhydride sulfurique à si bon marché que, non seulement il pouvait être employé tel que pour une grande variété d’emplois, mais par une combinaison avec l’eau, constituait une source très profitable d’acide sulfurique.
- Cette nouvelle méthode de fabrication de l’acide sulfurique, est, tout au moins pour l’acide concentré, meilleur marché que le procédé Chamber, et comme le produit est absolument libre de tout arsenic et peut être produit à n’importe quel degré de concentration, il paraît, plus que probablement, être appelé à supplanter éventuellement l’ancienne méthode de fabrica tion si longtemps appréciée.
- A part qu’elle exerce une influence stimulante sur la fabrication des produits chimiques inorganiques, l’industrie du goudron de charbon a donné naissance à plusieurs importantes industries sœurs pendant ces dernières années. La fabrication d’agents médicinaux synthétiques, de parfums artificiels, de produits de sucrage, d’antitoxiques, de nutritifs et de développeurs photographiques qui sont tous des dérivés du goudron de charbon et qui, pour la plus grande partie, restent toujours attachés à la fabrication de la couleur d’cù ils tirent leur origine.
- De ces industries subsidiaires, la plus importante est la fabrication de préparations médicinales synthétiques, laquelle a déjà atteint de grandes proportions, et qui est sur*le point, grandement, de révolutionner la science. Les exigences de l’industrie du goudron de charbon ont de plus amené un grand progrès dans l’organisation et la production des fabriques de produits chimiques; tel que les presses à filtrer, les autoclaves, les colonnes de fractionnement, les pompes à faire le vide, les filtres de succion, le fer émaillé, l’aluminium, etc., pour la fourniture desquels il a été nécessaire d’établir des établissements importants.
- La remarque faite par feu lord Beaconsfield est fréquemment citée, qui dit que l'industrie chimique, d’un pays est le baromètre de sa prospérité, et celle de ce pays a toujours été considérée comme une des plus importantes branches de nos manufactures. Même ceux qui seraient enclins à regarder notre position au déclin dans l’industrie des couleurs avec plus ou moins d’indifférence, seraient forcés de considérer la perte d’une partie matérielle de notre fabrication chimique générale comme rien moins qu’une calamité publique.
- C’est dans le but de constater notre situation présente et future dans le commerce des produits chimiques du monde entier, que je me propose de comparer le développement relatif de l’industrie des couleurs en Angleterre et en Allemagne pendant ces quinze dernières années. C’est au commencement de cette période, c’est-à-dire en 1886 que le professeur Mel-dola a rendu compte de la situation et a jeté le premier cri d’alarme.
- {The Journal of the Society of Dyers and colourists, Bradford.)
- (A suivre.}
- RÉSERVES SOLIDES sous rouge de paranitraniline Par M. MARIUS Richard (I).
- En traitant de la réserve gros bleu sous rouge de paranitraniline, j’ai déjà eu l’occasion d'indiquer ces réserves.
- Depuis, j’ai recherché quelles étaient les matières colorantes solides, s’imprimant à la façon du bleu d’alizarine, susceptibles de fournir des réserves sous rouge de paranitraniline, pouvant réaliser, pour la vivacité du coloris, avec les réserves au tanin.
- Plusieurs matières colorantes m’ont donné des résultats satisfaisants faisant espérer que l’on arrivera, par la suite, à employer dans le même but un grand nombre d’autres colorants du même genre, sur lesquels mes essais n’ont pas porté.
- La série des opérations est la suivante.
- Mordancer en :
- 3.125 gr. s-naphtolR.
- 6.250 » soude à 22°.
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 55
- 6.250 » paraseife. pour 100 litres. sécher en hotflue et imprimer les réserves.
- Réserve verte
- 1.750 gr. Echtdampfgrün (Thann).
- 1.190 » Mordant pour vert.
- 500 » Thioflavine T.
- 8.910 » Epaississant d’amidon et adragante épais.
- 700 cc. Sulfite de potassium à 45° . Réserve noire
- 3.500 gr. Echtdampfgrün.
- 2.880 » Mordant pour vert.
- 840 » Violet 90.
- 8.120 » Epaississant. Réserve jaune
- 2.500 gr. Graine» de Perse. 3.000 » Acétate stanneux à 20° .
- 10 lit. Epaississant.
- 3.500 gr. Sulfite de potassium.
- Réserve bleue foncée I
- 2.000 gr. Bleu d'alizarine SB.
- 3.000 » Acétate de chrome.
- 10 lit. Epaississant.
- 3.000 gr. Sulfite de potassium.
- Réserve bleue foncée II {plus violette)
- 1.500 gr. Bleu d’alizarine SB.
- 500 » Violet au chrome (Bayer).
- 3.000 » Acétate de chrome.
- 10 lit. Epaississant.
- 3.000 gr Sulfite de potassium.
- Réserve bleue claire
- 2.C00 gr. Chrom-blau (Bæyer).
- 4.000 » Acétate de chrome.
- 10 lit. Epaississant.
- 6.000 gr. Sulfite de potassium.
- Le blanc est au sulfite de potassium.
- Remarque I. — Les deux réserves bleues peuvent être employées pour le genre gros bleu sous rouge.
- Remarque II. — Le noir a l'avantage de pouvoir être imprimé comme contour d’un blanc au sulfite de potassium sans être rongé par lui, ce qui n’est pas le cas du noir diazo.
- Après un vaporisage au Mather-Platt de 3/4 de mi-pute, on développe le rouge par un court passage en
- bain de diazo. L’aérage doit être de 1 1/2 minute au moins.
- On donne ensuite un bon lavage et l’on savonne 25 minutes à 45® .
- Les couleurs ci-dessus supportent toutes un fort savonnage au bouillon.
- COULEUR CACHOU EN DÉCHARGE sur le coton par S. LATKIEwicz
- Les premières tentatives qui ont été faites afin d’obtenir du blanc en décharge sur le coton préparé avec une couleur cachou n’ont pas réussi à donner du blanc, mais une couleur chamois, ce qui venait de l’emploi de sulfate de fer dans la teinture. En n’employant que du bichromate seul, les résultats ont été distinctement meilleurs. Le coton blanchi a été teint en cachou à la machine avec quarante pour cent de cachou (trois parties de brun et une partie de jaune) par six tours au point d’ébullition. On l’a fait passer ensuite dans une solution de bichromate de soude à 1 1/2 pour cent, puis on l’a rincé. La teinture en cachou ainsi que le traitement par le bichromate de potasse ont été répétés et après le second rinçage on a laissé sécher le coton qu’on a imprimé avec la couleur suivante :
- Matière épaississante A............kilos 160 Ferricyanure de potassium.... » 4 1/2
- Acide citrique......................... » 9
- Solution X........................ litres 4,250
- On fait fondre d’abord le ferricyanure dans 8 litres de la solution X; on ajoute ensuite l’acide citrique puis la matière épaississante, et finalement le restant de la solution. Le tout est mélangé à froid.
- I a matière épaississante A est faite de : Blanc fixe en pâte......... kil. 33
- Matière épaississante B........... » 22
- Dextrine blanche.................... » 16.500
- Solution X........................ litres 4.200
- La matière épaississante B est faite de : • , Amidon de blé kil. 185
- Huile d’olive.................... litres 25
- Eau................................. » 900
- Acide acétique 6° B.............. » 3.120
- L’amidon et l’huile sont bouillis dans l’eau et l’on
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- 56 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- remue jusqu’au refroidissement, on ajoute alors l’acide.
- Solution X
- On fait dissoudre 72 1/2 kil. de chlorate de sodium dans 115 litres d’eau. La solution donnera 350 B.
- Les marchandises imprimées sont séchées à une chaleur douce, passées à la vapeur, rincées à l’eau chaude et on les laisse sécher.
- On obtient une couleur crème en décharge en faisant dissoudre 11 kil. de jaune chloramine dans 74 litres d’eau chaude et 175 kil. de gomme dans 230 litres de la solution X. Les deux solutions sont ensuite mélangées et lorsque le mélange est refroidi, on ajoute 11 kil. de ferricyanure de potasse et 22 d’acide citrique.
- Pour la décharge sur fonds noirs faite en même temps on devra imprimer les couleurs suivantes :
- Mélanger 30 1/2 kil. de bleu alizarine S dans la pâte avec 100 kil. de matière à épaissir C, faire fondre dans 14 litres d’eau puis ajouter ensuite 6.800 litres d’acétate de chrome à 20° B et 0.700 litre d’acétone.
- Matière épaississante C
- La matière à épaissir C se fait comme celle A, excepté qu’on substitue à l’acide acétique un mélange de 5 litres de bisulfite à 36° B et de 19.300 litres d’eau.
- Pour le noir on peut également employer l’indigo. Dans ce cas, on imprime d’abord sur l’indigo avec de la glucose, puis on teint avec la couleur cachou et l’on décharge.
- RECETTES DIVERSES DE TEINTURE
- Noir sur fils de laine peignée
- Pour 50 kil. de fils, préparer le bain suivant :
- 2 1[2 kil. noir de chrome solide
- 5 » sel de Glauber
- 2 1[2 » acide acétique
- Plonger les fils au point d’ébullition après les avoir soigneusement dégraissés et nettoyés, laisser bouillir pendant une demi-heure, puis retirer et ajouter :
- 1 kil. d’huile de vitriol replonger les fils, laisser bouillir pendant une demi-heure,retirer et ajouter de nouveau :
- 1[2 kil. de bichromate de potasse laisser encore bouillir pendant une demi-heure, puis laver et laisser sécher.
- Le noir ainsi obtenu est très riche et très fort, et
- possède une grande résistance au lavage et à la lumière.
- Brun sur fils de coton
- Pour 50 kil. en fil de coton, préparer le bain comme suit :
- 2 1/2 kil. brun Mikado M.
- 75 » sel commun.
- Plonger le fil à la température de 80° C., amener au point d'ébullition et teindre pendant une heure à cette température. Le brun Mikado est extrêmement résistant à la lumière et au lavage.
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- PROCÈDE DE COLLASE SUR TISSUS de rubans ou décorations analogues Par la Société Balland et Cie
- Le procédé consiste à déposer sur le tissu à décorer un ruban de colle figeante et, en même temps et exactement, sur le ruban de colle le ruban décoratif en lui faisant subir une légère pression. Il est nécessaire d’employer une colle figeante pour obtenir une adhérence très rapide et d’éviter tout dérangement de ruban pendant le travail. On comprend en effet que si la colle n’est pas figeante, les sinuosités > accidentelles du ruban ne resteraient pas, à cause de leur élasticité, dans la position où on les a placés et quitteraient la colle ; d’autre part, il faut que les effets voulus de gaufrage dudit ruban restent dans la position où on les a placés.
- La colle est déposée par un tube d’où elle peut sortir sous pression, mais un moyen plus simple consiste à l’entraîner par un fil traversant un baquet rempli de colle et sortant par un tube fixé à ce même baquet.
- (Reproduction interdite.)
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- L'EXPOSITION DE LILLE
- Le Comité technique de l’Exposition, composé de grands industriels, d’ingénieurs et de fonctionnaires délégués par les corporations et les syndicats les plus importants de la région du Nord, ainsi que par la préfecture et l’Universitét vient de constituer les i Commissions de c'assement.
- | Le Bureau de Comité technique est ainsi composé :
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ex o.2
- Président : M. Dujardin, président du Syndicat des constructeurs de Lille; vice-président; M. Vaillant, président de l’Union commerciale de Lille; secrétaire : M. Henneton, vice-président des constructeurs-élec-triciens ; membres du bureau : MM. Paul Sée, archi-tecte-ingénieur ; Barit et Wauquier, ingénieurs.
- Parmi les membres du Comité, nous relevons les noms de MM. Ricard, conseiller de préfecture5délégué par le préfet; Buisine, délégué de l’administration académique; de Swarte, trésorier-payeur général, vice-président de la Commission des musées ; Guérin-Pélissier, président du Syndicat des filateurs ; Gustave Dubar,président du Syndicat des imprimeurs ; Georges Valdelièvre, président de la métallurgie ; Rouzé, président des entrepreneurs; Rogie, membre de la Chambre de commerce, président de l’industrie des cuirs : Corman -Vandamme, président des brasseurs, etc., etc.
- L’ouverture de l’Exposition est fixée au 1er mai prochain.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque laquestion à traiter est d'un intérêt général ; par lettres, lorsqu'il s'agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige ces avis sérieusement mo^ tivés, des consultations documentées avec jurisprudençe à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un aribtrage ou d’une transaction amiables
- Un de nos abonnés nous écrit :
- Lorsqu'une Compagnie de chemin de fer fait procéder à la vente publique des marchandises qui lui sont laissées pour compte en cas d’avaries, n’a-t-elle pas certaines obligations à remplir vis -à-vis du destinataire et ne doit-elle pas suivre une procédure spéciale?
- R. — Préalablement à toute vente de la marchandise refusée pour cause d’avaries, la Compagnie doit provoquer une expertise à l’effet de faire vérifier et constater l’état de la marchandise ; et lorsque l'autorisation de procéder à la vente lui a été accordée par le Président du Tribunal, elle doit appeler à cette vente soit l’expéditeur, soit le destinataire, mais toujours au moins le destinataire.
- COUR DE CASSATION (chambre des requêtes) Audience du 11 juin 1901
- 1. DOMMAGES-INTERETS. — ACTION TEMERAIRE. SAISIES ABUSIVES ET PREJUDICIABLES.
- II. BREVETS D’INVENTION. — VULGARITÉ. — ANTERIORITE. — APPRÉCIATION. — POUVOIR SOUVERAIN DES JUGES DU FAIT.
- I Lorsqu’il résulte des constatations des juges que la partie poursuivante, dont ils déclarent l’action témérairement entreprise, a fait procéder à des saisies, non seulement sur l’outillage et les produits industriels de son adversaire, mais encore sur les marchandises appartenant à divers fabricants, et qu’il en est résulté, pour l’établissement et le renom commercial de l’intimé, un discrédit qui s’est traduit par une perte de clientèle, ces actes abusifs peuvent servir de base juridique à une condamnation en dommages-intérêts.
- II. L’appréciation de la valeur des antériorités opposées au brevet contesté, et du point de savoir si elles sont ou non de nature à le faire déclarer atteint du vice de non nouveauté, appartient souverainement aux juges du fait. Dès lors que le brevet, qui est le titre sur lequel porte le litige et qui constitue le premier terme de comparaison à faire par le juge, a été par lui bien compris dans son sens et sa portée, les tribunaux décident, dans la plénitude de leur pouvoir souverain, si les antériorités invoquées frappent le brevet de vulgarité. — A cet égard, la Cour de cassation n’a pas de droit de contrôle sur les éléments d’appréciation d’où a été déduit le défaut de nouveauté de ce qui fait l’objet du brevet.
- Ainsi jugé par le rejet du pourvoi de M. Grawitz contre un arrêt de la Cour de Caen rendu, le 1er avril 1898, au profit des consorts Brière.
- La chambre des requêtes, après avoir entendu le rapport de M. le conseiller Michel Jaffard, la plaidoirie de Me Sabatier, avocat, et les conclusions conformes de M. l’avocat général Mérillon, a rendu l’arrêt suivant :
- « La Cour,
- « Sur le premier moyen, pris de la violation des art. 303, 315, 316, 317 et suiv. C. pr. civ., des droits de la défense et de l’art. 7 de la loi du 20 avril 1810 :
- a Attendu qu’il est constaté, en fait, par l’arrêt attaqué : 1° que le demandeur en cassation a été suf~
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- tX qq-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- fisamment averti de la clôture des opérations contradictoires de l’expertise qui, du 4 avril 1894 au 1er mars 1895, n’ont pas occupé moins de quarante-deux séances au cours desquelles les parties ont présenté leurs observations et procédé à toutes les expériences qui leurs apparaissaient utiles à leur défense ; 2 que si, en dehors de ces séances, les experts seuls se sont réunis et concertés un grand nombre de fois, soit pour vérifier et contrôler les procédés qui y avaient été expérimentés, soit pour analyser les échantillons saisis et soumis à leurs investigations, les parties ont été complètement renseignées à cet égard par les indications du rapport, que leur ont permis d’en discuter les conclusions ;
- « Attendu que, de cet ensemble de circonstances, la Cour de Caen a pu légitimement conclure que, durant l’expertise, il n’a été fait échec à aucune formalité substantielle portant atteinte aux droits delà défense, et qu’en repoussant dès lors, comme dénuée de fondement la demande en nullité de cette expertise, sa décision, qui est dûment motivée, n’a aucunement violé soit les textes de loi, soit le principe visé au moyen ;
- « Sur le deuxième moyen, tiré de la violation des art. 1382 et 1383 C. civ., et 7 de la loi du 20 avril 1810 :
- « Attendu qu’il résulte des constatations dudit arrêt que Grawitz, dont il déclare que l’action a été témérairement entreprise, a fait précéder à des saisies,non seulement sur l’outillage et les produits industriels de Brière frères, mais encore sur les marchandises appartenant à divers fabricants dont ceux-ci avaient teint les matières textiles, et qu’il en est résulté, pour l’établissement et le renom commercial des défen deurs éventuels, un discrédit qui s’est traduit par une perte de clientèle ; qu’en se fondant sur de tels actes, considérés par elle comme abusifs, pour leur allouer des dommages intérêts, la Cour a suffisamment justifié le principe juridique de cette allocation ; d’où il suit qu’elle n’a contrevenu ni aux dispositions des art. 1382 et 1383, ni à celles de la loi du 20 avril 1810, dans son art. 7;
- «Sur le moyen additionnel, tiré de la violation des art. 1er, 2, 16 et suiv., 30 et 31 de la loi du 5 juillet 1844 et 7 de la loi du 20 avril 1810 ;
- « Attendu, en droit, que l’appréciation de la valeur des antériorités opposées au brevet contesté, et du point de savoir si elles sont ou non de nature à le faire déclarer atteint du vice de non-nouveauté, appartient
- souverainement aux juges du fait ; que, du moment où le brevet, qui est le titre sur lequel porte le litige et qui constitue le premier terme de comparaison à faire par le juge du fait, a été par lui bien compris dans son sens et sa portée, ce juge décide, dans la plénitude de son pouvoir souverain, si les antériorités invoquées frappent le brevet de vulgarité ; qu’à cet égard, la Cour de cassation n’a point à contrôler les éléments de l’appréciation dont il a déduit le défaut de nouveauté de ce qui fait l’objet du brevet ;
- « Et attendu, en fait, qu’après avoir fidèlement analysé les procédés décrits dans les deux brevets du 30 septembre 1874 (no 105130) et du 3 novembre 1874 (n° 105554), ainsi que dans leurs certificats d’addition respectifs, et clairement montré qu’il comprenait parfaitement le sens et la portée de ces divers titres sur lesquels était fondée l’action du demandeur, l’arrêt attaqué déclare qu’avant les dates auxquelles ces brevets ont été pris, les procédés en question étaient déjà connus ou appliqués dans l’industrie;
- « Qu’il fait résulter ces antériorités, pour le premier brevet, en ce qui a trait à la production du noir d’aniline en poudre sèche et en pâte : 1° d’un brevet pris par Perkin le 8 avril 1858 ; 2 d’un autre brevet pris par Bobœuf le 15 juillet 1865 ; 3» d’une formule publiée le 5 juin 1874 par Glanzmann, dans le Bulletin delà Société industrielle de Rouen ; et en ce qui concerne l’impression, d’un brevet pris par Higgin le 27 janvier 1869;
- « Que, pour le second brevet, la décision attaquée déclare d’abord insusceptible d’application industrielle le procédé du passage en « trois bains », reconnu impraticable par les experts ;
- « Qu’elle constate ensuite que le procédé du passage en « deux bains » a été décrit par Wood et Wright dans une publication anglaise vulgarisée depuis 1863, et induit de cette double circonstance que ce deuxième brevet est nul pour impraticabilité, dans la première de ses parties, et pour défaut de nouveauté, dans la seconde ;
- « Qu'enfin, l’arrêt n'énonce pas seulement que le procédé du bain unique de teinture, dit « bain plein », evendiquépar le demandeur comme étant l’application et la mise en œuvre de ses deux brevets sus-mentionnés et de leurs additions, se trouverait frappé de la même nullité que ces brevets eux-mêmes, et que d’ailleurs, ce dernier procédé ayant été appliqué par Tau-tin et Brière, en vertu de leur brevet du 7 janvier 1894,
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- et par Pinknen, d’après son brevet du 2 février de la même année, les brevets susvisés de Grawitz, des 30 septembre et 3 novembre 1874, en tant qu’ils constitueraient un simple perfectionnement par rapport à ceux de Tautin et Brière et de Pinknen, auraient été illégalement inscrits à titre ouvert dans l’année de l’obtention de ces derniers brevets ;
- « Qu’il affirme, en outre, que la formule « du bain plein » avait été donnée d’une manière claire et sans équivoque par Bobœuf, dans son brevet précité du 15 juillet 1865, et en fait découler une antériorité à l’encontre du procédé revendiqué de ce chef par Grawitz ;
- « Attendu que ces diverses constatations et déclarations sont souveraines; qu’il suit de là que la Cour de Caen, dont l’arrêt est suffisamment motivé, en annulant les brevets et certificats d’addition s’y rattachant, qui servaient de base à la demande de Grawitz, et en rejetant cette demande, n’a nullement violé les articles visés au moyen ;
- « Rejette. »
- (Gazette des Tribunaux).
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- Après le vote de la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail, les Compagnies d’assurances fran-çaises ont dû majorer considérablement les taux de primes, en raison de l’aggravation et de l'étendue des responsabilités qu’elles avaient à garantir.
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- Nous continuerons de publier régulièrement des chroniques documentées qui éclaireront les assurés sur leurs droits et leurs obligations, et nous serons en fièrement à leur disposition pour la, révision des contrats de toute nature, le règlement des sinistres et toute question contentieuse les concernant.
- BULLETIN FINANCIER
- La liquidation de quinzaine n’a apporté aucune modification à la fermeté habituelle du marché. Les engagements sont en général peu importants.
- La Rente est un peu mieux à 101,25. L’Italien ost soutenu à 100.20; déficit ici, excédent là-bas, quelques-uns ont acheté du 3 % de la Rente Italienne qui rapporte 1 % de plus.
- Les Turcs conservent leur avance, bien que les projets de conversion s’évanouissent.
- L’Extérieure d’Espagne est de plus en plus recherchée, on est à 78.65 c’est un revenu de plus de 5 % et il suffira d’un arrangement définitif avec la Banque d’Espagne, pour que ce fonds monte vigoureusement. Nous en conseillons l’achat.
- Les valeurs du Comptant sont à suivre, Sous-Comptoir des Entrepreneurs monte à 294.50; de nouveaux renseignements nous parviennent, et l’on sait que nous le recommandons depuis le cours de 240. Carmaux 1650. Nickel fait un saut à 560. Chantiers Loire ont haussé de 50 à 980 depuis notre avis d’achat. Charbons du Tonkin en très forte hausse à 1350. Les Mines sont alourdies; Londres continuant les allègements de fractions de spéculations trop chargées.
- On s’occupe un peu des valeurs colombiennes, Fraser River est la seule connue à Paris, à Londres on traite Le Roi et Coriboc.
- Nous prions nos lecteurs de lire le journal le Stock-Exchange, il est bon d’être édifié sur ce que l’on achète, ils trouveront là avec des études fouillées de nombreuses informations sur les mines du monde entier.
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- Paris. — M. Asmodé a vendu un fonds de teinturerie à Mme Gaudon, 138, boulevard de Charonne.
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- Beng. eau viol, etdito.,., 5 50” 5 75 » bon violet 4 75 5 . . » moyen violet 3 50 3 75 » bon violet rouge 4 75 5 .. » bon moy. v. roug.... 3 75 4..
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- » bon dito.............. 3 25 3 75
- » bon à fin cuiv...... 2 75 3 75
- » ~uiv.ord.etbas...... 2 . 3 50
- Java., .........................M . ..
- Kurpah.. ..................... 2 .. 4 ..
- Madras ........................ 1 50 3 75
- Manille....................... 2 .. 3 50
- Caraque....................... 2 50 4 50 Guatemala....................flor...........................................................4 50 5 .. »...............bon à fin sobré................2 50 4 .. -...............................»..............................—.......................cor.......................2 50 4 .. »...............cor. ord. à bas.............1 50 2 25
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- Cap-Vert ..............M Mers du Sud............M .... . ..
- Madagascar.............M..............» • • 0s
- Quercitron :
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé....J 7 50 à 8 50 • gros effilé.......• 6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles...........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne........................M • • • •
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 15 . à...
- » (Guadeloupe).......................... Bois jaune (Maracaïbo).. ...............8........................11 » de Fustet Albanie... .................12..............50............13 Cachou noir, Ire marque.................95........................85 » marques ord...........................70.................................................
- Cochenille argentée .. .le k. 180........................................................................... » grise le k. 170 ,.....
- » zacatille naturelle le k 150 » noire Palmas le k. 155 .. 165 » Lanzarotte ...
- Cureuma Bengale............... 55............................................................................. » Chinois................ 50.................................................................................... ... » Madras................. 55.................................................................................. Galles de Chine......................................................................................................................................................................................................................................................... Prussiate jaune de potasse. 190...............................................................................
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 » bon moyen et.bon coloré assez tendre.. 2 50 3 .. » moyen assez coloré un peu sec 2 25 2 50 » moyen ordinaire terne et serré 1 75 2 ..
- Kurpah beauà fin.viol.etviol, rouge tendre................. 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 3 25 3 75 »............................b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle... 3 .. 3 50 » moy.viol. un peu faib. mél , sablé ................ 2 50 3 .. Guatemala. Flor.............. 5 50 6 .. »............................bon et bon moy. corté et sobré 3 50..........4 . * »............................moyen et moyen ordinaire ...................2 25...........3 . *
- Bengale beau à fin violet... 6 50 7 50 » bon et bon moy.vio-let rouge........ 6 .. 7 ..
- » moyen violet rouge et rouge . 5 50 6 25 Java surfin violet et pourpre 9 50 10 .. » beau et fin violet*.... 7 75 8 50 » bon à bon moyen.,... 6 50 7 50
- » M ee a p 9 © « a
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique 360 .. .....
- Alun raffiné(entrepôt) ,... , 15 17 .. » (acq.) 17 .. 19 .. Couperose emballée 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 .. ... ..
- Id (s. fûts)..................... 75.............
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. ........... .. . ... 37 .. ... .. id. 2e bl. (entrepôt)... 36 Galles vertes et noires 150 .. 170 . » noires Alep » blancnes......... 130 .. ... .. Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 .. » Ghésirée, en sorte » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .. 140 .. »...............» Galam 105 .. 120 .. » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 ..
- » Mogador, blonde.......................
- » » blanche.........................
- » Laque en f. qté orange. 250 .. ... ..
- » » mi-orange............. ..
- » » cerise AC............. ..
- » Sandaraque lavée.......... . .. ... .. » Damar (Batavia)........... 140 »...........................»..........................Singapore................. 90 .. 100 .. »...........................»..........................Penang....................110 Gomme adragante Syrie..., 250 .. 750 .. »...........................» Anatolie. 250 ,. 600 .. Quercitron......................................................M ..
- Garance, racine............................. » poudre.............. 65.................. Rocou Guadeloupe......... 95 .. ... .. » Cayenne........................................... ... ..
- Safran d’Espagne, Valence pur §0 Sulfate de cuivre(entrepôt). 53 .. ... .. » (acq.), .. 57 .. ..... Sumac en feuilles 22 .. ... .. » poudre. 24 .. ... .. Styrax liquide 140 Tamarin Madras 20 .. 30 .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile 180
- » en pains, extra sec, souspap.. ..... 180 .. ... ,.
- » bon marchand en pains 115...............
- » » en boules 115 . ... ..
- » raffiné en poudre sec 145 .. ... .»
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-
-
-
- LE MONITEUR DE:LA TEINTURE
- 63
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos : Acide muriatique..... 20 d. 9 50 à • .. » nitrique 36 d. 33 .. . .. » » 40 d. 39
- » sulfurique......... 66 d. 10 .. .
- » tartrique................. 265 .. ... ..
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34................
- Blanc de zinc en poudre.... 68..............
- » » broyé.......... 76 ». ...
- Borax raffiné........... . 50...............
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre..................... 60 .. ....
- broyé ..... ............... 68 .......
- Crème de tartre............ 170.............
- Cristaux de soude en sacs de 100 kil., disp........... 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare des Salins............ . 20...........
- Lessive caustique 33 degrés 7 50 . ..
- Nitrate de soude........... 22 50 .. ..
- » de potasse................. 41..........
- Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil,, m. 19 25 .. ..
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 '.. ..
- » 30/35, disp... 12 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................... 30 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 .. .. .. Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 .. ..
- Sulfate de cuivre 98 p.100en sacs, consommation.......... 58............ — Entrepôt .......... . 54 ................
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil...................... 5 75 .. ..
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos:
- Gomme Sénégal b. fie........135 » Galam..................... 117
- » 70
- Acide tartrique..............252
- .. à 145 ..
- .. 125 ..
- .. 85 ..
- Crème de tartre Bl. du Midi 168
- » bl. Bordeaux -..
- Camphre raffiné........... 6
- Verdet en pains extra sec » en boules........... .. ..
- Térébenthine en barils... 65
- o * ’
- •
- o •
- U « 2 S e M
- Bengale pourpre... le kilo » beau violet » » bon violet. » » moy.violet »
- » petit violet »
- » ord.etcuiv. »
- Java ord. et cuiv.. » Madras fin....... »
- » beau............. »
- » moyen.... »
- Kurpah kudd, beau violet.......... »
- Kurpah kudd. bon violet............ »
- Kurpah kudde moy, violet........... »
- Kurpah kudd. petit ord.............. »
- Kurpah Pondich, bon violet. ... »
- Karpah Pondich.
- moyen violet.... »
- Karpha Pondich.
- ord. 6 iv, ... »
- 11 .. à
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50
- M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 ..
- 5 ..
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- 5\.
- 4:..
- 13 ..
- 13 ..
- 12 ..
- II. ..
- 10 ..
- 9 ..
- 6 50 6 .
- 5 50
- 9 ..
- 8 ..
- 7 ..
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 5 ..
- Manille......... le kilo M ,.
- Guatemala flor.... » sobre..
- » Cortès .
- Mexique flor....e » sobre..,( » ord.cort:
- » 10 .. 1 ’•
- » 8 50 9 ..
- • 5 .. 6 ..
- 9 .. 1G .
- 8 .. 8 50
- 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb............. 71 ..à
- Aeide acétique des arts 40% 29 ..
- — chlorydrique -............ 2 • • — nitrique 36’......... 32 . . —......................sulfurique, 66’ ......8 .. —......................tartrique............. 250 ,. —......................citrique.............. 385 .. Alun épuré............. 20 .. —......................ordinaire............. 15 • • Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 Bichlorure d’étain, 55°.... 97 50 _......................—.....................60’.................. 107 50 Bois Campèche-Laguna.........................15 .. ..............................................— Guadeloupe 13 .. — Jaune Centre Amérique 18 .. Cachou jaune. V apeurs ... 75 .. — brun................. 88 •• Chlorate de potasse....110 • • — de soude.................................125 .. Chlorure de chauxl 00 à 110° 23 .. Chromate rouge de potasse 86 .. ..............................................— de soude.. 64 .. Crème de tartre ....... 192 50 Cristaux de tartre ........ 187 50 —......................de soude.............. 8 50 CurcumaBengaleenracines 64 .. —......................de Madras............. 61 .. — Chine................................................ 60 .. Essence de térébenthine .. 85 .. Extrait de châtaignier 2 0°..................18 .. Galles de Chine et Janon, 165 .. —......................vertes et noires.... 135 .. Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. — arabique............. 200 .. —......................adragante rousse.. 340 .. Jus de citron.......... 24 50 Méthylène à 95’........ 100 . » —......................régie 90 ............. 105 .. Prussiate jaune de potasse 180 .. —......................— de soude............ Pyrolignite de fer..... 10 . • Résine................. 16 Rouille ............... 9 .. Sel de soude...........80°........ 19 : —......................ammoniaque.. 14 75 Sel d’étain........................ 297 50 Soufre en canons.............. 18 50 — sublimé.............. 20 50 Sumac Sicile en feuilles... 15 .. Sulfate d’alumine...... 15 — de cuivre........................ 58 50 — de fer............................. 7 ..
- 72 ..
- 30 ..
- 8 ..
- 34 ..
- 11 .
- 260 ..
- 330 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 102 50 107 50 117 50
- 15 50
- 13 50
- 19 ,.
- 77 50
- 98 ..
- 120 ..
- 135 ..
- 24 ..
- 88 ..
- 66 ..
- 197 50 192 50
- 9 50
- 66 ..
- 64 ..
- 62 ..
- 90 ..
- 19 ..
- 175 ..
- 150 ,.
- 170 ..
- 210 ..
- 375 ..
- 25 50 102 .
- 110 ..
- 190 ..
- ii ..
- 18 ..
- 10 .
- 20 ,
- 15 75 207 50
- 19 50
- 21 50
- 16 ..
- 16 .
- 60 50 8 .
- MARCHÉ_ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — » Arséniate de soude 60% » 18 15 >
- Bi-arséniate de soude(As205)
- 65 0[0 ........... .j H t 20 -
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 5 — » — en poudre 35 % 7 — » Bleu de Prusse (en pâte) la livre » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron Alizarine 20 0,0...... la livre » n 8 1/2 Aniline (huile) pure.. — » » 4 3/4 — (sel) pure.... — » » 4 1/2 Anthracène 30* A par unité au comptant » » 2 Benzol 90 % le gallon » 10 1/2 Acide carbolique (crist.) 40-la livre » 1 » Magenta pure la livre » 3 9 Acide picrique ..... — » 12 Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. la tonne 5 15 » Barwood........... — 4 10 » Camwood — 10-55 » » Bois jaune — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque — 4/6 10 n Bois de camphre de St-Domingue — ./6 10 » Bois de dawrphre du Honduras — 8 » » Grains de Perse... le quintal » 21 6 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 » Extrait — .. — » 18-94 » Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bois dépêcher... — » 11 » Grains de Perse.. — » 48»
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate.....la livre... » » 4
- Binoscalate.... — » »» Carbonate 90 %.. la tonne. 22 15 »
- Caustique...... — 25 15 »
- Chlorate ......la livra,. » » 4
- Ferricianide (prussiate rouge).... — » 14 /
- Ferrocyanide (pr. jaune) — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
- Spéciales pour Usines et travaux de Ciment
- TT
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- 93
- Ancienne Maison BÉNARD Fondée en 1835.
- Eugène KREBS
- Constructeur N.G
- 66, rue Manin, 66
- PARIS (XIXme)
- Entrepreneur de la Ville de Paris, des Chemins de fer de l’Ouest et de l’Est, des Arsenaux, Manufactures, Poudres et Salpêtres de l’Etat.
- Construction de CHEMINÉES D'USINES
- Fourneaux pr chaudières à vapeur
- MASSIF
- pour machines de tous système FOURS de tous genres et pour toutes industra
- COMSTRUCTION D'USINES
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- 64
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- h 1
- ?
- GUIDE-ADRESSES
- de la Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machine» d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Sée (Paul), 58-60, rue Brûle-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Brevets d’invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermann et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Caoutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C• Limited, Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage, etc.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône). Orseille et extraits d’orseille > Sulfates et carmins d’indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture
- Essoreuses
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Études spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris. Cabinet fondé en 1836. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie.
- Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- Kniles pour graissage
- Eamelle (Henry), i. quai Valmy, Paris.
- Ingénieurs
- Sée(E. et A) , ingénieurs, 15, rue d’Amiens à Lille (Nord).
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris, « La Sans-Rivale ».
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspirateur brev. s.g.d.g.
- Sée (Et et A.), ingénieurs, 15, rue d'Amiens, à Lille (Nord). ' ,
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour).
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- Ventilation
- Decoudun —Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(ire et 2e classe seulement),
- Pendant la saison d’été, un troisième départ, comportant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l’après midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr.25. Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; Ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demanda affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- Excursions aux stations thermales et hivernales des Pyrénée-et du golfe de Gascogne, Arcachon, Biarritz, Dax, Pau, Saliess de-Béarn, etc.
- Des billets d’aller et retour, avec réduction de 25 0/0 en 1" classe et de 20 0/0 en 2* et 3* classes, sur les prix calculés au tarif général d’après l’itinéraire effectivement suivi, sont délivrés toute l’année, à toutes les stations du réseau de la compagnie d’Orléans, pour les stations hivernales et thermales du réseau du Midi, et notamment pour ;
- Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary (halte), Hendaye, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Salies-de-Béarn, etc.
- Durée de validité : 25 jours, non compris les jours de départ et d’arrivée.
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- 46e Année.N 0 5. Le Numéro : 0,75 1 "OTHEOue 5 Mars 1902. - ' . , D . .. _ il- T H« MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15 fr.
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
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- auNONNEC • 1 La ligne (anglaise). . . 1 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Teinture des étoffes non blanchies pour dames. — Lustre de la laine. — Revue des brevets d’invention. — Teinture fluorescente. — Progrès comparés de l’industriedu goudron de charbon (suite). — Recettes diverses de teinture. — Indemnités par les compagnies de chemins de fer. — Le repos des ouvriers. — Informations. — Jurisprudence. —Bulletin financier. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, ^Hggiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20,rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 66
- TEINTURE DES ÉTOFFES non blanchies pour dames
- Par le terme « Étoffes pour dames », on désigne à peu près tous les genres de tissus de laine légers ou d’un poids moyen en laine, en uni ou fantaisie, les-quels sont presque exclusivement destinés à être portés par les femmes» Ainsi qu’on doit bien le penser, les différentes teintes données à ces genres de tissus comprennent toutes les couleurs, variant des teintes les plus foncées à celles les plus claires.
- Un des points les plus essentiels qui doive attirer l’attention en opérant la teinture de ces tissus, est la plus grande propreté. Le teinturier devra avoir la certitude absolue que les marchandises non encore teintes, qui lui sont livrées, sont propres, dans le sens le plus strict du mot, c'est-à-dire, exemptes de toutes traces restantes de savon de dégraissage, ou de n’importe quel genre dégraissé, car de semblables impuretés se trouvant dans le tissu, apparaîtront invariablement dans l’article, une fois fini ; sous formes de rayures, de taches, d’endroits teintés, etc., lesquels ne pourront ensuite être enlevés d’une manière satisfaisante, sans que ce soit au détriment du tissu.
- Le dégraissage approprié et le lavage de tissus pour dames tout laine de moyenne ou de grande qualité, n’est pas une affaire d’a peu près ou de pur hasard, mais est basé sur certains principes scientifiques bien définis, dont le blanchisseur ou le teinturier doit tenir compte et qu’il doit bien connaître. En première ligne, le dégraissage est fait dans le double but d’enlever les huiles qui peuvent se trouver dans les marchandises, et aussi d’enlever les impuretés superficielles que la laine grasse a ramassées dans ses différents voyages d’un département de la fabrique à un autre, dont le total forme une quantité assez considérable lorsqu’elle atteint la cuve de dégraissage.
- Les liquides de dégraissage demandent une certaine attention, mais aucun renseignement bien précis ne peut être donné au lecteur, si ce n’est qu’ils ne doivent jamais dépasser 50° C., et que l’écume doit être légère. Si l’écume est ferme cela indique qu’il y a trop de savon, lequel ensuite est difficile à bien laver. Une trop grande quantité de savon n’est pas si efficace pour enlever les impuretés qu’un dégraissage léger aidé d’une petite quantité de cristaux de soude ou de soude de Solvay (dans aucun cas de la soude caustique ou carbonatée). On recommande particulièrement l’em
- ploi de savon pur, de suif ou de tout autre savon fait avec des graisses propres ou des huiles pures, de préférence à un de ces produits contenant de la résine, car l’usage de ce dernier laisse toujours une odeur caractéristique dans la marchandise.
- Le dégraissage des pièces d'étoftes se fait le mieux sur [une grande machine à corde, mais il est assez difficile de quitter les vieilles habitudes. Il ne fait aucun doute, pourtant, que les liquides de dégraissage ont plus de chances de bien nettoyer si on les emploie sur une grande machine, et, de plus, on est plus cer tain d’éviter les rayures qui courent dans la longueur du tissu. Le système à la corde a également ce désavantage que l’eau de lavage, après le dégraissage, n’enlève pas complètement les dernières traces de savon,etc. de l’intérieur des plis ; ce qui est complètement évité en employant une grande machine ou une laveuse ouverte.
- La teinture des étoffes pour dames est d’une aussi grande importance que le dégraissage et demande quelque attention dans ses détails. En thèse générale, ce genre de tissu est facilement teint dans une cuve ouverte par une manivelle mue à la main, ou dans un appareil mécanique mis en mouvement par une force motrice. Il vaut mieux entrer les couleurs graduellement et agiter au point d’ébullition jusqu’à ce qu’on ait obtenu la teinte désirée.
- Les formules suivantes sont d’un grand intérêt comme pouvant servir de types d’une bonne série de couleurs à la mode sur le genre de tissus dont il s’agit; elles forment également une série de matières colorantes d’une grande résistance aux diverses épreuves que les marchands et les tailleurs ont coutume de faire subir aux tissus pour dames.
- Pour toutes les teintes suivantes, on recommande les formules qui suivent :
- Préparer le bain de teinture avec la quantité voulue de matière colorante et ajouter 10 pour cent de sel de Glauber; 4 pour cent d'huile de vitriol (66°), ou n’ajouter seulement au bain de teinture que 10 pour cent de bisulfate de sodium. Plonger la marchandise à teindre à une température basse et amener graduellement au point d’ébullition, en la laissant à cette température pendant une heure en remuant d’une façon bien égale.
- Rouge
- Azofuchsine G, 2.8 pour cent.
- Orange IIB, 0.6 »
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- c
- Brun
- Rouge incarnat azo S. 1.1 pour cent.
- Jaune clair résistant G 2.0 »
- Saphirol alizarine SE 0.4 »
- VIOLET
- Violet acide résistant 10B 4.00 pour cent.
- Azofuchsine G 0.09 »
- Brun rougeâtre
- Vert bleuté résistant 0.14 pour cent.
- Rouge incarnat azo S 1.60 »
- Orange IIB 0.20 »
- Bleu foncé
- Bleu nouveau breveté B 5.00 pour cent.
- Azofuchsine B 1.58 »
- Vert
- Vert bleuté résistant 1.0 pour cent.
- Orange H B 0.3 »
- Jaune extra, résistant 0.18 »
- Rouge Rouge écarlate azo S Saphirol alizarine SE Jaune extra, résistant MOYEN 1.00 pour cent. 0.10 » 0.18 »
- Bleu Saphirol alizarine SE Jaune extra, résistant Rouge écarlate azo S CLAIR 1.000 pour cent. 0.025 0.015 »
- Bleu marine NO 1
- Violet Victoria 4 BS 2.25 pourcent.
- Vert bleuté résistant 0.90 »
- Bleu marine NO 2
- Azofuchsine 6B 4.0 pour cent.
- Vert bleuté résistant 0.90 »
- Gris brun
- Saphirol alizarine SE 0.90 pour cent.
- Rouge écarlate S 0.70 »
- Jaune clair résistant G 1.14
- Les trois matières colorantes ci-dessus sont d’une très grande valeur pratique à l’usage du teinturier en laines, car, avec elles, il est à même de produire, à volonté, une série très étendue de teintes composées. Pour la production des bruns elles fournissent les qualités excellentes qui sont si recherchées pour les tissus fins, et, de plus, sont résistantes à la lumière. En variant les proportions dans les mélanges, le teinturier peut obtenir n’importe quel résultat qu’il désire, et il sera certain que les teintes seront bien uniformes.
- Comme indication de la possibilité de ce choix de |
- teintures, sur d’autres, dans l’usage courant, les teintes délicates suivantes serviront de bons exemples:
- Gris pale
- Saphirol alizarine SE 0.150 pour cent.
- Rouge écarlate azo S 0.075 »
- Jaune clair résistant G 0.100 »
- Gris acier
- Saphirol alizarine SE 0.005 pour cent.
- Azofuchsine G 0.006 »
- Jaune clair résistant G 0.001 »
- En substituant l’azofuchsine 6B à la marque G et en changeant un peu les proportions, le ton de la teinte résultante sera plutôt porté du côté du violet.
- En employant la formule suivante on peut obtenir de jolis verts brillants ayant beaucoup de corps : Saphirol alizarine SE 1.77 pour cent.
- Jaune clair résistant G 2.04 »
- Rouge écarlate azo 0.09 »
- La petite quantité de rouge écarlate employé a une tendance à donner de l’éclat et aussi une riche apparence aux étoffes pelucheuses, la quantité étant de 33.52 gr. pour 50 kilog., la grande puissance de teinture de cette matière colorante sera de suite comprise. Dans le but de donner du ton c’est tout ce qu’on peut désirer de mieux.
- Des teintes particulières de bleu ardoise brillant sont obtenues par une combinaison similaire de ces matières colorantes, ainsi :
- Bleu nouveau breveté B 0.30 pour cent.
- Jaune clair résistant G 0.05 »
- Azofuchsine G 0.15 » c’est-à-dire un total de 226.80 gr. pour 50 kilog. de marchandises. Avec une légère modification dans les proportions données, en employant les mêmes matières colorantes, on peut facilement obtenir tous les tons de bleus gris ardoise.
- ( Textile Record).
- LUSTRE DE LA LAINE
- Il y a une grande différence de lustre parmi les différentes sortes de laines naturelles, et l'apprêteur est souvent appelé à produire un haut degré de lustre sur de la laine, qui, par sa nature, et sous cet aspect, est très inférieure. Les différences sont assez difficiles à établir, mais une main exercée peut généralement reconnaître si le lustre est naturel ou s’il a été donné.
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- en
- OC
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- En général, les laines de Silésie et de Saxe et les laines de Sydney et de Port-Philippe ont un meilleur lustre que les autres et, en conséquence, conviennent mieux pour les marchandises qui doivent avoir un beau lustre que les laines de l’Amérique du Sud ou que d’autres laines, spécialement la laine de mouton.Cette laine est celle qui donne le plus de mal de toutes à l’apprêteur à cause de son caractère récalcitrant. A quelque degré que la laine soit cardée, tondue, brossée et pressée à chaud, les poils se relèveront toujours tôt ou tard et détruiront l’effet produit par l’apprêt. Comme l'effet dépend de ce que les poils soient à plat et parallèles aussi bien que du lustre naturel de chaque fibre individuellement, les poils se redressant en n’importe quelle quantité, abîment l’apparence générale du tissu.
- Le seul remède est de tremper complètement le tissu dans l’eau et de le laisser plié à l’état humide pendant un long espace de temps et de le presser à chaud. Toutes ces opérations augmentent également le lustre normal de la fibre.
- Nous allons procéder en détail à l’exposé du traitement à appliquer aux genres de laines les plus réfrac™ taires La première chose qu’il faut considérer c’est la propreté de la laine, qu’elle soit absolument libre de toute graisse, de résidus de savon et d’alcali, et de matières colorantes. Les corps étrangers, spécialement un excès d’alcali, qui resteraient dans la laine après le dégraissage rendent les poils durs et rigides et incapables de se coucher proprement, et diminuent le lustre des fibres isolément. Toute quantité de savon ou d’alcali ect le mieux enlevéeau moyen de la terre à foulon. Il est important que le savonnage qui sera fait ensuite soit fait bien complètement et d’une manière prolongée. Pendant le frottage qui a lieu pour séparer les poils afin que le brossage qui viendra après puisse se faire parallèllement, la laine devra rester à l’état humide. Le cardage aide beaucoup au lustre des fibres et leur donne déjà une disposition préliminaire parallèle.
- On commence le cardage avec de vieilles cordes émoussées, et la laine ne dit pas être encore aussi humide qu’elle devra l’être plus tard lorsqu’on se servira de cordes meilleures. Cette gradation d’humidité de la laine pendant les cordages successifs, conduit à la production d’une couche de surface serrée laquelle est très importante pour le lustre.
- Afin de fixer la couche ainsi que le lustre il faut
- avoir recours à une pression à chaud, précédée d’un plongement dans l’eau bouillante afin d’enlever les impuretés qui auront pu se produire pendant l’opération, du cardage, ainsi que pendant les opérations précédentes de nettoyage, lorsque la laine était encore en touffes, et qui, par conséquent, ont pu ne pas être complètement enlevees. Après avoir subi la compression, les marchandises sont soigneusement brossées et, à cet état, doivent être absolument propres et doivent avoir un lustre aussi bon que le permet la nature de la matière première.
- Le décatissage est, en somme, le meilleur moyen de lustrer. Les marchandises après avoir été bien brossées pendant qu’elles sont humides sont travaillées sur un cylindre creux perforé, alternativement, par la vapeur, l’eau chaude et l’eau froide, lesquelles sont introduites par l’intérieur du cylindre et passent à travers le tissu, lequel est bien couvert pendant son passage sur le cylindre.
- Le traitement par la vapeur dure de quatre à cinq minutes lorsque la vapeur commence a sortir en dehors et le lustre est fixé par l’introduction d’eau froide dans le cylindre jusqu’à cequ’elle sorte en dehors de la couverture. Si cela est nécessaire, toute l’opération peut être renouvelée. Une grande précaution à observer c’est de ne pas employer de la vapeur trop chaude, c’est-à-dire, à une trop haute pression; ou ne devra pas dépasser une pression de 7 à 11 kilos ; de plus, son action ne doit pas être trop prolongée, sans cela le tissu sera moins durable. Le cylindre doit tourner doucement pendant toute l’opération.
- Il y a des machines avec lesquelles on emploie, dans le décatissage, aussi bien l’eau chaude que l’eau froide et la vapeur. Généralement elles sont pourvues d’un injecteur au moyen duquel l’eau peut être introduite avec force à n’importe quelle température. Une machine perfectionnée de ce genre a deux chambres séparées, chacune d’elle contenant un cylindre de décatissage; de sorte que pendant que l’un est en action on introduit les marchandises dans l’autre. On récolte l’eau après qu’elle a passé au travers du tissu et on la fait revenir à son point de départ jusqu’à ce que l’opération soit terminée. L’expérience a montré que l’effet est meilleur en se servant toujours de la même eau, car elle devient alors de plus en plus douce par l’action de la vapeur sur elle.
- Une fois que le décatissage est terminé, les pièces sont brossées et, ou roulées sur des cylindres, ou
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- pliées pendant 24 à 36 heures avant d’être mises à sécher. Dans le dernier cas, on doit les retourner plusieurs fois, le haut de la pile en bas, afin que l’humidité puisse se distribuer d’une façon égale. Si on les a mises sur des rouleaux ceux-ci doivent être tenus horizontalement et doivent être tournés de temps en temps dans le même but; dans le commencement ils devront être tournés plus souvent car si la partie extérieure devenait trop sèche l’eau ne se distribuerait pas également. En ce qui touche au séchage subséquent, on devra prendre note de ce que plus on voudra obtenir un lustre accentué, plus le séchage devra être violent, c'est-à- dire plus la température devra être élevée, il en résultera évidemment que le tissu sera un peu plus dur à la main, mais la laine conservera mieux son lustre.
- Le pressage final est précédé de la tonte, mais on peut se disposer du brossage à la vapeur, car il enlève partiellement le lustre On ne doit pas raser l’étoffe de trop près car le lustre en souffrirait. Le pressage se fait à la presse hydraulique afin d’obtenir un lustre bien marqué et durable ; les pièces ne doivent pas entrer sous presse ni trop sèche ni pendant qu’elles sont encore chaudes. Si cela est nécessaire, les pièces, une fois sèches, seront exposées dans un endroit froid afin qu’elles puissent absorber un peu d’humidité, ou bien, si on n’a pas le temps pour cela, on les aspergera avec de l’eau. Les plaques de presse doivent être bien chauffées, ce qui s’obtient le plus facilement au moyen de l’électricité.
- The Textile Mercury.
- REVUE DES BREVETS D'INVENTION
- S ' "
- Sous cette rubrique nous donnons chaque quinzaine, la liste des brevets récemment délivrés, relatifs à notre industrie.
- N' 460. — Procédé pour la production de nouveaux dérivés de l’Anthraquinone, par M. la Société anonyme des produits Fred. Bayer et Cie.
- N’ 461. — Procédé de fabrication d’une composition formée de sulfate de baryum et d’hydrate de zinc et pouvant être employée comme matière colorante, etc., par la Société the International Chemical Company.
- N* 462. — Production de laques orangées au moyen
- d’un nouveau colorant monazoïque, par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- N’ 463. — Certificat d’addition au brevet pris : procédé pour la production d’un colorant bleu pour coton à l’aide de l’acide acétyl 1-4 naphtylène diamine 7 sulfonique, par la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- N* 483. — Procédé pour donner aux tissus demi-soie par la teinture en pièce l’aspect et le toucher des tissus teints en écheveaux, par M. Muller.
- N- 484. — Machine à teindre mécaniquement les textiles en échevaux, par M. Dittmar.
- N* 485. — Procédé de préparation des matières colorantes sulfurées brunes, par M. Kalle et Cie.
- N - 486. — Procédé de production de colorants sulfurés, pur la Société Actien-gesellschaft für Anilin Fabrikation.
- N’ 487. — Procédé de teinture au moyen de couleurs contenant du soufre, par la Société Chemische Fabriken vorm. Weiler-ter-Meer.
- Avis. — Notre service technique se charge de procurer aux intéressés les copies de brevets, anciens ou nouveaux, avec dessins ou croquis explicatifs, et cela à des prix très réduits proportionnés à l’importance du travail.
- TEINTURE FLUORESCENTE
- La fluorescence, ou effets fluorescents est très connue comme effet caractéristique de couleur produit par quelques substances lorsqu’elles sont exposées à la lumière du jour. Le même effet peut être obtenu en entremêlant dans le tissage différentes couleurs. Par exemple, si de la soie ou une laine d’un très grand lustre sont mêlés dans le tissage avec des fils d’une couleur bleue ou vert pâle, les effets des couleurs, ensemble avec le lustre naturel de la matière première produit un effet fluorescent.
- Il est probable qu’ils sera d’un certain intérêt de dis-cuter comment l’effet juste peut être produit sur des tissus pure laine pour dames. L’effet doit se produire par des surfaces qui produisent des interventions de lumière, ou par des teintures fluorescentes. Sur de petits échantillons il est à peine possible de produire le jeu des effets de couleurs, mais sur des grandes pièces on
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- peut les rendre très évidentes, principalement sur une robe qui est en mouvement constant.
- Le meilleur effet peut être produit en mélangeant un bleu vif et du rouge avec du jaune. Une combinaison de bleu et de rouge est peu brillante, il n’y a pas assez de contrastes bien tranchés.
- D’après plusieurs expériences, nous croyons que le cyanol extra, matière colorante très connue comme étant un bon niveleur, est la meilleure teinture à employer pour le bleu. Pour le rouge on peut employer l’éosine, la rhodamine ou l’irisamine, et la meilleure de toutes est probablement l’éosine acide solide G, qui dépasse de beaucoup les anciennes marques d’éosine et avec laquelle on peut teindre les couleurs chamois et saumon les plus délicates avec la plus grande pureté dans des bains acides. Toutes les éosines donnent des effets fluorescents très marqués. La fluorescence de la solution est orange et vert.
- Pour le jaune, la tartrazine convient fort bien, ou bien, les marques différentes de jaunes solides à la lumière,‘lesquels sont plutôt encore plus solides à la lumière que la tartrazine.
- Les meilleurs effets sont obtenus lorsqu’une couleur franche est faite avec l’éosine acide solide G. et qu’elle est ensuite amoindrie et descendue aux teintes réséda, bruns à la mode, etc., avec du cyanul extra. L’effet est de beaucoup renforcé, naturellement, avec un bon apprêt de lustre. Voici deux bons exemples de recettes :
- 1o Chocolat
- Teindre pendant une heure au point d’ébullition, avec :
- 1.4% éosine acide solide G.
- 0.22 % cyanol extra.
- 0.48 % tartrazine.
- 10.00 % sel de Glauber.
- 4,00 % acide sulfurique.
- 2° Gris bleuté
- Teindre pendant une heure au point d’ébullition, avec :
- 1.25 % éosine acide solide F.
- 0.08 % cyanol extra.
- 0.06 % tartrazine.
- 10.00 % sel de Glauber.
- 1.00 % acide sulfurique.
- {Farber Zeitung).
- PROGRÈS COMPARÉS de l’industrie du goudron de charbon en Angleterre et en Allemagne pendant ces quinze dernières années.
- Mémoire lu par Arthur G. Grenn F. I. C. F. C. S. devant la British Asssociation, Section B, à Glasgow, en 1901.
- (Suite)
- La période de temps que nous avons à examiner constitue une période d’extraordinaire activité et de développement remarquable dans l’industrie du goudron de charbon, et, avant de passer au côté économique de la question, je vous demanderai d’examiner d’une façon très superficielle quelques-uns des points principàux de ce progrès. Dans aucune autre industrie telle que celle-ci, il n’y a eu des changements extraordinaires aussi rapides et des développements aussi gigantesques, dans une si courte période de temps, développements dans lesquels l’élucidation scientifique de problèmes abstraits a marché la main dans la main avec les capacités inventives, l’habileté dans la fabrication et l’esprit d’entreprise commerciale. Dans aucune autre industrie n’a été aussi clairement démontrée la relation intime de la science et de la pratique.
- Née en 1858, l’industrie des couleurs avait déjà atteint, en l’année 1886, un état de développement considérable. La période précédant celle ci pourrait très bien être appelée « période de rosaniline » puisqu’elle n’est exclusivement marquée que par la découverte et le développement de matières colorantes du groupe triphénylméthane, tel que le magenta, le bleu d’aniline, le violet d’Hoffmann, le violet méthyl, le magenta acide, les violets acides, la phosphine, les bleus Victoria, l’auramine, le vert malachite et les verts acides.
- Quelques membres individuels d’autres groupes avaient bien été déjà découverts, mais ils n'avaient pas encore atteint l’importance qu’ils étaient destinés à avoir plus tard. C’est spécialement le cas de cette classe de matières colorantes contenant ce produit fondamental de double nitrogène et connues ; sous le le nom de couleurs « azo ». Ce groupe de composés a, pendant les quinze années que nous avons à examiner, atteint des proportions et une importance tellement énormes que l’on peut, largement, l’appeler la « période azo ». Le nombre de composés indivi-
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- duels appartenant à cette classe, ou ayant déjà été préparés ou étant à présent à même de l'être se chiffre par millions, et dépasse de beaucoup le nombre de membres des autres groupes de matières colorantes, pris ensemble.
- Comme importance elles occupent aussi une position, à présent, bien loin en avant des autres groupes, l’emploi de quelques-unes d’entre elles (comme les noirs « azo ») se chiffrant par milliers de tonnes annuellement. Une grande impulsion aux recherches sur les composés azo a été donnée par la découverte de Bœttiger, en 1884, de la première couleur possédant une affinité directe avec le coton (le rouge Congo), laquelle fut suivie quelques années après de séries rapidement croissantes de couleurs, dans tous les tons, possédant des propriétés de teinture similaires.
- Les couleurs azo connues avant cette époque étaient ou des couleurs basiques (le jaune d’aniline, la chrysoidine, le brun Bismarck, etc.) ou des couleurs acides pour la laine (le rouge écarlate xylidin, l’écarlate crocéine, etc.). La grande simplification de la teinture du coton qui a été apportée par ce nouveau groupe de couleurs azo — couleurs « benzo » ou « dia-mine » ainsi qu’on les a appelées — a provoqué une rapide augmentation de leur nombre et des composés contenant deux, trois, quatre ou davantage de groupes de double-nitrogène, liant ensemble les résidus de paradiamines variés (benzidine, tolidine, dianisidine, azoxytoluidine, paraphénylenediamine, naphthyléne-diamine, etc.) à des naphthol, des amidonaphthol, variés ; et des acides sulfoniques-naphthylamine firent leur apparition en rapide succession.
- Simultanément, avec ces derniers, se produisirent la découverte ainsi que les recherches des dérivés isomériques variés des naphthalènes nécessaires comme produits bruts à la préparation de ces couleurs, recherches qui furent largement aidées par les recherches classiques sur l’isomérisme des composés naphthalènes qui furent faites par Armstrong et Wynne dans ce pays-ci.
- Une autre méthode d’application des couleurs azo sur le coton, par laquelle des tons plus solides sont obtenusfut introduite par MM. Read Holliday d’Hudders-field en 1880 ; elle consistait a produire, par une, combinaison directe, des composés azo non sulfurés sur la fibre. Par suite de difficultés techniques, qui
- ' furent rencontrées dès le début en appliquant ce procédé, celui-ci n’a reçu son plein développement que dans ces dernières années et dans d’autres mains que celles de ceux qui l’avaient découvert. La couleur la plus importante produite par ce procédé est le rouge paranitraniline chimiquement pur.
- Les recherches sur les couleurs directes pour le coton ont amené l’auteur en 1887 à la découverte de la primuline. Ce composé, ayant une affinité directe avec le coton et contenant en même temps un groupe amido-diazotisable, a pu être employé comme synthèse de couleurs azo variées sur la fibre, lesquelles étaient remarquables par leur grande résistance au lavage. Il a trouvé un emploi très étendu pour la production de rouges solides, et le nouveau principe de teinture qu’il a introduit s’est considérablement étendu à d’autres couleurs dites « diazo ».
- Les recherches plus approfondies sur le groupe des thiazols auquel appartient la primuline ont, de plus, conduit à la découverte de beaucoup d’autres couleurs faisant partie de cette famille, desquelles, les plus importantes sont les jaune gris brillants appelés « Turmerine » ou « jaune de Clayton », le « chloro-phène ou jaune chloramine » résistant à la lumière, le jaune .pur grisâtre « thioflavine » et le ponceau solide pour coton « erica ».
- {The Journal of the Society of Dyers and colourissts, Bradford.)
- {A suivre.}
- RECETTES DIVERSES DE TEINTURE
- Noir sur fil de laine peignée
- Pour 50 kil. de fil, préparer le bain suivant :
- 2 1/2 kil. noir chrome acide B.
- 5 » sel de Glauber.
- 2 1/2 » acide sulfurique.
- Plonger à 80 G., amener doucement au point d’ébul-lition et teindre à cette température pendant une heure. On rend la couleur encore plus résistante par un second traitement pendant une demi-heure dans un bain de :
- 750 gr. bichromate de potasse.
- Laver et faire sécher. Le noir chrome acide A a une grande force de pénétration et est très uniforme.
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- Violet sur fils de laine peignée
- Pour 50 kil. de fils de laine peignée, faire le bain suivant :
- 2 1/2 kil. Violet formylS4B.
- 2 » acide sulfurique.
- 7 1/2 » sel de Glauber.
- Plonger à 80° C., pousser au point d’ébullition et teindre à cette température pendant une heure. Le violet formyl S 4 B a une très grande force colorante, et donne un violet d’un très beau brillant.
- Jaune sur fil de coton
- Pour 50 kil. de fil de coton, préparer le bain suivant :
- 1 kil. jaune sultan G
- 10 » sel ordinaire
- Plonger le fil à la température de 80 C. amener ensuite au point d’ébullition et teindre à cette température pendant une heure.
- Le jaune sultan G produit une couleur jaune riche et bien pleine qui possède de grandes qualités de résistance.
- Rouge de Bordeaux sur fils de laine peignée
- Pour 50 kil. de fils, préparer le bain de teinture comme suit :
- 1 kil. rouge azo A
- 2 » acide sulfurique
- 5 » sel de Glauber
- Plonger les fils à la température de 45® C. puis amener doucement le bain au point d’ébullition et teindre à cette température pendant une heure, en épuisant le bain autant que possible. Le rouge azo A produit des teintes Bordeaux très fines, et teint d’une façon régulière, il peut, pour cette raison, être très avantageusement employé en combinaison avec d’autres couleurs.
- LES INDEMNITÉS PAYÉES
- par les Compagnies de Chemins de fer
- M. Pierre Baudin, ministre des travaux publics, vient de décider de constituer une commission chargée d’examiner les moyens de réagir contre la progression des indemnités payées par les compagnies de chemins de fer pour pertes, retards ou avaries de marchandises.
- Cette commission est composée de :
- MM. Pérouse, conseiller d’Etat, directeur des chemins de fer, président.
- Georges Villain, directeur du contrôle commercial des chemins de fer, vice-président.
- Cousin, directeur au ministère de l’agriculture.
- Jacotey, directeur au sous secrétariat des postes.
- Metzger, directeur des chemins de fer de l’État ; Noblemaire, directeur du Paris - Lyon-Méditerranée ; Sartiaux, ingénieur en chef de l’exploitation du Nord; Heurteau, directeur de l’Orléans; Blage, directeur du Midi; de Larminat directeur de l’Ouest; Barabant, directeur de l’Est ; Georges Level, des chemins de fer économiques.
- Duplan, Zerling, de la Borde, Allary, Chavardès, Bicheron, contrôleurs généraux, et Bassaget, inspecteur principal de l’exploitation commerciale des chemins de fer.
- Rousseau, maître des requêtes au Conseil d’Etat.
- Le Cornu, ingénieur en chef du contrôle de l’Ouest.
- Corneille, auditeur au Conseil d’Etat, secrétaire, et Kerler, contrôleur comptable, secrétaire adjoint.
- LE REPOS DES OUVRIERS
- Un arrêt de la Cour de cassation vient de trancher dans le sens le plus libéral la question de réglementation du travail : celle des repos des ouvriers dans les établissements mixtes.
- L’inspection du travail prétendait que, dans ces établissements, tout le personnel, hommes, femmes et enfants, devait prendre son repos à la même heure.
- Un grand filateur de Bolbec a tenu à faire fixer la jurisprudence sur ce point, et il faut l’en remercier au nom de l’industrie tout entière, car c’est dans l’intérêt général que, sans regarder aux soucis ni aux frais de coûteux procès, il a poursuivi ce but.
- Donc, M. G. L... avait été l’objet de cinq contraventions basées sur ce que cinq de ses ouvriers adultes ne prenaient pas leur repos aux mêmes heures que l’ensemble du personnel. Il avait été condamné par le tribunal de simple police à cinq amendes de 5 francs ; mais, sur son appel, le tribunal correctionnel du Havre, tout en maintenant deux de ces condamnations, avait infirmé les trois autres pour le motif que les trois ouvriers dont il s’agissait ne travaillaient pas dans le même local que les femmes et les enfants.
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- Le ministère public se pourvut contre ces trois acquittements devant la Cour de cassation ; elle lui a donné absolument tort.
- Elle a d’abord maintenu les trois acquittements :
- « Attendu que la disposition ajoutée par la loi du 30 mars 1900 à l’article premier de la loi du 9 sep -tembre 1848 n’innove, en ce qui concerne les ouvriers adultes employés dans un établissement industriel à personnel mixte, que relativement à la durée de travail ; que l’article 3 de la loi du 2 novembre 1892, même modifiée le 30 mars 1900, ne prescrit le repos et, par suite, l’identité des heures de repos que pour les femmes et les enfants, seules personnes que cette loi protège depuis comme avant les modifications qu'elle a reçues en 1900; —que dès lors il n’y a lieu d’examiner les moyens présentés par le pourvoi, les dispositions de relaxe du jugement se justifiant par l’absence de contravention. »
- La Cour est allée plus loin et le procureur du Havre, qui avait introduit le pourvoi contre les acquittements, a dû être singulièrement vexé de la mésaventure.
- M. G. L. ayant profité de la circonstance pour ré clamer l’annulation des deux condamnations qui avaient été maintenues contre lui, la Cour de cassa tion lui a donné raison, pour les mêmes motifs que ci-dessus ;
- Cet arrêt est extrêmement important. Il confirme celui qui avait été rendu dans l’affaire des tullistes de Calais et proclame que, dans les établissements mixtes les hommes ne sont soumis qu’à l’uniformité de la durée de la journée avec celle des catégories protégées; que, pour le reste : repos, équipes, etc., ils restent sous le régime de la loi de 1848, c’est-à-dire affranchis de ces entraves que les prétendus amis du peuple prétendaient accumuler contre la liberté du travail.
- INFORMATIONS
- Les maisons Bessonneau et Max Richard, Segris, Bordeaux et Cie, se sont constituées en société anonyme sous la dénomination de « Société anonyme des Filatures, Corderies et Tissages d’Angers. »
- Le siège social est à Angers, rue des Minimes, et le capital est fixé à 10.000.000 de francs divisé en 2 500 actions de 4.000 francs chacune, entièrement libérées.
- Parles statuts, M. Bessonneau a été nommé administrateur unique de la Société, avec les pouvoirs les plus étendus,"et possède seul la signature sociale. -Pour le seconder, M. Bessonneau s’est adjoint M. Paul Oriard, comme fondé de pouvoirs, il a donné une procuration spéciale à son fils Julien Bessonneau, choisi comme secrétaire M. Roger de Waru, et. comme ingénieur technique, M. Maurice Neveu ; tous les quatre, nous en sommes certain d’avance, suivront précieusement les traditions de ces anciennes maisons.
- Un terrible incendie a éclaté la semaine dernière dans l’usine de teinturerie Pineaud, située à Kérinou en Lambezellec.
- Alimenté par des fûts d’essence qui se trouvaient dans l’usine, le feu a pris rapidement de grandes proportions.
- Trois immeubles composant l’usine ont été détruits complètement.
- On ignore les causes de l’incendie.
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
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- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- JURISPRUDENCE
- L’arrêt de la Cour de Cassation relatif aux « Mêmes locaux »
- Nous avons mentionné l’arrêt de la Chambre criminelle de la Cour de cassation sur la réglementation du travail, aussitôt que nous en avons eu connaissance. On sait qu’il s’agissait dans l’espèce d’un pourvoi formé par le ministère public contre des jugements du tribunal de simple police de Calais à des fabricants | de tulle de cette ville, pour suivis à l’occa-| sion du travail d’une partie de leurs ouvriers par équipes successives, considérés, suivant 1 ‘
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- prévention, comme ayant accompli leur tâche | dans les mêmes locaux où étaient occupés des ; femmes et des enfants»
- La portée de l’arrêt rendu n’est pas spéciale | à l'industrie Calaisienne. Elle est absolument générale et elle a le grand avantage d’établir | au point de vue juridique la véritable signi- ' fication de l’expression les mêmes locaux intro- 1 duiteau cours de la discussion sur la réglementation du travail des femmes et des enfants dans les manufactures. . |
- Aussi nous paraît-il intéressant pour nos in- , dustriels de le reproduire dans son intégrité, afin qu’ils puissent en faire leur profit.
- En voici le texte exact :
- M. le conseiller Roulier, dans son rapport, s’est exprimé en ces termes : 1
- Le commissaire central de police, ministère public piès le tribunal de simple police de Calais, s’est régu- ’ lièrement pourvu, le 5 avril 1901, contre un juge- | ment de ce tribunal en date du 4 avril, qui a relaxé j Terry, fabricant de tulle, à Calais, des fins de la pour- ( suite dirigée contre lui en vertu de l’article 11, para- | graphe 3, modifié de la loi du 2 novembre 1892.
- Il n’existe, quant aux faits constatés par le procès-verbal, aucune contestation. Le jugement attaqué les relate d’une façon exacte et précise
- Le pourvoi est uniquement fondé sur votre arrêt du 26 janvier dernier (Dalloz, 1901. 1. 177).
- La question, l’unique question que vous aviez à j juger le 26 janvier, était la suivante :
- Dans un établissement à personnel mixte, c’est-à- , dire qui emploie simultanément le travail d’ouvriers adultes et de femmes et enfants, le travail de tous ces ouvriers, sans distinction d’âge ni de sexe, doit-il commencer, s’interrompre pour les repos et cesser aux mêmes heures?
- Cette question, vous l’avez résolue affirmativement.
- Et le motif principal, essentiel de votre décision est que, dans l’article 3 modifié de la loi du 2 novembre 1892, il faut entendre par « les personnes protégées par la présente loi» non seulement les femmes et les enfants, mais encore les ouvriers adultes, qui ne sont pas, il est vrai, et personne ne le conteste, protégés par la loi de 1892, mais qui le sont, au contraire par l’article 2 de la loi du 30 {mars 1900, modifiant l’article 1er du décret du 9 septembre 1848, en ce sens que cet article 2 a réduit de douze heures à onze heures la durée du travail effectif des adultes dans les établissements industriels à personnel mixte.
- La difficulté venait de l’interprétation qu’il était convenable de donner à ces expressions : « par la présente loi ».
- Deux opinions étaient en présence.
- Suivant une première opinion, qui invoquait en sa faveur la méthode ordinaire d’application des lois, la modification devait s’incorporer dans la loi modifiée qui était celle de 1892, de telle sorte qu’on devait, en réalité, lire le texte de la loi modifiée et non celui de la loi modificative de 1900. En ce sens, on faisait remarquer que la loi de 1900 n’avait pas d’exis
- tence propre, puisqu’elle se bornait à modifier deux lois antérieures : par son article 1er, la loi de 1892, par son article 2, le décret 1848; et que les termes mêmes employés par le législateur ne laissaient place à aucun doute, à aucune équivoque. On ajoutait qu’elle n’avait édicté aucune sanction pénale; et, à ce point de vue, l’incorporation de ces fragments d’articles devenait, disait-on, d’autant plus nécessaire, que 'les sanctions de la loi de 1892 et du décret de 1848 étaient absolument différentes : la loi de 1892 prononçant, sauf le cas de récidive, des peines de simple police, amende de 5 à 15 francs ; — et le décret de 1848 édictant, au contraire, une peine correctionnelle de 5 à 100 francs, même dans le cas d’une première contravention.
- Enfin, on concluait que cette formule « la présente loi », employée à six reprises différentes, ne devait s’appliquer à la loi modificative du 30 mars 1900 que lorsque cela était indispensable pour donner un sens à cette loi même, c’est-à-dire lorsque les innovations introduites ne devaient être appliquées que dans un certain délai à partir de la promulgation de la loi nouvelle.
- Et cette première opinion se recommandait encore de cette circonstance que, dans un cas, tout au moins, a article 11 S 3, dans les établissements visés par la présenun poinces, expressions ne pouvaient, à auc-qui, ellet de vue, s’appliquer à la loi de 1900, qui elle, ne, visait aucun établissement d’aucun genre. Ici le texte commandait impérieusement de se référer à la loi modifiée du 2 novembre 1892, qui, dans son article 1er, énumère les établissements industriels auxquels ladite loi estapplicable.
- {A suivre).
- BIBLIOGRAPHIE
- Encyclopédie universelle des industries tinctoriales.— Teinture, Impression, Blanchiment, Apprêt, publiée sous la direction de M. Jules Garçon.
- Comité de patronage : MM. Carnot, Gnehm, Guimet, Haller, Hummel, Lange, Lauth,Lunge, Luynes, Noelting, Persoz, Poirrier, Scheurer, Troost, Vassart, Vignon.
- L’objet est de donner ^analyse de tous les documents : Livres, Articles et Brevets, quiont été publiés, en quelque langue que ce soit, concernant les propriétés des fibres textiles, le Blanchiment, la Teinture, l’Impression et les Apprêts de toutes matières. Ces analyses sont produites dans les termes mêmes dont les auteurs se sont servis.— L’œuvre formera ainsi une Encyclopédie universelle et définitive, en une sorte, de bibliographie analytique, dont l’effet utile sera maximum. « Son ensemble constituera un instrument de travail d’une valeur inappréciable. » (Rapport, au Comité de Chimie de Mulhouse, de MM. Albert Scheurer, E. Noelting, F. Binderet Cam. Schoen).
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- Le vol. 54 qui renferme l’essence de tout ce qui a
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ot
- paru d’intéressant dans la collection du journal of the Society of Dyers, de Bradford, vient d’être distribué aux adhérents.
- BULLETIN FINANCIER
- A part les mines d’or qui sont plus faibles sur la liquidation des trop gros engagements de Londres, le marché a été assez ferme.
- Les valeurs espagnoles se sont notablement raffermies, les troubles de Barcelone étant réprimés.
- La vente est hésitante, le budget n’est pas encore bouclé et nous approchons de la période toujours un peu agitée des élections.
- Nos chemins de fer sont un peu raffermis, on s’est aperçu qu’ils rapportaient beaucoup plus que la rente elle-même.
- Nous voyons avec plaisir que le Suez, recommandé par le Journal Financier français, a monté de 40 francs à 3918, nous avons indiqué les raisons de hausse de ce titre de premier ordre.
- Voilà enfin ratifié par les actionnaires du Gaz l’arrangement avec la ville. Nous indiquions la grande plus-value qui devait en résulter pour Compteurs et Matériel d’usine à gaz, ils viennent de monter de 1540 à 1584.
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- Paris, — Mme Vve Selle a vendu un fonds de teinturerie, à Mme Vve Marti, 73, rue Monge.
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- Arpajon (Seine-et-Oise). — M. Salin a vendu un fonds de teinturerie à M. Fissin.
- Paris. — M. Debailleux a vendu un fonds de teinturerie, 34, rue Caumartin.
- Paris. — Mme Martin a vendu un fonds de teinturerie à Mlle Charet, 5 bis, rue Richard-Lenoir.
- Paris. — Mlle Ruaux a vendu un fonds de teinturerie,. 14, rue Crozatier.
- Paris. — Mme Thierry (veuve) a vendu un fonds de teinturerie, rue de Chabrol, 43.
- Paris. — M. Winkel a vendu un fonds de teinturerie à M. Dausque, 45, boulv. St-Germain, 45.
- La Garenne-Colombes. —Mme Couzau a vendu un fonds de teinturerie, 87, rue de la Pointe.
- Paris. — Mme VveDutertre a vendu un fonds de teinturerie, 23, rue Boursault.
- Paris. — Mme veuve Heim a vendu un fonds de teinturerie, 178, av. de St-Mandé.
- Paris. — M. Faudel a vendu un fonds de teinturerie, 17, rue Boulainvilliers.
- Devilles-lès-Rouen (Seine-Inférieure). — M. Brumont a vendu un fonds de teinturerie à M. Desjardins.
- Dreux. — MM. Chapet père et fils ont vendu un fonds de produits chimiques à M. Brodard.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant le mois de janvier des années 100, 1901 et 1902
- IMPORTATIONS Quantités I livrées à la consommation EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisées exportées
- 1902 1901 1900 1902 1901 1900
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 10.656 12.263 Bois de teinture en bûches kil. 1.102 604 1.076
- — — Brésil O . — moulus 243 15 239
- — — Haïti 56.8 8 22.590 26 266 Garance en racine, moulue ou en paille 30 45 4
- — — Guatemala. 15.660 7.540 19.934 'Curcuma en racine -75 82 53
- — — Autres pays 9.062 1 114 22.365 en poudre - ‘ 10
- Quercitron - 5 60 5
- Totaux ... 92 196 31.244 80.828 Lichens tinctoriaux 5 3 20
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : 7.668 10.683 10.744
- Bois de teinture moulus
- Garance en racine, moulue ou en paille 406 433 218 Ecorces, feuilles et brindilles 252 66 172
- Curcuma en racine 495 Moulus ; . • 530 119
- en poudre Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- Quercitron 862 142 551 ou moulues 63 18 4
- Lichens tinctoriaux 417 436 4 Libidibi et autres gousses tinctoriales 82
- Ecorces à tan, moulues ou non... 2.554 2.754 2.572 Safran - 62 28 29
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins 30 100 89
- Ecorces, feuilles et brindilles.. 5.647 2.485 2.860 Cochenille 29 7 153 229
- Moulus. 2.399 2.415 2.007 Kermès animal • •
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 280 187 244
- ou moulues 4.679 4.382 4.462 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 30 124 bleu 39 99 61
- •Safran 84 61 49 Cachou en masse 75 3 18
- Autres teintures et tanins 506 17 515 Rocou préparé 89 45 80
- Cochenille 418 728 432 Orsei le préparée, humide en pâte 58 13 28
- Kermès animal 4 — sèche (cudbéard ou extrait).. 3 3 5
- Indigo 922 110 977 Extraits de bois de teinture et d autres espèces :
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de Garancine 29 51 10
- bleu a
- Cachou en masse. 2.933 3.874 5.944 Autres : Allemagne 3.382 5,54 4 3.807
- Rocou préparé 43 323 394 — Belgique 1.753 2.605 1.451
- Orseille préparée, humide en pâte 19 — Angleterre 56 522 1.048
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 2 8 — Etats-Unis 296 500
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : — Autres pays 3.555 3.665 1.950
- Garancine. — 1 Totaux 9.1 53 12.336 8.75s
- Autres 163 106 154
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique e . Alizarine artificielle 1
- Alizarine artificielle 51 250 160 Acide picrique 1
- Autres 895 579 659 Autres 232 232 225
- Outremer 31 185 157 Outremer 846 560 792
- Bleu de Prusse. 85 45 5 2 Bleu de Prusse.. 36 4 59
- Carmins communs 1 1 Carmins communs 2 6
- — fins 4 2 1
- Vernis à l’alcool ...— .. 25 8 14 Vernis à l’alcool ... 54 30 46
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées 876 667 596 l’huile mélangées ... 1.106 418 622
- Ocres broyés ou autrement préparés 387 265 394 Ocres broyés ou autrement préparés 15.949 12.838 t4.234
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- . bleues ouvertes 7 9 15 bleues ou vertes 20 9 17
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 56 32 81 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 61 1 2
- Talc pulvérisé 2.476 2.694 1.969 Talc pulvérisé 8.389 6.221 4.334
- Couleurs non dénommées 2.582 760 340 Couleurs non dénommées 205 200 210
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
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- VIENT DE PARAITRE
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- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
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- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphény/mé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ot de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
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- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
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- F. Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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- 4 50 5 ..
- 5 75 6 50
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- 8 .. 9 ..
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- 9 .. 10 ..
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- Jn cote actuellement : Bng. sur v. et bl. 12k.. 6 50 57 An viol et pourpre...... 6 2 6 ..5
- Beng. eau viol, etdito.... 5 50 5 75 b bon violet 4 75 5 . . • moyen violet 3 50 3 75 • bon violet rouge 4 75 5 .. b bon moy. v. roug.... 3 7 5 4.. « fin rouge 4 50 4 75 » bon dito 3 25 3 75 • bon à fin cuiv 2 75 3 75 » "uiv.ord. et bas 2 . 3 50 Java.. .. .c. M . .. Kurpah.. 2 .. 4 ..
- Madras ...................... 1 50 3 75 Manille............................................ 2 .. 3 50 Caraque.... 2.................50 4 50 Guatemala flor...................................................................... •...............4 50 5 .. b..........bon à fin sobré.....2 50 4 .. b..........—.............cor.............2 50 4 .. » cor. ord. à bas...........1 50 2 25
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k. 5 50 M .. b bon à beau 4 . 5 .. b ord. et moyen 2 50 3 ..
- Drseille
- On cote les 100 kil.: .. •.
- Cap-Vert ..............M Mers du Sud............M .... • ••
- Madagascar. ...........M .............. en »»
- Quercitron:
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé 7 50 à 8 50 b gros effilé 6 •• 7 *
- Rocou.
- Antilles..........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne.........................M •• ••
- PLAGE DE MARSEILLE
- drogueries DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 15 . » (Guadeloupe) ... ..
- à
- P—* ov
- 11
- 13
- 85
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 .. » de Fustet Albanie.... 12 50 Cachou noir, Ire marque... 95 .. b marques ord.. 70 .. Cochenille argentée .. .le k. 180 .. » grise le k. 170 ..
- » zacatille naturelle le k . 150 .. » noire Palmas lek. 155 ..
- » Lanzarotte ..... ... ,.
- Cureuma Bengale.......... 55 ..
- b Chinois............. 50 ..
- » Madras............ 5-5 ..
- Galles de Chine.......... - -- .. ... •• Prussiate jaune de potasse. 190
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 b bon moyen et bon coloré assez tendre.. 2 50 3 .. b moyen assez coloré un peu sec 2 25 2 50 • moyen ordinaire terne et serré.. 1 75 2 ..
- Kurpah beau à fin.viol.et viol, rouge tendre............... 4 .. 450 b b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 3 25 3 75 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle... 3 .. 3 50 b moy.viol, un peu faib. mél , sablé................ 2 50 3 ..
- Guatemala. Flor............. 5 50 6 .. »...........................bon et bon moy. corté et sobré 3 50.........4 ..
- b moyen et moyen ordinaire .... 2 25 3 ..
- Bengale beau à fin violet... 6 50 7 50
- » bon et bon moy.violet rouge 6.. 7 ..
- » moyen violet rouge et rouge . 5 50 6 25
- Java surfin violet et pourpre 9 50 10 ..
- » beau et fin violet... 7 75 8 50
- » bon à bon moyen...... 6 50 7 50
- • 7 0 e « H 10 M B m
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- Acide citrique................ 360 ............
- Alun raffiné (entrepôt)..... 15 .. 17 .. » (acq.).................... 17 .. 19 .. Couperose emballée..... .. 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 .. ... ..
- Id. (s. fûts).................. 75 .. ... ..
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. .............. ..... 37.......... Id. 2e bl. (entrepôt).... 36.................. Galles vertes et noires 150 .. 170 . » noires Alep .............. » blancnes.............. 130.................. Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 .. » Ghésirée, en sorte........ ............ » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .. 140 .. b » Galam 105 .. 120 .. » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 . .
- » b blanche...................... ............. b Laque en f. qté orange. 250 ....
- » b mi-orange........................... b » cerise AC.......................................... .. b Sandaraque lavée.................................................. ..... b Damar (Batavia),...... 140.............. b b 90 ., 100 .. b b...............................Penang.........................110...................... Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 .. » b Anatolie. 250 .. 600 ..
- Quercitron.................. M.................... Garance, racine................................... b poudre.......... 65.......................................................... Rocou Guadeloupe...... 95......................... b Cayenne.............................................. Safran d’Espagne , Valence pur.............................. 80.............. Sulfate de cuivre(entrepôt) 53.................... b.................(acq.). .. 57...................................... Sumac en feuilles..... 22........................................................................... b poudre.............. .. 24.. ... .. Styrax liquide............................140 .. . Tamarin Madras....,......... 20 ..................30 .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile............180 .. .....................
- » en pains, extra sec, sous pap... ............ 180. . b bon marchand en pains 115 .. ..
- • » en boules 115 ................
- raffiné en poudre sec 145 .. ... ..
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à . •• » nitrique 36 d. 33 .. . .. » » 40 d. 39 . . ... .. » sulfurique 66 d. 10 . .. » sulfureux 50 d. 7 50 . .. » tartrique... ....... 265 Ammoniaque liquide 22 d.. 34 Blanc de zinc en poudre.... 68 » » broyé........ 76 .. .. .. Borax raffiné ..... 50 Blanc de zinc de la Méditerr. poudre 60 broyé 68 Crème de tartre. 170
- Cristaux de soude en saes
- de 100 kil., disp........ 8 50
- Chlorure de potassium, en gare des Salins.. ;........... z0 . . Lessive caustique 33 degrés 7 50 Nitrate de soude..... ........ 22 50 » de potasse.................. 41 .. Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil,, m. 19 25 Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 »...........30/35, disp... 12 25 Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................. 30 25 Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 .. Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 Sulfate de cuivre 98 p.100en sacs, consommation........ 58 .. — Entrepôt.. . ................................ 54 .. Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil..................... 5 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos î
- Gomme Sénégal b. fle..... 135 ..à 145 .. » Galam. .......,... 117 .. 125. .. » 70 .. 85 .. Acide tartrique............ 252 .. ... .. Crème de tartre Bl. du Midi 168 .. » bl. Bordeaux .. . 166 .. Camphre raffiné 6 20 .... Verdet en pains extra sec . .. .. .. » en boules..,...» .. .... .... Térébenthine en barils...... 65 .. ». ..
- « C g fi e M
- Bengale pourpre... » beau violet » bon violet. » moy.violet » petit violet » ord.etcuiv. Java ord. et cuiv.. Madras fin » beau ,. » moyen.... Kurpah kudd. beau violet . Kurpah kudd. bon violet.... ...., Kurpah kudde moy. violet..... .. Kurpah kudd. petit ord.... . .... Kurpah Pondich. bon violet. Karpah Pondich. moyen violet.... Karpha Pondich. ord. 6 iv...
- le kilo 11 .. à
- » 11..
- » 11 . .
- » 10 ..
- » 9 ..
- ». 8 50
- » M ..
- » 6 .
- » 5 5.0
- » 5 ..
- » 8 ..
- » 7 50
- » 6 ..
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- ” 4-..
- 13 ..
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- 10 ..
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- 5 50
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- 5 ..
- Manille ....... .. _ le kilo M .. Guatemala flor.... ». 10 .. » sobre.. » 8 50 » Cortès . n 5 .. Mexique flor. ... 9 . » sobre8 .. » ord.cort . 5 ..
- 9
- 1
- 9
- c oo © o> « • en, • • . C* . .
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression Acétate de plomb 71 .. à 72 .. Aeideacétiquedesarts40% 29 .. 30 .. — chlorydrique ? .. 8 .. — nitrique 36° 32 . . 34 .. — sulfurique, 66° ..... 8 .. 11 . — tartrique 259 .. 260 .. — citrique 385 .. 330 .. Alun épuré 20 ,. 21 .. — ordinaire .. 15 . 16 ..
- Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 102 50 Bichlorure d’étain, 55°..... 97 50 107 50 — — 60° 107 50 117 50 Bois Campêche-Laguna... 15 .. 15 50 — — Guadeloupe 13 .. 13 50 — Jaune Centre Amérique 18 .. 19 .. Cachou jaune. Vapeurs... 75 .. 77 50 — brun... 88 .. 98 .. Chlorate de potas se 110 .. 120 .. — de soude 125 .. 135 .. Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. 24 .. Chromate rouge de potasse 86.. 88 .. — — de soude.. 64 .. 66 ., Crème de tartre ... .... 192 50 197 50 Cristaux de tartre 187 50 192 50 — de soude 8 50 9 50 Curcu ma Bengale en racines 64 .. 66 .. — de Madras 61 .. 64 .. — Chine . 60.. 62 .. Essence de térébenthine .. 85 .. 90 .. Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 .. 19 .. Galles de Chine et Japon. 165 .. 175 .. — vertes et noires.... 135 .. 150 .. Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. 170 .. — arabique ,.... 200 .. 210 .. — adragante rousse. 340 .. 375 .. Jus de citron., 24 50 25 50 Méthylène à 95° 100 . 102 . — régie 90 105 .. 110 .. Prussiate jaune de potasse 180 .. 190 .. — — de soude... ..... ..... Pyrolignite de fer 10 . , 11 .. Résine...... 16 .. 18 . Rouille ... 9.. 10. Sel de soude 80°... 19 .. 20 — ammoniaque.. 14 75 15 75 Sel d’étain 297 50 207 50 Soufre en canons 18 50 19 50 — sublimé 20 50 21 50 Sumac Sicile en feuilles... 15 .. 16 .. Sulfate d'alumine .. ...... 15 . 16 — de cuivre 58 50 60 50 — de fer. 7.. 8 .
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — » Arséniate de soude 60% • 18 15 , Bi-arséniatede soude (As205) 65 .......................... 20 — ?
- - - 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28- 6 à 7 % 5 — » — en poudre 35 % 7 — » Bleu de Prusse (en pâte) la livre-,. *» » 8 3/4
- Produits tirés du goudron Alizarine 20 o;o...... la livre » (» 8 1/2 Aniline (huile) pure.. — »' » 4 3/4 — (sel) pure.... — < » 4 1/2 Anthracène 30’ A par unité au comptant ..... ;....... » » 2 Benzol 90 % le gallon » 10 1/2 Acide carbolique (crist.) 40’ la livre » 1s Magenta pure la livre » 3 9 Acide picrique ..... — » 12 Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 » Barwood.. — 4 10 » Camwood.. — 10-55 > » Bois jaune — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque ..... . — 4/6 10» Bois de camphre de St-Domingue...... — ./6 10 » Bois de datuphre du Honduras — 8 » » Grains de Perse. . le quintal » 21 6 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal n 20 » Extrait — .. — » 18-' » Myrabolam 142.. — » 11 6
- Bois dépêcher... — » 11 » Grains de Perse.. — » 48>
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate......la livre... » » 4 Binoscalate...... — » ». Carbonate 90 % . la tonne. 22 15 »
- Caustique....... — 25 15 »
- Chlorate........A la livra,. » » 4
- Ferricianide (prus-siate rouge).... — » 14
- Ferrocyanide (pr. jaune)......... — » »6
- Ces prix sont comptés pria, à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux le fabrication.
- FUMISTERIE ET MAÇONNERIE
- Spéciales pour Usines et travaux de Ciment Ancienne Maison BÉNARD Alelen Fondée en 1835.
- Téléphoné 416-47
- Eugène KREBS
- Constructeur ES
- 66, rue Manin, 66
- PARIS (XIXme)
- Entrepreneur de la- Ville rte Paris. de» Chemins de fer de l’Ouest et de l'Est, des Arsenaux, Manufactures, Poudres et Salpêtres de l'Etat.
- Construction de CHEMINÉES D'USINES
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- pour machines de tous systèmt FOURS destousgenres et pour toutes industrs
- CONSTRUCTION D’USINES
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- 80 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- GUIDE-ADRESSES
- êela Teinture et de l’Impression des Tissus, Blanchiment, Apprêts, Epaillage et des Industries Textiles
- AIDE-MÉMOIRE des Industries Tinctoriales et Textiles.
- Le prix des insertions dans cette nomenclature est de 10 francs par ligne.
- Apprêta (Machine» d‘)
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Barques (Fabricants de)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Bâtiments industriels
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord)..
- Sée (Paul), 58-60, rue Brule-Maison, à Lille (Nord).
- Blanchiment (Machines et appareils pour)
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Frian Paris.
- Brevets d'invention
- Danzer (Henry), 19, rue Cambon, Paris. Ingénieur-conseil pour les ndustries textiles et tinctoriales.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Bronze en poudre
- Eiermaun et Tabor, 4, avenue Parmentier, Paris. Bronze en poudre, brocart or, argent, feuilles et rouleaux.
- Cacutchouc
- The India Rubber, Gutta Percha et Telegraph Works C’ Limited. Persan-Beaumont (Seine-et-Oise)
- Calorifères
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Chauffage, séchage; etc.
- Chaudronnerie
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris. Matériel pour blanchisserie et teintures, chaudières, cuisine à couleurs.
- Drogueries
- Malibran, 2, place Morand, Lyon (Rhône), Orseille et extraits d’orseille. Sulfates et carmins d'indigo. Indigo blanc. Indigos et bois de teinture,
- Essoreuses •
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris.
- Etudes spéciales
- Armengaud jeune, ingénieur-conseil, 23, boul. de Strasbourg, Paris Cabinet fondé en 183G. Etudes spéciales des procédés de teinture et matières tinctoriales.
- Extraits de bois de teinture
- Bourelly (Léonce), 245, boulev National, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Extraits : Campêche jaune et rouge. Extraits de châtaignier pour teinture et tannerie. Coëz Langlois et Cie, au Havre (Seine-Inférieure,. Extraits secs et liquides, noirs directs, laques, tannins, etc.
- (uiles pour graissage
- Hamelle (Henry). quai Valmy, Paris.
- ingénieurs
- Sée(E. et A) , ingénieurs, 15, rue d’Amiens à Lille (Nord).
- Machines à apprêter
- Decoudun.—Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9. rue Frian Paris.
- Pingrié et Cie, 36, boulevard Saint-Germain, Paris. « La Sans- Rivale ».
- Pompes
- Decoudun.— Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris.
- Séchage
- Decoudun — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant, Paris Séchages industriels. Nouvelle machine à sécher avec aspira-teui brev. s.g.d.g.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- Teinture et impression des tissus
- Decoudun. — Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9 rue Friant, Paris (Machines pour). •
- Tonneaux
- Legrand P.), 35, boulevard Picpus, Paris. Fûts et réservoirs pour produits cnimiques.
- 'Ventilation
- Decoudun —Delacommune aîné et Cie, successeurs, 9, rue Friant Paris. Ventilateurs mécaniques de toutes espèces.
- Sée (E. et A.), ingénieurs, 15, rue d’Amiens, à Lille (Nord).
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et Neio hacen
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(lre et 2e classe seulement).
- Pendant la saison d’été, un troisième départ, comportant des Ire, 2e et 3e classes, ara lieu dans l'après midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 43 ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr. 25. Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; Ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Pars St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-ind;cateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- Excursions aux stations thermales et hivernales des Pyrénée- et du golfe de Gascogne, Arcachon, Biarritz, Dax, Pau, Saliess de-Béarn, etc.
- Des billets d’aller et retour, avec réduction de 25 0/0 en 1” classe et de 20 0/0 en 2* et 3* classes, sur les prix calculés au tarif général d’après l’itinéraire effectivement suivi, sont délivrés toute l’année, à toutes les stations du réseau de la compagnie d’Orléans, pour les'stations hivernales et thermales du réseau du Midi, et notamment pour ;
- Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary (halte), Hendaye, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Salies-de-Béarn, etc.
- Durée de validité ; 25 jours, non compris les jours de départ et d’arrivée.
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- d
- 46e Année. N# 6.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE des Apprêts et de l'Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15.
- — Six mois....... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an....... 20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuoent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et lunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Progrès comparés de l’industrie du goudron de charbon (suite). — Revue de la teinturerie étrangère. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Revue des brevets d'invention. — Production de l’aniline. — Les matières colorantes artificielles. — Recettes diverses de teinture. — Procédé pour reconnaître la soie artificielle.— Jurisprudence.— Renseignements commerciaux. — Bulletin financier. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- Le Numéro : 0,75
- 20 Mars 1902.
- Augovere • § La ligne (anglaise). . . 1 fr. ANNUN-E . | Faits divers ..... 3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau 4® journal.
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priésde bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- G
- 00
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE'
- PROGRÈS COMPARÉS de l’industrie du goudron de charbon en Angleterre et en Allemagne pendant ces quinze dernières années.
- Mémoire lu par Arthur G. GRENN F. I. C. F. C. S. devant la British Asssociation, Section B, à GlaS‘ goto, en 1901.
- (Suite')
- Si on passe les couleurs azo stilbene et les couleurs basiques azo ammonium ou « Janus », il reste une classe de composés azo, dont je vais parler brièvement, je veux parler des couleurs azo de mordançage, lesquelles ont été mises très en avant récemment par suite de la demande toujours augmentante de teintes solides. Dans ces composés, la présence d’un groupe ortho hydroxyl ou carboxyl donne à la couleur (selon Liebermann et Kostanecki) la propriété de se combiner avec des mordants métalliques; spécialement avec l’oxyde de chrome, et de produire ainsi des laques solides insolubles sur les fibres de laine et de coton.
- Nous arrivons maintenant à l’examen de trois groupes constitués d’une manière analogue, savoir : les azines, oxazines et thiazines. Les recherches scientifiques laborieuses de Fischer, et Hepp, de Bernthsen, de Kehrmann et d’autres, sur la constitution de ces groupes de composés, dont les premiers membres (le bleu méthylène, la saffranine' et le bleu Meldola) furent découverts dans les toutes premières phases de cette industrie, lorsque rien, ou bien peu de chose n’était connu sur leur constitution, combinés en vue théorique de la structure quinonoide des matières colorantes promulguées par Armstrong et adoptées par Nietzki, amenèrent la découverte de beaucoup d’autres nouveaux membres de cette classe de grande valeur. Parmi ceux-ci on peut particulièrement men tionner les rosindulines, le bleu indoine, l’écarlate in-duline, les rhodulines, etc.
- Passant au groupe pyrone et acridine, sur lequel il a été fait bien des recherches, le progrès le plus notable a été la découverte des « rhodamines », classe de rouges basiques purs, et des jaunes et oranges basiques alliés à la phosphine, notamment, le jaune d’acridine, la benzoflavine, l’orange d'acridine etc.
- Après le groupe azo, c’est dans le groupe des aliza-rines qu’on peut constater les plus grands progrès. La demande de couleurs solides pour l’impression sur calicot et pour la teinture de laine mordancée qui
- puisse résister aux dures opérations de fabrication a provoqué une longue série de recherches et de prises de brevets pour la production de nouveaux dérivatifs de l'anthraquinone. Ces nouveaux produits, connus dans le commerce sous le nom de Bordeaux alizarine, cyanines alizarine, bleus anthracène, viridine alizarine, saphirol alizarine, etc., sont des polyxi-amidoxy, ou alphylamido-anthraquinones, pour la production desquels ou l’alizarine ou les nitro-anthraquinones sont les points de départ usuels.
- Passant par dessus de plus petits groupes, nous arrivons maintenant à une classe très particulière de matières colorantes contenant du soufre, lesquelles, quoique découvertes par Croissant et Brettonière en 1873 sont restées restreintes à un seul représentant du groupe le « cachou de Laval » jusqu’à ce que Raymond Vidal, en 1893, obtint une matière colorante noire très solide qui pouvait teindre du coton non mordancé, en chauffant le paraamidophénol avec du soufre et du sulfure de sodium. La possibilité de remplacer le noir d’aniline dans la teinture du coton par une matière colorante directe et d’obtenir également d’autres teintes, lesquelles, quoique teintes dans un seul bain, pouvaient résister à une « contre-teinture subséquente de la laine dans les tissus mélangés a provoqué une immense impulsion dans l’étude de cette classe de matières colorantes ; et quoique leur structure reste encore enveloppée d’obscurité, plusieurs espèces représentatives se sont suivies en succession rapide, allant, comme teinte, des noirs de plusieurs tons à des bruns, des couleurs olive, des verts et des bleus. Je mentionnerai comme la plus importante parmi celles-ci, le noir Vidal, le noir immédiat; le noir katechine, les bleus immédiat, les bleus pyrogène, le brun katechine, le vert katechine etc.
- On doit avouer franchement, cependant, que le plus grand triomphe de l’industrie du goudron de charbon, dans ces quinze dernières années, a été la production, faite avec tant de succès, de l’indigo artificiel sur une grande échelle de fabrication.
- Passant du côté scientifique au côté économique de la question, je vous prierai maintenant de bien vouloir considérer quelle"est la part qui nous a été réservée dans cette grande expansion du commerce qui a été la conséquence de toutes ces nouvelles découvertes, dont beaucoup ont leur origine dans ce pays-ci.
- Le développement de cette industrie en Allemagne est bien démontré par les chiffres suivants :
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- Exportation de l’Allemagne DANS le Monde entier
- 1885 1895 1899
- Huile et sel d’aniline. . T. 1.713 7.136 —
- Couleurs du goudron de
- charbon (l'alizarine exceptée). . 4.646 15.789 17.639
- Couleurs d’alizarine. . . 4 284 8 927 —
- De plus, si nous prenons la valeur, nous trouvons que le total des exportations des couleurs du goudron de charbon de l’Allemagne s’est monté à 1. 2.600.000 en 1891 à 1. 3.500.000 en 1898, soit une augmentation de près d’un million en quatre ans. Ce dernier chiffre est pratiquement le même que celui donné par Perkin comme estimation de la production totale du monde entier en 1885 et montre combien a été grande l’augmentation depuis cette époque.
- La valeur précise de la production de l’Allemagne est quelque peu difficile à établir. Witt, dans son rapport sur l’exposition des produits chimiques de l’Allemagne à l’Exposition de Paris, donne comme valeur de l’industrie chimique de l’Allemagne, pour l’année 1897, la somme énorme de 46 1/2 millions de livres sterling. Sur ce chiffre, Lefèvre estime qu’au moins un dixième peut être attribué aux matières colorantes, et un autre dixième aux produits dérivés, bruts, intermédiaires et synthétiques tirés du goudron de charbon, autres que les matières colorantes, et il attribue une valeur totale annuelle de neuf à dix millions de livres sterling à l’industrie du goudron de charbon en Allemagne. Si l’on y ajoute l’augmentation de la production de l’indigo synthétique, on peut dire qu'au-jourd’hui elle dépasse considérablement ce chiffre.
- On doit se demander avec étonnement ce que peut bien devenir cette énorme quantité de produits tirés du goudron de charbon. Selon des rapports consulaires des Etats-Unis, les 3 1/2 millions de valeur en livres sterling de matières colorantes tirées du goudron de charbon exportées par l’Allemagne en 1898, ont été consommés comme suit :
- Par les Etats-Unis
- » le Royaume-Uni
- » l’Autriche-Hongrie
- » l’Italie
- » la Chine
- une valeur de 1. 750.000 » , » 730.000 » » » 350.000
- »» » 225.000
- » » » 270.000
- tandis les autres pays du monde ont pris le restant.
- Si nous passons maintenant à l’Angleterre, nous
- voyons que les importations de matières colorantes du goudron de charbon augmentent d’une façon constante dans ce pays, et cela est démontré par les chiffres suivants donnés par les rapports de la Chambre de com
- merce :
- importation des matières colorantes tirées du goudron de charbon, en Angleterre pendant ces dernières années {l'indigo excepté).
- 1886 .................... 1. 509.750
- 1887 .......... 512.000
- 1888 ........................ 569.000
- 1889 . . . . •............... 609.200
- 1890 ........................ 594.400
- 1891 ...... 587.300
- 4892 ....................... 542.200
- 1893 .................• . . 504 000
- 1894 ........................ 599.000
- 1895 .. 710.000
- 1896 ........................ 739.300
- 1897 ........................ 695 400
- 1898 ................. 739.000
- 1899 ................. . . 708.800
- 1900 ........................ 720.000
- Par contre, les exportations des matières colorantes, tirées du goudron de charbon, fabriquées en Angleterre ont tombé de 1. 530.000 en 1890 à 1. 366 500 en 1899. Si on compare ces chiffres avec l’exportation, si rapide dans son augmentation de l’Allemagne, on verra que tandis que, dans le temps, l’exportation anglaise de matières colorantes artificielles, était environ un quart de celle de l’Allemagne, elle n’en représente plus maintenant que le dixième.
- Par conséquent, il n’est que trop apparent que nous n’avons eu qu’une bien petite part dans le grand développement qu’a rencontré cette industrie pendant ces quinze dernières années, et que nous n’avons même pas été capables de pousser cette expansion jusqu’à nos propres besoins. Dans le but de constater dans quelle proportion nous arrivons à fournir pour nos propres besoins, je suis à même de vous soumettre les intéressants chiffres suivants, qui m’ont été fournis d’une façon très aimable par les Dyeing combinations {Associations de teinture), lesquelles, ensemble, constituent une grande proportion de toute l’industrie de la teinture :
- Matières colorantes employées par la British
- Cotton and Wool Dyers Association
- Couleurs aniline. — Anglaises, 22 pour cent ; étrangères, 78 pour cent.
- Couleurs alizarine. — Anglaises, 1 65 pour cent; étrangères, 98 35 pour cent.
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- OC
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- Matières colorantes employées par une autre proéminente combinaison de teinture
- Anglaises, 10 pour cent; allemandes, 80 pour cent; françaises 4 pour cent, suisses, 6 pour cent.
- Une proportion relativement similaire se maintient dans le nombre des brevets pour de nouvelles matières colorantes et autres produits du goudron de charbon, pris par les différentes maisons, anglaises et allemandes, elle donne : 948 brevets pour les six maisons allemandes les plus importantes et 86 brevets pour les six maisons les plus importantes en Angleterre.
- Mais la perte potentielle que nous avons subie par notre inhabileté à savoir tirer parti d’une industrie naissante, ne représente pas non plus la somme totale de nos pertes Les nouvelles matières colorantes faites presque exclusivement en Allemagne, ont été intro duites, dans beaucoup de cas, comme succédanés des produits naturels, lesquels étaient des articles de fonds du commerce anglais. La garance et la cochenille ont été remplacées par l’alizarine et les rouges écarlates azo, l’emploi de beaucoup de bois de teinture a grandement diminué, tandis qu’en ce moment le bois de campêche et l’indigo se trouvent sérieusement menacés.
- En ce qui touche la question de l’indigo, il a été tallement écrit à ce sujet, que je n’ai pas l’intention de lui donner place à une discussion prolongée, mais je ferai seulement remarquer que l’accaparement du marché de l’indigo par le produit synthétique, ce qui représenterait une perte de 1. 3,000,000 pour nos dépendances de l’indigo, par année, est regardé par la Badische Company comme une chose tellement certaine, qu’ayant déjà mis près d’un million de livres dans l’entreprise , dans ce mcment-ci [elle émet pour 1. 750,000 d’obligations nouvelles afin de se procurer des fonds dans le but d’agrandir leur fabrique I Dans le dernier rapport annuel de la Compagnie ils disent :
- « En ce qui regarde l’indigo de plantation, les directeurs sont tout préparés et déterminés à faire face à cette concurrence dans toutes les variations de sa valeur marchande.
- « On a publié dans l’Inde des choses étranges en ce qui touche les perfectionnements de la culture et de la préparation de l’indigo naturel, mais les illusions des planteurs et des négociants en indigo sont destinées à être déçues par les fait-, lesquels, quoi qu’ils ne
- soient pas connus d’eux, se feront d’autant plus sentir que la production de l’indigo artificiel deviendra plus grande. »
- A part la perte de richesse matérielle qu’on fait peser sur le pays, la négligence apportée à l’industrie du goudron de charbon, il y a, cependant, un autre côté de la question qui a encore plus d’importance que le côté commercial. On ne peut mettre en doute que le développement, en Allemagne, d’une industrie hautement scientifique et de grandes proportions étendues a eu des conséquences énormes en encourageant et en stimulant la culture des sciences et les recherches scientifiques dans toutes les branches de l’instruction. Il a réagi sur les universités même à leur grand bénéfice et a réussi à provoquer l’idée scientifique dans tout le pays. Par sa démonstration de l’importance pratique de ce qui n’était que des conceptions théoriques, il a eu des effets étendus sur la vie intellectuelle de la nation. L’histoire sociale et économique de ces dix dernières années, montre combien une renaissance scientifique est nécessaire dans notre pays.
- La position devant laquelle nous nous trouvons placés, est à la vérité, lamentable, et le moyen d’en sortir n’est pas si facile à trouver.
- (A suivre.)
- {The Journal of the Society of Dyers and colorists, Bradfrord).
- Revue de la Teinturerie étrangère
- La situation de la teinturerie sur la place de Manchester est simplement passable. Les fabriques son' bien occupées cependant Les exportations de produits chimiques ont été faibles durant le mois. Sur les autres places : Londres, Liverpool, Glascow, la situation est généralement satisfaisante.
- Chacun sait l’importance extraordinaire de l’industrie des produits dérivés du goudron de houille en Allemagne. La statistique suivante qui compare le nombre de brevets, pris par les six plus grandes maisons allemandes et anglaises pendant la période de 1882-1900 témoigne bien de cette prospérité remarquables.
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- Maisons allemandes Nombre de brevets
- Badische Anilin Werke...................... 179
- Meister, Lucius et Bruning................. 231
- Farbenfabriken Bayer et .................. 306
- Berlin Anilin ............................. 119
- L. Cassella et ............................. 79
- Farbwerk Mulheim Leomhardt et Co . ... 38
- 948
- Maisons anglaises
- Brook, Simpson et Spiller.................... 7
- Clayton Anilin Go........................... 21
- Levinstein.................................. 19
- Read Holliday et Co......................... 28
- Claus et Ree................................. 9
- W. G. Thomson................................ 2
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- C’est dommage que nous n’ayons pas une statis -tique française. Il serait aussi intéressant de savoir où nous en sommes.
- *
- * *
- La « Central Dyestuff et Chemical Co , de Newark (Etats Unis) va faire construire à Woonsocket de nouveaux ateliers de teinturerie et de blanchiment.
- A Easton (Pennsylvanie) on élève aussi une nouvelle teinturerie pour le compte de « Chas Chipman’s Hosiery Mill » A Binghampton (N Y). On construit une usine pour les impressions sur étoffes (The Binghampton Fabric Printing Company ». Cette Société aurait des méthodes spéciales d’impressions sur soie, satin et feutre.
- *
- La Chambre de commerce d'Haddonfields (Angleterre) dans la circonscription de laquelle se trouvent les principales fabriques de tissus, a établi que si le nouveau tarif douanier allemand projeté est adopté définitivement, sa circonscription perdra 8 millions de marks par an, c’est-à-dire la moitié de son exporta-tatiou. De plus 700 ouvriers seraient privés de leur gagne pain. A titre de représailles, la chambre d'Had-donfield, indique une taxe sur l’importation des vins allemands qui atteint maintenant une valeur de 10mil-lions de marks.
- *
- Un signe certain de la vitalité de l’industrie des extraits colorants des bois de teinture. La firme Oesin. ger et Gie, de Schiltigheim (Alsace) qui possède aussi une usine au Havre, fait construire des établissements y
- à Mulhouse et dans la vallée de Munster pour la tein-tare et l’impression des étoffes.
- L D.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- FABRICATION DE MATIÈRES COLORANTES
- Au moyen de benzyles d’amide basiques aromatiques par la firme Meister Lucius et Bruning Brevet allemand n° 122.353
- Il s’agit d’une méthode pour traiter postérieurement certaines matières colorantes au moyen de solidogènes avec lesquels, dans certains cas, on obtient seulement des changements de nuances et dans tous les autres cas, par contre, une augmentation plus ou moins imposante de la pureté des acides1 Par le traitement par lesbenzyles d’amidebasiques aromatiques (solidogènes) on obtient des matières telles que le rouge dianile, le ponceau dianile, l’orangé mikado, le jaune direct, de nouvelles matières colorantes pures qui se distinguent par leur solubilité très minime ainsi que par l’augmentation de leur pureté en eau et en acide. (Deutsche Fœrber Zeitung.)
- NOUVEAU MORDANT Par le Dr BœHs
- Brevet américain n° 681613
- Parmi les produits de réduction de la naphtazarine se trouve la tetrahydroxynaphataline. Ce corps n’avait pas encore été employé en teinturerie. L’inventeur a trouvé que ce corps peut teindre la laine aussi bien directement qu’à l’aide de mordants métalliques. La couleur directe est brune. Après traitement postérieur au chromate de potasse on peut obtenir une teinte noire pure. La soie et le coton peuvent être teints de la même manière.
- POUDRE D’INDIGO
- par la Badisehe Anilin und Sodafabrik
- Brevet allemand 121.450
- Cette Société a découvert un procédé par lequel on évitedansletraitementde l’indigo par l’acide sulfurique la formation d’un acide mais dans lequel on obtient du sulfate d’indigo sous forme de cristaux noirs gris ayant la formule Cio H16 Na 02 + 2H2 SO: . Ce sulfate mis
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- dans l’eau est divisé à nouveau et l’indigo régénéré est précipité en distribution si fine qu’il devient excessivement soluble. On peut le traiter alors dans toutes sortes de cuves surtout celles à fermentation. L’importance pratique de la découverte, c’est qu’elle épargne le broyage fastidieux pendant la trituration de l’indigo.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons, chaque quinzaine la liste complète des brevets récemment délivrés, relatifs à l’industrie des corps gras et aux industries qui s’y rattachent.
- No 610. — Certificat d’addition au brevet pris pour procédé de production de nouveaux colorants de la série Triphenylméthane, par la Société actien Gesells-chaft / ür A ni lin Fabrikation.
- No 620 — Application d’hydrosulfite à la production des réserves blanches ou colorées sur soie, mi-soie et coton, par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- No 677. — Production de colorants azoïque, par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- N* 678. — Certificat d’addition au brevet pris pour procédés de production de colorants sulfurés, par la Société actien Gesellschaft für anilin Fabrikation.
- Avis. — Notre service technique se charge de procurer aux intéressés les copies de brevets, anciens ou nouveaux, avec dessins ou croquis explicatifs, et cela à des prix très réduits proportionnés à l'importance du travail.
- PRODUCTION DE L’ANILINE et des bases analogues par M.P. Sabatler G. B. SENDERENE
- La méthode usuelle pour produire de l’aniline est de faire agir de l’hydrogène naissant (d’acide hydro-chlorhydrique ou d’hydrogène électrolitique,etc...) sur du nitrobenzol. Les auteurs montrent que l’aniline peut être obtenue du nitrobenzol par l’action de l'hydro-gène ordinaire, en se servant de certaines substances de contact telles que le nickel, le cobalt, le fer, le cuivre, le platine, à une température suffisamment élevée.
- Alors, quand les vapeurs de nitrobenzol et le gaz hydrogène en excès sont passées sur une couche de cuivre métallique (qui peut être obtenu par réduction de l’oxyde de cuivre) chauffé à 300-400 C, on obtient de l’aniline à un remarquable degré de pureté. D’une manière analogue, O et N tolindin avec les composés de nitre correspondant. Si on use du nickel fraîchement réduit à la place du cuivre, l’action réductrice est sujette à devenir excessive à 250 et du benzol et de l’ammoniaque peuvent en être le résultat. A -300 C le procédé peut amener la réduction du nitrobenzol en méthane, en ammoniaque et en eau.
- On peut employer avec profit le gaz* à l’eau à la place de l’hydrogène si on use du nickel et du cuivre comme substances de contact. Dans ce cas, non seu— ment l’hydrogène mais l’oxyde de carbone agissent d’une manière semblable sur les composés du nitre, le dernier gaz étant transformé en acide carbonique. Le gaz de houille peut être aussi employé comme agent réducteur. On pense que le procédé peut être employé industriellement à la place de la réduction de Bechamp par voie humide.
- (The Dyers' Bulletin).
- LES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- à l’Exposition universelle de Paris en 1900 (I)
- Comme il ne m’est pas possible de me conformer au desiderata de la Société qui consiste à comparer la situation des industries de la Seine-Inférieure, représentées à l’Exposition, à celle des industries similaires des autres départements, je parlerai d’une façon générale des matières colorantes artificielles à l’Exposition. Puis comme nous clôturons le siècle dans le milieu duquel elles ont été découvertes et dans lequel elles ont pris en peu de temps un développement sans précédent dans l’industrie, j’en donnerai en même temps un aperçu historique.
- Le grand et rapide développement de cette industrie est redevable à nos connaissances théoriques acquises dans la chimie organique, par laquelle nous sommes à même de suivre le mécanisme des réactions même très complexes, de prévoir le résultat final, de constituer des corps par le maniement des molécules, « la
- (l) Communication de M. Ed. Justin-Mueller, à la Société Industrielle du Nord de la France.
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- constitution synthétique » et de même de décomposer les corps en molécules et atomes, la déconstitution analytique ou simplement l’analyse. D’un autre côté, nous devons nos connaissances en chimie organique aux principes de la chimie moderne, dont l’ère a été inaugurée par l’illustre Lavoisier en découvrant les propriétés et fonctions de l’oxygène et en introduisant • la balance dans les travaux scientifiques. — Il est incontestable que le progrès croissant fait dans l’industrie des colorants artificiels provient surtout de nos connaissances étendues dans la chimie de la série benzénique (série aromatique), que nous avons pu faire grâce à la formule symbolique du benzène de Kékulé, qui nous configure la position des atomes et des groupes dans le volume des corps. Ceci est pour la constitution chimique de la plus haute importance, car sans cette configuration la construction théorique de composés aromatiques serait, pour ainsi dire, impossible. La formule de Kékulé permet en outre au chimiste de se familiariser avec les corps de la série benzénique, comme l’anatomie permet au médecin de se familiariser avec le corps humain.
- Rappelons, en passant, que le développement de la chimie organique a -u son impulsion en grande partie par les découvertes des colorants artificiels.
- I
- Las premières matières colorantes artificielles ne sont pas, comme on pourrait le croire, nées de la théorie, elles sont, comme la plupart des inventions, dues au hasard,
- Une des matières premières principales, l’ « aniline », servant à la fabrication des colorants artificiels, fut déjà obtenue en 1826 par Unverdorben en distillant l’indigo par voie sèche : il la nomma Cristalline. En 1831, Runge l’isola pour la première fois du goudron de houille sous le nom de Kyanol, Fritzsche I obtint en 1840 en distillant de l’indigo avec delà soude caustique et lui donna le nom d’aniline qui lui revint plus tard. Zinin était le premier qui la prépara par réduction du nitrobenzène en 1812 sous le nom de benzi-dam. Puis un an plus tard, A.-W. von Hoffmann démontra que ces corps préparés différemment étaient identiques.
- Runge isola déjà en 1834 du goudron de houille, en même temps que l’aniline, un corps qui avait des propriétés tinctoriales (l’acide rosolique). Mais les obser-
- lyonnais Guinon trouva que l’acide picrique possède : valions de Runge tombèrent dans l’oubli et ce ne fut . la propriété de teindre les fibres animales. Outre que 22 ans plus tard qu’on apprit à faire des colorants • l’acide picrique, il nous reste à citer la « muréxide »
- avec de l’aniline. W.-H. Perkin obtint en 1856, en voulant préparer de la quinine, par oxydation de l'ani-line, un colorant violet teignant la soie sans mordant ; le violet de Perkin ou mauvéïne. Perkin fit breveter son invention si inattendue, brevet anglais no 1068 du 6 mai 1856, et l’impulsion des recherches à découvrir de nouveaux colorants artificiels était donnée. La première fabrique de couleurs d’aniline fut fondée en 1857 par Perkin and Sons à Greenford Green, près de Londres, et en 1858 elle livra ses premiers produits au commerce. Le violet de Perkin, la Rosolane de Poirrier, qui eut un certain temps un très grand emploi, ne sert plus aujourd'hui qu’à la coloration des timbres-poste anglais et à l’azurage dans le blanchiment de la soie. Dans la même année dans laquelle Perkin découvrait son violet, Natanson prépara la fuchsine avec de l’aniline et deux ans plus tard A.-W. von Hoffmann obtint ce même colorant en traitant l’aniline par le tétrachlorure de carbone. Mais c’est à E. Verguin que fut réservé l’honneur de rendre la préparation du rouge d’aniline pratique et industrielle, par son procédé au bichlorure d’étain. Ce fut en 1858, dans la teinturerie de MM. Renard frères et Franc, à Lyon, où l’on préparait déjà le violet de Perkin par le procédé au bichromate, que Verguin observa que l’aniline chauffée à une température élevée avec du bichlorure de mercure ou d’étain donnait naissance à une matière colorante d’un rouge très vif à laquelle on donna le nom de fuchsiasine et d’où l’on dériva le nom plus simple de fuchsine. En 1859, Renard frères et Franc brevetèrent le procédé de Verguin, c’est-à-dire la préparation du rouge d’aniline, et encore dans la même année ils en entreprirent la fabrication en grand. Dans le musée centennal des produits chimiques à l’Exposition, nous avons pu admirer du chlorhydrate de rosaniline (fuchsine) préparé industriellement par Verguin et les frères Renard, à Lyon, en 1859. n
- Avant la découverte des couleurs d’aniline, on con—0 naissait déjà quelques colorants artificiels dont le plus: ancien est l’ « acide picrique » qui fut déjà obtenu en q 1771 par Woulfe en faisant agir de l’acide nitrique sur de l’indigo, puis plus tard, en 1799, par Welter, en traitant de la soie par l’acide nitrique, et en 1842 Laurent l’obtint par l’action de l’acide nitrique sur du phénol. Mais ce n’est qu’en 1845 que le teinturier
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- qui fut préparée en traitant l’acida urique, retiré du guano d’Amérique, par l’acide nitrique. La muréxide a été introduite en 1853 par A. Sch‘umberger dans la teinture et l’impression où son application fit à l'épo-que beaucoup de bruit, parce que la muréxide donna des laques métalliques d’une très belle coloration et c’est surtout sa laque rouge au mercure qui se distinguait par son brillant et son éclat. Mais la solidité, plus que médiocre, des laques de muréxide fit bientôt disparaître cette dernière du marché. Une fois que le procédé de Verguin, pour la fabrication de la fuchsine, fût exploité industriellement, d’autres matières colorantes suivirent rapidement. En 1860, Girard et de Laire préparèrent le « violet impérial » et le « bleu de Lyon ». En 1861, Lauth obtint le « violet au mythl », et en 1863 A.-W. von Hoffmann le violet qui porte son nom. Le « bleu alcalin » et le « bleu soluble » (bleu d’aniline) furent préparés en 1862 par « Nicholson ». Les « verts » au « méihyl » et à l’ « éthyl » datent de l’année 1866.
- La série très importante des « couleurs d’alizarine », des oxychinones et oxycétones, date de 1868, année dans laquelle Graebe et Liebermann découvrirent l’ « alizarine » artificielle, puis suivait l‘ « orangé d’alizarine », que Strobel obtint en 1874 sur la fibre en traitant l’alizarine par des vapeurs nitreuses ; en 1876, Rosenstiehl le prépara en substance, et dans la même année Caro en établit la fabrication industrielle. Puis vint le « bleu d’alizarine » en 1877 par Prud'homme, en traitant la 3 nitro-alizarine par de la glycérine et de l’acide sulfurique. Puis vinrent le bleu d’« alizarine » S en 1881, de Brunck ; le « brun d’an-thracène en 1886, duquel R. Bohn établit la fabrication technique, mais qui fut déjà découvert en 1877 par Seuberlich. La « galloflanine » en 1806 par Bohn. Le « noir d’alizarine S » (nàphtazarine bisulfitique), qui fut déjà découvert par Roussin en 1861, mais n'étant pas soluble à l’eau, il ne trouva de l’emploi que lorsqu’on en fit la combinaison bisulfitique en 1887. Le « vert d’alizarine S » en 1888 par Bohn, puis par le même le « bleu d’alizarine indigo S ». Une année plus tard, on mit sur le marché le « jaune d’alizarine C, trouvé en 1881 par Nencki et Sieber, le galla-cetophénone, et le «jaune d’alizarine A », le trioxy-benzophénone, trouvé par Bohn. Dans la même année parut le < jaune d’anthracène » (dibromedioxy p mé-thylcumarine) par Rob.-E. Schmidt. Puis du même en 1890 le « bordeaux d’alizarine » (tétraoxyanthra-
- chinone), les « a’izariaecyanines » R,2 R et W RR (penta et hexaoxyanthrachinones) ; l’ « alizarinecya-nine G », en 1891. Puis vinrent en 1894 les « verts d’alizarinecyanine, produits sulfurés de la condensation de la chidizarine avec l’aniline ; l’ « alizarineviri-. dine », etc., etc. N’oublions pas les « bleus d’anthra-cène » (1891) de Bohn, qui sont des produits résultant de l’action de l’acide sulfurique fumant et du soufre sur l’I — 5 — dinitroanthrachinone. Les « bleus et
- verts l’alizarine acide (1893). L’ « alizarinesaphirole (1897) et le « vert foncé d’alizarine » (1898).
- Il
- Les colorants azoïques, qui sont ainsi dénommés parce qu’ils contiennent un ou plusieurs groupes azoïques N = N, datent à peu près de 1862, « jaune à l’alcool » par Griess. En 1863, Martius prépara le « brun bismark » (vésuvine), mais nous ne trouvons les premiers représentants des colorants azoïques acides, teignant la laine non mordancée en bain acide qu’en 1875. Dans cette année, Griess obtint la « Tro-péoline » et la « Chrysoïne; toutefois, ces colorants ne furent que des produits de laboratoire et c’est la découverte de « l’Orangé I et II » par Roussin, pharmacien au Val-de-Grâce, hôpital militaire à Paris, en 1875-1876, et la mise sur le marché de ses produits par la maison Poirrier en 1876, qui donna l’essor à cette nouvelle et très intéressante classe de matières colorantes. En même temps que Roussin, Griess, comme nous l’avons déjà vu plus haut, et O.-N. Witt obtinrent chacun indépendamment l’un de l’autre à peu près les mêmes composés, mais c’est à Roussin que revient l’honneur d’avoir lancé et attiré l’attention des chimistes sur cette série intéressante de colorants. Le > nouveaux colorants azoïques acides se succédèrent rapidement. En 1877, Kœhler obtint le « jaune solide »; dans la même année, Roussin et Caro préparèrent le « rouge solide ». Puis vinrent en 1878 les « ponceaux R et 2 R » par Baum, le « substitut d’Or-seille par Roussin. En 1879, « l'écarlate de Biebrich » Nietzki, le « ponceau B extra » par Krügener, et d'autres colorants azoïques obtenus avec les combinaisons diazoïques de l’amidoazobenzène, de ses homologues, de ces acides sulfoniques. En 1881, « l’écarlate de crocéïne » de Frank. En 1882, les premiers colorants diazoïques bleu noir, le « bleu noir B » de Caro et le « noir azoïque O » de Limpach. En 1883, « l’azococcine, » le « rouge pour drap » et « l’azoru-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 89
- bine » de Witt, la « crocéïne brillante » par Limpach et Hoffmann, e-t « l’écarlate de cochenille » par Gaess.
- L’année 1881 marque une date mémorable dans l’histoire des colorants azoïques, c’est dans cette année que Bottiger découvrit le «rouge Congo», le premier colorant diazoïque teignant directement le coton non mordancé. Le nombre des colorants directs pour coton, de même que celui des colorants azoïques acides pour laine, est devenu aujourd’hui tellement considérable que cela nous mènerait beaucoup trop loin si nous voulions tous les énumérer ici, nous nous contenterons de donner quelques dates. La « benzoa-zurine » fut obtenue en 1885 par Duisberg, le « noir naphtol » dans la même année par Weinberg Le « noir naphtylamine » en 1888 par le même. Le « noir diamine R O » en 1889 par Gans. Les « chromotropes » en 1890 par M Koch. Le « vert diamine » en 1891 par Hoffmann et Daimler, le violet oxamine » en 1893 par Bernthsen et Julius. Le « diaminogène » dans la même année par Hoffmann, etc., etc. Citons aussi les colorants azoïques tirant sur mordant et qui doivent cette particularité à ce qu’un de leurs composés est de l’acide salicylique ou un dérivé de ce dernier ; ou qu’un composé est un dioxynaptaléne, contenant les hydroxyles en péri ou un de ses homologues, etc. Comme ces colorants azoïques se comportent sur laine mordancée comme les colorants d’alizarine, on leur a, en général, donné cette définition ou celle d’anthra-cène, tels les « jaunes d'anthracène, » les « jaunes d’alizarine GG et R, » le « rouge d’anthracène, » le « noir diamant », les « bruns d’anthracène acide », les « noirs d’anthracène acides et au chrome, » etc.
- Les premiers colorants azoïques étaient, comme nous l’avons indiqué plus haut, de nature basique dont le premier représentant était le « brun bis-marck », puis vint la « chrysoïdine ». Plus tard, vers 1891, reparut un colorant azoïque basique bleu, la « safranine azo-p naphtol », qui avait déjà été obtenu auparavant sur la fibre. On en a vu une application sur tissu à l’Exposition universelle de 1889, figurant parmi les colorants azoïques produits directement sur la fibre, exposé par Horace Kœchlin. Cette application était à l’époque toute nouvelle et excitait au plus haut point l’attention des intéressés. La safra-ntne-azo-8 naphtol produite ep substance d’après divers procédés fut lancée sur le marché sous le nom d indoïne, naphtindone, etc.
- D’autres colorants azoïques basiques suivirent 1
- bieniôt, l’ « orangé au tanin » en 1891. L’ « azophos-phine » en 1895 et les « colorants janus » en 1896.
- III.
- La série des colorants de la classe des « oxazines » et « thiazines », dont le représentant principal est le « bleu méthylène, date de 1876, époque à laquelle ce colorant fut découvert par Ciro; mais la réaction initiale, servant à l’obtention de ce colorant, avait été trouvée préalablement par Lauth en oxydant le chlorhydrate de paraphénylènediamine dans une solution contenant de l’hydrogène sulfuré (réaction de Lauth). Cette réaction donnait naissance à un violet (violet de Lauth). Puis vinrent entre autres : le « bleu de Meldola(bleu nouveau R) » en 1879. La « gallocyanine » de Horace Kœchlin en 1881. Le « bleu nouveau B » en 1889 de Hoffmann et Weinberg. Le « bleu méthylène nouveau NGG » des précédents en 1890. Le « bleu méthylène nouveau N » de Weinberg en 1891. La « coréïne » de Bierer en 1893. » Les « verts d'aliza-rine » par Elsaesser en 1895, etc.
- Les « phtaléïnes » datent de 1870 ; A von Baeyer découvrit alors le premier représentant de la série, la « galleïne » ; un an plus tard, le même prépara la « fluorescéine. » En 1874, Caro obtint l’ < Eosine » en bromurant la fluorescéine. En 1875-76, Emilio Noelting trouva chez P. Monnet, à La Plaine, les dérivés iodés et chlorés de la fluorescéine, le « Rose bengale, » l’ « Erythrosine » et la « Phloxine ». La première Rhodamine date de 1887-88.
- Les « colorants soufrés » qui sont actuellement à ordre du jour, ont été relativement longs à attirer l’attention des chimistes sur eux, et cela parce que leur premier représentant, le « cachou de Laval », qui fut trouvé par Croissant et Bretonnière en 1873, n’offrait que peu d’intérêt comme nuance, qu’il n’avait que très peu de rendement et que sa constitution était et est, comme du reste celle de tous les colorants de cette classe, complètement inconnue.
- (A suivre).
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- RECETTES DIVERSES DE TEINTURE |
- Bleu sur fil de coton
- Pour 50 kil. de fil d’un bain de départ prendre :
- 10 kil. bleu ciel immédiat
- 2 » sulfite de soude
- 3 > de soude
- 414» huile de rouge de Turquie
- 40 » sel ordinaire.
- Pour le bain fixe à ajouter d’autres lots, employer :
- 6 kil. bleu ciel immédial
- 1 1[2 » sulfite de soude
- 875 gr. soude
- 250 » huile de rouge de Turquie
- 5 kil. sel ordinaire. |
- En préparant le bain ajouter la moitié de la quantité i nécessaire de soude, puis la solution chaude de la | couleur, et, en dernier lieu, l’huile de rouge de Turquie et le sel. Laisser bouillir pendant quelques minutes, arrêter la vapeur et plonger le fil. Le bain de teinture ne doit pas être chauffé plus longtemps, et la teinture se fait le mieux à la température de 60 à 70° C.
- A cette température les teintes viennent plus bril- | antes ; pour cette raison il vaut mieux refroidir un peu ; le bain en ajoutant un peu d’eau froide avant de pion- [ ger le fil. Il est préférable, autant que possible, que le ' fil reste toujours bien plongé en dessous de la surface 1 du liquide, et de le faire passer immédiatement au | sortir de la cuve sous des rouleaux à presser. Par le traitement dans le bain suivant on augmente la résistance au lavage et à la lumière :
- 875 gr. bichromate de potasse.
- 500 » sulfate de cuivre
- 1 1/2 kil. acide acétique
- Le bleu immédiat est connu pour sa résistance tant à la lumière qu’au lavage.
- PROCÉDÉ |
- pour reconnaître la soie artificielle
- La soie naturelle se dissout dans une solution alca-
- tités relatives de soie artificielle et naturelle dans un tissu. On dissout;: 1o parties de sulfate de cuivre dans 100 parties d’eau et on y adjoint 5 parties de glycérine et potasse en quantité suffisante pour redissoudre le précipité qui a été formé.
- {Textile Colorist).
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d’intérêt général, par lettre lorsqu’il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos lecteurs nous écrit :
- Pour l’exploitation de mon usine, j’ai passé un marché très important avec une mine qui devait me livrer une quantité déterminée de charbon suivant mes besoins et jusqu’à une date fixée. Celle-ci étant expirée et certaines quantités restant encore à livrer, la mine se refuse à faire de nouvelles livraisons sous prétexte qu’elle s’est conformée au marché en me livrant suivant mes besoins. J’ai dû me fournir ailleurs afin d’éviter un arrêt dans mes travaux, mais n’ai-je pas quelque action contre cette compagnie?
- R.— La jurisprudence a déjà eu à se prononcer dans un cas semblable. Notamment la Cour de Paris, par un arrêt du 22 juin 1901, a jugé que lorsqu’il est intervenu entre un industriel et une Compagnie minière un marché ferme en vertu duquel celle-ci s’engageait à livrer à son client une quantité déterminée de charbon, au prix de ... fr., et ce, suivant les besoins de celui-ci jusqu’à une époque fixée, la clause « à livrer suivant nos besoins » doit être interprétés comme n’affectant que l’époque des livraisons et lul-lement le montant total du marché. En conséquence la Compagnie qui refuse de livrer les Etonnes formant le reliquat de la quantité vendue sous le prétexte que les besoins de son client ont été assurés jusqu’à la date fixée et qu’elle a ainsi rempli ses engagements, s’expose à des dommages-intérêts pour le préjudice qu’elle a pu causer à ce dernier en le forçant à s’adresser à une autre Compagnie et à payer le charbon un prix supérieur.
- line qui reste blanche tandis que la soie artificielle fait tourner la solution au jaune. Une autre méthode consiste à adjoindre de la glycérine dans une solution alcaline de cuivre : la soie artificielle ne s’y dissout pas, tandis que la soie naturelle s’y dissout à la température ordinaire.
- Ce procédé permet même de reconnaître les quan-
- L’arrêt de la Cour de Cassation relatif aux a Mêmes locaux »
- {Suite)
- Suivant une seconde opinion, il était impossible de distinguer et d’attribuer deux sens différents aux mêmes expressions employées par le législateur dans la loi du 30 mars 1900, qui, tout en ayant eu pour résultat indéniable de modifier deux lois antérieures.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE'
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- avant cependant une existence propre et, si l’on peut dire, un caractère spécial. A quatre reprises, il était fait mention d’un délai à observer à partir « de la promulgation de la présente loi », ce qui ne pouvait évidemment s’entendre que de la loi nouvelle du 30 mars 1900; d’où l’on concluait, sans s’expliquer sur le sens de la première ligne de l’article 11 § 3, que, tout au moins dans l’article 3 modifié, la présente loi était aussi la loi modificative de 1900.
- Cette Seconde opinion est devenue considérable depuis que vous l’avez affirmée dans votre arrêt du 26 janvier 1901.
- Mais il ne faudrait cependant pas donner à cet arrêt une portée qu’il n’a pas et qu'il ne peut pas avoir. Il n’entre pas dans vos traditions déjuger les questions qui ne vous sont pas soumises, et vous' avez toujours eu le souci constant de ne donner aux questions de droit parfois complexes qui se posent devant vous que les solutions strictement nécessaires. Cette fois encore, vous êtes demeurés fidèles à ces usages anciens que la loi commande, non moins que la prudence; et, s'il est parfois possible que des questions de droit plus ou moins voisines des questions expressément jugees, se trouvent elles-mêmes dans une certaine mesure préjugées, il est souvent dangereux de le supposer, toujours téméraire de l’affirmer. Il y a l’apparence ; et puis, il y a le fond. Ceux qui savent lire vos arrêts discernent le fond de l’apparence, sans se hâter — imprudemment — d’en extraire des solutions prématurées.
- Donc, vous avez jugé, le 26 janvier, la question dite des heures de travail dans les établissements a personnel mixte : commencement, interruption pour le repos et cessation du travail Vous n’avez pas jugé autre chose.
- Vous n’avez pas jugé, notamment, la question qui vous est aujourd’hui soumise, à savoir celle des modes et conditions du travail sous la forme spéciale des équipes discontinues et alternantes ; et, si ces deux questions ne sont pas attachées, pour ainsi dire, l’une à l’autre par un lien indivisible, il est permis d'affirmer que, conformément à vos traditions, vous n’avez non seulement pas jugé la question actuellement pendante, mais que vous ne l’avez pas préjugée.
- Or, la question des modes de travail est quelque peu complexe : et, quelle que puisse être, d’ailleurs, votre décision, il est permis de croire qu’un pourvoi exclusivement fondé sur votre arrêt du 26 janvier n’est pas suffisamment motivé.
- Il nous faut donc examiner, — et, avant même de procéder à cet examen, il n’est pas inutile de définir certaines expressions, afin d’éviter les ma 1 entendus 6t les équivoques.
- Nous avons à chercher le sens de l’article 11, § 3 modifié de la loi du 2 novembre 1892 qui réglemente certains modes de travail :
- 1° Les relais ;
- - 2° Les équipes disconstânues et alternantes ;
- 3° Les équipes successives avec travail continu.
- 1° Relais. — On a donné le nom de relais à des equipes dites tournantes, roulantes, ou volantes, qui Passent successivement sur tous les métiers et y tra-vaillent pendant que les ouvriers réguliers sont mis en repos. Les relais sont ainsi constitués par des ou
- vriers supplémentaires, le plus souvent des ouvriers âgés qui, se transportant de métier en métier, remplacent pendant un certain temps la série de travailleurs réguliers qui, eux, se reposent pendant le même espace de temps.
- En principe, nous n’aurons pas à nous occuper de ce genre de travail, parce que ce n’est pas le cas de notre espèce ;
- Bornons-nous à constater, qu’il est, dans tous les cas, interdit aux femmes et aux enfants, soit dans les établissements mixtes, soit dans les établissements où les femmes et les enfants travailleraient seuls.
- Les relais sont, au contraire, autorisés pour les hommes, pour les ouvriers adultes dans les établissements industriels où ils travaillent seuls, sans femmes ni enfants.
- Quid dans les établissements mixtes? La question ne se pose pas aujourd’hui ; mais elle pourrait être considérée comme liée a celle des équipes discontinues et alternantes.
- 2° Equipes successives, discontinues et alternantes. — C’est le cas de l’espèce.
- Ces équipes sont constituées par des postes dou-vriers qui se relèvent les uns les autres, qui alternent de telle sorte que le travail de l’un est, si l’on peut ainsi parier, introduit dans le travail de l’autre. C’est le travail « par quarts».
- A titre d'exemple, l’ouvrier n® 1 travaille de 4 à 8 heures du matin; l’ouvrier n° 2 de 8heures à 3 heure de l’après-midi ; l’ouvrier no 1 reprend le travail de 1 heure à 7 heures du soir ; l’ouvrier n® 2 le reprend à son tour de 7 heures du soir à minuit.
- Ainsi le travail n’a été interrompu que de minuit à 4 heures du matin ; et chaque ouvrier ouchaque équipe d’ouvriers a travaillé pendant 10 heures. Ce mode de travail est comme les relais toujours interdit aux femmes et aux enfants. Il est toujours permis aux adultes travaillant isolément, c'est-à-dire ne travaillant pas dans les mêmes locaux que des femmes et des enfants.
- Leur est-il permis ou interdit dans les établisse-ments à personnel mixte?
- : C'est la question que vous avez à juger.
- 3° Equipes successives à travail continu. — Ces équipes sont constituées par des postes d’ouvriers qui se succèdent sans se relever, c’est-à-dire sans l’alternance qui caractérise les équipes discontinues.
- Ce genre de travail est autorisé pour tout le monde, adultes, femmes et enfants, dans tous les établissements industriels, à une seule condition, concernant les femmes et les enfants : que le travail de chaque équipe soit continu, sauf l’interruption pour le repos, La disposition finale du paragraphe 3 de l’article 11 le permet formellement.
- Bien que vous n’ayez rien à juger a ce point de vue, il peut ne pas être sans intérêt de vous exposer quelques-unes des conséquences pratiques de cette autorisation légale qui, suivant les prévisions du législateur lui-même, peutavoir pour résultat de ne laisser à votre arrêt du 26 janvier qu’une importante théorie, en limitant à l’extrême le champ de son application.
- Voici, en effet, un établissement industriel à personnel mixte dans lequel le travail est organisé de la manière suivante : Il y a deux ou trois équipes suc-
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- 62 C
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- cessives comme on voudra. La première équipe, composée exclusivement d’adultes, commence le travail à 4 heures du matin pour le terminer à midi, au plus tard; la seconde équipe, composée exclusivement de femmes et d’enfants, ou composée à la fois de femmes, d’enfants et d’adultes, succède à la première ; et est remplacée elle-même par une troisième épuipe d’adultes faisant un travail dit de nuit, composé d’ouvriers autres que ceux de la première équique.
- Il n’y a pas alternance ; dans chaque équipe, le travail est continu, et il commence à la même heure pour s’in -terrompre à la même heure.
- La loi est ainsi strictement obéie.
- Et voilà une usine dans laquelle, sous le même toit, dans des ateliers voisins, dans le même atelier, travailleront successivement trois équipes qui, par ce fait même qu’elles sont successives, commenceront leur travail à des heures différentes, pour l’interrompre et le cesser à des heures non moins différentes.
- Tout est régulier. Cependant il se pourra que la première et la troisième équipe d’adultes soient composées des maris et des pères des femmes et des enfants employés dans la seconde équipe. A aucun moment de la journée ils ne se rencontreront puisqu'ils se succéderont Tout est régulier. Mais tout serait irrégulier nous dira-t-on, si au lieu d’être successives, les équipes étaient alternantes. Pourquoi?
- Avant d’aller plus loin, il faut répondre à une objection qui pourrait se produire et qui consisterait à soutenir que notre hypothèse n'est ni pratique ni légale. Il suffit pour cela de rappeler qu'elle a été proposée par M. le ministre du commerce, à la tribune du Sénat, à l’effet de dissiper certaines appréhensions. Journal Officiel^ séance du 26 mars 1900 (Sénat, p. 177)...
- ÇA suivre )
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Lyon. — Formation de la Société en nom collectif Thomas et Genairon, teinturerie. — Durée : 5 ans. — Cap. : 30.000 fr.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Mlle Hiauce a vendu un fonds de teinturerie à Mlle Richard, 39, rue de St-Pétersbourg.
- Paris. — M. Allaz a vendu un fonds de teinturerie à Mme Brissot, 54, rue Custine.
- Paris. — Mme Vve Garnier a vendu un fonds de teinturerie à M. Roussel, 7, rue de Châteaudun.
- Paris. — M. Bray a vendu un fonds de teinturerie, 57, boul. Beaumarchais.
- Paris. — Mme Boutard a vendu un fonds de teinturerie, 19, rue Fontaine.
- Paris. — M. Dauger a vendu un fonds de teinturerie, 32. rue Durt.
- Paris. — M. Leplanquais a vendu un fonds de teinturerie, 4, rue Alexandrie.
- Paris. — Mme Oursel a vendu un fonds de teinturerie, 38, rue de la Chapelle.
- Paris. — Mme Vve Soubeyrolles a vendu un fonds de teinturerie, 32 bis, rue Victor-Massé.
- Paris. — Mme Vve Théroude a vendu un fonds de teinturerie à Mlle Robert, 17, boul. de Courcelles.
- Paris. — Mme Vve Paris a vendu un fonds de teinturerie à Mlle Corbain, 1, rue des Volontaires.
- Paris. — M. Bray a vendu un fonds de teinturerie, 57, boulv. Beaumarchais.
- Paris. — M. Aufrère a vendu un fonds de teinturerie, 9 av. de la République.
- Paris. — M. Ducher a vendu un fonds de teinturerie à Mlle Fournier, 36, rue Caumartin.
- Lyon. — M. Michaud-Aymard a vendu un fonds de teinturerie à M. Ribault.
- Maisons qui se créent
- Reims. — MM. Gouthière et Cie, 68, rue de Courcelles.
- BULLETIN FINANCIER
- L’abondance de l’argent a été telle au parquet, que le relèvement "du cours s’est opéré pour ainsi dire sans efforts.
- On était du reste bien impressionné sur les affaires d’Espagne. M. Sagasta ayaut été chargé de la constitution du nouveau ministère.
- Les mines d’or sont affectées par le bruit de la mort de Cecil Rhodes, l’agence qui avait publiée l’a démentie, mais on reste sur la réserve.
- La Rente est calme à 101.27.
- L’Extérieure Espagnole remonte à 77.65, entraînant avec elle le groupe des chemins.
- Les Turcs ont avancé de 15 à 20 centimes, à 28.72 et 26.67 le coupon de 0.50 à détacher est un soutien.
- Métropolitain continue sa hausse à G15; on a été un peu mieux sur Thomson à 815 pendant qu’on s’effrite dans le groupe Traction à 38.50.
- Suez monte à 3998, le cours de 4000 fr. sera vraisemblablement franchi ainsi que nous l’avions prévu.
- Le Rio est calme à 1155, mais le groupe métallurgique est très soutenu. Aciéries de France a passé de 795 à 805.
- Nord et de l’Est à 1476.
- Fives-Lille 420. Escombrera, mine de plomb espagnole remonte à 790, l’achat de Vilchès à 10 fr., située dans le district de Linarès, serait de circonstance avec la hausse du plomb, cette Compagnie fera des bénéfices importants. Mines d’or nulles, pour les raisons que nous avons indiquées.
- BANQUE CONTINENTALE DE PARIS Capital 5.000.009
- 10, rue de la Pépinière.
- Négociation de toutes valeurs : achat et vente de titres cotés ou non ; se charge à titre gracieux pour nos abonnés de l’encaissement des coupons, de la vérification des titres sortis aux tirages et les renseigne sur toutes valeurs ou opérations de Banque en général.
- Le Gérant : A. FAYOLLE s.
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE*, Directeur, 2». rue Turgot
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ;ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET 1MPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus | et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — 1 Blanchiment des toiles de fil. coton, soie, laine, etc. — 1 Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste.
- Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. -- Ma- | hères colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy- i ques. — Matières colorantes azoïqnes. ;
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) | — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. ' Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4° Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 58 Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F. Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L'IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. €0.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin. plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d'analyse des huiles tuifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc. Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét ‘ ues Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8®de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journa pour recevoir france.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Boim de teinture.
- On cote ;
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne, — Ire qualité... 12 .. à 14 .. — 2e qualité .. . 11 .. 12 .. -- 3e qualité.... 6 .. 8 ..
- Sisal, Yucatan... 8 .. 9 50 — Honduras 8 25 8 75 — Tabasco......• . 6 50 7 80 — Haïti Cap 5 25 5 50 — Fort-Liberté..... 5 50 5 80 « — A quim. 525 575 — 6 .. 6 25 — Gonaïves 5 50 6 .. — P.-de-Paix 6 25 6 60 — Miragoane..... 5 10 5 .. — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 25 — . Jamaïque, 5 50 7 . . Janne Cuba et St-Yago .. 6 75 7 25 * Manzanillo 6 75 7 25 - Tuspan 7 .. 7 25 • Vera-Cruz... ... 7 .. 7 25 » Campêche 6 .. 6 25 » Carmen 6 . . 6 25 » Tampico 6 50 6 . * Porto-Plata 6 .. 6 25 » Haïti 5 75 6 .. • Jamaïque ......... 5 G5 6 . • BarceletP. Cab .. 6 50 7 .. • Rio-Hacha 4 50 5 .. • Carth. et Savan... 4 50 5 .. » Maracaïbo 5.. 5 25 • Fustet 100 k. 14 . . 15 .. » Tatajuba(Pern. )50 k. 4 50 5 .. » Bahia 4 50 5 .. » Corinto.... .. 5 75 6 50 • Amapala.... 50 kil. 5 75 6 50 Rouge Brésil Bahia 8 .. 9 .. » Calliatour... 100 k. 14 .. 15 .. » Lima 50 kil. 9 .. 10 .. » Ste-Marthe 9 .. 10 . • » 4 .. .. » Sandal 100 k. 5 .. 7 .. » Sapan 50 k. 6 .. 8 .. e Quebrach.. . 1009 k. 81 .. 90 .. « Pernamb 50 k 14 .. 76 ..
- Cachou
- Brun luisant, en sac 50 k. ..........M — en caisse —.....................37 50................45 .
- Jaune ou gamb ... ..... • • . • M » pressé ... 29 . 30 ..
- Coehemille n cote : 1/2 kil.
- xénériffe zacatille.... 1 66 2 ..
- Ténériffe grise........ 1 50 1 80
- Cureuma
- Fengale.....50 kilos. 22 50 25 .
- lava, Mad.» Pond.. .... M ,. ...
- Dividivi On cote les 50 ki ... . 12 14 .
- Indigo*
- an cote actuellement : Bng. sur v. et bl. 12k. . 6 56 5 7 fin viol et pourpre 6 2 6 ..5
- Beng. eau viol, etdito.... 5 50 » bon violet 4 75 » moyen violet 3 50 » bon violet rouge 4 75 » bon moy. v. roug.... 3 75 « fin rouge 4 50 » bon dito 3 25 » bon à fin cuiv 2 75 » “uiv. crd. et bas 2 .
- Java.... ........................M
- Kurpah.. ................... 2 ..
- Madras ...................... 1 50
- Manille...................... 2 .
- ............................. 2 50
- Guatemala flor............... 4 50 » bon à fin sobré.........2 50 ».....................— cor....................2 50 » cor. ord. à bas.........1 50
- N -Gren fin et surfin.. 1/2 k 5 50
- » bon à beau......... 4
- • ord. et moyen...... 2 50
- 5 75
- 5 . .
- 3 75
- 5 ..
- 4
- 4 75
- 3 75
- 3 75
- 3 50
- 4 .*
- 3 75
- 3 50
- 4 50
- 4 ..
- 4 ..
- 2 25
- M . .
- 5 ..
- 3 ..
- 9
- ®
- :
- $
- On cote les 100 kil. : . ...
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud.............M ., ..
- Madagascar..............M .. ..
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé........ . 7 50 à 8 50 | » gros effilé........ 6 .. 7 .. |
- Roeom.
- Antilles..........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne....................... M • » ••
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie... .
- Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée .. .le k. » grise........le k. » zacatille naturelle le k » noire Palmas le k. » Lanzarotte .. Curcuma Bengale......... » Chinois...... » Madras....... Galles de Chine......... Prussiate jaune de potasse.
- 15 . à........
- 8 ..
- 12 50
- 95 ..
- 70 ..
- 180 ..
- 170 ..
- 150 ..
- 155 ..
- *55 ..
- 50 ..
- 5-5 ..
- 190 .
- 11 ..
- 13 ..
- 85 ..
- 165 .
- INDIGOS. -- Au 1/2 kilo. '
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 » bon moyen et bon coloré assez tendre.. 2 50 3 .. » moyen assez coloré un peu sec 2 25 2 50 » moyen ordinaire terne et serré 1 75 2 .
- Kurpah beau à fin. viol, et viol.
- rouge tendre...... 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 3 25 3 75 ».................b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle ... 3 .. 350 ».................moy.viol, un peu faib. mél , sablé 2 50 3 .. Guatemala. Flor... 5 50 6 .. ».................bon et bon moy. corté et sobré 3 50 4 .. ».................moyen et moyen ordinaire ........2....25 3
- Bengale beau à fin violet .. 6 50 7 50
- » bon et bon moy.violet rouge........ 6 .. 7 ..
- » moyen violet rouge et rouge 5 50 6 25 Java surfin violet et pourpre 9 .50 10 .. » beau et fin violet 7 75 8 50 » bon à bon moyen .... 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique . 360 Alun raffiné (entrepôt) 15 . . !7 .. » (acq.). 17 .. 19 .. Couperose emballée...... . 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) ..... 80 .. . . ..
- Id (s fûts)................... 75...........
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. . .................. 37 ......... Id. 2e bl. (entrepôt). ..... 36 . . ... Galles vertes et noires. .... 150 ....170 .
- » noires Alep................... ............. » blancnes.................... 130............ . ... .. Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 .. » Ghésirée, en sorte. ... ; ... .. .......... » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .. 140 .. »............................................» Galam 105 .. 120 .. » Aden, sorte cour, bonne 105 ...............115........... .
- » Mogador, blonde.........................
- » » blanche........... .. . .. ..
- » Laque en f. qté orange. 250 ................ » » mi-orange. »......................................».....................................cerise AC............................ » Sandaraque lavée............................................................... » Damar (Batavia)...................... 140.................. » » Singapore 90 .. 100 .. »......................................» Penang............................................................ . 110 .. .... .. Gomme adragante Syrie.... 250 . . 750 .. »......................................» /Anatolie. 250 .....................600 .
- Quercitron.................. M ..
- Garance, racine.......................... » poudre.. ....... 65....................
- Rocou Guadeloupe .......... 95...........
- » Cayenne.... .............
- Safran d’Espagne, Valence pur......................... 80............
- Sulfate de cuivre(entrepôt) 53. .....
- » (acq.)... 57 . Sumac en feuilles 22 . ... ..
- » poudre.................. 24........... Styrax liquide........... 140........... Tamarin Madras........... 20........................30 .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile ..............130........................ » en pains, extra sec, sous pap.................180 .................................
- » bon marchand en pains 115........... » » en boules 115 .
- » raffiné en poudre sec 145 ., ... *.
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- co Gt
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à, . ..
- » nitrique....... 36 d. 33 .. . ..
- » sulfurique....... 66 d. 10 . . . » sulfureux........ 50 d. 7 50 . .. » tartrique........ 265 .. .. . .
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34..............
- Blanc de zinc en poudre.... 68............
- » » broyé............. 76 . .. . -
- Borax raffiné........... . 50................
- Blanc de zinc de la Méditerr. poudre 60
- broyé ..... .......... . 68 .. .. ..
- Crème de tartre.............. 170 .. ....
- Cristaux de soude en sass de 100 kil., disp 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare des Salins........... . 20 .. .. . .
- Lessive caustique 33 degrés 7 50 . ..
- Nitrate de soude...... 22 50 .. ..
- » de potasse......... 41 .................
- Sel de soude 80/85, cons. et entr. en bq.de 700 kil„ m. 19 25 .. ..
- Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 ..
- » 30/35, disp... 12 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en tamb. de 300................... 30 25 .. ..
- Soude caustique 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 .. ....
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 .. .. Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation...... 58 .. ...
- - Entrepôt.................... 54........
- Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 100 kil ..................... 5 75 .. . .
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos : Gomme Sénégal b. fie 135 .. à 145 » Galam 117 .. 125 » 70 . 85 Acide tartrique 252
- Crème de tartre Bl. du Midi 168 .. » bl. Bordeaux .. . 166 Camphre raffiné... 6 20
- Verdet en pains extra sec
- » en boules........................
- Térébenthine en barils..... 65 ..
- INDIGOS
- Bengale pourpre... le kilo 11 .. à 13
- » beau violet
- » bon violet.
- » moy. violet
- » petit violet
- ” ord.etcuiv.
- Java ord. et cuiv.. Madras fin........
- » beau............
- » moyen....
- Kurpah kudd. beau . violet......... .
- Kurpah kudd. bon violet...... .....
- Kurpah kudde moy. violet....... .
- Kurpah kudd. petit ord...............
- Kurpah Pondich. bon violet. ...
- Karpah Pondich . moyen violet....
- Karpha Pondich.
- Ord- t iv. ...
- » 11 .. 13 . » 11 . 12 . » 10 .. 11 .. » 9 .. 10 .. » 8 50 9 .. » M » 6. 6 50 » 5 50 .6 . » 5 ». 5 50 » 8 .. 9 » 7 50 8 .. » 6 .. 7 .. » 5 .. 5 50 » 6 .. 6 50 » 5 . . 6 .. » 4 •.. 5 ..
- Manille ....... .. le kilo M .. 9 ..
- Guatemala flor.... » 10 .. 11 ••
- » sobre.. » 8 50 9 ..
- » Cortès . » 5 .. 6 ..
- Mexique flor... .ce 9 .. 10 •
- » sobre.o. 8 .. 8 50
- n ord.corté > 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb.......... 71 .. à 72 ., Aeideacétiquedesarts 29 .. 30 .. —.........................chlorydrique............. 7 .. 8 .. —.........................nitrique 36*............. 32 . . 34 .. —.........................sulfurique, 66“ ......... 8 .. 11 » —.........................tartrique................ 259 .. 260 .. — citrique................ 385 .. 330 .. Alun......................épuré................. 20 .. 21 .. —.........................ordinaire................ 15 .. 16 .. Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 103 50 Bichlorure d’étain, 55°...., 97 50 107 50 —.........................—........................60°..................... 107 50 117 50 Bois Campêche-Laguna. .. 15 15 50 —.........................— Guadeloupe 13 .. 13 50 — JauneCentre Amérique 18 .. 19 . . Cachou jaune. Vapeurs... 75 .. 77 50 — brun.................... 88 .. 98 .. Chlorate de potasse....... 110 .. 120 .. — de soude................ 125 .. 135 .. Chlorure de chaux! 00 à 110° 23 .. 24 .. Chromate rouge de potasse 86 .. 88 .. —.........................— de soude.. 64 .. 66 .. Crème de tartre .......... 192 50 197 50
- Cristaux de tartre........ 187 50 192 50 — de soude................ 8 50 9 50 CurcumaBengale en racines 64 .. 66 .. — de Madras............... 61 .. 64 .. — Chine................... 60 .. 62 .. Essence de térébenthine .. 85 .. 90 .. Extràit de châtaignier 20°.. 18 .. 19 .. Galles de Chine et Japon..165 .. 175 .. — vertes et noires.. . 135 .. 150 .. Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. 170 . . — arabique................ 200 .. 210 .. — adragante rousse........340 .. 375 .. Jus de citron............. 24 50 25 50 Méthylène à 95°........... 100 . . 102 . — régie 90 ...... 105 .. 110 .. Prussiate jaune de potasse 180 .. 190 .. —.........................— de soude............... Pyrolignite de fer........ ... 10 .. 11 .. Résine.................... 16 .. 18 . Rouille .................. 9 .. 10. Sel de soude 80°... ...... 19 .. 20 — ammoniaque.. 1475 1575 Sel d’étain............... 297 50 207 50 Soufre en canons.......... 18 50 19 50 — sublimé................. 20 50 21 50 Sumac Sicile en feuilles... 15 .. 16 .. Sulfate d’alumine ........ 15 .. 16 . . — de cuivre.............................. 58 50 60 50
- — de fer............... 7 .. 8 . .
- MARCHÉ_ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — »
- Arséniate de soude60% » 18 15
- Bi-arséniate de soude(As205)
- 65 0[0....... .1 . , 20 —
- Blanchiment liq. 28- 8 à 7 %
- — en poudre 35 %
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre ...................
- 1. sh. d.
- 5 — »
- 7 — »
- » » 8 3/4
- Produits tirés du goudron.
- Alizarine 20 0/0.,.. .. la livre » Aniline (huile) pure.. — » — (sel) pure.... — *
- Anthracène 30’ A par unité au comptant. ». »
- Benzol 90 %....... le gallon »
- Acide carbolique (crist.) 40;
- la livre »
- Magenta pure ... la livre » Acide picrique..... — »
- » 8 1/2
- » 4 3/4
- » 4 1/2
- » 2
- 1 0 1/2
- 1 .
- 3 9
- 1 2
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 » Barwood............... — 4 10»
- Camwood ............... — 10-55 » »
- Bos jaune............. — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima............... — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque ..... ....— 4/6 10 » Bois de camphre de St-Domingue......................— ./6 10 » Bois de datuphre du
- Honduras............ — 8 » »
- Grains de Perse. . le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan — 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d'écorce. . le quintal » 20 » Extrait — .. — » 18-04 » Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bo s de pêcher ... — » 11 »
- Grains de Perse . — » 48»
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate.....la livre... » » 4
- Binoscalate ...... — » »
- Carbonate 90 % .la tonne. 22 15 »
- Caustique......... — 25 15 »
- Chlorate .........la livrée » » 4
- Ferricianide (prus-siate rouge).... — » 1 4
- Ferrocyanide (pr. jaune) — » » 6
- Ces prix sont comptés pris à quai à Li-verpool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
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- CHEMIN DE FER DU NORD
- PARIS-NORD A LONDRES
- Viâ Calais ou Boulogne
- Cinq services rapides quotidiens dans chaque sens
- VOIE LA PLUS RAPIDE
- Tous les trains comportent des 2e classes.
- En outre, les trains de l’après-midi et de Malle de nuit partant de Paris-Nord pour Londres à 3 h. 25 soir et 9 h. soir, et de Londres pour Paris-Nord à 2 h. 45 soir et 9 h. soir, prennent les voyageurs munis de billets de 3e classe.
- Paris-Nord à Londres
- PARIS-NORD, dép.
- Ire,2e cl. Ire, 2e cl. Ire, 2e cl. lre,2e,3ecl. Ire, 2e, 3e
- (*)(W.R.) (*) (*)
- 9 35 m. 10 30 m. 1120 m. 3 25 s. 9 » s. viâ Calais via Boulogne via Calais via Boulogne vià Calais
- Londres à Paris-Nord
- LONDRES, départ.
- 4 50 s. 5 50 s. 7 » s. 11 05 s. 3 30 m.
- Ire, 2e cl. Ire, 2e cl. Ire, 2e cl. Ire,2e,3e cl. Ire, 2e, 3e
- (*)(W.R.) (*) (•)
- 9 » m. 10 » m. 11 » m. 2 45 s. 9 » s. viâ Calais viâ Boulogne viâ Calais viâ Boulogne viâ Calais
- PARIS-NORD, arrivée
- 4 45 m. 5 50 m. 7 » s. 11 10 s. 5 50 m.
- (*) Trains composés avec les nouvelles voitures à couloir sur bogies de la Compagnie du Nord, comportant water-closet et lavabo.
- (W. R.). Wagon-Restaurant entre Paris et Calais et vice-versa.
- Services officiels de la Poste (via Calais)
- La gare de Paris-Nord, située au centre des affaires, est le point de départ de tous les Grands Express Européens pour l’Angleterre, l’Allemagne, la Russie, la Belgique, la Hollande, l’Italie, les Indes, l’Egypte, l’Espagne, le Portugal, etc., etc.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES 1
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l'année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et
- les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris Kviâ Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
- 3e Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnres-de-Bi -gorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac- Limoges).
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets : Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(lre et 2e classe seulement)
- Pendant la saison d’été, un troisième départ, comportant des Ire, 2e et 3e classes, ara lieu dans l'après midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 431r. 25; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr. 25.
- Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; Ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco,. sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
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-
- 46e Année. N’ T.
- EBIBLIOTHEO-5,
- Le Numéro : 0,75 wa S 5 Avril 1902.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 15.
- — Six mois....... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an. ...... . 20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements • et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNONNEC • f La ligne (anglaise). . . 1 fr.
- ANNUN-EP.- j Faits divers..................3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- II sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Droit de douane sur les caséines étrangères. — Loi sur les accidents du travail. Impression de couleurs immédiates. — Teintes solides au foulon. — Les matières colorantes à l’exposition de 1900. — Revue des brevets d’invention. — Perfectionnements et procédés nouveaux.— Tarifs de chemins de fer. — Nécrologie. — Jurisprudence.— Bibliographie.— Renseignements commerciaux. — Bulletin financier. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, ^Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- DROIT DE DOUANE sur les caséines étrangères
- Voici le texte du rapport, fait par M. E. Noël, dé-puté aunom.de la commission des douanes chargée d’examiner la proposition de loi de M. Léon Pasqual, ayant pour objet l’établissement d’un droit de douane de 40 francs à l’entrée en France des caséines étrangères.
- Le.2Q juin 1901, nous avons renvoyé à votre Commission des douanes l’étudu d’une proposition de notre collègue M. Léon Pasqual, tendant à établir un droit de douane de 40 francs les cent kilos à l’entrée en France des caséines étrangères.
- La caséine est la substance albuminoïde du lait, elle y existe sous deux états différents : en suspension et en dissolution.
- La partie en dissolution est aisément précipitée par un grand nombre de substances, notamment par les acides et la présure. Si cette précipitation est produite dans le lait non écrémé, la caséine entraîne la majeure partie de la matière grasse, et on obtient ainsi la matière première des fromages gras; si elle est produite dans le lait écrémé, on obtient un caillé maigre qui est la caséine.
- La caséine ainsi précipitée est lavée puis combinée avec des alcalis et les caséinates d'ammoniaque, de soude ou de chaux ainsi formés sont amenés généralement sous la forme d’une poudre blanche pulvérulente qui est livrée au commerce sous le nom de caséine.
- Il faut 35 litres de lait écrémé pour obtenir un kilo de caséine desséchée.
- Elle est employée notamment dans :
- Les apprêts, teintures et impressions sur étoffes ;
- La fabrication des vernis ;
- » des laques;
- » des couleurs ;
- » des papiers couchés ; Imitation d’ivoire ;
- — de corne ;
- — d’écume de mer ;
- Les enduits hydrofuges ;
- Le collage industriel des vins, bières, cidres ;
- L'alimentation sous forme de caséine.
- Dans la plupart de ces industries, elle remplace la
- gélatine, l’albumine et les colles d’autres origines d’un prix beaucoup plus élevé.
- L’industrie de la caséine a [pris naissance en Amérique, puis elle est passée en Allemagne et en Hollande. Avant 1897, aucune usine n’existait en France, mais, depuis cette époque, plusieurs usines se sont créées, à Souin du Nord, à Loullens-les-Forges (Hte-Saône), à Etrœungt (Nord) et à Maintenon, pouvant produire annuellement ensemble 400.000 kilos. D’autres usines sont à l’étude, et si leurs projets se réalisent, elles seront rapidement à même de produire au moins une quantité égale. :
- Malheureusement, à peine à son début, cette industrie s’est vue entravée par la baisse énorme de ce produit. En l’espace de deux ans, le prix de la caséine est passé de 130 francs les 100 kilos à 90 francs pour les qualités de choix, et de 120 francs les 100 kilos à 80 francs pour les qualités ordinaires. Baisse énorme produite par l’extrême bon marché du lait dans les pays d’élevage américains, 3 ou 4 centimes au plus par litre, prix nullement comparables aux prix français qui sont dans la région nord de 15 à 16 centimes le litre en hiver et à 8 à 9 centimes ont été, donnant une moyenne de 11 centimes le litre.
- Il y a donc nécessité absolue à garantir suffisamment cette industrie pour qu'elle puisse se développer en France. Sans doute, on peut employer le lait écrémé à l’élevage des porcs, mais cet élevage ne fait ressortir le lait employé qu’à 1 centime le litre, tandis que la fabrication de la caséine permet d’en tirer 2 centimes.
- La France consommant actuellement 600.000 kilos de caséine, si on permet à ses usines de faire toute cette fabrication, c'est la vente assurée de 21.000.000 de litres de lait non écrémé et un profit supplémentaire pour nos éleveurs de 210.000 francs au minimum, e-nul doute, étant donné les nombreuses applications de de la caséine que cette quantité n’augmente rapidement.
- Nous avons largement la production laitière nécessaire, la France produit par an 84.500.000 hectolitres de lait sur lesquels la fabrication du fromage et la consommation absorbent 60. à 65 0/0, il en reste donc 35 0/0 pour faire de la caséine.
- Les principaux pays producteurs de caséine ont couvert leur production par des droits de douane. Le Canada a mis un droit de 20 0/0 ad valorem, les Etats-Unis 25 0/0. Nous pouvons donc sans crainte arriver au même chiffre en se basant sur le prix de
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- tC co
- vente semblant osciller autour de 85 francs nous sommes conduits à un droit de 20 francs au tarif minimum et de 25 francs au tarif maximum.
- En conséquence, nous avons l’honneur de vous proposer le projet de loi suivant :
- PROJET DE LOI
- Article unique
- A partir de la promulgation de la présente loi la caséine soit à l’état de pureté, soit combinée avec les alcalis à l’état de dissolution ou solide acquittera à son entrée en France les droits suivants :
- Tarif minimum : 20 francs les 100 kilos
- Tarif général : 25 » »
- LOI
- modifiant divers articles de la loi du 9 avril 1898, concernant les responsabilités des accidents dont les ouvriers sont victimes dans leur travail.
- Art. 1er. — Les articles 2, 7,11, 12, 17,18, 20 et 22 de la loi du 9 avril 1898 sont modifiés ainsi qu’il suit : Art. 2. — Les ouvriers et employés désignés à l’article précédent ne peuvent se prévaloir, à raison des accidents dont ils sont victimes dans leur travail, d’aucunes dispositions autres que celles de la présente loi.
- Ceux dont le salaireannuel dépasse deux mille quatre cents francs (2.4C0 fr.) ne bénéficient de ces dispositions que jusqu’à concurrence de cette somme. Pour le surplus, ils n’ont droit qu’au quart des rentes stipulées à l’article 3, à moins de conventions contraires élevant le chiffre de la quotité.
- Art. 7. — Indépendamment de l’action résultant de la présente loi, la victime ou ses représentants conservent contre les auteurs de l’accident, autres que le patron ou ses ouvriers et préposés, le droit de réclamer la réparation du préjudice causé, conformément aux règles du droit commun.
- L’indemnité qui leur sera allouée exonérera à due concurrence le chef de l’entreprise des obligations mises à sa charge. Dans le cas où l’accident a entraîné une incapacité permanente ou la mort, cette indemnité devra être attribuée sous forme de rentes servies par la caisse nationale des retraites.
- En outre de cette allocation sous forme de rente, le tiers reconnu responsable pourra être condamné, soit envers la victime, soit envers le chef de l'entreprise, si celui-ci intervient dans l’instance, au payement des
- autres indemnités et frais prévus aux articles 3 et 4 ci-dessus. :
- Cette action contre les tiers responsables pourra même être exercée par le chef d’en treprise, à ses risques et périls ; au lieu et place de la victime ou de ses ayants droit si ceux-ci négligent d’en faire usage.
- Art. 11. —Tout accident ayant occasionné une incapacité de travail doit être déclaré dans les quarante-huit heures, non compris les dimanches et jours fériés, par le chef d’entreprise ou ses préposés, au maire de la commune qui en dresse procès-verbal et en délivre immédiatement récépissé.
- La déclaration et le procès-verbal doivent indiquer, dans la forme réglée par décret, les nom, qualité et adresse du chef d’entreprise, le lieu précis, l'heure et la nature de l’accident, les circonstances dans lesquelles il s’est produit, la nature des blessures, les noms et adresses des témoins.
- Dans les quatre jours qui suivent l’accident, si la victime n’a pas repris son travail, le chef d’entreprise doit déposer à la mairie, qui lui en délivre immédiatement récépissé, un certificat de médecin indiquant l’état de la victime, les suites probables de l’accident, et l’époque à laquelle il sera possible d’en connaître le résultat définitif.
- La déclaration d’accident pourra être faite dans les mêmes conditions par la victime ou ses représentants jusqu’à l’expiration de l’année qui suit l’accident.
- Avis de l’accident, dans les formes réglées par décret, est donné immédiatement par le maire à l’inspecteur départemental du travail ou à l’ingénieur ordinaire des mines chargé de la surveillance de l’entreprise.
- L’article 15 de la loi du 2 novembre 1892 et l’article 11 de la loi du 12 juin 1893 cessent d’être applicables dans les cas visés par la présente loi.
- Art. 12. — Dans les vingt-quatre heures qui suivent le dépôt du certificat, et au plus tard dans les cinq jours qui suivent la déclaration de l’accident, le maire transmet au juge de paix du canton où l’accident s’est produit la déclaration et soit le certificat médical, soit l’attestation qu’il n’a pas été produit de certificat.
- Lorsque, d’après le certificat médical, produit en exécution du paragraphe"précédent ou transmis ultérieurement par la victime à la justice de paix, la blessure paraît devoir entraîner la mort ou une incapacité permanente, absolue ou partielle de travail, ou lorsque la victime est décédée, le juge de paix, dans les vingt-
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- quatre heures, procède à une enquête à l’effet de rechercher :
- 1 La cause, la nature et les circonstances de l’accident ;
- 2* Les personnes victimes et le lieu où elles se trouvent, le lieu et la date de leur naissance ;
- 3’ La nature des lésions ;
- 4 Les ayants droit pouvant,le cas échéant, prétendre à une indemnité, le lieu et la date de leur naissance;
- 5* Le salaire quotidien et le salaire annuel des victimes ;
- 6 La société d’assurance à laquelle le chef d’entreprise était assuré ou le syndicat de garantie auquel il était affilié.
- Les allocations tarifées pour le juge de paix et son greffier en exécution de l’article 29 de la présente loi et de l’article 31 de la loi de finances du 13 avril 1900 seront avancées par le Trésor.
- Art. 17. — Les jugements rendus en vertu de la présente loi sont susceptibles d’appel selon les règles du droit commun. Toutefois l’appel, sous réserve des dispositions de l’article 449 du code de procédure civile, devra être interjeté dans les trente jours de la date du jugement s’il est contradictoire, et, s’il est par défaut, dans la quinzaine à partir du jour où l'opposi-tion ne sera plus recevable.
- L’opposition ne sera plus recevable en cas de juge--ment par défaut contre partie, lorsque le jugement aura été signifié à personne, passé le délai de quinze jours à partir de cette signification.
- La cour statuera d’urgence dans le mois de l’acte d’appel. Les parties pourront se pourvoir en cassation.
- Toutes les fois qu’une expertise médicale sera ordonnée, soit par le juge de paix, soit par le tribunal ou par la cour d’appel, l’expert ne pourra être le médecin qui a soigné le blessé, ni un médecin attaché à l’entreprise ou à la société d’assurance à laquelle le chef d’entreprise est affilié. !
- Art. 18. —- L’action en indemnité prévue par la présente loi se prescrit par un an à dater du jour de l’accident, ou de la clôture de l’enquête du juge de paix, ou de la cessation du payement de l’indemnité temporaire.
- L’article 55 de la loi du 10 août 1871 et l’article 124 de la loi du 5 avril 1884 ne sont pas applicables aux instances suivies contre les départements ou les communes, en exécution de la présente loi.
- Art. 20. — Aucune des indemnités déterminées par la présente loi ne peut être attribuée à la victime qui a intentionnellement provoqué l’accident.
- Le tribunal a le droit, s’il est prouvé que l’accident est dû à une faute inexcusable de l’ouvrier, de diminuer la pension fixée au titre I".
- Lorsqu’il est prouvé que l’accident est dû à la faute inexcusable du patron ou de ceux qu’il s’est substitués dans la direction, l’indemnité pourra être majorée, mais sans que la rente ou le total des rentes allouées puisse dépasser, soit la réduction, soit le montant du salaire annuel.
- En cas de poursuites criminelles, les pièces de procédure seront communiquées à la victime ou à ses ayants droit.
- Art. 22. — Le bénéfice de l’assistance judiciaire ést accordé de plein droit, sur le visa du procureur de la République, à la victime de l'accident ou à ses ayants droit devant le président du tribunal civil et devant le tribunal.
- Le procureur de la République procède comme il est prescrit à l’article 13 (§§ 2 et suivants) de la loi du 22 janvier 1851, modifiée par la loi du 10 juillet 1901.
- Le bénéfice de l’assistance judiciaire s’applique de plein droit à l’acte d’appel. Le premier président de la cour, sur la demande qui lui sera adressée à cet effet, désignera l’avoué près la cour dont la constitution figurera dans l’acte d’appel, et commettra un huissier pour le signifier.
- Si la victime de l’accident se pourvoit devant le bureau d’assistance judiciaire pour en obtenir le bénéfice en vue de toute la procédure d’appel, .elle sera dispensée de fournir les pièces justificatives de son indigence.
- Le bénéfice de l’assistance judiciaire s’étend de plein droit aux instances devant le juge de paix, à tous les actes d’exécution mobilière et immobilière et à toute contestation incidente à l’exécution des décisions judiciaires.
- L’assisté devra faire déterminer par le bureau d’assistance judiciaire de son domicile la nature des actes et procédure d’exécution auxquels l’assistance s’appliquera.
- Art. 2. — La présente loi est applicable aux accidents visés par la loi du 30 juin 1899.
- La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l’Etat.
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- PROCÉDÉ
- POUR L’IMPRESSION DE COULEURS IMMÉDIATES en nuances foncées
- Par la Manufacture Lyonnaise de Matières Colorantes
- Dans le courant de l’année dernière, nous avons déjà publié un procédé pour l’impression de tissus de coton en nuances claires, au moyen du Noir Immédiat, procédé qui s’est montré précieux pour la production de gris clairs solides.
- Voici un nouveau procédé permettant d’imprimer ces importants colorants sans aucune difficulté, avec toutes les sortes de rouleaux en usage, même en cuivre ou en laiton, et d’obtenir des impressions excessivement solides à la lumière et au lavage.
- Ce procédé repose sur cette observation importante, que le cuivre cesse d’exercer une action préjudiciable sur les colorants soufrés lorsqu’on ajoute une certaine proportion de bisulfite à la pâte d’impression et qu’on ne soumet pas celle-ci à une température supérieure à 7Co C. Les couleurs d’impression ainsi préparés peuvent être conservées pendant des journées entières sans subir la moindre altération.
- Pour le Noir, ce sont surtout les marques
- Noir immédiat N R et NB, brev. s. g. d. g. qui sont à recommander.
- Pour le Brun, on peut employer de la même façon le
- Brun Immédiat G, brev. s. g. d. g.
- » » B, brev. s. g. d. g.
- Brun Immédiat foncé A, brev. s. g. d. g.
- Pour le Bleu foncé, nous recommandons particulièrement la marque : Bleu Immédiat direct B extra conc., qui convient le mieux pour l’impression.
- TEINTES SOLIDES AU FOULON sur laine artifcielle non carbonisée
- Jusqu’ici, lorsqu’on avait à produire sur laine en bourre des teintes solides au foulon, on devait dans la plupart des cas éliminer d’abord le coton par carbonisation. |
- Voici un procédé simple permettant d’arriver au même résultat sans qu’on ait besoin de carboniser. Ce procédé repose sur l’emploi de notre Noir Oxy-Diamine U. I., de la Manufacture lyonnaise de matière colorante, noir qui a la propriété de teindre le coton 1 en bain acide.
- On opère d’après le procédé suivant :
- On teint dans un bain aussi court que possible que l’on garnit avec les quantités indiquées de colorants et 20-30 % de sulfate de soude cale. ; on fait bouillir, on arrête la vapeur et on entre la marchandise. On teint pendant 3/4 d’heure sans chauffer ; puis on porte au bouillon ; on ajoute 2-3 % d’acide sulfurique et on continue à teindre jusqu’à ce que le bain soit épuisé (env. une demi-heure). On chrome ensuite les teintes noires (Nos 2 et 3) pendant 20 minutes à un faible bouillon, les teintes bleues et brunes(no» 4 et 5), sans faire bouillir.
- Pour chaque nouvelle partie on doit employer un bain.
- Faisons remarquer que ce procédé convient particuliérement pour les sortes de laine renaissance, bouts et déchets de laine dont la teneur en coton est relativement faible.
- LES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES à l'Exposition universelle de Paris en 1900 (1) (Suite et fin)
- Le cachou de Laval, qui estie colorant typique de la classe, n’est pas, comme on le suppose généralement, le premier colorant qui fut fait en chauffant des sulfures alcalins avec des matières organiques. Bien avant, vers 1850 ou 1855, la maison Schœffel, à Sainte-Marie -aux-Mines, employait pour faire sur coton des nuances modes solides aux lavages des préparations sulfurées dont en voici une formule :
- 3 kilogrammes fleur de soufre.
- 1 — soude.
- 1 — curcuma.
- 2 — quercitron.
- 2 — sumac.
- On calcinait dans un vase en fer en prenant la précaution de ne pas laisser le mélange s’enflammer.
- Le procédé de ces préparations fut apporté à la maison Schœffel par un ouvrier suisse, il était par conséquent déjà connu bien avant, et les produits obtenus étaient au nombre de trois, ils différaient un peu dans leur nuance et variaient par les proportions de leurs ingrédients, soit par l’addition de bois de Bré-
- (1) Communication de M. Ed. Justin-Mueller, à la Société Industrielle du Nord de la France.
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- sil (1) Ces antécédents du cachou de Laval n’enlèvent rien à la valeur de la découverte de Croissant et Bre-tonnière qui les ignoraient probablement. Après le cachou de Laval, on a fait un colorant de nuance verdâtre en chauffant le nitronaphtalène avec du sulfure de sodium, mais ce colorant n’a, je crois, jamais paru sur le marché. Ce n’est qu’en 1893-94 qu’apparurent, de deux côtés, de nouveaux colorants de cette série. Ils avaient l’avantage sur leurs prédécesseurs de donner des nuances plus définies et d’être plus riches en rendement, ce qui attira l’attention des intéressés sur cette classe de colorants jusqu’alors pour ainsi dire inexploitée. Ces colorants étaient le « noir Vidal » paraaminophénol el sulfure de sodium (Société de Saint-Denis) et le « noir solide» dinitronaphtalène et sulfure de sodium (Badische). Puis vinrent les Tioca-téchines », les «colorants immédiats, Katiguène » et « Kryogène.
- IV.
- Un des travaux les plus importants, fait dans le domaine des matières colorantes artificielles, est la synthèse de l’indigo.
- Les premiers travaux devant amener à la synthèse de l’indigo ont été faits en 1865-1866, par le professeur A von Baeyer, mais ce n’est qu’en 1880, que l’éminent maître réussit à trouver une synthèse pou-vaut avoir quelques applications industrielles ; c’est celle avec l'acide orthonitrophénylpropriolique. Cet acide, chauffé avec de la soude caustique, se transforme enisatine en dégageant de l’acide carbonique ; puis, par des réducteurs alcalins, est transformé en indigo. L’acide orthonitrophénylpropriolique a trouvé quelques emplois dans l’impression des tissus de coton. On l’épaissit à cet effet avec addition de borax et de xanthate de soude ; après impression, on met à l’étendage et on vaporise légèrement, l’indigo se forme alors sur la fibre.
- En 1882, Baeyer et Drewsen élaborèrent une synthèse, en partant de l’orthonitrobenzaldéhyde qui, transformé en acide orthonitrophényllactocétone, donne de l'indigo par l’action des alcalis. En 1892, cette synthèse fut rendue industriellement applicable par Eugène Fischer et Oppermann qui formèrent une combinaison bisulfitique de l’acide orthonitrophényl-lactocétone. Cette combinaison bisulfitique a été livrée,
- (1) Nous devons ces renseignements à l’obigeance de M. A. Beck, de Laval.
- depuis, dans le commerce sous le nom de sel d’indigo, par la maison Kalle. Le sel d’indigo s’emploie dans l’impression des tissus de coton, on l’épaissit, on imprime et on passe par de la soude caustique pour former l’indigo sur la fibre.
- L’indophore, qui fut mis sur le marché, en 1893-94, sert, comme les précédents, à former par impression de l’indigo sur tissus de coton. L’indophore, qui est l’acide carboxylique de l’indoxyle :
- CHa \nh/gh- C00H
- est le devancier de l’ « indigo pur» lancé en 1897, par la Badische. L’ « indigo pur » est, en effet, obtenu en transformant, en substance, l’indoxyle carboxylique en indigo. Avant l’apparition de l’indigo pur, on n’avait pas mis sur le marché de l’indigo synthétique proprement dit; ce dernier revenant encore trop cher, on s’était borné, comme nous venons de le voir, à mettre dans le commerce des produits intermédiaires servant à former l’indigo sur la fibre même. Ces méthodes n’ont eu que des emplois restreints dans l’impression des tissus de coton, où l’on s’en sert encore, dans des cas spéciaux, pour l’impression de dessins bleus sur fond blanc. La synthèse par laquelle est obtenu l’ « indigo pur » est, en principe, celle de Heumann (I), de laquelle elle se distingue en ce sens que son point de départ est le naphtalène, tandis que Heumann partait de l’aniline.
- Les phases de la fabrication de l’indigo pur sont les suivantes :
- CioH8 C.H<(COOH CH,<CO>NH
- Naphtalène Acide phtalique phtalimide
- Co H \ nh°H CeH, < COoH> CH,COOH \lNri2 ~—li / Acide Anthranilique phénylglycineorthocarboxylique Co H. \NH/ CH- C00H CoH. <s2> indoxylcarboxylique indoxyle CH, coH<sA>c=C<RA>Can, indigo
- Une des synthèses les plus simples est celle trouvée, en 1882, par von Baeyer, en partant de l’orthonitro-benzaldéhyde. Mais la difficulté de préparation de ce dernier empêcha toute exploitation technique de cette magnifique synthèse. Dans ces derniers temps, c’est-
- (1) Ber. D. Ch. G. XXIII, p. 3043 et 3431,
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- à-dire dix-huit ans après la découverte de la synthèse de von Baeyer, les chimistes des usines du Rhône réussirent à produire l’orthonitrobenzaldéhyde techniquement avec un bon rendement, en oxydant l’ortho-nitrotoluène avec du bioxyde de manganèse et de l’acide sulfurique. La synthèse de von Baeyer, rendue par ce fait industrielle, est exploitée aujourd’hui par les usines du Rhône et les Farbwerke de Hœchst.
- V
- Avant de parler des exposants, citons encore les dates de quelques colorants principaux.
- « Auramine, » colorant de diphénylméthane, par Caro et Kern, en 1882.
- « Tartrazine, » colorant d’hydrazone, par Ziegler, en 1884.
- « Bleu Victoria, > colorant de diphénylnaphtylmé-thane, par Caro et Kern, en 1883.
- « Bleu carmin breveté, » par Hermann, en 1888.
- « Violet formyl, » par Weinberg, en 1890.
- « Cyanol, » par le même, en 1891.
- Dans la section française de produits chimiques à l’Exposition figuraient les maisons suivantes, exposant des colorants artificiels :
- « Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint-Denis, » à Paris. Anciens établissements A. Poirrier et G. d’Alsace. La fabrication de colorants artificiels dans la maison Poirrier date de 1860. A cette époque, M. Poirrier a joint à son exploitation de colorants végétaux, la fabrication du violet de Perkin, qu’il mit sur le marché sous la dénomination de Rosolane. Puis, ils introduisirent :
- En 1866, le violet de Paris, à la suite du brevet Poirrier et Bardy, concernant la préparation industrielle de la déraéthylaniline servant à la fabrication de ce violet ;
- En 1868, la fuchsine, les bleus et les violets de ro-saniline phénylée et les verts de rosaniline ;
- < En 1873, le cachou de Laval ;
- En 1876, les premiers colorants azoïques acides, l'orangé II de Roussin ;
- En 1877-1878, la Roccelline, orangé I et orangé IV;
- En 1883, le jaune C (jaune métanil bromé) et les jaunes carboxyles, de Roussin et Rosenstiehl ;
- En 1883, alizarine artificielle, fabrication qui a dû être abandonnée par la Société de Saint-Denis ;
- En 1887, rouge Saint-Denis de Nœlting et Rosen-tiehl :
- En 1889, les nigrisines d’Ehrmann ;
- En 1890, indulines solubles ; 0 >
- En 1891, roses [de benzoyle ;
- En 1893, ils acquirent le brevet Vidal (action des sulfures alcalins et de l’ammoniaque sur [l'hydrochi-none) ;
- En 1894, noir Vidal et noir Saint-Denis au paraami-nophénol et paraphénylènediamine ; les deux découverts dans les laboratoires de la Société de Saint-Denis.
- Dans la même année, les thiocatéchines et la naph-tine S.
- Nous avons pu voir, dans la [vitrine de la Société, ces colorants et ceux qui en dérivent, de même que les autres colorants fabriqués par elle, le tout classé par groupes. Des colorants, non mentionnés déjà, citons encore le bleu méthylène, le bleu madras, les phta-léïnes (Eosine, etc.). Les ponceaux, les chrysoïdines et le noir phénylène.
- « Société chimique des Usines du Rhône » à Lyon. Cette Société a pris, en 1895, la suite de la maison Gilliard, P. Monnet et Certier, qui, elle-même, était la continuation d’une maison fondée en 1801 et qui s’occupait de commerce en général.
- Nous avons pu voir, dans la vitrine de cette Société, son indigo synthétique, duquel nous avons déjà parlé plus haut et les matières premières servant à sa fabrication. On y voyait en outre deux « Méthylindigos B et R » obtenus avec les deux nitroaldéhydes toluy-liques du point de fusion 44 et 64 C. Ces méthylindigos sont de nuances un peu différentes de celle de l’indigo ordinaire ; l’un d’eux, sulfoné, donne sur soie une belle teinte bleue, qui, paraît-il, reste bleue à la lumière artificielle, tandis que le carmin d’indigo (indigo ordinaire sulfoné) paraît grisâtre en comparaison. Des autres colorants exposés par cette maison, il nous reste à citer : Les violets au méthyl, dont la maison Monnet avait pendant longtemps une spécialité. Le vert diamant, les bleus de rosaniline. L’iso-purpurate de potasse dénommé par la maison Carmi-naphte. Ce produit a une application spèciale, brevetée en 1884 ; dans certains genres de tissus de laines, on emploie des fils de torsion directe avec des fils de torsion inverse et il importe de distinguer ces deux genres de fils. A cet effet, on teint l'un des fils avec du carminaphte, qui donne une teinte rouge éphémère, qui disparaît complètement de la pièce au dégraissage,
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- savonnage, etc. — Les phtaléïnes, dont l’érythrosine (pyrosine J et pyrosine R), le rose bengale et la phloxine ont été découverts dans la maison Monnet, par E. Nœtling. La cyanosine, la chrysoline et la cyclamine.
- La maison « Victor Steiner », de Vernon, a exposé quelques colorants azoïques et des produits spéciaux, et a attiré l’attention des intéressés sur elle par les beaux cristaux, de taille surprenante, de sulfanilate de soude et de benzidinesulfonedisulfonate de soude pur, exposés dans sa vitrine.
- Dans la section allemande des produits chimiques, les fabriques de matières colorantes suivantes avaient exposé :
- « Actiengesellschaft für Anilinfabrikation » à Berlin, fondée, en 1873, par fusion de la {maison Martius et Mendelssohn Bartholdy, existant depuis de longues années ;
- « Badische Anilin und Soda-Fabrik », à [Ludwig-shafen-sur-Rhin, fondée en 1865 ;
- « Léopold Cassella et Cie », à Francfort-sur-le-Mein, qui entreprit la fabrication des colorants artificiels en 1870 ; la maison, s’occupant préalablement du commerce des matières tinctoriales, existe depuis le commencement du xixe siècle ;
- « Farbenfabriken », ci-devant Fr. Bayer et Cie, à Elberfeld. La maison, fondée en 1850 et s’occcupant alors des colorants naturels, indigo, etc., a entrepris la fabrication des colorants artificiels en 1860 ;
- « Farbwerk Mûhlhein », ci-devant A. Léonhardt et Cie, à Mühlhein sur-Mein, fondée en 1879;
- « Farbwerke», ci-devant Meister Lucius et Brüning, à Hœchst-sur-Mein, fondée en 1862 ;
- « Kalle et Cie », à Biebrich-sur-Rhin, fondée en 1863 ;
- Et « K. Oehler », à Offenbach-sur-Mein, qui entreprit, en 1866, la fabrication des colorants artificiels ; l’origine de la maison remonte à l’année 1842.
- L’exposition de ces maisons a été faite en collectivité et s’est distinguée par son caractère collèguial et désintéressé, ce qui prouve les bonnes relations qui existent entre elles. On a, en effet, vu figurer aucun nom des exposants. Le seul but de ces maisons était de faire voir le grand développement et la haute perfection à laquelle est arrivée la fabrication des matières colorantes artificielles en Allemagne. Les produits exposés étaient aménagés dans cinq magnifiques
- vitrines où ils étaient groupés sans distinction de leur provenance, selon leur catégorie. Dans la vitrine principale, on voyait les matières premières, la houille, le goudron de houille, les divers composés de ce dernier. Les dérivés du benzène, du naphtalène et autres.
- Dans les autres vitrines se trouvaient, l’indigo synthétique, l’alizarine, les colorants d’alizarine et d’acide gallique. Les colorants du triphénylméthane, les colorants azine, oxazine, thiazine, acridine et les phta-léines. Les colorants azoïques acides pour laine, les colorants azoïques basiques et les colorants azoïques teignant sur mordants. Les colorants azoïques directs pour coton, à diazoter et développer et à copuler. Puis, les colorants soufrés tels que colorants immédiats, katiguène et kryogène. A côté de ces vitrines, la Société chimique allemande a fait une exposition rétrospective des préparations chimiques d'invention allemande, dans laquelle figuraient cent dix-huit colorants artificiels.
- En résumé, nous avons pu admirer, à l’Exposition de 1900, les immenses progrès faits, en relativement peu d’années, par l'industrie des matières colorantes artificielles.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons, chaque quinzaine la liste complète des brevets récemment délivrés, relatifs à l’industrie des corps gras et aux industries qui s’y rattachent.
- N- 694. — Procédé de décoration des tissus, basés sur un épaillage chimique partiel par impression, par M. Roussel.
- N' 695. — Procédé d’impression de l’Indigo, parla Société Chimique des usines du Rhône, anciennement Gilliard, P. Monnet et Cartier.
- N- 696. — Machine rotative perfectionnée pour l’Impression en couleurs, par M. Wrightson.
- N* 697. — Matières textiles imprimées avec véhicules parfaitement résistants de pigments dans la couche d’impression, par la Société Englische Wollen-waceren manufacture (Vormals Oldroyd et Blakeleyf
- N' 698. — Teinture de tissus mélangés de fibres animales et végétales au moyen de colorants soufrés, par la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- N* 758. — Appareil pour teindre, dégraisser, blan-
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- chir, etc., le fil en canettes ou mis sous toute autre forme compacte, par MM. Kindley Walker et Rote.
- Avis. — Notre service technique se charge de procurer aux intéressés les copies de brevets, anciens ou nouveaux, avec dessins ou croquis explicatifs, et cela à des prix très réduits proportionnés à l'importance du travail.
- PERFECTIONNEMENTS ET PROCÉDÉS NOUVEAUX
- APPAREIL A TEINDRE, BLANCHIR, ETC-les matières fibreuses non bobinées
- Par M. Carl Wolf
- L’objet de la présente invention se réfère à un appareil à teindre du genre de ceux dont la plaque de support des bobines introduite dans le récipient de teinture peut être soulevée ou pressée contre les rebords des parois pour permettre de refouler au moyen d’une pompe le liquide colorant au travers des bobines ou cannettes ; il se différencie pourtant de ces appareils parâce fait qu’on peut l’employer à la teinture, au blanchiment, etc., de la matière fibreuse non bobinée, alors que ceux-ci ne sont disposés que pour le fil envidé ou en cannettes.
- La transformation apportée à ces appareils consiste en ce qu’au lieu d’une plaque de support pour les bobines, on place une boîte perforée tout autour, dont les rebords latéraux forment un joint hermétique vers le haut, après que cette boîte a été introduite horizontalement dans le récipient. Dans cette opération, le haut du récipient peut rester ouvert.
- La pompe refoule le liquide colorant dans l’un ou l’autre sens à travers la boîte précitée ainsi qu'à travers la matière fibreuse qui s’y trouve, et l’on obtient de cette sorte une teinture régulière de la matière.
- Le changement des boîtes s'effectue pour le mieuxjà l’aide d’un dispositif de transport roulant.
- UN PROCÉDÉ POUR LE ROUISSAGE DU LIN et autres textiles Par M. Eugène Leconte
- Pour obtenir le résultat désiré, on range le lin en le superposant dans un réservoir convenable qui, ;
- lorsqu’il est plein, se recouvre d’un couvercle mobile à claire-voie. On verse dessus du moût de malt vert.
- Ce moût de malt vert est préparé en la forme ordinaire, sauf qu’on laisse la plumule se développer un peu plus pour obtenir un fort contingent de dias-tase ; ce malt vert est broyé sous un filet d’eau par un dépeleur ou autre machine; on envoie le produit de ce broyage dans une cuve comme celle dont se servent les brasseurs et munie d’un agitateur; de même qu’en brasserie, on effectue la saccharification du moût, puis on le refroidit; ce moût sucré refroidi à la température convenable est alors mis en levain ou envoyé dans le réservoir renfermant le lin de manière à le couvrir complètement. 6
- La fermentation alcoolique ne tarde pas à se produire et, sous son influence puissamment aidée par la présence de la diastase, on arrive à débarrasser la filasse, c’est-à-dire les filaments souples et déliés, de la matière gommo-résineuse qui les réunit et de la partie solide qui les enveloppe. Sous son action, la chevenotte ou écorce se détache de la filasse.
- Lorsque la fermentation s’arrête et que son travail est achevé, on soutire le jus que l’on envoie à une colonne à distiller pour en retirer l’alcool. Le résidu ou vinasse constituera un excellent engrais que l’on dirige liquide sur les terres comme cela se pratique déjà pour les vinasses de distilleries agricoles pour la betterave.
- Le lin est alors séché à l’air d’abord, dans un séchoir ensuite.
- MACHINE A TEINDRE LES RUBANS DE PEIGNAGE Par M. Félix DESURMONT.
- L’inventeursusdénommérevefidiquecomme sa propriété les points suivants : le mode de teinture des rubans de peignage consistant en un trempage circulaire dans le bain après les avoir enroulés sur un tambour ajouré et en les maintenant dans cette position assez fortement pour qu’ils ne flottent pas et assez peu pour qu’ils ne se feutrent pas.
- Une machine se composant d’un tambour reposant par les extrémités de son axe dans deux paliers montés sur les rebords d’une cuve à teindre dans laquelle il plonge presque jusqu’au fond et est susceptible de tourner en vue du travail à produire, — la jante de ces tambour étant formée par deux joues pourvues à leur base d’une nervure intérieure (talon circulaire)
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- sur laquelle vient se poser la virole perforée, ondulée ou unie, constituant le fond et destinée à recevoir par enroulement les rubans de peignage à teindre.
- L’emploi de segments ou plaques perforées, pourvues de poignées pour la facilité de leur mise en place et de leur retrait, ayant pour fonction de tenir les rubans en position sur le tambour par leur poids seul, ne jouissant que d’un peu de jeu et, suivant leurs positions relatives durant la rotation du tambour, appuyant sur le textile tantôt à gauche puis n’appuyant plus du tout.
- Et Y arrosage des rubans enroulés sur le tambour, au moyen de jets de liquide formant le bain de teinture ét provenant du bac dans lequel plonge le tambour (ce ruban est donc toujours imprégné de liquide, même quand il ne plonge pas dans le bain).
- (Reproduction interdite.)
- TARIFS DE CHEMINS DE FER
- Homologation
- 10 mars 1902. — Paris-Lyon-Méditerranée, Midi. — Décision prescrivant le rétablissement des prix ci-après, qui figurent dans les anciens tarifs communs P. V. no 100, en ce qui concerne le transport des extraits tinctoriaux.
- Par expédition de 50 kilogr., ou payant pour ce poids.
- (Prix par tonne, frais accessoires compris.)
- Extraits tinctoriaux
- Parcours en caisses
- avec réciprocité ou en paniers en fûts
- Lyon (G) à Beautiran.......... 71 fr. 47 fr.
- NÉCROLOGIE
- On annonce la mort de M. Ernest Dubosc, le grand industriel havrais, décédé des suites d’une angine de poitrine, au Golfe Juan, où il était en villégiature.
- Le défunt était âgé de 67 ans. Il commença sa carrière dans la marine, fut pendant plusieurs années capitaine au long cours, puis monta au Havre une usine pour l’extraction de la teinture du bois de cam-pèche.
- Ce fut l’origine de sa fortune, qui était considéra
- ble. On se souvient sans doute que le Président Félix Faure tenait en grande amitié M. Dubosc, chez qui il se plaisait à aller chasser dans ses magnifiques propriétés de la Hallate, à côté du Havre.
- M. Dubosc était officier de la Légion d’honneur.
- JURISPRUDENCE
- L’arrêt de la Cour de Cassation relatif aux « Mêmes locaux » (Suite)
- Ainsi, vous avez jugé, le 26 janvier, que dans un établissement à personnel mixte,le travail devait commencer, s’interrompre et cesser pour tous aux mêmes heures. Oui, votre arrêt s'appliquera lorsque, comme dans dans l’espèce du 26 janvier, il y aura eu travail simultané de quelques ouvriers qui n'auront pas commencé leur travail exactement à la même heure ; mais votre arrêt demeurera sans aucune application lorsqu’on aura substitué au travail simultané le travail successif des ouvriers ; de telle sorte que ce qui est vrai pour le travail de chaque équipe ne l’est pas pour le travail de toutes les éqnipes, autrement dit de l’ensemble des ouvriers de la même usine à personnel mixte. Et c’est ainsi que les faits donnent parfois aux théories des démentis imprévus.
- Mais on peut, dira-t-on, placer de préférence dans la seconde équipe, composée d’adultes, de femmes et d’enfants, le père ou le mari, la femme et l’enfant, afin de ne pas briser le lien qui doit unir entre eux les membres d’une même famille et qu’il est si désirable de maintenir. On le pourra sans doute ; mais ce n'est là qu’une possibilité ; et, dans tous les cas, il restera les adultes de la première et de sa troisième équipe qui, eux, ne se rencontreront plus avec les membres de leurs familles.
- Et puis les ouvriers adultes de la seconde équipe demanderont-ils eux-mêmes à travailler dans ces conditions avec leurs femmes et leurs enfants ? S’il y a des petits à la maison, qui donc alors gardera le foyer ?
- Nous touchons ici à un ordre d’idées extrê-mement délicat. La mission du magistrat n’est pas de critiquer la loi. Il doit lui suffire de l’interpréter consciencieusement et de l’appliquer avec justice. Sa tâche est assez noble et assez belle ; et lorsqu’il y travaille de son mieux tout son mérite est rempli. Toutefois, et sans nous permettre d’entrer dans des considérations que nous n’avons ni qualité ni compétence pour for-muler, il ne nous semble pas défendu d'indiquer que le système, autorisé, des équipes successives ne nous paraît pas garantir plus efficacement que celui des relais la solidarité du lien qui doit réunir les membres de la famille ouvrière.
- Quoi qu’il en soit, nous croyons pouvoir conclure en l’état que votre arrêt du 26 janvier n’a jugé qu'une question de principes concernant dans certaines circonstances, les heures du travail ; mais qu’il n’a ni
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- jugé ni préjugé la question plus complexe des modes du travail. - •
- Non seulement ces questions ne sont pas jointes entre elles d’une façon indivisible ; nous venons de voir que si l’on considère l’ensemble de tous les ouvriers travaillant dans une usine, la règle que vous avez posée fléchit fatalement dans certains cas où le travail est cependant organisé conformément aux prescriptions de la loi.
- Dans le même ordre d’idées, on ajoutera qu’il serait d’autant plus téméraire de tirer de votre arrêt du 26 janvier des conclusions et des conséquences qu’il ne comporte pas, qu’il faut bien reconnaître que la doctrine consacrée par cet arrêt ne s’imposait pas, avant que vous ne l’eussiez formulée, avec la nécessité de l’évidence et que, en dehors de cet audience, elle rencontre encore aujourd’hui des contradicteurs.
- Dans le septième cahier du répertoire de Dalloz, année 1901 (Ire partie, pag.l77et guiv.) un professeur de droit commercial à l’Université de Lille commente votre arrêt, et, tout en s’exprimant avec la réserve qui s’impose lorsqu’il s’agit de vos décisions, il ne lui ménage pas les critiques. Nous ne pouvons ni ne voulons analyser ici cette note très documentée que vous pourrez lire dans le répertoire de Dalloz. Il nous suffira de citer les quelques lignes suivantes qui la] terminent : « Est-il besoin de rappeler cette règle tutélaire qu’aucune condamnation ne peut être prononcée, aucune peine infligée, si elle ne s’appuie sur un texte précis de la loi. Il faut même ajoutent les éminents criminalistes auxquels nous empruntons cette citation (Chauveau et Faustin-Hélie, Code pénal,tome 1er n- 24) que ce texte soit clair, transparent, de sorte que le citoyeu le moins instruit puisse en saisir la prescription.... Toute incertitude sur la force obligatoire de la loi pénale, toute ambiguïté dans ses dispositions doivent se résoudre en faveur du prévenu, car une prohibition indécise et douteuse n’est pas une raison suffisante de s’abstenir. C’est au législateur à se faire comprendre, s’il veut être obéi.» Et l’auteur de la note ajoute «Mal-gré l’autorité qui s’attache aux décisions de la Cour suprême, nous avons peine à croire que nos tribunaux puissent jamais oublier ce principe fondamental de notre droit criminel moderne. »
- Le lendemain la loi est promulguée au Journal officiel.
- Nous pouvons maintenant examiner le texte de la loi. Texte de la loi ;
- Article 11, paragraphe 3 modifié :
- « Dans les établissements visés par la présente loi, autres que les usines à feu continu et les établissements qui seront déterminés par un règlement d’administration publique, l’organisation du travail par relais, sauf ce qui est prévu aux paragraphes 2 et 3 de l’article 4, sera interdite pour les personnes protégées par les articles précédents, dans un délai de trois mois à partir de la promulgation de la présente loi.
- » En cas d’organisation du travail par postes ou équipes successives, le travail de chaque équipe sera continu, sauf l’interruption pour le repos. »
- Avant la modification faite en 1900, le même para-graphe du même article 11 de la même loi du 2 no-Membre 1882, intitulée : loi sur le travail des enfants,
- des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels, n’interdisait l’organisation des relais que lorsque cette organisation avait pour effet de prolonger au delà de la limite légale la durée de la journée de travail.
- Afin de simplifier le débat, nous rappelons et nous précisons immédiatement :
- 1 Que nous ne sommes pas dans l’hypothèse du travail continu par équipes successives,qui est permis à tous ;
- 2* Que l’organisation incriminée est celle du travail par équipes successives, mais discontinues et alternantes ;
- 3* Que de ce chef aucune infraction n’a été constatée en ce qui concerne le travail des femmes et des enfants ;
- 4- Que ce genre de travail est autorisé pour les ouvriers adultes lorsqu’ils ne travaillent pas dans un établissement mixte par ce motif qu’aucun texte de loi ne le leur interdit;
- 5* Enfin, qu’il s’agit seulement de savoir si les adultes peuvent ainsi travailler lorsque leur travail est accompli dans les mêmes locaux que ceux où travaillent simultanément des femmes et des enfants.
- (A suivre.)
- BIBLIOGRAPHIE
- L’industrie des Matières colorantes, par Justin Dupont, Professeur à l’Institut commercial, chargé des conférences technologiques à l’école physique et de chimie industrielle. Préface par Ch. LAUTH, Directeur de l’Ecole de Physique et de Chimie industrielle de Paris. 1 vol. in-16 de 360 pages, avec 31 figures, cart. : 5 fr. (Librairie J.-B. Baillière et fils, 19, rue Hautefeuille, Paris).
- « L’industrie des matières colorantes a pris une grande importance non seulement à cause du développement colossal des industries qui en dérivent, mais encore par l’intérêt scientifique qui s’attache à leurs produits et par les discussions théoriques que soulève leur constitution.
- L’étude des matières colorantes constitue aujourd’hui une partie de l’enseignement officiel de la chimie ; elle figure dans ses programmes. Il importe de la faciliter.
- M. Justin Dupont, dsnt les travaux scientifiques sont bien connus, a pensé qu’il rendrait service en présentant un volume élémentaire sur cette partie de la chimie, qu’il professe à l’Institut commercial de Paris et qui entre dans son cours de technologie.
- Le plan qu’il a adopté est simple et logique : après avoir consacré quelques lignes à la théorie générale des matières colorantes, il entre dans son sujet même qu’il divise en trois parties : les matières colorantes naturelles, les matières colorantes artificielles, l’application des matières colorantes.
- La première partie donne des renseignements précis et intéressants sur l’histoire, les propriétés, les caractères des colorants naturels.
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- Dans la seconde partie (qui forme la presque totalité du volume), l’auteur fait connaître d’abord les matières extraites du goudron, puis les dérivés intermédiaires entre elles et les couleurs elles-mêmes Ces chapitres renferment des indications utiles sur la constitution et la préparation de beaucoup de ces intermédiaires, négligés dans nos ouvrages de chimie. Puis il aborde l’histoire même des matières colorantes ; il a adopté dans cet exposé les divisions classiques, qui rangent les colorants en un certain nombre de familles d’après leurs fonctions chimiques. Il indique le caractère de chacune de ces séries de corps, leur mode de formation, puis leurs propriétés et les procédés usités pour leurs préparations.
- Le troisième parties du volume expose les méthodes d'application des matières colorantes. On y fait connaître les propriétés des principales fibres employées dans la fabrication des tissus, là laine, la soie, le coton. La diversité de ces propriétés entraîne la nécessité d’adopter pour la teinture de chaque fibre des méthodes spéciales que l’auteur fait connaître avec précision et à l’aide de bons exemples.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Cette.—Formation de la Sociétéen nom collectif Pouyet et Gamel, teinturerie, dégraissage, 30, rue Gambetta. — Durée illimitée. —Cap. : 17,000 fr. — Acte du 19 fév.
- 1 mIl
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- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Mlle Rellief a vendu un fonds de teinturerie, 2, rue Barye.
- Paris. — Mlle Paquet a vendu un fonds de teinturie, 44, rue de Londres.
- Paris. — Mme Rochex a vendu un fonds de teinturerie, 6, rue Sainte-Appoline.
- Paris. — M. Dauger a vendu un fonds de teinturerie, 32, rue Durât.
- Paris. — Mlle Herrgott a vendu un fonds de teinturerie à Mme veuve Couzon, 81, rue de Dunkerque.
- Paris. — M. Thomas a vendu un fonds de teinturerie à M. Boulay, 355, rue des Pyrénées.
- . Paris. — Mlle Rabiet a vendu un fonds de teinturerie à Mme Dufour, 45, rue du Temple.
- Paris. — Mme Gatrez a vendu un fonds de teinturerie, 5, rue Molière.
- Paris. — Mme Vve Schneider a vendu un fonds de teinturerie, 93, rue Ordener. . ,
- Paris. — Mme Vve Ménage a vendu un fonds de teinturerie, 44, rueVaneau.
- Paris. — M. Coutelle a vendu un fonds de teinturerie à Mlles Simon (Reine et Marguerite), 13, rue Soufflot.
- Paris. — M. Poirier a vendu un fonds de teinturerie à M. Pourcelet, 32, rue Vandamme.
- Fontenay-sous-Bois (Seine). — M. Grandebœuf a vendu un fonds de teinturerie, 19, place des Armes.
- Neuilly. — Mme Provost-Dumarchais a vendu un fonds de teinturerie, rue du Marché, 42.
- Levallois. — Mlle Segel a vendu un fonds de teinturerie, 64, rue Voltaire. I . ............
- Maisons qui se créent
- Paris. — M. Pichard, teinture, 5, rue des Fossés-St-Jacques.
- BULLETIN FINANCIER
- Le marché est peu animé et les dispositions restent assez indécises ; on est sur les hauts cours, pour certaines valeurs on préfère consolider les avances acquises.
- Rente 100.75, Extérieure Espagnole 79 30 après 79 22, le détachement du coupon lui donnera un peu d’élasticité ; on augure bien des nouveaux projets du ministère.
- Après un tassement provoqué par les troubles, les valeurs turques se ressaisissent un peu. Le Turc C à 28.80, le D à 25.80: la Banque Ottomane à 556. L’Ottomane Consolidée 4 % est à 440 ; c’est sur ce type d’obligation que serait basée la conversion, si on aboutit, ce qui nous paraît douteux.
- Les valeurs de crédit sont assez soutenues, mais avec peu d’échanges. Le Métropolitain est défendu à 500, sous prétexte de l’essai de nouveaux trains à 8 voitures. Omnibus 742, Compagnie Parisienne de Tramways 229, paraît trop chère ; il semble que le dividende de 10 fr. a peu de chance d’être maintenu à 10 fr. Suez en réaction à 3969 sur ventes forcées à la suite du décès d’un gros spéculateur, le titre est bon à acheter à ce cours.
- Les Zuces de Silésie 1240 ; un dividende de 16 % au lieu de 20 % vient d’être déclaré.
- Monaco, qui proposait 200 fr. de dividende contre 126 l’an dernier, est mieux tenu à 3555.
- Calme complet en mines d’or, en attendant le résultat de l’entrevue tant désirée en Schalk Burger et Steijn-Botha.
- Des découvertes récentes dans le district de Caribooont mis à jour des gisements riches ; des analyses ont rendu jusqu’à 10 onces à la tonne ; sans compter sur une teneur aussi élevée, on peut en conclure que les dépôts allusion-naires de ces régions sont très riches et très payants. En achetant Cariboo Consolidated à 25 fr., on a l’heureuse fortune de se procurer un titre d’avenir au pair, sans aucune majoration ; nous pouvons donc la recommander comme un des plus attrayants du groupe aurifère.
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- Négociation de toutes valeurs : achat et vente de titres cotés ou non ; se charge à titre gracieux pour nos abonnés de l’encaissement des coupons, de la vérification des titres sortis aux tirages et les renseigne sur toutes valeurs ou opérations de Banque en général.
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- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
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- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ’ournalier. ......
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- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. -- Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite). — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de 1 acide rosolique ; {d} Rosamine et benzoïnes (e) Phta-èines. ...
- 4e Fascicule. — - Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ot de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉBÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16.........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F. Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse,
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages 1 avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. —Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex, industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et dJanalyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc. Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét* des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8cde 600 pages avec figures.
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- REVUE DU MARCHÉ
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- O o
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité... 12 .. à 14 .. — 2e qualité... 11 .. 12 .. 3e qualité.... 6 .. 8 .. — Sisal, Yucatan... 8 .. 9 50 — Honduras 8 25 8 75 — Tabasco 6 50 7 80 - Haïti Cap 5 25 5 50 — Fort-Liberté..... 5 50 5 80 — A 5 25 5 75 — 6 .. 6 25 — Gonaïves 5 50 6 .. — P.-de-Paix 6 25 6 60 — Miragoane. ...... 5 10 5 .. — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 25 — Jamaïque. 5 50 7 .. Jaune Cuba et St-Yago .. 6 75 7 25 • Manzanillo 675 725 » Tuspan 7 .. 7 25 • Vera-Cruz...... ?.. 7 25 » Campèche 6 .. 6 25 * Carmen 6 .. 6 25 » Tampico 6 50 6 .. • Porto-Plata 6 .. 6 25 » Haïti 5 75 6 ... • Jamaïque 5 65 6 . • Barcel et P. Cab... 6 50 7 .. • Rio-Hacha 4 50 5 .. • Carth. et Savan... 4 50 5 .. » Maracaïbo 5 .. 5 25 • Fustet 100 k. 14 .. 15 .. » Tatajuba(Pern.)50k. 4 50 5 .. • Bahia. ......... 4 50 5 .. » Corinlo 5 75 6 50 • Amapala.... 50 kil. 5 75 6 50 Rouge Brésil Bahia 8 .. 9 .. » Calliatour... 100 k. 14 .. 15 .. » Lima 50kil. 9 .. 10 .. » Ste-Marthe 9 .. 10 .. • 4 .. ... » Sandal 100 k. 5 .. 7 .. » Sapan 50 k. 6 .. 8 .. > Quebrach... 1000 k. 81 .. 90 ..
- a Pernamb......50 k 14 .. 16 ..
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. ..........M — en caisse —.....................37 50...............45 ..
- Jaune ou gamb ... .. . • • .. M » pressé... 29 .. 30 .. Coehenille On cote :...........1/2 kil.
- énériffe zacatille..... 1 60 2 ..
- Ténérifte grise............... 1 50 1 80
- Cureuma 50 kilos. 22 50 25 ..
- Java, Mad., Pond.. .... M .. .. .
- Dividivi On cote les 50 ki..... 12 14 .,
- Indigos
- on cote actuellement : Bgn.surv.etbl.12k.. 6 50 57 fin viol et pourpre...... 6 2 6 ..5
- Beng. eau viol, etdito,... 5 50 5 75 » bon violet 4 75 5 . • » moyen violet. 3 50 3 75 » bon violet rouge 4 75 5 .. » bon moy. v. roug.... 3 75 4.. « fin rouge 4 50 4 75 » bon dito 3 25 3 75 » bon à fin cuiv 2 75 3 75 » "uiv.ozd. et bas 2 . 3 50 Java «, . M . .. Kurpah 2 .. 4 ... Madras . 1 50 3 75 Manille... 2.. 3 50 Caraque 2 50 4 50 Gnatemala fl or :... 4 50 5 .. » bon à fin sobré.. 2 50 4 .. » — cor.... 2 50 4 .. » cor. ord. à bas.. 1 50 2 25
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k 5 50 M .. » bon à beau 4 .. 5 .. » ord. et moyen 2 50 3 ..
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud.............M . ; ..
- Madagascar..............M .. ..
- Quereitron:
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé. . 7 50 à 8 50 » gros effilé........... 6 .. 7 ..
- Roeou.
- Antilles..........l/2kil. .0 35 à .9 40
- Cayenne......................M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 15 » (Guadeloupe) ...
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 » de Fustet Albanie... . 12 Cachou noir, Ire marque... 95 » marques ord.. 70
- Cochenille argentée ...le k. 180 » grise le k. 170 » zacatille naturelle le k 150 » noire Palmas le k. 155 » Lanzarotte
- ... à.........
- ” 1i ..
- 50 13 . .
- .. 85 ..
- 165 . •
- Cureuma Bengale......... 55 » Chinois............. 50 » Madras.............. 55
- Galles de Chine.................... Prussiate jaune de potasse. 190
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 » bon moyen et bon coloré assez tendre.. 2 50 3 .. » moyen assez coloré un peu sec 2 25 2 50 • moyen ordinaire terne et serré 1 75 2 ..
- Kurpah beauà fin.viol.et viol, rouge tendre.................. 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 3 25 3 75 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle... 3 .. 3 50 » moy.viol. un peu faib. mél , sablé .................. 2 50 3 .. Guatemala. Flor............... 5 50 6 .. ».............................bon et bon moy. corté et sobré 3 50 4 .. » •...........................moyen et moyen ordinaire..................... 2 25 3 .
- Bengale beau à fin violet... 6 50 7 50
- » bon et bon moy.vio-let rouge 6 .. 7 .. » moyen violet rouge et rouge 5 50 6 25
- Java surfin violet et pourpre 9 50 10 .. » beau et fin violet 7 75 8 50 » bon à bon moyen 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique. . 360 Alun raffiné (entrepôt).... . 15 .. 17 .. » (acq.) 17 .. 19 ..
- Couperose emballée.......... 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 Id. (s. fûts) 75 . ... . •
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. - • • • 37 Id. 2e bl. (entrepôt). 36
- Galles vertes et noires..... 150 .. 170 .
- » noires Alep.............................. » blancnes................................. 130.....................................................................................•• Gomme arabique, en sorte ..................130............................140.........• •
- » Ghésirée, en sorte......................... » Sénégal,s. bas du fleuve...................130................................140............. »............................................» Galam..................................... 105..................................................................120.............................
- » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 ..
- » Mogador, blonde......................
- » ‘ » blanche..................... » Laque en f. qté orange. 250 ........
- » » mi-orange............... » » cerise AC..............
- » Sandaraque lavée........... .. . .. • • » Damar (Batavia)............ 140 »............................»...........................Singapore.................. 90 .. 100 •• »............................»...........................Penang.....................110 Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 ..
- » » Anatolie. 250 . 600 • •
- Quereitron...................... M......• •
- Garance, racine............................. » poudre.................................... 65................................. Rocou Guadeloupe............................ 95......................... » Cayenne......................................................................
- Safran d’Espagne, Valence pur.......................... 80............. Sulfate de cuivre(entrepôt).................. »...................(acq.). .. 57 .................. Sumac en feuilles.............. 22............ .......
- » poudre................... 24........... Styrax liquide........... 140.............. Tamarin Madras........... 20...............,. 30 ••
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile........ .........................
- » en pains, extra sec, sous pap.. - ............. 180.......... » bon marchand en pains 115.............• »....................» en boules 115 ...
- » raffiné en poudre sec 145..................• •
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 111
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos : Acide muriatique .... 20 d. 9 50 à . .. » nitrique 36 d. 33 .. . .. • » 40 d. 39 » sulfurique -66 d. 10 . . . > » sulfureux 50 d. 7 50 . .. » tartrique 265 Ammoniaque liquide 22 d.. 34 Blanc de zinc en poudre.... 68 .. .. .. » » broyé 76 . .... Borax raffiné . 50 Blanc de zinc de la Méditerr. poudre 60 broyé 68 Crème de tartre 170
- Cristaux de soude en saes de 100 kil., disp 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare des Salins............ . 20............. Lessive caustique 33 degrés 7 50......... ..
- Nitrate de soude............ 22 50 .. ..
- » de potasse................ 41.......... Sel de soude 80/85, cpns. et entr. en bq.de 700 kil„ m. 19 25........... .. Sel de soude, 70/75, disp... 18 25 ».........30/35, disp... 12 25............. .. Soude caustique 110/115, en tamb. de 300............... 30...........25........... ..
- Soude caustique 110/115, en bq, de 300 kil. plaquettes 39........... Soude douce 33 deg. en vrac 4 75..... .. Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation.................... 58................... — Entrepôt............................ 54........................... Sulfate de fer 95 0/0 en sacs de 160 kil............................. 5...........................75....................... ..
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos: Gomme Sénégal b. fie 135 .. à » 117 .. » 70 .. Acide tartrique. 252 ..
- Crème de tartre Bl. du Midi 168 .. » bl. Bordeaux •.. . Camphre raffiné........... 6 20 Verdet en pains extra sec .. .. » en boules Térébenthine en barils..... 65 .. INDIGOS
- 145 ..
- 125 ..
- 85 ..
- M- • o •
- Bengale pourpre... » beau violet » bon violet. » moy.violet » petit violet » ord.etcuiv. Java ord. et cuiv.. Madras fin » beau... .. » moyen.... Kurpah kudd. beau violet Kurpah kudd. bon violet Kurpah kudde moy. violet .. Kurpah kudd. petit ord Kurpah Pondich. bon violet. ... Karpah Pondich. moyen violet.... Karpha Pondich. ord. k iv. ...
- le kilo 11 .. à
- » 11 ..
- » 11 ..
- » 10 ..
- » 9 ..
- » 8 50
- » M ..
- » 6 ..
- » 5 50
- » 5 ..
- » 8 ..
- » 7 50
- » 6 ..
- » 5 ..
- » 6 ..
- « 53..
- » 4-..
- 13 ..
- 13 ..
- 12 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 6 50
- 6 .
- 5 50
- 9 ..
- 8 ..
- 7 ..
- 5’50
- 6 50
- 6 ..
- 5 ..
- Manille......... le Guatemala flor.... »............sobre.. »............Cortès . Mexique flor. »............sobre.., »............ord. cortc
- kilo M .. 9 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9 ..
- » 5 .. 6 ..
- 9 . . IG .
- 8 .. 8 50
- > 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb....... 71 . • Aeide acétique desarts 40% 29 .. — chlorydrique.................. 7 .. — nitrique 36°......... 32 .. — sulfurique, 66° .... . 8 .. — tartrique............ 250 .. — citrique............. 385 .. Alun épuré....................................... 20 .. — ordinaire............ 15 .. Ammoniaque incolore, 22°. 97 50 Bichlorure d’étain, 55’...... 97 50 —......................—.....................60’.................. 107 50 Bois Campêche-Laguna. .. 15 .. —......................— Guadeloupe 13 .. — Jaune Centre Amérique 18 .. Cachou jaune. V apeurs ... 75 .. — brun................. 88 .. Chlorate de potas se. ..... 110 . — de soude.....................................125 .. Chlorure de chauxl 00 à 110° 23 .. Chromate rouge de potasse 86 .. —......................— de soude.. 64 .. Crème de tartre ....... 192 50 Cristaux de tartre..... 187 50 — de soude............. 8 50 CurcumaBengaleenracines 64 .. — de Madras....... 61 .. — Chine................................................. 60 .. Essence de térébenthine .. 85 .. Extrait de châtaignier 2 0°.. 18 .. Galles de Chine et Janan. 165 .. — vertes et noires.. .. 135 .. Gomme Sénégal, en sortes. 160 .. — arabique............. 200 .. — adragante rousse. 340 .. Jus de citron.......... 24 50 Méthylène à 95’........ 100 . — régie 90 .... ... 105 . Prussiate jaune de potasse 180 .. —......................— de soude............ Pyrolignite de fer...............10 .. Résine................. 16 .. Rouille ............... 9 .. Sel de soude...........80’........ 19 .. — ammoniaque.. 14 75 Sel d’étain............ 297 50 Soufre en canons....... 18 50 — sublimé.............. 20 50 Sumac Sicile en feuilles... 15 .. Sulfate d’alumine ......... - 15 . — de cuivre....................................58 50 — de fer............... 7 ..
- à 72 ..
- 30 ..
- 8 ..
- 34 ..
- 11 .
- 260 ..
- 330 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 102 50 107 50 117 50
- 15 50
- 13 50 19 ..
- 77 50
- 98 .. 120,,.. 135 ..
- 24 ..
- 88 ..
- 66 .. 197 50 192 50
- 9 50
- 66 ..
- 64 ..
- 62 ..
- 90 ..
- 19 ..
- 175 ..
- 150 ..
- 170 ..
- 210 ..
- 375 ..
- 25 50 102 .
- 110 ..
- 190 ..
- ii ..
- 18 ..
- 10 .
- 20
- 15 75 207 50
- 19 50
- 21 50
- 16 ..
- 16 . .
- 60 50
- 8 ..
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — » Arséniate de soude 60% » 18 15 Bi-arséniate de soude (As205) 65 0(0 ........._ 20 —
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28’ 6 à 7 % 5 — » — en poudre 35 % 7 — »
- Bleu de Prusse (en pâte) la livre....................... » • 8 3/4
- Produits tirés du goudron Alizarine 20 0/0 la livre » » 8 1/2 Aniline (huile) pure.. — • » 4 3/4 — (sel) pure.... — » » 4 1/2 Anthracène 30’ A par unité au comptant » » 2 Benzol 90 % le gallon » 10 1/2
- Acide carbolique (erist.) 40' la livre » 1 » Magenta pure...... la livre » 39 Acide picrique — » 12
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- Barwood............... — 4 10 »
- Camwood............... — 10-55 » »
- Bois jaune............ — 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima............... — 8 10 » Bois de camphre de la Jamaïque ..................... —.....4/6 10 » Bois de camphre de St-Domingue........................—......../6 10 » Bois de datuphre du
- Honduras........ — 8 » »
- Grains de Perse. .. le quintal » 216 Bois de Santal rouge, la tonne 5 10 » Bois de sapan....... — 5-10 »»
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » 20 » Extrait — .. — » 18-9 4 » Myrabolam 142 .. — » 11 6
- Bois dépêcher... — » 11 » Grains de Perse.. — » 48>
- Bois de campèche — » 15-42
- Potasses
- Bichromate......la livre... » » 4
- ................ •— » ».
- Carbonate 90%.. la tonne. 22 15 »
- Caustique....... — 25 15 »
- Chlorate.........la livra,. » » 4
- Ferricianide (prus-siate rouge). — » 1 4
- Ferrocyanide (pr. jaune) — » »6
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- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
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-
-
- 46e Année. N° 8.
- Le Numéro : 0,75
- 20 Avril 1902.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTUR
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15 îr.
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Avaries et taches de teinture. — Revue des brevets d’invention. — Procédé pour rendre les étoffes irrétrécissables. — Une industrie à créer à Tananarive. — Per-
- 2 fectionnements et procédés nouveaux. — Informations. — Jurisprudence. — Bibliographie. — Renseignements commerciaux. — Bulletin financier. — Cours.
- AVARIES ET TACHES
- DITES DE TEINTURE
- Par M. Jules GARÇON
- Sources bibliographiques. — Avaries de teinture supposées. — Avaries de teinture réelles
- Les tissus teints présentent, trop fréquemment, pou-la tranquillité du teinturier, des défauts accidentels auxquels on donne en général le nom de taches ou avaries. Bien qu’un grand nombre de ces taches puissent être attribuées à la teinture, cependant l’origine de beaucoup d’entre elles remonte à des causes tout à fait étrangères, et la responsabilité du teinturier, en ce cas, doit être dégagée, puisqu’il n’est nullement en fute.
- Les causes de taches et avaries sur les tissus teints sont nombreuses. Nous nous bornerons à décrire quel-ques-unes d’entre elles qui nous semblent particulièrement en jeu dans la pratique journalière des ate-
- u--- 1 La ligne (anglaise). . . 1 fr.
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- liers, et à exposer quelques cas frappants. Nous traiterons d’abord des causes extérieures à la teinture, qui o:casionnent les avaries que nous nommons taches de teinture supposées, car elles ne doivent pas être attribuées au teinturier, qui n’en peut mais; nous traiterons ensuite des taches de teinture réelles, que le teinturier doit chercher à éviter en prenant des précautions rationnelles.
- Mais auparavant nous donnerons quelques indications bibliographiques utiles.
- 1. Indications bibliographiques
- L’étude de toute question doit être précédée de la recherche bibliographique qui lui correspond. Il est en effet de première importance de connaître ce qui a été fait avant soi sur la question en jeu.
- Pour ce qui concerne les avaries de teinture, etc., nous relevons chronologiquement :
- 1806. De l’oxydation des soudures des chaudières employées dans les buanderies, par Delamétherie (in J. de physique, LXIII).
- 1835. De la destruction des tissus dans le blanchiment et la teinture, et des moyens d’en prévenir les causes, par De Gréau (in Bull. S. d'Enaur. pour VIndustrie nat.)
- 1837. Taches qui se produisent sur les étoffes de laine pendant que l’on fixe au moyen de la vapeur les matières colorantes qu’on y a imprimées, par Chevreul (in Comptes Rendus de l'Ac. des Sciences).
- 1842. Examen chimique de pièces de corahs venant de Calcutta, dont beaucoup étaient endommagées par le mildew, par A. Ure (in J. of Franklin Institute).
- 1856. Faits pour servir à l’histoire des accidents qu
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- 114
- LE MONITEUR DE LASTEINTURE
- Surviennent dans la fabrication des toiles peintes, par E. Mathieu-Plessy (in Bull. de Mulhouse).
- 1857. Taches graisseuses qui se produisent sur les étoffes de soie, par Glénard A. (in Bull, de la Ghambre de commerce de Lyon).
- 1861. Emploi du sel d’étain pour l’enlèvement des taches de fer, par A. Vogel (in Dingler's pol. J.}.
- 1859. Sur la formation du rosolate de chaux sur les tissus de coton dans les pays chauds, par F. Crace-Calvert (in Reports ofbritish Association).
- 1860. Accidents que peut occasionner dans le blanchiment, la teinture, l’impression et l'apprêt des tissus, l’emploi des mastics plombiferes, par J. Persoz (in Ann du Conservatoire des Arts et Métiers).
- 1865. Cause particulière de taches qu’on attribue en général au blanchiment, par Eugène Bruckner (in Bull. de Mulhouse).
- 1874. Taches dans les tissus, par A. Roger. Taches de rouille dans les tissus de laine, par E. Fleury (in Bull d’Amiens).
- 1875. Causes des piqûres sur les tissus colorés avec l’oxyde ferrique, par G. Witz (in Bull, de Rouen).
- 1880. Taches de fer provenant de certains chefs de pièces, par F. Lamy (in Bull, de Rouen).
- 1881. Taches noires qui se forment pendant la teinture des laines en écarlate, par Eugène Bruckner (in Bull, de Mulhouse).
- 1881. Sur une cause d’altération des.toiles, par Bal-land (in C. R. de l’Ac. des Sciences).
- 1884. Histoire et nature du trésalage des tissus de coton (in Bull, de Rouen).
- 1885. Taches violettes qui se produisent souvent sur le tissu de coton apprêté, par W. Smith (in J. of S. of chem. Industry).
- 1886. D’un accident de teinture en dorure, par Moyret (in Moniteur de la Teinture).
- 1886. Des accidents mis sur le compte du teinturier (in Revue de la Teinture).
- 1889. Recherches sur certaines altérations du coton accidentelles dans le blanchiment, par G. Witz (in Bull, de Rouen).
- 1890. Note sur un accident résultant d’un mordançage accidentel en acétate d’aluminium, par Albert Scheurer (in Bull, de Mulhouse).
- 1896. Enlèvement des taches de graisses minérales, par E. Schweitzer (in Bull, de Mulhouse).
- 1897. Défauts en teinture et leurs remèdes, par-J. J. Hummel (in J. of the S. of dyers of Bradford).
- 1897,1898. Effets de réserve des composés calciques sur le noir d’aniline, par R. J. Flintoff (ibidem).
- 1898. Défauts de teinture dans la teinture avec les substituts de l’Indigo, par Alfred Schmidt (ibidem).
- 1899. Accidents au vaporisage de cotons imprimés, par R. J. Flintoff (ibidem).
- 1900. Affaiblissement du coton dans la teinture avec les couleurs substantives sulfurées, par Chapuis (ibidem).
- Des cas spéciaux sont l’objet de courtes études dans la chronique ou la correspondance de la plupart des journaux de teinture ; et en particulier on trouve des choses intéressantes à ce point de vue dans le Moniteur de la Teinture (autrefois Coloration industrielle), dans la Fœrber Ztg du Dr Lehne, la Deutsche Fœrber-Ztg, et surtout dans l’Œsterreichs Wollen und Leinen Industrie.
- Enfin, pour terminer cette esquisse bibliographique de la question qui nous occupe, nous dirons qu’il ne faut pas négliger la partie judiciaire. Tout au contraire. Les débats devant les tribunaux, la jurisprudence commerciale et industrielle fournissent des indications précieuses. C’est ainsi qu’on trouvera d’utiles renseignements, en dehors des organes purement judiciaires, dans le Bulletin des soies, 1893, sur la responsabilité d’un teinturier à façon ponr la mauvaise odeur d’un salambo; dans le Dyer, 1893, pour l’affaiblissement de filés à la teinture ; dans le Moniteur de la Teinture, 1891-92, sur les responsabilités des blanchisseurs, teinturiers, apprêteurs et imprimeurs, en ce qui concerne les marchandises livrées; sur la soie chargée (rapport de M. Persoz), etc., etc.
- H. Avaries et taches de teinture supposées
- Ce sont celles dont la responsabilité ne peut pas être attribuée au teinturier, parce que la cause de l’accident était déjà existante dans la matière à teindre, lorsque celle ci est parvenue entre ses mains.
- Certaines de ces avaries ont pour causes la nature même de la fibre, soit la présence de coton mort dans la masse du coton à teindre, soit l’existence de plusieurs qualités de laines ou de soies dans un seul et même lot.
- L’atténuation ou disparition de la responsabilité du teinturier sera, de même, revendiquée à juste titre, si la cause des taches provient du filateur ou du tisseur. C’est ainsi que des mécomptes ont été obtenus en teinture parce que les fibres à teindre renfermaient de B petites traces de cardes métalliques.
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- Comme exemple de ce qui peut se produire avant la | moins brunâtres et affaiblies au vaporisage. —Larges teinture, je citerai le cas d’une toile de lin blanchie qui Î places qui se découvrent exclusivement au vapori-
- était couverte de petites taches rouges. Comment dé- * terminer la responsabilité et à qui l’attribuer? au ven-deur de la matière première, au filateur, au tisseur, au blanchisseur? L’examen attentif du tissu montra que ces taches appartenaient à la trame seule, qu’elles se présentaient à intervalles réguliers, que leurs dimensions décroissaient régulièrement pour revenir périodiquement à la grandeur primitive. L’analyse chimique montra qu’elles étaient formées d’oxyde de fer Jou rouille. Comme la toile avait été tissée avec du lin de première qualité, puis blanchie en pièce, et que le blanchiment, sauf ce défaut, ne laissait rien à désirer, il fallut conclure que les taches avaient dû se produire après la filature, alors que le fil était humide ; ce qu’indiquait assez la régularité de leur position, et avant le blanchiment dont les agents sont inefficaces sur la rouille. L’examen microscopique fit voir que chaque tache consistait en une sorte de petit cercle avec une auréole de radiations, d’où la conclusion qu’elle avait été produite par une goutte d’eau rouillée tombant avec Une certaine force. On découvrit la clef du mystère chez l’ouvrier tisseur à façon. Au-dessus de la boîte où il renfermait ses bobines de trame se trouvait un fil de fer servant à suspendre une lampe ; et comme la famille du tisserand préparait ses repas dans la même chambre, de l’humidité venait se déposer sur le fil de fer et une goutte d’eau tombait de temps à autre sur les bobines de trame.
- D’autres avaries dites de teinture sont le fait du blanchiment. G. Witz en a étudié quelques-unes dans son travail classique intitulé :
- Sur certaines altérations du coton accidentelles dans le blanchiment. Il a constaté : « 1° Les criblures de trous très fins sur les calicots. — Des trous coupant la chaîne et la trame des calicots blanchis, assez fins pour n’être vus qu’à contre jour ; les plus larges attew gnent 1 à 2 m/m, et alors irrégulièrement circulaires, répartis par groupes de plusieurs douzaines sur des Zones qui indiquent vaguement des plis en long et ne dépassent guère 20 c/m. Le vaporisage déterminait, spécialement sur les contours des trous, une auréole brunâtre, mince et comme brûlée. Toutes les causes mécaniques étaient dès lors à écarter. Du chlorure de chaux en poudre avait dû s’attacher accidentellement sur les pièces humides; 2 De larges taches plus ou
- sage, en nuances écrues plus ou moins jaunâtres ou rougeâtres, et en même temps proportionnellement attendries ou brûlées, dans des pièces dont la beauté du blanc ne laissait rien soupçonner avant cette opération. Je crois pouvoir attribuer ces taches, pour la plus grosse part, à une action locale dufchlorure de chaux, amenée soit par des bains trop forts ou trop' prolongés, soit, surtout dans l’été, au rôle simultané de l’air et de la lumière qui augmentent considéra-ment l’énergie des hypochlorites sur les plis qui en sont inégalement imprégnés. L’installation des ateliers de blanchiment exigerait donc, désormais, certaines réformes assez simples : le grand air et la lumière vive du soleil doivent être particulièrement évités, ainsi que l’emploi des bains de chlorure de chaux trop forts, par exemple, autant que possible, pas su-dessus de 0° 5 B. (soit 06 à 7 chlorom. Gay-Lussac), lorsqu'on opère, comme autrefois, par trempage en plein bain, la température trop élevée, enfin le contact irrégulier ou trop prolongé de ces bains avec le coton; Il vaut beaucoup mieux, au point de vue de l’impression, augmenter les lessivages et les lavages du blanchiment, tandis que l’on peut affaiblir les chlorages jusqu’au point où une légère teinte colore encore le coton vu en masse ; les divers traitements de la fabrication font généralement disparaître celle-ci et l'on a l’avantage considérable que le tissu imprimé conserve le maximum de sa force. Jusqu’ici, au contraire, lorsqu'on remarquait des places jaunâtres au vaporisage, l’idée prédominante était d’augmenter la force de chlorages jugés insuffisants parce que les produits colorés apparaissent sur les pièces ; comme conséquence, quelque temps après, les accidents prenaient plus de gravité et le tissu lui-même était fortement affaibli. On est porté à attribuer ces défauts des hypochlorites à un emploi mal raisonné, à des lavages insuffisants, et l’on se flatte que l’emploi d’un antichlore, tel que l’hyposulfite de soude ou l’ammoniaque (proposée par M. J. Kolb), mettrait, à volonté, à l’abri de ces inconvénients. .. Il n’en est rien, car nous pouvons démontrer maintenant comment les chlorures décolorants doivent... détériorer en dépit de toutes les précautions.. . L’action destructive du chlore sur les textiles n’avait pas échappé à • l'illustre Berthollet, 1785... J. Persoz signalait aussi justement les dangers du chlorure de chaux, 1846... Ch. Lauth, 1868 (article clan-
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- chiment du dictionnaire de Wurtz), décrivait (l’accident). ..
- « Lorsque le mal est accompli, si les taches ne sont pas trop intenses, on peut les atténuer en donnant aux pièces imprimées un ou deux chlorages supplémentaires de force moyenne, en passant sur des jets de vapeur comme habituellement. Cela n’est jamais sans affaiblir encore progressivement les tissus, car cette opération, loin de rétablir les fibres de cellulose dans l’état primitif, les modifie par elle-même en les rendant friables et leur donnant de plus en plus les propriétés nouvelles ».
- Les taches de blanchiment qui sont susceptibles d’entraîner des avaries de teinture, sont, en dehors des taches de chlorure de chaux même, si bien étudiées par M. Witz, ou des taches de fer, ou des taches de soude caustique à action mercerisante, et qui accroît par conséquent l’attraction de certaines couleurs, ou des taches de graisses mal enlevées, qui font réserve, ou des taches de chaux qui réservent également certaines couleurs, en particulier le noir d’aniline. Nous y rattacherons les taches de dégraissage, taches de graisse, d’alcali ou de savon, et spécialement les dernières pour la laine lorsque le lavage du savon est insuffisant, parce qu’il entraîne une teinture incomplète en bain acide, qu’il neutralise une portion du bichromate si l’on mordance en chrome, et qu’il occasionne une précipitation malencontreuse des mordants métalliques. Nous y rattacherons également les taches de chaux pour les laines des peaux, lorsque la laine est mal purgée de chaux. A ce propos, signalons que ces dernières laines reçoivent bien mieux un traitement préparatoire en soude qu’en acide chlorhydrique; l’explication de ce fait, qui semble à priori illogique, ne nous est pas connue.
- Citons encore les taches dues au traitement à l’acide des laines carbonisées si toute trace d’acide n’est pas soigneusement enlevée.
- Enfin une dernière cause d’avaries dont le teinturier ne peut pas être responsable, est celle qui amène l’avarie après que la matière teinte a quitté les mains du teinturier.
- La plus fréquente est l’humidité à laquelle la matière se trouve exposée sans soins.
- L’humidité est l’occasion des piqûres, moisissures, trésalures des tissus de coton.
- -Voici comment une étude récapitulative, publiée par J. Dépierre dans le Bulletin de Rouen, traite les
- moyens, soit d'empêcher, suit d’enlever le trésalage :
- « Ces moyens sont le sec, le vide dans certains cas... les antiseptiques. Les sels de zinc sont les plus efficaces; en Angleterre on emploie surtout le chlorure, en France le sulfate. De tous les corps passés en revue, il n’y a que les sels de zinc, le sulfate de cuivre, l’acide phénique et l’acide salycilique qui puissent être employés avec certitude ; encore faut-il avoir soin de choisir suivant les étoffes ou les genres, celui de ces coips qui sera le plus favorable. Dans le parage et l’encollage, on mettra de préférence les sels de zinc et de cuivre. Dans les apprêts de tissus blancs, on emploiera les aluns (l’alun de zinc?) l’acide salycilique. Dans les imprimés, les sels de zinc quand ils seront inertes sur la couleur, ou l’acide salycilique, l’acide phénique ; on emploie l’acide borique et les borates, mais leur effet antiseptique est nul.
- « Des moyens d’enlever le trésalage. — Nous avons indiqué les trois degrés principaux qu’affectait le trésalage ; dans le premier degré le trésalage est encore faible, on peut alors l’enlever sur écru et sur blanc par des lavages énergiques, des savonnages et des chlorages faibles répétés C’est le seul cas où on puisse remettre le tissu en bon état. Dans le second cas, quand le trésalage est sur le point d’attaquer le tissu, il n’y a presque plus possibilité d’enlever les végétations ; on est amené à trop répéter les chlorages et on risque fort d’altérer le tissu. Dans le troisième cas, quand le tissu est déjà altéré, la pièce est perdue sans rémission. Lorsque les tissus sont écrus ou blancs, on peut employer des traitements un peu plus énergiques et on réussit quelquefois à sauver la marchandise ; mais quand il s’agit de tissus imprimés où la couleur a été détruite, il y a rarement moyen de la rétablir.
- « En résumé, les moyens à employer pour empêcher le trésalage consistent d’abord à éviter le dépôt du tissu dans des locaux humides et chauds,ne pas abuser des se’s hygrométriques dans l’apprêt, incorporer dans celui-ci les antiseptiques appropriés en ayant égard à l’espèce de tissu à apprêter. »
- Après l’humidité, nous indiquerons comme sources d’avaries postérieures à la teinture les traitements trop acides, ou trop alcalins que la matière teinte subit. La responsabilité de l’apprêteur entre parfois enjeu. Celle du porteur plus souvent. Celle de circonstances toutes spéciales quelquefois, qu’il faut prévoir.
- C’est ainsi que dans les Indes les savons du pays ren-- ferment un pourcentage élevé d’alcali caustique, et
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- les tissus qui sont exposés à être fréquemment lavés avec ces savons doivent présenter une résistance particulière à l’alcali.
- Mais il est de ces circonstances qui sont fort difficiles à prévoir. Je citerai dans ce genre de faits le cas d’un tapis qui devait servir dans un restaurant où l’on n’employait que la lumière électrique, et comme il ne semblait pas qu’une solidité grande à la lumière fût .nécessaire, on s’était contenté, pour teindre le fond en cramoisi, d’employer de la fuschine acide Or, très peu de temps après sa mise en place, le tapis présentait de nombreuses taches rougeâtres. La cause en pouvait être attribuée à l’action d’un alcali ou d’une base alca-lino-terreuse. Un examen approfondi de la question montra que les taches avaient été occasionnées par un apport de traces de chaux. On avait réparé le trottoir à l’entrée du restaurant, et le ciment humide, transporté par la marche des personnes qui entraient, était tout simplement la cause des taches orangées sur le tapis. Il suffit, pour remédier à l’accident, de passer le tapis en bain faiblement acide, et il reprit sa belle couleur cramoisi. ’
- Je citerai pour finir le cas d’une tenture teinte en bleu à l’indigo, et, dont la couleur se trouva détruite après un court usage. Un savantrapport de M. Persoz prouva que la couleur bleue avait été détruite par suite d’une peinture à l’essence de térébenthine (qui, probablement avait amené la production d’une certaine quantité d’ozone). Le teinturier fut mis hors de cause.
- (A suivre.}
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons, chaque quinzaine la liste complète des brevets récemment délivrés, relatifs à l’industrie des corps gras et aux industries qui s’y rattachent.
- No 834. — Machine à teindre, par M. Rolland.
- No 835. — Certificat d’addition au brevet pris pour procédé de décoration des tissus, par la Société Rasti-gnier et Clerc Renaud.
- N® 877. — Procédé pour la fabrication de nouvelles combinaisons d'acridinium, par la Compagnie Pari-sienne de couleurs d’aniline.
- No 915. — Production de nouvelles matières colo-rantes, substantives, noires, par la Société Levinstein Limited.
- No 916. — Production de laques au moyen d’un nouveau colorant monoazoïque, par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- No 917. — L’économique, nouvelle encre d’impression décalquable à froid, par M Plot.
- Avis. — Notre service technique se charge de procurer aux intéressés les copies de brevets, anciens ou nouveaux, avec dessins ou croquis explicatifs, et cela à des prix très réduits proportionnés à l’importance du travail.
- PROCÉDÉ
- pour rendre certains draps ou étoffes de laine inta-chables, irrétrécissables et imperméables et les empêcher de prendre l'eau.
- Par M. Illingworth. (Brevet n° 242104)
- Cette invention porte sur un procédé ou mode de traitement de toutes sortes de draps et d'étoffes de laine propre à les rendre intachables par l’eau et irrétrécissables, à les empêcher de prendre l’eau et à leur donner une imperméabilité plus ou moins grande.
- L’inventeur a trouvé qu’en plaçant ces étoffes dans une chambre à fermeture hermétique et en les exposant pendant qu’elles subissent une compression convenable, à l’action de la vapeur parfaitement sèche (gazeuse) et à une pression plus ou moins forte, et à température convenable, on obtient un apprêt ou finissage inaltérable.
- Les gouttes de pluie ne tachent pas les étoffes ainsi traitées.
- Ces étoffes sont fixées plus parfaitement que quand elles sont traitées ou décaties de la manière ordinaire ; par conséquent, les opérations usuelles du décatissage sont tout à fait inutiles et on réalise de ce fait une économie considérable.
- Les tissus ne se rétrécissent point et ne subissent aucun changement quand les vêtements dans la confection desquels ils entrent sont finis de la manière ordinaire par les tailleurs au moyen d’un drap humide et d’un fer à repasser.
- Le lustre et le toucher sont beaucoup plus parfaits et durables et les étoffes ne se mouillent pas.
- On peut enrouler les étoffes sur des cylindres pleins ou perforés, ouverts aux deux bouts, et on peut obtenir | la pression nécessaire, en réglant le serrage ou la
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- tension sous laquelle ils sont enroulés sur des cylindres.
- Les rouleaux ou cylindres, particulièrement lors qu’ils sont perforés, sont recouverts d’une manière permanente de plusieurs épaisseurs de tissu de coton ou d’une autre matière appropriée, et les étoffes à traiter sont enroulées plus ou moins serrées sur cette couverte, et enfin une couverture en coton ou autre est enroulée plusieurs fois autour du cylindre pour assujettir le bout libre des tissus à traiter et pour comprimer uniformément ces tissus.
- - Ensuite on peut les traiter dans l’appareil (décrit dans un brevet du 20 juillet 1894).
- Avant que les tissus soient soumis à l’action de la vapeur dans cet appareil, la chambre dans laquelle ils sont placés et son contenu sont d’abord chauffés à une température supérieure à celle de la vapeur qu’on veut admettre ensuite; la condensation est ainsi évitée et, pour que la vapeur reste sûrement sèche dans la chambre, la pression de la vapeur dans la double enveloppe et dans le système tubulaire interne et maintenue un peu supérieure à celle qui règne dans la chambre.
- La vapeur admise dans la chambre passe d’abord, de préférence dans un sécheur séparateur ou bien elle est séchée d’une façon quelconque afin que, lorsqu’elle est admise dans la chambre, elle soit pratiquement sèche.
- Les étoffes ainsi traitées sont entourées d’une atmosphère de vapeur parfaitement sèche (gazeuse) à une pression proportionnée à la température à laquelle il faut les exposer.
- L’expérience a montré que le maximum de température le plus convenable pour la plupart des étoffes est environ 135 degrés centigrades.
- Pendant tout le traitement des étoffes, la pression de la vapeur et la température sont maintenues constantes ; on utilise complètement la faculté que possède la vapeur, à la température où elle est employée, de pénétrer dans l’étoffe et de s’y diffuser ; la vapeur, par pénétration et diffusion, entre dans toutes les parties des étoffes, bien que les différentes pièces puissent être roulées serrées sur des cylindres , elle pénètre dans tous les pores, cellules ou tubes des fibres dont sont formées les étoffes en produisant un changement el, spécialement en ce qui concerne leurs qualités hygroscopiques, que les étoffes se trouvent complètement fixées et apprêtées et sont rendues irrétrécis
- sables, plus imperméables, moins faciles à mouiller et moins absorbantes.
- Le lustre donné aux étoffes est indestructible et elles sont rendues intachables par la pluie dans une mesure plus ou moins grande suivant la compression qu’elles subissent par serrage quand on les enroule sur les cylindres, combinée à la pression et la température de la vapeur sèche (gazeuse) par laquelle elles sont baignées.
- La durée de traitement, le degré de compression, la température et la pression de vapeur peuvent être réglés suivant la nature des fibres et la fabrication du tissu à traiter, mais l’expérience a montré que la plupart des tissus peuvent être soumis au traitement avec avantage pendant une ou plusieurs heures.
- UNE INDUSTRIE A CRÉER A
- M. le Gouverneur général a communiqué à YOffice colonial les renseignements suivants :
- « L’augmentation progressive de la population aisée en même temps que l’adoption, par un nombre de Malgaches toujours croissant, de nos usages, notamment au point de vue du costume, légitimeraient actuellement, à mon sens, l’établissement, à Tanana-rive, d’un certain nombre de petites industries, parmi lesquelles je crois devoir vous signaler aujourd’hui celle de la teinturerie et du dégraissage.
- « J’incline à penser, en effet, qu’un bon teinturier-dégraisseur trouverait actuellement dans les ressources de la capitale les éléments d’une prospérité qui, pour être modeste, surtout dans les débuts, lui permettrait cependant une existence relativement large.
- « Pour être plus certain de réussir il serait bon que l’ouvrier teinturier-dégraisseur venant s’installer à Tananarive, adjoignît à son industrie un commerce de gants, cravates, rubans, etc. ; s’il était marié et que sa femme fût en état d’exercer ici la profession de modiste ou celle de couturière, son succès serait vraisemblablement plus rapide.
- « Les matières employées pour le dégraissage et la i teinture des étoffes ne pouvant être acquises chez les I commerçants locaux qu’à un prix très élevé, il sera bon que l’ouvrier qui se rendra dans la Colonie, sur les indications qui précèdent, en apporte de la Métro-I pôle une importante provision. »
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- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- NOUVELLE MÉTHODE D’IMPRESSION SUR CHAINE Par M. Edmond Alexandre
- On obtient actuellement l’impression sur chaîne en tissant cette chaîne avec une trame provisoire très espacée et en imprimant le dessin sur cette sorte de canevas ; on doit ensuite remettre la chaîne sur le métier et la tisser avec la trame définitive, en même temps que l’on retire la trame provisoire.
- Le but de la présente invention est de simplifier le travail, ou pour mieux dire cette fabrication, en supprimant le tissage préalable. A cet effet, la chaîne étant préparée et ourdie sur un premier rouleau, est passée successivement dans deux peignes semblables à ceux employés pour le tissage. Ces peignes sont disposés parallèlement sur une table d’impression ou à l’entrée et à la sortie d’une machine à imprimer quelconque, et à une distance seulement suffisante pour que l’impression puisse se faire entre eux à la planche ou au rouleau, et par les moyens ordinaires ; la chaîne se déroulant du premier rouleau et reposant sur la table ou la surface d'impression entre les deux peignes, s’enroule sur un second rouleau avec une tension assez forte pour que la partie comprise entre les 2 peignes soit parfaitement tendue et disposée absolument comme elle le sera plus tard dans le tissu. L’impression ayant lieu comme nous l’avons dit sur cette partie, se fera aussi bien et même mieux que sur un tissu et la chaîne, au fur et à mesure de son impression, s’enroulera sur le second rouleau, après un parcours suffi sant pour le séchage, le fixage et le lavage.
- PROCÉDÉ INDUSTRIEL
- de dégraissage des laines ou autres matières textiles animales avec récupération des produits et sous produits en résultant.
- Par M. Alb. Vosse.
- L’objet de la présente invention est un procédé de dégraissage méthodique des laines et autres matières textiles animales permettant la récupération de la lanoline et du suint ainsi que des divers sous-produits réutilisables, tout en procurant une laine dégraissée dont les propriétés ne sont modifiées sous aucun rapport par l’action des dissolvants, c'est-à-dire ni en blancheur, élasticité, solidité, propriétés feutrantes.
- etc., et qui ne demande plus, pour être complètement décreusée et lavée à fond qu'un très court et léger lavage en bains très faibles de savons de la soude ou de potasse, à températures basses et dans les lévia-thans ordinaires.
- En vue de l’obtention de ces résultats nouveaux, l’invention consiste essentiellement à opérer le dégraissage de la laine ou d’autres fibres animales analogues au moyen de l’oléate ammonique ammoniacal, à laisser ensuite reposer le liquide dissolvant pour le débarrasser des matières en suspension, — à le mélanger avec de la potasse ou de la soude caustique et à opérer la décomposition de l’oléate ammoniaque ammoniacal de manière à le transformer en oléate de potasse ou de soude et à récupérer l’ammoniaque, à soumettre après le liquide à l’action de la force centrifuge pour en séparer les principes non saponifiés et recuellir la graisse de laine ou lanoline, à traiter ensuite le liquide restant contenant du suint et du savon par de l’acide sulfurique en quantité équivalente, plus un léger excès de la quantité de savon se trouvant dans ce liquide, à faire bouillir un temps assez court, c’est-à-dire quelques minutes, et à séparer ainsi les acides gras de la solution qui est finalement évaporée et calcinée comme d’ordinaire à l’effet d’en retirer du carbonate de potasse brut.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL pour le mercerisage des fibres végétales Par M. Paul Bourcart.
- Pour merceriser une fibre végétale et lui donner un éclat soyeux, il n’est pas nécessaire d’etirer cette fibre pendant les opérarations de mercerisage, il suffit en effet de l’empêcher de se rétracter ou de se rétrécir par l’action des agents chimiques, autrement dit, il suffit de la mettre dans l’impossibilité de se mouvoir. A cette fin, l’inventeur prend une certaine quantité de fibres, soit directement à la plante qui les produit, soit partiellement ouvrées, telles que du coton en nappe de balteur, ou bien encore en ruban de carde ou de pei-gneuse, ces fibres étant plus ou moins parallélisées, mais sans cohésion notable entre elles. Il étend cette matière en couche uniforme entre deux toiles métalliques et appuie fortement l’ensemble, comprenant les deux toiles et le coton interposé, sur une surface con-vexe et résistante. Les toiles métalliques ainsi tendues
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- sur une surface convexe se trouvent fortement pressées l’une contre l’autre, et les fibres végétales interposées sont immobilisées par rapport aux toiles. L’ensemble des deux toiles et de la matière fibreuse forme un tout perméable aux liquides qui peut être en quelque sorte assimilé à un tissu et traité comme tel tant que les deux toiles se trouveront serrées l’une contre l’autre.
- Le procédé consiste donc en principe à faire pénétrer la matière fibreuse à merceriser entre deux nappes de serrage souples (toiles métalliques, rubans ou autres), à serrer l’ensemble sur une surface convexe telle qu’un tambour, tandis qu’il plonge dans un bain de mercerisage.
- L’appareil servant à mettre ledit procédé en pratique comporte un tambour (de mercerisage) perforé divisé par des cloisons intérieures en compartiments, dans lesquels le liquide est aspiré au moyen d’une pompe à travers la nappe, et un tuyau d’évacuation adopté à un tourillon creux de l’axe du tambour, — puis un tambour acideur disposé comme le tambour de mercérisation — et, entre ces tambours de mercérisation et tambour acideux, un tambour laveur aménagé comme eux deux, dont les deux tourillons sont creux et en regard de la surface extérieure duquel sont disposées trois ou plusierus séries de crépines, la première servant à déverser l’eau froide sur le tambour, la seconde à recueillir cette eau après son aspiration à travers l’un des tourillons, à la sortie du bac, et son évacuation par le second tourillon, la troisième à la reprise de l’eau sortant de la seconde après son nouveau passage à travers le tambour, ce qui permet d. récupérer par un lavage méthodique la plus grande partie de l’alcali du bain merceriseur entraînée[]par la matière traitée.
- {Reproduction interdite).
- INFORMATIONS
- Le ministre du commerce vient d’adresser la circulaire suivante aux présidents des chambres de commerce :
- « Monsieur le Président,
- « A la suite d’un accord intervenu entre les gouvernements français et belge, les voyageurs de commerce français voyageant en Belgique pour le‘compte d’une maison française et les voyageurs de commerce belges voyageant en France pour le compte d’une maison
- belge, sontréciproquement exempts du droit de patente depuis le 1er janvier 1902.
- « Toutefois, le bénéfice de cette exemption est subordonné à la production d’une carte de légitimation dont les commis voyageurs doivent être munis et en l’absence de laquelle une taxe de patente de 20 francs leur sera appliquée en Belgique.
- « Je vous prie de vouloir bien en informer les maisons de commerce de votre circonscription qui sont en relation d’affaires avec le marché belge. »
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 a 1900)
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris, IXe. Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat- poste.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d'intérêt général , par lettre lorsqu'il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d'une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous demande si, lui, commettant dans un marché par correspondance, peut se voir assigner à raison de ce marché, par le commissionnaire devant le tribunal de ce dernier, contrairement à la règle que l’on doit assigner devant le tribunal du défendeur.
- R — L’art. 120 § 2 du code de procédure civile fait une exception à la règle en déclarant que l’on peut assigner devant le tribunal de l’arrondissement duquel la promesse a été faite et la marchandise livrée. Il faut donc rechercher si cet article peut s’appliquer au contrat de commission.
- D’abord, entre personnes habitant deux arrondissements différents, un marché commercial est réputé passé au lieu où est arrivée la lettre portant acceptations des conditions offertes par celui qui a proposé ledit marché.
- i Le contrat de commission entre le commettant et le 5 commissionnaire est un contrat qui oboutit à l'exécu-
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- LE MONITEUR DÈ LA TEINTURE
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- tion d’une obligation de faire à la charge du commis-sionnaireet la règle de compétence établie par l’article 420 est applicable sur la demande formée par le commissionnaire en paiement des commissions à lui dues. Dès lors, si le contrat de commission a pris naissance et a été formé au domicile du commissionnaire, ce dernier peut assigner son commettant devant le tribunal de son domicile à lui, parce que, dans tout contrat de commission, ce qui fait l’objet de la promesse, la marchandise qui, par suite, doit être livrée, c’est le travail promis par le commissionnaire, et cette promesse et la livraison qui doivent en être la conséquence, ne peuvent être accomplis qu’au domicile du commissionnaire.
- En cette matière, le Tribunal de commerce de Saint-Etienne, par un jugement en date du 7 novembre 1901, a déclaré que l’on doit répéter « marchandise » au sens aussi bien de la loi commerciale (art. 420 C. pro. civ.) que de la loi pénale (art. 419 G. pén.) tout ce qui, étant l'objet des spéculations du commerce, a un prix courant habituellement déterminé par la libre et naturelle concurrence du trafic, de quelque nature qu’il soit, l’expression générique « marchandise » comprenant tout ce qui fait l’objet d’un commerce ou d’une industrie.
- L’arrêt de la Cour de Cassation relatif aux « Mêmes locaux »
- (Suite)
- Deux opinions peuvent être soutenues.
- La première est celle de la poursuite et du pourvoi.
- Première opinion. — En ce sens, on fait remarquer que, sans doute, l’article 11 § 3 qu'il s’agit d’appliquer fait partie intégrante de la loi du 2 novembre 1892, spéciale aux enfants et aux femmes, mais que la modification de ce paragraphe,faite en 1900, dépend d’abord de la loi du 30 mars 1900 et spécialement de l’article premier de cette loi : que cet article premier commande ainsi, d’une part, la loi du 2 novembre 1892 et en change le caractère particulier en lui attribuant une portée générale qu’elle n’avait pas aupara vant ; que, d’autre part, l’article premier de la loi du 30 mars est intimement lié à l’article 2 de la même loi par une relation d’identité aux situations et quant aux personnes à protéger ; que cet article 2, il est vrai, se borne à réduire la réduction progressive, et qui va s’opérer pour ainsi dire parallèlement à celle dont bénéficieront, aux mêmes dates, les enfants et les femmes, domine la loi du 30 mars 1900 tout entière et suffit, par elle même, à déterminer la portée de son application dans toutes les directions, à tous les points de vue, sans qu il y ait lieu de distinguer la durée du travail, des modes et conditions de ce travail.
- Du moment où, dans un établissement mixte, un mode quelconque de travail est interdit à l’enfant, il l’est également à l’adulte. L’uniformité de la règle quant aux conditions est la conséquence logique et nécessaire de l’égalité quant à la durée. Or, vous dit-on dans ce système, vous avez, le 26 janvier, affirmé dans votre arrêt la règle de l'égalité quant à la durée, il vous reste à compléter votre œuvre en affirmant celle de l’uniformité quant aux modes et aux conditions du travail.
- On objecterait vainement que le texte de la loi ré siste ou paraît résister à l’interprétation proposée. L’article 11 ne vise, il est vrai, que les personnes protégées « par les articles précédents » et dans cette expression, qui n’est pas celle de l’article 3 où le législateur parle des personnes protégées par la présente loi, — dans cette expression, vous dit-on, il est assez difficile de comprendre l’article 2 de la loi du 30 mars 1900 ou le décret de 1848. Mais une rédaction, probablement involontaire, ne peut altérer le sens général et la portée de la loi. Si au lieu de « les articles précédents », le rédacteur de l’article avait écrit : « la présente loi», notre système invoquerait l’interprétation que vous avez donnée à ces mots dans votre arrêt du 26 janvier. La différence est sans importance, et il convient de ne pas s’y arrêter. Le texte doit fléchir devant l’esprit de la loi, tel qu’il paraît résulter des travaux préparatoires.
- Seconde opinion. — En ce sens on observe que la première opinion, en attribuant à l’article 2 de la loi du 30 mars 1900 une influence pour ainsi dire dominante sur l’article premier de ladite loi et sur celle du 2 novembre 1892, commet la faute grave, en bonne méthode de discussion, de prendre dans les travaux préparatoires de la loi de 1900 tout ce qui lui est favorable et tout ce qui vient à son soutien, en laissant de côté tout ce qui la contredit. Le choix ainsi fait est à ce point arbitraire qu’il en devient presque choquant : avec une pareille méthode, on s’expose aux plus criantes injustices et aux plus graves erreurs. Du moment où il est possible de concilier, il ne faut pas choisir.
- L’auteur de cette note discute également la question du travail par quarts et les jugements du Tribunal de police de Galais ; il croit que ces jugements ont été bien rendus, et il déclare que cette question nouvelle est « nettement distincte de celle sur laquelle la Cour de cassation s’est prononcée » le 26 janvier.
- Si la question des équipes successives, discontinues et alternantes reste entière, nous devons maintenant l’examiner.
- L’analyse du mémoire en défense, déposé au nom de Terry est la préface naturelle et nécessaire de cet examen. Ce mémoire de 88 pages est une œuvre remarquable et complète, remarquable par la clarté de la discussion, complète par l’abondance des documents qui sont soumis à votre appréciation.
- Organisation du travail dans les fabriques du tulle ; historique de la loi du 30 mars 1900 ; examen et discussion de son texte : ces divers points et d’autres encore sont exposés et traités de telle manière que nous vous demanderons la permission de vous faire quelques lectures que nous croyons dignes de votre attention.
- Et, tout d’abord, comment fabrique-l-on le tulle? Comment est organisé le travail ?
- Après avoir ainsi fait connaître les conditions habituelles du travail dans les fabriques de tulle,le mémoire rappelle les circonstances dans lesquelles a été proposée et adoptée la loi du 30 mars 1900.
- Le mémoire cite alors de nombreux extraits des rap -ports et discussions parlementaires qui ont précédé le vote de la loi,et nous nous bornons, pour le moment.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- à une mention sommaire de ces divers documents sur lesquels nous aurons à revenir au cours de nos observations, puis il examine le texte même de la loi.
- Après une discussion de votre arrêt du 26 janvier, que nous croyons inutile d’analyser, le mémoire se termine par l’examen de la question subsidiaire dite « des locaux », et il rappelle, sur ce point encore, les travaux parlementaires.
- Observations : On peut essayer d’éclairer la discussion en cherchant la vérité soit dans les travaux parlementaires, soit dans le texte de la loi.
- Les travaux parlementaires sont considérables. Ils ont occupé à la Chambre des députés deux législatures et ont duré près de huit années, depuis la première proposition faite à la Chambre le 23 novembre 1892, jusqu’au 30 mars 1900, date de l’adoption et du vote définitif du projet de loi.Dans cet espace de temps, soit au Sénat, soit à la Chambre, on ne compte pas moins de deux propositions de loi, treize exposés de motifs et rapports, vingt-deux séances de délibérations et de débats.
- A l’importance de l’effort, nous avons le devoir de mesurer la gravité des questions engagées.
- Il nous est impossible, dans cette audience, de vous relire tout ce que nous avons lu ; et, il ne serait pas sans péril d’avoir la prétention de le résumer. On comprend en effet, comment, dans une discussion aussi longue, des idées différentes et même opposées ont pu être émises, et leur variété même qui ajoute aux débats un nouveau lustre et les rend encore, s’il est possible, plus dignes d'attention est aussi la cause de grandes perplexités pour celui qui s’efforce de dégager la vérité. Si l’on veut demeurer impartial, on ne peut pas choisir ; si l’on ne choisit pas, on reste dans l’hésitation et dans l’incertitude.
- Sur la question spéciale qui vous est soumise, il nous semble qu’on se trouve en présence de deux tendances difficiles à concilier.
- A la Chambre des députés, on tent manifestement à comprendre dans le personnel protégé par la loi du 30 mars tous les ouvriers qui travaillent dans un établissement à personnel mixte, sans distinction d’âge, ni de sexe, les adultes comme les femmes et les enfants.
- On parait même préoccupé de se défendre contre une tendance contraire qui serait celle du Sénat. Nous vous en donnerons tout à l’heure un exemple. On veut à la Chambre, interdire pour tous les ouvriers le travail par relais, et aussi le travail par équipes discontinues et alternantes. « Comme un certain nombre d’ouvriers n’habitent pas ordinairement dans le voisinage immédiat de l’usine, lit-on dans un exposé de motifs, qu’il leur faut le plus souvent une demi-heure et même davantage pour se rendre de leur domicile à leur travail, ils ne peuvent songer à rentrer chez eux pendant le temps qui sépare les deux périodes de travail. Ils sont donc retenus, par le service de l’usine, pendant treize et quatorze heures par jour. Il est vrai qu’ils ont des repos variant de quatre à cinq heures. Mais que peuvent-ils faire pendant ce temps en dehors de l’usine? Croit-on que la situation de la famille ouvrière (le père, la mère, etc., etc.) deviendra meil eure que par le passé ? »
- Dans le même courant d’idées, qu’il nous soit per-
- mis de citer textuellement deux passages de rapports déposés devant la Chambre des députes. N’est-ce pas dans les rapports qu’on peut, avec le plus de sécurité, chercher la pensée du législateur ? M. Dron. député, dépose un rapport le 18 décembre 1895, et il s’exprime dans les termes suivants (Chambre des députés. Documents parlera., annexes 1. 1896, p. 228, col. 3).
- M. Dron, député, rapporteur :
- « La présente loi protégeant tout le personnel ouvrier, y compris les hommes, il semble bien qu’obliger tout le personnel à prendre les repos, aux mêmes heures, c’est supprimer, d’une manière absolue, les relais. »
- Examinant alors la proposition faite par le Sénat et qui était ainsi conçue, paragraphe 3 de l’article 11 :
- « Dans les manufactures et usines autres que les usines à feu continu, l’organisation de relais, sauf ce qui est prévu aux paragraphes 2 et 3 de l'article 4, est interdite pour les personnes protégées par les articles précédents. »
- M. le rapporteur ajoute :
- « Le texte proposé par le Sénat,tout comme l’ancien, ne donne qu’une garantie illusoire... »
- La conclusion nous paraît être dans l’addition, au troisième paragraphe de l’article 3, d’une ligne interdisant simplement les relais, en remplacement du troisième paragraphe de l’article 11.
- La législation serait donc la suivante : paragraphe 3 de l’article 3 :
- « Dans chaque établissement,sauf dans les usines à feu continu, les repos auront lieu aux mêmes heures pour tout le personnel protégé par la présente loi. Toute organisation de relais ou équipes tournantes est interdite.
- Nous verrons ultérieurement comment le texte proposé par M. Dron a été écarté, et comment aussi on a adopté le texte primitif du Sénat, celui-là même qui ne donnait à l’honorable rapporteur qu’une garantie illusoire.
- Enfin, toujours à la Chambre des députés, un second I apporteur, M. Dubief, s’exprime ainsi dans son rapport. (Chambre des députés, documents parlera. 1900, p. 775 et suivantes) :
- M. Dubief, député, rapporteur :
- « Il faut que cette loi, une fois votée, l’unification du travail, dans les établissements mixtes, soit réalisée : entrée au travail à la même heure, repos à la même heure, sortie à la même heure. Il faut que la loi, dans un but de haut intérêt moral, assure l’unité de la fa mille ouvrière, reconstitue la vie au foyer, en permettant au père, à la femme et aux enfants de se retrouver à la maison aux mêmes moments, dans l’intimité des joies et souvent aussi,hélas ! des peines communes.
- « ... Les ouvriers y gagnent (à la loi) une réduction importante des heures de travail et une réglementation qui leur assure, en même temps que la présence en commun à l’atelier, l’unité de la vie à la maison, dans la famille réunie... »
- Au Sénat, les tendances contraires s’accusent de la façon la plus évidente et sous les formes les plus diverses : modifications apportées par la commission sénatoriale aux propositions de la Chambre; transpo-sition même de ces propositions dans un paragraphe, différent avec de légères différences de rédaction à
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- l’effet d’affirmer la résistance sans irriter cependant la discussion; demandes d’éclaircissements à la tribune, amendements, et enfin, un document capital, le rapport qui rend la contradiction aussi flagrante que possible.
- Nous disons que ca document a une grande importance ; car il est à remarquer que le rapporteur est l’auteur même de la proposition de loi déposée devant le Sénat le 14 novembre 1893. A tous- égards, il était donc qualifié pour indiquer le sens de la loi et pour en déterminer exactement la portée.
- Voici le passage essentiel de ce rapport (Sénat, do cuments parlera. — 1900 page 60) :
- Rapport de M. Maxime Lecomte, 15 mars 1900.
- « Nous devons faire remarquer que l’objet de l'ar-ticle premier de la loi que nous proposons au Sénat d’adopter d’une part, et l’objet de l’article 2 de cette proposition, d'autre part, sont essentiellement distincts. Il ne semble pas possible de s’y méprendre.
- « L’article premier modifie des dispositions de la loi du 2 novembre 1892, laquelle s’applique au travail des enfants, des filles mineures et des femmes. L’article 2 modifie l’article premier de la loi de 1848, qui s’applique au travail des hommes adultes. Cet article 2 ne modifie la loi de 1848 que sur un seul point : dans les établissements mixtes, c’est-à-dire qui emploient à la fois des hommes adultes et des personnes protégées par la loi de 1892, les hommes adultes ne pourront travailler que onze heures. La loi, en ce qui concerne les hommes adultes, ne dit pas autre chose, n’édicte aucune autre exigence, et, par exemple, n’interdit ni le travail de nuit, ni le travail par équipes successives. »
- (A suivre.)
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolutions de Sociétés
- Lyon. — Dissolution, à partir du 24 mars, de la Société E. Kehrer et Cie, apprêts, 8, cours d’Herbouville. — L, : M. Poncet-Peyrennet.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Fendin a vendu un fonds de teinturerie à M. Perriat, 9, rue Turgot.
- Paris. — M. Tallard a vendu un fonds de teinturerie, 72, rue des Pyrénées.
- Paris. — M. Békir, a vendu un fonds de teinturerie, 14, rue Croix-des-Petits-Champs.
- Paris. — Mlle Bonnel a vendu un fonds de teinturerie, 15, boul. du Port-Royal.
- Paris. — M. Gy a vendu un fonds de teinturerie, 53, rue de Maubeuge, 53.
- Paris. — MM. Waldmann et Cie, ont vendu un fonds de teinturerie, 119, rue de Turenne,
- Mme veuve Bruyet a vendu un fonds de teinturerie, 36. rue Stéphenson.
- Paris. — Mme veuve Biélu a vendu un fonds de teintu-.rerie, 116, boul. du Montparnasse.
- Paris. — M. Woringer a vendu un fonds de teinturerie, 88, rue Rochechauart.
- Arpajon (Seine-et-Oise). — M. Salin a vendu un fonds de teinturie, à M. Fisson,
- Levallois. — Mme veuve Meyrat a vendu un fonds dé teinturerie, 36, rue Lannois.
- BULLETIN FINANCIER
- Le marché a conservé une attitude importante et pourtant il semble que nous approchions de l’heure décisive. Dans quelques jours, les élections seront terminées en France, et la paix, malgré les apparences trompeuses, peut surgir d’un moment à l’autre et donner un coup de fouet violent aux mines du Transvaal.
- En attendant, la Rente reste calme, mais ferme à 100 90, l’Italien à 100 82, le Portugais à 28 90 et le Turc à 27 90 la série C et 25.87 la série D.
- Nous relevons toujours la même activité et la même fermeté exceptionnelles en Extérieure Espagnole à 79 30.
- Les valeurs de crédits restent au calme plat, Lyonnais 1034, Foncier 733, Banque de Paris 817.
- La plus grande faiblesse des valeurs de Tramways est en concordance avec nos opinions précédentes, Thomson baisse de nouveau à 715 encore trop chère pour25 fr. de dividende, suivant les Tramways Sud qui glissent à 215; nous avons renouvelé récemment notre conseil de vente de ce dernier titre, à notre estime la baisse s’accentue logiquement.
- Les affaires sont réduites sur le compartiment industriel, la lourdeur y est assez générale, et tient à notre avis à l’air ambiant, à l’abstention du public.
- Les causes déterminantes de reprise ne vont pas manquer.
- A citer l’Urbaine 125 à 135, flexion passagère provoquée par la grève qui ne peut que profiter à la Compagnie par le relèvement des tarifs.
- L’enlèvement sur les mines d’or du Transvaal est plus prochain qu’on pense ; et la bonne tenue des mines d’or du monde entier pendant cette longue période d’inertie démontre la solidité de ces entreprises.
- Cariboo Cansolidated va bénéficier des prospections heureuses faites sur Lightning Creek qui font ressortir des teneurs imposantes, on peut donc conseiller toujours l’achat de cet excellent petit titre à 25 fr,
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- j Pendant les deux premiers muls des années 1900, 1901 et 1902
- Quantités 1 Marchandises
- livrées à la consommation EXPORTATIONS françaises ou francisées exportées
- IMPORTATIONS — .a..---
- 1902 1901 1900 1902 1901 1900
- Bois de teinture en bûches Mexique.....-kil. 19.645 5.304 17.997 Bois de teinture en bûches kil. 1 835 760 1.270
- — — Brésil — moulus 376 169 450
- — — Haïti 82.714 31.625 42.541 Garance en racine, moulue ou en paille 58 53 17
- - — — Guatemala 15.660 7.540 19.934 Curcuma en racine 78 146 62
- — Autres pays..... 4b.397 6 523 69.738 — en poudre. 23
- Quercitron 40 65 31
- Totaux .... ,54 416 50.992 150.210 Lichens tinctoriaux 6 3 . 20
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : 17.443 19.178 21.452
- Bois de teinture moulus.. 12 57 76
- Garance en racine, moulue ou en paille 586 821 425 Ecorces, feuilles et brindilles 456 171 346
- Curcuma en racine ' • 561 29 Moulus 530 235
- en poudre/. ; 2.189 23 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- 143 1.354 ou moulues 67 29 , 5
- Lichens tinctoriaux 536 807 43 Libidibi et autres gousses tinctoriales.. 117 :
- Ecorces à tan, moulues ou non 4.132 6.354 5.332 Safran 79 66 49
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins . 156 106 203
- Ecorces, feuilles et brindilles 14.592 5.158 7.238 Cochenille 570 357 455
- 5.073 5.283 5.169 Kermès animal
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 910 442 361
- ou moulues : 8.031 7.647 9.221 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.. ...... 30 218 145 bleu 72 258 101
- Safran. . -** 134 128 96 Cachou en masse.... 217 23 102
- Autres teintures et tanins 602 490 600 Rocou préparé 158 93 176
- Cochenille 510 1.099 777 Orsei le préparée, humide en pâte 94 41 88
- Kermès animal.... 4 — sèche (cudbéard ou extrait).. 39 25 20
- Indigo 1 158 395 1.231 Extraits de bois de teinture et d autres espèces :
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de Garancine 72 89 44
- bleu.. 2
- Cachou en masse 5.625 17.424 11.663 Autres : Allemagne 9.508 7.833 8.472
- Rocou préparé 102 323 523 — Belgique 4.164 3.333 3.465
- Orseille préparée, humide en pâte — sèche (cudbéard ou extrait).. • • 38 — Angleterre 2.065 1.245 2.203
- 4 26 — Etats-Unis 425 670
- — Autres pays 8.739 4.835 4.044 .
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces: Garancine. ....... • •
- — 1 • • Totaux 24.901 17.246 18.854
- 268 186 234
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille : .
- Acide picrique Alizarine artificielle 2
- ï Alizarine artificielle 140 355 593 Acide picrique 17 2 2
- Autres 1.942 1.165 1 381 Autres 457 542 620
- J Outremer 145 345 255 Outremer 1.907 1.343 1.894
- Bleu de Prusse.. . - ... 124 111 119 Bleu de Prusse 63 47 139
- Carmins communs 6 2 Carmins communs ... 6 18 9
- — fins. • « — fins 7 8 5
- Vernis à l’alcool 45 13 20 Vernis à l’alcool 162 121 120
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées 1.813 1.401 1.607 l’huile mélangées 1.881 1.382 1.418
- Ocres broyés ou autrement prépares... 709 829 963 Ocres broyés ou autrement préparés 34.361 49 220 33.876
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes ... 13 16 22 bleues ou vertes 25 43 49
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 1!1 82 137 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 72 7 8
- Talc pulvérisé... 7.C95 5.5 56 4,568 Talc pulvérisé 10.881 9.574 7.453
- Couleurs non dénommées 4.828 1.560 894 Couleurs non dénommées .... 653 299 224 1 1
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
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- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
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- PAR »
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales • des Gobelins et de Beauvais.
- F. Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons dq tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60. (
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés. ’
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans ler industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment. .
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. GRISON Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin; plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix ’ 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc. of
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét* des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8cde 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journa pour recevoir france, - --- -xn - c ,
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- 126 —
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Bore de teinture.
- On cote :
- Campche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité... 12 .. à 14 .. — 2c qualité ... 11 .. 12 .. 3e qualité.... 6 .. 8 .. — Sisal, Yucatan... 8 .. 9 50 — Honduras 8 25 8 75 — Tabasco 6 50 7 80 - — Haïti Cap 5 25 5 50 ! - Fort-Liberté....> 5 50 5 80 — 5 25 à 75 — Sr-Mare 6 .. 6 25 — Gonaïves ....... 5 50 6 .. — P.-de-Paix 6 25 6 60 — Miragoane 5 10 5 .. — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 25 — Jamaïque. 5 50 7 .. Jaune Cuba et St-Yago .. 6 75 7 25 » Manzanillo 6 75 7 25 - » —Tuspan............ 7 .. 7 25 » Vera-Cruz ? .. 7 25 » Campèche......... 6 .. 6 25 • Carmen.. 6 .. 6 25 » • Tampico 6 50 6 .. • Porto-Plata 6 .. 6 25 • Haïti. 5 75 6 .. • Jamaïque 5 05 6 • » Barcel et P. Cab... 6 50 7 .. • Rio-Hacha 4 50 5 .. ‘ » Carth. et Savan... 4 50 5 .. » Maracaïbo 5.. 525 • Fustet 100 k. 14 . • 15 .. . » Tatajuba(Pern.)50k. 4 50 5 .. » Bahia.......... 4 50 5 .. S Corinto.... .... 5 75 6 50 * Amapala.... 50 kil. 5 75 6 50 Rouge Brésil Bahia 8 .. 9 .. " » Calliatour... 100 k. 14 .. 15 .. » Lima 50 kil. 9 .. 10 .. —»—Ste-Marthe S .. 10 .. » Brésillet. 4 .. ... o Sandal 100 k. 5 .. 7 .. » Sapan...... 50 k. 6 .. 8 .. » Quebrach... 1000 k. 81 .. 90 .. « Pernamb 50 k 14 .. 16 ..
- Caehou
- Brun luisant, en sac 5 0 k. .... . — en caisse — 37 50 45 ..
- Jaune ou gamb................. .... .. M »..................pressé ....29 .< 30 ..
- Coehenille 3n cote : 1/2 kil. renériffe zacatille 1 60 lénérife grise 1 50
- Cureuma ............50 kilos. 22 50 Java, Mad. , Pond............. M „.
- Dividivi On cota les 50 ki «... 12 .
- Indigom on cote actuellement : Bgn. sur v. et bl. 12k.. 6 50 fin viol et pourpre 6 2
- • cto
- • • S • &
- • en • • • co.
- - - o.
- Beng. eau viol, etdito,... S 50 5 75 » bon violet 4 75 5 . . • moyen violet 3 50 3 75 » bon violet rouge 4 75 5 .. » bon moy. v. roug.... 3 75 4 . « fin rouge 4 50 4 75 » bon dito 3 25 3 75 » bon à fin cuiv 2 75 3 75 » "uiv.crd. et bas 2 . 3 50 Java M ... Kurpah.. 2 .. 4 .. Madras 1 50 3 75 Manille.... 2 .. 3 50 Caraque ;... 2 50 4 50 Guatemala flor 4 50 5 .. » bon à fin sobré.. 2 50 4 .. » — cor,... 2 50 4 .. » cor. ord. à bas.. 1 50 2 25
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k. 5 50 M .. » bon à beau 4 . 5 .. » ord. et moyen...... 2 50 3 ..
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert .............M
- Mers du Sud...........M
- Madagascar. ........ M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé..... 7 50 à 8 50 » gros effilé............ 6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles..........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne........................M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- B © Cl e B » M B » B B B e • S B B
- Bois de Campèche (Laguna). 15 » (Guadeloupe) ...
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 » de Fustet Albanie.... 12
- Cachou noir, Ire marque... 95 » marques ord.. 70
- .à ... ..
- .. ii ..
- 50 13
- .. 85 ..
- Cochenille, argentée .. .le k. 180 » grise le k. 170 » zacatille naturelle le k 150 » noire Palmas lek. 155 » Lanzarotte ..... ...
- Cureuma Bengale.......... 55 » Chinois........... 50 » Madras............ 55 Galles de Chine ........
- Prussiate jaune de potasse. 190
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... » bon moyen et bon coloré assez tendre.. » moyen assez coloré un peu sec « moyen ordinaire terne -4 et serré
- 3 .. 3 50
- 2 50 3 ..
- 2 25 2 50
- 1 75 2 ..
- Kurpah beau à fin.viol.et viol.
- rouge tendre ..... 4 .. 4 50 » b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 3 25 3 75 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle .. 3 .. 3 50 » moy.viol. un peu faib, mél , sablé. 2 50 3 .. Guatemala. Flor 5 50 6 .. » bon et bon moy. corté et sobré 3 50 4 .. » moyen et moyen ordinaire ... 2 25 3 . Bengale beau à fin violet .. 6 50 750 » bon et bon moy.violet rouge 6 ., 7 .. » moyen violet rouge et rouge 5 50 6 25 Java surfin violet et pourpre 9 50 10 .. » beau et fin violet 7 75 8 50 » bon à bon moyen,.... 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- Acide citrique.............. 360 . . ... ..
- Alun raffiné (entrepôt)..... 15 .. 17 . . » (acq.).................... 17 .. 19 ..
- Couperose emballée.......... 5 50 6 59
- Essence de térébenthine (d. fûts) 80 .. ... .. Id. (s. fûts).. 75 .. .....
- Fécule de pommes de terre, 1er bl........................ 37 .. ... .. Id. 2e bl. (entrepôt)......... 36 Galles vertes et noires... .. 150 .. 170 .
- » noires Alep................................
- » blancnes................... 130........... Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 .. » Ghésirée, en sorte........... » Sénégal,s. bas du fleuve 130 .. 140 .. »........................» Galam......... 105 .. 120 .. » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 ..
- » Mogador, blonde.....................
- » » blanche.......................
- » Laque en f. qté orange. 250 .. ... .. » » mi-orange » » cerise AC » Sandaraque lavée » Damar (Batavia) 140 » » Singapore 90 .. 100 .. » » Penang 110 Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 .. » » Anatolie. 250 .. 600 .. Quercitron M Garance, racine .. ... .. » poudre..... 65 .. ... .. Rocou Guadeloupe 95 » Cayenne..... Safran d’Espagne, Valence pur. 80 Sulfate de cuivre(entrepôt). 53 .. ..... » (acq.). .. 57 .. ... Sumac en feuilles.. 22 .. ... ,. » poudre 24.. ... .. Styrax liquide 140 Tamarin Madras 20 .. 30 ..
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .. ... 180 ,. ... .. » en pains, extra sec, sous pap . ..... 180 .. ................... » bon marchand en pains 115 .. ............ » » en boules 115 . ... ..
- » raffiné en poudre sec 145................
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 25
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- muriatique nitrique...
- «
- sulfurique sulfureux . tartrique .
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d. d. d.
- 9 33
- 39
- 10
- 50 à
- Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre ...
- » » broyé..........
- Borax raffiné........ Blanc de zinc de la Méditer, p mdre............... broyé................ Crème de tartre ... ..... Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp....... Chlorure de potassium, en gare de Salins....... Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude.....
- » de potasse............. Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300............. Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation....... — Entrepôt............... Sulfate de fer 95 % en'sacs de 100 kilos.............
- 265
- 34
- 68
- 76
- 50
- 60
- 68
- 170
- 8
- 20
- 7
- 22
- 50
- 50
- —
- 50
- 50
- 19
- 18
- 30
- 39
- 4
- 25
- 25
- 25
- 25
- 75
- 58
- 54
- 5 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos : Gomme Sénégal b. fle....
- » Galam.......
- » Salabréda........
- Acide tartrique......... Crème de tartre Bl. du Midi
- » bl. Bordeaux
- Camphre raffiné.........
- Verdet en pains extra sec.
- » en boules..............
- Térébenthine en barils....
- INDIGOS
- 135 ..
- 117 .
- 70 .
- 252 .
- 168 .
- 6 20
- 65
- a
- 145
- 125
- 85
- ©
- Bengale pourpre
- A
- »
- Java
- beau violet.. bon violet... moy. violet.. petit violet.. ord. et cuiv. ord. et cuivre..
- le kilo
- A
- Manille.............
- Guatemala flor ......
- » sobre.....
- » Cortès....
- Mexique flor........
- » sobre........
- » ord. Cortès..
- le kilo
- A
- M.
- 10 .
- 8 50
- 5 ..
- 9 ..
- 8 ..
- 5 ..
- 9 ..
- 11 ..
- 9 ..
- 6 ..
- 10 ..
- 8 50
- 6 ..
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 %
- » en poudre 35 % Bleu de Prusse (en pâte), la livre..................
- $ I 1 . in t-
- » 8
- Produits tirés du goudron
- D.
- ca tha
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb........
- Acide acétique des arts 40% » chlorhydrique......... » nitrique 36........... » sulfurique 66......... » tartrique............. » citrique..............
- Alun épuré.............. » ordinaire.............
- Ammoniaque incolore, 22.' Bichlorure d’étain, 55'.— » » 60.....
- Bois Campêche-Laguna ... » » Guadeloupe.
- » Jaune Centre Amériq.
- Cachou jaune. Vapeurs.... » brun .................
- Chlorate de potasse. » de soude...........
- Chlorure de chaux 100 à 110-Chromate rouge de potasse
- 71
- 29
- »
- » de soude..
- Alizarine 20 %. ... Aniline (huile) pure » (sel) pure ..
- la livre »
- » »
- »
- 8
- 4
- Anthracène 30 • A par unité au comptant...._____.......
- Benzol »0 %........le gallon
- Acide carbonique (crist.) 40
- »
- 1
- •* CO —a aoles
- 2
- 0 1/2
- Madras fln.........
- » beau .............
- » moyen.............
- Kurpah kudd. beau violet.............
- Kurpah kudd. bon violet.............
- Kurpah kudde moy. violet.............
- Kurpah kudd. petit ord................
- Kurpah Pondich, bon violet.............
- Kurpah Pondich moy. violet.............
- Kurpah Pondich ord. à livrer ......... .. .
- 11 ..
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50 M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 ..
- 5 ..
- G ..
- 5 ..
- S
- 4 ..
- a
- 13
- 13
- 12
- 9
- 6
- 6
- 5
- 9
- 8
- 7
- t
- 6
- 6
- 5
- 50
- 50
- in
- Crème de tartre.......... -Cristaux de tartre ........
- b de soude................ CurcumaBengale en racines
- » de Madras....
- » de Chine..........
- Essence de térébenthine .. Extrait de châtaignier 20*. Galles de Chine et Japon..
- » vertes et noires .... Gomme Sénégal, en sortes » arabique................ » adragante rousse . • Jus de citron............. Méthylène à 95'...........
- » régie 90'......
- Prussiate jaune de potasse
- » » de soude..
- Pyrolignite de fer. Résine..............
- Rouille....... Sel de soude .............
- » ammoniaque.. Sel d’étain............... Soufre en canons..........
- » sublimé.................
- Sumac Sicile en feuilles... Sulfate d’alumine.........
- 32
- 8 250 385
- 20
- 15 97 97
- 107 15
- 13
- 18 75 88
- 110 125
- 23 86
- 64 192 187
- 8 64 6.1 60 85 18
- 165 135 160 260 340
- 24 100 105 180
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- à 72
- 30
- 8
- 84
- 11
- 260
- 330
- 21
- 16
- 102
- 107
- 117
- 15
- 13
- 19
- 77
- 98
- 120
- 135
- 24
- 88
- 66
- 197
- 192
- 9
- 66
- 64
- 62
- 90
- 19
- 175
- 150
- 170 210
- 375
- 25 1
- 102
- 110
- 190
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- © O © 10100
- 50
- v
- de cuivre .. de fer......
- Magenta pure. Acide picrique
- la livre » .la livre »
- 1
- 3 1
- 9
- 2
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne
- Barwood...........
- Camwood...........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois de Lima...........
- Bois de camphre de la Jamaïque.......
- Bois de camphre de St-Domingue.......
- Bois de camphre du Honduras .........
- Grains de Perse... le
- » »
- »
- »
- 5
- 4
- 15
- 10
- »
- 10-55 »
- quintal
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan........ » !
- Liqueur d’écorce.. le
- Extrait » ..
- Myrabolam 142...
- Bois de pécher ...
- Grains de Perse..
- Bois de campêche.
- Extraits
- 8
- 8
- 4/6
- C
- 10
- 10
- 10
- 10
- 8 »
- 1 » 21 i 5 10 5-10 •
- quintal
- »
- Potasses
- Bichromate..........la livre
- Binoscalate........ »
- Carbonate 90%.... la tonne
- Caustique...........
- Chlorate ...........
- Ferricianide ( pru s -siate rouge)........
- Ferrocyanide (prus-siate jaune)........
- la livre
- a
- 3
- or
- » » »
- » 1 8-2 4 » » 11 6 » 11 » » 48 «
- » 15-42 »
- »
- 22
- 25
- » 15 15
- 1
- Ces prix sont comptés pris à quai à
- »
- »
- 4 .
- 6
- Liver-
- pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- 10
- 16
- 9
- 19
- 14
- Il 18 10 20 15 207
- 19 21
- 16 16
- 60 8
- MARCHÉ ANGLAIS
- 75
- 297.50
- 50
- LONDRES
- 18
- 20
- 75
- 50
- 50
- 50
- 15
- 58
- Arsenic (blanc)......la tonne Arséniate de soude 60 % »
- Bi-arséniate de soude (As205)
- 50
- 50
- 20 —
- I. sh. 20 — 18 15
- FUMISTERIE & MAÇONNERIE
- Spéciales pour usine? et travaux de Ciment
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- Fondée en 1835.
- Eugène KREBS
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- Fourneaux p. chaudières à vapeur
- MASSIF
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- CONSTRUCTION D’USINES
- p.127 - vue 134/396
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-
-
- 128 LE MONITEUR DE LA' TEINTURE
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- Exposition Universelle Paris 1889 -urcuuA• O 15115 Aioolul 111(51 ovlllv Exposition Montpellier 1896 wssoemcusm20m/m02mmae/se0/22ma/2aeu3s8/es0/ssuea00m0ems/.72e2azsssrsesvreeaa0ciau2s/ec.8qd8ss0es800a/202090800
- CHEMIN DE FER DU NORD
- PARIS-NORD A LONDRES
- Viâ Calais ou Boulogne
- Cinq services rapides quotidiens dans chaque sens
- VOIE LA PLUS RAPIDE
- Tous les trains comportent des 2e classes.
- En outre, les trains de l’après-midi et de Malle de nuit partant de Paris-Nord pour Londres à 3 h. 25 soir et 9 h. soir, et de Londres pour Paris-Nord à 2 h. 45 soir et 9 h. soir, prennent les voyageurs munis de billets de 3e classe. ’
- Paris-Nord à Londres ' ;
- PARIS-NORD, dép.
- Ire,2e cl. Ire, 2e cl... Ire, 2e cl. lre,2e,3ecl. 1r, 2e, 3e
- ()(W.R.) ë) (*)
- 9 35 m. 10 30 m. 1120 m. 3 25 s. 9 » s. via Calais via Boulogne- via Calais viâ Boulogne viâ Calais
- Londres à Paris-Nord
- LONDRES, départ.
- 4 50 s. 5 60 s. 7 » s. 11 05 s. 3 30 m.
- Ire,2e cl. Ire, 2e cl. Ire, 2e cl. Ire,2e,3e cl. Ire, 2e, 3e
- Q(W.R.) () - (*) T 9 » m. 10 » m. 11 » m. 2 45 s. 9 » s. via Calais via Boulogne viâ Calais viâ Boulogne viâ Calais
- PARIS-NORD, arrivée
- 4 45 m. 5 50 m. 7 » s. 11 10 s. • 5 50 m.
- (*) Trains composés avec les nouvelles, voitures à couloir sur bogies de la Compagnie du Nord, comportant water-closet et lavabo. . . ..
- (W. R.). Wagon-Restaurant entre Paris et Calais et vice-versa.
- Services officiels de la Poste (viâ Calais}
- La gare de Paris-Nord, située au centre des affaires, est le point de départ de tous les Grands Express Euro- • péens pour l’Angleterre, l’Allemagne, la Russie,'la Belgique, la Hollande, l’Italie, les Indes, l’Egypte, l’Espagne, le Portugal, etc., etc.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année, des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et
- les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er itinéraire. —Pâtis, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbe.s, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères—de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnère.s-de-Luchon, Toulouse, Paris via Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
- 3e Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac-Limoges).
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets: Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
- CHEMINS DE FER DF L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et Neio haven
- Par la gare Saint - Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(ire et 2e classe seulement ,
- Pendant la saison d’été, un troisième départ, com portant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l’après midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr.25.
- Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; Ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50. Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco. sur demanda affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
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-
- 46e Année. N° 9.
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- 5 Mai 1902.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15 fr.
- — Six mois........ 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an..........20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s’adresser aux bureaux du Journal
- 80, rue Turgot, 20 — PARIS
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Procédé pour teindre la laine. — Note sur le bleu indanthrène.— Les nouveaux colorants. — Perfectionnements et procédés nouveaux. Revue des brevets d’invention. — Gonfreville. — Les brevets d’invention. — Informations. — Notre service d’assurances. — Jurisprudence. — Bibliographie. — Renseignements commerciaux. — Bulletin financier. — Cours.—- Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, 1Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés ‘ogiquement, révisés
- ANNONCES : { Failisarverselaise): ; : J £
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- 130 LE MONITEUR
- PROCÉDÉ POUR TEINDRE LA LAINE à Y’aide de colorants soufres réductibles par La MANUFACTURE LYONNAISE DE MATInEs COLORANTES (Brevels 11° 301740)
- —I
- Les colorants généralement désignés comme colorants et soufrés, et dont les types les plus intéressants jusqu’à pésent sont les corps connus sous le nom de couleurs immédiates, se laissent bien fixer à l’état où on les obtient par les procédés de fabrication connus, sur le coton, mais pas sur là laine.
- On à trouvé maintenant que la plupart de ces corps se laissent réduire en solution alcaline et par l’emploi de réducteurs énergiques tels que l’hydrosulfite par exemple, en leuco-composés incolores.
- A ce propos il est à remarquer que les corps tels que, par exemple le produit vert boüteille résultant de la étiite du noir Vidal et qui sont en apparence des leuco-composés, ne représentent pas encore les derniers degrés de réduction, mais qu’ils Se trouvent dans un état d’oxydation imparfaite il est vrai, qui es distingue sensiblement des véritables leuco-composés. /
- Ces derniers ont la qualité précieuse de tirer sur la fibre de laine et il y aura là une application toute nouvelle et importante des colorants soufrés.
- Le procéder est très simple à exécuter.
- Le réducteur qui a donné les meilleurs résultats est l’hydrosulfite qui doit être exempt de zinc pour cet emploi, d abord pour éviter la formation de sulfure de zinc, lorsqu’on emploie les produits directs contenant du sulfuré dé sodium, et ensuite parce qu’Un grand nombre défi leuco-composés forment avec le zinc des combinaisons difficilement solubles.
- Exemple
- On fait dissoudre 100 grammes de noir immédiat à ’état pur dans 3 litres d’eâu chaude avec addition de 50 grammes de sulfure de sodium et 50 grammes de soude caustique 40 degré Baumé et on chauffe cette solution à 50, 60 degrés centigrades.
- On ajoute olors 6 litres de la solution d’hydrosulfite à 16 degrés Baumé.
- On obtient ainsi une solution presque incolore.
- On entre la laine et on la laisse dans le bain pendant 10 à 20 minutes.
- Si on la sort maintenant elle s’oxyde immédiatement à l’air et prend une coloration noir bleu.
- DE LA TEINTURE n
- Lorsque le développement est terminé on rince dans un bain légèrement acidulé et on sèche.
- Pour obtenir des teintes particulierement foncées et intenses, il faut plonger la laine plusieurs fois dans la Solution réduite.
- Les teintes obtenues par ce procédé sont d’une solidité parfaite au foulon, au lavage et à la lumière.
- On obtient des résultats analogues avec le noir Vidal, le noir Katiguène, le noir Saint-Denis et d’autres colorants similaires du même groupe.
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- NOTE SUR LE BLEU INDANTHRÉNE »
- Dans les pays où l’on a encore la détestable habitude de blanchir le linge de ménage à l'eau de Javelle, le peu de solidité au chlore de l’indanthrène pourrait être un obstacle à l’emploi de ce produit, si extraordinairement résistant à la lumière et aux lessives.
- En fait, ce défaut est plutôt apparent, puisque cette modification de ntiànee par le chlore, et les oxydants en général, n’est pas une destruction, comme pour les autres colorants, mais un simple virage (analogue au verdissage du noir d’aniline par les acides). Car la couleur revient dans toute sa pureté sous l’influence des moindres réductions ; il suffit même de passer les tissus, pendant quelques minutes, dans un bain bouillant légèrement alcalin, pour ramener au bleu indigo la nuance olivâtre contractée par le chlorage.
- Mais, quoi qu’il en soit, l’inconvénient n’en est pas moins sérieux Or, on peut l’atténuer, dans une très large mesure, par un vaporisage (d’une heure et demie à deux heures) des Couleurs fixées et dégommées comme d’habitude. J’ajouterai que le vaporisage a une action plus marquée si l’on opère sur des tissus légèrement alcalins.
- Le traitement de l’indanthrène serait donc le suivant :
- Impression du bleu épaissi avec addition de réducteurs (sels de protoxydes de fer ou d’étain).
- Passage en soude caustique de 18 à 20 Bé , à 70 ou 800 centigrades (additionnée d’un peu d’oxyde mari-ganique, pour conserver la pureté des blancs)
- Passage subséquent dans une cuve à roulettes, en bain acidulé.
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse. — Janvier-février 1902.
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- Lavage, dégommagë en soude caustique ou sel de soude, à raison de 1/2 à 4 gr. par litre à 60» centigrades.
- Essorer, sécher, vapriser 1 1/2 à 2 heures.
- Les êchantillions qui accompagnent cette note sont très probants. Celui qui à subi l’action du chlorage au tambour avec l'hypochlorite de chaux liquide à la dose de 1/40 est franchement viré au vert. Le même échantillon vaporisé 2 heures est intégralement ramené à Son état primitif (1).
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Orangé Métachrome
- La teinture de l’Orangé Métachrome R se pratique suivant le procédé général Si simple employé pour les colorants Mëtachrome ; il y a seulement à tenir compte que l’Orangé a une concentration double de celle des autres couleurs Métachrome : on devra donc prendre deux parties de mordant pour Une partie de couleur.
- On introduit d’abord dans lé bàin le mordant Méta-chrome, puis la quantité voulue d’Orangé dissous dans l’eau de condensation bouillante ; si l’on n’a à Sa disposition que de l’èaù ordinaire, on aura soin de passer la dissolution sur un tamis avant de l’ajouter au bain.
- Jusqu’à la proportion de 1 1/2 0/0 de colorant, on prend 3 0/0 de mordant; au-dessus de 1 1/2 0/0, il faut toujours une quantité de mordant double de celle du colorant. L’addition au bain de teinture d’une petite quantité de sulfate de soude facilitera l’unisson de la teinture.
- On entre à 40» C., on fait monter en 3/4 d’heure à l’ébullition, que l’on maintient jusqu’à ce que le bain ne conserve plus qu’Une légère teinte jaune ; on laisse bouillir encore une heure, afin de bien fixer la couleur : nous insistons tout particulièrement sùr ce dernier point, car il ne faut pas considérer l’opération comme terminée lorsque le bain paraît épuisé. Si l’on a pas fait bouillir le temps nécessaire, il en résulte un fixage incomplet du colorant et, par conséquent, une diminution de la solidité au foulon.
- « Dans beaucoup de cas, surtout lorsqu’on a affaire « à de la laine qui n’est pas parfaitement débarrassée
- (1) Voir la rectification au procès-verbal d’avril.
- « de toute impureté; il est bon, pour obtenir dès tein-« tures bien unies, de faire d’abord bouillir ce maté-« riel pendant 1/2 heure à 1 heure, dans un bain con-« tenant les 2/3 de la quantité de mordant à employer; « puis si le bain présente une réaction acide, on le « neutralise avec un peu d’ammoniaque avant d’y « ajouter le colorant et le reste dû mrdant. L'opéra-« tion de la teinture s'effectue comme il est dit plus « haut. »
- Il faut, autant que possible, monter les bains avec de l'eau douce ; Si l'on lié dispose que d'eau calcaire, on ajoute d'abord lé Mordant Metachromë et on fait bouillir vivement pendant quelques minutes : l'ammo-niaque se trouve mis ën liberté alors par lé carbonate de chaux de l'eau.
- La laine en bourre et la laine peignée peuvent être entrées à une température supérieure à 40» , voire même à l’ébullition ; il faut seulement que la marchandise soit parfaitement propre et, s’il s’agit de laine carbonisée, qu’elle soit complètement neutralisée.
- Les métaux n’ont aucune influence sur les teintures d’orangé Métachrome.
- Lorsqu’on teint sur appareils, il est bon de n’introduire le colorant qu'après l’avoir dissous dans de l’eau de condensation.
- L’Orangé Métachrome laisse le coton presque blanc, mais teinté fortement la soie.
- On obtient aussi d’excellents résultats en teignant sur bain neutre avec mordançage préalable. C’est même cette méthode qui, avec un mordant composé de :
- 1 1/2 % Bichromate de potasse
- 1 2/3 % Acide lactique à 50 %
- 1 % Acide sulfurique
- fournit les nuances les plus foncées et les plus solides.
- Les autres mordants donnent des teintures inférieures en solidité à celle-ci et à celles au mordant Métachrome.
- L’Orangé Métachrome teint en présence de 5 % de sulfate d’ammoniaque avec bichromate de potasse et acide acétique, où avec fluorure de chrome, donne des nuances très-solides, mais moins vives que celles sur Mordant.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- NOUVEAU PROCÉDÉ D’IMPERMÉABILISATION des tissus et autres produits
- Par Mlle Gabriel Dutilleul. .
- Ce nouveau procédé s’applique à l’imperméabilisation partielle et relative des tissus et autres produits ! ou bien à leur imperméabilisation complète. '
- Pour obtenir une imperméabilisation partielle et relative, on commence par bien nettoyer le tissu, etc., à imperméabiliser à la manière en usage avant toute teinture, puis on fait un trempage dans une dissolution réalisée en chauffant au bain-marie de la vaseline, de la paraffine et de l’huile lourde (en moyenne 55 gr. de vaseline, 5 grammes de paraffine et 10 grammes d’huile lourde) et en laissant ensuite refroidir pour obtenir une pâte dure que l’on dissout, sous agitation, dans 5 litres d’essence de pétrole rectifié. On plonge dans cette dissolution le tissu sec pendant 10 à 15 mi nutes, passe immédiatement au centrifuge pour retirer l’excédent, qui peut servir à nouveau, laisse sécher à l’air libre et repasse le tissu au cylindre à vapeur.
- Pour réaliser une imperméabilisation complète, c’est-à-dire plus durable, on plonge le tissu pendant une heure environ dans une solution de sulfate double d’alumine de 15 gr. approximativement et de tanin à l’alcool d’environ 25 grammes par litre d’eau. Puis on laisse sécher et, après siccité, on fait subir un lavage daus un bain potassique à 25 gr. pour 1.000 et on laisse sécher à nouveau. Dès lors, on procède à l’application du traitement décrit en premier lieu.
- MACHINE A DÉCATIR AU MOUILLÉ Par M. Ferdinand DEHAITRE, ingénieur-mécanicien.
- L’objet de cette invention est une machine permettant de faire le décatissage au mouillé des tissus* sur les deux faces, sans avoir besoin de faire au préalable le déroulement du tissu pour pouvoir l’enrouler sur une autre face après l’avoir décati sur la première.
- Cette machine est caractérisée par la combinaison avec deux rouleaux vaporisateurs tournant en sens !
- Inverses l’un par rapport à l’autre, d’un rouleau extenseur unique pouvant tourner autour d’un axe fixe constituant son support pour venir se mettre en contact alternativement avec l’un ou l’autre rouleau vaporisateur et permettre d’effectuer l’enroulement du tissu alternativement sur chacune de ses faces, successivement sur chacun des deux rouleaux vaporisateurs.
- Les deux rouleaux vaporisateurs sont formés d’une virole en cuivre perforée sur la longueur et montée sur fonds en fonte et supports à presse-étoupe.
- Le rouleau extenseur commun, à lames en bois, est monté sur des leviers oscillant autour d’un axe convenablement soutenu par des supports et pouvant ainsi être amené soit à droite soit à gauche du plan vertical de la machine.
- PROCÉDÉ DE MORDANÇAGE DES TISSUS TEINTS
- Par la Raison commerciale Kalle et Cie
- Ce procédé de mordançage des matières colorantes mordançables, préalablement fixées sur la fibre, est caractérisé en ce que l’on imprime les tissus préalablement teints, à l’aide d’une couleur de mordançage qui contient, comme agents mordants, de la poudre d’aluminium et du bisulfite (de préférence, du bisulfite de potassium), après quoi l’on vaporise.
- NOUVEAU PROCÉDÉ pour le traitement (dégommage, lavage, blanchiment') de la Ramie ou China-Grass
- par M. F. Frasa, ingénieur
- Le procédé pour le traitement (dégommage, lavage, blanchiment) de la Ramie ou China-Grass, est caractérisé :
- (a) par la division de la matière à traiter en la disposant, sous une faible épaisseur et sans être pressée, sur des châssis appropriés, et,
- (b) par le renouvellement continuel du contact entre la matière et le liquide servant au dégommage, lavage et blanchiment par la circulatiom énergique des bains
- Pour l’application du procédé susdit, on se sertd’un appareil lessiveur formé d’une caisse parallèlipipédique contenant les châssis appropriés sur lesquels est dis-posée la matière à traiter et qui est pourvue, à la partie supérieure, d’une plaque perforée émaillée distribuant uniformément le liquide, et éventuellement,» sa partie
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- inférieure, de tubes da chauffage destinés à maintenir les lessives à une température voisine de l’ébullition, ladite lessiveuse communiquant de façon convenable avec une pompe à grand débit assurant la circulation continue et rapide des liquides.
- {Reproduction interdite.)
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons, chaque quinzaine la liste complète des brevets récemment délivrés, relatifs à l’industrie des corps gras et aux industries qui s’y rattachent.
- N- 970. - Procédé et appareil perfectionnés pour la fabrication de couleur blanche de sulfate de plomb, par M. Heannay.
- N* 971. — Procédé pour la production de colorants bleus pour laine, par la Manufacture Lyonnaise de matièree colorantes.
- N' 973. — Procédé pour la fabrication de matières colorantes jaunes et jaune orange de la série acri-clène, par la Compagnie Parisienne de couleurs d, Aniline.
- N- 974. — Procédé pour la production de colorants bleus pour coton, par la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- N' 1045. — Procédé de production de nouveaux colorants de la série du triphenylmethane, par la So-ciété Actien Gesellschaff für anilin fabrikation.
- N 1046. — Procédé pour la production de colorants solides pour la laine, variant du vert au noir vert, par la Société Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- N’ 1047. — Procédés pour la fabrication d’aurami nes alcoylis, par la Compagnie Parisienne de couleurs d'Aniline.
- Avis. — Notre service technique se charge de procurer aux intéressés les copies de brevets, anciens ou nouveaux, avec dessins ou croquis explicatifs, et cela à des prix très réduits proportionnés à Vimportance du travail.
- | GON FREVILLE
- Teinturier a Déville
- SA VIE. — SES ŒUVRES Par M. Jules Garçon (1)
- Je suis très sensible à l’honneur de prendre à nouveau la parole devant vous, et je suis particulièrement heureux de venir vous entretenir d’un sujet qui peut manquer de vous intéresser, puisqu’il se rapporte à l’histoire de l’industrie rouennaise.
- Les recherches de bibliographie industrielle, que je poursuis depuis une dizaine d’année, m’ont procuré l’occasion de connaître d’une façon approfondie la vie, toute de travail, de l’un de vos compatriotes les plus illustres, Gonfreville, teinturier à Déville.
- Figure bies remarquablelà divers points de vue. D’abord, c’est lui qu’en 1827, le Gouvernement choisit pour remplir une mission aux Indes, en vue d’étudier les procédés de teinture employés par les Indiens, et Gonfreville accomplit cette mission avec autant de zèle que de succès. En second lieu, lorsqu’il fut de retour en France, il poursuivit ses recherches sur les matières tinctoriales qu’il avait rapportées des Indes et les résultats de ses travaux sont exposés dans de nombreux rapports, mémoires et traités dont plusieurs sont encore manuscrits.
- Enfin, le plus important de ces manuscrits, qui est en même temps l’un des travaux les plus considérables relatifs aux industries tinctoriales, était tombé dans l’oubli, lorsque j’eus l’heureuse fortune de le redécouvrir dans une bibliothèque de Paris, et d’appeler l’attention sur sa très grande valeur (2).
- Comment se fait-il qu’une figure si intéressante, que celle de Gonfreville, n’ait pas encore tenté la plume d’un écrivain? Cependant, les éléments d’une étude complète sont loin de manquer, et en dehors des travaux originaux de Gonfreville, les mémoires de la Société libre d’Emulation du Commerce et de l’Industrie de la Seine-Inférieure, et le Bulletin de la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, renferment plusieurs communications de lui et divers rapports très élogieux sur ses travaux.
- (I) Bulletin de la Société Industrielle de Rouen 29e année, no 6.
- (2) Deux notes qui ont paru dans le Bulletin de la Société Industrielle de Mulnouse et dans celui de la Société { d'Encouragement pour l'Industrie Nationale.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- J’ai eu |a présomption. Messieurs, d’esquisser ,cette étude.
- lo SA MISSION AUX INDES
- Notes biographiques. — Gonfreville, Denis-Michel, naquit en 1793, a.,... (1), il était fils de François-Michel Gonfreville et de Marie-Madeleine Bouca-chard ; celle-ci née en 1769, et morte le 31 juillet 1848, à Déville.
- Son père était né à Déville, le 13 mai 1767, et mourut au Houlme, le 4 octobre 1836. D’après une note trouvée dans les papiers du fils, les points les plus marquants de la vie de F. Gonfreville, sont les suivants : il fut nommé agent municipal de Déville, le 15 floréal an VI : maire de Déville, le 28 septembre 1806, sous le préfet Savoye Rollin ; il fut réélu maire en 1809, ainsi que le 11 messidor an 12. A l'Exposi-sition de 1806, il obtenait une médaille d’argent. En 1807, il prit place au nombre des membres de la Société de commerce [sic]. En 1808, en 1809, il recevait des cartes civiques ; la même année 1809 le voyait membre du Collège électoral, et le 10 septembre, président de l’Assemblée seciionnaire (conseil de canton) de Maromme. — L’Empereur Napoléon 1er, accompagné de Chaptal, visitait son établissement le 22 mai 1810; l’allocution que Gonfreville prononça en cette circonstance nous a été conservée. Napoléon le nommait le 10 juillet, par décret impérial du 27 juin, sur la proposition du ministre Montalivet, comte de l'Empire, membre du Conseil général des fabriques et manufactures établi par le Ministère de l’intérieur. En 1810, également, il figure au nombre des fondateurs du journal Le Temps. Peu de temps après, le 16 mars 1811, il avait une audience du ministre du trésor. Puis il associait son fils à ses affaires ; l’établissement de MM. Gonfreville père et fils, comprenait en 1813, filature, teinture et tissage et occupait 400 ouvriers, il recevait le 3 septembre 1813 une autre visite impériale, celle de l’impératrice Marie-Louise, accompagnée de Mme la Duchesse de Montebello, du Maréchal de Moncey et de M. de Girardin, préfet du département delà Seine-Inférieure. En 1815, F. Gonfreville fut juré à la session de la Cour d’assises, membre du collège électoral de l’arrondissement de Rouen ; mais
- (1) Nous n’avons pu trouver ni l’acte de naissance, pi celui de décès de Gonfreville fils. L’acte du décès de Gon-freville père fait naître celui-ci à Bonsecours, orthographie le nom de sa femme Debaucachard et donne 43 ans au fils.
- la même année, le 9 septembre, il donnait sa démission de maire, après avoir rempli ces fonctions pendant 18 ans; il fut remplacé par M. Fouquet, don l’Installation eut lieu le 24 septembre. Gonfreville, lui, devenait député au champ de mai. Il fut encore du Conseil général de la Compagnie d’assurance mutuelle contre l’incendie (nommé le 31 mai 1821) ; socié taire devant composer le Conseil général dans sa session de 1831 ; électeur éligible en 1827, 1830, 1831, 1833 ; enfin, membre de l’Assemblée des délégués des communes qui composent le canton de Maromme pour les évaluations cadastrales.
- Cette sèche nomenclature de fonctions relativement importantes montre cependant que F. Gonfreville fut un personnage marquant, et son importance dut influer évidemment sur le choix que le Gouvernement fit de son fils pour remplir une mission aux Indes.
- Celui-ci, Denis-Michel Gonfreville, resta d’abord auprès de ses parents, puisqu’il commença à étudier à Rouen même la chimie de la teinture sous la direction du célèbre professeur de chimie industrielle Vitalis (dont les successeurs furent Houton-Labillardière et Girardin) ; il fut ensuite l’élève de Roard, directeur des teintures à la manufacture des Gobelins (dont les successeurs furent Laboulaye-Marillac et Chevreul, puis M. David), et il a conseryé toute sa vie à ses deux illustres maîtres un véritable culte de reconnaissance et d’amitié.
- Il suivit encore les leçons de Chaptal.
- L’établissement des Gonfreville nous est connu; nous en avons lu plan dressé par le fils même ainsi que plusieurs vues des ateliers. D’a ,rès une communication que je dois à l’intérêt bienveillant de M. J. Reber, président du Comité de Chimie de la Société Industrielle de Rouen, « la teinturerie était située à Déville entre la rue de l’Industrie et la Sente aux Loups, dans un emplacement, qui vers 1844, a été acheté par M. Eugène Fauquet, indienneur à Déville, pour y construire une nouvelle fabrique d’indiennes qu’il a exploitée à son compte pendant plusieurs années, et qui plus tard le fut par son fils associé avec M. Adolphe Risler. A la liquidation de cette association, M. Charles Besselièvre fit de cette fabrique une succursale de son usine de Maromme, et l’exploita pendant plusieurs années. Ensuite, M. Edmond Daliphard en devint propriétaire. Il agrandit l’établissement et le convertit en fabrique de blanchiment, apprêts et teinture de tissus de coton. Cette affaire n’ayant pas réussi fut de
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- nouveau liquidée et a été transformée en filature de coton occupée aujourd’hui par MM. Duboc, Lafosse et Cie. La maison d’hahitation où M. Gonfreville père a reçu les autorités existait encore il y a quelques années. »
- La Mission aux Indes. — D. Gonfreville était désigné pour remplir cette mission, car il s’était déjà fait connaître personnellement par les succès qu’il remporta aux expositions des produits de l’industrie nationale où il obtient en 1849 une médaille d’argent et en 1823 une médaille d’or. En 1827, le gouvernement ayant décidé d’envoyer dans les Indes-Orientales un homme habile dans l’art de la teinture, afin d’étudier, pour les transporter dans notre colonie de Pondichéry, la teinture et la fabrication des madras, ainsi que la teinture en bleu (d’indigo) et l'ap-prêt des toiles de Guinée, le ministre de la marine, sur le rapport conforme de Roard, fit choix de D. Gonfre-ville. Celui-ci accomplit sa mission avec une rare in-telligence et un bonheur attestés par des rapports officiels (1). Il avait à s'occuper de tout ce qui concerne le tissage et la teinture des madras et des gui-nées et la fabrication de l’indigo. Il étudia aussi la teinture des châles, des guingamps, des foulards, de la soie, des nattes, des tapis, le blanchiment des fils et des tissus de coton ; en un mot, il recueillit tous les éléments de l’industrie indienne.
- Pour remplir avec succès les différents points de la mission spéciale qu’il avait reçue, il porta ses re-cherches sur un grand nombre de substances employées dans l’Inde pour la teinture et l’impression. La plus importante était le plus chayaver ; on teignait avec cette plante le rouge des Indes, et l’on doit à Gonfreville la confirmation de cette notion. Rappelons qu’en 1774, le gouvernement anglais avait fait venir à Londres une grande quantité de chaya, et l’avis des savants comme des teinturiers avait été qu’on ne pouvait en tirer parti pour teindre. Plus tard, Mazéas, puis Bancroft, Gonfreville, Ed. Schwartz, Kœchlin, et
- (1 ) Rapport de l’administration de Pondichéry à M. le ministre de la marine et des colonies ; du Comité consultatif des Arts et Métiers à M. le ministre de l’Intérieur; de Gautier de Claubry, à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, 1832; de Gonfreville, à M. le ministre du Commerce et des Travaux publics; de Bertram, de Gros, à la Société d’Emulation de la Seine-Inférieure, 1833 1834 ; de Dumas et Robiquet, à l’Institut de France, 1836; de Swarth, à la Société industrielle de Mulhausen, 1837.’(Voir tableau n 7, f. 745 du manuscrit étudié plus loin).
- plus récemment, le savant professeur J.-J. Hummel, l’étudièrent successivent (1),
- Les rapports officiels sur la mission de Gonfreville sont déposés au Ministère de la Marine et au Ministère des travaux publics.
- Déjà, avant Gonfreville, Perrotet qui voyagea dans l’Inde, par ordre du gouvernement, et Guillemin avaient signalé le chaya. Les premiers essais de teinture faits, sur les indications de Gonfreville eurent peu de succès, parce que la matière colorante n’est soluble dans l’eau qu’en présence d’un alcali. Plus ard, MM. Lemarchand de Rouen, Kœchlin de Mulhau-sen, Jappuy de Claye, Le Breton d’Amiens, l’appliquèrent avec avantage à la teinture.
- En dehors du chaya, Gonfreville parvint, après beaucoup d’essais, à bien déterminer quelles étaient les substances indigènes que l’on pourrait employer à la place de toutes celles dont se servent les Indiens. Ses titres, mais principalement ses travaux sur l’emploi du chayaver dans la teinture des étoffes, lui valurent, en 1832, de la part de la Société d’Encouragement pour l’industrie nationale, une médaille d’or de première classe, sur le rapport élogieux de Gauthier de Claubry (Bull, de la Soc., 1832, p. 204). Dans la séance du 13 juin précédent, Gonfreville avait exposé, lui-même, devant la Société, le résultat de sa mission, et présenté un tableau renfermant les premiers échantillons obtenus en France avec les nouveaux agents colorants qu’il a rapportés de l’Inde. Dans sa séance du 17 octobre, la même Société recevait du Ministre des Travux publics une série d’échantillons de tein-teinture avec le chayaver par Gonfreville, et était invitée à les faire exposer pendant quelque temps dans l’une de ses salles, et à les transmettre ensuite à M. le Directeur de la manufacture des Gobelins,où ils doivent être définitvement exposés. Ils ont été brûlés lors de l’incendie de 1871.
- II. — Travaux et recherches de GONFREVIELE
- Lorsqu’il revînt de Pondichéry, Gonfreville rappor-tait avec lui une quantité de substances employées dans l’Inde, et il continua à les étudier.
- Les résultats de ses recherches et de ses expé
- (1) On trouvera dans le travail de Hummel (J. ofthe S. of Chemical Industry 1894, pp. 346 etsq), un résumé historique des essais de Bancroft et Kœchlin Le travail de Mazéas est inséré t. IV des Mémoires présentés à l’Aca-démie des Sciences Les travaux de Gonfreville sont particulièrement exposés dans son mémoire de 1845.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- riences furent exposés par lui-même, en 1841, à la Société d’Emulation de la Seine-Inférieure, et, en ‘1845, à la Société d’Encouragement pour l’Industrie nationale ; il les a développés dans son Mémoire sur un nouveau système de teinture' et d'impression à l'aide de trente astringents et substances colorantes de l'Inde, etc., publié en 1845 (1) .
- Dans la notice présentée à la Société d'encourage-ment, Gopfreville commence par rappeler les recherches qu’il a faites dans l’Inde, de 1827 à 1832, et par invoquer l’intervention de la Société à l’appui d’une demande qu’il a adressée au ministre de l’agriculture et du commerce, relative à la publication, sous ses auspices, des mémoires industriels concernant la mission qui lui fut confiée. Puis, il expose ses expériences faites de 1832 à 1839, qui tendent à démontrer l’utilité de l’emploi, en teinture et peinture, des extraits purs de quelques substances colorantes importées d’Asie, et à proposer un prix pour la fondation, dans un de nos comptoirs de l’Inde, d'un établissement pour la culture en grand de ces substances et la fabrication d’extraits propres à la teinture et à l’impression. Ensuite, il rapporte ses expériences faites de 1839 à 1845, et signale la découverte d’un nouveau système de teinture et de peinture des fils et tissus de coton, de lin, de soie et de laine, au moyen de trente astringents et substances colorantes de l'Inde et d’un plus grand nombre de mordants et substances colorantes minérales.’ (A suivre).
- LES BREVETS__D’INVENTIONS
- Loi portant modification de divers articles de la loi du 5 juillet 1844
- Article premier. — Les articles 11, 24 et 32 de la loi du 5 juillet 1844, ce dernier déjà modifié par la loi du 31 mai 1856, sont modifiés et complétés comme il suit : Art. 11. — Les brevets dont la demande aura été régulièrement formée seront délivrés sans examen préalable, aux risques et périls des demandeurs, et sans garantie soit de la réalité, de la nouveauté ou du mérite de l’invention, soit de la fidélité ou de l’exactitude de la description.
- Un arrêté du ministre, constatant la régularité de la
- (l) Cf: rapports à la Société d’Emulation de la Seine-Inférieure. 1839, 1841 ; à la Société industrielle de Mulhouse, 1837 ; à la Société polytechnique, 1835: à l’Académie de l’Industrie 1840.
- | demande, sera délivré au demandeur et constituera le brevet d’invention.
- A cet arrêté sera joint un exemplaire imprimé de la description et des dessins mentionnés dans l’article 24’ après que la conformité avec l’expédition originale en aura été reconnue et établie au besoin.
- La première expédition des brevets sera délivrée sans frais.
- Toute expédition ultérieure, demandée par le breveté ou ses ayants cause, donnera lieu au payement d’une taxe de 25 fr.
- Les frais de dessin, s’il y a lieu, demeureront à la charge de l’impétrant
- La délivrance n’aura lieu qu’un an après le jour du dépôt de la demande, si ladite demande renferme une réquisition expresse à cet effet.
- Le bénéfice de la disposition qui précède ne pourra être réclamé par ceux qui auraient déjà profité des délais de priorité accordés par des traités de réciprocité, notamment par l’article 4 de la convention internationale pour la protection de la propriété industrielle du 20 mars 1883.
- Art. 24. — Les descriptions et dessins de tous les brevets d’invention et certificats d’addition seront publiés in extenso, par fascicules séparés, dans leur ordre d’enregistrement.
- Cette publication, relativement aux descriptions et dessins des brevets, pour la délivrance desquels aura été requis le délai d’un an prévu par l’article .11, n’aura lieu qu'après l’expiration de ce délai.
- Il sera, en outre, publié un catalogue des brevets d’invention délivrés.
- Un arrêté du ministre du commerce et de l’industrie déterminera : 1° les conditions de forme, dimensions et rédaction que devront présenter les descriptions et dessins, ainsi que les prix de vente des fascicules imprimés et les conditions de publication du catalo-gue ; 2° les conditions à remplir par ceux qui, ayant déposé une demande de brevet en France et désirant déposer à l’étranger des demandes analogues avant la délivrance du brevet français, voudront obtenir une copie officielle des documents afférents à leur demande en France. Toute expédition de cette nature donnera lieu au payement d’une taxe de 25 fr. ; les frais de dessin, s’il y a lieu, seront à la charge de l’impétrant.
- Art. 32. — Sera déchu de teus ses droits ;
- 1° Le breveté qui n’aura pas acquitté son annuité
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- avant le commencement de chacune des années de la durée de son brevet.
- L’intéressé aura toutefois un délai de trois mois au plus pour effectuer valablement le paiement de son annuité, mais il devra verser une taxe supplémentaire de 5 francs, s’il effectue le payement dans le premier mois ; de 10 francs, s’il effectue le payement dans le second mois, et de 15 francs, s’il effectue le payement dans le troisième mois.
- Cette taxe supplémentaire devra être acquittée en même temps que l’annuité en retard ;
- 2 Le breveté qui n’aura pas mis en exploitation sa découverte ou invention en France dans le délai de deux ans, à dater du jeur de la signature du brevet, ou qui aura cessé de l’exploiter pendant deux annnées consécutives, à moins que dans l’un ou l'autre cas, il ne justifie des causes de son inaction ;
- 3° Le breveté qui aura introduit en France des objets fabriqués en pays étranger et semblable à ceux qui sont garantis par son brevet.
- Néanmoins, le ministre du commerce et de l’industrie pourra autoriser l’introduction :
- 1° Des modèles de machines ;
- 20 Des objets fabriqués à l’étranger, destinés à des expositions publiques ou à des essais faits avec l’assentiment du gouvernement.
- Art. 2. — Seront publiés, conformément aux pres-criptions de l’article 24 précité, les descriptions et les dessins des brevets d’invention et certificats d’addition qui auront été demandés depuis le 1er janvier 1902.
- INFORMATIONS
- Les journaux spéciaux d’assurances, L’Argus et la Semaine publient la décision suivante, prise par les Compagnies d’assurances françaises et étrangères :
- Réunion des Assureurs-Accidents
- « — Dans une réunion tenue le 15 avril 1902, les direc-« teurs soussignés des Compagnies ci-après dénommées « ont reconnu que les résultats produits dans les derniers « exercices par l’assurance des accidents du Travail, dé-« montrent que la tarification appliquée est manifestement « insuffisante pour faire face aux charges de plus en plus « lourdes imposées par la loi du 9 avril 1898.
- « En conséquence, ils ont été d’accord pour constater « l’urgenee de relever le taux des primes et la nécessité de « ne se laisser arrêter, dans l’application de cette mesure, « par aucune considération et surtout par des motifs tirés « de la concurrence qui a produit des effets si funestes. » Directeurs de : MM.
- & Abeille, De Serbonnes.
- La Caisse générale des Familles, Odier.
- La Conservatrice, Olivier.
- L'Espérance, L’Etcnelle, La Foncière, La Flandre, La Carantie, La Gauloise, La Compagnie générale d’Assurances contre les accidents,
- The Océan Accident, Le Patrimoine, L'Union et le Phénix Espagnol, La Préservatrice (Anonyme), La Prévoyance, La Providence, Le Secours, L’Union industrielle du Nord, L’Urbaine et la Seine, La Wintherthur, La Zurich, La Société générale des Assurances agricoles et industrielles,
- Mailluchet. "3
- Beaud.
- Séris.
- Eeckmann.
- Valnot, Campi.
- Baron Sers.
- Collins. 6
- de Thierriet.
- Soudrie.
- Marestaing.
- Alfred Mayen.
- Beuzen.
- Laass d’Aguen.
- Trochon.
- Baud.
- Pittet de Rameru.
- Bachem.
- Campi.
- Les renseignements très précis de notre service d’assurance, nous permettent de certifier l’exactitude des dires des Compagnies au sujet de leurs pertes excessives. Nous ne ferons donc aucun commentaire, c’est bien le cas d’écrire, malheureusement pour les Compagnies et pour les assurés, que les chiffres parlent d’eux-mèmes.
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCE
- Nous rappelons à nos abonnés le fonctionnement de notre service qui donne tous les renseignements néces • saires pour les assurances de toute nature : Accidents du travail (loi dn 9 avril 1879) ;
- Incendie :
- Automobiles;
- Chevaux et voitures ;
- Assurances individuelles;
- Assurances Vie ;
- Rentes viagères ;
- Règlement de sinistres ;
- Vérification de polices, etc.
- N.-B. — Nous engageons nos abonnés à bien regarder les dates de préavis pour la dénonciation de leurs contrats.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements j undiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d'intérêt général , par lettre lorsqu'il s agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- Question. — En matière de transport par chemin de
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- 138 LE MONITEUR DE LA TEINTURE;
- fer et en cas d’application de tarif réduit, la compagnie n’encourt-elle jamais de responsabilité pour cause d'avarie à la marchandise transportée ?
- R. — La compagnie doit toujours répondre des avaries causées à une marchandise lorsque ces avaries proviennent par exemple d’un manque de soins dans les transbordements. L’application du tarif spécial exonère seulement la compagnie de l’avarie survenue aux marchandises qui, pour des causes inhérentes à leur nature, sont susceptibles d'être détériorées.
- Autre question, — A quoi peut-on reconnaître la contrefaçon d’un produit breveté lorsque malgré de nombreuses ressemblances, il existe quelques différences, mais pour arriver à un résultat identique?
- R. — Pour reconnaître s’il y a ou non contrefaçon, il faut rechercher quel est l’élément nouveau et caractéristique de l’invention prétenduement contrefaite. Ce n’est pas le phénomène même que l’inventeur a entendu et pu s’approprier, mais le mode spécial qu’il a inventé pour le produire et le faire entrer danssa combinaison.
- On ne saurait considérer ni comme une imitation, ni comme un perfectionnement, ni comme un simple changement de détail, la substitution faite dans une combinaison à un organe essentiel et caractéristique, nouveau et brevetable d’un organe entièrement différent appartenant au domaine public, bien que donnant des résultats analogues.
- L’arrêt de la Cour de Cassation relatif aux « Mêmes locaux »
- {Suite)
- Si M. le rapporteur précise ainsi — en ce qui concerne notamment, les équipes successives — c’est qu’à la date du dépôt de son rapport, ce genre de travail sur lequel on n’avait pas encore donné des définitions bien précises, était dans tous les cas interdits, même pour les femmes et les enfants, par le projet de loi. I| n’a été autorisé pour les femmes qu’à la suite de la séance du Sénat du 26 mars 1890, a la demande formelle et réitérée de M. Félix Martin, sénateur, avec l’assentiment de M. le ministre du commerce et dans des conditions que nous aurons à faire connaître.
- Mais à la date du dépôt du rapport, il était extrêmement intéressant de constater, comme l’a dit en termes si précis M. Maxime Lecomte, que le travail par équipes, défendu aux femmes dans les établisse-ments a personnel mixte, était au contraire, permis aux adultes dans les mêmes établissements.
- A la séance du Sénat du 26 mars 1900, un sénateur, M. Sebline, preoccupe des conditions dans lesquelles pourront fonctionner certaines industries, notamment celles qui fabriquent des miles, des dentelles et des guipures et des difficultés qui vont surgir de l’unification de la durée pu travail, pendant le jour, dans les établissements a personnel mixte, interroge le rapporteur de la loi afin d’avoir des éclaircissements.
- « Dans le jour, dit M. Sébline, vous avez le mélange des catégories protégées (femmes et enfants) et
- des adultes. Vous ne l’avez pas la nuit, puisque les protégés ne travaillent pas la nuit ; mais, dans la journée, le mélange existe. »
- Et il se demande si ce n’est pas là une violation de la partie de la loi qui veut que le travail dans le jour cesse aux mêmes heures. « Dans l’espèce le travail ne cessera pas aux mêmes heures. »
- M Sebline ajoute encore :
- « L’unique difficulté c’est que, pendant une partie de la journée, il y a une équipe d’hommes ne travaillant que huit heures et ne prenant pas ses repos aux mêmes heures que les catégories protégées... »
- Nous faisons remarquer que, dans toute cette partie de la discussion on n’a jamais entendu par les catégories protégées par les personnes protégées que les femmes et les enfants; et qu’on oppose même aux personnes protégées les ouvriers adultes.
- Afin de dissiper les inquiétudes de M. Sébline, le rapporteur de la loi répond et il s’exprime dans les termes suivants, que nous reproduisons textuellement suivant le Journal officiel {Journal officiel. Sénat, séance du 26 mars 1900, p 176).
- M. Maxime Lecomte, rapporteur.
- « J’ai déjà répondu dans le raoport qui a été distribué au Sénat et démontré que les griefs qui avaient été formulés au nom de certaines industries n’étaient point fondés. J’ai expliqué dans ce rapport que l’objet de l’article premier de notre loi et celui de l’article 2 sont absolument distincts. L’article premier s’occupe des personnes protégées par la loi du 2 novembre 1892, c’est-à-dire des enfants et des femmes. Puis, objet absolument distinct, nous modifions, dans l’article 2, l’article premier de la loi de 1848. Mais, comment et pourquoi ? Uniquement, messieurs, au point de vue du nombre des heures de travail et à cause de la simultaneié du travail d’adultes avec celui de personnes protégées. . Et nous l’avons affirmé, de la façon la plus formelle, dans le rapport; la loi, en ce qui concerne les hommes adultes, ne"dit pas autre chose que ce que dit l’article 2, c’est-à-dire n’édicte aucune autre exigence que la journée de onze heures, et n’interdit ni le travail de nuit, ni le travail par équipes successives. »
- (A suivre).
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- - FINANCIER
- Le marché des fonds d’Etat a pris une allure décidée. Avec l’abondance de l'argent qui a pu, avec grand peine, s’employer pour les reports entre 2 et 2 1 [2, on comprend que les détenteurs de capitaux préfèrent acheter ; ils ont 3 à 4 % et même au delà de revenu sur de bons titres, de là le changement à vue en l’espace d’une séance.
- La Rente dépasse 101 05, l’Italien monte à 102 20, l’Extérieure Espagnole à 79 40, le Portugais à 29 40 et le Turc à 26 05. La hausse, qui atteint pou»’ certains plus d'un demi-point, démontre de plus l’étroitesse des transactions.
- Le capitaliste, qui atteint la fin de la guerre du Transvaal pour employer ses disponibilités, risque de ne plus pouvoir le faire qu’à des prix très élevés.
- Fermeté des Chemins de fer français, Lyon 1560 contre
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 1535, Orléans 1572 contre 1562 et des Espagnols. Les Méridionaux Italiens, qui réduisent leur dividende à 30 lires au lieu de 33, ftéchissent à 641.
- Le plat du jour a été la baisse de la Dynamite qui s’effondre à 673.
- Les valeurs de tractions et industrielles russes se tiennent tant bien que mal sur les rachats des vendeurs : il y aura encore des déboires dans ces groupes que l’épargne devrait d’éviter.
- Les valeurs de cuivre toujours agitées, Boléo 1283, la Post est à 500; les dividendes respectifs ont été fixés à 60 et 15 78 au lieu de 176 et 105 98. Quelle désillusion sur ce groupe aristocratique!
- En Mines d’or, on est très ferme, mais sans emballement, les palabres entre les chefs Boërs et leurs commandos sont des symptômes de paix indéniables, et l'Angleterre pe demande qu’à mettre les pouces.
- Les nouvelles sur Cariboo Consolidated sont des plus encourageantes; la teneur au « Set » n’est pas moindre de 70 à 1Q0 dollars en amont de Lightning Creek ; et à 25 trancs, ce petit titre est un des plus intéressantes du groupe aurifère.
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- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolutions de Sociétés
- Clichy. — Dissolution, à partir du 20 avril, de la Société P. Gosse et Vallée, nettoyage à sec, 4, rue Valiton, avec Usine, 16, route Stratégique, à Arcueil. — M. Gosse continue seul l’exploitation de l’usine d’Arcueil et M. Vallée celle de Clichy. — Acte du 20 avril,
- Modification de Société
- Lyon. — Modification de la Société Benoit et Cie, ap-réts, 5, rue de l’Egalité, à Villeurbanne. — Par suite de a retraite de M. Benoit la raison sociale devient Merle et Déchellette.
- Liquidations judiciaires
- Marseille. — Chapelu (Camille), produits chimiques, 38, rue de la Rptonde avec usine à Rassuen. — Jug. du 19 avril. — L. : M. Castellan.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris, — Mme Jacqueton veuve a vendu un fonds de teinturerie, 206, boul. Pereire.
- Paris. — M. Patard a vendu un fonds de teinturerie, U, rue Fontaine.
- Paris. — M- Foucher a vendu un fonds de teinturerie à M. Erard, 44, av. Daumesnil.
- Paris. — Mlle Lebourlier a vendu un fonds de teinu-rerie, 8, rue d'Assas.
- Paris. — Mlle Villetelle a vendu un fonds de teinturerie à M. Brustlein, 225, rue Saint-Jacques.
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- Paris, — Mme Saint-Pierre a vendu un fonds de teinturerie, 7, rue Vignon.
- Paris. — Mlle Boustard a vendu un fonds de teinturerie à M. Cherbuy, 38, rue de l’Annonciation.
- Paris. — Mme Laurent a vendu un fonds de teinturerie, 107, rue des Couronnes,
- Paris. — Mme Vve Litot a vendu un fonds de teinturerie, 52, rue de la Chapelle.
- Paris. — Mme Corlobé a vendu un fonds de teinturerie, 122, boul. Pereire.
- Paris. — M. Peltier a vendu un fonds de teinturerie, 8, rue Castellanne.
- Paris. — M. Fortin a vendu un fonds de teinturerie, 27, rue Fourcroy.
- Paris. — M. Loubez a vendu un fonds de teinturerie, 6, rue Blanche.
- Paris. — Mlle Rioult a vendu un fonds de teinturerie, 91, rue du Faubourg Poissonnière.
- Paris. — Mme Vve Chantala a vendu un fonds de teinturerie, 63, boul. Voltaire.
- Paris. — Mme Vve Chalet a vendu un fonds de teinturerie, 1 bis, rue Friant.
- Paris. — Mme Jouffin a vendu un fonds de teinturerie, 61, rue Claude-Bernard.
- Paris. — Mme Vve Périme a vendu un fonds de teinturerie à Mlle Eude, 116, rue d'Assas.
- Paris. — M. Malinns a vendu un fonds de teinturerie à M. Maillard, 34, rue Montholon.
- Paris. — M. Antognini a vendu un fonds de teinturerie, 4, rue de Clichy.
- Arpajon (Seine-et-Oise). — M. Salin a vendu un fonds de teinturerie à M. Fissin,
- Vincennes. — Mme Dulay a vendu un fonds de teinturerie, 90, rue de Fontenay.
- Nanterre. — M. Cassier a vendu un fonds de teinturerie à Mlle Thibault, 3, place Matray.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES
- Pendant les trois premiers mois des années 1900, 1901 et 1902
- IMIPORTATIONS
- Bois de teinture en bûches : Mexique.... — — Brésil.....
- — — Haïti......
- — — Guatemala..
- — — Auties pays.
- kil.
- Totaux .
- Bois de teinture moulus.........................
- Garance en racine, moulue ou en paille.... Curcuma en racine........... ...................
- — en poudre.....................................
- Quercitron......................................
- Lichens tinctoriaux.............................
- Ecorces à tan, moulues ou non...................
- Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles.................
- Moulus..........................................
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues......................................
- Libidibi et autres gousses tinctoriales. Safran..... Autres teintures et tanins.............. Cochenille.............................. Kermès animal...................................
- Indigo.............................. ...........
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu............................................
- Cachou en masse................................. Rocou préparé................................... Orseille préparée, humide en pâte...............
- — sèche (cudbéard ou extrait)..
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : ............................................... Autres.........................................
- Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique..................................
- Alizarine artificielle.......................
- Autres..........................................
- Outremer........................................
- Bleu de Prusse... -...................... Carmins communs.................................
- — fins..........................................
- Vernis à l’alcool........................ ..
- — à l’essence, à l'huile ou à l’essence et à l’huile mélangées............................
- Ocres broyés ou autrement préparés.... Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres bleues ou vertes.............................
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires Talc pulvérisé.................. ...............
- Couleurs non dénommées..........................
- Quantités
- Marchandises .
- livrées à la consommation EXPORTATIONS françaises ou francisées
- 1902 1901 1900 1902 1901
- 27.195 7.813 19.843 Bois de teinture en bûches kil. 2 322 1 136
- — moulus 508 1.022
- 107.195 63 856 90 272 Garance en racine, moulue ou en paille 80 65
- 15:660 11.210 29.084 Curcuma en racine. 117 253
- 4b.627 10 888 91.144 — en poudre 20 44 4 80 3 30.708
- >96 677 93 767 230.340 Lichens tinctoriaux 51 28.956
- 26 68 147 Sumac, fustet et épine-vinette :
- 71 1.195 626 Ecorces, feuilles et brindilles 597 261
- 93 93' 51 Moulus 26 533
- 3 23 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- 2.189 2 271 2.806 ou moulues 78 80
- 941 935 43 Libidibi et autres gousses tinctoriales 117 . . .
- 6 858 8.614 10.71» Safran Autres teintures et tanins 158 321 101 271
- 17.855 11.491 10.697 Cochenille 574 595
- 6.621 9 698 8.433 Kermès animal Indigo 1.112 5 632
- 16.154 10.475 14.787 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- 3 u 361 949 bleu 238 372
- 174 152 136 Cachou en masse 311 51
- 913 556 973 Rocou préparé 1 58 168
- 1.138 1. 157 1.066 Orsei le préparée, humide en pâte 107 61
- 2 106 4 2.322 — sèche (cudbéard ou extrait).. Extraits de bois de teinture et d autres espèces : 39 42
- 2 368 Garancine ... 86 104
- 8.408 20.881 15.650 Autres : Allemagne. 13.234 9.811
- 131 526 592 — Belgique 5.458 4.414
- 43 — Angleterre ’ 2.638 1.612
- 20 34 — Etats-Unis — Autres pays 1.1 7 11.770 21 5.702
- 451 1 409 6 298 Totaux. Teintures dérivées du goudron de houille : 34.277 21.560
- • . Alizarine artificielle 2
- 314 598 808 Acide picrique 18 2
- 2.812 2.048 2 186 Autres 5 74 1.080
- 260 419 354 Outremer 2.593 2.3c5
- 158 156 189 Bleu de Prusse 76 79
- 4 7 8 Carmins communs 17 18
- — fins 15 17
- 62 20 30 Vernis à l’alcool — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à 259 219
- 2.585 2.3’6 2.668 l’huile mélangées 2 767 2.358
- 912 1.268 1 534 Ocres broyés ou autrement préparés Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres 49.282 49 533
- 21 28 32 bleues ou vertes 58 70
- 177 133 327 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 75 47
- 12 255 10.232 9.605 Talc pulvérisé 12.980 15.549
- 8.448 2.833 2.236 Couleurs non dénommées 1 156 488
- exportées
- 1900
- 1.935
- 884
- 31
- 85
- 29
- 95
- 36
- 36.232
- CO 00
- E 2
- 120
- 75 $46 603
- 513
- 217
- 133
- 255
- 122
- 57
- 12.356
- 6.0 « 4
- 3.485
- 2.140
- 8.685
- 32.660
- 1
- 1.035
- 3.272
- 269
- 18
- 28
- 315
- 2.286
- 52.872
- 77
- 17.663
- 599
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ournalier.
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- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Im- | pression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
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- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïqnes.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.) |
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- . 4e .Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine otde l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matjères colorantes non classées.
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- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans les industries -de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
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- LE MNTEUR DÏ LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Beng. eau viol. etdito.:
- Bore de teinture.
- On cote :
- ampeche dü Brésil, coupé d Espaghe,
- R
- *. Ire. qualité ...
- — 2e qualité ...
- — 3e qualité....
- — Sisal, Yucatan.:. — Honduras............
- - Tabasco..... .
- — Haïti Gap..............
- - Fort-Libefté. i, ; . — A quim.
- — >r-Marc ...............
- — Gonaïves
- — P.-de-Paix ...... — Miragoane.______... — Saint-Domingo... — Mrtin, et Güadel.
- — Jamaïque................
- Jaune Cuba et.St-Yago ..
- 12
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- Manzanillo........
- Tuspan.........
- Vera-Cruz .....
- Campêche..........
- Carmen.;. ........
- Tampico.. .....
- Porto-Plata......
- Haïti........ .
- Jamaïque..........
- Barcel et P. Cab...
- Rio-Hacha... .....
- Carth. et Savan. ..
- Maracaïbo.........
- Fiisiet... ;. .100 k.
- Tatajuba(Pern. )50 k. e Bahia. .........
- Corint o.... ... ,
- 5
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- « Amapala.... 50 kil. Rouge Brésil Bahia...... CaÜiàtour... 100 k.
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- Lima......
- Ste-Marthe Brési'let. .. Sandal.... Sapan ....
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- 100 k.
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- Quebracho.. 1000 k.
- Pêrnamb;.... 50 k
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- 10 .
- 10 .
- t-oo Sx
- bon violet.........
- moyen violet.......
- bn viblet
- bon moy. v. roug.
- fin rouge..........
- bon dito..........
- Bon à fin cuiv....
- “uiv.czd. et bas..,
- Java... ... ..............
- Kurpah.. as.....
- Madras . ...............
- Manille...............
- Caraque .. ;.............
- Guatemala flor........
- • bon à fin sobré..
- » — cor....
- » cor. ord.à bas..
- N -Gren fin et surfin. . 1/2 k.
- • bon à beau.....
- 4 brd. et moyen.....
- 0
- 8 V s BM
- On cote les 100 kil. : . i..
- Cap-Vert ............ M
- Mers du Sud............M
- Madagascar............ M
- Quercitron !
- Oh cote les 50 kil.«
- Baltimore fin effilé. s gros effilé...
- Rocou.
- Antilles.. .
- Cayenne. ..
- 1/2 kil.
- 5 50
- 4 75
- 3
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- 1
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- 50
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- § 5
- 3
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- 3
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- 25
- an
- 1
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Cnehou
- Brun luisant, en sac 50 k. = en caisse —
- Jaune ou gamb.........
- » pressé ...
- Coehenilie
- Jn cote : 2énériffe zacatille. Ténérifte grise...... • • • >
- Cureuma
- Fengale......50 kilos.
- Java, Mad . Pond.. ,... Dividivi
- Ga cote les 50 kl ....
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe)
- Bois jaune (Maracaïbo) .. ..
- U de Fustët Albanie... .
- Cachou noir, Ire marque...
- 15
- à
- 37
- G G
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- 45
- 30
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- Cochenille argentée
- marques ord
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- le k. le k.
- 8 ..
- 12 50
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- » zacatille naturelle
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- » noire Palmas le k.
- >> Lanzarotte ......
- Curcumà Bengale............
- » Chinois..................
- » Madras...................
- Galles de Chine...........
- 150.........
- 155 .. 165
- 55 ..
- 50 ..
- 55 ..
- 22 M
- O «A
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- Prussiate jaune de potasse; 190
- 12
- 14 .
- Indigos n cote actuellement :
- Bgn. sur v. et bl. 12 k. fin viol et pourpre.....
- to en
- O
- • en en
- INDIGOS. -- Au 1/2 kilo
- Madrés beau violet tendre...
- » bon moyen et bon coloré assez tendre.
- » moyen assez coloré un peu sec.............
- i myen ordinaire terne
- et serré.. ...............
- 3
- 3
- 1.
- 2
- 2
- 1
- 50
- 25
- 75
- 3
- 2
- 2
- 50
- Kurpah beau à fin. viol, ét viol, rouge tendre.............. 4 .. 4 50
- » b. moy. à bon viol.
- rouge et rouge col. 3 25 3 75
- » b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle . 3 .. 3 50
- » moy.viol. unpeufaib.
- mél , sablé............... 2 50 3 ..
- Guatemala. Flor .. 5 50 6 ..
- » Bob ét bon moy.
- corté et sobré 3 50 4..
- » moyen et moyen
- . ..... ; ordinaire ... 2 25 3..
- Bengale beau à fin violet... 6 50 7 50
- » bon et bon moy.vio-
- let rouge........ 6.. 7 ..
- » moyen violet rouge
- et rouge................... 5 50 6 25
- Java surfin violet et pourpre 9 50 10 ..
- » beau et fin Violet...;. 7 75 8 50
- » bon à bon moyen .... 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con-t. aire 1er coût.
- Acide citrique........... . 360 ......:
- Alun raffine(entrepôt) .... . 15 .. 17.1
- » (acq.)...'...... 17 .. 19 ..
- Couperose emballée........ 5 50 6 60
- Essence de térébenthine (d.
- fûts) . ........... : .. 80 .. ; . . .
- Id (s fûts)............i. 75 .. .....
- Fécule de pommes de terre,
- 1er bl. ..... ; 3 7 ; . ;. ;
- ld. 2e bl. (entrepôt). 36 . ; iei : ;
- Galles vertes et noires.... j 150 .. 170 .
- » noires Alep ....... ..................;
- » 130 .. ... ..
- Gomme arabique, en sorte . 130 .. 140 ..
- » Ghésirée, en sbrte;;..; ... t. ... ..
- » Sénégal,s. bas du fleuve 130 12 140 . ;
- » » Galarn......... 105 .. 120 ..
- » Aden, sorte cour, bonne 105 .. 115 ..
- » Mogador, blonde.........;. 5 s ;.. ..
- » » blanche.......................
- » Laque en f. qté orange. 250 si » » mi-orangé ... ..
- » » cerise AC ... ..
- » Sandaraque lavée.......; ..
- » Damar (Bâta via)....... 140 .. » » Singapore...... 90 .,
- » » Penang..........110 ..
- Gomme adragante Syrie.... 250 ..
- » » Anatolie. 250 . .
- Quercitron ......... M ;.
- Garance, racine...... . ..
- » poudre........... 65 ..
- Rocou Guadeloupe.......... 95 ..
- » Cayenne ..................... ..
- Safran d'Espagne , Valence
- pur. .. ;.................... 80 ;.
- Sulfate de cuivre(entrepôt) 53 ..
- » (acq.). .. 57 . .
- Sumac en feuilles............ 22 . .
- » poudre............. 24 <.
- Styrax, liquide.. ............140 ..
- Tamarin Madras.............; 20 ..
- Verdet, eu pains, extra sec,
- sous toile .. ... 180 ..
- » en pains, extra sec, sous pap.................180 ».
- » bon marchand en pains 115 ..
- » » en boules 115 »
- 1d ..
- 750 ..
- 600 ..
- » raffiné en poudre see 145 .. 562 *1
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-
-
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 Silos :
- Acide muriatique ... 20 d. 9 » nitrique...... 36 d. 35 » » ...... 40 d. 39
- » sulfurique.... 66 d. 10
- » sulfureux.... 50 d. 7
- » tartrique ...... 265
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34
- Blanc de zinc en poudré ... 68
- » » ........................ 76
- Borax raffiné.............. 50
- Blanc de zinc de la Méditer.
- p udré .....................60
- broyé.... ..._____ ....... 68
- Crème de tartre............ 170
- Cristaux de soude en sàcs
- de 100 kilos, disp....... 8
- Chlorure de potassium, en
- gare de Salins.............. 20
- Lessive caustique 33 degrés 7
- Nitrate de soudé. 22
- » de potasse................ 41
- Sel de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil.,m. 19
- Sel de soude, 70/75, disp... 18
- » 30/35, disp... 12
- Soude caustique, 110/115, en
- tamb. de 300................ 30
- Soude caustique, 110/115, en
- bq. de 300 kil plaquettes 39 Soude douce 33 deg. en vrac 4 Sulfaté de cuivre 98 p.100 en
- sacs, consommation.......... 58
- — Entrepôt........ 54
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos............... 5
- 50 à
- 50
- 60
- 50
- 50
- • «
- 25
- 25
- 25
- 25
- 75
- 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fle.... 135... à » Galam............. 117 ..
- » Salabréda......... 70 ..
- Acide tartrique....... 252 ..
- Crème de tartre Bl. du Midi (68 ..
- » bl. Bordeaux....................
- Camphre raffiné........... 6 20
- Verdet en pains extra sec.........
- » en boules....l... .. -Térébenthine en barils ... 65 ..
- 145 .
- 125 .
- 85 .
- 166 .
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo » beau violet.. »
- » bon violet... »
- » moy. violet.. »'
- » petit violet.. »
- » ord. et cuiv. »
- Java ord. et cuivre.. »
- Madras fin...... .. .. »
- » beau ........ »
- » moyen....... »
- Kurpah kudd. beau violet............. »
- Kurpah kudd bon violet........ »
- Kurpah kudde moy. violet.............. »
- Kurpah kudd. petit ord .. .,........... »
- Kurpah Pondich, bon violet.............. »
- Kurpah Pondich moy. violet.............. »
- Kurpah Pondich ord. à livrer............ »
- Il .. à
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50
- M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
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- 7 50
- 6 ..
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- C ..
- 5
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- CH o. CS en -a 00 co- oo> o • co • • to 03 CO
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- 9. • Q o. - • © • o..................................
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- 2 H Bt C 20 S Eh > 4.
- 2 H C. 30 ». aor G
- Manille............... le kilo M ..
- Guatemala flor . : : :.. » 10».
- » sobre.!:.. » 8 50
- » Cortès.... n 5 ..
- Mékique flor........ » 9 ..
- » sobre ... .... » 8 ..
- » ord. Cortès.. » 5 .,
- 6 ..
- 'S 5Ô
- 6 ..
- Blanchimënt liq. 28-, 6 à 7 % » ëh poudre 35 %
- Bleu de Prusse (en pâté), la livre......................
- 1.
- 5
- 7
- sh.
- 8
- Produits tirés du goudron
- d.
- 3/4
- PLACE DJ LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de ploms .... :... : 71 .. à 72 ,.
- Acide acétique des arts 40% 29 • • 30 ..
- S chlorhydrique........... ?.. 8 ..
- » nitrique 36....... 32 .. 34 ..
- » sulfurique 66’....... 8 .. 11 1.
- » tartrique......... 250 . . 260 ..
- » Citrique............ 385 .. 330 ..
- Alun épuré............ 20 .. 21 ..
- 35 ordinaire..........!... 15 .. 16 ..
- Ammoniaque incolore, 22. • 97 50 102 50
- Bichlorure d’étain, 55:.... 97 50 107 50
- » x 60..... 107 50 117 50
- Bois Campêche-Laguna ... 15 .. 15 50
- » » Guadeloupe. 13 .. 13 50
- » Jaune Centre Amériq. 18 .. 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 75 .. 77 50
- » brun................... 88 .. 98 ..
- Chlorate de potasse: ......10.. 10..
- » de soude.............. 125 .. 135 ..
- Chlorure de ch. ux 100 a 110- 23 . • 24 .
- Chromate rouge de potasse 86 .. 88 ..
- » » de soude.. 64 .. 66 ..
- Crème de tartre.......... 192 50 197 50
- Cristaux de tartre... ;... 18 7 50 192 50
- » de soude........... 8 50 9 50
- CurcumaBengale en racines 64 .. 66 ..
- » de MadraS........ 61 .. 64 ..
- » de Chine......... 60 .. 62 ..
- Essence de terébenthine .. 85 .. 90..
- Extrait de châtaignier 20 •. 18 .. 19 ..
- Galles de Chine et Japon. . 165 .. 175 ..
- » vertes et noires .... 135 .. 150 ..
- Gomme Sénégal, en sortes 160 .. 170 ..
- » arabique................ 260 .. 210 ..
- » adragante rousse .. 340 .. 375 ..
- Jus de citron........ ... 24 50 25 50
- Méthylène à 95 •.......... 100 .. 102 .
- » régie 90‘....... 105 .. 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 180 .. 190 ..
- » » de soude.. ... ............-
- Pyrolignite de fer......... 10 .. 11 ..
- Résine..................... 16 .. 18 ..
- Rouille ................... 9 .. 10 ..
- Sel de soude .............. 19 .. 20 ..
- • ammoniaque.. 14 75 15 75
- Sel d’étain............... 297 50 207 50
- Soufre en canons....... 18 50 19 50
- • sublimé...... 20 50 21 50
- Sumac Sicjle en feuilles... 15 .. 16 ..
- Sulfate d’alumine.......} 15 .. 16 ..
- » de cuivre............... 58 50 60 50
- » da fer............ 7 .. 8 ..
- MARCHÉ ANGLAIS
- , LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 20 — »
- Arseniate de soude 60 % » 18 15 »
- Bi-ar9éhiatedesôttdë(As2O5)
- 65%............... 20 —
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- 3e itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris {viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac-Limoges).
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- 46e Année. N° 10.
- Le Numéro : 0,75
- 20 Mai 1902.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus /. y ,
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES ("410/26005)
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Mercerisage du coton. — Le commerce de l’indigo dans l’Inde en 1900-01. — Les nouveaux colorannt.— Gonfreville (suite).—Perfectionnements et procédés nouveaux.— Revue des brevets d'invention.— Notre service d’assurances,— La loi sur les accidents du travail. — La durée du travail des ouvriers a adultes. — Jurisprudence. — Bibliographie. Renseignements commerciaux. — Bulletin financier. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- * Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, ^Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés (ogiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 146
- : MERCERISAGE DU COTON
- Mesures des efforts développés par les tissus de coton pendant certaines phases du mercerisage
- 1° Mesure de la force développée entre les deux
- LISIÈRES. .. . . , . - - , •
- 2° Mesure du temps pendant lequel la soude agit.
- 3° Action de la soude a différentes concentrations sur les Nos 1 et 2.
- ParM. Henri Grosheintz (I)
- Manière d’opérer
- On a découpé des bandes de calicot 68 portées 20 fils ayant 5 centimètres de largeur en trame et une longueur suffisante en chaîne pour qu’il reste exacte-ment 10 centimètres entre les deux mâchoires du dynamomètre. On assujettit bien exactement la bande de calicot entre les deux mâchoires, de manière que, sous une très légère tension, l’aiguille du dynamomètre ne dévie guère du 0, puis, au moyen d’une baguette de verre, on imprègne de soude la bande de calicot, et on observe ce qui se passe, car la réaction n’est pas immédiate.
- tableau des mesures observées sur du calicot 68 X 20
- ( Construction K T" . de la soude au ilos indiqués dynamomètre Temps pendant lequel l'aiguille du dynamomètre avance
- 1. Soude à 380 telle 5k, 3 4 minutes
- 2. Soude à 380 90eme 5k, 0 »
- Eau 10 3. Soude à 38° 80cme 4k> 2 5 »
- Eau 20 4. Soude à 38® 70cme 4k, 0 5 »
- Eau 30 5. Soude à 38° 60cme 3k, 5 5 »
- Eau 40 6. Soude à 38® 50eme 3k, 0 • X 5 »
- Eau 50
- Tous ces échantillons ont été lavés sur le dynano-mètre et, après lavage suffisant, l’aiguille est toujours revenue au 0.
- Ainsi, nous trouvons que pour l’imprégnation en soude à 38° , le dynamomètre indiques k, 300 pour un écartement de 10 c/m. Du reste, comme l’ont prouvé
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse. — Janvier-Février 1902.
- des essais ultérieurs, la longueur de la bande n a aucune importance. Pour un même tissu, que l’écartement des mâchoires du dynamomètre soit de 10,25 ou 50 centimètres, l’indication du dynamomètre restera constante. - — • H
- Calcul de l’effort de traction exercé entre les pinces d'une rame
- Nous avons vu plus haut que l'effort exercé sur le dynamomètre par une bande de calicot 68 X 20 de c/m de largeur en trame était de 5 k. 3 pour la chaîne avec de la soude à 38® .
- Or, dans 1 mètre = 100 centimètres, il y a : 19= 20 bandes de c/m qui, à raison d’un effort développé de 5 k, 3 par bande, donneront un effort total 20 X 5,3 = 106 kilos par mètre courant à répartir sur les deux chaînes de la rame.
- Nors. — J’ai supposé, pour ce calcul, que les efforts développés par la chaîne et la trame étaient pareils, mais, en pratique, la trame étant faite d un filé différent de celui de la chaîne, le résultat sera un peu différent, mais le principe reste le même.
- Tableau des mesures observées sur différents tissus
- Oo a opéré comme pour le 68 X 20 : des bandes de différents tissus ayant 5 centimètres de largeur en trame, tendues sur le dynamomètre, et imprégnées de soude 38® ont fourni les résultats suivants pour les efforts développés sur la chaîne :
- Nature du tissu Kilos indiqués
- au dynamomètre
- Organdi........................ 2,0
- Toile parisienne .. 5,0
- Calicot 68 X 20 .... 5,3
- Cretonnette 75 X 28. • . 6,5
- Satin Alsace : chaîne..................... 4,0
- > trame. .... 2,2
- Cretonne 16 kil........................... 6,5
- Gobelin (meuble).......................... 7,0
- Limite de l’action mécanique de la soude 38o
- Si l’on tend préalablement à sec une bande de cali-cot 68 X 20 de 5 centimètres de largeur, de façon à amener l’aiguille du dynamomètre'à 5 kilos, et qu’on l’imprègne ensuite de soude à 38® , on constate que l’aiguille monte à 8 kilos ; il n’y à donc, dans ce cas, que 2 k, d'augmentation au lieu de 5 k, 3.
- Si l’on tend le tissu préalablement à 8 kilos, et qu’on l’imprègne de soude, l’aiguille du dynamomètre re dépassera pas 8 kilos. Dans ce dernier cas, il n'y a
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- s
- plus d’augmentation d’effort, c’est donc la limite de l’action mécanique de la soude. .......
- Conclusions
- lo L’effort exercé par un même tissu sur les pinces d’une rame est à peu près proportionnel à la concentration de la soude.
- 2° L’effort exercé sur les pinces d’une rame est variable suivant la nature et le poids du tissu.
- 3° Une tension préalable suffisamment forte du tissu sur rame, avant imprégnation en soude, n’est plus augmentée par cette imprégnation.
- LE COMMERCE DE L’INDIGO dans l’Inde en 1900-1901
- Les exportations d’indigo accusent une augmentation de 21.2%; mais les prix de cet article étaient tombés si bas que, malgré l’augmentation actuelle en quantité, l’on constate une diminution de 4 % dans la valeur totale des envois. Les chiffres suivants indiquent la situation de cette branche commerciale pendant les quinze dernières années ; les chiffres des trois années 1894-95, 1895-96 et 1896-97 sont indiqués séparément ce sont les années pendant lesquelles les exportations ont été les plus élevées.
- Quintaux Prix moyen
- 8 années, 1886-87 à 1893-94.. 82.468 235
- 3 — 1894-95 à 1898-97.. 109.182 231
- 4 — 1897-98 à 1900-01.. 70.964 178
- La dernière de ces périodes est contemporaine de l’apparition sur le marché, de l’indigo artificiel ou synthétique, de la Compagnie < Badische Anilin und Soda Fabrik ». En comparant avec ceux de la période prospère (1886-1894) les chiffres d’exportation pour la période actuelle (1897-1901), on remarquera que ces derniers ont fléchi en quantité de 13.9 % et en valeur de 24.3 %. On ne saurait attribuer cette baisse de prix à une différence dans la valeur du change de la roupie, car le cours moyen pendant la première période a été de 1 s. 4 d. 13/16 et dans la seconde de 1 s. 3 d. 7/8 seulement.
- Cette baisse est donc imputable à la concurrence de l’indigo artificiel tiré de la naphtaline qui doit fixer la limite du prix auquel peut encore se vendre l’indigo naturel en cas de mauvaise récolte.
- Pour citer un exemple, quoique les chiffres d’expor
- tation de l’indigo naturel de l’avant-dernière année (1899-1900) aient été inférieurs à ceux d’une quelconque des quinze années antérieures, le prix moyen du maund d’indigo naturel n'a pas dépassé le prix de 203 roupies, prix qui a dépassé toutes les autres années, à l’exception des années 1889-90, 1891-92, 1897-98 et 1898-99, tandis qu’en 1892 93, année, pendant laquelle les exportations du même produit n’ont été que de 4.1 % plus élèvées qu’en 1899-1900, le prix moyen s’est élevé à 310 roupies ; il a donc été beaucoup plus éleVé que pour aucune autre des années de la période.
- Par conséquent, avec une limite maxima établie d’après les prix, l’avenir de l’industrie indigotière dépend des réductions à réaliser sur le prix de revient de la production. A ce point de vue, des expériences systématiques sont faites depuis deux ans au Béhar tant pour stimuler la production par bigha (1) que pour augmenter le rendement de la capacité tinctoriale de la plante et le gouvernement du Bengale a récemment consenti à encourager la poursuite de ces expériences. M. Christophe Rawson, un des experts chimistes préposés à ces expériences, a déjà réussi à obtenir une augmentation moyenne de 25 % en se servant d’un compresseur à air ou « souffleur » pour oxyder le liquide obtenu par l'immersion prolongée de la plante.
- Des expériences tendant au même résultat sont poursuivies actuellement sous les auspices du gouvernement général de l’Indo-Chine française par M. le docteur Bréaudat, chargé de mission aux Indes britanniques, qui a établi son champ d’investigation à Pali Suriawau (Provinces nord-ouest) et qui, paraît-il, a obtenu des résultats supérieurs à ceux de M. Rawson.
- On peut dire, généralement parlant, que l’indigo produit au Bengale et dans les provinces du Nord-Ouest et d’Oudh est le seul qui soit expédié de Calcutta, et, sur un rendement total évalué à 79.000 quintaux, 72,000 ont été exportés de ce dernier port. Tous les pays ont participé à l’augmentation de 21.2% dans les envois expédiés de Calcutta à l'exception, cepen-dant, de la Russie qui a diminué ses achats de 36.9 %, la France de 21 % et de Japon de 19.3 %.
- La baisse constatée pour la France est de 1,998 quintaux. La plus forte augmentation a porté sur les Etats-
- (I) Bigha = 13 ares 57 centiares.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Unis qui ont acheté pour 60.7 % de plus que l’année précédente, puis viennent l’Egypte avec une augmen-tation de 3,241 quintaux et la Hollande avec une aug-mentation de 1.037 quintaux.
- Le tableau suivant indique les principaux pays acheteurs avec la quantité achetée par chacun de ces pays.
- 1899-1900 1900-1901
- Quintaux. Roupies. Quintaux. Roupies.
- Royau me-
- Uni 13.215 3.634.868 17.229 3.543.160
- Etats- Unis 10.405 2.826 760 16.724 3.238.583
- France.... 9.497 2.779.687 7.499 1.686.021
- Autri che -
- Hongrie- 6.755 1.995.584 7.020 1.567.182
- Allemagne. 5.494 1.478.401 5.491 1.241.224
- Japon 5.557 1.422.898 4.436 1.094.622
- Egypte.... 289 80 619 3.530 901.140
- Italie 1.862 542.915 1.955 639.203
- Turquie
- d’Asie... 2.210 559.040 2.369 565.101
- Hollande.. 1.467 405.831 2.504 549.374
- Belgique.. 480 142.995 1.126 267.162
- Chine 903 179.156 774 154.925
- Russie
- (Odessa). 758 246.881 478 117 018
- Autrespays 186 55 344 502 124.859
- Total . 59.078 16.350 979 71 637 15.689.074
- Maunds. Roupies. Maunds. Roupies.
- Quantité en maunds in-
- diens et valeurmoyenne
- par maund........»... 80.412 203 97.506 161
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- - Sous les dénominations de Rouge solide au chrome G, R, B, l’Actien-Gesellschaft für Anilin-Fabrikation vient de mettre dans le commerce de nouveaux colorants pour laine qui, teints sur mordant de chrome ou bien traités après teinture au fluorure de chrome, ou au bichromate de potasse et acide acétique, donnent des nuances très solides au foulon et la lumière.
- Procédé de teinture
- a. Teintures directes
- On teint le rouge solide au chrome au bouillon en présence de 10 % de sulfate de soude cristallé et environ 4 % d’acide acétique. On entre vers 60 ou 70°C., et fait monter à l’ébullition qu’on maintient 3/4 d’heure. Pour épuiser le bain, surtout lorsqu’on teint des nuances foncées, on ajoute 4 % de bisulfate de soude et laisse bouillir encore 1/2 heure.
- On peut sans inconvénient employer des cuves en cuivre. .
- b. Traitement au chrome
- En traitant les teintures directes dans un bain bouillant contenant 3 % de fluorure de chrome ou bien 1,5% de bichromate de potasse et 3 % d’acide acétique, on, les rend solides au foulon et sensiblement plus riches.
- Ce chromatage peut se faire directement dans le bain de teinture lorsqu’il est épuisé, soit séparément sur un bain neuf. On laisse bouillir 1/2 heure.
- NOTA. — Le rouge solide au chrome nuance très peu les lisières de coton blanc et très fortement celles en soie.
- GONFREVILLE
- Teinturier à Déville
- SA VIE. — SES ŒUVRES Par M. Jules Garçon
- Ce système et ces agents nouveaux permettent, selon l’auteur, de résoudre la majeure partie, sinon la totalité des problèmes, restés insolubles jusqu’à ce jour, sur l’intensité, l’éclat, la variété, la fixité et l’économie des couleurs, en un mot pour le perfectionnement des procédés en général.
- Le tableau no 12 (folio 755) de l’œuvre manuscrite que nous étudions plus loin, présente les échantillons d’une « série d’essais faits, à Déville, en 1833, de la teinture en coton, sous- les auspices de MM. les ministres du commerce et de la Marine, avec quinze nouvelles substances colorantes et huit astringents, tirés de l’Inde, de la Chine, de la Nouvelle-Hollande, de Madagascar, de Ceylan, de Java, de Sumatra, de Luçon, pendant un voyage industriel fait aux Indes Orientales, en 1827, 28, 29 et 1830, par M. F.-D. Gon-freville, élève de la manufacture royale des Gobelins, sous les auspices de M. le Ministre du Commerce et des Travaux publics ».
- Les quinze nouvelles substances colorantes sont : Jong-koutong, sidaimom, odium, poola, soga, vélum, atch-rooi, sétjan, chepuda, mungiez, séringie, foona— poo, sembouram, akar-benkoedoc.
- Les huit astringents sont : dyé-food, fanikaz, yé-mangap, marudum, lodu, maga, atha, bite. — Ont été essayés aussi kumburkuh ou gomme-laque, vendiumi ou fenum grec, indigo terré et tagarey.
- Cette même planché renferme quinze cercles co-
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- orés pour les quinze nouvelles substances colorantes; huit couleurs primitives et soixante-douze couleurs au chayaver; en tout cent vingt-un cercles colorés pour les couleurs au chayaver et substances minérales; cent vingt-un cercles pour les couleurs aux quinze nouvelles substances colorantes.
- « Nota (1). — Ces substances nouvelles pour nos manufactures servent dans les teintures et peintures : lo des mouchoirs de Madras, Pailliacate; 2® des toiles de Ghingham; 3o Chites ou toiles peintes, dites indiennes et perses de Mazulipatuam, de Calcutta, etc.; 4® des Schalls de cachemire, à Hydrabad ; 5® foulards de bangulore, de Imigepore, etc. ; 6° des guinées de Pondichéry; 7® des turbans de Maduré; 8° des tapis de Prata; 9® des soieries de Chine, de Java, etc.
- « Quelques-unes de ces substances fournissent seules, sur des mordants simples, des couleurs mixtes que, jusqu’à présent, on n’a pu obtenir en France que par la combinaison de deux ou plusieurs des substances déjà connues. On trouvera de premiers documents à ce sujet dans les ouvrages de Paradis, Poivre, P. Duhalde, Le Gouy, de Flaix, Raynouard, etc. Par quelques essais non compris en cette collection, il est prouvé que, réunies à la cochenille, au kermès, à la garance, à la gaude, au quercitron, elles donnent les moyens de varier et d’étendre encore beaucoup la série des couleurs fixes. En 1830, M. Gonfreville, à son retour des Indes-Orientales, a rapporté une collection d’échantillons de 162 substances employées dans les teintures, peintures et apprêts de l’Inde, et 1800 des principales d'entre elles. En 1831, M. Gonfreville père en a fait à sa consignation de Harikal, comptoir français, 5,000 kilog. En 1832, M. le Ministre du commerce et des travaux publics, sur un rapport du Comité consultatif des arts et métiers, pour provoquer des essais en grand sur ces substances, en a ordonné l’achat aux frais de son département, d’une part 1,200 kilog. et d'uns autre 5,000 kilog. En 1833, M. le Ministre de la Marine et des Colonies, pour encourager cette nouvelle importation, en a autorisé le transport de 10,000 kilog. sur navire de l’État. Par suite de cette décision, M Gonfreville, sur des soumissions de 32 manufactu-riers, et par l’entremise d’un négociant de ce départe-ment, a fait une commande de 15,000 kilog. de 22 de ces a ticles. Total : 28,000 kilog. Des échantillons en sont déposés au Conservatoire des arts et métiers, aux
- (1) En bas de la planche. ,
- laboratoires publics de chimie de Rouen, de Mulhau-sen, de Lyon et à Déville, chez M. Gonfreville. Cette série d’essai a été faite en très grande partie sur des apprêts et mordants usités dans les teintureries et fabriques de toiles peintes de Rouen. Deux semblables séries ont été faites en 1831 et 1832 sur soie, laine et lin, et ont aussi donné une grande variété de nuances solides.
- Voyez les rapports : 1° de l’Aministration de Pondichéry à M. le ministre de la Marine et des Colonies; 2o du Comité consultatif des Arts-et-Métiers à M. le ministre de l’Intérieur, et qui a été inséré aux Annales maritimes et coloniales ; 3® de la Société d’encouragement, dans son rapport de juin 1831 ; 4° de la Société d’émulation de Rouen (1833) ; 5° de la Société de Mulhausen ; 6® de MM. Robiquet et Lagier, de l’Académie des Sciences et Arts ; 7° et les divers mémoires de M. Gonfreville, adressés à M. le Ministre du Commerce et des Travaux publics. — Prix des teintures : 2 à 6 fr. le kilogr. »
- Entre temps, Gonfreville publiait (1) ses mémoires sur la teinture en bleu des toiles dites guinées, sur la fabrication des mouchoirs de Madras, sur la teinture de la soie selon les procédés indiens, sur la fabrication des turbans de Maduré, et il écrivait l’ouvrage sur la teintures des laines qui l’occupa dix-huit mois, et que, dans la séance du 19 janvier 1848, il demandait à la Société d’encouragement l’autorisation de publier sous ses auspices. Une édition fut publiée en 1848, et suivie bientôt (1849) d’une deuxième édition accompagnée d’échantillons. z
- III. — Son œuvRE manuscrite intitulée ; « L’Art de la Teinture en Coton ».
- Mais l’œuvre maîtresse de Gonfreville, laquelle est en même temps l’une des œuvres les plus remarquables (2) qui aient été composées sur des questions de teinture, c’est : L'Art de la Teinture en coton. Elle renferme les documents les plus précieux pour l’histoire de la teinture comme pour la pratique du teinturier.
- (1) Dans Le Technologiste.
- (2) Les trois œuvres manuscrites les plus remarquables queje connaisse sur nos industries sont, en dehors des livres de fabrication, d’abord et avant tout : L’Art de la Teinture en coton, de Gonfreville ; ensuite le Mémorial de la Manufacture de Joug, de Gotlieb Widmer, 1852, conservé dans la famille et dont l’ouvrage de A. Labou-chére sur Oberkampf est un extrait au point de vue historique, enfin les principes tittoresques de A. Quemiret, tincturier du Roy, aux Gobelins, 1779.
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- « L’ensemble de cet ouvrage s’est formé lentement, dit-il, dans l’introduction ; je puis le dater de 1805... Il peut être considéré comme l’extrait d’un travail continuel de vingt années, » alors que le ralentissement de la prospérité matérielle de son établissement lui donnait des loisirs forcés.
- L’importance même de cette œuvre vint mettre obstacle à sa publication, et une note insérée au bas du folio 220 du manuscrit, dans l'introduction, nous éclaire sur les motifs qui ont empêché la mise à l’impression.
- a Le Comité consultatif des Arts et Métiers, près le ministère de l’Intérieur, composé, en 1810, deMM.Gay-Lvssac, Charles Dupuis, Le Gentil, C.-P. Molard, F. Arago, J.-L. Roard, Thénard et Guillard-Senain-ville, n’a point appuyé la demande faite de l’impression de cet ouvrage à l’imprimerie Royale, en ce qu’il lui a paru tellement volumineux par l’étendue des descriptions relative à l’art de la teinture déjà consignées dans quelques autres ouvrages et par l’abondance des planches qui en font partie, que cette impression occasionnerait une dépense trop considérable. (Lettre du 30 septembre 1831, no 8, de M. le comte d’Argout, pair de France. Ministre du Commerce et des Travaux publics).
- « On demande maintenant, ajoute la note de Gontre-ville, si le Comité a trouvé quelque chose d'historique dans cet ouvrage, et s’il n’eut pas dû avouer bien plus que lui ayant paru tellement volumineux et ne l’ayant pu dès lors que très superficiellement examiner dans le peu de temps qu’il a été entre ses mains, il ne peut encore prononcer si on doit accueillir cette demande.»
- À la suite de cet insuccès, Gonfreville reprit son œuvre sur de nouvelles bases encore plus étendues, et le manuscrit qui nous est parvenu est le résultat de ce nouveau travail. Il le déposa à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, en 1846. « Après avoir recueilli directement, dans les manufactures de France, d’Angleterre, d’Ecosse et de l’Inde, des documents précieux sur les procédés de teinture qui y sont suivis, et tiré de la Chine, du Pégu, de la Hollande, . de l’Allemagne, etc..., des substances colorantes nouvelles, j’ai résumé le tout dans un corps d’ouvrage commencé en 1827 et dont quelques fragments ont déjà été publiés. J’appelle l’attention de la Société sur le fruit de mon travail, et je m’estimerais heureux si elle voulait en agréer la dédicace. »
- (A suivre).
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs,
- PROCÉDÉ DE MORDANÇAGE en vue de teinture ou d'impression
- Par la Société d’Hélioteinture.
- La Société précitée revendique comme sa propriété, dans le but de mordançage pour teinture ou impression sur tous textiles, laines ou poils, soie, coton, lin, chanvre et tous autres textiles, fils ou tissus végétaux ou animaux, naturels ou artificiels, — sur gélatine, papier, carton, cuir, bois, ivoire, écaille ou leurs imitations :
- 1o L’addition aux nitro-prussiates alcalins de sels ferriques, simples ou composés, minéraux ou organiques,— de sels d’uranyle minéraux ou organiques, — des corps à fonctions aldéhydiques (aldéhydes acides, aldéhydes amines, etc.) notamment les aldéhydes benzoïque, cinnamique, salicylique, méthyl-protocatéchique ;
- 2 L’emploi de nitro-prussiates métalliques naturellement insolubles (fer, cobalt, nickel, étain, etc.) solubilisés par l’addition du citrate d’ammoniaque.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL pour dégraisser et nettoyer diverses matière à filer Par le Dr Philippe-Adolphe Goldzweig.
- Ce procédé pour dégraisser et nettoyer les matières à filer souillées par la présence d’huiles minérales a pour caractère que le nettoyage s’opère au moyen des substances grasses exprimées de ces matières, en traitant par la chaux la graisse très fluide et émulsionnable, —lavant à l’eau,— mélangeant d’acide chlorhydrique—et, après élimination de l’acide en excès, en traitant de nouveau par l’eau pure avec addition d’une faible quantité de soude ammoniacale.
- L’appareil imaginé pour l’exécution du procédé en question consiste dans un cylindre à double paroi dont la chemise intérieure percée de trous est fermée her métiquement du haut par un wagonnet qui fait l’office de couvercle, tandis que le fond mobile de ce cylindre est soumis à l’action du piston d’une presse hydraulique, le châssis mobile du wagonnet pouvant monter ou descendre grâce à un système élévatoire et l’enveloppe extérieure étant munie d'un tube d’admission pour la vapeur et de robinets d’écoulement.
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- ‘ REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons, chaque quinzaine la liste complète des brevets récemment délivrés, relatifs à l’industrie des corps gras et aux industries qui s'y rattachent.
- N* 1051. — Perfectionnements apportés à la pré-para ion et à l'emploi de couleurs pour l'impression chimique des tissus et d’autres matières textiles, par M. Jochum.
- N- 1143. — Production de colorants soufrés de nuance brun jaune, par la Société Badische Anilin et soda fabrik.
- N’ 1144. —Procédé pour la fabrication de l'in-doxile en partant de l’acidé methylanthranifique, par la Société parisienne de couleurs d'Aniline.
- N 1145. — Procédé pour la fabrication de l’in— doxile, par la Société parisienne de couleurs d’Aniline
- N' 1146. — Procédé pour la fabrication de l'in-doxile et de ses homologues, par la Société parisienne de couleurs d’Aniline.
- N: 1147. — Procédé pour la fabrication de l’oeide Formyl methylanthramitique, par la Société parisienne de couleurs d'Aniline
- Avis. — Notre service technique se charge de procurer aux intéressés les copies de brevets. anciens ou nouveaux, avec dessins ou croquis explicatifs, et cela à des prix très réduits proportionnés à l’importance du travail.
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCE
- Nous rappelons à nos abonnés le fonctionnement de notre service qui donne tous les renseignements néces-saires pour les assurances de toute nature :
- Accidents du travail (loi dn 9 avril 1879) ;
- Incendie :
- Automobiles;
- Chevaux et voitures ;
- Assurances individuelles;
- Assurances Vie ;
- Rentes viagères ;
- Règlement de sinistres;
- Vérification de polices, etc.
- • N.-B. — Nous engageons nos abonnés à bien regarder ls dates de préavis pour la dénonciation de leurs contrats.
- LA
- LOI SUR LES ACCIDENTS DE TRAVAIL
- Il nous paraît utile de reproduire, en les expliquant, les modifications apportées le mois dernier par le Parlement à la loi du 9 avril 1898. Voici les principales: • m ,
- i° Déclaration et certificat médical.
- Le chef d’entreprise est tenu de fournir ces pièces à la mairie ; s’il manque à ce devoir, la victime a un intérêt considérable à mettre elle-même en mouvement l’action judiciaire. Le nouveau texte donne à la victime ou à ses représentants un double droit : d’abord de faire la déclaration à la mairie « jusqu’à l’expiration de l’année qui suit l’accident », d’autre part de« transmettre ultérieurement et directement au juge de paix » tel certificat médical qu’ils croiront utile.
- 2° Expertise.
- Le Parlement a ajouté à l’article 17 le paragraphe suivant : « Toutes les fois qu’une expertise médicale sera ordonnée soit par le juge de paix, soit par le tribunal ou par la cour d’appel, l’expertne pourra être le médecin qui a soigné le blessé, ni un médecin attaché à l’entreprise ou à la Société d’assurances à laquelle le chef d’entreprise est affilié. »
- 30 Délais d’appel.
- L’appel ne peut être interjeté dans les huits jours qui suivent le jugement (c’est là une règle générale qui impose à la partie perdante l’obligation de ne pas se décider sous le coup de la colère) et il ne peut l’être que dans les trente iours qui suivent le jugement, si celui-ci est contradictoire.
- 4° Prescription
- Question essentielle. La loi de 1898 disait: « L’action en indemnité se prescrit par un an à date du jour de l’accident ». Or, il arrivait que certaines Compagniesd’assurancesiaisaient traîner les choses en longueur, employaient mille ruses pour atteindre ce terme ; l’ouvrier gravement blessé, recevant son indemnité journalière,attendait ; sitôt l’année close, le paiement de l’indemnité était arrêté, le malheureux pensait seulement à saisir la justice; il était trop tard, la Compagnie d’assurance invoquait la prescription ; l’ouvrier était débouté.
- Le nouveau texte mettra fin à ces scandales; il dit que la prescription est d’un an « à dater du jour de l’accident ou de la clôture de l’enquête du juge de paix ou de la cessation du paiement de V indemnité
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- temporaire ». Ainsi, dans le cas où la victime a reçu pendant un certain temps cette indemnité du demi-salaire, c’est à partir du jour où cetteindemnité cesse de lui être payée que courra désormais le délai d'un an après lequel la victime ne sera plus admise à réclamer une rente.
- 5° Assistance judiciaire.
- La loi de 1898 accordait à la victime l’assistance judiciaire de plein droit, devant le tribunal. Mais avant que le tribunal soit saisi, qu’un procès soit engagé, les parties doivent comparaître en conciliation devant le président du tribunal; beaucoup d’affaires se concilient ainsi en effet. Il est utile que l’ouvrier, avant d’assister à cette entrevue, connaisse exactement son droit; jusqu’à ce jour, au moins dans les grandes villes, il le demandait à de cupides agents d’affaires. Le nouveau texte accorde le bénéfice de l’assistance judiciaire à la victime non plus seulement devant le tribunal, mais devant le président du tribunal civil, c’est-à-dire avant la conciliation.
- Voici comment les choses doivent se passer. Dès que le tribunal aura été saisi de l’enquête du juge de paix et qu’il y aura apparence que l’accident doit entraîner une incapacité permanente ouvrant droità une rente viagère, l’ouvrier sera convoqué en conciliation, et en même temps un avocat d'office lui sera désigné. Ainsi l’ouvrier sera mieux armé pour repousser les offres funestes des agents d’affaires, il aura dès ce moment un conseil compétent et désin-téressé; il sera assisté par lui à l’entrevue de la conciliation.
- 6° Assistance judiciaire en appel :
- L’assistance est de droit devant le tribunal civil; si l’appel est interjeté contre l’ouvrier, celui-ci continue à jouir de plein droit de l’assistance devant cette nouvelle juridiction; il la garde de même de plein droit s’il est conduit jusqu’en cassation.
- Si, au contraire, l’ouvrier prend l’initiative d’inter-jeter appel, il peut certes obtenir l’assistance judiciaire devant la cour d’appel, mais elle ne lui est pas due; il doit la demander. Le texte nouveau accorde à l’ouvrier les avantages nouveaux que voici : -
- J D’abord le bénéfice de l’assistance judiciaire est | étendu de plein droit à l'acte d'appel.
- ; De plus, si l’ouvrier se pourvoit devant le bureau d’assistance de la cour d’appel pour en obtenir le bénéfice en vue de toute la procédure d’appel, il sera dispensé de fournir les pièces justificatives de son indigence.
- 70 Salaires supérieurs à 2,400 francs par an.
- A moins de conventions contraires élevant le chiffre de la quotité, les rares ouvriers ou employés dont le salaire annuel dupasse 2,400 francs ne bénéficient des dispositions de la loi de 1898 que jusqu’à concurrence de cette somme: pour le surplus, ils n’ont droit qu’au quart des rentes stipulées par l’article 3.
- Sans modifier l'esprit de la loi de 1898, pour le préciser et rendre impossible des interprétations fâcheuses, le nouveau texte stipule expressément de cette réduction au quart ne peut porter que sur la rente, qu’elle ne porte pas sur l'indemnité journalière ; celle-ci est invariablement fixée au demi-salaire, quel que soit le salaire.
- LA DURÉE DU TRAVAIL des ouvriers adultes
- Le Journal officiel du 17 mai publie un décret daté du 28 mars portant réglement d’administration publique sur la durée du travail effectif journalier des ouvriers adultes.
- Voici le texte de ce décret :
- Art. Ier. — La durée du travail effectif journalier des ouvriers adultes peut, pour les travaux désignés' au tableau suivant etconformément à sesindications, être élevée au-dessus des limites respectivement fixées par l’article 1er de la loi du 9 septembre 1848, en ce qui concerne les établissements ou parties d’établissements industriels n’employant dans les mêmes locaux que des hommes adultes, et par l’article de la loi du 30 mars 1900, en ce qui concerne les établissements ou parties d’établissements indus- ; triels employant dans les mêmes locaux des hommes adultes et. des enfants, des filles mineures où des
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- Désignation des travaux
- 1- Travail des ouvriers spécialement employés dans une industrie quelconque à la conduite des fours, fourneaux, étuves, sécheries ou chaudières autres que les générateurs pour machines motrices, ai ns qu’au chauffage des cuves et bacs, sous la condition que ce travail ai un caractère purement préparatoire ou complémentaire, et ne constitue pas le travail fondamental de l’établissement.
- Travail des mécaniciens et des chauffeurs employés au service des machines motrices.
- 2- Travail des ouvriers employés, après arrêt de la production, à l’entretien et au nettoyage des métiers ou autres machines productrices que la connexité des travaux ne permettrait pas de mettre isolément au repos pendant la marche générale de l’établissement.
- 3’ Travail d’un chef d’équipe ou d’un ouvrier spécialiste dont la présence est indispensable a la marche d’un atelier ou au fonctionnement d’une équipe, dans le cas d’absence inattendue de son remplaçant et en attendant l’arrivée d’un autre remplaçant.
- 4: Travail des ouvriers spécialement employés, soit au service des fours, soit à d’autres opérations, quand le service ou les opérations doivent rester continus pendant plus d’une semaine.
- 5* Travail des ouvriers spécialement employés soit à des opérations de grosse métallurgie (fonte, forgeage, laminage des métaux en grosses pièces et opérations connexes), soit à d’autres opérztions reposant sur des réactions qui, techniquement, ne peuvent être arrêtées à volonté, lorsque les unes et les autres n’ont pu être terminées dans les délais réglementaires par suite de circonstances exceptionnelles.
- 6- Travaux urgents dont l’exécution immédiate est nécessaires pour prévenir des accidents imminents, organiser des mesures de sauvetage, ou réparer des accidents survenus soit au matériel, aux installations ou aux bâtiments de l’établissement.
- 7: Travaux exécutés dans l’intérêt de la sûreté et de la défense nationale, sur un ordre du Gouvernement constatant la nécessité de la dérogation.
- 8* Travail du personnel des imprimeries typographiques, lithographiques et en taille douce.
- 9- Travail des ouvriers spécialement employés à la mouture des grains dans les moulins exclusivement actionnés par l’eau ou par le vent.
- Limite d’augmentation de durée de travail effectif journalier
- Une heure et demie au delà de la limite assignée au travail général de l’établissement; deux heures le lendemain de tout jour de chômage.
- Une demi-heure au delà de la limite assignée au travail général de l’établissement.
- Deux heures au delà de la limite assignée au travail général de l’établissement.
- Faculté illimitée pendantun jour pour permettre l’alternance des équipes, cette alternance ne pouvant avoir lieu qu’à une semaine d’intervalle au moins.
- Deux heures, exceptionnellement pour la grosse métallurgie, six heures la veille de tout jour de chômage.
- Faculté illimitée pendant un jour au choix de l’industriel; les autres jours, deux heures au delà de la limite fixée par l’article 1er, paragraphe 1er de la loi du 9 septembre 1848.
- Limite à fixer dans chaque cas, de concert entre le ministre du commerce et de l’industrie et le ministre qui ordonne les travaux.
- Deux heures au delà de la limite fixée par l’article 1er, paragraphe 1er, de la loi du 9 septembre 1848. Maximum annuel : 100 heures..
- Deux heures au delà de la limite fixée par l’article 1er, paragraphe 1er de la loi du 9 septembre 1848.
- Art. 2. — Les facultés d’augmentation de la durée du travail journalier accordées pour les enfants, les filies mineures et les femmes en vertu de la loi du 2 novembre 1892, s’appliquent de plein droit aux ouvriers adultes employés dans les mêmes locaux.
- Art. 3. — Tout chef d’établissements qui veut { user des facultés prévues aux articles précédents est I tenu de faire connaître préalablement à l’inspecteur du travail la nature de la dérogation, le nombre d'ou-vriers pour lesquels la durée du travail journalier sera augmentée, les heures de travail et de repos de ces ouvriers, celles de l’ensemble du personnel de l’établissement et les jours auxquels s’applique l'augmentation. Copie de cet avis sera affichée dans l'établissement.
- Si cette augmentation est motivée, soit par les circonstances exceptionnellesprévues au paragraphe 5 du tableau annexé à l’article Ier, soit par les travaux urgents prévus au paragraphe 6 du même tableau, l’avis doit être envoyé par express ou par télégramme à l’inspection du travail. Si la faculté réclamée ne lui paraît pas justifiée, celui-ci en avisera l'industriel.
- Art. 4. — Les décrets des 17 mai 1851, 31 janvier 1866, 3 avril 1889 et lodécembre 1899 sontabrogés.
- Art. 5. — Le ministre du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes est chargé de l’exécution du présent- décret, qui sera inséré au Bulletin des lois et publié au Journal officiel de la République française.
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- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d’intérêt général , par lettre lorsqu'il s'agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- Dans les Sociétés anonymes, le directeur choisi par les administrateurs et parmi eux comme mandataire des actionnaires, a-t-il une situation moins favorable, au point de vue d’une révocation possible et de ses conséquences, que le directeur technique choisi en dehors de l’administration?
- R.— Si, en principe, aux termes de l’art 22 de la loi du 24 juillet 1867, les Sociétés anonymes sont administrées par un ou plusieurs mandataires à temps et révocables, pris parmi les associés et si ces mandataires peuvent choisir parmi eux un directeur soumis à la même condition de révocabilité, c est qui ce directeur, mandataire des actionnaires et qui représente la Société, là où elle devrait être représentée par le conseil d’administration .lui-même, doit être assimilé aux administrateurs dont il n’est ni le préposé, ni l’employé; il est donc à ce titre révocable ad nutum.
- Mais il en est autrement de celui qui, à raison de ses connaissances techniques, est appelé à diriger les services spéciaux de la Société, dont les attributions sont définies et délimitées par traité passé avec les mandataires autorisés et qualifiés de la Société.
- A la différence du directeur-administrateur, le directeur technique est soumis, à raison des fonctions qu’il exerce, à l’application du droit commun, tel qu'il est régi par l’art. 1780 modifié du Code civil ; employé de la Société, il est lié à elle par un contrat de louage d’industrie, non révocable au gré de l'em-ployeur, et il peut obtenir des dommages-intérêts en cas de congédiement injustifié.
- L’arrêt de la Cour de Cassation relatif aux « Mêmes locaux »
- (Suite)
- Nous ferons, ici, la même observation que précédemment.
- Au moment où M. le rapporteur, s’exprimait ainsi,
- le projet en discussion interdisait encore pour les enfants et les femmes le travail par équipes successives qui était au contraire, disait-il, permis pour les hommes. Donc les modes et conditions du travail n’étaient pas uniformisés.
- La discussion continue.
- Un sénateur, M.Félix Martin, dépose un amende-ment et obtient que le mot « équipes », qui avait été ajouté au mot relais, soit supprimé.
- Le projet portait, ce qui suit :
- Art. 11. § 3 : ;
- Dans les établissements... etc... « l’organisation du travail par relais ou équipes, sauf ce qui est prévu aux paragraphes 2 et 3 de l’article 4, sera interdite pour les personnes protégées par les articles précédents... »
- C’est-à-dire pour les enfants et les femmes.
- L’expression « équipes » étant générale, et s’appliquant aussi bien aux équipes successives et continues qu’aux équipes discontinues et alternantes, l’interdiction était absolue, et les unes et les autres étaient ainsi prohibées pour les femmes et les en-fants. b* :
- On supprime dans le projet le mot « équipes » Qu’en résultera-t-il? Que toutes les équipes vont être permises aux femmes et aux enfants : aussi bien les équipes discontinues que les équipes successives et continues. .
- C’est trop. Et tout le monde est d’accord sur ce point, y compris l’auteur de l'amendement.
- Et alors, à la demande de M. le ministre du commerce, on ajoute au paragraphe 3 de l’article 11 une disposition finale qui est ainsi conçue et qui limite l’autorisation pour les femmes et enfants aux équipes successives et continues, en ne leur interdisant que les équipes discontinues et alternantes :
- « En cas d’organisation du travail par postes ou équipes successives, le travail de chaque équipe sera continu, sauf l’interruption pour le repos ».
- C’est le texte définitif de la loi, — adopié dans ces circonstances, et qui n’a plus été modifié ni par le Sénat, ni par la Chambre des députés. -
- Nous avons dit que cette dernière disposition avait été ajoutée au cours de la séance du Sénat du 26 mars 1900, à la demande deM. le ministre du com-merce.
- Il convient de préciser et de citer le texte officiel des paroles prononcées à ce sujet par M. le Ministre du commerce (Journal officiel, S nat. séance du 26 mars 1900, page 178.) :
- M. le min sire du commerce: 1
- « Messieurs, j’accepte volontiers la solution proposée par M. Félix Martin (du mot équipés) mais à une condition... : c’est que l’on rétablisse la disposition suivante : . 7
- « En cas d’organisation du travail par postes ou épuipes successives, le travail de chaque équipe sera continu.
- 1 « Si, en effet le Sénat ne rétablissait pas cette disposition, on pourrait faire ce que précisément M.
- | Félix Martin veut empêcher, faire commencer letra-’ vail à cinq heures du matin, le faire continuer jus-
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- qu’à onze heures; l’interrompre et le faire reprendre à une heure, de sorte que l’on maintient éloignées ainsi du foyer familial des ouvrières pendant 13, 14 ou 15 heures ».
- Et la disposition est adoptée.
- Vous avez remarqué que M. le ministre du com-merce n’a parlé que des ouvrières par ce qu'il n’est question, dans cette partie du débat que des ouvrières et il convient d'observer que cette discussion a lieu et se termine dans cette même séance du 26 mars, quelques instants après que M. le rapporteur a de nouveau affirmé, dans les termes les plus précis, les conclusions de son rapport, à savoir : que la loi, en ce qui concerne les hommes adultes, ne dit pas autre chose que ce que dit'l’article 2, c’est-à-dire n’édicte aucune autre exigence que la journée de 11 heures dans les établissements industriels à personnel mixte.
- Cette affirmation autorisée et catégorique se produit ainsi en séance, sans aucune protestation concernant notamment, soit la question des relais,‘soit la question spéciale des équipes discontinues et alternantes qui fait l’objet du débat actuel (Chambre des députés. Débats parlement. Séance du 30 mars 1900, page 1054).
- La loi arrive du Sénat dans les circonstances que nous avons fait connaître. Aucune discussion n’a lieu. M. le président de la Chambre donne lecture du texte de loi qui est adopté. Personne ne prend la parole, M. le ministre du commerce déclare simplement qu’il est d’accord avec la commission sur l’interprétation qu’il convient de donner aux mots: « les mêmes locaux ». . Ils sont au nombre de quatorze et voici le résumé sommaire des constatations de fait.
- -Dans quatre/ fabriques, tous les ouvriers travaillent dans le même bâtiment et dans deux ateliers communiquant par des balcons extérieurs ou par un escalier intérieur. Dans deux fabriques, les ateliers sont sépares par des cloisons. Dans deux autres (parmi lesquelles la fabrique Terry), il y a deux bâtiments séparés par une cour, mais voisins. Dans une fabrique, deux batiments communiquent entre eux. Enfin, dans cinq affaires, il n’y a pas de constatations subsidiaires. .....
- Est-il possible en droit, est-il conforme à la loi de distinguer ces différentes hypothèses?
- Faudra-t-il examiner si les ouvriers d’une même -usine travaillent dans des ateliers plus ou moins séparés, ou plus ou moins éloignés? dans deux bâti-ments .voisins se communiquant ou ne se communiquant pas ? séparés ou non par une cour plus ou moins large? faudra-t il mesurer la largeur et l’éten due de la cour? — Ou bien, l’expression « dans les mêmes locaux » signifie-t-elle dans le même atelier?
- Sur ce point, nous empruntons au rapport de M Du-bief, déposé à la Chambre des députés, une définition que nous vous demandons la permission de vous citer (Chambre des députés documents parlera. 1900, annexe 1 p. 775 ) • . . <
- Rapport de M. Dubief :
- « Que veut dire « dans les mêmes locaux » ? S’agit-il d’une salle unique ? Suffira-t-il d’une cloison peur que les locaux soient différents ? Sera-t-on dans les mêmes locaux lorsqu’on travaillera à des étages différents d’une même maison ?
- « Il nous semble qu’on doit entendre par « mêmes locaux » ceux où se fait non seulement un travail en commun du personnel protégé, mais tous ceux qui servent de lieu de travail à toute industrie où tous les efforts sont combinés pour concourir à une même production. »
- Et nous rappelons que, à la séance du 30mars 1900, M. le ministre du commerce a déclaré qu’il était d’accord avec la commission sur l’interprétation qu’il convenait de donner aux mots : « les mêmes locaux ».
- C'est là une opinion ; mais ce n’est qu’une opinion, et on peut ajouter qu’elle ne s’impose pas nécessairement. M. le rapporteur n’affirme rien et vous avez sans doute remarqué qu’il s’exprime avec beaucoup de réserveetde prudence. — « Il nous semble dit-il. » Rien de plus, rien de moins. C’est une appréciation. Quelles peuvent en être les conséquences ? Si deux ateliers séparés par une cloison ou situés à des étages différents constituent le même local au sens delà loi, en serait-il de même des deux bâtiments contigus séparés seulement par un mur ? Et si les bâlimente, au lieu d’être contigus, sont séparés par une cour, ou, comme cela arrive dans certaines industries, distants les uns des autres de plusieurs centaines de mètres ? Il nous paraît certain que si des ouvriers, bien qu’employés dans la même industrie dirigée par le même patron, travaillaient dans des bâtiments situés aux deux extrémités d’une ville, par exemple, on ne pourrait pas soutenir qu’ils travaillaient dans les mêmes locaux. Le bon sens, non moins que la loi' elle-même, défendrait cette interprétation. Faudra-t il donc mesurer la distance qui sépare les bâtiments? Faudra-t-il dans un même bâtiment, qui peut avoir une étendue considérable, mesurer la distance qui sépare les ateliers ? examiner le genre de clôture ? les possi. bilites plus ou moins grandes des communications ? Toutes les appréciations sont admissibles. Mais la raison juridique d’appliquer une peine dansun cas et de ne pas l’appliquer dans l’autre, nous la cherchons vainement-
- La Cour appréciera ce qu’il convient de décider sur cette question qui, dans certaines espèces, s’imposera à son examen comme question préliminaire. Mais nous inclinons à pensér que « le même local » est dans.la réalité, le même atelier, et que des ouvriers ne travaillent pas dans les mêmes locaux lors-qu’ils travaillent dans deux ateliers.
- Nous avons essayé d’exposer les deux opinions qui peuvent être soutenues dans cette affaire et de vous indiquer les motifs qui, de part et d’autre, peuvent être invoqués. Il ne faut pas se dissimuler ni la difficulté de la solution, ni son importance et sa gravité. Lors que, le 26 janvier, vous avez résolu la question dite des heures de travail, vous n’avez pas tout résolu.
- Quelle que soit votre opinion sur le fond du débat ac. tuel, il est indéniable que votre arrêt du 26 janvier ne peut être ni compris ni appliqué au delà des prévisions formelles du législateur, qu’il comporte des atténuations nécessaires. suivant certains modes d'organisation du travail que la loi autorise expressément, puisque, s’il était appliqué sans mesure, il deviendrait inconciliable avec la loi elle-même ; — que, spécialement dans le cas d’organisation du travail continu par équipes successives, cet arrêt s’applique au travail de
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- 156 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- chaque équipe qu’elle qu’en soit la composition, mais qu’il est au contraire, inapplicable à l’ensemble des équipés, à l'ensemble des ouvriers, sans distinction d'âge ni de sexe, qui composent le personnel de l'usine, puisque chaque fraction de ces ouvriers devant travailler successivement,le travail desouvriers ne peut ni commencer ni s’interrompre, ni cesser aux mêmes h' ur-s de ce qu'on appelé la journée de travail.
- (A suivre}.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Rouen. — Formation de la Sociétété en nom collectif Huet et Plessier, grattages et apprêts, 7, avenue de Caen. — Durée : 5 ans. — Cap. : 100.000 fr. — Acte du 28 avril.
- Lyon. — Formation de la Société en nom collectif A Veyret et N. Bernard, apprêt, 35 bis, rue Neuve-des-Charpennes. — Durée : 6 ans. — Cap. : 18.000 fr.
- BULLETIN FINANCIER
- Il se fait réellement peu d’affaires encore dans l’attente de nouvelles relatives aux négocialions engagées au Transvaal.
- La fin de la guerre serait un grand soulagement pour le monde des affaires, car on est convaincu que c’est de la guerre que dépend le marasme actuel.
- La Rente est toujours calme un peu au-dessus de 101 francs. On a agité l’Extérieure d’Espagne qui perd près d’un point d’une semaine à l’autre, on a paru craindre des troubles à l’occasion du couronnement du Roi ; la vraie raison c’est qu’il n’est jusqu’à présent résulté aucune amélioration du change à la suite des mesures prises.
- Nous avons signalé, dans le Journal financier français, les conditions d’échange des obligations Chemins Brésiliens, nous n’y reviendrons donc pas.
- Un fait économique d’ordre général dont nous avons fait pressentir les conséquences qui peuvent être désastreuses pour certaines sociétés, c’est la baisse de l’argent, ce métal tend de plus en plus à ne plus remplir la fonction de monnaie, sa valeur légale est comme on sait de 218 fr. le kilo ; or, il ne vaut dans le commerce que 86, et on le trouve encore bien cher, s’il doit être employé presque exclusivement aux besoins industriels.
- Nous sommes à la disposition de nos lecteurs qui ont dans leur portefeuille des fonds d’Etat, des valeurs de Banque, ou des titres industriels pour les renseigner sur le répercussion possible de la baisse de l’argent sur4ces différentes catégories de valeurs.
- Nous remarquons une forte reprise du cuivre, la paresse du zinc et la fermeté du plomb.
- Certaines sociétés n’en profiteront que dans une faible mesure, il faut savoir choisir.
- L’augmentation de capital de 8.000 act. des Plaques Lumière du nominal de 100 fr. se fixa, dit-on, à 650, la marge .est peu intéressante pour les porteurs actuels.
- BANQUE CONTINENTALE DE PARIS Capital 5.000.000
- 10, rue de la Pépinière.
- Négociation de toutes valeurs : achat et vente de titres cotés ou non ; se charge à titre gracieux poui‘ nos abonnés de l’encaisse-ment des coupons, de la vérification des titres sortis aux tirages et les renseigne sur toutes valeurs ou opérations de Banque en généal.
- Dissolutions de Sociétés
- Paris. — Dissolution à partir du 15 avril de la Société Anna Waldmann et Cie, teinturerie, 119, rue de Turenne. — L. : M. Duron. — Acte du 15 avril.
- Déclarations de faillites
- Rochechouart. — Vergnaud aîné, teinturerie en peaux, à St-Junien. — Jugement du 25 avril. —S. : M. Marguil-lier.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — M. Peuvrier a vendu un fonds de teinturerie, 27, rue Montorgueil.
- Paris. — Mlle Schmit a vendu un fonds de teinturerie, 102, rue Blanche.
- Paris. — M. Bauzemont a vendu un fonds de teinturerie, 90, rue Nollet.
- Paris. — M. Boileau a vendu un fonds de teinturerie, 37, rue Brunei.
- Paris. — Mme Bray a vendu un fonds de teinturerie, 37, boulv. Beaumarchais.
- Paris. — Mme Leroy (veuve) a vendu un fonds de teinturerie, 49, rue Blanche.
- Paris. — M. Delumeau a vendu un fonds de teinturerie 1, rue Froissart.
- Paris. — M. Patay a vendu un fonds de teinturerie, 70, rue Michel-Bizot.
- Paris. — Mme Vve Parazols a vendu un fonds de teinturerie, 5, place Lévis.
- Paris. — Mme Bonnaud a vendu un fonds de teinturerie, 20, boulevard Magenta.
- Paris. — Mlle Bour a vendu un fonds de teinturerie à M. Leleu, 35, boulevard Rochechouart.
- Paris. — Mme Vve Daubige a vendu un fonds de teinturerie, 7, rue de Lancry.
- Paris. — Mlle Bezault a vendu un fonds de teinturerie, 7, rue Sophie-Germain.
- Paris. — M. Mantois a vendu un fonds de teinturerie, 23, boulevard Haussmann.
- Paris. — M. Parizot a vendu un fonds de teinturerie à Mme Crespel, 39, rue Lamartine.
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- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE *, Directeur, 2h. rue Turgot
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 4e. Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; {d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
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- beau à fin violet... bon et bon moy.violet rouge... .....
- moyen violet rouge et rouge....... .
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- Indigos n cota actuellement :
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- Zampêche du Brésil, coupe d Espagne, : o Ire .qualité ... 12
- — 2e qualité ...
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- — Sisal, Yucatan...
- — Honduras.............
- — Tabasco..............
- — Haïti Cap......... - Fort-Liberté..... — A quim............ — .................. — Gonaïves ..... — P.-de-Paix ......
- - — Miragoane...... — Saint-Domingo...
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- — Jamaïque..............
- lanne Cuba et St-Yago .. » Manzanillo. ...... • Tuspan.......... n.- Vera-Cruz . .. .. » Campèche.......... » Carmen......... • Tampico........ • Porto-Plata. ..... »0 Haïti. ....... .
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- Bois de Campèche (Laguna). ( » (Guadeloupe)
- Bois jaune (Maracaïbo).. ..
- » de Fustet Albanie. . .
- Cachou noir, Ire marque...
- » marques ord..
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- zacatille naturelle le k noire Palmas lek. Lanzarotte .....
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- bon moyen et bon coloré assez tendre.
- moyen assez Culoré un peu sec.......
- moyen ordinaire terne et serré.............
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- traire 1er coût.
- Acide citrique.............
- Alun raffiné (entrepôt)....
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- Couperose emballée.......... Essence de térébenthine (d fûts) ......................
- Id (s fûts).................
- Fécule de pommes de terre
- 1er bl. ......... .. . ..
- Id. 2e bl. (entrepôt)....... Galles vertes et noires....
- » noires Alep .......
- » blancnes..................
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- Ghéslrée, en sorte..... Sénégal,s. bas du fleuve » Galam................
- Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde....... » blanche..............
- Laque en f. qté orange. » mi-orange
- » cerise AC
- Sandaraque lavée......
- Damar (Batavia)........
- » Singapore.........
- » Penang ...........
- Quercitron. ...............
- Garance, racine ........
- » poudre......... ....
- Rocou Guadeloupe ........
- » Cayenne. ......... .
- Safran d’Espagne, Valence pur........................ Sulfate de cuivre(entrepôt) .
- » (acq. ). Sumac en feuilles........
- » poudre.......
- Styrax liquide.. ....... Tamarin Madras........ Verdet, eu pains, extra : sous toile
- » en pains, extra : sous pap .
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- PRODUITS CHIMIQUES
- | On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... 20 d.
- » nitrique...... 36 d.
- » » ...... 40 d.
- » sulfurique.... 66 d.
- » sulfureux.... 50 d.
- » 4 tartrique ........... Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre ... , » » . broyé........
- Borax raffiné............. Blanc de zinc de la Méditer.
- p udre ................
- broyé...................
- Crème de tartre......... Cristaux de soude en sacs
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- Manille...........
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- 11
- 9
- 6
- 10
- 8
- 6
- 50
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq, 28-, 6 à 7% 0 — » '
- » en poudre 35 % 6 76
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre..................... » » , ./.
- Produits tirés du goudron
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
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- Alicarine 20 la livre »
- Aniline (huile) pure.. » »
- » (sel) pure..... » »
- Anthracène 30‘ A par unité au comptant................ »
- Benzol "0 %. .... .le gallon »
- Acide carbonique (crist.) 4 0 la livre »
- Magenta pure.........la livre »
- Acide picrique........ » »
- » . ./. » 45/8 » 4 3/8
- » 1 1/4
- 10 1/2
- 6 1,2
- 3 9
- 1 0,
- de 100 kilos, disp.......... 8 50
- Chlorure de potassium, en
- gare de Salins................ 20 ..
- Lessive caustique 33 degrés 7 50
- Nitrate de soude............ 22 50
- » de potasse................ 4 2 ..
- Sel de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25
- » 30/35, disp. ;. 11 50
- Soude caustique, 110/115, en
- ' tamb. de 300................ 28 75
- Soude caustique, 110/115, en
- bq. de 300 kil. plaquettes 39 . .
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 75
- Sulfate de cuivre 98 p.lOO en
- sacs, consommation...... 52 ..
- — Entrepôt .... . 48 ..
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos................... 5 ..
- PLACE DE BORDEAUX
- Acétate de plomb......... 69 .. Acide acétique des arts 40% 26 ..
- . » chlorhydrique....... 7 . .
- » nitrique 36............ 34 ..
- » sulfurique 66 •........... 8 ..
- » tartrique............... 24 5 ..
- » citrique................ 280 ..
- Alun épuré................. 20 ..
- » ordinaire................ 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22. • 37
- Bichlorure d’étain, 55 •.... 107 ..
- » » 60..... 115..
- Bois Campêche-Laguna ... 15 .. » » Guadeloupe. 13 . .
- « Jaune Centre Amériq. 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs... . 75 .. » brun ................... 78 ..
- Chlorate de potasse. ...... 110.. » de soude............... 130 ..
- Chlorure de chaux 100 à 110- 19 50 Chromate rouge de potasse 80 ..
- » » de soude.. 59 ..
- Crème de tartre ......... a ... .
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fie.... 135... à 145 . .
- » .................. 117 .. 125 ..
- » .........................’ 70 . . 85 ..
- Acide tartrique............ 252 .. ....
- Crème de tartre Bl. du Midi 168 .. .. ..
- « bl. Bordeaux..................... 166 ..
- Camphre raffiné............ 6 20 .. ..
- Veidet en pains extra sec. .... .. ..
- » en boules....................... .. ..
- Térébenthine en barils.... 65 .. .. ..
- Bengale pourpre .... » beau violet.,
- » bon violet...
- » mo y. violet..
- » petit violet..
- » ord. et cuiv.
- Java ord. et cuivre..
- Madras fin......... » beau ........ » moyen.............
- Kurpah kudd. beau violet................
- Kurpah kudd bon violet ............
- Kurpah kudde moy. violet. .............
- Kurpah kudd. petit ord ... ....... /.. .
- Kurpah Pondich, bon violet...............
- Kurpah Pondich moy. violet................
- Kurpah Pondich ord. à livrer..............
- INDIGOS
- le kilo 11 .. à 13 ..
- » 11 .. 13 ..
- » 11 .. 12 ..
- » 10..............
- » 9 .. ....
- » 8 50 9
- -• » M ..................
- » 6 .f 6 50
- » 5 $0 6 ..
- » 5 .. 5 50
- » 8 .. 9 ..
- » 7 50 8 ..
- » 6 ;. 7 ..
- » 5 .. 5 50
- » G .. 6 50
- » 5 .. 6 ..
- » 4 .. 5
- Cristaux de tartre........ 18 7 50 » de soude................ 7 50
- Curcuma Bengale en racines 45 .. » de Madras............... .. .. » de Chine...............
- Essence de térébenthine .. 105
- Extrait de châtaignier 20*. 16 ..
- Galles de Chine et Japon.. 145 .. » vertes et noires .... 155 ..
- Gomme Sénégal, en sortes 120 .. » arabique............ 100 ..
- » adragante rousse .. 315 ..
- Jus de citron.............. 20
- Méthylène à 95’............ 105 ..
- » ’ régie 90•............... 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 155 . . » » de soude..........
- Pyrolignite de fer.......... 10 ..
- Résine...................... 18 . <
- Rouille...................... 9 .
- Sel de soude 80-........... 18 ..
- » ammoniaque.. 12 ..
- Sel d’étain............... 215 .
- Soufre en canons.... 18 • - sublimé............... 20 ..
- Sumac Sicile en feuilles... 21 ..
- Sulfate d’alumine.......... 16 ..
- » de cuivre................ 60
- « da fer..................... 7 ..
- 77 ..
- 8 ..
- 35 ..
- 11 ..
- 250 ..
- 385 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 38 .
- 115 ..
- 125 .
- 15 50
- 13 50
- 20 ..
- 77 50
- 85 ..
- 1:0 ..
- 135 ..
- 20 50
- 81 ..
- 66 ...
- 192 50
- 8 ..
- 47 ..
- 110 ..
- 17 ..
- 15. ..
- 180 ..
- 130 ..
- 180 ..
- 370 ..
- 21 .
- 105 ..
- 110 ..
- 160 ..
- il ..
- 20 ..
- 10 ..
- 19 ..
- 12 25
- 225 ..
- 19 .
- 21 . .
- 22 ..
- 17 ..
- 61 ..
- 8 ..
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 15 10 »
- Arséniate de soude 60 % » .. .. »
- Bi-arséniatedesoude(As2O5) 65%.................... -
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. la Barwood...........
- Camwood...........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois de Lima. ..........
- Bois de camphre de la Jamaïque......
- Bois de camphre de St-Domingue. ... .
- Bois de camphre du Honduras...........
- Grains de Perse... le Bois de Santal rouge. 1 Bois d e sapan.....
- Liqueur d'écorce., le
- Extrait »
- Myrabolam 142. .
- Bois de pêcher ... Grains de Perse..
- Bois de campeche.
- tonne 5 15 »
- » 4 10 »
- » 10-55 » »
- » 8 10 »
- » 8 10 »
- » 4/6 10 »
- » 6 10 »
- I.3
- » 6 » » - -
- quintal » 21 6
- 1 tonne 5 10 »
- » 5-10 » »
- Extraits
- quintal » » »
- » » : 8-2 4 »
- » » 116
- » » lin
- » » 4 8 «
- ,» «16-42»
- Potasses
- Bichro mate.......... la livre Binoscalate.......... »
- Carbonate 90 %... la tonne Caustique....... •
- Chlorate ......... la livre
- Ferricianide (prus-
- siate rouge), t... »
- Ferrocyanide (prus-
- siate jaune)........ »
- » » 3
- » » ))
- 17 10 »
- 21 15 )>
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- » .
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- 46e Année. N 11. Le Numéro : 0,75 (2 s/ 5 Juin 1902.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
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- SOMMAIRE
- Conférence sur l’indigo naturel et l’indigo artificiel. — La formaldéhyde comme révulsif. — Revue des brevets d'invention.— Gonfreville (suite et fin). — Revue étrangère. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Notre service d’assurances. — Jurisprudence. — Bulletin financier. — Renseignements commerciaux. — Commerce de la France. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nom-breux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’applicaüon, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- 05 &C
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE OE L’EST
- CONFÉRENCE
- donnée le 3 mai 1902, par M.GwYOT, maître de conférences à la Faculté des Sciences de Nancy.
- SUR L’INDIGO NATUREL ET L’INDIGO ARTIFICIEL
- Messieurs,
- Si j’ai accepté l’honneur de vous entretenir pendant quelques instants de la situation respective de l’indigo naturel et de l’indigo artificiel, c’est parce qu’étant assuré d’avance de toute votre indulgence et de votre bienveillante attention, j’ai pensé pouvoir vous intéresser par les réflexions que suggère cette question d’actualité.
- Depuis trois ans, l’indigo synthétique vient faire concurrence sur le marché à l’indigo naturel, menaçant ainsi, dans une de leurs principales sources de richesse, les Indes anglaises, Java, Guatemala, etc. On pourra se faire une idée de l'importance des intérêts mis en jeu si l’on considère que la production totale de l'indigo naturel en 1900, année de récolte moyenne, peut être estimée à plus de 50 millions de francs, chiffre de beaucoup inférieur à celui des années précédentes par suite de l’abaissement des prix. La lutte entre les deux rivaux sera longue et opiniâtre, son issue incertaine; ce n’est plus, comme on pouvait le dire hier encore « la lutte entre l’Industrie, inspirée et fécondée par la Science et l’Agriculture, s’immobilisant dans ses méthodes séculaires, parce qu’elles étaient rénumératrices (1) », car l’Agriculture vient d’appeler la Science à son aide et demande aux Agronomes, aux Bactériologistes, les meilleures con-ditionsde culture, d'assolement, d’extraction, etc., lui permettant de produire plus, à moins de frais et de lutter à armes égales avec son rival.
- Si, dans ces conditions, nous ne pouvons plus dire quelle sera l'issue delà lutte, nous pouvons du moins prévoir dans une certaine mesure les chances de succès qui restent à chacun des adversaires ; il nous suffira de suivre, dans leurs différentes phases, les procédés de préparation du produit synthétique et les procédés de culture et d’extraction du produit naturel en soulignant, de part et d’autre, les points qui sem-
- (1) A. Haller, Revue générale des Sciences pures et appliquées, 31 mars 1901.
- blent encore susceptibles d’être améliorés. C’est le but principal de cette conférence.
- I. Indigo naturel, historique, culture, extraction
- L’indigo naturel se trouve dans le commerce sous forme de pains cubiques, tendres, légers, d’une cassure nette, acquérant facilement un reflet cuivré par frottement.
- La matière colorante proprement dite de l’indigo est Vindigotine Ci H A: 2 02, dont la synthèse a été réalisée pour la première fois en 1869, par le chimiste allemand V. Bœyer. Remarquons en passant que l’aniline, qui a donne naissance à l'industrie si prospère des « couleurs d’aniline », a d’abord été obtenue par distillation sèche de l’indigo. La dénomination d’« aniline » a été précisément choisie pour rappeler ce mode d’obtention, l’indigo s’appelant « anil » en langue espa gnoie.
- L’indigo du commerce est loin d’être de l’indigotine pure , les meilleures marques, telles que l’indigo de Java, peuvent renfermer jusqu’à 82 % d’indigotine, mais il n’est pas rare de trouver des indigos titrant seulement 20 %, le différence étant représentée par de l’humidité, des matières minérales, du brun d’indigo, de l’indirubine,du gluten d’indigo, etc., etc. Malgré certaines affirmations intéressées, on peut dire que ces substances étrangères n'ont point de valeur tinctorale ; il est donc nécessaire, lorsqu’on passe un marché en indigo, de doser l’indigotine qu’il renferme sous peine de payer, au prix du colorant, des impuretés sans valeur.
- L’indigo est abondamment répandu dans la nature : on le rencontre sous forme de différentes combinaisons incolores, d’où il est facile de l’extraire, dans l’organisme animal, dans l’urine, dans la sueur et enfin dans un grand nombre de plantes appartenant à la famille des légumineuses, des papillionacées et à quelques familles voisines. Sous le nom de « Pastel » ou « Vouède », les teinturiers d’Europe ont employé, de puis la plus haute antiquité, une crucifère, V Isatis tinctoria, très répandue dans le Midi de la France. Sa culture enrichissait les environs de Toulouse, et comme ce pastel se vendait sous formes de pelotes ovales, dites « cocagne », l’expression « pays de cocagne » est devenue proverbiale pour désigner un pays prospère.
- Mais le pastel est très pauvre en indigotine et l’on
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 1
- CY. (
- pourrait croire que les teinturiers en abandonnèrent l’emploi aussitôt après l’apparition dans le commerce, vers le XVIe siècle, de l’indigo des Indes, beaucoup plus riche en matière colorante, plus économique et d’un emploi plus facile. Il n’en a rien été par suite de règlements interdisant l’emploi de l’indigo, désigné dans une ordonnance rendue en Saxe, en 1650, sous le nom d’ « aliment du Diable ». Henri IV prononça la peine de mort contre tous ceux qui l’emploierait. C’est en 1737 seulement que les teinturiers français eurent le droit de se servir de l’indigo sans restriction.
- Les plantes qui fournissent l’indigo sont cultivées aux Indes, aux Philippines, à Java, au Brésil, etc. L’indigotine semble être localisée dans les feuilles de la plante, mais rien n’y fait soupçonner la présence du précieux colorant ; il s’y trouve, en effet, sous forme d’un glucoside incolore, l’ « Indican », découvert par Schunck, et récemment isolé à l’état cristallisé par MM. Hoogewerff et Ter Meulen (1). Ce glucoside es1 soluble dans l’eau et peut se transformer en sucre réducteur et indigo, sous l’influence de deux diastases, signalées par M. le Docteur Bréaudat(2) dans les feuilles d’indigofera, ainsi que sous l’influence d’une enzyme spéciale, appelée « indiémulsine », retirée des feuilles d’indigofera par M. Hazewinkel (3). L’extraction de l'indigo repose sur les propriétés de l’indican et des diastases que nous venons de signaler.
- Les terres destinées à la culture sont ensemencées vers la fin de février, après avoir subi une préparation assez laborieuse. La graine lève au bout de quatre à cinq jours et en juin, la tige ayant atteint une hauteur de cinq pieds, on procède à une première récolte. On fait une nouvelle coupe en septembre et en janvier. Remarquons que malgré la quantité considérable de potasse, d’acide phosphorique et d’azote que l’on enlève ainsi au sol, les seuls engrais utilisés jusqu’alors sont les débris de plante provenant d’une précédente récolte. En restituant à la terre épuisée, sous forme d’engrais chimiques, les éléments que lui enlève chaque coupe, on obtiendra de ce chef une augmentation de rendement que M. Hancock estime pouvoir atteindre 100 à 120%. — Les plantes fraîchement coupées
- (1) Recueil des Travaux chimiques des Pays-Bas, t. XIX 1900, p. 166
- (2) Comptes rendus de l’Académie des Sciences (1898) t. 127 et (1899) t. 128.
- (3) Comptes rendus de l’Académie des Sciences d'Amsterdam, mars 1899.
- sont mises à digérer avec de l’eau dans des cuves à extraction; l’indican, étant soluble dans l’eau, se diffuse dans le bain, puis sous l’influence de l’enzyme et des diastases dont nous avons signalé la présence dans les feuilles, compliquée d’une fermentation assez vive qui se manifeste par un dégagement d’acide carbonique, d’hydrogène et de méthane, l’indican se dédouble et l’indigo passe dans la liqueur à l’état d’indigo blanc maintenu en solution grâce à l’alcalinité du bain. Il suffit de soutirer le liquide et de multiplier son contact avec l’air par battage ou insufflation pour que l’indigo se réoxyde et passe à l’état d’indigo bleu insoluble. On laisse ensuite reposer la liqueur pour permettre à l’indigo de se déposer, on décante la partie claire, on rassemble le précipité dans une chaudière où on le maintient pendant quelques instants à une température voisine de 100° pour permettre aux particules de la matière colorante de se rassembler et pour empêcher une nouvelle fermentation qui ne tarderait pas à se produire et à altérer l’indigo, puis on le récolte sur un filtre formé d’un drap épais. On obtient ainsi une masse pulpeuse, renfermant 8 à 12 % d’indigotine, qui, après expression et séchage, fournit les pains du commerce.
- 1.000 kil. de plante fraîche donnent de 1 à 2 kil. d’indigo à 60 0[0 mais il est établi qu’on pourra facilement en retirer de deux à trois fois cette quantité lorsqu’on cherchera à diriger convenablement cette extraction en s’inspirant des récentes recherches de M. le Docteur Bréaudat et de M. Hazewinkel sur les diastases et les enzymes que ces savants viennent de découvrir dans les feuilles d’indigofera. On peut déjà signaler dans ce sens un procédé breveté par M. Cal-mette do Lille (I) qui est une application directe des découvertes faites par M. le Docteur Bréaudat.
- II. Indigo synthétique
- L’histoire de la synthèse de l’indigo est un des plus beaux chapitres de la chimie organique et une des confirmations les plus éclatantes de nos théories modernes. Lors même que les travaux mémorables de M. V. Bæyer n’auraient abouti qu’à des synthèses industriellement irréalisables, ils resteraient encore admirables à tous points de vue. La synthèse de l’ali -zarine, cet autre colorant naturel de la garance, qui marche de pair avec l’indigo sous le rapport de la
- (1) Brevet français no 300,826.
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- beauté et de la solidité, doit être considérée comme une conséquence indirecte des recherches de V. Bæyer sur l’indigo ; c'est d’ailleurs dans le laboratoire de V. Bæyer que cette synthèse a été réalisée en 1868, par MM. Græbe et Liebermann.
- A la suite de cette première découverte, on se lança avec enthousiasme à la conquête de l’indigo. Dans les laboratoires industriels, on étudia systématiquement, en vue de les adapter aux besoins de la fabrication, les nombreuses synthèses que V. Bæyer et ses collaborateurs faisaient successivement paraître. De cette énorme dépense d’efforts et d’argent, dont on ne se fera qu’une bien faible idée par le nombre considérable de brevets pris à cette occasion (plus de 150), sont sortis les trois procédés actuellement exploités ou sur le point de l’être.
- 10 Procédé à l’acide anthranilique
- L’acide anthranilique est un des produits de dédou-b’ement de l’indigotine sous l’influence des alcalis. On conçoit donc qu’il soit possible de reconstituer le colorant en parlant de cet acide.
- Et de fait, dès 1890, Karl Heumann observa la formation d’indigotine avec de bons rendements par fusion alcaline du produit de condensation de l’acide anthranilique avec l’acide monochloracétique et oxydation ultérieure. Le problème de la fabrication économique de l’indigotine se trouve donc ramené au problème beaucoup plus simple de la fabrication industrielle de l’acide anthranilique et de l’acide monochloracétique.
- Pour la préparation de l’acide monochloracétique par chloruration de l’acide acétique, l’Electrochimie est venue fort à propos nous doter de procédés de préparation électrolytique du chlore, qui rendent industriellement abordable la préparation de l’acide mono-chloré.
- Il restait donc à préparer économiquement l’acide anthranilique. Ici encore, le problème se trouve ramené à celui de la fabrication de l’acide phtalique, car Hoogewerf et van Dorp avaient indiqué en 1890 une méthode permettant de passer facilement de cet acide à l’acide anthranilique. Or, on préparait depuis longtemps l’acide phtalique par oxydation de la naphtaline, carbure dont la production est énorme et dépasse de beaucoup les besoins. Il suffisait de trouver à remplacer l'acide chromique employé pour cette oxydation, par un agent moins coûteux. Le procédé d’oxydation
- de la, naphtaline par l’acide sulfurique concentré, découvert par Sapper, combiné au nouveau mode de fabrication de l’acide sulfurique par le procédé dit « par contact », procédé si magistralement exposé ici-même par M. Haller dans une précédente conférence, vint résoudre ce dernier problème au moment même où le besoin s’en faisait sentir.
- Tel est, rapidement résumé, le procédé employé sur une grande échelle par la Société badoise de Lud-wigshafen ; cette puissante Société a dépensé 22.500 000 fr. pour en installer la fabrication.
- 2° Procédé à l’orthonitrobengaldéhyde
- En 1882, V. Bæyer et Drewsen publièrent une nouvelle synthèse des plus élégantes et des plus simples, consistant à condenser l’onitrobenzaldéhyde avec l’acétone en présence de soude caustique. Malheureusement, l’orthonitrobenzaldéhyde était fort rare et tous les essais tentés pour l’obtenir économiquement avaient échoué, lorsque la Société chimique des usines du Rhône annonça, il y a deux ans, avoir trouvé un pro -cédé nouveau, par oxydation directe de l’orthonitr. -luène,qui lui permettait de préparer avantageusement cette aldéhyde et partant l’indigo.
- On a objecte que la matière première de ce mode de fabrication, le toluène, se trouve en quantité trop limitée pour satisfaire aux nouveaux besoins. Cette , objection qui est juste actuellement, n’aura bientôt plus de valeur, car le nombre des fours à coke métallurgiques construits en vue de la récupération des sous-produits augmente tous les jours: ces fours apporteront bientôt sur le marché une quantité de carbures benzéniques suffisante à tous les besoins.
- 30 Procédé au phénylylycocolle et à l’amidure de sodium
- On étudie depuis quelques mois un nouveau procédé également fort simple. En 1890, Karl Heumann a montré qu’on pouvait obtenir de l’indigo en fondant le phénylglycocolle avec des alcalis. Mais toutes les tentatives faites en vue d’exploiter le procédé avaient échoué devant les mauvais rendements en colorant ; or, on vient de constater tout récemment, qu’en remplaçant dans cette condensation, les alcalis par de lamidure de sodium, le rendement en indigo ne laisse rien à désirer. En raison de l’extrême facilité avec laquelle on peut obtenir le phénylglycocolle (condensation de l’aniline avec l’acide monochloracétique), ce
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- nouveau procédé, acquis par les fabriques de Hœchst, semble appelé à un certain avenir.
- III. — Conclusions
- Dès aujourd’hui, l'indigotine synthétique se trouve sur le marché au prix de l’indigo naturel; bien qu’ils aient été l’objet d’études approfondies, il est certain que les procédés synthétiques peuvent encore être perfectionnés et que le colorant pourra être livré à un prix moins élevé* II est également certain que le produit synthétique, en raison de sa plus grande pureté, de son titre constant, de sa plus grande division, donne des teintures plus belles, plus régulières et d’une exécution plus facile. Enfin, l’ignorance ou la mauvaise foi qui s’opposait à l’introduction de l’indigo synthétique en affectant de considérer le produit de synthèse, non pas comme un composé identique au produit naturel, mais comme un succédané à classer à côté des autres colorants bleus dérivés de l’aniline, ne sauraient résister devant les faits.
- Est-ce à dire que, dans ces conditions, la situation des producteurs d’indigo naturel soit désespérée? Je ne le crois pas. Nous avons vu combien les procédés de culture et d’extraction étaient primitifs et quelles ressources on pouvait tirer de l’emploi d’engrais appropriés, de sélections judicieuses, de procédés d’extractions scientifiquement établisd’après les connaissances acquises sur la nature et le rôle des diastases qui interviennent lors du dédoublement de l’indican. D’ailleurs, la purification de l'indigo naturel ne présente pas de difficultés sérieuses, et les avantages que nous reconnaissons au produit synthétique, en raison de sa pureté plus grande, de son titre constant, de son extrême division, nous les communiquerons facilement au produit naturel en le transformant en indigo raffiné.
- Tout fait donc prévoir que la lutte entre les deux adversaires sera longue et opiniâtre, et nous ne saurions nous en désintéresser; ces résultats acquis dans le domaine de la chimie et si habilement exploités par nos voisins, la France en a été l’initiatrice. C’est de nos laboratoires que sont sorti les premières synthèses, c’est également dans nos laboratoires qu’a été créée cette Science nouvelle, la Bactériologie, qui vient a point transformer les conditions d’extraction de l’in digo naturel et lui permettre de lutter à armes égales avec son rival. |
- Gutot. I
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- LA FORMALDEHYDE COMME RÉVULSIF
- Au risque d’être poursuivi pour exercice illégal de la médecine, je crois utile de signaler aux chefs d’industrie le rôle très efficace et extraordinairement rapide de la formaldéhyde dans les cas de syncopes, défaillances et troubles nerveux.
- Appelé un jour près d’une ouvrière sans connaissance et à laquelle on avait appliqué sans résultat tous les révulsifs d’usage, eau froide, vinaigre, éther, je me rappelai subitement les effets si vifs de la formaldéhyde sur la muqueuse des yeux. J’en diluai de suite dans l’eau et avec un tampon — le bout de mon mouchoir — j’humectai les paupières de la malade.
- Celle'ci se redressa aussitôt, aspirant vivement de l’air : elle était guérie, et reprenait son travail quelques instants après.
- Depuis, j’ai eu cinq autres cas, quatre chez des femmes, un chez un homme et chaque fois le succès a été immédiat.
- Le procédé sans danger est, comme on voit, fort simple.
- On verse un peu de formaldéhyde dans un verre, on y ajoute trois fois environ son volume d’eau, on tamponne deux ou trois fois les paupières ; puis, dès que le malade a repris ses sens, on lave avec de l’eau les parties tamponnées et on termine soit par un cordial, soit par une boisson chaude.
- J'allais finir par le Sans garantie traditionnel et peu compromettant qui suit les recettes de marchands de matières colorantes ; il me faut au contraire dire, Avec garantie.
- A. Bonnet.
- Chimiste.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons chaque quinzaine ] a liste complète des brevets d’invention récemment délivrés, relatifs à notre industrie.
- N’ 1155. — Perfectionnements apportés aux appareils de traitement des matières textiles, et plus spécialement de la laine, en vue de son dégraissage, désuintage, lavage, acidage, désacidage et teinture par des procédés continus et méthodiques, par M. Ma-lard.
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- N- 1209. — Appareil de vaporisage pour le traitement des tissus, par la Société Peltzer et fils.
- N’ 1246. — Certificat d’admission au brevet pris pour impression sur fibre végétale, par la Société Ba-dische Anilin et Soda Fabriek.
- AVIS. — Notre service technique se charge de procurer aux intéressés les copies de brevets, anciens ou nouveaux, avec dessins ou croquis explicatifs, et cela à des prix très réduits proportionnés à l'importance du travail.
- GONFREVILLE
- Teinturier à Déville
- SA VIE. — SES ŒUVRES Par M. Jules Garçon
- {Suite et fin)
- Mais il le reprit ensuite, pour s'aider à la composition de « L’Art de la teinture des laines ». Le manuscrit resta dans sa famille jusqu’en 1889.
- C'est un immense in-folio de 50 centimètres sur 32 centimètres. Un premier folio porte le titre et au verso un portrait gravé de l’auteur avec la mention : « Des. etgrav. par Bouchardy. Successeur, ingénieur du « Physiconotrace, Palais-Royal, no 82, à Paris. » Au second folio, un frontispice orné de dessins à la plume qui représente les attributs de la teinture, reproduit le titre : Art de la teinture en coton dédié à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, par M. F.-D. Gonfreville (artem experientia fecit) 1827.
- En tête se trouve les plans de manufactures de divers teinturiers ; ces plans sont à échelle et orientés. Puis vient une Dédicace à la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale « il est peu d’arts, nous dit Gonfreville, aussi susceptibles de nouveaux perfectionnements que celui de la teinture. Il s’approprie les principes de tous les corps ».
- Différentes parties sont consacrées à l’administration, aux constructions, aux manœuvres, aux règlements, aux ingrédients.
- Suit l’introduction à l’article de la teinture.
- « On n’a pas voulu occuper les praticiens, dans une introduction savante, seulement de l’histoire de l’art, On a jugé mieux dans l’intérêt de l’art de parcourir tous les ateliers, d'en étudier, rapprocher les moindres
- pratiques et d’accumuler des faits. Toutes les villes manufacturières de la France, de l’Angleterre, de l’Irlande, de la Suisse et de l’Inde offrent un vaste champ de recherches ; quelques années de voyages extrêmement onéreux, en partie encouragé par le gouvernement, ont fait acquérir sur ce sujet des documents du plus haut intérêt.
- « On n’a point évité... de répéter quelquefois les menus faits considérés sous différents points de vue. »
- Dans cette introduction, Gonfreville envisage « l’essai général de l’action de tous les sels métalliques ; « sur chacune des substances végétales, et des com-« binaisons qui en pouvaient résulter applicables à « l’art de la teinture. Il serait à désirer qu’un tel trace vail digne de nos premiers chimistes, soit résumé « dans un seul tableau. En 1802, j’en fis la proposition « à M. Vauquelin ; il apprécia l’utilité de telles recher-« ches, mais il demanda mille écus pour cet objet ».
- Gonfreville classe les matières colorantes en quatre séries :
- 10 Celles solubles dans l’eau, sans action chimique sensible entre elles ;
- 2° Celles solubles dans les acides faibles, ou dans quelques circonstances particulières; elles se fixent par l’action d’un alcali ;
- 3o Celles solubles dans les alcalis ; elles se fixent chimiquement par l’action d’un acide ;
- 4° Celles solubles dans l’alcool, elles se fixent aisément.
- Il étudie l’action des sels métalliques pour chacune de ces séries.
- Comme conclusion de cette longue introduction (qui occupe les folios 183 à 226), est envisagé « le problème « à résoudre pour atteindre à la plus haute perfection « de l’art : n’employer dans la teinture que les agents a simples absolument nécessaires à la formation et à « la fixation d’une couleur... Il a fallu plusieurs siècles, « pour détruire la routine. Citerai-je un exemple. « Macquer, pour la soie, Le Pileur d’Apligny, pour le « coton, Hellot, pour la laine, indiquent un procédé « pour le noir particulièrement, dans lequel il entre « depuis huit jusqu’à quinze ingrédients divers. Avec a deux ou trois seulement aujourd’hui, on obtient le « même résultat. M. Widmer, coloriste célèbre de « Jouy, m’a remis lui-même la composition des prin-« cipaux mordants qu’il employait et leur supériorité | « était une conséquence de leur simplicité ».
- ! L’auteur traite ensuite successivement (dans les
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- folios 321 à 729) des procédés de grand teint, de bon teint, des Procédés divers et des Essais généraux. Ces cinq grandes divisions sont accompagnées de 1500 recettes (par folios de 10 recettes) ; au plus grand nombre d’entre elles sont joints des échantillons de coton ou des cercles figuratifs en couleurs. En tête de chacun de ces folios de recettes et d’échanti ions, Gonfreville a noté quelques remarques de portée générale. Il écrit folio 671 : « J’ai cherché dans les séries qui suivent les essais un peu importants que j’ai faits, soit en petit, soit en grand après la réussite des Fre-miers, pour corriger, simplifier, améliorer, découvrir, soit des procédés anciens adoptés, quoique vieux, soit des procédés nouveaux donnés par la théorie et laissant à désirer pour la pratique, depuis 1809 à 1824 ». Il écrit folio 681 : « J’ai recueilli chez divers teinturiers et un grand nombre de ces chimistes des renseignements sur beaucoup d’opérations... ». Le folio 688 est consacré aux moyens d’obtenir le duvet du coton différent du fil même ; le folio 686 aux essais avec quelques couleurs des Indes.
- Une série de 12 tableaux donne le relevé de divers documents qui ont rapport à la teinture. Ces tableaux sont suivis de trois vocabulaires.
- L’une des curiosités les plus intéressantes de cette magnifique œuvre est constituée par la série des planches qui représentent les diverses opérations de la teinture. Elles sont au nombre de plus de cent. Ce sont des dessins, d'allure industrielle, faits à la plume ; ils ont été ensuite coloriés, 616 figures les animent. Cette partie du travail de Gonfreville est due à lui-même, et elle a été exécutée avec une conscience que la contemplation du manuscrit permet seule d’apprécier dans toute sa valeur.
- Ces planches nous fournissent cinq vues de l’établissement de Gonfreville, à Rouen. - La planche 57 nous montre la maison même oùnaquit D. Gonfreville. — La planche 60 bis représente l’atelier de teinture visité par l’Impératrice Marie-Louise, le 3 septembre 1813. Elle porte la mention : M. D. Gonfreville, juillet 1813. On y voit l’Impératrice et une dame d honneur, avec sept personnes de leur suite ; la calèche a six chevaux, des gardes à cheval, et, dans le loin, la foule. — La planche61’ représente la maison de Gonfreville, avec la mention : Dé ville-Rouen, M. G., avril 1831. — La planche 64” le laboratoire de chimie fondé à Pondichéry; avec la même mention. — Enfin, la planche 90 couronne dignement cette série unique en
- représentant l’atelier de teinture en noir recevant la visite, le 3 septembre 1813, de S. M. l’Impératrice Marie-Louise, accompagnée : 1° de Mme la duchesse de Montebello ; 2 du maréchal de Moncey ; du préfet de la Seine Inférieure, M. de Girardin. La planche.
- qui mesure 1 m. 65 sur 49 centimètres comporte quarante-six personnages, soit les quatre personnes offi-cielles, les deux Gonfreville et quarante ouvriers. — Une autre cartouche de la même planche mentionne que « le 22 mai 1810, Bonaparte et Chaptal ont visité cet établissement ». En face de cette planche, est transcrite l’allocution prononcée en cette occasion par M. Gonfreville, maire de la commune.
- Le manuscrit se termine par 20 planches d’échantillons figuratifs en couleurs, au moyen de cercles, de rectangles, de triangles, de secteurs, présentant les dispositions les plus variées, même celle d’un ballon aux fuseaux multicolores ; et enfin par un tableau circulaire des couleurs principales, celles-ci figurées par 408 échantillons de coton filé.
- Il y a une lacune (1) à cette œuvre incomparable : la table analytique n’existe pas. Nous l’avons établi en annexe à cette étude pour dégager notre exposé en le rendant plus rapide et pour permettre aux intéressés de prendre, malgré l’éloignement, une notion, aussi adéquate que possible de ce chef-d œuvre (2).
- Lorsqu’on la mis entre les mains, il existe l'im-pression d’un labeur gigantesque accompli avec un soin inouï, par un homme qui avait la pratique la plus
- approfondie.
- Il est à regretter pour l'utilité générale que ce travail n’ait pas été publié. On s’explique cependant la décision négative que le Comité consultatif des Ans et Métiers prit en 1831 sur ce sujet, si l’on songe a l’immensité même du travail et aux frais énormes que sa publication aurait entraînés, avec la nécessité d’y joindre les 1.500 échantillons et les quelques centaines On doit reconnaître aussi que le style et la pensée de l’auteur sont un peu prolixes et diffus dans sa trop longue introduction et dans quelques autres parties.
- Messieurs, par quel concours de circonstances, une œuvre qui est aussi remarquable en elle-même qu'in-
- 4 Un certain nombre de folios sont restés en blanc : 31 32 72 à 82, 105 à 108, 110 à 120, 175 à 180, 227 à 320, 39: 581 582, 595 à 620, 631 à 634, 645 à 648, 661 a 670, 701 à 730, 757 à 768, 810 à 814.
- (2) Cette table a été publiée par la Société d’Encoura-gement pour l’Industrie nationale, dans son Bulletin, année 1902.
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- téressante pour l'histoire de votre région, qui renferme le traité le plus complet pour son époque de l’une de vos industries, qui donne les plans de plusieurs de vos manufactures, qui contient des documents précieux que l’on aura toujours intérêt à connaître et qu’il n’est pas permis d’ignorer si l’on veut écrire sur le même sujet; par quelle sorte de fatalité, dis-je, cette œuvre a-t-elle quittée la région où elle a été élaborée, et avec aquelle elle possède des attaches si immédiates? Longtemps après la mort de son auteur, elle séjourna quelques mois à la direction des teintures de la Manufacture des Gobelins ; elle a fini par être rachetée, à Mme Denis, nièce de Gonfreville, par la Société d’Encouragement pour l’industrie nationale, qui est actuellement l’heureux propriétaire de ce véritable joyau. Elle vient défigurer, avec honneur, à votre Exposition des Arts appliqués à la décoration des tissus.
- Messieurs et chers Collègues,
- Depuis qu’à Rouen, vers 1750, on découvrait et perfectionnait les procédés de teinture en rouge des Indes et en rouge d’Andrinople (1), jusqu’à le manifestation si méritoire de votre Exposition de 1901, que de noms glorieux, que de faits marquants inscrits dans l’histoire de notre industrie régionale ! Parmi ces noms, vous pouvez citer avec orgueil celui du teinturier dévillois Gonfreville, car sa vie tout entière a été consacrée à des recherches scientifiques et industrielles, qui ont fait époque, et ses travaux seront toujours consultés avec intérêt.
- REVUE ÉTRANGÈRE
- Essais de teinture avec les extraits de bois de cam-pêche M. H. Reed donne les renseignements suivants dans le journal américain the Dyers Bulletin :
- « Il y a certains points dignes de considération dans les essais de teinture avec les extraits de bois de cam-pêche, qui bien que connus de beaucoup de teinturiers et de chimistes n’en méritent pas moins d’être signalés.
- Il arrive assez souvent que des contestations s’élèvent entre les chimistes au sujet de la valeur relative de deux extraits. Ceci peut être dû à plusieurs causes. Le caractère de l’eau employée dans les bains de tein-ture, ne joue pas du tout un rôle insignifiant. L’écri-
- (1) Henri Vermont, in Bulletin de la Société industrielle de Rcuen, 1898.
- vain a vu des eaux parfaitement aptes à détruire la couleur dans un extrait de bois de campêche fortement oxydé et qui, au contraire, devaient renforcer la couleur dans un extrait non oxydé. Il est, par conséquent, facile de comprendre combien de variations dans les résultats des essais de teinture peuvent provenir des causes de cette natnre.
- En faisant des essais de teinture, l’opération doit se rapprocher autant qu’il est possible dans un laboratoire des méthodes actuellement employées dans la pratique. L’extrait pour coton doit être teint sur le coton avec les mordants dont on se sert pour le coton, et la laine doit être teinte avec l’extrait pour la laine et les mordants pour le laine, etc... Mais comme les mordants pour le coton, la laine, la soie, sont capables eux-mêmes de nombreuses variations, des différences peuvent naître de la dissemblance des mordants, tous les extraits ne comportant pas des résultats identiques dans les expériences de comparaison quand des mordants divers sont employés. Les désagréments issus de cette cause peuvent être réduits au minimum si le mordant à employer peut être déterminé d’avance par accord mutuel, mais on néglige cette précaution en gé-néral pour différentes raisons.
- Une erreur commune dans les essais de teinture et qui selon l’écrivain est cause de plusieurs discussions, ce sont les pourcentages des extraits des bois de campêche employés dans les essais. Par exemple : on essaie sur de la laine un extrait à un haut degré d’oxydation par comparaison avec un extrait qui n’est oxydé que faiblement. Si on emploie de 1 à 2 % de chaque extrait on concluera vraisemblablement que l’essai faiblement oxydé est supérieur à l’autre tandis que si la comparaison est faite, mettons sur une base de 10 %, on arrivera à la conclusion diamétralement opposée. Dans le cas de l’oxydation des extraits de bois de campêche pour la teinture de la laine la comparaison doit être faite avec des pourcentages élevés, les pourcentages peu élevés donnant en général des résultats de mince valeur et très souvent erronés. Il est probable que dans les bas pourcentages d’extraits oxydés uni suroxydation se produit dans la teinture,effectuée par le mordant oxydant et alors la couleur est détruite.
- La caractère des produits employ és dans les essais a son influence sur les résultats aussi bien que beaucoup de petits faits dont l’importance n’est pas visible tout d’abord.
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- §
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l'analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs.
- PROCÉDÉ D’OBTENTION DE DESSINS mats ou brillants sur tous tissus, textiles ou métalliques Par M. Antoine BOYEUX.
- Le but de ce procédé est l’obtention sur tissus textiles ou métalliques, soit de dessins brillants sur fond mat, soit de dessins mats sur fond brillant. Ce procédé consiste en principe à faire subir au tissu mis en œuvre une opération de polissage ou lustrage pendant que celui-ci repose sur une planche ou un cylindre, gravés, d’où il résulte que toutes les parties du tissu qui étaient en contact avec les reliefs de la planche gravée, sont lustrées et brillantes, et se détachent nettement du fond naturel du tissu.
- L’opération pourra être effectuée sur toute machine connue, que l’on disposera en vue de recevoir la planche gravée ou le cylindre gravé, lesquels pourront être en bois, métal ou toute autre matière convenable et de dimensions voulues suivant la largeur du tissu à traiter, et le genre et la disposition des dessins qu’ils comporteront.
- Suivant le genre ou l’intensité du lustrage désiré, ou pourra le réaliser par calandrage, polissage, laminage, lissage ou opération similaire.
- ASSURANCE INDIVIDUELLE
- S’il est une assurance intéressant au plus haut degré, non seulement les Industriels ou les personnes ayant un risque professionnel, mais tout le monde, c’est certainement l’assurance dite « Individuelle ».
- Le développement considérable des assurances accidents du travail appelle par similitude l’attention sur toutes les assurances accidents.
- Nous sommes loin en France, où nous attendons tout de l’Etat-Sauveur, de marcher dans la même voie que les Anglo-Saxons ou Américains.
- On peut dire, statistiques en main, que dans ces pays d’initiative individuelle les gens assurés contre les accidents de toute nature constituent la majorité et non la minorité comme chez nous.
- De là : Assurances tickets chemins de fer, Vol, Maladies, Accidents, etc., tout risque s’assure et tout risqueest assuré.
- Un fait topique : en Angleterre notamment on assure contre l'éventualité pouvant troubler un budget de ménage par la venue au monde de jumeaux, au lieu et place d’un enfant attendu. En France, une pareille assurance serait du domaine de l’opérette défunte, tant il est vrai que nous nous payons de mots.
- Mais pour ne pas nous égarer dans les contingences, nous attirerons l’attention de nos lecteurs sur ceci : Les
- pouvoirs publics tôt ou tard engloberont tous les employeurs dans la loi sur les accidents du travail — ou par un euphémisme charmant, les autoriseront à se placer sous le bénéfice de la loi du 9 avril. — Commis de commerçants, bonnes de rentiers, employés quelconques, en un mot : les salariés, quels qu’ils soient seront couverts des suites d’accidents. Les divers amendements proposés par le député Mirman à l’ancienne législature accusent cette tendance.
- Par voie de conséquence, on peut pronostiquer que les employeurs ne voudront pas moins être garantis que leurs employés ou domestiques.
- L’Assurance individuelle va donc de plus en plus entrer dans les habitudes et va se vulgariser comme l’Assurance Incendie.
- De même que pour l’assurance incendie, notre service répondra à toutes les demandes qui lui seront faites, et pourra mettre les assurés en garde contre toutes les clauses ambiguës pouvant frapper de déchéance une assurance essentiellement contractuelle.
- Nous serons à même de pouvoir indiquer les assurances individuelles les plus avantageuses et les combinaisons stimulées par la concurrence que les Compagnies Accidents vont se faire sur ce terrain presque neuf chez nous.
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCE
- Nous rappelons à nos abonnés le fonctionnement de notre service qui donne tous les renseignements nécessaires pour les assurances de toute nature :
- Accidents du travail (loi dn 9 avril 1879) ;
- Incendie :
- Automobiles; Chevaux et voitures ; Assurances individuelles; Assurances Vie ; Rentes viagères ; Règlement de sinistres;
- Vérification de polices, etc.
- N.-B. — Nous engageons nos abonnés à bien regarder les dates de préavis pour la dénonciation de leurs contrats.
- JURISPRUDENCE
- L’arrêt de la Cour de Cassation relatif aux « Mêmes locaux »
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- Le second système fait alors remarquerque les raisons de décider pour les femmes et les enfants d’une part et pour les adultes, d’autre part, sont loin d’être identiques, puisqu’il est hors de doute que le mode de travail incriminé interdit dans tous les cas aux femmes et aux enfants est au contraire autorisé par les adultes lorsqu’ils ne travaillent pas dans des établisements industriels à personnel mixte.
- Il ajoute que,sousl’empire de l'aricle 3 non modifié de la loi du 2 novembre 1892, les relais étaient permis aux enfants et aux femmes, lorsque cette organisa lion n’avait pas pour effet de prolonger au delà de 1t limite légale la durée de la journée de travail ; que l'on comprend fort bien comment le législateur, après
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- avoir constaté les inconvénients pratiques de cette organisation, a voulu l’interdire aux femmes et aux enfants, la réglementation de la loi ancienne ne lui paraissant pas suffisante, sans que, pour cela, l'interdic tion nouvelle s’étende aux adultes, faute d’identité quant aux motifs.
- Le second système ajoute encore que, dans son texte l’article 2 de la loi du 30 mars 1900 ne protège les adultes que relativement à la durée du travail et qu’on cherche vainement un mot touchant les modes et conditions du travail. Or, les deux questions ne sont pas indivisibles et nous sommes en matière pénale, où tout est de droit strict.
- Il invoque enfin le texte formel de la loi dont on demande l’application, c'est-à-dire du paragraphe 3 de l’article 11 modifié.
- Incorporez ou n’incorporez pas, vous dit-on dans ce système, faites ce que vous voudrez. Le texte de la loi n’en sera, ni altéré, ni modifié et son sens restera le même. L’organisation incriminée est interdite pour les personnes protégées par les articles précédents c’est-à-dire par les dix premiers articles de la loi du 2 novembre 1892, et ces dix articles ne réglementent l’organisation du travail, les modes et conditions du travail que dans l’intérêt des enfants, des filles mineures et des femmes suivant l’intitulé même de la loi de 1892.
- Il est presque puéril d’ajouter que, par les articles précédents, on ne peut pas viser l’article 2 de la loi du 30 mars 1900, et c’est la seule disposition qui s’occupe des adultes au point de vue de la durée du travail.
- Cet article 11 est donc, vous dit-on, inapplicable aux adultes.
- Enfin, on fait remarquer, en se plaçant à un point de vue plus général, que la loi du 30 mars 1900 contient dans ses deux articles,deux dispositions absolument distinctes qui s’incorporent respectivement dans les deux lois qu'elles modifient et qui, juridiquement, sont entre elles sans relation nécessaire, sauf en ce qui concerne la durée de lajournée de travail des ouvriers adultes dans les établissements à personnel mixte lorsque ces adultes travaillent dans des mêmes locaux que les personnes protégées par la loi du 2 novembre 1892. Par son article premier, la loi de 1900 modifia les articles 3, 4 et 11 de la loi de 1892, et ces trois modifications s’incorporent dans les trois articles 3, 4 et 11 de la loi de 1882 ; par son article 2, la loi de 1900 modifie le décret du 9 septembre 1848, et cette modification s’incorpore dans le décret du 9 septembre 1848. . ,
- Ce décret de 1848 reste, on ne saurait le contester, uniquement applicable aux adultes. Il en est de même de la loi du 2 novembre 1892 qui, après la modification dont elle a été l’objet, reste, comme avant, exclusivement applicable, suivant son titre, au travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels. L’intitulé de cette loi est d’ailleurs conforme aux dispositions qu’elle renferme et qui concernent toutes, sans exception, des mesures de protection à l’égard des enfants, des filles mineures et des femmes. On ne saurait admettre, dans ces conditions, que la modification intervenue en 1900, puisse s’appliquer aux ouvriers adultes qui
- ne figurent pas parmi les personnes protégées par la loi de 1892.
- Avant de vous proposer des conclusions sur la question principale, il est nécessaire de traiter en quelques mots la question subsidiaire, qui est aussi une question préliminaire dans certaines circonstances ; et sur ce point il conviendra d’examiner les faits constatés par les jugements entrepris.
- Et du moment où la question dite des modes du travail n’est pas ainsi dans la dépendance de la question dite des heures, il nous paraît grave de prononcer la cassation du jugement attaqué.
- C’est un pas considérable qu’on vous demande de faire; et pour notre part, nous apercevons des obstacles que nous hésitons à franchir. Il nous semble difficile de casser ce jugement. On peut, sans doute, autour de cette décision du tribunal de simple police de Calais, se livrer à des dissertations intéressantes sur l’esprit de la loi — qui reste d’ailleurs incertain — multiplier les observations et les hypothèses, mais il faut bien reconnaître, après toutes choses vues, que le juge a fondé cette décision sur le texte de la loi et qu’il a refusé d’appliquer une peine parce que le texte ne le lui permettait pas.
- Ceci nous suffit.
- S’agissant d’un texte pénal, vous ne pouvez pas enjoindre aux tribunaux de prononcer une peine sans avoir la certitude, que cette peine est édictée par la loi. Nous n’avons pas la certitude, et c’est pourquoi nous concluons au rejet du pourvoi.
- La Cour a statué ainsi :
- La Cour,
- Statuant à la suite de son arrêt du 21 novembre déclarant partage : composée conformément à l’article 5 de l’ordonnance du 15 janvier 1826 et après en avoir délibéré en la Chambre du Conseil ;
- Sur le moyen unique du pourvoi pris de la violation de l’article 11 § 3 de la loi du 2 novembre 1892 modifie par l’article 1er de la loi du 30 mars 1900.
- En fait :
- Attendu qu’il résulte du jugement attaqué que Terry a fait travailler des ouvriers mâles et adultes par équipes successives, discontinues et alternantes, le premier ouvrier de 4 heures à 8 heures du matin, le second ouvrier de 8 heures du matin à une heure de l’après-midi et de sept heures du soir à minuit et que ce travail a eu lieu dans les bâtiments et ateliers voisins de ceux dans lesquels travaillaient simultanément des femmes et des enfants mineurs de 18 ans.
- Attendu qu’il n’est pas contesté que ces femmes et ces enfants travaillaient chez Terry conformément aux prescriptions de la loi du 2 novembre 1892, modifiée par loi du 30 mars 1900,-et que la double question qui se pose est celle de savoir:
- 1’ Si le travail par équipes successives, discontinues et alternantes, autorisé en principe pour les adultes, leur devient interdit lorsqu’ils l’accomplissent dans les mêmes locaux que ceux où travaillent des femmes et des enfants et pendant tout ou partie de la durée du travail de ces derniers;
- 2- Si le travail bien qu’effectué dans les bâtiments ou ateliers séparés, mais voisins les uns des au.res par des adultes et par des femmes et enfants, doit
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- être considéré cependant comme ayant eu lieu « dans les mêmes locaux » suivant les termes du décret du 9 septembre 1848, modifié par l’article 2 de la loi du 30 mars 1900.
- 1. En ce qui concerne le mode de travail :
- Attendu que la loi du 30 mars 1900 modifie, par son article 1er les articles 3. 4 et 11 de la loi du 2 novembre 1892, et, par son article 2, le décret du 9 septembre 1848 ; que ces deux dispositions distinctes s’incorporent respectivement dans les lois qu’elles modifient et que juridiquement, elles sont entre elles sans relations nécessaires, sauf en ce qui concerne la durée de la journée de travail des adultes dans les établissements à personnel mixte, lorsqu’ils travaillent dans les mêmes locaux que les personnes protégées par la loi du 2 novembre 1892.
- Attendu que le décret de 1848 modifié s’applique uniquement aux ouvriers mâles et adultes, et que la loi du 2 novembre 1892 reste, suivant son titre, après la modification dont elle a été l’objet comme étant exclusivement applicable au travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels ;
- D’où il suit qu’en déclarant l’article 11 § 3 de ladite loi du 2 novembre 1892, visé au moyen, inapplicable aux ouvriers adultes, le jugement attaqué loin de violer ledit article, eu a fait au contraire, la plus exacte interprétation.
- II. En ce qui concerne l’identité des locaux :
- Attendu, au surplus, que le travail suivant les con -ditions fixées par le procès-verbal et constatées par le jugement attaqué, ne peut être considéré comme ayant été accompli dans « les mêmes locaux » ;
- Que par cette expression qui a eu pour butde res-* treindre l’application de l’article 2 de la loi du 30 mars 1900 on ne doit entendre en effet,que l’atelier où le travail se fait simultanément et en commun, et qu’on ne saurait y comprendre les ateliers séparés les uns des autres ou les bâtiments voisins dans lesquels peu vent être effectués les travaux de tous les ouvriers d’une usine ou manufacture.
- Par ces motifs,
- Rejette le pourvoi du commissaire de police, ministère public près le tribunal de simple police de Calais, contre le jugement de ce tribunal du 4 avril 1901, qui a relaxé Terry.
- BULLETIN FINANCIER
- La paix est signée ; et ce ne sont pas les mines d’ar qui ont bénéficié de cette heureuse solution, ce sont les fonds d’Etat.
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- Le 3 % est à 101.60. L’Extérieur Espagnole monte de plus d’un point et demi, sur la décision soudaine d’accep-ter comme or, en paiement des droits de douane, les coupons de la dette Extérieure.
- Les Brésiliens ont encore gagné une fraction, mais c’est le 5 % que nous avions signalé comme le plus avantageux, Qui s’enleve d’un point à 87.70 ; quant à l’Argentin 4 %, il 8agne 2 points à 71.60.
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- Les paroles si empreintes de pessimisme de M. de I Witte, ministre des finances russes, n’ontpas été oubliées par les lecteurs du Journal financier français, il y a long temps que nos clients se sont désintéressés du groupe industriel russe, si néfaste à l’épargne française ; un des fleurons, nous avons nommé la Sosnowice, vient de subir une nouvelle et importante dépréciation à 1.730 ; les bénéfices de 1 exercice en cours sont déjà en diminution de un million. Que dire de tant d’autres qui ne joindront même pas les deux bouts !
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- Le Gérant : A. FAYOLLE .
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A, FAYOLLE, Directeur, 28. rue Turgot
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES Pendant les quatre premiers mois des années 1900, 1901 et 1902
- IMPORTATIONS livrées Quantités à la consommation EXPORTATIONS françaises 1902 Marchandises ou francisées exportées
- 4 90 2 1901 1900 1901 1900
- Bois de teinture en bûches : Mexique..... .kil. 34.946 9.635 28.443 Bois de teinture en bûches kil. 4 202 1 533 3.777
- — — Brésil 72.367 165.665 — moulus 654 1.231 1 033
- — — Haïti 130.5C4 Garance en racine, moulue ou en paille 107 72 132
- — — Guatemala 19.170 1.210 29.084 Curcuma en racine 290 285 85
- — — Autres pays 144.998 19.$95 112.233 en poudre. 35 5 29
- 329 618 ,13 207 336.425 57 84 103
- Totaux .... Lichens tinctoriaux 68 28 84
- Bois de teinture moulus.. 125 Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : 40.757 45.908 54.780
- 27 212
- Garance en racine, moulue ou en paille. 994 1.306 788 Ecorces, feuilles et brindilles 648 388 433
- Curcuma en racine 96 973 124 Moulus 26 569 356
- 3 25 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- 3.694 2.713 3.313 ou moulues 2 55 102 427
- Lichens tinctoriaux 1.622 1 115 183 Libidibi et autres gousses tinctoriales 477
- Ecorces à tan, moulues ou non 10 094 11.363 14.05b Safran 200 134 98
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins 528 347 607
- Ecorces, feuilles et brindilles 24.732 18.160 14.474 Cochenille 729 827 889
- Moulus 10.682 13 073 10.7:1 Kermès animal 1.349 8
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 950 746
- ou moulues 25.063 15.606 18.190 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de 296
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 3 o è 96 43/ bleu 413 312
- Safran. 220 174 172 Cachou en masse 348 88 271
- Autres teintures et tanins.,. 1 086 589 1.382 Rocou préparé 224 2,0 396
- Cochenille 1.371 1.5:8 1.202 Orsei le préparée, humide en pâte 116 72 162
- Kermès animal 4 — sèche (cudbéard ou extrait).. 43 51 90
- Indigo 4 0 5 2 856 5.886 Extraits de bois de teinture et d autres espèces :
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de Garancine ... 125 147 149
- bleu 2
- Cachou en masse. 12.285 20.980 27.878 Autres : Allemagne 20.421 15 771 18.305
- Rocou préparé 177 581 643 — Belgique 7.550 2.790 8.735
- Orseille préparée, humide en pâte 3 3 57 — Angleterre 4 024 3.052 4.837
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 35 45 — Etats-Unis 1./59 815 2.860
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : Garancine Autres Teintures dérivées du goudron de houille : — Autres pays 1 5.838 11.337 11.028
- 635 1 528 b 377 Totaux. Teintures dérivées du goudron de houille : 49.452 38.765 45.765
- Acide picrique.... 15 1.118 Alizarine artificielle 3 1
- Alizarine artificielle 429 790 Acide picrique . 18 4 4
- Autres 3.638 2.706 2 797 Autres 869 1.310 1.427
- Outremer 381 683 460 Outremer 3.858 3.451 4.C28
- Bleu de Prusse... 199 214 26 7 Bleu de Prusse 11 133 280
- Carmins communs — fins 5 10 9 Carmins communs 30 22 32
- — fins 28 22 12
- Vernis à l’alcool 80 30 46 Vernis à l’alcool 405 324 417
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à
- 3.655 3.195 3.890 l’huile mélangées .. 3.688 3.489 3.317
- • Ocres broyés ou autrement préparés.. 1.145 1.961 2 046 Ocres broyés ou autrement préparés.... 60.120 60 929 88.833
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes; ... 43 39 57 bleues ou vertes 74 96 127
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 302 231 434 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 76 78 32
- Talc pulvérisé 13.705 12.880 12.228 Talc pulvérisé... 16.500 16.840 25.511
- Couleurs non dénommées • 11.81 4.474 2 760 Couleurs non dénommées ’ 1.652 839 825
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- » bon dito............ 3 25 3 75
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- Kurpah...................... 1 50 3 50
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- Manille...................... 1 .. 3 ..
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- » bon à fin sobré.. 2 .. 3 50
- » — cor.... 2 .. 3 50
- • cor. ord.à bas.. 1 .. 2
- N-Grén fin et surfin.. 1/2 k. 5 , 5 50
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- » moyen et moyen
- ordinaire . . 2 25 3 ..
- Bengale beau à fin violet .. 6 50 7 50
- » bon et bon moy.vio-
- let rouge................... 6.. 7 ..
- » moyen violet rouge
- et rouge................... 5 50 625
- Java surfin violet et pourpre 9 50 10 ..
- » beau et fin violet.,... 7 75 8 50
- » bon à bon moyen .... 6 50 7 50
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud......... M
- Madagascar. ...........M
- drogueries
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con-
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé..... 7 50 à 8 50
- > gros effilé........ 6 .. 7 ..
- Roeou.
- Antilles..........1/2 kil. .0 35 à .6 40
- Cayenne...................... M • • • •
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 12 . à. 15 » (Guadeloupe) .10 .. .11
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 .. 11
- » de Fustet Albanie. .. 10 50 11
- Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85
- » marques ord.. 70 .. . »
- Cochenille argentée .. .le k. 160.......
- » grise........le k. 150........
- » zacatille naturelle
- le k 150.........
- » noire Palmas le k. 160 .. J65
- >> Lanzarotte ..... ... . ...
- CurcUma Bengale............. 50 .. ...
- » Chinois............. 50........
- » Madras. ........... 55 .. ...
- Galles de Chine.........................
- Prussiate jaune de potasse. 170 ..
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50
- » bon moyen et bon co-
- loré assez tendre. 2 50 3 ..
- » moyen assez coloré un peu sec............... 2 25 2 50
- , moyen ordinaire terne
- et serré..................... 1 75 2 .
- t aire 1er coût. Acide Citrique.............. 315............
- Alun raffiné (entré pot’.... . 15 . 17 ..
- » (acq.).................... 17 .. 19 ..
- Couperose emballée....... . 5 50 6 60
- Essence de térébenthine (d.
- fûts).......... 95 .. . , • •
- Id (S fûts)................. 90.............
- Fécule de pommes de terre, 1er bl.................. 27. ...
- Id. 2e bl. (entrepôt) ........ 36 .. ... .•
- Galles vertes et noires..... 150 .. 170 .
- » noires Alep . — ..........................
- » blancnes.................. 130 .. ••
- Gomme arabique, en sorte . 100 .. 100
- » Ghésirée, en sorte..................» •
- » Sénégal,s. bas du fleuve 115 .. 120 . » » Galam............ 95 .. 120 •
- » Aden, sorte cour, bonne 95 .. 100 » Mogador, blonde..........................
- » » blanche...........................
- » Laque en f. qté orange. 315.. .-» » mi-orange 330 .. .. • •
- » » cerise AC ... .
- » Sandaraque lavée...... 145.............
- » Damar (Batavia)........... 140.........
- » » Singapore....... 90 .. 100
- » » Penang......... 110.........
- Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 » » Anatolie. 250 • 600
- Quercitron.................... M .. . •
- Garance, racine ........... 60 .........
- » poudre..................... 65........
- Rocou Guadeloupe ....... 85............. » Cayenne...............................
- Safran d’Espagne, Valence pur......................... ...........
- Sulfate de cuivre(entrepôt) 48 .. ... » (acq.). .. 52 .........
- Sumac en feuilles........... 22 .. ...
- » poudre....... . . 24 ..
- Styrax liquide.. ...........140........
- Tamarin Madras........ 20 .. 30
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile................. 180 • » en pains, extra sec, sous pap.................. 180..........
- » bon marchand en pains 115.......... b » en boules 115 . ...
- » raffiné en poudre sec 145 ..
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- muriatique .. « nitrique.....
- sulfurique sulfureux .
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d, d. d. d.
- 9 50 à .
- 33 ..
- 39 ..
- 10 .
- Manille..............
- Guatemala ........... » sobre......
- » Cortès....
- Mexique flor........ » sobre.......
- » ord. Cortès..
- a d
- M. 10 . 8 50 5 .. 9 .. 8 .. 5
- 9 ..
- 11 ..
- 9 ..
- 6 ..
- 10 ..
- 8 50
- 6 ..
- - 1.
- • Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0
- » en poudre 35 % Bleu de Prusse (en pâte), la livre..................
- 6
- sh.
- 7
- 6
- Produits tirés du goudron
- » tartrique ........... Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre ...
- » » broyé. ...
- Borax raffiné.......... Blanc de zinc de la Méditer, p udre ................ broyé...................
- Crème de tartre.. Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp......... Chlorure de potassium, en gare de Salins............. Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude.
- » de potasse .........
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. Sel de sonde, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300...............
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation......... — Entrepôt................. Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos...............
- 265
- 34
- 58
- 68
- 50
- 50
- 60
- 170
- 00
- 50
- Alizarine 20 %. ...
- Aniline (huile) pure
- la livre
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière
- Droguerie pour teinture et impression
- 20
- 7
- 23
- 41
- 18
- 17
- 11
- 28
- 39
- 4
- 52
- 48
- 25
- 25
- 50
- 75
- 75
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fie.... 1 » ................
- » Salabrèda.......
- Acide tartrique......... 1
- Crème de tartre Bl. du Midi » bl. Bordeaux
- Camphre raffiné......
- Verdet en pains extra sec. » en boules............... lérébenthine en barils....
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo
- » beau violet.. »
- » bon violet... »
- » • moy. violet.. »
- » petit violet., »
- » ord. et cuiv. »
- Java ord. et cuivre.. » Madras fin............ »
- 135 ...
- 1'7 ..
- 70 . .
- 230 . (62 ..
- 158 ..
- 5 75
- 145
- 85
- 235
- 163
- 161
- à
- 13
- » beau ...
- » moyen..
- Kurpah kudd. violet........
- Kurpah kudd. violet.......
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 :0 M ..
- 6 ..
- 5 10
- 12
- 1
- 10
- 9
- beau
- bon
- C©
- 6
- 6
- 5
- 50
- 50
- Acétate de plomb ......
- Acide acétique des arts 40% » chlorhydrique.......... » nitrique 36.............
- » sulfurique 66’...... » tartrique........... » citrique.........
- Alun épuré........... » ordinaire...........
- Ammoniaque incolore, 22.
- Bichlorure d’étain, 55 •....
- » » 60.....
- Bois Campêche-Laguna . .. » Guadeloupe. » Jaune Centre Amériq.
- Cachou jaune. Vapeurs.... » brun...................
- Chlorate de potasse...... » de soude...............
- Chlorure de chauxlOO a 110-Chromate rouge de potasse » » dé soude..
- Crème de tartre ........
- Cristaux de tartre ... ....
- » de soude................
- CurcumaBengale en racines » de Madras.............. » de Chine.............. Essence de térébenthine.. Extrait de châtaignier 20* . Galles de Chine et Japon.. » vertes et noires ....
- Gomme Sénégal, en sortes » arabique............ » adragante rousse ..
- Jus de citron............
- Méthylène à 95 •.........
- » régie 90’......
- Prussiate jaune de potasse » » de soude..
- Pyrolignite de fer..... Résine................ Rouille...... Sel de soude ......... » ammoniaque.. Sel d’étain........... Soufre en canons.........
- • sublimé.................
- Sumac Sicile en feuilles... Sulfate d’alumine..... » de cuivre ......... » de fer..........
- 34
- 8
- 245
- 280
- 20
- 15
- 37
- 107
- 15
- 13
- 19
- 82 105 130
- 19
- 80
- 59
- 7
- 45
- 105
- 16
- 155
- 120
- 1GO
- 315
- 20
- 105
- 110
- 155
- 9
- 18
- 12
- 220
- 18
- 20
- 21
- 50
- 50
- 60
- 7 ..
- Kurpah kùdde moy. violet..............
- Kurpah kudd. petit ord..........
- Kurpah Pondich, bon violet .............
- Kurpah Pondich moy. violet.............. Kurpah Pondich ord.
- à livrer ....... .
- 7 50
- 6 ..
- en
- 6 ..
- en
- 4 ..
- 8
- or
- 6
- 50
- 70
- 77 .
- 8 .
- 35 .
- 11 .
- 250 .
- 385 .
- 21 .
- 16 .
- 38
- 117 .
- 127
- 13
- 20
- 67
- 90
- 115
- 130
- 20
- 81
- 66
- 8
- 47
- 110
- 17
- 180
- 130
- 130
- 370
- 21
- 20
- 10
- 19
- 12
- 230
- 19
- 21
- 22
- 17
- 61
- 8
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- Arsenic (blanc)
- Arséniate de soude 60% » Bi-arséniate de soude (As205)
- 50
- 50
- 50
- 50
- 1. sh. d. la tonne 14 .. »
- » (sel) pure .... » »
- Anthracèné 30 • A par unité au comptant.".............. »
- Benzol “0 %........le gallon »
- Acide carbonique (crist.) 40 la livre »
- Magenta pure........ .la livre »
- Acide picrique........ » »
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. .................. ..................
- Bois jaune......
- Bois de pécher, bois de Lima.........
- Bois de camphre de la Jamaïque.......
- Bois de camphre de St-Domingue.......
- Bois de camphre du
- Honduras ..........
- la
- tonne
- 5
- 4
- en
- 8
- 8
- -r
- 6
- a
- 6
- 3
- 1
- 15
- 10
- 10
- 10
- 10
- 10
- Grains de Perse.. . 16
- quintal
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan....... » !
- Liqueur d'écorce. .
- Extrait »
- Myrabolam 142. . Bois de pêcher ... Grains de Perse.. Bois de campêche.
- Extraits
- lé
- ! 5 5-10
- quintal
- Potasses
- Bichromate... .....la livre ............... »
- Carbonate 90 %. ..
- Caustique........
- Chlorate............
- Ferricianide (prussiate rouge). »...
- Ferrocyanide (prussiate jaune).......
- la tonne
- la
- livre
- 21
- 10
- 4
- 4
- 1
- 9
- 5/8
- 3/8
- — 1o/,
- 114
- 9 0
- 6
- '.8-24 »
- 11 6
- Il »
- 48 «
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- 17
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- En outre, les trains de l’après-midi et de Malle de nuit partant de Paris-Nord pour Londres à 3 h. 25 soir et 9 h. soir, et de Londres pour Paris-Nord à 2 h. 45 soir et 9 h. soir, prennent les voyageurs munis de billets de 3e classe.
- Paris-Nord à Londres
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- (*)(W.R.) F F)
- 9 35 m. JO 30 m. 1120 m. 3 25 s. 9 » s. via Calais via Boulogne viâ Calais viâ Boulogne viâ Calais
- Londres à Paris-Nord
- LONDRES, départ.
- 4 50 s. 5 50 s. 7 » s. 1105 s. 3 30 m. ire,2e cl. Ire, 2e cl. Ire, 2e cl. Ire,2e,3e cl. Ire, 2e, 3e ()(W.R.) F F
- 9 » m. 10 » m. 11 » m. 2 45 s. 9 » s. via Calais viâ Boulogne viâ Calais viâ Boulogne viâ Calais
- PARIS-NORD, arrivée
- 4 45 m. 5 50 m. 7 » s. 1110 s. 5 50 m.
- (") Trains composés avec les nouvelles voitures à couloir sur bogies de la Compagnie du Nord, comportant water-cioset et lavabo.
- (W. R.). Wagon-Restaurant entre Paris et Calais et vice-versa.
- Services officiels de la Poste [viâ Calais}
- La gare de Paris-Nord, située au centre des affaires, est le point de départ de tous les Grands Express Européens pour l’Angleterre, l’Allemagne, la Russie, la Belgique, la Hollande, l’Italie, les Indes, l’Egypte, l’Espagne, le Portugal, etc., etc.
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- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et
- les stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-He-Marsan, Tarbes, Pierrefi ite-Nestalas, Bagneres-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon. Toulouse, Paris via Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
- 3e itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (via Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac-Limoges).
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets : Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
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- Viâ Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(lre et 2e classe seulement , Pendant la saison d’été, un troisième départ, com portant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l’aprè? midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; De classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr. 25.
- Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; 1re classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-ind/cateurs du service de Paris à Londres.
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-
-
-
- 46e Année. N° 12.
- Le Numéro : 0,75
- 20 Juin 1902.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus /SY y.
- : JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES— J
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- II sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau 4» journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. —Revue des matières colorantes nouvelles. — L’Indanthrène. — Acide lactique. — Exposition de 1900. — Société industrielle du Nord de la France. — Les ventes d’indigo à Londres. — Notre service d’assurances. — Jurisprudence. .— Bulletin financier. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant.de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration Publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, 'Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes‘(Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue ‘ Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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-
-
-
- 178
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE
- DES -
- MATIÈRES COLORANTES NOUVELLES
- ET DES PROGRÈS DE LA TEINTURE
- A. Colorants pour Coton
- Bleu Immédiat direct B
- Pour compléter la série des couleurs immédiates, la Manufacture Lyonnaise s’ingénie à trouver des colorants d’application facile, tel le bleu immédiat direct B qu’elle offre tout récemment. Par son mode d’application simple donnant en teinture directe et sans aucun traitement des Bleus foncés d’excellente solidité à la lumière, aux acides, aux lavages; par ses qualités d’unisson et de rendement, ce colorant est appelé à intéresser tous les teinturiers en cotons.
- On dissout le colorant avec du sulfure de sodium dans un baquet en bois, avec une bonne proportion d’eau bouillante, on prend pour le premier bain, suivant l’intensité de la nuance :
- Bleu Immédiat direct B...... Carbonate de soude cale. .... Sulfure de sodium........... Huile pour rouge turc.......
- Sel marin...................
- O O o Ko %o o \ o ' o \ O \ o‘ go- p- p-
- O X© O o\ o‘ o\
- CD O CD
- — Ge v
- On entre le coton le bain étant au bouillon, on manœuvre 1 heure environ ; on peut employer des bâtons
- droits ordinaires.
- On exprime fortement le coton au moyen de rouleaux presseurs disposés au bout du bac ou à la vrille ou crochets.
- On rince à pleine eau avant de le mettre en tas.
- Le fixage après teinture n’est pas nécessaire, mais on augmente la vivacité de la nuance en savonnant à chaud avec 1 % de soude Solway et 3 % de savon. On avive également le bleu direct B en traitant au chrome et cuivre en bain chaud.
- Ces traitements ne sont pas indispensables.
- Pour les filés mercerisés on peut réduire d’un quart les proportions données ci-dessus, et il est nécessaire de supprimer le sel marin.
- Remontage en colorants basiques. — Le Bleu Immédiat direct B a une très grande affinité pour les colorants basiques. 100 gr. de Bleu Méthylène nouveau, ou de Naphtindone, ou d’Indazine avivent et nuancent avantageusement ce bleu. On applique cette proportion de 100 gr. environ par 100 kil. en bain froid additionné d’acide acétique 5 %. Après quelques tours dans le
- bain, le colorant est parfaitement tiré. On fixe davantage en chauffant ensuite jusque 50 . Pour l’un on peut mettre la solution de bleu basique en deux ou trois fois.
- Remontage à l'Indigo, — Ce bleu convient très bien comme fond pour bleus de cuve ; il permet d’obtenir dans des bains d’Indigo relativement faibles, des
- teintes pleines et vives, d’un prix de revient très modique.
- Pour la teinture en pièces, on emploie des jiggers munis de rouleaux presseurs. On commence par garnir le bain avec les quantités voulues d’huile pour rouge, de sel marin et la moitié du colorant ; on fait bouillir fortement et on entre le tissu. Ce n’est qu’après le premier passage qu’on ajoute au bain le restant du colorant. Pour les tissus épais et pour arriver à une bonne pénétration on peut augmenter l’huile et le sulfure et supprimer le sel marin. L’huile à employer est de préférence du sulforicinate ou de l’huile soluble à base de soude.
- Pour éviter des lisières plus foncées, il faut exprimer ou rincer à la sortie du jigger et ne pas laisser le tissu enroulé et abreuvé du bain de teinture comme on le fait habituellement.
- Pour la teinture sur appareils mécaniques, on recommande la marque : Bleu Immédiat direct B extra concentré faite spécialement pour cet usage et convenant excessivement bien pour teindre le coton en bourre, en rubans de carde et en bobines.
- M. Ude.
- L’Indanthrène
- L’Indanthrène est un bleu nouveau présenté par la Badische Anilin et Soda Fabrik. Il a, comme avantage de premier ordre, sa belle nuance et ses excellentes qualités de solidité à l’air, aux acides, aux lessives, aux savonnages, au chlore. Outre ses qualités de résistance exceptionnelle, l’unisson est excellent et le bleu ne dégorge pas au frottement, c’est-à-dire ne mâchure pas.
- L’Indanthrène X en pâte donne, avec la lessive de soude et un réducteur approprié — de préférence l’hydrosulfite de soude — une solution bleue. Sorte de cuve dans laquelle, à chaud, le colorant se fixe directement sur le coton, sans déverdissage comme l’Indigo.
- Pour teindre 50 kilos de coton dans 1.000 litres
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- d’eau, prendre 1 kil. 500 à 20 kilos d’Indanthrène suivant la nuance.
- Ajouter au bain 20 litres de soude caustique liquide à 30° Bé , bien brosser et porter la température à 60° C.
- Ajouter enfin 10 à 40 litres d’hydrosulfite de soude liquide.
- En brassant doucement, on voit le colorant se dissoudre progressivement dans le bain.
- Il est nécessaire de ne pas descendre au-dessous de 60° C., à défaut de quoi le colorant se sépare par cristallisation et tache la marchandise.
- On manœuvre le coton — bien débouilli à l’avance — 1
- P 3/4 d’heure pour une nuance claire, 1 heure pour une { teinte foncée. Tordre, bien rincer et passer ensuite à bain d’acide contenant par 1.000 litres d’eau, 1 litre d’acide sulfurique ordinaire.
- Rincera fond ensuite.
- Pour les mises suivantes,on regarnit le même bain avec moitié de la soude caustique, mais la même quantité de colorant et d'hydrosulfite que la lre fois. Cette teinture dans le bain de couleur ayant déjà servi est avantageuse,surtout pour nuances foncées.
- Un faible savonnage a pour effet de faire rougir légèrement, en les avivant,les bleus à l'Indanthène En passant en bain bouillant renfermant outre du savon un peu de soude la nuance vire un peu plus au bleu rougeâtre,tout en devenant plus fraîche et plus pure. La marchandise savonnée en bain bouillant ne change plus de nuance par des lessivages ultérieurs, quelque forts qu’ils soient.
- Ce bleu est donc,à tous points de vue, un excellent colorant; la seule cause qui peut retarder son emploi général en industrie c’est la préparation de l'hydro-sulfite de soude à laquelle les teinturiers ne sont pas encore habitués. L’hydrosulfite est de plus fort peu stable,il serait à désirer que l’hydrosulfite solide puisse être fabriqué en France.
- M. Ude.
- ACIDE LACTIQUE
- SON APPLICATION AU NOIR D’ANILINE (I) Par MM. Albert Scheurer et Aimé Schœllkoff
- M. Goldvsky propose de remplacer, dans le noir
- (1) Rapport sur un pli cacheté No 1096 déposé, le 27 mars 1899, par M. Goldovky, de la manufacture
- d’aniline, l’acide tartrique par l’acide lactique, qui, d’après lui, est meilleur marché et n’affaiblit pas la fibre.
- Une pièce de calicot 21/26 blanchie, fut partagée en trois coupes. Deux d’entre elles furent teintes en noir, la troisième servant de témoin, fut conservée telle quelle.
- A. Noir a L'ACIDE lactique. (Recette de M. Goidovsky)-.
- 2.000 gr. aniline,
- 1.500 » acide chlorhydrique à 21o Bé,—
- 250 » acide lactique à 27° Bé , A.— "I 600 » chlorate de soude, /3)
- 500 » sulfate de cuivre, fe BIBUOTHEGI 1A. *
- 550 » sel ammoniac, \ w
- 2 Nay, . eau pour 40 litres. N22sst B. Couleur a l’acide tartrique.
- Même couleur en remplaçant les 250 gr. d'acide lactique par la quantité équivalente d’acide tartrique à 30» Bé .
- Nous avons plaqué, dans chacune des couleurs ci-dessus, une des coupes de calicot, en la passant trois fois au foulard.
- Les deux coupes furent séchées et oxydées ensemble à l’appareil Preibisch, à 450 centigrades, puis chromées en bichromate de potasse à 15 gr. par litre, enfin lavées et séchées sur rame à 80 centimètres de largeur.
- Au sortir du Preibisch, les nuances des deux coupes sont identiques ; après chromage, les deux noirs diffèrent très peu.
- Mesure des affaiblissements.
- Les essais dynamométriques ont porté sur la chaîne.
- On a fait, pour chacune des coupes, deux séries d’essais, destinées à s contrôler l'une l’autre.
- Les nombres ci-dessous représentent chacun la moyenne de dix essais :
- Ire série 2e série Total Réduction 013
- Tissu blanc.... 367 359 726 100
- Noir lactique.. 221 236 457 63
- Noir tartrique. 214 218 432 60
- D’autre part, on a prélevé, sur chaque coupe, 1 mètre ; on les a passés simultanément en sel de soude
- Sachar Marosoff, à Bogorodzk, gouvernement de Mos.. cou. (Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse )
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- 00 O
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- Solvay, pendant 30 minutes, à 10 gr. par litre, au bouillon, lavés et séchés à la largeur uniforme de 80 centimètres.
- Sur ces échantillons on a fait des essais identiques
- aux précédents. Ire série 2e série
- Total Re duction 0x0
- Tissu blanc..... 316 322 638 400
- Noir lactique... 218 222 440 69
- Noir tartrique.. 213 208 420 60
- Conclusions. — L’acide lactique peut remplacer l’acide tartrique dans la préparation des bains de noir d’aniline.
- L’acide lactique a affaibli le tissu un peu moins que l’acide tartrique. La différence, toutefois, est minime, et, dans ces essais, l’affaiblissement dépasse 30 0/0 avec l’un et l’autre acide.
- Note. — La 2me série d’essais, portant sur its échantillons passés en sel de soude, a donné un affaiblissement moindre par le fait que le tissu blanc a subi, par le passage alcalin, une diminution de résistance plus forte que les échantillons noirs.
- Ce phénomène est général et mérite quelques explications. Lorsqu'un tissu sort du blanchiment, on constate que certaines opérations ont pour effet de réduire sa résistance ; tels sont, par exemple, les passages en bains alcalins, le vaporisage, ou même des lavages prolongés.
- C’est une chute de ténacité qui se produit une fois pour toutes. Elle prend la même valeur quelle que soit la cause qui l’a déterminée : vaporisage ou bain alcalin.
- -Une deuxième opération identique à la première ne produira plus de diminution de résistance notable. Dans le cas qui nous occupe, les opérations snbies par les échantillons noirs ont déterminé ce phénomène comme le passage en sel de Solvay l’a fait sur le blanc, et la mesure de l’affaiblissement réel produit par le noir doit se déduire, non de la première série d’essais dynamométriqués, mais de la seconde.
- Cet affaiblissement est, pour le noir à l’acide lactique, de 31 0/0, pour le noir à l’acide tartrique de 34 0/0 dans nos expériences.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78 (I) Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’IMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES textiles.
- M. Maurice Prud’homme, rapporteur de la classe 78 à l’Exposition universelle de 1900, a bien voulu nous faire parvenir un exemplaire de son rapport. Disons de suite qu’il est regrettable que ce remarquable travail, remis à l’administration en février 1901,paraisse seulement en avril 1902, soit plus d’un an après ! Il est vrai que d’autres rapporteurs nous écrivent qu’ils espèrent recevoir leurs rapports de l’Imprimerie nationale d’ici trois ou quatre mois !
- Quoi qu’il en soit, la brochure de M. Prud’homme condense les progrès les plus essentiels accomplis dans les différentes branches de l’industrie du blanchiment, de la teinture, de l’impression et de l’apprêt.
- Etant donnée l’importance du rapport de M. Prud’homme, nous croyons que nos lecteurs nous sauront gré d’en publier les parties essentielles.
- Voici comment le. rapporteur a divisé son travail :
- 1. Fibres textiles. — Mercerisage du coton. Crêpage de la laine, épaillage, viscose.
- IL Blanchiment des différentes fibres.
- III. Impression et teinture du coton.
- IV, Teinture de la laine.
- V. Teinture et impressian de la soie.
- VL Teinture des fils de laine et soie.
- VIL Apprêts, rames, etc.
- VIII. Gravure.
- IX. Dessins.
- X. Teinture des chiffons.
- 1
- FIBRES TEXTILES
- Depuis l’Exposition universelle de 1889, les recher-
- (1) En 1889, le rapport fut établi par M. J. Persoz.
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- eues théoriques sur la cellulose, la découverte de propriétés nouvelles et inattendues de ce corps, des applications industrielles aussi importantes que multiples ont élevé au premier rang celle des fibres textiles qui jusqu’alors avait tenu le plus modeste, nous voulons dire le coton.
- Ces résultats découlent tous de l’étude plus attentive des phénomènes qui accompagnent l’action de la soude ou de la potasse caustique sur les fibres végétales, si connue sous le nom de mercerisage.
- Mercerisage. — L’application la plus simple du mercerisage est le crépage des tissus de coton. Cepro cédé a eu, il y a quelques années (1895-1898), un regain de vogue. On imprimait directement au rouleau de la soude caustique concentrée. Le plus souvent, le dessin consistait simplement en une bande ou une rayure. Les pièces sans être séchées et après un parcours suffisamment long pour déterminer l’effet maximum de la soude, arrivaient à une machine à laver, où elles se débarrassaient de l’alcali. Dans chaque bande imprimée, la chaîne et la trame s’étant contractées, les fils de la bande voisine se trouvaient devenus en quelque sorte trop longs pour rester dans le plan et, en se soulevant, donnaient lieu, par leur saillie, à un effet de bosselage ou de crépage.
- On arrive au même résultat en imprimant une réserve à la gomme et en passant ensuite les pièces en soude caustique à 30 degrés B.
- Des effets colorés s’obtiennent en imprimant des matières colorantes directes, épaissies à l’eau de gomme ou à la gélatine, et en vaporisant avant de passer en soude caustique.
- Nous rappellerons aussi l’article des tissus mixte:, coton et laine ou coton et soie, bosselés, dont la fabrication est basée sur l’action rapide et à basse température des alcalis caustiques concentrés. Ceux-ci ne contractent pas les fibres animales, mais les attaquent et les dissolvent, si le contact est trop prolongé et la température de la lessive un peu élevée.
- Actuellement, les installations bien comprises renferment une grande cuve en tôle, où la soude caustique peut être refroidie, au moyen d’un appareil réfrigérant, machine à ammoniaque par exemple, jusqu’à — 20 degrés. Il suffit, pour opérer dans de bonnes conditions, avec les tissus mixtes de laine ou de soie, d’employer la lessive marquant de 25 à 30 degrés B., entre — 5 et 0 degré C. |
- L’appareil est disposé de la manière suivante : un
- bac contenant la soude, où les pièces séjournent cinq minutes au plus, et à la sortie duquel se trouve un foulard pour les exprimer ; elles tombent ensuite dans un deuxième bac, où elles sont lavées d’abord à l'eau, puis à l’acide sulfurique étendu et, en dernier lieu, à l’eau courante.
- Nous avons vu pratiquer ce genre de fabrication dans les ateliers de MM. Hannart frères, à Roubaix. Ce sont eux, du reste, qui ont eu les premiers l’idée de ce traitement pour tissus mixtes, auquel ils donnèrent le nom de traitement crispé par retrait du coton. Les tissus de laine et coton qu’ils présentaient en double teinte uniforme ou en nuances opposées, ainsi que leur tissu coton et soie crispé, peau de soie, doué d’un cha toiement incomparable, constituaient de remarquables spécimens de cet intéressant article.
- M. P. Dosne a obtenu sur tissus de coton un effet simultané de moire et de gaufrage de la manière suivante : on imprime des rayures égales et parallèles, séparées par des intervalles blancs de même largeur ; puis on surimprime, ou moyen d’une rayure gravée en spirale, une couleur à la gomme, qui peut aussi renfermer un colorant direct, et l’on passe finalement en soude caustique. La combinaison du crépage produit par la soude et des superpositions variées qui affectent les rayures colorées détermine l’effet combiné de moire et de gaufrage. Cst article est fabriqué par la maison Kittinger (F.) et fils.
- Mercerisage sous tension. — L’intérêt de ces ingénieuses applications est de loin distancé par celui du mercerisage sous tension, qui amène le coton à présenter le brillant et l’éclat de la soie.
- Avant d’aborder cette question, nous rappelerons brièvement les propriétés physiques et chimiques du coton ordinaire et du coton mercerisé.
- La fibre du coton non mercerisé ressemble à un ruban contourné en spirale, à bords épais. Elle est traversée dans toute sa longueur par un canal aplati. Par le mercerisage, la fibre s’arrondit et gagne en épaisseur, aux dépens du canal central qui a presque totalement disparu. Elle preni de la transparence et en même temps un certain brillant.
- L’action de la soude concentrée transforme la cellu-lose, C12H20010, en alcali cellulose, C1:H20010.2NaOH. Les lavages à l’eau enlèvent, la soude, mais déterminent la fixation d’une molécule d’eau sur la cellulose mercerisée qui sera représentée par la formule C12H20010HI20.
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- Mercer avait, dès l’origine, constaté une contraction des fils de 20 à 25 % et un accroissement de résistance à la rupture variant de 50 à 68 %.
- Le coton mercerisé acquiert aussi une affinité supérieure pour les colorants et se teint en nuances beaucoup plus foncées que le coton ordinaire. C’est même cette propriété qui fut la cause fortuite et occasion-nelle du mercerisage sous tension.
- L’histoire de cette découverte est assez curieuse et mérite d’être relatée aveu quelques détails. Deux tein turiers de Crefeld, MM. Thomas et Prévost, ayant à teindre des tissus coton et soie, et désirant le coton plus foncé que la soie, eurent, dans ce but, recours au mercerisage. Mais il s’agissait en même temps, pour eux, d’empêcher la contraction du coton et la déformation du ttssu. C’est ainsi que naquit l’idée de le tendre pendant l’opération du mercerisage.
- Le premier brevet relatif à ce sujet est un brevet allemand du 4 mars 1896: il ne fait pas mention de l’aspect soyeux que prend le coton mercerisé sous tension. Il n’est question, pour la première fois, de cette importante propriété que dans le brevet français du 11 septembre 1896, qui porte pour titre Procédé permettant de donner au coton l'aspect de la 'soie.
- Le brevet demandé en Angleterre fut l’objet d’un refus, basé sur ce que deux brevets y avaient été pris antérieurement sur le même sujet, par M. Lowe, à la date du 17 décembre 1889 et du 21 mars 1890. Dans le premier, Lowe ne parle nullement de s’opposer au rétrécissement de la fibre : on en peut conclure qu’il mercerise sans tension. Dans le second, il spécifie l’emploi de la tension pour empêcher ce rétrécissement. Mais il semble que l’aspect soyeux que prend la fibre dans ces conditions lui ait échappé. Il constate bien, il est vrai, une modification d’aspect (a glossy appearance) de la fibre. Mais ces mêmes termes se retrouvent identiques dans les deux brevets. Lowe ne paraît donc pas avoir vu de différence entre le brillant plus ou moins accentué que donne au coton le simple mercerisage, et l'aspect soyeux que prend la fibre par le mercerisage sous tension. Peut-être n’opérait il pas avec des cotons d’Egypte, longues soies, siuls susceptibles d’acquérir nettement le brillant de la soie, ce qui expliquerait sa méprise.
- Quoi qu’il en soit, il semble qu’en toute équité Lowe doive être considéré comme l’auteur de l’idée nouve le qui consistait à s’opposer au retrait du coton, mais oue, par contre, le mérite d’avoir constaté le change
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- ment d’aspect de la fibre et d’avoir donné industriellement au coton le brillant de la soie, revient sans conteste à MM. Thomas et Prévost.
- Les propriétés physiques du coton mercerisé sous tension sont intermédiaires entre celles du coton ordinaire et du coton simplement mercerisé sans tension; Tandis que celui-ci présente, par exemple, une résistance à la rupture d’environ 68 % plus grande que le coton ordinaire, pour le coton mercerisé sous tension l'accroissement n’est plus que de 35 %-
- (A suivre.)
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DU NORD de la France.
- CONCOURS DE 1902
- PRIX ET MÉDAILLES
- Dans sa séance publique de janvier 1903, la Société Industrielle du Nord de la France décernera des récompenses aux auteurs qui auront répondu d’une manière satisfaisante au programme des diverses questions an" noncées ci-après.
- Ces récompenses consisteront en médailles d’or, de vermeil, d’argent ou de bronze. *
- La Société se réserve d’attribuer.des sommes d’argent aux travaux qui lui auront paru dignes de cette faveur, et de récompenser tout progrès industriel réalisé dans la région du Nord et non compris dans,son programme.
- A mérite égal, la préférence, cependant, sera toujours donnée aux travaux répondant aux questions mises au Concours par la Société.
- Les mémoires présentés devront être remis au Secrétariat-Général de la Société, avant le 15 octobre 1902.
- Les mémoires couronnés pourront être publiés par la Société.
- Les mémoires présentés restent acquis à la Société et ne peuvent être retirés sans l’autorisationdu Conseil d’administration.
- Tous les Membres de la Société sont libres de prendre part au Concours, à l’exception seulement de ceux qui font partie, cette année, du Conseil d’administration.
- Les mémoires relatifs aux questions comprises dans le programme et ne comportant pas d’appareils à expérimenter ne devront pas être signés ; ils seront revêtus d’une épigraphe reproduite sur un pli cacheté, annexé à chaque mémoire, et dans lequel se trouveront, avec une troisième reproduction de l’épigraphe, les noms, prénoms , qualité et adresse de l’auteur, qui attestera, en outre,
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- que ses travaux n’ont pas encore été récompensés ni publiés.
- Quand des expériences seront jugées nécessaires, les frais auxquels elles pourront donner lieu, seront à la charge de l’auteur de l’appareil à expérimenter ; les Commissions en évalueront le montant et auront la faculté de faire verser les fonds à l’avance entre les mains du Trésorier. — Le Conseil pourra, dans certains cas, accorder une subvention.
- J. — Graissage
- 400 — Etude sur les différents modes de graissage applicables aux machines de préparation et métiers à filer ou à tisser, en signalant les inconvénients et les avantages de chacun d’eux.
- 41o — Indiquer les récupérations que l’on peut faire an teinture (fond de bain, indigos perdus, savon, etc.). . 420 — Etudier les genres de tissus imprimés que l’on pourrait faire dans le Nord et les produits de ce genre les plus usités aux colonies.
- 430 _ Indiquer un procédé de teinture sur fil de lin donnant un rouge aussi solide, aussi beau que le rouge d’Andrinople sur coton. Indiquer le prix de revient et présenter des échantillons neufs et d’autres exposés à la lumière comparativement avec du rouge d’Andrinople. — Même comparaison pour la solidité au savon et à l’eau.
- 440 Procédé pour rendre les matières colorantes plus solides à la lumière, sans en ternir l’éclat.
- Apprêts
- 45° — Etude sur les transformations de fibres textiles au point de vue du toucher, du craquant, du brillant, de la solidité et de l’aptitude à fixer les colorants en visant spécialement le mercerisage et la similisation.
- 460 — Machine permettant de donner aux étoffes des effets d'apprêts nouveaux.
- 470 _ Traité pratique de la fabrication des apprêts et de leurs emplois industriels. Cet ouvrage devra comprendre : 1° une partie traitant do la fabrication des principaux apprêts du commerce et 29 l’application de ces apprêts aux diverses fibres.
- 480 — Procédés pour donner à la laine l'éclat de la soie.
- 4So ____Trouver pour le tulle un apprêt aussi parfait que la colle de poisson et sensiblement meilleur marché.
- 500 _ Elude comparative des divers procédés d'im-perméabilisation : ' .......
- 10 du tissu de laine ;
- 2 du tissu de coton;
- 3o des toiles ;
- du tissu mixte.
- Echantillons comparatifs.
- Blanchiment
- 28° — Etude comparative de l’action blanchissante des divers agents décolorants sur les diverses fibres industrielles. Prix de revient.
- 290 — Influence de la nature de l’eau sur le blanchiment.
- Expliquer le fait qu’un fil se charge des sels calcaires lorsqu’il séjourne longtemps dans l’eau calcaire. Donner les moyens d’y remédier tout en lavant suffisamment les fibres ; donner un tableau des diverses eaux de la région du Nord et les classer suivant leur valeur au point de vue blanchiment.
- 30 — Etude des meilleurs procédés pour blanchir les fils et tissus de jute, et les amener à un blanc aussi avancé que sur les tissus de lin. Produire les types et indiquer [le prix de revient.
- 31o — Etudier les divers procédés de blanchiment par l’électricité.
- 320 _ Blanchiment de la soie, de la laine et du tus-sah. — Etude comparative et prix de revient des divers procédés.
- 330 — Appareils perfectionnés continus pour le blanchiment des filés en écheveaux.
- Matières colorantes et teintures
- 340 — Etude d’une ou plusieurs matières colorantes utilisées ou utilisables dans les teintureries du Nord de h France.
- 35“ — Etude de la teinture mécanique des matières en vrac, en fils sur écheveaux ou bobines.
- 360 — Tableaux comparatifs avec échantillons des teintures : 1° sur coton ; 2 sur laine ; 3 sur soie, avec leurs solidités respectives à la lumière, au savon, à l’eau. Indiquer les procédés employés pour la teinture et ramener toutes les appréciations à un type.
- 370 — Étude particulière des matières colorantes pouvant remplacer l’indigo sur toile et sur coton la teinture en bleu. Donner échantillon et faire la comparaison des prix de revient et de la solidité au savon, à l’eau chaude et à la lumière.
- 380 — Déterminer le rôle que jouent dans les différents modes de teinture les matières qui existent dans l’indigo naturel à côté de l’indigotine.
- 390 — Déterminer quelles sont les matières qu’il faut éliminer avant le dosage de l’indigo pour arriver à une
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- appréciation de la valeur réelle du produit. Etude comparative de l’indigo naturel et de l’indigo synthétique.
- 4® — Etude d’une matière colorante noire directe sur coton ou lin, aussi solide que le noir d’aniline et se teignant comme les couleurs directes coton.
- Prix spéciaux fondés par des Donations ou autres Libéralités
- Grandes Médailles d’or de la fondation Kuhlmann Chaque année sont distribuées de grandes médailles en or, d’une valeur de 500 fr. destinées à récompenser des services éminents rendus à l’industrie de la région par des savants, des ingénieurs ou des industriels.
- Teinture (prix Roussel)
- Un prix de 500 fr., auquel la Société joindra une médaille, sera décerné à l’auteur du meilleur mémoire sur la détermination de la nature chimique des diffé rents noirs d’aniline.
- IX. — Cours publics de filature et de tissage fondé par la ville de Lille et la Chambre de commerce Des diplômes et des certificats seront accordés au concours par la Société industrielle, aux personnes qui suivent les cours de filature et de tissage fondés par la Ville et la Chambre de Commerce.
- Des médailles d’argent et de bronze pourront, en outre, être décernées aux lauréats les plus méritants.
- Conditions du Concours
- Les candidats seront admis à concourir sur la présentation du professeur titulaire du cours.
- L’examen sera fait par une Commission nommée par le Comité de Filature et de Tissage.
- X. — Contremaîtres et ouvriers
- La Société récompense par d s médailles particulières les contremaîtres ou ouvriers ayant amélioré les procédés de fabrication ou les méthodes de travail dans leurs occupations journalières.
- Qualités
- Bengale....................
- Oudh......................
- Bimlipatam.................
- Kurpah...............
- Madras.....................
- Hoody et Figs..............
- Manille....................
- Divers.....................
- Total. . .
- 1902 Paniers . «901 Paniers
- 2.164 1.588
- 581 624
- 83 —
- 988 508
- 74 27
- 83 300
- 15 —
- 32 28
- 4.020 3.075
- En général, l’indigo du Bengale était de qualité remarquable, de même que celui de Bimlipatam. Per contre, l’indigo de l’Oudh n’était guère attrayant, et le Kurpah comportait surtout des qualités inférieures et ordinaires. L’indigo Hoody et Figs variait entre la qualité ordinaire et bonne.
- Le marché a été assez ferme et le prix moyen est d'environ 3 sh. 2 d. Toutefois, les demandes de l’étranger sont peu nombreuses. Les cours ont été assez irréguliers et beaucoup de lots ont été retirés, parce qu’ils n’atteignaient pas un prix suffisamment élevé.
- A Calcutta, la saison s’est clôturée à un cours légèrement supérieur à celui de la moyenne des derniers mois. Les ventes n’ont atteint que 85.000 maunds,contre une estimation des courii rs de 94.000 maunds, les planteurs ayant gardé une certaine partie de leur production, à cause des prix peu rémunérateurs qui leur étaient offerts.
- Des 85.000 maunds qui ont été mis sur le marché, 11.800 maunds ont été expédiés pour le compte des planteurs.
- Les expéditions totales ont été comme suit :
- Pays de destination
- Grande-Bretagne .
- France ..........
- Allemagne, Autriche
- K p
- lande et Belgique
- LES DERNIÈRES VENTES D’INDIGO A LONDRES
- D’après le Chemical Trade Journal, de Manchester, les ventes publiques d’indigo qui ont eu lieu dernièrement à Londres comprenaient 4.020 paniers catalogués, contre 3 075 paniers aux ventes de l’année dernière à pareille époque. Ces chiffres se répartissent comme suit entre les diverses qualités offertes en vente ;
- Italie............
- Russie............
- Amérique........
- Suez.............
- Japon.
- Total
- Saison
- 1901-1002
- Paniers
- 6.700
- 1.875
- 3.625
- 676
- 980
- 3.155
- 3.092
- 854
- Saison 1900-1901 Paniers
- 5.C60
- 2.720
- 6 014
- 807
- 1 005
- 6.385
- 5 537
- 20.957
- 27.528
- Les envois de Kurpah et de Madras vers Londres continuent à être peu importants, les expéditeurs se plaignant surtout de ce que les prix ne sont pas assez rémunérateurs.
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- NOTRE SERVICE D’ASSURANCE
- Nous rappelons à nos abonnés le fonctionnement de notre service qui donne tous les renseignements nécessaires pour les assurances de toute nature :
- Accidents du travail (loi dn 9 avril 1879) ;
- Incendie :
- Automobiles ;
- Chevaux et voitures ;
- Assurances individuelles;
- Assurances' Vie ;
- Rentes viagères ;
- Règlement de sinistres;
- Vérification de polices, etc.
- N.-B. — Nous engageons nos abonnés à bien regarder les dates de préavis pour la dénonciation de leurs contrats.
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL DE COMMERCE DE SAINT-ETIENNE
- 23 octobre 1901
- Présidence de M. Soulavie, juge
- VENTE COMMERCIALE. — RUBANS. — CHARGE DE TEINTURE.
- — FUSIBILITÉ EN RESULTANT. — VICE CACHÉ. — RÉSILIATION DE LA VENTE. — DELAIS POUR LA DEMANDER. — ART. 1641 ET 1618 C. C.
- Il est de notoriété publique, dans le commerce de la soierie et des rubans, que toute surcharge de teinture appliquée à la soie provoque au bout d’un certain temps,variable suivant l’importance de la surcharge, l’altération progressive de la fibre de la matière textile, pour arriver graduellement, mais sûrement et inévitablement, à une destruction à peu près complète.
- Cet état du tissu, fabriqué avec une matière première ainsi surchargée en teinture, n’apparaît pas au moment de la vente, même à l’œil le plus exercé, à moins de surcharge tinctoriale par trop prononcée. Il constitue donc, non un vice apparent, dont il est possible de se rendre compte par le seul examen de la chose vendue, mais un vice caché, au sens de l’article 1641 C. C , dont l’usage seul permet de découvrir ultérieurement l’existence
- Le court délai dont parle l’article 1648 C. C., et dans lequel doit être dénoncé le vice caché dont se plaint l’acquéreur, ne commence pas à courir à partir du jour de la vente de l’objet qui en est affecté, mais seulement à partir du moment où il apparaît, par l’usage, aux yeux de l’acquéreur. Dès lors, peu importe la longueur du temps qui sépare la date de la vente de celle de la dénonciation du vice constaté, pourvu que, depuis la découverte de ce vice, il ne se soit écoulé que le court délai prévu par l’article précité.
- La reconnaissance par la justice du vice caché ainsi dénoncé peut entraîner, suivant les circonstances, soit de simples dommages-intérêts, soit même la résiliation du contrat de vente avec dommages-inté
- rêts, lorsque le vice caché dont s’agit rend la chose vendue impropre à la destination en vue de laquelle elle avait été acquise.
- Hartwig contre Guichard-Neyret
- Faits. — M. Hartwig avait acheté et payé à M.Guichard-Neyret des pièces de rubans qu’il revendit lui-même à sa clientèle. Il reçut ultérieurement des réclamations de ses acheteurs, qui se plaignaient que la marchandise aurait été brûlée par la charge de la teinture au point de se déchirer au moindre toucher. Cependant, lors de la livraison, les rubans présentaient toutes les apparences d’un tissu solide et normal, et l’opératisn de la teinture seule avait pu amener leur fusibilité. M. Hartwig, se fondant sur la théorie juridique du vice caché, poursuivit donc M. Guichard-Neyret devant le tribunal de commerce de St Etienne, qui a statué en les termes suivants, que nous reproduisons d’après la Gazette Judiciaire et Commerciale.
- Le Tribunal,
- Attendu que les parties sont d’accord pour reconnaître qu’à la date du 26 avril 1899, Guichard-Neyret a livré à Hartwig une certaine quantité de pièces de rubans Mossoul façonné, chaîne coton et trame soie, en divers coloris, au prix net de 648 francs, et que ce prix facturé a été payé le 11 juillet 1899;
- Attendu qu’Hartwig, articule aujourd’hui que cette marchandise a été par lui expédiée dès le 20 mai 1899, avec d’autres de diverses provenances, dans l’Amérique du Sud; que, depuis l’expédition dont cette marchandise a été l’objet, le correspondant auquel elle a été adressée s’est plaint de ce qu’elle aurait été brûlée par la charge de la teinture, à tel point qu’elle se déchire en la touchant ; qu’au moment de son acquisition et de sa réception, il était impossible de reconnaître la défectuosité ci-dessus signalée, ladite marchandise présentant toutes les apparences d’un tissu solide, loyal et marchand ; que ce n’est qu’à la longue que la charge de teinture a opéré progressivement son œuvre destructive, et que ce n’est que lorsque le moment est venu d’utiliser la marchandise dont s’agit qu’il a été possible de constater l’action délétère exercée sur elle par la charge de la teinture ; que cette charge de teinture a affecté ladite marchandise d’un vice caché qui, aux termes de l’article 1641 C. C., autorise l’action rédhibitoire de l’acheteur contre son vendeur ;
- Attendu que c’est en se basant sur cette articulation qu’Hartwig a suivant exploit de l’huissier Clergue, du 8 juin 1901, assigné son vendeur Guichard-Neyret en paiement, avec intérêts et dépens, d’une somme de 1.182 fr. 50, tant à titre de restitution du prix de la chose vendue, qu’à titre de dommages-intérêts.
- Attendu que Guichard-Neyret résiste à cette demande en soutenant, d’une part, qu’à supposer recevable et justifiée la réclamation d Hartwig, ce dernier n’aurait droit ni à la restitution de la totalité du prix, puisque lui même ne restitue pas la totalité de la marchandise (art. 1644 C. C.), ni à des dommages-intérêts puisqu’il ne prouve pas que Guichard connaissait les prétendus vices de la chose vendue (art. 1645 C. C ); et, d’autre part, que ladite demande doit être rejetée pour la totalité parce que,d’après Guichard-
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- Neyret, il serait impossible à Hartwig de démontrer, y après deux ans, et alors que les rubans litigieux ont voyagé par terre et par mer et ont été exposés à des températures excessives ou à l'action d’un soleil brûlant, que lesdits rubans étaient affectés d’un vice caché provenant d’une surcharge de teinture ayant déterminé les détériorations alléguées ; que, d’après Guichard-Neyret,la demande doit en outre être rejetée comme irrecevable, parce qu’elle serait exercée tardivement et sans respect pour les prescriptions de l’article 1648 C. C. précisant que l’action résultant des vices rédhibitoires doit être intentée par l’acquéreur dans un bref délai, suivant la nature des vices rédhibitoires et l’usage du lieu où la vente est faite ; qu’à cet égard, l’usage de la place de Saint-Etienne, en ce qui concerne l’industrie des rubans, ne permet pas, suivant l’appréciation de Guichard-Neyret, d’exercer l’action rédhibitoire après deux années révolues, aucune sécurité ne pouvant exister, d’après lui, dans les transactions commerciales, s’il était loisible à l’acheteur d’obtenir la résiliation d’un marché datant de plusieurs années ;
- Attendu, comme le fait à juste titre remarquer l’annotateur d’un jugement rendu par le Tribunal de commerce de Lyon, le 1er août 1801, dans une espèce ayant une grande analogie avec l’espèce actuelle, et reproduit dans la Gazette judiciaire et commerciale de Lyon, numéros des 20-22 août 1901, que « qui dit vice en matière de vente, suppose l’absence d’une qualité sur laquelle l’acheteur devait compter, ou l'existence d’une chose anormale, d’un défaut rendant, pour le tout ou pour partie, la chose inutilisable, d’après les vues de l’acheteur; que de même, en matière de louage d’ouvrage ou d’industrie, de devis ou marché, parler de vice, c’est supposer une malfaçon, une exécution défectueuse des ordres donnés, du travail commandé, ( qui constitueront, suivant que les résultats en seront manifestes ou insusceptibles d’être découverts au moment de la réception de la chose remise à l’artisan (tel le teinturier) par le propriétaire, un vice apparent ou un vice caché » ;
- Attendu, dans l’espèce, et quand il s’agit de la tein-ture de la matière textile destinée à la confection, soit des étoffes, soit des rubans, que la charge employée par le teinturier est d’un usage fréquent ; que tout le monde, en fabrique, est appelé à connaître et constater ce fait; que, spécialement, dans le cas actuel, Guichard-Neyret, par l’excédent de poids de la matière première qui lui était rendue par le teinturier après teinture, avait toute possibilité de se rendre compte de la surcharge de teinture imprimée à la matière par lui déposée en teinture, et de l’influence plus ou moins pernicieuse que cette surcharge pouvait avoir dans l’avenir sur les matières teintes après leur transformation en rubans par le tissage; que cette surcharge de teinture appliquée à la soie provoque, ainsi que cela est de notoriété dans la fabrique, au bout d’un certain temps, variable suivant l’importance de la surcharge, l’altération progressive de la fibre de la matière textile, pour arriver graduellement, mais sûrement et inévitablement, à une destruction à peu près complète ;
- ' Attendu que cet état du tissu fabriqué avec une
- matière première ainsi surchargée en teinture n’apparaît pas, au moment de la vente, même à l’œil le plus exercé, à moins de surcharge tinctoriale par trop prononcée ; qu’il constitue donc non un vice apparent dont il est possible de se rendre compte par le seul examen de la chose vendue, mais un vice caché au sens de l’article 1641 C. C., dont l’usage seul permet de découvrir ultérieurement l’existence.
- Attendu qu’à titre de mesure d’instruction prévue et spécialement autorisée par l’article 428 C. Pr. , le Tribunal a ordonné la comparution de» arties en Chambré du Conseil; que cette comparution a eu lieu le mercredi 9 octobre 1901 ; qu’au cours de cette compa--rution, Hartwig a produit trois échantillons de la marchandise litigieuse; que l’identité de ces échantillons a été formellement reconnue par Guichard-Neyret, et que le Tribunal a pu se convaincre, lorsque ces échantillons lui ont été soumis en présence des parties, que la matière employée à leur tissage est altérée et fusée à tel point que l’action la plus légère de la main la déchire sans le moindre effort et en quelque sorte en la touchant ; que cette détérioration de la matière ne provient ni du long voyage par terre et par mer qu'elle a subi, ni des températures excessives auxquelles elle aurait pu être exposée sous un climat brûlant; car, malgré l’altération subie dans sa substance, la marchandise dont s’agit a conservé la fraîcheur du coloris de ses nuances, ce qui n’existerait pas si l’altération constatée était due à l’influence climatérique; qu’il s’agit donc bien, dans l’espèce, d’un vice caché, et que le Tribunal estime que l’avarie qu’il a constatée n'équivaut pas à une simple détérioration de la marchandise, mais à une perte ou destruction complète;
- Que dès lors, et en l’état des faits, si la demande doit être déclarée recevable, le Tribunal estime que la marchandise litigieuse n’ayant plus aucune valeur, puisqu’elle ne peut être utilisable à aucun usage, le prix intégral doit en être restitué.
- Sur la recevabilité de la demande :
- Attendu à cet égard que l’article 1648 C. C. pose en principe que l’action résultant des vices rédhibitoires doit être intentée par l’acquéreur dans un court délai, suivant la nature des vices rédhibitoires et l’usage du lieu où la vente a été faite ;
- Attendu que cet article doit être interprété en ce sens que le court délai dont ii parle ne commence à courir qu’à partir du moment où l’existence du vice caché pouvant donner ouverture à l’action rédhibitoire parvient à la connaissance de l’acheteur (ceci dit, bien entendu, en ce qui concerne toute action autre que celle résultant de la vente d’animaux domestiques, laquelle est régie par des lois spéciales) ; qu’il tombe sous le sens, en effet, que, si l’acheteur a eu connaissance du vice rédhibitoire le jour de la vente, ce vice cesse d’avoir pour lui le caractère d’un vice caché pour devenir un vice apparent, et le demandeur n’est pas responsable, d’après les principes certains en cette matière ;
- Attendu que la seule question intéressante qu’il s’agit d’examiner pour le moment présent est donc le point de savoir si l’action introduite par Hartwig est recevable comme ayant été introduite dans le court délai | dont parle l’article 1648 C. C ;
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- Attendu que le court délai indiqué par l’article sus-visé ne commençant à courir qu’à partir du moment de la découverte du vice caché donnant ouverture à l'ac-tion rédhibitoire, la question posée n’intéresse plus dans l’espèce d’autre point que celui de savoir si, à partir du moment de la découverte du vice caché dont il est ci-dessus parlé, il s’est écoulé un délai trop long pour que l’article 1648 C. C. se trouve encore applica-ble à la cause ;
- Attendu, à ce sujet, qu’il convient de ne pas perdre de vue, qu’en ce qui concerne l’altération de la matière textile par suite de l’application du produit tinctorial destiné a lui donner la couleur que cette matière doit conserver au tissage, ladite altération est plus ou moins lente à se produire, suivant la nature ou la charge des produits tinctoriaux employés, et que, par suite, il n’est pas possible, en l’espèce, de fixer un délai quelconque comme étant le point de départ de l’action rédhibitoire résultant du vice caché qui vient à se découvrir ; que ce délai est essentiellement variable suivant les circonstances ; que tel délai de quelques jours seulement peut être considéré comme excessif, et c’est notamment ce que la loi décide en matière de vente d’animaux domestiques, tandis qu’un délai de plusieurs mois et même de plusieurs années qui s’est écoulé depuis la vente permet encore l’exercice de l’action rédhibitoire, alors qu’après la découverte du vice caché donnant lieu à la réclamation de l’acheteur, ce dernier ne laisse pas écouler un délai autre qu’un délai normal ou raisonnable pour saisir la justice de sa réclamation ;
- Attendu, sans doute, que l’usage commercial, d'ac-cord en ce point avec l’article 1648 C. C., veut que, pour assurer la sécurité des transactions commerciales, il ne soit pas loisible à un acheteur d’éterniser les difficultés que peut présenter entre négociants un marché quelconque pour les faire naître à un moment inopportun, mais que l’honneur commercial et la dignité des opérations relatives au négoce exigent que toutes les transactions soient marquées au coin de la loyauté la plus parfaite, et que, lorsqu’un vice entachant une vente commerciale, non apparent au moment du contrat, vient par la suite à être découvert, l’action de l’acheteur reste intacte et lui soit réservée, alors surtout que le défaut caché de la chose vendue la rend impropre à l’usage auquel elle était destinée ;
- Attendu qu’en tenant compte de l'éloignement du Heu de destination de la marchandise litigieuse, des difficultés de communication avec ce lieu de destina-tion (les Cordillières de l’Amérique du Sud), de la nature du vice caché existant dans l’espèce, le Tribunal estime que le demandeur n’a pas excédé le court délai dont parle l’article 1648 U. C. pour exercer son action rédhibitoire.
- Attendu que le défaut signalé dans l’espèce, non seulement rend la marchandise vendue impropre à sa destination, mais qu’il a eu pour effet d’en amener la perte totale, en dehors même de sa destination particulière;
- Que, dès lors, l’action en restitution du prix payé, .exercée par le vendeur, doit être accueillie; que le vendeur excipe bien de cette circonstance que le sieur Hartwig, tout en demandant la restitution du prix par lui payé, n'offre pas la restitution de la marchandise
- vendue; mais qu’en se plaçant à ce point de vue, il faut considérer que, vu son état de détérioration, la marchandise litigieuse est complètement perdue, n’a plus aucune valeur et ne comporte pas les frais de son retour en France ; que, dès lors, si le vendeur en exige la restitution, cette restitution ne peut et ne doit être opérée qu’à ses frais, et notamment à la charge par lui d’avancer les frais de retour de ladite marchandise en France.
- Attendu qu’en dehors de la restitution du prix de vente, Hartwig réclame des dommages-intérêts pour se récupérer : 1o du prix de transport de la marchandise do France au lieu de sa destination définitive (Amérique du Sud); 2 des frais de douane lors de l’introduction de ladite marchandise en Amérique; 3® et du manque à gagner par lui subi par suite de l’obligation dans laquelle il s’est trouvé de résilier le contrat passé entre ses divers sous- aéquéreurs en Amérique ;
- Que cette demande supplémentaire d’Hartwig est contestée que Guichard-Neyret, qui soutient qu’il n'est pas prouvé contre lui qu’il ait connu le vice caché de la marchandise par lui vendue et que l’article 1645 C. C. ne le rend passible de dommages-intérêts qu'au-tant qu’il serait prouvé qu’il avait cette connaissance ;
- Attendu que l’état de détérioration, équivalant à perte complète auquel est parvenue la marchandise par lui vendue, suffit à lui seul, ainsi qu’il est dit plus haut, pour démontrer que la matière première destinée par Guichard-Neyret au tissage des rubans litigieux avait été affectée en teinture, à la connaissance personnelle de ce dernier, d’un vice caché par la surchage de la matière tinctoriale employée, à la frapper non seulement de détérioration progressive, mais encore, dans un avenir plus ou moins rapproché, de destruction complète ; que Guichard-Neyret a donc connu le vice caché de la chose par lui vendue, et par voie de conséquence doit, par application de l’article 1645 C. C.. non seulement la restitution du prix par lui reçu, mais encore est tenu envers son acheteur de tous les dommages subis par ce dernier;
- Attendu que, pour la détermination de l’indemnité due, le Tribunal en ayant égard dans son évaluation, soit au prix d’achat payé à Guichard-Neyret, prix dont il y a lieu d’ordonner la restitution, soit aux frais de transport de la chose vendue de France en Amérique, soit aux droits de douane payés au lieu de destination, soit au manque à gagner dans la revente de la marchandise litigieuse, revente qu’Hartwig a ôté obligé de résilier en restituant le prix, le Tribunal puise dans les documents de la cause et les explications fournies par les parties en plaidant tous renseignements utiles à l’effet de fixer d’une manière équitable le montant des sommes qu’il convient d’allouer à Hartwig ;
- Attendu, quant aux dépens, qu’ils sont à la charge de la partie qui succombe.
- Par ces motifs,
- Le Tribunal, jugeant contradictoirement et en dernier ressort,
- Sans s’arrêter aux fins et exceptions de Guichard-Neyret, dans lesquelles ce dernier est déclaré irrecevable et mal fonde et dont il est débouté purement et simplement, prononce la résiliation pour cause de vice
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- caché de la vente intervenue entre les parties ainsi qu’il est dit plus haut ;
- Condamnepar voie de conséquence le sieurGuichard-Neyret à restituer avec intérêt a 5 % du jour du paiement qui en a été effectué la somme de 648 francs, montant du prix de cette vente réglée entre les parties le 11 juillet 1899 ;
- Ordonne à Hartwig de restituer, si Guichard-Neyret l’exige, la totalité de la marchandise, objet de la vente dont s’agit; mais dit que cette restitution n’aura lieu qu’à la charge par Guichard-Neyret d’avancer les frais du transport en retour de ladite marchandise d’Amérique au domicile du vendeur ;
- Condamne de plus Guichard-Neyret à payer à Hartwig, avec intérêts du jour de la demande en justice, la somme supplémentaire de 400 fr. 25 à titre de dommages-intérêts pour le préjudice de multiple nature causé à Hartwig par le fait de la résiliation de vente ci-dessus prononcée ;
- Le condamne de plus aux dépens qui comprendront, au besoin, à titre de supplément de dommages intérêts, toutes perceptions fiscal.s qui seraient exigées par l’administration lors de l’enregistrement du présent jugement.
- (MM. Madignieret Bourlier, avoués )
- Observations — En ce qui concerne le fondement juridique de l’action introduite par le demandeur (art. 1641 C. C.) et le délai de l’action résultant des vices rédhibitoires (art. 1648 C. C.), consulter : Lyon, 19 juillet 1900 ÇGax. Jud., 1900, p. 933); Rennes, 25 mai 1899 {Gaz. Jud., 1900, p. 757) et les observations rapportées sous ces décisions. Voir aussi le jugement et la note auxquels se réfèrent les motifs qui précèdent : Tr. com. Lyon, 1er août 1901 {Gaz. Jud. 1901, p. 731).
- BULLETIN FINANCIER
- L’attention s’est concentrée de plus en plus sur les Fonds d’Etat dont la hausse fait des progrès sensibles. Le 3 % s’est rapproché de 102 fr. soutenu par les projet de conversion du 3 1/2; l’Extérieure Espagnole fait un bond à 82 fr., la réussite de l’emprunt amortissable favorisera ce groupe que nous avons si souvent recommandé et qui tient toutes ses promesses. L’allure est de plus en plus vive sur les Brésiliens 4 et 5 % qui montent à 72.45 et 86.55. Le Portugais 3 % qui va détacher son dernier coupon variab e, qui sera de 0.72 environ, s’est enlevéà30.40. Il n’est pas jusqu’aux séries turques qui n’aient été favorisées. Il est évident que cette hausse violente et bruyante contraste avec la tenue des valeurs industrielles, toujours si discutées.
- A part les Chemins de fer et le Suez, le caractère trop spéculatif de beaucoup d’entre elles en éloigne le public. Thomson 751, Omnibus 789 avaient tendance à se ressentir des meilleures dispositions du Conseil municipal à leur éi,-ard. Panama discute 55, le Sénat américain dit Panama et la Chambre américaine Nicaragua. Comment concilier ces avis si contraires? .
- Les métaux donnent, croyons-nous, 22.50 de dividende, ils se sont donc alourdis à 485; la réaction du cuivre y contribue aussi. .
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- cette semaine entre 32 et 33 fr.; c’est qu’en effet on s’attend à une répartition supérieure au taux de 10 % sur laquelle on comptait.
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- — Miragoane 5 10 5 25
- — Saint-Domingo... D . • 6 • •
- — Martin, et Guadel. 4 50 5 • •
- — Jamaïque. 5 50 6 50
- Jaune Cuba et St-Yago .. 6 25 6 50
- » Manzanillo 6 6 25
- * Tuspan 7 . • 7 25
- • Vera-Cruz 6 15 7
- » Campêche.... 6 • » 6 25
- * Carmen 6 . • 6 25
- » Tampico 6 50 7
- • Porto-Plata 6 • • 6 25
- » Haïti 5 75 6 • •
- • Jamaïque 5 65 6 •
- » Barcel et P. Cab... 6 50 7 • •
- • Rio-Hacha 4 50 5
- » Carth. et Savan... 4 50 5
- » Maracaïbo 5 £5 6
- • Fustet 100 k. 14 15
- » Tatajuba(Pern.)50k. 4 50 5
- » Bahia . 4 50 5 . »
- • Corinlo 6 30 7
- • Amapala. ... 50 kil. 6 30 6 50
- Rouge Brésil Bahia 8 10 « .
- » Calliatour... 100 k. 14 15
- » Lima kil. 10 • O 12 50
- » Ste-Marthe 9 • . 11 . «
- » Brési’.let 4 5
- » Sandal 100 k. 5 7
- » Sapan 50 k. 8 10 . •
- , b. Quebracho.. 1000 k. 81 95 • • .
- « Pernamb 50 k 14 16
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. M
- — en caisse — 37 50 45 • .
- Jaune ou gamb ... • . • • M
- » pressé... 30 • ♦ 35 • •
- Coehenille
- Jn note : ténérife zacatille 1 1/2 60 kil. 2
- Ténérife grise 1 50 1 80
- Cureuma
- 50 kilos. 22 50 25 e"
- lava, Mad., Pond.. .... M ».
- Dividivi
- On cote les 50 ki..., 12 14 • «
- Indigom n cote actuellement : Bgn. sur v. et bl. 12k.. 6 25 ..
- fin viol et pourpre...... 5-50 5 75
- Beng. eau viol, etdito,... 5 ,. 5 25 » bon violet 425 450 » moyen violet....... 3 75 4 -• » bon violet rouge 4 25 4 50 » bon moy. v. roug.... 3 75 4 . • « fin rouge. .... 4 .. 4 25 » bon dito 3 25 3 75 » bon à fin cuiv 2 75 3 75 » "uiv.czd. et bas 3 . 3 25
- Java.............................M ... Kurpah... ..................... 1...................50..................3 50
- Madras ...................... 1 50 3 50
- Manille...................... 1 . , 3 ..
- Caraque..................... 1 50 3 50
- Guatemala flor........ 4 . • 450 » bon à fin sobre.. 2 .. 3 50 » — cor.... 2 • • 3 50 » cor. ord. à bas.. 1 .. 2... N-Gren fin et surfin.. 1/2 k. 5 .. 5 56 » bon à beau......... 3 50 4 50
- » ord. et moyen............. 2 .. 3 50
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar.............M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé....... 7 50 à 8 50 » gros effilé..............................6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles...........1/2 kil. .0 35 à .0 40
- Cayenne..........................M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 12 » (Guadeloupe) .10 Bois jaune (Maracaïbo).... 8 » de Fustet Albanie. . . 10
- Cachou noir, Ire marque... 95 » marques ord.. 70
- Cochenille argentée .. .le k. 160 » grise le k. 150
- » zacatille naturelle le k. 150
- » noire Palmas le k. 160
- » Lanzarotte ....... ...
- Curcuma Bengale............ 50
- » Chinois.................... 50
- » Madras..................... 55
- Galles de Chine..................
- Prussiate jaune de potasse. 170
- ..à.15 .
- .. .11 ..
- .. 11 ..
- 50 11 ..
- .. 85 ..
- .. 1.65 . •
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre...
- bon moyen et bon coloré assez tendre.. moyen assez coloré un peu sec moyen ordinaire terne et serré
- 3 ..
- 2 50
- 2 25
- 1 75
- co
- 3 ..
- 2 50
- 2 ..
- Kurpah beauà fin.viol.et viol.
- rouge tendre..... 4 .. 4 50
- » b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 3 25 3 75 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle... 3 .. 3 50
- » moy.viol. Un peu faib. mél , sablé 2 50 3 ..
- Guatemala. Flor . ....... 5 50 6 ..
- » bon et bon moy. corté et sobré 3 50 4 ..
- » moyen et moyen ordinaire ... 2 25 3 ..
- Bengale beau à fin violet... 6 50 7 50
- » bon et bon moy.violet rouge 6 .. 7 ..
- » moyen violet rouge et rouge - . 5 50 6 25 Java surfin violet et pourpre 9 50 10 .. » beau et fin violet 7 75 8 50
- » bon à bon moyen .... 6 50 7 50
- B s © fi e s s «
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con-
- traire 1er coût. Acide citrique . 315 .. ... ..
- Alun raffiné (entrepôt)....... 15 .. 17 *.
- » (acq.)........................ 17 .. 19 ..
- Couperose emballée............ • 5 50 6 59
- Essence de térébenthine (d. ......-
- fûts)........................ 95..............
- Id (s. fûts)................... 90 .. ....
- Fécule de pommes de terre, 1er bl................ . ... 27 ............ id. 2e bl. (entrepôt). 36............
- Galles vertes et noires....... 150 .. 170 .
- » noires Alep...............................
- » blancnes.................... 130 .. ... • •
- Gomme arabique, en sorte . 100 .. 100 . •
- » Ghésirée, en sorte.......................... » Sénégal,s. bas du fleuve....................115..................................120.............< ».............................................»............................................ 95..............................................................................120..................................••
- » Aden, sorte cour, bonne 95 .. 100 ..
- » Mogador, blonde.............................
- » » blanche............................
- » Laque en f. qté orange. 345 ................
- » » mi-orange 330 ..............
- » » cerise AC..............
- » Sandaraque lavée...... 145 .. .......
- » Damar (Batavia).......... ................ »..........................» Singapore............... 90 .. 100 . •
- » » Penang.......... ................ Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 ..
- » » Anatolie. 250 .. 600 . •
- Quercitron................... M......••
- Garance, racine .............. 60...........
- » poudre........... .....................
- Rocou Guadeloupe.......... 85 .. .....
- » Cayenne..................................
- Safran d’Espagne, Valence pur........................... 70 .. '... ..
- Sulfate de cuivre(entrepôt). ...............
- » (acq.). .. 52 .............
- Sumac en feuilles............ ..............
- » poudre...................... 24 .. ... ••
- Styrax liquide............... 140........... Tamarin Madras................ 20......................30 •• Verdet, eu pains, extra sec, sous toile................... 180........... » en pains, extra sec, sous pap.. 180 .. ... •1 » bon marchand en pains 115..... »......» en boules 115 -, ... •'
- » raffiné en poudre sec 145 .,
- p.190 - vue 197/396
-
-
-
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... 20 d. 9
- » nitrique...... 36 d. 33
- » » ...... 40 d. 39
- » sulfurique.... 66 d. 10
- » sulfureux.... 50 d. 7
- » tartrique ............ 265
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34
- Blanc de zinc en poudre ... 58
- » » broyé............ 68
- Borax raffiné............... 50
- Blanc de zinc de la Méditer.
- p udre...................... 50
- broyé....................... 60
- Crème de tartre............. 170
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp......... 8
- Chlorure de potassium, en
- gare de Salins.............. 20
- Lessive caustique 33 degrés 7
- Nitrate de soude............ 23
- 50 à ..
- 50 .’
- 50
- » de potasse................ 41
- Sel de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18
- Sel de soude, 70/75, disp... 17
- » 30/35, disp... 11
- Soude caustique, 110/115, en ' tamb. de 300.............. 28
- Soude caustique, 110/115, en
- bq. de 300 kil. plaquettes 39 Soude douce 33 deg. en vrac 4 Sulfate de cuivre 98 p.100 en
- sacs, consommation.......... 52
- — Entrepôt.................. 48
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos............... 5
- 25
- 25
- 50
- 75
- 75
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 191
- Manille......
- Guatemala flor......
- » sobre.....
- » Cortès....
- Mexique flor........
- » sobre........
- » ord. Cortès..
- le kilo M .. 9 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 850 9 ..
- » 5 .. 6 ..
- » 9 .. 10 ..
- » 8 .. 8 50
- » 5 .. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fle.... 135... à 145 .
- » Galam.............. 117 .. 125 .
- » Salabréda........ 70 .. 85 .
- Acide tartrique....... 230 .. 235 .
- Crème de tartre Bl. du Midi 162 .. 163 .
- » bl. Bordeaux 158 .. 161 .
- Camphre raffiné......... 5 75 .. .
- Verdet en pains extra sec........ .. .
- » en boules....................... .. .
- Térébenthine en barils.... 74 .. .. .
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo 11 .. » beau violet.. » 11 ..
- » bon violet... » 11 ..
- » moy. violet.. » 10 ..
- » petit violet.. » 9 ..
- » ord. et cuiv. » 8 50
- Java ord. et cuivre.. » M ..
- Madras fin............ » 6 ..
- » beau.............. » 5 50
- » moyen............. » 5 ..
- Kurpah kudd. beau violet................ » 8 ..
- Kurpah kudd. bon violet. .............. » 7 50
- Kurpah kudde moy. violet......... » 6 ..
- Kurpah kudd. petit ord .............. .. » 5 ,.
- Kurpah Pondich, bon violet................ » 6 ..
- Kurpah Pondich moy. violet................ » 5 ..
- Kurpah Pondich ord.
- A livrer........... » 4 ..
- à 13 ..
- 13 ..
- 12 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 . .
- 6 50
- 6 ..
- 5 50
- 9 ..
- 8 ..
- 7 ..
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 5 .
- Acétate de plomb........ 69 .. à
- Acide acétique des arts 40% 26 . .
- » chlorhydrique...... 7 . .
- » nitrique 36......... 34 . •
- » sulfurique 66 •...... 8 ..
- » tartrique.......... 245 ..
- » citrique........ 280 ..
- Alun épuré................. 20 ..
- » ordinaire................. 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22. • 37 .. Bichlorure d’étain, 55 •.... 107 ..
- » » 60...... IL..
- Bois Campêche-Laguna ... 15 ..
- » » Guadeloupe. 13 ..
- » Jaune Centre Amériq. 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 66 ..
- » brun..................... 82 ..
- Chlorate de potasse...... 105 ..
- » de soude................ 130 ..
- Chlorure de chaux 100 à 110' 19 50 Chromate rouge de potasse 80 ..
- » » de soude.. 59 ..
- Crème de tartre.........- ... •.
- Cristaux de tartre ...............
- » de soude.................. 7 50
- CurcumaBengale en racines 45 ..
- » de Madras................... ..
- » de Chine............. .. . . ..
- Essence de térébenthine.. 105 Extrait de châtaignier 20 •. 16 .. Galles de Chine et Japon.. 145 ..
- » vertes et noires .... 155 .. Gomme Sénégal, en sortes 120 ..
- » arabique................ 160 ..
- » adragante rousse .. 315 .. Jus de citron ............. 20 . .
- Méthylène à 95’........... 105 ..
- » régie 90-............... 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 155 .,
- » » de soude.. ... .•
- Pyrolignite de fer......... 10 ..
- Résine................... 18 ..
- Rouille..................... 9 ..
- Selde soude 80-........... 18 ..
- » ammoniaque.. 12 ..
- Sel d’étain............... 220 ..
- Soufre en canons........... 18 . o
- » sublimé.................. 20 ..
- Sumac Sicile en feuilles... 21 ..
- Sulfate d’alumine........ 16 ..
- » de cuivre................ 60 .
- » de fer.................... 7 ..
- 70
- 77
- 8
- 35
- 11
- 250
- 385
- 21
- 16
- 38
- 117
- 127
- 15
- 13
- 20
- 67
- 90
- 115
- 130
- 20
- 81
- 66
- 50
- 50
- 50
- 2, oo •
- 110
- 17
- 150
- 180
- 130
- 130
- 370
- 21
- 160
- il
- 20
- 10
- 19
- 12
- 230
- 19
- 21
- 22
- 17
- 61
- 8
- 50 . :
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- . 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 14 .. »
- Arséniate de soude 60 % » . . .. »
- Bi-arséniatedesoude(As2O5) 65%...................... -
- 1.
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0
- » en poudre 35% 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre...................... »
- sh. d.
- — » 7 6
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 %......la livre »
- Aniline (huile) pure .. » »
- » (sel) pure .... » »
- Anthracène 30- A par unité
- au comptant............. »
- Benzol 90 %........le gallon »
- Acide carbonique (crist.) 40 la livre »
- Magenta pure.........la livre »
- Acide picrique....... » »
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne ........................ »
- Camwood............... »
- Bois jaune............ »
- Bois de pêcher, bois de Lima............ »
- Bois de camphre de la Jamaïque....... »
- Bois de camphre de St-Domingue....... »
- Bois de camphre du Honduras......... »
- Grains de Perse... le quintal Bois de Santal rouge, la tonne Bois de sapan....... »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal
- Extrait » .. »
- Myrabolam 142... »
- Bois de pêcher ... »
- Grains de Perse.. »
- Bois de campêche. »
- » . ./.
- » 45/8
- » 4 3/8
- » 1 1/4
- 9 1/2
- 6 1[4
- 3 9
- 1 0
- 5 15 »
- 4 10 »
- 10-55 » »
- 8 10 »
- 8 10 »
- 4/6 10 »
- 6 10 »
- 8 » »
- » 21 6
- 5 10 »
- 5-10 » »
- » » »
- » 18-24 »
- » 11 6
- » 11 »
- » 48 «
- » 15-42 »
- Potasses
- 'Bichromate.......... la livre
- Binoscalate.......... »
- Carbonate 90 %. ... la tonne
- Caustique........... »
- Chlorate............ la livre
- Ferricianide (prus-siate rouge)....... »
- Ferrocyanide (prus-siate jaune)....... »
- » » 3
- » » »
- 17 » »
- 21 5 »
- 2 15 1G
- » . .
- » 5 1[4
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- Paris-Nord à Londres PARIS-NORD, dép.
- Ire,2e cl.
- (H)(W.R.)
- 9 35 m.
- via Calais 1
- 4 50 s.
- Ire, 2e cl.
- Ire, 2e cl. Ire, 2e cl. lre,2e,3ecl. Ire, 2e, 3e
- 10 30 m.
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- viâ Boulogne viâ Calais viâ Boulogne viâ Calais
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- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris via Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-| moges).
- 3e itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris {viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac-Limoges).
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets : Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe • 122 fr. 50.
- 5 50 s. lre, 2e cl.
- 7 » s. lre, 2e cl.
- 1105 s. 3 30 m;
- lre,2e,3e cl. r; 2e, 3e
- (*)(W.R.) . (*) 9 » m. 10 » m.
- 11 » m.
- 2 45 s.
- viâ Calais viâ Boulogne viâ Calais via Boulogne PARIS-NORD, arrivée
- 4 45 m. 5 50 m.
- » s. 11 10 s.
- 9 » s. via Calais
- 5 50 m.
- (*) Trains composés avec les nouvelles voitures à couloir sur bogies de la Compagnie du Nord, comportant water-cioset et lavabo.
- (W. R.). Wagon-Restaurant entre Paris et Calais et vice-versa.
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- 46e Année. N° 13.
- LE Numéro : 0,75
- 5 Juillet 1902.
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- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières.— Rapport sur l’humidité dans le filage de la laine peignée.— Rouge anthracène.—Les nouveaux colorants. — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Revue des brevets d’invention.— Exposition de 1900 (suite).—Les accidents du travail. —Douanes françaises. — Transportset tarifs. - Législation étrangère. — Assurances. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours.— Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuel -lement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, ^Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RAPPORT
- Sur une notice de M. Jean-Jacques Muller, sur « l’humidité dans le filage de la la ine peignée »
- Par M. Paul HEILMANN-DUCOMMUN (1).
- L’auteur se reporte à la question posée dans le Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse (tome LXV, page 140) : (2)
- « Quel est, dans le filage, le rôle de l’eau ajoutée à a la laine à certains stades de la filature, vis à-vis de « celui de l’eau qu’elle absorbe en vertu de ses pro-< priétés hygroscopiques dans une atmosphère hu-« mide? »
- « La notice deM. Muller se divise en deux parties : dans la première, l’auteur rend compte de ses recherches sur la quantité d’eau que renferme la laine dans les différentes phases de la filature; il donne des diagrammes relevés sur des appareils enregistreurs de température et d’état hygrométrique de l’air dans les différentes salles de carderie, peignage, préparation et filature.
- « En moyenne, dit-il, en carderie, la laine de Bue— nos-Ayres entre à 37,9 % d’eau et « sort à 22,2 % « d’eau;
- « La laine d’Australie entre à 26,2 % et sort à 21 % « d’eau;
- « Au peignage, système Heilmann, la laine a géné-« râlement 17 % d’eau;
- « Après passage de préparation et avant filage, la « teneur en eau varie entre 15,5 %à16,5%;
- « Après filage, la laine contient toujours 15 à 16 % « d’eau. » L’auteur fait observer que les diagrammes des degrés de l’hygromètre signalent un abaissement pendant les heures d’arrêt de la filature.
- Au sujet des températures dans les salles de peignage, système Heilmann, il signale que 30 à 35° de température centigrade ne sont pas nécessaires. (11 y a lieu de faire remarquer à l’auteur que, dans les salles de peignage, système Heilmann, de nos pays, on ne trouve que 18 à 22° G. et que ce n’est que pendant l’été que cette température peut s’élever à 30 ou 32 degrés).
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse (avril 1902).
- (2) Il y b une erreur d’indication, cette question ne se trouve pas au folio indiqué par M. Muller. Voir plutôt tome LXI, pages 569 et suivantes, où ces questions sont traitées.
- Dans la première partie de la notice, on se trouve dans le domaine de faits connus.
- Dans la deuxième partie de son travail, l’auteur étudie les conditions dans lesquelles l’eau est retenue par la laine et, pour cela, il se place sur le terrain suivant :
- « La vitesse d’évaporation de l’eau dépend, d’après « la loi de Dalton, de la surface, de la différence entre « la tension de la vapeur qui se forme et celle de la « vapeur existant dans le milieu où a lieu l'évapora « tion. »
- Bref, la quantité de vapeur fournie pendant l’unité de temps est :
- Q = ^(F-f)
- il
- dans lesquels termes :
- S est la surface d’évaporation,
- F, la tension de la vapeur de l’eau à la température d’expérience,
- (f’), la tension de la vapeur d'eau dans l’atmosphère, H, la pression totale, et
- A, une constante.
- Les courbes d’évaporation présentées par l’auteur montrent qu’il ne s’établit en aucun point une tension constante, car celle-ci devrait se traduire par une partie horizontale sur le diagramme. Il est donc certain, dit l’auteur, que l'eau fixée sur la laine possède une tension différente de celle de l’eau libre et variant d’une façon constante.
- De ses expériences et de ses calculs, l’auteur conclut qu’une certaine quantité de l’eau que contient la laine se trouve à l’intérieur des cellules, à une tension différente de l’eau qui se trouve à la surface des filaments, cette quantité à l’intérieur des cellules peut être estimée à 8 %, avec une tension de 0,3.
- Comme conclusion de sa notice, l’auteur dit :
- « lo Comme je l’ai dit au début de cette étude, il n’y « a pas de différence entre l’eau ajoutée à la laine et « l’eau d’hygroscopicité ;
- « 2° En coordonnant les observations pratiques, il « semble que, dans les phases du filage où l’électri-« sation des brins joue un rôle, les laines fines doi-« vent contenir plus d’eau que les laines grossières ; « c’est probablement l'épaisseur de la couche exté-« rieure de l'eau contenue dans la laine qui est active ;
- « 3« On ne peut faire, au point de vue technologique, « d’objection sérieuse aux humidificateurs d’air par « injection d’eau, parce que l’eau ne se vaporise pas
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 195
- « tout entière ;• les gouttelettes, frappant la laine, se « répartiront sur la surface de celle-ci et l’amèneront « à humidité voulue aussi bien qu’une atmosphère à « forte teneur en eau. »
- Pour me résumer, la notice de M. Muller est intéressante, mais on peut se demander si :
- De déterminer la surface d’évaporation d’un fil ou d’une mèche de laine, en raison du nombre de filaments qui les composent ;
- De calculer l’epaisseur de la couche d’eau répartie sur ces surfaces de filaments ;
- Voire même de déterminer la tension de la vapeur d’eau renfermée dans les cellules ou dans leur entourage, n’est pas un problème d’une solution très subtile.
- ROUGE ANTHRACÉNE au chrome A pour laine
- C’est la manufacture lyonnaise de matières colorantes qui présente ce nouveau produit, lequel se distingue par ses excellentes qualités de solidité et constitue un complément précieux à la série existante des colorants au chrome (Couleurs Anthracène acides).
- Pour l’application sur laine du Rouge Anthracène au chrome A on se sert de récipients en bois ou en cuivre — on doit éviter l’emploi de barques en fer. — On teint de la même manière que pour les autres Couleurs Anthracène acides, avec acide acétique ou, de préférence, avec sulfate de soude et acide sulfurique, et on traite ensuite au bichromate.
- Le Rouge Anthracène au chrome A donne des teintes unies et solides au frottement.
- Il possède une très bonne solidité au lavage et au foulon, à l’augmentation de laquelle contribuent dans une large mesure la teinture en bain fortement acide et un bon traitement en bichromate. Les teintes ainsi obtenues ne salissent pas le coton blanc ni la laine blanche qui se trouvent en contact avec elles dans les tissus. Naturellement on ne doit pas prolonger inutilement le séjour du tissu foulonné, dans la lessive du foulon.
- La solidité à la lumière du Rouge Anthracène au chrome A est très bonne, quant à sa résistance à l’eau bouillante, au soufre, au carbonisage et aux acides (foulon acide), elle répond aux exigences les plus grandes et surpasse sous ce rapport la plupart des co
- lorants rouges employés jusqu’à présent pour nuancer.
- Le Rouge Anthracène au chrome A laisse intacts les fils d’effets en coton blanc ou les lisières des pièces.
- Indépendamment de son emploi pour Rouges foncés, Bordeaux et Bruns, le Rouge Anthracène au chromeA, en raison de son bon unisson, convient très bien comme élément rouge pour toutes les nuances modes, en combinaison avec d’autres colorants solides au foulon, se teignant soit avec acide, soit avec bisulfate de soude.
- Mode d’emploi :
- On garnit le bain avec :
- 10 % de sulfate de soude crist.
- 4 % d’acide sulfurique
- et la quantité nécessaire de colorant ; on entre la laine à 40-50° C., on chauffe au bouillon en 20-30 minutes et on traite ensuite au bouillon pendant une heure, avec les quantités correspondantes de bichromate de potasse.Puis on fait encore bouillir pendant3/4 d’heure.
- Sur des bains très étendus on doit augmenter proportionnellement les quantités de bichromate.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Brun noir au soufre (I)
- Ces Bruns donnent sur coton, lin et autres fibres végétales, sans aucun traitement ultérieur, des teintures d’une remarquable solidité au lavage, au foulon, aux acides et à la lumière.
- La simplicité de l’emploi, la nuance des teintures’ en particulier des teintures claires qui donnent des tons khaki et mode, rendent les Bruns au soufre précieux aussi bien pour teindre la bourre que pour le fil ou la pièce.
- Procédé de teinture
- Les Bruns au souffre sont très solubles dans l'eau bouillante ; déjà à froid et sans l’addition d’aucun autre produit, ils peuvent teindre le coton, mais dans conditions, les bains ne s'épuisent pas.
- La teinture se fait le plus avantageusement en bain bouillant, sous addition de :
- Scude cale. 5 %.
- Sulfure de sodium crist. : même quantité que de colorant, ou une fois et demie cette quantité (voir ci-dessous).
- (I) De Act. Gesells. für Anilin. Fab. Berlin.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Sel de cuisine ou sulfate de soude cale : 30 gr. par litre de bain.
- On donne au bain la soude puis on porte au bouillon ; on ajoute alors le colorant et le sulfure de sodium dissous à part dans l’eau bouillante, et enfin le sel.
- La teinture doit se faire sur des cuves en bois ou en fer ; le cuivre et les autres métaux n'exercent aucune influence sur les nuances, mais ils sont fortement attaqués par le sulfure de sodium.
- Pour éviter l’altération rapide du sulfure de sodium et obtenir des teintures bien unies, il est avantageux | de se servir des lissoirs recourbés en U qui permettent de tenir le fil toujours complètement immergé. On lisse d’abord trois fois de suite, puis une fois tous les quarts d’heure ; au sortir du bain, les écheveaux sont essorés et rincés immédiatement à fond.
- Bien souvent, on peut se servir des lissoirs droits ordinaires qui donnent des résultats très suffisants. Mais comme, dans ce cas, le fil n’est pas complètement immergé, il faut augmenter de moitié la proportion de sulfure de sodium et lisser plus souvent : les nuances seront alors plus foncées et plus nourries. Elles seront encore plus foncées si, après la teinture, on laisse les écheveaux une heure à l’air en les lissant de temps en temps, puis rince avec de l’eau chaude contenant 2 à 3 % de soude calcinée.
- Le même procédé convient à la teinture des pièces sur jigger. Pour la teinture en appareil, il est bon d’employer un bain un peu plus concentré et de réduire la quantité de sel.
- Aucun traitement ultérieur n’est nécessaire.
- peur possédant un mouvement adapté seulement pour atteindre les parties élevées du tissu en laissant les autres non attaquées, de manière à obtenir de cette sorte sur le tissu des coupures correspondant au dessin tracé sur ledit rouleau.
- PROCÉDÉ D’IMPRESSION DE L’INDIGO
- Par la Société chimique des usines du Rhône, anciennement Gillard, P. MOUNET et Cartier.
- Le produit de condensation de l’aldéhyde o-nitro-benzoïque avec l’acétone, c’est-à-dire la cétone-onitro-phényllactique se transforme facilement en indigo sous l’action des alcalis, ce produit est donc tout indiqué pour être utilisé dans l'impression des tissus, etc.
- Toutefois, on n’a pas réussi jusqu’ici à employer cette cétone d’une façon directe ; on n’a obtenu des résultats satisfaisants qu’avec sa combinaison bisulfique qui est soluble à l’eau. On imprime, sèche et passe par une solution de soude caustique qui développe l'indigo sur la fibre. Cette combinaison bisulfique est peu stable et le rendement en indigo est très inférieur à la théorie.
- La Société susdénommée a trouvé un procéué qui permet d’utiliser la cétone-o-nitrophényllactique d'une façon bien plus rationnelle, en employant simplement une dissolution de cette cétone dans l’acide acétique dilué. Cette méthode donne un rendement supérieur et a l’avantage d’être plus simple et d’attaquer moins les machines à imprimer.
- Perfectionnements et Procédés
- NOUVEAUX
- MACHINE pour produire « par coupure » des dessins à la surface des tissus
- Par M. Moïse Rivollier.
- Cette machine produisant des dessins sur tissu par coupure se distingue par la combinaison d’un bâti convenable avec un rouleau présentant un dessin sur sa périphérie monté dans ledit bâti, — de moyens pour tirer lentement le tissu en vue de l’engager avec le rouleau, de moyens adjonctifs pour entraîner simultanément le tissu et le rouleau, — et un dispositif cou-
- REVUE DES BREVETS D'INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons, chaque quinzaine la liste complète des brevets récemment délivrés, relatifs à l’industrie des corps gras et aux industries qui s’y rattachent.
- No 1277. — Procédé pour la production d’impressions indélébiles au moyen de cours sulfurées sur des tissus de coton, par M. Weiss.
- No 1278. — Pefectionnements apportes aux dispositifs d’appel pour métiers, par M. Wardwell.
- No 1315. — Production d’un colorant noir pour coton, par la Société BadiSche Anilin et Sada Fabrik.
- No 1326. — Procédé permettant de rendre imperméables les matières textiles et de les colorer par incorporation de sels organiques précipités dans leur texture, par M. Leclercq.
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- No 1328. — Perfectionnements apportés à la préparation des substances pour la teinture au bain d’indigo, par MM. Playne et Macdonald.
- No 1330. — Perfectionnements apportés aux appareils à teindre les fibres textiles, par la Société C. Roesch.
- No 1387. — Procédé pour la fabrication de nouvelles matières colorantes bleues, par la Compagnie Parisienne de couleurs d'aniline.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME
- Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’iMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- (Suite')
- Ces résultats sont parfaitement compréhensibles, puisque par la tension qu’on a opérée sur la fibre, l’effort de traction est passé à l’état permanent.
- L’élasticité du coton mercerisé à la méthode ordi-naireest aussi bien supérieure à celle du coton mercerisé avec tension.
- Dans une dissolution d’un colorant direct, le coton mercerisé se teint plus à fond que le coton ordinaire et que le coton mercerisé avec tension, bien que ce dernier devienne plus foncé que le coton ordinaire.
- Au microscope, le coton mercerisé avec tension paraît plus transparent que le coton mercerisé sans tension. La fibre est plus ronde et d’un diamètre plus petit. Ce résultat proviendrait de ce que la membrane cuticulaire, à surface plus ou moins rugueuse, qui entoure le fil du coton, serait dissoute en partie par la soude. La plus grande partie se séparerait mécaniquement par suite de l’étirage et du gonflement de la fibre. Celle-ci s’est, en quelque sorte, régularisée, et l’on conçoit que les phénomènes de réflexion de la lumière sur une surface devenue plus unie soient plus complets et partant plus brillants.
- Le mercerisage sous tension s’applique aux éche-veaux ou aux tissus. On emploie une solution de soude caustique marquant de 15 degrés à 32 degrés Baumé, suffisamment refroidie. Les écheveaux sont suspendus sur deux guindres qu’on peut éloigner 1 un de l autre au moyen d’une vis sans fin, pour tendre fortement les
- I fils ; puis on introduit le tout dans la soude caustique. Quand la transformation est achevée, ce qu’on reconnaît à l’aspect parcheminé de la fibre, on lave à l’eau en maintenant la tension, jusqu’à disparition de la soude, puis on passe dans un acide faible.
- Pour les pièces, on se sert de rames à dispositions spéciales.
- Dans la Classe 78 se trouvaient exposées les machines H. David à merceriser les écheveaux et les tissus, construites par M. F. DEHAITRE. Le principe d’après lequel elles sont établies est d’effectuer la pénétration complète du fil ou du tissu par la solution de soude caustique au moyen d’un appareil de succion par le vide.
- La machine pour les écheveaux comprend quatre paires de chevilles, dont les inférieures sont perforées et montées sur un axe creux portant à sa partie inférieure une fente longitudinale qui communique, au fur et à mesure de la rotation, avec les perforation® de la cheville inférieure. Cet axe est mis en rapport avec un aspirateur à vide. Le bain de soude caustique, amené en contact avec !‘écheveau, soit par immersion dans le bassin inférieur, soit par distribution sur une des faces de la nappe de fils, est aspiré énergiquement à travers celle-ci, dans la partie correspondant à la fente de l’axe inférieur. Par suite de la rotation de l’écheveau, ses différentes parties passent successivement devant les points d’aspiration et se trouvent rapidement pénétrées par la solution de soude.
- Une fois l’aspect parcheminé de la fibre obtenu, on supprime la soude, et l’aspiration qui se continue opère un essorage partiel.
- Pour la rame merceriseuse, les éléments principaux de l’appareil consistent en dispositifs d’imprégnation et de succion par le vide qui opèrent la pénétration complète des tissus par la solution de soude caustique et son lavage parfait. Il importe aussi de signaler la canalisation qui permet de récupérer la soude et de la faire rentrer dans la circulation.
- Un des avantages du système H. David, au point de vue mécanique, résiderait dans le fait que la pièce à merceriser est tendue avant que la soude n’ait agi sur elle, tandis que dans les autres systèmes, le tissu est passé en soude avant d’entrer dans la rame.
- M. H. David a constaté en effet, par des essais dynamométriques, qu’un écheveau tendu et imprégné de soude caustique nécessite un effort quatre fois moindre qu’un écheveau mercerisé sans tension et
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- amené ensuite, par extension, à la même longueur que le premier.
- D’après une autre observation intéressante deM. H. David, un tissu mercerisé sous tension gagne sensiblement, au point de vue du brillant acquis par la fibre, lorsqu’on le détend pour le retendre ensuite, avant le lavage, à ses dimensions primitives.
- Pour ramener la fibre à la longueur qu’elle avait avant la détente, il faut un développement de force supérieur de 60 % à celle qu’avait nécessitée la première phase du mercerisage sous tension précédant la détente. Sur la machine à écheveaux on obtient la détente en abaissant le guindre supérieur. Pour la rame, on détruit sur une certaine longueur le parallélisme des chemins.
- Nous avons vu cette rame fonctionner dans les ateliers de MM. H. David et Cie , à Arcueil, ainsi que dans ceux de la Blanchisserie ET teinturerie de Thaon.
- La découverte de MM. Thomas et Prévost a donné carrière à l’ingéniosité des inventeurs et fait éclore une quantité de brevets extraordinaire. Nous n’en citerons que quelques-uns qui nous paraissent intéressants.
- Le procédé de MM. Kleinewefers Soehne, pour le mercerisage sous tension des écheveaux, consiste à les placer sur des tiges verticales qui reposent sur le fond d’une essoreuse.Ces tiges sont mobiles, parallèlement à elles-mêmes, dans un plan vertical, et produisent la tension en se déplaçant sous l’action de la force centrifuge vers la circonférence.
- Le procédé Bernhard consiste à enrouler les tissus avec tension, immédiatement après le passage en soude, autour d’un rouleau au-dessus duquel se trouve placé un second rouleau métallique qui exerce une forte pression sur les pièces pendant l'enroulage Le rouleau inférieur, qui porte le tissu, est perforé de manière qu’on puisse effectuer le lavage sur le rouleau même.
- MM. Thomas et Prévost indiquaient, presque à la même époque, qu'on augmente le lustre permanent, obtenu en mercerisant le coton sous tension, lorsqu’on ie soumet à une forte pression avant le séchage.
- La maison Dollfus Mieg et Cie fait reprendre aux fils de coton mercerisés sans tension et séchés leur longueur primitive, en les mouillant avec de l’eau, de la vapeur d’eau ou des agents volatils comme l’ether, l'alcool, etc,, avant de les étirer dans des appareils spéciaux.
- On peut obtenir des effets de damassés sur tissus en imprimant des réserves capables de neutraliser l’action de la soude, comme l’albumine et la caséine, passant en soude caustique, puis directement sur une rame donnant à la pièce la tension désirable. Le dessin imprimé en réserve sera mat, tandis que le reste du tissu aura pris l’aspect brillant.
- Le lustre obtenu par le mercerisage sous tension est permanent et n’est pas détruit par les lavages. C’est ce qui constitue sa supériorité sur celui qu’on obtient au moyen du calandrage, même effectué dans des conditions spéciales. Dans ces dernières années, on est arrivé à de magnifiques résultats en se servant de rouleaux ou de plaques en métal qui avaient reçu, par la galvanoplastie, l’empreinte d’un tissu atlas en soie très serré. Un perfectionnement à ce procédé consiste à substituer à l'impression galyanoplastique une gravure en hachures, de 5 à 20 au millimètre carré, qui, se coupant sous certains angles, donnent naissance à de nombreuses facettes situées dans des plans différents.
- (4 suivre)
- LES ACCIDENTS DU TRAVAIL et les droits des assurés
- La Cour d’appel de Montpellier, présidée par le président Andruéjol, vient de rendre un arrêt intéressant sur une question absolument, relative à l’application de la loi du 9 avril 1898 sur les acci dents du travail.
- Un ouvrier, victime d’un accident, avait assigné son patron devant le tribunal civil de Perpignan, en payement de la rente forfaitaire, prévue par la loi, et le patron ayait appelé à son tour en garantie, devant ce tribunal, la Société qui l’assurait. Les premiers juges ayant accueilli cette double demande, la Compagnie d’assurances avait relevé appel.
- Devant la cour de Montpellier, la Compagnie, par l’organe de Me Roussy, a plaidé, non seulement que l’action de l’assuré contre l’assureur était irrecevable par voie d’appel en garantie, mais, en outre, que « le patron, assuré, n’avait aucune action d’aucune sorte contre la Compagnie qui l’assurait ».
- C’est sur ce défaut absolu d’action de l'assuré
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- contre l’assureur que l’arrêt a d’abord statué et c’est cette partie de l’arrêt qui mérite d’être mise en lumière.
- La thèse de la Compagnie était la suivante: — Aux termes des articles 24 et 26 de la loi du 9 avril 1898, si, au moment de l’exigibilité des indemnités ou des rentes mises à la charge des chefs d’entreprise, les ouvriers, victimes d'accidents, ne peuvent arriver à en obtenir le payement, il sera assuré par la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse, au moyen d’un fonds spécial de garantieconstitué et géré par elle : la Caisse des retraites exercera son recours contre les chefs d’entreprise débiteurs, pour le compte desquels elle aura payé, — mais si les chefs d’entreprise sont assurés, la caisse exercera son recours, non pas contre eux-mêmes, mais contre l’assureur, sans avoir de recours contre les chefs d’entreprise (art. 26, § 2).
- Doncles chefs d’entreprise peuvent bien être condamnés envers les ouvriers, mais ils ne peuvent pas être contraints de payer — cela est si vrai que d’après l’article 26, in fine, les décisions judiciaires rendues contre eux n’emportent pas hypothèque : que seules emportent hypothèque les décisions rendues au profit de la Caisse des retraites exerçant son recours contre les patrons ou les Compagnies d’assurance.
- En conséquence, les patrons assurés sont sans intérêt pour se retourner contre leurs assureurs; ils n’auront jamais à payer, les Sociétés d’assurances « seules » devront payer. Là où il n’y a pas d’intérêt, il n’y a pas d'action. Donc les assurés ne doivent pas pouvoir agir contre leurs assureurs au cas où la loi de 1898est applicable.
- Dans l’intérêt du patron assuré, Me Bouche a combattu cette thèse de la Compagnie, qui a été repoussé par la Cour d’appel.
- L’arrêt porte que les articles 24 et 26 de la loi de 1898 renferment des dispositions spécialesédictées en vue d’une situation exceptionnelle : quelaloia délégué à la Caisse des retraites le recouvrement des indemnités ou pensions allouées aux ouvriers, qu’elle l’a chargée de les payer à leur exigibilité à défaut des patrons ou des Compagnies;
- Qu’elle garantit ainsi les droits de l’ouvrier, qui ne pourra rien perdre, et qui est protégé contre l'insolvabilité du patron ou de la Compagnie d’assu-rances ;
- Mais que ces dispositions n’ont été édictées que pour parer à des cas isolés, pour assurer l’exécution des décisions de justice, mais qu’elles ne peuvent faire échec à l’action de l’ouvrier contre le chef d’entreprise et à celle de celui-ci contre son assureur;
- Que ces actions sont exactement réglées parla loi du 9 avril 1898 ;
- Que la fixation de l’indemnité ou de la rente doit avoir lieu devant la justice entre l’ouvrier et le chef d’entreprise ou l’assureur, à lui substitué;
- Que le rôle de la Caisse nationale ne peut s’exercer qu’après que la créance de l’ouvrier a été précisée et fixée, et à défaut du payement à l’exigibilité parle patron ou par l’assureur.
- Qu’il est bien certain que l’ouvrier, victime d’un accident, a une action contre son patron etque, par conséquent, celui-ci doit pouvoir se retourner contre son assureur ; que ce sont la les principes du droit et de l’équité, non contredits par la loi du 9 avril 1898, et qu’il n’y avait plus, en l’espèce, qu’à rechercher si le patron avait bien et régulièrement exercé son action devant la juridiction compétente.
- DOUANES FRANÇAISES
- Régimes spéciaux. — Sels dénaturés au moyen de 10 0/0 de sulfate de soude pour l'industrie des teinturiers. — Par suite d’une interprétation inexacte des termes de la décision ministérielle du 29 avril 1901 on a admis les teinturiers à recevoir pour leur industrie des sels préalablement mélangés avecdu sulfate de soude dans les lieux d’enlèvement.
- La décision précitée a eu uniquement pour but de dispenser les teinturiers d’ajouter, comme le prescrit le tableau A du décret relatif aux sels destinés à l’industrie, du carmin d’indigo au mélange de sel et de sulfate de soude ; elle n’a rien changé aux autres conditions mises à la concession de ce procédé de dénaturation qui doit être utilisé sous le régime de l'exercice
- Des ordres ont été donnés au service pour l’observation de cette prescription, en attendant que laques-
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- tion relative à la consécration delà mesure par décret soit résolue.
- (Lettre de l’Administration du 1er mai).
- TRANSPORTS ET TARIFS
- La Compagnie P.-L.-M. avait présenté à l’homologation ministérielle le 7 décembre dernier la proposition d’appliquer aux couleurs communes autres que les couleurs communes en fûts, transportées aux conditions des tarifs spéciaux P. V. le barême 2 par expédition de 50 kilogr. et le barême 3 par wagon de 5.000 kil. au minimum ou payant pour ces poids.
- Le Ministère des Travaux publics vient d'homologuer cette proposition qui va entrer incessamment en vigueur.
- Les sept grandes Compagnies de chemins de fer et les Ceintures de Paris viennent de soumettre à l’homologation ministérielle la proposition d’apporter a partir du 25 juin les modifications et additions ci-après au taxif spécial d’exportation P. V. 317.
- lo Transport des ocres broyées et des ocres brutes en mottes ou en pierres expédiées du réseau P.-L.-M. sur les ports des réseaux de l’Ouest et du Nord, sous condition d’un parcours minimum de 300 kil. ou payant pour cette distance.
- Prix des barèmes ci-après, non compris les frais de hargement, de déchargement et de gare qui sont perçus conformément à l’article 11 des conditions d’application des tarifs généraux ; il n’est rien perçu pour frais de transmission aux points de jonction reliant entre eux les réseaux participant au tarif.
- a) Par wagon chargé d’au moins 5.000 kilogr, ou payant pour ce poids :
- Jusqu’à 300 kilomètres, 9 fr. 50 par tonne.
- De 301 à 800 kilomètres, par kilomètre en sus, 25 millimes par tonne.
- Au delà de 800 kilomètres, par kilomètre en sus, 2 centimes par tonne.
- b) Par wagon chargé d'au moins 10.000 kilogr. ou payant pour ce poids :
- Jusqu’à 300 kilomètres, 8 fr. 60 par tonne.
- De 301 à 400 kilomètres, par kilomètre en sus, 2 centimes par tonne.
- Au delà de 400 kilomètres, par kilomètre en sus, 1 centime par tonne.
- Ces barèmes sont jalonnés par les prix suivants :
- Distances b)
- 300 kilomètres.... .. 9 fr. 50 8 fr. 60
- 400 — .. 12 » 10 60
- 500 — ... 14 50 11 60
- 600 — ... 17 » 12 60
- 700 — ... 19 50 13 60
- 800 — ... 22 » 14 60
- 900 — . .. 24 » 15 60
- 1.000 — ... 26 » 16 60
- 2° Transport des couleurs communes et des couleurs non dénommées, d'une gare quelconque à tous les points frontières et à toutes les gares desservant les ports de ces réseaux, sous condition d’un parcours d’au moins 100 kilomètres ou payant pour cette distance, empruntant au moins deux desdits réseaux.
- Prix par tonne des barèmes ci-après, non compris les frais de chargement, de déchargement et de gare qui sont perçus conformément à l’article 14 des conditions d’application des tarifs généraux. Toutefois, et pour les expéditions par wagon complet le chargement et le déchargement devant être effectués par les expéditeurs et les destinataires, ces frais seront réduits aux seuls frais de gare, sauf en ce qui concerne les exportations directes par Irun et Port-Bou qui donnent lieu, en outre, à la perception d’une taxe de transbordement de 30 centimes par tonne. Il n’est rien perçu pour frais de transmission aux points de jonction reliant entre eux les réseaux participants.
- a) Par expédition d’au moins 50 kilogr., en payant pour ce poids.
- Jusqu’à 100 kilomètres, 10 fr.
- De 101 à 300 kilomètres, par kilomètre en sus, 9 centimes.
- De 301 à 500 kilomètres, par kilomètre en sus, 8 centimes.
- De 501 à 600 kilomètres, par kilomètre en sus, 7 centimes.
- De 601 à 700 kilomètres, par kilomètre en sus, 6 centimes.
- De 701 à 890 kilomètres, par kilomètre en sus, 5 cen times.
- Au delà de 800 kilomètres, par kilomètre en sus, 4 centimes.
- b) Par wagon chargé d’au moins 5,000 kilogrammes, ou payant pour ce poids :
- Jusqu’à 100 kilomètres, 9 fr.
- De 100 à 200 kilomètres, par kilomètre en sus, 8 centimes.
- De 201 à 400 kilomètres, par kilomètre en sus, 6,5.
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- De 401 à 700 kilomètres, par kilomètre en sus, 5 centimes.
- Au delà de 700 kilomètres, par kilomètre en sus, 4 centimes.
- Ces barèmes sont jalonnés par les prix suivants :
- Distance a b
- — — —
- 100 kilomètres 10 9
- 200 - .. . . 19 17
- 300 - 28 23.50
- 100 — 36 30
- 500 — 44 35
- 600 — .... 51 40
- 700 — ........ 57 45
- 800 — 62 49
- 900 — 66 53
- 1.000 - 70 57
- L’emploi d’un commissionnaire est interdit pour l’accomplissement des formalités en douane en cours de route, sauf à la frontière espagnole.
- LÉGISLATION COMMERCIALE étrangère
- SALVADOR
- Loi du 21 mai 1901, établissant la franchise à l’exportation de l’indigo.
- En vertu de la loi susindiquée, l’exportation de l’indigo est exempte de tout droit et impôt.
- Loi du 22 mai 1901, rétablissant le droit applicable à l’importation du fil de couleur.
- En vertu de la loi susindiquée, est établi le droit de cinq centavos par kilogramme applicable à l'importa-tion du fil de couleur.
- ASSURANCES
- PROJET DE LA LOI MIRMAN
- (Accidents du travail)
- Nous avons fait allusion dans un dernier article à a proposition de loi présentée par M. Mirman dans le but d’étendre à toutes les exploitations commer-cialas les dispositions de la loi du 9 avril 98 sur les accidents du travail
- . Ce projet ne viserait pas encore tous les salariés Indistinctement, mais seulement ceux des exploitations commerciales
- Cette extension est l’acheminement certain à la généralisation de la loi de 98.
- Voici le texte de cette proposition de loi :
- Art. premier. — Trois mois après la promulgation
- de la présente loi, les dispositions de la loi du 9 août 98 seront étendues à toutes les exploitations commerciales.
- Pendant ce délai de trois mois, les polices d'assu -rances accidents concernant les exploitations non encore assujetties par la loi du 9 avril 98 et souscri -tes antérieurement à la promulgation de la présente loi pourront être dénoncées par l’assureur ou l’assuré soit au moyen d’une déclaration, au siège social, ou chez l’agent local, dont il sera donné récépissé soit par un acte extrajudiciaire.
- Art. 2. — En ce qui touche l’agriculture et les ma-rins la présente loi ne modifie point les lois du 30 juin 1899 et du 21 avril 1898.
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- Nous rappelons à nos abonnés le fonctionnement de notre service qui donne tous les renseignements néces • saires pour les assurances de toute nature :
- Accidents du travail (loi dn 9 avril 1879) ;
- Incendie :
- Automobiles;
- Chevaux et voitures ;
- Assurances individuelles;
- Assurances Vie ;
- Rentes viagères;
- Règlement de sinistres;
- Vérification de polices, etc.
- N.-B. — Nous engageons nos abonnés à bien regarder les dates de préavis pour la dénonciation de leurs contrats.
- PETIT COURRIER
- A. G. et M., à Nantes. — Impossible de vous renseigner sans avoir en mains un de vos contrats et surtout le plan de votre usine. A priori nous ne trouvons pas exagéré les taux que vous nous indiquez. Néanmoins peut être arriverons-nous à vous faire obtenir mieux.
- R. V. et T. —Saint-Etienne. — Dans le cas que vous nous indiquez, nous sommes absolument de l’avis de votre Compagnie ; il ne s’agit pas, en effet, d’un incendie proprement dit, mais bien d’un vice inhérent à votre machine à vapeur et résultant de son fonctionnement.
- D’ailleurs, relisez la clause insérée dans votre contrat, et vous verrez que ce cas est exclus.
- M. A. G. — Pau. — Vous pouvez souscrire un contrat d’assurances chevaux et voitures en stipulant d’une façon précise que sur vos cinq attelages, trois seulement sont continuellement en circulation. Comme vous le demandez, nous allons vous faire établir une police dans les conditions indiquées.
- JURISPRUDENCE
- Notre service de contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du jownal lorsque la question à traiter est d’intérêt général’, par lettre lorsqu'il s'agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurispru-dence à Vappui, prépare lesmémoires de réclamations, révise ceux qui sont déjà établis et les soutient devant les diverses juridictions si, par son intervention, une transaction avantageuse n’a pas donné une solution immédiate.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- A la limite extrême de sa propriété, un de mes voi-sins a construit une maison, dont le toit fait saillie sur mon terrain.
- Il soutient aujourd’hui que la bande de terrain qui se trouve sous la saillie lui appartient parce que c’est la loi. N’ai-je pas le droit de prouver que je suis bien propriétaire du terrain tout entier? D’autre part suis-je obligé de laisser les ouvriers de ce voisin passer sur mon terrain pour leur permettre de venir faire des réparations au mur séparatif?
- R. — L’article681 du code civil, aux termes duque tout propriétaire doit construire ses toits de manière que les eaux pluviales s’écoulent sur son terrain, établit au profit du propriétaire du toit, une présomption de propriété quant a la partie du terrain que couvre la saillie du toit et sur laquelle se déversent les eaux pluviales Toutefois cette présomption faisant partie des présompt ons simples visées par l’article 1353 code civil, le proprié aire voisin a la faculté de prouver que le terrain lui appartient et que, dès lors, le stilicide n’a lieu qu’à titre de servitude.
- En ce qui concerne le droit de passage, le voisin de celui qui a construit un mur sur l'exirême limite de sa proprié.é lui doit le passage nécessaire pour pourvoir aux réparations de ce mur. Le passage est dû sans indemnité dans les lieux où la clôture est forcée, et moyennant une juste indemnité dans les autres lieux. Ce n’est pas la une servitude, mais un droit accidentel imposé par les nécessités du voisinage. Le Tribunal civil de Lyon, par un jugement du 29 novembre dernier, a décidé que le même droit doit être accordé lorsque le mur ne joint pas le terrain voisin, si la bande de terrain intermédiaire n’est pas suffisamment large pour permettre l’exécution des travaux indispensables.
- Autre question. — Un homonyme vient de s’établir pour faire le même commerce. Il me cause un préjudice sérieux et me fait une concurrence que je considère comme déloyale quoi qu’il exerce sous son véritable nom. N’ai-je pas le droit de lui interdire l’emploi de son nom ou de l’obliger d’y en ajouter un autre pour éviter la confusion ?
- R.— Si chacun a le droit de faire le commerce sous son nom, on ne peut, a l’aide d’une homonymie, créer une cause confusion ou un moyen de concurrence de-loyale vis-à-vis d’un autre commerçant déjà établi sous le même nom. Il appartient aux tribunaux, même en l’absence de concurrence déloyale, de prescrire tous signes distinctifs de nature à différencier les deux maisons de commerce. Ils peuvent notamment ordonner que l’homonyme devra faire précéder son nom de son prénom écrit en caractères identiques.
- TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS
- 27 décembre 1901.
- LOUAGE DE SERVICES. — DURÉE INDÉTERMINÉE. — DÉLAIS D’USAGE. — RUPTURE PAR L'OUVRIER — GRÈVE. — DE-MANDE PRINCIPALE D’INDEMNITÉ. — DEMANDE RECONVEN -TIONNELLE. — CONSEIL DES PRUD'HOMMES. — APPEL. — RÉFORMATION.
- En l’absence d’un engagement particulier sur ce point, un patron n’est pas tenu de réadmettre, après la cessation d’une grève, les ouvriers qui, sans observer les délais, ont rompu avec lui un contrat de louage à durée indéterminée en adhérant à la grève. Dès lors, l’ouvrier contre lequel ces circonstances de fait sont établies n’est pas fondé à former, en son nom et au nom de ses deux enfants mineurs, une demande principale en dommages-intérêts sous le double prétexte d’un brusque renvoi et d’un refus d’embauchage.
- Au contraire, ces mêmes circonstances doivent faire accueillir la demande reconventionnelle en indemnité dirigée par le patron contre cet ouvrier à raison de la rupture du contrat de louage.
- Nota contre Margotin et Cie
- Faits. — MM. Margotin et Cie, apprêieurs, étaient appelants d’une sentence du Conseil des prud’hommes de Reims, rendue le 4 septembre 1901, au profit d’un de leurs ouvriers, M. Nota. Ce dernier avait introduit devant le Conseil de prud’hommes une demande principale de dommages-intérêts, savoir : 100 francs pour lui et 100 francs pour chacun de ses deux enfants mineurs. Il expliquait que le gérant de la Société, M. Margotin, les avait brusquement congédiés tous les trois, le 16 juillet 1901 au moment où les autres ouvriers de l’usine se déclaraient en grève ; que, cette grève finie, au mois d’août suivant, le patrons avaient refusé de les embaucher a nouveau. MM. Margotin et Cie contestaient les faits allégués. Suivant eux, M. Nota était parti volontairement avec ses enfants, le 16 juillet 1901, sans avis préalable; il avait adhéré à la grève et n’était point revenu sur une convocation générale et comminatoire adressée par la Société à tous les ouvriers de l’usine. La rupture du contrat de louage à durée indéterminée lui était donc imputable, et aussi concluait-on contre lui, par voie reconventionnelle, à une condamnation en 300 francs de dommages-intérêts. La sentence du Conseil des prud’hommes avait accueilli la demande principale et rejeté la demande reconventionnelle.
- Le tribunal de commerce de Reims a réformé cette sentence par le jugement suivant, que rapporte la Gazette commerciale :
- « Le tribunal,
- « Attendu que, par exploit du 11 décembre 1901, Margotin et Cie ont interjeté appel d’un jugement du Conseil des prud’hommes de Reims, en date du 4 septembre 1901 ;
- « Attendu que cet appel est régulier et fait dans h s délais legaux ;
- a Les reçoit appelants et, statuant sur ledit appel, « Attendu que Margotin et Cie concluent qu’il plaise
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- au tribunal, réformant le jugement du 4 septembre 1901, les décharger des condamnations prononcées contre eux, leur adjuger les conclusions prises par eux en première instance, condamner en conséquence Nota, tant en son nom personnel que comme administrateur légal de ses enfants mineurs, à leur payer pour lui et chacun de ses enfants la somme de 300 francs à titre de dommages-intérêts ; le condamner, en outre, aux dépens des causes principale et d’appel et ordonner la restitution de l’amende consignée ;
- « Attendu que Nota, ès nom, demande au Tribunal de confirmer purement et simplement le jugement dont est appel, condamner en conséquence Margotin et Cie à lui payer, ainsi qu’à chacun de ses deux enfants la somme de 100 francs à titre d’indemnité et les condamner en tous les dépens ;
- « Attendu, tout d’abord, que le jugement dont est appel doit être réformé pour les deux raisons suivantes : 1° le Conseil des prud’hommes, après avoir constaté que Nota ne faisait pas la preuve de ses prétentions, lui a néanmoins alloué ure indemnité, alors qu’il est de droit et de jurisprudence, que la loi du 27 décembre 1890 n’a pas créé une présomption légale nouvelle et que l’administration de la preuve en matière de renvoi injustifié est, suivant le droit commun, à la charge du demandeur; 2° en admettant qu’il y a lieu à indemnité en faveur de Nota, c’est à tort que le Conseil des prud’hommes, pour fixer l’importance de cette indemnité, a tenu surtout compte de ce fait que Nota aurait les plus grandes difficultés à trouver de l’ouvrage dans les maisons similaires, par lasaule rai -son qu’il sortait de la maison Margotin ; car, ainsi que l’a proclamé le même Conseil dans un autre jugement du 31 août 1901, cet élément d’appréciation ne pourrait être retenu contre Margotin et Cie que si Nota invoquait contre eux et prouvait des faits de nature à rendre Margotin responsable des refus d’emploi dont Nota est l’objet ;
- « Attendu, par conséquent, que Margotin et Cie ont eu raison d’appeler du jugement du 4 septembre 1901 et qu’il y a lieu, de toute manière, d’ordonner dès à présent la restitution de l’amende ;
- « Attendu que le litige dont est appel comporte deux demandes distinctes, l’une principale, dirigée par Nota contre Margotin et Cie, l’autre reconventionnelle.
- « Sur la demande principale :
- « Attendu que Nota a prétendu devant le Conseil des prud'hommes que la rupture du contrat de louage de-vait être imputée à Margotin en raison des paroles pour lesquelles celui-ci l’avait mis, ainsi que ses enfants, à la porte de l’atelier, le 16 juillet, et qui constituaient un congé définitif ;
- « Mais attendu que le Conseil des prud’hommes, en déclarant dans son jugement que Nota n’avait pu faire la preuve de ses prétentions, a fait justice de ce grief et reconnu que les paroles de Margotin n’avaient pas la portée que leur donnait Nota ;
- « Attendu, cependant, que le Conseil se base sur ces Paroles pour conclure que ce n’est pas Nota et ses enfants, qui ont quitté l’atelier d’eux-mêmes, le 16 juillet, mais Margotin qui leur en a donné l’ordre formel ; qu'il avait évidemment le droit de mettre son usine en chômage, en raison de ce que le travail des apprêts
- exige la collaboration commune d’un certain nombre d’ouvriers ayant des attributions différentes et doit être forcément interrompu lorsqu’il en manque un certain nombre ; mais que, lors de la reprise du travail, il ne pouvait refuser de l’ouvrage à Nota et à ses enfants, restés à son service, et contre lesquels il n’avait aucun grief particulier ;
- « Attendu que Margotin et Cie soutiennent que l'affirmation du Conseil des prud’hommes n’est pas exacte et qu’en réalité Nota a fait grève comme les autres ouvriers; que, lorsque Margotin a prononcé les paroles dont s’agit, le 16 juillet vers 1 h. 1/2, Nota et ses enfants étaient en train d’enlever des machinas les pièces en traitement et de nettoyer les machines, ce qui indiquait bien qu’ils étaient dans l’intention de quitter l’atelier quelques instants après ;
- « Attendu que les paroles de Margotin n’étaient qu’un ordre, un peu brusque peut-être, d’avoir à quitter immédiatement l’atelier, sans attendre d’autres ouvriers ;
- « Attendu que Nota a déclaré à la barre qu’il était hostile à la grève, mais a reconnu qu’en fait il a fait grève comme les autres ouvriers de l’usine ; que cette grève leur a été imposée par les ouvriers de l’usine de la rue des Trois-Raisinets ; qu’il n’a pu s’y soustraire et qu’il a touché comme les autres sa part de subsides;
- e Attendu qu’il est notoire que quelques-uns des ouvriers de Margotin et Cie ont demande à conserver leur travail et ont été employés par Margotin et Cie pendant la durée de la Grève et que Nota n’a fait au cune démarche de ce genre ;
- « Attendu que, le lundi 5 août, Margotin ét Cie avisèrent leurs ouvriers, par une insertion dans plusieurs journaux, qu’à la suite de concessions faites à un certain nombre d’ouvriers groupés en Syndicat et acceptées par ceux-ci, le travail reprendrait le lendemain et que ceux de leurs ouvriers qui ne se représenteraient pas seraient considérés comme renvoyés définitivement ;
- « Attendu que Nota ne se présenta pas le mardi, mais allègue que le journal qu’il lit habituellement n’a pas inséré la lettre de Margotin ; qu’il n’a donc pas été avisé de la mesure;
- « Mais attendu qu’il n’est pas vraisemblable que Nota se soit alors désintéressé de la question au point de n’en avoir rien su ; que, d’ailleurs, le journal qu'il pré -tend lire habituellement avisait, le lundi 5 août, ses lecteurs qu’il avait reçu la lettre de Margotin et qu’elle menaçait de renvoi définitif ceux qui ne rentreraient pas le lendemain à l’usine;
- « Attendu qu’on ne peut donc admettre que Nota ait ignoré la menace de Margotin et Cie; qu’il est, au contraire, vraisemblable qu’il a continué alors à faire cause commune avec le groupe d’ouvriers qui s’opposait à la rentrée ;
- « Attendu qu’il résulte de tous ces faits et de la déclaration même de Nota qu’il a, ainsi que ses enfants, participé à la grève et qu'il ne peut, par suite, que s’en prendre à lui-même si Margotin l’a considéré comme ayant quitté l’établissement et ne lui a pas rendu de travail;
- « Attendu que la demande de Nota est donc mal fon -dée et doit être repoussée.
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- « Sur la demande reconventionnelle de Margotin et Cie :
- « Attendu que Nota ayant pris part à la grève et les grévistes ayant dans l’ensemble quitté l’usine le 16 juillet, il y a lieu de rechercher si, dans cette rupture d’ordre collectif de leur contrat, ils se sont conformés aux usages de l’industrie des apprêts;
- « Attendu que l’on ne peut considérer que l'imprimé qui a été remis à Margotin et Cie le 1er juillet, sans indication que ce fût au nom de ses ouvriers, soit le point de départ du délai de prévenance; que le 13, il est vrai, une délégation se rendit auprès de Margotin, mais qu’il n’est pas prouvé qu’à cette date Je contrat de travail ait été dénoncé ; qu’en tous cas, l'eût-il été effectivement, c’est trois jours après que la grève a commencé ;
- « Attendu que le Conseil des prud’hommes constate que l’usage dans l’espèce était la prévenance de huitaine, ce que les parties ne contestent pas ;
- « Attendu, par conséquent, que le délai d'usage n’a pas été respecté par les ouvriers et que, par suite, ils ont rompu indûment le contrat de louage de travail et que Margotin et Cie ont droit à leur en réclamer réparation ;
- « Attendu que Margotin et Cie justifient qu’ils ont éprouvé un préjudice dont le tribunal a les éléments nécessaires pour évaluer l’importance ;
- « Attendu qu’il y a donc lieu de condamner Nota et ses deux enfants à réparer le préjudice subi par Margotin et, en outre, comme ils succombent dans leur demande, à les condamner en tous les frais;
- « Mais attendu que Margotin et Cie ne supposent pas, à titre de conciliation, à ce que le tribunal réduise le montant de cette condamnation aux seuls dépens ; qu’il y a lieu de le faire en raison des circonstances.
- « Par ces motifs,
- « Le tribunal jugeant en dernier ressort,
- • Dit qu’il a été bien appelé et mal jugé ;
- « Et, réformant le jugement du 4 septembre 1901 et faisant ce que les premiers juges auraient dû faire,
- « Décharge Margotin et Cie des condamnations prononcées contre eux en première instance.
- « Les déboutes du surplus de leurs conclusions;
- « Déboute Nota de ses conclusions et le condamne aux dépens ;
- • Ordonne la restitution de l’amende consignée. »
- (MM. Brissart, avocat pour MM. Margotin et Cie.)
- Observations. — La grève n’est pas considérée par la jurisprudence comme un événement de force majeure qui puisse mettre fin brusquement au contrat de louage a durée indéterminée et qui dispense les parties intéressées d’observer les délais et les avis préalables d’usage dans chaque industrie. Consulter, sur une espèce à peu près semblable, un jugement rendu dans le même sens, le 24 juillet 1900, par le Tribunal civil de Montbéliard (Gaz. Jud., 1901, p. 155) et nos observations.
- Il convient de remarquer que la demande principale soumise par M. Nota au Conseil des prud’hommes rentrait par elle-même dans le taux du dernier ressort devant cette juridiction (loi du 1er juin 1853, art. 13). Les 300 francs réclamés se divisaient en plein droit entre le père et ses deux enfants. L’intérêt
- de chacun d’eux n’était que de 100 fr. Mais la demande reconventionnelle était supérieure à 200 francs et elle était basée sur la rupture du contrat, c’est-à-dire sur des faits indépendants de la demande principale elle-même. Sous ce rapport l’appel était donc recevable sur les deux demandes (loi du 11 avril 1838, art. 2, § 3). Nous avons cité, à diverses reprises, les décisions qui déclarent que cet article est applicable à la juridiction exceptionnelle des Prud’hommes.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Lyon. — Société en nom collectif Seux, Charel et Besson, teinture, apprêts, 66, cours Lafayette prolongé, à Villeurbanne. — Durée ; 6 ans. — Cap/-. 61.000 fr.
- Reims. — Société Neuville frères, teinture, foulerie, 231, rue Vesle. — Durée : 5 ans et 7 mois. — Capital : 300.000 fr. — Acte du 1er juin.
- 1 iquidations judiciaires
- Lyon. — Perrin (Claude), teinturerie, 57, rue Sully. — Jug. du 20 juin. — L.: M. de Villeneuve.
- Homologations de concordat
- Marseille. — Vulcain (Fernand), teinturerie, 12, rue des Trois-Mages.— Jugement du 14 juin. — 150[0 payables . 5 OfO 6, mois après l’homologation, 5 010 6 mois après le 1er paiement, 5 0[0 après le 2e paiement.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds :
- Paris. — 5, rue Clapeyron par Mme Legendre à Mlle Lesage.
- Paris. — 9 (bis), rue Geoffroy-Marie par M. Goujaud à M. Leroux.
- Paris. — 6, rue Godefroy-Cavaignac par Mme Vve Gisclou à X.
- Paris. — 21, rue de Maubeuge par Mme Vve Deslandes àX.
- Paris. — 4, rue Cardinal-Lemoine par MM. Alaime et Bolla à Mlle Pasteau.
- Paris. — 135, faubourg Saint-Denis par Mme Vve Picard à X.
- Levallois. — 11, rue Louis-Blanc par M. Morin à M. Moussouin.
- Vincennes. — 114, rue de Paris par M. Carré à X.
- Tours. — 3, place Plumereau par M. Nigault-Leclerc à M. Meunier.
- Paris. — 75, rue Taitbout, par Mlle Neuville à X.
- Paris. — 123, boulevard Richard-Lenoir, par M. Petit àX.
- Le Gérant : A. FAYOLLE .
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE*, Directeur, 2, rue Turgot
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
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- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherehes commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ournalier.
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- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
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- 1er Fascicule. — Considérations générales. -- Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïqnes.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l'anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; {d} Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétonee et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ode l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques, — Matières colorantes non classées.
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- »
- 75
- Antilles.. Cayenne.
- 50
- 50
- 50
- 25
- Curcuma
- »
- 50
- 25
- 50
- 50
- 10
- 30
- 8
- Uv ©
- 2
- 2
- 3
- 6
- I
- 206
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLAGE DU HAVRE
- W
- Boie de teinture
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne, 12
- Ire qualité... 2c qualité ... 3e qualité.... Sisal, Yucatan... Honduras................. Tabasco............... Haïti Cap............. Fort-Liberté..... P quim................ ...................... Gonaïves ............. P.-de-Paix............... Miragoane............... Saint-Domingo... Martin, et Guadel. Jamaïque.............. Jaune Cuba et St-Yago .. Manzanillo............ Tuspan................ Vera-Cruz............. Campêche.............. Carmen................ Tampico............... Porto-Plata........... Haïti................. Jamaïque................. Barcel et P. Cab... Rio Hacha............. Carth. et Savan...
- Maracaïbo...............
- Fustet........... 100 k.
- Tatajuba(Pern )50k.
- Bahia . ........
- Corini ..................
- Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia......
- Calliatour... 100 k.
- Lima.......
- Ste-Marthe.
- Brésillet. ..
- Sandal.....
- Sapan . .,..
- 50 kil.
- . 100 k.
- .. 50 k.
- Quebracho..1009 k.
- Pernamb..... 50 k
- Brun
- Czehou
- luisant, en sac 50 k.
- - en caisse —
- Jaune ou gamb....... pressé ..
- Cochenille
- Jn cote : ténériffe zacatille. Ténériffe grise.....
- Cureuma .............50 kilos, lava, Mad . Pond.. <.••
- Dividivi
- On cote les 50 ki...
- Indigos
- On cote actuellement : Bgn. sur v. et bl. 12k.
- fin viol et pourpre
- 11
- 5 .8
- 8
- 6
- 5
- 5
- 5
- 6
- 5
- 6
- 5
- 5
- 4
- 5
- 6
- 6
- 7
- 6
- 6
- 6
- 6
- 6
- 5
- 5
- 6
- 4
- 4
- 5
- 12
- 4
- 4
- S
- 50
- 10
- 15
- 50
- 75
- 10
- 50
- 50
- 25
- 25
- 15
- 50
- 75
- 80
- 50
- 50
- 50
- 25
- à
- 14
- 12
- 8
- 9
- 8
- 7
- 5
- 5
- Beng. eau viol, etdito.... • bon violet................ » moyen violet.............. » bon violet rouge......
- » bon moy. v. roug....
- « fin rouge..............
- » bon dito. ............
- » bon à fin cuiv.......... » ~uiv. c2d. et bas.......
- 5
- 4
- 3
- 4
- 3
- 4
- 3
- 25
- 75
- 25
- 75
- 25
- 25
- 6
- 8
- 14
- 10
- S
- 4
- 5
- 8
- 78
- 14
- 09
- -2
- 30
- 1
- 1
- 22 M
- 12
- 50
- 50
- 30
- 30
- 6
- 6
- 7
- 5
- 6
- 5
- 6
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- 6
- 7
- 7
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- 6
- 7
- 6
- 6
- 6
- 7
- 5
- 5
- 6
- 14
- 5
- 5
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- 6
- 10
- 50
- 25
- 80
- 25
- 50
- 25
- 80
- £
- 50
- 1/2
- 60
- 50
- 50
- 6 25
- 5.50
- Java.......« , . Kurpah.. ca.. Madras .. c ... Manille... .... Caraque ... Guatemala flor
- 1
- 1
- 1
- 4
- M 50 50
- 50
- a
- bon à fin sobré.. — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren fin et surfin..1/2 k
- » bon à beau........
- » ord. et moyen.....
- rseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar. ............M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé....
- » gros effilé..
- Rocou.
- 1/2 kil.
- 2
- 1
- 5
- 3
- 2
- 50
- 7 50
- 6 ..
- 12
- 11
- 5
- 7
- 10
- 90
- 16
- 45
- 35
- kil.
- 2 ..
- 1 80
- 25
- ‘t
- 5 75
- 5
- 4
- 4
- 4
- 4
- 4
- 3
- 3
- 3
- 3
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- 3
- 04
- 3
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- 2
- à
- 4
- 3
- S
- .. à .
- M
- 25
- 50
- 50
- 25
- 75
- 50
- 25
- • O
- 10 •C
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. . . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée ...le k. » grise................le k.
- zacatille naturelle le k.
- noire Palmas le k.
- Lanzarotte ......
- Bengale..........
- Chinois..........
- Madras...........
- K urpah beau à fin.viol.et viol.
- a
- Guatemala.
- rouge tendre ...... b. moy à bon viol.
- rouge et rouge col. b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle .. moy. viol. unpeufaib.
- mél , sablé......
- Bengale
- Java
- a
- Flor . . ........ bon et bon moy.
- corté et sobré moyen et moyen ordinaire ...
- beau à fin violet... bon et bon moy.violet rouge........... moyen violet rouge et rouge............
- surfin violet et pourpre beau et fin violet..... bon à bon moyen ....
- Le
- 2
- 5
- 2
- 6
- 5
- 9
- 7
- 6
- 0 X 9 e a B 35 M B U
- 50
- 50
- 50
- 25
- 50
- 50
- 50
- 75
- 50
- tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût.
- Acide citrique.............
- Alun raffiné(entrepôt).... .
- » (acq.).............
- Couperose emballée..........
- Essence de térébenthine (d fûts).......................
- Id (s fûts)..................
- . 315
- . 15
- . 17
- . 5
- 50
- 8
- 7
- 50
- 50
- con-
- 19 ..
- 6 50
- Fécule de pommes de terre, 1er bl........................ Id. 2e bl. (entrepôt)......... Galles vertes et noires....... » noires Alep................. » blancnes.................... Gomme arabique, en sorte .
- 95
- 90
- 36 .
- 150 .
- 170
- a
- Ghésirée, en sorte.... Sénégal, s. bas du fleuve » .............
- Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde....... » blanche............. Laque en f. qté orange.
- 130 .
- 100 .
- 115 .
- 95 .
- 95 .
- a
- 100
- 120
- 120
- 100
- 12 .10
- 8
- 10
- 95
- 70
- 160 150
- 150
- 160
- 50
- 50
- 55
- Galles de Chine............... .
- Prussiate jaune de potasse. 170
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo Madras beau violet tendre... » bon moyen et bon coloré assez tendre..
- » moyen assez coloré un peu sec................
- t moyen ordinaire terne et serré
- >
- 3
- 2
- 2
- 50
- 50
- 25
- à .15
- .11
- 11
- 11
- 85
- 1.65
- »
- Sandaraque. lavée. Damar (Batavia).
- » Singapore
- » Penang ..
- mi-orange cerise AC
- 345
- 330
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron.................
- Garance, racine............
- » poudre...............
- Rocou Guadeloupe...........
- » Cayenne...............
- Safran d’Espagne, Valence pur........................
- Sulfate de cuivre(entrepôt).
- » (acq.). ..
- Sumac en feuilles...... » poudre................
- Styrax liquide.............
- Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile ................ en pains, extra sec, sous pap-.. ............... bon marchand en pains » en boules raffiné en poudre sec
- 145 .
- 140 .
- 90 .
- 110 .
- 250 .
- 250 .
- M .
- 60 .
- 65 .
- 85 .
- 100
- 750
- 600
- 70 .
- 48 .
- 52 .
- 22 .
- 24 .
- 140 .
- 20 .
- 180 .
- 180 .
- 115 .
- 115
- 145 .
- p.206 - vue 213/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 207
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique... 20 d.
- » nitrique........... 36 d.
- » » 40 d.
- » sulfurique.... 66 d.
- » sulfureux.... 50 d.
- 9 50 à
- 33 ..
- 39' .
- 10 .
- K A
- » tartrique ................ 265 ..
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 ..
- Blanc de zinc en poudre ... 58 ..
- » » broyé............ 68 ..
- Borax raffiné................ 50 ..
- Blanc de zinc de la Méditer.
- p udre ....................... 50 ..
- broyé......................... 60 ..
- Crème de tartre............. 170 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp......... 8 50
- Chlorure de potassium, en
- gare de Salins................ 20 ..
- Lessive caustique 33 degrés 7 ..
- Nitrate de soude............ 23
- » de potasse.............. 41 ..
- Sel de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25
- » 30/35, disp... 11 50
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300................. 28 75
- Soude caustique, 110/115, en
- bq. de 300 kil. plaquettes 39 .. Soude douce 33 deg. en vrac 4 75 Sulfate de cuivre 98 p.100 en
- sacs, consommation........... 52 . .
- — Entrepôt................... 48 ..
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos.................. 5 ..
- PLAGE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos ;
- Gomme Sénégal b. fle.... 135... à 145 ..
- » 117 .. 125 ..
- » Salabréda............. 70 .. 85 ..
- Acide tartrique............ 230 . . 235 . .
- Crème de tartre BL du Midi (62 .. 163 ..
- » bl. Bordeaux 158 .. 161 ..
- Camphre raffiné.......... 5 75
- Veidet en pains extra sec.....
- » en boules................
- Térébenthine en barils..... 74 . .
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... » beau violet..
- » bon violet...
- » moy. violet..
- » petit violet..
- » ord. et cuiv.
- Java ord. et cuivre.. Madras fln ..........
- » beau ..............
- » moyen..............
- Kurpah kudd. beau violet..............
- Kurpah kudd. bon violet..............
- Kurpah kudde moy. violet..............
- Kurpah kudd. petit ord.................
- Kurpah Pondich, bon violet..............
- Kurpah Pondich moy. violet..........
- Kurpah Pondich ord. à livrer............
- le kilo » » » » » » » »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »)
- 11 ..
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ...
- 8 50 M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 ..
- 5 ..
- C ..
- 5 ..
- 4 ..
- à 13 ..
- 13 ..
- 12 ..
- 1( ..
- 10 ..
- 9 .
- 6 50
- 6 ..
- 5 50
- 9 ..
- 8 ..
- 7 ..
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 5 . ,
- Manille....... .
- Guatemala flor ......
- » sobre.....
- » Cortès....
- Mexique flor.......
- » sobre ......
- » ord. Cortès..
- le kilo M .. 9 ..
- » 10 .. 11 .. ‘
- » 8 50 9 .. |
- » 5 .. 6 .. 1
- » 9 .. 10 .. !
- » 8 .. 8 50 1
- » 5 .. 6 .. 1
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0 — »
- » en poudre 35 % 6 7 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre....................... » » . ./.
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb........... 69 ..à
- Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique ............. 7 , .
- » nitrique 36.............. 34 ..
- » sullurique 66...... 8 ..
- » tartrique................ 245 ..
- » citrique................ 280 . .
- Alun épuré................. 20 ..
- » ordinaire................. 15 . •
- Ammoniaque incolore, 22. • 37 Bichlorure d’étain, 55 •.... 107 ».. » » 60..... 11 • ..
- Bois Campèche-Laguna ... 15 ..
- >. » Guadeloupe. 13 ..
- » Jaune Centre Amériq. 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 66 ..
- » brun .................... 82 ..
- Chlorate de potasse....... 105 ..
- » de soude................ 130 ..
- Chlorure de chaux 100 a 110- 19 50 Chromate rouge de potasse 80 ..
- » » de soude.. 59 ..
- Crème de tartre .........,.......
- Cristaux de tartre................
- » de soude................ 7 50
- CurcumaBengale enracines 45 ..
- » de Madras.................
- » de Chine..................
- Essence de térébenthine .. 105 . Extrait de châtaignier 20*. 16 ..
- Galles de Chine et Japon. . 115 ..
- » vertes et noires .... 155 . . Gomme Sénégal, en sortes 120 ..
- » arabique................ 160 ..
- » adragante rousse .. 315 ..
- Jus de citron............. 20
- Méthylène à 95'........... 105 ..
- » régie 90'....... 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 155 . .
- » » de soude..........
- Pyrolignite de fer......... 10 ..
- Résine..................... 18 . •
- Rouille..................... 9 ..
- Sel de soude 80-........... 18 ..
- » ammoniaque.. 12 ..
- Sel d’étain............... 220 .
- Soufre en canons........... 18 .0
- » sublimé.................. 20 ..
- Sumac Sicile en feuilles... 21 ..
- Sulfate d’alumine.......... 16 ..
- » de cuivre............... 60
- » de fer..................... 7 ..
- 77 ..
- 8 ..
- 35 ..
- 11 ..
- 250 ..
- 385 ..
- • 21 ..
- 16 ..
- 38 .
- 117 ..
- 127 .
- 15 50 , 13 50
- 20 ..
- 67 ..
- 90 ..
- 115 ..
- 130 ..
- 20 50
- 81 ..
- 66 ..
- 22 GO •
- 110 .
- 17 .
- 150 .
- 180 .
- 130 .
- 130 .
- 370 .
- 21
- 60 ..
- Il ’*
- 20 ..
- 10 ..
- 19 ..
- 12 50
- 230 ..
- 19 .
- 21 ..
- 22 ..
- 17 ..
- 61 .
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 13 10 »
- Arséniate de soude 60 % » . > . . »
- Bi-arséniatedesoude(As2O5) 65%...................... -
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 %......la livre » » . ./.
- Aniline (huile) pure., » » » 4 1/2
- » (sel) pure .... » » » 4 1/4
- Anthracène 30' A par unité
- au comptant................ » » 13/4
- Benzol s0 %........le gallon » 8 1/2
- Acide carbonique (crist.) 40
- la livre » 6 1[4
- Acide picrique......... » »
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. 1 Barwood............ Camwood............
- Bois jaune.........
- Bois de pêcher, bois de Lima............
- Bois de camphre de la Jamaïque........
- Bois de camphre de St-Domingue........
- Bois de camphre du Honduras ..........
- Grains de Perse... le Bois de Santal rouge. 1 Bois de sapan.......
- tonne 5 15 »
- » 4 10 »
- » 10-55 » »
- » 8 10 »
- » 8 10 »
- » 4/6 10 »
- » 6 10 »
- » 8 » »
- quintal » 21 6 a tonne 5 10 »
- » 5-10 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le Extrait »
- Myrabolam 142. . Bois de pêcher ... Grains de Perse.. Bois de campêche.
- quintal » » »
- » » 18-24 »
- » » 11 6
- » » 11 »
- » » 48 «
- » » 15-42 »
- Potasses Bichromate. .........la livre » » 3
- Binoscalate.......... » » » »
- Carbonate 90%..,, la tonne 15 10 »
- Caustique.................... 24 5 »
- Chlorate............ la livre 2 15 16
- Ferricianide (prus-
- siate rouge). .... » » . .
- Ferrocyanide (prussiate jaune)........ » » 5 1[8
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- p.207 - vue 214/396
-
-
-
- 208
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- Paris-Nord à Londres ;
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- (*)(w.r.) F F)
- 9 35 m. 10 30 m. 1120 m. 3 25 s. 9. » s. via Calais via Boulogne via Calais vià Boulogne via Calais
- Londres à Paris-Nord
- LONDRES, départ.
- 4 50 s. 5 £0 s. 7 » s. 1105 s. 3 30 m.
- Ire,2e cl. Ire, 2e cl. Ire, 2e cl. Ire,2e,3e cl. Ire, 2e, 3e ()(W.R.) ë) F)
- 9 » m. 10 » m. 11 » m. 2 45 s. 9 » s. via Calais via Boulogne vià Calais via Boulogne vià Calais
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- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours; ire classe, 43 tr. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr. 25. Billets d'aller et retour, valables pendant un mois ; lre classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50. Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
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- 46e Année. N* 14.
- Le Numéro : 0,75
- LE
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- 20 Juillet 1902.
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ST TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE: Un an. . . . , , , . 15 fr.
- — Six mois....... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an..........20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s'adresser aux bureaux du Journal
- 20. rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNONCES: | f'KS* ; : h
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d® journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuoent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières —Une nouvelle soie artificielle. — Exposition de 1900 (suite). — Programme des prix de la Société industrielle de Rouen. — Brevets d’invention. — Le recouvrement des effets de commerce. — Assurances. — Tarifs de transports. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il Comprend tout ce qui concerne ie Travail, 1hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés,
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- prix du premier cahier : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- 210 LE MONITEUR
- UNE NOUVELLE SOIE ARTIFICIELLE
- II paraît que nous allons avoir bientôt une nouvelle soie artificielle. Nous possédions déjà celle qui se fabrique suivant les procédés de Chardonnet et nous avions entendu parler de procédés Lehner, de procédés Seyfert. Aujourd’hui se présente sous le nom de Stear-nofil une soie inventée par M. Stearn, de Londres, et préparée au moyen du ou de la viscose. A la suite d’expériences confiées à M. Bardy, dit la Remue indus-trielle, une Société aurait acquis le droit d’exploiter en France le brevet Stearn, et le matériel nécessaire serait d’ores et déjà en construction.
- La viscose, matière première du Stearnofil, est le produit du traitement de la pâte de bois par un alcali caustique. Il n’est pas très facile de comprendre ce qu’on en fait ensuite, ni pourquoi intervient un traite ment par le sulfure de carbone. Finalement, on a une solution, de cellulose sans doute, qu’on introduit dans un récipient convenable, d’où elle sort sous pression par des trous microscopiques percés dans un disque. Les filets liquides entrent dans un bain de chlorure d’ammonium qui, par précipitation, les transforme en filaments à demi-solides. Dix-huit de ces filaments sont rapprochés et mis en contact les uns des autres pendant leur passage dans le bain et par leur réunion formentun fil unique. Celui-ci passe sur un tambour entraîneur où il est exposé à l’air et arrive ensuite dans un appareil qui lui donne une torsion pour augmenter sa résistance : il est ensuite enroulé, lavé et blanchi. Cette description n’est pas aussi complète que nous le voudrions : mais le « Textile World’ », qui sait à un dollar près le prix payé pour le brevet, est moins bien renseigné sur les détails de la préparation.
- La nouvelle soie possède pour le moment une foule de qualités qu’il sera facile de lui reconnaître ou de lui contester, si sa fabrication est aussi imminente qu’on l’annonce. Donnera -t-elle à ses créateurs des résultats financiers plus satisfaisants que ses devancières ? On l’espère et la seule raison donnée de cet espoir est que le matériel spécial ne coûterait pas plus de 600 fr. par kilogramme de soie produite par jour. Mais on ne dit pas quels sont les besoins de soie artificielle que le Stearnofil à la prétention de satisfaire mieux que ne l’ont fait jusqu’ici les soies de Chardonnet, Lehner et Seyfert.
- DE LA TEINTURE
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
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- Rapport de M. Maurice PRUD'HOMME Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment dé la TEINTURE, DE L'IMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- {Suite) g • i i . '
- Le tissu est écrasé au moyen d’un rouleau ou d’une plaque ainsi préparés, chauffés à une température élevée, et sous une pression de 30 à 50 kilogrammes par centimètre carré.
- Ce traitement est même appliqué au coton préalablement mercerisé et lui donne un lustre si éclatant qu’on arrive à le confondre avec la soie véritable.
- Emplois du coton similis. — Le coton mercerisé sous tension est désigné plus simplement sous le nom de coton similisé ou de simili-soie. Ses emplois sont assez nombreux et le deviennent davantage chaque jour.
- Pendant les deux dernières saisons d’été 1899 et 1900, la fabrication des tissus de Picardie en a consommé des quantités considérables pour faire des toiles, des piqués et des articles à carreaux et à damiers, d’un aspect soyeux très joli et d’un très bon usage, bien que le tissu se casse un peu et se fripe au porter.
- Comme concurrence à la soie d’Alger, la broderie emploie aussi beaucoup de coton similisé, teint en couleurs diamines telles quelles ou diazotées et copu-lées. Les noirs obtenus par ce dernier procédé sont magnifiques sur simili-soie.
- L'ameublement a remplacé, dans certains tissus, la schappe par le coton similisé. La bonneterie l’emploie moins aisément, car la fibre, devenue un peu dure, offre de la résistance aux aiguilles.
- Jute mercerisé. — Le jute, soumis au mercerisage, sa transforme en une fibre à l’aspect laineux connue sous le nom de jute lanifié et employée en grande quantité dans le nord de la France. Le trai" tement est le même pour le jute que pour le coton. Comme ce dernier, le jute subit, sous l’action de la soude caustique, un retrait de 10 p. 100 environ, et son affinité pour les matières colorantes est également exaltée.
- Crépage de la laine. — Le crépage de la laine s’obtient industriellement par l’emploi de substances
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- diverses, acides, sels acides, réducteurs, etc., combi-né avec le vaporisages
- Nous citerons principalement les acides citrique et -tartrique, les chlorures de zinc et de calcium, les bisulfites, le chlorure stanneux et, enfin, la résorcine. Toutes ces substances demandent à être employées en solutions concentrées, et le tissu subit toujours une altération si le vaporisage est trop prolongé ou la pression de la vapeur trop forte.
- L’action des sulfocyanates indiquée par M. E Sief-fert, tout en étant très énergique, attaque le moins l’étoffe. La couleur adoptée renforme 1.500 grammes de sulfocyanure de calcium pour un litre d'adragante. On imprime des bandes avec cette couleur et, après séchage, on vaporise cinq minutes avec de la vapeur bien sèche, dans un appareil continu de construction spéciale. Les pièces, soutenues très légèrement par un treillis de ficelles, y parcourent une série de trajets horizontaux et reçoivent bien également l’action de la vapeur. Ces conditions sont nécessaires ; car, bien que le crépage sur la laine obtenu par ce procédé soit très résistant au lavage et à la traction, la lame, en secon-tractant, ne peut supporter qu’une très faible résistance et, si la pièce est suspendue verticalement, son propre poids, à partir d’une certaine longueur, suffit à annihiler le rétrécissement.
- Eclat soyeux sur laine. — Depuis quelques an-ées on trouve, dans le commerce, une laine à éclat soyeux, fréquemment employée dans la fabrication des velours et autres articles spéciaux.
- La laine acquiert ce brillant par un traitement au chlorure de chaux et aux acides, mais elle conserve toujours, après le chlorage, une teinte jaune plos ou moins prononcée qu’on peut, il est vrai, éliminer par l’action des réducteurs énergiques : acide sulfureux ou chlorure d’étain et acide chlorhydrique.
- M. J.-G. Kœthe a proposé de remplacer le chlorure par une solution de brome, à raison de 5 à 7 p. 100 du poids de la laine, employée à la température de 30 à 35 degrés. Le brome présente l’avantage de ne pas jaunir les tissus, mais ne donne pas des résultats aussi accentués que le chlore.
- Enfin, la maison Meister, Lucius et Bruning a breveté l’emploi du chlore gazeux sur la iaine maintenue’ à l’état humide. L'opération se fait dans un récipient doublé de plomb et dure une demi-heure. Le tissu ne jaunit pas, dans ces conditions, comme avec le chlorure de chaux acidulé ; il acquiert un éclat soyeux, a
- plus d’affinité pour les colorants et ne se rétrécit plus au foulon, ' > >
- Quel que soit le procédé employé, on termine le traitement par un passage en savon et en acide, pour communiquer à la laine chlorée ou bromée le toucher caractéristique qu’On appelle le craquant de la soie.
- Crépage de la soie. — Les acides concentrés agissent, comme les alcalis caustiques, sur le coton, en produisant un retrait de la fibre. MM. Thomas et Prévost indiquaient, dans un brevet, l’emploi des acides d’une densité de 45°,5 à 55° ,5 Baumé, combiné avec la tension, pour donner au coton l’éclat de la soie. Le procédé est peu pratique et nécessite une ma-nutention rapide et des lavages très soignés,
- il n’était pas, du reste, sans précédents. En 1846 déjà Poumarède et Figuier obtenaient le papier-parchemin en plongeant, pendant une demi-minute, du papier de cellulose pure dans de l’acide sulfurique à 60 degrés Baumé. Après ce passage, il faut laver à l’eau froide, puis a l’ammoniaque étendue, et enfin à l’eau. Le parchemin végétal a l’aspect, la couleur et la translucidité du parchemin animal.
- Sous l’influence des acides concentres, la soie subit un retrait de 30 à 50 p. 100.
- En immergeant dans l’acide des tissus de soie unis, on obtient simplement un tissu plus serré, moins brillant que le tissu primitif et rappelant le crêpe de Chine. Mais si, avant le passage en acide, on imprime au préalable une reserve grasse, les parties seules de l’étoffe qui n’ont pas été réservées subissent l’action de l’acide. Lorsque la réserve a été éliminée par un lavage à la benzine, on obtient un tissu avec des parties serrées et d’autres lâches qui bossellent. En teignant ces deux parties bien distinctes et réservées à tour de tôle, au moyen de deux colorants différents, on arrive à de véritables façonnés a deux tons.
- Ce procédé est utilisé couramment par MM. Gillet et fils, et MM. C. Garnier et Cie, de Lyon, par suite d’une entente entre ces deux maisons.
- MM. C. Garnier et Cie ont réussi à obtenir des crépons tout soie, par cette même méthode, en mélangeant du tussah à la soie ordinaire. Cette dernière seule subissant des acides, se contracte et entraîne le tussah resté indemne, qui boucle ou crêpe, comme le fait la soie dans les tissus mixtes coton et soie qu’on a mercerisés.
- Epaillage chimique. — La question de l’épaillage chimique des laines a sa place toute marquée dans
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- l’étude des fibres textiles, puisqu’elle a pour base la différence d’action des acides sur les matières végé-letes et animales.
- Cette industrie était spécialement représentée dans la Classe 78 par la Collectivité des laveurs et CAR-BONISEURS de l’arrondissement de Verviers (Belgique), qui comprend onze maisons, donne du travail à plus de 2,500 ouvriers et traite annuellement 40 millions de kilogrammes de laine.
- L'industrie du lavage des laines, dans l’arrondissement de Verviers, remonte à l’année 1858. Quelques années plus tard, en 1862, Eugène Mélen invente la machine à laver, à traitement progressif et continu, qu’on appelle Léviathan. Grâce à cet appareil, utilisé encore aujourd’hui dans toutes les industries de la laine, et à la distribution d’eau de la Gileppe connue pour sa pureté exceptionnelle, Verviers devient le centre d’un commerce très important de laine d’outre-mer avec les pays voisins et même avec tout l’Europe.
- Les manipulations que subissent les laines de toutes provenances sont :
- 1o Le classement des différentes qualités ;
- 2 Le dépotassage ;
- 3° Le dégraissage ;
- 4 Le séchage ;
- 50 L’échardonnage mécanique ;
- 6° L’épaillage chimique ou le carbonisage.
- Le dépotassage consiste en un trempage de la laine dans l’eau froide, qui dure, au maximum, quinze à vingt minutes. L’eau, déjà chargée de potasse, passe sur une ou plusieurs couches de laine, de manière à fournir une liqueur qui titre au moins 1,100 au densi-mètre. On la concentre dans des appareils spéciaux, et le produit sirupeux est calciné dans des fours.
- Le dégraissage de la laine se fait vers 50 degrés, au sel de soude ou bien au savon de potasse ou de soude, au moyen de la machine Léviathan. Celle-ci se compose de quatre becs d'une capacité de 8 mètres cubes environ et d’une rinceuse de mêmes dimensions. La laine est transportée automatiquement d’un bac à l’autre par des fourches et passe, au sortir de chaque bac, sous des presses assez puissantes. Puis elle est rincée à grande eau, pendant quinze minutes environ, et essorée avant le séchage.
- Cette opération s’effectue au moyen de tabliers fixes, ou de tabliers sans fin mobiles, sur lesquels la laine essorée est étalée en couches. A travers les premiers on chasse de l’air chauffé à 40 degrés environ. Les
- seconds se meuvent dans une sorte de tunnel, au travers duquel on fait circuler, au moyen d’une hélice, un courant d’air chaud.
- L’échardonnage se fait par le passage de la laine séchée dans une machine, dite échardonneuse, dont les organes principaux sont un tambour peigneur et un ou plusieurs volants dépouilleurs, qui tournent en sens inverse du peigneur. On n’échardonne mécaniquement que les laines contenant peu de matières végétales.
- On conditionne ensuite la laine au taux normal de 17 p. 100, par un étendage à l’air, et on la met en balles carrées et pressées de 130 kilogrammes, sous un volume de un demi-mètre cube.
- C’est de 1867 que datent, à Verviers, les premières applications de dépaillage chimique, destiné à permettre l’utilisation des laines très chardonneuses et de tous les sous-produits de l’échardonnage, du cardage et du peignage (déchets, blousses, ploquettes, etc.)
- Les opérations de l’épaillage chimique ou carbonisage comprennent :
- lo L’acidage ou trempage de la matière dans de l’eau additionnée de 4 à 5 p. 100 d’acide sulfurique à 60 degrés ; on essore au moyen d’une essoreuse doublée de plomb ;
- 2o Le carbonisage, qui s’obtient en soumettant la laine imprégnée d’acide à une température de 80 degrés, soit sur un tablier fixe, soit sur un tablier mobile ;
- 3° Le broyage et le battage, qui se font au moyen de battoirs-broyeurs, dont les cylindres cannelés écrasent les matières carbonisées, et les réduisent en poussières. Celles-ci, enlevées par les batteurs, sont utilisées en agriculture, comme engrais azotés ;
- 40 Le désacidage, au moyen d'une série de cinq becs automatiques, dans le premier desquels circule de l’eau froide ; les deux suivants renferment du carbonate de soude, et les deux derniers du savon ;
- 5 Le séchage et l’emballage, qui se font dans les mêmes conditions que pour les matières non carbonisées.
- Les produits exposés par la Collectivité de Verviers étaient fort remarquables, tant au point de vue de la blancheur, que de la douceur de toucher des laines.
- Nous citerons encore MM. Monpin et Saint-Remy, d’Elbeuf, qui épaillent chimiquement les laines, blousses et déchets, et pratiquent aussi, mais de date plus récente, l’épaillage en pièces.
- L’épaillage chimique des tissus de laine s’exerce tantôt directement sur la marchandise en écru ; tantôt
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- après le dégommage et le dégraissage du tissu, quelquefois même après la teinture.
- On emploie généralement de l’acide sulfurique marquant de 5 à 7 degrés B. Pour certains tissus renfermant du coton destiné à disparaître, tels que la grenadine, on mélange dans des proportions déterminées l’acide ‘sulfurique avec l’acide chlorhydrique. Enfin, pour d’autres catégories de tissus, tels que les cardés non dégraissés, on adjoint à l’acide sulfurique de l’acide chlorhydrique et du chlorure de zinc.
- Le passage du tissu en acide peut se faire en boyaux ou au large. Pour l’essorage, on se sert de turbines spéciales garnies de plomb, avec paniers recouverts en caoutchouc. La carbonisation des matières végétales s’effectue dans une chambre à la continue’ chauffée soit par des tuyaux à ailettes, soit par des ventilateurs à air chaud.
- Une autre méthode consiste à faire passer les pièces au large dans un foulard renfermant l’acide. Au sortir de cette machine, elles sont exprimées entre deux rouleaux et vont immédiatement se sécher sur une série de tambours en cuivre étamé, où la vapeur arrive directement, et dont la température varie de 110 à 125 degrés. Ce mode de procéder, que nous avons vu employer dans les ateliers de MM. HANNART frères, à Roubaix, est à la fois plus rapide et plus économique.
- Le broyage se fait tout de suite après le séchage, dans une machine dite broyeuse, qui n’est qu’une fou-leuse ordinaire, dont les cylindres sont munis de cane-lures. Les matières végétales brûlées par l’acide sont rapidement réduites en poussière et éliminées.
- La dernière opération est un lavage qui se pratique soit en boyaux, à soit au large, grande eau, quelquefois en y ajoutant un peu de sel de soude.
- Viscose. — Les remarquables recherches théoriques sur les fibres végétales, que poursuivent depuis de longues années deux savant anglais, MM. Cross et Bevan, ont été fécondes en applications industrielles. Celles-ci étaient présentées dans les Classe 78, 87 et 88, par le Viscose Syndicats Limited, de Londres, au nom de leurs inventeurs, MM. Cross, Bevan et Beadle.
- Nous avons vu que la cellulose, traitée par la soude caustique, se transforme en alcali cellulose. Soumise, à la température ordinaire, à l’action du sulfure de car-bonne, celle-ci s’unit à ce corps, et la réaction peut être formulée :
- XONa + CS2 = CS(9X,
- Alcali- Sulfure Xanthate cellulose, de carbone, de cellulose. par analogie avec l’action du sulfure de carbone sur les alcools, en présence des alcalis.
- L’alcali-cellulose se gonfle d’abord, puis passe peu à peu à l’état de masse gélatineuse transparente, soluble dans l’eau. La solution est d’une viscosité remarquable : aussi le nouveau corps a-t-il reçu le nom de viscose.
- Pratiquement, pour le préparer, on imbibe peu à peu la cellulose (coton défibré, pâte de bois) avec moitié de son poids de soude caustique, convenablement dissoute. L’alcali-cellulose ainsi formée est traitée en vase clos, à la température ordinaire, par une quantité de sulfure de carbone équivalente à 40 p. 100 du poids de la cellulose mise en œuvre. La réaction dure de deux à trois heures. Le produit en grumeaux qui se forme est complètement soluble dans l’eau ; les solutions employées dans la pratique renferment 10 p. 100 de cellulose.
- La solution de viscose se gélatinise spontanément à la température ordinaire, au bout d'un temps moyen de huit à dix jours, et la cellulose redevient peu à peu insoluble. La chaleur opère également la décomposition de la viscose, qui a lieu rapidement vers 80 ou 90 degrés.
- Nous mentionnerons succinctement quelques applications de la viscose, bien qu’elles n’aient pas un rapport direct avec la Classe 78.
- La cellulose régénérée de la solution de viscose se présente sous la forme d’un corps gris ou noirâtre, ressemblant à la corne, se travaillant facilement et capable de prendre un beau poli. On peut incorporer à la solution de viscose non coagulée des substances inertes ou des poudres colorées, et par moulage obtenir une foule d’objets. A tous les produits fabriqués de cette manière, s’applique le nom générique de Vis-coïde.
- La viscose est caractérisée par ses propriétés agglutinantes, et une ténacité extraordinaire, sous la forme de pellicule ; aussi, introduite dans les papiers d’em-hallage et les cartons, leur communique-t-elle cette dernière propriété à un haut degré.
- Enfin, la viscose, substance incorruptible, peut remplacer avantageusement la colle à la gélatine dans la | reliure des livres.
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- Les applications de la viscose, qui rentrent plus directement dans le cadre de la Classe 78, ont trait à l’impression, à l'apprêt des tissus, et a la production d’une soie artificielle.
- La viscose, additionnée de pigments appropriés et surtout de pigments blancs, comme le kaolin, donne en impression des damassés d’une netteté remarquable et relativement permanents. On vaporise pour décomposer le xanthate de cellulose; celle-ci, en se libérant de la combinaison, se trouve fixée à la surface de l’étoffe, où elle retient mécaniquement le kaolin.
- Au lieu de déposer localement la viscose sur l'étoffe, on peut en imprégner celle-ci toute entière, en la faisant passer par une machine à apprêter. On détermine par la chaleur la décomposition de la viscose; il en résulte un bel apprêt permanent, résistant aux opérations du blanchiment, aux savonnages et au calandrage. Il convient tout particulièrement aux tissus de coton; par rapport aux apprêts à l’amidon ou à la fécule, qu’un lavage à l’eau altère ou fait disparaître complètement.
- Les tissus peuvent recevoir une couche mince de viscose, qu’on fixe par la chaleur ; la pellicule de cellulose qui se dépose est aussi flexible et élastique que l’étoffe elle-même. On peut donc obtenir ainsi des tissus couchés, susceptibles d’être teints et gaufrés, imitant le cuir et possédant le grain du chagrin ou du maroquin ; ils trouvent leur emploi dans la reliure, l’ameublement, etc.
- Soies artificielles. -- A l’Exposition universelle de 1889, figurait déjà la soie artificielle de M. de Chardonnet. Depuis cette époque, un certain nombre de procédés pour la production de fils brillants imitant la soie ont été appliqués industriellement. Nous examinerons les plus intéressants, en commençant par celui qui emploie la viscose comme matière première. .
- D’après les brevets de M. Ch. -A. Stearn, la viscose provenant des pâtes de bois blanchies du commerce et forcée par des orifices capillaires dans une solution de chlorure ammonique à 20 p. 100 environ, et le fil formé est enroulé sur une bobine. La majeure partie du xanthate de la cellulose se décompose, et celle-ci se trouve mise en liberté. La décomposition est complétée, avec élimination des produits secondaires, en donnant aux fils des passages dans des bains de sel ammoniac, de carbonate de soude, d’hypochlorite, d’acide chlorhydrique, et des lavages à l’eau.
- La soie artificielle, ainsi produite, est désignée sous
- les noms de lustra cellulose ou de lustrose. Le Viscose Syndicate Limited expose des fils de cellulose pure de 1 millimètre à 1 centième de millimètre de diamètre.
- La ténacité de la viscose filée est très voisine de celle de la soie. Son élasticité est considérable, et l’al-longement avant rupture peut atteindre 20 à 30 p. ICO. Les fils doués d’un beau brillant supportent les lessivages alcalins, résistent à l’action du chlore et se teignent parfaitement.
- La fabrication des soies artificielles, en partant de la cellulose, repose toujours sur l’emploi de solutions de ce corps, faites avec des réactifs appropriés.
- Le plus ancien des dissolvants de la cellulose est la liqueur de cuivre ammoniacal, dite de Schweitzer. L’idée de filer la dissolution de cellulose dans cette liqueur se trouve déjà dans un brevet de Despeissis, tombé en déchéance dès la première année (1890), par suite du décès de son auteur.
- La méthode a été reprise et brevetée par M. Pauly, en 1897. La validité de ces brevets serait certainement des plus discutables, si certains perfectionnements n’avaient été ajoutés depuis au brevet primitif.
- La cellulose ordinaire, mise au contact de la liqueur de cuivre ammoniacal, se gonfle, mais ne se dissout qu’au fur et à mesure que le réactif agit sur elle chimiquement, en l’oxydant. L'auteur de ce rapport croit avoir été le premier à signaler (1891) la transformation de la cellulose en oxycellulose dans ces conditions. Si[la réaction se fait à la température ordinaire, l’oxydation du coton va trop loin, et la solution devient im-propro à la fabrication de bonne qualité ; la réaction doit être faite à basse température.
- Cette observation constitue un progrès, mais laisse toujours subsister les difficultés qu’on rencontre pratiquement à dissoudre rapidement la cellulose dans la liqueur de cuivre ammoniacal, et à obtenir des solutions concentrées.
- On est arrivé à en triompher, en partant de la cel-lulose hydratée, qui se prépare facilement, comme on l’a vu, à l’étude de l’alcali-cellulose, en traitant le coton par la soude caustique concentrée. La cellulose sodique est mise directement en réaction avec le cuivre et l’ammoniaque, et la dissolution est presque instantanée.
- Il nous sera peut-être permis de rappeler qu’en 1891 déjà, nous avions montré que le mercerisage prédispose le coton à l’action des réactifs et en particulier à ! celle de l’eau oxygénée. 8
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- Un autre dissolvant de la cellulose est le -chlorure de zinc concentré. La dissolution faite avec cet agent sert à fabriquer les filaments des lampes à incandescence. Mais ils manquent complètement de ténacité, parce que la cellulose ordinaire étant peu soluble à froid dans le chlorure de zinc, il faut chauffer pour activer la dissolution ; la cellulose subit très probablement des modifications dans ses propriétés, par suite de ce traitement. _
- On peut néanmoins arriver à utiliser avec avan’age le chlorure de zinc comme dissolvant en hydratant au préalable la cellulose au moyen de la soude caustique, comme dans le procédé précédent (procédé E. Bron-nert),
- La température a aussi une grande influence sur la tendance de la solution de cellulose à filer plus ou moins bien, et il convient de la conserver au froid, tout comme celle qu’on prépare avec le cuivre ammoniacal.
- Depuis la dernière Exposition universelle, la soie de Chardonnet a reçu la double consécration de l’usage et du temps. Il nous suffira de rappeler que la matière première est le collodion, c’est-à-dire une solution de nitro-cellulose dans l’éther, qu’on passe à la filière, à travers des tubes capillaires en verre de 0,1 à 0,2 mil-limètre de diamètre. Les fils reçus dans l’eau, réunis à plusieurs et enroulés sur une bobine, présentent après séchage un certain brillant. Mais ils restent raides, d’aspect vitreux, imperméables à l’eau et d’une dangereuse inflammabilité. La dénitration, qui fut appliquée en 1888, donne naissance à une fibre souple, voisine du coton comme composition, et de la soie par son affinité pour les couleurs basiques. Cette dernière propriété tendrait à la faire considérer comme une oxycellulose.
- , . (A suivre}.
- PROGRAMME DES PRIX
- Proposés par la Société Industrielle de Ronen pour être décernés en avril 1903
- CONDITIONS DU CONCOURS iDans la séance générale d’avril 1903, la Société Industrielle de Rouen décernera des récompenses aux
- auteurs qui, sur le rapport des Comités, auront répondu d’une manière satisfaisante aux diverses ques-tuons énumérées ci-après.
- Ces récompenses consisteront en une Médaille d'art frappée au nom du lauréat, accompagnée d’un Diplôme de Médaille d’or, de vermeil, d’argent ou de bronze. Lorsque l’importance des travaux méritera cette faveur, la Société pourra ajouter aux récompenses proposées une certaine somme en argent.
- Des médailles d’une valeur moindre que celles, qui sont proposées pourront être accordées à titre d’encou-| ragement, si la question n’est pas complètement réso-i jue.
- Les mémoires présentés au Concours ne devront pas avoir été antérieurement récompensés ; cependant, exception sera faite pour ceux de ces mémoires qui auraient été déjà soumis à l’appréciation de la Société Industrielle de Rouen et qui auraient reçu, de sa part, une médaille d’une moindre valeur que celle prévue par le prix visé.
- Les mémoires présentés au Concours devront être adressés à M. le Président de la Société Industrielle de Rouen, 2, rue Ampère et place de la Cathédrale^ au plus tard le 30 septembre 1902. { •
- Tout concurrent conserve’la faculté de prendre un brevet d’invention ; mais la Société se réserve le droit de publier en totalité ou en partie les travaux qui lui auront été adressés.
- La Société ne restituera ni les mémoires, ni les dessins qui seront envoyés au Concours; mais les auteurs pourront en prendre copie. Les modles seuls sont rendus. . ; .
- Les mémoires devront être écrits en langue française et pourront être présentés avec ou Sans la signature des auteurs; les mémoires non signés devront être revêtus d’une épigraphe et accompagnés d’un pli cacheté qui portera extérieurement l’épigraphe du mémoire et contiendra intérieurement le nom, la qualité et l’adresse de l’auteur.
- Chaque Comité pourra décerner un prix applicable au no LXLVI Programme.
- Le Concours est ouvert indistinctement pour tous les prix aussi bien aux Membres de la Société Industrielle qu’aux personnes étrangères à la Société.
- Chimie
- 1
- Médaille d’or pour une étude théorique et pratique
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- du vaporisage et des couleurs vapeur imprimées sur tissu de coton.
- — Les concurrents devront examiner le plus complètement possible, au point de vue de la solidité et de la beauté des applications, la fixation rationnelle des principales matières colorantes solides
- (Accompagner les mémoires de séries d’échantillons à l’appui.)
- Il
- Médaille d’or pour une étude des préparations et mordants propres à fixer les principales matières colorantes solides sur la fibre de coton en impressions ou en teinture.
- — On devra indiquer les rapperts quantitatifs qui existent entre ces préparations et mordants et les matières colorantes à fixer, pour obtenir la plus grande vivacité et solidité.
- (Accompagner le mémoire de séries d'écnantillons à l’appui.)
- III
- Médaille d’or pour une étude minutieuse des produits d’une ou de plusieurs séries d'épaississants propres à être employés dans l’impression des tissus de coton.
- — Il faudra étudier surtout l’influence des divers mordants, préparations et matières colorantes sur ces épaississants dans les couleurs vapeur (principalement des mordants d’alumine, de fer et de chrome acides ou alcalins).
- IV
- Médaille d’or pour une source nouvelle d’albumine obtenue, soit en extrayant cette substance de produits naturels non encore utilisés dans ce but, soit en transformant en albumine d’autres matières protéiques, ou pour les meilleures recherches relatives à la production synthétique d’une matière albuminoïde susceptible d’applications industrielles. Ces procédés d’extraction ou de transformation devront être applicables iudus-triellement et fournir un produit comprenant tous les usages de l’impression.
- V
- Médaille d’or pour un bleu d’azurage résistant aux acides, aux alcalis, au chlore, à l’air et à la lumière, et aussi vif que le bleu d’outremer, tout en n’étant pas d’un prix plus élevé.
- VI
- Médaille d’or pour un manuel très pratique d’essais chimiques, manuscrit ou imprimé, indiquant la meil
- leure méthode de dosage en matière utile de chacun des produits employés dans les industries de la teinture et de l’impression.
- VII :
- Médaille d’or pour une méthode de dosage pratique et rapide de la glycérine du commerce.
- VIII
- Médaille d’or pour un mode de détermination pratique et expéditif de la valeur comparative des indigos du commerce.
- IX
- Médaille d’or pour un nouveau moyen de fixer les couleurs artificielles présentant sur les moyens actuel-lement employés des avantages de solidité, sans être d’un prix trop élevé.
- X
- Médaille d’or pour un épaississant nouveau remplaçant la gomme du Sénégal dans tous ses emplois dans l’industrie de l’impression sur étoffes et présentant une économie sur cette dernière.
- XI
- Médaille de vermeil pour une substance fournissant un apprêt inaltérable à l’humidité et aussi économique que les apprêts à la fécule.
- XII
- Médaille d’or pour une matière colorante rouge ou bleu aussi solide que l’alizarine ou l’indigo et se fixant sans mordant sur le coton.
- XIII
- Médaille d’or pour l’introduction dans le commerce d’une matière colorante pouvant remplacer le cam-pêche dans toutes ses applications et offrant sur celui-ci un avantage comme stabilité et solidité, sans que son prix soit sensiblement plus élevé à nuance égale.
- XIV
- Médaille d’or peur un jaune franc et vif se fixant comme l’alizarine et donnant des nuances aussi solides que cette dernière.
- XV
- Médaille d’or pour une matière colorante unique teignant le coton en beau gris avec les mordants d'alu-mine, de fer ou de chrome, et donnant une nuance résistant à un savon bouillant à 2 grammes par litre,'et ayant, à la même hauteur de ton, plus de fixité à la lumière que le gris d'alzarine, qui jaunit facilement sous certaines conditions atmosphériques. Son emploi en teinture devra pouvoir fournir des blancs purs par un savonnage ou un léger chlorage.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 217
- XVI
- Médaille d’or pour un vert transparent vif et intense, matière colorante unique, pouvant s’appliquer sur tissu de coton associé aux couleurs à l’alizarine, et aussi solide que ces dernières. Le prix devra en permettre l’emploi industriel.
- XVII
- Médaille d'or pour la synthèse de l’une des matières colorantes naturelles employées dans l’industrie.
- XVIII
- Médaille d’or pour la découverte et l’introduction d’un procédé utile à la fabrication des toiles peintes ou des produits chimiques.
- XXVI
- Médaille d’or pour un procédé permettant d’obtenir un rouge d’alizarine sur rubans de cardes ou coton en bourre aussi beaux que sur cotons filés, et donnant en filature des résultats satisfaisants.
- Le procédé devra fonctionner industriellement depuis au moins trois mois dans un établissement industriel de la Seine-inférieure.
- XXVII
- Médaille d’argent pour un procédé permettant de réserver les fils de lisière des tissus de laine pendant la teinture en pièce.
- XXVIII
- Médaille d’argent pour un enlevage sur colorant direct donnant des blancs au moins aussi beaux que ceux que l’on obtient avec la poudre de zinc, mais n’ayant pas les inconvénients de cette dernière et ne iaunissant pas à la longue comme ceux à base d’étain.
- (A suivre.)
- BREVETS D’INVENTION
- En vertu de la nouvelle loi sur les brevets d’invention ceux-ci ne peuvent dorénavant être consultés que 2 ou 3 mois après leur délivrance.
- En conséquence, nous suspendons provisoirement la publication de notre nomenclature, nous réservant de la reprendre dès l’apparition des brevets.
- LE
- RECOUVREMENT DES EFFETS de commerce
- M. Vallé, ministre de la justice, vient de prendre une décision dont il convient de le remercier : il a
- rapporté la mesure prise par son prédécesseur, M. Mo-nis, en vue d’interdire aux huissiers de se charger du recouvrement des effets de commerce Cette mesure devait être appliquée à partir du 1er aût prochain. Elle avait soulevé dans monde des affaires d’unanimes protestations.
- Déjà, en 1882, un garde des sceaux, M. Cazot, avait voulu prononcer la même interdiction, sous prétexte que les huissiers ont intérêt à ce que les effets restent impayés, puisqu’ils gagnent de l’argent à faire des protêts. Mais l’industrie et le commerce répondaient déjà, à cette époque, que, s’il y avait des abus de la part de certains de ces officiers ministériels, le parquet était suffisamment armé pour les punir. Finalement, M. Cazot s’était vu forcé de renoncer à son projet. M. Monis l’avait repris, et tout d’abord il devait le faire entrer en vigueur le 1er mars ; puis la date avait été ajournée à la fin de ce mois-ci. M. Vallé, comme nous l’avons dit, vient de la renvoyer aux calendes grecques.
- C’est là une heureuse nouvelle qu’apprendront avec plaisir les chambres de commerce, les chambres consultatives, les chambres syndicales professionnelles, qui, toutes, avaient énergiquement réclamé le maintien du statu quo. En réalité, à quoi visait M. Monis ? Tout simplement à faire bénéficier l’administration des postes des recouvrement enlevés aux huissiers.
- On lui objectait vainement — car M. Monis tenait à sa mauvaise idée — que les frais de recouvrement par la poste seraient bien plus élevés. Actuellement, les banquiers chargent les huissiers de certains encaissements, surtout dans les communes rurales, parce que, s'ils devaient entretenir des encaisseurs spéciaux dans tout le rayon de leurs opérations, l’entretien de ce personnel les forcerait à augmenter considérablement le prix du change. Les banquiers s’arrangent donc avec les huissiers comme ils l’entendent, et le public ne paie guère chez eux, pour le recouvrement, que de 114 à 38 %. A la poste, il serait forcé de payer de 1 à 5 %. La différence, comme on le voit, n’est pas mince.
- Ajoutons qu’à la poste on se trouve en face de minutieuses exigences, que l'administration ne se charge pas des effets supérieurs à 2.000 francs ; qu’elle limite à 50 francs sa responsabilité en car de perte ou de présentation à mauvaise date; qu’en raison de ses formalités, l’effet impayé ne pourrait jamais être protesté dans les vingt-quatre heures, comme le prescrit
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- le Code. Tout cela sans parler des ennuis, des pertes de temps devant les guichets, auxquels nous sommes malheureusement habitués.
- Et voyez-vous l’administration des postes chargée des recouvrements, elle qui a déjà tant de peine à remplira peu près régulièrement ses autres services? C’est alors que les facteurs, même si leur nombre était augmenté, distribueraient le courrier en retard ! Les jours d’échéance, ils ne le distribueraient même très probablement plus du tout.
- On faisait à M. Monis bien d’autres objections. Est-ce l’administration des postes qui escompterait les billets avant leur échéance à des commerçants ayant besoin de réaliser des espèces ? Est-ce elle qui jouerait à l’égard de sa clientèle ce rôle de confiance qu’une banque honnête finit par prendre vis-à-vis de ses mandants ? Leur accorderait-elle, à l’occasion, un crédit parfois nécessaire? En définitive, la mesure de M. Monis aurait été onéreuse et fâcheuse pour tout le monde, et plus particulièrement pour les petits.
- Mais on espérait rendre l’administration des postes indispensable, aider à sa main-mise, par conséquent à celle de l’Etat, sur les transactions commerciales. A ces considérations on sacrifiait le publie,
- Par bonheur, M. Vallé, plus clairvoyant et plus scrupuleux, a bien voulu se rendre aux avis des premiers intéressés.
- Encore une fois, il est juste de lui en rendre grâces.
- ASSURANCES
- JURISPRUDENCE
- Incendie. — Prime. — Quérabilité stipulée. — Défaut de paiement. —Mise en demeure par lettre. — Poursuites en justice de paix. — Sinistre.— Paiement postérieur. — Effet de l'Assurance suspendue. — Indemnité non due.
- La clause d’une police portant que la Compagnie fera recevoir la prime annuelle au domicile de l’assuré, qui ne sera déchu de ses droits pour défaut de paiement qu’après avoir reçu une citation amiable ou une lettre recommandée n’a d’autre effet que de rendre la prime quérable, de portable qu’elle était,et d'obliger la Compagnie à mettre l’Assuré en demeure.
- Sont donc maint nues toutes les autres stipulations du contrat puisqu’elles ne sont pas supprimées et demeurent parfaitement exécutoires avec le régime résultant de cette clause dérogatoire.
- CIl en est ainsi, notamment, de la cause aux termes de laquelle l’assurance reste suspendue pendant' les poursuites exercées par la Compagnie en paiement de la prime échue, l’effet de l’Assurance ne reprend que le lendemain à midi du jour où le paiement de la prime a été effectué; le paiement de la prime échue fait pendant ou après le sinistre ne donne à l’assuré aucun droit à l’indemnité.
- En ce qui concerne la question de la validité de la mise en demeure,en présence de l cianse dérogatoire stipulant la quérabilité de la prime, ce n’est pas le droit commun qu’il faut interroger mais cette clause dérogatoire elle-même, indiquant comme devant pro-duire la mise en demeure une citation amiable ou une lettre recommandée. . ,,
- Est donc déchu de tout droit à une indemnité, l’assuré' qui, le matin du jour où le sinistre venait de se décla-rer s’est décidées, payer sa prime alors qu’elle lui avait été vainement reclamée par la Compagnie qui avait même obtenu contre lui un jugement de condamnation.
- Tr. Lyon, 21 janvier 1902. ‘ g0o1 1
- Un jugement récent du Tribunal civil d’Amiens vient de décider que lorsque ni l’arrêté préfectoral, ni le cahier des charges n’imposent à une Compagnie de tramways la fermeture en cours de route, de la porte d'accès de la plateforme, et qu’aucune faute n’est d’ail-leurs prouvée à la charge de la Compagnie, le voyageur blessé à la suite d’une chute, n’est pas fondé à réclamer des dommages intérêts.
- C’est aux voyageurs qui se trouvent sur la plate-forme à veiller à leur propre sécurité, en prenant un point d’appui en se retenant à la balustrade
- Le mieux est donc de se garantir par une assurance individuelle qui couvre tous les risques de transport.
- Le salaire de base qui doit être pris en considération pour la fixation de la rente due a un apprenti mineur de seize ans, victime d’un accident du travail, n’est pas le salaire d’un ouvrier majeur, mais celui des ouvriers dits « petites mains » du moment où il n’est pas contestable que ces « petites mains » ne sont plus des apprentis. — -
- — Tribunal civil de la Seine 9 novembre 1901.
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- Nous rappelons à nos abonnés le fonctionnement de notre service qui donne tous les renseignements nécessaires pour les assurances de toute nature :
- Accidents du travail (loi dn 9 avril 1879) ;
- Incendie :
- Automobiles ;
- Chevaux et voitures ;
- Assurances individuelles;
- Assurances Vie ;
- Rentes viagères ;
- Règlement de sinistres;
- Vérification de polices, etc.
- N.-B. — Nous engageons nos abonnés à bien regarder les dates de préavis pour la dénonciation de leurs contrats.
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- LE MONITEUR DE-LA TEINTURE
- £5 w ta
- PETIT, COURRIER
- i M. A. L. à Lyon. — Votre risque tombe sous le coup de la loi du 9 avril 1898. Le taux moyen pour des risques similaires est de 3.75 % des salaires.
- M. Ch. à Remiremont. — Nous avons examiné le projet que vous nous avez adressé Nous allons le remanier entièrement à cause des lacunes multiples qui y existant. Nous vous l’adresserons prochainement en même temps qu'une lettre très détaillée,
- Ed. Bécot, à Luçon. — Bien que vous ne nous di-si-z pas de quelle branche il s’agit, nous pouvons vous affirmer que la Compagnie dont vous nous entretenez est, aussi bien pour la Vie que pour VIncendie, une des plus cotées de la place.
- TARIFS ET TRANSPORTS
- La nouvelle classification générale des marchandises en petite vitesse
- La décision ministérielle du 24 décembre 1901 qui a homologué, moyennant certaines modifications, la nouvelle classification générale des marchandises en petite vitesse, élaborée par les Compagnies, en a fixé j'entrée en vigueur au 1er juillet prochain. Ce délai de six mois avait pour but de permettre la mise en application simultanée de cette classification et des tarifs spéciaux dont elle nécessitait la révision.
- Mais l’insertion, au Recueil général des tarifs des chemins de fer, de la classification des tarifs spéciaux révisés et de la table générale de concordance, entraînera un retard de six semaines environ dans la publication de l’édition de juillet. Comme il est de l’intérêt du public que l’application des nouvelles dispositions coïncide avec l’apparition du recueil qui les contiendra l'administration a reporté l’entrée en vigueur du nouveau régime au 1er septembre prochain.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal Lorsque la question à traiter est d’intérêt général, par lettre lorsqu'il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires ^i lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés. des consultations documentées avec juris^ Prudence à l’appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son
- intervention en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Ln de nos abonnés nous écrit :
- L’exploitation commerciale d’un modèle de fabrique faite avant le dépôt régulier au greffe a-t-elle pour conséquence de faire tomber ce modèle dans le domaine public ?
- R. —, S’il est vrai, en droit, que ce soit l’invention d’un modèle qui en conféra la propriété, c’est le dépôt de l’échantillon qui conserve cette propriété, en réservant à l'inventeur le droit exclusif de reproduction.
- En conséquence, si le créateur d’un modèle a commencé volontairement au grand jour et sans réserves, l’exploitation commerciale de ce modèle, avant d’en avoir effectué le dépôt, la présomption est que l’inventeur a entendu livrer sa création au domaine public; le dépôt effectué dans ces conditions est donc de nul effet tout au moins en tant que base légale d’une poursuite en contrefaçon.
- Autre question. — Une association de fabricants qui s’engagent à vendre leurs marchandises à un prix minimum fixé d’avance, peut-elle être considérée comme un accaparement et par suite être déclarée illicite ?
- R. — Le traité intervenu entre plusieurs fabricants à l’effet de mettre en commun les mêmes marchandises pour ne les vendre qu’à un prix déterminé, n’a en lui-même aucun caractère illicite ou contraire à l’ordre public, si les contractants ont eu pour but, non pas de surélever par la voie de l’accaparement ou du monopole, le cours de leurs produits en leur attribuant une hausse factice, mais seulement de défendre ces produits contre un avilissement résultant des effets de la concurrence locale et de les maintenir en harmonie avec le jeu naturel de l’offre et de la demande.
- TRIBUNAL CI VIL DE MELUN
- Audience du 7 février 1902
- Accidents du travail, — sous-entrepreneur. — montage ET DÉMONTAGE DES ABRIS d’üN MARCHÉ PUBLIC.
- A supposer que l’entreprise de montage et démontage des abris d’un marché public puisse rentrer dans la catégorie des exploitations industrielles ou autres auxquelles s’applique la loi du 9 avril 1898, — l’adjudicataire des droits de place sur le marché d’une commune ne saurait être responsable de l’accident survenu au sous-entrepreneur ou sous traitant qui a traité avec lui à forfait pour l’entreprise du montage des tentes dudit marché, qui effectuait ce travail en s’adjoignant au besoin un ou plusieurs ouvriers de son choix hors sa direction et sa surveillance.
- ( Veuve Larmurïer c. Carré)
- Ainsi jugé.
- « Le Tribunal,
- « Attendu que le 7 juin 1901, vers quatre heures et demie du matin, Larmurier était occupé au montage des tentes sur le marché de Brie-Comte-Robert et
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- transportait des tréteaux destinés à cet usage, lorsqu’il est tombé près de la porte du bâtiment où le matériel était remisé et dans sa chute s’est fait au genou une blessure d’une certaine gravité ;
- « Attendu que peu de temps après cet accident il a dû interrompre tout travail et qu’il a été atteint par la suite d’une myélite aigüe qui a déterminé la mort le 26 août de la même année ;
- « Attendu que c’est dans ces circonstances que la dame veuve Larmurier a introduit contre Carré adjudicataire des droits de place sur le marché de Brie-Comte-Robert une action tendant à obtenir le service d’une pension dans les termes prévus par la loi du 9 avril 1898;
- « Attendu que sans qu’il soit besoin de le chercher et vérifier, si, d’une part, l’entreprise de montage et démontage des abris du marché public rentre dans la catégorie des exploitations industrielles ou autres auxquelles s’applique la loi du 9 avril 1898, et si, d’autre part le décès de Larmurier a été la conséquence de l’accident à lui survenu le 7 juin 1901 il suffit de cons tater que ce dernier n’était point en réalité un ouvrier au service de Carré, mais que, ayant traité à forfait avec lui pour l’entreprise du montage des tentes du marché de Brie-Comte-Robert, il doit être considéré à son respect comme un sous-entrepreneur ou sous-traitant ;
- « Attendu qu’il est justifié en effet par les dépositions de l’enquête à laquelle il a été procédé devant M. le Juge de paix du canton de Brie-Comte Robert que moyennant une redevance de 46 francs par mois il s’était chargé de cette entreprise et qu’il faisait le travail en s’adjoignant au besoin un ou plusieurs ouvriers de son choix hors la direction et la surveillance de Carré ou de son représentant ;
- « Attendu que Boisseau, l’un des témoins de l’enquête susvisée, déclare qu’il était associé avec Larmurier pour ce travail et que c’était lui Larmurier qui touchait l’argent de M Quittard, mandataire de Carré, et qui le payait ;
- « Attendu que ces faits étant dès à présent constants il n’y a lieu d'autoriser l’enquête supplémentaire proposée par la dame Larmurier dans ses conclusions subsidiaires; que la demande de pension formée par la dite dame tant en son nom personnel qu’au nom de son fils mineur ne saurait être accueillie ;
- « Par ces motifs ;
- « Déclare la dame veuve Larmurier mal fondée dans sa demande, en ses fins, moyens et conclusions;
- « L’en déboute ;
- « Et la condamne aux dépens dont distractions est faite au profit de Me Latavernier avoué aux offres de droit. »
- (La Loi. )
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolutions de Sociétés
- Lyon. — Au 31 mai de la Société Thomas et Genairon, teinture, 42 et 44, Grande Rue St-Clair.— L. : M. Thomas.
- Modifications de Sociétés
- Villefranche. — Société anonyme de blanchiments, teinture et impressions de Villefranche.
- Déclarations de faillites
- Paris. — 45, rue Surmelin, teinture en plumes. M. Alfred Barbet. — Jug. du 2 juillet. — S.: M. Benoist.
- Ivry-Port. — 54, route de Vitry. Teinturerie, Mme veuve Hart. — Jug. du 8 juil. — S.: M. Laforge,
- Ventes
- de fonds de commerce
- Paris. — 81, rue des Martyrs, par Mlle Moreau a M. Willemsen.
- Paris. — 9, rue Turgot, par M. Pierrat.
- Paris. — 83, rue de la Victoire, par Mme veuve Penne-lier.
- Paris. —182, boul. Voltaire, par M. Deschin.
- Paris. — 78, av. de Saint-Mandé, par Mlle Flageez.
- Paris. — 44, av. Daumesnil, par M. Foucher à M. Erard.
- Paris. — 19, rue Racine, par M. Callot.
- Paris. — 35, rue Monge, par M. Delcher.
- Paris. — 47, rue Boulard, par M. Duperrier.
- Paris. — 2, rue Daval par M. Octoff à X...
- Paris. — 33, rue Guyot par M. Villette à X...
- Paris. — 189, rue de Vaugirard par Mme Hart à Mme Chauvry.
- Paris. — 10, rue Caulaincourt par M. Gras à X...
- Paris. — 17, boul. de Couroelles par Mme Theronde à Mme Robert.
- Paris. — 51 bis, av. de la République par M.ECizaire à M. Musset.
- Alfortville, — 162,rue de Villeneuve, par M. Binzenetà M. Dubois.
- Mussidan. — Par M. Devise à Mme veuve Martin.
- CHEMINS DE FER D’ORL- ANS
- Transport à demi-tarif des ouvriers agricoles allant faire la moisson en Beauce, dans l’Orléanais, le Berry, la Touraine, etc.
- A partir du 1er juillet 1902, une réduction de 50 % sur le prix des places de 3e classe au Tarif général sera accordée aux Ouvriers agricoles se rendant, pour les travaux de la moisson, d’une gare quelconque de son réseau à une gare quelconque des sections ci-après :
- Juvisy à Orléans, Brétigny à Tours, Auneau à Etompes, Orléans à Tours, Orléans, à Châteauroux, Orléans à Ma-lesherbes, Orléans à Montargis, Orléans à Gien, Tours à Vierzon, Tours à Châteauroux, Vierzon à Saincaize.
- Cette réduction est subordonnée à la condition que les Ouvriers agricoles effectueront sur le réseau de la Compagnie un parcours de 100 kilomètres au minimum (soit 200 kilomètres aller et retour compris), ou paieront pour cette distance. Elle sera appliquée, pour l’aller, du 1er juillet au 1er septembre; le retour devra s’effectuer dans un délai minimum de quinze jours et maximum de deux mois.
- _________________________________Le Gérant : A. FAYOLLE -
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE^, Directeur, 20. rue Turgot
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr-
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-line, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- | E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- . Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints | et imprimés. — Prix : 16 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes pu-i bliés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions | faites dans ces dernières années, et introduites dans ler industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
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- Par M. FEEDINAND JEAN
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- 02 00 tc
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE Dü MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE Bc’m de teinture. On cote : Beng. eau viol, etdifo:..: » bon violet « moyen violet. » bon Violet rouge..... » bon moy. v. roug.... « fin rouge. .. • bon dito 5 4 25 3 75 4 25 3 25 4 .. 3 25 5 23 4 50 4 . 4 50 3 50 4 25 Kurpah beauà fin.viol.et viol, rouge tendre... .. » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col. » b. moy. à bon bleu t. qq un peu pâle . . » moy.viol, un peu faib. 4 .. 3 25 3 .. 4 50 3 75 3 50
- 3 50
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne 14 » bon à fa cuiv » "uiv. cid. et bas 3 3 25 3 3 50 25 mél , sablé Guatemala. Flor . ...... 2 50 5 50 3 6
- a. Ire’ qualité . i- .. a • . Java.... . M . - » bon et bon moy. corte et sobré
- — 2e qualité .. . 11 50 12 8 9 i Kurpah.. . 1 50 1 80 3 50 4 ; U
- 3e qualité.... — Sisal, Yucatan... 5 8 8 6 50 | Madras Manille 1 1 50 3 3 50 » moyen et moyen ordinaire a.. 2 25 3
- — Honduras.... ., — Tabasco 50 8 7 2 5 80 Caraque . ; * . - Guatemala flor ........ 1 4 50 3 4 50 50 Bengale beau à fin violet .. » bon et bon moy.violet rouge » . moyen violet rouge 6 50 T 50
- 5 » bon à fin sobré.. » — cor.... 3 7
- ' - Fort-Liberté. .... 5 10 15 5 5 50 2 2 50 50 6 .. • "
- — h juim. . 23 » cor. ord. à bas.. 1 2 et rouge 5 50 6 25
- — 50 75 6 80 N -Gren fin et surfin.. 1/2 k 5 i . 5 50 Java surfin violet et pourpre 9 50 10
- — Gonaïves ..... 25 25 3 50 4 50 » beau et fin violet... -. 7 75 8 50
- — P.-de-Paix — Miragoane.. ... 6 7 5 2 2 50 » bon à bon moyen .... 6 50 7 50
- 5 10
- — Saint-Domingo... — Martin, et Guadel. 5 4 56 6 5 Orselile DROGUERIES
- — Jamaïque. ...... Jaune Cuba et St-Yago 1. 5 6 50 25 6 6 50 50 On cote les 100 kil. : .... Le tout aux 100 kil , sauf variation con-
- • Manzanillo. ...... 6 25 6 50 Cap-Vert M traire 1er coût. 315 ..
- * Tuspan s Vera-Cruz ...... 7 7 25 Mers du Sud M • o Acide Citrique. 17 • •
- 6 65 7 Madagascar. ..M • • +. Alun raffine(entrepôt) .... . 15 .-. . 1
- » Campêche 6 6 25 • • » (acq.) 17- .. 19
- » Carmen 6 6 25 Buereitron: Couperose emballée 5 50 6 50
- » Tampico 6 50 7 Essence de térébenthine (d. 95 ..
- 6 6 25 On cote les 50 kil.. fûts) • « .. 6 e
- » Haïti 5 75 6 Baltimore fin effilé 7 50 à 8 50 Id. (s fûts) 90 . • • •
- • 1 Jamaïque • Barcel et P. Cab... 5 80 50 6 10 ( 7 Fécule de pommes de terre,
- 6 7 1er bl. ... .... .. . s.« 37 .. 4 • •
- • Rio Hacha 4 50 5 Roeom. Id. 2e bl. (entrepôt)....... 36 .. 170
- 6 Carth. et Savan. .. 4 50 5 a . Galles vertes et noires..... 150 .. « -
- • Maracaïbo 5 25 6 - . Antilles 1/2 kil. .0 25 à .0 30 » noires Alép i30 ..
- » Fustet. .... 100 k. » Tatajuba(Pern. )50 k. 12 14 M » blancnes
- 4 50 5 • . Gomme arabique, en sorte . » GhéSirée, en sorte..... » Sénégal, s. bas du fleuve 100 .. 110
- • Bahia. ......... Corint 0... . .... 4 6 50 30 5 7 115 .. 120
- ♦ Amapala.... 50 kil. Rouge Brésil Bahia 6 8 30 6 10 50 PLACE DE MARSEILLE » » » Aden, sorte cour, bonne 95 .. 95 .. 120 100
- » Calliatour. .. 100 k. 14 15 » Mogador, blonde. 4 . , . • . . • •
- » Lima 50 kil. 10 12 50
- » Laque en f. qté orangée » » mi-orange
- » Ste-Marthe S 4 •• 11 5 DROGUERIES DE TEINTURE 345 .. 330 .. • «. J »
- » Sandal 100 k. • Sapan ...... 50 k. e Quebracho.. 1000 k. « Pernamb 50 k 5 8 78 14 7 io 90 16 :: i Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. . . 12 .10 8 10 50 à .15 .11 11 11 • • » . » cerise AC » Sandaraque lavée » Damar (Batavia)....;., » » Singapore...... » » Penang 145 .. 140 .. 90 .. 110 .. 100
- Cachou Cachou noir, Ire marque... 85 95 Gomme adragante Syrie.... 250 . . 7 50
- Brun luisant, en sac 5 0 k. — en caisse — » marques ord.. 70 • • 1 • • » » Anatolie. 250 . 600
- 37 50 45 M Cochenille argentée .. .le k. » grise le k. 160 150 . . i Quercitron Garance, racine M .. 60 .. •
- Jaune ou gamb 30 • • M » zacatille naturelle » poudre........... Rocou Guadeloupe
- » pressé... • • 3b • • le k. 150 1 65 85 ..
- Cochenille » noire Palmas le k. 16e , o » Cayenne
- 1/2 kil Safran d’Espagne, Valence pur
- Jn cote : Curcuma Bengale . 50 70 ..
- fénériffe zacatille 1 60 2 80 » Chinois : 50 • • Sulfate de cuivre(entrepôt) . 48 ..
- Ténérife grise 1 50 1 » Madras 55 6 • » (acq. ). .. Sumac en feuilles........ 52 .. •
- Cureums 22 . .
- 50 kilos. Java, Mad , Pond,. .... 22 M 50 25 • - Prussiate jaune de potasse. 1/0 INDIGOS. — Au 1/2 kilo. » poudre......... Styrax liquide.. Tamarin Madras 24 140 .. 20 .. 30 • •
- Divldlvi Madras beau violet tendre... 3 3 50 Verdet, eu pains, extra sec, 130 ..
- Cn cote les 50 ki .... 12 14 » bon moyen et bon co- sous toile • . •
- loré assez tendre.. 2 50 3 » en pains, extra sec,
- Indigos » moyen assez coloré sous pap., 180 .. • • • 6 •
- On cote actuellement : 2 25 2 50 » bon marchand en pains 113 .. a o
- 115 . 145 ..
- Bgn. sur v. et bl. 12k.. fin viol et pourpre. 6 5 25 50 6 50 5 75. « moyen ordinaire terne et serré. - 1 75 2 » » en boules » raffiné en poudre sec • • *
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-
- / PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... 20 d.
- » nitrique.... .. 36 d.
- » » ...... 40 d.
- » sulfurique.... 66 d.
- « sulfureux.... 50 d.
- » tartrique ....... Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre ...
- » » broyé...........
- Borax raffiné.............. Blanc de zinc de la Méditer.
- p udre .................»..
- ; broyé. . c 11 : ... i : .
- Crême de tartre............ Cristaux de soude en sacs
- de 100 kilos, disp.......... Chlorure de potassium, en t gare de Salins............
- Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude...........
- » de potassé .......
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m.
- Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300...............
- 9 33
- 39
- 10
- 265 34
- 58 68
- 50
- 50
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Manille.............
- Guatemala flor......
- » sobre.....
- » Cortès....
- Mexique flor........
- » sobre.......
- » ord. Cortès..
- le kilo M .. 9 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9 ..
- » 5 . . 6 . .
- » 9 .. 10..
- >. 8.. 8 50
- » 5 ;. 6 ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- 60
- Ge G?
- L sh. d.
- Blanchiment liq. 28-, 6 à ? % 0 — » » en poudre 35 % 6 76
- Bleu de Prusse (en pâte), la
- livre ............. » » . ./.
- Produits tirés du goudron
- 8
- 20
- 7 21 41
- 18 17 11
- 28
- Soude caustique, 110/115, en
- . bq.'de 300 kil. plaquettes 39 Soude douce 33 deg. en vrac 4 Sulfate de cuivré 98 p.100 en
- sacs, consommation...... 52
- — Entrepôt............... 48
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos................ 5
- 50
- 56
- 25
- 25
- 50
- 75
- 25
- PLACE DEBORDBAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fle.... 135 ... à 145 .
- » Galam............ 117 .. 125 .
- » 70 .. 85 .
- Acide tartrique.... 240 .. .
- Crême de tartre Bl. du Midi 166 .. 167 .
- » bl. Bordeaux 160 .. 167 .
- Camphre raffiné....... 5 75 .. .
- Verdet en pains extra sec. .... ...
- » en boules............... .. .
- Térébenthine en barils.... 87 .. .. .
- INDIGOS
- Bengale pourpre... » le kilo 11 .. à 13 .
- » beau violet..
- » bon violet...
- » moy. violet..
- » petit violet..
- » ord. et cuiv.
- Java ord. et cuivre.. Madras fin...........
- » beau .......
- » moyen...............
- Kurpah kudd. beau violet...............
- Kurpah kudd. bon Violet...............
- Kurpah kudde moy. violet...............
- Kurpah kudd, petit ord.............
- Kurpah Pondich, bon violet...............
- Kurpah Pondich moy. violet...............
- Kurpah Pondich ord.
- à livrer
- » 11 .. 13 ..
- » 11 .. 12 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 9 .. 10 ..
- » 8 50 9 .
- » M...................
- » 6 .. 6 50
- » 5 50 6 ..
- » 5 .. 5 50
- » 8 .. 9 ..
- » 7 50 8 ..
- » 6.. 7 ..
- » 5 .. 5 50
- » G .. 6 50
- » 5 .. 6 ..
- » 4 .. 5.
- Acétate de plomb.....»... 69 .à Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique ...... 7 . .
- » nitrique 36............. 34 ..
- » sulfurique 66’............ 8 ..
- » tartrique............... 255 ..
- » citrique................ 290 ..
- Alun épuré. ............... 20 ..
- » ordinaire. .............. 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22. • 37 Bichlorure d’étain, 55 •.... 100 ..
- » » 60..... 115 ..
- Bois Campêche-Laguna ... 15 ..
- » Guadeloupe. 13 ..
- » Jaune Centre Amériq. 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs..;. 67 ..
- » brun .................. 82 :.
- Chlorate de potasse...... 105 ..
- » de soude................. 130 ..
- Chlorure de chaux 100 à 110’ 19 50 Chromate rouge de potasse 80 .. » » de soude.. 59 ..
- Crême de tartre....... ... ..
- Cristaux de tartre ........ • •
- » de soude................... 8 50
- Curcuma Bengale en racines 49 ..
- » de Madras...................: ..
- » de Chine.......................
- Essence de térébenthine .. 105 Extrait de châtaignier 20’. 16 ..
- Galles de Chine et Japon.. 115 ..
- » vertes et noires .... 145 .4 Gomme Sénégal, en sortes 120 .. - » arabique.............. 160 ..
- » ' adragante rôusSe .. 315 ..
- Jus de’ citron .......... 20
- Méthylène à 95’.......... 105 ..
- » régie ................: 4 110 ; ;
- Prussiate jaune de potasse 152 ., » » de soude.. ... ..
- Pyrolignite defet.... 10 .» Résine.,.............4... 18 ..
- Rouille...............;. ». 9 ..
- Sel de SOudé 80-.......... 18 ..
- » ammoniaque.. 12 ..
- Sel d’étain............;. 215 .
- Soufre en canons.......... 18 . u
- » sublimé.................. 20 ..
- Sumac Sicile en feuilles... 20 ..
- Sulfate d’alumine... ...... 16 ..
- » de cuivre ...... 61
- » de fer».............. S . :
- 70 ..
- 77 ..
- 8 ;;
- 35 ..
- 11 ..
- 260 ..
- 295 ».
- 21 ;;
- 16 ..
- 38 .
- 115 4.
- 125 <
- 15 50
- 13 50
- 20 ..
- 68 ..
- 95 ;.
- 115 ..
- 130 ..
- 20 50
- 82 ..
- 66 ..
- c
- O CO •
- 110 .
- 17 .
- 155 .
- 170 .
- 130 .
- 130 .
- 370 .
- 21
- 155 ..
- ’ii
- 20 ..
- 10 ..
- 19 ..
- 12 50
- 225 .;
- 19 .
- 21 . 4
- 21 ..
- 17 ..
- 62 ...
- 7 ..
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).. «.. .la tonne 13 10 »
- Arséniate de soude 60 % » . .. »
- Bi-arséniatedesoude(As2O5)
- 65%................. .. -
- Alizarine 20 %.....: la livre »
- Aniline (huile) pure .s » »
- » (sel) pure .... » »
- Anthracène 30• A par unité
- au comptant............... »
- Benzol *0 %........le gallon »
- Acide Carbonique (crist.) 40
- la livre »
- Magenta pure........ da livre S
- Acide picrique....... » »
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne ........................ »
- Camwood............... »
- Bois jaune. »
- Bois de pêcher, bois
- de Lima. ......... »
- Bois de camphre de la Jamaïque....... »
- Bois dé camphre de
- St-Domingue.. : . . »°
- Bois de camphre du Honduras........... »
- Grains de Perse. ;. le quintal Bois de Santal rouge, la tonne Bois dfe sapan ...... »
- Liqueur d’écorce.. le
- Extrait »
- Myrabolam 142. .
- Bois de pêcher ... Grains de Perse.. .
- Bois de campêche.
- Extraits
- » :
- 5 •4 1/2
- » 4 1/4
- » 1 3/4
- 8 ./.
- < -m
- 114
- 9
- 5 15
- 4 10
- 10-55 »
- 8 10
- 8 10
- 4/6 10
- 6 10
- 8 »
- » 21
- 5 10
- 5-10 »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- 6 »
- »
- quintal » » »
- » » 18-24 »
- » » 11 6
- » » 11 a
- » » 48 «
- » » 15-42 »
- Potasses Bichromate........ la livre » » 3
- .................... » » » »
- Carbonate 90%. .. la tonne 15 5 »
- Caustique........... » 23 15 »
- Chlorate . la livre 2 3 4
- Ferri cianide (prus-
- siate rouge). .... » » . *
- Ferrocyanide (prus-siate jaune)....... » » 5 1[8
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- Tous les trains comportent des 2e classes.
- En outre, les trains de l’après-midi et de Malle de nuit partant de Paris-Nord pour Londres à 3 h. 25 soir et 9 h. soir, et de Londres pour Paris-Nord à 2 h. 45 soir et 9 h. soir, prennent les voyageurs munis de billets de 3e classe.
- Paris-Nord à Londres
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- ()(W.R.) n F)
- 9 35 m. 10 30 m. 1120 m. 3 25 s. 9 » s. via Calais via Boulogne via Calais viâ Boulogne viâ Calais
- Londres à Paris-Nord
- LONDRES, départ.
- 4 50 s. 5 50 s. 7 » s. 11 05 s. 3 30 m.
- Ire,2e cl. Ire, 2e cl. Ire, 2e cl. Ire,2e,3e cl. Ire, 2e, 3e
- ()(W.R.) ëj ()
- 9 » m. 10 » m. 11 » m. 2 45 s. 9 » s. via Calais via Boulogne viâ Calais viâ Boulogne via Calais
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- 4 45 m. 5 50 m. 7 » s. 11 10 s. 5 50 m.
- (*) Trains composés avec les nouvelles voitures à couloir sur bogies de la Compagnie du Nord, comportant water-cioset et lavabo.
- (W. R.). Wagon-Restaurant entre Paris et Calais et vice-versa.
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- La gare de Paris-Nord, située au centre des affaires, est le point de départ de tous les Grands Express Européens pour l’Angleterre, l’Allemagne, la Russie, la Belgique, la Hollande, l’Italie, les Indes, l’Egypte, l’Espagne, le Portugal, etc., etc.
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- VOYAGES DANS LES PYRÉNÉES
- La Compagnie d’Orléans délivre toute l’année des billets d’excursion comprenant les trois itinéraires ci-après, permettant de visiter le Centre de la France et
- es stations thermales, hivernales et balnéaires des Pyrénées et du Golfe de Gascogne.
- 1er itinéraire. —Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Montré-eau, Bagnères-de-Luchon, Pierrefitte-Nestalas, Pau, Bayonne, Bordeaux, Paris.
- 2e Itinéraire — Paris, Bordeaux, Arcachon, Mont-de-Marsan, Tarbes, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris Kviâ Montauban-Cahors Limoges ou viâ Figeac-Li-moges).
- 3e Itinéraire. — Paris, Bordeaux, Arcachon, Dax, Bayonne, Pau, Pierrefitte-Nestalas, Bagnères-de-Bigorre. Bagnères-de-Luchon, Toulouse, Paris (viâ Montauban-Cahors-Limoges ou viâ Figeac-Limoges),
- Durée de validité : 30 jours.
- Prix des billets: Ire classe 173 fr. 50. — 2e classe 122 fr. 50.
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- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(ire et 2e classe seulement , Pendant la saison d’été, un troisième départ, com portant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l'aprèp midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr.25.
- Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; lre classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h, 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demanda affranchie, des petits guides-iadicateurs du service de Paria à Londres.
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-
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- 46e Année. N* 15.
- Le N UMÉRO : 0,75
- 5 Août _1902.
- LE
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- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes offi-ciels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer‘que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres 1 Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois..
- Nous avons l’espoir que ce volume,— le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT/
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- APPAREIL DÉPUISEMENT à marche continue, pour la fabrication des extraits en général Par M. Monnet
- Le principe de cet appareil repose sur le fait de la marche en sens inverse de la substance à épuiser et du liquide épuisant élevé à des températures convenables.
- Par cette disposition, on réalise une extraction méthodique réduisant à son minimum la quantité du
- A, fig. 1, première colonne métallique.
- B, deuxième colonne métallique.
- Ces deux colonnes ont, en général, une hauteur décuple de leur diamètre. Elles sont rivées à angle droit sur le corps cylindrique C.
- C, corps cylindrique d’un diamètre égal à celui des colonnes verticales rivées sur iui, le diamètre étant pris au point de rivure.
- D, hélice horizontale (laquelle, dans le dessin, est du même diamètre que le cylindre C), mais ce diamètre de l’hélice peut être réduit en laissant un esprce
- liquide extracteur pour un maximum de conc entration de l’extrait obtenu.
- De plus, la disposition en colonne de l’appareil permet de faire agir le liquide dissolvant sur les matières à épuiser sous une pression variant avec la hauteur des colonnes et suivant les circonstances et la nature des matières à épuiser, pression qui favorise la dissolution des matières extractives.
- La circulation du liquide épuisant est déterminée par une différence de niveau dans les colonnes ; celle de la matière à extraire est déterminée par des hélices dont le nombre de tours de rotation est réglé sur celui du courant liquide.
- L’appareil se compose de :
- variable entre les parois du cylindre C et l’extrémité des bords extérieurs de l’hélice.
- E, hélice verticale animée d’une vitesse telle que son débit soit supérieur à celui de l'hélice horizontale D.
- F, système de transmission de mouvement aux héli-ces D, E.
- G, tubulures à introduction de vapeur.
- H, couloir amenant dans la colonne A la substance à extraire.
- I, couloir en bois ou métal destiné à recevoir et à évacuer la substance épuisée.
- J, arrivée du liquide servant à l’épuisement.
- K, collecteur recevant le liquide chargé des principes extractifs.
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- Dans ce cas, il devient avantageux, pour diminuer la hauteur de l’appareil, d’incliner l’une des colonnes comme le montre le dessin, les principes exposés dans le brevet restant d’ailleurs les mêmes.
- Le dessin fait voir que la colonne A, par laquelle descendent les matières à épuiser, reste verticale, et que la couronne B est inclinée sous un angle qui peut varier avec la longueur qu’on doit lui donner.
- Dans cette disposition,l’appareil ne comporte qu’une seule hélice D. Le pas de cette hélice va en croissant à partir de la base et son axe est un peu excentré, de manière que les spires passent le plus près possible de 1 la paroi inférieure de la colonne B dans laquelle elle fonctionne.
- La marche de l’appareil est exactement la même que dans l’appareil précédent, les matières à épuiser descendant dans la colonne inclinée B, tandis que l’eau circule en sens contraire.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’iMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- (Suite)
- Mais la dénitration enlève au fil une partie de sa solidité et de son élasticité, car mouillé il perd les deux tiers de sa résistance à la rupture. Pourtant son éclat ’ est si vif, si supérieur même à celui de la soie naturelle, qu’il fut vite adopté par la consommation.
- Pour être bien unie, la teinture avec la soie Chardonnet nécessite des soins et des précautions toutes spéciales. Telle qu’elle, avec sa nuance blanc crème, cette soie artificielle est d’un emploi considérable en passementerie, pour galons par exemple; elle a été employée aussi pour les tissus de chasublerie. Son usage pour tissus de robes est très restreint; encore doit-on la mélanger à la soie naturelle, qui lui sert de soutien. Dans la couture et la bonneterie, elle ne peut, quant à présent du moins, rendre aucun service.
- Un procédé tout récent utilise la gélatine, comme matière première, pour la fabrication d’une soie arti-, ficielle.
- i D’après l’inventeur, M. Adam Millar, on emploie
- L, cannelle en bois déversant l’extrait.
- Fig, 2 et 3, même appareil pouvant fonctionner avec une seule hélice et un dispositif un peu différent et donnant les mêmes résultats quoique paraissant moins pratique.
- Marche de l’appareil
- Exemple ; Extraction du tanin du bois de châtaignier. — Sauf des exceptions fort rares, le cuivre rouge le plus pur doit avoir la préférence dans la construction de ces appareils.
- Le bois de châtaignier, préalablement découpé en petits fragments désignés par des hachures rouges et • dont la marche dans l’appareil est indiquée par le sens des flèches fines, est amené par le canal H dans la colonne A. L’hélice horizontale D le refoule jusque dans la sphère d’action de l’hélice verticale E qui le refoule jusqu’en haut de la colonne B où il se déverse épuisé dans le couloir I.
- D’autre part, et suivant le sens des flèches fortes, par conséquent en sens inverse de la marche du bois, on fait arriver par le tuyau J de l’eau aussi pure que possible, soit même de l’eau distillée quand on le peut.
- Cette eau est chauffée à une température variable, mais pour le châtaignier, entre 60 et 90 degrés ; par les tubulures G, on injecte de la vapeur en quantité suffisante pour maintenir constante la température dans les colonnes.
- Ceci expliqué, le bois arrivant dans l'appareil, les hélices mises en marche à une vitesse calculée sur le temps que le bois doit séjourner dans l'appareil pour être épuisé et l’eau arrivant en sens inverse en quantité réglée sur la vitesse des hélices, on conçoit que le bois, amené dans la colonne A et sortant dans la colonne B, abandonne, pendant le trajet, les principes solubles qu’il contient et sorte de l’appareil complètement épuisé, tandis que le liquide sortira lui-même par la cannelle L, saturé du principe à extraire.
- Les extraits aqueux obtenus peuvent être concentrés dans le vide par les méthodes connues. Ce qui vient d’être dit pour le bois de châtaignier, s’applique à la noix de galle, au sumac, au bois de campêche, aux plantes ou substances pharmaceutiques, etc.
- Addition
- La présente addition a pour but de décrire une mo-dification de l’appareil ci-dessus applicable au cas où les colonnes d’épuisement doivent avoir un grand déve-loppement en longueur.
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- 0O et G
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- une solution de 2 kilogrammes de gélatine dans un litre d’eau. Cette solution est versée dans un cylindre à double enveloppe, chauffé à la vapeur ; au moyen de Pair comprimé, on la chasse à travers de petits orifices, dont est percée la partie inférieure du cylindre. Elle s’écoule sous forme de filaments, qu’on reçoit sur une bande sans fin, où ils sèchent en moins d’une mi-nute. La coagulation de la gélatine et son insolubilisation s’obtiennent en exposant les fils à l’action des Vapeur d’aldéhyde formique, à la température ordinaire.
- La gélatine étant un composé azoté de la classe des albuminoïdes, la nouvelle fibre se comporterait vraisemblablement, à la façon de la laine ou de la soie, vis-à-vis des matières colorantes.
- Il
- BLANCHIMENT
- Les méthodes générales du blanchiment n’ont pas subi de modifications essentielles depuis la dernière Exposition universelle de Paris.
- Blanchiment du coton. — L’ancien procédé de blanchiment du coton est toujours appliqué sur une grande échelle.
- Il comprend un lessivage en chaux, suivi d’un aci-dage, puis des lessives de soude avec ou sans colophane, un chlorage et un acidage final. Toutes ces opérations sont coupées par de fort lavage intermédiaires.
- La durée d’ébullition des lessives varie de douze à trente-six heures. Elles se donnent à une demi-atmosphère (basse pression), ou à deux atmosphères (haute pression), suivant les tissus.
- La basse pression s’emploie pour les tissus qui ne sont généralement pas apprêtés, mais simplement azurés, et pour lesquels les chefs colorés doivent ressortir intacts.
- La haute pression est appliquée aux tissus forts, qui demandent un blanc parfait, et pour lesquels la conservation des chefs colorés n’est pas exigée.
- Les appareils à haute pression, qui remontent à' 1845, n’ont donné de résultats suivis et absolument satisfaisants, que du jour où ils ont été munis (1861), sur l’indication de M. Oecar Scheurer, d’une pompe destinée à remédier à la circulation défectueuse des lessives, telle qu’on l’obtenait par l’injection de la
- vapeur dans un tuyau, qui traversait la masse des tissus.
- Après la lessive de chaux, on emploie comme acide l’acide chlorhydrique; après les lessives de soude indifféremment l’acide chlorhydrique ou l’acide sulfurique. En Russie, par raison d’économie, on ne se sert généralement que de ce dernier.
- La méthode de blanchiment dont nous venons d’esquisser les grandes lignes date de 1837. Il ne nous semble pas déplacé de résumer ici l’historique qui en a été fait récemment par M. Albert Scheurer.
- Ce qui caractérise ce procédé, par rapport aux procédés antérieurs, c’est l’acidage après la chaux et l’in troduction du sel de soude, remplaçant la soude caustique employée jusqu’alors.
- Le premier perfectionnement est dû à M. Aug. Scheurer-Rott. Quant au lessivage en carbonate alcalin, immédiatement après le bouillissage en chaux, il doit être attribué à l’Américain Dana.
- La tnéorie du blanchiment au sel de soude est l’œuvre d’Aug. Scheurer-Rott, ainsi que la méthode de 1837, qui en dérive. Elle peut se résumer ainsi : la soude caustique, employée après la lessive de chaux, ne décompose que partiellement les savons insolubles ou sels de chaux des acides gras, dont une partie reste sur le tissu et provoqua des taches pendant la teinture. En employant, comme le faisait Dana, un carbonate alcalin, immédiatement après la chaux, il se produit, par double décomposition, un savon de soude ou de potasse soluble et du carbonate de chaux, que fait disparaître un acidage ultérieur. Mais l’action du carbonate alcalin est plus efficace et plus sûre, si l’on décompose par l’acide chlorhydrique le savon calcaire, dont la chaux passe à l’état de sel soluble. Les acides gras, mis en liberté sur le tissu, sont alors saponifiés facilement et en totalité par une lessive de sel de soude.
- Le blanchiment à la soude caustique dans l’appareil de Mather et Platt, qui était à ses débuts en 1889, à fait ses preuves et se répand de plus en plus.
- « Les pièces imbibées de soude caustique sont em-pilées dans des wagonnets en tôle, dont le fond est percé de trous. Cas wagonnets sont introduits dans une cuve cylindrique a fermeture hermétique. Au moyen d’une pompe, on déverse constamment sur les ’ pièces une lessive caustique, en même temps que la
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- vapeur introduite dans l’appareil y maintient une près- | sion de 2/3 d'atmosphère.
- Les quelques modifications apportées au procédé primitif sont les suivantes : Au lieu de passer les pièces, avant la lessive caustique, dans l’acide sulfurique froid à 2 degrés Baumé, on a trouvé avantageux d’employer de l’acide à 1/2 degré Baumé, mais à une température de 60 degrés. Le lessivage en chaux, que certaines maisons avaient voulu conserver, semble avoir té complètement abandonné. Le bisulfite de soude qu’on mettait dans la soude servant à imprégner les pièces, avant leur entré dans le Kier, a été supprimé; il en est de même de la colophane dans la lessive de circulation, qui se compose simplement de soude caustique à 2 degrés Baumé.
- Avec l’appareil Mather et Platt, il est possible, dans les vingt quatre heures, de manutentionner deux parties de 300 pièces de 100 mètres, soit environ 3.300 kilogrammes de tissu.
- Système Thies-Herzig. — Le blanchiment à la soude caustique peut être effectué dans des appareils analogues à ceux qu’utilisent les anciens procédés de blanchiment, avec lessives de chaux et sel de soude.
- L’appareil Thies-Herzig est construit dans ce but depuis quelques années. Il se compose essentiellement d’une grande cuve verticale à lessive de 3 mètres de diamètre, d’une cuve auxiliaire dont le rôle sera indiqué ultérieurement, et d’un réchauffeur tubulaire, qui évite l’introduction directe de la vapeur dans la lessive et par suite la dilution de cette dernière.
- Il sert en outre en empruntant le calorique des vieilles lessives, à chauffer l’eau destinée au lavage des pièces.
- Nous rappellerons que les réchauffeurs tubulaires ont été imaginés et créés en 1882 dans la maison Scheurer Rott et Cie, à qui le blanchiment doit certainement les plus importants de ses progrès et de ses perfectionnements.
- Les pièces après flambage, sont passées au large dans un bain d’acide sulfurique à 8 grammes par litre d'eau et à 60 degrés centigrades ; elles restent entassées en boyaux, pendant une nuit, dans les cuves en bois. On les lave soigneusement, les imprègne au cla-pot de vieilles lessives de soude, et les empile dans la grande cuve.
- Une première cuisson de trois heures, en vieille lessive, à la pression de 2 kilog. 5, est donnée avec
- circulation de la lessive de bas en haut. Pendant la seconde cuisson, la marche de la lessiva est, au contraire, de haut en bas : celle-ci se compose de soude caustique fraîche à 5 degrés Baumé. L’opération dure de 5 à 6 heures, sous 2,5 à 3 kilogrammes de pression.
- Le but de la cuve auxiliaire est de fonctionner par un jeu approprié de pompe et de robinets, comme réservoir à vide et de purger complètement le liquide des lessives de l’air, dont l’action en présence des alcalis est si funeste pour les tissus d’après la vieille observation d’Ed. Schwarz.
- La deuxième lessive est suivie d’un lavage à l’eau chaude dans la cuve même, d’un chlorage en cuve avec circulation de la liqueur de chlorure de chaux à 0,6 de. gré Baumé pendant quatre heures, et enfin d’un passage en acide sulfurique à 6 grammes par litre d’eau.
- Avec l’appareil Thies-Berzig, on blanchit une partie de pièces de 7,000 kilogrammes en vingt-quatre heures.
- Le calcul des drogues conduit à un chiffre à peu près identique pour les différents systèmes de blanchiment soit pour 100 kilogrammes 1 fr. 80 à 1 fr. 82.
- Le blanchiment au large des pièces imprégnées de soude caustique et soumises à l’action de la vapeur, préconisé par H. Kœchlin, semble avoir quelque chance d’être repris dans un avenir prochain, du moins pour les tissus lourds.
- Il n’est pas sans intérêt de signaler qu’au commencement du xixe siècle, on blanchissait généralement les écheveaux de coton, dans le midi de la France, en les soumettant en chaudière close à l’action de la vapeur, après les avoir imbibés de soude caustique.
- D’après un rapport de Chaptal, présenté en 1800 à l’Institut National ce procédé aurait été importé du Levant, quelque temps après la teinture du rouge d'An-drinople, qu’on place en 1747. A la suite de cette communication, il fut essayé en Angleterre et appliqué avec succès au blanchiment des pièces. Celles-ci, bouillies dans une lessive de soude, étaient introduite dans une chaudière de construction spéciale et enroulées sur un dévidoir ; elles se déroulaient mécanique ment pour s’enrouler sur un second dévidoir, qui jouait à son tour le rôle du premier, et recevaient ainsi bien uniformément l’action de la vapeur.
- ! Le principe du blanchiment au large des pièces, traitées par la soude caustique et le vaporisage, peut
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- donc être considéré comme remontant au commencement du xixe siècle.
- Le blanchiment au large supprimerait tous les inconvénients provenant de la circulation incomplète et irrégulière des lessives, à travers la masse des tissus, qui oblige le blanchisseur à prolonger la durée des opérations au delà du temps théoriquement nécessaire au blanchiment.
- Cette question de la circulation régulière des lessives est donc très importante : aussi les constructeurs s’ingénient-ils à établir des appareils propres à la favoriser.
- La maison Mather et Platt a adopter le dispositif suivant. Le tissu est enroulé sur un arbre dont on fait buter une des extrémités contre une cloison perforée, formant la paroi d’une chambre close, où l’on injecte un liquide approprié pour chaque traitement. Ce liquide se fraye un chemin à travers les plis cylindriques du tissu, longitudinalement à cet axe. De cette façon, toutes les parties du tissu, quelle que soit leur dis-tance de l’axe, reçoivent le même traitement. Pour don-ner au liquide une direction bien parallèle aux génératrices du cylindre, on peut, avant d’enrouler le tissu, fixer à ses extrémités des morceaux de toile imperméable qui forment une sorte de couverture d’arrêt à l’intérieur et à l’extérieur du rouleau.
- MM. Alb. Scheurer et Alb. Brylinski ont cherché à déterminer les conditions de température et de composition de la lessive qui permettraient de blanchir le coton sans circulation (1898).
- De leurs expériences il résulte que ; à la température de 140 degrés centigrades, sans circulation, on peut blanchir et dégraisser le coton, avec une lessive composée de 10 kilogrammes de soude caustique sechre et 2 k. 5 de colophane pour un mètre cube d’eau (1).
- Chlorage électrolytique. — Nous rappellerons que, depuis 1872, sur les indications de M. G. Witz, les chlorage se donnent avec des solutions très faible d'hypochlorite. Cette opération ne sert, du reste, qu’à faire disparaître la teinte que le tissu a prise dans la lessive de soude chargée d’écru, surtout pendant le refroidissement, et son action doit être, pour le coton, tenue comme secondaire, vis-à-vis du rôle prépondérant des lessives.
- (1) La maison Prochorof de Moscou avait, dès 1895, installé le blanchiment des tissus de coton par un seul lessivage en soude caustique, chauffée à 150 degré dans des appareils spéciaux.
- Au lieu d’employer pour le chlorage des tissus, une solution de chlorure de chaux (hypochlorite de calcium), on a très souvent recours à l’électrolyse des solutions de chlorures alcalins ou alcalino-terreux.
- Ce procédé a été introduit dans l’industrie par M. Hermite. Son appareil électrolyse une solution de chlorure de magnésium.
- L’apareil Corbin, que nous avons vu fonctionner dans la blanchisserie et teinturerie de Thaon, décompose une solution de sel marin. Le principe sur lequel il repose est celui de l’augmentation de voltage, qu’on obtient quand on introduit entre deux électrodes reliées au circuit, des lames métalliques isolées les unes des autres, et qui forment elles-mêmes des électrodes actives.
- Cet appareil fonctionne avec une simple dynamo d’éclairage. De dimensions très petites, il se compose d'une cuve rectangulaire en marbre, dont l’intérieur est divisé en 15 ou 20 cellules par des feuilles de platine, isolées les unes des autres ; seules les feuilles extrêmes sort réunies aux pôles de la dynamo, de sorte que le courant passe d’une cellule à l’autre, en traversant l’électrolyte et les parois en platine des cellules.
- L’appareil ne renferme guère que 35 litres de liquide, solution de chlorure de sodium à 2 degrés Baumé ; la liqueur pénètre dans l’électrolyseur par le bas et en sort par les bords supérieurs, avec une vitesse de 7,000 litres à l’heure. Le courant est de 160 volts et 150 ampères. Au sortir de l’électrolyseur, le liquide renferme à peu près 0,5 gramme de chlore actif par litre.
- Après avoir agi sur les tissus entassés dans de grandes cuves, il est pompé dans un réservoir où il est ramené au titre de 2 degrés Baumé par une solution de sel marin, puis passe de nouveau dans l’électrolyseur pour agir sur une autre partie de pièces et ainsi de suite.
- Uu appareil de cette capacité est suffisant pour le blanchiment de 1,200 pièces de 100 mètres par vingt-quatre heures. La consommation journalière est d’à peu près 300 kilogrammes de sel marin, soit 250 gr. par pièce.
- La solution ne renfermant que des substances solubles, les tissus après avoir subi son action, ne sont plus acidés, mais lavés à fond et séchés.
- La maison Fr. Gebauer, de Charlottenburg, exposait dans la classe 78 des électrolyseurs Kellner, à élec-i trodes bipolaires, formées de plaques de verre, entou-
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- rées de fils de platine-tridium. Les deux électrodes terminales de chaque appareil sont en/ treillis de fil du même alliage. La solution saline passe de l’électro-lyseur dans un serpentin refroidisseur qui se trouve au-dessous, puis est ramenée dans l’électrolyseur par une pompe centrifuge en plomb durci. On maintient ainsi la température de l’électrolyte entre 20 degrés et 25 degrés, de façon à empêcher la formation du chlorate de soude.
- Grillage des pièces. — Avant de recevoir le traitement du blanchiment, les pièces subissent le grillage ou flambage qui a pour but d'enlever de la surface du tissu les nœuds et les parties duveteuses ou pelucheuses qui la couvrent.
- Cette opérations se fait soit sur des plaques fixes ou des cylindres à rotation, chauffés au rouge, soit au moyen de rampes alimentées par un mélange de gaz et d'air, dont la flamme vient lécher la surface du tissu. La pression du gaz varie de 30 à 80 centimètres d’eau, suivant la nature des tissus.
- Nous n’avons à signaler comme nouveautés que la machines à flamber de M. F. Binder. Le flambage y est effectué en forçant, au moyen d'une aspiration, la flamme à traverser les tissus.
- On détruit non seulement le duvet qui couvre leur surface, mais encore celui qui entoure les fibres. L’aspiration capte les parties les plus chaudes de la flamme, qui se perdent dans les machines ordinaires. Il en résulte une grande économie de combustible, un accroissement de la vitesse et par conséquent du débit. D’après l’inventeur, l’économie totale serait de 70 à 80 p. 100 sur l’ancien procédé.
- Cette machine à griller semble s’imposer partout où l’on supprime les usines à gaz, pour faire place à l’éclairage électrique. On se trouve alors dans l’obligation de flamber à l’air carburé (gazoline), qui dégage beaucoup moins de calorique que le gaz distillé du naphte ou de houille.
- L’aspirateur appliqué aux machines existantes dis -pensera d’augmenter le nombre des rampes, grâce à sa propriété d'utiliser intégralement la flamme.
- M. F. Dehaître présentait une machine à griller les tissus, avec rampe Descat-Leleux. Comme dispositions particulières, il faut signaler un système de doubles rouleaux grilleurs, entre lesquels la flamme attaque le tissu, ce qui permet de le dépouiller plus à
- fond qu’avec l’ancien grilleur, sur lequel venait darder la flamme.
- On jugera de l’importance de certains établissements de blanchiment, par quelques chiffres concernant la blanchisserie et teinturerie de Thaon, si habilement dirigée par M. A. Lederlin.
- La production annuelle de cet établissement est de 1,500,000 pièces de 100 mètres, soit 5,000 pièces par jour. Outre le blanc pour la lingerie, l’impression et l’exportation, la maison fait la teinture de doublures pour ameublement, la teinture et le gaufrage d’articles pour reliures et chaussures, l’impression et la teinture de doublures pour tailleurs et couturières.
- L’exportation figure dans la production totale pour 1,000 pièces de 100 mètres par jour, dont 5 p. 100 de marchandise teinte et 95 p. 100) de blanc un grand nombre d’articles de doublures et autres genres, qui était importés en France par l’Angleterre, ont presque totalement disparu de notre marché et ont été remplacés par des articles fabriqués à Thaon. Certains produits de Thaon commencent même à lutter sur le marché anglais avec les produits anglais similaires.
- Nous citerons aussi M, Max Ecorcheville, à Arcueil, comme représentant de la branche blanchiment teinture et apprêts des articles coton.
- L’établissement King (A.-G.) et Cie, à Bollington (Grande-Bretagne), présentait des spécimens de calicots blanchis et M. Guillemin (Félix), de Serquigny, des cotons filés blanchis. Celte industrie spéciale témoi. gne d’une réelle importance. Dans la région rouen-naise la production journalière de cotons blanchis en écheveaux et de 9.000 kilogrammes ; pour les cotons en mèches et autres sortes, elle s’élève à 2,000 kilo grammes.
- Blanchiment du lin. — Les opérations de blanchiment des fils et des toiles de lin restent entourées d’un certain mystère, que les industriels semblent entretenir à dessein.
- Nous devons à l'obligeance de M. E. Tassel les renseignements intéressants et fort complets qui vont suivre, sur le blanchiment du lin.
- Tandis que le coton se compose de cellulose à peu près pure, le lin contient des matières étrangères combinées à la cellulose, et atteignant la proportion de 30 p. 100 du poids de la fibre.
- Elles peuvent, d’après M. C. F. Cross, être divisées en trois grandes classes : les pectocelluloses, les lignocelluloses et les adipocelluloses.
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- Deux raisons s’opposent au dépouillement total des matières étrangères. La fibre étant achetée au poids, on ne peut songer à la décreuser complètement sans nécessité absolue. D’autre part, le lin renferme une assez grande quantité de graisse et d’huiles de toutes sortes qui forment avec la cellulose de véritables com-binaisons (adipocelluloses) et donnent à la fibre sa souplesse et sa ténacité.
- Le blanchisseur cherche donc le plus souvent non pas à dissoudre, mais à décolorer tout ce qui n’est pas cellulose dans le lin. De là, trois modes de blanchiment :
- 1o Blanchiment parfait (dit blanchiment irlandais}' — La fibre blanche ne doit contenir que de la cellulose à peu près pure.
- 2° Blanchiment ordinaire. — Les moyens pour l’obtenir procèdent autant de la dissolution que de la décoloration.
- 3• Crémage. — Ce mode de blanchiment ne procède que par décoloration : le degré de blanc obtenu est peu avancé, mais la perte de poids ne dépasse pas 5 à 8 p. 100.
- Blanchiment des fils de lin. — Les fils de lin remis au blanchiment sont des fils à coudre ou des fils à tisser. S’il était possible de blanchir le lin, en lui conservant toute sa force, on rechercherait, pour le fil à coudre, un blanc très avancé. Mais comme il n’en est pas ainsi, dans l’état actuel du blanchiment, on se contente d’un trois quart blanc, avec une perte de poids de 12. 25 p. 100.
- Les opérations sont les suivantes :
- 1° Lessivage sans pression ; lessivage en cuve.
- 2° Premier bain de chlore, lavage, bain d’acide et lavage.
- 32Lessivage et lavage.
- 4° Deuxième bain de chlore, lavage, acide, lavage.
- 5° Lessivage et lavage.
- 6° Séjour de quatre jours sur pré.
- 7° Troisième bain de chlore, lavage, acide, lavage.
- 8e Lessivage et lavage.
- 9° Battage à la main, séjour sur pré.
- 10® Quatrième bain de chlore, lavage, acide, lavage.
- 11® Battage et séchoir.
- Pour les fils, les lessivages se font toujours sans pression, soit au carbonate, soit au sel de soude caustique : on monte au bouillon en trois quarts d’heure. Les fils restent en cuve de une heure à six heures, la première lessive étant toujours la plus longue. La
- concentration de la lessive est ordinairement de 1 à 2 degrés Baumé. Pour le chlorage, il ne faut pas dépasser comme force 1 degré chlorométrique.
- Pour donner de la souplesse aux fils destinés au tissage et en particulier aux fils de trame, on les soumet au décreusage, c’est-à-dire qu’on les lessive plus ou moins au carbonate de soude.
- Il vaut mieux opérer sous pression, et un lessivage en soude caustique pure, sous une pression de 2 kilogrammes, laisse le fil plus épais, plus résistant que trois lessivages à l’air libre, tout en le débouillissant beaucoup mieux.
- Pour les fils destinés aux tissus grossiers, torchons, treillis, toiles communes, on leur donne un crémage, c’est-à-dire qu'après un léger débouillissage on les chlore énergiquement.
- Le chlorage se fait à la température de 25 degrés avec une solution de chlorure de chaux marquant 1 à 3 degrés chlorométriques, et dure trois heures. Après, on lave, acide et donne un lavage final.
- Il est fort rare qu'on fasse blanchir à fond les fils de lin destinés au tissage. On ne donne le grand blanc qu’aux fils qui doivent entrer dans la composition de tissus renfermant des parties colorées, lesquelles ne pourraient résister aux agents du blanchiment et ne sauraient supporter que de légères opérations de nettoyage.
- Blanchiment des tissus de lin. — Le blanchiment des tissus, comme celui des fils de lin, comporte différentes catégories de blanc, qui se distinguent l’une de l’autre par la prépondérance des lessivages ou des chlorages. Nous examinerons spécialement le blanc parfait ou blanc irlandais.
- La première opération est celle du trempage. Elle a pour but de déterminer une fermentation partielle, susceptible de rendre solubles les gommes, amidon, fécule du parement. Le trempage se fait à l’eau chaude, à l’eau d’orge germée, ou dans de vieilles lessives de soude.
- Le ferment provient très probablement du lin lui-même ; la durée du séjour dans l’eau de trempage est d’environ dix heures. Avec le malt, la fermentation est déterminée par la diastase du grain ; la dissolution du parement est complète après vingt minutes de contact. Le procédé a pourtant été délaissée, à cause de son prix de revient trop élevé. L’emploi des vieilles lessives est à recommander ; elles sont certainement plus actives que les lessives fraîches.
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- Quand les tissus doivent être blanchis à haute pression, et en particulier au moyen delà chaux, le trempage tout en étant utile, n’est plus indispensable,
- La seconde opération est le lessivage en chaux. La chaux attaque les matières grasses et forme avec elle des savons calcaires. Elle transforme en partie les matières pectiques en pectates de chaux, qui seront ensuite entraînés par des lavages ou décomposés par les acides ce qui détermine une perte de poids sensible. Elle saponifie les huiles et les graisses de la fibre et la prive ainsi des substances qui lui donnent de la souplesse. Pour les petits blancs, la chaux doit être abso lument proscrite.
- Le passage en chaux se donne au clapot, comme pour les tissus de coton. Après la lessive de chaux suivie de lavages énergiques, on donne un passage en acide chlorhydrique à 2 p. 100, puis un nouveau lavage. , L'opération qui suit Vacidage est un lessivage à l’acide caustique. Cette lessive de soude doit faire disparaître, en plus des principes pectiques et ligneux par la chaux a éliminés en partie, le groupe des adipocel-juloses qui opposent en blanchiment le plus de difficultés.
- (A suivre.)
- NOIRS SULFURÉS
- Il y a actuellement un grand nombre de noirs sulfu’ rés brevetés, plusieurs centaines ; mais ce sont les noirs Vidal et de Saint-Denis qui mènent la marche. Les produits courants dans le commerce sont les suivants :
- Noir de Saint-Denis, de la Société anonyme des matières colorantes ; Noir Vidal ; Noirs Immédiats V, G, FF extra, de la Manufacture lyonnaise de matières colorantes; Noir anthraquinone, de la B ; Noirs kati-guène, de Bayer ; Noir dichroïne ; Noir amidazol, de Holliday ; Noir Solide Clayton, de la Clayton aniline Cy; Noir Eclipse, de Geigy ; Noir carbure de la Société de Bâle ; Noir thiogène, de Nœtzel, Istel et Cie ; Noir sulfanile, de Kaele ; Noir sulfogène de Leonhardt.
- Leur méthode d’application sur les fibres est en principe la même; il faut veiller avant tout, à bien pé-nétrer la fibre, se prémunir contre toute présence de cuivre dans le matériel à teindre, et ne laisser la matière teinte exposée à l’air que le moins de temps possible.
- Le tableau suivant donnera quelques indications sur la méthode de teinture. Nous l’extrayons d’une étude
- développée de A. Sunderland de la Société of Dyers of Bradford.
- Le Noir de St-Denis se teint avec : couleur 20%, sel 2 fois le poids du coton. On traite après teinture par le sulfate de cuivre 5 % et l’acide acétique 3 %.
- Le Noir Vidal slnqc : couleur 2,5, soude 1, sel 3 % du bain. Traitement au bichromate 4 %, acide sulfuri-que 5 %.
- Le Noir immédiat FF extra avec: couleur 2, soude 1/2, sel 4, sulfure de soude 2 % du bain. Traitement au sulfate de cuivre bichromate 2 %, acide acétique o o/
- 3 /o*
- Le Noir d’Anthraquinone avec: couleur 20%,soude5, sulfure de sodium 5 % du poids du coton, et le double de son poids de sel. Traitement au bichromate 4 %, acide sulfurique 5 %.
- Le Noir Katiguène avec: couleur 20,soude 8, sel 50, sulfure de sodium 20 % toujours du poids du coton. Traitement au sulfate de cuivre-bichromate-acide sulfurique, comme le noir immédiat FF extra.
- Le Noir Amidazol avec: couleur 15, sel 50,sulfure 2. Traitement au bichromate-sulfate de cuivre-acide sulfurique.
- Le Noir solide Clayton avec : couleur 7, soude 10, sel 10, sulfure 14. Traitement au bichromate 3 %, sulfate de cuivre 1 %.
- Le Noir Eclipse avec: couleur 20, rel 200. Traitement au bichromate 1 %, sulfate de cuivre 1 %.
- Le Noir Carbure avec: couleur 25, sel 200,sulfure 5.
- Le Noir Thiogène avec : couleur 25, sel 200, sulfure 5. Traitement à la soude caustique.
- Pour les bains ultérieurs, on rajoute le tiers ou la moitié des drogues seulement.
- Pour distinguer si du coton noir a été teint en noir sulfuré, en noir direct ou en noir d’aniline, on commencera par faire bouillir le coton avec de l’hyposul-fite de soude : ce traitement détruit le noir direct, décolore le noir d’aniline qui reprend sa couleur au lavage, et n’a aucune action sur les noirs sulfurés. On fait ensuite bouillir avec du sel d’étain ; le noir direct est détruit, le noir d’aniline et les noirs sulfurés brunissent, ces derniers seuls reprennent leur couleur au lavage. Un bouillon avec une solution alcaline oxygénée n’a pas d’action sur le noir direct, brunit le noir d’aniline et fait passer au bleu marin le noir sulfuré. Enfin,un traitement à l’acide sulfurique concentré fait passer au bleu le noir direct, au marron sale le noir d’aniline, au bleu verdâtre les noirs sulfurés.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Brun Anthracène au chrome D
- Ce nouveau colorant (de la Manufacture lyonnaise) est un produit pour laine qui, traité après teinture avec du bichromate de potasse, se distingue par d’excellentes qualités de solidité et surtout par un très bon unisson.
- Le Brun Anthracène au chrome D se teint dans des barques en bois ou en cuivre, avec addition soit de bisulfate de soude soit d’acide sulfurique et de sulfate de soude ; on traite ensuite au bichromate de potasse dans le bain de teinture même.
- Il est à remarquer qu’au moyen de l’acide acétique on obtient des teintes un peu plus nourries ; toutefois elle ne sont pas tout à fait aussi solides à la lumière ; aussi l’emploi du bisulfate ou de l’acide sulfurique et du sulfate de soude est-il préférable.
- Le Brun Anthracène au chrome D possède une excellente solidité à la lumière et atteint, sous ce rapport la solidité des meilleurs colorants se fixant au chrome.
- Sous le rapport de la solidité aux alcalis, au lavage et au foulon, ce nouveau colorant répond également aux exigences les plus grandes. Ses teintes résistent au plus fort foulon sans dégorger et sans que leur nuance soit modifiée. En outre, elles résistent au carbonisage ainsi qu’au foulon acide et peuvent, par suite de leur solidité aux acides, être employées pour les articles de remontage.
- De même leur solidité au décatissage, au débouillis-sage (potting), et au frottement est très bonne.
- Le Brun Anthracène au chrome D servira non seulement pour la teinture de nuances brunes, mais aussi pour nuancer. Les combinaisons avec ceux de nos autres colorants qui se teignent d’une façon analogue, tels que le Jaune Anthracène BN, le Brun Anthracène BN, le Brun Anthracène acide G, le Rouge Anthracène au chrome A, le Noir Anthracène acide SE, permettant d’obtenir d’une façon simple et économique toute la gamme des nuances solides brunes et mode.
- MODE D’EMPLOI
- On garnit le bain de teinture avec :
- 10 % de sulfate de sou le crist.
- 3 % d’acide sulfurique
- ou 7 % de bisulfate de soude (1).
- et la quantité nécessaire de colorant, on entre la laine à 50-60° C. on chauffe au boullion en 20-30 minutes et on fait bouillir pendant une heure. Les bains ne s’épuisent pas entièrement. On traite ensuite dans le même bain avec les quantités prescrites de bichromate de potasse et on fait encore bouillir pendant 3/4 à 1 heure.
- BREVETS D'INVENTION
- En vertu de la nouvelle 'loi sur les brevets d’invention ceux-ci ne peuvent dorénavant être consultés que 2 ou 3 mois après leur délivrance.
- En conséquence, nous suspendons provisoirement la publication de notre nomenclature, nous réservant de la reprendre dès l’apparition des brevets.
- ASSURANCES
- JURISPRUDENCE
- Simulation. — Remboursement de l’indemnité journalière payée par le patron
- En cas de simulation par un ouvrier qui n’a été en réalité victime d’aucun accident, il y a lieu de condamner cet ouvrier à rembourser au patron les sommes versées par celui-ci à titre d’indemnité journalière.
- Trib. civil de Limoges, 25 avril 1902.
- Coups portés par un préposé. — Responsabilité du patron
- Est responsable, par application de la loi du 9 avril 1898.
- Le patron dont le contremaître en frappant un ouvrier qui refusait d’exécuter un ordre, a été la cause de la chute de cet ouvrier qui s’est blessé en tombant.
- Rouen, 29 octobre 1901.
- Force majeure. — Ouvrier tué par la foudre au cours de son travail. — Demande d’indemnité. — Rejet
- La loi du 9 avril 1898 n’a entendu protéger que le risque inhérent au fait même de la profession industrielle, et elle n’a trait qu’aux accidents qui sont une conséquence directe du travail, qu’ils se produisent au cours même du travail, mais à son occasion.
- (1) Il n’est pas recommandable d’employer de plus fortes proportions d’acide, car la nuance en souffre et
- 1 devient plus terne.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Elle ne s’étend pas aux accidents produits par un phénomène de force majeure, telle que la chute de la foudre, dans lequel ni le patron ni l’industrie n’ont joué aucun rôle et qui constitue ce qu’on peut appeler « le grand risque professionnel de l’humanité. » '
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- Nous rappelons à nos abonnés le fonctionnement de notre service qui donne tous les renseignements nécessaires pour les assurances de toute nature :
- Accidents du travail (loi du 9 avri 1899) ;
- Incendie ;
- Automobiles ;
- Chevaux et voitures ;
- Assurances individuelle
- Assurances Vie Rentes viagères ; ( Règlement de sinistres, |
- Vérification de polices, etc.
- N.-B. — Nous engageons nos abonnés à bien regarder les dates de préavis pour la dénonciation de leurs contrats.
- PETIT COURRIER
- L. T, à Rouen. — Votre profession n’étant pas visée par la loi sur les accidents du Travail du 9 avril 1898, le seul moyen de vous garantir contre les accidents est de souscrire un contrat d’assurance individuelle.
- Nous nous occuperons de cette affaire si vous le désirez.
- R. N., à Toulon. —Tous les contrats d’assurance, Vie, sauf toutefois ceux des Sociétés Mutuelles, sont rachetables après versement des 3 premières primes. Si vous le désirez, nous ferons les démarches nécessaires auprès de votre Compagnie pour connaître la valeur de rachat de votre contrat.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d’intérêt général , par lettre lorsqu’il s'agit d'intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d'une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai exécuté dans un immeuble des travaux sur l’ordre et pour le compte d’un locataire. Ce dernier ne m’a pas payé et aujourd’hui il est absolument insol
- vable. Aux termes du bail, le propriétaire s’est réservé le droit de profiter sans aucune indemnité de tous les travaux faits par son locataire. Ce droit que s’est réservé le propriétaire ne m’autorise-t il pas à me faire payer directement par lui ?
- R. — Vous n’avez pas de recours contre le propriétaire à moins que vous ne fassiez la preuve d’une collusion entre lui et son locataire dans le but de vous frustrer et si, d’autre part, les travaux effectués dans l’immeuble sont de simples travaux d’aménagement intérieur peu importants qui n’en ont point augmenté la valeur vénale.
- En pareil cas, l’entrepreneur ne peut, en effet, invoquer un quasi contrat de gestion d’affaires puisque les conventions relatives aux travaux à exécuter sont intervenues entre lui et le locataire auquel seul il a fait confiance. Il ne peut non plus introduire une action basée sur la règle que « nul ne peut s’enrichir aux dépens d’autrui », puisque le propriétaire, en profitant d’avantages résultant d’une clause licite de son bail, ne s’enrichit pas au détriment d’autrui dans le sens juridique donné à cette expression.
- Autre question. — Dans mon bail, il n’est stipulé aucun mode particulier d’éclairage et de chauffage.Or, le propriétaire, considérant comme dangereux l’usage que je fais pour l’éclairage de gaz acétylène, a la prétention de m’interdire cet usage et sur mon refus, il en demande en justice la prohibition ou la résiliation du bail avec dommages-intérêts. Son action peut-elle être favorablement accueillie ?
- R.— Tout d’abord, le seul fait qu'un locataire aurait, en cours de bail, pris une mesure considérée comme dangereuse ou incommode, ne suffit pas pour entraîner nécessairement la prohibition.
- Il faut, de plus, pour qu’il soit possible de l’interdire que cette mesure dangereuse ou simplement incommode, n’ait pas été commandée par les nécessités mêmes de la jouissance du preneur. La jouissance en effet, dans les baux à loyer, et dans l’état actuel de nos usages et de nos mœurs, comporte toujours de la part des locataires qui s’éclairent ou qui se chauffent, des mesurent constituant en dehors de tout abus, des dangers ou des incommodités plus ou moins graves qu’on ne saurait cependant interdire parce que ces mesures ont dû, à raison de la fréquence de leur emploi, entrer dans les prévisions du bailleur qui a eu, par suite, toute faculté de les prohiber dans le contrat.
- Il est actuellement hors de doute qu’un locataire peut, sans l’autorisation de son bailleur, et en dehors de toute stipulation contraire, employer dans les lieux loués, le gaz de houille ou des pétroles plus ou moins raffinés et se servir d’appareils de chauffage dégageant des gaz plus ou moins délétères, parce que ces divers procédés étant d’un usage courant, le bailleur qui vous a pas prohibé l’emploi est présumé les avoir tacitement autorisés.
- En ce qui concerne l’acétylène, la Cour de Besançon par un arrêt du 11 novembre 1990, a décidé que le locataire peut en faire emploi dans les conditions où cet éclairage est actuellement installé, caril présente pas davantage que les procédés actuels d’éclairage qui ont pu et dû entrer dans les prévisions du bailleur.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Roubaix.— Georges Browaeys et Cie, teinture et apprêts des tissus, rue Mascara. — Durée non énoncée.— Cap. : 50.000 fr. — Acte du 11 juillet.
- Liquidations judiciaires
- Roubaix. — Calonne (Félix), teinturerie. — Jug. du 11 juil, — S. : M. Lefebvre.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds de teinturerie :
- Paris. — 3, rue Bleue, par M. Allaz, à Mlle Sabatier.
- Paris. — 22, boul. Magenta, par Mlle Adam, à X.
- Paris. — 93, rue Joufroy, par M. Paris, à X.
- Paris. — 98, rue Jouffroy, par Mme Vve Cordas, à X.
- Paris. — 38, rue Daubenton, par M. Pourchasse, à Mme Vve Foucher.
- Paris. — 85, rue du Rocher, par Mlle Dordaigne, à X.
- Paris. — 16, rue Sédillot, par M. Jourmaud, à X.
- Paris. — 6, boul. des Filles-du-Calvaire, un fonds de teinturerie par Mme Beaudoin.
- Paris. — 47, boul. Henri-IV, un fonds de teinturerie par M. Cossonnet à Mme Aguet.
- Paris. — 9, avenue de la République, un fonds de tein' teinturerie, nettoyages par Mme Vve Maingault à M. Jean. Maingault.
- Paris. — 4, rue Flocon, par Mme Vve Dubuard à X.
- Paris. — 112, rue Caulaincourt, par succession Vve Michel à X. /
- Paris. — Rue de la Réunion, par Mme Vve Guyoton, à M. Rabreau.
- Paris. — 26 bis, boul. Diderot, par M. Ruffiot, à M. Thiéry.
- Paris. — 6, rue Botzaris, par M. Besnard, à X,
- Clamart. — 4, rue Hébert, un fonds de teinturerie par M. Delaunay à Mme Billard.
- CHEMINS DE FER D’ORLÉANS
- Transport à demi-tarif des ouvriers agricoles allant faire la moisson en Beauce, dans l’Orléanais, le Berry, la Touraine, etc.
- A partir du 1er juillet 1902, une réduction de 50 % sur le prix des places de 3e classe au Tarif général sera accordée aux Ouvriers agricoles se rendant, pour les travaux de la moisson, d’une gare quelconque de son réseau à une gare quelconque des sections ci-après :
- Juvisy à Orléans, Brétigny à Tours, Auneau à Etompes, Orléans à Tours, Orléans, à Châteauroux, Orléans à Ma-lesherbes, Orléans à Montargis, Orléans à Gien, Tours à Vierzon, Tours à Châteauroux, Vierzon à Saincaize.
- Cette réduction est subordonnée à la condition que les Ouvriers agricoles effectueront sur le réseau delà Compagnie un parcours de 100 kilomètres au minimum (soit 200 kilomètres aller et retour compris), ou paieront pour cette distance. Elle sera appliquée, pour l’aller, du 1er juillet au 1er septembre; le retour devra s’effectuer dans un délai minimum de quinze jours et maximum de deux mois.
- Le Gérant : A. FAYOLLE .
- Paris.—- Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE^, Directeur, 2e. rue Turgot
- REPRÉSENTATION DE MACHINES A TEINDRE
- POUR CANNETTES ET BOBINES
- Je cherche un représentant général capable, pour la France, pour la vente d’une machine à teindre pour cannettes et bobines, brevetée, ayant donné d’excellents résultats et extrêmement pratique. Comme d’après les expériences faites on pourra réaliser d’importantes affaires, le représentant devrait établir des sous-agences sur les places que cela intéresse, comme Troyes, Lille, etc. On tient surtout à personne capable, au courant de la branche et bien introduite dans les teintureries et dans les fabriques, et sachant correspondre en allemand. Offres sous W. 5.882, à Haasenstein et
- 1er (Genève). (508).
- AVIS
- J’informe par la présente qu’à la suite d’irrégularités et de grave violation de brevet, j’ai retiré à M. J. Dolder-Andermatt la vente de ma Machine à teindre pour cannettes et bobines, brevetée, et qu’il n’est plus, en aucun cas, autorisé à traiter des affaires de n’importe quelle nature et spécialement en ce qui concerne ma machine à teindre pour cannettes et bobines. Je préviens, par conséquent, de ne traiter ou conclure aucune affaire par l’entremise de M. J. Dolder, vu que je poursuivrai juridiquement la moindre violation de brevet et je prie en conséquence, les intéressés, de bien vouloir s’adresser, pour le moment, directement à moi. Je me tiens à leur disposition avec offres tout à fait avantageuses.
- Carl WOLF,
- Schweinsburg, Saehse
- Faerberei u. Apparate « Bau » Anstalt. (507).
- AViS IMPORTANT
- Les personnes qui oublient des annonces sans donner leur adresse, sont instamment priées de répondre d toutes les lettres que nous leur transmettons.
- L’Administration du Journal est donc complètement étrangère à la négligence des intéressés qui, malgré nos recommandations, laissent souvent les lettres sans réponse.
- Prière d'envoyer autant de lettres et de timbres qu'il y a d'annonces auxquelles on ré-pond.
- VIENT DE PARAITRE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES de 1848 à 1900
- Prix... 5 francs
- Adresser les demandes au bureau du journal.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr-
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et le objets d’un usage ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, delà pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Ma-‘tières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) i Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ot de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- « ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
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- | C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- ‘ Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes pu-| bliés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un 1 aperçu complet des principales découvertes et inventions j faites dans ces dernières années, et introduites dans ler | industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix
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- DES MATIERES GRASSES
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- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét' des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
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- Adresser mandat de 20 fr. : ‘1 bureau du jeurn pour recevoir franco,
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- Ge
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Æoim de teinture.
- On cote ;
- ampêche du Brésil, coupe d Espagne, — Ire qualité... 12 .. à 1
- 12
- — 2s qualité ...
- 3e qualité....
- — Sisal, Yucatan...
- — Honduras.......
- — Tabasco...............
- — Haïti Cap....
- - Fort-Liberté.
- — A ....................
- — .......................
- — Gonaïves ......
- — P.-de-Paix.............
- — Miragoane..............
- — Saint-D omingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque. ............. Jaune Cuba et St-Yago ..
- &
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- Manzanillo........
- Tuspan............
- Vera-Cruz......
- Campêche..........
- Carmen............
- Tampico...........
- Porto-Plata......
- Haïti.............
- Jamaïque..........
- Barcel et P. Cab ..
- Rio-Hacha.........
- Carth. et Savan...
- Maracaïbo.........
- Fustet.....100 k.
- Tatajuba(Pern. )50 k.
- Bahia . .........
- Corinto..........,
- Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia........
- » Calliatour... 100 k.
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- Lima......
- Ste-Marthe Brésillet. .. Sandal.... Sapan.....
- 50kil.
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- 30
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- à
- 14
- 12
- 8
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- 8
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- 5
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- 25
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- £5
- 25
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- 50
- 50
- 25
- 25
- 25
- 25
- 10
- 50
- Bran
- Caehou
- luisant, en sac 50 k.
- - en caisse —
- 37
- 50
- 12 li
- 5
- 7
- 10
- 90
- 16
- 50
- 45
- Jaune ou gamb .......
- » pressé.. Coehenille
- Jn cote : Lénériffe zacatille.. Ténérife grise.......
- Cureuma
- Bengale......50 kilos, lava, Mad., Pond.. ....
- Dividivi
- On cote les 50 ki.....
- 30
- 1
- 1
- 22
- M
- 12
- .. M 35 ..
- 1/2
- 60
- 50
- kil.
- 2
- 1
- 8
- 50
- 25
- Indigos
- On cote actuellement :
- Bgn. sur v. et bl. 12 fin viol et pourpre.....
- 6 25
- 5.50
- 6
- 50
- 5 75
- Beng. eau viol, etdito,... 5 .. 5 25
- » bon violet............ 425 4 50
- » moyen violet......... 3 75 4 .
- » bon violet rouge..... 4 25 4 50
- » bon moy. v. roug.... 3 25 3 50
- « fin rouge............ 4 .. 4 25
- » bon dito............. 3 25 3 50
- » bon à fin cuiv....... 3 25 3 50
- » -uiv. czd. et bas.... 3 . 3 25
- Java....... M ...
- Kurpah.. ................ 1 50 1 80
- Madras .................... 1 50 3 50
- Manille................... 1 .. 3 ..
- Caraque ................. 1 50 3 50
- Guatemala flor............ 4.. 4 50
- » bon à fin sobré.. 2 .. 3 50
- » — cor.... 2 ,. 3 50
- » cor. ord. à bas.. 1 e. 2 ..
- N-Gren fin et surfin.. 1/2 k. 5 .. 5 50
- » bon à beau................. 3 50 4 50
- » ord. et moyen............. 2 .. 2 50
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ............M
- Mers du Sud............M .. ..
- Madagascar.............M . ..
- Quercitron :
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé...........
- » gros effilé..................
- 7 50 à 8 50
- 6.. 7 ..
- a o e e a
- Antilles...........1/2 kil. ,0 25 à .0 30
- Cayenne....................... M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- 0 0 fi c H 0 M B X 0 B H B e va e b B
- Bois de Campêche (Laguna). 12 . à. 15 » (Guadeloupe) .10 .. .11
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 .. 11
- » de Fustet Albanie. . . 10 50 11
- Cachou noir, Ire marque... 85 .. 95
- » marques ord.. 70 .. ...
- Cochenille argentée .. .le k. 160......
- » grise...............le k. 150.........
- » zacatille naturelle le k. 150.........................
- » noire Palmas le k. 166 .. 165
- » Lanzarotte ............. •• ...
- Cureuma Bengale........... 50........
- » Chinois........... 50........
- » Madras............ 55........
- Galles de Chine........................
- Prussiate jaune de potasse. 170........
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50
- » bon moyen et bon co-
- loré assez tendre.. 2 50 3 ..
- » moyen assez coloré un peu sec............... 2 25 2 50
- • moyen ordinaire terne
- et serré....................... 1 75 2 ..
- Kurpah beau à fin.viol.et viol.
- rouge tendre............... 4 .. 4 50
- » b. moy. à bon viol.
- rouge et rouge col. 3 25 3 75
- » b.moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle... 3 .. 3 50
- » moy.viol, un peu faib.
- mél , sablé ................. 2 50 3 . •
- Guatemala. Flor.............. 5 50 6 ..
- » bon et bon moy.
- corté et sobré 3 50 4 ..
- » moyen et moyen
- ordinaire ... 2 25 3 ..
- Bengale beau à fin violet... 6 50 7 50
- » bon et bon moy.vio-
- let rouge.................. 6 .. 7..
- » moyen violet rouge
- et rouge................. . 5 50 6 25
- Java surfin violet et pourpre 9 50 10 ..
- » beau et fin violet..... 7 75 8 50
- » bon à bon moyen..... 6 50 7 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- Acide citrique...............315...........
- Alun raffiné (entrepôt).... 15 .. 17 ..
- » (acq.).............. 17 .. 19 ..
- Couperose emballée......... 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d.
- fûts)........................ 95 .. ... . .
- Id. (s. fûts)................ 90 .. ........
- Fécule de pommes de terre,
- 1er bl...................... 37 . • ... • •
- Id. 2e bl. (entrepôt)...... 36 .. ... .. Galles vertes et noires.... 150 .. 170 .
- » noires Alep...................... ........
- » blancnes.................. 130 .. .....
- Gomme arabique, en sorte . 100 .. 110 ..
- » Ghésirée, en sorte........................
- » Sénégal,s. bas du fleuve 115 .. 120 ..
- » » Galam............ 95 .. 120 .
- » Aden, sorte cour, bonne 95 .. 100 ..
- » Mogador, blonde...........................
- » » blanche..........................
- » Laque en f. qté orange. 345 .. ... . .
- » » mi-orange 330 ................
- » » cerise AC ....................
- » Sandaraque lavée.......... 145............
- » Damar (Batavia)........... 140............
- » » Singapore........ 90 .. 100 ..
- » » Penang.......... 110.............
- Gomme adragante Syrie...* 250 .. 750 ..
- » » Anatolie. 250 .. 600 ..
- Quercitron.................... M...........
- Garance, racine.............. 60 .* .......
- » poudre............... 65............
- Rocou Guadeloupe............. 85...........
- » Cayenne..................................
- Safran d’Espagne, Valence pur.......................... 70............
- Sulfate de cuivre(entrepôt). 48............
- » (acq.). .. 52.............
- Sumac en feuilles............ 22...........
- » poudre............... 24............
- Styrax liquide.............. 140............
- Tamarin Madras............... 20 .. 30 ..
- Verdet, eu pains, extra sec,
- sous toile.............. 180 .. •. • » en pains, extra sec,
- sous pap.....................180 .. ... . '
- » bon marchand en pains 115...............’
- » » en boules 115 -..............
- » raffiné en poudre sec 145 »"
- p.238 - vue 245/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- t9
- GO co
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- muriatique ... nitrique.....
- sulfurique sulfureux . tartrique .
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d. d. d.
- 9 33 39 10
- 50 à
- Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre ... » » broyé...........
- Borax raffiné.............
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre.................
- broyé..................
- Crème de tartre........... Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........
- Chlorure de potassium, en gare de Salins............
- Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude...........
- » de potasse..........
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil,,m. . Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.............. Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation........ — Entrepôt................ Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos..............
- 265
- 34
- 58
- 68
- 50
- 50
- 60
- 170
- 8
- 20
- 7
- 21
- 41
- 18
- 17
- 11
- 28
- 39
- 4
- 52
- 48
- a
- 50
- 50
- 25
- 25
- 50
- 75
- 25
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos : Gomme Sénégal b. fle....
- » Galam...........;
- » Salabréda........
- Acide tartrique...........
- Crème de tartre Bl. du Midi
- » bl. Bordeaux Camphre raffiné........... Verdet en pains extra sec. » en boules...... Térébenthine en barils....
- 135 ...
- 117 ..
- 70 ..
- 240 ..
- 166 ..
- 160 ..
- 5 75
- à
- 145
- 125
- 85
- 167
- 167
- 87 .
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo
- » beau violet..
- » bon violet...
- » moy. violet..
- » petit violet..
- » ord. et cuiv.
- Java ord. et cuivre.. Madras An............
- » beau...............
- » moyen.............. Kurpah kudd. beau violet............... Kurpah kudd. bon violet............... Kurpah kudde moy.
- violet............
- Kurpah kudd. petit ord..................
- Kurpah Pondich, bon violet.............
- Kurpah Pondich moy. violet..............
- Kurpah Pondich ord. à livrer........
- 11
- 11
- 11
- 10
- 9
- 8 M
- 6
- o
- »
- 5
- O
- 8
- 7 50
- co
- 5 ..
- 6 ..
- ot
- 4 ..
- à
- 13
- 13
- 12
- 11
- 10
- 9
- 6
- 6
- 9
- 8
- 7
- 5
- 50
- 50
- 50
- 6 50
- 6 ..
- 5 . :
- Manille...........
- Guatemala flor ....
- » sobre...
- » Cortès..
- Mexique flor......
- » sobre......
- » ord. Cortès
- le kilo
- M..
- 10 ..
- 8 50
- 5 ..
- 9 ..
- 8 ..
- 5 ..
- 9 ..
- 11 ..
- 9 ..
- 6
- 10 ..
- 8 50
- 6 ..
- Blanchiment liq. 28•, 6 à 7 %
- » en poudre 35 % Bleu de Prusse (en pâte), la livre......................
- 0
- 6
- sh.
- 7
- «
- O >
- Produits tirés du goudron
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb..........
- Acide acétique des arts 40%
- chlorhydrique nitrique 36... sulfurique 66 • tartrique.... citrique.....
- 69
- 26
- à
- Alizarine 20 %. ... Aniline (huile) pure » (sel) pure ..
- la livre
- Anthracène 30' A par unité au comptant...............
- Benzol 90 %........le gallon
- Acide carbonique (crist.) 40
- 4
- 4
- 1
- 8
- C2 xH — v=*
- 3/4
- Alun épuré..............
- » ordinaire..............
- Ammoniaque incolore, 22. •
- Bichlorure d’étain, 55* ....
- a
- 60
- Bois Campêche-Laguna ...
- » » Guadeloupe.
- » Jaune Centre Amériq. Cachou jaune. Vapeurs....
- » brun .................. Chlorate de potasse......
- » de soude............... Chlorure de chaux 100 à 110-Chromate rouge de potasse » » de soude..
- Crème de tartre..........
- Cristaux de tartre.......
- » de soude............ Curcuma Bengale en racines » de Madras............
- » de Chine............ ..
- Essence de térébenthine.. Extrait de châtaignier 20 •. Galles de Chine et Japon..
- » vertes et noires — . Gomme Sénégal, en sortes » arabique............... » adragante rousse .. Jus de citron ............ Méthylène à 95 •.........
- » régie ................. Prussiate jaune de potasse
- 34
- 8 255 290
- 20
- 15
- 37 105 115
- 15
- 13
- 19
- 67
- 82 105 130
- 19
- 70
- 77
- 8
- 35
- 11
- 260
- 295
- 21
- 16
- 38
- Magenta pure. Acide picrique
- la livre la livre . »
- A
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore.
- Barwood...........
- Camwood. .........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois
- la
- tonne
- 5
- 4
- R
- de soude..
- Pyrolignite de fer.........
- Résine....................
- Rouille....................
- Sel de soude ......... ....
- » ammoniaque..
- Sel d’étain...............
- Soufre en canons..........
- » sublimé..................
- Sumac Sicile en feuilles... Sulfate d’alumine..
- » de cuivre ..
- » de fer.
- en C, co o
- 8
- 49
- 105
- 16 145 145 120 100 315
- 20 105 110 152
- 10
- 18
- 9
- 18
- 12
- 215
- 18
- 20
- 20
- 16
- 61
- 50
- 50
- 6
- 3
- 15
- 10
- 10-55 »
- 8
- 10
- 114
- 9
- 125
- 15
- 13
- 20
- 68
- 95
- 115
- 130
- 20
- 82
- 66
- 50
- 50
- 50
- 9
- 50
- 110
- 17
- 155
- 170
- 130
- 130
- 370
- 21
- 155
- 11 .
- 20 .
- 10 .
- 19 .
- 12 5’
- 225 .
- 19 .
- 21 .
- 21 .
- 17 .
- 62 .
- 7 .
- de Lima............
- Bois de camphre de la Jamaïque.......
- Bois de camphre de St-Domingue.....
- Bois de camphre du Honduras...........
- Grains de Perse... le
- quintal
- Bois de Santal rouge. la tonne
- Bois de sapan........ » I
- Liqueur d’écorce..
- Extrait »
- Myrabolam 142... Bois de pêcher ... Grains de Perse.. Bois de campêche.
- Extraits
- le
- 8
- 10
- 4/6
- 10
- 6
- 8
- i 5
- 5-10
- quintal
- Potasses
- Bichromate.......... la livre
- Binoscalate......... »
- Carbonate 90%.... la tonne
- Caustique ..........
- Chlorate ........... Ferricianide (prus-siate rouge)........ Ferrocyanide (prus-siate jaune)........
- la
- livre
- R
- a
- 10
- 21
- 10
- »
- « S o>
- 18-24»
- 11 6
- 11 »
- 48 «
- 15-42»
- 15
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- ' ()(W.R.) (*) C)
- 9 » m. 10 » m. 11 » m. 2 45 s. 9 » S. via Calais via Boulogne viâ Calais viâ Boulogne viâ Calais
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- p.240 - vue 247/396
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- 46e Année. N* 16.
- Le Numéro : 0,75
- LE
- 20 Août 1902.
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- Recueil des lois ouvrières.— Affaiblissement des tissus de coton. — Les nouveaux colorants. — Exposition universelle de 1900 (suite). — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Transports et tarifs — Assurances. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, . — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, l’Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande Le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT/
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- AFFAIBLISSEMENT DES TISSUS DE COTON
- par un passage à la calandre Mommer
- Par M. Albert Scheurer (I)
- La calande sur laquelle ont été faits les essais qui vont suivre se compose d’un cylindre en acier de 710 millimètres de développement et d’un cylindre en carton de 1562 millimètres de développement.
- La pression, pendant la marche, est de 7347 kilos sur chaque tourillon du cylindre gravé.
- On sait que le cylindre en acier porte une gravure très fine comportant 9 hachures au millimètre.
- Les échantillons soumis au dynomomètre ont subi cette épreuve à l’état mouillé.
- On a fait pour chacun d’eux, 10 essais en trame et 10 essais en chaîne.
- Réduction à l’unité
- Chaîne Trame Chaîne Trame
- Satin alsacien blanc tel quel.. 249 312 100 100 id. passéauMommerà150-. 241 273 96 88 75 P. 26 fils Alsace, blanc tel quel 364 196 100 100 id. passéauMommeràl50'. 356 215 98,5 110
- Tissu léger de faible torsion en chaîne et en trame . . 183 93 100 100 id. passéauMommeràl50’. 86 73 47 78
- Il résulte de ces essais que, des trois tissus, c’est celui dont les fils étaient le moins tordus qui a été le plus éprouvé par le passage à la calandre Mommer.
- Dans le satin, la trame seule a réellement souffert.
- Enfin, dans le 75/26 alsacien, on n’a pas constaté d’affaiblissement notable.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Bleu pur Immédiat en poudre (Breveté S. V. D. G.)
- La manufacture lyonnaise de matières colorantes vient de mettre en vente un nouveau colorant ; nous croyons intéressant pour nos lecteurs, de leur donner quelques renseignements sur ce nouveau produit.
- Dissolution du colorant
- On délaie le colorant avec un peu d’eau dans un récipient en bois, on y ajoute la quantité de sulfure de sodium nécessaire pour teindre et la moitié de la
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- quantité de soude prescrite, puis on étend ce mélange avec une quantité d’eau correspondant à environ 10 fois le poids du colorant et on fait bouillir le tout pendant quelques minutes. La solution est parfaite au bout de peu de temps.
- Teinture du coton en flottes
- Le bleu pur Immédiat se teint de préférence sur des tubes en fer coudés ; pourtant, on peut aussi se servir de bâtons droits, quand l’unisson absolu n’est pas indispensable.
- Comme pour la teinture au bleu Immédiat la barque doit être munie de rouleaux presseurs à son extrémité.
- La température du bain ne doit pas dépasser 30 à 35® C. lorsqu’on y entre le coton ; si l’on teint en bain trop chaud la vivacité de la nuance en souffre.
- La quantité de sulfure de sodium à employer est,
- pour les nuances claires, à peu près égale à celle du colorant ; pour les nuances foncées il faut en em
- ployer environ la moitié de la quantité de colorant.
- On garnit le premier bain (contenant 20 litres d’eau
- pour 1 kilo de coton) avec :
- Bleu pur Immédiat en poudre (brev. s. g. d. g.)....
- Sulfure de sodium crist............
- Carbonate de soude cale.............
- Huile pour rouge turc.............
- Sel marin........
- Pour nuances claires Moyenne
- 1—10 % 10-20 %
- 1- 5 » 5-10 »
- 5 » 5 »
- 2 » 2 »
- 2—20 » 20-40 »
- Foncées
- 20-30 %
- 10—15 »
- 5 »
- 2 »
- 40-60 »
- Le bain de teinture ne s’épuise qu’imparfaitement et retient environ la moitié du colorant. Aussi est-il
- nécessaire, en travaillant sur vieux bain, d’y ajouter les proportions suivantes, qui représentent la consommation effective.
- Teinture sur deux bains :
- Bleu pur Immédiat en poudre (b. s. g. d. g.) Sulfure de so-dium crist.
- Carbonate de soude cale.
- Huile pour rouge turc.
- Sal marin...
- Pour nuances claires, moyennes foncées
- 1/2-5 % 5 -9 % 9-13 %
- 1/2-21/2 » 21/2-5 » 5— 71/2 »
- 11/2 » 11/2 » 11/2 »
- 1/3 » 1/2 » 1/2 »
- 1/2-5 » 5 —10 » 10-20 »
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Pour regarnir le bain on y ajoute d’abord la moitié seulement de la quantité de carbonate de soude prescrite (l’autre moitié sert à la dissolution de colorant), puis la solution chaude du colorant et finalement l’huile pour rouge turc et le sel marin.
- Une fois le bain préparé et chauffé à 30—35® C. on y introduit le coton bien débouilli et on teint sans chauffer davantage, en lissant pendant une demi-heure environ. On exprime alors le coton bâton par bâton, on le tord aussi rapidement et régulièrement que possible — de préférence, d’abord trois fois légèrement, puis deux ou trois fois fortement — on le laisse suspendu pendant 1/4—1/2 heure, on rince en eau froide et, pour finir, une fois à l’eau chaude. Il n’est pas bon de laisser les flottes suspendues pendant plus d’une demi-heure, sinon elles sèchent par places et il se produit des irrégularité de la nuance.
- Traitement aux sels métalliques
- Lorsqu’on demande une grande solidité à la lumière et à l’eau il convient de traiter les teintes en bain chaud (environ 80° C.) avec :
- 1 % de bichromate de potasse
- 1 % de sulfate de cuivre
- 3 % d’acide acétique
- Pour les nuances claires.
- 11/2 % de bichromate de potasse
- 1 1/2 % de sulfate de cuivre
- 3 % d’acide acétique
- Pour les nuances moyennes et foncées.
- On manœuvre pendant environ 20 minutés et on rince.
- La nuance n’est modifiée par ce traitement que d’une façon insignifiante ; seulement il faut avoir soin, surtout quand on se sert d’eau calcaire, de ne pas employer une quantité insuffisante d’acide acétique.
- Remontage en colorants basiques
- Pour obtenir des nuances particulièrement vives, on peut remonter les teintes avec des colorants basiques. Le remontage se fait de préférence à froid, en bain fortement acidulé à l’acide acétique, auquel on ajoute les colorants basiques petit à petit. Dès que le bain est épuisé on le chauffe légèrement et on lisse encore pendant 10-15 minutes, puis on rince bien.
- Teinture de filés de coton mercerisés
- Les filés mercerisés se teignent comme les filés ordinaires avec cette différence que le garnissage du pré- I
- mier bain ne demande pas autant de colorant et seulement la moitié de la quantité de sel marin prescrite pour la teinture du coton ordinaire. En teignant sur vieux bain on n’a besoin de 1/2—2/3 de la quantité de colorant nécessaire pour le premier bain.
- Teinture du coton en bourre
- A l’encontre de ce qui se fait d’ordinaire pour le coton en bourre, le Bleu pur immédiat ne se teint pas en bain bouillant, mais en bain tiède ou froid ; en outre il n’est pas besoin de mouiller préalablement le coton car le Bleu pur Immédiat le pénètre parfaitement bien en bain froid.
- Pour le garnissage des bains nous nous référons à ce qui est dit pour la teinture en flottes.
- On commence par ajouter au bain la moitié de la quantité voulue de carbonate de soude, puis la solution chaude de colorant et enfin l’huile pour rouge turc et le sel marin. On chauffe jusqu’à la température de 35—40° C. On entre alors le coton sec, on teint pendant environ 1/2—3/4 heure, on essore, de préférence avec une essoreuse en fer ou en cuivre étamé, puis on laisse le coton en tas pendant 1/2—1 heure. On rince ensuite à fond et, s’il y a lieu, on traite le teinte comme indiqué.
- Combinaison du Bleu pur Immédiat en poudre AVEC le Bleu Immédiat direct B sur coton filé et COTON EN BOURRE.
- La combinaison du Bleu pur Immédiat en poudre avec le Bleu Immédiat direct B donne des nuances Indigo particulièrement belles et pleines. Le procédé à suivre est absolument le même que pour le Bleu pur Immédiat en poudre ; après la teinture et après avoir suspendu et rincé le coton, on traite de la façon habituelle avec :
- 1 1/2 % de bichromate de potasse
- 1 1/2 » de sulfate de cuivre et
- 3 » d’acide acétique à 60 Bé .
- On garnit le premier bain, contenant 20 litres d’eau pour 1 kilo de coton, avec :
- 20 % de Bleu Immédiat en poudre, brev. s. g. d.g. 2—16 » de Bleu Immédiat direct B, brev. s. g. d. g. 10—25 » de sulfure de sodium crist.
- 5 » de carbonate de soude cale.
- 2 » d’huile pour rouge turc.
- 20 » de sel marin.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Garnissage des vieux bains .•
- 5 % de Bleu pur immédiat en poudre, brev s.g.d. g.
- 1 1/4— 9% de Bleu Immédiat direct B, brev. s.g.d.g.
- 5 —12 » de sulfure de sodium crist.
- 1 1/2 » de carbonate de soude cale.
- 1/2 » d’huile pour rouge turc.
- 5 » de sel marin.
- Teinture en pièces
- On peut teindre aussi bien sur le foulard que sur le Jigger ; pour tissus légers c’est le foulard qui est préférable, pour tissus épais et plus difficiles à traverser le Jigger mérite la préférence.
- a. Foulard
- La machine est construite comme indiqué page 82 de la brochure No 2218 concernant les Couleurs Immédiates ; les roulea'x sont aménagés de la façon habituelle. La teinture s’effectue en 2—4 passages après chacun desquels le tissu est mis en plis, non enroulé.
- On teint à la température de 40—45® C. Garnissage du premier bain :
- Pour nuances Pour nuances claires foncées
- Bleu pur Immédiat en poudre, brev. s g d. g. . . Sulfure de sodium crist. Carbonate de soude cale. Huile pour rouge turc. Sel marin
- A ce bain on ajoute :
- Bleu pur Immédiat en veté s. g. d. g. . Sulfure de sodium crist.
- 8—10 gr. 25 gr
- 4— 5 » 8 »
- 3 » 3 »
- 11/2 » 2 »
- 15 » 25 »
- par litre de bain.
- poudre, bre-
- • »... 3 % 8 %
- . 2 » 4 » Du poids du tissu.
- convient de combiner le Bleu pur Immédiat en poudre avec le Bleu Immédiat direct B.
- Par exemple, on teindra au foulard avec :
- Premier bain Bains suivants
- par litre du poids
- de bain du tissu
- Bleu pur Immédiat en poudre,
- brev. s. g. d. g Bleu Immédiat direct B, bre- 20 gr. 6 ? 0
- veté s. g. d. g 4 » 3 »
- Sulfure de sodium ertst. 10 » 6 »
- Carbonate de soude calc. 3 » 1 »
- Huile pour rouge turc . 2 » 1 »
- Sel marin. 20 » 5 »
- En ajoutant :
- Bleu pur Immédiat en poudre, brev. s. g. d. g. 6 % Bleu immédiat direct B, brev. s. g. d. g. . . 3 » Sulfuré de sodium...........................6 » du poids du tissu.
- Lorsque la teinture est terminée, on rince et, s’il y a lieu, on traite aux sels métalliques comme indiqué page 5.
- b. Jigger
- On doit se servir exclusivement d’un jigger muni de rouleaux presseurs, tel qu’il est décrit page 73 de notre brochure No 2218 traitant des Couleurs Immédiates.
- Premier bain.
- Pour nuances Pour nuances
- claires foncées
- Bleu pur Immédiat en poudre, brev. s. g. d. g.......... Sulfure de sodium crist. . Carbonate de soude cale. Huile pour rouge turc.
- Sel marin.................
- 8—10 gr. 20 gr.
- 6 » 10 »
- 3 » 3 »
- 2 » 2 »
- 10 » 30 »
- par litre de bain.
- On y ajoute :
- En continant à teindre sur le même bain on nourrit à raison de :
- Beu pur Immédiat en poudre, breveté s. g. d. g.........................3 % 8 %
- Sulfure de sodium crist...............2 » 4 »
- Carbonate de soude cale.................1 » 1 »
- Huile pour rouge turc. . ... 1/2 » 1 »
- Sel marin...............................5 » 10 »
- du poide du tissu.
- Lorsque la teinture est terminée on rince et, si l’on veut augmenter la solidité de la teinte, on traite aux sels métalliques comme indiqué.
- Pour obtenir des tons plus foncés et plus corsés il
- Bleu pur immédiat en poudre, breveté s. g. d. g.................. . 3% 10%
- Sulfure de sodium crist..............3 » 6 »
- du poids du tissu.
- On teint à la température de 50—60 C. et on donne 4 à 8 passages, suivant la quantité de tissu à teindre.
- La durée de la teinture ne doit pas dépasser 3/4 à 1 heure.
- On termine l’opération en exprimant bien au moyen des rouleaux presseurs, puis on met en plis et, après quelque temps, on rince ou l’on traite en bain de bichromate de potasse et sulfate de cuivre.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Pour recharger les vieux bains : on ajoute :
- Pour nuances Pour nuances claires foncées
- Bleu pur Immédiat en poudre, brev. s g. d. g............
- Sulfure de sodium crist.
- Carbonate de soude calc.
- Huile pour rouge turc.
- Sel marin..................
- 3
- 3
- 1
- 1/2
- 5
- 0
- Zo »
- 10
- 6
- 1
- 1
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- 0 Zo
- » » »
- »
- du poids du tissu.
- La combinaison du Bleu pur Immédiat en poudre avec le Bleu Immédiat direct B s’effectue sur le Jigger à peu près d’après l'exemple suivant :
- Premier bain Bains suivants par litre du poids
- de bain du tissu -
- Bleu pur Immédiat en poudre,
- brev. s. g. d. g...............20 gr.
- Bleu Immédiat direct B, bre-
- veté s. g. d. g............4 »
- Sulfure de sodium crist . . 12 »
- Carbonate de soude calc. . 3 »
- Huile pour rouge turc. . . 2 »
- Sel marin..................15 »
- 6 • u Zo
- 4 »
- 8 »
- 1 »
- 1 »
- 5 »
- On ajoute en outre :
- Bleu pur Immédiat en poudre, brev. s. g. d. g. 6 % Bleu Immédiat direct B, brev. s. g. d. g. . . 4 » Sulfure de sodium crist. ..................8 »
- du poids du tissu.
- Le mode de teinture est exactement le même que pour le Bleu Immédiat en poudre.
- NB. Les proportions indiquées s’entendent pour la teinture du coton ; pour la toile de lin pur et les toiles métisses, les quantités à employer de colorant et de sel varient suivant la qualité du tissu.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78
- Matériel et procédés du blanchiment- de la TEINTURE, DE L’IMPRESSION ET DE L'APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- (Suite)
- Ni le carbonate de soude, ni le sel de soude caustifié à 20 p. 100, n’agissent d’une manière comparable à celle de la soude caustique. L’emploi de celle-ci s’impose pour l’obtention d’un beau blanc ; il ne s’est pas généralisé en France, par suite de l’idée erronée qu’elle attaque ou amaigrit les tissus. Cela n’arrive que si
- elle est employée à dose trop forte, ou si l’opération n’est pas faite à l’abri de l’air. Il faut donc se servir d’appareils spéciaux, tels que celui de Malher et Platt dont il a été question au blanchiment du coton.
- La lessive de circulation renferme 2 p. 100 de soude caustique. Le lessivage est terminé au bout de six heures d’ébullition, sous une pression de 500 grammes ; il est suivi de lavage et d’un acidage en acide sulfurique à 1 p. 100. On répète une ou deux fois le lessivage en soude caustique, toujours suivi d’un acidage.
- Dès la troisième lessive, les tissus sont étendus sur pré et on les y laisse quelques jours. Les réactions dues à l’oxygène de l’air, et plus spécialement à l’azone, sont de deux sortes : les unes contribuent directement au blanchiment du tissu, en modifiant sa teinte, les autres améliorent la solubilité des matières peu solubles.
- Le moment où l’action du pré se montre le plus énergique est le matin, quand le sol est imprégné de rosée que le soleil vient à évaporer. Le brouillard est éminemment propice au blanchiment, surtout s’il est accompagné de soleil et de chaleur. Ce n’est qu’à ses brouillards que l’Irlande doit la supériorité de ses blanchisseries de toiles.
- Le séjour sur pré devient nuisible lorsque les tissus y sont exposés trop hâtivement, c’est-à-dire après des lessivages insuffisants. L’oxydation fixe alors sur le tissu, à l’état insoluble, certaines matières colorantes de la fibre. Le chlore donné trop tôt agit de la même façon.
- Après l’exposition sur le pré, on donne un lessivage sous pression en carbonate de soude caustifiée et savon, puis un chlorage en bain d'hypochlorite de soude à 0,10 degré chlorométrique, suivi d’un passage en acide sulfurique faible.
- A ce moment, on redonnera une lessioe de carbonate de soude et de savon, puis une exposition sur pré, suivie de la série de traitements qui sont succédé après le premier séjour sur pré.
- Enfin, on répétera le cycle des opérations, de manière à donner en moyenne quatre expositions sur pré et trois chlorages. C’est par un de ces derniers, suiv1 d’un acidage et d’un lavage énergique, que se termine le blanchiment.
- Certains blanchisseurs imprègnent leurs tissus, avant l’exposition du pré, d’une solution de savon et de soude caustique. Dans ces conditions l’action du pré est très rapide, quoique sans danger pour la fibre. Une
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- H
- explication rationnelle de cet intéressant phénomène fait jusqu’à présent défaut.
- Cette importante industrie du blanchiment du lin était représentée dans la classe 78 par quatre maisons françaises : MM. Brémond, Pellaumail-Moutel, Tur-pault et Verhaeghe Vandewynckéle,par deux maisons anglaise». Herdmans et Co , de Sion Mills, et Cleghorn (William),de Clepington, et une maison belge, Alsberge et van Oost.
- Blanchiment de la laine. — Le premier des traitements à donner à la laine consiste en un dégraissage complet de la fibre, pour la débarrasser des impuretés qu’elle renferme naturellement, et de celles qui proviennent des opérations mécaniques de la filature, du dévidage, de l’encollage des chaînes, du tissage, etc., etc.
- On atteint le but cherché, au moyen de passages en sel de soude et en savon, dont la concentration et la température doivent être surveillées de près, pour éviter l'attaque de la fibre. On a préconisé l’emploi de l’ammoniaque en raison de son pouvoir détersif.
- Le blanchiment proprement dit se fait, soit au moyen de l’acide sulfureux, soit au moyen de l’eau oxygénée, quelquefois on combine les deux procédés.
- Le blanchiment au soufroir est celui qui convient le mieux à la laine pour bonneterie, qui est très ouverte et se feutre facilement. Mais il présente cet inconvé-nientque la marchandise séchée sans être désoufrée, pour diminuer les manutentions, conserve longtemps une odeur désagréable. De plus, la laine risque de se piquer de taches noires au contact des métaux et peut altérer les nuances claires, avec lesquelles elle sera parfois mélangée.
- Les passages au soufroir se donnent par deux, d’une douzaine d’heures chacun. Lorsque le premier est terminé, on ouvre la chambre à soufrer, on aère et retourne les échevaux, ou bien on change le contact des pièces avec les lattes d’étendage, pour que l’action de l’acide sulfureux se fasse uniformément.
- La marchandise est mise au soufroir encore humide, après avoir subi un essorage moyen mais régulier. Quelquefois on remplace le soufroir par un passage au bisulfite de soude, ou en solution d’acide sulfureux.
- L’eau oxygénée rend de très grands services pour la teinture des laines de nature très colorée ou très montées en torsion et rougies par le gazage, comme les laines grenadine, en donnant la possibilité d’obte-nir, outre le blanc, des nuances tendres, vives et
- claires, ce que le blanchiment par l’acide sulfureux ne permet pas de faire, car les laines, quoique désoufrées, se comportent très mal à la teinture.
- Les bains d’eau oxygénée sont généralement additionnés de silicate de soude, pour les rendre faiblement alcalins. Il faut éviter la présence des métaux, qui décomposeraient en pure perte la solution. La durée du contact est de quelques heures. Pour les pièces, mous-selines, etc., on peut les enrouler, imprégnées d’eau oxygénée, et les laisser ainsi toute une journée.
- Quand les pièces sont destinées à l’impression, on leur donne un passage en hypochlode chaux, suivi d’un acidage ; ce chlorage prédispose la fibre à mieux prendre les couleurs qui gagnent à la fois en vivacité et en intensité.
- L’établissement G. Drin et Cie, de Courbevoie, pratique avec succès le blanchiment des tissus pure laine, laine et soie, et laine et coton. Son principal débouché pour les blancs d'impression est le Japon. En mousseline pure laine, il livre par jour, pour ce seul pays, 300 à 400 pièces de 110 mètres.
- Les tissus destinés à être vendus blanc se divisent comme nuances, en quatre catégories bien distinctes : 1o blanc crème ; 2° blanc ivoire ; 3° blanc mat ; 4° blanc blanc. C’est par des dégorgeages, des blanchiments et des azurages successifs, que le tissu est amené petit à petit à la nuance demandée. Ce travail de soins et de patience, qui demande de longue manutentions, est fait, par MM. G. Drin et Cie, d’une façon qu’aucun concurrent n’est arrivé à surpasser, sinon à égaler.
- Blanchiment de la soie. — Les soies schappes et tussahs ne sont données au blanchiment qu’après avoir été soumises à la cuite, qui constitue un dégraissage parfait.
- Le blanchiment à l’acide sulfureux est moins employé que pour la laine, ses effets étant assez peu marqués sur la soie. Pourtant on y a recours, même sur soie cuite, s'il s’agit d’obtenir de grands blancs tout à fait purs.
- L’acide sulfureux intervient surtout pour blanchir les soies grèges et les soies souples qui serait cuite par la température nécessaire avec les bains d’eau oxygénée.
- Celle-ci sert à blanchir les soies cuites à grès jaune, et surtout les schappes et fantaisies de nature jaunâtre ou grisâtre, dans le but d’obtenir des blancs et des nuances claires, tout à fait purs.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Mais son emploi principal est pour les tussahs, qui de toutes les sortes de soie sont les plus difficiles à blanchir, par suite de la présence d’une matière colorante brun jaune, dont on attribue l’origine à la nourriture occasionnelle du ver Certaines nuances moyennes et les nuances claires exigent le blanchiment : le crème bien dépouillé et le blanc teint réclament même souvent deux opérations.
- Les bains d’eau oxygénée, alcanisés au silicate de soude, s’emploient plus chauds que pour la laine. Pour les tussahs, on arrive à user jusqu’à trois ou quatre litres du réactif par kilogramme de soie. Après le blan -chiment, un passage en savon achève de nettoyer la fibre et lui rend son brillant.
- L’eau oxygéné à 12 volumes vaut actuellement 25 fr. les 100 kilogrammes : en 1889, son prix était trois ou quatre fois plus élevé.
- Le traitement à l’eau oxygénée peut se donner au moyen du peroxyde de sodium. Ce corps se dissout dans l’eau, en produisant de la soude caustique et du peroxyde d’hydrogène. Celui-ci est peu stable en pré-sence de l’alcali, qui de plusrisquerait d’altérer la fibre. Ne pouvant se servir directement de la solution du peroxyde de sodium dans l’eau, on a recours à un artifice, qui consiste à ajouter du sulfate de magnésie en proportions moléculaires au peroxyde de sodium.
- Il se forme un mélange d’eau oxygénée, de magnésie et de peroxyde de magnésium, qu’on peut employer tel quel. Nous avons étudié jadis la manière dont se comportent sous l’action de la chaleur les solutions d’eau oxygénée, additionnées ou non de magnésie. La présence de magnésie retarde d’une façon notable la décomposition du peroxyde d’hydrogène et régularise le débit de l’oxygène actif, en donnant naissance à des peroxydes de magnésium plus stables.
- M. W. Spindler a indiqué un mode spécial d’emploi du peroxyde de sodium ou de l’eau oxygénée, en pré-sénce d’alcools, d’aldéhydes ou d’acétones, qui donnerait un blanchiment supérieur à celui qu’on obtient sans faire intervenir ces corps. La fibre serait en outre mieux ménagée : par exemple, l’addition d’alcools, etc., permettrait d’obtenir un blanc pur, sans perte de grès, avec la soie jaune écrue, qui ne pouvait avec les procédés ordinaires donner un beau blanc qu’à la condition d’avoir été préalablement décreusée.
- Nous rappellerons à ce sujet le vieux procédé de blanchiment de la soie de Baumé, au moyen d’un mé- | lange d’alcool et d’acide chlorhydrique pur, qui donne ?
- d’excellents résultats et où l’alcool joue un rôle prépondérant.
- Il faut ajouter, pour rester conforme à la vérité, que le peroxyde de sodium, comme source d’eau oxygénée, n’a pas rencontré jusqu’à présent l’accueil et le succès qu’il mérite. Ce corps signalé en 1810 par Gay-Lussac et Thénard et obtenu par eux en petite quantités, a été préparé industriellement, en 1891, par M. H.-Y. Castner, en soumettant le sodium métallique, renfermé dans un récipient en aluminium, à l’action oxydante de l’air, à une température d’environ 300 degrés.
- Le peroxyde de sodium qui au début valait 5 francs le kilogramme, pourrait à l’heure actuelle être livré au prix de 2 francs environ.
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- Blanchiment du linge. — Le blanchissage du linge de corps, de table et de la literie est devenu une véritable industrie, que représentait avec succès, dans la Classe 78, la blanchisserie de Courcelles.
- Des machines spéciale ingénieusement disposées, et pouvant traiter des quantités considérables de linge, avaient été présentées par différentes maisons.
- M. Emil Martin, de Duisburg (Allemagne), avait soumis à l’appréciation du jury une machine à lessiver, laver et rincer, pouvant traiter en une heure, jusqu’à 100 kilogrammes de linge sec.
- Elle se compose d’un cylindre en tôle galvanisée, servant d’enveloppe extérieure et d’un tambour triangulaire en cuivre rouge, à angles arrondis, se mouvant à l’intérieur de l’enveloppe et destiné à recevoir le linge. Celui-ci subit pendant la rotation une succession de chutes, tenant à la forme triangulaire du tambour, qui est percé de petits trous, pour permettre à la lessive de passer au travers. Cet appareil très soigneusement construit est à mouvement alternatif, à décharge automatique, et à commande électrique.
- La machine à laver de la Erste Thueringer Wasch maschinen fabrik, Otto Hoerhold, à Cobourg (Allemagne), se compose d’une cuve sur le fond de laquelle se trouve une plaque en bois cannelé, ajustée elle-même sur une plaque de liège. Cette double plaque surnage, quand on remplit d’eau la cuve, jusqu’à une marque déterminée. Si l’on dépose le linge à laver et que l’on ferme le couvercle de la cuve, une seconde plaque également cannelée plonge le linge avec la première plaque dans l’eau. Le linge ainsi serré entre les deux subit une pression égale et un frottement cons-
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- tant par suite de la rotation de ,la plaque supérieure, mise en mouvement par deux leviers fixés à un engrenage.
- La maison Emil Martin exposait en outre une essoreuse à mouvement en dessous, dont l’axe est muni de tampons à ressorts en caoutchouc, pour amortir les vibrations, et une machine à sécher et repasser, analogue à celle qu’on emploie dans les papeteries et ca-vable de livrer huit cent serviettes à l’heure.
- La maison Collon, Dumontant et Cie, de Nice, montrait dans son exposition une machine à sécher et à repasser le linge des deux côtés, produisant 1,500 serviettes à l’heure.
- M. Carrière (Aug.), de Saint-Leu, MM. Buffaud et Robatel, de Lyon, ainsi que les ateliers de constructions Burckardt, de Bâle, exposaient des essoreuses de divers modèles.
- Les machines et appareils pour blanchisseries étaient aussi avantageusement représentés par MM. Chauveau (Edouard) et Thiébault (E.), de Paris.
- Dans l’exposition de M. F. Dehaître de Paris, figurait en cuvier à lessiver roulant, système Delamarre, une laveuse à cinq pans en cuivre, avec ondulations embouties et changement de marche automatique, une sécheuse-repasseuse continue à grand débit, et toute une série d'essoreuses, parmi lesquelles se distinguai, en particulier une essoreuse à fond mobile. Celui-ci est constitué par deux plateaux glissant l'un sur l’autre et munis d’ouvertures qui se superposent pour le déchargement.
- Il faut signaler aussi une essoreuse double, dont les principaux avantages sont de tenir moins de place que deux essoreuses, et d’offfrir plus de stabilité que l’essoreuse isolée. Quand un des paniers est en pleine vitesse, si l’on embraye l’autre, le premier forme volant et sert à entraîner le second. L’absorption de force vive opère le ralentissement du premier panier, qu’on arrêtera facilement pour laisser le second prendre sa pleine vitesse.
- Nous citerons enfin la maison Américain Wranger and Ce (Etats-Unis), pour les essoreuses-exprimeuses.
- III
- IMPRESSION ET TEINTURE DU COTON
- L’impression et la teinture du coton ont fait de notables progrès dans la période décennale qui vient de s’écouler, tant au point de vue des machines, que des applications chimiques. L’imagination et la science
- du chimiste-coloriste se sont donné libre carrière, et é
- ont engendré une infinité d’ingénieux procédés. s
- Cette industrie est réellement sorti de l’empirisme, pour entrer dans la.phase scientifique. Pour elle, les p
- fameux secrets de fabrication, les recettes jalousement gardées, sont choses à jamais abolies. 1
- Aussi la tâche du rapporteur s’est-elle trouvé singu- i
- lièrement facilitée, et le seul regret qu’il ait à expri- é
- mer, c’est que la surabondance des documents l’ait parfois mis dans la pénible obligation de passer sous e
- silence des faits fort intéressants. d
- Machines. — Les tissus destinés à l’impression e
- doivent être débarrassés du duvet, des filaments et de 1
- toutes les impuretés qui les souillent encore. s
- La Société Alsacienne de constructions mécaniques ;
- exposait une machine à battre, brosser, nettoyer et
- enrouler les tissus fort bien comprise. Le tissu, soi- <
- gneusement embarré et tendu, est d’abord soumis à l’action de deux brosses circulaires, puis à celle d’un <
- batteur circulaire à trois branches, animé d’un mouve- 1
- ment de rotation très rapide. Brossé à nouveau, puis traité par un deuxième batteur, il passe alors sur les [
- rouleaux-guides, contre la surface desquels sont disposées des brosses circulaires et, enfin entre deux souffleurs d’air, placés à la sortie de la machine, des deux côtés du tissu, et alimentés par un petit ventilateur à air comprimé. Ces souffleurs refoulent dans des chambres toutes les poussières, duvets, etc., qui pourraient rester encore attachés à la surface du tissu. Tous les organes de la machine sont enfermés dans des réservoirs et casiers à poussière, mis en communication avec un ventilateur à aspiration.
- Cette machine peut produire en moyenne 450 pièces de 100 mètres, en dix heures de travail effectif.
- Parmi les nouveaux types de machines à imprimer, nous signalerons une machine à huit couleurs, dite à grande largeur, pouvant imprimer sur 1 m. 40 de large, et avec un rapport de 1 m. 40. Cette machine, dont la construction a été inspirée par M. Eug Bœringer, sert à imprimer des dessins meubles, avec une largeur suffisante pour qu’on ne soit pas obligé de coudre deux laizes ensemble.
- La machine à imprimer à double face, qui se construit de une à huit couleurs, c’est-à-dire avec deux à seize rouleaux gravés, permet d’imprimer à la fois les deux faces du tissu avec le même dessin, de façon qu'il y ait superposition parfaite des deux impressions. Elle sert principalement pour imprimer des
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- étoffes de meubles, qui, n’ayant pas d’envers, dispensent de l’emploi des doublures.
- La Société Alsacienne de constructions mécaniques présentait une machine de ce genre, à quatre couleurs.
- Les ateliers de constructions mécaniques (ci devant Ducommun), de Mulhouse, exposaient une machine à imprimer à six couleurs, avec commande par moteur électrique.
- L’application de la commande électrique aux machines à imprimer présente des difficultés, en raison des grandes variations de vitesse et de force motrice absorbée, auxquelles elles sont soumises. La maison Ducommun a résolu le problème, en employant plusieurs tensions de 100 volts chacune, qui sont accouplées, de sorte que le moteur marche avec des tensions de 100, 200, 300, et 400 volts. Cette disposition permet de changer la vitesse et la puissance, sans qu’il y ait pertes d’énergie par des résistances intercalées. Pour chaque accouplement de tension on obtient encore, par la variation du champ magnétique, un changement de vitesse et de puissance, dans les limites de 15 à 30 pour 100.
- Une installation de ce genre, faite par la maison Ducommun, existe dans l’établissement de Angeli et Cie, à Milan, pour 18 machines à imprimer. Elles sont conduites par deux génératrices à deux enroulements chacune, et fournissant 400 H. P.
- M. Dehaître (F.) et la maison Gebauer (Fr.) expo saient respectivement des machines à imprimer à six et huit couleurs, fonctionnant par moteur électrique, dans des conditions analogue à celle de la maison Ducommun.
- V lmprimea.se Samuel, construite par MM. Buffaud et Robatel, de Lyon, sert à imprimer, au moyen d’un rouleau en relief, l’étoffe tendue et collée sur une table horizontale de 75 mètres de long. Cette table est munie sur toute sa longueur d’une crémaillère exactement divisée, dans laquelle engrène un pignon porté par un arbre horizontal, qui lui-même dépend d’un petit cha-riot, porteur du rouleau en relief et de ses accessoires.
- C’est ainsi que se produit le mouvement de translation du chariot : pendant ce mouvement, le cylindre imprimeur roule tout le long de la pièce,en y impri-«tant le dessin.
- Comme la pression est très faible, des tissus de nature très différente, soieries légères, lainages, tissus mélangés, velours, etc., s’impriment également bien avec cette machine. On peut repasser plusieurs
- fois une même couleur, pour la mieux faire pénétrer dans l’étoffe.
- Une disposition mécanique spéciale, imaginée par M. James Blair dans ces dernières années, et applicable à une machine à imprimer ordinaire, permet de réaliser une variété d’effets extraordinaire et presque illimitée. (A suivre.}
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- PROCÉDÉ D'IMPERMEABILISATION ABSOLUE des draps pour confections, tissus de laine, soie, coton, etc. par M. Laurent Toussaint
- Les tissus de toutes natures et spécialement les draps employés pour la confection des vêtements après une exposition plus ou moins prolongée à l’humidité, non seulement s’imprègnent d’eau mais se laissent transpercer et ne protègent plus qu'imparfaite-ment les objets qu’ils recouvrent.
- La présente invention ou, pour mieux dire, le procédé qui s’y rattache obvie à ces inconvénients en rendant le tissu absolument imperméable soit à la pluie soit à une humidité quelconque.
- A cet effet, le tissu envisagé est plongé dans une solution dont la composition est la suivante :
- Eau,
- Alun titré à 3 degrés.
- Acétate de parafine à 4 degrés.
- Après immersion dans ladite solution, le tissu est séché, puis plongé dans de la benzine, de nouveau sèche et finalement apprêté par les myens ordinaires.
- Danf le cas où il est nécessaire de faire disparaître l’odeur que cette préparation peut communiquer au tissu ainsi manipulé, il est ajouté au bain d’imperméabilisation susdécrit une solution à 1 millième par litre d’essence de mirbane. Le tissu n’est en rien altéré dans sa qualité ni dans son aspect primitif qui n’est pas change.
- APPAREIL DE VAPORISAGE POUR LE TRAITEMENT des tissus
- Par la Société PELTZER et fils
- Généralement, les rubans venant de l’imprimeuse sont enroulés dans des paniers à parois perforées,
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- puis introduits en autoclaves où ils subissent l’action de la vapeur sous pression pondant une heure 1/2 à 2 heures. Les rubans sont ensuite retirés de l’auto -clave et transportés à la rinceuse.
- Les principaux défauts de ces manipulations sont : 1o Le manque complet d’unité dans le travail ;
- Et 2 la nécessité d’employer la vapeur sous pression afin d’assurer une pénétration entière à la totalité de la laine soumise au vaporisage.
- L’appareil qui fait l’objet de la présente invention, au contraire, permet l’impression, le vaporisage et le rinçage des rubans sans interruption dans le fonctionnement. Cet appareil à vaporiser à marche continue n’exige pas de pression de la part de la vapeur et peut être appliqué au développement des imprimés par le système Vigoureux, ainsi qu’à toute espèce de vaporisage, soit sur la laine, soit sur toute autre matière. Les combinaisons mécaniques de l’appareil consistent : (a) en un double cône à paroi intérieure perforée et un tube axial également perforé ; (b) en un dispositif de distribution méthodique et uniforme du ruban à vaporiser et (c) en une disposition de deux cylindres cannelés destinés à assurer la sortie régulière du ruban pour l’amener hors de la machine.
- MACHINE POUR LE MERCERISAGE DES TISSUS à l’état tendu
- Par M. Paul Hahn, constructeur de machines.
- Suivant les particularités delà présente invention, c’est à l’état déjà tendu que le tissu est soumis à l’imprégnation avec la lessive de soude et cette tension est produite par la disposition même de la machine et cela dans des limites pratiques selon la largeur. Le tissu tendu est conduit dans un bassin étroit rempli de lessive de soude, puis arrive ensuite à un système de cylindres compresseurs placés l’un derrière l’autre suivant une disposition excessivement simple (lesdits corps de cylindre pouvant être déplacés latéralement sur leur axe); enfin, après avoir quitté ce système de rouleaux, le tissu, presque exempt de lessive de soude, vient au dispositif d’arrosage qui, comme à l’ordinaire, est placé au-dessus d’un aspirateur.
- Ce mode de travail est si avantageux que le tissu reçoit un brillant on ne peut plus uniforme et ne peut ni s’étirer ni diminuer de largeur ou de longueur ; il y a même plus, en ce sens qu’il fournit le moyen d’obte
- nir avec la machine à merceriser perfectionnée une largeur de tissu dépassant la largeur primitive.
- (Reproduction, interdite.}
- TRANSPORTS ET TARIFS
- Les Compagnies de chemins de fer de Paris-Lyon-Méditerranée, de l’Est, de l’Etat, du Nord, d’Orléans, de l’Ouest et des Ceintures viennent de soumettre à l’homologation du Ministre des Travaux publics la proposition d’inscrire la disposition suivante dans le tarif spécial commun P. V. n° 117 :
- COULEURS COMMUNES, COULEURS NON DÉNOMMÉES
- a) Par expédition d’au moins 500 kilogr. ou payant pour ce poids.
- b) Par wagon chargé d’au moins 5,000 kilogr. ou payant pour ce poids.
- Réseaux participants : Est, Nord, Ouest, Paris-Lyon-Méditerranée, Ceintures.
- D’une gare quelconque du réseau Paris-Lyon-Méditerranée à une gare quelconque des réseaux de l’Ouest ou du Nord.
- Sous condition d’un parcours d'au moins 300 kilomètres ou payant pour cette distance et empruntant au moins deux desdits réseaux.
- Taxes des barèmes dont les bases sont indiquées ci-après à augmenter :
- a) Pour le barème par 500 kilogr. des frais de char
- gement, de déchargement et de gare ;
- b} Pour le barème par 5.000 kilogr. des frais de gare, le chargement et le déchargement devant être
- effectués par les expéditeurs et les destinataires.
- Ces frais sont perçus conformément à l’article 14 des conditions d’application des tarifs généraux ; il n’est rien perçu pour frais de transmission aux points de jonction reliant entre eux les réseaux participants.
- Désignation des parcours
- Jusqu’à................ 300 kilomètres Plus pour chaque kilo..300 à 500 km. mètre en excédent......500 à 600 » . de :................... 600 à 700 » . »......................700 à 800 » .
- » 800 à 900 » . Au delà de. ... 900 » .
- A) B)
- fr. fr.
- 35 50 29 »
- 0 10 0 08
- 0 09 0 07
- 0 08 0 06
- 0 07 0 05
- 0 06 0 04
- 0 05 0 00
- Comme conséquence, les chemins de fer de l’Est, de l’Etat, du Nord, d’Orléans, de Paris-Lyon-Méditer-
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- ranée et les Ceintures de Paris proposent la suppres
- sion des prix ci-après ;
- De Lyon toutes gares (Excepté Lyon-Croix-Rousse)
- Par wagon
- Par expédition chargé d’au moins d’au moins 500 kg, 5,0.0 kg. ou payant ou payant pour de poids, pour ce poids
- A Amiens, Elbeuf-Saint-Aubin, Rouen (R. G.)....................70 fr. 56 fr.
- A Lille-Saint-Sauveur, Roubaix , 74 » 59 »
- ASSURANCES
- • Incendie, — Prime. — Échéance. — Non paiement. — Demande de délai restée sans réponse.—Clause d’exonération temporaire. — Sinistre. —Ignorance de la Compagnie. — Paiement de la prime. — Déchéance.
- Lorsqu’une police d’assurance dispose en termes absolus que « à défaut du paiement de la prime, l'ef t de l’assurance est suspendu et que l’assuré en cas de sinistre, n’a droit à aucune indemnité », que cette déchéance est encourue par lui, comme pénalité, expressément stipulée pour son retard dans l’exécution de son engagement ; que l’assurance demeure suspendue; même pendant les poursuites exercée parla Compagnie en vue d’obtenir le paiement de la prime échue, et que le paiement de la prime arriérée et des frais s’il y a lieu, a été fait à la Compagnie et accepté par elle » ; ces stipulations, si rigoureuses soient-elles, ne sont en rien contraires, ni à la loi, ni à l’essence du contrat d’assurance.
- Il en ressort nécessairement que la clause d’exonération temporaire de la Compagnie stipulée à titre de pénalité contre l’assuré en faute, n'est'pas uniquement en vue de la résiliation de la police, facultative pour la Compagnie, mais aussi pour le cas où celle-ci opte pour la continuation du contrat.
- Lorsque sur la présentation de la quittance de la prime échue, l’assuré se borne à demander un délai et que la Compagnie ne répond pas, il n’est pas possible d’induire de son silence qu’elle a entendu faire avec ses assurés un accord nouveau et renoncer au bénéfice des clauses de sa police ; une telle renonciation ne se présume pas.
- Si la Compagnie, dans l’ignorance d’un sinistre survenu pendant la période de suspension de la police, a reçu à sa caisse sans protestation ni réserves, le paiement de la prime en retard effectué par les assurés au lendemain du sinistre et après le délai de faveur,
- l’acceptation du paiement et l’absence de protestation ou de réserves par la Compagnie, ne sauraient ni impliquer de sa part un abandon volontaire, ni entraîner contre elle une déchéance de son droit.
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- Nous rappelons à nos abonnés le fonctionnement de notre service qui donne tous les renseignements nécessaires pour les assurances de toute nature :
- Accidents du travail (loi du 9 avri 1899) ;
- Incendie ;
- Automobiles ;
- Chevaux et voitures ;
- Assurances individuelle
- Assurances Vie
- Rentes viagères;
- Règlement de sinistres,
- Vérification de polices, etc.
- N.-B. — Nous engageons nos abonnés à bien regarder les dates de préavis pour la dénonciation de leurs contrats.
- PETIT COURRIER
- L. M., Lille. — Nous avons fait le nécessaire pour la Caisse des Familles, votre pouvoir a été enregistré.
- N. S Roubaix. — Même réponse que ci-dessus.
- JURISPRUDENCE
- Notre service de contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d'intérêt général, par lettre lorsqu’il s'agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- Lorsqu’un industriel à plusieurs résidences et qu’il n’a pas déclaré son domicile réel, peut-on le poursuivre en paiement de fournitures à lui faites devant le tribunal du lieu où il a un domicile apparent qui est en même temps celui où il possède un établissement industriel ?
- R. — La personne qui n’a pas manifesté par la oouble déclaration de l’article 104 du code civil, l’intention expresse d’abandonner son domicile pour en acquérir un nouveau et qui a des résidences multiples dont aucune n’apparaît comme son domicile réel, doit être considérée comme ayant ce domicile dans l’endroit où elle possède ses principaux intérêts, spécialement dans | celui où elle réside avec sa famille pendant la plus grande partie de l’année et où sont situés les bureaux
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- de l’exploitation qu'elle dirige. On estime, en effet, que les tiers ont, à raison des indices et des signes extérieurs de cette résidence effective, de justes motifs de penser qu’elle a son domicile au lieu même de cette résidence ; il ne doivent pas avoir à souffrir de l’équivoque ainsi produite Par suite, le tribunal de ce domicile est compétent pour connaître d’une action contre cette personne. La Cour de cassation, par un arrêt du 4 mars 1901, a décidé qu’il doit en être surtout ainsi lorsque cette action se rattache à l’exploitation de la personne dont il s’agit.
- Autre question. — Je suis l’objet de la part d’un concurrent, d’un procès en police correctionnelle pour avoir fabriqué et mis en vente un article dont le modèle avait été régulièrement déposé. Mais l’article déposé n’est pas nouveau et il ne diffère de ce qui était connu que par des détails sans importance. Un semblable dépôt donne t-il à son auteur une propriété exclusive et n’ai je pas le droit de demander des dommages intérêts à raison de la poursuite aussi téméraire qu’injustifiée dont je suis l’objet?
- R.— La loi du 18 mars 1806, qui protège les dessins et modèles de fabrique, a trait non à l’utilité matérielle des objets, mais seulement à leur forme extérieure.
- D’autre part, pour qu’un modèle déposé en conformité de cette loi puisse donner lieu à un droit exclusif, il est indispensable que cemodèle ait un caractère de nouveauté et d’originalité ; il ne suffit pas de quelques changements de détails apportés à un modèle déjà en usage.
- Le fait de citer ainsi, dans un cas pareil, en police correctionnelle, constitue un abas de citation directe qui donne lieu au profit de celui qui lest l'objet de la poursuite, à l’allocation de dommages intérêts.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds de teinturerie :
- Paris. — 92, rue Ordener, par Mlle. Foulourbey, à X.
- Paris- — Escalier Sainte-Marie, par M. Boch, à X.
- Paris. — 146, boul. Haussmann, par L. Laurent, à X.
- Paris. —36, rue des Bernardins, par"Mme Vve Pineau, à X.
- Paris. — 9, av. Parmentier, par M. Noël, à Mlle Favre,
- Paris. — 57, boul. Beaumarchais, par M. Dessouches, à X.
- Paris. — Faub. Poissonnière, par Mme Vve Maillet, à M. Viallon.
- Paris. — 32, rue Saintonge, par M. Touiller, à M. Hollande.
- Paris. — 35, rue Cardinet, par Mme Vve Mompart, à X.
- Paris. — 15, rue André-Del-Sarte, par M. Bellion, à M. Rodier.
- Paris. — 5, place Lévis, par M. Lemoine, à X.
- Maisons qui se créent
- Clermont-Ferrand. — 15, boul. Trudaine, teintureri par M. Groslière.
- Colombes. — 34, av. d’Argenteuil, teinturerie, M. Pin-guet.
- Le Gérant : A. FAYOLLE x.
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE*, Directeur, 2b. rue Turgot
- REPRÉSENTATION DE MACHINES A TEINDRE
- POUR CANNETTES ET BOBINES
- Je cherche un représentant général capable, pour la France, pour la vente d’une machine à teindre pour cannettes et bobines, brevetée, ayant donné d’excellents résultats et extrêmement pratique. Comme d’après les expériences faites on pourra réaliser d’importantes affaires, le représentant devrait établir des sous-agences sur les places que cela intéresse, comme Troyes, Lille, etc. On tient surtout à personne capable, au courant de la branche et bien introduite dans les teintureries et dans les fabriques, et sachant correspondre en allemand. Offres sous W. 5.882, à Haasenstein et Yogler (Genève). (508).
- AVIS
- J’informe par la présente qu’à la suite d’irrégularités et de grave violation de brevet, j’ai retiré à M. J. Dolder-Andermatt la vente de ma Machine à teindre pour cannettes et bobines, brevetée, et qu’il n’est plus, en aucun cas, autorisé à traiter des affaires de n’importe quelle nature et spécialement en ce qui concerne ma machine à teindre pour cannettes et bobines. Je préviens, par conséquent, de ne traiter ou conclure aucune affaire par l’entremise de M. J. Dolder, vu que je poursuivrai juridiquement la moindre violation de brevet et je prie en conséquence, les intéressés, de bien vouloir s’adresser, pour le moment, directement à moi. Je me tiens à leur disposition avec offres tout à fait avantageuses.
- Carl WOLF,
- Schweinsburg, Saehse
- Faerberei u. Apparate « Bau » Anstalt. (507).
- AViS IMPORTANT
- L’Administration se chargeant simplement de transmettre aux inté-| ressés les lettres affranchies pro-| voquées par les annonces ci-dessous, NE PEUT JAMAIS FAIRE DE RÉPONSE.
- Il ne sera donné suite à aucune demande de mise en relations qui ne contiendra pas autant de lettres affranchies qu’il y a d’annonces auxquelles on répond.
- i Prière d'indiquer toujours le Numéro de l’annonce.
- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrica-tion des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emu-lation du commerce et de l’industrie de la Seine Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas. Prix.......... 13 fr. 50
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
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- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportantàla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage [ ournalier.
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- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïqnes.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières 1 colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. I Dérivées de l’anthracène.) |
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di | et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphényimé- j thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de | ‘acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-éines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo- | line, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ot de l’aéridme. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.— Matières colorantes non classées.
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- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét' aes Agriculteurs de France. — E-sayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8®de 600 pages avec figures
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- 254
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Boim de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne, — Ire qualité... 12 .. à 14 ..
- — 2e qualité ... 11 .. 12 ..
- 3e qualité.... 5 60 8 .. — Sisal, Yucatan... 8 .. 9 50 — Honduras.... . , 8 .. 8 25 — Tabasco........ 6 50 7 80 — Haïti Cap 5 .. 5 25 - Fort-Liberté,.».. 5 10 5 50 — A 5 15 5 25 — 6 .. 6 80 — Gonaïves 5 50 6 .. — P.-de-Paix ...... 6 75 7 25 — Miragoane 5 10 5 25 — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 .. — Jamaïque. 5 50 6 50 laune Cuba et St-Yago .. 6 25 6 50 » Manzanillo 6 25 6 50 • Tuspan 7 .. 7 25 • Vera-Cruz 6 65 7 .. » Campêche 6 6 25 » Carmen 6 . . 6 25 » Tampico........... 6 25 7 .. • Porto-Plata 5 25 5 75 » Haïti 5 75 6 .. • Jamaïque 6 ., 6 50 » Barcel et P. Cab .. 6 50 7 .. • Rio-Hacha 4 50 5 .. • Carth. et Savan... 4 50 5 .. » Maracaïbo 525 6.. • Fustet 100 k. 12 .. 14 .. • Tatajuba(Pern.)50k. 4 50 5 .. » Bahia 4 50 5 .. Corinto 6 30 7 .. • Amapala.... 50 kil. 6 30 6 50 Rouge Brésil Bahia 8 .. 10 .. » Calliatour. .. 100 k. 14 .. 15 .. » Lima 50 kil. 8 50 12 ..
- » Ste-Marthe........ 9 .. li .. • ...................................... 4 .. . ,. » Sandal............. 100 k.......5 .. 7 .. Sapan...... 50 k...5 .. 7 50 » Quebracho..1009 k..80 .. 90 ..
- « Pernamb....50 k 14 .. 16 ..
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k.............M — en caisse —......................37 50................45 ..
- Jaune ou gamb ...................... M » pressé...........................30 ....................35 ..
- Coehenille
- On cote : 1/2 kil.
- £énériffezacatille..... 1 60 2 ..
- Ténérife grise............... 1 50 1 80
- Cureuma
- Fengale......50 kilos. 22 50 25 N
- lava, Mad,. Pond.. .... M «. ...
- Dividivi
- On cote les 50 ki.... 12 . 14 ..
- Indigo*
- On cote actuellement : Egn. sur v. et bl. 12k.. 7 .« 725 fin viol et pourpre 6.25 6 60
- Beng. eau viol, et dite/.,. 5 75 6 . » bon violet 5 .. 5 25 » moyen violet 4 50 4 25 » bon violet rouge..... 4 50 4 75 » bon moy. v. roug.... 4 .. 4 25 « fin rouge 4 75 5 .. » bon dito 4 25 4 50 » bon à fin cuiv 4 .. 4 25 » "uiv.ced. et bas 3 75 4 .. Java.. ..... . M ... Kurpah.. N.M* 1 50 1 80 Madras 1 50 3 50 Manille.... N.M. 1 ., 3 .. Caraque N.M. 1 50 3 50 Guatemala flor 4 .. 4 75 » bon à fin sobré.. 2 .. 3 75 » — cor.... 2 .. 3 75 » cor. ord. à bas.. 1 ,. 2 25 N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M. 5 .. 5 56 » bon à beau.. N.M. 3 50 4 50 » ord. et moyen N.M. 2 .. 2 50
- « fa o
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ............ M
- Mers du Sud............M
- Madagascar.............M
- Quereitron :
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé....... 7 50 à 8 50 t gros effilé..............................6 .. 7 ..
- Roeou.
- Antilles...........1/2 kil. .0 25 à .0 30
- Cayenne.................... N. M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 12 » (Guadeloupe) . 10
- Bois jaune (Maracaïbo).... 8 » de Fustet Albanie. . . 10 Cachou noir, Ire marque... 85 » marques ord.. 70 Cochenille argentée. .100 k. 160 » grise 150 » zacatille naturelle 150 » noire Palmas le k. 166
- ..à.15 .
- .. .11 ..
- .. 11 ..
- 50 11 ..
- 95 ..
- .. 165 ..
- » Lanzarotte .................. s. Cureuma Bengale................ 50 .. » Chinois...................... 50 .. » Madras....................... 55 .. Galles de Chine................135 .. Prussiate jaune de potasse. 170 ..
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 .. 3 50 » bon moyen et bon coloré assez tendre.. 2 50 3 .. » moyen assez coloré un peu sec 2 25 2 50 » moyen ordinaire terne et serré.. 1 75 2 ..
- Kurpah beau à fin. viol.et viol.
- rouge tendre..... 3 25 3 50 » b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 2 80 3 20 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle... 2 70 3 10 » moy.viol. un peufaib, mél , sablé 2 20 2 60 Guatemala. Flor 4 25 4 75 » bon et bon moy. corté et sobré 2 75 3 25 » moyen et moyen ordinaire 2 .. 2 50 Bengale beau à fin violet... 5 .. 5 50 » bon et bon moy.violet rouge 4 25 4 75 » moyen violet rouge et rouge 3 75 4 25 Java surfin violet et pourpre 6.. 6 50 » beau et fin violet..... 5 50 6 .. » bon à bon moyen .... 5 .. 5 50
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique. 315 Alun raffiné (entrepôt).... . 15 .. 17 .. » (acq.) 17 .. 19 .. Couperose emballée 5 50 6 60
- Essence de térébenthine (d. fûts) . 95 .. ..... Id. (s. fûts) 90
- Fécule de pommes de terre, 1er bl.......................... 27......................... Id. 2e bl. (entrepôt)............ 36........................-............. Galles vertes et noires......... 150........................170............. » noires Alep.................................................................... - » blancnes.................... 130.............................. Gomme arabique, en sorte . 100..............................110..................... » Ghésirée, en sorte..... ................... » Sénégal,s. bas du fleuve 115 .. 120 .. » »............................................................................... 95 .. 120 .. » Aden, sorte cour, bonne 95 .. 100 .. » Mogador, blonde.................. ...................................
- » » blanche........................ » Laque en f. qté orange. 345 .................. » • »...........................mi-orange 330 .. ... .. » »................................cerise AC....................... » Sandaraque lavée..................... 145 .. ... .• » Damar (Batavia)...................... 140.................. » »................................Singapore....................... 90 . « 100 .. » • »..................................Penang............................110..................... Gomme adragante Syrie..., 250 .. 750 ..
- » » Anatolie. 250 .. 600 .. Quereitron M .. ... ..
- Garance, racine........... 60...........
- » poudre................... 65.........
- Rocou Guadeloupe...... 85...........
- » Cayenne...............................
- Safran d’Espagne, Valence
- pur............................. 70..............
- Sulfate de cuivre(entrepôt). 48................ »..............................................(acq.)... 52.................................................................... Sumac en feuilles.............................. 22............................. ... .. »..............................................poudre........................................................................................................................24 .. ... ..
- PV-94 ee••ccs••• -AU • , • • • • • Tamarin Madras.. 20 30 .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile........ 180 .. .... » en pains, extra sec, sous pap......... 180 .. •' » bon marchand en pains 115 • » » en boules 115 .. ... ».
- » raffiné en poudre sec 145 v. ge.
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-
-
- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- 255
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... 20 d
- » nitrique...... 36 d
- » » 40 d
- » sulfurique.... 66 d
- » sulfureux.... 50 d
- 9 50
- 33 ..
- 39 .
- 10 .
- 7 50
- à ..
- Manille.............
- Guatemala flor......
- » sobre.....
- » Cortès....
- Mexique ............
- » sobre.......
- » ord. Cortès..
- le kilo M.. 9 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9 ..
- » 5 .. 6 ..
- » 9 .. 10 ..
- » 8 .. 8 50
- » 5 .. 6 ..
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0 — »
- » en poudre 35 % 6 7 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre.................... » » • ./.
- Produits tirés du goudron
- Ammoniaque liquide 22 d. Blanc de zinc en poudre .. » » broyé.........
- Borax raffiné...........
- Blanc de zinc de la Méditer, p udre ................... broyé..................... Crème de tartre........... Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........
- Chlorure de potassium, en gare de Salins.............
- Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude...........
- » de potasse .............. Sel de soude, 80/85, Cons. et entr. en bq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.............
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation......... — Entrepôt................. Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos....
- 34 ..
- 58 ..
- 68 ..
- 50 . .
- 50 ..
- 60 . .
- &
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture
- et impression
- Alizarine 20 %...... la livre
- Aniline (huile) pure .. »
- » (sel) pure .... »
- Anthracène 30' A par unité
- au comptant.................
- Benzol 90 %........le gallon
- Acide carbonique (crist.) 40
- »
- 4
- 4
- 1
- 8
- slt
- S?
- 8 50
- 20 ..
- 7 ..
- 21 50
- 42 ..
- 18 25
- 17 25
- 11 50
- 28 75
- 39 ..
- 4 25
- 52 ..
- 48 ..
- 5 ..
- PLAGE DEBORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos ;
- Gomme Sénégal b. fle.... 90... à 100 ..
- » Galam.................. 75 .. 90 ..
- » Salabréda.............. 40 .. 50 ..
- Acide tartrique........... 240 ...........
- Crème de tartre Bl. du Midi (67 .. 168 ..
- » bl. Bordeaux 162 .. 166 ..
- Camphre raffiné.......... 5 75 .. ..
- Verdet en pains extra sec. M .. ....
- » en boules............... M .. .. ..
- Térébenthine en barils.... 87 .. .. ..
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... » beau violet..
- » bon violet...
- » moy. violet..
- » petit violet..
- » ord. et cuiv.
- Java ord. et cuivre..
- Madras fin .......... » beau ........ » moyen..............
- Kurpah kudd. beau violet...............
- Kurpah kudd. bon violet...............
- Kurpah kudde moy. violet...............
- Kurpah kudd. petit ord..................
- Kurpah Pondich, bon violet...............
- Kurpah Pondich moy. violet...............
- Kurpah Pondich ord à livrer ....... .
- le kilo 11 .. à 13 ..
- » 11 .. 13 ..
- » 11 .. 12 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 9 .. 10 ..
- » 8 50 9 .
- » M .. . . .
- » 6 .. 6 50
- » 5 50 6 ..
- » 5 .. 5 50
- » 8 .. 9 ..
- » 7 50 8 ..
- » 6 .. 7 ..
- » 5 . . 5 50
- » 6 .. 6 50
- » 5 .. 6 ..
- 4 .. 5 ..
- Acétate de plomb........... 70 ..
- Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique ...... 7 4 .
- » nitrique 36............. 34 ..
- » sulfurique 66‘............ 8 ..
- » tartrique............... 255 ..
- » citrique................ 290 ..
- Alun épuré........ 20 ..
- » ordinaire................ 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22.’ 37 . Bichlorure d’étain, 55’.... 105 ..
- » » 60..... 115 ..
- Bois Campéche-Laguna ... 15 ..
- » » Guadeloupe. 13 ..
- » Jaune Centre Amériq. M ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 70 ..
- » brun «................... 82 ..
- Chlorate de potasse....... 105 .. » de soude................ 130 ..
- Chlorure de chaux 100 à 110' 19 50 Chromate rouge de potasse 80 ..
- » » de soude.. 59 ..
- Crème de tartre.................. Cristaux de tartre ....
- » de soude.................. 8 50
- CurcumaBengale en racines 49 ..
- » de Madras..................
- » de Chine..................
- Essence de térébenthine .. 102 Extrait de châtaignier 20-. 16 .. Galles de Chine et Japon.. 155 ..
- » vertes et noires .... 145 ..
- Gomme Sénégal, en sortes 120 .. » arabique.............. 100 ..
- » adragante rousse .. 315 ..
- Jus de citron........ ... 22 . . Méthylène à 95'...... 105 ..
- » régie 90'....... 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 152 .. » » de soude....
- Pyrolignite de fer........ 10 ..
- Résine..................... 18 ..
- Rouille..................... 9 ..
- Sel de soude 80*........... 18 ..
- • ammoniaque.. 12 ..
- Sel d’étain............... 215 .
- Soufre en canons......... 18 .a
- » sublimé........... 20 ..
- Sumac Sicile en feuilles... 20 ..
- Sulfate d’alumine.......... 16 ..
- » de cuivre......... 59 . o
- » da fer.................... S ..
- à 71
- O . .
- 35 ..
- 10 ..
- 260 ..
- 295 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 38 .
- 115 ..
- 125 .
- 15 50
- 13 50 M ..
- 71 ..
- 95 ..
- 115 ..
- 130 ..
- 20 50
- 82 ..
- 66 ..
- & co •
- 106 .
- 17 .
- 160 .
- 170 .
- 130 .
- 130 .
- 370 .
- 23
- 155 . .
- ii ”
- 20 ..
- 10 ..
- 19 ..
- 12 50
- 225 ..
- 19 .
- 21 . .
- 21 ..
- 17 ..
- 60
- 7 ..
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- I. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 13 10 » •
- Arséniate de soude 60 % » , o .. »
- Bi-arséniatedesoude(As2O5) 65%................... -
- Magenta pure... Acide picrique .
- la livre la livre
- 6
- 3.
- 1[4 9
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne
- Barwood...........
- Camwood...........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois de Lima...........
- Bois de camphre de la Jamaïque.......
- Bois de camphre de
- St-Domingue.....
- Bois de camphre du Honduras .........
- Grains de Perse... le
- 5
- 4
- 15
- 10
- 10-55 »
- 8
- 10
- a R
- S
- oo
- 10
- V
- »
- 4/6
- 10
- quintal
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan....... » !
- Liqueur d'écorce..
- Extrait »
- Myrabolam 142. . Bois de pêcher ... Grains de Perse.. Bois de campêche.
- Bichromate, Binoscalate
- 6
- 8
- CH
- & or
- o
- —+ 20 SOh
- s
- 6 » n
- Extraits
- le
- quintal
- »
- »
- » » 18-24»
- 11 6 11 » 48 « 15-42»
- Potasses
- ....la livre
- Carbonate 90 %.... la tonne
- Caustique .........
- Chlorate...........
- Ferricianide (prus siate rouge). ...
- Ferrocyanide (prus siate jaune).......
- la
- livre
- 15
- 23
- 2
- » 5
- 15
- 3
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- LE MONITEUREDE LA TEINTURE
- CHEMINS DE FER D’ORLÉANS
- Transport à demi-tarif des ouvriers agricoles allant faire la moisson en Beauce, dans l’Orléanais, le Berry, la Touraine, etc.
- À partir du 1er juillet 1902, une réduction de 50 % sur le prix des places de 3e classe au Tarif général sera accordée aux Ouvriers agricoles se rendant, pour les travaux de la moisson, d’une gare quelconque de son réseau à une gare quelconque des sections ci-après :
- Juvisy à Orléans, Brétigny à Tours, Auneau à Etompes,
- Orléans à Tours, Orléans, à Châteauroux, Orléans à Ma-lesherbes, Orléans à Montargis, Orléans à Gien, Tours à Vierzon, Tours à Châteauroux, Vierzon à Saincaize.
- Cette réduction est subordonnée à la condition que les Ouvriers agricoles effectueront sur le réseau de la Compagnie un parcours de 100 kilomètres au minimum (soit 200 kilomètres aller et retour compris), ou paieront pour cette distance. Elle sera appliquée, pour l’aller, du 1er juillet au 1er septembre; le retour devra s’effectuer dans un délai minimum de quinze jours et maximum de deux mois.
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- 46e Année. N* 17.
- Le Numéro : 0,75
- 5 Septembre] "1902.
- LE
- MONITEUR OE LA TEINTURE
- des' Apprêts et de l’Impression des Tissus /7 3
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES eisuorèpu
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- II sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d journal.
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- . SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Sur l’emploi du permen-ganate de potasse en teinture. — Exposition universelle de 1900 (suite). —Perfectionnements et procédés nouveaux. — L’hygiène des ouvriers. — Assurances. — Jurisprudence. — Tribunaux. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ( ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, I‘Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers» qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande Le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT/
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de-leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- SUR L’EMPLOI
- DU PERMENGANATE DE POTASSE en teinture
- Par M. G. SAGET (1).
- Le permenganate de potasse peut être utilisé en teinture pour obtenir des nuances bistre clair. Son action oxydante est mise à profit pour détruire un fond donné avec production de peroxyde de manganèse dans l’intérieur de la fibre.
- Les fonds obtenus avec une matière tannante et un sel métallique se laissent particulièrement détruire avec facilité, et l’obtention du bistre est chose aisée.
- Les tannins unissant généralement bien sur tissus de coton, la nuance finale est très régulière. Celle-ci est en rapport avec la quantité de tannin employé, et un excès de permenganate n’est pas à craindre.
- La réduction du permanganate se fait à froid, très rapidement. Il faut éviter toute élévation de température, car à chaud et même à tiède la cellulose réduit le permanganate, la nuance n’est plus uniforme, et varie alors avec la température.
- Les gris au châtaignier et fer sont particulièrement commode pour l’obtention de nuances beiges. Si, par exemple, on plaque en extrait de châtaignier, puis en pyrolignite de fer, et qu’après un repos suffisant, on lave et passe en solution étendue et froide de permanganate de potasse, au bout d’un quart d’heure la nuance grise a complètement disparu, pour faire place à un beige qui sera d’antant plus foncé que le gris lui-même aura été plus intense.
- Les extraits de bois jaune, le cachou, etc., peuvent remplacer l’extrait de châtaigner ; les nuances obtenus sont à peu près les mêmes.
- D’autres fixateurs métalliques des tannins peuvent remplacer le fer. Avec l’antimoine on obtient un beige moins rougeâtre qu’avec le fer. Avec ce dernier il se forme de l’oxyde ferrique qui ajoute sa teinte à celle du peroxyde de manganèse formé.
- Les tannates de plomb, de cuivre, de chrome, d’alumine, de manganèse, etc., donnent les mêmes résultats.
- Les sels de manganèse et de plomb donnent des nuances plus foncées qué ceux des autres métaux; Gela tient à ce qu’il se forme des peroxydes de man-
- (1) Moniteur Quesneville.
- ganèse et de plomb, dont les teintes foncées s’ajoutent à cette de l’oxyde manganique provenant de la réduc-tioh du permanganate.
- Les oxydes incolores ou peu colorés, comme ceux d’antimoine, d’alumine, de chrome, donnent les beiges les plus clairs Ceci dit, évidemment, en employant les mêmes quantités de tannin et de permanganate, et des quantités équivalentes des sels métalliques.
- Les sels métalliques donnant les meilleurs résultats sont ceux qui fixent le mieux les tannins, et parmi ceux-ci les acétates.
- Les nuances mastic, obtenues par oxydation des tannins par les bichromates seuls, ou additionnés de sels de cuivre, réduisent aussi le permanganate ; on obtient ainsi des havanes clairs à reflets jaunâtres.
- Le piombite de chaux fixé sur la fibre, réduit aussi le permanganate de potasse : on obtient un marron à reflet rougeâtre formé d’un mélange de peroxydes de plomb et de manganèse.
- Les beiges ainsi formés ont une grande résistance aux hypochlorites. Immergée dans de l’eau de javelle la nuance ne bouge pas. Le savon bouillant dégrade et ternit la nuance.
- Le soleil a une action très rapide sur ces beiges : au bout de deux heures au soleil d'été, la nuance a pâli considérablement; un chlorage la fait revenir. Par cette réduction au soleil, il ne s’est pas formé d’oxy-cellulose. On peut néanmoins donner plus de solidité à la lumière au beige obtenu comme il est décrit ci-dessus.
- Un traitement en sel de soude à 60° pendant une demi-heure ne change pas la nuance qui résiste alors assez bien au soleil. Au bouillon, le sel de soude dégrade un peu l'a nuance sans lui donner plus de solidité qu’à 60° . Il en est de même d'un traitement à froid en hypochlorite de chaux à 1/2 Baumé, suivi d’un rinçage énergique.
- Le nitrate ferrique communique aussi plus de solidité à la lumière au beige au manganèse : la nuance devient alors un peu plus jaune. Ce dernier traitement rend aussi la couleur un peu plus résistante au savon. Un vaporisage avec ou sans pression dégrade forte-ment la nuance qu’un chlorage ne fait plus revenir.
- Les acides, même faibles, font disparaître en peu de temps la couleur : plongé dans de l’acide citrique à 1 % un échantillon teint en beige devient blanc au ? bout d'une demi-heure.'
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- Le bisulfite de soude dissout instantanément le bistre en laissant le tissu complètement blanc. Il en est de même des réducteurs minéraux et organiques.
- Faites sur tissus huilés, ces nuances beiges sont beaucoup plus solides, surtout si on a soin de savonner à 60® après les lavages qui suivent les passages en permanganate de potasse.
- Leur résistance à la lumière est bonne, et le vaporisage, qui n’a que peu d’influence sur la teinte, leur donne un peu plus de solidité aux acides.
- Les tissus peuvent être préparés en huile pour rouge, ou l’on peut ajouter l’huile à la matière tannante, rendue alcaline par addition d’ammoniaque. Dans ce cas, il faut sécher les pièces avant les passages en bains métalliques.
- Sur huilé, le bistre est plus gris que sur tissu ordinaire, et sa teinte se rapproche du loutre.
- Le savonnage dégrade encore un peu la nuance, mais une fois savonnée et vaporisée sans pression, la résistance peut être considérée comme suffisante.
- L’alumine augmente la résistance aux acides faibles du beige au tannate de fer oxydé par le permenganate de potasse. C’est ainsi qu’une nuance beige au man-ganèse, plaquée en acétate d’alumine, puis séchée et vaporisée sans pression, ne change presque pas dans une solution d’acide citrique à 1 %. Sa résistance au savon est assez bonne, mais l’action du soleil la dégrade rapidement.
- Le séchage sur sel d’alumine jaunit le ton du beige, et Je vaporisage suivant l’éclaircit.
- Au contraire, un beige fait en fixant le tannin par un sel d’alumine, puis, après oxydation en permenganate, plaqué en acétate de fer, séché et vaporisé sans pression, ne résiste ni au savon, ni aux hypochlorites, ni aux acides faibles, ni à la lumière. Il en est de même si, à la place du sel d’alumine pour fixer le tannin, on emploie un sel d’antimoine.
- L’huile pour rouge n’augmente pas la solidité des nuances ainsi obtenues.
- Le bioxyde de manganèse fixé sur le tissu, comme nous venons de l’indiquer, peut servir de mordant à diverses matières colorantes, en même temps que d’oxydant pour certaines amines aromatiques.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME
- Membre du Jury de la Classe 78
- Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L'IMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- (Suite)
- Le principe du procédé consiste à imprimer l'étoffe sans pression, et en donnant aux rouleaux gravés une vitesse différente de celle de l’étoffe. Les rouleaux auront une certaine surface de contact avec celle-ci, mais, ne touchant pas le presseur, ils donneront une impression beaucoup moins nette, traînée pour ainsi dire, ce qui se traduit par un aspect tout différent de celui qu’aurait donné le même dessin, imprimé avec pression, dans les conditions ordinaires.
- L’article est surtout intéressant sur les tissus façonnés, à reliefs bien accentués. Dans ce cas, le fond reste blanc, le relief seul s’imprime, et si l’on a employé un dessin très couvert, un mille-points par exemple, on arrive à un effet de tissé en couleurs, faisant absolument illusion.
- Epaississants. — Les couleurs destinées à l’im-pression doivent présenter une certaine consistance, qu’on leur communique en incorporant à la partie liquide des corps capables, comme l’amidon, de se transformer en empois par la chaleur, ou des substances dont les solutions sont naturellement visqueuses et épaisses, comme les gommes.
- Le british-gum, obtenu par le grillage de l’amidon de maïs, a par son prix relativement peu élevé, détrôné à peu près complètement les amidons grillés de blé.
- Les gommes de l’Inde se gonflent dans l’eau, sans se dissoudre ; l’eau oxygénée, la cuisson sous pression ou avec les acides déterminent la dissolution de ces gommes. Le procédé de cuisson sous pression, déjà mentionné en 1889, continue à être employé avec succès. Les solutions ainsi préparées sont abandonnées au repos, décantées pour éliminer les matières étrangères, sable, ligneux, etc., etc., et desséchées sous forme de plaques ou de poudre à l’aspect cristallin.
- Un produit qui pourrait présenter beaucoup d’intérêt est la gomme viarge, extraite à l’état liquide du fruit de certaines plantes grasses, du genre mesembryan-themum, qui proviennent du cap de Bonne-Espérance,
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- mais s’acclimatent parfaitement en Espagne.M. Achon-Bitz, de Barcelone, a étudié cette gomme au point de vue de l’impression des couleurs et de l’apprêt des tissus. Les résultats qu’il a obtenus sont des plus encourageants.
- Dans ces dernières années, M. F. Scheurer, de Belfort, a inauguré un produit dérivé des algues, la gèli-dine. Ce nouvel épaississant n’est pas sans présenter de l’intérêt. Il est bon marché et a l’avantage de ne pas durcir les tissus, quand on l’emploie avec les mordants de chrome.
- M. F. Scheurer fabrique aussi une fécule soluble, dont la dissolution a la consistance de l’eau de gomme, et ne contient pas de sucre.
- Les tentatives faites pour introduire dans l’impression et les apprêts des fécules transformées par l’ozone et le chlore, ou par une cuisson sous pression avec l’acide sulfureux, semblent avoir échoué.
- Les couleurs, dans lesquelles on a incorporé l'épaississant, sont cuites dans des chaudières en cuivre, de dimensions variables, dont une batterie constitue une cuisine à couleurs.
- Cos chaudières sont munies d’agitateurs, dont on peut changer automatiquement le sens de la rotation. Les grandes chaudières de plus de 100 litres de capacité sont garnies d’agitateurs doubles, animés l’un d’un mouvement de rotation central, et l’autre d’un mouvement en sens inverse du premier, et de translation autour de celui-ci.
- Des appareils de ce genre, fort soignés, étaient exposés par la Société alsacienné de constructions mécaniques, et la maison DUCOMMUN, de Mulhouse.
- Colorants se fixant sur co.on. — Les colorants qu’on applique sur coton peuvent être ramenés à une des catégories suivantes’:
- lo Couleurs sur mordants métalliques (oxzcéiones, carboxyliques, etc.) ;
- 2° Couleurs sur tanin (basiques) ;
- 3° Couleurs dérivées d’éléments solubles, qui se précipitent, par suite d’une réaction ultérieure, à l'état insoluble dans la fibre (oxydes colorés, cachou, indigo, noir d’aniline, colorants azoïques etnitrosés);
- 40 Colorants teignant directement le coton (couleurs bizaoïques et soufrées) ;
- 50 Colorants insolubles à fixateurs plastiques (couleurs à l’albumine, viscose, gélatine).
- Nous les examinerons successivement, en suivant l’ordre qui vient d’être indiqué.
- 1® Couleurs sur mordants métalliques. — Les mordants peuvent être appliqués de deux manières différentes sur coton.
- 1° On imprègne la fibre, uniformément ou par places, du sel dont l’oxyde est capable de s’unir à la matière colorante.
- Le mordant étant fixé par certaines opérations, on plonge la fibre dans un bain renfermant la matière colorante, chauffé à une température convenable, et on l’y maintient jusqu’à saturation de l’oxyde métallique. C’est l’opération de la teinture proprement dite.
- 2° On imprime une préparation épaissie, contenant à la fois la matière colorante et le mordant, et, par l’action plus ou moins prolongée de la vapeur, on détermine la précipitation de la laque colorée dans les pores de la fibre. Le mordançage et la teinture deviennent des opérations simultanées, et la fixation de ces couleurs, dites vapeurs, peut être considérée comme une véritable teinture sur place.
- Mordants métalliques. — Les mordants les plus communément employés sont toujours ceux d’alumine, de fer et de chrome.
- Comme mordants d’alumine, on se sert en teinture surtout de sulfate basique, qu’on fixe souvent par l’intermédiaire d’un acide gras (huile pour rouge), et d’aluminate de soude. Pour couleurs vapeur on utilise le nitrate basique et l’acétate obtenu en dissolvant la golée d’alumine dans l’acide acétique.
- Le sous-sulfate d’alumine qui constitue la gelée d’alumine est, d’après les recherches fort intéressantes de M. E. Schlumberger, un hydrate sulfodialuminique de la formule :
- AT (8R: > sor +8112 o-
- Le mordant de fer le plus employé, en teinture ou pour couleurs vapeur, est toujours le dyrolignite.
- Les mordants de chrome usités pour la teinture sont le mordant de chrome alcalin, le sulfate basique, le bisulfite, le mélange de chromate neutre et de sulfite d’ammoniaque, le chromate de chrome, etc. Pour les couleurs vapeur on a recours à l’acétate basique et au bisulfite.
- Une intéressante propriété du pyrophosphate de soude, observée par M. F. Binder, lui a permis de réaliser avec les mordants de chrome des effets camaïeu, remarquables surtout sur velours d’ameuble-
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- ment. Après un court passage en vapeur, ce sel imprimé sur un mordant de chrome le rend plus paresseux à la teinture, et provoque ainsi une diminution d’intensité dans la nuance primitive.
- Les mordants de nickel et de cobalt sont aussi employés, mais dans des cas assez rares.
- Les tentatives faites pour enrichir la teinture de nouveaux mordants n’ont pas donné résultats de pratiques bien marquants.
- La question semble pourtant avoir été traitée à fond par MM. Alb. Scheurer et Alb. Brylinski, à qui l’on doit une étude méthodique de dix-neuf mordants, teints avec les matières colorantes naturelles et un choix de colorants artificiels.
- Ces recherches ont du moins mis en évidence quelques particularités intéressantes, comme la teinture du bleu méthylène sur l’urane, de l’éosine sur le bismuth ; la propriété du nickel et du cobalt, de jouer le rôle de mordants vis-à-vis de beaucoup de couleurs d’aniline, et enfin les qualités remarquables de l’yttria, de la zircone et de la thorine, comme mordants.
- La précipitation des oxydes dans la fibre, qu’on appelle la fixation du mordant, est obtenue en partie, quand on suspend le tissu dans un étendage, où l’on maintient un certain degré de chaleur et d’humidité. Cette disposition, qui nécessite une main-d’œuvre considérable et une durée d’action d’au moins vingt-quatre heures, tend à disparaître et à céder le pas aux chambres d’oxydation continues, où les pièces pas -sent au large et ne séjournent qu’un laps de temps restreint.
- La fixation complète du mordant est obtenue par le bousage ou le dégommage en craie phosphate de soude, silicate de soude, etc. Il est à regretter que certains États aient proscrit l’usage de l'arséniate, qui donne pour les mordants de fer les meilleurs résultats. Il est pourtant d’une innocuité complète à cause de l’insolubilité de l’arséniate de fer.
- On sait que certaines matières colorantes peuvent donner naissance à des laques de nuances très différentes, suivant les mordants pour les fixer. L’alizarine, par exemple, teint l’alumine en rouge, le fer en violet, le chrome en grenat. Cette diversité de nuances n’a aucun rapport avec la couleur propre des oydes, l’alumine étant incolore, l’oxyde de fer de nuance ocre, et celui de chrome d’un ton vert pâle.
- Nous avons pu, par une série nombreuse d’essais, rattacher la variation des nuances à la loi périodique
- de Mendéleieff, et établir que les oxydes métalliques jouissent de la propriété de communiquer à leurs combinaisons avec les matières colorantes, des vibrations lumineuses concordantes avec celles de leurs métaux.
- Les colorants les plus employés pour le coton dans la teinture sur mordants sont le campèche, le querci-tron, la graine de Perse, le lima, etc. Ils ont une tendance marquée à disparaître devant les couleurs artificielles, alizarines pour violet, pour rouge, orange, marron, las bleu, vert, jaune et noir d’alizarine, les alizarines cyanine, viridine, câruléine, dinitrosorésor-cine, alizarine saphirol, gallocyanine, coréine, etc.
- Teinture en rouge turc. — De toutes les teintures sur mordants, la plus intéressante à la fois et la plus importante est celle du rouge turc.
- L’ancien procédé, si long, si compliqué, où l’huilage était pratiqué au moyen d’émulsions d’huile tournante (bain blanc), a complètement disparu et a été remplacé par la méthode nouvelle, déjà connue en 1889, basée sur l’emploi d’huiles solubles (sulfoléate, sulfo-ricinate), combiné au vaporisage.
- Elle consiste toujours à huiler le tissu en sulforici-nate de soude ou d’ammoniaque. Certains teinturiers vaporisent le tissu huilé, avant de le passer en sulfate d’alumine basique. On donne ensuite un dégommage en craie à 65-70 degrés, et l’on teint en alizarine, en présence de craie ou d’acétate de chaux.
- Dans certains cas, la teinture peut se faire au large en trois ou quatre minutes, dans une cuve montée avec de l’alizarine et de l’eau de chaux, la température du bain étant voisine de 100 degrés (procédé Schlieper et Baum).
- Après teinture, on sèche et vaporise sous pression.
- L’avivage consiste en un bouillissage, fait en chaudière close, avec de l’eau à la température de 120 degrés.
- M. Alb. Scheurer a constaté qu’un chauffage à 120 degrés avec de l’eau pure suffit pour aviver les rouges turcs teints sur sulfoléate ou sulforicinate. Pour lui, l’avivage est la déshydratation de l’alumine, unie à l’alizarine et à un corps gras. Il a en effet établi que la température à laquelle l’eau donne à un échantillon rouge le maximum d’avivage (120 degrés pendant deux heures) est justement celle à laquelle le mordant d’un autre échantillon, mordancé dans les mêmes conditions, mais non passé par un bain de teinture, est entièrement déshydraté et devient réfractaire à la teinture.
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- Le rouge turc, rongé et enluminé à la cuve décolorante, par le procédé de D. Kœchlin, qui remonte à 1811, est un des plus brillants articles de l’indiennet De superbes spécimens de cette fabrication figurai en. dans les vitrines M. Ch. STEINER, de Belfort, et de la maison STEINER (F.) and Co , à Chürch (Lancashire).
- Le principe de la cuve décolorante consiste à imprimer sur le rouge turc uni des couleurs renfermant un acide organique et des colorants résistant au chlore. Les pièces sont passées au large dans une cuve montée avec une solution de chlorure de chaux. Le chlore dégagé par l’acide de la couleur enlevage détruit le rouge aux places que recouvre celle-ci.
- Un nouveau procédés employé en Russie depuis quelques années, en particulier par la maison Buranoff, est basé sur un tout autre principe.
- Le rouge n’est pas détruit, mais dissous et enlevé au moyen d’une couleur à la soude caustique, additionnée de silicate de soude. Le jaune est un mélange de ce blanc et d’hydrate d’oxyde de plomb. Fixé sur le tissu, celui-ci sera passé en bichromate de potasse et se teindra en jaune. Le bleu s’obtient par l’introduction d’indigo et de glucose dans le blanc. Le noir est le noir d’aniline.
- Après l’impression, on vaporise les pièces dans le petit appareil de Mather et Platt, puis on les lave, les dégomme en silicate de soude, les savonne et les chlore.
- D'après ces données, on voit que ce procédé peut être considéré comme une extension et une généralisation du procédé imaginé par MM.Schlieper et Baum, pour réaliser des enlevages bleu indigo sur rouge turc.
- Le procédé alcalin présenterait, entre autres avantages, celui d’introduire dans l’enluminage des couleurs plus résistantes aux agents alcalins et aux savonnages. L’indigo y remplace en effet le bleu de Prusse, et le noir d’aniline y est substitué au noir d’application.
- Il permet de réaliser de nouveaux effets, en sou-bassant les couleurs alcalines avec du noir d’aniline et d’associer directement le rouge et le rose. Enfin la fibre n’est pas attaquée, comme cela arrive fréquemment avec la cuve décolorante, et les nuances ne s’altèrent pas à la longue.
- 2 Couleurs sur tanin. — Le véritable mordant des couleurs basiques est le tanin.
- Le mordançage pour la teinture, soit des éche-veaux, soit des pièces de coton, se fait en les impré -gnant d’une solution tiède de tanin, dont la teneur variera de cinq à trente grammes par litre, suivant
- l'intensité de la nuance à obtenir. Sans sécher, on passe tout de suite en émétique, on lave et on teint. Le séchage entre le tanin et l’émétique donne des nuances un peu plus foncées.
- Parmi les nombreux succédanés de l’émétique qui ont été proposés, nous citerons le chlorure d’antimoine du commerce, les oxalate et fluorure, tous sels qui peuvent devenir dangereux peur la fibre par leur acidité. On remédie à ce défaut, en ajoutant au bain des alcalis ou de la craie, qui précipitent partiellement l’oxyde d’antimoine. Fraîchement préparé, celui-ci se comporte avec le tanin aussi bien que l’émétique, mais il se transforme malheureusement assez vite en une modification cristalline, inerte, qui ne se fixe plus.
- Les tissus de coton, mordancés au tanin, à raison de yingt-cinq et trente grammes par litre d’eau, et passés en émétique, se teignent en nuances foncées, avec des mélanges de couleurs basiques. Il était intéressant de produire sur ce mordant, avant la teinture, un enlevage blanc par destruction de l’acide tannique. Le problème a été parfaitement résolu par M. F. Bin-der, en imprimant une couleur à la soude caustique et en vaporisant au large, environ deux minutes.
- Les couleurs vapeur au tanin jouent un rôle très important dans la fabrication des étoffes pour robes ou pour meubles. Ce sont elles qui, en dehors des rouges et des roses, et de quelques nuances foncées (noir, grenat), permettent d’obtenir des coloris d’une fraîcheur et d’une vivacité incomparables.
- Les couleurs vapeur au tanin renferment généralement de quatre à six fois le poids de la matière colorante. Pour dissoudre complément la laque, soluble en partie dans l’excès de tanin employé à dessein, on y ajoute des acides acétique et tartrique, de l’alcool oU de la glycérine. Dans le même but, on a préconisé l’emploi de l’acide éthyltartrique, de l’acétine, de l’acide lévulique, etc. Lors du vaporisage, la dissolution de la laque colorée pénètre dans la fibre où elle contracte un commencement d’insolubilité, soit par suite de l’attraction de la fibre, soit par le départ des dissolvants volatils.
- Un passage en bain d’émétiqtte chaud précipite dans la fibre le tanin qui a servi de dissolvant, et donne lieu à une laque triple, remarquable par sa beauté et sa solidité.
- Les couleurs vapeur au tanin peuvent être réservées, comme nous l'avons établi, au moyen même de l’agent
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- qui est leur meilleur fixateur, c’est-à-dire de l'émé-tique.
- Le mécanisme de la réaction se conçoit aisément. Une couleur renfermant une quantité convenable d’émétique est imprimée, puis recouverte par une impression en couleur d’aniline au tanin. L'émétique s’empare du tanin en excès, qui dissolvait la laque colorée, et isole celle-ci à l’état insoluble à la surface du tissu. I| suffit d’un savonnage pour l’en détacher et dégager, complètement le blanc.
- Quand des rouges et roses à l’alizarine sont associés à des couleurs au tanin, il léur arrive, lors du savonnage, de souffrir de ce voisinage et de se ternir totalement. Pour éviter cet accident il suffit, d’après M. E. Jacquet, d’ajouter au bain de savon du tannate d’antimoine, qui s’empare des colorants basiques et les empêche de se porter sur les couleurs à mordants.
- La liste des principaux colorants basiques employés sur coton pourra comprendre les noms suivants : fuchsine, safranine, rhodamine, écarlate d'induline, violets de Paris et hexaméthylé, vert malachite, bleu et vert méthylène, indoïne, naphtindone, bleus méthylène nouveaux, bleu Victoria, bleu de Nil, bleu Capri, auramine, thioflavine, rhéonine, orangés au tanin, nigrisine, indazine, etc.
- Le tanin n’est pas le seul corps capable de fixer les couleurs d’aniline. D'après MM. Alb. Scheurer, les acides tungstiquè et silocotungstique jüissent de là même proprjété.
- 3° Couleurs précipitées dans la fibre.
- Indigo en impression. — L’indigo est toujours employé, soit en nature, soit sous forme de composés artificiels, dont le point de départ n’est pas l’indigo, mais qui sont susceptibles de ie fournir par des réactions simples et pratiques.
- C’est ainsi que pendant quelques années, jusque vers 1894, l’indigo par impression s’obtenait au moyen de l’acide orthonitrophény!propiolique. Le bleu se développe sur la fibre, simplement par aération, à la manière du noir d’aniline.
- Depuis, ce corps a disparu, remplacé par le sel d'in-digo, qui est une combinaison de bisulfite de soude et d’orthonitrophényllactocètone, corps intermédiaire qui se forme dans l’action de la soude sur un mélange d’orthonitrobenzaldéhyde et d’acétone. Ce sel soluble dans l’eau est épaissi et imprimé ; un passage au large dans une cuve montée avec de la soude caustique à
- 20 degrés suffit à développer l’indigo, qui se trouve précipité dans la fibre.
- Le procédé Schlieper et Baum continue à être largement exploité dans les fabriques d’indiennes. Nous rappellerons qu’il consiste à imprimer, sur un tissu préparé en glucose, une couleur renfermant de l’indigo finement broyé et de la soude caustique. On passe les pièces au large dans un petit vaporisage spécial, de manière qu’elles n’y séjournent que de 15 à 20 secondes. La réduction de l’indigo et sa précipitation dans la fibre sont déterminées par ce traitement.
- Ce procédé passait pour être d’une application délicate, car le vaporisage a une importance extrême au point de vue de la réussite, et fournit des résultats assez irréguliers, qui doivent tenir en partie à sa durée excessivement réduite.
- D après M. F. Oswald, on a tout avantage à se servir d’un petit appareil à vaporiser Mather et Platt, en remplaçant le tube d’adduction de la vapeur par un tube d’un diamètre plus fort, soit de 5 centimètres. On règle la quantité de vapeur, au moyen d’un régulateur placé sur ce tube, à la suite du robinet d’admission, La pression la plus favorable a été fixée à un tiers de kilogramme, et la durée du passage, d’une minute un quart à une minute et demie.
- Un perfectionnement a été apporté à la couleur d’im-pression par M. C. Kurz. Il consiste à remplacer l’in-digo broyé à la machine par la pâte extrêmement ténue d’indigo cristallisé qu’on obtient, quand on dissout l’indigo dans l’aniline bouillante. L’indigo étant plus fine-ment divisé, la réduction par l’action de la glucose et de la soude caustique, combinée à celle de la vapeur, se fait d’une manière plus régulière et plus complète.
- Enfin, on peut supprimer la préparation du tissu en glucose, et associer celui-ci directement au mélange d’indigo et de soude caustique dans la couleur d’im-pression, qui à froid se conserve longtemps, sans altération sensible.
- L’indigo fixé par la méthode Schlieper et Baum donne lieu à des réserves d’un genre tout spécial. La seule bonne réserve blanche est le soufre précipité, à la dose d’environ 150 grammes par litre d’épaississant. La réserve jaune consiste en un mélange de chlolorure de cadmium et de soufre précipité, qui se transforme au vaporisage en sulfure de cadmium jaune. Une réserve nnkin s’obtient par le mélange d’un sel de fer et de soufre précipité.
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- Nous rappellerons enfin qu’une des applications les plus importantes du procédé Schiieper et Baum consiste dans la fabrication d’enlevages bleu foncé sur rouge turc. Cet article a eu un immense succès.
- Teinture en indigo.— L’événement le plus considérable qui se soit produit depuis dix ans, dans l’histoire des matières colorantes et de leurs applications, est sans contredit la fabrication de l’indigo artificiel par la Badische anilin und soda Fabrik (1897).
- Ce qui donne plus de valeur encore à cette remarquable conquête de la science, c’est que la synthèse de Heumann, base du procédé adopté, met en œuvre une série de réactions, qu’on eût été en droit de considérer comme purement théoriques et peu propres à donner un rendement industriel.
- Ce serait sortir de notre domaine que d’en retracer la marche. Nous nous bornerons à rendre hommage à la ténacité, à la science avec laquelle les chimistes de la B. A. S. F. ont su poursuivre pendant plus de dix ans les recherches destinées, par une suite de perfectionnements progressifs, à faire de la synthèse de Heumann une méthode complètement industrielle.
- L’indigo artificiel se présente sous la forme d’une poudre bleu foncé, d’une extrême finesse, ce qui supprime l’opération du broyage. Tandis que les indigos naturels sont de teneur très variable en indigotine, de 20 à 80 p. 100, l’indigo de synthèse, au contraire, est de l’indigotine presque pure. Son emploi évite donc les essais, toujours assez délicats, des indigos marchands.
- En teinture, les nuances sont d’un bleu plus pur que celles de l’indigo naturel. Comme on pouvait s’y attendre, le nouveau produit s’est vu compter comme un défaut sa qualité essentielle, c’est-à-dire la pureté. On lui a reproché de ne contenir ni rouge d’indigo, ni colle d’indigo, et de donner de ce fait des teintures moins solides et imparfaitement fixées sur la fibre.
- Il ne nous appartient pas de trancher ce différend. Une longue pratique de la teinture avec l’indigo syn-hétique sur les différentes fibres permettra seule d’émettre un jugement définitif.En tout cas,il est hors de doute que les petites difficultés inhérentes à tout procédé nouveau seront facilement aplanies et rapidement surmontées.
- La B. A. S. F. recommande pour la teinture avec son indigo la cuve à l'hydrosulfite, inventée en 1872 par Schutzenberger et de Lalande et appliquée, depuis,
- largement pour la teinture de la laine. Cette cuve marche très bien aussi pour les tissus de coton et très économiquement, quand elle est alimentée tous les jours en plein. Si l’on ne teint que peu de pièces, elle s’oxyde trop vite durant le chômage, et il est préférable, dans ce cas, d’employer la cuve au zinc et à la chaux.
- Le prix de l’indigo 20 p. 100 en pâte de la B. A. S. F. est actuellement (1900) de 3fr.75 le kilogramme. A la fin de 1897, lorsque l’indigo artificiel fit son apparition, son prix était de 4 fr. 12 le kilogramme, tandis que vers la même époque un indigo Java, titrant 85 p. 100 en indigotine, se vendait 15 fr. 50.
- Essai des indigos.—Les indigos naturels, à cause de leur teneur extrêmement variable en indigotine, demandent toujours à être essayés.
- Différents procédés ont été employés ou recommandés dans ce but : transformation de l’indigo en dérivé sulfoné, suivi d’un essai calorimétrique eu d’une teinture sur laine ; montage d’une petite cuve à l’hydrosulfite et teinture comparative avec un indigo-type ; dissolution dans l’aniline bouillante, et pesée, après refroidissement, de l’indigotine cristallisée, etc.
- (A suivre).
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- L’APPLICATION D’HYDROSULFITES à la production, de réserves blanches ou colorées sur soie, mi-soie ou coton
- Par la Société Badische Anilin und SODAFABRICK
- La production de réserves blanches ou colorées sur soie, soie mixte ainsi que sur les fibres végétales consiste, suivant les particularités de la présente invention, à imprimer des hydrosulfites, notamment des hydrosulfites doubles, accompagnés d'un épaississant, avec ou sans addition de colorants susceptibles de ré sister à l’action des hydrosulfites, en présence ou non de bisulfite, — et à plaquer ensuite avec des colorants acides, basiques ou substantifs, ou avec des colorants soufrés, — puis à sécher, — à vaporiser — et à finir l’article selon les besoins.
- {Reproduction interdite.)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- L’HYGIENE DES OUVRIERS
- Par décret l’article 4, paragraphe 1er, du décret du 10 mars 1894 sur l’hygiène et la salubrité est modifié ainsi qu’il suit :
- « Les cabinets d’aisance ne devront pas communiquer directement avec les locaux fermés où seront employés les ouvriers, ils seront éclairés et aménagés de manière à ne dégager aucune odeur. Le sol et les parois seront en matériaux imperméables, les peintures seront d’un ton clair. »
- L’article 14 du même décret du 10 mars 1894 est complété ainsi qu’il suit au paragraphe 3 :
- « Chaque machine-outil, métier, etc., sera en outre installé et entretenu de manière à pouvoir être isolé par son conducteur de la commande qui l’actionne. »
- ASSURANCES
- JURISPRUDENCE
- Ouvrier tu. — Insolation. — Cas de force majeure — Rente non due
- L’insolation présente le caractère d'atteinte soudaine et violente au corps humain due à une cause extérieure.
- Elle doit être considérée comme le résultat d’un cas de force majeure.
- Dès lors, les ascendants d’un ouvrier décédé par suite d'une insolation survenue au cours de son travail, ne sont pas fondés à réclamer le paiement de la rente dictéee dans l’article 3 de la loi du 9 avril 1898.
- Tribunal civil, Bayonne, 20 mars 1900.
- Travail autre que le travail industriel.
- — Loi inapplicable
- L’ouvrier qui est blessé en accomplissant une besogne qui ne se rattache pas au travail industriel auquel le contrat de louage intervenu entre lui et son patron, n’est pas fondé à invoquer le bénéfice des dispositions de la loi du 9 avril 1898, notamment si l’accident est survenu par le fait ou à l’occasion d’un simple travail agricole comme celui des vendanges.
- En effet, un accident qui apparaît sans relation directe ou indirecte avec le risque professionnel résultant de l’industrie du patron, reste uniquement soumis, quant à ses conséquences dommageéables, au droit commun.
- Tribunal civil, Toulouse, 20 février 1902.
- NOTRE SERVICE D'ASSURANCE
- Nous rappelons à nos abonnés le fonctionnement de notre service qui donne tous les renseignements nécessaires pour les assurances de toute nature :
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1899) ;
- Incendie ;
- Automobiles ;
- Chevaux et voitures ;
- Assurances individuelles;
- Assurances Vie ;
- Rentes viagères ;
- Règlement de sinistres ;
- Vérification de polices, etc.
- N.-B. — Nous engageons nos abonnés à bien regarder les dates de préavis pour la dénonciation de leurs contrats.
- PETIT COURRIER
- T. H. frères^ Lunéville. — La Compagnie dont vous nous entretenez n'a pas suspendu ses paiements ; c’est la branche-vie seule qui a été déclarée en faillite. Inutile de vous inquiéter, quanta présent.
- Louis M., Marseille. — L’augmentation qui vous est demandée est normale. Toutes les Compagnies accidents relèvent dans les proportions très fortes leurs tarifs en raison des charges excessives que leur impose la loi de 1898, Nous ne pourrions vous obtenir un taux moindre c’est pourquoi nous ne vous proposons pas de nous occuper de proposer votre assurance à une autre Compagnie.
- JURISPRUDENCE
- Notre service de contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du jownal lorsque la question à traiter est d’intérêt général', par lettre lorsqu’il s’agit d'intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement r^notivés, des consultations documentées avec jurispru' dence à l’appui, prépare les mémoires de réclamations, révise ceux qui sont déjà établis et les soutient devant les diverses juridictions si, par son intervention, une transaction avantageuse n’a pas donné une solution immédiate.
- Un de nos abonnés nous écrit : *
- Quelle peut être l’étendue des droits d’un gérant d’immeubles pour engager le propriétaire dans les frais nécessités par les travaux d entretien ?
- Peut-il être obligé personnellement?
- R. — Il est certain que le gérant d’immeubles qui commande des travaux dans une maison qu’il a mandat de régir, ne peut avoir un droit illimité.
- Mais la jurisprudence admet (et notamment un juge-
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- B
- G.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ment du Tribunal civil de Lyon du 32 août 1901 a décidé) que le gérant doit être présumé avoir agi exclusivement comme mandataire pour le compte du propriétaire et que par suite il ne peut être tenu person-nellement de payer des travaux exécutés dans l’intérêt exclusif du mandant.
- Autre question. — En cas de congédiement d’un ouvrier travaillant aux pièces, doit-on observer les délais de prévenance d’usage ?
- R. — La loi ne se réfère pas aux usages locaux pour régler les rapports entre les patrons et les ouvriers travaillant aux pièces.
- Un travail de cette nature tombe, en effet, non sous l’application de l’article 1780 C. Civil qui règle le contrat de louage de service, avec ou sans détermination de durée, mais bien sous l’application des articles 1787 et suivants du Code civil qui régissent le louage d’ouvrage et d’industrie.
- Et c’est ainsi qu’il est de doctrine et de jurisprudence constantes qu’à défaut de conventions contraires, l'ou-vrier travaillant aux pièces n’a droit à aucune indemnité de renvoi et que, par une juste réciprocité, le patron, abandonné brusquement et sans être prévenu par son ouvrier travaillant aux pièces, n’a aucune indemnité à réclamer à ce dernier, à raison de ce départ.
- TRIBUNAUX
- TRIBUNAL DE COMMERCE DE LYON
- 14 décembre 1901
- Société de fait. — Invention. - Essais. — Rupture DE POURPARLERS POSTÉRIEURS — INEXISTENCE. — DOMMAGES - INTÉRÊTS..
- Une Société de fait suppose un contrat par lequel les parties ont mis un objet eh commun pour en tirer profit et ont fixé leurs obligations et avantages réciproques. On ne saurait voir un pareil contrat dans l’accord intervenu entre deux personnes pour faire des essais relativement à une invention dont l’exploitation doit être cédée par l’inventeur en cas d’entente ultérieure
- Et il n’y a pas lieu à dommages-intérêts lorsque cette entente ultérieure n’intervient pas sans qu’on puisse relever une faute à la charge de l’une des parties-
- Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage contre MUGNIER
- Faits. — M. Mugnier, inventeur d’un nouveau tissu, avait proposé à la Société lyonnaise de Teinture de faire, dans un local qu’elle mettrait à sa disposition et sous ses yeux, des démonstrations sur le mérite de son nouveau produit, la Société devant fournir le gaz et la vapeur nécessaires aux expériences. Il offrait, si ces essais réussissaient au gré de la Société, de lui céder l’exploitation de son invention sur les bases d’un accord à intervenir. La Société accepta et, en fait, elle fournit le local, le gaz, la vapeur et commanda même un métier capable de doubler le métrage des pièces.
- M. Mugnier apporta son nouveau tissu; les essais réussirent au gré des deux parties, mais elles ne purent s’entendre sur les conditions d’exploitation, par la Société, du brevet demandé par M. Mugnier, le 12 janvier 1901. Le Tribunal fut alors saisi d'une demande en 100.000 francs de dommages-intérêts formée par la Société contre M. Mugnier pour rupture de contrat. Deux questions se posaient : 1o En l’espèce, y avait-il un contrat de Société et, dans ce cas, aux torts et griefs de qui devait-il être résilié? 2 S’il n’existait pas de contrat, la rupture de simples pourparlers pouvait-elle donner lieu à des dommages-intérêts?
- Le jugement a statué dans les termes suivants, que rapporte la Gazette Judiciaire et Commerciale ;
- Le Tribunal,
- Attendu que, par exploit du 1 mai 1901, la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêtet Gaufrage, reprenant en tant de besoin son instance du 14 même mois, a fait assigner Mugnier en dissolution d’une Société de fait, en nomination d’un liquidateur et en paiement, outre intérêts et dépens, de la somme de 100.000 francs à titre de dommages intérêts;
- Attendu que Mugnier résiste à cette demande et objecte qu’aucune Société de fait n’a jamais existé entre lui et la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage ;
- Attendu qu’en octobre 1899, Mugnier présenta à la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage un ncuveâu tissu dont il était l’inventeur et que la nature des relations qui allaient naître entre les deux parties est parfaitement caractérisée, tant par les termes du rapport du Conseil de direction au Conseil d’administration de la Société lyonnaire de Teinture, à la date du 26 octobre, que par la lettre de Mugnier au directeur de ladite Société, en date du 28 du même mois ;
- Qu’il importe de relater le texte même de ces deux documents qui seront enregistrés en même temps que le présent jugement en original ou en copie :
- « Séance du 26 octobre 1899. Rapport du Comité de direction. — M. Pètrus Vignet dit qu’il n’à rien d'im-portant à signaler, si ce n’est une proposition qui nous a été faite par M. Mugnier de tenter l’essai d’un nouveau genre de tissu dont le mode de fabrication est sa propriété et dont il nous remettra le monopole si cet essai réussit et que la Société puisse y trouver un avantage.
- « M. Mugnier nous demande pour l’instant de mettre simplement à sa disposition un local, un peu de vapeur et de gaz, afin de pouvoir installer ses appareils et faire les essais démonstratif de son procédé.
- « Ces essais n'entraînantaucun frais pour la Société, le Conseil de direction a jugé intéressant de poursuivre l'étude. »
- « Lettre de Mugnier du 28 octobre — 17, rue Mas-séna Lyon, le 28 octobre 1899. Monsieur Meuier, directeur de la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage, Lyon. — Je viens résumer en quelques mots l’entretien que nous avons eu dans votre comptoir au sujet d’une proposition que j’ai eu l’honneur de vous faire dans les termes ci-après :
- « Je vous ai déclaré avoir fait des études toutes spéciales au sujet d’un produit industriel nouveau et
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- dont une demande de concession de brevet devra faire l’objet.
- « J’ai ajouté que, n’ayant pas de local à ma disposition pour donner la dernière main à ce produit, je serais très heureux si vous consentiez à m’en confier un des vôtres à titre gracieux, qui me permettrait de réaliser le but que je me propose d’atteindre.
- « Cette manière de procéder me permettrait de faire sous vos yeux les démonstrations que vous jugeriez utiles pour vous permettre d’en apprécier le mérite ; vous décideriez alors s’il y aurait lieu d’accepter l’offre que je vous ai proposée de vous en faire la cession comme aussi de déterminer dans quelles conditions cette cession vous serait faite, ce qui serait difficile de désigner dès ce moment.
- a II est évident que je m’abstiendrai de présenter ce même produit à toute autre maison en vue de lui en faire la cession, tant que vous-même n’aurez pas pris de détermination.
- « Je vous offre, Monsieur, mes sincères salutations. J. Mugnier. »
- Attendu que, sur les bases de ces accords, un local fut concédé à Mugnier par la Société lyonnaise de Teinture n’intervenant que polir la gratuité du locel et le gaz des réchauds ;
- Attendu que, le 17 juillet 1900, des échantillons du nouveau tissu furent déposés au secrétariat du Conseil des prud'homues de L yon et que, le 12 janvier 1901, fut introduite la demande en concession de brevet ;
- Attendu qu'intervinrent alors entre Mugnier et la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage les pourparlers relatifs à la fabrication et à l'exploilation du nouveau produit ; qu’un métier capable de double»* le métrage des pièces fût même mis en construction à la demande et aux frais de la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage, mais que les parties ne parvinrent pas à s’entendre Sur les conditions du traité; qu’une rupture définitive eu lieu en avril 1901 et que, par exploit du 8 mai, Mugnier assigna la Société lyonnaise de Teinture en restitution de ses appareils et en règlement de compte ;
- Attendu que ladite Société répondit par les deux instances des 14 et 21 mai, mais qu’au cours des détails elle consentit amiablement à rendre à Mugnier son matériel d’études, et que ce dernier déclara retirer le surplus de sa demande ;
- Attendu que, pour justifier les dommages intérêts qu’elle réclame, la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage plaide et fait plaider qu’aux termes de la lettre du 28 octobre 1899, Mugnier était engagé à ne pas se retirer tant que ladite Société n’avait pas refusé d’exploiter son produit on ne lui avait pas imposé des conditions inacceptables ;
- Qu’il y avait d'ailleurs Société de fait entre les parties dont la rupture incombe à Mugnier;
- Attendu que le nouveau tissu n’a pas encore été lancé dans la consommation et qu’en l’état il est difficile d’apprécier si les conditions des divers traités soumis à Mugnier par la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage sont ou non acceptables ; que, toutefois, l’exigence par la Société lyonnaise de Teinture de la garantie de validité des ’
- brevets, en dehors de leur existence, pouvait exposer Mugnier à de fortes déconvenues ensuite de l’impossibilité pour lui de connaître toutes les priorités qui pouvaient primer une partie de ses découvertes ;
- Qu’il est certain, par contre, que les dernières pro positions de Mugnier, véritable inventeur et propriétaire du produit, étaient raisonnables ;
- Que sa demande de redevance se justifiait par le but d’obliger la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage à exploiter et que la rupture qui s’est produite sur une différence annuelle de 3.000 francs doit autant être imputée à faute à la Société lyonnaise de Teinture qu’à Mugnier; qu’il n’est dû de ce chef aucun dommage-intérêts soit à l’un, soit à l’autre ;
- Attendu qu’aucune Société de fait n’a véritablement existé entre les parties ; qu’aucune pièce, aucun acte n’en révèle l’existence ;
- Que, pour qu’il y ait Société, il faut un contrat spécifiant l’intention des parties de mettre un objet en commun pour en tirer profit, édictant leurs obligations réciproques et précisant leurs avantages, toutes conditions qui manquent en l’espèce et dont il est impossible de trouver trace dans les accords sus-transcrits des 26 et 28 octobre 1899;
- Attendu, d’ailleurs, qu’en thèse générale, la dissolution d’une Société de fait a lieu aux torts et griefs réciproques des parties contractantes et ne comporte pas pàs l’allocation de domages-intérêts ;
- Attendu qu’en réalité les conventions des parties n’ont porté que sur des essais à faire pour arriver à la démonstration d’une invention et sur un traité éventuel à réaliser dans des conditions mutellement consenties ;
- Attendu que le défaut d’entente saurait d’autant moins créer un droit à des dommages intérêts à là Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage que, contrairement aux allégations de son exploit introductif d’instance, elle n’a engagé aucun capital dans l’affaire; que ses frais ont été minimes et qu’elle a encore en sa possession le métier Spécial qu’elle a fait construire du consentement et sous là direction de Mugnier;
- Attendu que celui-ci a offert de retirer ledit métier et les appareils communs contre remise de leur valeur matérielle en espèces entre les mains d’un tiers;
- Que la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrag n’a pas répondu à cette offre ;
- Attendu, toutefois, que la Société lyonnaise de Teinture, ne peut se servir desdits appareils sans commettre un acte |de contrefaçon et qu’il convient de décider que Mugnier les retirera à prix débattu amiablement ou à dire d’expert ;
- Attendu que la Société lyonnaise de Teinturre, Impression, Apprêt et Gaufrage succombe dans ses prétentions et doit être condamné aux dépens.
- Par ces motifs,
- Le Tribunal statuant contradictoirement et en premier ressort, _
- Dit qu’aucune Société de fait n’a existé entre la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage de Mugnier et qu’il n‘y a pas lieu à la nomination d’un liquidateur;
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- Repousse, comme mal fondée et non justifiée, la demande de la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage en 100.000 francs de dommages-intérêts ;
- Lit que Mugnier devra reprendre à prix débattu* le métier spécial et les appareils construits sous sa direction et qui sont en dépôt dans l’usine Vignet;
- Nomme d’ores et déjà, à défaut d’entente sur le prix entre les parties, M. Averly, expert, à l’effet d’estimer la valeur matérielle du métier et des appareils, en tenant compte soit du concours prêté par Mugnier à leur construction, soit de la dépréciation que leur a fait subir le refus de la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage de les livrer en temps utile ; de concilier, si possible et, à défaut, de déposer son rapport en notre greffe pour, ensuite, être requis et par le Tribunal statué ce qu’il appartiendra ;
- Ordonne que l’expert, préalablement à ses opérations, prêtera serment devant notre Tribunal ;
- Dit qu’en cas de refus ou d’empêchement, l’expert sera remplacé par simple o donnance ;
- Condamne la Société lyonnaise de Teinture, Impression, Apprêt et Gaufrage aux dépens, y compris les frais d’enregistrement des documents sus-relatés ;
- Réserve les frais éventuels d’expertise.
- (MM. Huguet et Garraud, avocats; Guilleron et An-glès, avoués.)
- Observations. — Aux termes de l’article 1832 C. C., la Société est « un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de mettre quelque chose en commun dans la vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter ». Il découle de cet article que deux conditions sont nécessaires pour qu’il y ait contrat de Société ; il faut : 1® que chaque partie fasse un rapport; 2 que chaque partie ait droit à une part des bénéfices et, comme corrélation à ce droit, doive supporter une partie des pertes. Ces deux conditions sont elles remplies lorsque deux parties conviennent, l’une de faire des expériences pour démontrer à l’autre l’excellence d’un produit qu’elle a inventé, l’autre de favoriser ces expériences par diverses fournitures, étant entendu que l’exploitation de ce produit pourra faire l’objet d’une convention ultérieure? La négative s’impose, car la coopération des deux parties à ces divers essais ne comporte pas la mise d’un objet en commun et en suppose pas un partage de bénéfices qui ne peuvent pas se produire. Il ne faut point confondre la situation de ces deux parties avec celle des membres portici-pants d’une Société. En effet, dans une Société d'étu-des, il y a la mise en commun d’un objet : c’est la constitution d’un capital social destiné a faire face aux frais d’études, études qui peuvent amener la création postérieure d’une Société par actions à laquelle il sera fait apport du bénéfices des études antérieures, moyennant une rémunération qui sera répartie entre tous les sociétaires. Les pourparlers préparatoires à une convention ne constituent pas, par eux-mêmes, un lien de droit et les parties ainsi restées étrangères l’une à l’autre peuvent se retirer et ne pas donner suite aux pourparlers sans qu’il y ait lieu à l’allocation de dommages-intérêts. Il en serait autrement si l’une des parties avait commis une faute dans la rupture des pourparlers, mais alors le principe des dommages se
- trouverait, non pas dans la rupture d’un contrat qui n’a jamais existé, mais dans la faute commise et l’article 1382 C. C.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolutions de Sociétés
- Paris. — Société Villeroux et Goutal, teinturerie» 123, rue Caulaincourt. — Les époux Villeroux continuent seuls.
- Prorogations de Sociétés
- Lyon. •— Prorogation de 8 ans et 9 mois du 30 sept. — Société C. Pierron et Rossignol, teinture, 2 et 3 place de la Boucle. — Capital réduit à 50,000 fr.
- Liquidations judiciaires
- Paris. — Heftler (Maurice-Joseph), mégisserie, teinturerie, 33, rue des Cordelières. — Jug. du 20 août. — J. C. M. Douin — L. M. Chardon.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — 29, rue de la Huchette, par M. Chenu à X.
- Paris. — 17, rue Erard, par M. Wilde à M. Veuriès.
- Paris. — 81, rue de Dunkerque, par Mme Vve Couzon à X.
- Paris. — 7, rue de Lancry, par Mme Vve Persin à X.
- Paris. — 140, avenue de Malakoff, par M. Salles à Mme Vve Gay.
- Paris. — 41, rue des Tournelles, par Mlle Sabatier à Mlle Gollier.
- Paris. — 7, rue Affre, par M. Gibsen à X.
- Paris. — 31, rue Truffault, par M. Sallefranque à X.
- Paris. — 120, rue de Turenne, par M. Gravoin à M. Ja-naudy.
- Paris. — 4, rue Ernest-Renan, par M. Duprey à Mlle Caillard.
- Paris. — 3, rue Faraday, par M. Bourdier à Mme veuve Joly.
- Paris. — 62, avenue de la Motte-Picquet, par M. Gru-met à X.
- Paris. — 70, rue Oemours, par M. Tuffery à X.
- Paris. — 39, avenue de la République par Mlle George à X...
- Paris. — 16, rue Elzévir par M. Bolonpion à Mme Cottin.
- Paris. — 4, rue Sauffroy par Mme Jacob à X...
- Paris. — 20, rue Ernest Renan par Mlle Caillot à X. .
- Paris. —16, rue des Fossés St-Marcel par Mlle Coha-don à X...
- Paris. — 17, rue Boulainvillier par M. Rolin à X...
- Le Gérant : A. FAYOLLE .
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLEE, Directeur, 2a. rue Turgot
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix. 8 fr
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. -- Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; {d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-eines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-fine, oxycétones et xanthones. 1
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Bea:vais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles iuifs, graisses, glycérines^ huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc. Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- i Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Société des Agriculteur» de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8ede 600 pages avec figures.
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- p.269 - vue 276/396
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- 0O a o
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PUCE DU HAVRE
- Bois de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- c >lre qualité... 12 .. à 14 ..
- — 2e qualité ... 11 .. 12 ..
- 3e qualité.... 5 50 8 ..
- — Sisal, Yucatan... 8 .. 9 50
- — Honduras 8 .. 8 25
- — Tabasco . 6 50 7 80
- — Haïti Cap 5 .. 5 25
- - Fort-Liberté 5 10 5 50
- — A 5 15 5 25
- — 6 25 7 ..
- — Gonaïves 6 75 6 80
- — P.-de-Paix 7 . . 7 25
- — Miragoane 5 10 5 25
- — Saint-Domingo... 5 .. 6 ..
- — Martin, et Guadel. 4 50 5 ..
- — Jamaïque 5 50 6 50
- Jaune Cuba et St-Yago .. 6 25 6 50
- » Manzanillo 6 25 6 50
- * 7 .. 7 25
- * Vera-Cruz 6 65 7 ..
- » Campêche 6 .. 6 25
- • Carmen 6 .. 6 25
- » Tampico 6 25 7 ..
- • Porto-Plata 5 25 5 75
- » Haïti 5 75 6 ..
- • Jamaïque 6 .. 6 50
- » Barcel et P. Cab... 6 50 7 ..
- • Rio-Hacha 4 50 5 ..
- » Carth. et Savan... 4 50 5 ..
- » Maracaïbo 5 25 6 ..
- • Fustet 100 k. 12 .. 14 ..
- • Tatajuba(Pern. )50 k. 4 50 5 ..
- » Bahia . 4 50 5 ..
- 9 Corinto 6 30 7 ..
- • Amapala.... 50 kil. 6 30 6 50
- Rouge Brésil Bahia 8 .. 10 ..
- » Calliatour... 100 k. 14 .. 15 ..
- i Lima 50 kil. 8 50 12 ..
- » Ste-Marthe S .. 11 ..
- - » 4 ..
- » Sandal 100 k. 5 .. 7 ..
- * Sapan ...... 50 k. b . . 7 50
- » Quebracho. .1000 k. 80 .. 90 ..
- « Pernamb 50 k 14 .. 16 ..
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. . . , . .. M
- — en caisse — 37 50 45 ..
- Jaune ou gamb .. M
- » pressé ... 30 .. 35 ..
- Coehemille
- On cote : 1/2 kil.
- £énériffe zacatille 1 60 2 ..
- Ténérife grise 1 50 1 80
- Cnreuma
- 50 kilos. 22 50 25 N
- lava, Mad., Pond.. .... M .. .. ..
- Dividivi
- Or eote les 50 ki..... 12 . 14 .,
- Indigo*
- On cote actuellement :
- Bgn. sur v. et bl. 112 k.. 7 .. 7 25
- in viol,et pourpre 6.25 6 50
- | Beng. eau viol, etdito.... 5 75 6 . » bon violet 5 .. 5 25 » moyen violet 4 50 4 2 5 » bon violet rouge 4 50 4 75 » bon moy. v. roug.... 4 .. 4 25 « fin rouge 4 75 5 .. » bon dito 4 50 4 75 » bon à fin cuiv 4 .. 4 25 » “uiv.crd. et bas 3 75 4 .. Java.. M ... Kurpah.. N.M. 1 50 1 80 Madras 4 50 3 50 Manille.... N.M. 1 , 3 .. Caraque N.M 1 50 3 50 Guatemala flor 4 .. 4 75 » bon à fin sobre.. 2 .. 3 75 » — cor.... 2 .. 3 75 » cor. ord. à bas.. 1 .. 2 25
- N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M. 5 .. 5 50 » bon à beau.. N.M. 3 50 4 50 » ord. et moyen N, M. 2 .. 2 50
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ..............M Mers du Sud.............M .. ..
- Madagascar. ...... ...M . ..
- Quercitron:
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé...... 7 50 à 8 50 » gros effilé...........................6 • • 7 •.
- Rocou.
- Antilles..........1/2 kil. .0 25 à .0 30
- Cayenne................... N. M .. ..
- PLAGE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 12 .. à .15 » (Guadeloupe) .10 .. .11 . Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 .. 11 . » de Fustet Albanie. ... 10 50 11 . Cachou noir, Ire marque... 85 ... 95 . » marques ord.. 70
- Cochenille argentée. .100 k. 150......... » grise.................................. 150................................ ... . » zacatille naturelle 150................ » noire Palmas le k. 166 .. 165 .
- » Lanzarotte .................... .......
- Curcuma Bengale.............. 40......... » Chinois.................... 50......... » Madras..................... 40......... Galles de Chine............. 135......... Prussiate jaune de potasse. 170..........
- INDIGOS. .— Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 25 3 60
- » bon moyen et bon coloré assez tendre.. 2 75 3 20 » moyen assez coloré un peu sec 2 25 2 10 • moyen ordinaire terne et serré 1 75 2 ..
- Kurpah beau à fin. viol, et viol.
- rouge tendre................. 3 .. 3 50 » b. moy. à bon viol. rouge et rouge col. 2 50 3 20 » b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle... 2 70 3 10 » moy.viol, un peu faib. mél , sablé.................. 2 20 2 60 Guatemala. Flor.............. 4 25 4 75 »............................bon ét bon moy. corté et sobre 2 75..........3 25 »............................moyen et moyen ordinaire....................2 .............2 50 Bengale beau à fin violet.... 5 50
- ». bon et bon moy.violet rouge 4 75 5 25
- » moyen violet rouge et rouge 4 25 4 75 Java surfin violet et pourpre ... . .. » beau et fin violet..... .. . » bon à bon moyen ...
- drogueries
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con-
- traire 1er coût.
- Acide citrique....................................... Alun ................... 15....................................................17........................ »....................(acq.).............. 17....19 .. Couperose emballée..............................5....50..6.59
- Essence de térébenthine (d. fûts) 95 Id. (s. fûts) 90 .
- Fécule de pommes de terre, 1er bl......................... 27.............. Id. 2e bl. (entrepôt).......... 36.............. Galles vertes et noires 150 .. 170 . » noires Alep................................................. » ................ 130 .. ... .. Gomme arabique, en sorte . 90 . . 100 .. » Ghésirée, en sorte.:... ... .. ............... » Sénégal, s. bas du fleuve 115 .. 120 .. » » §0 100 .. » Aden, sorte cour, bonne 95 .. 100 ..
- » Mogador, blonde.....................
- » » blanche.......................
- » Laque en f. qté orange. 345 .. ... .. » » mi-orange 320 .. ... .. » » cerise AC » Sandaraque lavée 140 » Damar (Batavia)....... 140 » » Singapore 90 .. 100.. » . » Penang 110 Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 .. » » Anatolie. 250 .. 600 .. Quercitron m ,. Garance, racine 60 .. ... .. » poudre 65 .. .. Rocou Guadeloupe 100 » Cayenne ........ .
- Safran d’Espagne, Valence pur........................... 65............... Sulfate de cuivre(entrepôt) 48................. ».............................(acq.). .. 52 ... Sumac en feuilles............. 22 .. .....
- » poudre..................... 24............. Styrax liquide.......... .......................................... Tamarin Madras.......... 20,'.................30.. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile ......................................................... » en pains, extra sec, sous pap......................................' » bon marchand en pains 115...................*
- » » en boules 115 ...............
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 29 F
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... 20 d. 9 50 à ....
- » nitrique...... 36 d. 33..................
- » » ...... 40 d. 39..............
- » sulfurique.... 66 d. 10 . .. ..
- » sulfureux.... 50 d. 7 50 ...
- » tartrique............ ... .. 265 ..
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 .. ....
- Blanc de zinc en poudre ... 5$.............
- » » broyé........... 68 .............
- Borax raffiné............... 50 .. .. ..
- Blanc de zinc de la Méditer.
- p mdre..................... 50............
- broyé...................... 66 .. .. ..
- Crê me de tartre ........... ... .. 170 ..
- Cristaux de soude en sacs
- de 100 kilos, disp......... 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en
- gare de Salins........ 20 ...........
- Lessive caustique 33 degrés 7 .. ....
- Nitrate de soude. ........... 2150 .. ..
- » de potassé................ 42............
- Sél de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25 .. .
- Séide soude, 70/75, disp... 17 25 .. ..
- » 30/35, disp... li 50 ...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300............... 28 75 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en
- bq. de 300 kil. plaquettes 39..............
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 .. ..
- Sulfate de cuivre 98 p.100 en
- sacs, consommation......... 52 .. .. ..
- — Entrepôt................... 48...........
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos................. 5............
- Manille............
- Guatemala flor.....
- » sobre.:..
- » Cortès...
- Mexique flor.......
- » sobre......
- » ord. Cortès.
- le kilo M .. 9
- » 16 .. 11
- » 8 50 9
- » 5 .. 6
- » 9 .. 10
- » 8 .. 850
- » 5 . . 6 ..
- Blanchiment liq. 28; 6 à 7 %
- » en poudre 35 %
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre......................
- 1.
- 0
- 6
- sh
- 12
- 6
- Produits tirés du goudron
- d
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fie.... 90... à 100 .
- » 75 .. 90 .
- » Salabréda....... 40 .. 50 .
- Acide tartrique........... 240 .. 245 .
- Crème de tartre Bl. du Midi 167 .. 168 .
- » bl. Bordeaux 162 .. 166 .
- Camphre raffiné............. 5 75 .. .
- Verdet en pains extra sec. M .. .. .
- » en boules................. M .. .. .
- Térébenthine en barils.... 82 .. .. .
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo » beau violet.. »
- » bon violet... »
- » moy. violet.. »
- » petit violet.. »
- » ord. et cuiv. »
- Java ord. et cuivre.. » Madras fin ............ »
- » beau............... »
- » moyen.............. »
- Kurpah kudd. beau violet............... »
- Kurpah kudd. bon violet............... »
- Kurpah kudde moy. violet............... »
- Kurpah kudd. petit ord.................. »
- Kurpah Pondich, bon violet............... »
- Kurpah Pondich moy. violet............... »
- Kurpah Pondich ord à livrer............
- Il ..
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 10 M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 ..
- 5 ..
- 6 ..
- 5 ..
- 4 ..
- 13 ..
- 13 ..
- 12 ..
- li ..
- 10 ..
- 9 .
- 6 50
- 6 ..
- 5 50
- 9 ..
- 8 ..
- 7 ..
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 5 .
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Alizarine 20 %.......la livre Aniline (huile) pure .. »
- » (Sel) pure .... »
- Anthracène 30 • A par unité au comptant..............«
- Benzol 0 %.........le gallon
- Acide carbonique (crist.) 40
- 4
- 4
- 2
- 8
- ro.85.
- Acétate de plomb........... 70 .. à
- Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique...... ? . .
- » nitrique 36........ 34 ..
- » sulfurique 66 •...... 8 . .
- > tartrique......... 250
- » citrique........... 285 . .
- Alun épuré............ 20 ..
- » ordinaire.......... 15 • •
- Ammoniaque incolore, 22. • 38 Bichlorure d’étain, 55:.... 105 ., » » 60..... 115 ..
- Bois Campêche-Laguna ... 15 ..
- .. » Guadeloupe. 13 . .
- » Jaune Centre Amériq. M . .
- Cachou jaune. Vapeurs.... 72 ..
- » brun...................... 82 . .
- Chlorate de potasse....... 105 ..
- » de soude.............. 130 ..
- Chlorure de chaux 100 a 110- 19 . Chromate rouge de potasse 80 ..
- » » de soude.. 62 ..
- Crème de tartre..................
- Cristaux de tartre...............
- » de soude.................. 8 50
- Curcuma Bengale en racines 49 50 » de Madras................
- » de Chine ................
- Essence de térébenthine .. 98 Extrait de châtaignier 20 •. 16 .. Galles de Chine et Japon.. 155 ..
- » vertes et noires .... 145 .. Gomme Sénégal, en sortes 115 ..
- » arabique................. 160 ..
- » adragante rousse .. 315 ..
- Jus de citron ............. 22 .
- Méthylène à .............. 105 ,.
- » régie 90'................ 110 . •
- Prussiate jaune de potasse 152 . .
- » » de soude...........
- Pyrolignite de fer......... 10 ..
- Résine..................... 18 ..
- Rouille..................... 9 ..
- Sel de soude 80-........... 18 ..
- » ammoniaque.. 12 ..
- Sel d’étain............... 215 ..
- Soufre en canons........... 18 .a
- » sublimé.................. 20 . •
- Sumac Sicile en feuilles... 20 ..
- Sulfate d’alumine......... 16 ..
- » de cuivre............... 59
- » de fer.................... S ..
- 71 ,
- 27 ..
- 8 ..
- 35 ..
- 10 ..
- 250 ..
- 290 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 39 .
- 115 ..
- 125 .
- 15 50
- 13 50 M ..
- 73 ..
- 95 ..
- 115 ..
- 130 ..
- 20 ..
- 82 . .
- 63 ..
- 100 .
- l7 .
- 160 .
- 170 .
- 125 .
- 120 .
- 310 .
- 23
- 155 ..
- il ..
- 20 ..
- 10 ..
- 19 ..
- 12 50
- 225 ..
- 19 .
- 21 . .
- 21 ..
- 17 ..
- 60 . .
- 7 ..
- MARCHL ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc)..... .la tonne 12 . »
- Arséniate de soude 60 % » . .. »
- Bi-arséniatedesoude(As2O5) 65%..................... -
- Magenta pure. Acide picrique
- la livre la livre
- 5
- 3
- 1[2à 6
- 9
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5
- Barwood...........
- Camwood...........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois de Lima...........
- Bois de camphre de la Jamaïque.......
- Bois de camphre de St-Domingue.......
- Bois de camphre du Honduras..........
- Grains de Perse... le
- 15
- 4 10
- 10-55 »
- »
- a
- 8
- 8
- 4/6
- Ci
- 10
- 10
- 10
- 10
- quintal
- 8
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan
- Liqueur d’écorce.. le
- Extrait »
- Myrabolam 142. .
- Bois de pêcher ... Grains de Perse..
- Bois de campeche.
- 5
- » 5-10
- Extraits
- quintal
- «
- Potasses
- Bichromate..........la livre
- Binoscalate......... »
- Carbonate 90%.... la tonne
- Caustique........
- Chlorate
- Ferricianide (prussiate rouge)......... Ferrocyanide (prussiate jaune).........
- la
- livre
- »
- »
- 21
- 10 »
- 6
- '.8-24»
- 11 6
- 11 »
- 48 « 15-42»
- 15
- 23
- Z
- a
- CO
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- 15
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- 5
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- 272
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- CHEMINS DE FER D’ORLÉANS
- Transport à demi-tarif des ouvriers agricoles allant faire la moisson en Beauce, dans l’Orléanais, le Berry, la Touraine, etc.
- À partir du 1er juillet 1902, une réduction de 50 % sur le prix des places de 3e classe au Tarif général sera accordée aux Ouvriers agricoles se rendant, pour les travaux de la moisson, d’une gare quelconque de son réseau à une gare quelconque des sections ci-après :
- Juvisy à Orléans, Brétigny à Tours, Auneau à Etompes.
- Orléans à Tours, Orléans, à Châteauroux, Orléans à Ma-lesherbes; Orléans à Montargis, Orléans à Gien, Tours à Vierzon, Tours à Châteauroux, Vierzon à Saincaize.
- Cette réduction est subordonnée à la condition que les Ouvriers agricoles effectueront sur le réseau delà Compagnie un parcours de 100 kilomètres au minimum (soit 200 kilomètres aller et retour compris), ou paieront pour cette distance. Elle sera appliquée, pour l'aller, du 1er juillet au 1er septembre; le retour devra s’effectuer dans un délai minimum de quinze jours et maximum de deux mois.
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- 46e Année. N* 18.
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- Le Numéro : 0,75 — 20 Septembre 1902.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
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- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — L’emploi des redos. — Teinture de la laine en noir au moyen du nitrosulfure de fer.-- Nouveau mordant d’alumine. —Exposition universelle de 1900 (suite). — Note sur un nouvel appareil à chlorer à la vapeur. — Assurances. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie.— Mouvement des matières premières. — Cours.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour | les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ' ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous p ésentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, ^Uggiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement revisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l'ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT;
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- PERFECTIONNEMENT DE LA TEINTURE EN INDIGOS
- L EMPLOI DES REDOS par Jules Garçon
- Il n’est guère de matière colorante dont la position dans les ateliers de teinture soit plus considérable que celle de Vindigo. La littérature qui concerne sa préparation et son application à la coloration des fibres est immense, et cette application a donné lieu à des travaux innombrables. U indigo le mérite par des qualités précieuses ; en particulier, il a le mérite de pouvoir se fixer sur le coton à froid, et de donner des teintures nourries, solides aux alcalis et aux acides ; sur laine, la teinture, qui se fait à chaud, fournit les bleus les plus solides à la lumière. L’indigo n’a pas encore été remplacé par des substituts équivalents, et sa fabrication synthétique, réalisée aujourd’hui par des maisons comme Badische, Harlewerke de Hocchst B. Geigy et Cie, de Bâle, Société chimique des usines du Rhône, ne peut que lui assurer un avenir encore brillant.
- Et cependant l’application de l’indigo n’était pas des plus faciles jusqu’à ces derniers temps. L’indigo est une matière insoluble, il faut la solubiliser pour s’en servir, et la chose ne va pas toute seule.
- On a eu recours à l’acide sulfurique. Mais les dérivés sulfuriques de l’indigo, carmins et extraits divers d’indigo, ne donnent que des couleurs bien moins résistantes ; par suite de leur caractère acide, ils n’ont été employés que pour la teinture de la laine, et malgré leur facilité d’emploi, il sont aujourd’hui presque entièrement abandonnés.
- La solubilité de l’indigo dans divers véhicules, par exemple, dans les huiles d’aniline (Camille Koechlin), dans l’acide acétique glacial (Brylinski), etc., n’a donné lieu à aucune application industrielle.
- Toutes les méthodes d’application de l’indigo reposent à ce jour sur la transformation momentanée du bleu d’indigo en un composé dit blanc d’indigo moins oxygéné, qui est soluble dans les bases alcalines et alcalino-serreuses avec une coloration jaunâtre, la fibre imprégnée de cette solution d’indigo blanc bleuit aussitôt si on la soumet à une simple oxydation à l’air, qui régénère l’indigo bleu.
- La teinture en indigo consiste à plonger la fibre dans une solution alcaline d’indigo blanc, puis à l’exposer
- à l’air. Ces dissolutions d’indigo réduit portent le nom de cuoes d'indigo.
- L’opération semble toute simple. Dans la pratique, elle est fort compliquée.
- Pour réduire l’indigo bleu et l’amener à l’état d’indigo blanc, on utilise la couperose, l’oxyde d’étain, le zinc ou l’étain en poudre, les cuves dites à fermentation, les hydrosulfites. Les premières donnent des dé -pots énormes et entraînent une forte perte d’une matière colorante, très chère par elle-même. Les cuves à fermentation sont difficiles à conduire et exposées à de nombreux accidents ou maladies. La cuve à l'hy-drosulfite, découverte et brevetée par Schützenberger et De Lalande en 1871, a l’avantage d’un travail plus rapide, et d’un dépôt moindre ; mais elle est délicate à préparer sous sa forme originelle, et sa stabilité est inférieure. Aussi, sauf quelques installations pour laines peignées, et malgré ses avantages théoriques très réelles, la cuve à l'hydrosulfite, n’a pu se substituer ni aux cuves à fermentations des ateliers de laine en bourre, de draps, et de fournitures militaires, ni aux cuves à la couperose des ateliers de filés et de tissus de lin et de coton.
- Cependant des recherches nombreuses et acharnées ont été effectuées pour rendre pratique cette cuve à l’hydrosulfite. Elles ont principalement visé à rendre possible l’emploi de l’hydrosulfite réducteur sous forme solide et stable. Une soixantaine de brevets ont été pris en France, en Angleterre, en Allemagne, etc., pour l’amélioration de cette cuve. Nous signalerons, en particulier, les travaux de l’anglais Grossmann et des maisons allemandes Badische et Farbwerke, de Hœ-chat. Ils ne semblent pas être arrivés à la solution pratique et industrielle du problème poursuivi.
- Les travaux poursuivis depuis trois ans par MM. Louis Descamps et Joseph Harding, paraissent, au contraire, avoir amenés ces inventeurs à la solution tant cherchée. Les réducteurs qu’ils offrent aux teinturiers sous le nom de redos paraissent avoir à peu près toutes les qualités requises ; nous les avons vu expérimenter, et nous ne pouvons que déclarer en toute sincérité que leur emploi vient rendre la teinture à l’indigo aussi facile que la teinture la plus facile à l'aide d’un colorant direct. Elle supprime toutes les vieilles cuves d’indigo, avec leur routine et leurs ennuis. Ce serait la découverte la plus remarquable réalisée depuis Schützenberger dans le domaine des applications de l’indigo. Et, c’est merveille, que de constater
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- combien il a fallu de petits pas faits dans la voie du progrès dans un intervalle d’une trentaine d’années pour amener la belle, découverte de Schützenberger à son plein développement. . . .
- Le redo de ces messieurs est une pâte blanche, dont nous ne connaissons pas la composition, mais qui nous semble être de l’hydrosulfiteà un maximum de concentration industrielle non encore réalisé avant eux. Ce produit se conserve longtemps sans altération. Il dissout dans l’espace de quelques secondes l’indigo qu’on lui présente à réduire en présence d’un ba.n de chaux. Par exemple, pour préparer la solution mère d'indigo-redo, on mélange ensemble 3 kg. 50 bengale ou 10 kg. BAFS à 20 %, 5 kg. de redo en pâte et 5 litres de lait de chaux à 20 %. On porte ce mélange, poids environ 20 kg., à 50° ou 600 , et la solution de l’indigo s’effectue immédiatement et de la façon la plus parfaite. Cette solution renferme par chaque kg. 100 gr., d'indi-gotine pure. On la verse dans de l’eau, dans n'importe quel récipient ; la solution reste, et on peut teindre aussitôt. La cuve de teinture, qui n’est plus une cuve d’indigo, mais une cuve de teinture ordinaire, fonctionne ainsi de suite ; on peut la regarnir indéfiniment.
- Il est évident que le déverdissage et la réoxydation à l’air se font sans la moindre difficulté, comme autre fois. Mais il est évident qu’une cuve de teinture sans aucun dépôt doit fournir des teintures bien supérieures comme solidité à tous points de vue aux teintes des autres cuves.
- Nous finissons cette étude sommaire en transcrivant une communication d’un chef teinturier qui avait monté comparativement des séries de cuve avec le redo et la couperose :
- « Pour obtenir la même hauteur du bleu sur le même « poids de coton, nous avons employé en tout :
- « 1° Avec la couperose :
- « 120 kgrs indigo bengale à 8 fr.... = 960 fr. »
- « 400 » couperose à 0 05... = 20 » »
- « 420 » chaux vive à 0 03... = 12 » » 992 fr. 60
- « 2° Avec le redo :
- « 91 kgrs même indigo bengale à 8 fr. = 728 fr. « 140 » redo pâte à 0 80 = 112 »
- « 33 » chaux vive à 0 03 = 1 » 841 tr.
- « Entre les passes sur cuve, on ne fit aucun acidage « par le redo, mais simplement un très léger acidage « pour terminer.
- « Pour l’uni, la beauté de nuance, on jugea les redo « et couperose de même valeur. Pour la solidité au « savonnage, au rinçage, au frottement, pour la faci-« lité, la rapidité du travail; il ne resta aucun doute « que le redo était infiniment supérieur. Dans cette « expérience, les cuves furent épuisées ; les cuves au « redo ne donnèrent pas de boue.
- « Nous avons remplacé toutes nos cuves au zinc « par des cuves au redo, nous déclare une autre com-« munication. Le Bleu de cuve est mort, vive le Bleu « au Redo. »
- TEINTURE DE LA LAINE EN NOIR au moyen du nitrosulfure de fer (I)
- Les nitrosulfures de fer, découverts et étudiés par Z. Roussin en 1860, s’obtiennent en ajoutant peu à peu 350 grammes du sulfate ferreux, dissous dans 2 litres d’eau, à une solution de 210 grammes d’azotite de potasse et de 150 grammes de sulfure de sodium dans 2 litres d’eau.
- Après quelques minutes d’ébullition, on filtre la liqueur, qui, par refroidissement, laisse au bout d’un certain temps déposer des cristaux noirs, dont la composition correspondrait à la formule Fe3S5K2 (AzO4).
- Ces composés complexes ont été l’objet de nouvelles recherches, et nous citerons en particulier celles de O. Pawell. Il recommande, pour préparer les nitrosulfures, d’ajouter 40 grammes de sulfure de sodium dis-s us dans 300 grammes d’eau, à une solution bouillante de 40 grammes d’azotite de potassium dans 600 grammes d’eau. Dans ce mélangé, on verse en remuant bien une solution de 70 grammes de sulfate ferreux dans 300 grammes d’eau. La formule des cristaux noirs ainsi obtenus, convenablement purifiés, serait Fe7S5K2 (Az012).
- La solution de nitrasulfure de fer, préparée par l’une ou l’autre de ces méthodes, jouit de la propriété singulière et curieuse de teindre la laine non mordancée, sur bain neutre, en un noir à reflet brunâtre. Si la laine est mordancée au préalable en fer ou mieux èn cuivre, le ton du noir est sensiblement moins brun.
- En remplaçant dans les recettes précédentes le ni-trite de potasse par du nitrite de soude, et en partant
- (1) Moniteur Quesneville, avril 1901.
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- de la même quantité de sulfate de fer, elles deviennent ;
- Roussin Pawel
- SO4Fe...................... 14 14
- ......................... 6 8
- AzO2Na...................... 6,8 6,5
- Les conditions les plus favorables pour la préparation d’un nitrosulfure de fer destiné à la teinture de la laine m’ont paru être les suivantes :
- Les 14 grammes de sulfate de fer sont dissous dans 150 grammes d’eau bouillante, et l’on verse la solution, en remuant bien, dans le mélange de nitrite et de sulfure de sodium, dissous dans 200 grammes d’eau et maintenu à l’ébullition quelques minutes. On filtre et lave sur filtre à l’eau chaude, de manière que l'edsem-ble des liqueurs fasse un demi-litre.
- La liqueur filtrée sert, étendue d’eau, à monter le bain de teinture auquel on n’ajoute aucun ingrédient. La portion provenant de 14 grammes de sulfate de fer suffit pour la teinture de 25 grammes de laine.
- La laine prend d’abord une coloration brun jaunâtre, qui est celle de la solution étendue de nitrosulfure, et n’arrive au noir qu’après une durée de 3/4 à 1 heure, à 90-95°. A ce moment la concentration sur la fibre doit correspondre sensiblement à celle des cristaux noirs ou à leur densité.
- Le bain s’épuise parfaitement. Ayant constaté dans la liqueur tout à fait claire la présence de nitrite de soude, j’ai été conduit à diminuer la quantité de ce corps dans la recette de O. Pawel, qui donne de meilleurs résultats que celle de Z. Roussin, Finalement, j'ai adopté les proportions suivantes :
- SO4Fe................................14 grammes
- Na2S................................. 8 »
- AzO2Na............................... 5 »
- Le noir ainsi obtenu présente malheur eusement, comme nous l’avons déjà dit, un reflet brun très prononcé.
- Pour remédier à ce défaut, j’ai fait la teinture en nitrosulfure sur laine teinte au préalable en campêche, en indigo, en bleu, vert ou violet d’aniline (couleurs basiques ou acides), ou avec des indulines bleues.
- On arrive ainsi à des noirs de nuance très convena-ble.
- Mais les meilleurs résultats ont été obtenus en teignant sur bleu de Prusse, produit sur la laine de la manière la plus simple.
- Pour 10 grammes de laine, on emploie :
- Prussiate rouge de potasse . . 1 gramme
- Acide sulfurique....................... 2 »
- Eau.................................. 500 »
- Teindre à 95° 3/4 d’heure.
- Laver à fond et teindre en nitrosulfure avec les 2/5 de la portion à 14 grammes de sulfate de fer, 8 sulfure de sodium et 5 nitrite de sodium, le volume du bain de teinture de 1/2 litre.
- La teinture dure de 3/4 à 1 heure, à 90-95°.
- Après la teinture en bleu de Prusse, on peut passer en ammoniaque à 10 grammes par litre. La nuance du bleu est plus violette et plus foncée.
- Le noir teint, obtenu en n’employant que des éléments minéraux, prussiate rouge de potasse et nitro-sulfure de fer. est d’une bonne nuance, et son aspect rappelle celui des noirs teints avec les colorants organiques (campêche, noirs azoïques, etc.).
- Il résiste bien à l’action de l’eau acide
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- très bien à celle de l’acide sulfureux. La solidité aux alcalis est bonne.
- A l’eau bouillante il dégorge en brun : au frottement humide il se produit une tache bleu pâle, provenant du bleu de Prusse.
- La résistance à la lumière, après exposition d’un mois (avril 1900) est bonne
- Enfin le calcul des drogues donne un prix de revient d’environ 0,40 au kilogramme de laine.
- NOUVEAU MORDANT D'ALUMINE
- On vient de breveter en Allemagne l’emploi de tar-trate et d’acétate d’alumine comme mordant. On peut ou les ajouter au bain de teinture avec la matière colorante, dès le commencement de l’opération, ou bien procéder d’abord au mordançage puis ajouter au bain de teinture les matières colorantes sans déplacer les tissus traités.
- Pour le mordant d’acétate d’alumine, dissoudre 75 kl. de sodium d’alumine dans 182 litres d’eau : ajouter 136 kil. d’acide lactique à 60 %; faire disparaître le sodium par 100 kil. de sulfate d’aluminium ou 45 kil. d’acide sulfurique concentré.
- Voici un procédé de teinture à l’huile de rouge turc : Préparer un bain froid avec 3 kil. de pâte d'alizarine
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- à 20' %, 3 kil. de mordant au lactate d’alumine, 906 gr. de chaux et 4.5 kil. d’acide acétique à 25 % ; traiter à froid pendant 3/4 d’heure, élever la température à 83- G et continuer 1/2 heure encore jusqu'à épuisement du bain.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME
- Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’iMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- {Suite}
- Le meilleur procédé est celui de M. Alb. Brylinski, qui se sert, comme dissolvant, d’acide acétique cris-tallisable . L’opération se fait dans un appareil à reflux et dure quelques heures. L’indigotine recueillie sur filtre, convenablement lavée et séchée, est déterminée par pesée.
- Réserves sous indigo. — Les réserves ne sont plus guère usitées dans la teinture du coton en cuve indigo.
- Au Japon, d’après les procédés qui nous ont été obligeamment fournis par M. Katsoutaro Inabata, elles sont encore appliquées. On se sert d’une pâte d’amidon de riz, additionnée de son de riz, de chaux et de sel marin. La teinture se fait avec les feuilles desséchées de l’Indigofera tinctoria, qu’on soumet à la fermentation. Le coton servant à tisser l’étoffe, et la plante à indigo destinée à la teinture sont recueillis sur le même sol par les paysans des provinces du Japon, qui se montrent, spectacle peu banal, à la fois cultivateurs, tisserands et teinturiers.
- Une autre méthode japonaise assez curieuse, pour produire des réserves et un effet de crêpé, consiste à lier l’étoffe au moyen de nœuds ou à y tracer des dessins au point de chaînette, qu’on défait après la teinture. Nous avons éprouvé quelques surprises à retrouver ce procédé appliqué à des étoffes teintes au Soudan, qui avaient été soumises à l’appréciation du Jury de la Classe 78.
- Fabrication des Battiks — Outre des statistiques et des graphiques sur l’industrie textile des Pays Bas, la Commission spéciale royale pour le groupe XIII, à la Haye, exposait une suite de forts
- beaux échantillons de l’article battiks. Nous devons à l’obligeance de M. Ch. F. van de Poli, président de cette Commission, d’intéressants détails sur cette fabrication, pour laquelle on emploie des réserves spéciales sous le bleu de cuve.
- Cet article est connu depuis des siècles à Java et dans les îles environnantes. Le nom de battik est d’origine malaise, et signifie : peinture à la cire des deux côtés de la toile.
- La réserve employée par les indigènes se compose d’un mélange de cire d’abeilles et de gomme Damar, et s’emploie chaude. Pour l’appliquer sur la toile, on se sert d'un instrument appelé « tjanting », petit réservoir en cuivre rouge, qui se termine par un tuyau recourbé très fin et s'attache à un morceau de bambou. L’attirail comprend tout un jeu de tuyaux plus ou moins fins, et des réservoirs à plusieurs tuyaux.
- Après la teinture en cuve d’indigo, il suffit d'un passage en eau bouillante, pour enlever la réserve. On obtient ainsi le battik bleu et blanc.
- Ce qui carectérise les battiks, c’est la présence de veines colorées plus ou moins prononcées, produites par les cassures de la réserve, qui permettent l’infiltration de la matière colorante. Pour obtenir des picots dans le dessin, l’indigène se sert d’aiguilles plus ou moins fortes, qu’il enfonce dans la toile recouverte de réserve.
- Le battik soga (brun cachou) se fabrique avec le battik bleu et blanc, qu’on recouvre à nouveau de réserve, partout où le bleu doit subsister et là où le fond doit rester blanc ou crème. La combinaison du bleu et du brun donne du noir.
- Le battik rouge est fabriqué comme le précédent. Au lieu de teindre en cachou, on emploie un bois de teinture rouge. Mais la teinture ne se fait pas dans des caves, comme celles de l’indigo et du cachou. La toile étant mordancée aux places qui doivent être teintes, on applique, à plusieurs reprises, à la surface la matière colorante finement puvérisée. Le rouge et le bleu donnent par superposition du noir ou du puce, suivant l’intensité du bleu.
- Le jaune, le vert et autres couleurs supplémentaires sont obtenus de la même façon que le rouge.
- Les beaux battiks indigènes continuent aujourd’hui encore à être fabriqués par cette méthode. Mais l’in-digène fabrique aussi des battiks à bon marché, en se servant de planches d'impression, analogues à celles qu’on emploie en Europe.
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- Vers 1835 on tenta, à Haarlem et à Leiden, l’imitation des battiks de Java par des procédés plus rapides, et on se servit, pour imprimer la réserve, d’une sorte de perrotine à planches métalliques, chauffées à la vapeur, imprimant en quatre coups un pagne de 1 m. sur 1 m 90. L’article, dit à la javanaise, produit de cette façon, avait beaucoup de ressemblance avec le battik véritable. Cette fabrication a été abandonnée pour l’impression au rouleau, qui est encore employée de nos jours à Haarlem. Elle se rapproche, par maints détails, de l’impression à là réserve grasse, telle qu’elle est actuellement pratiquée à Lyon pour les étoffes de soie.
- Dans ces dernières années, quelques artistes néerlandais, s’inspirant de la fabrication du battik véritable, imaginèrent des dessins fort originaux pour étoffes d’ameublement en laine, soie, velours, etc. La caractéristique du genre, c’est-à-dire les veines colorées, prédominent toujours dans ces dessins.
- La section hollandaise renfermait des tentures mu raies fort intéressantes de la maison Uyterwijk et Co, Arts et Drafts, de la Haye, qui s’est spécialisée dans cette branche.
- Enlevages sur indigo. — Le procédé si ingénieux de Camile Kœchlin sert toujours à produire des enlevages colorés sur bleu cuvé. Nous rappellerors brièvement que ces enlevages sont des couleurs à l'albu-mine, renfermant un chromate alcalin, et des poudres colorées capables de résister aux acides : vert Gui-guet, vermillon, etc. Les pièces sont passées au large dans une cuve remplie d’un mélange d’acide sulfurique et d’acide oxalique.
- L’acide chromique, mis en liberté, détruit l’indigo en même temps que l’albumine coagulée emprisonne le colorant.
- Il est essentiel, pour la production du blanc, de ne pas appliquer plus de chromate que n’en exige la destruction du bleu. Car celle de la fibre transformée en oxycellulose suivrait et se ferait sentir aux premiers la vages chauds ou alcalins, ainsi que l’a observé et établi M. P. Jeanmaire. Comme on n’est pas maître absolument de parer à ce danger, il est prudent d’ajouter à la cuve d’acides des corps organiques sur lesquels se portera l’action de l’acide chromique en excès, mélasse, glycérine ou alcool.
- De nombreuses tentatives ont été faites dans le but de ronger le bleu cuvé et de fixer en même temps, sur
- le tissu, de l’alumine en vue d’une teinture ultérieure en alizarine (rongeant rouge sur bled cuvé).
- On peut citer un enlevage de M. F. Binder au bromure et au bromate de potassium additionné de sulfate d’alumine, qui provoque le déplacement du brome au vaporisage et entraîne, avec la destruction du bleu, la fixation d’alumine.
- Mais le plus intéressant de ces enlevages, qu’on peut donner comme type de procédé raisonné, est celui de M. Ch. Brandt. La couleur pour rouge se compose de chlorate d’alumine à 150 B., épaissi au bain-marie à l’amidon grillé. On y ajoute par litre 200 grammes de bromure de sodium, 25 grammes de sulfure de cuivre et 25 grammes d’iodure de potassium. Le sulfure de cuivre, comme pour le noir d’aniline, provoque la décomposition de i’acide chlorique, en composés moins oxygénés du chlore, qui donne lieu, avec le bromure de sodium, à la production de brome et d’acide hypo-bromeux. L’iodure de potassium sert à précipiter à l’état insoluble les sels de cuivre solubles qui se forment dans la couleur par l’oxydation du sulfure, et entraîneraient sa décomposition prématurée. La réaction se fait par un court Vaporisage d’environ deux minutes.
- Un procédé d’enlevage, qu’on pourrait presque qualifier d’universel, car il s’applique à quantité de colorants, a été découvert, en 1887, par M. P. Jeanmaire, mais publié seulement en 1895.
- La couleur d’impression, du moins pour le blanc, consiste essentiellement en chlorate de potasse, ferri-cyanure de potassium et acide citrique ou tartrique. On passe les pièces dans le petit appareil à vaporiser de Matheret Platt. Cet enlevage présente l’avantage de ne pas donner lieu à la formation d'oxycellulose. En ajoutant à cette couleur de l’albumine et des colorants insolubles, on obtient des enlevages colorés.
- Ces mêmes couleurs peuvent s’employer comme rongeants sur couleurs basiques au tanin, sur unis bleu et vert d’alizarine au chrome, ainsi que sur tous les tons allant du gris au mode, obtenus avec des mélanges de diverses alizarines fixées avec des mordants de brome. Enfin, une couleur aux chlorates d’alumine et d’ammoniaque, avec addition de prussiate rouge et de citrate, tartrate ou oxalate d’ammoniaque, détermine, sous l’action d’un court vaporisage, la destruction de l’indigo et la fixation de l’alumine destinée à être teinte en rouge avec l’alizarine.
- Noir d’alinine. — Par son mode de génération, sa
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- solidité vis-à-vis des agents physiques et chimiques, par les recherches ingénieuses qu’il a suscitées, le noir d’aniline peut être considéré comme le plus intéressant et le plus important des colorants artificiels.
- En impression, on continue à employer le noir au sulfure de cuivre, dont M. Ch. Lauth établit la formule c n 1864. On jugera de l’importance de cette découverte par l'évaluation faite, en 1892, du nombre de pièces de 100 mètres imprimées avec cette couleur dans le monde entier. La production totale ne saurait être inférieure à 50 millions de pièces, représentant environ une valeur de deux milliards et demi de francs.
- On sait que dans la couleur pour noir d’aniline le rôle des sels de cuivre est de former un chlorate peu stable dont la décomposition fournit des composés oxygénés inférieurs du chlore. Ceux-ci, en oxydant l’aniline, donnent naissance au noir.
- Le vanadium jouit de la même propriété que le cuivre, et sa faculté de transformation est réellement extraordinaire, car il suffit d’en prendre 1/270 000 du poids du chlorhydrate d’aniline pour obtenir une couleur capable de donner du noir par oxydation. Les sels de vanadium sont près de quatre mille fois plus actifs que le sulfure de cuivre. Les noirs au vanadium sont employés au même titre et pour les mêmes usages que les noirs au cuivre.
- Ces couleurs sont des noirs dits d’oxydation et se développent dans des étendages légèrement humides et chauffés vers 35 degrés, où ils séjournent de vingt-quatre à quarante-huit heures.
- Cette méthode est d’une lenteur déplorable. Aussi l’a-t-on généralement abandonnée pour se servir de chambres d’oxydation à la continue, chauffées par des tuyaux à ailettes reposant sur le fond ; la température a l’intérieur varie de 40 degrés à 60 degrés. L’appareil est muni de ventilateurs qui évacuent au dehors les vapeurs acides. Des cuves pleines d’eau, placées à la sortie du tissu, maintiennent une certaine humidité dans l’appareil. Les pièces y séjournent environ vingt ninutes, et la production est approximativement de 3.000 mètres par jour.
- M. Ch. Brandt préconise l’emploi d’un fort courant d’air chauffé à 60 degrés et contenant des traces de vapeur. Avant de sortir de la chambre d’oxydation, les pièces passent, dans son système, entre trois tuyaux percés de petits trous qui débitent l’air chaud.
- Elles subissent ainsi une sorte de lavage sec, en
- même temps que l’atmosphère de l’appareil se trouve renouvelée.
- Après l’oxydation les tissus ont une teinte vert foncé qu’un chromage fait virer au noir. Le bichromate de soude, qui est meilleur marché, a remplacé pour cet usage le bichromate de potasse. On finit le noir par un savonnage bouillant.
- C’est par cette méthode que l’on fabrique sur tissus fins les noirs unis, ne déchargeant pas au frottement, souples et susceptibles d’acquérir un beau brillant. Nous l’avons vu appliquer dans les ateliers de MM. HANNART frères, à Roubaix, et de la Blanchisserie ET TEINTURERIE DE ThaON.
- Le procédé en un seul bain s’emploie pour les gros tissus apprêtés et pour la bonneterie ; la marchandise a le défaut de décharger beaucoup au frottement.
- Les noirs d’aniline sont plus ou moins sujets à un grave inconvénient, le verdissage. Sous l’influence des vapeurs acides et en particulier de l’acide sulfureux provenant de la combustion du gaz d’éclairage, les plis extérieurs des pièces prennent un ton verdâtre qui les rend invendables. On peut remédier à cet accident, mais non sans frais, en donnant un passage en savon ou en bain alcalin aux pièces qui ont verdi.
- Le verdissage s’exerce tout spécialement sur les noirs dont l'oxydation n’a pas été poussée suffisamment loin.
- Dès 1869, M. Ch. Lauth indiquait qu’il est possible de modifier à volonté la nuance du noir par une oxydation nouvelle, que l’on produira en faisant passer les fils ou les tissus teints dans une solution tiède ou bouillante de différents corps, tels que les sels de chrome, de cuivre, de fer, seuls ou associés aux chlorates, fer-ricyanure de potassium, chromate, etc.
- Mais c’est seulement en 1876 qu’une méthode de suroxydation des noirs d’aniline, ayant pour but spécial de prévenir le verdissage, fut indiquée par M. P. Jeanmaire.
- Elle consiste à soumettre le noir d’aniline, fini comme à l’ordinaire, à une oxydation acide dans un bain porté à une température supérieure à 75 degrés. L’acide chromique, des sels ferriques acides, les chlorates en présence des sels de cuivre et du chlorhydrate d'ammoniaque, les chromâtes acides, les hypochlorites, etc , etc., transforment le noir d’aniline ordinaire en noir inverdissable.
- En 1892, M. Alb. Scheurer a établi expérimentale-
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- ment deux principes concernant les moyens à employer pour rendre les noirs inverdissables.
- Tout d’abord, l’addition du sel d’aniline à l’un des bains oxydants cités plus haut est indispensable pour transformer un noir verdissable en noir totalement inverdissable. En second lieu, tous les noirs, quelle que soit leur origine (sulfure de cuivre, vanadium, prussiate), seront rendus inverdissables par un .passage d’une demi-heure à 85-90 degrés dans ce nouveau bain oxydant, à condition toutefois qu’ils aient subi un passage préalable en bichromat 3 de potasse suivi d’un lavage.
- La composition du bain de passage est la suivante :
- Eau...................................... 1 litre
- Chlorure de cuivre cristallisé.... 3 gr. 12
- Chlorate de potasse...................... 0 gr. 88
- Acide chlorhydrique...................... 0 gr. 70
- Aniline................................. 0 gr. 60
- (A suivre.}
- NOTE
- sur un nouvel appareil à chlorer a la vapeur Par M. Jos. Dépierre (1).
- L’action du chlorure de chaux, employé pour obtenir un bon blanc sur les fibres textiles est très variable et dépend des divers modes employés pour décomposer ce sel. On emploie, soit la chaleur, soit des acides, soit les deux combinés.
- L’acide sulfurique très étendu dégage de l’acide hypochloreux, mais ne peut s’employer pour le chlorage à la vapeur.
- Avec l’acide chlorhydrique, il se produit aussi de l’acide hypochloreux, mais celui-ci, en présence d’acide chlorhydrique libre, est décomposé et donne du chlore.
- Par l’action de la chaleur et de la vapeur d’eau (tel est le cas du chlorage à la vapeur),-le chlorure de chaux se décompose en chlorate, en même temps qu’il se dégage du chlore libre et de l’oxygène (2).
- L’acide carbonique, qu’il provienne de l’air (3) ou d’une source artificielle (4), donne non pas du chlore,
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- (2) Dict. de Würtz, tome H, page 870, col. 2.
- (3) Witz G., Bulletin de Rouen, 1882, page 437.
- (4) J. Dépierre, Moniteur scientifique, 1885, page 688.
- mais de l’ac de hypochloreux lequel blanchit la cellulose sans l’attaquer, comme cela a lieu avec le chlore (1). Il est, du reste, bien établi que l’acide hypochloreux est toujours moins dangereux que le chlore, car, dans une dissolution à titre égal de ces deux corps, le tissu plongé dans une dissolution d’acide hypochloreux est en présence de deux fois moins de chlore que dans la solution correspondante de chlore. La fibre reste bien plus longtemps en présence du chlore, tandis qu’avec l’acide hypochloreux, il y a de suite décomposition et formation d’acide chlorhydrique lequel est sans action sur la fibre au degré de dilution qu’il possède.
- Le professeur Lunge, après maintes expériences, est arrivé à conclure que pour le blanchiment un des meilleurs rendements et, en même temps, des plus rapides, sans altération de la fibre et sans production d'oxycellulose, s’obtenait en employant le chlorure de chaux étendu et l’acide acétique en excès (2).
- C'est cette réaction de laboratoire (3) qui a, pour ainsi dire, passé inaperçue que M. Depierre a tenté, après d’autres, comme Hayfield, de Manchester, d’utiliser dans la pratique.
- L’appereil qu’il a construit, à cet effet, se compose d’un foulard, dans lequel on plaque comme d’ordinaire, en bain de chlorure de chaux (de 1/30 à 1/4 de o , sui-vant que l’on traite du blanc ou des tissus imprimés). Le tissu imprégné passe ensuite dans une caisse munie de deux rots-blowers actionnés par le foulard. Ces deux appareils, faisant fonctionner des injecteurs, sont indépendants et peuvent agir, soit simultanément, soit séparément. Le but de cet agencement est de pouvoir asperger le tissu à volonté, soit d’un côté, envers ou endroit, soit des deux côtés à la fois.
- Les auges, dans lesquelles plongent les tubes asper-geurs, contiennent de l’acide acétique à 1/2 ou 3/4° Bé .
- La dose d’acide acétique ne peut être indiquée exac • tement; elle dépend de la force du chlore et de la
- (1) Witz G., Bulletin de Rouen, 1883, page 169.
- (2) Moniteur scientifique, 1886, page 374.
- Fischer, Jahresberichte der chemischen Technologie, 1885, page 965.
- Brevet français, 163691, 1884.
- Brevet allemand, 31741, 1884.
- (3) Voici les phases de réaction : •
- 2 Cao C12 - 2C2 Hi 02 = Ca (C2 02 )2 4 Ca C12
- 2 HO Cl
- 2 HO Cl ~ 2 Cl H 4-02 .
- Ca (C2 Ha 02 ) + 2 CIH = Ca C12 4- 2 C2 H^ 02 .
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- quantité d acide acétique injecté. Il faut, dans tous les cas, que l’acide acétique soit en excès. Le tissu est donc imprégné, à froid, de chlorure de chaux et d’acide acétique ; il passe ensuite, dans la caisse à vapeur qui est analogue à celles employées généralement. Il va, enfin, dans d’autres cuves où il est lavé, exprimé, et peut même être de suite séché, ou bleuté et séché, suivant les agencements disponibles.
- M. J. Dépierre a obtenu, par ce moyen, d’excellents résultats, tant pour chlorer des tissus blancs que pour chlorer des impressions. Le même appareil peut, en outre, être utilisé pour l’oxydation des rouges et autres couleurs au naphtol; en sortant du foulard développeur, on utilise les insufflateurs pour projeter de l’eau dans laquelle on a mis un peu d’eau oxygénée, puis on passe dans la cuve à vapeur, mais celle-ci, dans ce cas, est agencée de façon à pouvoir servir, tant comme cuve fermée que comme cuve de lavage.
- ASSURANCES
- JURISPRUDENCE
- Hernie
- La hernie dont un ouvrier est atteint au cours de son travail, peut être considérée comme un accident de travail tombant sous l’application de la loi du 9 avril 1898, lorsque cet ouvrier prouve d’une façon certaine, que la hernie dont il se plaint, à été réellement causée par le travail.
- Lorsque cette preuve n’est pas apportée par la victime, sa demande doit être rejetée.
- Besançon, 3 déc. 1901.
- La loi, 26 mars 1902. — Mon-Lyon, 9 avril 1902.
- Hernie crurale. — Expertise. — Prédisposition naturelle. — Non responsabilité du chef d industrie
- Lorsque l’ouvrier, qui attribue à un accident du travail la hernie dont il est atteint, avait une prédis-' pos.tion naturelle à ce genre d’affection, et qu’il n’est pas établi qu’au moment où la hernie s’est produite, il faisait un effort extraordinaire, on ne saurait voir là Un accident du travail donnant droit à une indemnité aux termes de la loi du 9 avril 1898.
- Trib, civil Bar-le-Duc, 13 novembre 1901.
- Le droit, 16 avril 1902.
- Hernie Deux sortes : hernie de force ; hernie CONGÉNITALE
- On doit distinguer deux sortes de hernies : l’hernie de force, conséquence d’un traumatisme ou d’un effort ! violent causé par le travail ; l’hernie congénitale ou de | faiblesse produite, au cours du travail, par un- prédis- | position morbide ou une disposition défectueuse ana- 1 tomique. !
- La première seule constitue un accident du travail Nancy, 11 janvier 1902.
- NOTRE SERVICE D'ASSURANCE
- Nous rappelons à nos abonnés le fonctionnement de notre service qui donne tous les renseignements nécessaires pour les assurances de toute nature :
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1899) ;
- Incendie ;
- Automobiles ;
- Chevaux et voitures ;
- Assurances individuelles ;
- Assurances Vie ;
- Rentes viagères ;
- Règlement de sinistres;
- Vérification de polices, etc.
- N.-B. — Nous engageons nos abonnés à bien regarder les dates de préavis pour la dénonciation de leurs contrats.
- PETIT COURRIER
- R. D., à Calais. — La Compagnie dont vous nous parlez a versé l’année dernière à ses actionnaires un dividende de 25 francs par titre, et cette année ce dividende s’est éleve à 27 fr. 50.
- Nous vous conseillons donc l’achat des valeurs qu’on vous propose, estimant que vous ferez une très bonne opération,
- W. frères et Cie à Mâcon. — Nous vous adressons comme papiers d’affaires vo:re police chevaux et voitures. Pour la rendre absolument régulière, faites approuver par l’agent de la Compagnie les deux renvois que nous avons indiqués à l’article 5, § 3 et à l’art. 11.
- M. A. Armentières. — Votre risque n’est pas visé par la loi du 9 avril 1898. Vous pouvez néanmoins souscrire un contrat garantissant les personnes non visées par cette loi et la prime que vous auriez à payer n’irait pas au delà de 0 fr. 70 à 0 fr. 80 pour cent du montant des salaires. Nous sommes à votre disposition pour nous occuper de votre assurance, si vous le désirez.
- J. O. Perpignan. — La valeur de rachat de votre contrat mixte d’Assurance Vie, est à ce jour de 3.783 francs 75. Si vous êtes disposé a opérer ce rachat, dites nous le, et nous ferons le nécessaire. Dans ce cas, nous correspondrons par let re spéciale.
- M. H. Pithiviers. — Il faut compter sur une dépense totale d’environ 30 francs, honoraires et frais. Comme il n’y à pas péril en la demeure, nous vous conseillons d’attendre la fin de l’annee, car a ce mo-moment, nous serons peut être en mesure, par suite d’une combinaison actuellement à l’étude, de nous charger de votre instance sans frais autres que nos débours. Vous serez mis au courant de la combinaison sus-énoncée, par un de nos prochains numéros.
- Ch.-M., à Tours. — Nous avons bien reçu votre envoi. Comme vous, nous regrettons que le projet dont nous vous avons parie et que vous approuvez, ne soit pas encore un fait accompli, car nous n’aurions pas été obligés de vous réclamer des honoraires.
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- JURISPRUDENCE
- COUR D’APPEL DE LYON
- 5 juin 1S01
- Compétence territoriale. — 1. lieu de paiement. — FACTURES. — MENTION IMPRIMEE ET MENTION MANUSCRITE CONTRADICTOIRES. — II. REFUS DES MARCHANDISES PAR L’ACHETEUR. — NON-CONFORMITÉ AVEC LA DEMANDE. — PROTESTATION SUFFISANTE.
- 1. Là reception de la facture par l’acheteur, non suivie de protestation, équivaut à l’acceptation de toutes les énonciations qui y sont insérées et spécialement des mentions qui ont trait à la fixation du lieu de paiement ; mais, si la facture porte une mention imprimée fixant le lieu de paiement dans une ville et une mention manuscrite indiquant qu’il aura lieu par traite dans une autre ville, l’acheteur a pu raisonnablement croire que la clause manuscrite formait exception à la clause générale, alors que le vendeur n’a pas indiqué son intention sur ce point. Dès lors, l'absence de protestation ne constitue pas une acceptation de la mention imprimée de la facture.
- II. Le refus des marchandises pour non-conformité avec la demande constitue, à l'encontre des stipulations de la facture, une protestation suffisante qui infirme la présomption du consentement tacite donné par l'acquéreur à la clause du lieu des paiements. Par suite, la question de compétence territoriale doit être résolue, non par l’application de l’article 420 C. Pr., mais en vertu des principes du droit commun.
- Chalvin et Cie contre Préaubert et Cheval
- Faits. — MM. Chalvin et Cie, de Lyon, ont assigné M. Préaubert, de Nantes, devant le tribunal de commerce de Lyon en paiement de 792 fr. 95, montant de fournitures faites pour les besoins de son commerce. M. Préaubert souleva un déclinatoire d’incompétence, soutenant que son domicile était Nantes, le lieu de la livraison des marchandises étant dans cette ville parce qu’elles lui étaient expédiées franco déport ; qu'enfin, le lieu de paiment était également à Nantes parce que, si à la vérité la facture de MM. Chalvin et Cie, portait une mention imprimée désignant Lyon comme lieu de paiement, elle contenait aussi une mention manuscrite indiquant que le paiement aurait lieu par une traite à Nantes, sans que MM. Chalvin aient indiqué que cette traite ne faisait pas dérogation au lieu de paiement. D’ailleurs, M. Préaubert prétendait avoir refusé les marchandises comme non conformes à la commande et protesté par ce refus contre les énonciations de la facture.
- Le tribunal de commerce a accueilli le déclinatoire d’incompétence. La Cour a rejeté l’appel de MM. Chalvin parce que l’acte d’appel était nul. Sur la mise en cause de l’huissier (Me Cheval) par les appelants, pour qu'il soit déclaré responsable de la nullité de l’acte d’appel,la demande en dommages intérêts de MM.Chal-vin à raison de ce qu’ils n’avaient subi aucun préjudice.
- Voici les deux décisions successives, rapportées par la Gazette judiciaire :
- Jugement du Tribunal de commerce de Lyon du 10 janvier 1899
- Présidence de M. Coullet, juge
- Le Tribunal,
- Attendu que, par exploit du 14 novembre 1898, Chalvin et Cie ont fait assigner Préaubert en paiement, outre intérêts de droit et dépens, d’une somme de 792 fr. 95, montant, y compris frais de protêt, d’un effet représentait des marchandises vendues pour les besoins de son commerce ;
- Attendu que Préaubert soulève tout d’abord, par conclusions verbales, un déclinatoire d’incompétence ratione loci ;
- Attendu que Chalvin et Cie, également par conclusions, demandent la compétence de notre tribunal, donnant comme motifs que Lyon étant le lieu de paiement, ainsi que l’indique la facture, ils étaient dans leur droit d’assigner devant le tribunal de commerce de cette ville, conformément à l’article 420C. Pr. ;
- Mais attendu que les factures ne peuvent servir de contrats entre les parties à l’égard du lieu de paiement, qu’autant qu’il est démontré que l’acheteur en a accepté la mention ;
- Qu’en l’espèce, les marchandises, objet du litige, ayant été refusées, comme n’étant pas conformes à la commande, Préaubert refusait conséquemment d’en effectuer le paiement ;
- Qu’en outre, ces marchandises ayant été expédiées franco de port, le lieu de livraison devient celui de l’acheteur ,
- Attendu, au surplus, que la traite tirée sur Préaubert par Chalvin et Cie est une preuve de plus que le lieu de paiement était bien le domicile du défendeur ;
- Que c’est donc à bon droit que ce dernier a soulevé l’exception d’incompétence ;
- Qu’il y a lieu, dès lors, de renvoyer la cause et les parties devant les juges qui doivent en connaître, en condamnant Chalvin et Cie aux frais de l’incident.
- Par ces motifs,
- Le tribunal, statuant contradictoirement et en premier ressort,
- Se déclare incompétent ; renvoie la cause et les parties devant les juges qui doivent en connaître;
- Condamne Chalvin et Cie, aux dépens de l’accident.
- (M. Fonbonne, avoué, pour MM. Chalvin et Cie.)
- sur l’appel interjeté par Chalvin et Cie
- La Cour,
- Considérant que, par exploit de Félix Cheval, alors huissier à Nantes, en date du 8 mars 1899, Chalvin et Cie, ont interjeté appel du jugement rendu par le tribunal de commerce de Lyon entre eux et Préaubert à la date du 10 janvier 1899 ;
- Considérant que Préaubert conclut à la nullité de l’acte d’appel, pour violation de l’article 68 C. Pr. modifié par la loi du 15 février 1899 ;
- Considérant que la copie de l’exploit précité, produite par Préaubert, indique que l’huissier qui la signifiait l’a remise à la personne de la caissière, ainsi déclarée ;
- Qu’il n’est fait aucune mention sur cette copie de l’obligation imposée à tout huissier par le nouvel article 68, lorsque la copie d'un exploit est remise à toute autre personne que la copie elle-même ou le
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Procureur de la République, de la délivrer sous enveloppe fermée, ne portant d’autre indication d’un côté que le nom et la demeure de la partie, de l’autre que le cachet de l’étude de l’huissier apposé sur la fermeture du pli et de faire mention de tout sur l’original et sur la copie;
- Considérant qu’aux termes de l’article 70 du même Code, cette prescription, comme toutes celles de l’article 68 et de l’article 69, doit être observée, à peine de nullité ;
- Considérant qu’il y a donc lieu de faire droit à la fin de non-recevoir soulevée par Préaubert ;
- Considérant que Chalvin et Cie, ont mis en cause Cheval et concluent contre lui à ce qu’il soit déclaré responsable de la nullité de l’acte d’appel et, comme tel, condamné : 1° à supporier tous les dépens de première instance et d’appel ; 2° à leur payer une somme de 400 francs, à titre de dommages-intérêts ; .
- Considérant qu’il n’est pas douteux que la nullité de l’acte d’appel ne soit le résultat de la faute professionnelle commise par Cheval, mais que, pour qu’il puisse être condamné, à raison de cette faute, soit aux dépens de première instance et d’appel, soit à des dommages-intérêts au profit de Chalvin, il faut qu’elle ait causé un préjudice a ce dernier;
- Qu’il y a donc nécessité, à ce point de vue, d'exami-ner le litige qui était pendant entre Chalvin et Préaubert et le bien ou le mal fondé de l’appel de Chalvin ;
- Considérant que, sur la demande de ce dernier, intentée à l’encontre de Préaubert, le tribunal de commerce de Lyon s’était déclaré incompétent ratione loci et avait renvoyé Chalvin à se pourvoir devant qui de droit ;
- Considérant qu’il suffirait de s’en référer aux motifs donnés par les premiers juges pour décider que leur sentence était parfaitement juste et juridique ;
- Considérant, que outre, que la facture de Chalvin et Cie contient des mentions contradictoires : une mention imprimée déclarant que la marchandise est payable dans Lyon et une mention manuscrite déclarant qu’elle sera payable dans une traite à fin septembre suivant ;
- Considérant que Chalvin et Cie pouvaient, sans doute, tout en se réservant Lyon comme lieu de paiement, prévenir Préaubert que, pour le faciliter, ils feraient traite sur lui ;
- Mais qu’il fallait au moins qu’ils indiquent leur intention sur ce point ;
- Que c’est précisément ce qu’ils n’ont pas fait, de telle sorte que Préaubert a pu très raisonnablement supposer que la clause manuscrite formait exception à la clause générale imprimée et que le paiement, en droit comme en fait, devait avoir lieu à Nantes;
- Considérant que, par conséquent, si l’acte d’appel précité n’avait pas été entaché de nullité, Chalvin n’en aurait pas moins perdu son procès en appel ;
- Considérant, dès lors, que la faute commise par Cheval n’ayant causé aucun préjudice à Chalvin et Cie, la demande de ces derniers, a l’encontre de Cheval, doit être rejetée comme mal fondée.
- Par ces motifs,
- La Cour après en avoir délibéré,
- Déclare nul et de nul effet l’appel interjeté le 8 mars
- 1899 par Chalvin et Cie contre Préaubert, à l'encontre du jugement rendu entre eux par le Tribunal de commerce de Lyon, à la date du 10 janvier 1899 ;
- Les en déboute;
- Rejette, comme mal fondée, la demande de Chalvin et Cie, à l’encontre de Cheval ;
- Met ce dernier hors d’instance sans dépens ;
- Condamne Chalvin et Cie a l’amende et en tous les dépens d’appel vis-à-vis de Préaubert ainsi qu’en tous les dépens d’appel en garantie vis-à-vis de Cheval.
- (Arrêt du 5 juin 1901. — 2e Chambre de la Cour. MM. Dagallier, avocat général ; Vuy, Clozel et H. Du-quaire, avocats ; Chavériat, Marchand et Broquère, avoués.)
- Observation». — La jurisprudence est unanime pour décider que la réception d’une facture sans protestation équivaut à l’acceptation de toutes les mentions qui y sont insérées, notamment de celles qui sont relatives au lieu du paiement. L’annonce ou l’envoi de traites au domicile de l’acheteur ne modifie pas la compétence, mais à la condition que le vendeur ait pris soin de le spécifier, soit par une mention spéciale, soit par une mention générale insérée sur la facture.
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- enë
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Troyes. — Société anonyme dite Teinturerie Clément Marot. — Durée : 20 ans. — Cap. : 1,200,000 fr. — Acte du 21 août.
- La-Tour-du-Pin. — Par Mme veuve David à M. Soubeyran.
- 1,
- Liquidations judiciaires
- Béziers. —Cot (Charles), teinturerie.—Jug. du 29 août.
- — L : M. Vidal.
- Déclaration de faillite
- Pamiers.—Tacam (Jules), teinturier.—Jug. du 30 août.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — 81, rue de Dunkerque, par Mme veuve Cou-jon à X.
- Paris. — 33, rue de Berlin, par X, à Mme Herscher.
- Paris. — 52, rue de Château-Landon, par Mlle Bel à Mme Defay.
- Paris. — 24, boulv. des Filles-du-Calvaire, par Mlle Duhamel à X.
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- 5
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES Pendant les sept premiers mois des années 1900, 1901 et 1902
- Quantités Marchandises
- IMPORTATIONS livrées à la consommation EXPORTATIONS françaises ou francisées exportées
- 1902 1901 1900 4902 4901 1900 )
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 55.176 56.514 56.883 Bois de teinture en bûches.. kil. 8 982 7.131 11.163 |
- — Brésil — moulus ' 1.119 2.068 1 454
- — Haïti 204.754 127.728 243 777 Garance en racine, moulue ou en paille 183 1C4 155
- — Guatemala 30.300 24.710 47.369 Curcuma en racine 457 489 103
- — Auties pays 217.565 123 065 227.31 en poudre 53 7 32
- Quercitron 97 161 L50
- Totaux .... 507 795 232.017 575.310 Lichens tinctoriaux 164 52 278
- 192 Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : 261.909 286.377 306.528
- 72 336
- Garance en racine, moulue ou en paille 1 526 1.661 1.272 Ecorces, feuilles et brindilles Moulus 970 593 788
- 809 2 452 657 199 708 463
- — en poudre 25 4 25 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- 4.408 5.511 4.291 ou moulues 779 158 725
- 2.369 2 189 333 Libidibi et autres gousses tinctoriales 745 165 - .
- Ecorces à tan, moulues ou non 34.354 30.899 37.189 Safran 256 185 143
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins 1.254 925 956
- Ecorces, feuilles et brindilles 35.948 34.026 26.105 Cochenille 1.626 1.43 1 400
- 20.861 23.031 22.178 Kermès animal 12
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 1.722 1 828 1 546
- 39.059 31.419 37.740 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 100 4.496 687 bleu 356 543 517
- 310 284 238 Cachou en masse 444 2 72 692
- Autres teintures et tanins 1 829 2.340 2 754 Rocou préparé 446 478 943
- Cochenille 2.008 1.967 1.999 Orsei le préparée, humide en pâte 219 193 236
- 8 — sèche (cudbéard ou extrait).. 57 103 130
- 5 553 5.801 7.797 Extraits de bois de teinture et d autres espèces :
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de 253 476 481
- 2 29.626 e 40.375
- Cachou en masse. 14.773 37.294 Autres : Allemagne 31.628 40.986
- 446 ’ 1.369 932 —- Belgique 14.079 14.426 14.004
- Orseille préparée, humide en pâte 3 3 80 — Angleterre 8.633 6.512 8.6.8
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 61 62 — Etats-Unis 2.235 2.111 4.447
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : — Autres pays 30.057 27.391 23.529
- —
- — 1 6 Totaux 95.379 82.068 91.614
- Autres 1.335 1.012 951
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- 1 Acide picrique 1 1.10 3 Alizarine artificielle 1 19 4
- Alizarine artificielle. 822 1.785 Acide picrique. . 13 6 7
- Autres 6.285 4.998 4 986 Autres 2.747 2.613 2.309
- ) Outremer 662 1.062 859 Outremer 6.404 7.054 6.790
- Bleu de Prusse. 368 368 438 Bleu de Prusse 169 310 3 2
- Carmins communs 8 13 12 Carmins communs 41 37 36
- — fins 1 • • — fins 44 36 27
- Vernis à l’alcool 108 99 80 Vernis à l’alcool ... 941 731 751
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à
- l’huile mélangées 6.522 5.656 7.048 l’huile mélangées ... 8.437 6.867 6.808
- Ocres broyés ou autrement préparés 2.049 3.907 4 143 Ocres broyés ou autrement préparés 147.357 138.204 154.970
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes..... 139 73 84 bleues ou vertes 226 134 355
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 415 411 701 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 138 147 47
- Talc pulvérisé 22 796 22.203 20.776 Talc pulvérisé 22.299 31.730 43.437
- Couleurs -non dénommées J 20.029 11.690 6 274 Couleurs non dénommées 2.388 1.587 1 878
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- Ear J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de eeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-eines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 16 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage .qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lez industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d'analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lau-éat de la Sociét' des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d'hygiène.
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- Adresser mandat de 20 fr. 21 bureau du jeurn pour recevoir franco f
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Berd de teinture.
- On cote :
- Sam pêche du Brésil, coupe d Espagne, o- Irè qualité... 12 .. à 14
- — 8e qualité ...
- — • 3 e qualité,#,.
- — Sisal, Yucatan... — Honduras.........
- — Tabasco................
- h- Haiti Cap...
- - Fort-Liberté..,,.
- — A .....................
- — Sr-Marc ............ .
- — Gonaïves .............
- — P.-de-Paix ......
- — Miragoane..............
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque..............
- Jaune Cuba et St-Yago ..
- * Manzanillo............
- • Tuspan......------
- » Vera-Cruz.....
- » Çampéche.........
- • Carmen... ..._____
- » Tampico...............
- • .................
- * Haïti.............. •
- • Jamaïque..........
- • Barcel et P. Cab ..
- • ..................
- • Carth. et S a van...
- » Maracaïbo ............
- • Fustet.....100 k.
- • Tatajuba(Pern. )50 k.
- • Bahia. .........
- * Corint o..............
- « Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia......
- 11
- 5
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- 10
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- 10
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- 75
- 6 50
- Calliatour.
- Lima.......
- Ste-Marthe Brésillet. .. Sandal..... Sapan .. ,..
- 100 k.
- 50 kil.
- 100 k.
- 50 k.
- Quebracho..1009 k.
- Pernamb.....50 k
- 4
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- 80
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- 50
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- 50
- 2
- 50
- Caehou Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — Jaune ou gamb ... .... » pressé ...
- Coehenille
- On cote : fénériffe zacatille... Ténérife grise........
- Careums
- Bengale......50 kilos.
- Java, Mad.. Pond.. .... Dividivi
- On apte les 50 ki ....
- 37
- 2
- 45
- F
- 30
- 35
- M
- 1/2 kil.
- 1 60
- 1 50
- in e
- CM t
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- 12
- 2
- 1
- 25
- 14
- 8
- N
- Indigos
- On .cote actuellement Bgn. uur V. et bl. 112 k. fl* viol et pourpre...
- t • ot •
- 25 J
- 50 |
- Beng. eau viol, etdito.... 5 75
- » bon violet............. 5 ..
- • moyen violet........ 4 50
- » bon violet rouge..... 4 50
- » bon moy. v. roug.... 4 ..
- « fin rouge.............. 4 75
- » bon dito............. 4 50
- » bon à fin cuiv....... 4 ..
- » ouiv. erd. et bas.... 3 75
- Java....... . M
- Kurpah.. , ..........N.M. 1 50
- Madras....................... 1 50
- Manille..............N.M. 1 ..
- Caraque..............N-M 1 50
- Guatemala flor ............ 4 ..
- • bon à fin sobre.. 2 ..
- » — cor.... 2 ..
- » cor. ord. à bas.. 1 • •
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M. 5 ..
- » bon à beau.. N.M. 3 50
- » ord. et moyen N.M. 2 . •
- :
- 0
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud...........M
- Madagascar.............M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.. Baltimore -fin effilé.....
- • gros effilé.............
- 6 .
- 5 25
- 4 25 4 75 4 25
- 5 ..
- 4 75 4 25 4 ...
- 1 80 3 50 3 ..
- 3 50 4 75 3 75
- 3 75
- 2 25 5 50 4 50
- 2 50
- 7 50 à 8 50
- 6 .. 7 ..
- Roeou.
- Antilles..........1/2 kil. .0 25 à .0 30
- Cayenne..,................ N. M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- 0 » e M 33 M B ü e B = B 2 e B B
- Bois de Campêche (Laguna). 12
- » (Guadeloupe) .10
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8
- » de Fustet Albanie. . . 10
- Cachou noir, Ire marque... 85
- » marques ord.. 70
- Cochenille argentée.. 100 k. 160
- » grise.............. 150
- » zacatille naturelle 150
- » noire Palmas le k. 160
- Kurpah beau à fin. viol, et viol.
- rouge tendre ..... 3 ..
- » b. moy. à bon viol.
- rouge et rouge col. 2 50 b. moy. à bon bleu t.
- qq un peu pâle... 2 70
- » moy.viol. un peu faib. mél , sablé............. 2 20
- Guatemala. Flor.............. 4 25
- » bon et bon moy.
- corté et sobré 2 75
- » moyen et moyen
- ordinaire .... 2 ..
- Bengale beau à fin violet... . ..
- » bon et bon moy.vio-
- let rouge........ 4 75
- » moyen violet rouge
- et rouge......... 4 25
- Java surfin violet et pourpre .
- » beau et fin violet..,.. ,.
- » bon à bon moyen..............
- 0 0 0 e e = B M B !»
- ,,à.l5 .
- .. .11 ..
- .. 11 ..
- 50 11 ..
- 95 ..
- » Lanzarotte ........... •.
- Curcuma Bengale......... . 40 ..
- » Chinois............. 50 ..
- » Madras................... 40 ..
- Galles de Chine........... 135 ..
- '. 155 ..
- .. 165 . •
- Prussiate jaune de potasse. 170 ..
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... 3 25 3 60
- » bon moyen et bon co-
- loré assez tendre.. 2 75 3 20
- » moyen assez coloré
- un peu see................. 2 25 2 70
- • moyen ordinaire terce
- et serré.. ....... 2 25 2 70
- 3 40
- 3 90
- 3 10
- 2 60
- 4 75
- 3 25
- 2 50
- 5 50
- 5 25
- 4 75
- Le tout aux 100 kil., sauf variation contraire 1er coût.
- Acide citrique............ . 315 . ,
- Alun raffiné (entrepôt)..... 15 ..
- » (acq.)............... 17 ..
- Couperose emballée...., ., 5 50
- Essence de térébenthine (d. fûts)......................... 95 ..
- Id. (s. fûts)................. 90 .
- Fécule de pommes de terre, 1er bl........................ 27 .
- Id. 2e bl. (entrepôt)....... 36 ..
- Galles vertes et noires..... 150 ..
- » noires AJep ......................
- » blancnes .......... . 130 ..
- Gomme arabique, en sorte . 90 .. » Ghésirée, en sorte......... » Sénégal, s. bas du fleuve 115 .. » » .............. 90 ..
- » Aden, sorte cour, bonne 95 .. » Mogador, blonde................. » » blanche..................
- » Laque en f. qté orange. 345 .. » » mi-orange 320 ..
- » » cerise AC..............
- » Sandaraque lavée...... 140 .. » Damar (Batavia)........ 140 ., » » Singapore......... 90 ..
- » » Penang............ 110 ..
- Gomme adragante Syrie..., 250 .. » » Anatolie. 250 . .
- Quercitron................... M ..
- Garance, racine............. 60 ..
- » poudre.............. 65 ..
- Rocou Guadeloupe ........ 100 ..
- » Cayenne ........................
- Safran d’Espagne, Valence pur....................... 65 ..
- Sulfate de cuivre(entrepôt). 48 .. » (acq.)... 52 . .
- Sumac en feuilles........... 22 ..
- » poudre........... 24 ..
- Styrax liquide............ 140 ..
- Tamarin Madras...,........ 20 ..
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile.................180 .. » en pains, extra sec, sous pap... ............... 180 ..
- » bon marchand en pains 115 ..
- » » en boules 115 .
- • raffiné en poudre sec 145 ..
- 17 ..
- 19 ..
- 6 50
- E, :
- 100 ..
- 120 ..
- 100 ..
- 100 ..
- 100 ..
- 750 ..
- 600 ..
- 30
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 88
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... 20 d. » nitrique 36 d. » » ...... 40 d. » sulfurique,,.. 66 d, » sulfureux 50 d. » tartrique
- Ammoniaque liquide 22 d..
- Blanc de zinc en poudre .,. » » broyé............ Borax raffiné..............
- Blanc de zinc de la Méditer.
- p udre...................... 50 .. broyé.................. 60.. Crème de tartre .......... .. 170
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.......... 8 50
- Chlorure de potassium, en gare de Salins 20 ..
- Lessive caustique 33 degrés 7 ..
- Nitrate de soude........... 2150
- » de potasse................ 42 ..
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25 Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 » 30/35, disp... 11’50 Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300 28 75
- Soude caustique, 11(7115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39 .. Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation 52 ..
- — Entrepôt.................... 48 ..
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos.................... 5 . .
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fie.... 90 ... à 100 . . » Galam 75 .. 90 .. » Salabréda....... 40 .. 50 .. Acide tartrique 240 .. 245 .. Crème de tartre Bl. du Midi 167 .. 168 ..
- bl. Bordeaux 163 .
- Camphre raffiné............. 5 75
- Verdet en pains extra sec. M .. » en boules M .. Térébenthine en barils.... 82 ..
- 166 ..
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo » beau violet.. » » bon violet... » » moy. violet.. » » petit violet. . » » ord. et cuiv. »
- Java ord. et cuivre.. » Madras fin............ »
- » beau............. »
- » moyen............ »
- Kurpah kudd. beau violet................ »
- Kurpah kudd. bon violet .............. »
- Kurpah kudde moy. violet................ »
- Kurpah kudd. petit ord................... »
- Kurpah Pondich, bon violet................ »
- Kurpah Pondich moy. violet................ a
- 11 .. à 13 ..
- 11 .. 13 ..
- 11 .. 12 ..
- 10 .. 11 ..
- 9 .. 10 ..
- 8 50 9 .
- M.............
- 6 .. 6 50
- 5 50 6 ..
- 5 .. 5 50
- 8 .. 9 ..
- 7 50 8 ..
- 6 .. 7 ..
- 5 .. 550
- 6 .. 6 50
- 5 .. 6 ..
- 4.. 5 .
- Kurpah Pondich ord à livrer. ...... .
- Manille le kilo M .. 9 ..
- Guatemala fier » 10 .. 11 ..
- » sobre » 8 50 9 .. '
- » Cortès.... » 5 .. 6 .. ,
- Mexique flor » 9 .. 10 -
- » sobre » 8 .. 8 50
- » ord. Cortès.. » 5 .. $ ” f
- 1. sh. d.
- Blanchiment liq, 28,6 à 0 — »
- » en poudre 35 % 6 12 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre........................ » » . ./.
- 9 50
- 33 ..
- 39 ..
- 10 .
- 7 50
- à ..
- 34 ..
- 58 ..
- 68 ..
- 50 ..
- 265
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb........ 70 ..
- Acide acétique des arts 40% 26 .. » chlorhydrique 7 ... » nitrique 36 34 .. » sulfurique 66’...... 8 .. >» tartrique. 250 .. » citrique 285 .. Alun épuré 20 .. » ordinaire..... 15 .. Ammoniaque incolore, 22. * 38 Bichlorure d’étain, 55’.... 105 .. » » 60 115 .. Bois Campéche-Laguna ... 15 .. » » Guadeloupe. 13 .. » Jaune Centre Amériq. M .. Cachou jaune. Vapeurs.... 72 .. » brun 82 .. Chlorate de potasse....... 105 ... » de soude 130 .. Chlorure de chaux 100 à 110- 15 . • Chromate rouge de potasse 82 .. » » de soude.. 62 Crème de tartre ... ..
- Cristaux de tartre ................. » de soude.......... 8..............50 CurcumaBengale enracines 43 .. » de Madras......... .. .. » de Chine.......... Essence de térébenthine.. 98 Extrait de châtaignier 20". 16 .. Galles de Chine et Japon.. 155 .. » vertes et noires .... 145 .. Gomme Sénégal, en sortes 100 .. » arabique.......... 90............... »...................adragante rousse .. 315 .. Jus de citron....... 22.............. Méthylène à 95’..... 105............. » régie 90’......... 110.............. Prussiate jaune de potasse 152 .. »...................» de soude.. ... .. Pyrolignite.........de fer... 10...... Résine.............. 18.............. Rouille.......................... 9... Sel de soude........80’..... 18....... »...................ammoniaque.. 12... Sel d’étain......... 215.............. Soufre en canons.... 18............... » sublimé........... 20............... Sumac Sicile en feuilles... 21........ Sulfate d’alumine................... 16............... » de cuivre......... 57 » de fer............ S................
- 27 ..
- 8 ..
- 35 ..
- 10 ..
- 255 ..
- 290 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 89 .
- 115 ..
- 125 .
- 15 50
- 13 50 M ..
- 73 . .
- 95 . .
- 115 ..
- 130 ..
- 16 ..
- 88 ..
- 63 ..
- 100 .
- 17 .
- 160 .
- 170 .
- 115 .
- 115 .
- 310 .
- 23
- 155 ..
- ’ii ..
- 20 ..
- 10 ..
- 19 ..
- 12 50
- 225 ..
- 19 .
- 21 ..
- 22 ..
- 17 ..
- 58 ...
- 7 ..
- 9 .
- 44 .
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 12. » Arséniate de soude 60 % » . .. »
- Bi-arséniate de soude(As2O5) 65%................... -
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 %....., la livre »
- Aniline (huile) pure .. » » » (sel) pure .... » » Anthracène 30’ A par unité au comptant » Benzol 0 % le gallon »
- Acide carbonique (crist.) .40 la livre »
- Magenta pure ...a livre »
- Acide picrique.......... » »
- » 7./.
- » 4 1/2 » 4 1/2
- » 2 ./.
- 8 ./.
- 5 1[2 à 6
- 3 9
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15
- Barwood............. » 4 10 Camwood......... ....» 10-55 » Bois jaune.......... » 8 10 Bois de pêcher, bois de Lima............. » 8 10 Bois de camphre de la Jamaïque................................» 4/6 10 Bois de camphre de
- St-Domingue...... » 6 10
- » »
- » »
- »
- »
- »
- 6 » »
- Bois de camphre du
- Honduras........ » 8 »
- Grains de Perse... le quintal » 21
- Bois de Santal rouge, la tonne 5 10
- Bois de ............ » 5-10 »
- Extraits
- Liqueur d’écorce., le
- Extrait » Myrabolam 142. .
- Bois de pêcher ... Grains de Perse ..
- Bois de campêche.
- quintal » n »
- » » 1 8-2 4 »
- » » 11 6
- » » 11 »
- » » 48 «
- » » 15-42 »
- Potasses
- Bichromate.........
- Binoscalate........
- Carbonate 90 %. ..
- Caustique..........
- Chlorate..............
- Ferricianide (prus-siate rouge)....... Ferrocyanide (prus-siate jaune)......
- . la livre » » 3
- » » » »
- la tonne 15 5 »
- • 23 15 »
- la livre 2 3 4
- » » . .
- » » 5 1[8
- Ces prix sont comptés pris à,quai à Liver-pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- CHEMINS DE FER D’ORLÉANS.
- Transport à demi-tarif des ouvriers agricoles allant faire la moisson en Beauce, dans l’Orléanais, le Berry, la Touraine, etc.
- À partir du 1er juillet 1902, une réduction de 50 % sur le prix des places de 3e classe au Tarif général sera accordée aux Ouvriers agricoles se rendant, pour les travaux de la moisson, d’une gare quelconque de son réseau à une gare quelconque des sections ci-après :
- Juvisy à Orléans, Brétigny à Tours, Auneau à Etompes,
- Orléans à Tours, Orléans, à Châteauroux, Orléans à Ma-lesherbes, Orléans à Montargis, Orléans à Gien, Tours à Vierzon, Tours à Châteauroux, Vierzon à Saincaize.
- Cette réduction est subordonnée à la condition que les Ouvriers agricoles effectueront sur le réseau delà Compagnie un parcours de 100 kilomètres au minimum (soit 200 kilomètres aller et retour compris), ou paieront pour cette distance. Elle sera appliquée, pour l’aller, du 1er juillet au 1er septembre; le retourdevra s’effectuer dans un délai minimum de quinze jours et maximum de deux mois.
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- 46e Année. N’ 19. Le Numéro : 0,75 way // 5 Octobre 1902.
- LE —
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX DABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 13 fr.
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et' les Annonces s’adresser aux bureaux du Journal
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- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. —Note sur le mouillage du coton. — Blanchiment aux peroxydes d’alcali. — Commerce des couleurs et matières colorantes.— L’industrie de la teinture aux Etats-Unis. — Réserve sous couleurs vapeur sur laine. — Exposition universelle de 1900 (suite). — Perfectionnements et procédés nouveaux. — Tarifs de transports. — Notre service d’assurance. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — — Mouvement des matières premières. - Bibliographie.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIERES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous p ésentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, ^Hygiène et les Accidents. -, .
- Les textes, coordonnés logiquement- revisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l'ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT/
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, [Mes-sieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires.par retour du courrier.
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- 09 CD O
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- NOTE SUR LE MOUILLAGE DU COTON
- Par Ed. JusTiN-MUELLER (I)
- ",
- Le Comité de chimie de la Société industrielle m’ayant, à la suite d’une petite communication, prié de faire un rapport sur ce sujet, je tiens avant tout à faire ressortir que les observations desquelles il sera question plus loin ne sont pas nouvelles, mais nous croyons qu’elles ne sont pas connues d’une façon générale.
- Pour mouiller le coton, c’est-à-dire pour le rendre apte à se teindre on lui fait, dans la plupart des cas, subir une opération appelée débouillissage et quand on veut le mouiller rapidement on ajoute généralement à un bain chaud ou bouillant du sulforicinate de soude ou d'ammoniaque.
- Le coton écru se mouille très difficilement à l’eau, même bouillante ; pour le mouiller rapidement, instan -tanément, on a recours au sulforicinate qui a la pro-priété de faciliter le mouillage (les savons possèdent aussi cette particularité et même à un degré plus prononcé). Pour bien nous rendre compte de la valeur d’un savon à cet effet nous avons fait des essais comparatifs dont les résultats sont les suivants :
- Avec de l’eau fortement calcaire, titrant environ 30» à 330 hydrotimétriques, additionnée d’un gramme de carbonate de soude calciné par litre ont donné :
- 1. — Un savon à l’huile de palme contenant 65 p. cent de corps gras le meilleur résultat. Mouillage parfait.
- 2. — Un savon à l’huile d’olive pulpe contenant environ 65 p. cent de corps gras, un résultat légèrement inférieur à 1.
- 3. — Un savon d’oléine contenant 65 p. cent de corps gras, un résultat à peu près égal à 2, mais plutôt moins bon.
- 4. — Du sulforicinate à 45 p. cent de corps gras, un résultat légèrement moins bon que 3.
- 5. — Un mélange de sulforicinate et de savon de pulpe, un résultat un peu inférieur à 4.
- 6. — Un savon industriel bon marché^ contenant environ 40 p. cent de corps gras, un résultat moins bon que 5.
- 7. — Eau additionnée de un gr. carbonate de soude calciné par litre, un mouillage absolument imparfait
- (1) Bulletin delaSociété industrielle de Rouen, N‘3,1902.
- Avec de l’eau de condensation, sans addition de soude, ont donné :
- 1. — Savon à l’huile d’olive (pulpe) le meilleur résultat. Mouillage parfait.
- 2. — Savon d’oiéïne à peu près égale à 1, mais lég-resent inférieur.
- 3. — Savon d’huile de palme, à peu près égale à 1, mais légèrement inférieur.
- 4. — Mélange de sulforicinate et de savon de pulpe légèrement inférieur à 3.
- 5. — Sulforicinate inférieur à 4.
- 6. — Eau de condensation, mouillage absolument imparfait.
- Dans lés deux cas les mêmes savons et le même sulforicinate a servi. Les proportions de savon et desulforicinate ont été prises de façon à avoir dans chaque cas la même quantité de corps gras. Tous les essais ont été faits à la même température, environ 90°C. Pour que le degré de mouillage fût bien perceptible chaque bain a été additionné d’une quantité égale d’un colorant diamine. Pour ce qui concerne l’effet d’un savon, il n’est pas exclu que l’alcalinité plus ou moins prononcée peut avoir une petite influence, de même que la saponification plus ou moins bien faite et les corps étrangers qui peuvent se trouver dans un savon de qualité inferieure. Comme conclusion, un savon pur de bonne fabrication provoque le mouillage du coton plus facilement que le sulforicinate, la différence de mouillage des trois savons purs essayés est petite et devient conforme en prolongeant l’opération.
- Les applications industrielles qu'on peut tirer de ces observations sont multiples, ces dernières nous ont, en effet, en les appliquant pratiquement, déjà rendu de grands services.
- Mars, 1902.
- BLANCHIMENT AUX PEROXYDES D’ALCALI
- Deux brevets allemands viennent d’être pris à ce sujet, l’un concernant les fibres végétales, l’autre les fibres animales. Dans le premier cas, on ajoute au bain de blanchiment du savon, de l’amidon ou de la colle afin de protéger la cellulose des effets du peroxyde. On recommande d’employer par 1,000 kilos de matières à blanchir :
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 5 à 30 kgs de peroxyde de soude.
- 5 » 40 » de savon blanc ordinaire.
- 20 > 80 » de carbonate ou silicate de soude.
- Le second brevet concerne le passage au bleu de la fibre animale dans le but d’annihiler la nuance jaunâtre causée par le blanchiment-
- On passe au bleu immédiament avant au lieu d'im— médiatement après l’opération, de façon à ce que le peroxyde fixe le bleu sur la fibre. On évite donc au lavage tout danger de réapparition du jaune.
- COMMERCE
- DES COULEURS ET MATIÈRES COLORANTES en Turquie (I)
- L’Allemagne et l’Angleterre fournissent la plus grande partie des couleurs et matières colorantes pour la teinture. La concurrence des autres pays ne s’étend qu’aux couleurs pour la peinture et à quelques matières colorantes pour la production desquelles certains de ces pays sont favorisés par des conditions spéciales.
- Parmi les matières colorantes, l’indigo est de beau coup l’article le plus important. En général, on emploie encore aujourd’hui l’indigo naturel et de préference l’indigo dè Kurpah, parce que ce dernier est meilleur marché que l’indigo du Bengale. Calcutta et Madras en sont les principaux ports d’exportation. Cet article est vendu, pour la plus grande partie, par des maisons d’importation de Hambourg, Londres, Marseille et Vienne : en général, l’expédition a lieu directement aux ports de destination turcs. On a commencé dernièrement à employer l’indigo artificiel, mais l’importation n’en est pas encore bien considérable. Cela tient à ce que les teinturiers indigènes, dont les capacités techniques sont peu développées, ne savent pas encore bien se servir de l’indigo artificiel et refusent, en général, d’employer dans son application l’acide sulfurique, parce que cét acide, d’après leur idée, ronge les tissus. Des procédés frauduleux employés par les intéressés au commerce de l’indigo naturel dans les premiers essais de préparation des cuves avec l'indigo artificiel, ont créé de la répugnance et de la méfiance contre ce dernier. Mais, malgré les expériences faites,
- *
- (1) Extrait d’un rapport de l’attaché commercial au Consulat d’Allemagne à Constantinople.
- 291 jusqu’à présent en Turquie, et qui en partie n’ont pas réussi et en partie n’ont pas été tentées dans les conditions voulues, il n’y a point de doute que dans ce pays l’indigo artificiel à cause de son prix moindre et de son mode d’emploi plus simple, remplacera l’indigo naturel. Dans l’ensemble, on importe à Beyrouth cha-que année pour 1 million 750,000 fr. d’indig.. Alep à consommé en 1898 pour 1,075,000 fr. de ce produit dont 40,000 fr. d’importation française. En 1900, il est déjà arrivé d’Allemagne par Hambourg pour 47,000 marcs d’indigo artificiel.
- Les matières colorantes tirées du goudron constituent aussi un article d’importation très considérable; les couleurs d’aniline sont demandées plus que les couleurs d’alizarine. Les deux viennent, presque exclusivement, d’Allemagne, d’Hœchst-sur Mein, de Lud-wigshafen, de Francfort-sur-Mein, de Berlin, de cette dernière ville viennent notamment les articles bon marché.
- L’aniline est importée en Turquie, en poudre dans des boîtes, l’alizarine sous forme de pâte en fûts. Il a été mis fin à la baisse continuelle du prix de ce dernier colorant par une convention aux termes de laquelle le prix du produit 40 0/0 a été augmenté d’environ 30 0/0, le prix du produit 20 0/0 a été augmenté d’environ 40 0/0, et celui du produit 16 0/0 d’environ 50 0/0. Le seul port de Hambourg a exporté en Turquie pendant l’année 1900 pour 522,000 marks de couleurs d’aniline et pour 105,000 marks de couleurs d’alizarine. En dehors des importations de l’Allemagne de toutes petites quantités seulement sont fournies par la France (Lyon, Saint-Denis), par l’Italie, la Grande-Bretagne et la Suisse.
- La cochenille vient moitié de France, moitié d’Angleterre. Il est importé chaque année, à Alep, pour 25,000 fr. environ, de cette matière colorante.
- Les bois de teinture viennent, la plupart, par Marseille et Trieste ; pour ces articles bon marché le taux du fret est un facteur très important. Ce sont les maisons anglaises qui font, en général, le commerce de cet article ; pour le bois de campêche ce sont souvent des maisons françaises.
- C’est l’Allemagne qui importe l’outremer. Les couleurs pour peinture venaient exclusivement autrefois de Marseille et de Livourne. Bientôt l’Angleterre a commencé à concourir pour cet article et la France s est retirée du marche. Aujourd'hui c’est l’Angleterre qui fournit plus de la moitié des couleurs sèches [à
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- enduits ; le reste vient d’Allemagne, de Belgique, d’Autriche et d’Italie La plupart des couleurs sont importées sous forme de couleurs d’enduits liquides, c’est-à-dire délayées dans l’huile de lin. L’expédition se fait en boîtes de fer blanc de 5 à 20 kilog. Une petite quantité de couleur est cependant importée en poudre comme couleur d’enduits sèche et n’est mélangée avec l'huile de térébentine ou avec d’autres substances qu’après l’arrivée en Turquie,
- La part de l’Allemagne dans l’importation des cou leurs à enduits liquides est presque nulle. Pour cet article aussi, l’importation anglaise est de beaucoup la plus considérable. On a fait, à plusieurs reprises, des essais avec le produit allemand, mais on est toujours revenu aux couleurs anglaises, parce qu’elles sont meilleur marché que l’article allemand et surtout parce que l’huile de lin cuite est fournie par les fabricants anglais à un prix de beaucoup inférieur. Les couleurs à l’huile ordinaire viennent d’Angleterre. Les couleurs préférées sont le gris, le vert, le bleu, le brun ; on recherche beaucoup surtout les couleurs brunes pour les meubles, les portes et les fenêtres des maisons de la classe moyenne. |
- Un des articles les plus importants est le blanc de zinc : il vient peu d’Allemagne, pour la plus grande partie de Belgique, — en poudre, — et,comme couleur à l’huile, d’Angleterre. Le blanc et l’oxyde de plomb sont également des articles fort importants; autrefois, on les importait beaucoup d’Autriche, maintenant on les fait venir de Belgique, d’Allemagne et d’Italie. Le produit belge à bon marché est celui qui est le plus demandé ; vient ensuite le produit de Mülheim-sur-le-Rhin, et, en dernier lieu, le produit extra de Gênes que l’on n’achète pourtant qu’en petites quantités.
- Les couleurs et les laques pour l’impression de livres arrivent, pour la plus grande partie, des fabriques allemandes. La France fournit aussi quelques-unes des meilleures qualités. Les autres laques et vernis sont fournis, la plupart, par Paris et Londres; les articles de Magdebourg et de Zwickau leur font concurrence.
- L’INDUSTRIE DE LA TEINTURE aux Etats-Unis
- Le département des Recensements américain vient de publier un rapport d’où il ressort que l’industrie
- de la teinture et du nettoyage s’est développée d’une façon merveilleuse durant ces dix dernières années. On estime à plus de 300 millions de francs le capital placé dans les 298 établissements y consacrés.La production annuelle s’élève à 225 millions de francs environ. Les filatures et les tissages ont augmenté de plus de 37 % depuis dix ans leur consommation de matières colorantes. Un trait caractéristique de cette industrie,c’est la valeur qu’elie donne aux matières qu’elle traite. On estime à 55.6 % la hausse acquise depuis dix ans par les produits manufacturés, tandis que celle des matières employées n’atteint que 45 %. En effet, parallèlement à une baisse du c ût des matières premières, les salaires et frais généraux de la production augmentent sans cesse.
- RÉSERVE SOUS COULEURS VAPEUR sur laine Par M. René Kœchlin
- La poudre de zinc fournit une bonne réserve sous couleur vapeur sur laine. Un grand nombre de matières colorantes sont susceptibles d’être décolorées par réduction au moyen de ce corps, mais beaucoup doivent être rejetées parce que leur produit de réduction n’est qu’un leuco-dérivé qui se réoxyde facilement à l’air et à la lumière en ramenant la coloration primitive : tels sont le bleu méthylène, le violet 170 et d’autres colorants basiques. On ne peut réserver en blanc que des matières colorantes qui sont détruites par réduction d’une façon durable. Celles qui m’ont donné les meilleurs résultats appartiennent toutes à la classe des colorants acides : ce sont d’abord les ponceaux et oranges azoïques, qui sont ceux qui se réservent le mieux, puis les violets acides et les verts acides ou sulfo.
- La réserve que j’emploie se compose de :
- Eau de gomme Ghatti................ g litres
- Eau...................................... 4 litres
- Kaolin................................... 2 kilogr.
- Poudre de zinc.................. 2 kilogr.
- On imprime cette réserve sur mousseline -laine chlorée, on plaque au rouleau la couleur épaissie légèrement à la gomme, on sèche dans les chambres chaudes, puis on humecte, vaporise et lave comme à l'ordinaire. Les couleurs plaquées sont épaissies à la gomme Ghatti ou à la gomme Labiche. J’ai employé
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- CO C
- pour tous les fonds les colorants suivants, soit seuls, soit en mélanges :
- Ponceau N 2 R, Poirrier,
- Grenat pour impression, Poirrier,
- Violets à l'acide 7 B et 4 B N (B A S F),
- Orange G (B A S F),
- Vert lumière S liquide quintuple (BASF} additionnés d’un peu d’acide tartrique ou d’acide acétique.
- En additionnant la réserve d’un colorant qui n’est pas réduit par la poudre de zinc ou qui, après s’être décoloré, se colore de nouveau à l’air, on peut obtenir diverses réserves colorées : ea bleu, au moyen du carmin d’indigo ; en jaune, par la graine de Perse ou la thioflavine , en crème ou orange par la phosphine ; en rose par l’azocarmin ou la safranine, etc.
- On peut produire ainsi des dessins multicolores réservés sur fonds placés ou moyens.
- Ce procédé a fourni à M. Joseph Despierre les observations suivantes :
- « M. René Kœchlin indique la poudre de zinc comme réserve sous couleurs vapeur laine. Ce corps avait déjà été employé précédemment tant comme réserve que comme enlevage. Dès 1866, la maison Heilmann frères de Mulhouse s’en servit pour la fabrication d’un genre spécial destiné au Japon. Les dessins portaient cette particularité que les objets principaux, de couleurs variées, étaient contourés de blanc. Pour obtenir cet effet, il fallait l’impression préalable d’une réserve sur laquelle passaient les autres couleurs et qui devait les réserver toutes. Cette réserve était à base de poudre de zinc — on imprimait aussi des dessins réserve au rouleau que l’on plaquait ensuite en parme ou en ponceau.
- « En 1866 (juillet) j’ai également employé la poudre de zinc pour enlevage sur laine fond fuschine. La couleur employée était la suivante :
- Eau de gomme.................... 1.000 grammes
- Glycérine.......................... 50 »
- Zinc.............................. 750 »
- Tartre d’ammoniaque.... 200 >
- « L'application était des plus simples : impression de l’enlevage sur tissu teint, humectage, vaporisage de trois quarts d’heure et lavage final. L’article qui avaïf donné lieu à cette fabrication était un genre jupon de laine à bordures dont la maison Breslauer, Meyer et Cie, de Berlin, s’était fait une sorte de spécialité
- « Mais avant cette époque, il était à ma connaissance que M. Durand avait indiqué la poudre de zinc
- pour enlevage sur impression et pour la préparation descuves d’indigo.C’est incontestablement à M.Durand que revient la priorité de cette application qui eut encore d’autres suites.
- « Qu’il nous soit permis, à cette occasion, d'ajouter quelques renseignements historiques.
- « M. Durand, chimiste de la maison Clavel, de Bâle, savait que le gris d’ardoise, employé pour la peinture du fer, provenait des mines de zinc de la Vieille-Mon-tagne. Il eut l’idée de l’analyser et vit bientôt que cette poudre décomposait l’eau à l’ébullition, L’analyse montra que cette poussière était formée de mélange d’oxyde de zinc et de zinc métallique qui, vu au microscope, ressemblait à de la grenaille de plomb.Il se rendit alors aux usines de la Vieille-Montagne, trouva que les poudres des traînasses des cheminées étaient composées de zinc presque pur. Cela lui donna l’idée d’appliquer, comme dit, la poudre aux enlevages. M. Durand soumit en 1864, pour la première fois, au célèbre Hoffmann, alors professeur à Londres, de la poudre de zinc et fit devant lui une transformation de rosaniline en leucaline.il l’appliqua plus tard à la préparation de la safranine. Enfin, l’introduction de la poudre de zinc dans les méthodes chimiques devait avoir la plus haute portée, car A. Bayer en fit une méthode de réduction bien connue qui amena Græbe et Liebermann à réaliser la synthèse de l’alizarine. »
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du BLANCHIMENT de la TEINTURE, DE L’IMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES: {Suite)
- Ce procédé doit pouvoir s’appliquer à la teinture des échevaux, et nous semble sous ce rapport présenter une très réelle importance.
- Au lieu de procéder par teinture, on peut opérer par voie de vaporisage. Cette méthode paraît devoir être surtout avantageuse pour le noir en pièces. Les tissus chromatés, lavés et séchés sont plaqués avec :
- Sel d'aniline cristallisé........... 10 grammes.
- Chlorure cuivrique..................... 10 »
- Chlorate de potasse.................... 5 »
- Eau.................................... 1 litre
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- 294 LE MONITEUR
- et vaporisés, sans séchage, deux minutes à 100 degrés.
- Outre les noirs dits d’oxydation, il existe des noirs d’alinine vapeur, dont le premier, indiqué en 1863 par M. Cordillot, renfermait du ferricyanure d’ammoniaque à la place de sel de cuivre. Cette couleur se décom-pose facilement par suite d’une réaction oxydante qui se produit déjà à ia température ordinaire entre le fer. ricyanure et le chlorate de- potasse. Mais elle acquiert la stabilité qui lui faisait défaut, si l’on vient à remplacer le ferricyanure par le ferrocyanure.
- Sous cette modification, le noir vapeur se fixe facile-, ment par un passage de deux minutes dans le petit appareil à vaporiser de Mather et Platt. Il a trouvé surtout son emploi dans la fabrication de l’article fond noir d’aniline avec réserves colorées, imaginé par M. Prud’homme en 1884.
- Des modifications et des perfectionnements successifs ont amélioré l’article primitif et en ont fait fin des plus en vogue de l’industrie de l’indienne
- Par exemple, le tissu, avant d’être foulardé en bain pour noir d’aniline, peut être préparé en tannate d’antimoine. Les couleurs d’aniline basiques, épaissies et additionnées d’acétate de Soude, sé fixent alors par un simple vaporisage de deux minutes.
- L’oxyde de zinc seul permet aussi la fixation des couleurs d’aniline basiques. Il est probable qu’avec le prussiate jaune renfermé dans le bain hoir, il y a formation de ferrocyanure de zinc, car M. F. Oswald a montré qu’on pouvait obtenir des enlevages colorés sur noir d’aniline en imprimant des solutions épaissies de couleurs basiques, contenant du sulfate de zinc et de l’acétate de magnésie destiné à réserver le noir.
- M. Aib. Scheurer a utilisé la propriété dont jouit l'acide tungstique, de précipiter les colorants basiques sous forme de laques, à la manière du tanin.
- On peut opérer de deux manières différentes. La première consiste à fixer sur le tissu de l’acide tungstique en foulardant en tungstate de soude, puis en acide sulfurique. On plaque en bain pour noir, on imprime des couleurs d’aniline additionnées d’acétate de soude, et on vaporise deux minutes.
- La seconde manière utilise directement le tungstate de soude comme réserve au même titre que le carbonate ou l’acétate de soude. Un passage en chlorure de barium, après vaporisage, produit un blanc opaque au tungstate de baryte. Si l’on ajoute, à la couleur au tungstate, du bleu d'outremer, dû vermillon, dû chro-mate de plomb, etc -, la précipitation du tungstate de
- DE LA TEINTURE
- baryte entraîne les couleurs plastiques dans la fibre et les y enrobe à demeure. On obtient ainsi des couleur claires très éclatantes.
- Elles ont été appliquées avec succès sur d’autres nuances que le noir pour produire l’article désigné sous le nom d’opaline.
- Nous terminerons ce qui a trait au noir d’aniline en mentionnant une suite de procédés très ingénieux où cette couleur est misé en œuvre et qui sont dus à M. Pluzanski.
- Un noir d’aniline au prussiate jaune est additionné de colorants directs et imprimé sur réserves alcalines, blanches ou colorées. Le noir’ne se développe pas, mais le colorant qu’il renferme teint la réserve si elle est blanche, ou produit une conversion si elle est colorée.
- Au lieu de colorants immédiats, le noir peut renfermer des colorants basiques. La réserve dans ce cas se compose de tarirate d’étain dissous dans le carbonate de soude, qui réserve le noir, fixé les couleurs basiques et ronge les couleurs diamine. En faisant l’impression sur un tissu teint en couleurs diamine, on obtiendra, comme effets accessoires, un blanc rongé et diverses conversions sur ce fond.
- Colorants azoïques et nitrosés. — La fabrication des cjlorants azoïques, produits directement sur la fibre, qui, en 1889, était a ses débuts, s'est généralisée èt a pris une grande extension. Les modes d'ap-plication se Sont simplifiés et des genres nouveaux sont nés de la combinaison du procédé avec d'autres fabrications.
- Le principe de la méthodes est des plus simples. Le tissu maité en naphtolate de soude, puis séché, est imprimé ou foulardé avec un bain convenablement épaissi d’un drivé diazoïque. Le développement de la couleur est presque instantané.
- En unis, deux couleurs seulément «ont employées couramment : lé grenat de l’a-naphtylamine et le rouge de p-nitraniline sur 3-naphtol. Cé dernier à remplacé le rouge 3-naphtylamine, qui se sublimait trop facilemebt. L’orangé de nitrotoluidine présente aussi ce défaut. Le bleu à la dianisidine est trop sensible à la transpiration. Le rouge et le rose à la nitrophéné-tidine sont assez vifs et relativement solides, mais d’un prix trop élevé.
- Les puces à la benzidiné ont pris plus d’extension1 en impression qu’en teinture. Là tolidine né semble guère avoif touve d'applications.
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- En ajoutant de l’aminonaphtol au 3-naphtol, on obtient un puce avec le diazoïque de la p-nitraniline (Dosne).
- La préparation des dérivés diazoïques nécessite généralement l'emploi de la glace, bien que la pratique ait enseigné à suivre moins strictement les prescriptions indiquées au début.
- C’est ainsi que la température du diazo de la p nitra-niline peut s’élever jusqu’à 20 degrés, sans que le rouge en souffre sensiblement. Il est pourtant plus bleuâtre et plus solide au frottement quand la température est maintenue au-dessous de 10 degrés (Saget).
- On a cherché à rendre les dérivés diazoïques plus stables en les combinant à d’autres corps, sels stan-niques et zinciques, sulfate d’alumine, etc.
- Là diazotation a même pu être totalement supprimée par la découverte des nitrosamines, modification tau-tomère des diazoïques que provoque l’action de la soude concentrée. Ces corps, vendus sous forme de pâtes, sont rendus légèrement acides au moment de l’emploi, et par ce traitement repassent à l’état de diazoïques.
- Enfin, les fabriques de matières colorantes sont arrivées à livrer les diazoïques, sous forme de poudres stables, tels que le nitrazol et les azophores rouge, orange, bleu et noir.
- Pour éviter que les pièces préparées en 3 -naphtol ne s’altèrent, M Caberti a conseillé l’introduction d’émétique dans le bain de 3-naphtol. Cette précaution devient superflue si l'on a soin de maintenir les tissus dans un endroit frais,et surtout d’éviter l’action directe des rayons solaires. En prenant ces soins, on peut ne développer la rouge que vingt quatre heures après le placage en naphtol.
- On peut obtenir des enlevages blancs ou colorés sur les colorants azoïques, au moyen de divers agents : sel d’étain, sulfite de potasse, soude caustique ou tanin.
- Ils s’impriment sur le tissu foulardé en naphtol, avant le passage en diazoïque.
- Le plus usité est le sel d’étain, d'un emploi commode et sûr. Pour les enlevages colorés, le rongeant renferme en outre des matières colorantes basiques, du tanin et de l'acide acétique.
- Le procédé au tanin consiste à imprimer des couleurs au tanin sur tissu préparé en 3-naphtol. Après séchage on vaporise une à deux minutes, ce qui suffit pour fixer la couleur au tanin. On teir t en diazoïque, lave, passe en émétique et savonne,
- Ce procédé a pu être breveté en Allemagne par la maison Rollfs, bien qu’il différât très peu de procédés antérieurs, dus à MM. Romann, Lauger et J. Kœ-chlin. Appliqué sur rougep-nitraniline avec un bleu approprié, il imite à la perfection l’article bleu indigo sur rouge turc de MM. Schlieper et Baum.
- Les enlevages sur colorants azoïques finis présentent des difficultés considérables. M. H. Schmid a résolu le problème d’une manière très satisfaisante, au moyen d’une couleur composée de sel d’étain, de citrate d'ammoniaque et d'acétine ou de dissolvants analogues.
- L'indoïne et la naphtindone sont des colorants azoïques dérivés de la safranine. Ils donnent, fixés sur tanin, un gros bleu de nuance indigo. Le sel d’étain tout seul donne sur ce bleu enlevage rouge, par régénération de la safranine.
- Le rouge p-nitraniline se prête à la fabrication des rouges enlevage sur bleu d’indigo cuvé. On imprime sur bleu de cuve plaqué en 3-naphtol, une couleur renfermant du p-nitrodiazcbenzol et du bichromate de potasse, puis on passe les pièces dans un mélange d’acide sulfurique et oxalique.
- Si, au lieu de bichromate, on introduit dans la couleur du ferricyanure et du chlorate dépotasse, et qu’on vaporise quelques minutes, on réalise le même enlevage.
- Ce sont là des applications de méthodes qui ont été exposées au chapitre de l’indigo.
- La fabrication des couleurs nitrosée», produites directement sur la fibre du coton, ne remonte guère qu’à deux ans. Elles appartiennent au groupe des oxazines, dont les principaux représentants sont le bleu Mel-dola, la muscarine, la gallocyanine, le prune et le bleu gallamine.
- On avait échoué dans les tentatives qui avaient été faites, de les produire directement sur la fibre, jusqu’au jour où M. Ulrich, de la maison Meister Lucius et Bruning, trouva une solution pratique qui consiste à introduire du tanin dans la couleur et à soumettre celle-ci à un court vaporisage.
- La principale méthode pour produire les oxazines consiste à faire réagir le chlorhydrate d’une amine p nitrosée sur un phénol. C’est une réaction que l’on effectue sur le tissu même. On peut opérer de plusieurs manières :
- 1» Sur tissu préparé en sel de soude, on imprime un mélange d’acide acétique, de sel de nitroso, de phé-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- nol et de tanin. On sèche, vaporise deux minutes au petit Mathe et Platt, passe en émétique, lave, savonne et chlore ;
- 2° Sur tissu préparé en phénol, on imprime la couleur renfermant le sel de nitroso et les autres ingrédients. Cette méthode sert surtout quand on veut associer les couleurs azoïques aux couleurs nitrosées, et se pratique sur P-naphtol.
- Les unis se produisent en foulardant le tissu dans un bain, renfermant les éléments constitutifs de la couleur oxazinique, séchant et vaporisant quelques minutes.
- Les enlevages blancs s’impriment sur le tissu fou-lardé, avant le vaporisage, et renferment soit du sel d’étain, soit un sulfite alcalin : les enlevages colorés s’obtiennent en introduisant des colorants d’aniline basiques dans l’enlevage blanc.
- Ce sont surtout des bleus, ressemblant au bleu d’indigo cuvé, que l’on obtient parce procédé. Néanmoins, en variant la base nitrosée et le phénol, en employant les extraits de bois jaune et de campêche, on arrive à des nuances violettes, grenat, brunes, olives et noires.
- 4° Colorant steignant directement le coton. — Ces colorants se divisent en deux grandes classes, les colorants bisazoïques et les colorants sulfurés.
- Les premiers, dérivés de diamine et en particulier de la benzidine, prennent le nom de couleurs diamine ou de benzidine. Ils reçoivent aussi les dénominations de colorants directs, immédiats ou substantifs, qui doivent rappeler leur faculté de teindre le coton sans mordants.
- Les premiers représentants de cette classe de corps remontent à 1883, mais leur propriété de teindre le coton sans mordant ne fut observée par Bœttiger qu’en 1884.
- Quant aux colorants sulfurés ou couleurs-sulfine, beaucoup plus récents, on peut leur attribuer comme précurseurs les cachous de Laval, de MM. Croissant et Bretonnière, qui datent de 1873.
- En dehors de ces deux grandes classes de colorants teignant directement le coton, on connaît quelques exemples de matières colorantes, à constitutions très différentes, telles que certaines indulines, la rhodamine 6G, le jaune soleil, l’orangé mikado, la canarine, etc., qui jouissent de la même propriété.
- Colorants bisazoïques. — Les couleurs diamine, par la simplicité de leur mode d’application, ont révolutionné la teinture du coton, et spécialement celle des échevaux. Le colorant dissous dans l’eau est additionné
- de savon ou bien d’un sel alcalin, carbonate ou phosphate : on ajoute parfois du sel marin ou du sulfate de soude, destinés à diminuer la solubilité du colorant et à favoriser la teinture. La résistance des colorants directs au lavage, au savon, au fer chaud, à la lumière et aux acides est très variable. Les jaunes comptent généralement parmi les plus solides, certains grie aussi. Les gris au campêche ont été remplacés par des colorants directs, tels que le benzo bleu noir, le gris diamine, etc. La plupart des couleurs benzidine résistent beaucoup mieux à la lumière quand on les traite à chaud par une solution de sulfa'e de cuivre, auquel on ajoute parfois du bichromate de potasse. Il faut tenir compte de la modification de la nuance qu’entraîne assez souvent cette opération.
- (A suivre.)
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- Nous donnons sous ce titre et sans discussion l’analyse des brevets de nature à intéresser nos lecteurs
- PROCÉDÉ DE DÉCORATION DES TISSUS
- basé sur un épaillage chimique partiel par impression Par M. Emile Roussel
- Ce procédé de décoration est applicable aux tissus composés de matière animale et de matière végétale et il consiste, en principe, à imprimer un dessin sur ces tissus au moyen d’une substance capable d’attaquer seulement la matière végétale, puis à incinérer cette dernière, de manière que l’étoffe, une fois teinte, présente une nuance unie sur les parties qui ont été imprimées, alors que les autres parties, c’est-à-dire celles où la matière végétale existe encore, donnen-des tons différents.
- S’il s’agit, par exemple, d’un tissu laine et coton, on peut imprimer le dessin au moyen d’une solution d’acide sulfurique à 8° ; on incinère ensuite le coton par la chaleur de sorte qu’il n’en existe plus aux endroits imprimés ; après quoi, on teint à la façon ordinaire et on obtient alors des nuances unies, tandis que les parties non imprimées revêtent des tons différents par la composition de la laine et du coton.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- L’impression du dessin et l’incinération de la matière végétale peuvent se faire après la teinture au lieu de se faire avant. De même, l’inventeur se réserve de remplacer l’épaillage à l’acide par tout autre procédé d’épaillage.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL de rouissage rapide du lin
- Par M. Achille van STEENKISTE, industriel.
- Le nouveau procédé de rouissage de textiles, lin, chanvre, ramie, etc., se caractérise par le traitement qui consiste à les exposer en premier lieu à un bain d’eau porté à 100C. sous l’action de la vapeur y injectée en vue de la transformation d’un des constituants de la pectine en acide pectique saluble et en second lieu à les traiter dans un second bain d’eau porté à 3 atmosphères de pression par injection de vapeur en vue de la transformation des autres constituants de la pectine en acides méta et parapectiques solubles et à répéter cette dernière opération selon besoin en ajoutant à la dernière une proportion convenable d'assou-plissant tel que la glycérine, le sulfo-ricinate de soude, etc., etc.
- La mise à exécution dudit procédé comporte l'agen-
- cernent dans un autoclave, pourvu d’un faux-fond perforé pour l’injection des liquides et vapeurs, d’un panier ajouré à textiles sur un arbre axial actionné par intermittences pour mettre en relations partielles un tambour ajouré servant de support au panier et ayant aux deux extrémités de son périmètre des rails circulaires extérieurs courant dans des galets fixés à l'autoelave.
- {Reproduction interdite.)
- TARIFS DE_TRANSPORTS
- La Compagnie P. -L.-M. a soumis à l’homologation la proposition d’inscrire le bleu d’outremer dans le § 6 du tarif spécial P. V. 17 (matières tinctoriales) pour l’application à cette marchandise des prix exceptionnels ci-après qui font l’objet de ce paragraphe :
- Lyon (toutes gares sauf Croix-Rousse) à Paris (B) et vice versa (493 k.) par expédition de 500 kil. minimum 56 fr. et 45 fr. par 5.000 kilogr.
- Il ne serait rien ajouté pour frais de chargement, de déchargement et de gare.
- La Compagnie P.-L.-M. propose de remplacer le § 5 de ses tarifs spéciaux P. V. 18 (produits chimiques) et 17 (matières tinctoriales) par le suivant :
- PARCOURS
- PAR EXPÉDITION
- de 58 kilogr.
- au minimum
- ou payant pour ce poids
- de 5.' GO kilogr. au minimum
- ou payant pour ce poids
- Distances
- en
- kilomètres;
- §5. __ Aniline, chlorhydrate d’aniline, huile d’aniline, naphtio-° nate de soude, naphtol, naphtylamin, en bidons ou en fûts
- (frais accessoires compris) : Paris (B.) à Besançon (M.).....................................
- » Lyon (a) et vice versa ......... ............................
- Belfort à Lyon (a), Villevert-Neuville......................
- 25 fr.
- 51 »
- 35 fr.
- 26 »
- 408
- 493
- 319
- Comme conséquence de l’inscription de l’aniline et de l’huile d’aniline, en bidons ou en lûts, dans le paragraphe 5 du tarif spécial P. V. no 18, le paragraphe 5 reproduit ci-après du tarif spécial P. V. no 17 sera supprimé, et les paragraphes 6, 7, 8, 9, 10 et 11 actuels de ce dernier tarif deviendront respectivement les paragraphes 5, 6, 7, 8, 9 et 10.
- Tar:f spécial P. V. no 17 {Matières tinctoriales)
- PAR EXPÉDITION
- PARCOURS
- de 50 kilogr.
- au minimum
- eu payant pour ce poids
- de 1.000 kilogr. au minimum
- ou payant pour ce poids
- Distances, en kilomètres
- §5. — Aniline et huile d’aniline, en bidons on en fûts (frais accessoires compris) :
- Paris (B.) à Besançon (M.).................................. 25 fr. - 408
- » Lyon (a)..................................... 51 » — 493
- (a) Lyon toutes gares, excepté Lyon-Croix-Rousse, dans la limite du fonctionnement de ces gares au service des marchandises.
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- NOTRE SERVICE D’ASSURANCE
- Nous rappelons à nos abonnés le fonctionnement de notre Service qui donne tous les renseignements néces- 1 saires pour les assurances de toute nature :
- Accidents du travail (loi du 9 avril 1879);
- Incendie $
- Automobiles ;
- Chevaux et voitures ;
- Assurances individuelles ;
- Assurances Vie ,
- Rentes viagères ;
- Règlement de sinistres ;
- Vérification de polices, etc.
- N.-B. — Nous engageons nos abonnés à bien regarder las dates de préavis pour la dénonciation de leurs contrats.
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l'excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre, une fois encore, un stock de cette excellente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, ou 2 fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL DE COMMERCE D’ANGERS Audience du 13 juin 1902
- CHEMIN DE FER. - MARCHANDISES. - COLIS PERDU. — DENTELLES. — DECLARATION(DEFAUT DE).
- Alix termes de l’article 16 du tarif général, le prix de transport des broderies et dentelles ou toutes autres valeurs doit être calculé d’après leur valeur déclarée par l’expéditeur.
- A défaut de déclaration et par application de l’art. 1150 Code civil, le transporteur ne peut être tenu que des dommages-intérêts qui ont pu être prévus d’après la déclaration d’expédition.
- Il importe peu que les dentelles non déclarées soient des dentelles d’imitation. Car l’article 16 s’applique généralement à tous objets d'une valeur supérieure à celle des marchandises courantes.
- (Lorin-Bilhot. Chemin de fer de l’Ouest).
- Ainsi jugé :
- Le tribunal.
- Attendu que la dame Lorin-Bilhot, demande au tribunal de condamner la Conpagnie de l’Ouest, à lui payer la somme de 695 francs, qui représenterait le prix de marchandises expédiées à son adresse, le 27 septembre 1901, et qui n’ont pu lui être livrées en gare d’Angers; plus 200 francs à titre de dommages-intérêts et les dépens ;
- Attendu que la Compagnie reconnaît sa responsabilité et offre 60 francs pour toute indemnité ;
- Attendu que la dame Lorin-Bilhot prétend» que le colis litigieux aurait contenu outre une certaine quantité de drap et d’étoffes de soie, diverses broderies ou dentelles et imitations. dont le prix établi par la facture qu’elle présente, justifierait la demande ;
- Mais attendu que l’article 16 du tarif général stipule que le prix de transport des broderies ou dentelles et imitations, doit être calculé d’api ès leur valeur déclarée par l’expéditeur ;
- Attendu qu’à défaut de déclaration le transporteur, suivant l’article 1150 C. civ. ne peut être tenu que des dommages-intérêts qui ont été prévus ou qu’on a pu prévoir lors du contrat ;
- Attendu que le colis perdu a été désigné dans la déclaration d’expédition comme paquet de tissus, sans autre indication ;
- Que la compagnie ne peut donc être tenue que de la perte d’un colis tissus ;
- Attendu qu’il serait vainement soutenu que les broderies dont s’agit, n’étant que des imitations, ne rentreraient pas dans l’énumération de l’article 16, puisque cet article s’applique non seulement aux objets énumérés, mais encore à toutes autres valeurs, c’est-à-dire à tous objets d’une valeur supérieure à celle de marchandises courantes;
- Attendu qu’il est d’autre part impossible de com -prendre sous la dénomination de tissus des dentelles vraies ou fausses dont le prix, du moins pour la majeure partie de celles dont s’agit, dépasse de beaucoup celui qui peut être attribué aux tissus en général;
- Qu’il en résulte que dans l’évaluation qui doit être faite du colis perdu, il ne saurait être tenu compte du prix de ces dentelles et que l’ensemble du paquet, doit être estimé d’après le prix seul des tissus compris dans l’envoi ;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 22 coI) CC-
- f Attendu que le paquet pesait 5 kilogs ;
- = Qu’en se basant sur les prix des- articles autres que les dentelles portées sur la facture' produite et dont la sincérité ne peut d’ailleurs être mise en doute, il y a lieu de fixer à30fr. lekilog,le prix présumé des objets Contenus dans le paquet, c’est-à-dire à 150 francs, la valeur totale du colis ;
- Attendu qu’en dehors de cette somme, la compagnie doit à la dame Lorin-Bilhot, des dommages intérêts pour les embarras et le retard dans la livraison de ses commandes que lui a causé la privation de ses marchandises. : ' ’ ' : . •
- Qu’il échet d’évaluer ce dommage à 50 fr. et de porter ainsi à 200 francs l’indemnité totale à payer par la Compagnie ; •:
- Par ces motifs,
- Et après en avoir délibéré ;
- Dit l’offre de la Compagnie de l’Ouest insuffisante ;
- Condamne ladite compagnie à payer à la dame Lo rin-Bilhot, une somme de 200 francs pour l’indemniser de la perte du colis dont .s’agit et du préjudice qui en est résulté ;
- Condamne la compagnie aux dépens. — {La Loi).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Lille. — Société en nom collectif Jean-Baptiste Men-garbe, teinturerie, rue du Rivage, à Haubourdin.—Durée 25 ans. — Cap. : 100,000 fr. — Acte du 30 juil.
- La Courneuve. — Société en nom collectif G. Ollier père et fils, teinture, apprêts, 15, rue de la Convention. — Durée : 3 ans. — Cap. : 365.000 fr. — Acte du 28 août.
- Lyon. — Société en. commandite Carrel et Cie, teinture,
- 22, rue Ste-Pauline. — Durée : 6 ans et 1 mois. — Cap. : 200.000 fr. dont 184.000 par la commandite.
- Ventes de fonds de commerce |
- Il a été vendu un fonds de : :
- Paris. — 62, rue de Maubeuge, par M. Thomas à X, f
- Paris. — 44, rue de Moscou, par Mme veuve Fontaine s àX...
- Paris. — 21, rue de Fleurus, par Mme Hobé à X.
- Paris. — 9, rue de Troyon, par M. Julien à X.
- Paris. — 72, rue des Pyrénées, par M. Vau Trimpont à X.
- Paris. — 9, rue de l’Arc-de-Triomphe, par M. Cordon-nier à X.
- Paris. — 37, rue Montholon, par Mlle Bastian à X.
- Paris. — 89, rue de Rome, par Mme Vve Danepon à M. Vallat. : ;
- Paris. — 108, avenue d’Orléans, par M. Rémond à X. Paris. — 109, rue de Vaugirard, par M. Leblanc à X. ?
- Paris. — 120, rue Nationale, par M. Couhault à X.
- Paris. — 39, rue Lamartine, par M. Crespel à X.
- Paris. — 145, rue St-Dominique, par M. Gros à X.
- Paris. — 22, rue du Jour, par M Bayard à X.
- Paris. — 70, rue Michel-Bizot, par M. Hait à X.
- Paris. — 40, rue d’Anjou, par M. Ochswald à X.
- Paris. — 159, faubourg Saint-Denis, par Mlle Guillaume à X.
- Paris. — 4, rue d’Alexandrie, pr M. Sassua à X.
- Paris. —-77,rue La Fontaine, par Mlles Domergue à X.
- Paris. — 12, faubourg St-Martin, par M. Dames à X.
- Brunoy. —Par Mi Catelin à M. Couraut.
- Montmirail. — Par M. Destréez à M. Salin.
- Qui achète grandes quantités de BAIES DE NERPRUN
- (graines d’Avignon) ? Prière d’adresser offres aux initiales
- S. P. 3.179, chez Rudolf Mosse, Stibttcjart. (134).
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- Paris.— Imprim.de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE*, Directeur, 20. rue Turgot
- AVIS
- J’informe par la présente qu’à la suite d’irrégularités et de grave violation, de brevet, j’ai retiré à M. J. Dolder-Andernach la vente de ma Machine à teindre pour cannettes et bobines, brevetée, et qu’il n’est plus, en aucun cas, autorisé à traiter des affaires de n’importe quelle nature et spécialement en ce qui concerne ma machine à teindre pour .cannettes et bobines. Je préviens, par conséquent, de ne traiter ou conclure aucune affaire par l’entremise de M. J. Dolder, vu que je poursuivrai juridiquement la moindre violation de brevet et je prie en conséquence, les intéressés, de bien vouloir s’adresser, pour le moment, directement à moi. Je me tiens à leur disposition avec offres tout à fait avantageuses.
- Carl WOLF,
- Schweinsburg, (Saxe)
- Raerberil-u-Apparate Bau-Ansidlt, (507).
- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine Inférieure. Troisième édition. Un volume in- 8, avec figures et un atlas. Prix.... :..... 13 fr. 50
- Adresser les demandes au bureau du journal.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les huit premiers muit des années 1900, 1901 et 1902
- 300
- Quantités
- Marchandises
- IMPORTATIONS livrées à la consommation EXPORTATIONS françaises ou francisées exportées
- 1902 1901 1900 «902 «901 «900
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 56.809 60.764 56.883 Bois de teinture en bûches kil. 9 289 9 560 13.898
- — — ‘ Brésil • . — moulus 1.421 2.215 1 967
- — — Haïti 230.252 154.265 263.630 Garance en racine, moulue, ou en paille 227 154 159
- — — Guatemala 30.300 24.710 58.489 Curcuma en racine 483 532 143
- — — Auties pays 239.659 153.384 268.622 en poudre 53 7 34
- Totaux .... 393.123 Quercitron 137 167 156
- 557 020 647.621 Lichens tinctoriaux 232 77 311
- Ecorces à tan, moulues ou non 310.415 319.404 349.972
- Bois de teinture moulus... 73 194 337 Sumac, fustet et épine-vinette :
- Garance en racine, moulue ou en paille 1 698 2.032 1.509 Ecorces, feuilles et brindilles 1 "12 736 940
- Curcuma en racine '. 1 747 2 960 944 Moulus 304 709 486
- — en poudre • • 25 4 28 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- 5.166 6.064 4.625 ou moulues 1.345 37 3 763
- Lichens tinctoriaux 2.369 2 215 850 Libidibi et autres gousses tinctoriales 745 165 • •
- Écorces à tan, moulues ou non 38.055 32.984 43.332 Safran 276 244 158
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins. 1.304 963 984
- Ecorces, feuilles et brindilles 39.706 38.584 29.187 Cochenille : 1.947 1.739 1.592
- Moulus. 25.391 26.647 25.374 Kermès animal • • 12 5
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 1.925 2 106 1 537
- 42.513 36.183 41.308 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de 57 6 660.
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 102 4.875 2.946 bleu 392
- Safran 353 341 26 h Cachou en masse 445 601 720
- Autres teintures et tanins 1 983 2.429 3 398 Rocou préparé 520 482 959
- 2.435 2.056 2.331 Orsei le préparée, humide en pâte 233 217 297
- Kermès animal 8 — sèche (cudbéard ou extrait).. 93 164 157
- Indigo 5 597 5.910 7.823 Extraits de bois de teinture et d autres espèces : 521 532
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de Garancine 456
- bleu 2 36 887 45.335
- 16.110 29.731 41.333 Autres : Allemagne 45.616
- Rocou préparé 496 1.505 1 308 — Belgique 16.000 16.012 16.861
- Orseille préparée, humide en pâte 3 3 83 — ’ Angleterre 11.657 8. : 15 9.650
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 64 75 — Etats-Unis — Autres pays 2.665 23.664 2.692 32.188 5.214 30.474
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces :
- Garancine — 1 6 Totaux 09.602 96.294 107.534
- Autres 1.437 1.337 1 077 (
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique, 1 Alizarine artificielle 1 19 9
- Alizarine artificielle 907 1.186 2.096 Acide picrique 13 6 10
- Autres 7.315 5.877 5 78 Autres 2.797 2.859 3.005
- Outremer. 781 1.179 974 Outremer 7.223 7.865 7.587
- Bleu de Prusse 429 4 11 503 Bleu de Prusse 325 360 418
- Carmins communs 10 15 15 42 37 40
- — fins....; 1 49 41 31
- Vernis à l’alcool.... 118 131 90 Vernis à l’alcool 1.032 820 803
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à 6.908
- l’huile mélangées . 7.417 6.667 7.863 l’huile mélangées 9.137 7.638
- Ocres broyés ou autrement préparés 2.879 4.478 4 625 Ocres broyés ou autrement préparés 158.707 157.870 171.582
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes 139 81 84 274 145 413
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 615 512 780 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 161 167 47
- Talc pulvérisé..... 24.497 24.278 23.378 Talc pulvérisé 23.690 36.380 45.695.
- Couleurs non dénommées.; 23.345 14.525 7 910 Couleurs .non dénommées..... | 2.704 1.783 1 265.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 301
- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Enooi par retour da Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Édition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous i a forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IM PRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l'anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphény/mé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- ; 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ct de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
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- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d'échantillons teints et imprimés.
- ! Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans le. industries de la teinture, de l’impression et du blanchi-1 ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
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- Par M. FERDINAND JEAN
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- O 0
- 2 P H: 4 E -— K A p p' K
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- 2 O
- S 3-
- REVUE DU MARCHE
- PLAGE DU HAVRE
- Beng
- Boim de teinture.
- On cote ;
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- »
- eau viol. et dito, bon violet.... moyen violet.. bon violet rouge., bon moy. v. roug. fin rouge......
- bon dito.......... bon à fin cuiv....
- e ire qualité ...
- — 2 qualité...
- — 3e qualité... .
- — Sisal, Yucatan...
- — Honduras......
- — Tabasco. ,..... .
- — Haïti Cap.............
- - Fort-Liberté
- — * quim.............
- — ......................
- — Gonaïves ............
- — P.-de-Paix ......
- — Miragoane.... ...
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque..............
- Jaune Cuba et St-Yago ..
- * ......................
- a Tuspan................
- 3 Vera-Cruz ......
- » Campêche..............
- » Carmen................
- » Tampico...............
- • Porto-Plata......
- » Haïti............ .
- • Jamaïque..........
- • Barcel et P. Cab ..
- » Rio-Hacha.............
- » Carth. et Savan...
- » Maracaïbo.............
- • Fustet.... 100 k.
- » Tatajuba(Pern.)50k.
- Bahia. ........
- • Corini o..........
- • Amapala. ... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia......
- » Calliatour... 100 k.
- Lima......
- Ste-Marthe Brésillet. .. Sandal.... Sapan ....
- 50 kil
- 100 k.
- 50 k.
- Quebracho.. 1000 k.
- Pernamb.....50 k
- 12
- 11
- 5
- 8
- 8
- 6
- 5
- 5
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- 6
- 7
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- .. 6
- 6
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- en ©
- Or o
- 10
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- 30
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- à 14
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- 50
- 12
- 11
- 7
- 7
- 90
- 16
- 50
- » “uiv. crd. et bas Java.... ........ Kurpah.. .... Madras .. c............ Manille.... ... Caraque ......... Guatemala fior...
- N.M
- N.M.
- N-M
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- • cor. ord. à bas..
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- * ord. et moyen N.M.
- k e
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar.............M
- Quereitron :
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé....
- » gros effilé..
- Rocou.
- Antilles.. Cayenne.
- 1/2 kil.
- 5
- 5
- 4
- 4
- 4
- 4
- 4
- 4
- 3
- 1 1
- 1
- 1
- -i Si
- 60
- 50
- 75
- 50
- M 50 50
- 50
- 2 ..
- 2 ..
- 1 ..
- 5 ..
- 3 50
- 2 ..
- . ea
- O
- 6
- 4
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- 4
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- 3
- 4
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- 3
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- 4
- 2
- 25
- 25
- 75
- 25
- 75
- 25
- oo .
- 50
- 75
- 75
- 75
- 25
- 50
- 50
- 50
- à 8 5.0
- 7 ..
- .0 25 à .0
- N. M ..
- 30
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna).
- (Guadeloupe)
- Kurpahbeauà fin.viol.et viol, rouge tendre ............ » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col, b.moy. à bon bleu t. qq un peu pâle .
- » moy. viol. u n p eu faib.
- mél , sablé.............. Guatemala. Fior ........
- a
- bqn et bon moy. corté et sobré moyen et moyen ordinaire ...
- Bengale beau à fin violet... bon et bon moy. vio-
- »
- let rouge.........
- » moyen violet rouge et rouge..............
- Java surfin violet et pourpre » beau et fin violet.,... » bon à bon moyen ....
- Le
- 3
- 3
- 40
- 2 50
- 2 70
- 2
- 4
- 2
- 2
- 4
- 4
- 2
- 3
- 90
- 10
- 20
- 25
- e
- or
- 2
- 3
- 60
- 75 '
- to ext
- 2 50
- 25 4 75
- DROGUERIES
- tout aux 100 kil , sauf variation con-
- traire 1er coût.
- Acide citrique.............
- Alun raffiné(entrepôt) .... .
- » (acq.)......................
- Couperose emballée...........
- Essence de térébenthine (d. fûts).......................
- Id. (s. fûts)................
- Fécule de pommes de terre.
- 1er bl.......... . .. . ... id. 2e bl. (entrepôt). ...... Galles vertes et noires......
- » noires Alep................ » blancnes................... Gomme arabique, en sorte .
- . 315 ..
- . 15 ..
- . 17 ..
- 5 50
- 19 ..
- 6 50
- a
- 100
- 95
- 27
- 36
- 150
- 170
- Ghésirée, en sorte..... ...
- Sénégal,s. bas du fleuve 115
- » Galam ....... 71
- Aden, sorte cour, bonne 70 Mogador, blonde ...... ...
- » blanche..........
- Laque en f. qté orange.
- » mi-orange
- » cerise AC
- 375
- 340
- O
- QO
- 120
- 90
- 80
- Caehou Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — Jaune ou gamb.......... » pressé. ,.
- Coehenille
- Jn cote : t’énériffe zacatille... Ténérife grise.........
- Cureuma P Sagaie......50 kilos, lava, Mad., Pond.. ....
- Dividivi
- On cote les 50 ki ....
- e en O
- O
- CQ
- 1
- 22 M
- 12
- iB. en
- ,. M
- 35 ..
- Bois jaune (Maracaïbo)..
- » de Fustet Albanie. . Cachou noir, Ire marque.
- »
- marques ord
- Cochenille argentée.. 100 k
- »
- »
- 1/2
- 60
- 50
- kil.
- 2
- 1
- 30
- 50
- 25
- 14
- grise............
- zacatille naturelle noire Palmas lek. Lanzarotte ......
- Curcuma Bengale...........
- » Chinois..........
- » Madras...........
- Galles de Chine...........
- Prussiate jaune de potasse.
- Indigos
- On cote actuellement : Bgn. sur v. et bl. 12k. fin viol et pourpre....
- O —2 6.
- Ct •
- 7 25
- 6 50
- Ian:
- 12 .10
- 8
- 10
- 85
- 70
- 160
- 150
- 150
- 166
- 40
- 50
- 40
- 135
- 170
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre... » bon moyen et bon coloré assez tendre..
- » moyen assez coloré un peu see .............. y moyen ordinaire terne et serré.,
- C
- 2
- co
- ac
- 50
- kA
- G
- 75
- 25
- $5 ct
- à . 15 .12
- 11
- 12
- 95
- O lA ? US — w-
- 170
- 3
- 3
- 2
- 20
- 70
- » Sandaraque lavée.........
- » Damar (Batavia)......
- » » Singapore......
- » » Penang..........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quereitron .... Garance, racine
- Rocou
- Safran pur.
- Sulfate
- poudre........ ..... Guadeloupe ......... Cayenne ... . d’Espagne , Valence
- Sumac
- de cuivre(entrepôt) » (acq.). .
- en feuilles.........
- poudre........ .
- Styrax liquide., ..........
- Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .. ,., » en pains, extra sec, sous pap . ....
- » bon marchand en pains » » en boules
- 140 130
- 90 110 250 250
- M 60 65
- 100
- 65
- 48
- 52
- 22
- 24
- 140
- 20
- 180 ..
- 180
- 115
- 115
- raffiné en poudre sec 145 .
- 140
- 100
- 750 .600
- 30 .
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-
-
-
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... 20 d.
- » nitrique...... 36 d.
- » » 40 d.
- » sulfurique ..,. 66 d.
- » sulfureux.... 50 d.
- » tartrique ............... Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre .
- » » broyé...........
- Borax raffiné......
- Blanc de zinc de la Méditer, p udre .............
- broyé...................... Crème de tartre............ Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp..
- Chlorure de potassium, en gare de Salins- .........
- Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude...........
- » de potasse .............. Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300...............
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation.........
- — Entrepôt.......... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos...............
- 9 ..
- 33 ..
- 39 .
- 9 50
- 7 50
- 34 ..
- 58 ..
- 68 ..
- 60 ..
- S &
- 8 50
- 20 ..
- 7 ..
- 22 .
- 42 ..
- 18 25
- 17 25
- 11 50
- -05
- 265 ..
- LE MONITEUR PE L TEINTURE
- Manille ........ Guatemala flor .,, . » sobre.,
- » Cortès.
- Mexique flor....
- » sobre....
- » ord. Cortès..
- . le kilo M .. 9,,
- . » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9..
- » 5 .. 6..
- » 9 .. 10 ..
- » 8.. 8-50
- » 5.. 6 ..
- 1.
- Blanchiment liq. 28-, £ à 7 % 0
- » en poudre 35% 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre..................... »
- ML O (1
- sh. d.
- — »
- 12 6
- Produits tirés du goudron
- 28 75
- 39 ..
- 4 25
- 52 ..
- 48 ..
- 5
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fie..., 90... à 100 .. » .................. 75 ,. 90 ..
- » Salabréda......... 40 .. 50 ..
- Acide tartrique........... 240 .. 245 ..
- Crème de tartre Bl. du Midi 167 .. 168 ..
- » bl. Bordeaux 163 .. 166 ,.
- Camphre raffiné............. 5 75 .. ..
- Verdet en pains extra sec. M ..
- » en boules.................. M .. .. ..
- Térébenthine en barils.... 82 .. .. ..
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo » beau violet.. »
- » bon violet... »
- « moy. violet.. »
- » petit violet.. »
- » ord. et cuiv. »
- Java ord. et cuivre.. »
- Madras fin............ »
- » beau................ »
- 11 .. à 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 :0
- M ., 6 .. -5 50
- » moyen............. » 5 ..
- Kurpah kudd. beau violet................ » 8 ,,
- Kurpah kudd bon violet................ » 750
- Kurpah kudde moy. violet................ » 6 ,.
- Kurpah kudd. petit ord................... » 5 ..
- Kurpah Pondich, bon violet................ » ’ 6 , .
- Kurpah Pondich moy. violet................ » 5 ..
- Kurpah Pondich ord à livrer . 4 ..
- 13 .,
- 13 ..
- 12 ..
- 11 ...
- 10 ..
- 9 .
- 6 50
- 6 ..
- 5 50
- 9 ..
- 8 ..
- 7
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 5 ,
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb......... 70 . . Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique...... 7 . .
- » nitrique 36, 34 ..
- » sulfurique 66...... 8 ..
- » artrique 255
- « citrique................ 285 . .
- Alun épuré................. 20 .,
- » ordinaire,............... 15 ,,
- Ammoniaque incolore, 22. • 38 Bichlorure d’étain, 55’..,, 105 ..
- » » 60..... 115 ..
- Bois Campêche-Laguna ... 15 ..
- » » Guadeloupe. 13 50
- « Jaune Centre Amériq. 12 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 72 ..
- » brun ..................... 82 . .
- Chlorate de potasse....... 110 ..
- » de soude....,,... 120 .. Chlorure de chaux 100 à 110’ 19 . Chromate rouge de potasse 83 ..
- » » de soude,. 62 ..
- Crème de tartre ......... ..... Cristaux de tartre...............
- » de soude.................. 8 50
- CurcumaBengale enracines 43 -.
- » de Madras............... .. ..
- » de Chine........................
- Essence de térébenthine.. 100 Extrait de châtaignier 20’. 16 .. Galles de Chine et Japon.. 155 ..
- » vertes et noires .... 150 .. Gomme Sénégal, en sortes 100 ..
- » arabique.................. 90 ..
- » adragante rousse .. 315 ,, Jus de citron ........ ... 22 -
- Méthylène à 95 •.......... 105 ..
- » régie 90'............... 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 152 .,
- » » de soude., ... ..
- Pyrolignite de fer......... 10 ..
- Résine..................... 18 ..
- Rouille 9 ..
- Sel de soude 80’........... 18 ..
- » ammoniaque.. 12 50
- Sel d’étain............... 215 .
- Soufre en canons......... 18 50
- » sublimé............... 20 ..
- Sumac Sicile en feuilles... 22 ..
- Sulfate d’alumine.......... 16 ..
- » de cuivre................ 57
- » da fer..................... S ..
- 4 70 .
- -27 ,.
- 8 ..
- 35 55
- 10 ..
- 260 ,.
- 290 ..
- 21 ,. .16 ..
- 39 .
- 115 ..
- 125 .
- 15
- 14 ,.
- 10 ..
- 73 . .
- 95 ..
- 120 ..
- 130 ..
- 20 ..
- 84 .
- 63 ..
- • o> •
- 105
- 17 ..
- 160 ..
- 170 ..
- 115 ..
- 115 ..
- 370
- 23 .
- 155 \ ii / 20 ..
- 10 ..
- 19 ..
- 13 ..
- 225 ..
- 19 50 21 ..
- 23 ..
- 17 ..
- 58 ...
- 7 ..
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES , 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 12 , »
- Arséniate de soude 60 % » . .. »
- Bi-arséniatedesoude(As2O5)
- 65 %...........•• —
- Alizarine 20 %.......la livre » Aniline (huile) pure .. » »
- » (sel) pure .... » »
- Anthracène 30’ A par unité au comptant................ »
- Benzol 0 %...le gallon »
- Acide carbonique (crist.) 40
- la livre »
- Magenta pure.........la livre » Acide picrique.. » »
- Bois de teinture
- » '
- » 4 1/2
- » 4 1/2
- » 2 ./.
- 8 ./.
- 5 1[2 à 6
- 3 9
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15
- Barwood......... » 4 10
- Camwood.......... » 10-55 »
- Bois jaune............. » 8 10
- Bois de pêcher, bois de Lima................ » 8 10
- Bois de camphre de la Jamaïque........ » 4/6 10
- Bois de camphre de St-Domingue..... > 6 10
- Bois de camphre du Honduras........... » 8 »
- Grains de Perse... le quintal » 21
- Bois de Santal rouge, la tonne 5 10
- Bois de sapan....... » 5-10 »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le
- Extrait » .,
- Myrabolam 142. .
- Bois de pêcher ... Grains de Perse., Bois de campêche.
- »
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- quintal » » »
- » » 18-24»
- » » 11 6
- » » 11 »
- » » 48 «
- » » 15-42 »
- Potasses
- Bichromate....... la livre » » 3
- Binoscalate......... » » » »
- Carbonate 90%.., la tonne 15 5 n
- Caustique...,,,,.., * 23 15 »
- Chlorate........... la livre 2 3 4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge). .... » » . .
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- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Réserves au sulfite de soude sous rouge de paranitraline. — La teinture sur appareils mécaniques. -- Note sur le blanchiment. — Le bleu dans la teinture du vêtement. — Revue étrangère. — Exposition universelle de 1900 (suite). — Notre service d’assurance. — Jurisprudence. — Adjudications administratives. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous p ésentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, Y Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
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- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, (Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RÉSERVES AU SULFITE DE SOUDE sous rouge de paranitraline (1)
- Le comité de chimie m’a chargé d’examiner un pli cacheté de M. Tigerstedt, relatif a une méthode de réserves blanches et colorées sous rouge de paranitrani-line au moyen de couleurs à base de sulfite et bisulfite de soude.
- Après avoir pris connaissance du travail de M. Ma-tius Richard, paru au Bulletin de la Société industrielle, dans le numéro de mars 1901, séance du 6 février, M. Tigerstedt a demandé l’ouverture de son pli cacheté no 1026, qui date du 5 avril 1898. Les travaux de ces deux chimistes traitent exactement du même sujet et arrivent aux mêmes résultats.
- Voici un extrait du pri de M. Tigerstedt : Blanc réserve Z 11 :
- 50 gr. bisulfite de soude à 36°;
- 18 » soude à 380;
- 50 » eau ;
- 10 » amidon blanc;
- 12 » adragante;
- 7 » british gum ;
- 3 » glycérine.
- 150 gr.
- Bleu réserve :
- 0.5 gr. bleu d'alizarine réduit ou dauphin ;
- 40 » blanc Z II ci dessus ;
- 50 » kaolin ;
- 5 » bisulfite de chrome.
- 95.5 gr.
- Jaune réserve :
- 1 gr. chromechtgelb R (Berl. Act.-Ges.);
- 5 » eau ;
- 40 » blanc Z II ;
- 50 » kaolin ;
- 5 » bisulfite de chrome.
- 101 gr.
- On imprime ces couleurs sur le naphtolate de soude additionné d’antimoine qui supporte un léger vaporisage on passe de nouveau au Matheo-Platt, on développe en bain diazonitrobenzol, lave et savonne.
- M. Tigerstedt, cite les avantages de son blanc Z II :
- (1) Extrait Jet rapport sur ce travail, par.M. H. Gros- i heintz, Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- 1° Il fournit un blanc plus pur que celui résultant de l’emploi de couleurs aux sels stanneux ; 2° il coûte beaucoup meilleur marché ;
- 3® Il n’affaiblit pas le tissu.
- J’ai essayé les réserves de M. Tigerstedt, comparativement à celles au sel d’étain, et ai constaté qu'effec-tivement, à traitements égaux, les couleurs indiquées par M. Tigerstedt donnent un meilleur blanc que celui obtenu par l’emploi des sels stanneux.
- M. Tigerstedt indique une modification à son procédé consistant à ajouter à son blanc Z II un peu d'al-bumine et un colorant basique, mais naturellement, les traitements surtout ceux en boyaux, demandent plus de ménagements.
- Enfin, une dernière modification consiste à ajouter, tout simplement, au blanc Z II un colorant immédiat, comme l’indique Cassela, pour l’article enlevage de couleur sur noir d’aniline (article Prud’homme).
- Pour l’obtention de blanc seul sous rouge de parani-tranile, M. Tigerstedt indique d'imprimer simplement du bisulfite de soude épaissi à l’amidon grillé, cette couleur ne demande pas de vaporisage. L’auteur ne donne pas les proportions de drogues composant ce blanc.
- Étant donné que le dép t du pli de M. Tigerstedt date du 5 avril 1898 et que le travail de M. Richard date de mars 1901, la priorité de cette fabrication revient, sans conteste, à M. Tigerstedt, et je vous propose, Messieurs, de voter l’impression au Bulletin du présent rapport qui résume suffisamment le procédé décrit par M Tigerstedt dans son pli cacheté.
- LA TEINTURE sur Appareils mécaniques
- Par Albert KORNBERGER
- La teinture sur appareils mécaniques, surtout celle des bobines croisées, a pris dans ces dernières années un développement de plus en plus considérable.
- Parmi les appareils existants, l’un des plus répandus est celui, bien connu, de « Obermaier ». Il en est aussi un autre très bien introduit et qui a, avec celui d’Obermaier, beaucoup d’analogie. C’est celui de Schaarmann et Geuting, Bocholt, qui présente la particularité de pouvoir travailler, non seulement par compression, mais aussi par aspiration.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Quels que soient les avantages que la teinture en cannettes puisse avoir pour l’industriel (réduction des déchets, économie de main-d’œuvre), elle ne laisse cependant pas que de présenter au teinturier de nombreuses difficultés, parmi lesquelles l’une des plus grandes est le nuançage d’après échantillon, qui exige un choix beaucoup plus prudent du colorant à employer que lorsque la teinture se fait en flottes ou en pièces.
- En premier lieu, il faut avoir soin d’employer les colorants les mieux solubles et qui s’épuisent d'une façon uniforme, c'est-à-dire qui ne montent pas trop rapidement sur la fibre. C’est là un point capital dans la teinture sur appareils. Certains colorants qui ont une trop grande affinité pour la fibre doivent être complètement écartés. Tels sont, par exemple, les bruns diamines V et S, le jaune diamine et tant d’autres. Les bruns diamine B et D, le bronze diamine G peuvent bien être employés pour des teintes très foncées, mais seulement lors de la mise en train, et ils ne peuvent pas être ajoutés après coup pour le nuançage.
- Je me permets de donner un aperçu succinct de la façon d’opérer qu’une longue expérience m’a montré être la plus pratique pour la teinture sur appareils:
- Pour ce genre de teinture, l’eau qu’on emploie est d’une importance capitale. Chaque fois que la chose est possible, il faut se servir, de préférence à toute autre, d’eau de condensation. En effet, une eau impure ou trop calcaire laisse toujours des traces, sous forme de barres qui se produisent sur la cannette qui agit ici comme un filtre, et dont la cause est facile à reconnaître, car elles ne se produisent qu’à la surface, tandis que les barrures qui sont dues au colorant, pénè -trent généralement jusqu’à l’intérieur de la bobine.
- Lorsqu’on ne dispose pas d’eau parfaitement pure, il ne faut en aucun cas employer du savon, même pou, les nuances les plus claires. Il est également préférable de ne pas se servir d’huile pour rouge turc. J’ai toujours constaté que pour des nuances claires, il vaut mieux que la cannette ne soit pas imbibée immédiatement de liquide. C’est pour cette raison qu’il est à recommander également d’entrer à tiède tout au plus, sans addition ou bien avec seulement très peu de carbonate de soude et de ne commencer qu’après dix minutes à monter lentement au bouillon. Pour les nuances foncées, on peut entrer immédiatement au bouillon. Pour les nuances tout à fait claires, on peut
- supprimer complètement le sulfate de soude. Mais il est avantageux de l’employer pour les nuances foncées, parce qu’il facilite l’épuisement du bain. Pourtant, ce n’est qu’après avoir fait bouillir pendant au moins un quart d’heure qu’on doit l’ajouter au bain. On porte alors de nouveau au bouillon, et pour épuiser bain on ferme la vapeur.
- Une chose très importante également pour la régularité de la pénétration, c’est la constitution de la cannette : elle ne doit pas être trop serrée ; plus elle est souple, mieux ça vaut; elle ne doit non plus jamais être montée sur des tubes en papier de couleur : dans bien des cas, des taches, inexplicables sont simplement causées par l’emploi de tubes en papier coloré. En outre, il faut veiller soigneusement à ce que les broches métalliques soient toujours bien nettoyées avant de les faire passer de la teinture d’une couleur à une autre. D’autre part, on doit avoir soin aussi de ne pas faire servir les bouchons de coton pour la teinture en couleurs différentes, et de ne pas les employer trop longtemps, sinon les cannettes présentent sur les parties en contact avec le coton de garnissage un aspect différent qu’aux autres endroits.
- Je reviens à la question des colorants :
- J’en ai déjà énuméré au début de cet article quelques-uns que l’on ne doit pas employer. J'indiquerai maintenant ceux qui peuvent principalement trouver leur application.
- Comme colorants noirs, viennent en premier lieu les noirs oxy-diamine de Léopold Cassella et Cie (Manufacture lyonnaise de matières colorantes), et les noirs directs de Bayer. Ils donnent un bon noir assez solide ; dans les cas où l’on est plus exigeant sous le rapport de la solidité, on peut avoir recours à un noir diazoté ou au noir immédiat.
- Les nuances cachou et les nuances mode s’obtiennent très bien avec les catéchines diaminè O. et B de Léopold Cassella et Cie (Manufacture lyonnaise de matières colorantes) qui, combinées avec le jaune solide diamine B et le bleu-noir diamine B, permettent d’obtenir facilement toute la gamme des nuances mode. L’emploi de ces colorants est d'autant mieux indiqué, qu’ils sont excellents pour le traitement aux sels métalliques, et que, traité avec sulfate de cuivre et bichromate de potasse, ils répondent dans la plupart des cas aux exigences qu'on peut avoir en général, concernant la solidité. Je n’ai du moins jamais eu,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- jusqu’à présent, de réclamation dans les nombreux | cas où je les ai substitués au cachou.
- Parlons maintenant du nuançage, qui présente tou- » jours certaines difficultés. ,
- Lorsqu’une teinte n’est pas au type, on ne peut pas simplement ajouter du colorant au bain : le résultat inévitable serait des teintes « barrées ».
- Pour les nuances foncées, on peut bien ajouter le colorant petit à petit, en plusieurs fois, mais pour les nuances claires, il est préférable de préparer un nouveau bain et de commencer à teindre à froid pour élever ensuite la température jusqu’à l’ébullition.
- Les colorants suivants sont à classer parmi ceux qui conviennent le mieux pour cet usage :
- Brun diamine N (Léopold Cassella et C°, Manufacture lyonnaise de matières colorantes).
- Catéchines diamine G et B.
- Ecarlates diamine B et 3 B.
- Jaunes solides diamine A et B.
- Orangés diamine GG et B.
- Bleu diamine 3 R.
- Bleu diamine 2 B et 3 B.
- Noir diamine B H.
- Bleu-noir diamine B.
- Brun diamine 3 G.
- A l’aide de ces colorants, on peut modifier à volonté la nuance d’une teinte sans avoir à craindre, en prenant les précautions d’usage, qu’elle présente des inégalités.
- L’emploi des colorants basiques sur appareils mécaniques est moins favorable. Comme mordant, on n’emploie que le tanin et le sumac en feuilles. L’extrait de sumac n’est pas à recommander parce qu'il est souvent impur et occasionne fréquemment des inégalités de nuances.
- Le débouillissage et le tannage se font simultanément. Il se présente alors un inconvénient : c’est que le coton reste chaud même pendant plusieurs heures. Pour le refroidir avant avant de fixer avec du sel d’antimoine, il faut rincer légèrement, ce qui présente cet autre inconvénient d’enlever une partie de l’acide tan-nique non encore fixé. Il est vrai qu’on peut l’éviter en essorant svantle fixage, en déballant les cannettes et en les mettant ensuite dans l’appareil ; mais c’est là un travail qui demande beaucoup de temps, et comme, en outre, avec un mordançage à 3 pour 100 de tanin, il se forme toujours, même après rinçage,
- une quantité de laque tannique suffisante pour la plupart des cas, il vaut mieux ne pas y avoir recours.
- Lorsqu’on veut obtenir un vert très nourri et que le colorant ne monte pas suffisamment sur la fibre, il est bon de passer de nouveau le coton dans le vieux bain de tanin et, sans fixer à nouveau, de le reporter dans le bain de teinture. La teinte devient ainsi en même temps plus solide au lavage. Le procédé, souvent employé, qui consiste à teindre d’abord avec les couleurs diamine et à remonter ensuite avec des colorants basiques, donne des teintes moins solides. S’il s’agit de teindre avec le bleu indoïne ou le naphtindone B B, on ne peut obtenir des teintes bien unies, qu’en ajoutant au bain une quantité suffisante de sulfate d’alumine, variant de 3 à 5 pour 100.
- On opère de la façon suivante : on ajoute d’abord au bain le sulfate d’alumine, ensuite et en plusieurs fois, le colorant préalablement bien dissous, et seulement alors on porte au bouillon.
- Ce bleu se rapproche du bleu de cuve; il est bien un peu moins solide à la lumière, mais il est très solide au lavage et peut donc parfaitement être substitué à l’indigo, spécialement dans les tissus pour chemises.
- Dans ces dernières années, la teinture sur appareils a pris une grnde extension par suite de son application également pour les cotons filés, pour lesquels on emploie spécialement le noir immédiat. Ce procédé présente l’avantage d’être plus simple; il n’exige pas le travail par immersion complète, et enfin le coton n’est pas tant fatigué.
- Il rend surtout de grands services dans la teinture des sortes fines de filés de coton mercerisés, car les différentes manipulations auxquelles le coton est sou-mis produisent sur la surface un duvet très fin qui est préjudiciable au brillant du coton. Pour ménager le fil le plus possible, on peut aussi, en employant le noir immédiat, procéder d'abord à la teinture, et ensuite seulement au mercerisage.
- Toutefois, par suite de la consommation plus forte de colorant, comme aussi parce que de cette façon on salit la solution de soude caustique ainsi que la ma-chine à merceriser, cette façon d’opérer est moins recommandable, à moins que l’on ait un appareil continuellement en marche pour la teinture en noir. Depuis quelque temps, l’emploi d’appareils de teinture sous la mousse s’est aussi beaucoup vulgarisé On peut ainsi obtenir directement des teintes de toutes nuances. Mais cette façon de travailler rend presque
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- impossible le nuançage ; aussi sera-t-il préférable d’établir d’abord des échantillons et de teindre ensuite d’après les données qui auront servi à les produire. En outre, si l’on dispose d’appareils d’autres systèmes,on peut s’en servir pour remonter les teintes. Pour les noirs à faire aussi bien au moyen des noirs directs qu’avec les colorants soufrés, ces appareils sont excellents : on peut y teindre n’importe quelle quantité, depuis 25 jusqu’à 100 kil. à la fois. Cette manière de travailler est très simple et convient particulièrement bien aux teintureries qui ne disposent pas de force motrice, car dans bien des cas l’installation d’une machine à vapeur est trop coûteuse.
- Je me réserve de revenir prochainement, dans un article spécial, sur l’emploi des appareils de teinture sous la mousse
- {Leipziger Farber Zeitung.}
- NOTE SUR LE BLANCHIMENT Par M. G. Saget (1)
- En 1893, M. Schweitzer préconisait l’addition d’aniline ou de phénol aux lessives de soude, pour l’enlèvement des taches de graisses minérales dans le blanchiment des tissus de coton 2).
- L’huile pour rouge produit les mêmes résultats, peut-être d’une façon plus complète encore.
- Les tissus peuvent être traités par l’huile pour rouge avant le blanchiment : un placage en huile à 5 %, suivi d’un vaporisage sous pression, suffit pour que les taches graisseuses disparaissent par les lessives alcalines.
- L’huile peut aussi être ajoutée aux lessives, soit à celles de chaux, soit à celles de sel de soude, soit à celles de soude caustique dans le blanchiment Mather et Platt.
- Deux litres par mètre cube de soude caustique à 2° Baumé suffisent. L’huile est ajoutée dans la liqueur du saturating, qui est alors introduite dans le kiev.
- Dans les lessives de sel de soude ordinaire, on ajoute l’huile comme on y ajoute la solution de colophane. Toutes les opérations du blanchiment restent les mêmes.
- L’addition d’huile peut être faite à la lessive de
- (1) Moniteur Quesneoille.
- (2) Bull. Soç. Ind. Mulhouse, 1896, page 321.
- chaux. Pour cela, une fois la chaux éteinte, on y vert e son poids d’huile, et on étend de la quantité d’eau nécessaire. On obtient ainsi un liquide laiteux ne dé posant que très lentement, et pénétrant parfaitement les tissus, surtout à tiède.
- Un lavage énergique à l’eau douce est nécessaire avant l’acidage pour enlever l’huile non décomposée.
- L’addition de l’huile à la chaux paraît plus efficace que son addition aux lessives de soude.
- Les tissus blanchis avec addition d’huile aux lessives sont beaucoup plus souples que caux blanchis sans huile. Le chlorage se fait plus facilement et plus rapidement, et le titre de l’hypochlorite peut être abaissé.'
- L’acide sulfureux, tous forme de sulfite ou de bisulfite alcalin, peut être employé dans le blanchiment des tissus de coton, conjointement à l’huile pour rouge.
- Son action décolorante ne se fait sentir que pendant l’acidage, les pièces, après passage en acide sur cla-pot, restant en tas pendant deux à trois heures. Un lavage suivi d’un léger chlorage donne ensuite un blanc pur.
- L’addition du sulfite se fait à la lessive de chaux.
- Dans l i chaux préalablement éteinte, additionnée de son poids d’huile pour rouge et de la quantité d’eau nécessaire, on verse son poids de bisulfite de soude 300 Bé. La liqueur est laiteuse et ne dépose que lentement. On y passe les pièces vers 50 ou 60° ; celles-ci s’imbibent très bien.
- La lessive est donnée sous pression avec ce qui reste de liquide dans le clapot de chaux.
- Si on a soin de chasser tout l’air de la cuve par la vapeur, aucun affaiblissement de la fibre n’est à craindre.
- Après la lessive, on lave à l’eau chaude, puis on passe en acide chlorhydrique ; on laisse reposer en tas en évitant les courants d’air. Le tissu blanchit à moitié. Il ne reste plus qu’à laver et à chlorer légèrement.
- Une seconde lessive alcaline n’est pas nécessaire si les opérations ont été bien conduites.
- La durée des lessives n’est pas diminuée.
- On peut, en employant ce procédé, blanchir en un jour quelques pièces de coton.
- On plaque les pièces dans la liqueur alcalino-sulfu-reuse, et, sans sécher, on les vaporise sous pression pendant une heure et demie à deux heures : on lave à l’eau chaude acide, à tiède pendant une heure, en acide
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- chlorhydrique étendu, lave, chlore légèrement, lave et sèche.
- LE BLEU
- DANS LA TEINTURE DES VÊTEMENTS par le docteur RENTSCH
- On peut bien dire que dans la teinture des vêtements le bleu est l’une des couleurs favorites et des moins ingrates pour le teinturier dégrasseur, surtout depuis que, par suite des progrès récents, cette couleur peut se produire d’une façon si simple, ni sûre et si rapide.
- Les vêtements à teindre sont tout d’abord soumis à un nettoyage à fond pour lequel on emploie, suivant le cas, le savon, la soude, la polysulfine ou autres ingrédients de ce genre, On doit surtout dégraisser les endroits particuliérement souillés,comme par exemple le col dans les vêtements d’homme, et enlever soigneusement toutes les taches. A cet effet, on se sert des procédés de nettoyage ordinaires connus. Après avoir bien rincé et avoir fait passer ensuite les vêtements dans un bain d’eau chaude on peut procéder à la teinture. Pour obtenir un bleu moyen, qui est teinte généralement préférée, on emploie le bleu marine lanacyl B ou 3B, ou encore le bleu Lanacyl BB ou B. Par l’addition d’un peu de violet Lanacyl B on obtient des teintes vives, d’un ton rougeâtre. Si, au contraire, on veut obtenir des bleus foncés ou noirs bleuâtres, on emploiera le bleu Naphtol, le noir Naphtol ou le noir Naphtylamine. On ajoute au bain la quantité nécessaire de sulfate de soude et d’acide acétique, on entre les vêtements dans le bain pas trop chaud et on porte au bouillon que l’on maintient pendant une demi-heure. S’il est nécessaire de rajouter du colorant on doit d’abord laisser refroidir un peu le bain, car il n'est pas bon d’entrer les vêtements dans un bain trop chaud.
- Si ceux-ci contiennent du coton ou si les coutures sont trop apparentes, on doit leur faire subir, après teinture, un remontage pour lequel il est particulièrement avantageux d’employer, pour les bleus clairs, le bleu solide Diamine, C, lancé récemment par la maison Léopold Cassella et Cie (manufacture lyonnaise de matières colorantes), tandis que pour le bleu foncé ou le noir bleuâtre ce sont les noirs Diamine BH ou noir Oxy-Diamine EVN qui sont à recommander. Le mode
- d’emploi de ces colorants est certainement connu à tous les teinturiers. Les vêtements ou tissus mi-laine peuvent également être teints en un seul bain en employant les couleurs Lanacyl mentionnées ci-dessus, avec addition de bleu-noir Diamine BH ou noir mi-laine S, et en teignant sur bain de sulfate de soude pendant environ une heure, à un faible bouillon.
- Il existe également des colorants bleus pour mi laine (bleu mi-laine BB de Léopold Cassella et Cie) (Manufacture lyonnaise de matières colorantes) qui conviennent également très bien pour ce genre de teinture. Cependant on obtient des nuances plus vives en teignant d’abord la laine avec les couleurs lanacyl ou autres bleus acides et en couvrant ensuite le coton, en bain froid ou tiède, comme il est indiqué ci-dessus.
- (Leipziger Farter Zeituny),
- REVUE ETRANGERE
- Allemagne. — A l’Exposition universelle du Dusseldorf la teinture des tissus n’occupe qu’une place assez restreinte. On serait vraiment tenté de croire que les exposants ont eu peur d’effrayer le public par leur nombre. Si encore la qualité des articles exposés pouvait en compenser la quantité ! Mais on cherche vainement à découvrir dans les rares étalages quelque chose qui soit vraiment digne d’attirer l’attention. Plusieurs exposants se sont attachés à faire valoir différents procédés de fabrication qui leur sont propres et dont le succès nous paraît plutôt douteux.
- C’est ainsi que cetaine maison allemande, qui s’occupe spécialement de l’imperméabilisation des tissus de toutes sortes jette une note plutôt gaie sur ce coin de l’exposition par une idée aussi ingénieuse qu’originale :
- Elle expose au centre de son pavillon une dame de cire, vêtue d’une élégante robe de lainage. De temps à autre une pluie légère tombe du plafond sur le mannequin et on peut alors constater que non seulement la robe reste parfaitement sèche après chaque expérience, mais encore que l’eau tombée, loin de se laisser absorber par le tissu glisse jusqu’au bas de la robe sous forme de gouttes. Ce résultat est obtenu par l’im -prégnation des étoffes avec une substance soi disant réfractaire à l’absorption de l’eau. Reste à savoir si dans la pratique, les résultats obtenus seraient aussi
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- concluants. On est tenté d’en douter quand on songe aux nombreuses tentatives qui ont été faites dans ce sens sans succès appréciable.
- Un exposant nous montre plus loin, à titre de nouveauté, des mouchoirs sur lesquels sont gravés des portraits de différentes personnalités, des paysages, des scènes historiques, etc ..
- Ces photographies s’impriment sur le tissu au moyen d’un rouleau sur lequel sont gravés les portraitsd'aprs un procédé de photogravure patente.
- Les fabricants de soieries artificielles se sont efforcés d’attirer l’attention sur une industrie en consacrant une large place à ces produits.
- Dans des halls luxueusement aménagés s’entassent des fils non tissés de toutes nuances ainsi qu'une quantité de tissus d’ameublement et d’habillement, des passementeries et des cravates aux chatoyantes couleurs. On remarque surtout de magnifiques broderies exécutées avec des fils de cette soie artificielle dont la carte des couleurs comprend plus de 300 nuances.
- La faveur dont cette nouvelle fabrication semble jouir en ce moment n’ayant pas encore été sanctionnée par le temps, il faut donc attendre pour se prononcer, de savoir si elle pourra lutter avantageusement avec a soie naturelle au point de vue de la solidité.
- Le groupe des produits chimiques ne présente aucun intérêt, et les exposants ne sont qu'en très petit nombre.
- Angleterre — Manchester. — Les affaires laissent beaucoup à désirer en tout ce qui touche la teinture du coton.
- Les benzines tendent à s’améliorer bien que les prix soient encore très bas en ce moment ; on croit à une hausse prochaine. Les chlorates sont très bas et les prussiates sont fermes. L’alun se vend beaucoup et à bon marché ; les acétates ont plutôt augmenté.
- L’allure du marché de l’indigo est meilleure. L’exportation pour le Continent et pour l’Amérique a été assez importante, mais ce sont encore les acheteurs locaux qui ont fait les plus grosses affaires. L’indigo de Guatemala est mieux demandé et les prix se sont légèrement améliorés. Le Java augmente aussi ; les stocks se sont fortement réduits. Les nouvelles de Calcutta au sujet de la récolte ne sont pas très rassurantes ; on a maintenant peu d’espoir que le rendement total excède 10.000 maunds. La situât on des producteurs indiens devient très précaire, car les prix ne s’élèveront pas suffisamment pour compenser la pénurie de
- la récolte, la France et surtout l’Allemagne faisant une trop grande concurrence avec leur indigo artificiel, à l’indigo naturel indien, qui a baissé de 10 à 12 % pendant les 12 derniers mois.
- L’indigo artificiel est préféré par les petits teinturiers par la raison qu’il ne demande pas autant de soins que l’indigo naturel et aussi parce qu'on peut l’acheter en petites quantités.
- Son prix de revient laisse un grand bénéfice. Bien qu’il soit déjà fabriqué en quantités considérables, la production ne peut encore suffire à la demande; mais aussitôt que cette production sera suffisante, les fabricants d’indigo artificiel seront maîtres du marché et pourront baisser les prix de façon que l’indigo naturel ne puisse plus soutenir la concurrence.
- On conseille aux planteurs indiens de modifier leurs procédés de préparation qui sont très coûteux et do chercher par tous les moyens à abaisser les prix de leurs produits afin qu’ils soient en état de soutenir la lutte sur le marché.
- L’un des grands avantages de l’indigo naturel, c’est qu’il donne plus de solidité aux tissus; aussi est-il toujours très demandé pour les étoffes qui doivent être souvent exposées à la pluie et au soleil. Le gouvernement français l’emploie encore pour la teinture de ses uniformes , mais le gouvernement allemand a dû adopter l’artificiel dans l’intérêt de son commerce.
- Londres. — Le marché des producteurs est ferme. P
- * L’indigo se maintient aux mêmes prix ; la cochenille ne se vend que par petits lots, mais les galles se sont un peu améliorées. Les bois de teinture restent fermes; le cachou et le safran des Indes se vendent peu.
- La Anglo Sicilian Sulphur Cie a fait un contrat de 5 ans avec les propriétaires de mines de soufre en Sicile. Ce contrat assure au commerce du soufre une situation des plus favorables pendant cette période.
- En 1901, la production totale de la Sicile s’est élevée à 537,000 tonnes. Sur cette quantité 475,000 tonnes ont été exportées.
- La United Alcali Cie a envoyé des circulaires annonçant que l’association des fabricants de blanchiment en poudre allait être dissoute à la fin de l’année. Cette nouvelle est d’une grande importance pour les producteurs et vendeurs de cet article, car l’année prochaine ils seront libres de faire la concurrence comme par le passé.
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- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78
- Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’iMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- {Suite}
- Une propriété curieuse des couleurs diamine est celle qu’elles possèdent d’attirer et de fixer les colorants basiques. Elle est utilisée en teinture pour re-monter certaines nuances ou leur donner de la fleur.
- Les enlevages se pratiquent facilement sur les colorants bisazoïques au moyen d’acétate d’étain seul, ou additionné de tanin et d’un colorant basique. La réaction se fait par un vaporisage de courte durée.
- Plusieurs de ces colorants, par suite de la présence de groupes amido libres, peuvent être diazotés et combinés sur la fibre même avec des phénols, des amines ou leurs dérivés sulfonés.
- Ce procédé fut trouvé, en 1888, par A.-G. Green pour la primuline. Il s’est généralisé depuis pour l’obtention de bleus marine et de gros bleus ou de noirs, beaucoup plus solides que les colorants de même nuance dont ils dérivent.
- Pour les bleus, on teint, par exemple, en bleus dia-minogène, azodiamine, etc., comme à l'ordinaire. Puis on passe la marchandise à froid dans une cuve en bois renfermant 2 à 3 kilogrammes de nitrite de soude et 8 à 10 kilogrammes d’acide chlorhydrique pour 100litres d’eau. La durée du passage varie de un quart à une demi-heure. On rince et passe en bain de développeur, naphtol, naphtylaminéther, amidodiphénylamine, etc., etc. Dans bien des cas, ces bleus servent à remplacer l’indigo. On peut les remonter avec des bleus basiques, qui leur donnent de la fleur.
- Pour les noirs on emploiera le noir diaminogène, le noir diazoéthyle, etc., et après azotation on développera en 3-naphtol, m-ditoluylène-diamine, résorcine, 3-naphtylamine seuls ou mélangés. Le ton du noir varie avec la nature des développeurs employés.
- Le prix de revient de ces noirs est à peu près le triple de celui du noir d’aniline, mais ils ne verdissent pas, supportent bien, comme les bleus d’ailleurs, les lavages et le savon, et enfin n'altèrent nullement la fibre,
- Le nombre des colorants diamine est trop considé
- rable pour qu’il nous soit loisible de citer même les plus usités. La gamme entière das couleurs se prouve actuellement représentée.
- On n’attend plus des colorants de cette classe naissant chaque jour que les qualités de solidité, qui manquent encore à leurs aînés. Que ce desideratum soit rempli et leur rôle en teinture deviendra absolument prépondérant.
- Colorants sulfurés. — Le premier des colorants sulfurés importants, le noir Vidal, a été lancé, en 1894, par la Société anonyme des matières colorantes et produits chimiques de Saint -Denis, à qui l’on devait déjà la fabrication industrielle des cachous du Laval.
- La teinture du coton au moyen de ce colorant ou de ses congénères s’effectue avec addition de sulfure de sodium, de sel de soude, de sel marin et de sulfate de soude.
- Les colorants sulfurés s’oxydant facilement à l’air, et donnant alors des produits insolubles, il est de la plus haute importance que, pendant la teinture, les écheveaux ou les pièces restent noyés dans le bain de teinture. La marchandise doit être exprimée ou chevillée rapidement, et aussi chaude que possible.
- Après lavage, on lui donne un passage oxydant en chlorure de cuivre, additionné de bichromate de potasse, durant une demi heure à une heure,, à environ 90 degrés. Il est bon, pour parachever l’oxydation, de rincer à fond et d’exposer la marchandise de six à douze heures à l’air chaud et humide. Après ce traitement on savonne et acide à l’acide acétique.
- La préparation de la fibre au moyen d’oxydes métalliques ou de sels métalliques et de tanin donne en tei— ture des nuances plus foncées. On obtient en particulier d’excellents résultats en mordançant le coton au tanin et au pyrolignite de fer, ou en précipitant sur la fibre du bioxyde de manganèse.
- Les principaux colorants de cette classe sont les noirs Vidal et Saint—Denis, noir et bleu immédiats, noir, brun, vert olive et jaune Katiguènes, les thiocaté-chines, le vert italien, etc,
- Ces couleurs sont détruites par le chlore, mais résistent bien au savonnage, à la lumière, au frottement, et n’altèrent pas la fibre. Pourtant on a observé dans certains cas un affaiblissement, qui doit provenir de la présence de soufre très divisé ou de celle de sulfure de cuivre. Dans des conditions d’humidité particulière, le premier donnerait de l’acide sulfurique, qui brûle le coton ; le second, en passant à l’état de sulfate de
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- cuivre, servirait de véhicule à l’oxygène de l’air et déterminerait ainsi indirectement l’attaque de la fibre.
- M. Henri Duchemin fils, de Laval, s’est fait une véri-table spécialité de la teinture sur écheveaux au moyen des colorants sulfurés. Dans sa vitrine figurait également une collection très intéressante de teintures en couleurs diamine, faites systématiquement avec les produits de cette classe les plus résistants à l’air, à la lumière et aux lessives.
- 5° Couleurs a fixateurs mécaniques et plastiques. — Les couleurs à l’albumine, qui jouaient autrefois un rôle important dans l’impression des tissus de coton, sont bien déchues aujourd’hui, et ne s’emploient plus guère que pour les rongeants colorés sur bleu cuvé et noir d’aniline, les doublures et certains genres spéciaux, comme les envers couleurs pour om brelles.
- Une résistance suffisante à la pluie, ainsi que la solidité à la lumière, sont les qualités requises pour ce dernier article. Les couleurs à l’albumine, composées au moyen du vert Guignet, du bleu outremer, du gris au noir de fumée et du mastic à l’ocre jaune, les possèdent toutes les deux.
- Elles sont plaquées au rouleau mille-points en deux ou trois passages pour chaque face du tissu, en ayant soin de ne pas donner trop de pression, pour éviter que les couleurs ne traversent. Puis on vaporise au petit appareil de Mather et Platt.
- Ces articles admirablement exécutés figuraient dans l’Exposition de la Blanchisserie et Teinturerie de Thaon.
- Au lieu de vaporiser les couleurs à l’albumine, on peut utiliser la propriété que présente ce corps, de se coaguler sous l’action des vapeurs d’aldéhyde formique. La gélatine a été aussi employée dans ces mêmes conditions comme fixateur plastique.
- Nous nous bornerons à rappeler que la viscose peut remplacer l’albumine et servir comme elle à la fixation mécanique des pigments insolubles.
- L'enluminage des tissus au moyen de poudres mé^ talliques a eu, ces dernières années, un certain succès. Jadis on imprimait le tissu avec un épaississant convenab'e ou avec un vernis, qu’on saupoudrait de poudre métallique.
- Actuellement on préfère imprimer à l’aide de rouleaux à gravure profonde les poudres métalliques épaissies. Les épaississants en usage sont l’albumine, la caséine, une solution de laque dans l’alcool méthyli-
- que et surtout une solution de caoutchouc, de vernis copal et d’huile de camphre dans l’huile de naphte.
- Il n’est certes pas possible de produire des impressions métalliques en relief plus profondes et mieux modelées que celles de MM. Legrand frères. Ces industriels arrivent à des résultats remarquables au moyen de planches en cuivre de très grandes dimen -sions, gravées en creux soit au ciseau, soit au burin, qui permettent, par d’habiles ciselures, d’obtenir des effets de demi-teinte.
- L’impression s’applique principalement sur drap et sur velours d’Utrecht, et^se fait au moyen de presses hydrauliques d’un modèle particulier, dont les plateaux sont chauffés à la vapeur. Etoffes d’ameublement, tapis, tentures décoratives, chasublerie, etc., telles sont les principales branches où le procédé de MM. Legrand frères trouve des applications aussi riches que variées.
- M. A. Schlumberger a réalisé la métallisation de la surface gaufrée des tissus en y appliquant un mélange de caséine ammoniacale et d’aluminium en poudre, au moyen d’un rouleau élastique en gélatine et glycérine, tel que celui qui sert aux typographes pour encrer les caractères d’imprimerie. On peut, pour varier les effets, colorer la composition métallique au moyen de couleurs d’aniline.
- Vaporisage. — En raison de la tendance qui domine toutes les industries et les pousse à rechercher la rapidité et la continuité dans la production, les articles dits vapeur prennent de jour en jour plus d’importance et tendent à supplanter les articles teints
- Les appareils de vaporisage et l’étude des meilleures conditions pour leur fonctionnement présentent donc un intérêt considérable.
- Le petit appareil continu à vaporiser de Mather et Platt rend toujours les plus signalés services. Sans lui, certaines fabrications telles que le noir d’aniline rongé et enluminé, les rongeants à la soude sur tanin, les rongeants au ferricyanura et au chlorate de potasse, etc., etc., n’auraient pas vu le jour ou n’auraient pu s’exécuter. Elles nécessitent en effet un court vaporisage de quelques minutes, que seul réalise le dispositif de la petite cuve de Mather et Platt.
- Les grands appareils à la continue se répandent aussi. Dans celui des mêmes constructeurs, les tubes en laiton qui supportent les plis des pièces ne restent pas à demeure dans la cuve, mais en sortent en même temps que les pièces vaporisées. Il faut donc les
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- chauffer avant de les introduire dans la cuve, pour éviter les condensations qui se produisent parfois malgré cette précaution.
- Aussi a-t-on cherché à parer à cet inconvénient en construisant des appareils dont les tiges de suspension sont inamovibles.
- Nous citerons l’appareil Rémy, où chaque maillon de la chaîne sans fin est muni d’une bielle en bronze, dont le tourillon porte le tube creux en laiton, chargé de recevoir la marchandise à vaporiser. Chaque bielle saisie par un tourniquet vient à son tour renverser une tringle sous le tissu, et détermine la formation d’un pli.
- La Société alsacienne de Constructions mécaniques exposait dans la Classe 78 un appareil à tringles de suspension inamovibles, où la formation des plis du tissu est de la plus grande simplicité.
- Les tissus appelés par deux rouleaux en bronze chauffés passent entre deux roulettes serrées l’une contre l’autre par un ressort et dont la génératrice de contact se trouve dans le plan vertical médian, passant entre deux baguettes de suspension. Ces roulettes sont mises en communication directe avec un disque transversal, qui se trouve appuyé sur le tissu suspendu à la première baguette précédente. Par suite du mouvement des chaînes portant les baguettes, le disque s’échappe, à un moment donné, pour se poser sur la baguette de suspension suivante. Par ce déplacement brusque, le tissu a été suspendu contre la baguette qui se présente après, et les deux roulettes amènent alors le tissu entre deux nouvelles baguettes, et ainsi de suite. Le disque retient les tissus sur la baguette jusqu’à ce que le pli soit complètement formé.
- Un perfectionnement important a été apporté aux cuves de vaporisage parla maison Scheurer,Rottet Cie, en 1878. Malgré cette date éloigné, il ne nous semble pas déplacé d’en parler ici, car il n’a été divulgué et publié que récemment,
- il consiste à faire pénétrer la vapeur dans les cuves par leur partie supérieure. La vapeur se répand également dans l’appareil ; l’air plus froid et plus dense s’écoule par le bas comme un liquide, et quand la vapeur se dégage par l’orifice inférieur, on peut en conclure que la purge de l’atmosphère primitive est réalisée. La différence de température observée, pour une hauteur de 1 mètre, est d’environ 1/3 de degré.
- Pour que la vapeur soit saturée, à pression et àtem-
- pérature constantes, on produit, au moyen d’un régulateur Giroud, la détente de la vapeur prise sur une chaudière à pression variable, et on la fait barboter dans un détendeur de grande capacité à moitié rempli d’eau.
- (A suivre )
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
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- Accidents du travail (loi du 9 avril 1879);
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- qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurispru dence à l’appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention, en vue d’un arbitrage ou d'une transacton amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai passé un marché de fourniture que je dois livrer partiellement chaque mois pendant un an. Chaque livraison est facturée payable le mois suivant. Or, mon acheteur qui a bien payé les premières livraisons, en laisse maintenant plusieurs en souffrance. Suis je obligé de continuer à lui livrer, car il me menace de dommages-intérêts si je ne le fais pas? J’ai des craintes sur sa solvabilité.
- • R. — Si en principe, en matière ne vente, le vendeur est obligé de délivrer la chose vendue, sans que de simples craintes d’insolvabilité de l’acheteur puisse l’autoriser à subordonner cette délivrance au paiement des prix avant l’échéance du terme, il ne saurait en être ainsi lorsque la marchandise vendue fait l’objet de livraisons successives accompagnées chacune de factures spéciales à échéances diverses et que l’acheteur laisse en souffrance le paiement alors exigible de tout ou partie des marchandises antérieurement li vrées.
- Dans ce cas, le vendeur est autorisé à ne pas livrer le surplus de la commande, soit par application des dispositions de l'article 1184 du Code civil relatives à la condition résolutoire toujours sous-entendue dans les contrats synallagmatiques au cas de non exécution des engagements pris par l’une des parties contractantes, soit par application des articles combinés 1180 et 1513 du même code suspendant au profit du vendeur l’obligation de délivrance de l’objet vendu, lorsque l’acheteur est tombé en faillite et que le vendeur se trouve en danger imminent de perdre le prix.
- Telle est la jurisprudence la plus généralement suivie ; c’est celle qu’a appliquée récemment le Tribunal de commerce de Saint-Etienne qui, par un jugement du 11 mars dernier, a sanctionné les principes ci dessus énoncés. C. C.
- Autre question :
- J’ai vendu mon établissement en imposant à mon successeur dans le contrat de vente l’obligation de reprendre pour son compte toutes les charges de l'exploitation. J’avais ainsi en vue de comprendre dans ces charges les primes d’assurances. Aujourd’hui l’acquéreur se refuse à payer ces primes. Ne puis-je pas le contraindre à effectuer ce paiement?
- R — Un industriel est libre de ne pas faire assurer son établissement. L'assurance ne peut donc être considéré comme une charge normale et obligatoire d’une exploitation industrielle ou commerciale. En conséquence le vendeur de l’établissement qui a mis à la charge de son acheteur toutes les charges de l’exploit tation ne peut l’obliger, en vertu de cette clause, à continuer sa police d’assurance et à en payer les primes.
- La jurisprudence est fixée en ce sens. V. notamment un jugement du tribunal de commerce de Marseille du 23 août 1901.
- Autre question :
- Des essais connus du public en vue d’une invention à breveter ont-ils le caractère de publicité nécessaire pour empêcher de prendre un brevet valable ?
- R. — Cela dépend des circonstances dans lesquelles les essais ont eu lieu. Ainsi, la Cour de Paris, par un arrêt du 10 janvier 1901, a jugé que la connaissance qu'ont eue d’une invention ceux qui ont été les agents nécessaires des essais, ne constitue pas une divulgation, surtout si ces agents, même en l’absence de toute injonction expresse, étaient tenus à la discrétion.
- Autre question :
- Est-ce toujours un droit absolu pour un créancier de pratiquer des oppositions sur les’sommes qui peuvent être dues par des tiers à son débiteur?
- R. — La Cour de cassation a décidé à différentes reprises que la saisie-arrêt pratiquée par un créancier peut entraîner contre celui ci une condamnation à des dommages-intérêts lorsqu’elle n’était pas justifiée par la nécessité de la protection de ses intérêts légitimes, qu’elle a eu un caractère vexatoire et abusif et a été U cause d’un préjudice,
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- ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
- 28 octobre (2 h.). — Riom. — Manufacture des tabacs. Droguerie.
- 29 octobre (2 h.). — Bordeaux. — Manufacture des tabacs. Droguerie.
- 30 octobre (2 h.). — Lyon. — Manufacture des tabacs. Droguerie, huiles et couleurs.
- 31 octobre (2. h.). — Nantes. — Manufacture des tabacs. Droguerie.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Paris. — Société en nom collectif Schaefer et Faubre, teinturerie de peaux, 35 et 37 rue Censier. — Durée : 9 ans, 9 mois et 15 jours. — Cap. : 350 000 fr. — Acte du 15 sept.
- Paris. — Société en commandite Vv: Dumontet et Cie, teinture, nettoyage, 62, rue Maubeuge. — Durée : 8 ans-— Cap. : 5.500 fr. — Acte du 25 sept.
- Modifications de Sociétés
- Lyon. — Prorogation de 6 ans du 1er sept. — Société Coing et Piénoz fils, teinturerie de soie, 8, rue Ste-Marie, à Villeurbanne.
- Dissolutions de Sociétés
- Paris. — 15 octobre. — Société Alexandrine et Cie, blanchiment de plumes d’autruche, 18, rue Bouchardon. — L. M. Alexandrine, qui continue seul.
- Déclarations de fa Dites
- Asnières. — 55, boulevard Voltaire, teinturerie, M. J.
- Reuter. — Jug. du 3 oct. — S. : M. Malle.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds de :
- Paris. — 2, rue du Grand-Prieuré, par M. Dufour à X.
- Paris. — 5, avenue Duquesne, par Mme Vve Bardou à X.
- Paris. — 12, rue Condorcet, par Mlle Marselin à X.
- Paris. — 6, rue Botzaris, par M. Defflesselles à X.
- Paris. — 20, boul. Magenta, par Mlle Turnol à X.
- Paris. — 7, rue Sophie-Germain, par Mme Vve Kiffer à X.
- Paris. — 54, rue des Abbesses, par M. Michel à X.
- Paris. — 88, rue Oberkampf, par Mlle Simon à X.
- Paris. — 15, rue Choron, par M. Journés à X.
- Paris. — 12, rue Condorcet, par Mlle Marcelin, à X.
- Paris — 55, boulevard de la Villette, par M. Brossay,à M. Gâchez.
- Paris. 104, rue des Dames, par M. Louman, à M.Bors-hard.
- Paris. — 7, rue Dejean, par Mlle Le Borgne, à Mlle Mercoirol.
- Paris. — 7, rue de l’Odéon, teinturerie, par M. Medve-dinkoff, à X.
- Paris. — 44, rue Vaneau, par M. Grégoire, à X.
- Arcueil. — 25, avenue Laplace, par M. Leblanc à M. Laurent.
- Montmorency. — 21, rue Carnot, par M. Chauveau à X.
- Nogent-sur-Marne. — 44, boul. de Champigny, par M Jamot à M. Ribault. t
- Nogent-sur-Marne. — 128, Grande-Rue, par M. Jamo à M. Ribault.
- Nice. — Par M. Maugiapan, à M. Gianoli.
- Maisons qui se créent
- Dammartin. — Teinturerie, par M. Muchembled.
- Qui achète grandes quantités de BAIES DE NERPRUN
- (graines d’Avignon)? Prière d’adresser offres aux initiales
- S. P. 3.179, chez Rudolf Mosse, Stuttgart. (134).
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- A. FAYOLLE^, Directeur, 2m. rue Turgot
- AVIS
- J’informe par la présente qu’à la suite d’irrégularités et de grave violation de brevet, j’ai retiré à M. J. Dolder-Andernach la vente de ma Machine à teindre pour cannettes et bobines, brevetée, et qu’il n’est plus, en aucun cas, autorisé à traiter des affaires de n’importe quelle nature et spécialement en ce qui concerne ma machine à teindre pour cannettes et bobines. Je préviens, par conséquent, de ne traiter ou conclure aucune affaire par l’entremise de M. J. Dolder, vu que je poursuivrai juridiquement la moindre violation de brevet et je prie en conséquence, les intéressés, de bien vouloir s’adresser, pour le moment, directement à moi. Je me tiens à leur disposition avec offres tout à fait avantageuses.
- Carl WOLF,
- Schweinsburg, (Saxe)
- Faerberel’U'Apparate Bau-Anstalt, (507).
- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d'Emu-lation du commerce et de l’industrie de la Seine Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas. Prix............ 13 fr. 50
- Adresser les demandes au bureau qu journal.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous ta forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseianements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ;ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphény/mé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matjères colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16. . . . . 5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’École de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages 1 avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- | C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en compren-i dra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un | aperçu complet des principales découvertes et inventions I faites dans ces dernières années, et introduites dans les i industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison j Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin | plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres, cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauéat de la Sociét' des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de Ir Société française d’hygiène.
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- Adresser mandat de 20 fr. : ? bureau du jcurn pour recevoir franco.
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- 00 ad CO
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Bois de teinture
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- o- 1re qualité...
- — 2e qualité .. .
- 3e qualité.•..
- — Sisal, Yucatan...
- — Honduras.... ., — Tabasco......... .
- — Haïti Gap..............
- - Fort-Liberté.....
- — A ................
- — si-Marc............
- — Gonaïves .........
- — P.-de-Paix.........
- — Miragoane.........c
- — Saint-Domingo... — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque, .............
- Jaune Cuba et St-Yago ..
- * Manzanillo............
- » Tuspan................
- » Vera-Cruz......
- » Campêche..............
- ’ Carmen................
- » Tampico...............
- • Porto-Plata..........
- » Haïti.................
- • Jamaïque .........
- » Barcel et P. Cab...
- • ......................
- » Carth. et Savan...
- » Maracaïbo........;.
- » Fustet.........100 k.
- » Tatajuba(Pern. )50 k.
- • Bahia . ..........
- * Corini o..............
- * Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia......
- » Calliatour.. .100 k.
- 12
- 11
- 5
- 8
- 8
- 6
- 5
- 5
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- 50
- 10
- à 14
- 12
- 8
- 9
- 8
- Beng. eau viol, etdito....
- » bon violet.................
- » moyen violet...............
- » bon violet rouge » bon moy. v. roug.... « fin rouge...............
- » bon dito..............
- » bon à fin cuiv.............
- » ~uiv.czd.et bas.......
- 5 5
- 4
- 4
- 4
- 4
- 4 4
- 3
- 75
- 50
- 50
- 75
- 50
- Lima.......
- Ste-Marthe. Brésillet. .. Sandal..... Sapan .....
- 50 kil.
- 100 k.
- 50 k.
- Quebracho..1000 k.
- Pernamb..... 50 k
- 6
- 6
- 7
- 5
- 5
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- 6
- 7
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- 6
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- • 4
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- Java., .. .
- Kurpah.. .... Madras ...... Manille........ Caraque ......
- Guatemala flor
- N.M.
- . N.M.
- . N-M
- Cacheu
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb ... ..... » pressé ...
- Cochenille
- On cote : 1‘énériffe zacatille.. Ténériffe grise.......
- Curcuma .............50 kilos, lava, Mad., Pond.. ....
- Dividivi
- On cote les 50 ki....
- 37
- 50
- 30
- 1
- 1
- 22 M
- 12
- 1/2
- 60
- 50
- 50
- Indigo*
- On cote actuellement : Bgn. sur v. et bl. 12k fin viol et pourpre....
- 7 ..
- 6.25
- 6
- 7
- 5
- 6
- 5
- 6
- 6
- 6
- 7
- 7
- 6
- 6
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- 6
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- 12
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- 7
- 7
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- 16
- 50
- 45
- Ai
- 35
- M
- kil.
- 2
- 80
- 25
- CD -z
- N
- 25
- 50
- 1
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N.M.
- (rseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar..............M
- Quereitron :
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé....
- » gros effilé..
- Rocou.
- Antilles ., Cayenne.
- 1/2 kil.
- 1
- 1 1
- 1
- 4
- 2
- 2
- 1
- 75 M 50 50
- 50
- 5 ..
- 3 50
- 2 ..
- 7 50
- 6 ..
- 6
- 5
- 4
- 4
- 4
- 5
- 4
- 4
- 4
- 1
- 3
- 3
- 3
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- 3
- 3
- 2
- 5
- 4
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- à 8
- 7
- .0 25 à .0
- N. M ..
- 25
- 25
- 75
- 25
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- 80
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- 50
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- otete0o C o O ot
- 50
- 30
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. .. . Cachou noir, Ire marque...
- a
- marques ord
- Cochenille argentée.. 100 k.
- Curcuma
- grise..... ..... zacatille naturelle noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale..........
- Chinois..........
- Madras...........
- Galles de Chine..........
- Prussiate jaune de potasse.
- K
- urpah beau à fin.viol.et viol, rouge tendre ................
- » b. moy. à bon viol, rouge et rouge col. b.moy, à bon bleu t. qq un peu pâle...
- » moÿ.viol. un peu faib. mél , sablé ...............
- Guatemala.
- »
- Flor...........
- bon et bon moy.
- corté et sobré moyen et moyen ordinaire ...
- Bengale beau à fin violet... » bon et bon moy.violet rouge................... » moyen violet rouge
- et rouge.........
- Java surfin violet et pourpre
- s
- Le
- 3
- 2
- 2
- 2
- 4
- 2
- 2
- 4
- 4
- 3
- 40
- 50
- 70
- 20
- 25
- 75
- 75
- 10
- G
- 2
- 3
- 2
- 3
- 2
- 5
- 4
- 90
- 10
- 60
- 75
- 25
- 75
- beau et fin violet.... bon à bon moyen .. .
- « a e a s 3 © e a
- tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût.
- Acide citrique...............
- Alun raffiné (entrepôt)......
- » (acq.).....................
- Couperose emballée..... ..
- Essence de térébenthine (d. fûts)................. . ..
- Id. (s. fûts)................
- Fécule de pommes de terre, 1er bl.......................
- Id. 2e bl. (entrepôt)........
- Galles vertes et noires. ....
- » noires Alep.............
- » blancnes..................
- Gomme arabique, en sorte .
- con-
- «
- »
- 315
- 15
- 17
- 5
- 100
- 95
- 50
- 19 ..
- 6 50
- 36 .
- 150 .
- 130 .
- 70 .
- Ghésirée, en sorte.............
- Sénégal,s. bas du fleuve 115 ..
- » Galam .............. Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde.......
- » ' blanche.....
- Laque en f, qté orange.
- 70 .
- 70
- a
- mi-orange cerise AC
- 375
- 340
- 170
- 80
- 120
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- 80
- 12 .10
- 8
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- 85
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- 160
- 150
- 150
- 160
- 40
- 50
- 40
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- 170
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras beau violet tendre...
- a
- bon moyen et bon coloré assez tendre..
- moyen assez coloré un peu sec............
- moyen ordinaire terr e et serré., ........
- 3
- 2
- 2
- t
- 50
- 25
- 75
- 25
- 25
- à .15
- .12
- 11
- 12
- 95
- CH —z
- V' O
- 70
- 3
- 3
- 2
- 2
- 20
- o
- s
- » Sandaraque lavée ........
- » Damar (Batavia)...........
- » » Singapore.......
- » » Penang .......
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie,
- Quereitron.................
- Garance, racine............
- » poudre...............
- Rocou Guadeloupe........... » Cayenne .................
- Safran d’Espagne, Valence pur. .....................
- Sulfate de cuivre(entrepôt) » (acq. ). ..
- Sumac en feuilles..........
- » poudre.............
- Styrax liquide.............
- Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile.......
- » en pains, extra sec, sous pap...............
- » bon marchand en pains b » en boules » raffiné en poudre sec
- 140
- 130
- 90
- 110
- 250
- M
- 60
- 65
- 100
- 65
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- 140
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- S r
- 180
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- 30
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- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... 20 d.
- » nitrique....... 36 d,
- » » 40 d.
- » sulfurique,... 66 d.
- » sulfureux.... 50 d.
- » tartrique ................
- Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre .,. » » broyé...........
- Borax raffiné............. Blanc de zinc de la Méditer, poudre ................... broyé..................... Crème de tartre........... Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........
- Chlorure de potassium, en gare de Salins............
- Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude...........
- » de potasse.............. Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. Sel de soude, 70/75, disp...1
- » 30/35, disp...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300............... Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation.........
- — Entrepôt................ Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos..............
- 9 ..
- 33 ..
- 39 . .
- 9 50
- 7 50
- 34 ..
- 58 ..
- 68 ..
- 50 . .
- 50 ..
- 60 . .
- 8 50
- 20 ..
- 7 ..
- 22 .
- 42 ..
- 18 25
- 17 25
- 11 50
- 28 75
- 39 ..
- 4 25
- 52 ..
- 48 ..
- P'
- 265 ..
- —,
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fie. .. . 96 ... à 100 ..
- » ................... 75 .. 90 ..
- » ................... 40 . . 50 ..
- Acide tartrique........... 240 .. 245 ..
- Crème de tartre Bl. du Midi 167 .. 168 ..
- » bl. Bordeaux 163 .. 166 ..
- Camphre raffiné............. 5 75 ....
- Verdet en pains extra sec. M .. ....
- » en boules................. M .. .. ..
- Térébenthine en barils.... 82 .. ....
- INDIGOS
- Bengale pourpre ....
- » beau violet..
- » bon violet...
- » moy. violet..
- » petit violet..
- » ord. et cuiv.
- Java ord. et cuivre.. Madras fin...........
- » beau ..............
- » moyen..............
- Kurpah kudd. beau violet..............
- Kurpah kudd. bon violet..............
- Kurpah kudde moy. violet..............
- Kurpah kudd. petit ord.................
- Kurpah Pondich, bon violet..............
- Kurpah Pondich moy. violet...............
- Kurpah Pondich ord à livrer............
- le kilo 11 .. à 13 ..
- » 11 .. 13 ..
- » 11.. 12 ..
- » ' 10 .. 11 ..
- » 9 .. 10 ..
- » 8 50 9 .
- » M......................
- » 6 .. 6 50
- » 5 50 6 ..
- » 5 .. 5 50
- » 8 .. 9 ..
- » 7 50 8 ..
- » 6 .. 7 ..
- » 5 .. 5 50
- » 6 .. 6 50
- » 5 .. 6 ..
- 4.. 5 .
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Manille......
- Guatemala flor ......
- » sobre.;...
- » Cortès....
- Mexique flor........
- » sobre.......
- » ord. Cortès..
- le kilo M.. 9 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9 ..
- » 5 .. 6 .;
- » 9 .. 10 ..
- » 8 .. 8 50
- » 5 .. 6 ..
- 1.
- Blanchiment liq. 28*, 6 à 7 % 0 » en poudre 35% 6 Bleu de Prusse (en pâte), la .
- livre....................... »
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb........... 70 ..
- Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique....... 7 . .
- » nitrique 36......... 34 ..
- » sulfurique 66 •....... 8 ..
- » tartrique........... 255 ..
- » citrique............ 285 ..
- Alun épuré................. 20 ..
- » ordinaire................. 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22. • 38 . .
- Bichlorure d’étain, 55’... . 105 .. » » 60...... 115 ..
- Bois Campéche-Laguna ... 15 ..
- » » Guadeloupe. 13 50
- » Jaune Centre Amériq. 12 ;.
- Cachou jaune. Vapeurs.... 72 .. » brun ..................... 82 ..
- Chlorate de potasse....... 110 .. » de soude................ 120 ..
- Chlorure de chaux 100 à 110’ 19 .
- Chromate rougè de potasse 83 ..
- » » de soude.. 62 ..
- Crème de tartre.......... ... ..
- Cristaux de tartre ..............
- » de soude.................. 8 50
- Curcuma Bengale en racines 43 ..
- » de Madras................
- » de Chine.................
- Essence de térébenthine .. 100 . Extrait de châtaignier 20’. 16 .. Galles de Chine et Japon.. 155 ..
- » vertes et noires .... 150 .. Gomme Sénégal, en sortes 100 ..
- » arabique.................. 90 ..
- » adragante rousse .. 315 .. Jus de citron.............. 22 . .
- Méthylène à 95’........... 105 ..
- » régie 90’............... 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 152 .,
- » » de soude.. ... ..
- Pyrolignite de fer......... 10 ..
- Résine..................... 18 ..
- Rouille.................... 9 ..
- Sel de soude 80’........... 18 ..
- » ammoniaque.. 12 50
- Sel d’étain............... 215 .
- Soufré en canons....... 18 50
- » sublimé................... 20 ..
- Sumac Sicile en feuilles... 22 ..
- Sulfate d’alumine......... 16 ..
- » de cuivre................ 57
- » da fer..................... S . .
- à 70 ,.
- 27 ..
- 8 ..
- 35 55
- 10 ..
- 260 ..
- 290 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 39 .
- 115 ..
- 125 .
- 15 .
- 14 ..
- 10 ..
- 73 ..
- 95 ..
- 120 ..
- 130 ..
- 20 ..
- 84 ..
- 63 ..
- 9 ’
- 44 .
- 105 .
- 17 .
- 160 .
- 170 .
- 115 .
- 115 .
- 370 .
- 23 .
- 155 ..
- il ..
- 20 ..
- 10 ..
- 19 ..
- 13 ..
- 225 ..
- 19 50
- 21 . .
- 23 ..
- 17 ..
- 58 „.
- 7 ..
- MARCHÉ ANGLAIS
- LONDRES
- 1.
- Arsenic (blanc)..la tonne 12
- Arséniate de soude 60 % » . s Bi-arséniate de soude (As205) 65%........................
- sh. d.
- • »
- . • »
- W CO
- sh. d. — » 12 6
- 55
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 20 %.......la livre »
- Aniline (huile) pure ., » »
- » (sel) pure .... » »
- Anthracène 30’ A par unité au comptant............... »
- Benzol 90 %........le gallon »
- Acide carbonique (crist.) 40 la livre »
- Magenta pure.........la livre »
- Acide picrique........ » »
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore.
- .................
- Camwood..........
- » 7./. » 4 1/2 » 4 1/2
- » 2 ./.
- 8 /
- 5 1(2 a 6
- 3 9
- la tonne 5 15
- » 4 10
- » 10-55 »
- Bois jaune........ » 8 10
- Bois de pêcher, bois de Lima........... » 8 10
- Bois de camphre dé
- la Jamaïque....... » 4/6 10
- Bois de camphre de
- St-Domingue....... » 6 10
- Bois de camphre du
- Honduras.......... » 8 »
- Grains de Perse... le quintal » 21
- Bois de Santal rouge, la tonne 5 10
- Bois de sapan...... » 5-10 »
- » » » »
- »
- »
- »
- 6 » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » » »
- Extrait »
- Myrabolam 142. . Bois de pécher ... Grains de Perse.. Bois de campêche.
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- Potasses
- Bichromate...........là livre » » 3
- Binoscalate.......... » » » »
- Carbonate 90%.... la tonne 15 5 »
- Caustique............... 23 15 »
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières — Le dégraissage et le foulage des draps. — Les nouveaux colorants — Fixation de l’indigo par vaporisage. — Revue de l’étranger.—Revue des brevets d’invention. — Les colis postaux. — Cours du Conservatoire des Arts et Métiers.—Tarifs et transports. — Douanes étrangères. — Notre service d’assurance. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en Un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, ^Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, revisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l'ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
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- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
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- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- 323 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- APERÇU
- SUR LE DÉGRAISSAGE ET LE FOULAGE DES DRAPS
- ParM. HENRI Spéteb^oot
- Licencié ès-sciences Physiques et ès-sciences Naturelles, Professeur de Chimie (1).
- Le dégraissage du drap est une opération qui a pour but de débarrasser le tissu des huiles ou graisses d'ensimage.
- Les procédés usuels sont basés, soit sur des actions mécaniques (traitement à l’argile), soit sur des actions chimiques (traitement aux alcalis : potasse, soude, ammoniaque, carbonate de sodium, savon, etc.), soit encore sur des actions purement physiques, par l’in-termédiaire de dissolvants neutres, tels que la benzine, le sulfure de carbone, les pétroles légers, etc. Ce dernier procédé n’est guère employé, car il est trop coû-taux.
- Le dégraissage à l’argile est le plus ancien. Son action consiste simplement dans l’absorption des graisses, par la terre à foulon ; et ce ne peut être qu’à force de contact et de frottement avec l’étoffe, que cette terre s’empare du corps gras, en formant une boue pâteuse qui s'enlève assez facilement par le lavage.
- Ce produit naturel, qui est neutre, a l’avantage « d’agir » indifféremment « sur les huiles non saponi-fiables », huiles minérales, et « sur les acides gras ». Il est bon d’ajouter, que son emploi « n’est efficace, qu’autant que les huiles n’ont subi aucune altération à l’air. »
- On mélange aussi quelquefois, la terre à foulon avec un peu de sel de soude, ou mieux, avec du carbonate cristallisé, ce dernier ayant une action moins énergique sur la laine.
- Le dégraissage aux composés alcalins, est basé sur la saponification des huiles, sur leur transformation en savons solubles dans l’eau.
- Il importe que la saponification des matières grasses soit aussi complète que possible, sans nuire toutefois en rien à la souplesse et à la douceur de la laine. Elle s’opère en faisant manœuvrer les étoffes dans des bains faibles de savon blanc et de carbonate de sodium, ou de carbonate de sodium seul, pendant un temps variable. La base alcaline se combine aux matières
- (1) Bulletin de la Société industrielle d’ElbeuJ.
- grasses et les dissout. On peut remarquer que plus ce bain est chargé de matières grasses saponifiées, plus il est apte à en saponifier d’autres. — Ceci bien entendu, « aussi longtemps que la solution n’est pas saturée de savons ». — C’est pourquoi il est bon d’ajouter du savon, et c'est pour la même raison que le dégraissage de la fibre se fait parfaitement au carbonate de sodium seul, lorsque le suint n’a pas été enlevé dans une précédente manipulation.
- Si le carbonate alcalin est en excès dans le bain de dégraissage, après avoir saponifié les graisses, il saponifie plus ou moins la fibre, en se combinant à là moelle qui remplit l’intérieur du tube, cette moelle est la substance qui donne à la laine sa douceur et sa souplesse. Le principal souci du fabricant doit donc être de n’enlever à la fibre que l’enduit superficiel qu’il a dû y ajouter antérieurement à seule fin de la rendre colorable, tout en lui conservant sa douceur et sa souplesse. Toute la science du dégraissage des laines est dans cette opération.
- ‘ Lorsqu’une étoffe est attaquée par un excès d’alcali, elle paraît très douce au toucher après le dégorgeage, mais après une courte exposition à l’air, ou un passage au bain acide, la laine durcit selon le degré de saponi-cation qu’elle a subi.
- Si la réaction est intégrale dans le bain de dégraissage, si elle se fait, en un mot, indépendamment de la qualité de savon déjà formée et tenue en dissolution dans ce bain (chose probable, puisque le savon existant prévient la saponification au lieu de la retarder), il est facile de calculer le poids de sel de soude nécessaire par poids de tissu à traiter, connaissant la quantité d’huile dont ce tissu a été enduit et la nature de ce lubrifiant.
- Supposons que l’ensimage ait été fait avec de l’acide oléique (improprement oléine), acide monobasique ayant pour formule C17H33CO2H. La saponifia j cation se fera suivant la réaction :
- 2 (C17H33CO2H) + CO3Na2 = 2 (C17H33C02Na)
- Carbonate de Oléate de sodium sodium ou savon d’oléine
- 4- CO2 + H20 d’après le calcul des poids moléculaires :
- 2 (282) ou 584 grammes d'acide oléique seront sapo-nifiés, amenés à l’état de sel soluble, parlOC grammes du carbonate de sodium.
- Si donc on connaît le poids d’oléine que contient la
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- s ©
- pièce à dégraisser, on trouvera la quantité de
- nate de sodium pour opérer ce dégraissage en
- pliant le poids d’oléine par le rapport
- carbo-multi-
- ou plus
- • . 53 simplement
- 282
- 106
- 2X282
- 11 est peut être difficile, dans la pratique, de faire ce calcul avec une exactitude rigoureuse ; mais on peut certainement arriver à une approximation suffisante, pour débarrasser la laine de l’huile d’ensimage, tout en ne lui enlevant aucune de ses qualités.
- Et pour cela il suffit de connaître la teneur en acide oléique de l’oléine employée, ainsi que l’alcali total contenu dans le carbonate dont on veut se servir.
- Donc, deux dosages faits, une fois pour toutes et un simple calcul, apporteront les connaissances suffisantes pour faire un bon dégraissage, si la réaction se fait comme on vient de l’exprimer. Or, il suffit de songer à la manière dont se comporte le savon en solution aqueuse pour admettre qu’il en est bien ainsi. Le savon, sel neutre, se décompose partiellement dans l’eau en acide et alcali libres ou en sel acide et se basique. C'est une dissociation poussée assez loin, à cause des faibles affinités chimiques des acides gras. La portion d’acide gras, mise ainsi en liberté se trouve en contact avec les graisses d’ensimage, désagrège ces dernières ou les dissout, facilitant ainsi leur combinaison avec la partie alcaline.
- Ceci nous explique pourquoi il est « avantageux d’ajouter un peu de savon au carbonate alcalin » pour commencer le dégraissage. Nous trouvons également, dans cette explication théorique, la « cause de causticité du savon ». Le savon exerce, en effet, une action légèrement destructive sur la laine.
- La réaction de saponification doit donc bien être intégrale et on est même porté a croire que l’on peut saponifier tout l’acide gras avec un poids de carbonate de sodium un peu inférieur à celui indiqué par les calculs.
- Ce mode de dégraissage (par saponification) entraîne même, paraît-il, les huiles minérales « si elles sont pas en excès » dans le lubrifiant. C’est du moins ce que semble prouver l’emploi de l’oléate Maury pour l’ensimage des laines.
- Cet oléate est un mélange de naphtes ou huiles minérales avec des huiles végétales saponifiées par des carbonates alcalins. C’est donc un corps neutre qui ne contient pas trace d’acides gras et pour en débar- 3
- rasser l’étoffe, il suffit de la plonger dans l’eau tiède pour en éliminer et l’oléate et les matières en suspension.
- Enfin ce raisonnement nous démontré d'une manière bien évidente, qu’il est avantageux au point de vue du dégraissage, de rechercher pour l'ensimage des huiles contenant des acides gras à poids moléculaire élevé, c’est-à-dire des acides gras, qui n’exigent pour leur neutralisation que peu d’alcali. Une condition indispensable est que la saponification se fasse facilement et que le sel formé soit très soluble.
- On a généralement grand soin d’enlever par le lavage, le savon restant sur le tissu, on ne peut, en effet, trop le conseiller car, si on vient a plonger des pièces dans un bain acide en vue du blanchiment, de l’épaillage ou de la teinture, la base alcaline se trouve neutralisée par l’acide minéral et l’acide gras se précipite sur la fibre, réaction représentée dans l’équation suivante :
- Cl7H33CO2Na 4- HCl = C17H33CO2H -f- NaCI, on se trouve par conséquent dans le cas d’un tissu ayant subi un dégraissage incomplet.
- Il est logique de croire que, en raison de la dissociation du savon dans l’eau, il est utile d’effectuer le premier rinçage dans une eau faiblement alcaline ; il n’en est rien, cependant, si l’oléate Maury se comporte tel qu'on le dit. Ce bain alcalin aurait donc pour effet unique d’adoucir l’eau et d’empêcher la formation de savon calcaire.
- Cet important travail terminé, les pièces sont mises au foulage, opération qui a pour but de feutrer la laine sous l’action de la chaleur, de l’humidité et d’une pression qui varie avec le degré de feutrage qu’on veut donner au drap. Il est possible que la chaleur et l’humidité tendent à ouvrir les écailles de la fibre, tandis que la pression fait pénétrer ces dernières entre les écailles des fibres voisines.
- Afin de ne pas détériorer la laine par des frottements trop brusques qui pourraient la dépouiller de ses propriétés feutrantes en lui arrachant ses écailles, on est obligé d’avoir recours à un agent intermédiaire qui permette un glissement doux, tout en étant très soluble dans l’eau. Les savons alcalins sont des lubrifiants tout indiqués pour la circonstance.
- Les solutions de savon sont ici forcément assez concentrées, et, la température aidant, elles doivent faire perdre a la laine un peu de sa valeur. Aussi est-il prudent de se servir de savons renfermant un poids relativement élevé d’acides gras combinés.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Le savon d’Elbeuf renfermant 65,7 % d’acides gras, ainsi que le savon d'acide oléique qui en contient 64 %, peuvent être préconisés pour cet emploi, (on pourrait ajouter le savon à l’huile d’arachide, l’acide érucique ayant un poids moléculaire élevé), pourvu qu’ils ne contiennent pas d’acides gras libres qui seraient ici très certainement nuisibles, les frictions énergiques les faisant pénétrer dans le tissu.
- Les savons cités ont en outre la propriété d’être très solubles et par suite de bien se rincer.
- On peut donc conclure :
- Que le dégraissage des draps ensimés aux huiles végétales peut se faire sans crainte de détériorer les laines, d’après la connaissance et des acides gras saponifiables contenus dans les huiles, et de la valeur de l’alcali employé pour dégraisser ;
- Qu’il est même plutôt avantageux, pour la solidité de l’étoffe, de faire des bains alcalins avec des quantités un peu plus faibles d’alcali que celles indiquées par les calculs. (La différence ne peut être déterminée que par la pratique) ;
- Et, enfin, que la présence d’un peu d’huile minérale n’est pas nuisible, puisque ces dernières sont entraînées pendant la saponification.
- Ajoutons, pour compléter ce résumé, qu’il faut rechercher, pour le foulage, des savons contenant des proportions relativement élevées d’acides gras combinés, et se montrer méfiant pour ceux qui contien-tiennent des graisses libres, c’est-à-dire des huiles végétales ou minérales, et, a plus forte raison, rejeter ceux qui renferment de l’alcali non combiné.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Bleu au soufre L
- La série des couleurs au soufre vient de s’enrichir d’un nouveau colorant, le Bleu au soufre L extra (breveté s. g. d. g.) que met aujourd’hui dans le commerce. « l’Actien Gesellschaft für Anilin Fabrikation. »
- « Le Bleu au soufre L extra » correspond exactement par ses propriétés au noir au soufre et, comme lui, se teint sous addition de sulfure de sodium. En teinture directe, il ne donne qu’un gris instable qui vire au bleu sous l’influence d’un traitement oxydant: l’action de l’air humide commence déjà ce changement.
- La nuance définitive est d’autant plus rougeâtre et plus vive que l’oxydation a été plus complète, mais en même temps, la solidité au lavage et à l’eau bouillante est diminuée. Pour avoir des teintures tout à tout solides, il ne faut pas pousser trop loin le développement, ou bien on fixe la nuance aux sels métalliques. On obtient alors des bleus dont la solidité ne le cède en rien à celle des teintures obtenues avec les autres colorants soufrés, c’es-à-dire excellente solidité à la lumière et incomparable résistance au lavage.
- Mode d’emploi
- Dissolution ; Pour monter un bain, on fait dissoudre le colorant dans de l’eau bouillante avec trois fois son poids de sulfure de sodium cristallisé (le double du poids suffit lorsqu’on teint sur bain suivi).
- Teinture : On fait bouillir l’eau du bain, donne5 gr. de soude calcinée par litre, ajoute la solution de colorant, puis 5 à 30 gr. de sel marin ou de sulfate de soude par litre. On fait bouillir de nouveau puis arrête la vapeur ; on entre le coton et teint pendant 3/4 d’heure ou une heure vers 80® C. ; au sortir du bain, le coton est bien essoré, puis lavé immédiatement jusqu’à ce que l’eau reste claire
- Pour le coton en bourre et les étoffes on teindra sur les appareils habituels, et pour la teinture à la main du fil en écheveaux on se servira de préférence des lissoirs recourbés en "L 1—.
- La présence du sulfure de sodium interdit, comme on sait, l’emploi des barques ou appareils en bronza ou en cuivre ou qui contiennent des parties faites avec ces métaux.
- Pour teindre sur bain suivi, on ajoute pour les nuan -ces foncées environ les 4/5 du colorant employé la première fois. Une addition de 5 % de sel environ conservera au bain toute sa force
- RECETTE I.
- Développement ; Le développement le plus simple consiste à traiter pendant 1 heure le coton teint et bien lavé dans un bain bouillant contenant 5 % de savon et 5 % de soude ; il est nécessaire d’éliminer tout le sulfure de sodium que le coton peut avoir entraîné : pour cela, l’avant-dernier lavage se fait avec de l’eau chauffée à 50° C. et contenant 5 % de bisulfite de soude, puis on rince une dernière fois.
- Cette méthode convient pour les nuances claires et moyennes sur étoffes légères qui sont teintes sur le traquet. Elle fournit des tons bleu-grisâtre possédant
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- une excellente solidité au lavage, à l'eau bouillante et à la lumière.
- Pour les nuances foncées, un traitement au bichromate de potasse et au sulfate de cuivre est préférable.
- Recette II.
- La teinture bien rincée est portée dans un bain à 80 C. qui contient 1 % de bichromate de potasse et, suivant le degré de dureté de l’eau, 3 à 5 % d’acide acétique. On manœuvre 1/4 d’heure, ajoute 3 % de sulfate de cuivre et manœvre encore 1/4 d’heure; on rince alors à l’eau froide et savonne en bain bouillant avec 5 % de soude et 5 % de savon.
- Avec cette méthode, le sevonnage est indispensable, autant pour développer complètement la nuance que pour conserver à la fibre toute sa solidité. Le bleu un peu terne qu’elle fournit possède una extraordinaire solidité au lavage, à l’eau bouillante et à la lumière.
- Recette III.
- Ce procédé fournit des nuances un peu plus vives sans préjudice pour le solidité ; après le fixage au bichromate de potasse et sulfate de cuivre, on rince avec de l’eau froide contenant 25 gr. de sulfite nautre de soude par litre. Puis on essore, suspend à l’air pendant 1 ou 2 heures et savonne comme il est dit plus haut.
- Les recettes qui suivent donnent des nuances vives, résistant bien à la lumière mais laissant quelque peu a désirer pour la solidité a lavage.
- Recette IV.
- 1* Les teintures bien rincées sont traitées à froid dans un bain contenant par litre 25 gr. de sulfite ou de bisulfite de soude ; on essore, suspend 1 heure à l’air, rince et sèche.
- Recette V.
- 2* Après rinçage, les teintures sont traitées dans un bain froid contenant 1 % de permanganate de potasse (pour 5 % de colorant) et 2 % de lessive de de soude ; on manœuvre 1/4 d’heure, rince, et développe le bleu à froid dans un bain de bisulfite de soude à 10 %.
- En traitant les teintures aux sels métalliques, par exemple avec :
- 2 % de sulfate de cuivre et 5 % d’ammoniaque (20 minutes en bain bouillant) ou 3 % de sulfate de cuivre, 1 % de bichromate de potasse, 3 % d’acide acétique (20 minutes à 60 ou 80 C.) et en savonnant ensuite, on obtient aussi des nuances complètement solides mais aux dépens de leur beauté.
- Recette VL
- Nuançage : On peut nuancer les teintures de la manière habituelle avec des colorants basiques en bain à l’acide acétique ou mieux en bain de savon. Si l’on attache une grande importance à la solidité au lavage, il est recommandé de ne pas employer plus de 0,1 % de colorant basique.
- Bleu-Azo pour laine
- Le besoin d’un colorant unissant bien et donnant des teintes plus intenses que le Cyanol, le Bleu indigo, etc., etc., pour la production de nuances bleu foncé et bleu marine sur tissus de confection et sur laine filée, se fait sentir depuis longtemps.
- Pour combler cette lacune la Manufacture lyonnaise de matières colorantes vient de créer le Bleu-Azo gour laine B (brev. s. g. d. g., qui répond à ces exigences et qui possède sur les produits concurrents analogues l’avantage d’un bon unisson.
- On teint le Bleu-Azo pour laine B d’après le mode de teinture habituel pour les colorants unissant facilement, avec addition de bisulfate de soude ou de sulfate de soude et acide sulfurique. Il donne directement, sans nuançage, de belles nuances bleu marine, qui se distinguent par leur reflet vif ressemblant à celui de l’indigo.
- Le nouveau colorant est très solide au frottement, au décatissage, au fer chaud et au soufre.
- Au point de vue de la solidité à la lumière et au lavage le Bleu-Azo pour laine B répond également à toutes les exigences qu’on peut émettre pour ce genre de colorants ; il est supérieur sous ce rapport à la plupart des colorants unissant facilement, employés pour bleu marine.
- En outre ces teintes sont solides à la boue alcaline ainsi qu’aux gouttes d’eau douce et salée.
- Les fils d’effet et les lisières en coton de même que les fils d’effet en soie artificielle ou en ramie, contenus dans les pièces de laine, ne sont pas colorés par le Bleu-Azo pour laine B.
- La nuance en Bleu-Azo pour laine B ne change pour ainsi dire pas à la lumière artificielle, tandis que celle des produits analogues du commerce prend un ton fortement rougeâtre.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- FIXATION DE L’INDIGO PAR VAPORISAGE
- au moyen de soude caustique et de dextrine(1)
- Extrait du pli cacheté. — Comme l’indique le titre de ce pli, M. Wilhelm décrit un procédé de fixation de l’indigo par vaporisage en .imprimant une couleur composée d’indigo, de soude caustique et d’un mélange de british gum et d’amidon grillé.
- A. Préparation de la couleur
- 100 indigo broyé C ;
- 100 eau ;
- 400 soude caustique 480; verser peu à peu dans
- 250 eau d’amidon grillé à 33 %;
- 150 eau de british gum à 40 %.
- B. Eau de coupure :
- 400 soude caustique 480;
- 100 eau;
- 200 eau de british gum à 40 % ;
- 300 eau d’amidon grillé à 33 %.
- C. Indigo broyé :
- 200 indigo artificiel ;
- 220 eau ;
- 160 glycérine blanche;
- 400 soude caustique 480.
- On imprime la couleur A, vaporise 2 1/2 minutes, lave, savonne en boyaux, lave et sèche.
- Le vaporisage de cet article est le point délicat du procédé ; il est fort difficile, parce qu’il faut opérer à l’abri de l’air, la moindre trace de ce dernier empêchant la réduction de l’indigo. Aussi, pour arriver à éliminer tout l’air de l’appareil faut-il admettre une énorme quantité de vapeur.
- La couleur se conserve bien dans des vases bouchés. On peut employer également la dextrine comme épaississant, mais la couleur se maintient moins bien.
- On peut, par ce procédé, obtenir des bleus indigo moyens et clairs, mais pour le bleu foncé il faut imprimer sur tissu préparé en glucose. M, Wilhelm pratique cette fabrication en grand aux manufacture Kon-chine, à Serpoukoff, et a déjà fait, paraît-il, des milliers de pièces de cet article.
- Rapport de M. H. Grosheintz sur le pli cacheté de M. Wilhelm. — J’ai répété ou plutôt tâché de reproduire l’article décrit par M. Paul Wilhelm, dans son pli cacheté N 1172, déposé le 15 mars 1900, dont j’a un extrait ci-dessus.
- (1) Extrait du pli cacheté N* 1172, déposé, le 15 mars 1900, par M. Paul Wilhelm. — Rapport de M. Henri Grosheintz. bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse. i
- Mais les résultats que j’ai obtenus, en suivant très exactementtoutes les recommandations de M. Wilhelm, n’ont pas été aussi réussis que les nombreux échantillons que l’auteur a joints à son pli ni que ceux qu’il m’a fait parvenir plus tard, au sujet de différents renseignements que je lui ai demandés sur cette fabrication. Mon insuccès était évidemment dû à un défaut de vaporisage, car, d’après ce que m’écrit M. Wilhelm, ce procédé est pratiqué, journellement, aux manufactures Konchine, où l’on imprime de grandes quantités de pièces de cette fabrication, point capital pour la réussite de cet article.
- Le procédé que M. Paul Wilhelm pratique sur une grande échelle, d’après une de ses lettres, est intéressant à deux points de vue :
- il réalise la solution d’un problème délicat de vaporisage et il a recours, comme moyen de réduction, à l’épaississant lui-même qui est une dextrine. On peut se demander si c’est le glucose, retenu comme impureté dans la dextrine, qui constitue le seul principe réducteur prenant part à la réaction. J’ai constaté que la dextrine, plus ou moins débarrasée du glucose par des précipitations à l’alcool, permet, à elle seule, la réduction de l’indigo en présence de soude. Il est donc probable que dans le procédé de M. Wilhelm, c'est à la fois la dextrine et le glucose qui interviennent comme désoxydants.
- L’idée de réduire l’indigo par le glucose et la soude au vaporisage est loin d’être nouvelle, mais je ne sache pas que ce procédé ait été pratiqué et réussi en grand. C’est son exécution courante qui constitue le caractère nouveau de cette fabrication, et il me semble qu’à ces différents titres, le pli de M. Paul Wilhelm mérite d’être publié.
- Je vous paoposerai donc, Messieurs, de voter l’im-pression au Bulletin du pli de M. Wilhelm, suivi du présent rapport.
- Je ferai remarquer, cependant, qu’une fixation de matières colorantes, par un procédé ayant certaines analogies avec celui de M. Wilhelm, a été indiqué par la maison Kalle, de Biebrich, en mai 1899. La recette de la maison Kalle consistait à imprimer une couleur composée de :
- Sel d’indigo T (Kalle) ;
- Bisulfite de soude ;
- British gum;
- Eau;
- Soude caustique.
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- §
- On imprime, vaporise, lave et savonne. Les difficultés de vaporisage sont les mêmes que par le procédé Wilhelm.
- REVUE DE L’ÉTRANGER
- Allemagne. — Le "marché de l’indigo naturel a été très actif; les prix sont en hausse depuis la dernière campagne. La demande aurait été encore plus importante si les vendeurs n’avaient pas tenu leurs prix aussi fermes qu’ils l’ont fait; ils sont certains que la demande se maintiendra longtemps encore, car beaucoup de consommateurs n’ont pas encore fait leurs achats. Malheureusement les stocks s’épuisent et les nouvelles de la récolte aux Indes ne sont rien moins que satisfaisantes; ce sont surtout les kurpahs supérieurs et bons moyens qui feront défaut. La quantité d’indigo de Java récoltée sera la même que celle de l’année dernière; le Guatémala sera très restreint.
- Les stocks disponibles en ce moment contiennent encore d’importants lots de Bengale et de Tirhoot, mais les autres sortes commencent à se faire rares et il est grand temps que la nouvelle récolte arrive.
- A l’exposition de Dusselderf dont nous avons dit un mot dans notre dernier numéro, une place importante a été réservée aux « récipients inexplosibles » employés pour les produits chimiques. On y voit des barils, des burettes, des bidons de toutes formes et de toutes dimension d’une contenance de 1/4 à 100 litres pour l'usage ordinaire et pour les transports. Ces ré-pients sont en fer blanc, en tôle étamée, en cuivre ou en aluminium, selon la nature du liquide qu’ils doivent contenir. Ils sont agencés de façon que les flammes extérieures ne puissent jamais atteindre leur contenu et ils sont garantis de l’explosion, même quand l’incendie se déclare dans l’endroit où ils se trouvent Leur ouverture est pourvue d’un tissu à mailles très serrées, pour empêcher la flamme de pénétrer à l’intérieur. Pour les préserver de l’explosion pendant les incendies les vis de fermeture sont munies de soupapes de sûreté.
- Ces soupapes de sûreté sont formées par des petites plaques de métal soudées avec une matière facilement liquéfiable.
- Quand la température extérieure est près d’atteindre le degré nécessaire pour que le contenu du récipient soit en danger de faire explosion, les soudures fondent
- et les gaz, qui s’étaient formés à l’intérieur s’échappent et s’enflamment extérieurement sans faire explosion. Il est ensuite très facile d’éteindre le feu dans le récipient même soit en en bouchant l’ouvarture avec un chiffon, soit en versant de l’eau dessus.
- Un brevet vient d’être pris en Allemagne pour un nouveau procédé appliqué à la teinture des gants de peau, au moyen des teintures d’aniline grasses e solubles.
- Les gants sont d’abord étendus sur des appareils en bois et nettoyés à la benzine. On appliqué ensuite la teinture dissoute dans la benzine et mélangée avec une solution alcoolisée de savon ; les gants sont ensuite frottés et séchés.
- Voici dans quelles proportions les matières peuvent être employées pour les solutions :
- Poudre de savon...................2 à 3 onces
- Teinture grasse soluble. . . 3 »
- Alcool, 8 à 12 »
- Benzine ................ . . , 2 à 10 »
- Il paraît que par ce procédé les gants conservent toute leur souplesse et acquiérent une couleur et un lustre incomparable.
- LeFœrber und Wœsaher signale un nouveau procédé de blanchiment du coton avec l’huile rouge de Turquie, découvert récemment par un fabricant de Hoechst-sur-le-Mein.
- On sait depuis longtemps que le blanchiment ordinaire au chlore a une influence souvent fâcheuse sur beaucoup de matières colorantes et qu’il enlève aux couleurs une partie de leur brillant.
- Il est prouvé maintenant que l’on peut obtenir un blanchiment parfait par l’emploi de l’huile rouge de Turquie. On imprègne les étoffes que l’on veut blanchir avec une solution d’huile de Turquie d’une force de 1/4 à 10 p. 100 selon la couleur du coton et selon sa solidité.
- Après avoir été tordue et séchée, l’étoffe doit être bouillie sous pression dans une solution de soude caustique de 1 1/2 à 2 p. 100 ; elle est ensuite rincée, puis plongée dans un bain légèrement acidifié ; on la rince encore, on la passe dans un autre bain légèrement savonneux, on la rince une dernière fois et on la sèche définitivement.
- Si la qualité du coton est d’un blanchiment facile on peut simplifier l’opération en mettant l’huile rouge de Turquie dans la chaudière avec la lessive,
- Les fils de coton blanchis par ce procédé sont d’un
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- blanc parfait et d’une solidité à toute épreuve. Ils ne contiennent ni oxycellulose ni sels de chaux et sont excellents pour la teinture à l’alizarine.
- Ce procédé diffère essentiellement de la préparation employée habituellement pour les teintures au rouge de Turquie, où l'huile doit rester sur la fibre et constituer un ingrédient essentiel du mordant.
- Dans le nouveau procédé, l’huile est séparée de la fibre avant que l’opération de la teinture ne soit commencée, ce qui fait que dans les teintures au rouge de Turquie, l’huile rouge de Turquie est employée deux fois.
- Cette découverte est très importante pour le blanchi ment des fils mako, cette sorte de coton demandant pour être blanchie convenablement de forts bains de chlorure de chaux.
- Angleterre. — Les affaires vont assez bien à Manchester. Les imprimeurs en calicot reçoivent des ordres suivis et toutes les fabriques sont en activité. Les produits tirés du goudron et les produits chimiques restent fermes.
- Le montant des transactions du mois dernier à Liverpool a dépassé la moyenne, les prix sont inchangés, aucune fluctuation pour le moment.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons la liste complète des brevets d’invention récemments délivrés.
- N1 1431. — Production de matières colorantes solides des groupes des phtaleines,par la Société anonyme fabrique baloise de produits chimiques.
- N' 1432. — Production d’indigo sec en morceaux (Lumps), par la Société Badisch Anilin et Soda Fa-brick.
- N- 1438. — Procédé pour la production de colorants soufrés bruns au moyen de la nitrosotroluylène-dia-mine, par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes.
- N* 1452. — Appareil d’introduction et de guidage des tissus dans les machines à imprimer, par la Société alsacienne de constructions mécaniques.
- N' 1451. — Perfectionnements apportés aux machines employées pour faire subir les opérations de teinture ou autres aux matières textiles en fil, ou sous un autre état, par M. Illengworth, Masey et Naylor.
- N’ 1525. — Procédé pour la fabrication de l’acide anthranilique, par la Compagnie parisienne de couleurs d'aniline.
- N- 1675. — Procédé servant à diminuer l’affinité des fibres animales pour la couleur, par la Société Badisch Anilin et Soda Fabrick.
- N- 1739. — Production de nouvelles matières colorantes, par la Société anonyme Manufacture de matières colorantes.
- AVIS. — Nous avisons les intéressés que nous sommes en mesure de leur adresser franco contre mandat-poste de 10 francs, la copie complète (texte et dessins) des brevets ci-dessus.
- LES COLIS POSTAUX de soieries, tulles, dentelles et broderies
- Aux termes des règlements généraux, les objets prohibés ou passibles de droits ne peuvent pas être importés par la voie de la poste. Le décret du 36 décembre 1898, qui a promulgué la convention postale universelle signée à Washington, le 15 juin 1897, reproduit cette disposition en ajoutant (article 16, § 4) que « les envois tombant sous le coup de la prohibition précitée et qui auraient été admis, à tort, à l’expédition, doivent être renvoyés au timbre d’origine, sauf le cas où l’administration du pays de destination serait autorisée, par sa législation ou par ses règlements intérieurs, à en disposer autrement. »
- Le ministère du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes, après entente avec le département des finances, vient de communiquer au service des postes une circulaire qui apporte de notables modifications a la pratique suivie jusqu’à ce jour pour assurer l’exercice du droit de main mise sur les envois de marchandises par la poste que lui confère notre législation douanière.
- En vertu de l’arrêté ministériel du 20 octobre 1843, les lettres ou paquets présumés contenir des objets rentrant dans l’une ou dans l’autre de ces catégories précitées, étaient soumis, au bureau de poste d’arrivée, à une vérification contradictoire, en présence du receveur de ce bureau, d’un agent de douanes ou, à défaut, des contributions indirectes, et du destinataire.
- Ce mode d’opérer ne sera appliqué, désormais, | qu’aux lettres ou paquets clos. Quant aux paquets non elos, affranchis au tarif réduit, originaires de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- l’étranger ou des colonies françaises, recommandés ou non, qui auront été reconnus, par le bureau de poste d’arrivée, contenir des articles do droits de douane ou dont l’importation en France est prohibée, ils seront, dès leur arrivée à destination, livrés, à la diligence et par les soins de l’Administration des postes, au bureau des douanes, ou, à défaut, au bureau des contributions indirectes établi dans la résidence ou dans la circonscription du bureau postal de destination. En même temps, un avis sera adressé, par les soins du receveur des postes, aux destinataires, pour les inviter à se présenter au lieu où les paquets auront été déposés en vue de leur vérification, le service des douanes ou celui des contributions indirectes remettra les paquets aux destinataires, s’ils sont présents, soit en franchise, soit, s’il ne s’agit pas de marchandises frappées de prohibition absolue, après acquittement des droits d’entrée, et, le cas échéant, remboursement des taxes postales dont ce service aura fait l’avance.
- Parmi la liste des objets qui doivent toujours être soumis à la vérification de la douane (tableau III annexé au nouveau règlement), figurent tous les tissus en pièces ou confectionnés, notamment les tissus de soie, dentelles et tulles, broderies, tapisseries, bonne teries. Toutefois, aux termes du tableau IV, ces mêmes marchandises originaires de nos colonies de l'Indo-Chine sont remises directement aux destinataires, sans être soumises à la vérification de la douane.
- CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET MÉTIERS
- Cours publics et gratuits de sciences appliquées aux arts
- Année 1902-1903
- CHIMIE APPLIQUÉE AUX INDUSTRIES DE LA TEINTURE A DE LA CÉRAMIQUE ET DE LA VERRERIE
- Les lundis et jeudis, à huit heures du soir.
- M. V. de Luynes, professeur. Le cours ouvrira le lundi 3 novembre.
- Matières colorantes naturelles et artificielles : indigo, alizarine, méthodes de synthèse. — Etude chimique des fibres. — Teinture, impression. — Mordants, réserves, rongeants. — Différents genres d’impression. , — Papiers peints* |
- TARIFS ET TRANSPORTS
- Une décision ministérielle vient de prescrire le rétablissement du prix de 52 francs des anciens tarifs com muns P. V. 100, en ce qui concerne le calicot blanchi ou écru, de Louvières à Angoulême et vice versa par expédition de 50 kilogr. ou payant pour ce poids, frais
- accessoires compris.
- La Compagnie des chemins de fer de l’Est a soumis à l’homologation du Ministre des travaux publics la proposition d’inscrire dans le tarif spécial P. V. 30 à partir du 10 octobre courant les dispositions suivantes au § 26.
- Caisses en retour, démontées ou non, ayant servi à des transports à l’exportation.
- Sur tout le réseau. — Gratuité à l’exclusion des droits d’enregistrement et de timbre
- Ces dispositions sont applicables :
- 1o Aux emballages vides à retourner à la gare d’où ils sont parus a l'état plein ;
- 2° Aux emballages vides à retourner sur un point autre que celui d’où ils sont partis à l’état plein, sans que le parcours à effectuer au retour soit supérieur au parcours effectué à l’aller.
- S’il en est autrement, l’expédition est taxée sur le parcours supplémentaire aux prix des tarifs ordinaires.
- Les expéditeurs devront, lors de la remise aux gares qui font le renvoi des emballages vides, présenter la lettre de voiture originale ou récépissé constatant que ces emballages ont réellement renfermé des marchandises d’exportation transportées à l’aller par lesche-mins de fer de l’Est.
- Les lettres de voiture ou récépissés ayant plus de quatre mois de date cesseront d'être valables.
- Les droits d’enregistrement et de timbre, auxquels sont soumises les marchandises désignées au présent paragraphe doivent être payés avant le départ.
- L’affranchissement des frais de camionnage desdites marchandises, s’il y a lieu, est egalement obligatoire.
- Le transport de ces objets n’aura li su que par les trains de petite vitesse.
- DOUANES ÉTRANGÈRES
- Surtaxe sur les marchandises importées au Mexique par le port de lacera-Cruz. — Le gérant du consulat
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- de France à la Vera-Cruz fait connaître que les marchandises importées par ce port, sont frappées d’une surtaxe de 1/2 p. 100 qui, avec le 1 1/2 p. 100, déjà perçu en sus des droits de douane, augmente ceux-ci de 2 p. 100.
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre, une fois encore, un stock de cette excellente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, ou 2fr. 80 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et nous sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- JURISPRUDENCE
- Notre service de contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d'intérêt général , par lettre lorsqu'il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai fait depuis un an un certain nombre dexpédi-tions par chemins de fer pour lesquelles j’ai naturellement acquitté les taxes appliquées. Aujourd’hui la Compagnie me réclame diverses sommes, sous prétexte que l’application des tarifs n’a pas été exactement faite. La Compagnie a-t-ehte ce droit et suis je obligé de payer ?
- R. — Les tarifs homologués des Compagnies de chemin de fer font loi et sont obligatoires pour les tiers aussi bien que pour les Compagnies ; il n’est pas permis d’y déroger même par convention tacite. Par suite les Compagnies ont le droit de rectifier les erreurs commises à leur préjudice dans l’application des tarifs,
- de même que l’expéditeur ou le destinataire a le droit de réclamer au sujet de celles commises à son détriment.
- Autre question —Une commune, par suite de l'exe-cation de travaux publics, a causé à ma propriété un dommage considérable, Elle a créé ainsi une sorte de servitude nar mon immeuble ; c’est, à mon avis, une dépossession partielle que je ne puis accepter. On me dit que ce sont les tribunaux administratifs qui sont compétents pour statuer sur une réclamation de ma part. Cependant, en cas de d’expropriation totale ou partielle, n’est-ce pas au jury qu'il a put s’adresser?
- R. — Les conseils de préfecture sont compétents pour statuer sur les demandes concernant les indemnités dues aux particuliers à raison des torts et dommages causés par l’exécution de travaux publics, sans qu’il y ait à distinguer entre les dommages temporaires et les dommages permanents.
- Cette règle ne reçoit, exception que dans le cas où les particuliers sont dépossédés au profit d’une admi -nistration publique de leurs propriétés immobilières, dans ce cas, il appartient à l’autorité judiciaire, au jury d'expropriation si la dépossession a été régulière, aux tribunaux civils, si elle ne l’a pas été, de régler l'in-demnité,
- Pour qu’il y ait dépossession et expropriation, il faut qu’il y ait non seulement altération du droit de propriété, mais perte de la propriété et transmission à l’administration.
- La création d’une servitude n’entraînant pas la cession du fonds asservi et son incorporation au domaine public, ne constitue pas une expropriation au sens légal du mot et rentre dans la catégorie des dommages.
- Le délai de prévenance
- Dans beaucoup d'ateliers sont affichés des règlements où il est stipulé que l'ouvrier pourra être renvoyé sans aucun délai de prévenance. Mais certains magistrats ne veulent pas consentir à reconnaître la validité de cette clause et, s’appuyant sur les usages locaux, condamnent ordinairement le patron.
- La cour de cassation vient de leur donner tort.
- Le conseil des prud’hommes de Cholet avait con-damné à cinquante francs de dommages-intérêts deux industriels qui, étant dans les conditions précitées, avaient brusquement congédié un ouvrier. Ils se pourvurent contre la décision intervenue.
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- La Cour suprême a considéré que le jugement de Cholet s’appuyait sur le caractère injustifié du renvoi et sur le refus des patrons de régler les salaires échus, avant le jour de paye. Or, le contrat de louage de services sans détermination de durée peut toujours prendre fin par la volonté des parties ; à plus forte raison lorsque le règlement d'atelier porte qu’il ne sera imposé aucun délai de prévenance. Toutefois, a ajouté la Cour, l’auteur de la rupture peut être condamné à des dommages-intérêts si l’autre partie prouve un préjudice subi.
- Cet élément manquant en l’espèce, la Cour a cassé le jugement de Cholet.
- Cet arrêt est bon à retenir pour certaines industries où les ouvriers sont embauchés sans aucun contrat de travail.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Liquidations judiciaires
- Riom. — Sauvagnat (Emile), teinturier, dégraisseur, boul. du Château-d’Eau. — Jug. du 17 octobre. — L. : M. Tissier.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds de :
- Paris. — 15, rue Choron, par M. Gourdin à X.
- Paris. — 35, rue Cardinet, par Mme Vve Maupert à X.
- Paris. — 16, rue Voltaire, par M. Lézambert à X.
- Paris. — 15, rue Belzunce, par M. Menaud à X.
- Paris. — 82, rue Lemercier, par M. Bardy à X.
- Paris. —35, boul. Rochechouart, par Mlle Bour à X.
- Paris. — 3, rue Bleue, par M. Allaz à M. Roger.
- Paris. — 39, rue Lamartine, par M- Crespel à Mlle Ferrand.
- Paris. — 164, avenue Parmentier, par Mlles Fournier à X.
- Paris. — 83, rue du Cherche-Midi, par M. Lejeune à X.
- Paris. — 75, rue Taitbout, par M. Massabon à Mme Vve Chrétien.
- Paris. — 87, rue de Monceau, par Mlle Pichon à X...
- Paris. — 58, rue de Maubeuge, par Mme Broussard à Mme Vve Peiffer.
- Paris.’ — 29, rue Bonaparte, par M. Prévost à X...
- Paris. — 14, rue Crozatier, par Mlle Montmayeul àX...
- Paris. — 46, rue Lepic, par M. Batteur à X...
- Paris. — 122, avenue Victor-Hugo, par Mlle Volo à X.
- Paris. — 27, rue Montorgueil par M. Bazin à X.
- Paris. — 1, rue Brunei et 40, av. de la Grande-Armée, par Mlle Gié à Mlle Adrien.
- Paris. — 71, faub. Poissonnière, par Mlle Bertein à X.
- Paris. — 38, rue Popincourt, par Mme Vve Bracard àX.
- Paris. — 120, rue Lecourbe, par Mlle Cosson à X.
- Paris. — 17, rue Oberkampf, par Mme Vve Vaudin à X.
- Paris, —• 31, rue de Turin, par M. Régis à Mlle Colin.
- Paris. — 90, rue St-Louis-en-l'Ile, par M. Bazin à X.
- Paris. — 48, boul. de la Tour-Maubourg, par M Girar-din à M. Pain.
- Paris. — 8, rue Rennequin, par M. Hespel à X.
- Paris. — 78, rue Saussure, par Mlle Gogery à X.
- Paris. — 15, rue Beaurepaire, par M. Maillard à X.
- Charenton. — Par Mme Vve Jesatzoch.
- Maisons qui se creent
- Paris. — 57, rue du Cardinal-Lemoine, teinturerie. M. Parade.
- Le Gérant : A. FAYOLLE *,
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE^, Directeur, 3e. rue Turgot
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- Accidents du travail (Loi du 9 avril 1898.)
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les neuf prei niers muit des années 1SO0, 1901 et 1902
- Quantités Marchandises
- livrées à la consommation françaises ou francisées exportées
- IMPORTATIONS —0» — -= — — 1 EXPORTATIONS **nE72‘eom— —
- 1902 1901 1900 1904 1901 1900 )
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 64.333 73.442 65.725 Bois de teinture en bûches kil. 9 873 10 352 17.036 '
- — Brésil — moulus 1.434 2 383 2 188
- — — Haïti 281.106 185.381 284 601 Garance en racine, moulue ou en paille 282 155 159
- — Guatemala... . . . . 39.500 24.710 59.869 Curcuma en racine 585 667 246
- _ — Autres pays.. 205.038 201 896 309.479 en poudre 57 8 38
- Quercitron 153 188 697
- Totaux • • • • 649 977 485 429 719.671 Lichens tinctoriaux 282 86 331
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : 332.348 337.287 369.571
- Bois de teinture moulus 112 209 361
- Garance en racine, moulue ou en paille.... 1 621 2.233 1.76 5 Ecorces, feuilles et brindilles 1 160 775 948
- 2 187 3 647 1.213 Moulus 322 716 494
- 25 4 28 Noix de galle et avelanèdes entières concassées 1.351 390 837
- Quercitron 6.269 7 261 5.808 ou moulues 3,
- Lichens tinctoriaux 2.426 2.220 850 Libidibi et autres gousses tinctoriales 755 16 7 651
- Ecorces à tan, moulues ou non 40 227 37.719 43.419 Safran 305 272 167
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins 1 316 1.027 1.048
- Ecorces, feuilles et brindilles . 43.099 41.308 34.496 Cochenille 2.272 1 961 1 795
- Moulus 31.100 29 879 28.942 Kermès an;mal 2.080 12 2
- Noix de —alle et avelanèdes entières, concassées Indigo 2 458 2 032
- ou moulues 46.939 37.870 42.589 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de 431 655
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 112 6.704 2.961 bleu 830
- Safran 387 416 310 621 6C9 788
- 2 246 2.679 3 517 580 696 1.048
- Cochenille 2.812 2.056 2.462 Orsei le préparée, humide en pâte. 261 281 327
- 9 — sèche (cudbéard ou extrait).. 97 171 161
- Indico ..... 5 599 5.985 7.903 Extraits de bois de teinture et d autres espèces : 543 678
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de Garancine 554
- bleu 2 41 851 49.202
- 16.700 30.44 ; 47.851 Autres : Allemagne 54.037
- 579 1.533 1 348 — Belgique 17.211 17.761 18.287
- Orseille préparée, humide en pâte 3 3 97 — Angleterre 13 978 10.341 10.062
- sèche (cudbéard ou extrait).. 69 77 — Etats-Unis 2.9.6 3.206 5.229
- — Autres pays 37. 199 35.490 34.367
- Extraits de bois de teinture et d’autres especes : —-— —
- 1.691 1 1.451 6 1 162 Totaux 126 341 108.649 117.147
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- J Acide picrique 24 . • • Alizarine artificielle 1 19 9
- Alizarine artificielle 1.139 1.372 2.286 Acide picrique 22 8 18
- 8.329 6.746 6 420 Autres 2.807 3.341 3.418
- 850 1.285 1.068 Outremer . . .. 8.044 9.087 8.371
- Bleu de Prusse... - . 507 457 531 Bleu de Prusse 413 385 462
- Carmins communs 11 16 15 Carmins communs 44 51 40
- — fins 1 — fins 55 45 36
- Vernis à l’alcool 135 136 98 Vernis à l’alcool 1.107 930 902
- à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à 10 899
- l’huile mélangées 8.225 7.329 8.6 5 l’huile mélangées .. 8.299 7.543
- Ocres broyés ou autrement préparés 3.301 4.618 5 180 Ocres broyés ou autrement préparés 175.112 176 561 189.092
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres 302 156
- bleues ou vertes 140 86 97 bleues ou vertes 434
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 647 604 807 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 213 172 59
- Talc pulvérisé 27.027 27.236 28.073 Talc pulvérisé 24.783 57.475 52.989
- Couleurs non dénommées . - — 26 630 16.674 8 854 Couleurs non dénommées 2 994 1.895 2 530
- CA
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Ca C CO
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Édition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume m-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l'Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite). — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérives du diphény/mé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-line, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16. . . . . 5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
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- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans le. j industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin. plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
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- CiS w H
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE. DU HAVRE
- Eefe de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- - Ire qualité...
- — 2e qualité .. .
- 3e qualité.... — Sisal, Yucatan... — Honduras....» — Tabasco....,. — Haïti Cap... — Fort-Liberté..... — * quim.......... — St-Marc ........ — Gonaïves ......
- — P.-de-Paix....... — Miragoane........
- — Saint-Domingo... — Martin, et Guadel. — Jamaïque.............. Jaune Cuba et St-Yago ..
- » Manzanillo. ......
- * Tuspan............
- • Vera-Cruz ......
- » Campêche..............
- • Carmen............
- » Tampico...............
- • Porto-Plata.....
- » Haïti.................
- • Jamaïque......... » Barcel et P. Cab...
- • RioHacha......... » Carth. et Savan...
- • Maracaïbo.........
- • Fustet.... 100 k.
- • Tatajuba(Pern. )50 k » Bahia. ......... S Corint o............
- « Amapala.... 50 kil. Rouge Brésil Bahia......
- Calliatour.
- Lima.......
- Ste-Marthe.
- Brésillet. ..
- Sandal.....
- Sapan
- 100 k.
- 50 kil.
- 100 k.
- 50 k.
- Quebracha.. 1000 k. Pernamb. .... 50 k
- Caehou Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — Jaune ou gamb ....... » pressé ...
- Cochenille
- On cote : rénériffe zacatille... Ténériffe grise.......
- Cureuma .............50 kilos. Java, Mad.. Pond.. ....
- Dividivi
- On cote les 50 ki ....
- Indigos
- On cote actuellement : Bgn. sur v. et bl. 12k fin viol et pourpre....
- 12
- 11
- 5
- 8
- 8
- 6
- 5
- 5
- 5
- 6
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- 7
- 5
- S
- 05 50
- 30
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- 5
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- 10
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- 15
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- 75
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- 1
- 22 M
- 12
- 50
- 1/2
- 60
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- 7 ..
- 6.25
- 7
- 7
- 90
- 16
- 50
- 45
- 35
- kil.
- 2
- 25
- 14
- 7
- 6
- X
- M
- O
- N
- 25
- 50
- Beng. eau viol, etdito. » bon violet ............ » moyen violet........... » bon violet rouge..
- » bon moy. v. roug.
- « fin rouge.........
- » bon dito..........
- » bon à fin cuiv....
- » ~uiv. c?d. et bas...
- Java.. .. .
- Kurpah..
- Madras ....
- Manille.......
- Caraque ......
- Guatemala fi or
- N.M
- . N.M.
- . N-M,
- » bon à fin sobre..
- » — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N, M.
- Grseille '
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud......... M
- Madagascar. ............M
- Guereitron :
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé....
- • gros effilé..
- Rocou.
- Antilles..
- Cayenne.
- 1/2 kil.
- 5 75
- 5 ..
- 4 50
- 4 20
- 5
- 4
- 4
- 4
- 1
- 1
- 1
- 1
- 4
- 2
- 1
- 5
- 50
- 25
- M
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 3 50
- 2 ..
- 7 50
- 6 ..
- à
- .. .. à
- N. M
- 6
- 5
- 4
- 4
- 5
- 4
- 4
- 4
- 1
- 3
- 3
- 3
- 5
- 4
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- s i
- 8
- 50
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- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna).
- S
- (Guadeloupe)
- Bois jaune (Maracaïbo).. » de Fustet Albanie.
- Cachou noir, Ire marque.
- a
- marques ord
- Cochenille argentée.. 100 k
- Curcuma
- »
- Galles de Chine
- grise ...... .....' zacatille naturelle noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale..........
- Chinois... ......
- Madras.........
- 12 .10
- 8
- 10
- 95
- 70
- 135 160
- 150
- 170
- 50
- 40
- 50
- 40
- 135
- Prussiate jaune de potasse. 170 ..
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo Madras bon et beau tendre.
- » moyen et bon moyen coloré..............
- » moyen ord. et ord. terne et serré......... Kurpah bon et beau violet et violet rouge..
- 3 25
- 2.75
- 2.75
- à .15 .12
- 11
- 12
- 85
- 180 ..
- 160 ..
- 180 . •
- 3.60
- 3.20
- 2 70
- » moyen et bon moy.
- assez coloré..-. 3... 3.40
- » moyen ord. et ord.
- mél. et terreux. . 2.50 2.90
- Bengale beau et fin violet......... ....
- » bon moyen à bon
- violet et violet rouge........... 5... 5.59
- » moyen violet-rouge
- et rouge........ 4.50 5...
- Java fin et surfin violet
- et pourpré. .... M.. ....
- » bon et beau violet. M . ....
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con-
- traire 1er coût.
- Acide citrique.............. 300 ............
- Alun raffiné (entrepôt)..... 15 . . 17 ..
- » (acq.). -........ 17 .. 19 ..
- Couperose emballée.......... 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d.
- fûts)........................ 100 .. 102 .
- Id. (s. fûts)................ 97 . ... . .
- Fécule de pommes de terre, 1er bl........................ 29...........
- Id. 2e bl. (entrepôt)....... 36............. Galles vertes et noires..... 160 .. 180 .
- » noires Alep...............................
- » blancnes.................. 135............
- Gomme arabique, en sorte . 70 .. 80 ..
- » Ghésirée, en sorte » Sénégal,s. bas du fleuve 100 .. 110....
- » » Galam........... 80 .. 85 ..
- » Aden, sorte cour, bonne 70 . 80 ..
- » Mogador, blonde......... .......... » » blanche.......................... ..
- » Laque en f. qté orange. 375 .. ... .. » » mi-orange 340 ................
- » » cerise AC ... .. ................
- » Sandaraque lavée......... 150............
- » Damar (Batavia).......... 130 .. 145 ..
- » » Singapore....... 90 .. 100 ..
- » » Penang...........110............
- Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 ..
- » » Anatolie. 250 . 600 ..
- Quercitron................... M...........
- Garance, racine............. 60............
- » poudre............... 65...........
- Rocou Guadeloupe........... 110 .. ... ..
- » Cayenne..............................
- Safran d’Espagne, Valence pur........ ............... 70...........
- Sulfate de cuivre(entrepôt) 45.............
- » (acq.). .. 49 .. .....
- Sumac en feuilles....... 22...........
- » poudre.......... .. 24 .. ... ..
- Styrax liquide............. 150............
- Tamarin Madras.............. 35 .. 25 ..
- Verdet, eu pains, extra sec,
- sous toile...............180..............
- » en pains, extra sec, sous pap..................180 .. ... .
- » bon marchand en pains 115...............
- » » en boules 115 ...............
- » raffiné en poudre sec 145............
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... » nitrique » » .....
- » sulfurique.... » sulfureux .... » ................
- 20 d. 9 .. à ..
- 36 d. 33 ..
- 40 d. 39 . .
- 66 d. 9 50
- 50 d. 7 50
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-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- w 05 Ot
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34.. .. .
- Blanc de zinc en poudre .58.. ...
- » » broyé............ 68 ». .. .
- Borax raffiné.............. 50............
- Blanc de zinc de la Méditer.
- poudre................... 50 .. . .
- broyé......................... 60.. .. .
- Crème de tartre................ .. 170 .
- Cristaux de soude en sacs
- de 100 kilos, disp......... 8 50 .. .
- Chlorure de potassium, en
- gare de Salins. ........ » 20..............
- Lessive caustique 33 degrés 7.............
- Nitrate de soude........... 22 . .. .
- » de potasse............... 42............
- Sel de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil.,m. 18 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. .
- » 30/35, disp... 11 50 .. .
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.................. 28 75 .. .
- Soude caustique, 110/115, en
- bq. de 300 kil. plaquettes 39.............
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 .. .
- Sulfate de cuivre 98 p.100 en
- sacs, consommation......... 49 .. .. .
- — Entrepôt................. 45.............
- Sulfate de fer 95 % en sacs
- de 100 kilos............ 5 .. .. .
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Benzol 50 9 %. . .le gallon » Acide carbonique (cristallisé)
- 34 35 %.................la livre » Magenta pure.............la livré » Acide picrique........... » »
- 8 ./.
- » 5 3[4
- 3 9
- . 10 3[
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fie.... 96... à 100
- » Galam........... 75 .. 90
- » Salabréda......... 40 .. 50
- Acide tartrique............ 240 .. 242
- Crème de tartre Bl. du Midi 160 .. 169
- » bl. Bordeaux 165 .. 167
- Camphre raffiné........ 5 75
- Verdet en pains extra sec. M ..
- » en boules.............. M .. ..
- Térébenthine en barils.... 90 ..
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo
- » beau violet.. »
- » bon violet... ».
- » moy. violet.. »
- » petit violet.. »
- » ord. et cuiv. »
- Java ord. et cuivre.. » Madras fin........ .. »
- » beau............... »
- » moyen.............. »
- Kurpah kudd. beau
- violet............... »
- Kurpah kudd. bon
- violet............... »
- Kurpah kudde moy.
- violet............... »
- Kurpah kudd. petit
- ord.................. »
- Kurpah Pondich, bon violet.............. »
- Kurpah Pondich moy. violet.............. *
- Kurpah Pondich ord à livrer.........
- Manille.............. le kilo
- Guatemala flor....... »
- » sobre..... »
- » Cortès.... »
- Mexique flor...... »
- » sobre........ »
- » ord. Cortès.. »
- 11 ..
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50 M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 » »
- 5 ..
- 6 ..
- 5 . .
- 4 .
- M..
- 10 . .
- 8 50
- 5 ..
- 9 . .
- 8 ..
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- à 13 ..
- 13 ..
- 12 ..
- Il ..
- 10 ..
- 9 .
- 6 50
- 6 ..
- 5 50
- 8
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- 5 50
- 6 50
- 6
- 5 .
- 9 ..
- 11 ..
- 9 ..
- 6 ..
- 10 ..
- 8 50
- 6 ..
- Acétate de plomb........... 70 .. à
- Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique........... 7..
- » nitrique 36.............. 34 ..
- » sulfurique 66*............. 8 ».
- » tartrique...........»... 255 ..
- » citrique................ 235 ..
- Alun épuré............... 20 ..
- » ordinaire................ 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22.' 38 Bichlorure d’étain, 55’.... 105 ... » » 60..... 115 ..
- Bois Campêche-Laguna ... 15 ..
- » » Guadeloupe. 13 50
- » Jaune Centre Amériq. 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 75 ..
- » brun.................... 8 5 ..
- Chlorate de potasse...... 112 ..
- » de soude................. 120 ..
- Chlorure de chaux 100 à 110- 18 50 Chromate rouge de potasse 83 ..
- » » de soude.. 60 ..
- Crème de tartre.......... ... ..
- Cristaux de tartre.................
- » de soude................... 8 50
- CurcumaBengale en racines 43 ..
- » de Madras..................
- » de Chine.................
- Essence de térébenthine .. 180 Extrait de châtaignier 20*. 16 ..
- Galles de Chine et Japon.. 155 ..
- » vertes et noires .... 150 .. Gomme Sénégal, en sortes 100 ..
- » arabique................. 90 ..
- » adragante rousse .. 315 ..
- Jus de citron .....*....... 22 . .
- Méthylène à .............. 105 ..
- » régie 90-............... 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 155 ..
- » » de soude..........
- Pyrolignite de fer........ 10 ..
- Résine..................... 18 ..
- Rouille..................... 9 ..
- Sel de soude 801. ......... 18 ..
- » ammoniaque.. 12 50 Sel d’étain............... 215 ..
- Soufre en canons......... 18 50
- » sublimé.................. 20 ..
- Sumac Sicile en feuilles... 22 ..
- Sulfate d’alumine.......... 16 ..
- » de cuivre................ 57 .
- » de fer..................... S ..
- 71 .
- 27 ..
- 8 ..
- 35 ..
- 10 ..
- 260 ..
- 290 ..
- 21 ..
- 16 ..
- 39 .
- 115 ..
- 125 .
- 15 50
- 14 ..
- 20 ..
- 76 ..
- 95 ..
- 122 ..
- 130 ..
- 19 50
- 84 ..
- 61 ..
- 9 .
- 44 .
- 105 .
- 17 .
- 160 .
- 170 .
- 115 .
- 115 .
- 370 .
- 23 .
- 158 ..
- ii ”
- 20 ..
- 10 ..
- 19 ..
- 13 ..
- 225 ..
- 19 50
- 21 ..
- 23 ..
- 17 ..
- 58 ..
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- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc)....la tonne 12 . »
- Arséniate de soude 60 % » . . . »
- Bi-arséniate de soude (As205)
- 65%.......................
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0 — »
- » en poudre 35 % 6 —
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre..................... » » . ./,
- Produits tirés du goudron
- Alzarine 22 %.......la livre » » 7 ./.
- Aniline (huile) pure.. » » » 4 ./.
- » (sel) pure .... » » » 3 7/8
- Anthracène 22 ogA par unité au comptant........le gallon » 6 1 1/4
- Bois de teinture Ecorce de Baltimore. la tonne 5 15 .................... » 4 10
- i j
- i
- Camwood.............. » 10-55 »
- Bois jaune..... » 8 10
- Bois de pêcher, bois de Lima.............. » 0 180
- Bois de camphre de la Jamaïque...... » » 87
- Bois de camphre de St-Domingue....... » » 110
- Bois de camphre du Honduras.......... » » 145
- Grains de Perse... le quintal » 21
- Bois de Santal rouge, la tonne » 90
- Bois de sapan...... » »2-40
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal
- Extrait » .. »
- Myrabolam 142. . »
- Bois de pêcher ... »
- Grains de Perse.. »
- Bois de campêche. »
- Potasses
- » » »
- »
- »
- 6
- $ o £ £
- » » »
- » 18-24 »
- » 11 6
- » 11 »
- » 48 «
- » 15-42 »
- Bichromate...........la livre »
- Binoscalate.......... » »
- Carbonate 90 92 %. la tonne 16
- Caustique 75/80 %.. » 19
- Chlorate........... la livre
- Ferricianide (prussiate rouge)........ » 1
- Ferrocyanide (prussiate jaune)....... » »
- » 3
- » »
- » »
- » »
- » 2 3[4
- o
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 46e Année. No 22.
- Le Numéro : 0,
- 20 Novembre 1902.
- Y E
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX DABONNEMENT :
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières.— Note sur l'hypochlorite de soude. — Une nouvelle couleur. — Exposition universelle de 1900 (suite). — Programme des prix de la So-ciété industrielle de Mulhouse. — Revue de l'étranger. — Revue des brevets d’invention. — Transports et tarifs — Le retard des colis postaux. —Jurisprudence.
- — Bibliographie. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, l’Hggiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, revisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différ ent, facilitent les recherches :
- 10, Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à là Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- 338 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- NOTE SUR L’HYPOCHLORITE DE SOUDE
- Par M. Ch. SUNDER (Moscou). (I)
- Le procédé habituellement employé pour fabriquer l’hypochlorite de soude consiste à précipiter une solution de chlorure de chaux par du carbonate de soude.
- Pour ne pas trop diluer le produit, on prend de la soude Solvay sèche, que l’on empâte avec de la solution de chlorure de chaux ; le mélange, d’abord très épais, se liquéfie bientôt, le carbonate de chaux devenant cristallin.
- Le procédé n’offre pas la moindre difficulté ; il arrive cependant que l’hypochlorite de soude obtenu se décompose rapidement sans cause apparente ; la littérature chimique est muette à ce sujet.
- Ayant trouvé de la chaux dans un produit décomposé, nous avons recherché s’il lui fallait attribuer la cause de l'instabilité : nous avons mélangé 9 volumes de chlorure de soude avec 1 volume de chlorure de chaux; les solutions furent analysées immédiatement et après 24 heures.
- Titre Titre primitif après 24 h.
- Solution de chlorure de soude.... 100 98,5 » de chaux 100 98,3 Mélange de 9 vol. de soude et 1 vol.
- chlorure de chaux.............. 100 97,5
- La chaux restée en solution n’a donc pas pu provo-quer de décomposition.
- Nous avons pensé ensuite à la présence de sels ammoniacaux dans la soude Solvay et nous avons fait quelques essais pour en déterminer l’influence :
- ja quantité de sel ammoniacal ajouté ; elle est plus rapide que n’indiquent les formules :
- 1° 3NaOCI + 2NH4CI = 3NaCI+ 3H20 4- 2HCI 4- Na; 1° 4NaOCI 4- 2NH(C = 4NaCl 4- 4H2O +N2 + Clz.
- D’après la formule n° 2, Ogr. 75 NH4Cl décompose 0,99 gr. de chlore actif, tandis qu’en réalité 1 gr. 6 a été enlevé. La raison est à chercher dans les expériences qui vont suivre.
- Quoi qu’il en soit, il aurait fallu 15 gr. NH4Cl pour décomposer 1 litre de chlorure de chaux 8° ; cette quantité devait être contenue dans les 75 gr. Na2CO3. nécessaires à la précipitation d’un litre de chlorure de chaux 80.
- Or, chaque fois qu’il y a eu une portion décomposée de NaOCl, nous avons cherché l’ammoniaque dans la soude venant du même tonneau que celle employée pour la prépiration décomposée. Nous n’avons trouvé que des traces d'ammoniaque.
- Ce n’était donc pas l’ammoniaque qu’il fallait incriminer.
- Nous avons remarqué ensuite que certaines fois la soudeSolvay renfermait du fer — probablement comme ferrate — ; mais ni le fer, ni le manganèse, contenus quelquefois dans le chlorure de chaux, ne provoquent de décomposition.
- En examinant la soude Solvay de plus près, nous avons constaté, dans certains envois, la présence de bicarbonate. Dans certains échantillons, nous avons trouvé, par la méthode publiée par M. Freyss, jusqu’à 5%NaHCO3.
- En titrant une solution diluée de chlorure de chaux par l’arséniate avec et sans bicarbonate, les résultats
- NaOCl Solution à 3,23% Cl actif Titra
- 50cc solution hypochlorite - Occ NH Cl 10 % + 7,5cc H2O 100
- 50cc » 4- lec » + 6,5ce » 85,7
- 50cc » + 2cc » + 5,5cc > 52,7
- 50cc > + 5cc » + 2,5cc » 16,4
- 50cc » 4- 7,5cc » 1,1
- La décomposition d’hypochlorite provoquée par le ! sont identiques; nous avons préparé et analysé les so-chlorhydrate d’ammonium n’est pas proportionnelle à I lutions suivantes :
- Titre primitif après après
- 24 h, 4 8 h •
- 10 200 Ca(OC)2 11° Bé (5,53 % Cl act.) 4- Occ KHCOj 10 % 4- lOcc H20 100 99,6 98,6
- 2° 200ce » + 6cc » + 4ce » 100 99,6 95,2
- 3® 200cc » 4- 8cc » +2cc» 100 99,6 92,8
- 40 200co » -10cc » 100 99,6 89,5
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- T. LXXII.
- Dans l’essai ne 4, nous avons 5 gr. bicarbonate par
- litre de chlorure de chaux 11°. Comme il faut 100 gr.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 09 O. co
- Na2COs pour précipiter cette quantité de chlorure de chaux nous avons mis dans les solutions le maximum de bicarbonate pouvant provenir de la soude. Les solutions sont devenues moins stables sans cependant donner de décomposition complète et rapide.
- Il en est autrement avec l’hypochlorite de soude. Nous avons précipité 300cc de chlorure de chaux 17° Bé par une solution de 50 gr. Na2CO3 dans 250cc d’eau tiède; dans d’autres essais, nous avons remplacé 1-15 0/00 de la soude par du bicarbonate; avec ces quantités, la décomposition, sans être immédiate, atteint cependant la forte proportion de 41 %; la solution non affaiblie titrait 3 58 % Cl actif — 100 unités.
- NaHCO3 Titre primitif 'Après 24 h.' Après 48 h. Après 5 jours
- 0 0/00 100,0 99,0 98,0 93,1
- 10/00 100,0 99,0 97,1 92,2
- 5 0/00 100,0 99,0 95.1 82,4
- 10 0/00 100,0 98,0 91,2 68,6
- 15 0/00 98,0 97,1 91,2 58,8
- Dans les essais suivants, nous sommes partis d’une solution de chlorure de chaux à 8° Bé que nous avons précipité d’une part avec de la soude pure sèche, d'au-tre part avec une soude contenants % NaHCO3. Nous avons également étudié l’influence du précipité sur la solution.
- Titre prim. Après 24 h. Décomposé
- 10 Ca(OCl)2 8° Bé........
- 20 Ca(OC1)2 80 + Na2COs pure,la solution restée en contact avec le précipité.
- 3° Comme 2°, mais décanté
- 4o Ca(OC1)2 8° + NazCOs renfermant 5% NaHCO3 non décanté...............
- 5° Comme 4°,mais décanté
- 100 99,1 0/9 %
- 94,8 89,7 5,4 %
- 94,8 . 85,8 9,5 %
- 63,9 9,9 84,5 %
- 63,9 7,8 87,8 %
- Comme on le voit, une teneur de 5 % en NaHCO3 est suffisante pour provoquer une décomposition immédiate qui devient presque complète le lendemain. Le précipité conserve un peu.
- Suivant le chlorure de chaux employé, la même proportion de bicarbonate donne des décompositions très variables. Cela provient de la plus ou moins grande alcalinité du chlorure de chaux.
- Nous avons remarqué que les solutions décomposées de chlorure de soude ne donnent jamais aux doigts la sensation produite par les alcalis caustiques, tandis
- que les solutions de chlorure de soude stables la donnent toujours.
- Nous avons cherché un réactif pour déceler l’alcali caustique dans les hypochlorites, et nous l’avons trouvé dans le chlorure mercurique.
- Ce sel ne précipite nullement par le bicarbonate, tandis que le carbonate et l’alcali caustique y provoquent un précipité rouge d'ofyde mercurique.
- Pour la recherche de l’alcali caustique dans l'hypo-chlorite de soude, on commence par s’assurer de l’absence de carbonate; s'il y a lieu, on s’en débarrasse par addition de chlorure de chaux, on ajoute ensuite le chlorure mercurique.
- Nous avons recherché l’alcali caustique par la méthode proposée par Blattner ^Chemiker-Zeitung, 1892), consistant à titrer par l’acide normal en présence de phénolphtaléine; d’après l’auteur, celle-ci n’est pas décolorée tant que le produit est alcalin; nous n’avons pas trouvé le même résultat, le chlorure de soude, même très alcalin, décolora la phénolphtaléine instantanément. Les méthodes proposées par le même auteur sont trop compliquées et trop longues pour entrer dans la pratique.
- On ne saurait donner aucune formule pour la décom-position de l'hypochlorite de soude.
- Si la soude Solvay employée renferme du bicarbonate, celui-ci sera transformé en carbonate neutre tant que le chlorure de chaux renfermera de la chaux caustique.
- Au moment exact où tout alcali caustique a été consommé, la solution devient déjà instable, au point de perdre 33 % de son chlore actif en 24 heures.
- Une teneur de 0,3 % KHCO3 abaisse la quantité de chlore actif de 76 % en 24 heures.
- Le chlorure de chaux exempt de Ca(OH)2 ou renfermant 0,3 % KHCO3 ne donne pas de décomposition en 24 heures.
- Cette stabilité plus grande du sel calcique ne se manifeste pas seulement vis-à-vis du bicarbonate, mais également envers la chaleur.
- Nous avons chauffé comparativement les chlorures dessoude et de chaux à 75° et à l’ébullition ; voici les
- résultats obtenus : Température Température Perte à 100*
- A froid à 75: C a 100* C
- Ca(OC1)2 . . 100,0 100,0 98,4 1,6%
- Na(OCl) .. . 100,0 97,8 88,8 11,2%
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Comme on voit, le perle subie par le chlorure de soude est sept fois plus forte que celle subie par le chlorure de chaux.
- Le mécanisme de la décomposition du chlorure de soude par le bicarbonate est d’autant plus difficile à saisir que, même la solution de Ca(OCl)? additionnée d’acide minéral, est relativement stable.
- Solution de Ca(OCl)2 diluée 1: 10 Solution 4- 3 % H2S04 52- +3% pur 22:
- Titre primitif... 100 100 100
- Après 1 heure.. — 97,6 97,6
- » 3 heures. — 97,6 93,0
- » 18 heures. 85 88,0 81,0
- D’après ce qui précède, il sera facile d’éviter la décomposition du chlorure de soude : on n’aura qu’à avoir soin de maintenir constamment de l’alcali libre dans le chlorure de chaux et dans le produit fini; on se servira du bichlorure mercurique comme réactif en opérant comme dit plus haut.
- UNE NOUVELLE COULEUR
- A propos d’une nouvelle couleur, M. H. Petitdidier, négociant à Remiremont, a transmis à un de nos confrères les très intéressants renseignements suivants :
- Remiremont, 29 octobre 1902.
- Dans le n° 1531, 27 septembre 1902, du journal La Nature, je lis :
- Un architecte algérien, M. Neige, aurait découvert que la sauterelle sécrète une substance spéciale, d'ure belle couleur brune, analogue à la sépia et pouvant être employée comme cette dernière pour la peinture. On obtient cette substance en pressant le thorax d’une sauterelle à jeun ; additionnée d’eau, elle peut couvrir une surface d’environ 1 décimètre carré. Elle est imputrescible, fixe à la lumière et brillante, en sorte qu’il n’est pas nécessaire de l’additionner de gomme. Il est indispensable, paraît-il, d’opérer sur une sauterelle à jean depuis deux ou trois heures, afin que le tube digestif soit bien dégagé.
- Cette insertion me rappelle un modeste et savant médecin de campagne, un travailleur infatigable, le docteur Chevreuse, de Charmes (Vosges), mort il y a une vingtaine d’années.
- Le docteur Chevreuse s’occupait beaucoup de science et aucune étude ne le laissait indifférent. Au sujet de la
- couleur empruntée aux insectes, M. Chevreuse a été un précurseur.
- Le hanneton lui procurait une belle sépia, variable de tons selon la nourriture de l’animal.
- J’ai vu chez M. Chevreuse, véritable artiste, des dessins charmants, des lavis superbes exécutés avec cette couleur.
- Je crois bien faire en vous copiant ci-dessous quelques extraits d’une plaquette due à la plume de ce digne médecin et imprimée chez M. V. Collot, d’Epinal.
- ... En juin 1.867, on me fit remarquer sur le devant de ma chemise des taches que l’eau n’enlevait que difficilement. Ces taches provenaient des hannetons que je décapitais pour les jeter aux poissons de mon vivier. De la partie décollée, il exsudait une matière noirâtre, épaisse, que je recueillis sur une carte de visite.
- Du 15 au 20 avril 1868, je répétai mes expériences et recueillis des hannetons, nombreux cette année, une matière aqueuse plus colorée selon que les feuilles et les bourgeons devenaient plus forts ; en juin cette matière était beaucoup plus consistante et plus colorée.
- Il est nécessaire de décapiter les insectes vivants, pour qu’ils donnent un liquide plus riche, plus épais. Peu après la mort, ce liquide disparaît.
- J’observai bientôt aussi que cette substance varie d’aspect selon l’espèce de nourriture.
- Pris sur la charmille, les hannetons donnent une matière d’un noir verdâtre, sur le noyer une teinte olive, sur le quœtschier d’un rouge acajou magnifique, sur le mirabellier d’un jaune rouge qui rappelle la couleur du fruit, sur la vigne d’un brun marron, sur le marronier d’une couleur rouge jaune, sur l’érable une couleur noire très foncée, sur le peuplier commun une couleur verte, etc., etc. '
- Cette matière colorante est plus forte, plus belle chez les hannetons qui vivent sur les arbres des pays méridionaux.
- Bientôt je remarquai que lorsque mes hannetons n’avaient pas suffisamment digéré leur nourriture, on trouvait dans la couleur des granulations nombreuses insolubles dans l'eau, constituées par la chlorophile mal élaborée, qui apparaissait sur mon pinceau, sur mon papier. Pour parer à cet inconvénient, je ne décapitais mes hanneons que huii à dix heures après leur 5 repas.
- Bientôt je songeai à utiliser cette manière colorante dans l’aquarelle et M. Préclaire, professeur de dessin à ; Charmes, fit plusieurs paysages qui furent trouvés
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- fort jolis par les connaisseurs. Deux de ces paysages, représentant Cornimont (Vosges), sa rivière, ses montagnes, furent offerts à l’Empereur qui était à Plombières, Sa Majesté les accepta et les envoya au musée de Fontainebleau.
- Je possède quelques petits tableaux sur bois de sapin, de frêne, de buis, qui depuis plus de trois ans, n’ont pas subi la moindre altération ; il en est de même pour les peintures sur papier, carton, etc.
- Feu M. Nickler, professeur de chimie à Nancy, envisageait cette matière colorante comme étant plus solide et plus durable que les couleurs usuelles de l'aquarelle.
- M. Châtelain, architecte diocésain du département de la Meuse, a bien voulu employer ma substance colorante ; voici ce qu’il m’écrit à la date du 17 octobre 1868 :
- « Il résulte de mes essais d’observations sur l’emploi comme couleur, de la matière qui exsude du hanneton décollée, que cette substance peut s’employer pour les usages suivants :
- « 1° Dans les dessins et lavis comme on le fait avec l’encre de Chine, la sépia, etc.
- « La teinte en est agréable et chaude ; les lavis faits sur bon papiér et à plein pinceau conservent toute leur fraîcheur.
- « 2• Par mélange avec certaines couleurs d'aqua-relie telles que le bleu de cobalt, on obtient des verts froids et ternes qui peuvent être employés en certains cas .
- « Avec le carmin, le jaune indien, le jaune orange, la sépia, la gomme gutte, on obtient des rouges jaunes et bruns, des nuances, très variées qui peuvent tenir leur place dans la palette de l’aquarelliste
- « En général, les peintures à l’aquarelle s’affaiblissent plus ou moins, selon qu’on a employé des cou -leurs végétales ou minérales. Les premières sont proscrites autant que possible, à l’exception du jaune indien, dont on ne peut guère se passer.
- « J’ai le projet de faire, à titre d’expérience, un lavis dont une partie sera exposée a la lumière et l’autre cachée par un c r on épais pendant plusieurs mois ; si il y a altération dans la partie découverte, elle sera très appréciable,
- « Si la nuance primitive résiste, c’est que la couleur est solide et durable. »
- Après un an d’expérience, M, Châtelain m’écrit :
- « La couleur est très solide, elle a supporté sans
- altération l’influence du soleil, ce qui n’a pas eu lieu pour la sépia, le carmin, etc. »
- Mêmes expériences ont été faites par M. Nickler, M. Préclaire et par moi, et nous sommes unanimes pour reconnaître la solidité de cette matière colorante.
- La matière hannetonique posée en couches épaisses présente un lustre semblable à celui que présenterait l’application d’un vernis. Ajoutons encore que cette matière n’est ni acide, ni alcaline; ainsi que ce'a résulte des expériences de M. Charles Luxer, chimiste à Charmes, elle est très soluble dans l’eau,mais elle ne l’est pas dans l’alcool, l’éther, la glycérine, l’huile de pavot, l’eau saturée d’alun, l’acide phénique.
- La couleur produite par un ou deux hannetons suffit pour faire un petit paysage ; recueillie dans des godets, elle se conserve parfaitement. (La couleur du hanne-ton, desséchée et conservée, se présente sous la forme d’écailles plus ou moins épaisses, cassantes, lustrées, d’une couleur brune ou noire, plus ou moins foncée, très soluble dans l’eau ; l’odeur faible et spéciale qu’elle dégage n’est nullement incommode).
- Il ne faut pas oublier que plus la végétation sera avancée, plus la substance sera riche.
- Pour éviter la brusque sortie des petits corps grai-neux de l’endroit décollé, il convient de n’exercer que des pressions légères sur le corps de l’insecte, autrement on ferait aussi sortir les œufs.
- Depuis douze ou quinze jours, la Société d’Emulation des Vosges était instruite de mes expériences quand, dans le Moniteur Universel du soir du 22 mai 1868, je lus : qu’un chimiste nommé Jorglet venait d’obtenir du hanneton une matière colorante variant du jaune de chrome au jaune d’or.
- En février 1869. un autre journal apprend que M. Jonglet employait cette matière à teindre la soie et que M. Ch. Mène, dans une conférence faite au Palais d; l’Industrie, lors de l’exposition des insectes, a montré des teintures provenant de cette substance, mais je puis dire que je n’ai pas connu ces expriences et que c’est le 7 juin 1867 que j’ai découvert cette matière colorante.
- Docteur A. CHEVREUSE.
- Médecin de l'hospice et du Bureau des indigents de Charmes, Président de la Délégation cantonale, Membre lauréat de la Société d'émulation des Vosges et de la Société d'acclimatation de l'Est, Lauréat de l’Académie de Médecine, de la Société protectrice des animaux et de la Société française des secours aux blessés militaires.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME
- Membre du Jury de la Classe 78
- Matériel et procédés du blanchiment de la teinture, de l’impression et de l’apprêt des DIVERSES MATIÈRES TEXTILES,
- {Suite) .
- La détermination du degré hygrométrique de la vapeur, combinée avec l’observation de la température, suffit à définir les conditions du vaporisage et à vérifier si elles sont normales.
- M. Rosenstiehl avait, en 1874, tiré parti dans ce but des propriétés hygroscopiques du coton. Partant de ce principe, M. Dorian a imaginé, dans ces derniers temps, une balance dont un des fléaux, portant un poids connu de coton, est placé dans la cuve de vaporisage, tandis que l’autre fléau restant au dehors per-met à tous les instants d’établir par pesées les variations de poids du coton.
- Cet appareil pourra de plus servir à résoudre divers problèmes relatifs aux propriétés des fibres textiles, de grâce à lui, M. Alb. Scheurer a déjà établi qu’il existe pour chacune d’elles, coton, lin, jute, soie, laine, une capacité fixe de saturation qui reste constante dans la même atmosphère de vapeur dès que l’équilibre s’est une fois établi.
- Savonnage continu {système Rémy). — Après le vaporisage, les tissus doivent subir des lavages et des savonnages destinés à éliminer, l'épaississant et l'ex-cédant de mordant et de couleur dont ils sont chargés.
- Depuis nombre d'années ces opérations se font à la continue. Les tissus sont soumis à l’action de l’eau de savon projetée contre eux, combinée avec le frottement de baguettes, augets ou roulettes, qui agissent plus ou moins énergiquement.
- Dans la nouvelle machine présentée par la SocITÉ ALSACIENNE DE CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES, l’action mé-canique s’obtient au moyen de tambours à roulettes animés d’un mouvement de rotation, et faisant environ 150 tours à la minute. Autour de chacun de ces tambours est disposée une série de roulettes, fixées dans des supports à coulisses et à ressorts. Le cercle circonscrit aux premiers a un rayon légèrement plus grand que le cercle inscrit des roulettes fixes. Au passage de chaque roulette mobile contre ces derniers il se produit un choc ; le tissu, se trouve donc soumis sur
- toute sa largeur et par petites fractions se succédant parallèlement à une sorte de martelage très énergique.
- Comme ce battage a lieu dans l’eau de savon, il en résulte une dissolution extrêmement rapide et plus complète que celles obtenues sur les machines similaires .
- (4 suivre).
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Programme des Prix à décerner en 1903 Conditions générales
- a remplir par les concurrents
- Article premier. — Les étrangers sont admis à concourir comme les nationaux. Les membres du Conseil d’administration et des comités de la Société industrielle sont seuls exclus.
- Art. 2. — Les mémoires, dessins, pièces justificatives et échantillons doivent être marqués d’une courte devise ou épigraphe choisie par l’auteur et adressés franco de port, avant le 15 février 1903, au président de la Société industrielle de Mulhouse, en même temps qu’un pli cacheté renfermant le nom exact et l’adresse du concurrent.
- Art. 3. — La Société ne prend connaissance que des noms des concurrents dont les travaux auront été récompensés; elle se réserve toutefois le droit d’ouvrir le bulletin cacheté, dans le cas où un supplément indispensable d’informations serait à fournir par le candidat.
- Exception est faite aux auteurs de machines ou de procédés, dont l’application pratique est exigée par l’énoncé du prix. Dans ces cas, l’auteur n’est pas tenu d’observer l’anonymat en présentant son travail.
- Lorsque le cas l’exige, la Société envoie des commis-saires sur les lieux mêmes pour examiner les machines ou procédés se rapportant à un concours.
- Art. 4. — Tout concurrent, par le fait même qu’il se présente au concours, s’en remet à l’appréciation souveraine de la Société.
- Art. 5. — Si une question n’est pas complètement résolue, il peut être accordé à titre d’encouragement, une partie plus ou moins élevée du prix offert.
- Art. 6. — Si plusieurs concurrents ont satisfait à la fois aux conditions du programme’ relatives à une § même question, le prix est partagé entre eux par par-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- ties égales ou inégales, suivant la valeur respective des solutions présentées.
- Art. 7. — Tout concurrent conserve la faculté de prendre un brevet d’invention, mais la Société se réserve le droit de publier, en totalité ou en partie, les travaux qui lui auront été adressés.
- Art. 8. — D’après la législation en vigueur dans la plupart des pays, n’est pas réputée, nouvelle toute découverte, invention ou application qui, dans le pays, et antérieurement à la date du dépôt de la demande de brevet, a reçu une publicité suffisante pour pouvoir être exécutée. En conséquence, les auteurs qui désirent s’assurer le privilège de leurs travaux, devront les faire breveter avant de les adresser à la Société industrielle, qui entend décliner toute responsabilité à ce sujet. Dans le cas où une invention serait récompensée par la Société avant d’étre brevetée, l’auteur pourra demander que la publication de son mémoire soit ajournée.
- Art. 9.— La Société ne restitue pas, en principe, les mémoires qui seront envoyés au concours ; cependant il pourra être dérogé à cette règle sur l’avis du comité compétent ou du conseil d’administration. En tout cas, les auteurs pourront prendre copie de leur travail. Quant à la restitution des dessins ou modèles qui accompagnent les mémoires, la Société se réserve d’en apprécier l’opportunité. ;
- Art. 10. — Les médailles que distribue la Société industrielle se distinguent, suivant leur module, en : Médailles d’honneur; Médailles d’argent; Médailles de bronze.
- Art. 11. — En remettant leurs travaux, MM. les concurrents peuvent indiquer une adresse poste-restante où le résultat de l’examen leur est envoyé, dans le cas où la récompense n’est pas décernée.
- Art. 12. — La Société industrielle se réserve la faculté de décerner des récompenses à des travaux qui en seraient jugés dignes, alors même que ces travaux ne rentreraient dans aucune des questions mentionnées au programme.
- . 4
- Synthèse de la cochenille. — Médaille d’honneur pour la production par synthèse des matières colorantes de la cochenille.
- ... , 5
- . Carmen de la cochenille. — Médaille d'honneur , pour un travail théorique et pratique sur le carmin de cochenille.
- On devra indiquer d’où provient l’infériorité des produits obtenus par les procédés décrits dans les traités de chimie, relativement à ceux que livre le commerco, et dire pour quelle cause la totalité de la matière colorante n’est pas transformée ou ne serait pas transformable en carmin
- Il s’agit donc de donner un procédé de préparation dont les produits puissent rivaliser, quant au prix et à la vivacité de la nuance, avec les meilleures marques du commerce; puis d’expliquer théoriquement l'ex-traction partielle du colorant, ainsi que l’action réciproque des agents employés.
- 6
- Matière colorante du coton. — Médaille d’honneur pour une étude sur la matière colorante du coton, son isolement et son identité ou non-identité avec la ma-tière qui fonctionne comme mordant dans les tissus de coton écrus ou insuffisamment blanchis.
- 7
- Composition des noirs d’aniline. — Médaille d'hon-neur pour un mémoire sur la différence de composition entre les noirs d’aniline verdissables et invordis-sables. '
- 8
- Transformation du coton en oxycellulose. — Médaille d’honneur pour un travail sur les modifications physiques et chimiques que subit la fibre du coton par sa transformation en oxycellulose. — Expliquer la détérioration produite par un passage alcalin ou par l’eau bouillante sur la fibre oxydée. Cette étude aurait pour but de jeter un jour nouveau sur une question ayant pour point de départ les observations de M Jean-maire (Bulletin de la Soe. Ind. tome XLIIl, paye 350).
- 9
- Action du chlore sur la laine. — Médaille d'honneur pour un travail sur les modifisationg chimaiques qu’éprouve la laine sous l’influence des aypoehlorites et, en général, du chlore et de ses eomposéa oxygénés-
- 10
- Constitution des matières colorantes. — Médaille d honneur, d'argent ou de bronza, suivant le mérito des travaux envoyés, pour des mémoires traitant de la constitution d’une des matières coloranten eraployécs dans l’industrie des toiles peintes et non encore eom-plètement étudiées.
- 11
- Synthèse d’un colorant naturel. — Médaille d'hon-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- neur pour la synthèse de l’une des matières colorantes naturelles employées dans l’industrie.
- 12
- Théorie de la formation naturelle d'un produit organique — Médaille d’honneur pour la théorie de la formation naturelle d’une substance quelconque du règne organique et sa reproduction par synthèse.
- 13
- Graisse du rouge turc. — Médaille, suivant le mérite, pour l’étude chimique de la graisse du rouge turc extraite par M. Driessen des tissus huilés et dégraissés destinés à la teinture. (Le travail de M. Driessen a été présenté au comité de chimie le 9 avril 1902; voir Bulletin de la Soc Ind. de juin 1902.)
- Mordants
- 14
- Nouveau mordant ou colorant. — Médaille d’argent pour l’application comme mordant ou comme colorant de quelque métal non usuellement employé ou d’une modification nouvelle d’un des composés connus et employés dans l’industrie. Le composé devra être solide et l’application pratique,
- (A suivre )
- REVUE DE L'ÉTRANGER
- Allemagne. — Un procédé vient d’être découvert en Allemagne pour permettre l’application des couleurs d’alizarine sur les fibres de plantes tout ei omettant les opérations du fixage et de la mordifica-tion. La fibre mal huilée est ordinairement reteinte dans un bain de couleur cntenant l’acide formique d’un métal appartenant au groupe des fera (aluminium, er, chrome) et additionné de la quantité nécessaire de sels de chaux nuanceurs. Des essais ont prouvé que les résultats obtenus sont meilleurs lorsqu’on emploie les sels sulfureux des métaux du groupe des fers (sulfites, bisulfites, pyrosufites). La formation de la couleur dépend ici de la désassociation graduelle des sels sulfureux employés et de la volatilité des acides dérivés du soufre et résultant de la décomposition, ce qui a pour résultat de fixer graduellement et régulièement l'hydroxyde métallique sur la fibre en même temps que la couleur dissoute dans le bain, Les résultats ont été meilleurs encore dans la formation des laques colorantes terro-calcaire de l'alizarine pour la production du rouge de Turquie ; ces laques donnent
- déjà, dès le premier bain, des couleurs si brillantes et si vives qu’il est presque toujours inutile de procéder aux opérations secondaires en usage pour les aviver.
- Production électrolytique d'hydroxy lamine.— Une méthode bon marché de préparation d'hydroxylamine sur une grande échelle serait d’une grande importance dans l’industrie de la teinture, surtout pour l’acide anthranilique. La méthode tout indiquée est une action électrique sur de l’acide nitrique, matière assez bon marché; mais jusqu’ici toutes les tentatives de ce genre ont échoué.
- Un Allemand a pris un brevet pour un procédé qui paraît bien donner de l'hydroxylamine. Le facteur principal est l’acide sulfurique avec l’acide nitrique. Diverses précautions sont essentielles. La mixture coitêtre maintenue froide; il faut éviter tout excès d’acide nitrique et remuer constamment le liquide.
- Un excès d’acide nitrique, surtout à la température ordinaire, ainsi qu’à des températures plus élevées, détruirait l’hydroxylamine en formation ; on l’évite en ajoutant graduellement l’acide nitrique au fur et à mesure des besoins. La chambre négative de l’appareil et la chambre positive pourvues toutes deux de puissants appareils réfrigérants, sont remplis d’acide sulfurique à 50 %. Les deux chambres sont séparées par un diaphragme poreux ; la chambre négative est en plomb amalgamé et la positive en plomb pur. Un courant de 60 à 120 ampères par décimètre carré est envoyé à travers l’électrolyte, et l’acide nitrique (50 %) coule, de sorte qu’une légère évolution d’hydrogène est toujours perceptible au négatif et l’acide négatif est continuellement remué. La température ne doit, dans aucun cas, excéder 209 C. au maximum.
- L’hydroxylamine est obtenu sous forme de sulfate.
- Un autre brevet vient d’être pris en Allemagne pour un nouveau procédé par lequel on arrive à faire ressembler le coton au lin et à le lustrer. Cela consiste dans un traitement préliminaire avec du blanchiment en poudre avant de merceriser sous tension. C’est une amélioration de donner un savonnage chaud entre le traitement par le blanchiment et celui par la potasse caustique. Le coton nettoyé est passé au blanchiment ou à l’hypochlorite de sodium de 2° B à 40e C. jusqu’à ce qu'il soit presque blanc. Le coton est alors centrifugé, exposé à l’air une heure, savonné, rincé et mercerisé avec lessive de 27 à 50° B.
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- Amérique — Un procédé vient d’être découvert en Amérique pour l’imperméabilisation des tissus servant à fabriquer les sacs destinés à contenir du sucre, du café, du sel, des fruits, etc., etc., sans que la souplesse et la solidité du tissu en soient aucunement altérées et sans que la substance employée pour l'im-perméabilisation ne se dissolve et ne se mêle plus tard aux marchandises alimentaires renfermées dans les sacs. Les tissus sont imprégnés d’une masse composée de 80 parties de terre à porcelaine, 8 parties de farine de seigle et 12 parties de sciure de bois. La sciure de bois est employée comme liaison compacte entre la terre et la farine de seigle, ainsi que pour augmenter la force et l’élasticité de la masse et pour empêcher la terre et la farine de s’écailler après le séchage. La masse est alors remuée et réduite en une bouillie ayant la consistance de la colle de pâte. Les tissus de coton, de chanvre ou autres fibres sont trempés ensuite dans cette bouillie, puis passent entre deux racloirs qui enlèvent des deux côtés l’excédent de la pâte et sont amenés finalement dans un séchoir.
- Aussitôt que l’étoffe est complètement sèche, on la passe dans un bain de paraffine qui imprègne les pores des tissus que l’eau a abandonnés pendant le séchage. Après le bain, et tandis que la paraffine est encore chaude, on met les étoffes dans une essoreuse pour enlever l’excédent du liquide.
- Chine. —La soie était déjà connue et employée, en Chine, 4,000 ans avant Jésus Christ. La teinture de ces tissus fut d’abord faite avec de la terre noire, puis avec la fameuse encre de Chine faite avec la fumée de bois brûlé ou avec de la suie de bois de pin mêlées à de la colle ou de l’huile. La soie tint d’abord lieu de parchemin à écrire ; les livres primitifs à feuillets de bois étant trop encombrants.
- Les meilleurs pinceaux étaient confectionnés avec des poils de lapin ou de renard et la couleur délayée fut découverte par un général du nom de Tiang.
- Deux mille ans avant Jésus Christ, le pays produisait déjà de la soie, du chanvre, de la laine et cinq couleurs de terre. Les tissus étaient d’une seule teinte rouge, noire ou blanche.
- Dans l’art de la teinture, les Chinois ainsi que les Japonais étaient fort avancés, mais une fois parvenus à l’apogée de cette science, ils restèrent stationnaires ; c'est pourquoi on voyait à l’Exposition universelle de 1878 des tissus chinois teints au safran et au rouge de
- Turquie, couleurs qui étaient déjà connues depuis des siècles par ce peuple.
- Les Perses, voisins des Chinois, étaient déjà renommés depuis les temps les plus reculés pour leurs châles, ainsi que par la beauté de leurs couleurs et la golidité de leurs tissus.
- Les Malais de Java, de Sumatra et d ) Bali ornent leurs pagnes de riches dessins en couleur. Voici, d’après une description en vieille langue indienne, le procédé employé pour ces dessins : Les endroits qui doivent rester incolores sont enduits d’une impression de mastic, cette substance ne pouvant dissoudre aucune couleur froide ou chaude. s
- Après avoir été trempés dans la teinture, les tissus paraissent unicolores, mais quand le mastic est ensuite dissout dans un liquide spécial, les endroits qui en avaient été enduits apparaissent de la coulenr naturelle de l’étoffe.
- En Chine, la couleur bleu indigo est d’un usage très répandu, et les tissus de coton, teints avec cette substance, sont très employés. Eugène Wolff, l’explorateur bien connu, a remarqué un grand nombre de teintureries d’indigo dans la province d’Honan. Outre cette couleur, la garance et l’orseille sont également en usage et l’ « espargoule des teinturiers », très estimée par l’indigo qu’elle renferme, est originaire de la Chine. La plante « Teïn ching, Isatis indigotica », qui sert à la préparation d’une sorte d’indigo, croît aussi en Chine.
- Pour la teinture verte des tissus de coton, les Chi -nois emploient depuis longtemps le « Lokao » nommé aussi « vert de Chine ». Cette couleur est d’un prix très élevé et est livrée dans le commerce sous l’aspect de petites plaques d’un bleu à reflets verdâtres. Cette couleur provient d’une plante qui pousse en liberté, mais qui est souvent aussi cultivée.
- On trouve encore en Chine un arbre nommé Hoai-hoa appartenant à la famille des légumineuses, qui fournit des couleurs jaunes et vertes; cet arbre croit également en Italie et en France. On s’en sert pour la teinture en jaune de la soie ainsi que pour les tissus mordus à l’alun; cette couleur jaune se nuance do vert sous l’action de la lumière du soleil. Ce procédé de teinture n’a jamais réussi en Europe, ce qui est attribué en partie à la lumière solaire qui n’est pas aussi puissante dans cette contrée qu’en Chine.
- Les Indes Orientales et la Chine produisent une
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- couleur, connue sous le nom de « Purrée » que l’on trouve dans le commerce sous formes de boules, de la grosseur du poing, de couleur brune à l’extérieur et jaune intérieurement. Eile sert à teindre en jaune les tissus de coton préalablement mordus à la terre glaise et plongés dans un bain de « purée » contenant du borax et du salmiac.
- Pour la teinture jaune les Chinois emploient encore le Thi-hoang, substance tirée de la racine de la « Rehamnesia siensis ».
- Cependant une importante quantité de couleurs de goudron est importée en Chine ; l'ècarlate surtout y ast beaucoup employé. Les couleurs ne se vendent pas en été, dans ce pays, car les teinturéries, ainsi que les autres industries, chôment pendant la saison chaude,
- La teinture à l’aniline s’y pratique d’une façon beaucoup moins compliquée qu’en Europe ; l’étoffe est trempée dans un bain tiède contenant la couleur en dissolution; ce bain ne se compose que de la quantité de liquida nécessaire à l’imprégnation du tissu; on y ajoute quelquefois de la noix de galle comme mordant.
- Les fabriques possédant d’importants capitaux peuvent seules entreprendre de prendre pied sur le marché chinois, car il faut quelquefois des années pour réussir à introduire l’usage d’une nouvelle couleur dans ce pays.
- REVUE DES BREVETS D'INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons la liste des brevets d’invention récemments délivrés,
- N- 1676. — Procédé d’ensimage et d’apprêt applicable aux matières textiles, par M. Jean.
- N’ 1678, — Procédé et appareil pour la teinture dè fils, etc, par M. Bocks.
- N' 1740. — Procédé de production de colorants azotiques et da produits intermédiaires pour la préparation de ces colorants, par la Société Actien Geseleschaft für Anilin Fabrikation.
- N' 1741. — Production de colorants bruns tirant sur mordants, par la Société Badisch Anilin et Soda Fa-brik.
- N' 1742. — Substitution d’un radical aromatique dans des amines grasses, par la Société Badisch, Anilin et Soda Fabrik. /c
- N- 1743. — Production de colorants de la série de l’anthracène, par la Société Badisch, Anilin et Soda Fabrik.
- N' 1756. — Appareil de teinture, par M. Wolf.
- N' 1758. — Disposition nouvelle dans les machines à teindre, luver, mordancer, savonner, etc., d’un mouvement alternatif de lise et de gaçage, par M. Corron.
- TRANSPORTS ET TARIFS
- La Compagnie de l’Ouest vient de soumettre à l’homologation ministérielle la proposition d’appliquer dans le tarif spécial P. V. 30 (marchandises destinées à l’exportation) aux tissus de coton croisés, façonnés, unis, blanchis, remis par wagon complet d’au moins 5,000 kilogr. ou payant’comme pour 5,000 kil. des prix du barème IL
- L’addition au tarif spécial P. V. n • 30 a été mise en application dès le 25 octobre 1902.
- Le ministre des Travaux publics vient de prescrire le rétablissement, avec application par voie de rétroactivité à partir du 1er janvier 1901, des prix des anciens tarifs communs P. V. 100 en ce qui concerne la bonneterie par expédition de 50 kilog. ou payant pour ce poids pour les parcours suivants :
- Prix par tonne, frais accessoires compris : de Falaise à Bordeaux (B) et vice versa, 54 fr.
- Prix par tonne, frais accessoires compris: de Beaune Beautiran et vice versa, 66 fr.
- LE RETARD DES COLIS POSTAUX
- M. Baurrat vient de déposer une proposition de loi déterminant les limites de la responsabilité des transporteurs en cas de retard dans la livraison des colis postaux et déférant aux tribunaux de commerce et aux juges de paix la connaissance des litiges pour perte, avarie, spoliation et retard de ces colis.
- D'après cette proposition, sauf le cas de force majeure, le retard d’un colis postal donnerait lieu, au profit de l’expéditeur ou, sur la demande de celui-ci, du destinataire, à une indemnité correspondant au montant réel du préjudice que le retard' aür a causé, sans que cette in emnité puisse toutefois dépasser
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- celle prévue pour la perte, l’avarie ou la spoliation de ce colis.
- Il pourra être fait pour les colis postaux avec ou sans valeur déclarée, des déclarations d’intérêt à la
- livraison dont le montant n’excédera pas 500 francs et qui donneront ouverture à une perception supplémentaire de 100 centimes par 100 francs ou fraction de 100 francs de l’intérêt déclaré.
- Dans ce cas, le retard à la livraison donnerait lieu au profit de l’expéditeur ou, sur la demande de celui-ci, du destinataire, à une indemnité égale au montant de l’intérêt déclaré, sans qu’il y ait à prouver qu’aucun dommage soit résulté de ce retard.
- La même indemnité serait payée en cas de perte, de spoliation ou d’avarie rendant le colis impropre à l’usage auquel il était destiné, et elle se cumulera, le cas échéant, avec celle qui pourra être due pour perte, avarie ou spoliation..
- Nombr e de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellen Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps,
- Nous avons pu décider notre ami à mettre, une fois encore, un stock de cette excellente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, ou 2fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et nous sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- JURISPRUDENCE
- Notre service de contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d'intérêt général, par lettre lorsqu'il s’agtt d'intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de so -ciété, e avant de commencer un procès, offre son intervention, en vue d'un arbitrage ou d'une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai l’intention de faire installer l’éclairage à l’acétylène dans un établissement que j’ai pris en location.
- Le propriétaire, à qui j’ai fait part de mon projet, se refuse formellement à m’accorder son autorisation sous prétexte qu’une installation de ce genre présente un danger sérieux. Est-il fondé dans sa prétention?
- R. — L’éclairage au moyen du gaz acétylène, quand l’installation est bien faite, présente incomparablement moins de danger que l’éclairage au gaz de houille tel qu’il est pratiqué d’ordinaire, et plus de sécurité que l’éclairage au pétrole.
- La Cour de Besançon, par un arrêt du 26 mars dernier, a jugé dans ce sens, qu’à moins d’une clause prohibitive expresse insérée dans le bail, un locataire a le droit de recourir à ce mode d’éclairage, en prenant à cet égard toutes les précautions commandées par la prudence.
- CORRESPONDANCE
- M. W., à Rouen. — L’adhésion donnée par un ouvrier à la convention qui lui fait supporter tout ou partie de l’assurance contre les accidents du travail, est nulle de plein droit. Les retenues ainsi opérées sur le salaire de l’ouvrier représentent des sommes indûment payées, dont la restitution doit être ordonnée.
- J. R., à Moulins. — Le contrat de concession de travaux publics n’est pas résolu par la mise en liqui-dation judiciaire du concessionnaire, sauf stipulation contraire du cahier des charges.
- M. D L , à Bordeaux. — Le privilège accordé par le décret du 26 pluviôse an II et la loi du 25 juillet 1861, à celui qui a fourni des matériaux à un entrepreneur de travaux publics ne porte que sur les créances de l’entrepreneur pouvant être considérées comme le prix des matériaux et autres objets employés à la construction de l’ouvrage.
- En conséquence, ce privilège ne porte point sur des dommages-intérêts alloués à l’entrepreneur pour l’indemniser des suppléments de frais généraux qu’il a dû supporter par le fait de la commune pour qui les travaux ont été exécutés.
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- BIBLIOGRAPHIE
- VIENT DE PARAITRE
- Manuel de la propriété industrielle et commerciale (Brevets d’invention, marques de fabrique et de commerce, dessins et modèles de fabrique, secrets
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- de fabrique, nom commercial, concurrence déloyale, etc.\ par Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, 1503. Prix.........................3 fr. 60
- M. Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris» membre du comité de la société de sociologie de Paris, faisait paraître, il y a quelques mois, à notre librairie, un manuel des Sociétés et Associations, où il étudiait succinctement, au point de vue juridique et pratique, les divers types de sociétés ou associations et en marquait les traits essentiels. Dans le présent ouvrage, il expose tout ce qui concerne la propriété industrielle et commerciale.
- Les lois des 9 juillet 1901 et 7 avril 1902, l’arrêté du ministre du commerce du 5 septembre 1901, l’acte additionnel à la Convention du 20 mars 1883, daté du 14 décembre 1900 et promulgué en France le 15 avril 1902, ont sur plusieurs points importants corrigé ou modifié le régime légal, national ou international, de la propriété industrielle et commerciale.
- Il a donc paru utile de présenter au public, tel qu’il résulte de ces réformes, l'ensemble de cette législation de la propriété industrielle et commerciale, qui retentit d’une façon si manifeste sur la vie économique tout entière du pays. Elle se lie à des intérêts si multiples et si respectables, elle importe à un tel point à la foule compacte de ceux qui se livrent à l’activité commerciale ou industrielle ou en vivent à un titre quelconque, qu’il a [semblé que, dans la littérature juridique, il y avait place encore pour le présent manuel.
- L’auteur n’entend point méconnaître l’importance con-sidéiable des savants traités parus déjà sur la même matière. Mais, d’une part, ils sont antérieurs aux réformes indiquées plus haut; et, par ailleurs, ils se présentent sous un format tel et avec une abondance si luxuriante de détails et de dissertations qu’ils ne peuvent être abordés par tous.
- Et puis, si l’auteur est fort éloigné de dédaigner, pour son travail, l’accueil des professionnels du droit, il a tenu aussi à ce qu’il fût entre les mains des industriels et des commerçants un instrument facile et commode, leur fournissant sur tous les points, avec la théorie succincte du droit, les minutieuses indications de la pratique. Il a voulu également qu’il leur permit de déjouer les calculs de la fraude, d’assurer envers et contre tous la loyauté des transactions, et d’apercevoir clairement dans la sphère où s’exerce leur labeur la place du vrai et du juste.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolutions de Sociétés
- Paris. — 23 oct. — Société Besançon, Scholak, teinturerie, 215, boul. Voltaire. — Acte du 23 oct.
- Paris. — 31 oct. — Société F. Dabout et Liéchty, teinturerie en plumes, 9, rue Aumaire. — L. ; M. Baudesson, 69, boul. de Strasbourg. — Acte du 23 oct.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds de :
- Paris. — 6, rue Nicolo, par M. Flamang, à l’Association Ouvrière des teinturiers-dégraisseurs de la Seine.
- Paris. — 215, boul. Voltaire, par M. Besançon à M. Scholak.
- Paris. — 27, rue d’Anjou, par Mlle Baron à X.
- Paris. — 22, rue de Navarin, par Mlle Jecklin à X.
- Paris. — 212, boul. de le Villette, par Mlle Maulard à M. Remplas.
- Paris. — 142, rue de Courcelles, par MM. Mazeul et Garlay à X.
- Paris. — 49, rue des Batignolles, par Mlle Holz à X.
- Paris. — 46, rue de la Roquette, par M. Scinder à X.
- Paris. — 19, rue Littré, par Mlle Déret à M. Lureau.
- Paris. — 1, rue Lemercier, par Mlle Chavrondier à X.
- Paris. — 57, rue Oberkampf par M. Dupeyrat à X.
- Paris. — 40, rue des Ecoles, par M. Baboz à X.
- Paris. — 35, rue Monge, par M. B are nue à X.
- Paris. — 127, rue Legendre, par Mlle Blaizot à X.
- Paris. — 56, rue Lafayette, par M. Leug à Mlles Bazin.
- Montmirail. — Par M. Destréez à M. Salin.
- Charenton. — 54, rue des Carrières, par Mme Vve Jentzseh à X.
- Le Gérant : A. FAYOLLE xx.
- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, Directeur, 20. rue Turgot
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL
- OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- DE
- B BLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896 TECHNOLOGIE ET CHIMIE Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
- Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse. (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8.Prix del’ouvrage complet, 100fr.
- Tome 1. Introduction et avertissement général.
- Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de ; Laboratoire de teinture à la fin.
- Alfred TULPIN, lngr
- 91, r. Dammartin, Roubaix
- ACHAT ET VENTE
- DE
- Matériel industriel D’OCCASION
- Spécialité de Machines et Ap- | pareils pour Blanchiment, | Teinture, Apprêts et Im- | pressions de fils et tissus de ; tous genres.
- EXPERTISES APRÈS INCENDIE | Estimation de Matériel t agargcsersstacgesgasganegoergnrreor.
- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
- Prix...................... 13 fr. 50
- Adresser les demandes au bureau du journal.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume m-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression ; — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérives du diphénylmé-thane ; {b} Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (&)• Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) \zines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-ine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matjères colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l'Ecole de chimie de Mulhouse.
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- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
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- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lez industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
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- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lau-éat de la Sociét’ des Agriculteurs de France. — Exsayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- BSofs de teinture.
- On cote : larnpêche du Brésil, coupé d Espagne,
- » Ire qualité...
- — 2e qualité .. .
- 3e qualité... .
- — Sisal, Yucatan...
- — Honduras.... . .
- — Tabasco...... .
- — Haïti Cap.,...........
- - Fort-Liberté,...
- — A qaim. .........
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- — P.-de-Paix .. .c.
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- — Saint-Domingo...
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- — Jamaïque. .............
- Jaune Cuba et St-Yago .. » Manzanillo. ......
- • Tuspan..............
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- » Campèche............
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- • Jamaïque .........
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- » Maracaïbo ........
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- Fustet
- 100 k.
- Tatajuba(Pern. )50 k
- Bahia. ......... Corinto.. .. .. ., Amapala.... 50 kil.
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- Rouge Brésil Bahia.........
- » Calliatour. .. 100 k.
- Lima. ...... Ste-Marthe. Brésillet. .. Sandal..... Sapan .. ...
- 50 kil.
- 100 k.
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- Quebracho.. 1000 k.
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- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
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- Beng. eau viol, et-dito. » bon violet............ » moyen violet.......... * bon violet rouge..
- » bon moy. v. roug
- « fin rouge.......... • bon dito..........
- • bon à fn cuiv....
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- Java. .. .< . .
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- » bon à fin sobré. .
- » — cor....
- • cor. ord. à bas..
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
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- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ............ M
- Mers du Sud.............M
- Madagascar.- ............M
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- On cote les 50 kil Baltimore fin effilé ...
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- Roeou.
- Antilles. Cayenne
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- Ot vt en en .© O O Q
- : 00 O en
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- PLACE DE MARSEILLE
- a a e g S e a a m a fi a p s 5 fi a
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. .. . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée.. 100 k.
- B.ngale
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- Coehenille
- Jn cote :
- Lénériffe zaçatille...
- Ténérife grise........
- Cureuma
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- | Prussiate jaune de potasse. 170
- INDIGOS. — Au 1/2-kilo.
- Madiasbon et beau tendre.
- 3 25
- en
- »
- Indigos
- On cote actuellement : Bgn< sur v. et bl. 12k.. fin viol et pourpre.....
- moyen et bon moyen coloré...........
- moyen ord. et ord. terne et serré....
- 2.75
- 3.20
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- 50
- Kurpah bon et beau vio’et et violet rouge..
- 2,75
- 2 70
- moyen et bon moy, assez coloré. . .
- moyen ord. et ord. mél. et terreux
- beau et fin violet bon moyen à bon
- violet et violet rouge .............. moyen violet-rouge'
- et rouge. ...........
- fin et surfin violet et pourpré, ... .
- bon et beau violet.
- C9
- 2.50
- 5.
- 4 50
- M
- M
- DROGUERIES tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût.
- Acide citrique..............
- Alun raffiné (entrepôt)......
- » , (acq.)... ......
- Couperose emballée..... .. Essence de térébenthine (d. fûts)................. . ..
- Id. (s fûts)... .............
- Fécule de pommes de terre, 1er bl................... .
- Id. 2e bl. (entrepôt). ..... Galles vertes et noires,-.. ..
- » noires Alep.................
- » blancnes ..................
- Gomme arabique, en sorte .
- 300 . .
- 15 ..
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- 5 50
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- 97 ,
- C> C. t. Q S S
- 135 . .
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- Ghésirée, en sorte.........
- Sénégal,®, bas du fleuve ICO
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- » Galam ...... Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde ......
- » blanche..............
- Laque en f. qté orange.
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- 2 00 s
- » <5
- Sandaraque lavée. Damar (Batavia).. » Singapore. » Pénang ...
- mi-orange cerise AC
- 375 .
- 310 .
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron...............
- Garance, racine...........
- » poudre..........
- Rocou Guadeloupe... ....
- » Cayenne. .......... .
- Safran d’Espagne, Valence pur........................ Sulfate de cuivre(+ ntrepôt)
- » (acq.). ..
- Sumac en feuilles..........
- » poudre.......... ,.
- Styrax liquide....... .... Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains, extra sec,
- 150
- 130
- 90
- 110 250
- 250
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- =
- . sous toile......... en pains, extra sec, sous pap............. bon marchand en pains
- » en boules raffiné en- poudre sec
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- 115
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- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ...
- » nitrique........
- sulfurique, sulfureux. tartrique ..
- 20
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- d. d. d. d. d.
- 9 33
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- A
- smmoniaque liquide 22 d.. lanc de zinc en poudre ., ,
- » » broyé........
- Borax raffiné.......... .
- Blanc de zinc de la Méditer.
- p .........................
- broyé......................
- Crème de tartre............ Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.........
- Chlorure de potassium, en gare de Salins............
- Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude...........
- » de potasse ..............
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil.,m.
- Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300...............
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes
- Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98p. 100 en sacs, consommation. .....
- — Entrepôt................. Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos...............
- 34 ..
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- 50 . .
- 50 ..
- 60 . .
- 170
- 8 50
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- C
- 49
- 45
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Benzol 50 9 Ae gallon* » Acide carbonique (cristallisé)
- 34 35 %. .... .........la livre » Magenta pure............ ,1a livre » Acide picriqile ....... » »
- 8 ./.
- » 5 314
- 3 9
- . 10 3
- 25
- 25
- 50
- 75
- 25
- Acétate de plomb..... Acide acétique des arts 40 % » chlorhydrique...... » nitrique 36..... » sulfurique 66:..... » tartrique........... » citrique........ .
- Alun épuré...........
- » ordinaire...........
- Ammoniaque incolore, 22. •
- BichlorUre d’étain, 55: .... » » 60.....
- Bois Campêche-Laguna . .. » » Guadeloupe.
- » Jaune Centre Amériq.
- Cachou jaune. Vapeurs.... » brun .................
- 70
- 26
- à
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos : Gomme Sénégal b. fie....
- » Galam.............
- » Salabréda........
- Acide tartrique...........
- Crème de tartre Bl. du Midi
- »
- bl. Bordeaux
- Camphre raffiné...........
- • Verdet en pains extra sec. » en boules............... Térébenthine en barils ...
- 90...
- 75 ..
- 40 ..
- 240 . . (6o ..
- 165 ..
- 5 75 M .. M ..
- 90 ..
- à
- 100
- 90
- 50 242 169 167
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo 11 .. à 13
- » beau violet.. » 11 .. 13
- » bon violet... » 11 .. 12
- » moy. violet.. » 10 .. 11
- » petit violet.. » 9 .. 10
- » ord. et cuiv. » 8 50 9
- Java
- ord. et cuivra
- Madras fin.. ..
- » beau ..
- » moyen.
- Kurpah kudd.
- violet.......
- Kurpah kudd
- violet........
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- bon
- Kurpah kudde moy. violet..............
- Kurpah kudd. petit ord................
- Kurpah Pondich, bon violet.............
- Kurpah Pondich moy. violet Kurpah Pondich ord à livrer...... Manille ...... Guatemala flor. » sobre.
- » Cortès....
- Mexique fior....... » sobre......
- » ord. Cortès..
- le kilo
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- 105 .
- 115 .
- 15 .
- 71
- 27
- 8
- 35
- 10 260 290
- 21
- 16
- 39
- 115
- 125
- Bois de teinture
- Écorce de Baltimore, la tonne 5 15
- Barwood......... » 410
- .................. » 10-55 »
- Chlorate de potasse. ;...
- » de soude.. ....... Chlorure de chaux 100 à 110-Chromate rouge de potasse » » de soude..
- Crème de tartre........ Cristaux de tartre ........
- » de soude............ CurcumaBengale en racines » de Madras........... » de Chine............ .. Essence de térébenthine .. Extrait de châtaignier 20’. Galles de Chine et Japon..
- » vertes et noires .... Gomme Sénégal, en sortes » arabique.......... » adragante rousse . . J us de citron....... ... Méthylène à 95 •.....
- » régie 90‘.............. Prussiate jaune de potasse
- » » de soude. .
- Pyrolignite de fer.... Résine...... Rouille............... Sel de soude 80•. .....
- » ammoniaque.. Sel d’étain...........
- Soufre en canons......... » sublimé................ Sumac Sicile en feuilles... Sulfate d’alumine........
- » de cuivre ..............
- » de fer.................
- . 13
- . 1.9
- . 75
- 8.5
- 112
- 120
- 18
- 83
- 60
- 8
- 43
- 100
- 16
- 155
- 150
- 100
- 90 315
- 22 105 110
- . 155
- 50
- 50
- 50
- 14
- 20
- 76
- 95
- 122
- 130
- 19
- 50
- 50
- 84 ..
- 61 ..
- 9
- 44
- 105
- 17 160 170 115 115 370
- 23
- 158
- Bois jaune......... » 8 10
- Bois de pêcher, bois
- de Lima.......... » 0 180
- Bois de camphre de la Jamaïque...... » » 87
- Bois de camphre de St-Domingue........ » » 110
- Bois de camphre du Honduras........... » » 145
- Grains de Perse... le quintal » 21
- Bois de Santal rouge, la tonne » 90
- Bois de sapan....... » »2-40
- » » » »
- »
- 6
- » 6
- » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » » »
- Extrait »
- Myrabolam 142. . Bois de pêcher ... Grains de Perse.. Bois de campeche.
- » » 18-2 4 »
- » » 11 6
- » » 11 »
- » » 48 «
- » » 15-42»
- Potasses
- Bichromate.......... la livre »
- Binoscalate.......... » »
- Carbonate 90 92 %. la tonne 16
- Caustique 75/80 %. . » 19
- Chlorate ........... la livre
- Ferricianide (prus-
- siate rouge). .... » 1
- Ferrocyanide (prus-siate jaune)...... » »
- » 3
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- co oz
- «
- 3 .p
- Ces prix sont comptés pris à quai à Liver-pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de* fabrication.
- 10
- 18
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- 18
- 12
- 215
- 18
- 20
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- 46e Année. No 23. Le Numéro : 0,75V / 5 Décembre 1902.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
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- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- i SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Réserves sur citrate stan-neux sodique. — Les nouveaux colorants. — Exposition universelle de 1900 (suite) — Revue de l’étranger. — Les Compagnies d'assurances. — Programme des prix de la Société industrielle de Mulhouse (suite).— La responsabilité des agences de renseignements.— Infor-mations. — Transports et tarifs — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux.— Bibliographie.— Mou-. vement des matières premières. — Cours.— Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- - En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travad, Y Hygiène et les Accidents. , . ( .
- Les textes, coordonnés, logiquement, revisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différ ent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RÉSERVES AU CITRATE STANNEUX SODIQUE
- sur noir d’aniline Prud homme (Formation de bleu de Prusse réserve par l’acide FERROCYANHYDRIQUE du noir)
- Note présentée au Comité de chimie de la Société industrielle de Mulhouse
- Par MM. Félix Binder et Joseph Frossard (1).
- Le projet original de ce travail a eu pour but de produire des réserves enluminées sur noir d’aniline soubassé de gris.
- Le citrate stanneux sodique possède la propriété de dégrader, au vaporisage, la plupart des couleurs fixées, ou d’entraver plus ou moins le développement de ces couleurs, quand elles sortent fraîchement du rouleau.
- Nous avons essayé, par analogie, d’appliquer le citrate stanneux sodique à un noir au prussiate, non développé, pour obtenir un gris, par neutralisation partielle de la réaction.
- Il s’est formé, au vaporisage, un gris poussière peu agréable à l’œil, mais susceptible d’être réservé, en même temps que le fond noir, par les couleurs alcalines préalablement imprimées.
- Nous avons obtenu le « bleutage » du gris en ajou-tant du fer au citrate, pour former une petite quantité de bleu de Prusse à l'aide du ferrocyanure contenu dans le noir.
- Le sulfate ferreux se prête le mieux à ce virage ; il fournit, suivant la dose employée, un gris bleuâtre ou un bleu franc dont l’intensité n’est limitée que par la proportion de prussiate contenue dans le noir.
- On peut accroître la pureté du bleu en augmentant le citrate stanneux, et en soutenant son action par une addition modérée d’acétate de soude.
- La présence du sel ferreux rend visible le passage de la réserve au citrate, dans la plupart des enlevages sur noir. Cet inconvénient disparaît quand lesdits enlevages renferment un alcali caustique ou de l’oxyde de zinc.
- La marche du procédé est la suivante :
- Foulardage du noir,
- impression des couleurs-réserves d’enluminage.
- Impression de la réserve au citrate stanneux sodique
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse. Tome 72.
- Passage à l’appareil Mather et Platt,
- Passage au chromate et finissage.
- Le chromate, tout en achevant l’oxydation du noir, ajoute au bleu un supplément d’intensité, par la transformation du ferrocyanure ferreux en sel ferrique.
- Le bleu de Prusse ainsi obtenu peut servir de base à l’impression d’autres couleurs. L’addition d’éosine donne un violet, le colorant se fixant partiellement sur l’étain.
- En ajoutant à la couleur un sel de plomb, il se forme un olive au chromatage.
- Le mélange de citrate stanneux sodique et de sulfate ferreux ne coagule pas l’albumine, cela permet d’ajouter à la couleur d’impression des pigments insolubles (1).
- Préparation du citrate stanneux sodique. — On mélange une molécule d’oxyde stanneux en pâte avec une molécule d’acide citrique cristallisé ; on chauffe au bain-marie, et on ajoute de la soude caustique jusqu’à dissolution. La réaction du liquide est acide.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Sous la dénomination de Noir au Chrome 6B, 4B, 7, la Succursale française de l’Actien-Gesallschaft für Anilin-Fabrikation met aujourd’hui dans le commerce de nouveaux colorants pour laine qui, teints en bain acide et fixés au bichromate de potasse et au sulfate de cuivre, fournissent des teintures très solides à la lumière et d’une résistance au foulon tout à fait supérieure.
- Le Noir au Chrome 6B donne un noir-bléu, la marque 4 B un noir à reflet bleuâtre et la marque T un noir-noir foncé.
- Les Noirs au Chrome égalisent bien .et pénètrent parfaitement les tissus épais et serrés.
- Procédé de Teinture
- Dissolution. — Les Noirs au Chrome se dissolvent facilement : il suffit de verser dessus de l’eau bouillante. La solution en se refroidissant laisse déposer ! une partie du colorant dissous.
- ] Teinture. —Le bain est garni avec 10 % (du poids
- (1) Des échantillons ont été déposés aux Archives de la Société industrielle.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 355
- de la laine) de sulfate de soude, 5 % d’acide acétique à 6° B. et la quantité voulue (4 à 5 %) de colo-rant. On entre la laine vers 65 ou 70° C., monte lentement en 1/2 heure à l’ébullition et laisse bouillir 1/2 heure; puis on ajoute peu à peu avec précaution 3 à 4 % de bisulfate de soude ou 1,25 à 1,5 % d’acide sulfurique en solution très diluée. Après avoir bouilli encore 3/4 d'heure ou 1 heure, le bain est d’habitude à peu près épuisé.
- Après la teinture, on traite la laine sur un bain neuf de sulfate de cuivre et d’acide acétique ou sulfurique. Pour les quantités on se règle sur le genre de la marchandise et la nuance à obtenir. On peut prendre :
- Pour la laine en bourre et en fil :
- 2 % de bichromate de potasse
- 1,5 * de sulfate de cuivre
- 3 » d’acide acétique ou 0,25 à 0,5 d’ac. sulfurique.
- Pour les étoffes :
- 1,5 % de bichromate de potasse
- 1,25 » de sulfate de cuivre
- 0,25 » d’acide acétique.
- On entre à 70° C. monte à l’ébullition qu’on main- • tient environ. 3/4 d’heure et lave. Dans beaucoup de « cas, surtout pour la laine en bourre, on peut faire ce | traitement dans le bain même de teinture. Les teintu- | res ne sont plus tout à fait aussi solides, mais ce s désavantage est compensé par la simplification de la : main-d’œuvre.
- Pour cela, on ramène le bain à 80 C. (excepté pour la laine en bourre), on n’ajoute que du sulfate de cuivre et du bichromate sans acide et fait bouillir trois I quarts d’heure.
- Remarques
- En diminuant la proportion de bichromate, on dirai-nue la solidité au foulon. Trop de bichromate ou trop ! de sulfate de cuivre fait rougir la nuance, de même que la substitution de l’acide acétique par l’acide sulfurique; cependant, le traitement à l’acide sulfurique donne un noir plus solide au foulon que celui à l’acide acétique.
- Si l’on n’est pas sûr de la parfaite propreté des ! étoffes à teindre, on pourra les faire bouillir d’abord ' 1/2 heure dans un bain à 1%de bichromate de potasse | et 1 % d’acide sulfurique puis bien laver.
- Les lisières de coton ne sont que peu teintées, mais celles en soie le sont fortement. |
- PROPRIÉTÉ des Teintures
- Solidité : (
- A la lumière : excellente.
- Au lavage et au foulon : les teintures, lorsqu’elles sont bien fixées, résistent à un foulage énergique.
- Au décatissage : bonne.
- Au carbonisage : le carbonisage fait d’abord rougir un peu la nuance, mais le ton primitif revient presque complètement lorsqu’on neutralise.
- A l’eau froide : de la laine teinte, mélangée avec de la laine blanche et de la soie et plongée pendant 48 heures dans de l’eau distillée, ne salit absolument pas le blanc.
- A l’eau bouillante : bonne ; de la laine blanche trai-tée en même temps n’est pas salie.
- Aux acides : bonne.
- Aux alcalis : bonne.
- Aux acides bouillants : la laine blanche est teintée en bleu.
- Au soufrage : la nuance rougit légèrement.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME
- Membre du Jury de la Classe 78
- Matériel et procédés du BLANCHIMENT de la TEINTURE, DE L’IMPRESSION ET DE L’APPRET DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- {Suite}
- Teinture du coton en fils. — La teinture du coton en fils ou en écheveaux est étroitement liée à celle de la teinture en pièces, à laquelle elle emprunte la plupart de ses procédés, comme importance, elle surpasse de beaucoup cette dernière.
- Il n’est pas sans intérêt de jeter un regard en arrière sur cette industrie, et de voir par quelles transformations elle a passé, pour arriver à sa situation présente.
- Un distingué industriel, M. Paul Miray, de Darnétal, a bien voulu nous donner quelques renseignements sur l’évolution qu’a suivie la teinture dans la région rouen-naise.
- De 1840 à 1860, ce fut presque exclusivement le règne du bleu cuvé. Certains teinturiers, « les rougi-niers », ne faisaient que des couleurs à la garance, puis à la garancine, et produisaient des ronges andri-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- nople, roses, lilas, fleur de pêcher et paliacats. D’autres spécialistes, « teinturiers en petites couleurs », teignaient des noirs et des bleus au campêche, des rouges et des roses au bois de Lima et de Sapan, auxquels il faut joindre quelques couleurs minérales, rouilles et chamois, jaunes et oranges de chrome, et enfin des cachous et des amaryllis au cachou et au santal moulu.
- Ces mêmes teinturiers faisaient également un peu de chinage à la planche, avec des couleurs aux bois.
- De 1860 à 1870, les couleurs d’aniline, fuchsine, violet de Paris, vert lumière, révolutionnèrent le métier de teinturier.
- A partir de 1870, le noir d’aniline au bichromate de Stalars, les rouges d’alizarine aux sulfoléates, les colorants basiques nouveaux, bleu méthylène, vert malachite, auramine, indulines, rhodamine, les colorants azoïques faits directement sur la fibre et enfin sur les couleurs directes s’imposèrent à leur tour.
- Les teinturiers en garance et en indigo durent fermer leurs portes et disparurent. Seules subsistèrent les maisons qui se décidèrent à faire tous les genres.
- Actuellement, les vieilles fabrications deviennent chaque jour moins en faveur.
- La teinture des écheveaux en noir d’aniline est d’une manière générale en voie de décroissance. A partir de 1869, elle avait fait une concurrence désastreuse au bleu indigo considéré jusqu’alors comme la teinture bon teint par excellence, aux noirs campêche, aux cachous, et cela pendant une période de temps qu’on peut évaluer à vingt-cinq ans.
- A Rouen, on teint presque exclusivement à froid, alors que dans le Nord, on ne teignait qu’à chaud. Les noirs à froid offrent des tons bleuâtres ou violacés qui au tissage colorent les blancs d’une façon avantageuse, en les azurant et en donnant à la marchandise un reflet fort apprécié des acheteurs. Les noirs à chaud, quoique inverdissables, sont sans aucune valeur dans l’article rouennerie, à cause de leur aspect terne et de leur manque de brillant.
- L’indigo est aussi fort délaissé et a été remplacé en grande partie par les bleus diaminogènes diazotés et certains bleus directs.
- Il n'y a pas à se le dissimuler. Les couleurs directes ou de benzidine ont pris une telle importance, qu’elles semblent devoir, malgré tous leurs défauts, devenir d’un usage universel. Le jour où l’on aura trouvé des
- colorants de cette classe, absolument solides aux agents physiques et chimiques, la teinture simple, idéale pour ainsi parler, qui ne nécessite ni mordançage, ni opération compliquée, sera devenue une réalité.
- La production journalière de cotons teints en éche-veaux dans la région rouennaise serait d’environ 16,500 kilogrammes.
- Le chinage ou impression sur écheveaux se fait au moyen de rouleaux gravés ; le nombre de couleurs peut aller avec une machine du système Barbayjus-qu’au chiffre de cinquante-deux. A partir de 1890, les chinés devinrent très à la mode et entrèrent dans la confection de presque tous les tissus. C’est en Angleterre que les tisseurs français devaient se fournir de chinés, ce genre étant peu cultivé sur place. En présence d’une demande toujours croissante, cette industrie s’est largement développée et a acquis une grande perfection.
- Nous citerons M. Paul MIRAY, de Darnétal, dont la vitrine renfermait des spécimens de chinés des plus variés ; MM. LECŒUR frères, de Bapaume, qui, pour la teinture des écheveaux, le mercerisage et le chinage, ont acquis une juste réputation ; et enfin MM. H. Du-chemin et fils de Laval, qui appliquent, pour ce dernier article, des laques au tanin et à l’émétique de couleurs basiques, en les fixant à l’albumine. On obtiendrait ainsi des clichés solides au lavage et aux lessives alcalines, ne dégorgeant pas dans le blanc.
- (A suivre).
- REVUE DE L’ÉTRANGER
- Allemagne. — Voici quelques nouvelles formules trouvées par des teinturiers allemands : 1° « Produc-tion de réserves blanches et colorées pour les articles d’indigo ». Le coton préparé pour l’impression est imprimé avec une réserve ne contenant en dehors des épaississages ni suif, ni sels de plomb, de cuivre, de terre glaise, de manganèse, de nickel ou de zinc.
- Les tissus séchés sont alors pressés dans une solution concentrée de potasse contenant un peu d’empois ; on les fait sécher complètement et on achève en les mettant dans un bain d’hydrosulfite de natrium, de chaux ou de zinc ; on obtient ainsi un article bleu et
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 357
- blanc; en passant ensuite au bichromate, on obtient un article jaune et bleu.
- Le chrome bleu. — C’est une couleur destinée à être appliquée à la laine au moyen d’un seul bain de teinture avec du sel Glauber et de l’acide sulfurique : une nuance rouge clair est obtenue et elle change en bleu marine en ajoutant le chrome. On arrive à avoir une nuance unie sans difficulté. Le bleu ainsi obtenu ne résiste que modérément au savonnage et au lavage ; il résiste aux acides et aux alcalis, mais les solutions trop fortes de ces derniers le changent en rouge foncé. On peut l’employer pour les étoffes qui n’ont besoin que d’un léger foulage.
- Le chrome bleu est une poudre d’un brun pourpre, soluble à l’eau en une nuance écarlate foncée dans l’alcool, en un rouge violet dans une forte solution d’acide sulfurique; il devient pourpre et écarlate en le délayant ensuite dans l’eau. La potasse et l’acide hydrochlorydrique tournent la solution d’eau en rouge.
- Une maison de Dresde exploite en ce moment une invention consistant en un appareil à protéger le visage, les yeux et les oreilles contre les dangers auxquels sont exposés les ouvriers teinturiers et autres. Cet appareil consiste en un cadre d’aluminium avec un disque de verre de mica. Ce disque est transparent comme le verre, incombustible et incassable Le nez et les oreilles du masque peuvent se changer, ce qui fait qu’il peut s’adapter à tous les visages. Il paraît que l’ouïe n’en est nullement gênée. Le poids de l’appareil est de 25 grammes.
- Angleterre. — Application des éosines sur le coton. — Le « Textile Mercury » donne trois méthodes différentes dont voici le résumé :
- 1re Méthode. — Cette méthode est employée quand la solidité au lavage et à la lumière sont de peu d’importance. Quand on emploie ce procédé, la concentration du bain joue un très grand rôle. Pour les teintes sombres,la quantité d’eau employée ne doit plus excéder 10 fois le poids du coton. Pour les teintes pleines, il faut employer dans le premier bain les 10%de matière colorante du poids des fils de coton à teindre. Pour monter un bain de 100 1b. de coton, il faut employer 10 1b de matière colorante, 50 1b. de sel ordinaire et 100 gallons d’eau. Le second bain demande environ 2 3/4 1b. de matière colorante, et 37 1/2 de sel
- ordinaire,et le bain suivant 2 1/2 1b. de matière colorante et 20 1b. de sel ordinaire. Les cotons sont mis dans le bain à une température de 100® à 104° F. et tournés pendant une 1/2 heure à 3/4 d’heure tandis que le bain se refroidit; puis ils sont tordus, légèrement secoués mais non rincés,essorés et séchés à une température très modérée. Il faut éviter de les toucher avec des doigts mouillés et l’emploi des hydro-extracteurs est de rigueur. Le liquide extrait doit naturellement être recueilli soigneusement et ajouté au second bain.
- Deuxième méthode : Dans cette méthode le coton est mordancé par un bain tiède de stannate de sodium ; quand il a trempé dans ce bain pendant deux ou trois heures, il est traité pendant un temps à peu près égal dans un autre bain faible d’alun basique. Ensuite il est teint de la façon qui a été décrite dans la première méthode et séché sans être lavé. La nuance obtenue ne résiste pas au savon, mais elle est plus solide au rinçage à l’eau et plus intense que celle obtenue par la première méthode. Pour teindre 1001b. de coton filé, il faut environ 5 1b. de stannate de soude, 5 1b. d’alun et 15 1b. de sel de soude.
- Troisième méthode : Le coton est saturé avec une solution d’huile de rouge turc contenant 1/21b. d’huile par gallon d’eau ; puis il est tordu, séché et traité pendant une demi heure dans une solution d’acétate d’alumine (13® Tw.) Il est séché de nouveau, passé dans un faible bain de chaux et lavé à l’eau. Ensuite il est séché comme dans la première méthode. Au lieu de l’huile de rouge turc, on peut employer une forte solution chaude de savon. Le bain de teinture n’est pas épuisé et les nuances ressemblent comme apparence et comme solidité à celles obtenues par la seconde méthode.
- On peut obtenir des nuances plus bleuâtres avec les éosines, quand on substitue au liquide rouge, une solution de sel de plomb basique (à environ 3e Tw.). Les cotons peuvent aussi être imprégnés d’abord avec le sel de plomb, puis passés dans l'ammoniaqne, lavés à l’eau et séchés. Les éosines donnant les meilleurs résultats pour la teinture des cotons sont : Eosine A, éosine BN, érythrosine I, phloxines, rose bengaleB.
- Turquie. — Le minerai de chrome se trouve aussi bien dans la Turquie d’Europe que dans la Turquie d’Asie; les dépôts qui se trouvent dans le voisinagede la mer sont à peu près les seuls qui soient exploités.
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- Les districts de Salonique, de Brussa et de Macri sont les plus importants.
- Les dépôts les plus considérables sont situés dans le sud-ouest de l’Asie-Mineure, dans le district Denislu, mais le gouvernement turc n’en permet pas l’exploitation. D’après plusieurs essais le minerai de chrome de Denislu contient 56 % de péroxyde de chrome ; les dépôts de ce district sont probablement la continuation de ceux de Macri, dans les environs du chemin de fer Ottoman de Smyrne dont la station la plus proche est Chardak.
- Le chrome tiré des mines de Brussa, qui appartiennent à un fontionnaire du palais du sultan, est envoyé presque totalement aux Etats-Unis. Le minerai est expédié par chemin de fer jusqu’à Ismid et de là au port de Brussa. Le prix d’une tonne de minerai de chrome, f.o.b. Ismid est environ de 60 fr. 30.
- Les mines du district de Macri appartiennent à la maison Paterson et C° de Smyrne; cette maison possède aussi plusieurs autres mines dans les districts de Salonique et de Brussa.
- Le minerai de ces mines contient environ 40 % de péroxyde de chrome ; son transport jusqu’aux ports de mer se fait à dos de chameau et son prix de revient est de 43 fr. 35 f. o. b. Macri.
- Le gouvernement perçoit 20% de la valeur du mine rai tiré des mines plus 1 % comme droit d’exportation. Pendant ces deux dernières années, aucune nouvelle concession d’exploitation de chrome n’a été accordée.
- Pour les nouvelles mines, le gouvernement n’autorise qu’une production de 2 000 tonnes de minerai, après quoi la mine doit être abandonnée. Le gouvernement turc s’efforce d’empêcher que les mines ne passent dans les mains des étrangers et elles ne doivent avoir pour propriétaires nominaux tout au moins, que des sujets turcs.
- « Engineering and Mining Journal ». Indes. — La dépression de l’industrie de l’indigo s’est de plus en plus accentuée à cause d’une saison très défavorable.
- Voici le rapport du gouvernement de l'Inde anglaise pour la récolte 1902 comparée avec 190.1 :
- 1901 1902
- ares ares
- Bengel et Behar.................... 311.200 258.300
- Provinces Unies.................... 168.990 93.154
- Punjab.............................. 71.600 42*300
- Madras. -.......................... 165.200 98.100
- Total............................. 716.990 491.854 |
- Java. — Les exports d’indigo se sont montés à 1.411.310 livres au lieu de 1.537.149 l’année précédente. La plus grande partie était destinée aux marchés russes, allemands et japonais. Les prix étaient très réduits et les planteurs ont perdu de l’argent. La taxe sur les exportations a été abolie, et ceci empêche l’industrie desombrer entièrement, pour céder la place à l’indigo artificiel qui prend de plus en plus d’importance.
- LES COMPAGNIES D’ASSURANCES
- L’Officiel du 30 novembre publie la liste des Sociétés mutuelles ou à primes fixes, françaises ou étrangères, qui fonctionnent dans les conditions prévues par les articles 26 et 27 de la loi du 9 avril 1898 et par le reglement d’administration publique du 28 février 1899.
- Voici cette liste .
- 1° Sociétés françaises d’assurances mutuelles contre les accidents du travail
- La Préservatrice, 18, rue de Londres, à Paris.
- La Mutuelle générale française, 19 et 21, rue Chanzy, au Mans (Sarthe).
- La Caisse syndicale d’assurance mutuelle des industries textiles de France, 2, cité de Londres, à Paris.
- La Caisse syndicale d’assurance mutuelle des forges de France, 2, cité de Londres, à Paris.
- L’Union industrielle, 4, rue Lanterne, à Lyon.
- Le Syndicat du Nord, 20, rue des Lignes, à Roubaix (Nord).
- La Mutualité industrielle, 36, rue de Berlin, à Paris.
- L’Association industrielle des travailleurs français, 16, boulevard Charles, à Chartres (Eure-et-Loir).
- La Participation, 92, rue de Richelieu, à Paris.
- L’industrie française, 29, rue des Pyramides, à Paris.
- La Caisse syndicale d’assurance mutuelle des agriculteurs de France, 3 bis, rue d’Athènes, à Paris.
- L’Auxiliaire, 41, rue Mercière, à Lyon.
- La Caisse des entrepreneurs, 5 bis, rue Noël, à Reims (Marne).
- La Caisse syndical: mutuelle, 94, rue Nationale, à Armentières (Nord).
- La Caisse syndicale d’assurance mutuelle des industries sucrières de France, 2, cité de Londres, à Paris.
- La Responsabilité agricole, 58, boulevard Magenta, à Paris.
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- L’Alimentation, 24, rue de Richelieu, à Paris.
- 2o Sociétés françaises d’assurances à primes fixes contre les accidents du travail
- L’Abeille, 57, rue Taitbout, à Paris.
- Le Patrimoine, 50, rue Taitbout, à Paris.
- La Préservatrice (Compagnie anonyme), 18, rue de Londres, à Paris.
- La Prévoyance, 23, rue de Londres, à Paris.
- L’Urbaine et la Seine,*37, rue Le Peletier, à Paris.
- Le Secours, 15, rue des Pyramides, à Paris.
- La Société Générale des assurances agricoles et industrielles, 15, rue de Choiseul, à Paris.
- La Foncière, 12, place de la Bourse, à Paris.
- Ls Soleil-Sécurité générale, 23, rue de Mogador, à Paris.
- La Providence, 12, rue de Grammont, à Paris.
- La Paix, 4, rue de la Paix, à Paris.
- La Flandre, 20, rue des Lignes, à Roubaix.
- L’Eternelle, 38, rue Blanche, à Paris.
- L’Union industrielle du Nord, 76, boulevard de la Liberté, à Lille (Nord).
- La Compagnie générale d’assurances contre les les accidents, 53 bis, rue de Châteaudun, à Paris.
- La Thémis, 59, rue, Saint-Ferréol, à Marseille.
- La Gauloise, 15, rue de Ghoiseul, à Paris.
- La Conservatrice, 37, rue Lafayette, à Paris.
- La Garantie, 49, rue Taitbout, à Paris.
- . 30 Sociétés étrangères d’assurances contre les accidents du travail
- La Société suisse d’assurances contre les accidents à Winterihur (Suisse), ayant son siège, pour les assurances pratiquées en France, 15, rue de la Chaussée-d’Antin, à Paris.
- La Zurich, compagnie générale d'assurances contre les accidents et la responsabilité civile à Zurich (Suisse), ayant son siège pour les assurances pratiquées en France, 14, rue Favart, à Paris.
- The Océan, and guarantee corporation, à Londres, ayant son siège pour les assurances pratiquées en France, 109, rue Montmartre et 128, rue Réaumur, à Paris.
- La Union et le Phénix espagnol, à Madrid, ayant son siège, pour les assurances pratiquées en France, 66, rue de la Chaussée-d'Antin, à Paris.
- Toute autre société pratiquant l’assurance des risques prévus par la loi du 9 avril 1898 serait passible des peines édictées par les articles 471 et 474 du Code
- pénal, ainsi que Fa rappelé la circulaire du garde des sceaux aux procureurs généraux, en date du 12 août 1899. publée au Journal officiel du 20 août suivant.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Programme des Prix à décerner en 1903 (Suite)
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- Teinture ou mordançage par sels métalliques. — Médaille d’argent pour un travail sur la question suivante :
- « Quelles sont les dissolutions métalliques qui abandonnent par immersion leur base aux fibres textiles et quelles sont les conditions dans lesquelles ces teintures ou mordançages s’effectuent le mieux? »
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- Etude sur les mordants de fer. — Médaille d’honneur pour une étude sur les mordants de fer et le rôle qu’ils jouent dans la teinture suivant l’état d’oxydation et d’hydration dans lequel ils se trouvent.
- On sait que l’alizarine teint en violet roussâtre l’oxyde ferrique et l’on suppose que le mordant qui se prête le mieux à la teinture en violet est un oxyde ferroso-ferrique. D’autre part, Persoz a obtenu un très beau violet au moyen d’un mordant ferrique. Il s’agirait de déterminer :
- 10 Si le mordant généralement employé (pyrolignite de fer) donne lieu, effectivement, à un dépôt d’oxyde ferroso-ferrique sur la fibre ;
- 2o Dans quelles conditions l’oxyde ferrique est sus ceptible de donner un violet normal.
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- Mordants multiples. — Médaille, suivant le mérite, pour un travail sur les mordants doubles ou multiples donnant une extension nouvelle aux faits actuellement connus dans cet ordre de phénomènes. L’auteur devra passer méthodiquement en revue les mélanges entre eux des corps susceptibles de fonctionner comme mordants, leurs mélanges avec les oxydes qui ne sont pas reconnus comme tels, et indiquer les résultats des teintures obtenues sur ces mélanges avec plusieurs classes de colorants.
- Les études d’Horace Kœchlin (procès-verbaux du comité, tomes 52, p. 52 et 69, p. 90), et de M. Prud’homme (tomes 60, p. 110 et 61, p. 32), pourront servir de point de départ à ces travaux.
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- Suppression de la préparation des tissus en corps gras. — Médaille d’honneur pour un procédé permettant de supprimer la préparation en matière grasse pour l’impression des couleurs-vapeur en général.
- Couleurs
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- Noir d'aniline solide. — Médaille d’argent pour un noir d’aniline, ou un autre de même solidité, n'affai -blissant pas le tissu et supportant le contact de toutes les autres couleurs, notamment celles à l’albumine, sans nuire aux nuances, auxquelles on l’associera.
- Le noir d'aniline a l’inconvénient d’être détruit par le contact de bien des couleurs, notamment par les couleurs à l’albumine, ou bien, s’il n’est pas détruit, le contact manque de netteté, ce qui nuit à l’apparence de la marchandise. Le noir d’aniline a aussi quelquefois une influence désastreuse sur certaines couleurs pendant le vaporisage. Ce sont tous ces inconvénients qu’il s’agit de surmonter. Le nouveau noir pourra avoir n’importe quelle composition, pourvu qu’il présente les quantités de solidité et d’intensité nécessaires, et qu’il puisse s’associer aux couleurs-vapeur.
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- Noir soluble et solide. — Médaille d’honneur pour un noir soluble dans un véhicule quelconque, pouvant servir en teinture, et résistant à l’action de la lumière et du savon autant que le noir d’aniline.
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- Bleu pour Vazurage des laines. — Médaille d’argent pour un bleu revenant à un prix qui en permette l’emploi, qui puisse servir à l’azurage des laines et résister à l’action du vaporisage et de la lumière.
- Les bleus dérivés de l’indigo et additionnés d’une certaine quantité d’extrait de cochenille ammoniacale sont ceux généralement employés, mais ils donnent un bleu qui manque de fraîcheur.
- Le bleu d’aniline conviendrait beaucoup sans sa grande fugacité à la lumière.
- L’outremer a l’inconvénient d’être en partie détruit par l’acide sulfureux qui accompagne généralement la laine. Cette altération a surtout lieu pendant le vaporisage.
- Enfin, le bleu de cobalt pourrait être employé avantageusement dans certains cas, si on parvenait à le livrer plus divisé et surtout moins dense que celui qu’on trouve dans le commerce.
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- Bleu analogue au bleu d'outremer. — Médaille d’honneur pour un bleu analogue au bleu d’outremer comme nuance et solidité, fixé sur tissus de coton par un procédé chimique, sans l’aide de l’albumine ou d’un autre épaississant produisant l’adhérence par coagulation’
- Le procédé de fabrication de ce bleu sur tissus devra être assez pratique et bon marché pour permettre son emploi en industrie.
- (A suivre).
- LA RESPONSABILITE des agences de renseignements
- La cinquième chambre de la cour d’appel vient de préciser d’une façon définitive la responsabilité civile des agences de renseignements au sujet des fiches adressées sur demande à leurs clients.
- Jusqu’à aujourd’hui, les premiers juges appelés à statuer, c’est-à- dire les juges consulaires, tout en proclamant la responsabilité pleine et entière de agences en cas de renseignements erronés, diver-geaint d’opinion sur la question du quorum de la répa-Jation, en ce sens qu’ils accordaient tantôt la totalité du dommage éprouvé, tantôt une partie seulement de ce dommage.
- C’est dans le second sens que la cour d’appel, appelée une bonne fois à se prononcer, viert de statuer.
- Il s’agissait, en l’espèce, d’une grande agence de renseignements qui,invitée à renseigner un commerçant sur la solvabilité d’un négociant de Lyon, répondit que celui-ci était bon pour une somme de 2.000 francs. Sur le vu de cette fiche, le commerçant eut confiance et fit le crédit demandé. Il avait été induit en erreur, car il ne tarda pas d’apprendre que son créancier était insolvable.
- Le tribunal de commerce, auquel il s’adressa, dé-clara qu’il y avait eu faute lourde de l’agence de renseignements, et il condamna celle-ci à indemniser son client de la totalité du crédit que ce dernier avait cru devoir faire, soit 2.000 francs.
- L’agence a interjeté appel mais la cinquième chambre de la cour a rendu un arrêt aux termes duquel, après avoir confirmé le jugement sur le principe de la responsabilité, l’a infirmé en ce qui concerne le quo-
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- rum de la réparation, qu’il a réduite à 500 francs au lieu de 2.000 francs.
- La cour a tenu à spécifier formellement que la responsabilité devait être appréciée d’après les éléments constitutifs du contrat intervenu entre les parties.
- INFORMATIONS
- Ouverture du bureau de Wattrelos route à l’importation et au transit de certaines marchandises. — Un décret du 9 septembre courant, inséré au Journal OJ-ficiel du 21, ouvre le bureau de douane de Watrelos route (Nord) :
- 10 A l’importation des marchandises taxées à plus de 20 francs les 100 kilogrammes ou nommément désignées par l’article 8 de la loi du 27 mars 1817 ; des fils de lin, de chanvre et de ramie, des fils de coton) des fils de laine, d’alpaga, de lama, de vigogne, de poils de chameau et de poils de chèvre cachemire; des machines et mécaniques et des pièces détachées de machines et mécaniques ;
- 2o Au transit ordinaire des marchandises non prohibées.
- (Circulaire imprimée n* 3282 du 24 septembre 1902.
- Emballage et factures pour les articles en coton destines à l'île de Cuba. — Dans une communication récente, le ministre des Etats-Unis à La Havane fait remarquer que les articles en coton destinés à l’île de Cuba doivent être emballés avec le plus grand soin et que les factures doivent porter des renseignements très détaillés sur la nature de l’envoi. Ces renseignements, qui peuvent également faire l’objet d’un mémorandum distinct annexé à la facture, doivent spécifier exactement les marques, le nombre, ainsi que le poids brut et net de chaque colis. Il y a également lieu d’indiquer séparément : le poids net des diverses espèces d’articles contenus dans une même caisse ; le mode d’emballage (papier ou carton) de chaque article ; le poids net des articles avec ou sans emballage; le nombre total de chaque espèce ou qualité d’articles; la largeur et la longueur totale en yards, s’il s'agit de tissus, et le prix par yard; on doit également indiquer si les articles sont éerus, blanchis, imprimés ou manufacturés avec des fils teints et, éven tuellement, s’ils comportent un mélange de laine, de lin ou de soie.
- Les indications qui précèdent sont nécessaires pour la fixation des droits d’entrée afférents aux divers articles et facilitent beaucoup les opérations en douane.
- Le ministre américain ajoute qu'il est nécessaire d’accorder du crédit aux importateurs de produits textiles, lesquels manquent très rarement à leurs engagements. Afin de faciliter la vente des àrticles étrangers à Cuba, il est essentiel d’y apposer des étiquettes ou des réclames rédigées en langue espagnole.
- (Bulletin commercial, de Bruxelles).
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre, une fois encore, un stock de cette excellente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, ou 2fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et nous sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- TRANSPORTS ET TARIFS
- Le ministre des travaux publics vient d’homologuer la proposition présentée par la Compagnie P.-L.M. d’inscrire dans son tarif spécial G. V. 17 la gare de Lyon-Croix-Rousse parmi celles admises à bénéficier des prix fixés par le § 2, concernant les soies et soieries.
- La Compagnie de l’Ouest vient de soumettre à l’approbation du ministre des travaux publics la proposition d’appliquer dans son tarif spécial P. V. 17 (matières tinctoriales) au noir de fumée remis par chargement complet de wagon d’au moins 5.000 kilogrammes ou payant pour ce poids les prix du barême C.
- JURISPRUDENCE
- Notre service de contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d intérêt général, par lettre lorsqu’il s agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires
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- le Moniteur de la teinture*
- qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, e avant de commencer un procès, offre son intervention, en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit ;
- J’ai l’intention de faire installer l’éclairage a l’acétylène dans un établissement que j’ai pris en location. Le propriétaire, à qui j’ai fait part de mon projet, se refuse formellement à m’accorder son autorisation sous prétexte qu’une installation de ce genre présente un danger sérieux. Est-il fondé dans sa prétention?
- R — L’éclairage au moyen du gaz acétylène, quand l’installation est bien faite, présente incomparablement moins de danger que l’éclairage au gaz de houille tel qu’il est pratiqué d'ordinaire, et plus de sécurité que l’éclairage au pétrole.
- La Cour de Besançon, par un arrêt du 26 mars dernier, a jugé dans ce sens, qu’à moins d’une clause prohibitive expresse insérée dans le bail, un locataire a le droit de recourir à ce mode d’éclairage, en prenant à cet égard toutes les précautions commandées par la prudence.
- M. W. à Rouen.— L’adhésion donnée par un ouvrier à la convention qui lui fait supporter tout ou partie de l’assurance contre les accidents du travail, est nulle de plein droit. Les retenues ainsi opérées sur le salaire de l’ouvrier représentent des sommes indûment payées, dont la resiitution doit être ordonnée.
- J. R. à Moulins. — Le contrat de concession de travaux publics n’est pas résolu par la mise en liquidation judiciaire du concessionnaire, sauf stipulation contraire du cahier des charges.
- M. D L. à Bordeaux. — Le privilège accordé par le décret du 26 pluviôse an II et la loi du 25 juillet 1861, à celui qui a fourni des matériaux à un entrepreneur de travaux publics ne porte que sur les créances de l’entrepreneur pouvant être considérées comme le prix des matériaux et autres objets employés à la construction de l’ouvrage.
- En conséquence ce privilège ne porte point sur des dommages intérêts alloués à l’entrepreneur pour l’indemniser des suppléments de frais généraux qu’il a dû supporter par le fait de la commune pour qui les travaux ont été exécutés.
- Loi de 1892 modifiée par la loi de 1900. — Article 3, paragraphe 3. — Inapplicabilité aux hommes adultes.
- Ainsi en a décidé la Cour de Cassation (arrêté du 28 décembre 1901).
- La Cour,
- Ouï, M. le Conseiller Accarias, en son rapport, Me Ricot, en ses observations, pour le défendeur intervenant, et l’avocat général Cottignies, en ses conclusions ;
- Attendu que L..., directeur d’une filature de coton, qui emploie un personnel mixte, était poursuivi pour cinq contraventions consistant en ce que cinq ouvriers adultes, les nommés D..., D,.., B..., 0..., L...., ne prenaient pas leurs repos aux mêmes heures que l’ensemble du personnel ; qu’il a été condamné par le Tribunal de simple police de Bolbec, à cinq amendes de 5 francs, mais que le Tribunal correctionnel du Havre l’a relaxé du chef de D .., D... et B..., par le motif que ces trois ouvriers ne travaillaient pas dans le même local que les femmes et les enfants, et a maintenu, par le motif inverse, les deux condamnations prononcées du chef de O..., et de L ..;
- Sur le moyen pris de la violation de l’article 3, paragraphe 3 de la loi du 2 novembre 1892, modifié par la loi du 30 mars 1900 et de l'arricle 1er de la loi du 9 septembre 1848, également modifié par la loi du 30 mars 1900, en ce que le tribunal aurait déclaré à tort que D..., D... et B..., ne travaillaient pas dans le même local que les femmes et les enfants ;
- Attendu que la disposition ajoutée, par la loi du 30 mars 1900 à l’article 1er de la loi du 9 septembre 1848 n’innove, en ce qui concerne les ouvriers adultes employés dans un établissement industriel à personnel mixte, que relativement à la durée de travail ; uqe l’article 3 de la loi du 2 novembre 1892, même modifié le 30 mars 1900, ne prescrit le repos, et par suite l’identité des heures de repos, que pour les femmes et les enfants, seules personnes que cette loi protège, depuis comme avant les modifications qu'elle a reçues en 1900; que dès lors, il n’y a lieu d'examiner le moyen présenté par le pourvoi, la disposition de relaxe du jugement se justifiant par l’absence de contravention ;
- Mais attendu que si la requête présentée par le Pro -cureur de la République à l’appui de son pourvoi ne critique pas les condamnations prononcées par ledit jugement, l’acte de pourvoi n’en est pas moins conçu en termes généraux; que le pourvoi du ministère public est toujours formé dans un intérêt d’ordre public; que par suite il peut profiter au condamné qui ne s’est pas pourvu et l’autorise à proposer lui-même les moyens de cassation ;
- Sur le moyen présenté par le défendeur et pris de ce qu’en le condamnant à deux amendes, le Tribunal correctionnel a faussement appliqué l’article 3, paragraphe 3 de la loi du 2 novembre 1892, modifié par la loi du 30 mars 1900 ;.
- Attendu que les motifs ci-dessus déduits pour justifier la disposition de relaxe du jugement attaqué éta-blissent suffisamment l’illégalité des deux condamnations prononcées ;
- Par ces motifs ;
- Rejette le pourvoi du Procureur de la République près le tribunal du Havre, quant aux trois chefs de prévention sur lesquels le jugement du tribunal, en date du 7 mai 1901, a relaxé L.... ;
- Casse et annule les deux condamnations prononcées par ledit jugement et, vu la disposition finale de l’article 429 du code de l’Instruction criminelle, déclare qu’il n’y a lieu à renvoi.
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- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Homologations de concordats
- Paris. — Laforest (Jules-Auguste), teinturerie de plumes, 45, rue Surmelin. — Jug. du 5 nov. — 30 % du montant des créances en 6 ans, par 1/6 d’année en année, 1er paiement 1 an après l’homologation et ce sans intérêts.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds de :
- Paris. — 34, rue Chaptal, par Mlle Plumèle à X.
- Paris. — 16, rue Elzévir, par Mme Cottin àMmeFauvet.
- Paris. — 155, avenue Malakoff, par Mlle Joseph à Mme Vve Londin.
- Paris* — 53, rue de Seine/par Mme Vve Girard à X.
- Paris. — 40, rue St-André-des-Arts par M. Masson à Mme Royer.
- Paris. — 68, rue d’Alésia, par M. Néraud à M. Michel.
- Paris. — 85, rue du Rocher, par Mlle Débouché à X.
- Paris. — 146, boul. Haussmann, par M. Laurent à Mme Bazin.
- Paris. — 4, rue d’Alexandrie, par M. Lacroix à X.
- Vincennes. — 11, rue du Midi, par Mme Vve Grégy à M. Poirier.
- Paris. — 3, rue Racine, par Mlle Lucas à X.
- Paris. — 74, boul. Rochechouart, par M. Martin à X.
- Paris. — 49, rue de Turenne, par Mme Jeuseret à Mme Vve Neveu.
- Paris. — 83, rue St-Antoine, par Mme Béal Laumonnier à X.
- Paris. — 22, rue du Four, par Mme Vve Balance à M. Pinteaux.
- Paris. — 8, rue Daguerre, par Mme Nelson à Mme Vve Simonnet jeune.
- Paris. -- 54, av. Victor-Hugo, par M. Debail à X.
- Paris. — 93, rue Lévis, par Mme Vve Malmary à M. La-lanne.
- Paris. — 2, rue de la Michodière, par Mme Vve Rémy à X.
- Paris. — 66, rue du Temple, par M. Sassier à X.
- Paris. — 41, rue Davy, par Mme Vve Fanchet à X. !
- VIENT DE PARAITRE
- AGENDA OPPERMANN POUR 1903
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
- Contenant, outre les feuillets de l’agenda proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix: reliure en percaline, 3 fr. ; reliure en cuir, tranches dorées, 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste.
- Envoi franco contre mandat-posté adressé aux bureaux du journal.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- Excursions aux stations thermales et hivernales des Pyrénée-et du golfe de Gascogne, Arcachon, Biarritz, Dax, Pau, Saliess de-Béarn, etc.
- Des billets d’aller et retour, avec réduction de 25 0/0 en 1" classe et de 20 0/0 en 2* et 3* classés, sur les prix calculés au tarif général d’après l'itinéraire effectivement suivi, sont délivrés toute l’année, à toutes les stations du réseau de la compagnie d’Orléans, pour les stations hivernales et thermales du réseau du Midi, et notamment pour :
- Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary (halte), Hendaye, Pau, Saint- Jean-de-Luz, Salies-de-Béarn, etc.
- Durée de validité ; 25 jours, non compris les jours de départ et d’arrivée.
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- Paris.— Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLEsx, Directeur, 2b. rue Turgot
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL
- OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- DE
- B BLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896 TECHNOLOGIE ET CHIMIE
- Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
- Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse.
- (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8. Prix de l'ouvrage complet, 10'' fr.
- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de teinture à la fin.
- Alfred TULPIN, ingr
- 91, T.Dammartin, Roubaix
- ACHAT ET VENTE
- DE
- Matériel industriel
- M'OCCASION
- Spécialité de Machines et Appareils pour Blanchiment, Teinture, Apprêts et Im-
- I pressions de fils et tissus de tous genres.
- EXPERTISES APRÈS INCENDIE
- Estimation de Matériel isrlakeasssomssennsszarasasenanaqrsczariar.
- ! MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER
- ( employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, | bobines, le blanchiment et la fabrica-l tion des toiles peintes, par Joseph ! Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
- Prix..................... 13 fr. 50
- Adresser les demandes au bureau du journal.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES Pendant les dix premiers mois des années 1900, 1901 et 1902 PREMIÈRES
- IMPORTATIONS livrées Quantités I à la consommation j EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisées exportées
- 1002 1901 1900 4 902 4901 1900
- Bois de teinture en bûches : Mexique — BP-si] ... ... kil. 79.912 85.935 79.395 Bois de teinture en bûches — m01llc 10.630 1.454 11 250 2.501 161 667 21 17.723 2 255 171 289 37 707 402 378.258
- — Haïti .... 306.283 221.542 321 916 Garance en racine moulue nu en paille 293 788
- — Guatemala 42.250 26.398 59.869 Curcuma en racine
- — Autrog navs 290.039 224 486 362.094 — en poudre. 60
- Qu erci tron 168 375 213 86
- Totaux 714 484 557 561 813.274 Lichens tinctoriaux
- 341.239 350.947
- 112 200 362 Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles ......
- Garance en racine moulue ou en paille •••••••• 2 037 2.389 2.001 1 235 775 720 1,025 498
- Curcuma en racine ........ 2 775 4 605 1.844 Moulus 337
- en poudre ..... 25 15 28 Noix de D’aile et avelanèdes entières nOnnoccnc
- Quercitron • •... - •••• 6.632 8.909 6.102 ou moulues 1.509 517 167 281 858 651 204 1.074 2 108 9 2 260
- Lichens tinctoriaux .••• 2.426 2.230 1 003 Libidibi et autres gousses tinctoriales. Safran . 745
- Ecorces à tan, moulues ou non. 43.701 41.166 51.078 340
- Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces feuilles et brindilles Autres teintures et tanins 1.396 1.239
- 45.986 45.775 37.418 Cochenille 2.691 2.308 12
- Moulus ......ccc•• 34.943 35.581 32.435 Kermès animal
- He 2211. et avelanèdes entières, concassées Indigo 2.198 2.802
- 49.416 40.742 50 926 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu
- T ibidibi et autres gousses tinctoriales 138 7.116 2 961 435 695 911 808 1.278 418 164
- Safran...... ...... . 431 490 379 Cachou en masse . . ...... 667 613 800
- 2 301 2.700 4 010 Rocou préparé 657
- Cochenille 2.836 . 2.444 2.899 Orsei le PP10r3 humide en nate - - - “ 272 302
- Kerms animal..... ....... 6 10 — sèche (cudbéard ou Extraits de bois de teinture et d autres Garancine. extrait).. espèces : 100 179
- Indigo 5 601 6.162 8.039
- T—icolpagtel- indioue. inde plate et boules de 635 874 755
- bleu ... • 2
- 12.340 31.247 50.821 62.868 50 126 53.918 19.168 10.426 5.849 38 116
- 849 1.640 1 402 P ............. —- Belgique . . 20.496 20.114
- Orseille préparée, humide en pâte 3 3 105 — Angleterre « ... 16.083 12.473 3.607
- — sèche (cudhéard au extrait).. 78 87 — Etats-Unis 3.051
- — Autres navs . . 41.457 38.208
- 1 6 143.955 124.528 127.477
- 1.741 1.666 1 198
- Teintures dérivées du goudron de houille : j Acide picrique 24 Teintures dérivées du goudron de houille : Alizarine artificielle . 2i 11 20
- 1 Alizarine artificielle. 1.303 i .516 2.427 Acide picrique 22 3.041 9 380 9
- Autres 9.167 7.377 7 040 Autres . 3.744 9.957 398 59 4.079 9.449 466 40 '
- I Outremer 1.019 1.391 1.314 Outremer
- Bleu de Prusse.. . - 537 505 610 Bleu de Prusse 520 45
- Carmins communs 13 16 23 Carmins communs
- fins 1 — fins 61 1.270 11.999 190 200 49
- Vernis à l’alcool — à l’essence, à l’huile ou à l’essence l’huile mélangées et à 139 9.140 136 8.082 107 9.370 Vernis à l’alcool — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à l’huile mélangées 1.008 9.388 969 8.470 219.602 492
- Ocres broyés ou autrement préparés Verts de Schweinfurt et vert métis, cen bleues ou vertes 3.396 4.724 5 690 195.426 180
- dre s 140 93 112 Verts de Schweinfurt et vert métis bleues 01 vertes.. . ... . cendres 353
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires Talc pulvérisé 750 30 978 702 30.754 916 28.669 Verts de montagne, de Brunswick et similaires Talc pulvérisé .. 229 27.886 3.209 175 60.413 2.254 30 58.263 2 937
- Couleurs non dénommées 29.886 692.600 429 000 Couleurs non dénommées. .. ....
- = -=
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous ta forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant- les substances et les objets d’un usage ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DETEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux.de paille.—Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste, i Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Ma- | tières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-ine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matjères colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans les industries de la teinture, de l’impression et du blanchi ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin i plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 1 100 francs.
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- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauéat de la Sociét’ aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8°de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. 8u bureau du jeum pour recevoir franco.
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- 386
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Beng.
- Boim de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- -- Ire qualité.!.
- — 2e qualité .. .
- 3e qualité... .
- — Sisal, Yucatan,..
- — Honduras.............
- — Tabasco......
- — Haïti Cap.............
- — Fort-Liberté.....
- — A ....................
- — ......................
- — Gonaïves ......
- — P.-de-Paix --r — Miragoane....... — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque. ............
- Jaune Cuba et St-Yago ..
- J Manzanillo............
- 2 Tuapan................
- • ..........
- » Campêche..............
- • Carmen............
- » Tampico...............
- • Porto-Plata......
- » Haïti. ...............
- • Jamaïque..........
- » Barcel et P. Cab .. • Rio-Hacha.........
- » Carth. et Savan...
- 12
- 11
- 5
- 8
- 8
- 6
- 5
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- 2
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- 15
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- 20
- «
- Maracaïbo .......
- Fustet..... 100 k.
- Tatajuba(Pern.)50k
- Bahia. ......
- ..................
- Amapala. ... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia..........
- « Calliatour. .. 100 k.
- fi
- Lima......
- Ste-Marthe. Brési’let. .. Sandal.... Sapan ....
- 50 kil.
- 100 k.
- 50 k.
- Quebracha.. 1000 k.
- Pernamb.....50 k
- 4
- 5
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- 82
- 14
- 50
- 50
- 25
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- 25
- 25
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- 75
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- 50
- •v
- 50
- 50
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- 50
- à
- 14
- 12
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- 8 40
- 7 80
- 5 25
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- 5 40
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- 6
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- 30
- 50
- 50
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb .........
- 9
- -1
- 50
- »
- pressé ...
- 30
- eau viol, et dito.... bon violet .......... moyen violet.. bon violet rouge.... bon moy. v. roug.... fin rouge..... bon dito........
- bon à fn cuiv. ...... ruiv.cd. et bas.....
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- Guatemala flor
- N.M
- N.M.
- N.M.
- » bon à fin sobre..
- » — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren un, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N. M.
- e
- 8 b
- S
- CoI*Por
- u- —z -I tO - ï en O o( o1 C V O
- 4 25
- 3
- 3
- 1
- 1
- 1
- 4
- 2
- 2
- 1
- 5
- 75
- M 50 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 3 50
- 2 ..
- 5 25
- 5
- 4 50
- 5
- 4
- 4
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- 4
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- 50
- ot
- 80
- 50
- 50
- 50
- 5 0
- 50
- W (o B 05 9 c
- a
- Java
- Le
- 6
- 5
- 5
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- 6
- 6
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- 5
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- 10
- 15
- 12
- 6
- 7
- 7
- 90
- 16
- 45
- 35
- 75
- 80
- 25
- M
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud.............M
- Madagascar..............M
- a e
- «5 e fa © B
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé.....
- » gros effilé...
- 53 © © e s
- Antilles. . Cayenne.
- 1/2 kil.
- 7 50
- 6 ..
- à
- 8
- S
- ,0 40 à N. M
- PLACE DE MARSEILLE
- S S H g s e æ = H P a 0 ee fi
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. .. . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée.. 100 k.
- Coshonille
- Jn cote : L'énériffe zacatille. Ténérife grise.......
- Cureums
- Fengale......50 kilos lava, Mad.» Pond.. ...
- Dividivi
- On cote les 50 ki...
- 1
- 1
- 22 M
- 12
- 1/2
- 60
- 50
- kil.
- 2
- 1
- o
- Curcuma
- Gal.es de Chine ..
- grise..... ..... zacatille naturelle noire Palmas le k.
- Lanzarotte .....
- Bengale...........
- Chinois..........
- Madras............
- 12 .10
- 8
- 10
- 95
- 70
- 315
- 210 180
- 210
- 50
- à .15 .12
- 11
- 12
- 85
- 215 ..
- 200 ..
- 215 .
- 50
- 25
- N
- 40
- 50
- 40
- .. 135
- Prussiate jaune de potasse. 170 ..
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Indigo*
- On cote actuellement : Bgn. sur v. et bl. 1[2 k,.
- fin viol et pourpre......
- 6
- S:
- 75
- 7
- 6
- 25
- Madras bon et beau tendre.
- » moyen et bon moyen coloré.... ............
- » moyen ord. et' ord. terne et serré..... Kurpah bon et beau violet et violet rouge. .
- 3 25
- 2.75
- 2.75
- 3.50
- 3.20
- 2.70
- moyen et bon moy.
- assez coloré.. •. moyen ord. et ord.
- mél. et terreux. . beau et fin violet bon moyen à bon
- violet et violet rouge ............. moyen violet-rouge
- et rouge.... ..
- fin et surfin violet
- et pourpré. ... bon et beau violet.
- o en
- M..
- M .
- DROGUERIES
- tout aux 100 kil , sauf variation con-
- traire 1er coût. Acide citrique........ ,
- Alun raffiné (entrepôt).... .
- » (acq.)..........
- Couperose emballée..........
- Essence de térébenthine (d. fûts): ............ ........
- Id„ (s. fûts)...............
- Fécule de pommes de terre, 1er bl............... . .,.
- Id. 2e bl. (entrepôt).......
- Galles vertes et noires......
- » noires Alep...............
- » blancnes..................
- Gomme arabique, en sorte .
- 300 ,.
- 15 ..
- 17 ..
- 5 50
- 19 ..
- 6 50
- a
- A
- Ghésirée, en sorte.....
- SénégaI.s. bas du fleuve.
- » Galam............
- Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde ... ... » blanche..............
- Laque en f. qté orange.
- » mi-orange
- » cerise AC
- » Sandaraque lavée.........
- » Damar (Batavia)..........
- » » Singapore......
- » » Penang ........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron.....
- Garance, racine
- Rocou
- Safran pur.
- Sulfate
- poudre........... Guadeloupe . . .... Cayenne .... d’Espagne, Valence
- de cuivre(entrepôt) » (acq. ) . .
- Sumac en feuilles.... . ..
- » poudre.................. . Styrax liquide......... .... Tamarin Madras..............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile » en pains, extra sec, sous pap . .....
- » bon marchand en pains » » en boules
- » raffiné en poudre sec
- 100 .
- 97 .
- 29
- 36
- 160
- 135 .
- 70 .
- 100 ..
- 8) ..
- 7 J. .
- 375
- 310
- 150 130
- 90 110 250 250
- M 60 65
- 110
- 70
- 45
- 49
- 24
- 150 .
- 35 .
- 180
- 180 .
- 115 .
- 115
- 145 .
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- muriatique . .. nitrique.....
- sulfurique sulfureux . tartrique
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d. d. d.
- 9
- 33
- 39
- 9
- Q2 o
- 180
- Q0 ©
- 110 .
- 85 .
- 80 .
- 145
- 100
- 750 .
- 600 .
- .. à .
- 50
- 50
- . .. 265
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-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 367 3
- Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre .,, » » broyé...........
- Borax raffiné..............
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre ....................
- broyé.. ...................
- Crème de tartre ........... Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.........
- Chlorure de potassium, en gare de Salins.............
- Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude...........
- » de potasse ..............
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. Sel de soude, 70/75, disp...
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- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300 .............. Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98p. 100 en sacs, consommation......... — Entrepôt...... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos....
- 34
- 50
- 60
- 50
- 50 ..
- 66...........
- .. .. 170 .
- 8 50
- 20
- 7
- 23
- 42
- 18
- 17
- 11
- 28
- 39
- 4
- 49
- 45
- 5
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Benzol 50 9 %.... .le gallon » Acide carbonique (cristallisé)
- 34 35 %. ..............,la livre »
- Magenta pure..........la livre »
- Acide picrique ....... » »
- Bois de teinture
- 25
- 25
- 50
- 75
- 25
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
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- » Galam.............
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- Crème de tartre Bl. du Midi
- » bl. Bordeaux Camphre raffiné......... Verdet en pains extra sec. » en boules............... Térébenthine en barils....
- 90 .'..
- 75 ..
- 40 .. 240 .. 160 .. 165 ..
- 5 75 M . M .. 90 ..
- à 100
- 90
- 50
- 242
- 169
- INDIGOS
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- Java
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- » Cortès....
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- » ord. Cortès..
- le kilo
- 8 3/4
- » 5 1[4
- 3 9
- . 10 3[
- 11 ..
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 ;0 M ..
- 6 ..
- 5 50
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- GO
- 7 50
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- M ..
- 10 ..
- 8 50
- 5 ..
- 9 ..
- 8 ..
- 5 ..
- à
- 13
- 13
- 12
- 11
- 10
- 9
- 6
- 6
- 8.
- 7
- 50
- 50
- 6 50
- 6
- 5
- 9
- 11
- 6 ..
- 10 ..
- 8 50
- 6 ..
- Acétate de plomb........... 70 .. à
- Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique........... 7 . .
- » nitrique 36.............. 34 ..
- » sulfurique 66 •..... . 8 . .
- » tartrique................ 255 . .
- » citrique................. 282 ..
- Alun épuré................. 20 ..
- » ordinaire................. 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22. • 39 Bichlorure d’étain, 55‘.... 100 .. » » 60..... 110 ..
- Bois Campêche-Laguna ... 15 .. » Guadeloupe. 13 50 » Jaune Centre Amériq. 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 75 .. » brun..................... 8 > ..
- Chlorate de potasse....... 112 .. » de soude............... 120 ..
- Chlorure de chaux 100 a 110- 17 .. Chromate rouge de potasse 83 ..
- » » de soude.. 61 ..
- Crème de tartre................ Cristaux de tartre.. •............•
- » de soude............. 8 50
- CurcumaBengale en racines 43 ..
- » de Madras..................
- » de Chine. ..............
- Essence de térébenthine .. 105 Extrait de châtaignier 20 •. 16 .. Galles de Chine et Japon. • 160 ..
- » vertes et noires .... 150 . . Gomme Sénégal, en sortes 95 ..
- » arabique................. 90 ..
- » adragante rousse .. 315 .. Jus de citron ........ 20 . Méthylène à 95 •.......... 110 ..
- » régie 90-............... 115 ..
- Prussiate jaune de potasse 148 ..
- » » de soude..........
- Pyrolignite de fer..... 10 ..
- Résine..................... 18 ..
- Rouille..................... 9 ...
- Sel de soude 80-.......... 18 ..
- » ammoniaque.. 12 50
- Sel d'étain............... 205 .
- Soufre en canons.......... 18 50
- a sublimé................. 20 ..
- Sumac Sicile en feuilles... 22 ..
- Sulfate d’alumine........ 16 ..
- » de cuivre................. 57 .
- » de fer..................... S ..
- 71 .
- 27 .
- 8 ..
- 35 .
- 10 .
- 260 .
- 285 .
- 21 .'
- 16 .
- 40
- 110 .
- 120
- 14 ’
- 20 '.
- 76 .
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- 18 .
- 84 .
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- 110 .
- 17 .
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- 110 .
- 110 .
- 370 .
- 22
- 150 . .
- il ..
- 20 ..
- 10 ..
- 19 ..
- 13 ..
- 215 ..
- 19 .
- 21
- 23 ..
- 17 ..
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- 7 ..
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- 2 6
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- au comptant.. ...le gallon » 6 1
- •/.
- 7/8
- 3/8
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- Liqueur d’écorce.. le Extrait »
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- Extraits
- 5 15 »
- 4 10 »
- 10-55 » »
- 8 10 »
- 0 180 »
- » 87 6
- » 110 •
- » 14 5 »
- » 21 6
- » 90 »
- »2-40 »
- quintal » » »
- » » 18-24»
- » » 11 6
- « > 11 »
- >> » 48 «
- » « 17-..»
- Potasses Bichromate..........la livre »
- Binoscalate. ........ » »
- Carbonate 90 92 %. la tonne 16
- Caustique 75/80 %.. » 19
- Chlorate............ la livre
- Ferricianide (prussiate rouge). » 1
- Ferrocyanide (prussiate jaune)...... » »
- » 3
- » »
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- » 2 3[4
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- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Nouveau procédé pour obtenir des réserves sous colorants azoïques développés sur la fibre. — Les nouveaux colorants. — Le mordançage de la laine. — Revue des brevets d’invention. — Revue de l’étranger. — Programme des prix de la Société industrielle de Mulhouse (suite). — Informations. — Jurisprudence. — Adjudications administratives. — Renseignements commerciaux.— Bibliographie.—Cours.
- — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, V Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différ ent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de. Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- NOUVEAU PROCÉDÉ pour obtenir des réserves sous colorants azoïques développés sur la fibre
- Par MM. Camille SHCN Etienne Schweitzer (I)
- Différentes méthodes sont employées pour obtenir des réserves colorées sous rouge de paranitraniline ou grenat d’a-naphtylamine.
- Dans les unes, les réserves sont fixées par vaporisage avant le plaquage en naphtol ; dans les autres, on imprime les réserves sur -naphtol sodium et les fixe par un court vaporisage.
- Nous avons trouvé un autre moyen qui permet d’obtenir des réserves bien fixées et en même temps une parfaite pénétration de la fibre par le naphtol, même dans les gros tissus.
- Le point de départ de ce procédé a été l’observation suivante :
- Si l’on vaporise du coton imprimé en -naphtol sodium épaissi, et que l’on développe ensuite le rouge en passant dans un bain de paranitrodiazobenzène, on remarque que le naphtol imprimé a perdu de sa concentration et qu'une partie s’est fixée sur les par ties blanches du tissu.
- Cet effet, très sensible déjà avec un vaporisage d’une ou deux minutes, est beaucoup plus accentué si l’on prolonge le vaporisage pendant une heure. Si l’on a fait l’essai avec du tissu huilé, le blanc se teint encore plus foncé et l’on arrive au rouge.
- Il y a donc dissociation du naphtolate de sodium et attraction et fixation des vapeurs de naphtol sur la fibre.
- Pour saturer le tissu de naphtol, on peut faire passer la vapeur, avant son entrée dans la cuve de vaporisage par un récipient contenant du naphtol en poudre ou en morceaux. La vapeur entraîne ce corps et il vient se fixer en partie sur le tissu contenu dans la cuve de vaporisage, surtout si ce tissu a été huilé.
- On peut aussi dissoudre le naphtol dans de l’alcool ou del’aeétine, dans ce cas encore il est entraîné par la vapeur. Le rendement n’est cependant pas très bon. car il semble que la majeure partie du naphtol passe dans les eaux de condensation, La vapeur peut être remplacée par un courant d’air chaud, mais ne disposant pas de l'installation nécessaire, nous avons dû
- U) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse. Tome 72.
- nous borner à constater le fait par des essais de laboratoire.
- On arrive, finalement, au même résultat, sans dispositif spécial en vaporisant des pièces imprimées en couleurs au tannin ou autres dans des doubliers préparés en naphtolate de soude.
- Les premiers essais en grand ont été faits de la-façon suivante :
- Le tissu blanc a été préparé à raison de 40 grammes d'huile pour rouge par litre d’eau, imprimé en couleurs au tannin et vaporisé dans des doubliers préparés en naphtolate de soude. Pour faciliter la volatilisation du naphtol, l’alcali du naphtolate avait été neutralisé par un passage en acide acétique faible.
- Après un vaporisage d’une heure, le rouge a été développé, comme d’ordinaire, par un passage en bain de paranitraniline diazotée, puis on a lavé, traité en émétique et savonné.
- Des essais ultérieurs ont montré qu’il était inutile de neutraliser la soude du naphtolate, les vapeurs acides dégagées par la pièce imprimée suffisant à la neutralisation.
- Il semble même que, sans acide, dans les couleurs d’impression, on obtient, au vaporisage, une dissociation suffisante de P-naphtol sodium pour saturer le tissu blanc.
- Pour obtenir du rouge sur du tissu pesant environ 10 kilos les 100 mètres, les doubliers, du même poids, ont été préparés avec le bain suivant :
- 1 lit. eau,
- 20 gr. -naphtol,
- 20 gr. soude caustique à 38° Bé.
- Pour des tissus pesant 18 à 20 kilos les 100 mètres, comme pour les articles grattés habituels, nous avons pris 50 grammes de soude et 50 grammes de 3-naph-toi par litre de bain, l’huilage de la pièce imprimée restant toujours fixé à 40 grammes par litre.
- En travaillant de cette façon, il est facile d’obtenir du noir d’aniline soit seul, soit associé à une réserve blanche sur fond rouge. Il suffit, en effet, de dévelop-per lè noir avant le vaporisage. Comme réserve blanche, on peut prendre de l’acétate stanneux.
- En résumé, cette méthode donne des réserves parfaitement fixées, car on peut vaporiser une heure ou plus; elle dispense,pour les gros tissus, des plaquages répétés, et, enfin, elle permet d’employer comme ré-| serve des couleurs au tannin, sans qu’il soit nécessaire * de renforcer leur teneur en tannin.
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- LE MONITEUR
- DE LA TEINTURE 271
- II est possible que, par un dispositif spécial, on arrive, avec des corps facilement volatils, comme le naphtol, à saturer du tissu dans une caisse à circulation continue. Quoi qu’il en soit, il nous a paru intéressant de vous signaler cette première application de fixation sur la fibre de corps à l’état de vapeur.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- La Manufacture Lyonnaise vient d’ajouter à la série de ses colorants se fixant au chrome après teinture en bain acidulé à l’acide sulfurique, un nouveau produit qu’elle dénomme Violet Anthracène au chrome B, il se teint au bouillon dans des barques en bois ou en cuivre, avec addition de sulfate de soude et d’acide sulfurique ou de bisulfate de soude.
- Ce colorant unit facilement et il se distingue par son excellente solidité à la lumière. Les teintes sont en outre solides au foulon, au décatissage et au carbonisage ; elles résistent également au « potting » et au soufre.
- Le Violet Anthracne,au chrome B se prête très bien à des combinaisons avec les Bruns Anthracène acides et avec les autres colorants nécessitant un traitement au chrome. Il convient notamment pour des nuances Bordeaux ou Brun-rougeâtre.
- LE MORDANÇAGE DE LA LAINE
- Le procédé de mordançage de la laine au bichromate de potasse est le suivant : quand la laine est bouillie dans une solution aqueuse de bichromate de potasse, elle absorbe et entre en contact solide avec une partie d’acide chromique, tandis que le chromate de potasse neutre reste dans le bain. La quantité d’acide chromique absorbée par la laine s’augmente en ajoutant de l’acide minéral au bain, tel que l'acide sulfurique; ou encore de l’acide salé, tel que du bisulfate de soude, parce qu’ils séparent l’acide chromique de chromate de potasse neutre.
- Les impuretés contenues dans la laine, et peut-être aussi les constituants de la laine elle même, transforment une partie de l’acide chromique en oxyde de chromium (sous forme basique) pendant l’ébullition, 1 Celui-ci se combine avec la partie qui reste d’acide
- chromique pour former du chromate de chromium et c’est sous cette forme que le chromium apparaît sur la fibre du mordançage avec le bichromate de potasse et d’acide sulfurique ou le bisulfate de soude, ce qui rend la laine jaune. Puisque l’alizarine se combine avec les oxydes de chromium (basiques ou sous formes de chro-miums) pour former les couleurs laques, il s’ensuit qu’en teignant de la laine qui a été mordançée par le procédé ci-dessus, l’acide chromique déposé sur la fibre est réduit à l’oxyde de chromium au détriment de la matière tinctoriale. En somme, les résultats obtenus en teignant avec des couleurs alizarines qui sont très sensibles aux agents oxydants sur ce mordant, sont beaucoup plus inférieurs à ceux obtenus avec des mordants réduits.
- Pour empêcher l’action de l’acide chromique, et pour fixer le chromium sur la fibre sous forme réduite, on ajoute au bain de mordançage un composé organique qui est oxydé graduellement par l’acide chromique pendant l’ébullition, réduisant ce dernier en oxyde de chromium. Cette réduction est indiquée par la nuance d’un vert grisâtre de la fibre.
- Les quatre substances principales employées comme agents réducteurs sont : le tartre, l’acide oxalique, l’acide lactique et le bisulfate de soude. On offre sur le marché de nombreux composés comme agents réducteurs pour le chromium, mais la plupart sont sans valeur ou, s’ils sont bons,ils reviennent plus cher que les composés dont nous avons parlé, de sorte qu’il vaut mieux s’en tenir au tartre, acide lactique, etc...
- (Textile Mercury}.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons la liste des brevets d’invention récemments délivrés.
- N’ 1834. — Procédé d’impression des colorants sulfurés, par la Fabrique des produits chimiques de Thann et de Mulhouse.
- N* 1966. — Procédé pour la confection des tentures imprimées e+ peintes, par M. Schtnitz.
- N* 1968. — Perfectionnements à la teinture sur étoffe, par la Société Englische Wollenwaaren manufacture.
- N* 1970. — Perfectionnements dans les machines à passer à la vapeur, oxyder, sécher, ou traiter de toute
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- autre manière les fils ou matières textiles, par M. Fries.
- N' 1972. — Procédé d’imprégnation, par la Société Hulsberg et Cie .
- N1 2040. — Production de solutions acides de Leu-coindigo, par le Société Badische Amilin et Soda Fa-brik.
- N' 2042. — Procédé pour produire des teintes plus foncées de la même couleur que celle du fond dans la fabrication des papier de couleur à dessin, et préparation employée à cet effet, par M. Schmiedel.
- REVUE DE L’ÉTRANGER
- Allemagne. — Les couleurs à la mode. — Les vêtements pour hommes, qui avaient été jusqu’ici généralement faits avec des tissus d’une seule couleur, commencent à être confectionnés depuis quelque temps avec des étoffes multicolores. Pendant ces dernières années, le noir, le marron foncé et le gris étaient employés presque exclusivement. Cette mono-tonie commence à passer de mode et on se sert maintenant de plus en plus de tissus multicolores, tout en évitant bien entendu, que les couleurs ne soient trop heurtées Ces tissus ont une originalité spéciale qu’il est difficile de dépeindre. Les plus employés, à côté, des genres à larges rayures, sont tramés de rouge et entremêlés de carreaux écossais, à fond brun foncé ou gris. Ces rayures et carreaux de toutes couleurs se font en nuances si atténuées, qu’on les distingue à peine les uns des autres et qu’ils forment un ensemble, d’un effet très discret. Les paletots se font en Marengo gris et noir, ainsi qu’en tissus à rayures atténuées et fondues. Le brun de toutes nuances se porte beaucoup aussi. Comme on peut le penser, cette mode de tissus multicolores n’a pas encore été adoptée pour les costumes de soirée, mais par contre, les gilets de couleur voyante sont très en vogue en ce moment. Pour l'habit de cérémonie, le gilet blanc est encore partout de rigueur.
- Angleterre. — Teinture d’impression des fils de laine à tapis. — Les couleurs d’impression pour fils à tapis doivent, à de rares exceptions près, être additionnées d’acides, afin que la couleur se fixe exactement et se développe sur la fibre pendant la vaporisation. La quantité d’acide ajoutée ne doit pas être assez
- forte pour attaquer la fibre. Dans les débuts de cette industrie, on employait presque exclusivement l’acide tartrique dans la proportion d’environ 6 gr. par litre de couleur, tandis que pour les tissus de laine une quantité de 3 à 6 fois plus forte est nécessaire, pour que la teinture se fixe bien.
- Actuellement, on se sert pour la teinture des fils à tapis, d’acides moins coûteux que l’acide tartrique, et les acides oxalique, sulfurique et lactique sont les plus employés. Au lieu de6gr. d’acide tartrique par litre de teinture, il faut ajouter, soit 15 gr. d’acide lactique, soit 5 gr. d’acide oxalique ou 4 gr. d’acide sulfurique, si l’on veut arriver au même résultat. Plusieurs teintures déjà acides par elles-mêmes, telles que l’écarlate, le rouge, le bleu et le noir azo exigent une forte addition d’acide pour se développer régulièrement et se fixer solidement sur le fil. Il y a en outre d’autres matières colorantes appartenant à ce même groupe, qui donnent d’autres nuances, quand elles sont mélangées avec un autre acide de même degré. C’est ainsi que le noir de naphtol et le noir brillant donnant, quand ils sont additionnés d’acide sulfurique, un noir fortement nuancé de bleu. La couleur noire obtenue est plus franche et tire moins sur le bleu, quand l’acide exalique est employé. Avec les acides tartrique et lactique, le noir obtenu est parfait et n’a aucun autre reflet.
- Pour les différents tons du jaune d’aniline acide, l’emploi des acides tartrique, lactique et sulfurique donne de très bons résultats, tandis que l’acide oxalique ne donne qu’un jaune terne ; par contre la fuchsine acide donne une couleur pleine et vive, quand elle est additionnée d’acide sulfurique ou oxalique, et une teinte faible quand elle a été mêlée avec de l’acide lactique. Pour les couleurs orange d’oxy azo on n’a relevé aucune différence dans l'effet produit parles différents acides, tandis que les rouges, rocceline, etc... ne se fixent qu’irrégulièrement quand ils sont employés avec les acides sulfurique et oxalique.
- On a remarqué que l’acide lactique avait la propriété d’égaliser les couleurs , dans tous les cas, il est très utile de le fortifier avec une addition légère d’acide oxalique ou sulfurique. Pour ce qui est de l’acétification, on pourra mélanger 25 parties d’acide lactique (50 %) avec 10 parties d’acide tartrique ou 6 parties d’acide sulfurique.
- Dans la teinture des laines à tapis au moyen des matières colorantes basiques, il n’est pas nécessaire
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- d’ajouter de l’acide, parce que ces produits prennent facilement sur la fibre de laine ; on sait cependant que les couleurs obtenues avec les teintures basiques sans acides, sont irrégulières et peu solides. Par contre,les couleurs de diamine et de benzidine n'exigent aucune addition d'acide, parce que leur affinité avec la fibre de laine est assez grande et qu’elles s’y fixent assez solidement pour pouvoir se passer du concours de cet agent.
- Pour plusieurs teintures basiques, il est très avantageux d’ajouter du vinaigre fou acide acétique) aux acides sulfurique ou oxalique pour obtenir des tons réguliers et pleins; mais l’acide acétique ne peut pas toujours être employé efficacement, à cause de sa volatilité pendant la vaporisation.L’acide oxalique qui est très puissant et 30 % plus actif que l’acide tartri-que, ne doit être employé qu’avec la plus grande prudence. Le moindre excédent de la quantité nécessaire, affaiblit le fil de laine pendant la vaporisation. On peut en mettre 4 à 6 gr. par litre de teinture pour le développement de toutes les couleurs, et, passé cette quantité, on peut craindre pour la solidité des fils, excepté quand la teinture contient du sel de zinc Dans ce dernier cas, l’acide oxalique peut être employé avec profit pour protéger la fibre.
- {Dyer and CalicQ Printer.)
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Programme des Prix à décerner en 1903 (Suite)
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- Jaune franc solide. Médaille d’argent pour un jaune franc, se fixant à la manière de l’alizarine et possédant une solidité équivalente à celle de cette matière colorante.
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- Rouge au tanin. — Médaille d’honneur pour un rouge au tanin aussi vif que le rouge d’alizarine, com posé d’une matière unique et susceptible d'acquérir, par un passage en émétique, une solidité suffisante au savon. — La laque ainsi formée devra offrir à même hauteur de ton une résistance à la lumière au moins égale à celle du bleu indigo cuvé.
- 25
- Pourpre bon teiiit. — Médaille d’honneur pour un
- pourpre bon teint donnant sur coton, soit a i tanin, soit sur mordant, la nuance de la fuchsine appliquée sur laine.
- 25
- Succédané du campêche. — Médaille d’argent pour l’introduction dans le commerce d’une matière colorante pouvant remplacer le campêche dans ses différentes applications, et offrant sur celui-ci un avantage sérieux comme stabilité et solidité.
- Le campêche à l’état d’extrait est souvent ajouté à des couleurs-vapeur pour en modifier les teintes. Son peu de stabilité donne lieu à de graves inconvénients lors de l’emploi de couleurs de cette nature.
- 27
- Réserve sous couleurs vaporisées. — Médaille d’hon-neur pour une réserve sous couleurs vapeurs, spécialement applicable à la laine, se détachant par simple lavage, et composée d’éléments autres que le sel d’étain, l’hydrosu’fite, les sulfites et les bisulfites.
- Fixation des couleurs
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- Fixation des couleurs d'aniline. — Médaille d’argent pour une nouvelle méthode de fixation des couleurs d'aniline et qui permettrait deles obtenir à la fois aussi solides que par le procédé au tanin émétique, et aussi résistantes à la lumière qu’elles le sont après le passage en sulfate de cuivre.
- 29
- Rouge alizarine vapeur. — Médaille d’honneur pour l’obtention d’un rouge alizarine vapeur sur tissu non préparé, aussi vif et aussi solide que le rouge habituellement employé en impression.
- 30
- Fixation des colorants immédiats. —Médaille de bronze pour un moyen de faire résister les colorants immédiats au savon bouill ant,ainsi qu’à l’action prolongée de l’eau.
- 31
- Impression de poudres métalliques. — Médaille d’argent pour l’impression au rouleau de poudres métal-Iliques susceptibles de donner, avec ou sans cylindrage, l’éclat de l’or ou de l’argent, et de résister aux opérations de nettoyage nécessitées par les couleurs-vapeur imprimées en même temps que ces poudres, telles que vaporisage et savonnage.
- 34
- Succédané de l'albumine des œufs.- Médaille d’honneur et une somme de 1.000 francs pour une subs-
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- tance pouvant remplacer, dans l’industrie des toiles I peintes, l’albumine sèche des œufs, et présentant une | économie notable sur le prix de l’albumine.
- Les matières colorées en poudre fines ou en pâte, telles que l’outremer ou les laques fixées au moyen de l’albumine sur les différents tissus, ont plus ou moins d’adhérence sur ces tissus, suivant le plus ou moins d’albumine sèche employée. Il faut donc que la substance devant remplacer l’albumine produise des cou- ( leurs au moins aussi solides que le fait l’albumine ; dans les meilleures circonstances Les couleurs fixées avec le nouvel épaississant devront supporter les différents passages,tels que savons, etc., et résister aussi bien au frottement que les mêmes couleurs fixées à l’albumine, sans leur donner plus de raideur.
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- Albumine du sang. — Médaille d’honneur et une somme de 1.000 francs pour une albumine du sang décolorée, et ne se colorant pas par le vaporisage.
- L’albumine du sang est restée jusqu’ici le meilleur, le seul substitut réel de l’albumine des œufs, et si son emploi est limité à l’impression de certaines couleurs, cela est dû uniquement à sa coloration.
- Une albumine du sang, suffisamment décolorée, pourrait donc remplacer le blanc d’œufs desséché dans toutes ses applications industrielles, mais il faudrait que cette albumine pût se vendre à un prix inférieur à celui de l’albumine d’œufs, qu’elle n’eût pas perdu la propriété de se dissoudre complètement dans l’eau froide et d'être coagulée par la chaleur, et qu’en disso* lution elle présentât la même viscosité que l’albumine d’œufs.
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- Essai des drogues. — Médaille d’argent pour un manuel traitant de l’essai des drogues employées dans l’industrie de l’impression et de la teinture.
- Blanchiment
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- Encre indélibile pour tissus. — Médaille d’argent pour une encre devant servir à marquer les tissus de coton destinés à être teints en fonds unis rouge puce et autres couleurs foncées. Cette encre doit encore rester apparente après avoir subi toutes les opéra-rations que ces teintures exigent.
- Les tisus introduits en Alsace, à charge de réexportation, sont marqués par la douane avec une encre composée de goudron, de noir de fumée et de plomba
- gine. L’estampille ne peut être rendue visible après la teinture en uni des couleurs susmentionnées qu’en décolorant la partie du tissu sur laquelle la marque a été apposée (et qui nécessairement a dû être entourée d’un fil avant la teinture) Bien souvent il ne reste plus trace de l’estampille, et il résulte de ce fait de graves inconvénients pour le fabricant. Il s’agirait donc de trouver une encre que non seulement résistât aux opératic ns du blanchiment, mais encore fît réserve sous les couleurs indiquées.
- 38
- Enlèvement des taches de graisse minérale. — Médaille d’argent pour un procédé pratique permettant d’enlever dans les tissus les taches de graisses minérales provenant du tissage.
- Ce procédé devra être d’une application générale et ne pas renchérir sensiblement le prix du blanchiment des tissus.
- Les taches de graisses minérales ne sont qu’impar-faitement enlevées par les procédés habituels de blanchiment et reparaissent dans les opérations de teinture et d’impression Le nettoyage à la main n’est pas considéré comme une solution de la question
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- Emploi des résines dans le blanchiment du coton. — Médaille d’argent pour un mémoire sur l’emploi des résines dans le blanchiment des tissus de coton.
- Le mémoire devra indiquer le rôle que joue la résine dans le lessivage des tissus, les proportions dans lesquelles elle doit être employée, le meilleur mode de préparation du savon de résine, ainsi que les qualités de résine qui conviennent le mieux.
- 40
- Blanchiment et coloration des diverses espèces de coton. — Médaille d’honneur pour un mémoire sur le rôle que jouent les diverses espèces de coton dans le blanchiment et la coloration des tissus.
- Les tissus pour impression étaient autrefois formés uniquement des filés en Louisiane, en Jumel et en Géorgie longue soie. Aujourd’hui une grande partie des tissus se fait en cotons d’Amérique de nature bien différente, et en cotons des Indes purs ou mélangés de cotons d’Amérique. Outre cela, soit par suite de la cherté des belles qualités, soit par suite du perfectionnement de l’outillagede nos filatures, on est arrivé à employer des classements inférieurs que l’on ne connaissait pas autrefois, et parmi lesquels, dans les
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- années humides ou de gelées précoces, se trouvent | des parties tachées ou décolorées, dont la fibre a déjà subi une altération préjudiciable. En un mot, la nature des filés destinés à la fabrication a subi des modifications qui, pour l’impression, présentent de graves inconvénients.
- Le mémoire devra indiquer la solidité relative des divers cotons, l’action qu’a sur eux le blanchiment, leurs affinités pour les mordants organiques et inorganiques, ainsi que celles qu’ils ont pour les matières colorantes.
- (A suivre),
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- INFORMATIONS
- L’usine de lavage et de blanchissage de déchets de coton Armand Lévy, à Fressesur-Moselle (Vosges) a été incendiée. Les dégâts sont évalués à 40.000 fr.
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- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et nous sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- JURISPRUDENCE
- Notre service de contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d’intérêt général, par lettre lorsqu'il s'agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention, en vue d un arbitrage ou d une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai une action commerciale à intenter contre un in dustriel belge qui a, en France, une succursale de sa maison. C’est à l’occasion de l’exécution d’un marché qui devait être exécuté en France Quelle sont les règles de procédure en usage dans un cas semblable ? R. — L'établissement par une maison de commerce étrangère d’une succursale en France valant élection de domicile, cette maison peut être assignée au lieu même de la succursale, sans qu’on soit tenu d’observe les dispositions de l’art. 69 § 9, ni les délais prescrits par l'art. 73 du code de procédure civile.
- Aux termes de l’article 1er du décret des 30 juillet -1er août 1900, le français en Belgique et le belge en France sont régis en matière civile et commerciale, par les mêmes règles de compétence que les nationaux.
- En conséquence, un Français ne peut poursuivre un belge devant un tribunal français qu’autant que ce tribunal serait compétent si le défendeur était Français et les dispositions de l’article 16 du code civil cessent d’être applicables contre le défendeur belge.
- D’après l’art. 2 du décret sus indiqué, le demandeur, belge ou français, ne peut saisir de la contestation le juge du lieu où l’obligation est née, a été ou doit être exécutée, que si le défendeur n’a ni domicile ni résidence en France ou en Belgique; en conséquence l'article 420 du code de procédure civile n’est plus applicable contre le belge qui a établi en France une succursale de sa maison de commerce.
- Le tribunal du lieu où cette succursale est établie n’est compétent pour connaître d’une action intenté contre la maison belge; qui si, conformément au droit commun, cette action se rattache aux opérations de la succursale.
- ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
- Maubeuge (Nord). — 27 décembre (3 h.). — A la mairie. — Acide chlorhydrique du commerce.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formation de société
- Paris. — Société en commandite Vve Dournes et Cie, teinture, nettoyage. 16, rue des Fossés-St-Marcel. Durée : 5 ans. — Cap. : 4,000 fr. — Acte du 11 déc.
- Lyon. — Société Conti et Venet, teinturerie, à Fontaines-s.-Saône. — Duree : 5 ans. Cap. . 20,000 fi.
- Homologations de concordats
- Paris — Heffler (Maurice), teinturerie, 33, rue des Cordelières. - Jug. du 31 oct. - 40 % en 5 ans par 1/5 d’année en année, 1er paiement un an après l homologation. Exigibilité immédiate des dividendes 8 jours après une sommation de payer demeurée infructueuse, en cas de : 1* vente ou apport du fonds à une Société ano-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- nymc, sauf, en ce cas, à rapporter l’engagement solidaire 3 de l’acquéreur ou de la Société, 2- dation ou nantissement ’ du fonds; 3- cessation de commerce sauf à rapporter l'en-gagement d’une personne solvable ou, à défaut d’entente, jugée telle par le tribunal.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds de :
- Paris. — 122, boul. Pereire, par Mme Vve Cellier à M. Maupoint.
- Paris. — 135, faubourg St-Denis, par Mme Vve François à M. Crouzet,
- Paris. — 39, rue Lamartine, par M. Crespel à X.
- Paris. — 106, rue d’Amsterdam, par M Poullot à X.
- Paris. — 151, boul. Montparnasse, par M. Ledauphin à X.
- Paris. — 95, rue Didot, par M. Péradon à M. Roche.
- Paris. — 7, rue de Lancry, par Mlle Gastin à X.
- Paris. — 65, rue Greneta, par M. Lacaille à X.
- Paris. — 5, rue du Vieux-Colombier, par M. Maillard à X.
- Paris. — 92,rue deLévis, par M. Malmary àM.Lalanne.
- Paris. — 14, rue de Maubeuge, par M. Laurent à Mlle Bernard.
- Paris. — 29, rue Victor-Massé, par M. Piney à X.
- Paris. —• 9, rue Troyon, par Mme Vve Leloup à X.
- Paris. — 35, rue Monge, par M. Borennes à M. Les-trade.
- Paris. — 54, rue de Seine, par M. L’Huillier à X.
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- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.) ;
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d} Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-ine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la. quinoléine es de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matères colorantes non classées.
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- 5
- 5
- 6
- 5
- 5
- 5
- 6
- 4
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- 12
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- 50
- 50
- 15
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- 50
- 50
- 25
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- 66
- 25
- 25
- 60
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- 75
- 75
- 50
- 50
- 5
- 50
- 50
- 50
- 50
- Brun
- _ Caehou
- luisant, en sac 50 k. en caisse —
- Jaune ou gamb ...... » pressé .
- Cochemile
- Jn cote : t’énériffe zacatille. Ténériffe grise......
- Curcuma
- Pangale......50 kilos ‘ava, Mad , Pond.. ...
- Dividivi
- On cote les 50 ki ...
- Indigos
- On cote actuellement : Bgn. sur v. et bl. 12k.. fin viol et pourpre....
- 14
- 37
- 50
- 30
- 1
- 1
- 22
- à 14
- 12
- 8
- 9
- 8
- 7
- 5
- 5
- 75
- 40
- 80
- 25
- 50
- 40
- 6
- 7
- 5
- 6
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- 10
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- 90
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- 35
- 30
- 50
- 50
- 50
- 75
- 75
- 75
- 80
- 25
- M
- 1/2 kil.
- 60
- 50
- 50
- M ..
- 12
- 6 75
- 6...
- 2
- 1
- 25
- 14
- 7
- 6
- N
- 25
- Beng. eau viol, etdito. » bon violet............ » moyen violet.......... » bon violet rouge..
- » bon moy. v. roug.
- « fin rouge........... » bon dito.........
- » bon à Ên cuiv....
- » -uiv. cæd. et bas...
- ! Java... .
- i Kurpah....
- ! Madras .....
- Manille..., ....
- .............
- | Guatemala flor
- N.M,
- . N.M.
- . N.M.
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N .M.
- Orseille
- On cote les 100 kil.: ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud........... M
- Madagascar. ............M
- fl e e fa s
- On cote les 50 kil
- Baltimore fin effilé...
- » gros effilé.
- s e o s g
- Antilles.
- Cayenne
- 1/2 kil.
- 5
- 4
- 4
- 4
- 3
- 4
- 4
- 3
- 3
- 1
- 1
- 1
- 4
- 2
- 2
- 1
- 5
- 50 75 25 75 75 50
- 25 75 50 M
- 50 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 3 50
- 2 ..
- 7 50
- 6 ..
- à
- .0 40 à
- N. M
- 5
- 4
- 5
- 4
- 4
- 4
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- QC'
- 25
- 50
- 75
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- 75
- S 9
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 7 ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. .. . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée.. 100 k.
- Curcuma
- grise....... zacatille naturelle noirePalmas lek. Lanzarotte . Bengale....... . Chinois.... Madras..........
- Galet de Chine..........
- Prussiate jaune de potasse.
- Bengale »
- Java
- moyen et bon moy. assez coloré....
- moyen ord. et ord. mél. et terreux..
- beau et fin violet.. bon moyen à bon violet et violet rouge .............
- moyen violet-rouge et rouge........
- fin et surfin violet et pour pré.....
- bon et beau violet.
- 3... 3.40
- M..
- M .
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con-
- traire 1er coût.
- Acide citrique..............
- Alun raffiné (entrepôt).... .
- » (acq.).....................
- Couperose emballée...........
- Essence de térébenthine (d. fûts) .....................
- Id. (s. fûts)................
- Fécule de pommes de terre, 1er bl......................
- Id. 2e bl. (entrepôt)........
- Galles vertes et noires......
- » noires Alep................
- » blancnes ..................
- Gomme arabique, en sorte .
- 300 15
- 17
- 5
- 100
- 97
- 29
- 36
- 160
- 135
- 70
- Ghésirée, en sorte..... ...
- Sénégal,s. bas du fleuve 100
- Galam
- 80
- s
- »
- 50
- 17 ..
- 19 ..
- 6 50
- 102
- 180
- Q
- o
- Aden, sorte cour, bonne 70
- Mogador, blonde............
- » blanche...................
- Laque en f. qté orange.
- »
- Sandaraque lavée. Damar (Batavia).
- » Singapore
- » Penang ..
- mi-orange cerise AC
- 375
- 340
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- 110 ..
- 85 ..
- 80 ..
- 12 . .10 ..
- 8 ..
- 10 50
- 95 ..
- 70 ..
- 315 ..
- 210 ..
- 180 ..
- 216 ..
- à .15 .12
- 11
- 12
- 85
- 215
- 200
- 215
- 40
- 50
- 40
- 135
- 170
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- | Madras bon et beau tendre.
- ! » moyen et bon moyen
- coloré..........
- J » moyen ord. et ord. terne et serré.............
- > Kurpah bon et beau violet | et violet rouge..
- 3 25
- 3.50
- co
- 3 20
- 2.75
- '2,70
- Quercitron...............
- Garance, racine...........
- » poudre...........
- Rocou Guadeloupe..........
- » Cayenne.................
- Safran d’Espagne, Valence
- pur. -Sulfate
- Sumac
- de cuivre(entrepôt) » (acq.). .
- en feuilles.........
- poudre...........
- Styrax liquide.............
- Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains, extra sec,
- A
- On Acide
- sous toile.... ... en pains, extra sec, sous pap .. ..... bon marchand en pains
- » en boules raffiné en poudre sec
- 150 ..
- 130 ..
- 90 ..
- 110 ..
- 250 ..
- 250 .
- M ..
- 60 ..
- 65 ..
- 110 ..
- 145
- 100
- 750
- 600
- 70.........
- 45.........
- 49.........
- 22.........
- 24 .. .. .
- 150.........
- 35 .. 25
- 180 ..
- 180
- 115
- 115
- 145
- PRODUITS CHIMIQUES cote les 100 kilos :
- muriatique . . nitrique....
- sulfurique sulfureux . tartrique..
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d. d. d.
- 9 33 39
- 9
- 7
- .. à
- 50 .. ..
- 50 .. ..
- .. 265 .
- p.378 - vue 385/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ±.
- CO
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 .. .. •
- Blanc de zinc en poudre .,. 50.............
- » » broyé............ 60............
- Borax raffiné................ 50............
- Blanc de zinc de la Méditer.
- .............................,50 .. . .
- broyé........................ 60 .. .. .
- Crème de tartre............ ... .. 170 .
- Cristaux de soude en sacs
- de 100 kilos, disp......... 8 50 .. .
- Chlorure de potassium, en gare de Salins............... 20........
- Lessive caustique 33 degrés 7...............
- Nitrate de soude............. 23 . .. .
- » de potasse................. 42..........
- Sel de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. .
- » 30/35, disp... 11 50 .. .
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300................. 28 75 .. .
- Soude caustique, 110/115, en
- bq. de 300 kil. plaquettes 39................
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 .. .
- Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation.......... 49............
- — Entrepôt................... 45............
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos.................. 5...........
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100' kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture
- Benzol 50 9 %........le gallon » Acide carbonique (cristallisé)
- 34 35 %.................la livre »
- Magenta pure........la livre » Acide picrique ....... » »
- 8 3/4
- » 5 1[4
- 3 9
- . 10 31
- et impression
- Bois de teinture
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fle. ... 90 ... à 100
- » 75 .. 90
- » Salabréda....... 40 . . 50
- Acide tartrique........... 240 . . 242
- Crème de tartre Bl. du Midi (60 .. 169
- » bl. Bordeaux 165 .. 167
- Camphre raffiné............. 5 75
- Verdet en pains extra sec. M •
- » en boules........... M ..
- Térébenthine en barils ... 90 . .
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... » beau violet..
- » bon violet...
- » moy. violet..
- » petit violet..
- » ord. et cuiv.
- Java ord. et cuivre.. Madras fin...........
- » beau ........
- » moyen..............
- Kurpah kudd. beau violet...............
- Kurpah kudd bon violet ..............
- Kurpah kudde moy. violet...............
- Kurpah kudd, petit ord..................
- Kurpah Pondich, bon violet...............
- Kurpah Pondich moy. violet.............
- Kurpah Pondich ord à livrer............
- Manille..............
- Guatemala flor....... » sobre.....
- » Cortès....
- Mexique flor........ » sobre.......
- » ord. Cortès..
- le kilo 11 .. à 13 ..
- » 11 .. 13 ..
- » 11 .. 12 ..
- » 10 .. It ..
- » 9 .. .10 .
- » 8 ;0 9 .
- » M ..
- » 6 .. 6 50
- » 5 50 6 ..
- » 5 .. 5 50
- » 8 .. 9 ..
- » 7 50 8 ..
- » 6 .. 7 ..
- » 5 .< 5 50
- » 6 .. 6 50
- n 5 .. 6 ..
- 4 . 5 .
- le kilo M .. 9 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9 ..
- » 5 . . 6 ..
- » 9 . . 10 ..
- » 8 . . 8 50
- » 5 .. 6 ..
- Acétate de plomb........... 70 ..
- Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique...... 7 . .
- » nitrique 36......... 34 ..
- » sulfurique 66......... 8 ..
- » tartrique........... 255 . .
- » citrique............ 282 . .
- Alun épuré................. 20 ..
- » ordinaire................ 15 ..
- Ammoniaque incolore, 22.’ 39 Bichlorure d’étain, 55’.... 100 ..
- » » 60..... 110 ..
- Bois Campêche-Laguna . .. 15 ..
- » » Guadeloupe. 13 50
- » Jaune Centre Amériq. 19 .. Cachou jaune. Vapeurs.... 75 ..
- » brun ..................... 8 > ..
- Chlorate de potasse........ 112 ..
- » de soude................ 120 ..
- Chlorure de chaux 100 à 110’ 17 .. Chromate rouge de potasse 83 ..
- » » de soude.. 61 ..
- Crème de tartre........... ... . .
- Cristaux de tartre ... ..........
- » de soude.................. 8 50
- Curcuma Bengale en racines 43 ..
- » de Madras................
- » de Chine.................
- Essence de térébenthine.. 105 Extrait de châtaignier 20 •. 16 .. Galles de Chine et Japon. . 160 ..
- » vertes et noires .... 150 . . Gomme Sénégal, en sortes 95 ..
- » arabique............... 90 ..
- » adragante rousse .. 315 ..
- Jus de citron ....... ... 20 .
- Méthylène à 95’........... 110 ..
- » régie 90’............... 115 . .
- Prussiate jaune de potasse 148 . ,
- » » de soude.. .. • ..
- Pyrolignite de fer........ 10 . • Résine.................... 18 . •
- Rouille .................... 9 ..
- Sel de soude 80’........... 18 ..
- » ammoniaque.. 12 50 Sel d’étain............... 205 .
- Soufre en canons......... 18 50 » sublimé................. 20 ..
- Sumac Sicile en feuilles... 22 .. Sulfate d’alumine......... 16 ..
- » de cuivre................ 57
- » d e fer.................... S ..
- à 71
- 27
- 8
- 35
- 10
- 260
- 285
- 21
- 16
- 40
- 110
- 120
- 14
- 20
- 76
- 95
- 122
- 130
- 18
- 84
- 62
- 9
- 44
- 110
- 17
- 165
- 170
- 110
- 110
- 370
- 22
- 150
- il
- 20
- 10
- 19
- 13
- 215
- 19
- 21
- 23
- 17
- 58
- 7
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- I. sh. d.
- Arsenic (blanc).....la tonne 12 »
- Arséniate de soude 60 % » . . . »
- Bi-arséniatedesoude(As205)
- 05 %. . ................... . •
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0 — »
- » en poudre 35 % 5 12 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre....................... » 18 . ./.
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 22 %......la livre » » 7
- Aniline (huile) pure.. » » » 4
- » , (sel) pure .... » » » 3
- Anthracène 22 cgA -par unité
- au comptant......le gallon » G 1
- • /.
- • /• 7/8
- 3/8
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15
- ....................... » 4 10
- ........................ » 10-55 »
- Bois jaune.............. » 8 10
- Bois de pêcher, bois de Lima.......... » 0 180
- Bois de camphre de la Jamaïque....... » » 87
- Bois de camphre de
- St-Domingue..... » » 110
- Bois de camphre du Honduras.......... » » 14 5
- Grains de Perse... le quintal » 21
- Bois de Santal rouge, la tonne » 90
- Bois de sapan....... » »2-40
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le Extrait »
- Myrabolam 142. .
- Bois de pêcher ... Grains de Perse..
- Bois de campêche.
- » » » »
- »
- 6
- » 6
- » »
- quintal » » »
- . » . » 18-24 »
- » » 11 6
- » » 11 »
- » » 48 «
- » » 17-..»
- Potasses Bichromate...........la livre » » 3
- Binoscalate.......... » » » »
- Carbonate 90 92 %. la tonne 16 » »
- Caustique 75/80 %. . » 18 15 »
- Chlorate............ la livre . » 2 3[4
- Ferricianide (prus-
- siate rouge). .... » 1 2.
- Ferrocyanide (prus-
- siate jaune)...... » » 5 .[.
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- TABLE DES MATIERES
- ANNÉE
- 1902
- 1 C. Sn) A
- Pages
- A
- Accidents du travail et les droits des assurés. 198
- Alizarine (Réserves gros bleu d’) sous rouge de Paranitraline, par M. Marius Richard. . . 50
- Allemagne et l’Indigo naturel ................. 5
- Aniline (Production de F) . . .................86
- Appareil d’épuisement à marche continue pour la fabrication des extraits en général, par M. Monney 226
- Appareil (Note sur un nouvel) à chlorer la vapeur, par Jos Depierre........................280
- Avaries et taches, dites de teinture,par M. Jules Garçon........................................113
- B
- Benzidine (Emploi dans l’impression de matières colorantes dérivant de la)...................1 18
- Blanchiment (Nouvel appareil de)............... 2
- Blanchiment aux peroydes alcalins.............290
- Blanchiment (Note sur le), par M. G. Saget. . 309 Bleu métanthrême (Note sur le)................130
- Brevets d’Invention (Revue des) 21, 53, 69, 86, 104, 117, 133, 136, 151, 165, 196, 328, 346 371 Brun diamine R de la manufacture Lyonnaise. 52
- C
- Charge de la soie (Procédé pour-reconnaîire la), par M. A. Romann. • ........................... 7
- Pages
- Charge à l’étain dans une soie (Procédé pour reconnaître rapidement par voie humide la), par M. Jules Persoz ...... . . 34
- Colis postaux (Les) de soieries, tulles, dentelles et broderies............................ ..... 328 “
- Colorants sulfureux (Des), par M. Ude ... 21
- Colorants (Les nouveaux) 131, 148, 195, 234,242,
- 324 543
- Colorants pour la laine (Nouveaux), par M Ude. 36 Conservatoire des Arts et Métiers .... 329 Contrôle commercial des chemins de fer (Le) • 4 Couleurs nouuvelles 38
- Couleurs et matières colorantes (Commerce des) 291 Couleur Cachou en décharge sur le coton, par M. S. Latkiewicz 54
- Couleur nouvelle................................340
- D
- Dégraissage et foulage des draps (Aperçu sur le), par M. Henri Spetebroot....................322
- Douane (Droit de) sur les caséines étrangères . 98
- Douanes étrangères..............................329
- Douanes Françaises..............................199
- Durée du travail des ouvriers adultes (La). . . 152
- E
- Effets de conleurs sur tissus mélangés en pièce. 59
- Exposition de Lille. . . . . ..... 56
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- II
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pages
- Exposition universelle de 1900. 180, 197, 210
- 227, 245, 259, 293, 312 355
- F
- Fixage du chrome sur le coton.................36
- Formaldéhyde comme révulsif (Le). . . . 165
- G
- Gélatine (Substitution de la) à l’albumine pour fixer les pigments insolubles et les couleurs d’aniline sans mordants, par MM. Félix Binder et Charles Sunder....................... ... 7
- H
- Humidité dans le foulage de laine peignée (Rapport sur une notice de M. Jean Jacques Muller sur l’), par M. Paul Hermann Ducommun. . 194
- Hygiène des ouvriers (L‘)....................265
- Hypochlorite de soude (Note sur l’), par M Ch. Sunder 338
- I
- Impression de couleurs immédiates (Procédé pour 1’) en nuances foncées..................101
- Indanthrène (L‘), par M. Ude.................178
- Indemnités payées par les chemins de fer. . . 72
- Indigo (Commerce de 1’) dans l'Inde en 1901. . 147
- Indigo naturel et indigo arificiel (Conference sur), par M . Guyot..........................162
- Indigo (Les dernières ventes d’) à Londres. . . 184
- Indigo (Fixation del’) par vaporisation au moyen de soude caustique et de dextrine............326
- Industrie à créer à Tannanarive..............118 ndustrie de la teinture aux Etats-Unis. ..................292
- J '
- Jurisprudence
- Brevets d’invention...........................57
- Accidents du travail.........................235
- Association de fabricants....................219
- Cession d’une industrie.......................42
- Chemin de fer................................298
- Pages
- Compétence...................................375
- Compétence territoriale.................... 282
- Concurrence .................................202
- Délai de prévenance..........................330
- Droit des gérants d’immeubles. ..... 265
- Droit d’un ouvrier travaillant aux pièces. . . 266
- Entrepreneur.................................235
- Expédition par chemin de fer.................330
- Laissé pour compte. ........ 57
- Loi de 1892 modifiée par celle de 1900, inappli-
- cable aux adultes............................362
- Locataire et propriétaire. . . .26, 235, 347 362
- Louage de services..........................20 2
- Marché de charbon.............................90
- Marché par correspondance....................120
- Marché de fournitures........................315
- Matières brevetables.........................315
- Mitoyenneté..................................202
- Modèle de fabrique...........................219
- Opposition faite par un créancier...........315
- Questions des mêmes locaux 73, 90,107 121, 138
- 154 169
- Représentant de commerce. . .... 21
- Saisie. . . . ................................57
- Saisie d’appareils.......................... 10
- Servitude commerciale........................330
- Société anonyme..............................154
- Société de fait............................ 266
- Succursale . . ................................
- Transport par chemin de fer.............. . 177
- Vente commerciale. . ........................185
- L
- Lactique (Acide).............................179
- Lavage chimique des laines par M. Wool. . 3 24
- Loi sur les accidents du travail, . . » 99 151
- M
- Machine à teindre les rubans de peignage, par M. Félix Desurmont.............................105
- Matières colorantes (Revue des) et des progrès de ' la teinture par M. Ude 5 . . 19 178
- Matières colorantes artificielles (Les) à l'Exposi-sition universelle de 1901................. 86 101
- Mercerisage du coton, , .......................145
- Mordançage (le) de la laine................ , 371
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE III
- Pages
- Mordants (Nouveaux d’alumine..................276
- Mouillage du coton (Note sur le) par M. Justus
- Mueller. ...... . 290
- N
- Noir d’acétylène............................... 34
- Noirs sulfurés................................ . 233
- Nouveaux colorants (les)...................... . 371
- Nouveau procédé pour obtenir des réserves sous colorants azoïques développés sur la fibre. . 370
- P
- Perfectionnements et procédés nouveaux
- Décoration des tissus (Procédé de) basé sur un épaillage chimique partiel, par impression, par M. Emile Roussel. ........ 296
- Dispositif de dressage pour machines munies de chaînettes de tension, pour mercerisage, séchage,etc., par M. Paul Hann.................40
- Effet de frappage en couleur obtenu sur tous les tissus en poils (Velours panne, peluche, velvet, etc.), par simple impression,par la Société Du Glosel et Blanc • . 41
- Fabrication de matières colorantes au moyen de benziles d'amide basiques aromatiques, par la firme Meister Lucius ..........................85
- Hydrosulfites (L’application des) à la production des réserves blanchies ou colorées, sur soie, mi-soie ou coton,par la Société Badische anilin et Soda Fabrick...............................264
- Imperméabilisation absolue (Procédé d‘), par Laurent Toussaint. ...........................249
- Impression sur chaîne (Nouvelle méthode d’), par M. Edmond Alexandre.......................119
- Impression de l’Indigo (Procédé d’), par la Société chimique des usines du Rhône..................196
- Imperméabilisation (Nouveau procédé d’) des tissus et autres produits.....................132
- Machine rotative à sécher, par M. Jules Dolder. 9 Machine à merceriser par M. Franck Schuman. 25
- Machine à décatir au mouillé par M. Fernand ..............................................132
- Machine pour produire « par coupure » des des-
- Pages
- sins à la surface des tissus par M. Moïse Ri-voilier........................... . . . 196
- Mordançage (Procédé de) des tissus teints, par la raison commerciale Kalle etc...............132
- Mordançage (Procédé do) en vue de teinture ou d’impression par la Société d’Hélioteinture. . 150 Nouveau mordant par M. Boche 85
- Nouveau procécé de teinture de fils en canettes, par M Alwin Maschbeck, teinturier ... 40
- Nouveau procédé pour le traitement(dégommage, lavage, blanchiment,) de la ramie ou China-grass, par M. F. Frasa........................132
- Procédé et appareil perfectionné pour le mercerisage, par M. John Robert Ecob .... 25
- Procédé et appareil pour le mercerisage des fibres végétales, par M. Paul Bouscart...............119
- Procédé et appareil pour dégraisser et nettoyer diverses matièresà filer, par le Dr Philippe-Adolphe Galszweig 150
- Procédé et appareil de rouissage rapide du lin, par M. Achille Van ..........................297
- Procédé et appareil pour le séchage et le carbonisage des matières textiles et autres par la Société Eugène Maltrem, Georges Péronne, et Edouard Humbertet MM. Christian Fettweis et Gérard Dasse................................. 8
- Procédé de collage sur tissus de rubans ou décorations analogues, par la Société Ballant etc. 56 Poudre d'indigo, par la Badische Anilin et Soda Fabrick . . 85
- Procédé d’imperméabilisation des draps, par Pierre Grenet et Antoine Bachelard. ... 29
- Procédé et machine pour le mercerisage des fils de coton, en en conservant l’élasticité, par M. Albert Roesner, fabricant ....... 39
- Procédé industriel de dégraissage des laines ou autres matières textiles animales, avec récupération des produits et sous-produits en résultant, par M. Alex. Vosse...................119
- Procédés d’obtention de dessins mats ou brillants sur tous tissus textiles ou métalliques, par M. Antoine Boyeux 169
- Vaporisage (Appareil de) pour le traitement des tissus, par M. Paul Hahn......................249
- Permanganate de potasse (Sur l’emploi du) en teinture, par M. G Saget,.....................258
- Procédés anciens et modernes d’impression des
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- IV LE MONITEUR
- Pages
- tissus de coton (Note sur les), par M. O. Pie-quet........................................ 5
- Procédé pour rendre certains draps ou étoffes de laine, intachables, irrétrécissables et imperméables, et les empêcher de prendre l’eau, par M. Illingworlh 117
- Procédé pour teindre la laine, à l’aide de colorants soufrés réductibles, par la manufacture Lyonnnaise des matières colorantes. . . < 130 Programme des prix proposés par la Société industrielle de Rouen, pour être décernés en avril 1903 215 Progrès comparés, de l’industrie du goudron de charbon, en Angleterre et Allemagne pendant ces quinze dernières années. . . . 53,70 82
- R
- Recettes diverses de teinture
- Bleu sur fil de coton..........................90
- Brun sur fil de coton..........................56
- Jaune sur fil de coton.........................72
- Noir sur fil de laine peignée.............. 56 71
- Rouge de Bordeaux sur fils de laine peignée . . 72
- Violet sur fils de laine peignée...............72
- Redos (L’emploi des), par Jules Garçon. . . 274
- Recouvrement des effets de commerce (Le). . . 217
- Repos des ouvriers (Le). .............41 72
- Reserves solides sous rouge de paranitraniline, par M. Marius Richard.........................54
- Réserve au citrate stanneux sodique...........454
- Réserve sous couleurs vapeur sur laine, par M.
- René .........................................292
- Réserves au sulfite de soude sous rouge de para-nitraline.................................306
- DE LA TEINTURE
- Pages
- Responsabilité des agences de renseignements.. 360
- Revue étrangère. . . 168,310, 327,344,356 372
- Retard des colis postaux........................346
- Rouge anthracène au chrome A pour laine.. . 195
- Rouissage du lin (Un procédé pour) et autres textiles, par M. Eugène Lecomte. 405
- S
- Société industrielle du Nord de la France. . . 182
- Société industrielle de Mulhouse . . 342, 359 372
- Soie artificielle (Une nouvelle)................210
- Soie artificielle (Procédé pour reconnaître la) . 90
- T
- Tableau comparatif du mouvement des matières premières 12, 76, 124, 140, 172, 284, 300 332
- Teintes solides au foulon sur laine artificielle non carbonisée.......................................101
- Teinture et apprêt (Procédé de)..................38
- Teinture des étoffes, non blanchies pour dames. 66
- Teinture sur appareil mécanique, par M. Albert .................................................306
- Teinture fluorescente............................69
- Teinture de la laine et de la soie............... 4
- Teinture de la laine en noir au moyen de nitro-sulfure de fer ..................................275
- Teinture des vêtements (Le bleu dans 1&), par le docteur Rentsch..................................310
- Tissus de coton (Affaiblissements des), par le passage à la calandre Mommer.....................242
- Teinturerie étrangère (Revue de la) . . . . 84
- Transports et tarifs des chemins de fer 106, 200 219, 250, 297, 346, 361
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